Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #173 - Dominic Et Martin
Episode Date: July 9, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit le duo Dominic et Martin qui viennent nous raconter leur parcours, les dessous de la télé et de la radio. Excellent épisode. ★ Support this... podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute!
Merci! Merci beaucoup! Merci! Bonsoir! Bienvenue à Mike Wall. Tu écoutes, cette semaine,
on est revenu de...
La semaine passée, on était
au Transistor, ou c'était pas
la semaine passée, mais en tout cas, le dernier tournage,
c'est au Transistor, qui est un festival
de podcast à Gatineau.
C'était vraiment le fun. Ian,
il a ramené un T-shirt.
Oui, un beau T-shirt de Transistor. C'était vraiment nice.
Ça me faisait bien gros penser à South by Southwest.
Oui, oui.
Et il y a une affaire de magique.
Si vous allez sur YouTube,
Yann, il a fait un vlog qui était parfait, son vlog.
Et Yann, je l'ai fait fumer du pot.
Puis Yann, d'habitude, il ne fume pas de pot.
Et on est allé voir de la lutte.
Puis si tu es pour fumer du potes,
la lutte, c'est la place.
Fait que là, Yann, tu as pris une puff.
Juste une puff.
Une puff, puis une mini puff.
Puis là, un moment donné, on regarde la lutte.
Puis là, j'entends juste...
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha Tu riais à toutes.
Tu risques, il avait de l'air heureux.
Moi, je disais à Jason,
je fais comme, est-ce que Yann, je pense que Yann,
il est gelé. À la fin
de la lutte, tu allais prendre une coupe
de verre au bar et Yann, après,
il est allé à sa chambre et il s'est filmé
et c'est magique.
Toi qui décris ta soirée. J'ai fumé du weed. Puis je te l'avais dit,
tu devrais même faire des critiques d'événements.
Je suisperais.
J'étais à la lutte, puis j'avais l'impression d'avoir une complicité avec les lutteurs.
J'avais l'impression que personne ne savait que c'était arrangé, sauf moi et les lutteurs.
Là, je me sentais en complicité avec les gars.
Moi, je le sais, les gars, que c'est un spectacle que vous donnez.
Moi, je le sais.
Puis là, je trippais sur les gars.
Il y en avait un, Matt Angel,
il me faisait capoter. Il avait des petites ailes sur le bord
des pantalons. Il me faisait tripper
ma raide. Puis là, je criais des insultes.
J'entendais Maxime Gervais en arrière
avec Jer Alain qui criait
des insultes au lutteur. Puis là, je suis embarqué
là-dedans. J'étais dans un autre monde
totalement. J'ai fait qu'il faut que je revive
ça. C'est encore ouvert.
Prochaine fois
qu'on va sortir de Montréal, c'est
quand on va aller au Festival d'humour
de Val-d'Or. Puis là, je vais
emmener mon chocolat aux potes.
Ah oui, ça, ça va être tripant.
Puis il va falloir trouver
du muay thai ou quelque chose.
Tu sais,
un combat.
Un combat de karaté.
Qu'est-ce qui serait magique?
Ce serait des enfants qui font du judo.
Là, cette semaine,
on a un gros show.
Avant de vous parler du show,
je veux vous parler
de mon commanditaire.
Cette semaine, le podcast
est commandité par le festival Comédia.
Le Comédia Fest Québec t'invite à voir La vie en drôle du 8 au 19 août.
T'es-tu déjà… Ah oui, Yann, on a fait…
Oui, on a fait… Ça aussi, c'était vraiment le fun.
Moi, le Comédia, c'est, je pense, mon festival d'humour préféré au Québec.
Je ne dis pas ça parce qu'ils me payent.
Ils étaient supposés de commanditer pour l'année
et c'est la dernière fois qu'ils commanditent.
Si je ne les aimais pas, je pourrais le dire,
je ne les aime pas, mais c'est vraiment le fun.
C'est-tu la dernière fois parce que tu les as challengés
à avoir les piques bois?
Je ne le sais pas.
Vu que, c'est ça,
quand on l'a fait avec Maxime,
des piques bois, j'ai appris que les piques bois ne faisaient pas Comédia. vu que c'est ça, quand on l'a fait avec Maxime des Pique-Bois,
j'ai appris que les Pique-Bois faisaient pas
comédie, j'ai un peu chialé.
Puis finalement,
ils ne commandaient plus. Fait que je ne le sais pas.
Je ne le sais pas.
Je ne le sais pas, mais j'ai un feeling
que c'est un peu...
Mais t'as-tu fini? Parce que Maxime n'a jamais révélé
dans le podcast. C'était quoi?
T'as-tu dit à toi personnellement
c'était quoi qui est arrivé entre eux autres
et le comédien?
Non, mais j'ai compris ce qui est arrivé après.
Je comprends le comédien.
C'est juste que les Pic-Boys font un show par mois en Québec.
Il y a un bar, tu sais,
ce petit bar qui boucle le petit Jérémy
pour chanter du karaoké.
Ah, oui, OK, OK.
Oui, oui, oui.
Je ne me souviens plus du...
C'est-tu...
Ce n'est pas l'Anticham
ou l'Ant...
L'Anti.
C'est-tu l'Anti?
OK.
Oui, l'Anticham,
c'est un show,
mais ils font leur show
à chaque mois à l'Anti
et je pense que,
comme Edith faisait,
tu sais,
on ne peut pas vous booker,
mettons,
au mois d'août
si vous avez un show à Lanty
pour 10 piastres.
Le monde, ils ne viendront pas.
Je pense que la solution,
ce serait que les Pique-Bois
ne fassent pas leur show à Québec l'été
pour faire une plus grosse salle
aux comédiens. Comme ça, tout le monde serait heureux.
Puis moi, je garderais ma commandite.
C'est surtout
pour ma commandite.
Toi, tu y vas-tu? Tu vas-tu performer
au Comédien? Oui, je vais performer.
Cette année, je vais faire un gala,
un numéro dans un gala,
puis je vais faire mon one-man show,
mon nouveau one-man show dans un des shows
cachés. Ils vendent des billets que
tu vas voir un humoriste, tu sais pas
c'est qui tu vas voir, puis tu payes pas cher,
puis une fois sur deux, t'es déçu.
Pis là, moi, je vais être un de ceux
qui va décevoir le monde.
Mais ça, il est pas annoncé,
je sais pas quand je vais y aller,
mais moi, j'aime bien Québec,
pis là, j'ai recommencé à avoir du fun sur scène.
Il y a un beau spirit, hein?
Pis en plus, ça a été les premiers
à commencer à contacter les podcasts.
Quand on a fait ça l'année passée, je me suis dit « wow, au moins ils comprennent ».
La première fois qu'il y avait eu des podcasts, c'est il y a deux ans.
Ah oui?
Oui, il y a deux ans.
Il y avait eu une autre, il y avait eu Trois bières.
C'était les seuls vu qu'il y avait juste deux podcasts à l'époque.
Ils en ont fait l'année prochaine. Je pense qu'il y avait juste deux podcasts à l'époque. Ils en ont refait l'année prochaine.
Je pense qu'ils en font cette année.
Oui.
C'est vraiment un festival de fun.
Si vous voulez aller au Comédia,
il y a plus de 300 spectacles dans la ville de Québec.
Il y a un parcours humoristique.
Ça, Chris, tu devrais fumer un joint et faire ça.
En te filmant le parcours humoristique
un village ludique
et festif
le nouvel espace gourmand
toi, gelé gourmand, ça serait
ça serait malade
c'est le Comedia Fest Québec
en collaboration avec TELUS et Loto Québec
les laissés-passés sont en vente au Comedia Fest
c'est comédie
pas de E
pas de E,
pas de E non plus,
Fest, avec un E dans le Fest.
.com, pas de E.
Non, c'est ça,
mais je veux remercier le Comedia Fest.
C'est vraiment un festival le fun.
Moi, j'avais un des shows les plus mémorables que j'ai fait là-bas.
J'ai fait la première partie à Bill Cosby dans le temps. Ah, c'avais un des shows les plus mémorables. J'ai fait là-bas. J'ai fait la première partie à Bill Cosby
dans le temps. Ah, c'était là?
C'était là, oui.
Mais il ne l'invite plus.
Je ne sais pas pourquoi.
Pourtant, son prix doit avoir baissé un peu.
Tu veux
un Cosby en 2018?
C'est un peu moins cher.
Elle fait qu'aller
comedyoffice.com,
acheter des biens,
aller voir des shows.
Les galas,
ils ont plein de gros noms
qui animent des galas.
C'est des galas que...
Moi,
dans les dernières années,
je trouve que ça a été
les meilleurs galas
vu qu'à Juste pour Rire,
il y avait le problème
de tout le temps
voir des thématiques.
Fait que ça va être,
hey, venez voir un gala.
Le monde fait des jokes de baseball
pendant deux heures et tu es comme
tabarnak. Tuez-moi
quelqu'un. »
Tandis que Comedia,
il laisse les humoristes
être des humoristes.
Ça fait des très bons gars-là.
Allez les voir. Cette semaine,
aussi, si vous voulez encourager
le podcast, si vous voulez encourager le podcast,
si vous êtes membre Patreon, merci
beaucoup. Si vous n'êtes pas membre Patreon,
pour voir tous les épisodes avant tout le monde,
ça coûte deux pièces par mois pour avoir les épisodes
en audio, trois pièces par mois
pour les épisodes en vidéo.
Si tu trouves qu'il n'y a pas assez
de podcast, j'ai commencé à faire un podcast en
anglais qui s'appelle Two Drink Minimum
que c'est sur le site
Compound Media
Compound Media c'est un site payant
c'est derrière un paywall
ça coûte 8-9$ par mois
mais pour l'instant il y a comme un fuck avec leur site web
si tu fais compoundmedia.com
slash highlights
t'as tous nos épisodes gratuits
fait que faites ça
ouais t'as tous nos épisodes gratuits. Fait que faites ça.
Ouais.
Non, mais je le dis parce que
là, pour l'instant,
notre show, il marche pas mal.
Mais quand le monde s'abonne,
il n'y a pas le nom de notre show
dedans encore.
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show
Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show Fait que t'as le nom de notre show dedans encore. Il te demande pourquoi tu t'abonnes au site
et il n'y a pas « To drink minimum ».
Il l'a gratuit.
Moi, j'aime mieux dire la version
gratuite. Je pense qu'en un mois ou deux,
ils vont arrêter ça ou sinon, ils ne l'arrêteront
pas. Je m'en crie
s'ils me payent pareil.
C'est-tu le fun à faire?
C'est toi et
Pantelis. C'est exactement comme sous- à faire? C'est vraiment le fun à faire. C'est toi et Pantelis.
C'est exactement
comme sous-écoute, mais sans le public.
Puis avec
des...
Sous-écoute, c'est avec des humoristes.
C'est ça que j'aime. Mais en anglais,
on ne pouvait pas faire juste avec des humoristes
parce qu'il n'y a pas assez d'humoristes anglophones.
Il y en a pas mal
à Montréal, mais
mettons,
là, nous autres, notre public
de Two Drink Minimums, c'est tout du monde
à New York, à Chicago,
à Philadelphia, Boston.
Fait qu'eux autres,
on avait peur d'être trop local
si on avait tout le temps des humoristes montréalais.
Fait qu'on a eu cette semaine
Olivier Aubin-Mercier,
le Canadian Gangster du UFC
l'épisode la semaine prochaine
qu'on a tourné cette semaine
c'était avec
Heidi Van Hornie
la pornstar
c'était vraiment drôle ça
j'ai viré une brosse
comme j'avais jamais vécu
ça m'arrive des fois
de boire
mais je suis sûr que j'étais saoul brosse comme je n'avais jamais vécu. Ça m'arrive des fois de boire.
Christ, que j'étais saoul!
Asti que j'étais saoul!
C'était vraiment drôle.
Dans «Humoristes», on a eu Mike Patterson, on a eu Dave Goddard
qui a raconté son histoire de poudre
en anglais. C'était le fun.
Mais c'est ça, on essaie
de faire...
On est le seul show sur le réseau
qui n'est pas basé à New York.
Fait qu'on essaie de montrer le petit côté montréalais.
Puis pour les Américains, le petit côté montréalais,
c'est des gars de UFC
puis des putes.
Là-bas, ils sont-ils contents?
Sur le réseau, là-bas?
Ils sont vraiment contents.
Là, nous autres, quand tu vas sur...
C'est un petit show. Mais quand tu arrives sur le réseau. Ils sont vraiment contents. Là, nous autres, quand tu vas sur... C'est un petit show.
Mais quand tu arrives
sur le site,
c'est la première chose
que tu vois.
C'est notre site.
Puis Jason,
qui fait de la crise
de Bell Job,
il s'occupe
des réseaux sociaux
pour Two Drink Minimum.
Puis là,
le gars qui s'occupe
des réseaux sociaux
pour Comia,
c'est lui qui s'occupait
de nos réseaux sociaux. Aussi, vu qu'il a vu ça, on dirait que ça l'a rendu plus productif. Fait que là, le gars qui s'occupe des réseaux sociaux pour Comia, c'est lui qui s'occupait de nos réseaux sociaux aussi.
Vu qu'il a vu ça, on dirait que ça l'a rendu plus productif.
Fait que là, les deux se mettent à faire des jokes.
On a fait un gag cette semaine sur, tu sais, Caitlyn Jenner.
Elle a, l'année qu'elle est devenue une femme,
c'est l'année qu'elle a tué une autre femme en char.
Fait que là, on avait fait un gag de,une chance qu'elle n'avait pas frappé
un chevreuil.
Sinon, elle serait devenue
un chevreuil.
Jason a fait...
C'est un mémé de tout ça.
C'est genre Caitlyn Jenner
qui frappe un renard.
Caitlyn Jenner a fait pas un renard, puis là, Caitlyn Jenner
fait « pas un renard, un chevreuil »,
puis elle est comme « ben, je vais devenir un chevreuil ».
Mais c'est vraiment le fun.
Puis on a l'impression,
vu que c'est derrière un paywall,
qu'on a une liberté totale,
vu qu'il n'y a personne qui peut nous voir
à moins de payer ou connaître
la crosse que je viens de vous dire.
Mais non, c'est vraiment le fun.
Je vous le suggère,
et je vous le suggère pendant qu'il est encore gratuit.
Quand il va être payant,
ça vaut la peine pour le show d'Anthony Comia,
que c'est vraiment un bon show.
Il y a un autre show qui s'appelle In Hot Water,
que c'est drôle en tabarnak.
C'est de l'humour de mauvais goût,
mais vraiment, vraiment, vraiment les meilleurs au monde.
C'est vraiment le fun.
Là, Yann, as-tu quelque chose que tu veux dire avant qu'on commence?
Non.
OK.
On est tight. Je vais enlever mes lunettes.
Qu'est-ce que c'était pas tight, ça?
T'as-tu de quoi à dire?
Non.
C'était magique.
Cette semaine, je suis très content d'avoir mes invités.
C'est leur première fois au podcast.
Les gars, ça fait longtemps que je voulais les avoir.
C'est le duo de tous les duos du Québec.
C'est les plus big. Est-ce que vous êtes les plus big du Québec. C'est les plus big.
Est-ce que vous êtes les plus big du Québec?
Oui.
Vous pouvez le dire, hein?
Ah oui, ils sont trop humbles pour le dire,
mais c'est le duo des duos.
Mesdames et messieurs, voici Dominique et Martin.
Merci.
Merci.
Merci. Ça va? Merci d'. Merci.
Ça va.
Merci d'être là.
Un, deux, check.
Merci beaucoup.
Hé, mon Dieu, il fait noir.
Là, vous autres, première fois
au podcast, merci
d'avoir accepté. Merci de l'invitation.
Puis là, demain matin,
t'as de la radio. Tantôt, on dit. C'est pas demain matin, c'avoir accepté. Merci de l'invitation. Puis là, demain matin, tu as de la radio?
Tantôt, on dit.
C'est pas demain matin, c'est tantôt.
Fait que toi, quand tu te lèves à peu près à cette heure-là,
quand tu travailles,
il se couche à 5h30 l'après-midi,
il se lève à 7h15, 2h, 2h.
Moi, je soupe avec ma grand-mère à 4h,
on fait un petit tiès à 5h,
puis on se couche à 5h30.
Non, non, mais là, d'habitude, à cette heure-là,
je suis en train de préparer un petit peu le show du lendemain matin.
OK. Fait qu'écoutez pas demain matin, ça va être
vraiment de la merde, mais
je suis vraiment dans une routine
à ce moment-là, à cette heure-ci.
OK. Puis qu'est-ce que tu fais quand vous avez
des shows? Tu prépares-tu
ton show de radio
avant le show scène?
Je le fais, ouais, un peu. Des fois,
on n'a pas d'entraque dans ce show-là, fait que c'est un peu crise, mais je le fais ouais un peu des fois des on n'a pas d'entraque dans ce show l'offre
est un peu crise mais je le faisais souvent avant avant avant le spectacle j'ai le temps de le faire
quand même de jeter un oeil j'ai un producteur au contenu qui me débroussaille beaucoup de sujets
et puis c'est vraiment une première ébauche le soir ça se complète le matin surtout quand on
arrive à la station moi je suis là 5h moins qu'en le matin ok je t'en ondes à la station, moi, je suis là à 5h45 le matin. Je suis en ondes à 5h25.
Moi, il faut que ça soit pré-rendu là.
Ça commence à 5h25?
Oui.
Je ne comprends pas pourquoi ils se sont dit
que les shows du matin commencent à 6h.
C'est trop tard.
C'est niaiseux, mais c'est le trafic, Mike.
C'est l'enfer. Il y a du monde.
Moi, la 13h à 5h25, c'est bloqué le matin.
À 5h25, j'ai un chum qui demeure
à Saint-Sulpice. Il est arrivé
en 2001.
Il travaillait à Anjou à 7h45,
il partait à 6h30. Il travaille encore
à Anjou à 7h45, mais il part à 5h30.
OK. Fait que le trafic,
ça s'est vraiment amplifié.
Le public est sur la route à cette heure-là.
Fait que toi, ta job, c'est de
faire que le monde ne tue pas
les autres chauffeurs.
Le moins possible.
C'est comme tabarnak!
Ah oui, c'est drôle ça.
Sinon, ça donne Caitlyn Jenner qui frappe un chabrin.
Exact.
Toi, tu t'ennuies-tu de la radio?
Oui, je m'ennuie de la radio. J'aimais ça faire de la radio.
Parce qu'on avait
fait Éric et les Fantastiques
ensemble. Puis Éric, les Fantastiques ensemble.
Puis Éric, as-tu déjà montré sa graine à toi ou non?
Non.
Je pensais que c'était juste moi qui ne l'avait pas vue.
On est trois.
C'est pas parce qu'il ne l'a pas proposée, mais on disait non.
Peut-être qu'il sortait sa graine, mais c'était du mauvais bord.
C'est ça.
Il était comme « Ah, OK c'était du mauvais bord. C'est ça. C'était comme...
Elle était toujours là.
Elle était peut-être toujours là.
Il y a un odeur.
Je ne sais pas.
Moi, ça...
Toi, tu avais fait la première année.
Oui.
Puis après,
est-ce que tu as refait de la radio après ça ou non?
Après Éric, il est fantastique? Non.
Je n'ai pas refait de radio. Pas en tout.
Est-ce que c'est parce que tu as eu des offres et que tu as dit non?
Non, je n'ai pas eu d'offres.
Non, non.
Puis pourtant, tu es bon à la radio?
Peut-être, oui.
En tout cas, je sais que j'aime ça en faire.
La radio change aussi,
peut-être parce que les gens...
La dernière fois
que j'ai fait de la radio,
c'était à Énergie.
À part Ré,
qui est fantastique,
c'était beaucoup du sketch,
du personnage,
de la faire dans la main.
Peut-être que l'image
du gars qui fait des sketchs
et des personnages...
Tu penses juste
que ça va être tout le temps ça?
C'est ça.
Il pense que je fais juste ça
en radio
parce que la radio n'est plus là.
Il n'y a plus ben ben
des sketchs et des personnages.
Tu vas être au 98.5 et tu vas tout le temps arriver
et faire des guiling-guiling.
« Ah, bonsoir, Mme Garrier, puis la vente. »
C'est fou comment ça a changé.
Par exemple, la radio...
Il y avait de l'humour dans tous les shows, en fait.
Il y avait même plus de stations qu'il y a maintenant.
Je pense que le fait qu'il y ait deux propriétaires,
principalement, maintenant, ça change la donne.
C'est un marché qui est un petit peu en implosion.
Comme tous les médias traditionnels, c'est la publicité qui mène le monde.
Puis la radio se maintient quand même bien versus l'Internet.
Mais quand on regarde la télé, les médias écrits, c'est fou ce qui leur arrive.
Vraiment, c'est une hécatombe, mais on s'en ressent quand même en radio.
On est comme les derniers touchés.
Mais ça fait que les gens veulent avoir tout dans le même
show, tu sais, fait que nous autres, on fait un show qui est informatif
à C'est quoi, mais quand je suis rentré à C'est quoi,
il n'y avait pas d'information là, là, tu sais,
on donnait des t-shirts en calvace, là, puis
c'était que ça, puis c'était correct,
c'était une affaire,
mais maintenant, on est en nous-mêmes un paquet de choses,
puis il y a Billy qui fait, Billy Tellier
qui fait son petit monde, qui est là,
lui, oui, avec des personnages
et qui va s'aimer le show un petit peu.
Moi, je suis vraiment là
dans le mandat que j'ai dans le duo avec Dominique
un peu de conduire l'action un petit peu.
Mais le médium a tellement changé.
Quand on a commencé,
le humour à la radio,
tu avais le matin, le midi et le soir.
Tu avais même des fois des émissions spéciales
qui faisaient, mettons, le vendredi soir.
Tu avais une émission d'humour de fin de soirée.
C'était dans toutes les stations à bord de ça.
Oui, toutes les stations.
On remplaçait l'énergie dans le temps. On remplaçait le matin,
on remplaçait le midi, puis on remplaçait le soir.
Ça finissait qu'à la fin de l'année, on avait fait
une année de radio en remplacement.
On avait fait 38-40 semaines quasiment
dans l'année parce qu'il y avait de l'humour partout.
Moi, j'ai...
Il y a un affaire que je me demande. À c'ai... Il y a un enfant que je me demande...
C'est quoi? Il y a-tu encore le 6 à 6?
Oui.
Tu peux voter, Mike.
C'est qui?
Je me demande tout le temps.
Il faudrait que j'appelle ton boss
juste pour faire...
C'est qui qui appelle?
C'est-tu pour entendre une tonne?
C'est les mêmes 6.
Il y a plein de monde, ceci dit.
C'est surprenant comment? Ben, c'est pas surprenant.
Les auditeurs sont hyper intéressés par la musique. Le contenu qu'on passe en ondes,
les gens sont de plus en plus...
C'est pareil en humour, hein, sur le stage.
Ils sont de plus en plus pointus, ils savent ce qu'ils veulent.
Ils sont en avance à part de ça.
Ils nous callent des shots en musique, m'en dire une affaire.
C'est un petit peu épeurant. Fait queurant oui il y a beaucoup de gens qui votent ceci dit
mais tu peux le faire de plein de façons par email ou par texto
ça se fait mais ils sont comptabilisés
et vraiment il y a des centaines de votes par jour
moi je pense
souvent quand tu entends
je parlais je ne me rappelle plus à qui de ça l'autre fois
mais la radio
quand la télé est arrivée
la radio tout le coup disait
on va mourir la TV va prendreée, la radio, tu le coups, tu disais, « Ah, Chris, on va mourir, la TV
va prendre notre place. » La TV,
la radio a toffé. Puis là, c'est
la même chose avec le web. Je pense
que la radio traditionnelle
va... Je ne dis pas
que la TV va mourir, mais
la TV va vraiment plus l'arracher
que... Nous autres, écoute, il y a des études
qui nous ont été présentées. C'est un petit peu
plus technique, mais on pensait que les
jeunes n'écoutaient plus la radio. Puis il y a une
grande enquête qui a été faite à travers le Canada.
Ils se sont rendus compte que quand les jeunes
sont sur des podcasts, des choses comme ça,
c'est pas pour remplacer l'écoute radio,
pas du tout. C'est pour remplacer l'écoute
musicale que tu faisais chez vous. Ils vont
l'écouter, ils vont écouter leur musique autrement.
C'est le support qui a changé. Mais on se rend
compte qu'on n'est pas affecté
en termes d'écoute. Il y a 96%
de la population qui, à un moment ou l'autre dans la journée,
va tuner une radio
ou va en entendre une dans un commerce quand ils vont
aller. Mais
les revenus, les investisseurs
en radio disent « Ah, comme tous les médias,
ça s'en va », ce qui n'est pas vrai.
Nous, on doit convaincre les gens
qui achètent la pub de « Allez-vous-en pas, parce que ce n'est pas vrai que le monde soit encore
tout là. La valeur de ce qu'on vend diminue, c'est le drame qu'on vit. Mais je suis un
peu d'accord avec toi, je pense que le médium de la radio va toujours vivre.
Là, par exemple, est-ce que ça fait que, mettons, les boss de radio font « si le monde
n'écoute plus la radio, on va baisser ton salaire?
En fait, je pense que
les gens écoutent la radio, mais pour s'informer.
La radio parle. C'est pour ça que la radio change.
Si les gens veulent entendre tout le monde parler à la radio,
plus que de la musique, parce que la musique, à cette heure,
est accessible partout. Tu peux écouter la toune que tu veux l'écouter,
tu l'écoutes quand tu veux. Je pense que c'est plus la radio
parlée qui fait que c'est quoi a changé
et devenu une radio plus forte.
Mais les cachets radio ont baissé, Mike. Pour vrai, comparé à il y a 25-30 ans, on
fait moins d'argent maintenant qu'on en faisait il y a 25-30 ans en radio. On n'est
pas en plein, donc on gagne très bien notre vie, mais ça ne se compare pas avec ce qui
se faisait avant. Quelqu'un qui avait mon rôle dans le temps gagnait au moins deux
fois ce que je gagne. Facile. Mais je gagne super bien ma vie quand même, mais j'aurais
aimé être plus vieux.
Mais la...
Il y a la radio en hélicoptère, il n'y a pas que le trafic.
Mais l'affaire que tu disais que, tu sais,
maintenant, le monde veut de l'information.
Moi, ça, je trouvais drôle, dans le temps que j'étais
à Éric et les Fantastiques,
quand il y avait eu le gars
à Québec qui avait tué
les gens dans le mosquée, que là,
il voulait qu'on fasse un show
là-dessus.
J'étais comme pas sûr.
Le monde fait, je veux voir
ce qui se passe, on va mettre ça à l'énergie.
Voir ce qu'Éric Salvaille
et sa gang de cabochons pensent.
C'est-à-dire que...
Non, mais c'est vrai.
Je me demande
qu'est-ce que Réal... Je me demande que ce réel Bélan
pense de ça.
Mais je sais pas si...
Je veux...
Ce qu'on veut pas,
par exemple,
c'est que Réal te dise
ce qu'il pense
en M. Latreille.
Ça peut être un accord
un peu, mais...
Mais sais-tu quoi?
Moi, je suis pas d'accord
avec ça.
Moi, je le vis vraiment...
Moi, j'ai vécu
l'ancien monde de la radio
où il fallait faire
le personnage
le plus gros possible.
Puis l'hybride
que je te disais tantôt, on le fait là.
Quand nous autres, ça arrive, il y a des moments,
il y a des façons de le faire,
mais je pense que les gens seraient intéressés
au moment où ça arrive d'entendre toi, Mike,
quand tu nous parles dans la vie
et que tu n'es pas en train de faire des jokes de graines.
On aimerait ça t'entendre peut-être, effectivement,
sur ton point de vue.
Moi, je suis ton animateur ce soir-là.
Puis je te dis, Mike, tu viens de Québec,
tu connais la mosquée.
Décris-nous un peu comment ça se passe dans le coin. C'est sûr que tu as un souvenir
dans le fond. Tu comprends que moi, je vais t'amener dans l'émotion. Puis tu n'es
pas un tata dans la vie. Moi, je sais que l'auditeur qui attend que tu fasses tes
jokes et que tu ne les fais pas parce que là, tu vas t'ouvrir sur une émotion qui
est vraie. Si tu es vrai, il n'y en a pas de problème. Il n'y en aurait pas.
Mais le problème, c'est que la part du monde dans ces shows-là
il va y en avoir un ou deux
qui vont être vrais
mais il va y en avoir
ça va être quasiment des personnages
c'est mauvais
ils vont frémer l'émotion
mais c'est la même affaire dans tout
tu es sur le stage
Mike, tes gags qui marchent le mieux
tes affaires qui marchent le mieux en général, c'est les celles dans lesquelles tu es sur le stage, Mike, puis tes gags qui marchent le mieux, puis tes affaires qui marchent le mieux en général,
c'est les celles dans lesquelles tu es le plus vrai.
C'est les celles avec lesquelles tu es connecté.
Puis tu fais comme, je ne joue pas de game,
je ne me joue même pas de game à moi.
Je ne fais pas de personnage.
Je fais juste, ça part du cœur,
puis ça sort comme ça.
C'est ceux-là qui marchent le plus.
Ça fait que c'est la même affaire en tout.
Puis à la radio, c'est la même chose aussi.
Vous autres, quand vous aviez commencé, c'était... C'était en-là qui marchent le plus. C'est la même affaire en tout. À la radio, c'est la même chose aussi. Vous autres, quand vous aviez commencé, c'était...
C'était en noir et blanc.
Non, mais au début, c'était Sion Cloutier.
C'est pas ça?
C'est Sion Cloutier.
C'est le premier poseur.
Je me rappelle, moi, j'étais à l'école de l'humour
et j'avais eu votre petit dossier de presse.
Je le trouvais beau.
Anastasie était pro. J'étais à l'école Lumont et j'avais eu votre petit dossier de presse. Je le trouvais beau en SI.
Il était pro.
Mais toi, tu avais ton personnage de Jésus.
Il était bon en SI, ce personnage-là.
Oui, il était le fun à faire.
Je ne sais pas.
C'était un personnage qui était drôle parce qu'à l'école et en tournée, il marchait super bien.
Quand on avait fait l'école à Radio-Canada, on avait eu des plaintes.
Ah oui?
Oui, parce que j'avais fait Jésus.
Le monde faisait avec qui? C'est touché.
Il fait Jésus.
Moi, je n'avais tellement pas vu ça.
Zero open bar.
Moi, j'étais un des gags.
C'était des gags avec la roche devant le trou.
Ces affaires-là.
Marie-Madeleine. Le monde avait appris.
La réalité, c'est que
quand on a commencé à faire de l'humour
en 92 à l'école de l'humour,
on n'avait pas le droit
de sacrer sur un stage au Québec.
Non.
Il y a un groupe qui sacrait sur le stage.
C'était Rock et Belles Oreilles.
Peter a commencé à sacrer un peu après.
Il était de notre année.
Maxime, l'année avant nous autres,
deux ans avant.
Ça commençait là.
Puis toi, t'as suivi après ça,
puis Jeff Mercier.
Mais Clint, par exemple,
je me rappelle,
j'avais vu son dossier de presse en même temps que là-bas.
Puis sa bio, c'était « Peter réussit à faire rire sans tomber dans la vulgarité ». Peter, il était clean à mort au début.
Il était hyper clean.
C'est même pas une chose.
Il était hyper clean, hyper imagé.
Il parlait, puis il faisait des personnages à part de ça.
Oui, il faisait des personnages.
Mais c'était tout le temps le même personnage.
C'est un gars, la main dans la poche.
Qui rit.
Qui rit.
On avait déjà été écrits pour Peter.
Peter nous avait invités à aller écrire
chez eux avec lui.
Il y avait Yannick Margeau qui passait à Tondeuse
et on avait fait du 4 roues.
Je me rappelle qu'on avait écrit pendant une heure
et après ça, on avait passé la journée à faire du 4 roues
sur le terrain.
T'as fait l'école quand toi, Marc?
Moi, j'ai fait...
Vous autres, c'est...
93, moi, c'est 95.
95, c'est ça, deux ans après.
Mais tu sais pourquoi on s'appelle plus Cloutier-Sillon?
Pourquoi?
Parce que quand on a commencé, il y avait un gars qui nous bookait, c'était Mario Grenier à Québec.
OK.
Puis à chaque fois qu'il nous présentait, il disait « Dominique Martin! »
On disait, la fois d'abord, on disait « Est-ce que c'est pour ça qu'on nous appelle Cloutier-Sillon? »
Non, il disait « Je m'excuse, les gars. Dominique Martin! »
Puis moi, là, j'ai dit « Regarde, on va s'appeler Dominique Martin, il y a juste lui qui nous book. »
On a changé un poster qu'on n'a jamais utilisé vraiment, finalement, sauf dans des écoles, quelques écoles secondaires,
mais à cause de Mario,
ça nous a coûté 500 piastres.
Mais,
c'est vraiment
un meilleur nom, là,
tu sais.
Oui, oui, oui.
Dominique et Martin,
on se fiait à...
C'était l'évêque Turcotte.
C'était l'évêque Turcotte,
c'est vrai.
C'est ça,
dans le temps.
Puis après,
vous autres,
il y avait eu,
une couple d'années après,
il y avait Yves Pelletier
qui avait sorti Yves et Martin.
Ça, c'était en même temps qu'on sortait notre show.
Notre première, de notre premier show en mars 99,
eux autres sortent leur show.
En novembre, ils annoncent qu'ils sortent un show.
En mars 99, on capotait.
On est sûrs qu'on est morts.
On est sûrs qu'on est morts.
On en est au bureau.
Fait que, voilà, il faut changer votre nom.
Je dis, Chris, je m'appelle Martin.
Comment tu veux que je m'appelle?
Ça reste mon nom.
Je veux dire, OK, on va garder ton nom d'abord.
Yves et Sylvie Collier, ça s'appelle...
On ne va pas faire Yves.
Il y en avait déjà un.
Tu penses qu'il y avait du monde qui faisait, qui allait voir,
qui faisait « C'est lequel dans RBO? »
C'est Mme Brassard, ça.
Ça, je ne peux pas te dire.
Il y a du monde qui s'appelle André Ducharme.
« André Ducharme? »
Je sais que le contraire est arrivé.
Ça m'a été conté-Felle Pelletier.
Ah oui?
Une madame qui est allée le voir après le show,
elle a dit, le gros, t'es pas là, toi?
Ça a l'air bien.
Très bien.
Moi, je me suis déjà fait appeler Dominique et Michel.
Dominique et Michel?
Le gars de Dominique et Michel.
Dominique et Michel, c'est bon.
Les autres, c'est Éric et Martin.
Je me fais appeler Dominique tout le temps, moi.
Ma mère m'a appelé Dominique une fois.
C'est-tu vrai? J'arrive à la maison, ma mère est presque aveugle. Elle fait comme, oh, c'est Domin et Martin. Je me fais appeler Dominique tout le temps. Ma mère m'a appelé Dominique une fois. C'est-tu vrai?
J'arrive à la maison, ma mère est presque aveugle.
Elle fait comme « Oh, c'est Dominique! »
Je lui dis « Non, pas toi avec! Je suis ton gars! »
C'est chiant.
Vous autres, par exemple, vous êtes beaucoup d'enfants chez vous?
Nous autres, on est neuf enfants.
Neuf? C'est un peu normal.
Oui, mais il n'y a pas de Dominique dans la famille.
Il n'y a pas de Dominique dans la famille. Il n'y a pas de Dominique dans la famille.
Non, mais au début, écoute,
en 95, c'était en quelle année?
Je me souviens d'un gag de toi, Mike,
à tes débuts.
On avait tellement ri.
On était à Tite-Église, à Waterloo.
Ça doit être en 95 ou 96.
Tu étais sur le stage.
À un moment donné, ton gag,
le Chinois avait trouvé une variété de vaches
derrière sa maison
je m'en rappelle pas
de ça
Mike est sur le stage
pis c'est un chinois
qui va voir son père
papa papa
ils ont trouvé
une vache en arrière
de la maison
on a une maison
ok
ah ouais
ah Chris
ah ouais
je sais que le meilleur gag qui a été fait sur nous autres, c'est toi qui l'as fait hein?
C'était quoi?
C'était... c'était...
Cris, je me rappelle!
C'était un gag visuel!
T'avais une photo de nous autres qui disait
Voici Dominique et Martin maquillés!
Pis après ça t'avais une photo de Monster Ring
Voici Dominique et Martin pas maquillés!
Le gros sein pis le gros poilu!
C'était magique.
C'est le meilleur gag.
Mais vous autres, vous étiez...
En sortant de l'école, vous avez signé avec Octan à peu près...
Non, ça a pris 96, trois ans après qu'on est sortis de l'école.
À l'époque, en sortant de l'école...
En 95, excuse-moi. Le référendum, c'était à 95?
Oui.
Nous autres, on a pris une mauvaise décision.
Quand tu sors de l'école,
attendre deux ans avant de te faire signer,
c'est long en crise, mais avec du recul,
ça fait juste deux ans.
Même dans ce temps-là,
des places pour jouer, il n'y en avait pas tant que ça.
Gagner sa vie, c'était difficile.
Je me rappelle, quand on est sortis, il y avait peut- il n'y en avait pas tant que ça non plus. Fait que gagner sa vie, c'était difficile. Puis, tu sais, il y avait...
Moi, je me rappelle, quand on est sortis,
il y avait peut-être trois bars, quatre bars
qui faisaient des shows du mot.
Il y avait le DAG.
Le DAG à Québec.
Il y avait les yeux bleus à Drummond.
Café Campus à Montréal.
Café Campus qui était in and out.
Tu sais, on a fait le swimming un peu d'années après.
Mais ça se promenait.
La gig à Montréal n'était pas stable tant que ça.
Fait qu'il y avait un show à Montréal.
Il y avait le drug.
Oui. Puis après ça, le Saint-Lazare est arrivé plus tard. Mais nous autres... mais ça se promenait. La gig à Montréal n'était pas stable tant que ça. Il y avait un show à Montréal.
Après ça, le Saint-Lazare est arrivé plus tard. Nous autres,
quand on a sorti de l'école la première année et demie,
on a fait plein de shows d'impolivalente
à travers le Québec. C'est malade. On en faisait deux, trois
par semaine. Ça roulait au bout.
On était là, « My God, ce job-là, c'est donc bien hallucinant. »
L'année d'après,
ça ne faisait plus rien.
En plus, vous autres, ce qui devait aider,
c'est quand vous avez commencé,
les deux, vous étiez jeunes, mais toi,
t'avais l'air d'avoir 7 ans.
T'avais vraiment de l'air.
Moi, au passé, je travaillais avec mon repère.
Mais oui.
En plus, nous autres,
on est devenus un duo
parce que quand tu sors de l'école, t as 20 minutes de matériel, à peu près 30 minutes.
Nous autres, on se dit qu'à une heure, ça va être bien plus facile de se booker.
C'est comme ça que le duo est né.
Au début, votre premier poster, c'est Cloutier-Sillon.
Je dis tout le temps Sillon-Cloutier.
C'est Cloutier-Sillon.
Oui.
Je dis tout le temps Sillon-Cloutier.
C'était genre, mettons, un number, un number, un number.
Mais avec un quickie ensemble au début.
Même pas.
Même pas.
Non, non.
Mettons, le show, je commençais, le show d'après, c'est lui qui commence.
OK.
C'est vrai.
On a fait un moment donné, on n'a pas fait ça longtemps, pas de numéro d'ouverture.
On s'est dit, il faut absolument qu'on fasse quelque chose ensemble.
En partant.
Au début du show, pour juste tenter l'affaire.
J'ai un personnage qui est plus léger.
Moi, je peux sortir, je mets une casquette, je revenais.
Je peux faire le premier numéro après ça. Mais on n'avait pas
de gig. Il n'y avait pas de show dans ce temps-là, comme on se disait.
Dominique est booké au Rolling Stone
dans le temps à Sherbrooke, qui faisait des shows
là-bas. Et là, je dis à Doom,
notre stand-up à deux, tu peux-tu le casser tout seul?
Oui, il n'y a pas de trouble. On ne savait pas. On ne connaissait pas ça du stand-bas. Et là, je dis à Adum, notre stand-up à deux, tu peux-tu le casser tout seul? Fait que oui, il n'y a pas de trouble.
On ne savait pas. On ne connaissait pas ça du stand-up.
Il y en avait trois qui en faisaient au Québec dans le temps.
Et donc, Dominique allait casser
toutes les lignes du stand-up qu'on a faites à deux.
Genre deux semaines après, trois semaines après,
aux yeux bleus à Drummondville. Il l'a fait
tout seul. Donc, il a fait notre premier duo tout seul.
C'était-tu, tu sais, comme au début?
Je le cherchais en hostie.
Moi, il me manque des phrases.
Il me manque d'informations.
Même le bonhomme, il me voyait pas.
Souvent, en plus, votre mot, c'était des insultes.
Fait que tu t'insultais,
pis après t'insultais un gars qui est pas là.
Les jokes de gros, je disais,
ben, j'ai un ami, il est tellement gros,
pis là, je partais.
Je faisais une swing là-dessus.
Pis le pire, c'est qu'il y avait deux gags là-dessus.
C'est drôle parce que
tu peux choisir, tu peux décider
d'un paquet d'affaires. Je suis sûr que tu l'as vécu
à certains aspects, mais c'est le public
qui finit d'écrire tous tes shows.
C'est le public qui décide un peu ce que t'es aussi sur la scène.
Puis ce soir-là,
aux yeux bleus de Romain Deville, nous autres, on a deux
gags de gros. Comme moi, j'avais écrit dans un
number avant, je les mets là-dedans,
je me bâchais moi-même, je dis «Doum, dis-le
toi, peut-être que ça va être plus drôle». «Tabarnak»,
quand il a dit ça, le «toi» qui a levé,
c'était le délai. Et là, écoute,
ce numéro-là qui devait durer comme
4 minutes, 5 minutes, a duré 12.
Tellement que c'était le délai, puis tellement
que nous autres, on n'en revenait pas, on n'en revenait tellement pas
que c'était le dimanche soir,
puis dans le temps, moi, je demeure à Louisville, puis Doum était à Saint-Eustache, on se tapait à tous les jours. À tous les jours, le matin, j'en revenait pas. On n'en revenait tellement pas que c'était le dimanche soir, puis dans le temps, moi, je demeure à Louisville, puis d'autres m'étaient
à Sainte-Eustache. On se tapait à tous les jours.
À tous les jours le matin. J'en reviens pas à ce qui est arrivé
hier. J'en reviens pas à ce qui est arrivé avant hier.
Jusqu'au vendredi de la première semaine, tellement nous,
le public a décidé qu'il y aurait
le gros puis le petit.
Puis écoute, bien, tout en un soir,
c'est réglé pour 30 ans pour nous autres.
C'est vraiment d'une chope. J'ai fait comme Chris Monlin,
je vais être lettre en hostie.
Mais le public a vraiment
décidé là que tout ce qu'on
faisait après, c'est parce que ce soir-là,
on se souvient du premier numéro,
mais les autres, après on se plantait en tabaslac.
Parce que les autres, c'était pas la force du premier,
pas en tout, mais ça nous est tombé dessus
nous autres. On avait aucune idée de ce qu'on faisait.
Mais quand vous aviez signé avec
Octan, là c'était rendu... Là non plus, on avait aucune idée de ce qu'on faisait. Mais quand vous aviez signé avec Octant, là, c'était rendu...
Là non plus, on n'avait aucune idée de ce qu'on faisait.
Mais vous faisiez juste du stand-up à cette époque-là?
Oui, à ce moment-là, oui.
Vous avez arrêté, parce que moi, c'est ça,
j'ai commencé à peu près...
Moi, j'ai commencé en 93,
mais je suis arrivé en...
Je suis arrivé, mettons, on va dire,
deux ans après vous autres,
puis déjà, toi, je ne t'ai jamais vu
dans les soirées du monde,
faire un personnage.
Puis toi, je te voyais, je t'avais vu faire Jésus.
À la télé.
Non, je l'avais vu au dog, puis une fois,
il y avait une place sur Saint-Laurent,
que Daniel Fichaud bouquait, que Lise Dion animait.
Pas le public.
Le public, c'est ça, oui.
Oui, puis après, c'est parce que vu qu'on avait fait
le stand-up, le premier qu'on a fait ensemble,
il avait duré peut-être huit minutes.
Après ça, on écrivait des gags pour nourrir
cette huit minutes-là qui est devenue un vin.
Fait qu'à un moment donné,
plus on nourrissait le stand-up à deux,
plus les personnages en volaient.
On se disait, on fait trente minutes.
Ça a pris six mois.
Parallèlement à ça, Mario lui arrive
et Mario bouclait les yeux bleus,
Mario Grenier à Québec.
Mario Grenier.
Good show big. Good show big. Il nous boucle aux yeux bleus à Québec, mais ce n, puis Mario bouquait les yeux bleus, Mario Grenier à Québec. Mario Grenier. Good show big.
Good show big. Il nous boucle aux yeux bleus à Québec.
Mais c'est pas lui qui anime ce soir-là.
C'est André Lambert, un de ses chums.
Mario demande à André comment ça a été, les gars.
Il dit, c'est qui ces chevreuils-là? J'ai jamais vu une affaire de même.
Nous autres même, on était surpris.
Mario nous boucle au DAG.
Nous autres, à Drummondville, c'est le 10 octobre.
On est au DAG le 31 octobre.
On a 15 minutes à faire avant François Massicotte qui fait 45 minutes après nous autres.
Écoute, ça a tellement explosé
avec parce que c'est flambant neuf
faire des gags, le ping-pong, la concision.
Tout est arrivé d'un coup.
En plus, vous étiez les premiers à arriver avec...
Mettons, vous autres, c'était
set-up punch, set-up punch.
C'était mitraillette.
Mettons, ceux qui faisaient du stand-up avant vous autres,
c'était « j'installe mon affaire », « j'installe mon affaire ».
Fait que c'était un gag par minute, puis vous autres, il y avait…
On montait à cinq.
Quatre, cinq gags par minute.
C'était calculé, nous autres.
C'était vraiment calculé, puis on sentait que des shows,
mettons, des années 80, un peu avant nous autres,
c'était quelque chose comme 200, 230 gags par minute.
Nous autres, notre premier show, il y avait…
230 gags par minute? Non, non, show, il y avait... 230 gags minutes?
Son mail! Son mail!
Le problème, c'est que les gens ne comprenaient rien.
C'est juste des mots!
C'est juste des mots, des bruits...
Mais mathématiquement...
Vous, vous me disiez tellement que c'était rapide!
Convulsions spontanées...
Non, non, c'est-à-dire que'il y a 230 gags par show à peu près.
Puis nous autres, on avait 458 gags.
Je me souviens bien dans le premier.
Puis en plus, dans le temps...
À ce temps-là, les shows sont plus courts.
Mais dans le temps, un show, c'est à peu près...
Première partie, une heure et demie.
Deuxième partie, c'était trois heures pour 200 jokes.
C'était effrayant.
Astuces, c'est long.
Qu'est-ce que c'est long.
Ah oui, mais Nous autres, le premier
et le deuxième show,
on commençait à avoir un problème avec l'entraide,
je te dirais le troisième.
On trouvait ça vraiment débarquer de scène,
aller s'asseoir dans la loge,
attendre 20 minutes pour repartir le show.
Avec le même numéro, dans le fond,
vu que du stand-up, c'est un long numéro.
On trouvait ça rough.
On a commeait ça rough.
Puis après ça,
quand on a sorti fou,
il y avait des places où on allait,
ils disaient « Faites-vous un entraque! » On faisait « Non! »
On partait le show jusqu'au bout.
Puis ce show-là, on n'en fait pas pantoute.
Je trouve que c'est la meilleure affaire en humour.
En humour, tu buildes quelque chose,
tu montres quelque chose jusqu'à la fin.
Mais c'est le défaut de...
Moi, j'ai vécu ça avec mon premier show.
On dirait quand tu commences,
si les vieux te disent que c'est de même que ça marche,
tu fais « OK ».
Tu sais, moi, c'est pour ça que mon premier show,
j'avais un micro-casque.
Moi, je suis la personne la moins à l'aise avec mes mains.
Mais j'avais mon micro-casque.
Je pouvais aider les mains comme un assistant compétent.
Tu as tellement raison, parce que nous, même,
ça allait jusqu'à...
On ne faisait pas de personnages, nous autres.
Moi, quand on a sorti de l'école,
on s'est débarrassé des personnages après six mois.
On faisait du stand-up sans trop savoir ce qu'on faisait.
Parce que, comme je te dis, il y a Morancy
et il y a Massicotte qui en faisaient dans le temps,
puis Maxime Martin.
Les autres, c'était tout en personnages,
puis Huard qui en faisait un petit peu.
Mais c'est deux ans, trois ans avant nous autres.
Ce n'est pas dix ans avant.
Nous autres, pendant cinq, six ans, c'est ça qu'on fait avant de sortir notre premier show. C'est du ans, trois ans avant nous autres. Ce n'est pas dix ans avant. Nous autres, pendant cinq, six ans,
c'est ça qu'on fait avant de sortir notre premier show.
C'est du stand-up.
Au moment de sortir notre premier show,
notre producteur dit que ça va prendre des personnages.
De quoi tu parles des personnages?
Nous autres, on roule dans les bars, on revire tout à l'envers.
Pourquoi on se mettrait à faire des personnages?
Le monde en salle, c'est une autre affaire.
On a travaillé avec François Léveillé pour réintégrer des personnages.
On a passé notre vie jusqu'à notre dernier show, celui qu'on fait, juste
Dominique et Martin, à souhaiter faire juste du stand-up, comme on faisait dans le temps.
On n'a jamais osé le faire. Puis il y a encore du monde qui dit « Vous n'avez plus
de personnages ». Oui, mais tu ne comprends pas que nous autres, on a été amenés à
faire ça. La vraie affaire qu'on a le goût de faire, c'est exactement ce qu'on fait
présentement.
Dans tous les shows, on enlevait des personnages. Tout le monde, fou, il en restait
juste un numéro,
puis celui-là, il n'a plus fait en tout.
Parce qu'il faut se dépêcher, mettre une perruque.
On ne plie plus comme avant.
Comment ça t'as rendu vieux, puis moi, je ne vois pas te l'air.
Tu fermes la lumière, là.
Tu fermes la lumière.
Je fais ça, puis Martin,
Dominique, tu es en train de
rentrer ta main dans
un garde-robe.
Ah, excusez-moi.
Dans un technicien.
Quand tu fermes les lumières,
le mot pour vrai, là, écoute,
ça fait vraiment l'air...
On avait un tech,
il mettait du Glotin,
pis en esti partout, là.
Écoute, ma coulisse, là,
elle était phosphorescente.
Je disais, OK, c'est là, je m'en vais.
Caroline, va vers la lumière!
C'est moi, ça.
Mais contre la fois, par exemple, où tu l''as pas vu le long tape à Fernand Charest.
À Fernand Charest?
Saint-Fernand-Charest, centre communautaire à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Tu me pétas aïeul. « Ah, bien, je suis tombé en bas du stage, ici. » Ah oui, pour vrai. Écoute, on fait un show.
Moi, je rentrais toujours dans le noir.
Quand la lumière allumait, j'étais déjà là sur scène.
Puis Martin venait me rejoindre.
Et là, le technicien mettait un X sur scène.
Et je le voyais.
Quand je le voyais, j'arrêtais de marcher.
Ce soir-là, je ne l'ai pas vu.
Mais d'un bon pas.
Parce que moi, il faut que j'arrive avant que ça allume.
Il y a comme 8 secondes.
Écoute, je suis tombé.
Je suis tombé et j'ai été chanceux.
J'ai été chanceux parce qu'il y avait une chaise vide.
Sinon, je suis tombé sur quelqu'un.
Il y avait une table, il était trois au lieu de quatre.
La salle était pleine sur cette chaise-là.
Il a tombé dessus.
Quand la lumière allume, il est cheveux de même.
La chemise est tout croche, mais moi j'ai entendu
« Bédigne, badagne ». Je suis en coulisses
et c'est une petite scène. Je rentre et je fais comme
« Ça va? » « Ouais, je suis tombé en bas. »
Mais le monde devait être sûr que c'était arrangé.
Le monde n'a rien vu, en fait.
C'est juste lui qui...
Il y a une couple qu'il y a là, eux autres,
qui ont fait la bataille.
Oui, oui, oui.
Parce qu'eux autres ont senti bouger.
Mais le monde n'a rien vu,
parce que ça s'est fait dans le black.
Fait que quand c'est allumé,
il est sur le stage.
Lui, il veut pas manquer son cue, là.
Ah non.
J'ai des chances de pas me faire mal, hein.
Moi, j'étais assez chanceux physiquement dans la vie.
Toi, ton œil,
c'est une carabine à plomb?
Non.
Une balle de golf?
Non.
C'est un oiseau dans une montagne russe.
Non.
Là, t'es rendu à moins 50 $.
Écoute. Là, c'est unu à moins 50 dollars. Écoute,
c'était un coup de bâton de golf.
Un coup de bâton de golf que j'ai reçu
dans le visage.
T'étais-tu, t'avais-tu placé la balle
à ton ami? Non, non, on était
sur le terme de départ.
Puis, j'étais trop
proche de la personne qui allait...
Ah, yes!
Oui, c'est ça! C'est-tumis... Oui, c'est-tu un adulte?
C'est-tu un adulte?
Non, déjà, c'est une activité parascolaire.
Une activité d'école.
Enlève les pas, Dôme, là.
On n'est pas prêts à ça.
Il y en a qui mangent.
Mais ton école...
Pour vrai, tes parents auraient pu actionner
la commission scolaire, j'allais dire, la commission des droits de la personne, la commission scolaire ou l'école.
Oui, mais il y a eu un règlement qui a été fait parce que c'était dans le cadre d'une activité scolaire.
C'était-tu beaucoup ou ça doit être pas?
Non, non, non.
Ça vaut-tu la peine?
Je vais aller voir l'école.
Trapez-moi dans l'œil!
J'aimerais ça avoir un chalet, moi aussi.
Non, non, c'était pas... J'aimerais ça avoir un chalet.
À 13 ans,
il se paye un chalet.
C'est juste des blagues.
C'est juste un move.
Coupe-moi un bras, j'ai une idée d'achat.
Mais sans genre une moto.
Coupe-moi un bras.
C'est combien qu'ils ont donné?
Je le dirais pas.
C'est gênant.
Ça doit être un chiffre horrible.
Ah ben,
quand tu fais une poursuite,
après ça, ils s'entendent avec eux autres.
Mais il n'y a pas
un montant énorme.
Je pense qu'aujourd'hui, il y aurait un montant qui aurait du sens, moi, j'ai l'impression.
Je pense que dans le temps, il n'y en avait pas de ces poursuites-là.
On n'en voyait jamais.
En fait, ça ne fait pas tant d'années que ça
qu'il y a ces poursuites-là aux civils et autres
au Québec. On n'a pas cette culture-là,
mettons.
Encore trop. Plus... ces poursuites-là aux civils et autres au Québec. On n'a pas cette culture-là, mettons. T'es encore là.
Il y en a qui l'ont.
Ça fait pas longtemps
que tu t'es poursuivi, Mike.
Le gars qui t'a frappé,
lui, il devait filer
chez... C'est une fille. C'est une fille. Mais le gars qui t'a frappé, lui, il devait filer de chez.
C'est sûr qu'il devait filer de chez.
C'est une fille.
C'est une fille.
Oui, oui, mais c'est... Écoute, c'est un accident.
Oui, non, je le sais.
C'est sûr que ça n'a pas été facile pour elle, vraiment.
Tu ne veux pas être dans cette situation-là.
Mais on avait 13 ans.
Tu parlais après?
Oui, on se reparlait après.
Oui, tout à fait.
À 13 ans, il y en a beaucoup qui disent
« Perdre un oeil, c'est l'enfer.
C'est devenu quoi ta vie? »
Mais j'avais 13 ans.
Tu t'en rappelles la moitié.
Le jour où j'ai pu rembarquer sur mon skate,
je me suis dit « La vie est belle. »
Tu comprends?
Ce n'est pas comme si je conduisais déjà,
j'avais un travail, j'avais 13 ans.
Moi, j'ai appris tout à conduire avec un œil,
j'ai appris à vivre avec cet handicap-là,
mais à 13 ans, c'est plus facile de se remettre sur pied
que quand t'en as 45-50, où ta vie est déjà...
Faut que tu réapprennes à conduire,
faut que tu réapprennes à vivre avec cet handicap-là.
T'as-tu fait... Moi, La Rock
m'avait dit... Il avait été voir
un film 3D, puis après,
il a réalisé, en mettant
les lunettes, de...
Ah, calisse, ça marche pas, c'tu!
Ben oui! Je peux te le dire,
c'est lequel? C'était Freddy 3D.
OK! T'sais, le Nightmare on M Street,
le 3, qu'ils ont décidé de faire une version... La fin, les 10 dernières minutes, c'était en 3D. OK. Tu sais, Nightmare on M Street, le 3, qui ont décidé de faire
une version,
la fin,
les 10 dernières minutes,
c'était en 3D.
Fait qu'au début,
on rentre dans le cinéma,
ils nous donnent
nos lunettes en carton.
Fait qu'on rentre là,
on s'assoit,
on écoute la film,
pis là, on a hâte.
Pis là, à la fin,
ils disent dans le bas de l'écran,
mettez vos lunettes.
Hé, là, moi, je me garrote,
je mets mes lunettes,
je fais, je vois juste rouge.
Juste rouge.
Là, je fais, là, je fais, ah vois juste rouge. » « Je vois juste rouge. »
Là je fais « Ah non! Ah fuck! »
Je verrais rien. Et là c'était juste comme brouillé que des points.
Mais rouge. Je capote.
J'ai même plié la lunette en deux.
Pour voir les deux.
Zéro, mais une barre. Zéro.
Ah non. Je pensais que j'étais technique.
Je disais, ah, moi, je connais ça.
J'ai fourré le système.
J'ai fourré le système.
Je vais vendre ça à tous ceux qui lui manquent un oeil.
Je vais avoir de l'argent à t'avoir.
Je vais vendre des mini-lunettes.
Un monocle HD.
Parce que tout ce que ça faisait, c'est que ça faisait mauve.
Ah non, c'était...
Fait que c'est là que je me suis rendu compte.
Aujourd'hui, les nouvelles lunettes, ça fonctionne.
Les nouvelles lunettes, ça fonctionne
parce que c'est dans les deux verres.
C'est une nouvelle manière de faire du 3D.
Je mets ça par-dessus mes lunettes.
C'est chic au bout, mon affaire.
J'ai l'impression que, par exemple,
si je le dis à Lara, il va penser que j'ai le niaise.
Quoi, les nouvelles lunettes?
Sûrement qu'il les a essayées aussi.
Bien, moi, je lui ai parlé il n'y a pas longtemps.
Puis lui, il était sûr que ça ne marchait pas.
Ah oui?
OK.
On va l'appeler.
Mais finalement, as-tu vu la fin du film?
Tu ne l'as jamais vue.
Freddy 3D?
Oui, flou.
Mais je me rappelle de ça comment c'était mauvais que c'était écrit « Mettez vos lunettes maintenant ».
Comment gâcher un film?
« Hey, checkez bien, vous allez capoter ».
Non, mais c'était...
Le plus écœurant, c'est que ça le coûtait
des millions pour 10 minutes.
10 minutes de...
OK, c'est comme on poursuit le film,
mais on a l'impression qu'il rentre dans le cinéma.
Quand il fait ça,
t'as l'impression qu'il va te graffiner.
Souvent, c'était un élément qui était 3D.
C'était pas tout le film.
Le papillon 3D, tu le manquais, c'était tout bas.
Il était passé, c'était fini.
Moi, c'est ça que j'aime pas des nouveaux films 3D.
C'est qu'au début, le monde était tellement impressionné
par cette technologie-là
qu'aussitôt que c'était 3D, c'était
« Wow! »
Tu sautais en face.
Puis là, tu fais juste comme « Ah oui, c'était... Tu sautais dans la face. Puis là, en ce temps, tu fais juste comme...
Ah oui, ils sont 3D.
Mais ils se passent...
Triste, saute-moi dessus.
En ce temps, c'est comme du théâtre.
Oui, c'est comme aller au théâtre.
Tu vas au théâtre, c'est la même affaire, ils sont 3D.
Tout est vrai.
Puis vous autres, moi, j'avais...
J'ai un souvenir de vous autres que...
Ça n'a pas passé.
Tout le temps.
J'ai un souvenir de vous autres.
On avait fait un show
qui s'appelait...
C'est-tu dîner...
Je pense que c'est dîner de clowns.
C'était un peu comme ça.
Mais il y a le show à...
J'ai l'air de clown comme ça. Mais il y avait le show à Gisèle Tachon.
Il y avait
Mesmer qui vous avait
hypnotisé.
Puis là, moi,
vous venez de perdre votre job
à Radio Énergie.
Puis là, j'avais dit, j'avais fait,
hypnotise, hypnotise
pour qu'il pense que Martin, c'est un des gars
des grandes gueules.
Ça va être drôle. » Puis là, on s'était pogné.
Puis il était comme « Non, non, non. Non, non. »
Puis là, il était comme « Ça va le traumatiser. »
Puis j'étais comme « Non, non, ça ne le traumatisera pas. Ça va être drôle. »
Puis on s'était choqués.
On s'était chicanés.
Puis c'était quoi qu'il avait fait?
Je ne me souviens pas.
Il y a Jeff Mercier qui est avec nous.
Non, Mesmer est arrivé. Puis il vous avait hypnotisé pendant le tournage. Je ne me souviens pas qu'il avait fait ça. Je ne me souviens pas. Il y a Jeff Mercier qui est avec nous. Non, Mesmer est arrivé et il vous avait hypnotisé pendant le tournage.
Je ne me souviens pas de ça.
Moi, c'est la première fois que je voyais Mesmer hypnotiser le monde.
L'affaire qui m'avait marqué, c'était toi quand tu t'étais réveillé.
Tu avais l'air mêlé.
C'est exactement comme les victimes à Cosby quand ils se réveillaient.
Tu le regardes
tu sais qui vient d'arriver
pis là t'avais
mes parents qui disaient
t'es content de ce que t'as fait
t'as un beau souvenir
t'es fier de toi
pis là t'étais comme c'est vrai que c'est le fun
là il est parti
oui mais non
non mais je veux juste Là, il est parti. Oui, mais non.
Non, mais je veux juste... Les grands gars, on n'a rien contre eux autres.
Non, non, je sais.
Il y a plein de gens qui pensaient
qu'il y avait une chicane entre nous autres.
Moi, les gars, on s'en venait à l'école
en même temps que nous autres.
Moi, c'était chez nous.
Je vivais à la campagne pendant l'école.
Quand il y avait une tempête ou n'importe quoi,
je faisais des shows avec les gars.
C'est des amis. Ça les restait, les amis.
Tu vivais-tu à Louisville pendant l'école?
Pendant l'école de l'humour?
À Louisville, la rue Messier à Montréal.
C'était une heure et quart.
J'allais chez les gars. Ils restaient sur la rue Messier à ce moment-là.
C'est vraiment des amis qui sont restés amis avec le temps.
Quand ça est arrivé,
c'était plus la direction d'énergie de la monnaie
que l'on avait fait. Sinon, le reste, on était assis sur le siège directeur.
Mais vous autres, vous l'avez appris en arrivant à la station?
Ça, c'est ordinaire.
Que vous étiez pas en nombre?
Moi, j'étais pas à la station. Moi, c'est Dôme qui me l'a appris.
Pas à l'abarnant.
Moi, c'est notre gérant de l'époque, d'aujourd'hui, qui m'a appelé pour me dire…
T'étais pas rendu, toi?
Non, j'étais chez nous.
Pour nous dire que finalement,
on avait perdu notre emploi à Énergie
et qu'ils nous remplaçaient.
La seule affaire que j'avais trouvée plate,
moi, ça a été dans la manière que ça avait été fait.
Et le week-end...
Tu aurais aimé mieux que ton gérant appelle toi
et pas lui.
Non, non.
Non, ce n'est pas ça.
Tu sais, Mike, on est
une business en nous-mêmes. Quand on s'expose
à la radio, on aime
ménager notre sortie. Arriver, faire
comme, et non pas partir le lundi matin
à 11h, puis à 2h de l'après-midi, il n'y a plus rien
de toi qui existe. Puis ça a été vraiment fait
de manière... Et moi, j'ai reparlé après ça à la direction.
Je suis allé m'asseoir, moi, avec Charles Benoît, qui était
le grand boss à ce moment-là. Puis j'avais dit,
je dis, je ne sais pas comment je l'aurais fait, mais je ne l'aurais pas fait de même.
Surtout pas, j'avais l'impression, moi, à ce moment-là, Dominique et moi,
on avait le feeling de se faire évincer de notre famille.
C'est comme ta famille te dit, va-t'en.
Ça faisait dix ans qu'on travaillait à Énergie en remplacement.
On a été un peu les pompiers dans un paquet de circonstances.
On a donné des gros coups de main là-bas.
Et là, d'un coup, ça n'existe plus dans leur regard, mais pas du tout.
J'ai fait comme, hey, tu peux me dire, va-t't-en j'enverrai pas chier le monde en ondes je suis capable de partir comme
un grand garçon mais donne moi la chance de manager ma sortie pour la suite de ma business
qui continue je te prête ce que je fais pendant là je suis très technique mais c'est la seule affaire
moi là dedans qui est arrivé tout croche pis que... Ils sont weird pour ça la radio aussi
Pis ils sont vite tu sais ils t'enlèvent du striping
de truck
le site web
ça c'est un avantage de mettre ça un truck
je pense que
dans n'importe quelle mise à pied
il y a toujours quelque chose
qui est pas bien fait
mais mise à pied
j'ai l'impression que la radio par exemple
c'est plus raide que la télé.
Mettons, à la télé,
souvent, ils vont te laisser dire au revoir à ton monde.
Souvent, c'est parce que ce n'est pas live.
Mais ils ont l'impression...
On dirait qu'ils ne comprennent pas
que tu vas avoir une carrière après.
Parce que pour vous autres,
je vous laisse aller en ondes dire merci à vos auditeurs.
Si toi, tu te mets à dire, mangez
toute la merde, mangez-moi le cul,
il y a personne qui va vous engager.
Si Dôme le dit peut-être, mais pas moi.
Moi, je peux pas le dire.
Mais on dirait, c'est de ça qu'ils ont peur.
Mais voir que...
C'est sûr
qu'il y en a peut-être qui ferait ça.
Mais je pense que la radio, c'est en direct, c'est du quotidien.
Eux autres, il faut qu'ils se revirent vite aussi.
Il y a le fait aussi que ça se revire.
Dès que tu n'es plus là, il faut qu'il y ait quelqu'un d'autre.
Ce n'est pas quelqu'un d'autre, on va attendre une semaine avant de mettre quelqu'un.
C'est immédiatement.
La radio, c'est l'immédiat.
Tu es dans la minute près.
Eux autres, ils swinguent assez rapidement.
Je me rappelle, dans le temps que
MacLeod faisait l'immédiat à NRJ,
sa dernière année,
il avait commencé à faire des entrevues
avec du monde pour le remplacer.
Il mettait les entrevues pendant qu'il était
en onde pour être sûr qu'il ne voit pas
les humoristes arriver à la station.
Là, j'étais comme,
il sait-tu queil n'a plus
sa job dans deux semaines? Puis il le savait pas.
Puis moi, ce que je
trouvais sale, c'est que
les boss de radio qui ont fait ça avec
Bratwit, tu sais, dans le temps, c'est quoi?
Bratwit, c'est un dieu, c'est un génie, c'est un dieu,
c'est un génie, il va en rythme FM, c'est un
asti de trou de cul, c'est un Christ de Cologne,
connaît rien à la radio. On dirait
son vite sur chier sur, tu le passais. »
J'ai l'impression.
Oui, il y a eu de ces exemples-là.
Puis en même temps, je ne défendrai jamais
quelqu'un qui va être cavalier
et quelqu'un qui va manquer de tact
dans un rapport humain.
Mais pour connaître aussi quelques directeurs des programmes,
c'est probablement le bout de la job
où tout le monde n'est pas habilité à le faire.
Tu es directeur des programmes,
toi, tu vas penser à du contenu,
tu vas penser à des stunts en ondes,
tu vas penser à quelque chose de positif.
Puis à un moment donné, ton grand boss te tape sur l'épaule
et il te dit, eux autres, le matin, je ne veux plus y voir.
Puis là, tu te fais comme, OK, mais eux autres, le matin,
moi, ça fait cinq ans, nous, mettons,
je dois être le même directeur des programmes.
C'est un ami, là. C'est un ami, là. Jean-Sébasteur des programmes, c'est un ami, c'est un ami,
Jean-Sébastien Astic, c'est mon chum,
mais je sais un jour qu'il va s'asseoir en avant de moi
et il va être obligé, lui, parce que c'est sa job,
de me dire, écoute, Marc, c'est fini, on continue plus.
Il va falloir qu'il me le dise, ça va me faire de quoi.
Il sait que ça va me faire de quoi
et je sais que ça va y faire de quoi.
Ça va sûrement être malhabile,
ça va peut-être l'être malhabile, peut-être pas non plus,
mais j'excuse rien, mais je peux comprendre peut-être l'être, malhabile. Peut-être pas non plus. Mais j'excuse rien,
mais je peux comprendre
un bout de l'affaire, par exemple.
Je peux comprendre un bout de l'affaire,
puis ce bout-là de la job, il n'y a rien au monde
qui me ferait dire à quelqu'un,
« Excuse-moi, mais t'es out votant. »
Je ne le ferais jamais comme ça m'a été fait,
mais je ne sais pas si je serais capable de le faire tout court dans la vie.
Ce n'est pas simple. Je ne sais pas comment de monde
sont faits congédiés ici. Il n'y en a pas tant non plus.
C'est quelque chose de rare dans la vie qui arrive,'est pas simple. Je ne sais pas comment de monde sont fait congédier ici. Il n'y en a pas tant non plus. C'est quelque chose de rare dans la vie qui arrive.
Et surtout, un poste exposé comme ça. Fait que toi, tu es le gestionnaire qui va aller taper sur l'épaule d'un et d'un autre et te dire, moi, j'en ai vu des congédiements
en radio un matin. Tu sais qu'on était là, nous autres, puis ça sortait un en arrière
de l'autre. Ils renouvelaient la grille au complet. Écoute, c'est-tu mieux de ne pas
le dire et de le laisser mourir
avec son contrat, puis arriver au mois de juin
et tu n'as rien pour septembre?
Il n'y en a pas de bonne façon de le faire,
mais c'est du rapport humain.
C'est loin d'être facile, ni d'un bord ni de l'autre.
Puis tu t'attaches, puis on fait ça
parce qu'on aime ça, Christy. Je ne me lève pas
à 4 heures du matin dans la nuit, à 4 heures moins quart,
parce que, pour vrai, j'ai d'autres choses
à faire. Si je n'aimais pas profondément ce que je fais,
je ne me lèverais pas. Et donc,
le jour où je ne le ferais plus, parce que ça va arriver,
my God, je ne sais pas,
je pense qu'il va y avoir une couple de matins qui vont être tough.
On va repartir en tournée.
On est encore en tournée.
Aviez-vous, excusez de vous interrompre,
aviez-vous dans votre contrat...
Non, ce n'est pas grave.
Les gens ne sont pas habitués que j'interrompe.
Non, non, c'est ça.
C'est des nouveaux.
J'aime ça, là,
tu commences à prendre ta place.
Tu as enlevé le foulard,
tu as mis un T-shirt transistor
et fuck you,
c'est moi le third Mike.
Depuis que j'écoute
à la drogue, Mike,
moi, je suis rendu wild en esti.
Aviez-vous, quand ils vous ont clairé de la radio, aviez-vous quand ils vous ont
éclairé de la radio
aviez-vous dans votre contrat
une clause
de ne pas aller
dans d'autres radios
pendant un an
deux ans
il y en avait une
effectivement
c'est pendant six mois
ok
c'est un blackout
de six mois
généralement
c'est standard
dans le marché
c'est six mois
moi dans les cinq ans,
il y a un moment donné, je l'ai enlevé.
Je l'ai fait enlever, puis un moment donné, je l'ai laissé là.
Ça ne change pas grand-chose tant que ça.
Six mois, c'est parce que ce n'est pas ma seule job.
Moi, je continue à faire de la tournée avec Dune.
Le jour où je perds la radio, ça me fait chier,
mais je ne perds pas toute.
Mais quelqu'un qui est un animateur qui fait du mid-morning,
quelqu'un qui fait de la fin de semaine,
bien souvent, c'est leur seul job.
Moi, je trouve qu'eux autres donnent
le loisir de se revirer de bord, de se replacer ailleurs,
de trouver de quoi.
Souvent, ils mettent aussi dans le contrat
pour se protéger eux-mêmes
d'un quelqu'un qui fait de la radio
et qui a une offre ailleurs,
de déménager, de partir tout de suite
pour aller faire de la radio, à la même heure,
sur une autre radio.
Mais ils ne sont pas payés, ces six mois-là,
ce n'est pas payé.
Non, non, mais t'as un buy-out, mettons,
t'as une entente que tu fais.
Ton contrat est pas fini?
Ça dépend de la nature de ton contrat
pis de la texture.
Nous autres, on avait un buy-out,
on s'étend dans le jeu.
La texture?
Non, mais c'est-à-dire que...
Qu'est-ce que tu mets dans...
Ton avocat fait...
Il est en braille.
Tu peux travailler ailleurs.
Oh, Chris, c'est du velours, ça, non.
Non, OK. Non, non, c'est du velours, ça. Non. Non, OK.
Non, non, mais moi,
François Morancy,
on a quitté le 30 novembre.
Puis François Morancy m'a appelé
la semaine après.
Tu peux-tu venir faire des chroniques
en janvier dans mon show à C'est quoi?
Puis je lui ai dit,
ah, fuck, ça me tente tellement
une fois par semaine.
Je peux y aller,
mais je peux y aller juste en septembre.
Je peux pas y aller là.
Puis c'est ce que j'ai fait.
Je suis allé septembre suivant
dans le show de François
une fois par semaine, mais j'avais ce blackout-là aller là. C'est ce que j'ai fait. Je suis allé septembre suivant dans le show de François une fois par semaine,
mais j'avais ce blackout-là à faire.
C'était une texture dans mon contrat.
C'était le fun,
le show à Morancy.
Moi, j'avais fait aussi les chroniques.
C'était vraiment le fun.
François, moi, je pense que...
Je trouve que François est un des meilleurs animateurs
au Québec présentement.
C'est un gars qui est tight.
C'est un gars qui est à l'écouteé de ce qui se passe un gars qui en échappe pas
beaucoup dans son animation tout ça moi c'est quelqu'un que j'aime énormément
c'est un gars vraiment de 2,2 c'est un gars de grand talent moi je trouve je
sais pas s'ils écoutent ou pas il écoute c'est rien que ça qui fait il va y chercher gratuit. Oui, c'est ça.
Il est même debout à la porte.
Il ne veut pas payer pour rentrer,
mais aussitôt... Il est dans un char avec un radar, des écouteurs,
il enregistre tout.
Parce qu'il est cheap, on va le dire.
Moi, j'aimais beaucoup
faire son show,
mais ce que je n'aimais pas
de faire des chroniques de même, puis là, ça n'existe plus des chroniques de même,
mais il me disait, « Peux-tu écrire
une chronique? » Il écrit des jokes.
J'étais comme, « OK. Écris sept minutes. »
Puis j'étais comme, « Est-ce que c'est long,
sept minutes, pour le
cachet qu'il donnait? »
Là, j'étais comme,
« T'es abarné avec sept minutes de jokes.
Ça me prend une semaine d'écrire ça. »
Ce qui est dangereux d'une chronique à la radio, c'est quand, mettons, t'embarques sur une traque,
pis que ceux à qui tu racontes ta chronique sont dans le sous, ils font comme, ah!
T'sais, c'est pas qu'ils trouvent pas ça intéressant, ils font comme, ah ouais!
J'avais pas pu ça de même, tu fais, ah si, j'ai sept minutes à faire, là.
Je cours dans le champ à côté, je passe la route, pas en tout, là.
Ouais, t'as une chronique de pourquoi le chocolat, c'est dégueulasse.
Moi, je n'aime pas le chocolat, puis les autres font
« C'est délicieux, c'est tellement bon! »
« Ah, merde! »
« Ah, carré, ça va être long! »
« J'ai sept minutes à défendre ça! »
« Il y a du monde qui mange le chocolat, je ne comprends pas ce que tu dis! »
Mais, penses-tu...
Je vais demander à toi,
vu que toi, tu es engagé à c'est quoi.
Si, mettons...
Non, non, mais si, mettons, il disait...
Hey, penses-tu...
T'aimerais-tu mieux faire de la radio avec Dominique ou t'aimes ça?
Là, je vais partir de la chicane.
Tu partiras pas de chicane.
Non, non.
Mais est-ce que...
Je pense que ce que je fais comme radio présentement, je pourrais pas le faire avec Dominiquece que... Je pense que ce que je fais comme radio présentement,
je pourrais pas le faire avec Dominique.
OK.
Je pense que ce que je fais comme radio...
Il suivrait pas.
Il est trop lent.
Non, c'est pas ça du tout.
Il se garderait dans le vide.
Avec ses lunettes pliées.
Avec son monoc.
Ses lunettes...
Ses lunettes toilées.
Non, les...
Non, les...
Non, c'est...
En fait, on se connaît tellement.
Le fait que...
Le fait que je suis avec, entre guillemets, des étrangers qui le sont de moins en moins,
Tami, Patrice et Billy, le fait que je suis avec des gens avec qui je n'ai pas un historique de 25 ans de carrière,
me permet d'aller partout où je veux aller et je ne me sens pas brimé dans ce que j'ai à dire
parce que je connais profondément et intimement Dominique.
Il y a des prises de position, des fois, que je prends en ondes qui sont un petit peu plus virulentes. Ce n'est pas dans la nature de Dominique. Et je n'aurais pas pu aller là avec Dominique. Avec Dôme en avant de moi, il y a des matins où je me suis vraiment indigné fortement, très fortement. J'ai eu des téléphones. J'ai fait comme, OK, je suis allé pas trop loin, mais le message était clair que je n'aurais pas pu faire ça et parce que j'ai fait ça puis parce que la direction des
programmes donne le loisir de faire ça puis parce que moi je sens la liberté dominique étant pas
là de faire ça ça fait que le show performe bien ça fait que notre show va super bien un sondage
je pense que ça serait un autre show j'aurais pas été mais il ya fait combien... C'est ma texture. Ah, je sais,
c'est quoi un callback?
Tu sais, mais...
C'est...
Ça fait combien de temps,
là, le show que t'as?
Cinq ans.
On finit notre cinquième année.
Cinq ans.
Qui risque pour la radio?
Tu sais, la radio...
C'est bon, cinq ans.
Oui, c'est comme rendu
des mariages, tu sais.
C'est vrai.
Cinq ans, c'est énorme.
Cinq ans, puis que personne
a changé autour de la table,
c'est encore plus inouï. Je n'ai jamais vu ça.
Qu'aucun collaborateur n'a changé.
On est les quatre mêmes animateurs
qu'au animateur depuis cinq ans.
Je ne l'ai jamais vu.
Et toi, quand ils t'ont demandé,
toi tu avais remplacé, c'était Laurent.
Laurent qui était là, qui avait un show avant.
J'ai remplacé Laurent. Après ça, il y a eu Martin Grenier.
Laurent est parti en décembre. Il y a eu Martin Grenier
qui a fait le janvier jusqu'en juin.
Martin s'est chicané un petit peu avec la direction.
Puis moi, j'ai remplacé
cet été-là. Cet été-là,
ils m'ont appelé. J'étais allé faire du remplacement.
L'ancienne directrice de la programmation d'énergie
était rendue là. C'était un petit milieu.
Fait qu'elle a joué un appel. Puis elle a dit, écoute,
Martin, viendrais-tu me dépanner un mois?
Un mois de remplacement, c'est quoi?
Moi, dans ce temps-là, je suis censé m'en aller retourner à Énergie.
J'étais retourné faire le temps des Fêtes.
Puis le plan de match était à moyen-long terme que j'allais faire le morning à Énergie
et éventuellement dans la vie.
Et Joanne m'appelle. « Viendrais-tu faire un mois? »
« Deux semaines, peut-être quatre. »
Je dis « Pas de problème, je vais y aller. »
Moi, j'appelle Énergie. Je dis à Martin Tremblay dans le temps.
Je dis « Écoute, Martin, je m'en vais faire un remplacement. C'est quoi? »
« C'est rien contre toi, mais je veux jouer.
Je veux animer de la radio.
Il dit, vas-y.
Il dit, écoute, vas-y, puis on se reparle en septembre.
Et finalement, écoute, j'ai fait 10 semaines, 12 semaines cet été-là.
J'ai fait le morning, 8 semaines.
Le drive, 12 semaines.
À la fin de l'été, j'ai signé un contrat de remplacement
comme anchor principal.
C'est Yann Englund qui rentrait le matin.
Puis Yann est arrivé à la fin de l'automne avec son film Henri. anchor principal. C'est Ian England qui rentrait le matin. Puis Ian est arrivé à
fin de l'automne avec son film Henri.
C'est l'année qu'il a été allé aux Oscars.
Tout le temps où
il est allé aux Oscars, et même avant,
quand il était en nomination, lui, sa vie a changé.
Il a-tu animé pendant un bout de temps?
C'est quoi?
Il était un an, mais en fait,
il n'a pas été un an. Il a été
plusieurs mois absent.
Mais ça, c'est un des défauts de la radio.
Je ne pense pas qu'il est bon à la radio.
Tu parles de Yann?
Yann, oui.
Mais j'ai l'impression...
Tu fais des crises de bon film.
Non, oui, oui.
Mais souvent, OK, il est connu, on va le mettre en ondes, mais...
Je pense que ça a été une erreur,
puis je peux le dire, là.
Je pense que ça a été une erreur.
Moi, je l'aurais pas dit.
Parce que j'ai trop de respect pour Ian England.
Parce que Ian, il est dans un char avec un radar.
Il est avec Marasi, puis son tatouage.
Non, mais je pense que de prendre un gars
qui a jamais animé de radio,
le mettre dans un morning dans le marché
principal au Québec, dans le plus gros marché du Québec,
puis de lui demander de se défendre,
je pense qu'il ne comprenait pas tout ce qui arrivait autour de lui.
Ça virait vite.
C'est juste ça. Moi, ça fait 25 ans que je fais de la radio.
C'est comme n'importe quel job.
Ce n'est pas parce que tu es bon
sur un stage que tu vas être bon à radio.
Non.
Puis toi, en plus, la job que tu fais, c'est leader un show.
Moi, mettons, chaque fois que j'ai fait de la radio,
je fais le gars phoner au bout de la table.
C'est facile, mais leader un show, c'est une vraie crise de job.
C'est la même job que je fais avec Dominique, en fait.
C'est une job de straight man.
Puis ce n'est pas compliqué.
Essentiellement, à mon sens,
un bon animateur va mettre en valeur
les éléments qui l'entourent.
Un animateur straight man
va mettre en valeur Dominique
pour amener le gag,
pour que la conjoncture, la circonstance,
la ligne amènent au gag optimal pour Dune.
Je considère qu'on fait le gag ensemble.
À la radio, c'est la même chose.
La toune qui s'en vient, le concours qu'on est en train de faire.
Tu trouves-tu que c'est la même chose
sur la radio? Tu trouves que toi et Bon Jovi,
vous faites la toune ensemble?
Oui, mais il ne faut pas que Bon Jovi le sache.
Mais ça, c'est une affaire.
Vous autres, quand vous aviez commencé,
puis ça, je le sais, vu que j'avais
votre dossier de presse,
que j'ai lu beaucoup,
parce que pour de vrai, je me disais,
OK, c'est le même savoir.
Mais il y avait, dans votre premier dossier,
c'était écrit que vous étiez un duo
différent des autres duos
qui n'avaient pas de straight man,
pas de puncher.
C'est quand que ça switchait de faire, OK, je vais
plus prendre le rôle du straight man.
Ça switchait quand on a rencontré Gilles Latulippe.
OK. En fait, c'est Pierre Légaré.
Dominique bouquait des shows au Giorgio à Saint-Eustache.
Qu'est-ce que c'est drôle!
Je le savais!
On va essayer de faire des shows
où on pouvait.
Dominique bouquait des shows
au Giorgio à Saint-Eustache.
On dirait une prémisse de Réjean Terrebonne.
On faisait des shows à Saint-Eustache.
On n'avait pas le cochon.
Mais non, on était dans le bar à pain.
Ça, c'est Pacini.
Je ne connais pas mes classiques.
Sauf qu'un soir, il boucle Pierre Légaré.
Il appelle Pierre Légaré, qui était une star immense.
Il vient en haut du Georgiou,
une petite salle de 75 personnes,
trois soirs.
Pierre dit, je suis venu parce que je vous aime
et il faut que je vous parle.
Je suis comme, qu'est-ce qu'il y a, Pierre?
Parce qu'on l'a payé aussi.
Non, mais tu connais Pierre un peu.
Comment il est juste une petite affaire théâtrale.
Il dit, savez-vous ce que vous faites? Je lui dis, de quoi tu parles? Non, mais tu connais Pierre un peu comment il est juste une petite affaire théâtrale pis tout ça, pis il dit
« Savez-vous ce que vous faites? »
Je lui dis « De quoi tu parles? Vous êtes un duo, savez-vous?
Connaissez-vous les Smothers Brothers?
Connaissez-vous Abate Costello? Connaissez-vous? »
Et là, il commence à nous nommer
la tradition américaine du duo,
les classiques du duo, pis tout ça.
Et là, on fait comme « Ah ouais, pas vrai, c'est ça qu'on fait, nous autres?
On n'a aucune idée, pis il voit bien qu'on est des chevreuils
dans les spots de chants. » Et là, il dit « Je vais vous faire rencontrer Gilles Latulippe.
Je fais un show pour Nez Rouge à Saint-Jean-sur-Richelieu.
Je vais booker Gilles Latulippe, je vais vous booker.
Puis il faut que vous y parliez. »
Puis quand on lui a parlé, écoute, ça a été la première rencontre avec Gilles Latulippe,
ça a été 20 minutes peut-être dans la loge.
La première affaire, « Toi, t'es stêtement! »
Il me pointe, je suis comme « Mais Allez, OK, tu penches, jamais! »
« Jamais, jamais, jamais! »
C'est comme un ordre, c'est pas un conseil, c'est comme un ordre qu'il me donnait.
« Toi, t'es le straight, toi, t'es l'homosexuel! »
« T'es le straight, toi, t'es l'homosexuel! »
Ça me tente pas!
On l'a pas écouté au complet
Mais
Mais il est impressionnant
Moi je l'ai juste rencontré une fois ce bonhomme-là
Puis il est impressionnant
Mais les gens de cette époque-là
Ceux qui faisaient ça, excuse-moi
Ils sont très impressionnants
On a vu
Quand on l'a rencontré
Il était si attent
Mais il embarque sur scène
C'est patelard, ça rayonne.
Ces gens-là ont un aura
assez exceptionnel. Même chose avec Jean Lapointe.
On a vu Jean Lapointe,
il ne filait pas bien, il était malade, il était en coulisses,
il attendait de rentrer, puis on se disait,
mon Dieu, puis il embarquait sur scène, il arrachait tout.
Moi, Jean Lapointe,
Claude Blanchard aussi, à un moment donné,
c'est tous des gars
qui ont eu des straight man, des duos. Ils ont tous été dans des duos
avec Léo Rivet
et autres pour Gilles Latulippe.
Et eux autres nous disaient toutes la même affaire.
Pour eux autres, on était les petits gars.
Pour eux autres, on ne savait pas. On était les tenants d'une tradition.
C'est drôle que vous avez tombé là-dedans.
C'est complètement un hasard.
C'est vraiment par après qu'on a appris
qu'on s'est intéressé
à ce qui se faisait avant
et les duos qu'il y avait eu au Québec.
On connaissait Tiguus et Timus,
mais pas toute leur carrière.
On connaissait Dodo et Denise,
mais c'était des hybrides qu'on avait vus.
C'est vraiment par accident qu'on a commencé
à faire ça de même.
Après ça, on a commencé à écrire pour le duo.
Mais le straight man,
il arrive et il dit...
Moi, je l'ai su, il ne voulait pas que je punch jamais.
Moi, je me disais, je peux
peut-être m'en pogner un de temps en temps. On a travaillé un moment
avec Gilbert Dumont. Gilbert Dumont
qui faisait la mise en scène, qui est un comédien
et qui faisait la mise en scène de Pierre Légaré.
On avait travaillé avec lui et lui aussi dans
l'architecture de notre duo. Lui, il est arrivé
un moment donné, il dit, tu peux en avoir un sur dix, mettons.
Que c'est toi qui punch, mais assure-toi que
lui, tu as écouré en masse avant.
Puis que quand tu vas le faire, ça va être un relief.
Ça va être vraiment...
Que le monde soit content.
Ils sont contents.
Fait que moi, écoute, j'en ai un sur 15 gars à peu près.
Puis parle à tout le monde.
Parce que sinon, ça ferait juste que c'est lui ton boli.
Puis le monde ferait...
Pourquoi qu'il le tue pas?
C'est-tu...
Il est tellement plus fort.
Puis, tu sais,
à un moment donné,
le fait de l'humour, c'est de la musique.
Ils sont faits toujours la même maudite,
le refrain tout le temps, la même maudite affaire.
À un moment donné, il n'y a plus de surprise.
L'humour, c'est de surprendre le monde.
Il faut le changer aussi.
Mais il fallait que je comprenne.
J'étais un humoriste solo quand j'ai connu l'humour.
Il fallait que je comprenne ce rôle-là.
Ça nous a pris six ans et demi avant de catcher vraiment,
OK, c'est ça, et de le faire soir après soir,
puis de comprendre, puis de l'assimiler vraiment,
puis de dire, OK, je punch pas comme avant,
mais je punch différent.
C'est-à-dire, je suis vraiment en lien avec Dominique dans le gang.
Tu sais, quand tu parles aux vieux,
moi, il y a une affaire qui m'avait marqué,
c'est que aussitôt que tu parles aux vieux ou t'écoutes,
moi, j'aime bien ça regarder
des documentaires avec des vieux humoristes.
Ils disent tout le temps
qu'être le straight man d'un duo,
c'est plus tough que d'être le puncher.
Je le crois.
Quand j'écris solo,
c'est plus facile d'écrire un punch
qu'une prémisse.
N'importe quel astide imbécile
peut trouver un punch, mais une bonne prémisse. N'importe quel astide imbécile peut trouver un punch, mais
une bonne prémisse, c'est tough.
Même je vois ça pour
un duo.
Je pense que
un fabricant de jeux
a une job importante à faire,
mais pour vrai, le gars qui a Chris Topnet,
moi, il m'impressionne pour vrai aussi.
Dominique fait des affaires sur une scène
que je serais incapable de faire. Il faut que j'arrête, par exemple. Il faut qu'il arrête parce qu'ilne pour vrai aussi. Dominique fait des affaires sur une scène que je serais incapable de faire.
Il faut que j'arrête, par exemple.
Il faut qu'il arrête parce qu'il y a des P.J.
Ça, c'était une des dix.
Ça, c'est dans mon chausson.
C'est ça.
Au début, quand on écrivait nos premiers numéros,
j'écrivais un bout,
Martin écrivait un bout,
mais on voyait qui avait écrit quoi,
parce qu'on avait chacun notre humour
personnel à chacun.
Mais aujourd'hui, tu prends le show
et tu dis qui a écrit quoi, on ne sait plus.
Au début, vous devez faire,
mettons,
au début, quand vous étiez dit
« Ok, moi je punch, moi je punch. »
Toi, tes jokes, ça devait être toi
qui les écrivais, puis toi, c'était les tiennes.
À partir, oui, tu as raison.
Puis là, à l'heure, vous écrivez à deux.
Oui, parce qu'on écrivait pour la couleur de l'humoriste solo qu'on était.
Mais aujourd'hui, on écrit pour le duo.
Puis même au début,
Dôme ne voulait pas m'écoeurer parce que je suis gros.
La manière dont il parle de moi, je pèse 900 livres. Puis même au début, Dôme ne voulait pas m'écoeurer parce que je suis gros. La manière dont il parle de moi,
je pèse 900 livres.
Mais en même temps,
il n'a écrit à peu près aucun gag
de gros Dominique en 25 ans.
C'est tout moi qui les ai écrits.
Puis au début, j'étais là,
je me choquais quasiment après.
Dis-moi-les, dis-les de même.
Vas-y, Dôme.
Puis Dominique a de la misère
à prendre la permission qu'il a
sur la scène
parce que je porte l'odieux.
Si moi, je m'offusque
d'un gag que Dominique va faire,
il peut dire n'importe quoi. Vraiment. Mais on dirait des fois, il ne veut pas lâcher le bord autant l'odieux. Si moi, je m'offusque d'un gag que Dominique va faire, il peut dire n'importe quoi.
Vraiment.
Mais on dirait, des fois, il ne veut pas lâcher le bord,
autant qu'il pourrait.
Mais il ne voulait même pas me puncher,
parce que j'étais gros dans le temps, entre guillemets.
J'avais peur, en plus.
Parce que toi, en plus, quand...
J'avais peur pour ma vie.
Mais quand tu as perdu ton poids,
c'est sûr que tu t'es dit, un moment donné,
je vais me garder juste une petite bédaine.
Non.
Pour ne pas être...
Ça ne peut pas être... Toi, tu es gros. »
Je suis le plus gros que j'ai jamais été.
Il y a eu des moments où ça marchait pareil
parce que la convention est déjà établie.
Mais aussi, vu que tu es...
T'es 8 pouces le plus grand
et tu es large comme un joueur
de foot. Je suis toujours double par avec lui.
Il pèse 120, je pèse 240.
Non, mais moi, j'ai eu peur parce qu' pèse 120, je pèse 240.
Moi, j'ai eu peur parce qu'à un moment donné,
je suis descendu à 188-190 livres.
J'étais super en forme.
Je me disais que ça ne marchera plus.
On avait un break l'été.
On recommence.
Le premier gag de gros, ça rit autant.
J'ai fait comme si tout le monde est malade.
Moi aussi, j'avais perdu du poids en même temps. C'était pareil.
Il pesait de l'élimination.
J'étais étourdi sur scène. Je de gelée. J'étais étourdi sur scène.
J'étais ferme.
J'étais étourdi.
Aussi t'as qu'il y avait un black qui suçait des citrons.
Ça va me garder en vie.
Il y avait un tuteur dans son chantage.
Puis vous autres, là, c'est ça
comme je vous avais dit en haut,
il n'y a jamais de lien, puis ça va n'importe où.
Mais moi, il y a...
Vous étiez, à l'époque d'Octan,
Octan, on en a parlé une couple de fois au podcast,
c'était...
C'était le plus gros producteur d'humour du Québec
à ce moment-là.
Il y avait 26 artistes.
Chris, qui était gros...
Il était immense, écoute, pour vrai.
Et nous autres, on était arrivés dans les débuts quand même de cette boîte-là, en 1995.
Au début, ça commençait avec Lise.
Au début de tout, il y avait François Léveillé et Michel Barrette.
Ils étaient deux.
Après ça, Peter s'est ajouté.
Lise s'est ajoutée.
Ça l'a explosé avec Lise, par exemple.
C'est-à-dire que Michel...
Nous autres, on a été témoins de l'explosion.
La première tournée de Lise,
elle vendait vraiment des tickets au camion.
C'était un truc par semaine d'étiquettes.
C'était fou comment ça changeait la game.
Aussi pour nous autres, parce qu'on en a bénéficié de ça.
Nous autres, on a été dans des forfaits de spectacles.
On a été exposant un public rapidement.
Nous autres, quand on a sorti notre premier show,
on n'avait jamais fait de TV de notre vie virtuellement.
On était zéro connu.
C'était avant votre show à TQS?
Oui.
Il y avait deux ou trois affaires qui roulaient.
Il y avait eu la croisière en folie.
Ça roule encore.
Ça roule encore.
Ça avait très bien été.
Après ça, on avait fait les autres shows que Sagesstal faisait.
Tu avais l'humour après l'école, l'humour après la noce.
On faisait des petits numéros.
On a sorti un show parce qu'on voulait briser
ce cercle vicieux-là
d'être connu avant de partir en tournée.
C'était grisant d'être dans une boîte comme ça
parce que là, t'as Lise
qui vend 900 000 billets.
Elle vend 900 000 billets à peu près. it un camp qui va comme du 250 mille
billets aussi michel barrette qui fait bien il ya un paquet d'artistes il ya de
la musique qui s'est ajouté à ce qui dit ok on est bien mané c'est devenu je
pense trop gros mané c'est venu d'une grosseur où c'était impersonnel d'une
zone c'est pas ça qui nous faisait triper on est des tripes de gang de
ménique puis moi on est un duo on est on travaille moi je suis un gars de famille. Dominique aussi. On est nous-mêmes une famille
entre nous autres. Là, notre gérant avec qui on avait buildé tout ça, il n'était
plus là. Ça devenait vraiment impersonnel. Nous autres, on faisait comme « je ne te
sens pas ». Il disait « OK, je vais revenir ». Finalement, lui, il partait vers d'autres
choses. On ne s'entendait pas. On a été les premiers à partir de Sheraton.
Vous avez fait une tournée ou deux tournées avec Sheraton?
On a fait une tournée et demie.
Moi, j'ai entendu une affaire, puis je ne sais pas si c'est vrai,
mais c'est un mot vraiment chien d'Octa.
C'est que vous autres, quand vous êtes partis,
il y avait un show au Saint-Denis,
puis il s'était dit, vu que vous êtes partis,
il n'y a pas cancellé le show, mais il n'y a pas fait de pub.
Puis vous avez fait un show devant genre 150 personnes.
Là, à soir,
il y a 100 personnes, mais c'est dans une salle
qui rentre 100 personnes.
Il y en a 933 au Saint-Denis.
Ils passaient ensemble.
Ça, ça devait être...
C'était méchanté, mais...
Le plus
tough, ça a été vraiment avant.
Le deux minutes avant de mettre le pied sur scène,
ça, c'était...
J'avais l'impression que ça durait deux heures.
C'était tough, mais les gens
qui étaient dans la salle,
ils voyaient bien qu'il y avait quelque chose
de pas normal qui se passait.
Ils pouvaient tous se parler entre eux.
On pouvait faire le show pas de micro.
Mais ils ont été super généreux.
Ils ont été là pendant
les deux heures de show qu'on a faites.
Ça a été, ils ont ri.
C'était un époque...
Nous autres, on partait.
On est partis le 26 janvier 2004.
François Léveillé est parti
le lendemain matin.
Après nous avoir parlé de ce que vous avez fait,
les gars ont dit qu'on a quitté.
Après ça, ça a pris six mois avant ouais, moi aussi d'abord. »
Après ça, ça a pris six mois avant que
quelqu'un d'autre parte. Octan est le plus gros
producteur du mot au Québec. Je peux te garantir
une chose, Mike. Peut-être pas autant
que toi, mais on a eu le vent d'en face dans le business
en tabarouette à ce moment-là parce que tout le monde ne comprenait pas
pour qui vous prenez. Voyons donc,
vous partez du plus gros producteur. C'est après ça
que ça s'est écroulé et que là, tout le monde est parti.
Mais c'est quoi qui s'était passé chez Octant?
J'ai fait le saut.
Parce que c'est très négatif.
On va avoir un meeting après le podcast.
Mais j'aime ça que tu poses des questions.
Mais c'est quoi que c'était passé?
C'est comment que ça s'est...
C'est des mésentendants.
Tu sais, quand tu travailles avec quelqu'un
de qui tu es proche,
puis que tu buildes tes affaires avec lui,
puis à un moment donné,
cette personne ressource-là,
importante, avec qui tu signes un contrat de gérance,
et puis là, il part trois mois.
À un moment donné, il est où?
Bien, il est en France.
OK, mais il va revenir quand?
Oui, il file pas.
Bien là, oui, mais peux-tu me parler encore?
Oui, mais là, sais-tu quoi?
Tu vas parler à elle, puis cette personne-là, cette personne-là, il file pas. » « Oui, mais peux-tu me parler encore? » « Oui, mais là, sais-tu quoi? Tu vas parler à elle. »
Puis cette personne-là, cette personne-là, ça devient...
Tu deviens comme, on dirait, dans un espèce de jeu de fou
que tu ne comprends plus comment les affaires marchent.
Moi, on a fait comme « Hey, on ne se reconnaît plus.
Ce que tu es ne nous représente plus.
On aimerait ça s'en aller. »
Puis écoute, lui, ça l'a fait rire.
Ils ont même fait un pôle où presque
qu'on perdrait nos maisons dans les six mois à venir.
Puis Octane, dans le temps, jouait très rough.
C'était hyper rough.
Tu sais, mettons,
il appelait et il disait « Tu vas prendre tel show
tant de soirs, tel show, tel show. »
Puis tu sais, c'était
quasiment de l'intimidation pour les diffuseurs.
Le monde
qui était content quand Octant
a tombé, c'est les diffuseurs.
Oui. Il y en a eu beaucoup aussi.
Ça a continué comme ça. Vous avez été les premiers. Pour les mêmes raisons, il
y a plein de humoristes qui sont partis.
Pour les mêmes raisons, il y a une dizaine d'artistes qui sont partis le mois de juillet.
Ça a fait que Coctin s'est effondré.
Ça a fait après ça que Coctin… Nous autres, on était en production avec eux autres.
Et on est coproducteurs avec eux autres, mais ils gèrent la production. On veut avoir
des états financiers.
On est rendus où dans la prod?
Puis on recevait la moitié d'une feuille mobile écrite à la main.
Un one-pager sur une rédition.
Je s'écris mal toute, les affaires.
C'est ça.
Genre d'affaires.
Après ça, c'est le bout de plate.
Tu tombes, tu es obligé d'engager un avocat
pour voir tes propres chiffres et ta propre paye.
Et lui, à travers ça,
ça s'est fait avec tous les autres artistes qui sont partis. À un moment donné, nous autres, on
l'a fait, on le poursuit. Là, tous les autres l'ont poursuivi après. Puis il a fait faillite
après ça. Il a fermé les portes et ça a arrêté là. Il n'était pas capable de
nous dire les chiffres étaient où. On a compris après qu'ils n'étaient plus là,
les chiffres. Mais c'est la vie. Ça arrive et on apprend. Mais ça fait partie de ce
qu'on est aujourd'hui. Puis ça fait partie aussi de l'école qu'on a appris.
Pour vrai, je ne regrette pas une seconde qu'on a passé chez Octan.
Ils ont fait un job de calibre international avec nous autres.
Moi, je pense que le début d'Octan, tout ce qu'il faisait,
il travaillait bien en tabarnak.
Mais à un moment donné, il s'est mis à trop s'aimer.
Il l'a échappé.
Quand tu gagnes trop, on dirait des fois...
Moi, j'avais dit à un moment donné,
un mauvais perdant dans la vie, je peux comprendre
qu'il soit mauvais perdant, mais je dis,
toi, t'es un mauvais gagnant, man. C'est hallucinant.
T'as aucune raison d'être un mauvais gagnant dans la vie.
Gagne ta gueule. Ferme ta gueule.
T'as gagné, man. Écoeure pas.
Reste humble. Reste travaillant.
Reste ce qui t'a amené à ce succès-là,
mais ne sois pas un mauvais gagnant.
C'est la seule affaire, moi, que j'ai fait comme,
je ne me reconnais pas là-dedans deux secondes.
Avec le corollaire de ça.
C'est une texture.
Vous autres, quand vous avez...
Chris, c'est payant.
C'est quoi?
C'est texte. Ça, c'est la radio. Check le podcast, comment c'est payé. C'est quoi? Ça, c'est la radio.
Check le podcast.
C'est cheap.
C'est rap.
Pas de qualité.
Ça, c'est de la qualité.
Quand vous avez cassé le contrat
et que vous avez fait le show au Saint-Denis,
eux autres,
ils vous ont fait un fuck you.
Est-ce que vous avez arrêté la tournée là?
Il y avait des dates de bouquets.
Il y a des dates qu'on a faites.
Les diffuseurs disaient
non, non, je veux voir le show.
Eux autres faisaient leur job.
On continuait à prendre le show
parce qu'ils voulaient l'avoir.
On était sur un élan
qu'on savait qu'on allait l'arrêter.
On était liés avec lui à cause de ce spectacle-là.
On voulait sortir de là.
On savait qu'on tuait le show tranquillement.
Après ça, vous avez signé avec Avanti.
Ça a pris du temps.
Pendant trois ans, au moins, on s'était arrangé seul.
Pendant trois ans, on gérait nous-mêmes.
On recevait nos demandes.
Il y avait Leah Murphy qui était attachée de presse.
Elle recevait ces demandes-là et elle nous les transmettait.
Elle s'occupait de faire le suivi de ça.
Il y avait ta soeur qui te gérait?
Non, ça, c'était un peu pas longtemps avec René après ça,
mais on s'est vite occupé de nos enfants.
Nous autres, on sortait et on a fait comme on va s'occuper de nos choses.
Mais ce qu'on s'est rendu compte après trois ans,
c'est qu'on était tout le temps dans le day-to-day.
On était incapable de la moindre projection.
On n'était même pas capable d'imaginer sortir un show.
C'est ridicule, on ne peut pas développer rien
parce qu'on est juste en train de gérer la demande de la polyvalente à Joliette
qui veut qu'on aille faire un heure de lunch
et qu'un autre veut qu'on envoie une photo pour son mariage.
On était là-dedans, mon gars, mais mur à mur.
Puis votre show à TQS, c'était pendant la première tournée que vous avez commencé ça?
Oui, ça faisait peut-être six mois, un an qu'on avait sorti le show.
Puis c'est les gens de TQS qui ont vu le show et nous ont demandé, ils nous ont offert une demi-heure à la télévision.
Qu'est-ce qu'on aimerait faire?
Est-ce que c'est bien facile comme...
Oui, mais écoute, ça ne nous est plus jamais arrivé.
Bien plus jamais.
Nous autres, écoute, on est en novembre, quelque chose de même.
Non, après la fête, février peut-être 2000.
Puis le directeur de la programmation de TQS, il disait,
« Hey, j'ai une demi-heure d'antenne à donner à Dominique et Martin. »
Qu'est-ce que j'avais le goût de faire? Fait que là, je suis comme, mon Dieu, qu'est-ce qu'on a le goeur de la programmation de TQS, il disait, « Hey, j'ai une demi-heure d'antenne à donner à Dominique et Martin. Qu'est-ce que j'avais le goût de faire? »
Fait que là, je suis là comme, « Mon Dieu, qu'est-ce qu'on a le goût de faire? »
– Mais nous autres, on s'était parlé qu'on voulait faire un sitcom à un moment donné.
Fait que là, t'as ça qui arrive, tu fais, « Bien, on va faire un sitcom. »
Mais la première fois qu'on les a montrés le sitcom,
on n'a même pas enregistré ça avec des caméras,
on a fait ça dans une salle de répétition.
On a joué comme du théâtre.
On leur a fait une pièce de théâtre, on avait joué à peu près comme...
– Puis c'était-tu juste vous deux? Parce que dans le sitcom-là, il y avait Daniel Fichaud, François Léveillé.
Eux autres, étaient-ils dans votre petit pilote?
Non, c'était juste vous deux dans une salle de répétition avec un invité.
Dans notre sitcom, il y avait toujours un invité à qui on posait des questions qui avaient rapport avec le thème.
Il y avait une partie entrevue.
Ça, c'était-tu parce qu'écrire 22 minutes de sitcom, c'est long?
Non.
C'est ça que ça avait de l'air.
Mais non, mais non.
Mais ça avait vraiment de l'air.
C'est pas une insulte, mais le daily show,
tu regardes le daily show,
les bouts politiques
et tout ça,
tu vois qu'ils ont travaillé fort.
Puis après, les entrevues, tu fais, OK, c'est pour donner un break à l'équipe.
Fait que j'étais sûr que vous autres, c'était ça.
En fait, l'équipe, c'est pas compliqué.
C'est Dominique et moi qui les écrivait.
Puis écoute, on a travaillé comme des fous.
On a fait trois saisons, 66 demi-heures de ça.
Mais on n'avait pas de moyens.
On se battait contre des sitcoms à Radio-Canada, Catherine dans le temps
puis Kilomètreur à TVA
il y avait un gars qui travaillait avec nous autres
qui est mon cousin
qui lui écrivait Kilomètreur
c'était bizarre parce qu'il était idéateur
Jean-François Pedneau
c'est ton cousin?
c'est mon cousin Jean-François, ma tante Pierrette
mais Jean-François est venu nous voir
et je lui ai dit écoute Jean-Franois, ça a l'air qu'il faut
qu'on écrive un sitcom.
Je n'ai aucune idée
de ce qu'on va faire.
Ça fait que, OK,
mais là...
C'était surtout,
on ne sait pas comment le faire.
Comment on écrit ça,
un sitcom?
Il nous a vraiment frémés.
TQS nous a offert un sitcom.
C'est quoi, un sitcom?
Tu connais?
C'était ça, pour vrai.
Moi, le premier épisode,
je l'écris à la main.
Je n'avais même pas d'ordinateur.
Il n'y avait pas d'Internet.
Ça fait que tu as donné ça à... Non, je l'ai tapé après. Je l'ai tapé parce que. Je n'avais même pas d'ordinateur. Il n'y avait pas d'Internet. Tu as donné ça à...
Non, je l'ai tapé après.
Je l'ai tapé parce que je me fous d'une paire.
J'avais un dactylo, mais j'en ai tout un.
Ma soeur a dit à Martin, prends un ordi.
Ce n'était pas en 1957.
Notre premier show, il est sur des feuilles mobiles taquées.
Le premier show, c'est des feuilles mobiles.
Dominique Martin, c'était...
C'était-tu début 2000 ou fin 90?
Début 2000.
En mars 99, notre première tournée.
OK.
Le sitcom, c'était en 2000.
2000.
Mais tu aurais dû avoir un ordi.
Oui, mais...
Je ne peux pas, parce qu'on n'avait pas les moyens.
Je n'ai pas de crédit.
J'ai un frère qui est auditeur dans ce temps-là.
Je vais te donner mon vieux laptop
Il y avait un petit laptop, je me souviens pas de la marque
Il y avait 8 gigs à peu près
Ma montre est plus forte que ça aujourd'hui
C'était un traitement de texte à peine
Et là je sors ça avec une disquette rigide
La petite 3 pouces
D'où l'épisode est là-dedans
Et là on se transforme
Moi j'avais la disquette chez nous
J'étais là, j'ai pas d'ordi.
Fuck!
Qu'est-ce que je fais avec ça?
Je l'ai rentré dans le tout.
J'ai tout essayé.
On a fait des gaufres.
Non, non, écoute, on écrivait.
Mais c'était vraiment, nous autres,
on était innocents.
On savait pas ce qu'on faisait.
On sautait là-dedans
et les joueurs ont travaillé.
On faisait de la tournée.
On remplaçait la radio.
On faisait ce site comme là.
Il y a des épisodes, on a fini d'écrire le lundi
soir, puis on répétait le mardi, puis on le
tapait la semaine d'après.
Puis là, on donnait à nos...
Puis c'était juste vous deux qui...
On a tout écrit, les épisodes, en six ans.
Ben, il y a des jeunes
auteurs qui, à un moment donné, la deuxième,
troisième, ils embarquaient
comme pour nous donner un petit coup de main, comme genre
repuncher les épisodes.
Mais tout le parti et l'épisode, là...
Puis nous autres, on n'avait pas de montage,
de temps de montage qui était prévu.
Fait que là, nous autres, on tournait, mettons.
Et nous autres, on tourne, on écrit.
Là, on a nos textes.
Il y a Daniel Fichaud qui est là,
qui fait la mise en scène du show.
Il y a Philippe Louis-Martin qui est notre réalisateur.
Et il arrive, il débarque, puis il dit là,
il dit, excusez-moi, les gars,
on est trois minutes trop longs. Je suis une niaise, là. Puis là, il dit là, il dit, excusez-moi les gars, on est trois minutes trop long.
J'ai dit, tu me niaises, là.
Puis là, il reste deux scènes.
OK, bouge pas. Là, tu vas scraper telle scène,
telle scène, la moitié de elle.
Puis je vais te faire un raccord.
On écrivait ça en arrière, ça prenait quatre minutes.
On s'en allait dans le décor.
On parlait à la chotte, on t'épais la patch.
J'aime que tu m'y mets ça de même.
La réalité, c'était... La réalité, c'est que c'était à la main.
On se crapait.
Il y a d'autres fois,
les gars, on est une minute et demie trop court.
Tu me niaises.
Il faut l'étirer.
On était comme 45 secondes dans le champ.
Je lui dis, OK, il y a une scène
qu'on va retourner parce qu'on n'a pas
de temps de montage.
Je ne peux pas faire de montage,
je n'ai pas de budget pour ça. Il faut que ce soit
en temps réel. » Fait que là, je lui dis « On retourne
la scène numéro 3, mettons, en début de soirée.
Au début, Dominique prenait des médicaments
et il était gelé. Il va buzzer pendant 45 secondes.
Tu vas capoter, man.
Ah oui, OK, c'est bon. Et là, double, il est gelé.
Le monde hurle de rire. Finalement,
ça a l'air prévu, mais ça a été ajouté après
parce qu'il fallait trouver 45 secondes.
Mais ça, c'est de la confiance
de jeunesse, je pense.
Mais c'est ma naïveté
qu'on appelle.
C'était de la télé de Bruce. On avait 6,5$
pour faire un épisode à peu près.
On se battait contre des durs. Pour vrai, on avait quelque chose comme
25-30 000$ pour faire une demi-heure de TV.
Catherine avait 150 000$.
Mais tu sais, dans le temps...
Mais tu sais,
la deuxième saison,
le premier saison,
on avait un appartement.
C'était ça, le décor.
Deuxième saison,
on dit,
on peut-tu avoir,
en plus,
un club vidéo,
un restaurant
et un dépanneur.
On a eu un club vidéo,
restaurant, dépanneur.
OK.
Un.
Tout dans le même.
Ça a été...
Et on a arrêté,
écoute,
puis le show marchait.
C'était le show de demandeur
le plus écouté à TQS.
Ça se corrait au bout. Et, un moment donné, il arrive, puisoute. Puis le show, machin, c'était le show hebdomadaire le plus écouté à TQS. Ça se corrait au bout.
Et un moment donné, il arrive,
puis on rencontre la direction.
En fait, c'est notre gérant dans le temps.
Il dit, on aimerait ça signer les gars pour 5-10 ans.
On veut continuer tout ça.
Mais nous autres, on est brûlés, man.
Non, non, on a fini, là.
Il y a rien qu'en dessous du divan
qu'on n'a pas fait d'épisode, man.
C'est mieux.
Le nouveau décor, le dépanneur,
le clip vidéo, il ne fallait pas être plus de,
je ne sais pas trop combien de comédiens dedans
parce qu'on rentrait dans les shots de tout le monde à cause des caméras
parce que c'était trop petit.
Et on a eu des comédiens là-dedans.
L'ami de Dominique, l'ami Patrick, c'était Guy Jodoin
dans le temps qui venait jouer pour
des pinottes. Après ça, Guy dit, écoute,
la dernière année, il n'a pas pu venir, c'est Stéphane Crête
qui l'avait remplacé. Il y avait Mélanie Ménard.
On avait un staff quand même.
On était peu, mais c'était de la grande qualité.
Tu sais, la fin, j'allais dire
que les chics dans le temps
qui étaient à Radio-Can, qui étaient
le show le plus low budget
de l'histoire de Radio-Can, je pense
qu'il y avait 40 ou 50 000 de budget
par demi-heure. Fait que vous autres
qui étiez un vrai show
high budget de TQS,
c'était la moitié.
Je te le dis, c'est 27 000, je Du jour où on avait, écoute, je te le dis,
c'est 25 000, je pense, la première année,
puis on a fini à 32.
Ça, c'est pour payer tout le monde.
Tout le monde.
C'est le décor, le caméraman.
Puis écoute, si tu rajoutes 5 000,
on pourrait faire un peu de montage.
Non, non.
Puis écoute, nous autres, on était scripteurs,
on était idéateurs, on avait quatre chapeaux,
on s'en foutait. On était payés pour un demi. Dans le temps, en plus, on était idéateur, on avait quatre chapeaux, on s'en foutait.
On était payé pour un demi.
Dans le temps, en plus, comme aujourd'hui,
faire de la télé,
les caméras ne coûtent rien.
Ça coûte moins cher
de faire de la télé aujourd'hui.
Un 25 000 en 2001,
c'est comme 4 000 aujourd'hui.
Mais ça a été une école
de fou. On a appris,
on a vraiment appris beaucoup en faisant ça. On a appris là, on a vraiment, vraiment appris
beaucoup en faisant ça. Parce qu'on n'avait
jamais écrit de télé, on n'avait pas joué à télé.
On n'avait aucune idée
c'était quoi, là, tu sais. Tabware,
c'est qui qui nous paye pied-de-tard?
Ça, c'est quoi? C'est-tu de l'eau, ça?
OK, je pensais que c'était un drink.
Je me suis dit, je vais partir jamais de ici, je vais mourir.
Là, vous autres,
c'est-tu une affaire que vous vous dites
que ce serait le fun de revenir
à la télé, faire quelque chose
avec du budget? C'est sûr qu'on aimerait ça
faire de la télé. On a des idées, mais
c'est difficile de faire de la télévision.
Les diffuseurs
ont beaucoup d'offres de télévision.
Oui, c'est sûr qu'à un moment donné...
Je ne pense pas que ça va arriver que quelqu'un
va appeler et dire « On a une demi-heure, vous pouvez apprendre. » C'est sûr qu'à un moment donné, je ne pense pas que ça va arriver, quelqu'un va appeler et dire « Hey, on a une demi-heure pour apprendre! »
C'est fini, je pensais que ça marchait de même, mais non, ça a l'air assez rare.
C'est fou, mais ça n'a jamais marché de même.
Pour vrai, ça a juste…
Je le sais, c'est juste un…
Je suis là dans ces années-là, mon téléphone était branché, moi avec,
ça n'a jamais arrivé.
Je le regardais, je me disais « T, TQS, ça ne s'appelle pas.
Mais pourtant,
quand on veut t'enjoindre,
on trouve.
Mais ce que je veux dire,
non, non,
mais moi,
je t'assure naïvement que c'était comme ça,
que ça nous arriverait
tout le temps,
toute notre vie.
Puis,
ce n'est jamais arrivé
de même avant ni après.
Moi,
j'ai rencontré ça
André Ducharme
et il m'a dit,
ça ne va pas faire que toi.
Je dis,
ce n'est jamais comme ça,
Martin.
Arrête,
jamais,
ça nous est arrivé.
Je n'ai jamais attendu
parler de ça.
Mais ça nous est vraiment
tombé dessus.
Puis je pense qu'on a quand même une bonne étoile,
Dominique et moi, là-dessus.
On a été chanceux quand même de faire tout ce qu'on a fait
et ce qu'on fait encore.
Moi, je trouve que le duo,
on fait plein d'affaires maintenant, chacun de notre côté.
C'est plus assumé.
Je pense que je n'aurais pas pu animer la radio il y a 15 ans.
Ni moi, ni lui.
Lui, il n'y en aime pas, Radio Pazard.
Non, mais pour qu accèdent pour y accèdent que tu sais que je
peux faire des jobs de cime vous n'êtes pas mais comment ça t'entend dans ta valeur mais je pense
que le on est une masse de la maturité du haut, je ne sais pas quoi,
qui fait qu'on peut le faire maintenant,
mais on a vécu des affaires pas possibles.
Puis là, à ce temps, vous autres, c'est ça,
vous faites beaucoup de projets
de metteurs en scène, de script édition.
Toi, toi, tu as fait de la script édition
de 60 personnes,
il me semble, dans les dernières années.
C'est qui que tu as fait? Tu as fait Martin Petit.
Oui, j'ai travaillé avec Martin
pour son show Micro de feu.
J'ai fait Script Edition pour des galas
juste pour rire.
Vous avez fait Fallu à deux.
Oui, je faisais la Script Edition.
Il a fait des galas artistes, Dominique.
Avec Charles Lafortune.
J'ai fait deux ans avec Charles.
Il a fait La prison aussi.
Ça, il n'en parlera pas.
T'aimes-tu mieux la Script Edition ou la télé? Oui, j'ai fait deux ans avec Charles. Il a fait de la prison aussi, ça, il n'en parlera pas. Oui, non, ça, j'ai...
T'aimes-tu mieux la script édition,
t'aimes-tu mieux la scène ou la télé?
Les deux.
Je n'ai pas plus de préférences l'une que l'autre.
C'est sûr que la scène, j'aime ça,
parce que je viens de là,
c'est vraiment l'endroit où, comme humoriste,
puis je pense qu'en sur scène,
tu peux aller plus loin dans ce que tu veux dire.
La télévision, à un moment donné,
t'es un peu plus brimé.
Non, les deux, j'aime ça. J'aime faire
la script édition.
Quand tu fais la script édition d'un gars comme
Charles Lafortune, que tu sais, toi,
t'as un astide bon delivery,
puis lui, mettons...
Non, mais pas vrai.
Pas vrai. Il y a un bon
delivery pour un gars
qui n'est pas un humoriste.
C'est un excellent...
Même s'il travaillait,
mettons,
tu l'envoies
dans un comedy club
une couple d'années,
il a le talent humoristique
pour devenir un humoriste,
mais ce n'est pas un humoriste.
Oui, mais quand,
mettons,
quand je travaillais avec Charles,
le but,
ce n'était pas
de faire un stand-up
comme, mettons,
toi ou nous autres,
on a fait. C'est vraiment, Charles, c'est un animateur un stand-up comme, mettons, toi ou nous autres, on a fait.
C'est vraiment, Charles, c'est un animateur,
c'est un excellent animateur, fait qu'il abordait un stand-up, il abordait une présentation
comme un animateur. Mais,
lui, il est-tu tout le long,
il est-tu comme, Chris Dominic doit me juger?
Non, non, non.
Non, je pense pas.
J'aurais ça dans ma tête, moi, je serais comme,
il sait qu'il est meilleur que moi. Je suis pas heureux. Mais non, dans ce cas-là, je suis pas. J'aurais ça dans ma tête. Moi, je serais comme, il sait qu'il est meilleur
que moi.
Dans ce cas-là, je suis pas meilleur que lui.
C'est vraiment...
Il aborde ça comme un animateur, puis c'est de même qu'il faut qu'il l'aborde aussi.
Puis, sais-tu,
moi, j'avais fait la...
Fallait-tu ajouter de quoi?
Ben non, ben non.
Dans la réponse, on a comme arrêté d'un coup.
C'est comme une toule qui finit.
Ben moi, j'arrive, il y avait un point. C'est comme tantôt quand tu mais non. Ta réponse a arrêté d'un coup. C'est comme une toule qui finit. Il y avait un point.
C'est comme tantôt quand tu dis non.
On devrait juste les trois fixer en avant.
Puis faire,
Yann, là, tu peux poser une question.
Ça, c'est là.
Y'en a un qui recipe.
Hé, mais Yann, ça fait combien de temps qu'on est là?
Je vais arrêter. Je vais regarder ma montre. Ça fait... Je ça fait combien de temps qu'on est là? Je vais arrêter,
je vais regarder ma montre.
Ça fait,
puis je ne sais pas
à quelle heure
qu'on a commencé.
Ça fait à peu près,
ça fait-tu déjà
1h45?
Oui.
OK, hey,
on devrait,
on devrait aller
aux questions
s'il y a des questions.
Puis pendant ce temps-là,
bien,
pendant que les gens
approchent,
peut-être parler
du commanditaire. OK, ah oui, c'est vrai, ah oui,chent Peut-être parler du commanditaire
Ah oui c'est vrai
Je vais re-reparler
Moi il y avait un épisode
De l'émission de Dominique et Martin
Je travaillais à TQS
Je faisais l'autopromo
Je montais les épisodes
Je voyais les épisodes
Pour l'autopromotion
De la station
On prenait les émissions, on prenait les votes,
entre autres. Puis il y a un épisode où est-ce que
Dominique,
il est déguisé en Gene Simmons
parce que son linge est au lavage.
Calisse que j'ai ri.
En fait, dans l'épisode, j'étais bien
goaler de hockey en Gene Simmons
juste parce que je ne veux pas laver mon linge.
Oui, c'est ça. C'est ça. Christ, qu'on a ri, là.
On était de nuit, là, puis on était crampés bien raides dans ce linge. Oui, c'est ça. On a ri. On était de nuit et on était crampé bien raide
dans ce passé épisode.
Avant d'aller aux questions,
je vais nommer notre commanditaire
cette semaine
qui est le Comédia Fest,
le festival Comédia
que vous avez animé plein de galops.
Oui, de galops, je pense.
Est-ce que vous êtes là cet été?
On est là le galop de Véro le 16 ao, le gala de Véro, le 16 août.
Le gala de Véro, le 16 août.
Si vous voulez voir Dominique et Martin,
vous allez sur comedyoffice.com.
C'est l'heure...
Ça doit faire 20 ans qu'il existe.
Moi, c'est le...
Je ne sais pas si je l'avais parlé ici,
mais Simon
et Henri, le duo que je fais
avec Patrick Gros,
est venu au monde,
à l'époque, au Grand Rire Bleu,
parce qu'on avait fait un show là-bas,
puis notre show était mauvais,
puis il nous manquait 15 minutes,
puis Pat Gros, il y avait Simon Perron,
puis j'avais fait,
« Criche, un personnage qui ressemble au tien,
on va faire un duo, ça va être malade. »
Fait que là, lui, il fourrait des écureuils,
moi, je trippais ses dindes.
C'est devenu un...
J'allais dire classique, mais...
C'est pas devenu un classique.
C'est devenu quelque chose de bon
qui a sûrement mal vieilli.
Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu.
Mais j'aime beaucoup le Comedy of Fests.
C'est cette année.
À l'époque, c'était au mois de juin.
Là, c'est rendu du 8 au 19 août.
C'est dans la ville de Québec.
Très belle ville.
T'es-tu déjà allé à Québec?
Non.
C'est une crise de belle ville.
Ça veut dire que t'es jamais allé au Comedia?
Non.
T'as gâché ta vie.
Ça fait que là, si tu veux pas être une crise de merde,
comme lui,
c'est ce type
vidange-là
qui vaut rien, esti.
Si tu veux pas faire honte
à ta famille comme lui,
va cet été.
Il y a des laissés-passés, il y a des billets
qui sont en vente. Tu vas à comediafest.com
Merci beaucoup
Comedia.
On va aller avec
les questions. Chris,
mes jambes sont plus fortes que je pensais.
Je suis capable de mettre des affaires
dans mes fesses
sans être obligé de me coucher
sur le ventre.
J'avais peur que ça allait être ça mon prochain mot.
Les jambes me portent, c'est bien weird.
Non, non, mais parce que, pas de vrai,
moi, je suis extrêmement faible de partout.
Fait que juste de lever de même,
je suis comme pas mal de tonus.
Si je pense...
« Fallait pas que tu aies un bleu de même. »
Si quelqu'un m'écart, je pense que ça va barder.
Fait que, y'a-tu...
On va aller avec la première question.
C'est la deuxième question, c'a-tu, y'a-tu, on va aller avec la première question.
Salut, ma question, c'est pour Dominique et Martin.
C'est pour savoir, vous avez dit que vous aviez beaucoup de projets pour télé.
Le web, ça vous a pas intéressé?
Ben oui, oui, on a, mais on a pas, on a pas d'idée.
En fait, on tourne des capsules souvent, mais, qu'on met sur le web pour faire la promotion du show.
Mais c'est pas, genre, venez voir notre show.
On essaie de trouver des idées.
Mais comme la fin que vous faites là,
que vous m'aviez dit, j'aime ça l'idée.
Mais en fait, on s'est filmé,
on a fait des capsules où on se filme dans l'auto en allant faire un spectacle.
Comme si on était en tournée.
On a des conversations souvent sur la ville
où on va faire un show.
Ou des conversations de tous les jours.
Puis on fait des gags de même pour la ville.
Sur la ville.
En plus, vous avez le punch rapide.
C'est parfait pour roaster une ville.
Non, mais pour vrai.
La concision, effectivement, aide dans ce cas-là.
Mais ce n'est pas un médium avec lequel on a grandi non plus.
Je pense que la génération d'humoristes
qui monte depuis une génération et'humoristes qui montent,
depuis une génération et demie, mettons,
vont être plus rompus à ça.
C'est comme le premier réflexe qu'ils ont, en fait, de faire du web.
Tandis que nous autres, c'est comme le dernier réflexe qu'on a.
C'est la dernière affaire à laquelle on pense.
On fait comme... Avant, on voulait faire un film,
on voulait faire, tu sais, on voulait faire mille affaires,
mais c'est pas quelque chose à quoi on a tant pensé que ça.
Mais c'est pas exclu.
Je m'ennuie de ce côté un petit peu laboratoire-là aussi,
un moment donné de la job,
puis le côté un peu plus artisanal d'ici,
une petite place de même 100 personnes.
C'est le fun de jouer Albert Rousseau avec 1300 personnes,
mais il y a quelque chose de trippant aussi dans le danger,
puis dans le danger de la créativité qui me manque de temps en temps.
Il y a une liberté dans le web, que nul part ailleurs, mais...
Le dark web, c'est encore plus.
Oui.
Mais il y a,
avec toutes les libertés,
ça fait qu'il n'y a pas d'argent.
Puis aussi, je comprends,
si vous autres, mettons,
votre première série télé,
vous l'écriviez à la main,
c'est sûr ton réflexe, c'est pas genre, « Hey, j'ai une idée
pour une série web. Trouve-moi
ma dactylographie
intérieure YouTube. »
On n'a pas de chaîne YouTube.
Vous n'avez pas de chaîne YouTube?
Non, je ne sais pas, je ne pense pas.
On le saurait. Est-ce que vous avez
un Twitter? Oui.
On a Twitter, Facebook.
On est quand même assez actifs là-dessus.
Pourquoi vous n'avez pas
un,
tu sais,
mettons,
un YouTube
que les gens,
des extraits
de votre sitcom,
tu sais,
sur tous vos shows,
tu sais,
prendre des extraits
que,
surtout là,
aujourd'hui,
de voir une Mélanie Manard
qui avait 14 ans et quart
à peu près,
je sais.
Ben non.
Personne les a.
Même...
Ben, pis pas juste...
On l'a enregistré à Lutte par-dessus, je pense.
Moi, j'ai une VHS d'une émission spéciale
où il passait des bons moments de la série.
Mais sinon, c'est parce que ça ne nous appartenait pas.
C'était point final dans le temps qu'il était...
Mais vous autres, vous n'aviez pas pensé
peser sur le record quand ça jouait?
Moi, il y a un épisode.
On a fait 66 demi-heures.
J'ai écouté un épisode dans ma vie.
Le son est à deux.
Je suis incapable de m'écouter à la radio.
Il y a une annonce, une autopromo.
Je veux pitcher mes écouteurs au bout du studio.
À la télé, je ne me suis jamais regardé
plus que 30 secondes.
Il y a une fois que c'est arrivé,
le 12 septembre 2001.
La seule raison pourquoi j'ai écouté
notre sitcom...
Tu as fait « Ah, c'est moins pire
que les questions faites autour ».
Exactement.
C'est que tout était les tours
qui s'écroulent partout.
On n'entendait parler que de ça.
C'est drôle parce que ce jour-là,
il y a du monde qui te dit « Tu me fais tellement de bien. »
Tu t'es fait du bien à toi-même.
Je me suis fait du bien à moi-même parce que
j'ai décroché pendant une demi-heure.
Je me suis dit « Je suis dans mon épisode, même si je me trouve insupportable. »
Et j'ai compris
quand le monde me dit ça, ce jour-là.
Le 12 septembre 2001.
C'est la seule fois que c'est là.
Mais il n'y a personne, il doit y avoir...
Yann, tu travailles à la PQS?
Non, ils ont acheté un paquet de...
Ça c'est dit, par contre,
je peux te retrouver des rires et des livres,
il en joue encore de ça.
Comment il s'appelle?
Le gars, je pense que c'était votre année,
l'espèce d'Asperger de votre année,
qui avait la vidéothèque.
André de Loutenay peut-être.
Oui, c'est clair que ça.
C'est du cash qu'on a même pas.
Il enregistrait tout ce qui se faisait en mots.
Il y avait un des épisodes de Seinfeld
que Seinfeld avait perdu,
que c'est André qui l'avait enregistré,
qui l'a donné.
T'es-tu sérieux?
Oui, oui.
Les shows qui jouent en reprise,
lui, c'est sûr qu'il a ça.
C'est sûr qu'il a ça.
Même notre premier show de stage,
les DVD, nous autres, quand on a sorti,
ça commençait à peine, puis pas tant.
Ça n'existe plus, la captation de notre premier show.
Ça a été diffusé à TVA dans le temps,
ou à TQS.
Il n'a plus de micro, Yann.
J'aime la confiance que tu avais avec plus de micro, là, Yann. J'aime la confiance
que t'avais avec un micro,
mais là, t'es lentement,
mais sûrement en train de devenir un sans-abri.
Tu veux juste...
Le problème de drogue, tu cries des affaires
quand on fait de la radio.
Il nous parle dans le temps qu'il avait le job.
On peut dire,
Michel, on va le sortir.
OK, fait que là,
prochaine question. Y a-tu une autre question? Oui, en fait, vous avez un peu. OK, fait que là, prochaine question.
Y'a-tu une autre question?
Ouais, en fait,
vous avez un peu,
Philippe,
posté ma question comme telle,
parce que vous avez parlé,
c'est ça, des émissions.
Je me demandais
si vous les aviez,
parce qu'en fait,
je pense que ça serait intéressant.
Hé, toi,
tu devais stresser tout le long.
T'es comme,
ça me prend une autre question.
Non, je veux pas
se rappeler.
OK, ma question,
c'est pour Martin.
T'aimes-tu le baseball?
Oh, Christ!
Je suis habitué.
C'est la cause des congrès de politique.
T'as deux minutes pour parler de politique.
Donc, c'est ça, en fait.
Moi, je pense que ce serait intéressant
que vous fassiez une chaîne YouTube.
Vous mettiez ça là-dessus.
Il y a peut-être aussi la Banque Archive nationale du Québec.
Ça serait leur genre d'avoir ça. D'avoir ça? À qui-être aussi la Banque Archive nationale du Québec. Ça serait leur genre d'avoir ça.
À qui tu dis?
La Banque Archive nationale du Québec.
Comme la bibliothèque, si.
Je ne suis pas ramasseux, moi, d'où je suis.
Mais pour vrai, comme l'instar,
ça serait facile
à trouver vos choses, je pense.
Peut-être.
Peut-être que oui, mais c'est drôle.
On n'a jamais fait la recherche de ça.
Il y a même des affaires qu'on enregistrait
que je ne sais même pas si c'est des capsules
qu'on a faites pour le web,
je ne sais même pas si elles sont encore sur le web.
La même affaire à la radio,
on faisait quatre catches par jour pendant deux ans et demi
et il n'y a rien de ça qui subsiste.
Il n'y a pas d'archives de ça,
mais on n'est pas très nostalgique
de ce qu'on a fait, nous autres.
Moi, en tout cas, je n'ai rien chez nous.
Je n'ai même pas aucun poster d'aucun de mes shows.
Il y a une de mes chums qui rentre dans le bureau
et c'est un peu à l'envers.
Il fait comme « Ah, c'est vraiment beau, ça ».
Puis là, je regarde, « Tu as vu dessus? »
Il dit « Oui ».
Puis il prend l'as, c'était comme le 50 000 billets
de mon premier show.
J'y ai donné, je m'en corrige, moi, vraiment.
Je ne suis pas le genre à m'enregistrer, non.
C'est-tu ce que vous devriez faire?
Vous devriez demander à vos fans,
ou même on va demander ici aux fans de Dominique et Martin,
si c'est sûr que quelqu'un les a tous enregistrés,
que tu leur donnes en échange n'importe quel...
que pour vous autres, c'est une cochonnerie,
un élément de décor,
ou un billet d'or.
Un billet platine,
un billet d'or, c'est gros pour le monde.
Je sais qu'il y a un gars en Abitibi
qui a enregistré tous nos sketchs radio.
Lui, il y a tout ça.
Lui, c'est clair qu'il y a toutes vos affaires
à Abitibi.
Il y a un sous-sol avec vos faces
pis du sperme partout!
Partout, partout!
Tu parles du sous-sol chez nous, ça.
Il y a Simon Portolans
qui doit être capable de trouver ça.
On l'avait reçu ici, puis c'est un gars qui tripait.
Il est le poil qui capote sur TQS.
Il doit savoir où trouver ça.
On va aller avec une dernière question
parce qu'il y a un des gars
qu'il faut qu'il se lève dans 7 minutes.
Moi aussi, je me lève, je l'écoute.
Dernière question.
Tu as un peu de stress.
J'ai une question.
Je viens de l'Abitibi.
Je n'ai pas de poster.
Il n'y a pas de problème pour ça.
La question, c'est pour Mike Ward.
Tu es rendu à bientôt 150 podcasts. Je-être plus, je sais pas trop exactement.
Ouais.
C'est quoi la pigneserie que t'as dit, que tu t'es dit à toi-même?
«Ca, allez, j'aurais pas dû dire ça.»
Ben, je pense que c'est...
Les pigneseries, j'ai dit, c'est dans les shows que j'ai fait comme des blackouts.
Pis la pigneserie, j'avais eu...
J'en ai parlé souvent
mais j'ai eu
Phil Laprise au show un moment donné
j'ai parlé à Phil Laprise pendant une heure et quart
avant de découvrir
que c'était pas PA méthode
pis là
ça me sentait
vraiment vraiment vraiment mal
pis chaque fois que je voyais Phil
il me dit tout le temps
je suis pas PA mais c'est ça sentait vraiment, vraiment, vraiment mal. Chaque fois que je vois Phil, il me dit tout le temps, il fait,
je suis pas PA, je le sais.
Mais c'est ça.
Fait que c'est ça. Fait que...
Yes!
Merci beaucoup.
Si vous voulez
aller voir Dominique et Martin
en show,
ils n'ont sûrement pas de site web,
mais...
On en a un, mais ce n'est pas nous autres qui l'avons.
C'est dominiquemartin.com.
Vous avez un Facebook.
Votre Twitter, c'est-tu...
On a un MySpace aussi, mais c'est plus tranquille.
Appelez leur numéro de fax.
C'est 450-916-4292.
Merci beaucoup, les gars. Pour vrai, merci.
Merci d'être là.
Merci tout le monde.
Merci tout le monde.
On se retrouve la semaine prochaine. Merci.
Bye.