Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #149 – (Maxime Gervais et Dom Massi des Pic Bois)
Episode Date: January 21, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit le duo des Pic Bois. Maxime Gervais et Dom Massi viennent nous parler du pire cinéma qu'il s'est fait ici au Québec. Puis pendant le soirée, Jul...ien Bernatchez vient s'ajouter au groupe. Un show qui prend une autre tournure. Un épisode qui dure plus de 3 heures!! Mettons que c'était.... "festif". ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci!
Bonsoir!
Garde ça, le contrôle!
Merci d'être là.
Je ne vous ai pas parlé.
Je suis allé à New York avec Jean-Thomas Jobin. La semaine passée, pour voir.
Ça va être la semaine passée pour les gens qui vont regarder sur Patreon.
Ça va être il y a quasiment longtemps sur le monde YouTube.
iTunes.
Mais j'ai fait...
Moi, avant, je faisais souvent
le podcast d'Anthony Comio
quand j'allais à New York.
Puis moi, plus jeune, mon idole,
quand j'étais petit cul, c'était Howard Stern.
J'aimais beaucoup Howard Stern.
Puis après, j'ai découvert O.P. & Anthony,
que j'aimais beaucoup.
O.P. & Anthony se sont séparés.
Fait qu'il y avait juste un show d'Anthony
que j'allais faire.
Et puis j'avais arrêté de le faire.
Et là, il a engagé
Hardy Lang, qui était le sidekick,
à Howard Stern.
Je suis allé faire leur podcast.
C'est vraiment weird.
Parce qu'eux autres sont...
Chaque fois que je regarde leur show,
leur show est vraiment bon.
C'est super drôle.
Mais ils invitent des humoristes,
puis ils se parlent
entre eux autres,
puis l'humoriste écoute.
C'est weird, là.
C'est comme s'ils invitent du monde
connu pour être leur figurant.
C'était bizarre
parce que je savais que j'allais vivre ça
un peu, et c'est ça que j'ai vécu.
Et c'était bizarre parce que je savais que j'allais vivre ça un peu. Et c'est ça que j'ai vécu. Et c'était absurde.
J'ai trouvé ça absurde.
J'ai aimé faire le show pareil.
Je vais sûrement, la prochaine fois que je suis à New York,
retourner le faire.
Mais c'était weird.
Je n'ai pas osé m'écouter.
Mais j'ai vu que ça a zéro score.
Parce que j'ai fait ce show-là.
Ils ont comme 100 000 abonnés.
Et je l'ai fait. Et personnelà, ils ont comme 100 000 abonnés, et je l'ai fait,
et personne ne m'a mentionné sur Twitter.
Pas une crise de personne.
Le lendemain, je faisais un autre podcast
qui est un petit, petit, petit podcast,
puis j'ai eu comme 140 mentions,
parce que ça a de l'air score plus
quand je parle.
Mais,
oui, c'est ça. L'autre podcast,
c'est un podcast qui s'appelle In Hot Water
qui est sur compoundmedia.com.
C'est un gars qui s'appelle
Aaron Berg.
C'est un humoriste.
Il est originaire de Toronto. Maintenant, il vit
en New York. C'est lui et Gino
Biscanti qui font un show à deux.
Je suis allé faire ce show-là
parce qu'eux autres,
quand ils ont appris ma nouvelle
que je m'étais fait amener en cours
par la Commission des droits de la personne,
à leur émission,
ils avaient créé un personnage
d'un enfant
qui m'amenait en cours.
Et là, je suis allé
rencontrer le personnage.
Puis c'était le fun.
C'était vraiment drôle.
J'ai beaucoup ri cette fois-là.
C'était...
Le personnage ressemblait-il au vrai?
Non, non, non.
C'est juste le personnage.
C'est un attardé mental qui est fâché.
C'est ça.
Ça n'a aucun rapport,
mais il s'appelle
le petit Jeremy.
Vu qu'il savait que je suis en ville,
moi, je voulais aller les surprendre.
Je suis arrivé là-bas et les gars étaient vraiment cool.
Aaron m'a écrit, vu qu'il savait
que je suis en ville. Il disait, tu devrais venir au podcast.
Moi, je pensais que j'allais juste aller là regarder leur podcast.
Finalement, ils ont bâti comme le show autour de moi.
Ils connaissaient tout sur ma vie, sur ma carrière.
J'ai trouvé ça vraiment cool.
Ils sont vraiment fins, les deux.
Aaron Berg, c'est vraiment drôle.
C'est déplacé comme humour, mais c'est très drôle.
Il y avait un personnage, il fait un personnage qui est un terroriste gay.
C'est drôle.
C'est juste un gars de ISIS qui parle tout le temps
que des hommes ont des vagins dans leur trou de cul.
Il parle tout le temps de vagins dans le trou de cul. Ils parlent tout le temps de vagins dans le trou de cul.
C'est tellement déplacé,
mais c'est tellement drôle.
Pour de vrai, ça m'a fait du bien.
C'était bien le fun.
Je vous le conseille.
C'est cher un peu.
Je pense que c'est 7$ par mois.
C'est cher, mais c'est ça.
C'est une mauvaise façon de finir
une phrase?
Je suis devenu un monsieur d'un casse-croûte
qui boit son café.
Je fais comme...
On a quand même du monde
qui paye 25$ par mois
pour avoir des noms
assez cocasses dans le générique.
Oui, ça me surprend.
Il y en a des bons en plus.
Oui, il y en a un, c'est le sac de dèche.
Le sac de dèche.
Il y en a un, c'est la bitch à yann.
Teapot de dèche, c'est ça.
Teapot de dèche.
Il y en a un, c'est la bitch à yann.
Il y en a un, c'est... En tout cas, c'est tous des références. Il y en a un, c'est la bitch Ayane. Il y en a un, c'est... En tout cas,
c'est tous des références. Il y en a un, c'est
Signe-moi Michel. Il y en a plein.
Ça me surprend qu'il y ait juste un
Signe-moi Michel.
Michel, aujourd'hui, je voulais en parler
dans le premier podcast. Je n'y ai pas pensé.
Aujourd'hui, il est allé
voir un film.
Je l'ai-tu compté? Je ne l'ai pas compté.
Il est allé voir un film avec sa blonde et son kid.
En arrivant au cinéma,
le gars qui déchire les étiquettes,
il a juste fait «Signe-moi Michel, salle 2».
Là, Michel a fait «OK».
«Signe-moi Michel».
Michel est devenu un personnage.
Je suis content.
Michel, à l'époque que je commençais à faire de l'humour, Michel montait sur scène avec moi. C'u un personnage. Je suis content. À l'époque que je commençais à faire de l'humour,
Michel montait sur scène avec moi.
C'était un personnage.
Je suis content qu'il soit redevenu un personnage.
As-tu vu le sketch qu'il a fait avec Jer Alain?
Très bon.
C'était très drôle.
C'était que des insides du podcast.
Si tu n'as pas vu le podcast,
ça n'a aucun sens.
Mais il est bon. C'est-tu, Jer?
Puis c'est ça, il a fait ma première partie la semaine passée, il était bon. Il est le fun à voir sur scène, il est tellement heureux. Je pense qu'il va, j'allais dire
qu'il va aller loin, il va sûrement mourir en accident d'auto avant, mais...
Mais il y a quelque chose d'attachant de Jer.
On voit que... C'est Jer Alain qui m'a fait remarquer que
ceux qui vont peut-être plus loin,
plus vite en humour, c'est du monde
justement qui sont attachants.
L'humour, évidemment, il faut que tu sois bon.
Il faut que tu sois capable de raconter des jokes.
Mais si, en plus, tu es capable d'être
attachant et que le monde t'aime...
Puis Jer, si tout le monde voudrait le prendre dans ses bras?
Moi, c'est vrai.
Moi, ça m'a pris bien du temps.
Je ne suis même pas attachant.
Les premières années, c'était juste mes jokes.
C'est pour ça que ça a été long.
C'est vrai, lui, tu as le goût.
Tu le vois et tu fais comme,
il a de l'air fin.
Tu as le goût de le serrer dans tes bras
et tu fais là Chris
prends-toi en main
imagine
c'est moi qui dis ça
mais l'autre soir
ça m'a surpris
il a fait ma première partie
on est allé prendre
une coupe de bière ensemble
après moi j'étais scrap. Lui,
il était super agent. Puis pendant mon
show, il buvait de l'eau
pendant son number.
Puis j'ai fait, pour de vrai,
il ne faut pas que tu fasses ça.
Chris, c'est comme si tu allais
voir Brou, puis au lieu
de la bière, ils boivent des tisanes.
Il y a de quoi.
J'ai fait, prochaine fois, si tu bois de l'eau, mets l'eau dans ta bouteille de bière, ils boivent des tisanes, il y a de quoi. Prochaine fois, si tu bois de l'eau,
mets l'eau dans ta bouteille de bière.
Tu as une réputation à garder.
Mais il était
bien pro, il était
à jeun et il était le fun pareil.
Puis moi, j'étais saoul
et j'ai réalisé que j'étais saoul
parce que le lendemain, j'avais un show
et avant mon show, je suis dans la loge
et je regarde et je fais...
Ah, c'est du vomi sur mes pantalons.
Ça!
J'avais un spot de vomi sur mes pantalons.
Puis je m'en suis rendu compte à peu près deux minutes
avant de monter sur scène.
Puis j'ai trouvé un truc, un bon truc pour enlever le vomi.
Tu mets de la vodka.
Un peu de vodka, ça enlève le vomi. Mais tu. Tu mets de la vodka. Un peu de vodka, ça enlève
le vomi. Mais
tu gaspilles de la vodka. T'es comme Madame Blancheville
des Ivrois. Ouais, Madame Blancheville.
Mais t'sais, j'ai fait... Pis pour de vrai, c'est peut-être
pas... C'est peut-être pas
du vomi parce que j'ai mangé des nachos.
Fait que c'est peut-être de la salsa.
Mais de la salsa avec des
motons de trucs qui sont pas de la salsa.
Fait que... Je sais pas c'était quoi. trucs qui sont pas de la salsa. Fait que...
Je sais pas c'était quoi. Mais ouais, c'est ça.
Fait que ça va bien, ma vie.
Ça...
Si vous voulez, c'est ça.
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C'est quoi, ça change d'être présent?
Ça change, fuck off.
Je dis, gars, c'est tout le temps de monde de liker,
puis on s'en colisse.
Ben non, c'est de l'amour.
Oui, c'est de l'amour. Donnez-nous de l'amour.
Si vous voulez donner de l'amour
à votre partenaire,
donnez de l'amour
dans un Airbnb.
Si vous voulez...
Mettons que tu as le goût de fourrer ta blonde ou ton chum,
va sur
mwbnb.ca
et tu vas avoir 50 piastres
de rabais sur
la chambre.
Tu vas avoir 50 piastres gratuits.
Tu vas pouvoir t'acheter 50 piastres
de lubrifiant.
C'est-ci avec.
Je sais pas pourquoi j'imagine que mes fans,
quand ils fourrent, sont secs, secs, secs.
Mais...
Non, c'est ça.
MWBNB.ca.
Le code pour, si vous voulez, un livre gratuit
sur Uber, c'est Uberchien.
Et je pense qu'on est prêts pour commencer le show.
Yann, toi, t'as de l'air prêt. Tu filmes. Cette semaine, les gars, c'est Hubert Chien. Et je pense qu'on est prêts pour commencer le show. Yann, toi, t'as de l'air prêt.
Tu filmes. Cette semaine,
les gars, c'est des...
Je pense qu'on peut dire que c'est des réguliers.
Ils sont souvent au podcast. Mesdames et messieurs,
voici les Pique-Bois.
Donne-moi ci.
Maxime Gervais.
Je porte le chandail, Maxime Gervais, que je porte
le chandail de Maxime.
Ça paraît parce que mon manteau
ne ferme pas.
Je suis content.
Quand j'ai vu le T-shirt à Ger Alain,
j'ai fait comme, le mien n'est pas plus pire.
Non, il est beau.
Je te remercie beaucoup.
Moi, j'ai un T-shirt de Ghostbuster.
Tu as perdu beaucoup de poids. Oui, puis tu as perdu
beaucoup, beaucoup de poids.
Tu as dégonflé.
Oui, mais si tu as un compliment.
Je t'ai gonflé.
Non, mais tu as dégonflé.
Oui, j'ai perdu
à peu près 40 livres.
40 livres, c'est bon.
À cause du sida. C'est-tu le sida? Oui, le sida. Mais c'est bon. À cause du sida?
C'est-tu le sida?
Oui, le sida.
C'est le sida 2.
Tout ce que je touche a le sida maintenant.
Non, mais ce n'est pas une maladie.
C'était voulu.
C'est drôle parce qu'on pensait peut-être le sida
il y a quelques semaines.
J'ai de quoi à gencives.
J'ai un bout à gencives qui gonfle.
J'ai été comme le dentiste
deux ou trois fois. Mes dents sont en santé.
Ma bouche est en santé. Il y a juste ça.
À un moment donné, il me donnait des pilules.
Ça marchait, mais ça revenait tout le temps.
À un moment donné, la madame me dit...
La madame est plus jeune que moi.
La petite bonne femme de 22.
En plus, c'est drôle
parce que mon dentiste, c'est comme la meilleure amie
de ma première blonde.
Elle m'a demandé,
ça peut être une maladie
transmise sexuellement.
As-tu eu beaucoup de relations sexuelles non protégées
dernièrement? J'ai dit non.
As-tu eu des relations,
as-tu franchi du monde beaucoup dernièrement?
J'ai franchi Maxime beaucoup
en 2017 à cause d'un numéro.
Mais elle, elle pensait que t'avais une maladie.
Ça se peut que ça soit ça.
Les gens savent. Toi, ça veut dire
que tu manges pas des nounes.
Je les défonce.
Je me suis dit, Chris,
même si elle est professionnelle, cette fille-là,
c'est sûr qu'un moment donné, avec un verre dans le nez,
elle va dire, en tout cas, ton ex french beaucoup,
Maxime.
Je me souviens que quand j'avais dit ça,
la semaine d'après, dans le journal local de Valleyfield,
il y avait une photo de Maxime et moi qui frenchaient.
Ça venait confirmé.
Mais ça m'a envoyé à l'hôpital,
genre voir un ORL.
ORL?
ORL, oui, c'est ça.
Un oreiller?
Un oreiller, non.
Un oreiller?
Mais je vois là, moi, super relax, un matin,
je me dis, elle va me donner des pilules, quoi de même, finalement.
Je m'attends à rien.
Elle me couche sur le lit d'hôpital,
je sais pas, elle me crisse une seringue dans la gueule,
elle me gèle la gueule,
elle m'arrache un bout de gencive,
elle met ça dans le papier, elle dit, on te revient,
mais ça peut que ça soit un manque de vitamine C,
ça peut être du stress, de la fatigue,
ou le sida ou un cancer.
C'est large, j'en ai assez.
Soit t'es fatigué, soit t'as le sida.
Soit t'as le scorbut ou t'as le VIH.
Puis c'était le jour de ma fête,
puis là, je me disais,
« Qu'est-ce que ça a pas commencé comme je pensais? »
Je suis sorti, ma mère m'attendait dans la place où les gens attendent.
J'ai bien pas de vocabulaire.
Dans la maison, c'est qu'ils règlent les malades.
L'hôpital?
Oui, c'est ça.
Ma mère me dit,
« Pis, as-tu des pilules? »
« Non, mais ça se peut que j'aille le sida. »
Mais j'ai pas le sida, tout le monde.
Yes, sir!
Parlant de dentiste,
il faut que j'en parle.
Bon, en compte, on est sur.
Il faut que j'en parle.
En compte, mon histoire de dentiste,
t'sais, t'es travailleur autonome,
t'as pas d'assurance dentaire,
moi, mettons, ça devait faire
12-13 ans que j'étais pas allé chez le dentiste.
Vas-tu chez le dentiste?
Non.
Moi, je vais quand j'ai mal aux gences.
Ben, c'est ça, OK?
Là, moi, à un moment donné,
j'ai comme une demi-dent qui est partie.
Mais là, tu sais, j'ai pas d'assurance,
donc je suis comme, ben, tu sais,
une demi-dent, ça sert pas tant à grand-chose.
T'as comme une demi-dent ici qui est partie,
pis là, à un moment donné, tu sais, ça fait mal.
Pis là, à chaque fois que je mange,
je suis comme, ça fait mal.
Pis là, à un moment donné,
ma blonde, elle me conseille vivement d'aller chez le dentiste.
Fait que je prends rendez-vous, j'arrive,
puis là, j'arrive devant le dentiste,
puis je dis, là, juste, fais pas le saut,
ça doit faire 13 ans
que je peux aller chez le dentiste.
Fait que là, il prend son miroir, il met ça dans ma bouche,
puis il dit, OK, M. Gervais,
on va tout de suite passer à la radiographie.
Puis genre, j'avais la gueule
décollissée
pis ma demi-dent qui manquait
c'était devenu, il fallait un traitement
de canal, ça avait infecté au bout
pis écoute
ça a été 6 mois de traitement dentaire
mais du collis
pis je pense que j'avais genre 17 caries
c'était là
ça t'a coûté combien?
ça a dû me coûter
en tout et partout.
Mais là,
tout est réglé.
Mais un genre
de 3500...
OK.
Ah ouais, au moins.
C'est nous autres
qui faisons rouler
l'industrie de la dent
tabarnak.
La dentiste.
Puis là, écoute,
l'histoire,
mettons,
un traitement de canal,
je ne sais pas c'est quoi,
en gros,
c'est qu'il faut
qu'il enlève
tout le nerf de la dent.
Fait que lui,
il ouvre ta dent
puis il va limer le nerf jusqu'à temps qu'il n'y ait plus rien. Puis après ça, je ne sais pas c'est quoi, en gros, c'est qu'il faut qu'il enlève tout le nerf de la dent. Fait que lui, il ouvre ta dent, puis il va limer
le nerf jusqu'à temps qu'il n'y ait plus rien.
Puis après ça, il referme ça avec un souhait du caoutchouc.
Il donne-tu des pellules ou quelque chose pour te geler?
Ben là, ouais, ouais, ouais, tu sais, je suis gelé.
Mais là, l'histoire, c'est que moi, ma dent,
là, je me lance à cette grosse histoire de dentisterie.
Un traitement de canal,
admettons que dans ta dent,
il y a un canal, ça coûte 250$.
S'il y a deux canaux,
ça coûte 500$.
Moi, il en avait quatre.
Ça tombait à 1000$
le traitement de canal.
Mes canaux étaient minces
et courbés.
Il n'y a pas juste les canaux qui sont minces et courbés.
Non, c'est ça.
Pour le traitement de canal,
ça a pris, en tout et a pris un genre de 15 heures
d'intervention.
Je capotais.
Je souffrais.
Un soir, je reviens chez nous.
Tous les nerfs de ma bouche
ont décidé de battre trippant en même temps.
Ça a été la nuit la plus souffrante.
C'était un soir de pleine lune.
En plus, Mike.
Je vous jure,
ne pas dormir de la nuit en boule dans la douche
à pleurer parce que j'avais trop mal.
Un moment donné,
le dernier canal à faire,
il restait un millimètre
à aller les mains.
Je me rends à mon dernier rendez-vous.
Je suis sûr que c'est fini.
On bloque la dent et on passe à autre chose.
J'arrive et le dentiste me dit
« Bon, il faut que je te donne un choix.
Il reste un millimètre
et ton canal est tellement courbé
que je ne peux pas aller limer. »
La lime, elle ne pogne pas le coude,
donc je ne me rends pas au bout.
Ce qu'on fait, soit je referme la dent
et on prend le risque que ça réinfecte
et il faut tout recommencer au début
ou j'ampute le bout de la dent.
Puis, on s'assure qu'il y a plus de...
Comme Lucien Bouchard.
Comme Lucien Bouchard.
Fait que là, je fais comme...
Fait que là, je fais comme...
On va amputer...
On va amputer le bout de la dent.
Il dit, ben, OK, quand?
Ben, là, tu sais.
Il fait, ah, ben, OK.
Mais là, je comprends que, OK, Chris,
c'est pas ce que je m'attends à l'amputer un bout de dent.
Ils m'ont gelé avec une spatule et un scalpel.
Ils ont décollé la gencive.
Genre, tu sais, tout le monde.
Puis là, je commence à voir le tuyau plein de sang qui s'en va.
Puis là, je suis comme « Ah! Ah! Ah! »
Je suis pas là pour ça.
Et là, avec la drille, il m'a percé la mâchoire
pour créer une fenêtre jusqu'à la dent.
Puis de là, il a amputé le bout de la dent.
Après ça, point de suture pour ramener la jambe.
Et là, moi, je reviens chez nous,
puis je fais, je vais passer juste ma langue,
voir de quoi ça a l'air.
Man, c'était des lambeaux,
esti, en putréfaction,
de chair, en train de mourir.
Puis là, ça s'est mis à faire mal en chien.
Fait que j'ai appelé, je dis là,
je suis plus capable de vivre. Puis il m'a prescrit,
et c'est là que je voulais en venir, la magie des diludides.
Tu connais tout ça, des diludides?
J'ai déjà entendu le nom, mais je connais pas ça.
OK, il m'a présenté ça. C'est comme de la morphine
la moins forte. Il m'a dit, dans ce qui est
fort, c'est le moins fort.
Fait que moi, je fais, bon, je m'enclenche une,
puis là, ça fait encore un peu mal, fait que je vais en prendre deux. J'en prends deux, fais bon, je m'enclenche une, pis là, ça fait encore un peu mal, fait que je fais bon, je vais en prendre deux.
J'en prends deux, et là, je m'endors,
pis à un moment donné, je me réveille dans la nuit, là,
le buzz du siècle, là.
Je suis comme...
Je suis là, mais tu sais, à un tel point...
Je me demandais, je suis là,
je respire-tu encore?
Ah oui?
Ouais, ouais.
Je suis là comme...
Je vous rappelle, c'est la pleine lune, là.
Ah oui!
C'est pas le fun, là. Je suis C'est pas le fun Je respire-tu encore
Là, à un moment donné, je me touche le coeur
Je suis là, mon coeur bat plus
Là, je suis en train de me dire
Je suis mort
Je me retourne et je vois que ma copine est à côté de moi
Je suis mort, je suis dans mon lit
Je passe ma main
Il y a la traînée qui vient avec
Mon bras bouge, mais je suis comme
« C'est même pas moi qui le bouge. »
Esti, fait que la dille a dit...
Ta blonde, étais-tu réveillée? Non, elle dormait.
Elle dormait. Elle s'est rien rendu compte.
Mais j'étais là. Je l'ai...
On dirait que tout ce que tu décris, c'est un mauvais
vidéoclip des années 80.
« Take on me... »
J'ai été là-dessus pendant une semaine.
Je passais mes journées.
D'un moment à l'autre, on essayait de travailler.
Mais j'étais là.
J'en ai profité pour lui voiler du stock.
J'ai refait une belle collection de DVD.
Je tiens à dire, depuis tantôt,
je raconte un espèce de cauchemar.
Je tiens à dire que mon dentiste a vraiment été cool.
Il a été très professionnel.
Je le remercie chaleureusement.
Ma vie a vraiment...
Chris, quand tu ne peux plus manger...
Il t'en reste-tu des dîneries?
Oui, il m'en reste.
Il m'en reste genre huit, mettons.
Mais ça a l'air que dans la rue,
ça se vend super bien.
C'est ce qu'on m'a dit.
Le monde m'a dit, tu peux vendre ça 40 piastres.
Julien avait eu de la morphine pour sa côte brisée.
C'était briser une côte en toussant.
Il avait donné de la morphine, je pense.
C'était-tu de la morphine, Julien?
Oui.
J'avais essayé une morphine, mais mais c'était vraiment pas une grosse morphine.
J'avais essayé ça
dans une de mes tentatives d'arrêter de boire.
Puis, je me disais,
le soir, je vais me pogner une petite morphine.
Je commence à avoir un problème d'alcool.
Je vais me pogner un peu.
Non, mais je me suis dit,
écoutez un film là-dessus,
ça va être cool.
Ça ne m'avait rien fait.
Ah oui?
Mais je viens,
il en prenait deux ou trois
puis il paraît que c'est là que ça...
Avec l'affaire loco, mais...
Le truc, c'est d'en prendre trop.
Le truc, c'est d'en prendre trop.
N'importe quoi, le truc,
c'est d'en prendre trop.
Non, mais ça m'avait déçu, moi, je pensais.
Vivre de quoi? Finalement, c'est ça.
Mais la morphine, elle était peut-être juste trop faible.
Il aurait fallu que tu en prennes beaucoup.
Oui, mais je suis sûr.
Je viens, ce n'est pas le gars le plus généreux,
donc il m'en avait donné une.
Ou peut-être même, il t'a juste donné une vieille Tylenol.
Ah oui, c'est ça.
Juste pour te calmer.
Tu viens, on se fera un petit trip de Dillodion.
Ben oui.
Ça va suivre, je me ramène ici.
On va écouter Blade Runner.
C'est vraiment comme, mettons que tu es Chris Mansou,
mais dans une bulle de gaz.
Ça ressemble à ça.
T'as jamais fait de gens antidouleurs puissants?
Non, moi j'ai jamais, aucune drogue sauf l'alcool.
Ah non, Chris, j'étais gelé raide là.
Gelé à un tel point que c'est plus cool.
À un moment donné,
j'ai hâte d'aller prendre une bière
et qu'on soit là.
Là, j'étais tout le temps
comme...
J'avais l'air
d'un mollusque.
Qu'est-ce que ça donnait,
mettons,
vos périodes d'écriture?
C'est juste toi
qui trouvais
toutes les idées
et toi...
Ça ne faisait pas
changement
que d'habitude,
moi,
de dire une affaire.
Mais c'était moi...
Ce n'était pas si pire. Non, ce n'était pas si pire, mais il y avait tout le temps le moment où je faisais pas changement que d'habitude, moi, de dire une affaire. Mais c'était moi, Jean.
C'était pas si pire.
Non, c'était pas si pire, mais il y avait tout le temps le moment où je disais, excuse-moi, je suis donné un petit dégâts.
Mais t'avais envie de chier plus souvent aussi.
Oui.
On aimait plus de petites pauses.
On prenait des pauses.
J'allais plus souvent sur Tinder.
Ça te donne-tu envie de chier, Ladiladil, ou juste toi?
C'est-tu toi qui avais...
Je pense pas que je chiais tant que ça.
Je chie beaucoup, mais là...
Ah, mais t'es grand.
C'est ça le droit.
Non, non, je pense pas que je chiais tant.
L'héroïne, ça fait-tu chier, ça?
Tu me regardes comme si j'avais fait de l'héroïne.
J'ai été prof au primaire.
Non, non, j'ai jamais fait d'héroïne.
Dis-le, la Dildo, ça doit être dans la même famille que l'héroïne.
Ça doit être un peu...
Je pense que c'est comme un dérivé de morphine.
Je ne pense pas que c'est fort.
Moi, de l'héroïne,
j'en ferais comme Rémi Gérard dans les Inventions barbares.
Si tu sais que tu t'en vas mourir...
Tant qu'à faire.
À Las Vegas, Chris.
Toi, tu espères quasiment que c'est le sida
Oui, oui
Faut que j'entende le sida
Non mais je l'ai pas, j'ai eu la confirmation
J'ai été prendre des prises de sang le lendemain de ça
Fait que le lendemain de ma fête
T'es allé prendre
La fille en plus, c'est drôle, c'est rare que je vais prendre des prises de sang
Ou même juste des seringues
J'ai pas de problème avec les seringues
Mais la madame, il fallait qu'elle me prenne Qu des prises de sang ou même juste des seringues. J'ai pas de problème avec les seringues, mais la madame,
il fallait qu'elle me prenne quatre
prises de sang, mais dans le fond, elle se trompait
de veine tout le temps. Fait que j'ai eu genre...
La veine du pénis.
La veine du pénis.
Non, non, c'est ça, la fille, la madame,
elle était pas conne. J'ai comme un type
de veine qui s'appelle fuyante.
Je sais pas qu'elle me dit ça, peut-être que ça existe pas.
La veine fuyante.
Elle s'est pris, genre, la première fois,
ça fait chier de se faire piquer,
mais c'est pas si pire.
Ah, je me suis trompé.
Fait que là, y'a pas de problème.
Elle me l'a retiré, elle me repique.
Hum.
On va changer de bras.
Puis là, elle a essayé une troisième fois
dans l'autre bras, puis j'ai dit,
je suis désolé, mais j'ai pas d'autre bras.
Mais elle était bien fine.
Je la salue.
Si tu avais eu le sida,
c'est sûr que ta famille aurait fait
« Il y a ça à cause des aiguilles. »
Ou à cause de Maxime.
Mes parents pensaient que j'étais en couple
avec Maxime longtemps.
Mon frère jumeau avait dit ça à mes parents.
« Dom, il est gay. »
C'est juste en joke.
C'est une joke de frère quand on avait 18-19 ans.
Ma mère, je pense,
mes parents ont pensé que j'étais peut-être gay
pendant 5 ans.
Ils ne te l'ont jamais demandé?
Non, ils me respectaient là-dedans.
Je ne comprends pas.
J'avais des blondes.
Ma mère, jusqu'à l'an dernier,
elle pensait que j'étais gay.
Ah, ben, coudonc, c'est de la famille.
C'est arrivé dans ma vie trois fois que...
Mettons, on était à la maison,
j'étais assis à l'ordinateur,
la scène que ma mère vient s'asseoir à côté de moi
et qu'elle dit, « Maxime, c'est un secret,
on peut s'en parler? »
Puis là, je suis comme, « Ben, non. »
« Mais, tu sais,
je sais pas, moi, si t'es homosexuel. »
Puis là, t'es comme « Tabarnak! »
Puis pas que...
Tu sais, je trouvais ça cool dans le fond de leur part.
Oui, ça, on le trouvait.
Mais non, puis en fait, cette histoire-là avait commencé que Dom, pour faire une joke,
il avait mis sur mon windshield de char, il avait écrit « Je t'aime, Maxime, signé Dominique. »
C'est très drôle, ça, je trouve.
Puis, le même jour,
mon ami Nickette était venu
chez nous, puis là, ma mère a parlé « Ah, je sais pas comment ça,
il y a pas de blonde, Maxime. »
Puis là, Mathieu, il avait dit
« Ah, mais tu sais, Maxime, il est différent des autres. »
Puis là,
c'est ça.
Mais différent dans le sens de...
Ben lui, ce qu'il voulait dire, je pense ben lui ce qu'il voulait dire je pense que
je pense qu'il voulait dire
que je suis un romantique
oh t'es hyper romantique
romantique à l'os
ouais non c'est ça
toi on pense que t'es gay Mike
moi non
y'a jamais
j'ai jamais eu
personne
ben peut-être y'a du monde
qui pensait que j'étais gay
mais j'ai même resté
dans le quartier gay
un an de temps
pis j'étais
j'étais le seul de mes amis qui se faisait jamais cruiser pis j'avais demandé un mais j'ai même resté dans le quartier gay un an de temps, puis j'étais le seul de mes amis
qui se faisait jamais cruiser.
J'avais demandé un moment donné au concierge pourquoi je me faisais pas cruiser.
Il avait fait, on le sait que t'es pas gay.
Ah!
Ah, ben c'est ton concierge
qui voyait tes poubelles, pis tout.
Oh non.
Nous autres, tout le monde pense qu'on est gay, pis ça, honnêtement,
je m'en crie.
Ça me fait plus souvent cruiser par des gays
que des filles jamais, mais des gays,
ça arrive plus souvent.
Puis là, avec vos shows,
une fois par mois au Théâtre Sainte-Catherine,
pendant que toi, tu étais dans les VAP,
ça devait être tough écrire ce mois-là?
C'était avant, ça, c'était ce printemps.
On écrivait dans le Zoufès.
On écrivait à la Ligue des Gros.
Qui est un excellent show. J'en ai bien hps. On écrivait dans le Zoufès. On écrivait la ligue d'impro. Qui est une excellente chose.
On était bien contents que tu sois là.
Ça m'a beaucoup fait rire.
Pour expliquer au monde ce qu'on faisait,
c'était une parodie de match d'impro.
Ce n'était pas un vrai match d'impro,
c'était comme une parodie de ce qu'est un match d'impro.
Tout était scripté,
on jouait des personnages.
J'en jouais trois.
On avait engagé Julien Bernatchez
comme comédien, Joe Rangé,
Linda Bouchard pis... Joe Bélanger.
On avait engagé un de nos chums, Joe Bélanger
qui lui, il habite dans le fin fond
de Laval, Chris. Il a pas rapport là-dedans
et on l'avait engagé pour faire un personnage
qui embarquait jamais sur la patinoire.
Fait qu'il faisait rien dans le spectacle.
Il était juste sur le banc, il attendait son tour
pis ça venait jamais. Fait que lui, Il attendait son tour Il habitait loin dans la valle
Il faisait quasiment
Une heure et demie de char pour rien
Ça me faisait bien rire
Ça c'est le genre de show
En plus qu'il peut avoir
Une belle vie à ce show
À l'extérieur du...
Dans nos soirées au Théâtre Sainte-Catherine
C'est son fun mensuel Au moiséâtre Sainte-Catherine
puis au mois de janvier
on va faire comme 4 représentations
de la Ligue d'impro, on va le refaire là-bas
fin janvier
c'est vraiment un esti de bon show
puis ça passe de même
est-ce que vous allez l'amener en région?
on l'a fait une fois
à Valleyfield
on l'a fait aussi
à Québec en février on va essayer de faire la tournée
à Québec en février.
On va essayer de faire la tournée des cégeps.
Tout le monde a la clé.
Parce que nous autres, on a du croire à ça avec nos shows.
C'est que des fois, il y a du monde qui dit
que notre humour n'est pas accessible ou quoi de même.
Mais si l'enrobage de notre show
est accessible, mettons, un match d'impro,
tout le monde a déjà vu ça.
L'an passé, c'était un faux Cégep en spectacle
qu'on faisait tous les numéros.
Vu que la clé,
mettons le concept,
OK, on comprend c'est quoi,
le monde embarquait plus.
Puis là,
même mes parents,
des fois,
ils ont vu toutes nos oufesses,
mais tu sais,
des frites et moules
où ça rouvre
puis c'est Bernaché
qui est tout nu
avec un masque
pendant sept minutes
puis ça sert à rien.
Tu sais,
c'était peut-être pas pour eux,
mais ça,
c'est des shows que
plusieurs générations peuvent apprécier.
Que tu sois fan d'humour ou non,
on dirait que ça rejoint plus le monde.
C'est quoi ton personnage d'handicapé?
C'était Andy?
Andy, oui!
Je faisais un joueur d'impro
qui était en chaise roulante
qui s'appelait Andy.
Pis il était pas ch'quel Chris, mais vu qu'il est en chaise roulante qui s'appelait Andy. Il était poche qu'elle crisse, mais vu qu'il était
en chaise roulante, tout le monde le trouvait bon.
À chaque fois qu'il arrivait,
tout le monde disait « Ah, il est courageux. Ça prend du courage. »
On l'a fait,
on l'a écrit pour qu'il soit le pire crisse
de joueur d'impro. Chaque impro qu'il faisait, c'est
« Je suis... »
Mettons que l'impro, c'est le sprinter.
Il est en chaise roulante, il arrivait
« Je suis le meilleur sprinter. Puis là, il est en chaise roulante, puis là, il arrivait. « Je suis le meilleur
sprinter de tous
les temps! » Puis là, tout le monde
s'est dit « Ah, il est courageux! »
Oui, c'était bon. Un truc qu'on a
commencé à faire, c'est que tous nos personnages
à ce temps-là, à peu près, on leur donne le nom
de nos amis. Puis Andy, en question,
c'est le coloc à Julien.
Lui, il est venu
voir le show, puis là, il se rend compte qu'encore,
il est tous les gars.
Même prénom, même nom de famille.
Oui, oui, tout est là.
Je me souviens que ce personnage-là,
j'insistais pour qu'il soit dans l'impro,
parce que quand on faisait de l'impro au cégep,
on avait un Andy, mais il ne s'appelait pas Andy,
mais c'était quelqu'un qui était obèse,
il était très gros.
Il faisait de l'impro, et il n'était pas bon.
Il n'était vraiment crissement pas bon.
Il n'était pas sympathique non plus.
Il n'y avait rien pour lui.
Quand il faisait de l'impro et nos parents venaient nous voir,
après ça, ils faisaient, mettons,
je vais l'appeler Andy, mais ce n'est pas son nom.
Hey, Andy, là, je le trouve courageux.
Il danse, il chante, il sourit.
Il aurait jamais dit ça s'il était pas au baï, ce carlisse.
C'est juste de la pitié pis ils veulent se dire,
« Ah, crisse que j'ai pas de préjugés. »
Quoi, il était-tu gros? J'ai même pas remarqué s'il était gros.
Va chier, là.
Fait que lui...
Non, mais dis que j'ai genre un bâtisse. De la pitié.
De la petite pitié.
Ah oui.
Oui, oui.
Ils avaient le droit de faire pitié, là.
Mais on va pas vous dire que vous êtes bons en impôts
si vous l'êtes pas aussi.
Le vrai Andy, c'était juste qu'il était obèse?
Le vrai...
Non, mais oui.
Mais là, on parle de quel Andy, là?
Non, mais le vrai Andy qui s'appelait pas Andy,
c'est qu'il était obèse.
Puis il y avait...
Puis pour moi, à cause qu'il était obèse,
il n'avait aucun skill social.
Il était bête.
Des fois, tu essaies de le voir.
Qu'il soit gros ou non,
ce n'est pas ça qui fait qu'il n'est pas bon en impro.
Il n'est pas bon en impro, tabarnak.
Il levait quasiment sa main
pour parler en impro.
C'est juste ça.
Il était gros.
J'ai vu, connu plein de monde.
Toi, depuis que tu as perdu du poids...
J'ai vu des maigres.
J'ai vu des maigres poches en impro.
J'ai vu des graves et poches.
Le nom du vrai Andy, c'était Dominic Mascotte.
Toi, depuis que tu es grippé...
C'est juste ça Ouais c'est ça
C'est juste ça, c'est un clin d'oeil à ça
Sinon quel autre personnage qu'on avait?
Moi j'avais un personnage de français
Ah oui aussi
Je fais de l'impro pis il y a pas longtemps
On était allé faire une tournée d'impro en France
Pis ça me fascinait
La culture de l'impro en France
C'est vraiment pas la même qu'ici
Pis là-bas mettons Tu reçois un appel au téléphone,
ça prend une seconde,
t'as un Français qui vient se coller sur ton téléphone.
Il fait le téléphone,
t'es là avec sa tête.
Peu importe l'objet que t'ouvres.
Je vais prendre quoi dans le frigo.
Il vient faire le frigo.
T'es là, sacrement que c'est lourd.
Il vient faire le petit chien.
Tout le monde trouve ça drôle
Fait que, c'est ça
J'avais eu l'idée que dans le show, il y aurait un personnage français
Pis dans le fond, tout ce qu'il vient faire, c'est des hosties d'objets
Pis c'est ça
C'est comment faire de l'hypro
En France, à part ça?
Ben
Je pense que ce que nous autres,
on trouvait très drôle,
eux autres ne le comprenaient pas,
puis un peu vice-versa.
Moi, chaque fois que je suis allé en France,
ils me font écouter des émissions drôles de là-bas.
Puis là, je suis là, puis je suis comme,
mais oui, mais calisse, que c'est plate.
C'est pas drôle.
Puis je pense qu'il y avait ça,
mais sinon, le contact se faisait bien.
C'est ça.
Mais je pense que le côté absurde, éclaté
qu'on a ici beaucoup au Québec,
là-bas, il passait moins, peut-être.
C'est bizarre, la France en crise,
mettons. Non, mais qu'est-ce que ça nous dit?
Non, non, mais...
Un peu plus, c'est les
hosties de français, là.
On va régler leur cas,
puis après, il faut parler des hosties peccistanais.
Les pic-bois racistes,
c'est ça, c'est ça.
Non, mais ils font des affaires,
ils font des trucs incroyables au cinéma.
Moi, je connais beaucoup le cinéma
et j'aime beaucoup le cinéma, en fait.
Puis ils vont faire des films incroyables
et des fois, ils vont sortir des films
comme prochainement, il sort, c'est quoi,
le Spirou, le film de Spirou,
l'adaptation du comique.
Là, tu regardes ça, ça sort en 2016,
en 2017, c'est peut-être sorti en 2016,
mais en 2017, ici, ça sort.
C'est des adultes qui ont fait ça.
Allez voir la bande-annonce.
On a des films de marde ici.
C'est ça, on le voit en masse.
C'est sûr que Mathusalem, pour eux, peut-être...
Mathusalem, c'était bon.
C'était bon, mais je dis pour eux.
Moi, ma blonde, on avait des amis français
qui étaient au Québec,
puis là, elle était comme,
je vais leur montrer le cruising bar.
Je suis comme, montre pas
le cruising bar
à personne. Même un Québécois
qui ne l'a pas vu.
Ça n'a pas bien vieilli.
La cravate dans l'autobus.
C'était drôle.
La semaine s'est sortie.
Elle regardait ça avec les Français.
Eux autres, ils ne comprenaient rien.
S'ils n'ont pas pris le 1,
ils m'ont dit le 2.
Toi, Mike, tu n'as jamais fait de cinéma?
Oui, j'ai fait un petit rôle
dans un film qui s'appelait
Comedian's Guide to Survival
qui est juste sorti en Angleterre.
C'était cool? C'était vraiment cool. Ils m'ont mis dans la bande-annonce. qui s'appelait Comedian's Guide to Survival, qui est juste sorti en Angleterre.
C'était cool?
C'était vraiment cool.
Ils m'ont mis dans la bande-annonce.
Au début, j'étais juste posé.
J'allais là, je pensais que c'était une vraie entrevue,
parce que ça avait été booké dernière minute. Le gars jouait un open-mic,
et il rencontrait des humoristes professionnels
qui leur donnaient des commentaires.
Il m'a juste dit « insulte- fait que moi tout le long j'y parlais
j'y donnais des trucs pis qu'il devrait mourir
il devrait se suicider
qu'il est nul à chier
pis là on a fait ça
pis j'ai fait ah me semble ça le fun
pis ils l'ont mis dans la bande
d'annonce pis là j'ai fait tabarnak
pis ils ont mis mon nom sur le poster
pis tu sais je suis dans deux scènes.
Au Québec,
as-tu déjà eu des propositions?
Non.
Pas en tout, Chris, pourtant.
J'ai eu des propositions.
Aurélie Laflamme, non?
Non.
Pour la télé, oui,
mais j'aimais le cinéma.
En ce temps, j'aimerais ça jouer.
Je suis dans une passe que j'aime.ais le cinéma. Mais là, en ce temps, j'aimerais ça jouer.
Je suis dans une pause que j'aime.
Marc Arcan, c'était pour toi.
Ça avait été écrit pour toi.
Je ne sais pas si c'était vraiment écrit pour moi,
mais il me l'avait offert. Ça aurait été weird de voir moi en Marc Arcan
que je crisse tout le temps la bédaine.
On voyait le pénis de Marc Arcan.
Aurais-tu montré ton pénis?
Peu importe, je l'aurais montré.
Oh!
J'ai montré ton pénis? Peu importe, je l'aurais montré. J'ai montré mon pénis
dans Comedians Guide to Survival.
C'est vrai?
On peut-tu le voir?
C'est là.
Non, pas là, je parle dans le film.
On peut le voir, on peut voir ton pénis.
J'allais faire une joke
qu'Éric Salvaille m'a donnée, ce conseil-là.
T'as-tu ça, un string transparent?
Non, moi, je ne montrerais pas mon pénis
et je ne me mettrais pas en bedaine.
Chaque fois que je vais à la télé,
je fais tout le temps,
moi, je ne me mets pas en bedaine.
Je le dis tout le temps.
Même s'il y a une scène,
si tu sais que je suis dans une piscine,
je vais être...
Au lieu d'être dans la piscine,
vous autres, vous êtes dans la piscine,
moi, je vais être à côté.
Moi aussi, j'ai déjà montré mon pénis sur scène quelques fois.
Mais ma bédaine, jamais.
À part une fois.
Mais sinon, torse nu, je ne suis pas à l'aise.
Mais culotte à poil, je suis bien.
C'est le contraire.
Moi, je suis capable de tout montrer.
Sauf ta graine. Même mes couilles,
à la limite, mais pas
la saucisse.
La saucisse, t'es généreux.
Non, mais sinon, le reste,
on dirait que je m'en crisse, mais ce bout-là,
il est comme, tu sais, c'est à moi.
Moi, la seule crisse de fois que je montrais,
j'étais complètement nu, c'était pour un gars-là, juste pour rire.
L'an passé, pas si c'était l'autre à terre, c'est vrai foi que je montrais, comme j'étais complètement nu, c'était pour un gars-là, juste pour rire. L'an passé,
pas si c'était l'autre,
c'est vrai que juste pour rire...
C'était les auditions.
J'étais tout seul avec un monsieur,
il avait un long nez, en tout cas.
Hey, tu te m'aimes, pour pas me poursuivre,
je l'ai pas nommé, mais en tout cas.
Non, mais il fallait que je sois complètement
nu sur la scène de Juste pour Ré
à Place des Arts. Il m'avait appelé
le lundi et c'était pour le
mercredi. Le mardi, je n'ai jamais
fait ça de ma vie. J'ai fait
une crise d'orticaire. J'avais des boutons
partout, tabarnak, mais partout
sur le corps. J'avais
l'air d'avoir la lèpre.
Même sur le pénis?
Oui.
C'était quoi le contexte?
Je m'en rappelle de ça.
Écoute, je ne me souviens même plus du sketch.
Je ne me souviens pas
pourquoi il fallait choisir tout nu.
Le détail.
C'était avec Maxime Martin,
Dom Paquette, dans un sauna.
Un moment donné, il fallait que j'arrive complètement tout nu.
Je l'avais vraiment accepté. Ça ne me tentait pas de le faire, mais c'était dans un sauna. Pis moi, à un moment donné, il fallait que j'arrive complètement tout nu. Pis je l'avais vraiment accepté.
Ça me tentait pas de le faire, mais c'était pour payer mon loyer.
Fait que j'avais vraiment...
Ça le donnait combien?
Ah, c'était... ça devait être...
Je me souviens que c'était le prix de mon loyer.
C'était comme genre... exactement...
On dirait qu'il savait c'était quoi mon loyer,
pis il me faisait du chantage.
C'était genre 400 piastres, quoi de même.
Fait que, tu sais, t'es payé le soir même à Gisporé.
Pis ben, à l'époque, tout a changé.
T'étais payé le soir même?
T'as payé cash?
Non, non, on m'avait payé avec un...
On était deux gars, pis c'est pas des jokes, ça.
On était deux gars, genre, se mis à poil sur scène.
Moi, j'étais complètement tout nu.
On dirait qu'il parle d'Ice White Shot.
Mais l'autre gars à côté de moi,
pis c'est pas des jokes,
lui, il avait juste une serviette,
pis il faisait exactement la même affaire que moi.
Pis il était mieux payé.
Non, non, non, Chris, non, check bien ça,
pis c'est pas des jokes, là.
J'ai dit, toi, t'es payé combien?
Il me dit, ah, il me paye le Saint-Hubert.
Pis là, j'ai...
Comment il me paye le Saint-Hubert? Ben, il me paye le Saint-Hubert?
Il me paye le Saint-Hubert, c'est ça qu'il me paye.
Ça passe à la télé, là, ça va passer à la TVA à l'hiver.
C'est UDA, quelque part, il faut que tu sois payé.
Il me paye le Saint-Hubert, puis finalement,
ce n'est pas des jokes, j'invente un rigné,
il reçoit sa petite boîte de Saint-Hubert dans la loge.
Je lui demande ce qu'il a commandé.
Je ne sais pas, c'est le choix du chef.
Ah, c'est-tu?
Ah, c'est-tu?
Fait qu'ils ont donné
même pas 10 piastres de bouffe.
Montrer ta queue pour un corps-cuisse, là, c'est...
C'est ordinaire en esti, là.
J'y avais volé des frites.
T'aurais dû...
Sûrement que t'aurais pu avoir le Saint-Hubert, toi aussi. T'aurais dû demander... Il lui avait volé des frites Il lui avait volé des frites
Sûrement que tu aurais pu avoir le Saint-Hubert toi aussi
T'aurais dû demander
Ou même t'aurais dû te caler
Un Saint-Hubert mais genre un demi-poulet
Quelque chose de blot que lui
Hey ils m'ont donné ça avec
Je sais pas comment
En tout cas
Ce gars là doit être à quelque part
À Wall Street en ce moment
Ce gars là il est vraiment pas bon pour négocier.
Mais qu'est-ce que c'est?
Oui, c'est ça.
Pour moi, c'est lui qui est à la tête du CIRS.
Il y a un style mauvais à Jean qui a négocié ça.
Il est parti où, notre kit d'hiver?
Un livreur de Saint-Syberne est arrivé, il m'a donné une boîte et il est parti avec.
Ça, c'est triste.
Des fois, il y a du monde, tu fais...
Pourquoi t'as dit oui à ça?
Puis vois-tu, toi, sûrement, tu te disais,
pourquoi j'ai dit oui à ça?
Je suis juste payé 400.
Quand t'as parlé à lui, t'as fait,
Christ, que je suis hot.
Après, un gars-là, en plus,
c'est invité, genre, en espèce de tente.
Tu manges, t'as l'alcool
gratuit, pis t'as de la bouffe.
Lui, il était pas invité.
Sûrement, ils se sont dit
que Chris, il avait déjà mangé.
Y'avait-tu un drink avec?
Y'avait-tu une liqueur?
Rendu là, j'étais trop triste pour lui. Y'avait-tu de drink avec? Y'avait-tu une liqueur? Rendu là, j'étais trop triste pour lui.
Y'avait-tu de la sauce?
Y'avait-tu de la sauce?
J'espère.
Pauvre homme.
Je sais pas si tu nous écoutes.
Y'avait quel âge?
Il était vieux.
Il s'en allait mourir.
Y'avait mon âge.
Mettons 40 cuques.
C'est encore plus insultant.
Papa est à la télé pour une boîte de poulet.
Ah oui.
Les fêtes.
Tu ne manges pas ton poulet?
Non, je le ramène aux enfants.
C'est comme...
Puis en plus, il y a quelque chose
que tu ne veux pas manger
avant de te mettre à poêle.
C'est du Saint-Hubert.
Tu es tout gonflé de frites et de poulet.
Dans le temps que je mangeais de la viande,
je ne mangeais pas de poulet avant les shows.
Ça me gonflait.
J'avais une bedaine de poulet.
Je disais tout le temps à Chris,
je vais avoir ma bedaine de poulet.
C'est drôle.
Toi, tu as complètement arrêté de boire.
Oui, j'ai arrêté de boire depuis sept semaines.
Là, c'est en janvier que ça joue, ça.
Fait que t'as recommencé.
C'est-tu pour la vie?
Je pense que oui.
Moi, je ne suis pas capable de boire.
Là, c'est rendu là.
Ça fait sept semaines que j'ai arrêté.
J'ai juste du fun.
C'est juste positif.
C'est drôle parce que quand il y a du monde
qui a arrêté de boire, qui te parle,
on dirait qu'ils sont toujours déprimés.
Tu as sûrement remarqué ça.
C'est positif en Chris.
Je suis bien content.
Ils sont soit déprimés ou vraiment trop positifs.
Je suis trop positif.
C'est un ou l'autre.
Oui, non, mais oui.
Je vais le dire, je vais dans les AA aussi.
Souvent?
Une fois par semaine.
Au début, je ne voulais pas y aller nécessairement.
Je me suis dit, arrêtez de ça.
C'est des amis à mon âge
qui ont arrêté et ont dit,
vas-y donc, vois si ça te plaît.
La première fois, c'est exactement... Les AA, c'est exactement ce que vous pensez.
C'est exactement ce que vous pensez.
C'est dans une cave dans une église.
Ça sent la soupe wonton.
C'est Fight Club.
Oui, c'est Fight Club.
Tout le monde a un petit crisse de café.
Moi, je ne bois pas de café ou presque pas.
Tout le monde est comme, je ne sais pas,
on dirait que c'est un club social pour certains.
D'autres, c'est pour arrêter de boire. C'est bizarre. Quand on dit que ça touche tout le monde est comme, je ne sais pas, on dirait que c'est un club social pour certains, d'autres c'est pour arrêter de boire,
d'autres c'est bizarre.
Quand on dit que ça touche tout le monde,
mais c'est ça.
Tu as clairement du monde qui est des avocats,
d'autres c'est des sans-abri,
d'autres personnes comme moi qui n'est pas clair.
Tu te places où toi?
Sans-abri, avocat?
Sans-abri, moi. Parce que tu as les mêmes genciveséchelle? Sans-abri à avocat? Sans-abri, moins.
Parce que t'as les mêmes gencives
qu'un sans-abri.
Ouais.
Ah, ça, c'est sûr.
Non, mais ouais, puis j'y étais une fois.
Puis, t'sais, c'est bien religieux aussi.
C'est hyper religieux.
Genre, il y a 17 ans,
je sais plus.
Puis, il y en a 12, bon, tu vois,
ça fait 7 semaines, je vais.
C'est les 12 steps,
va falloir que tu t'excuses. T'es-tu rendu
là à appeler une montre? Ben, moi, je me suis rendu
compte que, ben, je veux pas appeler une montre. J'attends l'appel en esti.
Ah là!
Je t'ai acheté un beau popsicle.
T'as marre de ton esti de popsicle.
Non, mais tu te rends compte que, genre, c'est à peu près ça, mais à peu près, t'sais, t'as plusieurseté un beau popsicle. » « Un goûtant de marde, ton esti de popsicle. » Non, mais tu te rends compte que c'est à peu près ça.
Mais à peu près, tu as plusieurs étapes.
Puis à partir de la quatrième, c'est Dieu.
Puis là, c'est tout Dieu.
Tu fais tabarnak.
Tu mets tout dans ses mains à lui.
Oui, puis là, moi, ça ne vient pas me rejoindre nécessairement.
Mais il y en a qui sont à les aides.
Puis moi, ce qui m'aide, par exemple, c'est les témoignages.
Parce qu'il y a des témoignages.
Puis là, tu fais...
Ça te rappelle un peu pourquoi tu as arrêté
de boire à chaque semaine? Parce que moi, j'avais déjà
arrêté de boire un petit peu par moment.
Puis à un moment donné, tu retombes tout le temps dans la même affaire
parce que tu dis « Ah, je suis capable, je suis capable d'arrêter deux semaines.
Je vais reboire un peu, je vais réarrêter
deux semaines. » Mais
moi, je suis pas capable.
Il y a du monde qui s'accuse du pot. Moi, du pot, j'ai aucun
problème avec ça. Mais de l'alcool, je...
Chris, je vais vous conter une anecdote d'alcool.
Peux-tu commencer avec ton nom
et après, on va dire « Salut, Dominique ».
C'est-tu de même, Néa?
Oui, c'est ça.
Mettons, Dominique, alcoolique.
Salut, Dominique.
Moi, j'ai commencé à boire
parce que je suis quelqu'un de triste dans la vie.
Je suis souvent triste, angoissé et tout. Mais depuis que j'ai arrêté, j'ai commencé à boire. Je suis quelqu'un de triste dans la vie. Je suis souvent triste, angoissé et tout.
Mais depuis que j'ai arrêté, j'ai découvert que je ne l'étais plus.
C'est-à-dire que ça s'est réglé un moment donné,
mais j'ai continué à boire.
Puis Chris, juste pour te dire comment j'étais des fois sous-con.
Puis même dans ma tristesse, c'était épais.
J'ai déjà sous-déboulé les marches d'escalier du métro.
Mais dans l'escalier roulant, du sens contraire.
C'est un sketch des Chickens Well.
C'est ça.
Même triste, j'ai l'air ridicule.
C'est absurde.
Ça a pris doublement longtemps.
T'es-tu rendu en beau ou t'as juste...
C'était le week-end de la Formule 1,
donc j'ai resté le week-end au condom.
Il y a du monde qui m'a aidé à me relever.
Plein d'anecdotes de même qui sont accumulées
que j'ai faites par le blanc-mâtre.
Ça doit être mauvais que tu déboules les marches,
puis là, tu arrêtes de débouler,
puis les marches te ramènent en haut.
Là, tu es comme calé, il faut que je redescende.
Moi, ce qui me fascine dans tout ça,
et on se suit, on est tout le temps ensemble,
c'est à quel point, depuis que tu as arrêté
de boire, ça fait vraiment sortir le meilleur
de toi. Puis juste à ta fête,
le nombre de personnes qui sont venues
me voir pour me dire « Christ,
il a vraiment l'air bien. »
« J'ai ça à la grosse coupe. »
« Il a l'air d'un dieu. »
« C'est un soir de pleine lune. »
« Non, non, mais juste dans les yeux
qui sont moins...
moins tombants, mettons,
tu sais, c'est fou pareil. Puis dans l'écriture,
ça se reflète aussi. Mais une affaire que j'ai découvert aussi,
ce qui est le fun, oui, dans l'écriture, c'est bien plus le fun aussi,
puis un autre truc,
Chris, je suis chanceux d'être quelqu'un de passionné
par bien des trucs, mettons, par mon métier.
Tu sais, c'est con, mais Chris, j'aime mon métier.
Puis il y a beaucoup de monde qui n'aiment pas leur métier.
Moi, il y avait un gars qui venait en avant,
qui parlait.
Nomme-le.
Claude Blanchard.
Il dit,
quand ma famille m'a demandé d'arrêter de boire,
il dit, je vais être honnête avec vous,
je n'aimais pas mon emploi, je n'aimais pas ma famille,
il n'aimait pas sa femme,
il ne se sentait pas proche de ses enfants.
Il dit, je n'ai rien envie sauf l'alcool, j'ai rien, ôtez-moi pas ça »,
pis je pouvais le comprendre, pis moi, je suis comme passionné de cinéma, j'adore
le cinéma, Chris, ben depuis que je bois plus, je bois beaucoup plus de films, parce
que, t'sais, je dors pas de même, fait que j'écoute peut-être deux, trois films,
à la place, il me rappelle des films, tu sais, plein de rappels, la Nuit de Noce de
Pamela Anderson!
Yes!
Des films bien La Nuit de Nars de Pamela Anderson. Yes! Des films bien nattis.
C'est quoi ton bout préféré dans Nuit de Nars de Pamela Anderson?
Je connais le sien. C'est le pick-up.
Le bout du pick-up.
Quand c'est dans le pick-up,
je me rappelle le bout le plus triste
que je trouvais, c'est quand
elle est en train de se
nager, que là, je réalisais
« Ah, crée, je suis vraiment juste rentré dans la vie privée.
Je suis vraiment marre.
Moi, je suis en train de me crosser
en regardant quelque chose de très personnel. »
Au début, quand elle déballe ses cadeaux.
Moi, j'aimais le film
qu'elle a fait avec le gars
de Poison,
avec Bret Michaels. J'ai pas vu ça. 17 secondes a fait avec le gars de Poison, avec Bret Michaels.
Je l'ai pas vu, ça.
17 secondes.
Ah oui, on l'a vu, finalement.
Mike, faut qu'on te raconte de quoi.
Une fois, à ma fête, Dom m'a acheté le DVD de Barbed Wire, le film de Pamela.
C'était même pas pour ta fête.
C'était pas pour ma fête.
Mon Dieu, peux-tu croire?
Dans le DVD, on n'a jamais écouté le film, mais il y a un extra qui dure 20 minutes.
C'est Pamela qui fait un striptease sous la pluie.
Ça fait un striptease de 20 minutes.
Des fois, quand on prenait un break d'écriture,
on écoutait ça.
Il y avait un niveau.
On trouvait ça ridicule de regarder ça.
On n'était pas deux rednecks
qui regardaient ça et qui trippent sur sa cousine.
Franchement, non.
À un moment donné, on prend un petit break d'écriture, pis là,
on va écouter le barbwire,
l'extra, pis là, Dom, il arrive avec la pochette,
pis il est vraiment heureux. Il ouvre la pochette,
pis le DVD est plus dedans.
Pis même, on a passé, quoi, au moins deux heures.
On a tout ouvert les DVD.
Chris, il est pas dedans. On a tout ouvert.
J'ai ouvert les boîtes de jeux vidéo.
Chris, d'un coup, je l'ai mis dans une boîte.
Puis là, on cherchait.
On ne l'a jamais trouvé.
On a la boîte, mais on n'a pas de DVD.
Fait que si tu m'écoutes à la maison...
Si quelqu'un a un DVD de Barb Wire...
OK, ramène-nous-le.
On n'appellera pas la police.
Non, mais au-delà de ça,
si quelqu'un l'a,
puis que les DVD, à ce moment-là,
ça ne vaut plus rien,
si tu veux le donner,
contacte-nous.
Envoye ça à notre gérant,
Étienne Forêt.
Étienne Forêt.
Écris-nous sur la page
Les Piques-Bois sur Facebook.
J'avais acheté ça dans une friperie.
C'était sûrement un DVD que quelqu'un s'était masturbé dessus.
C'est clair.
Mais je l'ai réalisé après, moi.
C'est doublement bandant.
Tu comprends pourquoi je buvais à l'époque, Mike?
Ça, c'était vraiment un mauvais film
Je me rappelle
Je pense que j'avais été le voir au cinéma
Parce que je me disais
Ça n'a pas de sens que ça existe
Il faut que j'aille vivre ce moment-là
Mais je pense que c'est un des films préférés
À Norman Brattoy
Je ne sais pas pourquoi je suis là
Ne me demande pas qui est le président des États-Unis
en ce moment.
Il a toujours aimé jouer du bongo.
C'est très drôle, ça.
Il aimait ça.
Vous ne riez pas
parce qu'il est blanc.
Il aimait ça
de toute façon, ironique.
Il avait dit ça.
Pourquoi je fais ça?
Il avait dit... Tout le que tout le monde en parle,
ces films qu'il avait honte d'aimer.
Puis c'est Barb Wire, oui.
Wow! C'est hot, là, normalement.
Ils ont parlé plus souvent de Barb Wire
à Tout le monde en parle que de nous autres.
C'est fucked up pareil, là.
Ah ben, c'est cool. Non, je suis content.
C'est la décision que j'aurais prise.
C'est quoi pour toi
un film que t'aimes,
que t'as...
qui est gênant?
Ah, Christ,
il y en a beaucoup.
Non, non,
mais moi, je suis...
Il y en a que j'aime beaucoup
et qui sont détestés.
Mettons,
Halloween 2
de Rob Zombie.
Tout le monde l'a dit.
Moi, c'est mon Halloween
préféré
après le premier
de Carpenter.
Mais je pense qu'au Québec,
puis pas juste au Québec, mais c'est le pire... Je pèse mes je pense qu'au Québec... Pas juste au Québec.
C'est le pire...
Je pèse mes mots.
C'est le pire film que j'ai vu de ma vie.
J'en ai vu en estie des films de ma vie.
C'est un film qui s'appelle French Immersion.
C'est québécois.
Christopher William.
Il est dans le film.
Il y a Pascal Guissière.
Il y a Yves-Jacques.
Il y a Robert Charlebois.
Il y a Rita Lafontaine. Yves-Jacques, Robert Charlebois, Rita Lafontaine,
Julie Caron,
Peter MacLeod,
Ali Hassan aussi.
Oui, c'est ça.
C'est le pincardiste du film.
Je l'avais acheté.
MacLeod jouait là-dedans?
Dans toute la scène,
il y a une scène et ça riaut tout.
Notre fille est partie.
Cégep. Cégep.
Cégep.
That's her name.
Non, mais le film est hyper raciste.
Le film est hyper raciste,
mais envers les Québécois.
Genre, on cuisine juste avec du sirop d'érable.
Tous nos plats, c'est avec du sirop d'érable.
Rita Lafontaine,
elle a peur des Juifs.
Puis, il y a une sous-histoire que je ne comprends pas.
C'est pas vrai.
Pourquoi elle a peur des Juifs?
Parce qu'on est Québécoise.
C'est pas parce qu'ils n'ont pas de prépuce ou quoi du genre?
Elle lui tricote un cache prépuce à la fin du film.
Ah, c'est ça.
Ils ont juste fait ça pour le gag.
Ah non, mais c'est...
Il y a Marcel Leboeuf, Diane Lavallée,
il y a la fille, voyons comment elle s'appelle,
Laurence Leboeuf, qui est dans le film.
Écoute, Yves-Jacques a renié ce film-là.
Robert Charlebois joue dedans.
C'est épouvantable, hyper raciste.
Christo, qu'est-ce qu'il fait dedans?
Ah, il fait...
Non, il fait de la poudre.
Il fait de la poudre, Christo.
Franchement.
On connaît pas le même Christo, là.
Les rumeurs que vous entendez,
c'est juste des rumeurs.
Tu le vois-tu dans les meetings
d'alcooliques anonymes?
Non, pas encore.
Non, on l'aime beaucoup, Christo.
Mais, euh...
Non, mais, regarde bien ça.
Si là, c'est filmé,
on est en novembre,
en janvier,
il va y avoir eu un scandale sur lui.
On l'aime, Christo!
On ne peut plus aimer personne.
Pas de vrai.
Jason, garde ce bout-là.
Ah non!
Il n'y aura pas de scandale sexuel,
je pense, avec.
Mais s'il y en a un, ça serait malade.
On peut-tu parler de ce que je t'ai envoyé aujourd'hui?
Oui, oui, oui.
Quelqu'un m'a envoyé ça.
C'est le Bye Bye 1988. La personne m'a envoyé ça, c'est le Bye Bye 1988.
La personne m'envoie ça,
elle dit « Check à 27 minutes », c'est un sketch
où ça commence et ils font
« Aujourd'hui, il y a tellement d'immigrants
que si on ne veut pas être raciste, il faudrait qu'on les mette
dans les fonctions publiques. »
On tombe dans le sketch, c'est dans un poste de police
et là, c'est que chaque comédien fait
une ethnie différente.
C'est le sketch le plus raciste
que j'ai jamais vu dans ma calisse de vie.
Qu'est-ce qui est plate, en plus?
Au début, il y a comme un figurant
que c'est la seule vraie ethnie.
C'est un figurant.
Ce qui est drôle aussi, c'est que
c'est joué par du monde que je crois pas
qui sont racistes.
C'est genre Patrice Lécuyer, Dominique Michel,
Pauline Martin.
Tout du monde qu'on a en grand respect.
Mais c'est clairement une autre époque.
Je veux dire, on a tout...
Lécuyer en blackface, ça m'a surpris.
Lécuyer en blackface qui fait...
Tu es en état d'aoué station.
Puis là, t'es comme...
Wow, wow, wow, wow, aoué de moi ça!
On t'a poigné en flagouin délicieux, ça fait que ça va faire les petites potes et stations, hein! »
Dominique Michel en asiatique.
« Je vais manger mes loulons impaliables! »
« Excuse, moi j'en reviens pas encore. Crisseau pis de la poudre! »
Franchement.
Ouais.
Moi, je me souviens...
Ah ben, oui, je vais le dire parce que...
OK.
Quand, tu sais, moi je fais de la musique... Fout un bout de...
Je fais de la musique, puis fut un temps,
ça fait quasiment 10 ans de ça,
je faisais mes shows habillés en cow-boy noir
en hommage à Johnny Cash.
Ça a parti de même.
C'était ça?
Oui, c'était ça.
À sa manière.
À un moment donné, j'ai eu un band avec moi,
puis eux autres voulaient rentrer dans le concept.
Le gars qui jouait du drum, il portait une coiffe amérindienne.
Puis là, aujourd'hui,
ça passe plus pantoute, appropriation culturelle,
c'est un objet sacré. Puis,
moi, je le savais pas. Puis, un moment donné, est arrivé
quelqu'un qui m'a dit,
« Chris, les gars, ça se fait pas pantoute. »
Puis là, nous autres, on était à Valleyfield.
Il y avait « fuck all ».
Mais Chris, ça a fallu. J'ai fait comme, OK, écoute,
j'ai admis mon ignorance du sujet.
Tu t'excuses, tu fais OK, on ne fait plus.
C'est pour ça que, là où je vais en venir,
c'est pour ça que je pardonne à Patrice Lécuyer
et Dominique Michel pour ce qu'ils ont fait.
Mais pas à Pauline Martin.
Pas à Pauline Martin!
Moi, la seule fois que j'ai vu...
Cet hiver, j'étais
aux Émirats arabes.
Puis eux autres,
c'est la première fois que je voyais
que c'était accepté.
Ils appellent ça un «dèche d'âche».
C'est comme un «djellaba».
Je faisais «Ah si, il a de l'air confortable».
Puis tout le monde disait «Jette-toi en un,
ça serait cool, tu portes ça».
Puis là, j'étais comme «Mais c'est pas...
C'est pas de l'appropriation culturelle.
Il m'a dit que c'était cool.
Je me disais que si je portais ça, je serais correct là-bas,
je serais embarqué dans l'avion, je serais débarqué à Montréal,
quelqu'un me lancerait de la piste sur la tête.
De la piste québécoise, au moins.
Oui, c'est vrai.
Mike, je voulais qu'on parle.
Tu en as déjà parlé au podcast
Mais le film Windy City Heat
C'est drôle
C'est toi qui nous l'as conseillé
Moi, je suis arrivé chez nous, j'ai écouté ce film-là
Est-ce que j'ai pogné de quoi?
Pour ça, Jason le partage souvent
Moi, c'est avec Jason
Le tueur au masque
Oui, c'est Jason Voorhees
C'est son film préféré.
Il a prévoit tuer du monde.
Il part à souverain.
C'est un film, c'est comme un dîner de cons
sur plusieurs années.
Le monsieur, il est magique.
C'est parfait, je n'ai jamais ri de même.
C'est un vrai dîner de cons.
On prend un gars épais et on fait un documentaire
où on lui fait croire qu'il a le premier rôle d'un film.
Tout le monde le sait que c'est un documentaire fake.
Sauf lui.
C'est comme Borat inversé.
La seule raison pourquoi ça passe...
Quand tu décris ça au monde,
ils font comme...
C'est bien méchant.
Mais le monsieur est tellement méchant.
C'est tellement une mauvaise personne.
Un homophobe.
Il a eu tout.
Il était fait.
Mais ça marche.
J'arrive chez nous, j'écoute ça.
Je suis seul, je vais me coucher.
Puis est-ce que j'ai passé la nuit la plus psychédélique de ma vie, le pire que l'a dit l'audite?
Je me suis réveillé dans la nuit
en sueur, panique totale
parce que je me demandais, Chris,
d'un coup que je suis ce gars-là pour
quelqu'un. Je disais, d'un coup que je suis ce gars-là
pour Mike, est-ce qu'il est en train... Je t'envoie ça. Il gars-là pour quelqu'un. Je disais, d'un coup que je suis ce gars-là pour Mike. Il est en train...
Je t'envoie ça.
Il nous invite à sous-écoute.
Je me rends dehors.
Je me réveille plus tard.
Encore le gros bad trip.
Ce qui me faisait bad triper, c'est que je me disais,
dans la vie, tu as une vie.
Ton expérience de cette vie-là,
c'est la personne que tu es.
Tu as ton système de valeur.
Tu es la personne que tu es. Ce que tu système de valeur. Tu es la personne que tu es.
Ce que tu vois de la vie vient de cette conception-là.
Quand tu nais et que tu es un calice d'épais,
c'est injuste.
Toute ta vie, de A à Z,
tu es un esti crétin.
C'est la chose la plus triste au monde.
Tu es un osti déchet. C'est la chose la plus triste au monde. T'es un hostie de déchet.
C'est drôle ça.
Pas à cause de ce film-là.
Un peu à cause de ce film-là.
Nous autres, on fait des nouveaux 60 minutes à chaque mois.
Même, c'est quasiment une heure et demie à chaque fois.
C'est toujours du nouveau stock.
Maxime et moi, on écrit tout ça.
À chaque fois, on écrit des trucs pour Bernatchez.
Parce que ça nous donne le temps
d'aller changer d'un numéro à un autre.
Souvent, on est en personnage.
Et là, Bernatchez fait les bumpers,
puis c'est nous autres qui les écrit.
Puis depuis, ça va de notre troisième.
À chaque fois, c'est pire qu'on lise ce bumper.
C'est tout le temps genre,
« Suce un pénis, t'es en bobette,
puis t'imites un bébé. »
« Caca-gougou, j'ai fait caca-coucou. »
Le gag est pas dans ce qu'on écrit
que dans le fait que c'est fait.
Ouais, c'est ça.
Le gag, c'est Bernatchi, il est là,
pis genre, il se rentre de quoi dans les fesses,
pis il l'est shooté.
Pis là, à un moment donné, Julien me dit
« Ouais, mais là, je suis rendu comme le gars dans le film. »
Mais t'sais, nous autres, Julien, il est conscient, pis il est volont gars dans le film. Nous autres, Julien est conscient
et volontaire de le faire.
Mais ça nous a fait penser à ça.
La plupart des choses
qu'on écrit pour Julien,
je ne les ferais pas sur scène.
Je ne les ferais pas pour lui.
Il y a une beauté de ça.
Le monde game de même.
Surtout,
ce n'est pas ça pour le film,
mais Julien qui fait ça
parce que...
Julien, veux-tu venir sur scène
nous parler de ça?
Là, il monte sur scène
juste parce qu'il veut un white russian.
Mon Dieu.
T'as-tu pleuré?
T'as-tu pleuré?
T'as-tu pleuré, je dis?
Non, j'ai fait aller prendre une bière dans la loge en haut.
Bon, ben, t'as pas de l'air saoul, c'est le fun.
Toi, ça fait combien de semaines
que tu bois peu?
J'ai pas encore tenté ça, pas boire.
Mais il faut que je...
Je sais qu'il faut que je le fasse.
Tu penses?
Je sais.
Non, mais oui.
Il faut que j'arrête de boire à un moment donné.
Sinon, ça me tue, c'est sûr.
Pas que je veux pas ça,
mais c'est juste que, tu sais,
il faut à un moment donné...
Il faut que je slack à un moment donné.
Sur ça, genre...
Tu fais ça comme 4 jours sur 7.
C'est un appel à l'aide.
Arrêtez de rire, Corlisse.
Moi, j'ai arrêté de boire deux jours par semaine.
Je bois juste 5 jours par semaine.
Quel jour tu choisis?
Les lundis et les mercredis.
Oui, lundi à District 31.
Je vais être bien âgé.
C'est-tu à chaque jour,
District 31?
Arrête de boire à chaque jour.
District 31.
Ça a l'air bon.
Il y a des dix menses mains qui le doivent.
Tu l'as rencontré?
J'avais fait un gag.
Il est vraiment gentil.
J'avais fait un gag sur lui.
C'est la musique, je ne dis pas.
Il m'a dit que c'est le gag préféré de ses enfants.
J'avais dit que Gilderoy,
il est connu comme chanteur, comme comédien,
mais c'est aussi
le meilleur joueur de poker au monde.
C'est tout le temps lui qui a la plus grosse main.
Puis là,
il m'avait dit...
En plus, j'avais commencé en disant
ils m'ont dit
de pas rire de son handicap
pis je ferais jamais ça parce que je le respecte beaucoup
pis là je riais de son handicap
pis il a dit que c'est la joke
la préférée de ses enfants
bon on les salue
je me demandais juste s'il avait dû jouer au poker
avec Peter McLeod
Ah ouais?
Ça vaut ce que ça vaut
C'était bon
Gilderoy, il était-tu dans le film
French Immersion?
Non, il est brillant, je sais pas quoi dire
Pourquoi je chasse?
Non, mais même les acteurs là-dedans, ils ont profond malaise
Pis ouais, c'est ça, tantôt, il y a quelqu'un qui est Christo sa poudre Non, mais même les acteurs là-dedans, ils ont profond malaise. Pis ouais, c'est ça, tantôt, il y a quelqu'un qui est
Christo, ça la poudre. Franchement.
Non, mais Christopher Williams,
il y a du monde qui demandait tantôt, c'est quoi son rôle
dans le film? Et je vous niaise pas,
il y a un documentaire qui vient avec, un making-of
qui vient avec le film. Ah ouais, ça, ça doit être bon.
Ah, c'est écœurant, c'est... C'est magique, voir
quelqu'un qui fait une marde, mais
parler de ça. Ouais, pis il essaie toujours. En tout cas,
si on a eu autant cas, si vous allez avoir
autant de fun à l'écouter
qu'on a eu à le faire, c'est gagné d'avance.
Ça, c'est signe
que c'est de la crise de marde, le film.
Ce n'est pas des jokes.
Christo explique son personnage à l'écran.
À l'écran, son personnage.
Il dit, moi, mon personnage,
c'est un fan du film
Wayne's World.
Ça finit là.
Il n'y a rien d'autre que ça.
Là, tu ne sais pas que ça a eu un mal.
Chris n'est pas un personnage.
Un fan.
Un fan, ça veut juste dire quelqu'un qui est allé au cinéma et qui a ri.
Tu sais, dans Big de Bileboski, il y a un personnage qui s'appelle Jésus.
Puis au départ, les fracowins expliquaient que Jésus, c'était juste un joueur de quai. Ils ont dit, « Oui, mais juste un joueur de quai, ce n'est pas un personnage qui s'appelle Jésus. Au départ, les frères Coen expliquaient que Jésus était juste un joueur de quai.
Ils ont dit, « Juste un joueur de quai,
ce n'est pas un personnage. »
Ils l'ont rendu pédophile.
Si Christopher Williams voulait
que ça marche, son personnage,
c'est un fan de Wayne's World.
Et pédophile.
Ou nécrophile.
Ça aurait été malin de ne pas en parler dans le film.
C'est quoi ton personnage?
« Je fourre des morts. »
On ne le voit jamais dans le film.
Mais de tout le monde dans mon entourage,
je pense que je suis un bon gars.
Déjà, tu vois, ça aurait été plus intéressant.
Tu l'as-tu vu à French Immersion?
Pourquoi je suis sur la scène?
Pourquoi je suis sur la scène?
All right!
Commande-toi
à Watch Warshan.
Hey, hey!
Tu veux-tu
un Watch Warshan
machin?
Hey, puis je prendrais
un autre
Mike Ward,
s'il vous plaît.
Ouais.
Oui, j'ai vu
French Immersion.
Je pense que...
On l'écoutait ensemble, ça. On l'écoutait ensemble.
On l'écoutait ensemble, Dominique.
C'est juste moi qui l'ai, le DVD.
On l'a, Cinémathèque.
Tout ce qui est québécois, par définition,
on le conserve.
C'est notre patrimoine, c'est notre mémoire.
Des fois, comme les nazis,
il faut se souvenir des choses pour ne pas les refaire.
C'est un peu le même...
Dans une moindre mesure,
mais pas beaucoup, ça s'applique là-dessus aussi.
Tu parles des nazis, que c'était le moins pire.
Oui, mais dans ce cas-là,
ça aurait été mieux d'être nazi que
French Immersion, mais c'est comme...
Il faut que tu saches, mais en même temps,
je pense, objectivement,
quand tu as le nez dedans, tu ne t'en rends pas
compte. Je suis sûr, Mike,
je suis sûr, Mike, que t'as fait au moins
17 projets, que t'as le nez dedans,
pis qu'à ce moment-là, t'es comme,
ben, c'est correct, là, tu suis tes amis,
pis tu le sais pas, pis là,
finalement, ça...
Là, ça sort, pis c'est de la tabarnak de marde,
là, finalement, pis c'est pas drôle, là,
pis c'est poche, pis t'es gêné, pis là,
t'es comme... Moi, je suis sûr, t'sais, les parlementeries... Non, mais les parlementeries, je savais que c'est pas drôle, pis c'est poche, pis t'es gêné, pis là t'es comme... Moi, je suis sûr, les parlementeries...
Non, les parlementeries, je savais que c'était
une lâchée.
Ils vont des champs, t'sais, t'es comme...
Moi, j'avais fait les parlementeries 3
avec Guillaume Lepage,
pis je m'en rappelle plus
qui d'autre.
Non, ça, c'est les parlementeries 5
ou je sais pas trop quoi, parce qu'ils m'ont ramené les tabarnaks.
Là, j'avais fait...
Il me semble que ça ne marche plus comme concept.
Mais là, je me disais,
« Chris, va voir Martin Matt. Va voir Patrick Huard. Va voir... »
Puis là, ils disaient,
« On veut ramener ça plus jeune. »
Puis finalement, ils voulaient que ça soit juste les parlementaries.
Moi, au début, j'avais trois numéros.
Après, je n'en avais deux.
À la fin, je faisais une minute.
J'étais comme, « Astic, c'est mauvais. »
Chris, ça doit être long, une minute,
quand tu es assis tout le long sur la scène.
Tu fais un show de deux heures.
C'est des jokes de l'humour politique,
mais cheap.
Faisais-tu des sodocues pendant?
Non, je fixais dans le vide.
Moi, je trouve ça pire à faire d'être sur scène quand je suis pas.
Moi, je tombe dans l'une et j'oublie mes cues.
En plus, tout le monde, c'est le genre de show,
quand les autres parlent, tout le monde fait comme...
Hey, hey, wow, wow!
Puis moi, je faisais juste...
Aucun mouvement.
Moi, en plus plus le script editor
j'avais un numéro qui marchait
pis j'avais dit je suis sûr c'est drôle
pis il avait dit non ça c'est pas drôle
pis je l'avais fait pis ça avait marché pis il l'avait coupé
fait que j'étais comme c'est de mauvaise foi
mais moi
j'ai mis l'affaire j'ai regretté
j'ai fait ben
l'humour ça vieillit mal.
On a beaucoup de regrets.
Ce show à Musique Plus.
Ce show, j'aimais ça le faire.
Nous aussi, on le met.
J'aimais ça le faire.
Faire un regret.
Bien non, c'est pas un regret.
Mais ça aurait pris...
Non, c'est pas un regret.
C'est que ça aurait pris une équipe autour de ça.
Parce que c'était...
Ça aurait pris un peu d'argent.
Oui, oui, oui.
Puis aussi, tu sais, les premières fois que je voyais vos sketchs, autour de ça. Ça aurait pris un peu d'argent. Oui, oui.
Les premières fois que je voyais vos sketchs, c'était à TV
quand ça jouait.
Vous autres, c'était bon.
Toi, c'était bon. Mais il y en a que
des fois, c'était pas bon.
D'habitude, c'est le genre de sketch qu'au meeting,
quelqu'un aurait pitché l'idée et on aurait fait
« C'est pas drôle, fais-le de même en place. »
Mais là, ça jouait à TV. Un jour, le pire, pire sketch qu'on avait fait pitché l'idée et on aurait fait « Chris, pas drôle, fais-le de même en place. » Mais là, ça jouait à la télé.
En disant que le pire, pire sketch qu'on avait fait,
il avait passé dans la seule émission que c'est juste la télé avait écouté.
Chris, on avait passé à ça depuis jamais.
On ne passe pas plus à la télé.
C'était le sketch où on imitait les têtes à claques,
qui était le seul que j'ai vu à l'Halloween.
À l'Halloween!
Puis on a vu, ding-dong, c'est l'Halloween, on veut des bonbons.
Puis on a vu qu'on signe la production de faire ça plus vulgaire.
Là, on s'est dit, on va y aller.
Ding-dong, ding-dong, en way, ouvre la porte, mon os,
petite carisse d'épais.
C'était le même pendant deux minutes.
C'est juste que la télé avait vu cet épisode-là,
mais ils n'en avaient pas parlé.
Ils n'en avaient pas parlé pantoute.
Nous autres, quand on avait vu ça, on est dans
marde. Si on passe à Denis Lévesque,
Chris, puis finalement, on était
corrects. Moi, c'est juste la télé.
Musique Plus s'est fait amener en cours
à cause d'une joke que j'avais faite à C'est juste la télé.
Ben, que j'avais faite à Musique Plus.
Tu parlais de celui qui aimait ça se faire
chier sur la face.
Comment tu disais?
C'est Réal Gugard.
J'allais dire Réal Bélin.
Ça aurait été mauvais de partir sur ta rumeur.
Tu as parlé de ça à l'émission.
J'étais comme, voyons donc.
Tu ne savais pas ça?
Non, je le savais.
Tout le monde le sait.
Comment c'est que tout le monde sait ça?
J'étais comme, mon Dieu Seigneur.
Il n'y a aucune tabarnak de limite, finalement,
dans ce qu'on peut faire dans ce show-là.
Tu veux-tu un stool?
On peut-tu amener un stool à Maxime?
Mais oui, c'est ça.
Non, mais il l'a dit à l'émission,
il va se caler que je le dise là.
Un moment donné, j'avais parlé à un vieux,
un vieux de la vieille de TVA,
puis j'avais fait ça, cette rumeur-là.
C'est impossible que c'est vrai parce que
c'est d'où
que ça sort. Apparemment,
c'était vrai. Il m'avait dit
« Ah non, les parties dans le temps,
ça brossait pas mal. »
Il a fait ça durant une party?
Apparemment, il avait fait ça pour faire rire les autres.
Ben, Chris, ça marche encore
en 2017.
Il brossait.
Il prenait de la drogue. Il était souple. Ben Chris, ça marche encore en 2017. Tu sais qu'il brossait, pis là, il faisait, tu sais,
il prenait de la drogue, il était souple.
Genre, il y en a un qui a fait quelque chose
pour faire rire ses chums, pis il a fait
« Chris, moi, il l'a fait au lieu de me sucer,
elle va me chier dans la face. »
Pis là, ça a juste...
Il y a des drogues qui t'enlèvent le goût de chier aussi,
fait que faut faire attention.
Mais ça va dessus, toi.
Il y a des drogues qui t'enlèvent le goût de chier, faut faire attention. Mais ça va dessus, toi. Il y a des drogues qui t'enlèvent
le coup de chien, faut faire attention.
Collisse, Julien.
J'ai été dans un party, j'ai pris la mauvaise drogue, aucun plaisir.
C'est à quelle émission
que t'en avais parlé, de Réal Jiguerre?
Je le sais pas.
C'est à Seuchaud, je pense.
Sûrement à Seuchaud.
Mais moi, l'affaire que je voulais
C'est juste la télé
J'avais fait une joke sur Patrick Swayze
Quand il était mort
Je l'aimais tellement s'il était encore vivant
Une chance je suis pas gay
Parce que sinon je l'aurais déterré
Et j'aurais su sa graine
Moi je trouvais une bonne joke
Somme toute
Mais ils l'ont montrée à C'est juste la télé.
Puis après, tu avais Lisa Frula
à l'époque,
qui connaît la télé
autant que mon chat.
Fait que là,
elle qui disait « C'est pas drôle, c'est pas drôle. »
Puis il y a une madame, elle a vu
« C'est juste la télé. »
Puis elle a amené « Musique plus » en cours
à cause de cette joke-là.
Chris, que t'as rien à faire pour amener
Musique Plus en cours. Non, mais
moi, ça me dépasse.
Oui, OK, t'as pas aimé une blague,
mais là, Chris, c'est qui? Était-tu dans la famille
de Patrick Swayze, cette madame-là?
Elle, en plus, elle disait que c'était
des paroles haineuses homophobes.
J'avais fait un numéro là-dessus,
mais elle disait que c'était homophobe d'éterrer un cadavre pour le sucer, puis c'était des paroles haineuses homophobes. J'avais fait un numéro là-dessus. Mais elle disait que c'était homophobe
d'éterrer un cadavre pour le sucer.
Puis c'est tout sauf homophobe.
Ben non, c'est ça.
C'est à la limite...
Tu sais, il y a plein d'autres problèmes avec ça.
Je ne dis pas que ce n'est pas dérangé.
C'est bien des choses.
Mais c'est zéro homophobe.
Non, mais on dirait qu'il y a une histoire
de Mindhunter, genre. Que ça pourrait se voir un momentait qu'il y a une histoire de Mindhunter.
Ça pourrait se voir un moment donné.
Ce serait cool qu'il soit dans Mindhunter.
Moi, c'est ça.
Cette affaire-là,
quand j'avais appris,
quand Music Plus,
on s'est fait emmener en cours,
là, j'étais comme,
OK, mais pourquoi?
J'aurais pas pu deviner.
Ça aurait été impossible de deviner.
Le scandale est jamais là où tu penses non plus.
C'est ça qu'on... On dirait que tu vas chanter, Julien.
It's now or never.
Et maintenant,
vous demandez spécial.
Qu'est-ce que vous avez chanté au karaoké?
Non, je...
Qu'est-ce que vous avez chanté au karaoké?
J'ai perdu le dos de ma clarinette.
J'ai perdu...
Je suis allé au karaoké avec Dominique avant hier.
Il y a beaucoup plus
de paroles qu'on parle.
On cherchait quelques chansons chantées.
Puis là, Dominique a découvert
la section enfant dans le cahier.
Il y a une section enfant
au karaoké?
Ce karaoké-là, il est parfait.
Le gars, on cherche.
On se comprend bien.
On se comprend juste en se regardant.
On cherche des tonnes.
J'ai une suggestion.
C'est drôle, mais...
J'ai une suggestion. C'est drôle, mais...
Quand il découvre la section enfant,
c'est parfait.
Oui, oui.
Ça, c'est parfait.
Puis le gars du karaoké,
il a fallu que ce soit moi qui écrive la toune
avec mon nom parce qu'il déteste Julien.
Oui, mais même pas.
Pourquoi?
Je l'ai pas quitté la scène la dernière fois.
Julien, c'est le gars le plus...
Je l'ai pas quitté la scène.
C'est le gars le plus violent au karaoké.
Il chante toujours des toun tonnes, des trois accords.
Jour après jour après jour!
Tout le monde s'en va.
C'est malade mental.
Pis le gars, en tout cas, le gars, il faisait exprès.
C'est comme ça que je rencontre mes blondes.
Non, mais le pire, c'est vrai.
Je sais, je sais.
Non, mais c'est ça. Pis le gars, il aimeest vrai. Je sais, je sais. Mais non,
mais c'est ça.
Puis le gars,
il n'aime pas Julien.
Fait qu'on avait écrit
mon nom.
T'as rien de drôle
de vibe, là.
Il vit dans un monde,
il vit dans le monde
du karaoké.
Ah oui,
c'est le Dieu du karaoké,
lui, là.
Tu sais,
son clavier,
c'est un arme.
Ils ont souvent ça,
par exemple,
les gars de karaoké.
Ah,
ils ont un ego incroyable.
C'est les pays tabarnak du milieu
Non, mais pour vrai, si
C'est lâcher les imitateurs
C'est les gars de karaoké
Je vais faire un petit shout-out à la fille du karaoké
Du vieux Saint-Hub, Stéphanie, je pense
Qui était là à l'époque
Elle était crissement cool
Chaque fois que j'y allais, il y avait un gars qui vomissait dessus
Des affaires d'un même Elle était tout le temps avec la mopque fois que j'y allais, il y avait un gars qui vomissait dessus.
Des affaires d'un même.
Elle était tout le temps avec la mop en train de ramasser du vomi.
Elle restait comme,
« Fais partie de la job! »
C'est pas une vie, ça! Là-bas, je pense que pour 25$, t'avais un pichet et 4 shooters, mettons.
C'était juste du monde qui vomit partout. Ça n'avait pas de sens.
La fille était crissement cool.
Es-tu encore là?
Je sais pas.
Elle s'est noyée dans du vomi. Quelle ironie.
Monsieur Epon, l'as-tu raconté le gars du karaoké avant les films? Je sais pas Elle s'est noyée dans du vomi Quelle ironie Monsieur Pond
L'as-tu raconté
Le gars du karaoké
À Valleyfield
Je pense qu'on l'a peut-être
Raconté la dernière fois
Que c'était les débuts
Du karaoké
T'sais
Mettons début 2000
Puis là à Valleyfield
Il y avait du karaoké
C'est ça les débuts
Ben non mais dans le sens
Nous autres ça venait
D'arriver à Valleyfield
Mettons là
Puis le gars
Je me souviens
Après l'invention
De la pizza à Valleyfield
Il a capoté
Un gros week-end Le gars il avait son laptop Puis me souviens de l'invention de la pizza, Valéphile. Il m'a capoté un gros week-end.
Le gars, il avait son laptop, pis là, un moment donné,
il a dit, « Hey, je vais vous rac... »
Pis là, il a le projecteur, tu sais.
« Playfair, je vais vous montrer une vidéo
qui m'a bien fait triste cette semaine. »
Pis il a pas ouvert le bon fichier, pis il a ouvert sa porne.
Pis là, sa réaction, ça a été... « Oh, hé, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, J'ai pas fait ça. Écoutez,
je critique que c'est weird.
On écoute la porn du gars.
OK.
C'était con.
Et puis le gars avait un micro-casque.
C'était la boule.
Comment il s'appelait?
Tu veux pas dire son nom?
C'était... Je veux pas dire son nom? C'était...
Je me souviens de son nom.
C'était Keejay John.
Keejay John.
Karaoké jockey.
Keejay.
Je vais m'en souvenir.
J'ai tellement ri.
C'était ça, le début de la porn
que tu download.
Il y avait son clip de porn. C'est drôle. Valley de la porn que tu downloads. Il y a son clip de porn.
C'est drôle.
Valleyfield, c'est petit.
C'est sûr que le lendemain, dans toute la ville,
t'es le gars qui a fait jouer sa porn.
Moi, j'ai...
Yann, tu sais, sûrement...
À TV, je me rappelle quand j'étais petit
d'avoir vu de la porn
l'après-midi à TVA.
C'est-tu de...
De la porn à TVA?
Mais pourquoi tu parles de ça à Yann?
Non, mais parce qu'il a été un monteur à télé.
Ah, excuse, excuse, excuse.
C'est-tu déjà arrivé à Montréal, ça?
Ah, tu veux dire qu'il y a eu une erreur, puis que...
Que genre, tu sais, il y a quelqu'un au studio
qui regardait de la porne qui a...
qui a pitché sa porne
à mauvaise écrite.
C'est déjà arrivé un soir.
Oui, c'est arrivé un matin.
En plus, le boss
faisait visiter toute sa famille.
C'est quoi, les chats?
Toute sa famille dans la station.
Le gars, à la mise en onde,
il se faisait jouer de la porn sur un moniteur.
Puis un moment donné,
il a mal fait de son switch,
puis la porn s'est ramassée
à TQS.
Dans tous les moniteurs.
Puis il y avait Luc Doyon, le grand boss,
qui amenait toute sa famille, ses matantes,
ses neveux, tout ça, qui faisaient le tour.
Puis là, c'était dans tous les moniteurs.
Je ne sais pas si tu te souviens, mais il y avait des moniteurs
de 110 %.
Le décor, c'était un mur de moniteurs.
Tu avais des grosses
nunes.
C'était magique.
C'était magique.
C'est illégal, ça.
Ils ont-ils une pénalité du CRT?
Non, je pense que...
Non.
Parce que, anyway, je pense que c'était
genre des infopubes.
Il n'y avait pas...
Ce n'était pas à l'heure de grande écoute.
C'était une affaire d'infopubes
ou une cochonnerie du genre.
C'était vraiment tôt.
Ce n'était pas genre le show du matin
avec Gilderoy. Non, non, non.
Ça serait malade.
L'été passé, je faisais
un tournoi d'impro à Gaspé.
On dormait dans un petit motel.
On est dans la chambre d'hôtel, on allume la télé,
on fait le tour. Maintenant, on pogne le poste
de porn qui est comme
débrayé. Il est là pour tous.
Je suis comme, c'est bien weird
que tu ne payes pas d'extra pour avoir la porn.
Là, on est là.
Moi et un de mes chums, mon ami Christian,
on commence à faire les statistiques de la porn.
À 4 heures, c'est un film
de lesbienne qui joue. On fait les stats.
Un moment donné, on revient. On voulait continuer
nos statistiques. On ouvre la télé.
On voit que c'est comme le cadre du lecteur
Windows qui est ouvert avec la porne qui joue.
On voit une souris qui se promène
et qui va sélectionner un autre film de porne.
Dans le fond, c'est la réception.
Tu as le gars à l'entrée
qui est là avec son ordi.
Il sélectionne la porne qui joue.
C'était fucked up.
Moi, c'était...
C'est ça que j'aime de la région.
Il y a tellement des affaires à dire.
Attends un peu, à Montréal, cet été,
j'étais avec Jake,
un de nos chums.
On s'en va, il vient me déménager.
C'est la première fois qu'il va à son dépanneur à côté.
On s'est reçu de la bière,
on rentre,
dès qu'on rentre...
Fais attention à ces gens-ci.
Non, c'est pas...
C'est du stress.
C'est du stress qui cause ça, sûrement.
Pis no joke, j'étais pas frisé
avant, moi. J'avais les cheveux comme Maxime,
genre. Pis j'ai commencé à friser cette année.
Ouais!
J'étais zéro.
Maintenant, je sais quand il fait humide dehors. Pis c'est pas des jokes, mais je suis comme plus frisé quand c'est... Ouais, j'étais zéro. Maintenant, je sais quand il fait humide dehors.
C'est pas des jokes,
mais je suis comme plus frisé quand c'est humide.
Je le sais.
C'est-tu à cause du stress?
Ouais, j'ai appris la même journée la mort d'un de mes amis
puis la fessure morte d'un autre de mes amis.
J'ai comme perdu plein de cheveux la semaine d'après.
Puis après, t'es...
Puis après ça, je suis devenu frisé, même.
Fait que c'est du stress, là.
C'est pas du sida.
D'ailleurs, on en parle-tu de ça?
De quoi? Ben, si tu veux. du sida. D'ailleurs, on en parle-tu de ça?
De quoi?
Je pense qu'on va en parler, parce que depuis tantôt,
j'ai le cœur gros là-dessus.
Ça va être un bout un peu plus sérieux, la gang.
Je vous contrerai après mon histoire de dépanneur.
Ah, excuse, excuse.
Non, non, on va t'en dire.
C'est pas si drôle que ça.
En fait, il y a un de nos vieux, vieux chums,
les chums du secondaire que tu passes ta vie avec,
tu deviens des hommes avec eux autres.
Lui, à 12 ans, il a eu une tumeur au cerveau.
Il a failli mourir.
Finalement, il a survécu.
Puis là, il y a six mois,
il a appris qu'il y avait un kiwi dans la tête et qu'il allait mourir dans six mois.
Puis hier, Dom et moi, on est allés,
il rentre visite à l'hôpital.
C'était comme le dernier moment.
Hier, on a fait les adieux à un esti de vieux chum.
Il était en soins palliatifs.
C'est bizarre parce que quand ils sont rendus là,
je paraphrase, mais ils savent qu'il te reste quelques jours.
Oui, c'est genre trois jours.
Il nous a dit, on est allé le voir.
C'est vraiment un bon chum.
C'est con, c'est toujours du monde de même.
On va toujours dire
qu'il était courageux
comme un gros en impro.
Tu devrais le dire au funérail.
Ton petit remède,
je jure.
Fais attention
de ne pas te crever l'oeil.
Tu vas vraiment
te crever l'oeil avec ça. vraiment te crever l'oeil avec ça.
Il va devenir comme Bernadette Chéjo.
C'est ça.
C'est un gars, quand il a appris
qu'il avait le cancer,
qu'il avait 12 ans,
il a eu de la chimio.
Les médecins lui avaient dit
que tu vas vivre maximum 3-4 ans de plus.
Puis c'est quand même rendu jusqu'à 32 ans.
Puis la phrase
qui m'a marqué hier, ça va le voir,
c'est très difficile.
On sait en rentrant dans la chambre que c'est la dernière fois
qu'on le voit.
On lui parle, puis il dit, moi,
mercredi, je meurs. Il sait que ça va être mercredi.
Puis tu fais tabarnak, c'est con.
Mais rappelle, qu'est-ce que tu fais mercredi? Moi, je sais ce que je fais mercredi. On a un show mercredi. C'est tabarnak, c'est con. Mais rappelle, qu'est-ce que tu fais mercredi?
Moi, je sais ce que je fais mercredi.
On a un show mercredi. Lui, mercredi,
il meurt.
C'est malade mental.
C'est plate à raconter peut-être ici,
mais je trouve que c'est quand même des trucs
qui te ramènent tellement profondément au cœur
même de la vie.
Je le prends pour acquis, mon mercredi
qui s'en vient.
Lui, par exemple,
le fait qu'il pensait
qu'il restait
de 3 ans, il y a 12 ans,
il a-tu vécu sa vie comme si c'était juste
du bonheur?
Il est parti tellement d'affaires.
Premièrement,
lui, c'est génétique. Sa mère est morte
de ça quand il avait 18-19 ans.
Il était au cégep. Il n'a même pas parlé à ses amis. C'est lui qui a accomp génétique sa mère est morte de ça quand il avait 18-19 ans il était au cégep
il n'en a même pas parlé
à ses amis
mais c'est lui
qui a accompagné sa mère
c'est quoi une mère
quand même assez jeune
puis lui
c'est lui
qui était à son chevet
pendant tout ce temps-là
c'était lui qui était là
il a fait une rechute
quand il était au cégep
il n'en a parlé à personne
ce gars-là
il a fait le tour du Canada
sur le pouce
il a dormi à Détroit
dans un crack
un crack Un crack house
Parce qu'il trouvait pas d'autre place
Il m'a dit, je m'étais endormi
Je me suis fait réveiller par 3-4 drogués
Qui voulaient me casser la gueule
Ben, veuillez aller moi les gars
Vraiment un nest dude
C'est grâce à lui que je suis végétarien
Dans le temps, c'était le seul de la gang
Qui était végétarien
On l'envoyait tout chier, on riait de lui.
Moi, j'écris ça de la viande dans la face.
Je dis, non, non, pas vrai.
Crise que c'était weird comme moment hier,
dans le sens qu'on est dans la chambre.
Qu'est-ce que tu dis à un gars?
Je ne sais pas quoi lui dire.
Là, on est devant lui et tu sais que c'est le dernier.
Tu sais que même si je sors de la chambre,
on ne se reverra jamais. C'est toi qui décides quand sortir de la chambre. c'est le dernier. Tu sais que même si je sors de la chambre, on ne se reverra jamais.
C'est toi qui décides
quand sortir de la chambre.
C'est con, mais tu décides
de sortir de sa chambre,
tu décides de sortir de sa vie.
Qui sort de la tienne aussi.
Qu'est-ce que vous avez fait?
Vous avez attendu un moment.
C'est-tu comme un show que vous avez fait?
J'ai dit, «Check par là!»
Puis je suis parti.
Vous pouvez me le prendre.
C'est une idée que je donne à tout le monde.
L'affaire qui était le plus importante pour moi,
c'était de savoir s'il était en paix.
Je cachais que ça le faisait chier en tabarnak,
mais il a dit, «Là, il faut que ça arrête.»
Il est magané en estie.
Mentalement, il était-tu encore là?
Il était totalement lucide.
Il est humble et noble dans le monde.
Le gars, il est en train
de mourir. Il n'est plus physiquement
comme il était avant.
Il a une gencive.
Il reste humble et noble.
Tellement noble. Un moment donné, on lui parle. Il mène, ça n'a pas rapport. mais il reste humble et noble tellement noble
puis un moment donné
on lui parle
on dit
ah Imen
ça n'a pas rapport
nous autres on sort d'ici
bon ça va faire
le machin pervers
à Quaticook
puis genre
dans une heure
Maxime me rentre
une carte dans le trou de cul
puis lui il se fait fouetter
il se fait fouetter
avec sa ceinture
ah il faut ce qu'il faut
puis j'ai trouvé ça
tellement lucide
comme réponse puis tellement beau en tout cas sans le. » J'ai trouvé ça tellement lucide comme réponse
et tellement beau.
Sans le nommer, j'aimerais ça le saluer.
Tu peux le nommer.
Julien Levesque.
Ce qui est fucked up, c'est que Mike Suss
soit sorti.
C'est un gars qui...
Pour vrai, on dit souvent ça de quelqu'un qui part
parce qu'on prend tout l'ensemble de son oeuvre,
on regarde le positif.
Mais ce gars-là, dans les dernières années,
ce qu'il a fait, il s'est bâti une famille
il a une femme
il a deux enfants magnifiques
puis il se partait
des corporatives
fait que lui
c'était vraiment des trucs
qui partaient en trois rivières
je pense
des trucs pour aider le monde
le monde qui a moins d'argent
ou des gens
la communauté
puis une fois que ça
ça roulait bien
ce que j'ai compris
il quittait
parce que ça roulait bien
puis il allait
en partir un autre
c'est quelqu'un
d'incroyablement humain.
En tout cas, on pourrait peut-être l'applaudir.
Ça se fait-tu?
Je crois que c'était weird.
Il y a eu le moment, finalement,
il est arrivé le moment où on s'est pris à main
et on savait qu'il n'y avait plus beaucoup d'énergie,
fait qu'on sentait qu'il s'endormait.
Il a pris la main, puis ça a été...
Tu sais, dire « Je t'aime » à une amie,
ça a été « Je t'aime »,
puis il a dit
« Je vous aime, à bientôt ».
Puis là, j'ai fait « OK,
là, il faut que je calisse mon camp, là, là. »
C'est-tu à Trois-Rivières?
C'est à Trois-Rivières, oui. J'habitais à Trois-Rivières ou c'était à... C'était à Trois-Rivières, oui.
Oui, j'habitais à Trois-Rivières depuis un moment.
Fait que...
Puis c'est weird aussi de...
Weird?
C'est weird?
C'est weird?
Comment tu parles?
Qu'est-ce qui est weird?
Un gars de Val-et-Fille qui sait pas parler anglais.
Je me demande pourquoi ta famille pensait que t'étais gay.
C'est weird.
C'est weird.
C'est weird?
Oui.
Oh my God, fais chiot.
Mon Dieu, je m'y ai pas légué. Qu'est-. C'est weird. C'est weird. Oui. Oh my God, il fait chaud. Mon Dieu, je n'ai pas les gays.
Qu'est-ce que tu fais?
Tu viens de devenir un sketch du Bible 88.
Oui, mais j'ai l'humilité.
Imaginez, vu qu'il y a beaucoup de gays,
imaginez si les gays travaillaient à notre gouvernement.
Oh mon Dieu, des menottes.
Youpi!
C'est bien weird.
C'est bien weird.
Les femmes ont des vagins. Oh mon Dieu, des menottes, youpi! Ah, c'est bien weird! C'est bien weird, les femmes ont des vagins!
Ah, mon Dieu, une soumission!
Non, non, mais là,
on niaise pas les clés, là!
On niaise des clichés!
Ça, un vagin, c'est comme une tête d'oreiller.
Quand t'en laves pas, ça pue.
Bon, mon Dieu!
Hey, le vac!
On va suer ta télé bientôt, d'après toi, Mike! Bon, on va t'en donner le vac. On va-tu être à la télé bientôt,
d'après toi, Mike?
Bon, on va te donner le vac.
La joke de tête d'oreiller...
J'essaie de déquitter depuis tantôt,
parce que j'ai pas rapport là.
Mais t'aimes-tu ça, jouer dans nos 60 minutes?
Ben oui, oui, j'aime ça, j'aime ça certain.
Mais là, vous parlez que vous avez mis mort,
pis là, je suis comme, OK, c'est pas un bon timing.
Il est pas mort!
C'est vraiment pas un bon timing.
Ah, mais Tu peux rester.
Tu peux rester.
Il reste avec nous autres. Ben oui.
Mon histoire de dépanneur.
Je vais raconter ça rapidement.
Ça m'est arrivé il y a 2-3 mois.
C'était été calisse. C'était drôle.
On s'en va dans le dépanneur à côté de chez mon ami.
Il vient de déménager. On ne connaît pas le dépanneur.
On rentre.
La caisse est vraiment à côté de la porte.
Il y a un jeune garçon qui est là.
Il est tout blême.
Il est le même.
Il a un oreiller sur lui.
On ne comprend pas trop ce qu'il fait là.
On fait « Salut ».
On va chercher de la bière.
On revient.
On voit qu'il y a une télé à côté de lui.
Le gars reste assis avec son oreiller.
Il nous fait payer,
mais il est loin de la caisse.
Il s'étire pour aller chercher la caisse.
Il ne se lève jamais.
Sais-tu cacher son oreiller?
Il était en train de se crosser.
C'est sûr.
Pour quelle autre raison il ne serait pas levé?
Nous autres, on ne le connaissait pas.
On s'est dit peut-être qu'il était en chaise roulante
et qu'on n'a pas remarqué.
On l'a déjà vu debout, ce carliste-là.
Il se crossait.
À quel point...
Il est jeune.
Il faut que tu aimes ça de crosser.
Tu avais 12-13 ans, à mon avis.
À peu près.
À mon avis, il est...
C'est peut-être lui qui a notre DVD de Bob Royer.
Moi, je vais...
La première fois que je me suis crossé,
je me rappelle, mon frère,
avant que je me crosse, mon frère m'avait dit
que ça prenait deux heures
pour un homme
refaire son sperme.
Je m'étais crossé le matin.
Il était 10 ans le matin. J'étais venu.
J'avais fait, OK, je vais me recrosser
à midi et quart.
Je me suis recrossé à midi et quart.
Deux heures et dix.
À deux heures et dix, mon père a fait,
je m'en vais à la banque. Veux-tu venir avec moi?
J'étais allé à la banque avec mon père.
J'étais comme « C'est bien long, c'est bien long. »
J'avais dit à mon père
« Je suis tanné, peux-tu aller attendre dans l'auto? »
J'avais été me crosser dans l'auto
dans le stationnement de la banque.
Avant que je te fasse un lift.
J'ai une bonne histoire de crossette.
Moi, j'ai fait de la suppléance au secondaire.
Ça commence.
J'ai une bonne histoire de crossette. J'ai fait de la suppléance au secondaire. Ça commence... J'ai une bonne histoire de crossette,
j'ai fait de la suppléance.
À un moment donné, je suis...
Puis suppléant, on s'entend,
mettons, la base de la job de suppléant,
c'est que t'arrives, tu prends la présence,
t'imposes ton autorité, tu passes un document,
puis après ça, gère, joue à la police.
Puis là, à un moment donné, ça se passe bien,
il travaille en équipe, puis là, il y a un jeune,
il vient me voir, puis il fait...
« Hey, monsieur, je peux-tu aller aux toilettes? »
Je suis comme...
« OK, vas-y. »
Il part pis là, il revient comme tout de suite. Pis là, tu sais, il est même dans le cadre de porte.
Pis là, je fais « Oui? » Il dit « Monsieur, il y a quelqu'un qui se masturbe dans les toilettes. »
Pis là, tu sais, là, la scène, c'est qu'il y a un silence dans la classe. Il y a le jeune qui est debout pis il y a moi qui est là.
silence dans la classe. Il y a le jeune qui est debout, puis il y a moi qui est là.
Je suis...
Mais...
Il était debout
dans la salle de bain?
Puis là, il dit non, c'est que
il était dans la cabine, puis j'entendais
sa ceinture cogner.
Fait qu'il a fallu que j'appelle
à l'intercom.
Oui? Oui?
Bonjour, je suis suppléant.
On vient de m'avertir
qu'il y a, dans la salle
de bain, il y aurait un garçon
qui se masturbe.
Hein?
Oui, c'est ça.
Il y a... Dans la salle de bain des garçons,
il y a un bruit de ceinture
et là, on croit bien
que c'est un jeune qui est en train de se masturber.
Puis ça fait lui.
Ils ont envoyé le gardien de sécurité.
Arrêtez le jeune de se croquer.
Mais Sam, la meilleure chose à faire
C'est juste mettre une petite pancarte
Ne pas déranger pour deux minutes
Il va finir par éjaculer
À chaque deux heures
Mon dieu j'ai plein d'histoires de cross-set Mike
Ma mère portait des bracelets
Ça part très bien
Je l'entendais quand elle montait
les marches, parce que les bracelets cognaient
entre eux, tu sais, sur son bras.
Cling, cling, cling.
Puis là, je serais à ce moment-là
que quelqu'un s'en venait.
Puis là, j'arrêtais de me crosser, Mike.
Je peux juste mettre ça au clair.
OK.
Puis j'y ai dit.
J'y ai dit quand j'avais 17, 18.
Puis elle a comme...
Elle a catché.
Moi, maman.
Elle a catché.
C'est une femme ouverte d'esprit. Ginette, oui. Pour moi, Ginette, je trouve que c'est une femme ouverte d'esprit.
Ginette, oui.
Pour vrai, Ginette, je trouve que c'est une femme moderne.
Tes parents sont modernes.
Non, non.
Mike a une histoire de crossette.
T'avais-tu une histoire de crossette?
Moi, ma mère m'avait pogné en train de me crosser
quand j'étais jeune.
Tu te crossais dans les années 80.
Je me crossais old school.
T'as quel âge déjà? 7 semaines. Moi, j'ai 44. tu te crossais dans les années 80, genre? Je me crossais old school.
T'as quel âge déjà? Moi, j'ai 44.
Tu te crossais dans les années 80 avant Internet.
Oui.
Il fallait que je me crosse dans le salon.
Il fallait que quand je regardais un film...
Cette semaine, je me suis recrossé
sur le premier film que je m'étais crossé.
Star Wars.
Non, ça s'appelait...
Fierro, l'été des secrets. Non, ça s'appelait... Fierro, l'été des secrets.
Non, ça s'appelait Photo Flesh
avec Ginger Lynn.
C'était...
Ça devait être spécial.
Là, j'ai fait...
Je vais l'envoyer à mon frère, le lien.
Mais mon frère, il avait 4 ans.
C'était son film à lui.
Là, je suis plus à l'aise.
Mais après, j'ai fait... Ça ne doit pas avoir marqué mon frère, il avait 4 ans de plus. C'était son film à lui. Là, je ne suis plus à l'aise. Après, j'ai fait, ça ne doit pas avoir marqué mon frère.
Pour lui, c'est un film parmi tant d'autres.
Mais moi, c'était le mien.
Mais mon frère, c'est ça, un moment donné,
moi, en plus, quand j'étais dû me crosser,
j'étais dû.
La porte, elle ne barrait même pas
du salon.
Je fermais la porte, j'accotais un coussin
sur la porte. Puis là, je me crossais vite
devant ce film-là.
Puis mon frère, un moment donné,
il voit la porte fermée, là, il regarde,
puis là, il crie à ma mère.
Il fait « Hey, Mike, t'appelles! »
Puis là,
j'entends elle arriver, mais
je suis en train de venir.
Je suis comme « Oh, call, yes! »
Fait que là, ma mère ouvre la porte. Moi, j'ai du sperme dans les mains. Je suis comme, oh, call this. Ma mère ouvre la porte.
Moi, j'ai du sperme dans les mains.
Je paye sous stop.
Puis là, maman a juste fait quoi?
Elle est partie.
J'en ai reparlé genre dix ans après.
Elle l'a complètement bloquée
de sa mémoire.
Tu te rappelles ça quand tu m'avais poigné?
Je t'ai jamais poigné en train de te masturber.
Non, non, Chris.
Non, non, j'ai jamais vu tu te rappelles ça quand tu m'avais poigné? Je t'ai jamais poigné en train de te masturber. Non, non, Chris! Wow!
T'es rentre.
Non, non, non, j'ai jamais vu ça.
Ma mère, comme quelqu'un qui oublie... Chris, je voudrais oublier ça aussi, que mon fils s'est masturbé.
Tabarnak!
Mais on sait tous que tout le monde se masturbe.
Moi, je pense que si tu t'es jamais fait poigner en train de te masturber,
c'est que tu t'es pas rendu compte que tu t'es fait poigner en train de te masturber. Parce que c'est sûr que tout le monde s'est fait poigner en train de te masturber, c'est que tu t'es pas rendu compte que tu t'es fait pogner en train de te masturber.
Parce que c'est sûr que tout le monde
s'est fait pogner en train de se masturber.
Je pense que je me suis jamais fait pogner
en train de se masturber.
Non, non, tu l'es déjà. Crée-moi.
Ouais, ouais.
Tu t'en es jamais rendu compte.
Ouais, peut-être.
C'est juste...
Maxime, oui. Ça, ça veut dire...
Maxime, oui.
Ça, ça veut dire
en plus qu'à ce temps,
quand tu te crosses,
tu te crosses
avec la confiance
de gars
qui n'ont aucune chance
de le faire.
Exact.
Ah, mais l'histoire
de Michel...
Christ, je ne voulais pas
le dire de son nom.
C'est pas grave,
je vais le dire.
Michel, mon gêné.
Non, non.
C'est quoi, Michel?
Attends, je suis venu
me creuser.
Je vais te signer avec ma dèche.
Et Chris.
Je pensais que j'avais
Christian et Malaise.
Il y a eu une seconde de silence.
Dans l'ère des prédateurs sexuels,
une joke de même,
on était tous mal,
puis on a fait « Ah, c'est drôle ».
Puis après, Michel, ça ne sortira jamais.
Là, ce n'est pas un prédateur sexuel.
Ah non, il n'y a pas un gros jeu.
Mais si ça sortait que c'est un prédateur sexuel,
ça, ça sera un extrait magique.
Ah oui.
Ou si, ah tabarnak, le prochain,
s'il y a un gérant qui s'appelle Michel
ou n'importe qui qui s'appelle Michel
qui est prédateur sexuel, Jason, tu sors ça.
Michel Louvin.
Michel Louvin, tu sais. Mais nous autres, Michel, lui, cénateur sexuel. Jason, tu sors ça. Michel Louvain. Michel Louvain.
Mais nous autres, Michel, lui, c'était un musicien
pis il avait un studio.
Il avait un studio d'enregistrement avec toutes les consoles.
Il avait un ordinateur.
Pis il se crossait là.
Mais t'sais, il a la fenêtre, la grosse, grosse fenêtre.
Pis l'autre bord, t'sais, t'entends pas le monde.
C'est insonorisé.
Son beau-frère est arrivé,
lui se croissait.
Son beau-frère,
il a bu son coiffeur.
Son beau-frère,
est-tu allé au micro faire
«Michel, Michel, arrête de te masturber!»
«Michel, Michel, check, check, check!»
De souvenir, il cognait dans la fenêtre,
il entendait pas. Il s'est tourné pis il a vu son beau-frère.
T'as le pénis dans la main.
Il a-tu fait un high-five?
Il aurait dû faire un high-five.
Fait qu'il avait sorti son album,
ça s'appelait Unplug.
Tabarnak.
Histoire de crossetteette J'en ai deux
Je vais raconter celle-là
Je faisais de la suppléance
On est reparti pour une heure
Je faisais de la suppléance
Et moi
Ce que j'aimais le plus dans le monde de la suppléance
C'est aller dans les classes d'autistes
J'adorais ça
C'est ça une anecdote d'unautistes. J'adorais ça. Non, mais pour vrai...
C'est-tu une anecdote d'un autiste qui se crosse?
On y arrive.
C'était vraiment... Non, mais pour vrai, c'est les élèves
que j'aime le plus. C'est les élèves
qui te font le plus sentir que tu fais une différence
dans leur vie. Puis, tu sais, honnêtement,
s'il y a des élèves que j'irais
défendre, est-ce que c'est eux autres?
Mettons, je vois quelqu'un les...
les humilier,
pour vrai, je leur crisserais un point dans la tête.
Mettons que tu faires un humoriste raconter
une anecdote de crossage.
Mais si c'est bien fait, Mike, non, ça va.
Fait que j'arrive dans une classe d'autisme,
puis la manière que ça marche dans une classe d'autisme
quand t'arrives, c'est qu'ils ont chacun
leur petit espace,
puis ils ont chacun, appelons ça leur bulle.
Quand tu approches un élève,
ce n'est pas la même manière que tu approches l'autre.
Il y a un job d'apprentissage.
Moi, j'arrive là-bas
et je suis là pour trois jours.
Je suis de passage.
C'est traumatisant pour un élève autiste
d'avoir un nouveau carré.
Oui, c'est pour ça que quand j'arrive,
il y a toujours des éducatrices.
Ma job, c'est que... Je te dir quand j'arrive, t'as toujours des éducatrices. Moi, ma job, c'est que...
Je te dirais que le temps que j'étais là,
c'était juste d'essayer de
dealer avec eux autres, qu'on apprenne à se connaître.
Parce que oui, c'est traumatisant.
Aussitôt qu'il y a de quoi qui change
pour eux autres, l'univers s'écroule.
Je me promène.
Ils ont chacun leur...
Ils ont chacun leur petit espace.
J'arrive et il y en a un qui travaille.
Je vois que devant son pupitre,
il y a une petite affiche
qui écrit « Merci » avec un rond vert.
Je comprends.
Lui, il faut qu'il dise « Merci ».
Je vais à l'autre.
L'autre, c'est écrit « C'est un sourire » avec un rond vert.
Je me dis qu'il faut qu'il sourie plus.
J'arrive au troisième.
C'est un bonhomme en train de se crosser
avec un rond rouge, puis une barre.
Puis là...
Là, écoute, moi, je suis...
Puis là, il y a l'indicatrice qui me voit,
puis elle vient me voir, puis elle dit,
ils ont beau avoir 15-16 ans,
ils ont beau être autistes, mais ils ont 15-16 ans, ils ont beau être autistes,
mais ils ont 15-16 ans.
Ils ont les mêmes pulsions sexuelles que tout le monde
et ils n'ont pas le filtre.
Ils se masturbent.
On a vraiment beaucoup de misère avec la masturbation cette année.
Tout le monde se masturbe.
Quand un veut aller aux toilettes,
lui, on ne peut pas le laisser aller aux toilettes
avec elle ou lui avec lui
et elle avec lui parce que c'est comme un club
où on va se crosser dans les toilettes », t'sais.
Pis je trouvais ça fascinant,
cette espèce de...
de quotidien là, là.
Ils doivent apprendre. T'sais, ils doivent
en avoir un qui fait comme « ah ben,
c'est pour ça que c'est là, t'sais.
Je savais pas pourquoi ça venait de ça. »
Non, c'est ça. Pis je trouvais ça fascinant comme manière de
dealer. Pis t'sais, c'est ça, t'sais,
eux autres, les éducatrices, leur quotidien,
c'est gérer qui se crosse
où.
C'est incroyable.
Le jeune autiste, il y a un dessin
de lui qui se crosse.
Parce que lui, il se crossait dans le club.
C'est vrai, je ne me suis pas crossé.
Tu les rappelles.
Je trouvais ça incroyable.
J'aimais vraiment ça.
Si vous avez la chance...
Si vous avez la chance...
Si vous avez la chance,
pour vrai, les jeunes autistes,
de toute mon expérience que j'ai eue en enseignement,
c'est ce que j'ai vécu
de plus incroyable.
Tout est un contact.
J'aime l'humour absurde, mettons.
C'est comme une mine.
Le contact que t'as avec ces jeunes-là, c'est jamais
ordinaire.
Il fallait qu'il fasse une carte de la Saint-Valentin
à sa mère. J'arrive et il a juste
dessiné le logo du Nichols.
À la perfection.
J'ouvre la carte,
il y a le logo de Radio
Canada à la
perfection, puis le logo de Burger
King à la perfection.
J'ai dit, ah, l'éducatrice, puis je suis comme, ouais,
il n'a pas vraiment fait la fleur
en papier de soie, là, tu sais.
Puis là, je dis, ah non, mais lui, c'est correct.
Lui, dans le fond, lui, il enregistre les logos.
Dans sa tête, il y a comme 300 logos.
Il les reproduit.
Je dis, Christ, que c'est hot!
Fait que lui,
genre, Burger King
égal amour,
genre, Wendy's,
c'est le deuil.
Il fait ça, genre, il y a une carte
de mes sympathies.
Je ne sais pas, mais je trouvais ça vraiment cool
je raconte ça, malgré que c'est drôle
je raconte vraiment pas pour m'en moquer
c'est de quoi que je trouve, je sais pas, il y a de quoi là-dedans
qui me passionne
cette espèce de
c'est malade
le lien entre l'humour et l'autisme
souvent les humoristes sont
c'est quasiment une forme d'autisme.
Quand Louis T avait annoncé qu'il était autiste,
il disait, moi, je suis le même.
Là, j'étais comme,
mais tous les humoristes sont le même.
Mettons, t'entends quelque chose de grave,
ça te touche pas,
tu sors une joke de suite.
Louis T, ce qui est drôle,
c'est qu'on le calait qu'il était autiste
3-4 ans avant qu'il le dise.
Puis quand il l'a dit, on a fait « Oh! »
Ah, vous vous faisiez des jokes d'autisme?
Ben oui, on faisait des livres.
On allait à Québec.
De Montréal à Québec, il arrêtait pas de parler.
Il arrêtait pas de parler.
Puis à un moment donné, « Qu'est-ce que t'es autiste, man? »
On lui disait ça sans méchanceté,
pour les autistes, ni pour Louis T.
Puis quand on a appris qu'il l'était,
« Oh! »
C'était moins drôle.
Une fois, on est autour d'une table, on jase, puis le Louis, il s'emporte. Moi, je l'était, c'est moins drôle. Si une fois, on est autour d'une table,
on jase et le Louis s'emporte.
Moi, je l'adore, Louis, et il s'emporte.
À un moment donné, tu as Simon Gouache.
Simon n'avait pas dit un mot depuis deux heures et demie.
À un moment donné, il se penche vers moi
et il dit
« Chris qui est Asperger. »
Ça, c'était Simon Gouache
en une phrase.
C'était drôle.
Ouais.
Seinfeld avait dit qu'il était Asperger
il y a une couple d'années.
Puis après,
il a dit qu'il l'était pas
parce que tout le monde
lui parlait de ça.
Tu sais, parce qu'il a dit...
Ça marche pas de même.
Non, mais il a dit... Non, c'est parce qu'il voulait... Ça marche pas de même. Non, mais il a dit...
Non, c'est parce qu'il voulait pas
que le monde parle de ça.
Il s'est rendu compte qu'il payait trop d'impôts à cause de ça.
Non, non, je le suis pas, je le suis pas, mais ça se règle pas, Chris.
Man, c'est bien bizarre, ça.
T'as l'air d'être... Ça fait longtemps qu'on est ici.
Ça se peut que...
T'es bien gelé, c'est dit.
Ça fait deux...
Ça fait combien de temps? Pas loin de 2 heures, rien?
Ça fait 1h45.
Ah, il y a rien là, Carlis!
Hey, la gang!
On défonce-tu ou on défonce pas?
On défonce-tu?
C'est quoi le plus long
qu'on a fait, qui a été fait?
Il y en a un qu'on avait fait
avec Pierre.
On a Rain Man
ici qui dit
2h28.
Toi, arrête de te crosser,
mais merci pour la réponse.
Celui que je faisais,
celui que je viens de faire
avec l'autre machin,
on voulait Jer,
c'est ça.
On était comme,
je voulais que ça dure
un an.
Tu t'es même pas voulu Mike
Ça le pire
Je voulais que ça dure un an
Le lendemain
Mais c'est encore le même podcast
Qu'on est en train de faire
Je pense que je suis plus souc l'autre fois
Il y en avait
On en avait fait un
Avec Pierre-Luc
C'est-tu
non c'était
Guillaume Pinault
qu'il nous restait plus
à cette heure
c'est plus du tape
mais le disque dur était plein
c'était trop long
on avait continué pendant une demi-heure
qu'on filmait même pas
pis là, crée ce Christ, il était en feu.
On s'en fout du disque dur, hein, guys?
Yeah!
Le disque dur.
Le disque dur, c'est ce qui arrive.
Pourquoi je suis en scène?
Non, mais c'est correct. C'est un rêve.
C'est les dilations.
C'est un rêve. C'est juste un rêve.
À la base, avez-vous une question
pour moi?
On t'a pas demandé
de monter sur scène.
T'es juste arrivé.
OK, c'est pour ça.
C'est les Wife Russians.
Je sais même pas pourquoi je raconte.
Louis T, je le croise souvent dans la rue.
C'est où que tu le crois?
Dans mon coin, là.
Tu réponds en question.
Tabarnak Julien.
C'est où ton coin?
J'en suis le domaine
que tu as trouvé.
C'est un secret
où tu restes?
Oui, t'es quand même souvent là.
Mais où? Dans quel coin?
Puis, il y a...
Il y a le secret.
C'est quoi, le secret?
C'est...
Avoue que ça, c'est mieux
que tes hosties de meeting d'alcooliques
anonymes.
Les deux font
exactement le même job.
Je soutiens énormément Dominique
là-dedans. Dominique est mon
meilleur ami. Je le soutiens
énormément là-dedans,
dans pas boire. Même lui sans crisse que je bois. Je suis énormément là-dedans, dans ne pas boire.
Même l'hysancriste que je bois.
C'est toujours très mal.
Tu bois-tu encore?
Ben oui.
J'ai bu 47 secondes.
Ce n'est pas une brécation, Julien.
C'est drôle parce que dans notre show de la Ligue d'impro,
Julien, tu t'en souviens de la Ligue d'impro?
Je m'en souviens. Tu ne te souviens pas de la Ligue d'impro, Julien, tu t'en souviens de la Ligue d'impro? Je m'en souviens.
Tu te souviens de la Ligue d'impro?
Julien, dans notre show,
Julien jouait son propre rôle,
puis à un moment donné, il allait faire une impro dramatique,
puis en gros, c'était Julien qui s'ouvre
cœur et âme sur son alcoolisme,
appelons ça comme ça.
C'était drôle, ça, Boutique.
Puis, tu sais, c'était vraiment là,
c'est un moment, c'est tout d'hommes, puis moi qui l'ai écrit, on estétait drôle, ce bout. Pis, tu sais, c'était vraiment là, pis... C'est un moment,
c'est tout d'hommes
pis moi qui l'ai écrit,
on est dans ma cuisine
pis on écrit,
pis tu sais,
c'était vraiment un moment
où il y avait
aucune blague.
C'était juste vraiment
Julien qui parle
de son alcoolisme.
Il y a du monde
qui nous ont écrit
qui ont pleuré,
mettait pleuré de peine.
Tu vois que je suis
une mauvaise personne,
parce que moi,
quand je regardais ça,
je me disais,
est-ce que c'est drôle?
Oui, oui, mais oui,
c'est drôle.
Est-ce que c'est drôle?
Mais tu sais,
en gros,
le bout, c'était
pourquoi Julien Bois, puis surtout, pourquoi
il en fait un spectacle de son alcoolisme?
Tu sais, pourquoi en ce moment, il est là
puis qu'on rit alors qu'il se détruit?
Puis ça devenait
hilarant, tu sais, comme moment.
Tu sais, tu te souviens qu'il est là, ben tu sais,
plus je bois, plus le monde like, puis...
Puis c'était... Je crois que c'était weird, là. Je comprends ce que dit mon ami Maxime. plus je bois, plus le monde like.
Je crois que c'était weird.
Je comprends ce que dit mon ami Maxime.
C'est ça qui était un peu l'idée.
L'idée, supposons,
c'est l'humour.
Entre le point A et le point B,
on prend le chemin C.
On ne sait pas trop ce qui va arriver.
Puis là, c'est...
Mets-moi un White Russian.
Un pichet White Russian.
Allez, je l'aime, Julien.
Je ne veux pas qu'il meure.
L'an qui soit court.
C'est quelque chose
qui était sur mon alcoolisme.
C'est quelque chose que les Pique-Bois ont écrit
eux-mêmes, que j'ai mis dans mes mots.
Mais c'est eux
qui ont pensé le sketch.
C'est eux qui ont le...
Whatever.
C'est quelque chose qui,
au final, est super dramatique
en même temps qu'il y a
beaucoup de niveaux de lecture
quand tu vas le voir en show parce que tu ne sais pas si c'est quand même super dramatique, mais en même temps, il y a beaucoup de niveaux de lecture quand tu vas le voir en show.
Parce que tu ne sais pas si c'est drôle.
Parce que oui, c'est un peu drôle.
C'est un peu drôle pour elle.
Des fois, es-tu triste?
Par exemple, dis-tu...
Moi, je fais exactement la même chose
avec mon podcast.
Je suis en train de me détruire.
C'est drôle.
C'est drôle. D'autres fois Puis je fais, c'est drôle. C'est drôle. Puis d'autres fois, je fais,
c'est vraiment triste.
C'est-tu que je suis un monsieur
de 44 ans qui se
saoule chaque semaine
puis qui filme ça.
Avec des jeunes.
Avec des petits jeunes.
Je ne sais pas si c'est...
Est-ce que c'est triste? Évidemment, un peu.
Mais c'est...
Louis-Philippe Gingras avait l'expression Est-ce que c'est triste? Évidemment, un peu.
Louis-Philippe Gingras avait l'expression « pleurir ».
Tu ne sais pas s'il faut que tu ries
ou que tu pleures.
Je trouve ça bon.
Je me souviens, quand on écrivait ce numéro-là,
on a arrêté et on a dit
« Chris, on est en train de faire une intervention
devant le public. »
Mais c'est ça qui est le gag.
Tu sais, moi,
moi, j'ai pas...
L'autre fois, c'était Jean-Tom qui me disait ça.
J'ai l'alcool heureux.
Ouais, je comprends.
Fait que je vois pas ça.
Mais je vois ça comme un vrai problème.
C'est pour ça que j'essaie de pas boire deux jours semaine.
Mais
quand je bois, je suis pas genre
« Est-ce que tu m' suis pas genre... Je suis juste...
La réponse honnête,
c'est que je n'ai pas toujours l'alcool heureux.
Mais globalement,
oui.
Globalement, oui.
75 % heureux dans ton alcool.
J'aime bien le sous.
J'aime bien...
Ça va être ça.
C'est quoi? ça va pas être ça
c'est correct
bien sûr que des fois
je suis un être humain
je suis triste
trop ce que t'aimes
hier je me suis couché
ma blonde m'a filmé
ah ouais
non mais elle dit...
Hier, je me suis couché
et je chantais.
Je ne sais pas pourquoi je pensais.
J'avais vu une affaire un moment donné de Peter Griffin
qui chante la toune
de Beverly Hills Cop.
Je suis dans mon lit.
J'étais bien souple. Je faisais juste...
Elle était comme... Quoi? Je faisais juste... Elle était comme, quoi?
Je faisais...
Elle était comme, c'est quoi ça veut dire?
Je faisais juste...
Elle m'a filmé pendant une demi-heure.
Elle dit, je riais, je riais.
Toi, tu riais. Tu faisais le bruit.
Elle a jamais vu cette émission.
Yann, tu mettras ça à la fin du podcast dans le générique.
Google Beverly Hills Cop.
C'est...
C'est-tu Axel F?
Non, non, mais pas ça.
Mais la vidéo de Mike.
Oui, c'est ça.
Oui, je vais...
Je voudrais que ta blonde m'envoie la vidéo.
Je vais lui demander.
Mais il faudrait montrer le vrai.
Puis moi, en plus, je ne faisais même pas la même toune
parce que...
Parce que tu es un créatif, disons.
Oui, je suis un créatif. Mais c'est parce que hier, j'ai vu Seth MacFarlane
qui faisait Time After Time
de Cyndi Lauper, mais en Family Guy.
Puis je pense que c'est pour ça
que j'ai pensé à ça.
Sous, je vole des tonnes
quand je suis sous. Mais c'est ça, j'ai pensé à ça sous je vole des tonnes quand je suis sous
mais
c'est ça
j'ai l'alcool heureux
je suis tout le temps
je suis sous
je chante des crises
de vieilles tonnes
innocentes
aussi il y a une affaire
moi je m'attends à ça
je continue à triper
je viens
on te voit souvent
au moins
2-3 fois par semaine
lui il continue à boire
ça me dérange pas
j'ai pas de problème
avec
il y en a n'importe qui boit.
En tout cas, tu détruis la vie.
Mais ce n'est pas vrai pour tout le monde non plus.
Qu'est-ce qu'on fait notre soirée, Dominique?
On écoute des films et on jase.
On écoute des films.
On est chez nous deux ou trois fois par semaine.
Les dames, elles aiment bien les films d'horreur.
En octobre.
En novembre, j'écoute des drames judiciaires.
C'est quoi le meilleur film que t'as vu récemment?
Ah, récemment? Attends un peu.
Ben, Les Affamés de Robin Aubert.
Oui.
Allez voir.
Ben là, ça se dit trop dehors.
Le pitch, vous l'allez voir.
Ben, allez voir Des Calistes de films québécois.
Non, mais c'est débile parce que c'est un film de Robin Aubert.
Édouard, le fils à Daniel Joutin.
Oui, pis t' as Francis Cloutier
qui a fait le montage du film
et qui a été conseiller scénaristique.
Tu as un personnage inspiré de Daniel Grenier.
C'est vraiment touchant de voir ça au cinéma.
Il faut au cinéma américain...
Il y a un personnage inspiré...
Un personnage inspiré de Daniel Grenier.
Je ne te dis pas c'est lequel.
Ça doit être un gars trop positif.
C'est malade. C'est fou d'avoir lequel, tu vas le trouver. Ça doit être un gars trop positif. C'est malade.
C'est fou d'avoir un film de même de gang.
C'est vraiment, vraiment cool.
Ah, c'est cool, ça.
Oui, des bons films.
On devrait...
On va aller...
Peux-tu dire de quoi?
On a eu le flash.
Notre show mensuel au Théâtre Sainte-Catherine,
celui de décembre,
ce qu'on va faire, c'est
le Noël de Julien Bernatchez.
Des piques bois.
Ça va être un genre de scrooge.
Il va être visité par les fantômes.
C'est drôle, ça.
Et tous les fantômes,
c'est un de nos personnages.
Ça va être Julien. T'as-tu hâte Julien?
Au moment où on enregistre ça
Je sais pas de quoi on parle
Je sais pas
J'ai une petite idée
Où on s'en va
Je m'en doute
Je me considère comme assez lucide
Je sais comment mes amis perçoivent.
Je sais comment ça va être.
Je sais que ça va être.
Je veux qu'on ait un beau moment de cette semaine
qu'on a passé ensemble.
On était au Patriote, le bar d'Hanschlag.
On sortait de même.
Je ne joue jamais à des machines.
Les machines à sous.
C'est un beau moment.
Oui, c'était drôle.
Là, je ne bois pas. Ça ne me coûte rien dans les bars. J'ai 5$. Je me dis que je vais jouer à un jeu.est un bon moment, ça. Oui, oui. C'était drôle. Là, je bois pas.
Ça me coûte rien dans les bars.
Fait que là, j'ai 5$.
Je dis, Chris,
tu vas jouer dans un jeu
là-dedans.
Je connais pas bien ça.
Tu commandes pas un jus.
Fait que toi,
t'arrives dans le bar.
Non, non, je commande,
mais ça coûte quand même
moins cher.
Oui, non, c'est ça.
Oui, parce qu'à un moment donné,
les ginger ale,
t'en bois pas neuf.
Fait que là,
j'en bois beaucoup
pis c'est épicé.
Fait que j'ai peur pour demain.
En tout cas...
Mais là, on joue à un jeu. Je sais même pas c'est quoi le jeu. Et là, ça j'en bois beaucoup pis c'est épicé, j'ai peur pour de même. Mais là, on joue à un jeu, je sais même pas c'est quoi le jeu.
Et là ça commence, on met 5$, on a déjà joué 2,50$ à peu près.
Et là, à un moment donné, on a une série de chiffres, faut que je le sais pas.
Ça commence, ça fait 2, 3, 4, 5, 6, là c'est nos gains, 7, 8.
Pis là, t'as Julien qui est à côté de moi.
12, 13, 14, 15. »
On a gagné 33 piastres.
Julien, je ne l'ai jamais vu heureux de même.
Je suis content.
33 piastres.
Même quand tu as fait un trip à trois
et que tu ne comptais ça,
tu étais content, tu étais heureux.
Mais là, c'est le bout de la marde.
33 piastres, il était là.
« Oh mon Dieu, je suis heureux, je suis bien content. »
Puis le lendemain, il ne s'en souvenait pas
parce qu'il avait bu un peu.
Puis je lui ai quandai rappelé.
On a gagné 33 piastres.
Oh mon Dieu!
C'est la beauté.
Moi, je l'aime, Dominique. Je suis content que Dominique est content.
Tu sais ce qui est cool?
Tu vas regarder le podcast et tu vas faire
« Ben, j'ai gagné 33 piastres! »
C'est bien cool!
Moi aussi!
Quand je vais regarde le podcast,
j'ai participé au podcast.
Mais si Julien,
il est en dépression.
Parce qu'on t'aime.
On voulait parler de...
Est-ce que tu sens que quand tu participes à nos shows,
c'est pour qu'on rit de toi?
Non.
C'est le cas.
Non, je ne rit pas de toi.
Non, je ne sens pas ça.
Non, mais rapidement.
Non, non, non.
Moi, je mets mes limites.
Contrairement à ce qu'on pourrait croire.
On dirait... Là, tu parles comme quelqu'un
qui est dans le sadomaso.
Moi, j'ai mes limites avant.
On a un safe word.
J'ai mon safe word.
En fait, c'est non-colisse. Oui, j'ai mes limites avant. On a un safe word. J'ai mon safe word. En fait, c'est une autre call-list.
C'est comme...
Là, je reviens. Nos shows mensuels
au sein de Catherine, celui-là qui s'en vient,
c'est le 23 novembre.
On fait la télé québécoise des Pique-Bois.
Il y a un segment fort boyard.
C'est Julien qui le fait.
Son défi,
c'est qu'il faut qu'il suce les deux nains.
Mais c'est pas
littéralement des nains.
Juste, mais bon.
C'est pas des nains, c'est des enfants.
Vous êtes engagés.
Manon, on a du respect pour les nains aussi.
Ça se fait pas
sous ces deux nains.
En fait, ça va être un petit panneau en carton
avec un chandail matelot
pis un petit pénis qui sort.
Pis Julien, il va le sucer.
Ça va être un doigt?
Non, on a chez nous un petit pénis.
On a ça chez nous.
Un petit pénis.
Rapidement, Julien Barham,
il est super professionnel.
C'est vraiment le fun.
Il apprend ses textes aussi bien que toi, Mike. C'est vraiment le fun. Il apprend ses textes aussi bien que toi, Mike.
C'est vraiment le fun.
Je suis comme toi, Mike.
T'es pas foccal.
C'est le fun de travailler avec toi.
T'es pas foccal.
C'est weird de dire à quelqu'un.
Il est à moitié sous le même.
Je pense que ça s'applique en ce moment.
C'est juste que j'aime ça travailler avec Julien.
C'est le fun à travailler.
Oui, c'est un plaisir à le faire, bien évidemment.
Puis, tu sais, c'est...
Malgré...
Malgré toute apparence,
chaque fois
qu'il m'envoie un nouveau texte
dans lequel je vais peut-être me mettre nu
ou quelque chose comme ça, ou faire un truc comme ça...
Tu le tâches.
Je me pose quand même la question.
C'est-tu drôle?
C'est encore drôle.
Parce que les bébés ont une excellente plume.
C'est vraiment drôle encore.
Ça réinvente cette manière-là de faire ça.
En plus, toi,
l'autre fois que je pensais à ça,
tu es devenu une légende du web.
Le web est quand même jeune, mais...
Le web est là!
Comment tu vois ça?
Il y a tellement de monde qui arrive,
qui n'ont pas ton succès,
qui font full cash sur le web.
Puis toi... Dis ce que tu penses.
Bon, là, il y a
beaucoup de facteurs à tenir compte.
Mais t'as-tu...
Votre gérant
s'occupe-tu de Julien?
Ben, non.
Non, je pense...
Mais je pense, pour de vrai, Julien,
t'aurais besoin de quelqu'un qui s'occupe
de toi.
Étienne serait parfait.
Étienne, est-ce que tu accepterais
de gérer Julien?
Pas le temps.
Il n'y a pas le temps.
Mais pour de vrai, ça te prendrait
quelqu'un pour gérer.
Parce que sinon, tu vas continuer
à faire tes affaires.
Comment dire?
Je pense avoir une
forme de jugement, contrairement à ce qu'on pourrait penser,
qui permet
de me dire, bon, peut-être que ça,
c'est pas un super bon choix,
peut-être que ça, c'est un bon choix,
je vais me mettre tourné pour les Pique-Bois, c'est un bon choix.
Fait que...
C'est quoi la question?
Non, non, c'était juste...
C'était juste...
C'est plate à ramener l'argent
là-dedans, mais juste que
tu devrais vivre
uniquement de ça.
Tu devrais pas travailler à Cinémathèque.
C'est sûr que ça serait...
Ça lui coûte pas cher à vivre, Julien. L'autre soir, justement,
au Patriote, on est rentrés là, mais c'est vrai,
en cinq minutes,
cinq minutes, c'est pas un chiffre de même,
cinq minutes,
il y avait trois grosses Laurentides
qu'ils avaient pas payées.
Il y a trois personnes qui ont payé
trois grosses Laurentides.
Sa soirée a été faite en cinq minutes.
C'est vrai, mais...
On a gagné 33 piastres.
Ça, là!
Ça, j'aimais ça!
Mais oui!
Ça, c'est la même soirée C'est la même soirée où vous avez chanté
J'ai perdu le dos de ma clarinette
Christ de soirée
C'était-tu dans la même place?
Avec le petit gars au karaoké
C'est les pires du milieu, je le répète
En plus, il y a des cheveux comme Prince
Mais c'est pas Prince, Christ
C'est le Prince, Chris.
Fait que c'est le Prince de Hochelag.
Ben, dites-moi si ça sonne hot.
Ouais, le Prince de Hochelag.
Il joue tous les instruments, mais c'est ça
l'instrument, c'est une machine
à karaoké.
Je pensais que dans ma tête, ça allait rire.
Pas grave.
Non, mais on n'a pas ri.
Vous avez fait, c'est vrai que Prince,
il jouait beaucoup d'instruments.
Puis ce monsieur-là, Clément, non.
OK.
Les gars,
si vous deviez jouer,
si on avait un band,
ce serait quoi nos rôles
dans le band?
Je ferais comme le poisson que tu faisais au primaire.
Le poisson que tu...
Je ferais ça.
Un référent moins obscur, je ferais le triangle.
Non, moi j'en ai un, micro, c'est cool.
Moi, je pense que ça serait le drum.
En plus, j'aurais un autre, ça serait Drum Massy.
Drum Massy.
Moi, je ne sais pas.
Moi, j'ai les doigts fragiles.
Un chanteur, Mike Ward.
Il faudrait qu'il chante.
Il chante un peu.
On se fait un band!
Il faudrait qu'il chante.
Il chante un peu.
On se fait un band!
T'es du game de nous chanter?
T'es du game de nous chanter?
L'autre fois, Patrick Gros est venu chez nous et on a fait du karaoké.
Il m'a fait le plus beau compliment
et la pire insulte dans la même phrase.
Il m'a dit, t'as la même voix que Tina Turner.
J'ai fait...
Ah, c'est...
Ah, c'est pas...
Chante une chanson de Tina Turner.
I'm your private dancer.
Oh, yeah!
My dancer for money.
Do what you want me to do.
Ah, c'est ça.
Aïe, j'ai jamais voulu me marier,
mais là, j'ai le goût de me marier pour que tu sois le chanteur de la noce.
Je vais chanter, c'est ça.
Des tonnes de danseuses.
Ils vont faire, pourquoi Mike Ward?
Il a une petite robe serrée.
Puis il a son mari qui donne des coups de poing en arrière de la tête.
C'est pas...
Bref, le job de Hyde Turner.
Les jambes de Tina Turner.
Moi, je me souviens juste...
Moi, je suis pas de l'âge Tina Turner, tu comprends,
mais je me souviens que quand j'étais jeune,
tout le monde parlait des jambes de Tina Turner.
Puis c'était-tu tant que ça?
Puis il y avait pas des si belles jambes que ça.
Le monde faisait ça jusqu'à des belles jambes.
Puis t'étais comme...
Même moi, j'ai 44 ans.
Première fois que j'ai vu Tina Turner,
elle avait 50 ans.
Elle a 1000 ans, cette femme-là.
Elle a des belles jambes.
On l'applaudit.
Elle t'aime, j'écoute.
Elle écoute le podcast.
C'est une grosse fan du podcast.
Tina Turner, le monde, ça va.
Si on avait un band, les garsuls joueraient de la guitare
mais pas pour jouer juste pour la vidéo de kurt cobain qui se pitche d'un drôme c'est ce que je
prends la vidéo et voir sa course qui se calisse dans le drôme c'est juste ce que je veux et a
besoin d'une guitare pour parce qu'il y avait une guitare quand il faisait, c'est juste ça. C'est nice. Tu te prie de jouer de la guitare.
Je me pétris dans ton drum.
Lâche mon drum.
Va chier.
On dirait les Beatles.
Toi, t'es ringo.
Always is.
Est-ce que vous avez vu la vidéo
de Liam Gallagher
qui explique que c'est lui
qui fait son thé?
Oui.
Chris, que c'était drôle.
Oui, oui.
I'm doing my fucking tea.
Oui.
Il fait...
These fuckers download...
That's why we don't have rock stars.
Merci.
Chris, y'a-tu...
Là, y'a comme un pisse à leçon
pis y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de pique-pique.
Mais y'a plus de p cure-dent. Mais il faut que tu le brasses avec ton doigt, je pense.
As-tu déjà rencontré des rockstars,
des vrais, des vrais, genre Jonas?
J'ai fait...
J'ai fait...
J'ai fait la première partie,
je me suis fait sortir d'un show de Whitesnake.
Ouais, pis après, j'ai appris...
J'ai appris que c'est parce que j'avais choqué le chanteur de Whitesnake.
Ben oui, on donne.
Ce David, comment il s'appelle?
David, en tout cas, Whitesnake.
La raison pourquoi le band s'appelle Whitesnake, c'est le surnom du pénis du chanteur.
Il appelait ça The Whitesnake parce qu'il avait une hostie de gros bap.
Puis, il a découvert Jésus un moment donné. Et là, moi, je fais sa première partie.
Puis, j'arrive là-bas. Puis, j'avais dit à Flash dans le temps, mais c'est un
ostie de vieille anecdote. Mais, je suis à Flash, il y a Patrick Mansbourian qui me
dit « Hey, tu fais la première partie de White Snake? » Puis, je fais « Ouais. »
Puis, il dit « Tu sais, le chanteur, il est super religieux à ce temps-là.
T'as pas peur que tu vas aller
trop loin? » Puis j'ai fait « Regarde,
si il trouve que je vais trop loin, je serai pas là en deuxième
partie. Ha! Ha! Ha! Je m'en
vais. Je fais...
Je suis supposé de faire 15 minutes.
Leur gérant me dit
« Fais... Non, excusez-moi,
le producteur me dit « Fais trois minutes,
mais amuse-toi. »
Puis là, il faut que je fasse
anglais et français.
En plus, il faut que je dise au monde
« À ce soir, il va y avoir un show,
je présente la première partie. »
J'avais le temps pour une joke en français,
une joke en anglais.
Je fais ma joke en français, ma joke en anglais.
Je débarque et il y a un petit monsieur fâché
qui me dit, avec un accent britannique,
« C'est trop long, il fait too long. » Puis là, je débarque, puis il y a un petit monsieur fâché qui me dit, avec un accent britannique, il me dit « C'est trop long. Il fait « too long ». »
Puis là, je suis comme « Tabarnak! »
J'ai fait deux jokes.
Merci pour l'imitation.
Fait que là, j'ai fait
deux jokes, puis
là, je descends
en bas.
J'étais
comme en crise un peu. Je remonte pour voir
la première partie, faire leur show.
Puis le monsieur qui m'avait dit, j'avais fait
trop long, il voulait pas que je sois en coulisses.
Fait qu'il a accroché un rideau
en coulisses pour pas que je vois
le band. Puis là, je suis comme, qu'est-ce que tu fais?
Puis il dit, ça, je mets ça.
Pas que le monde regarde le show.
Puis je suis en tabarnak, puis j'ai fait bien, regarde.
Tiens, je suis capable de voir le show
et j'ai arraché son affaire.
Tu es bien toque.
Lui, il est descendu en bas
et le producteur est monté me voir
et il a fait, il faut que tu t'en ailles.
J'étais comme,
il a dit, il faut que tu t'en ailles.
Il faut que tu t'en ailles.
Je suis comme, OK.
Moi, j'avais dit à la première partie
qui était Honeymoon Suite
qu'eux autres, ils étaient pas payés.
Puis j'avais dit, après votre number,
après votre number, j'appelle ça un number,
après vos chansons, je vais monter sur scène
puis je vais dire, les gars, ils ont du merch à vendre.
Allez à la porte.
Ils vont signer vos...
Ils vont vendre des disques, ils vont les signer.
Fait que là, les gars étaient super contents. Mais les gars
finissent. Moi, je suis dans la salle,
parce que je me suis fait coller dehors.
Puis là, je vois les gars de
Honeymoon Suite débarquer. Puis là, ils regardent.
Puis ils t'attendent.
Il est où, le style monsieur?
Puis là, ils regardent.
Et les roadies de White Snake,
ils pensaient que moi, je faisais partie d'Honeymoon Suite
parce que je n'arrêtais pas de parler aux gars d'Honeymoon Suite.
Ils avaient collisé tout leur stock dans Ruelle pour me faire chier.
Avant ça, chaque fois, c'était à cause du gros show.
Il y avait des bandes métal.
Ils me demandaient tout le temps de faire les premières parties.
Ça a arrêté là.
Wow!
Le lendemain, c'est ça,
à Flash, Patrick
Madubourian avait dit, Mike Ward
est allé trop loin, il a choqué
le chanteur de White Snake.
Moi, je pensais que ce n'était pas vrai. Cette année,
j'ai vu un gars qui travaillait
au Metropolis dans le temps, puis il était comme,
tu te rappelles-tu, une fois, Astier,
que le chanteur de Whitesnake était en crise après toi? »
Puis je le savais pas, mais apparemment,
le chanteur de Whitesnake était backstage,
puis il était comme...
« Ben, qui mange de la mort! »
« Va chier, Whitesnake! Va chier, Whitesnake! »
Dis-le, Julien, dis-le aussi.
Est-ce que des fois, ça te manque, Flash?
Flash? Mais Flash, pour de vrai?
Sincèrement, sincèrement. Ça a duré 13 saisons. Moi, j'aimais ça, Flash. Ça a duré, pour de vrai. Sincèrement.
Sincèrement.
Ça a duré 13 saisons.
Moi, j'aimais ça, Flash. Ça a duré 13 saisons
puis ils ont dû t'interviewer
genre 58 fois.
Moi, dans le temps,
quand Flash est arrivé,
c'était comme une copie cheap
d'Entertainment Tonight.
Oui, c'est ça.
Puis après,
c'est devenu meilleur.
Moi, j'aimais Flash.
Je l'avais.
C'était qui au début?
C'était pas Alain Dumas.
Avant, c'était Patricia Parkin. C'était Francis Redé et Patricia Parkin.
Mais tout ça, Patricia Parkin,
ça devait être tes amis.
Non?
Elle a eu un enfant en tort.
Elle a...
Non, mais je la connais un peu, vu que
elle a un enfant avec
Mathieu.
Toi, tu m'avais fait un ostie de coup
avec Patricia Parkin. Un moment donné, tu m'avais fait un ostie de coup avec Patricia Paquin.
Genre, un moment donné,
on était ensemble.
Moi, je tripais dessus
quand j'étais jeune.
Patricia Paquin,
elle est avec son chum,
qui a le même âge que moi,
mais qui a l'air carrément plus vieux.
Son chef?
Oui, comment il s'appelle?
Oui, il a l'air plus en santé que moi,
mais il a l'air plus vieux quand même.
Y a-tu ton âge?
Oui, il est plus jeune que moi.
Il a l'air de 5 ans. Oui, et je t l'air plus vieux quand même. Y'a-tu ton âge? Y'a plus jeune que moi, Chris.
Y'a l'air de 5 ans.
Je t'avais dit ça, pis t'étais un peu sous.
Je la trouve belle, Patricia Bakken,
mais là, va pas lui dire. Non, non!
T'étais partie tout de suite.
En tout cas, son chum était venu me parler après.
Ah ouais, c'est vrai?
Elle est-tu venue te parler aussi?
Elle m'avait fait un beau sourire.
Ok, ok, ça marche pas, mes affaires.
Elle est belle, Patricia Bakken aussi? Elle m'avait fait un beau sourire. OK, OK, ça marche pas, mes affaires. Elle est belle, Patricia.
Oui, c'est une belle femme.
C'est comme si quelque chose, la présence de Flash...
Mais Flash, moi, je...
Dans la présence médiatique...
C'était bon pour le show.
La présence de Flash crée une forme de présence
de faux star system.
Il y en a déjà un, on le sait.
Il y en a un, puis le sait il y en a un puis
on l'a pris
je suis saoul
sauf que Flash
comme je pense
ça l'alimente
encore plus
ça le rend
comme ça fait
semblant
qu'on est
comme Entertainment Weekly
un peu comme
qu'est-ce que je fais
avec Sous-Equipe
puis objectivement
c'est probablement
le fun
c'est comme
les revues
de Rob
ça n' existait pas avant
moi dans le temps Flash je m'en servais
parce que quand j'ai commencé à faire de l'humour
en français je connaissais rien du showbiz québécois
fait que je regardais Flash
pour savoir c'est qui qui est connu
et pourquoi ils sont connus
vu que j'avais jamais regardé de télé québécoise
moi j'étais
bilingue mais
culturellement j'étais bilingue, mais culturellement,
j'étais 100 % anglophone.
Je connaissais RBO.
Les Québécois sont calistes
des anglophones.
Je l'aime, moi, Michael Jackson.
Non, je ne veux pas.
Je ne veux pas passer dans un grand débat.
Ça m'a sorti, mais je veux dire,
supposons que si tu fais du stand-up
anglophone, il n'y a pas de présence médiatique pour ça. Non, non, non. C'est, mais je veux dire, supposons que si tu fais du stand-up anglophone,
il n'y a pas de présence médiatique pour ça.
Non, non, non, mais non.
C'est ça que je voulais dire maladroitement.
Non, c'est pas ça. C'était super adroit.
Non, mais Flash aimait ça.
Puis Yann travaillait.
Yann était monteur à Flash.
J'ai travaillé là.
T'es comment, Patricia Parkin?
T'es gentille. Patricia Parkin.
T'es toute gentille.
Puis Alain Dumont aussi.
Il était gentil, mais il était
fraîcher.
Alain Dumont était fraîcher un peu.
Il était gentil,
mais c'est ça.
C'était une vedette.
Yann, je te pose la question.
Je te pose la question.
Si tu étais Alain Dumont, tu ne serais pas fraîcher, toi?
Tu es Alain Dumas, tu serais pas fraîchier, toi? T'es Alain Dumas.
T'étais-tu...
Non, c'était pas fraîchier.
T'étais-tu là à l'époque de Francis Redé?
Non, moi, je suis arrivé en 99.
Francis Redé, il a fait un année.
Ça se peut-tu, genre, un année?
Il a fait un année, puis après, il s'est fait offrir
Redé Redégo.
Son temps de suite, c'est ça?
Oui, oui. Mais là, Yann, mettons, fais-nous Il s'est fait un an et après, il s'est fait offrir Redé Redé Go. Écrit en suite, c'est ça?
Mais là, Yann, mettons, fais-nous une liste des émissions que tu as montées.
Parce que là, depuis tantôt, pour moi,
t'es un mystère.
Qu'est-ce que t'as monté?
Tout ce qu'il y avait à TQS dans ce temps-là.
C'est 110%.
L'émission de Jean-Luc Mongrain.
Flash.
Ré-Rédélire.
Ré-Rédéllire c'est puissant
parce que
dès qu'ils ont rien
à mettre en ondes
à VTV
ils sortent des vieux
Rire et délire
il y a mon nom
au générique
ça fait genre 12 ans
que je suis plus là
tu reçois-tu encore
des chèques pour ça?
non non non
nous autres
on est payé one time
c'est pas comme vous autres
les artistes
fait que
pis non
il y a toutes les émissions
TQS
Blackout au lion d'or
non mais ça je l'écoutais.
Ça, je le regardais.
Moi, j'ai fait Black Out.
Ça, c'est un show.
Il y avait un monsieur qui s'appelait Robert Gillet,
qui est un animateur de Radio-Québec,
qui avait été celui qui a été poigné
dans le réseau de prostitution.
Les Google Shower, lui.
Puis lui, oui, oui.
Puis du gros, tu sais, gros monsieur louche, tu sais.
Puis moi, j'avais fait... Il m'avait appelé dans le temps. Je venais de commencer à faire de l'humour. pis lui ouais ouais pis du gros gros monsieur louche pis moi
j'avais fait
il m'avait appelé
dans le temps
je venais de commencer
à faire de l'humour
pis il m'avait appelé
pis il avait dit
on fait un show
on veut que ça soit trash
on veut de l'humour trash
pis on dit
on veut
pis dans le temps
il y avait pas de mot trash
mais il disait
on veut
on veut que tu te laisses aller
pis là j'avais fait
veux-tu vraiment
que je me laisse aller
ou que je me laisse aller TQS ben lui c'est un fan de Golden Shower fait qu'il voulait que tu te laisses aller. » Puis là, j'avais fait, « Veux-tu vraiment que je me laisse aller ou que je me laisse aller TQS? »
Lui, c'est un fan de Golden Shower, donc il voulait que tu te laisses aller pour vrai.
Mais j'avais fait mon number, puis là, c'était Geneviève Saint-Germain, tu sais, la Madame
Fauché avec les lunettes cool. C'était elle, la recherchiste.
OK, oui, oui.
Puis là, je fais mon number, puis là, elle vient me voir, puis elle est comme, « Tu
peux pas faire ça, là, tu peux pas faire ça, là,
tu peux pas faire ça, c'est la télé.
Puis j'ai fait, Chris, je t'ai demandé,
tu veux-tu l'humour hard pour vrai,
ou tu veux la version, tu sais, bleu nuit de la porne, là?
Tu sais, fait que là, elle a fait,
OK, mais fais un numéro plus clean.
Fait que là, j'ai refait un deuxième number plus clean.
Là, elle est revenue me voir, puis elle a fait,
Chris, tu peux pas faire ça, là, tu sais. C'est trop clean. Fait que là, j'ai fait, Chris, j'ai 15 minutes de matéri numéro plus clean. Il est revenu me voir et a dit « Chris, tu ne peux pas faire ça. »
J'ai fait 15 minutes de matériel.
J'ai fait mes 10 minutes.
Je vais faire 5 minutes plus soft.
J'ai refait 5 minutes.
Ils ont dit « On ne peut pas prendre ça. »
Je pense que c'est à cause de moi
que Cramp en masse se faisait inviter
à chaque semaine.
Il y avait moi et Cramp en masse dans ce show-là.
Mon oncle Serge.
Mon oncle Serge, as-tu fait ce show-là?
Je sais que la première fois qu'on a vu
Mercier à télé,
c'est à Blackout,
que Mercier faisait semblant d'être un gars
du public, vu que c'était comme
une parodie de Jerry Springer.
Puis finalement,
c'est ça, j'ai fait mon
troisième number. Ils ne l'ont jamais joué.
Un an après, ils l'ont
fait jouer dans un spécial.
Je n'ai jamais été payé.
C'est comme si tu criais après,
parce que je n'avais pas de micro dans les mains.
Je m'excuse.
Tu as calé ton white.
Tu en veux-tu un autre?
Tu serais dû.
Je prendrais un dernier
blackout.
Je m'en souviens
de Blackout.
À l'époque,
j'avais quelque chose
comme 15 ans.
Non, 12 ans,
je ne sais pas.
C'était les trucs
les plus trash
que j'ai jamais vus
à la télévision.
J'étais quand même
ouvert d'esprit et tout,
mais c'était avant
Internet.
Tu voyais des couples,
des gays de cuir
tu comprends ce que je veux dire
pis il y avait là qui parlaient de genre
de trucs de boules
que tu te mets dans les fesses
pis j'avais jamais vu ça avant
j'avais jamais vu ça avant
pis évidemment depuis plusieurs fois
mais à ce moment là j'avais jamais vu ça
pis c'était comme
j'avais 12-13 ans. J'étais comme,
ah, bien, ça précise.
Moi, il y avait un enfant qui m'avait marqué.
Quand tu revois,
je vous invite, les amis,
à aller voir ça sur YouTube.
Il y a des vidéos de ça.
Il y a vraiment des vidéos avec Jean-François Mercier
qui est évidemment super cool.
Mais qui, clairement,
joue un rôle là-dedans.
On le voit,
il fait un semblant,
il fait un gars qui est faussement
vaché dans la foule.
« Hey, moi, les tapettes, je suis terrible! »
Je ne sais pas quoi,
mais il joue un rôle, on comprend,
on remet en contexte, ce n'est pas lui.
Mais tu sais,
c'est surréel.
C'est comme la pré là. Mais tu sais, c'est... Toi, t'es surréel. C'est comme la pré-pré-télétrash de 97.
Moi, ce qui m'avait marqué, Robert Gillet,
c'est que...
Ouais, puis Robert Gillet!
Là, j'avais fait...
Je connaissais pas ce monsieur-là.
Puis là, la seule chose que j'avais appris de lui,
le monde m'avait dit,
il aime beaucoup la Thaïlande.
Puis il allait en Thaïlande 4-5 fois par année. Il était tout le temps aimait beaucoup la Thaïlande. Il allait en Thaïlande 4-5 fois par année.
Il était tout le temps en vacances en Thaïlande.
Quand j'ai fait les parlementaires,
j'avais une joke sur Robert Gillet.
Son meilleur ami, c'était le script-éditeur des parlementaires.
Il a dit qu'il fallait que ça arrête.
Il a eu cette rumeur de Robert Gillet que c'était un pédophile.
Ce n'est pas un pédophile.
J'ai fait « Chris, il va en Thaïlande cinq fois par année. »
Mais ça, c'était avant le scandale.
C'était avant qu'il se fasse pogner par...
Non, c'était après.
Vu que moi, je savais...
Quand on m'a dit qu'il va cinq fois par année en Thaïlande,
je savais que...
Les plages sont belles en Thaïlande,
mais tu y vas une fois dans ta vie.
Il n'est jamais bronzé, ce style-là.
Tu vas à Cuba.
Non, c'est ça.
Il est pâle que le Chris. Si tu es'est ça. Il est pâle que le Christ.
Si tu es un monsieur célibataire,
pâle que le Christ,
tu vas en Thaïlande cinq fois par année,
il faut recevoir des ladyboys ou des enfants.
Ou les deux.
Il faut vraiment j'aille pisser, les amis.
Je reviens.
Il va y avoir un ladyboy, c'est sûr.
C'est correct, Maxime.
C'est chill.
Ça ne m'arrange pas absolument pas. Ladyboy, c'est plate. C'est correct, Maxime. C'est chill, ça ne m'arrange pas absolument.
Ladyboy, c'est plate que l'expression
ladyboy n'existe plus.
Notre conseiller, je ne peux pas dire
que c'est un type pervers,
mais le gars, un prof au cégep
qu'on avait, que tout le monde savait
qu'il était un peu pédophile,
il écrivait des nouvelles érotiques
qu'il mettait en scène ses étudiantes.
Maintenant, il est rendu tout le temps...
Tabarnak, c'est où qu'il mettait ça?
C'est franchement...
Il écrit des nouvelles érotiques.
Il l'avait à la bibliothèque du collège.
On pouvait aller loin.
Après ça, tout le monde me disait
qu'il était fin.
Il n'est pas vrai, ça.
Depuis qu'il est à la retraite,
il est tout le temps en Thaïlande.
Il est tout le temps sur Facebook
avec des ladyboys.
C'est merveilleux.
À mon oeuvre, la vie,
si j'étais en Thaïlande,
je serais discret.
Si tu vas pour les bonnes raisons,
vous ne le sauriez pas.
Je ne le dirais pas.
Je parlais à un de mes amis
américains. Lui, il m'avait dit
qu'il avait été en Thaïlande.
Il m'avait dit
qu'il allait en Thaïlande
pour fourrer un ladyboy.
Il a choqué dernière minute.
Je me sentais mal.
Il se trouvait homophobe
de refuser de fourrer.
Un ladyboy, ce n'est pas nécessairement un enfant?
Non.
Un ladyboy, c'est un chimer.
C'est un chimer.
C'est les trans thaïlandais. Mais eux autres, c'est un chimer. C'est un chimer au Québec. C'est les trans thaïlandais.
Mais eux autres, c'est vraiment malsain
parce qu'ils élèvent à partir de l'âge de 5 ans
pour devenir des femmes.
Comme des geisha.
Si je peux me permettre une petite histoire de...
J'ai raconté le prof du cégep.
Je faisais de la suppléance.
Non, c'est vrai.
T'as une école de ladyboy.
Moi, j'étais allé en Thaïlande.
C'est ça une anecdote de Ladyboy autiste?
Non, non, non.
C'est les meilleurs Ladyboy.
Les Ladyboy autistes.
J'étais allé en Thaïlande avec l'université.
On était allé, notre voyage de fin de bac,
on faisait Vietnam, Cambodge, Thaïlande.
En Thaïlande, on était à Bangkok.
Il n'y a pas de plage proche de Bangkok.
On s'est informé. Il nous avait dit
dans le fond, si tu veux aller à la plage,
tu te loues un taxi le matin.
Le taxi t'amène
à Pattaya, qui est la capitale
du sexe mondial
et de la pédophilie.
Pattaya?
Pattaya, oui.
Tu arrives là à 6h le matin.
Il n'y a personne sur la plage.
On nous avait dit d'arriver là tôt le matin,
parce qu'après ça, c'est dégueulasse.
Et de là, tu pognes un bateau,
puis tu vas aller sur une île où la plage,
c'est une vraie plage où tu peux...
Fait qu'à 6h du matin, on pogne un taxi,
puis on s'en va la gang, on arrive à Pataya,
puis là, c'est comme, il n'y a personne dans les rues,
puis là, on arrive, les plages de Pataya, ça reste que c'est des belles plages.
On arrive là.
Nous autres, on va pour prendre un speedboat
pour aller sur une belle plage.
Mais là, il y a de mes amis à moi qui ont fait
« Chris, pourquoi on paierait pour un bateau?
La plage, c'était belle. »
On est là « Oui, mais dans une heure,
ça va être dégueulasse. »
« Chris, on ne paiera pas 5$ pour un bateau.
Quand tu es en voyage, tu deviens gratteur en estique.
Fait que nous autres, on est comme, ben OK,
nous autres, on part en bateau, on passe la journée
comme sur une plage, pis on revient
le soir, mettons, vers 8h, fait qu'on revient
le soir. T'étais-tu bronzé?
J'étais bien bronzé. OK, fait que c'est correct.
Sauf du pénis, parce qu'il était dans la bouche
le lendemain. Fait que, mais écoute,
pis là,
on revient, là.
Ça fait un... On parle de la Thaïlande.
J'ai attendu 11 minutes
avant de faire une joke de pédophile.
Ça aurait pas dû faire un malaise.
Ça aurait dû faire un malaise
parce que le monde aurait dû faire...
Il a pris trop son temps.
Le monde est là.
Il a dit, je suis allé en Thaïlande pédophile.
Ouais. Le soir, vers. Tout de suite, quand il a dit, je suis allé en Thaïlande, pédophile! Ouais, fait que, écoute, le soir, vers, je sais pas,
7-8 heures, on reprend notre bateau, on revient
à Pattaya, pis là, on retrouve
nos amis qui étaient restés là, pis ils sont tous
de même, ils ont la face traumatisée,
pis là, on est comme, Chris, êtes-vous correct?
Pis ils sont comme, merde, on a vécu la pire journée
de nos vies, là. Ça a l'air que ce n'était
que ça, partout,
à gauche, à droite, partout.
Des estis gros bonhommes qui partent avec des enfants
quelle esti
je pense que c'est facile
de pointer la Thaïlande
mais le problème c'est pas eux autres
le problème c'est les estis gros porcs
ce qui doit être vraiment traumatisant
pour tes amis, c'est que
quand tu vois ça, tu imagines le pédophile
qui va vers l'enfant mais eux amis, c'est que quand tu vois ça, tu imagines le pédophile qui va vers l'enfant
mais eux autres,
toute la journée, ils devaient avoir des enfants
qui étaient comme « Hey, je vais te soucier la graine! »
C'est le pire de l'humanité.
C'était dégueulasse.
Moi, je n'ai même pas assisté
à ça.
C'est traumatisant.
C'est fucked up à quel point
c'est des pays qui vivent
beaucoup par le tourisme
et à quel point
notre espèce de supériorité
économique ou whatever,
écrasent et amènent
ces peuples-là à toutes les pires bassesses.
Autant le cheap labor
que le tourisme sexuel.
Est-ce que tu dis qu'on ne le voit pas, ce dommage-là?
Ça, c'est un point de vue. Ça, c'est un point de vue.
Ça, c'est un point de vue.
En même temps,
c'est vraiment important, l'industrie du tourisme.
Tu sais, c'est important,
d'importer les...
Les gens font plus d'argent ailleurs dans le monde,
puis comment on peut les amener vers nous?
Les gens font plus d'argent ailleurs dans le monde.
Comment on peut les amener vers nous?
Je pense qu'on va poser des questions.
Si vous avez des questions... On disait que Julien était dans nos shows.
Il n'est pas dans nos shows.
On ne le connaît même pas.
On l'a vu tantôt.
C'est possible que des questions qui ont rapport
avec l'esclavage et les crimes sexuels.
J'en ai une ici.
Oh, yes.
Ma question est pour les Pique-Bois.
Est-ce qu'une carrière télévisuelle vous intéresserait?
Chris!
Oui, mais je ne pense pas
que la télévision veule.
Oui, mais c'est ça.
Je pense que notre carrière
est basée sur
une espèce de do-it-yourself punk
qui, en ce moment...
À l'époque du gros show,
le gros luxe, le gros show,
j'aurais pu te dire oui.
Aujourd'hui, on dirait que
j'aimerais ça te dire oui,
mais je ne sais pas si ça se pourrait.
La différence entre vous autres
dans votre mentalité
et RBO ou Dingengue et Dengue
n'est pas aussi gros que ça.
Non, c'est ça.
Mais c'est à une autre époque que le monde était plus ouvert.
Puis là, en ce temps, je pense
que c'est plus fermé qu'à l'époque.
Chaque chose en son temps, je pense aussi.
Un moment donné, peut-être,
il va y avoir une porte qui va s'ouvrir
et on va être prêts.
Mais de toute façon, je trouve que la meilleure phrase
qui nous résume, c'est Plume
qui dit ça de lui-même. On ne se prend pas pour Plume,
mais je trouve que ça résume bien les
Pique-Bois. Plume dit souvent,
pendant que le paquebot du show business
passe, moi je les fais saluer
dans ma chaloupe. Je pense que c'est ça. On est dans la chaloupe,
il y a le gros paquebot qui n'est pas loin du
show business. On ne tend
pas vraiment à ça. On le regarde,
on ne le méprise pas, on le respecte,
on l'admire même, mais je ne sais pas
si c'est notre véhicule.
Chris Manco, c'est qu'on s'est rendu compte depuis
un an, deux ans, trois ans que...
Quatre ans, cinq ans, six ans, sept ans.
Ça fait combien de temps que vous faites ça?
Là, ça fait... Je te dirais dix ans.
Depuis en route, mettons.
Avec du recul,
je sais que vous autres,
ça fait 10 ans, c'est long,
mais ce n'est pas long sur une vie.
10 ans, vous êtes en santé,
les deux.
Il paraît qu'en 10 ans,
tu n'as même pas le temps d'écouter
tous les Seigneurs des Anneaux.
En 10 ans, c'est impossible de faire ça.
Les versions longues. Moi, mais... Mais, non, mais... Pour vrai, tu sais... Les versions longues, là.
Tu sais, moi,
ça fait 20 quelques années
que je fais...
Je fais de l'humour
puis je me rappelle
après 10 ans,
je faisais...
Christ, que c'est long,
moi, si ça fait 10 ans
que je fais ça.
Mais avec du recul,
il n'y a rien là, 10 ans.
Tu sais, tu vois,
de ce temps-là,
maintenant, ce qui est cool,
c'est qu'on roule
puis je pense que le mot
a fini par se passer
que tu viens voir
un show d'Epic Bois,
tu vas vivre de quoi.
Quand je dis que c'est un spectacle, une expérience,
je tiens au mot punk rock.
Tu viens et le public,
je pense qu'il se sent un peu en danger.
Ça se peut que tu te ramasses à fouetter
le magicien pervers jusqu'à temps
qu'il saigne du chest ou de quoi du genre.
Il y a de quoi.
Je pense que dans le milieu de l'humour,
il y a une espèce de soif de ce produit-là.
Tu sais, des gars comme Sex Illegal,
Esti, ça te l'offre.
Il y a un danger.
Puis c'est ça.
Je pense que si c'est pas à la télé,
ça prend une autre forme.
Puis on l'a trouvé.
Je serais content d'être à la télé,
mais pour l'instant,
on évolue comme on évolue là.
Puis je suis content
qu'on puisse se permettre
d'avoir des projets
comme, mettons, nos 60
au Théâtre Sainte-Catherine,
qu'on puisse écrire un petit minute.
C'est une crise de bonne idée.
Vous pouvez vous permettre
de vous créer
rapidement.
Ça vous vient facilement.
C'est pas...
Là, en ce moment,
on fait des numéros
qu'on ne pourrait même pas faire nulle part ailleurs.
Un numéro qu'on va faire jeudi
Qui s'appelle Sexto
Qui est une émission de sexe très tôt le matin
Puis c'est deux messieurs qui s'appellent Pierre et Jacques
Puis tout le long
Le gag n'est même pas sur le sexe
Le gag est fait sur le fait que c'est tôt
Normalement, comme ce soir
On ne pourrait pas faire ça dans les bars
Dans une certaine mesure,
je me considère comme spectateur
de tout ça.
J'ai lu les textes de Sexto.
C'est vraiment drôle.
C'est vraiment drôle.
Je suis comme,
c'est épais,
mais c'est parfait.
Il y a une belle...
Même si souvent,
je suis dans un rôle...
Dans Sexto,
il fait les positions sexuelles.
En tout cas.
Mais malgré ça, je me sens quand même
privilégié de le faire parce que c'est vraiment drôle.
Puis qu'est-ce qui est drôle?
Qu'est-ce qui fait rire Mike, vraiment?
Boxe Bonnie.
En dehors de Boxe Bonnie.
Qu'est-ce qui fait rire Mike?
Marilise Pilote
Je ne veux pas sonner
Je ne veux pas le dire
Non, non, non
Je trouve ça cheap
De faire un gag sur Marie-Lise Pilote
Moi
Moi
Ce qui me fait le plus rire au monde
C'est
Quand quelque chose est
Bien fait mais innocent Ce qui me fait le plus rire au monde, c'est quand quelque chose est bien fait, mais
innocent. Ce qui me fait
le plus rire au monde, c'est
un genre de show comme votre show
d'impro cet été,
que tu fais, crisse que c'est
cave, mais pas cave
insultant.
C'est juste de tabarnak.
C'est juste...
Pas cave, Éric Duhem. Non, c'est ça. tabarnak. C'est juste... Pas cab, Éric Duhaime.
Non, moi, c'est ça.
Mais souvent, quand le monde
fait « Hey, aime ça, toi, c'est cab »,
ça sonne péjoratif,
mais je regardais votre affaire
et asti que ça me faisait rire.
Juste quand tu vois des affaires
que...
C'est ça. Votre show m'a
vraiment fait rire.
Pour pouvoir résumer
moi je disais
que
c'est comme
je travaillais
avec les gars
de South Park
c'est quelque chose
de
tu sais
les gars de South Park
peuvent après 21 saisons
pis des
des moins bons gars
pis
pis
patata
après 21 saisons
mais ils sont capables
de réinventer
genre
des jokes
de chier de la bouche
pis de
faire pitié.
C'est comme ça,
mais c'est comme
il y a quelque chose
de...
C'est comme l'humour adolescent,
mais qui va plaire
à tout le monde
et qui a une très,
très belle intelligence
derrière ça.
Comment le réinventer
constamment.
Puis ça,
il va me mener au-delà.
Là, en plus,
je réalise,
souvent, il y en a-tu
qui partent en métro ou en autobus?
On défonce la gang.
Là, vous allez tous marcher pour aller à la maison.
On défonce.
J'ai un char.
Qui sait qui prendrait un lift?
T'es dans quel coin, toi?
Non, Chris, downloadez l'application Uber.
Avec le code Uber chien,
vous avez un lift gratuit. J'irais par exemple avec des questions
Moi j'en ai une
Pourquoi vous n'êtes pas plus présent que ça
sur internet en tant que duo
parce qu'on ne vous voit jamais
rien faire ensemble
Premièrement, la loi
j'ai pas le droit d'être sur internet
Deuxièmement
Non mais t'as raison.
Je te dirais, sur Internet,
on fait beaucoup d'affaires personnelles
sur nos comptes personnels.
Moi, je suis tender à côté, même.
Non, mais t'as raison.
Je te dirais que sur Internet, de temps en temps,
on se botte le cul et on fait soit une pub
ou des capsules du magicien pervers.
À tous, cette fois, ça marche bien.
On devrait, effectivement, plus l'avoir. Sinist, cette fois, ça marche bien. On devrait effectivement plus...
Sinistre Goody, vous devriez le ramener.
Sinistre Goody.
À Internet,
j'ai réalisé avec le temps
que c'est mieux
d'être...
La régularité, c'est mieux que la qualité.
C'est comme...
Ça, j'en ai découvert sous écoute.
Mettons souvent quand tu as un esprit créatif
tu as des périodes
que tu es super créatif
tu peux penser à
1000 sketchs dans un mois
puis après pendant 6 mois
tu ne penses à rien
mais le web je pense que ça prend une régularité
je te dirais, Yann on participe
on a le podcast, les trois ensemble
puis d'autres amis, dont Étienne Nodjéran
Déciderait
Yes!
Puis, tu vois
cette semaine, on est allé faire un show
ça c'est tous les samedis, c'est vraiment régulier
puis cette semaine, on est allé faire un show
c'était à Wendake que ça m'a marqué
je te dirais qu'il y a comme la moitié
Ma mère est née dans cette réserve-là C'est vrai, c'était à Wendake que ça m'a marqué. Je te dirais qu'il y a comme la moitié... Maman est née dans cette réserve-là.
C'est vrai? Pour vrai, c'est super beau.
Il y a une rue à Wendake
qui n'est pas amérindienne.
Puis c'est la rue Parent.
Puis c'est là que maman est née.
C'est vraiment beau, Wendake.
Nous autres, on dormait dans l'hôtel des Premières Nations.
C'était comme l'hôtel dans Twin Peaks.
C'était vraiment cool.
Tout ça pour dire qu'à ce show-là qu'on a fait,
je te dirais que la moitié du public nous a parlé de Déciderait.
Je ne sais pas comment le dire.
Oui, on a une présence qui est nébuleuse,
qui devrait être plus centralisée, les Piquebois.
Oui, des sketchs.
Oui, oui.
Je suis d'accord avec toi.
Parce que même sur ce show, vous scorez beaucoup.
Es-tu en train de dire que leur gérant l'a échappé?
Non, mais...
Votre gérant est excellent.
Oui, il est fort.
Je trouve qu'il vous a bien...
Mais vous autres,
vous êtes underground.
Vous êtes underground.
Je pense qu'il faut que vous restiez underground.
Mais là, je pense que
il est temps.
C'est avarement.
Oui, merci.
Je pense que le Québec est temps
et prêt.
Vous autres aussi, vous êtes prêts
d'aller chercher plus de monde.
Merci, Mike. J'ai fait caca-pipi.
Ça va nous aider, ça, Mike.
Je vais te donner le beau message à Mike
J'ai pas compris moi
Chris, sais-tu
T'avais peur que moi je te traite
Comme un dîner de con
Puis je viens de découvrir que c'est moi ton dîner de con
Je suis le dîner de con des piques-bois
Vous avez juste bâti une carrière
Mike, on sera où au 23e siècle?
Qu'est-ce qui va rester de toi
au 23e siècle?
Au 23e siècle?
As-tu peur de qu'est-ce qui va rester de toi?
Moi, j'ai juste peur que...
Parce que genre, tu gagnes des prix.
Moi, je gagne beaucoup de prix.
Non, mais c'est hot. C'est cool, c'est hot.
Mais genre, dans 300 ans, là...
Dans 300 ans...
Qu'est-ce que... Tu vas même pas faire d'enfant.
Mais toi, tu ne voulais pas te faire incinérer
et enterrer en dessous du stage ici?
Oui, je pense.
Pour de vrai, quand je vais mourir,
je vais demander de me mettre...
J'ai quasiment hâte que tu meurs pour voir ça.
Tu n'auras pas à attendre bien longtemps.
Mais tu sais, je vais...
Vas-tu mourir à cause que tu es comme...
machin là...
Diabétique?
Non, mais pour de vrai,
mon diabète est vraiment bien contrôlé.
Est-ce que tu penses à ce qu'est-ce que
tu vas léguer après toi?
Mais je léguerai rien.
C'est une vraie question.
Tu parles artistiquement ou humainement?
Non, tout.
Humainement, moi je veux juste que ma blonde
aille avec de l'argent jusqu'à tant qu'elle meurt.
Puis,
artistiquement...
Parce que moi, j'ai l'impression que...
Moi, je suis nihiliste.
Non, moi, je pensais que t'étais né en avril.
Il n'y a pas de...
Il n'y a pas de vie Il n'y a pas de vie
après la mort.
Après ma mort,
il n'y aura plus rien.
Après ta mort,
il n'y aura plus rien.
La seule chose
qui va rester,
c'est le souvenir
des gens de nous.
Puis toi?
C'est beau, c'est beau.
Mais c'est vrai,
mais c'est vrai.
Puis toi?
T'es Mike Ward.
Fait que là,
les gens se posent
un gros sourire. Mais ça, mais ultimement, dans 100 ans, on s'est vrai. Et toi, tu es Mike Ward. Les gens se posent un gros son.
Ultimement, dans 100 ans,
on s'en colle.
C'est clair.
Même moins que 100 ans.
Penses-tu à ce qui va rester
après toi?
Veux-tu que je te dise...
Je pense à ça.
De toi, une affaire que je pense, et c'est vrai depuis que je te connais un... Parce que je pense à ça. Oui, mais moi, de toi, une affaire que je pense,
puis c'est vrai depuis que je te connais,
je suis incapable d'écouter
le film d'Andy Kaufman,
Men on the Moon,
sans penser à toi à la fin.
Puis là, c'est pas parce que je pense à toi mort,
mais on dirait que je me considère
comme chanceux de te connaître à cause de ça,
puis tu vas comprendre.
À la fin, tu sais, ils sont dans le bar,
puis Andy, il est mort depuis un an,
puis il y a un spectacle de Tony Clifton
sur I Will Survive,
puis là, tu vois la foule, la caméra panne,
et on voit une espèce de
silhouette d'Andy Kaufman faite en néon.
Tu sais ce que je veux dire?
Et là, c'est la forme de la face d'Andy Kaufman.
Puis là, c'est comme si...
C'est une légende de l'humour qui est imprégnée là.
Puis je me dis, qu'est-ce que moi, j'ai l'impression
que toi, Mike Ward, plus tard, on va se souvenir de toi
comme ça aussi, que tu vas avoir... Pas un néon, nécessairement, mais tu sais, plus tard, on va se souvenir de toi comme ça aussi.
Pas un néon nécessairement, mais on va se souvenir de toi de même.
Il va y avoir des places dans les bars.
Je l'ai vu sur scène, lui et Chris.
Je suis content de te connaître pour ça.
J'ai rencontré Tony Clifton il y a une couple d'années.
Bob Zamuda.
C'est lui qui le fait.
C'est lui qui le fait maintenant.
Son frère le faisait aussi.
C'était Andy et Bob Zamuda qui partageaient ça.
Il y a deux ans,
à Just for Laughs,
je suis dans un party
et je vois Tony Clifton.
Je suis comme tabarnak.
J'ai rencontré bien du monde connu
dans ma vie.
Les deux seules personnes qui m'ont impressionné,
c'est Triumph,
que j'ai pris une photo avec. Je n'ai jamais pris de photo dans ma vie. Les deux seules personnes qui m'ont impressionné, c'est Triumph, The Insult Comic Dog,
que j'ai pris une photo avec.
Je n'ai jamais pris de photo.
J'ai fait des shows avec Louis C.K.
Je n'ai pas pris de photo avec.
Je savais que c'était après. Non, je ne le savais pas.
Le Triumph, The Insult Comic Dog
de Conan O'Brien,
ça m'a marqué.
Tony Clifton, ça m'a marqué.
Là, je vois
Tony Clifton et je suis comme
« Fuck, Tony Clifton! »
Je vais lui parler et je vois qu'il y a plein de monde,
des humoristes
qui sont fâchés.
Je suis comme « Christ, c'est Tony Clifton! »
Ils sont comme « Asti, il est allé,
il a scrappé un gars-là,
il est rentré dans un taping de telle affaire, il a tout scrappé. »
Ils ne savaient pas c'était qui.
Non, non, ils savaient c'était qui.
Ils étaient fâchés de ça.
Mais tu sais, moi, je fais comme « Mais c'est malade que ton gars-là,
Joseph Erlaff, ça a été scrappé par Tony Clifton. »
Puis on s'en calisse de quel style de bonne femme qui anime un show,
qui chante à Fox, son gars-là a été fucké.
C'est magique.
Mais là, je parlais...
Ça, c'est un
des moments... Le pire, j'étais parti
chez nous après et j'avais fait...
J'ai rencontré Tony Clifton.
J'y parlais et même je voyais
qu'il était un peu déstabilisé.
Il est tellement...
Robert Zemuda,
quand il fait son personnage,
vu qu'il est désagréable,
le monde se sauve de lui.
Puis moi, vu que j'étais un peu saoul,
en plus, j'étais comme...
« Astic Seat! »
Il m'insultait, puis j'étais comme...
« Ah, c'est cool, l'honnestie! »
« J'étais en train de vivre quelque chose! »
Puis là, j'y parlais, j'y parlais,
puis il me parlait, puis à un moment donné,
il s'est tanné de m'insulter.
Puis j'ai fait « Ah, Christ, j'ai vécu de quoi? »
J'ai vécu de quoi? Du genre avec mon oncle Serge.
On parle, j'étais ado,
je devais avoir genre, mettons, 17-18 ans,
puis j'étais allé voir un show à Valcourt,
dans un petit bar de marde,
allié avec un bowling à Valcourt.
Puis écoute, dans le bar, il y avait genre 30 personnes, puis là, Serge, il fait son show, il était tout seul, c'était une petite barre de marde alliée avec un bowling à Valcourt. Dans le bar, il y avait 30 personnes.
Serge fait son show.
Il était tout seul.
C'était acoustique.
À un moment donné, il fait Destruction.
Il passe comme une traque qu'il joue.
Il est venu sur notre table.
Il a commencé à se crosser.
« Tu ne pourras plus jamais te branler! »
J'étais tellement heureux.
J'étais comme « Christ se crosse devant nous autres.
Il est venu dans le showbiz.
J'étais vraiment content.
Il avait volé la casquette de mon ami
et il avait crissé au bout du bar.
Est-ce que c'est un vrai show?
J'étais vraiment content.
Toi, en plus,
t'es devenu chum avec mon autre show.
Grâce à ce show. Toi, en plus, t'es devenu chum avec Mononcle Serge. Grâce à ce show.
Parce que, moi, je me rappelle,
la première fois que Mononcle Serge
est venu à ce show,
vous étiez là et t'étais comme
« Moi, tabarnak, c'est mon idole. »
Tu l'avais vu en show
pour de vrai au moins 900 fois.
Ça n'a pas rapport.
Tu l'as vraiment beaucoup vu.
Là, il sort un album bientôt
qui s'appelle Révolution conservatrice.
Révolution conservatrice.
Ça a l'air
crissement cool comme album.
Il a écrit une toune qui s'appelle
La transgression. C'est son premier extrait
qui est sorti. En gros, la toune, ce qu'elle dit, c'est
je le sais que c'est pas correct,
mais je peux pas m'empêcher
de faire ce qu'il faut pas. De faire chier le monde. Je le sais que c'est pas correct, mais je peux pas m'empêcher de faire ce qu'il faut pas, mettons,
de faire chier le monde.
Fait qu'il dit, je le sais que c'est pas correct,
mais c'est trop jouissif pour pas que je le fasse,
mettons. Puis elle se dit que ça résume
tout, là. C'est parfait, ouais.
On défonce la gang.
Ouais, hé, je prendrais,
moi je prendrais un dernier drink,
puis après mon drink, on va arrêter ça.
Je prendrais un autre White Russian, tu mon drink, on va arrêter ça. Je prendrais un autre
White Russian.
On va prendre, vu que tu bois plus vite que moi,
deux White Russians.
Deux White Russians, une pinte,
votre coco-guillette,
puis
tu recommences à boire.
Quand je t'avais dit que j'avais arrêté de boire,
la première chose que tu m'avais dit,
c'est « Maudit traître! »
Non, mais pas de vrai, je suis
content. Moi, à chaque fois, je vois le monde
que, tu sais, tu t'es pris en main
pis c'est une crise de belles affaires,
c'est une bonne affaire, mais
sur le coup, je fais...
Parce que je sais jamais
quel genre d'ancien alcoolique tu vas devenir.
Tu sais, moi... Pis là,en alcoolique tu vas devenir. Moi, c'est vivre et laisser vivre.
Là, tu es le fun au bout.
Je pense, honnêtement, que ce n'est pas pour tout le monde.
Comme je te dis, je suis chanceux d'avoir des passions.
Sinon, ça peut être de la crise de marre d'arrêter de boire.
Vivre et laisser vivre.
Regarde, ne juge pas Juju.
J'ai peur qu'il ne se réveille pas, mais je ne le juge pas.
Tu as quel âge, Julien?
34.
34?
Christ, tu as de l'air plus vieux
non mais ça
ça sortit de façon méchante
mais
j'habitue
t'as 34
quand le podcast va sortir
je pense que ça te proche de ta fête
ah ça c'est moi
je suis un peu
je suis un peu pompette
quand même, probablement.
C'est vrai?
Oui, je vais admettre.
Ça paraît pas?
Oui, oui.
Non, non, ça paraît pas du tout.
Mais, oui, non,
je suis un peu saoul.
Je vais avoir 35 ans bientôt.
Moi, c'est l'affaire qui...
Mais, d'habitude,
t'as de l'air heureux.
Puis là, t'as de l'air
fatigué saoul, là, mais...
Je suis content de travailler
tout le matin. Mais, tu as l'air fatigué, mais... Je suis content de travailler.
Mais, tu sais... En plus,
on t'a fait monter sur scène.
Je ne sais pas.
Je sais bien que, à un moment donné,
ça va me tuer.
Il faut faire attention.
Il te reste combien de temps, tu penses?
Je pense qu'avant
que ça me rattrape réellement... Une trentaine d je pense qu'avant que ça me rattrape réellement...
Une trentaine d'années.
Avant que ça me rattrape réellement physiquement,
on parle d'un bon cinq ans.
Oh shit, juste cinq ans?
Ben, je sais pas, là.
Ça te rattrape physiquement, tu veux dire, une cirrhose?
Ben, c'est pas ça.
C'est pas ça.
Je sais pas, là, que ça...
Vraiment, tu sais que mener tes rangs de mes bras, ça prend deux jours. Hé, est- es en l'air de mes bras.
Ça prend deux jours.
Est-ce que vous êtes en l'air de mes bras?
Ça prend deux jours?
Non!
En fait, il y a juste lui qui est réveillé.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas encore.
On ne parlera plus.
Pour l'instant,
c'est comme s'il n'y avait jamais de conséquences.
Quand tu poses des gestes et qu'il n'y a pas de conséquences,
tu te sens pas mal.
Oui, parle-en au J. Simpson.
Par exemple.
Tu ne te rends jamais compte de la gravité de la situation.
Puis là, à un moment donné, je suis comme,
c'est sûr qu'à un moment donné, le tabarnak, j'ai 35 ans,
ça me rattrape.
Là, je bois de l'eau, je bois de l'eau.
La morale de l'histoire, c'est je bois de l'eau.
Julien, ton alimentation est drôle aussi.
Tu ne manges pas au Super Santé. Puis quand il mange santé la seule affaire que je l'ai vu s'acheter
c'est des couronnes de crevettes
j'aime bien les crevettes
c'est son repas
parce que moi les seules fois
que j'ai entendu parler de toi qui mangeait
c'était des hot dogs de la belle province
pis des couronnes de crevettes
les hot dogs ils payent pas l'autre jour il-dogs de la Belle-Provence pis des couronnes de crevettes. Ouais, mais les hot-dogs,
ils payent pas.
L'autre jour,
il avait passé devant le Lafleur.
Il y a deux humoristes
qu'il avait vus, je pense.
C'est David Bocage.
Il avait vu Julien
qui checkait le prix des hot-dogs
de même,
parce qu'il est pauvre, lui.
Il lui avait payé des hot-dogs.
Pis les crevettes,
c'est quand même cher,
des crevettes?
C'est cher, des crevettes.
Mais tu sais,
bon, je le vaux bien, là même cher. C'est cher, les crevettes. Mais ça, je le vaux bien.
Merci.
Comment ça coûte
une couronne de crevettes?
Ça varie.
C'est 7$.
7$.
C'est-tu ça, ton repas?
Ou y'a-tu des fruits et des légumes
avec ça?
T'es peut-être... Mais ce que jeumes avec ça? T'es peut-être...
T'es peut-être... Mais ce que je viens de découvrir,
t'es peut-être pas un alcoolique, t'es peut-être
un dauphin.
C'est compliqué!
C'est compliqué!
On va aller à une autre question
Je suis tellement
Je viens avec ça, Julien
Moi, j'aime ça faire des jokes
C'est ça
Tu vas arrêter de faire des blagues tout de suite
J'ai compris
Tu chauffes-tu la soirée, Julien?
Non
T'as-tu un permis de conduire
je vais même pas me rappeler la soirée
honnêtement
fait qu'on fait dessus
il y a une question de Boldoc
salut ça va bien
ça va bien toi comment ça va
ça va bien
juste tout le monde
Guillaume Boldoc et Maurice qui est fucking nice
plus foigre ça c'est Boldoc ça va bien. Juste tout le monde, Guillaume Bolda qui est fucking nice.
Oui.
Plus foigre, ça,
c'est Bolda.
On défonce, là.
On est dans leur JMP, c'est ça.
Oui, oui.
Depuis tantôt,
on parle des débordes
du côté sombre
un peu de Julien.
J'aimerais ça
qu'on parle
de sa capacité
à prédire
les box-office.
Oh! Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh!
Oh! Oh! Oh! Oh! sorti. Qui est même pas écrit. Un film qui est pas écrit encore. Non, mais je viens de
s'aimer mon chat Mike.
Non, mais pas tout à fait.
Un film qui est déjà
sorti il y a quelques années.
Contact.
Contact.
Un film qui est sorti il y a une couple d'années.
Ace Ventura.
Ace Ventura, 127 millions.
On y va. Ace Ventura, 127 millions.
On y va.
Google Ace Ventura box office.
Ça, c'est un peu long, mais je sais.
Ace Ventura, c'était avec Jim Carrey.
Un téléphone du futur.
Combien? Là, je l'avais présentement sur Box Office Mojo.
Vous pouvez le faire à la maison.
Toi, tu as dit quoi?
107.2.
107.2?
J'ai dit 127.
Tu t'es trompé de 20 millions.
C'est moins pire que...
Moi, mon site web est mauvais
parce que moi, il dit 1034.
C'est le ranking. Parle-nous de Deadpool 2. Mon site web est mauvais parce que moi, il dit 1034.
Non, ça, c'est le ranking.
Parle-nous de Deadpool 2.
Un autre.
Nomme-moi un film.
Non, mais Deadpool 2. Nomme-moi un film.
Il n'y a pas de mauvaise réponse, madame.
T'es mieux de dire un film, sinon il va te frapper, Asté.
Il va choper.
Un film, moi.
Crazy.
Crazy?
OK, c'est top.
C'est bon.
Ben, Crazy, je...
Tu connais-tu les box-office québécois?
Les boys, les boys 2.
Les boys 2 a fait 5...
Bon, attends un peu.
OK, Crazy a fait 5,5 millions
en fait aux box-office...
Canadien ou US?
Québécois.
On a-tu de l'argent?
On est rendu avec l'argent?
L'argent québécois.
C'était quoi le film suivant?
Les Boyz II.
Il a fait 6 millions.
C'était moins que le premier,
qui a fait 6,9 millions.
Qui, à ce moment-là,
a battu le record du plus gros box-office
pour un film québécois,
qui était tenu par...
Cruising Ball. Cruising Ball.
T'es comme un autiste qui est tombé
dans un barré de draft.
Je l'accepte,
mais ça me tient en vie.
Une fois, tu m'avais parlé
des box-office de Police Academy,
puis j'avais vraiment trouvé ça intéressant.
C'est fascinant, ça.
C'est qu'ils ont une rare capacité.
En fait, ils ont comme...
Une rare quoi?
Capacité.
Absolument pas un mot du tout.
C'est pas grave, ça.
Je sais pas ce que je voulais dire quand j'ai dit ça.
Une rare capacité.
Mais on a tous compris. Une rare capacité pour le fait
Effectivement
Ils ont fait tous
Systématiquement
Moins au box-office que le précédent
Ah ouais?
Alors 1 au 7
Le 1 a fait quelque chose comme 85 millions progressivement box-office que le précédent. Ah oui? Un au sept.
Le un a fait quelque chose comme 85 millions progressivement et le dernier a fait
50 000 pièces.
Il a fait 50 000 pièces le dernier?
50 000 pièces le sept.
Le sept.
J'ai une question. On parle de séries de films.
Mettons les décadences. Est-ce que c'est le même principe
qui s'applique ou ils ont fait plus d'argent
ou il y a eu des variantes?
Les décadences.
Si on fait un graphique,
je ne sais pas comment le rendre.
Le 1 a connu un choc d'estime.
Le 1 a coûté 1 million,
ce qui est excessivement peu,
même pour un film québécois.
Il a fait 100 millions mondialement.
Chris, c'est mon bar bill ici.
Un million.
Puis après ça, le 2.
Le 3.
Puis après ça, le 4, le 5,
le 6, le 7.
Ah, c'est-tu ce que j'aimerais?
Le 8 a un peu monté.
J'aimerais qu'il ramène Flash
et que tu prennes la job
de René Omieroy.
Ça serait fou.
Avoir Bernadette Shea.
Non seulement que je connais ces choses-là,
mais je veux les vulgariser aussi.
Je suis vraiment...
J'aime bien ça, ça, puis boire.
J'ai une idée.
Admettons qu'on est au Québec en 2017, bientôt 2018,
et qu'on veut faire un film qui scorerait fort.
On veut faire des millions.
Qu'est-ce qu'on doit faire?
Ça prend un policier, ça prend des policiers.
Qu'est-ce qu'on doit faire?
Julien, tu me demandes...
C'est vraiment une bonne question.
Julien, c'est quoi la force d'une comédie?
C'est toi qui m'en avais appris.
La force d'une comédie qui va faire de l'argent au box-office?
La force d'une comédie,
c'est que la prémisse soit simple.
Ouais, toi-même,
parce que non, on a parlé tantôt du cinéma,
mais tu sais,
pour une comédie, il faut que la prémisse
soit simple. Il faut que la prémisse,
on la comprenne dans le titre.
Un genre hangover.
Tes bad moments.
À la limite, dans la promotion du film. Bad teacher man. À la limite dans la promotion du film.
Bad teacher.
Si on le comprend dans le titre du film,
j'ai pas d'exemple en tête.
Bad Santa. Step Brothers.
De père en flic.
On comprend la prémisse.
Les boys.
Les boys.
Oui, hot dog.
Non, mais hot dog?
La définition hot dog, ça dit pas non mais hot dog par définition
hot dog
ça dit pas
qu'est-ce que c'est
les dangereux
il était dangereux
non mais c'est vrai
aussi
mais il y a beaucoup
de facteurs
il y a d'autres facteurs
d'autres facteurs
fait que les dangereux
aurait fallu appeler ça
jouer faux
pis écrire gros
jouer faux
écrire gros
si on fait une bonne
prémisse
supposons si on fait
un film.
J'aime ça quand je te lève.
Moi, j'ai peur que tu vas tomber en bas du stage.
OK.
Qu'est-ce que ça vous tente de voir?
On fait un film, on fait une comédie.
On dirait que tu es un professeur universitaire.
Sauf que d'habitude,
les profs universitaires,
le pantalon, il tombe pas.
C'est à propos de...
Remonte ça un peu.
Parce que t'étais ça du pubis, là.
Va falloir blurrer ton pubis.
Ça, je suis pas à l'aise avec ça.
C'est un...
Un humoriste.
Un humoriste qui a eu un énorme succès.
Ah, j'en ai un. succès ah j'en ai un
là il y a un scandale
attendez
j'en ai un
mettons
Julien Lacroix
dans un film
qui s'appelle
Nouveau Papa
ben je suis toujours
en train de dire
Mike
en tout cas
mais ouais
Mike dans un film
qui s'appelle
Nouveau Beau Père
un humoriste
qui genre
a eu un énorme succès
pis que là
il arrive quelque chose
il arrive un scandale
dans sa vie
pis là à ce moment là pis il ne sait pas comment gérer le scandale dans sa vie.
À ce moment-là, il ne sait pas comment gérer le scandale.
De père en dépression.
Il ne sait pas comment gérer le scandale.
Il veut juste revenir à l'avenant.
C'est quelqu'un qui était super populaire,
comme 10 ans, 15 ans.
Aussi, c'est que l'humour ne vieillest quelque chose que l'humour ne vit pas nécessairement bien.
Fait que là, il sait pas comment renouveler son humour.
Fait que là, il est comme, il cherche un gars qui est comme plus jeune que lui
qui explique comment, comme,
renouveler son humour, supposons.
Là, genre, je viens à croire.
Ouais, ouais.
Je viens à croire, t'expliques comment, genre...
Pis là, je pars avec les culottes.
Pis là, je viens à croire, il explique, genre... Pis là, je parle des culottes. Pis là, je viens croire, il explique genre...
Pis là, je viens croire...
T'explique
comment genre...
Ouais, mais là, on fait plus des jokes.
C'est plus comme ça qu'on fait des jokes.
Pis là...
Pis là, c'est quoi? Pourquoi avoir une ce fait des jokes pis blablabla.
Pis là c'est quoi? Pourquoi avoir une ceinture quand tu peux avoir un pic-boss?
Là...
Le poster y'a toi pis Jean Lacroix qui est comme genre dos à dos pis comme...
Oh Chris! Mais là aurait fallu faire... en dos à dos pis comme... Oh, Christ!
Mais là, il aurait fallu faire...
And I...
You're always...
Il y a une tourne à la radio, pis je sais pas quoi.
Trompe sonore par qui?
Ben, Marie-Mé.
Les deux frères.
Selon moi,
ça, c'est 3 millions.
Mais le pire
ça serait un bon film
mais j'aimerais ça
là en ce moment
moi j'aimais plus faire de l'humour
pis là j'aime ça faire de l'humour encore
fait que là je ferais un film
je ferais un film mais il faudrait que
que
je vais peut-être prendre
cette idée là
appelle ça pas de pitié pour les ceintures après ça plaît que... Je vais peut-être prendre cette idée-là.
Appelle ça pas de pitié pour les ceintures.
L'humour à travers les âges.
Humour en folie.
Humour en folie.
On répond-tu à ta question?
C'était
vieux, entre guillemets,
puis l'autre, il est jeune, entre guillemets.
Parce que les gens qui vont voir des films, c'est des hosties de crisse de crétins.
Faut juste que ça soit le plus simple possible.
Faut tout que ça soit simple, simple, simple, simple, simple.
Ben Julien, y'a un grand respect pour...
Pour les cinéphiles québécois.
Y'a un gros, gros respect.
Des hosties d'imbéciles.
Ah, il est vraiment quoi? Il est vieux.
C'est juste ça.
Ben, il est pas vieux.
Ben, il est pas vieux.
Je suis pas jeune, par exemple.
Entre deux âges.
Je suis entre deux âges, exactement.
T'es au printemps de ta vie.
Je suis au printemps de ma vie.
Dans la sexualité, je serais comme le bi-générationnel.
Je vais te le dire,
moi j'aime ça, Mike.
Pas jeune, pas vieux.
Tu répètes souvent
que dans ta tête,
t'es encore un kid 14 ans.
Oui, mais mon père aussi,
qui a 87,
que dans sa tête,
il est jeune,
mais il est tourdi
s'il se lève vite.
C'est cool,
c'est chrisse, ça.
Oui, oui, oui.
Je suis juste chrisse
pour ma part.
Je veux dire,
t'es là en ce moment.
T'es sur le stage avec nous autres.
Ça va-tu, Max?
Oui, ça va. Je trouve ça cool.
Tu vas-tu t'arrêter
et on va te tenir?
Non, non, non.
Ça serait bon que ce soit Julien
qui vienne tes culottes.
Le monde en place, ceux qui ont entre 25-30 ans,
par applaudissement.
Chris, là, pense-y.
C'est sûr que des fois, tu te couches la nuit
et tu as l'espèce d'angoisse de
« Je suis-tu en train de le perdre?
Je suis-tu en train de perdre le mojo, la vie? »
Mais Chris, Mike, toi, tu l'as gardé
et je trouve ça cool que tu sois encore
un ado. Pis je pense que tout le monde
ici te regarde en se disant « Hey, j'aimerais ça
être de même
rendu 44, tu disais. »
« 44, ouais. » « T'sais, quand même, Chris, c'est cool. »
« T'sais, ouais, mais Michel,
il est aussi, il est gardé. »
« Michel? » « C'est moi, Michel. Yann,
aussi. » « Michel? » « Yann, il est où?
Yann, il est parti... » « Cl il est où Clémence
s'acheter des REER
moi aussi j'aimerais ça me lever
lève toi Edam
c'est à ton tour
on défonce
on défonce
on défonce
on défonce
on va finir bientôt
mais je prendrais un autre vodka coke diet on défonce mais soi. On va finir bientôt, mais je prendrai un autre vodka-cook-diet.
On défonce.
T'en as pas mal.
C'est l'heure JMP.
On défonce.
Tu veux une pinte?
Là, j'aimerais m'adresser à Thunder.
Dis-leur, Dom.
Thunder.
Thunder.
Attends. Attends.
Parce que...
Comment voulez-vous que Thunder me prenne au sérieux?
Ça fait trois semaines que j'ai pas eu de match.
Dis-leur, Dom.
T'as pas de blonde?
Non, j'ai pas de blonde.
J'ai les cheveux d'Alain Dumas, pis j'ai pas de blonde.
Chris.
Hé, toi, ton pubis, il doit être frisé en tabac mac.
Je veux pas me vanter, mais...
Il est-tu bien frisé?
Il est-tu...
L'heure était hot quand t'as arrêté de boire
pis t'es devenu stressé.
Tes cheveux sont devenus frisés,
mais ton pubis, il est devenu drette, drette, drette.
On dirait les cheveux à Alex Roof.
C'est ton pénis.
Est-ce que c'est bon?
Avec un esclop. C'est son pénis. Est-ce que c'est bon? Avec un escloné.
Chaque matin,
t'as ton fer plat
à côté du bat.
Ben plat le pubis.
Non, mais c'est pas
de problème d'épicerie.
C'est comme ça les chiens,
qui ont du long poids,
du long long poids.
Qui ont l'air un peu tristes
et distingués. tristes et distingués.
Tristes et distingués, on dirait la reine
d'Angleterre.
Oui, mais tu sais...
Julien veut parler.
Seineur.
T'es là, pis t'es comme
genre, t'es Mike Ward.
Pis là, t'es comme déprimé,
genre, t'es déprimé,
t'es Mike Ward, pis t'es devant un foyer, pis t'es comme, ahimé, genre T'es déprimé, t'es Mike Ward
Pis t'es devant un foyer, pis t'es comme
Ah mon dieu, je suis Mike Ward
Qu'est-ce que j'ai fait de pas correct?
Ça, c'est la première scène
Ok
Scène 2 Scène 2, ah ouais Ça, c'est la première scène. OK.
Scène 2.
Scène 2, ah oui.
Il y a un jeune.
Il est comme le nouveau Mike Ward.
C'est pas drôle. Ce gars-là,
il se casse des côtes en toussant.
S'il tombe,
ça va faire comme...
Scène 2, il y a le nouveau Mike Ward.
Il est là.
Je suis, là!
Ah non, mais le pire, j'aime ça comme idée de film.
Ben oui!
J'aimerais ça que tu réalises, pis que lui,
tu suives pour te tenir
quand tu fais action.
Pis là, tu...
Le pire, c'est que je viens, c'est parce que je viens Le plus que je viens
C'est parce que je suis à 17
Votre co-co-co
Mais tu sais
En réalité on a 9 bonfils
Devant nous
J'aimerais ça du calme
Et votre co-co-co
Diette
Mais pourtant
On a de quoi devant nous
Reste à le faire Merci Merci beaucoup Mais pourtant, on a de quoi devant nous Oui
Reste à le faire
Merci beaucoup
Ça se finit aux oliviers
J'ai un but d'olivier
Ça fait quoi?
Non, mais là, on fait ça
Pour la fin, ça fait une fin grandiose
Devant un gala
Avec une scène de musique
Où je me fais shooter dans la tête
À première de guinantelle.
Je me lève, y'a un gars
qui me shoot dans la tête.
Je veux pas être plate, mais je pense qu'on vient
battre le record de longueur
de podcast. Y'a quelle heure, là?
Yeah!
On a défoncé le record!
Flash tes lumières
au maximum!
Flash tes lumières,ends pas que ton heure sonne
Citizen Kane
T'es chez vous
T'es entouré de tes richesses
Mais pourtant t'es malheureux
Pourtant t'es malheureux
T'es pas bien
Il te manque ta luge
Il te manque de quoi
Il te manque de quoi T'es pas si bien que ça C'est quoi que je trouve dans le film Fais attention Là t'es pas bien. Il te manque ta luge. Il te manque de quoi? Il te manque de quoi?
T'es pas si bien que ça.
C'est quoi que je trouve dans le film?
Fais attention.
Là, t'es assis.
Toi, il te manque du balai.
Installe-toi.
Recule vers en arrière.
Regarde ce gars-là.
Les piques-bois sont confortables.
Attends, mais pour que tu m'expliques ça,
je vais m'asseoir sur l'autre pic-bois.
J'ai rien fait, là, moi, là. Pourquoi je pars?
Fait que là...
Regarde ce gars-là.
Je t'ai garré.
Pourquoi c'est pas moi?
Chris, c'est la paire de fesses que j'ai eues le plus proche de moi en 2017, tabarnak.
Il fait tellement penser à moi. Pourquoi c'est pas moi? de fesses que j'ai eues le plus proche de moi en 2017. Elle me fait tellement penser à moi.
Pourquoi ce n'est pas moi?
Elle me fait penser à moi.
C'est ça la fin du film?
Non, c'est le début du film.
C'est le début, OK.
Ça fait combien au box-office?
Je ne pense pas que ça a de bien reçu avec la critique.
Je ne pense pas que ça a marché.
J'aimais ça.
J'aime l'idée du film.
Non, mais tu as quelque chose d'utile
dans ta manière d'être en général.
Que tu comme...
Tu as vu beaucoup
la relève.
Mets ça en film.
Puis bon...
Mais... Oui, non non j'aime ça
Pas vrai j'aime ça
Qu'est-ce que t'en penses ça?
T'es le seul qui est à jeun
Fait que t'es le seul
Qui a un vrai jugement
Moi dans ma tête je suis à jeun
Parce que tout est relatif
Pis
Louis C.K. est moins prédateur sexuel
que Bill Cosby.
Oui.
Là, je...
Ça va-tu bien?
Moi, je sais que c'est une bonne idée,
mais il faudrait peut-être s'en parler un autre soir.
C'est une bonne idée.
On pourrait le faire.
Tu connais le principe.
Pourquoi on ne fait pas un film?
C'est quoi cette astuce de cul là qui a raté?
Tu trouves?
On fait un film
Il y a comme un gars qui était comme
Je vais rater
Mais de façon tellement pas discrète
Tant qu'elle ratait de même
Faudrait que tu te rentres un doigt dans le cul
Puis tu le mets dans le nez de ton voisin
C'était fort même, il faudrait que tu te rentres un doigt dans le cul pis que tu le mettes dans le nez de ton voisin, hostie.
C'était fort!
Ouais, ouais, c'était...
Ben non, mais...
Presse!
Je me sens comme dans la fin de 2001,
l'Odyssée de l'espace, hostie, là.
Tout va vite!
Pis t'essaies d'attraper
de quoi, mais...
Là, on va faire Tout va vite. Tu essaies d'attraper de quoi, mais Chris?
Là, on va faire...
On vit de quoi en Chris?
Une dernière question.
Une dernière question.
Il faut que ce soit une question
à Julien.
Ou non, ça peut être une question à n'importe qui.
Une dernière question.
Il n'y a pas eu d'anecdote de Vidéotron ce soir et j'aimerais bien en avoir une.
Une anecdote de Vidéotron, attends un peu.
J'en ai peut-être une.
J'en ai peut-être une rapidement.
C'est quoi la fin des anecdotes de Vidéotron?
La dernière fois qu'on est venu ici, on avait parlé pendant 40 minutes de Vidéotron.
Depuis ce temps-là, on nous en parle beaucoup.
Ah oui, le super club Vidéotron, puis depuis ce temps-là, on nous en parle beaucoup. Ah oui, le super club Vidéotron.
Mais je pense que la seule qui m'inspire,
parce que sur Facebook, aujourd'hui, il y a du monde
qui voulait en avoir, puis la seule
que je me suis souvenu, c'est qu'on
travaillait au club Vidéotron de Vallée-Fille,
et à un moment donné, il y avait eu un stagiaire d'un club vidéo
qui était quoi?
Je vais juste t'arrêter,
avant que tu comptes ça, vu que ça va être la dernière,
mais est-ce que vous avez déjà pogné quelqu'un qui se crossait dans la section des films de cul?
Pas pendant que je travaillais.
En regardant des pochettes?
Oui.
Ah, Lily! Oui, Lily avait pogné un petit garçon.
Oui, oui, oui.
Un petit garçon.
Écoute, un petit garçon. Il était genre 12 ans, peut-être.
Puis c'est un dimanche matin. Il n'y avait personne dans le club vidéo.
Puis là, Lily, à part porter des films...
C'était dur avant Internet. Oui. Puis là, Lily, à part porter des récits... C'était dur avant Internet.
J'avais juste entendu, toi, tu remets tes mains dans les culottes
puis tu crisses ton camp.
Le petit gars était sorti et il était comme fier de lui.
Un petit crisse.
Ça aurait été tellement
plus simple de juste voler une pochette
puis sauver.
Puis tu te crisses dans le bonheur de ta chambre
à coucher.
En même temps, nous autres, je t'avouerais qu'Internet existait. puis sauver, puis tu te crosses dans le bonheur de ta chambre à coucher. Ben oui, mais...
Ou le bonheur... En même temps, nous autres,
je t'avouerais qu'Internet existait, là.
Ça fait 10 ans, ça, à peu près.
Ben oui, fait qu'Internet existait.
Il y avait pas d'excuses, de petits kiss.
Mais, ouais, à Mané, c'est ça.
On travaillait au Club Vidéo, puis il y avait un stagiaire.
Je sais pas pourquoi un stagiaire dans le Club Vidéo,
mais le gars, il avait 17 ans.
C'était comme un programme
De réhabilitation
De jeunes délinquants
Mettons
Pis nous le quittons
On se ramasse
Avec un Rudy
Mettons
Pis
Moi je trouve
C'est une bonne idée
T'en parles de ça
C'est une très bonne idée
Mais lui
Il était un peu tapon
Il était douchebag
De 17 ans
De valley fill
Il avait des grosses chaînes
Pis je me souviens
Qu'il me tapait ses nerfs
Parce qu'à chaque fois
Qu'il y avait une belle fille
Qui venait,
je me disais « Tabarnak! »
« Pour vrai, comme ça? »
« C'est zéro subtil? »
Là, tu es à côté.
Tu te dis « Christ, qu'est-ce que t'as, oncle? »
La fille pense qu'on est tous des colons.
On l'était, mais on était plus subtils.
Tu te souviens de ce qu'on faisait
quand une belle fille rentrait au Vidéo 3?
Oui, mais c'était plus subtil.
On avait acheté un stand à figurines. On avait acheté, il y avait un stand à figurines,
pis on avait acheté
une figurine
de Ozzy Osbourne.
Quand tu pesais dessus,
il criait
« Rock'n'roll! »
Pis quand une belle fille
rentrait,
t'entendais
« Rock'n'roll! »
Non, non,
mais aux beaux gars aussi.
Non, non,
mais ouais,
les beaux gars aussi,
c'est vrai.
On célébrait la beauté
de toutes les formes.
Si la fille était
comme plus intellectuelle, mais si, t'sais, « Ah oui, il y a un rock'n'roll, on le fait aussi.. Si la fille était plus intellectuelle,
mais si tu es...
Si un beau gars
en pèse, si tu l'appelais Andy,
on le disait bravo,
t'es bravo.
Donc, on est rendu aux stagiaires.
Ah oui, c'est ça.
Il me tapait ça énorme.
On avait une pile de films de cul à aller porter.
Il n'était pas supposé d'y aller parce qu'il avait 17 ans,
mais il me tapait ça énorme.
J'ai dit à Steven, je ne me tapait son arbre. J'ai dit, mettons, Steven,
je ne me souviens plus de son nom, ça doit être ça.
J'ai dit, va porter ça, va porter
les films de cul. Puis là, je me dis, je ne suis pas
calme, il va checker toutes les pochettes.
Puis on va avoir une heure
de tranquillité. Il va et ça prend
effectivement à peu près une heure.
Et là, il ressort et il vient me voir.
« Hey man, je n'en reviens pas, je n'en reviens pas.
Hey, je vais placer les films de cul et un moment donné, je tombe sur une pochette. ressort et il vient me voir. Je ne reviens pas. Je placais
les films de cul et je tombe sur une pochette.
La plus belle
femme que j'ai vue de ma vie.
La plus belle femme.
Des gros seins, une belle bouche.
Et à un moment donné, je me rends compte
qu'elle a un pénis.
Si je ne comprends pas
comment une belle fille se met un pénis dans la main. Je ne comprends pas comment une belle fille
se met un pénis dans la main...
Il ne comprenait pas.
Il pensait que c'était Photoshop.
Lui, il pensait que c'était une fille
qui s'était rajouté un pénis.
J'ai expliqué que c'était un chumel.
À base, c'est un homme
qui a pris des hormones.
Mais c'est un homme à base...
Non, non, non, non, non, non, non.
Oui, c'est un homme, oui, c'est un homme, là Steven, c'est un homme
Non, non, non, non
Tu me fucking niaises, là
Non, non, je te jure
Et, sans blague, il a crissé son camp
On l'a plus jamais revu
Ah ouais?
Ça a été la honte ultime pour lui.
Pas pire, hein?
On était bien contents, nous autres.
Il est allé en Thaïlande.
Il a peut-être été en Thaïlande.
Il est allé en Thaïlande.
Depuis ce temps-là, moi, j'adore
aller chez Imaï.
En plus, à l'époque,
j'avais une copine,
et sa meilleure amie,
la meilleure amie de ma copine,
elle avait un chum.
Ma blonde et sa copine étaient partis
un week-end à Québec.
Je vois son chum rentrer dans le club vidéo
et il s'en va dans les films de cul.
Ça ne me dérange pas.
Je me dis que je n'aurais plus choisi un autre club vidéo.
Je suis là.
On va sûrement avoir une sortie de couple bientôt ensemble.
Je suis mal à l'aise.
Il est revenu avec des films
trois films de shimel
un ça se peut que tu l'ailles pris vite
trois films de shimel
pis y'a rien de mal là-dedans
mais c'est juste que je suis mal à l'aise
moi j'avais à l'époque
au superclub de tronc
à côté de chez nous
un moment donné ma mère m'avait amené
j'étais rentré, j'avais lu un film
qui s'appelait
Le Rodéo Rectal 2.
Puis,
qui était excellent.
Le Rodéo Rectal?
Rodéo Rectal?
Le 1, au moins?
Je comprenais rien!
J'étais comme, crée, j'ai pas vu le premier.
Pourquoi ça encule tout le monde?
Mais j'avais lu Rod Radio Rectal 2.
Puis là, je sors avec mon film.
Puis là, ma mère, elle me dit, elle fait,
« Hey, c'est Dominique qui travaille. »
Puis là, je fais comme, moi, j'ai beaucoup de cousins et cousines.
Puis j'en ai tellement qu'il y en a que je ne reconnais pas.
Puis là, j'ai fait, « Ah, tabarnak, c'était ma cousine. J'en ai tellement qu'il y en a que je ne reconnais pas. Puis là, j'ai fait, tabarnak,
c'était ma cousine.
Que moi...
En plus, un film de cul
qui s'appelle Rodéo Rectal.
Tu sais un peu
que ça va être la pornographie.
Ce n'est pas Speed.
Speed,
ça pourrait être un gars qui faut vite
ou... Mais rendez au rectangle.
Moi, juste pour finir mon histoire
avec le gars, il se loue trois fois
dans le chimel. Ça me dérange pas qu'il se loue ça.
Mais il y a quand même, je suis genre, OK.
Je sais qu'il faut que je garde ça pour moi. J'en parlerai pas.
La fin de semaine d'après, pourquoi
que t'en parleras pas?
Il est fondu signer une affaire de femme taillelle.
Juste le gars, il a le droit à sa vie privée. Mais là, après ça, la fin de. C'est pas de mes affaires. Il le font-tu signer une affaire de femme tailleul? Non, non. Juste le gars,
il a le droit
à sa vie privée.
Mais là, après ça,
la fin de semaine d'après,
j'ai été dans un barbecue
avec ma blonde
pis sa meilleure amie
était là,
plus son chum.
Pis à chaque fois
qu'il me regardait,
on dirait que ça
se paraissait dans ses yeux.
Femme tailleul.
Pis là,
il allait chercher
comme un hot dog,
il me regardait.
Finalement,
il me pognait un hamburger.
Femme tailleul.
Ah ouais?
Pis ben, c'est vrai.
T'aurais dû pogner une saucisse hot dog et mettre ça dans un burger.
Les nunes de toutes les madames.
T'aimes ça, hein?
C'est une bonne histoire.
Oui.
Je pense qu'on va finir avec ça.
C'est quoi, trois ans?
On finit la première partie, on revient pour la deuxième partie
dans 30 minutes.
Julien, il est en train de mourir.
J'aimerais qu'on finisse avec un mot de la fin
de Julien Bernatchez.
Le mot de la fin, Julien.
Une petite morale, quelque chose
qui va nous amener
vers un meilleur futur.
Je suis fatigué.
Je suis vraiment fatigué.
Est-ce que tu es fatigué
dans la vie ou là?
Tu es fatigué du racisme
et de l'intolérance?
Oui.
C'est drôle, tu as pris les micros
quand tu étais des pénis.
C'est ça.
Non, non, non.
Tu es fatigué physiquement de parler à chouette car Sérieusement. Mais je suis très content
que vous ayez écouté avec autant
d'attention mes amis les Pique-Bois.
Ils sont...
Ils sont...
Si on veut voir les Pique-Bois, c'est où qu'on va?
À chaque samedi...
Attends, il faut qu'il réponde lui.
Ils sont... Moi, je les côtoie quotidiennement. C'est les personnes les plus... va? Il faut qu'il réponde lui.
Moi, je les côtoie.
Je les côtoie quotidiennement.
C'est les personnes les plus... Les fans qui veulent acheter
des billets.
Les fans qui veulent acheter des billets pour les Pique-Bois
pour leur show.
Non, ça, je ne sais pas.
C'est la billetterie du théâtre Sainte-Catherine.
C'est la billetterie du théâtre Sainte-Catherine.
Sinon, c'est les gens les plus...
Sincèrement,
dans le côté du monde,
c'est les gens
les plus créatifs,
les plus drôles.
Je suis privilégié
de partager
tant avec eux autres.
Nous autres aussi,
mon chum.
Tailleul!
Ils sont toujours drôle
Dom est un peu négatif des fois
Ben oui, mais si
J'ai des problèmes d'alcool
Ben ça, vraiment
Non, c'est ça
T'avais l'alcool heureux
Mais t'as la sobriété amère
Pour vrai, c'est le contraire
Plus l'alcool triste
Je pleurais souvent Pis c'est le contraire. Plus l'alcool, triste. Je pleurais souvent.
C'est pas drôle de voir
un icône aussi viril et masculin
que moi pleurer.
Mais pour moi,
à un moment donné, supposons...
Parle pas quand tu as pleuré.
Non, j'allais me censurer quand même.
C'est quoi que t'allais dire?
Mets-toi là si t'avais pas...
Je l'ai pas Non vas-y
Vas-y
Je suis tellement un modèle pour toi
Tu es biaisé
J'ai un grand tout croche
On t'a fait manger de la compote
Non
Il y a du monde qui travaille.
C'est des amis personnels aussi.
Autre.
C'est bon ce qu'ils font.
Je suis fatigué.
On est tous fatigués.
J'adore ma fin.
On est fatigués.
Merci beaucoup tout le monde.
Merci beaucoup tout le monde. Merci beaucoup tout le monde.
Googlez les PICBOR.
C'est sur votre YouTube
ou les PICBOR.com.
Facebook, c'est la meilleure place.
Facebook.
À chaque mois,
ils ont leur show.
Allez voir ça.
S'il y a du monde
qui a une ligue d'impro,
les équipes d'impro
dans les cégeps, contactez
leur gérant pour amener
Asti, les Pique-Bois
faire un show
dans votre ville, dans votre région.
C'est vraiment, pour de vrai,
c'était malade
comme show. C'était vraiment hot. Puis Mike, c'était malade comme chose.
C'était vraiment hot.
Puis Mike, je le dis à chaque fois
que je viens ici, mais pour vrai,
donner de l'amour à Mike,
c'est pas non seulement le meilleur humoriste
et le plus gentil que je connais,
mais la plus belle personne que je connais.
Merci Mike.
Merci.
T'es gentil.
Mais pas le plus beau.
Je te donnerais un bec sur la bouche Mais t'as des gencives
Pleines de sida
Merci
Les gars
Je vous trouve super bon
Bravo pour tout ce qui vous arrive
Merci beaucoup tout le monde
Merci arrive. Merci beaucoup tout le monde. Merci beaucoup tout le monde. Merci.