Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #128 – (Mathieu Cyr et Pascal Cameron)
Episode Date: August 20, 2017Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Mathieu Cyr qui s'apprête à aller vivre en commune et Pascal Cameron qui croit aux Extraterrestres. Voici les liens pour vous procurer les bille...ts de spectacles de Pascal Cameron: Page Facebook: http://bit.ly/2wmxdyp Billeterie: https://www.weezevent.com/depression-spectacle-de-blagues https://youtu.be/jKo2gu0a-R4 ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Hortz sous écoute.
Merci.
Cheers tout le monde, merci beaucoup.
Merci d'être là.
C'est ça, vu que je suis le lendemain de ve Là, c'est ça.
Vu que je suis le lendemain de veille,
c'est pour ça que je tiens mes drinks.
On a tourné deux podcasts ce soir.
Le premier, au début, je ne buvais pas vite parce que je l'ai souvent dit,
quand je suis le lendemain de veille,
il faut que je prenne mes deux mains
pour mener mon drink
ou le faire discrètement
de même que je fais.
Ah oui, OK.
J'ai
bu moins. C'est ça mon truc. Si je veux moins boire, il faut que je me scrappe un soir sur
deux. Comme ça, je me sens mieux. Puis là, j'essaie de me mettre en forme. Je me suis
acheté une Fitbit qui est la petite montre. J'ai achest ça j'ai acheté ça parce que avec
ça tu peux voir mettons ton rythme cardiaque puis tout ça et je suis tellement pas en forme
je suis tout le temps dans le fat burn zone tout le temps tout le temps ce moment, j'ai reçu tantôt, mon téléphone a vibré.
Mon téléphone pense que j'ai fait de l'exercice pendant 43 minutes.
Mon cœur bat beaucoup.
Chris, il bat.
OK, là, il vient d'arrêter.
OK, je suis correct.
Non, c'est ça.
J'essaie de me mettre en forme, mais finalement, ça fait juste me stresser.
Oui, OK.
Oui, ça fait que c'est stressant.
Là, dans ce podcast-là,
les gars vont parler et moi, je vais juste faire...
Ok, je suis correct.
Avant de commencer le podcast,
j'ai oublié la semaine passée
de plugger mes astilles de commanditeurs.
Si vous voulez voyager Airbnb
et vous voulez sauver 50 pièces,
tout le monde aime ça,
sauver 50 pièces,
allez sur mwbnb.ca.
Vous allez sauver 50 pièces.
Si vous voulez acheter des affaires sur Amazon,
allez sur MWAmazon.ca.
Tu sauves rien, mais moi,
j'ai 6 %.
C'est tout.
C'est mes deux seuls commanditaires.
Je vais plugger
le vlog à Yann.
C'est quoi le nom?
Comment le monde trouve ton vlog?
Yann Thériault TV. Yann Thériault TV.
Puis c'est excellent.
Je te l'avais déjà dit.
De te voir avec tes filles,
c'est bien drôle.
Tout le...
Le feeling, c'est drôle.
Tes filles ont l'air contentes de faire ça.
Puis en même temps,
ta plus vieille,
elle me fait tellement rire
chaque fois que tu parles
qu'elle fait des...
Je trouve ça tellement...
Par ça, en plus, c'est que...
Elle a quel âge, ta plus vieille?
Elle a 15 ans.
Ça, c'est quelque chose de typique.
À 15 ans, tu trouves tout le temps
que quand tes parents parlent,
t'es comme un stick sont épais.
Mais ça, tu le vois jamais à télé.
Ou il va...
Ça, j'aime ça.
C'est étrange de vivre là.
Ça me rappelle pourquoi je n'aurais jamais d'enfant.
Merci.
Mais c'est vraiment bon.
Vous devrez aller voir son vlog.
Je vais prendre une gorgée.
Chris, je ne suis plus le lendemain de veille.
Là, je vais shaker. J'ai de veille. » Puis là, je vais
shaker. J'ai eu quelqu'un qui m'a fait un commentaire méchant sur le web. C'est rare
que le monde fasse des commentaires méchants sur le web. Quelqu'un m'a appelé « Parky »
vu que « shake ». Puis là, j'étais comme « Park. Ah, c'est-tu que c'est drôle?
Mais je trouvais ça méchant et blessant,
mais hilarant en même temps.
Puis je pense qu'on va faire,
si on fait des merchs pour Mike Ward sous-écoute,
je pense qu'on va faire des petites poupées
genre Mike Ward,
puis on va mettre un vibrateur dedans
que tu allumes,
puis là, il va y avoir un drink dans les mains puis il va le ren vibrateur dedans que t'allumes, puis là, il va avoir un drink
dans les mains, puis il va le renverser.
Bon, c'est ça.
Je pense qu'on est prêts.
Est-ce que vous êtes prêts pour commencer le show?
Yes!
Mes invités, cette semaine,
il y en a un qui est souvent venu.
L'autre, c'est sa première fois
à l'émission.
Mesdames et messieurs, voici Pascal Cameron et Mathieu Cyr.
Salut.
Salut.
Merci d'être là. Ça va bien?
Ça va super bien. Merci de l'invitation.
Très content. Très content. En plus, toi... d'être là, ça va bien. Ça va super bien, merci de l'invitation. Bien, très content,
très content, puis en plus, toi,
ok, ouais. Ça va super bien.
Là, aujourd'hui,
t'as passé la journée à peinturer.
Ouais, tu veux qu'on parle de ça? Non, non, mais, parce que,
non, mais parce que t'es arrivé
puis t'as dit, ah, c'est-tu, de peinturer
toute la journée? Ouais, je vais à ma maison
puis la maison est super clean, puis là, c'est le cabanon
qui est là. J'ai peinturé mon cabanon, comme un gros 450 au chemin du Golfe. J'ai
passé ma journée là-dessus et c'était chiant. C'était chiant. Tu n'as pas idée
à quel point c'est la première fois de ma vie que je peinture un cabanon. Je ne pensais
jamais peinturer un cabanon de ma vie. Puis, rendu après 20 minutes, j'étais comme « Ah,
c'est-tu que je me fais chier.
Puis ça a duré genre 8 heures.
C'est tellement chiant.
T'as juste peinturé l'extérieur?
Oui, oui.
T'as pas mis du plancher flottant?
Il y a un plancher chauffant,
ma tondeuse, c'est ça que... Puis 8 heures?
Oui.
Il est-tu énorme ou c'est toi qui es lent?
Ah, je suis lent, man.
Je suis lent, il. Je suis lent.
Il fallait tout que je lave, les patentes.
J'avais juste un pinceau et il avait quatre couleurs.
Fait que c'est ça.
Je suis un gars économe.
Mais quand t'es allé en banlieue,
tu pensais-tu être plus heureux
ou tu savais où t'en allais?
Va-là au chien.
Non, mais moi, je viens de Saint-Vincent-de-Legrand
et quand j'ai quitté la banlieue pour Montréal,
je ne retourne plus jamais là.
Oui, mais j'ai des enfants, man.
Mais ce n'est pas une raison pour qu'ils soient malheureux.
La beauté, par exemple, de...
Moi, c'est Martin Petit qui m'avait dit ça un moment donné.
Tu sais, tout le malheur que tu t'es donné,
tu aurais pu donner 60 pièces à un kid,
et il l'aurait fait pour toi.
Oui, mais je serais arrivé ici,
et je n'aurais rien eu à compter.
Là, tu vois, je me suis bâti du matériel.
Je lui ai donné un punch.
C'est ça.
C'est ça.
Toi, tu es parti de Saint-Basile quand?
Moi, je suis parti de Saint-Basile,
j'avais 20 ans.
Ça fait 13 ans que je suis à Montréal.
J'étais retourné à Brossard
parce que j'avais une blonde à Brossard
et que ça me coûtait moins cher d'habiter chez eux.
Finalement,
c'était une crise de folle.
Finalement, c'est juste moi
qui interprétais ce qu'elle faisait
qui était une crise de folle.
C'était moi qui était le crise de fou.
Je suis revenu à Montréal et je suis bien heureux dans ce qui est
juste au coeur à l'écouté white et ça mais mais avec l'écoutera pas je pense
que même pour vrai j'ai ça mal fini et même c'était incroyable je me suis
sauvé j'en étais parti travailler j'ai ramassé mon stock mène j'ai décollé c
ça a vraiment mal fini.
À un moment donné, c'est un peu hors contrôle.
On se pognait.
À un moment donné, j'ai fait, si je vais m'en aller.
Elle a pris mes clés de char.
Elle les a mises dans le garde-robe.
Elle a fait, tu t'en iras pas.
Je lui ai fait, pourrais-je me mettre mes clés?
Elle a fait, il va falloir que tu me passes sur le corps.
J'ai fait, et demain, je décollisse.
fait et demain je décolle et mes amis étaient comme pour s une crise de folle on va les péter ses pneus de charles et mes amis c'est des gars de saint-bazé de
la grande et de belleuil le sont fins ils vont voir des feux d'artifice au
festival de l'oeil sont comme émerveillé pour eux autres c'est ça la
syrie puis Là il était comme
il m'a pété ses pneus de charge.
Toi en plus, qu'est-ce qui est weird
tu t'es sauvé
comme
c'est arrivé mille fois que des gars
font ça, mais d'habitude
la fille elle n'entend plus parler du gars
mais là toi, elle doit voir
des pubs pour toi au ZooFest
puis
elle se dit que ça va être cool
quand tu vas passer plus à TV
de juste tu vas gâcher sa vie.
Oh, man, ça, j'ai pas pensé à ça,
mais je suis comme content.
En ce moment, je viens juste de me donner une motivation
de travailler plus fort.
L'été prochain, galère juste pour rire, je suis dessus.
Tu devrais payer, facebook tu peux être super ciblé dans pub pour pas cher
fait que tu fais des pubs facebook ton public cible c'est des femmes de
brossard entre 29 et 30 ans ou entre 29 et 29 ans. Avec son métier.
Chaque fois qu'elle va sur Facebook,
elle a ta face.
En plus, vu que je suis parti vite,
elle a gardé. J'ai laissé mon set de chambre là.
C'est un vieux set de chambre des années 40.
Elle l'a vendu.
Elle a gardé l'argent.
Je sais que c'est un peu... En plus, ça devait être beau
des années 40 parce que...
Des années 70, c'est laid.
60, c'est weird.
Mais 50, 40, là...
C'était vraiment beau.
Il y avait une belle garçonnière.
Tu rouvres, c'était comme une penderie d'un côté.
Je pouvais mettre mes affaires de l'autre côté.
J'avais des beaux tiroirs.
C'était vraiment le fun.
C'était le seul bel objet que je possédais.
T'as-tu eu ça
de genre tes grands-parents?
Non, ma mère travaille dans un CHSLD
et à un moment donné, il y a une vieille madame qui est morte.
Elle a volé son lit?
J'avais un note
de vieille morte.
Elle m'a conté l'anecdote parce que la madame,
elle l'a retrouvée morte, puis elle a essayé de la réanimer,
puis elle m'a conté l'anecdote comme quoi
elle avait pété des côtes en la réanimant.
Puis là, elle m'a expliqué ça dans la chambre
pendant que j'ai regardé les meubles.
J'ai eu ça dans le feuilleux.
T'as-tu changé le matelas?
Non, c'était son matelas.
Ah non, ça, j'ai pas eu le lit.
J'ai juste eu un quart de tiroir avec un miroir.
OK, OK, OK.
Le miroir d'origine, puis un genre de truc de garçon avec des enfants.
Combien qu'elle a vendu ça?
J'ai aucune idée, man.
Mes communications avec elle sont vraiment minimes.
Mais je sais qu'un moment donné, j'ai bu un verre d'un,
puis j'étais comme tombé.
Je les ai stockés un peu pour savoir où elle était rendue,
puis elle était rendue à un verre d'un.
Puis là, je suis revenu dans le chelaga,
puis je lui ai parlé de la croisée.
Mais non, c'est fucked up.
Christophe,
est-ce que ça finit mal
quand tu as peur de la croisée?
J'ai honnêtement un peu peur.
Je ne sais pas comment elle réagirait.
Je pense qu'elle a un enfant,
mais il y a quelque chose qui n'est pas soigné.
Tu penses qu'elle a eu un enfant?
Elle a eu un juste en clé.
De neuf mois après que t'es parti?
C'est fucking bon.
Christophe a dit qu'elle était enceinte
et j'ai fait « fuck you » le décolliste.
Christophe.
Elle s'est payée une pension, la chienne.
Christophe a mangé de la crème à glace.
Christ, j'avais acheté un chat
qui a continué à se protéger, la conne.
T'as acheté un chat pour vrai?
Non, ça c'est ma dernière rex que j'ai faite.
Elle, tu t'es-tu sauvé aussi?
Non, c'est elle qui s'est sauvée.
Elle a cliqué avant.
Elle a fait, ça va nulle part.
C'est cool, ça.
C'est le fun.
En plus, ça ne fait pas très longtemps qu'on s'est séparés.
Je l'ai surpris.
Elle travaille un peu dans le milieu de l'humour.
Je l'ai surpris avec son nouveau chum, dernièrement.
T'es surpris où?
Non, j'ai pas surpris.
Il était juste dans la rue.
J'ai fait, ah, il est beau.
Puis j'ai pris mon vélo.
Puis je suis parti, juste sorti minable.
Tu lui as-tu dit?
Parce que ça, c'est triste.
Salut, c'est mon nouveau job.
T'es beau.
Là, t'embarques sur ton vélo
en pleurant.
Je m'en revenais animé ici,
j'animais l'open mic.
J'étais comme, t'es calissé.
C'est correct.
Il y en a plein d'autres filles
qui vont me crisser après ça.
Moi, je...
Ça fait combien de temps que t'es avec ta blonde? Neuf ans. Il y en a plein d'autres filles qui vont me crisser là après ça.
Ça fait combien de temps que tu es avec ta blonde?
Neuf ans.
Toi aussi, tu ne croises jamais...
Si tu croises un ex,
après dix ans, il n'y a plus de toi.
Tu te rappelles ça en 2003?
Non, pas vraiment.
Je ne m'en rappelle plus.
J'ai sorti avec des fuckerettes,
mais non, c'est passé.
J'ai sorti avec une fille fuckerette.
OK, il faut que je te conte ça.
Il y avait une fille qui était...
Non, mais je pensais qu'elle était mannequin
pendant super longtemps.
Puis finalement, elle m'a dit,
je suis danseuse.
Finalement, j'ai découvert qu'elle était escorte.
Oh, Christ!
Oui, ça rentre dedans en tabarnak,
mais moins que dans elle!
Fait que j'ai...
J'étais en train de faire le ménage pis j'ai trouvé une photo, hostique, où elle était supposée aller voir...
Elle était supposée faire un contrat de mannequin dans le sud de la Floride pis là je trouve ça.
Pis elle est comme sur un cigarette boat avec huit dudes pis t'es comme tabarnak! C'est un sale contrat de mannequin ça là!
Pis ce qui m'a fait chier c'est que quand elle était revenue de la Floride,
elle m'a acheté un costume de bain Quicksilver.
C'est correct, j'aime bien ça les costumes de bain.
Je n'ai pas une collection de costumes de bain, mais ça va.
Mais ce qui m'a fait chier, c'est qu'elle s'est faite genre 20 000 $
et elle m'a donné un costume de bain.
Donne-moi rien ou donne-moi une cote, mais...
Donne-moi pas un costume de bain.
C'est pour ça. Voyonsmoi pas un costume de bain.
Voyons donc!
Costume de bain à 25$, je viens de me faire 20 000,
c'est un cigarette boat. Fuck you!
C'est ça.
C'est là que tu l'as laissé ou t'as attendu un peu?
Non, je l'ai pas mal laissé
la semaine d'après parce que le sexe
était bon.
Quelqu'un qui fait ça professionnellement,
qui fait ça par amour,
c'est dans une autre ligue.
Je le savais à chaque fois.
Elle faisait ça, j'étais comme,
« Chris, elle fait du bénévolat. »
C'est hot.
Juste pour moi.
Elle me sentait choyé.
Avec toi, elle redonne à la communauté.
Oui.
C'est ça. Mais 20 20 000 c'est quand même
C'est payant
Je veux pas savoir ce qu'elle a fait
Pour vrai je veux pas savoir ce qu'elle a fait
Moi j'ai une idée
Elle a vendu des meufs d'époque
Mais non 20 000 c'est payant
20 000 Mais il paraît qu'on voit tout le temps les autres C'est les mecs d'époque. Mais non, c'est sûr, c'est payant.
Colline.
Mais il paraît qu'on voit tout le temps
les autres fuckés
à cause de notre perception
d'eux autres.
Moi,
je veux ça t'expliquer ça
que si je trouvais
mon ex fuckée,
c'est moi qui recevais
ce qu'elle faisait.
Peut-être que si
je me prostituais moi aussi,
j'aurais trouvé
qu'elle n'était pas fuckée.
Peut-être que tu suçais
vite le gars
sur un plateau.
Exactement.
Puis j'y am amené un bikini.
Qu'est-ce que j'ai dit?
Gladèche sur le bord de la gueule.
Non, mais tu fais 25$ dans un bar.
Il y a un peu de jalousie en arrière de ça.
Oui.
Tu as été combien de temps avec sa fille-là?
Trois ans et demi.
OK, Chris.
Chris, il y en a des bateaux qui ont passé par là.
C'est pas mal.
Il y avait de la houle.
Elle s'améliorait-tu en baisant?
Elle était déjà bonne.
Je pense qu'elle avait déjà de l'expérience.
C'est sûr.
Moi, j'ai été subjugué par sa souplesse.
Trois ans et demi,
c'est long.
Tu devais te sentir trahi.
C'est sûr.
Mais d'un autre côté, on était quand même un couple ouvert
dans ce temps-là.
Je ne pensais jamais fonder une famille
avec cette fille-là.
On baisait.
Quand tu dis,
quand une fille fait,
j'aimerais ça qu'on ait une relation ouverte,
tu penses, OK, des fois, elle va baiser du monde.
Tu penses pas, elle va aller
aux Émirats arabes.
Elle va revenir avec 900 000 piastres.
Non, c'est pas...
Elle va gagner sa vie avec ça.
Elle va me ramener une casquette.
Une casquette?
Casquette de Dubaï.
C'est drôle, ça.
Ça t'a pris combien de temps?
C'est ça, la bête.
C'est cheap.
Tu l'as découvert après combien de temps qu'il était escorte?
Ben, après trois ans et demi.
Trois ans et demi de moins une semaine.
Ça t'a pris trois ans et demi?
Oui, oui.
Ben, oui.
OK.
Je ne m'en tenais pas sur ces sites-là.
Il faut croire que je n'étais pas en bonne place.
Elle te ramenait-tu tout le temps des petits cadeaux?
C'est quel autre cadeau qu'elle t'a ramené?
Ben,
du chocolat.
Ça, c'est quand elle a fait un chandail.
Ah, c'est ça!
Non, non, mais ça, c'était arrivé, le cadeau.
C'était Out of the Blue.
Mais oui,
il y avait souvent
des contrats de mannequinat.
Mais d'un autre côté,
dans ce temps-là,
écoute, j'étais un tout croche,
moi aussi.
J'étais Dorman au Saint-Sulpice.
Ça n'allait pas...
Tu sais, je n'étais pas
quelqu'un de drette dans la vie.
Fait que les deux,
ça fitait.
On était un couple
de tout croche.
Fait qu'un genre de couple
que tu vois aux nouvelles,
que...
Il veut un oeuf de nuit!
Ben, c'est ça.
C'est ça.
C'est nous autres, ça.
On était là.
J'ai vu un OVNI.
C'est rarement des doctorats qui ont...
Vous autres, est-ce que vous pensez que c'est que ce monde-là invente ça
ou c'est genre les extraterrestres qui nous niaisent
en faisant
« Ah, si t'es pas game d'aller rentrer ton doigt
dans le cul de l'idiot du village
pour que lui dise ça à tout le monde. »
Moi, je pense
que c'est exactement ça. Ils sont intelligents,
ils font comme « Ah, personne va jamais croire
le gars avec deux doigts. »
C'est comme leur surprise-surprise, t'sais.
C'est un jeu de caméra caché.
Le soleil, c'est juste une grosse crise de caméra
et ça capte toute la merde.
Est-ce que vous croyez aux extraterrestres?
Crise que oui.
T'en as-tu déjà vu?
Non, mais j'y crois quand même.
J'y crois, c'est trop grand,
c'est trop vaste l'univers.
Il n'y a pas de fin.
Moi, quand je parle d'univers, je deviens angoissé.
Il n'y a pas de fin.
Il n'y a pas de début.
Je suis encore dans le fat-man zone.
Je dois être stressé.
Tu es en mode jogging.
C'est sûr que ça existe.
C'est trop grand.
Moi aussi, je pense ça.
Mais je ne suis pas sûr que
peut-être sont mille fois plus intelligents
que nous autres. Peut-être que c'est juste
des coccinelles.
Non, mais tu sais,
chaque fois qu'on pense à la vie
sur d'autres planètes, c'est peut-être
l'équivalent...
C'est l'équivalent d'une carotte.
J'écoutais un documentaire sur Netflix
qui parlait des extraterrestres et d'un d'eux qui racontait son histoire d'avoir plusieurs fois été en, tu sais. Mais... J'écoutais un documentaire sur Netflix qui parlait des extraterrestres
pis d'un d'eux qui racontait son histoire
d'avoir plusieurs fois été enlevé
par des extraterrestres pis tout.
Plusieurs fois?
Non, mais c'était pas...
Ça blôme pas...
Non, mais c'est parce qu'il y a
une Google Map d'extraterrestres.
Lui, ce qu'il explique quand même, il y a des vidéos
qu'il a filmées...
Ah, Christ, c'est que je suis naïf.
Ah ouais? Tu veux que je t'achète
un costume de bain?
Ah, mon chien.
Mais c'est ça. Non, les vidéos étaient bon.
Il avait l'air d'avoir peur pour vrai.
Puis à un moment donné, il expliquait un truc comme quoi
il s'était pété le genou. Il y avait un rendez-vous
chez le docteur pour faire réparer son genou.
Puis là, il s'est endormi dans la nuit.
Puis dans la nuit, il s'est fait enlever.
Il y avait cinq points à l'intérieur.
Puis quand il est retourné chez le médecin, il a appelé le médecin.
Il a fait « Hey, pour vrai, mon genou va se faire bien. Je n'ai pas besoin. »
Puis quand ils sont arrivés, ils ne sont pas d'hors d'expliquer comment son genou a été reconstruit.
Puis ils ne savent pas d'où viennent les cinq points qui sont permanents.
Puis à un moment donné, il a installé des caméras chez eux.
Puis il a capté des petites têtes qui levaient des fenêtres.
Allez, écoutez ça, c'est bon.
Il y avait des petites têtes qui le regardaient?
Oui, puis là, il courait à la fenêtre.
Voyons, ils sont capables de réparer un jour de même,
voir qu'il ne passe pas à travers les fenêtres.
Qu'il n'y a pas un scalpel,
quelque chose. Non, mais c'est parce qu'il l'espionnait.
Il était le même, si tu sais,
qu'une casquette des expos.
C'est vrai, pareil. Il avait des lun, si tu sais, qu'une casquette des Expos. Non! C'est vrai, t'arrêtes.
Il avait des lunettes du soleil.
C'était Robert De Niro, je sais pas.
T'sais, des espions, hein?
Mettons, un espion russe
va s'infiltrer, va se cacher,
mais un espion extraterrestre
fait juste ça dans une fenêtre.
Parce que vous l'avez pas vu, il pop sa tête.
C'est la nuit!
Il pop sa tête, la fenêtre,
il est comme là, puis il regarde,
il a vu, puis il s'en va.
Allez le voir.
C'est quoi que t'as googlé?
C'est son Netflix.
C'est un documentaire.
C'est vrai?
C'est sûr.
C'est un grand guin quino.
C'est quoi le nom?
Je me souviens pas.
C'est juste,
ça a comme popé
dans les nouveautés.
Puis là, j'ai fait,
moi, je crois aux extraterrestres,
fait que j'ai cliqué dessus.
Non, ça a popé
dans tes nouveautés.
Ouais, c'est ça.
Ça a commencé
pour Pascal.
On est chez Cameron,
on va y mettre
cette merde-là.
C'est bien plus cher.
Moi, je crois
aux extraterrestres aussi.
Mais je pense pas
qu'on soit capables
de les voir si ils ont la technologie
assez grande pour se rendre ici.
Si ils nous espionnent, on les voit pas,
puis un coup qu'on va le savoir, ils vont tous nous tuer.
Ils vont faire comme on a fait
avec les Amérindiens. Ils vont faire comme
n'importe qui qui a plus de technologie
qui arrive chez un autre peuple,
vont être aussi trou de cul
que tout le monde a été trou de cul dans l'histoire de l'humanité.
OK.
Oui, je pense, pour vrai.
Mais tu penses?
Pourquoi ils nous épargneraient?
Pourquoi ils diraient
on va laisser les humains vivre,
ils sont bons?
Qu'est-ce qui prouve
qu'ils ont une morale?
Ben non, mais
c'est parce qu'ils vont avoir...
Oui.
Oui, mais peut-être
qu'ils vont peut-être évoluer
au niveau de leur pensée
puis justement,
ils se rendent compte
que la paix,
c'est vraiment
ce qui est vraiment le mieux.
Peut-être qu'ils ont plus.
Puis ils vont venir ici, puis on va se faire des câlins.
Si eux pensent que la paix est mieux,
ils vont arriver ici, ils vont voir comment
qu'on s'haït, qu'on se bat.
Ils vont faire, OK, on part à zéro.
Au-dessus de notre planète, ça va pas bien.
On a un problème sur la planète.
Nous autres, ils voient la planète, puis ils voient,
OK, il y a un cancer qui gruge la planète.
Éliminons ce cancer, puis ce cancer-là,
bien, c'est nous autres.
On est dans la merde.
Mais en même temps, ils sont peut-être tellement intelligents
que plein de planètes, c'est comme leur chaîne de télé,
puis on est juste leur chaîne de UFC.
Ah!
Ah!
Ah!
Wow!
Pire que ça!
Ton documentaire, c'est-tu celui de Stan Romanek?
Oui, je pense que oui.
Extraordinary?
Le gars qui se fait pogner
avec la porno juvénile à la fin,
c'est ça?
Oh!
Oh, mon Dieu!
Oh, mon Dieu!
C'était dans tes favoris, ça!
Puis il fait croire
qu'il s'est fait framer, là.
Oui, ça s'appelle Extraordinary.
Il pogne avec la porno juvénile
puis il dit...
Je me suis fait framer.
Par qui? Par les extraterrestres?
Non, par le gouvernement.
C'est des enfants!
Avec les policiers,
c'est lui!
Les extraterrestres
sont dans mon sous-sol!
Mais c'est un pédophile!
Je sais pas! Tu t'es un pédophile. Je sais pas.
Tu t'es pas rendu là?
Je me suis peut-être pas.
Pour vrai, je sais pas.
C'est toi, Pascal?
Est-ce que tu l'as vu au complet?
Ouais, je l'ai vu jusqu'au complet.
Comment tu peux oublier
ce bout de clope?
Je suis passionné.
J'étais dans les extraterrestres à fond.
Faut que je te présente
un de mes chums
si c'est un Chris de bon gars.
Ah, Chris, j'ai oublié de te dire,
il a été huit ans en prison pour...
Pédophile.
Mettons, Pascal,
est-ce que tu crois au pédophile?
Je crois qu'il a pas d'âge.
Je crois pas aux âges.
C'est des chiffres.
C'est nous autres qui a décidé le nom.
À quel âge ton ex?
C'est pas aux âges. C'est des chiffres. C'est nous autres qui a décidé le nombre. À quel âge ton ex? C'est pas important.
Christophe a retourné en 4e année,
pis moi...
J'ai dit, quand tu connaîtras Pythagore,
on fourrera encore.
Maintenant...
T'as tué? Pas de joke de viol,
mais de pédophilie.
Vous êtes satisfaits?
Un autre niveau.
Encore mieux.
de viol, mais de pédophilie.
Vous êtes satisfaits. Un autre niveau.
Encore mieux.
C'est drôle, par exemple,
que tu as oublié de mentionner
que c'est un pédophile.
Je savais juste comme passer.
Je vois c'est quoi, pour vrai.
Ça va, c'est le bon.
Il ne doit pas en avoir 12
sur Netflix, c'est la fin de même.
C'est lui, Rian.
C'est lui que tu vois
approcher de sa fenêtre
et il a une tête. Oui!
Oui!
C'est bon, hein?
Ah oui?
Oui, c'est point.
C'est genre des bâches de smoke.
Ça fait ça.
C'est des points, c'est genre des boches de smoke. Ça fait ça. C'est con.
Je suis peut-être juste vraiment très naïf.
Peut-être des morsures d'enfant
qui essaient de se sauver.
Il y avait combien de points?
Cinq.
Cinq, OK.
Parce que quatre, ça serait deux bouches.
Cinq, c'est des doigts.
Cinq.
Oh, peut-être, oui.
Peut-être.
Ah!
Il s'est laissé pousser les armes pour se sauver.
Je suis un fan de pédophiles, finalement.
C'est pas...
Vraiment désolé, tout le monde.
Moi, j'avais parlé il y a deux semaines au podcast.
Il y avait une espèce de weirdo
sur Internet
qui parlait de moi.
Qui avait dit, Mike Ward,
qu'on sait qu'il est un framasson.
Un framasson?
Non, qui a souvent été soupçonné d'être framasson.
Il est aussi un sataniste.
Puis après, je suis retourné voir la page du groupe
et j'avais oublié qu'il disait,
il marquait pour me décrire, il disait,
Mike Ward qui a eu plusieurs scandales
parce que sur scène,
il incitait les gens à la pédophilie.
Puis là, c'était marqué,
je vous rappelle que la pédophilie
est illégale au Canada.
C'est pas mal, c'est juste illégal.
Voyons donc. Mais c' pas mal, c'est juste illégal.
Voyons donc.
Mais c'est weird, lui, dans sa tête,
chaque fois qu'il a vu un scandale de moi,
il pensait que je disais au monde,
« Ah ouais, c'est ça. » Le petit qui chante,
« On devrait aller le fourrir. »
Ah ouais.
Tout le monde, c'est ça.
Mais quand il dit illégal au Canada,
ça veut dire que c'est légal ailleurs dans le monde?
Il y a des places qui marient des enfants, oui.
Ah oui, c'est vrai.
Oui, il y a beaucoup de places, surprenamment.
Qu'est-ce que je suis naïf.
Oui, mais ils font des super bons films sur les extraterrestres.
C'est tout pour moi.
C'est tout pour toi.
Charles Deschamps m'avait envoyé des vidéos
comme quoi les extraterrestres ont fait les pyramides.
On faisait une tournée ensemble en Abitibi.
Ça, je n'y crois pas.
Ça, c'est les esclz ça c'est les esclaves
c'est les esclaves
pis le kis
ils étaient juste
ils ont été
qui fouettait même
t'as peut-être
des petites têtes
dans la main
qui sortaient
derrière les briques
mais il y avait
mais c'est ça
il disait qu'aujourd'hui
les gens étaient pas
en train de reproduire
le rythme
de construction
des pyramides
pis quelque chose
c'est juste parce qu'on tue plus
nos ouvriers.
C'est ça.
Je pense que c'est les syndicats
qui ont fait en sorte que ça...
Regarde juste,
il y a 2-3 générations,
nos grands-parents
travaillaient fort physiquement.
Pour de vrai, ton grand-père,
ça aurait pris une heure et demie
pour peinturer le crise de Cabanon.
Mais là, on est...
Non, mais c'est vrai.
C'est pour ça qu'il mangeait juste des patates
et il pesait 108 livres.
Je vais juste regarder mon père aller.
Mon père, il vient de la base.
C'est vraiment manuel, sa vie.
Je le regarde aller.
C'est ça qu'il fait.
Il se lève le matin, il peinture un cabanon.
Après ça, il refait le toit de son garage.
Quand tout est fini, il pète de quoi pour réparer de quoi à nouveau.
Je suis juste, tes divisions du sol sont correctes.
Ouais, elle n'aime plus ça.
Ça, on va faire six pièces maintenant.
Il s'occupe.
Il est-tu en retraite?
Mon père était militaire.
Il est rentré en armée à 17 ans.
Il a pris sa retraite à 42 de l'armée.
Hé, Chris! Ça en fait des meubles.
Des meubles.
C'est sûr.
Il s'est trouvé un autre job après.
Il continue à travailler. Il travaille 60 heures par semaine.
Après ça, il travaille dans d'autres affaires.
Il travaille beaucoup. Il aime ça travailler, je pense.
Ça l'empêche d'être à la maison.
Il revive ses chocs post-traumatiques.
Tu as changé?
Quand tu es né, ton père avait quel âge?
Mon père devait avoir 27.
Il était encore soldat?
Oui.
Tu as vécu ta jeunesse quand ton père était soldat?
Oui.
As-tu vu un avant et un après?
Ça a pris cinq ans que mon père a quitté l'armée avant qu'il redevienne un être humain.
C'est pas le même homme que j'ai connu toute ma jeunesse
puis le gars qui est aujourd'hui.
À un moment donné, il a fait de quoi de symbolique?
Il a rasé sa moustache.
Puis on a fait...
C'est con.
Mais on a fait...
Chris, il a changé.
Puis là, c'est rendu que la seule fois
qu'il nous parle de ses anecdotes militaires,
c'est quand il est saoul à Noël
puis il nous compte des anecdotes de forêt au Liban.
Je suis comme, oh, ça a l'air wild.
Puis de Bosnie,
c'est soft un éclair
quand tu chèques avec la Bosnie.
Oui, c'est ça.
T'es pas drôle, c'est soft.
Il est monté jusqu'à quel grade?
Il était adjudant en chef.
Il n'avait pas d'études universitaires,
c'était pas mal le plus haut qu'il pouvait aller.
Il était décoré, c'était un bon militaire.
Il a fait des belles missions.
Aujourd'hui, il est encore très pro-armée.
Je pense qu'il voit vraiment le côté positif.
Moi, je suis vraiment contre de l'autre côté.
Je ne sais pas pour vous autres, c'est quoi votre point de vue?
Moi, j'ai tout le temps été contre pas mal de toutes les guerres,
mais tout le temps pro-militaire.
Vu qu'eux autres, ils font leur job.
Moi, je suis allé en Afghanistan faire des shows pour eux autres.
Je fais bien des shows pour des soldats
parce que ce n'est pas eux autres qui décident.
C'est quelqu'un en haut.
Je pensais qu'il partait une clappe, mais il s'essuyait les mains.
La façon la moins directe qu'il partait une claque, mais il s'essuyait les mains. La façon la moins directe
qu'il a mangé des frites,
il a fait...
Ça, c'est un solde de fière.
Finalement, c'est juste un gars qui a une patate.
J'aurais aimé ça qu'il fasse ça tantôt
quand Yann a dit,
«Oui, le gars,
c'est un pédophile.» T'as-tu déjà fait
des shows
pour les soldats?
Non, jamais.
Jamais.
J'aimerais, pour vrai,
à un moment donné,
j'animais une soirée
à Québec
et le gars qui s'occupait
de la soirée,
c'était un militaire
et il y avait
beaucoup de militaires
dans la salle et j'aimais beaucoup ça, faire des shows pour des militaires parce que j'animais une soirée à Québec. Le gars qui s'occupait de la soirée, c'était un militaire. Il y avait beaucoup de militaires dans la salle.
J'aimais beaucoup ça, faire des shows pour des militaires.
Parce que j'ai des patterns là-dedans.
Je connais la game.
Tu comprends aussi la mentalité.
Je comprends.
On dirait qu'ils n'ont pas choisi d'être là.
On dirait que ça a été...
À un moment donné, j'ai un militaire qui me dit
« Moi, je trouve ça cool parce que ça va me permettre de voyager.
Il y a d'autres moyens. Airbnb, genre.
Il y a quelque chose, on dirait, d'inconscient au début,
que ce n'est pas si pire que ça, où il pense jouer les héros.
Surtout, la génération... Moi, ceux qui étaient les plus traumatisés quand j'étais en Afghanistan,
c'était les vieux soldats qui étaient rentrés dans les années 80,
que, mettons, ils se disaient, le Canada,
on est une armée de paix, on va arriver
casque bleu, donner
de la bouffe au monde.
En Afghanistan, ils ont fait,
voilà des guns, va tuer du monde.
Ils sont comme, tabarnak!
Moi, je suis rentré là-dedans pour donner
des fruits aux enfants pauvres.
Il faut que je tue
des barbus, c'est weird, en esti.
Mais il y a une mission de paix, vraiment.
Parce que je pense...
Ça a changé un peu, les gars.
C'est plus des pays contre des pays.
C'est des entités qui n'existent pas
contre des pays qui sont réunis.
Les hosties de francs-maçons.
Oui.
Les satanistes.
L'État islamique, par exemple, c'est partout.
Tu ne peux pas juste faire... On va attaquer l'État islamique, par exemple, c'est juste, c'est partout.
Tu sais, tu peux pas juste faire, on va attaquer l'Irak,
faut que tu spots tout le monde.
Tellement que ça a changé, c'est juste... Ce serait comme, on attaque les gauchers.
Oui, c'est ça.
Mais c'est comme la guerre, tu sais, les années 80, avec Reagan,
qui était, tu sais, war on drugs.
La guerre contre la drogue.
Tu peux pas gagner. Comment tu peux te battre contre la drogue?
C'est tellement flou.
Oui, exact.
Surtout tellement le fun.
Tu peux pas gagner une guerre contre la drogue.
Tu vas me battre contre la fellation demain.
La guerre, la pipe.
Chris.
La guerre.
Toutes les vies qui sucent,
vous allez mourir. »
Ça serait tellement triste.
« T'es-tu?
Tu vois huit suceuses pendues? »
T'es comme...
« Non! Mais quelle perte pour l'humanité! »
Sauf si elle te paye un petit costume de bain.
Toi et ton ex,
ça serait la première affaire que tu veux.
C'est la Osama Ben Laden
des sous-sols.
C'est la face.
Commandante en chef.
Un million.
On va la retrouver dans un bunker au Pakistan
en train de sucer des battes.
En train de menacer l'accident.
Si on Team 6 arrive...
Les vidéos seraient tellement bonnes.
Avec les sous du monde habillés en orange.
Tu as parlé de drogue.
Es-tu quelqu'un
Qui consomme pas mal
J'ai consommé dans le passé
Plus jeune
Je consommais beaucoup
Là j'ai arrêté de consommer
Parce que je me rendais compte
Que ça avait une influence
Sur ma vie
Je l'assimile mal
Tu sais
C'est pas fait pour moi
Tu sais
Du moche
Ça va bien
Ça c'est cool
Je peux vivre avec ça
Mais le reste
C'est pas fait
Genre l'esprit
Le crack
Le crack T Le crack.
T'as-tu déjà fumé du crack?
Jamais, non. Non, non, je me suis pas rendu là, mon Dieu, non. Mais c'est quelque chose qui est...
T'as remarqué comment il me pose pas la question?
T'as-tu déjà fumé du crack?
Ça veut dire que moi, je suis un straight-edge qui peint des cabanons.
Non, non, mais toi, tu sais que t'as jamais fumé de crack.
Non, mais des joints du moche. T'as jamais fumé de crack? Non, mais des joints du moche.
Tu sais, du crack, si t'es rendu...
Ah, t'es Christ, t'es rendu, man. Tu pèses 82 livres, tu marches à la même.
C'est pas... Ils ont pas un bon marketing, le crack.
Non, mais c'est vrai! Tu regardes une pub de bière, t'es comme,
«Christ, j'ai le goût de prendre une bière.» T'as plein de monde sur le bord de la piscine,
t'es comme, «Yeah!» Tu regardes quelqu'un sur le crack, t'es comme,
«Tabarnak, j'ai pas le goût d'être dans même!»
«Démontez pas le parcours!» « dans même. T'es pas le meilleur trip à vie.
Mais l'autre affaire qui me fait peur,
j'ai peur des drogues
que tu peux pas quantifier.
Mettons, fumer un joint,
c'est correct, tu peux savoir combien de weed
tu mets dedans. Du moche, tu peux savoir
combien de branches tu penses.
Même à la limite de la poudre,
il y en a qui font des clean,
il y en a qui font des lignes.
Mais quand tu arrives à popper
juste une pelule, comme là, il y a le fentanyl,
je trouve que c'est fucking raide
de popper de quoi.
Ça se peut que je crève.
Chris, à quel point tu veux triper, man?
Joue au buggle, esti.
Je vais te faire un coup de ta vie.
Chris...
Au buggle sur le fentanyl, wow!
Tu manges les lettres! »
Même pour le pot, par exemple,
quand il va être légal,
ça va être plus...
ça va être plus tête sur
savoir le vrai buzz.
Exact, tu vas savoir le THC qu'il y a dedans.
Moi, je ne suis pas un gros consommateur de pot,
mais je mange... j'aime ça des headballs.
Puis, ceux que j'achète au Québec, c' de potes, mais j'aime ça des headballs.
Ceux que j'achète au Québec,
c'est le fun,
mais des fois, ça bosse beaucoup,
des fois moins.
Je n'ai eu aux États que ça.
C'est tout le temps identique.
C'est une grosse compagnie.
C'est énorme.
Tu achètes ça où?
Dis-moi pas le nom du gars.
Au Québec, c'est une fille
qui a parti
une pâtisserie.
Son plan,
dès que c'est légal, ça va devenir une pâtisserie
de weed. Mais là, pour l'instant,
c'est une pâtisserie normale.
Je ne dis pas laquelle, mais il y a une pâtisserie
qui vend
des gâteaux congelés
en attendant de pouvoir vendre ses affaires avec du weed.
C'est bien cool.
Oui.
C'est hot.
Puis c'est weird.
C'est-tu bon au goût?
C'est vraiment bon.
Moi, l'affaire, j'achète.
Moi, c'est compliqué vu que je suis vegan
et que c'est fait avec du beurre.
Elle me fait avec de la margarine au weed.
Mais moi, c'est du popcorn avec...
Mettons, elle met le beurre ou la margarine de weed sur le popcorn.
Puis après, du caramel pour cacher le goût du weed.
Parce que tu ne veux pas manger du popcorn qui goûte le pot.
C'est dégueulasse.
Mais avec le caramel, ça goûte les Cracker Jack.
Et ton buzz embarquant?
Ça prend à peu près une heure.
Puis moi, j'aime bien ça.
J'aime vraiment ça.
Plus que fumée.
Plus que fumée parce que
quand t'es gelé,
t'es vraiment gelé.
Le problème, c'est que t'as faim
pis tu rebouffes.
Moi, vois-tu, les fois
que j'ai eu de la misère avec,
c'est que quand je buvais avant, des fois, j'oubliais que j'étais eu de la misère avec, c'est que quand je buvais avant,
des fois, j'oubliais
que j'étais en train de manger du pot.
Puis là, je réalisais
comme après quatre sacs
que j'étais comme,
« Que c'est que j'ai fait? »
C'est sûr que tu t'en as sur le divan.
Un moment dans le temps,
que je ne sais pas si c'est une minute ou quatre heures,
que je suis comme,
« Astu, tu es encore là, toi? »
Tu sais, comme je parlais l'autre fois, je l'avais pris
avec un ami
pis son enfant, tu sais.
Son enfant a...
Ça sonne weird, mais son gars
a 27 ans, tu sais.
C'est un gars de 50 ans pis son fils
il a 27. Pis là,
moi j'en ai pris trop. Pis là, un moment donné, il m'a posé une question pis j'ai répond gars de 50 ans, puis son fils, il a 27. Puis là, moi, j'en ai pris trop.
Puis là, un moment donné, il m'a posé une question, puis j'ai répondu.
Puis après, j'ai eu comme un espace de temps que je pensais que c'était comme 4 heures plus tard.
Puis là, il m'a reparlé du même sujet.
Puis j'ai fait, tu parles encore de ça?
Il a fait, on vient de commencer de parler de ça il y a une minute.
Puis là, j'étais comme...
Le temps est long sur le weed, man.
Le temps est long.
Le pire, moi, je trouve, c'est quand t'as un choix
à prendre, tu sais, mettons, juste deux, trois sandwiches
ou tu veux ça ou ça, mettons,
cette bière-là, cette bière-là.
À jeun, t'es comme, ben, on va prendre de la blanche.
Sur le weed, t'es juste...
C'est trop long.
Parce que tu te concentres sur des affaires.
C'est précis. Il y a quelque chose de très focus
sur le pot. On dirait que des fois,
tu peux être vraiment focus sur quelque chose.
Tu perds peut-être ton temps, mais des fois...
J'ai déjà regardé la Formule 1 sur le weed.
Je ne regarderais jamais ça à jeun.
Je suis concentré. Je suis dedans.
Christy est troisième. Le gars que je ne connais pas.
C'est ça j'étais dedans. J'étais comme « Christy est troisième, le gars que je connais pas. » J'étais dedans.
Christy est drôle.
À un moment donné, on avait un pattern.
Quand j'étais plus jeune, on faisait du speed.
On aimait ça faire du speed, mais on n'avait aucune activité.
Le boss du speed, c'est quoi?
C'est juste que t'es fucking dedans.
T'es juste...
Il y a rien de plaisant.
C'est juste que t'es fucking dedans
et à un moment donné, tu veux dormir,
mais t'es fucking dedans. T'es juste fucking dedans et à un moment donné, pour vrai, ça, c'est juste, il y a rien de plaisant. C'est juste que t'es fucking dedans pis à un moment donné, tu veux dormir mais t'es fucking dedans.
Fait que t'es juste
fucking dedans
pis à un moment donné,
pour vrai,
ça c'est fucked up.
Je suis allé...
Tu dois gosser le monde.
Hey man,
c'est dégueulasse.
C'est le spi.
Hey, on court.
On court.
Hey, on court.
C'est juste ça.
C'est juste genre,
OK, on fait quelque chose.
À un moment donné,
on a joué au démineur
toute la nuit.
Mais on a pas...
Non, on a pas joué.
On a joué en tabarnak au démineur, la nuit. Mais on a pas... On a joué en tabarnak
au démineur, man.
On l'a pété.
Puis moi, mes meilleurs amis,
ceux qui sont encore amis avec,
ils sont super straight.
On a commencé à être amis dans le période
où je faisais beaucoup de speed.
À un moment donné, un de mes amis dit
« Viens-t'en chez nous. »
Je dis « Je ne peux pas venir. »
J'arrive chez eux et sa mère m'a accueilli.
Elle savait que j'étais sous-spide.
C'est la meilleure mère au monde.
Elle savait que tu étais sous-spide?
Oui, parce qu'elle m'a dit, rentre.
C'est elle qui le vendait.
Ça coûte cher une maison en banlieue.
Elle s'est juste assise à table.
Elle m'a assis devant elle.
Elle m'a donné des verres d'eau et m'a écouté parler.
Pendant deux heures. Tout ce que je faisais, c'est que je parlais. Elle m'a donné des verres d'eau, puis elle m'a écouté parler pendant genre deux heures.
Puis tout ce que je fais plus que c'était.
Parce qu'elle était comme juste bien à l'aise avec ça. J'étais comme « Ah, pourquoi ça fait pas chier tout le monde que je me drogue? »
C'est sûr, c'était une mystère.
C'est pas vrai.
Elle était à Woodstock, elle, là. C'était une vieille hippie, elle en a vu d'autres, là.
Elle, c'était une prof de primaire bien sûre.
Elle est la meilleure à Libye.
Elle s'appelle Guylaine.
Elle est super fine, Guylaine.
Moi, c'est Louis.
J'ai déjà joué à un risque.
C'était long, man.
C'est déjà long.
J'étais tellement content d'avoir l'Océanie.
Puis ça a rien donné
pendant tout le long.
Tout le monde commence à s'obstiner.
Les autres étaient-tu gelés?
Oui, mais au début, tout le monde
tâche un. Justement, nous autres, c'était des muffins qu'on avait
mangé. Ça a pris du temps avant que ça embarque.
Quand ça commence à embarquer, au début, ça va bien.
Tout le monde, OK, 30 armées, 26
armées.
Non, t'as ta cavalerie. Moi, j'ai des soldats
qui sont sur un cheval.
À un moment donné, c'est juste comme...
C'est qui, ça?
Puis t'es plus là.
Qu'est-ce que c'est que la Croatie?
On s'en calisse de la Croatie.
Ça pétait ta coche.
Ton armée de la marde,
c'est sûr qu'elle m'a pas la mienne.
Chris, son verre.
C'était tellement long.
Jouer à WrestleWeed, c'est que t'es trop passif.
T'es trop pacifique.
C'est sûr que tout le monde a fait juste un traité de paix.
Pour vrai, c'est toujours au Pacifique, c'est sûr que tout le monde a fait juste un traité de paix. Pour le reste, c'est chill, guys.
On va juste la regarder, on va jouer à Mario Kart,
puis on essaie de finir égal.
T'as-tu vu le film Kong Pals, Louis?
Kong Pals, c'est un astuce classique, man.
Je sais même pas c'est quoi Kong Pals.
C'est un film d'art martiaux qui a été repris par du monde
qu'on dirait qu'ils sont bâtés.
Et ils font vraiment les doublages, mais de marde.
T'as genre un vieux japonais qui arrive avec un pinch.
Je suis un vieux japonais avec un pinch.
Puis c'est ça tout le long.
Oh non, je lance un bébé.
Puis t'as un bébé de nowhere qui passe.
T'es comme, tabarnak, c'est drôle. Mais à jeun, c'est de la marde. C'est le p là. « Oh non, je lance un bébé! » Pis là, t'as un bébé nowhere qui passe. Pis t'es comme « Tabarnak, c'est drôle! » Mais à jeu, c'est de la marde. T'es comme
« C'est le pire navet! » Mais batté, c'est un chef-d'oeuvre.
Ok, je vais le regarder. C'est mon projet.
Kung Pao, man, c'est bon, c'est ça. Je me cherche les affaires de même.
Pour de vrai. C'est vraiment bon. J'avais écouté,
je suis allé au cinéma voir Sleepy Hollow Mais on avait fait du buvard avant
Et c'est une idée horrible
Sleepy Hollow c'est comme le gars en cheval
Qui coupe des têtes
Pis pour venir chez nous du cinéma
Il fallait passer à travers un champ
Man on a chien au pen tout le long
En traversant le champ
T'es sur le buvard bien pété
Pis après ça on a écouté bien le skateball Les films marquent plus quand t'es pas le buvard bien pété, man. Après ça, on écoutait Bay Skateboard.
Les films marquent plus
quand t'es pas à jeun,
pareil.
Tu regardes un bon film,
tu regardes un film à jeun.
Je me rappelle,
j'ai vu des films des fois
où quand t'es dans l'avion,
quand tu vis de quoi,
ça te marque plus
que quand t'es
nowhere de même.
Faut vraiment qu'un film
soit bon, je trouve,
pour te marquer
un mardi après-midi
sur Netflix,
que ce soit comme
Asti, je vais me rappeler
de ce film-là,
versus... Je l'ai. Moi, j'ai... C'est ça. marqué un mardi après-midi sur Netflix, que ce soit comme... Asti, je vais me rappeler de ce film-là.
Versus... Je l'ai.
Moi, j'ai... C'est ça.
Vu que moi, c'est tellement nouveau.
Là, à cette heure, je veux aller au cinéma,
je l'ai. Mais quand je suis gelé,
je pense que tout le monde le sait.
Puis je suis pas bien.
Fait que là, ça va mal.
C'est tellement le fun, le cinéma gelé.
Ben moi... Il y a un truc que je fais... Je suis sûr que tout le monde fun le cinéma gelé ça change quoi
il y a un truc que je fais
il est gelé, ouais, il dit d'être pédophile
il y a un truc que je fais
moi j'ai
une cigarette électronique
de pot
c'est à peu près la grosseur d'une paille
je m'achète une liqueur
je mets ma cigarette électronique dedans, je prends des puffs.
Tu fais un bon avec un coke?
Personne ne le remarque.
C'est bon?
Oui.
C'est un bon truc.
Personne ne le remarque.
Sauf que je n'aime pas fumer.
Ça ne gèle pas assez, je trouve.
C'est vrai.
Non, non, je sais.
Mais c'est parce que...
Il y a moyen d'être buzzé,
mais j'aime pas le buzz.
Tandis que les robots, j'aime le buzz.
Deux puffs, je pars, moi, pour vrai.
Puis je suis le pire.
Je les estie que je suis grandiose.
Je gosse sur un sofa.
Je suis juste le gars qui fait un bruit de fond à l'arrière.
Il est comme, « Chris, fermes-tu ça, y'en? »
Je suis juste trop batté.
J'essaye ça.
Deux puffs, je suis parti pour un bon un heure, un heure et quart.
Tu sais, moi, quand je filme, c'est comme avec mon ex.
Je fais des bonnes côtes levées.
Je prépare un repas de côtes levées
avec des patates et tout.
Après ça, on fume un joint.
Après ça, on mange les côtes levées.
C'est ça notre trip de potes.
C'est bon que tu prépares les côtes levées
avant de fumer les joints.
Oui, tout est planifié.
C'est plus genre...
On dirait que c'est plus genre
qu'est-ce qu'on fait, on fume un joint.
C'est juste que, qu'est-ce que tu fais samedi?
On est ensemble, on fume-tu un joint pour manger les gouttes levées?
Moi, j'avais eu un trip de bouffe
nowhere, à un moment donné, sur le moche.
Quand j'étais jeune.
Le moche, ça donne des trips de bouffe?
Ah oui, cette fois-là, oui.
Je sais pas pourquoi, j'étais dans le dépanneur
et j'ai acheté plein de cannes d'huile fumée.
Puis je les ai mangées
et à la fin, je buvais le jus
de la canne
puis j'ai été malade.
C'était dégueulasse.
Puis,
être malade,
tu le mâches,
c'est encore pire
parce qu'on dirait
que ça finit plus
puis t'es juste comme
« aah »
puis après ça,
tu tris tes bébés.
En tout cas,
bref,
c'était dégueulasse.
C'était dégueulasse.
Mais le mâche,
c'est la meilleure drogue
qu'on peut faire
parce que tu peux pas
devenir accro au mâche.
C'est impossible parce que c'est un empoisonnement alimentaire.
Tout ce que tu peux, c'est développer une tolérance.
Ouais.
Fait que tu peux te popper du moche
pis tu sentiras jamais le besoin de le faire.
Tu vas avoir le goût de revivre le trip,
mais ça sera pas comme une dépendance comme la cocaïne.
C'est là que tu vas dans le crack.
C'est là que tu vas dans le crack.
Mais non, mais le moche, les enfants à la maison,
on fait du moche, ça va bien.
T'as-tu déjà fait...
T'as-tu déjà fait un show sur le moche?
Non, je serais pas game, mon gars.
Il devrait faire ça au ZooFest.
Un show sur le moche.
S'il y en a un, pour vrai, j'en abarquerais.
Je serais bien dans le faire, mais...
Parce que ça serait facile.
Harry Shaffer, je pense, fait des affaires de même.
Tu dis au monde...
Tout le monde sur scène fait du moche.
Tout le monde dans la salle fait du moche.
Le show commence dans une heure.
Mais le show...
Il faut que le show dure genre 6 heures.
Tu peux voir par 15 minutes
être julien. Salut!
Salut!
Ça prendrait un animateur
à jeun.
L'animimateur,
l'équivalent d'un chauffeur désigné.
Même moi, au début,
quand j'avais pensé à mon podcast,
je voulais faire un podcast
sous, mais tout le monde sous,
scrap,
puis qu'il y ait une personne
que c'est le podcaster désigné,
que lui ou elle, sa job, c'est juste d' désigné, que lui ou elle,
sa job, c'est juste... D'être rageux.
Genre Yvan Ponton.
Ça fait 40 minutes
que tu parles de telle affaire.
Change de sujet.
Si il y a un animateur,
ça fait 22 minutes
que tu fais juste faire un bruit.
Mais en même temps, si tu faisais faire un bruit.
Mais en même temps,
si tu faisais juste des bruits et que tout le monde est gelé, peut-être qu'ils vont capoter.
Tout le monde rit, t'es au niveau, man.
T'es top.
C'est une bonne idée.
Moi, je ferais ça avec Salva et les recettes.
Les recettes sur le mâche.
Les recettes sur le mâche.
Les recettes sur le mâche, man.
Un petit gâteau de marde
que ça donne.
Chris, je m'attends
que par les prochaines,
les galas, je suppose,
ils vont faire
comme les sept drogues
pis tous les galas
se passent sur des drogues
différentes.
OK, venez voir
celui-là à la con
qui se rend les royaumes.
On se trouve,
ils vont faire
le gala de la poudre,
ceux-ci.
Dave Godet va faire
enfin, je fais un gala.
Bien sûr.
C'est une joie de Daveest pas moi qui ai dit ça Dave
le comeback de Christopher William
c'est une joke
mais pour de vrai
ZooFest pourrait pas embarquer là-dedans
parce que ZooFest c'est juste pas vrai
mais le mini-fest
ça pourrait être cool.
Il y a eu le show Ben Show l'année passée.
Puis ça a mal tourné.
Ah, c'est sûr!
Moi, j'avais fait la première partie un moment donné
de Harry Sheffield, puis lui, son public
cible, c'est que des stoners.
Puis là, je regardais son monde,
puis là, j'étais comme, Chris, comment ça il n'y a pas
du Maurice que leur public cible,
c'est que des ivrognes?
Puis après, la semaine...
Parce qu'ils ont passé de l'argent pour les billets.
Non, puis aussi, quelqu'un du sous va faire...
Crier.
Mais quelqu'un de bien gelé va juste faire...
Puis rire.
Tu sais, il va être plus...
Fait que je pense, tu sais, mettons un show,
soit le monde...
Bien, tu sais, ça dépend des drogues, là.
Tu sais, tu ne fais pas un show. Hey, tout le monde, on fait de sais, ça dépend des drogues, là. Tu sais, tu fais pas un show.
« Hey, tout le monde, on fait de la poudre.
Écoutez-moi. » Tu sais, ça
marchera pas, là.
Tu as pas du cristal net.
Imagine à quel point l'humoriste
à la poudre est agressif sur scène à cause que le monde
l'écoute pas.
Ta gueule!
The fuck!
C'est un dégâts.
Il te gère la salle en tabarnak. »
« God! »
« En plus, ça serait...
Chris, ça, ça se vendrait.
Tu le vends comme en special
à super écran.
Ou quelque chose de bien corporate,
au Canal D.
Pour remplacer les grands rires
de 2004.
C'est drôle.
La seule manière de le faire
sans avoir de la marre,
c'est que tu dis,
on donne 100% des fonds à une cause.
Genre?
À la maison Jean Lapointe.
À la maison.
Parce qu'ils ne peuvent rien faire.
Ils vont faire, Chris, vous prenez de la drogue?
Oui, mais on vous donne 11 000 piastres.
Mais c'est quand même une bonne idée.
Prends-le.
Non, mais vous allez être dessus le show du moche, les gars.
Moi, je n'ai jamais fait de moche.
Je n'ai jamais fait de moche.
Mais ça a été prouvé que la meilleure fois
que tu peux faire du mosh,
c'est sur scène.
En plus, la première fois,
moi, je voudrais le faire
au moins deux fois avant,
tout seul chez nous.
Tu veux roder ton stock?
Non, non.
Pour de vrai, je ne veux pas.
Parce que ça doit être freakant.
La première fois que Christ...
Man, c'est...
En tout cas, c'est pas tout dans le Japon.
Moi, je me rappelle d'un moment.
À un moment donné, moi, je suis au chalet d'un de mes chums.
On marche dans le bois,
puis à un moment donné, on est comme tabarnak.
On est rendus à Tokyo, man.
Tu marches, tu vois des arbres,
t'es comme un chival.
Tu fais juste marcher normalement.
On arrive dans l'espèce de clariat.
Il y a un autre chalet.
Il y a un gars qui joue de la guit.
Il dit, mon cœur saigne comme un animal.
Il était intense.
Il criait.
On ne peut pas voir ça.
Tu le vois-tu toi aussi?
Je le vois moi aussi.
Je veux savoir si moi j'hallucine.
Il y a un gars tout seul qui chante mon cœur. Un singe, un animal.
C'est fuck.
À un moment donné, un DJ,
on venait de chez un de mes chums.
On marche dans la rue.
Chris, 3h du matin, on voit des déménageurs.
Ce qui est rare, on est sti.
Puis là, on est deux sur le mat.
Je dis, Chris, t'es beau, tu?
Oui, j'ai beau.
OK, parfait.
Déménageur, il tient sur le faux, il nous regarde.
Il fait... Chris, fais un bruit de bête! »
« Chris, as-tu vu le bruit de bête? »
On était là, genre, « Toi, t'es le déménageur, je suis là! »
« Je suis là! »
« Chris, on est allé chez ça! »
« Chris, c'est des valeurs, man! »
On est raide, on appelle au 911.
Quand ça répond, t'es juste comme...
Tu sais, c'est au 911, bonjour.
Tu sens comme une marde.
Tu raccroches, tu dis, je pense que je suis batté.
Je pense que j'arrive au coucher.
Ils ont-tu rappelé?
Moi, j'appelle le 911.
Ce qui arrive, c'est que tu peux avoir un peu d'hallucination
et beaucoup de fou rire.
Et là, pour vrai,
tu ris en tabarnak.
Moi, j'appelle le 911,
parce que je dis à mon chum,
c'est pas normal qu'on voit des déménageurs
à 3h du matin
qui font des bruits de tête.
C'est ceux qui volent le sofa,
puis nous autres,
on n'agit pas, on est des mauvais citoyens
de ne pas dénoncer ces voleurs de sofa-là.
Fait que là, on appelle le 911,
puis on appelle le 911,
puis là, ça répond 911,
« Bonjour, c'est quoi votre urgence? »
Puis tu sais, ils sont comme stressés, eux autres,
pensent qu'il y a quelqu'un qui a une erreur de crise cardiaque.
T'es juste comme...
Il y a un déménageur qui fait des bruits de bête.
T'as tellement l'air d'une merde.
Puis là, l'autre, il est en avant de moi,
puis il rit comme un astuce.
Fait que là, toi, tu ris.
Fait que toi aussi, tu ris comme un coeur.
T'es là...
T'as l'air d'avoir 16 ans dans le pantalon
C'est n'importe quoi
C'est le fun le moche
Mais moi j'ai décidé que j'allais en faire cette année
Mais
Je veux du chantereau Non j'en ai J faire cette année, mais... M'appelle nous. Je veux du chantereau.
Non, j'en ai.
J'en ai chez nous, mais j'attends le bon moment.
Parce que je veux...
La fête de quelqu'un.
Non, mais moi, ça va être...
Je veux en faire avec Daniel Grenier.
Oh! Bon choix.
Parce qu'un moment donné, j'avais mangé,
j'avais amené mon popcorn aux potes,
puis Daniel, il consomme zéro.
Fait que quand il est gelé, il est drôle, puis il rit.
Fait que moi, ça me faisait rire.
Puis il y avait, on avait, on faisait un show,
puis on n'avait pas une chambre d'hôtel,
on avait chacun un petit chalet.
Puis là, on était arrivés, puis on était gelés,
puis il n'y avait pas de draps sur le lit.
Puis là, j'ai dit qu'il n'y avait pas de draps.
Puis lui, il riait. Puis moi, je riais.
Puis là, je riais. Puis je me suis couché et je riais.
Puis j'avais froid. Puis là, je le textais.
J'étais comme, j'ai froid. Hello, well.
Puis là, lui, il me répondait qu'il avait froid aussi.
Puis je riais. J'étais heureux.
Après, le lendemain,
j'étais en tabarnak.
J'aurais dû appeler quelqu'un
pour dire que j'étais en train de geler.
Mais c'est pour ça que
ça ne marchera pas, la war on drugs.
Ça ne peut pas marcher.
Tu ne peux pas dire au monde que tu ne consommes jamais ça.
N'en consomme pas trop pour ne pas que ça nuise
à ta santé, comme tuas fait avec le weed justement.
Faut que tu lâches quand tu te réveilles le matin
et que tu veux fumer un joint très important
et que ça ralentit ta vie.
Mais sinon, c'est un échappatoire comme l'alcool.
C'est ça à trouver. C'est quoi ta limite à toi?
Moi, un matin, je m'étais levé pour aller au cégep
et j'étais pas capable de me lever.
J'avais trop fait de drogue la fin de semaine.
J'étais comme « Oh shit, là, il est temps que je slack. » J'avais perdu du poids, j'avais fait du speed et tout. J'étais prêt à me lever. J'avais trop fait de drogue la fin de semaine. J'étais comme « Oh shit, il est temps que je slack. »
J'avais perdu du poids.
J'avais fait du speed et tout.
J'étais rendu tellement maigre.
Je suis maigre.
Je ne suis pas gros.
Mais j'étais à 140 livres.
Tu pèses quoi?
Je pèse 170.
OK.
Gros tonne de marde.
Gros tonne.
Check it.
Ce n'est pas des cordes au vent.
Mais c'est ça.
Puis là, j'ai fait genre, OK, il est temps que je lâche ça
parce que j'ai comme trop de plaisir là-dedans.
J'ai bien du fun.
Puis ça va juste tout ruiner.
Ça, c'est cool que t'as fait ça.
Chaque fois que tu vois un sans-abri,
souvent, c'est le gars qui avait trop de fun,
qui a pas su quand arrêter.
J'ai arrêté d'une shot?
J'ai arrêté d'une shot.
Tout, tout, tout, sauf le weed.
Même le weed, j'ai arrêté aussi.
J'ai arrêté le weed quand j'ai commencé à faire des drogues dures.
Parce que c'est con, mais le switch a fait genre,
« Chris, je n'ai plus de fun sur le pot tant que ça. »
J'ai fait d'autres affaires.
C'est là que j'ai commencé à faire d'autres choses.
Mais à un moment donné, il faut juste que tu cliques,
genre, ça va pas, là.
Mais en même temps, les gars dans la rue,
je sais pas qui c'est qui avait dit ça,
mais quand tu lui donnes une chance,
puis tu lui ajoutes de la drogue, c'est une bonne chose.
Il oublie le moment.
Ben oui, non, c'est ça.
Le moment qu'il vit.
Puis tu sais, si t'es dans la rue,
tu vas être gelé, même.
Ben oui, ben oui.
Tu sais, le monde t'ignore,
tu manges pas,
ta vie, c'est de la merde. Au moins, il va faire du moche ou du LSD pour me faire oublier ce trottoir-là.
Oui, vraiment. C'est une belle phrase.
Ah oui, c'est Guillaume Wagner qui disait ça dans un homme.
Je ne le sais pas mais...
Guillaume Wagner a fait du moche?
Non, non, non, qui disait, qui espérait
que le sans-abri prenait de la dope.
OK, OK.
Mais moi, chaque fois qu'il y a un sans-abri,
moi, ça me gosse quand un sans-abri fait
« Hey, je peux-tu avoir du change?
C'est pas pour de la drogue. »
Moi, j'aime mieux quand ils me le disent.
Je leur dis tout le temps
« Regarde, je suis pas ta mère, je te juge pas,
mais c'est quoi que tu vas faire avec? »
Je vais m'acheter des oranges.
L'autre fois...
Non, mais ils se font donner tellement de bouffe que c'est sûr que l'argent qu'ils
ont, ce n'est pas de la drogue ou de l'alcool, puis c'est bien cool avec ça.
Moi, j'ai eu l'autre fois un gars, après un show, qui est venu me voir, il était deux
heures du matin, puis il était du change, puis on était à Laval, dans un coin qui
n'a pas de resto.
Il m'a dit, « Peux-tu avoir de l'argent, de la bouffe? » J'étais comme, « Tu sais où tu vas manger? Tu ne mangeras pas. »
Il a dit, « Non, je vais manger. »
J'ai fait pour de vrai.
« Est-ce que c'est de la drogue? »
« Non, non, non. »
« Ah, OK, ce n'est pas du pot. »
J'ai fait, « Non, non. Il n'y a personne dans la rue à cause du pot. »
J'ai fait, « C'est pour quoi? » Il a fait, « Ce n'est pas du crack. » J'ai pot. Puis il a fait, c'est pour quoi?
Puis il a fait, c'est pour du crack.
Fait que j'ai fait, parfait, je vais te donner.
Là, j'ai demandé, ça coûte combien?
Parce que pour du pot, tu ne donnes pas.
Non, j'aurais donné, mais je voulais juste...
Puis après, j'ai demandé au gars,
c'était quoi le trip du crack?
Puis là, il me l'a expliqué,
parce que le gars, c'est un ancien journaliste
qui m'avait eu en entrevue à Joliette.
Puis là, il est rendu dans la rue.
Fait que j'ai fait...
Chris, t'es allé de journaliste à Joliette
à gars qui kite
dans les parkings de Laval
pour du crack. Ça doit être bon en Chris,
le crack.
Tu l'as marqué en esti.
Tu pars de Joliette, tu quittes Joliette,
ta vie est déjà upgradée.
Toi, t'as de quoi contre les régions?
Toi, t'aimes pas les régions.
J'aime les régions.
Un gars de Verdun.
Je suis arrangé, je suis là, gars.
Ok, c'est upgrade.
C'est quand même cool, genre, de quitter, je suis là, gars.
Mais moi, j'aime...
Moi, je suis un gars de banlieue,
puis j'aime ça, la banlieue.
Je trouve que c'est pas assez stimulant.
Je trouve que c'est...
Quand je me séparais avec mon ex...
Pas assez stimulant?
Quand je me séparais avec mon ex, je suis allé dormir chez un de mes amis qui avait de la belle oeil.
On s'est levé le matin et on a pris un café sur son perron.
Il n'y avait pas de bruit.
Ça m'inquiétait.
Comme, « Fuck, ils sont où, vos itinérants? »
« Ils sont où, les gens agressifs? »
« Où est la chicane de famille? »
« Ça te prendrait une crise de folle pour vivre avec. »
« Elle, elle va te lancer des assiettes. »
« Tu vas faire bon, enfin. »
« Un peu d'action. »
« Un peu d'action. »
« J'ai quitté ce qui me rendait heureux. »
« Tu deviendrais l'itinéraire de bel œil agressif. »
« Moi, dans le temps, je restais à Saint-Jean. »
« Il y avait des sens à vivre à Saint-Jean, puis il y avait des sans-abri à Saint-Jean,
puis il me faisait peur.
Je me disais, Chris,
tu sais, à Montréal, je peux comprendre
tes sans-abri, mais à Saint-Jean,
comment tu fais?
Chris, on est à Saint-Jean, c'est weird.
Walking score est 2.
Oui, oui, non.
Il était drôle,
il attendait souvent
à l'arrêt d'autobus.
Vu que personne à Saint-Jean
ne donnait aux Sans-Avril.
Il attendait à l'arrêt d'autobus
avec du monde.
Il s'avançait bien vite.
Il essayait de rouvrir la porte
de ton char pour demander du change.
Il était stressant.
À chaque fois que je le voyais,
je me disais,
« Ah, mon calice!
Tabarnak!
Ah, c'est triste que tu m'en fais peur! »
Puis là, je baissais la fenêtre de ça.
Vu qu'il gossait,
j'y lançais de l'argent
puis je me sauvais.
On s'habitue, man.
Pour vrai, moi aussi, ça m'est rentré
dedans à la banlieue au début.
Quand je suis parti de Montréal vers la banlieue,
moi, j'étais un exilé montréalais
j'habitais longtemps
je suis la gars
j'habitais sur le plateau
pendant un bout de temps
pis quand je suis arrivé
en banlieue
c'était
c'était weird
c'est vrai qu'il y a pas
c'est vrai qu'il y a pas de fucké
c'est vrai qu'il y a personne
qui va voler du smoke meat
t'sais
il y a pas cette action là
il y a comme
Christ faut que je le vole
mais
mais tu t'habitues à ça.
L'affaire qui arrive,
c'est que tu peux les voir ailleurs.
Tu peux quand même venir à Montréal.
Tu peux quand même voir ça.
C'est juste que tu ne payes pas
1400$ de loyer
pour une place avec des planchers crush.
L'autre affaire qui arrive aussi,
c'est que quand tu as des flots,
moi, je n'avais pas de flots dans le temps.
Ça, c'était weird.
Quand tu arrives en banlieue,
pas de flots,
j'ai trouvé ça bizarre
parce que je ne joue pas à la balle molle.
Tu te fais comment des amis à 32 ans, tu arrives en banlieue, pas de flot. J'ai trouvé ça bizarre parce que je ne joue pas à la balle molle. Tu fais comment des amis à 32 ans?
Tu arrives en banlieue.
Tu vas voir un autre gars de 32 ans.
Salut, man.
Là, il va faire ce que je ne suis pas gay.
C'est ça.
C'est ça.
Tu sais, j'ai oublié ça.
Je ne sais pas.
Un coup, tout le reste, ça allait mieux.
J'ai de la place pour mes enfants en CPE.
J'ai un médecin de famille.
Mes taxes sont chrissement bien gérées.
Je n'ai pas l'impression de me faire fourrer
par un système qui est trop gros pour la game.
J'appelle, si quelqu'un me répond,
à l'hôtel de ville, bang, je reçois un courriel
de ma mairesse une fois par semaine.
Oui, il y a des avantages à vivre là-dedans.
Ta mairesse, c'est écrit à chaque semaine.
Oui, elle dit, comment ça va, Matt?
Je suis encore escorte, veux-tu un costume de bain?
T'es dans quelle ville?
Sainte-Julie.
Mais là, tu bouges bientôt.
Oui, je bouge bientôt.
Encore à Sainte-Julie?
Non, mais avant à Saint-Luc, dans le coin de Saint-Jean, justement.
On achète une maison, deux couples.
On est fucking même.
Moi, je trouve ça cool. Tu me l'as expliqué l'autre fois, puis je trouve ça merveilleux ce que vous faites. Vous êtes deux couples qui achètent une maison, deux couples On est fucking même Moi je trouve ça cool, tu me l'as expliqué l'autre fois
Je trouve ça merveilleux ce que vous faites
Vous êtes deux couples qui achètent une maison
Et vous allez vivre en communauté un peu dans cette affaire
Je trouve ça...
C'est comme une bi-génération avec une grosse maison
C'est ça
C'est cool parce qu'on s'entend super bien
Avec l'autre couple, ils ont des enfants de l'âge
Exactement des nôtres
Je trouve ça le fun Ça va être comme une vie de commune parce qu'on s'entend super bien avec l'autre couple. Ils ont des enfants de l'âge exactement des nôtres.
Je ne sais pas, je trouve ça le fun.
Oui, ça va être comme une vie de commune.
Oui.
Ma blonde s'emmerdait.
Je fais des shows souvent.
Je pars 4-5 jours par semaine faire des shows. Elle est seule à Sainte-Julie.
Il n'y a personne qui crie dans les rues.
Si, il ne se passe rien.
Pascal Cameron n'est pas là.
Je peux descendre à Sainte-Julie.
Ça sonne louche en hostie.
Avec mon bicycle.
Moi, en ce temps,
je suis dans le Vieux-Longueuil.
À Longueuil, il y a des sans-abri.
Moi, j'ai deux épiceries
à côté de chez nous.
J'en ai une que c'est l'épicerie de banlieue.
L'autre, c'est l'épicerie de ville.
Quand je fais le plus-ville, je vais à une que c'est l'épicerie de banlieue Puis l'autre c'est l'épicerie de ville Puis quand je fais le plus ville
Je vais à une que je sais qu'il va y avoir du monde
Qui va me quitter, qui change
Je suis quasiment en ville
Puis l'autre que je vois genre Marc Labrèche
J'ai vu Marc Labrèche une fois
Il reste même pas
Il est à Saint-Lambert
Longueuil ce qui est fucké
Je trouve que tu as des quartiers vraiment
UP
Et tout de suite à côté
T'as un bloc de crackhead
À côté d'une maison de 600 000
C'est weird
Il n'y a pas d'unicité
Moi je suis dans une belle rue
Moi je suis dans une belle rue
Mais c'est ça qui est drôle
Moi j'aime ça un quartier de même
que t'as des astilles de belles maisons
pis à côté, t'as...
Fait que t'aimes ça faire chier les pauvres.
J'aime ça que les pauvres me voient
dans mon sport.
Ben oui.
Ben c'est hop, pour vrai, ça remonte
le moral, comparer notre vie
avec le monde, ils sont minables, c'est correct.
Moi, c'est ça que j'aimais, par exemple,
quand je restais à Saint-Jean,
Saint-Jean, à l'époque, moi, je restais
dans... Tu sais, Saint-Luc,
à cette heure, c'est rendu...
C'est plus riche, puis c'est plus beau,
mais moi, j'étais dans un quartier
que, mettons, t'avais une maison
d'un millionnaire à côté d'un bloc,
puis c'était tous dans la même rue,
puis il y a de quoi que j'aimais de ça.
J'aimais ça.
C'est cool. On se côtoie sans se situer.
Oui, c'est ça.
C'est ça qui est cool de Montréal.
Les quartiers Hochelaga et Verdun, c'est ça.
C'est des jeunes professionnels, des personnes âgées.
Il y a des itinérants.
Il y a des problématiques familiales.
Il y a plein d'affaires dans le même secteur.
As-tu eu quelqu'un qui a chié sur ton balcon?
Bon, encore.
Mais j'attends ce moment-là.
Si ça existe, j'espère que ça va m'arriver.
Ça fait deux personnes dans le chelac.
Je peux te dire mon adresse pour qu'ils arrivent à quelqu'un.
Y a-tu du monde qui chie dans ta ruelle?
Non, ça va.
Je suis au troisième.
J'ai un beau balcon.
Je suis super content. C'ai un beau balcon et tout.
Je suis super content.
Mais c'est juste cette action-là
qu'on n'a pas.
Il y a comme
quelque chose de beau
dans la ville
et les problèmes
de la ville.
Il y a un beau chaos.
C'est ça.
C'est cool.
Tant que tu n'as pas
marché sur Sainte-Catherine
à 3 heures du matin
entre P9 et Viau,
tu ne sais pas
c'est quoi Montréal.
Tant que tu n'as pas
été en avant
d'un boss de nuit qui s'est arrêté et que tu n'as pas fait ça,'est quoi Montréal. Tant que t'as pas été en avant d'un boss de nuit
qui s'est arrêté et t'as pas fait ça,
laissé passer le vomi, t'as pas vécu.
Mais il y a quelque chose de vrai là-dedans.
À un moment donné, je me promenais sur Sainte-Catherine
et je pense dans 50 mètres,
j'ai vu des enfants pleurer sur un trottoir,
un auto de police, une pute
et des dealers de drogue. Dans genre 50 mètres,
je me suis dit « On a Montréal là, là.
C'est ça, Montréal.
On a... »
Manque une coupe de cône.
Ouais, les cônes.
Les cônes étaient là, ils entouraient la pute.
Moi, ça, c'est une affaire que je m'ennuie de...
Moi, dans le temps, quand je suis arrivé à Montréal,
on faisait souvent...
Moi et Michel, quand on arrivait, mettons,
de faire un show,
on faisait une tournée de putes.
On se promenait en char et on regardait
les putes.
Dans le temps, parce qu'il y avait,
mettons, le coin Saint-Laurent-Sainte-Catherine,
c'est comme le spot de putes.
Après, quand tu allais un peu dans l'Est,
genre deux coins de rue
à l'Est de Saint-Laurent, il y avait tout le temps
des belles putes, pour une raison
que je ne comprenais pas.
Après, là, ça devenait weird, weird.
Après, un peu plus laide,
un peu plus laide.
Clairement un homme.
Puis après,
quand tu dépassais,
quand tu te rendais dans l'Est,
c'était genre
une pute en pantoufles.
Tu étais comme tabarnak.
Tu étais en coton ouété.
Puis tu as une pantoufle.
Laquelle tu prenais?
Nous autres?
Moi, je ne prenais jamais de pute.
Il y avait une affaire qu'on faisait au secondaire.
C'était méchant.
À Québec, j'avais un de mes chums
qui connaissait le numéro de carte de crédit à son père.
À chaque 20 semaines, on louait des limousines
avec la carte de crédit à son père.
On buvait dans les limousines,
et après, on allait sur la rue Notre-Dame-des-Anges,
qui était les putes, mais des crack whores.
Des filles que ça fait 11 ans après le beau bateau dans le sud.
Puis là, on faisait, vu que c'était dans le temps de Pretty Woman,
on arrivait en limousine, en ruelle.
Là, on se parquait genre à 10 pieds de la fille,
puis la fille avance, puis là, on avance un peu.
C'est comme le move que tu fais à ton chum
quand il essaie d'ouvrir la porte.
C'est chier.
C'est tellement chier.
Fauve fille, fauve fille.
Puis là, on s'en allait.
Tu donnais pas de cash?
On donnait pas de cash.
J'ai fait ça, mané, ça fait exprès.
Je tourne au coin de rue,
puis je croise les yeux d'une pute qui est au coin de la rue,
puis je m'en allais chercher quelqu'un chez eux,
fait que j'arrête devant chez eux.
Mais la pute pensait que je l'avais calée.
Elle court en arrière de mon char.
Moi, je panique.
Je décalisse.
Je fais le tour du bloc.
De l'autre côté, j'appelle mon ami.
Je dis « Hey man, pour vrai, il y a une pute qui me court.
En ce moment, je ne peux pas t'aider. »
J'attends un peu.
Je refais un autre tour du bloc.
Je m'en vais chercher mon ami.
J'explique la situation.
Il fait « Pourquoi tu'es parti? »
J'avais bien trop peur.
Il fallait que je refasse le coin du bloc.
J'arrive sur une lumière.
Elle est au coin de la rue et ma lumière est rouge.
Elle s'approche de l'auto.
Elle cogne dans la fenêtre.
Elle est en rollerblade.
Elle a juste marché.
Elle est venue cogner dans la fenêtre.
Mon ami a baissé la fenêtre et elle a dit
« Je m'excuse de t'avoir fait peur. »
Elle était super polie.
J'étais comme « Chris, je ne sais même pas ce service-là au Starbucks. »
J'étais comme « Chris, elle était tellement polie. »
Elle était super fine.
C'était près du métro Charlevoix.
Les putes les plus polies à Montréal, c'est là.
Si tu cherches quelqu'un qui va te remercier pour ton sperme, c'est là.
Je me demande comment ça coûte, ça, une pute de rue.
Il paraît que sur Sainte-Catherine, tu peux avoir une pipe pour 5 piastres.
5 piastres?
Plus loin, c'est un coupon Subway.
Un 2 pour 1 à l'achat d'une boisson gazeuse.
Moi, j'avais...
Un bonnet...
Tu lui donnes un deux pour un.
Un deux pour un pour une liqueur.
Tu me crasses-tu?
Chacun a son drink.
J'avais pogné la chienne.
Cinq piastres.
J'ai...
Moi, en même temps, ça doit valoir cinq piastres.
Moi, j'aurais peur qu'elle me morde la graine.
À cinq piastres...
Moi, là, quelqu'un me donne cinq piastres. Quelqu'un me dit, je te donne cinq piastres sur une pub, je vais faire mon esti, je vais me morde la graine. À 5 piastres. Moi, quelqu'un me donne 5 piastres.
Quelqu'un me dit que je te donne 5 piastres sur une pub,
je vais faire mon esti, je vais te mordre la balle.
En plus, ça met un condom.
Moi, je ne pense pas
qu'une pute de rue
voit assez longtemps d'avance
pour acheter des grosses boîtes de condoms.
Elle ne va pas au Costco
acheter ses condoms.
Elle les achète un condom à foie à deux piastres.
Là, elle se fait trois piastres de profit.
Là, on comprend pourquoi elle est dans la rue.
Elle les réutilise.
Je faisais ça moi aussi.
Je fais ça moi aussi le soir tard.
Quand je reviens de centre-ville, je passe par Sainte-Catherine
et je regarde mes putes en passant.
Tu te dis que je suis pas bel œil. »
J'ai écrit ce problème-ci.
Dans trois ans, ça va pas mieux, mes affaires vont être là, moi, avec.
Chris, il faut avoir un sideline, j'ai pas d'études.
T'arrêtes.
Tu vois un pimp, tu lui donnes ton CV.
« Tiens, je te laisse mon CV. »
Je te laisse sous écoute.
Moi, c'est là que tu vois que le crack
est fort. Le crack
et l'héroïne, c'est les seules
drogues qui pousseraient
un homme hétéro à
sucer des graines pour de l'argent.
Vraiment. Pas vrai.
Mais il y a quelque chose de fou avec les drogues.
Celui qui suce pour du weed
veut plus sucer qu'il veut du weed.
Non.
C'est très sweet.
L'équation, là.
Il y a quelque chose de très...
Je pense à ça, mais...
Tu sais, quelqu'un qui fait de l'héroïne,
il y a quelque chose de très sain
dans leur manière économique de voir la chose.
Parce qu'ils ramassent...
C'est fucked up parce que nous autres,
on travaille pour mettre de l'argent de côté,
avoir des REER, s'acheter un bateau, des shit comme ça.
Eux autres ramassent de l'argent pour avoir leur fixe.
Une fois qu'ils ont leur fixe,
ils vont le faire et le reste de la journée, ils se crossent.
Il me semble que ça devrait être ça, la vie.
Je ramasse de la...
C'est sûr que tu évolues en tant qu'humain
quand tu fais ça 40 ans.
Non, non, mais ce que je veux dire, c'est que...
J'ai accompli de quoi?
Ce que je veux dire, c'est que... Tu sais, j'ai accompli de quoi. Ce que je veux dire, c'est qu'il a comme comblé
le besoin qu'il avait aujourd'hui.
Puis après ça, il profite...
Profite.
OK, mais...
Profite de sa journée, entre guillemets,
mais il y a quelque chose de très...
Qu'est-ce que tu dis, Sam?
C'est fucking triste, pour vrai.
C'est triste, mais...
T'es allé, c'est quelque chose de fucking triste.
Qu'est-ce qu'il y a?
Le gars n'est pas capable d'avoir plus loin que 24 heures dans sa vie parce qu'il n'y a pas de plan d'avenir. Il n'y a personne qui tient à lui. Qu'est-ce, pour vrai. C'est triste, mais... T'y aller, c'est quelque chose de fucking triste. Le gars est pas capable d'avoir plus loin que 24 heures dans sa vie
parce qu'il y a pas de plan d'avenir.
Il y a personne qui t'y allie.
Il est tout seul dans la rue.
Qu'est-ce qui est drôle, par exemple,
tu le décris comme si c'était de la pop psychologique,
comme si c'est de la motivation.
Pour être heureux, on vit au jour le jour.
C'est dans le guide canadien.
Faisons du crack!
À côté des céréales.
J'ai juste mal interprété mon livre.
T'as jamais fait d'héroïne?
Non, j'ai peur des aiguilles.
Je me suis fait tatouer, mais j'ai peur des aiguilles.
C'est juste un défi.
Des fois, je vais donner du sang pour vaincre ma peur des aiguilles.
J'ai vraiment peur,
mais je le fais.
T'as pas eu le goût de faire de l'héroïne en te disant
« Ça, c'est Montréal
j'ai pas pensé
devant le pont illuminé
39 millions
ça a-tu coûté 39 millions
là Gilbert a dit que ça a pas coûté 39 millions c'est si a dit que ça n'a pas coûté 39 millions.
C'est si ils utilisent tout l'argent de l'entretien,
ça va coûter 39 millions, mais sinon, c'est 29 millions.
Mais il y a de l'entretien.
C'est ça, mais avec l'entretien,
ils ont mis ça au pire,
que Gilbert disait à Radio-Canada l'autre jour.
Moi, je passe devant le pont deux fois par jour,
donc moi, je suis heureux.
Moi, je suis comme, « Chris, pour jour. Moi, je suis heureux. Moi, je suis comme,
« Chris, pour moi, ça fait une belle décoration. »
Moi, je le vois souvent, souvent.
C'est nice pour moi.
Moi, je trouve ça cool.
C'est super beau.
Mais quelqu'un à Laval,
quoi que quelqu'un à Laval n'a pas payé,
vu que c'est juste Montréal,
comme moi, à Longueuil, je n'ai pas payé.
C'est moi qui en profite le plus.
Quelqu'un en SIC, disons.
Oui.
C'est ça.
Quelqu'un en S, qui prend le pompino
une fois de temps en temps.
Tu es à Montréal-Nord,
tu es venu une fois à Ronde,
ça t'a coûté 29 millions.
C'est beau pareil.
C'est comme Noël toute l'année.
C'est weird par exemple
qu'on fête le 375e.
Il y a quoi de...
Louches.
C'est comme quelqu'un qui fait
« Ma blonde va avoir 37 ans et demi.
On lui fait un surprise. »
T'es comme « Attends à 400. »
Je pense que Denis Coderre
veut juste nous rendre heureux
avant la prochaine élection.
Il fait « Chris, j'ai fait un pont. On va voter pour lui. » Les écoles sont dégueul prochaine élection. Il fait un pont.
On va voter pour lui.
Les écoles sont dégueulasses.
Oui, mais regarde le pont.
Je pense que Denis Coderre
gagnerait.
J'ai l'impression
que le monde municipal à Montréal
le monte sans cause.
Il n'y a pas d'opposition.
Il a l'air d'un maire dans un film des années 80.
Le maire typique des film des années 80. Tu sais, le maire typique
des films des années 80-90
qui arrive...
Il y a de quoi de rassurant.
On va faire ça, ça va être fait de même.
C'est ça qui va se passer.
Tu es comme...
Il y a quelque chose de...
Moi, il m'avait fait rire.
Un moment donné, je l'avais vu.
Il m'avait fait un gag.
« Jean, t'es mieux de me respecter, c'est moi le maire. »
Puis j'ai fait « Manca, Alice, moi, je reste à Longueuil. »
« Fait que t'as pas de pouvoir sous moi. »
Puis il a fait « Je suis capable de fermer le pont, par exemple. »
Puis là, j'ai fait « Oh, fuck, esti! »
C'est ça.
Je trouvais ça drôle.
Il est cool, Denis.
Il est cool, Denis. Il est cool, Denis.
Tu veux-tu un autre drink?
Non, je veux aller pisser.
Oui, tu peux aller pisser.
Tu veux-tu aller là-bas ou là-dedans?
Ça nous prendrait des piss-jogs.
Chris, en plus,
t'as bu...
Moi, c'est ça qui me fascine.
Toi, t'as bu...
C'est-tu ta deuxième pinte?
Yes.
T'as bu ça sans pisser?
Lui, il a bu... C'est-tu ta deuxième pinte? Yes. T'as bu ça sans pisser? Lui, il a bu un petit verre
d'à peu près 150 ml
et il s'en va pisser.
Mais attend de l'autre.
Tu pisses-tu beaucoup quand tu bois?
On est rendu là.
Moi, j'aime le niveau des podcasts.
L'autre de tantôt, avec Tirado et tout ça.
Ouais, New York, les humoristes sont de même.
Tu arrives avec ça.
Tu pisses-tu beaucoup quand tu bois?
Non, non, mais c'est une question...
Moi, je dis tout le temps tout ce qui me passe par la tête.
Pour moi, vu qu'on en parle, si tu m'en parlais,
moi, c'est la première piste
qui est longue, puis après ça, c'est ce que je pisse.
OK, moi, moi avec.
C'est le même que ça se passe.
Jasons Sprinkler.
Là, je me dis,
Chris va lui poser une question
sur sa carrière.
Là, toi,
fais-tu encore des shows avec Pépé?
Oui, on a deux autres shows que ça amnent avec Pépé et sa guitare.
À peu près, Chris, il y a quelqu'un qui a un bonus à Mario.
Ça sonne vraiment!
Deux autres shows avec Pépé
qui s'amènent prochainement. C'est cool.
C'est mon gars.
Oui, vraiment.
Là, toi, c'est-tu dans les plans
que ton One Man Show doit arriver bientôt? Oui, en 2018. Octobre, on c'est-tu dans les plans de... Ton one-man show doit arriver bientôt.
Oui, 2018.
OK.
Octobre, on n'est pas sûr.
Automne 2018, pour être plus exact.
Sais-tu les salles que tu t'enlignes à Québec puis Montréal?
Pour la première, je ne sais pas.
Je sais qu'il y a des salles déjà qui ont acheté le show
pour quand il va être sorti.
OK.
Mais avant qu'il sorte, je ne sais pas où est-ce qu'on va aller
pour la première.
Puis ton...
Il y a des salles que j'aime, j'ai joué il y a pas longtemps
dans la cinquième salle de la place des arts
pis j'ai trippé en estie, je m'attendais à rien
pis la salle est comme faite de même
400 personnes vraiment
ils sont en gradin, t'es en face tout le long
t'as les rires tout de suite
t'as pas des fois une grande salle de première
moi ce que j'aime pas, ce que je veux pas vivre
c'est une première de show où tu vois en nervosité
tu vois les cadavres, tu vois tous les bébés
pis tu vois le gars qui arrive
et que je récite mon texte en plaisant
sans filer le vibe
je veux avoir du fun avec le monde qui est là
ceux qui vont être là ça va être mes vieux fans
je veux les faire triper avant de faire triper les journalistes
je veux une salle où c'est plus humain
et c'est plus fun
ton show va-tu être
comme un ramassis de tes meilleures affaires des dernières années
ou tu sors une nouvelle heure et quart?
Moi, je suis un lazy fucker, donc je voulais faire la première option.
Mais ma gérante m'a dit « fuck you ».
Je pense que c'est mieux que tes fans.
C'est plate pour le monde quand ils ont tout vu.
Exact. Quand ils arrivent là, j'y vais à moitié à TV
ou j'y vais à moitié à telle place.
Surtout le défaut. Moi, c'est une affaire
que je fais tout le temps. Mettons, chaque show
que j'ai faite, je vais faire
un number à TV, mais le public,
quand ils ont vu un number à TV dans leur tête,
ils l'ont tous vu. Souvent, le monde
me disait, surtout là de Saint-Ici,
quand je fais des affaires, je fais,
mettons, une heure de show.
Là-dessus, il y a
25 minutes de nouveau, 40 minutes
de vieux. Sous le 40 de vieux, il y a 5 minutes
qui passent à la TV. Ils sont comme, j'ai aimé ça
même si j'avais tout vu. Je suis comme,
Christ, t'as tout vu? C'est où que t'as tout vu?
À la TV et sur le web. Mais c'était pas sur le web.
Non, non, mais j'ai tout vu.
C'est comme, hé, t'as pas vu?
C'est tough en Estie. Je ne sais pas pour le... J'explique pour. J'ai tout vu. C'est tough en Estie.
Je ne sais pas pour le...
J'explique pour tout le monde
qui écoute.
C'est tough en Estie
de se séparer
d'un vieux number.
Là, justement,
je viens de faire mon galage
pour Ray
il y a deux ou trois jours.
J'avais mon number.
Je ne sais pas si tu l'as vu,
le number, ses accents.
Quand je venais redos,
bordel,
avec Éric Lapointe
et Luchan Boutin,
je parlais des accents
et tout ça.
Ce number-là,
j'ai bûché dessus
comme un mongol
pendant six mois.
Là, il est parfait.
Tout est bon. Tout est parfait.
Puis là, c'est Christophe Dange.
Il a passé la télé.
Qu'est-ce qui est weird, par exemple,
ce n'est même pas la télé qui brûle.
C'est après quand il est sur YouTube.
Si tu réussissais à ne pas...
La télé, à ce temps-là...
Ce qui brûlait de la TV dans le temps,
c'est que le monde enregistrait,
mettons, avec un VHS ou sur un DVD,
puis là, il les réécoutait.
Mais là, à ce temps-là,
ça passe, juste pour rire,
à la TV ou à la comédie,
tu l'écoutes, mais...
On l'oublie.
Oui, c'est ça.
J'ai l'impression que quand tu écoutes la TV,
à ce temps-là,
tu écoutes, mais tu es sur ton téléphone,
tu manges,
tu ne le remarques pas, mais c'est quand
tu es sur le web que tes fans
vont le regarder 22 fois
et après, c'est vraiment brûlé.
Ça et Canal D.
Oui, Canal D.
Canal D, ça passe souvent avec le monde de série.
Canal D, par exemple, ça fait longtemps
qu'ils ont pu... Ils ont-tu encore des shows du monde?
Moi, ça fait longtemps que j'ai pu canaliser.
Je me suis l'autre fois. J'avais 8 ans.
Mais c'est des vieux, c'est ça. C'est les vieux numéros.
Ils font plus rien de nouveau. Moi, dans le temps,
j'avais fait un show qui s'appelait Les Interdits
dans les années... C'est en
97.
Pour Superécran.
Après, ils voulaient le vendre au Canal D.
J'ai dit non.
Ils m'ont envoyé le contrat. J'ai refusé de le signer. Après, ils voulaient le vendre au Canal D. J'ai dit non. Ils m'ont envoyé le contrat.
J'ai refusé de le signer.
Après, ils l'ont joué pareil.
Oui.
Là, j'étais comme...
Ils m'ont envoyé le chèque.
J'ai fait...
Je ne peux pas...
Je ne suis pas pour rappeler tout le monde.
Je vais vous actionner.
C'est déjà passé, mais c'était weird.
Après ça, j'ai tout le temps
fait attention aux shows qui étaient au Canal D.
C'est weird, j'ai eu un peu de rire.
Tu prendrais une autre bière, s'il te plaît?
Oui, oui, bien oui.
Aussi, un ça.
Moi, je suis sûr de facile.
Moi, je suis une date bien cheap.
Tu as manqué un bout.
Il pisse pas souvent?
Jamais.
Mais j'ai dit ça, mais j'épice souvent, moi.
C'est plutôt le contraire. Ça paraît pas que j'ai une couche.
Mais tu veux que j'épice?
C'est correct. Ça va bien.
Ça va. Maintenant, tu es confortable.
C'est ça.
C'est ça.
Mais toi, quand tu bois,
ça, c'était ton premier?
C'est mon deuxième.
J'ai bu de l'eau avant, parce que c'est ça.
Pour être hydraté?
Pour être hydraté, oui.
Parce que je sais que je suis vite.
Dans les bars, quand je fais des shows et que le monde va avoir des shooters,
je dis « sourpuss ». Sinon, ça prend deux shooters de tequila,
puis je suis à la scène, puis je suis dégueulasse.
Personne qui a de fun.
Mais il n'y a personne...
C'est ça.
Sous sur scène, c'est jamais chic.
C'est jamais fantastique.
C'était-tu déjà arrivé, Mike?
C'est déjà arrivé.
Mais le pire...
Sous, scrap, pas tant que ça.
Mais sous, correct.
Sous, je ne me rappelle pas de mes lignes
et je compte deux fois le même fun. Ça, c'est arrivé deux fois, mettons, dans ma correct. Sous, je ne me rappelle pas de mes lignes, puis je compte deux fois
le même punch. Non, ça, c'est arrivé deux fois,
mettons, dans ma vie. Deux, trois fois.
Oui. Il y avait...
La première fois
que j'avais fait un show avec
Guy Bernier, qui a fait après ça
mes premières parties longtemps,
je faisais un show pour
l'armée canadienne,
la base à Valcartier.
Puis là,
ou non, je suis allé à Borden, en Ontario.
Je suis allé à Borden, en Ontario.
C'est dans le même coin, man.
Une base militaire, c'est une base militaire.
Là, j'étais... Je pense que ta base,
si tu tenais ton drink avec la main gauche,
il t'envoyait un drink
et il fallait que tu le cales.
Moi, j'oubliais tout le temps.
Là, j'étais comme...
Je buvais des deux mains.
Ça, c'est avant de monter sur scène.
J'étais scrap.
J'étais monté. Il fallait que je fasse une heure.
Là, j'étais sur scène.
Je parlais.
J'étais comme...
Guedon! Vi viens faire mes jokes. »
Puis là...
Guédone, c'est Guy Bernier pour ça.
Mais Guy, ça faisait deux fois qu'on se rencontrait, il ne m'avait jamais vu live,
il ne connaissait pas mes jokes.
Je l'ai monté, puis lui, il était aussi saoul que moi, puis là, on a jasé un peu,
puis il est parti, puis j'ai fini le show. Moi, dans ma tête, ça avait bien été.
Puis quand je suis arrivé dans la loge,
il y avait une ambulance.
Il avait appelé une ambulance
pour moi. Puis là,
j'ai essayé d'excuser aux ambulanciers
que j'étais correct, qu'ils disaient que j'étais juste scrap.
Puis là, ils étaient comme
non, non, non, ça peut être dangereux.
Puis là, j'étais comme non, je suis correct, je suis correct.
Mais c'est fucké que du monde aussi
qui dit « Ah, on va payer nos drinks, on se boit de l'autre main. »
Il a l'air saoul, on va appeler l'ambulance.
C'est parce que je pense
qu'il y a quelqu'un, moi vu que je suis diabétique,
souvent, il y avait tout le temps quelqu'un dans l'équipe
qui faisait « Non, non, c'est pas easy pot drink,
il est diabétique. » Mais diabétique,
ça change focale pour l'alcool.
Mais là, le monde entend ça et ils sont comme
« Ah, Christ, peut-être qu, il est en train de mourir. »
Nous autres, on rit, on fait « Jack Leggy marmonne. »
C'est arrivé une couple de fois.
Jamais à des shows, mais souvent après des shows
que l'ambulance arrivait et j'étais comme
« Non, non, OK, je suis correct. »
Justement, pendant que tu vas là-dessus,
la photo de profil qu'on voit,
où est-ce que tu saignes du côté de la face,
ça, c'était quoi?
Ça, c'est un tournage.
OK, c'est juste un tournage.
Non, non, non.
Tu ne peux pas penser que tu t'es fait péter la gueule.
Non, non, non.
Une fois, j'avais une photo qui ressemblait un peu à ça.
Je ne me suis jamais fait péter la gueule
depuis secondaire 2.
Avant, jeune, j'étais un peu batailleur.
Je n'étais pas pire parce que j'étais petit, mais j'étais vite.
Après, au secondaire, tout le monde a grossi, grandi.
Moi, j'étais encore petit.
Là, j'étais un peu plus lent, mais j'étais baveux.
Un moment donné, je m'étais battu avec un gros
puis là, j'étais plus vite que lui
puis je l'avais frappé puis il avait tombé
puis là, j'étais comme, yes sir, il m'en va chez nous
mais là, lui, il s'était relevé
puis il m'avait collé sur une volée
puis après, j'ai fait, ok, je ne me rebat plus
jamais, jamais, jamais de ma vie.
C'est pas mal, à la même heure, j'ai arrêté de me battre
quand j'ai compris que là, ça pouvait faire mal.
Non, mais au primaire,
c'est pas assez fort.
Mais à un moment donné, j'avais vu une bataille
entre deux personnes. Je me battais un peu aussi.
J'avais vu une bataille entre deux personnes
et il y en a un qui est tombé, knock-out.
OK, là, c'est fini.
Ça peut être moins ça.
C'est ça qui est le cool des batailles au primaire.
C'était tu punches, tu punches, tu punches.
Il y en a un qui gagne, il y en a un qui perd.
Pas vraiment de conséquences physiques.
Les deux sont corrects. Il y en a un, peutagne, il y en a un qui perd. Pas vraiment de conséquences physiques. Les deux sont corrects.
Il y en a un peut-être qui est rouge de la face pendant 11 minutes.
C'est rare.
Nous autres, on avait une fille qui s'appelait Melissa Duguay.
Elle se battait avec des gars et elle leur pétait la gueule.
C'est ça le primaire.
Elle arrivait, elle collait sur une volée les gars.
Nous autres, on n'avait pas de filles qui se battaient dans mon école.
Non.
Elle était forte. Je suis après l'entrée. Vous pouvez vous battre. Parfait. Pe battaient dans mon école. Non. Elle était forte.
Je suis après l'entrée.
Vous pouvez vous battre.
Parfait.
Peut-être votre comeback aux deux.
Oui.
C'était quoi son nom?
Mélissa Duguay.
Mélissa Duguay.
Non, ce n'est pas mon ex.
C'est mon ex.
Ça serait hop.
Arrêtez de parler de ma vie amoureuse.
C'est assez triste dans le même.
Là, toi, c'est ça.
Je parlais à Mathieu de son show.
Toi, ça fait combien de temps que tu fais ça?
Moi, je suis sorti de l'école de l'humour en 2011.
J'ai niaisé un peu en sortant de l'école.
Puis là, mes affaires vont relativement bien.
Puis après, deux ans, deux ans et demi.
Puis, c'est-tu quelque chose que tu penses, là?
Tu es à combien de temps d'un one-man show?
Moi, je fais une heure de nouveau matériel.
Depuis trois ans, j'écris une nouvelle heure de matériel
toutes les années. Juste pour le plaisir,
pour me garder en forme.
J'ai une nouvelle heure de matériel que je vais présenter en septembre.
Je l'ai présentée une en mars
2016, une à l'été
2015. J'essaie tout le temps
de me renouveler. J'aime beaucoup écrire.
C'est mon gros problème. J'écris beaucoup.
Je retravaille peut-être pas assez.
J'ai pas l'impression que c'est cool.
J'essaie pas d'avoir le maximum de rire le plus rapidement. J'écris beaucoup. Je retravaille peut-être pas assez. J'ai pas l'impression que c'est cool. J'essaie pas d'avoir le maximum de rire
le plus rapidement. J'aime aussi les idées.
J'aime qu'on tourne autour. J'aime qu'on jase.
J'aime ce gros côté-là de l'humour de jasette.
Mais c'est drôle quand même.
Je fais pas juste parler de mes problèmes personnels.
Mais non, puis là...
Puis qu'est-ce que tu fais, par exemple,
avec les arts que t'as eus?
T'es-tu capté pour les Maths sur le Web?
Non, c'est vraiment du training.
On dirait qu'en ce moment, c'est du training pour devenir meilleur.
Là, je pense que ma prochaine heure va être vraiment plus le fun.
Là, j'écris là-dessus.
Là, je commence à tenir de quoi qui part de moi
et qui me tient vraiment à cœur.
Qui te ressemble.
Oui.
C'est plus dramatique, plus lourd,
plus des sujets...
C'est comme un stand-up de Xavier Dolan.
Genre.
Genre, pour vrai.
François Tosignan m'a décrit,
qui est un humoriste de la relève,
on a fait un roast et il m'a décrit comme étant
un détraqueur.
Mon humour, c'est à chaque fois que je passe dans une place,
les fleurs meurent.
Je ferais ça, je ferais ça.
C'est Chris, c'est direct ça, man.
Je parle de suicide,
de dépression, de solitude.
C'est drôle, mais ça marche en Chris.
Je l'ai vu l'autre fois animé à Saint-Rémy.
Un petit part was canon.
Au début, je n'étais pas sûr.
Les premières deux minutes,
il les a hookés.
À la fin, tu t'inites. Les premières deux minutes, pis à un moment donné, tac! Ils ont hooké. Poc, poc, poc, poc! Pis à la fin, écoute, c'était un hit.
Ça a pris... Même pas à la fin, après deux minutes, tac, tac, tac!
Parce que le monde, au début, est comme...
Ils sont pas sûrs si on doit le dire.
Trois jokes de cancer, deux jokes de suicide...
Là, t'es comme... Tabarnak! Ça va où, man?
Je viens de me coller à Romain de Koke!
Fait que là, tu sais...
Pis après ça, à un moment donné, ils en baguent dans le monde.
Ils sont comme « OK, OK, esti! »
Pis là, il est mort en crowd work. Fait qu'après ça, ils après ça, il est en bague dans le monde. OK, OK. Il est mort en crowd work.
Fait qu'après ça,
il va y chercher.
Puis, man,
ça a fait un...
C'est le fun.
Est-ce que tu...
Puis quand tu vas
en région,
comment ça va?
Je fais pas ce truc-là.
OK.
Christanime à Saint-Rémy.
Ouais, c'est vrai.
Je fais ce truc-là.
Ouais, c'est vrai.
Mais, tu sais,
je...
Saint-Rémy?
C'est où, Saint-Rémy?
Une demi-heure dans l'ouest, un peu à côté de Saint-Constant.
C'est aux Trois-Grelots.
C'est pas le fun, c'est une belle soirée.
Mais c'est super cool.
Mais souvent, c'est ça qui est drôle,
souvent le monde méprise la région.
Le public de région sont comme le public de Montréal.
Avec Internet, on est rendus tous pareils.
Quand je viens ici,
c'est l'idéal.
Oui et non.
Je vois la différence
en jouant entre Trois-Rivières
et à La Brevoire.
Bordel, quand on joue ici,
c'est un peu plus varié comme public.
Mais mettons que tu vas jouer à La Brevoire.
Ici, ça ressemble plus à un public de gala,
mais éduqué.
Pas éduqué,
éduqué humour.
On ne parlait pas de vous autres,
on parlait ça des soirées.
Vous êtes ceux qui ne pouvez pas
vous payer des billets pour le show.
Moi, je vois la crowd
du podcast, c'est comme
des comedy nerds, mais
les shows de la semaine, c'est comme
M. et Mme Tout-le-Monde,
mais qui connaissent un peu plus ça
que M. et Mme Tout-le-Monde
de la Place des Arts.
Exact. Ils viennent prendre une chance.
Oui, c'est un compliment.
Dans les autres places,
quand tu vas dans les autres bars,
plusieurs bars à Montréal, je trouve que
le public est plus urbain.
Tu peux faire des jokes qui vont marcher solides là, qui ne marcheront pas ailleurs.
J'avais fait une joke à Mano Brouhaha.
Je ne me rappelle plus, c'était par rapport au 10-30.
Je faisais un archéologue qui décrivait le 10-30.
Il dit que ça a été fait depuis 5 ans.
Ça a été fait depuis 5 ans.
Ça a été fait depuis 5 ans.
Il claque de fou là-bas, ah sti il dénonce tellement, écoute, moi dans ma tête, j'étais comme
tabarnak, je suis le prochain Guy Nantel, écoute, j'arrive, je le fais une fois à
une autre place, en dehors de l'île, top, ça rentre pas, moi donne une autre chance,
ça a tellement réagi fort, deux autres chances, puis j'étais comme « Non, c'est une joke de marde. »
Ça n'a pas été un bon gauge par rapport à cette joke-là.
Des fois, c'est ça, quand c'est trop urbain ou trop région aussi,
il faut que tu aies un mix des deux.
La première fois que j'étais sorti de Montréal,
c'était pour aller jouer à Saint-Jérôme.
Je m'étais pété ailleurs.
J'ai fait 15 minutes.
C'était horrible.
Le gars, c'est juste ça qu'il m'a dit après.
Le producteur à soi, il a fait
« Tu joues en ville. » « Tu es trop ville. » Toutes les places que je jouais à ce matéri me dit après, le producteur à soi, il a fait « Ah, mais tu joues en ville, t'es trop
ville. » Puis toutes les places que je jouais à ce matériel-là...
Tu jouais en tête trop ville? Non, mais...
Ah, c'est super.
C'est la marche en tabarnak en région!
C'était où à Saint-Jérôme?
C'était au Tapis Rouge, c'était Marc Bello.
Puis il m'a dit « C'est super bon ce que tu fais, mais c'est
super urbain. » C'est la soirée, c'était Julien
qui a mis? Oui, c'était l'époque de Julien, oui. Puis c'était juste ça, puis c'est juste... C'est vrai que des fois, nos gags de métro, c'est super bon ce que tu fais, mais c'est super urbain. C'est la soirée de Julien qui a dit? Oui, c'est l'époque de Julien.
C'est vrai que des fois, nos gags de métro,
c'est des gags de métro.
Ça reste à Montréal.
Surtout si tu arrives avec un air méprisant.
Un peu de chier.
Vous n'avez pas d'itinérant, gang de caire.
Je l'ai, cet air-là.
Il est là, regarde ça.
Mais tu sais, mettons que si tu regardes
si tu regardes, mettons,
du vieux, vieux stand-up de Louis C.K.
que, tu sais, c'est la première fois
à la télé, c'est des jokes de Subway
pis, tu sais, pas Subway,
les sandwiches, là, mais de métro.
Pis que, tu sais, avec des références
que si t'es pas à New York,
ça vient fuck all te chercher. Pis je pense qu'il faut aller chercher le monde avec des références que si tu n'es pas à New York, ça vient fuck all te chercher.
Je pense qu'il faut aller chercher
le monde avec des affaires
qu'ils comprennent.
Il faut que ça parte de toi.
Quand ça part de toi en tant qu'être humain,
peu importe ce qui vient après,
il y a d'autres êtres humains, peu importe,
qui vont vivre la même chose.
J'ai l'impression que si tu pars du Subway
ou n'importe quoi qui est très Montréal, c'impression que si tu parles du Subway ou des itinéraires ou n'importe quoi
qui est très Montréal, c'est là que tu vas perdre du monde.
Mais si tu fais comme comment tu te sens par rapport
à une situation, je pense que c'est là qu'on va rejoindre plus de monde.
Genre comment je me sens par rapport au métro.
Ça fait de pas, ça.
Non, ça fait de pas.
Des jokes de métro,
une façon que ça pourrait marcher en région,
ça serait,
moi, première fois que j'ai pris le métro.
Si tu as peur du métro
ou tu parles de quelqu'un
d'un petit village qui est arrivé à Montréal.
Moi, j'utilise tout le temps mon cousin.
Mettons, je veux parler de quelque chose
et ça ne marche pas.
Je rentre un cousin ou quelqu'un
de ma famille.
Mon cousin, il est quatre roues.
Oui, c'est ça.
J'en ai une qui marche.
J'ai une joke de suicide devant le métro
qui marche partout.
C'est un gars qui jette devant le métro
mais qui manque sa shot et qui fesse le métro.
Peu importe où je la fais,
plus je m'éloigne de Montréal,
mieux ça marche quasiment.
À Québec, ça marche super fort. C'est une joke qui n'est pas une Puis peu importe j'ai fait où, plus je m'éloigne de Montréal, mieux ça marche quasiment. Ah oui? Oui, à Québec, ça marche super fort.
C'est une joke qui n'est pas une joke de métro,
c'est une joke de moi qui...
De suicide.
Oui, mais aussi, mais c'est une joke de...
Le suicide, c'est assez universel.
Non, puis tu sais, en région, on peut faire...
Ah, c'est comme un train.
Non, mais c'est vrai.
La joke, c'est...
Tu vas à un train ou devant un métro,
c'est la même crise d'affaires.
Mais c'est même pas ça.
La joke, c'est moi qui struggle devant quelqu'un qui est c'est même pas ça. C'est la joke. C'est moi qui struggle
devant quelqu'un
qui essaie de se suicider.
C'est ça, le gag.
Au-delà du gag,
c'est dans l'attitude,
je trouve.
Tu joues à des places
que, mettons,
tu joues à Val-d'Or,
tu joues à Gaspé,
tu joues à Sept-Îles.
Tu n'as pas le même delivery
que quand tu joues à Montréal.
Tu vas avoir le même delivery,
tu vas avoir le même style,
mais tu vas changer
5 % de ta patente
juste pour dire,
« Chris, je vais aller chercher. »
C'est rare d'aller chercher
quand tu es vraiment laid-back,
quand tu es vraiment comme,
« Ouais, il faut que je marche dans la rue. »
T'es vite à l'affaire.
À Montréal, ça peut faire un hit total.
Tu arrives,
c'est sûr que c'est ton crowd qui est venu voir,
c'est du monde du mondeons, c'est sûr, c'est ton crowd qui est venu voir, c'est du monde d'humour.
C'est pas pareil.
Mais si c'est une soirée
d'humour un peu louche,
parce que le monde
commence à avoir
un couple de verre dans le nez,
c'est comme,
Chris, viens nous chercher,
faites quoi, parle-nous.
Il y a ça à considérer là-dedans.
Moi, il y a l'affaire
qui m'a...
J'aime voir,
c'est quand un humoriste
pose des questions insultantes
au public.
Quand il est dans une petite place,
ils sont comme,
« Est-ce que vous connaissez un McDo?
Vous savez c'est quoi un McDo? »
Le monde est comme, « Tabarnak, on est à Victo! »
« C'est quoi un McDo? On en a huit! »
C'est vrai,
l'affaire que tu dis pour le rite
souvent quand je suis dans des places
moi c'est même pas une question de région
par exemple
c'est une question de quand je sais que c'est la première fois
que ce monde-là
voit un show d'humour live
je laisse moins de temps mort
parce que je veux pas les perdre
tandis qu'une place
où ils sont habitués...
Tu joues dans un chapiteau.
J'ai fait un show l'autre fois.
C'était un chapiteau. Il y avait un dance floor.
Un dance floor, tabarnak.
Entre moi et le public.
Qui va danser entre deux jokes?
C'était drôle!
Chris pense à ce type.
C'est pour le band d'après.
Mais elle est pour le band d'après.
Tu joues, le monde, t'as 200
pieds.
Des tables rondes, ils sont en train de manger du poulet.
Fait que, faut te les garder
en esti.
Faire des shows extérieurs
quand le monde mange,
c'est la pire chose au monde.
C'est comme si tu disais, mais tiens, au père à moi,
tu lui donnes une patate.
J'ai fait un show l'autre fois, c'était dans un chapiteau,
puis le monde mangeait.
Dans mon contrat, c'était marqué qu'il fallait que je monte.
Le show était à 8, il fallait que je monte au plus tard à 9.
Mais là, le gars m'a dit, il mange encore,
on va te faire monter.
J'ai fait, non, non, j'aime mieux embarquer à 11 heures.
va te faire monter. » J'ai fait « Non, non.
J'aime mieux embarquer à 11 heures.
Il n'y a rien de pire que quelqu'un qui est
en train de manger son poulet. »
J'animais à Saint-Jérôme.
J'animais au Café d'en-face.
C'était des soupers-spectacles.
C'était ça, le soir du mois.
C'était des soupers-spectacles avec de la fondue.
Il y a des coupes plus longues
que de l'estie de fondue.
Mettons une clap de show.
Quelqu'un l'applaudit de même.
Il remplace ça par du monde.
Juste quand il détournait le regard, c'est une clap.
Juste un...
Ça, c'est une clap.
Je revenais qu'il y avait un feeling de madman.
Le stock que j'avais fait la veille et l'avant-veille
rentrait avec le criche.
Mettons une joke de Frigidaire.
Ma joke de Frigidaire est solide.
Ça fait 15 fois que je la fais.
Je vais finir mon anime avec ça.
Je finissais ma première intro avec ça.
Frigidaire!
Prochain invité!
C'était ça.
Silence total.
C'est qui qui a eu l'idée que c'est dit?
C'est-tu que c'est le mon-aime L'humour, puis la fonte chinoise.
C'est la part la plus longue à manger, man!
Sais-tu? Le monde aime
des jokes, puis se faire couper
les cheveux. On va...
Humour et coiffeur!
Je pense que c'est un thème de gala, là!
Mais le pire, humour et coiffeur,
c'est quasiment mieux que
humour et fonte chinoise.
Humour et fondue chinoise. Humour et fondue.
Condamnant à mort, je commanderais de la fondue
pour niaiser le monde.
Le monde finisse leur chiffre.
Attends, j'ai plus de sauce bernese.
Yann, ça fait combien de temps?
Un an et quarante.
Un an et quarante.
OK, on va...
À moins, si vous autres,
il y a de quoi que vous vouliez dire
ou une question que vous avez,
je gérerais avec les questions.
Vu que déjà, en style métro,
il va être quasiment trop tard
pour se pitcher devant le métro.
S'il y en a qui voulaient se suicider...
Ne manquez pas votre chat, c'est tellement décollissant
à manquer son suicide, guys.
Ok, il y a déjà quelqu'un.
Oui, bonjour. Ma question est pour
Mathieu.
Il y a plusieurs mots, genre...
Pepe, j'avais raconté
dans le podcast
que tu avais fait un show au cégep de Limoilou,
si je ne me trompe pas,
et que tu avais dit en blaguant...
Vu que tu avais arrivé en retard...
Tu parles pas au chat à Limoilou avec...
Avec Pépé?
Ouais.
J'aime ça que tu nommes pas son nom.
C'est ça. On peut plus nommer ce nom-là.
Je pense qu'on en a parlé au dernier podcast.
J'avais fait un chat à Limoilou.
J'avais fait une joke sur Jérémy Gabriel.
Et voilà.
Je n'ai plus le droit de dire son nom. Voldemort du Québec, exactement. sur Jérémy Gabriel. Et voilà. Chris a pu le dire.
Voldemort du Québec, exactement.
Mais c'était quoi la question?
Ma question, c'était comment tu as essayé
de ne pas te faire poursuivre
par lui et aussi genre...
Est-ce que tu t'en es remis
de ce moment assez malaisant?
Je m'en suis remis pour me faire poursuivre par lui.
Je ne sais pas, je n'ai pas une scène. Je peinture moi-même mon cabanon.
Tabarnak!
Poussue-moi, mon chien!
Tu peux donner ton restant bleu.
C'est ça! J'ai un vieux pinceau, c'est le seul que j'ai.
Non, mais ça...
Sur le coup, ça m'avait marqué.
OK, regarde, pour ceux qui n'ont pas vu l'autre podcast,
je vais juste faire un raccourci.
Pépé est sur le stage, je fais son show.
Je fais un show avec Pépé Séquitard.
Il est sur le stage, je suis allé, il est fini.
Puis moi, je suis en retard, j'avais un tournage à Montréal.
Je me dépêche pour arriver.
D'habitude, c'est moi qui commence le show.
C'est lui qui fait la deuxième partie.
C'est lui qui fait la première partie.
Je viens pour faire la deuxième partie. Je dis, man, quand tu fais'est moi qui commence le show puis c'est lui qui fait la deuxième partie. Là, c'est lui qui fait la première partie. Je viens pour faire
la deuxième partie.
Je dis, man,
quand tu fais sous-stage,
fais-moi ça de même.
Puis j'embarque tout de suite.
Fait que là, je le vois,
tac, j'arrive.
Ça fait 40 minutes
qu'il est sous-stage.
Je fais ça de même.
Je dis, parfait,
je presse par mon stock.
J'embarque sous-stage.
Je n'ai pas le temps
de scanner le monde.
Je fais juste que,
bonsoir, ça va bien?
Hey, pas de mal,
petit-mère, pépé.
Mine de rien,
viens faire 10 minutes
d'impro, pack,
drette de même. Il n'aurait pas pu faire ça minutes d'impro, pack, drette, de même. »
Il n'aurait pas pu faire ça si j'avais été en duo
avec le petit Jérémy.
Et ça sort de même.
Je ne fais jamais de joke avec le petit Jérémy,
mais là, Chris, ça sort de même.
Méga clap de fou dans le cégep,
mais beaucoup trop longtemps.
Puis je suis comme « Chris, qu'est-ce qui se passe? »
Puis là, « Il est là, il est là! »
Puis tu as Jérémy Gabriel, première table,
le petit Jérémy,
qui me regarde la même.
Écoute,
tu as l'autre,
BP, il trouvait ça tellement hot
qu'il disait « Christ, il a fait exprès! »
Puis moi, je suis comme...
Puis j'ai essayé
de « crowd-worker » Jérémy.
« Hey, c'est cool tes études! »
Il avait juste une astuce fraîche de marde.
Tu ne veux pas le repiner encore
parce que c'est comme tabarnak.
Il coûte cher.
Fait que tu sais...
Fait que tu y vas.
Fait que c'était ça.
C'est ça qui s'est passé ce soir-là.
Il est parti à moitié de mon show.
Est-ce qu'il est parti?
Oui, j'ai fait quand même un an et quart. J'étais parti à Suncher. Il est parti à moitié de mon show il est-tu parti? j'ai fait quand même un an et quart
j'étais parti sur une chire
il est parti à 45 minutes
il est quand même resté longtemps
il y aurait eu une couple de fois
il avait un cours peut-être
on va aller avec une autre question
j'ai une question
j'aimerais savoir
il y aurait du monde plus en région
qui écouterait juste des galas
juste pour rire à la télé,
que c'est ça leur seule référence d'humour.
Qu'est-ce que vous leur diriez pour les inciter
à avoir des soirées d'humour?
Parce qu'il y en a aussi en région.
Par exemple, si le monde
écoute juste des galas juste pour rire,
peu importe ce qu'on dit ici,
ils le sauront pas.
Ouais, exact. Tu penses qu'ils écoutent pas ça?
Ouais, non.
Non, mais...
Je le sais pas.
Je pense que tu veux savoir
si les galas juste pour rire
sont représentatifs de l'humour en général?
Non, je veux savoir
si c'est le genre
pour les convaincre
de venir à des soirées d'humour
en région.
En région?
Ouais, mais je sais pas.
Il y a quelque chose de genre...
Je pense qu'il y a tellement d'humour au Québec
que tes goûts, t les trouves à un moment donné.
Si quelqu'un dans un galop t'aime,
tu vas aller voir son show.
Je pense qu'il y a tellement de monde.
Pas tellement de monde qui font de l'humour,
mais je pense qu'il y a tellement un beau choix
et plein de style.
Tellement de style qu'à un moment donné,
tu trouves ce que t'aimes.
Même si tu es en région,
tu fais comme Chris,
je viens de trouver son Mathieu.
Je pense que c'est important en région
de vraiment, si t'aimes l'humour,
de supporter la soirée d'humour
pour être sûr qu'il y ait
plus de monde qui vienne dans ton coin.
Si toi, tu restes dans un petit village
et qu'il y a un show d'humour,
tu te dis « Ah, j'aimerais pas ça. »
Ils ne réinviteront pas personne d'autre.
Même si tu ne connais pas les noms qui sont là.
Le calibre est fort.
Quand quelqu'un arrive et qu'il arrive d'une soirée du monde,
ça doit faire 8 ans,
7 ans que le gars ou la fille roule.
Tu n'es juste pas au courant parce qu'il est
moins connu qu'un autre.
Tu as tout le temps
les beaux-coeurs qui font des soirées.
Dès que c'est un peu loin de Montréal,
ils se forcent pour avoir de la qualité.
Surtout, prendre des risques.
Les soirées d'humour,
ce n'est pas 55$.
Ce n'est pas comme, je ne le connais pas.
Ah, c'est 80$.
Je ne le connais pas, ça va me coûter 8$ ou 12$.
Même si ça te coûte 15$,
c'est le prix
d'un trio Big Mac.
C'est ça.
Je pense que ça fait longtemps que je n'ai d'un trio Big Mac. Je pense.
Ça fait longtemps que je n'ai pas pris de trio Big Mac.
Prochain.
Y'a-tu une autre question?
C'est quoi ton nom?
J'aime ça, Asti,
qu'on a la SAQ
là-bas.
On parlait de sans-abri en début de show.
Ils sont là.
Écoute, t avais défendu
la liberté d'expression du journal
The More Real. En fait,
Québécois est en train de les poursuivre. Est-ce qu'ils ont droppé
les charges qu'ils étaient sûrs que tu allais le roaster
dans Six Posts 2?
Non, j'avais
fait
une levée de fonds
pour le journal de Montréal. En même temps, eux autres ont eu des avocats qui ont dit qu'ils allaient les défendre gratuitement ou pour le montant qu'on ramassait. Je n'ai pas entendu parler après ça. Moi, j'ai fait, je leur ai ramassé de l'argent pour qu'ils puissent se défendre.
Parce que c'était weird. Le journal de
Montréal, c'était clairement
juste des gags.
Je trouvais ça important
de les aider, mais
j'ai assez d'affaires
dans ma vie que
je n'écris pas aux quatre minutes le monde
faire comment ça va.
Je n'ai aucune idée de ce qui arrive avec eux autres.
C'est temps de ne pas en parler.
Ça doit bien aller.
Ou ils se sont fait assassiner.
C'est ça.
Je vais m'en servir
pour plugger.
Il y a Richard Martineau
qui a poursuivi
Ricochet.
Je vais faire une levée de fond
pour Ricochet.
C'est quoi cette histoire-là?
Il y a un caricaturiste
qui a fait un dessin
de Richard Martineau,
genre qui était mort dans le dessin.
Puis là, lui,
il les a actionnés
parce qu'il disait
qu'ils m'ont dessiné Mars
comme si c'était de l'incitation à la violence.
Il était comme « Ma femme va voir ça. »
Il a joué la carte
que toutes les victimes jouent.
C'est sûr, sa femme va voir ça dans le même journal.
C'est dingue.
Vu que c'est
un média bilingue,
on va faire une levée de fond
au club soda bilingue.
C'est super con parce qu'on aimerait aussi
que sa femme ameure avec.
C'est plate qu'il l'ait déjà.
Moi, je voulais plugger.
Après ça, je vais faire une levée de fond
pour Pascal Cameron parce que... Moi, je trouve que le dess Après ça, je vais faire une levée de fond pour Pascal Cameron parce que...
Moi, je trouve que le dessin n'était pas complet.
Il manquait des personnages.
C'est drôle.
Je pense qu'on ne peut pas topper ça.
On va finir là-dessus.
Merci, les gars.
Merci beaucoup.
Merci, Mike.
merci les gars merci beaucoup
si
si on veut
si on veut vous voir en show
Chris et Hop
c'est une belle flappe les gars
si on veut
Mathieu si on veut te voir en show
c'est où qu'on apprend
comme tout le monde ma page Facebook
Instagram that's it en show, c'est où qu'on apprend? Comme tout le monde, ma page Facebook, Instagram,
that's it.
OK.
Ton site web,
tu t'en sers-tu?
Mon site web, c'est juste pour du corpo.
Si tu veux me voir en show, c'est ma page Facebook, mon Instagram.
Mon site web, c'est si tu veux m'engager,
pis que t'as un party de bureau, pis que tu dis « Hey, je veux l'engager ».
C'est quoi ton site web pour le monde qui a de l'argent,
qui veut l'engager?
Mathieu-Cyr.com
Parfait. Pis toi, Pascal, c'est? J'anime une soirée à Saint-Rémy.
C'est super le fun.
Sinon, le 30 septembre, au bar Les Patriotes
dans Schlager Maisonneuve, je vais présenter ma nouvelle
heure de matériel.
Les billets, c'est où qu'on peut avoir les billets pour ça?
Ce n'est même pas encore cet été.
Je fais mon poster bientôt. Je vais mettre ça sur ma page Facebook.
Les billets vont être en vente sur un site.
Quand ça va sortir, aller sur mon poster bientôt. Je vais mettre ça sur ma page Facebook et les billets vont être en vente sur un site. OK.
Quand ça va sortir,
on va mettre le lien
pour acheter des billets
pour ton show.
Merci beaucoup tout le monde.
À la semaine prochaine.
Salut.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci. Thank you.