Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #133 – (François Maranda et Jean-Marie Corbeil)
Episode Date: September 24, 2017Après un épisode perdu, Mike reçoit pour une deuxième fois le duo Corbeil Maranda. Est-ce que la magie peut opérer deux fois? Oh que oui. Des anecdotes de spectacles à la tonne dans cet...te entrevue qui perd vite son sérieux. https://youtu.be/q8STphWx27k ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup.
Merci.
Bonsoir tout le monde, bienvenue à Mike Ward sous écoute.
Cette semaine, avant le podcast, bienvenue à Mike Ward sous-écoute.
Cette semaine, avant le podcast, moi souvent j'aime ça, je parle un petit peu au monde, je parle à Yann et j'ai demandé à Yann, j'ai dit Yann comment ça va?
Puis il a fait parfait, on peut commencer.
Je sens qu'il y a quelqu'un qui ne veut pas me parler.
J'ai-tu fait quelque chose Yann?
Non, non, non, pas tout.
Je me disais à cette heure, c'est la norme.
Avec Jer Alain qui présente des commanditaires. Oui, oui.
Hey, Jer Alain, asti.
Il était magique.
Je ne sais pas.
T'as-tu pogné, je pense, avant hier ou hier?
Oui, son Facebook Live.
Il s'écoutait en train de...
Il s'écoutait à sous-écoute.
Il essayait de prendre le même taux d'alcool.
Moi, j'ai écouté pendant, je te dirais, une demi-heure.
Il était encore à jeun quand j'ai arrêté d'écouter.
Tu l'as-tu regardé jusqu'à la fin?
Je l'ai écouté un bout vers la fin.
OK.
Puis, Chris, il n'y avait pas...
Bien là, il n'y avait pas...
Tu n'as pas des waitresses
qui te géraient rien.
Tu avais juste l'autre gars à côté.
Puis l'autre gars, comment ça finit?
L'autre gars, il ne buvait pas autant?
Non, ça avait l'air
d'être pas mal son genre de tuteur légal
là-dedans.
Moi, quand ça a commencé,
il a présenté son ami
et il a dit, lui, il va s'occuper
de tout. Puis là, j'ai fait, il a présenté son ami et il a dit, lui, il va s'occuper de tout.
Puis là, j'ai fait, OK, ça doit être juste parce que c'est sûr qu'il ne sera pas capable de peser sur stop à la fin.
Ça serait le premier Facebook Live qui finit plus.
Ça aurait pu arriver.
Je ne sais pas si Facebook, ça prend combien d'heures qu'ils te déconnectent?
Je pense qu'ils ne te déconnectent pas.
Il y a des chaînes qui durent 24 heures.
On devrait dire à Jared de virer une brosse,
se filmer,
puis après, on ne lui dit pas qu'il est encore filmé.
Ça va devenir comme un Truman Show.
Allez l'écouter.
Je vous conseille d'aller l'écouter.
Une affaire que je voulais vous parler cette semaine,
on a quelqu'un qui va s'occuper
de nous vendre la publicité sur sous-écoute.
Puis pas vendre la pub,
mais juste moi, au lieu de plugger
mes hosties de commanditaires baboches,
je vais avoir des gros commanditaires baboches.
Fait que là...
Puis pour monter... je vais avoir des gros commanditaires baboches. Si vous voulez
qu'on charge plus cher pour la pub,
allez liker
notre... Abonnez-vous à notre page
YouTube. Likez
nos vidéos et commentez.
Même chose sur iTunes
et sur toutes les...
C'est quoi d'autre qu'il y a?
iTunes, il y a Google Play aussi
qui s'en vient pas mal populaire.
Allez là-dessus, abonnez-vous,
commentez, puis likez
ou donnez, d'habitude, ces 5 étoiles.
Google Play, c'est tout de même?
Google Play, je pense que c'est juste
un thumbs up, thumbs down. Je ne suis même pas sûr
qu'ils ont ce système-là.
Moi, j'ai eu... J'ai recommencé à faire mon podcast anglais.
J'ai changé le nom.
Maintenant, il s'appelle Drunk Talk,
vu que c'est moi, quand je suis saoul,
qui parle dans mon micro.
Puis, je regardais mes commentaires.
J'ai vraiment des beaux commentaires
sur mon podcast anglais.
Mais j'ai eu comme une semaine,
l'été passé, que c'était juste
des insultes et c'était drôle, tu sais, j'avais quatre, une étoile, pis c'était
tous des commentaires genre, «Cet gars-là, il y a un gars qui a écrit, pis ça m'a
fait rire, il a écrit, «Ma femme a le cancer, pis ça c'est plus drôle que cet
gars-là!»
J'ai fait, tabarnak!
Tu vois qu'il aime pas sa femme,
mais c'est ça.
Il y a deux choses
qu'il y a dans la vie. Mon humour,
pis sa crise de femme qui meurt pas.
Non, c'est ça.
Allez liker, commenter,
liker, commenter,
partager.
Si vous voulez, avant d'avoir
mes vrais commanditeurs, si tu veux sauver
50$ dans ton prochain voyage
Airbnb, va sur
mwbnb.ca. Si tu veux avoir
un livre gratuit Uber, fais le code
Uberchien. Si tu achètes des affaires sur Amazon,
fais mwamazon.ca.
Puis, c'est pas mal ça, je pense.
On est prêts. T'es-tu prêt, toi?
C'est quand tu veux. OK. Yes. Fait que
là, cette semaine, c'était les gars-là.
C'est la deuxième fois que je les invite.
Mais la dernière fois, il y a eu
un fuck de son. Tu veux-tu
qu'on en parle là, Yann?
C'est quoi qui est arrivé au juste?
C'était la troisième fois que ça arrive. Puis, on ne sait pas c'est où dans là, Yann? C'est quoi qui est arrivé? C'était la troisième fois que ça arrive.
On ne sait pas c'est où dans tout le workflow ici.
C'est quoi le problème?
Mais j'ai toute l'image.
Je les vois parler, mais je n'ai pas de son.
C'est juste du grichage.
Ah, on devrait le ressortir.
Mais c'est juste toi et moi qui fait les voix.
Non.
OK.
Fait que c'est... Il y a-tu moyen d'un jour sauver ça
ou probablement que non?
Bien, je l'ai gardé,
mais il y a pas...
Il y a bien du monde qui m'a dit
« Envoie-moi-le, puis je vais te le sauver. »
Puis en fait, ils regardent ça
puis ils font comme...
Il n'y a rien à faire.
Mais c'est ça, je me sentais mal.
Par-dessus là, en plus,
je me disais que ces gars-là,
ils doivent penser que la dernière fois qu'ils l'ont faite, c'est ça, je me sentais mal. Parce que là, en plus, je me disais, pis ces gars-là, ils doivent penser que la dernière fois
qu'ils l'ont faite, c'était comme une audition.
J'ai fait,
on a,
les boys, bravo, vous étiez drôles.
Prochaine fois, on va filmer
pour vrai, c'est ça.
En plus, tes lumières,
d'habitude, les caméras, il y a comme une lumière
rouge pour montrer qu'elle est allumée.
Pis je vois aucune lumière rouge.
Ton film, tu en as en ce moment?
OK, parfait.
Ces gars-là, c'est leur deuxième fois au podcast.
Leur première fois pour vous autres, leur deuxième fois pour moi.
Mesdames et messieurs, je suis très content de les avoir.
Voici Jean-Marie Corbeil et François Maranda.
Marie Corbeil, François Miranda.
Salut.
Salut.
Tape.
Salut.
C'est le fun.
Qu'est-ce qui est drôle, avant qu'on descende, tu m'avais dit dans l'âge
que des fois le monde se trompait
et t'appelais François Miranda.
Puis là, on dirait
moi, mon cerveau, tu ne peux pas me dire quelque chose
de même juste avant de monter sur scène.
Là, j'étais comme...
C'est pour ça
que j'ai bégayé comme 4-5 fois.
C'est ça, exact. Oui, il m'appelle des fois
Miranda. Mais c'est Maranda.
Miranda, non.
Il n'y avait pas un dessin animé
d'une Miranda? Mafalda.
Mafalda.
Rappelle-moi pas.
Tu ressembles un peu. Arrête!
Ils m'ont appelé de même!
T'es pas sérieux? Oui, ils m'appelaient Mafalda
et ils faisaient pleurer.
Mafalda!
T'as une face de cartoon.
Oui.
Pour de vrai, moi je dessine pas bien.
Vous me direz quand ça va arrêter.
C'est vrai que t'as une face de cartoon.
Je suis pas bon en dessin, mais je serais capable de te dessiner.
Je pense.
Moi aussi, je serais capable de te tenter la face une fois.
C'est vrai qu'il y a une face de bande dessinée.
Mais moi aussi, j'ai une face de...
Toi, de côté, t'es comme un bonhomme de la flaque. C'est vrai qu'il y a une face de bande dessinée. Mais moi aussi, j'ai une face de... Toi, de côté, t'as l'impression
d'être un bonhomme de la flaque.
C'est-tu vrai?
C'est bien méchant, ça.
Quand t'es intimidé,
tu trouves des mécanismes.
T'as-tu été intimidé quand t'étais jeune?
Non, je suis un intimidateur assumé.
C'est vrai? Ah oui?
Oui, oui, oui. Moi, je suis contre Jasmer Roy.
Il est ici, d'ailleurs.
Autre question?
Il pleure dans le coin.
Il est là.
Ça serait drôle.
Le roi de Marseille!
Ça serait drôle.
C'est pas vrai, évidemment. C'est l'humour.
La fondation François Maranda
pour intimider les jeunes. C'est l'humour! La fondation François Maranda pour intimider les jeunes.
C'est comme si le jeune avait fait
« Je suis traité de ta perte à l'école! »
Toi, tu réponds juste « Arrête d'être une tapette! »
En fait, on fait des shows dans les écoles
et on fait ça en groupe.
On intimide, mais en tas.
Ça marche beaucoup.
On a un projet.
En plus, avant le podcast, il y a un gars ici plus, moi avant le podcast
Il y a un gars ici
Qui a amené sa mère
Et
Toi t'as amené ta mère aussi
Oui, ma mère est là
C'est quoi sa fête en plus?
C'est son anniversaire
Faut parler fort parce qu'il est des gens de la fadoque
Bon anniversaire
Fait que tu l'as amené ici
Pour sa fête
Ben pas pour sa fête
Je souligne le fait
Que c'est sa fête
Ben oui
Pour question
Qu'elle s'effondre
Sur sa chaise
Mais non non
Parce qu'il aime ça
Venir voir des enfants de même
C'est vrai que
Il est chaud
Puis il suit souvent
Il vient souvent nous voir
Puis il t'avait jamais rencontré
En plus
Fait que toi
Ils sont agréablement surpris
On dit
Ah finalement il est fin
Ah ouais
Tu sais après un moment On se peut faire peur des fois Tu sais quand on te connait pas Parce que moi je sais en plus. Ils sont agréablement surpris. On dit « Ah, finalement, il est fin. »
Après, on peut faire peur des voix
quand on ne te connaît pas. Parce que moi, je sais
que tu es un être exceptionnellement gentil.
Ben oui, je suis relativement correct.
Ben oui, je sais. Relativement!
Non, non, mais le monde...
Là, on dirait que plus ça va...
Moi, je pensais qu'avec le temps,
j'aurais moins ces commentaires-là.
Mais plus ça va, plus j'ai des commentaires
de même de « Ah, ça me surprend
que t'es pas un trou de cul. »
Non, pas un trou de cul.
Mais trou-tu que tu t'es moumounisé?
J'ai toujours été moumoune.
T'sais, même...
Moi, non, j'ai toujours été moumoune.
Oui, c'est un oui-pète.
Ça, tu casses ça, c'est mou en dehors.
Moi, je suis comme... On le casse-tu pour voir? Je suis mou de tête. Oui. Ça, tu casses ça, c'est mou en dehors. Moi, je suis comme...
On le casse-tu pour voir?
Je suis mou en dehors aussi, par exemple.
Je suis comme mou partout.
C'est vrai que t'es diabétique, t'es rempli de sucre, en plus.
Oui, c'est ça.
Moi, je suis un manche-molo.
Oui.
En gros, là, oui, je suis un manche-molo.
Mais je suis incassable.
Si tu fais ça, je vais juste...
OK.
Le haut de ma tête va grossir.
Puis ton pénis, c'est une canne à sucre?
Mon pénis, c'est une canne à sucre, oui.
Exactement.
On va prendre une gorgée là-dessus.
Il faut un beau moment.
Pénis.
Et la dernière fois, c'est ça.
Quand vous êtes venus,
désolé encore pour ça.
Puis, est-ce qu'il serait drôle?
Ça l'enregistre encore pas ça serait
moi je trouverais ça drôle
ou que t'aies juste le son
pis là tu mets ce son là sur l'image de l'autre
mais là c'est correct
c'est le son, ça marche
c'est le podcast
mais là ton finaliste de Survivor
je l'enregistre à trois places.
Il est en train de faire aller le son, là.
Yann, que pour les gens à la maison,
on ne voit pas.
Là, toi, à ce temps-là,
tu as tout le temps le foulard.
Moi, je t'ai rencontré,
tu avais des cheveux,
là, tu as le foulard.
Tu es comme l'inverse de Patrick Normand.
Dans six mois,
tu vas avoir une perruque frisée sur la tête.
Tu vas être comme
je suis prêt pour le podcast.
Et tu chauves?
Il est même pas chauve.
Qu'est-ce qu'il y a
en dessous de ça?
Beaucoup de psoriasis.
Ah, tu fais des placos?
On s'excuse
d'avoir posé la question.
On pensait pas
que t'étais en phase terminale,
mais c'est...
C'est-tu pour ça?
Non, mais l'été,
je fais beaucoup, beaucoup de psoriasis.
OK.
Puis je sais pas pourquoi.
Pourtant, habituellement, l'été, avec le soleil, c'est moins pire.
C'est l'hiver.
Mais là, on dirait que cet été... Mais t'sais, le psoriasis, t'es pas supposé de laisser l'air respirer.
Ouais, mais...
Non, mais si t'aimes ton psoriasis, tu le cultives.
Tu veux le garder?
Je le fais, là, quand...
C'est pas ça qu'ils appell appelle l'herpès capillaire.
Juste pour être sûr.
J'aime vulgariser pour les gens qui écoutent.
Il appelle ça pour vrai comme ça?
Non, je viens d'inventer.
OK, OK.
Ça existe pas.
Ça existe-tu, ça, de l'herpès capillaire?
Ça dépend où tu mets ta tête.
Ah oui?
Il appelle ça du head...
Prends le gorgé.
Prends le gorgé.
Fait que... Il appelle ça du head... Prends le gorget. Prends le gorget. Fakir!
Dernière fois, c'est ça que t'étais ici.
On avait parlé,
la vidéo qui est devenue virale,
d'Éric Lapointe sur le bateau.
Oui, c'est Brune de ta bouche.
Brune de ta bouche.
Tout le monde l'a vu, cette vidéo-là.
Scalise.
Ça,
il y a quelques-uns
de personnes qui savent
que c'est toi
qui as fait ça.
Non,
c'est un secret.
Pourquoi tu ne l'as pas
sorti sur ta page?
Ah,
parce que c'est un technicien
avec qui je l'avais enregistré.
Lui,
on l'a fait ça en niaisant
dans un studio
où j'enregistre des voix.
Puis là,
à un moment donné,
il a dit,
je vais sacrer ça
sur YouTube.
Pas de démarche marketing.
Rien. Ça s'est
spreadé partout.
Il y a combien de views?
Je ne sais pas. Quelqu'un m'a dit
quelque chose comme 250 000, peut-être même plus.
Ça doit être plus que ça.
Oui, depuis.
Ça a été vu une couple de fois.
À un moment donné, c'est ça.
Ça s'est dit.
Je l'ai dit à une couple de personnes. Puis à un moment donné, c'est ça, ça s'est dit. Je l'ai dit
à une couple de personnes.
Je me suis commis.
Ben,
il a fait avec la pointe
un tabarnak
sur mes clés,
c'est ça.
C'est du lésage.
Il t'a-tu déjà
appelé après?
Il a passé
à Salvaille,
à Télé.
OK.
Puis Salvaille a dit,
t'as été l'objet
d'une parodie
avec ton clip.
Il a dit,
je ne veux pas
tomber dessus. elle se dit. »
Il était fâché.
J'ai dit « Oui, Chris,
y'a la peau pas épaisse. »
Mais je sais pas
s'il serait fâché.
Ben non, c'est sûr que non.
Ben oui, vous avez pas de mémoraires.
Vous vous croiserez jamais.
C'est ça.
Vous autres,
comment c'est venu l'idée
de faire une tournée ensemble?
Ça, écoute...
Un problème de boisson.
Je suis parti dans un voyage initiatif en Asie
où j'avais fait des...
J'avais découvert les arts martiaux sur une montagne.
Le Shih Tzu.
Tu te mêles avec Batman.
Le Shih Tzu, le Pomeranien.
J'avais fait plein d'affaires de même.
Je suis revenu en me disant qu'il fallait changer les affaires.
J'aimerais être deux dans quelque chose.
En humour.
J'aimerais ça.
Être deux dans quelque chose.
Je suis tombé là-dedans.
Tous les deux, on était pas mal rendus là.
On se croise depuis à peu près 20 ans
dans des soirées d'humour
on se dit
on devrait faire
quelque chose ensemble
ça me semble
qu'on aurait du fun
on a développé
une série web
qui s'appelait
Les Témoins
qui est une parodie
de Témoins de Jova
qui est jamais sortie
sauf que c'est devenu
un numéro dans le show
et de là
on a commencé à écrire
ensemble
de faire des spectacles
pis on s'est rendu compte
que ça marchait
vraiment très bien
un entre nous
et deux avec le public et de là est né le show fait que ça marchait vraiment très bien, un, entre nous et deux, avec le public.
Et de là, il est né le show.
Ça fait trois ans qu'on monte ce show-là, puis là, il sort.
Mais vraiment, on s'entend très bien pour écrire.
On a beaucoup de plaisir.
Mais c'est surtout au niveau du cul, on a du fun à la mort.
C'est le fun de t'en parler pendant que ça marche.
Non, non.
Pour rassurer mes parents,
il y a beaucoup de lettres Q dans nos textes.
C'est ça qu'on veut dire.
On les salue!
Arrête!
Ils ont de l'âge jeune, tes parents.
Je sais, mais ils sont pas jeunes du tout.
Ils ont 104 et 106.
Oui!
Ils t'ont eu jeune?
Ils sont manipulés par électrode.
Je sais qu'ils ont l'âge, mais ont 77, si je ne me trompe pas.
C'est bon que tu ne te rappelles pas.
C'est vraiment fin.
C'est quoi leur nom?
Calvaire.
Ma mère s'appelle...
Ma mère s'appelle Rolande.
Elle est là.
Si ça vous fait souhaiter bonne fête.
Bonne fête, Rolande.
Et à côté,
il y a mon père qui s'appelle Jean-Marie Corbeil
parce que je suis junior.
Et ça, c'est l'anecdote.
Son père s'appelle Jean-Marie
et lui s'appelle Jean-Marie Junior.
Comment ils se sont dit
« Regarde, on n'est pas capables
de trouver un autre nom.
Il faut absolument l'appeler Jean-Marie.
C'est impossible de l'appeler un autre nom.
Pour vrai, t'as eu le Miranda.
T'as-tu...
Regarde, l'intimidation.
Quand t'étais petit, le nom, t'appelais-tu
Junior ou...
Non, pas vraiment. Non, pas Junior.
Non, GM.
GM, beaucoup.
Et au secondaire... Il l'appelait Mina.
Au secondaire, il y a eu Germ pendant un certain temps.
Germ?
J'ai comme arrêté ça vite.
Il y a quelque chose qui m'intisposait là-dedans,
dans Germ.
Bon, lui, il ne savait pas,
donc il est content.
Il y a 8 prochaines heures de route
qu'on va faire ensemble,
on va niaiser avec ça.
Mais Germ, oui.
T'es un germe.
Oui, c'est ça.
T'avais-tu un surnom, toi?
Moi, à part Gros Niaiseux, je sais pas.
Non, mais je sais pas.
Non, j'ai pas de surnom.
Toi, t'en as-tu?
Moi, j'ai eu une fille une fois
qui m'a appelé Frésinette.
J'ai la face rouge.
Puis là, je l'ai faite pleurer.
Moi, parce que j'étais choqué, insulté.
Puis j'avais fait, toi, t'as l'air d'un
secrétaire.
Quelle insulte.
Elle avait la même
coupe de cheveux que notre secrétaire
à l'école. Puis là, tout le monde a
fait, c'est vrai qu'elle ressemble à ma secrétaire.
Puis là, le monde...
Je m'excuse, mais est-ce qu'il y a des secrétaires
par applaudissement ce soir?
Oh!
Un secrétaire.
Frésinette.
Mon frère m'appelait Frésinette
parce que j'étais bouclé.
J'étais comme un boucle d'or.
J'étais un petit Saint-Jean-Baptiste.
Cheveux blonds bouclés.
Comme aujourd'hui.
Je vous ai été comme rose présentement.
Je vous ai été un peu rose tout le temps.
On va boire.
T'es comme le contraire
des canettes de Coors Light.
Quand t'as chaud,
c'est là qu'il y a de la couleur.
Oui, il y a de la couleur.
Oui, j'aime.
Je te t'en vaistre à l'envers.
Mais nous, les deux,
on vient assez rouge sur le stage.
Alors, les gens ne voient pas de différence.
C'est correct, ils ont la bonne couleur.
Ils ne tournent pas l'UTD.
On commence pâle, on finit rouge
parce qu'on a été soufflé.
Oui, parce qu'on se donne sur le stage.
On a zéro cardio.
Le pire, c'est qu'on fait tout cardio. Mais on n'en a cardio. Pire, c'est qu'on fait tout cardio.
Mais on n'en a pas.
Ah oui, c'est vrai, zéro cardio.
On bouge beaucoup. Non, on en fait un peu.
Moi, je m'entraîne un petit peu, mais pas beaucoup.
C'est quoi que tu fais pour t'entraîner?
Six fois par semaine.
Non, non, c'est pas vrai.
Non, t'as de l'air enfant.
Non, mais deux fois par semaine.
Je vais m'entraîner,
mais les autres qui sont là
ne sont vraiment plus entraînés que moi.
C'est toujours un peu humiliant, je trouve.
Parce que j'ai l'air de...
Je ne les accorde pas.
Et quand il y en a un qui me bouscule,
c'est moi qui s'excuse.
C'est où tu vas?
C'est BuzzFeed.
BuzzFeed sur Tachero.
OK.
Puis je vous le conseille.
Mais quelle mauvaise pub pour le gym.
Non, mais...
Pourquoi je ne ferais pas une pub?
Ils ne me payent pas.
Ils m'en vont m'entraîner là.
Mais là, tu es comme leur représentant.
Non, mais il est en forme.
Je suis en forme?
Non, c'est vrai.
Tu as de l'air en forme.
Le problème, c'est que moi, je fais... Moi, je fais de la haute pression.
OK.
Mais je prends des pilules maintenant.
Ça fait que je me sens vraiment vieux, moi, normalement.
Parce que le matin, je prends des pilules de haute pression.
Puis le soir, le cholestérol.
OK.
Et c'est ce qui me maintient en vie.
Je serais pas ici aujourd'hui.
Merci aux gens d'Urgence Santé qui sont à l'entrée.
Moi, aujourd'hui, je...
Merci beaucoup.
J'ai une équipe qui est là avec des défibrillateurs.
Non, non, non, non.
Mais ceci, ça fait des miracles, ces affaires-là.
Parce que c'est héréditaire.
En fait, ça vient de mon père.
C'est de sa faute.
Il est là.
Tu vois, c'est ça.
Non, non, mais c'est héréditaire.
C'est le genre d'affaires que tu ne peux pas te faire.
Ce n'est pas de pilules que tu as besoin.
C'est des broches!
Ce n'est plus vrai, ça.
Hein?
Ce n'est plus vrai, ça.
Non, c'est vrai.
C'est qu'à l'époque,
tes dents, on dirait...
Ta face a grossi.
Fait que là, elle fit avec tes dents.
En fait, je me suis pas fait reculer les dents.
Je me suis fait avancer la face.
Ça coûtait moins cher.
Mais c'est vrai, l'autre...
Mais t'as rien fait, ta tête.
C'est ça que je dis.
T'as rien fait? Non, je me suis C'est ça que je dis, t'as rien fait?
Non, je me suis juste battu un peu plus
dans les bords. Ils m'ont reculé ça à coups de poing.
Ça me coûtait 3-4 bières.
Non, non, non, mais
j'ai rien fait. Non, ça c'est comme placer
du sol. Comme quoi, l'autodonci, c'est de la merde.
Fais juste attendre.
Fais juste attendre.
Ça se replace.
Tu te dis aux jeunes, regarde, oui, là, le monde
t'écœure. Attends 32 ans.
Sauf 12 000 piastres.
Dans mi-quarantaine.
On va être corrects.
Tu vas looker.
Est-ce que tu m'écoutes?
Pour information,
la vidéo de Brune...
Brune Tabouche.
Brune Tabouche.
Elle a 375 000 vues.
La vraie d'Éric Lapointe
a 141 000 vues.
Ça va être drôle. 15 000 vues. La vraie d'Éric Lapointe a 141 000 vues. Là, il va me pétailler.
Regarde,
sur YouTube,
t'écris Éric Lapointe
si c'est sa vidéo
à lui qui sort en premier.
Si j'enlève
parodie dans la...
Éric Lapointe, j'ai des amis.
C'est la deuxième.
C'est la deuxième.
C'est n'importe quoi suivi de sa parodie.
Il va me répondre.
Je te prends pas dans mon équipe.
C'est ça.
C'est la toune d'Éric
Lapointe, puis la deuxième,
c'est là-bas. Éric Lapointe, il y a
76 dislikes.
Vous en avez peut-être une trentaine.
OK.
Il y a du monde qui n'était pas content, j'imagine.
Oui, des fans, j'imagine.
Ça, ça me surprend que...
Éric, il fait tout le temps ses parties de Noël
ou aller dans le Sud.
Il aurait dû t'amener dans le Sud
pour que tu fasses comme un live.
Oui, c'est vrai.
Ou que tu fasses ça,
tu sais, pas sur Internet, parce que là,
ça serait juste des vidéos à toi.
Mais, tu sais, live,
qu'on voit 4-5 de ses clips,
c'est juste toi, maintenant,
n'importe quoi, puis tu fais...
Ah, il peut pas croire que c'est ça toi maintenant, n'importe quoi. Pis tu fais...
Elle peut pas croire qu'est-ce que je fais
si je suis au bout du haut-là au tabarnak.
Elle peut pas croire comment je fais pour te donner le bout.
Ça aurait pu être une affaire de même, moi.
Excuse, Éric, il va me péter ailleurs.
Je l'entends.
Moi, j'avais...
Un moment donné, j'avais parlé
à Marc Dupré, pis c'est drôle que là,
j'ai un lien avec Marc Dupré. Avec Marc Dupré?
Ouais.
Salut, c'est Marc Dupré.
Voyage, il n'y a que toi.
Hé, attends, excuse-moi, là.
Il fait toujours des ch.
T'es-tu en train de nous mettre Marc Dupré à dos?
Salut, c'est Marc Dupré.
Il déçouffe, Marc Dupré, il déçouffe.
Qu'est-ce qui est cool?
Quand Marc Dupré est à dos, il pèse sur un piton
et il revient de bord.
Fait que t'es correct.
Joke de la voix
qui était excellente
dans ma tête,
mais ça a l'air
qu'elle était moyenne.
Mais c'est pas grave.
C'est pas grave.
Ça sera coupé.
Ah non, ça sera pas coupé.
Mais, ouais,
quelle imitation que tu fais?
Tu fais Marc Dupré.
Ah non, mais ça,
j'ai fait ça là.
J'ai l'aimanté.
J'avais jamais remarqué qu'il faisait ça.
Moi, j'ai remarqué des affaires de même.
C'est des problèmes psychologiques, mais oui, j'ai remarqué des choses.
Comme Christian Bégin.
Christian Bégin, toujours.
Toujours en train de
branler.
Et toujours intense.
Moi, ce qui est important,
comprends-tu, Mike,
c'est le théâtre.
Et ne dis pas
que je suis juste un comédien,
je suis un animateur.
Et non seulement ça,
je suis un dessin animé de IGA.
Non, c'est IGA.
Bon, monsieur, se vendre des déplais mots de trois lettres, bravo.
C'est bon.
Je suis un comédien.
Voilà, il parle de même.
OK.
Fait que toi, toi tu Merci
Prochain set dans 15 minutes
Je me suis toujours demandé
Parce que toi tu fais des imitations
Change de ton
Comme, non
Mais genre d'imitation que j'aime
Tu le fais comme si t'as un sketch
Tu prends, mettons
Un truc de la personne
et tu l'exagères.
C'est le fun que tu remarques ça.
Moi, je suis toujours
un caricaturiste des voix.
Oui, j'aime me rapprocher
le plus possible de la voix,
mais ce qui m'intéresse, c'est d'abord
un point de personnalité.
Je dénonce, on dirait, en faisant le gars.
Je dis ce qu'il fait.
Ici, Richard Latondresse,
on dirait que de Washington,
celui qui place des accents toniques
partout dans ses phrases,
et même à des endroits
qui ne se peuvent pas.
Alors c'est ça, je dis les choses.
Ça me fait juste rire. je dis les choses. Ah! Ah! Ah!
Ça me fait juste rire.
Alors moi, c'est ça.
Et aussi, les gars de TVA me font rire.
Vraiment, les journalistes,
c'est comme ma prédilection.
Ici, Paul Larocque, là.
Alors, je vous parle en direct
de l'université McGill, là.
Des étudiants qui se vantent
d'avoir initié certains de leurs collègues
à leur vidant de la bière dans le derrière.
Alors, c'est le cas de le dire,
tout le monde pète de la broue.
Ici, Paul Larocque.
Parce qu'il fait toujours des jeux de mots.
Douteux.
Tu t'es-tu...
Les premières fois que je t'avais vu sur scène,
tu faisais le gars de TVA en direct.
C'est ça.
Lui, quand il a arrêté son émission,
ça devait te faire chier, non?
Ben, c'est sûr.
Étant celui qui parle à la contour de ses babines
comme ça, François Paradis.
Et c'est drôle parce que j'ai revu
des images de l'Assemblée nationale.
Il est rendu député de Lévis pour la CAQ.
Ah oui, ah oui.
Et en plein débat, il regarde la caméra de l'Assemblée nationale.
Vous savez, mesdames, messieurs, les gens qui nous regardaient,
écoute, c'est un sketch, puis Infoman l'avait passé d'ailleurs,
puis c'est très, très drôle.
Il a gardé ses réflexes animateurs.
Ah, c'est-tu que c'est drôle?
Moi, j'avais... Il y avait une pub dans le temps de lui que je trouvais très drôle. Il a gardé ses réflexes animateurs. Moi, j'avais...
Il y avait une pub dans le temps de lui que je trouvais
très drôle. Son show s'appelait TV en direct
.com. Dans la pub,
il appelait ça.com.
Fait que là, je suis là comme...
Christ!
.com, c'est pas si dur que ça.
Non, à prononcer, non.
De tous les mots.
Si tu te rappelles, TVA,
la personne qui t'engage,
on est live,
puis.com,
on est à TVA en direct,.com,
puis ils l'ont laissé
pendant comme six mois.
Les stations, ils pétaillent.
C'est comme.com.
.com.
.com.
Ça sera ça
C'est dur à dire
Comme si ta gueule
Ferme pas complètement
C'est peut-être ça
Point Cogne
Mais j'ai failli faire un sketch
Dans un gala avec
Mais la porte a été fermée
Par TVA
Ok
C'est la première fois que je l'en parle Mais souvent il y a des affaires mais la porte a été fermée par TVA. OK.
C'est la première fois que je l'en parle.
Mais souvent, il y a des affaires que j'ai voulu faire dans les galas
avec certaines personnalités
qui avaient rapport avec TVA
et la porte est fermée.
OK.
C'est qui qui te le disait?
C'était-tu...
Dans son cas, c'est lui. OK. C'est lui qui t' disait? C'était-tu... Dans son cas, c'est lui.
OK, c'est lui qui t'a appelé.
Parce qu'on s'est parlé au téléphone.
Pis il a dit, regarde...
Salut, François.
J'entends rien.
Un peu.
Pourtant, je suis un peu...
Je vais sortir.
Est-ce que t'entends mieux?
J'entends pas mieux.
Si je te fais ça,
si tu fais ça,
je te cogne.
Ça, gazir.
Ça, gazir.
Ouais, c'est ça.
Fait que... Il a fallu qu'il prenne son téléphone,
puis quand il te parle, c'est comme un walkie-talkie
qu'il avait devant toi.
Écoute, non, ça n'a pas marché.
Avec qui d'autre tu avais essayé?
C'est ça, avec d'autres gens
de TVA, que ce soit
des animateurs.
Je ne veux pas les traîner dans sa patente-là,
mais tout pour dire que c'est difficile.
J'entends encore des histoires
que maintenant,
les vedettes de TVA sont
appelées à faire des shows
ou des prestations publiques
avec des vedettes de TVA.
Tout reste à l'interne.
On ne peut pas les sortir de là,
leur faire faire un sketch à Radio-Canada
ou à V.
Il faut que ça se passe tout le temps à TVA.
Mais, oui, ça,
Hugo Dumont,
il en parle souvent.
Puis lui, c'est même pas, ça le fait pas chier
qu'ils font pas des sketchs ailleurs.
Lui, il est juste en crise parce qu'il aime ça
parler aux vedettes. Puis là,
ils n'ont plus le droit d'y parler.
Mais ça serait...
J'allais te demander ce serait quoi
la solution de tout, mais ça serait juste
les laisser faire ce qu'ils veulent.
C'est ça. Il faudrait que ce réseau-là comprenne
que ça a toujours existé,
l'inter-réseau.
Ça avait commencé dans le temps. Rappelle-toi,
Véronique Cloutier et Éric Salvaille
avaient commencé, parce qu'avant, c'est vrai que les réseaux
invitaient leurs propres
vedettes dans leurs propres shows.
Mais à un moment donné,
Éric avait son talk show
à TVA, qui était « On n'a pas toute la soirée ».
Et il recevait
Véro, et vice-versa,
elle le recevait dans, je pense,
c'était les Enfants de la télé. Et ça avait commencé
à se faire inviter à gauche, à droite.
Là, ça faisait du bien, mettons,
parce que c'était toujours le même monde,
dans les mêmes réseaux. Mais c'est vrai que c'est rendu comme ça.
TVA a vraiment fermé,
puis regarde, il y en a parlé, il doit le savoir,
parce qu'ils ont vraiment fermé l'écouté là-dessus.
J'ai l'impression que c'est comme la vieille
mentalité.
Parce que moi, tu sais, comme là,
à radio,
dans le temps, si tu étais à Énergie,
mettons, tu nommais C'est quoi
en ondes, tu te faisais chicaner
comme si...
Pas aussi pire,
mais quasiment aussi pire que si
tu avais fait une joke ultra-raciste.
Oui, un homme.
C'est très protectionniste.
Moi, j'aime ça tuer le monde.
L'autre fois, j'écoutais C'est quoi,
puis les deux, t'es un monstre. Moi, c'est drôle, j'aime ça tuer le monde. L'autre fois, j'écoutais C'est quoi? Puis les deux, t'es un monstre.
Moi, c'est drôle.
J'ai encore ce réflexe-là.
Quand je suis en entrevue à la radio,
même en entrevue, je vais faire
« L'autre fois, je suis à un autre poste de radio. »
Je suis comme un enfant qui a peur de manger
une plaque sur la tête.
Oui, on est à la chienne, c'est vrai.
T'as raison, parce qu'effectivement,
eux autres, c'était vraiment super important
de respecter ça, de ne pas nommer. Et le pire, c'est vrai, t'as raison, parce que effectivement, eux autres, c'était vraiment super important de respecter ça, de pas
nommer, et le pire, c'est que quand
t'as des animateurs qui passaient d'un autre poste,
là, il y avait des anciens réflexes,
je me souviens, Sébastien Benoît,
il était à Secouin, il était rendu à
énergie, au rythme, pis il était là,
oui, alors, on vient d'entendre
Rihanna au 96.9,
pis il sentait mal,
pis là... — Mais dans ce sens-là, je trouve qu'Éric Salvaille est le fun à vivre
parce qu'il reçoit vraiment du monde de n'importe où
et il est très généreux
dans la promotion de tout,
n'importe où. On dirait qu'il ne se gêne pas.
Je ne sais pas pourquoi lui a plus
de facilité, je ne sais plus, probablement.
L'importance de la personnalité
aussi doit jouer à un moment donné.
Oui, je pense...
Salvaille, moi,
je l'écarte souvent avec ça parce que je suis bien chum avec Jean-Thomas Jobin.
Puis Jean-Thomas n'est jamais allé encore en mode Salvaille.
À chaque fois, à la fête à Jean-Thomas,
j'y amène des cochonneries écrites en mode Salvaille dessus.
L'autre fois, Éric n'était même pas
au courant parce que ce n'est pas lui
qui est contre Jean-Thomas.
Ça doit être une de ses recherchistes qui fait
que l'humour de Jean-Thomas ne fitrait pas
avec salvaille.
Tu parles de quelque chose. Je pense que l'enjeu
dans notre métier, ça s'appelle les recherchistes
parce que c'est le premier
filtre. Une recherchiste,
si tu ne tombes pas dans ses cordes
pour X raisons,
c'est là que ça se joue.
Souvent, des gars qu'on connaît
sont super drôles,
super performants.
Tu ne les vois pas beaucoup,
tu te poses la question.
On dirait que ce n'est pas l'animateur.
Des fois, ils recherchent beaucoup,
mais ils ne te trouvent pas.
C'est ça, exactement.
Vous êtes pas des gars
qui sont super présents
dans les médias.
C'est parce qu'on veut pas, Mike.
On refuse.
Mais c'est la météo.
Pourquoi vous avez refusé?
Tout le monde en parle pendant
7 ans. Les boys, ils étaient très...
C'était la fête à mon père.
Pour moi, ça, c'est très important.
Non, non, mais c'est que...
En fait, là, c'est une nouvelle affaire
à Corbin et Maraday. Curieusement, même si ça fait
une vingtaine d'années qu'on fait ça à chacun de notre bar,
Corbin et Maraday, quand même, une nouvelle entité.
C'est comme si on était des découverts.
On part à zéro.
Et il y a comme un...
On attend de voir ce que ça va être.
Il y a beaucoup de ça.
Par contre, on aurait besoin,
parce que la première s'en vient,
le 14 novembre à Montréal,
on aurait besoin d'avoir plus de couverture.
Mais il y a un...
Ce n'est pas tout de suite.
Ça attend.
On dirait que le showbiz,
c'est la seule place au monde
que, mettons, si tu le fais...
OK, toi, tu as 20 ans d'expérience, toi, t'as 20 ans d'expérience,
moi, j'ai 20 ans d'expérience,
on va se mettre ensemble,
20 plus 20 égale 0.
C'est drôle, Farid.
Oui, c'est la seule place.
Moi, j'ai mon magasin de meubles,
toi, t'as ton magasin de meubles.
On va se mettre ensemble,
on n'a plus de meubles.
Là, le monde va faire,
non, j'achète pas.
Effectivement, c'est un bel écho àles. Là, le monde va faire, non, j'achète pas. Effectivement,
c'est un bel équation.
Corbin et Martineau, de la mer.
Fait que là, vous autres,
la première
montréalaise, c'est où?
Au Jésus, le 14 avril.
Après ça, le petit champlain à Québec, le 16.
On trouve que c'est une salle parfaite pour de l'humour
parce que les gens sont quand même prêts.
C'est fait en rond un peu.
On est comme au milieu des gens.
Il y a quelque chose de bien fun au Jésus.
On a très hâte.
Moi, le Jésus, je pense que c'est de...
Toutes les salles que j'ai faites à Montréal,
ma préférée.
Oui, vraiment.
C'est une salle que je ne comprends pas
pourquoi il n'y a pas plus du Maurice.
Il y a eu une période où mon
premier show, je l'avais lancé là.
Les Denis, j'avais été les voir
là, Jean-Tom. Mais on dirait
que ce n'est pas... Il y a une culture un peu
particulière dans le sens où
c'est comme si on avait l'impression qu'être
au Saint-Denis était plus glamour qu'être
au Jésus. Ce qui est une drôle
de perception parce qu'au fond, le show
n'est pas moins bon parce qu'il
n'est pas moins... Tu sais que
je le côtoie tous les jours et je ne suis plus capable.
Donc, c'est ça. Il y a...
Il y a un...
Non, mais parce que je ne peux pas parler. Tu as juste le goût de l'écorcher.
Mais wow!
Oui, ça, c'est...
Donc, ça, on se rend compte qu'on
se sent obligé d'aller au Saint-Denis alors que non,
on pourrait lancer le show n'importe où. Et le Jésus, je le trouve plus approprié à la limite. Je trouvealler au Saint-Denis alors que non, on pourrait lancer le show
n'importe où.
Jésus, je le trouve plus approprié.
Je trouve que le Saint-Denis,
c'est plus un endroit où tu reviens un an après
faire le Saint-Denis 1, la grosse salle
pour suivre la tournée.
Même à ça, mon ancien producteur
m'avait dit
pour finir ta tournée, on finit au Saint-Denis 1.
Ça l'envoie un message que c'est big.
Puis là, j'ai fait, mais le monde,
ils ne savent même pas qu'il y a un Saint-Denis 1,
un Saint-Denis 2.
Non, sans plus, non.
Tu vois, vu que le monde écrive juste Saint-Denis.
Oui, exactement.
Puis je pense qu'à l'époque, ça avait un impact.
Mais à ce temps-là,
on dirait que le monde le savent
que si tu loues la salle
techniquement mon père
pourrait faire un show au sein d'un groupe
et pourquoi il le fait pas?
il devrait
là on fait des premières
à Montréal pour faciliter
le transport des médias
qui ont besoin de prendre un taxi
et se rendre le plus près possible
par rapport à la job
on fait ça encore à Montréal pour ça. Parce que maintenant,
on le sait, bien des gars...
Tu perds de l'argent à Montréal.
Bien des gars plus installés comme toi ou des filles,
des humoristes qui sont plus connus vont faire
leur première maintenant, quartier 10-30,
Saint-Eustache, maintenant tu vas voir ça commencer,
Laval, Zénith à Saint-Eustache.
Parce que là,
tu n'as plus besoin d'avoir des journalistes
ou si les journalistes veulent être là,
ils ont juste à se déplacer.
Certains peuvent se permettre ça, mais nous,
comme la plupart des autres humoristes, il faut faire encore
les premières à Montréal parce que c'est la norme.
Puis avec, mettons,
le Jésus, les ventes, ça va-tu bien?
Les ventes, en fait, pour nous, Jésus,
c'est pas une question de vente.
On invite. On remplit ça.
En fait, c'est pas une question de viande
dans le sens où on fera pas notre épicerie avec ça.
Mais est-ce que...
Non, t'as une logique, Asti.
On va te dépecer, les gens.
Y'a moyen, mettons,
pour le monde qui écoute, d'acheter des billets?
Ou ils peuvent en acheter?
Ils sont gagnés.
Il faut te croiser à quelque part,
puis devenir assez chummy.
Il faut te faire inviter.
Moi, ce que je veux, c'est des pots de vin personnels.
Non, les pots sont barrés ce soir-là.
Non, mais oui, les bières, on peut en acheter.
Mais on ne force pas au bout
sur la pub pour le Jésus.
Le Jésus, pour nous, c'est une façon...
C'est pas vendeur?
Non, attends.
C'est pas vendeur.
Le show est bon.
La première, c'est pour que les gens en parlent après.
Le plus de journalistes
vont être là.
Le plus de confrères vont être là.
Plus le monde va en parler, mieux ça va être.
Le but n'est pas de faire de l'argent avec Jésus.
Le but est de faire connaître le show.
Montrer à quel point il est le fun.
Je sais qu'on est mal placé pour le vendre,
mais il est vraiment le fun.
J'ai entendu dire qu'on était dedans.
Mais ça marche vraiment bien. Je veuxai entendu dire qu'on était dedans.
Mais ça marche vraiment bien.
Je veux juste te dire à quel point on est excités.
On s'en est parlé dans l'âge tantôt.
C'est parce qu'on fait ce qu'on appelle des showcases.
C'est un peu comme une madame démo qui pique avec un cure-dent
pour te faire goûter.
On le fait avec notre show.
On fait goûter au monde notre show
dans le cadre d'un lancement de programmation.
On passe dans une espèce de gala
présentée aux abonnés d'une salle.
Là, on a un impact direct sur les ventes.
D'ailleurs, vous pourriez nous goûter tantôt.
C'est quelle que vous avez faite récemment?
Victoriaville.
On a demandé les chiffres après.
Je disais, on a vendu peut-être 3 ou 4 paires de billets.
On a vendu 90 billets.
C'était le fun.
Oui, parce que le numéro était le fun.
Avec un show, c'était impressionnant.
Pour nous, c'est la lune.
On a la réponse
que ça répond.
Je comprends en même temps qu'on nous regarde
et on ne sait absolument pas à quoi s'attendre
sur un stage parce qu'on a deux parcours
totalement différents. Moi, il y a des gens qui me connaissent
plus pour des numéros visuels,
comme le petit que vous, je bouge sur de la musique. C'est quelque chose de plus. Puis lui, il y a des gens qui me connaissent plus pour des numéros visuels, comme le petit que vos chevaux sur de la musique.
C'est quelque chose
de plus.
Puis lui,
il y a plus
pour les imitations,
tout ça.
Puis souvent,
même le monde nous dit
faites-vous 45 minutes
l'un, 45 minutes l'autre.
Mais on est vraiment
tous les deux sur scène
tout le temps.
Puis on a comme
mêlé nos forces
puis ça fait un show
hyper varié.
C'est-à-dire qu'il y a
du sketch,
il y a de la musique.
On fait des numéros visuels
mais à deux.
On implique des imitations
dans les numéros aussi.
Ce qui nous rassemble aussi, Jean-Marie,
c'est le fait qu'on joue les deux.
On est comédiens.
On est des acteurs.
Arrête de nous confronter.
Je suis comme tanné.
Non, mais on est des acteurs.
Non, mais...
Donc, on joue dans nos...
On fait des sketchs, on joue beaucoup.
On est toujours sur stage.
Donc, on a voulu vraiment faire un show
qu'on avait le goût de voir à partir de la salle.
Des gars qui, après avoir fait un stand-up,
c'est beau, mais essayez de nous signer un peu les jambes
dans des formules de sketch ou de stand-up
où on ne vous verrait pas venir.
On s'en va là-dedans.
On fait des changements de costume.
Dans le fond, c'est des sketchs déguisés.
Parce qu'on sait aussi qu'il y a des gens
qui font du stand-up vraiment hyper bien.
On n'avait pas envie d'aller dans cette table-là.
Ils l'occupent vraiment très bien.
Alors, on avait envie d'y aller vraiment dans la
variété, vraiment dans du jeu, du sketch,
de la danse, on chante, on fait
tout dans cette affaire-là. On s'est donné des défis
beaucoup. On l'échappe.
Non, mais on se
casse le cul, vraiment beaucoup,
puis ça donne des beaux résultats. Vous vous lancez
le cul? On se casse le cul.
Mes oreilles,
j'étais comme, on se lance le cul ou on se rase le cul. On se casse le cul. Mes oreilles, j'étais comme...
As-tu dit on se lance le cul ou on se
rase le cul?
Les deux fitaient pas.
Mais j'essayais de dire
comment visualiser se lancer le cul?
On se lance le cul.
Faut toujours bien l'enlever.
On se lance le cul. Moi, dans ma tête,
ça fait on se donne en tabarnak.
J'ai tellement bougé, je me suis lancé le cul.
On se lance le cul solide.
C'est pas réel qu'il disait « go les jambes » ou « on se lance la jambe ».
Il disait une expression.
Non, mais il inventait une expression.
Comment?
Donne-moi ta jambe.
Il a inventé une expression.
Oui, il y avait aussi « pousse le scrotum ».
Mais ça, c'est autre chose.
Et elle perd ses cheveux aussi.
« Pousse le scrotum ». Ça me surprendrait pas que chose. Puis elle perd ses cheveux aussi. Pousse le scrotum.
Ça me surprendrait pas que ça soit le nom
du prochain show à Dominique Paquette.
Oui, parce que lui, il aime ça
rendre mal le monde qui dit le nom de son show.
Oui, ça se pourrait.
C'était comme un plaisir coupable qu'il avait.
Il y a tout le temps
les pires titres de shows.
On fait ça en glace.
Viens que jeest une gosse.
Comme s'il fait,
je peux pas croire qu'ils vont faire des posters.
Je suis sûr qu'il est heureux.
Quand il voit, mettons,
sa pancarte,
il se met sur le bord et il rit.
Il est content.
Il me fait penser à Feu, l'humoriste américain
qui avait du fun du sol.
Il faisait des coups
juste pour voir comment le monde était mal.
Donald Trump?
Andy Kaufman?
Andy Kaufman, oui.
Il me fait penser vraiment à Andy Kaufman,
d'homme dans ce genre d'affaires-là.
Il fait des jokes
juste pour se faire...
Non, non, mais...
Je pense que c'est le dénominateur
commun de tous les humoristes au Québec.
On le trouve tout drôle, égal.
Mais il y a ce côté-là, écoute,
je le vois encore parce que j'ai travaillé avec à TV.
Oui, oui.
Il faisait des sauts.
C'est-tu assez innocent? On sortait d'un
local, puis il se mettait à terre
en disant...
Là, on sautait de six pieds puis t'es là... d'un local, pis il se mettait à terre en disant « Chut! »
Là, on sautait de six pieds
pis t'es là « Hi! Hi! Hi! »
« Man! »
« J'ai échappé mon café, ça a fait... »
C'est quelqu'un qui a réussi à canaliser
une maladie mentale, c'est clair.
Moi, je l'ai vu depuis longtemps,
c'est juste que toi, t'as pas...
C'est effrayant. Il a pas changé.
Non, il a pas changé. Mais toi aussi, t'as des petits plis
assez particuliers. Je vais parler de toi un peu. Ce cas-làé non il n'a pas changé mais toi aussi t'as des petits plis assez particuliers
je vais parler de toi un peu
ce gars là
non mais c'est intéressant
parce que moi
ça me fascine
ça me fascine tous les jours
quand tu marches
à côté de lui
sur la rue
il court
après quelque chose
que toi tu vois pas
c'est à dire
que tu marches
à une vitesse normale
sur le trottoir
et lui
il accélère le pas
comme si t'existait plus.
Tu marches à deux, mettons.
Et il pousse.
Il pousse pour aller chercher quelque chose
qu'on n'atteindra jamais.
Des fois, je cours après
en me disant qu'il y a une urgence.
On arrive à la porte où il fallait être.
On est correct.
Tu n'as pas remarqué que tu prenais de l'avance?
Merci beaucoup d'avoir livré ton témoignage.
Alors, on y va maintenant avec Mike.
Mike souffre d'un trouble du sucre aigu.
Mais tu souffres-tu en train de ça, dans ce film?
Non, mais ça, ça se guérit pas.
Non, mais je veux dire, t'as réussi à...
Je vais arrêter de souffrir de ça quand tu vas mourir.
Non, ça, je veux dire, donc il y a un médicament.
Oui, ça s'appelle la mort.
Ça, t'en prends juste une fois
pis c'est fini après.
Ça s'appelle la mort.
Moi, j'avais...
J'ai vu le remède pour...
Tu sais, parce que moi, il y a deux sortes de diabète.
Il y a le diabète de type 2, que ça, c'est surtout les personnes âgées
puis les gens un petit peu
plus obèses. Puis moi, j'ai eu
que... Fuck you!
Non, mais...
Mais c'est de ta faute!
Mais c'est de ta faute!
T'as dit un petit peu plus
obèse, comme si...
Non, mais moi, quand je l'ai eu,
je pesais 100 livres l'autisme
d'enfants j'avais quatre ans le tout va dire c'est grave non moi j'étais jeune
puis mais j'ai moi je suis tombé sur de quoi récemment à l'époque le pays le
riz non mais avant l'invention de l'insuline des injections d'insuline le
remède pour le diabète,
il disait, mange juste
500 calories par jour,
puis avec ça, ça va te donner
une espérance de vie de deux ans.
Puis là, je fais comme,
hé, tabac! Ça veut dire, moi, ça fait
30 ans que je suis supposé être mort.
OK. Ah, oui.
Mais tu vas bien pour un mort?
Oui, oui, non, je suis top chef pour un mort.
Tu me regardes, tu sais, c'est pas de l'heure à bien aller, mais pour un mort... T, non, je suis top chef pour un mort. Tu me regardes, tu sais,
c'est pas de l'heure à bien aller.
T'as-tu pu manger des cerveaux?
Non, à date, ça va bien.
T'es pas un zombie?
Non, je suis pas un zombie.
Mais en parlant de mort...
Mon Dieu, c'est joyeux!
Non, mais on a fait une raconte spéciale hier.
Il y a un producteur,
pas un producteur,
un gars qui a une salle de spectacle,
parce qu'on est allé jouer quelque part,
pis il dit, moi, là, dans la vie producteur, pas un producteur, un gars qui a une salle de spectacle parce qu'on est allé jouer quelque part, il dit, moi, dans la vie,
je veux pas vivre vieux.
Non, mais sérieux.
Moi, je veux pas mourir avec des maladies.
Moi, je veux mourir.
Moi, je veux mourir un moment donné.
Il faut dire qu'il était dans son char à ce moment-là.
Puis quand il est parti, j'ai dit, fais pas tes stops.
Tu y souhaites quoi?
Tu y souhaites?
OK, bien écoute, lui, il insistait.
Je suis sérieux, les gars. Je suis sérieux.
Il insistait. On avait le goût de le tuer.
On va y rendre service.
On était dans un parking tout seul.
Tout est là pour que ça marche.
J'étais devant mon coffre.
J'avais une corde.
Moi, ça, la bonne
réponse à faire,
c'est juste de lui donner un coup de marteau
et là, il se réveille attaché
dans ton sous-sol.
C'est ta journée chanceuse.
Oui, on aurait su faire ça.
Moi, j'aurais peur.
Un de mes amis m'avait dit ça un moment donné.
Il avait dit, moi, si je tombe malade,
je vais me suicider.
J'ai fait, mais qu'est-ce que ça veut dire par malade? Il avaient dit, moi, jamais je tombe malade, je vais me suicider. Puis là, j'ai fait,
mais qu'est-ce que tu veux dire par malade? Puis ils ont dit, moi, mettons,
les médecins disent, il te reste un an à vivre,
je me tue. Puis là, j'étais comme,
ouais, mais tu sais, s'il se trompe,
tu sais, tu veux pas être le gars qui se peint,
puis là, pendant que tu te peins,
ton téléphone sonne. Non, non, non, non, non.
Si le répondant, c'est, ouais, excusez, monsieur Ward,
on s'est trompé dans les dossiers.
Mais c'est pour ça,
c'est pour ça que moi, je prends plus de chance.
Puis je dis, si moi, je meurs, je me suicide.
Pensez-y, c'est efficace.
Parce que si tu meurs, c'est pour vous de le faire après.
J'aime ça.
Est-ce que la mère va bien?
Ah oui, c'est vrai.
Avec son fils.
Où est la mère?
Salut!
Ça va bien?
Salut!
C'est le fun.
C'est ça que tu vas devenir plus tard,
vu que t'amènes ta mère partout. Ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha en prison. Oui, parce qu'il est en prison. Ça me ferait un hélicoptère
et des chums louches.
C'est trop bien de ronde.
C'est ça.
Mais non, j'aime ça.
Est-ce que vous avez déjà pris des voyages
avec vos parents?
Au launcher?
Non, mais je parle adulte, par exemple.
J'ai pas eu cette chance-là.
On a essayé. On voulait aller à New York
à un moment donné, puis ça n'a pas donné.
J'aimerais ça le remontrer à New York, mais non.
Parce qu'on trouve rarement le moment où ça...
Oui, j'aimerais ça, par exemple.
Toi, tu as déjà fait ça?
Oui, moi, j'avais amené mon père...
Tantôt, j'ai été 10 minutes
à vous regarder dans la face.
Je pensais que vous alliez vous frencher.
Moi, j'avais amené mon père en Europe
vu qu'il n'avait jamais été en Europe
pour ses 80 ans.
J'avais vraiment aimé ça.
Mon père, ce n'est pas un monsieur expressif.
Mon père,
il m'a dit
merci, c'était le fun.
J'ai une de mes tantes récemment qui m'a dit
qu'il parle de ça tout le temps
à tout le monde. J'étais content.
Mon père, je vais ramener Dominique Paquette là-dedans.
Ma dernière tournée,
mon père est venu me voir
une fois et il a vu Dominique Paquette
quatre fois en show.
Il a vu chaque fois que
Dominique Paquette venait à Québec.
La quatrième fois,
il m'a appelé pour têter des billets.
Là, j'ai fait... Ça t'a-tu fait chier?
Non, je trouvais ça drôle. Parce qu'il m'expliquait pourquoi. Moi, ma mère, ça fait longtemps
qu'elle est morte. Puis mon père, chaque fois qu'il y avait, mettons, une petite fréquentation,
il se disait, ça me prend une sortie, parce que Dominique Paquette, il est drôle, c'est
pas trop vulgaire. »
Tandis que moi, tu sais, tu peux pas amener une madame.
Mais c'était pas un peu aussi la gêne de te présenter avec qui il était,
parce que c'est pas encore, c'est nouveau.
Non, mais peut-être, peut-être.
Il y a peut-être un peu de ça.
Il comprenait pas tes jokes.
Non, mon père comprend.
Je sais pas si, moi je pense qu'on comprend mes jokes.
OK, c'est bon.
Il doit avoir le sens de l'humour un temps soit peu.
Je l'ai vu à
«Prière de ne pas envoyer de flammes».
Il était particulièrement
succulent. Je sais pas si vous l'avez
vu. Il était très bon.
Applaudissements!
Applaudissements!
C'est juste que c'est Dominique
Paquette qui écrit les textes.
Ça s'annule.
Mon père,
il avait fait une joke
et il disait qu'il y avait une madame qui m'avait insulté
et il avait dit que ça ne m'aurait jamais dérangé
parce que ma voisine, ça a toujours été une crisse de con.
Mon père,
c'est ça que j'aimais.
Il parle bien. Il a 87 ans.
Lui, il dit pas des gens, il dit des gens.
Quelqu'un qui dit des gens,
puis Chris Deconne,
dans la même phrase.
Il vient nous chercher.
Ah oui, il était...
Ah oui, j'étais vraiment fier de lui.
Sérieux?
Il avait tout.
Fait que, père pa J'aimerais ça
Que tu fasses ça
Au moins une fois
Dans ta vie
Envoye chier voisine
J'en suis Chris Decon
Dans mes phrases
Monde de Verdun là
Oh je viens de Verdun
Je suis né à Verdun moi
T'as-tu vu que c'est ça
Qu'ils sont nés
Ou vivent à Verdun
Y'en a-tu qui sont
Antiscapés comme Jean-Marie?
Ferme donc ta gueule
Y'en a-tu que ça?
Y'en a-tu qui ont
Leur place réservée en avant?
Toi, tu viens d'où? C'est quoi la petite...
Lévis, hein?
Non, non, pas Lévis.
Bien plus cru.
Les saules.
Les saules.
Ah oui, les saules.
Les saules.
Ça peut bien pleurer des saules.
Laisse faire, les saules.
Du berger, les saules.
Du berger, les saules.
Tu connais ton Québec?
Moi, j'étais dans le...
Tu sais, il y avait la ligue de hockey
Neuchâtel-Charlebourg-Ouest du berger, les saules. Puis moi, j'étais dans le... Tu sais, il y avait la ligue de hockey Neuchâtel-Charlebourg-Ouest-Duberger-Les-Saules.
Puis moi, j'étais là-dedans.
Ça se battait.
Une ligue de hockey?
Oui.
Les chandelles, tu l'as l'air chelou.
Non, mais c'était...
Il manquait de place pour le titre.
NCO, DS ou...
Oh non, c'était DSNCO.
OK, DSNCO.
Fait que là, tu avais ton code DSNCO-Duberger-Saules.
Moi, je suis dans Dessinco.
Oui.
Comme ça, on dit.
Dessinco. DSNCO, Dessinco. Tu parles dans suis dans Dessineco. Comme ça, on dit Dessineco.
DSNCO, Dessineco.
Tu parles dans quelle langue?
Je lis ce qui est sur son chandail.
Il n'y a rien d'écrit sur mon chandail.
Non, je parle de ton chandail de hockey.
Mon chandail, imaginez.
He lived the building.
Hell yes!
Mais oui, oui, les Souls,
puis moi, je suis né à Loretteville comme toi.
Oui, oui.
On est les deux à Loretteville.
Même hôpital.
Même hôpital, oui.
Vous êtes né au même hôpital.
J'ai dit au masculin, mais tu peux dire au féminin.
C'est parce que mon père dit « les gens ».
J'ai été éduqué en anglais, puis mon père dit « les gens ».
Fait que, donne-moi une chance.
Moi aussi, j'ai fait plaisir à...
Non, mais on parlait de voyage avec nos parents.
Là, ça m'est venu.
On fait rarement ça, puis ça m'a touché.
On est des gars. Moi, je suis
deux... On est deux gars chez nous, mon frère
puis moi. Puis ma mère,
tu sais, elle est moins sollicitée. Tu sais, on fait
des voyages de sport. On va voir
des games à New York avec mon père, puis tout ça.
Puis ma mère, jamais.
Fait que j'ai dit à ma mère,
j'ai dit, « Prends le train, je t'ai payé le train,
viens me rejoindre à Montréal. »
Écoute, elle n'a pas hésité,
elle s'est envenue, j'ai fait faire le tour,
elle a fait la petite italie,
tout, écoute, elle s'est vantée
pendant une semaine auprès de ses chums
au golf, mon fils,
mon fils m'invite à Montréal
chez eux.
C'est cool.
J'aimais ça faire ça pour ma mère.
Non, mais c'est vrai parce que
les mères, les gars,
puis là, oui, je vous grande!
Pensez à maman!
À qui?
Je ne sais pas à qui.
On dirait que tu chicanes
ses parents.
C'est ça, il m'a fait peur.
Il est en train de chicaner mes parents.
Ton père, il est comme Chris'est ça, il m'a fait peur. Il était en train de chicaner mes parents.
Là, ton père, il est comme,
« Chris, mon père, il est mort. » Je ne voulais pas parler à toi,
mais je parle aux autres.
Le gars, par rapport à sa mère,
on pense moins.
On n'a pas au moins le réflexe
vers la mère.
Moi, je pense beaucoup à ma mère.
Tu veux?
Ça le tout dit.
Elle est là.
Tu te sens pas mal.
Non, mais c'est vrai,
je pense beaucoup.
Je pense beaucoup au dos.
Oui, parce qu'elle est là.
Non, non, on s'appelle.
Non, c'est ça pour dire
que ça m'a fait plaisir
de faire ça.
Puis elle s'est levantée
pendant une semaine.
Elle, elle doit être
folle comme la marde, là,
que tu vas avoir un enfant.
Oui.
Genre un bébé. T'as-tu. Ton frère, il a-tu des enfants?
Oui. Il y a deux gars.
On est vraiment juste des gars chez nous.
Fait que là, d'avoir une fille...
Ça va être la première fille dans la famille.
Oui.
C'est excitant.
Je ne pensais pas que ma blonde était vraiment enceinte.
Tu pensais qu'elle s'était laissée aller?
Elle s'est grossie longtemps.
Ça finissait plus de grosser.
Puis là, à un moment donné,
j'ai compris avec son caractère de marde.
Mais en même temps, si elle était pas enceinte,
se faire traiter de grosse non-stop, terre de marde. OK. Mais en même temps, si elle n'était pas enceinte, ça ferait...
Je t'aime, chérie.
Ça ferait traiter
de grosses non-stop.
Ça mettrait tout le monde
de mauvaise marge.
Enceinte, pas enceinte.
Hé, c'est...
C'est vraiment...
On sait tous
que c'est des niaiseries.
Non, c'est...
C'est ça.
On s'en rend compte.
Là, là,
la semaine où on se parle,
je m'en rends compte
parce que là,
c'est vraiment plus...
plus arrondi.
OK.
Parce qu'avant ça,
effectivement, elle peut juste... Les filles peuvent avoir leur juste l'air
grosse ok ouais mais c'est juste un bon tout le reste grossi pas non mais toi
c'est juste des ballonnements genre elle va péter mais pendant deux semaines
c'est ça que tu dis ça va être comme un non mais là on sent la petite curve du bébé
ça bouge cette affaire là ça oui. Et le nombril ne veut pas payer.
Ok.
Ah oui, c'est vrai.
Moi, je n'ai jamais mis personne enceinte.
Le nombril...
Attends, tu as fait de la tournée.
On lance un défi aux régions.
Appelez-nous à la prochaine heure, s'il vous plaît.
On a un appel.
De l'Abitibi.
José qui t'appelle.
Oui, José.
Un brun, un petit brun.
Bravo, il y a 12 ans aujourd'hui.
Un petit brun, c'est ça que j'avais payé
pour la forêt, c'est ça?
Ah ben!
Ça veut dire que c'est vrai.
Procédé humoristique,
passe à palette, on se corde dans le but
Bravo à Mike Ward
De retour après la pause
Mais j'ai jamais, je pense moi
Mon sperme marche pas
C'est vrai? Parlons-en
Non mais attends, tu l'as-tu testé?
Veux-tu qu'on fasse une dégustation?
À l'époque
Ok, attends
T'es en train de me dire que toi tu sais ça au goût
Peut-être pas moi, mais il y a des demoiselles
Non mais à l'époque
C'est malaisant
Vas-y, continue
Je vais faire passer le goût
Moi j'avais
J'ai mis trop de choses sur mes testicules
que t'es pas supposé de mettre sur tes testicules.
Attends une minute, OK.
OK, là, on veut plus de détails.
Quoi?
Qu'est-ce que c'est?
Tu sais, du nez ou du vitre pour enlever le poil,
c'est genre...
Moi, dans le temps, je m'étais dit,
au lieu de me raser la poche,
je faisais plus vite ça.
Puis à un moment donné, je l'avais oublié.
La gosse, t'es-tu restée sur le papier?
Non, mais mes couilles sont devenues
énormes. Énormes, énormes,
au point que la peau
était plus ciridée que ça.
Puis là, j'étais mal, puis j'étais trop
gêné pour appeler. C'était avant
Internet.
J'ai pas appelé personne. J'ai fait
« Ça va finir par dégonfler. Ça a fini
par dégonfler. Mais après, j'ai fait, je pense que ça va être dur d'avoir des enfants.
Non, mais je pense que ça enlève pas. Tu peux faire des enfants quand même, mais
ils n'auront jamais de cheveux.
Oui, exactement.
Mais qu'est-ce qui s'est passé?
Mais qu'est-ce qui s'est passé?
C'est que j'avais lu le warning en arrière.
Ça disait, ne mettez pas
sur les parties génitales.
J'ai fait, parties génitales,
c'est plus la graine
que...
Oui, parce qu'on se dit,
ça commence ou ça arrête.
Mais juste ça, à base.
Ben oui.
C'est pas vraiment...
Non.
Fait que tu t'es enlevé le poil,
pis tu t'es fait une vasectomie en même temps.
Ouais, ouais.
En gros.
Fait que t'es lisse.
T'es comme deux grosses boules.
J'avais aussi, j'ai appris,
c'était Patrick O qui m'avait dit ça.
Moi, de l'âge à 11 ans jusqu'à 19 ans,
je me masturbais à tous les jours avec de la vaseline.
Pis là, il m'avait dit,
t'es pas supposé de mettre de la vaseline sur tes fouilles.
Attends une minute, juste une seconde, juste une minute.
Oui, j'ai entendu ça pour vrai.
Continue.
Non, non, c'est sûr.
C'était tout le temps...
Il t'avait dit ça, lui, Patago.
Oui.
Mais pourquoi avec...
Attends une minute.
Non, attends, moi, je suis intéressé.
Lui, il y a pas une émission qui s'appelle Job de bras?
Oui.
Ah!
C'est exactement ça.
Mais pourquoi avec la vaseline?
Merci, le retour dans la casse-l'œil.
Quand j'avais découvert que...
Quand je commençais à m'assurber,
quelqu'un m'avait dit avec un lubrifiant, c'est mieux.
Puis là, je n'avais pas d'argent pour dire à ma mère,
« Hey, je peux-tu avoir de l'argent pour du K-Wire? »
Fait que j'ai fouillé dans la maison,
j'avais de la vaseline
ou du Lipsil.
J'ai pris de la crème hydratante à ma mère.
Non, fait que je suis allé avec la vaseline.
OK. Mais t'as lâché
la vaseline quand?
En arrivant à Montréal.
À 19 ans.
Puis c'était pas à trois jours, mais
assez souvent.
Puis là, Patrick Gros
m'avait dit, «Oui, apparemment,
vu que c'est du pétrole,
t'es pas supposé avoir du pétrole sur tes couilles.
Surtout,
quand j'étais fini, je prenais pas ma douche,
j'allais jouer au ballon au chasseur.
Je sais pas, qu'est-ce que tu fais à 11 ans.
Ou au baseball, quand tu slidais, ça allait mieux.
Je pouvais, qu'est-ce qui est cool, je slidais pour la deuxième, ma graine pognait.
Je tournais pis je slidais jusqu'au troisième.
Ça faisait une trace, ça le semble.
C'était comme un boomerang. Je tournais pis je slidais jusqu'au troisième but. Ça faisait une trace dans le sable.
C'était comme un boomerang.
Bienvenue à Découverte.
Pis là, tu vas être à l'aise de répondre à ça, vu que c'est pas comme si t'avais tes parents dans la salle, mais toi...
Quand t'étais jeune, tu te masturbais pas avec vaseline ou...
Ben j'avais pas besoin de rien. Je comprends pas pourquoi.
Ça prend pas juste une main, ça.
Moi, je suis ça de même.
Avec un lubrifiant, c'est bien.
Je vais retourner à la question.
Qu'est-ce que tu prenais?
Moi, c'était le curé qui... Non, non, mais oui.
Non, on te juge pas.
On te juge pas. Non, sache Non, on te juge pas. On te juge pas.
Non, sache qu'on te juge pas.
Mais OK, on va poser la question différemment.
Est-ce que le curé avait de la vaseline
sur ses mains?
Ah! Oui.
Bon, ben, c'est moi qui est pas normal.
T'es vraiment pas comme les autres.
Non, non, jamais.
Non.
Non, ben non. Moi, non Ben non, non
Moi, pas tout le temps, mais c'était comme ma...
Mais t'as peut-être les mains particulièrement rugueuses
Ouais, non, non, ou sont juste trop douces
Ouais, sont douces, hein?
Ouais, sont vraiment douces
C'est la pomme
Voyons donc
Regarde, il y a pas le molly
Ouais, ouais, ouais
Calisse de terre
Voyons donc, voyons donc Arrête de capoter ici
Voyons, on est tous ensemble ici
S'il était pas bandé
Ça serait un bon gag
Mais
Juste
Bon
C'est bizarre que ça
Te rappelle un curé
Il avait la shape.
Je me chicote, ça me travaille.
Dis au nom du père.
Il y a vraiment quelqu'un qui rit comme ça.
Oh, carré!
Hé, on le tente ensemble, vite!
Attends!
Bon, il a trop bu, on va lui enlever ça.
Là, qu'est-ce qui est plate?
Mon drink va sentir sa graine.
C'est la même main.
Je pensais jamais que ça irait jusque-là.
Tes parents sont là.
Non, mais ils sont en train d'en prendre.
Ils sont partis, ça fait longtemps.
Fait que là, vous autres,
vous avez fait la tournée un coup
parce que c'est de ça qu'on parlait
avec la graine avant. Fait que c'est de ça qu'on parlait.
Avant, oui.
Vous lancez le show Jésus.
C'est-tu comme dans le temps?
Ma première tournée,
à l'époque,
Jésus, c'est encore l'Église catholique,
son propriétaire de la salle.
Il m'avait demandé d'envoyer mes textes juste pour être sûr.
Ils n'ont pas demandé ça.
J'ai une anecdote là-dessus.
Oui, c'était de même avant. J'étais ça. Moi, j'ai une anecdote là-dessus.
Oui, c'était de même avant.
J'étais faire un show à Bloussy, dans une église.
Bloussy est une région reculée.
Et là, c'est dans une église,
mais je ne m'attends pas à ce que ce soit si récent.
Tu as dû jouer là, un moment donné.
Bloussy, non, c'est un festival.
C'est dans le parc de la Gatineau.
Et là, je fais des jokes, j'ai du fun.
Un moment donné, je fais une joke un peu grivoise de cul.
Et là, ça applaudit beaucoup.
Je me retourne et tu as le crucifix même.
Là, c'est plate. Il y a juste lui qui n'applaudit pas.
Là, ça fait un... Ah oui?
Là, ça fait un fret.
Alors, je trouvais ça drôle.
Si, moi, tu dis qu'il n'applaudit pas parce qu'il est poigné je trouvais ça drôle. Si, moi, tu sais,
qu'il applaudit pas
parce qu'il est poigné.
C'est drôle, ça.
Ça, c'est drôle, ça.
Mais non, c'est pas drôle, ça.
As-tu été capable
d'aller les rechercher après?
Oui, oui.
Mais ça a pris 5 minutes,
mettons.
OK.
Oui, oui.
Mais tu sais,
mon avantage,
c'est que j'ai une face
pas méchante, tu sais.
Fait qu'on me pardonne
un peu n'importe quoi.
Mais ça me prend cinq minutes.
Mais c'est ça
qui est drôle.
Ça fait longtemps que tu fais de l'humour.
Ça, c'est un bon réflexe que t'as eu,
mais pendant les cinq premières
minutes après, tu devais être comme
« Pourquoi j'ai fait ça?
Tabarnak! Pourquoi j'ai pas?
Pourquoi faut-ce que je rampe pour ramener ça? »
Mais tout en me disant, je trouve ça drôle.
Oui, non, mais c'est un bon gag.
C'est un bon gag. C'est juste
pas pour eux autres.
Mais même le curé de ce place-là
voulait pas, ça a l'air qu'il faisait faire
des messes quasiment après des shows
lui parce qu'il se pouvait plus de ce qui s'était dit.
Ah oui! Mais on est retourné
là, lui pis moi, faire un show
parce qu'il était allé là avant.
Mais quand on est arrivés
pour faire le show,
notre stock,
c'est con,
mais tu y penses,
tu te dis,
« Qu'est-ce qu'on a dans une église? »
À un moment,
il y a des sacs
et tout,
tu es là,
ça te joue dans la tête.
C'est encore une église fonctionnelle.
Oui, oui, tout à fait.
Oui.
Oui, c'est ça.
Mais c'est un peu niaiseux.
Bien, c'est un peu niaiseux. Je suisest un peu niaiseux je suis désolé pour ceux qui sont
sont plus croyants plus touché là dessus mais je trouve qu'il ya pas de devrait pas avoir de
lien entre faire un spectacle et l'offre en être offensant tu me rappelles tu avais fait un show
toi mon tremblement saint-jovi et puis à l'église à côté. Tu avais fait un show dehors, tu avais été hyper généreux.
En plus, tu étais monté sur scène pour rien.
Le monde avait trippé au bout.
Puis après, le curé avait dit,
« Non, ça, on ne peut plus. Ça, on ne peut plus.
C'est ridicule, au fond. »
Lui, dans son église, il entend ça,
puis il fait, « Non, il ne faut plus. »
Mais le monde avait du fun.
C'était à contre-corée.
Il y a eu le crucifix décroche.
Oui, mais c'est ça.
À un moment donné, le curé le Oui, mais c'est ça. Décroche! Un moment donné,
le curé le plus cool que j'ai rencontré,
en tout cas, il m'avait fait bien rire.
Là, j'ai deux flashs.
Puis les deux fois, c'était à Drummondville.
Il y avait une fois, je regarde,
je suis en coulisses, je regarde,
puis il y a genre quatre vieillards
à première table.
Puis là, je fais tabarnak. Il yavait Marco Métivier qui faisait ma première partie pis je fais « y'a 4 vieillards à
première table » pis là je regarde, je fais « ah c'est mes parents pis leur ami le curé ».
Fait que c'était le curé, ses parents pis une autre personne. Fait que là moi, tout le long de Marco,
je regardais pis le curé par exemple, il avait du fun aussitôt. T, tout le long de Marco, je regardais, puis le curé, par exemple,
il avait du fun aussi.
Les jokes de cul, il riait, puis il avait du fun.
Ce qu'on fait,
même si tu es bien religieux, bien croyant,
même si tu tombes dans les jokes de cul,
tu as le droit
de rire à des jokes de cul, même si tu es curé.
Tout le monde a un cul.
Non, je veux dire, à un moment donné...
L'autre fois, j'avais fait
un show, c'était encore à Drummondville,
mais c'était pas le même curé, c'était un autre curé.
Joue-t-on bien devant des curés?
Moi, je joue souvent.
C'est comme mon public, c'est un peu...
Toi, t'es des grosses gays avec le clergé.
Eux autres, ils en savent l'anecdote
de la vaseline.
« OK, on a le genre. »
Mais j'avais fait...
Mon premier gag, je suis arrivé,
puis l'église...
Là, j'avais fait de crise.
C'est le fun de faire un show ici.
C'est la première fois
que quelqu'un va se faire sucer dans la loge.
Puis là, j'avais un petit rire.
Puis j'avais rajouté « par un adulte ».
Puis...
Puis le curé était dans la salle, t'sais, faque là, c'était, mais c'était un public, t'sais,
il riait, il se disait « le curé est capable d'en prendre » pis là, après le show, le curé,
il est venu me voir pis il a fait « ouais, il a dit, il y a 20 ans, ça aurait été inacceptable
qu'est-ce que t'as fait, mais là, qu'est-ce que tu veux qu'on fasse?
Là,
c'était comme... Puis il a juste fait, regarde,
les belles années sont passées.
On va juste...
On va se faire
traiter de pédophile.
Regarde, c'est pas comme si tu mentais.
Ah, mon Dieu, c'est drôle.
C'est ça
qui est ça. Mais Je trouvais ça beau.
Je ne suis pas en train de dire
que tous les prêtres sont pédophiles,
mais il y en a eu assez
que si ça te choque,
c'est que tu n'es pas conscient de la réalité.
Je suis d'accord.
Il y a eu tellement de pédophiles
qu'une journée qu'un prêtre
ne se fait pas faire une joke de pédophile,
c'est une victoire pour lui.
Puis sinon,
les autres jokes...
Mais tu sais, de tous les humoristes possibles
dans une église, c'est toi qui y vas.
Oui, mais moi, je pense que c'est souvent
le monde book moi
parce qu'ils font...
Mettons, ils font « On devrait faire un show d'humour ».
« Ah oui, tu penses? Chris dans une église?
Qu'est-ce qu'il serait donc? Chris, on book faire un show d'humour. Ah oui, tu penses? Chris dans une église? C'est-tu...
Qu'est-ce qui serait donc?
Chris on book my quarter.
Parnaque.
Ça va être drôle, en estime.
Parce que moi,
à chaque fois que je fais une église,
ils me disent tout le temps,
ils font...
Ça doit être la première fois
que tu joues dans une église.
Puis pour de vrai,
je dois avoir joué
dans 80 églises.
Je suis probablement
l'humoriste qui a joué
dans le plus d'églises
au monde.
Ça doit être le même...
T'as une lettre de félicitation du père.
Officiellement,
je suis devenu curé depuis
l'été passé.
T'as été assermenté.
Mettons un curé,
il parle une fois par semaine
dans une église.
Je suis comme un curé que ça fait un an et demi
qui est curé.
J'ai parlé à plus de monde
dans des églises que je devrais.
Ton best-of, tu vas le faire au Vatican bientôt.
Je devrais.
Ce serait drôle, par exemple,
que tu reçois une lettre de remerciement
parce que les autres s'en servent comme levée de fond
par église.
Une levée de fond au Vatican avec Mike Ward.
Non, mais j'aime ça.
T'es un rêveur. C'est bon.
Ça serait bon
Pour leur pape
Vu que
Tu sais
Il y a une ouverture
Sur le monde
Puis
Tu sais ça
Moi je suis du monde
Non mais ça serait horrible
Pour eux autres
Mais moi j'aimerais ça
Oui
Ben oui c'est ça
C'est bon
Bon ben on va prendre une gorgée
Un silence
On va profiter dans ce temps-là
Là Yann Ça fait combien de temps?
Ça fait 1h20.
1h20. OK, parfait.
Là, il y avait...
C'est ça que je vous ai dit avant le show.
En joke, mais c'était comme semi-en joke.
Moi, vu que je bois beaucoup,
j'ai des problèmes de mémoire.
Il y a-tu des choses que vous avez
dit dans le premier podcast
qu'en retournant chez vous, tu faisais
« Ah, je suis content qu'on a parlé de ça
pis qu'on n'a pas parlé un soir que... »
De quoi qu'on a parlé dans le premier podcast,
on a assez...
On a chiré.
Mais comme on ne l'a pas revu, on ne se rappelle plus.
Attends une minute.
On a parlé nos premières fois où on est...
Nos premières expériences sur stage.
On a parlé d'expériences... Oui, oui,ériences on a parlé de stage je te parlais ma première fois dans mes premières fois là il m'avait
envoyé encore poste à québec je t'avais faire un corpo dans une petite salle de
réception comme on en fait tout le tc plus je te crains qui est plus là je
refais mon homme bercy tout c'est ta première fois. Dans mes premières fois, oui, exactement.
Je suis dans une salle de réception.
Le monde jase, ils viennent de manger.
C'est un souper.
Je me mets à faire mon numéro.
Le monde jase, ça jase fort.
À un moment donné,
l'organisatrice décide de dire,
écoute, il faut qu'elle arrête son numéro.
Elle va voir le gars avec qui je suis.
Elle dit « Il faut que tu lui dises d'arrêter. »
Il me fait signe
comme ça.
Je fais « Ça doit bien aller. »
Il me fait signe.
Je continue.
Tu pensais qu'il dansait.
Il avait du fun.
Il avait du fun comme ça.
Je continue.
La fille ne sait plus quoi faire. Elle va voir le gars de la salle. Elle dit « Ferme les lumières. il y avait une respawn comme ça. Ils disaient, oh yes, je continue, je continue.
La fille, elle ne sait plus quoi faire.
Elle va voir le gars de la salle,
elle dit, ferme les lumières.
Il commence à fermer les lumières.
Je suis là, voyons, il manque de lumière, c'est it.
Je continue.
Là, écoute, il tire après mon fil.
Là, je vais avoir la console, je dis, voyons donc ce qui se passe.
Ça a été ça.
Tabarnak.
J'ai lutté.
T'es comme un poisson
qui se fait pogner avec l'hameçon.
Mais...
Tu vas partir en tournée avec ce gars-là
que vous allez vous faire ruer.
Ça marche en bestie.
Ils n'ont pas fermé leur gueule
du show!
Mais je vais être plus proche pour le ramasser!
Tu comprends?
Oui, mais c'est ça. Après ça,
quand j'ai compris comment ça s'est passé,
je me suis dit « Ah oui, OK, on va le savoir la prochaine fois. »
Mais je pense qu'au début,
tu es inconscient.
Tu sais, il y a eu cette semaine,
quelqu'un m'a dit,
quelqu'un qui travaille
dans un bureau de production, il y a un monsieur qui a quelqu'un m'a dit, quelqu'un qui travaille dans un bureau de production,
il y a un monsieur qui a appelé et qui a dit,
« Hey, moi, tout le monde dans mon entourage dit que je suis drôle.
J'aimerais ça être humoriste.
Comment on fait pour se faire signer par vous autres pour produire mon show? »
Mais lui, l'étape d'aller juste, Chris, dans une petite soirée matin, un open mic, juste voir si c'était drôle, ce n'était pas nécessaire.
Lui, il s'est dit, Chris, je le sais, je suis drôle, ma famille me l'a dit, tabarnak.
C'est assez, le premier bout est fait.
Quand j'ai entendu ça, j'ai fait, c'est niaiseux », mais au début, on est tous niaiseux de même.
Si j'écoutais les réactions du public les deux premières années,
je me serais suicidé.
Ou j'aurais au moins abandonné.
Il y a une anecdote où c'est l'inverse.
J'avais été bon un soir et je l'ai regretté après.
Je faisais un bar, je ne me rappelle plus dans quelle ville.
Il y a vraiment un moteur,s Angel tagué qui vient me voir
et qui fait « Ah, c'est-tu que je t'aime? »
Là, je fais « Ok! »
J'ai une petite voix parce qu'il serrait fort.
Il dit « J'aimerais ça que tu viennes
faire un show pour nous autres dans notre camping. »
Moi, en même temps, je fais
« Tente pas tant que ça! »
Je dis « Bien là, il faut voir
les disponibilités.
Ta date va être la mienne.
J'me dis OK, ben on s'reappelle, j'la regarde ça, pis j'te reviens, pis là j'sourde dans un chien, j'le regarde, « Hey, j't'ai booké, là. »
« Hey, c't'y que j't'ai booké. T'as jamais été aussi booké que cette année-là. Jamais! »
Finalement, c'est pas fait, j'ai trouvé une date et c'est lui qui a rappelé
en disant
on peut plus,
tu peux-tu les placer?
J'ai fait
mais on va sortir.
Puis l'autre affaire,
c'est le...
Raconte Saint-Anne-des-Pleines.
Le Boc.
Oui,
mon nom,
OK,
c'est bon.
Je fais un show
avant que tu commences
ton affaire.
Moi,
il n'y a rien
que j'aime mieux
qu'une anecdote
qui commence
avec un...
Je suis sincère quand je dis ça.
Non, mais tu vas comprendre.
Je suis un peu bandé en ce moment.
Non, ça, c'est parce que tu lui as mis la main là tantôt.
Essaye pas de t'en sauver.
Moi, j'avance des lignes de près. Vas-y.
Je fais un show pis il y a un numéro,
quand je faisais un show solo,
il y a un numéro où j'avais une bouteille d'eau un moment donné
pis j'esticulais de même pis j'arrosais le monde.
Ça, c'était drôle, ça. Je savais bien le monde ça c'était drôle ça pour à peu près tout le monde
mais il y avait un gars
dans le fond
qui lui reçoit même pas d'eau
mais qui fait
c'est pas correct ça
ça entende les plans
et c'était des gros
bocs en vide
pis il prend son swing
pis il me lance son boc
mais tu sais avec les fonds
pis il me passe comme à deux pouces dans la face,
pis ça pète le mur dans le fond,
pis c'est un mur en jibrock, ça fait une craque, ça tombe à terre.
Pis il y a comme un
bouncer sur le bord qui est pompé,
pis tu sens que ça fait six mois qu'il s'entraîne pour se battre.
Qui dit, c'est un buck,
tabarnak.
Moi, je suis content d'y confirmer,
c'est un buck.
Je le vois, ce qu'il veut faire.
Fait que là, il part dans le monde,
il tasse le monde.
Je le vois comme un corps mou levé.
Pis qui se débat.
T'sais, genre une carpe.
Une carpe d'une chaloupe.
Pis là, j'entends juste...
Pis là, la carpe a fait...
Pis là, je veux laends juste deux... Pis là, la carpe a fait... Là, j'ai vu la carpe partir,
pis sortir, tu sais.
Pis là, l'ambiance était comme...
pétée.
Comme le bac.
Je sais pas pourquoi.
Pis là, j'ai juste remercié les gens d'avoir été là.
Pis je suis sorti...
Ah, j'ai fini là-dessus?
Ah, c'est parfait! Ben écoute, je peux pas fini là-dessus. C'est parfait.
J'peux pas aller au-dessus de ça.
Deux gros coups de poing sonores
avec un con mou qui sort, c'est un hit.
J'peux pas finir plus fort que ça.
Quand tu dis des vrais punchs,
y'en avait deux.
Y'en avait deux.
J'ai supporté plein.
Non, oui, correct.
Ça devait être
dans les années 90, ça?
Non, ça, c'est ce qui est
le pire là-dedans.
C'est il y a 6-7 ans à peu près.
Juste avant qu'on décide de...
C'est-tu une des raisons
de faire ça?
Ça me ferait quelqu'un
recevoir le Buc sur la tête.
Si il y avait un débat, il l'aurait reçu. Quand j'ai lancé le box à la tête aussi. Non, mais sérieux.
Quand j'ai lancé le box,
mon gars, regarde.
C'est un hasard, là.
J'avais plus rien dedans.
Une année passée,
je jouais en anglais
au Comité des naissances
à Montréal, puis j'ai fait un gag
qui a choqué un monsieur. Il s'est levé
et il m'a lancé
un panier de popcorn.
C'est violent.
Des paniers de popcorn, mais en osier.
Il y a
de l'air qui passe dans le panier.
Il m'a juste...
Je l'ai vu s'élever. Il a lancé
et ça a juste fait comme... Il a manqué son effet. J'ai regardé le gars et l'ai vu, il s'est levé, il a lancé, puis ça a juste fait comme...
Puis là... Il a manqué son effet.
J'ai regardé le gars, puis j'ai fait,
« Chris, t'as des bouteilles sur ta table,
lance une bouteille. »
Puis là, mais en lui disant ça,
j'ai fait, « Ah, Chris, je devrais pas lui donner
des spécimens. »
T'es rendu un brainstormer avec lui.
Mais j'essayais de l'aider.
Lance la table, il y a une bouteille dessus en plus.
Il y a des enfants qui font l'air plus que ça.
Je ne comprends pas quelqu'un
qui lance un bock.
Mais au moins, un bock, ça l'envoie un message.
Mais du popcorn,
tu fais juste me donner raison.
C'est qu'il t'arrête de dire « Je t'en veux, mais pas tant que ça. »
Oui, c'est ça.
C'est comme un chat dégriffé
qui essaie d'être graphiné.
Oui, c'est ça.
C'est ça.
Fait que t'avais les yeux rouges après.
Mais c'était drôle qu'après,
par exemple,
moi je faisais 45 minutes ou une heure,
puis pendant une heure,
je pilais sur le popcorn.
C'était gossant un peu.
Fait que...
Fait que qui t'as eu?
C'est le message à passer.
En fait, il a fait plus chier le monde du bar
parce que c'est l'affaire la plus désagréable
à ramasser.
Il a fait chier le monde du bar.
Surtout, vu que je pilais sur le popcorn,
c'était un désastre.
Le monsieur, en plus,
il a demandé un remboursement
et il a demandé de ne pas payer
pour sa bière et son popcorn. Mais ils ont dit, on va te remboursement puis il a demandé de ne pas payer pour sa bière et son popcorn.
Mais ils ont dit, on va te rembourser
les billets du show, mais tu payes ta bière
puis le popcorn. Puis il l'a payé.
Fait que ça, moi, je...
On le salue.
Fait qu'il n'a pas payé pour ton show.
Il n'a pas payé pour mon show, mais en même temps,
ça faisait huit minutes que j'étais là.
Ah, j'ai une autre anecdote de merde
que je vais raconter. C'est un autre bar.
J'aime ça.
Je fais un show.
Je ne me rappelle plus où c'était.
C'était comme un pub.
Il y avait une affiche en vitre
d'une marque de bière.
Je n'en aimerais pas.
Je ne recommencerais pas.
C'était tout un vitrail.
Super beau.
Je discute. Le vitrail, c'était comme un chemin qui s'en va dans un lac avec un vitrail. Super beau. Je discute.
Le vitrail, c'était comme un chemin qui s'en va dans un lac
avec un quai. Pour niaiser, je m'avance
vers le lac pour aller me baigner.
Je pète le vitrail avec mon pied.
Là, tout le vitrail s'écroule.
La bière qu'il y a là, je ne l'aime pas.
Je dis à elle, oui, ça goûte la pisse.
Là, il y a comme une table
de 15 qui se lèvent en avant
et qui s'en vont.
J'ai su que c'était les commanditaires.
OK.
De la soirée.
Moi, je sais pas.
Et là, je continue en faisant, voyons,
on se rend bien bêtes, eux autres.
Le fait d'avoir un vitrail sur scène,
ça devait être un indice.
Oui, oui.
Un peu.
T'sais, on tente de parler.
Lui, il a pris ça.
Il a plein de pancartes,
mon sonnerie.
Moi, j'ai jamais su à mon sonnerie.
Là, ça s'écroule.
Oui, je comprends.
Et en plus, là, il y a un petit froid
que je récupère
en cinq minutes.
Je continue, puis après,
ça finit, je vais voir le boss à qui j'ai dit
c'est correct, t'es pas obligé de me payer.
Puis il dit, ouais, parce qu'en plus, ça,
ça fait 18 semaines qu'on fait
des coupons de tirage pour le gagner.
Ah ouais?
Il voulait le faire tirer.
Fait que c'est ça.
Il aurait dû faire tirer ton soulier.
Oui.
Avec la craque de vide dessus.
Mais c'est ça que j'aime
de parler à du monde.
Ça fait longtemps qu'ils font ça.
On dirait, plus ça fait longtemps que tu fais ça,
plus tu as des anecdotes
de shows qui sont des désastres.
Puis, tu ne le réalises pas
en faisant ton show.
Plus tard, on va en rire.
Ou juste
des anecdotes, pas rapport,
mais des affaires que tu dis.
Je vais retenir ça toute ma vie.
Nous, on a tous fait la tournée avec Big à Québec.
Avec Mario Grenier.
Et Christy Big.
C'est de l'argent ramassé à la table.
Pour ceux qui ne savent pas, Mario Grenier,
c'est quelqu'un qui est animateur de radio.
Il l'est encore peut-être.
À Québec.
Il était énormément influent.
C'est un très bon animateur de radio.
Mais il a roulé toute sa carrière avec trois gens.
À l'époque, par exemple...
J'ai mangé un sous-marin midi.
Il était en train de remonter à la surface.
Il animait les lundis juste juste pour rire, à Québec.
Il animait à Chic, le retour.
Puis le lundi, ça devenait une infopub pour le show du soir.
Exactement.
On arrivait là, c'était plein.
Puis Mario, il y avait au début 3-4 jokes,
mais chaque fois qu'un humoriste prenait sa retraite,
il achetait ses jokes.
C'est pour ça que Mario, il y avait des jokes
qui n'avaient pas de sens des fois. Il était comme, « Chris Ryan vient de prendre sa retraite, il achetait ses jokes. C'est pour ça que Mario, il y avait des jokes qui n'avaient pas de sens des fois.
Il était comme, « Chris Ryan
vient de prendre sa retraite. J'ai donné
200 piastres. J'ai tous ses jokes.
Chris Ryan, c'est un jongleur. »
Il avait acheté
des jokes d'un jongleur.
Il y a des jokes de
jonglerie.
C'est comme un jongleur, mais qui ne jongle pas.
C'est deux balles avecur, mais qui jongle pas. Fait que c'est deux balles
avec trois balles qui jouent ensemble.
Mais il y avait son meilleur gag,
c'était son fils qui s'appelait Thomas.
Aujourd'hui, je suis rentré
dans la chambre à Thomas. Thomas, il pleurait.
J'ai fait « Qu'est-ce que t'as, Thomas? »
Il a fait « J'ai un petit pénis. »
J'ai dit « Tasse-toi. » Je me suis assis
à côté de lui et on a pleuré les deux.
Qui est un bon gars.
Hommage à Mario Grenier!
Pis l'autre aussi, c'est... Ouais, fait que j'ai rencontré une fille de Normand
avec 36-24-36, l'autre jambe pareil.
Mais il reste que c'était des soirées
extraordinaires à faire là-bas.
Ouais, alors c'est ça.
Pis moi, je me souviens, il y avait sa ronde de lait,
comme il disait.
Il y avait différents bars.
Il y avait Québec.
Aux yeux bleus.
Oh, tabarnak!
Gesticule, mon gars.
Aux yeux bleus.
Oui, aux yeux bleus
à Drummond.
À Drummond
et à Trois-Rivières aussi,
je pense.
Il y avait Québec
qui était le DAG.
Ça marchait tellement
qu'il pouvait te bouquer
aux yeux bleus
à Drummond
qui était une place de marde.
Puis à Trois-Rivières,
qui est encore pire que Drummond.
C'est ça.
Puis là, moi, j'embarquais avec,
parce que j'avais 18-19 ans.
Puis là, on roulait, puis ils disaient,
« Excuse, Big, non, il n'y a pas d'odomètre.
Je ne suis pas capable de savoir à quelle vitesse on roule.
Ce n'est pas grave. »
Puis là, on était dans cette grosse tempête de neige.
On roulait, on était là.
« Ça va super bien, Big. C'est super.
Car là, comment, comment? » Puis là, il y avait des flashs. La police nous suivait. cette grosse tempête de neige. On roulait. Ça va super bien. C'est super. Comment?
Comment?
Puis là,
il y avait des flashs.
La police nous suivait.
Moi, je vais me tuer en Suisse
avec Mario Granier.
Ah oui?
Oui.
Tu vas dire ça sur le podcast?
Ben oui.
OK, parfait.
C'est une anecdote.
C'est vraiment une anecdote.
Il y a un festival d'humour
à Montreux en Suisse.
Oui, oui, oui.
Puis il y a Sylvain Paramedard,
le boss de Comedia,
avec Mario Granier.
Puis on s'en va et on veut aller voir
Gruyère en haut.
Il prend un cloteau du boss
du Festival de Montreuil qui s'appelle M. Führer.
Oui, oui, Grégoire.
Grégoire Führer!
Qui est très européen.
C'est un monsieur distingué, foulard, très chic.
Il nous prête son char,
un Audi 3, vraiment un Audi
full équipé, puis on monte.
C'est des intestins, la route pour monter en Suisse.
Puis plus ça monte, plus ça glisse.
Puis c'est Mario qui conduit.
C'est bon comme image, parce qu'effectivement,
quand tu montes ça, tu chutes dans tes culottes.
C'est ça, exactement.
Ça glisse, on monte en haut.
À un moment donné, on arrive dans une ville qui s'appelle Flandru.
Puis là, Flandru, ça monte de même, ça descend,
puis là, ça tourne comme ça.
Puis en descendant, Mario, il essaye de mettre les freins. Ça marche pas?
Y'a rien qui marche. Ah, calisse.
Non, rien. Il tourne la roue de même,
puis on continue dans la ligne droite vers la clôture.
Moi, mon réflexe premier,
je suis assis à côté de Mario,
c'est de lui pogner la cuisse.
Comme si ça allait freiner
quelque chose. Calisse, Bic, je sais pas ce que tu fais. Là, j'ai douté de moi-même. C'est mon premier réflex cuisse. Comme si ça allait freiner quelque chose. Ah, les biques, je sais pas ce que tu fais.
Là, j'ai douté de moi-même.
C'est mon premier réflexe, ça va mourir.
OK, OK, bien que là, ça va...
Sylvain, en arrière, il ouvre sa porte
pour se lancer en bas.
Ah, ouais?
Oui, parce qu'on était sûrs de mourir.
Non, non, oublie ça.
C'est drôle.
Là, la clôture a défoncé.
Puis il y avait comme un lampadaire.
On a rebondi sur le lampadaire.
Le char a plié en deux. On l'a scrappé,
l'audit. On a reculé.
On a marché jusqu'à une station de service.
On s'est assiné à qui appelle Führer pour lui dire
« Ton char, il scrappe
à 400 mètres. Viens me chercher. »
Mais il ne vient pas nous chercher.
Là, on va dans un bar.
On boit à peu près
deux bouteilles de Porto à trois
parce qu'on est sur l'air un peu.
On prend un train pour descendre.
J'ai dormi tout le long.
On arrive en bas.
Puis là, en bas, il y a Grégoire Fureur
qui est debout dans l'hôtel, qui nous attend.
On rentre.
C'est Mario qui conduisait,
donc moi, je suis correct.
Mario s'avance.
Grégoire est là.
Il dit, content de voir que personne n'a rien
Mais qu'est-ce que vous êtes des
Foutre-flandreux
Il a écrit après, il y a de l'écho dans l'hôtel
C'est extraordinaire
C'est la première fois que je voyais Mario se faire engueuler
Aussi fort et être aussi petit
Dans un si grand espace
C'est un beau souvenir de mon truc
J'y retournerai n'importe quand
Pas en charme
Mario
lui dans le temps
c'est ça la beauté du DAG
de l'époque
toi aussi tu te headlinais là-bas
quand tu te mettais à headliner
aussitôt que tu te headlinais au Québec
tu étais un vrai headliner tuitôt que t'es headliner au Québec t'es un vrai headliner
t'allais faire les shows
à Snappy
ou Saint-Lazare
tout ça
le monde faisait
t'es un humoriste, t'as fait un galop
mais ça prenait l'étante
du DAG
je me rappelle il y avait quelque chose de vraiment fun
tu l'as-tu fait, le DAG?
Oui, mais moi, j'étais juste des 10-15.
Est-ce que c'était formidable?
Je suis plus jeune que vous autres.
Mais ça a dû t'arriver.
Mais ce qui était le fun là-bas, c'est que tu avais le plancher en bas
où tu jouais, où il y avait vraiment peut-être 400 personnes.
Non, on m'avait dit à l'époque, c'est une place qui rentre 300,
mais il y était 1000, vu qu'il était debout.
Puis, tu avais du monde en haut. Il y avait du monde qui s'évanouissait, mais il restait debout. Oui, c'est une place qui rentre 300, mais il était 1000 vu qu'il était debout.
Il y avait du monde qui s'évanouissait, mais il restait debout.
Mais c'est vrai.
Pour aller de la loge jusqu'au stage, c'était loin comme ici jusqu'à la sortie.
Mais il fallait que, quand tu te délinais, aussitôt que deux humoristes avant toi,
tu commençais à te rendre vers la scène. Oui, bien en fait, à moins que Mike soit là,
tu prenais sa vaseline, puis tu glissais entre le monde.
Mais c'était long.
C'était long avant de te rendre.
Ce qui était vraiment le fun, c'est qu'en haut,
c'était projeté sur un écran
au deuxième étage, et quand t'avais de l'applaudissement
en bas, en haut, ça tapait du pied dans le plafond,
ça donnait une ambiance de fou.
Ça vibrait partout, c'était vraiment le fun.
Les belles années du Dague.
C'est le bar Le Fermé.
C'est vrai, non.
Il y a eu plusieurs rumeurs.
C'est une des dernières discothèques au Québec
qui va rester peut-être encore.
Moi, je suis tellement mauvais avec les noms,
mais le boss du Dague, c'est un monsieur super gentil.
Il est cool avec ses employés.
Ça fait 1000 ans que ce bar-là, il est payé. C'est ça monsieur super gentil. Il est cool avec ses employés. Ça fait 1000 ans que ce bar-là
est payé.
C'est sûr.
Même si ça ne redevient plus jamais
ce que c'était, ils s'en calissent.
Lui, il en a-tu vu,
des fausses cartes?
Non, mais...
Moi, venant de Québec,
c'était la place que si tes fausses cartes
n'étaient pas bonnes,
tu ne rentrais pas.
Ouais, job de marde.
Tu allais te roder sur la rue Saint-Jean.
Tu allais te roder.
Au bistrot.
Si tu avais 11 ans où tu étais militaire
et que tu laissais rentrer.
Le truc, c'est que tu coupais les cheveux courts
et que tu laissais rentrer.
Puis le DAG, moi, j'avais eu un de mes chums
qui était dans l'armée, puis là, il m'avait dit,
il avait fait check-bass.
On avait nos fausses cartes,
mais il avait dit, je vais dire au gars,
je suis militaire, ça marche tout le temps.
Fait que là, il avait donné ses cartes au gars,
puis il avait dit, moi, je suis dans le Air Force.
Puis là, le gars, il a fait, t'as-tu parké ton avion
sur le toit?
Puis là, j'étais comme, ah, je pense pas qu'il nous respecte tant que ça. »
Puis là, dans le temps, je ne sais pas si c'est encore de même.
Dans le temps, les doormen, ils te demandaient tout le temps
« C'est quoi ton signe astrologique? »
Puis là, tu paniquais.
Au lieu de faire, juste de faire « Je suis né le 3 mars. »
On va regarder dans le journal. C'est quoi le sig suis né le 3 mars, on va regarder dans le journal
c'est quoi le signe
pour le 3 mars. »
À chaque fois
qu'il me demandait ça, j'étais comme...
Tu saignais du nez un peu.
Pour ma part, André...
Tu aurais pu retourner la question
comme si c'était piège, en disant
« Ok, as-tu un journal?
Juste pour voir si il te le donnee pour voir s'il te le donne.
Là, s'il te le donne, tu dis « Merci. »
Poisson.
Juste pour dire,
en échange, ça prend beaucoup de sang froid.
Bon, on va le savoir.
Moi, il y avait un gars...
T'as quel âge, toi?
41.
Ben non.
Oh, il a 41.
OK.
Ben non, j'ai 34. T'as commencé, t'avais 19? J'avais, ouais, après le cégep, à 18.es. Qui étaient un peu trop chaud, apparemment. Écoute, faire de la radio en région,
quand tu commences et que tu veux faire ça dans la vie...
Moi, c'est sûr que j'ai étudié en tant que...
Je voulais devenir journaliste.
Mais là, il y avait une ouverture pour être humoriste
dans une situation régionale.
Je me suis dit, OK, ce n'était pas exactement ce que je voulais faire,
mais je vais le faire.
Alors, oui, puis de toute façon, c'est sûr que je voulais faire ça aussi.
Je voulais faire des personnages.
Mais c'est le fun qu'on permette à des humoristes de s'installer dans les régions
et de commencer à écrire des sketchs.
C'est ça que j'ai croisé la première fois.
Oui, exactement. Toi aussi.
C'était la Sibérie de l'écriture.
Il fallait que tu écrives deux sketchs par jour, plein de quickies.
C'était quoi le nom du gars?
Il y avait un gars dans votre show du matin
qui m'imitait.
C'était Stéphane Gouin.
Stéphane Gouin.
Puis là, il t'imitait dans les festivals.
Puis en plus, moi, je n'étais pas connu
du grand public à l'époque.
Moi, j'étais fou comme la marde.
J'entendais ça, puis j'étais comme...
La première personne que tu imites.
Oui, oui.
Puis qu'est-ce qui est bizarre, par exemple,
quand j'arrivais au Saguenay faire un show,
le monde venait me voir et il était comme,
c'était bon un matin.
Au lieu de...
Les premiers, j'essayais de corriger.
Je disais, non, c'est une parodie de moi.
Mais là, ils me regardaient en faisant,
je ne te connaissais pas avant de te voir sur scène.
C'est drôle ça.
Moi, il y a un cas,
dans mes shows, je tombais souvent sur scène.
Tu t'évanouissais?
Dans votre pression? Non, non, je me laisse tomber.
Non, pour faire des shows,
je me laisse tomber. Je peux me laisser tomber
et je me fais pas mal. Tu le fais-tu encore?
Oui, je suis encore capable.
Non, non, non.
Non, je suis encore capable de le faire.
Mais ce qui est drôle, c'est qu'il y a un gars
au début de ma carrière
qui s'est mis à le faire en m'imitant
parce qu'il aimait ce que je voulais,
mais ça ne faisait pas de lien,
ça faisait mal pour rien.
Je trouvais ça drôle.
Des fois, j'étais là et je le voyais tomber.
Tu sais pas, il y a un gars qui te rend hommage.
Oui, en tombant.
Comme un gars qui rend hommage à Hélice.
Il se mettait de bout et il tombait. C gars qui te rend hommage. Oui. Comme un gars qui rend hommage à Hélice. Il se mettait de bout et il tombait.
C'est bien weird.
Lui, il faisait ça sur scène?
Oui.
Puis là, il se relève en faisant
« Je vais me récommercer. »
Mais en boitant.
Il y a un gars qui a roulé en faisant des enfants.
Il n'a pas roulé.
Il n'a pas roulé longtemps que ça.
Il doit avoir un bout. En chaise roulante. Il doit avoir roulé en faisant des enfants. Il n'a pas roulé longtemps avec ça.
Il doit avoir, après un coup,
il doit avoir roulé en chaise roulante.
C'est exact.
Ah oui, je ne savais pas ça.
Parce qu'il y a eu des histoires comme ça.
On ne sait pas si c'est vrai.
La meilleure chose à dire à un imitateur qui fait ça, quand il tombe,
tu es dans la première rangée et tu fais juste
« Apprends à faire des voix ».
Oui, parce que ça,
ça fait trop mal.
Il était-tu bon, l'imitateur?
Non, il tombait pas bien.
L'imitateur comme tel, non, il était pas bon.
Sais-tu quelqu'un que je connais?
C'est sûr que je le connais.
OK.
On joue-tu un jeu de
« Cligne pas si j'ai raison! ». Je pense qu'on veut comme le savoir.
C'est-tu Louis-Georges Boucher?
C'est-tu Jean-Louis Jean?
Là, Yann,
ça doit faire une heure et demie.
Appelle la production, j'espère.
Est-ce que vous voulez aller avec des questions du public
qui vont être sûrement...
On va recommencer
avec une question de la maman ici.
T'as-tu...
T'as-tu une question, soit pour...
Regrettez-vous votre fils!
Non!
Est-ce que t'as une question
pour Jean-Marie ou François?
Non, pas vraiment. Non, mais on provoque que tu as une question pour Jean-Marie ou François? Non, pas vraiment.
Non, mais on provoque beaucoup d'intérêt.
Oui, oui, bien oui.
L'intérêt est au plafond.
Non, mais est-ce qu'il y en a qui ont des questions?
Pourquoi il y aurait des questions?
Oui, il y en a. Il y a du monde qui a main levée,
mais je ne vois pas bien.
Si moins, rapprochez-vous.
Oui, mais il y a quelqu'un là.
Allez au micro.
Oh, mon Dieu.
Il y a quelqu'un qui s'est levé.
Pas le mec à savoir pisser.
Je suis toujours là.
Oui. Oui, allô.
Ma question, en fait, c'est que vous parliez
souvent de votre passé
et votre carrière
qui fait long feu.
Je voulais savoir, après 20 ans ou 25 ans,
comment on fait pour se renouveler?
Parce que les jokes en 1998 sont plus drôles,
mettons, en 2007.
C'est justement une très bonne question
et c'est la raison pour laquelle
on s'est...
Qu'est-ce qu'il y a?
La raison pour laquelle...
C'est la raison pour laquelle
on a décidé d'être ensemble.
C'est aussi pour se donner l'opportunité de créer autrement aussi,
de créer des affaires à deux.
De créer...
De créer des dialogues, des sketchs et de renouveler.
Parce que c'est sûr que moi, de mon côté, mon premier show sorti en 2005,
puis j'ai littéralement vécu dessus pendant 10 ans
pis à un moment donné j'avais le goût d'écrire
des nouvelles affaires
et j'avais envie de travailler
avec quelqu'un d'autre pour ouvrir les horizons
t'as l'air d'un gars qui sort
comme si t'étais en cours
pis l'accusé sort
j'ai pas touché à cette affaire là
maman m'a dit
qu'elle avait 18 ans!
C'est vrai, t'es comme censuré!
Non, je veux juste y parler parce que je la vois.
C'est ça un salut militaire que tu fais?
Non, j'avais envie de la voir.
Là, je la vois pas, donc je parle pas.
Là, je la vois.
Ah, j'en vois plus?
Elle voit plus?
Elle voit.
Mais tu fais ça dans...
Mais qu'est-ce que t'as?
Hé, je peux-tu finir?
Donc. Non, c'est-ce que t'as? Je peux-tu finir? Non, c'est ça.
Ça nous permettait de créer autrement
et d'autres affaires et justement de se renouveler
et d'arriver avec une nouvelle proposition.
C'est exactement.
Moi, je me demandais,
quand vous écrivez à deux,
comment ça marche?
Y'en a un qui écrit un premier gène, il l'envoie à l'autre?
Ou vous vous rencontrez?
On commence par se rencontrer.
Des fois, on arrive avec déjà une prémisse de quelque chose qu'on a en tête.
Mais sinon, on se met à chierer sur de quoi on a vu dans le jour même. On fait « j'ai pensé à un flash. On se met à improviser.
Dans les premières fois, c'est ça qu'on a fait.
On a mis sur papier
des impôts.
Est-ce que vous vous enregistrez ou vous écrivez?
Non, on tape.
Mais il n'y a pas de règles
dans notre façon de créer.
Un ou deux peut arriver avec un premier jet
presque fini et l'autre vient juste
enrichir cette affaire-là.
Ou le saboter.
Oui, ça doit arriver, ça.
Non, ça n'arrive pas. Jusqu'à maintenant,
la synergie d'écriture est
vraiment agréable. Ce qui fait que
ça continue, parce qu'on n'aurait pas de fun.
Puis là, vous avez commencé
à deux il y a trois ans, c'est ça?
Oui, deux ans et demi, presque trois ans.
Puis ça fait un an, mettons, que vous avez votre heure, heure et demie que vous allez présenter.
Oui, à peu près.
Puis ça change-tu beaucoup de soir en soir?
Vraiment beaucoup.
Ça change tout le temps.
Encore plus dans la dernière stress.
On a joué hier, puis on a déjà des changements pour le prochain show.
OK.
Oui, on change vraiment tout le temps parce qu'on veut vraiment réveiller.
On est dans les derniers milles du 14.
On est conscient que c'est une nouvelle affaire,
mais avec deux gars qui sont là depuis longtemps,
on est conscient que c'est
une shot qu'il faut donner.
On n'aura pas 18 chances
de même. Un, parce que moi, j'ai 46.
Il me reste
quatre shows.
Non, mais à cinq ans,
c'est un shot.
On a le souci
de présenter quelque chose
qui va être différent
et vraiment le fun
et que les gens
viennent voir ça.
Puis votre public cible,
c'est qui?
C'est de 18 à 99.
Puis on a eu un souci.
Les gens sourient à l'œil.
Non, mais ceux de 17
et de 102 peuvent venir.
On ne les refusera pas,
mais j'essaie d'être...
Dans le public cible,
vraiment, on touche à tout.
Parce qu'on a même tenté...
Il y a eu une demande, on est allé faire
un show devant des étudiants.
Oui. Secondaire. Tu sais comment
ils sont...
Puis finalement, ils nous ont envoyé
un peu chier, mais pas tant que ça.
Non, non, non.
Non, non, non, ils ont vraiment trippé.
Sérieusement, ça a été très...
« M'il te l'a tout le long,
voyons donc... »
« Qu'est-ce qui se passe? »
Non, ça a bien été,
parce qu'on aborde... Nos sujets sont
vraiment universels. On est très large.
Puis, c'est vous autres
que vous vous produisez vous-mêmes.
Oui.
C'est sûr qu'en m'en venant,
on parlait de ton dernier show, moi et Michel.
Moi, je sais que tu étais signé à l'époque avec Encore.
Le grand rire qui a produit le show.
Mais tu étais avec Encore.
Encore, j'ai des siècles encore, oui.
Mais sauf, ce show-là, on ne l'avait jamais sorti.
On ne s'était pas entendu parce qu'ils voulaient
que je ne fasse à peu près que du stand-up pour le premier show.
Puis moi, je trouvais que j'allais ressembler à tout le monde alors que ma spécificité était très visuelle.
Chris, il me semble que tu avais scarré avec du visuel.
Oui, mais eux avaient amené ça.
Ils disaient, « Hey, t'es bon pour faire des sushis, on rouvre un resto italien. »
« Let's go! »
Non, mais il me disait « Mais après, on reviendra avec ça. »
Puis moi, ça ne m'avait pas
satisfait, donc j'ai refusé.
J'aurais peut-être dû accepter au fond.
J'aurais peut-être sorti un show plus vite,
entre 2005 et aujourd'hui.
Mais on ne le sait pas à ce moment-là.
En tout cas, à ce moment-là, en tant qu'artiste,
je n'avais pas envie de faire un show
juste de stand-up.
Puis, tu étais avec eux autres, tu n'avais pas envie de faire un show juste de stand-up. Puis, tu étais avec eux autres,
tu n'avais pas sorti un show.
Non.
Puis après, c'est Comédio, à l'époque,
le Grand Rire, qui t'avait produit.
Oui, qui a produit le show.
Oui, c'est ça qui, eux, m'avait laissé
une bien plus grande liberté.
Tu avais fait, au début, la tournée du Grand Rire.
Oui.
Ça, c'était...
C'était qui qui avait là-dedans?
C'était toi?
Stéphane Bélanger. OK, Stéphane Bélanger. Louis-Georges Boucher. Louis-Georges, qui avait là-dedans? C'était toi? Stéphane Bélanger.
Louis-Georges Boucher.
Louis-Georges qui était là.
Qu'est-ce? Deux imitateurs?
Oui, mais...
Ça veut dire que le metteur en scène a vu le premier jet de show.
C'était moi qui mettais à mise en scène.
Ah, c'est vrai?
Fait que c'est toi qui as fait le passé d'imitation.
Non, non, non.
Tu es ça, un imitateur, c'est passé.
On me donnait...
On m'imposait, mais on me disait
que c'est eux qu'on veut là-dedans.
Il y avait Martin Rozon, Stéphane Bélanger,
Dominique Léonard, qui était extraordinaire,
et moi qui étais là-dedans.
Fait que c'est toi qui faisais la mise en scène?
Oui, j'ai fait la mise en scène du deuxième show après,
mais je n'étais pas dedans.
C'était le fun aussi.
C'est qui le deuxième show?
Le deuxième show, c'est Stéphane Poirier,
Patrick Coff,
celui qui fait les gags juste pour rire.
Fait la bande?
Non, il fait ça depuis des années.
Il a les cheveux blancs très drôles.
Ah, oui, oui, bouge pas.
Il y a Jean-Pierre Allary
qui en a fait beaucoup.
C'est le gars qui a fait l'école d'humour de l'année à Patrick Huard? Non, je pense Allary qui en a fait beaucoup. C'est le gars qui a fait
l'école d'humour de l'année à Patrick Huard.
Non, je ne pense pas qu'il a fait ça.
Il faisait un joueur de golf.
Oui, je sais qui tu parles.
Il faisait un gars du Saguenay.
Oui, c'est ça.
En tout cas, on se rappelle.
Je me rappelle de lui.
Voyons, le gars des gags juste pour rire
qu'on voit tout le temps.
En tout cas, ça a été un show
qui a été bien le fun aussi.
Ah oui, puis il y avait Dave Richer.
Dave Richer était là-dedans.
C'est-tu Antoine Vézina?
Non.
Non, non, non.
Dave Richer, qu'on adore,
qui était là, mais qu'on voit moins.
As-tu quelque chose à dire
contre Dave Richer?
Non, j'adore.
J'adore Dave.
Non, mais c'est le temps, là.
J'adore Dave Richer.
Ça fait trop longtemps que je n'ai pas eu de nouvelles.
T'as-tu refait d'être riche
qu'à gagner des médailles
aux Jeux paralympiques?
Oui, forcément.
Non, mais...
C'est forcément paralympique.
C'est pas le saut à la perche.
T'es pas tanné des poursuites, toi?
Non, non, mais c'est pas moi qui insulte le monde.
C'est lui, est-ce que...
Moi, je fais juste relater les faits.
Moi, je dis, Dave Richer a gagné une médaille
aux paralympiques.
Lui, il a dit, oui, oui, Chris Nandicapé.
C'est peut-être pas ça qu'il a dit exactement,
mais ça sonnait de même.
C'est ça son sous-texte.
Man, c'est désolant.
Ah là là là là.
Le son marche pas, hein.
Là, on va aller avec une autre question.
Ah, il y a une question de Yann.
François, ça t'es-tu déjà arrivé de faire...
Tu sais, Pierre Verville, il était appelé souvent
à faire du patchwork, des affaires un peu
inusitées avec ses talents d'imitateur.
Ça t'es-tu déjà arrivé qu'on te demande
des choses inusitées avec tes talents
d'imitateur? Alors, je vais répondre
au finaliste de Survivor.
Oui, on m'a demandé
de faire des petites voix
de temps en temps, à gauche,
à droite. Oui, effectivement, il mea demandé de faire des petites voix de temps en temps, à gauche, à droite. Oui, effectivement, ils me demandent souvent
de faire des...
Je suis comme le remplaçant de Pierre Verville.
Même dans son propre show à la radio,
je le remplace de temps en temps
à la semaine prochaine.
OK, oui, oui, oui.
Oui, c'est ça.
Je le split parce que le show,
le met Verville, des fois,
il va aller faire Verville
et il va revenir.
Oui, c'est ça.
Mais oui, c'est ça.
Oui, il y a du patchwork.
Faire des voies. Il y en a une que j'ai faite
à un moment donné, c'était le Charles de Gaulle.
Je ne savais pas comment le faire.
Je suis allé le checker et je lui ai dit
« Vive le Québec libre! »
On dirait le pain fourre.
Oui, c'est ça.
J'ai retenu mon souffle Ça a marché
Pis j'aime
Comment t'assumes pas
Cette imitation là
Qu'elle finit avec un
Non non mais oui
Il y a des affaires de la même
Oui
Ça te prend combien de temps
Mettons pour imiter une voix
Tu sais tu serais-tu capable
je vais répondre à ta place là-dessus
des fois on roule en char
pis on écoute la radio
pis y'a quelqu'un qui parle
pis il va
là il a comme but
des fois on a 6 heures devant nous autres
de l'avoir pis ça prend 15 minutes
pis là
parce qu'il arrête pas de parler comme ça
pis le jury il peut jouer ça là pis un moment 15 minutes pis là. OK. Parce qu'il arrête pas de parler comme ça, pis le jury, ils font ça là.
Fait qu'il essaie d'éviter à voir,
pis un moment donné, il est là, pis là, il chire avec ça
pendant une demi-heure. Un moment donné, j'ouvre la fenêtre,
pis j'ai plus le goût de l'entendre, je regarde dehors.
Mais, non, mais
c'est quelqu'un de très habile.
Pis il pitche un peu Louis-Georges.
Pis, euh...
Mais, ouais, mais effectivement...
C'était effrayant.
Mais, je... Des fois, c'est parce que c'est de l'autisme.
C'est quasiment de l'autisme.
Ouais, ouais.
Je suis content que t'en parles.
Ouais.
Donc, calme-toi.
Lui, il essaie de m'éliminer.
Il m'élimine comme je suis à Kermit, la grenouille.
Ça, c'est...
Ça, c'est ton imitation de...
J'ai mon cul!
Ben, ben, ben, ben...
Ben, ben, ben, ben...
Il parle au téléphone. Ben, ben, ben, ben... On sait qu'il entend juste ça. J'ai pas l'impression de... J'ai pas l'impression de... J'ai pas l'impression de...
J'parle au téléphone...
On sait qu'on entend juste ça.
Non mais j'parle...
J'ai l'air qu'il va mettre la main dans le cul.
Non mais j'parle...
J'parle un peu de même, c'est vrai.
J'parle un peu de même.
Ta gueule.
Salut papa, salut maman. Haest-ce-tu de bonne marde
Faut que tu fasses
Salut papa, salut maman
Salut Louis-Georges
Arrêtez
Écoute, quand tu vas m'appeler
Ça va être épouvantable
Surtout que ce tape-là va durer à jamais
Non, mais écoute, il sait que je l'aime
Internet, anyway,
c'est juste une mode.
Ça va passer.
Ça va être fini.
Ça va être les hologrammes.
Les Blu-ray vont revenir.
Moi, je pense le futur.
Si t'avais de l'argent à mettre,
tu mets ça dans le Blu-ray.
Mais non,
il y avait-tu une autre question? Oui, il y a-tu une autre question?
Oui, il y a-tu une autre question?
J'irais avec une dernière question.
Oui, j'aime ça qu'il a crié.
Ça va être moi,
mais je ne sais pas où il est placé.
Écoute, c'est bien simple.
Laisseriez-vous, Louis-Georges,
faire votre première partie?
Est-ce que...
Une façon de te réchapper.
Oui.
T'es impliqué là-dedans.
Mais oui.
Sept ans.
On a dit faire une première partie.
Sept ans d'une fois avec plaisir.
Moi, même, je vais rajouter...
C'est comme si on est
à une vente aux enchères.
Michel, book Louis-Georges
au podcast.
Pis si t'as pas de deuxième
invité, Jean-Marie.
Non, c'est du quoi?
OK, je vais venir.
Ah oui? Ah, Chris, ça serait une fois.
C'est super. La réconciliation.
T'es l'ONU de l'humour.
Ah oui, Chris, oui.
Mais écoute, je vais venir,
mais on verra si j'ai de quoi.
Non, non, non, non, non.
Non, non, mais je vais venir. Oui, si, là, je vais venir.
Parfait, parfait.
Merci, on va finir là-dessus.
On finit là-dessus.
Merci beaucoup, les gars.
Merci.
Pour connaître toutes vos dates,
c'est-tu votre Facebook,
votre site web?
On a un site web, corbeillomarada.ca.
Toutes les dates sont là-dessus.
Notre Facebook, il y a plein de niaiseries qu'on fait là-dessus aussi.
Les dates importantes, le 28 septembre,
on est là, à Victoriaville.
Après ça, on va être à Saint-Jérôme-le-Sis.
Mais ce qui est le plus important,
le 14 novembre, notre première au Jésus.
Et le 16 novembre,
on est à Québec, au Petit Champlain.
corbeillemaranda.ca
Il y a plein de dates, corbeill Marandé.ca, allez voir ça.
Merci!
Merci beaucoup!
Merci beaucoup, les gars.
Merci à tout le monde.
Merci et à la semaine prochaine.
Bye-bye.
Bye-bye. We'll see you next time.