Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #143 – (Julien Lacroix et José Gaudet)
Episode Date: December 10, 2017Cette semaine à Sous Écoute Mike reçoit Julien Lacroix qui vient "Brag" ses nominations aux Oliver, et José Gaudet qui fait le point sur sa relation avec Mario Tessier. --------Patreon - ...http://Patreon.com/sousecouteAirBNB - http://mwbnb.caTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Sous-titrage Société Radio-Canada Bonsoir.
Bonsoir.
Bienvenue à Sous-écoute.
Cette semaine, moi, j'ai vraiment réalisé cette semaine à quel point le podcast est devenu...
Moi, dans ma tête, je faisais ça ici,
puis personne ne connaît ça vraiment.
Mais cette semaine, je suis allé faire un tournage
pour La Voix à TVA, puis je ne sais pas s'il est ici. Il y avait un des participants
qui trippait sur le podcast. Est-ce qu'il est ici? Il n'est pas ici, OK. En tout cas,
il y avait un des participants qui trippait sur le podcast, puis d'habitude, je ne fais
pas tant. Je fais juste des entrevues que je vais
parler d'humour. Je fais pas genre
des quiz, des affaires de même à TV.
Mais je trouvais ça drôle que
tu sais, c'est un gars qui fait du
hip-hop. Il disait ses influences.
Une de ses influences, c'était Mike Ward sous-écoute.
Puis j'étais comme,
astucessez hot. Il faut que
j'aille rencontrer ce jeune-là.
Fait que là, je suis allé
au studio Melzou qui font ça,
le surprendre.
C'était comme surréaliste
d'avoir toute la grosse équipe
de TVA et lui, quand je pars,
il se met à me crier,
«Signe-moi Michel!»
C'était comme,
«Oh, fuck, c'est cool
qu'il y a deux mondes en ce moment. »
Puis il y avait tous les autres de la voix qui étaient comme
« C'est quoi Sing-moi Michel? »
C'est bien fucking weird.
Mais j'étais content pour moi et j'étais content pour Jer Alain.
Parce que Jer Alain, c'est Sing-moi Michel.
Puis on va faire du merch qu'on va sortir.
C'est Yann qui a fait le dessin pour le T-shirt «Sing-moi Michel».
C'est magique.
C'est écrit «Sing-moi Michel».
Et dans le mois, il y a comme la face de Jer Alain qui sort.
Je pense que Jer va être bien content.
Je pense que oui.
En plus, lui, il avait sorti
des T-shirts Jer Alain
qu'on ne reconnaissait pas. Il avait l'air
d'une madame indienne.
C'est vrai,
il avait l'air indien, il avait l'air pakistanais,
mais là, tu as mis
un Jer Alain reconnaissable.
C'est très cool.
Je veux aussi,
c'est ça,. Je veux aussi...
C'est ça.
J'ai appris cette semaine...
On a eu...
Là, pour le monde qui regarde sur Patreon,
ça va avoir du sens.
Le monde qui écoute sur YouTube,
ils vont faire tabarnak.
Il est bien en retard, lui,
dans ses crises de nouvelles.
C'est arrivé au mois d'octobre.
Mais on est en nomination
pour le podcast de l'année aux Olivier.
Je suis très content.
Je suis très content aussi.
Tu vas venir, Yann?
Oui, si tu ne te chicanes pas avec l'industrie.
Cette année, je ne présente pas de sketch.
Il n'y aurait aucune raison de me censurer.
Je vais être un client.
Si j'arrive, ils seront comme
« Ton T-shirt est vulgaire! »
Je ne pourrais pas rien faire.
Je pense y aller.
Penses-tu qu'il faut
qu'il adresse tout ce qui s'est passé
dans le MeToo?
C'est ça.
Morancy est vraiment bon pour dealer avec des affaires. L'est ça. Morancy est vraiment
bon pour dealer
avec des affaires. L'année passée,
je trouve qu'il avait été génial dans son animation.
Puis là,
ça va sortir. Les Oliviers,
c'est dans un mois.
Il va falloir que...
C'est sûr qu'il va en parler.
Il y avait Julien Tremblay qui avait fait
« Je vais vous dire si c'est qui. »
Si il y a une autre personne
qui sort, il va falloir que
Morancy écrive des jokes
en se disant « Si c'est lui,
je vais dire ça. Si c'est lui, je vais dire ça. »
Ou écrire des jokes
de mon oncle
en général.
Mais ça va être spécial.
Il y a Daniel Thibault
qui avait suggéré quelque chose de le fun.
Il avait dit que ce serait le fun
que tous les humoristes montent sur le stage
et qu'il y ait un X rouge sur leur pénis,
sur leur porte-unitaire.
Ce serait un hostie de messages pareil.
Oui, mais c'est vrai.
Ça, je ne sais pas.
Un extra.
Je ne sais pas si les autres vont le faire,
mais moi, je vais le faire.
Je devrais faire ça.
Chris, moi, c'est ça.
Je suis en vacances.
Quand ça, moi, je ne m'attendais pas à ça.
Je trouve que Laurent Parkin l'a bien décrit.
Parce que moi, j'ai eu bien du monde qui faisait,
« Ah si, tu devais le savoir, tu devais le savoir. »
Et Laurent Parkin, il a décrit comment moi, je me sentais.
C'est que je ne le savais pas, mais je ne suis pas surpris.
C'est weird, mais oui, c'est ça. Je ne le savais pas, mais je ne suis pas surpris. C'est weird, mais oui, c'est ça.
Je ne le savais pas, mais je ne suis pas surpris.
Puis c'est plate que...
Je ne sais pas si c'est l'alcool qui fait que je ne remarque plus rien, mais...
C'est ça.
Fait que oui, je suis désolé.
Je devrais arrêter de boire juste pour remarquer les agressions.
Juste faire...
Tu sais, tu bois-tu à la soirée?
Non, je ne peux pas boire. Il faut que je check des agressions, hostie. Juste faire, tu sais, tu bois-tu à la soirée? Non, je ne peux pas boire.
Il faut que je check des agressions.
Il faut que je dénonce des affaires.
Là, cette semaine, avant de commencer,
je vais vous reploguer mes, comment dire,
mais si vous voulez un voyage Airbnb,
vous voulez sauver 50$, c'est
aller sur mwbnb.ca
vous allez avoir 50$ à rabais sur votre
voyage, si
vous aimez le podcast,
allez sur, abonnez-vous
à notre page YouTube,
abonne-toi sur
iTunes, sur j'allais dire
Netflix, on n'est pas sur Netflix, mais
abonne-toi, Chris. Abonne-toi.
Netflix, ça vaut la peine.
Puis, si
t'es pas
patient,
mettons que tu fais, ça me fait chier d'attendre
chaque
dimanche soir, lundi matin, pour que
le podcast sorte, on les met sur
Patreon,
jeudi tout le temps, deux jours après.
Puis la semaine passée, ça a été long.
Comment ça, ça a été long, Yann? C'est de ma faute, hein?
Ben, tu veux dire pour l'épisode 141?
J'ai une photo de toi qui était sous, qui était magique.
Ça me prenait ça pour le show.
C'est que j'avais raconté dans le podcast que ma première broche,
j'avais... J'ai dit 6 ans, mais en voyant les photos, j'avais plus sept ans, sept ans et demi.
Puis j'étais au mariage de mon oncle.
Puis tu sais, dans ce temps-là, le monde, tu sais, il n'y avait pas de crise à l'heure.
C'est le monde qui m'envoyait au bar.
Mes oncles, mes tantes faisaient, va au bar, commande-moi un Roman Coke.
Fait que là, moi, j'allais au bar. J'avais 7 ans. Je commandais un Roman Coke.
Personne ne me cartait. Ils me donnaient les Roman Cokes.
Je marchais et je me renversais le Roman Coke sur les mains.
C'était collant.
Je prenais tout le temps une petite gorgée de chaque drink
juste pour ne pas me renverser du Roman Coke.
La photo de moi et les mariés est magique.
La photo est même mieux que je m'en rappelais.
C'est eux autres, mon oncle et ma tante qui se marient
et moi qui est de même.
Un oeil complètement fermé.
La petite gueule molle.
Une chance que je n'ai aucun oncle pédophile
parce que sinon, tabarnak!
J'aurais été facile ce soir-là.
Là, cette semaine,
on a deux invités.
Il y en a un,
c'est un régulier.
Il est ici souvent,
même quand il n'est pas ici,
des fois, il arrive à la fin
des podcasts.
C'est un gars qui me fait beaucoup rire.
Les deux me font rire.
L'autre, c'est sa première fois au podcast.
Mesdames et messieurs, donnez une bonne main d'applaudissements.
José Godette et Julien Lacroix.
Salut.
Salut.
Merci d'être là.
Merci d'être là Merci d'être là J'ai dit godette, c'est godet
Tout le monde dit godette
Moi aussi je dis godette à cette heure
Mon vrai nom c'est godet
C'est chiant godet
T'as l'air fraîché quand tu t'en occupe
Non c'est godet
Tu ris pas comme un godet
Non moi je ris comme une cheve.
Pourquoi
t'as ton sel là, pis il est à l'envers?
C'est que souvent,
je l'amène si c'est
des invités que, mettons,
c'est du monde que j'ai rencontré
une fois ou deux pour pas oublier
leur nom, mais vous autres, vu que
j'ai le réflexe d'amener mon
cellulaire, pis, ou si j'ai des commanditaires que je me rappelle pas, mais que... J'ai le réflexe d'amener mon cellulaire.
Ou si j'ai des commanditaires que je ne me rappelle pas.
Mais là, je n'ai rien.
Je ne connais même pas mon code.
Moi aussi, je l'ai.
Moi aussi.
Là, vous autres, vous vous connaissez de...
Vous faites de la radio ensemble?
Oui, on s'est rencontrés à la base.
Juste pour rire en direct?
Ah, tu as fait tes recherches À Juste pour rire en direct? Ah! Tu as fait tes recherches!
Juste pour rire en direct…
C'est pour ça que tu me poses la question et là tu me fais chier.
Ok.
Non, donc toi, tu étais invité à Juste pour rire en direct?
Oui, j'ai été invité à Juste pour rire en direct.
Puis, il t'a trouvé drôle pis il a dit
Il m'a réinvité deux, trois fois
La troisième fois je pouvais pas
Pis ça a été très généreux
Pis après ça je suis allé faire de la radio à énergie
Avec leur gang
Pis j'ai pensé, je trouvais ça le fun
Parce que je voulais faire le podcast avec quelqu'un de nouveau
Parce que je l'ai fait avec Mehdi et Yannick
Qui étaient chauds morts, fait que c'était fatigant
Fait que quelqu'un de moins réchauffé
D'ailleurs c'est-tu grave si je suis pas chaud?
Non, non, ben non Mais c'était fatigant. Fait que quelqu'un de moins réchauffé. D'ailleurs, c'est-tu grave si je suis pas chaud? Non, non, ben non. Mais j'attends mon verre.
J'aime... J'ai déjà pris un gin tonic.
J'attends le deuxième.
On est pas jeunes.
Gin tonic, par exemple,
c'est revenu vraiment à mode.
J'aime ça, en temps.
C'était plus à mode, à un moment donné? Pendant un bout de temps,
tous les drinks comme moi, j'aime. Tu sais, des rum and coke.
Il y a 10 ans,
c'était gênant de commander ça.
Puis là, peut-être que ça allait encore.
Ça faisait alcoolique.
Oui.
C'était quoi la mode?
Le vin?
Il y a 10 ans.
Le vin, je pense.
Oui, le vin.
Oui, on était...
C'est bon du vin,
mais un rum and coke,
ça fait un job en temps.
Surtout dans un bar.
Il y a quoi d'absurde
de boire un vin dans un bar?
Parce qu'ils te le donnent
dans un petit criss de verre.
Ils le remplissent jusqu'à là. là fait que c'est assez de...
Tu ailles dans rouge.
Un haleine de vin aussi c'est pas sharp.
Tu peux demander ton vin dans les grosses pannes.
C'est vrai ça.
Ça c'est un gin.
Pis ça c'est de l'eau.
Pis ça c'est de l'eau.
Ok.
Au cas...
Moi je connais pas je sais pas dans quoi je m'embarembarque. Au cas que tu veux laver tes mains.
T'as 141 épisodes de... Ouais, comme au resto.
T'as 141 épisodes de fêtes
pis c'est la première fois que je viens. Fait que je me dis
OK, je suis pas ben charme avec Mike. Faut croire, t'as pas mal.
Non!
Mais non, mais on se connaît.
On a travaillé ensemble. Mais monsieur fait
son showbiz, mais on m'appelle pas.
Par chance que Julien... Merci, Julien.
Ben, Mario est venu au dixième.
En tout cas...
Mario...
Je comprends.
Mario est venu 42 fois.
Pis là, ce qui arrive, c'est que comme c'était pas bon,
t'avais peur de m'inviter.
Non, mais je suis content
que tu sois là. Moi, j'ai une question pour vrai,
par rapport à ça. Est-ce que des fois, justement, il y a du monde
qui t'approche pas? Parce que des fois, il y a les mêmes visages
qui reviennent, où tu vas chercher la relève, oui, pis tout.
Mais est-ce qu'il y a des gens que t'oses pas aller chercher
pis qu'on... Parce que, genre, François Perrus,
pas celui, pas de charisme,
l'autre.
Ok, on peut aller là?
Ok!
Non, mais François Perrus, c'était super
le fun d'entendre, pis on le voit rarement
l'entrevue, je trouve ça intéressant. Moi, J'aime ça avoir des humoristes de toutes les générations.
On dirait à ce temps-là,
j'arrête de demander au monde de ma génération.
Vu qu'il y en a tellement,
ça a été compliqué.
Avec vous autres, c'est plus simple.
Parce qu'on comprend le web ou juste les horaires?
Non, c'est plus parce que vous comprenez le web.
Il y a aussi que vous faites des contrats
puis payez en alcool.
Nous autres, en général, on veut un chèque.
Ça fait longtemps que je n'ai pas fait un contrat
où tu dis « je vais te payer le verre ».
OK, mais je suis vraiment content d'être là pour vrai.
Non, mais c'est mieux, je suis content.
J'aime ça, je trouve ça le fun.
Je me sens dinosaure un peu.
Ma blonde, elle me dit « je vais en faire un podcast.
Le podcast de Mike Ward. Elle dit, un quoi?
Je suis calme.
En plus...
Un podcast?
Un peu d'idées de c'était quoi, à peu près?
J'ai expliqué.
C'est comme...
C'est comme de la radio et de la TV, mais sur le web. Oui, c'est ça. C'est comme dans la radio et la TV,
mais sur le web.
C'était une bonne explication.
C'est comme radio et TV, pas payé.
Mais même souvent, les podcasts,
au Québec, c'est ce qu'on est habitué avec le tien,
mais c'est plus audio.
C'est quasiment tout le temps audio.
À part, mettons, Joe Rogan.
Il y en a quand même,
des podcasts vidéo.
Les Simpsons.
Les Simpsons, qui est un excellent
podcast. La voix.
La voix. Toi, t'as-tu, cette
semaine, la radio, les ratings,
tu le sais pas à tous les jours?
Techniquement, tu le sais
à cette heure presque à tous les jours, sauf
que le problème, c'est que
le vrai sondage, il sort après
12 semaines, pis c'est la moyenne de ça.
Fait que ça donne à ça. Ça donne à rien.
Ça donne à rien de le savoir tous les jours.
Mais tu peux voir une tendance.
Tu peux voir à peu près où ça s'en va.
Tu montes ou tu descends.
Mais là, Bell Media, tu dois avoir vu,
après Éric, qu'il y a eu un jump,
puis il doit y avoir des boss de Bell qui ont fait « Merci de ne pas sortir ton pénis.
C'est très apprécié.
Non, mais même, de ce que j'ai compris... Oh, wow!
Merci.
Je sais, j'avais faim avant de commencer,
puis j'étais gêné, mais il m'a dit,
tu pourrais manger des frites sur la scène.
Oui.
Mais même, le vendredi,
Éric et les Fantastiques n'étaient pas en ondes,
puis je pense que déjà, il y avait un boost de...
Ce qu'on remarque, on jase dans les bras de con un peu.
Oui, oui, mais...
Bon, la journée même,
je sais une chose,
bizarrement,
leur plus grosse journée de sondage à vie
de Éric et les Fantastiques
a été la journée de l'annonce.
OK.
Qui était plus là?
Les gens allaient voir.
Les gens sont curieux.
Y'est-tu en ondes?
La curiosité.
Est-ce que je vais avoir
des détails là
que j'aurais pas ailleurs?
Mais techniquement,
98.5 te donnait
bien plus de détails
qu'à rouge. Ils ont pas dit un astimaux.
Ça a été, vous n'en parlez pas.
Ma propre mère,
elle écoutait la radio, elle disait genre,
j'entends-tu le pénis?
On se le demande, tu sais.
Le show commençait,
t'entendais juste comme...
T'entendais,
non, non, non. T'entendais? Non! Non!
Non!
Je m'étais dit que je ne ferais plus de niaiserie de même,
mais on a des patates!
Mais, ouais...
Ça, c'est absurde.
Non!
Non, Éric!
Non!
Tu sais ce qu'on a dit là-dessus?
Non!
Non! Pas dans ma... Non! Éric, Non! Tu sais ce qu'on a dit là-dessus? Non! Non!
Non!
Éric, moi, j'avais...
C'est ça.
On dirait...
Vu que les victimes étaient des gars...
Sur le coup, j'ai pas pris ça au sérieux.
J'ai fait...
Ben oui, c'est un gay phoné
comme ça se montre à la graine.
Parce que moi,
ça n'enlève pas ce qu'il a fait.
Mais moi, la première fois que je l'avais rencontré,
c'était juste pour rire après un gala.
J'étais avec ma blonde.
Il était venu nous voir.
Je n'avais jamais parlé de ma vie.
Il m'avait regardé.
Il avait regardé ma blonde.
Il avait dit, je ne sais pas,
j'ai plus le goût d'enculer elle
pendant que tu nous regardes ou d'enculer toi pendant qu'elle est belle en estie. Il avait dit, je sais pas, j'ai plus le goût d'enculer elle pendant que toi, tu nous regardes
ou d'enculer toi pendant qu'elle nous regarde.
Mais c'était son jumeau, ouais.
Moi, je m'en calisse en autant que je peux te crasser.
Pis là, il est parti à rire.
Moi, je suis parti à rire.
C'est de bonne guerre.
Non, mais c'est vrai que dans le showbiz,
on est hard en estie entre nous autres.
C'est hard ce qu'on se raconte comme joke.
Mais c'est pour ça aussi que justement,
il y a beaucoup de gens qui minimisent.
Minimilisent?
Minimisent?
Minimilisent?
Non, mais...
Minimilisent?
Il y a beaucoup de gens qui prennent les minimis.
Ça, c'est tant mieux.
Tant mieux.
Non, non, mais c'est parce que justement,
c'est ce qui est venu banaliser un peu son affaire à lui.
C'était justement le...
Il est de même, il est de même.
Puis c'est vrai que pour des personnes...
Tu sais, t'as travaillé quand même de proche avec lui. est de même. C'est vrai que pour des personnes, tu as travaillé quand même
de proche avec lui.
C'est quand même fucked up d'apprendre ça
parce que vous l'avez décrit tantôt aussi.
T'apprends, c'est un rideau
qui saute.
On savait tous qu'il aimait
faire des jokes de grime
et il aimait rendre...
Quand il voyait quelqu'un
qui avait l'air un peu homophobe,
il aimait ça le rendre mal à l'aise
en faisant des commentaires vraiment...
Comme cruiser un...
Moi, ça me fait beaucoup rire,
un gay qui crouse un homophobe.
Ça, moi, je suis honnête.
J'adore ça.
Il jouait beaucoup avec ça.
Il ne faut pas oublier que souvent,
et là, c'est au sens large,
les gays aussi, je veux dire...
Combien de fois j'ai eu des conversations avec des writers,
on travaille avec beaucoup de gays dans notre milieu,
puis ils te racontent, le veillé,
« Tabarnak, jamais tu verrais un hétéro marcher dans la rue,
faire un regard avec un gars, puis une petite vitre dans le parc. »
Je veux dire, tu vois pas ça, ça existe pas.
Les gays, ça a l'air normal.
Tu dis « OK, c'est Eric, c'est normal. »
C'est vrai qu'on a laissé aller.
Moi, l'autre fois, j'avais un souper chez nous.
On était deux gars hétéros,
puis nos blondes,
puis trois gays célibataires.
Puis un des gays commence à raconter
que lui, sexuellement,
il est vanné au bout de fait.
Moi, c'est straight, mon sexe est vanné.
Puis là, j'ai fait « Ouais, ouais ».
Puis là, on parle.
Moi, des fois, j'aime ça, des affaires un peu...
Des fois, pas kinky, mais
je me décrirais pas.
Je comprends rien dans Vanille.
Non, Vanille, kinky...
Je l'ai passé.
Il faut des gâteaux aussi.
Vanille, dans ma tête,
c'est classique.
Genre, position traditionnelle.
Moi, dans ma tête, je faisais « Non, moi, j'aime ça wild un peu.
Des fois, ma blonde est sous moi.
C'est genre...
Puis là, il fait, non, non, moi, c'est straight au bout.
Moi, vanille, vanille.
Puis après, deux secondes après, il commence à me parler
qu'il aime ça fister le monde.
J'étais comme, hé, tabarnak!
C'est ça, le vécris.
On n'a pas la même vanille.
Oui, c'est ça. Nonécris. On n'a pas la même vanille. Oui, c'est ça.
Non, non, on n'a pas.
Moi, j'appellerais ça plus « butterscotch ».
Non, vas-y, t'es dans le chocolat à côté, là.
Moi, il y a un an,
personne n'aurait cru qu'un an plus tard,
ça serait moi la personne la plus normale
dans le showbiz.
Moi, je blesse des enfants avec mes mots,
pas avec mon pénis.
Ça devrait être ça
le nom de mon prochain show.
Mike!
La personne la plus normale
dans le showbiz,
tu te sais large, mais c'est vrai
que t'es beaucoup moins pire que ce qu'on pensait.
Je pensais à François Morancy,
l'année passée, une semaine avant les Oliviers,
il y a ça. Là, cette année, François Morancy
doit dire, bon, c'est fini.
C'est de sa faute. Lui, tout est de sa faute.
C'est son esti de carmo à lui, puis il nous amène
tous le mardeau. Lui, il va arrêter d'écrire
ses numéros de gala d'avance.
Il va juste faire, il rouvre
le journal, puis il fait, bon, qu'est-ce que c'est
passé aujourd'hui?
Moi, j'ai hâte de voir
Morancy ou Olivier cette année.
Mais il est bon, il est tout le temps.
Sincèrement, il écrit bien.
Il va trouver quelque chose.
Ça va être pertinent, ça va être plaisant.
Oui, j'ai trois nominations.
Il se fait rien avec ça.
Mais oui, c'est vrai.
Il te lâche pas depuis le début.
Ça, ça va sortir après
Pour être là avec pas de trophée
Tu es pour Découverte
Tu es contre qui? Simon Gouache
Je connais pas mais ouais
C'est qui? Il y a Simon
Simon, Mehdi, Rosalie
Les Grandes Crues
Pis toi
Non non mais ça Numéro de l'année Salut. Les grandes crues, pis toi. Mais ouais.
Non, non, mais ça.
Après, numéro de l'année.
Numéro de l'année, ça, j'avoue, j'avais été surpris,
mais sur cell-phone.
C'est drôle qu'ils t'ont pas pris pour un gars-là juste pour rire cette année.
T'es en nomination.
Non, c'est moi, je vais pas travailler pour un violeur.
T'es sûr? No, no.
Non, non.
Ils m'ont refusé. Non, mais c'est correct. C'est ça que No nerve! Non, non. Ils m'ont refusé.
Non, mais c'est correct.
C'est ça que tu vas dire au monde?
Non, non, j'avais fait mon choix.
Tu savais, moi.
Moi, je savais, puis ça n'avait pas l'allure si tu étais passé.
Non, mais...
Oui, mais j'ai trouvé ça très le fun,
parce que souvent, les gens me connaissent pour les vidéos,
ils me connaissent pour d'autres affaires,
ça donne une crédibilité commémorée.
C'est quoi l'autre catégorie?
Vidéo.
Capsule web.
Numéro, capsule web,
puis le micro-show.
J'ai trouvé ça absurde.
Vu que c'est un show
qui a été en ondes
comme 4 secondes.
Le temps de la dépression.
C'est vrai que c'est une période weird de ta vie.
Oui, mais c'était
la seule chose qui me rendait heureux.
Ça et le podcast, c'est
deux choses qui ont empêché mon suicide.
Vous auriez dû voir ça là.
L'escabeau, la corde.
Voyons.
Le gomme, c'est la table.
Je leur demandais une nouvelle corde Pour chaque show
Je veux bleu
Ok
Je voulais une bouteille
De vodka
Et une corde
Dans ma loge
Non mais
À chaque fois
Je faisais
J'ai oublié
De demander
Une petite échelle
La semaine prochaine
Non mais
C'était une vraiment
Belle expérience
Puis c'est le fun
Parce que souvent
C'était fait mal
À la télé
Ou en général
Le show biz
Ben oui
Fait que tu vis Des hist. Tu vis des histoires,
tu vis des expériences.
C'était vraiment
le fun. Merci encore parce que
c'était vraiment une belle opportunité.
C'est drôle de le ramener. C'est comme un souvenir
flou.
Un souvenir flou.
Wow.
Là, toi...
Ça ne me tente pas de me chicaner, Josée.
On va se pogner la soirée, c'est sûr.
Monsieur Goudet.
Non, mais c'est à 24 ans,
maintenant que tu as des souvenirs,
ben voyons donc.
Je me rappelle.
Chris, tu te rappelles de rien?
C'était hier, man.
Chris, j'ai plus d'années de carrière
qu'à ton âge.
Je me rappelle.
J'ai plus envie de...
OK, non.
Ça fait...
Je l'adore.
Ça fait combien de temps?
Pour de vrai, t'as commencé avant qu'il soit né,
ou à peu près.
T'es né en quelle année?
Vieux con!
Non, toi!
Julien, t'es né en quelle année?
Moi, je suis né en 92.
Ah non!
J'ai commencé en 92, la radio.
J'ai fini l'école nationale de l'humour en 92.
Pis direct la radio?
Ouais, on était comme plein de marbre de même
Ouais, vous autres, vous autres c'était vraiment
Vous êtes déjà un duo?
Oui, on est en fait avec
Les Amuse-Gueule
Vous vous appelez Les Amuse-Gueule
Nous autres on avait eu comme gérant
José Lito Michaud
Ça devait coûter cher de train
Tous les meetings
Le train n'existait pas à l'origine Josée Lito-Michaud, voilà, oui, oui, voilà. Ça devait coûter cher de train, tous les meetings.
Là, les boys... Le train n'existait pas à l'origine, voilà, voilà.
Attention, je lave mes lunettes.
Mais vous êtes sortis de l'école,
pis à énergie directe?
Ouais, Josée Lito, écoute,
c'est une histoire assez étrange, évidemment.
Josée Lito, il nous arrive un matin
après l'école nationale de l'humour,
pis il nous dit, j'ai fait un songe. Déjà'humour et elle nous dit « J'ai fait un songe. »
Déjà, ça part mal.
« J'ai fait un songe. »
Il était très ésotérique.
« J'ai fait un songe, les gars. Je vous y veux à la radio.
Un grand succès. »
Là, tout le monde se dit « Asti qui fume du pot.
Il arrive avec une chemise fleurie
et un pantalon mauve. Tu ne peux pas le prendre au sérieux.
J'ai fait un son.
Je vous vois à la radio, vraiment.
J'ai ça.
Je sens, ça vibre fort en dedans de moi.
Vas-y, c'est le monde, là.
Tout ce que tu vas en sortant de l'école, c'est travailler.
Et puis, bien, Chris, il avait pas tort.
Finalement, c'est exactement ce qui nous est arrivé.
Moi, c'est drôle que là, tu le racontes comme en le méprisant.
Non, mais c'est l'émotion du début.
Moi, quand tu nous as dit ça,
t'es en meeting avec un café le matin,
tu le regardes, tu fais « tabarnak, il est frosté ».
Est-ce qu'il était déjà connu?
Oui, parce qu'il était
directeur du Lundi.
Il était gérant d'Isabelle Boulay à l'époque.
C'est un gars que j'adore.
Il est super fin, il a un cœur gros comme ça.
Mais Mike, un gars vient
te voir, tu as 22 ans, puis il te dit
« J'ai fait un songe, tu vas faire de la radio. »
Tu l'envoies chier.
Bon. Mais finalement,
tu as raison.
La vie lui a donné raison aussi.
Mais c'est un peu ça. Ça s'est fait vite.
Vous autres, vous savez... Est-ce que vous avez
commencé comme un show de remplaçants l'été
ou quand ils vous ont mis...
Le vrai show.
Le vrai show.
À quatre heures.
C'était jamais arrivé, c'est parce qu'il y avait un trou.
Il y avait eu Patrice Écuyer qui avait fait un hit,
il y avait eu Stéphane Rousseau qui avait fait un méga hit.
Il y a eu un ami de Marde.
Ça fonctionnait pas, tout ce qu'il essayait.
Puis ils ont mis des vedettes, je veux pas les nommer
parce que je viens de dire de Marde, mais J.C pas, tout ce qu'ils essayaient. Ils ont mis des vedettes, je veux pas les nommer,
parce que je viens de dire de marde.
J.C. Lauzon et Pierre Verville.
J'adore les deux.
Mais ça avait pas levé avec Mario Lirette,
qui était l'animateur hot à Montréal.
Et puis,
Mario nous a adorés.
On a eu toute l'histoire du démo qui est arrivé là-dedans.
Il nous avait emmenés en onde.
On avait vidé tous nos sketchs en 10 minutes.
On est sortis des hommes.
On pensait que les gens dans l'auto nous reconnaissaient.
Il faut vraiment être calme.
On était là.
Ah oui, man, ils nous ont entendus à la radio.
On capotait, on trippait.
Puis on a travaillé comme des fous.
On s'est fait connaître avec ça.
Ça nous a nuits après ça.
Parce que tout le monde avait oublié que nous autres, ce qu'on faisait, c'était des bars.
On faisait du stand-up, puis là,
après ça, on essaie de revenir sur scène.
On est comme étiqueté des gars de radio.
Quand on a voulu revenir sur scène,
et je l'ai raconté à Julien l'autre fois,
c'est que notre première médiatique, notre show,
on part notre première tournée, puis on a
un hit, on vient de battre le record de
Rock et Belles Oreilles au Spectrum. On n'a pas
commencé à tourner encore,
puis les médias ne sont pas venus.
On a voulu refaire une première un an plus tard
au Théâtre Saint-Denis.
C'était mon gars, tout le monde nous chiait dessus,
mais en même temps, nous autres, on gagnait notre vie
puis on travaillait, puis il y avait plein de publics dans la salle.
On ne voulait pas se plaindre non plus,
c'était correct, mais ça nous a autant aidés
qu'un petit bout, ça nous a nuits
dans le showbiz, pas dans le public.
Le public ne fait pas la différence entre la radio,
la télévision, le Comedy Club ou...
Ils t'aiment, ils t'aiment.
Ils sont cons.
Non, mais la télé,
amener une radio, une radio...
C'est quoi la différence?
Ils te suivent, ils te suivent, ils t'aiment, ils t'aiment.
C'est pas grave, un podcast, n'importe quoi.
Puis, mais...
C'est vrai, vous autres, au début,
ça vous a pris bien du temps avant de faire de la télé.
Tu sais, il y avait du monde
croissant moins connu que vous autres
qui passait à la télé.
On m'a dit que la radio, c'est l'ancien web
parce que justement, les gens trouvaient ça
moins crédible parce que c'était de la radio.
La radio était considérée comme un toaster.
Les gens des journaux
et les gens de la télévision,
puis je ne me plains pas, gang, on relate les faits.
Ça ne valait rien.
Nous autres, on est devenus numéro un à Montréal.
Après ça, nous avons mis raison.
Numéro un au Québec, numéro un au Canada.
Puis il a fallu que je fasse 150 000 billets de ma première tournée,
que je batte U2 avec la vente de DVD pour qu'un show de télé décide de m'appeler
et de dire « Venez donc faire un tour. » Ça a été
vraiment compliqué.
On n'était pas considérés.
En même temps, nous autres, à un moment donné,
tu roules ta bosse. Qu'est-ce que je veux faire?
Votre DVD, vous l'avez vendu
en haut de 100 000.
C'était malade.
En plus, c'était
à 10 000, c'était platine,
un DVD.
Oui.
Ce Noël-là,
on avait battu U2 au Canada.
C'était n'importe quoi.
Combien de VHS?
La gaffe.
Il y en avait des VHS.
C'est genre 55 000 DVD
puis 45 000 VHS.
Ça doit être beau
d'avoir un VHS platine
accroché.
Il y a de quoi de ça.
J'ai pas ça. On n'a pas fait faire ça.
On a une plaque, mais on n'a pas fait faire ça.
Sais-tu ce qui est le plus fou?
Nous autres, on pensait en vendre 7-8 000.
On avait mis un cadeau
dedans. On voulait faire ça
pour nos fans. Le cadeau
nous coûtait 2,5 piastres.
Fois 100 000. On s'est faitûtait deux pièces et demie. Fois cent mille.
On s'est fait pincer
comme des hosties de ta terre.
On n'a jamais réagi que quand c'est le feu pogné,
on aurait pu enlever le cadeau.
On ne voulait pas faire d'argent avec ça.
C'était quoi le cadeau?
C'était...
C'était deux battes,
trop les têtes.
C'était juste
un CD avec des meilleurs moments
de la radio, sauf qu'il y avait
des droits à payer. Le coût total
du CD, de l'emballage,
ça coûtait deux pièces et demie.
Pendant que tout le monde disait, mon Dieu, vous venez de faire la passe
en Simonax, on a mis le DVD.
On a failli.
On a failli. on a failli,
on a failli passer à ça.
Mais ce n'était pas le but. Le but, c'était de se faire connaître,
justement, puis après ça,
la télé, ça a commencé.
Parce que là, on avait une face, les gens avaient mis
une face sur Jocelyne, sur Enrique,
et la télé, ça a commencé avec quoi?
Parce que je me souviens, moi, des galas artistes,
un peu plus...
Ça, c'est pas si longtemps, les galas artistes.
C'est quoi la télé?
Ben, tu commences par faire des shows d'été.
Juste pour déprimer...
L'île de Gildedore.
Des hosties d'invergne même.
Chantal Lacroix nous avait donné un bon break.
Elle faisait partie pour l'été, elle.
OK.
Faut dire que Mario sortait avec, ça avait pas nuit.
Il sortait avec Chantal Lacroix?
Oui.
Il sorti avec Chantal Lacroix? Oui. Il est sorti avec...
Pendant le temps que moi,
j'étais avec Véronique.
T'étais avec Véronique...
Véronique Béliveau.
T'as été quand même
relativement longtemps
avec Véronique Cloutier?
Trois ans.
Trois ans?
Oui, oui.
C'était cool.
On avait bien du fun.
Ah, mais... Ça, c'est de la...
De la France.
C'est une gueule qui...
Hey, c'était bien cool.
All right, next.
All right.
Fait que, quelle chance, tu conduis.
Il devient fragile après ça.
On a eu du fun, mais...
Non, Véronique, non, non.
Non, Véronique, non.
Non!
Non! Non. Non, mais vousronique, non! Non! Non!
Non, mais vous êtes en bon terme.
Moi, je t'ai vu à la vente de garage.
Oui, on est en très bon terme,
mais elle m'invite juste dans la vente de garage.
On s'entend super bien.
Tant que je lui donne mes vieux tailleurs,
je suis bien content.
On s'entend super bien avec Louis. que je lui donne mes vieux tailleurs, le genre, c'est bien content. On s'entend super bien avec Louis.
Je sais que ça n'a rien à dire,
mais avec Louis, il est brillant, ce gars-là.
On le sous-estime.
On pense que c'est un aussi plein de marde.
On pense que c'est un plein de marde.
Non, non, il est super.
Vraiment, c'est un gars brillant.
Il travaille bien en temps.
Moi, Louis, pour vrai, je le trouve inspirant même.
Non, non, je trouve ça nice,
ce qu'il a fait carrément.
Ben, couche avec!
Non.
Moi aussi!
Non, non, non.
Ton mot aussi, c'est Louis.
Ça va trop loin.
L'appel de toi, ça serait dur de te faire enculer
avec ta prostatite, je pense.
C'est pas une prostatite, je te l'ai expliqué.
C'est un caillot.
Pas des caillots, c'est des vergetures.
Des hémorroïdes qui ont gonflé.
À l'intérieur de la neige.
C'est une grave question.
C'est pas une prostatite.
Il y a eu un party avec ton chum de vanille.
Il m'a dit,
« Fils de bombe, ça a fini l'alcoolisme.
Ça va? »
Il n'y avait pas du tout
qu'il était boxeur.
Non, le si.
Fils de bomeur. Mais non, le style. C'est ce bâme.
Sinon,
tu vieillis pas super bien?
Non.
Toi,
toi, ça, Mike,
le podcast,
aimes-tu plus ça qu'un vrai job?
Mais le pire, oui.
Je te comprends, sérieux.
Moi,
toute l'année
que je faisais quasiment plus de shows au Québec,
je continuais à faire le podcast
et ça me rendait heureux.
J'aimais ça.
J'aime encore ça.
Ça a des belles répercussions.
Il y a un gars qui m'a quasiment parti le clap.
Ça, ça vaut la peine ça vaut la peine
puis Mike
il reste aussi
qui sont quand même rares les jobs
où on peut boire à sa job
ben moi je bois pas mal partout
par exemple
t'as ta fiole
j'ai ma petite flosse puis pis avant, j'la cachais.
Pis cette semaine, je faisais prière de pas envoyer
de fleurs, pis elle était sur ma table.
Pis là, je disais à tout le monde,
je faisais... Moi, j'ai commencé
dans les bars, pis... T'sais, c'est pas
une excuse, t'sais.
C'est comme dire, mettons,
t'es avocate, pis tu sais, moi, avant,
j'étais shooter girl.
T'sais, t'sais, comme moi, mais... On s'en calisse, là, t'sais. En plus avant j'étais shooter girl tu sais, tu sais que moi on s'en calisse là
mais en plus
j'ai fait deux fois
prière de Pomp et Fleur, pis en studio
je voulais juste avoir une bière
pis j'ai travaillé avec toi au début
fait que c'est comme, je suis habitué à ça et tout
non mais j'ai juste, tu sais juste avant de monter
juste une petite bière, te mettre dedans
j'étais habitué d'un barbe aussi, pis là
il est passé dans du calice de vin, quelque chose.
Donc, Patrice, l'écuyer, c'est l'acclimatisé au max.
Il n'y a pas d'alcool avant.
Mais là, Patrice, peux-tu le remettre à sa place, s'il vous plaît?
Il a fait des bye-bye, mais moi, j'ai envie de me décoller ça à la tête.
Il n'y a pas de possibilité de...
Tu sais, tu as fait combien de pré-adaptation?
Je n'ai fait deux, puis c'est à cause de Nicolas Lemay
que j'aime beaucoup, c'est lui qui m'a fait aussi faire Comedia.
Ouais, il est cool lui, vraiment un bon gars.
C'est une belle vision des choses pis c'est...
C'est lui le créateur d'Un gars le soir.
C'était son idée, à base, c'était pas ça, pas en tout comme show.
Lui il avait eu cette idée-là, il voulait que ça soit un show pour Canalvox
dans le temps
que c'est Canalvox.
Puis genre de talk show
avec Mercier animé
genre comme dans un garage.
Que ça soit un show.
Vu que dans ces années-là, il y avait
plein de shows genre Deux filles le matin
et tout ça. Mais tu rencontres
un gars-gars dans son garage
puis finalement,
Merci est devenu connu.
Ils ont pitché ça à V. Ça me surprend
que ça a joué quand même.
C'était le fun. T'avais un beat différent.
T'avais un ton différent.
Moi, j'aimais ça.
Moi, j'ai été collaborateur
là-dessus la première année.
Il y a des montages sur YouTube de tes chroniques.
C'est vrai?
Oui.
Je n'ai jamais vu ça.
Non, mais un soir, tu ne t'endors pas, tu vas voir ça.
Non, non, non.
Ça t'endort sur un astuce.
Je n'ai pas vu.
Non, non, c'est vraiment drôle pour vrai.
Non, mais c'est une bonne idée.
Mais j'haïs ça, regardez.
C'est sûr que toi, tu ne vis pas ça encore. Mais qu'est-ce idée mais j'haïs ça regardez c'est ça toi tu vis pas ça encore
mais qu'est-ce qui est plate
en vieillissant
mettons moi
ce que je faisais
tu sais des chroniques
quand tu réécoutes
une chronique
dix ans après
t'es jamais fier
même des affaires
c'est ça la beauté
d'Airbo
dans le temps
c'est pour ça qu'ils sortaient
ils fêtaient
leur meilleur moment
à chaque année pis là ils ont arrêté. Parce qu'après 5 ans,
ils pouvaient, il y avait la moitié de leur stock qui n'était pas gênant. Après 10
ans, oh le tiers. Les 25 ans, il y avait assez pour un disque, un DVD.
Mais ma génération, c'est Internet. Pour vrai, moi, j'ai commencé en 2014 à faire
des vidéos sur Internet, à la base dans ma chambre, tout seul.
Et, Christ, je t'en ai supprimé de l'affaire.
Ben, toi, en bedaine,
avec ton nœud papillon.
Il m'envoie ça. Moi, avec un nœud papillon
dans ma chambre, avec mon chien dans les mains,
avec des chambayots de bain de femme,
c'est ultra gênant.
Je pensais pas. Moi, à ma tête,
je me suis dé un an après.
J'ai...
Non, mais pourquoi?
J'ai fait le ménage de ça
parce qu'Internet...
Non, mais Internet,
c'est fort.
Mais oui, c'est sûr,
ça reste tout le temps.
C'est un autre monde.
Puis aussi,
quand tu supprimes quelque chose,
il y a peut-être des gens
qui l'ont enregistré.
Ils le ressortent
sur une autre plateforme.
Fait que, bien,
une autre plateforme.
Ils le mettent sur...
C'est un affaire,
j'ai un projet.
J'ai un projet.
Ça va être fou, nous.
Hé, ça existe ça encore?
Il y avait Tag Télé.
C'est quoi le YouTube québécois?
C'est Tag Télé.
Ça existe ça encore?
Je ne comprends pas pourquoi quelqu'un fait
« Ça va être comme YouTube, mais québécois. »
Ça va être comme YouTube,
mais on ne comprendra pas trop où cliquer.
Parce qu'il y a du monde qui fait « Moi, j'aimerais ça YouTube, mais on ne comprendra pas trop où cliquer. Parce qu'il y a du monde qui fait « Moi, j'aimerais ça YouTube, mais ce n'est pas québécois. »
« Moi, j'achète Québec. »
Il y avait des vidéos différentes.
Oui, mais moi, ce qui me faisait chier de Tag Télé,
et sûrement qu'il y avait mis deux de mes shows,
et ça ne me dérange pas que le monde mette mes shows sur Internet,
mais ce qui me faisait chier, ils mettaient de la pub avant.
J'étais comme, qu'est-ce que vous...
Le gars, il se fait de l'argent.
Sur ton matériel.
Il y a de quoi d'absurde, là.
Il devrait au moins...
Bien, YouTube aussi, tu sais, techniquement,
YouTube...
Oui, mais c'est quand même une plateforme plus intéressante.
Oui, je sais, mais YouTube, le gang, on a bien du fun,
puis j'adore ça, moi aussi.
Mais YouTube fait mal en Simonac aux médias du Québec.
Mais à ce temps-là, par exemple, ce que le monde font...
Attends, pourquoi?
Bien, ça fait mal parce que les jeunes, par exemple...
Là, je vois pas trop dans la salle, mais c'est quand même assez jeune.
Elle est vieille.
C'est pas vrai.
Arrête.
Vous avez l'air super fine, madame.
Et de vous voir.
Moi, je me sens très à l'aise de tutoyer.
Mais...
Elle est une homme en bois!
Ah, c'est pas elle!
Mais ça fait mal aux médias du Québec?
Mais oui oui parce que
mes jeunes par exemple
moi mes jeunes là je veux dire ils écoutent pas ça la télé
au 13 et 15 ans là
ils écoutent jamais la télévision ou presque
ils sont toujours, ben en fait je les comprends
nous autres on a grandi
nous autres on a grandi
que quand on aimait un show
on attendait qu'il passe à la télé
on s'assoyait devant et on attendait les pubs.
Tu comprends? On a connu ça.
Mais aujourd'hui, les jeunes, ils disent « Non, je veux écouter ça maintenant. »
Là, je fais une pause.
Fais-moi quelqu'un, je reviens, je reprends.
Tu comprends?
Mais c'est bien dans quoi il entraîne l'iPad,
qu'ils font quelqu'un en même temps.
Mais ils font ce qu'ils veulent quand ils veulent.
Dans le temps, c'était dur à mener la TV quand tu chiais.
Mais c'était un meuble!
C'était un meuble, tu sais!
Non, mais...
Mais tu comprends?
Donc, YouTube,
pour cette génération-là,
en ce moment, pour vrai, à la télévision québécoise,
il manque 300 000 personnes.
Je fais pas de blague.
Il manque. Ils ont disparu.
Ils sont disparus des charts.
C'est des Amérindiennes.
C'est l'affaire des amérindiennes.
Tu m'entendais parler.
Ta barnaque.
J'essaie de suivre.
Même moi, je suis déçu.
Même moi, je suis déçu.
J'espère.
C'est plate qu'il n'y ait pas d'ombudsman du web.
Écrivez votre ombudsman du web.
Mais il manque
300 000 téléspectateurs qui répondent
à la peine dans le sens où ils ont déserté.
Ils ne sont plus là.
L'affaire, je trouve, qui fait mal...
Ils jouent mal la télé québécoise.
Mettons, ils vont mettre
leurs vidéos sur
tout TV
ou...
TVA.ca, whatever.
Là, ils font, OK, parce que moi, on aime ça, le web,
puis on va mettre
six pubs avant.
Puis là, t'es comme tabarnak.
Mets-le sur YouTube
puis fais monétiser
tes trucs YouTube. Mais c'est parce que
ils n'ont pas assez de clics.
S'ils veulent, parce qu'ils n'ont plus de cash.
Il y a moins de gens à l'écoute
puis les médias traditionnels,
si mettons,
toi,
t'es Chevrolet,
OK,
on donne un exemple.
Tu vas dépenser dans ton année
comme budget au Québec,
c'est des chiffres fictifs,
un million.
Fait que là,
avant,
t'avais les stations de télé
puis les stations de radio
puis les journaux.
Chacun de ces médias-là,
radio,
TV,
journaux,
tout le monde a fait du web.
Puis tout le monde s'est dit, on va faire la passe en estime, on va vendre le web. Oui, mais c journaux, tout le monde a fait du web. Puis tout le monde s'est dit,
on va faire la passe en estime, on va vendre le web.
Oui, mais c'est parce que tout le monde l'a fait.
C'est-à-dire que là, maintenant, tu n'as plus juste
ta station de radio à vendre, il faut que tu vendes ton web.
Et ainsi de suite. Ça, c'est multiplié.
Mais Chevrolet, à cause de ça,
il ne s'est pas dit, bien, on va mettre 10 millions ici.
Il met un million pareil.
Puis il donne des poussières à gauche puis à droite.
Puis il choisit, puis il cible. Puis c'est correct.
C'est l'avenir.
Il faut s'y habituer.
Mais c'est en ce moment un gros changement
dans notre show business.
Il va y avoir des répercussions à ça.
La journée où tout sera sur le web,
que ce soit Radio-Can, TVO, whatever,
peut-être que ça va se rééquilibrer
parce que pour l'instant,
c'est les gens du web qui font le cash
puis ce n'est plus les médias.
J'ai l'impression que là, la télé,
c'est comme, mettons, la musique
à l'époque que Napster est arrivée.
C'est qu'ils ont une vieille mentalité.
Au lieu de faire, regarde, c'est ça la nouvelle réalité.
Comment qu'on peut faire de l'argent
avec la nouvelle réalité?
Moi, j'ai deux choses à propos de ça.
Je trouve... Ta gueule!
Non, non, mais on parle...
Je trouve, premièrement, qu'au Québec,
des fois, pas nous, nous,
mais que les hauts dirigent...
Madame, ta gueule!
Si vous voulez pas venir avec la vieille en avant, vous l'avez.
La vieille en avant.
Tantôt, t'as un petit doyen.
Toi, je te tutoie, puis elle, je la vouvoie.
Je sais pas pourquoi.
Ah!
C'est-tu qu'elle est lèbre?
Oh, là, c'est ta mère.
Mais...
Non, non, mais je trouve ça pertinent.
Je trouve ça intéressant,
mais je trouve les gens en retard.
Parce qu'Internet, c'est comme...
Internet s'en vient, Internet s'en vient, puis là, les gens, retard parce qu'internet c'est comme internet s'en vient internet s'en vient pis là les gens ben les
haut placés les dirigeants des
productions et tout font il faut mettre un peu là un peu là tu crisses soit un peu avant gardiste ce petit vieux monsieur qui va au toki
pis
ben non il a les cheveux gris pis en arrière il est content mais pis l'autre affaire l'autre affaire
c'est non mais c'est vrai si
ah si j'ai un affaire à l'autre affaire, c'est... Non, mais c'est vrai, c'est... Ah, si j'ai un enfant à dire!
Ah!
Dans une petite parenthèse.
Ah!
Là, là!
Mais j'étais en Belgique
cette semaine,
au début de semaine.
Oui, oui,
tu es allé faire le festival
des Frères Taloche.
Oui, j'ai vu une photo
que je voulais envoyer à Yannick.
Ah, oui!
Oui, j'ai attendu.
Les Frères Taloche.
Ah, si, j'imagine,
j'avais oublié ça.
Ils sont super fins.
Ils n'ont plus l'éclat.
On va se le dire. Celui avec toujours... Il n'a plus lait que l'autre.
Celui avec toujours... Il y a parfois un nazi.
C'est vraiment méchant.
Je vais le dire. Il est mort. Je me sens mal.
Quand j'imaginais le lait
des frères à loches, j'ai pensé
à Dominique Lévesque.
Là, j'ai fait...
Je me sens mal.
C'est vrai.
On fait rarement du montage, mais Yann, t'enlèveras ça.
Non, mais tu te sens mal.
Des fois, on cherche des images de lèvres
et c'est ce qu'ils montent.
Il était extraordinaire,
mais il était pas connu pour...
C'était pas Brad Pitt après un accident de char, le calice.
Il était laid.
Mais c'est là que tu vois qu'il était fin en crise
que je me sens mal dire qu'il était laid.
C'est vrai.
S'il était vivant, j'aurais fait cette gag-là
et tout le monde aurait été heureux.
Quel gars brillant.
T'étais en Belgique avec les frères Taloch.
Coupé. Je suis en Belgique avec les frères Taloch.
Ah, je l'ai oublié.
Non, non, t'étais avec les frères Taloch.
C'est pas ça que je... Ah oui, c'est ça, c'est que...
Je sais pas pourquoi je reviens là, mais...
Ah oui, il y avait un monsieur aux cheveux blancs un peu...
Prends-tu de la drogue?
Laisse la main forte.
Non, il y avait un monsieur avec les cheveux blancs
par en arrière et tout,
83 ans, responsable du festival,
et il me parle, et là, il y a quelqu'un qui...
Olivier Martino, j'étais avec lui, puis il me dit,
lui, il est fucking important dans le festival. Il me parle et là, il y a quelqu'un qui... C'est Olivier Martisson, j'étais avec lui et il me dit, lui, il est fucking important
dans le festival.
Il me parle
et le mec,
il revient
mais il demande
le festival est grandi,
ça vient une utopie
de la...
Et en parlant,
il prend une bouchée
et il me positionne
un gros bout de bouffe
sur la lèvre.
Et là,
moi,
je veux pas l'insulter
parce que j'ai l'impression
que justement,
si c'est le... Chris, ben là, je... Le Gilbert pas l'insulter, parce que j'ai l'impression que justement, c'est le...
Le Gilbert, là-bas.
On l'a entendu.
Ça se passe en même temps.
Asti, c'est le gars du festival, là-bas.
Est-ce que tu l'as enlevé?
Non, c'est ça.
Tu l'as-tu mangé?
Il y a 83 ans,
et là, j'ai le bout de pain ici, et moi, ça m'écoeure. J'aurais plutôt l'as-tu mangé, toi, tu sais? » Il a 83 ans et là j'ai le bout de pain ici pis j'suis juste...
Et moi ça m'écoeure, j'aurais plutôt l'euthanasier mais...
Et le monsieur il est vieux, il me dit qu'il sort avec une madame noire de 25 ans,
tout est fuck-top, là, j'suis genre...
Il dit « Putain, je l'aime! »
Et là j'ai le bout de pain ici, pis je suis juste genre...
J'écoute même plus ce qu'il me dit.
Je suis juste genre...
Il faut...
Mais un bout de bouffe de quelqu'un que tu connais pas, là...
Ouh! Caramel, hein?
Petite parenthèse, tu viens de cracher dans mes frites.
Ouais, ouais, ouais. J'ai vu ça, moi aussi.
C'est pour ça que j'ai mis ma main sur mon drink.
C'est donné au suivant.
Je me dis...
Fait que ne boive pas ton eau non plus.
On a vu pire.
Je voulais donner au suivant.
Mais en Belgique,
toi, t'es déjà allé en Europe faire des shows?
En Europe? Faire des shows? Non, jamais.
Je suis allé en Europe, mais pas pour travailler.
Pas en vacances, genre le gars-là.
Parce que moi, comme j'ai beaucoup travaillé ici,
j'avais les moyens d'aller en Europe
sans être obligé de travailler là-bas,
mais je veux pas...
J'aime ça, le taquiné.
Il est maquillé assez quand il vient à la radio.
Ça a-tu bien été? Ça doit avoir bien été.
J'ai plus tant le goût.
Les Belges nous comprennent
bien.
Mais c'est ça que j'avais cru qu'on...
Au début, j'arrive à mon premier show
qui est genre une scène ouverte.
Et là...
Extérieur?
Oui, intérieur.
Intérieur.
Dans une salle et tout, puis il y a plein de monde.
Ça se passe super bien.
Scène ouverte comme un open mic?
Non, plus que tous les gagnants de tous les pays
parce que j'ai gagné Révélation à Québec. C'est respectueux,
hein? Tous les gagnants de tous les pays viennent et là, on fait notre numéro et
OK, blablabla. Fait que t'as la Révélation plein de festivals. Ouais, moi, Comédia,
il y a le gars belge, il y a le gars de Suisse, il y a le gars de... Mais c'était-tu le
fun overall? Celui-là, oui, c'était vraiment plaisant, puis justement
les gens étaient un peu ouverts à ce qui se passe, puis après ça...
Je fais la première partie...
Y'avait-tu des Africains?
Pas ceux-là, mais l'autre, après,
je fais la première partie le soir de Cody,
qui est super gentil, le gars, il m'a fait
vraiment rire. T'as un chien à ski?
Hey Cody!
Cody! Hey Cody! Allez, au pied!
Fais chier, Cody! Allez! Je serais tellement déçu. En plus, allez au pied fais chier Cody, allez
c'est tellement déçu
un peu c'est noir
mais tu sais
c'est un
c'est ordinaire en Estie
mais
mais le gars en Belgique
il est super connu
c'est Cody
tu sais le monde en rue
il est rentré dans la salle
avec la face à la tête
parce que c'est comme
c'est Cody
puis je fais la première partie
et tout
puis c'est un flop
c'est des vieux belges genre putain le con il dit qu'ils ont culs sa soeur c'est n, c'est Cody, puis... Je fais la première partie et tout, puis... C'est un flop, là. C'est des vieux belges, genre,
« Putain, le con, il dit qu'il encule sa soeur, c'est n'importe quoi. »
« Panatouille. »
Ouais, pendant moi, je vois leur gueule...
J'ai l'accent quand je reviens.
« Leur gueule. »
« Je vois leur gueule. »
« Et voilà. »
« Du coup... »
« Et du coup, le mec, il dit, parmesan! »
« Mais... »
Non, mais je vois, les gens, ils aiment pas ça.
Et là, je vois que je fais trop court dans mon temps
Fait que je me dis je vais prendre des bits que j'ai au Québec
Mais je les ai pas traduits dans ma tête
Et j'ai un bit que je suis venu en faisant
Le gars il revient des toilettes
Il marche un peu des colissiers comme Alex Perron
Le lendemain de sa fête
Et là tu savais pas
C'est pas d'Alex Perron
C'est comme Cody le lendemain de sa fête
Et le froid
Cody est-tu gay?
Il est pas gay et personne ne comprend
Alors je fais
Je vous prie pour le plat principal
C'était le seul belge que tu connaissais
Un jeune que tu fais
T'es pas allé sur internet
Quand t'es au magasin
T'as pas regardé les revues.
Fuck off!
Ça a été Cody et gros Fred Total,
tous les messieurs aux cheveux blancs qui sont là.
Moi, ça m'est déjà arrivé un moment donné,
j'avais un gag jouant en Suisse,
pis je me rappelle plus c'était quoi la joke,
que j'avais déjà fait ce numéro-là en France,
pis je nommais un...
C'était un gag que j'avais écrit en France,
pis j'avais nommé un Français.
Puis là, en Suisse, je commence à faire la joke,
puis là, je suis comme...
« Est-ce qu'il connaisse-tu, ce Français-là, vu que c'est pas le même
pays? » Puis j'ai fait... « Il doit vous le connaître. »
Puis j'ai fait le gag, mais je l'ai moffé.
Puis là, il y a une femme, elle a juste dit
« Vous savez qu'on n'est pas en France, hein? »
Puis là, j'ai fait « Ah, ouais, excuse. »
Ça l'a
offensé, oui ouais mais en même temps
elle était
elle était choquée
que
vu qu'elle
je sais pas
mais
mais tu prends
mettons de part d'yeux
je veux dire
que tu sois en France
en Suisse
au Québec
ça marche non?
oui mais
oui mais
c'est parce que ça paraît
je trouve
quand t'essaies de faire
des rites
ben les français
qui viennent au bordel
qui essaient
et putain
Richard
Martineau
a des coriaces
là t'sais non mais t'sais on le voit même on fait la même affaire l'autre bord pis j'avais oublié le mot qui viennent au bordel, qui essaient... « Eh, putain, Richard, Martineau! » Ah, des coriaces, là, tu sais.
Non, mais tu sais, on le voit même,
on fait la même affaire l'autre bord.
Puis j'avais oublié le mot...
J'ai un affaire sur les toilettes,
puis je dis « oublier de flusher ».
« Serrer la chasse ».
Et eux...
Et moi, sur le coup,
j'arrêtais pas de dire « bye-bye » au cadeau.
J'avais pas le référent...
C'est pas des Mongols, même, c'est des Français.
Mais je veux dire...
Cyril, j'avais... Non, mais tu sais... C'est pas des Mongols, man, c'est des Français. Mais dis-le. Cyril, j'ai...
Non, mais tu sais, c'est pas des Asperger.
Mais j'avais oublié, Cyril Achat...
Bye-bye au cadeau.
Alors, le mec, il rentre et il dit
bye-bye au cadeau, mais là,
c'est comme Cody, le lendemain de sa fête.
Mais je pense,
c'est que j'ai l'air rare que t'as fait...
T'aurais dû... T'aurais pas dû adapter.
Tu aurais dû...
Mais ils sont cons.
Non, non, non.
Non, mais c'est vrai.
Je suis rentré, je vais dire bonjour tout le monde.
Non, mais moi, je pense que ce que tu aurais dû faire, tu aurais dû...
Quand tu vois qu'ils ne comprennent pas quelque chose, tu leur expliques.
Mais il n'y a rien que j'aille plus que de voir un Québécois
qui adapte tout, puis tu l'entends,
puis il sonne comme s'il
traduisait un film en français
international. Ça sonne faux.
C'est pour ça que je crois que les humoristes,
un peu avec un
stand-up plus international ou plus...
En même temps, toi, ça marche
partout, justement? Moi, ça marche partout,
mais depuis que j'ai arrêté d'écrire des jokes
avec des références locales,
puis j'essaie de...
Si je vois quelque chose que je trouve ridicule,
je vais faire une joke dessus,
mais je fais pas...
La première fois que j'avais voyagé,
mettons que j'avais une joke sur Marcel Leboeuf dans le temps,
puis là, j'étais comme,
ça me prend un Marcel Leboeuf suisse.
C'est top, le noisettier, ça'étais comme « Ça me prend un Marcel Leboeuf suisse. » Puis ça ne marche pas.
Ça ne marche pas.
C'est top.
En ce temps, je n'ai plus de références.
Oui, c'est ça.
Le gars, je trouve, le Québécois
qui voyage le mieux, son humour,
c'est un gars comme Eddie King.
C'est tout le temps des jokes.
Ce n'est pas de l'humour
de famille qu'il fait, mais n'importe quoi le temps des jokes. Ce n'est pas de l'humour de famille qu'il fait,
mais mettons, n'importe quoi qu'il fait.
Mais l'idée.
C'est l'idée, tu pourrais dire ça.
Oui, mais attends une minute.
Lui, il s'adresse déjà aux Québécois
dans un français qui est déjà plus international.
J'avais Mehdi, moi, en tête.
Il dit que ça voyage super bien,
mais encore là, ce n'est pas de l'humour convenu,
mais c'est quand même quelque chose qui voyage bien
parce qu'encore là, c'est de l'idée.
Tu n'as pas la barrière, ne serait-ce que de l'articulation. C'est toute une gymnastique.
Le fait d'être blanc, c'est con, mais déjà d'arriver blanc avec un accent...
C'est à rire, pauvre con.
Non, mais d'arriver blanc avec une proposition, avec un accent québécois, tu fais...
« Chris, le gars va nous parler de bûches et de cheval. »
Ben, pas de cheval.
De cheval? C'est ça, dans ta tête,
le stéréotype des bûches pis des chevaux?
Ça, c'est une affaire que je comprends pas encore.
Comment ça se fait en Europe?
Il y a encore plein de Français
qui nous voient vraiment encore
la cabane au Canada.
Je me dis « Faut-tu être mongol? »
Pas à peu près.
C'est comme les États-Unis
que dans tous les shows,
quand tu veux faire une joke pas trop kosher,
c'est le Canada.
Les Canadiens, on est comme des épées.
On est un peu fade.
Le Canada...
Non, mais fuck you.
Non, mais le Canada...
On est perçus comme étant polis.
Vraiment polis.
Polis, mais justement un peu fade.
Le Canada, il n'y a rien d'exploitant.
Puis c'est sûr qu'en tant que souverainiste,
je voudrais que le Québec soit un pays.
Mais...
T'as un rêve?
Moi aussi, j'ai un rêve.
Je voudrais que le Québec soit en santé financièrement.
OK.
Merci.
Puis c'est pas souverainiste
ou fédéraliste.
C'est les debts
que j'aime pas, moi.
Laissez-nous faire nos affaires.
Amenez vos chaises
dans les festivals.
Non, non.
C'était la première fois
que t'allais en Europe?
Pas en Europe, non.
C'était genre la septième fois que j'allais en Europe.
Ah oui, c'est vrai, tu avais été avec Yannick l'année passée.
Non, mais j'allais avec Mehdi aussi.
J'allais une fois en Europe, moi je capote sur l'Europe.
Mais première fois que tu jouais?
J'ai fait de l'impro en Europe, mais en stand-up c'était la première fois.
Puis c'est carrément différent.
Parce qu'ils sont pas cons.
Non, mais c'est plus lent.
C'est une autre affaire
ici on a de la culture américaine du vite
du catch tu catch
là-bas il y a une culture de je trouve
c'est comme
un c'est soit c'est des gars que tu connais
alors
j'ai juste vu un arabe faire
tu peux m'appeler José
on l'a vu 900 fois au Québec
mais là-bas
c'est-tu qu'elle était contente José. » On l'a vu 900 fois au Québec. Mais là-bas, Asti était content
de la crise de l'Ingéance.
Puis,
t'arrives avec un gag-gag qu'il faut comprendre.
Je te jure, au premier show,
je calculais, j'étais « 1, 2, 3,
rire. » Ce tabarnak,
c'est une joke.
Mais c'est une culture différente, ils sont pas habitués.
Ils ont une culture aussi très théâtrale.
De l'humour, c'est très burlesque.
Mais c'est nouveau, le stand-up, pour eux.
Il y en a une couple qui le font déjà très bien.
Gad Elmaleh est solide.
Gad Elmaleh, c'est beaucoup de jokes volés, par exemple.
Ah oui?
Gad Elmaleh, c'est gag Elvolé.
Hein?
C'est gag Elvolé.
Tu sais que ça sortit?
Oui, oui.
Tu n'y es-tu ou c'est sérieux?
Non, non, non.
Ça sortit en un moment.
Je ne savais pas. Quand j'étais là, c'était une grosse affaire. Moi, je que ça sorti? Oui, oui, oui. Tu niaises-tu ou c'est sérieux? Non, non, non. Ça sorti en un moment. Je ne savais pas.
Quand j'étais là, c'était une grosse affaire.
Moi, je m'étais pogné avec un moment donné.
J'avais fait un show.
Puis moi, je l'avais vu voler un numéro de Martin Petit.
Puis son génie, c'est qu'il vole quelque chose,
mais il modifie assez.
Un an après, tu ne remarques même plus que c'est volé.
Je l'avais vu voler un numéro
de Martin Petit. C'était copié
mot pour mot. Après, je l'ai revu
un an après. Il avait
modifié ça assez que même si Martin
Petit voyait ça, il ferait juste
« Ah, c'est plate, on parle du même sujet. »
Oui, c'est la même idée de base.
Moi, je faisais un numéro et Gad était venu me voir
après. Moi, je jouais et après
Gad jouait après moi.
Il a commencé à faire des callbacks sur mon numéro.
Puis là, j'étais comme,
le tabarnak est en train de magasiner mon numéro.
Il est en train de tester,
voir si ça pourrait marcher.
Il est venu me voir après.
Première question, il me demande,
tu joues souvent en France?
Je dis, je viens à peu près une fois par année.
Il me demande, est-ce que tu es connu ici?
Puis là, j'ai juste fait, toi, mon tabarnak,
tu voles ma joke, je vais te détruire.
Puis il a fait, non, non, non, je ne volerai pas.
Je ne volerai jamais.
J'ai fait, tu vas clairement voler.
Tu voles ma joke, je vais le dire à tout le monde.
Puis là, ça a fait un nastie de fret.
Je ne savais pas ça.
Oui, oui, oui.
T'as-tu pogné, Mike?
Il y a un site web qui est sorti.
Oui, j'ai vu ça cette semaine.
Il te garde.
Il y a Thomas Seisley.
C'est ça que j'ai appris cette semaine.
Celui que cette personne-là
ciblait de plus,
ça s'appelle CopyComic.
C'est un hashtag CopyComic.
Il y a un gars qui s'appelle CopyComic. C'est un hashtag CopyComic. Il y a un gars qui s'appelle
Thomas Cizlé.
Lui,
il avait son writer.
Il a fait une sortie
au Média.
Il a fait.
Il monte juste
20 minutes.
Il monte juste
20 minutes d'un show
de 80 minutes.
Ça fait que ce n'est pas tout volé.
C'est même qu'ils se défendaient.
Il y a juste 20 minutes sur 80
qui sont volées.
C'est un gros scandale.
Quand j'étais en Belgique,
c'était la front page des journaux.
C'était comme si eux réalisaient le « là ».
Oui, oui.
Mais cette semaine,
je faisais un show à...
Est-ce que tu parles de votre conversation?
Il parle-tu au téléphone?
Vous voulez voir un micro?
J'entends juste parler...
Il dit « allô » le gros con.
On dit toujours « la boîte de chocolat ».
J'ai amené
deux Français. Il y avait deux Français
qui étaient à Montréal pour faire des shows
à Montréal.
Ça serait une bonne raison de venir à Montréal.
C'est
Jason Brokers
et Adrien Arnault.
Les deux sont excellents.
Je leur ai dit,
vous n'avez jamais vu le vrai Québec.
Je vais vous amener,
je les ai amenés au Mont-Sainte-Anne.
J'avais un show à Sainte-Anne-de-Beaupré.
Puis là, ils ont fait ma première partie.
Puis eux autres m'expliquaient qu'en France,
pour bien du monde, le stand-up,
c'est un art arabe.
Vu que les premiers qui ont vu,
c'était Jamel Debrouze,
c'était Gad.
Puis aussi, ils m'expliquait qu'il y avait un producteur
français, que son nom n'a jamais sorti,
mais lui, il disait au gars,
« Hey, fais ce numéro-là. » C'est pour ça que
les vieux français, puis vieux, tu sais, Gad,
je pense qu'il est plus jeune que moi, mais tu sais, Gad,
c'est un bon comédien. Jamel,
c'est un bon comédien. Fait qu'il prenait un gars
semi-funné, il disait, « Regarde, fais
les textes à Dave Chappelle, puis ça va
marcher, puis le monde s'en colle ici.
Mais la nouvelle génération,
là, tu sais, Gad, il a fait
un concours, puis je n'avais
parlé dans mon podcast anglais, puis
je le disais, au début, je disais, là,
c'est clair que je vais avoir des fans
de Gad qui vont écrire, tu es juste jaloux
parce que c'est le même que le monde sont, tu sais.
Mais Gad faisait un concours
pour sa première partie,
puis il demandait aux jeunes
« Envoyez-moi un numéro de 3 minutes. »
Puis il piquait là-dedans
parce que n'importe quel open-miker
a minimum 3 minutes de solide.
Fait que moi, Gad El-Malé,
j'ai tellement pas de respect pour ce gars-là.
Je savais pas ça.
Ça me fait de la peine en même temps.
Parce que je l'avais eu à radio une couple de fois puis il
était venu pour une entrevue de cinq minutes puis il a eu du fun il a enlevé son manteau puis il
avait une journée de promotion de fou puis son attaché de presse dit il faut y aller puis il a
dit non on quitte plus là je m'amuse je reste il enlève son manteau puis il est resté jusqu'à la
fin du show j'avais été voir son show j'avais passé un bon moment puis je la trouve vraiment
sympathique fait que Ce que tu dis là
me fait mal en dedans.
Ça n'enlève pas. Je n'ai pas entendu le début de la conversation.
Non, mais il va laisser
des gags et des lambeurs.
Je pense que ça existe.
C'est qu'à l'époque,
un Français d'il y a 20 ans,
faire du Seinfeld
ou faire du Shakespeare, c'est la même affaire.
Eux autres, ils ne comprenaient pas que l'humour,
il faut que ça soit personnel.
C'est comme, mettons, la génération, on va dire,
de François...
J'allais dire ma scotte, mais...
La génération de...
Je cherchais le nom, Roméo Pérusse,
mais Roméo Pérusse, c'est des jokes,
des jokes.
Gilles Latulippe.
Tu faisais, tu sais,
Gilles Thibault.
Tu faisais une joke,
un autre.
Ça appartenait à tout le monde.
La belle main,
le frigidaire.
C'est ça qui est main là
pour la première génération
du stand-up
qu'eux autres,
ils font...
OK, eux autres,
ils ont le droit
de prendre n'importe quel joke.
Moi, pourquoi j'ai pas le droit?
Tu sais,
il y a de quoi de dur
pour la première génération. Puis je pense
que Gad, il est dans cette gang-là.
Du côté européen, oui.
Oui. Puis au Québec,
moi, c'est ça. Moi, je n'ai pas
l'impression qu'on vole encore des jokes,
mais, tu sais, Mike Patterson
une autre fois me disait qu'il y en avait encore
beaucoup au Québec qui faisaient ça.
En français? Daniel Tirado aussi m'a dit ça.
Mais en français?
Oui.
De ce qu'il entendait en stand-up francophone, il se disait « Ah, c'est des idées que j'entends dans la vie. »
Mais des idées, on s'entend aussi qu'en stand-up, on n'est pas tous des génies.
Il y a des idées, des fois, qui se crient.
En fait, il y a les idées du temps.
Tu sais, des fois, tu vois des idées arriver en même temps.
Ça se ressemble.
Ce n'est pas les mêmes gags, mais c'est normal.
C'est la société qui évolue et on est tous là à la regarder.
On parle de la même chose en même temps.
Ça, c'est normal que ça arrive.
Cette semaine, tout le monde qui a fait
des jokes sur Gilbert, ça doit
tout finir par se ressembler.
Aussi, même à la limite,
si tu fais un gag, c'est sûr que ça pogne,
mais même les numéros
vont relater,
l'angle est pas mal
tout le même.
Tu sais,
de Chris,
je dénonce
ou je fais une métaphore
par rapport à ça.
Fait que,
c'est ça.
Mais moi,
ce que j'ai à dire,
c'est qu'en ce moment...
C'est trop dur,
hein? C'est dur à sortir, hein? Ça vient de chercher dans le fond de même. C'est quoi dur, hein?
C'est dur à sortir, hein?
Ça vient de chercher dans le fond de même.
C'est quoi que t'allais dire?
J'avais rien à dire.
Tu veux t'excuser de quelque chose ou de dénoncer quelqu'un?
OK, là, ça a l'air clair.
Je veux m'excuser à un moment donné,
je m'en souviens.
C'est vrai?
Je suis à la place Longueuil à Longueuil.
J'avoue que j'ai été cash au Dollarama,
puis il y a une madame que j'ai dit, genre...
Il a la main dessus.
Oui.
Lui, il travaille-tu juste pour toi?
Non, mais tu veux-tu...
C'est lui, Michel.
Parce que tu l'occupes en Simonac.
Oui, oui, non, je sais.
Je veux...
C'est son cardio.
Dans le Monac. Il fait crichier. Le gars, il finit sa veille,
il arrive chez eux.
Chéri, j'ai mal dans le dos, mal dans les genoux.
Qu'est-ce que t'as fait? J'ai servi Mike Ward.
Moi, j'ai une question,
José, parce qu'on en a jasé
un peu aussi. Comme tu fais beaucoup de radio,
tu fais de la télé et tout, justement,
le bordel ou faire des bars, est-ce que c'est quelque chose
qui... Parce que Mike, t'en fais beaucoup, elle en fait beaucoup. suis en retard moi ça fait longtemps je sais mais je suis venu une fois vite vite
les enjeux péjoratifs de genre Chris tu fais plus de bars c'est quelque chose qui te manque d'écrire ou puis le Mario est parti tout seul en solo est ce que c'est
ben pas parti mais il a fait son one man show est ce que c'est quelque chose qui te fait peur j'y ai pensé beaucoup au début. Chris, elle va faire de cul. Elle va le faire, la job.
Fais attention, par exemple,
il va te cracher dessus.
J'y ai beaucoup pensé au début.
Je vais te dire.
Il m'est arrivé deux affaires.
Un, j'ai besoin de faire rire du monde dans ma vie, c'est important, mais j'ai un micro à radio.
Ça finit bien la semaine
où j'ai un petit public qui vient,
puis c'est nono, mais...
On rencontre les gens, on leur parle,
on niaise un peu, on les fait rire,
ça me fait du bien, j'ai besoin de ça,
fait que je l'ai un peu.
Quand il est venu le temps de penser
peut-être partir en tournée,
j'ai passé 20 ans de ma vie
avec le laptop, avec une montre
en main de dire
« ça me prend deux sketchs ce soir ».
À écrire, écrire, écrire, écrire,
puis j'avais comme pas le goût de m'installer et écrire.
J'avais une écœurantie. Au début, j'ai essayé.
J'ouvrais mon laptop, je me suis dit « ah, fuck off,
je vais faire autre chose ». Il y a eu ça,
puis ensuite, il y a eu le fait que
ce que je tolérais pas, c'est que j'avais pas le goût
de partir en tournée.
C'est le bout le plus plate de faire des shows.
Ce n'est pas de faire un show à Rimouski,
c'est de dormir ailleurs pendant 3, 4, 5 soirs de la route, de revenir. Puis moi, mes enfants, j'ai été très occupé.
Je les ai vus corrects, mais pas tant que ça.
Puis là, ils sont à un âge où bientôt, ils vont s'encrisser.
Puis je pense que ma fenêtre va se passer là.
Tu sais quand tes enfants ont 15, 17, 18 ans,
vous autres finalement,
et puis qu'ils ont leur vie,
je me dis, s'il y a un timing
que je pourrais refaire ça,
il faut que ça soit là dans ma vie
où papa n'a pas besoin d'être là tout le temps.
Je ne me suis pas senti coupable,
mais pas loin d'eux.
Mais ça me manque.
C'était pour ça que Pierre Légaré, il a arrêté
de faire des shows. Parce qu'il voulait être
plus présent pour ses enfants.
Bon exemple, tu reviendras jamais.
Non, non, mais ça ne veut rien dire.
Pierre Légaré, c'était pour voir...
Mais il n'était pas malade?
Non, mais c'était pour voir ses enfants.
Puis un coup que ses enfants avaient l'âge
de faire leur vie. Là, lui, il est tombé malade avaient l'âge de... De faire leur vie, là.
Là, lui, il est tombé malade.
Fait que, tu sais, c'est pas cool faire...
Hey, ça fait huit ans que j'ai pas fait de stand-up.
J'ai un cancer, mais
je passe la route.
J'ai deux bonnes jolies chimios, mais rien.
Saluté dans l'arbre.
Mais j'espère,
j'espère que ça m'a revenu. J'espère que
j'ai eu la chance de faire deux belles grosses tournées avec Mario
du temps des Grandes Gueules.
Disons, les tournées, c'était des grosses tournées?
Parce que je me souviens...
Non, elle était trop jeune.
Non, mais c'était des...
Écoute, j'ai fait la première tournée à temps partiel avec la radio.
C'est-à-dire qu'on a quand même fait 155 000 billets.
Puis vous reveniez à Montréal où vous faisiez...
C'est pas pire pour une tournée à temps partiel.
Mais on l'a roulé quasiment 4 ans.
Mais c'est parce que vous autres,
vous ne pouviez pas faire, mettons...
On peut en gaspiller.
Vous le faisiez, par exemple.
J'allais pas loin.
C'était une heure de Montréal.
Puis là, à un moment donné,
on a fait quand même, mettons,
Val d'Orouin, Rimouski,
mais j'allais en avion, j'avais pas le choix.
J'avais un show de radio
à rouler.
Mais tu sais que dans ce temps-là,
c'est ce que je disais à Julien
une autre fois,
avec Marlou,
on a quand même eu
des années incroyables.
C'est-à-dire qu'on faisait,
on travaillait 8, 9 semaines,
7 jours sur 7.
Ça, c'est fucked up.
Sauf le dimanche.
Des fois, on avait dimanche,
après-midi,
va chez ton nettoyeur,
fais l'épicerie,
pis tout ça.
Fait que pendant,
en tout cas,
t'as 10 semaines,
pis on prenait une semaine
de vacances,
puis on allait au Club Med se saouler comme des hosties de cabochons.
Une semaine intense,
on revenait, on faisait 10 semaines.
J'ai fait ça pendant
quasiment 4-5 ans.
Assez qu'à l'époque,
c'était mon goal.
Tu sais quand tu arrives au Do-T-Free,
puis la fille sait ce que tu prends,
c'est parce que t'es passé en Simonac. Nous autres, on vivait ça. Dans le temps, la fille sait ce que tu prends. C'est parce que tu es passé en Simonac.
Nous autres, on vivait ça. Dans le temps,
c'était le Mirabel. On recule, mais
les douaniers font comme...
On faisait des Club Med.
Non-stop, non-stop.
On travaillait à 7 jours sur 7.
En même temps, quoi demander de mieux à tes kids?
Tu es jeune, tu veux faire des choses,
tu veux faire rire. Une semaine, Club Med.
On a fait ça pendant 4-5 ans.
On travaillait dans une mine. C'est la5 ans. C'est comme travailler dans une mine.
C'est la même vie que les gars qui travaillent dans une mine.
Sauf qu'il y avait du moment où il y avait des numéros de téléphone dans nos poches.
Je vous dis vraiment que peut-être dans les mines,
ils sont wow.
Ils disent des fois...
Ils font surtout...
Ils font surtout...
Amiote!
C'est quand même...
Vous êtes sûrement un des seuls
au Québec qui ont eu ce mode de vie-là
parce que comme ça existe, oui, mais...
Tu sais, Chris...
C'était fucké un peu, c'est sûr.
Écoute, il y a eu
ce bout-là du début,
j'ai énormément de souvenirs
incroyables et de fierté aussi parce que quand ça allait exploser sur scène dans ces ce bout-là du début, j'ai énormément de souvenirs incroyables
et de fierté aussi,
parce que quand ça allait exploser sur scène
dans ces débuts-là,
même si les médias n'étaient pas là,
le public était là, lui.
Je disais à Julien,
nous autres, on a vécu pendant une période
un peu le phénomène rock star.
Il n'y avait personne au Québec.
Moi, je faisais Jocelyne Maton.
Quand j'arrivais et je rentrais
avec mes petits talons hauts,
je faisais juste « Allô chère »
et là j'avais une claque de mon gars
là nous autres on se disait « Wow »
t'arrives en stand-up, t'as une bonne claque
mais après ça tu vas avoir des claques pour tes rires
pas à chaque fois tu fais deux mots d'un personnage
que les gens font 5, 6, 7 ans qui écoutent la radio
nous autres on avait ça tout le temps
c'était vraiment cool
on a trippé comme des chiens.
Notre show durait trois heures et demie.
Il y avait tellement de stock.
C'est ça qu'il me disait.
Sur une autre époque aussi, le rodage, ça existait peu.
Mais votre première, tu me disais, c'est ça qui a duré longtemps.
Nous autres, le show a commencé à deux heures.
C'est parce que la radio évoluait, mais le show, non.
Le show restait avec les vieux personnages.
Fait que là, à un moment donné, on va rajouter une demi-heure.
On rajoutait des nouveaux personnages, puis ainsi de suite.
Le show est monté à 3h, 3h30, selon l'improvisation de la soirée
et comment ça va.
Tu arrives à Rouen, puis ça fait 7 ans qu'ils t'écoutent à la radio,
puis c'est ton premier show.
Esti, ils ont du fun, ils sont contents.
On a trippé, puis on rentrait là en avion, on faisait notre show,
on venait en avion.
C'était un... Ça, je dis le bout un peu
rockstar. C'était pas payant de le faire
parce que ça te coûte cher. Imagine,
tu vas faire un show en avion, tu reviens,
tu bouffes toute ta paye.
Mais c'était le fun en temps. C'était le fun d'aller le faire.
Fait qu'on a vécu ça. Ça, c'était vraiment,
vraiment, vraiment trippant. La deuxième tournée,
c'était une vraie tournée, puis c'est arrêté.
La deuxième tournée, c'était pendant que vous étiez plus à Radio.
Oui, là, on n'a fait que ça.
À ce moment-là, on animait...
Ce qu'on faisait, c'était qu'on animait le galartiste. On a fait ça pendant deux ans.
Puis là, on est partis en tournée.
C'est une tournée qui a super bien été aussi,
sauf qu'elle n'a pas duré longtemps. Elle a duré un an et demi.
Parce que vous êtes revenus à Radio.
Parce que la radio nous ont comme...
Comment je te dirais ça?
Payé plus cher.
Ils nous ont comme... Comment je te dirais ça? Payé plus cher. Ils nous ont donné
des arguments
convaincants.
Il n'a pas mis sa boucle d'oreille, mais elle est en mort.
Ils voulaient qu'on revienne.
C'est fort.
Si ce n'était pas notre plan de match,
moi, je pensais que...
J'ai toujours su
que je referais de la radio parce que j'aime ça.
T'aimes faire le podcast?
Moi, j'aime faire de la radio.
T'aimes voir? J'aime faire des shows.
Non, mais
j'aime ça un micro.
T'es là tous les jours.
Moi, j'aime le drive en plus. Ça me fera pas faire de morning,
pas de midi. Non, le drive.
Je veux ramener les gens qui ont passé
une journée à travailler chez eux.
Si t'étais pas en radio, tu chaufferais un autobus.
C'est ça.
T'es André Arthur.
T'es André Arthur.
Je chaufferais un autobus. On serait bien.
Un autobus Ferrari, t'as mon avis. Faut que ça s'enlève.
Non, mais si on enlève le côté
ramener les gens à la maison, c'est quand même...
Mais gratis, tu le ferais-tu gratis?
T'sais, t'aimes-tu ça, ramener le monde à la maison,
mais gratis?
Ben, si j'avais pas des taxes à payer,
pis ma maison, pis tout ça, oui.
Ben oui, mais si on...
Si on dépensait pas...
C'est ça que je te dis!
Si personne me charge rien, Chris,
mon travail est gratis, mais si tout le monde veut me charger,
il va être obligé de te charger un salaire.
Vous avez déjà pris votre facture? Ça va pas, vous?
Vous avez pas quitté en plein milieu?
Non, mais madame a de l'eau dans le genou.
C'est humide dehors, ça doit faire mal dans les vieux os, ça.
Mais là, t'as-tu réessayé d'écrire du stand-up?
J'ai dans mon ordi des affaires, oui.
J'ai aucun numéro de fini, par exemple.
J'ai rien que de cette petite flash de début de ça et de ça.
Vous faites de la radio,
donc il y a tout le monde qui vous aide aussi pour écrire les sketchs.
Mais on n'a plus de sketchs.
Moi, j'en fais plus maintenant, des sketchs à la radio.
J'en fais plus.
Mais ils ne viennent pas la semaine.
Ils viennent le vendredi.
C'est le fun qu'ils écoutent toi, par exemple, en soirée.
Me faire ramasser, j'ai vraiment pas le goût, Mike.
En ce moment, je suis en une période difficile.
Le Mike, c'est ça. Lui, là, tu le sais pas, mais c'est
tough en ce moment chez eux.
C'est dur. C'est dur en se...
Parce que là, je te regarde, je me demande si ça, c'est un bouton
ou un morceau de jambon qui est tombé
en France.
J'aurais dit... Aujourd'hui, je tournais,
parce que moi, j'ai tourné.
Non, c'est ça.
C'est un bout de confiture.
Non, mais...
Je ne sais même plus ce que je voulais dire.
Tu parlais que la radio...
Il y a du monde qui travaille pour nous.
La radio, c'est quoi le poste?
À Montréal, c'est 94.3.
Non, je me souviens même pas ce jour-là.
Mais tu semblais dire...
Oui, l'écriture, l'écriture, oui.
C'est ça, la radio.
Ben oui, t'as fait parce que je suis rentré
à la fois, tu faisais un personnage et tout.
En stand-up, est-ce que tu serais en solo?
Est-ce que tu l'écrirais toi-même?
Est-ce que tu le testerais dans les...
C'est quoi le...
Je vais te dire...
Il y a un jour,
puis là, on parle en spéculation
parce que veut, veut pas,
c'est pas tout de suite, mais...
Tu sais, en duo,
il faudrait que ça soit avec Mario
parce que ce serait weird
que tu partes à un autre tournant
avec un autre gars.
Dominique.
Ma soeur.
Tu sais, ouais.
Ou avec Julie Bélanger, aussi.
Très bon team, aussi.
Elle est tellement fine.
Non, mais en duo,
moi, un jour, je pense...
Pas je pense, tu sais, les grands gars, c'est pas fini. C'est encore mon chum, c'est tellement fin. Non, mais en duo, moi, un jour, je pense, pas je pense, je dis, tu sais, les grands gars,
c'est pas fini, c'est encore mon chum,
c'est encore mon ami.
On a eu, à un moment donné, des idées
différentes pour la suite de nos carrières.
Puis c'est là qu'on a eu le courage
de se dire, puis ça, ça prend du courage,
dans le fond, pour te pogner ton chum,
là, moi, ça, pas capable, man,
ça me tente pas. Ouais, mais moi, c'est parce que moi,
je veux ça. Bien, qu'est-ce qu'il fallait? Parce que je vais sauter dans la face. Fait qu'avant qu'on se rende là, on capable, man, ça me tente pas. Ouais, mais moi, c'est parce que moi, je veux ça. Ben, Chris, il fallait, parce que je vais sauter
dans la face. Fait qu'avant qu'on se rende là,
on a eu l'intelligence de se dire ça.
Ce qui fait que Mario, c'est encore mon body, là.
Sauf que, pour l'instant, on travaille pas
sur des projets ensemble. Mais je suis sûr que ça va nous arriver.
Pis, oui,
faire un show tout seul, pourquoi pas? J'en ai pas
ressenti le besoin tant que ça,
mais d'être sur une scène avec un numéro
de tête bien ficelé,
bien rodé, ça, c'est sûr que ça me manquait un peu.
Puis le monde très près, tu sais, mettons,
si tu viens, tu sais, surtout,
tu sais, juste un number,
tu arrives, mettons, là,
tu animes plus, mais tu sais, la soirée à Longueuil
ou, tu sais, un soir
c'est pas bordel.
Oui, puis c'est cool l'affaire. Puis moi, tu vois,
je me dis, je suis cave, hein, parce que je manque beaucoup de contrats. Souvent, j'ai des contrats, depuis que je fais de l'affaire. Je me dis que je suis cave parce que je manque beaucoup de contrats.
Souvent, j'ai des contrats. Depuis que je fais de l'animation télé,
j'ai beaucoup de demandes
pour aller faire des soirées, mais pour des grosses compagnies.
Évidemment, c'est très payant.
Mais là, ils disent « As-tu un 15 minutes? As-tu un 20 minutes? »
Je dis « Non, je n'ai pas. Je n'ai rien d'écrit. »
Tout ce que tu as est en duo.
Oui, mais je n'irais pas repiocher
dans le vieux stock.
L'écriture duo et l'écriture solo, c'est deux affaires vieux stock. Fait que l'écriture du haut
puis l'écriture solo, c'est deux affaires
complètement différentes. C'est comme
l'écriture radio puis l'écriture scène.
C'est deux affaires complètement différentes.
À la radio, t'as pas le choix de mettre une image forte
dans ton gag. Tu peux en faire un ou deux
sur scène, mais c'est pas la même affaire pantoute.
Et que t'as mon arc de frette.
Non, non, non.
C'est ça que je trouve intéressant.
Mais tant mieux. Ça veut dire, toi,? Non, non, non. Non, non, non. C'est ça que je trouve intéressant. Oui, c'est super intéressant.
Bien, tant mieux.
Puis, mais ça veut dire, toi, par exemple,
faire une tournée, ça te prendrait une première partie pour, tu sais, rendre la vie...
Votre cocoque?
Votre cocoque?
Diète ou...
Non.
Un vrai cocoque?
Un vrai.
Fuck les reins.
Oui.
De toute façon, il est trop trop tard comme on disait
Non non non
Mais une première partie
Oui parce que je trouve ça le fun
Je suis content que la mode soit
L'humoriste qui fait plus d'entractes
Je vais pas postiller dedans
T'as dit que ça collait sur la main
C'était une erreur
Personne mange des frites
Non j'en ai mangé un peu
Je suis confortable.
Je veux dire, je t'ai serré la main.
Je t'ai serré la main deux fois,
fait que je peux bien manger ton postillon.
Là, je me sens mieux.
Mais arrête!
OK, mais...
Non, mais je te jure, je vais faire attention.
Non, mais là...
OK, je vais arrêter.
Tu vois l'importance du gars en aussi.
Il protège son verre.
Je me sens minable ici.
Mais non, c'est pas juste ici.
Mais moi, tu disais que
t'aimais ça que les nouveaux aient des
premières parties. Ce que j'aime, en fait,
c'est le fait que l'humoriste... Moi, je suis pas tôt dans le temps, mais t'aimais ça que les nouveaux aient des premières parties? Ce que j'aime, en fait, c'est le fait que l'humoriste...
Moi, je suis pas toi dans le temps,
mais t'aimais-tu ça faire l'entracte?
Moi, j'haïssais ça pour me mourir.
Attends, faire l'entracte, ça veut dire quoi?
Non, mais je veux dire, arrêter le show après 55 minutes
pour donner une chance aux gens d'aller faire un petit pépi,
prendre une petite gorgée,
puis revenir pour faire un autre 55 minutes.
Moi, mon producteur, à l'époque, m'avait dit...
Ma première tournée, il a dit...
Non, Chris, attends. Il est reparti avec ma bière.
Il veut être...
Il va à la barre de 50.
Mon gérant, il va...
J'aime ça qu'il faisait.
Je pense qu'il a fini.
Pis après ça, il nous disait
qu'il avait de la misère avec sa prostate. Regarde ce que t'ingurgites.
Vous allez-tu langer ma prostate?
J'ai pissé de l'eau du cul depuis un an.
C'est beau!
Fait que, c'est quoi qui est arrivé à ta prostate, par exemple?
Deux mots.
Éric Salva...
Non, c'est vrai.
Oh!
Prostate en forme, ça!
Hé, reste allumée!
Les Fantaxics!
C'était fantastique!
C'était fantastique!
C'était neuf!
Mais non, vas-y!
En tout cas, l'entraque!
Moi, je trouve ça super bon!
Je trouve ça cool quand je vais voir un show,
je me tape le show, t'as l'histoire du bébé à la fin,
t'arrêtes pas dans le mieux parce que c'est dur quand tu reviens de l'entraque,
faut t'y recręgler, le public, toi, faut que tu te recręgles.
Je trouve ça vraiment le fun, c'est un nouvel mode-là
qui permet aux ouvriers de faire watch.
Moi, la fin que j'ai, je suis allé voir un show l'autre fois,
j'aimais vraiment le show, puis un moment donné,
après comme une heure, une heure et cinq,
j'ai senti que...
L'énergie baissait. Non, non, que
ça allait être comme une fin, puis j'ai fait « Asti, j'espère qu'il y a pas d'entraque, j'espère... » Puis... L'énergie baissait. Non, que ça allait être comme une fin.
J'ai fait, j'espère qu'il n'y a pas d'entraque.
Il y avait un entraque.
J'étais en crise tout le long de l'entraque.
J'étais comme, tabarnak.
J'avais mon premier show.
Je ne voulais pas d'entraque,
mais mon producteur m'avait dit,
on va avoir des pénalités de 1000$.
Ça n'existe plus, c'est ça?
Ma dernière tournée, j'ai fait, fuck off, je vais payer 1000$ de pénalité de 1000$ par salle. Ça n'existe plus, c'est ça? Moi, ma dernière tournée,
j'ai fait « fuck off, je vais payer 1000$
de pénalité », puis j'étais willing
de... Tu sais, une tournée de 300 dates,
j'étais willing de payer 300 000$ de ma part.
C'est ça, en réalité, oui.
Puis finalement, il y a le Théâtre Saint-Denis qui m'a chargé une pénalité.
C'est tout.
Il y a Québec aussi.
Mais tu sais, j'ai payé genre...
Moi, c'est rien.
J'ai payé 12 000$ pour avoir un show qui était cool.
Non, mais là, c'est rentré dans le marché.
Tu comprends-tu?
Les salles se sont adaptées, mais c'est vrai que...
Elles se sont adaptées aussi parce qu'on dirait que les gens ont catché.
C'est parce que l'humour, je trouve,
de ce que je me souviens de quand j'étais petit et maintenant,
on dirait que c'est...
L'humour, à la base, on dirait que c'était comme un spectacle.
Oui, mais là, c'est rendu plus une oeuvre
j'ai l'impression que les gens considèrent plus
les humoristes comme des artistes maintenant
que c'est genre, je t'offre une heure et demie
hé, Chris, que je vois pas ça de même
moi non plus
moi je trouve que c'est l'inverse
tu penses qu'ils vont te voir en faisant
oh, c'est Picasso
c'est Renoir
et voilà
hé, Van Drog C'est Renoir. Et voilà. Hello!
Hey, Van Drogue!
Van Drogue!
Je vais quand même pousser mon point.
Non, je considère plus, pour vrai,
que...
Tu finis-tu tous tes numéros en faisant
« Et voilà! »
Merci.
Je viens de comprendre pourquoi tu postillonnais comme ça.
Tu veux donner de l'ADN à tout le monde.
Parce que j'suis un artiste!
Excusez-moi, là, ça me gosse de parler avec deux baby-boomers,
mais est-ce qu'il y a Venéza...
Serge Fiori pis Patrick Grou.
Ben oui, Venéza...
Qui? Patrick qui pis Patrick Grou ben oui, ben les uns qui? Patrick qui?
Patrick Grou, mais non
je te jure, pour présenter mon spectacle
un peu
ben toi dis non madame, mais si
reviens-en Roméo Pérusse
il était drôle avec ses jokes de cul
non mais je crois que quand même
je trouve que les gens présentent
plus un spectacle
qu'on s'en fout de l'entraque ou pas.
C'est plus une oeuvre qu'on présente en une heure et demie.
Tu présentes quelque chose, quelque chose de complet
qui, à la base, c'était peut-être plus
un spectacle où je suis obligé de faire 2,45.
Oui, on est obligé de faire plus.
Peux-tu te donner ma vision?
Je vais te dire pourquoi je pense que les gens aiment ça.
Avec l'entraque?
Pas d'entraque.
Moi, je suis du côté pas d'entracte.
Je sais, mais tu penses que les gens voient ça comme une oeuvre.
Moi, je pense que les gens considèrent l'humour comme de l'humour
et ça leur fait du bien. Et tant mieux, parce que ça nous fait tous du bien.
Mais la raison du pas d'entracte,
c'est tabarnak, à 10h, t'es revenu chez vous.
Ben, c'est sûr que...
Si t'avais une gardienne,
si t'avais à payer une gardienne,
c'est moins cher, etc. Et si tu travailles le lendemain parce que t'es'avais à payer une gardienne, c'est moins cher, etc., etc.
Puis si tu travailles le lendemain
parce que t'es sorti un mercredi soir,
c'est moins payé.
Moi, je pense que c'est une question de temps.
Moi, j'avais aussi,
quand on avait une dernière tournée...
OK, qui est d'accord, là,
si on va se battre, là?
Mais je comprends, par exemple,
pourquoi il n'y a pas d'entraque d'un toile,
parce que ce serait
weird juste voir...
Le haut de la joconde.
T'es comme, ah, Chris est beau,
j'ai hâte de voir sa robe.
20 minutes après, t'as l'autre.
Pis là, tu te souviens plus du dessus.
On a l'air sans du sens, ce que tu dis.
En ce moment, j'entends juste tes QS,
tes vlogs.
Les gars, c'est pas grave.
C'est bien, ce que vous faites.
Les madames aiment ça avec les cheveux mauves courts.
Moi aussi.
Lâche, Mike.
Non, non, non.
C'est peut-être...
On s'en reparlera dans 15 ans quand vous allez être morts.
Moi, par exemple, j'avais eu...
Les deux, vous ne sachiez pas ce que je dis.
Mais je pense pas...
Non, on a catché ce que tu dis.
On n'est pas d'accord. Ce n'est pas pareil.
Ça va se pogner.
Guillaume Wagner, calisse.
Lui, il a des opinions.
Guillaume!
Pourquoi il y a une lumière rouge allumée?
Parce que c'est la pancarte à Guillaume.
À nous, la rue!
Non, j'aime beaucoup.
À nous, la rue.
Non, c'est juste pour m'avertir
que ça fait plus qu'une heure.
Juste pour ne pas que le podcast dure quatre jours.
C'est sûr qu'avec monsieur artiste ici,
ça peut être long.
Est-ce que c'est moi ou le vent importe?
Je pense que des fois, t'as raison,
mais ça, c'est pas une affaire d'époque.
Il y a des humoristes qui sont ultra-commercials
que le monde voit pas.
T'as-tu des noms?
Qu'est-ce que tu veux dire, commercial?
Tu veux dire populaire?
Non, mais populaire.
Grand public?
Grand public.
Martin, Matt, Louis-José?
Moi, je ne pense pas, mettons,
n'importe quelle génération.
Non, non.
Mais alors?
Si tu ne peux pas faire un secret...
OK, c'est parce qu'ils viennent dire
qu'ils vont des chages, je trouve ça ordinaire. Non, non. Non, c'est parce qu'ils viennent dire qu'ils vont des chants, j'ai trouvé ça ordinaire.
Non, non, non.
Non, c'est qui qui t'a dit?
Non, c'est que...
Tu peux pas faire des insights
quand t'as un micro dans les mains
sans penser que tu vas te faire ruser.
Non, non, mais...
Ok, je vous le dirais,
mais j'ai pas compris
parce que depuis qu'il est allé en Belgique,
il parle comme un assis de truc de cul de poule,
l'artiste.
J'ai pas compris.
Mais non, non, mais...
C'est parce que juste pour comprendre aussi la différence
entre un spectacle populaire et un spectacle un peu plus...
Mais on s'en collisse. Dans ma tête,
tu sais, tout va de...
Toi, je veux que tu crèves.
Merci.
Mais... Pourquoi j'ai...
OK, il a dit Bianca Gervais.
Non, non, mais j'ai dit...
Mais j'ai dit, moi, elle est enceinte.
Non, j'ai dit un spectacle comme...
Non, c'est Bianca Lompré, la blonde à mascotte
que t'as nommée. C'est ça?
Non, non, non, pas du tout.
Le vrai nom que j'ai nommé, c'est pour vrai, c'est...
Mais c'est parce qu'on a trop parlé, puis ça me gossait,
mais c'est Joël Legendre qui fait un spectacle un peu populaire
pour devenir un humoriste.
Mais c'est pas ça.
Ah! Je me saute mal!
C'est la génération des hommes forts, ça!
Ah! Ah! Ah!
D'après Mac.
Mais ouais, fait que toi, tu penses...
Mettons Louis Champagne
Qui a sorti un one man show
Tu penses le monde va le voir
Pis ils font
Je m'en vais voir de l'art
Ça c'est de l'art
Attends vous êtes gnochons
Je défends ça tout seul
Non lui je pense
Une passe d'argent
Pis minuit le soir il avait faim
Il faut que je reste gros Il a joué dans beaucoup de séries Il a fait des films Lui, je pense, une passe d'argent depuis minuit le soir, il avait faim.
Il faut que je reste gros.
Il a joué dans beaucoup de séries, il a fait des films.
C'est sûr que ce n'est pas payant, payant, mais il a une belle carrière.
Sincèrement, je ne le connais pas, mais je trouve ça un peu gnochon, le fait.
Je vais faire de l'argent en faisant un show d'humour.
Puis là, Chris, je n'ai pas écrit mes blagues, je buvais un Coke.
Bien oui, mais des colis.
Non, non, mais c'est vrai.
C'est vrai, C'est un peu...
Mais...
Mais ça a-tu marché, ce show-là?
Ça a marché?
Attends, ils l'ont annulé.
Ils ont annulé toutes les dates.
Il a tiré la plaque lui-même.
Il a fait, ben là, c'est sûr,
ça fait six soirs, c'est vide.
Il faut que je dorme.
Tu sais, c'est pas...
Je savais pas.
Excusez.
C'est pas toi qui me l'as dit?
Ouais, c'est moi qui te l'as dit.
Ouais, c'est ça.
Mais cela dit,
c'est pas du tout ce que tu m'as dit dans mon oreille tantôt.
Je sais qu'on bifurque et je pense que tu n'es pas obligé de le dire.
On a parlé d'humour populaire.
Il y a deux genres de branches à l'humour.
Autant les Morissettes qui font...
Louis en a parlé ici même.
Il a dit qu'il fallait aller chercher...
Il disait les Tians.
Oui, oui.
Il disait, moi...
Non, mais c'était large public les Morissettes
c'était très bon, très efficace
ben tu sais
Louis Champagne vient de tomber
un show comme les Morissettes
c'est ça
quand Louis était venu ici
il parlait de, lui il avait une vision
il voulait tel genre de show
mais le public qui paye pour les Morissettes
c'est pas ça qu'il voulait tel genre de show. Mais le public qui paye pour les Morissettes,
c'est pas ça qu'il voulait.
Ben non.
Puis, tu sais, le public,
tu peux pas faire... Moi, j'ai fait mon show
avec 400 personnes déçues à chaque soir.
L'as-tu vu, les Morissettes, par curiosité?
Non, je l'ai pas vu.
Toi, l'as-tu vu, les Morissettes?
J'ai vu des brides.
Qui l'a vu, les Morissettes,
Véro et Louis?
Ben, par applaudissement,
parce que je vous vois pas juste
entendre du bride. Personne, tu sais?
Vous? OK.
Non, mais...
Ça répond-tu à ce que tu disais, pareil?
Le show a été écrit
pour vous.
Pis moi, je suis allé
pour la job aussi, parce que
c'est long à raconter mais pas importe
Pis j'ai passé une bonne soirée
Ben oui
C'était large pis c'était grand public
C'était pas le bordel
Parce que le problème là-dedans
Moi je vous adore
Mais le problème
C'est que c'est malade
Que Louis pis Véro
Que j'adore les deux je trouve c'est des super bellest malade que louis puis vero que j'adore les deux choses
c'est des super belles personnes s'ils aiment tu les bourges toujours j'aime puis j'ai trouvé louis
me fait travailler sur plein d'affaires puis ultra ouvert à plein de projets te faisais travailler
sous plein d'affaires indique moyen envoyer le lien mais en écoutant le podcast de louis parce
qu'on était juste avant la dernière fois que méd m'as dit que tu étais sous mort ici. Mais en écoutant le podcast de Louis, la seule affaire
que j'ai trouvée un petit peu moins
intéressante, c'était
tant qu'à avoir un aussi grand public,
permets-toi d'ouvrir les valves
vers quelque chose d'un peu
plus...
C'est pas absurde, c'est politique
ou quelque chose d'un peu plus vulgaire.
Si t'as la chance,
parce qu'il y a la chance de faire ça.
Je suis pas d'accord avec toi.
Véro et Louis ont la chance d'avoir un public
de 300 000 personnes.
Tant qu'à ça, pousse le public à quelque chose d'un peu plus...
Non, non, mais pourquoi t'es pas...
Je vais te dire pourquoi je suis pas d'accord.
Parce que, il l'a bien expliqué,
puis Mike l'a résumé vite, vite,
mais faut croire que t'écoutes pas, hostie.
C'est-à-dire qu'il y a un public qui est prêt
à payer, se déplacer pour
goûter à une saveur qui s'appelle
Véronique Loutier
et Louis Morissette. Là, maintenant,
Louis, il est plus connu, mais avant, quand ils sont partis,
les gens venaient voir Véro.
Et ils ont écrit un spectacle, un peu
à l'ancienne, très slapstick,
je veux dire,
Véro, hostie, chie sur Louis, Louis, il lit le liqueur, et ainsi de suite. Puis, ça pogne, très slapstick, je veux dire, Véro, hostie, chie sur Louis,
Louis, il lit le liqueur, et ainsi de suite.
Puis, ça pogne, les madames,
ils ont du fun, les couples, ça rit dans la salle,
ça se tape sur le jambon, ils ont du plaisir.
Tu vas pas donner des mets chinois
à quelqu'un qui veut manger de la lasagne, il veut des mets chinois,
donne-lui des mets chinois.
Je suis entièrement d'accord, mais je me dis que tant qu'il y a ce
toast public-là,
c'est vendu d'avance, la salle va être pleine, permets-toi, je te dis pas justement qu'il y a ça, t'as ce public-là et c'est des mondes, c'est vendu d'avance la salle va être pleine
permets-toi, pis pousse
je te dis pas justement d'aller à Guillaume ou Fred Dubé
je te dis pas, mais genre
permets-toi de
parce qu'ils iront jamais ailleurs
ce monde-là, ils sont comme ça
pis on les connait
mais ils ont pas le goût ce monde-là de voir d'autres choses
c'est que je crois qu'ils connaissent pas d'autres choses
je suis pas d'accord
c'est le genre'ils n'ont pas le goût, c'est que je crois qu'ils ne connaissent pas d'autres choses. Je ne suis pas d'accord. Je te jure.
C'est le genre de public... Non, non, non.
Problégué! Non, non, mais je te le dis.
C'était publiqué. Non, mais les gens
ont l'impression... Puis c'est l'affaire
qui me rend fou. C'est genre, la télé,
c'est ce monde-là. Pas nécessairement, c'est
qu'on ne leur présente pas d'autres choses.
Mais c'est une question de référence aussi.
Mais je veux que la maman, à trip,
c'est Simone.
Ou sur trop, à Radio-Canada. Mais je comprends ce que tu veux dire. C'est une question de référence aussi. Mais je veux que la maman a tripe, c'est Simone. C'est où, sur trop, à Radio-Canada?
Mais je comprends ce que tu veux dire.
C'est juste que, tu sais,
le monde qui paye pour voir les Morissettes,
il paye pas pour voir un show,
il paye pour voir Véro.
C'est comme le monde qui payait pour aller voir Oprah.
Tu sais, Oprah a fait le Centre Bell,
puis elle a nommé les magasins qu'elle aimait.
Puis c'est ça, son spectacle. Puis le monde était content. En fait, elle a nommé les magasins qu'elle aimait. Puis c'est ça son spectacle.
Puis le monde était content. En fait, elle a nommé David's Tea. J'en ai eu pour mon
argent, tu sais. Mais si elle faisait, Oprah aurait pu faire, Chris, je vais faire un numéro
à la Bill Burr. Tu sais, tu ne veux pas avoir Oprah qui te décortique le... Mais je dis pas ça aussi...
Je dis pas ça aussi important.
Je te dis juste que si Oprah,
elle avait pris la peine de faire...
Hé, écoute, j'aime tous ces magasins-là,
mais il y a Frank & Oak au Québec.
C'est un mauvais exemple.
C'est plus...
Pas si mauvais que ça.
Fait que pour toi, de la critique sociale,
c'est plugger Frank & Oak.
Non, les Chris, ilsont pas voulu me commanditer
manger de l'astimade.
Non, non, mais je crois quand même, je continue à croire
que Véro et Louis, encore là, je te jure,
je travaille avec eux autres.
Mais je comprends ce que tu dis.
Ils ont la chance d'avoir un large public.
C'est vous autres qui êtes capables de faire un peu pencher la balance.
Mais il y en a plein d'autres qui font pencher la balance de l'autre bord.
Non, parce que toi, tu as déjà taérêt. Toi, tu as déjà ta balance.
Toi, tu as ta gang.
Mais ce monde-là prend un large public.
Tant mieux si tu es capable d'avoir...
Si moi, je rentre et j'insulte du monde,
ils vont faire des calisses.
Eux autres sont déjà aimés.
C'est eux qui peuvent faire un peu pencher.
Moi, je ne suis pas.
Je comprends, mais je ne trouve pas que c'est...
Je trouve que c'est un pari risqué
dans une tournée comme celle-là.
Tu prends 10 minutes où tu fais ça,
tu risques d'avoir plus que 50 % de ta salle
qui aimeront pas ça.
En plus, tu sais, Louis et Véro,
faire ça, il serait mieux de faire ça à télé
parce que, tu sais, ils maîtrisent la télé,
tandis que la scène, ils maîtrisent pas la scène.
T'as raison.
Mais la scène, c'est moins risqué
parce que, justement, c'est moins risqué parce que justement,
c'est 1000 personnes, ça finit là.
À TV, on l'a vu.
C'est comme l'été passé,
quand j'avais animé à Québec,
il y avait la gang de La soirée est encore jeune
qui ont fait un numéro
que si c'était du monde qui avait fait de la scène,
ils auraient pu faire ce qu'ils ont fait,
mais c'est des gars de radio.
Ils sont excellents à radio,
mais sur scène, ils sont nuls à chier.
Ils n'ont
aucun repère. Ils n'écoutent pas
le public.
Les gars,
faire ça, mettons Véro
qui se dit « Je vais faire
un numéro de critique sociale »,
je pense que sur la scène,
elle n'a pas fait assez pour
être capable d'aller dans les zones
un peu touchées.
Je te pousse un peu
à la limite dans l'absurde.
Dans quelque chose que tu fais
parce que tes personnages...
Tu dis ça, mais tu n'as pas vu le show.
Non, mais c'est vrai.
Tu as vu des extraits,
mais tu n'as pas vu le show. Tu ne sais pas s'ils vont pas.
Oui, mais je sais quand même que dans Vraie Vie,
Véro et Louis, les deux sont quand même
un peu plus crus. Oui, oui.
Mais ils sont crus sur scène. Moi, j'ai fait le saut
de voir des madames, justement,
sans offense à vous, hurler
de rire à des Joe Hard. Au début, t'as tutoyé
blood, t'as vu. Oui.
Sans offense à toi, chef.
Hein, bonnet, bonnet.
Chris, on mène au tailleur du verre en fin de semaine. »
« Mais il y avait des bouts vraiment crunchys dans le show. »
« J'ai fait le saut et ça passait bien parce que c'était Véro. »
« Déjà, je trouve ça plus intéressant. »
« J'ai tellement hâte d'aller le voir. »
« C'est fini. Ils ont fini. C'est terminé. »
« Il fallait la terre bonne. » « Une madame, là. » « On veut voir le Véro. » «, c'est terminé. Il faut aller à Terrebonne. Plein de madames.
On veut voir le Pérou!
Je te jure,
je voudrais acheter le DVD.
Ils vont souvent faire ça.
Tu le voleras sur YouTube.
Va sur Tag TV,
il va y avoir des pubs avant.
Avec des pubs, dans'est dans un autre show.
Mais oui,
moi, je pense,
il aurait pu faire ça,
mais eux autres, je pense, ils voulaient juste vivre le trip
d'une tournée.
C'est vrai qu'avant cette tribune-là,
je trouvais ça pertinent qu'il pousse.
Tu me dis qu'ils l'ont poussé un peu pour des gens.
Ben, c'était crunchy.
Je veux dire, c'était pas Véro à TV.
Je veux dire, vraiment,
il y avait des jokes,
je faisais « Chris, OK,
ils sont allés là. »
La façon que j'ai vu ça,
c'était qu'eux autres
voulaient vivre un trip
de « c'est quoi une tournée? »
Oui.
Comme si moi, je faisais
« Hey, je veux vivre
« c'est quoi faire du parachute? »
Tu sais, c'était genre...
C'est un...
Non, mais j'ai l'impression
qu'ils ont fait ça
pour le trip,
pour le faire une fois dans leur vie.
Et ça a décollé bien plus qu'ils pensaient.
Ils ont fait 240 000 billets.
Aujourd'hui, 240 000 billets dans les contextes actuels
où il y a 50 humoristes à aller voir.
C'est des billets en six monarques.
Moi, j'ai passé 10 piastres à Louis
la dernière fois.
T'as passé 10 piastres à Louis?
Tu le reverras jamais.
Il t'a pas remboursé?
Non.
Ah oui, oui, oui, excusez.
Mais ça, par exemple,
il faut tout le temps voir,
tu sais, eux autres,
je pense, le show qu'ils ont monté
pour leur public cible, c'était parfait.
Oui, encore là, je le dis, oui, ce qu'ils ont monté pour leur public cible, c'était parfait. Oui, encore là, je le dis.
Ce qu'ils ont monté, c'était pour le public.
Mettons un film,
un cartoon de Walt Disney.
Il y a bien du monde qui voit ça.
Tu ne regardes pas Aladin
en disant « Pourquoi il ne parle pas
contre le capitalisme? »
Il avait une belle chance
de parler à quel point les tapis ont augmenté.
Il ne l'a pas pris.
Pourtant, on sait bien que
l'hostie de coup de la laine
arrête pas d'augmenter.
Il aurait pu critiquer
pis dénoncer parce qu'à un moment donné,
il y a des tapis volants qui travaillent
gratuitement pis ça se fait des millénaires.
Va chier, c'est une milléniaux de callus!
Là j'ai un peu perdu, mais...
Quand je pense aux tous les génies qui sont poignés dans des bouteilles, hein,
ben non, t'es un callus toi, d'être sûr!
C't'oui, t'es calisse toi de ça c'est toi qui me myself
Michel
Michel appelle Guillaume
je veux que Guillaume il s'en revienne
là, Yann
ça fait combien de temps qu'on est là?
ça fait 4 heures
mais ouais mais
il faudrait t'acheter une montre
ça fait combien de temps?
t'es riche toi? comment ça? t'acheter une montre. Ça fait combien de temps? T'es riche, toi?
Comment ça?
T'as une belle montre.
Oui, j'ai une belle montre.
Je suis le seul gars...
Là, en ce temps, j'ai des souliers qui valent plus cher,
mais j'étais le seul gars dans le temps
que j'avais des souliers que j'avais payés 4 piastres au Walmart
et j'avais une montre de 10 000 piastres.
Ça, ça vaut 10 000?
Ça vaut 10 000, ça.
C'est magnifique. Bravo. C'est un investissement, ça vaut 10 000? Ça vaut 10 000, ça. 10 000 euros? Oui.
C'est magnifique.
Bravo.
C'est un investissement, ça.
C'est un Legacy Watch.
Je l'avais compté ici, mais je vais le compter rapidement.
Pour mes 40 ans, Michel a eu l'idée,
on va acheter une Rolex à Mike,
puis il a demandé à tous mes amis de donner 100 piastres chaque.
Il y avait 400? Il y a trois personnes qui ont donné de l'argent,
puis lui, ça lui a coûté 9 500.
Fait que là, moi, j'ai une montre de 10 000 piastres
que Michel a payé.
Mais c'est un cadeau d'une vie, là.
C'est super. Je te félicite.
Puis là, j'aime pas ça, par exemple,
que je parle tout le temps de la valeur.
Fait que c'est sûr qu'à un moment donné,
je vais me faire chopper le bras.
Mais ça m'étonne, au nombre de fois que tu dors en avant.
Oui, mais moi pas vrai
souvent je me réveille
pis je fais
hey où ma montre
pis
j'ai vraiment peur
je l'ai jamais perdu
pis même
t'sais dans les blackouts
j'ai une affaire
qui tourne
t'sais pour être sûr
qu'elle marche tout le temps
t'sais
pis je me réveille
pis je le replace
dans sa petite boîte
la nuit quand j'ai enlevé mes culottes pis je les ai laissées sur le balcon ouais Elle marche tout le temps. Je me réveille et je la replace dans sa petite boîte.
La nuit, quand j'ai enlevé mes culottes et je les ai laissées sur le balcon.
Mais ça...
Sa montre-là est importante.
Moi, la seule affaire qui me fatigue,
c'est que j'ai peur que tu m'agrandes la moille
parce que t'es trop lousse.
Ça fait forcer la pine.
Je suis un maniaque de montre dans la vie.
Ça, il faudrait t'enlever au moins une moille
parce que ça va faire cracher tes pines. Une de moins, ça me fait mal. Moi, je suis un maniaque de montres dans la vie. Ça, il faudrait t'enlever au moins une molle.
Parce que ça va faire cracher tes pins.
Une de moins, ça me fait mal.
C'est dans la mode dans les années 80, la montre-là.
C'est plus la mode.
Il faut qu'elle soit plus serrée.
Ça, ça fait vraiment plus laid du milieu.
C'est-tu le même modèle?
Ah, c'est le même monde.
Il faut qu'elle soit plus serrée.
C'est drôle, la nestie. C'est drôle, la nestie.
C'est drôle, la nestie.
Je veux-tu voir? Je vais mettre ma doigt.
Je vais mettre ma doigt.
C'est que je parle mal.
Ça, ça vaut combien?
Moi, c'est beaucoup moins cher. Je l'ai acheté il y a 10 ans.
C'est combien maintenant?
Je sais pas. C'est lui qui dit le prix.
Dans le temps, sais-tu pourquoi j'ai acheté ce montre-là?
Parce que Jack Bauer
l'avait dans la saison 1.
Je l'avais avec ça
juste avant.
I need the fucking
watch of Jack Bauer.
Est-ce que tu sais
que ce n'est pas crédible
qu'un gars
qui a une job
gouvernementale
aille une Rolex?
En même temps,
c'est un agent spécial.
Mais cela dit,
je suis content
parce que c'est une montre
que je ne vais pas donner
à mon gars un jour.
C'est des montres qui passent les générations. Mais dans le temps, je suis content parce que c'est une montre que je ne vais pas donner à mon gars un jour. C'est des montres
qui passent les générations.
Mais dans le temps,
je suis content
de savoir comment je l'ai payé
parce que ça valait 6200$
quand je l'ai acheté
il y a 10-12 ans.
Je suis content
de savoir qu'elle est rendue à 10 000$.
Ça te rend du triste.
Moi, je n'ai jamais eu de cadeau.
Ça te rend du triste
d'affaire du web?
Là, par exemple, ton...
OK!
Dans le temps, nous autres,
ils nous donnaient un chèque quand on travaillait.
C'est quoi qu'Alexis t'a donné
à ta fête cette année?
Ton gérant, Alexis, t'a donné quoi?
Il m'a donné une montre.
C'est-tu vrai? Une montre?
C'était quoi, Alexis?
Casio.
Nixon.
Ah, quand même.
Non, c'est BS.
Non, mais c'est des montres trendées.
C'est pas des montres à mouvement.
Moi, ce que je veux, c'est...
Si je gagne un prix aux Olivier,
tu m'adonnes.
C'est clair, je t'adonne pas, non.
10 000 $, t'es pas gagne de donner à ton meilleur chum.
Il vient d'apprendre que t'es à son meilleur chum.
Ouais, c'est ça.
On n'a pas parlé de char.
On a un autre vodka.
On n'a pas parlé de char, ça c'est plat. Je l'ai plus, la Ferrari, c'est ça. Ouais, on n'a pas parlé de char. Je prendrais un autre vodka. On n'a pas parlé de char, ça, c'est plat.
Je l'ai plus, la Ferrari, j'ai changé.
Je connais, moi, j'achète un char au 10 ans.
C'est la meilleure affaire, man.
Je te félicite.
Je roule mon char jusqu'à temps qu'il soit scrap.
C'est ça qu'il faut faire.
Moi, je pigne des taxis.
Mais c'est sûr, toujours chaud.
Mais ça, c'est une très bonne affaire.
Mais t'as pris ta Ferrari?
Je l'ai vendue pour acheter autre chose.
Quelque chose de...
Ça serait hâte que tu me dises...
Une Sunfire.
Ouais.
Si je suis rentré chez Chevrolet,
j'ai dit...
Si bois, je vais à la petite, la cruise.
Non, non, mais...
C'est quoi ta chambre?
C'est connu que t'es un passionné de char.
Moi, dans le fond, j'ai été cave. Je le sais bien, mais... C'est quoi ta... C'est connu que t'es un passionné de char. Moi, dans le fond,
j'ai été cave.
Je le sais bien,
mais j'aime vraiment ça,
les automobiles.
Ça me rend fou.
Tout le monde, moi, me dit...
Je magasine une voiture,
je dis, tu perds de l'argent,
c'est jamais gagnant
une voiture.
Jamais.
À moins d'acheter des voitures
qui prennent de la valeur,
des voitures de collection.
J'en ai une comme ça.
J'ai un vieux Camaro 69
que j'adore,
qui est un... C'est comme faire du bateau
sur l'asphalte.
Comme faire du bateau
sur l'asphalte?
Ça sent le gaz. Ça fait mal.
Ça rebondit.
Ta blonde a fait du ski en arrière.
Ah oui!
Ma blonde l'a eu, le char.
J'ai acheté ce char-là en deux minutes.
J'ai perdu la carte. La veuille, la veuille. J'ai acheté ce char-là en deux minutes. J'ai perdu la carte.
Je suis là, le vœu, le vœu.
Puis là, j'ai appelé ma blonde.
Je dis, chérie, j'ai acheté un char.
Ah oui, OK.
Puis, quelle sorte, un vieux Camaro 69.
Tu es fou, quoi.
Mais non, tu vois.
Quelle couleur.
J'ai un verte forêt avec des stripes crèmes.
Mais vraiment belle.
Elle est comme une neuve.
En fait, je suis venu fou
parce que je voulais avoir une vieille voiture
parce que depuis l'émission Les Légendes de la route,
j'ai commencé à chauffer tellement de vieilles voitures
que j'ai trouvé mon plaisir là-dedans.
C'est une ambiance complètement différente.
C'est une odeur différente.
Tu sais, quand je dis faire du bateau sur l'asphalte,
moi, je pars, je suis à Candiac,
j'embarque à Saint-Philippe pour les rangs de campagne
et je descends quasiment jusqu'aux États.
Je m'en vais.
Je trouve ça le fun.
As-tu la radio? Tu pèses le piton et il passe
à peu près. Oui, mais il marche même pas, il est même pas branché.
J'ai un demi-radio du temps.
T'écoutes pas Énergie
toute la semaine à sa rentrée au poste. Sur mon iPhone?
J'ai mon iPhone et j'ai un petit
speaker Bluetooth que je mets dans le milieu, puis j'écoute la musique.
Mais tu rentres tout seul?
Je rentre souvent tout seul.
Ma femme, elle trouve que ça pue le gaz.
Elle ne veut jamais venir.
Mon gars, Isaac, l'autre fois,
je voulais peut-être la vendre pour acheter un autre bebel.
C'est ça qui est cave quand on aime les bebel.
Quand tu en as une, tu veux en avoir une autre.
C'est vraiment mon gars.
Mais mon gars m'a fait promettre de ne pas la vendre.
Je n'aurais jamais pensé.
J'ai eu des Ferrari et tout.
Mon gars, c'est le Camaro 109 qui fait capoter.
Tu vas-tu lui donner quand tu vas avoir 16-18 ans?
Je vais lui laisser conduire, ça c'est sûr.
Si c'est un bon kid.
Ça, ça veut dire que tu ne lui donneras pas.
Je ne vais pas lui donner pour qu'il me gagne.
C'est le seul char que j'ai qui ne perd pas de valeur.
Ça ne coûte rien entretenir. Tu en as trois voitures personnelles à moi. Je ne compte
pas ma blonde. J'ai beaucoup joué comme ça. Ça, c'est la pire affaire. Vous ne voulez
pas trop dépenser avec vos voitures. Tout ce que tu fais, c'est la meilleure affaire.
Tu achètes un char exactement comme tu le veux. Tu le roules 10 ans. Ça, c'est payant,
Simonac.
As-tu encore ton Spyder?
Je n'ai plus mon Spider.
J'avais acheté un Spider.
Le Spider, le 3 roues?
Tu sais, les hosties d'affaires d'obèses.
T'as-tu aimé ça?
J'ai aimé ça.
J'ai failli, moi aussi, ça m'a tenté.
J'ai vraiment aimé ça.
Je l'ai acheté la semaine que je l'ai...
La première fois que je l'ai vu,
j'ai fait « Astic Seat ».
Je l'ai acheté le lendemain.
Puis après, personne n'avait
pis ça a été cool pendant à peu près deux semaines
ça m'a tenté ça
pis après, je voyais, là j'étais comme
pourquoi tout le monde qui fait ça pèse en haut de 400 livres
parce qu'il y a un toit roux
ouais, ouais, non, c'est ça
parce qu'un obèse a pas les jambes assez fortes
mais quand tu m'as dit
Asti, parce que tu m'as dit que t'allais ça en Floride
ouais, je l'avais amené en Floride.
En Floride, c'était pas mal vu.
Non.
J'étais avec Marie en arrière de genre, je t'aime, B.
C'est juste genre deux estines laides.
On va au Rossy, puis après ça,
on baise au Delorama.
Ça, c'est ta vision de la chose.
Mais en fait, un Astaire qui est moins
comme un Skidoo, il est plus beau.
Il fait plus vrai moto quand même.
Mais moi, j'aime ça faire du 4 roues.
Je n'aime pas la moto, j'aime les 4 roues.
J'avais le feeling d'être sur un 4 roues.
Mais c'est ça.
Mais c'était-tu le fun?
C'était vraiment le fun la première année.
Puis après, c'était autant le fun,
mais le côté gêné battait le côté le fun.
OK. La honte d'être vu là-dessus
était plus grande que le bonheur de...
Aïe, il faut le faire en cimodraque.
Mais c'est facile.
J'aime ça faire la moto, chérie, mais ça me gêne.
On ne le fera plus.
Mais oui, ça me gênait. C'est plate.
Mais tu le faisais avec ta camisole en filet.
Fait que c'était en humeur.
J'avais, oui.
Mais le pire, celui-là que j'ai acheté,
c'était le 32e fabriqué.
Fait que, tu sais, les 500 premiers,
ils mettaient un petit numéro.
Fait que j'étais...
Moi, tu sais, j'étais vraiment...
Vraiment au début, début, début.
Oui, oui.
Je trippais solide.
Mais c'est vrai qu'on a vu beaucoup de vieillards là-dessus.
Oui, bien oui, bien oui.
Tout le monde...
Moi, aussitôt que je voyais, mettons, un gars
en gold wing, il me disait
«Christ, mes jambes sont trop faibles
pour arrêter aux lumières
avec mon Harley,
avec mon gold wing, je pense que je vais m'acheter ça.»
Puis j'étais comme «Ah, monsieur...»
Fait que toi, les gars avec les moignons...
Les gars avec des moignons faisaient...
Tu sais, quand Martin
déchante juge, là.
Mais Martin...
Martin,
t'as-tu déjà vu son hard boy?
Hey, on a-tu du hard boy, là?
Come on, gang, là.
Hey!
Mais moi aussi!
J'en suis!
Oui, OK. Toi, tu vas aller aux questions.
C'est Michel.
OK, parfait.
Il est où, Michel?
Il est couché là-bas.
C'est moi, Michel.
Oui, on peut aller avec les questions.
Je ne sais pas si vous avez des questions.
C'est vrai, il y a une période de questions.
Oui, il y a une période de questions.
Ça fait combien de temps qu'on est en ondes?
Une heure cinquante.
Une heure cinquante.
Une heure cinquante, c'est un bon film.
Ça va vous coûter plus cher, finalement.
Oui?
Mais il y a quelqu'un qui tient un micro,
mais qui parle pas.
OK.
Ma question est pour Josée.
Oh, pardon, oui.
Oui.
Est-ce que ça a été dur pour toi?
Je suis ici.
Ah, oui, d'accord.
Est-ce que...
Qu'est-ce qui a fait que tu t'es séparé
de Mario professionnellement?
Je l'ai un peu expliqué tantôt.
Je suis allé vite sur ça.
Mais c'est vraiment que quand on a fait
le retour à la radio...
Faut-tu que je réponde vite ou je peux lui donner l'adresse?
Non, tu peux. Réponds, prends ton temps.
Quand on a fait le retour à la radio...
OK, c'est assez. Prochaine question.
Non, non, excuse.
Quand on a fait le retour à radio,
je vais te dire, moi,
j'étais emballé par un projet
qui ne plaisait pas du tout à Mario.
Ça, ce n'est pas su, ça n'a pas été dit dans les médias.
Je vous le dis.
Non, non, mais je vais te dire ce qui arrive.
On avait l'opportunité,
à ce moment-là, c'est Astral Media
qui possède
300 stations de radio dans le Canada
et ils nous offrent l'opportunité
de faire des capsules qui
pourraient être traduites par des humoristes
locaux partout dans le Canada
avec nos characters, nos personnages,
avec des
writers anglophones qui vont se poudrer
puis dans chaque région, avec un féline
au début pour mettre un ou deux gags d'actualité,
plus le sketch après.
Et moi, ça, mon âme, je fais tabarnak!
C'est malade!
Tu avais dit que si ça marche dans le reste du Canada,
après ça, c'est peut-être les États,
et ainsi de suite.
Et moi, dans ma tête, je me dis,
nous allons devenir une machine à fabriquer
de la radio, des sketchs, de l'humour à la radio.
Mario, lui, à ce moment-là, nous autres,
on a commencé à faire de la télévision.
Ce n'est pas péjoratif.
Son idée n'est pas meilleure que la mienne,
mais lui, ce n'est pas ça qu'il veut.
Lui, la radio, il veut faire de la télé.
Il veut devenir quelqu'un d'important à la télé,
une vedette de télé, un Véronique Cloutier avec une graine.
C'est une blague.
C'est là qu'on commence
à ne plus avoir
la même vision
c'est-à-dire que moi
je veux tout arrêter le reste
puis je veux travailler
à 100%
juste sur la radio
puis lui il fait
non, non, non, non
on fait notre show
ça se correct
mais le reste
on fait de la TV
puis on va peut-être
refaire des shows
on anime le galartiste
puis etc.
et c'est ça
qui a commencé
à nous séparer
dans notre vision de show business et ce qui est étonnant c'est qu'aujourd'hui c'est ça qui a commencé à nous séparer dans notre vision du show business.
Et ce qui est étonnant,
c'est qu'aujourd'hui, c'est moi qui fais de la TV
quasiment plus.
Mais ce qui n'empêche pas aussi que vous allez...
Ce n'est pas une séparation professionnelle.
Non, non, pas du tout.
C'est juste qu'il fallait se dire la vérité à ce moment-là.
La vérité était qu'on n'avait plus la même cible,
on n'avait plus le même target.
Moi, je trouvais ça fou d'être présent à la télé
en même temps que j'ai une quotidienne à la radio,
mais d'être présent à la télé big time. Puis lui'ai une quotidienne à la radio, mais d'être présent à la télé big time.
Puis lui, c'était vraiment son plan.
C'est surtout ça.
Ce n'est pas grand-chose, mais...
Alors, aujourd'hui, c'est le chômage,
ce qui est un...
Puis, vous vous parlez combien de fois?
Est-ce que, mettons...
Tu sais, c'est un ami du secondaire, en plus, Mario.
Ça fait 35 ans, genre, que je dois connaître Mario.
As-tu d'autres chums qui sont des plus vieux chums que ça?
J'ai un autre chum, Steve Leclerc.
Je me nomme son nom, vous en connaissez.
Lui, c'est bizarre parce que je viens de renouer avec lui il n'y a pas longtemps.
Quand je suis arrivé, mon premier chum du secondaire,
ce n'est pas Mario, c'est Steve en question.
Mario est arrivé six mois après dans nos vies arrivé mon chum du secondaire, mon premier chum du secondaire, c'est pas Mario, c'est Steve en question. Puis Mario,
t'es arrivé genre six mois après dans nos vies parce qu'on était une gang de chums
puis j'ai recroisé Steve, on s'est reparlés
puis moi, je joue au poker une fois par semaine avec des boys
chez nous puis j'ai commencé à l'inviter
puis je suis content de le revoir.
Un vieux, vieux chum que t'as
vécu ton adolescence
ensemble, c'est vraiment mon chum.
Ça serait malade que tu te partes en tournée avec Steve Locke.
Puis vous vous appelez
les Amuse-Gueule.
Tu te ramènes les Amuse-Gueule.
On part au début.
Ça, c'est une showbiz.
Vois-tu,
si t'étais un artiste, tu ferais ça.
Une heure et demie,
pas dans le track.
Je pense que t'es plus payant
De partir avec Véronique Cloutier
Oui monsieur
Ça m'a rendu mal à l'aise
C'était oui monsieur là
Moi aussi
On sentait ton érection
C'était malaisant
J'aime ça qu'il aitaisant. Ouais. Oh, Christ!
J'aime ça qu'il ait fait une joke de Guy Cloutier,
mais il a arrêté de l'assumer dans le mot « Guy »,
qui est le mot le plus court au monde.
Tu sais, il a fait...
« Gui...
De...
Gui...
Gui... »
Euh...
Une autre question? Y a-tu une autre question?
Ça as-tu répondu quand même?
Moi, c'est une belle réponse.
C'est la vraie.
Yann, on a lui qui va poser une question
pis après...
Ah, mais prends ton micro.
J'ai tellement trouvé ça difficile.
Ah, ça me surprend encore, moi.
Pas pour Julien. Pour Mike Ward.
C'est la dernière semaine où on a pris plein d'affaires
sur les révélations d'agressions sexuelles.
C'est quand même intense, mais c'est important qu'on en parle.
Puis le podcast
avec Cathy Gauthier,
t'as parlé qu'Annie France Goodwater
a pris ta face et les a mis dans ses seins.
Est-ce que tu penses faire
quelque chose avec ça?
Non, mais, non.
Certainement, vous savez,
j'adorerais les beaux garçons.
Miam, miam, miam,
my queen, miam, miam, miam, miam.
Moi, je pense.
Je vais vraiment te découper comme une olive et je vais t'insérer
entre mes dents.
Je vais t'enrôler
comme une saucisse et du bacon.
On ne rit pas avec la loi.
J'ai eu...
Vois-tu, ça, je vois ça
comme une agression.
Certainement.
Moi, j'ai eu...
Non, je n'énoncerais pas ça
parce que je n'ai pas parlé.
Parce que tu as aimé, gros cochon!
C'est le genre d'affaire qui est arrivé
que j'ai trouvé weird, puis après,
je l'ai comme oublié.
Là, je trouve...
Qu'est-ce qui est quasiment dangereux?
C'est drôle
que je ramène le Facebook Live
de Julien Tremblay, mais il y avait
un bout du Facebook Live
de Julien Tremblay que
Julien, il expliquait la première fois
qu'il a vu Éric Salvaille. Éric Salvaille...
Tu l'écoutais au complet?
Moi, je revenais, on était une gang
d'amis de longue date, des chums de l'écoutais au complet? Oui. Moi, je revenais. On était une gang d'amis de longue date,
des chums de l'école Lumont.
J'ai fait l'école Lumont en 1912.
C'est à côté de Longueuil?
Oui.
Puis, dans le temps,
l'école Lumont est à Grimbay.
Fait que, on était six gars.
On est allés voir un match de football à Buffalo.
Puis là, en revenant, on voit ça qu'il allés voir un match de football à Buffalo. En revenant, on voit ça.
On écoutait ça
dans le camion.
Il y avait une chose que
Julien racontait
la première fois qu'il a rencontré Éric Salvaille.
Éric a fait une joke
de graine.
Julien a fait
une joke de mon oncle. J' quelque chose. Puis Julien m'a fait une joke
de mon oncle,
puis j'ai ri, puis là, la fille qui était avec
a fait, « Mais vois-tu, c'est ça le défaut
des hommes, vous minimisez vos agressions,
tu t'es fait agresser. »
Puis j'étais comme, « Ouais, mais si lui, il le voit pas
comme une agression,
je suis conscient que c'est pas cool
de sortir ta graine. »
Il avait pas sorti sa graine, Il avait juste fait une joke de graine.
Mais si Julien voyait pas ça comme une agression,
mets-y pas dans la tête que c'est une agression.
Mets-y pas dans la gorge, ça fait mal.
Tu sais de quoi tu parles?
Moi, l'affaire d'Anne-France Goldwater,
j'avais fait de la TV avec un moment donné
pis elle avait pogné ma face
pis elle l'avait mise dans ses totons.
Pis là, moi, après, à la pause, je disais à tout le monde,
j'avais fait, si j'étais une femme, ça serait une agression.
Mais moi, je ne le voyais pas comme une agression.
Je le voyais juste comme...
Non, puis c'était un bon enfant.
Mais c'est vrai qu'en coulisses, moi, j'ai fait un gala avec elle
à Québec, au Comédia, où la personne est fière,
elle est arrivée en surprise, miam, miam.
Mais en coulisses,
le micro dans la craque,
des jokes de cul.
Elle dit toujours, j'ai fait l'amour partout
dans le palais de justice.
Elle pisse sur mon pied, la grosse torche.
Je te jure.
Elle reste polie.
Elle est arbitre.
Non, non, mais je te jure, c'est vrai.
As-tu pissé sur ton pied?
C'est une vraie anecdote.
C'est une gneisse poule.
On est dans la coulisse dans mode salvaise.
J'arrive pour monter sur scène et tout.
Elle arrive, elle s'assoit, elle se met à chicher.
Je la pousse.
Non, non, c'est pas vrai.
Elle se quitte.
Là, je la pousse.
Ma tabarnak!
Non, non.
Lâche-moi, lâche-moi!
Je fais « fuck you » à elle. Elle dit « lâche-moi! Je fais « Fuck you! »
Elle dit « À nous la ruche! »
Je fais « Ça part, bon! »
Il y a-tu une autre question?
OK, prochaine question.
Oui, prochaine question.
Oui, la question est pour José.
Ah oui, très bien, allez-y.
Il y a une couple de semaines, à la radio,
tu parlais que t'as un de tes anciens boss
qui te prêtait son auto quand t'étais jeune.
Oui.
La question à 100$ qui n'a jamais été posée,
c'est que tu faisais ton fraîcher avec ça.
Tu ramassais-tu des filles avec ce char-là?
Mais fucking right!
C'était quoi comme char?
T'as été un bel année où c'était pas de l'agression
d'une fille qui était cute.
Mais je veux pas minimiser
ceux qui ont été agressés pour vrai aussi.
On fait des blagues?
C'est ça qui est drôle.
Moi, j'arrête pas de faire des jokes
et à chaque fois, je suis comme...
Il y a vraiment eu des victimes.
Oui, c'est ça.
Mais oui, un peu.
C'est drôle que le gars
qui vient de dire que la grosse torche, il a pissé sa jambe,
il est comme, c'est pas cool à dire ça.
Oui, tu es vraiment placé.
Là, tu décides d'avoir...
Toi, tu m'as dit...
Tu n'es pas au courant,
mais tu es bipolaire de ton jugement.
Oui, c'est ça.
Messieurs, dites ce que vous avez à dire.
Je n'ai pas d'affaire à juger.
Oui,
puis je vais te dire,
il y a eu,
dans ces années-là,
comme j'ai...
Aïe, c'était ma graine.
Non, mais...
Éric Salvaille!
Tu sais qu'il m'a déjà
sauté dessus
pour me baisser mon pantalon?
Non, non, non, pas ce soir,
c'était en cours.
T'as-tu... Puis j'avais juste donné un coup dessus pour me baisser mon pantalon? Non, non, pas ce soir, c'était en cours.
Puis j'avais juste donné un coup de poing dans le front.
Mais j'avais ri, moi aussi, j'ai pas pu faire une agression.
Regarde comment je suis une mauvaise personne.
Tu me racontes ça, il a essayé de te violer, tu l'as frappé. Et ma réaction, c'est...
Tu sais, on avait... Tu sais, quand...
Tu connais l'histoire de Jean-Marie Corbet,
tu sais, qui chauffait Charles Trenet.
Ah, c'est bien gris.
Tu viens de dire c'était qui?
Non, mais il l'avait raconté ici au podcast.
Il l'a raconté, OK.
Ça sortait dans la presse.
Oui, ça sortait dans la presse,
mais il ne savait pas c'était qui.
C'était Charles Trenet.
Puis là, Jean-Marie... Il y a de la joie partout, partout. C'est parti dans la presse, mais ils ne savaient pas c'était qui. C'était Charles Trenet.
Il y a de la joie partout, partout.
Jean-Marie me raconte ça, que Charles Trenet voulait qu'il suce.
Et moi, ma réaction, c'était...
Ben, Chris, moi, je ne suis pas gay,
mais me faire sucer, ça ne serait pas par quelqu'un qui a ta bouche.
Oui, c'est ça.
Je faisais des jokes dedans. Il est dans Julien Poulin, c'est dégueulche. Oui, c'est sûr. Je faisais des jokes dedans.
Puis là, on le dit.
Il est dans Julien Poulin, c'est dégueulasse.
Oui.
Mais oui, c'est ça.
Ah oui, c'est ça.
Je vais te la prendre.
Voyons, on va te le mettre.
Tu arrives un matin, tu te lèves bien chasté.
Tu es dans le bois sur le bord du lac,
un petit pet avec des nulles fortes. Il n'y a rien de plus beau que se laver la poche d'un étang
Avec les nullifores et les petites grenouilles
Wawara
Wawara
Eh, partez-moi pas
Oui, je me servais de ces voitures-là
De mon patron très fortuné
Je me suis rappelé de ça
C'était un Alfa Romeo 190
J'avais eu un...
T'as vu les premiers Grand Cherokee en bois?
On capotait là-dessus
Les joueurs de hockey avaient ça
À ce moment-là, la Sûreté du Québec
Elle en avait acheté un pour le premier ministre
Et puis, eux autres, ils ne l'utilisaient jamais.
Moi, je l'ai eu pendant un été.
J'ai été fraîché que ça.
T'étais attaché de presse, le premier ministre?
À la fin, j'ai été adjoint de l'attaché de presse,
mais j'ai emballé des bois,
j'ai fait des photocopies.
Robert Bourassa.
Robert Bourassa. Et Chris,
toi, ta job, c'était un peu ce que
Jean-Marie Corbeil faisait pour M. Trenet.
J'ai jamais vu ça.
Je l'ai suivi officiellement
pendant un an, à temps plein.
Tu le ramasses à 7h le matin
et tu le dropes à minuit.
Jamais j'ai même osé penser,
imaginer ou avoir l'impression
qu'il y avait des aventures
avec peut-être des garçons, des hommes,
jamais, jamais, jamais.
Il était-tu marié à une femme?
Oui.
Madame Bourassa.
Il connaît son Québec, le petit.
Il y a une couple d'années,
il y avait une journaliste qui avait dit...
Parce qu'il y avait la rumeur qu'il était mort du sida,
mais officiellement, il avait du cancer.
Non, il avait du cancer de la peau.
C'était malin. C'était pas drôle. Ça, c'est juste une rumeur. Oui, mais comme tout le temps, il y avait du cancer. Non, il y avait du cancer de la peau. C'était malin. Ce n'était pas drôle.
Ça, c'est juste une rumeur.
Oui, mais comme tout le temps, il y en a bien des rumeurs.
Non, non, non.
M. Bourassa, malheureusement, dans ces années-là,
pas de crème et c'était un maniaque de soleil.
Moi, je suis déjà arrivé.
La première fois que je l'ai vu live de toute ma vie,
c'était en été et je remplace le messager.
Dans ce temps-là, il n'y avait pas de web.
Eux autres, le premier ministre,
ils recevaient le journal de Montréal.
Le devoir et la presse,
on les livrait chez eux à 11h le soir.
Ça sortait vers 10h.
On ramassait les journaux directement
pour qu'ils connaissent les nouvelles
pour être prêts le lendemain matin.
J'ai fait ce job-là, mais la première fois,
je vais y porter le journal,
mais je ne sonne pas, sauf qu'il a ouvert la porte
pour voir qui j'étais.
Il savait que je remplaçais pendant 2-3 semaines.
Mais écoute, il a le nez,
mon vieux,
plommé, Simonac,
comme s'il avait fait du psoriasis.
Juste le nez.
Puis moi, écoute, il avait un gros nez,
M. Bressup. J'ai
17 ans, 18 ans.
Je suis devant le premier ministre sur son perron
avec ses journaux, puis il a le nez comme ça.
Oui, je ne sais pas pourquoi il a fait ça.
Puis là, moi, je fais « euh », puis tout ce que je fais,
je me dis « regarde pas son nez, regarde pas son nez, regarde pas son nez »,
mais je n'étais pas capable de regarder l'autre.
Je fixe un chaussure, « ah, c'est un gros nez ».
Mais il était charmant.
Très gentil.
Moi, ce qui me fascinait, c'est les conversations
qu'on pouvait avoir dans le bureau. Moi, je ne connaissais rien en politique, puis je m'entorchais de la politique. Je voulais un job, très gentil. Moi, ce qui me fascinait, c'est les conversations qu'on pouvait avoir dans le bureau. Moi, je connaissais rien
en politique, puis je m'entorchais
de la politique. Je voulais un job, that's it.
Mais il m'a envoyé espionner
Jacques Parizeau dans ses conférences de presse, vu que personne
ne me connaissait. C'est vrai. Fait que là, moi, écoute,
j'étais là à la conférence de presse,
j'essayais de prendre des notes d'un gars qui ne connaît pas les dossiers.
Là, j'ai 18, 19...
Là, rendu là, non, là,
j'ai 19 ans et demi.
Il y a un an de messager passé.
Là, je rentre sur le bureau
et il me dit, comment c'était?
Il a parlé de la fin. Non, on s'en fout.
Il avait l'air de quoi?
C'était quoi son humeur?
Comment il filait?
Il a-tu l'air enfant? Tu l'avais fatigué?
Lui, il s'en collait. Il savait du dossier. Il connaissait.
Lui, il voulait savoir. Le gars en face, il est-tu nerveux de proposer ça? Là, j'avais compris ce qu'il voulait, il s'en connaissait du dossier, il connaissait. Lui, il voulait savoir, le gars en face,
il est-tu nerveux de proposer ça?
Là, j'avais compris ce qu'il voulait faire. Quand j'y retournais,
je savais exactement quoi observer
et quoi regarder. Il était-tu
à l'aise de présenter ça? Il est-tu confiant?
C'était tout ça, des petites
nuances, des petites subtilités.
J'ai vécu ça. Moi, j'ai
accompagné. Je me rappelle
une fois, on fait un voyage en avion
puis ma boss
elle me dit là en débarquant de l'avion
tu t'en vas dans un taxi
puis on se rejoint au cabinet du premier ministre
là on débarque, M. Brassens me dit
embarque avec nous autres, je fais non non non
merci
je veux prendre un taxi
non non embarque avec nous autres. »
Dans ma tête, ma boss m'a dit « Je t'avertis, tabarnak,
que t'embarques pas dans le char. »
Fait que je fais « Non, non, non. »
Ma boss me dit « Arrêtez-vous, c'est toi qui en est. »
J'embarque dans le char.
Et là, on est sur Grande Allée-Québec.
Il me pose la question qui tue.
Il me dit « Y'a-tu beaucoup de Chinois dans la rue? »
Y'a-tu beaucoup de Chinois?
Mais là, tu te dis « Tabarnak, je réponds quoi?
D'un coup, c'est des Vietnamiens, des Asiatiques, des Japonais.
C'est quoi, beaucoup?
Que je me trompe?
C'est quoi, beaucoup?
On est sur le Grand Allé.
Il veut savoir s'il y a bien des Chinois dans la rue.
Je me dis, tabarnak, des chiens.
Je ne sais pas quoi dire.
Le temps que j'hésite, lui, il part à rien.
Il dit, j'admets que ma question est large.
Parce qu'il dit, je veux savoir s'il y a beaucoup de touristes asiatiques?
Ah, tabarnak, oui, il y en a beaucoup.
Il voulait juste savoir
si l'économie allait bien.
Mais il m'avait...
Moi, en panique de ne pas répondre
à la bonne affaire,
tu dis oui.
Non, c'est des Japonais!
T'es viré!
Tu sais, j'étais tellement kid,
je ne comprenais pas ce qui m'arrivait.
Chaque fois qu'il crie,
il y a de la peau de nez qui revonne.
Non, c'est arrivé juste une fois.
C'est comme s'il neigeait.
Mais je peux-tu te dire une affaire sociale?
Dans ces années-là, il y a eu un grand projet de barrage hydroélectrique
qui s'appelait Grande Baleine.
J'ai travaillé pour lui à ce moment-là.
C'était un projet énorme, vraiment d'envergure, gros, qui n'a pas passé.
Et je n'avais jamais vu M. Bourassa aussi déçu qu'avec ce projet-là.
Ça l'a vraiment
anéanti. Il avait mis tellement d'efforts
et d'énergie là-dedans.
Et j'ai eu la chance d'avoir de sa bouche
le pourquoi.
Ce qui lui faisait mal,
c'était qu'il se disait
jamais on pourra reconstruire ça.
On n'aura pas les moyens plus tard.
L'argent, ça va coûter trop cher.
C'est maintenant ou jamais.
Puis un jour, on va en avoir besoin,
puis on va construire une plus petite centrale
parce qu'on n'aura pas assez de cash.
Puis on va vivre, pas en quêteux,
mais on va en arracher.
Puis c'est ce qui faisait de la peine
parce que là, le Québec était en santé.
Il n'y avait jamais les déficits
puis les dettes d'aujourd'hui.
Puis c'était le temps.
Puis ça aurait créé de l'emploi, puis ainsi de suite.
Puis surtout, c'est que tu venais de sécuriser
pour un siècle
une énergie qui est beaucoup plus propre que beaucoup d'autres.
Je sais bien que s'il y a des pros environnementaux
et environnementalistes qui disent
« Ouais, mais détourner la rivière, c'est quand même moins pire
que de faire cuire, tu sais, 800 millions de tonnes de charbon
détourner une rivière. »
On est d'accord. C'est pas parfait, mais dans un monde
où vous voulez avoir du Wi-Fi,
ça prend de l'électricité.
Non, mais ça me fait chier, ce petit discours-là, moi.
Si, moi, un, si, oui,
mais c'est parce que tu veux ton Wi-Fi et ton iPhone, hein?
Ben, tabarnak, ça prend du courant,
fait qu'il faut trouver une façon de le faire.
Fait qu'ajuste-toi un peu.
Pis j'avais jamais vu le premier ministre aussi déçu que ça.
Ça m'avait fait mal pis aujourd'hui
voyant ce qui se passe je comprends bien plus
si on refait un autre projet
qui est genre 5 fois plus petit
pis tu te dis ben oui on aura besoin
bientôt pis on l'aura pas, on a manqué de vision
excusez
non mais c'est vrai pis Parizeau pis René-Guy
ouais tu peux m'applaudir gang
essayons d'apprendre de nos erreurs.
Moi, je pense que je finirais là.
C'était tellement bon.
Là?
Ouais, je finirais là.
Je trouvais ça beau.
Je trouvais ça intelligent.
Hé, c'est pas Julien qui a fini ça intelligent.
Merci, les gars, d'avoir fait ça.
Merci.
Merci. Merci à'avoir fait ça. Merci. Merci.
Merci à vous autres, gang.
On peut entendre José
soit à 3h30 ou 4h.
4h maintenant. 4 à 6 sur Énergie.
OK. 4 à 6.
Toi, t'es les vendredis à Énergie.
Moi, je suis à Codjé à Vrac.
Je suis à Alte à Vrac en ce moment.
Je suis à Énergie aussi
avec les gars. T'es fatigué avec mes nominations? Je suis à latafrak en ce moment. Je suis à NRG aussi avec les gars.
T'es fatigué avec mes nominations?
Je suis à la nomination un peu...
Hé! Je le reçois demain soir à sa fin de vie à la semaine.
C'est vrai?
C'est ta première fois?
J'avoue, mon affaire est pédophilie, mais...
Ça va sortir demain.
Mike?
On me voit à Longueuil
couché. Il est tout le temps sur la pisciclade.
Ben, tu sais où Joël s'est fait pincer? Deux chars à côté.
Ouais, c'est ça.
Je m'endors dans le parc.
T'endors là?
Pendant que les messieurs se passent sur le sol.
Pourtant, pourquoi il s'est réveillé avec une malade de cul?
Oh non, je m'en veux.
Hé, on finit sur Grande Baleine, gang!
Yes!
Hé, merci tout le monde! Salut! Oh non, je m'en veux. On finit sur Grande Baleine, gang!
Merci tout le monde!
Salut!