Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #148 – (François Pérusse et Korine Côté)
Episode Date: January 14, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit François Pérusse qui est fascinant à écouter parler de sa rencontre avec Paul McCartney, Ringo Yoko et l'entourage des Beatles avec qui il a tr...availlé pour le Cirque Du Soleil. Aussi, Korine Côté vient nous expliquer son plan de carrière. Faire de l'humour jusqu'à la mort? --------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteAirBNB - http://mwbnb.caTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Bonsoir.
Merci beaucoup.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute. Cette semaine, c'est le premier podcast qu'on tourne depuis, je ne sais pas comment appeler ça, le désastre.
puis je vais vous expliquer pourquoi.
Moi, j'étais en Floride, j'étais en vacances puis un moment donné,
je suis sur le bord de la piscine
puis je vois
quelque chose sortir sur Éric Salvaille
puis là, je fais « Ah, tabarnak, OK, je vais l'écrire. »
Parce que moi, je faisais de la radio
avec Éric puis j'étais
en vacances en Floride parce que des fois,
t'as besoin d'une semaine off quand tu passes
ta journée à avoir des graines
dans la face.
Non, moi, je l'ai.
Mais ça m'a, honnêtement, ça le veille, ça m'a surpris.
J'ai fait comme « Tabarnak, c'est quoi ça? »
Puis là, je lisais les affaires, puis c'est comme,
je me trouvais chanceux
de ne jamais avoir vu son pénis.
Puis insulté
qu'il ne me l'avait jamais montré.
Mais je me suis dit,
« Je vais faire un statut en revenant de vacances. »
Après, le lendemain, Gilbert,
j'étais comme « Calisse, Gilbert,
pour de vrai. »
Éric, je faisais des jokes à ma blonde,
mais Gilbert, je faisais comme « tabarnak » que c'était éveil.
Puis, j'avais gardé, vu que j'avais mon idée
de j'allais parler de ça sur mes réseaux sociaux en revenant de vacances.
Quand je suis revenu de vacances, j'ai commencé à écrire un statut.
Puis là, je trouvais ça weird que j'en parle
comme quatre jours après. J'étais comme, c'est
absurde. Parce que j'ai remarqué que tout le monde,
tous les
artisans de l'humour,
qui ont fait des
longs statuts Facebook, comme
une semaine après, c'était tout le temps
des affaires que tu sentais que
c'était quasiment du marketing,
puis c'était souvent malhabile.
Le seul, je trouve, qui a bien fait ça, c'est Julien Tremblay.
Que?
Tabarnak!
Mais non, c'est ça, je voulais...
Moi, mon réflexe, c'est tout le temps de faire des crises de jokes,
puis Julien, ça, c'est tabarnak!
Mais je voulais juste dire,
je voulais juste féliciter le monde
qui ont fait les sorties,
les victimes qui ont fait leurs sorties
contre Gilbert.
Ça, ça prend du courage,
puis honnêtement, je pense,
aussi, ça l'a montré aux personnes
que les prochains, prochaines,
qui vont se faire,
puis je dis prochains, prochaines, mais c'est surtout
les prochaines qui
vont se faire agresser.
Là, au moins, on dirait, on a vu que
même si la personne est riche
ou a du pouvoir, tu peux
faire une sortie
puis ça va arrêter. Puis je pense
que c'est bon. Qu'est-ce qui est arrivé?
Fait que
pour la sortie, Je pense que c'est bon. Qu'est-ce qui est arrivé?
La sortie est bonne.
Qu'est-ce qui est arrivé?
C'est vrai que c'est cool.
Ça, c'était pas cool. Bon, là,
je vais faire...
Je ne parle plus bien de mes
commanditaires,
mais je vais juste mentionner
Airbnb, encore une fois, si vous voulez.
Ça fait weird de parler...
Tu sais, même...
Il y a quoi de malsain de...
Je parle d'agression, puis après,
je suis comme, là, je vais faire de la pub!
C'est weird, mais...
OK. Fait que, fuck
Airbnb, dans le fond.
On va aller direct.
Yann, toi, tu as passé une belle semaine?
Super belle.
Ça m'a shaké, moi, tout ça,
cette affaire-là.
Moi, pour vrai, j'ai vu à quel point
j'étais naïf. Parce que moi, j'étais le genre
de personne qui n'arrêtait pas de dire au monde...
Moi, je pensais
que Gilbert avait appris sa leçon dans les années 90.
Puis,
finalement, non.
Je trouvais ça
décevant que je n'avais rien
remarqué. Vite fait, as-tu remarqué
une division parmi
les humoristes? Parce qu'il y en a qui
en calent d'autres un peu.
On sent une espèce de petit malaise
de ceux qui n'ont pas parlé versus ceux qui ont parlé tout de suite.
Ceux qui sont, admettons,
qui sont sous l'étiquette
de « juste pour rire », ceux qui ne le sont pas.
Moi, je n'ai pas
ressenti ça vraiment.
Non, je ne l'ai pas
ressenti. Mais qu'est-ce qui est
plate, c'est que souvent, le monde
font exactement la même chose que moi je faisais pour
Weinstein. Quand l'affaire Weinstein est sortie, je faisais « Ah, c'est clair souvent, le monde fait exactement la même chose que moi je faisais pour Weinstein. Quand l'affaire Weinstein est
sortie, je faisais, ah Chris, c'est
clair que le monde le savait.
Dans le style, le monde qui n'en travaillait pas, ils devaient
le savoir. Puis après, quand
Gilbert, puis moi, j'étais plus
proche d'Éric Salvaire,
puis le monde, c'est clair que le monde devait penser
que j'étais au courant. Puis il y a bien du monde
qui me l'ont dit. Ils ont fait, ah, si tu
devais le savoir. Honnêtement,
sûrement qu'il y a d'autres agresseurs
que je côtoie,
mais ils ne me le disent pas.
C'est vrai.
C'est triste
à réaliser
qu'il y a sûrement
une couple d'agresseurs ici en ce moment.
On ne le voit pas.
Toi, ça paraît un peu, mais
les autres, ça ne paraît pas.
Ça m'a
vraiment crissé à terre.
J'entends bien que
c'est le statut que j'ai aimé.
Il a écrit une affaire sur Facebook.
On se pointe tous du doigt.
Mais aussi, les gars,
il faut penser à nous autres,
comment on agit.
Il parlait de Gilbert et Salvaille
et Michel Brûlé et Gilles Parent.
C'est tout à partir du monde
qu'ils sentent au-dessus de tout le monde.
Il disait qu'il fallait garder une petite humilité.
Si tu es humble,
tu ne te diras jamais
« Pense une bonne idée de sortir mon pénis. »
Ton pénis,
garde-le pour toi et la personne
qui veut le voir.
C'est ça.
C'est ça le moral.
La morale.
La morale du podcast.
Ton pénis, là, montre-le pas,
à moins que le monde veuille le voir.
C'est ça.
Je pense qu'on va sur ça,
sur cette phrase
semi-malaisante.
Pauvre François Pérusse,
il est en arrière qui fait
« Que sais-je, Faysette? »
Non, cette semaine, je suis-je, face it, Carl. »
Non, cette semaine, je suis très content, c'est ça.
Un de mes invités, c'est sa première fois au podcast,
c'est sa première fois au bordel,
c'est une légende de la radio.
Mon autre invité, ça fait trois fois,
quatre fois, je pense, qu'elle fait le podcast.
C'est une habituée, mesdames et messieurs.
Voici Corinne Côté et François Pérusse.
habitués, mesdames et messieurs. Voici Corinne Côté et François Pérusse.
Salut. Comme tu veux.
Ok, je pensais. Salut François.
Vu que François n'arrivait pas, je pensais que tu avais décidé « Oh, fuck off, je m'en vais chez nous. »
J'ai fait ton jambette.
Je suis parti, mais j'ai changé d'idée.
Je suis revenu après.
Non, ça ne se fait pas.
Merci d'être là.
Merci de m'inviter.
C'est la première fois.
Quel bel intérêt.
Il est beau, ce pot.
Il est super beau.
J'ai vu des frites passer.
C'est vraiment un bel endroit.
J'en entendais parler.
Il y a même des frites.
J'en entendais beaucoup parler, Mike,
mais moi, je suis un inculte.
Je suis en retard dans toutes les téléséries
que vous avez vues.
Je ne les ai pas vues encore.
Je suis tout seul dans mon studio.
Les seuls qui peuvent se faire agresser chez nous,
c'est des cadres de porte.
Je travaille tout seul.
Quand je sors, je suis impressionné.
Je suis impressionné en ce moment.
Parfait.
Pour vrai.
C'est bon que... Mais il faut que j'y aille.
C'était bien le fun de te voir.
Vous vous connaissez quand même
relativement bien.
On est dans la même boîte de gérants.
On a les mêmes gérants qui sont insupportables.
On va se le dire.
Ils n'aiment pas vraiment.
Ils font de la manipulation.
On reste avec eux.
On se connaît depuis là. La première fois que j'ai vu François, c'était, ils font de la manipulation. Donc, on reste avec eux. Mais on se connaît depuis là.
Moi, la première fois que j'ai vu François,
c'était à un party de Noël.
Puis il m'a dit « Bonjour, moi, c'est François ».
J'ai dit « Allô? »
Je suis allée fumer trois smokes dehors.
J'étais comme vraiment impressionnée.
Elle a commencé à fumer ce soir-là, je pense.
Oui, je ne fumais pas.
Puis après ça, on s'est ramassés justement
sur les mêmes plateaux, sur les gars des vues.
On a travaillé ensemble.
Oui, c'est vrai.
Des plateaux de télévision.
Des tricheurs, des quiz télévisés.
J'aime ça, par exemple, du monde comme toi,
que même si tout le monde te connaît,
tu te présentes pareil.
Le premier qui m'avait fait ça,
je pense que c'était Yvon Deschamps.
Il était comme,
« Salut, je suis Yvon. »
J'ai fait un gré, je le savais.
Là, à ce temps-là, je fais tout le temps ça à tout le monde.
Le monde, ils font « Ah, merci, parce que je ne savais pas ton nom. »
« T'es-tu un Spamark? »
Je trouve ça beau, quelqu'un qui fait ça.
Toi, ça doit être rare que le monde ne te reconnaisse pas.
Au Québec, c'est rare, mais ça arrive.
Ça arrive des fois.
Il y a une fois, je peux te le raconter,
il y a une fois qu'il y avait une madame dans une épicerie.
Tu sais, il y a des moments au supermarché
où est-ce qu'on est tout seul.
On est le seul client.
C'est, mettons, un lundi matin de bonne heure, puis tout ça.
Puis moi, c'est le seul moment où je vais à l'épicerie.
Puis, à un moment donné, il y a une vieille dame
qui me regardait de même, tu sais.
Elle me regardait de même.
Elle était avec son panier. Puis à chaque fois qu'on se croisait dans un bout de rang dame qui me regardait de même. Elle était avec son panier.
À chaque fois qu'on se croisait dans un bout de rangée,
elle me regardait de même.
Là, elle avait peut-être 80 ans.
À un moment donné, on se ramasse à la caisse,
tous les deux en même temps.
Puis là, elle me dit, « Vous, là... »
Je dis, « Oui. »
Elle dit, « Ça se peut-tu que je vous replace pas fait qu'elle m'avait reconnu
mais elle m'avait pas replacé
il y a mon chum
Juscelin Tachereau que vous connaissez tous
une fois il y a une fille qui est allée le voir
pis qui a dit ça te dérange ça bien gros
je te reconnais
qu'est-ce que tu fais avec cette information là ben c'est ça exactement fille qui est allée le voir et qui a dit « Ça te dérange-tu bien gros si je te reconnais? »
Qu'est-ce que tu fais avec cette information-là?
C'est ça, exactement.
Tu dis « Non, ça ne me dérange pas. »
Vraiment, les gens me reconnaissent en général,
mais il y en a qui font le saut parce qu'ils pensent
que je suis un speaker, parce que je suis juste
dans des speakers.
Là, ils voient que j'ai des yeux.
Tu es en 3D.
Tu as une voix normale.
Il y en a-tu qui pensent que tes voix de capsule,
c'est « Ah, il doit parler de même ».
Peut-être pas. On me reconnaît au téléphone.
J'appelle, mettons, un garage.
J'appelle quelque part.
Moi, j'appelle toujours des...
Des garages.
J'appelle toujours des...
Tu appelles au garage.
« Tu peux-tu appeler la pharmacie?
J'aurais besoin d'une prescription.
Oui.
Ou encore des shops de machines à coudes.
J'appelle tout le temps une shop de machines à coudes.
Puis ils me reconnaissent
par la voix, sans farce,
dans le shop de machines à coudes.
Au téléphone, ils me reconnaissent, même si la voix
n'est pas encore transformée. Je dois avoir un timbre de voix
d'aldresse un peu, que le monde
reconnaît. Puis j'ai une voix
un peu haute, naturelle aussi, tu sais.
Fait que, oui, les gens me reconnaissent
vraiment pour répondre à cette question-là. En France,
par contre, il faut qu'ils voient le nom.
Tu vois, tu sais, une carte de crédit. « Ah, François Pérusse! »
Il faut qu'il y ait
le nom écrit quelque part.
J'avais, je parlais de toi justement, un ami français
qui te connaissait
puis après, il disait « Oui, ben, il disait « Si, si, si, je qui te connaissait puis après il disait oui
il disait si, si si je le connais
puis là il a
googlé, il a fait google images
mais il savait pas qu'est-ce que ça avait de l'air
puis là il a fait non je le connais puis il décrivait
ce que tu faisais à la radio puis après
quand il a vu ton image il a fait non je le connais pas
parce que toi en France t'as été
7 ans tes capsules?
Les capsules ont été en ondes
quotidiennement, c'est sûr.
De 96 à...
Oui, huit ans,
mais un autre huit ans en reprise.
C'était toujours le même run
de quelque chose comme 350,
360 capsules qui allaient en boucle
dans les radios.
On a des bons gérants, tu sais.
Oui, c'est vrai. Ils ont-tu négocié ça? Ils t'ont-ils été pay bons gérants, tu sais. Oui, c'est vrai.
Ils ont-tu négocié ça, ça?
Tu as payé pour ça?
Oui, oui.
OK, c'est bien.
Pire que ça, à un moment donné,
j'ai fait de la pub en France
pour une marque d'eau aromatisée
qui s'appelait Oasis.
Pas les jeux Oasis d'ici, mais Oasis là-bas.
Puis j'avais fait des petits dessins animés,
des trucs avec mes voix et tout ça.
Puis j'ai même fait leur jingle.
Je joue encore.
C'est moi qui ai fait le jingle d'Oasis. Je joue encore. C'est moi qui ai fait le jingle
de Oasis en passant.
Merci.
Humilité, disais-tu tantôt.
Et puis,
à un moment donné, il y a eu des studios
avec qui on faisait affaire pour la maison de publicité
qui a fait carrément faillite.
Il nous devait un bon gros montant d'argent.
Notre gérant a réussi à aller le chercher dans une faillite, puis il nous devait un bon gros montant d'argent. Puis, notre gérant a réussi à aller le chercher
dans une faillite,
ce montant-là. Il faut le faire, là.
On l'appelle. Il est ici. Pierre est avec nous.
Non, il n'est pas là.
Il n'est pas là, Pierre.
C'est intéressant. Maudit, ce que je raconte.
Non, mais c'est très intéressant.
C'est ça qu'on s'est vu
cette semaine.
J'y disais.
Il y a le genre de vie
qui est parfait pour un podcast
vu que tu as fait tellement d'affaires.
Je pense que pour les nerds
qui écoutent, c'est le fun.
Oui, parce que François, ton public,
c'est des geeks.
Dans le sens où on vient geek de toi.
D'être en une solide.
Je connais tous les albums.
Les gens qui sont fans,
ils savent ce que tu as fait en France.
Ils savent ces choses-là.
C'est vrai, ça m'impressionne.
En travaillant tout seul, je m'en rends moins compte.
Je m'en rends compte à soir.
Mais en travaillant tout seul, on s'en rend moins compte.
Je ne fais pas de scène.
Je ne fais vraiment pas de scène.
Tu n'as pas le retour.
C'est vrai.
J'ai essayé de faire plus pas de scène que moi.
Mais ça, je me demande tout le temps,
comment tu fais pour savoir,
tu sais, le public, des fois,
qu'est-ce qui faisait rire il y a deux ans,
ça fait plus rire là,
puis en faisant des shows, tu le réalises,
mais toi, dans ton sous-sol,
c'est le même sous-sol,
c'est pas...
Comment tu fais t'adapter?
En réalité,
au début, je faisais des jokes
de vie de tous les jours.
Genre, le gars pis sa blonde,
le gars à job, pis quelle autre situation
qu'on a dans la vie, ça fait le tour pas mal.
Le gars pis sa blonde,
le gars a job,
des chiens qui se parlent, des talk shows de TV,
mais tout sans que ça ait rapport avec l'actualité.
Pendant six ans de temps,
je n'avais aucun rapport avec l'actualité.
Des fois, je sortais un nom connu comme Michel Louvin.
C'est d'ailleurs le seul que j'ai sorti en six ans, je pense.
Michel Louvin,
puis Claire Lamarche.
Ça s'est arrêté à peu près là.
C'était juste des choses de vie de tous les jours.
À un moment donné, j'ai commencé à faire des trucs
pour la TV en information. Ça s'appelait
Le Jour Nul. C'était à TVA.
Puis là, j'ai commencé à trouver ça le fun de
jouer avec l'information puis l'actualité. Fait que là,
je suis devenu
plus un compositeur
avec l'actualité. Puis ça aide,
des nouvelles.
C'est que ça te nourrit à chaque jour.
Surtout en radio, t'as pas le choix.
Ça va vite.
J'en avais besoin pour m'inspirer de l'actualité.
Qu'est-ce qui est dur en humour?
Moi, je fais pas vraiment de radio.
T'en fais plus.
J'en fais plus.
C'est drôle quand même.
Ça a pas mal été que ton boss.
Qu'est-ce qui est dur pour écrire
des jokes, surtout à la radio,
c'est que la prémisse
est plus dure à trouver que le punch.
Les nouvelles, ça devient
ta prémisse dans le fond.
Exactement, le prétexte.
Quand les nouvelles sont plus drôles qu'une joke,
parce qu'on n'est pas capable d'être aussi drôle que les nouvelles.
Il y a des personnages comme le président américain actuel, on ne peut pas égaler sa drôles qu'une joke, parce que des fois, on n'est pas capable d'être aussi drôle que les nouvelles. Il y a des personnages, comme le président américain actuel,
on ne peut pas égaler sa drôlerie.
Je n'ai pas touché trop, trop.
Mais c'est vrai que basé sur l'actualité, c'est beaucoup plus facile.
Puis là, aujourd'hui, l'actualité, on l'a dans la face.
Ça n'a pas été le cas dans les années 90.
Tu avais le choix de regarder ou pas les nouvelles.
Mais là, tu les as dans la face tout le temps.
Tu connais l'actualité. Même, tu peux demander
à un enfant, c'est qui le premier ministre du Québec,
il y a des chances qu'il te réponde,
qu'il te dise c'est qui, puis qu'il ait raison.
Christy Guynantel devrait parler
à ces jeunes-là.
Ils parlent juste à des hosties
d'imbéciles.
C'est qui le président?
C'est qui le premier ministre du Québec?
C'est mon oncle. C'est ça le premier ministre du Québec? C'est mon oncle.
C'est ça.
Toi, tu fais encore de la radio?
Oui, je suis le lundi, moi c'est quoi?
OK, fait que toi, il n'y a personne dans l'équipe
qui s'est sorti la graine.
Tu as encore un chèque qui rentre.
Tout le monde a le pénis à l'intérieur.
Ça, ça devrait être...
Il devrait donner ce cours-là
dans les écoles primaires.
Garder son pénis là-dedans.
Ton pénis, garde-le là-dedans.
Oui.
Puis, tu sais, sors-le juste pour pisser.
Oui, mais je pense que c'est un créneau de vie.
On va s'en dire...
Mais je pense qu'il nous le disait,
mais c'est juste qu'on oublie ça.
Oui.
C'est comme les cours de conduite,
tu sais, à un moment donné,
ça t'oublie.
Mais ça n'est pas...
Tu fais des stops américains,
tu sors ta zone,
tu es tout...
Exact, exact.
Moi, c'était...
Pas vous autres, parce que vous êtes jeunes, mais moi, c'est des religieuses qui nous enseignaient. J'en ai eu, moi aussiors ta zone. Exact. Moi, c'est pas vous autres parce que vous êtes jeunes,
mais moi, c'est des religieuses qui nous enseignaient.
J'en ai eu. Moi aussi, j'étais religieuse.
J'ai 109 ans. Ça paraît pas.
T'es plus vieille que je pensais.
T'es-tu allé à l'école
avec des religieuses qui enseignaient?
Moi, j'étais allée au privé avec quelques religieuses,
mais peut-être pas autant que toi. C'était vraiment une école complète.
Moi, c'était privé. Je sais que j'ai pas une face de fille
qui est allée au privé, mais...
C'est correct.
Ça sent les études chères.
Oui, c'est ça.
Non, mais t'es érudite. On sait que,
si je te demande une formule physique,
scientifique, Mike
saura pas, mais toi, tu vas le savoir.
C'est ça, oui.
Moi, j'ai une face de gars qui a tout appris des écureuils
dans le cours.
Je regardais les écureuils.
Je me disais, OK,
je pense que je sais comment ça marche.
Je suis prêt pour la vie.
Ça se mange, hein?
Oui. Dans le Nouvelle-Orléans,
on mange beaucoup.
Il doit y avoir un once de viande.
C'est tellement petit.
Comme des grenouilles, un peu, je pense. C'est tellement petit. Comme des grenouilles, je pense.
C'est des grenouilles.
Un écureuil, pas de poils.
Tu dois faire le saut quand tu vois ça.
La queue de ça, pas de poils.
C'est une queue de rhum.
Je savais qu'on en parlerait un moment donné.
Ça s'en venait.
Il fallait que ça s'offre.
Les cuisses de grenouilles,
il me semble que c'est beaucoup de trouble
de tuer l'animal, de faire ça
pour un ose de viande.
Il n'y a pas tant de viande partout ailleurs.
J'ai pris des brochettes à une place.
Je soupçonne encore que c'était des dos de grenouilles.
Je n'ai même pas trouvé de viande après.
Il y a juste les cuisses, je pense.
Ça goûte le poulet.
C'est quoi le trip?
Une cuisse de grenouille, c'est comme du poulet.
Tu regardes une grenouille, tu regardes une poule.
Non, c'est juste que tu regardes une poule de bien proche.
Elle n'est pas nécessairement plus belle
qu'une grenouille.
Je savais qu'on parlerait d'elle.
Moi, je pense que c'était probablement venu
vu que c'est une affaire de pauvres.
Ce n'était pas un roi le premier
qui a vu une grenouille et qui a fait
« Je pense que je vais manger ça. »
C'est un pauvre qui n'avait pas les moyens
de se payer une poule qui a fait « Ça goûte le poulet! »
Sauf que les grenouilles, dans le temps,
se transformaient en princes, elles.
Alors qu'aujourd'hui, tu n'en embrasses une,
c'est pas ça qui arrive.
C'est peut-être ça.
Vous autres, on les fait fumer, c'est ça?
On fait fumer ça, des grenouilles?
As-tu fait ça, toi?
J'ai jamais fait ça, mais quand j'étais petit,
je voulais faire ça.
Mais je n'étais pas capable.
Quand j'étais bien jeune,
j'étais capable d'attraper des grenouilles,
mais je n'avais pas de cigarette.
Après, plus vieux, j'avais des cigarettes,
mais je ne sais pas comment attraper une grenouille.
Tu n'avais pas les moyens de faire fumer une grenouille.
Ça coûtait genre.
As-tu déjà fait fumer une grenouille?
Non, j'ai juste entendu parler.
C'est un chum qui m'a conté qu'il l'avait faite et qu'il s'est retrouvé avec les viscères
sur le nez
et qu'il riait
Je trouve ça pas drôle
Je trouve ça cruel, faire fumer une grenouille
Moi, l'affaire que j'ai toujours voulu essayer
c'est le mentos dans le coke d'hier
et ça non plus, je l'ai pas fait
Ça, c'est abordable C'est quelque mentos dans le coke d'hier. Ça non plus, je ne l'ai pas fait. Ça, c'est abordable.
C'est capable.
C'est quelque chose qui se permet.
Il y a un dépanneur à côté, il y a du coke là-dedans.
Je pense qu'on peut s'en tirer.
Ça se plâche?
Ça shoot longtemps,
mais il faudra l'essayer
un moment donné. Peut-être pas
en dedans.
C'est pas cool.
Les 22 prochaines années, tout le monde qui joue
ici, il marche.
Ça colle.
C'est des choses scientifiques. En réalité, ça peut passer
pour une expérience scientifique. Mes enfants,
à la maison, des fois, ils brassent des affaires
et ça fait une sorte de glue.
Je trouve ça intéressant. Il faut passer par là.
Oui, oui.
On fait une toune avec ça, OK?
Revenir à tes religieuses,
toi, c'était juste les religieuses qui t'enseignaient ton primaire?
Non, c'était une école ouverte à toutes.
Il y avait des religieuses et des pas religieuses.
Ma première professeure de première année,
c'était Albertine Tremblay, et ce n'était pas une religieuse, elle.
Mais après ça, les trois années qui ont suivi,
c'était sa soeur, Monique Denis après ça, les trois années qui ont suivi, c'était Sœur Monique Denis.
Puis, c'était très, très correct.
À un moment donné, je suis tombé sur l'année
où ils avaient leur soude religieuse, officielle,
avec la coiffe, puis tout ça.
Puis il y a eu une année où est-ce que le...
Je sais pas si on appelle ça le clergé,
ou le je-sais-pas-droit quoi,
le diocèse, ou je sais pas, ils ont décidé
que c'était plus nécessaire, puis ils étaient habillés en civil.
Fait que moi, j'ai vu ça, cette transformation-là.
Là, ça chute dans la salle.
C'est intéressant au bout.
C'est ça, ça prend des chemises ordinaires.
C'est vrai, quand j'étais petit,
on voyait des religieuses dans la rue.
Puis là, t'en vois plus.
C'est juste que je pensais qu'il y en avait plus.
Mais ils sont undercover.
Le téléphone, ils sont espionnés.
Moi, l'affaire qui m'avait traumatisé
quand j'étais petit, j'avais vu une religieuse
habillée en religieuse fumer une cigarette.
Puis ça m'avait...
J'étais comme, ben voyons, tabarnak!
C'était...
Il y avait une grenouille.
Mais il était...
Monique Denis,
sœur Monique Denis,
c'était-tu le genre de religieuse
qui donnait des coups?
Non, ça, j'ai pas vu ça. Mon frère a mangé une claque
par soeur Candide trois ans avant.
Parce qu'il avait dit...
Soeur Candide?
Il a sacré une claque parce qu'il y avait...
Soeur Candide? Non, c'est ça.
Elle a oublié son nom une minute.
Parce qu'il avait dit à soeur Candide,
ben l'enfer, c'est pas un vrai endroit, dans le fond. L à Sœur Candide, l'enfer, ce n'est pas un vrai endroit.
Dans le fond, l'enfer, c'est l'enfer qu'on peut vivre dans nous. Ça avait du bon sens ce qu'il
disait, mais il s'est fait crisser une volée par Sœur Candide qui était haute de même.
Où est-ce qu'il est le plancher ici? Elle était haute de même, elle était toute maigre.
Ça crée une volée.
Mais imagine, lui, il avait quel âge?
Il a dû dire ça à l'âge de 8 ans.
Imagine un enfant de 8 ans
remettre toute ta vie
à la question.
Elle, la seule raison
qu'elle est devenue une religieuse,
c'est pour ne pas aller en enfer.
Lui, il a réglé ça de même.
Il était en train de dire
qu'il a fait un vœu de chasteté
pour absolument rien.
C'est en dedans de toi que ça se passe. Si je comprends bien, en sacrant une claque, elle admettait qu'il était en train de dire, t'as fait un vœu de chasteté pour absolument rien. C'est Anne-Beltois que ça se passe.
Si je comprends bien, en sacrant une claque,
elle admettait qu'il avait raison.
Quand tu manges une volée,
t'as raison dans le fond.
À quelque part.
Sœur Candide est devenue athée
à ce moment-là.
Elle l'a frappée, elle a enlevé son petit chapeau
et elle a fait, je repars ma vie.
À part de ça, ça a été une seule soeur.
Je n'ai pas eu de frère ni rien.
C'est ça. Tout est intact.
Il n'est pas mal nulle part.
Ça, le clergé...
Je pense qu'il y a autant de monde qui sont faits abuser
dans l'Église catholique que dans le show business québécois.
Je pense.
Toi, tu es un gars de Québec?
Oui, Québec-Saint-Foy, dans le temps,
Saint-Foy, c'est rendu un arrondissement Saint-Foy.
Moi, l'ancien, c'est HRC,
c'est Coing-Mirange-Main-Saint-Foy, j'habitais là.
Il y avait une station de service
juste à côté.
En face de la station de radio?
En face de la station, c'est à Cher.
J'habitais là. La maison n'existe plus.
Ils l'ont démolie et ont grossi le supermarché.
Moi, je me trouve intéressant, Simon.
Puis toi, quand tu as commencé la radio,
j'ai entendu une message,
je ne suis même pas sûr si c'est vrai,
puis je pense que c'est même moi qui ai parti de ta rumeur.
Il y a quelqu'un
qui m'avait dit que tu avais commencé la radio
au Villageron, à Québec,
dans le poste de Wendake.
C'est-tu vrai ça?
Non, je pense que c'est toi qui es parti de la rumeur.
Parce que, je sais c'est où,
mais je n'ai pas fait de radio.
Moi, c'était CKRL à Québec.
CKRL, vous êtes sûrement allés, vous êtes les deux.
Oui, à chaque fois que je vais à Québec,
je fais « C'est ici la radio communautaire! »
C'était vraiment là.
J'ai fait 12 ans de radio communautaire quand même.
Je dis ça comme si j'avais fait 12 ans de Notre-Dame-du-Portage.
Mais non, ce n'est pas ça.
12 ans de radio communautaire.
Ça, ça veut dire, rendu à la 11e année de radio communautaire,
tu ne dois pas te dire
« Je pense que je vais devenir une légende de la radio.
Après dix ans,
tu devais te dire...
Le plafond est là.
Je mettais des disques.
J'essayais de faire des jokes un peu,
mais ce n'était pas ça la principale affaire.
Je lisais les pochettes.
C'était vraiment ça.
J'essayais d'en pousser une une fois de temps en temps.
Imiter le bonhomme carnaval
en parlant d'une canisse.
C'est pas nouveau, mais j'ai fait ça.
C'était pas original.
Je mettais de la bonne musique, par exemple.
J'étais vraiment...
Là où était ma qualité, c'est la musique.
Pour mettre des bonnes choses.
Les gens appréciaient la musique que je passais.
Je parlais au demi-heure.
J'avais mon six-pack.
Ah oui, donc toi, c'était une petite sortie.
Dans le fond, mon podcast, c'est ça.
C'est vrai. Santé.
Santé.
Merci d'être là, les deux.
Merci.
J'avais fait un spécial
Led Zeppelin avec un chum.
Il y avait une émission qui s'appelait Gros Plan.
J'ai bien dit plan.
C'était des spéciaux
sur des groupes, sur des chanteurs.
Moi, très mal documenté,
j'ai fait ça avec un gars qui s'appelait Mathieu.
Je ne me souviens plus de son deuxième nom.
On avait une bouteille de rhum, quelques bières.
On a commencé notre spéciale
la discipline
deux, trois tonnes
mais on a bu un petit peu trop vite
puis à un moment donné
on était plus là
c'était comme l'étiquette qui jouait
c'était des vinyles dans le temps
c'était comme l'étiquette qui jouait à la radio
toutes les lignes
il y avait trois lignes
toutes les lignes sonnaient
puis à un moment donné
je me suis fait réveiller
par le gardien de sécurité.
L'étiquette qui jouait, ça faisait une couple d'heures
que notre gros plan était fini. Il y a eu deux tonnes.
Le gardien de sécurité nous ramasse
couché en dessous de la console.
Ils nous ont crissé dehors.
L'étiquette continuait à jouer à l'intérieur.
Mon gros plan sur la Zeppelin a duré
sept minutes et demie.
Tout le monde a compris
que la Zeppelin avait fait quelque chose comme une toune
dans leur carrière.
Ça s'est arrêté là. Pour vrai, je suis vraiment
sorti de là. Mais après ça, depuis ce temps-là,
je ne bois plus une goutte.
C'est la première
depuis longtemps.
Toi, tu m'as appris
de quoi? Moi, j'ai toujours
eu peur d'avoir la goutte
à cause de la boisson.
Oui, moi, je l'ai eue, moi.
Tu m'as appris qu'il y a des pellules qui existent pour ça.
Oui. Bonsoir, tout le monde.
Est-ce que ça fait pas chaud de bonhomme, hein?
Parle-nous de la goutte.
Eh bien, Hermine et Gilles!
Mais la goutte...
Ça, c'est vraiment très poche.
En plus, on peut l'éviter.
Qui peut éviter quelque chose
et le pogne pareil? Généralement, il n'est pas fier de lui.
Moi, je n'ai pas été fier de moi quatre fois.
Parce que,
bon, moi,
il y a beaucoup de sucre dans la bière.
Ce n'est pas le vin, ce n'est pas le phare,
c'est la bière.
Je ne sais pas si c'est arrivé à certains d'entre vous,
mais la bière, ça fait une concentration de sucre et ça fait finalement une concentration d'acide qui s'appelle l'est la bière. Je ne sais pas si c'est arrivé à certains d'entre vous, mais la bière, ça fait une concentration de sucre
et ça fait finalement une concentration d'acide
qui s'appelle l'acide urique.
Et là, je commence à être vraiment intéressant.
Là, je commence à être intéressant.
Au mot urique.
Et puis, urique salveille
la semaine passée.
C'est ça.
Urique salveille.
Prends bien l'eau.
Lui aussi, il avait des problèmes de gouttes.
Un autre sort de gouttes.
Ça fait que, un moment donné...
On n'a pas parlé beaucoup.
C'est quand même possible.
Ça se ramasse dans le bout du pied,
dans le dernier os, pas loin du gros orteil.
Cette concentration d'acide urique-là,
ça fait des cristaux. C'est comme si tu t'étais
carrément cassé le pied et que tu essayais de marcher dessus.
C'est aussi douloureux que ça.
C'est impossible de marcher sur ta jambe.
Comme c'est impossible de marcher sur ta jambe,
t'essayes pareil. Moi, c'est drôle. Je suis pas grave.
Je suis resté couché dans les lits. Il faut que j'aille travailler.
T'essayes de marcher pareil. Tu te scrapes d'autres choses. Tu te scrapes un autre genou,
un autre pied, tout ça. Surtout quand t'as
57 ans, je dis pas.
Faut dire qu'à 12 ans, poignée à la goutte, je pense pas que ça donne.
Mais la première fois
c'est arrivé, t'avais quel âge?
Ça fait
4 ans, je pense. OK, fait 4 fois en 4 ans.
4 fois en 4 ans. Fait que là, faut que tu te réveilles.
Mais ça, ça part jamais, dans le fond? Ça reste toujours là?
Tu fais juste la stimuler?
Non, ça part.
C'est une crise et ça se tasse à un moment donné.
Alors, beaucoup d'eau, n'est-ce pas?
Tout le monde, vous allez vous souvenir.
Ça se pogne dans le genou et dans le pied.
Le genou vient gros de même.
Tu ne sais pas ce que tu as.
C'est la goutte.
Le pied, il vient rouge.
Tu n'endures rien.
C'est extrêmement douloureux.
Tu ne sais pas ce que tu as.
C'est pas mal la goutte aussi. Puis, ça se soigne en buvant beaucoup dure rien. C'est extrêmement douloureux. Je n'ai pas mal la goutte aussi.
Ça soigne
en buvant beaucoup d'eau.
Trois jours,
il ne marche pas trop.
Il ne boit pas de bière non plus.
Pas boire de bière, c'est la solution numéro un.
Tu n'en bois pas.
Tu n'en bois juste pas.
Ça n'arrivera pas.
Si tu n'aimes pas le vin et le phare... J'aime le vin, mais c'est des petites quantités. Ça n'arrivera pas. Mais toi, si tu n'aimes pas le vin et que tu n'aimes pas le phare...
J'aime le vin, mais c'est des petites quantités.
Ce n'est pas plus que...
C'est quoi le nom de mon livreur de vin?
C'est juste que je n'en bois pas beaucoup de vin.
Puis ça, tu prends une pilule par jour,
puis après ça, tu as le droit de boire.
Ça s'appelle... Je ne sais pas le nom.
Allo Purinol.
Wow! C'est quasiment sympathique.
Il répond bonsoir, puis je vous ai aidé. Allo Purinol. Wow! C'est quasiment sympathique. Il répond « Bonsoir ».
Puis je vous ai aidé. Allopurinol,
il y a des intensités.
Moi, c'est la plus faible.
Ça, il y a-tu une petite fierté
dans le monde de la goutte de fer?
T'as même des T-shirts.
J'ai la 100 mg.
Je n'ai que la 100 mg.
Puis c'est
une mini-aspirine un peu.
Pas un peu, c'est vraiment une crise
de mini-aspirine.
T'as pas eu de problème depuis que tu prends cette pilule?
Depuis que je prends ça, j'ai pas eu vraiment de problème.
Non, mais j'ai un autre problème dont j'aimerais vous parler
ce soir, qui n'est pas
la goutte, mais qui est quand même dangereuse, c'est que
je peux plus m'agenouiller.
Une chance.
Je ne peux plus m'agenouiller, vraiment,
parce que j'ai les genoux fragilisés
soit par la vieillesse,
la goutte, ou je ne sais pas trop quoi.
J'ai les bourses.
Quand on fait une bursite,
c'est une inflammation de la bourse.
L'inflammation de la bourse.
Il y a trois bourses dans votre gen la bourse. Oui. La bourse étant...
Il y a trois bourses dans votre genou, ici.
Deux petites bourses et une plus grosse au centre.
Et ça, quand ça s'enflamme...
Ça s'enflamme? Oui, avec ça. Moi, je vois que ça.
OK. Oui, avec ça s'enflamme.
Ça fait une douleur insupportable.
Puis tu ne peux plus plier ta jambe.
Tu as une jambe de main, tu es handicapé.
Tu vas aux toilettes, c'est impossible.
Si tu vas à l'église, un temps, t'es obligé
d'aller à l'église, pendant que tu te mets à genoux
pour prier, tu pries en faisant
«Cornis la tabarnak! Cornis!»
Ben, c'est ça que je faisais en char,
parce qu'à un moment donné, j'ai pris mon char, pareil, pour faire
une distance d'à peu près une heure de route.
Pis j'ai... Ton langage,
que tu viens de dire, je l'ai fait sans arrêt.
De la portière fermée jusqu'à la portière
ouverte. Juste le fait plier, même s'il y avait pas de pression. Je t'ai obligé de la plier un peu, parce que tu sais, dire, je l'ai faite sans arrêt. De la portière fermée jusqu'à la portière ouverte. Juste le fait plier,
même s'il n'y avait pas de pression.
Je suis obligé de la plier un peu. Quand on conduit,
on pèse sur le gaz un peu. Sinon, le char
n'avance pas.
Là, j'avais la jambe
semi-pliée de même, mais je souffrais à l'envers.
C'est dangereux. J'ai été dangereux pour tout le monde
ce jour-là parce que j'aurais pu dire
« Ah, puis de la mort de taigne dans le poteau! »
Mais ça, c'est une bursite.
Fait que moi, bursite, goutte,
je suis content d'être avec vous ce soir.
Ça a l'air le fun de vieillir.
Mais là, tout va bien.
Tant mieux. Tes genoux plis?
Tes genoux sont pliés,
il boit de la bière.
Il essaie de se lever après, mais il n'est pas capable.
Non, ça va bien maintenant,
grâce à mes 96 pilules quotidiennes.
Toi, as-tu des problèmes
de genoux, de gouttes, d'orteils?
Non, mais la dernière fois
que je suis venue,
j'avais le zona, par exemple.
Oui, c'est vrai.
Le zona, c'est la goutte.
C'est la goutte des nerfs.
Il y a un vaccin?
Oui, il est pris.
C'est juste que,
d'un coup que tu l'as,
je peux l'emmmener jusqu'à 4.
Tu as le droit à 4?
J'ai le droit à 4.
J'espère les avoir au complet.
C'était tellement le fun.
Quand tu avais le zona,
tu ne pouvais même pas dormir dans le même lit que ton chum
parce que s'il bouge, ça devait être souffrant.
J'ai fait des shows sur le zona.
Je suis venue ici.
Je n'ai pas l'air filet.
Si vous le voyez, c'est un podcast. J'ai une version shows sur le Zona. Je suis venue ici. Je n'ai pas l'air filet. Si vous le voyez,
j'ai une veste jaune moutarde.
Je pense que ma face est la même couleur
que la veste.
C'est épouvantable.
C'est juste que je mettais toujours une camisole
pour que ce soit collé sur moi.
Le linge lousse est insupportable.
C'est un peu le même effet
que quand tu frottes de la laine minérale
dans les murs.
C'est comme si ça s'en frottes la laine minérale qu'il y a dans les murs. Tu fais comme, oh mon Dieu, c'est bien insupportable,
mais c'est comme si ça en frottait sur toi.
Ça, ça t'attrape-tu?
Ou c'est une bactérie?
Non, c'est le virus de la vericelle qui est comme sous un soir et qui fait comme,
hey, remember me?
Puis là, tu fais comme, t'es bien désagréable.
C'est lui qui le sort et il t'attaque autrement.
OK.
Mais ça, d'habitude,
ça, c'est la description
la plus floue.
Je connais
moins à propos du zona
là qu'il y a une minute.
Là, je vais manquer.
C'est le virus à varicelle
qui a muté puis qui t'attaque d'une autre façon.
Fait qu'il faut avoir eu la varicelle ou il faut...
Oui. Si tu ne l'as pas eu,
tu peux attraper la varicelle
en me touchant le zona.
Là, je n'ai pas le zona.
Il est inutile de toucher mon zona.
Ça doit être rare, le monde.
Par zona, tu as des plaques rouges.
Il faut être malsain un peu.
Faire « Hey! »
C'est cette affaire-là
qu'on dirait qu'il y aurait du puce.
Il y a beaucoup de personnalités de la télévision qui attrapent le zona. cette affaire-là qu'on dirait peut-être qu'il y aurait du puce, mais tu as frotté
il y a beaucoup de personnalités de la télévision
qui attrapent le Zona
d'ailleurs le producteur Zona 3
oui effectivement
c'est tout
m'en va bientôt
ça fait deux personnes
j'entends parler qui ont en bas de 60 ans
qui ont ça, mais d'habitude c, qui ont en bas de 60 ans.
Mais d'habitude, c'est une affaire de madame et monsieur plus âgés.
Je ne sais pas. J'étais fatiguée.
Quand ton système immunitaire est trop bas,
ça pète. Je travaillais trop.
Mon corps a fait...
T'entrais-tu t'arrêter?
Je faisais non. J'ai continué de travailler,
mais du dos, non.
C'est ça qui est arrivé.
Ton corps était fatigué.
On ne s'en rend pas compte.
On pense qu'on est correct. Je suis peut-être fatigué, mais jeen rend pas compte c'est ça qui est dangereux on pense qu'on est correct
je suis peut-être fatigué
mais je suis en forme
je suis capable de continuer
mais
la goutte
moi c'est surprenant
je m'occupe tellement pas bien de mon corps
t'es diabétique en plus
là je pensais que je faisais une dépression
puis j'ai réalisé que
c'est vrai que je mange pas de viande
j'avais besoin de B12 Je pensais que je faisais une dépression. J'ai réalisé que c'est vous que je ne mange pas de viande.
Tu ne manges pas de viande?
J'avais besoin de B12.
Je n'en prenais pas.
J'ai regardé les symptômes de quelqu'un qui n'a pas de B12.
C'est une dépression.
J'ai fait...
Ma vie a été réglée par une vitamine.
Par une B12 d'Adrien Gagnon.
Oui, ça a été vraiment facile.
Mais on a quel âge?
Oui, je ne sais pas.
Pourquoi je pense au bingo?
Ça va être B12.
Oui, B12, c'est bingo.
Quel âge qu'on a?
Moi, je peux bien le dire.
Moi, j'ai 57. Je viens de l'avoir, 57.
Moi, j'ai 44.
Moi, j'ai 36.
C'est des beaux âges.
Moi, par exemple, je ne Moi, j'ai 36. C'est des beaux âges. Moi, par exemple,
je ne me sentais jamais vieux.
Cette année, pas que je me sens vieux,
mais je vois que mon corps,
je sens que mon corps,
il va vraiment moins bien d'année en année.
Ça serait-tu de ta faute?
Non.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas. Je ne sais pas.
Je ne sais pas.
C'était zéro pour être méchant.
Non, je sais.
Mais apparemment,
c'est ça.
Moi, je suis... Des fois, tu regardes, mettons,
des trucs qui parlent
du Moyen Âge.
Dans ce temps-là, le monde
crevait jeune.
Il n'y avait pas une belle santé.
J'écoute ça et je suis tout le temps comme...
Je suis empathique à ça.
Je vis au moyen âge.
J'ai la santé d'un homme de 44 ans du moyen âge.
Tu fais-tu du tapis roulant?
Ou est-ce que tu vois juste ton tapis?
Ben, j'ai...
Moi, c'est ça.
J'achète un tapis roulant, puis ça va mieux
depuis que je mets mes rollerblades.
C'est plus facile.
Non, mais moi, j'essaie.
Le pire, j'haïs toute forme d'activité physique.
J'haïs le sport.
J'haïs la même marché j'haïs le marché.
Je me dis que je vais tout le temps marcher partout pour aller au magasin,
pour aller à l'épicerie.
J'ai juste fait « Ah, fuck off, je vais tout
commander sur Amazon. »
On dirait que
mon corps ne veut pas bouger.
Pourtant, le climat
au Québec est tellement merveilleux.
La giboulée, la glace, ça ne te dérange pas?
Les flaques d'eau et tout?
Non.
Moi, je sors pareil.
Moi, je ne bois pas l'hiver, mais je sors pareil.
Même si ça me fait chier.
Tu fais-tu du sport ou tu t'entraînes-tu?
Moi, c'est aléatoire.
Pendant un bout, je vais au gym.
Je vais comme une folle.
J'ai couru pendant un an et demi.
J'ai juste arrêté.
Là, je suis en pause de rien.
Je ne fais rien.
Quand tu étais petite, tu étais tautonne.
Tu étais grassouillette.
Puis là, depuis que tu es adulte,
depuis que je te connais,
tu n'as jamais engraissé ou changé de poids.
Puis comment tu fais?
Je ne sais bien pas.
En fait, j'ai commencé par arrêter
de manger 12 vols au vent pour dîner,
ce qui est déjà un mosse quand tu veux perdre un peu de poids.
Mais la puberté,
un moment donné, arrive. Parce que même quand j'étais
en secondaire 2, j'avais déjà maigri, mais je mangeais
deux lunchs le midi plus le restant des autres.
Mais mettais-tu quoi sur tes vols au vent ou si tu mangeais juste le vol au vent?
Non, je mettais la sauce béchamel avec le poulet.
Toute la patente? Oui, je prenais des petits vols au vent, j'en mange juste le vol au vin? Non, je mettais la sauce bechamel avec le poulet. Toute la patente?
Je prenais des petits vols au vin, j'en mangeais 12.
Je pouvais manger deux steaks le midi.
Quand même.
Juste un souper éventuellement.
Là, c'est ça, je prends des smoothies et je me relaxe.
Tu ne te prends pas trop, je regarde ailleurs quand tu me dis ça.
Ça ne me dérange pas.
Tu risques de croiser un fantôme d'un de mes anciens brûlés passés.
Mais oui, toi, c'était vraiment...
Pourquoi tu mangeais autant?
Je ne sais pas. Je m'en sacrais, je pense.
OK.
Mais tu devais aimer ça, j'imagine.
Oui, oui. Plus tu manges du gras,
plus t'as envie d'en manger.
Plus t'as envie de manger plus santé, t'as comme envie...
Moi, j'adore manger des légumes,
mais j'ai commencé ça au cégep.
Moi, je mets pas ça, je disais riz et carottes avant.
Je mangeais zéro légumes.
Quand même, le mot vol au vent,
c'est la première fois que j'entends ça
d'un abus alimentaire.
Écoute,
t'as tellement raison.
Je mangeais 12 vols au vent.
C'est pas la quantité qui me dérange.
C'est le vol au vent.
J'étais une petite fan de pâte feuilletées et de béchamel.
OK. Ça fait très
école privée.
Non, mais
j'ai grandi d'une résidence pour personnes
âgées. Ma mère faisait de la bouffe
le midi pour les personnes âgées.
Moi, je mangeais ça en grande
quantité.
T'amenais-tu tes vols au vent à l'école?
Ben non, j'allais manger chez nous.
J'étais juste à côté. J'étais à trois maisons de l'école.
OK. Parce que sinon, tu sais, des vols au vent
dans un thermos, ça doit pas...
Une chenoute poignée dedans.
T'as une soupe au vol au vent.
Non, il existe des thermos à vols au vent octogonaux.
T'en mets un par-dessus l'autre,
tu mets la chose dans le petit cap,
ou sinon, on va l'invent tu mets la chose dans le petit cap.
Ou sinon, on va l'inventer.
C'est précis, comme affaire.
Oui, oui, oui.
Ça coûte cher. Je pense que c'est 1000$.
Parce qu'il ne faut pas que le vol au vent brise.
Je pense que c'est Ferrari qui fait ça.
Il y a comme la mousse.
Il en rentre juste un.
Ça m'aurait pris 12.
12 affaires.
12 000$, ça m'aurait pris 12.000 $. 12.000 $, ça m'aurait pris.
C'était trop cher.
Même si je suis totale, j'ai le goût d'en acheter un pareil.
Tu as les moyens maintenant?
Oui.
On passe le chapeau?
Oui, on passe le chapeau.
Ils auront les moyens de m'en acheter mon thermos.
Ça serait bon, ça.
Un GoFundMe.
Juste pour acheter ça.
Juste pour ton thermos.
Les thermos, est-ce que c'est encore utilisé
dans la salle, par applaudissement?
Oui.
Le thermos...
La marque thermos, là.
Moi, ça me surprend que ça existe encore.
Tu sais, ça doit être le monde
qui a peur des micro-ondes.
Bien, les gens qui travaillent dehors.
Les gens de la construction, mettons,
ils n'ont pas toujours un micro-ondes à leur disposition. Ouient dehors? Les gens de la construction, mettons,
ils n'ont pas toujours un micro-onde à leur disposition.
Mais amène-toi une sandwich.
Mais Sam, si tu es dehors à moins 6,
peut-être que tu ne devrais pas manger une stew, un bœuf bourguignon.
J'imagine le laveur de vitre
dans sa nacelle avec son micro-onde
et son évier.
Il y a un évier.
Ça marche avec la tuyauterie jusqu'en
bas, ou dans une grue, il y a même une TV, tout, non, c'est des habitacles, ça pourrait
être, j'arrête, je m'en vais, moi, quand j'étais petit, les jours où j'étais le
plus heureux, c'est quand j'amenais un thermos de mini raviolis, j'ai aucun souvenir de
ma jeunesse, ou quasimentiment pas sauf, je me rappelle
mon thermos plein de mini raviolis
de chef Boyardier
parce qu'il y avait le régulier
mais il se met mal dans un thermos
ça me prenait le mini
ah oui, ça doit être à cause des thermos
mais t'avais du génie parce que t'avais trouvé le bon size de raviolis
pour mettre dans un thermos dans un premier temps
c'est adresse passé, ce conversation là
oui, oui moi en plus à l'école, vu que c'était des écureuils ils comprenaient pas de raviolis pour mettre dans un thermos dans un premier temps. C'est pas vrai de se passer, ce conversation-là.
Moi, en plus, à l'école, vu que c'était des écureuils, ils comprenaient pas
le thermos
qui avait une certaine noix.
Moi, j'avais mon thermos.
Il enterrait le ravioli, il le trouvait jamais.
Ah, mais j'ai eu ma période
chef-boyardier assez longue.
J'ai jamais aimé ça, mon chef-boyardier.
Non, pis c'était pas bon non plus.
Ça goûte un petit peu la lessive.
C'est bien trop vrai.
La viande avec un peu de savon.
Il y avait un goût de savon.
C'est bien trop vrai.
Non, vrai. C'est vrai.
Puis, là, on est en train
de faire une très mauvaise publicité
pour une compagnie qui est quand même...
Compagnie exécrable.
Non, mais...
Là, j'espère, là, si le chef
regarde, on est désolés.
Ça coûtait le savon,
mais je me suis rendu compte que ça coûtait moins cher
une bouteille de Sunlight
que tu bois directement.
Ça, c'est pas vrai.
Moi, j'aimais... Quand je suis arrivé à Montréal,
mon repas, quasiment tous les jours,
c'était une canne de mini raviolis
ou de spaghetti
qui est dégueulasse,
mais qu'il devient bon.
Tu sais, des pâtes
qui sont exactement le contraire d'al dente.
Qui sont tellement molles.
Ils sont brisés.
Ils ont mijoté 4 heures dans la canne. Moi, je mangeais ça froid. d'Al Dente, qui sont tellement molles. Ils sont brésés.
Ils ont mijoté 4 heures dans la canne.
Moi, je mangeais ça froid.
Je rouvrais la canne et je mangeais ça froid.
Y a-t-il un nom pour des pâtes
trop molles? Al Dente.
Si elles sont trop molles,
on dit pas qu'elles consomment?
Allez-y.
J'ai mangé un spaghetti. Allez-y.
C'est ça qu'on dit?
Je sais pas. Y a pas de nom à ça, des pâtes trop molles. J'aime ça de même, parce que lait C'est ça qu'on dit Il n'y a pas de nom à ça Des pâtes trop molles
J'aime ça de même parce que c'est vrai que ça sonne
Ça sonne comme
Quelqu'un qui n'a pas de dents
Qui essaie de dire à l'identité
C'est correct parce que la texture est là
S'il y a une langue, il peut dire le D et le T
J'ai pris des cours de diction
Mais pas de dents
Il y a des certains On essaie-tu pas de dents? On s'enlève-tu les dents pour essayer? J'ai pris des cours d'addiction. Mais pas dedans.
On essaye-tu pas dedans?
On s'enlève-tu les dents pour essayer de commencer?
Non, je ne suis pas capable.
Allez, je vais vous prendre un coup.
Chronique culinaire terminée.
Écoutez, avez-vous...
Avez-vous fait de l'équitation?
Avez-vous fait de l'équitation? Avez-vous fait de l'équitation?
Juste un peu de nom, hein?
Moi, oui. J'ai fait de l'équitation.
Mais j'ai tombé du plaisir à te dire que c'est un cheval.
Oui, j'ai fait de l'équitation.
Je trouve ça le fun.
Mais c'est pas toi, c'est l'attitude que t'as.
J'arrive pas à comprendre comment tu la transposes
sur le cheval.
Comment t'es sur un cheval, Mike?
Moi, j'ai de la misère
à bouger en même temps que le cheval.
Fait que je donne des claques de cul
à son dos.
Fait que c'est juste...
Un moment donné, je fais...
Asti que j'haïs ça.
J'haïs ça, j'haïs ça.
Je souffre plus que l'animal.
C'est vrai que quand tu perds ton B,
je l'ai fait une couple de fois,
tout va bien, t'es au galop,
un moment donné, tu perds le B,
tu finis de manger des coups dans le cul,
tu fais, j'ai plus de fun, la colonne...
C'est pas tant le fun.
Non, c'est sûr.
Mais au moins, tu manges ces coups-là
sans passer dans le journal.
Oui.
C'est sûr.
C'est sûr.
Puis moi, j'en ai jamais fait.
Ah oui, oui, je l'ai fait en Europe.
T'as-tu fait du cheval en Europe? Je suis tombé en bas du cheval d'une drôle de façon.
C'est que j'ai...
Je suis bien monté dessus.
Puis la ride a bien été.
Mais en descendant, le pied m'est resté pris
dans un des étriers.
J'ai fait l'enjambé.
Ce pied-là est resté pris dans l'étrier.
Je suis tombé avec le pied resté dans l'étrier.
Ce n'est pas grave, je ne me suis pas fait trop mal.
Mais le cheval me regardait vraiment...
Tu sais quand un cheval a vraiment l'air de dire « Chris, dépêche-toi ».
Ça paraît qu'il me disait ça.
Tu es vainqueur.
Tout le monde est capable, sauf toi.
J'ai eu honte.
Ça, je ne l'ai jamais refait depuis ce temps-là.
Ah oui?
Non, non, non.
Je ne vois pas pourquoi je ne l'aurais refait.
Ce n'est pas tentant de faire une deuxième fois.
Parce que c'est ça qui se fait arriver.
Tu ne penses pas qu'après...
Je n'apprends pas de mes erreurs.
Si tu n'as pas mis la goutte quatre fois en quatre ans,
je pense que c'est clair qu'il y a quelque chose de la selle qui est trop compliqué.
Exact. Ça, c'est un autre échec.
Vois-tu, j'ai eu plein d'échecs.
As-tu déjà tombé en vélo?
Oui. Ah oui, c'était au ralenti.
C'est toujours au ralenti.
Oui, c'est vraiment... J'ai pris juste une petite roche.
Encore une fois, la roche m'a regardé.
Puis j'ai vraiment passé par-dessus mon baissec.
Puis tout ça.
Puis là, tout est au ralenti.
Je suis tombé dans les pommes un petit peu.
Je me suis relevé.
J'ai pris mon baissec.
Il y avait une roue crache.
Ça va bien depuis.
Puis en partant de ça,
je ne peux pas me vanter d'avoir eu
des mésaventures, des accidents.
Je touche du bois, mais je ne sais pas.
Il ne m'est pas arrivé grand-chose dans la vie.
C'est une vie plate de calice.
Tu penses-tu qu'en tombant en bas du cheval,
c'est là que ça partit?
Les genoux, tu sais.
Ah, peut-être.
C'est-tu plus ce genou-là?
Non, c'était l'autre.
Peut-être qu'il était jaloux de lui.
Il a dit, c'est moi qui vais faire mal.
Non, je sais pas.
Peut-être. Je sais pas.
Mais je suis pas un gros...
On parlait de sport tantôt. Je suis pas un énorme sportif,
mais j'ai un tapis roulant. Je cours après.
OK.
Tu cours-tu à tous les jours?
Quatre fois par semaine.
Ah, c'est calme.
Quatre fois par semaine.
Puis on a commencé, ma blonde et moi,
on avait des Bessig dans le garage depuis six ans.
Puis on les trouvait super beaux.
On s'est dit, on commence-tu à en faire?
Puis enlever le prix de dessus.
Puis on a enlevé les prix
puis on a commencé à faire du Bessig.
Hey, c'est le fun, ça.
Oui, c'est le fun.
C'est vraiment le fun.
On est dans la montagne.
Moi, j'habite le Mont-Saint-Bruno.
Ça va dans les trails.
Puis c'est bien le fun, vraiment.
Puis je me trouve bon, en plus.
Je suis fier de moi.
À un moment donné,
tu ramènes ça dans le garage
et tu es super intéressant.
Moi, j'aimerais ça faire du vélo,
mais je suis tellement large,
je m'étais acheté un vélo électrique.
J'ai vraiment un vélo électrique,
mais je me suis dit,
ça va me motiver comme ça.
Quand je suis tanné de pédaler,
je peux juste partir le petit moteur.
Finalement, je fais juste rouler
avec le petit moteur.
Je pense que le vélo électrique,
c'est la seule chose électrique que tu peux faire.
Un char électrique, c'est comme un rabot
pour l'environnement.
Tu fais juste gros tas de marge.
Bouge tes pieds.
T'es rendu. Le mécanisme, c'est ça.
J'ai honte. Vois-tu cette année? J'ai honte.
Cette année,
il y a eu quoi de fucké avec ma batterie?
J'avais honte d'aller le faire réparer.
Parce que le vélo,
il marche encore.
Tout ce qui est vélo est top shape,
mais c'est le bout électrique qui ne marche plus.
J'avais peur de l'amener et qu'il ait brisé
et qu'il fasse « Non, c'est supposé être ça, un vélo. »
C'est juste...
C'est disparu de la circulation,
mais je sais pas si vous êtes tous trop jeunes,
mais à un moment donné, tout le monde avait une mobilette.
Oui, oui, oui.
Que tu pédalais pour monter les cordes.
Tu pédalais, et à peine, parce que c'était quand même assez
puissant. C'était 49.9 CC, juste en dessous
du permis de conduire. OK. Tu sais, t'enlèves le permis
de conduire, puis 49.9 CC.
C'est du 49.9 CC.
49.9 la mobilette.
C'était juste à la limite de...
C'est 50 le permis? À partir de
50. C'est ça, je pense que oui. Je pense que c'est à partir de
50. Ça fait confiance. Puis tout le monde avait une mobilette,
sauf moi, parce que j'étais un loser de l'école.
Tout le monde avait ça. Mais là, fini, mobilette.
Il n'y en a plus. Il y a des scooters,
des fois, mais la mobilette,
c'est disparu du scénario
ici depuis des années. En France aussi.
On dirait que... Je ne sais pas si ça a été interdit
à un moment donné, mais il n'y en a plus de mobilettes.
C'est comme les scooters électriques. Tu n'as pas le droit sur la piste cyclable,
mais tu n'as pas le droit dans la rue non plus.
Oui. Tu as le droit de l'avoir.
Tu as le droit de payer pour,
mais tu n'as pas le droit de l'utiliser.
Moi, à Longueuil, tu as le droit sur la piste cyclable,
mais tu te fais regarder comme un imbécile.
Moi, c'était pour ça que j'ai pris le vélo électrique.
Pour ne pas avoir le look...
C'est exactement le même moteur
que le scooter électrique,
mais vu que j'ai des pédales,
on dirait que j'ai rapport.
Moi, je trouve ça bien que tu aies acheté ça.
Je ne le sois pas.
Non, mais je trouve ça ridicule.
Je devrais
faire du sport.
C'est ça. J'achèterais
probablement des patins
roues alignées s'il y en avait avec des petits moteurs.
On dirait que mon corps
n'accepte pas de bouger.
Je te gâche ton blender électrique.
Oui, exact.
Il va vraiment falloir que je trouve
une activité que je n'haïs pas.
Qui est bonne pour la santé.
As-tu des passe-temps, toi?
Non, pas vraiment.
Mais non, mais je demande, parce que c'est vrai
qu'il y en a qui n'en ont pas. Moi, j'en ai genre 25,
donc je t'en donnerai deux, trois, si tu en veux,
mais je vais te donner mes plus plats.
C'est quoi tes passe-temps?
Moi, j'en ai full, ça va être long.
Ton plus gênant
et ton moins gênant?
Le plus gênant?
Mon Dieu. Je suis une grand-mère.
Je m'en sac un peu.
Tu tricotes-tu?
J'ai mon panier à tricoter, mais je n'ai jamais le temps.
Je fais de l'astronomie.
J'ai un gros télescope. Je regarde le ciel.
Ah oui?
C'est ça que je fais sur mon balcon.
Ça, tu as commencé ça quand?
Ça fait deux ans à peu près.
Puis, tu cherches-tu pour des... ça t'as commencé ça quand? ça fait deux ans à peu près pourquoi vous riez?
parce que ça c'est tes voisins que tu regardes dans ton télescope
pour vrai on va fucking loin avec ça
non mais pour vrai ça ça doit stresser tes voisins
parce que moi voir quelqu'un sur leur balcon
avec un télescope qui regarde
dans le ciel je ferais
ah les tabarnaks
je suis sûr qu'ils vont me regarder en train de me crasser.
J'ai un gros télescope.
Mais pour vrai, mon voisin à côté,
quand je suis sortie l'autre jour,
j'ai vu son télescope.
Le mien est vraiment plus gros.
Ah oui, c'est vrai?
C'est pas grave.
J'ai vu le système, j'ai fait « Ah, l'estie! »
Vraiment, tu vois, j'ai pensé à même enfant.
Je me suis dit, moi, j'ai...
C'est drôle, toi, de te dire ton télescope.
Il est plus gros, mais je suis comme...
C'est ça.
OK.
Mais non, je voulais savoir si tu avais des passe-temps.
Non. Parce que c'est là que je pense qu'on se trouve.
Il y en a que je ne t'associe pas avec.
C'est sûr que si je dis le mot yoga,
il va te rebondir dessus.
Le pire, j'ai fait du yoga.
Je suis allé pour le yoga.
J'en ai fait un peu.
Tu n'as pas une face à ça.
Je n'ai plus pas une shape à ça.
J'ai une face de yoga.
Non.
Le yoga, c'est l une shape à ça, mais j'ai une face de yoga. Non, mais le yoga, c'est l'activité
sportive ou...
C'est pas vraiment sportif, vu que c'est
tout étif.
C'est du sport un peu.
C'est du sport un peu.
Il y a des positions que tu ne souhaites pas
être. À personne.
À ton conjoint.
Mais je voulais en
commencer à en faire
parce que je suis le gars le moins flexible
de la planète.
C'est ridicule, tu te sens mal quand tu fais ça.
Mettez votre jambe là.
Ben non.
Soyez vend-indien, pas sûr.
Moi, j'avais arrêté de porter des souliers
avec des lacets
parce que je n'étais pas capable de me pencher.
Puis là, j'ai fait
fuck off. Je vais attacher mes lacets, pas trop serrés. parce que je n'étais pas capable de me pencher. Puis là, j'ai fait...
J'ai fait « fuck off ».
Je vais attacher mes lacets pas trop serrés
puis je vais les mettre...
Je les attache pas, je les attache pas.
Puis c'est moi qui ai grandi
dans les usages personnels.
Moi, c'est pour ça que je suis prêt
pour la vieillesse parce que
tout ce qu'il faut faire quand tu as 80 ans,
je suis rodé à mort.
T'es bien pratiqué.
Oui, exact. On peut en donner des cours de vieillesse.
Mais moi, je pense,
moi, ma famille,
du côté de mon père, il meurt extrêmement
vieux. Puis, personne,
moi, ma grand-mère, elle avait
une forme physique de marde.
Puis, elle est morte à 101 ans.
On dirait, vu qu'elle est morte vieille
en ne faisant pas attention,
on dirait que j'ai une confiance
qui va faire que je vais mourir
dans deux ans.
C'est peut-être la confiance qui tient à vie.
Elle continue de l'avoir.
Exact.
Peut-être que la majeure partie de ta carrière
va se faire dans les salles de shuffleboard
des réseaux de retraités
à faire rire les gens pendant qu'ils jouent au shuffleboard
si tu faisais jusqu'à 101 ans
et que tu travailles tout ce temps-là
imagines-tu le cash que tu vas faire
c'est merveilleux
ce soir vous avez messieurs Mike Ward
85 ans ou 90 ans
je te vois sincèrement
le pire, j'aimerais ça
moi je serais heureux toi tu dois-tu faire des shows jusqu'à ta mort 90 ans. Je te vois, sincèrement. Le pire, j'aimerais ça.
Moi, je serais heureux.
Toi, tu te vois-tu faire des shows jusqu'à ta mort ou tu penses
que tu vas prendre ta retraite?
Je suis vraiment partagante les deux parce que j'adore ça.
Je me suis toujours dit, je vais travailler jusqu'à temps que je meurs.
Des fois, je me dis, je pense que je vais prendre ma retraite à 50 ans.
OK.
Voyager, faire des trucs.
Quand tu as trop de passe-temps, on dirait que tu n'as jamais le temps de rien faire.
C'est ça. J'ai le goût de faire d'autres choses, mais j'aime ça faire des trucs. C'est ça, quand t'as trop de passe-temps, on dirait que t'as jamais le temps de rien faire. Fait que là, c'est ça.
J'ai comme le goût d'un fois de faire d'autres choses,
mais j'aime ça faire des shows,
fait que je suis toujours partagante les deux.
Fait que je pense que je vais toujours...
Plus je vais vieillir, je vais peut-être essayer
de faire une partie travail, une partie...
Comme un six mois off.
J'en marque que c'est pas mal ça qu'ils font.
Oui, c'est vrai.
Ben toi, tu vas en Floride aussi un couple de fois,
fait que tu peux te permettre un break, mettons.
Oui, moi, ça fait dix ans que je prends tout le temps un mois off par année. Ça, c'est vrai. Tu vas en Floride aussi un couple de fois. Tu peux te permettre un break, mettons. Moi, ça fait 10 ans que je prends tout le temps
un mois off par année.
Ça, c'est parfait.
Tu prends-tu des vacances, François?
Ça ressemble à ça un mois.
L'été.
L'hiver, je prends une couple de semaines.
C'est l'histoire de garrocher le sapin
sur le bord de chemin.
Ça me prend deux semaines de faire ça.
Mais oui, moi,
j'aime travailler.
J'adore le travail, mais je ne suis pas un workaholic.
Moi, je mets la clé dans le studio
et je m'en vais chez nous.
C'est vrai, par stand-line, un workaholic.
Véritablement, tes capsules,
ça te prend, c'est dix heures à peu près
à faire une capsule de deux minutes?
Dix heures,
ça peut se rendre là, mais c'est un maximum.
Ça va bien des fois, on le sait tous,
on fait tous le même métier.
Des fois, les jokes, ça vient vite.
Le texte vient vite, ça dépend de ça.
Parce que l'enregistrer, deux heures, c'est fait.
Même s'il y a de la musique,
je suis rendu assez rapide avec ça la première fois
que c'est trompette.
Comme on dit dans l'OSM.
C'est trompette. C'est ça mais je me suis trompé
je me suis trompé dans l'ordre
je me suis tord
de cas
puis
l'enregistrer c'est pas ça
c'est d'avoir les idées
puis c'est ça qui est long
puis
c'est
ça comme tu disais tantôt
des fois tu voudrais prendre
ta retraite à 5 ans
je pense pas qu'on va être capable
vraiment d'arrêter
complètement
jamais mais le beat peut arrêter puis moi je suis'arrêter complètement, jamais, mais le beat peut
arrêter. Puis moi, je suis pas un workaholic. Un moment donné,
le beat peut descendre, puis je vais être content
pareil. Même si je suis pas un globe trottin,
je voyage pas tant que ça. Je vois un avion,
« Ah! Un avion! »
J'embarque dedans, mais je veux dire, j'ai pas
voyagé tant que ça dans ma vie. — T'as-tu peur que l'avion te chie
sur la tête? — Plus ça!
Le gros l'oiseau métallique!
— En même temps,
il y a peut-être le côté aussi,
moi, je n'ai pas le goût de vous perdre en tant qu'humoriste.
Si vous arrêtez à 50 ans,
je ne veux pas vous perdre en tant qu'humoriste.
Ah, mais on va te donner des reprises.
Il y a plein de reprises.
Au pire, appelez-moi et faites-moi des affaires.
Je pense que le monde, c'est ça aussi.
C'est le fun, mais tu n'as pas envie
de perdre les humoristes que tu aimes parce qu'ils ont 50 ans.
On a un bon public au Québec.
Les gens au Québec sont très là pour nous.
Ça, j'ai toujours vraiment apprécié.
C'est quelque chose d'extraordinaire
de sentir qu'on est utile à quelqu'un.
C'est ce qui fait qu'on n'a pas vraiment envie d'arrêter.
Par contre, il y a des soirs.
Il y a des bad days at the office.
Il y en a quelques-unes.
Mais quand est-ce qu'on va arrêter?
C'est impossible à dire.
Un artiste, ça ne sortira pas.
Regarde Bob Dylan.
Il aurait dû arrêter, ça fait bien longtemps.
Il n'a pas le temps de chanter à moi
aux côtés de l'autre.
Il n'a pas le temps de jouer
sa carliste de guitare.
Il ne peut même pas jouer
ses hits comme du monde.
Puis il est encore en tournée.
Moi, je lui dirais, va à pêche,
fais d'autres choses.
Les fans de Bob Dylan, des vrais fans qui vont à tous ses shows
puis qui disent après, c'était plate,
mais c'est Bob Dylan.
C'est une légende.
Mais tu l'écoutes chanter,
tu dis, qu'est-ce que tu fais là?
En tout cas, bref, c'était mon commentaire.
C'est vrai, t'as raison.
Ça, comme toi, en musique,
tu as fait...
C'était-tu l'arrangement que tu as fait
pour Love, pour Le Ciel du Soleil?
C'est des montages avec les voix
des vrais Beatles.
Ce qu'ils m'ont envoyé, moi,
avec des affaires de sécurité,
il fallait que j'envoie
mes enregistrements de disques durs,
mes numéros de séries de disques durs,
il fallait que je chigne des contrats.
Dans les premiers temps, j'allais dans le studio
avec l'identification par la main.
Après ça, je me suis ramassé que tout ça, chez nous,
c'est toutes les tunes ratées.
Alors, tu entends, des tunes
de Abbey Road, de Robber's Soul, de tous les albums
qu'ils ont faits à partir de 1963
jusqu'à 1969, mais les takes qu'ils n'ont pas gardés les albums qu'ils ont faits à partir de 1963 jusqu'à 1969.
Mais les takes qu'ils n'ont pas gardés,
ce qu'ils se disent entre les takes,
le chicane des fois, les conversations
avec George Martin.
Il y en a un qui se lève, moi, je vais me chercher un sandwich,
j'ai quelqu'un qui veut quelque chose.
Des fois, des longues conversations.
Ça devait être tout le temps Ringo qui allait chercher
des affaires.
Je n'imaginais pas. que j'imaginais pas.
Non, il restait assis là.
J'imaginais pas John faire ce que vous voulez de moi à manger.
Non, non, c'était vraiment quelque chose d'entendre ça.
Je me sentais bien privilégié d'avoir ça.
Mais il fallait que je prenne toutes ces affaires-là
et que je montre des histoires avec ça.
OK.
Puis, au début, j'étais contre vents et marées
parce que les gens des Beatles,
le producteur George Martin, leur producteur depuis toujours, Paul,
puis les veuves, puis Ringo,
ils n'avaient rien entendu encore de ce que je faisais,
puis George Martin non plus, puis il avait peur.
Il disait, bon, un humoriste qui va
prendre les voix des Beatles pour niaiser avec,
on n'est pas sûr de ça. Ça, c'était une idée de Dominique Champagne,
puis je faisais
des choses, puis tout le monde avait peur.
Puis moi, un qui dit non, parce que les Beatles,
comment ça fonctionne, avec les deux veuves maintenant, un tout le monde n'avait pas. Puis moi, un qui dit non, parce que les Beatles, comment ça fonctionne,
avec les deux veuves maintenant,
un dit non, c'est non.
C'est une entente.
Un des quatre dit non, c'est non.
Ça a toujours été comme ça, les Beatles.
Si un n'aime pas ce que je fais, ça ne passe pas dans le show.
Puis personne n'avait entendu encore.
À un moment donné, George Martin, le producteur,
il a entendu mes affaires.
Puis il est venu me voir.
Il est venu à Montréal.
Il est venu me visiter à mon studio.
Et puis, il a dit,
«Garde, j'aime bien ça,
mais j'ai pas... parce qu'il y a Yoko.
Puis Yoko,
elle est pas drôle.
Puis Paul, il dit,
«Paul, ça va. Puis Ringo,
si Paul dit oui, Ringo dit oui.
Il dit, «Le problème, c'est Yoko Tabarnak.
Ça a toujours été pas mal sûr.
C'est ça. Ça fait que
là, j'ai dit bon,
il faut faire plaisir à Yoko.
Fait qu'on va mettre bien du John.
Puis c'est ça. Fait que j'ai
fait des scénarios
de gars qui traversent la rue puis qui a trop de trafic.
La traversée de la vélo.
Il essaie de traverser puis il y a trop de chars. Je suis allé dans la vélo. Il essaie de traverser et il a trop de char.
Je suis allé enregistrer mes chars à 20.
Je suis parti avec mon char,
avec un équipement de studio que j'ai branché
sur mon allume-cigare pour vrai.
J'ai ouvert ma vitre et il y avait
des passages de semi-remorques
de char qui passent à 120 km heure.
J'ai tout enregistré ça.
J'ai amené ça dans mon studio et j'ai fait passer à vitesse variable.
J'ai monté un sketch avec les vraies voix
des quatre gars qui essayent de traverser la rue
et qui se font des commentaires.
« Oh, Christ, tabarnak! »
« Paul! »
C'était vraiment un sketch. Ça marchait.
Là, George Martin a entendu ça et a dit « C'est ça. »
Il a dit « Ça, on va faire écouter ça à Paul. »
Puis Paul l'a entendu et a dit « OK. »
Un qui était en tabarnak, c'était
Neil Aspinall, décédé aujourd'hui, qui était leur gér ok un qui était en tabarnak c'était Neil Aspinall
décédé aujourd'hui
qui était leur gros
leur gérant
un peu
un peu
on dit que c'est George Martin
le cinquième Beatle
mais c'est un peu lui aussi
parce qu'il a toujours été
avec eux autres
le roadie de tous les temps
l'ex-directeur
lui il aimait pas ça
lui il voulait
il disait non à tout
c'était le job
c'était de dire non lui
fait qu'il disait non
à tout ce qu'on lui présentait
mais à un moment donné
Paul l'a entendu
puis il a dit
j'en veux.
Qui m'a sauvé, dans le fond,
dans ce job-là? C'est Paul.
Mais Yoko n'avait pas encore entendu.
Et le 3 décembre
2005,
on s'en va dans le quartier général du cirque
et pour faire entendre
mes affaires, il y avait Guy Laliberté, il y avait toutes les gangs du cirque,
il y avait toute la gang des Beatles.
Paul n'était pas là.
Paul n'était pas là. Paul n'était pas là.
Il avait donné son oui.
J'avais le oui de Paul, mais il n'était pas là ce jour-là.
Olivia Harrison, la veuve de George.
Yoko, t'es assis là.
Ça doit être absurde d'être dans une pièce
avec tout ce monde-là
et écouter tes affaires.
Je me sentais comme une croque de nez séchée depuis 15 ans.
Je me sentais une grande main. J'ai l'ée depuis 15 ans. Je me sentais gros de même.
J'ai l'impression que tu me contes un rêve depuis tout à l'heure.
J'y pense comme un rêve.
C'est weird.
Aujourd'hui, je pense à ça comme un rêve.
Ringo, as-tu fait comme toi?
Es-tu présentant en disant « Hi, I'm Ringo »?
Ringo, j'ai reçu un e-mail.
OK.
Il était bien enthousiaste.
Lui, il aimait ça.
Il a fait des déclarations à la presse
sur ce stuff-là.
J'étais vraiment content.
Mais je n'ai pas vraiment côtoyé
les deux Beatles,
plus les deux femmes.
Parce que le punch,
c'est que Yoko a vu ça,
elle était avec Olivia,
puis ils se sont regardés tous les deux
et elle a dit « I like it ».
Puis elle a dit « John aurait aimé ça ».
C'est ce jour-là,
moi, que mon produit a été accepté,
le 3 décembre 2005,
je suis allé m'acheter une caisse de 12
et une cuisse de dingue et une cuisse de dinde.
Une cuisse de dinde?
Ils sont gros. C'est aux États.
Ah non, je n'étais pas aux États.
On s'est passé à Montréal.
Je suis retourné à mon studio avec ma caisse de douce
et ma cuisse de dinde.
Je divorçais à ce moment-là.
J'étais tout seul.
D'où le repas de base.
Oui, c'est ça.
La célébration la plus triste.
Yes!
J'ai réussi! »
Pour une cuisse de dinde.
Était-tu cuit au moins?
Je l'avais raté, je m'en étais pas terré,
mais j'étais tellement content. La douche, je l'ai bu au complet.
Mais ça, à partir de ce moment-là,
c'était comme le vent
dans les voiles. J'ai fait
125 sketchs ya huit qui
reste cinq tombe trois pour dépanner parce qu'au cirque il ya toujours des
numéros pour dépanner si une panne de quelque chose et des
câbles qui tombe trois morts sa scène il met un petit film il met du péril un cadavre! Là, t'entends des sketchs d'humour. Il passe le palais sur un cadavre sur Saint-Néant.
T'as une madame qui essaie de mettre
l'eau de Javel pour essuyer le sang.
Ça a été extraordinaire,
cette expérience-là. Mais ça, c'est le genre d'affaire
que tu refais pas deux fois.
T'as fait ça, pis t'as pas, mettons, les classelles
qui t'appellent après pour faire la même chose avec leur groupe
parce que...
Parce que premièrement,
il n'existe plus.
Je viens de se penser.
C'est des commandes spéciales.
Ça ne se représente pas.
Toi, tu étais-tu plus jeune?
Parce que le monde était soit Beatles,
soit Elvis. Tu étais plus Beatles?
Oui, j'étais plus Beatles.
Plus Beatles que Stones. J'étais Stones aussi.
Stones, c'est tellement extraordinaire
ce qu'ils ont fait dans les premières années.
Il y avait tellement de compositions fantastiques.
J'ai débarqué un peu par la suite.
À partir de Miss You, j'ai commencé à débarquer un peu.
J'étais plus Beatles, effectivement.
Mais Elvis, j'ai tout aimé.
Moi, jazz, rock, je mangeais tout.
Mais d'avoir...
Le soir, tu as envoyé ça
et tu savais que à soir ou demain
ou cette semaine, Paul McCartney va écouter
mes affaires. Tu dois redevenir
comme un enfant. Tu dois dire
qu'il y a de quoi d'absurde que Paul McCartney
écoute mon travail.
Tu es en train d'approuver mon stock.
Je capotais.
Je capotais vraiment.
Le plus capotant, c'est ma première rencontre
avec George Martin.
Qu'est-ce que tu dis à ce gars-là?
Salut!
C'est le plus connu des producteurs au monde.
Il n'y a pas un musicien qui ne connaît pas George Martin.
Qu'est-ce que tu lui dis?
J'étais aussi gelé que les gens qu'il a rencontrés
dans sa vie.
J'étais à côté de même.
C'est lui qui a engagé la conversation.
Il a fait deux ou trois jokes.
C'est lui qui m'a...
C'est comme un bon père, mettons.
Mais comment est-ce arrivé que tu as fait le montage?
Qu'est-ce qui a été fait?
Ça, c'est une drôle.
Mais là, je ne veux pas prendre toute la soirée.
Mais c'est parce que c'est une drôle d'histoire.
C'est que j'ai fait un sketch
qui s'appelle « L'émotivité et la raison »
pour le Québec et pour la France. Il y a des Français qui ont entendu. L'émotivité et la raison pour le Québec
et pour la France.
Puis il y a des Français
qui ont entendu,
c'est une drôle d'histoire,
il y a des Français
qui ont entendu la version
que j'ai faite pour la France
puis ils ont décidé
de faire un cartoon avec
en animation 3D.
OK.
Puis ils nous ont averti,
est-ce qu'on peut avoir
les droits?
Bien oui, certains.
On était honorés
qu'ils fassent ça.
Puis ils ont fait
un beau cartoon,
ça s'appelle Cortex Academy.
Ça peut être vu.
J'ai une chaîne, le gars, il plug ses affaires. Ça s'appelle Cortex Academy. Ça peut être vu. J'ai une chaîne.
Je vends aussi du fromage.
De la sauce.
J'ai de la sauce.
Ça s'appelle Cortex Academy.
Vous allez voir.
C'est le virus Cortex Academy sur YouTube.
Vous allez le voir.
Ça a gagné 12 prix.
Dominique Champagne, qui avait le voir. Puis ça, ça a gagné 12 prix. Et donc,
Dominique Champagne,
qui avait la job de faire le show Love
avec le Cirque du Soleil et les Beatles,
était avec un coproducteur
du spectacle,
je ne sais plus qui exactement,
je ne veux pas dire n'importe quoi,
et ils ont assisté à une projection
exemple
des dernières choses qui se faisaient en animation
et tout ce qui avait gagné de prix.
Ça, c'était à Los Angeles.
Et le film des Français passait là.
Et Dominique Champagne voit mon film,
il reconnaît mes voix.
Il dit au producteur, c'est Pérusse, on le connaît.
Moi, je ne savais pas que je jouais là.
Là, il voit ça
et il dit, ça me donne une idée
et on va l'appeler
Nuttété de ces Français-là qui auraient fait
le cartoon qui a joué
un jour à Los Angeles trois ans plus tard.
Nuttété de ça, j'avais pas le job.
C'est fou pareil, hein, quand même.
Il faut que la bonne personne soit à la bonne place à ce moment-là.
La vie est 99% ça.
Fait que si un Français
vient vous voir
puis qu'il vous dit ton sketch sur l'émotivité
de la raison, ben dites tout de suite
oui.
Pis ça, ouais,
fait que c'est vraiment...
C'est un coup de luck, mais c'est pas un coup de luck.
C'est un coup de luck, mais ensuite
faut assurer. C'est sûr que j'aurais pu me péter
à la fiole. Ça a mal commencé. C'était non tout le temps.
Pis c'était contre Vance et Marie.
Ça a mal commencé. Pis j'étais triste un peu au J'étais contre Vans et Marie. Ça a mal commencé.
J'étais triste un peu au début. Je me demandais
peut-être que je faisais tout ça pour rien et que ça ne passera pas.
Yoko va dire non.
Même si tout le monde avait dit non,
juste le fait d'écouter
ces bandes-là,
ça vaut quasiment la peine.
Boy, boy.
À partir de 1963, les gars qui s'ostinent,
ils font Love Me Do aussi,
ils arrêtent.
C'est toi qui as fait l'erreur.
C'est comme capoté.
Il y en a-tu, quand les entendants,
tu t'es dit, je ne savais pas qu'ils étaient de même?
Je n'ai pas eu de grosses surprises,
mais les gars fumaient en Simonac
sur Robber's Soul.
Ils fumaient beaucoup de potes.
Tu les entendais, surtout John. John, il fumait carrément
dans le micro.
Ça, c'était vraiment drôle.
Puis les gars étaient tellement gelés
que pendant Robber Soul,
à un moment donné, ils se sont mis à chanter des thèmes
d'émissions de TV, de marionnettes.
Tu sais, les Sentinelles de l'air.
Puis les Marina.
Toi, t'es trop jeune.
Mais c'est tout des...
Il chantait ça, puis il commençait à déconner,
puis t'entendais George Martin dans le talkback dire
« Hey, les gars, on a un disque à faire, Simonac. »
Puis les gars continuaient à niaiser, puis se rappeler des souvenirs.
Puis t'entends tout ça.
Puis j'avais ça.
Puis à un moment donné, j'ai fait écouter des affaires à George Martin.
Puis il dit
« Peux-tu m'en faire une copie? »
Je me souvenais plus de ça.
Il était assis là.
Il avait des affaires qu'il ne se souvenait plus.
Ça le faisait capoter d'entendre ça.
Il dit, peux-tu m'en faire une copie?
Je lui dis, je pense que tu as le droit de l'avoir.
Fait que tu ne l'as pas envoyé chier.
Ah, excusez-moi.
Il faut que je prenne juste encore. Dernière minute, puis je m'en vais.
Mais non, mais c'est intéressant.
Un moment donné, j'étais dans un ascenseur.
Parce que George Martin et son fils étaient dans le studio d'en vais. Mais non, mais c'est intéressant. À un moment donné, j'étais dans un ascenseur, parce que George Martin,
son fils, était dans le studio d'en bas. Là, on est au Mirage
à Las Vegas. Puis j'avais sur
un DVD une
track manquée de I Will sur l'album
blanc, parce que George Martin
m'avait demandé « T'as-tu ça dans tes affaires? »
George Martin te demande « T'as-tu ça dans tes affaires? »
Oui, je l'ai.
Fait que j'ai fait,, je prépare une copie,
je prends l'ascenseur,
je m'apporte ça dans le studio, dans la cave,
je suis dans l'ascenseur du Mirage.
Il y a un gars avec des lunettes fumées.
Un bâtié avec des lunettes fumées.
Un gars athlétique.
Je le reconnaissais,
je pensais le reconnaître,
mais je n'étais pas sûr de qui c'était.
J'avais ma carte du cirque. Il dit « Tu travailles avec le cirque? »
« Oui, je suis sur le show. » « Le show des Beatles? » « Oui. »
« Qu'est-ce qu'il y a sur ce CD-là? » « C'est une track ratée de « I Will » des Beatles. »
« Quoi? » « Tu as ça? » Il me parlait en anglais. Je ne comprenais pas tout.
Je ne suis pas extra. Je ne suis pas comme toi en anglais.
Puis à un moment donné, je dis « Je vous reconnais, vous, ça se peut-tu? » Il enlève ses lunettes fumées.
Il dit « Hello, yes, yes, it's probably me. »
« Me, sauf que je ne savais pas c'était qui. »
Je dis « Oh, I'm so proud to meet you. »
Mais je ne savais pas une crise de minute c'était qui.
Je n'ai jamais su.
Là, il commence à me jaser.
J'espère qu'il me demandera pas de le nommer.
Finalement, j'ai su que c'était un joueur de football américain.
Mais...
Pis je connais pas le football focale.
Mais tout le long, j'étais là.
J'espère qu'il me demandera pas.
En tout cas, anecdote incroyable.
T'as-tu après googlé pour voir Sticky?
Parce que c'est dur de savoir
c'est qui par après. C'est quelqu'un à la sortie de l'ascenseur.
Je suis allé voir quelqu'un.
C'est qui ça?
C'est un joueur de telle équipe.
OK.
Il est connu, en tout cas.
Je ne sais pas si c'est lui qui truquait les ballons.
Il ne ressemblait pas, en tout cas.
OK.
Tu sais, tu dis que tu reconnais quelqu'un,
mais tu n'as pas son nom.
Tu as l'air d'un ostie de cave, en tout cas.
Mais au moins, tu n'es pas allé.
Ça, c'est une erreur que souvent les gens font.
Puis moi, ça m'est arrivé une couple de fois.
Le monde, tu vois qu'ils ne te reconnaissent pas vraiment.
Puis là, ils se mettent à raconter.
« Je t'ai vu, hein? »
Puis ils nomment une émission que tu n'as jamais faite.
Puis là, tu te dis...
Premier coup, tu fais « Non, je n'ai jamais fait ce show-là. »
Pis « Non, non, non. T'étais bon. »
Pis après, moi, j'abandonne tout le temps.
Je fais « Ah, ben merci. C'était le fun d'en faire. »
C'est plus facile.
Ben oui.
Ben, comme il y a bien du monde qui ont vu mes shows.
Ah oui? Le monde te dit ça?
Ben, on va te voir l'un soir.
On va te voir l'un soir.
À tantôt.
À tantôt.
C'est arrivé en masse qu'il y a des gens qui ont vu mon show.
Mais ça, ça se comprend.
À un moment donné, j'avais les mêmes cheveux que François Morancy.
Vous avez le même nom aussi.
On avait le même nom.
À un moment donné, on avait un peu...
En ombre chinoise.
De dos.
Pas de lumière, rien
après la fin du monde
on aurait pu se ressembler un peu
mais peut-être aussi
juste le fait de voir
comme le gala hommage
qu'il y a eu pour toi
peut-être eux autres se disent
ça doit être ça
il doit faire ça en tournée
Corinne avait fait les recettes à Pierrette je être ça, il doit faire ça en tournée. » C'est ça, oui. Corinne avait fait
les recettes à Pierrette.
Ah oui, puis j'étais tellement excitée de faire ça.
Parce que moi, je serais même une fan finie.
À rendre sur scène, je riais déjà.
Elle ne m'a même pas encore ouvert la bouche.
C'était tellement tordant. Elle la faisait mieux que moi.
C'est ça qui arrive.
Quand des gens de qualité
présentent tes affaires, tu trouves ça
meilleur que quand toi, t'es fait.
T'es content, mais tu rentres
chez vous en broyant.
Je suis même pas grave, fais ça sur scène,
puis eux autres sont capables.
C'était un beau gala.
En tant que fan, j'ai regardé ce gala-là.
T'entendais le monde dans la salle fébrile.
Ça disait les répliques en même temps.
J'ai jamais vu ça.
J'ai jamais vu ça en galonne même.
C'était vraiment un honneur de jouer.
C'est mon chum qui était script-éditeur.
Oui, c'est son chum qui avait tout mis en scène.
C'est ça.
Moi, je suis une fan vraiment beaucoup.
Je l'avoue, j'ai comme 2000 capsules téléchargées illégalement
qui n'ont pas ces albums.
À cause de ça, j'ai du mal à nourrir mes enfants.
Voilà.
C'est pas moi qui les ai téléchargées. C'est quelqu'un qui me les a données. C'est toujours quelqu'un. C'est pas moi qui les ai téléchargées.
C'est quelqu'un qui me les a données.
Mais bref, j'allais...
C'est toujours quelqu'un, hein?
C'est ça.
Veux-tu que je te dise qui c'est?
Oui, donc.
On te le dirait tantôt.
C'est pas fin de le dire en noms.
Mais...
C'est quelqu'un de connu?
Non.
OK.
Non, pas du tout.
Non, mais il va être connu en STI.
Oui, et voilà.
Il y a longtemps, il m'avait donné des capsules.
Puis bref, moi, je cite à Pierrette.
J'adorais, j'adorais ces sketchs-là.
Elle est toujours en crise après l'autre.
Elle n'a pas de nom, d'ailleurs. Elle s'appelle l'autre.
C'est vrai, on ne lui a jamais donné de nom.
C'était Léa.
Léa de la Brèche d'or qui a joué.
J'ai tout écouté Recette à Pierrette.
J'ai dit à mon chum,
« Tu mets ce que tu veux dans le sketch,
je vais te dire mes répliques préférées,
mais il faut absolument que je fasse
que tu es juste une petite vache, qui est niaiseuse, qui se pense bien cute, qui n'arrive pas à retard, pas coiffée, qui veux dans le sketch, je vais te dire mes répliques préférées, mais il faut absolument que je fasse, t'es juste une petite vache,
qui se pense bien cute,
qui arrive à retard, pas coiffée,
qui parle dans le dos des autres.
Ça, c'était la phrase que je voulais absolument dire.
C'est super long, mais finalement,
j'ai eu mon veto et j'ai eu peu à faire.
Tu l'as envoyé en ce moment.
C'était un show,
c'était un party comme pour tout le monde.
Je peux-tu partir à broyer?
Ça doit être vraiment émouvant de voir ça
c'est beaucoup à prendre
pour une personne
c'est beaucoup à prendre pour un coeur
parce que premièrement c'est tous des super pros
que t'admires
que t'admirais même
dans le cas de Corinne elle est plus jeune
mais il y avait des gens que j'admirais même
avant de faire ce métier-là.
Je voyais tous vous autres
jouer ça parfaitement,
sans erreur, drôle.
C'est tout inspiré de ton stock.
Il y avait des bouts de mes répliques,
mais il y avait des bouts écrits,
notamment par ton chum et par vous.
Tout était parfait.
C'est beaucoup à recevoir.
Les gens qui applaudissent, qui crient.
Évidemment, tu as le spot sur toi.
Tu es le seul qui est allumé dans la salle.
Tu as juste un spot sur toi.
Mon fils, Jaco, qui avait 6 ans à ce moment-là,
s'est endormi sur sa chaise.
Ils l'ont mis...
En gros, il était brûlé.
Ils l'ont mis sur l'écran géant.
En train de le prendre.
Lui, il trouve ça drôle.
Il l'a bien pris.
C'est beaucoup à recevoir pour une personne.
Le tien est passé depuis déjà 10 ans, je pense.
Moi, c'était supposé être
l'année prochaine, mais là, je pense...
Finalement, ils vont faire
Éric Salvaille à place.
Ça va être Éric Salvaille au lieu de moi.
Ils vont passer avant, puis après ça...
Ce qui est drôle, c'est quand on va faire l'hommage de Mike,
on va regarder les textes et on va dire
« Je vais-tu vraiment dire ça dans le micro? »
Parce que Mike ose ce que toi et moi, on n'osera pas.
Je suis allé voir ton show, je voulais amener mes enfants.
Oui, tu voulais amener tes enfants.
Il y avait vraiment une conversation qui a eu lieu là-dessus.
Oui, il m'a dit ça.
Tes enfants, étaient-ils malades?
Non, finalement,
ils étaient trop fatigués.
Finalement, on les a fait garder.
Peut-être un manque de B12
que tu as fait ça.
Oui, je ne joue pas au B12.
Puis là, finalement, on est allés en couple.
Mais quand on a vu, parce qu'à la télévision,
il y a Mike Ward TV.
Sur scène, il y a Mike Ward scène. Puis le Mike Ward scène, il quand on a vu, parce qu'à la télévision, il y a Mike Ward TV. Sur scène, il y a Mike Ward scène.
Puis le Mike Ward scène,
il est triple puissant, mais watch out
le langage. Puis si j'avais amené mes enfants,
j'aurais passé la soirée à leur expliquer des affaires.
Puis, mais j'ai tellement
ri comme un malade. Mais effectivement,
un hommage à Mike, j'essaye de l'imaginer.
Les gens qui vont aller faire
un hommage à Mike,
c'est quelque chose que ça va se faire.
Ça passe pas à TV.
Je suis sûre que ça peut passer à TV.
T'as plein de jokes qui passent à TV.
T'as une version TV.
C'est pas un hommage, mais
l'émission préalable n'a pas envoyé de fleurs.
Il y avait Jean-François Brou
et Marie-Ève Janvier
qui ont chanté
des répliques
de jokes que je faisais dans les années 90.
Les «punch» tout le temps.
Le mot «trui» revient
aux quatre secondes.
C'est drôle
de voir un petit couple parfait
comme eux autres chanter.
Ils sont funnys.
J'ai ri. En le voyant, j'ai fait,
ah, fuck,
ça, ça serait
un bon numéro de gala.
Mais tu vois,
c'est juste d'interpréter
dans le fond
ce que tu dis
de façon
de le mettre en hommage.
Puis prendre quelque chose.
Même,
j'étais quasiment déçu
de jamais avoir eu
cette flash-là
quand j'animais un gala.
Ah oui?
Que, tu sais,
surtout à ce temps,
les galas,
tu sais,
comme à Québec,
il faut que tu fasses
quatre numéros.
Puis, tu sais, quatre numéros, c'est gros, là, pour une soirée. Puis avoir eu ce temps-là, les gars-là, comme à Québec, il faut que tu fasses quatre numéros.
Quatre numéros, c'est gros pour une soirée.
Avoir eu cette idée-là,
c'est parfait.
Oui, parce que ce n'est pas toi qui le fais.
Mon numéro, c'est eux autres.
Moi, je suis en arrière et je checke mes messages textes.
N'est-ce pas?
Tu es un spécialiste.
Une autre chose que je trouve le fun au Québec, c'est qu'on a des spécialistes. Mike, c'est un spécialiste. C'est une autre chose que je trouve le fun au Québec,
c'est qu'on a des spécialistes.
Mike, c'est un spécialiste.
Moi, j'arrive sur scène, j'essaie de faire des choses comme Mike.
Je serais pas capable.
J'ai pas la spécialité.
C'est même pas une question de censure.
Je serais capable de dire, j'en dis des fois des grosses cochonneries.
C'est le fun. J'aime ça.
Des jokes de marde, j'aime ça.
Une fois de temps en temps.
On finit toujours par en sortir une.
Il y a encore moyen d'être original là-dedans.
Parce qu'on pense,
on a fait le tour de ces jokes-là.
Les jokes de fesses
et de marde,
il y en avait avant Internet
et après Internet.
Ce ne sont plus les mêmes.
On va parler juste de ça jusqu'à la fin de la soirée. Je ne serais pas capable il y en avait avant Internet puis après Internet. C'est plus les mêmes. En tout cas, bref,
on va parler juste de ça jusqu'à la fin de la soirée.
Je serais pas capable
de le faire aussi bien que toi.
Ça, as-tu déjà pensé
faire comme un album
gris-voix?
Oui.
La réponse, excuse-moi,
je t'ai pas laissé finir ta question.
Non, non, non.
Y'avait-tu un complément?
Non, y'avait... n'ai pas laissé finir ta question. Il y avait-tu un complément? Non, il y avait...
C'était pas mal ça.
Oui, j'y ai pensé. Vraiment, y aller au bout.
Appelez ça pour adultes.
Parce que j'aime ça, ces jokes-là.
Maintenant, j'ai une étiquette.
On m'étiquette un peu
comme tous âges et tout ça.
Oui, mais pourtant,
t'as quand même des trucs assez crunchy.
Oui, c'est vrai.
Les chansons grivoises.
Ça, c'est le fun.
C'est le fun de chanter des chansons grivoises.
Les seuls commentaires négatifs
que j'ai pu entendre dans ma vie,
c'est quand je suis allé un peu trop fort là-dedans.
Oui, j'ai déjà eu des commentaires.
Ce n'est pas nécessaire.
Tu n'as pas besoin de faire ça.
Oui, j'ai besoin de faire ça
parce que ça serait pas complet
un album ou un sketch si j'avais pas une fois
de temps en temps le loisir d'en lâcher
une salasse
premièrement, je trouve ça drôle qu'il existe
un langage ordurier, c'est pas deux fourmis
qui se communiquent par leurs antennes
je suis sûr que ça envoie des tabarnaks
pis des choristes, hosties de vaches de Christ
de même
j'en suis sûr c'est qu'on le fasse humain tabarnak pis des choristes. Hostie de vache de Christ. De même.
J'en suis sûr.
Fait que c'est qu'on le fasse humain. Moi, je trouve ça drôle qu'il existe un langage chantier, que quelqu'un
se fasse mettre à genoux dans le coin parce qu'il a
mal parlé. T'sais, c'est possible
de mal parler.
C'est drôle en soi, je trouve.
Fait que c'est ça. C'est tout ce que je fais.
Mais ça, ça devait être... Les plaintes que t'as reçues,
ça devait être quand ça passait à la radio
et non sur tes albums
vu que
quand tu achètes un produit
je pense que l'artiste peut faire
vraiment ce qu'il veut
mais à la radio il y en a
on dirait qu'il y a du monde qui ne comprenne pas
que s'il y a quelque chose qui te choque
changer de poste
c'est vraiment pas si compliqué que ça.
La seconde que t'as pas aimé ça, reviens-en.
Ou juste faire, OK, je l'écoute
depuis 30 ans,
il me donne deux minutes par jour
gratuites depuis 30 ans,
puis il y a 10 secondes que j'ai pas appréciées,
je vais y écrire.
Je vais avoir arnaque.
Effectivement, ça va là.
Avec les réseaux sociaux, ça va encore plus là.
Et il y a un téléphoniste qui reçoit
les appels pour TVA qui m'a déjà raconté
que les gens appellent
pour se plaindre de l'habillement de quelqu'un.
Ah oui?
Ils appellent pour se plaindre de la coiffure de quelqu'un.
Non, mais c'est vrai, à un gars de soir,
il y a quelqu'un qui a déjà écrit
« Les bottes de la chroniqueuse Corinne sont lèdes en tabarnak. »
Il écrit ça.
Il y a quelqu'un qui a pris le temps dans sa vie...
Les autres changés, par exemple?
Non, puis aujourd'hui, je les porte,
puis le monde les trouve belles.
C'est pas parce que ça fait 10 ans que je les ai
qu'ils sont plus belles.
Non, non, puis les 15 trous qu'il y a dedans
changent rien du tout.
C'est pour mettre les lacets, d'ailleurs.
Les commentaires...
Moi, il y avait un employé de Radio-Can
qui m'avait dit que
Guylaine Tremblay recevait des lettres
pour son personnage d'Unité 9.
« Hey Marie, je vais t'attendre
devant la prison. »
Il y avait le courrier
sur le site d'Unité 9.
Tu pouvais écrire au personnage.
Tu avais vraiment le courrier.
Je cherchais le trouble, ça.
Je ne sais pas.
Vraiment, dire à des schizophrènes...
Ben oui, je sais!
Tu as un message pour Marie Laberge?
C'est une trappe.
Ah non, c'est une trappe à légèreté mentale.
C'est comme si Radio-Can avouait que nous autres, notre public cible,
c'est des hosties d'imbéciles.
C'est qu'il y a des gens qui écoutent la télé.
C'est pour ça que sur le TV Hebdo,
il y a un spécial,
qu'est-ce qui en est arrivé avec vos téléromans.
Là, tu regardes, ce n'est pas la vie de quelqu'un.
C'est genre, telle personne va arriver telle affaire.
Oh mon Dieu!
C'est un personnage.
C'est ça qui me surprend.
Il y a ça, je pense qu'il y a des gens qui sont tellement
impliqués là-dedans que ça devient leur vraie vie.
Je pense.
Puis il y a un acteur qui a joué
quelque chose de heavy.
Ah ben oui, comme Séraphin, maintenant.
Germain Houde m'avait raconté
qu'il avait joué un violeur, à un moment donné,
puis que ça lui a donné de la misère pour trouver des rôles
par la suite, à cause que tout le monde l'identifiait à ça.
Puis que c'est pas évident, tu sais, tout ça.
Puis j'aimerais que tout le monde pleure un peu.
Mais comme...
Dans l'original de l'Auror, l'Enfant-Martyre,
la Maraute, je pense, elle s'est suicidée après.
Mais ça, peut-être que j'ai inventé ça
comme l'affaire de toi.
Ça se peut que ce soit une rumeur.
Des rumeurs que j'ai inventées.
La madame est comme...
Finalement, elle t'écrit.
Elle dit, je ne m'étais pas suicidée,
mais à entendre ton podcast après ça,
je suis en train de me crisser en bas du pont.
Et d'ailleurs, je suis en train de tomber.
Ah!
Plouf! Splouf!
Splouch!
Non, mais ça se peut.
Écoute, dans le film
The Shining, moi, c'est mon film favori à vie.
The Shining, de Stanley Kubrick.
Ça va bien, toi? Ça va bien?
Oui, ça va bien. Oui!
The Shining, réalisé par Stanley Kubrick
à partir d'une nouvelle de Stephen King.
Il y a Shelley Duval qui jouait
la femme de Jack Nicholson
qui était en train de virer Zinzin dans le film
et qui veut tuer tout le monde à coups de hache.
Elle a eu des problèmes de santé mentale
à la suite de ce film-là.
À cause du tournage
ou en voyant?
À cause du tournage, oui.
Je pense que ce n'était pas facile comme tournage.
Ça a l'air que ça n'a pas été facile,
ni pour M. Nichololson que j'appelle monsieur
c'est son prénom
c'est quand même lui qui m'a payé
mais c'est son prénom
il s'appelle le même monsieur Nicholson
mon chien
un moment donné
il peut arriver que tu joues un rôle
et que ce ne soit pas facile psychologiquement
voilà
il y a juste nous qui nous en sortons
si bien.
C'est ça qui est...
Quand t'es acteur
au point que tu deviens un personnage
et que ça fuck ta vie, ça doit te fâcher
quand tu vois d'autres acteurs qui font
« Moi, je prends juste, je change ma voix et j'apprends
des textes. »
C'est pourquoi tu ne l'incarnes pas autant.
Je ne sais pas si vous avez suivi
la série Extras de Ricky Gervais.
Non, pas encore, mais j'ai le coffret.
Il faut juste que je me lance.
Moi, je connais quelqu'un qui nous a entendu parler.
Mais il y avait une scène
et l'acteur essayait d'expliquer.
C'était le
genre de professeur
dans Harry Potter qui expliquait à Ricky Gervais
ce qui était comme, je vais t'ais qu'on fait semblant.
Je ne suis pas vraiment...
Je fais zéro magie.
Juste, je fais semblant.
Il me donne un petit costume.
Tu es en train de me dire
que tu fais semblant que c'est eux autres
qui écrivent tous mes mots.
Il y avait quoi?
En tout cas, moi, ça me faisait bien rire.
On est loin d'un humoriste.
Oui, oui.
Tu parles d'un magicien.
Coqualand, ici.
Il y a un magicien à la télé
qui a donné tous les trucs de magicien.
Oui, je sais.
Puis il a mis tout le monde en crisse.
Le magicien masqué dans le texte.
Je pense que oui.
Oui.
Je pense que oui.
Il a donné tous les trucs.
Il a fait un show.
Je donne les trucs.
Il y a Penn & Teller qui font ça à Las Vegas,
mais il laisse quand même un mystère.
Est-ce que je suis cultivé en magicien?
Vraiment?
Il y a juste Alain Choquet que je ne connais pas.
Non, ce n'est pas vrai. Je le connais très bien, Alain.
On le salue.
Ce gars-là, il a été menacé de mort
par tous les magiciens.
Parce qu'effectivement, il y a des trucs qui sont intéressants.
La magie, en plus, on dirait qu'il y a
comme quatre trucs qui reviennentants mais la magie en plus on dirait qu'il y a comme 4 trucs
qui reviennent mais modifiés
c'est pas mal tout le temps
à peu près la même affaire
mais c'est la mise en scène qui change
ça devait être ça qui faisait chier
c'est le procédé dans le fond
c'est le procédé qui est le même
c'est comme si nous autres il y avait l'humoriste masqué
qui disait je vais vous apprendre une règle de 3
tu fais une règle de 3. » « Je fais une règle de trois. »
On était comme « Mon tabarnak! »
Il n'y a plus aucune règle de trois qui fonctionne après.
Les callbacks.
Il n'y a plus personne qui comprend ça,
l'arroseur arrosé.
Il y a les temps modernes, on ne scie plus une femme en deux.
Maintenant, on utilise ce petit appareil Starfree, n'est-ce pas?
Il faut que tu la mettes toute dedans.
On la mandoline aussi.
La mandoline.
Ça serait impressionnant.
Tu soulèves la mandoline.
Il y a quelque chose.
Instrument meurtrier.
Oui, vraiment, je sais pas.
Ça, c'est l'instrument le plus dangereux
qu'une cuisine puisse avoir.
T'es à peu près sûr de retrouver tes doigts
dans ta salade.
C'est comme... Parce qu'il y a
un petit engin pour te protéger.
Personne ne prend ça.
Il va même pas jusqu'au bas. Tu dresses à peu près ça de ta pomme.
C'est comme un rouille.
C'est les couteaux les plus tranchants.
Parce que pour que tu prennes un cocon...
Excusez-moi, il faut que je donne le détail.
Tu prends ton cocon, puis tu fais ça
de même, puis ça coupe parfaitement.
C'est parce que ça coupe en astille.
Arriver au pouce... Elle, à ce moment parfaitement, c'est parce que ça coupe en astille. Ouais. Pis arriver au pouce, parce que, elle, ce mandoline-là,
elle, comme, elle a pas été dotée d'une
intelligence qui fait que, oh, il y a plus de cocombe,
c'est rendu le pouce à cette heure.
Pis toi, ben, des fois, tu vas vite un peu,
pis tu vas, pis t'es victime un peu du fait que ça a pas été
programmé, genre, à l'épreuve des
pouces. Mettons, genre, un signal
laser qui fait que le pouce s'en vient,
ça existe pas sur une mandoline.
Peux-tu faire une mandoline parlante dans une future
capture? Ça devrait exister.
Elle dirait...
...
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.................................... Hey Yann, ça fait combien de temps qu'on roule?
Une couple de semaines Oui
Ça fait un an et quarante
On va aller avec les questions
Est-ce que vous voulez des questions du public?
Oui
Si vous avez
Vu que tu es proche, on va commencer avec toi
Dis ta question
La question est pour M. Pérus
Je me souviens que tu nous parles de ton nouvel album Qui s'en vient Qu'est-ce qui a fait tes choix de ton best-of? dis ta question dans le micro la question est pour M. Pérusse
je me sens que tu nous parles de ton nouvel album
qui s'en vient, qu'est-ce qui a fait tes choix
de ton best-of
oui, ça a été très très douloureux
merci pour la question, ça a été très douloureux
parce que tous mes albums sont des espèces
de best-of d'une année de travail
puis c'est déjà
difficile à choisir parce que
les bouts de plate sont faciles à acheter
il y a des bouts que je discarte facilement quand je fais mes écoutes,
mais le plus long, c'est de faire l'écoute.
Puis là, j'ai écouté tous mes albums, puis j'ai essayé de pogner des bouts.
Je n'ai pas copié-collé des sketchs.
J'ai rejoué d'un sketch, j'ai coupé.
J'ai ajouté des choses inédites qui ne sont pas sur les albums.
J'ai remixé des tunes en enlevant des bouts.
J'ai trituré ça. J'ai bisouné ça.
C'est pas vraiment... C'est un best-of, mais il a été patenté pas mal.
T'as-tu quelqu'un qui fait l'écoute avant toi?
Ou toi, t'écoutes vraiment tout?
Il y avait du gang.
Ça se dit bien qu'on peut dire...
Il y avait du gang.
Mon gérant, Pierre, mon frère, était là au début.
À un moment donné, à partir d'un certain temps,
c'est moi qui m'occupais tout seul d'écouter tout ça.
Les 7-8 derniers disques.
Le plus long,
c'est vraiment d'écouter.
Parce que, tu écoutes...
Tout le monde me dit que ces albums-là sont écoutés en auto.
Écoutés en auto pour des voyages.
Puis,
donc, je les écoute en char.
Tu te promènes en char? Je me promène en char.
C'est pas très écologique jusqu'à date,
mais là, j'écoute ça,
puis là, je dis, bon, OK,
je retiens des choses, ça, c'est un mosse, ça, c'est un mosse.
Bon, c'est un album d'une heure et quart,
j'ai à peu près 14 heures de stock.
Prends-tu des notes en...
Oui.
OK.
Fait que tu chauffes, tu prends...
OK.
Non, il a dit le dictaphone.
OK.
Non, mais je fais pas tout ça en char, je fais ça en studio aussi. En taxi aussi, par exemple? Ce qui est long, c'est que... Il a le dictaphone.
Je ne fais pas tout ça en char.
Je fais ça en studio aussi.
En taxi aussi? Ce qui est long...
Ça prend des dépenses pour l'impôt.
Les endroits sont pas mal toujours les mêmes.
La plupart du temps, c'est plus dans mon studio.
Mais quand j'écoute ça,
et que je veux garder des bouts,
ça, je le garde, ça, je le garde.
Comme un chef cuisinier
qui met son affaire dans le frigidaire
quelques jours pour que ça vieillisse,
ou un luthier qui fabrique un violon
et qu'il faut qu'il laisse vieillir le bois quelques temps.
Là, je réécoute ça.
Je me dis, comment? J'avais gardé ça?
C'est une marde, ça?
Et on fait un deuxième tri.
Trois semaines plus tard, un troisième tri.
Et là, on réécoute souvent, souvent, souvent,
souvent, souvent. À un moment donné, on se ramasse avec la
question douloureuse de « OK, il me reste encore deux heures
et demie. Mon album, il faut qu'il dure une heure et quart. Il faut que je coupe
un autre heure et quart. Et j'aime
tout mon deux heures et demie. »
Ça, ça fait chier. Ça, c'est le bout
vraiment que je trouve dur parce qu'il faut que je...
Je pourrais faire... — Tu l'as vu à quelqu'un ou
tu l'as... — Je suis
supposé appeler notre ami Pierre.
Ce n'est pas tant le fun d'appeler Pierre.
Non.
Il est vulgaire au téléphone.
C'est ça.
Il faut le faire, Pierre.
En plus, il n'existe pas.
Ça n'aide pas à appeler quelqu'un.
Quand j'écoute ça,
je finis par me faire une idée.
Il faut que je me fasse confiance.
J'ai un orgueil.
Mettons que je vous appelle.
Je vous fais écouter tout ça.
Qu'est-ce que vous pensez?
Vous allez me le dire.
Je pense ça, je pense ça.
Merci, merci.
Je vais le faire le lendemain.
Je vais le faire à ma tête.
Pareil.
Je vais le faire à ma tête.
C'est comme ça que je travaille.
Mais le plus long, c'est d'écouter.
Faire l'album, une fois que tu as fait tes choix,
tu fais ça de même.
J'espère que le monde va être content.
C'est la longueur de faire un album,
c'est d'écouter.
Parce que faire les skates, j'ai fait toute l'année.
Ils sont déjà faits.
Les écouter, c'est une crise de job.
C'est genre,
j'aime-tu ça ou j'aime-tu pas ça?
Je ne sais pas si tu as eu à le faire,
mais tu sors une captation de ton show, il faut que tu écoutes la captation,
ce qui est la chose la plus dégueulasse du monde.
J'haïs tellement m'écouter.
C'est dégueulasse.
C'est vrai, hein?
Ah oui.
Ben c'est pas vrai.
Moi, je viens de commencer.
Toi, tu viens de sortir une captation.
Oui, je l'ai sortie cet été, moi, puis il a fallu que je l'écoute.
Une chance, les shots étaient belles parce que j'avais pas eu de fun.
Genre les angles de caméra étaient beaux.
J'étais comme « Ah, c'était le fun qu'ils ont fait avec la girafe », mais Mais moi, à chaque fois, je parlais, j'étais « Non, mais t'es sûr! »
« Non, non, non, grosse conne! »
C'est vraiment...
C'est épouvantable ça, regarder. Fait que t'as pas le choix de te taper
ton heure et demie pis de mettre des pauses rewind.
T'as pas le choix de le faire.
Moi, c'est l'affaire. Mais ça,
faire ce que toi tu fais...
C'est long, là!
C'est comme si un band faisait
« Ok, on a composé 300 tonnes
pour sortir un album. »
C'est ça.
C'est assez douloureux.
Il y a aussi que j'ai joué dedans
et j'ai changé des affaires.
Il y a des choses d'un tome 2.
J'ai trouvé des bloopers.
Ah oui?
J'ai trouvé deux bloopers.
Des amis dessus?
J'en ai mis.
Je suis trop excité. Je n'ai rien que deux. J'ai hâte bloopers. Ah oui? J'ai trouvé deux bloopers. Des amis dessus? Je les ai mis. Mais je suis en train d'exister.
Je n'ai rien que deux.
J'ai hâte d'entendre ça.
Tu sais, j'avais...
Puis je me souviens de les avoir gardés.
Tu sais, j'ai manqué ma réplique.
J'étais en tabarnak.
J'ai tout gardé ça.
Puis je l'avais mis de côté.
Je l'avais bouncer sur un autre bout du tape.
Puis je ne me souvenais plus que j'avais fait ça.
Puis là, j'entends ça.
J'ai un blooper.
Donc, la'es...
Toi,
t'en as vendu combien d'albums?
T'as pété le million?
Ouais, ça approche le deux, là.
Oh shit! Ça approche le deux.
Ça a aucun bon sens, ça.
Ça a aucun bon sens.
C'est au Québec...
Imagine si j'avais eu l'argent.
Mais au Québec,
les seuls qui ont vendu plus que toi,
c'est Céline, à peu près.
Céline.
Je suis à peu près avec Seco et avec Éric,
la pointe.
Éric a vendu beaucoup, lui, aussi.
Il a bu aussi beaucoup.
Oui.
Peut-être qu'il me bat.
Sauf qu'il n'a pas la goutte, lui, par exemple.
C'est surprenant qu'il n'a pas la goutte.
C'est pas tout le monde qui a la goutte.
Mais la goutte, c'est Thomas,
aux extrémités, puis lui avec ses bagues.
Peut-être que ça protège les gouttes.
Peut-être qu'il y a des bagues d'orteils aussi.
Il y a des bagues d'orteils.
Il y a des bagues d'orteils.
Une en ronde même,
sur le petit orteil.
Non, ça ne se pogne pas dans les mains.
En tout cas, s'il pogne une goutte dans les mains
parce qu'il a bu un tabac...
Ça a débordé.
Y a-tu une autre question?
Oui, oui, oui.
La question est pour M. Pérusse.
OK.
Une fois pour toutes, on peut-tu savoir
si un skidoo, on peut laisser ça dans la cour?
Écoute...
Hey! pour tout on peut savoir si un ski doux on peut laisser ça dans la cour écoute
il y a un vendeur de ski doux qui m'a dit que non donc j'avais raison
ça a l'air que tu laisses rien dans la cour d'ailleurs tu sais même avec une
bâche pis rien parce que je vais l'expliquer techniquement c'est très facile à comprendre
on a des excès de températures chaude, fraîte, soleil,
sèche, humide,
tout, qui fait que le ski-do, un moment donné...
Il faut que tu remises
ton ski-do.
Et d'un, deux, j'ai un autre...
Le cal, le cal est peu.
Oui.
C'est la dernière affaire
qui garantisse,
parce que c'est la manchoire
qui serre le frein à disque.
Puis c'est là qu'ils mettent les plaquettes
et tout ça, puis c'est vraiment la manchoire.
Puis moi, le mien avait pété sur mon cheval Malibu
d'1977.
Puis mon char s'est mis à l'écroche
puis j'étais pas capable de le ramener.
Puis c'était le gallipur qui était resté collé
et qui brinquait tout le temps.
L'autre ne brinquait pas.
C'est là que j'ai appris.
C'est le mécanicien en beau.
C'est un beau seron.
Il a dit, « Ah, le gallipur. »
Je dis, « Je n'ai pas peur. »
Je dis, « Je n'ai pas peur. » Cai peur, j'ai pas peur.
C'est ça, Gallipur, c'est ça.
Et Clépeter.
Qui est le plus beau nom qui existe.
C'est que le Père Noël, elle essayait de dire Jocelyne Bédard.
Ah, c'est Jocelyne Bédard. J'apprends ça là.
Oui, t'apprends ça là.
Je ne la remettrai jamais.
Une autre question.
Oui, y'a-tu...
J'aime ça que vous ne vous mettez pas
proche du micro,
comme si vous êtes surpris que...
OK, y'a encore des questions.
Ma question, c'est pour François.
Oui?
J'ai remarqué une différence un peu
entre les voix dans le premier tombe
et dans le deuxième tome.
Je me disais que ça devait être du haut matériel que tu utilisais.
Je me demandais à quel point le matériel que tu utilises a une influence dans le produit fini.
Le matériel que j'utilise, je veux dire dans les capsules?
La grosse différence entre le tome 1 et le tome 2, il y avait vraiment des voix très différentes.
Les voix de femmes ne sont pas pareilles du tout avec le temps.
Effectivement.
Moi, j'aime ça parler de ça.
C'est vrai.
C'est tes affaires, c'est ton milieu.
Je travaillais à Bobine au début.
À Bobine, sur des appareils
où le VariPitch pouvait aller beaucoup plus loin
que les appareils électroniques que j'utilise aujourd'hui,
qui sont des ordinateurs avec disque dur.
Aujourd'hui, je travaille avec un appareil électroniques que j'utilise aujourd'hui, qui sont des ordinateurs avec disque dur. Aujourd'hui,
je travaille avec un appareil qu'on appelle le VSO, le Very Speed Overdrive.
Ça, ça fait un pitch
de plus ou moins,
qui n'est pas autant que les bobines à l'époque.
Les bobines, je ne travaille plus avec ça.
Mais le tome 1
m'a tapé ses nerfs
à cause que je pitchais trop
les voix. Quand j'ai fait le 2,
il y avait encore des voix relativement pitchées, mais avec le temps,
je faisais moins de voix
aiguës. J'essayais de devenir
plus normal.
Je pitche encore mes voix, encore aujourd'hui.
Mais je le fais avec un moins gros
pourcentage, d'un moins grand
degré.
Alors les chipmunks du tome 1 n'existent plus aujourd'hui,
mais il y a aussi une question technique.
Je ne peux plus techniquement aller aussi loin dans le pitch.
Puis je n'utilise pas de logiciel parce que ce n'est pas propre.
On entend un... Un grain, mon pote?
Un grain. OK.
Moi, j'ai suggéré...
Oui, mais c'est exactement le terme que je cherchais.
C'est ça, hein?
Moi, j'ai accepté.
Je pense que c'était ça.
J'étais confiante.
Oui, et c'est exactement ça qu'on entend, un grain.
Je ne peux pas utiliser ça parce que ce n'est pas assez propre.
Alors, je varie la vitesse à l'aide d'un synchronisateur vidéo
qui s'appelle...
Le VSO.
Michel Mongerain me disait
que le tourneur,
c'est impossible de le trouver aujourd'hui.
Oui, il est encore disponible.
OK, bien Michel ne charge pas fort.
C'est ça que ça veut dire.
C'est quel album?
Moi, j'ai été obligé de l'acheter
pour faire mon best-of. C'est vrai? Tu aurais pu m'app obligé de l'acheter pour faire mon best-of.
Tu aurais pu m'appeler.
Je l'ai en CD et en cassette.
Tu l'as acheté sur iTunes
ou tu es allé dans un magasin de disques?
Je l'ai acheté sur iTunes.
Je vais récupérer quelques sous.
Ça doit être gênant
d'arriver dans un magasin de disques
et d'acheter ton disque à toi.
Je l'ai déjà fait.
J'avais promis à un ami
que j'ai donné un cadeau. Je lui disais, achète-les pas.
Je voulais te l'offrir, puis tout ça.
Puis finalement, il ne m'en restait plus en copie promotionnelle.
Fait que je suis allé chez Feux HMV.
Puis je suis arrivé au comptoir,
mais j'ai essayé de le dissimuler
en m'achetant d'autres disques.
De plein d'autres affaires.
Mais ça ne marche pas.
Ça, c'est le vieux truc de,
je vais acheter un Hustler,
mais je vais avoir un melon
et du jus, et personne ne va remarquer. »
T'essaies de masquer ça
avec la revue Le Bel âge.
C'est ça.
T'as juste à être plus louche.
Oui, c'est ça.
C'est des questions intéressantes pour moi
parce que j'aime ça parler de la technicité
des choses.
Toi, Yann,
je ne sais pas si tu as des questions.
Yann, souvent, il y a des bonnes questions.
Oui.
Moi, j'en ai une pour François.
Tu referais-tu ça
des émissions un peu comme les Bleu Poudre
et tout ça?
C'était le fun, ça.
J'ai beaucoup aimé participer à une émission sans en être la principale figure. Travailler avec les Bleu Poudre et tout ça. C'était le fun, ça. J'ai beaucoup aimé participer à une émission
sans en être la principale figure.
Travailler avec les bleus poudres,
on a vraiment rigolé. Ce que je trouvais dur, par exemple,
c'est que je travaillais très fort pour cette émission-là.
J'étais directeur musical. Je préparais des sketches sonores.
J'accompagnais de façon sonore
leurs sketches.
Ça me prenait beaucoup de temps dans une semaine.
Je faisais, en plus de ça,
des capsules pour la radio.
Il y a des fois, quand ils arrivaient
avec leur tournage tard, parce que les gars
travaillaient bien fort et rien, ils arrêtaient
pour faire leur truc. J'admirais ça beaucoup.
Par contre, des fois, j'étais encore à 2h30 du matin
dans leur studio pour attendre
leur tournage. Je trouvais ça plus dur un peu.
Mais j'ai découvert
beaucoup de choses en faisant ça.
J'ai découvert que Radio-Canada était en mono
dans le temps.
Moi, je mixais en stéréo.
Je m'adapte en mono.
En 1992, Radio-Canada
était la seule télé qui était encore en mono.
Je faisais mes mix-stéréos
et ça sonnait à mort la première semaine.
J'ai ajusté mes affaires.
Tu as des sketchs, tu entendais juste
un des personnages.
Il y a du drum, pas de drum.
Non, mais c'est ça.
L'expérience était extraordinaire.
J'ai tellement rigolé avec ces gars-là.
Mais on travaillait vraiment fort.
Très fort.
C'était une excellente émission en plus.
C'était super.
Ils n'hésitaient pas à aller très loin.
À Radio-Canada, il y avait le réalisateur
de leur côté qui s'appelait Jacques Payette qui s'arrachait les cheveux parce que lui,-Canada, il y avait le réalisateur de leur côté
qui s'appelait Jacques Payette
qui s'arrachait les cheveux
parce qu'il devait approuver ces émissions-là.
Souvent, on allait au-delà.
Ça se fait plus aujourd'hui?
Je pense que tout le monde est plus prudent.
Tout le monde est plus prudent.
Tu as raison.
Je pense qu'on ne peut plus aller
comme on pouvait aller.
Déjà à l'époque,
les portes commençaient à se fermer un peu.
Il y a juste Mike qui a le droit.
C'est vrai que tu as le droit.
Oui, mais ce n'est pas tout le monde qui le remarque.
Moi, je trouve que j'ai le droit.
Je comprends.
Je pense qu'on va finir là.
Moi, j'aimerais ça vous raconter
quand j'ai acheté mon premier bloc Lego.
Mais pas de vrai. Si tu as
quelque chose que tu aimerais
raconter ou dire,
on n'est pas obligé de finir là,
mais c'est juste...
C'est comme tu veux.
Moi, je suis tellement heureux.
Ça m'a fait tellement bien
parce que j'étais dans mon salon ce soir
avec vous autres.
C'est
vraiment le fun de pouvoir parler,
dire les vraies affaires,
et de ne pas se sentir de pression.
Je n'ai eu aucune pression ce soir. J'ai eu du fun au bout.
Merci de m'inviter.
Merci d'avoir été là.
Merci, François.
Merci, Corinne.
Ça fait plaisir, Mike.
Merci.
Pour te suivre, Corinne. Ça fait plaisir Mike, merci. Là, pour
te suivre
de ce temps-ci, vu que ta tournée
est finie, tu prépares ton prochain
show. Écoute, je n'ai pas de date encore,
mais je rôde un peu partout, je recommence à écrire
comme un nouveau 50 à peu près.
J'essaie d'écrire encore plus que ça
pour éventuellement trier et faire un autre show.
Je ne sais pas quand exactement.
Les dates, ça va être sur ton Facebook?
Probablement Facebook.
C'est sûr que je vais
publier ça là-dessus.
Est-ce qu'on en sort
tout de suite des dates?
On peut en sortir tout de suite?
Écoute, moi, là,
j'ai déjà entendu parler
du 13 janvier,
mais ça n'avait aucun rapport
avec la tournée.
OK.
Ah, ça doit être une date
où est-ce que la souffleuse
passe ou quelque chose.
C'est ça.
S'il y a de la neige
ce jour-là, il passe.
C'est ça.
Sinon, j'aime bien
le 30 avril,
mais c'est parce que
c'est ma fête.
OK, bien bonne fête d'avance.
Bien merci.
Puis toi, François,
tu as ton channel YouTube
qui est...
C'est-tu juste Pérusse
ou François Pérusse?
Ça s'appelle
Le François Pérusse
en une claque.
OK.
Puis il y a plein
de sketchs français,
québécois.
Il y a des boîtes.
La Tchitcham
que je fais avec RDS
est là. Il y a, mon Dieu, La petite chambre que je fais avec RDS.
Il y a, mon Dieu,
beaucoup de souvenirs d'Éric Salva.
Non, non, c'est pas vrai.
On boucle la boucle.
Oui, c'est ça, exactement.
Venez faire un tour.
Je vais mettre bien des nouvelles affaires prochainement.
Parfait, parfait.
Bien, merci.
Merci encore une fois.
Merci tout le monde.
À la semaine prochaine.
Merci, Mike.