Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #144 – (Guy Nantel et Paul Boissonneault)
Episode Date: December 17, 2017« J’ai tellement bu cette soirée là, holy fuck que j’étais saoul. Sur un échelle de zéro à Jerr Allain, j’étais à "signe-moi Michel".D’habitude j’ai l'alcool heureux mais j...’ai viré "mean drunk" assez rapidement. Pauvre Paul Boissonneault. Il ne bois pu, c’est sa première apparition au podcast et il se ramasse avec moi qui chie NON-STOP sur la gang de la soirée… hahaha.Une chance que je fais des black-outs et que je me souviens pas de la dernière heure. »MikeCette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Guy Nantel qui se livre sur les scanldales qu'ils traverse et Paul Boissonneault un ancien motard devenu humoriste. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute!
Merci!
Merci beaucoup!
Bonsoir!
Bienvenue à Mike Woods
Cette semaine
Je bois comme j'ai dit avant
Je bois de la bode
Pas d'alcool
Et j'aime ça de Corlisse
Je comprends pas pourquoi j'aime ça
Pour de vrai j'aime ça
Je suis pas commandité par Budweiser
Parce que
Pour de vrai je trouve que ça goûte bon, mais
autant de sucre,
c'est comme boire de la molasse.
C'est dégueulasse, ton corps.
Si tu bois ça, tant qu'à faire,
recommence à boire de la bière.
Tant qu'à boire de la crise
de cochonnerie, mais
au goût, c'est bon.
C'est délicieux.
C'est très bon. J'aime beaucoup ça.
Cette semaine, on a,
au podcast, on a
deux humoristes que...
Il y en a un que vous connaissez,
l'autre que vous allez découvrir pour la première fois.
Leur nom,
c'est Paul Boissonneau
et Guy Nantel.
Guy Nantel, vous le connaissez pas,
mais Guy Nantel. Guy Nantel, vous ne le connaissez pas, mais Guy Nantel,
c'est
un jeune homme sympathique.
Moi, pour de vrai,
Guy Nantel, j'ai vu tout ce qui arrivait
avec Guy Nantel, puis mon premier réflexe
a été, ah yes,
c'est quelqu'un qui se fait haïr plus que moi.
J'étais...
J'étais comme soulagé.
Merci, Guy, de m'enlever de la pression.
Non, Guy, pour de vrai,
ce qu'il a vécu dans les dernières semaines,
je suis un des rares humains,
parce que oui, je suis encore un humain,
qui comprend ce qu'il vit,
qui comprend ce qui est passé autrement.
Je suis très content de l'avoir ici.
Paul Boissonneau, c'est un gars
que vous allez découvrir.
Vous allez l'aimer.
Je suis sûr que vous allez l'aimer.
Il est très drôle, très, très, très sympathique.
Ça fait un bout qu'on se connaît.
Avant de les présenter, vu que là, Yann est de bout
et il filme dans le coin,
je vais prendre une gorgée de ma melasse.
J'ai remarqué l'étiquette,
elle est comme en noir et blanc.
C'est comme si, genre,
celle-là, tu la prends, mais il y a pas
de magie, il y a pas de couleur
qui va arriver dans ta vie. Il y a quelque chose de
marketing là-dedans, je suis certain.
Non, mais pas de vrai. Moi, je la trouve
meilleure que la Bud Light.
Pis je me rappelle pas qu'est-ce que la Bud normale goûtait, mais pour de vrai, moi, je la trouve meilleure que la Bud Light. Puis, je ne me rappelle pas qu'est-ce que la Bud normale goûtait,
mais ça goûte bon, mais c'est le genre de bière que, rendu ici,
tu fais « Pourquoi ai-je boit? »
Tandis que de l'alcool, il n'y a personne qui boit de l'alcool pour le goût.
Même le monde qui font « Moi, j'aime ça, Moi, j'aime le goût des Romaine Coke. »
Mais boit vite Romaine Coke sans
buzz. Tu vas faire « Arrgh! »
C'est sucré pis dégueulasse.
Pis ça, ça l'a
le... C'est sucré pis dégueulasse.
Mais...
C'est ça. C'est quand même
pas mauvais. Tu veux-tu le mettre?
Ça, c'est pour le monde qui veut l'arrêter de boire? Ça, c'est pour le monde qui ne boit plus parce que c'est quand même pas mauvais. Ça, c'est pour le monde qui veut l'arrêter de boire?
Ça, c'est pour le monde qui ne boive plus.
Parce que c'est 0% d'alcool.
Mettons, la.5, c'est.5% d'alcool.
Ça, c'est vraiment 0% d'alcool.
Ça, tu aurais le droit, dans ton char, d'avoir ça.
Puis, la police t'arrête, tu fais
0% d'alcool.
Ça serait...
Le pire,
vous devriez le faire.
Puis je dis
vous devriez le faire
parce que tu risques
d'aller en prison.
Pareil, mais...
Légalement, tu as le droit de boire ça partout. Tu n'as jamais goûté à de la bière sans... Dans le temps, il y en prison pareil, mais non, mais légalement, t'as le droit de boire ça partout. T'as jamais goûté
de la bière sans alcool? Dans le temps,
il y en avait une, c'était de la.5,
je me souviens plus, c'est qui qui la faisait?
C'était Moulson.
J'en avais déjà bu, mais je cachais l'étiquette,
parce que moi, je bois pas, puis je sortais avec mes amis,
pour avoir l'air du gars cool qui boit,
je prenais de la.5.
Mais là, en ce temps, c'est ça la beauté,
comme avec la becque sans alcool,
c'est identique quasiment à la vraie étiquette.
La semaine passée, j'ai invité un de mes amis chez nous
qui ne boit pas, puis on est allé à l'épicerie
pour y acheter de la bière,
puis il a pris de la becque avec alcool,
sans le savoir.
Puis là, moi, je l'ai pogné parce que j'ai vu tout de suite.
Mais ils font que ça paraît pas trop.
Comme ça...
Ça se vend à un dépanneur, ça?
Ça se vend à un...
Il y a quelque chose de triste d'acheter ça.
Tu viens de quel pays, toi?
Je suis un inculte de la boisson, Mike.
Faut que tu m'apprennes.
T'es comme ça, ça débule.
Non, ils vendent ça dans la section de la bière
avec la bière
t'as la bière avec alcool t'as la bière pas d'alcool
les deux on le doit d'exister
c'est ça
ils goûtent pareil à ce temps là
ça goûte vraiment pareil
la seule affaire qu'ils ont pas
ils font du vin sans alcool aussi
qui goûte à peu près pareil
ça goûte comme du mauvais vin mais ils font du vin sans alcool aussi qui goûte à peu près pareil. Ça goûte comme du mauvais vin.
Mais ils ne font pas
de rhum sans alcool
ou de vodka sans alcool.
OK.
Parce que...
Non, mais tu sais,
si tu veux faire
comme si tu buvais,
au lieu de prendre
un rum and coke,
prends un coke.
Tu sais?
En gros, c'est ça.
Bon.
Mais tu veux-tu y goûter?
J'aimerais ça que tu y goûtes, Yann.
T'es-tu dédaigneux?
Non, je ne suis pas dédaigneux.
Moi, j'ai plein de feu sauvage.
Je m'en tiens.
Non, je n'ai pas de feu sauvage.
Puis, pour de vrai, c'est bon.
Ça goûte vraiment bon, je trouve.
Ah oui, c'est ce qui se rapproche le plus de la bière.
Non, moi, je trouve Budweiser. Puis aussi, c'était Guy qui se rapproche le plus de la bière. Moi, je trouve Budweiser...
Puis aussi, c'était Guy Bernier qui m'avait dit,
c'est la bière...
Chouette du président.
Chouette du président goûte...
Mais c'est weird, tu sais, boire de la chouette du président.
Mais la chouette du président goûte vraiment la bière.
Parce que moi, quand je bois de la bière,
j'aime pas le goût au début,
puis après ça, c'est vraiment le goût.
C'est le goût qui me fait, disons,
me saouler. C'est pas le buzz,
c'est vraiment le goût. J'aime le goût à force.
Comme ça, c'est une affaire de même.
Je pourrais continuer.
Ça, tu pourrais en boire 60,
puis tu serais jamais saoul.
Je vais aller en acheter au dépanneur.
Parfait. Excellent. Pendant que toi, tu vas acheter ça au dépanneur,
moi, je vais présenter les invités.
Cette semaine, avant...
Non, c'est vrai, je n'ai même pas plugé.
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allez sur Patreon.
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On est
tout le temps un mois ou deux
d'avance avec les shows.
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Stitcher.
Allez sur Stitcher.
Il est bon en tabarnak, celui-là.
Stitcher, c'est pour, mettons, si tu veux écouter le podcast en audio
puis tu veux pas que
ça soit lourd
sur ton compte de téléphone.
C'est tellement compressé,
mais tu remarques même pas pour des podcasts
que, fait que, pour le monde
qui l'écoute en char, t'es mieux
écouter Stitcher. Ou le monde qui l'écoute
en autobus ou en t'entraînant,
j'ai pas de fans qui s'entraînent.
Mettons si mes fans étaient en shape.
Va sur Stitcher.
C'est pas mal ça.
Cette semaine,
très content d'avoir mes invités.
Il y en a un qu'on a tellement
entendu parler des médias. C'est fou. Ça me surprend
qu'elle ait accepté de venir.
Puis l'autre que...
Paul, c'est-tu ta première
fois d'Aimédia?
En tant qu'humour.
En tant qu'humour. Oh, Christ!
Là, on va
découvrir.
Yes. Mesdames et messieurs,nes mains d'applaudissements
Guy Nantel et Paul Boissonneau
salut Paul
salut Guy
merci d'être là
avant de parler à Guy
pour tout le mal
qu'il amène sur la planète...
On va parler de celui
qui a amené lui avant.
Mais je veux...
Paul, toi, c'est ça.
À l'époque,
je ne sais pas comment dire ça,
tu étais dans un organisme
de motocyclette, à l'époque. ça, t'étais dans un organisme de
motocyclette, à l'époque.
T'étais comme le club des lions
ou
les kiwanis, mais
ambessiques, avec des
patches dans leur dos.
Oui!
Oui, oui, plus commun à appeler
un moteur.
Premièrement, comment t'es allé Oui! Oui, oui. Plus commune à appeler un moteur. OK.
Premièrement,
comment t'es allé d'être moteur à humoriste?
Écoute, ça a commencé avec un...
On se le cachera pas, avec une arrestation.
OK.
Oui, oui, oui. Parce qu'en passant,
ça fait six ans et demi que j'ai pas bu.
On va le dire tout de suite.
Moi, je bois plus parce que j'aimais le goût,
j'aimais l'effet,
mais le monde n'avait pas le goût de voir mon effet.
Moi, c'était rendu là.
Puis l'humour, en 2001, j'avais fait l'École nationale de l'humour de soir.
OK.
Bien sous.
Ça a super bien été.
J'ai eu du fun.
En tout cas, moi, j'en ai eu.
Je ne sais pas si les autres en ont eu.
Puis après ça, avec le mode de vie que j'avais,
je ne trouvais pas ça assez payant ok
tu sais, des 350$
elle prendrait en crise
tu regardais des martins-mats
tu faisais check l'hastie de pauvre
check l'hastie de pauvre, tu vas travailler en plus
mais non, c'est ça
puis l'arrestation, c'est ça, un soir
ben sous, c'est ça
je m'en vais, puis l'endormitoire m'a poigné
le pouvant à chereau, puis là j'étais tout nu, c'est ça, je m'en vais, puis l'endormitoire m'a pogné le pivot d'achereau,
puis là, je suis tout nu dans mon genre,
il faut le dire.
Oui, parce que moi, quand j'étais saoul,
il ne fallait pas que tu me dises,
« Gros, t'es pas game, va chier. »
Ils ont dit, il y a un party d'Halloween.
Quelqu'un t'a dit que t'es pas game d'être chrisant?
Moi, j'étais dans un party d'Halloween,
je rentre déguisé en Batman,
je suis sorti déguisé en Madonna.
Chris, t'es sorti en Batman dans le vestiaire.
Là, le gars me dit, «Gros, t'es pas capable de chauffer tout nu.»
Oui, je suis capable.
Embarquant mon char pour voir ta chero,
je m'en vais à 3h du matin,
puis l'endormitoire m'a pogné un peu,
puis je voyais des lumières, je me suis fermé les yeux,
puis à un moment donné, je suis rentré dans le cul d'un char,
puis ça, c'est une histoire vraie.
Moi, c'est toute la vérité, juste la vérité avec la vérité.
Je suis habitué à ça.
Puis à un moment donné, ça a cogné à ma fenêtre.
Je me suis réveillé, je baissais vite, la police.
Je dis « Tabarnak, vous étiez pas loin. »
« Non, t'as juste un avant de twist. »
Ah!
Oui, oui.
Ça fait que ça a été un peu des déboires de même.
Puis quelques semaines après,
l'alcool m'a fait arrêter.
Moi, j'avais plus le choix.
Une brosse, pour moi, c'était...
Tu te lèves le matin, Martine en haut,
Martin en bas, c'était une crise de la brosse.
C'est quand même...
Mais rêves-tu, ou toi aussi,
t'as déjà été tout nu au volant?
Moi, j'ai jamais été
tout nu au volant. J'ai déjà
enlevé mon T-shirt au volant,
parce que je m'étais vomi dessus.
Ah, c'est ça?
Mais, un classique.
Qu'est-ce que tu veux?
Non, mais j'aimais être tout nu complètement.
Pour le complet, OK.
Non, non.
Puis je ne m'étais pas fait pogner.
Je suis arrivé chez nous,
puis c'était au mois de décembre,
puis ma blonde, le lendemain matin,
m'avait dit,
« T'étais-tu saoul hier? »
Puis c'est la dernière fois que j'ai chauffé saoul.
Mais elle dit,
« T'étais-tu saoul hier? »
Puis j'ai fait, « Non, je suis d'accord. »
Elle dit, « Parce que tu étais... »
Je suis regardé dehors et je n'étais pas trop
parquet croche. Elle dit, « Non,
mon char n'est pas parquet croche. »
Elle fait, « Où est ton linge? »
J'ai fait, « Ah oui,
j'étais sou. »
Ce n'était pas un souper qu'on avait eu ensemble.
Non, non, non.
Est-ce que c'est vrai que tu tuules plus avec moi?
À chaque fois que je suis avec toi,
même, c'est arrivé une couple de fois
que ma blonde a fait,
je pense que Guy Nantel, il met la pilule du viol
dans tes verres.
Ça, j'en prends encore, par exemple.
Mais ouais, c'est ça. À chaque fois que je suis avec Guy,
je sais pas pourquoi je bois plus.
Ouais, moi, je peux comprendre.
Fait que là,
là, je veux...
Attends, on va retourner à...
Là, je ne sais pas où aller,
vu qu'il y a tellement de jus.
Mais en même temps, comme on ne le connaît pas,
je trouve ton histoire assez particulière.
As-tu d'autres détails crunchés comme ça?
Fait que toi,
toi,
tu as fait de la prison pour ton club de Kiwanis. particulière. T'as-tu d'autres détails crunchés comme ça? Fait que toi,
t'as fait de la prison pour ton club de kiwanis.
Oui, oui.
C'est quand ils ont embarqué tous les kiwanis en même temps.
C'est là que j'ai agri à élargir le cercle de mes amis.
OK.
Non, mais oui, c'est ça. Non, c'est une farce, là. C'est pas vrai.
Mais oui, pis c'est ça.
Pis à la sortie de cette... Mais en fin de compte,
il y a eu une arrestation. Après ça,
ça a tombé à l'eau, cette histoire-là.
Mais moi, ils ont été voir le gouvernement fédéral.
Flex au flex, là où ça va mal.
Fait que d'un avant-midi, j'ai perdu maison, chalet, bateau,
six comptes de banque, zéro.
Je me suis ramassé à zéro aux anglaises.
Ce qui a engendré une dépression.
Moi, une dépression, je pensais que c'était fait pour les matantes.
Je ne pensais pas que c'était fait pour un gars tatoué.
Mais oui, j'ai fait ça. Après ça, je me suis ramassé à l'hôpital, à l'étage des...
L'étage où ils jouent au dé, pas de dé,
pis au quatre, pas de quatre.
À prendre des pelunes, je me suis ramassé là.
C'est là que t'as rencontré Michel Bambara
pis t'es devenu humoriste? Oui.
Après ça, l'humour a reparti de même
après faire des petites premières parties.
C'était là.
Depuis 2015-2016, je m'amuse là-dedans.
T'as perdu combien d'argent
quand tu t'es fait saisir par...
C'est quoi, c'est l'impôt?
Quoi, tu veux le dire?
J'ai chaud.
Mais c'est clair que tu dois avoir...
C'est l'impôt.
Non, mais l'impôt.
C'est l'impôt. Tu ne déclar'impôt. C'est l'impôt.
Ben oui, tu ne clarifies pas ce que tu fais.
Oui, oui, je travaillais.
Si eux autres sont dans le champ,
de toute façon, je ne fais pas ça.
Ce n'est pas le même chiffre.
Non, mais une histoire,
mettons que tu passes l'argent
à 50 % d'intérêt par année,
je trouve ça correct.
Moi, le gouvernement,
tu en prends 50 % par semaine.
Moi, ils ont trouvé que non,
ce n'était pas correct.
Il y a des bouts que j'ai oubliés là tu... Moi, ils ont trouvé que non, c'était pas correct. Pis là, faut que je te dise que j'ai...
Y'a des bouts que j'ai oubliés là-dedans.
Un peu comme la commission, comme Rich, je te dirais.
Y'a des bouts que je me rappelle plus pas en tout.
Je me rappelle plus d'aucun nom, aucune date.
Mais en centaines de mille.
Hein?
Je sais pas si le public, ça les intéresse.
Ben non, ben non.
Ouais, ouais, écoute, en centaines de mille.
En centaines de mille.
Moi, la première fois
qu'on s'était rencontrés,
j'avais fait un show
pour le Club des Lyons.
Il y avait un des membres
du Club des Lyons.
Un ami, je pense.
Un gars qui allait
en prison
le lendemain.
C'était moi qui faisais le show.
C'était la veille avant qu'il rentre en prison.
Toi, tu m'avais fait tellement rire
parce que je suis arrivé là-bas
et tu m'avais dit,
« Regarde, c'est un show bien ordinaire. »
C'était 25
gars de basic
Lyon.
Il m'avait dit, « Reg regarde, c'est 25 gars,
mais on s'en calait.
C'est un show ordinaire.
Fais ton show ordinaire.
Lui, il veut voir ton show avant d'aller en prison.
Fais ton show.
On était 25 à peu près.
Oui.
Puis là, moi, je suis arrivé sur scène.
C'était mon premier one-man show.
J'avais un gag.
Je traitais quelqu'un dans le public
de fif.
Puis là, j'ai fait,
est-ce qu'il m'a dit de faire mon show normal?
Je vais faire mon show normal.
Puis j'ai traité le gars de fif.
Puis ça a fait un ass, petite frette.
Le gars qui s'en allait en prison
anyway, qui avait plus rien à perdre?
Non, non, non. Lui, il est en arrière.
C'est un gars en avant. Puis là, ça a fait un malaise.
Puis là, moi, j'ai essayé
de surfer sous le malaise,
mais... Il n'y avait pas de grosse vague.
Il n'y avait pas de vague.
Après, lui, il s'est choqué.
Il est monté sur scène, il a pogné le micro,
puis il a fait, là, le tabarnak, Mike Ward
met sa carrière en danger en jouant pour nous autres.
Fait que là, vous êtes niaudrés.
Puis toi, le tabarnak, t'as l'air d'une tapette.
Assume, Carlis.
Là, il m'a redonné
le micro. J'ai fait
« Ah, gris ». Pis après ça, ça se soit
bien été. Fait que t'as fait
comme Jean-Pierre Ferland pis Ginette Renaud.
Oui, mais c'était pour ça. C'était même ça
qu'ils parlaient. Parce que, tu sais, Ginette Renaud,
il avait eu... Ça avait fait de la marde.
Pis il avait dit, regarde, « Asti, il met... » Dans ces années- que, tu sais, Ginette Renaud, ça avait fait de la mort. Puis il avait dit, regarde,
dans ces années-là,
tu mettais
quasiment ta carrière en danger
en faisant un show.
C'était un bon public.
Moi, je n'ai fait pas des partis politiques.
Fait qu'on est tous impliqués dans le crime organisé.
Ah oui!
Ça, c'est une autre affaire.
Des fois, je vois ça dans la politique.
Quand ils parlaient des criminels à l'époque,
ils disaient que c'était des gars structurés,
des gars qui font de l'argent,
des gars qui font de l'import-export.
Ils en ont mis des affaires dans les journaux.
Ils en parlaient.
Ils sont structurés, ils font de l'argent,
ils ne savent plus quoi faire avec.
Moi, j'avais une idée personnellement.
J'avais écrit un numéro là-dessus.
Moi, je tasserais le gouvernement de là.
Je mettrais ces gars-là.
Personnellement, j'aime bien mieux voir un gars avec une veste qui s'est comptée
qu'un trou de cul et qu'une cravate.
Puis, dans deux ans, la dette du Canada est payée.
C'est comme Red Lee.
Mais ça n'aura pas passé.
Moi, j'avais un moment donné,
une couple d'années après ça,
parce que ce que j'avais remarqué ce soir-là,
moi, je faisais souvent des shows
pour les militaires. Puis j'avais remarqué, faire des shows, moi, je faisais souvent des shows pour les militaires.
J'avais remarqué faire des shows
pour des gars de Bessig et des militaires,
c'est à peu près le même genre de public.
Un moment donné,
j'avais fait une corpo pour des policiers.
C'était le même genre de public.
Je parlais à un des policiers
et j'avais fait,
« Chris, vous êtes... »
Même si Police Biker, j'avais fait « Chris, vous êtes... » Même si police, biker,
c'est deux mondes,
c'est le même genre de mentalité.
C'est un boys club.
C'est une équipe.
Il y avait les gars,
il y avait un gars un moment donné
qui m'avait dit,
quand j'étais petit cul,
tous mes meilleurs amis,
un moment donné, on avait un choix.
Est-ce qu'on devient des bandits ou des policiers? Moi, j'aiétais petit cul, tous mes meilleurs amis, un moment donné, on avait un choix. Est-ce qu'on devient
des bandits ou des policiers? Moi, j'ai décidé
de devenir policier. – Il faut que tu penses pareil,
de toute façon, un peu. Si tu veux devenir
police qui enquête particulièrement ces gars
qui sont des motards, je pense qu'il faut que tu aies
une parenté de... – Bien, devenez, oui.
– Non, non, mais je dis pas qu'il faut que tu aies la même morale,
mais il faut quand même que tu aies le même type
de réflexion. – Il y en a trop un qui fait mal,
dans notre famille, être policier, ça arrive. On en a deux dans ma famille,ion. Il y en a un qui fait mal dans une famille. Il est policier.
Ça arrive.
On en a deux dans ma famille.
Ah oui, c'est vrai?
Oui.
Pas vrai, pas vrai.
Ils sont sur la brosse.
Dans les années que tu étais un gars de BC,
ça devait faire des parties de Noël un peu absurdes.
Tout le monde se saoulait.
Il y en a même un.
Il m'a héros.
Il m'a héros il y a longtemps.
Mais lui, il commençait dans la police,
il a fait une erreur, il a tiré dans le pied de son partenaire.
C'est comme ta partenaire.
Oui, c'est ça.
Mais moi, j'aurais payé de policier au tout,
j'avais mon secondaire 2.
En fait, je voulais faire un médecin.
Quand j'ai vu le salaire, je me suis dit,
je vais faire un motton.
En fin de compte, je voulais faire un médecin.
Quand j'ai vu le salaire, je me suis dit,
« Bon, je vais m'en faire un moteur. » Fait que toi, tu as lâché ton club
quand tu es sorti de prison?
Ou t'avais-tu lâché avant?
Ah non, moi, je n'ai pas fait longtemps de prison.
Moi, c'était en 2001, retraite.
Les clubs-écoles ont fermé, tout ça.
Après ça, je suis parti faire...
J'avais un de mes amis qui m'avait aidé
à faire l'école nationale de l'humour de soir.
Comme je te dis, j'avais super aimé ça.
Mais je ne trouvais pas ça le fun.
Je me ramassais à Rimouski,
avec une couple de boys dans ces années-là,
Danny Mani, puis toute sa gang-là,
Martin-Philippe,
qui avait une couple de boys normales.
On avait du fun.
Quand tu dis retraite, vous annoncez votre retraite?
Ça dégage, je m'en vais chez nous.
Il y a un party.
Ça s'est fait. Ils ont fermé des petits clubs.
J'étais en pension.
C'est que dans le temps,
quand tu prenais ta retraite
des bikers,
ça n'existait pas. Il y a 30 ans.
Mais ça me...
On parle des clubs-école.
Oui, ça se faisait.
C'est comme toutes les choses
qu'on entend parler des journaux.
Ce n'est pas tout le temps vrai.
C'est un mythe.
C'est la même affaire.
Tu as rendu tes services.
Je ne sais pas si j'ai rendu service.
Je parle dans leur vision.
Tu as servi la patente.
Là, tu diriges
un centre de réhabilitation.
En fait, je suis employé.
Ah, je pensais que c'était toi qui l'avais passé.
Je sais que j'aimerais ça.
On ne sait jamais.
Si mon boss m'écoute, un jour peut-être.
C'est un centre de traitement pour alcooliques et toxicomanes.
Ou moi-même, j'ai fait ma thérapie, six mois.
Puis je suis là, ça fait cinq ans.
Cinq ans, cinq ans, six et demi sans consommer.
Il faut que je finisse mon secondaire 5.
Ça, c'était compliqué.
Après ça, l'université.
Je finis l'université dans 3 semaines après 4 ans.
Merci beaucoup.
Merci.
En même temps.
Merci.
J'ai étudié la toxicomanie, pharmacologie, maladie mentale.
Depuis ce temps-là, ça va super bien avec ma femme.
Je pense qu'elle est là.
Tu as des gars qui ont eu un cheminement comme toi?
J'ai des gars qui ont eu un cheminement comme moi.
Des gars qui ont eu des problèmes.
Ça arrive des fois du carcéral,
toxicomanie, alcoolisme.
Des gens entre 18-20 ans
jusqu'à 62 ans.
Le monde va dire des fois, un alcoolique,
c'est menteur, c'est manipulateur,
c'est crosseur. Non.
On est bien pire que ça.
Tu t'ennuies-tu de la boisson?
Je te dirais que non.
Je te dirais que les premières années, oui.
C'est vrai que c'est menteur, un alcoolique.
Je te dirais que je ne m'ennuie pas.
Il y a des places que c'est plate. C'est comme à Saint-Valentin,
avec ma femme, tout le monde prend des bouteilles de vin,
chin-chin avec ton verre d'eau,
un perrier. Ça, je trouvais ça dole.
Le feeling de chauffer,
bien saoul, puis me cacher,
faire attention, ou me ramasser le nez,
ça, je ne m'ennuie pas.
Ça, je ne m'ennuie pas pantoute. De toute façon, je n'ai plus le budget.
T'étais-tu batailleur
quand t'étais saoul?
Je te dirais plus impatient.
OK.
Ce qui est un autre mot pour batailleur.
Mais je pense,
quand tu es dans une gang,
tu n'as pas le choix
vu qu'il y a de quoi.
Quand tu es saoul, tu dois être plus à pic.
S'il y a un gars qui t'écarte, tu n'as pas le choix.
C'est ça, j'ose. Ça s'arrange à tout haut, les affaires.
Viens ici. De toute façon,
c'est rare que tu vas te faire gosser pour rien.
Quand tu es à ta place.
Moi, j'étais à ma place. J'étais un funnigail.
Je faisais des jokes.
J'aimais beaucoup la jante féminine.
Je n'étais pas tannant.
Je n'étais pas un gars qui prenait
trois, quatre cognacs et qui venait avec les yeux rouges et je voulais me pogner avec tout le monde.
Ça, ça remettait moi jamais, jamais, jamais.
En tout cas, je ne m'en rappelle pas.
OK.
Il y a eu quelques embrouilles, des fois.
Moi, je m'ennuie d'être avec du monde
qui boive, par exemple. Fait que toi, je sais que tu ne boiras pas,
mais Mike, tu peux te repartir sur le chemin.
Moi, c'est vide.
Sébastien, apportez quelque chose de fort.
Quelque chose de fort.
Un vodka coke diet.
C'est le fun qu'on en parle parce que Mike,
t'as été le premier à venir faire une soirée bénéfice
au centre de Waga où je travaille aujourd'hui
pour ramasser des fonds pour les alcooliques toxicomanes.
Mike a été le premier à venir s'investir là-dedans.
Belle soirée.
Oui, oui, oui.
Je te l'ai dit en haut,
il y a quoi de magique
De faire un show pour des toxicomanes
Puis des alcooliques qui ne boivent pas
C'est qu'ils ont une mentalité
De got party
Mais ils ont une écoute
Absolue
Vu qu'ils ne sont pas sous, qu'ils ne sont pas scrap
C'est les mains au public
Ah, tu es fin, merci
J'en fais un autre l'année prochaine
Je vais y aller J'irai public. Ah, t'es fin, merci. Caroline, j'en fais une autre l'année prochaine.
Ben, je vais y aller.
J'irai, oui, oui.
Ça m'en prend deux. Tout le temps deux.
Deux humoristes? Oui.
Moi, je suis pas sûr d'avoir une carrière l'an prochain.
Ben oui, ben oui.
Ça t'en repartira, Guy.
Hé, merci. C'est fin, ça, tabarnouche.
Caroline, Guy.
Yes, sir! Yes, sir! Merci, c'est fin ça Caroline Yes sir Merci
C'est pas fin mais c'est cool
Merci
Là Guy, qu'est-ce qui se passe avec toi?
Peux-tu préciser ta question?
Je veux juste savoir
On n'entend pas parler de toi
de ce temps-ci
Tu fais-tu encore des shows? Moi savais plus... On n'entend pas parler de toi de ce temps-ci.
Tu fais-tu encore des shows?
Moi, je suis plus un genre d'humoriste qui souhaiterait devenir moteur ces temps-ci
pour avoir un peu plus de protection.
Mais écoute,
en un mois,
ça fait un petit peu plus qu'un mois,
j'ai passé 4-5 crises.
Ça a commencé avec
Julien Tremblay qui avait fait une sortie...
Julien Tremblay,
qui a fait son Facebook Live
qui était l'affaire la moins habile
que j'ai vue de ma vie.
Pour de vrai.
Mais ça, parce que Julien,
pour ceux qui ne sont pas au courant,
Julien a dit, moi, je fais un spécial,
je dénonce des agresseurs.
C'était au lendemain de
l'histoire de Gilbert Rozon.
Pour se faire du crédit et avoir l'air
bien consciencieux,
il s'est dit, moi, je vais dénoncer deux violeurs.
Il annonce ça un vendredi
soir. Deux gars qui ont agressé
sexuellement mon ex.
Je fais ça dimanche, donc dans 48 heures.
En faisant un Facebook Live.
Fait que là, ben,, je ne suis pas au courant
de ça parce que je ne suis pas trop ça. Je me réveille le lundi matin et je prends
mes courriels. Je vois plein de monde qui me disait « moi, je suis sûr que tu n'es
pas un violeur » et tout ça.
Mais la fin qui est arrivée…
C'est ça. Moi, j'arrive à ma réaction de... Je fais
une enquête à savoir pourquoi tout le monde
m'encourage en me disant, non, non,
t'es un bon gars et t'as jamais violé personne.
Mais qui est techniquement
une bonne chose.
Le monde te dit ça.
C'est toujours bon de te le faire confirmer.
Des fois, on fait des choses qu'on n'est pas sûrs.
Mais là,
je fais comme, qu'est-ce que que c'est, cette histoire-là? »
Sérieusement, je fais des jokes,
mais je panique.
Il vient d'avoir Gilbert Rozon, Éric Salvaire,
puis il y a du monde qui me dit,
« T'es pas un violeur. »
C'est ridicule, cette affaire-là.
Puis là, dans mes courriels,
parce qu'il y a plein de monde qui m'écrit,
je vois Jean-François. Merci.
Je ne le nommais pas au début,
mais à ce stade, tout le monde l'a nommé Je vois Jean-François. Merci. Je ne le nommais pas au début, mais à ce temps-là, tout le monde
l'a nommé partout sur le web et tout ça.
Et Jean-François qui dit,
on a été impliqué dans une affaire de fou aussi,
donc il va falloir qu'on réagisse à ce que
Julien Tremblay a fait.
Donc là,
j'appelle Jean-François et je lui dis, c'est quoi cette histoire-là?
Et bref, l'histoire, c'est que lui,
il s'est dit, je vais nommer deux personnes
qui ont violé mon ex. »
Mais finalement, entre le vendredi soir et le dimanche, il a dû se faire dire par une couple d'avocats
« Crise de mauvaise idée, mon gars. Non, tu nommes pas deux violeurs.
Si tu connais deux violeurs, tu appelles la police, mais tu ne fais pas un Facebook Live pour avoir plus de clics. »
Mais lui, il y a quand même une couple de mille, je pense qu'il y a 4000 personnes sur son Facebook live, puis pour pas perdre la face
il se dit, ben, faut quand même que je fasse
un Facebook live, puis meubler le temps
moi je l'ai pas vu, mais ça a l'air que c'est complètement
ridicule. Ouais, moi je l'ai vu
puis il a nommé un des
agresseurs, puis
c'est un gars qui s'appelle Robbie
Proulx, qui était
son réalisateur à l'époque
mais après, il a dit, je peux pas nommer l' qui était son réalisateur à l'époque.
Mais après, il a dit,
« Je ne peux pas nommer l'autre.
Je ne peux pas nommer l'autre. » Puis après, il y a une fille
qui est la présidente d'une association quelconque
qui s'est mise à parler d'humour.
Puis elle a dit,
« Moi, là, on devrait arrêter les jokes
qui encouragent la culture du viol
pis après à nommer tout
Mercier
pis là le monde s'écrit
ouais mais ok mais c'est qui les deux
violeurs pis là il y a du monde qui se répond
ben tu vois ben c'est Nantel pis Mercier
ils peuvent pas le dire officiellement
et là le monde se joigne à ça
et ça fait que le lendemain il y a des centaines de personnes
de sans-dessin qui s'envoient
ici à travers le Québec.
Merci.
Ta blonde a entendu parler, sûrement.
C'est tellement absurde parce que
ta blonde se réveille après,
elle voit ça.
Ma blonde?
Je suis avec la mienne et la tienne.
C'est fou quand ta blonde
te croit.
Tu te dis que tu n'as rien à voir là-dedans. »
J'appelle son gérant
à Julien Tremblay
qui dit « Je veux juste te confirmer
que tu n'es pas un violeur. »
Je lui dis « Arrêtez de me confirmer
que je ne suis pas un violeur.
Tout le monde me confirme qu'on me croit
et que je ne suis pas un violeur.
C'est la dernière affaire que je ferais de mon existence.
Je réussis finalement à dire qu'il va falloir qu'il se rétracte me crois et je ne suis pas un violeur. C'est la dernière affaire que je ferais de mon existence. C'est-tu de violer une fille? Puis là,
je réussis finalement à dire
qu'il va falloir qu'il se rétraque,
qu'il annonce. As-tu des excuses?
C'est parce qu'on ne voulait pas qu'il s'excuse officiellement.
À toi, personnellement.
Moi, ce que je disais, c'est que si tu écris
sur ton Facebook, « En passant, hier,
j'ai traité Merci Pidentel de violeur. »
Là, ça repart de plus belle.
Ce qu'on voulait, c'était juste qu'ils disent, hier, on a nommé deux humoristes
parce que j'ai choqué.
Moi, je voulais qu'ils disent,
gars, j'ai pas pris mes responsabilités.
J'aurais dû dire au monde que j'ai choqué.
On a nommé du monde
qui avait rien à voir avec cette histoire-là.
Finalement, il l'a faite,
mais le mal était fait.
J'ai passé une semaine à répondre à du monde qui m'aïssait
comme quoi je suis impliqué dans des histoires de fous.
Ça, c'est ce qui a mis la table avant l'histoire d'Alice Parkett.
C'était au 23 octobre.
Ça, c'est la première étape.
Après ça, l'histoire de la joke d'Alice Parkett qui a mal réagi.
C'était quand même vraiment bizarre, cette histoire-là.
Moi, je fais une joke de même que je fais
depuis un an de rodage d'un bar et tout le kit.
D'ailleurs, toi, tu l'as vu.
J'ai vu ton show. C'est très, très bon.
Sérieusement, je peux comprendre
qu'elle ne souhaite pas que je parle
de ça dans le show, mais moi, je fais comme
le lendemain de ma première
à Québec où toutes les critiques sont excellentes.
Il n'y a personne qui soulève cette possibilité-là
que c'est Rock'n'Roll
ce qui s'est passé. Je vois, il y a
quelqu'un qui m'appelle et qui me dit, va voir
ça sur sa page, elle fait une sortie.
Et là, dans l'heure qui suit,
ma vie bascule. Ça déménage.
J'ai des journalistes à l'hôtel
de Radio-Can, qui viennent
à ma chambre. Oui, qu'est-ce
qui vous a pris de faire des jokes sur
le viol, tout ça. Puis tu sais comment c'est, tu l'as vécu, les médias, comment ça déboule à un point tel que là, à un chambre, oui, qu'est-ce qui vous a pris de faire des jokes sur le viol, tout ça. Puis tu sais comment c'est, tu l'as vécu,
des médias, comment ça déboule,
à un point tel que là, à un moment donné,
je reviens à Montréal une couple de jours plus tard,
puis dans ça, je parle,
en fait, je ne fais même pas de jokes sur Alice Parkett,
je fais juste une référence à cette histoire-là,
puis après ça, je fais des jokes sur d'autres choses,
mais juste pour que le monde sache de quoi je parle.
Puis je dis, je ne la nomme pas,
puis je dis, la fille qui a couché avec le ministre grec,
je me souviens, puis son nom, Souvlaki,
puis là, je commence à parler de ça. Mais
là, il y a un journaliste à Radio-Canada
à Montréal qui commence à me parler de l'histoire
puis qui me dit, mais vous n'avez pas honte de dire que
vous auriez dû mettre un Souvlaki
dans le vagin d'Alice Parkett?
Là, je dis, hein?
Là, je dis, tu ne mets pas ça
dans le montage, mais qu'est-ce que tu es en train de faire là? Là, je dis, ce n mets pas ça dans le montage.
Qu'est-ce que tu es en train de faire là?
Ce n'est pas ça pantoute.
Ah, bien là, il dit, c'est la version qu'on m'a contée.
Tabarnak!
Non, mais ce n'est pas sur moi.
Je n'en veux même pas au gars.
C'est pour te dire comment, avec les médias sociaux,
tout se met à débouler.
Bref, ça fait que tout le monde vient voir le show trip parce que le show est bon et il marche bien.
Mais tous ceux qui ne viennent pas voir le show
et qui ne veulent pas le voir et qui sont jurés de jamais voir ça,
maïs pour quelque chose
que je n'ai pas fait, que je n'ai pas dit.
Donc, tu ne peux même pas te sortir
même si tu t'expliques.
Dans le temps de la petite Cédrica,
on retourne il y a 10 ans à peu près
ou 15 ans,
j'ai nommé dans une de mes jokes,
puis après, quand j'en reparlais,
c'était vraiment ça. Tu sais, au début,
dans les journaux, c'est Mike Ward qui a nommé la petite Cédrica,
après c'est Mike Ward qui a ri de la petite Cédrica,
après Mike Ward qui a humilié
la petite Cédrica, puis à la fin,
c'était Mike Ward qui a kidnappé Cédrica.
Tu sais, puis
les médias, surtout à ce temps
avec les réseaux sociaux,
moi, je l'ai vu l'été passé
avec mon affaire avec Jérémy,
c'est rendu à une autre coche
que le monde ne réalise même pas.
Moi, c'est ça qui me faisait chier.
Je n'ai parlé ici,
mais de voir Guy Lepage faire
« Asti, Guy Nantel qui n'arrête pas
de jouer la victime depuis une semaine »,
c'est comme « Chris, Guy,
pas Guy toi, mais l'autre Guy l'autre Guy, Asti
dans le temps que tu faisais tes jokes d'RBO
t'avais pas de haine
de même, t'avais 3-4
cartes postales qui disaient
fuck you tabarnak
mais ça finissait là, tandis que là
toi, t'as de la haine
pure, t'as une montagne de marde.
Des menaces noires sur blanc.
C'est même pas vague.
C'est même pas si je te vois sur la rue.
On t'explique exactement ce qui va se passer.
Dont des menaces de mort
concrètes.
Ça, c'était la troisième étape.
On est parti de Julien.
Après ça, l'histoire d'Alice Paquet.
Tout le Québec se met à mailler pour quelque chose que je n'ai pas fait.
Après ça, des menaces de mort qui rentrent.
J'ai la police qui me suit d'un show
à Québec. Après ça, la première
à Montréal. On a toute la police partout
à l'intérieur,
à l'extérieur.
Ensuite, l'histoire de
Guy A, qui, je ne suis pas invité à tout le monde
en parler. Tout le monde se met à écrire
des articles. Écoute,
ils ont fait un dossier de presse, mes relationnistes,
des trois dernières semaines. T'as-tu idée
combien de pages? 260
pages de relations de presse
qu'il y a eu. Ça, un artiste qui commence
sa carrière, là, c'est 15 ans de carrière
à peu près. En trois semaines,
comment c'est devenu fou.
Fait que là, il y a eu l'histoire de tout le monde en parler,
pourquoi il n'est pas là, c'est quoi la guerre entre Guy et Guillaume,
puis ci, puis ça, puis ça.
Ensuite de ça, d'autres affaires qui sont arrivées
avec des pages Internet,
une page qui a été fermée récemment
parce que le monde continue à envoyer des messages
à un nœud, des messages d'insultes,
du harcèlement carrément.
Évidemment, tu ne peux pas appeler la police à toi 10 minutes
et dire, lui, il m'a fait ça,
puis là, ils sont 616 à me dire ci et ça.
Ça a été un mois assez occupé.
Si je comprends bien, j'ai eu une vie avant.
C'était comme...
Je me trouvais comme...
Après ça, j'ai pris un break.
Je ne bois plus.
Je me lance dans l'humour, ça fait un an.
J'ai plein de jokes.
Bienvenue dans l'univers de la violence.
Je me sens que c'est plus dangereux.
Bienvenue dans l'univers de la violence. Tu vas voir c'est quoi des vrais ans.'est plus dangereux, tabarnak. Bienvenue dans l'univers de la violence.
Tu vas voir c'est quoi des vrais hommes.
Parce que moi, les parlants dans ma poche, c'est sûrement que ça va m'arriver.
Tu écoutes...
Ouais, t'as que ça.
Non, sérieux, ça peut arriver à n'importe qui, par exemple.
Mais nous, c'est... Bon, on est plus exposés
que des mimes, là, mais...
Mais moi, ce que
j'aime pas, c'est que souvent...
Puis toi, j'entendais cette phrase-là
que j'avais entendue.
Comme tout le monde,
les affaires que j'ai entendues à propos de moi,
ça me touche plus quand je l'entends
à propos de quelqu'un d'autre.
Mais là, chaque fois que je parlais de toi,
le monde faisait « il a couru après ».
Le monde fait « il a couru après,
il a couru après ».
Ils sont bien donc méchants. Même les humoristes, t'as couru après Mais c'est ça
Non mais même les humoristes
J'ai trouvé ça assez rock'n'roll
T'as eu un beau sport dans l'industrie
J'ai senti ça beaucoup
Il manquait une masque
Avec des X rouges dans mon cas
Mais c'est sûr que la différence entre nous deux
Pis on fera pas une compétition d'utilisation
Ben oui, t'es plus
T'es plus aimé que moi dans le milieu
Si vous faites ça, moi je suis plus là Moi j'ai pas d'utilisation. Ben oui, il y a ça. T'es plus aimé que moi dans le milieu.
Si vous faites ça, moi, je suis plus là pour tout.
Moi, j'ai pas d'action dans le bordel.
Les jeunes humoristes sont moins aimés que moi.
Tu penses que c'est juste à cause de ça que tu sors fait?
Ça va se battre dans un petit minute.
T'es vraiment une meilleure personne que moi.
Qui dans tel est ceinture noire
en karaté? Moi, j'ai commencé à boire
à 11h à matin.
Je ne sais pas c'est qui qui va gagner ce combat-là.
Moi, je ne bois plus.
Une des différences, c'est que,
tu sais, Jérémy, c'est sûr qu'il y a des individus,
puis nombreux, je voyais ça aller,
qui étaient contre toi.
Mais moi, il y avait déjà, dans le cas d'Alice Parkett,
c'était sur le thème des agressions sexuelles,
du consentement, tout ça.
Donc, il y a déjà des pages
de milliers de personnes qui sont ensemble déjà.
Le feu était pogné
avec tout Weinstein, puis Roson,
puis ça. Ce qui a fait que
le feu était tellement pogné quand moi,
ça s'est arrivé, que j'ai senti la vague.
Mais ça a été instantané.
Toi, ta première, il y a six mois ou dans six mois,
personne n'aurait parlé du galop.
C'est une question de conjoncture.
Quand les gens disent que tu te victimises,
que tu as fait exprès et que c'était calculé.
Il y a même du monde qui m'a demandé
si j'étais arrangé avec le tueur.
J'ai aimé ta réponse à Paul...
À Paul Arcand, mais il y a plusieurs personnes
qui m'ont posé cette question-là,
qui disaient, « Ouais, mais peut-tu que ce soit un setup? »
Tu dis, « Mais comment je peux m'arranger
avec la police, l'avocat de la couronne? »
Tu sais, je veux dire, c'est surréaliste
comment le monde...
Ça se fait, ça se fait.
Non, mais c'est fou
comment le monde...
Ça prend de l'argent.
Ça, dans les films, ça se fait.
Mais tu vois pas ça venir.
Tu sais pas comment
te sortir de ça. Fait que c'est le temps.
Le temps fait que les affaires...
Vous pourriez-vous me faire une petite liste?
Moi, je commence à avoir une petite liste
de ce que je ne peux pas trop parler.
À date, tu en as assez dit. Je pense que tu as déjà un scandale.
J'ai-tu des femmes pour m'écrire?
Le pire...
Tu ne le vois pas ça venir.
Tu ne le vois jamais venir.
Même si, avec du recul, tout le monde fait...
Comme moi, ma joke sur petit Jérémy,
le monde fait « Tu devais le savoir. »
C'est une personnalité
publique que j'ai fait des jokes
sur une personnalité publique. »
Toi, même affaire, toi, en plus, t'as pris
la peine de pas la nommer,
vu que t'avais vu que moi, je m'étais mis dans la marde
parce que j'avais nommé.
Non, c'était absolument pas pour ça.
C'est exactement le type
de mon personnage de scène d'avoir un côté
« Je me prononce sur des affaires,
puis je suis pas trop sûr du nom, et de la place où c'est arrivé.
C'est le gars qui fait comme...
En tout cas, la fille qui s'est faite agresser,
elle a couché avec le gars, le ministre libéraire,
je ne me souviens plus, c'est un grec,
c'est dans Patanque.
Mais vraiment, je pensais qu'il allait peut-être avoir des affaires
qui allaient brasser dans mon show.
Je ne pensais jamais que ça allait partir
par cette histoire-là.
C'est quoi les affaires que tu pensais
qu'elles allaient brasser?
Les religions, c'est sûr.
Je commence le show avec un gros bout
de ces religions.
T'insultes-tu les Ménonites?
Ils sont forts, Anasté.
Tu ne veux pas lever des Ménonites
après toi.
Non, je nomme plus personne.
Je pensais vraiment que ça partirait de ça.
De toutes ces relations-là
qu'on a en ce moment avec
des chocs culturels par rapport aux questions
religieuses. Je me disais, c'est sûr,
avec tous les jokes que je fais. J'ai aussi des jokes
c'est catholique, puis j'ai plein de jokes
c'est québécois, mais tu sais, comment c'est,
il y a du, comment on dit,
cherry picking?
Cherry picking.
Cherry picking.
On va chercher des affaires.
Faites la prison en Ontario.
Cherry picking.
Open your arms.
On colle des petits bouts ensemble
puis on décide que toi, c'était juste ça.
Tu sais, moi, il y a bien des humoristes
qui ont dit, ah, c'est écœurant,
ils parlent contre la gauche,
puis ci, puis ça, puis je fais qu'est-ce.
Nomme-moi-en des humoristes qui ont
fait autant d'affaires pour dénoncer
la droite que moi aussi, tu sais.
Pis ça, c'est ça qui est drôle. Moi, j'ai tellement parlé
contre les politiciens, contre le pouvoir,
contre l'establishment, contre
l'argent, la caisse de dépôt, pis j'ai
fait plein d'affaires là-dessus, pis ça, c'est totalement
ignoré. Tout ce qu'on voit, c'est qu'en ce moment,
je ris des faibles, pis que je suis quelqu'un
qui se bâtit du capital. Mais la pire, c'est qu'en ce moment, je ris des faibles, puis que je suis quelqu'un qui se bâtit du capital.
Mais le pire, c'est qu'il y a plein de filles, en passant,
qui m'écrivent puis qui me disent, en tout cas,
qu'elles ont été agressées sexuellement, d'autres qui sont féministes,
qui sont de mon bord, puis qui disent merci,
merci de parler de ça dans le show, merci, je suis de ton bord,
mais évidemment, personne ne veut l'entendre,
parce qu'aussitôt qu'il y a une victime dans ce genre d'affaires-là,
ou quelqu'un qui se réclame d'être quelqu'un
qui ne voulait pas être dans un show,
ben, t'es fini.
T'es comme le pire salaud de l'histoire de l'humanité.
Moi, je parle des hommes à petites filles.
En passant, je suis grand-papa, je suis papi,
petite fille de 4 ans, 4 ans, ça s'appelle Madison.
Fait que je parle des petits-enfants en bas de 5 ans.
Tu seras pas dans la rue, je parle des vieux.
Parler des vieux.
En haut de santé 5, même si tu veux te battre avec moi,
t'es fait, t'sais.
Cours, pouce, roule.
M'en aller là-dedans, moi. C'est fou parce qu'il y a quand même
tout un mouvement en ce moment
d'humoristes
qui pensent qu'il faut que tu dises
d'abord sérieusement ce que tu penses,
côté moral,
pour ensuite te dédouaner
et te mettre à faire des jokes là-dessus.
Moi, je trouve ça absolument ridicule
et inacceptable de faire ça. Ça casse toute la magie.
C'est un passe-partout pour adultes.
J'avais, par exemple,
l'autre fois que je parlais, je ne me rappelle plus
quel humoriste je parlais de ça,
j'ai découvert qu'en
2000, mettons,
17-18, il faut que
ta première
phrase de ton numéro,
il faut que tu expliques l'angle
que tu as.
Il ne faut pas.
Tout de suite, parce que sinon...
Moi,
j'ai un numéro sur les transgenres.
Au début,
je l'amenais, puis après une minute,
le monde ne me suivait plus.
C'est quoi ces petits jokes de shemale?
Mais là,
quand j'explique où
que je m'en allais au début,
le monde fait, OK, je peux vivre avec ça.
On dirait que le monde, ils veulent te juger.
Mais moi, je ne veux pas faire ça.
Pour moi, ça va à l'encontre
de ce que j'essaie de faire.
Parce que si tu dis
ça, c'est comme
le méchant à la lutte qui dit, en passant,
madame, mesdames, messieurs, vous savez, je suis une bonne personne. Là, je suis en train de jouer un rôle. Et c'est comme le méchant à la lutte qui dit « En passant, madame, mesdames, messieurs, vous savez,
je suis une bonne personne, là, je suis en train de jouer un rôle
et c'est parti! »
Puis là, tu fais comme « De quoi tu parles? »
C'est tout arrangé.
Tu es obligé de le faire à fond, la patente.
Puis ensuite de ça, oui,
ça peut arriver qu'il y ait une personne sur mille
qui soit un débile mental et qui prenne tout au premier degré.
Moi, malheureusement,
je prends pour acquis que mon public, c'est pas vrai qu'ils n'ont pas de dents d'arrièle et que c'est des sans-dessin et qu'ils prennent tout au premier degré. Moi, malheureusement, je prends pour acquis que mon public, c'est pas vrai
qu'ils n'ont pas de dents d'arrièle et que c'est des
sans-dessins et qu'ils veulent tuer tout le monde.
Viens faire un vox pop à la fin de mon
spectacle, tu vas voir que c'est du monde
cultivé et intelligent qui rit de bon cœur.
Mais j'ai lu une phrase l'autre jour, je ne me souviens plus comment
c'était dit. Moi, j'ai vu ton show, par exemple.
Oui, c'est ça.
C'est un philosophe qui disait l'humour, c'est une anesthésieas des dents puis t'as des dents mais c'est un philosophe qui disait
l'humour
c'est une anesthésie
temporaire
des qualités du coeur
c'est à dire
que quand t'es spectateur
il faut que tu te gèles
le coeur
laisse faire tes bons sentiments
il faut vraiment
que tu ris
de bon coeur
que t'ailles du fun
je sais pas c'est qui
qui a dit ça
mais c'est un astuce
trop cool
puis après ça
ça fait pas de toi
une mauvaise personne
quand tu sors.
Puis là, je parle du public, je ne parle pas de l'humoriste.
Ce que je veux dire, c'est que quand tu t'assoies comme public,
ne va pas là pour te faire faire la morale.
Puis tu sais, oui, l'humour peut faire réfléchir,
mais faire réfléchir, ça ne veut pas dire dire au monde
quoi penser. Pour moi, c'est tout ça la nuance.
Tu vas faire une opinion sur une joke,
à un moment donné.
En plus.
J'ai une petite question pour toi, Guy.
Dans tout ça, moi, j'ai suivi le dossier
t'as été un grand défenseur de moi
je t'ai vu souvent sur Facebook
t'as été une des personnes
Yann il m'a même insulté
moi je t'ai défendu ici
pis là dans son podcast il a dit
Mike il a un peu défendu Guy
mais pas tant que ça
c'est vrai que t'as été un peu timide
moi j'ai été un mou,
le défendant, apparemment.
Il y a une affaire, je trouvais, dans toutes les
entrevues que tu as passées, il n'y a personne
qui t'a posé la question
qu'il aurait fallu qu'il pose.
C'est quoi que tu en penses pour de vrai
la culture du viol? Il n'y a personne
qui a osé te la poser, cette question-là.
Pourtant, il me semble que ça aurait réglé
le problème à la base parce que tout le monde cherchait
encore la vérité à travers tonlà. Pourtant, ça aurait réglé le problème à la base parce que tout le monde cherchait encore
la vérité à travers ton personnage
dans toutes les entrevues que tu as faites.
Moi, j'aimerais ça te la poser, cette question-là.
C'est vrai que c'est une bonne question.
T'en penses quoi de la culture du viol?
Toi, hors de ton personnage.
C'est une très bonne question
qu'effectivement personne ne m'a posée.
Comment je te dirais? Moi,
la culture du viol, je trouve ça drôle
parce que c'est un espèce de terme un peu fourre-tout
parce qu'il y a un moment donné, une couple de semaines,
je suis dans une pâtisserie
et il arrive des filles qui font...
Il y a trois jeunes filles et il y en a une qui me fait...
Elle dit, toi, t'encourages la culture du viol.
Puis je dis, explique-moi, c'est quoi la culture du viol?
Elle dit, c'est les hommes blancs,
les petites cinquante ans qui font des jokes sur leurs femmes.
Oh, je suis pas laïque! OK, mais là, je dis, précise-toi un peu Elle dit, c'est les hommes blancs, ces petits 50 ans qui font des jokes sur leurs femmes. Au palin!
Là, je fais, OK, mais là, je dis,
précise ça un peu, parce que
des hommes blancs, des humoristes blancs
qui ont fait des jokes sur les femmes, je suis quand même pas le seul.
Puis on se met à jaser,
mais c'est correct. C'est un petit peu
semi-hostile, mais il y a quand même
une discussion. Puis là, on commence
à jaser, puis là, il y en a un autre qui dit,
c'est les gars qui vont
au combat de boxe, puis quand la fille,
elle rentre sur le ronde, le sixième ronde
avec sa pancarte, puis là, vous vous mettez à applaudir
et tout ça. Je dis, moi, je ne vais pas dans un combat
de boxe, mais si ça, c'est la culture
du viol, bien, OK, si ça,
c'est la culture du viol. Là, tu es en train de me dire
donc que les gars qui applaudissent ça,
ils encouragent des gens à violer
des femmes. Bien oui, c'est ça.
Donc, la fille qui tient la pancarte aussi,
elle a contribué à la culture du viol.
Non, ça, c'est une féministe qui fait ce qu'elle veut avec son corps.
OK, c'est un peu comme...
Non, non, mais...
Quand t'as une vraie discussion de fond sur cette histoire-là,
c'est un peu complexe
parce que tu comprends que ça va de tous bords, de tous côtés
et ça finit que la fin de la discussion,
la culture du viol va jusqu'à une fille qui dit,
« Bien, c'est les avocats puis le juge qui mettent en question
le témoignage d'une fille qui dit qu'elle s'est faite agresser sexuellement. »
Là, tu te dis, « Oui, mais là, on vit d'une société de droit aussi.
Est-ce que parce qu'un policier va dire,
« Raconte-moi comment c'est arrivé, puis tout ça,
c'est nécessairement une culture qui encourage le viol.
J'ai envie d'une société de droit, il faut aussi que ça existe.
Si une fille dit qu'elle s'est faite agresser,
je pense pas qu'elle inventerait ça
pour se rendre intéressante. Puis bref, ça donne une discussion
où je me rends compte que
c'est des termes qui ressemblent un peu comme au racisme
systémique. Moi, parle-moi des vraies affaires.
Moi, si tu veux savoir ce que je pense,
je trouve que des cours de relations
entre les hommes puis les femmes
puis l'éducation sexuelle dans les écoles,
il n'y en a plus. Ça, c'est de la merde.
Ça, c'est quelque chose qui fait en sorte que notre société
est en train de pourrir.
Là, on parle des vrais termes
et pour trouver des solutions.
Pas pour qu'il y ait toujours de l'opposition entre les gens.
Parce que moi, c'est ça qui m'intéresse surtout.
C'est de faire en sorte qu'on peut arriver à trouver des solutions.
L'éducation sexuelle dans les écoles,
chose importante. La pornographie, ça, c les écoles, chose importante. La pornographie,
ça, c'est une autre affaire. La pornographie,
pour moi, c'est pas nécessairement quand tout le monde est tout nu.
Non, mais tu sais, la pornographie, pour moi,
c'est aussi quand t'annonces des guimauves,
pis qu'il faut que la fille soit semi-tout nue
en train de se frotter sur un gars pis tout ça.
Moi, avec, ça m'écoeure. Tu sais, moi, là, Yann, j'ai une fille qui a 14 ans,
t'as vu, elle a 14 ans, pis c'est une belle grande blonde,
pis tout ça, pis...
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
En tout cas, tout ça pour te dire que la principale préoccupation que j'ai pour cet enfant-là en ce moment,
c'est vraiment cette question-là.
Y'a-tu trop d'hommes salauds qui font ce qu'ils veulent avec une femme parce qu'ils considèrent que c'est un morceau de viande?
Y'en a encore trop.
Y'a-tu trop de filles qui se plaignent pis que la police prend pas ça au sérieux?
J'ai pas de données scientifiques là-dessus, mais je suis convaincu qu'il y en a.
Mais est-ce que des humoristes devraient arrêter
de faire des blagues sur ce sujet-là
parce que ce sujet-là existe?
Est-ce qu'on devrait arrêter de nommer les choses
en humour et en art en général
parce que les problèmes existent? Je ne pense pas.
Yes, sir!
Ça veut dire quelque chose.
Quand moi, je fais'étais à ma femme,
quand je fais la joke avec ma femme,
je dis que c'est pas une 100 watts,
mais c'est une petite veilleuse d'une chambre,
c'est bien correct.
Ça, il faudrait plus.
D'ailleurs, c'est intéressant parce que c'est une vieille joke.
Si tu fais des jokes de même,
t'as le droit, tu sais.
Mais moi, j'irais pas voir
le show du gars qui fait la joke de la veilleuse
parce que j'ai déjà entendu.
Non, mais sérieusement,
t'as le droit, comme spectateur, de trouver
qu'un artiste est con, dire
qu'il est mauvais, qu'il est pas drôle, qu'il est cave,
je l'ai vu en entrevue, je le trouve pas intéressant.
Moi, j'ai rien contre ça que quelqu'un pense ça
de moi. Le problème que j'ai, c'est
quand on rentre quasiment dans le légal,
qu'on dit... Moi, quand c'est arrivé,
l'histoire d'Alice Parkett,
elle a le droit, Alice, de dire
que c'est pas correct ce qu'il fait, puis tout ça.
Mais dans les 24 heures qu'il a suivies,
il y avait des tables rondes partout.
Moi, je te dis, à Radio-Drazo Canada,
j'étais la tâche de la semaine.
Il y était trois personnes, puis c'est comme ça qu'ils m'appelaient,
la tâche de la semaine. Ils ont débattu.
Denis Lévesque, ils ont fait une table ronde.
Puis là, ils sont en train de débattre à ce que Guy Nantel
devrait exister comme humoriste. Ils invitent une sexologue
puis une fille, je pense, qui prétend
qu'elle s'est faite agresser sexuellement
ou qui se l'est faite, je ne sais pas trop.
Là, je suis comme, ah, ben non, attends,
on est en train de débattre d'humour, puis là,
il y a des gens qui font partie de ça,
d'agression sexuelle. C'est sûr que j'ai trois
prises en partant. J'ai l'air
du péché insale.
Moi, je trouve ça vraiment épouvantable
que les filles se fassent faire des affaires, puis je trouve ça
parfait qu'on dénonce, puis toute la vague de dénonciations.
Je le sais, moi, qu'il y en a
vraiment d'autres, des affaires de même,
qui se passent dans le showbiz. On entend
toutes sortes d'affaires, puis des fois, c'est fondé.
Si je m'affie à Julien Tremblay,
il en reste un autre.
Il en reste au moins un autre.
Au minimum.
Mais c'est parce qu'en même temps,
c'est qui l'arbitre des sujets?
C'est qui qui décide si ce sujet-là,
tu as le droit d'en faire,
ce sujet-là, tu n'as pas le droit?
Tantôt, tu parlais de l'éducation
dans les écoles de la sexualité.
C'est vrai que c'était bon?
C'est vrai que ça servait à quoi?
Toi, tu pourrais prendre un humoriste pour aller faire ça tout en rien,
comme toi, Mike, à l'éducation, à l'école.
Moi, il y a de quoi que je n'aime pas maintenant,
que quand tu parles d'un sujet, le monde pense que,
tu sais, ils font, ah, tu ne peux pas parler de ce sujet-là.
Mais moi, je trouve, plus un sujet est lourd,
plus il faut faire des jokes
dessus. Moi, là, il n'y a rien
qui me fait plus rire
ou il n'y a rien qui me rend plus heureux
que quand je suis, mettons, j'ai un oncle
ou une tante qui meurt
puis que, puis là, ça
début louche, là,
mais que je vais au funéraire
de mon oncle ou ma tante, puis je fais
rire leur enfant, Là, je me sens
comme asti. J'ai servi
à quoi aujourd'hui? C'est une journée
de marde pour elle, vu que sa mère
vient de mourir. Moi, j'ai fait un
asti de commentaire stupide.
Elle a ri pendant 14
secondes. Elle a oublié que sa mère était morte.
Puis après ça, elle a fait le cheap de rire
dans le salon.
Moi, je suis déjà parti. Moi, je suis au bar.
All right!
Job well done!
C'est ça, notre job pareil.
C'est de mettre un pansement sur une souffrance.
S'il n'y a pas de souffrance,
il n'y a pas de pansement.
On est les plaster de la vie.
Oui, c'est vrai.
On met un petit diachon sur quelque chose qui fait mal.
Puis si toi, tu dis...
Moi, je trouve que ça devient religieux à un moment donné.
Quand tu me dis, ça, c'est oui, puis ça, c'est non,
je trouve que là, c'est là que ça devient...
Moi, il y en a plein de monde, mais plein qui me disent,
non, des jokes sur les agressions sexuelles
ou le consentement sexuel, en ce moment, c'est non.
Ils me parlent comme ça.
Je fais, c'est non de qui?
C'est qui? Comment ça marche?
Ça, c'est une religion. C'est non. Tu? Comment ça marche? Ça, c'est une religion.
C'est non. Tu touches pas à mon Dieu.
Moi, il y a une affaire qui m'a surpris
avec tout ce que t'as vécu.
À quel point
on t'a mis dans le même bateau
que Peter MacLeod?
Et que Mike Ward.
Non, oui.
Je suis dans le même bateau que Peter MacLeod.
Ah, non.
Pas cool, oui. Je suis dans le même bateau que Peter McCloud. Ah, non, non.
Pas cool. Pas cool, ça.
Ouais. Mais ça, c'est plus la... Non, mais je sais que de quoi se parle,
c'est la dimension raciste.
Parce que Peter, il a fait des jokes.
Il s'est fait parler de ça,
des Chinois qui conduisaient mal, je sais pas trop.
Puis moi, j'ai des jokes aussi racistes,
selon la vision de certaines personnes dans mon show.
Alors que le bout le plus
raciste que je fais dans mon show, c'est sur
les Québécois de souche.
Je nous ramasse tellement d'aplomb.
Change le mot québécois pour
noir là-dedans, ma carrière est
terminée, on s'entend.
Mais ça, ça existe pas dans Tintin.
Ça, c'est juste, on s'attarde juste
sur ce que j'ai fait sur les autres.
J'avais, il y a à peu près six mois,
j'avais fait un gag
sur cinq que je pense que je ne garderai pas,
donc je vais le faire ici.
Puis c'est sûr,
le fait que je n'aime pas les films
de vampires,
parce que je ne crois pas,
aussitôt que tu rencontres quelqu'un
qui a plus de 80 ans,
ils sont tout le temps un peu racistes,
un peu homophobes.
Ce n'est pas normal qu'un vampire
qui a 400 ans ne soit pas raciste,
pas homophobe.
Dans les films de vampires,
le vampire mord un gay dans le cou.
Ce n'est pas normal qu'un vampire
soit plus tolérant vers les gays
qu'Emma Québec.
Quand tu avais écrit un vampire et plus tolérant envers les gays qu'Emma Québec. Puis... Puis quand
j'avais écrit cette joke-là,
j'avais juste pensé
que c'est drôle que tout le monde
puis...
Quand je dis tout le monde, c'est plus la gauche,
mais que tout le monde était fâché
après Peter MacLeod qui disait
que les Chinois chauffent mal,
mais personne n'était choqué
envers Emma Québec
qui n'accepte pas le sang des gays
en 2017.
C'est un très bon point.
D'ailleurs, ce qu'on a vécu, toi et moi,
à des moments différents,
c'est quand même capoté.
J'en parlais avec Jean-François Mercier.
Je disais, moi, je suis sûr
en ce moment que je reçois
plus de messages haineux puis de menaces
que Gilbert Rozon.
Sûrement. Sûrement.
Je suis certain que celui qui l'a fait, il reçoit
moins que celui qui parle de ça.
Moi, j'ai blessé un enfant avec mes jokes
puis pas avec mon pénis.
Puis je reçois de la...
de la haine.
Ah oui. Ah oui.
Mais comme quoi, les humoristes
ont quand même un pouvoir,
puis il y en a qui vont dire une responsabilité
qui accompagne ça, que peut-être que c'est nous autres
qui prenons pas nos responsabilités.
Moi, je pense pas, mais...
On se le faisait, puis des fois,
j'en remets ça en question, je me dis...
Avoir su que ça prenait autant de responsabilités que ça,
je serais devenu menuisier.
Je serais...
Moi, j'ai commencé à faire
des... Moi, à base, je faisais
de l'humour vulgaire.
Fait que tu sais, tu fais pas de l'humour vulgaire
en te disant
j'ai une responsabilité sociale.
Fait que je vais
faire une joke de plot, mais
je vais dire
Hey, oubliez pas, il y a des pauvres
Pis il faut respecter la famille
Tabarnak
Je fais une joke de viol
Laisse-moi faire une joke de viol
Astaire, faut que tu commences en disant
Vous savez, je trouve que le viol c'est pas une bonne chose dans la vie
Maintenant, pis là tu passes tes jokes
Faut que tu dis ça mais en cachant ton érection
C'est
Quand t'es venu faire le show
avec nous autres
t'en souviens
il y a une quinzaine d'années
au niveau du féministe
t'as oublié de parler
de ce petit bout là tantôt
parce qu'il y a un bout
on en parle dessus
parce que ta bouche commence
c'est que
on faisait le show
c'est ça
dans le temps
tu faisais le show
j'étais défendre
qui était dans
le club des lions
quand j'étais défendre moi j'avais c club des Lyons. Quand j'ai été te défendre.
Moi, j'avais... C'était même pas moi qui...
C'est ça la belle marque de respect que j'avais.
C'était même pas moi qui finissais le show.
Il y avait un chanteur ou une chanteuse.
Il y avait moi qui faisais une heure d'humour.
Puis après, il y avait deux madames
qui se mangeaient le vagin.
C'était...
Moi, j'étais la première partie... Dans Crème Fouettée. Fait qu'ils se mangeaient la vagin. Moi, je fais la première partie
dans crème fouettée.
Fait qu'ils se mangeaient la crème fouettée.
C'est assez drôle. T'es en avant, pis le moment donné,
ils sont arrivés, pis ça a fait comme...
Pis moi, j'avais, à cette époque-là,
je faisais des coups de téléphone,
pis j'avais appelé la blonde du gars
qui allait en prison le lendemain,
pis j'avais juste fait « Hey, salut, c'est Mike Ward,
juste pour te dire que ton chum, blablabla,
pis si tantôt, il va y avoir deux filles,
ils vont se manger la noun, ils vont les fourrer
les deux, pis là, je raccroche.
Je dis ça en joke,
pis après, ça arrive,
pis j'ai fait comme « Tabarnak,
je suis une Nostradamus, ça, c'est-tu fait? »
Pis là,
il y a les deux filles qui
se mangent la noun, pis là, eux autres sont comme « Hey, mets de la crème voité sur la noun de la fille. » Pis là, y'a les deux filles qui se mangent la noun, pis là, eux autres sont comme
« Hey, mets de la crème fouettée
sur la noun de la fille. » Pis là, moi, je mets
de la crème fouettée. Pis là, ils prennent
des photos, prennent des photos.
Pis...
Faut juste répondre à Yann, la culture du viol,
mais c'est ça que j'entends.
Mais c'est pas la culture du viol, ça.
T'avais pas peur, Mike,
de voir les motards prendre des photos
pis toi en train de mettre
de la crème fouettée que ça se retrouve...
Je vais te dire une affaire
qu'on dit pas assez souvent, publiquement,
mais des motards,
c'est du monde qui ont du respect.
C'est vrai, ça. Je savais que
les gars, ils allaient prendre des photos
de moi en train de faire des astides mauves
de cabochons, il allait garder ça
pour eux autres
tu verras jamais un gars de Bessic
le terme respect
tu l'entends souvent avec la mafia
et Anonymo aussi
Anonymo aussi tu l'entends souvent
mais tu sais
les groupes
criminels,
ils ont un vrai respect pour...
Ils connaissent le silence.
Un code mythique.
Je te disais,
c'est vraiment de la crème fouettée,
c'est la nounne de la fille.
Ils vont fermer leur riel, sinon ils ont peur que je vais faire
« Lui, il a vendu de la trocque!
Il n'a plus de show de main, même.
Non!
T'as-tu déjà joué à Shawinigan, aussi,
où on faisait des... Moi, j'ai une anecdote sur toi,
à Shawinigan, que
il y avait le...
Shawinigan, qui était Claude Jeunet,
qui organisait ces soirées-là,
que Claude, il y avait quelque chose
que s'il ferait de nos jours,
il serait en prison.
Bien, plusieurs... En tout cas.
Il aimait sortir son pénis en public.
C'était un fan.
Claude Jeunet.
En fait, c'était le genre de gars
qui, mettons, il y avait un plancher de danse après un show d'humour,
fait que toutes les lumières se ferment, puis juste pour faire les humoristes,
ce qu'il faisait, c'est « Hey, je vais aller danser », puis il se promenait sur le plancher de danse,
puis il est haut de même, il est large de même.
Rien de pas fin, rien de pas fin.
Non, non, il ne restait pas la fille.
Non, non, non.
Je veux dire, tu comprends bien que c'était quand même, quand tu commences ta carrière,
puis tu fais des bars.
Lui, en plus,
l'affaire qu'il disait, et il avait raison,
il disait que quand tu es dans un bar,
tu regardes tout le temps le monde dans les yeux.
Moi, je pars avoir ma graine sortie.
Personne ne va regarder
ma graine dans la soirée.
Il nous disait ça. Nous autres, on riait.
Il y avait un soir à Shawinigan. Il y avait la ça. Nous autres, on riait, on riait. Puis il y avait un soir à Shawinigan.
Là, il y avait la graine de sortie.
On riait, on riait.
Puis à un moment donné, Guy est en train de parler avec quelqu'un.
Puis il était dans la discussion.
Puis là, Claude, il me dit « Check bien ça. »
Puis là, Claude, il frotte sa graine sur l'oreille à Guy.
Oui, oui.
Puis Guy, il parle.
Puis Guy, il fait juste...
Puis là, il continue à parler
C'est vrai?
C'est ennémé radical
Ça sort là
Ça sort à soir
J'avais des boutons sur cette oreille là pendant un beau bout de temps
Je sais pas c'était quoi
Ben écoute ça
Va falloir que je le poursuive
Toi t'en as rien dit
Ben moi je riais
C'était drôle dans le temps C'était drôle dans le temps.
C'était drôle dans le temps.
Il y a 30 ans, c'était drôle.
C'est ça qui est triste.
C'est des affaires que tu fais.
Ça, c'était drôle.
L'instant, ça arriverait.
Tu serais comme, il faut cresser le feu à la maison.
On déménage au Mexique.
Merci.
C'est sûr qu'il y a des affaires
que Claude a faites
qu'il ne pourrait plus faire dans les bars aujourd'hui.
Moi, je pense qu'il y a pas mal...
En tout cas, si le Dorman le pogne,
ça ne marche plus comme d'habitude.
Il y a pas mal de tout ce que Claude a fait
qu'il n'aurait plus le droit de faire aujourd'hui.
D'ailleurs, ceux qui ne savent pas de qui on parle,
c'est lui qui faisait l'entraque de Jean-François
dans son gala juste pour rire,
qui dansait...
Ah oui!
Mercier, il y avait...
La première fois qu'on avait vu Claude,
c'est qu'il y avait une limousine qui arrivait,
la porte ouvrait,
il y avait plein de filles en bikini qui sortaient,
puis le dernier, c'était Claude,
qui est un gars grand souillé,
qui a un pénis fraîchement rasé,
pas très long, mais super bandé.
Je trouve que t'as beaucoup de détails. Pas très long, mais super bandé. Je trouve que tu as beaucoup de détails.
Pas très long.
Puis bandé.
Mais il est tout le temps bandé.
Moi, chaque fois que je l'ai vu, il est tout le temps bandé.
D'après moi, c'est toi qui as fait l'effet.
Peut-être qu'il faudrait que j'arrête de le crosser.
Mais il est tout le temps bandé.
Bref, à l'entraide du galop de Jean-François Mercier,
d'un galop je pourrais, à Place des Arts.
À un moment donné, lui, il embarque sur la scène
et il commence à danser tout nu.
C'est des VIP qui payent 300 piastres le bien avant.
Je n'ai jamais vu un entraque où le bar était aussi occupé.
Tout le monde sortait.
Il était mal à l'aise.
Ça, astuce. Pauvre VIP. Lui, je ne l'ai jamais fait actionner. Il était mal à l'aise. Ça, ouais.
Pauvre, pauvre VIP. Lui, il s'est jamais fait actionner. Rien. Il n'a pas eu
ces troubles-là. Non, non, non. Il était engagé.
Non, il était engagé.
Tout le monde se demandait. Il était engagé. Ils ne l'ont pas payé,
mais ils ont dit,
« Hey, Claude, tu as accès aux loges. »
« Montre-toi à Bissau. »
Moi, je me rappelle,
il y avait une année, il avait dansé.
Puis, il dansait pendant l'entraque.
Il se posait.
Puis là, il arrive, puis il danse, il danse, il danse.
Après neuf secondes, il revient.
Il est essoufflé.
Il est comme...
Puis là, je suis comme Chris Claude.
Tu étais supposé faire l'entraque au complet,
puis il a fait... J'étais trop excité.
J'étais trop dedans.
Bien, pas excité, Jean, qui est venu sur tout le monde.
Mais il était trop
excité.
Trop intense.
C'est important, le choix des mots.
Oui.
J'aime ton jugement.
Tu me juges comme la gauche
te juge.
Moi, je suis jugé universellement.
La gauche, la droite, tout le monde.
Ah, puis ça, c'est drôle parce que, tu vois,
j'ai fait une couple de sorties sur la gauche radicale
parce que je recevais bien de la pression de ce bord-là.
Ce qui a fait que, cette semaine,
j'envoie sur Facebook un message.
On dit « j'envoie ».
J'envoie.
Christian, qu'à me faire juger!
Tabarnak!
Monsieur Menza, j'envoie! »
Ça, vous verrez pas ça souvent.
Mike Ward m'a corrigé.
Mais sérieusement, sur Facebook,
j'envoie
un message parce que
il y avait les pro-gun qui voulaient faire leur manifestation
le 6 décembre
sur la place de la Polytechnique.
Puis moi, je prends juste l'article de ça
puis je mets « Quel manque d'humanité ».
Et là, il y a un paquet de monde de droite
qui m'écrivent des bêtises
de dire « C'est-tu dégueulasse?
On était sûr que t'étais de notre bord
puis que moi, plus jamais. »
Moi, je fais « Hey, je suis pas dans la religion
de personne. Je suis pas dans la gang de gauche,
je suis pas dans la gang de droite, je suis pas dans la gang... »
« Sois solidaire, faites quoi? »... Je suis solidaire de Guy Nantel,
c'est déjà un assez grand défi dans ma vie.
Non, mais c'est ça,
tu sais, c'est qu'il y a les gens
qui t'écrivent, là, des fois,
« Ah, ça fait 20 ans que je te suis,
mais tu as fait une joke sur tel sujet,
moi, c'est fini. » Je fais comme, écoute,
débarque-tu-tu, là, parce que moi,
je ne suis pas dans aucune gang.
Moi, ils me font capoter ce monde-là
qui disent, ça fait
20 ans que je t'encourage,
mais là, tu es allé trop loin.
À chaque fois, je fais, je suis allé trop
loin il y a 20 ans.
C'est ça.
Si tu suivais vraiment,
tu n'es pas perspicace
parce que sinon, tu aurais décroché
en 97. Exactement, c'aurais décroché en 97.
Exactement, c'est ça.
C'est innocent.
T'es-tu sur les médias sociaux, toi?
Oui, mais là, je commence à penser à me retirer.
Non, non, oui, oui,
sur les réseaux sociaux. Je me sers beaucoup de Facebook.
Paul Boissonneau, artiste Facebook.
Je mets des choses tous les jours.
Mais je fais attention. Je suis habitué de faire attention.
Quand j'ai dit à ma blonde...
Ça doit arriver à chaque fois que tu annonces un show.
J'ai dit à ma blonde,
« Je vais avoir Paul Boissonneau. »
C'est le gros qui faisait
les commentaires pour le hockey.
On va régler ça.
Le gros qui est mort.
C'est-tu toi qui l'as tué?
C'est pas ça que t'as fait de la prison?
Non, mais il y a Paul Buissonneau aussi. Paul Buissonneau, oui. C'est là ça que t'as fait de la prison. Non, mais il y a
Paul Buissonneau aussi.
Paul Buissonneau,
oui.
C'est lui.
C'est là que tu parles
de Paul Buissonneau.
Non, moi, je parlais
de Paul Buissonneau,
le gros qui faisait
les annonces.
Au début,
t'as dit Buissonneau
et il manquait...
Paul Buissonneau,
c'est le gars
qui mangeait les hot dogs.
Paul Buissonneau,
c'est le vieux.
C'est lui qui faisait
Piccolo,
un gros clownlette
avec un casque d'obèses
sur la tête
et un costume à peau.
Le petit monsieur qui avait de l'air un accent. Est-ce que tu as qui faisait Piccolo, un gros clownlette avec un casque de bain sur la tête et un costume en peau. Le petit monsieur qui avait de l'air...
Un accent. Est-ce que tu as connu cette Piccolo?
Paul Buissonneau.
C'est jeune.
Paul Buissonneau, il avait l'air...
Toi, tu l'as connu.
Piccolo, un casque de bain sur la tête.
Moi, à l'école, j'étais gros.
Je me suis fait appeler Piccolo longtemps
et souvent.
Quand j'entendais ça...
Paul Buissonneau, ça a l'air comme si
t'as oublié une lesbienne dans le micro-ondes.
Google l'image Paul Buissonneau,
c'est exactement une lesbienne
t'as oublié dans le micro-ondes.
Pis quand tu fais Paul Buissonneau...
Comme toute l'idée...
Paul Buissonneau, t'es plus d'un lesbien, t'as oublié dans le micro-ondes. Quand tu fais Paul Boissonneau... Paul Boissonneau,
t'es plus d'un lesbien.
Yo!
J'ai aimé ta réaction,
hostie.
Merci de le...
What?
Mais j'ai exactement raison, hostie.
Ben non, Chris,
Paul Boissonneau,
est-ce que... Je peux-tu aller aux toilettes moi pendant que je suis assis?
Oui, tu peux aller si tu veux
Il s'en va se crasser
Il a entendu
Lesbienne micro-ondes
Il a fait
Pas fait d'embois
Depuis ta femme a dit ça Paul Buissonneau il est mort non? Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!
Pis ta femme a dit ça, dit Paul Bussonneau, il est mort, non?
Ouais, non, non, mais...
C'est que toi...
T'invites un mort.
Le nom qui ressemble, ça
fuck tu des affaires des fois pis t'es chaud ou...
Sérieux, mon nom, je...
Il m'a fait chier longtemps.
On va dire les vraies affaires. Moi, je me fais rappeler,
je me faisais appeler Piccolo.
Chris, tu sais,
quand t'es gros,
à la danse du vendredi,
mettons que les filles
veulent appeler.
Chris, quand t'es un biker,
en plus,
tu te fais appeler Piccolo,
ça doit être ordinaire.
Non, ça marche pas.
Ça marche pas.
Ça marche pas.
Non.
Mais Paul Boissonneau,
je me l'ai fait demander,
écoute,
quand je réserve un show,
je réserve une chambre d'hôtel,
je me dis,
«Pissonneau, il est pas mort?
Chris, je suis là,
gros star.
Tu sais, je réveille. Il est pas mort? » « Chris, je suis là, gros star. » Je me réveille.
« Il est pas mort? »
Il me fait demander ça des fois encore.
« Monsieur Bissonneau, il est pas mort? »
« Chris, je suis là, tabarnak! »
Tu devrais répondre « oui, bouh! »
À cette heure, il y a des fois que c'est ma femme qui me reprend.
Au début, j'étais très insulté.
J'avais à peu près 15-20 ans.
« Monsieur Bissonneau, tabarnak! » Les noms Boissonneau, il le savait et j'étais très insulté. J'avais à peu près 15-20 ans.
« Ah, M. Bussonneau est tabarnak.
Il est nommé Boissonneau, puis il savait,
puis je l'ai blé. » Mais c'est juste une lettre, hein?
Puis c'était pas un super-héros.
Tu te fais comparer un super-héros, c'est pas pire,
mais la roulotte à Paul Bussonneau,
c'était extraordinaire.
En plus, moi, je viens de la Naudière,
puis il est mort. Il y avait la roulotte à Paul Bussonneau.
Il est mort l'année passée, je pense, l'autre année d'avant
Ou ça fait 7 ans, en tout cas, il est mort
Il est mort à un moment donné
Il est mort dans les 60 dernières
On s'assiedra pas pour 60 ans
Il est mort, puis encore le monde faisait
Ben, ben ça, tu sais
Paul Bussonneau, je t'ai vu la roulotte à Paul Bussonneau
Il est mort au Christ, moi je suis très vivant
Mais effectivement
Je pensais que tu venais de Victo.
Oui, je suis un gars natif de Victoriaville.
OK.
Clitoriaville.
OK.
Il y a quelqu'un qui applaudit.
La poutine.
Faites pipi sur moi.
C'est pas grave.
C'est pas grave.
Si tu savais, ça me dérange pas.
Ça prend plus que de la pisse
me déranger.
OK!
Ça fait...
Les bikers en région,
c'était-tu...
C'est quoi les villes les plus fortes?
Vu que moi, quand je commençais
à faire de l'humour, j'avais l'impression
que c'était Trois-Rivières, Sherbrooke...
Oui, tu étais plus petit. C'était des villesétait Trois-Rivières, Sherbrooke. T'étais plus petit.
J'étais des villes. Trois-Rivières, Sherbrooke,
Montréal.
Sorel, oui.
Sorel, Trois-Rivières, je pense.
Moi, tout, je pense.
Tout, je pense.
J'avais... T'as-tu gardé tes mauvais plis
de biker ou...
Pis réponds à ma question,
pis après, je vais te dire pourquoi que oui.
Parce que je veux juste te dire une affaire.
Moi, j'avais un moment donné,
j'avais été voir...
Là, tu me parles de mon pli?
Non, non.
On ne parle plus de ton pli.
Je ne parle plus de ton pli.
Un moment donné, j'avais été voir un combat.
Il y avait une affaire qui s'appelait dans le temps
XMM, qui était
comme le UFC,
mais c'était un autre
organisme. Puis là, j'avais été voir ça.
Il y avait Georges St-Pierre.
Il y avait un gars que je connaissais
qui était un Hells de Victor.
Puis, je parle
à Georges St-Pierre. «Toi, t'es correct.
Je vais pour parler au gars que je connaissais
de Victor. Puis là, quelqu'un me met une main.
Puis là, je suis comme « Eh, tabarnak! »
Puis là, lui, il fait « OK, c'est correct.
Il peut venir te parler. »
Puis là, j'ai fait « Ah oui, Chris, OK, c'est vrai.
Il y a comme un...
Tu sais, il faut faire attention. »
Puis toi, à soir, il y avait un des gars
qui est avec toi, qui est monté en haut
dans la loge pour voir
si la loge était correcte.
Il a fait, je veux juste,
je suis avec Paul.
OK, la loge est correcte.
Puis là, il est descendu.
J'en ai un, moi aussi, c'est Tansy qui fait ça.
Oh, chrisson.
Le tien est plus gros que le tien.
Le tien s'est fait assassiner dans les matchs.
Je parle à Sierre.
Il n'est jamais monté.
Non, je n'ai plus ça. Je dors bien. Caméra à maison. Je suis pas lassé. Il est jamais monté. Non, j'ai plus ça, j'ai plus ça.
Je dors bien.
Puis de caméra maison.
Tu sais, j'ai pas une vie de malade tant que ça.
Caméra maison,
c'est-tu un réflexe de gars de Bessie?
Je l'ai eu longtemps.
C'était surtout pour me faire voler mon Bessie.
OK.
T'as-tu un Bessie encore, toi, Jobin?
Oui, oui, oui, oui, oui, oui.
Oui, oui, ça, j'aime bien ça.
Je me promène encore à Arlé dans mes spectacles.
J'essaie d'en avoir un sur scène ou à rentrer. Moi, j'aime encore ça. Je me promène encore Harley dans mes spectacles. J'essaie d'en avoir un sur scène ou en rentrant.
Moi, j'aime encore ça.
J'en fais moins que j'en faisais.
Parce que...
Je ne sais pas si c'est plus plate.
Est-ce qu'il y a eu chérie?
Avec ma femme, c'est le fun. C'est super le fun.
Mais quand tu es une gang de chums, tu es 7, 8, 10, 12...
C'est vraiment trippant.
Mais j'en fais encore.
Avez-vous des étiquettes pour les mufflers?
Moi, ça, ça m'énerve, les assises d'affaires
d'Arlie Davidson qui viennent rincer quand t'es sur une terrasse.
J'espère qu'ils vous donnent des étiquettes, au moins, pour ça.
Moi, je n'ai jamais eu.
Non, non, mais...
Je me souviens pas. Je me souviens pas pas en tout.
Non, mais c'est une vraie question.
Les flics, ils réagissent-tu à ça ou pas?
Bien, moi, quand ils m'arrêtaient,
ils étaient assez occupés à me demander mes papiers pendant des fois
revêt deux jambes fait niaiser un an et demi sur le coin de la rue juste crise de niaiser je pense
à mes pommes et mon fleur de tristac en un char de char comme si j'étais pour me prendre une promenade
des bombes à ce après moi dans mes sacs en tout cas mais non les mots fleurs non non puis j'ai
toujours été très moins ticket je je suis de moins de ticket.
Je parlais pas trop, parce que c'est une game
qui joue à deux. Si tu commences à rentrer là-dedans
et à le traiter de gros chien sale, ça se peut que tu restes longtemps au soleil.
Fait que...
Je restais poli.
Ou à l'ombre.
Ou à l'ombre.
Oui, c'est plus à l'ombre qu'au soleil.
Mais non, c'est...
Ou les bikers, ils ont-ils une meilleure place en prison
que t'arrives en prison
et fais ta fumeur ou à l'ombre?
Écoute, moi, malgré ce que le monde pense,
j'ai fait une couple de fins de semaine,
deux semaines, trois semaines,
j'ai jamais rien fait
pour faire de la prison non plus.
Ah, crée ça.
Même si tu me crées pas,
on me dérange pas, le juge m'a cru. »
« Non, mais... »
« C'est une blague. »
« Mais non, c'est... »
« On parlait des moffleurs, là, ou... »
« J'en fais encore, j'aime bien, bien ça.
Moi, j'aime ça,
puis mes moffleurs ne sont pas légales.
C'est des 50-50.
Mes poignées sont trop hautes.
Ah, Gramby!
J'étais un gars de la Réussite.
J'aimais ça, Gramby. C'uts. Ah, Gramby! J'étais un gars de la Réussite. J'aimais ça, Gramby.
C'était le fun, Gramby.
C'est-tu...
Quand, mettons, tu regardes des Sons of Anarchy,
as-tu regardé la série Sons of Anarchy?
Une.
J'en avais plein moins.
OK.
Ça, un biker qui regarde ça,
il fait, c'est quoi, cette crise de marde-là?
Je ne sais pas pour les autres,
mais moi, ça faisait comme...
Non. OK. Non, pas pendant tout. C'est quoi qui ne marchait pas? L pour les autres, mais moi, ça faisait comme... Non.
OK.
Non, pas pendant tout.
C'est quoi qui ne marchait pas?
L'instar, tout le monde se promène avec ça.
Tout le monde,
ils sont rendus avec des T-shirts,
des affaires d'archi,
puis tout ça partout.
Un petit vieux, il y a ça.
J'avais dit...
C'est comme les tattoos.
Moi, j'ai eu des tattoos
qui datent de...
Écoute, j'avais 14 ans.
Des tattoos de gars.
Ça, je n'étais pas un Christ au début. Oui, dans le temps, c''avais 14 ans. Des tattoos de gars. Ça, j'étais un panacrisse au début.
Oui, dans le temps, c'était...
T'avais une tête de mort,
t'avais un bessique, t'avais des têtes avec des poignets.
T'avais des tattoos, pis là, c'est des comptables
pis des poissons.
Tout le monde s'est mis à se faire ça,
des petites fleurs pis des petits poissons.
Les humoristes sont rendus avec des manches jusque-là.
Mais ça, c'est vrai.
Moi, j'avais dit
à Alex
Zouville, l'humoriste, que
lui, pendant un bout de temps, il portait juste
du Sons of Anarchy.
Il se promenait. Il était tout Sons of Anarchy.
Puis c'était dans les années que
toutes les Hells étaient en prison. Puis j'avais fait
« T'as-tu peur, Asti, quand
ils sortent de prison, les gars vont te voir
puis ils vont faire « Christ, il y a une nouvelle gang
qui a pris le contrôle,
puis ils vont te tuer, est-ce que... »
Ça, j'ai entendu dire que...
Je ne sais pas si vous me répondez,
mais que...
Apparemment...
Apparemment,
le monde, avec une patch
de Sons of Anarchy,
avoir une fausse patch sur ton dos,
c'est un manque de respect pour le monde qui a des vraies patches.
C'est-tu vrai ça?
Personnellement, moi, un gars qui se promène avec un chandail
d'émissions de films ou de séries...
Non, une vraie patch.
Une vraie gang.
Moi, j'ai jamais vu ça.
Toi, toi, tu parles pas d'une vraie gang?
Non, mais je parlais d'une fausse gang
à la Sons of Anarchy
il y a aucun vrai biker qui fait
ça c'est un manque de respect pour mes frères
moi personnellement je trouve ça de l'air plus
sticote
mais si j'en ai une vraie, moi il m'arrive-tu quelque chose
toi je pense que t'es assez dans la marde de moi
c'est ça.
Tant qu'à être dans les questions de même,
on est dans...
C'est à mon tour à l'épicé.
Ça te dérange si on te pose
1000 questions de même, mais
mettons que quelqu'un a
un T-shirt avec
le logo d'un groupe de Bessic
et qu'il n'est pas dans ce groupe
de Bessic-là, c'est quoi qui arrive?
Ça m'est jamais arrivé, je ne sais pas.
Tu dois avoir des idées.
J'en ai plein d'idées.
J'aurais l'idée que tu me poses une autre question.
Plein d'idées, plein, plein, plein d'idées.
Mais non, ça ne se fait pas.
Il faudrait être vraiment à Cali.
Il faudrait être colon.
Il faudrait être colon.
Je m'appellerais à bien un policier demain matin
pour aller travailler. Je ne suis pas dans la police. C'est comme tab il faudrait être colon. Je m'appellerais à bien un policier demain matin pour aller travailler, je suis pas dans la police.
C'est comme tabarnak.
Ouais.
C'est pas un bon exemple, mais en tout cas,
c'est ça.
Oui, non, je comprends.
Moi, j'ai déjà passé proche d'avoir un code Mike Ward,
mais tu me l'as retiré, finalement.
Tu étais tellement en sou que tu voulais me le donner.
Je voulais te donner mon code,
puis je trouvais que tu le méritais pas.
C'est ça, je trouvais que j'aurais été patché Mike Ward,
puis finalement, t'es sorti dehors de la taverne,
puis t'as dit, il fait frais, je vais reprendre mon coat.
Puis là, finalement, t'es rentré à Mère-Malek,
puis je t'ai jamais...
Moi, si t'en avais un guinantel, je le porterais.
Non, j'en ai pas.
Mais j'avais des T-shirts corrompus dans le monde.
Moi, j'ai un coat support the big guinantel. Ouais. Non, j'aurais
besoin de ça. T'es-tu capable de faire une levée de fonds?
Tu l'as faite pour plein de monde. Tu ne l'as pas faite pour moi.
J'en ai faite. Mais Chris,
toi, quand t'as eu ton scandale,
t'as été sold out 22
soirs d'affilée.
Fait que je suis comme, Chris, je devrais
payer une pub pour ramasser
de l'argent de mon ami, mais j'ai pas assez
d'argent pour payer la pub.
Je vais emprunter de l'argent à Guy Nantel.
T'as raison, ça a fait beaucoup de...
Mais toi, depuis tout ça, les spectacles, tout ce qui arrive,
ça rose, ça continue, tout est beau.
Ça marche au bout.
Non, mais c'est ça, la différence entre Mike et moi,
c'est que toi, si t'arrivais après ta tournée,
ton scandale, t'avais plus de tournée,
moi, c'était au début.
Moi, ce qui m'a vraiment fait chier pour moi,
mais pour toi, par exemple,
toi, tu vis un problème
qui est 100 % différent du mien.
C'est que moi, je n'étais pas en tournée.
Chaque scandale que j'ai eue,
le monde me chiait-tu, chiait-tu, chiait-tu.
Le monde parlait de moi.
Après, le monde qui ne m'aimait pas faisait
« Check le stick, il se met riche.
Il se met riche sur notre dos. »
J'étais comme « Crache, je ne suis pas en show, tabarnak.
Je fais juste me faire insulter
et j'essaie de me cacher.
Mais toi,
tu es en show.
Toi, pour de vrai, tu fais de l'argent,
mais tu manges la marde,
tu manges la marde.
Moi, ma petite dépression,
je pouvais juste boire tout seul dans mon
sous-sol. Mais toi,
il faut que t'ailles faire des choses.
Non, mais c'est vrai, par exemple, tu ris,
mais c'est plus dur pour toi
parce que, tu sais, quand t'es obligé
à chaque soir de faire des jokes,
particulièrement moi, au début de cette affaire-là,
je jouais, c'était comme 5
soirs à Québec, pis là,
t'as reçu toutes sortes d'affaires.
Entre autres, ils recherchaient un gars pour des menaces de mort.
Oui, mais on a laissé du mental.
La mental qu'il y avait...
Moi, l'affaire qui m'a le plus choqué là-dedans,
c'est que le policier, après qu'il est allé en cours,
il a dit, le gars est vraiment dérangé.
Il a dit qu'il voulait vraiment tuer toi, Guignantel.
Puis il ne regrettait pas d'avoir dit ça.
Fait que là, j'ai fait, qu'est-ce que tu as fait?
Ah, bien, on l'a enfermé pour 30 jours.
Puis j'ai fait tabarnak!
Non, mais attends.
Premièrement, moi, je trouve que la police de Québec,
ils ont été vraiment super dans ça.
Mais 30 jours, ce n'est pas long.
Ça me donne 30 jours pour trouver un fusil.
Mais non, mais gars...
Pourquoi tu penses que je l'ai évité?
Tabarnak
Les kiwanis, ils ont des contacts
La seule affaire à tirer, c'est la chaîne de la toilette
Il est en dedans 30 jours
Pour évaluation psychiatrique
Ça veut pas dire qu'il ressort après 30 jours
Après, il va être en dedans 30 jours
Parce qu'il a su vivre
Quoi qu'il en soit
Je pense que ton dossier est arrivé avant le mien,
donc s'il est pour en tuer,
j'espère qu'il va commencer par ordre.
Oui, mais il avait dit qu'elle allait tuer moi avant toi.
Bien oui, mais évidemment.
Là, vous êtes en train de jouer quelqu'un de meilleur.
À vitesse que tu te déplaces,
c'est clair que...
Moi, par exemple,
l'affaire qui m'a surpris...
La petite boule de graisse qui essaie de te sauver.
Ça, c'est tellement blessant.
Non, t'es...
Tabarnak.
J'ai peut-être dépassé les limites.
Je tiens à retirer...
Moi, pour de vrai, si tu veux...
Le gars avait des plans pour nous tuer.
Si tu veux tuer moi,
t'as juste à attendre
devant la SAQ du vieux Longueuil.
À tous les matins.
Tu vas avoir neuf fois dans la journée
que tu vas pouvoir me tuer.
Depuis tantôt,
ils deux parlent ça comme si ça serait un échange de cadeaux.
« À Noël, qui va se faire tuer le premier? »
« Je sais pas. »
Non, la police, ils ont été vraiment très corrects.
Mon père, j'ai parlé hier,
pis il y a une affaire qui me faisait chier de mon père,
c'est qu'il arrêtait pas de dire le nom
du Christ de gars.
Pis j'étais comme « Arrête de dire son nom, tabarnak! »
J'aime pas ça, savoir
qu'il existe, ce gars-là, tu sais. Je me rappelle plus de son nom, mais en tout cas. C'est J'aime pas ça, savoir qu'il existe, ce gars-là.
Je me rappelle plus de son nom, mais en tout cas.
T'es peut-être mieux de savoir pareil qu'il existe parce que c'est vrai qu'éventuellement...
Non, mais moi, j'ai demandé à la police
un coup qui sort parce qu'on s'entend
que d'habitude, même quelqu'un
qui fait un meurtre, à cette heure, il sort après 4 ans.
Fait que j'ai dit, il arrive quoi avec ça?
Moi, je me suis acheté un tigre.
Essaye de me tuer, mon assis de weirdo de Québec.
Déjà qu'il a peur de...
Quand il sort du 418, il est stressé.
Fait que là, imagine un tigre qui saute dessus.
Mais ce qui est bizarre, là,
c'est qu'il a voulu...
Tu sais, il avait l'intention de tuer...
De tuer moi en premier,
puis après, un des dragons.
Un dragon?
Le dragon...
Quel dragon?
Un dragon...
C'est quoi son nom?
Le dragon que...
François...
Celui qui sortait...
François...
Qui est à Lamborghini.
L'embarque.
Puis en plus, moi, quand il a annoncé...
Il cherchait le lien.
Il cherchait le lien.
Quand il a annoncé,
ben, trois sacs symboles. Puis quand... Quand... Quand il a annoncé... Trois sacs symboles.
Puis, quand...
Quand il a dit...
Quand il a dit
qu'il allait tuer
François Lambert,
c'était la semaine que François Lambert
était à un souper pressé parfait.
J'ai regardé son épisode.
François Lambert, il arrête pas de faire
un souper pressé parfait. On dirait qu'il comprend pas
c'est quoi être un millionnaire
au Québec, là, fait que lui
est-ce qu'il veut faire
un gratiné de sa montre pour DBS
il est dans la finale, il est dans la finale, j'écoute pas ça
mais il est dans la finale
quand j'ai regardé sa semaine
pis j'ai fait
qu'est-ce qu'il est sympathique, ce gars-là
il est le fun
il est charmant, fait que j'. Il est le fun. Il est charmant. »
Fait que j'ai fait « Oui, tu devrais
tuer Guy Nantel et Mike Ward,
mais laisse-lui surveiller. »
Non, mais j'ai trouvé ça quand même bizarre
de voir le nom de ce gars-là
popper là-dedans, mais
comme quoi, des fois, la cohérence dans
quand quelqu'un... Mais moi, ce que j'ai pas
aimé, c'est qu'il a dit « Je vais
tuer Mike Warren en premier,
puis après Guy Nantel. »
C'est toi qui étais dans la marde.
Il aurait dû commencer avec toi.
Je t'ai sauvé la vie.
Parce que si moi, je porte pas plainte,
on s'entend que toi, t'es tellement saoul
que tu vois même pas ça passer,
les menaces de mort.
Mais un « Astid Loser » même,
il aurait rien fait.
Il aurait eu peur de sortir de chez eux.
En tout cas, là, si il est hésitant entre nous deux,
c'est clairement un peu partout qu'il va commencer.
T'es un astide loser.
Chris de vidange.
T'es une vidange.
T'es une grosse Chris de...
un astide faible.
J'ai le club des co-anis en arrière de moi.
En tout cas, moi, j'ai beaucoup de respect pour toi.
Si jamais c'est moi qui meurs le premier,
je comprends vraiment plus ce qui se passe dans ta tête.
J'ai suivi mon cours en psychiatrie.
Je pourrais toujours être intervenant.
Ça, je pourrais le faire.
Yann, tu as une question, puis après, je vais avoir une question.
Le gars, il y avait-tu des antécédents?
La police, vous en as-tu dit?
En fait, quand moi, j'ai porté plainte,
la police m'a dit merci
parce qu'ils ont dit...
Qu'est-ce qu'on ne polie, les policiers à Québec?
Je te dis, sérieusement,
on fait des jokes, les flics à Québec,
ils m'ont accompagné.
Moi, chaque soir, il fallait que j'aille faire rire le monde.
Puis, ils cherchaient le gars.
Fait qu'ils me disaient, on ne l'a pas trouvé, on ne l'a pas repéré. Qu'est-ce que c'est stressant, ça? Non,'aille faire rire le monde. Ils cherchaient le gars. Ils me disaient qu'on ne l'avait pas trouvé.
On ne l'avait pas repéré.
C'est stressant, Chris.
Tu allais faire un show devant le monde.
Tu ne sais pas s'il est dans la salle.
Il fallait que tu checkes
qui ne rie pas.
Chris Personnerie.
OK, attends.
Oh!
C'est une joke.
C'est gay. Je t'aime. Qu'est-ce que c'est une joke C'est gay, je t'aime
Tu devais être mal pareil
C'était quoi ta question?
S'il y avait des antécédents
Si la police le connaissait
Ils m'ont dit merci
Parce que ça fait plusieurs dossiers
Qu'on a
Personne ne nous porte plainte
D'un autre côté,
il nous a même, nous étant la police,
expliqué que lui,
il allait faire un coup d'éclat un moment donné
et qu'il allait finir sa vie
tuée par la police.
Ça fait que ce n'est pas assez suffisant
pour faire condamner quelqu'un
qui dit ça à la police, de dire,
« Moi, tôt ou tard, vous allez voir,
vous allez entendre parler de moi
parce que vous allez finir par me descendre.
Puis là, ils ont dit, bon, bien là, on commence à comprendre
son profil psychologique ou psychiatrique.
Si, c'est pas toi, moi,
puis un dragon. Ça va peut-être être
un gars de la voix,
un gars de souper presque
parfait, puis genre
c'est-tu Bernard
Dora. Puis ça va être...
Puis à ce temps-là, il y a deux humoristes
qui l'ont fait. Il y a Mascotte aussi qui a dit
« Hey, moi aussi... »
Mascotte va essayer de copier ce gars-là
pis il va tout nous tuer.
Mascotte va faire
« Pourquoi que je tue
un des dragons? »
Je voulais pas copier ce vote-là.
Mais toi, t'as quand même réussi à faire
un scandale pendant mon scandale, cette histoire-là. Mais toi, t'as quand même réussi à faire un scandale pendant mon scandale.
Moi, j'ai réussi à diffuser.
Moi, je suis un paratonnerre.
Moi?
Toi, t'es un hater, toi, avec.
Non, mais...
Tu sais ce que t'es?
Tu pouvais pas juste me laisser du pot.
Fallait que toi, tu fasses...
Hey, moi, avec, j'ai un scandale.
Non, mais moi...
Attends, Cédrica, c'est fait.
Jérémy, c'est fait. Mascotte!
Je m'en soupe pas, c'est vrai.
Moi, il y avait la petite Cédrica, le petit Jérémy
pis le petit Mascotte.
C'était juste...
C'est les flammes en rose qui font ça.
C'est les flammes en rose
qui me rendent... Je carbure à la haine.
Mais ça sentait la vengeance dans ton...
Non, non, mais c'est zéro, la vengeance.
Mais moi, pour de vrai, ce que c'était...
J'ai parlé à ma Scott après.
Puis c'était weird.
Parce que lui, il m'a appelé.
Puis il a essayé de mettre ça cool.
Puis il a fait... Hé, avant qu'on parle
je veux juste te parler
du petit Jérémy
moi là, j'étais
j'avais l'air de t'insulter
mais au début je te défendais
mais là, tu t'es acharné pis il y a eu de l'acharnement
pis moi le mot acharnement
c'est, je deviens
Joe Pesci dans Godfellas
pis là j'étais comme
qu'est-ce que tu veux dire de l'acharnement
pis il était comme, non mais tu sais tu faisais la joke
tu faisais la joke, pis j'étais comme moi je faisais
la joke dans ma tournée tabarnak
mes tournées
finissent pas après 3 semaines
calissent pis là
j'ai comme
levé le ton
d'une façon que lui ne s'attendait pas
puis là il a fait
je ne sais pas pourquoi on parle de ça
tabarnak on parle de ça
parce que c'est toi qui a parlé de ça
colisse
puis là après ça a tout
comme fucké
puis là j'ai fait
je me sentais mal pour lui
là vous avez l'air en bons termes, par exemple.
On est en très bons termes.
Mais pour de vrai, moi, Mascotte...
Mascotte...
Je pense...
C'est une bonne personne.
Mais Mascotte,
c'est Martin Petit qui a essayé, non, mais Mascotte, c'est que, c'est Martin Petit
qui a essayé
de défendre Mascotte.
Il m'a dit,
il a dit, regarde, Mascotte, c'est pas un voleur
de jokes, c'est que son writer,
c'est un voleur de jokes.
Puis là, j'étais comme,
ben, c'est ça le problème du Québec.
C'est que quelqu'un qui a
un auteur qui écrit tous ses jokes,
tabarnak, tu sais, moi, mettons,
quand...
Tu sais, mettons
que t'aimes Picasso.
T'achètes un Picasso, tu veux
penser que c'est Picasso qui a fait
la toile. Tu veux pas penser
que c'est Alain Dagenais
qui a fait la toile,
puis Picasso, il a fait ça, c'est bon, en tabarnak a fait la toile et Picasso a fait ça.
C'est bon, à tabarnak, je vais mettre mon nom dans le bas.
Je m'en calisse
que ton writer, c'est un voleur
de jokes. Si t'es un writer,
en tout cas,
mon exemple n'est pas
bon, mais...
Mais t'es en bons termes avec François.
Mais je suis en bons termes. Tout ça pour dire, moi et François,
on ramène testostérone.
Éternellement.
J'ai une petite question.
J'ai une question pour Guy.
Guy, c'était quoi ton rapport avec...
As-tu rapport avec testostérone 2?
Je peux-tu être dedans?
C'était quoi ton rapport avec...
Si tu voles des jokes, oui.
C'était quoi ton rapport
avec l'industrie de l'humour,
avec toute la communauté
de l'industrie de l'humour avant ça?
T'as-tu...
Ça a l'air de t'avoir frappé
quand même à ce front,
le fait que t'aies pas eu de support.
Tu veux savoir si le monde l'aimait?
C'est lui dans sa tête qui disait
« Le monde m'aimait. »
C'est tu là que tu as réalisé?
Non, non, non.
Moi, j'ai toujours été assez lourd.
En cast.
Il y a une couple d'années,
on avait été aux Oliviers.
Moi, j'avais quatre nominations.
Guy, il en avait cinq. Puis là, moi, j'avais quatre nominations. Guy en avait cinq.
Puis là, moi, j'avais été invité.
Il y avait un show à Hors TV.
C'était Les Incontournables.
Ça s'appelle En route vers le gala des Oliviers.
Ça, c'est drôle. Non, mais ça, t'es un héros
là-dedans.
Je suis tout le temps un héros.
Non, non, mais laisse-le là.
C'était En route vers les Oliviers.
Puis là, ils me disent,
t'as pas le choix d'être là.
Christ a quatre nominations. »
Puis là, je fais, « Ouais, mais Guy Nantel en a cinq. »
Non, non, mais parenthèse.
Je vais le compter à ta place
parce que moi, j'ai la chronologie des faits.
Prends ta version.
Toi, t'es encore âgé.
Ouais, en plus.
Peux-tu avoir un autre drink?
Cette année-là, j'ai cinq nominations.
Puis c'est moi qui ai le plus de nominations
au Gala des Oliviers, tu sais.
Mais on sait tous que c'est Martin Petit
qui va tout ramasser.
Non, mais c'est vrai, c'est une année
où Martin était bien fort.
Mais j'avais beaucoup de nominations.
Puis là, ils font l'émission
en route vers le Gala des Oliviers.
Puis tout le monde part.
Je pense qu'il y a 30 humoristes
qui passent dans la pensée.
Ça dure une heure et demie avant.
Moi, je n'ai aucune invitation.
Mon gérant appelle et dit « Écoute,
vous avez oublié Guy. » Il dit « Non, Guy,
on va passer notre tour. »
On fait comme « OK, on ne sait pas trop. »
On va souper avant. Tu te souviens, ça a eu 5-4.
On était dans le village gay ensemble.
Je ne me rappelle pas.
Puis là, Mike,
je lui compte ça et il dit « Tiens-toi prêt. » Puis là, Mike, j'ai dit contre ça,
puis il dit, tiens-toi prêt.
Il dit, moi, je t'ai invité à cette émission-là,
mais il dit, tiens-toi prêt.
Puis il dit, mets-toi dans le studio juste avant.
Et là, c'était écœurant.
Mike, il se fait interviewer,
puis on a des micro-caches,
micro-caches, je pense.
Puis là, il dit, moi, les questions,
ça ne m'intéresse pas trop.
Il dit, moi, j'ai juste une question. Comment ça, Guy Nantel, il n'. Puis là, il dit, « Ouais, moi, les questions, ça m'intéresse pas trop. » Il dit, « Moi, j'ai juste une question.
Comment ça, Guy Nantel, il est pas là,
tabarnak? » Puis là,
l'animateur fait, « Ben non, je pense
qu'il y avait un conflit d'horaire. » Lui, il fait, « Y'a pas de conflit
d'horaire. Il est là, hostie! »
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha C'est pour ça que Mike, pour moi,
c'est d'autres choses.
C'est vrai que c'est une bonne personne.
Merci à tout le monde.
C'est des moments tellement forts.
Moi, j'embarque sur la scène, j'ai pas de micro
parce que le gars des micros, il le met à tout le monde
sauf à moi.
Je t'ai donné mon micro.
Il arrive, il enlève son micro.
Il me donne son micro.
Là, c'est parce qu'on s'en allait
une pause. Je dis, bien, non, fais semblant que tu t'intéresses
à ma carrière, Asti. Puis là, je suis là.
Puis, écoute, il faudrait vraiment
qu'on mette un extrait de ça, m'emmener.
Mais ça, moi, pour devin,
c'était à ce moment-là que j'ai
réalisé que, tu sais, parce que toi,
ça fait longtemps qu'on se connaît,
ça fait longtemps que je t'aime,
puis souvent, tu me disais,
« Asti, je me sens pas...
Crisseuse, t'es me traite comme la marde. »
Puis souvent, quand t'entends le monde de même,
tu fais comme, « Asti,
il invente n'importe quoi. »
Mais toi, t'avais raison.
Le milieu,
t'as tout le temps traité comme la marde.
Puis j'étais content.
Ça s'explique un peu, parce que c'est vrai
que je suis une grand-yeule. Moi, je combine
deux affaires qui servent pas, c'est que
je travaille tout seul. Tu sais, j'écris
tout seul. J'ai pas de matinée en scène.
Je suis tout seul en tournée. Tu penses que t'as vécu un peu
la même affaire que Jean-Marc a vécu?
Oui. Non, non, mais c'est vrai. Exactement.
Jean-Marc Parent, qui est exactement le même
genre de profil. Moi, je parlais pas de Jean-Marc Parent.
Je parlais de Jean-Marc C qui est exactement le même genre de profil Moi je parlais pas de Jean-Marc Parent Je parlais de Jean-Marc Couture En musique
Star Academy
2016
Moi pis les deux
Jean-Marc on a vécu la même
Non mais c'est vrai moi j'ai une grande gueule
Pis je travaille tout seul
Quand tu parles sans arrêt
Pis tu dis à tout le monde ce que tu parles tout le temps
C'est sûr que c'est rien pour se faire des amis.
Ça m'est déjà arrivé moi-même
de me dire
que je ne me tiendrais pas avec moi nécessairement.
Non, mais c'est vrai.
C'est dur avec toi, je trouve.
Non, mais juste
vouloir un peu faire la marde.
Des fois, on sait des affaires sur du monde
et moi, je ne parle pas dans le dos.
Si la personne arrivait... Là, on sait des affaires sur du monde. Moi, je ne parle pas dans le dos. Si la personne arrivait
et que j'étais comme...
Là, ça devait être dur.
Les deux derniers mois que tu as vécu,
je ne souhaiterais pas ça
à mon pire ennemi.
Ta mascotte.
Non, mais
mascotte, ce n'est même pas un ennemi.
C'est de l'humour
Arrête, tu fais partie de l'autre gang
Je comprends pas ton humour
C'est déplacé ce que tu viens de faire
Prends un autre gorge
Non mais pas vrai
Je vois pas Mascotte comme un ennemi
Mais en tout cas
Mais mettons
Moi je sais même pas
Qu'est-ce que
Le monde...
T'es en train de dire que c'est un des meilleurs humoristes
que t'avais jamais vu.
Non, mais...
Ça doit être dur.
Ça doit être dur de...
d'avoir toute la marde
du monde qui font la même job
que toi.
Je vais te donner un exemple.
Que des humoristes
me défendent pas, c'est correct.
Si chacun a le droit vraiment de faire ce qu'il veut dans la vie,
pas de problème avec ça.
Ce qui m'a incuré dans cette histoire-là,
c'est que, un, personne défend
le principe. Tu peux dire, moi, Guy Nantel,
c'est pas mon chum, c'est pas mon idole.
Mais défendre le principe, c'est ton métier.
Non, mais tu sais, c'est ça. Ça peut arriver à n'importe qui.
Mais l'idée du gag. Fait que ça, j'ai trouvé ça un peu rock'n'roll
qu'il n'y a pas grand monde
qui embarque dans ce concept-là
de défendre la liberté d'expression pour un artiste
mais par-dessus le marché
il y a une dizaine d'humoristes qui se sont prononcés
et c'était tout pour me bâcher
on s'est entendu que si moi je fais la joke de Jérémy
et toi tu fais Alice Parkett
on se retrouve avec le même...
Je ne ferais pas la joke d'Alice Parkett.
Non, mais...
On se retrouve avec le même cas de figure.
Tes chums sont de ton bord
et moi je me retrouve tout seul.
Non, mais pas vrai.
Il y a deux humoristes en passant.
Toi, tu as du monde qui t'écrivait
pour dire, je m'excuse de t'avoir insulté ».
C'est ça, il y a deux humoristes qui m'ont écrit pour s'excuser de m'avoir mis dans la marbre.
Ce que je leur ai dit, c'est que si tu es si d'accord que tes propos ne représentaient pas ce que tu voulais,
écris-les publiquement.
Parce que quand tu m'as planté, c'était publiquement.
Fais-le, écris-les publiquement.
Tu vas-tu dénoncer
ces deux humoristes-là?
Non, je ne vais pas dénoncer ça.
On devrait avoir une spéciale dénonciation.
Non, parce que je peux comprendre.
Non, mais pas au vrai.
Je vais t'expliquer pourquoi je ne veux pas dénoncer le monde.
Moi, je n'ai pas peur de personne.
Quoi? Non, non.
Je ne comprends pas le « oh ».
Non, c'est que je veux pas...
Moi, je comprends tout à fait
la notion de... Tu sais, des caméras,
des fois, qui sont cachées, puis que
tu vois quelqu'un qui... Des comédiens, là,
qui se fait attaquer sur la rue, puis personne n'ose
intervenir, puis tout ça, puis de dire
« Ah, je vais attendre que quelqu'un intervienne. »
Puis là, quand quelqu'un intervient, là, tout le monde fait
« Hé, hé, ouais, lâche-les, puis tout le monde... »
Fait que c'est rare, les gens, gens dans la vie qui sont capables d'avoir
des principes de même,
tracés à la ligne d'eux,
pis dire « Non, moi, si quelqu'un fait ça,
moi, j'interviens. »
Le gars qui chiole après sa femme, par son niveau.
Par contre, ce qui m'a dérangé, c'est qu'il y a aussi
le contraire de ce phénomène-là. Il y a aussi des gens
que, quand tu poses un genou à terre,
pis que quelqu'un te ramasse un coup de pied,
il y en a une couple pour s'acheter un peu de capital
de sympathie auprès des gens
qui sont des chialeux.
Ils font « Ouais, moi aussi, je donne un petit coup de pied. »
Ça, j'aime moins ça.
Mais je crois quand même,
et ça, c'est la raison pour laquelle je ne veux pas
donner des noms pour rien, je pense quand même
que des fois, on fait tout ça dans nos vies,
des fois, de commettre,
de parler un peu trop vite,
trop fort, trop loin,
puis de dire après coup,
« Ah si, j'aurais pas dû me mettre dans la marde. »
Et c'est vrai que c'est un peu humiliant,
ensuite, publiquement,
de voir se rétracter,
puis de dire,
« Je me suis comporté pas correct l'autre jour. »
Je comprends tout ça.
J'en veux pas individuellement à personne.
Mais si tu me demandes la question,
je suis extrêmement étonné
que sur 75 humoristes
qu'il y a au Québec,
que tout le monde a été silencieux,
sauf une dizaine qui ont fait
« Ouais, moi aussi, je trouve qu'il s'est victimisé.
Moi aussi, je trouve qu'il est allé trop loin.
Moi aussi, je trouve qu'il a couru après. »
C'est vraiment assez ordinaire.
Voilà.
Prenez de son bord! Mon point, mais Jean-François Mercier a été de son bord
mon point
Jean-François Mercier a été de mon bord
et toi
Mercier est allé voir ta première
la seule personne qui a pas voulu se faire
squeezer par les journalistes ce soir-là
se faire dire comment ça que t'es la première de clientèle
c'est Jean-François Mercier
pis toi t'étais théoriquement à New York
moi j'suis à New York
excuse-moi de pendant que, t'étais théoriquement à New York. Moi, j'étais à New York. Excuse-moi de...
Pendant que toi, t'avais 71 policiers qui te protégeaient.
Désolé d'être sorti du pays pour pas me faire tuer.
C'est ça.
Je pense, Yann, on est-tu rendu aux questions?
Je veux...
Attends.
Avant qu'on aille aux questions,
il y a une affaire que
moi, j'ai trouvée très drôle que j'ai faite,
que j'aimerais
nommer, c'est que
le soir de ta première,
parce que moi, pour vrai,
moi, j'ai découvert
que t'avais eu,
que j'avais eu des menaces de mort
aussi, dans le journal, puis là,
je vois, c'est la première de Guynantel, blablabla, menaces de mort, dans le journal. C'est la première de Guinantel.
Blablabla, menaces de mort.
Je vois des photos de policiers.
La menace de mort.
On va tuer Mike Ward et Guinantel.
Je me disais, je suis-tu aux États?
Vu qu'on a la même équipe technique,
j'ai écrit à Joe.
Joe qui est là.
Joe qui est là.
Je vais finir cette affaire-là.
Après, j'aimerais ça qu'il vienne.
Viens-t'en, Joe.
Deux minutes.
Tu contrôles des affaires.
Tu contrôles.
Forme ta gueule!
L'affaire que je prends des hormones d'estrogène.
Ça me taille. Ça me taille.
Joe, il s'en vient-tu?
Ben non, t'as dit que t'allais finir ton histoire.
OK, non, OK, ouais, c'est ça.
On vient, on vient.
C'est pas de me voir, tu sais.
Non, non, ouais, c'est ça.
T'es à New York, t'as appris dans le journal
que t'étais à pute fin de suite.
Ouais, pis je m'en rappelle même pas ce que j'allais dire.
Ben, que t'as vu ton nom
Par hasard
Je le sais pas
Non, non
Viens-t'en mon Joe, on a une place pour toi
Fait que toi t'as vraiment appris dans le journal
Que quelqu'un voulait te tuer
T'as pas appris ça, pas de téléphone
Moi j'ai appris ça dans le journal
Que j'ai fait
Puis là j'ai écrit à Joe
J'ai fait, pour de vrai,
achète-toi
un petit pointeur laser
pendant la première
qu'après 20 minutes
que Guy est sur scène, allume le pointeur
laser, puis pointe-y
dans la face.
Ça, c'est pas fait.
Non, il l'a pas fait.
Ça a été drôle.
Arrêtez drôle il y avait beaucoup
de tension ce soir
tu parles
tu es petit point ici
tu calmes ta barbe
c'est là que tu vois
qu'en humour
c'est juste des crises
de momon
parce que
Joe viens-tu
dans le monde des kiwanis
il aurait fait ça
Joe viens
viens viens
viens-t'en
non mais vous allez voir
Joe c'est notre directeur technique
notre technicien du son c'est un punk mais dans mes yeux mais c'est quoi ton t-shirt c'est un t-shirt
de black flag je connais pas black flag non je, je connais Black Flag. Non, non, mais je... C'est une tabarnak qui m'insulte déjà.
Fait que là,
on a...
J'aimerais ça, peut-être, je sais pas,
il doit bien y avoir des choses que tu peux raconter
sur... Ben moi, c'est particulier parce que je travaille
pour toi, je travaille pour Mike, je travaille pour Guillaume Wagner
aussi. Nomme-les pas, cet esti!
Fait que là...
Travailles-tu pour Fred Dubé? Non, là... Travailles-tu pas, Fred Dubé?
Non, mais c'est drôle.
Non, Fred Dubé travaille pas.
Non, mais c'est drôle.
Hé, Fred Dubé, à soir,
Fred Dubé avait réservé deux billets
pour venir voir le show,
pis il est pas venu finalement.
Ben, écoute, c'est l'histoire de la vie de tout le monde.
Personne vient quand je suis là,
fait que aussitôt qu'il voit que je suis là... Mais qu'est-ce que t'allais dire? Non, mais c'est particulier, parce que la vie de tout le monde. Personne ne vient quand je suis là. Aussitôt qu'ils voient que je suis là.
Mais qu'est-ce que tu allais dire?
C'est particulier parce que JC Surette, avec qui on a fait une run.
No shoes!
No shoes, est-ce que tu?
JC m'a envoyé un message.
J'ai fait, Chris, c'est-tu moi ou c'est toi le problème?
C'est vrai que lui, il y a tous les humoristes qui ont du trouble. Il y a Guy Nantel, il y a moi, il y a Guillaume Wagner.
Est-ce que je te nomme par ton nom quand tu es dans ma face?
Je comprends que tu parles de moi.
Puis, qu'est-ce que Mike a fait
depuis dans toutes ces années-là?
Écoute, moi, je connais des choses
que je ne peux pas dévoiler.
Sauf si les gens insistent.
Tu devrais conter l'anecdote
à Magog
que je sais, je m'en vais chez nous
pis je faisais du pouce
Et que ça t'a coûté cher
à réparer tout ce qui était dans la chambre d'hôtel
Ça m'a rien coûté, ça m'a rien
J'ai jamais rien payé
J'ai rien eu sur ma carte de crédit
En tout cas, il a tout cassé ce soir-là
Mais ça, je vais laisser le jour
Arrête de partir des rumeurs Non, mais à ta défense, soir-là, mais ça, je vais laisser le jour. Parme taillette. Arrête de partir dérument.
Non, mais à ta défense, c'est la seule fois...
Non, non, je veux savoir la chambre d'hôtel.
Oui, ça, c'est ma pire fois.
C'est la seule fois, par exemple,
que je t'ai vu tracher une chambre d'hôtel.
Oui, puis je vais prendre un autre drink.
T'es en tabarnak.
Non, j'étais même pas en tabarnak.
J'étais juste festif.
Non, t'étais phoné. Il était phoné.
Il avait commencé la soirée. T'étais phoné, il était phoné. Il avait commencé
la soirée, t'avais cassé
une coupe de verre pour nous faire rire.
Pis là,
c'est ça, on s'en va à l'hôtel.
Pis en fait, t'avais perdu
ta carte, apparemment. Quelle carte?
La carte de ta chambre. Ouvrez la porte.
Tabarnak!
En fait, tu m'as fait... En tout cas,
c'est pas vrai que t'as pas ta carte. »
Puis là, à cet hôtel-là,
il y a personne qui travaille la nuit.
Fait qu'on n'a comme pas le choix.
Fait que là, je fais,
« Ah, fuck, t'as perdu ta carte. »
Fait que là, je dis,
« Viens-t'en dans notre chambre,
puis on va régler ça. »
Mais en rentrant dans ma chambre,
ils trashent tout.
Parce que là, c'est drôle.
Puis là, après ça, je dis,
« Fuck off. » Là, je suis écrit CDR. C'est ça. Oui, c'est ça. puis là après ça je suis là je t'écris cda
dans le corps et d'un corps et d'un an il est allé s'asseoir
tu étais pas chez tu viens tu m'arrêtes
après ça je t'ai fait rentrer tu as recommencé à chercher j'ai fait un verre
de vin sur ton lit sur le dra lit, sur le drap blanc.
J'ai pris Marvan.
Après ça, quand j'ai essayé de le trouver,
tu faisais du pouce sur le bord du chemin.
Où est-ce que tu t'en vas, Mike?
Je m'en vais chez nous.
Le pire, c'est que personne ne t'a embarqué.
Mike Ward qui mange la marde.
Il était 4h du matin.
Il était 4h du matin en campagne de McGog.
Finalement, je suis rentré.
Je suis couché. J'ai fouillé dans tes culottes.
Tu avais ta petite carte de ta chambre
dans tes culottes.
Je suis allé dormir dans ta chambre.
Tranquille. Une belle chambre propre.
C'est pour ça que tu es content de faire
de la tournée avec moi aussi.
Parce que moi, je suis plus respectueux.
À part la chaîne.
C'est parce que tu te couches le bonheur.
Quand j'ai fait pipi,
c'était à la Sailing Jones.
Ah oui, c'est vrai.
C'est quoi?
T'as pissé où?
Non, c'était rien.
C'était juste qu'on faisait
des petits paris
de niaiseux.
Non, c'est parce qu'il dit
qu'il n'y a personne
qui passe à Amcouy
à 3h du matin.
C'est mort.
Fait qu'il pisse
à la Sailing Jones.
En plein milieu de la route.
Mais comme il le fait,
il y a deux chars
qui s'en viennent.
C'est ça. Mais là, mon but, c'était de fainére avant qu'il pisse sa ligne jaune. En plein milieu de la route. Mais comme il le fait, il y a deux chars qui s'en viennent.
Mais là, mon but, c'était de fainéir avant qu'il arrive.
Exactement le genre de joke d'imbécile qu'il arrive un accident des fois
pis tu te dis, ben, c'est ça.
La loi de Darwin que l'épée meurt,
ça aurait pu être moi ce soir-là.
Mais là, on parle de...
Ça fait très, très longtemps de ça.
Avant que tu fasses tes jokes sur Alice Paquette.
Beaucoup plus
sérieux aujourd'hui.
Mais c'était pas la fois
du torse nu, son affaire.
J'ai jamais été
torse nu devant personne.
Sauf ma blanche.
Tu penses?
Non, c'est vrai.
Tu viens de nous conter ton anecdote tantôt.
Ben oui, non, mais c'est que
moi, j'étais dans mon char
puis la raison
pourquoi j'avais pris mon char sous,
moi, ça fait 20 ans que je ne veux pas prendre
mon char sous, puis il y avait un humoriste
qui s'appelle Massimo, qui est un humoriste
anglophone, qui m'avait dit
qu'il y avait une tempête de neige, puis j'avais fait
tabarnak, qu'est-ce que je vais faire?
La beauté d'une tempête de neige,
c'est que
les chars passent
et ça fait comme des tracks de chemin de fer.
Tu rentres dans le track de chemin de fer
et tu n'as pas besoin de chauffer.
Les tracks t'amènent
chez vous.
Quand tu es saoul, c'est assez
pour faire.
Ça a du sens.
Moi, j'étais rentré dans ma traque de chemin de fer
pis j'avais
vomi, mais personne m'avait vu
sauf ma blonde le lendemain.
Quand on est allé en Floride ensemble,
on était une dizaine de gars
avec les techniciens, t'avais quand même pris
trois brosses en 24 heures.
Ah oui, Chris, j'ai pris 36 heures.
Trois brosses en 36 heures.
C'est la seule fois que j'ai vu quelqu'un prendre trois brosses en 18 heures. Trois brosses en 36 heures. C'est la seule fois que j'ai vu quelqu'un prendre trois brosses
en 18 heures.
Trois brosses en 18 heures.
Mais t'as-tu rien dit que tu
frappais à coups de pied dans les portes
des condos de tes voisins?
Je me rappelle de rien.
Mais je me disais...
Je pense que quand tu poses
ta question, t'es comme
un avocat
qui questionne un attardé mental.
Tu sais que
j'ai aucune idée où tu t'en vas
avec ta question.
J'avais beaucoup de sympathie pour toi.
Je me disais, ça va être ses voisins demain.
Ce gars-là.
Puis là, tu devais les couper dans la porte.
Tu sais, là, si...
Il a décidé
de s'attarder à cette porte-là. Mais il ne savait pas... J'aime s'attarder
à cette porte-là,
mais il ne savait pas...
J'aime le terme attarder.
C'était rendu qu'on gérait.
OK, là, il faut le coucher là
parce qu'on va souper dans 5 heures.
Ah oui, c'est ça.
Donc, si on le couche là,
il va être correct pour aller souper.
Moi, je suis un des rares humains
qui est capable de brosser le jour
pour être correct pour le souper.
Non, mais c'est ça.
Carrément,
une brosse de 8 à 2
et ensuite,
aller dormir
de 2 à 6
puis après,
OK,
on s'en va
te fêter.
Tu fais comme un vrai.
Par contre,
Joe,
qui est quand même
une constitution
plus délicate que toi,
c'est un puits
sans fond d'alcool.
Je torche tout le monde.
C'est vrai. Sérieusement.
C'est une tournée rock'n'roll
qu'on fait avec un gars comme ça.
D'ailleurs, il a exactement le charisme
d'un Axel Rose.
Oui.
Et la coupe de cheveux
à sa petite soeur.
J'espère que je n'ai pas la même...
Exactement.
Rose, Rose.
Rose, Rose.
Ce qui est cool d'un grand moment, par exemple,
c'est que tu as à la fois le côté fou
du rock'n'roll, mais le côté
super organisé de
la responsabilité et tout.
Non, mais c'est vrai.
Des fois, on dit ça,
on est croche, mais on est direct.
Comment tu dis, Joe?
Ce serait le fun, tu me le dis en privé, ces affaires-là.
Non, mais c'est vrai.
Tu travailles super bien.
On a une vie de tout croche,
mais on est direct.
Je trouve que ça représente bien
notre façon de voir.
Je vais te prendre comme un compliment.
Merci.
Oui, tout à fait.
Moi, vous me comptez ça, mais Mike,
sérieux, moi, Mike, j'étais sûr
que tu ne buvais pas.
Que je ne buvais pas?
Sérieux, je te le dis à 100%.
Mike, j'ai tout le temps vu,
surtout le premier soir qu'on se rencontrait,
tu ne buvais pas gros.
Une chance, ce n'était pas toi, le lookout
du club de Bessic.
Parce que t'aurais fait,
y'a pas de police.
J'vois pas de police.
Y'aurait eu 150 gars de la SQ
qui arrivent.
J'vois rien.
Y'a personne.
J'étais sûr.
J'étais sûr qu'Éric Salva,
il était pas gay.
Sérieux, moi, le monde me dit, Mike,
ben non, Mike, c'est façon show. Ben oui, c'est bon show.
Des fois, il rêve d'un peu, mais Mike boit pas en tout.
Mike a un petit verre à la location.
Un peu, des fois, ouais.
Je te crie.
Je te crie.
Il boit juste quand je suis là, il l'a dit tantôt.
Oui.
D'ailleurs, on allait souper avant,
il ne veut plus aller souper avec moi, je soupçonne que c'est pour ça.
Je ne veux pas aller souper avec Guylain.
Tu as peur d'être sous?
Mais...
Mais...
Il y a une affaire que...
C'est que là, je vois que tu réalises ce que je vivais.
Dans la dernière année, des fois, tu m'écrivais
et je ne te répondais pas.
Tu étais comme « Pourquoi il ne m'écrit pas? »
Et là, toi, tu es devenu ce gars-là.
Parce que quand tu as la vie
qui te chie dans la bouche,
des fois, tu fais comme « Ah,
je n'ai pas le goût de répondre au monde. »
C'est vrai que j'ai arrêté les Facebook
cette semaine, depuis une couple de jours. Je n'ai pas fermé le compte, mais j'ai répondre au monde. C'est vrai que j'ai arrêté les Facebook cette semaine, depuis une couple de jours.
Je n'ai pas fermé le compte,
mais j'ai dit au monde...
Tu n'aurais pas dû le dire au monde.
Oui, tu dis ça, mais c'est parce que moi,
j'ai une relation... Je répondais à tout le monde.
Tu as une relation amouraine.
Non, non, non, mais c'est parce que, tu sais,
Facebook, ça donne que
tu as des dizaines de milliers de personnes
qui sont des vrais fans qui trippent sur toi.
Moi, je respecte ça et j'aime ça avoir
les gens qui m'écrivent, je leur réponds,
on a des discussions, tout ça, c'est cool.
Mais là-dedans, tu as une couple de parasites
qui s'incrusent et qui viennent
tous saboter l'affaire.
Tu vas-tu aller ton télépou pareil éventuellement?
Pas en 2017, c'est sûr.
Pas en 2017, il reste 15 jours. Là, je. Pas en tout, finir. 2017, il reste 15 jours.
Ben là, je sais pas.
Non, non.
Il reste un mois.
Il reste un mois,
puis dans l'intensité que tu l'as vécu,
un mois dans les jours qu'on vit,
c'est beaucoup, beaucoup de messages.
Toi, t'avais arrêté tes réseaux sociaux?
Oui, oui.
Complètement?
Moi, j'ai arrêté complètement
pendant quasiment un an.
Un an?
Oui, oui, oui. Vraiment.
Sept, huit mois.
Pas en tout. Zéro, on ferme.
Rien, rien, rien.
Non, non.
Sinon, c'est juste de la haine.
Mais c'est toi qui m'as donné le truc de fermer les messages privés.
Parce que moi, j'en pouvais plus.
Déjà, tu vois des caves qui t'écrivent en public.
Ceux qui t'écrivent en privé, eux autres,
ils s'en permettent une petite coche de plus.
Pense à par rapport, pas de preuve, je suis seul avec toi.
Comme s'il était seul et qu'il te glisse ça dans l'oreille.
Oui, c'est ça.
Fait que ça, Mike, on s'est parlé une couple de fois.
Mais moi, je t'en voulais pas. Je comprends très bien
comment ça peut devenir, même sans le vivre,
comment ça peut être agressant.
Parce qu'on a déjà vécu une couple de petits scandales
avant qui duraient
10 jours, puis déjà, tu le sens
intense, mais là, je vis la même affaire
que toi, tu y vivais.
Tu sais, quand on a vécu notre scandale
des oliviers qui a duré 10 jours,
moi, c'était après mon
scandale qui avait duré
903 jours.
Toi, c'était comme un petit
« cluc-cluc », puis moi, c'était comme « a cliqueluc. Puis moi, c'était comme...
Tu te rappelles-tu comment
on taillissait?
Mais l'affaire que je trouve
assez magique dans ça,
c'est que...
Il est magique.
Ou si les fantastiques.
Les fantastiques.
Ça, ça marche fort. Les fantastiques. Ça, ça marche fort.
Les fantastiques.
Moi, celui que j'aime, c'est le chinois
malhabile.
Moi, c'est mon préféré.
C'est le même producteur que moi.
Je te demanderais de respecter
un peu, s'il te plaît.
C'est ça qui prouve que je te respecte
que la carrière
que t'as...
Mais toi, parlant de carrière...
Non, non, mais...
T'as-tu pris ta retraite
ou tu comptes vraiment revenir
au Québec en France?
Oui, j'ai pris ma retraite.
T'as-tu pris ta retraite?
Je sais pas.
Attends un peu.
Ça fait quand même deux ans
qu'il a eu son affaire.
Il serait supposé sortir un show.
Non, là, j'ai ma nouvelle heure.
C'est relatif.
Merci de me défendre.
C'est relatif.
Non, c'est que
j'ai...
Là, j'ai ma nouvelle heure qui est prête.
Puis je vais sortir mon show au Québec dans un an.
Oh, bien voilà!
Yes, yes, yes.
Voilà.
Voilà.
C'est ça qu'on veut entendre.
Je vais réussir à faire un show
sans parler de filles qui se font violer.
C'est une joke, c'est une joke.
C'est pas vrai, je vais juste parler de filles
qui se font violer.
Ça va être deux heures de filles qui se font violer.
Moi, j'avais une référence là-dessus,
on s'entend qu'il va faire un one-man show là-dessus.
Moi, je veux taper Nantel.
Hey, je suis pas en quête.
La confession.
Non, mais oui, c'est ça.
Moi, j'ai arrêté d'aimer Faire de l'humour
Pis là je viens de sortir de ma dépression
Depuis 2-3 mois
Mais je te sens bien en tout cas
Pas vrai
Là je suis pas tuable
Pas tuable
Sauf que peut-être le petit monsieur
À Québec va découvrir Je suis un peu tuable, sauf que peut-être le petit monsieur à Québec va découvrir que je suis un peu tuable.
Mais hey!
La beauté de la chose, c'est que
moi, je pense que... Toi, tu dis
deux ans, ma tournée va peut-être finir dans ce temps-là.
On devrait peut-être faire une petite tournée,
toi et moi, en duo de trois mois
qui préparent l'entrée de la tienne.
Puis que tu payais double, moi.
Puis comme ça,
ça rend peut-être service au gars aussi.
Il a vraiment le goût de régler nos deux cas.
Il est obligé de prendre deux taxis.
On invite le dragon un soir.
C'est le dragon qui nous présente.
Le dragon nous présente.
On fait chacun nos shows.
À chaque fois, on fait « nos shows pis à chaque fois on fait
je veux pas rouvrir le show
mais là j'espère que ça va être demain dans tous les journaux
que Mike Ward fait ça
moi il y a bien du monde qui pense que
je suis inutile dans tout ce podcast là
mais j'ai réussi à faire dire à Mike Ward
qu'il fait un retour au Québec
et ça c'est ma plus grande satisfaction
yes
et je pense que je pense que t'as bien Québec et ça, c'est ma plus grande satisfaction. Yes!
Et je pense que
je pense que t'as bien
sasé l'importance
de Mike Ward sous écoute en
sachant que ça va être front page de tous les journaux
de Mike.
C'est encore drôle, on a vu des choses sortir de Mike Ward
sous écoute.
Les seules fois que ça sorti, c'est quand
c'est dans les trois premières minutes.
Vu que les journalistes québécois
ont la même
durée d'attention qu'un poisson.
Ils sont comme...
Ah non,
ils n'en parlent pas.
Ça, c'est la même affaire que Marc Cassivy.
Quand il y avait des polices
et des anti-émeutes autour de la Place des Arts,
l'étude scientifique
de Marc Cassivy,
ça a été d'aller voir un des flics
qui dit « Qu'est-ce que vous faites ici? »
Il dit « Il y a une manif communiste pas loin d'ici. »
Mais c'est vrai que c'était ça
la première raison, parce que
comme il y avait une manifestation communiste,
il y avait un groupe d'anarchistes qui s'était
intégré là-dedans et qui s'en venait faire le bordel
à la Place des Arts. Mais lui, il a pris juste cette phrase-là
et il a dit « Ça n'a rien à voir avec le show de Guy Nantel venait faire le bordel à la Place des Arts. Mais lui, il a pris juste cette phrase-là et il a dit « Ça n'a rien à voir
avec le show de Guy Nantel. »
Mais qu'est-ce, il entourait la Place des Arts.
Après ça, il y a plein de monde qui, justement,
c'est de ça qu'est née l'histoire de
Guy Nantel s'est victimisé et il invente des affaires
parce que lui, il a sorti ça dans la presse
et il a pris ça à travers
le masque anti-hémeux du gars qui faisait
« On est des communistes pas loin d'ici. »
Je trouve ça tellement...
Non, mais Chris, si tu fais ça,
appelle le service aux médias
de la police et essaye de savoir
c'est quoi la vraie histoire.
C'est vrai que les médias, des fois...
En tout cas, moi, je l'ai vécu. Non, mais c'est vrai, les médias traditionnels,
des fois, oui, mais des fois,
c'est un peu compliqué. D'ailleurs, j'ai une bonne
anecdote là-dessus. Je fais
les nouvelles à TVA,
puis le gars me pose la question, puis il dit
« Est-ce que vous saviez, vous,
que quand vous avez écrit ce show-là,
que la marde allait pogner, puis tout ça? »
Moi, je me doutais
que le trouble
allait pogner dans mon show,
et c'est pour ça que je suis allé voir
la Commission des droits et libertés de la personne,
mais j'ai dit sérieusement, je pensais
jamais que ça partirait de l'histoire d'Alice Parkett.
Le lendemain, dans le journal,
c'était gris, « Histoire nantelle
Alice Parkett, je savais que la
marde allait pogner. » Là, je fais,
« Ben non, je t'ai dit que je savais que ça allait
pogner, mais que ça n'aurait pas de rapport avec ça,
mais tout ce qui est retenu, c'est la phrase
« Je savais que la marde allait pogner. »
Tu t'attendais que ça pogne un peu le racisme, un petit peu plus, que ça aille jouer un peu. Tu l'as vutenu, c'est la phrase « Je savais que la merde allait pogner ». Tu t'attendais que ça pogne un peu le racisme,
un petit peu plus, que ça aille à jouer un peu.
Tu l'as vu le show, c'est sûr.
Même encore là.
Un petit question pour Guy.
Tu sais, quand il arrive un scandale de même,
ça ne te tente pas, au lieu d'aller voir
un Tout-le-Monde-en-Parle
qui va te faire un montage,
un Paul Arcand qui va te faire une entrevue
d'à peu près trois minutes,
d'aller voir un bon
podcast genre
le Carré de Sable
ou
Trois Bières, ou n'importe
un podcast qui va te laisser toute
la place et que tu pourrais
répondre à toutes les questions.
C'est l'équilibre, Yann.
C'est l'équilibre. Un podcast,
tu as 8000 personnes qui vont aller voir ça.
Je ne veux pas faire ma langue sale,
mais tout le monde en parle,
ça a plus d'impact.
C'est ridicule comme question.
Chris, que t'es con.
Non, mais je me dis...
Non, mais tu n'as pas à choisir.
Chris, de lait.
C'est parce que je me disais...
Chris, dino.
On peut-tu mioter son micro? Non, mais c'est parce que je me disais... Chris Dinosaur. On peut-tu muter son micro?
Non, mais c'est normal
que tu ne seras pas tout le monde en parle
et avoir une entrevue de deux heures sur toi.
C'est sûr.
Tout le monde s'attendait.
Quand tu t'es insurgé,
quand tout le monde s'est insurgé
sur le fait que tu n'allais pas
à tout le monde en parler,
tout le monde était tourné vers toi.
Tu aurais choisi n'importe quoi. Tout le monde t'aurait suivi. Tu aurais dû faire la baboune à tout le monde. Le corps est sable. Je ne sais même pas c'est un sujet sur le fait que tu n'allais pas tout le monde en parler, tout le monde était tourné vers toi tu aurais choisi n'importe quoi, tout le monde t'aurait suivi
tu aurais dû faire la baboune
le corps est sable, je ne sais même pas c'est quoi
je n'ai jamais entendu parler de ça de ma vie
tu es en train de me dire quelque chose que je n'ai jamais entendu parler de ma vie
que le Québec va se placer
par rapport à ça
tout à fait, le monde t'aurait suivi
le monde c'est qui, c'est 4000 personnes
je pense
c'est 4000 personnes quand tu as je pense que c'est 4000 personnes.
Non, mais quand tu as un million et demi de personnes
qui t'entendent pendant 15 minutes.
Mais ce que je dis, c'est que le monde te suivait.
Je veux défendre mon ami.
Je suis en train de parler avec le monsieur.
Je veux défendre mon ami qui arrive avec un point
qui ne tient pas sa place.
Il voulait fermer le micro il y a deux minutes.
Non, mais c'est que, mettons, tout le monde en parle
et c'est pas vrai que tout le monde
en parle à un million et demi de codes d'écoute
tout le monde en parle à un 700 000 de codes d'écoute
à 100, puis il y a sur les
700 000, il y a 500 000
chats et
lasagnes qui sont devant
la télé, tu sais
tandis que le web
à ce temps moi, je sais
que sous-écoute
a plus d'impact que tout le monde en parle.
Ben voyons donc.
Je te le jure.
Sérieusement, là.
Je te le jure.
Guillaume Wagner,
quand il ploguait
son pilote, insulte-le pas
parce que c'est pas un drétiste, mais Guillaume Wagner qui ploguait son... Puis là, insulte-le pas parce que... Nomme-moi pas ce gars-là!
Mais Guillaume Wagner
qui ploguait le mobilot à Coiffesse,
il l'a plogué,
il est allé à tout le monde en parler,
il a vendu zéro billet, il a fait...
En mode salvaille, il a fallu
qu'il monte son pénis. Il a vendu
zéro billet, il a fait
« My Quotes, écoute », il a vendu...
Il avait vendu combien de billets, Michel?
70 billets
en faisant « My Quotes, tu les écoutes ».
Zéro avec tout le monde en parle.
Je ne suis pas en train de dire que j'ai autant de monde
que tout le monde en parle, mais tout le monde en parle.
C'est des astines incompétents.
Non, mais...
C'est Rita
et ma tante Lucille
qui sont quand même...
Qu'est-ce qu'on fait en attendant le backwash?
Moi, j'ai dit à Yann que la question était ridicule.
C'est pas Yann qui est ridicule,
c'est que la question, je trouve qu'elle est mauvaise
dans la mesure où c'est comme si t'as à choisir
entre les deux. Moi, trois bières,
ils m'ont jamais invité. Mais s'ils m'invitent,
peut-être que j'irai, peut-être pas,
ça dépend de... Parce que je dis ça,
moi, je viens par amitié pour Mike,
mais depuis un bout de temps, j'ai fait
fuck les entrevues, j'ai fait le tour.
Mais tu sais, tu choisis pas
les affaires, un ou l'autre.
Le nombre de personnes qui t'écoutent,
c'est important. Parce que quand tu
pognes un million, un million et demi de personnes
qui t'écoutent, t'as beau dire Rita, machin,
mais Rita est là dans son salon, mais à côté
de Rita, il y a quand même peut-être deux, trois autres personnes qui t'écoutent. T'as beau dire Rita, machin, mais Rita est là dans son salon, mais à côté de Rita, il y a quand même peut-être
deux, trois autres personnes qui sont là.
Comment tu peux prétendre que le
Mike Ward Show a plus d'influence
avec combien t'as de personnes
qui t'écoutent?
À ce temps, c'est que
quand, mettons, tu fais ici, ici,
la seule chose qu'ils avaient faite, c'est Mike Ward, tu s'écoutes,
t'aurais eu, après le
lendemain, des articles à propos
de cette entrevue-là. Puis,
de faire que tout le monde en parle,
personne n'organise que tout le monde en parle,
mais c'est tout
ce qui arrive après le
tout le monde en parle. Je pense qu'il y a de l'impact.
Tout le monde en parle, t'avais-tu invité,
puis ils t'ont pas invité après?
Ils ont dit non, ou pas en tout?
Non, non, ben, ils m'ont invité la
troisième semaine du scandale.
Mais...
Non, non.
Moi, tout le monde en parle.
Je te dis pas que ça a changé ma vie de passé là.
Mais je dis juste que si tu peux parler d'envie
à un million de personnes au Québec
sur huit millions de populations...
Mais toi, tu crois ça qu'il y a vraiment
un million de personnes qui écoutent tout le monde en parler?
Je crois que...
Christabarnak! Moi, il y a... Non, non, mais Marc, attends un peu. De tout le monde en parle? Je crois que... Christabarnak!
Moi, il y a, mettons, de tout le monde
que je connais.
Je connais 100 personnes.
Mais mettons que je connais 100 personnes,
j'en connais pas 3
qui écoutent tout le monde en parle.
Non, mais c'est des sans-abri, tes amis.
Non, mais...
Non, mais...
Je suis pas en train de dire que j'ai plus de monde qui écoute moins que tout le monde en parle, mais je pas en train de dire
que j'ai plus de monde qui écoute moi
que tout le monde en parle,
mais je suis en train de parler du monde,
les comedy nerds, j'ai un vrai impact,
tandis que tout le monde en parle, tabarnak.
J'ai ma mère qui est morte il y a 19 ans qui écoute.
Non, je pense que tu résumes un peu les affaires
de façon...
Ça t'a-tu aidé?
Tout le monde en parle un peu.
Moi, je ne vois pas ça aider.
En fait, ce qui est drôle,
sur les médias sociaux, j'ai vu beaucoup plus
de réactions par rapport à ce que j'ai fait au Frontier rare,
qui est certainement
moins écouté que tout le monde en parle.
Je comprends la logique en arrière de ça,
mais c'est quasiment comme si tu me dis
si tu fais un podcast qui a 500 personnes
qui t'écoutent et que tu as 24 heures
pour t'exprimer, que ça va avoir plus d'impact
que si tu as 6 minutes devant...
Ben non.
Je veux juste intervenir deux secondes.
Un président ou un premier ministre
qui fait un appel à la nation,
il parle deux minutes à tout le monde.
Ça a quand même un sens
de pouvoir parler à plein de monde.
En fait, ce que je trouvais,
c'est que tu avais un beau momentum
et tu avais Guyot qui te faisait la baboune et qui était
un petit peu baveux. Moi, j'y aurais fait
un astide pied de nez. Je serais allé voir un
média indépendant, un podcast
auquel j'aurais accordé une
entrevue d'à peu près 1 heure,
pouvoir t'exprimer en long et en large,
avoir les bonnes questions au lieu d'une affaire
de 10 minutes. Puis, Christ, que j'aurais fait
un nasty fuck you à Guyot, là.
T'as même pas idée.
Non, je suis pas d'accord.
Il a été baveux.
Il y a bien du monde qui m'a écrit
par rapport à Tout le monde en parle,
de dire, va pas là, il va faire un montage.
Moi, Guyot Lepage, j'ai écrit le lend à tout le monde en parle, de dire « Va pas là, il va faire un montage. » Moi, Guy Lepage,
j'ai écrit le lendemain de la diffusion, j'ai fait
« Merci, j'ai trouvé que le montage a été
honnête. » Quand tu fais une émission
comme ça, tu fais une entrevue qui dure à peu près
45 minutes, puis il monte
un truc de 20 minutes. Fait que t'as à peu près
du 1 pour 2, à peu près la moitié
de ce que t'as fait en tournage qui reste dans le montage.
Évidemment, il y a des bouts
que tu te dis « Ah, j'aurais aimé ça qu'il garde cette phrase-là.
Je ne sais pas pourquoi il a gardé celle-là. »
Ça, c'est une question arbitraire.
Mais la réalité, c'est que...
Tout le monde en parle. Moi, j'en voulais
beaucoup à Guilla avant parce qu'il ne m'invitait pas.
Mais s'il m'invite,
j'accepte le jeu qu'il fasse du montage.
C'est comme ça pour tous les invités
depuis 13 ans qu'il fait.
C'est tout à fait normal qu'il fasse ça.
Les invités sauf Julie.
Julie, elle a le droit d'assister au montage.
Mais ce que je te dis, c'est que moi, je m'assume
et tout ce que je dis dans les 20 minutes
que vous voyez à la télévision, je l'ai dit.
Puis il n'a pas fait un montage
en prenant des mots séparés
puis en m'inventant des phrases que je n'ai pas dites.
Et là-dessus, moi, je trouve que...
Tu trouves ça sensatif?
Absolument.
Puis, Chris, il faut arrêter aussi... Je trouve que ça se fait du montage, toi. Absolument.
Et Chris, il faut arrêter aussi.
Je veux dire, à un moment donné,
moi, je préfère ça à ne pas être invité et qu'on me dise, toi, tu n'existes pas.
Mais c'est juste qu'à temps...
C'est là que je te dis.
C'est juste qu'à temps qu'ils décident de t'inviter.
Je trouvais que...
Moi, rendu...
Juste pas me faire inviter, j'aurais choisi...
Tu me voulais pas.
J'aurais peut-être été voir même Mike faire un épisode spécial
de « Si tu écoutes, un heure de temps,
on vide la question, puis tu peux
t'exprimer en long et en large. »
J'ai fait tout.
Dans tel, il n'y a pas de colonne.
Non, mais c'est parce que je comprends pas l'histoire
du choix. J'ai fait des choses comme je fais
là ce soir. J'ai fait des choses comme je fais là ce soir.
Tu aurais fait les deux.
J'ai fait des affaires comme le téléjournal
où ça dure 2 minutes 25 secondes.
Oui, c'est vrai.
J'ai fait 260 pages de communiqué de presse.
Je dois en avoir une fin de recours.
J'aurais aimé ça de voir faire la baboune à Guy A.
Non, mais c'est drôle parce que la baboune
et le finger à Guy A, moi, j'aurais fait
à l'époque qu'il ne voulait pas m'inviter
parce que j'étais frustré de ça, parce que je me disais,
moi, je vends 100 000, 125 000 billets,
puis on s'entend qu'au Québec, vendre 100 000 billets ou disques
ou je ne sais pas quoi, entrer au cinéma ou n'importe quoi,
ça n'existe quasiment plus.
Si toi, tu es un de ceux-là,
puis que tu ne te fais pas inviter dans un gros show comme ça,
là, il y a quelque chose d'injuste
Parce que tu te dis qu'il a pas de bon sens
Parce que moi non seulement tu manques de respect comme artiste
Mais tu manques de respect aux cent quelques mille personnes
Qui sont prêts à payer 40-50$ pour venir me voir
T'es en train de dire
Cette personne-là n'existe pas
Mais s'il m'accepte comme invité
Moi j'accepte le jeu de départ
C'est comme si on signe un contrat
On signe un deal et on dit,
je t'invite, mais je fais du montage.
Mais si jamais ils faisaient un montage malhonnête,
je leur ai dit, mais je te juge,
j'ai regardé le montage et j'ai fait,
ça ressemble à l'entrevue que j'ai donnée.
Ça me soulage, mon mec m'invite.
Je ne sais pas si ça va arriver un moment donné.
C'est beau.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas s'ils vont m'inviter un moment donné.
C'est une clap weird, ça. J'ai applaudi moi aussi, et je ne sais pas pourquoi j ne sais pas s'ils vont m'inviter un moment donné. C'est une clap weird, ça.
J'ai applaudi moi aussi,
et je ne sais pas pourquoi j'applaudissais.
J'ai fait...
Mais on va-tu avec des questions?
Là, Joe s'est sauvé.
Première question, ça devrait être
pourquoi Joe s'est sauvé?
Ça fait combien de temps, Yann?
Ça fait deux heures.
Ça fait deux heures et vingt.
Deux heures et dix, deux heures et vingt.
Je vais... OK.
On va aller avec les questions.
Excuse-moi, je me suis accoté sur toi.
Comme Québec solidaire, on a un micro
homme, un micro femme et un micro non-genré
comme Québec solidaire.
Non, mais je te regarde, toi.
Salut, boys.
La question est à Guy Nantel, en fait,
concernant la polémique,
concernant Julien Tremblay, tout ça.
Moi, je respecte beaucoup ce que tu fais,
vraiment beaucoup.
Puis en réalité, ce que je veux savoir,
c'est qu'est-ce que tu penses...
Tu sais, comme, dans le fond,
Julien Tremblay a été signé sur Juste pour rire.
Puis lui, il a sorti une polémique en disant que toi
et Jean-François Mercier étaient impliqués
dans la situation
Gilbert-Roson.
Ben, c'est un peu ça pareil.
Non, non, c'est que nos blagues
encourageaient la culture du viol. Je ne pense pas que ça a
à voir avec Gilbert-Roson.
Bon, j'ai mélangé un peu le...
Mais quand même, moi ce que je pense,
c'est que penses-tu que lui,
étant impliqué dans...
étant signé avec Juste pour Rire,
il voulait un peu
dilapider un peu toutes les histoires
concernant...
Lui, dans le fond, il est concerné
ou il est au courant de la situation.
C'est la question.
Lui, dans le fond,
il comprend la situation
Il est au courant de la situation
Puis il essaie de détourner un peu
Moi, ce que je pense par rapport à Julien
Comme à plein d'autres humoristes
Qui ont... Non, non, mais
Je vais te le dire, sérieusement, je pense que
Quand il arrive un sujet
Qui fédère
Tout le monde dans la société
Par exemple, les agressions
sexuelles. Tu as 99,999%
du monde dans la société
qui sont contre ça et qui trouvent
ça dégueulasse. Quand il y a un scandale
qui sort dans un sujet de même,
le premier réflexe des gens
qui veulent avoir
le spot sur eux autres, ils font « Moi avec,
je compte ça. Moi avec, je vais
stouler quelqu'un. Moi avec, je vais... »
Puis c'est là que tu te mets à faire
des erreurs. C'est là que la marge d'erreur,
tu te mets à être mal habile, puis à dire des niaiseries,
puis à faire des affaires
qui ont des dommages, des fois, sur la carrière
ou sur la vie de certaines autres personnes.
Moi, Julien, comme bien d'autres
qui ont parlé contre moi, je vois ça juste
comme une façon mal habile d'avoir
fait les affaires. Je vois ça comme une façon
de quelqu'un qui se dit « Ah, je vais m'attirer
de la publicité. » Puis la preuve en est
que son réflexe a été de dire
« C'est tellement un sujet qui est hot
que je vais faire une pub le vendredi pour
dire « Soyez des nôtres dans 48 heures.
Cliquez sur mon site.
Comme ça, je vais avoir de la publicité puis des clics
pour pouvoir ensuite dénoncer quelqu'un. »
Profiter d'une situation de quelqu'un qui va pas
moi je le prends pas personnel je pense pas
du tout puis Julien il m'a écrit pour s'excuser
après puis j'ai dit le temps va faire les choses
mais je suis pas content de comment ça se passe
mais j'en veux pas personnellement à lui
mais ça me donne un peu
l'air juste à qui j'ai affaire
à quelqu'un qui est peut-être pas solide solide
puis qui veut se faire du crédit puis
que ça rejaillit négativement.
Il est toujours dans la situation depuis le départ
et qui ne veut juste pas...
Il veut juste avoir l'air d'un gars qui a de la vertu
et qui est une bonne personne et qui dit
« Fuck les dommages, moi, je veux avoir l'air d'un bon gars. »
J'en ai une pour Guy.
As-tu été invité
dans l'espèce de consortium
d'humoristes avec le nouveau gala?
Tu as bien des bonnes questions.
Il y a des bonnes questions.
Tu connais-tu ça, la technique?
T'es-tu bon dans les caméras?
Non, mais c'est que...
Yann,
c'est mon
bras droit.
Non, il est bon, Yann.
Sérieusement, je te suis des fois
sur Facebook, puis je vois les débats que t'as,
puis je vois que t'as des idées
en arrière de ça. C'est pas juste de faire
la polémique. Mais oui, j'ai été
invité à ça. Oui, au début, j'ai dit
oui, puis après ça, j'ai dit non, je débarque de ça
parce qu'en ce moment, c'est comme si tu me demandes
de rentrer dans une gang où tout
le monde est contre moi. Ou en tout cas, où soit
qu'il y en a qui sont silencieux, ou soit qu'il y en a qui sont contre moi, mais il y tout le monde est contre moi. Ou soit il y en a qui sont silencieux
ou soit il y en a qui sont contre moi,
mais il n'y a personne qui est contre moi.
Même pire que ça, je ne me sens plus...
Tu ne fais plus partie de la gang.
Non, c'est ça. On ne fait plus la même job.
Non, moi, je sens que
je fais une job
et il y a d'autres gens qui font
supposément le même métier, mais qui n'ont pas
la même vision, la même démarche artistique.
Moi, je n'embarque pas dans ça.
Ça répond à ma question.
J'aime ça que toi,
tu animes un show comme
un avocat fait
plus d'autres questions.
Y a-tu une autre question en arrière?
Oui.
Je pense que ça va être la dernière J'aime ça. Y'a-tu une autre question en arrière? Oui. Pis je pense
que ça va être la dernière parce que j'ai
solidement envie de pisser.
Sinon, crop en haut
de mes tâtons pour pas qu'on voit
la tâche de pisse.
En fait, ma question...
On va le faire sans toi.
On fait 3-4 heures pour que...
Non, mais à chaque fois que le monde a voulu faire des 3-4 heures,
ça ne vire jamais bien.
Bien, c'est sûr. Même 2 heures, c'est un peu long.
Oui, même 2 heures. En fait, ma question est pour Guy.
Ça a été dit au début que tu as passé à la soirée
de T'encore jeune. J'aimerais juste savoir
qu'est-ce que tu penses de la gang de la soirée
et surtout Fred Savard, parce qu'on a vu
que l'entrevue était assez hostile, mettons.
Oui, oui, je ne me sentais pas
en terrain ami. Moi, je ne me sentais pas en terrain ami.
Moi, je suis un grand fan
de La soirée est encore jeune.
C'est sûr que Fred,
j'ai trouvé qu'il était...
J'ai aimé ta pose.
Moi, je suis un grand fan de...
Non, non, non.
La soirée est encore jeune, j'écoute toutes leurs émissions.
Je suis vraiment un grand fan de ça.
C'est quoi que t'aimes de La soirée?
Parce que moi, je ne suis pas un fan de la soirée encore jeune.
Premièrement,
chaque personne...
J'aime le côté bitch de Jean-Sébastien.
T'aimes-tu le côté malhabile
devant le public?
C'est ça qui te rend heureux.
Moi, c'est ça qui est drôle.
C'est que
je regarde les affaires séparément.
C'est-à-dire, tu sais,
Fred Savard,
j'allais y venir justement, mais je vais finir par Fred
parce que c'était ça la question.
Jean-Sébastien, son côté bitch,
mais artistique, puis vraiment
la méchanceté à la roquette des oreilles.
Moi, je trouve ça très drôle.
Ensuite de ça, Olivier, les montages,
tout ce qu'il va chercher.
Lui, c'est le seul que je trouve bon. Ça, c'est une job nécessaire. Mais pour de vrai, les, les montages, tout ce qu'il va chercher. Lui, c'est le seul que je trouve bon.
Ça, c'est une job nécessaire.
Mais pour de vrai, les autres, je trouve,
c'est des writers
un peu moyens, mauvais sur scène.
Parce que toi, tu les vois comme des humoristes.
Oui. Si je les vois comme des gars
malhabiles de Radio-Can,
là, je vais faire « OK, ils sont pas payés.
Ils sont en feu. »
Faut pas que tu vois ça comme un humoriste qui est sur un stage
pis qui a un punch à trouver 10 secondes.
Faut que j'aie voix comme des gars...
Ils sont plus drôles que mon agent d'humeur.
Non, mais l'animateur...
Ils sont excellents.
L'animateur est un excellent animateur.
Pis ensuite de ça, Fred Savard.
Moi, Fred, honnêtement, je trouve que...
Pis j'ai dit dans le podcast,
c'est un gars qui est trop religieux pour moi, qui est trop
moralisateur, nouveau
curé de 2017, mais
cela dit, qu'est-ce que tu dis, des humoristes
ou des gens qui prennent des positions
puis qui font de l'humour à partir de positions
sociales puis politiques, il n'y en a pas
40 là au Québec, fait qu'ayons
un minimum de respect pour ça
c'est un gars avec qui je suis souvent en désaccord.
Mais ce que j'ai apprécié de cette
entrevue-là, c'est qu'au moins, comme
ici ce soir, on parlait pour vrai.
On faisait pas juste une espèce de question
générale. Je trouvais ça agressif.
Je trouvais que le ton était beaucoup trop
inquisiteur. Je pense que l'inquisition,
c'est un bon terme pour ça.
C'était vraiment accusateur.
Et à la limite, on me coupait la parole sans arrêt
et on ne me laissait pas parler.
Mais le montage qu'ils ont fait à la télévision,
il était super bon.
C'est-tu rendu à la télé, ce film-là?
Non.
C'est sûr?
Ben oui.
C'est bon.
On a j'ai un petit peu à vous dire.
Ils ont combien de recherchistes à la télé?
Je ne sais pas s'ils ont des recherchistes.
Mais c'était bon à télé parce qu'ils ont fait
à radio, ça a duré l'entrevue peut-être 5 minutes
puis après ça, on a refait un autre 10 minutes
en dehors des zones de radio
puis au montage télé, ils ont fait
la globalité de tout.
Je trouvais encore une fois que le montage
était plus représentatif.
Mais c'est sûr que si tu reçois quelqu'un
pour juste le planter puis couper la parole,
ça, ce n'est pas cool parce que moi, si tu reçois quelqu'un pour juste le planter et couper la parole, ça, ce n'est pas cool.
Parce que moi, si tu m'invites juste pour me dire que je suis un cave,
ce n'est pas nécessaire.
Les médias sociaux existent pour ça.
Mais si on est pour échanger,
moi, ça ne me dérange pas d'avoir quelqu'un qui est carrément à l'opposé de moi.
Puis là-dessus, je trouvais que Fred manquait sa shot
parce que c'était un des gars qui disait
« Non, non, mais il faut désamorcer.
Il faut d'abord dire ce qu'on pense dans la vie pour
faire des blagues. » Non, je suis vraiment
pas d'accord avec Fred Savard là-dessus.
Ce qui compte, c'est de faire rire les gens
qui payent 40 piastres pour venir voir
un show, puis se fier sur
l'intelligence de ces gens-là qui sortent dehors,
qui vont pas dire « Esti, je suis
de Coq-Nantel, je vais aller mettre le feu à un show. »
C'est quoi le nom de son groupe?
C'est quoi le nom de son groupe du C'est quoi le nom de son groupe d'humour
dans le temps?
Les Aparthistes.
Qu'est-ce qu'ils connaissent, eux, l'humour?
Ouais.
Pour vrai, t'as beau caller,
son souverainesse,
ils font des jobs.
De Boucardiou, des fois, tu me dis
c'est pas un humoriste, un philosophe.
Ouais, pis il me le remet dans ma face
la semaine passée.
Il était choqué.
Puis moi, je voyais pas ça comme un insulte.
Moi, je vois Boucardiouf
comme un poète.
Mais Fred, moi, je le vois
comme un éditorialiste comique.
Mais c'est ma vision à moi.
Écoute, peut-être qu'il va faire un one-man show
à un moment donné,
puis pendant deux heures, on va se pisser dans les culottes.
Moi, je le vois comme un gars qui d'abord donne son opinion, puis qui rend ça comique.
Mais il y a bien des humoristes de la nouvelle génération aussi qui font la même chose.
Puis moi, ça m'énerve quand je ne joue pas au dépasse.
Quand je vois que le gars qui est sur la scène veut absolument me convaincre de dire,
« Moi, je pense ça de ces gens-là. »
Tu dois penser ça toi aussi.
Oui, non. Moi, je n'ai pas besoin de savoir ça.
Moi, tout ce que je veux, c'est fais-moi rire,
puis après ça, brasse-moi les idées pour que je sorte de là
et je dise, c'est qui ça qui voulait m'amener?
Puis, qu'est-ce que j'ai à remettre en question?
Mais ça, ça m'appartient à moi comme public.
C'est ça.
Es-tu en train de parler de Pierre Hébert?
Hein? Comment ça?
C'est quoi cette référence?
Non, non, non, c'est un gars référence? Non, non, non.
Non, non, non.
Non, non, c'est que... Moi...
Tu finis pas de même.
Une autre question.
Moi, je pense, par exemple,
pour de vrai, la soirée est encore jeune.
J'ai essayé d'embarquer...
Ferme ta gueule, toi.
J'ai essayé d'embarquer... Ferme ta gueule, toi! J'ai essayé d'embarquer
pis ils sont
trop arrogants
pour le peu de talent en humour qu'ils ont.
Non, mais... Parce que...
Non, Mike, je suis pas d'accord. C'est pas l'arrogance
qui me dérange. Moi, c'est la religion.
Ils sont trop religieux. C'est-à-dire qu'ils ont
un parti... Ils sont pas drôles,
par exemple. Ils sont pas drôles. Non, mais moi, ce que j'aimerais, là...
Moi, ça me dérange pas. T'es arrogant si t sont pas drôles, par exemple. Moi, ce que j'aimerais... Moi, ça ne me dérange pas.
Tu es arrogant si tu es drôle.
Sois arrogant.
Si tu es moyen drôle,
ferme ta crisse de gueule.
Arrête de me juger.
Non, il y a un côté bavé.
Mais c'est la même chose.
Non, c'est parce que moi, je trouve que...
Vends-moi pas tes idées.
Vends-moi des rires.
Mais si tu es drôle, tu peux me vendre tes idées. C'estmoi des rires. » Mais si t'es drôle,
tu peux me vendre tes idées.
C'est ça le défaut.
Mettons un Fred Dubé.
Fred Dubé n'est pas assez drôle
pour me juger.
Sois drôle, puis après, tu me juges.
Non, mais c'est vrai.
C'est pas méchant envers Fred ou envers d'autres.
Moi, ce que je dis, c'est
score en masse, fais-moi rire,
puis vends des étiquettes. Mais t'es même pas obligé de, c'est score en masse, fais-moi rire, puis vends des tickets, puis
aie une carrière que je fais.
Mais tu n'es même pas obligé de vendre des tickets, mais fais-moi rire.
Si tu me fais faire
ce qui est drôle, puis après tu me fais penser.
Quand je dis vendre des tickets, ce n'est pas le
nombre de billets vendus, c'est que si tu
réussis juste à faire une soirée
ou, tu sais, des soirées thématiques
comme « Fuck la culture du viol », mettons,
ben c'est facile de faire une soirée
devant 43
de tes chums qui sont tous dans la même
religion que toi et que là, tu dis
« Nous autres, on a fait rire du monde la soirée. »
Mais quand tu vends des centaines de milliers
de billets, c'est que là, tu vas chercher
la population complète et là, il y a un défi
de faire rire des gens qui, au départ,
quand ils sont assis dans la salle, ne sont pas nécessairement
d'accord et vendus à toi
et qu'à la fin du show, ils font
« Est-ce que tu as réussi à me faire passer une bonne veillée? »
Parce que faire rire du monde
qui, au départ, sont des fans de toi,
c'est l'affaire la plus facile au monde.
Moi, je ne suis pas capable.
Toi, tu es juste là-dedans en ce moment.
Moi, je suis assis.
Non, mais c'est ça.
Yann est très tout de moi, mais...
Tu parles de Fred. Moi, Fred, comme c'est ça. Yann est très tout sur moi, mais... On va être tous.
Tu parles de Fred. Moi, Fred, comme d'autres,
ils ont le droit de se prononcer contre moi.
Mais Fred...
Il va falloir à un moment donné aussi que tu me surprennes
comme humoriste et que je dise,
« Oh, la soirée est encore jeune, c'est un peu ça. »
Que je fasse, « Ah, tu étais là,
puis j'étais sûr que tu allais continuer là,
puis tu m'as amené là. » C'est ça, la surprise en humour.
Mais Fred, moi, je l'avais parlé
il y a une couple de semaines. Je l'ai vu en show
ici. Il a fait...
Il est monté sur scène.
Ça n'a pas bien été.
Mais après, il est débarqué de scène.
Tout le monde a fait comment ça a été.
Il a fait que ça a super bien été.
Il ne comptait pas de mentir.
Lui, son premier but, ce n'est pas de faire rire.
Son premier but, c'est de...
C'est une conférence comique, d'abord.
Son premier but,
c'est de passer le message.
Tandis que la soirée est encore jeune,
dans leur tête, leur premier but,
c'est de faire rire.
Ce n'est aucunement drôle.
C'est impossible de trouver ça drôle.
Tu es trop critique là-dessus.
Ce n'est pas drôle. Ce n'est trouver ça drôle. Non, t'es trop critique là-dessus. Ah, c'est-tu que c'est pas drôle?
C'est tellement pas drôle.
Non, je suis pas d'accord avec toi.
C'est des messieurs dans 30 quarantaines
qui se vouvoient en...
C'est comme si...
Non, mais tu prends les personnages...
Si j'allais voir mon comptable,
pis pendant qu'il disait,
« Hey, c'est l'heure du break »,
pis là, mon comptable pis son ami comptable
faisaient des petites discussions.
Mike, je vais te remettre dans la face que je leur ai... Pis là, je serais comme, « Ah, OK, ouais, c'est ça., je vais te remettre dans la face que je leur ai mis dans la face.
Je pense que tu prends les personnages trop au premier degré.
Je pense que tu ne comprends pas la joke qu'ils se font entre eux autres
de se vouvoyer et de faire semblant.
Ils ne sont pas vraiment aussi fendants que ça dans la vraie vie.
Ce que je pense, c'est que moi, je suis arrivé...
Moi, je suis un fan de...
C'est tout ce que j'aime.
Ça, c'est à l'opposé de ça.
Moi, je suis arrivé...
Moi, j'étais fan, mettons, jeune,
de Howard Stern, d'O.B. & Anthony.
Puis là, j'arrive avec ça,
que c'est tellement Radio-Canadien.
Puis ça sent tellement
la grosse crise de subventions
que là je suis comme
là je te suis
22 gars pas de talent
qui devraient travailler dans un blockbuster
pis là
ils aiment pas pour vrai
mais là-dessus je te suis
c'est-à-dire que moi quand tu sens
trop l'intention en arrière
le côté moral, religieux t'es dans la gang, t'est-à-dire que moi, quand tu sens trop l'intention en arrière, le côté moral,
religieux, t'es dans la gang, t'es pas dans la gang,
puis la démonstration de ça,
c'est que moi, quand Fred m'a planté
à Soirée est encore jeune, là,
je regardais ses médias sociaux, il y a un paquet de gens
qui écrivaient « Bravo Fred Savard! »
puis des personnalités connues, là, de showbiz,
là, mais c'était tous des amis
à cette gang-là, puis là, je sentais vraiment
ce côté-là.
Ça devait être la rien de mort-faite.
Moi, ça, ça m'énerve,
le côté que tu es dans la gang,
que tu n'es pas dans la gang.
Mais pour le reste, pour le côté humoristique,
tu as le droit de ne pas triper.
Je trouve ça drôle.
Tu as déjà ri en écoutant
La soirée est encore jeune.
Pour de vrai.
Tu as un sens d'humour.
Tu as déjà entendu La soirée est encore jeune, pour de vrai, t'as un sens d'humour pis t'as déjà entendu
La soirée est encore jeune, pis t'as fait comme
« Chris Cainbonne!
Chris Cainbonne! »
T'as déjà fait « Chris Cainbonne!
Il est pas barré! »
« Calisse! Il est pas barré! »
Pour de vrai. Pour de vrai.
Pour de vrai. Sérieusement. C'est impossible.
C'est impossible.
C'est impossible. Sûrement
que t'as fait un...
Pas fou, ça.
Mais de rire.
T'as ri.
C'est de la marde. T'as raison.
C'est de la crie de la marde.
Mais pas de vrai. T'as ri. T'as ri fort.
Moi, je suis pas un ricanneux.
Je suis pas un gars qui fait...
Fait que t'es un fan de « La soirée est encore jeune ».
Mais ce que je te dis, c'est que « La soirée est encore jeune »,
c'est une émission qui ne ressemble à rien d'autre de ce que tu vois en ce moment à radio ou à télévision.
Ce n'est pas une bonne affaire, ça, osti.
Nécessairement.
Non, mais j'ai l'air du gars qui te défend et qui essaie de vendre ça.
Mais tu sais, comme tu entends « sol »,
tu sais, « sol » « sol »
tu faisais comme « ben oui, c'est écrit,
c'est bien joué ».
Non, mais c'est ça.
Non, mais ça me fait rire de t'entendre parce que
c'est exactement ça l'art.
L'art, c'est d'amener un personnage, d'amener
une proposition qui est différente.
Toi, ça me ferait parce que tu dis pas ça
de quelqu'un qui est le huitième
copieur de Louis-José Hood, des jeunes qui passent ici.
On est assis dans la salle
pis on fait « What the fuck? »
Y'en a 63
qui ont fait la même proposition avant.
Ça, tu peux dire ça de ce genre-là.
Ça, je le dis souvent, en plus.
En tout cas, je sais pas. Moi, je t'entends moins.
Je suis l'un des seuls au Québec
qui dénonce des voleurs de jokes.
Non, c'est pas des voleurs de jokes, c'est des voleurs
de style. Mais la soirée est encore jeune.
Ils ont toujours bien pondu quelque chose qui ne ressemble pas
à rien. Moi, entre ça
et les émissions à C'est quoi
et à Énergie, tout le monde, c'est
le gros tutoiement.
Ça rit de même de leur joke.
Je préfère 100 fois la soirée
être encore jeune, même s'ils me plantent dans ce que moi,
je fais.
Moi, je préfère les fois la soirée quand elle est encore jeune, même s'ils me plantent dans ce que moi je fais. Oui, oui.
Moi, je préfère les podcasts que ça.
Aussi.
Mais oui, non, c'est ça.
C'est moi qui ai raison.
OK!
Moi, j'aime ça, ces discussions-là,
parce que c'est pas blanc ou noir.
C'est pas des affaires que tu te dis « Je veux pas te convaincre d'aimer ça.
Je veux juste que tu t'acceptes quand même qu'ils ont fait quelque chose qui n'existe pas ailleurs. » C'est très des affaires que tu te dis « Je veux pas te convaincre d'aimer ça. Je veux juste que tu t'acceptes quand même
qu'ils ont fait quelque chose
qui n'existe pas ailleurs. »
Mais moi, ce que j'aime pas, c'est leur arrogance.
C'est les personnages.
Moi, l'année passée,
j'avais eu, dans le temps où il y a un an et demi,
quand j'animais à Québec,
ils se sont pétés la gueule
de façon malhabile.
J'ai vu des open-micers
qui ont des blessures chroniennes
qui ont été plus performants
sur un stage
qu'eux autres.
D'ailleurs, ils vont peut-être le passer à leur émission,
mais Fred Savard a quand même fait
une audition pour passer un gars-là juste pour lui
que j'animais, et ça a été
une des pires auditions que j'ai vues dans ma vie.
En stand-up comique,
à Laval. Il arrive des athartistes
à ce type qui veut faire du stand-up. À Laval, il a fait un stand-up
où pendant 10-12 minutes, on entendait
les criquets tout le long, puis il était étonné
qu'il ne soit pas dans le gala. Mais ça, c'est pas
de la vengeance, c'est vraiment un fait.
C'est pas par rapport à toute la discussion qu'on a eue.
Tu sais, moi, ce que j'aime pas
de ces gars-là, c'est qu'ils sont
pétés la gueule.
Le lendemain, je leur ai parlé.
J'ai senti pendant trois minutes qu'il y avait une petite humilité.
Je leur ai dit, le stand-up,
tu ne peux pas.
C'est un autre game.
Ce n'est pas parce que tu es drôle à Radio 4
ou parce que tu es drôle.
Dans le temps, les grandes gueules,
ils étaient drôles à énergie.
Ce n'est pas parce que tu es drôle à énergie
que tu es drôle sur scène. Pour moi, un humor parce que t'es drôle à énergie que t'es drôle sur scène.
Pour moi, un humoriste,
c'est quelqu'un qui fait de la scène.
Si tu fais jamais de scène,
t'as beau être drôle à la télévision, être drôle à la radio,
être drôle dans des personnages,
tu peux être un bon comédien comique,
mais ce qu'on appelle pour moi un humoriste,
c'est quelqu'un qui est capable de monter ici
et d'avoir du monde qui est devant lui
et de faire créer ces gens-là
à tout et 15 secondes
pendant de 15 minutes
à 2 heures. Ça, pour moi, c'est ça
le vrai job d'un humoriste.
Moi aussi, c'est le même job.
Fait quoi?
Et tant et aussi longtemps,
effectivement, tant et aussi longtemps
que t'as pas réussi à faire ça,
pour moi, t'es bien mal placé pour dire
c'est-tu le risque là, il est mauvais
lui il est lamentable, lui il est ciseux
commence juste par faire ça, pis ça
cette discussion-là, je l'ai eu en premier
avec Gilles Latulippe, qui disait
c'est tellement un monde
d'arrogants pis de fendants
dans le milieu du showbiz
c'est la job la plus dure dans le showbiz
de faire ça, parce que tu peux bien danser,
tu peux bien faire du théâtre, tu peux bien faire
n'importe quoi sur une scène.
Quand t'as pas besoin d'avoir des réactions
pis une approbation à toi de 10 secondes,
c'est correct de faire comme
« Ok, c'était bien, c'était correct. »
Ça va jouer toujours entre 5
et 8 sur 10. Mais quand
t'es mauvais pendant 2 minutes
sur une scène en humour, tu tombes à 0 sur 10. Mais quand tu es mauvais pendant deux minutes sur une scène en humour,
tu tombes à 0 sur 10
et c'est terminé.
Tu ne te relèveras jamais de ça.
C'est ça la job.
Mais oui, c'est ça.
Je pense que ça doit être pour ça que je n'aime pas
la soirée d'Encore Jeune, vu qu'ils n'ont
aucun respect.
Moi, je ne sais pas juste une chose.
Je le sais que je l'ai dit il y a deux minutes.
Est-ce que tu es déjà passé à la soirée?
Oui, j'ai déjà fait deux fois.
Moi, j'aimerais ça que la soirée nous invite,
nous deux, qu'on puisse avoir cette discussion-là aussi.
À savoir si c'est des vrais humoristes ou pas.
Ça, ce serait intéressant quand même.
Non, toi, tu es pas...
Je trouve ça tellement mauvais.
Parce qu'il donne la bière.
Je ne veux pas faire plaisir à ce public-là.
J'ai assez d'argent pour m'acheter de la bière chez nous.
Mais c'est vrai.
J'ai plus le goût.
J'ai plus le goût.
Non, mais pas que je suis pas fair.
Tu parles comme si c'était lamentable.
C'est pas ça.
C'est pas lamentable, mais c'est juste...
Genre, moi, j'aime pas...
J'aime pas...
Quel show que j'aime pas?
J'aime pas...
J'allume la TV, j'aime pas 19-2.
Je me dis pas...
Je devrais leur donner un break.
Je vais aller jouer d'un épisode de 19-2
pour voir si c'est cool.
Mais non,
en disant ça, tu ne dis pas
que c'est quelque chose que je n'aime pas
comme auditeur.
Ce que tu dis, en tout cas ce que j'entends,
c'est que ça ne devrait pas exister.
Non, ce n'est pas ça que je suis en train de dire.
C'est juste que je suis en train de dire que ce n'est pas de l'humour.
Pour moi, ce n'est pas de l'humour.
Ce n'est pas des humoristes.
Voyons ça de même.
Ce n'est pas des humoristes,
mais c'est quand même un show,
moi, je trouve ça divertissant.
Je trouve ça le fun.
Moi, j'aime ça.
Mais, tu sais, je sais que Michel aime ça,
mais moi, ça me rend agressif.
Quand j'entends ça, je fais...
Mais c'est parce que j'arrive du monde.
Tu sais, moi, c'est ça.
J'aimais la radio.
J'aimais Howard Stern. Ce que Howard Stern était à l'époque.
J'aime le stream de Yann.
Moi, j'écoute le stream de Yann.
Je fais, c'est ça que je veux entendre.
Je ne veux pas entendre ce stupide monsieur prétentieux
qui se vouvoie en faisant des gaguets.
J'aime pas ça. J'aime pas ça.
J'ai le droit de projeter ça.
Tout à fait. On fait juste jaser.
Ça a viré weird.
On a passé beaucoup
trop de temps sur cette émission-là.
On va faire...
On fait-tu une dernière question?
On dirait que Guillaume a une dernière question.
Non, j'en ai pas du tout.
J'ai juste peur qu'on manque de ruban.
C'est vrai? OK.
Sinon, on mettra l'audio.
Il est déjà minuit.
Est-ce qu'il y a quelqu'un qui a une dernière question?
Une dernière question.
Quelqu'un peut créer une question.
Guy va répéter.
OK, il y a une question ici.
Yes! Vous pensez que c'est quoi l'influence
de l'Internet sur toute cette affaire-là?
C'est-à-dire dans la...
Exemplifier avec Yvon Deschamps,
à l'époque, l'Internet n'existait pas.
Donc, son humour n'a pas vraiment pu être partagé
autant qu'aujourd'hui.
Puis maintenant, c'est sûr que l'Internet,
ça permet aux gens qui n'ont pas vu votre show
de réagir à votre show.
Qu'est-ce que vous pensez de ça?
Moi, je pense que si
Yvon Deschamps, il y avait Internet,
ça leur aurait été « Nigger Black,
two girls, one cup ».
Non, mais...
Ça change tout. Il n'y a plus rien
de pareil avec Internet parce que
ça fait en sorte que... Tu sais, je parlais des médias tantôt.
Moi, une heure après qu'Alice Parkett
paye sur Sen, son message, j'ai les journalistes tantôt, au moins une heure après qu'Alice Paquette pèse sur scène son message,
j'ai les journalistes qui viennent cogner à la porte.
Mais sais-tu pourquoi?
Pas parce qu'ils sont d'accord ou con,
parce qu'ils se disent, si nous autres, on ne le fait pas,
la compétition va embarquer là-dedans.
Mais si elle m'envoie une carte postale,
comme tu disais tantôt,
ça serait arrivé quatre jours plus tard.
Mais pas juste ça.
Mettons qu'elle l'envoie au journaliste.
Là, le journaliste, il prend la lettre qu'il reçoit.
Il fait des vérifications.
Il dit, bon, OK, il y a eu un procès.
C'est la dame qui a eu le procès.
C'est une affaire qui traîne pendant plusieurs jours.
Finalement, Internet, ça crée cette folie-là.
Autant que ça a du bon,
autant que sur l'autre bord, ça fait 30 secondes.
Le côté bon, moi, à part la publicité,
parce que moi, si si j'avais pas
la pub
on s'entend que
la magie d'internet
c'est quand même
Facebook
c'est que
toutes tes fans
sont dans le même sac
fait que tu te dis
quand je lance un show
je leur dis
il y en a qui viennent
pis c'est ça
c'est bien
mais si ça ça existe pas
moi c'est sûr
on s'en va de ça
moi non plus
c'est pour ça
je suis pas abonné
à personne
moi les affaires de discussion où il y a 64 personnes que tu connais pas abonné à personne Les affaires de discussion
Où il y a 64 personnes que tu ne connais pas
Qui commencent à dire
Moi je pense que
Moi quand je me promène ça m'aide
Je le lance, je vais être là, je vais être là
Ça marche, mais c'est sûr qu'il y a une mauvaise nouvelle là-dedans
Elle marche aussi
C'est parce que quand tu pognes un fou ou deux
Lui sauve une page
Avec ses 3000 amis
C'est difficile après
D'accord Mike? Je suis très d'accord lui sauver une page, puis que là, il rentre là-dedans. Avec ses 3000 amis. C'est difficile, après.
D'accord, Mike?
Je suis très d'accord.
Je pense qu'on va finir là-dessus.
On arrête là-dessus.
On l'a fait assez long.
Si on veut te voir
la prochaine fois, tu vas être en show, c'est quand?
Je suppose qu'on va aller à Sainte-Thérèse
dans trois mois. C'Thérèse dans trois mois
c'est ça
dans trois mois
dans trois mois
j'ai envie de lever le masque
moi ce que j'aime
c'est le
je suis supposé y aller
comment je fais ça
moi je suis rendu
à une étape
que je loue ma salle
moi-même
je fais ma pub moi-même
je fais mon marketing
moi-même
j'investis moi-même
ça marche super bien
j'ai fait
Victoriaville
je me promène
Victoriaville
rive ce Drummond
je vais m'emmener
un petit peu
sur la rive nord.
Beaucoup de corporatifs.
Paul Boissonneau, Facebook.
Saint-Jean-de-Mata, tu es-tu encore là?
Saint-Jean-de-Mata, tous les étés, pendant 15 semaines.
Ça fait trois ans.
Et toi, Guy?
Moi, c'est la prochaine adresse.
Je sais que tu as dit
que tu allais arrêter d'aller sur Facebook,
mais tu as ton équipe
qui va sur Facebook.
Le monde, s'ils veulent te suivre,
c'est-tu ton site web
ou c'est ton Facebook?
Les dates sont sur mon site web.
Facebook existe encore.
Un jour, je vais y retourner.
Mais là, en ce moment,
c'est terminé.
En fait, je vais te dire une affaire.
Mon équipe est là-dessus en ce moment
juste pour déliter, bannir
tous les Mongols qui se sont abonnés
dans le dernier mois.
Mais comme je t'ai dit, fais juste enlever des mots.
C'est le sport, c'est que toi.
Enlever des mots.
Donc, ton Facebook, ton Facebook
et moi, vous allez sur
lasoiraitencorejeune.com
Moi, j'espère
un jour y aller avec toi
et t'avoir une bonne discussion avec eux.
C'est que moi, c'est que...
Des fois,
il y a du monde que...
Moi, l'arrogance me choque pas,
mais des fois, il y a du monde que je fais
que t'as pas assez de talent pour être arrogant.
Pis ça,
c'est ça qui me choque.
Mais ils sont bons en crise
parce qu'ils me tapent
sur les nerfs.
Tu n'as pas compris le deuxième degré.
Je n'ai pas compris le deuxième degré.
Exactement.
Tabarnak!
Toi, tu es pogné en 1991.
Oui, c'est ça.
Je n'ai pas compris le deuxième degré.
Ça a l'air, c'est ça. On'ai pas compris le deuxième degré.
Ça a l'air, c'est ça.
On finit là-dessus.
Merci tout le monde.
Merci beaucoup.
On se revoit la semaine prochaine.