Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #151 – (Jean-François Mercier et Jean-François Baril)
Episode Date: February 4, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Jean-François Baril qui nous raconte les dessous des Mec Comique et leur polémiques ainsi que Jean François Mercier qui nous donne son avis sur ...les scandales dans le milieu de l'humour et comment il s'est taillé de force, un premier rôle dans "3X Rien". --------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteAirBNB - http://mwbnb.caTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Bonsoir. Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
Cette semaine, j'ai découvert quelque chose.
Moi, je voulais avoir une heure de nouveau matériel avant le temps des fêtes.
Et cette semaine, je faisais un show à Québec.
Puis, il y a une fille qui m'a écrit que c'était sa fête.
Puis, elle avait hâte de me voir le jour de sa fête.
Puis, je suis allé voir son profil Twitter.
Puis, j'ai vu que le dernier tweet
qu'elle avait écrit, elle l'avait écrit à moi, genre,
il y a trois mois, puis elle était venue voir mon show
il y a trois mois, puis
elle m'avait juste écrit « Hey, j'ai hâte de voir
ton prochain show ». Fait que là, j'étais comme
« Fuck, elle pense que
c'est un nouveau show ». Fait que j'ai comme paniqué
puis j'ai fait, ça me prend pas
grand-chose pour paniquer, là,
mais j'ai fait, j'ai fait « Ahchose pour paniquer, mais j'ai fait,
c'est poche pour elle que je fais pas un nouveau show,
fait que j'ai fait, je vais faire une couple de nouveaux numéros en début de show,
puis les numéros
que j'avais rodés ici, finalement,
j'avais plus qu'une heure de nouveaux
numéros, fait que là, j'étais
super content, dans le fond,
elle m'a aidé à bâtir
mon prochain show. Moi, je me disais,
ça va être long avant d'avoir une heure.
J'ai une heure et dix. Je suis
heureux. C'est ça. C'est pas mal
ça qui est arrivé cette semaine.
J'ai aussi écouté
le podcast à
Yann Yann. Il y a un podcast qui s'appelle
Le Stream. Je te le dis souvent, c'est vraiment
bon. J'aime ça.
En plus, là, ça va sonner comme j'aime juste les affaires qui ont rapport avec moi le dis souvent, c'est vraiment bon. Ah, merci, c'est gentil. J'aime ça. En plus, là, ça va sonner
comme j'aime juste les affaires qui ont rapport avec moi,
mais souvent,
souvent, tu décortiques
des moments, mettons, du podcast
où, là, cette semaine, tu parlais
beaucoup de
l'affaire Nantel.
L'affaire Nantel, l'autre affaire.
L'affaire Mascotte aussi.
Je trouvais ça vraiment intéressant. J'écoutais et je me disais, ah oui, Chris, c'est vraiantel, l'autre affaire. L'affaire Mascotte aussi. L'affaire Mascotte aussi. Puis je trouvais ça vraiment intéressant.
J'écoutais et je me disais, ah oui, c'est vrai.
Puis il y a une affaire, par exemple,
tu disais sur l'affaire Nantel que,
c'est vrai que je l'avais mal défendue.
La semaine passée, ou ça fait peut-être une couple de semaines,
que j'avais dit, moi, je l'avais mal défendue.
Puis moi, je pense, c'est ça, Nantel, je ne connais pas la joke
qu'il a faite qui choquait le monde.
Puis quand je ne connais pas la joke,
je n'aime pas ça me prononcer.
Mais je connais Nantel.
Pour moi, c'est un ami.
Puis pour lui, moi, je suis une bonne connaissance.
Fait qu'on s'est soutenus.
Il en a-tu parlé
de tout le monde en passe?
Parce que là, ça a été enregistré
genre mercredi ou jeudi.
Ça a été enregistré jeudi, puis je n'ai pas reparlé depuis.
Moi, j'avais écrit à Nantel
la journée
de sa première, de son one-man show.
Moi, j'étais à New York, puis j'avais
écrit un e-mail pour
il souhaitait merde. Puis j'avais écrit à son équipe technique, vu qu'il y avait des menaces de York, puis j'avais écrit un e-mail pour... Il souhaitait merde.
Puis j'avais écrit à son équipe technique,
vu qu'il y avait des menaces de mort, puis il y avait, tu sais, la police qui était là.
J'avais écrit à ses textes, j'avais fait,
« Vous devriez acheter un petit pointeur laser
pour le faire capoter pendant le show. »
Je me suis dit, « L'enfer, tu sais,
qu'est-ce que ça aurait été drôle. »
Ça, tu vas voir le show à Nantel
tu vois le poing laser sur le gros crown
ça va pas bien
j'ai pas parlé mais
il va venir
la semaine prochaine je pensais
dans un des prochains shows
pour le monde qui regarde
Patreon ça va être dans une couple de semaines.
Pour le monde YouTube, ça va être dans 4 ans.
À peu près.
Moi, c'est ça.
Je veux remercier le monde aussi.
Je voulais une heure
avant Noël. J'ai ma nouvelle âge.
Je suis bien content.
Je suis surpris à quel point il y a beaucoup de monde
qui s'abonne au Patreon.
Si vous voulez supporter le podcast,
ça coûte quasiment rien. C'est patreon.com Je suis surpris à quel point il y a beaucoup de monde qui s'abonne au Patreon. Si vous voulez supporter le podcast,
ça coûte quasiment rien.
C'est patreon.com, barre oblique, sous-écoute.
Il faut peut-être juste aviser, par exemple,
parce que ça, c'est une affaire qu'on s'est rendu compte après.
Les gens, tu sais,
les chiffres qui sont écrits,
c'est en US.
Notons, quand tu donnes 3 piastres,
dans le fond, tu donnes 4 piastres quasiment, vu que c'est en US.
Tu es en train de me traiter de crasson.
Non, mais on s'en est aperçu
après. Il y a du monde qui avait relevé ça.
Il y a du monde qui tienne
le PayPal juste
pour payer le Patreon.
Si tu as 3$,
c'est ça.
C'est 3$ US parce qu'il n'y a pas la possibilité
de le mettre en canadien. Non, c'est ça. C'est relative pièces US parce qu'il n'y a pas la possibilité de le mettre en canadien.
Non, c'est ça.
C'est relativement nouveau Patreon.
J'imagine qu'ils vont tout ajuster ça.
D'après moi, l'année prochaine, tu vas avoir l'option de le mettre en canadien.
Puis tout le monde va faire comme s'ils ont oublié de le mettre en canadien
pour charger 30 cents de plus.
Oui, c'est ça.
On a mis le documentaire que j'avais fait.
Il est sur le Patreon.
Puis j'ai eu bien du monde qui me parle de...
Moi, dans les années 90, j'avais sorti
un album qui s'appelait Vulgaire.
Puis c'est impossible
de le trouver. Puis je ne veux pas le vendre
nulle part parce que
l'humour, ça ne vieillit pas bien.
Je vais le réécouter. J'en ai un CD chez nous, si je trouve un lecteur CD, je vais
l'écouter puis je vais mettre comme les... je vais essayer de tout mettre sur
le Patreon gratuit, pour le monde qui paye John, dans le fond c'est pas
gratuit, mais je vais mettre l'album. J'aimerais le mettre au complet,
mais j'ai un feeling, après l'avoir écouté,
je vais faire « On va mettre ces quatre minutes-là. »
Ça, ça vient vieillir.
D'ailleurs, la semaine prochaine, au show,
on a les pic-bois.
Puis aujourd'hui, Maxime m'a envoyé
un extrait d'un bye-bye des années 80.
Tabarnak, ça n'a pas bien vieilli.
Le blackface est en mode.
Le blackface, c'est rare que l'humour ethnique vieillit bien.
Pas l'humour ethnique à la Russell Peters, Sugar Sammy,
mais genre un blanc qui fait des yeux de chinois pis qui fait comme « Haro! »
Ça...
Ça vieillit moyen bien. OK.
J'ai regardé un film. Il y a un film avec
Robert Downey Jr. où est-ce qu'il est en blackface.
Ouais, il est en blackface tout le long.
Tropic Thunder. C'est bon, ça.
Pis c'est super bon. Moi, j'avais jamais
vu ce film-là. Pis là, j'ai fait comme « Oh shit!
C'est blackface. Total blackface, ça. »
C'est comme nouveau que le blackface, on dénonce ça, hein, parce que ce film-là aurait puis là, j'ai fait comme, oh shit, c'est Blackface, total Blackface, ça. C'est comme nouveau que le Blackface,
on dénonce ça, parce que ce film-là
aurait jamais passé, quand même.
Non, mais ça, il était... La première fois
que quelqu'un a vraiment fait une sortie
contre le Blackface aux États-Unis,
c'était Ted Danson, dans le temps
qu'il sortait avec Whoopi Goldberg.
Il avait été un roast, il roastait sa blonde
de l'époque, puis il est arrivé en Blackface,
puis ça a vraiment pas bien passé. Puis, ce film-là, il sortait à blonde de l'époque pis il est arrivé en blackface pis ça a vraiment pas bien passé
pis ce film-là, il est sorti à peu près
dix ans après. Fait que c'est pour ça
qu'il joue comme sur le malaise. Il y a une couple
des personnages qui sont comme
pas bien avec ça
mais ça passe.
C'est vraiment
un bon film ça en plus. Je l'ai
réécouté cette année pis je pensais
que le blackface allait me déranger,
puis ça ne me dérangeait pas dans ce film-là,
vu que, tu sais,
du blackface bien fait, c'est bon.
Ça, ça va être un extrait
qu'on va garder.
Prochain scandale,
tu vas voir aux nouvelles,
il va faire cette semaine,
il y a un cas de blackface, là, ça va couper à moi qu'il va faire. Tu sais, du blackface, des fois, c'est un scandale. Tu vas voir aux nouvelles, il va faire cette semaine. Il y a un cas de blackface.
Là, ça va couper à moi qu'il va faire.
Tu sais, du blackface, des fois, c'est cool.
C'est correct.
Il y a du bon blackface, il y a du mauvais blackface.
Hé, on va...
C'est ça, on va starter l'émission.
Avant de commencer, je veux...
Je vais reploguer mon...
Mon petit code Uber, ça fait longtemps.
Je ne l'ai pas plogué.
Si vous n'êtes pas membre Uber et que vous voulez un livre
gratuit, faites le code Uber
chien.
Si vous voulez 50 pièces de rabais
sur Airbnb,
faites le mwbnb.ca
Cette semaine, j'ai à l'émission
deux...
Un qui est venu une couple de fois.
L'autre, c'est sa première fois
au podcast. C'est sa première fois
au bordel.
Ça fait-tu longtemps
que tu n'es pas monté sur une scène d'humour?
Un bout.
Ça fait un bout.
Là, je viens de le stresser, je pense.
Très content de les avoir,
les deux. C'est mon spécial, Jean-François.
Voici Jean-François Barry et Jean-François Mercier
Applaudissements
Applaudissements
Applaudissements
Applaudissements
Applaudissements
Comment ça va?
Ça va bien
Vu que j'ai la grippe
C'est pour ça que je ne vous touche pas
C'est un bon casse-grippe c'est un bon casse-grippe.
Oui, c'est le meilleur casse-grippe.
L'alcool, c'est le...
Moi, j'ai été la première de Guy Nantel.
OK.
Écoute, en arrivant là, il y avait l'anti-émeute.
Moi, j'étais là, l'anti-émeute, c'est-tu pour Nantel?
Puis je l'ai texté.
J'ai texté Nantel pour m'apercevoir qu'il n'y avait pas de cellulaire,
que c'était un téléphone de maison.
Il est bien plate, lui, de jamais me répondre.
Là, c'est ça, il m'a dit qu'il n'y avait pas de cellulaire.
Je l'ai texté, puis effectivement, l'entier de meute était là pour Nantel.
Chris, c'est quand même...
Moi, je capotais, j'étais là.
Mais ce n'est pas ça qu'ils ont dit.
Moi, c'est...
Voyons...
Qui sortait avec Éric Young? Bibi. Bibi. Oui, moi, c'est Bibi qui m'a dit ça. Ah, c'est Bons qui sortait avec
Eric Young
Bibi
ah c'est Bibi qui t'a dit ça
je sais que ça sonne pas sérieux
avec les cheveux beurres
il a demandé à Geneviève
il a dit
mais non mais la ville a dit qu'il y avait une manifestation
pis qu'il était pas là pour guider la tête
la manifestation c'était Black là pour Guy Nantel. Oui, mais la manifestation, c'était le Black Bloc
qui s'en venait mettre le trouble dans le choix Nantel.
Ah oui? OK.
Puis, t'as-tu fait chier qu'après, dans les médias,
ils n'arrêtaient pas de dire
« Il n'y a aucun humoriste qui m'a supporté »
et toi, t'étais dans la salle.
Non, sais-tu, moi, ça faisait mon affaire
de laisser Guy se débattre tout seul dans cette affaire-là
et de ne pas être
mêlé à ça. Moi, je fais des jokes
de crème glacée et je suis associé
à la culture du viol.
Je ne suis peut-être pas le meilleur
pour le défendre,
mais effectivement, Nantel, moi, je trouve ça clair,
son second degré.
Puis, je me serais attendu, honnêtement,
que quelqu'un qui ne fait pas d'humour ne voit pas le second degré.
Je fais « OK, ça se peut ».
Mais quand quelqu'un fait de l'humour, je trouve ça…
Je le trouve facile à voir, le second degré de Nantel.
Mais moi, c'est une affaire que j'ai vraiment vue avec l'affaire de Guy Nantel.
On dirait…
Tu sais, à l'époque, même moi, avec
mon gag sur Jérémy Gabriel,
j'avais l'impression que les humoristes
me supportaient.
Ça, c'est pas correct.
Non, mais là, Nantel,
cette fois-ci, le monde...
D'habitude, un humoriste, les autres humoristes
le supportent tout le temps, automatiquement,
peu importe le gag. Ils vont faire
« Regarde, j'aime pas le joker, mais c'est plus
vrai depuis à peu près
un an.
Oui, la solidarité a
disparu.
Même,
tu sais, c'est
non seulement de l'indifférence, mais en plus
on dirait que c'est un crime parfait.
Poussons-le, poussons
ce zèbre-là vers les lions. Pendant que lesle, poussons ce zèbre-là vers les lions,
pendant que les lions dévorent
ce zèbre-là, ils nous écœurent pas,
puis je peux faire
ma place parmi les zèbres.
C'est même
de l'anti-solidarité.
Moi, je suis en train
de lire un livre sur
le public shaming,
comment dirais-tu ça en français?
La honte publique.
La honte publique, oui, c'est ça.
L'appel à la honte.
Oui, l'appel à la honte.
Dans le temps, il servait de ça.
Mettons, tu volais de quoi?
Il te pognait, il te mettait une petite pancarte.
Jean-François Mercier a volé des fruits.
Puis là, tout le monde faisait assis de Mercier.
Il a volé une pomme.
C'est une marde.
On arrêtait de faire ça.
Puis là, avec l'arrivée des réseaux sociaux...
Trouvez, ma femme sentait les fruits.
Mais c'est redevenu ça.
Moi, ce qui me fascine,
c'est comme Gilbert Sicotte.
On fait comme si...
C'est un monstre.
C'est un monstre.
Tabarnak, c'est juste
un metteur en scène. Ils sont pas mal
tous de même.
Là, tout le monde est en train de descendre
ça un peu, l'affaire sicote.
C'est parce que le monde
commence à faire. Bien là, ça va déjà être
mon tour tantôt.
Non, mais il y a une couple d'élèves
qui font un petit peu...
Il faut relativiser les affaires. Mais c'est comme si t'as la mode de dénoncer pendant une couple d'élèves qui font un petit peu. Il faut relativiser les affaires.
C'est comme si tu étais à mode de dénoncer.
Pendant une couple de semaines, on dénonce, on dénonce, on dénonce.
Puis c'est sorti un peu gros.
Quand on a vu la manchette, on avait l'impression que lui-ci était dans le scandale.
Je ne dis pas que c'est rien quand c'est psychologique,
mais on n'est pas dans la même affaire que Roson-Salvaille.
Dans le temps, on met pas dans la même affaire qu'Héroson-Salvaille. Dans le temps,
on met tout dans le même bateau.
Ça doit faire chier un Gilbert Scott qu'il est dans le même bateau
qu'un violeur.
Inconduite sexuelle,
ça va de...
Il m'a dit que j'avais des beaux seins
à se faire violer dans un parking.
C'est insultant un peu
pour la fille qui s'est faite violer dans un parking
d'être mise dans la même affaire
que la fille qui s'est faite donner une tape sur les fesses.
En tout cas, je ne sais pas.
Oui, oui, oui.
Tu sais comme Giovanni Apollo,
Jean-Claude,
Jean-Claude Apollo,
Jean-Claude Van Damme.
Ce serait le fun qu'on apprenne
que son nom de famille, c'ude Van Damme. Ça serait le fun qu'on apprenne que son nom de famille, c'est un pape à l'eau, c'est Van Damme.
Mais lui, je lisais l'affaire,
puis là, une de ses inconduites sexuelles,
c'était que quand il farsait une dinde,
il avait appelé la dinde le même nom que sa co-animatrice.
Honnêtement, moi, avoir été sur le plateau, j'aurais ri.
J'aurais fait un petit bon gars.
Moi, j'ai travaillé pendant un an avec,
des allusions comme ça, il en faisait
plein.
Tu t'en étais-tu agressé? Pas du tout.
Moi, j'ai le plus trouvé ça,
parce que là, t'as descendu,
c'est pas tout le monde qui descend le texte,
les gens regardent juste le gros vide.
Il avait des petites bonnes.
Mais je me suis demandé comment il avait fait sa vie.
Dans le fond, ce n'était que des mensonges.
À l'arrière de l'autre, ça veut dire qu'il revenait chez eux.
Il venait de faire une entrevue.
Faut-il tourner à Curseau pour 2 millions?
Moi, c'est ça.
C'est malade.
Une chance des caméras étaient-tu?
Parce qu'il serait mort.
Non, mais imagine, il passait au Journal de Montréal,
donne une entrevue.
Là, il s'inventait des affaires.
Il fallait qu'il s'en souvienne pour la fois d'après,
quand il passait ailleurs.
Tu sais, je te demande où tu es allé à l'école primaire,
tu vas dans ton passé, tu t'en souviens.
Mais là, lui, tout est inventé.
Il fallait qu'il se souvienne de tout ce qu'il avait inventé.
Marc, toi, tu as eu plein de maîtresses,
tu sais un peu ce que c'est d'inventer tes affaires.
Moi, vu que je n'étais pas marié comme toi,
je n'ai pas besoin vraiment d'inventer.
Ah, tu n'as pas besoin de vraiment t'inventer.
C'est ça, l'affaire.
Mais moi,
Apollo,
j'ai trouvé son frère aussi vraiment
pas cool. Tu sais que son frère,
dans l'article, il a dit
« Jean-Claude,
c'est un astide crosseur. »
Puis tu es comme « Cré, c'est ton frère. »
Tu sais? Mais moi aussi, je le connais, Giovanni. l'autre, c'est un astide crosseur. Pis t'es comme... C'est ton frère, là. T'sais...
Mais moi aussi, je le connais,
Giovanni, t'sais.
J'ai travaillé avec, pis
j'ai dit ça à ma blonde, j'ai dit...
« Hey, t'as-tu vu ça, l'affaire de Giovanni Apollo? »
Moi, j'étais vraiment sur le cul, là.
Pis elle dit « Ouais, les inconduites sexuelles... »
J'ai dit « Non, non, ça, c'est rien! »
« Ça, c'est rien! » « ça, c'est rien. Ça, c'est rien.
Ça, c'est rien.
Mais lui, son frère, il aurait pu
tout défendre ça en faisant, regarde,
son vrai nom, c'est Jean-Claude, mais on l'appelait
tout le temps Giovanni. Puis ça aurait
passé. Puis après, là, il aurait eu
les 72 autres menteries
à régler.
Mais il devait faire chier sa famille aussi,
j'imagine.
Quand il appelait en disant à sa famille
qu'il était une grande star.
Il roulait tellement
qu'il y a une partie de moi
qui ne veut pas y croire. Il y avait une Ferrari,
il y avait une Maserati, il y avait une Porsche Carbonara.
Il y avait un Ram.
Ils avaient emprunté la Curso, je pense.
Il y avait un Ranch au Texas. Il vend son huile d'olive, il y avait un olivret, il y a un ranch au Texas. Ils avaient emprunté à Curseau, je pense. Il y avait un ranch au Texas.
Il vend son huile d'olive,
il y avait un olivret, il y a son vin,
il y a un domaine.
Tu fais quoi?
Il n'y a rien de vrai là-dedans.
Pour moi, c'était du jus de raisin.
Son restaurant,
je ne sais pas si vous êtes allé voir.
Son restaurant à Richelieu,
je ne reste pas loin de là
ça s'appelle la grange d'Apollo
pas moyen de trouver l'adresse
c'est fou
tu penses que ça existe pas?
je sais pas, écoute
t'as un restaurant
t'as un restaurant, tu donnes ton adresse
c'est la première affaire, tu fais regarde
avez-vous une réserve?
t'as mieux refususer quelqu'un, mais
t'y donnes pas d'adresse.
T'as essayé la grange à Jean-Claude?
La grange à Jean-Claude?
Non, mais il y a un site, il y a un site Internet.
L'adresse n'est pas sur le site.
Ah oui? Peut-être il l'a enlevée, là,
pour pas avoir... Parce que lui, il doit être à votre...
C'est moi qui ai fait « Hey, quelle bonne pub,
quand même, je vais y aller à son restaurant! »
Ah oui? Ben oui, parce que il servait pas à ce qu'il y avait décrit sur le menu.
« Quelle bonne pub! »
C'est du Wapiti? Non, c'est du cheval.
Mais ça, moi, ça...
Dans le fond, il vend du rêve.
Si dans ta tête, tu es en train de manger un animal exotique,
mais tu manges du cheval, crée ce...
C'est pareil.
Tu en as une de 12 pouces
que t'as fait... C'est vraiment 12 pouces, ça?
Non, oui.
C'est dans du rêve.
Faut que tu mesures à partir d'en dedans.
Tu commences à mesurer
aux intestins.
Mais lui...
Lui, y a-tu encore
un show
avec ou
Ben là je pense que non
Non mais ouais
Non il l'avait plus déjà
Ok
Ça a fini au mois
de mai passé
Ok
Mais
sinon
lui par exemple
sa carrière est
Mais Espace Découverte
vient de prendre
un tout autre sens
par exemple
c'était ça le titre
de son show
parce qu'on découvre plein d'affaires.
Ça aurait été bon. «Espace découverte».
À chaque jour, il nous apprend
de quoi de nouveau sur sa vie.
À la fin, il t'apprend que c'est une
femme.
Pour me dire la vérité. Moi, ce que j'ai trouvé le plus drôle
parce qu'ils ont continué dans la presse après
puis il dit qu'il est parti.
Puis là, je dis ça et je l'aime bien, Giovanni.
Je me sens comme plate de dire ça. Il est parti de sa maison pour aller étudier. Ils ont retracé l'aime bien, Giovanni. Je me sens plate de dire ça.
Il est parti de sa maison pour aller étudier.
Ils ont retracé l'école.
C'était à 1,4 km de chez eux.
Il dit qu'il a quitté la maison
à 12 ans.
Ça a marché.
Tu l'as dit, c'est un bon gars.
Il fait super bien à manger.
Je ne sais pas pourquoi il s'est créé une vie.
Son restaurant, il a plein de bons avis.
Mais là, il n'y a plus
juste un milieu. C'est tout des 5 étoiles
ou des 1 étoile.
Parce que le monde, une fois qu'ils ont vu qu'il avait menti...
Tu sais.
C'est gênant de dire, est-ce que tu es bon?
Tu ne sais pas ce que tu manges.
Tu apprends que toute la bouffe,
c'est juste la bouffe qu'il a achetée au IGA
qui a fait chauffer au micro-ondes.
C'était dans l'article.
Des trucs congelés chez Costco.
Ça, moi, ça ne me dérange pas.
Costco, c'est de la bonne bouffe qui vient.
C'est un grand gast vient. » Non, mais...
C'est un grand gastronome.
Non, mais tu sais, il ne prenait pas de la...
Moi, ce que j'ai cru comprendre,
c'est qu'il achetait, mettons, du crabe de chez Costco ou du poisson.
Puis le poisson de chez Costco...
Ils n'ont plus le droit d'en vendre.
Ah oui, c'est vrai?
Oui, il n'y a plus de poisson chez Costco.
Le seul problème, c'est que sur le menu,
mettons, ils te le vendaient 32$
parce qu'ils disaient
que c'était du crabe
de l'est du Yukon.
Oui, oui.
Ils arrivaient
de chez Costco.
Oui, mais peut-être...
Peut-être qu'il y avait
un Costco au Yukon.
On dirait
que je le défends trop.
Moi aussi,
je n'ai rien mis
cette semaine
sur Twitter
ou quoi même
parce que je l'aime,
Giovanni.
Puis là,
un soir,
on se lâche tous.
On l'aime tous.
Il est vraiment cool, ce gars-là.
Il est drôle.
Je ne le connais pas, mais sa vie me fascine.
Je lisais ça,
puis pour de vrai,
je me sentais mal pour lui.
Qui est-ce qu'ils vont après
fort pour...
Mais en même temps.
Il a menti beaucoup.
Il a beaucoup d'affaires.
Oui, oui, oui. Oui, puis on a un bel historique ici. Tu sais, on a eu Clotaire-Rapport et après ça,
Boogingo. Tu sais, je pense qu'on est tanné de se faire
mentir un peu, là, tu sais.
Mais, oui, c'est...
Oui, oui, oui.
Oui, c'est la même manière de défendre
Giovanni Apollos en faisant
«Mouais».
Non, mais Boogingo,
il faisait des grandes entrevues,
il faisait des reportages sur des pays en guerre, tout ça.
Giovanni, il a juste dit
qu'il avait étudié à une autre école.
J'aimais ça que
Giovanni aussi, toutes
ses menteries qu'il disait comme pour
« Non, non, mais Asti, j'ai pas acheté de lui,
j'ai acheté de lui », puis tout le monde
fait juste « Non, c'est pas vrai. »
Il y a personne qui l'aide.
Moi, mettons, je recevrais un appel d'un journaliste qui ferait
« Hey, t'as vendu, mettons, du saumon à... »
Je ferais comme « Je ne sais pas, Carlis, là... »
Mais il y a des accusations d'inconduite sexuelle qui étaient tombées avant ça.
Fait que c'est sûr que tu fais « Hey, toi, t'as rapport avec Giovanni.
Tu fais non, non, non.
Non, non, non, non, non, non.
Ah, Jean-Claude, tu veux dire?
Les inconduites sont contre Giovanni ou Jean-Claude?
Ouais, c'est ça. Peut-être c'est ça
qu'il disait. Il était comme
Giovanni a jamais agressé personne.
Comme, guess.
Est-ce qu'on peut parler à Giovanni?
Désolé, c'est Jean-Claude. Giovanni est sorti.
Giovanni est en train de passer le doigt à quelqu'un.
Passer le doigt, c'est un drôle d'expression, ça.
Moi, j'aime beaucoup.
Il va falloir ramener ça.
C'est une expression qui sonne rough.
On passe le doigt.
Présentement, plus. Oui, oui. C'est une expression qui sonne rough. On parle de ça? Présentement, plus.
Oui, oui.
C'est ça.
Puis là,
la guerre des clans, tu le fais-tu encore?
Non.
OK, c'est fini.
Ah, pour vrai?
Il y avait eu tout un gros mouvement.
Totalement.
T'as un petit pour ramener ça?
Mais peut-être que ça va revenir en janvier.
Non, moi, avec Salvan qui part, il doit y avoir de l' janvier Non, avec Salvan qui part
Il doit avoir de l'argent qui se libère
Salvan qui part, occupation double
Toi tu pourrais revenir faire
C'est encore moi le king de vie
Moi je reviens
Je sais pas, pas de l'air si confortable que ça
Cette position-là
La case du soir
Mais non, je le fais plus
Peut-être en janvier
Tu l'avais fait 1000 On a fait 1040 au total T'étais bon là-dedans Mais non, je ne le fais plus. Mais peut-être en janvier, ça pourrait revenir.
Tu en avais fait 1000?
On a fait 1040 au total.
T'étais bon là-dedans.
T'avais de l'air à aimer ça.
Non, non, non.
T'avais de l'air à aimer ça.
Non, mais...
Mais j'aimais ça. J'aime encore ça.
Moi, je suis un joueur. J'aime ça jouer dans la vie.
J'aime m'amuser. J'aime le monde.
Je me sens bien avec les familles.
Je me sentais bien avec le monde. Je me sens bien avec les familles, je me sens très bien
avec le monde.
On en a fait mille. Des fois, il y a eu des émissions
redondantes, mais il y a eu des vrais
gros fourris
qu'on a coupés souvent.
Moi, je m'appelais tout le temps à la fête des Pères.
Moi, je n'ai pas de père.
Je ne fêtais pas ça.
On tournait le dimanche.
Il trouve un artiste qui veut venir le dimanche de la fête des Pères.
Jeff, merci.
Il disait, dis-le pas que c'est tourné d'avance.
Oui, c'est sûr.
Je fais, non seulement je ne gagne pas,
mais en plus, je me fais déplacer
un dimanche de la fête des Pères.
Parce qu'il y a quand même du monde
qui pensait qu'on était live.
Ma fille faisait de la gym à Sainte-Julie
et mettons le cours, t'es à 7h.
Je vais la reconduire.
Ça fait pas de sens, mon affaire.
Ça devait être à 6h.
La madame qui me croise, elle fait
« Boy, tu vas être serré pour ton émission, dépêche-toi! »
Je l'ai TP il y a trois mois, un samedi.
Elle, elle s'imaginait que toi, dans le char,
t'étais en train d'installer ton micro
car lisse.
Tous les soirs,
je descendais en ville, on tournait,
je retournais chez nous.
T'es jamais venu, hein?
Oui, je l'ai fait.
C'est le fun, ça t'a marqué.
J'avais fait moi contre
Philippe Laprise.
On avait gagné. J'avais été nul à chier,
mais on avait gagné. Oui, mais ça me semble qu'on a gagné. Mais ça dev été nul à chier, mais on avait gagné.
Mais ça me semble qu'on a gagné.
Ça devait faire longtemps. Ce n'était pas dans les dernières années.
Non, ça devait être en 2010.
On en tournait tellement.
À la fin,
on faisait 16 émissions, 17 émissions par fin de semaine. Le vendredi 5,
samedi 6 et dimanche 6.
Ça faisait 17 shows.
À un moment donné, tu fais juste les fers.
J'ai recroisé du monde. J'ai déjà recroisé quelqu'un à l'épicerie.
Elle dit, « Allô? »
Je suis allé jouer à la guerre des clans.
« Quelle année? » Je suis allé samedi.
« Ah, dans quelle famille? »
S'ils ne gagnaient pas,
il restait 2-3 heures avec moi.
S'ils ne gagnaient pas, il restait 20 minutes.
Ça allait tellement vite que
j'ai oublié, je ne me souviens pas que tu es venu jouer
as-tu une bonne mémoire toi en général
pour les faces?
non
fais-tu semblant de reconnaître le monde?
oui
récemment
j'ai commencé quelque chose
quand quelqu'un me regarde
on dirait que j'ai oublié que je suis connu.
Je fais comme si je le connais.
Moi aussi.
Souvent, je fais des malaises.
Les personnes me disent
« Chris Marquardt est content de me voir. »
Souvent, tu refais ton stock
que tu as fait au Fantastique.
Tu as fait ce joke-là.
C'est vrai?
Oui.
Tu n'as pas une bonne mémoire.
Je n'ai pas une bonne mémoire'as pas une si bonne mémoire? non mais ouais
vous parlez de la mémoire
c'est en plein ça, d'ailleurs j'ai une question pour toi là dessus
parce que vous êtes parti sur la mémoire
pis t'as dit à un moment donné que
quand tu tombes dans un coma
ça peut affecter ta mémoire
pis là Étienne
il a ramené ça dans le sujet de la mémoire
mais moi j'étais intrigué.
Tu étais dans le coma dix jours.
Tu as dit diabétique.
Oui.
Mais ils n'avaient pas rallongé l'affaire.
Non. J'imagine que ce n'est pas intéressant.
Tu as-tu des séquelles?
Bien, juste la mémoire.
Puis je suis diabétique.
Non, mais il perd la tête, lui, quand il manque de sucre.
Mais vraiment, il part.
Oui, mais du coma comme tel.
Du coma, la seule chose que j'ai,
j'ai exagéré,
j'ai fait comme Jean-Claude.
Mon vrai coma,
il a juste duré une couple de jours,
mais mettons quatre jours, puis après,
j'ai été à l'hôpital dix jours.
Mais ça fait que j'ai une mémoire
de mal. Vraiment, là.
Mais tes textes?
Mes textes? Le fait de ne pas avoir de mémoire de merde. Vraiment, là. Mais tes textes? Mes textes?
Moi, le fait de ne pas avoir de mémoire,
on dirait que ça m'aide,
vu que, tu sais, quand tu fais un texte,
si tu oublies un bout,
on dirait que ça a été mal écrit.
Vu qu'une joke est supposée te faire penser
à quelque chose d'autre.
Tu sais, comme dans une discussion dans la vie,
tu ne parles pas de...
L'autre fois, je suis allé au glissade d'eau,
là, tu as des jokes de baseball. Tu sais, si tu dis l'autre fois, je suis allé au glissade-dos, là, tu as des jokes de baseball.
Si tu dis l'autre fois que je suis au glissade-dos,
tu vas avoir des jokes de glissade-dos.
Moi, ça finit tout le temps
avec une joke de pédophile.
C'est facile de te ramener.
Tiens-le-là au glissade-dos.
J'avais plein de questions dans mon char
parce que... Te souviens-tu
du coma? Il y en a qui disent qu'on entend
le monde nous parler des affaires de même.
Moi, je me rappelle même, dans ma tête, j'ai vu le monde.
Moi, je me rappelle quand...
Dans les films, quand on voit, ils mettent ça flou
un peu, puis là, le monde parle, puis c'est un peu écho,
c'est le même. Mais moi, c'était pas flou,
puis c'était pas écho, mais je me rappelle,
quand je suis allé à l'hôpital, je me rappelle
d'avoir vu, il y avait un de mes amis qui est arrivé
chez nous en vélo, puis là,
il parlait avec ma mère.
C'est un astide épais.
Il demandait à ma mère.
Elle était comme, « Maître, peux-tu venir faire du vélo? »
Elle était comme, « Il est un peu mort. »
Mais tu étais dans le coma chez vous?
Oui.
Ils t'ont laissé chez vous?
C'est quand ça que ça s'est arrivé?
C'est que moi, j'avais...
Attends un peu.
Tu as fait un coma et ta mère ne t'a pas amené à l'hôpends un peu. T'as fait un coma,
pis ta mère t'a pas amené à l'hôpital?
Non, là...
Elle t'a laissé sur le plancher.
Non, mais il part souvent, quand même.
Non, mais là, 10 jours.
Mais quand j'avais 11 ans,
j'ai passé une couple de semaines à Terre-Neuve
chez mon oncle et ma tante,
pis j'étais pas diabétique quand je suis parti.
Pis ça a commencé là-bas.
Pis mon oncle et ma tante s'en ont comme pas rendu compte,
mais j'ai perdu 40 livres.
À 11 ans?
Oui.
Je suis allé de 100 livres à 55 livres.
Chris, je ne serais pas gros.
Ils ne se sont pas rendus compte de rien?
Ils descendaient les chandelles.
Ma tante était diabétique.
Mon oncle est alcoolique.
Moi, je suis comme un best-of des deux.
C'est sûr que ce n'est pas tes parents?
Non.
Ma tante faisait du poisson
tous les repas.
Moi, je n'aimais pas le poisson.
Je n'en mangeais pas
vu que je trouvais ça dégueulasse.
Après, j'ai juste arrêté de manger complètement.
Eux autres pensaient que je faisais mon difficile.
C'était deux hosties de crétins.
Quand mes parents sont venus me chercher à l'aéroport,
ma mère paniquait.
Elle voulait appeler ma tante pour lui donner de la marde.
Elle m'a fait « On va t'amener au Dunkin' Donuts.
On va te donner de quoi manger. »
Ils m'ont amené au Dunkin' Donuts pour juste
me bourrer la face dans n'importe quelle
marde la plus proche qu'ils pouvaient trouver.
Je suis retourné à la maison.
Ma mère a dit qu'on m'amènerait à l'hôpital.
J'ai dit que c'était correct. Je suis allé me coucher.
Je suis fatigué. Je me suis couché.
Après, je ne me suis juste pas réveillé.
Le lendemain matin, je ne me réveillais pas.
C'est là qu'ils ont appelé l'ambulance.
C'est ça.
Tu disais,
je t'ai coupé, le petit ami en bicycle.
Moi, je me rappelle d'être embarqué
dans l'ambulance.
Je me rappelle que mon ami était arrivé.
Mon ami était comme,
« Mike est revenu. Je voulais faire du vélo avec. »
J'avais l'impression d'être à côté.
Il parlait à ma mère.
Moi, j'étais là,
puis lui, trop innocent pour marquer. Puis après,
du coup, moi, je me rappelle, j'étais dans une
chambre avec un autre petit gars, puis je me
rappelle, j'entendais souvent
ses parents parler, puis
j'avais mes parents, je me rappelle,
qui me parlaient. Je me
rappelle de rien vraiment
précis, sauf mon ami stupide.
Puis, est-ce que tu comparais
le même coma que, mettons, un accident de char,
tu es dans le coma, est-ce que tu parais?
Je n'ai jamais fait une autre sorte de coma.
Mais les médecins, il aurait pu t'en parler.
Oui, non.
Je ne sais pas, tu ne t'en souviens pas quand il t'arrive des affaires?
Oui, oui.
C'est le gars qui t'a crissé en bas de son taxi
que tu penses?
Oui, oui.
Un mini-coma,
j'imagine.
Je pense qu'on peut dire ça.
Fait que, oui.
Je la connais pas.
Il l'a déjà compté.
C'est ça. J'étais à New York. J'étais bien saoul.
Je me suis mis à vomir d'un taxi.
Le gars m'a dit, sort du char.
Rien de nouveau.
Je suis sorti du char pendant qu'il roulait.
Je me rappelle que le gars...
Ou tu as crissé en bas.
Je me suis réveillé le lendemain matin
à l'hôpital. Je n'avais plus de linge.
J'étais dans la section des sans-abri.
J'avais un bleu qui partait ici
qui finissait là.
C'était mon corps.
Le côté de mon corps
qui était...
C'était noir. C'était ta couleur. C'était mon corps. Le côté de mon corps qui était...
C'était noir. C'était sa couleur.
C'était fou.
Lui, il voulait sortir de l'hôpital
au plus crise parce qu'il était aux États-Unis.
Il disait qu'il y avait l'Obama Care.
Il a dit que ce n'était pas américain.
Il ne voulait pas avoir cette facture.
Je n'ai jamais reçu de billes.
J'ai gardé mon petit bracelet.
L'hôpital?
Oui.
Ils sont partis avec tout.
Tu n'avais plus de papier non plus?
Non. Ils ont tout mis dans un sac.
Mon téléphone...
La seule chose qu'ils ont volé, c'est mon argent.
Ils ont tout mis dans le même sac.
Tout mon linge
était rempli de vomi.
Mon téléphone était mort. Je ne savais pas
où je restais vu que c'était un Airbnb.
Je suis allé à l'autre bord de la rue.
Il y avait une pharmacie.
J'ai acheté du Axe
Body Spray rempli
de vomi.
Ça ne marche pas tant que ça.
Ça marche.
Axe, l'odeur
ne dure pas longtemps.
Le vomi, elle dure.
Mais c'est ça.
J'ai une vie flatte.
J'écoute ça.
Il y avait Giovanni, je pense, à côté de toi.
Moi, qu'est-ce qui est flatte,
c'est que c'est vrai.
On dirait que non.
Il donnait sa petite bouffe en purée,
du gnous en purée.
Mais oui, c'est ça.
Moi, la part du temps,
c'était quand je faisais...
Le coma diabétique, c'est quand ton sucre
est super haut.
La part des troubles que j'ai eues,
c'était quand il était super bas.
Là, je perds. Je ne sais plus où je suis.
Je ne sais plus ce qui se passe.
Tu vas être meilleur que moi pour la compter,
mais à un moment donné,
tu t'en allais te pitcher en bas.
Tu avais rêvé que tu étais
un oiseau, je ne sais pas trop quoi.
Non, mais il perd complètement
la tête. Ce n'est vraiment pas drôle.
Il n'est plus là
pantoute, pantoute.
Tu t'étais réveillé le lendemain et tu avais une couille gelée.
Tu penses que tu t'en allais sauter
en bas de l'hôtel.
C'est ma couille qui a touché
la rampe d'acier qui m'empêchait.
Je suis au 14e étage.
Parce que je m'étais crissé à la poêle,
puis là, je m'étais dit,
je vais voler autour du bloc.
Ah non, écoute, quand tu pars,
c'est pas drôle.
Moi, je t'avais vu partir,
puis j'étais là, bien voyons, il est bien con, Mike.
Il n'y a plus rien qui fait de mal.
T'étais là? T'étais dans la chambre?
Non, pas cette fois-là, mais une autre fois, je l'ai vu partir.
Il m'a regardé à poil.
À poil?
Sur le bord de la rampe?
Il m'a sauté les couilles.
Il m'a sauté les couilles.
C'est son seul réflexe.
Ça peut savoir.
Je donnais des coups de genoux à un gars. C'est son seul réflexe. Ça peut savoir. Je donnais des coups de genou à un gars.
C'est bon.
Je l'avais vu partir.
Ça ne faisait plus de sens.
Son coloc,
Nicolas Pouliot,
ton ancien coloc,
il avait fait manger une caramilque de force.
Je ne sais pas si tu sais qui c'est.
C'est un armoire à glace.
Après, je redeviens correct. Il n'est qui le gars-là, mais c'était un armoire à glace. Après, je redeviens
correct.
Non, c'est beau.
Je m'en occupe. Il rentre et se débat.
Ah non, lui, il a des histoires avec lui.
On a une couple qui perd la tête.
Là, ça va mieux,
par exemple.
Tu ne t'en souviens pas.
Je pense que je pourrais t'en compter une que probablement
tu ne t'en souviens pas.
Ça se dit-tu en podcast? Plus ou moins. Tu t'en souviens pas. Je pense que je pourrais t'en conter une que probablement tu t'en souviens pas. Ah oui? Oui.
Ça se dit-tu en podcast?
Plus ou moins.
Plus ou moins.
Le podcast, si vous écoutez,
je pense que ça se dit.
Je vais en raconter.
Je pense qu'on avait été jouer au poker chez Dano.
Ah oui, je me rappelle.
On est allé aux danseuses à Chautauquais.
Je pense que le bar n'existe plus.
On arrive là.
Il n'y a pas de Darman.
On rentre.
On est une petite gang.
Évidemment, quand tu rentres avec Mike Ward,
ou la danseuse, Jeff Mercier, Mike Ward,
la danseuse, ça cause une petite commotion
parmi les danseuses.
Mais il n'y a pas de...
On est genre un lundi ou un mardi,
il n'y a pas de staff.
Il reçoit sa bière, puis la fille,
elle s'en va chercher d'autres bières, puis tout,
puis c'est long, puis il cale sa bière,
mais là, il est complètement perdu.
Il fait « J'ai soif! J'ai soif! J'ai soif! »
« Calme-toi, Mike, calme-toi. J'ai soif! J'ai soif! Pas de service ici! »
Il pogne sa bouteille, il la pitche dans le miroir.
Le miroir tombe. Je fais « OK, viens, attends, tu t'en viens. »
« Non! J'ai soif! Non, tu t'en viens, tabarnak! »
Je me rappelle pas de ça,
mais c'est ça.
Tu sais,
il y avait pas de Dormin, parce que je pense
qu'on s'est fait facturer un miroir
sur nos cartes.
T'avais un grand bleu, je pense, encore.
Ah oui, je me rappelle même pas qu'on avait été
aux danseuses.
C'est ça que je te disais.
Ah, mais là, t'étais coma, mais de bout.
Mais là, je me rappelle... To. Ben non, c'est ça que je te disais. Là, t'étais coma, mais de bout. Mais là, je me rappelle...
Ça, c'est le gars qui m'a fait le plus...
Je pense que c'est Chou.
Complètement chou, mais perdu.
C'est pas juste chou,
c'est coma diabétique qui embarque.
Il n'y a plus rien.
Il fait...
Tu t'en vas, toi?
Faut pas prendre ton char de même.
Tu me reconnais? »
« Ben oui, je te reconnais. »
« Ben, dis le cochon aussi, il va me reconnaître. »
« Mais attends! »
« Mais attends! »
« Elle finit pas là, l'histoire! »
« Elle finit pas là! »
« Mais il punche! »
« Mais il est complètement... »
« Il est plus là, pantoute! »
« Fait que Pierre Prince, moi, à l'époque, je restais à Saint-Jean. » « Lui, il restait à Saint-Jean. à l'époque je restais à Saint-Jean, lui il restait à Saint-Jean
puis Pierre Prince restait à Saint-Jean
Pierre il dit je vais prendre le char à Mike
je vais aller reconduire Mike chez eux
toi viens me chercher chez Mike, amène-moi chez nous puis va-t'en chez vous
fait que tout fonctionne
il se débat, il veut pas se laisser faire
puis il devient vraiment désagréable
puis là il est là, il pogne sa bière
puis il averse sa tête
à Pierre Prince
réussit à le distraire t'es un ami le fun en tout cas Il pogne sa bière et il averse sa tête à Pierre Prince.
Réussi à le distraper. T'es un ami le fun, en tout cas.
Réussi à le distraper dans le char.
On s'en va.
Pogne un barrage de police.
Moi, je passe tout droit.
Mais Pierre Prince, la police...
Avec de la bière dans les cheveux.
Il avait-tu encore ses grands cheveux longs?
Tu me réinviteras à ton podcast.
Je me rappelais pas
de ça non plus.
Je me rappelais
l'affaire de barrage. T'étais complètement parti. Je ne me rappelais pas de ça non plus. Je me rappelais...
L'affaire de barrage me disait quoi, mais...
Tu étais complètement parti.
Ça, c'était le même soir, par exemple.
Non.
Moi, j'avais l'impression que c'était le même soir.
Non, ce n'était pas le même soir.
Non, parce que ça ne ferait pas de sens.
Moi, je n'étais pas là.
Je ne peux pas vous aider.
Ça ne me dérange pas.
Toi, es-tu quelqu'un qui boit pas mal?
Genre, une fois par semaine,
une fois par mois?
Tu es le petit gars parfait.
Il fait du sport, il ne trompe pas sa femme.
Non, mais c'est vrai.
Il a une petite famille.
Il s'occupe de sa petite famille.
Il joue avec les enfants du quartier.
Ça, c'est lui.
Non, mais tu sais.
Non, mais je bois, mais...
J'aime pas ça me paqueter à la fraise.
OK.
Le lendemain, je fais le mal.
Fait que je bois, mais je m'arrête à un moment donné.
Genre après deux, trois drinks?
Non, non, non.
Mais non, là, de temps en temps, je bois là.
C'est quand la dernière fois que tu t'es soulevé?
À la pêche cet été.
Quand je me suis relevé de ma chaise,
j'ai fait une couple de pas par là-bas,
mais les marches étaient par là-bas.
Mais tu sais, tu étais à la pêche,
je n'ai pas fait de niaiseries,
je n'ai pas sauté dans le feu.
J'allais me coucher,
je me suis relevé parce que ça tournait un petit peu,
mais je ne bois pas beaucoup.
Là, t'as?
Non, non, mais non. Je suis le premier qui vient ici qui ne bo bois pas beaucoup. Moi, j'ai... Là, t'as...
Non, non, mais non.
Je suis le premier qui vient ici qui ne boit pas beaucoup.
Non, non, il y en a plusieurs.
Il y en a plusieurs.
Souvent, le bord du monde ne boit pas beaucoup.
Moi, quand je prends une brosse, ce qui m'est arrivé hier, j'ai eu un party de voisins.
Ça paraît dans tes yeux.
J'ai eu un party de voisins et j'ai vraiment de la misère à m'en remettre.
Ton linge aussi, c'est le même.
Il y a du poil là-dessus.
Vraiment de la misère à m'en remettre.
Ton linge aussi, hein? Il y a du poil là-dessus.
Moi, quand je me lève le matin,
même si je n'ai rien fait de mal,
je me sens coupable.
Je me sens comme de la marde.
J'essaie de ne pas trop boire
à cause de ça.
Tu te sens coupable même quand tu n'as rien fait?
Oui, oui. Ma blonde m'a dit
« Hey, c'était le fun de la soirée hier. »
Elle m'a dit « Tu es tellement drôle quand tu es saoul.
Ça paraissait que tu étais saoul.
Je ne suis pas déplacé.
Tu te souvenais quand même.
Tu n'étais pas saoul au point de ne pas te souvenir du barrage. Je me souvenais.
Mais j'ai été longtemps à ne pas être capable de dormir parce que ça tournait.
J'étais là, il faudrait que je me décide.
Soit que je vomis.
Vomis!
C'est une bonne solution rapide.
Moi, je déteste ça.
Ah oui? Moi aussi.
Moi, j'aime mieux ça que la tête qui tourne.
Oui, mais tu sais, la tête qui tourne,
on va m'en venir à bout.
Ah non, je le connais,
cet adversaire-là, il n'est pas si tough que ça.
La tête à Mercier.
Mais je vois moi aussi,
au quotidien.
Parce que moi, je n'aime pas la bière,
mettons. J'aime les drinks,
le vin. Puis, chaque fois que j'allais quelque part, quelqu'un me dit
« Veux-tu une bière? » « Ah, prends une bière. »
Dans le fond, je n'aime pas. Mais tu sais, je le prenais parce que
« Ah, prends une bière. »
Tu finis une game de tennis, « Veux-tu une bière? »
Ça ne me désaltère pas.
J'ai coupé ça parce qu'en vieillissant,
on en graisse.
C'est vrai.
Vous allez devoir élargir le mur bientôt.
J'ai comme
slaqué ça un peu.
Parce que dans le fond,
je préfère quand j'ai envie, je le prends.
Quand on est jeune, on boit de la bière.
Quand on vieillit, on commence à boire d'alcool fort.
Je ne sais pas pourquoi,
mais c'est pas mal généralisé, ce phénomène-là.
Moi, j'avais arrêté de boire de la bière
parce que je me disais que c'était engraissant.
C'est quand j'ai arrêté de boire de la bière
que j'ai gonflé.
Oui, mais c'est à cause que tu es devenu végétarien
et que tu fais de la tournée aussi.
Oui, c'est ça. Je mange juste de la citronne. C'est sûr que c'est évident. végétarien pis que tu fais de la tournée aussi. Ouais, c'est ça. Fait que je mange juste de la citronne.
C'est sûr que c'est débile à un moment donné.
Faut que ça sorte, sinon ça gonfle.
Mais tu sais, si t'es sur la route,
je veux pas tracher région,
mais des plats, tu fais
« Avez-vous un bon restaurant? »
« C'est bon, on est en Italie, c'est sûr, c'est pas Mike's,
mais tu fais un tonneau de Mike's. »
Ouais, c'est ça.
C'est ça, tu sais.
C'est un genre de gastronomie là
tu sais c'est
ouais mais
ouais
le
le
en région
c'est dur bien manger
en région
surtout
si t'es végétarien
pas mal de la poutine
là
tu sais pis
si tu manges pas de fromage
moi je mange pas de fromage
si t'es végétalien
ouais
là c'est des frites pis c'est pas mal ça souvent c'est parceégétalien. Là, c'est des frites.
C'est pas mal ça.
Souvent, c'est parce qu'on est pressé.
Il y en a quand même des bons restos en région.
J'imagine que vous parlez quand vous êtes en tournée.
Mettons de la bouffe vegan à Thetford Mines.
C'est plus dur à trouver.
C'est tough un peu à trouver.
Il y a à peu près ça.
Il s'enlève, il faut que je boive.
Tu en prends rien là-haut.
C'est quoi que tu bois?
C'est un Apple.
Un Apple Tiny.
Apple Business.
Apple Business.
C'est bien bon.
C'est quoi dans un Apple Business?
De la pomme.
Oui.
De la glace.
Puis de la business, je pense.
Un Apple Business.
Toi, c'est...
Moi, c'est de l'eau.
OK.
C'est de l'eau.
Il a tout pris hier.
Du GHB quand le serveur te trouve de ton...
Moi, c'est ça.
J'ai pas viré une brossière,
mais vu que j'ai bu pas mal toute la semaine,
je me sens l'endemain de veille.
Je suis comme l'endemain de semaine.
OK. Oui. Je me suis le lendemain de semaine.
Je me suis réveillé un matin et j'ai fait...
Ah, Christ!
Je suis fatigué.
Mais c'est dur quand on vieillit aussi.
Moi, j'ai joué dans Virginie
avec Claude Blanchard.
L'émission, là.
C'est pas la fille, là.
Mais t'as fait les deux, je pense.
Pas cette Virginie-là, une autre.
Non, non, j'ai pas...
Il doit y avoir une Virginie à quelque part.
Honnêtement, je pense que non.
Il y a pas de Virginie?
Non, non, non, non, non.
Il y a eu quelques Virgines.
Mais, euh... Il n'y a pas de Virginie. Non, non, non. Il y a eu quelques Virgines. Mais j'avais joué avec Claude Blanchard.
Puis Claude Blanchard, c'était 1,41$ par jour.
Je ne veux pas valoriser ça,
mais honnêtement, il faut quand même être homme en crise
pour boire 1,41$ par jour à tous les jours.
C'est ça.
Bon, ben voilà.
Tu t'habitues.
Tu peux en suggérer, toi aussi, des sujets.
Non, mais...
Il y avait-tu de l'air mêlé à la fin de la journée?
Il y avait de l'air...
Quand il jouait sur Virginie, je pense qu'il ne buvait plus.
OK.
Mais dans le temps qu'il buvait,
c'était un quarantonce par jour.
Des fois plus. C'était minimum
un quarantonce par jour.
C'est impressionnant.
Quand même.
Quand il faisait le petit garçon dans le gros chais géant
et qu'il chantait...
Il a des gens qui n'ont aucune idée de quoi il parle.
Il chantait l'affaire de l'école.
Je ne suis pas en humeur. Je ne suis pas en humeur. L'école est finie. Il y avait un quarant qui n'ont aucune idée de quoi qu'on parle. Qu'est-ce que tu chantais, donc, l'affaire de l'école?
Je suis pas en humeur.
Je suis pas en humeur, l'école est finie.
Il y avait 41 dans le casque, c'est ça?
On le voit différemment.
Tu fais-tu des shows, des fois,
quand tu bois? Tu bois-tu pendant les shows? Moi, j'ai déjà fait un show.
Écoute, comment ça s'appelle?
Pierre-Luc Pomerleau.
Il m'avait invité sur son bateau.
J'étais avec mon gâteau.
Il était avec sa blonde, sa soeur et sa mère.
Mon gâteau a entrepris sa soeur.
Puis moi, je me suis attaqué à sa mère.
Sur le bateau à son père.
Et sa mère,
elle ne serait pas partie avec moi.
Puis il était là.
« Mais là, tu es en train de cruiser ma mère. »
Il capotait.
Sa mère, elle n'aïssait pas ça. Parce qu'elle faisait « Ben, crème, tu fais bien ça quand même. Bois, bois, bois. » Il capotait. Sa mère, elle ne leissait pas ça.
Elle faisait « Crème, tu fais bien ça quand même.
Bois, bois, bois. Me faites boire, me faites boire. »
C'était juste un flirt.
C'était pas... En tout cas, peu importe.
Mais j'ai continué à boire.
À quel âge, sa mère, mettons?
Je ne sais pas.
On ne demande pas ça.
Quand tu cruises bien,
tu ne fais pas... Vous avez quel âge, vous? C'est bien, vous avez qu'à nager, vous.
C'est bien, mais à l'oeil,
mettons, à ton oeil.
Ça va me sauver de compter
les ronds quand je vais...
Hein?
Genre 45 ou genre 60?
À l'oeil, tu devais...
Non, dans la quarantaine.
Une jeune maman.
C'est ça.
Elle est en bikini toute.
C'est un bateau.
C'est un bateau.
J'ai continué à boire.
J'ai oublié que j'avais un show le soir
à Magog.
Quand je suis arrivé au show,
je me suis dit que je vais relaxer un peu.
C'était ton one-man show.
C'était pas un number. C'était un one-man show, en plus. C'était pas un number.
Avant d'entrer sur scène,
je me mettais des Kleenex
dans la bouche parce que
je m'en allais vomir. L'eau coulait.
Ça, c'était un bon truc,
les Kleenex dans la bouche?
Je pense que c'est le show que ça arrive le plus
que j'ai fait. Le monde s'en sacre.
Je sais que toi aussi,
t'en as fait une coupe,
pis le show pas moins bon pour autant.
Mais moi, je bois pas beaucoup.
C'est quoi le lien entre les Kleenex d'embauche? Moi non plus, je le comprends pas.
C'est comme la tequila, on prend du citron,
pis c'est quoi de la vodka, tu prends des Kleenex.
Quand tu sens que tu vas être malade,
tu te mets à saliver beaucoup.
Tu te mets à saliver, pis là, tu craches pas ta salive, pis tu vas être malade, tu te mets à saliver beaucoup. Tu te mets à saliver.
Je ne crache pas ta salive,
tu vas vomir.
Je me mettais des Kleenex pour...
Pour t'empêcher de vomir.
Oui.
Moi, j'avale ma salive quand j'en ai trop.
Je suis malade.
Si tu fais ça et que tu as trop bu,
tu vas vomir.
Il y en a-tu d'autres qui font ça?
Mais pourquoi tu ne crachais pas?
Ce ne serait pas plus simple de cracher?
Oui et non, mais il en vient tout le temps.
Le Kleenex, il absorbe.
As-tu fait le show avec les Kleenex?
Non, je les ai enlevés juste avant d'entrer sur la scène.
J'ai déjà fait un show où j'avais
soit la gastro
ou un empoisonnement.
Il s'est mis des Kleenex dans le cul.
Ça a l'air pêché que ça sorte.
Non, mais ça a été le pire show
ever. Mais le monde
riait tellement. Puis tout le long
du show, je me disais, je ne sais même pas
pourquoi je continue. Je sais que je vais l'annuler.
Je sais que je vais l'annuler. Je sais que je vais l'annuler.
Mais Godson avait mis une poubelle
sur le côté. Il a fait, si je te vois sortir de scène,
je vais couper ton micro. Fais ce que tu as à faire.
Tu rentreras. J'ai tout fait
le show.
J'ai fini le show. Je suis
très malade ce soir. Il n'y aura pas d'autographe.
Je suis sorti de scène. Je me suis mis à vomir
à Terrebonne,
au vieux théâtre. Je me suis mis à vomir à Terrebonne, au Vieux Théâtre.
Je me suis mis à vomir
partout, partout, partout.
C'est sûr que l'équipe d'entretien
ménager ne devait pas être
son numéro préféré.
Après ça, Terrebonne-Saint-Jean-sur-Richelieu,
quand tu es à Gastreau
et que tu conduis ton char,
le trajet est il est long.
T'sais, t'es sur le pont Champlain en train de
ravaler ton vomi, là, parce que
tu peux pas arrêter, là, c'est...
Ouais, ouais.
Hé, moi aussi, j'ai une histoire de merde.
Hé! Ah! La fois que t'es allé au Harvey's!
Oui! Parce que Jeff
et moi, on a fait bien des soupers
de mecs comiques dans le temps de Party Noël.
La première fois
que je suis allé
au Théâtre Saint-Denis,
on venait de finir
l'école de l'humour
puis pendant l'entracte,
ils nous demandent
de faire tirer des prix
dans la foule.
Je ne faisais pas un number
mais j'étais au Théâtre Saint-Denis.
Il y avait Daniel Lemay
qui faisait un numéro
ce soir-là.
Je pense que c'était
un hommage à Claude Meunier.
Il y avait plein de monde.
J'étais comme
full impressionné.
J'ai 18-19 ans.
J'ai envie de chier.
Mais solide.
Au Théâtre Saint-Denis, dans les loges en arrière,
il y a deux petites salles de bain.
Il n'y a pas...
Je ne peux pas aller là.
Je vais empester
toutes les coulisses en arrière.
Ce n'est vraiment pas gros.
Tout le monde marche.
Tout le monde est nerveux. Tout le monde marche. Tout le monde est nerveux.
Toutes mes idoles sont là.
Je ne peux pas être étiqueté
comme le gars
qui est nerveux au point de...
Je me suis retenu de la petite affaire à l'entraque.
Après ça, il y avait le bateau dans le Vieux-Port.
Je ne me souviens pas de ça.
Mike, tu es sorti un peu d'années avant moi de l'école.
C'est Ferland qui organisait ça. Des soirées, du moins, on partait sur un bateau. Mike, toi, t'es sorti un couple d'années avant moi de l'école. C'est Ferland qui organisait
ça, des soirées du monde. On partait sur un bateau.
Oui, oui, oui. T'allais sur l'île.
Moi, je faisais pas les soirées du monde.
J'étais engagé pour vendre l'étiquette.
Ça s'appelait l'île Ronde.
Oui, exact. C'est pas que j'étais pas invité.
L'île Ronde, dans le coin de Repentigny, je pense.
Fait que je pars, puis
je décide de marcher. Théâtre Saint-Denis, Vieux-Port,
ça se fait bien. Puis je marche, puis je marche, puis je marche. Puis j'oublie qu'à un moment donné je décide de marcher Théâtre Saint-Denis Vieux port Ça se fait bien Puis je marche Puis je marche
Puis je marche
Puis j'oublie que
À un moment donné
À force de marcher
Là ça veut revenir
Puis je me suis pas rendu
Puis en arrivant
J'ai fait
Il faut que je trouve un resto
Il faut que je trouve de quoi
Puis là j'ai vu le Harvey's
Qui était sur la
La place
La belle place
Jean Cartier
La place Jean Cartier
Qui peinture
Puis tout ça
Le Harvey's est plus, d'ailleurs.
Non, il n'est plus là.
Ils ont fermé.
Tu sais comment ça marche?
Quand je l'ai vu,
je suis arrivé.
Je l'ai fait dans mes culottes.
En voyant le...
Jusque dans les bottes.
Et là, je rentre.
J'enligne la salle de bain,
je rentre dans une petite salle de bain,
il y a deux urinoirs, mais il y a juste
une porte qui ferme.
Je finis ma job,
je me rends compte, écoute,
j'en ai, je prends mes bobettes de même,
j'en ai partout, puis là, il y a un petit gars
qui arrive avec son père.
Toc, toc, toc.
Ça sera pas long!
Puis lui,
il attend pour venir dans la toilette fermée.
Mais là, tu sais, à force,
il y en a à terre. Il y en a...
Il y en a... Je vous dis, il y en a
partout. J'ai jeté mes bas.
J'ai tout jeté.
Là, essuie avec du papier.
Mais tu sais, dans une toilette, demain, il n'y a pas...
Fait qu'essuie avec du petit papier
pour avoir de ça qui se défait, là.
Remonte mes culottes.
Et je suis sorti du Harvey's
tellement vite.
J'ai pris le métro.
Et je suis retourné chez nous.
Je me suis jamais rendu
vendre les fameux tickets.
Voilà.
Bon, mais attends.
Tu m'avais dit que t'avais pris l'autobus.
Le monde te regardait.
Dans le métro.
Pis là, tu te sens ta main.
T'es sorti.
T'as dit, j'ai rien gagné,
il faut que je marche jusqu'à chez nous.
Tu n'avais pas fait un arrêt.
Ça se peut, j'étais sorti avant, j'étais tellement
mal à l'aise.
Quand j'écrivais pour vous autres,
les mecs comiques, il y avait Martin Thibodeau aussi
qui en avait fait.
Il avait une bonne histoire comme ça.
C'était la première fois
qu'il rencontrait les parents de sa blonde
de l'époque. Il s'en va et il fait
« Colline, j'ai envie de caca. »
Ce n'est pas la meilleure place,
mais il s'en va aux toilettes,
fait caca, floche,
la toilette déborde
et ça sort.
Il n'a pas le choix.
« Je pense que j'ai bloqué la toilette. »
Il paraît que son beau-père
a eu la pire réaction
que tu peux t'imaginer
qui est là
et calisse
c'est-tu
pas content
de fourrer ma fille
c'est-tu
en plus
sacrement
t'es en train
de scraper ma maison
sacrement
ça vous a Ça, vous autres,
les mecs comiques,
Trois fois rien, ça a duré combien de temps?
Quatre ans.
C'était bon, Chris, comme show.
Je l'avais dit quand Louis était venu.
Ça, la transition,
c'est comment vous êtes allés?
C'est parti de où?
Vous aviez votre show
à Sketch, au show
Trois fois rien.
Je pense que c'était ta année de vivre du mépris.
Le deuxième était meilleur que le premier.
Non, mais
quand on faisait de la tournée, parce qu'on a commencé de même,
à chaque fois
qu'on partait les trois, puis qu'on allait au resto,
mettons, puis qu'il se passait de quoi, on disait des scènes de vraie vie de même entre les trois, ce serait bon. »
À un moment donné, quand Avanti nous a signés,
on commençait à écrire notre show de scènes.
On avait commencé à le roder à Saint-Sauveur.
TQS nous a demandé de faire un show télé.
On a fait le crime pour se faire connaître.
600 000 par soir à la télé de téléspectateurs
versus avant de pogner 600 000 personnes à travers la province.
On a décidé d'aller vers la télé.
On a proposé à TQS un pilote où on nous voyait dans la vie,
vivre des affaires, « write » nos trucs.
Après ça, on voyait les trucs qu'on avait écrits.
Il y avait la portion « sketch » qui a été le premier concept de mes comiques
et la portion « trois fois rien ».
Mais TQS, ça ne les intéressait pas.
Ils ne trouvaient pas ça bon à l'époque.
On avait juste gardé la portion sketch
qu'on a faite pendant deux ans
avec les petits décors qui tournaient.
Quand ça, c'est fini,
ils ont dit qu'ils aimeraient un set-com
avec eux.
C'est là qu'on a ramené la portion sketch,
la portion vraie vie des mecs comiques.
Nous autres, on tenait à le faire.
Je ne me souviens pas,
il n'y avait pas de rire en calme.
Il n'y avait pas de...
On jouait quand même vrai.
Il y avait même de l'émotion de temps en temps.
Avant-ci, tu n'étais pas d'accord.
TQS nous avait backé là-dedans. Ce n'était pas ce qu'ils réalisaient.
Ils avaient fait, on ne va y aller, pas de rire.
On va y aller. Si c'est drôle, le monde à la maison
va avoir du fun pareil. C'est la première série
qui a été faite comme ça. Maintenant, il y en a eu plein.
Les Beaux-Malaise, il n'y avait pas de rire en canne.
Mais un sitcom,
ce n'est pas vraiment un sitcom.
J'ai une belle anecdote
de trois fois rien.
Moi, je faisais le gars
de la machine à poker.
Attends, veux-tu
que je compte celle-là avant?
Tu t'en vas-tu
sur comment tu as créé
ton personnage?
Vas-y.
C'est ça que tu t'en as dit?
Je m'en ai dit
qu'à un moment donné,
j'ai eu un premier rôle.
Oui, vas-y.
C'est ça, c'est la même. Moi, je suis'en ai à dire qu'à un moment donné, j'ai eu un premier rôle. Ouais, vas-y. C'est ça, c'est la même.
Moi, je suis figurant. Je joue dans la machine à poker. Je suis là, en arrière-plan.
Il est writer?
Ouais, mais je suis payé quand on tourne comme figurant.
Ça paye, je ne sais pas, 100 piastres.
100 quelques piastres de l'émission.
Ce n'est pas la job la plus payante, mais c'est mieux ça qu'un coup de poing sur la gueule.
Il est au bar,
et on le voit d'un plan large.
Il est là, il joue.
De temps en temps, il fait signe, il se commande une bière.
C'est ça son rôle.
Maintenant, on arrive en meeting.
C'était moi qui devais écrire le texte?
Oui.
Il arrive en meeting, il a écrit un texte.
Je m'étais donné un peu plus d'importance.
Il sent mal de me dire non
il y avait un personnage
tout d'un coup
qui s'appelait
Gros Merci
pis là
il y avait des répliques
soudainement
fait qu'on le fait
pis après ça
ben ça tombe
dans les mains
de l'UDA
pis ils font
ben là
il y a les premiers rôles
ben faut payer
tout rétroactivement
qu'est-ce qu'il a fait avant
premier rôle
pis un premier rôle un minimum UDA c'est genre 1000 piastres fait que ça a été rôle, il faut payer tout rétroactivement que ce qu'il a fait avant. Premier rôle.
Un minimum UDA, c'est genre 1000$.
Je pense qu'on en a fait 16.
Ils m'ont fait un chèque de 16 000$.
Ils me faisaient la baboune un peu parce qu'il n'y avait plus
d'argent pour engager aucun figurant.
C'est pour ça qu'il n'y avait pas personne dans le bar.
Je me souviens surtout du meeting
où tu es arrivé.
Tu sais, JF, un peu pince-sans-raies.
Fait que là, on ouvre,
puis on regarde la liste des personnages.
Puis il t'a écrit « Gros Mercier ».
En fait, tu t'es écrit un rôle.
Et là, regarde, la même face que ça.
Gros Christ, tu t'es écrit un rôle.
Ben, je pensais que ça pourrait être moi
qui pourrais le jouer! »
« Mais non, mais Thibodeau,
il avait un premier rôle de serveur. »
« Oui, mais Thibodeau, c'était un des gens premiers.
Il était beau. »
« Que vous avez été obligés de crisser dehors. »
« Parce que vous n'aviez plus de besoin. »
« Il n'écrivait plus après ça.
On a eu du fun.
Ça doit enlever le goût
d'écrire sur une série
quand tu perds ton rôle de comédien.
Quand tu dis, regarde, ton personnage
n'est plus là, mais écris-nous des affaires
pour nous autres.
On se trouve assez funnés pour écrire.
Il n'était pas là beaucoup.
Il savait dans quoi il s'embarquait.
Il jouait un serveur
puis Alex tombait en amour avec
je pense qu'il savait plus
que Spice
ah ah ah
ah ah ah
ouais non c'est ça
vous aimeriez ça quand on vous dit c'est quoi
ben vas-y je te laisse expliquer
je me souviens pas du nom de la comédienne
qu'on avait prise pour jouer.
Oui, c'est ça.
Tu t'en souviens pas mal, finalement,
qu'on avait pris pour jouer la meilleure amie d'Alex.
Parce qu'Alex, on avait dit,
tu vas avoir une meilleure amie comme tous les gays
et vous allez faire plein d'affaires.
Après une couple de shows,
on s'est rendu compte que ça ne marchait pas,
cette affaire-là.
Elle a pensé qu'elle était dans toutes les saisons
et que c'était parti.
Puis non.
C'est ça qui est ça.
As-tu fait de l'amende?
Elle était pas contente.
Je la comprends. Quand tu penses que c'était une belle paye,
trois fois rien, c'était 60 jours de tournage,
puis que soudainement,
quand tout le monde est appelé...
Tu refuses des affaires.
Tu refuses des affaires. Tu refuses des affaires.
J'ai trois fois rien, je n'aurai pas le temps.
Oui, oui, rappelle-le donc.
Peut-être qu'il a encore besoin de toi.
Nous autres, on n'en a plus besoin.
C'était une décision d'auteur.
Le personnage n'était pas drôle.
Ça ne marchait pas.
C'était rien contre la fille.
Sauf si la fille était drôle,
le personnage aurait été drôle.
Pas nécessairement.
Des fois, il y a des affaires.
C'est vrai dans Bougon aussi.
Tu vois le personnage jouer
et le personnage nourrit l'écriture.
Tu te dis,
« Colin, la façon qu'il le fait,
t'imagines mon oncle s'il se retrouvait
dans cette situation-là? »
C'est sûr,
tu as des contraintes, comme on ne pouvait pas
tuer un des mecs comiques.
Sans ça, j'avais des visées
pour mon personnage.
En fait,
c'est juste le gros merci.
Vous vous souvenez-vous
quand je voulais échapper le bébé?
C'était lui qui échappait à son bébé. échapper le bébé c'était lui
il échappait son bébé
vous me disiez ben non c'est ben trop violent
c'est ben trop violent, je peux pas faire ça
j'étais ultra frustré, non non ça va être drôle
vous le voyez pas comme faux
je te le dis, moi non je le vois
ça se fait, fait que quand je l'ai vu dans le film
Crazy, le bébé qui se fait échapper
ça se fait, tu vois bien
tu vois bien que ça se fait t'es pas Ça se fait, tu vois bien!
Tu vois bien que ça se fait! » Il n'est pas obstineux,
10 ans plus tard.
Dans le film
« There's something about Mary »,
« Tu vois bien que ça se fait du sperme des cheveux! »
C'est grand public!
Y'avait-tu une scène de sperme des cheveux?
Pas dans Trois-Fariens.
Non, mais dans There's Something About...
Non, mais ça aurait été bon pour la meilleure amie à Alex.
Ou Alex, ça aurait expliqué ses cheveux.
Mais y'en avait des fois,
mais c'était pas dans le tournage.
C'était juste les restants de la veille, je pense.
Pis Alex, en plus, y'a un peu la même coupe de cheveux
que Cameron Diaz dans Something About Mary.
Ça ressemble.
Oui, un peu.
Trois fois rien, les writers,
il y avait toi, Avar aussi.
Les trois, c'était le script éditeur.
Vous trois.
Et Martin Thibodeau.
OK.
Puis des séries de 13 épisodes.
Des saisons de 13.
26, en fait.
OK.
13 septembre.
Oui, dans le temps, la télé avait du budget.
On faisait 26 par année.
Oui.
Même, je me rappelle, la première saison, vous aviez fait...
Te souviens-tu d'un banc d'annonces à TV?
Non, mais c'était fou.
D'un banc d'annonces à TV, dans les previews de l'annonce,
il mettait toujours le plus gros punch
de l'épisode.
Tu ne te souviens pas de ça?
C'était ridicule.
La promo qu'il faisait,
il mettait le gros punch.
Il embrasse.
Oh non, Louis embrasse.
Je ne me souviens pas de ça.
Tu sais, à un moment donné,
tu embrassais la blonde de Louis.
Oui, il l'avait mis
dans la bande annonce
c'était tout
le gros punch
c'était accrocheur
ben oui
j'étais monteur là-dessus
pis c'est vraiment ça
qu'il faisait
c'est toi qui le faisait
ben c'était
le réalisateur à l'autopromo
il arrivait
pis il disait
ça c'est le bout
le plus
le gros punch
fait qu'il gâchait
les
il gâchait l'émission
j'étais là
me semble
ça va peut-être tuer le spirit il disait non ils veulent ça on va mettre le gros punch. Fait qu'il gâchait les... Il gâchait l'émission. J'étais là, il me semble que ça va peut-être tuer le spirit.
Il disait,
non, ils veulent ça,
on va mettre le gros punch.
Sauf qu'en même temps,
on n'avait pas de contrôle
là-dessus.
Oui.
Non, mais c'est quand même...
Tu sais, des fois,
tu vas voir un film
au cinéma
et tu fais...
Ah, c'est-tu...
Je ne te dis pas
que je ne suis pas d'accord,
mais à part passer
le moteur au bat,
qu'est-ce que tu...
Mais ce n'est pas de sa faute.
Ben, c'était de la faute à quelqu'un.
C'était pas mal, Yann.
C'était de ta faute à toi.
C'était qui ton boss?
C'était le réalisateur à l'autopromo qui arrivait.
C'était qui? Comment est-ce qu'il s'appelle?
Mon Dieu, comment est-ce qu'il s'appelait?
On voit que...
Il s'appelait Jean-Claude.
C'était Jovain. On voit que t'es moins rancunier que Mercier, parce que Mercier s'appelait Jean-Claude! C'était Joe Varie.
On voit que t'es moins rancunier que Mercier,
parce que Mercier s'en rebellerait en ligne.
Il se souvient du gag qu'on n'a pas pris
et des promos qu'il avait de la marde.
C'est ça, ses souvenirs de Trois-Voiriers.
T'en allais poser une question, je pense.
Le 16 mai, lui aussi!
Avant qu'il t'interrompe.
Oui, c'est ça.
Je me rappelle, à l'époque,
je travaillais pour vous autres
à Radio, quand
Trois fois rien avait été pris
par TQS, puis vous aviez
demandé à C'est quoi?
Puis vous aviez demandé à C'est quoi?
Est-ce qu'on revient pour une deuxième
année? Parce que sinon,
on va faire plus d'épisodes de Trois fois rien. Puis C'est quoi? Est-ce qu'on revient pour une deuxième année parce que sinon, on va faire plus d'épisodes de trois fois rien?
C'est quoi? Elle avait fait, non, inquiétez-vous pas.
Vous revenez, vous revenez, vous revenez.
Vous avez signé une demi-saison à TQS.
Puis là, ils ont engagé quelqu'un d'autre.
Ils ont engagé Morancy.
Morancy était revenu, en fait. On avait appris par après
que c'était le plan
de base. La radio, des fois, ils ont des plans
que nous autres, on n'a pas.
Ils savaient que Morancy partait un an.
Il y avait besoin de quelqu'un pour boucher le trou pendant un an.
Puis c'était nous autres.
Ça, est-ce que vous aviez fait cool avant?
Oui, c'est ça.
Puis dans le fond,
on avait un contrat de deux ans.
Puis cool, il avait pris une autre avenue.
Puis là, tu as une fin de contrat d'un an.
Ils nous avaient switché faire le midi
à la place de Morancy pendant qu'ils étaient partis,
mais nous, ils ne nous avaient évidemment pas dit,
là, vous êtes bouche-trou pendant un an,
puis après ça, on vous kick out, tu sais.
Fait que nous autres, on pensait qu'on était partis pour un bout.
Mais en fait, ce n'est pas de même que la demi-saison est arrivée.
Il fallait avoir un pointage pour Téléfilm Canada.
Je ne me souviens pas des pointages,
mais mettons que ça prenait 65 points.
Ton réalisateur te donne des points, ton contenu, en tout cas.
Puis on avait eu comme 64 points.
On n'avait pas eu nos subventions.
Puis il y avait eu...
La saison était supposée être cancellée.
Après la saison 1, qui avait été un gros succès,
la saison 2 n'avait juste pas lieu.
Puis il y avait eu comme des pétitions.
Les journalistes avaient dit que ça n'avait pas de bon sens.
Puis finalement, Téléfilm avait donné de l'argent pour une demi-saison.
OK.
On avait perdu la radio
et le show télé.
En même temps, on a eu une demi-saison.
Ce qui permet de vivre.
Il y avait eu des réalisateurs solides
sur Trois Foiries.
Pod, Éric Tessier.
C'est la première fois qu'on entendait parler de Pod au Québec.
Je pense que c'était son premier projet public.
Au début, on ne l'avait pas pris.
On avait pris un autre gars.
Pod faisait que des vidéoclips et de la pub à l'époque.
Il était venu et Pod est quand même une drôle de bébite.
Son vrai nom, c'est Jean-Claude.
C'est Daniel, son vrai nom. On avait pris quelqu'un d'autre. On vrai nom, c'est Jean-Claude. C'est Daniel, son vrai nom.
On avait pris quelqu'un d'autre.
On avait levé le nez sur Pod.
Quand tu y passes, on était sans dessin rare.
Après ça, la radio,
toi, tu as fait longtemps
Rhythme FM?
En fait, j'ai fait Énergie.
C'est là que j'ai été le plus longtemps.
Après ça, Rouge.
Énergie le matin?
Oui, avec Pierre Pagé et Mitsu.
C'est pour ça que je me lève tard.
Tu ne sais pas qu'il y a des shows du matin.
Dans les fêtes, tu ne m'as jamais écouté
parce que je n'ai fait que des shows du matin.
Je t'écoutais dans le temps
que je travaillais.
JF aussi a déjà fait de la radio
avec nous autres.
Une chronique!
J'avais fait un petit scandale.
À cool ou à c'est quoi?
Parce qu'on trouvait qu'il faisait pitié.
Il y avait juste un rôle dans Trois-Foiréens,
pas payant à l'époque.
Il s'est tenté de faire des chroniques avec nous.
Il a dit, oui, je vais vous faire une chronique.
Il avait fait une chronique, c'est les Indiens.
J'avais juste fait un gag.
Le PSK...
C'était quoi le gag?
Tu dois t'en souvenir. Je me souviens, je dis, les Indiens, c'est comme fait un gag. Le PSK... C'était quoi le gag? Tu dois t'en souvenir.
C'est sûr que je me souviens, j'avais dit...
Les Indiens, c'est comme l'Iké.
T'es mieux de tout désabattre que de tenter de réussir la réserve.
Mais qui est une joke, là.
C'est un bon gag, quand même.
Ça avait vraiment pas passé.
Ça avait vraiment pas passé.
En fait, le coup, elle avait passé.
C'est quand on avait reçu des plaintes. Non, il n'y a pas eu de plainte.
En sortant de là,
je venais de me faire un colisé d'or.
Ils n'ont même pas attendu d'avoir de plainte.
De toute façon, il n'y avait pas de plainte.
C'était le midi. Ils ne sont pas levés avant 4 heures.
Non, mais...
C'était une joke, by the way.
Mais le pire, je the way. Mais le père,
je l'ai recyclé, cette gag-là.
Il a super bien passé. Je l'avais faite, je pense,
aux oliviers.
J'avais juste rajouté,
comme disait Descartes,
des Indiens. C'est comme les guillemets.
Descartes, mon souffle-douleur.
Ça a été ta chronique.
Ça a été ma chronique. Ça a été ma chronique.
Un gag maladroit.
Le gag,
sa construction est parfaite.
Je ne vois pas comment
j'aurais pu ne pas le faire.
Parce que, tu sais,
il n'y a rien de méchant là-dedans.
C'est pas...
Moi, je suis souvent surpris
que les gens interprètent les gags
comme si c'était des opinions.
Là, regarde, je fais de l'humour.
Ça se peut que je dise des affaires
qui ne sont pas toujours vraies
et que je ne pense pas tout le temps.
Quel être humain de marde
pense que les Indiens, c'est comme les K,
il faut tous les abattre?
C'est évident que c'est un gag.
Mais c'est la différence entre la scène
puis la radio
ou la télé.
Quand tu fais de la scène, le monde qui veut te voir,
ils s'attendent à ton humour.
Quand tu fais de la radio, c'est grand public,
tu ne sais pas qui t'écoute et tu ne sais pas qui peut être offusqué par ton gag.
Ils sont frileux aussi.
Là, le danger aussi, par exemple,
qui arrive, tu sais qu' avant, c'était vrai,
mais l'instant quand tu fais des jokes de scène,
il y a du monde qui sort ta joke de scène,
comme la joke de l'idental.
Oui, qui sort de son contexte.
Moi, j'étais là,
puis tout le monde était là.
Tu vois le gag, puis tu fais...
OK, c'est ça.
C'est fini, ça dure deux minutes,
c'est pas plus que ça.
Il y a un homme pauvre. On dirait que c'est ça c'est fini ça dure deux minutes c'est pas plus que ça il y a un homme pauvre
là tu fais
ouais
c'est pas
on dirait que c'est une affaire
qui a été gonflée
par les médias
là c'est souvent
tu sais
tu fais
ah c'est tout
ok
toi la scène
t'intéresses-tu
un retour
sur scène
ou
mais
pas vraiment
ok
mais j'aime ça
tu sais comme là
en soir
le monde rit
je trouve ça drôle je trouve ça le fun j'ai écrit deux ce soir, le monde rit Je trouve ça drôle
J'ai écrit deux numéros dans les dernières années
Pour le 375e de Louisville
Il y a eu un gros show animé
Lui vient de Masquinongé
Pourquoi c'est drôle ça?
C'était Penelope McQuaid qui animait
C'était vraiment un gros show Ils m'ont demandé de faire un numéro sur la ville J'ai écrit ça, ça? C'était Penelope McQuaid qui animait. C'était vraiment un gros show.
Puis ils m'ont demandé de faire un numéro sur la ville.
J'ai écrit ça. J'ai eu du fun.
Faites un numéro sur les bâtons de hockey.
J'ai écrit un numéro pour Alex
quand on lui a fait prière de ne pas envoyer de fleurs.
Non, non, prière de ne pas envoyer de fleurs.
On est allés faire un petit stand-up, moi et Louis.
C'est moi qui avais écrit ça.
J'ai vraiment du fun à le faire,
mais je ne me vois pas partir en tournée
avec la petite famille.
Je ne pense pas que je peux
égaler les meilleurs humoristes au Québec.
De me lancer en disant,
écoute, moi,
si je peux être ainsi
dans le monde de l'humour, ça va être parfait.
Ça ne m'intéresse pas. Je ne pense pas que je peux acc ainsi dans le monde de l'humour, ça va être parfait. Ça ne m'intéresse pas.
Je ne pense pas que je peux accoter vous deux,
Martin et Matt, Louis-José, Jean-Michel Langtille.
De partir en me disant
que je vais être moyen,
ça ne me tente pas.
Alors qu'à l'animation,
je n'ai pas eu encore de show
comme j'aimerais avoir,
mais je n'aurais pas peur d'y prendre.
Tu me dirais demain,
veux-tu faire une variété?
Veux-tu pogner les enfants de la télé?
Veux-tu pogner en mode salvage?
J'aurais pas peur de faire ça.
On joue safe, on fait en mode...
Toujours avec ta femme, oui, ça va bien, oui, parfait.
En mode Barry, ça t'intéresse-tu?
Mais ça, c'est clair,
t'as eu ou tu vas avoir des offres.
Parce que là, je pense qu'un gars avec ton...
Comme t'es, c'est parfait. Tu vas avoir des offres. Je pense qu'un gars comme toi,
c'est parfait pour la télé en ce moment.
Ils disent, c'est qui qu'on est sûr qu'il n'y aura pas de scandale sexuel?
Tu dégages
l'opposé du scandale sexuel.
J'ai jasé que plein de monde...
C'est une insulte.
Non, ce n'est pas une insulte.
C'est quasiment une insulte.
C'est comme ça.
S'il y en a un qui n'est pas une insulte. C'est quasiment une insulte. S'il y en a un, on sait qu'il est pas dangereux,
tabarnak,
avec sa petite graine,
voyons donc.
Il va s'essayer, la fille va le coucher sur le dos,
il va lui casser 2-3 coups de coude dans la face.
Est-ce que t'es niaiseux?
Tiens-toi! Toi, t'es niaise? Enfin, tiens-toi!
Toi, t'aurais aimé mieux que j'ai dit
si toi, t'as l'air d'un prédateur sexuel.
Non, non, non.
C'est mon cerveau qui fonctionne comme ça.
Mais c'est vrai que
les animateurs ou les comédiens
ou qu'on a l'impression
qu'il n'y a pas de scandale,
on va prendre la valeur.
Je suis sûr de ça.
Prenons l'exemple de Belle
avec les fantastiques que tu faisais.
Je ne pense pas
que personne réalise
l'ampleur des camions
avec la face d'Éric dessus.
Il y en avait à Rivière-du-Loup,
à Trois-Rivières, au Saguenay. Ils n'avaient pas de grime.
Pour eux, ça leur coûte une fortune
de défaire ça, de repartir.
Ils ont été vite. En plein milieu
d'un sondage, ça scrappe le sondage
radio. Tu sais, tu étais là à l'interne.
La dernière chronique
que j'ai faite
à ce show-là
avec Éric, je parlais de l'affaire
Weinstein.
Écris, mais il réagissait comment?
Il réagissait bien.
Puis là, moi,
en dehors des pauses, je me demandais
c'est qui qui va se faire pogner au Québec?
Ah oui!
Ah oui!
Mais je ne disais pas ça.
Moi, je ne le savais pas.
Je pense que lui, il ne le savait pas. Mais je pense que lui, il le savait pas.
On rentrera pas là-dedans.
Lui, c'était sa personnalité.
Moi, ma blonde, son gros trip, c'est d'écouter l'Orbit.
Elle capote là-dessus, fait qu'elle les enregistre
pis tout, pis des fois, elle fait
« Hey, celui-là, il a de l'air vraiment bon.
Tu veux-tu qu'on l'écoute ensemble? Je l'écouterai pas
si tu veux qu'on l'écoute ensemble. » Fait qu'elle les enregistre
pis à un moment donné, je m'en vais chez ma blonde.
Puis, elle part.
Puis, c'est sûr, quand tu vois Éric sortir du bac à recyclage,
parce que c'est enregistré d'avant,
tu fais « Hé, mais oui, qu'est-ce que c'est ça? »
« Oui, c'est ça. Bon, c'est ça. Pas de punch. »
Moi aussi, j'ai écouté les Simpsons enregistrés d'avance
puis il y avait des pubs.
Ah!
Moi, hier, j'ai regardé un super presque parfait
que ma blonde avait enregistré
puis une pub de Salva,
j'ai fait, ah oui, c'est vrai,
il était partout.
Puis, ça a pris
une seconde puis
il n'est plus là.
Un des sports les plus... Moi, ce il n'est plus là. Je ne sais pas, par exemple...
Un des sports les plus...
Moi, ce que j'aime faire, quand ça arrive,
je m'en vais sur le site de la radio,
puis je refresh juste pour voir le banner.
Puis d'un coup, paf, c'est instantané.
On était enlevé avant même que ça.
Oui.
À la radio, on était enlevé avant même que ça.
Tout le monde, on allait voir, puis Salva n'était plus là.
Oui, il le savait la veille là. Il le savait la veille.
Éric le savait la veille.
Quoi?
Ce qu'on m'a dit.
J'ai parlé à Stéphane Gendron
et lui était là la veille
et il a dit qu'il a...
Salva, il ne s'est pas paru pendant le show.
Il a fait son show le soir.
Deux, d'ailleurs. Le lundi, il en faisait deux.
En mode Salva, il l'a fait le lundi.
Chris, moi, il me semble que je
le ferais pas. Je ferais, regarde.
Tu sais,
je le sais pas. Tu sais,
ou tu le fais, puis tu profites, vu que
tu dis, ouais, ça va être un bout avant que
je revienne ici. Mais, je sais pas
si Éric peut revenir de ça.
Vous autres, vous pensez quoi?
Eh boy. En tout cas,
pas au même niveau
non non non
c'est clair
des fois je pense à lui
non mais je me dis
à quel point il doit se sentir mal
le showbiz c'était sa vie
moi présentement
j'ai roulé deux quotidiennes de front pendant huit ans.
Puis là, cette année, je ne travaille pas.
Puis des fois, chez nous, je trouve le temps long.
Puis j'étais un peu en peine.
Je me dis, lui, il doit capoter.
Tu peux aller prendre un café.
Je peux aller prendre un café.
Je peux appeler ma mère encore.
Lui, il peut appeler sa mère.
Peut-être sa mère.
Tu comprends ce que je veux dire? Moi, je peux appeler Jeff Mercier.
Il ne sera pas gêné que je l'appelle.
Lui, qui va y répondre? Il doit être chez eux.
Moi, ma famille,
le showbiz, une partie de ma vie,
ce n'est pas tout.
Mais Éric, c'était sa vie.
Il doit être vraiment en petits morceaux.
Mais lui, en plus,
il travaillait tellement.
Je lui disais tout le temps, je parlais. Puis j'y disais tout le temps,
je parlais de lui cette semaine,
je disais tout le temps,
« Chris, tu devrais travailler moins.
On dirait que tu travailles comme un gars
que dans deux ans, ça ne sera plus ça, ta job. »
Mais on dirait qu'il travaillait de même.
Il a tout fait en se disant,
« Chris, je vais être correct quand je vais perdre ça. »
J'imagine qu'il y a de l'argent de côté.
Ben oui.
Mais vous autres, vous n'avez jamais été témoin de rire?
Moi, je l'avais raconté ici.
Moi, j'ai juste...
La première fois que je l'ai rencontré,
il m'a fait...
Moi, je le voyais comme un gay phoné.
Ben, c'est ça.
Un gay de région qui assume trop,
qui n'est plus
obligé d'être dans le garde-robe.
C'était des jokes de graines, mais moi, je trouvais ça
bien drôle.
Oui, c'est...
Écoute, moi aussi, j'ai travaillé deux ans
à NRJ avec.
Éric, c'est Éric.
Mais à partir du moment où tu travailles pour lui,
c'est là que c'est devenu le problème. C' pour lui, c'est là que c'est devenu le problème.
C'est quand il engageait du monde
que c'est devenu problématique.
Quand ça venait avec la job,
moi, à la limite, j'aurais pu lui mettre mon poing dans la face.
Si j'avais voulu, je ne travaillais pas pour lui.
Mais ça, j'ai déjà eu cette discussion-là
avec quelqu'un,
avec un autre humoriste.
Je lui disais, tu le sais, des fois,
on va prendre des photos avec le monde
et le mari prend la photo pendant que la madame
a de la poigne des fesses.
Je me garde, je me garde.
Il se dit que ce n'est pas pareil.
J.F., toi, tu es un gars.
Physiquement, au pire, tu peux y casser la gueule
à la madame.
Tu fais, je suis pas mal certain que non.
Pas mal certain que tu fais,
j'ai collé cinq coups de poing sur la gueule.
Après ça, trois coups de coude,
elle m'avait pogné le cul. »
Le monde va faire « Respecte-moi, ma grosse colliste. »
Ben non, c'est sûr que non.
Tu ne peux pas y casser la gueule.
Ça ne fait pas de sens.
Non, mais ce que je veux dire,
c'est qu'on était égal à égal.
Je ne devais pas subir ça pour garder ma job.
Tu comprends?
Oui, oui.
C'est là où c'est devenu problématique.
C'est quand il s'est mis à engager des gens
avec sa compagnie de production.
S'il te faisait ça à toi, mettons...
Oui, il y a beaucoup de mon équipe d'un gars soir
qui s'est retrouvé en mode salvaille.
Et honnêtement, ça ne semblait pas être
le climat de terreur qui a été démarré.
Là, je m'embarque dans quelque chose que je ne veux pas
commenter.
Mais,
il me semblait que ce n'était pas
si pire.
Il y a une de ces recherches
qui a fait
un beau post Facebook
qui, elle, était tannée de ça.
Puis, qui disait
ne pas avoir
dénoncé parce qu'elle
l'aimait, Éric. C'était un bon gars.
C'était un bon boss. Il était le fun.
Le climat était bon.
Mais ça ne se fait pas quand même.
Moi, je pense, par exemple, que quelqu'un
qui sort de la graine, tu crisses une claque
dessus. Puis, il va arrêterun qui sort de la graine, tu crisses une claque dessus.
Puis, il va arrêter de se sortir de la graine.
« Ouais, mais frappe moins fort la prochaine fois, Corline! » « Oui, il l'a dit tout à l'heure, il est pas assez long, tu vois. »
Mais, tu sais, même...
À la limite, tu vas perdre ta job,
mais après, le monde va en faire.
Pourquoi tu as perdu ta job?
« Ah, il a sorti sa graine,
j'ai créé une claque dessus.
Ils vont en faire. Ah oui, c'est une bonne raison.
C'est une bonne anecdote.
Ça va dans la tête. Je trouve que tu as fait le bon choix.
Mais en même temps,
le showbiz au Québec, c'est gros de même.
Oui, oui.
Non, mais c'est dur
de trouver des jobs ailleurs
tu as l'un de la classe à la graine
dans un producteur
quand tu as un job
sur un show le fun
tu essaies de la garder
ça j'ai eu
cette discussion là aussi
avec
ici
je pense qu'il y a bien des filles qui se demandent tu es
quand on recule dans le passé qu'on fait à lui lui s'il était tu harcelant puis
même d'autres les gars ont festi j'étais dessus c'est moi qui regarde les affaires
si lancé une bouteille ou dans un mur aux danseuses c'est tabarnak je me
demande les affaires j j'ai faites.
Je ne suis pas en train de dire que j'ai agressé.
C'est un soir donné.
Ce n'était pas répétitif.
Moi, ce qui me fait peur dans ce mouvement-là, c'est que ce n'est pas tellement
le geste que tu fais comme
de la manière qu'il est reçu.
Moi, je me suis senti comme ça
quand c'est arrivé.
Tout le monde a des sensibilités
différentes.
Pour du monde, les gags que je fais
sont scandaleux. Pour d'autres, ils sont tordants.
Ça serait plate
de perdre l'humour parce que c'est la seule place
où tu fais confronter
tes valeurs. Tu t'en vas
à une place,
le monde rit.
Tu te dis,
je suis choqué par ça.
Lui, ça ne le choque pas. Moi, ça me choque.
C'est la seule place où ce que... Parce que sinon,
tu t'en vas tout le temps voir des sites
qui ont ton opinion, où tu fais,
lui, je le trouve con, je ne le lis pas.
Tu t'en vas avec tes amis qui pensent comme toi.
L'humour, c'est la seule place
où tes valeurs
et tes opinions sont confrontées.
Tu es un bon exemple pour ça.
Tu viens souper chez nous.
Tu vas en faire des jokes
à connotation sexuelle.
À ma blonde, devant moi.
Elle me trouve-tu drôle, ta blonde?
Elle me trouve sexy, en plus.
T'es un tabarnak!
Elle est plus jeune
que la madame du bateau.
Elle n'est pas intéressée.
Mais elle pourrait
mal le prendre.
Toi, tu penses que c'est drôle.
Moi, je trouve ça drôle.
Il peut y avoir 8 personnes sur 10 autour de la table
qui trouvent ça drôle et 2 qui font
de sensibilité aussi.
Moi, j'ai déjà fait des gags
que j'ai vu qui avaient mal passé.
Je suis allé voir la personne et j'ai pris fait des gags que j'ai vus qui avaient mal passé, puis je suis allé voir la personne, puis je me...
J'ai pris le temps de... Tu t'es expliqué après.
... de m'excuser. Bien, tu sais, je faisais avec Pauline,
je pensais que c'était drôle,
je vois que là, c'est pas drôle, puis elle faisait en ce
qu'elle est correct, tu sais, mais elle l'avait vraiment
pas pris, puis si je l'avais laissé aller,
tu sais, peut-être...
Ceci étant dit,
tu sais, tu fais... Ouais,
moi, je pense que c'est correct.
Peut-être qu'il y a du monde qui va me dire
que ce n'est pas correct.
Ça amène une petite conscience
sur les jokes qu'on fait.
Non, pas vous autres?
C'est aussi,
quand tu es animateur sur un show,
ou que tu es entre amis,
et que tu es avec ta gang,
tu t'en permets plus parce que tu te sens en confiance, tu te sens amis, puis tu fais, bien là, je suis avec ma gang, tu t'en permets plus que quand,
parce que tu te sens en confiance,
tu te sens à l'aise, puis ça met une belle ambiance.
Si on arrête de filmer,
ça se peut qu'on fasse des gags
pas mal plus trash, qu'on soit pas mal plus cru
que quand il y a du monde qui écoute.
Tu sais, c'est le contexte.
Mais dans un souper 50-50, tu te retrouves
dans un souper où c'est moitié ta gang,
puis moitié du monde que tu connais moins.
Oui.
Moi, j'ai déjà fait des frais dans des parties de famille.
Chante-la, la chanson que je chante!
Chante-la, chante-la, chante-la!
Tu la chantes et tu te fais...
Finalement, il ne voulait pas tant que ça l'entendre.
Tu te fais...
Toi, tu continues de chanter.
C'est une chanson à répondre et il n'y a plus personne qui répond.
Je pense que je peux arrêter la chanson-là. Tu peux l'arrêter. Mais oui, c'est une chanson à répondre, il n'y a plus personne qui répond. Je pense que je peux arrêter la chanson-là.
Tu peux l'arrêter.
Mais oui, c'est ça.
Toi, ça n'a rien changé?
Non, mais je me suis mis à...
Pour mon humour, non, ça n'a rien changé.
Parce que j'avais déjà changé
plein d'affaires.
Là, en star,
je ne mets plus de jokes
sur les réseaux sociaux
ou sur les crissements rares.
J'ai arrêté parce que j'ai vu que mon humour,
quand le monde sait à quoi s'attendre,
ils sont heureux,
mais tu ne peux pas m'envoyer dans le vrai monde
parce que sinon, c'est un désastre.
C'était-tu la belle vie dans le temps
que quand tu n'aimais pas quelqu'un,
tu ne faisais juste pas l'écouter,
pas aller le voir à un show,
pas l'écouter à la TV?
C'était-tu le bon temps, ça, dans ce temps-là?
À cette heure, c'est différent.
Moi, je n'aime pas ça.
Je veux qu'il disparaisse pour tout le monde.
En tout cas.
Moi, je suis content de ce qui est arrivé.
Ça a fait un ménage.
Mais je me demande jusqu'à où ça va aller.
Je ne veux pas que ça affecte le monde.
Ça l'a déjà affecté le monde.
Je pense que le ménage est quand même du positif.
On parle du showbiz, mais avez-vous pensé
le nombre de compagnies où il y a un président
qui se permettait de faire le même genre d'affaires?
Cette année, les parties de Noël,
ça va être les parties de Noël les plus plates.
Eux autres ne sont pas vraiment touchés.
Pourquoi?
Parce que, justement, tu peux aller faire ton épicerie le lendemain.
Tu gardes ton argent.
Ce n'est pas la même affaire.
Oui, mais la secrétaire ou l'employé
peut dénoncer.
Elle peut avoir le goût, parce qu'il y a comme un mouvement.
Le président
qui a une petite famille, il n'a pas le goût de perdre
tout ça. En entrevue, il y avait une madame qui disait
que les RH ont reçu
les plaintes en genre
quintuplées. Il y a eu
un mouvement, pas juste dans le milieu
du showbiz, mais il y en a eu dans
tous les milieux.
Ce n'est pas le même résultat.
Non, sûrement pas.
Le président de compagnie
que personne ne connaît, le monde
n'iront pas sur sa page Facebook
pour l'insulter. Non, ça je comprends, mais
je pense que tout le monde va se garder une petite gêne.
Les jokes de mon oncle de party de Noël,
il va en avoir moins cette année.
Moi, c'est ce que je pense. Oui, c'est ça que je pense
moi aussi.
J'essaie d'orienter ma carrière.
Moi, honnêtement,
les menaces de mort à Nantel,
moi, ça m'a vraiment...
Tu as reçu des menaces de mort, j'en ai reçu.
La menace qu'il a reçue Nantel,
j'étais dedans.
Moi, c'est ça qui m'a
vraiment jeté à terre. Moi, je n'ai jamais porté plainte. Premièrement, je n'avais pas m'a vraiment jouté à terre.
Moi, je n'ai jamais porté plainte.
Premièrement, je n'avais pas d'adresse de retour.
C'est assez rare, ils sont assez innocents
pour se nommer.
Mais la police est allée chez eux.
Il avait écrit son plan.
Il y avait des guns chargés.
Il était là, il disait
« Je vais tuer Ward, je vais tuer Nantel
et ça ne me dérange pas de mourir.
Puis après... Tu vis comment avec ça?
Moi, je vis bien avec ça.
Fait que tu fais, il n'y a pas d'humoristes
qui ont pris la défense de Nantel sur moi, non.
Mais moi, j'ai...
Le policier m'a appelé,
puis il a dit que...
Bien, il m'a texté, puis il a dit, appelle-moi si tu veux.
Puis il disait
que le gars en cours,
il disait qu'il ne regrettait pas son idée.
Il a redit en cours qu'il était prêt à mourir.
Là, ils ont dit qu'il était vraiment dangereux.
On va le garder pendant 30 jours.
J'ai fait « Hé, Chris, OK ».
Il me reste 28 jours pour m'acheter un fusil.
Histoire qu'il fûte sa haine
bien comme il faut.
J'ai juste eu peur
une fois
quand j'avais
Just for Red, Just for Laughs,
qui m'avait organisé une affaire qui s'appelait
Free Mike Ward. C'était une levée de fonds
au métropolis.
Il y avait un gars qui avait appelé au métropolis
et qui avait dit, si le show a lieu ce soir,
quelqu'un va mourir.
Il avait dit ça à la madame
qui répond.
Elle s'est dit aux métropolises
un an après qu'il y a eu une tuerie là-bas.
Ce soir-là,
moi, en plus,
je n'appelle jamais la police.
Je suis juste arrivé.
Michel a ralenti devant, derrière les métropolises. Je suis parti à la course. C'est la seule fois que j'aiimais la police. Moi, je suis juste arrivé, Michel, il a ralenti devant, derrière le métropolis,
je suis parti à la course. C'est la seule fois
que j'ai eu peur. Mais sinon,
si tu te fais tuer,
la personne ne t'offre pas de menace.
Au-delà d'avoir peur,
parce que vous êtes plus dans la controverse
que moi, je l'ai été.
Il y a eu Mascotte récemment.
Vivez-vous bien avec ça?
Moi, mettons,
les petites affaires que j'ai eues,
tu retournes sur Twitter et sur Facebook
aux 10 minutes pour voir qui a commenté ça
et l'ampleur que ça prend.
C'est sur envedette.ca et showbiz.net.
Moi, je trouve ça lourd et je n'aime pas ça.
Ça euse avec le temps.
Ça gruge mon temps.
Les enfants reviennent de l'école.
Je suis impatient ce soir-là.
C'est parce que toute dans le fond, toute la
maudite journée s'est mal passée à cause de
cette affaire-là de controverse que je n'avais pas le goût
d'avoir. Fait que toi, même avec ton personnage
de dur à cuire...
Moi, j'ai eu...
Toi, là, tu as vécu la pire affaire
qu'il ne peut pas y avoir. Tu as vécu
de la haine en concentré comme
aucun être humain devrait vivre.
Puis tu as eu de l'amour en concentré comme aucun être humain devrait vivre. Puis tu as eu de l'amour en concentré
comme aucun être humain devrait avoir.
En même temps.
C'est comme, je fais de quoi de bien,
je fais de quoi de mal. Je suis un trou de cul,
je suis un bon gars. Le monde m'admire.
Maïs, ils veulent me tuer.
J'étais une femme battue. Le Québec était mon mari
violent, puis moi, j'étais une femme battue.
Viens dans ma tabarnak,
j'étais amassé. J'ai changé, je te femme battue. C'est bien à ma tabarnak que j'étais à ma scène.
J'ai changé, je te le jure.
C'était ça?
Non, c'est vraiment ça.
Monter sur la scène, c'est un geste
ultra...
C'est malade.
Quand tu montes sur la scène, c'est pas ça que tu dis,
mais c'est un peu ça. C'est comme si tu disais au monde
« Fermez vos gueules, écoutez-moi,
arrêtez vos conversations entre vous autres,
écoutez-moi, vous allez passer une crise de belles soirées.
Quand ça marche, tu ne peux pas te sentir
plus hot que ça, mais quand ça ne marche pas,
tu ne peux pas te sentir plus cave
que ça. Tu ne peux pas te sentir
plus minable.
Tu as un job où tu es rarement heureux
parce que le bonheur, c'est des petits
ups et des petits downs, tandis que ça, c'est des gros
highs et des gros downs.
Ça use. L'affaire que ça m'a enlevé, c'est des petits ups et des petits downs. Tandis que ça, c'est des gros highs et des gros downs. Ça use.
Moi, vois-tu, l'affaire que ça m'a enlevé, c'est bien de la confiance.
Puis j'ai repogné ma confiance là.
Mettons, dans la dernière semaine, là, j'ai vu que je suis revenu comme j'étais.
Mais tu sais, moi, souvent aussi, elle est virtuelle, cette haine-là.
Tu reçois beaucoup de haine.
Tu t'imagines que tout le monde t'a haï.
Puis tu arrives, juste pour rire,
à un gala où tu t'en vas faire un show,
puis tu sens la fébrilité dans le monde.
Puis tu fais, OK, ils sont contents.
Ils veulent entendre la niaiserie que je vais dire.
Ceux qui sont contents,
ils se manifestent moins que ceux qui ne sont pas contents.
C'est ça aussi.
Mais ceux qui ne sont pas contents,
souvent en plus, ce n'est pas juste de la haine, mais c'est du mépris. Moi ne sont pas contents, souvent en plus,
ce n'est pas juste de la haine,
mais c'est du mépris.
Moi, j'ai eu bien de mépris.
Même à Star, vois-tu,
il y a le nouveau film avec Julia Roberts.
Merveilleux.
Merveilleux.
Que là, j'ai des madames,
« Hey, tu devrais regarder ça,
ça va te montrer comment vivre. » Puis là, je suis comme,
« Hey, Christiane. »
Mais tu n'es pas défiguré tant que ça.
Non, mais tu sais... Ah, il ne parlait pas de toi. Non, non, non, oui. Non, mais tu sais, je suis comme, « Hey, Chris, Diane... » Mais t'es pas défiguré tant que ça. Ah, il parlait pas de toi!
Non, mais tu sais, je suis comme tabarnak.
C'est une joke que j'ai écrite il y a dix ans,
que j'ai arrêtée de faire il y a cinq ans.
On peut-tu décrocher, là? Moi, j'ai le goût,
ces bonnes femmes-là, de trouver des affaires
qu'elles ont faites il y a dix ans, puis leur parler
non-stop à tous les jours.
Asti, on va voir c'est quoi de l'acharnement, Asti.
Probablement qu'elles n'ont rien fait, par exemple.
Oui, c'est ça.
C'est un peu ça qui est triste.
Tu n'as pas une vie si active que ça
quand tu passes ta vie à critiquer les autres.
Moi, j'avais déjà écrit sur Facebook,
c'est drôle comment est-ce que le monde
qui te dit comment vivre ta vie,
il ne se donne jamais le trouble de réussir
la leur, Carlis, Asti.
C'est ça.
Il ne se donne jamais le trouble de réussir la leur.
On va aller aux questions.
C'est-tu déjà fini?
Ça fait 1h45.
C'est vrai?
J'irai avec des questions.
Si vous avez des questions,
Yann, Romain...
Il y en a un juste à côté de moi.
Ma question est pour Jean-François Mercier.
Qu'est-ce que tu as le plus aimé faire
avec le tic-tac show ou un gole soir?
Moi, j'ai aimé les deux.
Un gole soir, c'est une quotidienne.
Quand tu fais une quotidienne,
tu es toujours sur le show du lendemain.
Tu ne l'apprécies pas. Le tic-tac-show, moi j'ai adoré
faire ça, moi tu vois, c'est une de mes grandes malédictions
c'est moi j'aimerais ça faire des affaires
à grand public, puis quand j'en fais
le monde me dit
Asti, tu n'as pas d'intégrité, tu es un hostie
tu fais, Christ, j'en ai mes
quiz, j'ai perdu mon
intégrité, puis c'est pas toi
tu fais, mais tu en as-tu déjà vu bien du monde
animer des shows
avec des chandails
Harley Davidson.
C'est un quiz.
Je suis en habit.
Moi, j'adorais faire ça.
J'adorais faire ça.
Je trouvais ça le fun.
Je trouvais ça payant.
Je trouvais ça...
Écoute, j'étais heureux.
Je me disais,
on ne sait pas,
ça va peut-être durer 10 ans.
Ça va peut-être...
Ça a duré une saison.
Ça a été fini.
Le monde qui travaillait avec moi
me disait, mais Colin, t'es bien bon,
t'apprends tes textes de même, t'as pas besoin
que... Ben non.
J'avais toutes les réponses par cœur.
Toutes les questions, j'avais les réponses par cœur.
Je le sais, je l'ai fait souvent, moi.
J'adorais faire ça, j'avais du fun.
Ben, c'est ça. ça, j'avais du fun. C'est ça.
Moi, c'est ma grande malédiction.
J'aimerais ça être plus grand public,
mais le monde ne me le pardonne pas.
Ils ne veulent pas.
Non, non, toi, tu es un gros cave,
tu restes là.
Ça va être ça que je vais faire.
Je n'ai pas d'autre place.
Tu sais, Jeff, moi, je suis grand public.
Quand on est grand public, on se fait dire
que tout n'est pas assez niché.
Quand on pense à Jean-François Mercier,
on sait quoi.
Quand on pense à Michael,
il faudrait que tu sois plus niché.
Finalement, les gens ne sont jamais contents.
Oui, c'est ça.
Pourquoi je ne pourrais pas faire les deux?
On est plusieurs.
On est plusieurs à faire.
Ça a l'air que ce n'est pas le même que ça marche.
Ce serait quoi un projet que tu aimerais vraiment faire
que tu penses que les gens ne te permettent pas pour l'instant?
Je me suis déjà fait demander si j'aimerais ça jouer plus.
Oui, j'aimerais ça jouer plus.
Je pense que je ne suis pas pire comédien.
Je suis capable de pleurer
Sur commande
J'apprends mes textes super vite
Travailler dans Virginie
Ça m'a appris ça
Je vais-tu tout passer mes fins de semaine
En apprenant des textes
Ou je vais trouver une méthode
Pour apprendre ça en 5 minutes
Tu as commencé de même dans le milieu
Tu faisais une perruche à la base
Oui
D'ailleurs quand tu avais vu Oui, puis tu as commencé de même dans le milieu. Tu faisais une perruche à la base. Oui, oui, oui.
D'ailleurs, quand tu avais vu...
C'est Jeff qui m'avait appelé pour m'offrir la job
au mec comique, puis il m'avait dit
«Oui, c'est ça, je t'ai vu en show.
C'est pas terrible, mais il paraît que
pour les textes, t'es pas pire. »
C'est ça qu'il faisait.
Il faisait un oiseau.
C'était drôle, la crise.
Il y avait sa perruche. C'était drôle, la crise. Il y avait sa perruche.
Tu avais ton gars qui tripe sur le film de Tarzan.
Mais moi, je suis assez honnête.
C'est vrai que je t'avais dit ça,
que je n'avais pas tripé.
Mais avant, tu nous avais dit que tu étais un writer extraordinaire.
Toi, tu as zéro malice.
Je suis authentique.
Mais c'est ça, ça fait encore bien plus mal.
Quand la personne...
Non, mais c'est vrai.
Quand quelqu'un est mean, tu fais...
OK, il essaie de me blesser.
Ah si, il est jaloux.
Mais là, l'autre, il me dit ça.
Tu sais, sa scène n'est pas terrible.
Non, mais c'était-tu bon ta perruche?
Ben, écoute, je finissais le show de l'école.
C'est meilleur maintenant.
Ben, j'imagine.
Ben oui.
Ça serait triste que...
Tu la fais moins, la peinture.
Je la fais moins.
Moi, j'avais pensé, à l'époque,
mais il y a de quoi qui serait drôle,
une soirée, genre, de tous les vieux
numbers des vendredis de l'école de l'humour.
Qu'on fait live.
Non, non, non.
Juste de réécouter.
C'est tellement mal filmé. Comme un non, non. Réapprendre ça. Non, non, juste le réécouter. Ah oui, mais c'était tellement mal filmé.
Comme un show,
les enfants de la télé.
Mais moi, je suis passé aux enfants de la télé
il y a trois semaines.
Puis ils en ont montré plein de bouts.
Ah oui?
J'étais mal à l'aise.
Oui.
Ah, ils ont sorti Jean Pépu.
Oui, ils ont sorti bien des affaires.
Jean Pépu, c'est ton personnage avec les lunettes.
L'humour, ça vieillit mal.
Ah, c'est-tu que ça vieillit mal, l'humour?
Parce que ça marchait sur scène. Oui. Ça marchait en estime. À l'école, moyen. Puis, tu sais, les vendred. L'humour, ça vieillit mal. Est-ce que ça vieillit mal, l'humour? Parce que ça marchait sur scène.
Oui.
Ça marchait en estime.
À l'école, moyen.
Puis, tu sais, les vendredis de l'école,
il y a les autres humoristes dans la salle,
fait qu'ils sont 14.
Fait que là, il n'y a pas de rire,
fait que tu enchaînes tes liners.
Oui, l'humour, c'est là que tu vois,
c'est pour ça qu'RBO sort plus de coffrets.
Tu sais, mettons, après 10 ans,
ils sortaient, on sort 8ettons, après 10 ans,
on sort 8 DVD.
Après 15 ans, on sort 2 DVD.
Après les 25 ans,
il nous reste 12 minutes qui est potable.
Moi, j'aimerais ça.
C'est ça que je parlais en début de podcast.
J'avais sorti un album dans les années 90.
Pour de vrai, l'écouter,
je pense que je vais me créer ça une balle dans la tête.
Ça va être gênant.
Ça va être humiliant, je pense.
Vous aviez sorti un album?
J'en parlais pas.
Vous avez bien vendu votre album.
Jusqu'à temps que ça tombe dans la nostalgie.
Parce que moi, l'album qu'on a sorti,
il y a encore plein de monde qui m'écrit
pour remettre la main là-dessus.
Dans ta famille?
Parce que là, c'est comme... Non, non, non, mais... Tu sais, nous autres, là, mettons...
Les enfants de la télé!
J'avais genre 25 ans, on faisait notre show de scène, le premier show des mecs comiques.
Il y a des jeunes qui avaient 14-15 ans qui écoutaient ça, qui reprenaient nos personnages.
Mais là, aujourd'hui, ils ils sont adultes puis de temps en temps
ils jasent de ça
puis ils veulent une copie
puis ils nous écrivent
sur Facebook
encore une copie
de On chante toujours mieux
dans notre chambre
qui était
tu parles du Tic Tac Show
mais c'était bon
cet album-là
c'était vraiment bon
c'était Fred Saint-Gelais
qui avait tout réalisé
qui est le
André Waters
André Waters
qui chantait là-dessus
Fred Saint-Gelais
c'est l'ancien chum
de Mary May
Barbie Totoun
Barbie Totoun c'était écœurant Barbieais, c'est l'ancien chum de Marie-Limé. Barbie Totoun, c'est un chœur.
Barbie Totoun,
c'est toujours amusant.
Elle chantait le vomi et elle pleure.
Alors elle chantait le vomi
et elle pleure.
C'est une petite fille qui s'est achetée de Barbie, mais Totoun.
Oui, ça,
ça n'a pas bien vieilli.
Mais, non.
On a eu du fun.
Oui, oui.
C'est ça qui est important, au bout de l'air.
Mais c'est ça qui est dangereux aussi avec l'humour.
C'est que, tu sais,
on dit que ça vieille mal,
mais souvent, tu sais,
il y a des affaires qui peuvent paraître racistes
avec du recul, qui peuvent paraître homophobes.
Juste vous autres,
le jeune, le fif, le macho,
sortir un show qui s'appellerait ça aujourd'hui,
même s'il y a un des membres qui est gay,
ça serait astuce pour nous.
Il n'y avait pas eu des scandales.
On disait que je déteste les scandales
et ces affaires-là.
Quand on est arrivé,
on a eu à peu près trois mois de vie,
il est arrivé l'affaire de Piment Fort
à l'époque avec...
Qui c'est qui avait dénoncé ça?
Daniel Pinard, qui s'était attaqué à nous.
Il y avait Piment Fort et nous autres,
c'est la même ligne.
On venait d'arriver, nous autres,
et on était mis là-dedans.
Je me faisais traiter d'homophobe.
Les gens mélangent tout. En tournée, je dors avec Alex.
Je dormais avec Alex parce qu'on n'avait pas de moyens.
On avait des chambres à deux.
J'étais loin d'être homophobe.
Puis Louis dormait tout seul.
Louis dormait avec notre gérant.
Il nous suivait.
J'étais loin d'être homophobe dans la vie.
Mais le monde mettait tout dans le même panier.
On avait passé dans le tordeur de toute cette histoire-là.
Il m'en faut, il me semble que c'était une coche de plus que nous.
L'humour a tellement changé.
Quand on a commencé notre premier
show de scène, on avait droit à trois sacs.
Avanti, le producteur,
puis les diffuseurs en région,
en salle, ils nous permettaient
trois sacs. On était vus comme irrévérencieux
les mecs comiques dans le temps.
À ce temps-là, il y a ça dans une joke.
« J'étais l'autre dépanneur, Carlis! »
Des sacs, il y en a partout.
Nous autres, ils étaient ciblés puis placés pour que ça fasse rire. Dans une joke. « J'étais au dépanneur, Carlis! » Des sacs, il y en a partout.
Nous autres, ils étaient ciblés et placés pour que ça fasse rire.
Tabarnak!
Il en reste deux.
Ça n'a pas de sens.
À quel point c'est aseptisé
avec le temps.
Vraiment.
Je suis triste. Mais à quel point on s'est aseptisés avec le temps. Oui, vraiment. Oui.
Je suis triste.
Yann, tu as l'air à avoir une question. Il y en avait eu une aussi, une petite polémique.
C'est-tu Mario Jean qui avait lancé un show,
qui avait lancé une émission de télé
qui commençait exactement comme vous autres,
la vote commençait?
C'était quoi ça?
Écoute, Mario Jean avait fait une série
qui a duré juste une saison.
Je ne me souviens pas du titre.
La vie réinvite.
C'était exactement la même affaire.
Parce que nous, dans le fond, les mecs comiques,
ça commençait notre premier show.
On sortait de coulisses.
Il y avait un producteur qui était là.
Il s'était frémé.
Il nous annonçait qu'on n'était pas renouvelés.
Puis là, on nous voyait dans la vie après.
C'était comme ça que ça commençait.
Et on avait quoi?
Deux saisons de fête.
Puis là, on nous voyait dans la vraie vie.
Puis Mario Jean sort son émission de télé.
Puis, c'est pas de sa faute,
c'était exactement la même chose.
C'était sa dernière
de show de scène. Il allait en coulisses
et il disait « Je prends une pause. »
Et là, on le voyait dans la vraie vie après.
Puis,
c'était pareil.
Les journalistes ont relevé ça.
Nous, on avait dit qu'on n'était pas contents.
Ça avait fait toute une grosse polémique
avec laquelle je vivais bien.
Hé, Chris, toi, imagine
si à cette époque-là, il y avait eu les réseaux sociaux.
Toi, tu ne vivais pas bien parce qu'il y avait deux articles.
Oui.
Il y avait Mario Jean aussi qui n'était pas de bonne humeur.
Il y en a eu plusieurs.
Il y a eu Alice Robbie
qu'on avait personnifié sur scène.
C'est qui qui faisait Alice Robbie?
C'est moi.
Le rôle de son cerveau
était tenu par un chou-fleur.
Non, c'était du...
C'était du jello.
Elle avait du jello dans un pot.
Elle mangeait ça pendant qu'elle chantait.
Manon, il demandait c'était quoi.
Jean-Luc Mongrain,
il écrivait dans une dernière heure.
Il avait dit qu'on devrait être banni.
Il ne peut jamais faire de télé, de scène, etc.
On avait été pris là-dedans.
Sincèrement,
je vais avoir l'air naïf,
mais j'avais 21, 22 à l'époque.
Il y a des affaires que j'ai faites. Je ne savais même pas
pourquoi je les faisais. Tout le monde trouvait ça drôle
alentour de la table. Je le faisais.
J'ai personnifié du monde.
Je n'étais même pas trop sûr
pourquoi je les personnifiais et que c'était si drôle.
Tu savais c'était qui, Alistair?
Oui, je savais c'était qui.
Je pense que
je mesurais pas
l'impact
de ça.
C'est souvent un procès d'intention, dans le sens
que ça, c'est vraiment méchant, puis tu fais, ben non,
on n'a rien contre elle.
Moi, mon but, c'était de faire rire.
Oui, c'est ça, ça se fait rire.
Je savais c'était qui, mais je pense que je savais pas
à travers quoi elle avait tout ce qu'elle avait traversé
Moi je connaissais dans le fond
Les cinq dernières années
Madame avec le regard un peu vide
De 95 à 2000 mettons
C'est ça que je connaissais d'Alice Robbie
Alors que je ne connaissais pas tout le reste
On ne l'aurait peut-être pas fait finalement
Il y avait eu Louis qui avait dénoncé
Le gala des oliviers
Louis aimait ça dénoncer des affaires C'est quoi qu'il avait dénoncé? Les mecs com avait dénoncé le gala des oliviers. Louis aimait ça, dénoncer des affaires.
C'était titré.
Les mecs comiques dénoncent.
Hein? Ils ont dénoncé quoi?
Ah oui, je suis contre les oliviers.
Ah oui, je suis contre les oliviers.
Il avait dénoncé...
La façon de voter,
je pense.
Quand t'es dans un groupe
pis t'en as un du groupe qui a une
grand gueule pis toi t'as pas une grand gueule.
Louis a une popée grand gueule.
On dirait qu'il aimait ça.
Lui, en plus, vivait-tu bien avec ça?
Je pense que oui.
Moi, non.
Quand j'allais dans ma famille,
ils disaient, explique-nous ça,
ta position contre les Oliviers.
Là, il faudrait appeler Louis.
Je ne sais pas vraiment
ma position contre les Oliviers. appeler Louis, je ne sais pas vraiment ma position contre les
Olivier.
On avait été, je pense,
on avait été en nomination
contre Révélation de l'année.
C'était-tu l'année
que tu avais monté sur scène, d'ailleurs, pour faire semblant
de gagner un prix?
Tu étais monté, tu n'étais même pas en nomination,
tu avais déjà cherché le prix.
Je suis en nomination.
Moi, c'était l'année avant, parce que moi, il y avait moi, Tu étais monté, tu n'étais même pas en nomination. Non, je suis en nomination. Je me souviens que tu es remercié.
C'était l'année avant.
Il y avait moi, il y avait Dominique et Martin.
Moi, je suis inconnu.
Tout le monde que j'étais avec ou contre,
il était connu.
Martin Petit.
C'est la même année.
Nous, on a perdu contre Martin Petit.
C'est Martin et Marc qui ont gagné.
C'est l'autre année d'après, de bord?
Oui.
C'est Martin Petit qui a gagné.
C'est là que tu fais,
« Martin Petit, je l'écoutais quand j'étais jeune. » Oui, c'est la deuxième année. C'est là que tu fais « Boyan, Martin Petit,
je l'écoutais quand j'étais jeune. » Ça ne doit pas être une révélation.
C'était pour ça que j'avais volé le prix.
Vu que je m'étais dit qu'ils vont le faire en ordre alphabétique,
je vais faire comme je suis maillé,
et je pense que j'ai gagné.
Je n'arrêtais pas de dire,
je disais en chaud,
j'avais une bite comment
le monde ne sont pas honnêtes quand ils gagnent un prix.
Ils sont tout le temps « Merci Dieu, merci ma famille ».
Il n'y en a aucun qui fait comme « Tiens, ça c'est pour toutes les filles qui ne voulaient pas coucher avec moi au secondaire.
Mangez de la marde, sti. »
Puis là, quand j'avais eu ma nomination, je n'arrêtais pas de dire sur scène « Vous pensez que c'est une joke?
Checkez bien aux oliviers de Tabatnak. Je vais en remettre une coupe à leur place.
Puis là,
j'avais des rires
puis là,
je m'étais dit,
OK,
je vais le faire pour vrai.
C'est parti.
Tu n'en avais pas
parlé à personne?
J'en avais juste parlé
à Michel,
ma blonde
puis mon espèce
de producteur
de l'époque.
Puis moi,
après,
quand j'ai fait ça,
j'ai oublié
qu'il y a
du monde backstage. Fait que là, j'étais comme, qu'est-ce que j'ai fait? Câlisse. Fait que j'ai fait ça, j'ai oublié qu'il y a du monde backstage.
Là, j'étais comme,
j'ai fait de calice.
J'ai attendu en coulisses, tout le monde qui débarquait.
Martin Matt, quand il a gagné son prix,
il est revenu.
Il a passé, puis j'ai juste fait,
« Tu m'as-tu vu? »
J'étais comme un
étudiant.
Mais jeunes, on fait comme ce genre d'affaires-là
qu'on est content de faire.
On perd du gut, c'est un peu en vieillissant.
C'est ça que j'aime de la jeunesse en humour.
Il y a un jeune humoriste qui s'appelle Jerry Allen
qui a fait ma première partie vendredi.
Il était tellement heureux.
Je jouais dans une salle.
J'arrive,
puis c'était pas sold out,
mais il y avait 300 personnes dans une salle de 500,
puis moi, j'étais comme,
« Asti, c'est pas cool, là, c'est juste 300 personnes. »
Puis Jer, il arrive sur scène,
puis il est comme, « C'est malade, Asti!
On est quasiment sold out! »
Lui, il trippait.
J'étais comme, « Asti, que je suis rendu un vieux blasé! » Je suis comme, « Tabarnak! Pourquoi je suis pas plein? » Au lieu de faire « Christ, il yppait. J'étais comme, est-ce que tu sais que je suis rendu un vieux blasé?
Je suis comme, tabarnak,
pourquoi je ne suis pas plein?
Au lieu de faire créer ces 300 personnes.
Je trouve qu'on peut apprendre beaucoup de jeunes alcooliques comme Gerard.
Là,
il y a-tu...
On devrait, je pense,
on signe moi et Michel,
on va...
Je pense qu'on va finir là- pense, on va finir là-dessus.
On va finir là-dessus. Merci beaucoup, les gars.
Moi, si vous avez,
toi, t'as tourné...
Moi pis Jeff, on voudrait dénoncer
les...
Pas moi, écrivez-moi pas.
Mais toi, t'es
sur le bord, t'es en train de préparer
ton prochain show.
T'es où, là? En fait, j'ai le bord, tu es en train de préparer ton prochain show. Oui.
Tu es où?
En fait, j'ai un heure à peu près.
OK. Un heure.
Un heure qualité spectacle.
OK. Parfait.
Un heure que je me mets dans la marde.
OK. Parfait.
Qualité spectacle, comme on appelle.
Scandale.
Ça va être... Tu as un nom encore?
De show?
Oui.
Non.
Tu n'es pas rendu là.
Je vais voir
ce que ça va être.
Il y a des affaires qui peuvent changer.
Il y a des numéros qui sont bien bons
jusqu'à temps que les autres upgradent.
On va l'ôter.
J'ai fait une joke
il y a trois semaines.
Je n'ai jamais eu une aussi grosse clap, je pense, de ma vie.
Puis une semaine après, elle marchait déjà plus.
Puis j'étais quand même tard.
Mais elle était vraiment d'actualité.
Moi, je ne pensais pas qu'elle était si d'actualité que ça.
Mais la joke, c'était...
En humour, on peut rire de tout.
En autant que Guillaume Wagner et Fred Dubé ne sont pas dans la place.
Puis j'ai eu
un...
C'est le délire.
Ici, au bordel.
Parce que ça, si tu sors de Montréal,
je pense que le monde...
Non, mais même après ça, je l'ai refait
ici, cette semaine,
puis j'ai eu un...
Tu sais, juste un...
Même pas un rire, juste un...
Ouais, c'est vrai
fait que là j'ai fait
surtout quand tu t'attardes
j'ai pris une pause un peu
j'ai quasiment fait un merci
finalement c'était peut-être pas le bon temps
de prendre une gorgée d'eau
mais ouais c'est ça
ça peut changer rapidement puis ouais c'est ça. Ça peut changer rapidement.
Oui, c'est ça.
Mais Jeff, lui, il rit.
Moi, il y a toujours
un moyen qu'il rit. Moi, je ris mes jours.
Je n'ai pas de chance.
Si on veut savoir
où te voir, tu es moins actif
à ce temps sur Facebook. Je ne sais pas pourquoi.
Tu t'ennuies-tu?
C'était bon, en crise, tes pensées du jour.
Oui, mais tu sais, ça rapporte...
Puis moi, écoute, là, tu me repasses
à un autre sujet. Moi, mon Facebook,
le monde, je ne sais pas ce qu'ils pensent, mais ils ont l'air
à s'imaginer qu'on fait des fortunes
avec Facebook quand tu fais, bien, moi,
je n'ai pas une scène avec ça.
Ils font, oh, mais ça te fait de la pub, puis tout.
Puis tu fais, moi, je ne suis pas capable de convertir
ma popularité sur Facebook en argent.
Je te donne un exemple.
Mon chien meurt.
Je fais un post.
Un million de personnes atteintes.
Je dis que je sors mon DVD.
30 000 personnes atteintes.
C'est ça.
C'est deux partages, 30 000 personnes atteintes.
Mon chien est mort. C'est ça, c'est deux partages, 30 000 personnes atteintes, puis mon chien est mort,
c'est un million de personnes,
850 partages.
Tu sais, t'es là, tu fais,
OK, OK, le monde l'air attripé quand je suis malheureux.
Mais c'est plus le fun, le malheur.
Non, mais sur...
Pas à vivre, nécessairement.
Non, mais sur les médias sociaux,
ces affaires-là.
Moi, c'est pareil.
Mettons comme la guerre des clients
qui n'a pas été renouvelée.
Écoute, déferlement.
Ah, c'est triste.
Puis plein de monde atteint.
Puis qu'est-ce qu'on peut faire pour toi?
Récemment, on a testé un petit concept
de show à Trois-Rivières.
Mais ça, sur Facebook.
Vous voulez m'aider?
C'est le temps.
On teste de quoi?
Quatre partages.
OK, vous voulez m'aider quand ça va mal le temps, on teste de quoi? 4 partages. OK, vous voulez m'aider
quand ça va mal, mais pas assez
pour quand ça va bien, vraiment le mousser
et le mettre en avant. C'est la même chose avec
tous les sites, les revues, ces affaires-là.
J'ai fait mon premier front page
pour annoncer que j'avais perdu ma job.
Ça fait 20 ans que je travaille,
je n'ai jamais fait un call-list. Là, soudainement,
je n'ai rien à dire, je n'ai pas de projet,
je fais un front page. Je n'ai jamais fait un call-list. Là, soudainement, j'ai rien à dire parce que j'ai pas de projet. Je fais un front page.
J'ai rien à dire.
Comment il va?
Voilà.
En plus, là, c'est le pire temps
d'être front page parce que vite, vite,
le monde va faire, oh non, il a sorti
sa graine là aussi.
Call-list.
On le voyait pas venir.
C'était juste avant.
Merci, les gars.
Jeanfranciermercier.com
pour...
C'est ça, c'est toi?
Oui, oui.
Toi, c'est...
Avenir. Sincèrement, on travaille sur plein d'affaires.
Mais pour les gens
qui connaissent ça, la télé, la radio, ça se signe
plus au mois de février,
mars.
D'ici là...
Tu risques
d'animer à Rouge
l'année prochaine,
par exemple?
Il y aurait quand même
des bonnes chances.
Il y a comme
une tâche
qui s'est libérée.
J'aimerais ça.
J'aimerais ça
et ça serait
un show de rêve.
C'est un serment
avec plein d'humoristes
alentour,
dispatchés.
J'aimerais vraiment ça.
Parfait. Message est passé.
T'es vraiment écouté, toi, chez les boss de rouge?
Les boss de rouge?
Ils sont tous en ligne présentement.
Ils trippent sur ton podcast.
Je vais aller tout de suite prendre mon téléphone.
D'après moi, j'ai une job.
Si les boss de rouge...
Le pire, je pense même pas qu'ils savent
que j'ai un podcast.
Ça me surprendrait.
Ça me surprendrait.
Mais en tout cas, tu serais bon.
J'aimerais ça.
Il y a des affaires qui commencent à bouger.
Ça va venir.
Parfait.
Merci, les gars.
Merci à vous autres.
À la semaine prochaine.
Merci, Mike.
Merci.
Bonne semaine prochaine'applaudissement
de Jean-François.
Merci.