Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #134 – (Didier Lambert et Ben Lefebvre)
Episode Date: October 8, 2017https://youtu.be/nDITEvMkjPY Pour cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Didier Lambert qui est jamais allé aux danseuses et Ben Lefebvre et son jeans troué. -------- Patreon - Http:/.../Patreon.com/sousecoute AirBNB - http://mwbnb.ca Amazon - http://mwamazon.ca Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute!
Bonsoir! Bienvenue à Sous-écoute cette semaine. C'est ça que j'aime.
C'est Mathieu qui fait la présentation.
J'aimerais ça qu'on lui donne une bonne main d'applaudissement.
Mathieu Lacroix qui me présente à chaque semaine.
Et j'aime ça qu'il rajoute un « e » à la fin.
C'est « Mike Ward sous-écoute ».
J'aime ça, le « euh ».
C'est comme un vieux monsieur qui vient de pisser.
Qui pisse, tu sais, qui fait comme « euh ».
Bon, cette semaine, la semaine passée, je vous ai demandé,
ou je ne sais pas si c'était la semaine passée,
il y a une couple de semaines,
si vous voulez encourager le podcast,
allez sur YouTube.
C'est gratuit.
Puis là, j'explique au monde que YouTube, c'est gratuit.
Sors ton crayon.
Il y a un site.
Sur YouTube, like.
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de l'argent, parce qu'il y a du monde qui aime ça
donner de l'argent, va sur Patreon.
On vient de partir un Patreon,
c'est patreon.com
slash, barre oblique,
slash puis barre oblique, c'est la même affaire,
on dirait que c'est un code anglais.
Je donne mes patreon.com
slash sous-écoute
et pour 2$
par mois, tu vas avoir
les épisodes d'avance
en audio.
3$, tu vas les avoir d'avance
en vidéo. Et pour
25$ par mois, tu vas devenir
un producteur du show.
Puis producteur,
tu vas être dans le générique à la fin,
mais tu peux mettre le titre
que tu veux.
En autant que c'est légal,
c'est pas misogyne ou raciste,
mais ça peut être n'importe quoi.
Fait que mettons, Yann Thériault,
si Yann payait 25$,
ça pourrait être Yann Thériault, crosseur de dindons.
Yann Thériault, gars qui faut juste des LED.
Ça pourrait...
Non, puis, la blonde est super belle.
C'est vrai qu'elle est belle, ta blonde.
C'est drôle, ça fait...
Vous êtes fragiles en crise.
J'ai dit, il faut juste des LED. Ça fait... C'était drôle, ça fait... Vous êtes fragiles en crise. J'ai dit qu'il fallait juste des lettres.
Ça fait...
C'était une blague.
Mais c'est ça.
25 piastres par mois,
ça peut être n'importe quoi.
C'est quoi que tu mettrais, toi, Yann?
Mettons, si tu ne travaillais pas sur le show
et que tu pouvais mettre un titre
après toi.
Maître du temps.
Maître du temps. Maître du temps.
Tabarnak, ça sonne dangereux, ça.
Ça sonne comme un
astide weirdo dans son sous-sol
qui voit des lézards partout
pis il est comme
« La terre est plate, astide! »
On va aller tuer du monde.
Fait que tu peux être
le maître du temps, tu peux être le crosseur de dindons,
n'importe quoi, tu mets ce que tu veux.
25$ par mois, puis je mets beaucoup
trop d'emphase sur ça.
Ça là, il y a personne
qui va payer 25$ pour ça.
Il va peut-être en avoir deux.
Qui se retrouve sur IMDB,
je serais curieux de voir si les titres
se retrouveraient aussi sur IMDB,
crosseur de dindon.
Dans le casse-té.
Sur le IMDB
de...
Parce que toi, tu as déjà mis
Jason qui s'occupe des réseaux sociaux.
Jason, c'est notre styliste
ou notre maquillage.
Il était danseur.
J'ai mis toutes sortes de titres.
Je veux voir si ça va se retrouver
sur IMDB.
Ça serait drôle que la prochaine fois,
sur IMDB, c'est genre Jason
autiste collé.
Mais oui, c'est ça.
Allez sur notre Patreon.
Si ça tente d'encourager.
Sinon, honnêtement, on s'en fout.
Mais c'est ça, patreon.com,
barre oblique, sous-écoute.
Si vous voulez
encourager, mettons,
tu veux avoir un 50 pièces
de rabais pour ton prochain voyage,
Airbnb, puis t'es pas membre, fais
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tu veux un livre gratuit avec Uber,
rentre le code promotionnel
uberchien, u-b le code promotionnel UberChien,
U-B-E-R, Chien.
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Puis ça, t'as rien,
mais moi, j'ai quelque chose.
C'est ça. C'est mon podcast.
Ça se dit, ça fait que je peux...
Je suis en train de devenir...
Lentement, mais sûrement, je suis en train de devenir
les pornstars sur Twitter
avec leur wish list.
Ça va être ça, mon... Bientôt,
mwamazon.ca,
ça va être des affaires que moi, je veux que tu m'ajettes.
Genre, un croque-pote.
Des bas
pour les diabétiques.
Ça va être toutes des
hosties de cochonneries que j'aimerais
vraiment que tu m'ajettes. Pour de vrai.
OK. Fait que, pis je pense
Yann,
ça va bien? Oui, ça va très bien.
Je voulais savoir,
cette semaine, il y a eu un petit scandale avec
Rachid en Haïti. Ça, c'est un show que t'étais supposé
d'aller? Oui, c'est un show. Moi,
j'étais supposé aller en Haïti avec
Rachid. En fait,
il y avait quatre humoristes québécois qui allaient
pis il y en a trois des quatre qui sont pas allés parce que quand tu googlais Haï fait, il y avait quatre humoristes québécois qui allaient, puis il y en a trois des quatre
qui ne sont pas allés parce que
quand tu googlais Haïti,
il était supposé d'avoir l'ouragan qui frappait
Haïti. Puis Rachid, heureusement,
la seule chose qu'il google,
c'est son propre nom. Fait que lui,
il ne l'a pas vu.
Mais...
Non, Rachid, je me sens trop mal pour lui.
Pour ceux qui n'ont pas entendu parler,
Rachid animait un galop.
Il y a eu un festival en Haïti.
Moi, je suis supposé y aller.
Il y avait Mehdi Boussaïdan qui était supposé y aller.
Il y avait Éric-Étienne Preach qui était supposé y aller. Il y avait Mehdi Abou Saïdan qui était supposé y aller. Il y avait Éric-Étienne Preach qui était supposé y aller.
Puis Rachid, Rachid.
La raison pourquoi lui est allé et nous autres, on n'est pas allés,
c'est que moi, j'avais un show la veille.
La journée que Rachid est parti,
moi, je partais le lendemain, en tout cas.
Puis quand j'allais partir, il était trop tard.
Il avait arrêté tous les vols.
Mais Rachid, il a fait un gag sur un politicien là-bas
qui est un monsieur respecté des pauvres,
mais un peu méprisé de la petite bourgeoisie.
Et Rachid ne le savait pas.
C'est quelqu'un qui a écrit ses gags.
Rachid a fait la joke.
Là-bas, ça a fait un petit
scandale. Après, le scandale
est revenu ici. Rachid avait
fait une joke un peu homophobe
en insultant le monsieur.
Ce qui a fait le scandale
en Haïti, c'était le monsieur.
Ce qui a fait le scandale ici,
c'était sa joke un peu homophobe.
Mais moi,
je pense que Rachid n'a juste
pas été chanceux.
Il a fait une joke sur quelqu'un
qu'il ne connaissait pas et qu'il ne savait pas
que tout ça allait sortir.
En plus, il a fait
des jokes homophobes
que ça ne passe plus nulle part,
sauf dans des pays
– moi-même, j'avais un numéro là-dessus – dansophobes sauf dans des pays moi même
j'avais un numéro là-dessus, dans des pays arabes
pis dans des pays blacks
les jo comophobes ça marche en tabarnak
mais si tu sors ça
de là-bas, t'as l'air d'une marde
fait que Rachid
il a eu de l'air
d'une marde pis je me sentais mal
pour lui mais secrètement
j'étais comme, pfiouou! C'est pas moi,
esti!» Fait que là...
Y'en a-tu qui te demandent
conseils? Tu sais, quand il arrive ça,
mettons, t'as-tu du monde, genre,
mettons, comme Rachid qui t'appelle, puis comment tu gères ça?
Non, non, non.
Moi, j'avais fait un...
J'ai commencé à écrire un...
J'avais rodé un numéro sur Haïti,
puis je parlais de l'homophobie dans mon numéro,
parce que moi, j'ai remarqué, quand tu vas dans des pays,
puis ça va sonner raciste ce que je vais dire,
mais des pays noirs ou des pays arabes sont souvent très homophobes.
Puis moi, j'ai un numéro sur le gay porn que j'aime faire,
puis j'ai remarqué, quand tu joues dans un pays homophobe,
ça ne marche pas.
Je ne l'ai pas fait quand je suis au Zémeral
arabe. Je l'ai fait
un soir, ça n'a pas marché parce que
je fais des jokes de pornographie
gay et un homophobe qui regarde ça,
il est comme « Ah, tabarnak, pourquoi il parle de gay porn? »
Moi, j'expliquais
qu'à chaque fois que j'arrive dans un pays,
j'ai un feeling qu'il va être homophobe.
Je demande tout le temps, je fais
« Vous autres, comment vous êtes
avec l'homosexualité?
Est-ce que vous êtes cool? Est-ce que vous êtes correct?
Est-ce que vous avez un problème
avec les gays?
C'est juste pour savoir si je peux faire
mon numéro de Gay Porn.
La dernière fois que j'avais joué en Haïti,
il y avait un monsieur qui m'avait répondu ça.
J'avais demandé à un monsieur,
j'avais demandé, vous autres,
est-ce que vous avez un problème avec les gays?
Le monsieur m'a dit, il a dit,
non, avant, on avait un problème,
mais là, c'est illégal,
fait que ils sont tous en prison,
on n'a plus de problème.
Je suis comme, mais tabarnak!
OK, merci.
Fait que c'est ça.
Moi, avoir été là,
Rachid, je ne sais pas s'il l'a fait
plusieurs soirs, mais
son gag
qui était homophobe,
c'était un gag,
ce n'était pas super bon comme gag.
Il parlait des noms des terroristes,
des noms des, excuse, des ouragans,
des terroristes. Je ne sais pas pourquoi
j'ai parlé de terroristes.
Je pense que c'est parce que j'ai lu toutes les...
Rachid a reçu tellement de hate.
Si tu veux voir du racisme pur,
Google Rachid Badouri Haïti,
puis va voir les sites web haïtiens
que là, le monde le traite de terroriste,
le traite d'homosexuel.
Il se faisait traiter de...
C'est ça qui est weird. En Haïti, il se faisait traiter
de gay, puis au Québec,
il se faisait traiter d'homophobe.
Fait que c'est weird que
pour nous autres, il y a de l'air
d'un homophobe
désagréable. Astide macho,
puis les Haïtiens sont comme
Astide tapette.
Ça, c'est mon imitation d'un haïtien.
En passant, mais...
C'est ça, Rachid,
je me suis senti mal
pour lui, mais
ça, c'est le genre d'affaire que
après deux jours, tout le monde va avoir oublié.
C'est ça, je me suis pas
senti si mal que ça.
C'est ça. En gros, là.
C'est ça. D'habitude, je prendrais une gorgée,
mais pas de gorgée.
Va falloir que je ramène le...
Ou juste, je vais checker mes e-mails.
C'est le premier podcast
qu'au lieu de prendre une gorgée,
je check. Ah, c'est le fun, qu'au lieu de prendre une gorgée, je check.
Ah, c'est le fun.
Bon, hey,
as-tu d'autres questions?
Non, non, c'est tout.
OK, parfait.
Mais ça a-tu été... Oh, tabarnak!
Mon héros!
Moi, j'ai eu...
Vois-tu, Chris,
on dirait une gorgée
qui me donne des idées.
Le seul qui m'a demandé
des conseils, c'était
Christian Viau, l'année passée,
quand il a eu...
Il était supposé faire un gala juste pour rire,
gala spécial
filles ou spécial femmes.
Puis, Chris, qu'est-ce que ça m'a le viré, ça!
Puis, Christian Viau
était, à l'époque
le gars qui organisait les galas
Juste pour Rien,
j'étais à Montreux, en Suisse.
Lui était là avec moi.
On avait googlé,
on n'avait pas googlé, mais on avait vu
Christian Viau, parce que ça sonne comme si
aussitôt que je suis avec quelqu'un,
je google son nom pour voir
qu'il est dans la marde. Mais là, Christian m'avait demandé, il avait dit, qu'est-ôt que je suis avec quelqu'un, je google son nom pour voir il est dans la marde.
Mais là, Christian m'avait demandé,
il avait dit, qu'est-ce que je fais?
Puis il met un truc à tous les humoristes
qui se mettent dans la marde, ferme ta gueule,
dis rien, puis attends, puis le monde
finit tout le temps par oublier.
Puis aussitôt que toi, tu dis quelque chose,
même si c'est super intelligent ce que tu as à dire,
tu t'en sortiras jamais. Aussitôt que tu réponds
n'importe quoi, il y a quelqu'un qui va répondre.
Le contraire. Le monde qui sont
choqués, en plus. Le monde qui était choqué
après le number à Rachid,
ils n'étaient même pas dans la salle. Ils n'ont rien
entendu.
C'était
ces gags. C'était à la limite
d'être homophobe.
Mais si tu écoutes le podcast,
souvent,
il y a une limite. Des fois,
on va faire des jokes de gays
qui ne sont pas homophobes, mais si tu les prends
hors contexte, ça a l'air homophobe.
Ou des jokes raciales que si tu les prends
hors contexte, ça a l'air raciste.
Moi, je pense que tu fermes ta gueule,
tu n'en parles pas.
Une erreur que Rachid a faite, je pense, c'est s'excuser.
Pis, mais ça,
ça c'est juste moi, peut-être, pis c'est, je pense,
même en le disant, c'est moi
l'erreur là-dedans, là, mais
moi je pense, c'est que
la raison,
quand tu t'excuses,
après, ça rouvre la porte
à tout le monde. Fait que si tu t'excuses, après, ça rouvre la porte à tout le monde.
Fait que si tu t'excuses, tu fais comme,
« Hey, je m'excuse, j'ai fait ça. »
Après, Rachid, il y a un numéro qui émette un Chinois
que là, c'est clair que quelqu'un va faire,
« Tabarnak, c'était raciste quand t'émettes le Chinois.
Excuse-toi. »
Puis il va faire, « Non, c'était pas raciste. »
« Hey, tu t'es excusé. »
OK, fait que là, Rachid, il aime les gays,
il haït les Chinois.
Fait que là, il est obligé de s'excuser aux Chinois
et après, il est obligé de s'excuser à tout le monde.
Fait que moi, je pense,
tu t'excuses pas et tu fermes ta gueule.
En gros, si je donnais un cours à l'école de l'humour,
c'est réseaux sociaux,
ça serait « Ferme ta gueule. »
« Excuse-toi pas. »
Puis, ouais, c-toi pas. Puis,
ouais, c'est ça.
J'espère que ça va bien aller.
Parce que c'est des crises de chance que non.
Mais c'est ça.
Fait que je pense...
Je pense...
On dirait que je crachais du feu.
Tellement...
Je sais pas si vous autres vous aviez vu, j'ai l'impression que
je n'avais pas fini d'avaler ma gorgée
quand j'ai parlé.
J'ai fait comme un tour de magie.
Pour vous.
Cette semaine,
j'ai deux invités que je suis très content
d'avoir ici
à l'émission, au podcast.
Il y en a un, je pense,
ça fait 4-5 fois qu'il vient.
L'autre, ça fait 3 fois.
En tout cas, ça fait beaucoup de fois
que les deux viennent.
Mesdames et messieurs, voici Ben Lefebvre
et Didier Lambert.
Ça va?
Comment ça va?
Yeah!
Merci de nous inviter.
On était sur le bord de se commander à manger. ça va. Yeah! Chris, merci de nous inviter. Oui.
On était sur le bord de se commander à manger.
On était sur le bord.
On n'arrêtait pas
de partir dans les histoires
et on était comme,
Chris,
suis-tu là?
Suis-tu là?
On a failli monter.
On a juste failli
charger le stage.
Mais qu'est-ce qui est arrivé
à Rachid?
Mais...
Non!
Le pire, je te répondais.
Ça fait combien de temps que ça a commencé?
Ça fait une demi-heure.
Le pire, j'avais aucune anecdote.
D'habitude, je me dis,
je vais parler de ça.
Je pense que c'est Yann qui a paniqué.
Yann, arrête de poser des questions.
Yann est su dans son bandana.
C'était son petit moment.
Qu'est-ce que vous avez pensé de ça,
de Rachid et tout ce qui est arrivé?
Honnêtement, j'ai vu un post
et ça a été fini.
J'en ai appris plus en t'écoutant toi,
en parler pendant une heure et quart,
que ce que j'ai lu
sur les médias sociaux.
Moi, je pense que c'est le fait
d'avoir été dans le marde une couple de fois.
Aussitôt qu'un humoriste se met dans le marde,
je lis.
Pas juste tous les articles,
tous les commentaires.
Je lis tous.
Ça te fait du bien parce qu'ils ne sont pas sur toi.
Un bon horaire. Je lis tous. Ça te fait du bien parce qu'ils ne sont pas sur toi. C'est un bon horaire.
De 5-6, je fais moins de show.
C'est comme dans le fond, c'est l'équivalent
au Moyen-Âge de regarder quelqu'un se faire flageoler.
Là, tu es dans Pleb et tu regardes quelqu'un
se faire détruire.
C'est comme, yeah!
Je suis le gars, tu sais quand Jésus s'est fait
crucifier?
Je suis le gars que Jésus a fait libérer.
Après, je suis juste resté
et je regarde le monde se faire crucifier.
Exactement.
Je suis content.
Ce n'est pas moi.
Je n'étais pas au courant,
mais je l'ai croisé et il voulait me sucer.
Qui ça? Rachen?
Oui.
Il n'est pas homophobe.
Pour vrai, je n'avais aucune idée en fait
De tout ça
Moi j'écoute juste la porn
Mais Rachel pour vrai
Cette histoire là
A duré 12 heures là
Non non
Après ça l'ouragan
A tout ramassé des médias
C'est que
Ah ouais
Non mais pas
Non mais
Mais c'est vrai
Ah ouais
C'est vrai
Même
Attends je vais même dire Attends même L'ouragan a même ramassé Le 11 septembre C'est vrai! C'est vrai! Maintenant, je vais même dire...
L'ouragan a même ramassé le 11 septembre.
C'est la première fois depuis le 11 septembre 2001
que le 11 septembre, c'est pas placardé
« Remember », c'était « Ouragan à côté ».
C'est là que tu vois que Dieu existe
et Dieu est méchant.
Rachid a fait « S'il vous plaît, Dieu,
je veux que le monde arrête d'en parler. »
Puis Dieu a fait « Fuck you, la Floride!
Fuck you!
Saint-Martin, mange-moi le cul!
Vous voulez vivre à 32 degrés
à l'année longue?
Fuck toi, esti!
Moi, il y avait...
Il y a un petit couple que j'ai vu.
Mais il y a souvent du monde...
Moi, là, je m'en allais en Haïti,
puis ça faisait...
J'ai de la famille au Texas.
Moi, depuis que je suis jeune... En tout casti. J'ai de la famille au Texas.
Depuis que je suis jeune,
depuis qu'ils vivent au Texas,
ils me parlent tout le temps des hosties d'ouragans.
Je suis comme stressé des ouragans.
Aussitôt que je vais dans une région qui est potentiellement dans une zone ouraganesque,
la saison des ouragans, c'est septembre-octobre.
Moi, je google. Je savais qu'il y avait des ouragans, c'est septembre-octobre. Moi, je google.
Moi, je savais qu'il y avait des ouragans
qui arrivaient vers Haïti.
J'en parlais à tout le monde.
Personne n'était au courant.
J'étais comme, Christ, il me semble,
quand tu vas dans le sud, informe-toi.
L'affaire qui me choquait,
il y avait bien des Québécois qui étaient comme...
Il y avait une madame qui a dit,
WestJet nous a laissé aller
dans les Caraïbes.
Ils savaient, eux autres, qu'il y avait un ouragan. »
J'étais comme «Chris, t'as Google,
toi aussi, esti.
Pourquoi tu blombes WestJet? »
Attends, moi, j'entends du paix.
Moi, je connais une fille qui travaille pour une compagnie d'avions
et il y avait du monde qui les appelait.
Ils voulaient quand même aller dans ça parce que c'est leur vacances
dans l'année. Ils voulaient y aller,
mais ils disaient,
« Ah, mais je vais y aller une semaine plus tard.
Ça va être passé.
J'ai repoussé mes vacances dans une semaine.
Ça va-tu être correct? »
« Non, madame.
Ce ne sera pas correct.
Ton hôtel n'existe plus.
Anyway.
Ça a été rasé. »
Moi, j'ai une maison en Floride.
Oui, es-tu correct?
As-tu passé dans...
Oui, mais je n'ai pas d'assurance là-bas.
Tu sais comment ils ont pitié de toi. Avec ta maison en Floride. Oui, es-tu correct? Oui, mais j'ai pas d'assurance là-bas. Tu sais comment ils ont pitié de toi?
Avec ta maison en Floride,
pas d'assurance.
Damn you!
Je sais que ça fait
problème de riches,
mais j'ai pas d'assurance.
Je sais pas si tu le sais,
c'est stressant quand il y a un ouragan
qui frappe ta maison et elle est pas assurée.
Ben, assurance ou pas, c'est juste pas le fun
de faire ramasser sa maison.
Mais tu étais correct, bref.
Finalement, j'ai eu...
Mon village s'est fait...
Il y avait comme trois pieds d'eau partout.
Tu as un village?
J'ai acheté un village au complet.
Juste la moitié est assurée.
Côté S de son village est assuré.
Mon village... C'est une maison. Mon village.
C'est grave, quoi.
Non, mais la ville où que j'habite,
c'est même pas une maison.
C'est une ville.
Ça roule en chrétien.
Mon état, finalement, les États-Unis,
c'est à moi.
Non, mais la journée,
il y avait quelqu'un
qui m'écrivait à tous les jours
pour dire rien, inquiète-toi pas, inquiète-toi pas.
Puis là, la journée que ça a frappé,
il a arrêté de m'écrire.
Puis là, quand j'ai googlé...
Quand ton sentinelle t'a répondu,
c'est pas mal.
Puis là, j'ai googlé,
je suis allé sur YouTube,
j'ai marqué le nom de la ville.
Puis là, je voyais des journalistes
avec de l'eau jusqu'aux genoux.
Fait que là, j'étais comme... Moi, en plus, je suis sur le rez-de-chaussée,
puis je ne suis pas assuré.
Ça m'a coûté 60 000 de dommages.
Finalement, je n'ai rien eu.
Je suis vraiment chanceux.
Bon, good for you.
Qu'est-ce qu'on fait avec le 60 000?
Qu'est-ce qu'on fait avec le 60 000?
Oui, non.
Tu es over 60. J'avais dit à ma blonde, mais... T'es over 60.
J'avais dit à ma blonde, parce que c'était elle
qui était supposée assurer. Moi, ça faisait
depuis 2011. J'avais dit
« Hey, appelle les assurances. »
Fait que, tu sais...
Es-tu meilleur avec les assurances qu'avec les droits?
J'ai laissé un 6 ans.
Puis depuis deux ans, j'étais plus...
Ah oui,
Chris, appelle. J'ai dit une fois par mois.
Puis ma blonde, l'ouragan a frappé le samedi.
Le vendredi,
elle n'est pas à la maison.
Elle est partie. Puis là, je suis comme, t'es où?
Comment je vais appeler en revenant?
Puis j'étais comme, il est 4 heures l'après-midi.
L'ouragan arrive demain.
C'est le fun, ça, un ouragan quand même.
Timing.
L'ouragan arrive demain midi. Une compagnie d', on aura quand même timing. On aura quand même demain midi.
Une compagnie d'assurance
va pas faire comme, oui,
je vous donne une astuce.
Ils ont la météo, eux autres aussi.
Non, mais
moi, je m'étais dit,
on va essayer de pogner une compagnie
québécoise. Ils sont pas trop
au courant. Calidaire, tu sais,
juste ramasser l'eau.
Finalement, personne nous a ass'eau. Mais finalement, personne ne nous a assurés.
Mais là, on a trouvé une nouvelle place pour nous assurer vraiment pas cher.
Bon, good for you.
Je suis heureux pour soi.
Bravo.
Bravo à moi.
Bravo à toi.
Maison en Floride assurée.
Mais oui.
Moi, ça m'arrive souvent à cette heure.
Moi, je suis devenu un bourgeois vraiment assumé.
Souvent, je chiale.
En chialant, je réalise que je suis une marde.
Tu es assumé, mais tu es resté humain.
Un moment donné, je parlais à une gang d'humoristes de la relève.
Je chialais à propos de mon Wi-Fi au condo en Floride.
Puis j'étais comme, mon, est-ce que tu as de Wi-Fi?
Faut que j'aille sur le balcon, est-ce que tu...
À des humoristes qui mangent des pâtes,
pas de sauce, quatre jours semaine.
Du monde.
Ça fait quatre mois qu'ils n'ont pas payé leur loyer.
Exact.
Pour payer le loyer, ils ont fait appel à leur mère.
Puis leur Wi-Fi, c'est Jean Coutu à côté de chez eux autres,
genre, qui pirate.
Ah, du monde qui font ça. Je savais même pas qu'il y avait du Wi-Fi, c'est Jean Coutu à côté de chez eux autres, qui pirate. Hein?
Du monde qui font ça.
Je savais même pas qu'il y avait du Wi-Fi
chez Jean Coutu.
Y a-tu du Wi-Fi gratuit chez Jean Coutu?
Moi, je connais une fille qui a son Wi-Fi
chez Jean Coutu autour de chez eux.
Souvent, les gens Coutu,
en plus, peuvent pogner un appart en haut.
Oui, exactement.
Mais ils déconnectent-ils
le router?
Non, non.
Non, c'est que les gens,
ils ne peuvent pas...
Ça ne coûterait rien juste de déconnecter le moteur.
Oui, mais en même temps, le deal qu'ils ont,
je ne veux pas.
Jean Coutu, tu trouves de tout.
Tu trouves de tout, un ami et du Wi-Fi.
Parce que moi, je fais souvent ça
quand je suis sur la route. J'arrête
dans un McDo.
Les autobus aussi. Tu sais, c'est la route
Greyhound, tu te colles en arrière, t'as le Wi-Fi.
Non, personne.
Laissez faire. C'est dangereux.
Faut que tu sois un peu proche. Tu peux faire un accident. Mais,
le bout où tu meurs pas, t'as le Wi-Fi.
Ça, c'est nice.
Pis, tu payes moins cher de gaz aussi.
Oui, parce que tu pognes le vent.
L'aspiration.
C'est quantifiable.
Ça va à peine.
Mon père m'avait donné ça comme truc
quand j'étais déménagé à Montréal.
Il m'avait dit, quand tu as le style
d'autobus, tu peux le laisser
sur le neutre et il va t'amener jusqu'à...
Le neutre, voilà.
Non, mais...
Oui, oui, ça marche.
Mais là,
après, tu penses, Chris Astaire,
les enfants ont 11 ans,
ils sont encore sur un booster seat
et moi, mon père, il me donnait des trucs
à 17 ans.
Regarde, tu colles
l'autobus.
Moi, à maternelle,
la prof nous avait demandé...
Je sais pas pourquoi elle nous demandait ça.
Genre, les feux de circulation,
si tu fais devant une rouge, une orange,
puis une verte...
Une orange?
Ben, une jaune.
Une jaune-orange.
Oui, oui, oui.
Mais tu chauffes pas, hein?
Ben oui, je chauffe.
Ça fait longtemps.
Mais t'appelles ça une orange?
Je sais pas.
Je sais pas, Mike.
Ce qui s'est passé, je l'ai échappé.
Faut me pardonner. La jaune. Fait que là, la rouge, il y a un enfant de 5 ans qui lève la main, il t'appelles ça une orange? Je sais pas, Mike, ce qui s'est passé, je l'ai échappé Faut me pardonner
La rouge, il y a un enfant de 5 ans
Qui lève la main, t'arrêtes, la verte, il y a un enfant qui lève la main
T'avances, pis à la jaune
Moi je lève la main pis je suis vraiment content
Je suis sûr, exactement, je fais comme, t'accélères
Pis la prof elle fait, non, non
Non, faut ralentir, pis là, mon père, moi, il accélère
Tout le temps, ouais, à jaune
J'suis tellement sûr
Mais pour vrai, c'est soit t tu accélères ou que tu arrêtes.
Tu ralentis, mais il faut que tu te taignes.
Si tu arrêtes trop sec d'une jaune, tu vas te faire rentrer dans le cul.
Mais bref.
Moi, je fais tout le temps, j'accélère et je klaxonne.
Pour de vrai, parce que...
Tu donnes l'information.
Sinon, il y a quelqu'un qui arrive, moi, je klaxonne.
Fait que là, lui, il ralentit.
Je ne me fais jamais frapper.
Tu te parques-tu?
Tu prends-tu deux places à la salle de chat aussi?
T'es-tu rendu là?
Ça, ça me rend tabarnak.
Tu te parques-tu dans la galère pour pas que les chars de pauvres
touchent ton char?
Moi, mon...
T'es pas rendu là?
Non, mais moi, mon..., mais moi, mon char,
depuis...
Ça fait longtemps que je me crise de mon char.
Fait que, tu sais, ma blonde a scrappé notre bumper
pis elle était comme,
« Hey, y'a un gars, il a dit,
ça coûte 2000 piastres,
va remplacer le bumper. »
Pis j'ai fait, « Moi, ça coûte zéro,
pis on le garde de même. »
C'est toi que ça coûte des finances, visiblement.
Mes miroirs, les deux
basses avec du tape.
Je suis le seul gars
en BMW
avec un bumper qui tombe.
Et un plastique de poubelle pour une fenêtre
pétée.
Si l'ouragan avait frappé,
ça serait ça, mon appart
là-bas.
Ça serait du tape
et du carton.
Mais pas vrai,
pour revenir aux gens qui se parkent mal
entre deux lignes, je ne comprends pas.
Sérieux, c'est quoi ton
astide problème dans ta tête?
Les lignes sont claires,
mais en ligne, toi, dans le milieu,
c'est assez large.
Je pense que les lignes, c'est des racks.
Il faut que la ligne
entre les deux roues. L'autre fois,
j'ai vu un magasin,
un kiosque au centre d'achat
qui faisait des petites cartes
d'affaires. Il y avait une des cartes d'affaires
que j'ai faite. J'ai quasiment le goût d'en commander
500. C'était
« Tu t'es parqué comme une marde.
Prochaine fois, je vais
scratcher ton char.
Puis là, j'ai fait... Parce que moi, ça arrive souvent
que j'ai le goût de faire...
Si j'avais un marteau, je pèterais
une fenêtre, puis je laisserais une petite note
à prendre parquet, mais tu veux pas
te faire pogner en train
de... À faire du vandalisme.
Puis à perdre en cours contre quelqu'un, tu veux le faire
chier. Moi, j'ai déjà fait ça.
J'ai déjà fait ça sur ma rue.
Mon ancienne rue où j'habitais dans le temps,
j'étais écoeuré que le monde se parquait mal.
Pour vrai, tu sais, t'as un char, tu fais crée,
si tu te collais sur le premier, je pourrais rentrer.
Il y en a plein de même, sérieux.
J'étais écoeuré.
Je suis rentré un moment donné un peu chaud d'ail en taxi,
mais je me trouvais justicier.
Et là, j'ai spoté un char qui était parqué,
qui laissait de la...
Ça m'a mis en tabarnak.
J'ai fait une scratch sur le char,
puis le lendemain, je suis descendu,
puis c'était le mien.
Ah!
Ah!
Non.
Oui, oui.
Ma blonde a fait,
il y a une scratch sur le char,
je fais, tabarnak!
Et là, tu sais, ça a rien à réagir.
Parce que moi, je m'étais parqué en premier, puis j'étais correct, là, la veille.
Mais le lendemain, le monde a décidé de se parquer
autrement. Fait que là, j'avais l'air de
le petit colon qui s'est mal parqué, mais c'était pas moi.
Fait que dans ma tête, c'était pas
mon char, mais finalement, oui.
Fait que j'ai une scratch sur le char.
Puis tu regardes moi qui a dit orange tantôt.
Tu crisses!
C'est correct.
C'était pas méchant, quand même.
Pelleter pas son...
Y'a-tu déjà arrivé de pelleter pas son char l'hiver?
Tu pelletes un char enterré,
tu te rends compte du policier. Y'a-tu déjà arrivé?
Ouais? Pas vrai?
Ça fait-tu mal? Moi, ça m'est jamais arrivé.
Je pensais que c'était une légende urbaine.
Y'a tellement de neige que tu pelletes un char
puis finalement...
Moi, ça m'est jamais arrivé.
Puis en plus,
j'ai tendance à...
Moi, je m'en calisse
de mes chars.
Et donc,
pas comme si j'en avais
plusieurs, là.
J'en ai...
J'en ai un, là,
mais dans le temps.
Et peu importe.
Moi, je vais avec la pelle
drette sur le hood, là,
tu sais,
puis en ouest,
il y a style à neige
dans le champ d'envoi.
Puis un moment donné,
arrive le printemps,
puis tu fais,
coudon, il y a bien
des scratches qu'on lisse. Man, moi, tu le printemps, il y a bien des scratchs.
C'est peut-être la pelle de métal.
J'ai pas de pelle de plastique.
C'est une pelle de jardinage carré.
Pointu en métal.
Oui, oui.
Moi, ça fait
17 ans
que je suis en maison,
je suis pas en appart,
et j'ai jamais pelleté ma cour de ma vie. Moi, ce que je suis en maison, je suis pas en appart, et j'ai jamais pelleté ma cour
de ma vie. Moi, ce que je fais,
j'ai tout le temps eu des 4x4, fait que j'avance,
je recule, j'avance, je recule.
Ta tape? Violemment, je tape,
pis si, tu sais,
ça reste pas. Si je suis comme
« Ah, Chris, elle est poignée,
j'abandonne pour une journée,
pis je rentre. »
Moi, là, pelleter, pour moi, c'est inacceptable.
L'année passée,
la grosse tempête,
l'année passée, il y a eu une grosse tempête
à la fin de l'hiver. Moi, je n'avais rien le matin
parce que je suis un humoriste.
J'étais décidé de me lever
de super bonne heure pour aller pelleter le monde
sur ma rue. Je me dis, Christ!
J'avais fait un trend sur ma fanpage.
Juste ce matin-là, parce que c'était vraiment
une grosse tempête,
je me sentais comme des filles de Caleb.
Allons aider le voisinage.
T'es le nouveau Jérémy Demé.
Oui, exactement.
T'es-tu filmé en faisant?
Non, non, non.
J'ai fait un post, mais tu sais,
juste pour partir un trend,
il y a une personne qui l'a fait.
Il n'y a aucun amour à Montréal.
Puis même le monde à qui je proposais de pelleter,
il avait peur.
Il faisait comme, pourquoi tu me parles?
Pourquoi tu t'offres?
Puis la première personne que j'ai poignée, c'était un petit gars de 15 ans qui avait l'air de pelleter le chat familial.
Je lui disais que je lui proposais mon aide le matin.
Il m'a dit que je commençais à l'aider.
Après 10 minutes, je lui ai dit que je lui avais dit de pelleter le chat.
Il m'a dit que je devais aller tout de suite, préventif, avant que la gratte ne passe.
Il m'a dit que je ne savais pas que je me payais pour faire ça.
C'était un jeu.
Je suis en train d'être bénévole pour son entreprise.
C'est un petit gars qui pellete.
J'écris ça à mon casque. Je fais « Ah, merci, bye. » J'allais aider une madame.
Puis j'ai pelleté toute la rue. J'ai fait faire faillite.
Mais mon neveu trouve ça vraiment cool qu'il ait fait ça.
Oui, ton assis neveu.
Tu manges mal.
Moi, j'avais, à l'époque, par exemple, j'ai eu à voir un flash. Tu sais, l'affaire
que tu disais d'enlever la neige sur le mauvais char. Moi, dans le temps
que je vivais à Montréal, aussitôt qu'il y avait
de la neige, je laissais mon char là
parce que je savais que la personne qui donne
l'étiquette n'enlèvera pas
la neige pour mettre l'étiquette.
Fait que, tu sais, des fois, j'étais quatre jours
resté. Tu peux faire ça.
Je sais pas si ça marche encore.
Il faut comme prévoir son moment
où mal se parquer quand même,
pis que la neige soit suffisante pour être là pendant un bout.
Non, mais faut pas qu'il y ait un redout.
Sinon, faut que tu changes ton char de place.
Ouais.
On parle d'hiver. On parle de neige.
Il fait 32 degrés.
Il fait 32 fin septembre, on parle de neige.
C'est là que tu vois que je suis bonhomme.
C'est là que tu vois que je suis un monsieur dans la quarantaine
qu'à date, on a parlé de Floride.
Des assurances de maison.
Des assurances.
C'est pas un podcast, c'est les démons du midi.
Quatre personnes savent c'est quoi.
Là, on va parler des réfugiés.
C'est à moi et pas. Non, je sais pas.
Dans ma tête, je calais la meute,
mais je sais pas si...
Je sais pas si...
C'est vraiment,
on a vraiment les fascistes
les moins violents de tous les temps.
Je sais pas si vous les avez lus ou regardés.
J'ai tout le goût de leur faire un câlin. En tout cas, nous autres, en tout cas, peut-être
que... Ce serait le fun que peut-être les lois sont respectées.
Je m'excuse. Genre, ils sont vraiment...
C'est vraiment... Ils sont très québécois.
Ils sont très... Nos fascistes sont très
québécois. — Mais c'est aussi, à ce temps-là,
te faire traiter de nazi,
c'est plus facile que dans le temps.
Parce qu'il y a...
— Ha! Ha! Ha!... Tu sais, il y a une photo...
En 46, c'est vrai, c'est grave.
Il n'y avait pas Twitter.
C'était plus dur à spreader.
Il y a une photo que, mettons,
il devient viral aux deux ans.
C'est un rallye nazi, genre, en 1900.
Le gars qui a les bras croisés.
Puis le monde fond.
« Ah, ça prend du courage. Lui, c'est pas
un nazi. » Pis t'es comme
« Il était dans un rallye nazi,
esti. Il est plus nazi
que tout le monde que je connais.
Il est allé... »
Parce que le gars, il a pas fait ça,
mais Chris, il aurait pu juste rester chez eux.
C'est comme le gars qui va à One Games canadien, mais qui fait pas la vague.
T'as quand même été voir la game.
Il voulait juste pas lever son bras,
mais il était quand même au rallye.
T'es pas un héros.
T'es dans la zone de Mawson. Tu peux te lever.
Tant qu'à être là, lève-toi.
En écoutant Hitler, t'as fait
« Ok, c'est plus agressif que je pensais. »
Il est contre les handicapés.
Ma mère est handicapée. Non, fuck that.
Moi, depuis que j'ai engraissé,
j'ai remarqué chaque fois que je sors... Tu vas pas engraisser, Mike.
Je suis tout le temps de même.
Non, mais...
Tu sais...
Non, non, non.
Merci de me dire ça.
Mais, tu sais, les gros,
ils mettent tout le temps leur bras de même.
Fait que c'est peut-être juste un monsieur chubby
qui s'est dit,
« Si je fais le Seagale,
tout le monde va remarquer
que je suis un gros tas de marde. »
C'est peut-être ça.
Je vais se remarquer.
Je vais me tenir ouvert, là.
Je sais pas trop.
Mais depuis tout à l'heure, je m'accotais.
Tu fais ça, mais tout le monde qui a une bédaine
fait ça.
Tu t'accordes.
Ou si t'es sur un divan, tu te mets un coussin sur la bédaine.
Moi, j'en regarde.
Je mets ma tablette électronique sur ma bédaine.
J'ai un Lazy Boy. Je me couche sur mon Lazy Boy
pis elle tient sur ma bédaine sans les mains.
Une tablette avec un petit... C'est même que j'en regarde mes vues.
Comme un gros dégueulasse.
Ma tablette sur ma bédaine dans mon Lazy monsieur c'était voulu c'était voulu c'était tant qu'à y aller mon oncle j'étais dans le vocabulaire aussi moi aussi moi c'est mon laptop
sur le bid là pis je me crosse pis t'essaies de faire éteindre la pomme l'autre bord ben voyons
je le vois pas fait que je sais pas qui c'est qui me touche, tu sais. » Je fais « Ah, taberman, j'ai de quoi, là. »
En plus, ton ordi, il est chaud un peu.
Fait que tu le rapproches un peu de la poche.
Il y a quand même un petit vent sain qui souffle chaud
et qui s'en va là-dessus.
J'aime bien m'organiser comme de quoi
pour vraiment organiser la femme qui s'en va
de raide sur mes couilles.
« Ah, c'est ce que j'ai de quoi. »
« Non, mais c'est des trucs!
Je suis encore avec toi.
Moi, je suis papa.
Moi, j'ai...
T'as combien d'enfants?
Tu n'en as un?
Oui, juste un. C'est assez, je pense.
Toi, t'as pas d'enfants?
Non, moi, je regarde des vues sur ma tablette,
sur ma bédaine.
T'en veux-tu des enfants?
Moi, je vise 40.
Je sais pas pourquoi 40, ça va être l'âge où je vais faire.
Si ça se passe là, ça se passe.
OK, je me disais 40 enfants.
Comment ça va?
J'en veux 40.
T'es amiche.
J'en veux 40 par an.
Avec 14 femmes différentes.
Non, mais je me dis là, j'ai 34,
je vais avoir 35 en février.
Je me dis 40 pour les gars, on a le temps. Ma job, j'ai une job je vais avoir 35 en février. Je me dis 40 pour les gars,
on a le temps. Puis ma job,
j'ai une job qui me... C'est ça,
j'ai le temps de prendre mon temps. Fait que je le prends.
À 40, je verrai.
Voilà, l'offre est lancée, mesdames.
Vous avez 5 ans.
Oui, 5 ans.
Mais ça se fait vite, je pense.
Oui, 5 minutes. Ben toi, as-tu déjà voulu...
Un gros cinq minutes. Ben toi, as-tu déjà voulu un gros cinq minutes?
Six,
si t'es chanceux,
mais regarde.
Six,
parce que ça prend
une minute à faire
voyons,
tabarnak,
comment ça,
je ne pense pas.
Non, non, non.
Le cinq minutes,
c'est se déshabiller.
La squeezer
pour sortir
toutes les gouttes
qui restent
et être certain
qu'il reste
qu'il y en a
le plus dedans.
C'est-tu ça
que tu fais?
Ben, je ne viens pas en redicler. Moi, honnêtement, ce n'il y en a le plus dedans. C'est-tu ça que tu fais? Ben, je viens pas
en rediculer.
Moi, honnêtement,
c'est pas une affaire
qui te remet le mur
en stucco.
T'as quel âge?
T'as quel âge?
Ben, ça a toujours été
le même, honnêtement.
Ouais, ouais.
J'ai 39,
mais même à 16,
c'était pas un...
Ça a jamais été
un feu d'artifice
Benson & Nages.
Moi, je suis déjà
venu dans l'oeil
deux fois.
Moi, mon jet...
Ah, Chris, bra jet... En croissant?
Chris, j'ai voulu te faire un high-five.
Yes, sir!
Non, mais pas dans l'oeil, dans l'oeil.
Ça veut dire que t'as déjà...
C'est sûr que t'as couché avec une fille
pis tu t'es dit, je vais y venir dans le dos
pis t'as venu par-dessus sa tête sur le mur.
Ah oui, oui, oui. C'est arrivé?
Ouais, le « Fais attention à mes cheveux », c'est un échec
tout le temps.
C'est plus « Fais attention à ma lampe ».
« Fais attention à mon mur de gyps,
il est frais pour le riz. »
« Fais attention à mon char dans la rue. »
« Fais attention à mon chat dans le salon, s'il te plaît.
T'es-tu encore côté jet?
Ça va bien?
Oui, ça va très bien.
Parce que moi, j'avais un jet comme le tien dans le temps.
Moi, ça arrivait... À chaque fois, je me rappelle souvent
que, mettons, une fille me crossait
ou me suçait ou que je couchais avec.
Mais une fois que ça m'a marqué,
la fille me crossait.
Puis quand je suis venu, je suis venu
tous mes jets par-dessus ma tête.
Très! Tu bats mon oeil!
Ça peut juste faire
schlock, schlock, schlock, schlock.
Ça fait genre fuck, fuck,
fuck, fuck.
Puis après, j'ai fait carlisse.
C'était exactement comme Something About Mary
qu'il fallait que je cherche le sperme.
Il était où?
Mais le jet, la force a descendu,
fait qu'un moment donné, tu en as eu dans la face,
pis ça a été tout par-dessus ta tête.
Tu débuts à la fin par-dessus ta tête.
Moi, à mon plus faible, j'étais une machine.
Parce que moi, j'étais fier de ça, à l'époque.
Parce que j'ai pas un gros pénis,
mais j'avais un pénis puissant.
J'avais un petit pénis fâché.
Pis là, à ce tempsâché. Moi aussi,
je pense que c'est la longueur.
Ça fait...
C'est ça.
C'est peut-être ça.
C'est juste qu'il y a le temps de...
C'est comme un ouragan.
Quand un ouragan frappe
une ville, l'ouragan
ralentit.
Ta graine, c'est comme une ville.
Oui, oui.
Mais moi, par exemple,
moi, ce qui est arrivé il y a à peu près
cinq ans, ou non, il y a deux,
c'est que là,
quand je viens, on dirait que je me suis
crossé 22 fois dans la journée.
Ça fait comme...
Puis là, je suis comme, bon, OK.
Moi, j'ai déjà... Tes années de loire sont par-dessus ta tête. dans la journée. Ça fait comme... Puis là, je suis comme, bon, OK.
Tes années de loire sont par-dessus ta tête.
Il y a eu un temps,
je me crossais tellement, j'éjaculais de la poudre.
Ben voyons, ben voyons!
Non, c'est fin, mais non. Ça valait pas ça.
C'est quoi que tu disais?
T'avais des années que...
Non, non, il y a eu des moments où je me crossais tellement
que quand je venais, ça faisait comme un petit champignon que t'écrases. C'était de que tu disais? T'avais des années que... Non, non, il y a eu des moments où je me crossais tellement que quand je venais, ça faisait comme un petit champignon
qui t'écrase.
C'était de la poudre.
C'était comme de la dèche d'astronaute.
It happens.
C'est pas clair.
Moi, j'espère que ma nièce va pas écouter ça.
Asti.
À quel âge?
14 ans.
OK, ça, OK.
Là, j'allais...
Non, je ferais pas de joke de pédophile.
J'allais faire...
Non, non.
Non, non, non, non.
Non, j'en ferais...
Non, j'en ferais pas.
Non, les gars, pas de jugement.
Ouais, c'est ça, c'est ça.
C'est ça, pis il se crosse.
Ah, ça doit être weird, ça.
Tu sais, quand t'as des neveux, des nièces de...
Surtout une nièce de 13 ans,
pis tu parles de crossage,
elle regarde ça avec ses amis,
pis elle est comme, ça c'est mon oncle Didier
qui parle de...
C'est mon oncle phoné.
Il est en train de dire qu'il se crasse tellement
beaucoup qu'il n'y a même plus de sperme qui sort.
Du quoi? Du sperme?
C'est quoi ça?
14 ans, ils doivent savoir.
Moi, j'ai...
J'ai entendu qu'apparemment, la nouvelle génération 14 ans, ils doivent savoir. Ils doivent savoir.
J'ai entendu qu'apparemment,
la nouvelle génération apprenne le sexe...
Non, ils apprennent le sexe avant,
mais ils baissent plus tard que les générations avant.
Ça se voit un peu.
La moyenne d'âge, vu que
les petits gars se crossent
tellement non-stop sur Internet
qu'ils n'ont aucun besoin d'une femme.
Découvre une femme, ils ont 42 ans.
Ils font...
C'est bien plus le fun online.
C'est bien cool, un vagin.
C'est vrai que c'est cool.
Toi, ça fait combien de temps que tu es avec ta blonde?
Ça va faire 9 ans.
OK. Fait que tu l'avais rencontrée
avant d'être humoriste?
Oui.
Puis la transition, as-tu trouvé ça dur de t'avoir, mettons, à la maison à chaque soir?
Non, parce que je suis le barman.
Fait que je n'étais pas vraiment à la maison tant plus que ça.
Fait que là, elle est comme contente, tu arrives plus à jeun qu'à l'époque.
Oui, bien en fait, c'est un peu drôle, c'est un peu weird,
mais c'est ça. Mais sinon, la transition,
c'est bien faite, c'est juste qu'il y a des mois aussi,
on est carlissement occupés, pis on a des shows
tout le temps, ça arrête plus,
pis là, ben, pogner tout seul à la maison
avec le petit, je suis là du jour, mais en même temps,
j'ai des meetings, j'ai des affaires,
fait qu'il y a des fois, tu sais, c'est, hé, là, là,
je fais ce que je peux, tu sais, pis je veux être là,
mais des fois, ça doit être lourd pour elle, mais donc,
merveilleuse de subir ça.
Mais en même temps,
on a fait le cheminement ensemble,
puis on est rendus là ensemble.
Je serais pas rendu là si je n'étais pas
avec elle, je pense, en fait.
Honnêtement, c'est ça.
Puis là, toi, ton show, tu le sors
bientôt, hein? Tu viens de signer...
J'ai signé avec Juste pour rire, il y a un an et demi, à peu près. Là, de signer. J'ai signé avec Juste pour rire il y a un an et demi à peu près.
Là, on va sortir, on sort la tournée Juste pour rire
avec Yannick Demartino, Mélanie Ganimé, Niv.
Et puis, on va partir à travers le Québec.
On a une quarantaine de dates ou un peu plus, je ne sais pas trop.
Et puis, ensuite, mon one-man show, ça serait 2019 peut-être.
40 dates, 40 dates, tour, tourner juste pour rire. Après 2019,
sais-tu déjà
ce que tu vas faire?
C'est tellement loin.
C'est loin. J'ai aucune idée de ce que je vais faire.
Il va peut-être y avoir des trucs.
Je retravaille toujours.
Je revisite mes affaires.
Il y a des affaires qui m'inspirent énormément.
Comme le fait qu'on ne peut plus rien dire.
Ça me met en tabarnak.
Je suis là-dedans un peu pour l'instant.
Je ne sais pas ce que ça va donner.
On verra.
Il n'y a pas de blague.
J'aime la confiance.
Tu vois que c'est un gars confiant qui fait
« Je lance mon show en 2019. »
Je l'appelle « Advienne que pour. »
Non, mais ça va être drôle, c'est sûr
Ça va être drôle, ça va être le fun
Puis ça va être du Didier Lambert sur la scène
C'est tout le temps un stress quand tu signes
Avec une grosse boîte de fer
Souvent, en plus, les producteurs
Ils te mettent cette pression-là
C'est que toi, la seule chose que tu peux faire
C'est t'assurer que le show est drôle
Mais souvent, ils te mettent la pression
De « Hey, ça rend moins qu'on pensait » Mais c'est pas de ta faute à toi C'est de laassurer que le show est drôle. Mais souvent, ils te mettent la pression de « ça rend moins qu'on pensait,
mais ce n'est pas de ta faute à toi,
c'est de la faute à eux autres. »
Souvent, ils ont mis du gros cash sur une prod,
sur du marketing, et tu n'es pas nécessairement rendu
à vendre des billets pour accoter ça.
Ils te disent déjà « on va reprendre notre argent
à ton deuxième show. »
Tu peux avoir du fun à mon premier,
tu es déjà d'une dette.
Ça change pas mal, cette façon-là.
Les productions à Star,
ça devient vraiment plus petit.
Les petites tournées,
les petites salles.
C'est fini.
Pas fini,
mais c'est plus rare.
C'est fini.
C'est plus rare.
C'est fini.
J'ai un tignan avec Juste pour Rire.
C'est fini.
Non, ça veut pas dire...
Non, non, non.
C'est pas ça,
mais ça veut dire
que la façon de promouvoir le show...
Il y a des humoristes
qui sont produits chez Faneuf
qui ont une grosse boîte,
mais leur show,
comme Simon Leblanc,
ce n'est pas nécessairement des gros billboards
sur le bord de la veine.
Il fait des petites salles, c'est du bouche-à-oreille.
Même quand tu es signé sur une grosse prod,
à ce temps-là, il y a une façon de faire.
C'est parce qu'on est trop.
Je pense qu'en automne, il y a 53 one-man shows
qui sortent en même temps.
Pas qui sortent, mais qui vont être en circulation.
À un moment donné, il faut faire autrement.
Moi, je trouve que c'est plus logique.
Dans le temps,
je me rappelle la première année
que j'avais été en nomination aux Oliviers,
il y avait trois one-man shows
qui roulaient en même temps.
Puis là, il fait plus 50 aujourd'hui.
T'es tabarnak.
Mon one-man show aurait pu être
moi qui lis une lettre
de Hydro-Québec,
puis j'aurais été en nomination.
Vu que ça prenait quatre shows,
il avait même mis la tournée Juste pour rire en nomination comme one-man show.
T'es-tu sérieux?
Oui.
Puis les journalistes à la conférence de presse,
il y avait une journaliste qui m'avait demandé,
« Tu dois être fier, quatre nominations. »
Puis j'avais fait, « Il y a trois shows, hostie.
Faudrait que je sois une crise de merde
pour ne pas être nominé. »
C'est ça, t'es troisième, t'es quand même...
C'est ça qui est triste, j'ai même pas gagné
show de l'année.
Qui a gagné?
C'était Martin Petit,
qui était un bon show.
T'étais avec qui dans
Tournée juste pour rire?
C'était moi, il y avait Cramp en masse,
Doom Pocket et Julie Corne.
Doom Pocket, notre metteur en scène,
c'est un monsieur qui capotait sur Doom Pocket
et il avait vécu son fantasme avec Doom Pocket.
Donc là, Doom s'entraînait à l'époque
et il avait dit à Doom,
ça serait le fun que tu te mettes une petite veste en cuir,
des boutonnées, ça serait beau,
en chest, tu fais ton stand-up en chest. »
Et Doom avait fait, « Non, ça, c'est inacceptable.
Si je mets la petite veste, je vais la boutonner. »
Fait que là, il y avait une veste,
pas de manche, pas de chandail en dessous,
boutonnée, qui arrêtait ici,
fait qu'on voyait son ombri.
Et Dumpac faisait du stand-up.
Habillé de manche.
Habillé en Chip and Dale.
Dump-Sipac.
Dump-Sispac, exact.
Dump-Sispac.
Ah, Chris, ça devrait être ça, son surnom.
Dump-Sispac.
Aujourd'hui, je ne sais plus, mais...
Non, mais à l'époque, il était en shape, Dump.
Oui.
Il était vrai... Ben oui, il y a une fille qui... Elle,'homme était vrai mais oui on est dans ta barbe
à l'abri de son nomination pour un show le hall à la messe en ticket à d'hommes moi aussi je
t'envoie je te cote dans le temps je suis déjà été cote oui quand je te jette en fait moi j'étais
très mince c'était très vague je sais pas ce qui s'est passé. À 17 ans, je me suis mis à gonfler.
Je suis allégié à la nourriture. Je ne sais pas pour vrai.
Je me faisais traiter de gros. Je faisais 175 livres au cégep.
Ma blonde m'appelait Bébé Bédène.
À cette heure, ma blonde m'appelle Bébé Bilouga.
Je suis comme, « Chris... » Focus sur le bébé Bilouga. Je vais quand même créer ça.
Focus sur le bébé.
Ça reste pas si... C'est ça.
J'ai la peau douce.
Tu fais une sélection...
Non, mais c'est parce que j'ai la peau douce.
C'est ça.
Il a volé tous les jours avec une petite...
Quand t'es jeune, tu te fais traiter de gros rapidement.
Oui, mais moi, je me faisais traiter de quenouille.
En fait, j'étais tellement mince.
C'est pas vrai.
Il y avait des gars qui me niaisaient en disant à ma soeur,
« On prend des paris à savoir quand est-ce qu'il va casser en deux. »
Tellement j'étais mince.
C'est quelque chose d'anastastique.
Il faut l'imaginer.
Ça se peut.
Les Denis Drelay aussi.
Je ne sais pas s'il y en a qui ont vu les photos des Denis Drelay
quand ils étaient au cégep.
Ils étaient maigres.
Non, c'était des maigres preppy.
Ils étaient maigres avec des cheveux courts et du gel.
Pour vrai, c'est absurde.
Ce croc, Denis Drelay, cégep, whatever, ça n'a aucun rapport. Leur casting. Ils étaient maigres Avec des cheveux courts Pis du gel Genre pour vrai C'est absurde Tu crois que Denis Drelais
Cégep
Whatever
Ça a aucun rapport
Comment leur casting
Pis ils étaient encore
Ils étaient avec leurs blondes
Qui sont avec aujourd'hui
Fait que tu vois
Leurs blondes
Sont tombées en amour
De deux preppys
Avec du gel
Qui sont devenus
Des géants
Barbus
Estibedonnants
Pis sont restés avec
Fait que tu vois
C'était de la vraie amour
Secondaire
Mais je les adore
Les quatuors C'est des beaux couples Je pense par exemple Il y avait Moi quand j'étais petit avec. Fait que tu vois, c'était de la vraie amour secondaire. Mais je les adore, le quad-char,
c'est des beaux couples. Je pense, par exemple,
il y avait, moi, quand j'étais petit, il y avait un médecin
qui avait dit à ma mère, moi, mon frère,
il était gras
quand il était petit, moi, j'étais meg, meg, meg,
pis le médecin avait dit,
Mike va être gras, pis Dave
va être meg. Apparemment, un enfant
gras devient un adulte meg. Oui, on calait
des enfants de même. Mais c'est weird de te mettre ça dans la tête.
Ça, c'est un médecin qui fumait un clope en disant ça
back in the day.
Mais moi...
Mais dans le temps, ça se faisait.
C'est absurde. Tu sais qu'à cette heure,
on peut choisir...
On peut choisir si on devient grand.
Non, mais tu peux choisir ton enfant,
le sexe, la couleur des yeux, des cheveux.
Il y a deux labos où tu peux faire ça.
Tu en vas en brillant,
puis on est rendu là.
Tu peux choisir.
Je veux un gars.
Oui.
On peut jouer jusqu'à la star.
Tu peux choisir.
Ben, Chris, tant qu'à fond,
qu'est-ce qui est weird,
c'est que toute ta famille,
ça a tout le temps été du monde
avec des yeux bruns,
puis toi, tu es comme moi,
je veux un enfant aux yeux bleus.
Là, tout le monde va penser
que c'est pas toi le vrai père
ça vient quelqu'un d'autre
ça coûte-tu cher?
je sais pas
je veux mon enfant à 40
mais je fais déjà des recherches
je veux 3 gars aux yeux bruns
qui jouent au hockey
c'est ça je veux
ouais mais faut que tu les accompagnes
à l'aréna.
Non, non, non.
Toi, tu le vois, il joue au hockey.
Je suis leur père.
C'est un robot qui va venir avec ça.
Je ne sais pas si vous avez vu, hier,
il y avait Patrick Lagacé sur Twitter
qui a fait une chire contre
Théo Taxi pour faire que
Théo Taxi, c'est une mauvaise compagnie.
Dans son affaire, il fait « Tabarnak, j'ai collé Théo Taxi pour faire que Théo Taxi, c'est une mauvaise compagnie. Puis dans son affaire, il fait, tabarnak,
j'ai collé un Théo Taxi,
puis c'est long,
puis quand c'est moi tout seul, ça me dérange pas.
Mais là, c'était pour envoyer mon gars au hockey.
Puis là, j'étais comme,
Chris, quel genre de père
fait, tiens, esti,
en bas de ta taxi,
va jouer au hockey,
puis dégât lisse.
Mais Sam, Chris va avec ton fils
c'ti
c'ti moi
ben peut-être
qu'il voulait magasiner
son soude
pour les gémeaux
peut-être
y'avait autre chose
à faire
ben ça dépend
à quel âge
qu'il a son gars aussi
je sais pas
ben oui
j'ai pas l'air
je peux pas juger
non c'est ça
ouais si son gars
a 28
ouais
tu fais pas comme
le papa il t'a assez applaudi, là.
Ah ouais.
Non, papa, regarde-moi!
Il était calisse, là.
C'est vrai, j'ai le catché.
Ouais, Pat Lagacé,
il est dans la mi-quarantaine.
Son kid doit avoir 25.
C'est sûr que son kid,
il était comme...
Regarde, papa,
donne-moi 20 piastres
pour que j'ai de l'argent
pour de la piste, là.
C'est calisse.
Ah ouais.
Ah ouais, non, c'est ça.
Ouais, c'est vrai.
Dans le fond,
c'est moi qui l'ai jugé.
J'avais un chum, quand j'étais kid, il jouait au hockey, j'avais déjà 10 ans, pis ce petit gars-là, c'est ça. Oui, c'est vrai. Dans le fond, c'est moi qui l'ai jugé. J'avais un chum, quand j'étais kid,
il jouait au hockey, j'avais genre 10 ans,
pis ce petit gars-là, c'était un tabarnak.
À chaque fin de game, il allait au comptoir à bouffe
pis il disait à madame,
« Je vais te prendre deux dougs et un coke. »
Pis là, elle disait, « As-tu l'argent? »
« Non, mon père va payer. »
Mais il faisait tout le temps ça,
mais son père voulait pas, genre, nécessairement.
Pis là, la madame faisait,
« Monsieur, vous me devez genre 6 piastres. »
« Ah, calisse! »
À chaque fois fois il payait
mais il faisait pas juste ça
pour ça
Manon était parti dans le bois
en conduisant le pk
puis genre on avait 12 ans
on était parti
genre tu sais
des petits rednecks
de campagne
genre c'était vraiment
mais moi j'étais le suiveux
lui c'était le brain
de l'opération
si on peut appeler ça de même
il est sûrement en prison
aujourd'hui
mais moi si mon gars
fait ça
il va en prendre
un des deux hot dogs.
C'est clair.
Tu manges tout dans sa face.
C'est la punition.
Après un, deux, trois mois,
il n'est pas content.
Tu lui revous dans la bouche comme un oiseau.
Tu le veux.
C'est ça que j'aurais peur.
Je n'ai pas d'enfant, mais je n'en aurais jamais.
Il y a une affaire qui m'a choqué. Je suis allé aux fêtes
à mon neveu puis ma nièce,
puis Castor, il donne des cadeaux
aux invités, puis ça m'a mis
en tabarnak.
Toi, mettons, t'es arrivé, puis t'avais un cadeau pour toi.
Non, mais les enfants.
Tu sais, mettons, c'est la fête de ton gars.
C'est la fête de ton gars.
Fait que là, ton gars a des cadeaux, des invités.
Mais toi, en tant que parent qui organise la fête,
il faut que tu donnes un cadeau à tous les invités
pour ne pas qu'ils soient jaloux que c'est sa journée à lui.
Mon frère m'explique ça.
C'est inacceptable.
Un des hosties de père est arrivé et a chialé sur la qualité
du cadeau.
J'étais comme tabarnak.
J'étais comme, laisse-moi casser ma bouteille
de bière sur la tête.
Pendant que je la tiens.
Tabarnak. Ça m'a choqué.
Choqué, choqué.
Wow!
C'est-tu que c'est bourge?
Mauvais, caca bourge. C'est dégueul mais mauvais. Caca bourge.
C'est dégueulasse.
Excuse-moi, je suis en tabarnak.
Moi, c'est toutes ces affaires-là.
Il y a un bal de finissants.
Yann, toi, ta fille,
je pense que ta plus jeune,
elle est trop vieille pour ça.
Ou c'était-tu de même?
Non, je l'ai vécu, ça, moi.
C'est rendu au Québec, ça aussi.
Oui, oui.
Ce ne sont pas des gros cadeaux. Souait que c'est rendu au Québec, ça aussi. Oui, oui, oui. Mais tu sais, c'est pas des gros cadeaux.
Souvent, c'est juste des petits sacs.
Oui, mais c'est 62 petits cadeaux, hostie.
C'est beaucoup de petits cadeaux.
C'est bien weird, ça.
Oui.
Qu'est-ce que c'est?
Inacceptable.
Mais genre, ça peut-tu être un chip, un tout-ci-roll,
puis un doigt qui fait « fuck you »?
Ça peut être ça.
Ça peut-tu être un...
Ça peut-tu être un grand cadeau de Tim Hortons, genre?
De quatre pièces? Bien, souvent, c'est... Bien, moi, c'était plus genre, Ça peut être ça. Ça peut être une carte cadeau de Tim Hortons, genre? De carte-fiasque?
Moi, c'était plus genre, il se faisait
à la gang, admettons,
de la glue de couleur,
puis là, elle revenait avec ça,
puis peut-être des crayons de cire,
trois crayons de cire.
C'est des cadeaux pour les enfants.
On m'a dit, le gars qui est allé à la fête à l'autre,
il aurait été en tabarnak.
Il aurait crissé son casque.
T'es où ta fête? Chez Saint-Hubert.
Il aurait dessiné son char avec les crayons.
Ça, c'est une histoire de maman.
Ça, c'est les mamans qui aiment ça
magasiner pour tous les petits gars
pour aller chez Delorama pour faire des petits...
C'est vrai qu'ils sont folles en tabarnak.
Mais c'est rendu de même
pour les adultes.
Mon frère, il fait sa bière à cette heure.
Puis là, il a fait...
J'ai rentré cette bière-là dans une compétition.
Puis il a dit, je souhaite gagner la médaille d'or.
J'ai fait, il y a combien de monde qui s'inscrit là-dedans?
Puis il fait, il y en a comme 1000.
Puis j'ai fait, ça va être bon si t'as la médaille d'or.
Puis il dit, non, bien, n'importe qui qui a un 4 sur 5 en montant a une médaille d'or. »
J'étais comme « Tu ne peux pas. Ce n'est pas ça, la vie. »
« Hey, Asti, c'est qui le plus vite? »
« Tout le monde est le plus vite, Asti. Bravo. »
Je travaillais dans un camp de jour d'enfants handicapés « Back in the days ».
Même envers les handicapés,
on ne faisait pas ça.
Genre, on faisait des compétitions
puis il y avait premier,
deuxième, troisième
puis les autres n'avaient pas
de prix de participation.
Genre, on ne voulait pas instaurer
puis il y en a dans les monitors
qui étaient comme non, non,
participation.
Ils me disaient non, non, Chris,
on veut faire une compétition.
On faisait des trucs
où tout le monde avait une chance.
Tout le monde avait son skill,
mettons.
Mais sinon,
premier, deuxième, troisième,
parce que sinon, ça fait du monde...
Pourquoi moi, je ne suis pas président de la compagnie?
Parce que tu es concierge.
À ce temps-là, le monde,
ils veulent monter tout de suite.
Oui, non, mais attends.
Après ça,
si jamais à la prochaine shot,
ils pognent les bonnes cartes,
ils peuvent monter président.
Oui, effectivement, ça dépend.
S'ils pognne deux jokers,
c'est tout le temps...
En fait, le trou de cul et le président,
c'est les deux meilleures positions.
Lui, dans le milieu, il a de la marre.
Il a rien.
C'est ça, c'est la classe moyenne.
Le trou de cul, c'est un hymne au marxisme.
Tu sais pas de quoi on parle.
On parle de classe moyenne.
C'est pas vrai.
On est parti d'une chaîne de jeux de cartes. J sais pas de quoi on parle. On parle de classe moyenne. C'est pas vrai. On est parti d'une chaîne
de jeux de cartes.
J'ai compris dans le milieu.
Parce que sur le coup,
j'ai fait,
c'est moi qui ai sou,
puis après, j'ai fait,
ah non, il parle du jeu
le trou de cul.
Mais j'ai jamais joué,
fait que j'ai compris.
Il y a un président
dans le jeu du trou de cul.
Oui, mais ça dépend.
Il y a beaucoup d'écoles de pensée.
Là, si on se met
à faire les règlements,
on va se pogner tout le monde.
Mais genre, mettons,
président, secrétaire, employé,
secrétaire, trou de cul, whatever.
T'as comme quatre ou cinq postes,
pis c'est ça.
Est-ce que vous avez déjà joué au toque?
Oui, ben oui.
Avec les billes, ben oui. Ça, ça fait de la marre aussi.
Ah, c'est ça le jeu? Moi, honnêtement, c'était genre,
avant de sortir de chez nous,
fallait que je switch les
lumières 5 fois.
Le bord à port, ouvrir la porte, bord à port.
J'ai gagné! Il y en a 114!
On jouait en famille. On n'a jamais réussi à partir à Old Hatcher.
Une semaine de temps, on s'est dit « Ah, c'est l'heure! »
L'autre ouvrait la porte, fermait la porte.
Mon père partait le char, fermait le char, partait le char.
C'est-tu qu'on a eu du fun?
Mais je pense que ça a été nul, finalement.
Laisse-le jouer de toc, là. On était bons. C partez le char, Bernard. » Je dis qu'on a eu du fun, mais je pense que ça a été nul, finalement. Laisse le jeu de TOC, là, on était bons.
C'est drôle, ça.
Le TOC, c'est-tu un jeu que tu jouais, toi?
T'as peur d'être un gars qui joue à des jeux de société?
Moi, je joue aux jeux.
C'est quoi ton jeu, mettons?
Là, de Saint-Isidre,
moi, j'ai racheté tous les jeux old school.
J'ai acheté le Pishnot,
puis Pishnot, le Toc.
Je suis un fan de...
T'as rechézi?
Non.
Je suis un fan de genre...
Moi, j'aime les jeux qui n'ont pas de stratégie,
mais moi, j'ai une stratégie.
Puis, je gagne tout le temps
vu que je suis le seul qui a une stratégie.
T'as une roulette.
T'as une machine à roulettes chez vous,
dans l'Auto-Québec. N'importe quel site de jeu, j'ai une stratégie. T'as une roulette, t'as une machine à roulettes chez vous,
l'Auto-Québec.
J'ai tout le temps... N'importe quel
style de jeu,
j'ai une stratégie.
Pis je suis comme,
astuces,
on cave.
Ils ont pas vu
qu'en faisant ça
pis ça,
pis je perds tout le temps.
C'est drôle,
après-midi,
j'ai joué à Milbourne.
Ça faisait 1000 ans
que j'avais pas joué à ça.
Ça, Milbourne,
le jeu avec les chars,
tu roules,
le feu vert,
t'as-tu ça?
Quand tu pognes
un camion-citerne,
t'es heureux en tabarnak. Camion-citerne, un camion-citerne, t'es heureux en tabarnak.
Un camion-citerne,
un camion-pompier,
t'as plus besoin
de feu vert après.
Mais pour vrai,
dans le genre
d'avoir des stratégies
dans des affaires
qui n'en ont pas tout possible.
Moi, j'ai travaillé longtemps
dans les bars
et il y a beaucoup
de jeux de dés
pour boire.
Et là,
le nombre de gens
qui se la pétaient
comme 421,
yeah,
c'est bibi,
tabarnak,
c'est des dés
qui ont roulé. Des fois, je prenais des mauvais dés et le monde faisait « Yeah, hein? C'est bibi! » « Tabarnak, c'est des dés, qu'on lisse, qu'ils vont rouler, hostie! »
Des fois, je prenais des mauvais dés,
et le monde faisait « T'es un astide-câble,
t'as pas de stratégie, les dés vont rouler. »
Je frappais l'autre, je l'avais.
C'est comme Chris d'Astignézard.
En tout cas, ça m'a...
Finalement, on buvait, puis ils payaient.
Ça, ça va être...
Jason, garde ce bot-là pour les best-of.
Si je veux...
On était dans l'âme, ce podcast.
Sais-tu ce qui serait?
Cette année aux Oliviers, c'est ça l'extrait
en nomination
pour capsule web de l'année.
C'est juste...
Moi, je me suis senti de même cette semaine.
Toi, t'es parti... Cette semaine, je suis venu au bordel,
puis tu jouais avant moi,
puis j'ai fait tellement...
J'étais content après, avec du recul,
de...
Tu parlais de plein de sujets
que moi, j'avais du nouveau stock sur le même sujet
j'ai fait ah Christ
je devrais faire un autre number
j'ai fait non non je vais y aller
mais tu sais c'était du nouveau stock
c'était même pas du stock
rodé puis là j'improvisais dedans
puis là je suis monté sur scène
puis je me suis humilié
vraiment solidement.
À un point que je suis débarqué
et j'ai fait « Ah, carré,
je devrais me trouver une job. »
Puis après, j'ai fait...
C'est weird que j'ai fait
une erreur de rookie,
mais après 20 ans.
Ça me faisait chier, mais après,
j'étais content de voir que...
C'est weird d'être content de voir que... C'est weird d'être
content de voir que je n'apprends pas de mes
erreurs.
C'est ça.
Moi, j'en fais
constamment encore.
Constamment. Au moins une fois par semaine,
je fais un rookie mistake, soit
dans mon pacing, soit dans mon mindset
de comment je vais aborder le show, soit
une intervention. Des fois, il y a des hecklers
et la job quand tu as un heckler, c'est de se faire ma gueule, à mon mindset de comment je vais aborder le show, soit une intervention. Des fois, il y a des hecklers.
La job, quand t'as un heckler,
c'est de se faire ma gueule,
de gagner le combat, de puncher et de «move on». Mais c'est arrivé souvent que je vais plus loin
que le heckler et je fais plus un gros fret
que ce que le heckler faisait
parce que je m'acharne dessus.
Je parle à tout le monde.
Je vois juste l'air d'une graine.
Ça arrive encore.
Une graine qui shoot en tabarnak.
Par-dessus la tête du éclair.
Jusque dans son oeil.
Moi, par exemple, je me rappelle
dans le temps où je commençais,
je trouvais que les shows qui allaient mal,
t'apprenais plus que les shows qui allaient bien.
Je le pense encore.
Puis vois-tu, c'est ça que j'ai vu le deuxième show.
Parce que le deuxième show, je pensais que c'était encore toi.
Fait que là, j'avais fait, OK, à plat, je vais faire ça,
je vais faire ça. Puis là, tu n'étais pas là.
Fait que je suivais quelqu'un d'autre.
Mais je suis arrivé comme prêt
pour une bataille.
Je n'étais pas arrivé en
« OK, je suis Mike Ward, call it ».
Je suis arrivé...
Moi, ça m'arrive des shows où ça va moins bien
que j'aurais espéré. Le show d'après,
soit sûr que...
Je suis dans un astuce de
tempérament. Je vais tout décollisser.
T'es pas contente, madame?
Je m'en collisse!
J'y vais.
Tu ne donnes pas la chance que tu n'aies pas raison.
Non, c'est ça.
C'est ça.
Le monde, c'est ça, la beauté, c'est un débat,
mais il y a juste un des deux côtés
qui parle. Exactement.
Tu sais, tu parles,
puis t'expliques pourquoi... C'est un débat entre Richard Martineau
puis Gino Chouinard.
Puis Richard Martineau, c'est nous autres,
puis le public, c'est Gino Chouinard.
Genre, c'est sûr qu'on gagne, parce qu'on fait juste
parler fort, puis vite, en cap-loc.
J'ai essayé de trouver une joke
sur Gino Schwinner,
puis je n'en ai pas faite parce qu'il est super rancunier.
J'ai appris ça
qu'apparemment,
il est au courant
de...
Tu ris de lui.
Il y avait quelqu'un un moment donné,
ce n'était même pas un humoriste, c'était genre une chroniqueuse,
elle avait fait un moment donné,
je faisais « Salut, bonjour » au week-end,
puis j'avais fait un petit commentaire après la météo,
puis elle me parlait pendant quatre ans,
puis j'étais comme « Eh, tabarnak! »
C'était intense, ça, tu sais.
Surtout un gars qui s'appelle Gino,
tu devrais être habitué de te faire niaiser, là, Chris.
C'est peut-être ça aussi.
Chaque journée, ta tête ne rentre pas dans le bol de toilette.
Le gars dort trois heures par jour.
Il n'est pas rancunier, il est juste fatigué.
Il dort trois heures par nuit.
Il anime une émission à 5h30 le matin.
Il est brûlé, ce gars-là.
Il n'est pas rancunier, il est juste fatigué.
Il a donné une semaine de vacances.
Ce n'est pas un morning person.
Non, c'est ça.
Il n'a pas eu un gig, mais
il est comme tabarnak. Il va à Baboon pendant
4 heures. Puis après, à 10 heures,
il prend un café et il est comme « Oh, nice! »
Il est comme « Moi, je me couche à 5 heures
le matin. D'habitude, je me lève pas. »
Il faudrait que je te donne combien par année
pour te lever à 3 heures du matin
pour faire un job?
Faire un job ou n'importe quel job?
Faire un job dans mon milieu,
mettons.
Morning Man?
Soit un show télé ou même du stand-up.
Hey, Ben,
j'ai une tournée pour toi.
C'est pour un nouveau concept.
C'est vraiment du stand-up.
Le monde est dans un dortoir
pis t'es stand-up.
C'est ça.
C'est dans le soleil
à 7 heures.
Tu fais à 6 heures le matin,
chaque matin,
des shows dans plein de villes.
Il n'y a pas assez d'argent.
20 millions.
Moi, je le fais.
Sais-tu comment je n'ai pas tenu?
Il n'y a pas d'argent.
Ça existe.
J'ai répondu avant.
Dans ma tête, j'étais réaliste.
Mais à 20 millions, je me paye une bonne thérapie
après.
Mais mettons À 20 millions, je me paye une bonne thérapie après. On le tente.
Mais mettons 10 000 par show,
puis tu peux en faire autant que tu veux.
Je fais des shows au soir aussi.
J'en suis pas juste ça.
Tu penses que tu vas être à 100 en chef?
Je serais capable.
J'aurais pas le choix.
Si je fais juste ça, je vais avoir une dépression.
Mais tu peux roder le matin.
Non, les seules fois que t'as le droit de roder,
c'est le matin avant ton show.
Tu vas au show de rodage le matin
avec deux madames.
Non, c'est juste le mariage.
On parle d'une tournée de combien de temps?
On parle d'un mois, d'une semaine?
C'est un vrai public.
C'est un vrai public.
C'est la durée que tu veux.
Mais c'est pour combien de temps?
On parle d'une tournée ou d'une année de job? C'est la durée que tu veux. OK. Mais c'est pour combien de temps? On parle d'une tournée ou d'une année de job?
C'est la durée que tu veux,
mais c'est minimum quatre shows.
Je le ferai un mois.
OK.
Je le ferai un mois.
Une gigue d'un mois.
J'ai déjà été au Labrador
pour un show, un festival francophone.
Puis ça n'a pas bien été, mentalement.
J'étais isolé là-bas
parce que le show était le dimanche soir,
mais l'avion arrivait le jeudi.
Parce qu'il n'y a pas des avions NNR là-bas. J'arrivais le jeudi, le show était le dimanche soir, mais l'avion arrivait le jeudi. Parce qu'il n'y a pas des avions en en-out là-bas.
J'arrivais le jeudi, le show était le dimanche, mais de jeudi à dimanche,
j'étais dans ma chambre d'hôtel
à être déprimé
qu'il y a le Christ. Puis le show était
dans une salle éclairée avec des néons.
C'était une catastrophe. J'haïs ça, c'était les gigs-là,
en plus, parce qu'ils font « Lame, on va te faire
visiter la place. »
« Viens souper! » Non, non, je te connais pas.
Visiter la place, c'est faire...
OK, tu l'as visité.
Moi, je vais aller pisser.
Oui, tu peux aller pisser, si tu veux.
On va parler du labrador dans ce temps-là.
Oui.
Je ne trouve pas que ça est un peu délicat.
On va parler dans son dos pendant qu'il est parti.
Il va appeler son agente.
Là, là.
Gère ton artiste, ça se dit. Mais oui, le labrador. J'avais. Là, là. Gère ton artiste,
ça se dit.
Mais ouais,
le Labrador,
j'avais été voir,
tu l'as sûrement vu,
le fameux mur.
C'est pour le Labrador,
mais c'est à côté.
Fermont, merci.
Fermont.
Fermont, man,
c'était peurant.
Le monde qui habite...
Moi, quand je suis allé visiter,
je suis sûr que ça passe.
C'est où?
C'est un mur,
un fermont
qu'il y a des appartements.
Ça bloque le vent.
Ça bloque le vent,
mais il y a des appartements en haut et le premier étage, c'est une ville au complet.
T'as un centre d'achat, un bar, un hôpital,
une école. T'as l'impression d'être dans un
centre d'achat de région. Exactement. Mais t'as
des appartements en haut. Pis t'as appartements,
bar de danseuse, église,
l'hôpital, l'école,
la mairie. Pis moi, quand j'étais
allé, ils nous avaient dit que les jeunes,
l'école qui était
dans le mur,
dans le fond,
les jeunes pouvaient passer
de leur appartement,
descendre,
puis aller à l'école
de l'intérieur du mur.
Ça fait qu'ils n'avaient pas
sorti dehors.
Puis ils s'étaient rendu compte
un moment donné,
après un an,
qu'il y avait des jeunes
qui n'avaient pas sorti dehors
une fois.
Ça fait qu'ils ont barré
les portes de l'école
de l'intérieur
pour au moins obliger
les jeunes à sortir dehors.
Mais c'est un mur à...
Tu crées du monde
qui va tuer des gens.
Non, mais pour vrai,
tu peux pas être élevé dans un mur
toute ta vie. Donne-lui un trench coat
pis une mitraillette tout de suite.
Ça va être fait.
Je comprends pas qu'on laisse mentalement
des gens grandir
dans un mur. C'est ridicule.
Je trouve ça ridicule.
Ça m'a monté de l'air.
Il n'y a pas de solution à ça.
Mike, j'aimerais ça te renvoyer la question.
Toi, admettons si on te disait
tu vas percer aux États-Unis, mais il faut que tu travailles
juste le matin. Tu vas devenir la plus grande star.
Non.
Non, non.
Moi, je gagne
assez bien ma vie.
Moi, je suis heureux. On change l'argent par assez bien ma vie. Tu sais, moi, je suis heureux.
OK, on change l'argent par des années de vie.
Mettons, on te redonne 5 ans de vie.
Je pogne-tu 45?
C'est ça.
Genre, tu sais que tu vas vivre jusqu'à 115 ans en santé.
J'ai pas vécu jusqu'à 44 en santé
J'ai pas vécu millionnaire non plus
C'est ça le délire
Je vis jusqu'à 115
Moi je suis pas sûr que j'aime la vie assez
pour me rendre jusqu'à 100 ans
Moi là, mettons mourir
J'ai eu mon fun
Ça me prendrait
beaucoup d'années ou beaucoup d'argent.
Je le ferais, par exemple, une fois, juste pour le trip.
Moi, j'aime ça des shows à cette heure qui sont weird.
J'aime ça faire...
Eh tabarnak, j'ai fait...
Mettons, j'ai fait un show où c'était juste des autistes dans la salle.
J'aime ça.
Ou, carrément, s'il y avait 900 albinos,
c'était malade.
C'était pâle.
J'aime ça, mais...
Je fais un show à 6h le matin,
c'est drôle, mais
ça fait 4 ans que je joue
tout le temps à 6h le matin.
Il faut jouer le soir aussi pour se refaire.
Tu parlais des shows.
Oui, j'en ai fait un récemment à Québec
dans un bar de danseuses.
Je me souviens plus du nom.
C'était un petit bar de danseuses rose.
La Broussaille.
Ah, c'est La Broussaille.
La Broussaille.
Que moi, dans le temps, j'avais le meilleur gag.
C'est toujours là que le monde va jouer.
La Broussaille.
C'était fou.
La Broussaille.
Mon gag à l'époque, c'était
« On dirait que la fille, elle se trimpe pas à Noun,
elle la peigne sur le côté. »
La broussaille.
Elle a la Noun, René Lévesque.
La broussaille.
Ça, j'avais été là un moment donné
à broussaille
et il n'y avait pas de musique.
J'étais rentré avec mon équipe.
Chaque fois que j'allais à Québec, je faisais une joke. Il n'y avait pas de musique. J'étais rentré avec mon équipe, vu que chaque fois que j'allais à Québec, je faisais une joke.
Il n'y avait pas de musique. J'étais rentré avec mon équipe,
puis là, on rentre, puis il y a une madame.
Elle a au moins
60. Elle est sur scène.
What? Puis là,
j'ai un de mes gars qui fait un
commentaire, puis je fais, « Daniel,
ça va nous entendre, il n'y a pas de musique. »
Puis elle, elle danse, elle danse, puis il y a une game
de soccer. Fait que là, moi, je regarde la game de soccer.
Puis elle est comme « Hey! »
Elle me pointe ses yeux pour que je la regarde dans les yeux.
Puis après, elle vient me voir après.
Puis je suis comme « Pourquoi il n'y a pas de musique? »
Puis elle fait « Ah, les réguliers n'aimaient pas ça, la musique.
Ils ne s'entendent pas parler. »
Fait que là, j'étais comme « Asti, c'est weird comme place. »
Puis j'étais monté en haut.
« Es-tu monté en haut? » Je ne suis pas dans le bar, mais non, moi, je n'ai monté en haut T'es-tu monté en haut?
J'ai pas été en haut Toi t'avais un appart
Moi j'avais l'appart des danseuses
Je dormais dans l'appartement qui sert aux danseuses qui viennent de l'extérieur
Tabarnak
Le lendemain j'étais malade en char en auto-stop
C'était de toute beauté
La tête d'oreiller doit être tellement
tachée de larmes
et de mascara.
Les tiroirs étaient remplis de sustancieuses
Saint-Hubert parce que les filles se font venir du poulet
constamment. Mais j'ai vécu
dans le déni pendant que j'ai dormi là.
Quand je suis monté en haut pissé,
le deuxième étage,
chaque fois que tu mets ton pied à terre,
t'entends un...
Comme ça colle.
Tellement qu'il y a du sperme sur tout.
Mais ce que j'ai passé avant.
Je pense que c'est le sperme.
Un dégât de Coca-Cola?
Oui, c'est peut-être.
Mais ça, vous savez,
tu as fait aussi des shows dans les bars de danseuses?
Non, moi, je suis jamais allé aux danseuses ever de ma vie.
Oh, c'est pas vrai, ça.
Oui, c'est vrai, je te jure.
Ça peut-être que c'est genre là. Non, c'est dr, je te jure. C'est rare, mais c'est rare.
Non, mais c'est weird. C'était gens-là.
C'était comment les amiches?
C'était cool, on avait des cris de belle courge.
Moi, t'as le dire, j'ai le cul douce.
Yeah!
Jamais allé aux danseuses?
Non, jamais été, non.
Je me suis dit que si j'y allais,
c'était pour valoir la peine.
Puis j'ai pas encore trouvé le moment
où c'était pour faire...
Honnêtement, t'sais, il y a des shots,
on est en région, puis on fait...
Ah, Chris!
Là, il y en a qui font...
On va au danseur!
Là, je vais comme...
Mais là, ils se disent qu'ils sont dégueulasses.
Je fais...
Ben, regarde, Chris, ça vaut pas la peine.
Mettons...
Puis en même temps, je...
T'sais, je sais pas, voir une fille,
j'aime mieux essayer de la conquérir,
tu sais,
puis quand elle me fâche
chez Toton,
je suis là,
OK, je t'en coupe.
Puis j'accorde ici-là,
ils tapent en face,
puis...
Comme un gentleman.
Un gentleman.
Lui, il va m'envoyer
des tatons.
Il va m'envoyer
des tatons.
Fuck you.
Yeah!
Non, il y a rien de vrai
là-dedans
Si t'allais aux danseuses
T'as regardé dans les yeux
Montrer que t'es respect
Ouais c'est ça
Mais ça m'impressionne
Quelqu'un
Dans trentaine
Qui est jamais allé aux danseuses
Y'en a-tu d'autres ici
Qui sont jamais allés aux danseuses
Ah mais Chris quand même
Chris même les filles
Ils sont vraiment C'est des filles, ils sont vraiment...
Mais c'est des filles ou...
Non, non, non, ça va être des gars.
Non, non, mais ça existe, là,
ça se peut.
Elle, elle fait...
Chris, elle se liche les doigts.
Tabarnak, elle revient de là.
Elle connaît ça.
Elle est sans, là.
Elle est sans.
Toi, t'étais un...
À l'époque, dans ton jeune temps,
t'avais un problème de danseuse quasiment.
Tu étais tout le temps là.
Oui, je n'aimerais pas le bar,
mais il y a un bar à Montréal où ma gang d'amis,
on était tout le temps tellement souvent là
que je pouvais y aller tout seul
et je savais que je ne finirais pas tout seul.
J'étais pour voir un de mes chums.
C'est comme notre bar où on se tenait.
Évidemment, j'ai fréquenté une des demoiselles.
Un bar de quartier.
Un bar de quartier, exactement.
Ma fête,
de 19
à 20, à peu près, je l'ai fréquentée.
Une fille qui travaillait là-bas.
C'était quoi le plus long que tu allais
sans y aller? C'était-tu
deux jours, quatre jours? Non, une fois
semaine. On y allait une fois ou deux semaines.
Jeudi, vendredi, samedi, dans ces eaux-là.
Les soirs où les danseuses ne font jamais d'argent,
parce que c'est des gars qui sont comme,
« On va prendre une bière, mais on n'a pas d'argent. »
C'est con, mais les danseuses font de l'argent de jour.
Parce que c'est des gars mariés qui vont sur leur heure de dîner,
genre, dans le soir, pendant une heure.
Qui veulent se faire crasser.
Exactement.
Le gros cash.
Pas rien que ça.
Mais les chums de gars qui vont là un jeudi, vendredi,
souvent, c'est qu'ils boivent de la bière.
C'est deux jours bois de la bière.
C'est deux jours souvent qu'ils font du gros cash. Mais quelle sortie weird.
Parce que ce qu'on m'a dit, c'est que la bière était over-chère.
Chris, oui.
Ben, c'est ça.
Chris, mets ton argent ailleurs.
Moi, je ne vais pas te garder en temps des rum and coke à des prix de fous.
Ouais.
Bref.
Un rum and coke aux danseuses à Star, ça doit être 18$.
Je ne sais pas.
Ça fait longtemps.
Moi, dans le temps, j'y allais souvent.
Puis, j'ai arrêté.
Ça fait deux tournées que je ne suis pas allé.
Tabarnak!
Non, mais merci.
Toi, ta vie, c'est en tournée.
C'est que moi, à l'époque,
j'ai remarqué, vu que j'ai un humour
très quasiment UFC,
moi, ça commençait dans le temps de Tessa Ceron, J'ai remarqué, vu que j'ai un humour très, quasiment UFC. Moi,
ça commençait dans le temps
de Tessa Seron.
Le public cible de Tessa Seron,
c'est les gars qui, après, sont mis
à triper sur l'UFC.
Moi, quand j'allais
dans les discothèques,
c'était trop intense. J'avais des gars
aussi musclés qui voulaient me payer
des shooters et virer des brosses. Ou desclés qui voulaient me payer des shooters puis virer des brosses
ou des filles que les bulles leur fêtent
qui voulaient me montrer leurs bulles.
J'avais arrêté d'aller dans les bars
normales. Puis là, aux danseuses,
ils me cressaient la patience.
Toi, on est un peu gêné d'être là.
Oui, c'est ça.
Ça a pris comme trois ans avant que le monde
s'habitue à moi ou
qu'ils se crissent de moi que là, je me faisais achaler
autant aux danseuses.
J'avais eu un moment donné, je suis allé aux danseuses
avec Guillaume Wagner
au Carole, à Québec.
On était aux toilettes.
Guillaume, il revient des toilettes.
Là, il me dit,
il fait, il y avait deux gars
aux toilettes. Il y en a un, il a dit à l'autre,
« Hey, Mike Ward, it's it. »
Pis l'autre a fait « Ça a collé, c'est tout le temps, it's it. »
Pis...
J'ai fait « Ok, ouais. »
« We give the fuck. »
Ouais, c'est ça. Fait que j'ai arrêté.
C'est là que j'ai arrêté.
Moi, j'veux que ça devienne un événement.
Moi, j'ai pas mal arrêté.
Y'a des confettis qui poppent de la pilote.
Moi, j'veux, ouais. Mike, it's it. Moi, la dernière fois, j'sai pas mal arrêté. Il y a des confettis qui poppent de la pilote. Moi, je veux, ouais.
Mike, it's it.
Moi, la dernière fois que je suis allé,
j'étais... Moi, j'étais le genre de gars...
Tu sais, quand ils demandaient à un gars de monter sur la scène,
j'étais comme, ah, moi, y'allais.
Genre, besoin d'un gars pour whatever.
Comme, ah, je suis là. Genre, je m'en collissais.
Je m'en collissais vraiment.
Puis une des dernières fois, j'avais pogné une dominatrice.
Genre, c'était ça, son feature. Puis quand il y avait un gars qui me demandait, je suis comme, ah, moi, y'allais.é une dominatrice. C'était ça son feature.
Quand elle est venue, elle m'a dit « Ah, moi y'allais moi! »
Elle arrive, elle avait comme un fouette.
Elle me pogne autour de la nuque et me tire vers elle.
Moi, j'étais un peu bavé.
Au lieu d'avoir de la peur dans les yeux, j'avais de la confrontation.
Ce qui n'était pas une bonne chose.
C'était un échec.
Elle m'a attaché avec des menottes sur le poteau.
Elle m'a droppé les pannes.
Elle avait une espèce de palette encurée.
Elle m'a slapé le cul. Une fois, elle m'a donné 10. Elle m'a tapé le cul, laes sur le poteau, puis elle m'a droppé les pannes, puis elle avait une espèce de palette encurée. Elle m'a slapé le cul.
Une fois, elle a simplement donné 10.
Elle m'a tapé le cul, la fesse droite.
J'ai eu mal.
Après ça, fesse gauche, j'ai eu mal.
Et là, j'avais les deux fesses irritées.
Quand elle m'a repogné la droite, je suis tombé à genoux.
J'ai regardé l'animateur, je lui ai dit « Là, tu me détaches. »
Puis elle a fait « On applaudit, on applaudit le monsieur! »
Parce que, genre, j'allais tuer tout le monde.
Genre, ça faisait tellement mal,
puis elle a compris dans mon regard
que it's over
pis ça a été pas mal
l'une des dernières fois
pis à l'époque
j'avais une blonde
je suis rentré chez nous
pis elle a fait que j'explique
mon cul enflé
elle avait
t'as jamais vu quelqu'un
avoir autant de peu d'empathie
pour son chum
parce que j'ai été en neige
j'ai fait comme
ton danseuse
j'ai monté sur le stade
pis elle a fait comme
ben bon pour toi mon esti
genre
avec raison d'ailleurs
avec raison
moi ça aurait passé sous silence.
Il y a toujours le cul enflé un peu rouge.
Il y a toujours le tas de cul mauve.
Tant des...
Un cul de babouin.
J'ai des hémorroïdes grimpantes.
Non, mais j'en suis sûr que c'est dégueulasse.
Mais ça me fascine que t'aies jamais allé aux danseuses.
Mais bravo.
Pour de vrai.
T'es comme quelqu'un qui n'a pas de tatouage
que je fais Chris, yes.
C'est une bonne idée.
Non, mais pour vrai,
il y a aussi le fait qu'il y a un cover.
Je ne comprends pas.
Je fais comme tabarnak.
OK, t'es trop gratteur.
Si, mettons,
c'était gratteux.
Fait que si les danseuses
avaient une fenêtre,
toi,
c'est juste sur ce...
Non, je ne pense pas.
Je ne pense pas non plus.
Non, non, c'est juste
qu'il y a un cover.
Après ça...
Le placier.
Le placier.
Là, il y a ci, il y a ça.
Je ne savais même pas
qu'il y avait un placier,
tu vois.
Mais, tu sais,
je trouve que c'est crâlé.
C'est compliqué. On a ce type pour voir une fille ordinaire se faire aller
non mais personnellement
je fais comme garde
j'aime bien mieux avoir une bonne discussion avec quelqu'un
parler de Montesquieu
non mais pour vrai j'ai osé de choses et d'autres
puis un moment donné Chris je, Chris, je sais pas,
il peut se passer de quoi.
Mais en même temps, là, je suis en couple,
fait qu'il se passe rien.
Mais sincèrement, c'est plus les affaires que je préfère.
J'ai osé avoir une discussion.
Puis c'est pareil avec un gars.
Avoir une discussion.
Je trouve ça plus le fun, en fait.
Puis après ça, je rentre.
Je mets mon laptop ici.
Puis là, j'ai l'impression que quelqu'un me crosse.
C'est gaffe.
Une façon de faire.
Honnêtement, je suis triste
en tabarnak.
Toi, ça fait combien de temps
que t'es pas allé?
La première fois que je suis allé, c'était pour la gig que j'ai faite,
que j'ai travaillée.
Honnêtement, j'ai pu
zéro, zéro, zéro, zéro fun
aller là.
Cet appartement-là,
c'est clair qu'ils n'ont pas lavé les draps avant que t'arrives.
Le gars m'a dit que c'était un nouveau matelas.
Pour vrai, il était beau.
Il avait l'air d'un...
Je n'ai même pas pensé à ça, Mike.
Il était défoncé, mais pas autant que la fille.
Je me suis couché, j'ai dormi, je me suis levé.
Qu'est-ce que t'as dit?
Il était défoncé, mais pas autant que la fille.
Mais là, toi, en plus,
ça, c'est l'appartement que les danseuses
couchent d'habitude, puis les danseuses
ont dû coucher là, non?
Non, mais ils ont couché dehors.
Ils ont dû mettre une tente
dans le parking.
Non, mais c'était des locales, parce que ça, c'est pour les danseuses
qui viennent de l'extérieur.
Oh, les features!
Il n'y avait pas de features, c'était moi le feature.
C'était moi qui interrompait la soirée
à minuit, puis juste comme je suis monté sur scène,
les clients commençaient à rentrer,
j'ai joué pour huit clients,
dix danseuses. Puis sur l'heure
que j'ai faite, j'ai compté quatre jokes. Le reste, c'était du
crowd work, je parlais au monde. Puis à la fin,
quand je suis dans la salle de scène,
un gars est venu me voir, il m'a dit, ben,
quand t'es monté sur la scène,
c'est toi qui es la crisse de scène, le gars est venu me voir et il m'a dit « Ben, non, non, quand t'es monté sur la scène, t'as de la crisse de marde,
on va le manger tout rond. »
« Mais t'es bon, jeune, t'es malade. »
Puis il est parti.
Il a vraiment fallu que je gagne leur respect
parce que sinon, ils allaient me dévorer tout rond.
Il fallait que...
Faut que tu gagnes le respect du monde
que personne ne respecte.
Faut que je gagne le respect.
Mais le pire
Le pire
Je sais pas si c'est toi
C'est le minding là
Mais je pense que j'ai joué trois fois
J'ai fait trois fois des shows
Dans les bars de danseuse
Puis à chaque fois je me dis
Faut que je gagne les danseuses
Si je ferais les danseuses
Si je gagne leur respect
Entre guillemets
Je gagne la salle
Ah oui
Je gagne la salle
Parce que si eux autres
Se mettent avec les
T'es mort
Y'a rien de plus confiant
Qu'une fille se mit tout nu Dans un bar T'sais pour vraies mort Y'a rien de plus confiant qu'une fille Semi-tout nue dans un bar
Pour vrai, y'a une fille même
Que j'ai dit genre je faisais des jokes
Elle était un peu choquée, j'étais comme vraiment t'es choquée
T'es tout nue assise devant moi
T'es choquée de ma joke
Mais pour vrai, quand t'es rendu tout nue
Dans une place pis t'es confiante
Tu t'as tôté la vie
Genre je pouvais pas gagner
Moi j'avais fait, à l'époque,
à Juste pour rire,
la première année qu'il avait fait
un off Juste pour rire
dans les années 90,
il faisait, à l'époque, qu'il y avait
l'Axe sur Saint-Denis. Il y avait un show
d'humour là-bas, pis c'était un show d'humour
alternatif. Mais c'était
vraiment de l'alternatif. C'était genre
Sylvain Ouellet, Mario Bélanger,
aux danseuses. Puis, tu sais, les
gars, l'après-midi aux danseuses, ils veulent
pas voir l'humour absurde.
C'était 5-6 heures.
Ils veulent pas voir.
Un, ils veulent pas
voir de l'humour, mais s'ils veulent voir de l'humour,
ils veulent des astides jokes
de rentre-dedans.
Je suis allé voir les gars.
Ça me faisait rire.
Il y avait Gary Bray.
Il avait une marionnette de chien.
Il faisait son number avec sa marionnette.
Avec des danseuses et des clients d'après-midi aux danseuses.
C'était magique.
Mon Dieu!
Je serais allé.
Là, je serais allé.
Il faut que ça soit horrible ou vraiment absurde.
J'ai jamais ri autant que ça de toute ma vie.
Puis là, ils m'ont dit, veux-tu monter?
Puis j'aurais dû dire non.
Puis j'ai fait, ah Christ, oui.
Puis je suis allé monter, puis je ne me rappelle même pas
si ça a bien été ou mal été.
Ça veut dire que probablement
que ça a mal été, mais pas si p veut dire que probablement que ça a mal été,
mais pas si pire que ça.
Tu te rappelles juste de tes hits et tes flops
et entre deux, tu ne t'en rappelles pas.
Je ne m'en rappelle pas, mais je me rappelle
que la soirée était magique.
C'était des beaux moments.
Je me rappelle, par exemple,
je me rappelle que j'étais sur scène.
Moi, en plus, je n'étais pas payé.
C'était l'après-midi.
Je me suis demandé pourquoi je suis ici
tu sais
toi ici genre dans l'univers
tu n'avais pas une remise en question de ton être
tu sais des fois tu fais des choses
surtout en commençant tu te dis
peut-être quelqu'un va me voir
mais là quelqu'un qui me voit
ben Rosa aurait pu être à l'Axe à 5h.
Il y avait des chances.
Peut-être, mais j'étais comme,
pourquoi? Pourquoi je fais ça?
C'est drôle parce que moi, quand je me suis revenu en char,
la gig que j'ai faite à Bruxelles,
le show, c'était pas super.
J'étais un peu saoul. Je dors dans l'appart des danseuses.
Le lendemain, je suis malade en autostop
sur le bord de la veine pendant qu'il mouille.
Et quand même, quand je suis arrivé chez nous, je me suis dit
« Chris, j'aime ma job. » Honnêtement,
on ne fait pas ça tout le temps,
mais entre ça, une fois de temps en temps,
puis travailler dans un bureau à 9 à 5
à me fâcher, j'aime ma job. Je suis comme
« Chris, c'est funné. » C'est un 24 heures
absurde qui fait partie de
« J'ai eu mon rêve, Chris. » Il n'y a pas tant de monde que ça
qui ont la chance de travailler
dans leur rêve dans la vie.
Je trouve que ça vaut l'anecdote,
une fois de temps en temps,
de pioquer sur le bord de la veine.
Genre du Baileys.
Non, même pas.
C'était de la ticlore rose avec de la crème de menthe.
C'était dégueulasse.
Le propriétaire du bar a fait « Ben, goûte à ça. »
C'était une mauvaise idée.
Mais ce gars-là n'a que des mauvaises idées.
Le gars de la broussaille...
Moi, j'avais rencontré...
Il était venu me voir un moment donné
à un de mes shows.
Il me parlait et j'étais comme...
Ton bar est absurde.
Son bar est absurde.
Pour de vrai, c'est une institution...
C'est gros comme le bordel.
C'est minuscule.
Ça devrait être protégé par...
L'UNESCO.
Oui, parce que...
Distribution consommateur.
Ça fait mille ans que c'est là.
C'est un building rose weird.
C'est magique.
C'est vraiment magique.
C'est quoi, la broussaille?
La broussaille.
C'est à Vannier.
C'est à Ville-Vannier.
Oui, c'est...
Quand tu es sur le stage,
le plafond,
il t'arrive à la tête
les filles peuvent pas
faire des passes
sur le poteau
les jambes
c'est impossible
tout est poigné
mais bon
c'est comme ça
y'a un téléphone qui sonne
téléphone qui sonne
là vous autres
toi ton show
tu lances ton show
à l'Olympia
ouais
le 2 novembre
2 novembre
ça c'est quoi
qu'il va y avoir là-dedans
c'est juste du nouveau stock,
juste ma nouvelle heure, dans le fond.
Moi, je fais souvent une nouvelle heure à chaque année,
puis d'habitude, je la présente à Zofest.
Puis là, cette année, je me garde...
Tu ne l'as pas faite, à Zofest?
Exact, je l'ai faite à l'Olympia.
OK.
Exactement.
Puis là, après, t'enregistres-tu cette show-là?
Bien, en fait, c'est un peu une espèce de showcase en même temps.
C'est pour montrer
ma nouvelle heure.
À Zofest,
le monde du milieu
ne vient pas nécessairement
de voir l'Olympia.
En plus,
c'est l'Olympia
qui m'a offert
de produire.
Je fais comme
Chris Adonban,
j'ai une nouvelle heure,
let's do it.
C'est comme un showcase
en même temps.
Il n'y a pas de date,
il n'y a pas de tournée.
Je le fais une fois là
et après ça,
je vais avoir
les répercussions
que ça va donner.
Mais tu ne l'enregistres pas?
Je vais l'enregistrer, c'est sûr,
parce que je n'écris plus mes textes depuis 5 ans à Newell's.
Je vais juste m'enregistrer avec mon cell ou je me filme.
C'est sûr que je vais le filmer,
mais je ne pense pas que je vais le filmer qualité pour le mettre online.
Peut-être que je vais le faire,
mais ce n'était pas dans les plans nécessairement.
Mais je pense que tu devrais.
Le filmer qualité online, genre?
Oui.
Peut-être.
Mais tu sais, en même temps,
il est tout nouveau.
Je vais le faire en tournée
avant de le pitcher online.
Je filmerais peut-être
si je le fais une couple de dates.
Sauf, tu sais,
vu que l'Olympia,
c'est tellement une belle salle,
mais je te comprends
de peut-être tourner ça un coup.
Mais en fait, le capter,
peut-être qu'il faud ça, mettre des extraits,
des petits trucs qui vont faire des teasers
qui peuvent être le fun.
C'est ça ou sinon, tu voulais le mettre au complet
et après ça, passer à autre chose.
Si quelqu'un a un iPhone, je vais le filmer.
Je vais te donner 25$.
Mais toi, ton but, c'est-tu...
T'aimerais-tu ça avoir, mettons,
un deal de production?
Oui, oui.
Là, c'est pas mal là
je suis rendu là
un deal de
mais pas juste production
pour le show
genre parce que
j'ai bien des
des cordes à mon arc
pis bien des trucs
que je veux faire
comme là mon roman
que je veux faire
il y a bien des affaires
que je fais
fait que moi
je veux
je veux une équipe
de production
pour l'ensemble
de mes
mes ambitions
dans le fond
je veux pas juste
une prod de one man show
j'ai pas juste
cette ambition là pis qu'est-ce qui. Je n'ai pas juste cette ambition-là.
Qu'est-ce qui se passe?
On dirait que je ne suis plus
dans le game depuis
un an ou deux.
C'est weird de dire la phrase « je ne suis plus dans le game ».
C'est grave.
Là,
j'ai l'impression que
les producteurs signent du monde
vraiment green, green, green.
Du monde qui a
six mois d'expérience, un an d'expérience.
Un gars comme toi qui a fait
10-12 ans,
c'est
qui
qui signe le monde
qui a 12 ans d'expérience?
Moi, je pense qu'ils signent un potentiel ou une certitude,
dans le sens que ça prend...
Honnêtement, à ce temps-là, les médias sociaux,
souvent les producteurs vont signer des artistes
qui ont énormément de following sur Instagram ou sur Facebook
parce qu'ils font « Christ, il y a déjà un fan base ».
Avant, tu voulais être un producteur pour te rendre
populaire. À ce temps-là, tu peux te rendre populaire
et ta popularité des médias sociaux va te
rendre. Il n'y a plus
vraiment d'années d'expérience.
Je me suis toujours comparé aux Américains.
Je ne me suis jamais dit, après 4 ans,
si je ne suis pas rendu, après 5, après 12.
Aux States, les gars, quand tu les connais, ils ont
45. C'est juste ici
que tu as des gars de 22 ans, des filles de 22 ans, 45. C'est juste ici que tu as des gars de 22 ans,
des filles de 22 ans partout.
Récemment, je regardais Sebastian Maniscalco.
Dans ma tête, je me suis dit que c'était un petit nouveau.
Il a 44 ans, 46 ans.
Je n'enlève rien à ceux qui font ça,
qui ont un fame plus jeune.
Dans le sens que moi, je me suis toujours dit,
tant que je m'améliore en tant qu'humoriste,
it's all good. Puis c'est pour ça
que je me suis toujours poussé à faire des nouvelles heures. Je suis rendu à ma cinquième
en sept ans. Je me suis toujours dit, tant
que j'améliore le gars on stage,
tout est beau. Le reste après ça...
Mais t'as pas le goût, vu qu'à chaque année, t'as une nouvelle
heure, de le sortir, même
si ça serait juste en audio, gratuit,
ça, bandcamp...
J'en ai sorti une
par bout,
mais sais-tu quoi
ce qui est con,
c'est que je suis juste
malchanceux
ou c'est peut-être
le karma
de tous les humoristes,
le soir où tu tapes,
c'est souvent
un épais soir,
puis moi,
je n'ai pas le luxe
de m'en taper deux,
faire un montage,
ça fait que c'est juste
à donner,
j'en ai eu des shows
où je me suis tapé
avec trois caméras,
mais c'est juste
un soir de merde où on n'entend pas bien le public.
Je fais comme « Ah, fuck it ».
Tant qu'à me mettre ça en ligne et avoir l'air de me péter aïeul,
de la merde de style.
Tu le réécoutes-tu après, par exemple?
Je le réécoute pour le bien du travail.
Moi, il y a une affaire que j'ai remarquée.
Souvent, les soirs que tu arraches tout et que c'est filmé,
puis les soirs que ça ne va pas bien et que c'est filmé,
le soir que tu arraches tout, c'est jamais aussi bon que tu te rappelais. Puis soir que t'arraches tout, c'est jamais aussi bon que tu te rappelais.
Puis les soirs que tu plantes, c'est
jamais aussi mauvais que tu te rappelais.
Ça se ressemble tout le temps, à peu près.
Vraiment. C'est une question de feeling,
je pense. J'avais enregistré
un show en anglais
quand j'avais fait
Dans le temps que Zoufesse était bilingue.
Puis j'avais enregistré
12 soirs, puis là j'avais fait ce soir-là, il est malade. Je l'avais écoutilingue. J'avais enregistré 12 soirs.
J'avais fait, ce soir-là, il est malade.
Je l'avais écouté.
J'avais fait, c'est pas bon.
Je m'étais mis à écouter tous les soirs.
Mon soir qui était mon pire,
c'est lui qui sait ça, l'album.
Parce que les rires étaient plus honnêtes
et il était au bon endroit.
Les soirs que ça riait trop,
en album, ça faisait comme...
La joke n'est pas si bonne que ça.
Je comprends.
On dirait que j'ai donné la place.
Chacun son tour.
Je m'excuse.
Ça fait combien de temps qu'on a du fun?
Ça fait 11 minutes.
Ça fait 11 minutes.
Non, non, 11 minutes.
Tu n'avais pas commencé à parler de Rachid.
Encore, exactement.
Ça fait combien de temps?
1h35.
Est-ce que vous voulez qu'on aille aux questions
ou est-ce que vous avez des questions
que vous voulez vous poser à vousille aux questions ou est-ce que vous avez des questions que vous voulez vous poser
à vous-même?
On se voit souvent.
On connaît nos vies.
Tu veux-tu raconter la faute au saigné du nez ou non?
C'est quoi la...
C'est vrai, au Zenith
à Saint-Eustache,
il y a même une soirée
et je closais-tu le show?
Oui, tu closais le show.
Tu parlais des soirs où ça ne va pas bien.
Ça, c'est un soir, mon gars, où pas là.
Pas de bon mindset, pas de bon pacing.
Puis je suis un warrior sur la scène.
Je me donne ça dans la vie.
Je vais tout faire.
Je sortais tous mes tricks.
Pour que ça marche.
J'essayais de décrocher, puis rien, mon gars.
Zéro, pas de contact avec le monde.
À la fin, je sors.
Puis là, Didier, vu que je te closais,
le show finit tout de suite.
Je sors de la scène, Didier déprésente les gens.
Puis moi, en revenant sur la scène, je me mets
à saigner du nez. Genre, c'est comme si
physiquement, je m'étais battu
contre le public et j'avais perdu.
Il dit, votre animateur, Didier
Lambard, il se met à saigner du nez.
Ah oui, c'est vrai, je te déprésente.
Je suis parti en courant, en maintenant la face,
parce que je me suis mis à saigner du nez.
En plus, toi, tu sais, mettons, moi, j'ai pas du moustache.
Le monde l'a pas vu.
Moi, je me suis rendu compte.
J'ai senti que j'ai fait comme « the fuck »
et je suis parti en courant.
Mais c'était absurde.
Mais après ça, je suis retourné.
Standing ovation.
Tu vois?
J'allais battre la balle.
Cette fois-là, je l'ai présenté en disant
« La dernière fois qu'il est venu, vous l'avez adoré.
Vous l'avez redemandé. Vous avez trippé sur lui. Alors, on lui donne l'acc dernière fois qu'il est venu, vous l'avez adoré, vous l'avez redemandé.
Vous avez trippé sur lui, alors on lui donne
l'accueil qu'il faut. Mesdames, messieurs,
bonne neuf fèves. Et là, il rentre en star.
Il y en a peut-être trois, quatre
qui font, voyons, tabarnak,
mais il ne me semble pas.
Finalement, il a tout pété.
C'était écoeurant, c'était très drôle.
C'est ça, c'est des beaux trucs.
Des belles affaires.
Revenir, représenter,
puis saigner dîner pour l'humidité,
whatever.
À chaque fois que je fais un show,
quand tu as la grippe,
j'ai tout le temps peur que
je vais avoir une bulle de morve.
Ça arrive.
J'avais fait un show un moment donné.
Je faisais j'avais je me rappelle
plus ce que j'avais mais j'avais j'étais super malade puis je coulais du nez puis il y avait une
fille en avant qui riait mais elle riait pas au punch j'étais comme j'ai-tu de la morve Asti
puis tout le long j'étais comme fait que là je devais avoir l'air d'un astide coquet,
vu que j'étais tout le temps comme...
Là, moi, astide, puis...
Mais ça m'a traumatisé, la fête.
Moi, j'ai fait un show à Rivière-du-Loup,
un peu dans le même esprit.
J'avais un rhume,
et je fais mon show, tatata,
mais dans le milieu du show,
j'éternue,
et là, je fais...
J'ai de quoi, là?
J'ai l'impression...
Je le sens. Je sais que j'ai de quoi j'ai l'impression je le sens
je sais que j'ai de quoi
mais j'ai des crallistes
de grosses narines
fait qu'on ne sait pas
s'il y a de quoi
pis tout
il y a une fille
qui rit pour vrai
elle rit des fichettes
je fais comme
ah c'est si
chaque fois que je respire
j'ai l'impression
qu'il y a peut-être
une marde
qui ressort
pis qui rentre
pis qui ressort
pis qui rentre
je fais comme tabarnak
fait que j'arrête pas
et à partir de là
pendant un an de temps, au moins,
j'avais du rouleau de papier de toilette
de plier dans la poche.
D'un coup, qu'il y ait de quoi, je pouvais sortir
le papier de toilette, puis...
Mais pour vrai, ça m'a traumatisé.
J'étais sûr
que j'avais une crotte donnée.
Moi, je suis gourmand, fait que je me disais,
« C'est un goût de salé. »
Je savais pas quand aller manger. Le monde me regarde, c'est con!
Moi en animant ici, j'ai déjà fait applaudir le monde pour pouvoir rater «On the side»
Ah ouais?
Parce que quand j'anime ici, on a comme trois shows, deux shows, pis des fois je soupe entre les deux shows
Avant on avait une heure, maintenant on a une demi-heure
Fait que j'avais juste enfilé un burger avant de monter sur scène, mais c'était une mauvaise idée.
En début d'anime, je fais le co-work et il faut que je rotte.
J'applaudis, tout le monde applaudit.
Le staff, le staff, oh pardon, tout le monde applaudit.
C'est comme un petit mononcle.
Une fois, le staff, vous avez été applaudis, mais c'était un mensonge.
Moi, je ne rotte jamais sur scène.
C'est parce que tu gères bien ton nourriture.
Non, mais moi, on dirait mon corps...
Quand je monte sur scène, je ne rote pas, je ne pète pas.
Je suis comme si mon corps arrête de...
Même quand j'ai mal, j'arrive sur scène, je suis comme un oiseau.
C'est magique, c'est magnifique.
L'adrénaline qui embarque.
Tu penses que tu eses un torticolli
finalement
c'est un petit peu
le temps du show
après ça
ouais
moi on dirait
mon adrénaline
guéri
moi souvent
j'ai joué mieux malade
tu sais genre
des grosses grippes
ou des gros rhumes
t'as le corps
souvent ça a été
de mes meilleurs shows
parce que t'es tellement
grounded
genre tu peux pas être
over the top
tu peux pas juste
tu peux pas être nerveux
t'es à moitié mort
mais t'es pas grounded
t'es pas diffus en fait t'es plus t'es dansux, t'es à moitié mort. Mais t'es pas « grounded », t'es pas
diffus, en fait. T'es dans ton
corps, t'es ramassé.
Moi, j'ai tendance à être un peu « over the place »,
ça me ramenait, le rhume me ramenait.
Peut-être le truc,
ça serait tout le temps être fatigué.
Fait que jouer le matin,
finalement, on vient à jouer le matin
dans la résidence soleil.
C'est moi, ça.
Là, j'irais avec
les questions. Je ne sais pas s'il y a une question.
Moi, j'en ai une.
T'as-tu un micro dans les mains
ou t'as juste une voix qui projette
tristement trop?
Jean-Nicolas Vérot.
En fait, j'ai dit que j'en avais une. J'en ai deux.
C'est correct?
Oui, mais ça dépend de la première.
C'est pas son test.
Non, mais c'est vrai. Là, c'est comme
une audition de ta deuxième.
Ma première est pour Ben. Oui.
Qu'est-ce qui est arrivé à tes pantalons?
Ah, mon gars, mes pantalons...
Avant d'arriver, c'était un trou
gros de même, puis en m'assoyant en haut,
ils ont décalé ici. Fait que voilà.
Tu veux-tu montrer? T'as ma fourche.
Tu veux-tu montrer? T'as ma fourche. Tu veux-tu filmer
le bat?
Pour vrai,
c'est même pas un trou.
C'est genre...
C'est même pas un trou.
C'est rendu...
C'est des shorts
de filles sexy.
C'est rendu là.
Voilà.
Ouais, on dirait
un mauvais porn.
Ouais, exactement.
T'arrives.
Fait que t'as perdu droit à ta deuxième question,
by the way.
Mais deuxième question.
C'est quoi ta deuxième question?
Ma deuxième question, c'était pour Mike Ward.
Oui.
Pourquoi j'ai pas de trou vis-à-vis mon rectum?
La raison.
En fait, c'était à propos de l'orientation d'Éric Salvaille.
Oui. OK.
Je sais que tu as fait les recettes pompettes avec.
Ça t'a-tu fait chier,
l'affaire avec ta blonde?
L'affaire avec ma blonde?
Qui a...
Qui a comme...
C'est loin d'être un frêche, mais juste le petit bec.
Est-ce que ça a un rapport avec l'orientation?
C'est clair que ça a un rapport avec l'orientation? C'est clair que ça a un rapport
avec l'orientation.
Moi, j'ai...
Je pense que tous les gars sont...
Je ne l'ai pas vu, j'ai aucune idée.
Parce qu'il a donné un bec
sur la bouche à ma blonde.
Éric Salvaire.
Je n'étais pas jaloux.
Non.
Mettons,
t'as un ami gay
qui embrasse ta blonde,
tu t'en calisses.
Comme ma blonde qui...
Moi, il n'y a aucune lesbienne qui me tolère,
mais s'il y en avait une
qui me donnait un bec,
ma blonde serait comme mon sac à lisse.
Moi, j'en connais deux, trois qui ont des colles roulées
et qui voudraient aller bûcher du bois avec toi.
Mais sincèrement, non, mais pour vrai, moi, un beau gars...
Non, mais moi, un beau gars qui veut frencher ma blonde,
je fais bien, gâte-toi, fille, c'est beau, tabarnak.
Si, t'es tellement belle, gâte-toi.
Puis après ça, elle va revenir horny.
Puis, hé, qu'est-ce que...
Regarde, moi, c'est ça. Moi, j horny. « Hé, qu'est-ce que c'est qu'un... »
« Regarde, moi, c'est ça. »
Moi, j'ai eu, l'autre fois, ma blonde, par exemple,
parce que nous autres, j'ai remarqué récemment
que, mettons, les 20 dernières amies que je me suis faites,
il y en a 17 qui sont gays.
Fait que je suis entouré d'homosexuels.
J'ai comme beaucoup d'homosexuels autour de moi.
Puis l'autre fois, ma blonde était...
Elle m'a dit...
Elle était comme...
Je dirai pas son nom,
mais il y avait un ami.
Elle était comme...
Elle voulait voir mes boules.
J'ai montré mes boules.
Puis là, j'ai fait...
Un petit bec sur la bouche,
quand je suis là, j'accepte.
Mais montrer tes boules,
il est peut-être même pas gay.
C'est juste un astuce.
Je m'excuse.
Dans le temps du Mike Ward Show,
Ben Gagnon avait fait
une tournée à propos de moi
où on avait été tourné
d'un bar de danseuses.
Il y avait un monsieur asiatique qui était là,
puis là, il arrêtait pas de
pogner les boules des danseuses.
Puis moi, ça me choquait. Un moment donné, j'ai fait,
j'ai dit à une des danseuses, j'ai fait,
« Chris, laisse pas le monsieur de pogner les boules. »
Puis elle a dit, « Ah non, c'est correct, il m'a dit qu'il est gay. »
Puis j'ai fait, « Ce gars-là, il est clairement
pas gay, là. » Parce qu'un gay
qui touche des boules, ça va être...
Mais ça sera pas du...
Oh, nice, je peux...
Oh, crap!
Fait que là, j'avais fait...
Il y avait quelqu'un de l'équipe
qui avait été voir le monsieur,
puis il avait dit, là, le monsieur...
Ça suffit, là, vous êtes pas gays,
arrêtez de pogner les seins des madames.
C'est drôle.
Ça m'a pas dérangé.
J'espère.
Oui, il y a une autre question
de quelqu'un d'autre qui n'a pas de micro.
Oh yes!
T'as parlé de Jemso.
C'est du teamwork.
Question pour Mike. Mike, t'as un nouveau show qui s'en vient bientôt.
Oui.
Est-ce que tu as décidé d'adresser un peu ce qui s'est passé
dans les dernières années pour toi dans ton nouveau show?
Qu'est-ce qui s'est passé?
Je ne sais pas.
De quoi tu parles?
Ou tu as décidé d'évacuer ça complètement?
Non, on dirait, là, je suis comme à une place...
Moi, je m'étais dit que j'allais zéro en parler.
Puis là, je suis revenu à une place que je pense que je vais en parler,
mais je ne le sais pas.
Je ne le sais pas, vraiment.
Je pense que je vais...
J'ai écrit une affaire de...
Oui, je vais en parler, mais je n'en parlerai pas.
Ça va être...
Un clin d'œil, mais pas...
C'est clair.
C'est juste une autre question technique.
Pour un jeune humoriste qui part en tournée,
par exemple, qui vend, je ne sais pas, 50 000 billets,
combien est-ce que ça fait, un humoriste qui part en tournée, par exemple, qui vend, je ne sais pas, 50 000 billets, combien est-ce que ça fait, un humoriste,
qui part en tournée, qui vend
40 000, 50 000?
Ça dépend de la production.
Il y a des tournées,
il y a des tournées, mettons,
qui peuvent vendre
200 000 billets, puis ils ne rentrent pas
dans leur argent.
Si le producteur a mis des panneaux
publicitaires sur tous les ponts,
puis genre des pubs à Occupation
d'Aube, puis des pubs partout
à TV, tu ne fais pas d'argent.
Mais si tu es un gars genre...
Tu sais...
Simon Leblanc,
il a vendu
quatre billets, puis il était déjà
dans le profit.
C'est ça.
Ça dépend de l'investissement du producteur.
Après ça, tu as ta cote,
tu as ci, tu as ça.
En fait, tu es payé.
Peu importe, tu peux jouer devant 3000 personnes
et tu es payé 180$
parce que c'est le minimum UDA.
À un moment donné, tu auras des restaunts
sur les bénéfices.
Si tu as des droits d'auteur, c'est toi qui... C'est très plat.
C'est très, très plat comme question.
Moi, dans...
Ça prendrait un tableau Excel, un PowerPoint.
Dans ma première tournée,
il y avait
une affaire qui m'avait vraiment aidé.
Il y avait plein de diffuseurs,
ça, c'est les propriétaires de salles,
plein de diffuseurs qui voulaient pas acheter mon show,
dont Trois-Rivières.
Nous autres,
on vendait le show
3-4 000 par semaine.
Par du temps, les humoristes
vendent leur show à un prix
puis après, tu splits
des pourcentages.
Tu vas en tourner, puis ça va être, regarde, moi, mon show, il est 3000.
Puis 3000, ça m'aide à payer toutes mes affaires.
Puis si tu vends plus que 400 billets,
là, on split moitié-moitié.
Puis Trois-Rivières, qui est une grande salle,
tu sais, Thompson, c'est genre 200, 400.
Ils voulaient pas acheter mon show.
Fait que là, mon producteur de l'époque avait dit
qu'on allait louer la salle.
Nous, on avait loué la salle et on était sold out.
On avait vendu
1 400 billets à 35 piastres.
On s'était fait
comme un 40 quelques milles.
Un coup,
payer les dépenses, on avait 30 quelques milles.
Puis là, le monsieur,
après, il était descendu et il avait fait
« J'aimerais ça acheter le show. »
Mais il voulait racheter mon show
à 3 000.
On était comme « Mais Chris, là,
il est trop tard.
Tu ne peux pas... »
Finalement, la tournée d'après,
il ne nous a pas laissé louer la salle.
Mais ma première tournée,
chaque fois que j'y allais,
on louait la salle.
Ça fait que là, c'était super payant.
C'est cool.
Jay Dutemps n'a rien inventé, finalement.
Oui, c'est ça.
Jay Dutemps, c'est une pâle copie
de moi.
Attends, je vais me faire un man bun.
Ça s'en vient, mon chum.
Je le vois.
Il y a un des fans
de Sous-Écoute qui a envoyé
une photo de moi
si j'étais Jay DuTemps.
Puis c'était...
Ma blonde a fait...
C'est une photo de moi avec des cheveux
en man bun et une barbe.
J'ai montré ça à ma blonde.
Elle a fait, Chris, tu serais beau de même.
Elle l'a montré à une de nos amies
et elle a juste fait
« Arrgh, dégueulasse, c'est qui ça? »
Je pense que c'est ça.
Je pense que Jay DuTampe,
s'il engraissait de 60 livres,
il serait moins sexe.
C'est drôle ça.
J'ai fait un show récemment
avec un gars
qui était le sosie de Jay DuTampe. Quand je l'ai vu, ce n'était pas un humoriste, cment avec un gars Qui était le sosie de J.D. Stam
Quand je l'ai vu, c'était pas un humoriste, c'était un gars
Dans le public, j'ai dit man, qu'est-ce que t'as ressemblé
Pis il dit, ouais je sais, je ressemble à J.D. Stam
Pis je suis parti à la réjouissée que
C'est vraiment plate pour toi parce que jusqu'à ce jour
T'es un beau gars, là t'es un gars qui ressemble à J.D. Stam
Genre il y a comme
J.D. Stam a comme shotgunné
Cette belle face là, que tous les gars qui ressemblent
Avant c'était des beaux gars, quand tu ressembles à Gé du Temple,
t'es un beau gars.
Mais là, ils sont tous devenus
« Hey, t'as ressemblé à Gé! »
Genre, il s'est fait voler sa belle face.
Ça me faisait rire.
Moi, pour vrai, je trouve que
Pierre-Yves Lard ressemble beaucoup
à Gé du Temple.
En fait, un ou l'autre,
peu importe dans l'ordre.
P1 de Québec, le bloc.
Oui, oui.
Je trouve qu'ils se ressemblent.
Je te jure.
C'est Chris.
Je te jure. Je sais qu'il y en a un qui est noir et l'autre qui est blanc.
Moi, c'est la même chose.
Je trouve qu'ils sont pareils.
Tu vois que c'est une affaire de génération.
Il dégage ou la fasse?
La façon que le visage s'exprime.
Regarde, je regarde un,
je vois mon ami Jay,
je regarde Jay, je fais Chris,
et puis ouais, je m'en calisse.
Je trouve qu'ils se ressemblent.
Tu vois que c'est une affaire de génération,
parce que moi, Pascal Babin,
je trouve qu'il ressemble à Poff Daddy.
Chaque fois que je voyais Poff Daddy,
il me faisait penser à Pascal Babin. Je sais pas pourquoi,
j'ai vu les deux
et ils se ressemblent fuck all,
mais il y en a un qui me fait penser à l'autre.
Ça, les gens, Puff Daddy et Pascal Babin,
ça, c'est deux, monsieur.
Ou P. Daddy.
Il change de nom.
Ça fait longtemps même, Puff Daddy,
qu'il a pas puffé. Puff Daddy, qu'il n'a pas puffé.
Puff Daddy,
il était au combat
McGregor-Mayweather
et il avait le costume
le plus pathétique.
Il avait un costume de pimp.
Je l'ai regardé
et j'ai fait
« Check, c'est Puff Daddy. »
Son chapeau, il y avait
un bracelet de Rolex,
mais il avait pris
22 bracelets de Rolex
pour faire le tour de son chapeau.
Puis là, après,
je fais « C'est quoi ce chapeau-là? »
Son Instagram, c'était
« Rolex hat, baby ».
Je fais comme
« Ah, tabarnak! »
Ils ne savent plus quoi faire pour montrer qu'ils ont de l'argent.
Tu vaux 400 millions et tu es minable.
Exact.
Un chapeau de Rolex.
Tu es minable.
C'est un chapeau de Rolex.
En même temps, ce qui est intéressant dans la Rolex,
c'est la montre.
Ce n'est pas le bracelet.
Oui, non, c'est ça.
Le collier, c'est…
Non, mais ça, c'était chez Boxer.
Chez Boxer, c'était juste des cadrans.
Oui.
C'est comme faire… Il y avait la grande aiguille qui faisait « tic, tic, tic ». Exactement. Ah oui, c'est ça. Mais moi, c'était chez Boxer. C'était juste des cadrans. C'est comme faire...
Il y avait la grande aiguille qui faisait...
Exactement.
Ah oui, c'est ça.
Mais moi, c'est ça.
Prendre le brassin d'une Rolex,
c'est comme prendre les sièges d'une Ferrari.
Faire un tabarnak.
Moi, au lieu d'un divan, j'ai deux bancs de Ferrari.
Puis je regarde, salut, bonjour là-dessus.
À si à terre.
Ah oui.
Puis je change
les postes
de même
j'ai un volant
c'est plus
plus
plus
moins
moins
je suis dans mon suit
je peux chier dedans
pis c'est dedans
ma calisse
je regarde
je manquerais pas
Gino Chouinard
restez
avouez mon Gino parle-moi de météo je manquerais pas le moment où il va être en Avouez mon Gino, parle-moi de météo.
Je ne manquerais pas le moment où il va être en tabarnak
contre la fille qui fait la météo,
qui dit quoi.
Non, c'est ça, c'est...
Oui, il y a une question.
Oui?
Il y a le micro à côté, c'est gosse.
Oui, OK, excuse-moi.
C'est quoi ta montre, Mike?
Ma montre, c'est le chapeau de Puff Daddy.
Je veux parler de cette montre-là.
Ça, c'était ma montre que j'ai eue à ma fête
il y a une couple d'années.
C'était Michel qui avait organisé ça.
C'est une montre, elle vaut cher.
Non, elle vaut 10 000.
C'est quand même une montre de 10 000
qui est comme...
C'est une montre de 10 000
que là, Michel, il avait organisé,
il avait demandé à mes amis, il avait dit, si on paye tout 100 piastres, on peut y payer une montre de 10 000 que là, Michel, il avait organisé, il avait demandé à mes amis, il avait dit,
si on paye tous 100 piastres, on peut y payer une montre.
Puis là, Michel a acheté sa montre-là et il y a quatre personnes qui ont donné 100 piastres.
Qui ont coûté.
Fait que là, Michel m'a donné une montre que lui, il a coûté, je ne sais pas combien.
9 600.
Oui.
Puis il y a quatre autres personnes qui ont donné ça
ils ont même pas payé la taxe
mais quand ils me l'ont donné
ils ont fait ça c'est un cadeau de tout le monde
pis là moi je remerciais le monde
qui avait rien donné
merci beaucoup pis Michel était comme
j'ai donné 9000
ça c'est Michel
ça je veux moi il y a une affaire que Ça, c'est Michel.
Ça, je veux... Moi, il y a une affaire que...
J'allais pas la porter tout le temps,
puis j'apporte tout le temps,
mais il y avait...
Surtout, c'est une mentalité américaine
que, dans le temps, il y avait du monde
qui disait, tu peux juger
quelqu'un sur s'il est riche ou pauvre
par sa montre et ses souliers.
Puis moi, mes souliers,
j'achète souvent des souliers au Walmart
à 9 piastres.
Il y avait quoi de magique que je trouvais
d'arriver à quelque part...
T'as l'air de montrer tes chips par rapport aux danseuses.
Ouais.
Non, mais Chris, des souliers à 9 piastres.
À 9 piastres, mais Chris, j'ai une montre de 10 000.
C'est-tu d'avoir de la chip?
C'est-tu d'avoir de la chip?
Même plus. Ouais. C'est correct d'avoir de la cheap Même plus
Ouais
C'est correct ça, pourquoi pas
Je me sens tout le temps mal
D'avoir une Rolex
Mais je l'aime ma Rolex
C'est un beau cadeau
Que là que j'ai dit la valeur
Clairement quelqu'un va couper mon bras
Dans mon genre
Depuis tout à l'heure j'y pense
Déjà faut juste porter une BMW Avec du tape Sur les miroirs dans mon genre. Moi, depuis tout à l'heure, j'y pense.
Déjà, il faut juste spotter une BMW avec du tape
sur les miroirs.
Il faut spotter à côté
avec une tente. Dès que tu arrives,
coupe le bras.
Si tu coupes mon bras ou la montre,
je vais juste mettre du tape sur le bracelet.
Je vais avoir ma montre avec le tape.
Mais oui, c'est ça.
Je me sens mal de ma montre.
C'est ça qui est drôle du Québec.
C'est une belle montre.
T'as le droit d'avoir une belle montre.
T'as le droit d'avoir de l'argent.
C'est une belle montre.
Pour vrai, il faut arrêter de s'excuser
d'avoir des sous et de faire de quoi.
Tu payes de l'impôt en tabarnak, j'imagine.
J'avais un calice.
Non, mais c'est ça.
J'ai pas acheté sa montre-là, par exemple.
C'est un cadeau de mon gérant
qui a mal guetté ses affaires.
Ben oui.
C'est correct.
Ah, c'est vrai.
J'aime ça, ça dépense.
Il a sauvé de l'impôt. C'est pas un cadeau.
Peut-être.
C'est un don.
C'est un programme du gouvernement.
Il a blanchi 10 000. T'as pas fait un cadeau.
Vous autres, vous avez pas de montre Non, moi j'ai un téléphone
C'est ça où j'ai
Honnêtement j'ai une bonne horloge interne
Sincèrement je peux dire que là il est genre
11h25
Oh Chris
Tabarnak c'est exactement ça
Ouais pour vrai
Moi je vais te montrer Le montre checké pendant que tu le dis. Oui, pour vrai. Moi, je vais te montrer
à quel point...
Le monde checkait pendant que tu le disais.
Non, non, mais pour vrai, je suis de même.
À un moment donné, je check le temps,
puis je fais OK, c'est bon.
Moi, je vis ma vie de même.
Fait que je sais que je faut pendant 4 minutes.
Yeah, madame!
Elle veut pas.
Elle veut pas, là.
C'est de l'harcèlement.
Non, mon gars.
Là, c'est rendu, je sais pas à combien de... C'est du harcèlement.
C'est à celle-là.
Après 17.
Bon, yeah!
Non, c'est bien pour le gars.
Moi, j'ai...
Moi, je suis...
Toi, t'es tout le monde pour savoir
ça fait combien de temps que t'es sur scène?
Ouais.
Ouais, j'ai un bon gauge.
Sur la scène, je me time bien sur la scène.
Puis le matin, souvent, si je me lève à 1h,
je vais mettre mon cadran, mais je vais sûrement me réveiller naturellement.
J'ai ma lutte avant.
Oui, même avant mon cadran.
Puis sur la scène, je ne me time pas pire.
Sauf que dernièrement, je suis rendu à l'aise sur scène
où je ne sens plus le temps
Comme avant
Tu sais avant
Mon anxiété
Me donnait
Un
Tu sais comme
Tu sais là
T'avais quoi dans la tête
Il était comme
Ok il faut que tu t'en ailles
Fais 11 minutes
Mais là je suis trop bien
Genre un moment donné
Il fallait que je fasse une demi-heure
J'ai fait un heure
Pis dans ma tête
Je faisais une demi-heure
J'étais là genre
Tu sais je sens plus le temps
Comme avant
Faut que je me guège autrement
Mais c'est un mal pour un bien, là.
Ça veut dire que je suis...
Ouais, ça veut dire que t'es à l'aise, que t'es bon, là.
Ben, que je suis bon.
Exact. Exact, je suis bon.
Exact, je suis à l'aise. Après ça, le reste...
Non, mais, tu sais, parce que pour de vrai, l'humour...
Si t'es à l'aise, pis ton matériel est bon,
automatiquement, tu vas être bon.
Ben, ça aide...
Si toi, tu paniques pas, le monde...
C'est rare que quelqu'un a des bonnes jokes,
sont confortables
sur scène, sont à l'aise.
J'ai déjà vu du monde à l'aise, pas de joke.
C'est souvent du monde qui n'a pas
de conscience de leur pas de talent.
C'est ce qui les rend très confiants.
Ils sortent de scène, ils sont comme
« Christ, ça a bien rentré! » Non, non, non.
C'est pas parce que tu n'as pas vomi que ça a bien été.
Il y en a vraiment, c'est ça, un game.
Je n'ai pas eu de blanc de mémoire,
mais je n'ai pas eu de rain non plus.
Tu ne peux pas me crier.
C'est parce que j'ai animé un bar au Saint-Cyborg
« Back in the days »,
c'est un bar d'open mic'ers.
Il y en a, la majeure partie des gens
qui s'asseillent quand ils commencent
sont entre moyens ou bons.
Mais ça arrive une fois de temps en temps que c'est comme une catastrophe.
C'est souvent eux autres qui pensent que ça a mieux été.
Ils n'ont vraiment pas la conscience de leur pas de talent ou de leur talent.
Moi, il y a une affaire.
Souvent, je reçois des e-mails de monde.
Je vais écrire pour toi. Je vais écrire pour toi. »
Puis là,
« Hey, moi, j'écris
plein d'affaires. » Puis tout le monde me dit
« Il faut que tu donnes ça à Mike Ward. »
Je suis comme « Chris, ça fait 25 ans que je suis là. »
J'ai survécu ça.
Le monde t'envoie-tu du stock ou il te dit juste
« Hey, j'ai... » Parce que moi, quand le monde me dit ça
« Hey, j'ai tel joke, je t'enverrai ça. »
Moi, j'ai tout le temps... Là, ça ne m'arrive plus, mais j'ai tout le temps donné mon email
parce que je me disais que la personne ne le fera pas.
Parce qu'en pensant à une joke drôle,
t'asseoir, l'écrire et l'envoyer, c'est un monde.
Je sais, c'est ça ma job.
Le monde n'a pas souvent la motivation
ou la discipline de s'asseoir et de l'écrire.
Moi, je le donnais.
« Vas-y, envoie-moi là. » Je n'ai jamais rien reçu.
Moi, à ce temps-là, ce que je fais,
le monde, quand il m'écrivent sur mon Facebook,
je disais que le monde m'envoie des mails,
mais sur mon Facebook, je ne reçois pas de messages privés.
Là, je fais juste faire...
Tu reçois des statu-phonies, un monde qui t'écrit des posts.
Non, mais ils font « Je veux t'envoyer des jokes,
j'ai écrit plein d'affaires. »
Regarde, je n'accepte plus de messages privés,
vu que c'était rien que des hosties d'imbéciles
qui m'écrivaient des affaires avec des jokes tout croches.
Fait que, tu sais,
je leur coupe
ça tout de suite, là, tu sais.
Parce que je sais...
Pour de vrai, si t'écris des jokes
et que tu dis, « Hostie,
ça, là, Didier Lambert
ferait ça, ça serait malade »,
fais-le toi-même, hostie.
Exact. J'ai vu ça récemment,
un monsieur en sortant de scène,
il me disait,
j'ai une joke pour toi,
pis il me l'a compté,
pis c'était vraiment pas bon,
pis j'ai été vraiment honnête,
j'ai fait, non,
j'ai passé la scène,
pis sa femme était comme,
hé, merci,
merci, merci,
il est tellement fatigué avec sa crise de joke plate,
c't'y, merci, c't'il.
Pis j'étais comme,
mais honnêtement, monsieur,
j'ai dit,
il y a Open Mic,
je peux te donner mon téléphone
d'Open Mic,
pis il est comme,
non, non, non,
moi, je call le bluff, quelqu'un qui m'approche, je « Non, non, non! » Moi, je cale le bluff.
Quelqu'un qui m'approche, je fais comme « Je suis drôle, mon aide du stock. »
Tout de suite, all in.
Voilà mon email, voilà le gars du Open Mic.
Vas-y, be funny.
Je te le souhaite.
Tout le monde peut essayer.
L'Open Mic, au bordel, il y a tellement du monde
magnifique. Des madames de 82
qui s'assoient. Tellement des beaux moments.
Moi, l'affaire que j'aime du open mic...
Des beaux moments parce qu'elle va mourir demain.
Exactement.
Mais l'affaire que j'aime du open mic au bordel...
C'est vraiment son punch-out.
C'est l'honnêteté du public.
Il y a des soins,
tu as du monde,
comme moi, Martin Petit, Bellefeuille,
qu'on monte,
puis ça marche fuck all. puis t'as des nouveaux
que c'est le délire. Puis c'est pas
parce que c'est la log du débutant,
c'est juste leur affaire était
meilleure que notre affaire.
Le public, l'open mic, tu parles?
Moi, j'aime vraiment les open mic.
C'est des consommateurs du mot
de stand-up.
Fait que si tu fais des clichés,
c'est sûr que ça ne marchera pas
exactement
c'est vrai
c'est un public
il y a des humoristes
que je n'aimerais pas
mais il y a des humoristes
qui n'aiment vraiment pas
faire l'open mic
parce que
les petits tracks
de trois ne marchent pas
ils ont trop un delivery
de bordel
quand c'est normal
ou d'un grand public
et ils arrivent devant
des jeunes
un peu érudits
hipsters de stand-up
et font comme, non, eux autres, ils me font peur.
Moi, si je savais que ça veut dire
érudit, je serais...
Non.
Non, non, p'tit, allez!
Non, non, p'tit, allez! J'ai une montre de 10 000
piastres, callis!
Ça demande que je finisse
toutes mes phrases à ça.
Aussitôt que quelqu'un sort un gros mot,
je vais aller le mettre.
Mon assiette, ça fait 15 minutes que je l'ai commandé, monsieur.
Je finirais avec une dernière question.
Après, on va laisser les gars
aller pas aux danseuses.
Salut.
C'est encore une question pour Mike Roy.
C'est ma troisième.
Il est en feu.
Mais celle-là, en fait, je voulais savoir ton premier show à vie, ton premier show d'humour, ça ressemblait à quoi?
C'était où? Est-ce que ça avait été un flop ou c'était très bon?
Mon premier show, dans ma tête, avait bien été.
J'avais eu cette discussion-là avec un humoriste un moment donné qui disait,
quand tu montes sur scène, ton premier show
va tout le temps bien.
Puis ton deuxième show
va tout le temps moyen.
Puis c'est de même
que tu deviens un vrai humoriste.
Parce qu'après, tu te dis tout le temps
« Asti, j'étais bon. Asti, je vais essayer. »
Tu cours après
ton premier hit.
Puis après, un moment donné que tu dépasses ton premier hit,
là, tu as déjà pris le goût de faire de l'humour.
Moi, dans ma tête, j'ai deux premières.
Ma vraie première, c'était au Comedy Works à Montréal.
Moi, j'avais fait à croire à mes amis au secondaire
que j'allais déménager à Montréal pour devenir humoriste.
Puis, je leur avais dit,
je vais aller...
Moi, j'étais arrivé à Montréal pour aller à l'université,
mais je disais à toutes mes chums,
je vais faire de l'humour.
Marketing, commerce,
parce que je ne savais pas ce que je voulais faire.
Puis, je disais à mes chums,
je vais commencer à faire du stand-up,
commencer à faire du stand-up. Puis, mes chums, chaque fois que j'allais à Québec, ils me gossaient. Ils étaient
comme, puis le stand-up. J'étais comme, pas encore, pas encore. Un moment donné,
j'avais dit à mes chums, je m'étais dit, je vais juste leur faire à croire que je
fais du stand-up, puis ils vont m'arrêter, ils vont arrêter de m'achaler. J'avais
dit à mes amis, oui, j'ai commencé à faire des choses, ça va super bien. »
Ils m'ont dit, « Où? » J'ai dit,
« Au Comedy Works, c'est des open mics. »
« Quand? » « Les lundis. »
« Yes, on y va lundi. »
Moi, j'étais comme, « Oh, tabarnak! »
Je suis retourné
chez nous avant
que les bars ferment.
J'avais fait, dans le temps,
514-555-1212, qui était le 418 pour une autre ville. J'avais fait dans le temps 514-555-1212
qui était le 418 pour une autre ville
donc là j'avais appelé
pour avoir le numéro du Comedy Works
j'avais appelé et j'avais dit
j'ai plein d'amis de Québec qui vont venir me voir
lundi au Open Mic
laissez-moi passer, ils m'ont laissé passer
ma première fois j'ai demandé
à l'animateur
du Comedy Works
présente-moi en disant que je suis un régulier de la place.
Genre, vous le connaissez, vous l'aimez, voici Mike Ward.
C'est le même qui m'a présenté.
Il y avait 12 personnes dans la salle, dont 8 qui étaient là pour moi.
J'ai tout arraché, mais avec du matériel moyen.
Mon fil de micro a tombé dans le milieu du show.
Ça m'a pris comme 4 minutes
avant de leur rentrer.
Mais quand même, ça avait marché
assez que dans ma tête, j'étais comme
un humoriste.
C'est très hot quand même.
Ton deuxième show?
Mon deuxième show, nulle à chier.
Vu que là, je n'avais pas mes amis de Québec
qui riaient à des Asty d'Inside de Québec. Tu n'avais pas mes amis de Québec qui riaient à des
« Astid Inside » de Québec.
T'avais pas ton entourage.
Fait qu'il était juste cap.
Puis vois-tu, en français, c'est la même affaire.
Première fois en français, c'était au DAG à Québec.
C'était Mario Grenier
qui animait. C'était Martin Petit qui adlinait.
Puis il s'était pas rendu.
Puis là, Mario... Moi, j'avais été
le voir avant, vu que les open mic à Montréal, c'est des
lundis, puis le DAG, c'est un lundi.
Fait que moi, je pensais que c'était un open mic.
J'avais appelé mes chums de Québec qui
venaient pas me voir à Montréal. Je vais jouer
à Québec. J'arrive, puis là, il m'apprend
que c'est pas un open mic.
C'est 2000 personnes au show.
Puis je suis comme, oh, fuck, OK.
Mais moi, j'ai mes huit
qui s'en viennent, tu sais. »
Puis là, dans la soirée,
vu que Martin Petit n'arrivait pas,
il m'a demandé « Tu veux-tu faire un number? »
Puis il avait vu que j'étais
scrap, j'étais saoul. Je ne fumais pas dans le
temps que j'avais fumé. Puis là,
j'étais gelé, j'étais saoul.
Puis là, il avait fait comme un concours
de « C'est qui l'amateur
le plus drôle à Québec? ». Il y avait moi et deux autres
personnes. J'étais monté.
Je suis allé faire trois minutes.
Après trois minutes, je l'avais regardé et il avait dit
« continue ». J'avais fait
15-20 minutes. Après
huit minutes, je n'avais plus de matériel. Je le regardais.
Il était comme « continue ». J'avais
continué et j'avais tout arraché.
Vu que le monde pensait que j'étais comme un gars
qui arrivait du public. J'avais continué et j'avais tout arraché. Vu que le monde pensait que j'étais un gars qui arrivait du public,
j'avais
50-60 shows dans le corps.
J'étais semi-irrodé.
Après, ils m'avaient rebooké deux semaines
après et je suis retourné deux semaines après.
C'était un désastre.
Tu n'avais plus le
« Hey, c'est un gars »
qu'on ne sait pas.
En plus, le monde n'avait parlé. Il avait fait « C'est un gars qu'on ne sait pas. » En plus,
le monde n'avait parlé.
Il avait fait « C'est un gars, il est arrivé. »
Il a fait « Hey, ce gars-là, vous le connaissez. »
Il n'y avait plus de sympathie.
Il y avait de l'attente.
Il y avait de l'attente et j'avais
le talent pour de la sympathie.
Oui.
Tu sais que c'est drôle.
Pas le talent de l'attente, mais lui, de la sympath sais que c'est drôle t'as pas le talent de la tante
mais lui de la sympathie
mais j'avais
ça m'a pris
ça m'a pris
pas de vrai
6 ans
avant d'aller chercher
le même genre de rire
que ma première fois
au DAG
fait qu'à chaque fois
je courais après
je courais après
pis c'est ça je pense
faire de l'humour
pour tous les jeunes humoristes
tu fais de l'humour
ta première fois
tu vas faire
ah crée je veux faire ça toute ma vie. »
Puis après, deuxième fois, ça ne va pas bien.
Puis après, troisième, jusqu'à
neuf millième fois, tu fais comme
« Ah, je vais faire ça toute ma vie. »
C'est bon.
Il y en a qui ne s'en rendent pas compte aussi.
Il y en a qui font « Ah, j'ai tout pété. »
C'est dans la foule.
Chris me semble que...
Mais en même temps
il y en a des plus rodés aussi
qui se disent ça
mais en même temps
non t'as pas tout pété
t'as du travail à faire
faut travailler
Chris moi j'ai tout le temps le minding
peu importe je peux toujours être mieux
même quand j'ai tout pété
moi je cherche tout le temps ce qui a pas bien été
mais tout pété ça veut, je cherche tout le temps ce qui n'a pas bien été. Mais tout péter,
ça ne veut rien dire.
Tu peux avoir un standing
et tout le monde se lève.
Toi, tu le sais que tu as bafouillé
deux mots.
Tu sais que tu as manqué une affaire.
Tu as oublié un truc.
Tu fais tabarnak.
C'est très personnel.
Tout péter.
Il y a une affaire que je pense, que je vais commencer à faire.
Cette semaine, quand je suis passé après tout,
et que ça a été moyen,
à ce temps-là, quand ça va moyen,
je vais dire au monde en débarquant,
« Oh, Chris, je t'en fous de l'astuce!
Tabarnak! »
As-tu vu ça?
Mais tu vois, honnêtement,
ça risquerait de marcher.
C'est niaiseux.
Parce que le monde ferait.
On ne l'était pas certain,
mais si Mike nous le dit,
yes!
C'est un professionnel après tout.
Ça marcherait.
Ça fait quoi, 4 heures qu'on est ici?
On va finir là.
Mais je pense que j'aimerais juste
qu'on prenne une petite pause
de 4 secondes.
Parfait.
On va finir là-dessus.
Merci.
J'aimerais ça que tu plugues.
Je veux pluguer
ton show à l'Olympia
le 2 novembre.
Je vais faire un petit cadeau pour tous ceux qui sont dans la salle. Toi, ton show... À l'Olympia, le 2 novembre, allez sur ma fanpage.
Je veux faire un petit cadeau pour tous ceux qui sont dans la salle.
Pas le monde qui écoute.
Parce qu'il y a trop de gens qui écoutent.
Mais ceux qui sont dans la salle,
je vous fais un 2 pour 1 pour les billets de mon show.
Ils ont-tu un code?
Le 2 novembre, c'est un jeu.
Après le podcast, je vais être là.
Donne-moi ton nom.
Je vais avoir ton nom et on va s'arranger après ça.
Mais tous ceux qui s'intéressent...
Tu vas-tu payer de l'impôt là-dessus?
Tu vas voir, il va y avoir comme deux personnes
qui vont vouloir un billet.
Mais bref, ceux qui s'en ont un temps,
d'après le podcast, je vais vous arranger un deal
pour des deux pour un.
Sinon, le monde qui écoute à la maison...
Full price!
C'est quoi le prix des billets?
C'est 20-25.
C'est pas cher.
Tout frais. Taxe, frais, tout.
Pour de vrai,
Chris, t'es tellement fort.
Ça vaut la peine. Allez le voir.
C'est vrai qu'il est bon.
Merci.
Ça vaut la peine.
C'est quoi que tu donnes au public? Ça vaut la peine. Puis,
c'est quoi que tu donnes, toi, au public?
Moi, honnêtement,
si jamais vous venez me voir,
yes, vous allez avoir un aussi bon show.
Sincèrement, je n'ai pas besoin de les mettre en vente.
Je suis tellement bon.
Non, je suis tellement bon.
Non, mais je n'ai pas d'accès
à ces ventes de billets-là.
Le double du prix.
Si vous venez de parler.
Pour vous autres, si jamais vous voulez acheter des billets,
le double du prix.
Il a sûrement graphié trois chars dans le parking.
Parce qu'il est tellement le parking.
Non seulement t'es peint plus cher de ces billets,
mais ton char, il est scrappé.
C'est mon côté sanguin et c'est mes trois autos.
Non, mais pour vrai, j'ai pas trois chars. Non, mais pour vrai, je n'ai pas trois chars.
Mais sincèrement, non, je n'ai pas accès à des ventes de biens de même.
Je ne peux pas faire de promotion encore.
Si le monde, comme là pour la tournée Juste pour Rien,
ils vont sur hahaha.com,
où ton site à toi, c'est quoi?
Moi, en fait, je n'ai pas de site personnel.
Moi, c'est ma fan page d'Illambert humoriste.
C'est drôle.
Ça part quand,
cette tournée-là?
Ça part en janvier ou février
2018.
Vous allez faire 40 dates.
C'est une grosse tournée.
Les enseignes par Seb Dubé,
qui est le barbu de Nidrelais.
Ça va être le fun.
On a des affaires un peu way out,
un peu revenu.
On s'amuse.
Ça va être écœurant comme show.
Pour vrai, les meetings, les brainstorms sont magnifiques.
Il faut venir voir ça.
Excellent.
Merci les gars.
Merci à vous autres.
Merci Yann Thériault.
Yann, tu fais ça encore,
tes chouettes podcasts ou non?
T'as fini ça.
Il prend un break
pour renouveler le temps
que ça jette un micro.
On se revoit la semaine prochaine.
Merci beaucoup tout le monde.
Salut. you