Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #129 – (Martin Perizzolo et Daniel Grenier)
Episode Date: August 27, 2017https://youtu.be/Xdek2CEEnbI Cette semaine à Sous Écoute, Mike Ward reçoit Martin Perizzolo qui nous raconte des anecdotes savoureuses dont une concernant une cascade sur le Gros Show et ...Daniel Grenier qui nous parle des ses "bebelles" et se livre à coeur ouvert sur comment il a dû recommencer à zéro. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute!
Merci!
Bonsoir!
Bienvenue à Mike Ward sous écoute!
Pour les gens à la maison, vous savez pas,
aujourd'hui, c'est plein par son vie
la frénésie de la
Formule E.
Christ,
asti que ça a pas marché,
cette affaire-là, la Formule E.
Qu'est-ce qui est
weird? Le public cible, la
Formule E, c'est du monde qui
déteste les courses automobiles.
Parce que c'est weird.
Moi, je regardais,
je vais en parler tantôt,
avec Perutz, vu que Perutz était là aujourd'hui.
Mais j'ai regardé
la vitesse de la Formule E
et la vitesse de la Formule 1.
C'est comme qu'ils roulent à la moitié
de la vitesse.
J'étais comme, pourquoi gérer?
OK. Ça serait comme si quelqu'un disait, on va aller voir un humoriste. T'aimes-tu Louis-José? Oui. Ce gars-là, il est à moitié aussi drôle.
Ça va être malade. Je vais aller voir Louis-José à la place.
C'est ça.
C'est pas mal tôt, on est pendant le festival.
Je vais parler du festival la semaine prochaine.
Parce qu'on tourne deux épisodes par soir.
Avant de commencer, je vais vous présenter mes invités.
Non, avant de faire ça, je vais parler de mes commanditaires. Je veux remercier...
Si tu veux sauver
50 piastres sur ton prochain voyage
Airbnb et que tu n'es pas membre.
Mettons que tu n'as jamais utilisé Airbnb.
Va sur mwbnb.ca.
Tu vas avoir 50 piastres de rabais sur ton
prochain voyage. Si tu n'es pas
membre Uber,
utilise le code UberShare. Tu vas avoir
20 piastres de rabais. Si
tu veux acheter des affaires sur Amazon,
va sur MWAmazon.ca
et là, tu n'as pas de rabais.
Mais, Asti, je t'ai déjà
brainwashed que
tu es habitué de faire MW
avant tout. Moi,
ça va être ça mon but. Je pense que
je vais acheter MW
avant tous les sites web connus. Ast pense que je vais acheter MW avant tous les sites web
connus.
Je vais sortir des applications.
Ça va être MW Tinder.
Ça va être...
Ça va être...
Moi, je me fais...
J'ai 20% de ta fellation.
Moi, juste...
Je rentre...
Je rentre mon pénis dans sa bouche deux fois,
juste pour la starter, puis après je m'en vais.
Tu fais ce que tu veux.
Là, je suis très content d'avoir mes invités.
Les deux, c'est des amis de longue date.
En plus, ils ont été colocs ensemble, mesdames et messieurs.
Donnez une bonne main d'applaudissements
à Daniel Grenier et Martin Perizzolo.
Daniel,
Martin, merci d'être là.
Merci.
20% de Tinder,
c'est malade.
Là, toi, Daniel, tu viens de gagner un prix
à Juste pour rire, qui est le prix
coup de coeur.
Ben non, mention spéciale du jury, oui.
Mention spéciale du jury.
Ben oui.
OK, c'est cool, ça.
Le monde a l'air content que je gagne, en fait.
Ben oui, félicitations, c'est vraiment hot.
C'est vraiment hot.
Moi, c'est vraiment hot. Ça fait vraiment hot moi je c'est vraiment hot
ça fait quoi
3 ans
4 ans
que t'es recommencé seul
ouais
4 ans
ce qui est quelque chose
pis il y a déjà
2 ans
tu te produisais
en show solo
tu faisais une heure
à Zoo Fest
c'est quand même quelque chose
ouais c'était
non non mais
écoute c'était un
faut que tu repartes
tout le temps à zéro
c'est ça qui est mauvais
de cette petite bête
de tu là
tu repartes tout le temps à zéro C'est ça qui est mauvais Tu repartes tout le temps à zéro
À chaque show
T'es comme yes
J'ai appris de quoi
Ah non tu repars à zéro
Mais c'est vrai tu dis à chaque joke
À chaque joke on repart à zéro
Pour la prochaine joke
Ouais
C'est déprimant
Non mais c'est le fun
C'est de l'espoir
Moi j'étais par exemple
Quand t'as gagné ton prix
J'étais en crise
Je vais expliquer pour toi
Moi je savais que Daniel gagnait un prix
Puis moi je l'ai écouté de chez nous
J'étais chez nous
J'écoutais live
Puis là ça a commencé
Au début je pensais que t'allais gagner Révélation
Mais je me disais c'est weird Révélation,
vu que tu as déjà animé Les Oliviers.
Révélation, c'est comme dire,
on pense qu'un jour, tu vas vivre de ça.
Puis tu vis de ça depuis 92.
Il y a une couple d'années, je ne l'ai pas vécu.
Cheers encore.
On dirait qu'on joue au vieux jeu de tennis.
Au pong, on joue au pong.
Mais moi, c'est ça.
Moi, je pensais que tu allais être révélation.
Elle est bonne, mais bonne. Moi, je pensais que tu allais être Révélation.
Elle est bonne, mais bonne.
Là, le premier prix, c'était numéro de l'année par Pierre-Luc Pomerleau.
Oui, oui, oui.
Puis je savais que Pierre-Luc était là aussi.
Fait que je pensais que c'était entre toi et lui pour Révélation.
Puis après, vu que c'était lui numéro, j'ai fait, ça va être toi, Révélation.
Après, Alex Douville a gagné Révélation.
Fait que là, j'ai fait... Très cool.
Oui, puis j'étais content pour lui aussi. Puis là, j'ai fait, OK, Daniel,, Révélation. Après, Alex Douville a gagné Révélation. J'étais content pour lui aussi.
Puis là, j'ai fait, OK,
Daniel, c'est quoi qui reste? Il reste genre
artiste de l'année
ou artiste du festival,
je ne sais pas comment il le nomme.
Puis avant la pause,
avant ton enfant, ils ont dit, après la pause,
on vous nomme l'artiste de l'année.
Puis là, j'ai fait Astixéot,
qui est l'artiste de l'année. Puis là, c'ai fait Astixéot, qui est l'artiste de l'année.
Puis là, c'est revenu, puis on fait,
avant l'artiste de l'année, on a aussi le prix
du jury à Daniel.
Puis là, ils te l'ont donné.
Et l'artiste de l'année,
c'est le gars et la fille
de la pièce Footloose.
C'est ça,
c'est l'artiste de l'année.
Tabarnak. Moi, j'ai pas vu le show, ça personne a vu le show à 6 l'artiste de l'année pendant deux semaines tu fais semblant d'être kevin bacon c'est ça être un artiste mais
les danses les danses dans la faute l'ouest doit être top à faire. Quand t'écoutais le film, il y avait des espèces de danses de bébelles.
Mais dans les danses de l'année,
artistes de l'année,
d'un galop,
d'un festival juste pour rire.
Je pense que les titres
dans les prix comme ça de festival,
je pense que les titres des prix importent peu.
Je pense qu'ils ciblent des numéros,
ils ciblent des artistes, des moments
du festival qui ont été tripants. Puis là, ils font comme... Ils mettent un titre random. Je pense qu'on siblent des numéros, ils ciblent des artistes, des moments du festival qui ont été tripants.
Puis là, ils font comme...
Ah, attends,
ils mettent un titre random.
Je pense qu'on s'en fout.
Je pense que tous les gens
que tu as nommés au début,
incluant Daniel,
qui ont gagné,
se sont démarqués
durant le festival.
Puis ils essaient juste
d'expliquer pourquoi.
Moi, je pense qu'ils font ça
puis après,
ils rajoutent
trois, quatre productions
juste pour rire,
pour vendre des tickets.
Peut-être, peut-être.
Pour de vrai.
Il y a tout de mal là-dedans.
Non, mais si j'avais mon festival,
si j'avais mon propre festival,
je ferais la même chose.
C'est weird.
Artiste de l'année d'un festival d'humour
qui n'est pas un humoriste.
Il y a quoi qui ne marche pas?
C'est comme si...
En même temps...
Le stand-up de l'année aux États-Unis,
une année, il donnait à Shrek.
Oui!
Yes!
L'année passée, c'est Louis C.K.,
là, c'est Shrek.
Mais le festival, ça a toujours été ça.
C'est pas juste du stand-up.
Il y a le stand-up qui gagne une grosse part,
mais ça n'a pas toujours été ça.
Il y a tout le temps une comédie musicale
à tous les ans
Chris comment ça
y'a jamais d'humoriste
qui gagne
dans un festival de danse
j'aimerais ça
meilleure chorégraphie
qui n'en est-elle
mais non mais
c'est juste moi
je pense que j'étais
de mauvaise humeur
pis c'est
mais ça a pas aidé
mais j'étais ancré j'étais vraiment mauvaise humeur. Mais ça n'a pas aidé.
J'étais vraiment à la crise.
Bref, félicitations.
Merci.
J'étais content. J'étais...
Vraiment...
Merci.
Ben oui, j'étais content.
J'étais très content et très fâché en même temps.
J'ai des émotions collées.
Moi, c'est ça.
Toi, ça fait quatre ans t'as recommencé en solo
puis pensais-tu
que ça allait être vite de même
avant de
comprendre comment ça marche
quand tu le vis
c'est long
parce qu'on fait des shows
dans des bars de rodage
partout
un moment donné,
tu as le goût de gagner ta vie
en faisant ce que tu aimes.
Après Chicken Swallow, l'année a été plus difficile
pour gagner ma vie
artistiquement.
Fiscalement, il te demande de faire des accords provisionnels
et tu te dis non.
Ça ne sert à rien, je t'envoie tout cet argent-là.
Je vais avoir une année
de merde.
Un accord provisionnel quand tu as de la misère à payer ton vidéo-tronc.
Quand t'as eu une bonne année, quand t'es travailleur autonome,
ils te demandent de payer tes impôts d'avance parce qu'ils savent qu'on n'est pas fiable.
Genre au trimestre, ils te demandent de choper de l'argent
parce qu'à la fin de l'année, on sait que tu vas tout l'avoir flobé dans la poudre.
Quand tu fais des bonnes années, ça arrive,
on a des bonnes années, là, tu sais,
ils voient ton rapport d'impôt, fait que l'année d'après,
les accomptes provisionnels, ils t'envoient des papiers, là,
avec des montants.
J'ai même pas gagné, je vais même pas gagner ça
dans une année, pis ils me réclament ça pour
trois mois, tu sais. Fait que là, pis t'es
obligé de l'envoyer, sinon,
c'est l'enfer, si...
Fait que, c'est mieux d'une job normale.
Moi, cette année, j'ai essayé de faire un année sabbatique, mais ils me demandaient
des accomptes provisionnels. Fait que là, j'étais comme, OK, je n'ai rien gagné
cette mois-ci, mais il faut que j'envoie 12 000 piastres aux impôts. Puis là, j'étais
comme, OK, qu'est-ce que je vais vendre? OK, je vais vendre ça.
Est-ce que c'est pour faire ma part?
Puis après ça, ils te le renvoient.
Ils te font, ouais, finalement, on n'avait pas besoin.
Ouais, ouais, ouais, ben oui.
Moi, ils ne m'ont jamais rien renvoyé.
Non, mais c'était vraiment une année de marde.
Parce que tu n'as pas eu une année de marde.
Les derniers trois mois, tu as dû se carrer.
Mais c'était vraiment une année de marde.
À la fin de l'année, c'est ça.
Reprends ton argent, tu fais pitié.
Moi, par exemple, je n'envoie plus rien.
Puis là, je vais recommencer à envoyer.
J'avais refusé.
Je faisais « fuck you ».
Je vais garder mon argent moi-même.
Tu fais des intérêts.
Non, non.
Si tu n'en dois pas, c'est vrai.
Non, non, non.
Même quand tu en dois,
si tu payes d'une shot, tu payes pas d'intérêt,
mais y'a personne qui est capable de payer une shot.
Fait que là, moi, je fais à chaque année,
fuck you, je vais payer d'une shot,
pis là, je le reçois, pis je suis comme,
on peut-tu prendre un arrangement?
Y'a-tu moyen?
Y'a-tu moyen?
Fait que c'est ça,
ça a été tough l'année
Après les Tchikatskis
Ah ouais ouais ouais
C'était combien?
T'as gagné combien l'année après?
Dans cette année-là?
Je me rappelle juste des dettes que j'avais
Plutôt que la fin que j'ai gagné
T'avais-tu l'un des dettes?
Passe-toi avec les Tchiks
Non mais
Des dettes
Je te dirais que
Ma mère m'a prêté de l'argent
Mon frère m'en a donné
C'est le moyen Tu sais quand t. Mon frère m'en a donné.
C'est le moyen.
Quand tu as 18 ans, ce n'est pas pire.
Mais à 41 ans, une maison,
un char des enfants,
ce n'était pas mon plan.
Ce n'était pas mon plan. À ma fête, mon frère me donne
500$ et je pleure.
Je me dis que j'ai fait plein de fêtes.
J'étais tellement content.
J'ai eu la chance de faire tes premières parties.
Ça m'a aidé en tabarnak aussi.
Un moment donné, tu fais...
Les shows de rodage, je suis souvent à Montréal, c'est 25$.
Même si tu en fais 40 d'un mois.
Il y a des moments où ce 25$-là, tu le prends.
Quand les affaires vont bien, ce 25$-là, tu le prends, quand les affaires vont bien,
ce 25$-là, tu le prends et tu te sens
quasiment comme un voleur.
Tu vois des jeunes humoristes
qui, eux, c'est leur seule paye.
Moi, c'est arrivé des fois que j'ai fait
« Non, regardez-le. Je vois bien
qu'il n'y a pas beaucoup de monde. La soirée commence.
Gardez-le. Vous en avez besoin. »
Mais il y a des moments
où ils te le donnent.
Là, tu, puis là,
t'as honte, là, mais tu te sers serré, là, tu sais, le 25$,
il veut dire de quoi, là, tu sais, t'es comme,
ah, c'est-tu 25$, OK, là, je peux,
c'est un paquet de cigarettes, puis c'est, OK,
cool, là, tu le mets dans tes poches,
c'est fuck top en ce métier-là, tu sais.
Mais tu sais, avec les Chicken's Well, tu sais,
on séparait tout, tu sais, fait que moi, je dis,
mettons, tu dis, tu sais'on a fait des bonnes années
si on avait été seul.
Peut-être pour ça que Michel a attendu
de te donner 500 piastres
pour que Giseline se ramasse avec
« Yes, sir! »
Moi aussi, j'en ai un.
Finalement, ça va super bien.
Ça m'a pris peut-être 10 mois.
Après ça, je suis retombé sur mes pieds
et j'ai commencé à gagner ma vie.
10 mois, c'est rapide, mais c'est long.
C'est long quand tu le vis.
Surtout que tu as un enfant.
Quand tu as vu ton appart,
tu n'as rien.
Quand tu as une famille.
Mais un moment donné,
j'ai reçu un gros chèque que je ne m'attendais pas.
J'ai fait une épicerie de fou.
Je suis allé à l'épicerie.
Je me suis dit que je n'étais pas en spécial je m'en colle ici
ça c'était vu que t'avais une toune qui jouait sur SiriusXM
ouais c'est ça j'avais fait un album dans le temps qui avait pas été produit par personne
pis vu que je l'avais produit ben là j'avais pas inscrit mon nom nulle part
pis apparemment avec la supporte ils m'ont appelé ils m dit qu'il y aurait une toune qui aurait joué aux États-Unis.
Je ne savais pas.
Dans quoi? La radio?
Aux États-Unis, parce que le titre est en anglais.
En tout cas, je ne me dérange pas de ne pas le savoir.
J'étais juste content d'avoir le chèque, finalement.
Parce que j'ai reçu un chèque.
C'est un gros montant.
C'était 12 000 $ quand même.
C'est tout le monde qui dit que c'est en musique.
J'avais 8 000 piastres de dette
et que tu fais tes 12 000.
Mon gars, la virgule n'est pas à la bonne place,
tabarnouche. La virgule n'est pas...
J'étais tellement content.
Je ne t'ai pas informé pour voir si ça jouait ce qu'elle passe.
Pour voir si...
Tu es peut-être connu dans le monde.
Tu es peut-être allé faire un show
à Nashvilleville mon gars
Don Grenier de Gary de Lumière
mais en tout cas je suis capoté
à partir de ce moment là j'ai eu des contrats
et depuis ce temps là ça va bien
j'ai un bon gérant j'ai des bons amis
je suis bien entouré et c'est vraiment important dans ce milieu-là d'être bien entouré.
Même les jeunes
d'Humoriste qui m'ont donné des chances
pour aller jouer dans les bars,
je suis vraiment reconnaissant parce qu'ils m'ont accueilli
comme si j'étais un de leurs amis.
Ils m'ont dit « Viens jouer dans ma soirée. »
Je suis vraiment reconnaissant de tout ça.
De tout que tu m'as fait faire
tes premières parties, je me trouve
vraiment chanceux
j'ai appris beaucoup
c'était pas pareil de 3 à 1
les Chicken Swallow on est 3
on a tout le temps fait ça de cette façon là
mais là je retombe à réapprendre
la façon de faire
c'est drôle ce que tu disais justement
je pourrais en direct
jouer à 4ème main
et t'expliquer que tout à coup il fallait que tu regardes les gens
c'est un détail.
C'est un détail,
mais c'est tout.
En plus,
ce qui est drôle,
tu sais,
quand tu as dit ça,
tu as dit ça à José Godette,
puis là,
j'ai senti de te réaliser
que c'est comme,
tu sais,
vu que lui,
il n'a pas vécu ça,
fait que là,
tu l'as ramené à,
non,
mais nous autres,
c'est le quatrième mur
pour faire comme ça.
Toi,
je suis sûr
que tu serais bon tout seul. »
Oui, c'est ça.
Mais il m'en a parlé après.
J'aurais aimé ça en parler pendant longtemps avec toi de cette affaire-là.
Ça m'a été difficile de retomber sur mes pieds
après quand le duo a terminé.
Il est fin, José.
Oui, il est vraiment fin.
Mario aussi, je ne le connais pas.
Oui, je le connais moins que José.
Mais oui, les deux sont gentils.
C'est ce qu'on parlait de José.
C'est quoi ton feeling?
C'est quoi ton feeling? C'est quoi ton feeling?
Une fois, on allait faire un show radio.
C'était après,
quand les Grandes Gueules sont revenus.
Dans les années...
Là, il faisait
un personnage
qu'après chaque phrase, c'était
« C'est quoi ton feeling? »
Nous autres, on était comme « Ah, Christ! »
Lui, est-ce qu'il est obligé
d'emprunter de l'argent de sa famille?
Eux autres, ils gagnent
deux millions par année.
« C'est quoi ton feeling? »
Tu veux-tu en parler?
Tu veux savoir c'est quoi mon feeling?
Parler de quoi, donc?
C'est ça qui est beau queler de quoi donc? Moi, c'est ça.
Mais c'est ça qui est beau que toi,
quand t'as recommencé à faire ça tout seul,
t'as pas dit à Michel, pars-moi une tournée.
T'sais, t'as vraiment,
tu voulais faire tes preuves avant,
pis de repartir à cette route-là.
Mais c'est une job, t'sais.
C'est une job, c'est une vraie job, être humoriste.
Faut l'apprendre, faut le travailler.
Faut travailler notre façon d'être suriste. Il faut l'apprendre. Il faut le travailler. Il faut travailler notre façon d'être sur scène.
Il faut travailler nos gags.
Tu n'arrêtes jamais de travailler.
Même quand tu as trouvé ton style,
ta façon d'être, tu ne veux pas t'enfermer là-dedans.
Chaque gag, chaque affaire qu'il t'écrit,
tu essaies de te surprendre toi-même.
Tu essaies d'aller ailleurs. Tu recommences tout le temps à zéro.
C'est vrai.
On a fait l'école de l'humour, les trois ensemble.
Il y a 21 ans, 22 ans, je pense.
Ça fait 22 ans.
C'est quelque chose.
23 ans.
C'est en 94.
On a commencé, on a gradué en 95.
Ça fait 22 ans qu'on a eu notre diplôme,
qu'on est capable de faire de l'humour
sans blesser personne.
Parce qu'on a un diplôme.
Avant, en 94, c'était dangereux.
On n'avait pas nos cartes.
À l'astorope, on est des professionals.
D'ailleurs, est-ce que vous avez eu un diplôme?
Non, jamais eu.
On n'a pas de diplôme.
Tu as eu un diplôme?
Non, pas eu de diplôme.
Je ne le mettrais pas sur mon mur,
mais il y a une époque où je l'aurais mis, tu sais.
Il y a des époques, des moments tough, là, où tu fais...
Non, t'as maintenant que...
Si j'ai un papier, j'ai un papier.
Si, je te jure, je suis drôle, tu sais.
Je suis professionnel.
Je suis capable.
Ça serait bon de la sortir en show.
Quelqu'un d'autre marche pas.
Hey, qu'est-ce que t'as fait?
Hey, hey, regarde, regarde, regarde.
Est-ce que c'est là?
Comment est-ce que c'est là?
OK, là.
J'ai étudié, moi, pour...
Un diplôme, Louise, pour tous les malaises. Hey! Hey, la madame a dit que c'était bon,é, moi, pour... Le diplôme Louise pour tous les malaises.
Hé! La madame a dit que c'était bon.
Moi, le seul diplôme
que j'ai chez nous,
je faisais le manège chez nous récemment,
j'ai mon diplôme de l'école primaire.
Je pense que je vais
le mettre dans mon bureau.
Parce que là, je veux refaire mon bureau.
Je veux enlever
tout au tout
ce qui est showbiz
et je vais peut-être
juste mettre
mon diplôme
d'école primaire.
Mon diplôme
de primaire.
Oui,
j'ai trouvé moi aussi
mes diplômes,
peut-être pas primaire,
mais en tout cas,
d'école peut-être secondaire,
primaire,
mon DAS
ou peut-être un DEP,
je ne sais plus,
non,
c'est un DAS.
Mais oui,
j'ai trouvé ça,
c'est une bonne idée de mettre ça dans un beau petit cadre.
Surtout si tu le mets dans un cadre double,
avec la première pièce que tu as faite.
Oui, oui, oui.
Vraiment un beau cadre, comme les médecins.
Comme ça, une fille vient chez vous,
puis tu fais...
Si elle regarde comme il faut,
elle fait...
T'as l'air qu'il est fier d'avoir fini son primaire.
Il n'est même pas dans ton bureau, il est dans ton salon.
Oui, oui, oui.
Puis après, dans toutes les autres pièces,
les casse-têtes, t'as fait des dessins.
Ta main avec la gouache.
C'est drôle, en fait.
C'est drôle, en fait.
C'est drôle, crise, ça, par exemple.
Qu'est-ce que c'est que ça?
T'es bien fier de quoi?
Ça fait un beau bureau pour te vraiment...
Je veux juste avoir mon diplôme, ma mère.
Tes pieds dans le plâtre.
Ah, c'est ça.
T'aurais un sret, ça.
Pour vrai, t'aurais un sret.
Moi et Paris, on a déjà resté ensemble.
J'aurais vu ça, moi.
On a été deux ans avec Martin Matt.
Un an avec Martin Matt, la nuit tout après l'école.
Puis après ça, Martin Matt,
il s'est parti en fou.
Nous autres, on est allés habiter ensemble dans un autre appart.
Lui, il n'y avait plus d'appart.
Non, tu aurais pu mettre ton diplôme
à côté du poster à Martin dans le salon.
Ah oui, oui, oui.
Martin, il avait tout le temps son poster.
Mais en même temps, je comprends.
Il venait de sortir de l'école.
Il commence ce métier-là.
Il était déjà signé en production.
Il travaillait son premier show. Tu avais un poster.
Tu as un poster.
Mais là, dans ta chambre,
tu vis avec deux gars qui ont de la misère
de payer leur loyer.
Puis tu es comme, moi, ça roule en tabarnak! »
Puis si vous en rappelez
plus, regardez sur le mur.
Non, mais c'est vrai. Imagine,
les soirs que Martin Matt allait faire
un show, puis toi, t'es à la maison,
vu que personne t'a booké, puis t'es comme
« Astic, ces poches-là, tu regardes,
putain, Martin Matt,
je le geste. » Non, mais c'était drôle Putain, Martin Mat, je le geste.
Non, mais c'était drôle.
Moi, j'ai ri à pleurer.
On a ri à pleurer.
Tu te rappelles qu'on a déménagé dans l'appart,
les deux ensemble?
On déménage dans l'appart,
puis là, on fait ça les deux tout seuls.
Dan, il pogne un pick-up,
puis on déménage nous deux en même temps.
L'année avec Martin?
Après l'année avec Martin,
on s'en va genre à trois rues derrière l'école nationale de théâtre
au coin de Laurier.
Puis là, on déménage à laveuse.
Puis là, on descend.
On était dans un deuxième.
Puis là, on descend avec la laveuse.
Puis là, Dan, lui, il est en bas.
Parce qu'il est plus fort.
Il est plus fort. Dan, il est plus fort que moi.
Fait que lui, il est en bas avec la laveuse.
Puis moi, j'attiens. n'ai pas de pogne dessus.
Je la tiens juste avec...
J'ai la pression de mes mains,
tu sais.
Sur du métal lisse, là, tu sais.
Puis là, je la tiens.
Puis là, je fais...
Dan, si Dan,
elle va me glisser.
Non, non, c'est beau, c'est beau.
Dan, si elle va me glisser,
elle va...
Dan, ta laveuse,
elle part.
Si la laveuse,
elle part.
Et la laveuse,
elle descend, là.
Tatatatata.
Puis là, ta Dan, qui a la voix,, elle descend, là. Ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta-ta. Puis là, t'as Dan qui a la voix,
que j'allâche.
J'ai jamais...
Si c'est un ninja,
il est tombé à pleuventes, OK?
Là, il est descendu à pleuventes de reculons
comme un homard, estime.
OK?
La laveuse courait après.
Moi, là, j'ai vu ça, là.
J'ai vu Dan, ici, qui descendait à pleuventes, ici, de reculons. Puis la laveuse, ici après moi. J'ai vu ça. J'ai vu Dan qui descendait à pleuvante
de reculons.
La laveuse qui court après lui.
Lui qui est comme...
Il sort. Il va jusque dans la rue.
La laveuse, elle pogne le coin de la porte
et elle arrête là.
Lui, il est...
Men, on a eu la chienne de notre vie.
Mais tabarnak, j'ai ri.
Je repense à ça encore,
je vois encore l'image.
« Ah, j'ai eu peur, là.
T'as marché, j'ai eu peur. »
Elle marchait-tu encore, après?
Oui, elle marchait, elle marchait.
Mais il y avait comme de l'eau,
elle est encore dedans,
fait que c'est pour ça qu'elle glissait.
C'est pour ça qu'elle glissait.
Mais je sais que quand on l'a montée...
L'eau dedans?
Mais il y avait comme de l'éteint.
Moi, je sais que c'était mouillé.
En tout cas,
elle descendait vite.
Mais je sais que quand on l'a montée,
on déménageait d'un troisième,
et puis là, c'est moi qui étais en arrière.
Je voulais plus.
Moi non plus,
j'avais pas envie d'être en arrière.
Moi, j'étais en vie.
J'avais plus envie d'être en avant. J'aimais mieux forcer comme un esti d'être en arrière. Moi, cette envie, non mais non, j'avais plus envie d'être en avant.
C'est juste, j'aimais mieux forcer comme un esti d'épais que de tuer un de mes amis avec une
laveuse. T'sais man, t'as pas le goût esti, ben c'est ça, dame n'est plus là. Que c'est arrivé,
ben elle a glissé, elle s'dit elle a glissé une laveuse et elle est morte.
Ça aurait été absurde comme mort.
C'est absurde, ça aurait été chicken swell-less.
Y'avait-tu, vous viviez avec une autre fille? Ça aurait été absurde comme mort. C'est absurde. Ça aurait été chicken swell-esque.
Y'avait-tu... Vous viviez avec une autre fille, hein?
Non.
T'avais pas une blonde qui vivait avec toi?
Non, dans une tente avec Francis des chicken swells
pis le frère à Francis pis une fille de Vito aussi.
On habitait ensemble avant.
Oh non, après, la troisième année, c'est mon ancienne...
T'avais l'impression que tu sortais avec un Amérindien.
Non, non, c'est bien non.
T'es déménagé avec, toi. On était plus ensemble.
Moi, je pense que j'étais parti.
Je ne sais pas pourquoi Amérindienne a eu un...
Nadia.
Nadia.
C'était une fille que si tu disais Nadia,
elle était comme, c'est Nadia.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas.
Mais la plupart des Nadia...
Nadia.
C'est Nadia.
Nadia, Oui, les Nadia, ils font, c'est Nadia, c'est Nadia. Ta gueule, Nadia.
Nadia,
Nadia,
on va me chercher un... J'ai pensé à ça,
les parties qu'on avait,
les parties qu'on avait
pendant l'école,
on avait des méchants
bons parties
pendant l'école.
Chez Francis,
toute l'école
était là.
Tu sais,
c'est pas grand,
c'est comme
15 ou 12,
8 auteurs.
Il y avait même des writers,
il y avait des profs.
Il y avait Christian Bégin.
Moi, je me rappelle, un party,
il y avait Curieux Bégin,
qui était à côté.
Il était gelé comme une truie.
C'était des méchants parties.
Je lui parlais, puis il était là,
« T'es mon ami. »
On jouait à Jotetien par la barbichette.
J'avais joué avec Martin Matt
à Jotetien par la barbichette.
Il m'appelait Interac
à cause de ma crache.
OK, OK.
Il fallait faire rire l'autre.
C'était absurde.
C'était du bon temps. C'était du bon temps.
C'était du bon temps à l'époque.
On a déjà fait un party
qu'on avait...
On ne peut pas dire ça.
Il y avait...
On avait fumé un joint.
On peut-tu dire qu'on a fumé un joint?
Oui.
Il est en train d'enrouler ben oui. C'est pas du tout quelqu'un qui... Non, mais...
Il est en train d'enrouler un, là-bas.
C'est pas nous, là. C'est pas pour nous.
C'est parce que Martin et Matt étaient avec nous autres.
On avait fumé un joint, puis il y avait un autre gars aussi,
Francis Pellerin, qui était là.
Oui, oui, qui était à l'école avec nous.
Tu penses que Francis Pellerin ne veut pas que ça sorte?
Non, mais en tout cas, c'est pas grave.
On avait fumé un joint, puis dans le temps
qu'on fumait des joints, on s'amusait à faire des sons étranges.
Pis je sais pas pourquoi,
pis là, maintenant, on fume.
Moi non plus, j'avais pas pourquoi de faire ça.
Moi, j'étais dans le salon, j'étais comme,
«Tah, j'ai regardé le poster à Martin,
j'ai regardé vous autres faire des sons,
j'étais calice de soirée weird».
En plus, à cette époque-là,
toi, tu fumais plus souvent,
fait que ça t'affectait moins que lui,
c'est-tu qu'il riait comme un imbécile que lui. C'était des newbies.
S'il n'était plus une puff, il était comme
« On est fuckés, on est fuckés. »
T'es ailleurs.
Moi, j'ai fumé comme trois mois et demi
dans ma vie. J'ai ri beaucoup.
Mais en tout cas, ça pour dire que...
C'est là que la laveuse
t'a tombé dessus.
C'est l'année d'après.
C'est la fin de cette année.
À un moment donné, tu asas une foule, un party.
On avait une machine à gomme.
J'avais une machine à gomme que ma mère m'avait donnée.
J'avais mis des gommes dedans.
Tu mettais n'importe quoi dans la fente
et une gomme sortait. C'était de la gomme dégueulasse.
T'apprenais.
Tu faisais « Ah, ça goûte la gomme.
Ça goûte la marde. »
Le goût, il s'en allait après un croqué.
C'était vraiment cheap comme gomme.
Mais Francis, qui avait fumé...
Qui avait fumé, il mangeait de la gomme.
Il mangeait de la gomme.
Un moment donné, il s'en vient en avant de moi,
il me dit « Crois, crois! »
Je suis là « Ah, c'était quoi avec ton son? »
Puis après, il s'en va voir Paris.
Paris, je fais une satope.
Il me dit « Qu'est-ce que c'est que ma patience? »
Puis là, il va voir Martin Matt.
Puis là, il est bien,
« Arrête! »
Martin dit, « Qu'est-ce que tu veux? »
« Je ne comprends pas. »
Il part à la course,
tombe dans la cuisine
en pognant le téléphone,
en essayant d'appeler le 911.
Oui, oui.
Il essaie d'appeler le 911.
Là, on se dit,
« On s'en va,
on le suit dans la cuisine. »
Il dit, « Qu'est-ce que c'est que ça? » Il est en train de mourir. Après, on se dit qu'on s'en va, on le suit dans la cuisine. Non, mais il dit que c'est pas le cas.
Il est en train de mourir.
Après, il est dans le studio.
Il revenait.
Je m'étouffais.
Je m'étouffais.
On a failli le perdre.
Ça aurait été tellement drôle pour ça.
Qu'il meurt.
Puis après, les ambulanciers arrivent.
Puis ils trouvent qu'il y a huit personnes.
Qui rient.
Ouais. Oui.
Après ça,
l'année...
Martin-Marc, ça, c'était après l'école.
L'année de l'école, toi, tu restais
avec Francis dans l'Est.
C'est là qu'on faisait les parties.
Oui, oui. Dans un appart
qui avait un drap qui séparait ma chambre. C'était des qu'on faisait les parties. Oui, oui, oui. Dans un appart, il y avait un drap
qui séparait ma chambre.
C'était des espèces de pièces de salon double.
Oui, on voyait des ombres chinoises
de l'autre quand il baisait.
OK, mais vieille,
je vous ai vu à l'époque, vous deviez pas
baiser super souvent.
Fait que, ne te plaigne pas.
J'étais à l'école.
Oui, mais j'ai vu les filles de l'école
et tu ne devais pas baiser super souvent non plus.
Non, non.
Ça, il y avait Francis, il y avait toi,
il y avait le frère à Francis.
Oui, et une fille de Victor, une de mes amies de Victor aussi.
Elle avait une chambre fermée.
Quatre dans un quatre ou cinq et demi.
Oui, oui.
C'est un grand appart quand même.
C'est ça qui est magique.
On dirait que quand tu déménages en appart,
moi, je pensais à mon premier logement.
C'était grand, mais on était trois
dans un 4 et demi.
J'étais comme, c'était cool.
On avait un divan.
Mais tu avais un bel appart
quand tu habitais sur Saint-Joseph
avec Néola et Cathy.
C'est que c'est elle.
Moi, je n'avais pas les moyens de cet appartement-là.
C'est elle qui avait trouvé.
Moi, je restais sur Saint-Denis.
On payait 425 par mois.
Tu habitais au coin de Prince-Arthur.
Pour un 6,5
coin du Lot-Saint-Denis.
Puis après, c'était malade.
On avait un balcon,
mais ce n'était pas un balcon,
c'était le toit du département.
Ah, c'était avec Julien.
Tu restais pas avec Julien?
Avec Julien, oui.
Il n'y avait pas une porte, c'était une fenêtre.
Tu sortais par la fenêtre.
Tu sortais par la fenêtre, mais Chris.
C'est le toit du parc.
Non, mais tu sais, 425 pour un 5,5.
Puis après, elle avait trouvé un 4,5 à 1400.
En 94,
moi, je gagnais à peu près ça par année.
Tout ça parce qu'il y avait des mouleurs.
Il y avait des mouleurs. C'était juste ça.
Puis les murs étaient malades.
Le plat avait été travaillé
puis il y avait des mouleurs qui étaient clean.
À part de ça, il n'y avait pas grand chat.
Il y avait une porte entre la cuisine
puis la salle à manger.
Il y avait des espèces de portes
comme vivre à trois.
Oui, oui.
Tu peux pousser les deux bords.
C'est le seul feature hut que cet appart-là avait.
Il était sur Saint-Joseph.
Les planchers étaient droits.
C'était un plafond de 12 pieds.
Ça ne valait pas.
Aujourd'hui, ils me chargeraient ça pour l'appart et je ferais non.
Oui.
Honnêtement.
Moi, c'était mon ex à l'époque.
C'était cher.
Elle, elle voulait
une... Tu sais, parce que moi, on vivait
avec Nicolas. J'avais mon coloc
puis ma blonde. Puis là, j'avais fait
on devrait juste demander à Nicolas de partir
puis on va avoir le gros logement, 400
pour deux. Puis elle a fait, elle s'est dit
j'ai trouvé une belle place. Puis elle a dit
si on amène Nicolas,
on va avoir les moyens. Fait que là, j'étais
comme tabarnak. Même avec Nicolas, j'avais avoir les moyens. Fait que là, j'étais comme tabarnak.
Même avec Nicolas, je n'avais pas les moyens.
Puis elle m'avait laissé pendant qu'on vivait là.
Fait que moi, je dormais dans le passage.
Fait que je dormais.
Mon chat pissait sur le tapis.
Puis Nicolas avait tué son chat à lui, vu qu'on l'avait blâmé.
On avait dit, ton chat, il pisse partout.
Il l'avait tué.
Puis après, on avait réalisé, oh, Chris, c'est le mauvais chat. Puis on l'avait blâmé. On avait dit « Ton chat, il pisse partout. » Il l'avait tué. Après, on avait réalisé « Oh, Chris, c'est le mauvais chat
qu'on a blâmé. »
On parle de Nicolas.
Nicolas Pouliot.
Nicolas Pouliot qui a fait l'École nationale de l'humour
avec nous. Un super bon gars
qui, aujourd'hui,
est rendu infirmier aux urgences.
Lui, il y avait un bon nombre.
C'était hallucinant.
Un numéro de stand-up.
Il n'a jamais retravaillé.
Il y avait une émission de télé aussi.
À l'époque, à Vox.
L'anciennement Vox.
Avant que ça soit In.
Ça s'appelait les Incrédibles.
C'était lui. Comment il s'appelle le gars
qui a été la première saison
dans mon premier gala
c'était son partner
t'es-tu là Michel?
c'est quoi le nom du gars
qui était avec Nicolas?
le gars que son number, il faisait
un one-man show en 7 minutes.
Ça me dit vaguement
de quoi.
Ça va être écrit en ce moment
en dessous du podcast, on va l'écrire son nom.
C'est ça qu'on va faire.
C'est ça qui est mauvais.
On oublie le monde tellement
rapidement.
Il y a quand même beaucoup de monde
qui passe, tu sais.
On en voit passer du monde.
Tu te rappelles-tu, toi, de Poudi Poudrier?
Oui, ben oui.
Ben, on va me chercher un jus.
On va me chercher un jus, tu sais.
L'autre fois, j'ai repensé à lui.
J'ai pensé à lui l'autre fois.
J'ai écrit un gag.
C'est André Poudrier.
L'autre fois, j'écrivais un gag.
Là, je me disais,
« Tant que je devrais arrêter de boire, je vais arrêter de boire. » Puis après, je m'imaginais arriver au bar et faire, « Je vais prendre un jus. »
Puis là, j'ai fait, « Asti, je ne veux pas devenir ce gars-là. »
C'était un humoriste. On faisait des shows. Il faisait des shows avec tout le monde, avec nous autres à l'époque.
Ça marchait bien.
Ça marchait bien.
Il était même mieux.
On le jalousait.
Il avait un micro-casque.
Il avait son micro-casque.
On n'était pas nés avec ça.
À l'époque, il avait son micro-casque,
mais avec un fil.
Il faisait souvent des shows en short.
Il avait le fil qui sortait des shorts.
Il n'avait pas l'autre fil non plus. Il restait tout le temps.
Il avait un micro-casque,
mais il était comme prisonnier finalement. Lui, ilait tout le temps. Il avait un micro-casque, mais il était comme prisonnier finalement.
Lui, il avait remarqué qu'avec le micro-casque,
si le fil est collé direct,
ça paraît, mais si tu le camoufles
dans ton linge, ça ne paraît pas,
mais des shorts, c'est rentre un fil
qui sort du genou.
Mais si le fil avait longé
jusqu'au sol, mais le fil était tellement
court, son fil, que
tout de suite qu'il arrivait en dehors des shorts,
tac, c'était tendu, là.
C'était comme s'il était en laisse.
C'est comme si on l'avait attaché, tu sais.
Mais pas de vrai, il avait l'air d'une marionnette.
Comme si un géant
contrôle les pattes qui dansent.
Puis honnêtement, il faisait pas tant que ça
avec ses mains. Je vois pas pourquoi il avait besoin
d'avoir deux mains libres, là.
Il était souvent deux mains dans les poches.
Fait que tu fais...
Ben, tous les humoristes,
mettons, qui font...
Moi, j'aime ça parler.
Chris, mets ton micro
sur le pied.
Ah oui.
Puis bouge tes mains.
C'est pas si compliqué que ça.
Mais ouais, André.
On marchera pas plus
les micro-casques
parce qu'on le sait,
vous autres,
les chickens,
c'est pas le choix.
Mais non, on en avait.
Nous autres,
on avait pas le choix.
Ça bougeait tellement,
on courait comme des fous
en arrière-scène.
Sauf que c'était plus dur
de se faire booker
dans des bars,
nous autres,
les chicken swells,
dans le temps.
On arrivait,
on disait,
on a besoin de trois micro-casques,
des coulisses,
on a besoin d'une caméra
au plafond.
Je vais prendre Guy Nantel.
On demandait une caméra.
As-tu une caméra
au plafond, Chris?
On n'a même pas de Corslite. »
Il nous reste plus.
On traînait nos coulisses
et on avait acheté des micro-casques
pour pouvoir jouer un peu partout.
Vos coulisses, c'était deux espèces de...
C'était une belle électrique
au plafond avec des boucles de riz.
On s'arrangeait.
Vous étiez organisés, pour vrai, vous étiez super organisés.
Je me rappelle avec Michel.
Michel commençait avec vous.
Michel faisait votre son.
Michel Grenier, votre gérant, en fait,
faisait votre son.
Il avait développé ça
parce que vous aviez besoin de ça.
Tu sais, c'est hot en Maudit.
Il y avait tout le temps des minivans.
Il y avait tout le temps des minivans pour embarquer
tout le groupe. Si lui n'avait pas fait ça,
probablement que les Chickenswell
n'auraient pas pu vivre.
Ils venaient avec nous
à Saint-Georges-de-Beauce pour 60$
et ils payaient le gaz.
Ils faisaient tout ça.
Moi, c'est ça qui m'avait marqué
de Michel dans le temps que je l'avais rencontré.
J'étais comme...
Je savais comment il gagnait,
puis je ne comprenais pas comment il réussait
à payer ses affaires.
J'étais comme, tabarnak, je gagne plus que toi.
Moi, asti, il faut que j'appelle maman
pour payer mon loyer.
Puis toi, tu as une minivan.
Maman, elle nous prêtait une minivan.
OK.
Elle nous prêtait sa van.
Il ne m'en a pas dit ça.
Il voulait paraître big pour te signer.
Il voulait...
J'ai une minivan.
Tu travailles avec moi.
Tu es un bon gérant.
Il y a une minivan et il n'y a pas d'enfant.
C'est bon.
Là, il est visionneur.
Mais quand tu commences...
Quand tu commences
à un gars qui a une minivan,
il est riche.
C'est comme un tourbus.
Le gars qui a une minivan,
quand on fait un show,
on savait que t'étais sur le show,
les tchèques étaient sur le show,
on savait qu'on embarquait dedans.
Mon gars, on était en business.
C'était ça, c'était un tourbus.
On embarquait...
En plus, il ne bouait pas. Non, non, c'est ça. Il était tight. Ah oui, on était en business au bout'était un tourbus. On embarquait. En plus, il ne bouait pas.
Non, non, c'est ça.
Il était tight.
Ah oui, on était en business au bout.
Ah oui, vraiment.
On n'avait pas le choix.
Nous autres, on avait tellement d'accessoires.
On avait aussi une van.
On n'avait pas le choix.
Souvent, on faisait des jokes
genre un buisson immense
pour un gag d'une seconde
qu'on traînait en Abitibi.
T'es obligé d'avoir la tête penchée de même
pour un gag.
Oui, oui.
Non, non, puis tout ça., pis tu sais, je disais,
vous, les Chickens, ouais, ça a été possible,
parce que Michel a fait tout ça,
pis moi, ça m'a aidé aussi beaucoup, tu sais,
on habitait ensemble, je faisais beaucoup de choix
avec vous autres, pis merci, Michel,
tu sais, au début, tu sais,
quand t'en reçois un cachet
pour un show, c'est...
c'est tout, là, tu sais,
c'est la différence entre
je peux vivre ce mois-ci ou pas vivre.
Ou continuer à croire en son art.
Exact, continuer à essayer d'avancer.
Michel, ça a été possible
parce qu'il m'a aidé aussi.
Même s'il n'a pas été mon gérant ou quoi que ce soit,
j'avais le banc en arrière
dans Minivan, mais j'avais quand même
accès à Minivan. C'était cool.
C'était cool.
Là, tu as une gérante ou un gérant? Vu que tu es signé chez Evenco.
Oui, en ce moment, je suis là-bas et tout se passe là-bas.
Si tu as besoin de me parler, tu appelles là-bas. Ils ont des minivans.
Ils ont accès à des minivans.
Ils ont des numéros de téléphone de minivans. Ils ont accès à des minivans. Ils ont des numéros de téléphone
de minivans.
Là, ton show,
tu es en train de le roder en ce moment.
On ne peut plus vraiment appeler ça
du rodage rendu où tu es là.
Là, c'est que tu roules.
Oui et non.
Tu ne testes pas.
Je teste encore.
Je suis en résidence. Là, je commence à...
Là, je suis en résidence.
Au moment où on se parle,
au moment où vous écoutez le podcast,
non, je suis à quelques semaines
de la première,
au moment où on se parle.
Je suis en résidence à Valleyfield.
Je suis là quatre semaines,
les vendredis et samedis.
Puis la structure du show est faite.
J'ai comme mon show.
Ça, c'est la salle qui est faite en long,
comme une maison mobile.
OK, mais c'est ça. Là, moi, vu que je suis en résidence, je suis là, je fais h la salle qui est faite en long, comme une maison mobile.
Vu que je suis en résidence,
je fais huit soirs en quatre semaines.
C'est une crise de grosse salle.
C'est une super grosse salle.
Je fais la version cabaret.
C'est vraiment fucked up parce que je joue à l'envers sur la scène.
Dans l'arrière-scène, ils installent la salle.
Il y a 110 places
qui sont installées.
Pis t'sais, on le voit pas pendant le show, mais en arrière,
s'il ouvre les lumières, on voit tous les bancs
de la vraie salle, t'sais. Fait que je joue en la version
cabaret pour le rodage, t'sais.
Fait que, pis là, en ce moment,
j'étais encore en... Le rodage est important,
j'ai ma structure, j'ai tout mon début,
j'ai toute ma fin, tout là, là, c'est
réglé depuis comme 2-3 semaines.
Mais là, j'encul les mouches.
Hier, je faisais le show.
C'était mon pire soir dans les ventes.
Il y avait 40 personnes.
C'était difficile.
Il y a des gags.
Tu fais un gag, ça rit.
Tu fais un autre gag, ça rit.
Il rit assez pour que tu le gardes.
Mais quand tu as 40 personnes dans une salle...
Testais-tu des gags hier?
Je testais tout le temps. Je retravaille tous les segments.
C'est plus fantastique avec moins de monde aussi.
Aussi, aussi. Mais vendredi,
je lui disais que c'était un super bon soir.
J'avais fait le premier gros test
vendredi. Je lui disais
de répéter le test. Mais là,
c'est un autre test. Quand tu as 40 personnes dans la salle
et que tu fais une heure et demie
devant eux autres, là, il y a des gags, il n'y a plus de pardon.
Quand tu as une salle de deux,
c'est rien que les killers qui marchent.
Ce qui fait que tu fais,
moi, je veux juste des killers dans mon show.
Hier, je slashais des gags,
j'ai enlevé, ça a été super bon,
mais ça a été tough à faire.
Tu les slashais, mais après le show?
Oui, après le show, je faisais,
je les enlève, je les enlève.
Je n'y tolère plus.
Tu ne tolérais plus parce qu'il y avait 40 personnes.
Oui, mais ce n'est pas grave.
Mais ce n'est pas grave s'ils n'ont pas la force
de faire rire dans ces conditions-là.
Je ne devrais pas les garder.
Je ne devrais pas les garder, right?
Non, moi, je suis 100 % d'accord.
Hier soir, je suis parti de là.
J'avais donné beaucoup d'énergieénergie je n'avais reçu un peu
moins de retour c'est horrible
mentalement ce que t'as vécu
mais artistiquement c'est la meilleure chose
c'est hallucinant un matin j'étais très content
pis là j'ai ouvert mes affaires pis j'ai commencé
pis là j'ai fait ben oui mais ce gag là
moi aussi je sais il me fait pas capoter
de toute façon tu sais je le disais
mon script éditeur me disait
« Non, moi, je l'aime. »
J'étais comme « Oui, je ne l'aime pas. »
C'est qui ton script-éditeur?
Simon Cohen, qui est hallucinant.
On travaille vraiment bien ensemble.
Mais des fois, c'est ça.
Je pensais à ça le matin.
Je me disais « D'habitude, un script-éditeur,
il est supposé te dire « Coupe ça, c'est de la merde. »
Toi, tu défends, tu veux défendre tes gags.
Puis là, moi, je suis dans des positions
des fois où je fais «Non, je vais l'enlever!
Non, regarde-le! Je n'haïs pas ça!
Moi, je n'haïs pas ça!»
Mais là, hier, j'ai fait
«OK, il n'y en a plus de discussion.
Il y a comme une dizaine de gags que
je ne savais pas trop. Bien là, je le sais,
à matin, j'ai les enlevés. »
C'est super bon, comme tu dis, artistiquement. C'est tough moralement, mais artistiquement, top. Moi, il y a une affaire que je n'y avait pas trop, je le sais à matin. Je les ai enlevés. C'est super bon, comme tu dis, artistiquement. C'est tough moralement,
mais artistiquement, top.
Moi, il y a une affaire que je n'aime pas.
Moi, j'aime juste
jouer dans les places pleines
et je m'en crisse du nombre.
Mettons, j'aime mieux jouer dans une place
de 50 avec
58 personnes que jouer
dans une place de 10 000 avec 4 000.
Oui, tout à fait.
Ça, je pense, en plus,
le monde ne réalise pas à quel point
c'est dur quand
tu n'es pas plein. Vu que là, tout le monde, après
chaque joke qu'il répond, il regarde
et il fait « il n'y a personne qui aime ça ».
Quand il y a trop d'espace
entre les gens,
on dirait qu'il faut qu'il y ait tellement
de monde que tu n'es plus conscient.
Tu es juste comme, tu es pacté et tu regardes juste le show. Mon meilleur show dans la tournée,
ça a été dans un bar en Outaouais. C'était un bar et on est arrivé vraiment en flush avant le show,
une demi-heure, c'est rare qu'on fasse ça. On arrive toujours comme deux heures avant,
on fait des tests de son. On est arrivé là, c'était Jam Pack qui avait vendu
trop de billets, puis je suis arrivé là,
puis j'ai fait, ah, tu sais, puis je suis en train de monter un show
de salle, tu sais, un show pour jouer dans une salle
avec, tu sais, pas qu'il y ait des silences
ou whatever, mais tu sais, c'est plus un show
de salle, ça te prend, puis là, je suis arrivé là,
j'ai vu c'est un Bart, le kid, j'ai fait, oh, shit,
tu sais, je me sens, je suis pas
mindé là-dessus,
puis j'ai fait, ok, non, ça fait 22 ans, Je ne suis pas mindé là-dessus.
J'ai fait, ok, non.
Ça fait 22 ans, je fais ça,
mais on s'en fout aussi.
On est dans un bar trippé.
Je connais mon texte. J'ai fait le jam back.
C'était malade.
C'était malade.
J'étais sur scène et je me disais,
mais my God, ça me rentrait dedans.
Les rires, ça riait.
C'était comme tabarnak.
Ce petit job que je fais.
Je trippais.
C'était mon meilleur show.
Le monde qui va te voir en show,
la part, as-tu l'impression qu'ils te connaissent
à cause de...
Je commence le show en faisant ça.
Beau malaise, fromage,
quelques-uns de poudi.
Il y en a toujours 4-55 de Poudy Chabot
pis aussi t'as eu des grosses années
t'as gagné plein de prix
aux Zoufesses
mais c'est un public plus niché
les Zoufesses, c'est des fans d'humour
le grand public
quand tu fais une tournée
à travers le Québec, c'est vraiment le grand public
t'es sûr que t'as plein de gens
qui viennent me voir
parler de fromage pendant la même heure je pense pas c'est vraiment le grand public. Fait que t'es sûr, t'as plein de gens qui viennent me voir pis ils pensent que je vais...
Parler de fromage pendant la même heure?
Je pense pas!
Non, mais t'sais, il peut pas parler de fromage,
mais il pense que je vais venir me tromper
dans les noms de monuments historiques.
Ok, que c'est ça!
Mais ils se demandent, t'sais,
ils viennent à cause de ça,
pis là, ils font, qu'est-ce qu'il va faire pendant une heure et demie?
Qu'est-ce qu'il va faire? Pis là, demie? Qu'est-ce qu'il va faire? »
Je leur dis que ce n'est pas ça que je vais faire.
Je pars dans mon affaire tranquillement.
Je n'ai pas monté le show en conséquence de ça.
Je les amène, pas si tranquillement que ça,
mais je les amène vers ça.
Je fais « Hey, check, oui, c'est ça.
Je suis le gars des fromages.
Je suis le gars qui ne joue pas au tennis.
Je suis le gars qui est pour l'ichabot.
Tu parles-tu de ton affaire dans le bois?
Je pars exactement avec ça.
Je n'ai pas le choix.
Je n'ai pas le choix, mais en même temps,
je le trouve de moins en moins pertinent.
Je ne sais pas si je vais le garder.
Mais tu n'as pas le choix.
Pas rien que ça.
À un moment donné, c'est anecdotique.
C'est une connerie.
Mais au début, ça venait du désir
de vouloir remettre les pendules à l'heure.
Juste en repartir à zéro.
Tu n'as pas le choix.
Oui, mais je ne sais pas si je vais le garder.
Je ne sais pas si à la première, il va être là encore.
Je n'ai aucune idée.
T'aimes-tu ça le faire?
Oui, j'ai du fun à le faire.
Ça a été un processus à avoir le fun de le faire.
Mais oui, j'ai du fun à le faire.
Sinon, je ne le ferais pas.
C'est une heure et demie pas d'entra'est une heure et demie pas d'entraque.
Une heure et demie pas d'entraque, j'ai une première partie qui est Charles Deschamps.
OK.
La plupart du temps.
Puis là, je suis à une heure et demie, mais l'idée, c'est d'avoir une heure et quart.
OK.
Puis Charles qui va faire un 15, mettons.
10 minutes.
OK.
10 minutes, puis après ça, l'idée, c'est de faire une heure et quart.
Ça fait que c'est un show d'une heure et vingt-cinq heure 25, pas dans le track, je pense que c'est tolérable.
Moi, j'ai remarqué...
Plus que ça, ça devient chiant.
Dans ma dernière tournée, aussitôt que mon show était plus qu'une heure et vingt,
il était moins bon.
Même si je faisais, « Ah, ça, c'est bon, je vais rajouter ça.
Ça, c'est bon. »
Puis là, je sentais que ça levait moins.
Une heure, c'est... Une heure dix, c'est du tout... Moi, après une heure, je fatigue. Moi, quand je vais voir des shows. Ça, c'est bon. Puis là, je chantais que ça levait moins. Une heure, c'est...
Une heure dix,
c'est le truc.
Moi, après une heure,
je fatigue.
Moi, quand je vais voir des shows,
quand je fais,
c'est les formats d'une heure.
Puis après,
quand le show est fini,
je suis content.
Je suis content de sortir,
je suis content de me lever.
Fait que une heure et quart,
c'est mon...
Mais en ce moment,
je fais une heure et demie
parce que j'improvise tout le temps,
j'ajoute, tu sais, puis...
Le pire feeling pour moi
quand je suis dans le public,
c'est quand ça fait 1h10
et je réalise
qu'il va y avoir un entraque.
Je veux juste mourir.
C'est l'enfer.
Je suis comme, trouve une fin.
Rap ça, surprends-moi.
Je n'ai pas le goût de vivre l'entraque.
Il t'a surpris avec une entraque.
Est-ce que c'est l'entraque?
Toi, tu n'auras pas d'entraque. Pas d'entraque. Tu pay'a surpris avec une entraque. Est-ce que c'est d'entraque? Fait que toi, t'auras pas d'entraque.
Pas d'entraque.
Tu payes-tu des pénalités?
Je sais pas au niveau de ça,
je sais pas encore.
Puis honnêtement, c'est drôle
parce qu'il y a cette affaire-là.
Faut payer des pénalités.
Les humoristes, quand on décide
de pas faire d'entraque dans le show,
il y a des théâtres, il y a des salles
qui font payer une pénalité.
C'était vrai à l'époque.
Je pense que c'est de moins en moins vrai.
Il y a juste le Saint-Denis genre astreur.
De plus en plus, quand Martin Matt,
quand Louis-José, quand M-Toi,
quand les gros noms décidaient
de faire « fuck off »,
moi, je n'en veux pas dans le trac,
les grosses salles ont fait « ok, c'est beau ».
Mais j'étais allé jouer en rodage
dans des petites villes, dans des petits théâtres.
Le revenu du bar bar il compte pour eux
il fallait toute la différence pour eux
ils ont besoin de cet argent-là
ils peuvent financer leurs troupes de théâtre
mais moi ce que je fais
c'est que quand ils ont le service de bar
moi je leur demande toujours
souvent comme en formule cabaret à Valleyfield
je ne fais pas dans le tract
mais il y a le service de bord qui est là
et je le laisse rouler pendant le show.
Mais mon show est tellement captivant
que les gens ne pensent pas aller au bord.
Ça ne donne rien finalement.
Je trouve ça absurde le concept en 2017 d'un entraque
parce qu'en plus, il n'y a plus tant de fumants que ça.
Ceux qui fument sont déjà allés au cinéma.
Ils ont déjà vu c'était quoi.
Une heure et demie,
ils s'envoient une cigarette dans la face.
Oui, exact.
À la limite, moi, j'aime la boisson.
Quand j'étais...
Depuis quand?
La semaine passée, le show des Pique-Bois,
je me suis commandé deux drinks. Tu étais là avec?
Moi, je suis rentré avec deux drinks.
Je suis arrivé,
je n'avais pas de billet.
Ils prenaient les billets et j'ai fait
« Je ne peux pas te donner mon billet,
j'ai mes deux drinks. »
C'est un bon truc!
C'est d'alcoolique, vas-y!
C'est un bon truc!
Si vous voulez avoir des jours gratuits,
deux drinks, ça passe bien. Moi, c'est un bon truc. Si vous voulez avoir des jours gratuits, deux drinks, ça passe bien.
Moi, c'est ça.
J'ai bu mes deux drinks
et je n'ai pas fait.
Ça prendra un entraque.
On n'a plus besoin d'entraque.
Quand tu as des changements de décor,
vous aviez peut-être besoin d'entraque.
Vous aviez des gros changements. Vousor Vous autres, vous aviez peut-être besoin Des gros changements peut-être
Mais vous aviez pu vous arranger sans
Mais non
Les premiers shows qu'on faisait
C'est comme une mise en scène aussi
En arrière où placer les gogos
Qu'on a déjà utilisé
Mais le premier show qu'on avait fait
Les Chicken Swell à Co-Hansville
On avait tellement de gogos
Qu'on faisait juste les empiler d'un tas
Je me souviens C'était juste juste les empiler dans un tas. Ça n'avait pas de place.
Je me souviens.
C'était juste un tas.
C'était le tas Chicken Swell.
On arrivait et on contournait le tas Chicken Swell.
Je me rappelle que l'organisateur de la salle était à nouveau.
Les gars, relaxez.
Calmez-vous.
Ça va bien aller.
J'étais un peu stressé.
Puis là, toi, tu as tourné. Tu te promènes avec un tech, deux techs?
Un tech en ce moment, en rodage en ce moment, on se parle, j'ai un tech qui est directeur technique.
Et que l'a réagi sur Godson ou qui fait les deux?
Sur Godson.
Il s'appelle John et il est super avec Charles qui vient.
Sauf, je fais des bouts de tournée du Rosec aussi.
C'est la première fois que je fais ça, le Rosec.
Je m'en vais loin.
Je suis allé aux îles
de la Madeleine.
Je suis allé à Côte-Nord
à Natashquan.
Les îles,
tu as fait le Pas-Pertus?
Le Vieux-Treuil,
non, le Vieux-Treuil.
Le Pas-Pertus,
ça a l'air d'une super salle.
J'aimerais ça aller jouer là.
Le Vieux-Treuil,
c'était vraiment super.
C'est une petite salle.
Le backstage,
tu sors de rien,
tu as la mer.
C'est hallucinant.
Natashquan,
je jouais à un café
qui s'appelait
le Café aux Échouris. Tu sors de là, tu as des grosses dunes de sable avec du gazon. C'est hallucinant. Natash Kwan joue un café qui s'appelait le café aux échoueries.
Tu sors de là, tu as des grosses dunes de sable
avec du gazon.
Après ça, tu as la mer.
C'est magnifique.
La bouffe partout.
Il y a 250 habitants dans la ville.
On s'entend.
C'est tout petit.
Tu manges au restaurant.
Tu as l'impression de manger à la maison.
Tout est bon.
Tout le monde est fin.
C'est de là que le chanteur québécois
vient...
Gilles Vigneault, il vient de Natashquan.
J'avais un blanc, excusez-moi.
Et à chaque fois que quelqu'un te parle
dans la ville, peu importe...
Il parle tout le temps de Gilles Vigneault.
Non, il ne te parle pas de Gilles Vigneault.
Non, il ne te parle pas de Gilles Vigneault,
il te parle comme Gilles Vigneault.
Il te parle comme Gilles Vigneault.
Ils te racontent qu'ils sont allés au dépanneur,
ils te font juste raconter qu'ils sont allés au dépanneur.
Qu'est-ce que c'est l'autre dépanneur?
Oh, t'as vu, il vend.
T'écoutes ça, c'est un récit, mon gars, t'es captivé.
Ils ont juste été acheter une pomme.
Qu'est-ce qui est arrivé?
Puis la pomme, c'est tout le monde.
Tout le monde a comme un sens de la parole.
Ils racontent les affaires.
Tout le monde est gentil.
Une madame, elle vient me voir après le show.
Elle fait, « Demain, tu passeras chez nous
à la Maison Jaune après le pont. »
Je suis comme, « OK. »
Là, je suis à mon DT,
mon tech qui est avec moi.
« Maître! »
« Madame! »
Là, qui est Jessie.
Jessie l'éveillait, un gars super qui était avec moi.
Avant qu'on parte de l'auberillée un gars super qui était avec moi pis là je fais
avant qu'on parte de l'auberge
j'ai fait
hey
j'dis
y'a une madame
elle veut qu'on arrête chez elle
tout ça
elle m'a parlé de crabe
cible là lui
il aime la bouffe
fait qu'il fait
on y va
on y va
fait qu'on fait
on fait un petit détour
de 3 minutes
on arrive chez la madame
pis là
on rentre chez elle
on s'assoit
pis elle me montre
des photos sur iPad
pis tu sais
je passe un temps avec
des photos sur iPad non mais non non mais un temps avec. Des photos sur son iPad?
Non, mais tu sais, moi, je fais ce métier-là.
On fait ce métier-là.
Tu viens de décrire ce qui va arriver
deux minutes avant que je me suicide.
Moi, je vais en faire un.
OK, c'était pas une pipe.
T'as-tu une toilette et une corde?
Non, non, non.
Il y a son mari qui est là.
Il y a son mari qui est là.
Puis là, on passe un petit moment.
Puis moi, je vis ce moment-là,
je fais ce métier-là.
Un petit moment?
Non, mais fuck!
Il y a comme des petits moments.
Attends une minute, moi, je fais ce job-là,
il y a du monde qui paye un billet,
qui vient de me voir en show.
Man, c'est super hot.
Mais là, il y avait-tu du grab?
Mais c'est ça.
Fait que là, je t'offre ce 10 minutes-là,
je t'offre ce 10 minutes-là, Je t'offre ces 10 minutes-là.
Elle monte ses photos, puis on check.
Ça m'intéresse quand même.
Puis là, elle sort deux pots.
C'était quoi, les photos?
C'est flou.
C'est ça que tu vas m'enlever?
Non, c'est des photos de la place.
C'est des photos de Natashquan,
puis du coin qui est magnifique.
Vous avez la chance d'aller là-bas.
C'est magnifique.
Non, non, non.
C'était pas des photos.
Non, c'était juste genre des photos des environs.
Ça, c'est moi et Michel Barber.
Elle sort deux pots.
Mais elle sort deux pots.
C'est rempli de crabes.
Il doit y avoir pour à peu près 150 piastres de crabes là-dedans.
T'achetais ça au magasin.
Des espèces de pots maçons.
OK, mais le crabe est déjà...
Il est tout déjà défait.
T'as juste besoin de le manger.
Il y en a, il est jam-pack, OK?
Là, on a deux pots. Moi et mon tech,
on se regarde. On est fous comme la marde.
On a comme 24 heures encore
pour revenir à Montréal.
Elle dit, c'est votre lunch.
T'es-tu malade? Je mange pas ça.
C'est la route sur le bord de char.
Mais tu peux le mettre, vu que c'est un pot maçon,
dans le trou.
Dans le trou.
Là, on est allés
s'acheter une glacière. La glace,
on les a ramenées en ville. Écoute, j'ai mangé ça
pendant trois jours. Je mangeais juste ça.
Puis je te dis, j'ai pris une bouchée.
Puis là, j'ai déposé
mon affaire. Puis je suis allé barrer les portes
puis fermer les rideaux.
Je voulais que personne ne vienne
me déranger ou vienne rendre chez nous.
C'était malade, tu sais.
Fait qu'en tout cas, bref,
c'est la première fois que je fais ça, tourner partout
au Québec. Là, je n'avais pas fait la Côte-Nord
jusqu'au bout. C'était le seul coin que je n'avais pas fait.
Je suis allé à Fermont.
C'est cool, Fermont. Moi, c'est cool.
C'est bon, le pot d'orignal en revenant.
Le pot d'orignal,
c'était malade.
Malade.
Le pot de...
C'est quoi? C'est une mine de fer là-bas?
Oui, c'est une mine de fer.
Le pot de fer aussi.
Ils sont fins, vraiment.
Partout au Québec, le monde est fin.
Pour vrai, partout.
Je vais faire la Gaspésie,
plein d'autres places.
Tu es déjà allé en Gaspésie?
J'ai déjà été.
Mais tu n'as pas fait toutes les villes.
Non.
Il y a bien des villes que tu fais juste en tournée.
Je vais faire Petite-Vallée. J'ai lu les noms. Il'as pas fait toutes les villes. Non. Il y a bien des villes que tu fais juste en tournée. Tu sais, là, je vais faire Petite Vallée.
J'ai lu les noms.
Puis il y a des noms là-dedans que je sais que je n'ai jamais été.
Ça fait que ça va être cool.
Puis ça, les Boutes du Rosier que j'ai fait juste avec un tech,
pas de première partie parce que le budget est trop…
Je pense qu'on perd un peu d'argent en galant.
Mais sauf que j'ai besoin de faire le show.
Il y a un affaire que tu pourrais faire.
Il y a du crabe.
Il commence à avoir
des humoristes.
Plus ça va, plus il y a des humoristes
qui ne sont pas établis à Montréal.
Tu pourrais quasiment, sur ton Facebook, demander
s'il y a un gars local
qui ferait ta première partie gratuite.
Ça, je n'irais pas.
C'est une méchante belle idée.
Si jamais ça a lieu,
vous allez le savoir après.
C'est une méchante bonne idée
pour le Rosek.
S'il y a des talents locaux,
ça leur permet d'avoir une place.
J'avais fait ça au Nouveau-Brunswick.
J'ai fait ça aussi au Saguenay.
Oui, avec Guillaume Moldat.
C'est une bonne idée, mon gars. Good job.
Il y a le clown,
comment il s'appelle? Chantois.
C'est proche de
Rivière-du-Loup.
Je vais à Rivière-du-Loup. Chantois?
Chantois. Tu vas capoter.
Je pense que tu vas aimer ça.
Chantois, je vais l'appeler.
Tu fais la salle à Rivière-du-Loup déjà?
Non, c'est dans le Rosec.
J'imagine que je vais retourner à Rivière-du-Loup une fois.
Je vais être dans une vraie tournée.
En ce moment, c'est en rodage.
Le fait que ta première tournée a été plus long que bien du monde,
c'est pour ça que tu penses que tu l'apprécies plus?
Tu parles du crabe,
puis tu es ému.
Puis moi, je suis comme, on s'en calisse.
Il y a en vente du crabe.
Je ne sais pas.
En même temps, je ne sais pas.
Comment je peux dire ça?
On dirait que je prends ça au sérieux,
l'idée des gens
qui étaient en...
Non, attends, je vais la finir, je vais la finir, je n'aime pas ça gaspiller.
Merci à toi.
Mais je trouve ça quelque chose quand même, je prends ça au sérieux, les gens qui achètent un ticket,
qui viennent voir mon show, je ne sais pas, on dirait que c'est important,
je veux dire, c'est important, ils Il dépense de l'argent pour de quoi.
Moi, quand j'achète de quoi et qu'il ne marche pas,
ou je paye pour un film et que c'est de la merde,
ou que ça me fait chier,
je n'ai pas envie de ça.
J'ai envie que les gens qui viennent voir mon show
soient contents et qu'ils fassent comme...
Que tu sois d'accord ou pas avec moi,
mais qu'ils fassent comme...
C'était hot, c'était hot.
Il y avait quelque chose,
ça m'a bougé, good. »
J'ai envie de ça, je prends ça au sérieux.
Je n'ai pas d'enfant,
mais j'imagine quand tu en as,
gérer ça, la gardienne, tout ça,
aller au restaurant,
fatiguante, la faire au restaurant.
Je prends ça au sérieux.
Oui, ça me touche,
je vais en faire des shows
J'arrive dans des villes
Les gens sont là au rendez-vous
Ça me bouleverse
Je ne suis pas habitué à ça
J'espère jamais m'habituer à ça
J'espère à chaque fois être un peu
Je n'espère pas trouver ça hot
À chaque fois
C'est tout
Tu vas t'habituer
Peut-être que C'est ça.
Peut-être que j'ai revenu cynique.
J'ai revenu comme un machin.
Mais oui, un stand-in.
Il n'était pas instantané.
Une machine à imprimer.
Non, mais c'est beau.
Je trouve ça beau.
Je trouve ça vraiment cool.
Il y a du monde
qui reste ému toute leur vie.
Moi, à chaque fois,
je vois Lise Dion
gagner de quoi,
qui a été émue,
tabarnak,
comme si elle vient
de découvrir
que les gens l'aiment. Moi, ça me gossait au début. J'étais comme,mue, tabarnak, comme si elle vient de découvrir que les gens l'aiment.
Moi, ça me gossait au début.
J'étais comme, voyons, tabarnak,
t'es pas émue de même. Puis moi, l'année passée,
un moment donné, j'ai été émue de même.
Je suis comme, je comprends, Liz.
Oui, mais c'est vrai.
Mais c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai ça.
Moi aussi,
ça m'énerve des fois. Je l'entends faire
le speech au métropole,
au métrostar.
Il y a beaucoup de fakes
par exemple.
Peut-être qu'il y en a
des fakes,
mais c'est vrai
qu'à un moment donné,
c'est vrai que tes voix,
pour nous,
c'est des géants
et tes voix sont vulnérables
et on la chienne
et on part.
Il y a des plus jeunes
en arrière qui poussent
et ils sont comme moi.
Moi, je suis rendu
à une étape.
Mon show,
je l'ai rodé dans les bars
dans ces bars-là
à 25$
c'est là que j'allais faire
mes premières V1
pis je vais toujours continuer
d'aller là
l'humoriste est payé 25$
c'est pas le public
qui paye 25$
l'humoriste est payé 25$
pis je vais toujours continuer
à faire ces shows-là
mais tu sais
c'est confrontant
en tabarnak
moi je suis rendu à 41 ans
pis là tu sais
t'es avec une petite fille
de 22 ans
même pis elle est hot
en tabarnak elle est bonne elle est drôle t'as un une petite fille de 22 ans elle est hot en tabarnak
elle est bonne, elle est drôle
t'as un gars de 24
il y a des références que tu comprends pas
il est vite, il parle
ses lèvres vont trop vite pour tes yeux
c'est confrontant
je peux comprendre
que quelqu'un soit ému
que je suis encore dedans
j'ai encore ma chance.
Je suis encore pertinent.
C'est bizarre.
Là, j'ai ça entre les mains.
C'est ma première
vraie tournée.
Mais je suis un vieux.
Je suis comme un nouveau vieux.
Tu es un vieux jeune.
J'ai tous mes cheveux, mais ils sont blancs.
Ils sont blancs.
T'es Fernand Gignac.
Je suis Fernand Gignac.
T'es devenu connu avec une vieille face.
Exact.
Je pense que mon humour est encore pertinent,
mais tu te poses des questions,
tu te demandes...
Je ne suis plus la sensation du moi.
Je ne suis pas l'humoriste hot
qu'Anne-Marie Wittenshaw
veut se faire photographier avec.
Tu comprends?
Elle veut Jay Dutente.
Elle ne veut pas moi.
Mais pourtant, je fais des shows.
Oui, tu sais.
Non, non, vraiment pas.
Mais je fais des shows avec tout ce monde-là.
Je fais...
Je suis full dedans encore ça va
j'ai pas de problème
mais ouais
c'est confrontant
tout ça
fait que
je comprends Lise
moi avec
bref
mais ouais
c'est ça
moi je trouve
l'affaire qui est beau
puis la meilleure manière
de rester pertinent
c'est en continuant
à faire ces shows-là
un peu
un peu
moins cool
puis comme ton show
à Valleyfield devant 40 personnes pour ton one-man show je suis sûr c'est la fois tes shows-là, un peu moins cool. Comme ton show avait les fils devant
40 personnes, pour ton one-man show,
je suis sûr que c'est la fois que ton show
a pogné la plus grosse coche.
Pour vrai. Il y a vraiment
quelque chose qui s'est passé. Il y a un gros
ménage qui s'est fait.
Tu n'as pas de recul.
Tu as tout à fait raison.
Quand tu as dit ça artistiquement, c'était la meilleure
affaire. Pour vrai. Hier, je revenais de chez l'Anne-Charles
et je soupirais.
J'étais fatigué.
Le matin, j'étais comme juste,
mais c'est parfait.
Ça, c'est out.
Ça, c'est out.
Ça, c'est out.
Ça, c'est parfait.
Ça, c'est bon.
Ça, c'est bon.
C'était parfait.
Qu'est-ce qui est absurde en vieillissant, par exemple?
Ces shows-là, même si tu sais qu'ils servent à quoi,
si tu sais, oh, Christ,ils viennent d'apprendre de quoi,
ils font plus mal à 40 ans qu'à 22 ans.
À 22 ans, tu te dis que c'est normal, que tu es nouveau.
Mais à 40 ans, tu te dis que tu n'avais pas appris avant.
Ces choux-là t'enlèvent deux semaines d'espérance de vie.
Ils te demandent tellement d'énergie que tu sais qu'il y a deux semaines.
Moi, j'ai pogné des cheveux gris
en rodant chien.
J'avais... Je m'étais
dit, je vais écrire
un canva. C'était avant le bordel.
Puis c'était avant. Il commençait à y avoir des soirées
de l'aube. Il n'y en avait pas assez
pour roder rapidement.
Puis moi, je voulais... Fait que j'ai fait
une heure de show d'un
bar en région.
Ma première shot, j'étais avec Simon Delisle et Frankie Pantz.
Je leur avais dit, faites vos 15 meilleures manières.
Tu étais au Saguenay?
Oui.
Je me souviens.
Puis là, le monde ne savait pas que je ne faisais pas du vrai matériel.
J'avais juste des mots, puis je me disais,
« On va trouver de quoi. »
Puis tabarnak!
Puis tu sais, j'y trouve mes stèles.
Là, après chaque show, j'étais comme,
« Asti de Christ, pourquoi je fais ça? »
Ils sont forts, ces gars-là sont forts.
Puis là, ils étaient avec toi,
donc ils voulaient se prouver.
Puis ils m'ont humilié.
Non, mais vois-tu, après,
ça m'a pris, d'habitude, ça prendrait
un an avant d'avoir une heure.
Là, ça m'a pris trois semaines
et j'avais une heure correcte.
Tu avais un frame.
J'étais comme en état de panique.
Mettons, construire une maison,
ça prend trois mois, mais si tu es sur
une île déserte et qu'il y a un ouragan
qui arrive, tu vas construire ta colline de maison
en une journée et demie.
Elle va être babache, mais
tabarnak. Non, mais elle va être pas
si babache. Elle va être solide.
Elle va marcher pour ce que t'as besoin.
On disait qu'avant, moi et Chris, c'était comme
une procession. Il fallait que je prépare toutes mes affaires.
Je plaçais mes affaires sur la table.
Je checkais mon horaire. OK, j'ai rien.
T'allais-tu dans le salon voir le poseur Martin Mapp?
Il faut de l'insération.
Non, mais on dirait...
Je le fais encore.
Il y a des formes d'écriture
où, dépendant où je suis dans l'étape,
il y a un peu de gong.
Il n'y avait pas cette anecdote-là.
On se fait!
On se fait, j'ai trois invités.
Maintenant, je suis tellement dans le jus
avec la tournée, avec le show,
puis j'écris quand même du nouveau matériel pour le show,
je l'update, mais je fais ça sur le coin d'une table.
Je sais ce que... J'y pense non-stop.
On dirait que j'écris non...
Puis ce que j'écris sur le coin d'une table,
comme ça, je le fais, puis je fais...
Non, non, mais ça se peut pas, ça marche.
Là, j'y crois pas.
Des fois, je fais...
C'est comme une ligne béton.
D'habitude, il faut que je l'écrive.
Il faut que ça fasse mal en dedans.
Il faut que je réfléchisse.
J'ai l'affaire quatre fois.
Là, ça marche.
Toi, t'avais
comme l'auteur torturé.
T'as toujours été
un peu l'auteur torturé.
Peut-être en vieillissant, t tu es en train de te sortir de ça.
Oui, mais tu sais, la psy, puis beaucoup de masturbation.
Non, mais ça défocus.
Devant la psy?
Là, devant la psy.
Ça aide.
Non, mais oui, je suis en train de me sortir de ça.
À un moment donné, quand tu es jeune, je ne sais pas,
quand j'étais jeune, j'étais comme...
Oui, là, j'ai le goût de relaxer, j'ai le goût de triper,
j'ai le goût d'avoir du fun,
pas le goût de drama,
j'ai le goût de juste faire mon affaire.
Ça fait du bien.
Je pense que c'est un choix qu'il faut faire,
que moi, il fallait que je fasse.
C'est cool.
Comme là, toi, ton show aussi,
il arrive bientôt.
C'est vrai. En aussi, il arrive bientôt. Qu'est-ce que vous avez à rire?
Non, mais c'est vrai.
Oui, en 2018, ça va sortir.
Moi, Dan, la première version, excuse-moi, je veux pas...
Pas de trouble, pas de trouble.
Mais la première version que j'allais tester,
la première fois que j'allais faire une heure de show,
puis c'était comme la première proposition du show que je suis en train de faire.
Ça fait que c'est la première fois que j'allais le faire au complet.
J'avais fait par bout ici, dans les soirées de rodage.
Dan faisait ma première partie.
On jouait pour Aval Cartier.
Ah oui, ah oui.
Il faisait une demi-heure avant moi.
Devant les militaires?
Oui.
Dan, c'était...
Écoute, je suis monté sur scène.
J'avais une trace brune dans mes culottes.
Il était hallucinant.
Il était drôle. Il avait élevé ça.
J'arrivais avec de quoi? Une proposition
un peu bancale. Dan avait
tout pété.
Il fallait que j'y passe après ça.
Je capotais.
Ton show, ça va bien aller.
Ça va être hallucinant. J'ai la chance de jouer
beaucoup. Je vais être prêt
mais que j'arrive, c'est sûr.
Je l'ai fait déjà deux fois.
Je l'ai fait une fois quand tu parlais des fois d'être stressé,
s'il va y avoir du monde.
Moi, je regardais s'il y avait du monde dans le stationnement.
Si ça stationnait, j'étais content qu'il y avait des chars.
Mais je l'ai fait deux fois à l'extérieur.
Tu l'as fait à Victo une fois?
Tu ne l'as pas fait à Victo?
Non, je l'ai fait à Sainte-Eustache, à la petite église.
À Québec?
À Québec, je l'ai fait au mois d'octobre.
Tabarnak, on est tout le temps ensemble
et je ne t'écoute pas.
Ça a l'air resté.
Mais mon vrai show va sortir
l'année prochaine, en 2018.
Je vais faire une couple de shows
avant les fêtes pour le rodé.
On verra ce qui va arriver,
mais je souhaite faire ça toute ma vie.
Puis là, toi, en plus,
t'as comme 8 heures de matériel.
J'ai des gogosses en table.
En plus, ton stock est physique.
J'ai beaucoup de stock physique.
J'ai des tounes, des bouts de joke aussi.
Mais là, j'assume.
Ça n'a pas d'allure.
Ça n'a pas d'allure dans mon bureau.
Toi, ça va te reprendre une minivan.
Je crois que Michel, il rajoute une minivan pour faire de la tournée
pour ton show
le port de tes gags
a un objet
qui vient avec
tes numéros
partent d'une affaire
tu as des valises
avec du stock
ça va te reprendre
une minivan
tu penses-tu
que tu vas avoir
une première partie?
Je ne sais pas.
On dirait que je n'avais pas eu
les deux shows-là.
Je trouve que c'est le fun.
J'ai vu ce que ça faisait de donner la chance à quelqu'un.
Peux-tu y amener un coco cognac?
À moi?
Là, je me disais que ça va être un bon mix.
Jus de tomate, coco cognac.
C'est vrai. c'est reconnu.
C'est reconnu.
C'est comme sur...
C'est quoi?
Blanc sur rouge, rien de beau.
Coco cognac sur bloody.
Sur tout.
Tout vomis.
Tout vomis.
Tu vomis ta vie.
Coco cognac.
Mais moi, c'est ça.
Excuse-moi.
C'est un drink des 1991.
Coco cognac.
C'est quoi un coco cognac?
Ça sonne Victor.
Dans ma tête, un gars qui a réussi Victor, il a un coco cognac.
Moi, des fois, ça ne me dérange pas de prendre des drinks qui sont un peu plus efféminés.
Mais je demande aux barmen ou à la barmaid de me faire ça dans un vrai verre.
Admettons un drink bleu avec un ananas.
White Russian. C'est pas si effu avec un ananas. White Russian.
White Russian. C'est pas si féminin que ça, White Russian.
C'est pas...
Moi, c'était...
À l'époque, je buvais du lait, c'est mon drink préféré.
Du lait?
À l'époque, je buvais du lait, le White Russian.
J'ai jamais aimé ça.
Tu commandais pas des laits.
J'avais aimé ça.
Le verre est féminé avec une fleur,
j'haïs ça.
Mais s'il y a un nom efféminé comme Coco...
Comment?
Coco Cognac.
Je peux pas commander ça.
Je peux envoyer quelqu'un faire...
Amène-moi un Coco Cognac.
On est en plug-in sur la beach.
Mais aller voir quelqu'un, un être humain,
pis dire sérieusement,
je veux un coco cognac.
Je suis pas capable.
En tout cas, moi, je l'ai jamais fait,
mais je me suis fait commander un coco cognac.
Mais j'ai déjà goûté.
Tu m'avais fait goûter un coco cognac,
mais avec de la crème.
Un manet, c'était doux.
C'est riche.
C'est riche.
Ça fait riche, c'est riche. Ça fait riche.
Pis là, mais ça, c'est ton deuxième.
T'avais bu une bière.
Hé, c'était épicé en tabarnouche.
Tantôt, je buvais ça, je suis comme...
Non, mais ils mettent du Tabasco dans le fond de ça,
pis je pense qu'il y avait deux, trois, quatre gouttes de trop.
Mais il était bon quand même.
C'était un bloody. Ouais, t'as chialé, t'as le dame. Ben oui, mais il est bon. Le monde, il pay. Mais il était bon quand même. C'était un bloody.
Le monde y paye,
ils se sitent pour leur drink,
tout chialent.
Coco, whisky,
on ne regarde pas la bride.
Si Perrides reçoit un coco cognac,
il va être ému.
Je l'ai ramené chez nous.
Tu vas me fermer les stars.. Tu vas fermer les stars.
Tu vas fermer les stars.
J'ai mangé ton coco cognac.
Tu trempes ton crabe
dans ton coco cognac.
Une trempette à crabe.
Un affaire qui pourrait être bonne
à ton show,
mais pas pour ton show,
mais les premières Québec-Montréal,
ce serait d'avoir un groupe en première partie.
Vu que le monde t'en associe.
Tu sais, mettons, avoir les Picois...
Prends les autres des Chicken Sweat.
Les boys, fais-leur du haut.
Fais-leur un parti.
Puis là, t'arrives, t'es tassé.
Tassez-vous, t'en as un.
Le vrai Chicken Sweat arrive.
C'est ça, c'est ça. Tassez-vous le canard! Le vrai chicken soit la réinvestie!
Le vrai chicken.
Là, t'as fait un number. T'as fait deux affaires
avec les chicks cet été.
T'as joué avec l'orchestre symphonique.
Oui, c'était
fou, Red!
Tu chantais?
Je chantais pète pis répète pis Femme Angée Asiatique
Pis c'était malade, c'était malade quand même
Pis Femme Angée Asiatique
Il y avait une Femme Angée Asiatique
Qui était choquée, qui joue du violon
Dans l'orchestre
Il y avait une Femme Asiatique
Qui jouait du violon pis elle voulait voir les paroles
Mais crime, je dis j'aime les Femmes Angées Asiatiques Pis elle a Il y avait une femme asiatique qui jouait du violon. Elle voulait voir les paroles. Elle écrit,
« J'aime les femmes asiatiques. »
Le bout de « Fais-moi un riche chinois,
je t'offrirai un pâté chinois »,
elle trouvait que c'était raciste.
Ce n'est pas raciste en tout.
Je trouvais que c'était une bonne idée.
Je cherchais à dire « Fais-moi un riche chinois ».
Ça fait longtemps que j'écris ça.
C'était pas raciste.
Ce n'est pas une défaite.
Ça fait longtemps que j'écris ça.
C'est correct.
À l'époque, c'était normal. C'était normal. C'était des raciste, mais... C'est pas une défaite, ça fait longtemps que j'écris ça, fait que c'est correct.
À l'époque, c'était normal.
C'était normal, là-ci, c'était des « get up ». Ça n'a pas rapport, là.
Non, mais c'était pas...
Non, je comprends, mais il n'y a rien de raciste.
Il n'y a rien de raciste.
Quand je l'ai écrit, j'étais comme, fais-moi un riz chinois,
puis je cherchais un mec québécois.
J'étais comme, là, je cherchais...
Qu'est-ce qui rit avec chinois?
Non, papa.
Chinois, bien sûr.
On va juste être lâches.
Non, mais c'est parce que...
Ouvre-moi la porte.
Qu'est-ce qui rime avec porte? Je vais te rouvrir la porte.
Yes.
C'est bon. Ça, on tient de quoi?
Pour ça, c'est de l'absurde.
On va-tu au baseball? Ou on peut aller au baseball?
Non, mais c'est parce que
moi, j'ai toujours mangé ça du pâté chinois.
Ça me rappelait mon enfant.
Je voulais partager.
J'avais parlé avec une madame asiatique.
C'est une autre chose qu'ils ont vécue complètement.
Ça me touchait.
Elle disait qu'elle était arrivée en bateau et qu'elle avait vécu à la guerre.
Au début, je commence en disant
que j'aime les femmes anglo-asiatiques.
C'est en plusieurs points le contraire de moi.
C'est une chanson d'amour.
Finalement, ça a été correct.
C'était le fun à la crime de jouer avec l'orchestre symphonique.
Ils ont joué pet-pirepète. Il y a 90 musiciens
qui jouent du violon sur pet-pirepète.
C'est fou.
Ça doit être malade.
J'étais frisson. Tu chantes ça.
Il y avait du monde.
Eux, ils doivent rentrer à la maison ce soir
et se dire, « Ah, j'ai joué pète puis répète
à soir.
Je suis dans l'orchestre symphonique.
Qu'est-ce qu'il faut pour rester dans l'orchestre
symphonique et continuer de gagner ma vie?
Il faut jouer pète puis répète. »
Ça doit être l'équivalent
de devenir le joueur de bass
de sa tournée de Star Academy.
Oui, oui, oui.
Je fais de la musique pareille, mais... Au moins tournée de Star Academy. Oui, oui, oui. Tu sais? Non, non.
Je fais de la musique
pareil, mais...
Au moins,
je fais de la musique
que si, oui.
Oh, yes.
Au moins,
je fais pas des sondages
BBM.
Ah, c'est ça.
Mais quand t'entends
une de tes pièces
arrangées de même,
tu sais,
par un orchestre symphonique,
tu fais tabarnouche,
finalement.
Elle est pas pire
en crime, la toune,
tu sais.
Ça sonnait vraiment bien. Est-ce que vous l'avez enregistrée? Oui, ça va être enregistrée. On l'aime un peu trop, je est pas pire en crime la toune, ça sonnait vraiment bien.
Est-ce que vous l'avez enregistré?
Oui, ça va être enregistré en MP3, je sais pas trop.
OK.
Ben, c'est ce que j'ai entendu dire.
Fait que ça, ça veut dire que ça n'a pas été enregistré.
Ça n'a pas été enregistré.
Ça veut dire que le gars, il a fait « Ben oui, j'ai pesé, c'est le putain! »
Ouais, ça va sortir en MP3.
Ça va sortir en MP3.
Quel pas ça, MP3, là?
C'est en MP3, peut-être pire, peut-être là, mais ça va être vrai. Non MP3! Ça va être MP3, pète-pirepète là!
Ça va être vrai, Kembert MP3, MP4.
Si c'était la madame asiatique qui s'occupait de Paises-sur-Ricord, elle m'a même oublié ça.
Ouais, pis sinon on a fait un gala avec les Chicken Soil, on a repris le 35e anniversaire des Chicken Soil.
On va voir le numéro du cirque.
Ça, il y a un groupe qui vous a volé, America's Got Talent.
Ça ressemble beaucoup.
Ça ressemble vraiment beaucoup.
Des cocos cognac. Des cocos cognac.
Version bordel.
C'est quoi qu'il y a dedans?
C'est d'autres choses.
C'est pas de coco, pas de cognac.
C'est à toi.
Non, c'est à toi.
Je suis vegan.
Je ne peux pas boire ça.
Sauce au chocolat.
Il y a du lait là-dedans, non? vegan, je peux pas boire ça. Sauce au chocolat. Grand Marnier.
OK, merci.
Il y a du lait là-dedans, non?
Grand Marnier, il y a de la crème aussi.
OK, hey, Coco Cognac.
C'est bon.
C'est bon.
Je suis sûr que ça doit être bon.
Chris, tu fais des pubs de fromage.
C'est les mêmes ingrédients.
Je fais plus les pubs de fromage. Je fais plus les pubs de fromients. Je fais plus les pubs de fromage.
Je fais plus les pubs de fromage.
Tu fais plus les pubs de fromage?
Comment ça?
Parce qu'à un moment donné,
chaque chose a une fin.
Le fromage a un passé date.
Parce qu'il y a quelqu'un d'autre
qui est fait maintenant.
C'est-tu vrai?
Oui, mais peut-être à un moment
où ce podcast est diffusé,
on le sait.
On va voir quelqu'un d'autre,
mais ils sont allés
vers un autre concept?
C'est un autre concept.
C'est quoi le nouveau?
Je vais leur laisser
eux le faire,
eux le dire, la surprise.
Tu sais ce qui serait cool?
Tu deviennes porte-parole du Petit Québec.
Ça, tu ferais...
Le Petit Québec, tu fais
« Yes, enfin, j'ai trouvé le bon.
Les autres, c'est tout de la merde. »
Non, mais...
Tu manges Fabrique de petit Québec.
Mais ça va être bon.
Je sais un peu vers quoi il s'enligne
et je pense que ça va être super bon.
C'est correct, c'est parfait.
C'est une bonne affaire qui passe à autre chose.
Combien qu'il y a de fromage au Québec?
Pour vrai, il y en a au-dessus.
Avant, quand j'ai commencé à faire la campagne,
il y avait à peu près 300 keks.
Les fromages Saputo,
qui étaient distribués par Saputo,
n'étaient pas encore.
Il y avait un liti, je ne sais pas trop.
À un moment donné, ça s'est réglé.
La deuxième ou troisième année,
je faisais de la campagne,
c'est devenu 800 000.
C'est passé de 350
à 600
quasiment en une année. Parce qu'ils se sont
entendus, puis whatever. Puis finalement,
ils étaient représentés par le même...
Je sais pas c'est quoi.
C'est le lobby. Le lobby du cheese.
Le lobby du cheese.
C'est-tu un gros mangeur de fromage?
Pour vrai, oui.
Je mange du fromage vraiment à côté.
Le lobby des coco-cognac.
Le lobby des coco-cognac.
Il est juste fort à sous-écoute.
Mais c'est pas mauvais.
Pas de vrai.
Mais c'est pas mauvais.
Quand est-ce que tu bois ça?
Il faut le mélanger.
C'est comme un fond brun. C'est le mélanger. C'est comme un fond brun.
C'est comme un quick.
C'est comme un quick.
C'est comme un quick.
C'est un quick pour adulte.
Un quick au cognac.
Ça, pour de vrai,
ça a l'air
du meilleur drink.
Ça ne se mélange pas.
Le brun est poigné dans le fond.
Ça a l'air du meilleur drink à donner si tu veux faire boire un enfant de 9 ans.
Oui oui. Tu peux faire boire ton enfant, c'est parfait ça.
Hey ben c'est le fun en tout cas la bière c'est bon aussi.
Mais pas de vrai, une pub de toi au Petit Québec. T'avais-tu une clause genre de...
Non, non, non.
Non, je n'étais pas porte-parole.
Je suis vraiment comme comédien.
Fait que t'aurais le droit de devenir porte-parole
J'avais le droit parce que je voulais...
Tu sais, même pendant les beaux-malins,
je faisais les pubs de présentation de l'émission.
Je pense que c'est une compagnie d'assurance
ou je ne sais pas quelle.
T'en as fait une couple après.
On ne te voyait plus, on voyait juste...
C'est Martin qui faisait dans la année.
Oui.
Puis c'est ça. Mais tu sais, on voyait juste... C'est Martin qui faisait, dans la année. Puis, c'est ça.
Mais, tu sais, j'ai trippé à faire ça,
puis ça a été utile de faire ça,
mais moi, ce n'est pas mon métier.
Ça, c'est un ananas sur le côté.
Mais en même temps, c'est une pub payante pour toi
parce que c'est un personnage drôle. C'était pas, es-tu correct? C'est le coco, c'est une pub payante pour toi parce que c'est un personnage drôle.
C'était pas...
C'est le coco...
C'est ça.
T'as liché.
C'est dégueulasse.
T'as bu du lait.
C'est dégueulasse.
Tu devrais jamais...
C'est vraiment un moyen mix.
Tomate, tomate, lait.
Pour de vrai,
pour de vrai, si...
Je vais le dire, s'il y a quelqu'un...
S'il y a quelqu'un...
Si il y a quelqu'un
du Petit Québec
qui écoute,
comment diter son one-man show?
Ça serait clair, hein?
Le Petit Québec présente la tournée
de Martin Peredzolo.
Tout l'argent,
les millions que les fromages du Québec ont mis dans les pubs,
puis c'est pas des millions qui sont allés dans...
Les millions, attends, on s'entend.
C'était pas des films d'Hollywood.
Non, mais c'est des millions payés en antenne.
Peut-être, peut-être.
Non, c'est clair.
Mais là, mais pourquoi?
Mais pourquoi?
Mais pourquoi?
Non, non, j'ai pas envie de ça.
J'ai pas envie de ça.
C'est toi la question. Moi, je suis pas malheureux.
Je suis pas malheureux de ça, pour vrai.
Je suis pas malheureux, moi.
Moi, honnêtement, ça a été super le temps que tu étais là.
Même la dernière année, honnêtement.
La dernière année de la campagne.
Mais t'es pas obligé d'être malheureux.
Mais j'ai pas obligé d'être malheureux Mais j'ai pas envie de
T'sais
J'ai juste l'amour dans mon coeur
Comme Daniel
Non mais pour le vrai j'ai pas
Fait que tu dirais non aussi
Le petit Québec disait
Regarde on te donne
Moi je pense que j'ai donné dans le fromage
On te donne 900
900 000 ficellos
Il te donne des ficellos Mais dans des pots maçons J'ai pas de le fromage 900 000 ficellos il donne des ficellos
mais dans des pots maçons
j'ai pas de quoi d'en avoir avec
pis c'est écrit crabe dessus
je sais pas
du crabe, ça je ferais des pubs de crabe
crabe du Québec présente
la madame disait du crabe ou du crabe
elle disait du crabe parce qu'elle venait de Terrebonne
ouais je le sais
du bon crabe de Terrebonne non, elle venait de Natashquan mais c'estelle venait de Terrebonne. Oui, je le sais, je le sais. Du bon crabe de Terrebonne.
Non, elle venait d'Attajkwan,
mais c'est une madame de Terrebonne.
Une madame de Terrebonne qui a déménagé d'Attajkwan
qui a une excellente idée de faire ça.
Moi, je sais qu'elle serait là.
Moi, en tout cas,
j'espère qu'elle va m'en donner quand je vais aller faire mon show
là-bas du crabe.
Elle va t'en donner maintenant qu'on en a parlé.
C'est la porte de la Maison Jaune.
Mon ami en a eu. C'est la Maison Jaune. Mon ami en a eu.
C'est la Maison Jaune, juste au que tu sors du pont.
All right.
Martin Perizzolo m'a dit que tu allais me donner du crabe.
C'est bon, ça.
Hey, quand est-ce que c'est en track?
Là, ça fait combien de temps qu'on est là?
Sept jours.
Tu trouves ça là?
T'as-tu envie de pisser?
Je vais attendre, je ne ferai pas ça. Ça se fait pas. Oui, ça se fait. Il y a plein de monde quiy pisser? Tu peux aller y pisser. Non, non, je vais attendre.
Je ne ferai pas ça.
Ça ne se fait pas.
Non, oui, ça se fait.
Il y a plein de monde qui va pisser.
Ben oui, il y a du monde qui pisse.
Ah oui.
Tu peux faire le move de...
Tu n'aimes pas un drink?
Tu peux aller pisser avec mon coco.
Comment ça s'appelle?
Tu reviens et il est comme ça dans la tête.
Comment ça s'appelle?
Coco cognac.
Un coco cognac.
Tu peux aller pisser avec mon coco cognac.
Va pisser avec ton coco cognac.
Tu as déjà été pissé avec un coco cognac? Non, non, je coco cognac! T'es déjà épicé avec ton coco cognac?
Non, je n'irai pas pisser.
Je suis en train de patienter.
Mais je ne sais pas pourquoi j'ai mon coco cognac dans les mains.
Je ne sais pas pourquoi j'ai ça dans les mains.
Y a-tu quelqu'un qui voudrait goûter du coco cognac?
Tu veux goûter?
Qui veut goûter du coco cognac?
Ils sont partis!
Qui veut goûter du coco cognac?
Goûte à ça, tu vas capoter!
Coco cognac, voilà, coco cognac. Merci pour le coco cognac? Goûte à ça, tu vas capoter! Coco cognac, voilà coco cognac.
Hey, merci pour le coco cognac!
Ah, t'en voulais?
Merci beaucoup.
C'est pas bon?
Ah ben tiens, il voulait goûter le labo aussi.
Est-ce qu'il y en a un qui veut goûter?
On est quatre à avoir bu dedans.
Il veut goûter?
Ouais, c'est à moi, mais là...
Ramène-le pas, OK? Ramène-le pas.
Fais-le passer.
Tout le monde, on va savoir c'est quoi ça goûte, le coco cognac.
Moi, avoir une secte, c'est même qu'on partirait de notre suicide collectif.
En point que c'est cognac.
C'est quelqu'un qui veut goûter au coco cognac?
Ah oui, OK, ben qu'on va... OK. C'est vrai que ça ease out.
Ça ease out ta vie,
Coco Cognac.
You had me with Coco Cognac.
You had me with Coco.
Coco Cognac.
You had me with Coco
and you killed me with Cognac.
You had me. Mais White Russian, me with cognac. You had me.
Mais White Russian, c'est gris ce que t'es fatigué avec White Russian.
Ah oui, là, t'es proche.
Là, je me disais, tu sais, des fois, quelqu'un dit quoi, tu dis, je répondrai pas.
Oui, mais là, il va finir par se fermer à l'aile.
Mais oui, White Russian.
White Russian.
White Russian.
White Russian. White Russian!
Je pense que je m'entends pas.
C'est une couleur pis une race.
Il va catcher.
Une couleur pis une race.
Une couleur pis une race.
Yellow.
Yellow Norwegian Un white russian
Ils sont tous blancs les russes
C'est weird comme nom de drink
Je sais pas si c'est à cause de la neige
Ils sont tous blancs
Non mais le drink il est en plus white russian
Non c'est juste parce que c'est un « Black Russian »
avec du lait.
Ouais.
Hein?
C'est un « Black Russian » avec du lait.
Parce qu'un « Black Russian », c'est...
Ah, il y a un autre drink qui s'appelle « Black Russian ».
Un « Black Russian », c'est...
C'est...
Sia pis vodka.
Ah, OK.
Pis si tu rajoutes du lait,
ça devient un « White Russian ».
« White Russian ».
Ça devrait être un « Russian mulotte », là. Ouais, un « Russian white Russian. White Russian. Ça devrait être un Russian mulotte.
Pas un Russian...
Un mix race.
Un Poudi Russian.
Un Poudi Russian.
Un Poudi Russian.
Un Poudi Russian.
Un Poudi Russian.
Un Poudi Russian.
Poudi devrait être dans Mafia Russe.
Il devrait être dans le cas j'ai ébique des tattoos
J'ai vu
Que ça va
Dans le dernier mois, j'ai vu
Trois personnes avec des chemises comme Poudy
J'en ai vu aujourd'hui
J'en ai vu à la FE
Ah Chris
La formule électrique
On est dans le futur
Il y a la DeLorean en démonstration.
Elle vole pas.
Le gars, c'est pas vraiment le vrai gars.
Il y avait un gars de DeLorean?
Oui, il y avait la force DeLorean.
Puis là, il y a deux gars.
Je vois deux gars.
Il y a deux messieurs
avec des chemises de poudre du chabot,
mais classées.
La version classée, genre noire noir avec du feu juste en bas comme michel qui s'en va aux oliviers en 2001 exact avec sa minivan Mais... Mais... Mais...
Mais ouais, j'ai vu deux messieurs avec ça
pis y'avait pas de cynisme, c'était pas des hipsters,
c'était deux messieurs.
Ah, c'était pas des hipsters?
Y'avait aucun cynisme, c'était eux autres,
ils avaient mis leur chemise de course.
C'était comme, on s'en va...
On s'en va à F.E.
On s'en va à la formule du futur.
Y'a pas de feu. Y'a pas Mets ta chemise, mon gars.
Mets celle qui a juste le feu en bas.
Il n'y a pas de feu dans les batteries, en plus.
Il aurait pu mettre des...
Des sparks.
Il n'y a pas de sparks non plus.
Non, c'est vrai, il n'y a pas de sparks.
Tu as amené ton frère.
J'ai amené mon frère.
Tu as rencontré Denis Coderre etan-christian je m'en
va chercher du café tu m'en vas chercher du café c'est comme c'est des gros
événements typia comme c'est comme c'est comme un affaire qui existe pas
un tissu c'est un peu c'est quoi quand tu es pas habitué à ces affaires le
tarif le télé bar open c'est les premiers juste pour rire qu'on faisait
les bars des open si on était quand n'as jamais vécu ça,
tu fais...
C'est quand même impressionnant.
J'étais avec mon frère.
On se pogne des cupcakes qui ont l'air malades.
Ils ont de l'alcool dedans.
On capote, on s'assoit.
Je vais aller me pogner des cafés.
Il y a Denis Coderre et Jean Chrétien qui passent.
J'ai voix au loin.
Mon frère fait un eye contact avec Denis Coderre.
Il fait juste un...
un nod.
Il fait juste faire comme un...
Allô?
Denis Coderre passe à côté.
Il est tout le temps en élection.
Il est tout le temps en élection.
Il passe et il donne une tape
dans le dos à mon frère
qui est un pauvre qui dame.
Il est là. Il'il a aucun rapport
Y'a aucune importance
Ça aurait été fun que ton frère fasse juste
Je vis à la balle des moches calisses
C'est juste
Ah! Gros tabac-nac
Mais t'sais, t'as Denis Coderre
Il donne une tape dans le dos
Pis là t'as Jean-Christine qui le suit
Qui est un peu touriste dans ce genre d'événement-là Qui sait pas trop Là il voit Denis Coderre donner une tape dans le dos. Il y a Jean-Christien qui le suit. Il est un peu touriste dans ce genre d'événement.
Il ne sait pas trop.
Il voit Denis Coderre donner une tape dans le dos de mon frère.
Il pense que c'est quelqu'un d'important.
C'est le nouveau Tommy Acurson.
Jean-Christien,
c'est un bonhomme.
Il est impressionnant.
Il donne une tape dans le dos de mon frère.
Mon frère, tu as mangé un cupcake.
Jean-Christien fait comme... Bon dessert! mon frère fait... Mon frère fait manger un cupcake. Fait que là,
c'est Jean-Créthien qui fait comme... « Bon dessert! »
Il s'en va.
La fille a fait des cafés
avec des dessins dedans.
Moi, je suis comme...
Je vais aller me rasseoir.
Là, je me rasseois et je fais...
« T'as-tu vu? »
« Je suis juste fait un salut. »
Elle me donnait une tape dans le dos. Puis là, il y a l j'ai juste fait un salut, il m'a donné une tape dans le dos,
puis là, il y a l'autre monsieur qui le suivait,
il m'a donné une tape dans le dos,
je fais, oui, c'était Jean Chrétien,
notre ancien premier ministre,
c'était Jean Chrétien,
puis là, il réécoute
le bond de soeur,
il réécoute dans sa tête,
il fait, collé, c'était Jean Chrétien,
c'était hot, c'était hot, c'était hot.
C'était hot de passer une journée
avec mon frère.
C'est fun de passer du temps en famille.
Ouais, c'était hot, je suis vraiment content.
T'es ému pour ça aussi?
Non, je suis content.
Non, mais c'est beau, c'est beau.
Ça a bien été.
Ouais, c'était le fun.
T'as pas fait le truc de te débarrasser
du white russian?
Non, le coco cognac.
Coco cognac.
Qu'est-ce que vous disiez?
On parlait de la formule E.
Ah, oui.
Toi, tu es devenu sous
à deux ingorgés du coco cognac.
Je ne sais pas si c'est sous ou un indigestion.
OK.
Je vous hallucine.
Non, je ne suis pas sous.
Non, mais je ne bois pas souvent.
Moi, Mike, tu sais, je ne bois pas bien.
Je fais des premières parties,
il faut bien que quelqu'un ramène le char.
Qu'est-ce qui est drôle?
Qu'est-ce qui est drôle, en plus?
Le gars que j'ai engagé
pour chauffer le char bruit plus que moi.
Fait que c'est tout le temps
Daniel qui chauffe pour revenir.
Tout le temps, tout le temps, tout le temps.
En plus, l'autre fois, on était dans le char et l'autre gars
était engagé quand derrière,
on revient d'un show et on fait
clic! Puis là, il fait comme...
Non, mais attends, il fait comme...
Oh, Christ, un coke!
Au moins,
il conduit pas en faisant
White Russia!
Il arrive au Meido
pour me prendre un coco-cognac.
Un mec coco-cognac.
Ça, ça m'avait marqué,
Daniel, une des premières parties que je faisais avec.
Moi, j'aime ça prendre un drink après le show.
Moi, je chauffe, j'aimais sous
maintenant.
Non, mais parce que
avant 2002, ça comptait pas.
Non, mais parce que, tu sais, avant 2002, ça ne comptait pas. Non, mais je regrette d'avoir chauffé sous.
J'ai beaucoup chauffé sous.
Mais ça fait 15 ans que je n'ai pas chauffé sous.
Puis à ce temps-là, je ne prends même pas une goutte d'alcool quand je chauffe.
Mais j'aime ça, après un show, prendre une bière.
Puis même si je suis dans un char, si je ne chauffe pas, on s'en calisse.
Puis là, non, mais c'est vrai. Mais tu ne peux pas. Mais tu ne peux pas. Tu ne peux pas avoir une bière ouverte dans un char, si je ne chauffe pas, on s'en calisse. Non, mais c'est vrai.
Mais tu ne peux pas.
Je ne peux pas avoir une bière ouverte dans le char.
Tu peux, non.
Ça ne paraît pas.
Dans un tourbus, dans une minivan,
je pense que c'était assez en valise.
Non, tu n'as pas le droit.
Ils faisaient ça, la presse,
des entrevues en limousine.
Même en limousine, tu n'as pas le droit.
Oui.
Coco Cognac, ça passe, des entrevues en limousine. Même en limousine, t'as pas le droit. Pour vrai? Ouais.
Coco cognac, ça passe, par exemple.
Coco cognac. Je pense que tu fais tellement de pieds que ton coco cognac, il faut que...
Ouais, t'es correct.
Mais moi, je fais un tour bas
juste pour ça. Juste pour
légalement avoir le droit
de me faire mes drinks.
C'est la route, c't'est ça.
Tu peux aussi prendre une heure de plus pour revenir à la maison
et t'arrêter une fois de temps en temps.
Tu fais un petit stop.
Tu fais du bar hopping.
Surtout que tu vois un bar sur la route, tu fais « arrête,
cales des shooters,
rembarque dans le char, tu repars. »
Moi, quand je vais dans les bars
en région,
ça doit être l'enfer.
C'est un processus qui ne crie pas. Si je rentre dans un bar en région, ça veut dire que je vais mourir là. région... Tout ça doit être l'enfer. Tout ça doit être l'enfer.
Rentrer là, sortir là, doit être l'enfer.
Si je rentre dans un bar en région, ça veut dire que je vais mourir là.
Rentrer toi qui rentres dans un bar en région,
c'est comme moi qui rentre dans une fromagerie en région.
C'est...
l'enfer.
Ou oui, dans un marché aux puces.
l'enfer.
Ou oui,
que dans un marché aux puces.
Ouais, ouais.
Daniel, il est magique pour ça.
Après chaque show,
bien, chaque matin,
mettons,
quand on avait des runs de 4-5 shows,
on se couchait.
Là, lui,
il se levait
à 9 heures le matin
puis il faisait
tous les marchés aux puces,
tous les sous-sols d'église.
Hey, magas-moi que je meéglise. Hey, regarde-moi
que je me suis acheté.
Toutes les pancartes
de vente de garage.
On a déjà arrêté
à Gaspésie
un moment donné
d'une vente de garage
des madames capotais.
Non,
c'est au Nouveau-Brunswick.
Ah oui,
au Nouveau-Brunswick.
Pis là,
t'es comme,
qu'est-ce que je vais être
dans ma vente de garage
des capotais?
Mais moi,
je ferais ça aussi.
Je ferais ça aussi
dans des places loin même.
C'est le fun,
en tabarnouche.
Il y a du monde spécial.
Tu peux trouver des affaires.
Les gens jettent des affaires.
C'est quoi que tu avais acheté là-bas?
C'était une corne que tu pouvais boire dedans.
Là, je décroche.
On boit un coco cognac de la corne.
C'était juste...
Ça doit être malade.
La façon que c'était fait,
c'était comme une corne que le gars avait foiré comme une canette
dedans, ou une bouteille.
Ça dévissait.
Le plastique, vu que ça plie,
c'était dégueulasse.
C'était mal propre, mal sain.
Merci.
J'aime ça, j'aime vraiment ça.
Merci de votre service, mademoiselle.
Merci.
Je suis allé Je suis allé
Je suis allé à Chicoutimi
Dans un marché aux puces
Puis je suis rentré
Puis moi j'ai déjà fait des albums plus sérieux dans le temps
Puis dans la place
Il y avait le monsieur
Il y avait une de mes tounes qui jouait dans son
Pour vrai?
Oui puis je dis
J'ai dit crime
J'ai dit c'est qui?
C'est Josué Bois
Il dit Josué Bois
Je dis ah ben Il dit si tu le veux je te le vend Je dis non non c'est correct Je l'ai dit, « Crème, c'est qui ce Josoprois? » Il dit, « Josoprois? » Je dis, « Ah ben, si tu le veux, je te le vais. »
« Non, non, c'est correct, j'ai donné chez nous. »
T'aurais dû lui signer la digne.
T'aurais dû lui dire, « Hey, c'est Matoun. »
Ah ben non.
C'est Matoun, c'est Matoun.
C'est Matoun, c'est Matoun.
Mais le pire, si t'avais dit ça,
quand tu serais parti, il aurait dit au monde
« Le sti de weirdo, il a fait à croire
celui qui chante, le sti. »
Ouais.
Ça, c'est quoi que t'avais acheté?
Ah, j'ai acheté un clavier.
Un clavier vraiment cool,
1960, qui fait des sons.
Comme un hibou.
Ah ouais.
C'est vrai que c'est cool.
C'est génial.
Avoir un clavier qui fait des sons
ou toi qui filmes du pot, c'est la même affaire.
Ça fait le même effet.
On s'asseoirait à faire des sons bizarres.
On s'entend.
Mets du pot, check ça.
C'est fucked up parce que je suis gelé.
Attends, je vais t'émitter mon clavier.
Non, mais j'ai acheté un clavier.
Tu voulais dire l'affaire la plus bizarre que j'ai acheté, c'est ça?
Oui.
J'ai acheté un animatronics.
Un ourson.
Tu sais comme à Ronde, dans le temps, il y avait des ours qui jouaient de la musique?
Oui, oui, je l'ai vu.
C'est quoi ça?
C'est un gros ourson.
Tu le ploques, il fait...
C'est comme des benjos.
C'est genre si tu allais
à Disney World en 1958.
C'est comme un coco cognac.
On a joué ça à la TV.
C'est comme l'équivalent
d'un coco cognac.
Il joue-tu un instrument?
Un benjo,
mais il fait juste
passer sa main.
Mais tu n'entends pas le son. Tu n'entends même pas le son du benjo. Mais il est hot. Il est hot, mais il fait juste passer sa main. Mais t'entends pas le son.
Ah, t'entends même pas le son du banjo?
Mais il est hot, il est hot, mais c'est bien trop gros.
Je peux pas traîner ça nulle part.
Tabarnouche, c'est pesant.
Tu l'as acheté?
J'ai acheté ça cher, puis ça sert à rien.
Comment t'as payé?
Non, mais je l'ai payé 285.
Tabarnak!
Collisse!
Il y a un village qui vit en Afrique
avec cet argent-là.
Oui, mais j'espérais faire du bien aux gens beaucoup avec ça.
C'est là que tu vois que Dieu existe
et qu'il voulait que ton salaire soit séparé en trois
pour ne pas que tu aies accès à des stupides.
Non, lui, il n'achète pas tout son salaire.
Il va acheter des estis d'ours.
Attends, il est vraiment beau.
Il est beau, il est inspirant.
J'espérais... Non, mais il est vraiment hot.
Non, mais...
Hey, man, rentre ça.
Mais rentre ça dans ton one-man show.
Faut que tu le justifies par un one-man show.
Je l'ai...
Je l'ai déjà amené une fois sur scène.
Je l'ai amené une couple de fois.
Un moment donné, je fais comme,
je n'ai pas assez de place dans mon char.
Tu devrais l'amener aux Oliviers.
Si tu es en nomination,
tu as toi, tu as ton ours,
debout sur le banc.
Il est vraiment beau.
200 quelques piastres.
285.
Tabarnak.
Mais ils n'ont pas voulu dealer.
Non, mais il est quand même...
Il a un petit chapeau comme les anciens.
Un petit chapeau.
Ça vaut au moins 150.
Non, on le fait juste jouer de la guitare.
On le fait juste jouer du banjo.
Je pense que je vais le mettre demain sur Instagram.
Oui, maintenant sur Instagram.
Je vais le filmer.
La journée du podcast,
on va le mettre
hier, demain.
Vous allez voir
que c'est un bon investissement.
On va le voir.
Je ne sais pas pourquoi.
Je ne suis pas avec ton conjoint.
Parce que ta blonde,
tu sais,
ma blonde est fine.
Tu sais, quand ton enfant,
il avait...
Tu sais,
quand tu faisais des shows
à 25$
et que t'avais de la misère...
Ben oui,
je le sais,
ben oui.
Tu sais,
quand t'as pleuré
quand t'as reçu
500$ à Noël...
Ben oui,
je le sais,
ben oui.
Tu dis à ton petit gars...
Puis là,
aujourd'hui,
il te voit arriver
que ton ours,
puis tu fais...
Il fait pas comme genre...
Tu dis...
C'est que t'as pas compris,
tabarnak!
Tu dis à ton petit gars,
regarde,
tu peux pas avoir
de PS4
parce que papa a besoin d'un ours
qui joue du banjo.
Qui joue du banjo, mais qui joue pas vraiment.
Ça prend les priorités aux bonnes places.
Pis d'ailleurs,
t'as un nouveau coloc dans ta chambre.
C'est l'ours qui joue du banjo
et il va prendre une partie de ton lit.
Ouais, mais attends, je veux juste dire quelque chose,
à propos des accessoires.
Qu'est-ce que tu peux pencher
en avant-garde?
Oui, c'est ça.
Moi, c'est complexe
de me pencher.
Bien oui.
Mais ça, j'ai entendu
mon portefeuille tomber.
Ah, OK.
C'est ça qui a fait
beaucoup de bruit.
Non, non, mais c'est ça
mon portefeuille.
Il est vraiment...
Il est slim, mon gars.
Il est petit,
puis il est high-tech.
Il est vraiment nice.
Good job.
J'ai vu ça,
j'avais pas vu
si c'était un téléphone ou un portefeuille.
J'en veux un.
Good job.
À la place de t'acheter un ours, là.
Non, mais je veux juste expliquer quelque chose
par rapport à mes accessoires.
Des fois, je vois un objet qui m'inspire vraiment,
puis je l'achète,
puis je ne sais pas c'est quoi,
ça va être la joke encore.
Puis je laisse ça mûr,
parce que je l'ai acheté,
donc je suis poigné avec.
Mais tu ne peux pas laisser ça mûr.
La joke, c'était de l'acheter.
C'était ça la joke. Mais pas de avec. C'était de l'acheter.
Mais pas de vrai.
C'était des places là.
J'allais dire des magasins. Ce ne sont pas des magasins.
Ce sont des sans-abri qui vendent des cochonneries.
Tu pourrais dire,
ton ours,
je sais qu'il y a bien du monde qui ne se bat pas. Je te donne
20$, garde-moi-le un mois.
Puis toi, tu penses pendant un mois.
Si tu as un gag, tu vas le chercher.
Sinon, tu le laisses mourir dans le marchand.
Non, mais ça, c'était pas d'un marchand.
C'était d'un gars, un vendeur de brocantes.
C'était privé.
C'est parce que je l'ai trouvé beau.
Un vendeur de je ne sais pas quoi.
C'était peer-to-peer.
C'était comme, oui, tu as acheté ça.
Mais anyway, c'est un gros...
Ça, c'est l'achat le plus bizarre que j'ai fait.
C'est ça que j'ai dit.
C'est quoi l'achat
le plus normal que t'as fait?
Du lait.
T'as-tu acheté du lait dans un marché au bus?
Non, au dépanneur, pour m'offrir des cocos cognac.
Non, le plus normal,
le clavier qui fait des sons d'hiboux.
OK, ouais.
Toi, il fente ta gueule,
Carlis.
Le chat qui danse, ça.
Ouais, ton chat qui danse.
Ouais, le chat qui danse.
Non, non, j'ai...
Excuse-moi de te dire de te former à gueule.
Moi, je remarque que j'ai été formé à gueule,
mais je suis de dos.
Il pourrait juste me crisser un coup d'oeil
derrière la tête.
Il me jasait avant le show.
Il est super fin, en plus.
Il est super fin.
Ça ne me surprend pas.
Il aime les White Russians.
C'est un White Russian.
Dans les marchés aux puces,
il n'y a pas d'affaires super tout le temps.
C'est plus des affaires vintage.
Les marchés aux puces,
j'avais un gag dans le temps. Je suisest plus des affaires vintage un peu. Les marchés aux puces, il y a quoi de... Moi, j'avais un gag dans le temps.
Je suis allé dans un marché aux puces
parce que j'avais le goût de voir du monde laid.
Il y a quoi de...
It's funny because it's true.
Mais ils sont beaux.
Ils sont tellement heureux.
Les marchés aux puces, c'est quelque chose.
Ça a comme changé.
C'est plus à même que la game.
Ah, la game a changé.
La game a changé.
Avant, t'allais pour acheter des coats en frange, puis des t-shirts
avec des bennes.
Honnêtement, les marchés au plus, c'est couru.
C'est rendu hot d'aller aux marchés au plus.
Ça dépend. Ceux en région sont cools en tabarnouche.
Parce que le monde, c'est relax.
Oui, c'est relax.
T'as des affaires que tu trouves pas
à Saint-Eustache.
Ouais, aux marchés au plus, Saint-Eustache, c'est relax. Les affaires ne se trouvent pas à Saint-Eustache. Ouais,
aux marchés au bus Saint-Eustache,
ils sont un peu trop...
Ils vendent ça un peu cher
des fois. Les marchés au bus
Saint-Eustache et Longueuil, mettons,
sur le boulevard Tacheroux,
ce ne sont pas des vrais marchés au bus.
C'est des centres d'achats
qui n'ont pas un toit commun.
Du monde qui aimerait avoir un kiosque
au centre d'achats, mais ils n'ont pas
de carte de crédit pour laisser le dépôt.
C'est ça, exact.
Il ne part pas au crédit.
J'ai 42 paires de jeans à vendre.
Qu'est-ce que je fais?
C'est ça.
Mais il y a des belles choses, des belles trouvailles.
Il y a tout le temps des belles trouvailles.
Je pourrais rencontrer une femme.
Il y en a. Tu pourrais rencontrer une femme. Il y en a.
Tu pourrais rencontrer des femmes partout.
La moitié des humains, c'est des femmes.
Avec un côte à franges.
Si je me cherche une fille
avec des côtes à franges qui boit du coco...
Coco comment?
Coco cognac.
Si jamais on refaisait un gros show,
ça prendrait...
Jean, le maire du village,
il boit des coco-cognac.
C'est comme un dénicataire,
mais rempli de coco-cognac.
Il boit 9000 calories de coco-cognac par jour.
Ouais, coco-cognac,
si on fait de quoi avec le gros show,
coco-cognac, c'est sûr que ça va là-dedans.
C'était bon en crime, le gros show.
T'es fin.
Je me rappelle, c'est-tu toi qui étais sur mon char?
Moi, quand on avait fait le plus gros chin. C'est-tu toi qui étais sur mon char? Moi, quand on avait fait
le plus gros chin.
Le plus gros chin.
C'est-tu toi
qui étais sur mon char
ou c'était Francis?
Non, mais on s'attachait.
C'était Francis
qui était sur mon char.
Il était sur le dos.
Il connaissait son gros show.
Francis était sur mon char.
Quand on faisait le gros show,
Francis était sur le char.
On faisait le plus gros chin
qui était basé
sur un sketch
de Jake Henswell
que vous aviez fait
qui était hallucinant.
Oui.
Nous autres, on a juste volé l'idée.
On a fait, yes sir!
On fait la même affaire.
C'est comme le coco qu'il a fait avec le cognac.
Il a fait, je vais me coller.
Là, Francis qui est sur mon char
faisait le plus gros chin.
Les gars étaient à pleuvent sur le haut du char.
On roulait les deux chars.
Là, on faisait un chin, le plus gros chin, c'est ça, le scénario.
Pis moi, dans ce temps-là, je commençais à chauffer
manuel, fait que je commençais à chauffer à deux
pieds, tu sais, pis là, c'était comme
nouveau dans ma vie, chauffer à deux pieds,
fait que j'étais guiré là-dessus.
T'as un chicken swell d'attaché sur ton hôte.
J'ai franchi, il est pas attaché, il se tient comme
je suis dans la verse, ok?
Il se tient, ok?
C'est Francis qui était sur mon char Daniel était sur ton char
Je commençais à chauffer à deux pieds
C'était comme nouveau dans ma vie
J'arrive dans un char normal
Moi je vais à deux pieds
Il y a juste deux pédales
Un sur le brake et un sur le gaz
Ma clutch était tough
Il fallait que je donne un nostide swing sa cloche fait que j'ai
francis qui est ce qui se tient là ok le bout des doigts le ya deux doigts
un autre qui ont foncé char à char et que c'est pas un scénario idéal puis
moi je suis habitué chauffer que la ma cloche qui est off, donc je pèse sur le break.
Lui, il se tient, je le vois.
Je vois, moi, j'ai juste ses jambes avec ses fesses, son dos.
Puis à chaque fois que je pèse sur le break, je vois ça se contracter.
Tout son corps se contracte pour essayer de tenir après le hôte.
Puis à chaque fois, je suis comme...
Non, Chris, ça a l'air bien tough, son affaire.
Je réalise pas que c'est moi qui est vraiment
off à mes deux pieds.
Quand il est débarqué de là,
il était en sueur.
Il s'est même engueulé.
C'est tabarnak! Pourquoi tu te pêches?
En plus, il pouvait pas tenir
à deux mains vu qu'il fallait qu'il tienne un boc.
Il tenait un boc.
Il tenait avec ses orteils.
Il tenait avec ses orteils entre la vitre
pis le hôte.
Je te dis, son corps se contractait.
Tout le...
La pression
que je donnais en braquant,
ça faisait...
Écoute, c'est ça.
Comment vous avez fait d' des missions du gros show?
400.
Non, on a fait deux saisons.
8 ou 9 épisodes premières, puis 10 deuxièmes.
Oui, on a fait, mettons 20.
Si on faisait ça, je pense qu'on scraperait l'affaire.
On gâcherait tout.
Si on revenait, ça serait genre...
Ça serait genre, mettons...
Un comeback, ça fait trop longtemps.
Oui, oui, oui.
Tu sais, mettons...
Les Chicken Swallow qui reviennent juste pour rire cette année.
Avec l'orchestre symphonique.
Mais j'essaie de penser, ça serait comme...
La chicane!
Oui, la chicane.
Ça serait la chicane.
Mais je n'ai pas entendu un nouveau stock.
Peut-être que c'est bon.
Mais tu sais, ça doit ressembler à leur vieux stock. Oui, oui. Mais si ça res pas entendu leur nouveau stock, peut-être c'est bon. Mais tu sais, ça doit ressembler
à leur vieux stock.
Ouais, ouais.
Mais si ça ressemble
à leur vieux stock,
c'est réussi, tu sais.
Ouais.
Mais je pense
qu'on se craperait,
tu sais,
on est rendu ailleurs,
même technologiquement.
Même quand on a fait
le podcast
avec toi
et Mario Rock,
c'est que moi,
puis quand on l'a fait
au gros show,
pas au gros show,
au Rockfest,
moi,
je suis pas,
moi, tu sais, toi, au Rockfest. Moi,
toi, Poudi,
c'est quand même un vrai personnage,
mais moi, c'est moi avec une perruque qui fait « Yes, agro! »
Si t'étais pas là au Rockfest,
si t'avais pas été là au Rockfest,
moi, on s'en va là au Rockfest,
il y a Mario Rock qui est là.
Là, on arrive, on est avant un band
de speed metal, on a une foule là.
On était supposé faire la première partie à Twisted Sister.
Mais ils n'ont pas voulu.
Après, eux autres, ils ne voulaient pas.
Ils pensaient qu'on riait d'eux autres.
Oui, oui.
Fait que là, on arrive,
on est dans un autre band, on fait une affaire.
Moi, je suis comme, on s'en va au Rockfest.
Là, on est là, on se promène dans un foule.
Moi, je vais dire, yes, on va rire de Twisted Sister.
Et puis là, on monte sur scène,
c'est le temps de le faire, ça dure quoi, 5 minutes?
Oui, c'était pas long.
Moi, j'ai rien vu passer. Il y a une chance que Mario Rock
et toi, tu étais là.
Ce qui était mauvais, en plus, c'est qu'ils nous avaient
demandé d'y aller,
avant Toyset Sisters, mais
ils nous avaient pas dit que, mettons,
chaque band, il fallait qu'ils fassent une heure.
Puis là, tant que nous autres, on enlevait du band après nous autres c'était au bay
de bray qui sont montréalais que eux autres avaient le chanteur il y avait
il y avait tel gros chaud qui était content mais il était comme le les gars
fait pas long parce que asti chaque mot qu'on disait ça enlève une toune fait
qu'on avait fait ça short le kitève une toune. On avait fait ça short, le kit, on était partis.
Sans joke, moi, j'étais là.
Ça allait trop vite pour moi.
C'était comme...
Mario Rock sortait des affaires,
toi, tu sortais des affaires.
Moi, j'étais comme...
Je vais faire un kick dans le vide.
Je suis rouillé.
C'était comme loin.
J'étais comme le public dans la salle.
J'étais comme, tabarnak, ils sont bien hot.
J'étais impressionné par vous autres.
Une chance que vous étiez là.
L'autre jour, j'ai entendu la toune de...
Tu as scrappé une des tounes de Bon Jovi pour moi.
L'affaire de...
Wake up in the morning when I raise my weary head.
My sweaty head.
Oui, oui.
Mais là, t'entends juste ça.
My sweaty head.
Puis l'autre fois,
je sais pas où j'étais,
j'étais à l'hôtel,
je change de poste.
Je savais même pas
qu'il y avait un poste
qui jouait des vidéos encore.
Mais je change.
Puis là, je tombe
sur cette vidéo-là.
Puis là, je riais.
J'imaginais juste ça.
Raise my sweaty head.
My sweaty head.
Mais oui, on scraperait tout.
Oui, on scraperait tout.
Ça serait...
Oui, oui, ça serait horrible.
C'est mieux de garder ça comme c'était.
Oui.
Mais c'est ça qui est plate.
Ça doit être dur.
Comme, mettons...
Vous autres, là, toi, tu te lances en solo.
Mais les autres chicks, mettons, s'ils se disent
qu'on veut faire une réunion,
toi, tu es en train de gâcher ça pour eux autres.
Gâcher
mon solo, genre?
Non, mais penses-tu que
les autres chicks se disent
qu'on veut que ça recommence, puis Daniel
fait ses affaires tout seul?
Ça fait quatre ans, on a fait chacun notre bout, pis t'sais, c'était
juste une réunion comme ça pour 2 soirs,
pis c'était bien correct, là, t'sais, fait que c'était cool
aussi, pis on est des amis dans la vie, là,
t'sais, moi, Francis, c'est mon ami,
fait que on dirait que,
t'sais, travailler avec, t'sais,
Francis, il arrive souvent...
C'est un naturel, t'sais, ça fait tellement longtemps.
C'est ton ami, c'est un génie, hein, Francis.
Bon, il y a des superstitions, sauf que, des fois, test un génie. Sauf que des fois,
au niveau du travail,
des fois, Francis,
on s'entend bien, mais des fois, c'est plus
ardu. Je suis rendu, je l'ai fait un long bout
tout seul et j'ai connu d'autres choses.
Avant, je connaissais juste les chicken sweat. J'ai fait ça pendant
23 ans. Je connais juste ça, cette façon
de travailler-là. Là, je sais c'est quoi d'autre
chose. Là, on se regroupe
et on travaille encore.
Je l'aime plus comme ami
quasiment que partenaire de travail.
Mais peut-être qu'on va se réunir plus tard une fois
pour une couple d'affaires, mais je sais pas.
On brainstorm ensemble. C'était quand même ardu
d'aboutir à nos idées, les chicken swabs.
Souvent, des fois, ça prenait des mois.
Mais c'est ça, ça donnait des affaires.
Tu sais, ton stock solo,
ça cote pas ça.
Non, mais ce que je veux dire, c'est que ça donnait... Tu veux- Ton stock solo, ça ne cote pas. Non, je ne veux pas dire ça.
Non, mais ce que je veux dire, c'est que ça donnait... Tu veux-tu garrocher ça dans la face?
Non, mais je faisais une blague
parce que je vous rapporte,
mais je comprends ce que tu veux dire.
Puis c'est dur.
Moi, je ne sais pas comment ça a été fait
de travailler aussi longtemps en duo, en trio.
Moi, je n'aurais pas été capable.
Tu négocies toutes tes idées.
Avec les Chickens Well, il y a des idées qui sont
vraiment cool, qui sont mortes.
Mais des idées moyennes qui sont venues,
des superbes idées.
Parce que vous avez travaillé.
J'ai connu...
Je suis content, ça a été une super belle école.
Chapeau d'avoir fait aussi longtemps.
Je pense qu'une manière de ramener
des projets des tchèques, ça serait
si Francis avait des projets
solos.
C'est ça que je trouve qui est cool, de faire des projets
de groupe. Quand tu as tes affaires qui marchent
tout seul, après, tu vas faire
un projet de groupe.
Ah, c'est cool.
Puis les idées, mettons que lui, il n'aime pas,
je vais les faire quand je vais être du seul
Ouais c'est ça
C'est pour ça que
Dans le temps des Chicken Swallow
J'avais tout le temps
Besoin de faire d'autres affaires
Que les Chicken Swallow
La musique
La peinture
Tout le temps
Parce que
Il y avait beaucoup d'idées
Qui réussissaient pas
À passer dans le groupe
Fait que j'avais besoin
De tout le temps
Faire plein d'affaires
D'ailleurs
On parlait tantôt
Martin Matt
Il avait son post-it
Quand on habitait ensemble
Dans son salon
Mais quand je suis allé
Chez Martin Il avait un poster de moi habitait ensemble dans son salon, mais quand je suis allé chez Martin,
il y avait un poster de moi?
Non, il y a une peinture.
Il y a une peinture de toi.
J'ai vu une peinture de Vitalius,
qui était vraiment belle, puis il y a une peinture.
Il s'est repris.
Elle était pas prête, cette peinture-là. J'ai coupé une pelle,
puis j'ai coupé un manche de pelle,
puis je l'ai mis en biseau, mettons,
puis je l'ai mis dans la toile, puis j'ai peinturé le reste de la pelle comme si ça s'appelait
la pelle de l'eau de l'art.
À rendre dans la toile.
Mais la toile est belle.
Comme il a décrit, c'est vraiment pas...
Mais c'est beau, je vous dis.
Moi, mes toiles sont tout le temps bonnes.
Mais là, on dirait que faire un show du mot,
c'est comme faire une toile qui dure 5 ans.
Faire une peinture avec des accessoires bizarres.
Toi, je te décris
souvent,
et je trouve que tu as mal décrit
c'est quoi un one-man show.
Moi, je te décris souvent,
et je trouve que c'est la meilleure manière de te décrire.
Tu es le seul humoriste en ce moment
qu'on pourrait t'envoyer il y a
500 ans ou dans 500 ans,
et tu ferais la même job.
C'est rare en crise.
Mettons, moi, ce que je fais,
tu m'envoies
la semaine passée ou dans 4 mois,
puis il faut que je
rechange toutes mes affaires,
mais toi, on pourrait t'envoyer
devant un homme des cavernes,
puis tu modifierais
une couple d'affaires, mais tu réussirais à faire rien.
Moi, il y a 500 ans, je serais bourreau.
Ben, merci.
Non, mais c'était une bonne job dans ce temps-là.
C'était bien vu d'être bourreau.
T'avais une bonne pension.
J'ai lu là-dessus.
Bourreau.
T'avais une grosse machine.
Y a-tu encore des bourreaux en 2017?
Non, je pense pas. Ça me surprendrait. Ça me surprendrait. Ça dépend. Moi'a-tu encore des bourreaux en 2017? Non, je pense pas.
Ça me surprendrait.
Ça dépend. Moi, peut-être dans certains pays.
Ceux qui ont la peine de mort pensent qu'il y a quelqu'un qui doit être bourreau.
Il doit dire
« Je suis le gars de la Switch », mais en même temps...
C'est le bourreau.
Ils font l'affaire à ce temps
que sont trois personnes
à flipper la Switch pour pas que personne flipper la Switch pour que le monde fasse...
C'est pas vraiment moi qui l'ai tuée.
C'est peut-être Jacqueline.
Jacqueline, elle a tout le temps
pas une Switch.
Ce sont trois sur la manette.
C'est pas une manette,
mais c'est genre...
C'est un Switch.
Il y a trois pitons, puis ils pèsent en même temps.
Ils pèsent chacun. C'est peut-être toi, c'est peut-être moi, c'est peut-être Claest un switch. Il y a trois pitons, puis ils pèsent en même temps.
Puis ils pèsent chacun.
C'est peut-être toi, c'est peut-être moi, c'est peut-être Claude.
On le sait pas.
Ta gueule, c'est toi.
C'est ça.
Bravo, t'as pas tué quelqu'un, mais t'essayais de tuer quelqu'un.
Ton esti de gros doigt est inutile.
Puis le gouvernement a fait
de ce gros crétin-là.
Il va oublier de baiser
on va donner tout
à Jean-Claude
pour moi les trois
les trois ça marche
d'un coup
il y en a un qui chope
ils font les trois
ça marche
c'est que il fait juste
j'ai pas touché
j'ai pas touché
j'ai pas touché
c'est pas moi
c'est flyer pareil
toi tu ferais ça
moi je ferais pas bourreau
je ferais jamais bourreau je ferais jamais quelqu'un moi non plus mais en même temps c'est leayer, pareil. Toi, tu ferais ça. Moi, je ne serais pas bourreau. Je ne serais jamais bourreau.
Je ne serais jamais quelqu'un.
Moi non plus.
Mais en même temps, c'est le mérite.
Ben non.
Non, mais c'est le mérite.
Attends une minute, Dan.
Oui, je parle.
C'est le mérite.
Il a fait quelque chose.
Oui, il y a quelque chose qui me fait...
Moi, mettons, un gars qui capture un enfant,
il le met dans sa cave pendant huit ans.
Le tabarnak, Chris Paises,
c'est-tu sur le piton,
puis il est méchant.
Bon, mais c'est ça.
Non, mais tu sais, c'est même à ça.
Au vrai, huit ans, moi, trois semaines, iltu, sur le piton, pis il est méchant. Bon, mais c'est ça. Non, mais t'sais, t'es même à ça. Au vrai, huit ans,
moi, trois semaines,
il pèse sur le piton, là.
Non, mais, je dis ça.
Huit ans?
Chris, c'est long,
on est assez...
Non, mais là,
c'est parce que j'ai vu
un documentaire là-dessus
que c'était huit ans,
c'est la référence.
Ça prend combien de temps
à culer un enfant?
Ça prend pas huit ans?
Je sais pas, tabarnak.
Moi, je sais pas.
Je sais pas, moi, comment ça prend de temps ne sais pas. Je ne sais pas comment ça prend le temps
qu'il a un enfant.
Mais 8 ans.
Fait que lui, tu le tues.
Non, mais je ne le sais pas.
Moi, j'aimerais ça
que la compassion humaine
puisse transformer ces gens-là
profondément. Ça se peut-tu?
Mais le gars qui a kidnappé quelqu'un
et l'a gardé dans le casque...
Non, c'est un tabarnak de chien sale.
Non, mais...
Même avec un bon coach de vie,
tu pourras pas le revirer de bord.
Il est récupérable.
Il est pas récupérable.
La fille, elle y pardonne souvent.
Ben oui.
Ça, c'est magique.
C'est fou.
Ah oui.
C'est fou.
C'est pas l'effet de Stockholm?
Oui, le syndrome. Le pas l'effet de Stockholm, là? Oui, oui.
Le syndrome.
Le syndrome.
Le syndrome.
Le syndrome de Stockholm.
Mais en tout cas,
il pardonne quand même.
C'est capoté, là.
Tu sais, moi,
j'écoute des documentaires
là-dessus.
Je trouve ça...
Oui, tu regardes bien
des documentaires
des tueurs en série.
Oui, je trouve ça capoté.
Mais moi, ça me fait chier
qu'à la fin,
les polices ne peuvent pas
le pogner
et le mettre en prison.
Le se faire mettre en prison.
Je ne sais pas pourquoi,
ça sonnait sexuel,
malsain.
On t'imagine dans ton salon,
avec ton ours, ton banjo,
toi qui se crosse,
faisant un checklist.
C'est ça.
Mets ta main sur mon pénis, mon os.
Il crosse sa main.
Ton batte a pogné une curve.
Va plus vite.
Yann, ça fait combien de temps?
Deux heures et dix.
Il faut qu'on arrête ça.
S'il y a
quelqu'un pour les questions,
on va finir avec la question à Yann.
J'ai une question pour Daniel.
C'est-tu déjà arrivé que
t'as brisé une de tes bebelles
et qu'il a fallu que tu te débarrasses
d'un bon gag que t'aimais?
C'est bon, ça!
Sérieusement, mon chat qui danse,
que j'ai trouvé dans un marchopus
Que c'était en mode en 2009
Mais qu'il n'a plus, vraiment
C'est en mode où?
C'était zéro en mode
J'étais vivant en 2009
Je ne l'ai pas vu
C'était en mode là, passé
Oh si
Dans des boutiques un peu bizarres
Mais
Il a brisé
ce Christy de chat-là.
Fait que j'ai appris à souder
à cause du chat.
Ils nous ont pas appris ça à l'école de l'humour?
Non, non.
Fait que t'as été obligé de souder ton chat?
J'ai démonté le chat.
J'ai dit, si le chat marche peu,
celui-là, j'ai acheté des affaires pour souder. J'ai pasonté le chat. J'ai dit, si le chat ne marche plus, celui-là, j'ai acheté des affaires pour souder.
Puis là, je ne sais pas comment ça marche.
J'ai checké sur Internet.
OK, bon.
Le chat ouvre l'affaire.
Le chat ouvre l'affaire.
Puis là, finalement, j'ai été capable de ressouder mon chat.
Puis là, c'était un peu ça.
Mais là, tu sais quoi?
En plus, je suis retourné dans la boutique.
J'ai dit, avez-vous un autre chat qui bouge de même? »
Ils ont dit « non, on n'a plus, c'est en mode en 2009. »
Puis là, il a dit « il n'a plus, il y en a un dans le coin là-bas, il dit non, mais la tête, elle ne bouge plus. »
Je lui ai dit « non, donne-moi-le, je vais le ressouder. »
Je l'ai redémonté le deuxième, puis j'ai ressoudé sa tête.
Il y en a deux qui marchent?
Il y a un backup!
Il y a un backup! le deuxième, pis j'ai ressoudé sa tête. J'ai deux qui marchent. Y'a un back-up!
Y'a un back-up!
Yes!
Sur ça, on va finir.
Cheers!
Mon drink est fini.
Si on veut... Toi, ton
one-man show, tu le lances à Montréal.
C'est le 3 octobre
à Place des Arts.
Pour avoir des billets, c'est perids.com.
Perids.com, evenco.ca.
Oui, si tu cherches. Si tu en veux, tu vas en trouver.
On peut l'écrire n'importe comment.
Non, on ne peut pas.
Dans la pub que j'ai faite,
toutes les adresses qui sont écrites dans la pub,
on les a vraiment achetées.
Mais c'est P-E-R-I-Z-Z.
Si tu improvises des lettres, des chiffres et des symboles,
ça ne marchera pas.
À un moment donné, force-toi.
Mais c'est P-E-R-I-Z-Z.
Oui, P-E-R-I-Z-Z.com. C'est vraiment bon. Entre autres, par le
show d'hier.
Tu m'as fait couper 5 gammes.
Mais depuis toujours, t'écris des bonnes gammes.
Oui, c'est ça.
Je te souhaite
tout le succès que tu mérites.
Je suis sûr que ça va être malade comme show.
Merci.
Merci, merci, merci.
Tu es un génie.
Bravo, Terrence.
Tu es super bon.
Merci.
Puis, Daniel, que c'est pas pour un bout de ta tournée,
mais quand le monde...
Non, mais pas pour un bout.
Ça sonne comme si tu...
Mais bientôt, quand même, 2018.
2018, ça approche
oui ça sonnait
comme si je disais
toi ça n'arrangera jamais
retourne
en tant que
télémarche au bus
non mais
pour le monde
qui veulent te voir en show
sur ton site web
ton Facebook
sûrement le Facebook
ok parfait
c'est pas bon
parle moi de ça
le gars marketing
c'est le prochain
Sugar Sammy du Québec.
Non, mais ce mot-ci,
Facebook...
Ce mot-ci, Facebook, dans le fond,
je vais avoir des promotions bientôt.
Je vais faire un show à Montréal
gratuit, un show à Québec gratuit
pour mes fans. Après ça, je vais faire
mon show à Montréal en 2018.
Ça fait que là, tranquillement...
Ça fait que si on veut te voir gratuit...
C'est à Montréal, Québec. Je vais avoir deux dates
avant les fêtes, dans le fond.
Fait que sur ta page Facebook, inscrivez-vous
pis vous pouvez avoir la chance de gagner
un des 150 billets.
Parfait. Excellent.
Il y a deux chats maintenant.
Le gag du chat, il va être là.
Il va être là.
Yes, oui, oui.
Je suis soudé
ça se rend que
que tu fasses un trio
un trio avec les deux
un trio avec les deux
ça
mais là il va falloir
qu'il se trouve
deux autres chants
ça me prendrait mon ourson
qui joue la musique
ouais ton ourson
cool
merci les gars
merci
merci à vous
on se revoit la semaine prochaine
merci tout le monde
merci à vous. On se revoit la semaine prochaine. Merci tout le monde. Merci.