Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #154 – (Christine Morency et Didier Lambert)
Episode Date: February 26, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Didier Lambert, maltraité par un certain prof d'art dramatique et Christine Morency qui nous nous explique pourquoi les sans-abri se masturbe en p...ublic. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci!
Merci beaucoup!
Bienvenue! Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute!
Cette semaine, j'ai fait la radio à Paul-Aude au 98.5 parce qu'on fêtait, il y a une couple de mois, on avait eu notre 10 millionième auditeur ou écouteur,
ou je ne sais pas comment tu vas appeler le monde qui écoute le podcast.
Et on avait préparé un petit communiqué de presse qu'on allait sortir le mercredi.
Et le mardi de cette semaine-là, ça sortit que Gilbert Rozon avait agressé le Québec.
que Gilbert Rozon avait agressé le Québec.
Fait que là, on se disait, c'est weird que le premier jour,
le monde se dit, ça se peut-tu?
La communauté de l'humour est en choc.
Puis là, le mercredi, nous autres, on est comme,
yeah, 10 millions!
Fait que là, j'ai fait encore, on ne peut pas faire ça.
Après ça, juste avant Noël,
on s'est dit, on va l'envoyer.
Là, j'avais eu mon affaire avec François Mascotte.
Fait qu'on s'est dit, « Chris, on peut pas.
On va le sortir, là. Ça va tout ressortir ça. » Et après ça, il y a eu l'affaire
avec la soirée d'Encore Jeune.
Et là,
cette semaine, c'était une belle semaine.
On a sorti ça.
Et il y a eu bien du monde.
J'étais contre deux enfants.
J'étais vraiment content.
Une chose qui m'a surpris, c'est que Paul-Aude m'a dit
qu'il écoutait le podcast.
Ça, ça me surprenait.
Il m'a juste dit...
J'arrive dans ses studios et il fait
« J'aime vraiment le podcast. »
Il dit « Mes deux épisodes préférés... »
Moi, je suis un gros fan de Sugar Sammy, fait que c'était le show
de Sugar Sammy, pis le show
de Jean-Thomas Jobin.
Pis là, sur le coup, j'étais comme,
il me parle-tu du show que j'entomme?
T'sais, il était avec Thomas
Levesque, pis il parlait de,
t'sais, Thomas parlait de se crosser,
pis devant des Africaines,
pis j'entomme
Kéfer son pénis.
Puis après, j'ai fait, ah non,
il vient de me dire que son humoriste préféré,
c'est Sugar Sammy.
Ça fait que sûrement, pour lui, l'émission
de Jean-Tom, c'est l'émission qui est
avec Simon-Olivier Fecteau.
Ça fait que là, j'ai fait, OK, c'est correct.
Il n'y a rien eu pour traumatiser
Paul-Aude, mais je ne pense pas
qu'il aurait été traumatisé.
Mais cette semaine,
on a été
dans le top, c'était la
première fois qu'on était dans le top 5
overall des podcasts,
et là, sur le coup, je me demandais
si c'était à cause de Paul-Aude
pis de son show, ou je pense
c'est plus avec le petit scandale
qu'il y a eu, pas le scandale,
mais comme le rivalry, moi pis la soirée est encore jeune, je pense que ça l'a aidé, je pense que c'est plus avec le petit scandale qu'il y a eu, pas le scandale, mais comme le rivalry, moi,
puis la soirée est encore jeune.
Je pense que ça l'a aidé. Je pense que c'est comme
le East Coast, West Coast.
Eux autres sont
au two-pack, moi, je suis Biggie Smalls.
Puis là,
j'ai réalisé que
je vais faire ça
souvent.
Des fois, quand je vois...
Si le monde ne sont pas intéressés,
si vous écoutent,
je vais chier sur un autre show de radio.
Ça va être un moment donné,
je vais commencer le podcast,
je vais être comme...
Astine-Marie-Norceny-Caulisse.
Rip l'FM,
vous pouvez me manger le cul, tabarnak.
Non, mais c'est ça.
On devrait faire voter les Patréons.
Les Patréons devraient décider sur qui chier.
Ah oui!
Ça serait bon, ça.
Oui, c'est vrai, ça.
50 piastres, on fait un autre bracket du Patréon.
50 piastres, tu peux voter sur qui Mike va carburer à la haine.
Il faudrait, tu tu sais des fois quand
c'est jamais arrivé quand moi j'étais sous
mais des fois quand les invités sont sous
pis genre l'invité est là
sa blonde est en arrière
des fois il va y avoir une note qui arrive en avant
avec le drink ça va être juste
slack un peu ou tiens bouille de l'eau
ça serait le fun qu'il y ait une autre
personne qui arrive de ce bord là
pis c'est juste genre une note c'est ah ok esti le 6 à 6 bon je vais chier sur le 6 à 6 moi j'aime là vois tu je
suis agent fait que j'aime pas ça existe ça encore le 6 à 6 ah mon dieu ça fait longtemps que j'écoute
plus esti une bonne idée pour un show de radio en 2018 pareil?
Quand tu as le goût d'écouter une tour,
au lieu d'aller sur ton ordi ou sur ton téléphone,
t'appelles.
Tabarnak, est-ce que c'est qu'on est ridicule?
Là, cette semaine, tu as parlé du Patreon.
Si vous voulez encourager MyQuad sous écoute,
allez sur Patreon. sur patreon.com
slash sous-écoute,
puis de la manière
que ça marche,
vu que je l'explique
tout le temps mal,
Patreon,
c'est tous,
tous,
tous les épisodes
avant tout le monde.
Fait que là,
l'épisode qu'on fait
aujourd'hui,
il va être sur le Patreon
mardi,
puis après ça,
il va être sur YouTube,
iTunes,
Google Play,
il va être gratuit, mais dans comme Google Play, il va être gratuit mais dans
comme un mois et demi. Aussi on fait les shows moi puis Jean-Thomas Jobin qui s'appelle,
ça s'appelle encore Mike Wood vous écoute mais ça devrait être Mike et Jean-Thomas
vous écoutent ou même ça devrait être Yann Thériault lit pas vos questions.
Juste, ça, venez mais fait que ça
il y a un petit peu
de contenu exclusif
mais c'est surtout
t'as tout d'avance
pour 2 piastres par mois
US
t'as les shows
en audio
3 piastres par mois
t'as vidéo
après ça
25 piastres
tu peux mettre ton nom
au générique
avec le titre
que t'as choisi
c'est ça
25 piastres par mois
t'as ton nom
avec
ça peut être n'importe quoi
ça peut être c'est cool y'en a-tu eu'as ton nom. Ça peut être n'importe quoi.
C'est cool.
Y'en a-tu eu qu'il a fallu que tu l'aurais écrit et que tu te disais que c'est illégal au Canada?
Me semble.
Y'en avait un qui était malaisant
parce que c'était la même semaine.
C'était genre le lendemain de l'affaire de Gilbert Rozon.
Y'avait son titre,
y'avait quelque chose de Gilbert Rozon dedans.
Je pense que Jason y avait le choix avec pour peut-être le changer un petit peu.
Il avait-tu gardé Rozon ou non?
Je ne me souviens pas.
En fait, il n'y a personne qui s'en est rendu compte.
Je pense qu'on l'avait laissé et que personne ne s'en était rendu compte vraiment.
laisser et que personne ne s'en était rendu compte vraiment.
C'est bon.
J'aime comment on règle les problèmes.
Écris ça,
ça ne passera pas. Qu'est-ce qu'on fait?
On va le laisser pareil.
Moi, j'ai vécu ça
cette semaine. J'ai eu
un meeting
pour mon prochain show,
ma prochaine tournée. Puis là, quelqu'un
parlait et dis il disait,
il y avait l'autre fois, un petit colon d'animateur de radio
qui insultait un avocate.
Puis, tu n'insultes pas un avocate,
c'est sûr qu'elle va t'actionner. Puis là, lui,
il a été obligé de payer 2 millions.
Puis là, moi, je serais comme, ah, Chris,
qu'est-ce que j'ai dit à propos
de la commission des droits de la personne?
Fait que là,
j'ai demandé à Jason pour être sûr que tout était correct.
Je l'ai entendu et j'ai fait « Bon, c'est correct. » Mais ce n'était pas un « Oui, oui, c'est correct. »
« Il n'y a rien là. » C'était juste un « Oui, c'est correct. »
C'était un « Oui, c'est correct. » Il ne me reste plus grand-chose.
Il est arrivé de quoi aussi? C'est un « moi, c'est correct, il ne me reste plus grand-chose. » Il est arrivé de quoi aussi?
C'est drôle, cette affaire-là.
Il y a un gars de la commission des droits de la personne
qui s'est fait pogner à tripoter.
Un gars, j'aimerais ça
savoir son nom. On devrait tout le temps
mentionner son nom. Je vais googler son nom
après, puis tu écriras son nom au bas de l'écran.
C'est un employé
de la commission des droits de la personne.
C'était un investigateur au début.
Il a abusé sexuellement un enfant de 5 ans.
Il est allé en cours.
Il a eu une absolution inconditionnelle.
Puis, ça a pris deux mois après ça, avant qu'il perde sa job.
La Commission, au début, c'était lui
qui gérait les réseaux sociaux.
Tabarnak, t'es un pédophile
qui est... Hey, c'est pas cool
de faire dire ça.
C'est un peu ridicule.
C'est incroyable.
Absolution inconditionnelle,
ça veut dire, dans le fond, qu'il est jugé coupable
mais qu'il n'y a aucune conséquence.
Ça veut dire qu'il est coupable,
mais c'est comme exactement,
tu sais, comme dans le film Borat.
Je ne sais pas si tu te rappelles le début du film Borat,
quand, tu sais, Borat, il explique
le monde du village, puis là, il fait
« That's me, là, je suis un rapiste!
Naughty, naughty! »
C'est à peu près ça, tu sais.
Fait qu'eux autres sont comme « Lui, c'est un pédophile!
Eh, mon tabarnak!
Tu vas être des réseaux sociaux
des réseaux sociaux tabarnak mais absolution inconditionnelle ça veut dire lui il a le droit
de voyager pis t'sais un pédophile c'est clair qu'il va t'sais il va tout le temps être en Thaïlande
mais t'sais il peut il peut aller où ce qu'il veut c'est weird weird pareil. Il y a du monde qui a chauffé sous en 82
qui ne peuvent même pas aller aux États-Unis.
C'est pour ça qu'il faudrait...
Je connais son nom.
J'allais demander à Siri,
mais vu que j'ai un téléphone anglais,
je vais l'essayer.
Hey Siri, who's the pedophile
from the Human Rights Commission in Quebec?
Là, c'est marqué Siri, c'est juste marqué Siri is petrified.
Pis, ça a mal compris, pédophile. Mais je vais voir. On va juste réessayer siri à pedophile human rights
commission québec ok ok ah non la première chose qui sort c'est mauvais. La première chose...
Tabarnak!
Tabarnak!
Les quatre...
Les quatre premières choses...
Les trois premières choses qui sortent,
il y en a deux à propos de moi.
Mais ça parle de...
Tu sais, j'ai...
Me semble que je n'avais pas touché personne.
Non, c'est ça. Mais on va trouver son nom et on va écrire son nom. Ça parle de... Me semble que je n'avais pas touché personne.
Non, c'est ça.
On va trouver son nom et on va écrire son nom.
Oui, c'est ça.
Ça serait weird que j'apprenne là que... OK, l'affaire avec Jérémy,
c'est parce que je l'avais sucer.
Christ, moi...
Je me demandais...
Je ne comprenais rien.
Oui, donc là, je pense qu'on est prêts.
On est prêts pas mal pour le podcast.
Yann, OK, tu es en train de googler ça.
Oui, je te laisse introduire tes invités,
puis je te reviens avec...
Ou si tu vas sur mon Facebook.
C'est sur mon Facebook.
Là, ça fait de la crise de bonne...
Je ne sais pas ce qu'on fait.
C'est télé ou...
Là, je comprends
pourquoi Guy Lepage,
il y a André Ducharme en arrière
et il y a le montage. Mettons,
tout le monde en parle. First, il ne parlerait pas
de ça, mais
s'il parlait de ça, il ferait
« On va juste prendre une pause. »
Mais là, tu l'as-tu trouvé?
Non.
Ah oui, la cour a accordé. Mario Gauvin, un employé de la commission. Mario Gauvin de l'as-tu trouvé? Non. Ah oui, la cour a accordé.
Mario Gauvin, un employé de la commission.
Mario Gauvin de l'Abitibi.
Quelle ville en Abitibi?
Juste pour être sûr que sa vie soit agréable.
Ça ne le dit pas.
Toi, tu ne l'as pas écrit.
Il va falloir que je rentre dans l'article.
Mais je pense que c'était ville Marie.
Mario Gauvin?
Oui. Ça dit-tu son âge? Vu qu'il c'était une Marie. Mario Gauvin?
Ça dit-tu son âge?
Vu qu'il doit avoir plus qu'un Mario Gauvin,
ça serait pas, Jean-Christ,
que le Mario Gauvin cool de l'Abitibi
se fasse tout le temps. Arrête de faire
calice! Il était médiateur depuis
8 ans à la Commission des droits de la personne.
Il travaille depuis 28 ans?
8 ans.
8 ans? OK.
Ça fait que lui,
il garde ses jobs
comme il garde ses chums.
C'est-tu la même...
Tu sais, il aime ses jobs...
J'ai fucké mon wording, là,
mais il aime ses jobs
comme il aime ses blondes.
8 ans.
Ça fait qu'il a été 8 ans
en commission des droits de la personne.
Puis, ça dit pas...
C'était à Val-d'Or. À Val-d'Or. OK. Ça fait que Mario Gauvin de Val-d'Or, watchez-le. Il a été huit ans en commission des droits de la personne, puis ça dit pas, mais...
C'était à Val-d'Or.
À Val-d'Or.
OK, fait que Mario Gauvin de Val-d'Or,
watchez-le.
Si c'est ton voisin,
envoie pas ton jeune-là.
En plus, lui, il doit se vanter de...
Tu sais, quelqu'un qui travaille
pour la commission des droits de la personne,
tu sais, tabarnak, ce gars-là,
tu sais, il protège les faibles,
mais lui, il les protège avec son pénis.
protège les faibles,
mais lui, il les protège avec son pénis.
La commission des droits, ils disaient quoi
pour justifier le fait
qu'ils ont entendu...
Ils n'ont rien dit. Ils n'ont pas dit un cris de mots.
Mais il n'y a pas une radio, en quelque part, qui a essayé de les contacter
pour avoir...
C'est ça qui est dégueulasse de nos médias.
Si moi, je n'avais pas parlé...
Ça a sorti, genre, page 14 du Journal de Montréal.
Après, c'était huit pages sur le mur.
Puis après, moi...
Ça, c'est le genre de nouvelles qui auraient dû choquer bien du monde.
Puis personne n'en a parlé.
C'est épouvantable.
Personne n'en a parlé.
Mais là, nous autres...
Mario Gauvin.
Mario Gauvin. Mario Gauvin.
On devrait même le mettre
dans le générique de fin.
C'est ce que j'allais dire. Il y en a un qui va
payer 25$ pour s'appeler Mario Gauvin.
Mario Gauvin.
Son titre, c'est
« Cache tes enfants ».
C'est le
Paul Cagelet des grands.
Ça devrait être ça son surnom. C'est le Paul Cagelet des grands. Ça devrait être ça, son surnom.
C'est le Paul Cagelet des grands.
Bon, effectivement, on est prêts pour commencer le show.
Cette semaine, nos invités, il y en a un que c'est 15 heures réguliers.
C'est sa quatrième fois qu'il vient.
L'autre, c'est sa première fois.
Elle n'a jamais fait le podcast.
Mesdames et messieurs, voici Christine Morancy et Didier Lambert.
Salut, merci d'être là.
Merci d'être là. Ça va bien?
Yes!
Fait que c'est...
Là, on a...
Moi, désolé, j'ai parlé longtemps de pédophilie.
Mais non, on rentre sur du léger.
Non, ça va pas que de toi, en plus.
Fait que, tu sais, sur le coup, on a été choqués.
Mais moi, ce qui me choquait le plus,
c'était pas d'entendre parler de pédophilie.
C'était tout le monde qui se commandait des frites
pis des grits de cheese, pis que moi, j'ai rien.
Tu veux-tu des frites pis un grit de cheese?
Non, non. Je veux de l'alcool
pour oublier que je ne mangerai pas.
Non, mais tu peux manger.
Ça va mal pour parler.
Yann, c'est qui qu'on avait eu
comme invité qui mangeait un moment donné?
José Godet.
Je ne veux pas ressembler à ce gars-là.
Tu ne veux pas être
comme le gros tonne-marde à Godet.
C'est-tu... C'est-tu... Regarde, j'ai des beaux concombres pour commencer. Tu peux pas être comme le gros Todd Mard de la godette.
C'est-tu... Regarde, j'ai des beaux concombres pour commencer.
Moi, j'ai...
C'est décevant, des concombres.
Dans un drink,
à chaque fois, moi, j'ai jamais...
J'ai tout le temps fait, ah, c'est le fun,
puis je le laisse à table.
Moi, je comprends pas, honnêtement,
cette idée de fraîcheur-là.
Il y a des shooters aussi, quand tu prends un concombre après, Je le laisse à table. Moi, je ne comprends pas honnêtement cette idée de fraîcheur-là.
Il y a des shooters aussi quand tu prends un concombre après
avec un peu d'épices à steak dessus.
J'avais parti ça un moment donné
et ça existait, j'imagine, ailleurs.
Maintenant, ça s'est mis partout.
Je ne suis plus capable de manger de concombre.
Moi, je suis sûr que c'était genre...
Parce que j'ai trop bu.
Ça n'a rien à voir avec les légumes.
Mais ça devait être...
Toutes ces modes-là, je suis sûr que ça commençait
avec quelqu'un qui avait un bar
puis des cocombes.
Tu sais, qui avait mal.
Fait qu'il avait un bar puis une friterie.
Il s'est dit, il faut que je passe mon vieux stock.
C'est clair.
Je ne sais pas comment ça arrive, ces affaires-là.
Tu sais, comme les limes.
J'avais entendu dire,
la rumeur dit que les limes dans Corona
c'est pour pas que les mouches rentrent dedans
mais apparemment c'était quelqu'un qui avait juste trop de limes
pour vrai?
après c'est devenu comme
mondial
tu fais coller sur ça j'en mettrais bien
elle tient
tu peux plus boire
dedans
j'aimerais savoir dans quoi d'autre
il s'est essayé de collisser des quartiers de l'île
avant pour que le monde fasse.
« Celui-là, c'est bon.
Les autres, dans ton trombone moyen. »
Le bébé qui braille.
« Dans les yeux. »
Il braille encore.
On a surfé longtemps là-dessus. C'est bon. dans les yeux. Oh, braille encore. Moi, j'ai...
On a surfé longtemps
quand même là-dessus.
Je suis désolé.
Tu veux-tu qu'on parle
du pédophile de Val-d'Or?
J'adorais ça.
15 minutes,
c'était pas assez.
Toi,
toi,
t'as jamais travaillé
avec les pédophiles,
mais t'as été...
Non, mais j'ai déjà été
enfant.
T'as... T'as... Ah, mais j'ai déjà été enfant. T'as...
T'as... Ah, c'tu...
Ah, laisse...
Là, on...
C'est un excellent gag.
Si...
Si ta prochaine
phrase est pas triste.
Sinon,
là, on va tout être comme... Ah, ouais, c'est pas cool.
T'as déjà été enceinte.
Oui, mais...
T'as travaillé longtemps avec les itinérants.
Oui.
Je vois pas le lien, mais...
Non, mais c'est parce que...
C'est les deux des humains.
Oui.
Non, mais...
C'est assez large.
C'est bon, ça, c'est...
Moi, c'était pas le lien entre la pédophilie,
mais c'était le lien entre
la commission des droits de la personne
qui est là pour supposément protéger le monde
pis de...
Travailler avec les itinérants, c'est
vraiment pour protéger les itinérants
de leur vie
pis d'eux-mêmes.
C'est quoi la job? Tu vas là
et tu essaies de les convaincre de ne pas prendre de drogue?
En fait, tu allais-tu les voir
dans la rue ou c'est eux qui venaient te voir?
Alors, moi, je ne faisais pas de travail de rue.
Moi, je faisais du travail dans
des centres de jour ou dans des logements
supervisés. Fait que j'avais
comme deux mandats. La première
job que j'ai eue, je travaillais uniquement
avec des femmes. Puis, je travaillais uniquement avec des femmes.
Je travaillais dans des appartements
supervisés. C'était de leur réapprendre
à vivre en appartement.
Fais ton ménage.
Essaye de moins fumer de top
parce que t'es un animal.
Ouvre des fenêtres, ça pue.
J'essayais
de leur réapprendre.
Un peu comme quand je vais chez Didier
mais non
lave-toi
mets-toi pas des ailes de poulet dans
deux affaires tranquilles
la base
comme ça quand ça chauffe
excuse-moi
toi la lime c'était dans l'urette
t'as pas passé au conseil
mais ouais c'est ça ça c'était dans l'urètre. Ça n'a pas passé au conseil.
Mais oui, c'est ça.
Ça, c'était le premier mandat avec les madames.
Puis essayez.
Parce que quand ils sont rendus en appartement semi-supervisé,
c'est qu'ils sont prêts éventuellement à se trouver un travail. Puis idéalement, à un moment donné,
ils sont autonomes dans un appartement
puis ils sont réinsérés.
Puis la deuxième job que j'ai eue, c'était dans un centre de jour.
Et ça, c'est plus rock'n'roll parce que c'est quand les endroits où tu vas dormir
sont fermés.
Là, nous, on t'accueille pour que tu prennes une douche, que tu laisses ton stock-là,
que tu sois au chaud l'hiver, que tu peux manger une soupe, tout ça.
Y a-tu genre des tables de ping-pong?
J'imagine comme y'a une place...
C'est quoi qu'il y a? Y'a juste des divans
pis des machines à café?
Y'a pas de divans, parce que les punaises de lit adorent les divans.
C'est vrai?
Mais on a des chaises
plus confortables que celles où je suis assise en ce moment.
Pis...
Non, mais on a des chaises,
y'a une coupe de table.
À la fin, on avait ajouté des ordinateurs
pour les démarches de recherche d'emploi.
Après 20 minutes, ils étaient tous partis puis pânaient.
Ils pânaient nos ordis.
Non, mais des fois, il fallait que je sorte des gars
de l'espace ordinateur,
parce qu'au lieu de chercher des jobs,
je suis comme, je comprends ton besoin, mais pas ici ».
– Il chercherait peut-être une job là-dedans. – Peut-être.
– Ça va pas, quand même. – Peut-être, j'avais pas vu ça de même.
– Tu sais, imagine le pauvre itinérant qu'il décide « ok, je vais faire un FaceTime
avec ma mère qui m'a pas vu depuis quatre ans pis là en arrière il voit comme
un sans-abri qui se crosse. Il est comme « Regarde, je suis en train de me prendre
en main. »
Lui aussi.
Mario, arrête. Mario, arrête là.
Ouais, mais c'est des enfants.
C'est un...
C'est un contact.
C'est un contact. Bon ben, c'est des enfants. C'est un... C'est un comeback. C'est un second.
Bon, bien, c'est ça.
Les itinérants,
c'est-tu plus
problème de santé mentale,
problème de drogue
ou un mix de tout?
C'est un mix de tout,
mais ça dépend
lesquels.
Il y en a
qui consomment pas,
qui sont dans la rue
quand même.
Il y en a
qui consomment trop.
C'est triste en tabarnak.
Si tu vis cette vie-là à. Ça, c'est triste en tabarnak. Si tu vis cette vie-là
à jeun,
c'est plus triste, je trouve.
Oui, à jeun, mais tu as quand même
ta santé mentale.
Tu n'es pas un esti de businessman
qui va vivre dans la rue
pour le triple.
Tu es quelqu'un qui a un passé.
C'est quoi celui ou celle
qui est parti du plus haut au plus bas?
C'est une mauvaise question.
C'est le fun.
As-tu un graphique des statistiques?
Si on peut descendre l'écran, j'ai un PowerPoint.
As-tu quelqu'un qui parlait?
Moi, j'ai été chef
de Bell Canada.
Il y en a beaucoup qui avaient des jobs impressionnants
que même moi, je n'ai pas parce que je suis humoriste de la relève.
Mais non, mais j'en ai un qui était architecte.
Puis il faisait, il y avait une grosse maison, une femme, deux enfants, deux chars.
Il allait dans le sud une couple de fois par année.
Il s'appelait Mike Ward.
Lui, c'est la drogue?
oui lui c'est la drogue
au début il se fait de la coke pour être plus productif au travail
ok
c'était vraiment
c'était vraiment
récréatif son affaire
entre guillemets
puis à un moment donné il a rencontré
parce que t'achètes pas de la poudre à l'épicerie faut vraiment que son affaire, entre guillemets. Puis à un moment donné, il a rencontré...
Tu sais, parce que t'achètes pas de la poudre à l'épicerie,
faut vraiment que tu trouves des contacts.
Fait qu'il s'est mis ami avec une prostituée.
Puis des fois, de temps en temps,
il allait l'échapper d'une chambre d'hôtel,
puis il l'invitait.
Ils couchaient même pas ensemble,
c'était juste pour lui donner une place au show
ou prendre un break.
Puis à un moment donné, lui, il avait plus de poudre,
puis elle, elle s'injectait de la coke
au lieu de la sniffer.
Il a dit, donne-moi-en.
J'ai plus de poudre. Elle a fait, non, non, je ne te fais pas
faire ça. Ils se sont instignés pendant
comme quatre heures. À un moment donné,
elle a lâché prise. Elle a fait, OK, c'est beau, je vais te faire
un hit. À partir de ce moment-là,
il en a fait un et il n'a jamais décroché.
Lui, il me disait,
c'était le bout vraiment triste,
« Sortez vos Kleenex ou vos napkins
pour ceux qui mangent des frites, mon tabarnak. »
Il dit...
Qu'est-ce qu'il disait, non?
Je ne sais pas.
Il disait,
« Quand j'avais une job et que je faisais de la poudre,
je me promenais dans la rue et je voyais un gars complètement défoncé
sur le bord de la rue à se faire un hit devant tout le monde en plein jour,
je me disais, lui, c'est un itinérant.
Moi, je ne serai jamais de même.
Aujourd'hui, c'est lui, ce gars-là,
et il continue de se dire que ce n'est pas un itinérant.
C'est très relatif considérer l'itinérance.
À quel point t'es au bas de l'échelle.
Il y a toujours quelqu'un que tu connais
qui est plus beau que toi.
Merci.
J'adore le...
C'est un vernaque, hein?
J'adore le...
D'habitude, là-dessus, j'ai un standing.
C'est peut-être parce que c'est moi.
Va chier, police.
Il y a tout le temps quelqu'un
de plus beau que toi.
Tu devrais aller dans les meetings
d'alcoolique anonyme
et de narcotique anonyme.
Tu sais que le monde fonde moi.
Je me rappelle un moment donné,
je suis un puggie et j'ai soucié un gars
de la poudre.
Moi, j'ai jamais fait ça.
J'ai déjà luché une gosse, mais je n'ai jamais soucié le bat.
Quand tu as commencé à faire de l'humour, tu travaillais encore avec les itinérants?
Oui, mais ça n'a pas été long.
Parce que moi, j'avais donné ma démission
quand j'ai su que j'étais acceptée
à l'École nationale de l'humour.
Fait que j'ai donné ma démission,
puis j'ai dit...
Tu sais, même si finalement,
j'ai décidé de ne pas aller à l'école,
j'ai quand même gardé le move de démissionner.
OK. Pourquoi tu n'es pas allée à l'école?
Oh!
Parce que je me suis dit,
je maîtrise déjà ça, moi, le cirque.
Les cours de mouvement, tout ça, pas besoin de payer 15 000 pour ça.
Non, non, mais pour vrai, parce que...
C'est surtout que ça inclut le mot mouvement.
J'hésite à en devochier
et rire.
Non, non, mais oui, parce que
je pense qu'aujourd'hui,
il y a tellement de soirées,
il y a tellement de moyens de roder
son stock pis d'apprendre
sa scène au lieu
dans une classe,
que je me suis dit, ben peut-être que
je peux faire mes classes devant
du monde et pas tout le temps
les douze mêmes personnes.
Mais d'être accepté à l'école,
ça m'a quand même donné la table dans le dos de dire si eux y croient.
La personne, ça veut dire, toi, quand tu es accepté, tu as attendu combien de temps
avant de leur dire que tu n'y allais pas?
Deux semaines avant la rentrée.
Ah, ça veut dire qu'il y a quelqu'un qui a été accepté deux semaines avant la rentrée.
Cette personne-là, es-tu venue te voir pour dire merci?
J'y ai écrit après.
Quand j'ai su c'était qui, j'y ai écrit.
J'ai dit, je suis vraiment contente pour toi.
Tant mieux.
Je veux juste que tu saches que je trouve ça le fun pour toi.
Puis finalement, cette personne-là n'est plus à l'école aujourd'hui.
Elle est partie.
Pourquoi? Parce qu'elle était trop faible pour l'école?
Il y avait des gros souliers à chaussée.
Non, mais il s'est rendu compte que ce n'était pas ça qu'il voulait faire.
C'était de l'événementiel qu'il voulait faire.
Puis organiser des soirées pour être stand-up.
OK.
Bon.
Bon, tu viens de gâcher le podcast.
Mais toi, avant ça,
t'as bien de l'expérience
en impro.
C'est de même que vous autres, vous êtes
des amis d'impro?
Non, même pas, non. Moi, j'ai fait beaucoup d'impro,
mais je sais pas, on s'est jamais croisés.
Non.
Je savais que t'étais qui quand je t'ai rencontré.
Tu m'as dit « Salut, moi, c'est Christine ».
Puis après ça...
C'est ce que je dis d'habitude.
Non, mais on ne s'est pas...
On n'a jamais joué en impro ensemble.
Mais pourquoi tu savais que j'étais qui?
Parce que je venais de te voir.
Ah, sur scène?
Oui.
Ah, OK.
C'est plate comme anecdote.
Mais non, mais...
Mais le pire, c'est...
Non, mais pour vrai, on s'entend.
C'était la ligue au Théâtre Sainte-Catherine.
L'affaire de Chapeau ou je sais plus quoi
les lundis d'impro
ouais c'était pas clair
je me rappelle pas
c'était quoi
mais vous avez fait
un show d'impro
après un spectacle
de je sais plus quoi
et vous étiez 5
pis là c'était
le concept était pas clair
honnêtement
je me rappelle pas
et t'étais la meilleure
en tout cas
des 5 qui étaient là peut-être parce que les autres c'était pas clair, honnêtement. Je ne me rappelle pas. Tu étais la meilleure des cinq qui étaient là.
Peut-être parce que les autres,
c'était toute la langue seconde.
Ah oui, OK.
Cette fois-là, avec des immigrants.
Tu étais dans une ligue d'impro
avec des immigrants.
Non, non, non.
C'est juste qu'au théâtre, scène 4,
c'est très bilingue comme endroit. C'est juste qu'au Théâtre Sainte-Cath, c'est très bilingue comme endroit.
C'est vraiment cool.
Il y a des anglophones, des francophones.
Ce show-là était en français.
Je ne suis pas une chape-luse qu'un anglophone
qui essaie de parler français à base.
C'est tout le temps plus facile
quand tu fais de l'humour dans une langue que tu connais. Oui, à base, oui. C'est tout le temps plus facile quand tu fais de l'humour dans une langue que tu connais.
Oui, à la base, oui.
C'est plus simple.
Oui, mais quand j'ai joué en anglais, j'ai fait de l'impro en anglais,
puis mon jeu était vraiment différent.
Justement parce que j'étais là, mon Dieu, je conjugue du kung fu,
fais-tu des bonnes phrases, ça se peut-tu, les gens comprennent-tu?
Fait que t'es tellement dans ta tête que tu faisais que des dramatiques.
Ah ouais? Ouais.
T'as-tu déjà
essayé le stand-up en anglais?
Non, non.
Tu parles-tu anglais? Yes, I do.
Oh!
Oui, en fait, j'ai déjà fait trois shows en anglais.
Un sur une réserve militaire,
c'était spécial.
C'était où?
Le show sur la réserve, c'était à Saint-Jean-sur-Richelieu, je pense. On s'appelle ça une réserve, comme si c'était des Amérindiens.
C'était une réserve?
La grosse réserve en Afghanistan, la base.
Une base militaire.
Une base, une réserve.
T'es-tu déjà allé sur la base de Kanawake? Ils vendent des cigarettes. Une base militaire. Une base, une réserve.
T'es-tu déjà allé sur la base de Kanewaki?
Ils vendent des cigarettes.
Non, je suis allé jouer au bingo.
T'es allé faire du stand-up à côté de la pompe à gaz.
Yeah.
Des fois, je prenais des whiffs.
Mais...
I was taking some whiffs.
J'ai rien compris.
Non, mais je parle...
Je suis bilingue, mais tu sais, vraiment, faire du stand-up
en anglais, il faut vraiment traduire les affaires.
Moi, j'improvise pas mal. En fait,
mes stand-ups, ça vient de l'oral.
Je parle, puis je développe des sujets,
puis après ça, je tasse des affaires, puis c'est vraiment
l'oral, il y a rien d'écrit. Et là,
si j'essaie de le traduire en anglais, les blagues
sont pas en même place, c'est pas les mêmes affaires. Je fais comme, eh, tabarn'écrit. Et là, si j'essaie de le traduire en anglais, les blagues ne sont pas en même place.
Ce ne sont pas les mêmes affaires.
Je fais comme « Eh, tabarnan! »
J'avais vraiment fait le travail de tout traduire.
Puis, comme je connaissais mon stock en français,
des fois, je continuais dans mon stock en français, en anglais.
J'avais fait « Écris! »
Je ne l'ai pas traduit.
Ça fait que je devenais une marde.
Toi, tu n'écris rien.
Mettons, mettons un pacing
pour tes sujets
je vais parler de séchoir à main
j'ai 8 minutes à faire
du séchoir à vin
à main
coudon tabarnan
séchoir à vin
ça serait un bon sujet
tu serais sûr de ne pas te faire voler
si tu vois quelqu'un d'autre qui a ça,
tu vas avoir des doutes qu'ils l'ont volé.
Oui, c'est clair.
Pour le parable du chemin,
les gens qui ont un séchoir à vin...
Yes!
Quelque chose qui ne touche personne.
Pas de danger de vous effroiser.
C'est quelqu'un qui fait...
Le mien a pété.
Tu me ramènes des mauvais souvenirs.
C'est correct, mais c'est délicat à cette heure.
Froissé le monde, j'ai eu...
Toi, tu m'as donné
le plus gros
fourrir des cinq dernières années.
On a fait un show ensemble
la semaine que
Gilbert s'est sorti
que c'est un prédateur sexuel.
Et Didier
se fait présenter.
Le prochain invité, vous le connaissez.
Vous l'avez vu, il a un gars là juste pour rire.
Il va faire partie de la tournée juste pour rire.
Puis là, il arrive sur scène et il dit...
Tu te rappelles-tu de ce qu'il avait dit?
Oui, j'ai dit...
En fait, c'est que l'accueil a été crissement mollo.
C'est comme fait...
C'est comme tu es associé à juste pour rire.
Comme si on était tous des hosties de malades mentaux.
Et là, j'ai juste fait... Non, mais vous êtes conscients que la tour à Juste pour rire. Comme si on était tous des hosties de malades mentaux. Et là, j'ai juste fait,
vous êtes conscients que la tournée Juste pour rire,
ça va faire des blagues.
On va pas ploter du monde qui veut pas en région.
Et là, ça rit,
mais là-bas, ça a fait comme...
T'es ça...
T'es ça perdu.
T'as perdu tout le monde.
Je les ai perdus à la première phrase
Pis j'ai même pas essayé
D'aller les rechercher
J'ai fait
Ah ben mangez de la marde
Et j'ai fait mes affaires
Moi j'étais en arrière
Pis asti que je trouvais ça drôle
Mais le pire c'est qu'en le disant
J'ai fait c'est drôle ça
Là rien y'a même une fille quasiment qui a vomi dans sa gueule
et qui l'a ravalée.
J'ai fait comme « Ah, là, tabarnak, elle ravale ».
Mais c'est ça, c'est...
Mais c'est là que...
Si tu avais...
Si ta joke, une semaine après, aurait marché...
Mais là, c'était parce que...
Oui, mais je ne l'ai jamais essayée.
Mais je suis sûr qu'elle marcherait. C'était le soir même? Non, non, non, c'était... Oui, mais je ne l'ai jamais essayé. Mais je suis sûr qu'elle marcherait.
C'était le soir même? Non, non, non.
C'était cinq jours après, genre.
OK. Ah, bien, curieux. Bon, une semaine après.
Non, cinq jours après. C'est sorti
un mercredi, puis c'était un lundi.
Ah, si tu étais à deux jours.
Oui, deux jours.
Tu étais à deux jours de ne pas être too soon.
Mais oui,
moi, j'ai toujours eu de la misère avec ce concept-là
de tout soon.
Moi, il me semble que c'est là
que la joke est drôle.
C'est d'actualité.
Moi, je trouve.
Chaque fois que j'ai eu ce débat-là
avec du monde qui ne travaille pas en humour,
je réalise que je ne pense pas comme tout le monde.
Non, mais c'est ça. Mais en même temps,
je ne sais pas, moi-même, directement,
c'est peut-être les gens
que je fréquente, mes amis,
mes proches, ma famille.
Il y a quelque chose de dramatique qui arrive tout de suite.
Il y a des blagues qui vont nous popper dans la tête
et on va se dire, on va les rire
en sachant que, Chris,
c'est dramatique ce qui est arrivé, mais on dédramatise. »
C'est une façon normale de vivre en fait, en tant qu'être humain, raisonnable.
Et là, de le faire sur la scène, le monde ensemble fait « No! »
« Ah, bon, je viens de vous perdre. Mangez de la marde! »
C'est tout pour moi.
Pour vrai, je trouve ça weird parce que tout le monde a eu une pensée weird.
À moins que tout le monde
soit des saints,
puis là,
ben,
coudonc,
qu'est-ce que c'est
qu'on fait ici?
Mais,
je comprends pas.
C'est ça,
le tout saoul,
je l'ai jamais compris.
Moi,
j'ai eu,
la semaine passée,
j'ai fait une joke,
j'étais à Saint-Lazare,
puis ça a bien marché,
mais j'ai eu une joke
qui a pas marché,
puis mon réflexe a été,
non, non, Chris, c'est drôle.
J'ai fait, c'est drôle, c'est moi qui ai raison,
c'est vous autres qui avez dans le champ.
Puis après, j'ai fait,
ça serait un bon number de faire un genre de,
Chris, ça fait 20 ans que je fais ça,
toi, tu vas voir trois shows par année,
c'est qui connaît plus l'humour.
Fuck you, j'ai raison.
En même temps,
les gens qui répondent n'ont aucune poursuite.
Mais tu sais...
Ouais.
Mais moi...
Moi, je...
Mais il y a personne que...
Ouais, ça, c'est tout, ça.
Mais non, j'attends.
Ça, ça va être drôle dans quatre ans,
mais là, c'est tout. Ça, ça va être drôle dans quatre ans, mais là,
c'est juste méchant.
Si j'attends quatre ans,
il va bien se passer quelque chose.
Mais c'est tout.
Je devrais répondre ça
quand le monde me pose
des questions, des journalistes
que je n'ai pas le goût de répondre.
Tout soon.
C'est un sauf qu'on dit assez simple et facile.
Dans notre chambre, il y a ça au fake news. Moi, j'ai mon too soon.
Too soon.
Tu sais, quand le hashtag MeToo est sorti,
moi, je me préparais pour faire un show qui s'appelle Fuck la culture du viol.
OK.
Là, tu étais too late.
Ce jour-là,
on était bon.
Tout les humoristes,
on rira de cela après.
Tous les humoristes avaient fait
comme des...
avaient modifié
leur pacing.
Ils avaient changé des gags.
J'ai passé du stock pour faire ça.
J'avais écrit du matériel juste pour cette soirée-là.
Je me suis dit, j'assume le concept.
C'est moi qui closais le show.
Ça a-tu bien été?
Non.
Pour vrai, ça a pas bien été?
Oh, Christ, non.
Ça a été après ma Saint-Jean-Baptiste,
le pain frais.
C'était le show que Julien Tremblay faisait sur Facebook Live.
Oui, c'est ça.
Moi, je l'avais vu la veille, je pense.
Oui, c'est ça.
Elle m'avait dit comment ça se trouve.
Je trouvais ça drôle.
J'y rajoutais des couches de blague.
Je trouvais ça très drôle.
Elle faisait « Ah, c'est drôle, ça, c'est bon ».
Alex Souf était aussi sur ce show-là.
Quand il a vu le number,
parce que je l'ai fait la veille pour le tester,
puis Alex Roof était comme « Man, c'est du génie! »
« All right, OK! »
Alex Roof approuve,
mais j'ai pas catché.
C'était pas une bonne date.
Pour dénoncer la culture du viol,
puis Alex Roof dit « C'est malade! » Je pense que t'es commenoncé la culture du viol, pis Alex Roof, il dit « C'est malade! »
Je pense que t'es comme « Yes! »
C'est ça, c'est l'élément
que j'avais pas saisi.
Moi, je pensais, par exemple, que vu que t'es une femme,
des jokes de même passeraient mieux
que de toi.
Visiblement, je me suis dit la même chose.
Pis, tu sais,
première rangée, Chris, je vais toujours me souvenir de ça,
première rangée, il y a une madame,
où vous êtes assis, la madame,
qui tricote.
Je me dis, OK, c'est ça le public que j'ai.
Mais elle, c'est une crise de vache.
Elle a amené son kit de tricotage.
Moi, je suis déjà allé à des shows
que j'ai décrochés, mais je n'ai pas fait,
bon, je vais sortir ma scie sauteuse.
Je vais travailler.
On va me faire une cabane à oiseaux.
On va me faire un Impossible Burger.
Avec une scie sauteuse.
Je ne suis pas bien bon, chef.
Je me souviens, je faisais mon number.
J'étais toujours deux gags d'avance en me disant que je je faisais mon number, j'étais toujours deux gars d'avance
en me disant « je peux pas faire celle-là,
je peux pas faire celle-là ».
Puis je voyais des gens se lever
et partir, si on était rendu là.
Puis moi, j'étais comme « mais non,
c'est drôle, c'est une blague ».
Le pire, c'est que c'était clair que c'était des blagues.
C'est pas parce que...
Puis en plus, une des raisons pour laquelle c'était clair,
c'est que tu es sur scène avec un micro.
C'est ça.
Même si la langue n'est pas parfaite,
juste le fait d'être dans un show d'humour avec un micro,
c'est ton but, c'est de te faire rire.
C'est ça qui me fascine.
Souvent, le monde pense que...
Le monde qui est choqué avec tes jokes, eux autres, ils ne réalisent pas que... C'est comme si dans fascine, c'est que souvent le monde pense que, mettons, le monde que t'as choqué avec tes jokes,
eux autres, ils réalisent pas que...
C'est comme si dans leur tête, ils se disent
« Elle a écrit ça pour me blesser. »
Comme si toi, t'étais
comme chez vous et que tu faisais
« Ok, qu'est-ce que la petite vache
qui tricote aimerait pas, hostie. »
Oh yes!
Moi, c'est sûr qu'en visualisant ce public-là,
je me suis dit « Y'en a ben une tabarnak qui va tricoter, tu sais.
Mais t'avais fait ta blague, là,
une au-dessus, une en-dessous, une au-dessus, une au-dessus,
une au-dessus, une en-dessous, une en-dessous.
Elle était fuckée, elle a un petit trou dans sa tuque,
la vieille Carlis.
Mais elle était pas vieille, c'est ça, la vieille.
Genre 22 ans.
Ah, elle était émancipée, làest ça? Elle avait genre 22 ans.
Elle était émancipée.
Elle faisait des os de bouffe là-haut, la carlisse.
Mais elle, peut-être, c'est un truc pour être sûre de pas se faire violer
vu qu'elle a ses pics.
Qu'est-ce qui peut se défendre?
C'est peut-être ça.
Si les pics marchent pas, peut-être que le gars fait
« Ah, je crée sa pic de la laine! »
Elle se met des pelotes de... « Ah, Chris, ça pique de la lème! »
Elle se met des pelotes de lème.
« Ah, des pelotes de lème! »
« Too soon! »
Ça serait pour de vrai
un bon nom
et un poster de show.
« Too soon! »
En fait, ce serait
« Hashtag me too soon! » On peut-tu revenir à quand j'ai dit « Too strong? » En fait, ce serait hashtag MeTooSoon.
On peut-tu revenir à quand j'ai dit Too Strong?
On peut revenir, on peut.
Non, non, on revient pas.
Toi, tu l'as pas faite, cette show-là?
Non.
C'est qui qui avait...
C'était-tu juste des femmes?
Non, non, non. Il y avait
François Touzignan,
Rich Zephyr qui animait avec Judith.
Il y avait
Léa Strelitzky qui était là-dessus,
Coco Béliveau,
tout le monde était rentré
vraiment fort.
Puis Coco a fait
un show, moi je suis arrivé comme à la
mi-temps, pas la mi-temps, l'entraide.
C'était une game de football pour moi.
Vous avez tous les termes, oui.
J'étais sur une réserve d'armée.
J'étais...
J'ai fait un show,
j'ai fait un field goal.
Je sais pas ce qui est arrivé.
Je suis arrivé juste avant l'entraide,
pis c'est Coco qui closait la première partie
avec son numéro sur le viol dans un taxi.
Pis tout le monde hurlait de rire.
J'étais comme, ça va être bon.
D'abord, si les gens sont game
de recevoir ça, ça va avoir juste
du fun. Puis moi, j'avais un gag
visuel parce que je m'étais donnée.
Puis je disais, à un moment donné,
je pointais un gars dans la salle et je disais,
toi, quand le show finit, t'es mieux de me dire que j'ai des
astutes belles boules. Puis là, je disais
que j'envoyais des...
Bon, simplement, ça ne rit pas
ici non plus.
Tu as pointé le seul aveugle dans la place.
C'est calme.
Toi, il y a sa canne.
C'est vrai.
Je disais, « C'est quoi qu'il faut
que je t'envoie pour que tu montres des photos
que je t'envoie
à tes amis? Il faut que je te fasse
un montage de mon cul sur un coucher de soleil.
Je descendais une toile,
et il y avait mon cul sur un coucher de soleil.
Ça, ça...
Ça allait-tu déjà pas bien?
Oui.
Ça, je ne l'ai pas fait.
Ça doit être...
Je ne l'ai pas fait.
OK. Parce que ça, ça doit être tellement... Tu sais, çaai pas fait. Ça doit être tellement...
Ça ne va pas bien.
Tu fais un piton et tu entends...
Là, tu es comme...
Oh non!
Je ne l'assume plus.
As-tu fait ton temps au complet?
Non, j'ai fait un peu moins.
Genre la moitié ou juste
couper de deux minutes?
Non, mais j'ai quand même fait...
Moi, ça fait deux minutes que je fais de l'humour.
Je me suis...
Pourquoi ils t'ont fait closer?
Ça fait comme un an que tu fais ça.
Oui, mais c'est parce que Rich, la veille,
c'était à sa soirée que j'ai fait le show.
Il a dit que c'était vraiment
un bon numéro.
On va closer avec ça.
J'étais comme... Nice! Il a dit, c'est vraiment un bon numéro. On va closer avec ça. OK.
J'étais comme... Nice, tu sais.
Fait que tu imagines la confiance que j'avais, moi,
quand je suis montée sur ce stage-là.
Premier gag, ce silence-là.
Tu penses que c'est peut-être Richardson
qui a essayé de te casser.
Il a fait fuck you, tabardak.
Non, mais t'aurais peut-être tu dire après ton premier gag
qui marche pas faire
le viol c'est pas correct
j'aurais aimé ça
mais il l'avait déjà fait deux fois
tabarnak
on va repasser une suite par soirée
si tu veux
c'est un beau fret On va repasser une suite par soirée. Si tu veux. Ah!
C'est ça.
C'est un beau fret.
C'était-tu la première fois que tu te plantais?
Non. Il y a une fois,
quand j'ai commencé,
j'avais un 5 minutes d'écrit.
7 minutes, mettons.
Puis je m'inscris à un concours
humour et pasta.
Puis, tu sais, déjà...
Il faut que tu sois plus drôle qu'une lasagne,
genre?
Comment ils vont? Première place.
La lasagne.
Plus drôle qu'une lasagne.
Juste le gars qui habitait sur une base...
C'est une réserve.
La base des gars.
Plus drôle qu'une lasagne.
Non, mais c'était comme des duos.
On était six humoristes.
Duos, genre pâte et pizza,
mais c'est pas vrai.
C'était pas à Montréal.
Oui, c'était à Pointe-aux-Tranches.
Dans le bout, la pointe.
Un moment donné.
C'était genre, le monde votait,
moi j'aime bien les peinés,
puis le gars en costume.
Ah, moi je suis plus...
Non, mais en plus, c'était des votes à main,
carton levé,
fait que l'humoriste,
l'humoriste avant, il fait,
ah ben ça sera pas moi.
Tu sais, c'était mauve.
Puis, c'est ça.
Puis, on était comme deux duos.
Fait que là, c'était un versus un, trois fois.
Puis après ça, les trois qui gagnaient le first round
allaient faire un autre cinq minutes après.
Avec le dessert?
Oui, exact. Avec le café-dessert.
Puis, vous avez sept minutes.
Oui, fait que j'ai écrit un autre numéro
au cas où je passe la première round.
J'ai passé la première round.
J'ai fait la deuxième.
J'ai gagné la deuxième.
Le prix, c'était faire un 15 minutes
à la Saint-Jean sur une scène extérieure
dans un parc.
Je me suis dit, génial!
300 piastres, j'ai gagné.
Je suis contente.
J'arrive à Saint-Jean. Il n'y a pas d'animation.
Il y a un band de musique, celui qui a gagné le « band des pastas ».
Je pensais que c'était « band des pains à l'ail », mais là, regarde, c'est cool.
C'est « band des pastas ».
Après ça, il y a la gagnante de l'humour.
C'est une bénévole qui monte sur scène pour dire « La prochaine,
excusez, la prochaine,
c'est la gagnante d'humour et pasta,
Christine Morancy. »
Puis là, il n'y a rien.
Puis là, je suis comme « Ah! »
Puis après moi, c'était « Off and Back ».
— Ah ouais?
— Fait que j'ai été la première partie
d'« Off and Back »,
mais...
Hé, c'était violent.
Mon soeur a connu ça.
Tu devrais, sur ton poster,
souvent, quand tu gagnes
un prix dans un festival,
il y a le logo de...
Genre, pour montrer
sélection officielle à Cannes.
Un assiette de Spac.
C'est juste une piquée.
Pâte et pasta.
Sélection pâte et pasta. Sé. Pâte et pasta. Sélection, pâte et pasta.
Sélection, pâte et pasta.
C'est drôle.
Il était-tu con, les gars de Funback?
Tu leur as-tu parlé?
J'avais tellement honte
que je suis juste allée boire chez des amis
en faisant...
Il faut que j'oublie que je vis.
Tes amis, t'avais-tu vu te planter?
Pas ceux chez qui je suis allée.
OK, oui, oui, oui.
Parce que sinon, c'est juste plus gênant.
Mais j'avais des amis qui étaient là
puis qui me voyaient pour la première fois
faire du stand-up.
Puis ils ont fait comme...
OK.
Ils ont commencé à se piquer
pour y faire de la job.
Tu sais, le sous-texte,
c'était ça. C'est te lâcher ta job.
Vas-y, tu vas te ramasser
à la même place.
Oui.
Non.
Ça t'a pris combien de temps?
C'était deux fois là quand tu t'es plantée.
T'es-tu le genre de personne que
le lendemain, tout est oublié
ou tu vis dans le passé? Non, non. Maintenant, t'es-tu le genre de personne que le lendemain, tout est oublié ou tu vis dans le passé un peu?
Non, non. Maintenant, j'en ris.
Ça m'a peut-être pris deux, trois jours
où j'ai fait que ça a fait mal.
Mais après ça, j'ai fait, bon,
je comprends que c'est un choix extérieur,
que les conditions n'étaient pas les meilleures.
Puis j'ai appris de ça, tu sais,
beaucoup plus parce que je me suis dit, là, comment je fais
pour pas...
capoter.
J'ai trouvé des trucs,
mettons, tu spots les gens qui rient
et tu te fies sur eux autres.
Quand j'ai fait d'autres shows où ça ne riait pas,
je me fiais sur les gens qui riaient.
Tu trouves des trucs à travers ça.
Un des défauts qu'on a,
c'est de spotter la salle
et faire, ça rit, ça rit,
toi, tu ne ris pas,
mon tabarnak et on focus
toute notre énergie sur une personne qui est pas obligé d'être toi et l'aveugle et il a regardé son
ami en faisant c'est à moi qui parle mais pour vrai c'est Il faut concentrer notre énergie sur ceux qui ont du plaisir.
Ceux qui ont du fun, exact.
Il n'y a pas de fun.
Moi, avant, je fixais tout le temps.
Le monde qui a les bras croisés,
on pense tout le temps qu'ils n'ont pas de fun.
Mais souvent, il y en a qui veulent cacher leur bédaine.
On dirait que j'ai appris ça
quand j'ai engraissé.
Souvent, je suis assis de même
à côté, sur ma bédaine. Les premières fois, j'ai fait « Ah oui,'est que, souvent, je suis assis de même à côté,
sur ma bédaine, puis les premières fois,
j'ai fait « Ah oui, Chris, on est bien de même. »
Mais j'ai de l'air...
J'ai de l'air d'un gars...
C'est drôle parce que je suis tout le temps de même.
Mais c'est parce que ça met mes boules
en valeur, moi, c'est vraiment juste ça.
Bon.
C'est malaisant.
Je suis désolé
Toi ça arrive
Tu sais comme le
Ben tu sais le show
Que j'ai dit
Que t'as fait de la malaise
Par exemple
Tu t'es pas planté
Ça a juste été
Pas
Pas le fun pour toi
Mais t'avais des rires pareils
Tu sais
Il trouvait drôle
Mais il taillissait
Moi oui c'est ça
Mais moi en même temps
C'est que je m'entendais pas
Je trouvais que le son
Était fucked up J'entendais pas. Je trouvais que le son était fucked up.
Je n'entendais rien.
Il n'y avait pas beaucoup de monde non plus.
Je n'avais pas de réaction.
Je n'avais pas tant de retours.
Je suis myope. Pas énormément.
C'est drôle d'être myope.
J'ai déjà eu des caries.
C'est d'un coup que quelqu'un
a un trouble physique simple. J'ai déjà eu des caries. C'est d'un coup que quelqu'un...
Un trouble physique simple.
Je craque quand je me plie.
Je ne sais pas.
Non, mais pour vrai, je suis mignot
et je ne mets pas mes lunettes sur la scène.
Ce qui fait que je vois le monde flou.
Je vous discerne, monsieur.
C'est une blague.
C'est une blague, madame.
Continuez à sentir vos doigts. C'est une blague. C'est une blague, madame.
Continuez à sentir vos doigts.
Et... Parce que depuis tout à l'heure,
on disait que c'était croiser les bras.
Elle a fait, je vais y mettre entre mes jambes.
OK, je suis fraîche.
Mais...
Mais...
C'est ça.
Je vois le monde, mais je discerne pas vraiment.
Et là, je voyais rien,
j'entendais rien, j'avais l'impression
de jouer dans un crise de grosse cacane.
Il y avait rien.
Mais en même temps,
j'ai quand même eu du fun
à le faire parce que je faisais
« fuck off », « vous serez choqués,
vous serez choqués, ça sera pas grave ».
Ça riait pareil, quand même. Mais ça riait pareil quand même.
Mais tu sais, ça riait court.
Tu sais, un petit « ah ah ah ».
Mais ouais, c'est ça.
Plaisir éphémère.
Toi, tu es arrivé, tu as tout décollissé.
C'est le genre d'affaires qu'on voyait, par exemple,
dans ton expérience, parce que c'était...
Tu sais, le monde, à cause de ta première phrase,
c'est sûr qu'il n'allait pas être de ton bord.
À moins que si tu avais fait une heure,
après dix minutes, tu serais allé les chercher,
mais tu faisais comme huit minutes.
À huit minutes, s'ils te détestent,
au début, tu ne vas pas les chercher,
mais ils n'avaient pas de ton bord,
mais ils riaient à tous tes jokes pareils.
Mais quasiment contre-cœur.
Ils étaient quasiment comme,
« Ah, ça me fait chier qu'il est drôle.
Il y a de quoi de beau de ça.
C'est quasiment plus impressionnant.
Normalement, c'était mon deuxième show dans la soirée.
Avant ça, on avait eu la rencontre ici au bordel.
Plein d'humoristes.
On se parlait du hashtag moi aussi et de ces affaires-là.
J'étais fatigué.
Je lui ai fait une blague.
Moi, je laai trouvé drôle.
Vous trouvez pas ça drôle? Ah ben là, regarde. Je vais faire mes affaires. Je vais faire mon numéro du mieux que je peux. Puis on verra. Mais tu sais, en même temps, normalement,
j'aurais fighté. J'aurais fait comment? Non! J'aurais été capable d'aller les chercher
dans deux minutes. Mais j'ai fait fuck off je vais faire mon numéro je sais pas
c'était étrange
comme réaction
on est revenu ici
de boire
oui oui oui
puis il y avait
le propriétaire du bar
qu'on avait joué
qui était ici
oui
puis là
je savais pas
que c'était lui
puis là quelqu'un a parlé
ah ouais t'es allé là
c'est quand même
j'ai fait
ben le son est mauvais
le son est mauvais
puis le public tout le monde avait
14 ans à peu près.
Il était très jeune.
Pas 14 ans, mais c'était
à peine 18.
C'était pas très vieux.
Là, il était comme...
Le son est super bon.
Tout le monde...
C'est du monde dans 30 ans.
J'ai fait de Chris que tu vas pas souvent à ton bar.
C'était où, ça? C'est le record. Apparemment, c'est du monde dans ta rentaine J'ai fait de Chris que tu ne vas pas souvent à ton bar C'était où ça?
C'est le record Apparemment c'est super bon par exemple
C'est super cool pour vrai
C'est un bel endroit honnêtement
Mais pour vrai le son n'était pas bon
J'ai dit le micro n'était pas bon
Il n'y a pas de retour de son
On devient un peu piqui
Mais c'est important de s'entendre quand on parle
Sinon j'ai l'impression que je parle aussi fort de même
Je fais Chris tant qu'à ça, pas besoin
de micro, puis c'est ça. J'avais fait une blague justement cette fois-là, que j'avais
improvisée genre deux, trois semaines avant, qui était, mon Dieu, j'ai l'impression que
je parle assez fort, pas besoin du micro, mais là, il est là, je vais m'en servir,
c'est un peu comme si une fille avait un beau batte-bain bandé dans la face, puis
qu'elle donne juste des becs sur tes hanches.
C'est à 3 ans, il est là.
Chris, euh...
Fait que tu vois, après la blague de faire une tournée pour pas aller ploter le monde
en région, ça passait moins bien encore.
Fait que...
C'est la blague qui suivait ça?
Non, ça a été un peu plus tard
mais pas si plus tard que ça
par exemple
pas assez plus tard
je me suis donné une petite minute
peut-être
c'est une soirée qui commence
le record
j'ai entendu juste des bonnes choses
moi pour de vrai j'ai eu du fun
ils m'ont fait un livre après.
Moi, j'étais juste, tu sais,
stické sur sa joke.
On dirait que ça a comme fucké la soirée pour moi dans ma tête.
Mais moi, c'était une de mes plus belles soirées
de ma vie, tu sais. J'aime ça.
Non, mais j'aime ça. J'aime ça voir
des humoristes drôles faire des
jokes drôles, puis que ça marche pas.
Asti que ça me fait rire
à chaque fois
de voir
on est 60 dans la salle
les deux seules personnes qui ont compris un joke
c'est le gars sur la scène
pis moi il y a de quoi
ça fait tellement inside
pis c'est le fun pour moi
pis c'est horrible pour la personne sur scène
parce que moi je vis pas le froid.
Non, mais en même temps,
je ne sais pas,
j'étais fatigué,
donc je l'ai bien vécu.
Mais c'était weird en tabarnak,
pas vrai, c'était spécial.
C'est ça.
On vit des choses quand on est sur la scène,
on est humain.
Répète-le que tu es humain, Didier.
Je suis humain.
Mais tu te souviens-tu...
Moi, je veux savoir si...
Si tu te souviens que
j'ai été faire l'audition
pour le Mike Ward Show.
Euh...
Ouais, ouais, je m'en rappelle.
Ouais, ouais, ouais.
Cris que non!
Tu t'en rappelles-tu?
J'étais arrivée en personnage.
Pour vrai, j'étais full intimidée.
Ah, mais non, mais là, je m'en rappelle
et je t'avais trouvé drôle.
Oui, puis tu m'avais dit,
tu fais-tu du stand-up?
J'ai dit, bien, j'en ai jamais fait.
Tu m'as fait, oui.
Ah, oui?
Oui, puis ça, c'était avant que je commence à faire du stand-up.
Ça a été ma première audition.
Je faisais un personnage où je te disais « donne-moi tes plogues pour avoir un job ».
Je faisais un personnage de BS un peu.
À un moment donné, tu m'as demandé,
avant qu'on commence à filmer pour l'audition,
tu m'as demandé, veux-tu que je parle ou que je dise rien?
J'ai dit non, non, parle.
Moi, ma force, c'est l'impro, donc je vais te répondre.
Puis tu n'as jamais fermé ta gueule.
Ah ouais?
À un moment donné
En personnage
J'ai dit là
Mike ta femme
Tu ta gueule
Là t'as fait
C'est bon
C'est drôle
C'était pas drôle
Excuse moi
Pour vrai là
Ça fait un an et demi
Qu'elle remuse
Tout ce qu'elle gosse
Dans sa tête.
Elle commence à faire du stand-up pour venir ici,
te le dire en pleine face et là, elle décale.
Go, le chief!
Elle se dit que c'est drôle.
C'est ça qui est weird.
Par exemple, faire une audition pour un show qui n'existe pas encore.
C'est vrai que tu étais la seule
qui est venue en personnage.
Après, dans le show,
il y avait Maud Landry aussi
qui était venue en personnage.
Maud ne fait jamais de personnage.
Vu que moi, j'avais vu
32 personnes
qui faisaient juste du stand-up,
quelqu'un en personnage,
je n'étais pas prêt
ouais non mais mon nom et moi j'étais j'étais quand même prêt je pense mais
ben c'est pour ça qu'aujourd'hui je suis pas si amère. C'est vraiment le fun, pour vrai. Oui, oui,
je l'ai écouté quand même.
Je n'étais vraiment pas fâchée.
C'était vraiment le fun.
C'était drôle que ça.
En rottant, de même.
Juste des petits rottes intérieures.
Des rottes d'amertume.
Elle se déguise en personnage
chaque soir, juste avant le début de l'émission.
J'essayais de puncher
plus fort.
Non, mais je n'étais pas déguisée, le camténaire.
J'étais juste en...
J'étais juste en personnage.
Non, mais je m'en rappelle.
Je m'en rappelle. Mais ça, il y avait
le... T'avais été
bonne quand même.
Quand même, merci.
Non, mais je dis quand même, vu qu'on... Dans les 15 secondes, t'as été bonne quand même quand même je dis quand même
vu qu'on
les 15 secondes t'as parlé
les 4 mots
c'est qui qui était avec toi
qui faisait l'invité
je pense que c'était Simon
c'était soit Simon Gravel
non c'était pas Simon
c'était Pierre sûrement
non parce que Simon
il était derrière la cam
c'est ça
mon sidekick
oui
oui
mais ça
il y avait
moi
la chose
que j'ai trouvé
la plus dure
c'est que
il y avait
moi je m'attendais
que dans les auditions
il y en allait avoir
deux trois
qui allaient être bons
puis le reste
ça allait être correct.
Mais tout le monde était bon.
C'était vraiment...
Ce n'est pas un compliment quand tu me dis
que j'étais quand même bonne.
Non, tu étais bonne, mais en même temps,
tu devais le savoir.
Si on ne t'a pas pris,
c'est signe qu'il y en avait d'autres
qui étaient bons aussi.
Je veux dire, tu as un peu d'introspection, fille.
Carlis, je veux dire, il te dit que tu es bonne.
Tu fais « Ah, je suis bonne ».
Tu t'en vas grand badé comme une princesse.
Tu n'as pas été prise.
Tu ne l'as pas eue, puis tu es en revenu, Carlis.
C'est-tu que c'est?
Tu aurais dû. Ils t'ont-tu donné une courante quand tu as gagné Miss Pasta? Mon lisse! Succéde! T'aurais dû...
Ils t'ont-tu donné une couronne
quand t'as gagné Miss Pasta?
Des petites pâtes séchées
sur du carton plat.
Du collage de macaroni.
En plus, c'était même...
C'était des pâtes dans l'eau
avec une sauce transparente.
C'était pas mangeable.
Mais c'est pas grave, l'effort était là.
C'était plein de bénévoles.
Je vois pas d'autres moyens quand même
pour faire cuire des pâtes dans l'eau.
Oui, mais d'habitude, des égouttes avant de les servir.
C'est juste ça.
J'ai collé une canne de pâte de tomate dedans
en disant que c'était de la pâte.
Ça va épais.
Tu te rappelles-tu qui t'avait battu pour ça? Oui, ça c', non. Tu te rappelles-tu c'est qui t'avait battu
pour ça?
Oui,
ça, c'est très drôle.
J'étais
one contre one
avec Joe Korm.
OK.
Joe Korm.
Puis, Joe Korm
m'avait aidé
à écrire
ce numéro-là.
Fait que je disais,
sérieux,
peu importe qui gagne,
t'as gagné.
Parce que
t'as écrit
ce numéro-là.
Puis, tu allais te voir
à Saint-Jean?
Non.
Non, mais il était là quand j'avais besoin d'une épaule
pour faire chier une marde.
Après la Saint-Jean ou après l'audition avec moi?
Parce que là, il y a plusieurs fois, semble-t-il.
On a beaucoup de plaisir, hein?
Ça dure combien de temps, ça?
Deux heures?
Non, ça fait dessus.
T'es pas mal à l'aise?
Ben non, zéro, zéro.
Je joue, je suis un personnage.
C'est pas un costume, là.
Elle s'habille de même, là.
Non, mais j'ai été coupée de l'école de théâtre. C'est pour ça que, tu sais, le théâtre,
j'ai quand même ça dans le sang.
C'est quelle école de théâtre t'as fait?
Ah, ça, j'ai hâte de le dire.
Sainte-Hyacinthe.
Ces hosties-là m'ont coupée
parce que je parlais trop fort.
Ah ouais?
Ils veulent des élèves qui chuchotent?
Visiblement, parce que sinon,
tu travailles sur quoi?
Si je peux pas t'expliquer comment projeter,
qu'est-ce que je peux t'apprendre?
L'intériorité.
Le froid.
C'est vrai, t'as fait une école,
toi aussi.
Honnêtement, dans les écoles de théâtre,
je pense qu'on a...
Moi, à l'époque où je l'ai faite,
toi, peu importe l'époque,
c'est un peu de la marde.
Oui, c'est le bas-fond.
Mais on est capable de jouer, tu sais.
Hein, monsieur?
C'est quoi la mère école de théâtre?
Il n'y en a pas vraiment une meilleure, en fait. Mais tu sais, l'École nationale, le conservatoire, c'est quoi la mère école de théâtre? Il n'y en a pas vraiment une meilleure, en fait.
Mais l'École nationale, le conservatoire,
c'est quand même...
C'est plus renommé.
Est-ce que vous aviez un prof à la Gilbert Scott,
vous autres?
Je veux dire, qui sacre à toi,
qui dit que t'es de la marde,
ben oui.
À l'UQAM?
Ben oui.
Ben voyons donc.
Il y en avait, là, ben oui.
Ils ont les moyens.
D'avoir des profs? Non, non, d'avoir du charisme.
Non, mais je veux dire,
il n'y avait pas joué dans les dames de cœur,
nos profs, mais moi, j'ai eu un prof,
je ne vais pas dire son nom,
mais en fait, il y en a eu plusieurs.
Il y en a un qui m'a dit, après la première année,
on se demande pourquoi tu es encore là.
Oh, ouais!
On s'est parlé plusieurs professeurs,
puis franchement, tu n'as pas ta place,
tu es franchement mauvais.
Et là, j'ai fait... Non, mais il y avait raison.
Je veux dire, je n'étais pas très bon.
Puis sincèrement, il y a eu un cours
où, tu sais, parce que c'est assez
adlib, les cours d'art dramatique,
des fois, on peut faire le bébé
en s'en tenant en équilibre ses fesses,
en essayant de trouver les limbes ou je ne sais pas quoi.
C'est weird.
Mais là, tu te détaches un peu de ton être.
Voyons donc, tabarnak, on est des adultes et on fait ça.
Et là, il faut que tu le vives.
Mais lui, il avait fait, on va prendre un cours entier
pour essayer de briser Didier dans le jeu réaliste.
Et tout le monde avait fait, Oui, faisons-le ».
Fait qu'il m'avait sorti du local
et il avait dit « On va travailler sur les autres,
mais toi, pendant ce temps-là, il faut que tu cours autour de la bâtisse.
Question de
t'ébuiser physiquement.
Fait que ta barrière mentale va lâcher
pis tu vas livrer le texte
comme il faut. »
Pis je l'ai fait, pis ça donnait vraiment...
T'es sûr que c'est une école de théâtre
où t'étais pas trompé et t'étais dans l'armée
pendant un an?
Dans la réserve.
Ça s'appelait la réserve d'art dramatique de Lucas.
Non, non, mais...
Non, non, mais pour vrai,
c'est ça, mais en même temps, j'avais eu des problèmes
avec lui parce qu'on jouait du Chekhov
et le Chekhov, ils veulent que ce soit
joué jeu réaliste.
Moi, je m'excuse, mais c'est tellement pathétique.
Ça n'a aucun carliste de sens.
C'est oncle Vania
qui est un torché du carliste.
Il faudrait le jouer avec des sentiments
profonds et une exactitude de jeu.
Je disais, non, c'est une parodie.
C'est de l'humour noir.
Non, il faut que tu le joues.
J'avais un autre prof qui allait te voir Ben non, c'est une parodie, c'est de l'humour noir. Non, il faut que tu joues. Ah, man.
Fait que là, tu sais, des problèmes.
J'avais un autre prof qui, lui, il allait te voir,
mettons, pendant que tu faisais une scène,
puis là, il te pognait le cou, il te cassait le cou de même.
Là, il fait, joue les oranges.
Oranges!
Et là...
Tabarnak!
Tu te fais pogner le cou, puis là, tu fais orange, orange,
puis là, tu fais ta scène, puis... Puis pour vrai,, il sort des affaires parce que Christ, il est en danger.
Tu livres de quoi?
Jamais je me suis senti atteint par toutes ces choses-là.
Parce que tu en sors, tu fais « Calisse, c'est drôle, Christ, ça fait « Pognez le coup, orange, orange. »
Ce n'est pas comme un chat que tu mets son nez dans le caca ou dans un vomi.
Ce n'est pas là, pas là, mais je ne serais pas là. Non, c'est « Orange un chat que tu mets son nez dans le caca ou dans un vomi. C'est pas là.
Pas là, mais je serais pas là.
Non, c'est Orange.
C'est calisse.
À d'autres, c'était mauve en lui pognant les genoux.
Comment tu joues, Orange?
Je comprends même pas.
Fais-le le fin de l'année.
Écoute, t'essaies d'y aller avec ton cœur.
Orange, Orange, le feu, la chaleur.
Je sais pas, c'est weird.
Là, je suis fuchsia là je suis fuchsia
non mais pour vrai
c'était spécial, mais oui
des montes à barnaque, tu vas jouer ta scène
oui oui je te la jouais
t'as-tu fini toi ou non?
non, il me manque deux cours de scénographie
j'ai pas fait
t'es passé orange n'étais pas assez orange.
Je n'étais pas assez orange.
Tu n'aimais pas assez le bricolage.
Non, mais pour vrai, il fallait faire la maquette
du studio Théâtre Alfred de la Liberté
en maquette.
J'avais pogné une gastro.
J'avais manqué un cours double une journée.
La semaine d'après, j'avais une sinusite.
J'ai manqué l'autre cours double.
Je suis arrivé au troisième cours.
Elle me dit que j'avais manqué trop de cours. J'ai manqué l'autre cours double. Je suis arrivé au troisième cours. Elle me dit, tu as manqué trop de cours.
Tu as perdu ton cours.
Est-ce que tu es coliste?
Tu es folle.
Elle me dit, non, c'est ça.
Le plan de cours a été approuvé par tout le monde.
Tu as manqué plus que trois cours.
Je me suis dit, j'en ai manqué deux.
Oui, mais il compte double.
Je m'en colise.
Pour vrai.
J'ai lâché mon bac en interprétation
et je suis allé en scénographie cinématographique.
Les deux cours que tu as manqués.
T'as-tu eu ton bac?
Mon bac, non.
Ni mon certificat parce que j'ai lâché.
Il me faisait chier avec un dernier cours.
Moi, j'étais un gars qui aimait ça,
aller dans des cours d'université
et juste m'asseoir, puis écouter,
puis trouver ça bien le fun, puis apprendre.
Puis après ça, je m'en vais parce que je trouve
que le format académique est de la marde.
Honnêtement, j'ai l'impression que
la plupart des gens, mettons, qui font
« Ah, mon Dieu, j'ai un examen demain. » En fait,
ils vont dire « Ah, j'ai un examen demain. »
Fait que là, ils étudient, puis ils se boulocrandent
de plein de connaissances. Une soirée,
le lendemain, ils chient ça sur une feuille de papier.
Trois jours après, il ne se rappelle plus de rien.
Moi, j'étais la personne qui avait un D à l'université,
ce qui n'est pas très bon.
C'est juste au-dessus de E.
J'aime que tu l'expliques.
C'est ça.
Le mot de phrase.
C'est quoi l'affaire des lettres?
C'est quoi des?
C'est quoi des?
C'est une lettre, ça? Non, mais pour vrai. C'est quoi l'affaire des lettres? C'est quoi des... C'est une lettre, ça?
Non, mais pour vrai,
c'est ça, j'avais des D, des C, des A,
des B, whatever, mais...
Des doublons?
Non, non, c'est des...
Ou c'est des très petites boules.
Mais...
Ha! Ha! Ha!
Ma réaction a quand même été weird.
T'aurais-tu closé avec ça dans ton joke,
dans ton show de culture du viol?
Je closais avec quelque chose de bien plus fort que ça,
puis ça n'a pas réparé.
Les double-deux?
Non, mais en termes de batterie, je parle.
On parlait de batterie.
Oui.
Le monde est weird.
OK.
OK. OK.
Non, mais c'est ça.
Moi, c'est ça.
J'allais à des cours, puis je m'en collais ça des diplômes.
Puis ça prend un peu de temps à mes parents à comprendre,
mais ils ont compris.
Puis es-tu allé à des cours que c'était pas dans ton programme?
Juste en mettant, tu te disais,
« Ah, j'aimerais ça apprendre telle affaire.
Je vais aller deux, trois cours.
Oui, j'ai fait ça.
Parce qu'une fois, je me suis trompé de local.
Au lieu d'aller dans la sociologie du théâtre, sociologie dans le travail,
je me suis retrouvé dans un cours de mathématiques.
Puis à l'université, il m'en manquait un peu quand même.
Je n'ai rien compris.
À un moment donné, j'ai fait, moimoi ça a-tu un rapport avec la sociologie
là ils ont fait non
et là j'ai fait
bon ben parfait
je me suis trompé
je me suis rassis
et là le prof a fait
ben voyons donc toi tabarnak
ben tu peux y aller
je fais non
je trouve ça quand même intéressant d'essayer de comprendre ces choses-là.
Je suis retourné la semaine d'avril.
Il a fait « Qu'est-ce que tu fais là, tabarnak? »
Je fais « Moi, j'assume moyennement mes erreurs. »
Ça, c'est moi dans la vie.
C'est bon.
J'ai étoffé genre cinq semaines.
À chaque semaine, j'arrivais.
Ben non!
Tu prenais-tu des notes?
Je prenais des notes ou je lisais le journal.
J'étais vraiment une marde.
Pendant ce temps-là, je manquais la première heure
de mon autre cours.
C'était en même temps.
Je m'étais juste trompé de local.
Moi, j'avais commencé
un bac en histoire de l'art.
Je suis arrivée juste avant que le cours commence dans un auditorium.
Tous les sièges étaient pris, donc j'étais poignée en avant.
On expliquait juste le plan de cours.
À la dernière demi-heure, au lieu de faire mon party,
elle a dit « Je vais commencer mon cours. »
Elle a l'idée de génie.
Elle monte une toile et elle fait « ça, à quoi ça vous fait penser?
Qu'est-ce que cela représente?
Là, personne ne répond. Puis là, je trouve
ça long. Fait qu'à un moment donné, je vais faire une petite blague.
Après ça, les gens...
Fait que je lève ma main.
Je lève ma main puis là, elle dit, oui.
Je dis, bien ça, ça représente
la peinture sur une toile.
Hé, la madame, là,
choqué noir.
Elle était en tabac.
Elle me dit,
« Ah, mais franchement,
c'est de l'or.
On ne rigole pas de l'or. »
Je suis un colis.
Je vais m'en aller tout de suite.
Je suis assis en avant.
Puis, tu sais,
tout le monde me regarde.
Puis, c'était de l'autre côté.
Puis, ils te jugent toutes
vu qu'eux autres sont comme elles.
Eux autres veulent étudier en histoire de l'art.
Puis moi, c'était
une erreur.
C'était pas bon, là.
J'avais parlé...
Mon ancien voisin,
il y avait des...
C'est un artiste qui avait des toiles.
Il y a une toile au Louvre.
C'est un artiste ultra, ultra respecté. C'était qui? des toiles. Il y a une toile au Louvre. C'est un artiste ultra respecté.
C'était qui? Da Vinci.
C'est ça. Picasso. Picasso. Oh!
Non, c'est plate. Je ne me rappelle pas de son nom. J'ai demandé, c'était à Pistresse qui faisait.
Puis là, j'étais comme, ça doit être le genre d'affaire.
Il enseigne-tu tes œuvres à l'université?
Puis il était comme, oui.
Là, il m'expliquait comment lui trouvait ça drôle,
comment le monde disait, OK, ça, il voulait dire ça,
il voulait dire ça.
Puis lui me disait, toutes ses étoiles disaient,
tu vois ça, tu sais que ça veut dire ça, il voulait dire ça. » Puis lui me disait, toutes ses étoiles disaient « Tu vois ça? Tu sais que ça veut dire ça? »
Je trouvais ça beau.
Je trouvais ça beau que ça soit
pointu dans le milieu.
Puis eux autres
sont à l'université et sont comme
« Ok, ça, le pointu signifie
le tard.
La force
mâle. »
Il est comme « Les triangles triangle C'est fucking nice
J'ai mis un triangle
Parce que c'est nice
Mais souvent c'est ça
Ah oui des fois
Ça va trop loin
Il y a des gens
Qui prennent des intentions
À ce qu'un artiste fait
Puis ça dépasse
Ce que la personne a fait
Moi c'est ça
J'ai pas d'anecdotes là-dessus.
Non, mais ça aurait été bon, par exemple,
chanter que tu tenais quelque chose.
C'est que ça s'est embrouillé.
J'avais le goût de parler de Réjean Duchamp.
J'ai fait, ah, Réjean Tremblay.
C'est pas un artiste.
Mais je me rappelle, quand j'étais petit,
une des premières fois que j'avais eu ce genre de pensée-là,
c'était en secondaire 2 ou secondaire 3.
Moi, j'étais à l'école anglaiselà, c'est en secondaire 2 ou secondaire 3, tu sais,
moi j'étais à l'école anglaise, puis là, on lisait du Shakespeare, puis mon prof m'expliquait
ce que Shakespeare voulait dire, puis là, j'étais comme, mais tu le sais pas ce qu'il
voulait dire, tu sais, tu lis l'affaire, moi je lis l'affaire, toi tu l'as compris
de même, j'étais conscient que lui, à 42 ans, peut-être qu'il catchait plus d'affaires qu'à moi à 13
et quart, mais
tu le sais pas.
Des fois, ça va loin
dans son analyse.
C'est sûr que non.
Ce gars-là, il voulait juste
s'écrire et faire du cash.
Il s'est dit, je vais faire une bonne histoire. Arrête de chercher
plus loin.
Bon, en tout cas.
Moi, ce que je voulais dire tout à l'heure...
Non, toujours pas. C'est pas revenu.
J'aime comment t'as comme abandonné juste.
Pis t'as réussi à finir ton numéro sur la culture du viol,
mais t'as abandonné pendant le podcast.
Fait que quand ça va bien,
t'abandonnes. Quand ça va mal, t'es comme
« fuck off ». Je vais y aller jusqu'à la fin.
Si tu vas rire de mon gag,
autant que ton tricot de laine va te séduire.
Ça, par exemple, on dirait que c'est une nouvelle mode
chez les
jeunes
tricotés. Tu sais, mettons,
les 16-17 ans.
C'est très « Hochelaga Maisonneuve ».ons, les 16-17 ans. C'est très
Hochelaga-Maisonneuve.
Ah, c'est hipster.
Nouvelle vibe.
Dans Hochelaga, tu te promènes,
les poteaux ont des tricots.
Ah oui?
Il y a quelqu'un qui s'est dit
« Je vais redonner à la communauté. »
Il a habillé le poteau.
Ça faisait partie d'un mouvement social
des jeunes.
C'est un principe
de prendre connaissance de son environnement
et de l'urbanité.
Il habillait des arbres.
C'est weird.
En plus,
de la laine, aussitôt qu'il mouille,
c'est dégueulasse.
La neige.
L'arbre est protégé par l'éculasse, la neige. Puis l'arbre est comme protégé
par l'écorce.
Je ne pense pas que l'arbre...
Il fait chauve-sauve.
Il était temps qu'on y pense.
Tant qu'à ça, on pourrait parler à toutes les madames
qui mettent un petit coat à leurs chiens.
Ah oui.
Moi, ma blonde,
on a deux chiens.
Deux côtes?
On a plusieurs côtes
mais moi, j'ai mon règlement
Pas de côtes dans la maison
Non, mais moi, je marche pas
Enlève tes bottes avant de rentrer
Enlève tes bottes de laine
Mais moi, je refuse de marcher
avec les chiens qui ont des manteaux
Pis un de mes chiens elle a froid au bout, ça n'a pas son manteau.
Puis je fais, « Asti, on va partir un feu après, puis on va prendre une petite marche. »
C'est quoi la race de tes chiens?
Moi, c'est des chiens très masculins.
Ça ne me dit pas la race. Non, j'ai un Yorkshire, tu sais, de chiens de chiens très masculins. Ça me dit pas la race.
Non, j'ai un Yorkshire.
OK, oui.
Très masculin.
Pour montrer que t'es un homme.
Michel Giroir et moi, on a le même chien.
Et le même table.
Oui, bien oui.
Non, mais moi, j'aime ça des petits chiens de sacoche.
Des petits chiens de madame.
Puis j'ai un Boston terrier.
Ça, c'est beau.
C'est François Bellefille
et Yogi Nantel.
Bravo.
J'adore les chiens. J'ai vraiment un problème avec ça.
As-tu un chien?
Il est décédé. J'avais un Shih Tzu.
Il a 17 ans. On l'a fait euthanasier
cette année.
Il était malade, j'imagine?
Il était vieux.
Il était vraiment très vieux.
Non, il preut 20 piastres.
Agnès, pas ça, ce style-là.
Quel épais.
C'était un chien.
Tu as quel âge?
32.
C'était ton chien de 17 ans. Tuas quel âge? 32. OK, fait que toi, c'était ton chien de tes parents.
Oui, il avait 17 ans.
Ou tu l'avais eu quand t'étais chez tes parents.
Oui, quand j'étais ado, parce qu'il avait 17 ans,
quand on l'a fait piquer.
Quel âge?
17 ans.
C'est vraiment important.
J'aimerais ça que t'arrêtes de rire, c'est émotif.
Puis je l'ai eu quand j'étais ado.
C'est la moitié de ma vie, ce chien-là.
À un moment donné, je suis devenue adulte.
J'ai compris les responsabilités que ça impliquait
d'avoir un chien à la maison quand t'es plus chez tes parents.
J'ai fait « Maman, garde-le, t'as une cour. »
Elle l'a gardé en disant que c'était son chien,
mais c'était le mien, mais le sien. En tout cas, c'est le nôtre. C'est ça, c'était son chien, mais c'était le mien, mais le sien.
En tout cas, c'est le nôtre.
Bon, bref.
Puis c'est ça, c'était un shih tzu.
Il était vraiment cutie. C'était quoi son nom?
Buffy.
OK.
C'est-tu un mâle ou une femelle?
Oui, c'était un mâle.
Un mâle.
J'adore ça.
Moi, Buffy, c'est ma série ever préférée.
Pour vrai, là.
J'ai l'air de niaiser, mais pour vrai, il n'y a pas de meilleure... La première saison, c'est de série ever préférée. Pour vrai, là, j'ai l'air de niaiser,
mais pour vrai, il n'y a pas de meilleure...
La première saison, c'est de la crise de marde.
Mais à partir de la deuxième jusqu'à la sept,
ça n'a aucun bon sens.
Tu sais, il y a des épisodes, il y a un épisode, là,
puis non, mais j'ai l'air de niaiser.
En plus, que tu parles en disant
la première saison, c'est de la crise de marde.
Je m'imagine regarder 22 épisodes faire...
Non, la première saison, il y en a 11.
La première saison, il y en a 11.
OK.
Ou 13, je sais pas.
Mais il paraît que c'est long, Anesthique.
Non, non, mais ça va vite.
Il est tué, il est tué, il éclate en poussière.
Il est mort.
Mais après ça, non, ils ont des épisodes.
Un diable qui arrive, puis il y a un épisode complet.
C'est une comédie musicale.
Il y a un autre épisode où...
Puis ça s'adresse à des adolescents quand même, puis des teenagers.
Et il y a un épisode où...
C'est la même chose.
Ouais, mais je sais pas si tes amis anglophones
sont arrivés en haut.
I'd like to be with you guys, yeah.
You're right, mate.
Les amis anglophones, Jean-Thomas.
Non, non, mais...
L'autre que t'as après, Jean-Thomas,
Jean-Thomas me parle enentends me parler en anglais.
Yes, sir. Mais pour vrai,
il y a un yab qui vient
et qui vole la voix de tout le monde.
Et pendant une demi-heure de temps sur l'épisode
de 42 minutes, ça se passe
dans le silence. Il faut le faire.
Il y en a un autre qui est fait
en temps réel dans la cinquième saison.
Pour vrai, je l'ai vraiment aimé ça.
J'ai l'air le next freak. Mais après ça,
il y a eu plein d'affaires qui ont été refaites.
Des épisodes, genre comédie musicale,
il y a eu un genre de crossover
entre Flash et Supergirl.
J'aime ça, les séries de même
qui ont un succès populaire.
On va mettre des affaires artsy
vu que le réseau
nous laisse faire ce qu'on veut.
Ils le font, et c'était écœurant.
Pour vrai, il y avait des affaires
vraiment touchantes, des trucs vraiment hot.
L'épisode où la mère a boffi la mère,
c'est fait en temps réel, puis c'est écœurant,
sincèrement. Là, il y en a qui font
« Oh, Christ, sa mère a meurt, tu nous l'as volé! »
Non, non, mais maintenant...
Sais-tu bien vieillir?
Mettons, si moi, je regarderais ça, là...
Je pense pas.
Sincèrement, je pense pas. Je pense que c'est mieux dans mon souvenir
Que dans tout ce que j'aurais écouté
Il y a tellement d'affaires
Moi j'ai vu Grease pendant le temps des fêtes
Pour la première fois?
Non ma blonde ne l'avait jamais vue
J'ai fait il faut regarder ça
Ça va être drôle
Mais c'était tellement
C'est
Toutes des mini viols Bac à bac ça va être drôle. Mais c'était tellement... C'est... C'est...
Toutes des mini-violes, bac à bac.
C'est tout le temps...
John Travolta qui est comme, «Awaydon, awaydon!»
Ben, comme, «Non, non, non!»
T'as pris ton étonnement, ton étonnement, ton étonnement,
pis t'es cheap pour ne pas fight.
Assez-tu battu?
Mais juste la toune, quand il la chante au karaoké,
t'sais, y'a un bout où il dit...
Elle voulait pas, en tout cas... Même la toune est malaisante chante au karaoké, il y a un bout où il dit qu'elle ne voulait pas.
Même la toune est malaisante.
Au karaoké, toutes les filles saouls chantent ça.
« Oh, il va être bon! » OK.
Non, non, mais c'est vrai.
Il y a une conscience qui est...
Le hashtag « moi aussi » a vraiment porté ça,
entre autres, la conscience
de « hé, là, là, ça ça c'est pique-pique,
ça sent pas de bon sens ».
Je l'avais déjà dit ici, mais je pense que tous les gars,
on s'est tous dit
« Cré, j'ai... »
Je veux pas être correct.
Il y a tous des enfants que
dans notre temps, tu étais correct,
mais tu fais « Cré, c'était pas cool, ça ».
Ou même si t'es pas correct,
mais en même temps, c'était correct.
C'était pas...
Tu comprends-tu?
Non.
C'est pas clair.
C'est sûr que j'ai pas été correct
pour la perception d'une autre personne, peut-être.
En insistant.
En adolescent, j'ai jamais insisté,
mais c'était souvent le truc de
« Ah, voyons, juste le bout. »
Tu sais...
Juste, genre...
Hein?
Je...
Tu vois comment... Merci, Mike.
Tu viens de me sortir.
Moi, avec
ma blonde au secondaire,
c'était...
C'était...
Mais c'était-tu un argument qui fonctionnait
ça marchait tout le temps
j'ai gagné tellement d'arguments
ben non
moi et tous mes amis au secondaire, mes amis filles
pour vrai on était une gang de
merci de reparler
là
je vais contacter Julius Christ
non mais pour vrai
on faisait...
On était comme une gang de chums,
puis gaffés. C'est comme si...
On s'en collait.
C'est une fille.
Mais on pouvait
monter dans l'escalier,
peu importe un gars ou une fille était devant nous.
Puis c'était carte de crédit.
On lui passait le doigt
dans le rez-du-cul en disant
« Accepté! »
Non.
Peu importe. Moi, je me suis fait faire
à part de mes amis de filles. Je l'ai fait à mes amis de filles.
Peu importe.
On trouvait ça rigolo.
Un temps, il y a comme une différence entre amis
pis faire ça d'un bord.
« Accepté! »
« Carte de crédit! »
« Accepté! » Juste crédit acceptée! Accepté!
Juste à passer une petite guenille.
Prenez-vous le penpass.
Prenez-vous quoi?
Prenez-vous le penpass.
Mais j'ai eu même... Au lieu du paper.
Oui, c'est ça.
Bravo!
T'as compris.
Le pen passe.
C'est juste de coller juste le bout.
Mais non, mais c'est parce que...
Moi, ma blonde,
ma blonde à l'époque,
je vais t'expliquer l'affaire de juste le bout,
ma blonde à l'époque,
elle voulait rester vierge.
Elle avait juste un oeil,
ça fait qu'elle voyait pas les distances.
Ça fait que juste le bout, ça pouvait être au complet.
Non, mais tu sais,
elle voulait rester vierge,
mais elle aimait ça que je frotte mon pénis
sur son clitoris.
Oui, oui, ça, je comprends.
Là, j'étais comme je frottais,
puis là, tu sais, j'avais 16 ans, tabarnak,
j'étais bandé.
Il fallait que tu te mettes, oui, oui, je comprends.
Je fais comme, je veux juste rentrer le bout.
Juste le bout.
Juste rentrer.
C'est pas cool de demander ça.
Mais en même temps,
à Crégenette,
frotter un clitoris
pendant mes minutes,
j'avais le goût de rentrer le bout.
Mais en même temps,
à ta défense,
à ta défense,
à 16 ans,
c'est acceptable.
Je ramène quelqu'un à 32
et il me dit,
comment, juste le bout?
Non.
C'est quand même weird
à 32 ans
qu'une fille fasse
« je veux rester vierge ». Oui, non, mais c'est quand même weird à 32 ans qu'une fille fasse je veux rester vierge
et elle même va faire juste
frotte moi le clit avec ton bat
que je te vois édiper une fois mon tabarnak
mais en même temps
si elle veut pas, elle veut pas
si elle veut pas, c'est non
c'est ça, non c'est non. C'est ça, non, c'est non. Bon.
Mais, ouais, juste le bout,
t'as fait une réaction comme
si t'es la première fois que
j'entendais ça, mais... Les sans-abri, ça doit
être commun dans le monde des sans-abri.
Ben, ça le met propre.
Avec leur patte sale, c'est...
Sale, t'es dégueulasse.
Je te dis, rentrez le bout, juste le nettoyer.
T'es dégueulasse.
T'es dégueulasse. Je suis rentré le bout de juste le nettoyer. T'es dégueulasse. T'es dégueulasse.
Non, je suis désolé, pour vrai, je me suis trouvé dégueulasse.
Ouais, ouais, non.
C'est pas faire saut.
Certes, la fille dans qui tu traînes,
ça n'est pas plus propre, sûrement.
J'imagine que non, c'est pas un décoache.
Mais... Oh là là!
Non, mais honnêtement,
abordons ce sujet-là sur ton podcast,
mais la sexualité
des itinérants, c'est
triste, parce que
où tu fais ça? Il y a pas d'endroit,
tu peux pas, tu sais, dans les
dortoirs, c'est pas mix, c'est jamais
mix, les couples qui vivent en itinérance, c'est fucking
tough pour eux autres parce que
on finance pas. Tu sais, mettons,
tu veux un logement supervisé,
tu peux pas être en couple dans un logement
supervisé. Fait que faut que tu
le prennes tout seul.
C'est vraiment tough pour un gars, même dans
les dortoirs, mettons, de la Maison du Père
ou Oldbury Mission, tu peux même pas
te crosser.
Hey, quelle vie triste.
Ouais, pas le choix.
Fait que quand tu dis ça, c'est dégueulasse,
dis-toi que c'est la seule place où ils peuvent le faire.
Fait qu'applaudis-le.
Fais, oh, vas-y, encourage-le.
Pis, mettons,
une affaire qui doit être dure aussi pour les couples,
c'est, tu sais, mettons, je suis sans-abri,
ma blonde est sans-abri,
puis là, je fais, OK, on se prend en main.
C'est clair que les deux,
ils ne se prennent pas en main en même temps.
Mettons, si tu dis, OK,
là, moi, je lâche la drogue,
j'essaie de...
Il y en a un qui tire l'autre.
J'essaie de refaire ma vie.
J'arrête de me piquer.
Mais pourquoi?
C'est sûr qu'ils ne le font pas en même temps. J'arrête de me piquer. Mais pourquoi? C'est sûr qu'ils le font pas en même temps.
J'ai l'impression que...
C'est peut-être moi qui ai vu trop
d'émissions d'intervention,
mais c'est clair que...
C'est moi aussi qui ai trop d'amis alcooliques,
mais si tu dis
« Moi, j'arrête de boire »,
c'est clair que l'autre n'est pas à la même place
au même moment.
J'arrête de consommer.
Mais c'est un peu comme quand,
mettons, Simon dit qu'on est en couple,
et on fait un régime.
C'est sûr
qu'on ne part pas de la même place,
mais à la base, il y a de la malbouffe.
Non, ben oui ou non.
Je ne sais pas si mon exemple est clair ou pas, mais...
Je le trouve que c'est ça pour lui,
pis qu'il vient de perdre 50 livres,
pis là, à t'entraîner.
Effectivement, c'est sûr qu'on part d'une drôle de place,
mais en fait, c'est de...
Si on est en couple, on va savoir c'est quoi notre pattern,
quelle fréquence est-ce qu'on mange,
qu'est-ce qu'on mange, pourquoi... C'est qu'on va s'entraider aussi à... Ben oui, mais c'est quoi notre pattern, quelle fréquence est-ce qu'on mange, qu'est-ce qu'on mange, pourquoi.
C'est qu'on va s'entraider aussi.
Oui, mais c'est ça.
Mais maintenant, on va être écœurés de manger de la salade.
Oui, tu sais.
Car même, tu pannes tes feuilles de laitue et tes colisses en friteuse en disant « on la mange comme pourra ».
Moi, j'adore ma salade frite.
Yep.
Moi j'adore ma salade frite Yep
Tu sais moi j'ai asserré
Je fumais dans le temps puis j'ai arrêté
Ça fait quasiment 10 ans
Mais au début chaque fois que j'arrêtais de fumer
Ma blonde a continué à fumer
Puis pour m'aider
Elle était comme au lieu de fumer en dessous de la fan
Je vais aller fumer dehors
Mais elle fumait, on avait des portes vitrées
Puis elle était sur le balcon
Une cigarette.
Je suis dans la cuisine.
J'ai le goût de fumer.
J'ai un astuce de face.
Je recommençais tout le temps à fumer.
Tu as aussi l'odeur.
Es-tu en train de dire que ma blonde a pu?
Non, pas du tout.
Je fume.
J'ai l'impression que
si, mettons,
comme moi,
ma blonde a boué un peu,
mais elle ne boue pas vraiment.
Moi, décider d'arrêter de boire,
ce serait facile,
vu que ma blonde n'est pas tout le temps saoule.
Mais si ma blonde était tout le temps saoule,
c'est clair que je n'arrêterais jamais.
Toi, as-tu déjà fait le mois sans alcool?
Je l'ai fait.
J'étais tellement bon,
je l'ai faite, puis j'étais tellement bon, je l'ai finie en quatre jours. Oh, Barnaque, c'est bon!
Oh, c'est bon!
Elle existe, cette joke-là.
Tu l'as déjà écrite.
Oh, c'est bon!
Oh, je t'aime!
Je t'aime!
Mais je l'ai fait
Avant je le faisais à chaque année
Je l'ai fait
Pour vrai une fois l'année passée
Puis une fois il y a trois ans
Puis?
Il y a trois ans
J'avais fait deux mois sans boire
Puis c'était pas si dur que ça
Mais moi j'aime vraiment boire.
J'aime vraiment boire, mais
comme n'importe quel alcoolique, je pense pas
que j'ai besoin de ça.
Tu veux en avoir un autre?
Parce que si on fait longtemps...
Parlant de ça, nos drinks sont vides.
Oui, c'est ça.
J'aimerais ça...
Je parlais hier à JC sur Red. JC fait un an sans boire. Puis il m'a dit qu'un an, c'est ça j'aimerais ça je parlais hier à JC sur Red
JC il fait
un an sans boire
pis il m'a dit
qu'un an
c'est facile
il veut faire
un an sans boire
pis honnêtement
non non
j'aime comment
il veut
il veut
non absolument pas
c'est juste que
je veux pas y mettre
la pression
de il fait
un an sans boire
moi pour moi
il m'a dit
je veux faire
un an sans boire
je fais fine
déjà
ça fait 2-3 semaines que tu bois pas c'est déjà écœurant je serais pas capable de le « Je veux faire un an sans boire. » Je fais « Fine, déjà. » Ça fait deux ou trois semaines que tu ne bois pas.
C'est déjà écœurant. Je ne serais pas capable de le faire
parce que j'aime ça boire et je trouve ça agréable.
Je ne me sens pas alcoolique,
mais je suis peut-être alcoolique fonctionnel.
Peu importe.
Mais je ne veux juste pas y mettre la pression
en disant que...
A JC, tu nous regardes-tu?
A JC.
Non, mais c'est ça. Pour vrai, il est très bon.
Il a fait un bout aussi avant ça.
Il a fait un mois, je pense,
avant le temps des Fêtes.
Mais tu sais, il est écœurant, pour vrai.
Moi, je trouve ça merveilleux.
Tu sais, moi, je sais que la boisson nuit à ma santé,
mais la raison pourquoi j'arrête,
souvent je me dis que je devrais slacker,
mais j'aimais arrêter,
parce que j'ai l'alcool heureux d'habitude.
Je suis rarement agressif quand je bouge,
je suis rarement méchant. Il y a juste avec la soirée d'Encore Jeune,
j'ai été méchant, mais à part ça, La soirée est encore jeune, JT, méchant, mais
à part ça, je suis gentil.
Qui n'a pas le goût d'être agressif avec
La soirée est encore jeune.
Bon, Asti est atteint, tabarnak.
Je ne suis pas tout seul.
Moi, je les aime
beaucoup, pour vrai.
Non, je sais.
Beaucoup, beaucoup de monde
les aime. C'est peut-être moi,
Asti, qui n'ai juste pas compris.
Moi, je les écoutais beaucoup au début, en fait.
Puis, à un moment donné, je les ai un peu perdus.
Mais quand je fais de la route, je les écoute.
Je trouve ça bien le fun.
Il y a des fois, on dirait qu'ils s'overlapent beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Qui c'est qui va être le plus drôle?
Qui c'est qui va manger le plus?
Sur lequel, en étant pseudo-irrévérencieux, avec un gros « ha, ha, ha, ha »,
mais en même temps, je trouve ça merveilleux.
Moi, j'ai vu, quand je les avais insultés,
que...
Ça passe à Radio-Canada.
Vu que, tu sais, « La soirée est encore jeune »,
ils sont vraiment populaires en tant que podcast.
Puis, il y a bien du monde qui écoute mon podcast,
qui écoute eux autres en podcast.
Puis, c'était comme si maman et papa chicanaient.
Tu sais, fait que j'avais bien du monde qui était comme « Hey, c'est pas cool ». Puis là, j'était comme si maman et papa chicanaient. J'avais bien du monde qui était comme « c'est pas cool ». J'ai le droit de ne pas aimer des affaires.
Oui, tu as le droit de ne pas aimer ça. En fait, tu as le droit de dire « j'aime pas
la soirée est encore jeune ». Tu n'as pas le droit de dire « la soirée est encore
jeune, c'est de la crise de marde ».
Oui, c'est ça que je disais par exemple. C'est là que je le regrettais.
C'est comme si, soudainement,
tu devenais Dieu le Père
et que tu avais raison.
C'est ça.
C'est parce que j'étais sous-mort.
Oui, mais c'est ça.
Mais tu sais, moi...
Le pire...
Ton seul problème d'alcool,
c'est que, soudainement,
tu deviens Dieu.
Oui, exact.
Non, mais ce n'est pas vrai.
Moi aussi, je n'aurais pas le goût
d'arrêter de boire.
C'était ça, mon problème
avec l'alcool.
Mais j'ai vraiment, en général,
l'alcool heureux. Tu sais, en général, l'alcool heureux.
Il y a du monde que je connais
qui se prennent trois drinks
qui sont agressifs.
Moi, je relaxe quand je bois,
mais c'est ça.
Je l'échappe méchamment une fois au cinq ans.
C'est parce qu'il y a une différence
entre avoir l'alcool heureux
et le foie des calices.
Oui.
Moi, par exemple, Yann, c'est ça qui me fait rire.
Yann, moi, je bois beaucoup.
Yann, tu bois combien de fois par année?
À peu près 22 fois, 10 fois par année?
Je bois peut-être une fois aux deux ans.
Tu sais, mettons, me saouler assez
pour me rendre pas capable de chauffer.
Pas saouler, mais tu sais, genre,
combien de fois par année que tu bois plus que
quatre consommations?
Une fois par année.
OK. Puis, tu as des problèmes de foie?
Oui, mais tu sais, là, ça, c'est de la...
C'était du personnel?
Ça, c'est de la malbouffe.
C'est des grosses cuisses de foie.
Ça m'est arrivé
deux fois pendant les fêtes. Ça m'est arrivé... Ça, c'est parce quees crises de foie. Ça m'est arrivé deux fois pendant les fêtes.
Ça m'est arrivé...
Ça, c'est parce que je me nourris mal.
Oui.
C'est drôle. Moi, j'aimais...
Chris, moi, je suis top shape.
C'est ça que je disais.
Ça me fait chier.
Pour vrai, je l'ai invitée à courir un marathon.
Top shape.
Non, mais top shape.
Non, mais top.
Il y a le crossfit, il y a toi.
Non, mais quand même.
Je suis quelqu'un qui boit
tous les jours.
Je suis diabétique depuis que j'ai 11 ans.
J'ai fumé de 11 à 35 ans.
Je suis mi-quarantaine.
Je n'ai pas de cholestérol.
Je suis fuck out. Je ne sais pas de cholestérol j'ai fuck all
je sais pas c'est quoi les autres tests qu'ils font
mais je suis tout
positif sauf le VIH
pis
tout va bien
tout va bien
je suis positif sans le VIH
non mais pour vrai
j'ai pas de
je fais pas de haute pression,
pas de tension, pas de problème cardiaque.
À chaque fois, ma médecin me dit
qu'il faut faire attention.
Si tu fais ça, tu vas mourir.
Elle passe les tests et elle dit que tu es correct.
Elle est comme déçue.
Oui, elle est comme déçue.
Ah, t'es correct.
Bon, c'est ça.
On ne rentrera pas dans un étude
parce qu'il va nous dire que ça se peut.
Oui.
Mais moi, je suis le genre de gars...
Je suis le genre de gars, je pense...
Tu comprends ce que je veux dire, oui.
Je pense que j'ai jamais fait attention à ma santé
et à ma vie,
puis je vais me faire tuer par un autobus
qui me frappe vu que je tombe dans la rue.
Tu sais où...
C'est une telle mort. Ben oui. tué par un autobus qui me frappe vu que je tombe dans la rue. Tu sais où...
C'est une telle mort.
Quand on va dire qu'il est mort en faisant ce qu'il aimait.
Marcher devant le transport en commun.
En se faisant frapper
par un autobus.
C'est-tu moi ou
les gars?
Il dit ça, le frère.
À chaque fois que tu traverses une rue, Il dit ça, le frangin.
À chaque fois que tu traverses une rue,
tu dis ça.
Oui, exactement.
C'est ça.
Exactement.
Il faisait une joke comme si j'étais sur scène.
C'est son imitation de moi
qui fait du stand-up.
Je ne suis pas très bon.
Je ne l'ai pas fait à toute prise.
Hey, Yann,
tu peux-tu, au lieu de frotter ton fouet, tu peux-tu... Je ne suis pas très à bord. Je ne l'ai pas fait à toute crise. Hey, Yann,
au lieu de frotter ton fouet,
ça fait combien de temps qu'on est là?
Ça fait 1h42.
Déjà?
1h42.
On gérait aux questions.
Moi, j'en ai une pour Christine.
Tu disais que
dans les itinérants,
il y en avait là-dedans
qui n'avaient pas de problème d'alcool
qui n'avaient aucun problème
de consommation
mais on est comme sous l'impression
qu'on a le BS
qu'est-ce qui fait
qu'ils restent dans la rue ces gens-là
la santé mentale
non mais oui
pour vrai
chacun a son parcours.
On ne peut pas les mettre dans des catégories.
Mais l'aide sociale, pour vrai, c'est 642 piastres par mois.
C'est rien.
C'est pour t'aider à je ne sais pas quoi.
Pour vrai, ce n'est pas clair.
Mais il y a beaucoup de troubles de santé mentale.
Il y a aussi beaucoup de...
Il y a tellement... Chacun a son histoire.
Puis mettons, quelqu'un
qui a une enfance difficile,
qui a eu beaucoup de déceptions,
qui a jamais...
qui a le sentiment, du moins, d'avoir jamais
rien réussi, c'est tough
de se reprendre en main quand tu te dis
« Je suis un échec tout le temps ».
Il y a comme un pattern
qui s'installe à un moment donné.
C'est souvent les parents
qui n'ont pas fait
une bonne job de parents,
qui n'ont pas envoyé leur enfant avec une confiance dans la vie.
C'est sûr qu'il y a beaucoup aussi
à la base de l'éducation, mais même
à l'école, tu es un petit gars
turbulent, les classes, le système d'éducation n'est sais, même à l'école, t'es un petit gars turbulent. Les classes, le système
d'éducation n'est pas fait
pour un petit gars qui est turbulent.
Fait que tu te déranges, tu te ramasses dans des classes spécialisées,
tu deviens un petit
bâme, tu fais
du cash parce que tu fais
des trucs... Non, mais tu sais,
chacun a son parcours. Ça veut pas dire que c'est
ça. Non, mais même pour les enfants surdoués,
il en parlait il y a pas si longtemps qu'il ça. Même pour les enfants surdoués, il n'y a pas si longtemps
qu'il y a des enfants qui apprennent à lire,
écrire, puis tout,
super tôt, puis qui sont super allumés.
Ils arrivent à l'école,
on va faire de la gouache avec nos mains.
Ils font comme, mais fuck it.
Le défi est passé.
Il n'y a pas de défi, il n'y a pas de challenge.
Ils font, je décroche.
Qu'est-ce que tu veux faire quand tu as 12 ans,
11 ans?
Maman ou papa va te faire
l'école à la maison.
Qu'est-ce qu'il y a sur les outils?
On ne le sait pas.
Le système est fait pour une masse,
c'est bien correct.
J'ai souvent pensé,
quand je suis arrivé à Montréal,
j'ai commencé à faire de l'humour
avant qu'il y ait comme un réseau.
Tu sais, moi, quand j'ai commencé,
il y avait une soirée d'humour à Montréal,
une soirée à Québec,
puis après, il y a eu une soirée underground à Montréal,
une soirée commerciale à Montréal,
puis une à Québec.
Puis là, moi et une couple d'autres personnes,
on a comme bâti des places pour aller jouer ou bâti.
On a appelé des bars, puis on est allés jouer, là, tu sais. Mais j'aime mieux a bâti des places pour aller jouer. On a appelé des bars et on est allé jouer.
Mais j'aime mieux dire bâti.
On a défriché.
Mais souvent, les premières années,
ma mère m'envoyait de l'argent en cachette
et je pensais souvent à ça,
que si je n'avais pas eu une mère,
que quand j'étais dans la marde,
je serais devenu sans-ab c'est moi pour de vrai là chez le je pense j'ai le casting d'un bon sans
abri moi ma mère elle a fait ça aussi un temps parce que moi je travaillais dans
un subway après avoir fait mes études universitaires puis pas savoir
exactement ce que je voulais faire j'ai fait j'arrête de faire des choses qui
me font chier dans vie puis je prends une pause puis je check faire. J'arrête de faire des choses qui me font chier dans la vie.
Je prends une pause et je checkerai.
J'ai pris mon année sabbatique
même de travail.
Ma mère, un moment donné,
j'avais épuisé mes économies.
Elle me donnait des enveloppes d'argent.
Au début, je pleurais.
Je faisais « tabarnak, je suis un adulte.
J'ai 24 ans, j'ai 23 ans.
Je suis capable de... » Je faisais « merci. » Finalement, je suis un adulte. J'ai 24 ans, j'ai 23 ans. Je suis capable de...
Je faisais...
Merci. Finalement, je payais mon loyer
et je continuais à aller boire des bières avec mes amis
d'impro et faire des affaires.
Je créais des liens et à un moment donné,
je me souviens de travailler dans le bar où j'allais boire.
Ça a bien été.
Je suis devenu prof au secondaire.
J'ai eu le support de mes parents tout le temps
qui ont toujours compris fait que ça prend de l'ouverture quand même pour
des parents de faire un tu seras pas un médecin ou autre repos ou les
professions libérales des professions établies des trucs genre je vais être
des ingrédients on a vu ta chambre deà faire le ménage c'est n'importe quoi
je pense qu'il faut encourager
davantage
ça vient de la maison
il faut arrêter de mettre tout ça sur le système
il y a aussi des parents qui sont super présents
qui sont super présents
c'est l'enfant qui se rebelle
c'est tellement jusqu'à parco
mais la morale
ça devrait être...
Encourage tes enfants
et arrête de les juger.
Je sais que ça doit être dur.
Par exemple, si tu as un enfant
qui a ses rêves
et que tu l'encourages
et qu'après,
il est sur l'héroïne
et qu'on va le débarquer de l'héroïne.
Mais rendu à 28 ans,
tu es comme là, tabarnak.
Ça fait 22 fois que tu voles
mon panier de fruits.
Non, mais c'est sûr qu'il y a des parents
qui peuvent être découragés, puis usés.
Moi, chaque fois,
admettons que j'ai un squeegee
qui vient laver mes vitres de char,
au lieu de donner de l'argent,
j'ai dit, t'as vraiment fait un bel job, mon chum.
Puis j'y tape dans le dos,
puis je dis, t'es écoeurant, lâche pas.
Il faut encourager ces gens-là.
Est-ce qu'il y a de la marge?
Il faut que tu les dises,
Christ, t'es tellement bon, t'es à bonne place.
C'est ça que Dieu voulait que tu fasses.
C'est ça, ta place.
Pour vrai, si jamais il y a la formule électrique,
pis qu'il pleut, c'est là, ta place.
C'est tranquille, je vais faire,
«Ah, désolé, Tommy, t'aurais pu percer et se faire.»
Mais non, mais c'est ça.
Ah, t'encourages les forces, c'est bien.
Non, mais je sais, je sais pas.
Y'a-tu un autre question?
Yes.
J'aime ça que le monde
va pas au micro tout de suite.
Didier, t'as dit
que t'enseignais au secondaire.
Est-ce que t'as des bonnes anecdotes
d'enseignement au secondaire avec les jeunes?
J'ai...
J'enseigna secondaire avec les jeunes?
J'enseignais un an, en fait, et je n'étais pas un très bon prof, soit dit en passant.
Tu enseignais?
L'art dramatique.
OK.
Oui. Et j'ai, honnêtement, tu sais, je closais des fois le bar, mettons, le lundi soir,
puis je rentrais me coucher.
J'avais l'impression d'être Homer Simpson quand tu veux payer le poney à Maggie.
Pas à Maggie, mais à Lisa.
Il y a deux jobs.
Je me couchais à 5h du matin.
J'aime tes références de il y a 22 ans.
Mais tu l'as, la révérence.
Non, mais je me rappelle
des épisodes.
Je me couchais.
Deux heures après, je me levais. J'allais travailler, j'allais à l'école.
Comme Homer.
Je rotais la bière et l'alcool.
C'était dégueulasse.
Mais j'enseignais à des groupes
qui étaient...
La façon dont s'est faite le système d'éducation,
c'est qu'avec ton ancienneté,
tu as le premier choix sur les groupes que tu as.
Et donc, une personne qui a plus d'ancienneté système d'éducation, c'est qu'avec ton ancienneté, tu as le premier choix sur les groupes que tu as. Et donc, une personne qui a plus
d'ancienneté et d'expérience en enseignement,
elle va prendre les meilleurs groupes,
idéalement.
Fait que tu avais les classes adaptées.
J'avais les classes adaptées, j'avais un tiers de tâches.
Et donc, une mise à niveau,
puis un groupe de tous les leaders
négatifs qui ont pu se poter dans l'année
d'avant, mettons. Ils les ont mis dans la même classe. pu se poter dans l'année d'avant. Mettons,
ils les ont mis dans la même classe.
Et là, tu as rien que ça dans ton groupe.
Puis, tu fais deux fois, mettons,
qu'ils redoublent leur secondaire 1.
Puis, ils sont là.
Puis là, tu fais leur faire faire du théâtre.
Et Christ qui s'en calisse.
Et il y a eu un moment donné quand même
où un...
Oh, Seigneur, c'est pas drôle. Mais il y a un gars,
il y a un des gars qui a pris
un tabouret, puis
il devait développer en équipe des
sénètes. Et
il a pris un tabouret, puis il l'a collé ici
sur la tête d'une des filles
de l'équipe rivale.
Et la fille
est venue me voir, puis
c'est un tabouret
t'as 4 tiges
pis t'as un cerceau en bas
et là elle était poignée de même
pis elle vient me voir
pis je fais Chris on a des accessoires
c'est pas un chapeau
et là moi je me trouvais très drôle
et là elle fait c'est pas drôle monsieur
je suis prise
et là je fais ah ben dis que je suis vraiment prise.
J'essaie de l'aider.
Elle me dit que ça ne va pas bien.
Je commence à paniquer.
Je dédramatise tout ça en me disant que ça va être rigolo.
Honnêtement, tout ce que j'ai dans la tête, c'est que les pompiers vont débarquer.
Il va falloir les pinces de désincarcération
pour sortir
la pauvre élève de ça.
Et finalement, avec l'aide de l'autre gars
qui a pogné par les hanches
et moi qui tirais sur le tabouret,
on a réussi à la déprendre.
Puis,
on a tous ri.
On a tous ri de ça.
Ça au film?
Non, rien de tabarnak, pour vrai.
Elle trouvait ça drôle en Asti, pour vrai,
mais ça n'avait pas de bon sens.
Eux autres, ça fait combien de temps de ça?
Ça fait 13 ans.
Fait qu'eux autres, à ce temps-là,
ils sont de l'âge de venir te voir en show.
As-tu des anciens élèves qui viennent te voir en show?
Pas que je sache.
OK. Il n'y a jamais personne qui est venu
« Hey, tu t'appelles-tu de moi? » J'avais
une chaise sur la tête.
J'étais pris dans un tabouret.
C'est jamais arrivé. J'ai déjà été pris dans un tabouret.
L'autre, je faisais des courses
de panier d'épicerie.
Non, il m'en comptait.
Mais c'est ça, c'était...
C'était un peu triste quand même, pour vrai. Ça me faisait de la peine.
J'avais une belle pédagogie avec les jeunes.
J'étais avec eux autres pour beaucoup.
Je m'en foutais de l'école, sincèrement.
Je trouvais qu'il y a beaucoup de profs
qui oublient qu'à la base,
si tu es enseignant, c'est parce qu'il y a des élèves.
Eux autres font,
« Si je suis enseignant, c'est parce qu'il y a une matière. »
Non, c'est parce qu'il y a des élèves.
Soit elle écoute des élèves.
Je trouvais qu'il y en avait plusieurs qui s'en cadissaient.
Ils me disaient, mettons, on allait fumer une cigarette.
Ils me disaient, « Ah oui, tu as manqué ton cours à matin. Je comprends.
Ils font partie du 5 %. »
« Hein? De quoi tu parles? »
« Le 5 % qui était irrécupérable.
Et là, j'ai fait comme,
voyons donc, tu me parles d'êtres humains
et ils sont irrécupérables.
Il y en a bien plus que 5%.
En fait, moi, je me disais, comment tu as fait
de t'en sortir, mon collègue?
Mais c'est vraiment...
Ben non, j'ai manqué parce que
j'ai travaillé la veille dans un bar. Pas parce que c'était trop parce que, j'ai travaillé la veille dans un bar.
Pas parce que c'était trop chaud,
mais j'avais travaillé la veille dans un bar
et un tiers de tâche, on s'en fout.
Mais en même temps,
j'essayais d'être là le plus possible
pour ces gens-là.
Mais des commentaires de même,
j'ai fait comme, ben voyons donc,
et ça, c'est pas...
Il y a beaucoup de profs.
J'ai l'air de dénigrer les professeurs.
Le corps enseignant est extraordinaire.
Pour vrai, ils sont extraordinaires,
tous les profs.
Ils travaillent fort, ils se donnent.
Mais il y en a certains qui, des fois,
se font « mon tabarnak ».
Il y a de l'ancienneté.
Il y a sa permanence.
Il est là.
Je ne suis pas contre le syndicalisme,
mais c'est juste calice, hostie.
Il y a-tu moyen de le tasser et de te faire
« Regarde, va pousser des pas quand quelque part. »
Je ne sais pas.
J'ai beaucoup de difficultés avec ces affaires-là.
C'est lourd.
Je suis désolé.
Elle avait un tabouret sur la tête.
Là, on va faire...
Je ferai
une dernière question. Puis, après, on va vous... Je ferai une dernière question,
puis après, on va vous laisser...
Aller pisser.
Oui, on va aller pisser.
Tu peux...
C'est ça, tu parlais de la bouffe tout le long,
puis ça a-tu bien été?
Oui.
Mais je regrette de ne pas avoir pris une frite, finalement.
Tu aurais dû prendre une frite.
Moi, il y a une affaire qui me ferait beaucoup rire.
C'était quel humoriste qui avait fait,
il y a à peu près 7-8 ans,
il y avait un humoriste qui faisait du stand-up
avec un bol de Doritos sur scène.
Tu faisais-tu déjà de l'humour à cette époque-là?
Je ne me rappelle plus c'était qui,
mais il arrivait avec des chips.
Ça doit être Frank Grenier.
Non, ce n'était pas Frank Grenier.
Non?
Mais c'était quelqu'un qui ne faisait pas de jokes sur le fait que c'est weird
ou que Chris,
ça va mal.
Il en mangeait?
Aussitôt qu'il y avait une clap au lieu de prendre une gorgée,
il mangeait un Doritos.
J'avais fait,
c'est drôle.
Je suis super à l'aise sur scène,
mais je n'ai jamais été assez à l'aise pour faire
« Bon, je vais manger. »
C'est ça.
C'est vraiment au niveau du timing.
Moi, je m'amènerais à un club sandwich,
puis c'est rochant.
Il faut que la clap soit longue en estie,
que j'ai le temps de mettre de la mayonnaise,
que j'enlève le cure-dent.
Il faut vraiment que j'ai des bonnes blagues.
J'ai eu...
Moi, pour mon prochain show,
j'avais pensé dans mon tabouret
faire comme un tabouret de...
Tu sais, comme le truc des magiens
mettent des miroirs pour qu'on dirait
qu'il est transparent en dessous.
C'est ça, le truc?
La réalité, ça serait que tu lèves le tabouret
et j'ai des glaçons et une bouteille de vodka.
Je ferais comme quand mon drink est fini,
je fais juste lever et je prends ma glace, ma vodka.
J'ai fait, c'est drôle,
mais je me connais assez pour savoir
que je ne serais plus à l'aise.
C'est trop de mouvement.
Ça te prend une autre table.
Pose ton verre.
Ça va me prendre un assisteur.
Oui.
Je comprends pourquoi
les magiciens ont des assistants.
Y a-tu une dernière question?
Allô?
Oui, allô?
Allô?
Je vous laisse savoir,
en musique,
on va souvent entendre
des covers,
exemple Willy Lamotte avec
Mille après Mille qui est repris par Fred Pellerin.
Ça donne quelque chose de différent.
Je me demandais, en termes d'humour,
est-ce qu'il y aurait un numéro d'humour,
exemple Le Batteur de Michel Courtemange
fait par Mike Ward,
ou un autre numéro d'humour qui serait intéressant
par le passé et repris
à la source d'aujourd'hui ou par un autre humoriste?
Ben, moi, t'as de l'air de vraiment avoir
ravi de pisser. J'ai parlé de pisser, j'ai fait
« Écolessez, là! »
Si tu veux aller pisser, on va...
J'ai l'impression d'être un gars en auto.
On répondra pas à sa question, mais on va décoller.
On va répondre à sa question, on va pisser
puis tu viendras répéter
ce qu'on vient de dire.
Mais moi, tu sais, au Zoufès qu'on vient de dire. Mais moi,
au Zoo Fest l'année passée,
il y avait un spécial.
Tu as-tu participé à ce show-là?
Il y avait des shows, genre, ils disaient qu'on reprend les numéros
de Dominique Paquette
ou de Patrick Gros.
Ils m'avaient demandé pour moi,
mais l'humour, je trouve, vieillit
tellement mal.
Si je vais voir ça, je vais avoir l'impression qu'il rit de moi. Parce que c'est vrai que ça vieillit tellement mal. Si je vais voir ça, je vais avoir l'impression qu'il rit de moi.
Parce que c'est vrai
que ça vieillit tellement mal.
Mettons que tu avais eu à participer
à ce show-là, quel numéro
t'aurais repris?
Je ne sais pas.
Moi, j'essaie
de penser.
Un numéro qui m'avait fait pisser de rire, mais je ne suis plus sûr qu'il serait drôle. j'essaie de penser un numéro que moi
il m'avait fait pisser de rire
mais je suis plus sûr qu'il serait drôle
c'est Jean-Marc Parent avec son clown
mais je pense que c'est juste Jean-Marc
qui est un Chris Vandrôle
qu'il est encore Chris Vandrôle
que moi je ferais
l'affaire pis le monde ferait
astu que t'es mauvais
parce qu'il faut quand même être Jean-Marc pour que ça sonne.
Mais toi, ça serait qui?
Moi, je pense que ça serait le numéro
de bord à Lise Dion.
Le point G en rouge à lèvres.
Ça, merde, ça m'a brisé de rire.
C'est-tu ça le numéro
qu'elle a de la misère d'embarquer
sur le stôle?
Je suis quand même fière aujourd'hui
parce que ça ne m'a pas pris de temps
à m'asseoir sur son tabouret. Je suis quand même fière aujourd'hui parce que ça m'a pas pris de temps à m'asseoir sur son tabouret.
Je suis quand même fière de ça.
Non, mais pour vrai,
c'est vraiment un excellent numéro.
Je trouve...
Je ne l'ai pas réécouté récemment.
Peut-être que ça a mal vieilli, mais en même temps,
moi, je suis de l'école qui dit qu'un bon numéro,
c'est parce que ça traverse le temps
aussi bien que...
Mais moi, je pense que tous les bons numéros
vieillissent bien s'il y a quelqu'un qui fait du montage.
Tu sais, mettons, tu prends le numéro à Lézion
puis tu enlèves les quatre jokes
qui, en 2018, sont devenus gênants.
Tu les enlèves.
C'est un numéro classique.
Mais si tu laisses...
Parce qu'on a tout... Tu sais, l'humour, c'est... On classique mais si tu laisses parce qu'on a tout l'humour c'est
on représente notre époque
moi j'ai pissé longtemps
d'abarnac
vous parliez de quel numéro?
la sphère
il y avait eu trois autres questions
ta ville préférée
au Ohio
Columbus je vais y aller safe La nouvelle ville préférée au Ohio.
Columbus.
Je vais y aller safe.
Je suis bonne d'avoir répondu à cette question.
Je m'impressionne.
Moi, un numéro... Vous aviez répondu.
J'ai dit le numéro à Jean-Marc,
le clown.
Christine a dit le numéro de bar à l'hésion. Le clown de Jean-Marc, le clown, puis Christine a dit le numéro de bord à l'hésion.
Le clown de Jean-Marc?
Son clown fâché, qui disait
c'est un clown qui est en tabarnak, puis il arrête pas de faire...
Tu sais, il mime ses sacs, puis il fait
mon tabarnak de collier.
Ah oui, OK.
C'était vraiment drôle, mais c'est ça.
Je pense que c'est parce que c'est Jean-Marc que c'est drôle.
Ben moi, il aurait...
Hey, pour vrai, le régime de Jean-Marc Parent,
je le trouve drôle en tabarnak.
J'avais écrit avec lui ce numéro-là.
C'est-tu vrai?
Oui, j'avais écrit avec lui.
C'est d'un drôle.
Mais juste quand il dit,
je l'ai mis, la ceinture,
je l'ai mis,
ils me disent, comment c'est ça,
grader ça, comment c'est à deux, les mis à cinq,
ben, tu serais étonné
de voir à quel point
tu plies en deux, tabarnak.
Mais il est écœurant,
il te raconte
des affaires d'une simplicité
du palais.
Quand tu dis qu'il va faire bouiller sa saucisse
pendant 15 minutes,
ben oui,
elle devient énorme, 15, je mange bien plus longtemps, ben oui, Quand tu dis qu'il va faire bouiller sa saucisse pendant 15 minutes, c'est que c'est bon.
Ben oui, elle devient énorme quand tu manges bien plus longtemps.
Ben oui, mais qui sait que le pot est...
Mais tu sais, c'est ça.
Ça, c'est d'une simplicité.
Je ne sais pas comment il travaille, Jean-Marc.
Mais Jean-Marc, à ce temps-là, je pense qu'il écrit vraiment tout ça.
Il écrit, oui.
Mais il écrit.
Écrire, je trouve que Jean-Marc a tout le temps travaillé de façon moderne,
ce qu'on considère moderne aujourd'hui.
Mais à l'époque que lui a commencé, le monde écrivait.
Il y avait leurs 60 writers, puis là, chaque virgule était placée.
Puis Jean-Marc, il y va avec des idées.
gueule était placé. Puis Jean-Marc,
il y va avec des idées.
Mais le numéro du régime,
ça, c'était quand il voulait
faire un comeback parce qu'il était mal vu
pendant un bout de temps.
J'avais juste été chez eux.
J'avais fait un brainstorm.
Moi, c'est la première fois que je le rencontrais.
Puis il voulait me rencontrer vu que je commençais
à être connu. Puis je restais
dans son quartier.
C'est de même que j'ai eu la job.
C'est facile un peu.
C'était facile.
Moi, j'habite à Montréal.
Jamais.
Je suis arrivé chez eux.
Ils parlaient au téléphone.
Il y avait un micro-casque.
Ils m'avaient ouvert la porte.
Ils étaient en coton ouêté, mais bermuda. Je les regardais. J'était comme un micro-casque. Il m'avait ouvert la porte et il était en coton ouetté, mais bermuda.
Je le regardais et j'étais comme
« tabarnak, j'ai un Marc Baranne dans moi ».
Je le regardais.
Avec son saut de seigne.
Il était déguisé.
C'était vraiment ça.
Il était prêt. C'était une répétition
sérieuse.
C'était vraiment ça.
Je l'avais regardé.
Moi, j'étais assis.
Il parlait à quelqu'un en marchant dans moi.
Je regardais ça comme si c'était un show.
Après, il m'avait dit
que j'avais une idée pour le régime.
On a fait un brainstorm.
Un après-midi,
je suis allé chez nous.
J'ai envoyé quatre jokes.
Après, je l'ai vu faire ça dans un gala.
Puis tu sais, moi, j'avais envoyé
de la crise de la marde, mais lui,
tu sais, il a des hosties d'idées.
Il était...
Mais tu as écrit sur plein des numéros qui étaient écœurants,
puis qui ont passé à l'histoire.
Puis quel monde ici le sait pas, tu sais,
des femmes taillantes, mettons,
femmes tailleuses, ouais.
Non, femmes tailleuses, j'ai jamais travaillé là-dessus.
Sur quoi tu as écrit qu'on sait pas? Non, mais jeilleuses, j'ai jamais travaillé là-dessus. Sur quoi t'as écrit
qu'on sait pas? Non, mais je répète
tout le temps les mêmes histoires.
Patrick Huard,
j'ai écrit l'hommage
à la femme ordinaire. Je pense que c'est ça.
Les deux plus gros numéros que j'ai
travaillé dessus, c'est
Le Régime à Jean-Marc et La Femme Ordinaire
de Patrick Huard.
Sinon,
le numéro des gays
de Lowe-José et Maxime Martin.
Je pense, en ce temps, que le monde l'a oublié.
C'est un numéro-là.
Il y a quelqu'un qui s'en rappelle.
Oui, c'est ça.
Oui.
Moi, je pense que Jean-Marc,
je pense que c'est l'humoriste
qui était le plus avant son temps.
Puis le monde ne le réalisait pas.
La façon dont lui travaillait,
c'est comme on travaille tout à ce temps.
Au lieu de tout noter à virgule près,
lui, il avait son idée.
Il allait au senti, au feeling.
Je te raconte de quoi, tu comprends?
Si ça ne comprenait pas c'était ok
on va trouver le moyen de
ah pour vrai il était
qu'est-ce qu'il a fait qu'il est devenu
un outcast un moment donné
c'est que j'en marche
il était plaqué mur à mur aussi à un moment donné
avec l'RJMP
le flash des lumières
il a été à
le porte-parole de Subway il avait sa grosse face chez Subway c'était la jalousie aussi. Il était le porte-parole de Subway.
Il avait sa grosse face chez Subway.
C'était pas Jared le porte-parole?
Jared, c'était le porte-parole américain
qui disait que lui, il avait perdu
toute cette taille de pantalon-là
pour pouvoir mettre des enfants dedans.
On l'a su après, mais...
Jared, il travaille pour la commission
des droits de la personne à Stade.
Il habite à Val-d'Or.
Il a un nouveau nom, c'est Mario Gauvin.
Mais, non, mais c'est ça.
Il a été plaqué mur à mur
et il s'est fait niaiser par RBO
aussi, qui était rendu là.
C'était de la jalousie.
Mais aussi, Jean-Marc, c'était le premier
qu'il se produisait lui-même.
On dirait que le monde voulait le laïr.
Ça prenait des couilles.
Il avait booké, je pense, le Club Soda.
Ça ne vendait pas pantoute.
Il a fait « Fuck off, hostie,
j'annule mon Club Soda,
puis je loue le Centre Bell,
puis le Forum. »
Et là, le monde a fait « Tabarnane, ça doit vendre. » Ils se sont mis à acheter des liens pour aller le. Le Forum. Le monde a fait « Tabarnane,
ça doit vendre. » Ils se sont mis à acheter
des billets pour aller le voir au Forum.
Mais il y avait peu de billets.
C'est ça.
J'y crois, ça va aller.
Moi, j'étais à l'école d'humour
à cette époque-là.
C'est là que je suis vraiment tombé en amour.
Tu as fait l'école?
J'ai fait l'école en
94-95. Je ne sais pas si je suis vraiment tombé en amour. Tu as fait l'école? J'ai fait l'école en 94-95.
Je ne sais pas si je suis une conne de ne pas savoir ça,
mais je ne savais pas que tu avais fait l'école.
Oui, j'ai fait l'école.
L'année de Martin, Matt, Perrids, on était une gang.
Laurent, Guylaine Gué, Julien Tremblay, les Chickenswell,
on était une gang.
Puis à l'école, l'avantage de l'école,
c'est...
Tu as des billets gratuits et les shows.
Moi, j'allais voir
tous les shows.
Je pense que c'est
la fois où j'ai été le plus impressionné de ma vie.
Peu importe la langue,
peu importe le pays. La première fois,
je l'ai vue au forum.
C'était le début du temps que le monde disait
« Ah si, c'est facile ce qu'il fait, ça, si, c'est même pas écrit. »
Puis là, je le regardais
faire huit heures
d'impro, tout seul.
Puis j'étais comme « Tabarnak! »
Tu sais, en plus,
tu sais, jouer au forum,
tu sais, au Centre Bell,
c'est nul à chier comme ça.
C'est horrible, c'est trop gros.
Puis il réussait à rendre ça
comme si on était ici.
C'était comme,
ce gars-là, c'est un dieu de l'humour.
Puis tout le monde s'est mis
à chier dessus. Puis Jean-Marc, moi, je pense
que ce qui l'a nué, c'est qu'il ne se défendait pas.
Moi, je l'aimais
beaucoup, puis là, le monde l'insultait,
puis j'étais comme, si Jean-Marc va se défendre.
Il y avait eu une entrevue, lui et Franco Novo
à Télé-Québec.
C'était comme un débat.
C'était à Christiane Charest.
Christiane Charest.
Franco Novo disait,
je suis taillé à cause de ça.
Jean-Marc répondait, tu as le droit.
J'étais comme, tabarnak, Jean-Marc,
défends-toi. »
En même temps, il fait sa job,
il est bon. Tout le monde le suit.
Ton point de vue, qu'est-ce que j'en ai
encore ici? « Oui, t'as le droit. »
Le problème, c'est que les franco-novaux
l'adorent.
Oui, mais...
Non, mais sûrement.
Mais Jean-Marc, c'est ça.
Jean-Marc, je pense qu'il était juste avant son temps. On dit tout le temps que l'humour
vieillit mal. Jean-Marc, son humour
a bien vieilli.
Il est drôle.
Moi, je suis capable de se le coller.
Je pense qu'on va finir là-dessus.
Viens, Jean-Marc.
Oui, voyons.
J'aimerais ça que Jean-Marc vienne.
S'il vient, il faut que tu m'invites.
Le problème de Jean-Marc, c. S'il vient, il faut que tu m'invites. Le problème de Jean-Marc,
c'est qu'il vient en Floride
genre tout l'hiver.
Quand il vient l'été,
il roule son show.
Il roule, il roule.
À chaque fois,
Jean-Marc, en plus,
il a 52, 53,
mais il agit comme s'il avait 87.
Pas vrai, mais en même temps?
À chaque fois que j'y parle,
je suis comme, Carlis,
j'ai plus 25 ans,
et je suis comme, Jean-Marc, tu as 8 ans
de plus que moi.
Mais dans sa tête, il a 1000 ans.
Jean-Marc, tu n'es pas si vieux que ça,
viens, Carlis.
On va finir là-dessus.
Merci beaucoup.
Christine, si on veut te voir en show,
c'est où qu'on peut me détendre?
C'est ton Facebook?
C'est ma page Facebook, Christine Morancy.
Il ne se passe pas grand-chose.
Mon événement, c'était ici, ce soir.
Ton prochain événement,
ça va être quand ça va passer sur YouTube.
Oui, c'est ça. En attendant,
c'est des shows de bord
des 15 minutes un peu partout.
Tu fais-tu bien des shows? Combien de shows
tu fais par mois? Oui, quand même.
Je fais pas mal de shows, mais là, je pars avec
la tournée juste pour
rire dans l'Ouest canadien.
Ça va être vraiment cool.
Tu vas-tu à Edmonton? Tu vas-tu à Edmonton?
Tu vas-tu à Edmonton?
Tu vas-tu?
En plus, un début de semaine,
je me disais que ça allait être plat.
On va l'échapper, mon gars.
On va virer une brosse dans le centre d'achat.
Il est plat dans le style mall, pas loin.
On essaie du small
et on rit.
Yep.
On essaye...
C'est que c'est drôle.
Pis on fait des FaceTime.
Ça c'est moi dans du small.
Mais du small canadien.
En Alberta c'est peut-être autre chose.
Peut-être, peut-être.
Toi, c'est ton Facebook?
Moi, c'est mon Facebook.
Je suis la première partie de Laurent Paquin partout au travail.
Bon, c'est ça.
Ah, tu le suis partout, partout?
Oui.
Ah, c'est cool.
Je le suis, mais il sait pas.
Il est toujours bien étonné, son jingle pop.
«J'en bats!»
C'est drôle.
Il arrive avec son pied et son micro.
«Je me branle!»
«C'est à moi! C'est à moi!»
Vu qu'il a fait du théâtre, son micro était off,
mais il projette en tabarnak.
Il a l'air Mikey.
«C'est là!» Ça marche pasait qu'il a l'air Mikey, tu sais. C'est clair!
Ça marche pas, tu cours autour de l'embarquement. C'est correct.
Merci.
Il est incarné. Ton Facebook,
c'est... Mon nom,
Didier Lambert. Pis c'est pas Didier Lambert
officiel, c'est genre juste...
Didier Lambert.
Moi, j'aimerais ça que tu changes ça pour Didier Lambert
underscore humoriste. Ouais, j'aimerais ça que tu changes ça pour Didier Lambert underscore humoriste.
Ouais, j'ai pensé,
mais je sais pas ce que ça veut dire, underscore.
Ah. Demande à
madame là-bas, parle super bien anglais.
J'avoue pas,
elle est dans le sombre.
Boum, boum!
Et on vous a du call-back.
On boucle la boucle.
On est tous des gradués de l'école de l'humour.
Yes, sir, restez.
Bonne soirée et merci tout le monde.
À très bientôt.
Merci.
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