Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #136 – (Sugar Sammy et Stéphane Poirier)
Episode Date: October 22, 2017https://youtu.be/LNycWoiisFQ ★ Support this podcast on Patreon ★ ...
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
Avant de commencer le show, je veux raconter une anecdote.
C'est arrivé cette semaine.
Michel, qui est mon gérant,
que je parle souvent ici,
signe-moi Michel,
comme Jer Alain l'appelle.
Michel, cette semaine,
moi et Michel, on était
chez notre ami Alain
à Trois-Rivières.
Alain, il a plein de kits.
Sa maison,
il est capable,
s'il dit,
Google allume les lumières,
Google allume ses lumières,
sa maison est automatisée au complet.
Je me suis dit que c'est cool,
Google, comparé à Siri.
J'ai sorti mon iPhone,
j'ai fait, Siri,
call Michel Grenier. Ça a fait, j'ai sorti mon iPhone, j'ai fait « Hey Siri, call Michel Grenier ». Puis là, ça a fait
« I don't know what the capital of Pakistan is ».
Ou tu sais...
Fait que là, j'étais comme « Christ de marde ».
Mais là, Michel, il a fait
« Non, mais moi, mon Siri marche bien ».
Et là, Michel a pris son téléphone
et il a dit « Text message Mike Ward ».
Puis là, il l'a dit en français
« Envoyez un message texte à Mike Ward ».
Ça dit « Qu'est-ce que vous voulez envoyer comme message? »
Il a juste dit « Fuck you, fuck you ».
Il l'envoie.
Moi, je ne reçois pas de message.
J'oublie que ça, ça a existé.
Je m'en vais après faire mon show.
Après mon show, Michel me dit
« Regarde ce que je viens de recevoir. » Moi,
dans le temps, les premières années que j'avais commencé
à aller aux États-Unis, j'avais un numéro
de téléphone américain que
Michel avait enregistré dans ses contacts.
Et là, moi, ça fait
dix ans que je n'ai plus ce numéro
de téléphone-là. Fait que Michel
avait envoyé un Américain
à quelque part en Floride ou Tennessee.
Au lieu d'être
« Fuck you, fuck you », c'était « You,
fuck you ». Puis là,
la personne a juste répondu
« Hey, je te connais pas.
Je m'excuse.
Je sais pas ce que
j'ai fait. »
Puis après, il y a un deuxième message,
quatre heures plus tard, de « Ha, ha, ha, ha,
ha. Hey, je suis l'ami de la personne. Tu l'as fait capoter, c'est drôle en tabarnak.
Merci pour l'anecdote. »
Puis là, j'étais comme « Asti de Siri. »
Merci, Siri.
Et autre affaire avant de commencer le show.
Jer Alain, qui a fait le podcast, il y a une couple de semaines,
m'a donné un T-shirt de Jer Alain
que... J'aime qu'on entend
Jer Alain qui rit.
On découvre
que Jer Alain...
Ça ressemble...
Jer, c'est supposé être toi,
le cartoon.
Depuis quand
que t'es né en Syrie?
Parce que... Ça fait très syrien, mais merci. depuis quand que t'es né en série parce que
ça fait très sérieux
merci
pour de vrai je vais le
mettre au vidange
non non je vais pour de vrai
attend
on va essuyer la table avec
ça va devenir
la nappe
ça va être la nappe du podcast.
Je vais...
Yes.
La nappe du podcast.
Jér Alain.
Signe-moi, Michel.
Pour de vrai...
T'es vend...
T'es vend combien, les T-shirts?
T'es done.
Trop cher.
OK.
Bon.
Non.
Hé, cette semaine au show,
je suis vraiment content.
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barre oblique. Je ne sais pas pourquoi
je mime le barre oblique.
Mais patreon.com barre oblique,
si vous écoutez. Et cette semaine,
je suis...
Moi, souvent, le monde
nous traite comme des imbéciles.
Souvent, ils nous écrivent.
Un des invités
qu'on a cette semaine,
ça fait deux ans que le monde me disait « Hey, t'as pas pensé booker Sugar Sammy? »
Comme si je n'avais pas pensé booker Sugar Sammy.
Comme si je me disais
« OK, il est dans ma liste, mais il n'est pas dans le top 300.
Je vais le booker dans la troisième saison. »
Là, Sugar Sammy est ici.
En passant, Jer, je pense que Sugar Sammy
ressemble plus à ton bonhomme que toi.
On parle parler.
C'est comme si t'es arrivé au magasin de T-shirt
et t'as fait « Fais Sugar Sammy, mais avec une barbe. »
Puis il crie Jer Alain.
Je suis très content que Sammy a accepté.
Et je suis content aussi que...
Moi, je suis zéro pour présenter.
D'habitude, mettons, on a un talk show.
Il ferait cette semaine, blablabla.
Il nomme le nom. Il nomme pas le nom.
Puis là, comme Yann, ça fait 11 minutes qu'il tient sa caméra,
qu'il est comme « Chris, OK, je ne veux pas perdre ma job ».
Là, très content d'avoir ces deux gars-là.
Mesdames et messieurs, donnez une bonne main d'applaudissement
à Steph Poirier et Sugar Sammy.
Merci d'être là.
Merci d'être là, les gars.
Vous autres, en plus,
vous avez fait combien de shows ensemble?
Beaucoup.
400? Facile.
Ça fait 5 ans que je te suis partout?
Oui, à peu près 400.
Ça fait 5 ans que je suis sa biche.
Au début, il t'avait pris
comme première partie au Québec.
Oui.
Puis après, tu as même fait des premières parties
de ces shows bilingues.
Oui.
Au début, c'était juste des shows français?
En fait, oui.
C'est que le premier six mois, tu faisais des shows bilingues.
Quand tu as commencé à l'Olympia, je n'étais pas là.
Moi, je suis allé te voir.
Je n'étais pas là.
Puis là, quand tu as décidé de faire le show 100 % français,
tu avais besoin d'une première partie 100 % francophone.
Ça fait que là, c'est là que je suis arrivé.
Et après, je pense que ce qui est arrivé,
c'est que tu étais content de ma job. Tu t'es dit, ça t'a tenté d'embarquer dans le show bilingue, c'est ça? Oui, puis tu n'étais pas cher que là, c'est là que je suis arrivé. Et après, je pense que ce qui est arrivé, c'est que t'étais content de ma job.
Je t'ai dit « Hey, ça t'a tenté d'embarquer dans le show bilingue, c'est ça? »
Ouais, pis t'étais pas cher.
Ouais, c'est ça.
Fait que j'ai dit « Ah! »
C'est ça. J'étais disponible.
Ouais, très disponible.
J'étais très, très, très disponible.
T'es tout le temps disponible.
Quand tu faisais les premières parties du show bilingue,
tu le faisais-tu bilingue ou en français?
Non, moi je le faisais en français.
J'étais la partie francophone.
Il y avait Niles Séguin qui faisait aussi.
Il y avait Niles Séguin et Dan Bingham au début.
Quand je suis arrivé, c'était Dan qui faisait la partie anglaise.
Puis après, c'est Massimo qui a remplacé Dan.
Exact, exact.
Parce qu'eux autres, je les faisais venir de Toronto pour un an.
Puis à un moment donné, on avait pris un break.
On avait juste fait français.
Ils étaient occupés à Toronto.
J'ai dit, ça te tente-tu d'être à Montréal,
de continuer avec moi, bilingue et français?
Massimo était revenu en ville
parce qu'il était à Toronto.
Quand il est revenu, j'ai dit, embarque avec nous autres.
Tu m'avais parlé un moment donné,
tu avais eu l'idée de produire
un Massimo à Montréal, en anglais.
C'est-tu encore dans un projet futur?
Écoute, je viens de lui parler de ça.
J'aimerais beaucoup le produire
parce que je trouve que c'est un gars
qui a premièrement beaucoup d'affection du public
qui vient le voir.
Quand on l'a mis dans ces gars-là,
je pense que c'est le personnage après moi et Simon
que tout le monde me parle le plus.
Comment il va Massimo?
On dirait que le potentiel est énorme.
C'est un personnage. C'est le genre de gars
que j'aime beaucoup. Quand tu le vois,
pour ceux qui ne le connaissent pas, google Massimo.
C'est un personnage.
Tu y parles
et tu es comme, je ne peux pas croire
qu'il y a du monde comme ça.
Moi, il m'avait dit,
je vais raconter une petite anecdote vraiment rapide,
que Massimo m'avait, la dernière fois que j'ai pris mon auto sous, ça m'avait dit, je vais raconter une petite anecdote vraiment rapide, que Massimo m'avait, la dernière fois que j'ai pris mon auto sous, puis ça m'avait traumatisé, puis j'ai arrêté, puis c'est ça qui m'a fait arrêter.
C'est la semaine dernière.
Ça fait 10 ans, à peu près, il y a 10 ans, là j'avais fait, ok, je suis sous, je vais appeler Nez Rouge, puis Massimo m'avait dit, il y a une tempête de ne neige. La beauté quand il y a une tempête de neige, c'est que
les autos roulent dans la rue
et les roues font
des tracts de chemin de fer.
Tu n'es même pas obligé de tenir le volant.
Les tracts vont te guider
jusqu'à chez vous.
J'étais tellement saoul que j'avais fait
« Ça a du sens, ça. »
J'étais allé chez nous.
J'étais parti chez nous.
En plus, j'en parlais dans mon dernier show.
J'avais vomi sur mon chandail.
En chauffant, j'avais arrêté l'auto.
J'avais enlevé mon chandail.
Je l'avais lancé par la fenêtre
pour ne pas avoir de preuves,
pour ne pas que personne ne se doute
que peut-être il y avait de l'alcool inclus dans ma soirée.
En bedaine dans ton char. Ce n'est de l'alcool inclus dans ma soie.
Moi, le lendemain, je me réveille,
là, ma blonde est comme,
« Chris, tu devrais pas prendre ton chassou. »
J'ai fait, « J'ai pas pris mon chassou. »
Elle est comme, « Il est où ton T-shirt? »
Puis là, j'ai fait, « Ah, Chris, bien joué. »
Mais la bonne nouvelle,
c'est que là, tu as un nouveau T-shirt
si tu veux te vomir dessus.
C'est parfait pour ça.
Il est parfait pour vomir dessus.
Ah oui.
C'est le meilleur T-shirt pour vomir dessus.
Toi, Massimo,
vous aviez commencé ensemble.
Oui, on a commencé ensemble
au Comedy Zone.
C'est là que j'ai rencontré Steph.
C'est l'ancien club de Paul Ronca,
qui est maintenant un des producteurs chez Just for Laughs.
Nous, on a commencé là ensemble.
On était comme une gang.
Il y avait trois clubs d'humour anglophones.
Il y avait le Works, le Ness et le Comedy Zone.
Le Comedy Zone, en plus,
ta salle-là était vraiment cool.
C'était au Nouvel Hôtel.
C'est-tu là que tu as commencé en français? Oui, c'est là que j'ai commencé en français. C'était Junior quivel Hôtel. Puis toi, c'est-tu là que tu as commencé en français?
Oui, c'est là que j'ai commencé en français.
Puis c'était Junior qui produisait les soirées,
les mercredis en français. Fait que j'ai essayé là
la première fois.
Puis c'est là que j'ai rencontré Massimo.
Il y avait d'autres gars, The Lee Sochapanda,
qui est maintenant huge en Angleterre.
Il y a Derek Linguenis. On était un groupe d'humoristes.
Puis quand tu travaillais dans un club
dans le temps, à Montréal, tu pouvais pas travailler
dans un autre. C'était un peu comme la mafia.
Oui, oui, oui.
C'était comme la mafia des clubs d'humour. Tu pouvais pas travailler dans un autre.
C'était pas comme... On te battait pas, là,
mais t'avais juste pas le droit. Tu pouvais pas travailler dans...
Fait que nous autres, on était une gang
qui travaillait tout le temps ensemble.
Puis on était un peu vus comme les outcasts.
On était un peu comme, tu sais, la fraternité
dans Revenge of the Nerds. Un peu comme, tu sais, les... Est-ce que un peu comme la fraternité dans Revenge of the Nerds.
Un peu comme...
Oui, oui, Revenge of the Nerds.
Toi, on me regarde...
C'est un film qui m'avait marqué.
C'est comme les bougans.
Vous autres, vous étiez les nerds?
Non, on était comme le groupe de nerds.
Tout le monde nous regardait comme le groupe de nerds.
Toi, tu as commencé en quelle année?
En 2004?
Moi, j'ai commencé en 1996.
Oh shit!
J'étais comme un open-miker.
En anglais, c'est dur. En anglais, ça prend du temps.
En anglais, je faisais des open-mikes.
En français, c'est dur. Ça prend neuf shows
avant d'avoir un gala.
Moi, j'ai fait ça pendant
trois semaines avant d'avoir un deal de cinq ans
à Radio-Can.
Je sais pas si c'est bien quand t'as commencé en français
au Comedy Zone, c'est là qu'on s'était rencontrés la première fois.
J'avais essayé de t'aider.
Parce que tu commençais en français
pis je disais, il est bon.
Le grand rire, il y a des shows
humour du monde.
Il va essayer de te plugger là-dessus. Moi, j'essayais de t'aider.ire, il y a des shows, Humour du monde, il va essayer de te ploguer.
Moi, j'essayais de t'aider.
Toi, tu pensais-tu que tu faisais comme trois semaines
qu'il faisait ça?
Tu l'avais comme son grand frère.
Je ne sais pas. Je voulais l'aider.
Après ça, j'ai fait l'Humour du monde,
le gala Humour du monde.
Je l'ai fait en t'écoutant.
Il n'y avait pas de monde au gala Humour du monde.
Il y avait huit personnes.
C'est le pire gala ever.
Je n'écoute plus ce gars-là.
Mais un jour, je vais lui donner
ma première partie, si jamais.
Ça, c'était Humour du monde.
C'était Boucardi Offen qui animait ça.
C'est-tu ça?
Non, c'était Pierre Prince.
Quand tu veux faire un gala international
pour une Pierre Prince,
ça te prend
qui fait mondial
Pierre Prince.
C'était Pierre Prince qui animait.
Il y avait deux ethnies.
Il y avait moi et Mataya.
Tu m'as appelé cette semaine.
Mataya?
Le headliner, c'était-tu François Léveillé?
Genre, c'était moi, Mataya puis comme d'autres mondes
de Val-d'Or.
C'était-tu télévisé?
C'était pas télévisé?
C'était pas télévisé,
même pas.
C'était pas télévisé.
Oh, shit.
C'était pas vraiment un gala,
c'était comme un open mic.
Ah oui.
Genre.
Pendant le festival.
Pendant le festival.
Mais, oui,
c'est vrai,
c'était avant
Uni Télé puis, tu sais, parce que je pense qu'ils l'ont'était avant Uni Télé.
Je pense qu'ils l'ont refaite
après pour la télé.
Puis là, ils ont réalisé...
Pierre Prince, c'est pas la meilleure
représentation pour
l'humour du monde.
Ça, c'était en quelle année?
Ça, c'était 2005.
Puis après, toi, je pense
que le moment que t'es tombé
sous le radar des Québécois francophones,
c'est quand t'as fait le show avec Rachid à Montréal.
Le Raisonnable, le show Raisonnable.
OK. Ça, c'était à Juste pour rire?
Ça, c'était à Juste pour rire 2007.
OK.
Puis ça, c'était un succès inattendu.
Les gens pensaient, on va faireait faire un show raisonnable.
Qui, Rachid?
Non, le show...
Le show raisonnable était un succès inattendu.
C'était encore...
C'était Mataya.
Mataya était là-dessus.
Mataya était partout.
Il était partout.
Il était la subvention gouvernementale
de tous les festivals
pendant les années 2005-2006. C'était le seulvention gouvernementale de tous les festivals pendant les années 2005-2006.
C'était le seul cas que je connaissais
que les seules fois que je le voyais en show,
c'était des hosties de gros shows de festivals.
Je le voyais jamais dans les soirées d'humour.
J'étais comme, comment tu fais
créer ton matériel?
Lui, c'est comme s'il créait son matériel
et il le cassait d'un gala.
Pour lui, les galas au Québec, c'est du rodage.
Oui, c'est ça.
C'est un peu comme moi.
Oui.
C'était quand le switch que tu t'es dit
« Ok, je vais essayer d'attaquer le Québec.
Ça sonne raciste.
C'est comme le verbe parfait, en plus.
C'était parfait, le verbe, en plus.
Ça définit bien mon style du monde.
Mais c'est quand tu t'es dit...
Pendant un bout de temps, tu faisais beaucoup d'anglais, beaucoup de français.
Mais à un moment donné, tu t'es dit, OK, je vais me concentrer sur le Québec.
Moi, je pense que c'était quand j'ai fait le gala, juste pour rire,
quand j'ai fait le gala de François Morancy.
C'est comme un numéro que j'avais fait sur la souveraineté, un peu le multiculturalisme.
Puis ça a vraiment décollé dans les médias, ça a décollé un peu partout, c'est devenu mainstream.
Et puis à partir de là, j'ai vu que je commençais
à avoir un following.
Je me suis dit que je vais essayer de faire mon show bilingue.
J'avais toujours ce concept-là en tête.
Je me suis dit que je vais essayer de le faire.
Je le faisais quand même au Comedy Works.
Quand je revenais à Montréal, je faisais des tournées partout au Canada.
À chaque fois que je revenais à Montréal,
j'avais du matériel local montréalais.
C'était la seule place que je pouvais le faire.
C'est en headline. Je le faisais une fois par année. Dans ces années-là, j'avais du matériel local montréalais. C'était la seule place que je pouvais le faire. En headline, je le faisais une fois par année.
Dans ces années-là, j'avais construit un show bilingue de fil en aiguille.
Je me suis dit que je voulais essayer de le faire.
Juste essayer le stunt, puis ça décollait.
Dès que ça décollait, je me suis dit que je voulais en faire un en français aussi.
C'est devenu une progression naturelle.
Le show bilingue, je connais l''histoire, personne ne voulait le produire.
C'est ça qui est fascinant.
Les gens pensaient que ça n'allait pas pogner ici.
Parce que tu avais signé un deal
ou tu étais sur le banc de signer
un deal avec Encore Productions
qui avait à l'époque moi, qui avait Martin Matt.
Puis après,
tu es allé tout seul.
C'était-tu parce qu'eux
voulaient juste te produire en français?
Non, c'était d'autres raisons.
Je parlais avec plein de monde.
Je chopais les deals partout.
C'est juste devenu quelque chose
que ça faisait du sens que je le produise moi-même.
Le show français, c'est Evenco qui l'a produit aussi.
Ils sont venus comme promoteurs
pour aider avec le show bilingue aussi.
Evenco était une des seules, je pense,
boîtes qui a vu la vision
du show bilingue.
Puis là, toi, en France,
tu fais tes premières parties,
mais tu as aussi lancé ton show
en France. Je te l'avais dit,
moi, dans la dernière année,
je n'ai quasiment pas travaillé.
J'étais comme en vacances tout le temps.
J'étais en France et il y avait le gars que j'ai quasiment pas travaillé. J'étais comme en vacances tout le temps. J'étais en France.
Le gars que j'avais loué,
j'avais loué un Airbnb du gars.
Il m'avait dit,
j'ai vu un humoriste canadien.
Il est incroyable, Stéphane Poirier.
Je trouvais ça vraiment cool pour toi.
Quand je l'avais dit,
le gars m'avait dit,
c'est une grande star dans votre pays.
Je l'avais dit. Tu avais dit, c'est une grande star dans votre pays. » Puis là, je te l'avais dit.
Tu avais dit « Ce n'est pas moi qui ai dit ça. »
Moi, je pensais que tu arrivais sur scène
et que tu faisais « Je suis un big deal dans mon pays. »
C'est ça, mais il y en a qui jouent cette carte-là.
Il y en a qui jouent la carte de « Je suis une star. »
Puis moi, je suis un gars trop honnête dans la vie
pour jouer cette carte-là.
Je pensais que tu pensais que je jouais cette carte-là.
Moi, je te disais un compliment.
J'ai vu dans ton regard que c'était comme si je te disais,
« T'es chez ta game, puis ça marche pas avec moi et mon tabarnak. »
Je t'ai vu dans le métro.
Fait que là, mais toi, tu fais les premières parties à Sam
Puis tu joues
Comment ça marche?
C'est-tu les mêmes soirs?
Genre tu fais ta première partie
En fait c'est le contraire
C'est le samedi à 19h
On jouait les mercredis, je veux dire vendredi, samedi
Dans la salle L'Européen
C'est ça?
À 21h
Puis moi le samedi à 19h
Je faisais mon show solo dans un petit cabaret
puis après j'allais rejoindre Sam
puis là toi tu retournes
mais avec plus de soir
non en fait
je tourne dans une salle un peu plus grande
mais on a une option pour deux soirs
on va voir si la vente des billets va bien
ton but c'est
dans ta tête tu dis
la France c'est une bonne place pour moi?
Comment tu vois ça?
Je ne sais pas.
Je vois au jour le jour.
Je vois là où on va vouloir de moi.
Au Québec, on ne veut pas beaucoup de moi.
Je vais aller en France.
J'aime ça que ton plan de carrière,
tu es comme le vagabond.
Tu es comme...
Tu es down the road.
C'est le fun que tu me compares à un chien.
T'es comme un chien qui veut sauver le monde,
mais juste une fois.
Non, mais...
Non, mais je te comprends.
Parce que moi, je suis vraiment de même.
Tu sais, souvent, je vais à quelque part,
puis là, ça va bien, puis je fais...
Ouais, OK. Puis j'ai jamais de plan de carrière.
T'as pas de l'air d'un gars avec un plan de carrière. En fait, oui, bien. Puis je fais... Ouais, OK. Puis j'ai jamais de plan de carrière. Puis t'as pas de l'âme d'un gars
avec un plan de carrière.
En fait, oui, c'est juste que...
Non, puis ça sonne...
Ouais, je confirme.
Non, mais j'en ai un,
mais il est comme foiré.
C'est quoi ton plan de carrière?
Ben non, mais comme tout le monde,
moi, ma carrière a quand même
parti fort en 2004.
Gala Juste pour rire,
Standing Ovation,
nomination aux Oliviers pour découverte de l'année.
Puis après, à partir de là, ça a tout foiré.
Je ne sais pas pourquoi.
Non, mais c'est vrai, j'ai été un peu malchanceux,
je pense, dans mon début de carrière.
Puis là, ce qui fait qu'à un moment donné, le train passe.
Puis quand il est passé, il est passé, selon moi.
Puis c'est correct.
Mais bref, tout ça pour dire que
le plan, c'est d'avoir un one-man show au Québec.
Puis tu parlais d'Encore. On était sur le bord d'avoir un one-man show au Québec, puis tout, puis j'étais,
tu parlais d'Encore, on était sur le bord d'Eskine avec Encore
à la fin de la tournée de lui,
et pour une raison que j'ignore, ça l'a foiré,
puis là, lui, il m'a dit, viens-tu en France avec moi?
Ben oui, parce que finalement,
j'étais supposé avoir un one-man show, puis j'en ai pu.
Mais en France, ça va bien. En France,
les gens l'aiment beaucoup, ça décolle, on dirait.
Oui, oui, ça va bien. Il y a beaucoup de
following, on dirait qu'il y a comme un achalandage qui commence à arriver, on dirait. Oui, oui, ça va bien. Il y a beaucoup de following. On dirait qu'il y a comme un achalandage
qui commence à arriver en France, non?
Oui, ça va bien.
Tu as le droit d'accepter.
Tu as le droit de braguer, on dirait.
Oui, mais en France, je suis big en tabarnak.
Je suis une astuce star en France.
Oui, j'aurais dû répondre ça au gars.
Quand il a fait,
« Il est big dans votre pays »,
j'aurais fait, « No, fuck you, il est big dans ton pays ».
Un peu de respect.
Un peu de respect.
Là, j'ai craché dans la face.
Non, mais à chaque fois qu'il fait ma première partie en France,
ses billets se vendent de même pour sa soirée.
Mais quand je faisais ça à Montréal aussi, ça faisait ça.
J'ai rempli l'Olympia trois ou quatre fois, ça allait bien,
mais je ne sais pas pourquoi.
Je n'ai pas de producteur qui y croit, mais ce n'est pas grave.
Ça, par exemple, c'est un affaire que je trouve
que toutes les premières parties de shows devraient faire
et toutes les salles devraient accepter
de faire ça.
Si un show a un entraque,
il devrait vendre les billets
de la première partie à l'entraque
ou sinon, tu fais juste ta première partie à l'entraque ou sinon tu fais juste tu
fais ta première partie puis là Sam arrive sur scène et il dit si vous voulez des billets Stéphane va être ici
c'est ça qu'on faisait
pour de vrai c'est la façon la plus facile plus naturelle de vendre les billets
mais il les vendait après le spectacle
c'est ça ça vendait super bien. Moi, j'ai... Puis là, ça fait cinq...
Ta tournée au Québec a duré quatre ans?
2012 à 2016.
Oui, quatre ans.
OK, quatre ans.
Puis t'avais...
C'est ça, à chaque année...
Je vais donner un semi-croquant à Mike.
Ah oui, Chris!
Je vais vous expliquer.
Stéphane ne boit plus.
Puis là, il m'a dit que je vais boire du vin.
Il m'a dit que je voulais me rendre heureux.
Arrête de boire de l'alcool.
Il tombe en bas du wagon.
Je vais être comme...
Yes!
On fait de la poudre.
Je n'ai jamais fait de poudre de ma vie.
Si tu veux faire de la poudre,
on fait de la poudre.
On va mettre de la poudre sur le T-shirt
de Jérémie Alain.
Non, mais ça me rend heureux.
Ça rajouterait de la valeur
au T-shirt s'il y a de la poudre dessus.
Ça serait plus naturel.
Ça a l'air d'un T-shirt
qui devrait avoir de la poudre dessus.
Non, mais toi, t'as complètement arrêté de boire
parce que t'étais chubby
ou c'était pas quoi que tu voulais.
On dirait que je t'insulte non-stop.
Moi, me faire dire que je suis chubby
par un chubby...
Je suis plus ou moins insulté, je te dirais.
Non, mais c'était pourquoi tu avais arrêté?
On va tomber dans le mélodramatique.
Ça va être plate.
Non, ça n'allait pas bien dans ma vie.
L'alcool et ce qui faisait que ça n'allait pas bien dans ma vie,
ça ne faisait pas un bon mélange.
Je devenais une marde quand je buvais.
Je devenais désagréable.
Puis à un moment donné, j'ai... Non, ce n'est pas vrai.
Parce que toi, tu m'aimais quand je te désagrérais
T'es le seul qui m'encourageait
Non, je te trouve, Drunk Steph, je l'aime
Moi, je l'aime, je le préfère
C'est une meilleure personne
Mais...
Toute l'industrie était tannée
de m'entendre les envoyer chier
quand j'étais seul
T'as-tu l'alcool amère?
En fait, juste pendant cette période-là,
ça n'allait pas bien dans ma vie personnelle
et l'alcool me faisait ressortir
cette blessure-là.
Alors, j'ai décidé d'arrêter de boire pour régler ça.
Et là, je peux me permettre de boire
parce que même si je me saoule,
ce n'est pas ça qui va ressortir
parce que je suis heureux profondément dans ma vie.
Je suis allé régler mes bobos.
Il fait beaucoup d'autopsychothérapie.
Mais je me rappelle
quand on sortait
à Québec après les spectacles.
Peux-tu raconter l'anecdote?
La fois où j'ai failli me faire battre par une danseuse?
C'est l'anecdote là?
Est-ce que tu peux raconter?
Pas si proche de faire battre par une danseuse.
Non, mais c'est parce que j'ai insulté la serveuse.
Je me souviens plus.
On était au Lady Marianne, à Québec.
Vous connaissez?
Monsieur, ne faites pas semblant.
Il a l'air d'un régulier.
Depuis les années 80.
Il a 80 membres.
Il n'a pas aimé celle-là.
C'est un souverainiste
qui taillit, mon gars.
C'est vrai, madame?
Oui.
Je pense que c'est là qu'il l'a rencontrée.
Je pense que c'est une ancienne danseuse
du Lady Marianne, ça.
C'est comme ça que ça se passait
au club de danseuse.
Une gorgée de vin.
Une gorgée de vin. Une gorgée de vin.
Tu deviens une...
J'ai aimé la réaction.
Sam fait du crowd work.
Ça rit, ça rit.
Là, toi, tu fais un commentaire et ça fait juste...
Ça, c'est déplacé.
Quand Sam disait qu'elle, c'est une danseuse,
c'était charmant, c'était drôle.
Lui, c'est Clément de marde.
Qu'est-ce qui est arrivé?
En plus, on était là
avec notre chèque de sécurité.
C'est Clément et Doom Pocket.
T'es avec Clarence.
Clarence, moi, puis John,
notre directeur de tournée.
On était là.
Attends, je veux juste prendre une pause.
T'as un directeur de sécurité.
T'es un gars de sécurité.
Tabarnak!
Tu devrais le penser, toi.
Non, non, mais en fait...
Un avocat, tu veux dire.
Mais t'as un gars...
Fait que t'as un gars...
Fait que t'as un dos qui te suit.
Oui, oui.
Suite aux menaces de mort
que Samy a reçues.
C'est vrai, à Sherbrooke.
À un moment donné, il y avait eu une menace de bombe.
Depuis ce temps-là, il a engagé un gars.
Moi, je suis content.
Moi, je pense, pour de vrai, que ça doit être
Clarence qui a fait la menace
pour avoir un job.
Il est allé te voir et il a fait
« Je veux être ton gars de sécurité.
Je n'ai pas besoin d'un gars de sécurité.
Je vais mettre une bombe.
Alors, fuck, on va l'engager. »
Excuse de te couper.
Je ne me souviens plus que j'ai dit
« C'est à la barmaid. »
J'ai insulté la barmaid, mais solide.
J'ai dit sûrement « Tu as l'air d'une conne. »
Quelque chose de même.
C'était quelque chose de très subtil.
« Tu as l'air d'une conne. » Tu as l'air d'une conne » Quelque chose de même T'as l'air d'une conne
T'as l'air d'une conne
On parlait de gens pas fiables
Pis là t'arrivais à ce moment-là
J'ai comme punché sur la discussion
Mais elle était hors la discussion
Fait qu'elle a juste reçu l'insulte
Elle a eu un punch hors contexte
Exact
Dans le fond c'était drôle.
C'est juste qu'elle,
elle pouvait pas trouver ça drôle.
C'était juste une insulte gratuite.
Puis le Dormin,
il nous regardait croche après.
Clarence a eu peur cette fois-là.
C'est la seule fois qu'elle a eu peur.
T'appelles-tu?
T'as dit quelque chose.
Toi, t'as l'air d'une.
T'as dit quelque chose.
Pas propre.
Non.
Je me souviens plus.
Non, mais après ça, c'est comme…
Tu t'es excusé après ou as-tu essayé d'expliquer?
Non, non, on parlait.
Oui, sûrement que j'ai essayé, mais…
Ça n'a pas marché?
Ça devait être weird après commander des drinks à elle,
parce que tu étais comme c'est clair qu'elle va cracher dedans.
Je vais prendre un verre de vin, t'es comme, attends une seconde.
Clarence s'est levé debout
parce que le doorman, il a levé
il s'est dit, c'est une joke.
On n'est plus jamais retourné.
C'est quand même drôle que
c'est son gars de sécurité
qui te défend.
Il a même précisé, il a dit, je ne suis pas payé
pour être à sécurité.
Ça aurait été cool
qu'il te laisse manger une volée
et qu'à un moment donné,
ton sang a revole
sur Sam et il fait, hey!
Hey!
Là, il te frappe toi aussi.
Mets pas de sang sur mon client.
Toi, ton...
La fin qui est arrivée à Sherbrooke,
ça, c'était-tu...
Comment c'est arrivé?
C'est...
Comment c'est arrivé?
La personne a pris le téléphone
et elle a dit...
Regarde, on était en route
vers Sherbrooke
et après ça, à un moment donné, on partait, on mangeait, on arrêtait On était en route vers Sherbrooke
Puis après ça
À un moment donné, on partait
On arrêtait pour manger à l'Ange Gardien
C'est comme un truck stop
On a arrêté là
C'est très classe ma tournée
Ton gars de sécurité
Rends-tu avant à l'Ange Gardien
À regarder faire
Parce qu'il y a de quoi de weird
D'avoir un gars de sécurité
mais tu soupes dans un truck stop.
C'est comme t'arrives en limousine
mais au Harvey's.
Non, mais...
Non, c'est genre,
il est très relax.
C'est lui qui conduit.
Il y a d'autres tâches.
Oui, ça, il est comme
un tout inclus.
On l'appelle Caillot-Coco.
C'est comme genre...
Elle était bonne.
À un moment donné, on part,
on quitte Angers-Gardien, on reçoit un appel
qu'il y a eu une menace de bombe
à Sherbrooke, le show où je m'en allais.
Les policiers sont là, Ils font une fouille.
Toute la salle est fouillée, mais c'est une vraie
menace de
bombe. Moi, je me friquais.
Puis, c'était entouré de policiers.
Les médias l'ont
capté tout de suite. Puis, moi, j'étais comme...
C'est sûr que j'avais peur. J'avais peur.
J'étais comme, OK... On est parti vite après le show.
On est parti vite après le show. On n'a pas fait de meet and greet.
Mais ils m'ont donné le choix
de canceller ou de le faire.
J'ai dit, je vais le faire quand même.
Il y avait des policiers en civil,
il y avait des policiers en uniforme un peu partout.
Il y en avait en civil.
Mais qu'est-ce qu'un policier en civil peut faire
pour une bombe?
Faire la bombe explose.
Je suis un policier.
Un freeze. Un freeze. faire pour une bombe. Faire la bombe explose. Hey! Je suis un policier! Freeze! I freeze! Là, la bombe fait... Oh, excuse!
Je sais pas si c'était une alerte à la bombe. C'était plus juste une menace, mais
il savait pas c'était quoi. Il me semble qu'il avait dit « ça va péter ». C'était
tu... C'était quoi la raison? La raison, oui, il avait dit au téléphone
le clown fédéraliste.
Il a dit le clown fédéraliste,
ça va se passer ce soir.
Moi, je pensais, c'est-tu une menace ou une question?
Ça dépend du temps.
Le clown fédéraliste, ça se passe-tu ce soir?
Je voulais acheter des billets.
Je voulais des billets.
Le clown fédéraliste,'assoit à Sherbrooke.
Je lui dis, avez-vous pris le ton?
Parce que tout est dans le ton, right?
Mais le monsieur, il a appelé
d'une cabine téléphonique?
Il a appelé d'une cabine téléphonique.
Après ça, tout le monde est parti.
Ils ont fait une enquête.
On n'a pas trouvé la personne.
Je lui dis, essayayer de chercher la personne
qui a utilisé la cabine téléphonique en 2016.
C'est ça.
Il doit y avoir deux fingerprints.
Le gars qui a installé la cabine
et le gars qui a appelé.
Tu es comme...
Chris, lui, il travaille pour Bell.
Ça ne doit pas être lui.
Ils l'ont jamais trouvé. Ils ont quand même fait un superest ça. Ils l'ont jamais trouvé,
mais ils ont quand même fait un super bon travail.
Ils n'ont pas fait un si bon travail
que ça s'ils ne l'ont pas trouvé.
Écoute, il faut que je dise ça
parce que je vais être en sécurité la prochaine fois.
Je vais acheter.
Mais c'est vrai.
Ils ont fait un bon travail vu que tu es encore vivant,
mais ça, c'est plus que
le style imbécile, il n'a pas fait un bon travail.
Le gars de la bombe a mal fait son travail. Là, oui, c'est plus que le style imbécile n'a pas fait un bon travail. Le gars de la bombe
a mal fait son travail.
Là, oui, c'est ça.
Je pensais que ça allait rire.
Ça va être une mise en demeure.
Oui, c'est ça. Je suis désolé.
Mais moi, ça devait être
pour de vrai ton show.
Moi, j'ai déjà vécu des moments
un peu de même.
Je ne sais pas si tu as vécu la même affaire.
Mais quand tu es sur scène un soir comme ça,
aussitôt qu'il y a un mouvement dans la salle, on dirait que tu le remarques plus.
Tu devais remarquer, surtout toi, que moi, je fais quasiment zéro crowd work.
Mais toi, que tu regardes tout le temps ton public,
aussitôt que quelqu'un bougeait, weird,ais être comme « Oh tabarnak, on va mourir ».
Surtout, c'était l'hiver, les gens toussaient.
Je pensais que c'était un signal.
« Ok, ça va arriver. »
Exact.
Surtout, j'avais la passe où je parle de la souveraineté dans mon show.
Ça, c'était comme « Ok, je vais la livrer, mais je vais la livrer fort
puis je vais comme
passer à travers.
C'était difficile,
mais on a passé à travers
puis c'était cool, man.
J'avais une super bonne équipe, man. Lui était là aussi.
Tout le monde me regardait. C'était comme le temps
où j'avais arrêté de boire des boissons gazeuses
pour longtemps. Puis là, j'étais sous le stress.
Fait que j'ai pris un coke-diète.
Personne n'était inquiet de la menace.
Toute mon équipe était comme « Oh, fuck, il a bu un coke-diète. »
Il faut comprendre que
Samy, en tournée, est le gars le plus discipliné.
C'est ça.
Il ne mange pas.
Dans les loges, on n'a pas le droit
de junk food
ou de croustiller des chips.
Parce que dans le devis technique,
il dit qu'il faut juste
la bouffe santé.
C'est une astuce tournée plate.
Il n'y a pas de bière dans les loges.
Il n'y a rien. Il fait tout enlevé.
Je le sais. Quand on avait fait
notre affaire aux Oliviers ensemble,
aux 20 minutes, on disait
« On va-tu se prendre un smoothie?
J'étais comme...
OK.
Je savais même pas
qu'il y avait des magasins de smoothies.
Il ne retourne plus jamais mes appels depuis.
Hey man, on fait-tu un hangout?
Non.
Block this number.
Après les shows,
on jouait au poker
et on s'achetait des crudités.
C'était des belles soirées.
C'était du bon poker quand même.
C'était nice.
J'ai perdu du poids aussi grâce à toi, man.
Thank you, bro.
C'est-tu de l'alcool ou de la vodka?
C'est un peu de vodka.
Un peu de vodka, pas mal de Perrier.
C'est correct, man. On dir c'est juste du perrier? Ça, c'est un peu de vodka. Un peu de vodka, pas mal de perrier. C'est correct, man.
Oui, non.
C'est comme me juger pour ne pas avoir de mauvaises habitudes.
Oui, c'est ça.
Regarde les âgés.
C'est bizarre au world.
Je suis comme, hostie, le monde âgé.
Mais avant, toi, tu avais un rituel en début de carrière que tu prenais tout le temps.
C'est-tu du Jack où tu prenais tout le temps un drink avant?
Tu étais saoul, toi, sur scène avant?
Oui, je buvais tout le temps.
Tout le temps, tout le temps.
Il me fallait juste pour avoir du courage pour aller sur la scène, je buvais.
Parce que je trouvais que j'étais meilleur peut-être.
J'avais plus de courage, j'avais moins peur.
Mike, tu as du courage en tabarnak?
Je suis superman!
Mais à un moment donné je trouvais que j'avais besoin de plus en plus
fait que j'ai dit ok il faut que j'arrête, il faut que je règle ce problème là avant que ça devienne un vrai problème
Ah oui, Avant de devenir moi.
— Ha! Ha! Ha!
Non, mais c'est vrai.
— Je vais te demander la commission des droits humains.
Faut que j'arrête. Fait que là...
— Ha! Ha! Ha!
On ramène le fist bump,
parce que...
Fait que là, j'ai dit, OK,
il faut que j'arrête. Fait que j'ai arrêté
Puis depuis ce temps-là
C'est juste café
Puis de l'eau
Puis that's it
Mais ça les soirs de show
Mais mettons avec ta blonde
Tu bois du vin
Ou
Ouais ouais
Comme si on a une date night
Tu sais je me permets
Toutes les deux semaines
Tu sais j'ai une coupe de verre
Moi j'avais
C'est ça j'avais eu
Cette discussion-là
Genre l'année passée
Quand j'ai fait
J'ai fait l'été à Edinburgh
Puis il y avait un de mes amis Qui l'année passée, quand j'ai fait l'été à Édimbo,
il y avait un de mes amis qui l'avait fait,
puis il m'avait dit,
fais comme un humain,
Steve. Le samedi,
tu bois. Bois pas.
Vu qu'à Édimbo, tu fais comme
28 soirs d'affilée,
il est comme, tu peux pas te saouler
28 soirs d'affilée.
T'as pu... Je sais même pas quel â'affilée, tu n'as plus...
Je ne sais même pas à quel âge tu peux faire ça.
Tu n'as plus 17 ans.
Je suis un monsieur.
Ce n'est pas normal.
Oui, c'est ça.
Je devrais écouter ça.
Toi, as-tu déjà fait à Edimbourg
ou tu n'as jamais fait à Edimbourg?
J'ai jamais fait à Edimbourg.
On dirait que pour moi, ça a l'air comme un peu comme une pizza.
Il y a presque tout le monde qui est là.
Tu compétitionnes avec genre 1000 shows à tous les soirs.
Je ne sais pas si la valeur est là pour un humoriste.
Il y a quoi de weird?
À chaque soir, je demandais au monde,
ça fait combien de shows que tu as vus aujourd'hui?
Puis le monde, en moyenne, c'est entre 7 et 11 shows.
Le monde commence à voir, ils vont à 2 heures voir un show, puis là, ils checkent.
OK, je vais aller voir lui, lui, lui, elle, eux autres, blablabla.
C'était weird. Il y avait des jokes que ça marche tout le temps qui ne marchaient pas,
puis des jokes qui ne marchaient jamais, que là, ça marchait au bout,
parce qu'on dirait que l'originalité était plus importante
que la qualité humoristique.
Il y avait quoi de weird, je trouvais?
C'est ce qu'ils avaient tous vu dans une journée.
Oui, c'est ça.
Il y avait une madame un soir,
très saoule,
puis elle était de même.
Madame de 100 livres, une petite madame, j'avais demandé, j'avais fait
« est-ce que vous avez bu un peu aujourd'hui? » Elle avait bu 16 pintes. 16 pintes! J'étais comme
tabarnak, ok, tu as le droit de dormir. J'avais vu un moment donné sur YouTube, je ne sais pas si c'est un documentaire ou juste un extrait,
tu avais joué en Arabie saoudite.
Oui, c'est BBC qui est venu m'interviewer.
C'est illégal, le stand-up.
C'est pas mal tôt, tu es illégal.
Ce n'était pas clair dans ce temps-là.
Je suis venu vers du stand-up,
puis ils avaient booké mon vol, le promoteur,
pour que je parte juste après le spectacle.
C'est comme, OK, man, il faut que tu sois dans les airs
internationaux tout de suite.
Chris, on va être à Barnac.
C'est pas de la sécurité à Sherbrooke
que tu as besoin.
Puis en plus, c'était pas une vraie salle.
T'atterrissais, puis là,
le monde qui avait acheté des billets apprenait
dans 20 minutes,
on se rend compte à quelle place... On va rejoindre Sally dans l'avion.
C'était une tente extérieure?
Non, il y avait deux spectacles.
Un spectacle à Riyad, c'était dans une vraie salle.
Après ça, dans une autre ville, Jeddah, c'était un spectacle plein air.
Ils avaient le droit de faire des spectacles,
mais c'était dans des endroits pour les expatriés.
C'était vraiment désigné pour eux autres.
Mais les gens locaux venaient.
Il y a beaucoup de gens qui ont jasé à propos de ça.
BBC est venu.
C'était un peu controversé de faire du stand-up.
Toi qui fais beaucoup de crowdwork,
c'était surtout avec les expats
que tu faisais le crowdwork?
Parce que les locaux,
ils ne devaient pas comprendre du crowd work.
Non, ça marchait quand même
avec eux autres.
Tout le monde parlait anglais.
Ils voulaient avoir du fun.
Ils étaient là pour écouter du stand-up.
C'était-tu après Raif Badawi
ou c'était avant?
Avant.
T'avais-tu un stress
ou t'es arrivé là naïf?
Oui, je suis arrivé là.
Quand tu as vu Raif Badawi, tu as fait « Oh, fuck! » Fait que toi, t'avais-tu un stress ou t'es arrivé là naïf? Ouais, je suis arrivé là, whatever.
T'as fait, je vais faire mes affaires.
Puis quand t'as vu Raif Badawi, t'as fait,
oh, fuck, je suis tellement chanceux.
Ou les militaires à l'extérieur du show.
J'étais comme, ah, qu'est-ce qui se passe?
Non, mais c'est parce que j'avais fait beaucoup.
J'avais fait le Moyen-Orient déjà.
J'avais fait Dubaï beaucoup.
J'avais fait Jordanie.
J'avais fait plein d'autres.
L'Égypte.
Fait que je savais un peu où était la ligne, tu sais, là-bas.
Fait que je jouais beaucoup sur cette ligne-là.
Fait que c'était comme, il faut que t'ajustes un petit peu,
puis il faut que t'ailles tranquillement.
J'ai quand même fait des blagues que je fais ici,
mais je les ai amenées tranquillement.
Puis il faut que tu t'as pour voir où tu peux aller,
puis tranquillement, pas vite, il faut que t'écoutes ton public.
Oui, oui, oui, il faut « read the room ».
Oui, « read the room », toujours.
T'sais, que t'es pas genre « hey, ouais, c'est ça ».
Moi, chose que je fais extrêmement mal.
Je suis le pire.
Moi, là,
ça fait assez longtemps que je fais ça
que je devrais être capable de le savoir.
Mais souvent, je suis comme
« non, fuck you, je le fais pareil ».
Je m'étais fait huer.
Tu as joué en Haïti aussi?
Oui.
Moi, j'avais fait, ça avait vraiment bien été en Haïti,
j'avais fait un gros hit, sauf mon dernier gag,
que je me suis fait huer.
Parce que, puis il m'avait dit avant,
il m'avait dit « parle pas de religion, parle pas de religion. »
Mais ça marchait tellement.
J'avais fait « je pense que je peux parler de religion. »
Puis j'avais fini sur une joke.
Là, je me suis fait huer.
Puis là, j'ai fait « c'est fucking drôle » Puis j'avais fini sur une joke. Là, je me suis fait huer.
Puis là, j'ai fait, c'est fucking drôle que j'allais finir sur un standing,
puis je finis en me faisant huer.
Puis j'ai fait, « Merci. »
Puis je suis parti.
Fuck Jésus!
See you!
Mais je suis parti.
Puis après, j'avais dit à Michel,
j'avais fait, « C'était pas un bon mot, ça. »
Puis cette année, ils m'ont réinvité.
J'ai fait, puis ils ont dit,
« T'es un des gros hits. »
Puis j'ai fait, « Ouais, pas vraiment. »
Je me suis fait huer.
Est-ce que t'as annulé à cause de l'ouragan, c'est ça?
Oui, c'est ça. J'ai fait ce gag-là
la semaine passée, puis je vais le refaire.
Tous les humoristes qui avaient été bookés,
le seul qui est allé, c'est Rachid,
parce que les autres,
on avait tous googlé, puis on savait que l'ouragan
arrivait, puis Rachid,
la seule affaire qu'il google,
c'est son propre nom.
Fait que là, lui,
c'était une blague.
C'était une blague.
Mais non, je dis ça en joke,
mais c'était... Mais non, je dis ça en joke Nous autres, on allait y aller
Mais la vraie raison, c'est que
La vraie raison, c'est que
On était tous supposés partir
Vous êtes pas au courant, mais c'est le gag de l'année
Chez les humoristes
On était supposés partir un mercredi.
J'avais un spectacle le mercredi soir.
Mon vol a été transféré
à jeudi.
Le mercredi, dans la journée, Rachid est parti
le matin. Dans la journée,
ils ont cancellé tous les vols.
Je ne pouvais pas y aller, mais j'étais vraiment
heureux que je n'y allais pas, vu que j'ai de la famille à Houston.
Moi, les ouragans...
Mettons, en Floride, ou aux États-Unis,
il y a un ouragan, tu fais...
Un ouragan, ça roule à 2000 à l'heure.
Tu fais écrire, je vais embarquer
sur mon tracteur, mettons,
deux, pis je vais aller en Louisiane.
Mais en Haïti, c'est relativement petit.
Pis là, t'as un ouragan qui est gros comme l'Europe.
T'es comme,
je vais me cacher dans la tente, là.
Je vais
aller voir la famille qui vit dans une bâtisse
en plastique.
Je peux-tu me cacher avec
vous autres?
Non, ouais, c'est ça.
J'aurais aimé ça y aller. J'avais écrit...
Moi, je me suis fait kidnapper.
Bien, pas kidnapper, mais
semi...
semi-kidnapperé en Haïti.
J'ai écrit un numéro là-dessus.
Qu'est-ce qui t'arrive?
Semi-kidnappé.
C'était plus une invitation à un party?
Non, c'est que...
J'ai remarqué,
c'était Michel Courtemange qui m'avait dit ça un moment donné,
l'alcool et la drogue font que tu as des mauvais réflexes.
Moi, j'étais un soir...
Il a fallu que quelqu'un te le dise.
Il a fallu que quelqu'un me le dise.
Non, c'est ça.
J'étais dans un bar
en Haïti. Quand j'étais là,
c'était Huguelin,
celle qui t'avait bouqué aussi,
qui était tellement cool.
Tu ne payes rien là-bas.
Le dernier soir, j'étais comme,
je vais payer la traite au monde.
Je m'en vais au guichet dans un bar pour retirer du cash.
Et là, il y a un monsieur que je n'ai jamais vu de ma vie qui est comme, il y a trop de frais de service ici.
Viens avec moi, je connais un guichet,
il n'y a pas de frais de service.
Et moi, dans mon cerveau d'astide ivrogne,
j'ai fait, yes, bonne idée.
Ça m'a coûté zéro pour
ma semaine. C'est pas un 3,50
de frais de service
qui va gâcher ma semaine.
Fait que là, on était
sortis dehors.
T'es une ethnie, man. T'es une ethnie.
Mais j'ai remarqué
que je suis
tellement naïf. Moi, là,
le monsieur, je suis embarqué dans son pick-up.
On est sortis de la ville.
Puis là, j'étais dans un guichet.
Puis là, j'ai fait...
Je pense que je me suis fait kidnapper,
mais je n'étais pas sûr.
J'avais retiré beaucoup, beaucoup d'argent
en me disant,
s'il me dit que c'est un kidnapping,
je vais faire, je te donne ça. C'est le maximum que je pouvais sortir. Puis il va faire, oh cool. Fait que là, j'avais
retiré 42 000 gourdes, que je ne sais pas c'est combien en Canadien.
75 cents.
Oui, non, mais le pire, c'est à peu près ça. Mais le gars m'a ramené au bar, puis
il ne m'a pas kidnappé, fait que ce n'est pas un kidnapping. Il m'a ramené au bar pis il m'a pas kidnappé, fait que c'est pas un kidnapping il m'a ramené au bar
pis j'étais comme ok, ok, ça ok
c'était juste un agace
kidnapping, tu sais
pis après j'avais payé la tournée
pour tout le monde, pis ça avait coûté
genre 800 gourdes
fait que j'avais retiré
40 000 gourdes de trop
pis j'ai jamais réussi à changer
l'argent, tu sais quand je suis arrivé à Miami j'ai jamais réussi à changer l'argent.
Quand je suis arrivé à Miami,
j'ai essayé de le changer.
Puis là, ils ont fait, on ne prend pas cet argent-là.
À Montréal, ils ne prenaient pas cet argent-là.
Puis à un moment donné, j'ai juste vu un haïtien
et j'ai fait, tiens, prends ça.
Même lui, il ne l'a pas pris.
Il a fait, non, non.
C'est drôle.
Tiens, prends 5 dollars.
Ça va bien aller.
Je ne sais pas
quel autre pays qui n'accepte pas,
mais dans les banques,
ils me disaient qu'on n'accepte pas cet argent-là.
J'étais comme, mais c'est de l'argent.
Même dans les bureaux de change.
À Montréal, il y a beaucoup d'haïtiens.
À Montréal, j'étais comme,
c'est de l'argent.
Il était comme, ce n'est pas de la vraie argent. »
Et là, ils étaient comme « Ah, tabarnak! »
Toi, quand tu avais joué là, avais-tu joué anglais, français ou bilingue?
Moi, j'avais joué anglais plus, mais bilingue.
C'était plus en anglais avec un peu de français.
comme si c'était plus en anglais avec un peu de français.
Quand tu arrives dans un nouveau pays, t'essaies-tu
d'apprendre une couple de mots
locales?
J'essaie plus d'apprendre
de vraiment observer
ce qui se passe localement pour écrire.
En te faisant kidnapper?
Non, mais même quand on arrive dans
des villes au Québec,
il aimait ça arriver, mettons, on arrivait un petit peu plus tôt,
mais il aimait ça se promener juste dans le centre-ville
et puis juste noter les noms de commerce.
J'aime ton mépris de centre-ville, de village.
Parce que c'était pas des villes, c'est ça.
Centre-village.
On va aller dans le centre-village.
C'est lui qui les écœure sur 5
et c'est moi qui se fais ramasser.
Moi, je te regarde comme venant d'un gars
qui vient de Saint-Jérôme.
C'est vrai.
Là, vous arriviez de bonheur.
Pas nécessairement de bonheur,
mais il y avait bien ça.
Juste faire des petits détours dans le centre-ville
pour regarder les noms des commerces.
C'est une machine, ce gars-là.
Il écrit du matériel exclusif aux gens
on the spot.
C'est assez impressionnant de le voir travailler.
Toi, tu avais commencé à faire ça
quand tu commençais,
c'était par ça au Comedy Zone.
Il n'y avait pas beaucoup de public.
Tu avais pris le réflexe de parler au monde?
Oui, mais tu étais obligé.
Imagine une salle de genre 200
avec 9 personnes. Il y avait 6 à un moment donné. au monde? Oui, mais tu étais obligé. Imagine une salle de genre 200.
Avec 9 personnes.
Avec 9 personnes.
Il y avait 6 à un moment donné.
Puis j'étais comme l'animateur,
le host de la soirée.
Puis là, 6 personnes,
il y avait une tempête de neige.
Puis Paul Ronca,
il a décidé de faire le show quand même.
Puis il y avait 6 personnes éparpillées.
Fait que tu ne peux pas faire ton stock,
ton grand stock.
Là, il fallait que je parle aux gens.
Puis j'étais obligé.
C'était comme une question de survie.
Puis avec ce réflexe-là de toujours hoster.
Parce que dans la culture des comedy clubs,
tu n'es pas juste... Tu montes sur scène et tu as ton one-man show tout de suite.
Tu travailles ton one-man show,
tu l'écris, tu le rodes et let's go.
Il faut que tu passes l'hierarchie.
Il faut que tu fasses des openings,
il faut que tu fasses le host. Après ça, tu fais headliner ou co-headliner. Moi, j'aiierarchie. Il faut que tu fasses des openings, il faut que tu fasses le host.
Après ça, tu fais headliner ou co-headliner.
Moi, j'ai hosté souvent et ça m'a aidé
à beaucoup juste travailler le crowd work.
Je ne peux plus m'empêcher. On dirait que ça devient
comme une partie de ce que je fais.
C'est un réflexe de toi.
C'est-tu weird, mettons,
quand tu fais des numéros de gala
ou
quand tu présentes un prix aux Oliviers,
on va dire de ne pas tomber là-dedans,
de juste faire ton number, number?
Moi, je pense que la plupart du temps,
c'est correct.
Je suis capable de quand même suivre
un 7 minutes.
Je suis capable de me contrôler
et de dire que je vais faire un rythme.
Mais une heure et demie, ça se fait.
Une heure et demie, il faut que j'aille dans la crowd.
Je trouve que c'est comme les négliger,
surtout aujourd'hui, dans un climat de médias sociaux
où les gens veulent être engagés,
veulent faire partie de la culture que tu crées avec eux autres.
Je trouve que ça fait du bien avec tout le monde.
Souvent, les gens, quand ils vont te voir en show,
c'est ça qu'ils veulent voir.
Il y a des soirs qu'on se dit que ton matériel marchait moins
que ton crowd work.
Ils voulaient du crowdwork.
Non, non, mais des fois...
C'est jamais arrivé.
Oui, c'est déjà arrivé. Arrête, va chier.
C'est que la méchanceté qui sort de ta bouche.
Tout fonctionne bien.
Un autre verre de vin.
Tout le long de son show, tu le regardes, tu te dis « plus drôle que lui ».
Non, non. Ce que je veux dire plus drôle que lui son matériel fonctionne
bien mais des fois les gens et le crowd work ils viennent fous mais le crowd work
marche tout le temps mille fois plus parce que le monde sent
c'est ça la différence entre tu vas voir un show un astide bon gag si tu sens
qu'il a été écrit tu vas r rire, mais un gag moyen improvisé,
là, tu es comme,
tu n'en peux plus.
Puis il y avait,
avais-tu vu l'épisode de
la série à Louis C.K. qui parle de
crowd work avec Godfrey?
Louis C.K. amène
sa nièce voir un show
et il y a Godfrey sur scène.
Godfrey est un humoriste américain qui fait beaucoup de crowdwork.
Puis là, sa nièce, elle trippe. Puis là,
Louis fait « Ouais, c'est du crowdwork.
C'est n'importe qui qui peut faire ça. »
Puis elle est comme « T'es-tu capable, toi, d'en faire? »
Puis il fait « Moi, je serais capable. J'en fais pas. »
Puis « Ah ouais, tu serais capable. » Puis après, t'as Louis
qui fait du crowdwork. Puis c'est juste le
« Hey, where you from? » Puis là, « Philadelphia.
I've been. Nice place. »
Puis là... Mais ça.... » Moi, je suis quelqu'un que...
J'ai commencé à faire du crowd work,
puis la façon que je fais du crowd work,
je suis tellement pas habile dans mon crowd work
que ça m'a rendu habile en étant mal habile.
T'excuses pour ton crowd work. Je t'excuse pour ton cas.
Je sais que,
je vois un gars comme toi,
tu dis de quoi?
Mais moi, je dis tout le temps l'affaire de trop,
qui fait un malaise.
Ou un cas juridique.
Oui, oui.
Mais oui, non, c'est ça.
Je peux-tu en faire un autre drink?
Non, le pire, c'est que cette joke-là
était écrite.
Oui, c'était pas du crowd work.
T'as même pas d'excuse.
Non, non, non.
Non, oui.
C'est vrai, t'as raison.
T'as raison.
T'as raison.
Je pense... Il y a trois personnes sur scène,
il y en a deux qui ont arrêté de boire
et la personne qui aurait dû arrêter
vient de commander un autre drink.
Je pense...
C'est ça la morale du podcast.
Puis là, toi,
cet été,
tu as fait
une tournée américaine.
Tu t'ennuies-tu du côté anglais?
C'était-tu juste pour...
C'était pour roder plus ton gala
que tu as fait en anglais?
C'était beaucoup pour roder le gala,
mais en même temps, je m'ennuyais beaucoup
du côté anglophone.
J'ai fait 4 ans.
J'ai commencé en anglais, je faisais des tournées en anglais. Je faisais du headlining des comedy clubs anglophones aux Étatsai commencé en anglais. Je faisais des tournées en anglais.
Je faisais du headlining des comedy clubs
anglophones aux États-Unis en anglais
avant d'embarquer au Québec.
Au Québec, j'adore ce que j'ai fait aussi,
mais ça me manquait beaucoup aussi d'aller
faire les États-Unis et faire le Canada
anglais que je fais bientôt.
D'ailleurs, peut-être juste mentionner que Sugar Sammy
est le premier Québécois à animer un gala
Just for Laughs.
All right.
Après Michel Couremange.
Non, Courtemange
avait animé un gala Just for Laughs.
Tu m'as bullshité quand tu m'as dit ça.
J'ai rien dit.
Mais Courtemange...
Tu me dis, tu me dis, tu diras que je suis le premier Québécois
à animer un gala.
J'ai jamais dit ça.
Courtemange, pas un vrai québécois à animer un gars. J'ai jamais dit ça. J'ai jamais dit ça. Courtemarche, pas un vrai québécois.
J'étais sûr.
J'avais lu ça quelque part.
J'avais lu ça, je pense.
Il y a quelqu'un qui était mal renseigné.
Non, excuse.
C'est très drôle.
C'est vrai que Courtemarche avait animé Dalton.
Tu n'es pas le premier.
Je ne fais pas des grimaces.
Tu es le premier à parler.
Qui parle.
C'est ça.
Bon.
On a réglé ça.
Mais non, vraiment, ça me manquait aussi.
Puis je voulais retourner faire de l'anglais aussi.
Puis pour moi, c'était important.
Après ça, après le Québec, j'ai fait la France.
Puis je me suis dit, il faut pas que je néglige
ce côté de ma carrière non plus. Parce que pour moi, c'est important. C'est comme comment j'ai fait la France. Il ne faut pas que je néglige ce côté de ma carrière non plus
parce que pour moi, c'est important. C'est comment j'ai commencé et je ne veux pas
non plus arrêter sur ma même femme.
J'ai vraiment aimé, et j'en avais déjà parlé au podcast, comment… Il y a une
affaire que j'ai trouvée vraiment drôle. Moi, je suis allé faire des shows en France
genre cette année. Le marketing que tu utilisais en France, c'est que tu l'as underplayé
total, total
tu sais que tu as juste fait
je suis un humoriste, je viens faire des shows
puis il y a un gars qui m'a dit
il y a un Québécois, Sugar Sammy
es-tu connu chez vous?
puis j'étais comme, c'est clair qu'il est connu
mais là il me disait
je ne voulais pas faire comme Stéphane
puis jouer la grande star
en allant là-bas.
Non, mais je trouve que c'est bon.
Certains, on n'aimera pas de nom,
mais certaines personnes,
ils arrivent là-bas et ils se la jouent big.
Tout de suite,
les gros marketing.
C'est ça.
Puis, ça ne fonctionne pas.
Lui, il a commencé vraiment en bas.
Lui, il passait des flyers.
Il n'est pas obligé de faire ça. Tu le vraiment en bas. Lui, il passait des flyers. Tu sais, il est pas obligé de faire ça.
Je connais plus. Tu le faisais, toi? Oui, il passait des flyers.
Après, quand je faisais des plateaux d'humour, tu sais, comme... Tu avais un gars de sécurité
qui était comme...
Tassez-vous! Un monsieur va
passer le public sac.
T'es le seul gars qui passait le public sac, mais avec
de la sécurité.
T'es dans l'limousine. Tu baissais ta
fenêtre. T'es comme, tiens,
je t'invite à mon spectacle,
tu lances des flyers, tiens!
Non, mais c'est pour ça que ça marche en France,
c'est qu'il a recommencé au début
de l'échelle pour apprendre le métier là-bas.
Mais ça, moi,
j'ai tout le temps
trouvé que t'avais, tu sais, l'affaire
qu'on disait tantôt, read a room, mais
t'es bon aussi pour lire le marché, de tu avais, tu sais, l'affaire qu'on disait tantôt « read a room », mais tu es bon aussi pour lire le marché,
de dire « OK, ça,
c'est de même que je vais utiliser le terme
« attaque », mais
pour attaquer un marché, je trouve que
c'est intelligent de la façon
que tu as lancé ta carrière
en France. Pour moi, ça a toujours été
« Regarde, tu rentres, il faut que tu arrives
avec humilité. Tout ce que tu as
accompli ailleurs, ça ne fait aucune différence pour personne là-bas.
Pour moi, c'était toujours de la jouer tranquillement
et de vraiment faire mes preuves moi-même.
Pas de dire que ça marche super bien au Québec,
ça marche super bien au Canada, je suis ici,
vous êtes mieux d'acheter des billets.
C'est plus, je vais tranquillement commencer
dans une petite salle de sang,
puis après ça, 300, puis après ça, 700.
On grandit tranquillement. Pour moi,alle de sang. Puis après ça, 300. Puis après ça, 700. Ça fait qu'on grandit tranquillement.
Pour moi, ce n'était pas jouer la star, c'était d'être un humoriste.
Tu as signé un deal en France avec une compagnie, l'équivalent d'Evenco en France.
Oui, TS3, qui sont super bons.
Ils sont ceux qui produisent Florence Foresti.
Ils font tous les grands concerts là-bas.
Ça fait que c'est vraiment le fun.
Ils font d'autres humoristes.
Ils font Kian Kojandi.
Ah, Kyan, c'est le cas.
Super bon. Baptiste Lecaplain.
Ils ont une bonne écurie d'humoristes
aussi. Ils ont vraiment des humoristes
qui sont très respectés et aussi
qui sont bons dans leur métier.
Grand public, mais en même temps très respecté.
Je me suis dit que c'était un bon
fit de commencer avec eux autres.
C'était-tu, toi,
tu le disais en gag ici, puis c'était un bon fit de commencer avec eux autres. C'était-tu, toi, après, tu le disais en gag ici,
puis c'est devenu la réalité que tu te servais du Québec pour te roder pour la France,
mais là, après la France, ça va être quoi?
Ça va-tu être attaquer la francophonie ou ça va être retourner en anglais? Je pense qu'une fois que tu ouvres la France, ça s'ouvre un peu partout en Suisse, en Belgique.
Mais de continuer à faire la France,
mais après ça, en anglais,
c'est probablement aussi un deuxième spectacle au Québec.
C'est ça que je vais revenir faire un autre show bilingue.
Probablement « You're gonna hear 2 ».
Je te dis que je suis encore dispo probablement.
Je suis en train d'écrire mon deuxième spectacle
Très discrètement
En ce moment ici
Je fais des shows secrets
J'ai fait un week-end secret au Comedy Works
On peut le dire maintenant c'est passé
Je fais des shows secrets pour vraiment tester
C'est ton frère là
Tu devrais le faire
Je sais que tu vas retourner en anglais aussi
Il m'a texté l'autre fois
Je vais retourner C anglais aussi. Il m'a texté l'autre fois.
Je vais retourner.
C'est une super salle.
Souvent, je parle du bordel.
J'aime beaucoup le bordel.
Mais la meilleure salle pour l'humour au Québec,
c'est le Comedy Works.
C'est tellement une petite salle cool, petite.
Les premières fois, quand je suis arrivé à Montréal,
toutes mes idoles de jeunesse,
j'ai voyé au Comedy Works. Il y a de quoi de magique de cette petite salle.
Je pense que tu devrais faire un week-end, ça va être parfait.
Pour moi, c'est comme...
Ça me manquait, cette proximité
avec le public montréalais. C'était des shows secrets
de même. Je vais en faire dans plein d'autres places.
Les gens m'écrivent. Écrivez-moi.
Secretshow
at sugarsami.com
Vous, vous ne m'aimez pas.
Secretshow. Tu l'as démasqué. Il y a du l'en-souis. at sugar sammy.com Vous, vous ne m'aimez pas. C'est quoi ça?
Tu l'as démasqué.
Il a démasqué.
J'ai une question pour lui.
C'est-tu toi le gars de la bande? C'est ça.
Parce que je suis un des propriétaires du bordel suprême.
Le faire exploser dehors.
On vient de payer cher pour la terrasse.
Il a la moustache.
Burt Reynolds.
Il a le casting parfait pour utiliser unrasse. Il y a la moustache, Burt Reynolds. Il y a le casting parfait
pour utiliser un téléphone public, c'est ça.
Fait que tes choses secrètes...
Il n'y a pas sourire une fois.
C'est quoi le casting parfait d'utiliser un téléphone public?
D'utiliser un téléphone public.
C'est quoi ce casting-là?
C'est le moustache.
Puis avoir un 25 cents.
C'est rendu 50 cents.
C'est mon père qui m' Puis avoir un 25 cents. C'est rendu 50 cents.
C'est mon père qui m'avait dit ça.
Là, il est rendu avec un cellulaire.
Mais jusqu'à il y a deux ans,
j'étais comme,
je vais te payer un cellulaire.
Il était comme, je n'ai pas besoin.
Il y a des payphones.
Ils sont là, les coupables.
C'est mon père.
C'est la seule personne qui a dit ça. Puis là, à un moment donné,
mon père, il a fait...
Je trouve plus de téléphone public.
Je vais prendre un cellulaire.
Puis là, j'avais demandé,
ça coûte combien? Puis c'est rendu 50 cents.
C'est du vol.
C'est du vol.
Mais qu'est-ce qui est cool?
Le gars qui a fait ta menace de mort,
au moins, il a donné 50 cents.
Il a fait, fuck you, Sugar Sammy! »
« Ah, tabarnak, ça me prend...
Ok, call this.
Rita, as-tu une change? »
Rita étant madame-là...
Mais non, mais on est...
J'ai réalisé, à deux,
on est bons pour faire du crowd work.
Sous-seuls, on fait des malaises.
On devrait devenir un duo.
Dominique et Martin.
Dominique et Martin.
C'est ça.
C'est moi et la baisse.
C'est ça ce qui me fait chier, ce joke-là.
Ce joke-là était drôle quand je l'ai dit,
mais il a fallu que tu l'expliques.
Il a fallu que je l'explique, exact.
Exact.
Je suis l'obèse et le straight man.
C'est ça qui est insultant.
Non, c'est toi qui as punch.
Oui, c'est moi qui ai punché.
Je suis Dominique, mais je suis Martin en même temps.
C'est bon.
Toi aussi, tu as eu des menaces.
Moi, j'avais eu, l'année passée,
la menace la plus weird que j'ai eue,
juste pour rire,
l'année passée,
c'était les deux. Il avait fait
une levée de fonds
pour m'aider avec mes frères d'avocats.
Il y avait
Jim Norton, Jeff Ross,
il y avait
Jimmy Carr, Eddie King qui animait.
Il y avait Ralphie May.
Il y avait plein de vedettes américaines, plein de vedettes québécoises
et une couple de vedettes françaises sur le show pour faire une levée de fond.
Il y avait du monde qui appelait aux métropolises et qui disait au monde
« Si vous faites le show ce soir, on va faire exploser la place.
Moi, ce que je trouvais weird, c'est que c'est là qu'il y a eu des techs qui ont été tués quand Pauline Marois a été élue.
La fille qui répond au téléphone, elle ne mérite pas de se faire dire ça
Moi je pense que je ne mérite pas ça non plus
Mais c'est moi le problème là-dedans
Mais ne fais pas peur à la fille
Puis là, il y avait quelqu'un qui est arrivé
Avec un gun de paintball
Puis il shootait les gars de sécurité
Du métropolis
Avec des guns de paintball
Là, eux autres étaient rentrés
Puis j'étais comme tabarnak C'était intense en crise métropolis, avec des gones de paintball. Fait que là, eux autres étaient rentrés,
puis j'étais comme tabarnak.
C'était intense, en Christ.
Pour une joke que j'ai faite il y a huit ans.
Tu sais, une joke il y a huit ans.
Puis moi, j'étais comme,
Christ, ce type de job de marde.
Mais finalement, l'alcool m'a beaucoup aidé.
Toi, à toi, à pas aidé,
mais moi, une chance, tu m'en as laissé. Parce que moi, c'est le même que moi.
Mais tu en avais une aussi dans le temps de Cédrica, non?
Dans le temps de Cédrica, moi, j'avais eu... J'avais du monde devant ma maison.
Puis j'ai découvert après... Il y avait du monde. Moi, je restais à Saint-Jean à l'époque.
Il y avait un terre-plein devant chez nous. Banlieue, banlieue.
Il y avait huit personnes
qui avaient amené des chaises en plus.
Des chaises pliantes
qui étaient devant chez nous.
Là, ils me regardaient.
Le Woodstock des menaces.
Oui, oui.
J'étais sorti. J'avais été voir le monde. Puis là,
j'étais sorti, puis j'avais été voir
le monde, puis là,
il essayait de faire comme s'il n'était pas là
pour moi, comme s'il était là
juste random.
Non, mais pas sur mon terrain,
mais sur le terre-plein devant chez nous.
Puis là, il faisait comme si
on est juste nous, relaxés,
à Saint-Jean, sur un terre-plein.
C'est fuck.
Il y avait combien de gens?
Entre 4 et 8.
C'est flou.
C'est loser.
C'est quand même plus que de monde
qui va voir mes shows.
Ça va bien aller.
C'est des blagues.
Il y a plus de monde qui veut me tuer
que de monde qui veut t'aimer.
Exact.
T'as vu?
Tremise punch.
Hey, Dominique Martin!
On va être en show.
Dominique Martin.
On est les nouveaux Dominique Martin.
Non, mais c'était weird.
J'ai découvert après que...
Moi, je me demandais pourquoi ce monde-là
ne m'avait pas...
Pourquoi ils n'avaient pas peur de moi?
J'ai découvert...
J'avais fait des shows
à l'époque pour les Hells.
Dans les bars,
il y avait souvent...
Des shows de bars, c'est souvent des Elles.
Puis il y avait des Elles
parquées aux deux coins
de rue de ma rue.
C'était monsieur et madame-là qui me regardaient.
Puis il y avait les Elles qui regardaient ce monde-là.
Puis c'est les Elles qui m'ont protégé.
Fait que j'ai que du respect
pour les Elles.
Merci, Elles.
Cheers.
On devrait faire
faitmwhells.ca
Vous allez avoir
20% de rabais sur votre prochain
pétage de genoux.
Oui, non, c'est ça.
Mais ça, c'était weird. Moi, j'avais,
en plus, mon père,
la journée que j'avais le monde
de parquer devant chez nous,
j'étais sorti, j'avais vu du monde
chez nous.
Non, je les avais pas vus en début de journée.
J'avais, mais en tout cas,
je me suis réveillé, il y avait personne devant chez nous.
Mon père venait de se faire opérer au coeur.
Puis là, moi, j'allais à Québec
aller le chercher à l'hôpital pour le ramener chez eux.
Puis là, Michel Mongérin m'avait appelé, puis il avait fait « Christ, t'es dans le Journal de Montréal, puis blablabla ».
Puis là, j'étais comme « On s'en calait, ça. Personne ne lit le journal, anyway. »
Puis j'écoutais la radio en m'en allant vers Québec, et là, il parlait de moi partout.
Puis j'étais un estime monstre, vu que j'avais fait une joke, j'avais nommé la petite Cédrica
un an après sa disparition.
Même si Letterman faisait des jokes
sur John Benny Ramsey le jour même.
Mais au Québec, on est fragiles en tabarnak.
Moi, je roulais.
Désolé parce que vous êtes fragiles.
C'est pour ça que je me suis excusé.
J'ai appris ma leçon.
Un chien qui jappe,
tu le frappes quatre, cinq fois.
Tu sais comment agir.
Moi, je suis arrivé et je ne voulais pas dire ça à mon père.
Je ne savais pas que j'allais avoir des menaces de mort,
mais je comprenais qu'il y avait du monde vraiment fâché.
J'avais été chercher mon père.
Tu ne veux pas dire à un homme de... Il avait 80 ou 77, là. Tu veux pas dire à un monsieur de 77 ans qui vient de se faire opérer au coeur,
« Ah oui, il faut sortir vite parce qu'on va peut-être se faire tuer. » Fait que là, je me rappelle,
je me promenais en char, puis à chaque fois qu'on arrêtait la lumière et que le monde me regardait,
j'étais comme « j'espère que je ne me fais pas frapper devant mon père ».
C'était weird. C'était vraiment une journée weird.
Après, je suis arrivé chez nous. J'avais droppé mon père.
J'avais été à Québec. J'avais passé la journée avec.
Quand je suis arrivé chez nous, il y avait du monde de « parker » devant chez nous.
Je m'étais couché. Sur le coup, je ne comprenais pas.
Je me disais que c'était le soir.
Je restais à Saint-Jean.
Je me disais peut-être qu'il y a des montgolfières
ou quelque chose.
Je me suis couché.
Je me suis réveillé le lendemain et il était encore là.
C'est weird.
Ils n'ont pas passé la nuit là?
Je ne sais pas si c'était les mêmes
ou s'ils se relayaient.
Je suis arrivé chez nous le soir,
il y en avait quatre ou sept.
Le matin, il y en avait six ou neuf.
Qu'est-ce qui se passe dans la tête
de ces estis de Mongols?
Aucune idée.
Pour vrai, c'est des estis de Mongols.
On est d'accord avec ça?
Qu'est-ce qui se passe dans ta tête est d'accord avec ça? Moi, là,
qu'est-ce qui se passe dans ta tête?
Tu as dit,
je vais aller devant sa maison.
Moi...
Il va comprendre,
est-ce que...
Mais juste, en plus,
moi, l'affaire que...
Puis pour se rendre
devant ma maison,
moi, c'est pas comme si
j'ai mon adresse
sur mon Facebook, là.
Tu sais, fait que
je comprenais pas comment ils ont fait.
Quelqu'un t'a stoulé.
Il y a quelqu'un qui a une grande gueule
dans le showbiz.
Boucardia.
C'est lui.
On en voit en boucard.
C'est boucard.
Chris de Boucard.
Depuis ce temps-là,
tu as eu plein de controverses Mais est-ce que depuis ce temps-là, tu trouves que des fois,
t'as eu plein de controverses,
la dernière.
Est-ce que tu penses que tu commences à écrire sur le frein un peu, au Québec?
C'est sûr que oui.
Moi, j'avais...
Mais je trouve ça plate, non?
Moi aussi.
Moi, j'avais, pendant un bout de temps,
c'était Louis-José.
Tu sais, Louis-José, il dit tout le temps
qu'il écrit de 9h le matin à midi.
Quand il m'avait dit ça, j'avais fait que je devrais essayer ça.
Moi, ça faisait trois ans qu'aussitôt que j'écrivais un numéro,
ça avait tout le temps rapport avec la liberté d'expression.
Je réalisais que mon humour, mes nouvelles affaires,
«relataient» zéro avec le public.
Le but d'un humoriste, c'est que le monde dans la salle t'écoute
et ils font comme « Ah oui, il me parle.
Moi aussi, je suis un peu de même. »
Puis moi, mes jokes, c'est tout le temps
quand le gouvernement t'amène en cours
puis le monde t'est comme
« Ouais, ça m'arrive pas tant que ça, mais... »
« C'est municipal, provincial, ça dépend.
Il y a une chance que les Helds pour nous défendre.
Là, t'es comme moi, tu comprends pas.
Mais avec l'idée de Louis-José d'écrire des numbers, c'est que moi, tous mes astides jokes,
qui étaient horribles, mes jokes,
mais c'était ça que moi, je vivais.
Je me suis dit, je vais écrire des numbers à tous les jours.
Puis j'ai écrit, genre, pendant un mois et demi,
des numbers sur la liberté d'expression,
que je savais que c'était de l'astide marde.
Mais après, c'est juste sorti de mon système. Après ça,
j'ai été capable de faire des jokes
de transgenre.
J'étais comme « Yes, je suis revenu! »
« I'm back! »
Mais l'affaire
qui a vraiment changé,
que moi,
à ce temps-là,
quand je nomme un nom,
je nomme juste des Américains ou des Français.
Je nomme plus de Québécois.
Même si je fais un number sur Justin Trudeau,
je vais l'appeler Macron.
Dans mon number, juste...
Ça, c'est parce que je ne veux pas revivre ce que j'ai vécu.
Ça, c'est quand tu nommes des noms de célébrités ici, ça devient comme
genre, on te voit dans des galops, pis c'est comme,
« Hey, fuck you, man, j'ai entendu que t'as parlé de moi. »
Ça arrive?
Pas, non. Moi, il y a une affaire
que j'ai... Non, mais c'est comme des vedettes
québécoises qui te disent, « Hey,
j'ai pas aimé ta joke. » Moi, le truc,
j'avais écrit à l'époque,
j'avais un number sur Marcel
Leboeuf. Puis je savais que
Marcel Leboeuf,
je savais que ça l'avait blessé
parce qu'il l'avait dit à télé.
J'avais comme...
Indice numéro un.
Puis là, un moment donné,
je m'en vais à Québec, puis je vois Marcel Leboeuf,
puis je vois dans son regard qu'il me regarde,
puis je vois qu'il est blessé.
Puis là, je fais, j'ai fait,
« Marcel, tabarnak, j'ai une joke sur regarde, puis je vois qu'il est blessé. Puis là, je fais, qu'est-ce que je fais? Puis j'ai fait, « Marcel,
tabarnak, j'ai une joke sur toi! »
Puis je l'ai serré dans mes bras,
puis là, il a fait comme,
« Ah, OK. Ah ouais, c'est quoi la joke? »
Puis là, j'ai dit la joke, puis il était
heureux. Puis là, moi,
j'étais heureux, puis je suis parti. Fait que mon
truc, c'est juste de...
D'avoir un bromance.
D'avoir un bromance. Ouais, c'est ça. Il faudrait, aussitôt que je blesse quelqu'un, il faudrait que je fasse, « Hey, tabarnak, j'ai juste de... D'avoir un bromance. D'avoir un bromance.
Aussitôt que je blesse quelqu'un,
il faudrait que je fasse... C'est assez facile.
Marcel Lebeuf joue beaucoup sur le...
Il fait des conférences
et une petite joke.
Le meilleur gag
de l'histoire de la planète,
c'est ma blonde qui me l'avait fait.
Marcel Lebeuf, j'avais fait une joke sur lui
dans le temps qu'il n'était même pas méchant.
Je disais que Marcel Leboeuf
était le contraire de moi,
que moi, le monde m'adore ou me déteste,
tandis que Marcel Leboeuf, tout le monde l'aime,
mais tout le monde s'en calisse un peu.
Il fait la job.
Il fait la job.
Là, je racontais
une longue affaire, puis ça finissait avec tout cas, je ne me rappelle plus comment ça finissait
Ça finissait avec un callback
Ça finissait avec un callback qui était un très bon callback
que je disais que moi, par exemple
j'ai le genre de carrière que va falloir
que je fake ma mort pour devenir une légende
Fait que je vais faker ma mort, je vais devenir
une légende, puis pour être une vraie légende
je vais faire comme c'est Marcel Leboeuf
qui m'a tué, puis là
moi, je vais me ramasser en prison puis Puis là, moi, je vais me ramasser
en prison. Puis, excuse-moi,
je vais me ramasser dans le sud. Marcel Leboeuf va être
en prison, puis il va y avoir un gars d'Indouche de prison
qui va faire... Bien, il est correct. Il fait la job.
C'est...
Longue, longue,
longue prémisse pour une joke
de viol.
Qui est...
Et voilà!
Je vais...
Livrer pour vous.
Livrer pour vous.
Parce que je suis un artiste.
Mais, oui, c'est ça.
Là, tu ne fais plus des jokes de même.
Non, mais ma blonde, elle m'avait fait...
J'avais fait ce joke-là
et Guy Lepage,
quand j'avais fait Tout le monde en et Guy Lepage, quand j'avais fait
Tout le monde en parle,
il m'avait demandé, il a dit,
dans ton show,
t'as un sketch que
Marcel Leboeuf se fait enculer
par un prisonnier.
Puis là, je suis comme,
oui, mais non.
Puis là, j'essaie d'expliquer l'affaire
et là, Marcel Leboeuf,
la semaine d'après, il va faire tout le monde en paix
pis là, il raconte comment, quand sa mère
a entendu parler que
son pauvre Marcel se faisait enculer
en prison, elle a pleuré
pis là, pis même
Marcel Leboeuf, il avait appelé
Mario, tu sais Mario Grenier
dans le temps à Québec, animateur
de radio, que je connaissais bien Mario
pis là, Mario m'appelle pis il est comme à Québec, animateur de radio, que je connaissais bien Mario. Puis là, Mario m'appelle, puis il est comme,
« Hey, je connais beaucoup Marcel Leboeuf. »
Puis il m'a appelé, puis il pleurait.
Puis, « Pourquoi t'as dit ça? »
Puis, « Qu'est-ce que tu peux faire? »
Puis, j'étais comme, « Bien, j'ai pas de machine
à voyager dans le temps, là. »
Qu'est-ce que je peux faire? C'est rien.
Qu'est-ce que je peux faire? C'est raccrocher, là.
C'est la seule, c'est la
meilleure solution que j'ai.
Puis là,
j'avais dit ça, puis j'avais fait, regarde,
je ne sais pas quoi faire, puis je m'excuse,
c'est le prix de même, puis c'était pas méchant, blablabla.
Puis là, je raccroche, puis ma blonde me regarde,
bien, comme, qu'est-ce qui vient d'arriver?
Puis j'ai dit, bien, Marcel Leboeuf, apparemment,
il ne va pas bien. Puis là, il parlait de,
il n'allait pas bien, puis elle était comme...
C'est le motivateur le moins motivé
de la planète.
Non, mais ça prouve juste
que ceux qui jouent sur le fait
qu'ils sont donc heureux, c'est souvent ceux
qui sont les plus fragiles et les plus vulnérables.
Mais moi, j'ai une théorie
sur les jokes pris hors contexte.
Ça devrait être illégal de prendre une joke
hors contexte. Tu sais, souvent,al de prendre une joke hors contexte.
Souvent, dans les journées, ils font ça.
Ils l'ont fait beaucoup avec toi.
Il a dit ça.
Puis après, tu regardes.
OK, il y avait un setup tout.
C'est un peu comme si tu prenais...
Je te montrais l'image d'un pénis.
C'est vulgaire.
Et là, zoom out, c'est la chapelle 16,
la création d'Adam,
de Michel-Ange. Tu comprends? C'est pris chapelle 16, la création d'Adam de Michel-Ange
tu comprends?
c'est pris hors contexte
je suis en train de dire que t'es comme le Michel-Ange
de l'humour
c'est ça qu'on se disait
il était temps que ça sorte
moi c'est weird
je l'ai trop pris personnel
tous mes scandales
on a vécu un scandale ensemble oui oui C'est weird. Je l'ai trop pris personnel. Tous mes scandales.
On a vécu un scandale ensemble.
Oui, oui.
Qu'est-ce qui était bizarre?
Je trouvais vraiment bizarre.
Moi et Sam, on a présenté un prix.
Puis là, tu avais un nastie de bon gag sur Mariana Matza.
Mariana, il y avait un soir
que Mariana était ici.
J'avais dit à Mariana,
on a une joke sur toi.
Écoute pas la joke
parce que je veux avoir la vraie réaction. »
Et toi, tu avais fait la joke sur elle.
Puis elle a fait un « fuck you ».
Puis là, le lendemain,
le scandale était que
Mariana Madza était vulgaire.
C'est comme « fuck, c'est weird que... » Parce que c'est nous qui cherchions le scandale.
Non, mais...
C'était nous
qui faisions la joke. C'est toi qui faisais la joke.
Mais c'est elle qui répondait
à la joke que le monde faisait.
Ça s'est déplacé. Mais le monde
est choqué par tout ça.
On dirait que ça, c'était rien.
Ça, ça choque vraiment.
Le joke...
La joke était vraiment bonne. On dirait que ça, c'était rien. On dirait que ça, ça choquait. Le joke, carrément,
la joke était vraiment bonne.
La joke, pour ceux qui ne s'en rappellent pas,
je vais la nommer.
J'aimerais que quelqu'un me fasse un fuck you en la disant.
Monsieur.
C'est le moment, là.
Il va vivre.
T'en profites, là.
Tu peux enfin exprimer ton fort intérieur.
Mais la joke, c'était...
Mariana Mazza, c'est comme se faire crosser.
Non, Mariana Mazza, c'est comme...
On l'avait un peu brainstormé ensemble.
On était en tournée, puis on l'avait brainstormé ensemble.
C'était Mariana Mazza, c'est un peu comme un handjob.
C'est bon pendant sept minutes, mais après, ça devient irritant. »
Oui, oui.
Qui est un cri de bon gars.
Je pense que c'était trois minutes.
Trois minutes.
Monsieur?
Moi, là, ce que je ne comprends pas,
mettons du monde qui sont offensés par une affaire de même,
c'est que ça, cette joke-là, est drôle
et tu aurais pu prendre n'importe quel nom. C'est un joke sur Mariana Madza, mais tu
aurais pu remplacer le nom de Mariana par n'importe qui et ça aurait marché pareil.
Le monde, on dirait qu'ils prennent tout trop personnel.
Est-ce que tu as été surpris quand tu vas à l'extérieur et que les gens disent
qu'au Québec, ils ont été fâchés
pour cette joke-là?
Moi, j'avais fait
une entrevue avec
The Independent
à Londres. Le gars
m'avait demandé, il m'a dit,
quand je l'ai googlé, c'est quoi qui est arrivé?
J'ai expliqué la joke et il a fait
« Ok, mais ils ne comprennent pas. C'est quoi un rant au Québec » Puis là, j'ai expliqué la joke, puis il a fait « OK, mais ils ne comprennent pas,
c'est quoi un rant au Québec? »
Puis j'étais comme « Ben non! »
Mais moi, par exemple,
ce qui m'a tué, c'est que
c'était dur à défendre parce que
vu que la joke était,
mettons, pour
le Canada anglais ou l'Europe anglophone, c'est que vu que la joke était, mettons, pour le Canada anglais ou l'Europe anglophone,
vu que la joke était en français, ils ne comprenaient pas la joke,
ils ne comprenaient pas la référence.
Ils entendaient juste qu'il y a un humoriste canadien
qui a blessé un enfant handicapé avec ses mots.
Il était comme, « OK, c'est qui ce sti de marde-là? »
Moi, je suis comme, on devrait avoir le droit
de blesser les handicapés.
J'avais juste l'air d'une marde.
J'avais vraiment l'air d'une marde.
En même temps, ça affecte ton écriture ici.
Là, tu mets ça le frein.
Elle fait des choses secrètes.
C'est pour ça que je l'ai fait, moi.
Moi, c'est pour ça que j'ai pris un break.
Puis là, je suis redevenu quelqu'un qui est capable de faire rire.
Puis toi, la France, ce n'est pas quelque chose...
Parce que la France, je trouve que Sam va encore plus loin en France qu'il allait au Québec.
La France, ce n'est pas quelque chose qui t'intéresserait.
Je sais que tu as été un peu...
Moi, à chaque fois que je vais en France, j'aime ça.
Mais on dirait que je suis trop lâche. À chaque fois que je vais en France, j'aime ça, mais on dirait que je suis trop lâche.
À chaque fois que je vais en France, il y a du monde qui me dit « Tu devrais venir, ça marche bien. »
Puis je fais comme « Ouais, ok, je vais. »
Mais on dirait que tu ne peux pas avoir une vraie carrière quand ton petit moteur de cerveau te dit « Ouais, ok. »
J'ai bâti ma carrière là-dessus. ton petit moteur de cerveau te dit « Ouais, OK, ouais, tu sais. »
J'ai bâti ma carrière là-dessus.
« Ouais, OK, OK. »
Va falloir!
Qu'est-ce que...
Mon plan de carrière en France, c'est toi qui fais les premières parties à Sam,
puis moi, je vais faire votre première partie.
Moi...
Le chauffeur de Sam.
C'est ça.
Je vais être juste sur le trottoir en train de faire « Hey! »
Tu vas passer nos flyers.
Non, mais...
Je ne le sais pas.
Là, de ça, ici,
je viens de recommencer à aimer l'humour.
Je n'ai pas de plan.
Je n'ai zéro plan de carrière.
Oui, c'est ça.
Ça le mérite d'être honnête.
Je parle et je suis comme « Ah, c'est-tu qu'il comme, qui est triste, le monsieur. C'est moi qui viens me parler.
Ça va quand même bien.
Tu as eu des tournées.
Tu es rendu à combien de shows?
C'est ton cinquième?
Je ne le sais pas.
Cinquième ou cinquième?
Quatrième.
C'est ça.
Il y a des fans?
C'est quatrième, right?
Quatrième s'en vient fan, il y a des fans. C'est quatrième, right? Quatrième.
Quatrième, oui.
Donc, quatrième s'en vient.
Oui, il y en a fait quatre.
Il en a fait quatre?
J'en ai fait quatre.
Chris, toi, t'es zéro fan.
T'as fait Aïssable, Sexpost, puis Chien.
J'avais fait Vulgaire avant ça.
Ah, bien, c'est lui.
J'étais trop jeune.
T'étais trop jeune.
Vulgaire? Ça compte quand même.
Oui, oui.
Non, mais c'était un show.
C'était pas une production officielle.
Ton premier vrai one-man show, c'était Aïssable. Bien, avec un producteur. Fait que trois et demi, mettons. Non, mais c'était un show. Ce n'était pas une production officielle. Ton premier vrai one-man show, c'était à Issa.
Bien, avec un producteur.
Fait que trois et demi, mettons.
Bon, bien, j'avais raison.
Trois.
Tu en as fait trois officielles.
Mais dans le temps que je...
Mais là, mon prochain show, c'est moi qui me produis.
Fait que tu vas-tu le compter par là?
Non, bien là, oui, parce que...
Il ne compte pas.
Non, non, là, ça compte parce que...
Ton prochain show, tu devrais être super gentil
puis t'en laisser, puis tout.
Ah!
Mais j'ai... Il yil. Il y avait un gars...
Au fond des portes comme ça!
Too much jokes!
Juste comme parodie.
Tu dis, OK, c'est ça que vous voulez,
puis tu fais juste...
Récemment, j'avais fait...
On parlera pas du gars qui aime se googler.
Mais récemment...
Genre, au mois de mars,
mars ou avril, je suis allé aux Émirats arabes
pis il y avait un gars,
un humoriste là-bas
qui t'avait booké dans le temps,
qui me parlait de toi, que je me rappelle pas
de son nom. Mais lui,
il faisait, pis c'était l'affaire
la plus weird, mais
du coup, je trouvais ça weird,
puis après, je trouvais ça le fun.
Il faisait du crowd work,
mais c'était tellement gentil.
Il prenait les stéréotypes,
mais c'était juste le côté positif du stéréotype.
Là, il était comme,
« Hey, y a-tu des Italiens dans la salle? »
« Hey, c'est vous autres, la famille, c'est important. »
Puis, genre,
une joke, la famille, c'est important. » Puis... Puis genre... Genre...
Une joke, deux jokes, j'étais comme...
« Hey, c'est pas bon, c'est pas bon. »
Puis à la fin, j'étais comme...
« Asti, c'est drôle. Christ, c'est drôle. »
« Mais il faut être très sérentieux pour réussir. »
« Ah, mais c'était tellement fun. »
« Mais juste prendre les stéréotypes positifs. »
J'étais comme...
« Toi, t'es juif. Vous vous organisez bien.
Toi, t'es noir.
T'as un gros pénis.
Ça, c'est positif.
C'est vrai.
Je l'organisais et j'avais fait
« Ah, c'est le fun de l'humour positif. »
Moi, j'ai jamais fait de l'humour positif
vu que j'ai tout le temps écrit mes jokes
en faisant « blablabla » comme chialé.
Quand je voyais le gars, j'avais fait « Ah, c'est peut-être que tu vas essayer d'écrire unour positif, vu que j'ai tout le temps écrit mes jokes en faisant comme chialer. Quand je voyais le gars,
j'avais fait, c'est peut-être que je vais essayer d'écrire un number positif.
Puis j'ai essayé.
Ça marche pas, l'humour.
L'humour positif, c'est anti-humour.
T'as-tu vu sur Netflix, il y a comme un
gala d'humour, un show d'humour christian.
C'est de l'humour... Ah oui, de l'humour chrétien.
C'est le pire.
T'as juste le goût de puncher ton ordinateur.
C'est...
C'est...
J'ai jamais vu ça.
C'est une émix.
Il y a du Christian rock.
Mais là, il y a ça, mais en comédie,
c'est de l'humour.
Christian comedy.
Moi, quand j'avais découvert ça,
si tu googles les gars,
c'est tous des gars qui faisaient du stand-up
dans le temps
qui étaient à ça de percer.
Fait qu'ils étaient à ça d'être assez
drôles pour avoir un fanbase
et en fait, c'est quoi qui manque?
Jésus!
Fait que là...
J'ai une idée pour toi, au Québec.
Ah, c'est... Ah, c'est drôle. Ah, c'est drôle.
C'est drôle, Chris.
Ça deviendrait...
Tu devrais sortir ton one-man show au Québec
et appeler ça « Merci, Jésus ».
Le pire, c'est que je rod un nouveau numéro cette semaine
et c'est un numéro sur Dieu, mais ce n'est pas très gentil. C'est que je rod un nouveau numéro cette semaine, puis c'est un numéro sur Dieu,
mais c'est pas très gentil.
Mais Chris, c'est drôle.
Ressure d'être positif.
Yann, ça fait combien de temps
qu'on est là?
Un an et demi.
Est-ce que vous avez des questions à vous poser?
Est-ce que vous avez une question à poser au public?
Ou on va-tu aux questions avec Yann,
qui est notre sympathique pirate?
Avec...
C'est ton show, là.
C'est une question à qui?
Non, mais c'est que
moi, j'aime finir les shows.
Puis même, c'est ça,
la semaine passée, j'ai dit, on va arrêter
de faire des questions du public.
Mais là, on a une question...
On a une très bonne, et on a une de Gab.
On va Gab.
Juste avant, juste dire,
parlant du public, parce que tu les as ramassés un peu,
mais ça fait deux podcasts de deux heures
que vous écoutez et vous riez encore aux gens.
Vous êtes un public incroyable.
Pour vrai, applaudissez-vous.
C'est incroyable.
C'est vrai.
Mais en même temps, on est drôles en tabarnak.
Il y a ça qui arrive.
On a créé un nouveau duo.
Est-ce que tu es devant vos yeux?
Dominique et Martin.
Dominique et Martin.
Est-ce que tu as une question
pour Dominique, Martin ou Sam?
Juste Sam.
Alors, ma question,
c'est pour Sugar.
J'aimerais savoir,
à force de me savoir
de la chute de l'autre,
de la part des souverainistes,
est-ce qu'avec le temps,
tu t'es mis un peu,
ou pendant certains temps,
moins aimé des souverainistes?
Pardon, si?
T'aimes-tu moins les souverainistes?
Si j'aime moins les souverainistes?
À force de te faire...
À force des menaces de mort.
Et des regards comme ça.
Non, mais en même temps, regarde,
ce qui est important, c'est pas tous
les souverainistes qui me font des menaces
et qui m'écrivent des lettres
ou des mots méchants.
C'est vraiment
une très petite minorité.
La plupart des souverainistes voient l'autre côté de l'humour.
Ils aiment cette sorte d'humour.
Ça fait différent pour eux autres.
Il y a beaucoup de souverainistes qui viennent voir le show.
Ils viennent voir le show.
Je ris, là.
Ce ne sont pas tous des malades mentaux.
Tu sais, moi, je pense...
Non, non, mais ce qui est dangereux dans n'importe quelle...
Quand tu as une opinion, c'est les extrêmes.
Ils sont aussi dangereux que n'importe quelle... Quand tu as une opinion, c'est les extrêmes.
Ils sont aussi dangereux que n'importe quel extrême islamique
ou whatever.
Les souverainistes et extrémistes,
c'est des malades.
C'est des fous.
J'ai lu les commentaires qu'ils reçoivent.
C'est des malades.
Moi, l'affaire qui me rendait heureux
quand je vivais ma marde,
c'était détait aller voir les commentaires
que les autres humoristes ont.
Puis il y a...
Quand on se compare, on se concerne.
Oui, c'est ça. Tu fais comme, OK,
ta mère devrait mourir, puis là, je vais voir.
Ah, bien, sa mère devrait mourir à lui aussi.
Fait qu'on est correct.
Mais pour de vrai, ton public
cible québécois,
c'est quoi le pourcentage du référendum?
C'est 99,1 %.
Mais je suis sûr que 49 % de ton public sont souverainistes.
C'est de l'humour.
Le monde qui va te voir, je ne pense pas qu'ils vont te voir parce qu'ils vont aller le voir parce que moi aussi j'ai voté non.
Oui, exact.
Il n'y a personne qui achète des billets
en fonction...
Ou si quelqu'un achète des billets
en fonction de ça, c'est des mauvais fans
du monde.
Il faut vraiment aller voir un show d'humour
pour se détendre.
Une fois que tu l'as vu, c'est de
lâcher tout ça, tu rentres à la maison,
tu as vu un bon show, tu as eu du entertainment,
tu passes à autre chose.
Au lieu de dire, cette blague-là m'a fâché,
je suis fâché pendant trois semaines.
Simon-Lévié est souverainiste, right?
Je pense pas.
Non, c'est qui? Il me semble que t'as un de tes bons chums
qui est souverainiste.
Il y en a d'homme des chaînes, je pense.
Non, je pense pas.
Je sais pas.
Il me semble que t'avais des amis, mais c'est pas important.
J'ai des amis souverainistes, quand même.
Je pense.
Je connais du monde
qui ont voté Québec solidaire.
Des bons souverainistes.
Non, c'est...
Non, mais quand même, c'est comme...
À un moment donné, c'est comme société.
On est capable de faire des blagues.
Parce que t'as des humoristes qui font plein de jokes sur le Canada, comme société, on est capable de faire des blagues. Parce que tu as des humoristes
qui font plein de jokes sur le Canada,
sur Ottawa, sur les fédéralistes.
Ça, ça passe et il n'y a jamais de mal.
Mais le seul fédéraliste
qui fait des jokes, à un moment donné,
moi-même, j'étais surpris.
On devrait avoir cette variété-là.
La variété, ça devient le fun
dans n'importe quel environnement.
En humour, pourquoi pas?
Exactement.
Il y a un autre question
d'un vrai humain,
et pas juste Yann qui invente des noms
en regardant son ordi.
Moi, c'était
une question pour Mike.
C'est quoi ton nom avant?
Alexis.
Je me demandais si tu prévoyais faire un autre documentaire.
Si je vais faire un autre documentaire,
oui, on va faire un documentaire.
J'ai eu un meeting cette semaine
avec une équipe de production.
Ça va être un documentaire
sur la liberté d'expression.
Ça va être un peu
comme Bill Maher, il avait fait un « Religious ». Ça va être un peu comme Bill Maher
avait fait avec Religious.
Ça va être moi qui vais aller parler à du monde
qui vont m'expliquer pourquoi
en humour,
on ne devrait pas dire certaines affaires.
Ça va être moi
qui vais rencontrer du monde qui me déteste.
À la fin, soit
je vais me suicider,
ou
faire une overdose de quelque chose.
Mais, ça devrait être plaisant.
Non, j'avais, mais,
oui, c'est ça.
Oui, j'aimerais ça faire un autre documentaire.
Là, Yann,
on dirait, excuse, c'est quoi?
Non, non, rien.
On devrait avoir le droit de rire de tout.
That's it.
Point final.
Les gens ont des sentiments.
Jim Jefferies?
Non, sur l'homophobie.
Mais il y a eu ça, un bit sur
I was offended.
I was so offended.
I was offended.
Allez voir Steve Hughes. Excusez mon anglà. I was offended. Allez voir Steve Hughes.
Excusez mon anglais.
Steve Hughes, c'est un Australien.
Samy veut que je le suive.
Il veut que j'aille faire sa première partie aux États-Unis.
En anglais?
Oui, puis tu as vu mon anglais,
donc on a beaucoup de travail à faire, le gros.
Steve Hughes.
Mais as-tu déjà fait du stand-up en anglais?
Oui, j'ai fait ses premières parties à l'Olympia,
son show spécial anglais. Puis Massimo m'avait demandé de faire sa-up en anglais. J'ai fait ses premières parties à l'Olympia, son show spécial anglais.
Massimo m'avait demandé de faire sa première partie
au Comedy Work.
Ça avait vraiment bien été.
Il y avait des humoristes rond-toit qui étaient là.
Je m'étais sorti du lot.
Il se débrouille super bien en anglais.
C'est cool, ça.
Quand j'ai appris le texte comme il faut,
je peux moins surfer.
On va travailler, ça.
C'est sûr que c'est dur d'improviser
quand tu es comme...
Je connais quatre mots.
OK. Comment...
Je me suis senti...
Hey, I went to the store.
Hey, I went to...
Oh non, ce ne sont pas les bons mots.
Je vais m'adapter.
Challenge accepted.
Challenge accepted.
USA. Non, oui. Challenge accepted. Exact. Challenge accepted. Challenge accepted. Yes.
USA!
Non, OK.
J'en ai une d'Internet
qui est bonne.
C'est Francis
qui demande
à Samy
si tu as encore
des aspirations
pour jouer au cinéma.
Tu dois avoir déjà dit ça,
j'imagine,
dans une entrevue.
Oui,
pour moi,
c'est toujours...
On dirait que je prends toujours des projets
quand ça me tente. Si c'est quelque chose de bon, qui me ressemble ou que j'adore, il
faut que je sois passionné pour le faire, parce que sinon, ça ne me tente pas. Mais
je veux dire, es-tu dans ton bucket list? Oui, c'est quelque chose à faire. J'ai toujours
des propositions, il y a quelque chose que je travaille, des idées que je travaille
que je vais proposer aussi. Pour moi, il faut que ce soit
quelque chose qui me ressemble beaucoup et qu'il faut que je sois impliqué
dans l'écriture.
Contrairement à beaucoup d'autres
humoristes qui vont faire de l'humour, mais dans le but
de peut-être faire de la télé ou du cinéma,
Sam fait de l'humour parce qu'il aime faire du stand-up.
C'est ça ta priorité.
C'est toujours été mon but.
C'est jamais de faire du stand-up
pour devenir humoriste. Je ne vais jamais lâcher l'est jamais de faire du stand-up pour devenir humoriste.
Je ne veux jamais lâcher
l'humour pour faire du cinéma.
Je ne veux jamais être cet humoriste-là
qui a oublié de faire du stand-up
parce qu'il voulait vraiment juste faire du cinéma.
Tu sais, comme ces gars-là,
qui en passant, est une série
qui a vraiment bien évolué.
Moi, j'avais regardé...
C'est une des rares séries
que je trouvais que
de saison en saison,
c'était meilleur.
Ça, sais-tu,
quand vous avez arrêté
ces gars-là, est-ce que tu disais
qu'on va peut-être revenir avec ça
ou c'est juste...
Pour moi, c'était trois saisons.
On voulait faire trois et ne pas partir
quand ça commençait à baisser.
Trois bonnes saisons, avoir le but de finir à trois
et que ça reste de même et puis toucher.
Pourquoi gâcher quand c'était parfait pour nous autres?
Peut-être qu'on fera un autre projet ensemble
parce que j'aime vraiment travailler avec Simon.
Ce serait possible qu'on fasse autre chose ensemble. Mais je pense que ces gars-là,
c'était vraiment la fin.
Un film, tu penses-tu
que ça serait que tu vas te faire offrir
un rôle ou tu vas écrire
le film? Moi, je pense que je vais être plus
au moins l'idée originale,
au moins faire la squelette, au moins
co-écrire le film. Pour moi, je pense
que c'est difficile pour moi
de faire quelque chose que je ne suis pas impliqué dans l'écriture ou que je n'écris pas. En humour que c'est difficile de faire quelque chose
que je ne suis pas impliqué dans l'écriture
ou que je n'écris pas.
En humour, j'écris tout seul.
Toi, tu écris tout seul aussi.
Je dirais que c'est difficile
que quelqu'un d'autre écrive pour mon ton et ma voix.
Toi, avec le cinéma,
tu ne trouves pas bon acteur, je crois.
Tu es meilleur que tu penses.
J'ai eu un petit rôle dans un film l'année passée
que le film a été un flop,
mais quand je me regardais ma scène,
j'étais comme...
Ah, j'aime ça!
C'est la première fois de ma vie
que je me trouvais bon.
Moi, quand je me regarde faire du stand-up,
je fais comme...
C'est mauvais!
C'est ton estime personnelle.
Mais au cinéma, j'ai fait
les galas juste pour rire
j'ai travaillé longtemps, j'étais auteur sur les galas
puis dans ce temps-là t'animais
puis il y avait des fictions qu'on faisait
puis t'haïssais ça faire ça
puis c'est une raison pourquoi tu l'as pu animer
si je ne me trompe pas, bon parfait
mais ce que tu ne sais pas c'est qu'en fiction tu étais vraiment bon
bien merci mais j'haïssais ça
moi j'aimerais qu'on fasse un film ensemble
c'est le fun, j'ai aimé travailler avec toi
c'est le fun
on a fait un numéro ensemble
je veux dire que je suis disponible
en plus
on le sait
on le sait
mais il y avait un gag
il y avait un gag que t'avais pensé
que t'avais...
Finalement, on ne l'avait pas fait
aux Oliviers, mais que t'aurais dû faire,
je trouve, c'est que...
C'est quoi, j'oublie?
Moi, j'étais habillé en blanc,
puis là, tu me regardais, puis t'avais dit
« T'as l'air de l'Arctique. »
Ah oui?
Je trouvais ça tellement drôle
que tu ne l'avais pas fait. Il faudrait que je sois à
Biamb. C'est un excellent gag. Je pense que le film serait le fun. Moi et Mike, on veut une Ce serait Sugar Sammy et Sugar Chubby ensemble. Tu appelles ça Sugar Chubby?
Sugar Chubby.
Tout le film, je t'entraîne.
Je suis ton nutritionniste.
Moi, j'aimerais...
Moi, j'avais...
C'est correct, je vais tenir la perche.
Mais j'aime...
Moi, j'ai toujours aimé mieux le stand-up
que n'importe quoi d'autre,
mais récemment, j'ai pensé à peut-être faire d'autres affaires.
Y a-tu...
Paul Suicide, hein?
Non, non, non.
C'est-tu Preach?
C'est Preach.
C'est Éric-Étienne...
Souris.
Je ne vois pas.
Éric-Étienne que...
Ah, tabarnak!
On est-tu rendus, là?
C'est un vieux gag, là.
C'est un vieux gag, arrête.
Mais j'aimerais ça qu'on l'applaudisse.
Peux-tu me filmer
qu'il ramène le look kimono?
Moi, là, je veux...
Je veux qu'il soit...
J'y ai dit hier,
je veux qu'il soit le premier
black qu'il boit juste
du saké. Je veux juste...
Fuck that, merci.
You Hefner bitch.
J'ai commencé
à faire de l'humour en anglais,
puis il y a comme
une espèce de polémique à Montréal avec
les rape jokes.
Il y a beaucoup de gens qui sont pour,
beaucoup de gens qui sont contre.
Est-ce qu'on peut faire des rape jokes?
Est-ce que c'est possible de faire des rape jokes?
Ça veut dire oui!
Non, c'est parce que,
astide anecdote,
j'étais ici au bordel et après,
je suis allé prendre un verre avec un de mes amis,
Guillaume,
je pense qu'il est dans la salle.
C'est-tu la fois
que Daniel Tirado était ici
et il faisait un rape joke
et ça a viré?
Oui, je pense que...
Oui, c'est ça,
je pense que Daniel
a fait un rape joke
et la fille,
écoute,
je l'ai faite pleurer
et je ne vivais pas
à ce moment-là.
Mais c'est ça,
elle, elle disait
que non,
ça ne se fait pas.
Vous autres, est-ce que vous pensez
que ça se fait?
Moi, je pense qu'on peut rire de tous les sujets.
Tout est une question d'angle.
C'est quoi ton message?
Contexte, intention.
Si ton message, c'est il faut violer des filles,
je te dirais non.
Mais si tu fais un joke,
mec, ça dénonce un peu le phénomène. il faut violer des filles, je te dirais non. Mais si tu fais un joke,
mec, ça dénonce un peu le phénomène.
Il ne faut pas être hypocrite, ça existe.
Dans le rire, des fois, c'est une bonne thérapie.
Je vais vous donner un exemple.
J'ai ça, parler de ça,
mais bon, regarde.
Moi, j'ai vécu de la violence conjugale.
C'est pour ça que je n'allais pas bien.
J'ai sorti avec une fille qui n'était pas très gentille.
Elle m'a frappé et elle me menaçait de détruire ma carrière J'étais pris là-dedans
Aujourd'hui, il y a des jokes de gars qui se font frapper
Ça ne me fait pas rire
Mais il faut arrêter de faire des jokes là-dessus
J'ai décidé d'écrire un numéro là-dessus
Je me rappelle quand tu avais fait ça
Je me suis dit qu'il fallait que tu fasses ça
Je viens de le ressortir
Oui, ça met les gens à l'aise.
Oui, il y a des gens qui ne trouvent pas ça drôle.
Je n'ai jamais eu autant de messages sur mon Facebook
comme des gars qui m'ont dit
« Merci d'en parler. »
Il y a des filles qui ont écrit
« Ferme ta gueule, Maurice! »
Non, je l'ai délité mon nez,
ça peut pas m'écrire ça.
Mais bref, ça pour dire que
le fait d'en rire, il y a des gars
dans la salle qui vivaient ça et qui se sentaient
moins tout seuls tout à coup, de savoir
que je suis pas tout seul qui ai vécu ça.
Ça doit être la même chose. Je sais pas c'est quoi le drame
d'un viol, je le saurais probablement jamais.
J'espère.
C'est encore drôle.
Mais moi je me dis que si j'ai vu une fille
faire des jokes là-dessus,
une fille qui s'était faite violer,
qui a fait des jokes là-dessus,
ça fait du bien sûrement à des gens
de voir qui, je ne suis pas le seul qui vit ça.
Il y a toute une question d'angle.
Moi, je pense que l'humour vient tout le temps
des bouts tristes de nos vies
c'est tellement cliché
mais on rit pour s'empêcher de pleurer
c'est vraiment ça
moi de la façon que j'ai toujours
vécu ma vie
c'est drôle parce que tout le monde en parle
quand t'es allé, Guillaume Laperge t'avait déjà
dit le clown triste
t'avais posé une question sur le clown triste
pis toi t'avais dit non moi je suis pas un clown triste pis là je te regarde pis je suis devenu un clown triste moi t'es devenu un clown triste. Il t'avait posé une question sur le clown triste et tu t'avais dit non, je ne suis pas un clown triste.
Je te regarde et je suis devenu un clown triste.
Tu es devenu un clown triste.
Je suis devenu vraiment un clown triste.
Oui.
C'est drôle que tu sois heureux.
C'est comme Guy Lepage.
On a toujours raison.
Non, ce n'est pas dans ce sens-là.
En fait, je me considère comme un clown triste. Je m'étais dit, non mais c'est qu'en fait c'est que moi je me concentre comme un clown
triste puis je m'étais dit quand je t'avais vu j'avais trouvé ça motivant je trouvais que tu
as un modèle wow si il est capable de pis là ben non tous mes rêves sont éteints moi j'ai tout le temps été quelqu'un de positif moi je sais tout le temps le verre il est tout le temps à moitié plein. Puis finalement, j'ai réalisé que non, le verre, il est à moitié vide.
Puis on va tous mourir seuls.
En fait, le verre, il est ni à moitié plein, ni à moitié vide.
Ça dépend juste de ce que tu faisais avec le criss de verre.
Si tu es en train de le remplir, il est à moitié plein.
Si tu es en train de le vider, il est à moitié vide.
Si tu n'es pas sûr, prends une gorgée, il va être plus vide que plein.
Puis tout le monde va fermer sa gueule avec ça.
C'est correct, ça?
Exactement.
Ah! pas sûr de prendre une gorgée, il va être plus vide que plein de petits monde va fermer sa gueule avec ça. C'est correct, ça? Exactement.
Ça, c'est une joke que j'ai déjà écrite.
Puis là, le pire,
tu vois que je t'aime et je te respecte parce que j'ai réalisé que tu faisais du matériel
puis j'ai fait...
Je devrais-tu lui dire qu'il fait du matériel?
Non, mais c'est la seule joke, mais affité.
On se sentait, c'était trop. Oui, mais c'est la seule joke. Mais affité, là. On sentait. C'était trop...
Oui, mais c'était pour faire réfléchir.
Moi, les 29...
OK, regarde.
Les 29 premières minutes du podcast
étaient toutes scriptées.
Je peux vous le dire.
Il y a un prompter, là.
Ça serait magique si j'avais un prompter.
Y a-tu une...
J'irais avec une dernière question,
puis après, on va laisser les gars. Tantôt, j'avais un prompteur. Y'a-tu une... J'irais avec une dernière question, pis après on va laisser
les gars. Je vais...
Tantôt, j'ai dit, quand t'attaquais
le Québec, je vais vous libérer.
Je suis...
Tu nous as semi-kidnappés.
Ouais, ouais, c'est ça. Je vous semi-kidnappe.
Fait que là...
J'en ai pas de bonnes, t'sais. C'est genre...
Ça, j'aime tout le temps ça
pour finir un podcast.
On va finir le podcast avec une question
j'en ai pas de bonne
mais
vous autres les pierres à feu
c'est-tu plus Fred Caillou
ou
moi c'était plus Agathe
mais attends
je sais pas si vous vous rappelez les pierres à feu
après il y a eu comme un reboot
Agathe était rendue majeure elle était chic sans faire d'affaire son Agathe, je ne sais pas si vous vous rappelez, il y a eu un reboot. Agathe était rendue majeure.
Elle faisait son Agathe
pis cette fille.
C'est une mauvaise gag.
Mauvaise gag, mais
gag parfait en même temps.
Y'a-tu eu un reboot
des Flintstones
adultes?
Y'avait Bam Bam adulte.
Après, y' a eu les Flintstones
où Agathe et Boom Boom étaient des adultes.
Ils se fréquentaient.
Je ne suis pas sûr que ça se répandait.
C'est vrai?
C'était-tu un cartoon?
Même chose.
Ça n'a pas duré longtemps.
C'était-tu bon?
Ce n'était pas aussi bon que les originaux.
OK.
Elle était mauvaise, mais oui. C'était pas aussi bon que les originaux, c'est sûr. Fait qu'elle était mauvaise,
ta question.
Non, fait que là,
t'es en train de lire des questions.
Y'en a pas.
Y'en a une qui est bizarre, peut-être que
Sugar est capable.
Crois-tu en Vishnu?
Sugar.
Ça doit avoir rapport avec... On va finir ça un peu raciste.
Vous autres, là!
Vous autres, là!
Y a-tu une autre question?
C'est quoi?
Vishnu, c'est un dieu indien,
mais on a comme beaucoup de dieux
parce qu'on a une grande population.
T'as fait une tournée en Inde.
Oui, je fais une tournée en Inde.
Le special que t'avais fait
pour HBO Canada,
tu l'avais vendu à HBO en Inde.
Comme les Central.
C'était comment faire
du stand-up en Inde?
C'était cool parce qu'ils sont quand même habitués. Les grandes villes en Inde. Oui, c'est ça. C'était comment faire du stand-up en Inde? C'était cool parce qu'ils sont quand même habitués.
Les grandes villes en Inde sont devenues très occidentaux.
Ils ont beaucoup de culture américaine.
Il y a du stand-up.
YouTube.
Ça a tout ouvert des portes.
Ils ont des clubs de stand-up là-bas.
Il y a des stand-up qui sont vraiment bons en Inde,
qui font du stand-up en anglais,
puis parlent de sujets internationaux.
Tu as plein de locaux et expatriés qui viennent voir du stand-up. anglais et parlent de sujets internationaux. Tu as plein de
locaux et expatriés qui viennent voir du stand-up.
C'est devenu une affaire.
Tu en avais-tu un cet été?
Tu n'en avais pas?
J'avais un, le plus populaire en Inde.
Il s'appelle Virdas. Il a un special Netflix
qui a fait moitié à Mumbai.
Il était sur mon gala aussi.
C'est une énorme star.
Il vient de faire le O2 Arena
en Angleterre.
Il vient de remplir notre centre Bell.
J'ai fait un show
récemment avec un gars
qui s'appelle...
Je ne me rappelle plus de son nom.
C'est un Indien?
Un Africain
qui a fait
l'O2 Arena.
Michel, es-tu là?
Non.
OK, Michel n'est plus là.
C'est un Sud-Africain?
Non, c'est un Africain.
Je pense qu'il vient du Kenya.
C'est Basket Mouth?
C'est Basket Mouth.
Non, c'est ça.
Basket Mouth, ce n'est pas du Kenya.
Je ne sais pas d'où il vient.
C'est tué?
Oui, c'est Basket Mouth. Basket Mouth a fait n'est pas du Kenya, je ne sais pas d'où il vient. Mais c'est tué? Oui, c'est Basket Mouth.
Basket Mouth a fait le O2 Arena, sold out deux soirs.
Il fait un sitcom que j'avais demandé,
tu fais combien d'épisodes de ton sitcom par année?
Tu fais-tu 6 ou 13?
Il était comme, j'en fais 350.
Là, j'étais comme, tabarnak!
La City de Work,
elle fait que moi, j'ai pas là.
Tu sais, moi...
C'est un sitcom quotidien.
Mais si tu voyais son sitcom,
c'est pas aussi tight que The Office.
C'est vrai qu'un sitcom quotidien,
ça existait au Québec.
Virginie, c'est un excellent sitcom.
Mais oui, c'est ça.
Oui, c'est ça.
C'est Virginie.
Oui.
C'est Virginie.
Exactement.
Mon gars était plus drôle que la réaction qu'il a eue.
Je tiens à dire.
Allez chier, tantôt je vous ai complimenté.
Allez chier, finalement.
Moi, je suis reprendu vain, finalement.
Mais oui, quand tu avais fait ta tournée en Inde,
tu faisais-tu ton show en anglais?
En anglais,
puis je faisais un peu en hindi ou punjabi,
dépendamment de la région.
De la région, oui.
Je faisais un show bilingue,
anglais, hindi ou anglais, punjabi.
Ça doit être quand tu es là-bas,
ton hindi ou ton punjabi,
ton Hindi ou ton Punjabi,
sonnes-tu comme un Canadien qui va là-bas ou tu sonnes comme un Hindi ou un Punjabi?
Oui, je pense plus comme eux autres
parce qu'à la maison, avec mes parents,
je parle en Punjabi.
Puis on regarde la télé en Hindi avec eux autres.
OK.
Fait que ça...
Puis il y a… OK.
J'avais… J'avais dit…
Tu avais fait à l'Olympia un show quatre langues.
Ça a écrit. C'était fascinant de le voir aller.
Oui. Bien, je t'avais vu un moment donné.
Tu avais fait avant… Tu sais, à Toronto, il y a le JFL 42.
Mais avant ça, il y avait Jus O'Laff. Tu avais fait un show dans quatre langues à Toronto, il y a le JFL 42. Mais avant ça, il y avait Jusola. Si tu avais fait un show dans quatre langues à Toronto,
c'est impressionnant à tabarnak voir quelqu'un.
Moi, en plus, je suis chanceux.
Je connais deux langues.
Moi, je suis horrible pour apprendre des langues.
Quand je vois quelqu'un, pas juste parler quatre langues,
mais faire de l'humour en quatre langues,
je suis comme tabarnak.
C'est impressionnant.
C'est vraiment impressionnant.
C'est ça.
Bravo Sam.
On devrait finir sur un
slow clap de
moi qui fais tabarnak, c'est impressionnant.
Mais avant,
je veux juste, Dominique
et Martin,
on va être...
Ça nous prend un nom de duo.
On peut pas juste être les nouveaux Dominique et Martin.
Mais non, ça marche pas.
Les sacs à merde.
Les sacs à merde?
T'es qui, toi, l'écrivain?
Les sacs à merde.
T'es qui, toi?
Mais j'ai aimé ça, qu'ils nous appelaient des sacs de merde,
mais il s'est dit,
on va rendre ça un peu...
Un peu classe.
Les sacs de merde.
Les sacs de merde.
Les sacs de merde.
Moi, j'aime ça. Confirmer.
Les sacs de merde.
Les sacs de merde.
Le marketing va être incroyable.
C'est de colisse. Les sacs de merde. Le marketing va être incroyable. C'est de colisse.
Les sacs de merde.
Vous allez pouvoir voir les sacs de merde
très bientôt.
On peut aller en France
avec des sacs à merde.
Oui, des sacs à merde.
Si on veut vous voir en show,
on va sur Facebook, sur Internet, c'est-tu...
On va sur Facebook,
sur Internet. C'est beau où
pour avoir les détails?
Moi, c'est...
SugarSammy.com
puis SaclaMerde.net.
Allez sur le site de Sugar.
Je vais être avec lui.
OK.
Non, mais en fait,
on s'en va en France novembre-décembre. C'est fait, on s'en va en France
novembre-décembre.
C'est ça.
On s'en va deux mois
en France.
Puis, je vais faire
ces premières parties
trois soirs-semaines.
Jeudi, vendredi, samedi.
Puis, mon show...
Fait que ceux qui veulent
aller en France
en novembre-décembre,
le samedi,
au Sentier des Halles.
Mais sinon,
je suis en train
d'écrire un show
plus personnel.
Ça fait 15 ans qu'on me reproche de juste faire des liners
et de ne pas savoir qui tu es, Steph.
Je suis en train d'écrire un show vraiment plus personnel
où je vais parler justement de mon ancienne relation.
De comment tu te faisais barter.
Exact, exact.
C'est quoi le nom du show?
Ça va-tu être «Tite victime»?
«Tite victime»?
C'est juste ton poster, c'est toi qui est stressé.
T'as un oeil au barbe noire.
Laisse-moi prendre une gorgée de ça.
Non, ça va s'appeler Sortir de l'ombre.
C'est un show plus introspectif.
Je pense que ça va surprendre les gens
où je suis rendu dans mon écriture.
Probablement des petites salles dans le coin à Montréal.
Venez sur mon Facebook pour avoir plus de détails.
Vous allez venir?
Je pense que je vais surprendre bien du monde.
Comme là, toi, ton nouveau matériel, tes shows secrets,
il faut être membre de ta fan page ou tu as un mailing list. J'ai un mailing list.
Il faut envoyer un mail à secretshow.sugarsamy.com
secretshow.sugarsamy.com
et dites, je veux voir le show.
On va vous organiser ça.
On va vous dire c'est où, c'est quand.
C'est là que je fais du matériel.
Je teste, je pousse loin.
Comme ça, il n'y a pas de controverse.
C'est secret.
Chris, on est rendu là.
Il faut, man.
Il faut se cacher.
Il faut se cacher de faire des jokes.
Fermez vos gueules, on va faire de l'humour.
Tabarnak.
C'est dégueulasse.
J'ai plus de liberté en marchant sur le banc
qu'en faisant mes jokes.
Parle-nous en plus.
Mais ça me rend heureux
que ça va bien tes affaires,
mais ça me rend triste que...
Il faut se cacher pour tester
les limites. C'est dégueulasse.
Non, mais c'est le fun. C'est quand même le fun.
Oui, c'est le fun, je comprends, mais avoue que c'est ridicule.
Parce que t'es super libre, tu le fais.
On devrait être libre comme ça toujours.
Ils sont là pour voir le show,
pas pour venir faire...
Puis, 11 ans plus tard,
il va arriver quelque chose.
Mais...
Non, mais merci. Merci beaucoup.
Merci, les gars.
Merci à toi, Mike.
Merci.
Merci, vous autres.
À la maison.
Merci à mon nouveau
commanditaire, Jér Alain,
de m'avoir donné le T-shirt
le plus dégueulasse
de l'histoire.
Il y a un peu de vin dessus.
Il y a un peu de vin dessus.
Merci. On se revoit la semaine prochaine.
Bye tout le monde.
I'm out.