Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #181 – (Patrick Groulx et Simon Gouache)
Episode Date: September 4, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Simon Gouache qui nous raconte son périple de voyage et Patrick Groulx avec qui on jase de Simon, Henry et du Groulx Luxe. Plein de belles anecdot...es et de beaux souvenirs. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Prospecteur pour cette 21e édition du Festival d'humour de la B-T-B, Timmy Scamag!
Merci Michael et Susie Coo!
Merci beaucoup!
Merci d'être là.
Bravo à Michel
que sa présentation-là
était longue,
elle était tough,
pis il s'est pas fucké
dans le début,
mais il a un peu
oublié mon nom.
Très content d'être là.
J'ai vu à quel point... C'est rare qu'on sort le festival de Montréal, mais je suis très content d'être là. J'ai vu à quel point...
C'est rare qu'on sort le festival de Montréal,
mais je suis très content d'être là.
Le festival ici, il est super le fun.
Si vous avez la chance, ce soir,
il y a le show de Patrick Groupe et Simon Gouache.
Allez voir ça.
Puis moi, j'ai vu à quel point le podcast est rendu...
Pas important, mais c'est rendu une vraie affaire.
Quand hier, on se promenait
avec le petit tourbasse, puis partout où on allait,
le monde criait,
«Signe-moi Michel!»
Tout le monde, signe-moi Michel.
Quand on est arrivé, moi et Michel,
dans le VR, la première affaire
qui est arrivée, ça faisait même pas 5 minutes
qu'on venait de traverser, qu'on venait de rentrer
à Val-d'Or, première affaire qui nous est arrivée,
c'est quatre gars chauds sur une terrasse qui ont crié «Signe-moi Michel!»
«Signe-moi Michel!»
«Signe-moi Michel!»
«T'aurais dû signer une vedette à Val-d'Or!»
Ils ont vu le tourbus, ils ont dit «ah ça c'est le tourbosse à Mike », puis ils ont crié.
Ça doit être... Parce que le tourbosse, ça a l'air quasiment d'un truck de la Garda.
Ça doit être weird, tu sais, le pauvre gars de UPS de Val-d'Or, asti,
il se fait crier « C'est moi Michel » tout le temps.
Il est comme « Je suis pas Michel, j'arrive juste de Amazon.
Moi, c'est ma première fois ici au prospecteur, puis je l'ai
beaucoup, beaucoup, beaucoup entendu parler.
Tout le temps en bien.
Il y a bien des shows d'humour ici.
Puis, tous les humoristes qui m'en ont parlé,
m'en ont parlé en bien. Et j'ai vu
Jer Alain, avant hier,
puis il était drôle, Jer, puis il va être
fâché que je dise ça, mais il m'a dit,
il a fait, ah, c'est le fun, en est-il
le prospecteur, mais il dit, dernière fois que j'étais là,
il a dit,
il y a une fille, elle m'a traité de BS.
Pis là, là, il était comme,
j'étais pas content.
Pis j'ai fait, pourquoi
elle t'a traité de BS?
Pis il a dit, ben, il a payé une tournée de shooter.
Il a payé avec sa carte de crédit.
C'est la serveuse qui n'a pas laissé de type sur sa carte de crédit.
Parce que moi, j'aime ça laisser du type cash.
Je fais « Ok, tu as donné le cash. »
Tout à fait après, il a dit « Non, je donne le cash tout de suite après. Il a dit, non, non, je donne le cash à la fin de la veillée.
Puis genre, la troisième fois que je prenais des shots,
elle m'a traité d'assistit BS.
Puis j'ai fait, ben t'es un assistit BS,
c'est qui?
Tu sais, dis-le, tabarnak, dis-le.
Hé, je vais te laisser du type à la fin.
Puis il est juste parti, il était juste choqué.
Puis là, j'ai fait,
assitit, je vais le dire,
au podcast. Puis il avait de'ai fait... Je vais le dire au podcast.
Il avait de l'air fâché.
Dites-y pas. Si vous le voyez,
dites-y pas. Mais oui, c'est ça.
Je ne sais pas si la serveuse
qui a été, Jer, de Steed BS,
Jer voulait te laisser du pourboire
à la fin.
Puis il m'a dit, il est juste parti.
J'ai fait, qu'est-ce que t'as fait?»
Il a fait «J'ai juste parti en criant «Je suis pas une espèce!»
Puis il est parti.
Asti que ça n'a pas de sens.
Moi, c'est quoi que t'allais dire, Yann?
T'avais de l'air...
Parce que Yann, c'est ça, je vous l'ai dit à vous ici dans la salle,
mais pour le monde à la maison, vous ne savez pas,
Yann, t'es un gars de l'Abitibi.
Ouais, moi je viens d'Evin, une petite ville
à côté de Rouen, pis on venait veiller ici.
OK. Ouais, ouais, ouais.
On venait veiller ici quand on
voulait prendre de la poudre, pis pour fourrer
des filles, on allait à la serre.
Faut venir faire de la poudre,
pis fourrer des filles.
Fourrer, c'était à la serre, puis venir faire de la poudre,
c'était Val-d'Or.
C'est vrai? Ah oui?
Asti!
Ça, ça va faire un bon T-shirt.
Fourrer, c'était à la salle.
Mais il y avait tout.
Il y avait un complexe du vice.
Je ne sais pas si tu te souviens, mais il y avait le red light.
Il y avait des danseuses en bas,
puis t'avais une espèce de discothèque en haut.
Mais c'est ça, on allait là.
C'était comme un complexe, c'était comme le Walt Disney du vice.
Moi, j'avais été un moment donné au red light,
puis il y avait une des danseuses, ça me fascinait,
parce qu'elle avait une guenille.
Tu sais, parce que les danseuses, ils s'assient le cul sur les bancs.
Fait qu'elle avait comme une petite guenille
qu'elle mettait la guenille sur
le banc, puis là, elle s'assoyait dessus.
Puis moi, je riais. Je trouvais ça drôle.
C'était même pas une serviette. C'était une guenille.
Elle avait acheté ça
au Dollarama. Puis genre,
elle mettait ça dans ses bobettes.
Puis c'était dégueulasse.
Puis je riais, et je riais.
À la fin de la veillée, elle me l'avait donné.
Mon équipe,
quand je suis parti de l'hôtel,
je l'avais laissé à l'hôtel.
Mon équipe l'a mis dans mon petit kit de tournée.
Chaque fois que j'arrivais dans une nouvelle ville,
j'avais une guenille
de danseuses de Val d'Or.
Tu pouvais t'éponger le danseuse de Val d'Or dans l'horlogerie.
Tu pouvais t'éponger le front avec la senteur d'anus.
Mais pour vrai, ça sentait,
même après 4 ans,
ça sentait encore
le parfum de chez moi.
Ça sentait pas le cul, mais ça sentait
le cul.
Fait que là, cette semaine,
mais t'es-tu excité
quand tu viens ici?
Ah, j'étais vraiment content.
Puis ça m'a fait
me consoler avec Val-d'Or
parce que Val-d'Or,
tu sais,
je vais avoir de l'air
insolent de dire ça,
mais Val-d'Or,
il y avait,
on sentait pas
une arme à Val-d'Or.
À Rouen,
il y a trop...
C'est ça que je disais
à Michel
quand on est arrivé en ville. Tu sais, Rouen, c'est reconnu, admett à Michel quand on est arrivé en ville
Rouen c'est reconnu pour ses cours en art
tout le monde veut devenir un artiste
à Val-d'Or il n'y avait pas une norme en tant que telle
jusqu'à temps que je goûte
jusqu'à temps que je vois le festival
j'ai senti qu'il y avait de quoi
la ville est active
il y a vraiment une norme à Val-d'Or
c'est un bon move de ce petit croissant de politicien
qui fait « Là, je vais vous insulter,
mais la ville est vraiment hot
à cause du festival. »
Non, non, mais sérieux.
C'est vrai que tu t'es pas levé
et que tu as fait un salut.
Mais non, c'est vrai.
Mais le festival, il est vraiment le fun.
Moi, j'avais été porte-parole
de la première année du concours, il y a, en
2002. Puis j'étais tellement
bon, ils m'ont jamais redemandé
de le faire.
Mais j'ai jamais
vu un site aussi
beau, la Cité de l'art,
le setup de la Cité de l'art,
c'est tellement beau. Pour ceux qui nous regardent
sur YouTube, je vais en mettre des images,
on va faire un back.
Puis là, tu dis, je vais mettre des images. On va faire un back. Ah oui, c'est...
Puis là, tu dis, je vais faire ça,
mais ça veut dire qu'il l'a eu il y a 15 secondes.
Ça va être ça, le générique, hein?
Oui, sûrement, oui.
Je vais montrer tout le site, tout ça,
mais c'est tellement beau.
C'est enchanteur, c'est beau, c'est incroyable.
C'est vrai.
Bon, moi, je pense...
Est-ce que vous êtes prêts pour commencer le show?
Oui!
Moi, je suis... Moi, je que vous êtes prêts pour commencer le show? Oui! Moi, je suis...
Moi, je suis pas prêt.
Fait que là...
Non.
Non, 7h30, c'est ça.
Je suis vraiment content d'être là.
Puis je suis vraiment content que mes deux...
Puis là, oui, je regardais.
Il était où?
Je suis content que les deux ont accepté.
Il va être en show ce soir pour vous qui sont ici.
Et pour le monde qui écoute à la maison, ils sont sûrement en show ce soir pour vous qui sont ici. Et pour le monde qui écoute à la maison,
ils sont sûrement en show ce soir,
mais pas dans ta ville.
Fait que là, mesdames et messieurs,
bonne main d'applaudissement pour Simon Gouin,
chez Patrick Gros.
Merci d'être là.
Merci d'anglais. Merci, l'anglais.
Hello!
Là!
Ah, Barnouche!
Quel accueil!
Hey, merci!
Là, vous autres,
vous l'avez les deux déjà fait,
le festival, ici?
Non, c'est la première fois que je le fais, moi. C'est ta première fois? Oui, c'est la première fois que je le fais. C'est ta première fois?
Oui, c'est la première fois que je suis présent au festival.
C'est malade!
C'est vrai, c'est incroyable.
Je suis venu à Val-d'Or souvent.
J'ai fait beaucoup de shows à Val-d'Or.
Mais pour le festival comme tel, c'est la première fois.
Le monde ne le sait pas,
mais d'habitude, les humoristes,
on n'aime pas ça jouer dehors
parce que tu perds les rires.
Parce que ça prend un plafond
pour que les rires rebondissent.
Je ne suis pas un scientifique,
mais c'est le même, ça marche.
Oh non!
Non, mais c'est vrai.
Je te assure.
Quand tu décris ça à quelqu'un,
si tu lises ta tête, tu fais
un rire, ça ne rebondit pas,
mais ça rebondit., mais ça rebondit.
Oui, ça rebondit.
Comme ici, si on était à ciel ouvert,
on verrait une grosse crise de différence.
C'est ça.
Là, il y a comme un plafond en métal ici.
Ça rebondit métallique un peu.
Au lieu des clopes, t'as des pings.
Christ, ça a du bien été.
J'ai eu trois pings.
C'est trois pings. puis rentre à ta barbeque
mais ouais
la façon
qui est faite
c'est écœurant
parce que
toi t'étais là hier
t'as monté
sur scène
pour le fun
juste pour faire
un 5 minutes
pour le fun
c'est là que tu vois
que c'est le fun
en esti
que
quand c'est pas le fun
y'a aucun humoriste qui va faire
« Hey, show un peu de marde,
je vais aller faire un disque gratis. »
Oui, c'est ça.
Mais de la manière dont c'est fait,
c'est en pente.
Tu as l'impression de...
C'est ça qu'on m'a dit.
C'est encore en même place.
Depuis le début,
ça aussi c'est hot,
parce que le spot, c'est vrai qu'il est beau.
Moi, je suis venu la dernière fois en 2013.
Puis avant ça, c'était en 2000 ou 2001.
Je ne me souviens pas,
mais la première fois que j'étais venu,
ça a été un coup de cœur.
L'ambiance est absolument incroyable.
Je veux dire quelque chose en commençant,
que j'ai dit tantôt dans l'avion.
La B-T-B, moi je suis en amour avec la B-T-B.
Je pensais te le dire.
J'ai dit dans l'avion, la Bétibille, moi je suis en amour avec la Bétibille. Je pensais que tu allais dire, j'ai dit dans l'avion,
peux-tu avoir des pinottes?
Non, mais les gens,
on parle tout le temps de Charlevoix,
puis la Gaspésie,
puis les gens de la Bétibille. Moi, j'ai plein d'amis ici et j'adore ça, la Bétibille-Témiscamingue,
c'est vraiment hot, vous êtes vraiment
super hot. Les gens sont fins,
ils sont accueillants. C'est vrai, le public êtes vraiment super hot. Les gens sont fins, sont accueillants.
C'est vrai, le public est malade.
Très cool.
Toi, tu as beaucoup, beaucoup d'amis dans le coin.
Oui. J'ai des amis.
Joe de Val-d'Or, connaissez-vous?
Des ambulants aussi.
Joe, son frère Marc.
Connaissez-vous?
Cookie. Connaissez-vous Cookie?
Un de mes chums. Danny, Philippe.
Philippe s'est marié hier.
En tout cas.
T'as-tu un ami qui s'appelle Cookie?
Oui, Cookie.
Cookie.
Oui, oui, Cookie.
Cookie, il mesure quoi?
Six pieds, puis il pèse 300 queues-clives.
Puis je pense qu'il l'appelle Cookie
parce que là, il va être fâché.
Bien non, il sait.
Il a comme une grosse face de biscuit.
C'est vrai, c'est ton cousin, Coquille?
C'est pour ça qu'il l'appelle de même?
Il a déjà été cook?
Ah, ben tu vois, là.
Ouais, il coquait des coquilles, c'est ça?
Il coquait des coquilles.
Mais c'est du super bon, man.
T'as-tu un surnom, toi aussi, ou c'est ça une affaire de famille?
Ok, ça se regarde qu'il se fasse, «, moi, mon nom, c'est Morphine.
Mon cousin, Bob Segal.
Vous êtes combien de...
Cookie, c'est ton cousin germain, genre?
C'est...
Petit, Christ, tu l'as pas vu, toi?
Ouais, mais c'est une méchante belle gang.
Je viens ici souvent, moi, même quand je ne suis pas en show.
Oui.
Je visite vos mines.
Je vole des pétettes d'or.
Bien la nuit, je mets des cailloux dans les poches.
Puis là, à soir, toi, Simon, tu fais 40 minutes?
Une demi-heure, je pense.
Toi, tu fais une heure.
Je fais une heure. Il y a Simon qui est là.
Il y a Julien Lacroix qui est là.
Qui ouvre, dans le fond.
Qui était bien de bonne humeur le matin, à l'aéroport.
Il ne sait pas...
On le dit-tu?
Il était chaud-tête.
Non, non, mais chaud-tête détruit tellement
que Simon, un moment donné, je pense qu'il voulait les casser la gueule.
Il criait à l'aéroport.
Chaud-tête.
Il n'a pas dormi une crise de seconde.
Il sentait la robine.
À un moment donné, tu sais,
juste avant que tu t'endormes,
que tu t'évanouisses,
le 4 minutes et demie désagréable,
dans l'avion, il riait.
Il criait. Tout le monde avait honte.
Ben, mec!
Il est parti.
C'est ça.
Santé à Robin.
D'habitude, Julien, par exemple, son gérant,
vu que Julien, il a de même, il bouille, bouille, bouille,
puis après, il disparaît. Mais c'est tout le temps, genre,
Alexis qui fait, là, va te cacher.
Tu sais, puis...
Tu sais, un moment donné, il était venu chez nous, puis, tu sais, sa mère reste sur ma rue, disparaît, mais c'est tout le temps genre Alexis qui fait « Là, va te cacher. »
Un moment donné, il était venu chez nous,
sa mère reste sur ma rue,
puis là, il y avait Julien et son frère Mathieu
qui étaient chez nous, puis Julien était saoul,
puis là, un moment donné, Mathieu, il fait « Calisse,
il est où Julien? » Puis je fais, je sais pas,
il est parti vers la... Il a fait « Ah, tabarnak! »
Il est parti crier des insultes
à la maison à ma mère.
Pour vrai! Il était parti crier des insultes à la maison à ma mère pour vrai il était parti crier
aïe aïe mais il y a quelque chose
toi comment t'as trouvé ça ce matin
avec Julien
non mais moi je trouve ça drôle
mais tu sais moi je suis un
il y a des jeunes humoristes comme ça
avec qui je m'amuse.
Il a l'air de être baveux
et un peu faussement désagréable.
Lui, il fait partie de ça
parce qu'il embarque vraiment là-dedans.
Au début de la journée,
je faisais semblant,
mais dans l'avion,
je vais t'avouer que
s'il ne s'endormait pas,
je t'avais de l'endormir moi-même.
En tout cas,
le soulon va être là aussi la soirée.
Peut-être.
Fallu, Fallu qui anime, c'est vrai, Stéphane Fallu. Fallu, hier, En tout cas, le soulon va être là aussi la soirée. Il a fallu qu'il anime.
C'est vrai, Stéphane Fallu.
Fallu, hier,
j'ai réalisé...
Fallu, c'est le porte-parole, c'est ça?
Oui, c'est le porte-parole.
Je trouve que c'est l'humoriste le plus underrated au Québec.
En tant qu'animateur, hier,
il était bon.
Il fait trois fois
des demi-heures différentes.
C'est quand même beau.
Surtout quand tu animes, tu rouves.
Il y a moins de monde.
Il fait clair.
Il est vraiment bien fait.
Qui donc?
Ils vont nommer le gagnant.
C'est à soir?
Pendant le show? Oui. C'est cool. C Oui, c'est à soir. OK, pendant le show?
Oui, je pense...
Ah, c'est cool, ça.
C'est-tu à la fin du show ou c'est pendant le show qu'ils annoncent?
C'est avant la dernière partie.
C'est avant.
OK, donc juste avant toi.
Wow!
C'est bien cool, ça.
Toi, tu vas vivre...
Tu vas vivre une personne backstage qui est contente,
puis deux qui font...
Moi, je dégage!
Oui, c'est ça.
Je t'arrange! Mais pour vrai... qui est content, pis deux qui fait « Moi, je dégage! » « C'est arrangé! »
Mais pas vrai.
C'est le fun que le gagnant
vive le moment sur scène,
mais c'est plate pour les deux qui ont passé
la fin de semaine, juste pour se faire dire
qu'ils sont moins bons que lui.
Là, ils sont combien en finale?
Comment ça marche? Ils sont trois.
Pis est-ce que vous annoncez le gagnant quand les trois sont sur la scène?
Oui.
OK, ça fait que c'est encore pire.
Oui, c'est ça.
Perdre devant 8 000 personnes, c'est pire.
Le gagnant, il y a 4 000 et une pépite dedans.
Puis les deux perdants,
ils se font pousser dans le public.
Ils enlèvent leur part.
Ils se font body surfer jusqu'à l'aéroport.
Ils repartent.
Ils reviennent avec Julien Lacroix.
Ça, c'est un prix de consolation.
Mais là, Julien,
il est parti se coucher.
Là, il dort. C'est sûr qu'il dort.
Toi, tu avais vécu de quoi?
Tu m'as dit, ici,
avant que ça ne soit pas le temps.
Oui, avant.
Le Quattro?
Le Quattro.
J'étais venu ici en rodage
de mon troisième One Man Show.
Il y a peut-être, je ne sais pas moi...
Marco, ça fait quoi, six ans?
2009.
2009.
Hein?
Tant que ça?
Ça fait 16 ans.
Ça fait que ça fait neuf ans.
Puis il me semble que le stage
C'est ce côté-là
Ça se peut-tu, non?
Ah, il était juste là
OK, en tout cas
T'es sûr que t'es venu?
Oui, oui, oui, je suis là
Non, mais ça a été quelque chose
Parce que c'était la seule fois
Que je vivais un Christi de Pépin
Même en Abitibi
Il y avait une table de filles
À côté de moi
Il était à peu près dix
Puis dans le temps
Vous buviez dans des bidons de gaz
Vous autres, là? Hein? En Quattro? En Quattro, il était à peu près 10. Puis dans le temps, vous buviez dans des bidons de gaz, vous autres.
Hein, en Quattro?
En Quattro, il y avait ça, des espèces de 5 litres de gaz.
Puis les filles étaient saouls, les stimes étaient torchées.
Désagréables.
Ils n'arrêtaient pas de crier.
Puis j'étais nerveux.
Puis tu sais, quand on fait du rodage, puis on teste des nouvelles jokes,
on est bien, bien, bien sur le nerf.
On ne connaît pas nos gags encore, puis tout ça.
Fait que j'étais bien nerveux ce soir-là, pis il arrêtait pas
de me déranger, pis il me dérangeait, pis il criait des astignéseries, pis il voulait
juste s'entendre, tellement qu'à un moment donné, il y a un asti de gros gars qui était
dans la salle, qui s'est levé, pis il a crié vraiment fort, pis il était agressif,
il dit « fermez-vous à l'hueule, tabarnak! » Il dit « j'suis avec ma mère le 85e,
c'est la première fois que j'assure au colis! Fermez vos yeux!
Hein, c'est vrai?
Là, j'fais comme tabarnak!
Qu'est-ce qui se passe ici?
La bonne femme de 85 ans, elle avait-tu un bidon de gaz?
Avec un lighter?
Elle faisait de la poudre avec Yann dans les toilettes.
« Je me foudre avec Yann dans les toilettes. » « Yann, Yann, Yann, la sache, vois-tu, c'est le bac. »
Ça arrêtait pas.
C'était désagréable.
Je leur ai donné 10 avertissements.
Personne dans le bar allait les avertir.
C'est beau.
Ah, tout a pété.
C'est-tu ma grosse voix?
Podcast est fini.
Merci tout le monde.
Allô?
Ah!
Les micros semi-marchent.
Ah, non, c'est parce
qu'ils ont parti
de la vaisselle.
C'est comment?
Les breakers ont sauté.
OK, ça marche, ça.
Ça criait, ça criait.
À un moment donné, je n'étais plus capable.
J'ai dit, je vais le faire moi-même.
Il n'y a personne qui les avertit.
J'ai été vraiment patient en passant.
Après 20 minutes, j'ai dit,
moi, j'en ai plein mon osticule.
J'ai dit, vous sortez de cette table-là
ou je décolle.
J'ai dit, je vous donne 5 minutes. Fait ou je décolle. J'ai dit, je vous donne
cinq minutes, faites ce que vous voulez, c'est moi
ou c'est eux autres. J'ai crissé le micro
sur le stand et je suis parti.
C'est Dave Goyette.
J'étais Dave Goyette,
Goyette, qui faisait ma première partie.
Quand il m'avait arrivé en bas,
il a fait, yo man, qu'est-ce que tu fais là?
Je ne comprenais pas, ça faisait 15-20 minutes
que j'étais sur la scène. On ne descendait pas,
il n'y a pas de loge en bas ou quelque chose.
C'est moi qui... En tout cas.
Finalement, ils ont sorti la table.
Je suis remonté sur scène.
Je me suis excusé à tout le monde.
J'ai dit « Garde, vous êtes... » Tout le monde était content
d'ailleurs parce que je n'étais pas capable de faire mon show.
C'était bien plate. Tu as une gang de filles qui se trouvent
bien drôles. Bref. Après ça,
je voyais probablement qu'ils ont appelé les chums, puis tout ça.
Je voyais les chums dans la vitre de même
qu'ils me regardaient, ces petits menaçants, en tout cas.
Fait qu'au lieu de faire, honnêtement,
j'étais supposé de faire 45 minutes,
puis au lieu de faire ça, j'ai fait 1h45.
J'ai eu du fun, puis ça a été un des
plus beaux shows que j'ai eus dans cette run-là.
Mais c'était vraiment plate. Tu sais, plate
quand c'est trop, tu sais, puis ça, c'était trop.
Ben, c'est parce que quand ça dérange le monde,
avec l'expérience à un moment donné,
moi, j'ai plus de patience
pour quelqu'un qui parle pendant un show.
Mon cerveau n'est pas capable de comprendre
comment tu peux penser que c'est une bonne idée
de faire comme.
Je vais dire de quoi,
tout le monde va aimer ça.
Je ne comprends pas comment.
Sauf que si tu dis quelque chose,
puis que moi, en tant qu'artiste
ou en tant qu'humoriste qui est sur la scène,
ça aide le show ou ça dérange pas,
je vais peut-être te donner le bénéfice du doute.
Je vais te donner le bénéfice du doute de,
OK, t'as peut-être, t'as eu une mauvaise connexion,
t'as pensé que t'étais comique,
pis finalement, tu vas te rendre compte que non,
mais t'as essayé quelque chose,
tu t'es trompé, je vais te faire comprendre gentiment
que tu t'es trompé,
mais quelqu'un qui dérange tout le monde,
qui nuit
à l'expérience de tout le monde,
ça, je n'ai aucune patience
pour ça.
Ou il y a du monde qui veut juste se faire entendre.
Au moins, si vous participez
à quelque chose qui a rapport à ce qu'on dit,
si tu parles de...
Tu es déjà allé jouer au golf, mettons,
puis quelqu'un se lève pour crier, moi j'aime ça les glissades d'eau, t'es déjà allé jouer au golf mettons, pis quelqu'un
se lève pour crier
moi j'aime ça les glissades d'eau, hostie
mais là ça a pas rapport
ça ça m'étonne
ça au moins toi tu peux soit faire
le bon vieux
ta gueule, ou juste
faire, ou juste
y faire comprendre
que t'es vraiment plus drôle que lui
parce que c'est ça que tu fais dans la vie
fait que tu vas
montrer que c'est pas
une bonne idée
mais quelqu'un qui parle
ou qui dérange
ou qui
sans nécessairement
s'adresser à l'artiste
comme tel
moi ça là
moi la fin que j'haïs le plus
c'est quand tu poses
une question à quelqu'un
dans le public
pis au lieu de répondre
la vérité
il essaye d'être drôle
ouais
là t'es comme
ça c'est la vie en général d'unêtre drôle. Là, t'es comme...
Ça, c'est la vie en général
d'un humoriste, je pense.
Mais t'es comme... Ah, si tu viens de te gâcher...
T'as rien gâché,
mais t'es comme tabarnak, là.
T'es pas obligé d'être drôle.
Il essaye toujours. Je sais pas pour toi,
moi, souvent, quand les gens me reconnaissent,
il y en a beaucoup qui essayent
d'être drôle, puis des fois, c'est juste triste.
Ils essayent.
Le monde aime ça.
Le monde, viennent-tu compter des jokes
après tes shows?
Oui, ça arrive.
C'est plus sur Facebook.
C'est plus sur Facebook.
Ils disent « Hey, tu devrais dire telle affaire. »
Je fais « Merci beaucoup, Jonathan. »
C'est ça.
C'est-tu des liners qui ont rapport
avec, mettons, un technologue?
Une fois, c'est deux nues aux filles.
Non, non, non. C'est plus de dire, mettons,
« Ah, hey, tu devrais parler de tel sujet.
Il me semble que tu serais bon pour en parler. »
Le pire, c'est que des fois, je fais « Ah, oui, c'est vrai. »
Mais qu'est-ce que c'est vague comme...
C'est ça, mais...
Ouais.
Moi, je... Tu mettrais ça mais... Ouais. Moi, un jour...
Tu mettrais ça dans ton spectacle.
Je comprends pas comment ça roule encore, cette phrase-là.
Moi, quand mes tantes me disent
« Tu mettrais ça dans ton spectacle »,
de quoi que tu t'es enfargé dans les escaliers.
De quoi tu parles?
L'autre fois, ma tante s'était engagée dans les escaliers standing.
De quoi tu parles?
Tu mettrais ça...
Est-ce que ça me ferait ça?
Tu mettrais ça dans ton spectacle?
L'autre fois...
Ah, si elle allait échapper, ça serait son verre.
Tu mettrais ça dans ton spectacle. L'autre fois... Ah, si elle est échappée sans son verre, tu mettrais ça dans ton spectacle.
Mais non, bien...
T'as-tu chaud, toi, ou je suis sur le bord de faire une crise cardiaque
et je le sais pas? Non.
T'avais où chaud, vous autres? Bien, moi, j'ai un manteau.
Bien oui, c'est ça. Ah, bien, oui.
Pourquoi tu mets un manteau?
Parce que j'ai pas trouvé... J'ai pas de sac.
Fait que c'est mon sac.
J'ai mes affaires dedans.
OK.
Je pourrais le laisser là-bas.
Ça me fait la même job.
C'est ta sacoche.
Oui, c'est ma sacoche.
Mais moi, tu parles de ça,
mais par rapport au monde qui lance des affaires,
moi, il y a au moins, honnêtement,
cinq gags dans ma vie qui viennent du public, par exemple.
Ah oui?
Oui, oui, oui.
Sur des milliers qui ne marchaient pas.
Il y en a, là, c'est quelqu'un qui m'a crié une affaire un soir.
Oui, absolument.
Puis c'était comme encore plus drôle que ce que je venais de dire.
Puis là, je disais, « All right, merci, je vais te voler une joke. »
Mais ça arrive aussi des fois que le public te surprend.
Moi, un de mes meilleurs gags dans mon one-man show,
je te dirais top 3,
que c'est un chauffeur de taxi qui me l'a donné.
Oui?
Ah oui?
Oui.
C'est quoi?
Je ne ferai pas le numéro complet,
mais en gros, j'avais une discussion.
J'étais avec l'humoriste François Boulian.
On revenait du bordel, justement.
On était dans le taxi.
On prenait un taxi ensemble parce qu'on n'habite pas loin.
On avait une discussion, moi j'aime beaucoup les chiens et lui aime beaucoup les chats.
On avait une discussion sur qui était plus intelligent, les chiens ou les chats.
Je disais, écoute, les chiens, pour moi, il n'y a pas de débat possible, c'est tellement évident.
Il était comme, ben non, un chat, tatata.
On a parlé pendant comme 25 minutes à peu près le temps de se rendre.
Lui, il habite un peu avant moi, il débarque.
On fait juste continuer.
Puis le chauffeur, sans même se retourner,
il fait « C'est toi qui as raison. »
Fait que là...
Sans se retourner, il fait
« J'avais un chat dans la police, toi. »
C'est ça.
J'ai fait « Oh my God! » Puis j'ai fait Oh my god
Wow
Pis j'ai dit
Écoute
Si tu viens de me donner un gag
Pis c'est un des plus gros gags de mon show
C'est incroyable
Très drôle
C'est vrai Anesthi
Ben oui
Merci beaucoup
Les cinq jokes que le monde t'ont donné
Tu t'en rappelles-tu?
Non.
Je m'en souviens pas.
En fait, une récemment, oui.
Je parle de...
Bien là, c'est une nouvelle joke.
Je ne vais pas vous la dire.
Mais oui, c'est une joke qui a rapport à la météo.
En rodage, je veux dire, tu essaies des affaires.
Il y en a, tu ne sais pas.
Tu te dis, je vais essayer celle-là.
Le numéro allait super bien.
Je n'avais pas de punch-out.
Je ne savais pas comment finir le numéro.
Puis à un moment donné, il y a quelqu'un dans le public
qui l'a crié, mais fort. Puis ça a fait
rire tout le monde. D'ailleurs, je l'ai dit en joke,
j'ai dit, Chris, c'est plate quand il y a quelqu'un dans le public
qui est plus gros que toi, puis blablabla.
Finalement, j'ai gardé ça joke. J'ai demandé
la permission devant tout le monde, si je pouvais apprendre,
il m'a dit oui. Puis c'est ça.
C'est cool. Mais très drôle. Vous allez l'entendre à soir. Il faut venir voir le show. Quand je pouvais apprendre, il m'a dit oui. Pis c'est ça. Mais elle est très drôle.
Vous allez l'entendre à soir.
Faut venir voir le show. Quand je vais parler de météo,
vous devinerez laquelle.
Il était en train de dire que c'est la meilleure.
Je vais vous faire ça à soir.
Il y a juste vous autres qui allez comprendre.
Fait que blablabla...
Non, tabarnak, qu'est-ce qu'il fait là lui?
Fait que gars, il est-tu en train de cruiser ma blague?
Ben oui c'est ça!
J'ai-tu commencé à traverser mon chandail?
Non, non, t'es beau!
Tiens, par contre vous avez pas chaud vous autres?
Je suis comme un équipe ma santé.
T'as-tu une drapfe toi?
Ben j'ai comme un petit drapfe.
Ah oui? Attends un peu.
Moi hier, j'ai... T'as-tu déjà vu Mariohe, toi? J'ai comme un petit drap. Moi, hier, j'ai...
T'as-tu déjà vu Mario Tessier en show?
Euh...
Pourquoi?
Y'a eu show, là, hier.
Y'a show?
J'ai jamais vu un humain avoir show même de ma vie.
Où t'as draphe, toi?
Pour vrai?
Ah oui, sit!
Oh yeah, baby!
Seigneur! Là, le seul Kodak qui te pogne, c'est le site d'affaires de la réalité virtuelle, mais... »
« Là, il y a quelqu'un qui me voit dans un masque, là! »
« Ouais, la caméra en arrière, c'est une affaire de VR. »
« Ah oui? Ah oui! »
« Wow! Vous êtes rendus hot! »
« Puis là, évidemment, c'est 360, donc ils peuvent juste se retourner.
Mais ça, on fait le test
et on ne mettra pas l'épisode au complet
parce que je sais ce qui va arriver.
Le monde va juste faire...
Ils vont regarder la tête à Yann.
Oui, c'est ça.
Puis après, ils vont checker les boules des filles dans la salle.
Ça va être vraiment juste ça.
Moi, j'ai un masque chez nous.
J'ai un masque.
C'est une cochonnerie que tu mets ton téléphone.
J'avais regardé...
Seinfeld faisait une affaire
qui est un monologue à SNL
que tu peux le regarder.
C'est les 40 ans de SNL.
T'as plein de monde connu qui pose des questions.
Tu regardes Seinfeld
Le monde pose leurs questions
Puis à un moment donné tu réalises
Christ tout le monde dans la salle est connu
Fait que tu te mets juste à regarder le monde
T'es comme Christ tu Morgan Freeman
Puis t'entends Jean-Christophe parler
Puis après tu deviens étourdi
Vu que tout est flou
Filmer un peu
Moi j'avais eu une idée à un moment donné
j'avais entendu parler
de ça
la réalité virtuelle
j'étais comme
je peux-tu m'en servir
dans ma carrière
dans mon métier
tout ça
puis je suis allé rencontrer
un gars
qui lui
fait ça
puis il en développe
de plus en plus
fait que
il m'a fait faire des tests
que lui avait filmé
puis tu sais
c'est encore
tu vois que c'est encore le début d'une technologie mais c'est ça c'est là qu'on m'a fait faire des tests que lui avait filmés. Puis tu vois que c'est encore le début d'une technologie,
mais c'est ça, c'est là qu'on s'en va.
C'est incroyable ce qu'il m'a montré.
Quand c'est vraiment bien fait, c'est bien réfléchi,
c'est vraiment pensé pour ça.
C'est pas juste créer sur une caméra là,
comme ce que tu fais en ce moment.
Pas juste ce que vous faites.
C'est ça, pas de l'assistante comme tu fais en ce moment.
Quand quelqu'un...
Non, mais quand c'est vraiment... Tout l'ostimade comme tu fais en ce moment quand quelqu'un non mais quand
c'est vraiment
tout était bien pensé
pour ça
puis ça faisait
une expérience
il y avait filmé
à un moment donné
un groupe de musique
je me rappelle plus
c'est lequel
sur le toit
d'un immeuble
à Montréal
la nuit
puis ils faisaient
un show de musique
tout était comme
assis dans le milieu
mais il y avait comme
c'était
je pense que
moi je me suis rendu compte
que plus c'est gros
plus l'endroit est gros, moins c'est le fun.
Quand c'est plus petit, là, c'est vraiment comme...
Tu te sens vraiment dedans.
Parce qu'il y avait...
Il avait filmé un show de Pink aussi, je pense, au Centre Bell.
Là, il t'avait mis la caméra en première rangée.
Fait que oui, la première rangée, elle est là.
Sauf que là, tu te retournes, puis...
C'est vite.
Il y a rien d'autre.
Tandis que quand t as quelque chose proche partout,
je trouve ça vraiment immersif.
As-tu déjà vu du porn avec ça?
Non.
Moi, j'ai...
Non, mais je te garantis
que l'industrie de la porno
va sauter là-dessus, mon gars.
Tu n'as pas vécu...
Dans six ans, tu vas juste voir
le monde se promener
dans un riz avec des lunettes.
C'est sûr et certain.
Je te jure.
Je te jure, mon gars.
L'affaire qui m'avait traumatisé,
c'est que moi, quand j'avais fait... Ah oui L'affaire qui m'avait traumatisé C'est que moi quand j'avais fait
Ah ouais genre
Mais je m'étais
Là j'avais regardé pis j'ai fait
Ah Christ c'est une fille
Tu sais pas c'est quoi vivre jusqu'à temps que tu te fasses manger la nonne
Pendant
C'est extérieur tu sais
Non mais honnêtement
Honnêtement je sais pas
Tu t'étais trompé de film c'est ça que tu voulais
Non mais c'est ça
J'avais pris une couple de films, c'est ça que tu voulais? Non, mais c'est ça.
J'avais pris une couple de films,
puis là, celle-là, j'avais fait... Ah, on a essayé ça.
Honnêtement, j'adore mon métier,
puis tout le monde ici, on gagne bien notre vie,
mais il y a des milliards à faire avec ça.
Je te jure, là, il y a quelqu'un qui va...
Notez ça, là.
Oh, il y a quelqu'un qui a dit quelque chose à dire?
Pour la porn? On aest-à-dire?
On a-tu une porn star de réalité?
Moi, je l'ai faite.
Mais ça existe-tu, ça?
Oui, ça existe.
C'est sûr que ça existe.
Moi, j'ai vu un making-of d'un film porno
et c'est l'affaire la plus triste au monde
parce que le gars, il ne peut pas bouger.
Admettons, si tu veux faire
comme une vision objective, le gars, il il peut pas bouger. Admettons, si tu veux faire comme une vision objective,
le gars, il peut pas bouger. Il y a un bâton
en arrière de lui.
C'est fixe parce que tu bouges pas.
Tu bouges pas.
Le gars, il est là et il se fait sucer.
Il se fait aller un petit peu le bassin,
mais il peut pas bouger du tout.
C'est pas si triste que ça.
C'est la chose la plus triste.
C'est la chose la plus triste. Non, mais tu chose la plus triste que j'ai vu de ma vie.
Non, mais tu sais, j'entends parler de l'Holocauste.
Ça, c'était très sain à ta maman.
Il va dans les hôpitaux pour en faire.
Moi, j'ai le temps de mon fils.
Hey, moi, je connais un gars.
Mets-toi un sourire dans la face.
Il y avait un bâton en deux. Il y a des gars qui se font sucer.
Non, mais ça, je dois avouer
que ça doit pas être super intéressant,
mais moi, je me disais juste,
tu fais une scène d'orgie ou je sais pas quoi,
puis tu fais juste regarder un peu partout.
Au lieu, tu sais, quand tu vas sur le site,
c'est comme tous les différents types.
Là, c'est juste tout dans la même pièce,
donc tu choisis lequel tu veux.
Mais il faut que le pénis s'en moutienne.
Oui.
Sinon, bien... Pourquoi? t'es pas dedans, là.
Mais moi, je pense.
Non, mais tu sais, moi, me retrouver
avec une grosse affaire, je fais comme,
pas crédible.
C'est à qui, ça?
Quoi que tu peux vivre, ça,
pour la première fois de ta vie?
Ou tu te crasses, mais juste, t'es dans le vide.
Tu sais, tu donnes des claques
sur ton pénis. Parce que... Parce que tu crasses, mais juste, t'es dans le vide. Tu sais, pis tu donnes des claques sur ton pénis.
Parce que...
Tu te crasses ici.
Tu te bauses sur ce que tu bois.
Ça fait comme...
Tu donnes des coups.
Tu donnes des petits coups de marteau à ton pénis.
C'est épouvant.
Moi, j'ai trouvé
les meilleures choses, c'est quand tu peux pas trop bouger.
Fait que je pense...
Parce que ça devient tellement mané,
c'est quand tu te lèves,
ta caméra te lève pas,
tu comprends? Fait qu'il faut vraiment
trouver une position assise,
pis il faut vraiment que tu fasses,
que ce soit dans un contexte où tu peux juste
tourner la tête pis regarder. Parlez-vous encore de porn, là?
Non, non, général.
OK, calvaire.
J'essaie d'imaginer tout ce que vous disiez.
Faut pas que tu bouges.
J'ai dit que ça allait être plate.
Mais toi,
en as-tu vu des porn, même?
Non.
Toi?
Avec l'arrêté virtuel?
Oui, oui. Bien, j'ai pas mon masque,
mais j'ai des films dans mon téléphone.
All right.
Que tu mets sur ton masque,
pis mettons ton masque,
là, t'as-tu ça dans ton VR?
Assoir au show.
Hé, moi, moi pis Mike.
En dehors du VR, sur une petite table à pique-nique.
Pendant le show.
C'est Patrick Grou.
Patrick Grou.
C'est tabarnak.
Arrive, t'es débandé.
Mais je pense,
une affaire qui pourrait être bonne,
ça serait un show réalité avec un VR. Le monde qui écoute des shows réalité, c'est parce qu'une affaire qui pourrait être bonne, ce serait un show réalité avec un V.A.
Le monde qui écoute des shows réalité, c'est parce qu'ils veulent voir
le monde dans leur vie.
Moi, il y avait une affaire qu'il avait faite, lui,
que je trouvais...
C'est là que tu voyais un peu la limite,
mais à quel point ça peut être hot.
Il était allé filmer
pendant le tournoi de hockey junior.
Il avait mis une caméra vraiment
dans le coin,
comme un premier banc en avant de la vitre.
Fait que tu étais assis et là, tu voyais le jeu qui était vraiment dans la zone.
S'il était de l'autre bord, c'était plus difficile.
Mais quand tu tournais, tu voyais le monde dans les estrades.
Mais quand il y avait un but, naturellement, tu avais le goût de te lever
parce que tu es tellement dedans que tu as le goût de te dire
« Ah oui, c'est vrai, je ne suis pas là pour vrai. »
C'était vraiment impressionnant.
Mais c'est là que tu voyais les limites,
parce que tu peux pas aller loin, tu peux pas te lever.
Mais c'est vraiment là.
À un moment donné, ça va débloquer, puis...
Ça va être bon pour le monde,
c'est qu'ils ont peur de sortir de chez eux, tu sais.
Ouais.
C'est vrai, tu sais.
Ils vont pouvoir avoir une vie,
mais en sécurité, dans une cage.
Ouais, c'est ça.
Tu sais, va voir le monde,
mais dans une pièce.
Je ne sais pas si c'est légal.
Tu sais, comme en prison,
ils ont la télé, ils ont Internet.
Si tu as ça en prison,
tu ne le sais même pas
que tu es en prison.
Moi, je pense que tu le sais pareil.
D'après moi,
tu te le fais rappeler assez vite.
Moi, je suis à une game de hockey,
mais je me fais un culé.
Tu ne comprends pas.
Je me fais un culé en jouant au hockey. Voyons, c'est mou de hockey, mais je vais me faire un killer. » « Tu comprends pas. » « Je veux me faire un killer en jouant au hockey, moi. »
« Voyons, c'est mouillé et ça fait mal. »
« C'est pas normal. »
« C'est peut-être une bonne façon de penser à autre chose. »
« Tu es dans la douche avec tes lunettes. »
« Je peux pas. Je peux pas. »
« Ben non, mais rien.
Personne dit que tu peux pas voyager en te faisant violer.
Mais non, mais...
Moi, je trouve juste ça gros.
T'as l'air un peu innocent.
Tu peux pas regarder ça en public.
Toi, tu regardes des films.
Mais peut-être qu'un jour, ça va être comme des petits verres de contact.
Tu ne le sauras même pas.
Tu ne le sauras même pas.
Tu ne vas pas regarder de la porn, personne ne va le savoir.
Tu es encore là-dessus.
Non, pas à tout.
On t'a perdu.
Non, du tout.
Es-tu bonne, la brise?
Ça fait du bien juste de changer de place,
des fois.
Vous êtes chauds, vous autres?
Tantôt, j'ai vraiment eu peur.
Je voyais que tu ne suais pas.
Moi, j'en ai eu une draphe. Je suis peut-être en train de faire...
Non?
Tu as une draphe?
Oui.
Peut-être que je t'ai intimidé au début
et je t'ai gêné.
Mais toi, tu sues naturellement.
Non.
Non, mais sur scène, tu sais...
Mais moi, je...
Je ne suis pas comme André-Philippe Gagnon, mais... Tu te tu sais... Mais moi, je... Je suis pas comme
André-Philippe Gagnon,
mais...
Tu te souviens-tu, lui,
comment il se tuait?
C'était-tu pire que ça,
Mario, hier?
Oui, c'est pire que...
Ben voyons donc!
Oui, oui.
Ben, il avait-tu son veston
pis tout, pis une cravate,
pis...
Non, il avait une chemise
qu'au début,
il était pas serré,
pis après, on dirait
que quelqu'un lui avait
peinturé un T-shirt.
Tellement que c'était collé, là!
Il faisait du show dehors?
Pas tant que ça.
Il faisait, mettons, 20.
Il faisait 20, 22.
Mais moi, je suis bien à 22.
Je le dis souvent.
Moi, c'est ma température.
Chez nous, il fait 22.
L'air climatisé, le chauffage l'hiver,
c'est toujours 22.
En haut de ça, je suis pas bien.
Puis en bas non plus.
Il fait combien, Cyp?
Non, plus que ça. Là, il doit faire
24, 25.
Chris, que tu vois que je suis bonhomme
parce que j'ai le goût de te répondre.
Combien?
Ouais, ouais, mais apporte, là.
Je suis vraiment en train de faire une crise cardiaque.
Imagine, pareil,
c'est fini, il cite avec vous autres.
« Calisse. »
« Tu finis le podcast, tu parles de moi. »
Tout le monde rit, il pense qu'il fait des grimaces.
« Paralysé de côté. »
C'est ses dernières minutes.
« Ah! Il est malade, il a du cancer à la fesse! »
Fait maner.
Là, le monde en VR, ils font « Ah, qu'est-ce qu'il y a là? »
Oui, c'est ça.
Il est resté en terre tout le long.
Je ne sais pas pourquoi j'ai les chauds.
J'ai souvent chaud.
Moi, j'ai déjà...
Quand j'ai gagné Découverte de l'année,
je suis monté sur scène aux Oliviers
et j'avais comme un manteau de Suède
parce que c'était très à la mode à l'époque.
C'était une mauvaise idée.
Ça n'a jamais été à la mode, ça.
Anyway.
Puis je suais tellement.
C'est comme un espèce de beige.
Beige suède.
Un vrai suède.
Il était pâle ici.
Il passait là.
En dessous des bras.
Mais pour vrai.
Puis là, c'était qui?
Je ne me souviens plus qui.
Mais en tout cas,
il nommait les nommés.
Il y avait une nomination.
Puis je savais, moi, que j'avais passé à travers un code de Suède.
Il faut le faire, là.
Puis là, je disais, j'espère que je ne gagnerai pas.
Je ne voulais pas gagner. Je ne voulais pas monter.
Puis finalement, j'ai gagné.
Puis je suis monté avec, écoute, tu le vois, c'est évident.
Puis je ne savais pas quoi dire.
Puis j'étais comme gêné.
Puis j'avais juste dit devant tout le monde,
« Je suis un gars qui sue, moi! »
Il y avait eu un semi-rire
en plus.
J'ai su encore plus.
Ça veut dire qu'il doit y avoir du monde dans la maison qui ont fait...
Il a-tu juste fait semblant
de tuer et c'était un joke?
Il pensait que toi, pendant que tu disais les noms,
tu étais comme...
Tu disais en blanc...
Vite-moi, je vais...
Oui, oui.
Oui, mais c'est ça. Qu'est-ce-moi de venir voir ces petits bras. Ouais, ouais. L'un d'une bonne.
Ouais.
Mais c'est ça.
Qu'est-ce que tu veux?
Je suis un gars du nord.
Moi, je suis un sueur sur scène.
Oui?
Un sueur?
Juste la face ou le corps?
En dessous des bras.
OK.
Oh, oui.
Pis des fois,
moi, j'ai fait des traitements
des fois pour arrêter
tout ça en dessous des bras
pis même ça, je traverse
la science.
Genre, je bats la science.
Ben, il y a des espèces...
Il y a un liquide que tu peux mettre qui s'appelle du dry-sore,
mais tu peux te faire shooter du Botox aussi.
Ah! On peut-tu arrêter de parler de ça?
Je sens que c'est pire, là.
Oui.
Louis-José...
T'as fait de la tournée avec Louis-José, toi?
Il suit-tu encore des genoux?
Louis-José, je vous jure,
il suait des genoux. Oui, il avait des lignes de sueur en dessous des genoux. Louis-José, je vous le jure, il suait des genoux. Il suait des genoux?
Oui, il avait des lignes de sueur
en dessous des genoux.
Je n'ai jamais remarqué.
Peut-être qu'il se met des pads.
Oui, c'est ça.
Il doit se mettre des serviettes sanitaires
sur ses genoux.
Tu fais ça ou tu mets des protèges dessous?
Non, je devrais, par exemple.
Là, ça paraît dessus, un peu.
Moi, j'aurais peur que, tu sais,
quand tu sues,
ça décolle
et tu parles à quelqu'un
et ça fait juste comme flot.
Ça tombe à terre
et là, il faut
que tu le kick.
À un moment donné,
il n'y a pas si longtemps,
j'étais en show
et d'habitude,
je suis toujours en noir
justement parce que
je le sais que ça paraît
après.
Moi, je mets un T-shirt
et ça paraît
comme 12 secondes après. Fait que je me suis dit que je vais mettre du ça paraît après... Moi, je mets un T-shirt, puis ça paraît comme 12 secondes après.
Fait que je me suis dit, je vais mettre du noir.
Puis là, j'avais comme une tache sur ma chemise
où elle était déchirée ou je sais pas quoi.
Fait que j'ai joué avec une autre couleur
où là, je me suis dit, là, il faut que je mette mes...
Faut que je mette mes protèges dessous.
C'est comme ce que les filles mettent
pendant une semaine ou je sais pas quoi.
Leur menstruation.
Oui, c'est ça. Je mets ça en dessous
puis là, je deviens...
Moi, sur scène, je peux être vraiment, vraiment,
vraiment self-conscious.
Quand je vois quelqu'un rire...
Quand je fais le show et que quelqu'un va juste faire
comme ça, je fais comme...
Asti, ma fly est baissée.
Ou asti, j'ai une trace de piss
sur ses pantalons. »
Je deviens tellement convaincu
qu'il rit de moi.
Puis là, ça commence à arriver
de plus en plus que tout le monde qui rit.
Puis je suis comme
« Ah, si, mes patchs sont tombés. »
Puis là, tout le long du show,
je commence à essayer de les tâter
de même. Puis je suis sûr qu'ils ne sont plus là.
Je suis comme « Ah, fuck, ils ne sont plus là. » Je commence à regarder à terre. Ça a pris comme un 10 minutes pour m'assurer que j'enaye de les tâter de même, puis je suis sûr qu'ils sont plus là. Je suis comme « Ah, fuck, ils sont plus là. »
Je commence à regarder à terre.
Ça a pris comme 10 minutes pour m'assurer
que j'avais encore mes tampax en dessous des bras.
Tu sais, ton cauchemar, moi, ça m'est arrivé.
Fuck off.
Tu étais là ce soir-là.
C'est tombé.
Mon premier one-man show à la Place des Arts,
Sal Wilfrid Pelletier, 3000 personnes.
Mike était venu faire
pour mon DVD
un Simon Bianri, puis il y avait Dominique Parquet
qui était invité, Cathy Gauthier, tout.
Puis je faisais un numéro dans le temps, je disais que la vie
est belle, puis blablabla, puis j'avais comme une chemise
rose avec des froufrous, puis j'avais
des pads de même, puis
je faisais des changements de costume très rapides,
puis là, c'est une captation
un soir, et là, je'est une captation un soir.
Et là, je me souviens piquant,
mais vous allez le voir, là.
Allez acheter le DVD, vous allez pouvoir le voir.
Mais à un moment donné, je reviens,
je commence mon numéro, puis il y a un petit pad à terre.
Évident, là, un pad de tout bras, là,
pour empêcher d'avoir des cernes.
Fait qu'il est là tout le long, rien.
Je le sais qu'il est là, puis ça me déconcentre,
puis ça me fait chier.
Tout le long du numéro.
Tout le long.
Là, les gens, ils doivent se dire,
c'est quoi cette christie d'affaires-là à terre?
Bien, c'est ça.
C'est un pad de... C'est un pad de dessous de bras.
De dessous de bras.
Puis, sont quelles couleurs les pads de dessous de bras?
Bien, moi, c'était blanc.
OK.
Oui.
Fait que tu le remarques...
Bien, au 15e show, c'était plus blanc, mais.... Fait que tu le remarques en fait. Au 15e show,
c'était plus blanc,
mais...
T'es changé pas à ça.
Non.
C'est une joke.
C'est des pattes jetables?
Mais c'est pas des pattes.
Moi, c'était pas
des serviettes.
C'était des...
Parce qu'il y en a
qui font ça.
Ils prennent des genres
de petites serviettes sanitaires
qui collent.
Je suis sûr
qu'il doit y avoir
un épée à un moment donné
qui a acheté un tampon.
Puis il a fait comme
c'est le sang du bras
avec la petite corde
qui sortait
avec du papier
que tu trouves
dans le salle de bain
papier brun
un moment donné
j'étais à un show
et j'étais comme
il ne sent pas de bon sens
donc je prenais du papier
et je mettais ça
en dessous de mon bras
mais pourquoi
quand tu penses à ça
juste avant de monter
avec le
ça devait faire du bruit
tu sais quand tu ben pas tant parce qu'e avant de monter avec le... Ça devait faire du bruit, tu sais, quand tu...
Ben pas tant, parce qu'à un moment donné,
ça devient tellement mouillé, ça devient tellement absorbant que...
Mais pourquoi on a si peur que ça de suer, pour vrai,
quand tu penses...
Tu sais, au 18e siècle, c'est encore...
Tu sais, tu les autres, bon, du 18e siècle,
ils chiaient dans la rue, mais bref.
Ouais, c'est ça.
Ça garochait de la pisse avec des chaudières.
Mais attention, Henri!
Check, le gars qui chie dans la rue, ça met cœur et su.
C'est-tu qui est dégueulasse?
C'est-tu qui est bonne?
Check comment il perd le cochon.
Non, mais tu sais, on est rendu là.
C'est grave pareil. On a peur de suer.
Écoute, tu disais tantôt qu'il y en a qui showent du Botox
en dessous des bras pour ne pas suer.
Moi, je l'ai fait, moi.
Ah oui, oui. Non, mais c'est parce que tu le sais.
Non, mais c'est parce que tu le sais que c'est dérangeant.
Tu le vois quand les gens...
Tu sais, parce que quand tu fais un show,
puis tu vois, en général, évidemment, vous le savez,
on voit juste comme deux ou trois rangées,
des fois quatre, mais souvent, c'est deux, trois.
Fait que souvent, quand tu regardes,
les gens vont te regarder dans les yeux,
mais c'est pas long que quelqu'un fait...
Là, tu fais comme...
Ah, qu'est-ce qu'il se passe?
Là, tu cherches à l'entour,
puis là, le monde voit que tu suis, là, t'es comme... Si je suis... Là, tu peux être... En tout cas, moi, je suis bien, « Ah, qu'est-ce qui se passe? » Là, tu cherches à l'entour. Puis là, le monde voit que tu sues.
Là, t'es comme, « Ah, si je sue. »
En tout cas, moi, je suis bien fragile sur scène.
Ça prend pas grand-chose pour que je me rappelle plus de mon texte.
Mais moi, ça, ça a toujours été...
Même dans la vie, en général, je sue.
Je porte juste du noir, quasiment.
Moi, je sue juste...
Moi, je sue l'hiver.
Ouais.
En dessous des bras, c'est épouvantable.
Moi, c'est juste de la face.
Puis là, j'ai arrêté cette année.
Je suis moins.
Mais dernière année...
Est-ce que tu bois moins?
Ouais.
Mais c'est que je suis déshydraté que le tabarnak.
Mon corps fait...
Non, c'est pas possible.
Tu peux pas.
Tu peux pas.
Non, on n'a pas.
Je suis chaud, je fais juste...
Pas de problème.
Je fais juste aller.
Je suis chaud, je... Ça va bien? juste... Pas de problème. C'est juste Hallé. C'est une fois en show.
Ça va bien?
Moi, avant,
j'avais une... J'ai remarqué,
ça doit être pour vrai, juste parce que je suis déshydraté,
que, avant, j'avais tout le temps une serviette
parce que je suais,
pas possible, mais juste de la face.
Moi, j'ai une serviette sur scène
100% du temps.
Sinon, ça me coule dans les yeux.
Oui, mais sur scène,
il fait chaud pour vrai.
Il y a des spots, des lumières, le stress.
Moi, je suis, mais je sens bon.
Je voulais juste préciser.
Oui.
Ma blonde est là, c'est-tu vrai?
Bon, tu vois?
Tout le monde regarde.
T'as vu 200 personnes faire...
Tu vois, ça, ça va être intéressant pour le VR.
Même ma blonde est là, VR,
en faisant comme, « Ah, Chris! »
OK.
Moi, ça me fait capoter.
Ça arrive encore qu'il y a du monde qui pue.
Puis je ne comprends pas.
La technologie de déodorant,
ça fait longtemps qu'elle est là.
Puis tu devrais le savoir.
Oui, il n'y en a aucun qui marche pour moi.
Mais Chris, mets-en 22 fois.
Non, c'est parce qu'il y a une différence
entre un déodorant et un anti-sidorifique.
Un anti-sidorifique, il y a de l'aluminium là-dedans.
Il paie quand c'est régénéré, mais tu ne sues pas et tu es beau.
Donc, moi, ça ne change rien.
Je pense que ça prend 18 ou 22 % d'aluminium pour que ça soit efficace.
Si tu ne veux pas suer, c'est un anti-sudorifique.
Si tu ne veux pas puer, c'est du déo, mais tu sues.
Ça fait-tu une demi-heure qu'on parle de ça?
C'est l'aluminium.
On prend-tu des questions du public pour nous aider à changer de sujet, mettons?
Est-ce qu'il y a des gens qui ont des questions de transpiration?
Mais l'aluminium...
Oui, ça n'a pas d'allure.
Comment ils ont fait de découvrir ça?
Il y a quelqu'un sous, avec son papier foil, ses tues de bras
et il a fait « Crache, je suis bien, je suis bien. »
« Je m'arrête bien, je suis dégueulasse. »
Ça doit bloquer tes porcs.
Je vais égrener ça, je vais mettre ça avec de la vaseline,
je vais me sacrer ça en dessous des bras.
Mais de l'aluminium,
il me semble qu'il y a quelque chose de pas
sain là-dedans, mais oui, effectivement.
Sauf que là, en fait, c'est que ça bouche
tes porcs de peau, c'est pas compliqué.
Fait que t'arrêtes de suer des sous-bras,
mais tu sues d'ailleurs.
Tu sues de la craque.
Pis ça, c'est pas mieux.
Pas tant que ça doit faire la même chose,
ça fait juste que ça bloque tout, vu que c'est tout...
Ouais, mais tu sais, c'est ça,
la soirée, il faut qu'elle sorte pareil, tu comprends?
Fait pas comme, OK, on se voit dans deux semaines.
Tu me suais plus, moi moi je suais plus du cou ici
sauf que ça me dérangeait
moins de suer ici
que
je te dis moi
quand je suis des tuts de bras
c'est pas
c'est pas un cerne
ça va jusqu'à ma ceinture
c'est juste qu'ici
ah non non c'est intense
fait que
j'ai
choisi mes batailles
ok
j'ai choisi mes batailles
de transpiration
toi t'es vraiment en train
de te magasiner une date
à ce soir là
moi ça
ah moi c'est jusqu'à là moi je suis la craque aussi t'as une taille de transpiration. Toi, t'es vraiment en train de te magasiner une date à ce soir-là. Moi, ça?
Moi, c'est jusqu'à là.
Moi, je suis la craque aussi.
Tu vas faire peur aux filles de Val-d'Or.
On se voit sur les plaines.
Moi, j'ai eu... La semaine passée, pendant la canicule,
je pense que c'est le fait que je suis plus
que je pensais que j'allais mourir.
Vu que je transfère pas...
Même là, tu te suis pas.
Non, je suis pas.
C'est pas normal.
Tu es peut-être mort.
Sur le coup, je pensais...
Il est pas au vieillard.
Il va mourir.
Puis, à un moment donné, j'ai fait...
J'étais bien étourdi.
J'étais étourdi. J'étais étourdi.
Je ne veux pas, dans le journal,
hier, 17 personnes de 102 ans
et un micro-horsesau.
Tu imagines, j'ai écrit...
La calicule en porte-mic.
Il faisait 36
avec un facteur humidex de 41.
La calicule en porte-mic. Je faisais 36 avec le facteur humidex de 41. Il va falloir que je recommence à suivre.
Il va falloir que tu recommences à suivre, vraiment.
C'est inquiétant.
Oui.
Mais j'ai trouvé ça...
Tu sais, moi, je suis allé en Haïti pendant le début de la canicule.
Puis après, je suis arrivé.
Puis je trouvais ça pire ici que là-bas.
Il faisait plus chaud ici que là-bas.
Moi, j'étais à la République dominicaine
au début de la canicule,
pis quand je suis arrivé, j'ai fait...
Ah oui?
Ah oui, c'était...
T'étais-tu là...
Moi, ça, ça me rend désagréable.
Désagréable.
Ah oui?
C'est sûr, sûr, sûr.
Moi, la chaleur, cette hauteur-là de chaleur,
ça me...
Je perds la tête.
T'as l'air clim chez vous?
Oui.
Toi, avec?
Oui, oui, oui.
Ah non, moi, ça roule,
ça fait du bruit, là.
Ça fait...
dans la journée longue,
tout l'été.
Ça fait frais,
ma blonde a la frais,
fait que là, elle l'arrête,
fait que là, je me réveille le matin
dans une espèce de...
Tu sais, tu regardes le lit, là,
puis tu vois comment j'ai dormi, là.
Tu vois la position fétale
de soir. Là, je la repars, puis là, elle a la frais, fait que la referme. » Tu vois la position fétale de soir.
Là, je la repars.
Elle a la frette,
parce que la referme.
Ça fait qu'on n'est plus ensemble.
OK.
C'est le fait.
Non, mais moi, je ne suis pas en haut.
Tu sais, toi, tu dis 22, là.
22, c'est pas mal ma limite,
je te dirais.
Moi, il faut que je fasse en bas de ça.
Moi, 19, je dors comme un bébé.
Ah oui?
Ah oui, moi, il faut que je fasse frette, frette, frette.
C'est un luxe, c'est briller l'été, quand même. Non, moi, ça, là de ça. Moi, 19, je dors comme un bébé. Ah oui? Ah oui, il faut que ça fasse frais. C'est un luxe à briller l'été quand même.
Moi, ça, là.
Moi, j'aime ça dormir froid, mais avec une grosse couvercle.
Moi aussi.
Hey, souvenez-vous des lits d'eau?
Oui.
Ça existe-t-il encore, ces lits d'eau?
Qui a ça, un lit d'eau, pour vrai?
Qui a déjà eu ça?
Moi, j'ai eu ça.
Toi, tu as un lit d'eau? C a déjà eu ça? Moi, j'ai eu ça. Toi, t'as un Lido?
C'est quelque chose, hein?
C'est tout.
Non, non, hein?
Ça se déménage très mal.
Ça se déménage très mal.
C'est parce qu'il faut que tu le vides.
Oui, c'est ça.
Mais la mode des Lido,
que t'embarquais sur le Lido,
puis tu tombais à côté du lit.
Juste le bruit que ça faisait.
Ta pisse de peau restait poignée
entre le matelas et le bois.
Tu te levais.
Ta peau
restait poignée
entre le bois
et le matelas.
Ça pinçait.
Quelle mauvaise invention.
Tout le monde qui avait des lido avait des lignes rouges en arrière des genoux. et puis le matelas. Tu sais, ça pince. Quelle mauvaise invention, ça.
Tout le monde qui avait des Lido a des lignes rouges en arrière des genoux.
Tu n'as jamais essayé ça, un Lido?
Je ne me rappelle pas déjà avoir essayé un Lido, honnêtement.
Un lit de clous, ça, c'est pire.
Oui.
Un Lido.
Moi, j'avais rencontré un gars,
il y a une couple d'années, qu'il y avait un magasin de Lido. C, j'avais rencontré un gars il y a une couple d'années
qui avait un magasin de Lido.
C'est cool.
Il était devenu
avocat, genre, dans la quarantaine.
J'ai fait, pourquoi t'es allé à l'école?
Pourquoi t'as changé de profession
dans la quarantaine? Il a dit, Christ, j'avais
un magasin de Lido.
Fait que lui,
on s'entend, tu peux pas...
T'es mort.
Je vends des aquariums aussi.
Oui, c'est ça.
C'est un gars
qui vendait des tanks à eau chaude.
Ça aurait été cœurant. Il y a un Lido
transparent avec des poissons qui se promènent.
Existe-tu ça?
Comment tu fais le nourrir?
On m'ouvrait un magasin de Lido avec des poissons dedans
Tu les vois juste crever de faim
Non, non
Tu ne veux pas les nourrir
En Asie, ils vendent des souliers
Des talons hauts avec des poissons dedans
Puis ils meurent un moment donné ou tu les nourris?
Ils meurent
Comme un moment donné, tu te promènes avec des poissons morts
C'est dégueulasse
C'est moigueulasse.
C'est moi qui commence à être chaud ou c'est weird?
Non, moi, je viens sous vite le jour.
Ah oui?
Moi, là, je ne sais pas c'est mon combien de tièmes.
Sept, Mike, sept.
J'en ai pris deux avant, puis là, ça, je pense mon troisième, puis je le sens. Mais c'est normal.
Moi, je ne peux plus boire avant 8 heures.
Sinon, je m'endors à 7h12.
Ah, c'est épouvantable. Je ne suis plus capable.
Surtout s'il fait chaud le jour.
C'est ça, en République dominicaine.
La semaine passée, évidemment, tu commences à boire à 1 heure.
Puis je pense qu'il y a une journée, je me suis couché à 6h40.
On a fait la même.
Ce n'est pas arrivé depuis que j'ai 7 mois.
Je suis tombé
knock-out, mon gars.
À cause de l'alcool
et du soleil.
Déjà, comme je te dis, je te laire très, très, très mal la chaleur.
Même dans l'eau.
Parce que l'eau est chaude,
mais pas si chaude que ça.
Si tu es dans l'eau... Oui, mais tu as la chaude que ça. Si tu as le cul dans l'eau...
Oui, mais tu as la tête en dehors.
Oui, c'est vrai.
Puis, vu que tu sues,
tu as tout le temps le cul dans l'eau.
C'est ça, exactement.
Je suis tout le temps mouillé, anyway.
Mais, non, c'est ça.
Moi, je ne peux plus boire le jour.
Si je prends une bière le jour,
je le sais qu'il faut que j'annule
ce que j'ai le soir.
Ah, oui?
C'est bien réglé.
Oui.
Moi aussi.
Toi, tu tolères bien l'alcool, pardon.
Oui.
C'est pour ça que je m'en retends bien
avec les gens de la Bézubie.
Non, mais...
Moins qu'avant.
C'est vrai que j'ai été...
J'ai pas de mérite.
Mon foie le prend bien.
Non, mais c'est vrai, je me dis que
tant que mon corps
m'envoie pas de signes, ça doit être que c'est correct.
Moi, j'ai des amis qui ont mal
au cœur, à rien, ou qui filent pas
pis le lendemain, ils sont pas capables de fonctionner.
Fait 45 minutes, tu dis que t'es le seul qui a chaud.
Après, moi, ils commencent à t'envoyer des signes.
C'est juste moi qui ai chaud!
C'est juste moi qui ai chaud!
Non, mais gars, ça va mieux, là.
Quand ils vont m'envoyer des signes,
je vais commencer à faire attention.
C'est calvaire.
C'est parce que j'avais soif.
C'est que lui, il est en dessous d'une fan, pis il sue.
Quand il m'envoie des signes,
je vais comprendre.
Ouais, OK. Ça m'a fait réfléchir
quand même un peu, ça.
Faut que je change mon mode de vie.
Non, mais c'est correct. Je suis raisonnable.
Pis tu manges bien.
Tu manges bien.
Je mange bien, mais pour vrai, j'aime la boisson.
J'aime boire. J'aime le vin.
J'aime le gin. J'aime l'alcool.
En général, Mike m'a fait goûter des quoi?
Vodka-cocodiette.
Vodka-cocodiette.
C'est très bon.
C'est moi qui l'ai mal dit.
Je pense que je commence à être chaud, moi aussi.
Mais c'est bon, ça.
C'est pas bon, mais c'est correct.
Oui, oui.
C'est pas bon, mais c'est correct.
Non, mais tu sais, je l'ai souvent dit.
Tu bois un rum and coke parce que t'aimes le goût.
Tu bois un vodka coke diète
parce que tu vas te saouler.
C'est pas...
Il y a personne qui fait comme un...
Moi, ça me fait rire, le monde, qui font
« Hey, tu bois de la vodka, je t'ai acheté une bonne bouteille de vodka.
Parfait, je vais mettre du coke diète dedans.
Je vais faire...
Oh, je sens les arômes t'es-tu un gars d'alcool fort toi?
à ce temps-là oui
oui?
oui
ok
mais juste la bonne
peint de la meuf
je sais pas
les lendemains de veille ou
non juste le
je sais pas
moi je pense
moi je bois quand même
beaucoup de bière dans la vie
je pense mon corps est vraiment rend vraiment habitué à ça,
un peu comme Pat, mais il a quelques années plus jeune.
Pour l'instant, je suis encore correct.
Mais l'alcool fort,
on dirait qu'il ne le processe pas de la même façon.
Il ne le processe pas de la même façon.
Un gin tonic, mon gars.
Moi, à 44 ans,
la bière, ça me gonfle.
Ça te gonfle?
Ça me bourre. Je ne suis plus capable
de manger du sushi.
Tu sais que tu es rendu vieux.
Moi, j'adore ça en plus.
Je me sens gros de même. J'ai de la misère à marcher.
C'est ça.
Tu as de la misère à marcher quand tu manges du sushi?
De la misère à marcher, de la misère à digérer.
Ma grand-mère me disait quand j'étais jeune
de la misère avec ma digestion.
Je suis rendu là. je dis ça moi aussi.
Chaque fois que tu manges du sushi,
il faut que quelqu'un te masque le bout.
Il faut qu'il te sable.
C'est comme...
Non, non, je n'en mange plus, c'est tout.
Mais c'est ça.
Des pâtes, je ne suis pas capable de manger ça.
De la bière non plus.
De la bière, non, vous n'avez pas...
Non? Bien, lui, il me regarde.
Bon, pas moi. Ça va bien. Mais moi, je ne sais pas.
Moi, je... Non, je pense que je suis correct. Mais j'ai remarqué que moi, je n'écoute
pas mon corps, vraiment. Pendant un bout de temps, je ne digérais pas les oignons.
Puis là, j'ai fait... Je me suis dit, non, non, fuck off.
J'ai digéré les oignons.
J'ai continué à manger des oignons.
J'avais mal.
Il y a du monde qui me précise de même,
qui sont capables de dire,
ah non, telle affaire parce que j'ai mangé telle affaire hier.
Moi non plus, je n'ai jamais senti...
Si je ne me sens pas bien, c'est parce que je ne me sens pas bien.
Je n'essaie pas de trouver pourquoi.
Il y a des gens qui sont bons pour faire comme,
ah non, c'est parce que j'ai mangé des asperges,
c'est pour ça que mes oreilles sont un peu plus longues.
Fuck!
Il y a des gens qui sont bons pour faire ça.
Moi, je suis juste comme...
Moi, cette année, quand je suis allé en Haïti,
il y avait un gars, un moment donné,
je connaissais qu'il buvait de l'eau de tous les pays.
Puis là, j'étais comme vraiment tabarnak.
Quoi, quoi, quoi?
Mettons, il arrive au Mexique, il boit de l'eau. Ah, OK, OK, OK. Je pensais qu'il de tous les pays. Pis là, j'étais comme voyons tabarnak! Mettons, il arrive au Mexique,
il boit de l'eau.
Je pensais qu'il faisait ça comme AB.
Aïe aïe, c'est le pire passe-temps au monde!
Non, non, qu'est-ce que tu fais?
Le marbre au Maroc boit de l'eau?
Ça va être malade!
Tu veux-tu un petit verre de Venezuela?
Mais tu sais,
moi, c'est un musicien,
pis quand j'avais été en Afghanistan, il était là pis il buvait de l'eau de l'Afghanistan. C'est un musicien.
Quand j'avais été en Afghanistan,
il buvait de l'eau de l'Afghanistan.
De l'eau du robinet.
Oui, de l'eau du robinet.
Je me disais que je allais mourir.
Si tu bois de l'eau pas bonne,
tu es correct pour le restant de tes jours.
Ce qui est complètement faux.
Un grand verre d'eau dans le gange.
En Haïti, je buvais de l'eau,
du robinet.
Même les locaux ne buvaient pas ça.
Là, j'étais comme, c'est correct, c'est correct.
Après, quand je suis arrivé,
j'étais tout étourdi.
Là, j'étais comme,
c'est peut-être l'eau d'Haïti
que c'était pas une bonne idée.
Mais t'as bu de l'eau d'Haïti, pour vrai?
Du robinet?
À l'hôtelHaïti, pour vrai? Comme du robinet? Du robinet. Pis t'sais...
À l'hôtel ou...
Partout.
Oh, my God!
Au resto.
C'est-tu recommandé, ça?
Non, ben non.
C'est bon, c'tu.
Fais jamais ça, c'tu.
Fait qu'on est chanceux d'avoir Mike avec nous ce soir, les amis.
On est vraiment, vraiment chanceux.
J'ai remarqué que, par au prince, la journée des vidanges, c'est jamais.
C'est juste... Y'a juste journée des vidanges, c'est jamais. C'est juste...
Il y a juste
des vidanges partout.
Moi, la meilleure manière
de le décrire, pour vrai, le pays est super beau,
mais la ville de Port-au-Prince...
Nous autres, on était dans le quartier riche.
Le quartier riche de Port-au-Prince,
imagine la ville la plus pauvre que tu as vue de ta vie
crisseler en feu
et demander à un géant d'éteindre le feu
en pilant ses buildings.
Ça n'avait pas de crise d'allure.
Tu te comptes ma ride de bateau à Punta Cana?
Je vais te compter ça.
Il y a deux semaines, je suis à Punta Cana
et ma blonde veut absolument faire du sidou.
Elle veut absolument faire ça.
Elle aime ça, faire du sidou.
On s'en va voir.
Il y a comme une petite hutte
où il y a des activités nautiques. Elle dit, je veux faire du sidou. Leait qu'on s'en va voir, il y a comme une petite hutte où il y a comme des activités nautiques,
tout ça.
Puis elle dit,
« Hey, je veux faire du sidou. »
Puis le gars, il dit,
« En République dominicaine,
les sidous sont interdits depuis quelques années
parce qu'il y a eu un gros accident.
Depuis ce temps-là,
c'est banni.
En République dominicaine,
il n'y a plus de sidous. »
Fait que là,
le monde dans ma tête,
je fais, « All right. »
Parce qu'elle ne me tentait pas.
Mais elle, elle est comme,
« Ah, OK, mais là,
j'aimerais ça faire
une activité nautique,
quelque chose.
Vous, il y a comme des bateaux de vitesse
du speedboat
des affaires comme ça
fait que le gars
il dit ben nous
on l'offre pas
mais
il appelle un de ses chums
il s'en va au téléphone
puis il revient
non oui c'est ça
là il dit ok
il dit ok
je vous ai trouvé quelque chose
donc là je fais
je vous ai trouvé quelque chose
il dit ben
c'est une autre compagnie
qui offre une excursion.
C'est que tu pars de la marina, tu fais du speedboat
jusqu'à ce qu'ils appellent un natural pool.
C'est comme une espèce de petite baie
où les gens arrivent en bateau et ils font le party.
Il y a comme des yachts qui arrivent.
C'est un naturel pool.
C'est comme une piscine naturelle dans la mer,
mais c'est pas profond,
puis les gens viennent se réunir là et faire la party.
Puis après ça, vous allez faire de la plongée sous-marine en apnée,
puis après ça, vous revenez.
Mais il dit, entre les stations, c'est du speedboat.
Fait que là, je fais « OK. »
Je regarde ma blonde. Je dis « Ça, ça ferait-tu ton affaire?
Est-ce que ça comblerait
ton fixe de bateau? »
Elle dit « Oui. C'est bon. »
Elle dit « Soyez dans le lobby demain à une heure. »
Le lendemain, à une heure,
on arrive et là, on rencontre le gars
qui nous a payé, qui nous a trouvé
l'excursion.
Elle dit « OK. Allez avec le gars là-bas. »
Fait que là, il y a un gars dans le fond du parking.
Lui, il a pas d'uniforme, là.
Sa van a pas d'uniforme.
C'est juste un d'autre qui est en train de texter.
Là, on arrive, il ouvre la van.
Ça sent la ferme, mon gars, dans sa van.
C'est épouvantable.
Là, on s'assoit.
Et là, moi, dans ma tête, je verrais
plus mes parents, là. Tu comprends? Moi, j'ai accepté que j'allais passer...
Moi, j'étais là pour une semaine.
Là, j'allais passer plus de temps.
Dans quelles conditions, je ne le savais pas encore.
Mais je venais d'allonger mon voyage de plusieurs mois.
On s'assoit.
Le gars dit qu'on était à peu près à 45 minutes.
Ah tabarnak, c'est long.
Je fais « all right.
Là, on roule sur l'autoroute.
L'autoroute, ce n'est pas des vraies autoroutes.
C'est là où ils roulent le plus vite.
C'est là où ils vont vite.
Ils roulent à 100 dans une petite rue.
Là, ils tournent vers,
on comprend qu'ils rentrent dans une espèce de village,
mais ça fait comme,
là, ils tournent, je fais, OK, on arrive, mais ça fait comme
11 minutes qu'on roule. Et là, on a
roulé, mon gars, une demi-heure dans un
bidonville
dominicain. Écoute, à un moment donné, on a arrêté.
Je te jure, c'est la tête de ma mère.
Parce qu'en plein milieu de la rue, il y a un bébé
en couche qui marche
comme ça. En plein milieu
de la rue. Écoute, il y a des chiens
morts.
Et là, ma blonde est à côté,
puis elle dort.
Moi, je suis là.
Oh my God!
Mais qu'est-ce qu'on... Où est-ce qu'on s'en va?
Puis là, on roule.
Puis plus on roule,
on ne roule pas vite
parce que, comme je te dis,
un, il y a plein de monde dans la rue.
C'est une voie pour les deux directions.
Fait que quand arrive un autre char,
il faut qu'il monte sur le trottoir
puis qu'il tasse la vieille madame
qui est en train de
chercher des scènes noires
à terre.
Quand il arrête, il y a plein de monde qui viennent checker d'invite.
Moi, je suis là avec mes lunettes fumées,
avec ma blonde qui dort à côté,
avec du monde qui vient checker d'invite.
Moi, je suis comme, OK, là, on s'en va se faire.
C'est réglé. Je meurs en République dominicaine.
Voilà, c'est terminé.
Merci beaucoup. Ça a été une belle run.
Puis ça se finit ici. Ça se finit là.
Finalement, on se rend. On arrive à Marina.
Puis on comprend que c'est la Marina d'un de ces chums.
Il n'y a pas de touristes.
C'est vraiment comme...
C'est un gars qui a un bateau.
C'est un gars qui a un bateau.
C'est pas une Marina. C'est un gars avec un bateau.
C'est une Marina, mais c'est une plage.
La vie, là-bas, c'est une Marina. C'est ça, c'est un gars avec un bateau. Ben, c'est une marina, mais c'est une plage, fait qu'il y a une espèce de quai,
mais c'est ça, c'est un quai, là, tu sais.
Fait que là, ils nous amènent dans le bateau,
ça sent le cul, mon gars, c'est dégueulasse.
Il y a un tas d'algues brunes,
j'espère que c'est des algues.
Honnêtement, je le sais pas c'était quoi,
mais c'était dégueulasse.
Fait qu'on rentre dans le bateau,
pis là, on commence,
pis là, moi, c'est ma blonde qui veut faire du speedboat,
tu comprends?
C'est-tu un vrai speedboat, là, avec quatre moteurs?
Non, non, non, non, non, non, non. C'est un petit bateau avec un moteur,
mais ça allait quand même vite, là.
Ça y allait. Fait que là, ils nous donnent
nos vestes de sauvetage. Fait que là, moi, je m'assois
dans le côté passager. Puis là, ma blonde s'assoit
au volant. Puis là, t'as tous les Dominicains qui se mettent
à rire de moi parce que je me fais chauffer
par ma blonde. Là, moi,
j'ai plus de fun. Moi, j'ai déjà plus de fun.
Fait que là, on part, on suit le guide,
le gars qui est là.
Puis là, on fait du speedboat
pendant à peu près une vingtaine de minutes.
Ma blonde, elle capote, elle crie.
Moi, je ne trippe pas sur l'eau vraiment.
La vitesse et l'eau ensemble, encore moins.
Là, on arrive au natural pool
où là, on voit qu'il y a plein de bateaux.
Il y a plein de yachts, puis il y a de la musique. Il y a du gros Drake qui joue, puis il y a plein de bateaux. Il y a plein de yachts, de la musique, du gros Drake qui joue.
On arrête à 200 mètres des bateaux.
On arrête.
Je commence à marcher vers les bateaux.
Ils me disent qu'ils restent ici.
Je dis qu'ils restent ici.
On est resté, ma blonde, moi,
pis un Dominicain,
dans deux pieds d'eau,
l'eau où je me suis regardé des bateaux,
dansé sur du dray.
Là, je suis le même.
Là, lui, il flotte, il est comme,
« Is it not fun? Is it not fun? »
Je suis comme, « Moyen, moyenne eau,
moyenne této, moyenne této. »
Lui, il espérait-tu que les millionnaires vous lancent des poissons
aussi pour vous nourrir?
Ah, si, bois. Fait que là, on reste 20 minutes là
avec de l'eau aux genoux à regarder des bateaux.
Là, on repart pour aller faire du snorkeling.
Puis là, on va rejoindre
une autre excursion, dans le fond.
Fait que là, on y arrive.
Puis là, le gars de l'autre excursion me donne un masque.
Fait que là, on commence à nager.
Puis là, on regarde dans le fond. Puis c'est des algues puis des bouteque. On commence à nager. On regarde dans le fond.
C'est des algues et des bouteilles.
On est loin de la barrière de Corail.
On nage et on check des algues.
On retourne au bateau.
J'essaie d'aider ma blonde à monter dans le bateau.
Monter dans le bateau,
quand tu ne touches pas la terre,
c'est un défi.
Je l'essaie de l'aider.
Je la pousse de même.
En la poussant, mon masque tombe.
Je ne m'en rends pas compte.
J'arrive pour monter dans le bateau et le gars
qui nous a passé un masque me dit « Ton masque,
il est où ton masque? » Je dis « Je ne sais pas,
je l'ai perdu. »
Il m'en envoie un autre et il dit « Va le chercher. »
Je mets mon masque.
Pendant une demi-heure, je cherche
un masque dans le fond de l'eau.
Notre guide embarque parce que c'est interminable
et le gars ne veut pas nous laisser partir
parce que j'ai perdu son masque.
Oh, man, il a fallu que je donne 25$ US pour partir.
On est retournés à la maison
et là, ça avait coûté 125$ US,
tout ça. Je lui ai dit à ma blonde,
là, tu me crées ce patience pour 125$ US.
C'est l'équivalent de 125$ US.
Tu as fait ton speedboat,
moi, je fais de la piscine.
Elle était-tu contente au moins?
Elle a eu son fixe parce qu'elle n'a rien vécu de tout ça.
Tu comprends? Elle a dormi dans la vanne.
Elle a fait du speedboat.
Puis elle s'est assise
dans le bateau pendant que je cherchais le masque.
Pour elle, c'est une journée extraordinaire.
Il n'y a rien. Pour elle, c'est une journée
de rêve.
Sacrement.
Pourquoi t'as décidé d'aller dans le sud journée de rêve. Sacrement. Oui, puis pourquoi
t'as décidé d'aller dans le sud
pendant qu'il fait
aussi chaud que ça au Québec?
Ben, premièrement, je savais pas qu'il allait faire aussi chaud que ça.
Mais en fait, c'est que moi, honnêtement, c'était mes premières
vacances depuis
2012, je pense.
C'était vraiment, j'ai pas pris de vacances,
j'ai pas pris une semaine de vacances depuis ce temps-là.
Puis là, j'avais vraiment une semaine de bloqué. Tu sais, ma gérante, Méline, m'a dit, là, là, tu prends une semaine de vacances depuis ce temps-là. Puis là, j'avais vraiment une semaine
de bloqué. Ma gérante, Méline, m'a dit
« Là, tu prends une semaine. Ça suffit.
Rien, rien, rien pendant une semaine. »
Puis je l'ai vraiment décroché
le plus possible. Ma blonde, au début,
elle parlait d'aller en Europe et tout ça. Puis je dis
« Honnêtement, moi, je veux juste me mettre sur le bord d'une piscine
puis rien faire. »
Fait que c'est pour ça.
C'était vraiment ça. Tu as aimé ça?
J'ai eu beaucoup de plaisir
À part cette journée-là, c'était vraiment plaisant
Tu es zéro bronzé
Je suis zéro bronzé, mais quand même
Pas super, j'ai des petites couleurs
Des petites couleurs
Moi, je suis blanc
J'étais plus bronzé que ça
Comme je te dis, je ne peux pas rester dehors trop longtemps Je te l'ai dit, je te lais mal la chaleur Je m'évanouis, je fais des coups de chaleur Je plus bronzé que ça. Mais comme je te dis, je ne peux pas rester dehors trop longtemps
parce que je te l'ai dit,
je délire mal la chaleur.
Je m'évanouis.
Je fais des coups de chaleur.
Je suis bronzé, mais...
Moi, quand je suis allé au Mexique
avec mon ami Joe de Val d'Or,
il m'est arrivé comme trois affaires dans la semaine.
Ce n'est pas une joke.
Première affaire, j'arrive là-bas
et on prend un Christi de coup,
mais solide.
Puis tout le monde, on est trop content.
Si vous êtes déjà allé dans le sud, vous le savez,
la première journée, tout le monde est comme trop content.
Puis tu prends un coup, puis tout se passe d'habitude
le premier soir, puis c'est le plus le fun.
Et moi, je vais me baigner, puis tout ça,
puis je suis comme peut-être à 100 pieds,
puis je suis comme sur une petite roche,
et à un moment donné, ça pince, ça pince,
et je me lève sur la roche de même,
et j'ai deux écrevisses
après le scrotum.
Je te jure.
Deux écrevisses. Ils ont chacun une pince.
Je suis là, « Collé! » J'essaie de les tasser.
Bon. Ça, c'est mon jour 1.
Le lendemain, on s'en va nager
avec des dauphins. Avez-vous déjà fait ça?
Ça pue, hein?
Ça sent vraiment le poisson. C'est vraiment, en tout cas, bref.
Fait qu'on nage avec les dauphins, pis tout ça, pis c'est bien le fun, pis à un moment
donné, ça commence à me brûler encore dans la fourche, mais ça me brûle que le tabarouette,
et je sors de là, pis j'avais comme, tu sais, les maillots dans le temps, un peu plus long,
de surf, genre, pis j'avais des espèces de bébites sans su, je sais pas trop quoi,
qui étaient rentrées dans mon maillot. Ah, tabarnak! J'étais tout partout Puis j'avais des espèces de bibittes sans su, je sais pas trop quoi, qui étaient rentrées dans mon maillot.
Ah, tabarnak! J'étais tout partout,
j'avais comme des plaies rouges.
Je saignais, j'étais à l'infirmerie,
je me suis ouvert les cuisses de même.
Avec une petite madame qui regardait ça,
puis vraiment, j'ai eu des
antibiotiques, puis de la crème, puis
tout ce que tu veux. Et deux jours après
ça, quand là je me disais, ça n'a pas d'allure
être aussi malchanceux, puis on s'en va au buffet,
toute la gang, souper.
Puis, j'avais vraiment envie de pisser.
Puis, ça ne me tentait pas
de retourner aux toilettes
qui étaient à peu près
à 15 minutes de marche.
Fait qu'il y avait comme
un petit buisson.
Pas loin.
Fait que j'ai dit,
«Je vais aller me cacher là-dedans.»
Et à un moment...
Il y a un lince qui a mordu la grappe.
Non, mais à un moment donné,
je suis en picoté,
dans mes pieds,
puis tout ça. Puis, j'avais des espèces de jeans de même. Et donné, je suis en picoté, dans mes pieds et tout ça.
J'avais des espèces de jeans de même.
Et là, je sens ça monter autour de mes mollets.
Ça me monte dans les cuisses.
Et là, je dis, voyons, c'est quoi?
Je sors de là et je panique un peu.
Des fourmis.
J'avais deux pieds et un nez de fourmis.
L'arbre est gosse.
C'est ici.
Ça attire les fourmis.
Non, c'est ça l'affaire.
Ils sont attirés par ça. C'est ici, ouais! Ça attire les fourmis. Non, c'est ça l'affaire. Ils sont attirés par ça.
Fait que c'est ça.
J'ai vécu ces trois affaires-là dans la semaine.
Je suis magané.
C'est clair, ça veut dire que tes gosses,
ils sentent le miel.
Exact, toi t'as compris.
Ça sent quelque chose de doux, en tout cas.
T'as la poche sucrée
c'est ça
je comprends pas ce qui est arrivé
oh my god
ça fait une heure et demie
déjà
j'aimerais ça
le temps passe vite
je vais voir
peut-être
ça fait une heure et dix nous autres on a un test de son Des questions? Oui. Je vais voir.
Ça fait 1h10.
Je voulais savoir à quelle heure.
Nous avons un test de son.
Tout est beau.
Ça fait 1h20.
1h10.
On a commencé plus tard.
Oui, on a commencé plus tard.
C'est vrai.
Il fallait que tu places les affaires.
J'ai même une couple de questions puis après...
Ceux qui veulent poser des questions, juste vous emmener.
Il faut juste vous avancer ici.
C'est l'heure qu'on sort le podcast de Montréal.
On va...
Ah, Michel, il y a une question.
Oh! Non, j'ai pas de question.
J'ai un dégain, sinon on va être ici demain matin.
Il y a quelqu'un qui a une question?
Personne.
Ah oui, il y a une question si tu veux te lever.
Je vais essayer de me rendre.
Non, non.
Ça, c'est le bout de la faune pour le VR.
Ça, c'est le bout de la faune pour le VR.
Oui, oui.
La question est pour Patrick.
C'est le Groulux, c'est n'importe quoi.
Ça a été une des émissions qui t'a beaucoup marqué
à ton début de Musique Plus, tout ça.
Je voudrais savoir, c'est quoi le moment
dans l'émission que tu'as le plus aimé,
la marche vers Québec, dans le bois?
Puis comment qu'elle va, ta soeur?
Elle te plantait tout le temps, c'était là.
Je me demande où est-ce qu'elle est,
il m'ennuie d'elle, moi.
Tout le monde me parle de ma soeur,
c'est incroyable.
Ma soeur, je pense que c'était tous les gars
de cette génération-là qui trippaient
un moment donné sur ma soeur.
Oui, hein? T'avoues?
Dis-moi pas que tu regardais le Gros Luxe sur pause.
Ça va m'écoeurer.
Mais écoute, ça a été...
Tu sais qu'on fête les 15 ans du Gros Luxe en ce moment.
Le début du Gros Luxe, tout a été écoeurant.
Combien de temps ça a duré, ça?
Ça a duré pas longtemps. Deux saisons, en fait.
Ça a duré deux ans. Mais on a fait bien des affaires en deux ans. Ça a duré pas longtemps, deux saisons en fait, ça a duré deux ans.
On a fait bien des affaires en deux ans.
Ça a été marquant pour deux ans, moi j'ai plein de souvenirs
de ça. Ça a été bien le fun,
je te dirais que
écoute, le spécial
bois, il y en a mille souvenirs, mais je te dirais
que la marche, ça a été
quelque chose honnêtement, c'est
une niaiserie, c'est un coup de tête.
Moi c'était zéro planifié.
T'as eu l'idée et t'as fait, OK, on le fait.
On avait deux rassemblements de câlins.
On en avait un à Montréal et on en avait un
le dimanche et le dimanche
d'après à Québec.
Après le rassemblement de Montréal,
ça avait été écoeurant. Il y avait eu comme
2 000 personnes.
À la gang, on a commencé à jaser
et on s'est dit, pourquoi on ne marcherait pas jusqu'à Québec? Ça ne doit pas être pire que ça. Je me dis gang, on a comme commencé à jaser, puis on s'est dit, pourquoi qu'on
marcherait pas jusqu'à Québec? Tu sais, ça doit pas être si pire que ça. Je me disais,
on court pas, c'est pas un marathon, c'est pas, tu sais, on marche tout le temps dans
la vie, on est habitué de marcher, huit heures par jour, puis. Fait qu'on s'est dit, on va
essayer de se rendre. Fait qu'on a vraiment, on est parti de Montréal, puis c'était bien
improvisé, Musique Plus ne savait pas. Fait que,ait pas. Ça a été un Christy de beau trip.
Parce que plus on avançait,
plus les gens embarquaient,
plus les stations commençaient à s'intéresser à ça.
Les cinq derniers jours,
on faisait à peu près 25 entrevues par jour.
On avançait.
Quand on est arrivé à Québec,
on était vraiment brûlés.
On avait des bursites au talon.
On prenait des médicaments.
Toi, tu faisais des shows le soir.
Oui, j'avais trois shows au Théâtre Saint-Denis.
Tu sais, quand je te dis que c'était niaiseux.
J'étais là. Où? Au Saint-Denis.
Oui, il était venu te chercher en hélicoptère.
Tu avais commencé en disant, genre...
Au début de ton show,
tu parlais d'oublier...
Oui, oui, oui.
J'avais oublié la douleur des pieds
ou je ne sais pas quoi.
Tout le monde avait catché, parce que tout le monde parlait de ça. Non, c'était quelque chose. J'avais trois shows au Saint douleur des pieds ou je ne sais pas quoi. Oui, oui, oui, exact. Tout le monde avait gâché parce que, évidemment, tout le monde parlait de ça.
Oui, je me rappelle.
Non, c'était quelque chose.
J'avais trois shows Saint-Denis de suite.
Le show est ordinaire, mais ça, c'était bon.
Quoi?
Qu'est-ce qu'il a dit?
Il a dit le show est ordinaire, mais c'était bien.
Fait que c'est ça.
Je mettais un X à terre.
Je devais faire mes shows.
Je revenais.
De toute façon, vous connaissez l'histoire.
Mais je te dirais que ça a été marquant parce que c'est une émission qui se voulait
rassembleuselait rassembleuse
ou rassembleuse.
Rassembleuse.
C'est ça que ça a fait.
Il y a plein de monde qui nous suivait,
qui marchait avec nous.
Quand on est arrivé à Québec,
il y avait plusieurs milliers de personnes.
Ça a été un beau trip.
Je vais saluer ma soeur pour toi.
Elle est mariée et elle a deux enfants maintenant.
Comment ça?
Mais comment ça
que... Tu sais,
Radio-Can avait acheté
les reprises. Oui, elle avait acheté les meilleurs
moments. Puis pourquoi que
ça ne s'est jamais rendu plus loin? Pourquoi
qu'il y a un réseau qui n'a pas acheté ça? Comme un
TQS dans le temps, ça ne leur aurait
rien coûté. C'est un show que...
J'ai aucune
idée pourquoi. Radio-Can,
eux autres, ils ont allumé à un moment donné
que l'émission marchait fort à Musique Plus,
puis que c'était un... J'aime pas ça dire ça,
mais un genre de phénomène dans ce temps-là.
Fait qu'ils ont comme décidé, eux autres,
au lieu de prendre une série, ils ont dit, nous autres, on va prendre
les meilleurs moments de ces deux
années-là et on va faire une série
de, je ne me souviens pas, mettons,
12 épisodes. C'est ça qu'ils avaient fait.
Mais de toute façon,
ce qui faisait la particularité de ce concept-là
aussi, c'est qu'on était à Musique Plus.
J'avais une liberté totale.
100%. Tu le sais, il a travaillé
là. Il n'était pas bien fatigant.
Dans le temps, en plus,
les boss voyaient,
c'était par là,
elles voyaient le show quand ils jouaient.
C'est une vraie liberté
qui n'existe plus.
Même le monde
de Radio-Can qui disent
qu'ils ont une liberté, il n'y a personne qui a ça.
Non, la vraie liberté, c'est de recevoir
un appel après la diffusion en faisant
« Qu'est-ce que vous avez fait? »
Toi, il y a eu un épisode que...
Il y a-tu un épisode qu'après, ils ont appelé
et ils ont fait « Ça, ça n'aurait pas dû se passer. »
Ben, pas vraiment.
Il y a un moment donné, quand on avait fait
le coup des papiers de toilette à l'épicerie,
il y avait un display de papiers de toilette
et je ne me souviens pas si c'est moi.
C'était moi.
Je suis rentré dedans avec
un panier d'épicerie.
Après ça, on s'est sauvé.
Ce n'était pas la fin du monde.
Mais il y a des gens qui m'ont reconnu à l'épicerie
et qui ont appelé Musique Plus.
Les propriétaires ont porté plainte.
C'était une épicerie dans le temps sur du parc.
Ils avaient appelé pour se plaindre.
Jéris de Cologne.
Oui, il y avait.
Arrêtez de nous faire de la pub gratis.
Comment ça s'appelait encore?
En tout cas.
Après ça, les employés disaient,
voyons donc, tu ne peux pas faire ça.
C'est un show, c'est le fun, on connaît l'émission.
Il y a une fois, par exemple,
mais ce n'est pas une vraie fois en fait,
c'est Raphaël Ouellet qui me jouait un jeu.
Un tour, pardon.
Tu sais, le camion.
Quand on s'était stationnés devant une grosse van,
puis Raph, il dormait dans le truck.
Puis on l'a comme réveillé.
Puis quand il s'est réveillé, il était face à face à une van.
Puis il criait.
Puis il pensait qu'il mourait, lui.
Fait que nous autres, on a trouvé ça bien drôle.
Puis une couple de mois après, il y a comme'il mourait, lui. Nous autres, on a trouvé ça bien drôle.
Une couple de mois après,
il y a comme le directeur général,
je ne sais pas trop quoi,
d'Astral dans le temps, de Musique Plus,
qui m'appelle dans son bureau.
Il commence à m'expliquer qu'il y a une jeune de je ne sais pas quel âge
qui l'avait essayé avec sa grand-mère
et qu'à cause de ça,
sa grand-mère avait un malaise cardiaque
et était à l'hôpital aux soins intensifs. Je me sentais super mal. avec sa grand-mère, puis qu'à cause de ça, sa grand-mère avait un malaise cardiaque,
puis elle était à l'hôpital,
aux soins intensifs.
Là, je me sentais super mal.
Puis en même temps,
je la trouvais conne en estie,
cette fille-là, là.
Tabarnak.
Nous autres, on fait ça en joke.
Je veux dire, c'est évident, là.
Ça, c'est une affaire avec le gros luxe. C'est que les gens,
pas tout le monde qui comprenait
le deuxième degré, là, tu sais.
Fait que des fois, il y a du monde
qui me disait,
« Nous autres, on fait du gros luxe, man. »
Je disais, « Ah oui, qu'est-ce que t'as fait? T'es allé au McDo,
on a commandé pour 80$ de bouffe,
on a crissé notre casse en payé, man. »
C'est pas ça qu'on fait, nous autres.
On ne vole pas du monde.
Ça arrivait souvent.
Du monde, ils envoyaient des photos des affaires
qu'ils avaient faites et qui n'avaient aucun sens.
Mais non, en général, c'était correct.
Ça a bien passé.
Chris, la fille qui a fait ça à sa grand-mère.
Non, mais ce n'était pas vrai.
Mais ce n'était pas vrai, finalement.
Mais moi, je pensais que c'était vrai.
Puis finalement, il me jouait un tour.
Après ça, je m'étais vengé.
Je ne sais pas si vous vous souvenez avec les amandes au chocolat.
On avait tous sucé le chocolat sur les amandes.
Moi pis Jean,
tu nous vois,
on les suce,
on les lèche
pis on les envoie
pis on remet ça
dans un sac.
Pis après ça,
on demande à Raphaël Ouellet,
le réalisateur,
de venir voir une vidéo
avec nous autres.
Hé, ça,
c'était capoté pareil.
On dit,
regarde ça, ce vidéo-là. On dit, Paola, justement, elle disait que c'était capoté pareil. On dit « Regarde ça, ce vidéo-là. »
On dit « Paola, justement,
elle disait que c'était peut-être trop éveillé
et qu'on ne devrait pas faire ça. »
Puis là, il regarde ça et je dis « Tu veux-tu des amandes? »
Fait qu'il dit « Ben oui. »
Fait qu'il prend les amandes et il commence à manger ça.
Et la vidéo, c'était nous autres
qui étaient en train de sucer
les chocolats, ces amandes, tu sais. Ah, tabarnak! C'est dégueulasse,
mon gars! Fait que là, à un moment donné, il dit « Je comprends pas, je comprends pas! »
Puis là, à un moment donné, il voit elle prendre des amandes, puis il dit « Ah, tabarnak! »
Puis là, il donne un coup sur le sac.
Mais il y avait des vengeances de même.
C'est parti avec le camion.
Puis après ça, il s'est vengé avec cette affaire-là de la madame.
Puis ça a fini avec des amendes.
Est-ce que vous allez faire quelque chose pour le 15e?
Là, on était supposé de faire un petit quelque chose.
Puis ça n'a pas fonctionné.
D'ailleurs, c'est toi qui m'avais dit que tu devrais faire de quoi?
Faire un podcast et tout ça.
Mais il y a ma soeur qui n'était pas là,
qui était en vacances.
Et Raphaël, qui tourne beaucoup en ce moment,
il est en train de faire une série lourde
et il était vraiment trop occupé.
Ça ne me tentait pas.
Le gros luxe, c'est une affaire de gang.
Ça ne me tentait pas de m'asseoir tout seul
avec des petits gens et se raconter des anecdotes.
Mais écoute, il reste encore quelques semaines
ou quelques mois. On va essayer de monter quelque chose
de le fun pour les fans.
Essayez de répondre à vos questions
et parler de la série.
À la limite, juste un podcast
vous quatre qui répond à des
questions.
Juste vous autres.
Un Q&A.
Ce serait super le fun.
On va essayer.
On va travailler là-dessus.
Parfait.
Y'a-tu une autre question?
J'aime ça que...
Je le dis au début,
il va y avoir des questions.
Chaque fois que je fais
« Y'a-tu une autre question? »
Le monde me fait « Ah oui,
y'a des questions. »
Hey, je voulais savoir,
Simon et Henri,
va-t-il y avoir
plus de développement là-dessus?
Ah! Simon et Henri, va-t-il y avoir plus de développement là-dessus?
Mike va répondre à cette question.
Dans le temps, c'est ça que j'avais oublié et c'est toi qui m'as dit ça.
On l'avait refait
dans le Mike Ward Show l'année passée
et ça avait marché autant
que dans le temps. Il faudrait le faire
l'année prochaine.
Le festival.
Le Grand Montréal.
Ah, en ce moment?
Ah oui!
Ça prend des textes
et des costumes, mais on ne les a pas.
Là, c'est juste moi
qui arrive vesté avec mon manteau.
Hé!
Non, mais ça, oui, c'est juste moi qui arrive vesté avec mon manteau. Non, mais ça, c'est vrai.
Honnêtement, il faudrait qu'on le refasse.
Si ça tente, ce serait cool.
Peut-être bientôt, l'été prochain
ou pendant un festival.
On ne peut pas faire ça
dans nos tournées respectives.
On est chacun de notre bord et on fait des shows.
On l'a toujours fait dans des galas, puis on l'a fait quand même
beaucoup, ces personnages-là.
C'est quoi la première fois que vous avez fait ça?
Au début, on avait fait Zone interdite 3,
puis on le reda...
Ça a commencé sur scène.
Oui, on le reda à Québec, puis on avait fait le show.
Ça nous prenait une heure et demie de show.
On avait, mettons, une heure
qui marchait, puis il fallait
rajouter des affaires.
Puis le show, une des affaires qui avait le mieux marché,
c'était Simon Perron.
Fait que là, on avait fait... Ah, tu sais, ça prend un autre numéro de Simon Perron.
Puis là, moi, j'avais un personnage que...
Tu sais, Simon Perron fourrait des écureuils.
Puis là, j'ai fait...
J'ai fait...
Chris, moi, j'avais un personnage à l'école de l'humour
qui était marié avec une dinde. »
Il capotait ses dindes.
Ça serait drôle que le gars qui foule les écureuils
et le gars qui est marié à une dinde
ou qui fait l'amour aux dindes,
c'est des amis.
Puis après,
au début, chaque personnage avait leur voix.
Puis après,
c'est devenu qu'Henri,
c'était une imitation de Simon, mais avec des lunettes.
Puis même, au début,
c'était tout le temps rendu
que, mettons, moi, je posais des questions
à toi. As-tu déjà fait ça? Oui.
Tout ça? Oui. Oui. Oui.
Tu sais, au début...
T'es pas sorteux. T'es-tu tout chauffé de picossé dans le front,
Baron Dane? Non.
Un colibri? Non.
Un moineau? Non.
Un pinçon? Non. T'esau? Non. Un pinçon? Non.
T'es pas sorti.
Pis Henri...
Ça, c'était le premier gag genre.
Après ça, il y en a eu plein.
T'as-tu déjà remarqué
que t'es des fois quand tu rêves
que t'es en train de noyer ton petit frère
pis là tu réalises que c'est pas un rêve,
ça gâche un baptême.
Pis dans la première version,
après ça, Simon, un de ses patterns,
c'était, moi être ça, je serais ça, pourquoi?
Moi être une cantine, je serais pas mobile, être ça, je serais ça. Pourquoi? Moi, être une cantine,
je ne serais pas mobile. Comment ça?
Le monde se déplacerait si ils voulaient
des hot chickens.
C'est le fun de penser à ça.
On a oublié de vous dire qu'on ne le fait plus non plus
parce qu'on ne rentre plus dans nos costumes.
Mais il y avait...
Ah, je serais content.
On avait tout le temps un gag sur un gars
qui s'appelait Damien Leroux
qui était...
Damien Leroux, c'était le contact à Simon au Blockbuster.
Il y avait tout le temps des jokes
sur son contact au Blockbuster. Il y avait tout le temps des jokes sur son contact
au Blockbuster.
Le monde se déplacera
aussi vite des hot chickens.
Je m'attendais tellement à un gag.
Non, mais c'est ça qui est drôle.
C'est juste, il y a comme...
Il y a un gag. C'est une cantine mobile.
Oui, mais non, je comprends.
Je comprends, mais...
Mais le pire, ça,
c'est...
Le seul qu'on a trouvé qui était capable
de nous aider avec les textes, parce que,
mettons, chaque fois qu'il nous disait,
mettons, un festival, il disait, «Venez le faire!»
On n'a pas le temps.
Mais il nous disait tout le temps,
«On va vous écrire une V1.»
Puis c'était jamais dans le ton.
Il y a juste Pierre Fiola.
Un peu, oui, qui était capable.
Mais juste de repuncher.
Il était pas capable.
Tu sais, les bases, c'est tout le temps Pat.
C'est tellement personnel,
puis ça vient tellement de votre univers
que c'est pas évident pour un étage.
C'est comme l'absurde,
mais plus le weird que l'absurde.
Je pense au gag de...
Ça te tente-tu d'aller pitié des roches
à un retardé, c'est-tu ça?
Ça te tente-tu d'aller pitié des roches
à un retardé mental?
Il y en a un qui dit, je vais aller chercher des roches.
OK, je vais aller chercher mon casque.
Ma blonde m'a dit
cette joke-là cette semaine.
Oui.
Je ne me rappelais pas de la joke.
Souviens-tu la fois
où je mettais un casque de hockey sur la tête?
Puis là, je suis...
Je commence à me frapper à terre.
Je me dis de même.
Puis là, Mike m'avait demandé
pourquoi tu fais ça.
J'ai dit que ça fait tellement du bien
quand j'arrête.
C'est une fun affaire.
Écoute, moi, c'est sûr que j'aimerais ça.
Il faudrait juste qu'on le fasse, mais on va le faire, je pense.
C'était super le fun.
C'était le fun de collaborer avec ces personnages-là.
Toi, tu as eu beaucoup de personnages marqués.
Tu en as comme 4-5.
Dans le temps de CNM, ton brigadier, ça a été populaire.
Tu sais que ça fait... Je ne me souviens même pas la dernière fois.
Ça doit faire 15 ans que je n'ai pas fait ça.
Le brigadier.
Parce que c'était trop...
Il doit être basé?
Il doit être basé sur quelqu'un,
puis tu ne le diras pas,
une bad luck qui ne m'entende parler.
Non, mais en fait, c'est basé sur le fait
qu'à un moment donné, à Montréal,
j'avais vu un brigadier qui parlait comme à un parent.
Puis il parlait contre les jeunes.
Puis il parlait un peu de même.
Les jeunes, ils sont ici, ils sont ça.
Puis il n'avait pas l'air les aimer.
Je me disais, tabarnak,
si tu ne les aimes pas, pourquoi tu es brigadier scolaire?
En plus,
il me semble que tu n'étais pas payé dans le temps.
Tu n'étais même pas payé pour ça.
Tu es bénévole et tu fais juste chier
tes enfants.
Après ça, je me suis dit que ça doit être quelqu'un qui est hyper
malheureux dans la vie ou qui
se sent tout seul dans la vie pour faire quelque chose
qu'il n'aime pas et de le faire quand même
à tous les jours. Le brigadier, en fait,
le fond de ça, c'est que c'est un personnage
qui souffre de solitude,
qui est tout seul et qu'à un moment donné,
dans son espèce
de délire,
il a commencé
à parler à ses patates.
C'est ça que j'allais dire.
J'aime ça, des patates. C'est ça que j'allais dire. J'aime ça, des patates.
C'est ça qui résonne dans ma tête, les patates.
Moi, la France, quand tu dis à Martin
« Est-ce que vous aimez ça, des chocolats chauds? »
Des chocolats chauds.
Des chocolats chauds.
Est-ce que...
Dominique Paquet,
chaque fois qu'il me voit, il dit « Salut,
Boudelic! »
Puis il parle encore comme le brigadier,
puis il me dit tout le temps ça « As-tu un bon chocolat chaud? »
C'est là, tu sais, parce que
on dirait la voix du brigadier
quand tu parlais de chocolat chaud.
Il devenait Yvon Deschamps pendant une phrase.
Oui, mais les personnages,
j'en ai fait dans ma première tournée.
Le curé Poirier, oui.
Mais j'en ai fait ma première tournée parce que moi, j'avais fait de la radio à Montréal, à CKMF.
Je faisais beaucoup, beaucoup de personnages.
Puis en même temps, je faisais CNM avec Mike.
Quand j'ai sorti mon premier one-man show, j'avais un peu pas le choix de faire des personnages sur scène. je l'ai fait parce que je comprenais que
les gens voulaient les voir puis tout ça mais dès ma deuxième tournée là j'ai commencé à juste faire
du stand up c'est ce que je fais depuis parce que je trouvais ça lourd de faire des personnages puis
tout ça puis pour être honnête comme j'aimais ça avec d'autres mais tout seul en tournée de
m'habiller puis de faire des personnages tu sais J'aimais ça faire plaisir aux gens, mais
je n'aimais pas tant que ça faire ça.
J'aimais mieux le faire avec Mike,
de faire ça dans des galas, de faire ça avec d'autres
monde. Je trouvais ça plus drôle. Puis un personnage
tout seul, comme le briadier par exemple,
c'est toujours moins payant.
C'est toujours moins bon quand tu es tout seul.
Alors que quand je suis à côté de Martin Petit,
c'est ça qui est
plus intelligent et qui te fait paraître comme un
exactement
là c'est le fun de faire des personnages de même à deux
ou en gang
moi j'ai
à chaque fois je vois
mettons Rodé du stand-up
un gag marche pas, tu fais bon il marche pas c'est pas grave
mais Rodé un personnage
un gag qui marche pas
c'est pathétique
tu es comme qu'est-ce que je te marde?
J'ai un...
Je suis déguisé
pour rien, hostie.
Je suis l'idiot du village.
J'ai vécu souvent ça, moi, d'être dans une loge,
dans des bars, partout au Québec,
avec plein de stand-up qui jasent.
Puis là, toi, c'est le moment
où tu vas te déguiser.
Oui, c'est ça.
Puis là, tu reviens avec ton affaire, ton stop,
puis les autres n'ont rien à apporter.
Puis tout le monde se ressemble.
Je ne sais pas, il y avait quelque chose de...
Non.
Mais j'aime ça, faire ça.
Mais pas en show.
T'as-tu déjà pensé,
mettons, faire un cartoon avec tous tes personnages? Un cartoon, non,as-tu déjà pensé, mettons, faire un cartoon
avec tous tes personnages?
Un cartoon, non, mais on a déjà pensé,
nous deux, il y a longtemps, de faire une série
bande animée, Simon et Henri.
Ce serait écœurant.
Mais on a essayé,
puis c'était dur de trouver des producteurs
qui voulaient le faire. Parce que Simon et Henri,
si vous pensez qu'ils sont
weird ou qu'ils vont loin,
imaginez avec une BD ou un cartoon.
Là, si tu veux aller sur la planète Mars,
tu peux y aller.
C'est un dessin.
Ça nous ouvrait sur plein d'affaires.
Tu avais écrit un épisode, toi,
à un moment donné,
de Simon et Henri
qui allaient acheter un poisson rouge.
Il y en a un des deux
qui était super riche.
On découvrait que Simon, il est super riche ou Henri, il est super rich rouge. Il y en a un des deux qui était super... On découvrait que Simon,
il est super riche, ou Henri, il est super riche.
Il y en avait un des deux
qui vivait comme dans un château,
puis l'autre, il était un peu sans-abri.
Puis il le disait pas à l'autre.
Il le disait pas, puis l'autre l'aidait pas.
Puis Simon, de manier, il était un peu gay.
Il avait quelque chose.
Puis Henri, lui, il aurait tout fait pour lui.
Il en profitait un peu.
Les deux personnages étaient un peu gays.
Oui, oui, c'est un peu, mais c'est tout.
C'est toujours bon, je trouve,
avec des personnages de marcher sur la ligne,
de ne pas être certain.
Il a-tu essayé de faire ça?
Qu'est-ce qui se passe?
Moi, j'ai l'impression, le sous-texte de Simon et Henri,
c'est deux gars sur un banc de parc qui se parlent avant de s'enculer.
C'est les deux
qui essaient de se convaincre.
J'avais vraiment pensé à ça.
Y'a-tu
une autre question?
Y'a plus d'autres questions.
Ça finissait avec un punch-out.
J'aurais dû faire « Merci, bonsoir ».
Mais au lieu, je fais « Y'a-tu d'autres questions? »
Non.
Est-ce que quelqu'un pourrait se forcer pour en poser une dernière?
Une?
Toi avec la barbe, reviens donc.
Pose-nous n'importe quelle.
Attends. Ah oui, parce qu'on t'ent. Attends, on m'écoute.
Ah oui, parce qu'on t'entend pas à TV.
Ça passe à TV, hein, ça?
Ça passe au Canal 7.
Bien, j'en ai une bonne, en fait,
qui vient de me pousser juste sur place.
Maintenant, avec Sous-écoute, Mike, t'es vraiment rendu,
on pourrait dire, la base du bon podcast
d'humour au Québec.
Qu'est-ce que, dans les années prochaines,
on pourrait dire que tu vas faire pour rester, on va on va dire relevant parce que tout le monde un podcast à ça tous les nouveaux
de la relève un podcast mais sous écoute est devenu selon moi l'emblème du podcast humoristique
au québec vraiment drôle et très bien fait professionnels sont aussi mais c'est quoi les
prochains projets le prochain projet c'est juste drop et drop etpper, dropper. Jusqu'à temps que le monde fasse...
Non, non, je te le jure, c'était bon dans le temps.
Je te le jure.
Oui, c'est gênant maintenant.
Non, je ne le sais pas.
Je ne le sais pas, mais je veux partir.
On va construire un studio de podcast au bordel,
en haut du bordel.
Cool, ça. Je trouve que le un studio de podcast au bordel, en haut du bordel. Cool, ça.
Moi, je trouve le défaut souvent d'un podcast,
c'est que la qualité sonore
est un peu baboche
ou c'est filmé avec des astides caméras
horribles.
Puis là, on vient de s'équiper
avec trois caméras
qualité broadcast.
Je veux juste...
Je veux rien changer.
Je sais pas ce que je vais faire, mais...
Tu sais, la vieux proverbe, si c'est pas brisé,
répare les postes.
Combien t'en as fait?
Là, on est rendu à 160.
Tab! C'est incroyable!
Mais mettons, la nouvelle version, on en a 140.
De fait, à peu près.
Qu'est-ce que tu veux de la nouvelle?
Au début, c'était Skype.
Pis mettons le bout qu'on parlait de la soirée
c'est dans ton top quoi
ça va-tu le titre DVD des meilleurs moments
moi pour vrai c'est ça
mes moments préférés
en plus je pense que c'est ça que les gens aiment
peut-être pas les gags de soir
que ça montre une autre facette
moi c'est ça que j'aime
moi je suis un gros consommateur de podcast d'un peu partout dans le monde pis c'est ça que j'aime, moi je suis un gros consommateur de podcast d'un peu partout dans le monde
c'est ça que j'aime le plus
c'est des artistes que tu connais
que t'aimes beaucoup
mais qui viennent te parler de quelque chose
de tout à fait normal, de tout à fait quotidien
que c'est pas un humoriste
qui vient de faire les trois gags
qu'il fait sur scène en faisant la salle à blanc
qu'il vient d'y passer
aussitôt qu'il y a scène, en faisant la salle à blanc qu'il vient d'y passer. Moi, aussitôt qu'il y a une discussion,
je me dis,
« Asti, on aurait pu
entendre la même chose à « Tout le monde en parle ».
J'aime pas ça.
C'est pas que j'aime pas « Tout le monde en parle », mais
j'aime le format plus lousse.
Puis je pense,
qu'est-ce qui arrive, puis qui va arriver,
c'est que là, il commence à y avoir de plus en plus
de bons podcasts d'humour au Québec.
Des fois, le monde va décrocher de sous-écoute
et après, ils vont revenir dans deux ans.
C'est normal.
Il y a des podcasts que je trippais dessus,
que j'ai arrêté de tripper et je suis revenu.
C'est juste normal. Il n'y aura jamais trop de podcasts, je pense.
Simon, tu dis
que tu écoutes beaucoup de podcasts.
C'est lesquels que tu écoutes?
Oui, excuse.
Je pensais que c'était pour moi. C'est pour ça que tu écoutes beaucoup de podcasts. C'est lesquels que tu écoutes? Oui, excuse. Je pensais que c'était pour moi.
Mais c'est pour ça que tu as commencé ta phrase.
En fait, moi, celui que je vais suivre le plus,
c'est le podcast de Marc Maron,
qui s'appelle WTF,
qui est le podcast numéro un.
Peut-être pas dans le monde,
mais aux États-Unis, en Amérique, certainement.
Moi, j'aime beaucoup, beaucoup
Sébastien Maniscalco.
Il y a un podcast qu'il fait une fois par semaine
avec un numérosse qui s'appelle Pete Correale,
qui s'appelle The Pete and Sébastien Show,
que moi, j'aime beaucoup, beaucoup.
J'aime beaucoup Big Joe Carson,
qui a un podcast qui s'appelle Legion of Skanks,
qui est vraiment bon aussi.
Rogan,
je l'aime bien,
mais Joe Rogan
sur scène, ce n'est vraiment pas mon préféré.
Mais en podcast, je trouve qu'il est bon.
C'est juste que des fois, c'est trop long.
Il faut trop
porter attention des fois.
Des fois aussi, ça devient...
Sinon, il y a d'autres podcasts.
Moi, il y a un podcast que j'ai découvert.
D'ailleurs, c'est un beau moment
que je peux vous conter. Il y a un podcast que j'ai découvert. Ah, d'ailleurs, c'est un beau moment que je peux vous conter.
Il y a un podcast...
Est-ce qu'il y en a
qui connaissent
le podcast québécois
Ars Moriendi?
Est-ce qu'il y en a
qui connaissent ça?
Oui.
OK.
Non, non, non.
Écoutez, c'est un podcast,
c'est un gars qui fait ça.
Moi, je trouve ça
absolument fascinant.
Le gars est extraordinaire.
Il est passionné,
fouraide.
Moi, c'est un podcast
que j'écoutais beaucoup
quand je faisais Lou José.
Moi, j'ai fait Lou José cinq ans.
La dernière année qu'on faisait de la route,
on écoutait souvent ce podcast-là.
Moi et Pierre-Luc,
le directeur de tournée de Lou José,
on trippait là-dessus bien raide.
À chaque fois qu'il y a un nouvel épisode,
on trippait et on l'écoutait.
Je vous le recommande fortement.
C'est vraiment, vraiment, vraiment cool.
C'est quoi le nom?
Ars Moriendi.
C'est un podcast qui parle beaucoup. C'est vraiment, vraiment, vraiment cool. C'est quoi le nom? Ars Moriendi. C'est un podcast qui parle beaucoup,
c'est très lugubre,
ça parle de la mort,
c'est un gars qui est fasciné un peu
par les tueurs en série,
par toutes les histoires un peu.
Des fois, c'est cœur sensible,
ça peut tenir,
mais c'est vraiment, vraiment,
vraiment intéressant.
Le gars a une narration absolument extraordinaire.
Puis, pour ma dernière à Louis-José,
il y a quelques semaines de ça,
les gars avaient contacté ce gars-là qui fait le podcast.
Puis, il m'a fait un épisode juste à moi, de 20 minutes.
Ah, très cool.
On faisait le test de son.
Puis là, Stéphane, le gars de son, part une bande d'audio.
Puis là, je reconnais que c'est le gars.
Puis là, moi, je suis comme, on ne l'a pas écouté cet épisode-là.
Là, ça continue, ça continue. Puis là, je suis comme que c'est le gars. Puis là, moi, je suis comme, « Ah, on ne l'a pas écouté, cet épisode-là. » Là, ça continue, ça continue.
Puis là, je suis comme,
« Ah, comment ça, j'ai manqué cet épisode-là? »
Puis à un moment donné, je comprends qu'il parle de moi.
Il est en train de faire un faux épisode sur moi.
Puis là, j'ai cassé.
Merde, je me suis...
Il a fallu passer à moi.
Puis après, je me suis mis à brailler.
C'était épouvantable.
J'étais tellement touché.
Mais je vous le recommande fortement.
Personnellement, moi,
dès qu'il y a un épisode qui sort, je l'écoute.
Toi, Mike, c'est quoi les tiens que tu écoutes?
Moi, de ce temps-ci,
j'écoute beaucoup Chip Chipperson.
Ah oui, ça, c'est celui de... Jim Norton.
J'écoute aussi...
J'écoute souvent Jer Alain,
le What's Up Podcast.
Je l'aime vraiment.
Tu sais, comme il y a un épisode qu'il a fait avec Julien Lacroix.
C'était le fun de voir Julien pas « on ».
Julien, d'habitude, fait tout le temps son personnage de simple.
Il était super intéressant.
Il parlait vraiment.
Il n'était pas Julien en personnage.
De ce temps-ci, on dirait que j'ai plus embarqué
avec des podcasts québécois.
J'écoute souvent
le podcast à Yann.
J'écoute le stream assez souvent.
D'ailleurs, Yann a dit quoi?
C'était-tu à ton podcast?
C'était un autre podcast que j'ai fait.
Ah, tabarnak! Je vais
prendre cette idée-là. Il parlait de moi
et il disait, moi, je pense que
Mike est un peu autiste parce que
des fois, il se tique sur quelque chose
et il lâche pas. Puis là,
il va juste parler de ça. Puis là, j'ai fait...
Ouais, c'était au what the fuck, Kev. En fait, ce que je disais,
c'est que je suis certain que t'as
un petit niveau d'autisme parce que
tout doit passer par l'humour.
On dirait que t'as pas... Comme, admettons, avec Jean-Thomas,
ouais, avec Jean-Thomas,
t'as transformé tout, admettons,
les sentiments que tu pouvais vivre.
En gags.
Oui, je te vois pas réconforter quelqu'un,
mais tu réconfortes quelqu'un en lui faisant des gags,
des gags de mauvais goût, des gags de...
J'ai fait la même chose.
Tu sais, Matthew Pepper, son père est mort.
Puis le jour que son père est mort,
je voulais le réconforter, tu sais,
puis j'étais comme...
Mais je n'arrêtais pas de faire des jokes.
Juste avant que je monte sur scène,
Julien fait...
« Est-tu prêt à statuer? »
J'ai fait...
« Je ne sais pas, je vais être capable. »
« Tabarnak! »
« Ma mère est morte il y a 17 ans. »
« Ça ne va pas bien. »
« On va faire correct. »
En faisant ça, j'ai fait...
« Pourquoi je fais ça? »
« Tabarnak! » Il est parti à rire. J'étais heureux. en faisant ça, j'ai fait « Pourquoi je fais ça, tabardac? »
Il est parti à rien.
J'étais heureux.
Quand tu es triste, il n'y a rien de mieux que rien.
C'est drôle, je parlais de ça.
Excuse-moi, je te coupe.
J'ai parlé de ça récemment avec quelqu'un.
Je disais comme quoi, pour un humoriste,
il n'y a rien de mieux qu'une bonne joke.
Peu importe.
Je me rappelle, il y a une joke.
Je suis très ami avec Simon Cohen,
qui est le gars le plus drôle
que je connaisse
personnellement
puis à un moment donné
écoute je viens
de me séparer
je suis décollissé
vraiment décollissé
puis je viens
de déménager
j'ai pas de meuble
j'ai juste
c'est vide chez nous
je braille
je suis complètement
je suis tout le temps chaud
puis à un moment donné il est venu il est venu me réconforter puis la première il est rentré puis il a fait C'est vide chez nous. Je braille. Je suis tout le temps chaud.
À un moment donné, il est venu me réconforter.
Il est rentré.
Il a fait « Chris, t'en fais grand pour brailler. » Je l'ai pris dans mes bras.
Pour un humoriste, il n'y a rien de mieux
qu'une bonne joke.
Tu peux faire une bonne joke à des funérailles.
Un humoriste va faire « C'est drôle, ça. »
C'est vrai. C''est drôle, ça. » Au-delà de...
Mais c'est vrai, c'est fascinant, ça.
Mais quand tu parlais de ça, moi, je pense
personnellement que tout... L'humour,
c'est une forme d'autisme. On est tous un peu
autistes. Puis après, j'ai fait « Asti,
je vais aller voir le médecin
qui a diagnostiqué Louis T.
pour me faire diagnostiquer
pour après, tous les astis qui ont
écrit des lettres ouvertes à la presse
à propos de moi,
faire tabarnak!
C'était à cause de mon handicap,
asti.
T'as humilié un handicapé
dans le journal, madame.
On va finir là-dessus.
Merci.
Je veux remercier Pat Grousse.
Ça a été vraiment un plaisir.
Merci. Merci.
Merci, tout le monde.
Si on veut vous voir en tournée,
là, les deux,
tout est en rodage,
tout est en tournée.
Moi, je suis en tournée
et en rodage bientôt aussi.
OK.
Oui.
Puis, c'est de la même manière,
c'est ton site web,
ton Facebook.
C'est internet,
simongouache.com.
Parfait.
De la meilleure façon.
Toi?
Facebook, patricgrou.com.
Et là, je viens de découvrir Instagram.
Je commençais à faire des stories.
Ah oui?
Allez voir ça.
C'est correct.
Mais je suis en tournée de rodage.
Vous allez voir mes dates sur mon site.
Puis pour le monde dans le salle,
c'est ça, ce soir,
ils sont ici.
Le show, ça va être écœurant.
Il annonce beau, à ce moment-là, il annonce chaud. Toi, ça va être écœurant. Ils annoncent beau.
Toi, tu vas rire ça.
Tu vas souder ta vie.
C'est un bon point.
Je n'avais pas pensé à ça.
Merci tout le monde.
Merci à Mike aussi.
Merci Mike de nous inviter. Thank you.