Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #183 – (Léa Streliski et Guylaine Guay)
Episode Date: September 17, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Léa Streliski qui se prononce sur le ★ Support this podcast on Patreon ★ ...
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute!
Mike Ward sous écoute!
Cette semaine, le show est commandité par la lettre E.
C'est pour ça que Mathieu en a mis 6 à la fin.
Je suis très heureux, très heureux d'être là.
Mon festival vient de finir.
J'ai, Asti, cet été, pendant le festival,
j'ai humilié un producteur français.
Et Asti, que j'ai humilié un producteur français. Asti, j'ai été intense.
Il y a un producteur français,
j'ai appris un soir qu'il était dans la salle.
C'est un gars qui s'appelle Kader Awin.
C'est un des gars qui est parti du Jamel Comedy Club.
C'est une vidange.
C'est un humain qui volait tout dans le temps,
style les Def Comedy Jam,
puis il donnait les jokes aux Français.
C'est pour ça que les Français,
tous les Français de la génération du Jamel Comedy Club,
c'est pour ça qu'ils agissent tous comme si c'était des blacks,
parce qu'ils volaient des jokes des blacks.
Puis ce gars-là, il était ici.
Je l'ai fait interdire du club.
Après, j'étais saoul.
Puis je me suis mis à tweeter.
Il y a un des tweets que j'ai écrit,
j'ai juste écrit
« At Kader Hawin est une petite
vidange ».
Ça n'avait pas de chris à l'heure.
Et là, Eddie King vient me voir,
j'étais au Hyatt, puis là,
puis j'étais avec
avec tout le monde au Hyatt, puis là,
Eddie King vient me voir, puis il dit « Chris, le gars
Kader Hawin, il vient de dire que,
vu que tu l'as banni du bordel,
si ces artistes vont au bordel,
lui, il va les bannir de son bord à lui.
Fait que là, j'ai écrit un tweet.
J'étais avec des gars de Park X,
puis ils n'arrêtaient pas de parler.
Moi, je ne savais même pas que Park X,
c'est un quartier dangereux.
Mais il y avait un des gars qui me disait tout le temps,
il était comme, I'm from Park X. »
Puis là, quand j'avais dit,
« Asti, je le veux plus dans mon club »,
le gars me dit, « What that guy do? »
Puis là, je sais comme, il a volé des jokes.
Puis là, il me regarde, puis il est comme,
« You want me to go break his legs? »
Puis là, j'ai fait, « Oh, shit! Oh, shit! »
Puis ça me faisait beaucoup rire pour deux raisons.
Un, la raison qui me faisait le plus rire,
c'est qu'il était sérieux.
Il était sérieux.
Je ne l'ai pas fait, mais j'y ai pensé.
Parce que Kader Hawin,
Kader Hawin, c'est une petite vidange que lui,
il y a un copycomic en France
qui essaie de faire le ménage avec l'humour français.
Quand Kader Hawin, il pensait que c'était un open-miker
qui était copycomic, il a fait des menaces de mort à ce gars-là. français. Quand Kadar Amouin pensait que c'était un open-miker, qu'il était
copy-comic, il a fait des menaces de mort à ce gars-là. Le gars joue au
« Shug Night », c'est comme le Shug Night de l'humour français, ce qui est la chose
la moins Shug Night que tu peux être. Il joue au gangster.
J'ai écrit, quand il avait barré ses affaires et qu'il jouait au Thug,
j'étais comme, j'ai juste tout été, j'ai fait à ce petit gars
qui vient dire que ses artistes, ils font mon club,
ils ne pourront plus jouer dans son club.
J'ai fait, si ce petit trou de cul-là pense que c'est une bataille East Coast-West Coast,
il va pogner de quoi en crise, parce que je ne suis pas 2Pac,
je ne suis pas Biggie, je suis Snoop Dogg, tabarnak, je ne suis pas Tuab.
Puis là, j'étais comme...
J'étais comme...
Fait que là, c'était intense.
Ça, c'était...
Fait que là, le lendemain matin,
il y avait un brunch pour un Netflix.
Le monde de Netflix voulait rencontrer
les humoristes français et les humoristes québécois.
Fait que moi, je suis là, puis je pensais qu'il allait être là,
vu qu'il est en ville pour voler des jokes.
Puis...
Fait que j'étais sûr qu'il allait être là. Fait que moi, je suis là, puis je pensais qu'elle allait être là, vu qu'elle était en ville pour voler des jokes.
J'étais sûr qu'elle allait être là.
Moi, je suis arrivé à se tirer comme si j'allais me battre.
J'étais au party Netflix,
à se tirer 10 heures le matin,
puis je cherchais le trouble.
Je regardais le monde,
il n'était pas là.
Moi, le problème, je suis vegan.
Au brunch, la seule option vegan qu'il y avait, c'était des mimosas. F étaient pas là. Puis moi, le problème, je suis vegan. OK? Fait que là, au brunch, la seule option vegan
qu'il y avait, c'était des mimosas.
Fait que là...
Puis je suis...
Moi, je suis
diabétique aussi, vu que j'ai fait crée. Je peux pas
boire des mimosas non-stop.
Fait que je buvais du champagne. Fait que j'ai bu...
J'ai pris trois verres de champagne
Et là, rendu à mon troisième verre
Pis là, j'avais des Français pis des Françaises
Qui venaient me voir, pis ils me disaient
Ça n'a pas de sens, ça n'a pas de sens
Pis il y en a une, elle s'appelle, c'est quoi son nom Mathieu?
Tani?
Tania Dutel
Que ça fait à peu près un mois et quart
Qu'elle fait de l'humour
Elle est venue m'expliquer comment ça marche
Elle vient me voir, je la connais pas fait de l'humour, est venue m'expliquer comment ça marche. OK?
Elle vient me voir, je la connais pas.
Je l'ai jamais vue de ma vie.
Elle est peut-être super bonne,
mais elle vient me voir, puis elle me dit...
Elle fait, franchement, qu'est-ce que t'as dit, là?
C'est pas bien.
T'es en train de brûler les ponts
entre le Québec et la France.
Et là, je l'ai regardée, et j'ai répondu,
j'en ai rien à chier de la France. » Et là, je l'ai regardée, et j'ai répondu, « J'en ai rien à chier de la France. »
Puis là,
là, elle a fait comme,
« OK, ben, t'es comme, non, non, mais,
là, mais là, tu peux pas, tu sais,
que les humoristes québécois qui vont venir,
là, j'ai fait, « J'en ai rien à chier,
j'en ai rien à chier, j'en ai rien à chier. »
Puis là, elle était comme, « Non, mais,
elle a fait, elle m'a dit,
elle a dit, elle a dit, tu devrais faire attention.
Cadarawin, il y a quand même
du poids. Et là, j'y ai dit,
je me suis pointé.
Les deux affaires, je vais vous dire,
j'ai honte et je suis
extrêmement fier.
En même temps.
J'ai pas vraiment honte.
Mais...
Je l'ai regardé, puis j'ai dit,
il y a rien de plus dangereux
que quelqu'un qui a rien à perdre.
J'en ai rien à chier de la France.
Puis là,
attends, c'est pas fini.
Mon autre affaire est encore
plus next level que ça.
J'avais mon verre de champagne
vide dans les mains.
Je l'ai regardé et j'ai fait,
si cette petite vidange-là pense
qu'il va venir ici jouer au gangster,
il va apprendre c'est qui le motherfucking
OG. Puis,
j'ai drop the mic
avec le verre de champagne.
Ça a fucking...
Ça a juste pété.
Ça l'a comme tout cassé.
Puis là, j'ai fait...
Oh, shit!
Mais pas de vrai, je me suis fait peur.
J'avais peur de moi.
J'avais peur de moi.
Ça a été un festival extrêmement le fun.
J'ai fait un autre commentaire.
Ce soir-là, il y avait un party
Comedy Central.
Il y avait un monsieur.
Puis moi, c'est ça.
Je suis tout le temps avec Nick Swartzen
qui joue dans tous les films d'Adam Sandler
qui est quand même une assez grosse vedette aux États.
Puis moi et mon ami
Pantelis, qui fait notre show anglais,
on n'arrêtait pas.
On le bossait
comme si c'était notre employé.
Fait que tout le monde
avait un peu peur de nous autres.
Il y a un gars de Comedy Central
qui est venu, puis le party de Netflix, c'était malade.
Parce qu'il y avait, excuse,
party de Comedy Central, il y avait
des affiches, tout était Comedy Central.
C'était écrit partout, Comedy Central,
Comedy Central, les napkins, les verres.
Mais il y avait un gros mur, c'était juste écrit Netflix. Comme Netflix avait dit, ça c'est écrit partout, Comedy Central, Comedy Central, les napkins, les verres, mais il y avait un gros mur,
c'était juste écrit Netflix.
Comme Netflix avait dit, ça c'est notre mur,
tous vos crises de party, c'est notre mur.
Puis là, je rencontre un des boss de Comedy Central,
puis là, je pointe le mur de Netflix,
je dis, tabarnak, ça, on voit que votre industrie,
elle va bien, que tabarnak.
Là, j'ai dit, sais-tu, vous êtes quoi?
C'est comme si Netflix
était en train de fourrer ta femme
pendant que toi tu pleures dans le coin.
Puis là j'ai fait, Chris,
je vais me faire barrer de Montréal.
Mais j'ai eu bien du fun,
je suis extrêmement fatigué,
mais au moins, j'ai gardé
ma voix.
Fait que j'ai plus de voix, mais je vais faire cette semaine.
On n'a pas de commanditaire cette semaine?
Non, on n'a pas de commanditaire.
Personne ne veut nous commander.
Notre commanditaire devrait être les productions Cadère-Aboin.
Tim Dave Chappelle,
lui aussi, ça devrait être
ça son slogan, cette petite vidange.
Fait que là...
La compagnie de traduction Cadet-Ravoy.
Moi, pour de vrai,
je peux plus retourner en France.
Je pense. Si je vais en France,
je vais voir. Oh, Chris, c'est un
vrai gangster.
À chaque fois que tu pètes une coche dans la main, je me demande tout le temps comment il se sent Michel.
Je suis tout le temps là,
comment il se sent Michel?
Parce que lui, il doit faire un petit peu de damage control
à travers ça.
Mais pas avec ça.
Le gars était ici pour voler des jokes.
Mais il était ici
pour venir voir des amis.
Il était ici avec ses artistes.
J'ai eu une discussion avec Charles après
mais tu sais
il avait booké
une couple de ses artistes
sur le show
lui il est quoi
il est tu
il est tu writer
il est producteur
c'est
c'est
c'est un producteur
metteur en scène
c'est le propriétaire
d'un club
qui s'appelle le Paname
c'est comme un
mais c'est ça le problème
c'est comme un Gilbert C'est ça le problème.
C'est comme Gilbert avant que Gilbert se fasse pogner.
En gros.
Je pense pas que Kader c'est un agresseur sexuel,
mais sûrement.
Peut-être.
Sûrement.
Je sais pas.
Qu'est-ce que c'est gratuit?
Tu vois comme en ce moment,
je pense à Michel.
Tu vois?
Attends.
J'ai juste
demandé au monde de sucrer salé,
d'enlever tout ce bout-là.
Ça serait à temps.
Si c'était ça la pub de sucrer salé,
sept semaines à sucrer salé.
Mike Ward.
Pis là, t'as moi qui fais,
c'est pas un prédateur sexuel,
mais sûrement.
Christ, hostie.
Pauvre Michel.
Pauvre Michel.
Pauvre Michel.
Calisse.
Imagine, Michel,
il se dit,
ah, Christ, au moins,
au moins j'ai Guillaume Wagner. »
« Ah, Carlis.
Carlis. Il a deux
esties de bombes dans ses mains. »
Il doit être content
à Chris que son frère est là.
Daniel Grenier n'est pas en train
de... Il n'y a aucun danger
que Daniel Grenier fasse
la mort de même.
Mais non,
moi, je pense, Michel,
sur le plan des affaires demain,
il est tout le temps surpris à quel point...
Parce que moi, je vais tout le temps all-in.
Mais ça ne tente pas aux humoristes d'ici
de mettre un peu de pression
sur sous-écoute, de ne plus inviter
ces humoristes-là de la France
qui ont copié, qui se sont fait prendre à copier.
On ne les inviterait jamais. Il y a beaucoup d'excellents humoristes-là de la France qui ont copié, qui se sont fait prendre à copier. On les inviterait jamais.
Il y a beaucoup d'excellents humoristes français.
Il y en a gros qui sont venus
me voir pour me remercier.
Il y en a gros qui sont venus me remercier.
Mais le problème de la France, c'est que
leur industrie a été
bâtie sur des mensonges.
Tu ne sais plus à qui tu peux faire confiance.
C'est bien touché.
Il y a du cris de bon monde
en France, il y a du bon monde dans l'industrie
il y a un gars qui n'est même pas français
qui est suisse, Thomas Wiesel
lui ça c'est un
lui il ne m'a pas dit merci pour ça
je ne sais même pas s'il est au courant
mais lui ça c'est un vrai de vrai humoriste
Shirley
c'est quoi son nom
Swanson, elle est bonne en tabarnak.
Il y a Donald Jackson. Il y en a une crise de gang qui sont bons.
Ça ne le tente pas de faire le ménage
de dénoncer ça plus fort, plus haut.
C'est trop dangereux. Même Sugar Sammy
ne peut pas.
Parce qu'ils ont trop de pouvoir.
Parce que j'ai l'impression
que ce gars-là va...
Il y a à peu près juste toi qui gueule sur ces gens-là. J'ai l'impression qu'il faudrait va... Il y a à peu près juste toi qui gueule
sur ces gens-là. J'ai l'impression
qu'il faudrait que les Américains
qui se sont fait pogner
en poursuivent un ou deux
à tout de moins, mais il y a tellement de matériel.
Quand tu regardes le channel de CopyComic,
tu fais comme... Tabarnak!
Il y a à peu près quatre heures de matériel
où est-ce qu'ils comparent
un humoriste américain avec un humoriste français.
Il y en a pour quatre heures.
Ça veut dire que tu as deux heures
à chaque côté.
Ça va se régler.
Le gars de Copicomic m'avait dit
que ça n'allait pas se régler
avec la France.
Ça allait se régler
quand le Québec,
mais surtout les Américains,
allaient en parler.
Puis ça va être Joe Rogan,
je pense,
qui pourrait faire
ben, ben, ben.
Ben oui.
Il faudrait qu'ils dénoncent ça.
Ils se sont bâtis une industrie
complètement parallèle avec une industrie.
C'est comme si... C'est ça.
C'est comme en Chine,
les industries de knock-off.
Ils s'installent une fabrique
à côté de la fabrique
originale, puis ils font le même produit,
mais c'est un knock-off, puis ils vendent ça,
puis ils font... C'est de la crosse originale, puis ils font le même produit, mais c'est un knock-off, puis ils vendent ça, puis ils font, tu sais,
c'est de la crosse.
Oui, exactement.
Je suis avec toi, Mike. Je suis avec toi.
Chris, on vient
de donner l'énergie de la salle.
Comme tout le monde est en feu,
puis là, tout le monde est comme,
on a ramené le racisme.
Là, tout le monde est comme,
lise cette petiteisme. Là, tout le monde est comme, lise ce petit français.
Cette semaine, je suis content
parce que les deux invités,
c'est rare que ça arrive, surtout là,
que c'est les deux leur première fois
au podcast. C'est quand même incroyable.
Je suis vraiment content de les avoir.
Il y en a une qu'on se connaît
depuis les débuts.
On a fait l'école d'humour ensemble.
L'autre, je la connais depuis que je l'ai vue dans les marches tantôt.
Je suis très content de les avoir, les deux.
Mesdames et messieurs, faites du bruit pour Léa Strelitzky et Guylaine Gay.
Merci.
Merci d'être là.
Fist bump weird.
Pogner de main weird.
On dirait que le festival l'a fait cette année.
Il y a tellement d'affaires que là, je ne sais plus
comment agir socialement.
C'est parce que je pensais que tu étais blessé.
Oui, je me suis blessé,
mais j'aurais pu faire les deux becs, mais je me suis blessé. J'aurais pu faire les deux becs,
mais je me suis blessé la main.
De toute façon, c'est toujours weird
de se redire bonjour.
Parce qu'on s'est dit bonjour.
Guylaine, veux-tu t'asseoir avec le public?
Je pense que oui.
Ils sont cute à côté.
Je ne veux pas qu'ils crapoulent les fils.
Je suis correcte? Je suis assez proche?
Avance-la un peu.
Je suis de la gestion en esti.
On dirait un sketch.
Tu fais-tu le numéro que les dions faisaient dans le temps?
Je suis arrivée cinq minutes avant pour tester le tabourette pour vrai.
C'est vrai?
Oui, oui. C'est une petite affaire que je fais.
Est-ce que tu t'offres à s'asseoir sur un tabourette?
Je n'ai jamais remarqué.
Mais en même temps, toi, tu as une robe.
Non, non, c'est élégant. Je veux être élégante quand même.
C'est bon? Bon profil?
Allô, tout le monde!
Bonsoir!
Merci d'être là.
Merci de nous avoir invités.
Est-ce que vous vous connaissez?
Non, on se connaît juste virtuellement.
On a juste échangé quelques fois sur le web.
Juste vous insulter sur le web.
Non, mais moi, je lis beaucoup, Léa,
sur Twitter. Je trouve qu'elle est très pertinente.
Merci, c'est gentil.
On n'a pas toujours les mêmes opinions
sur les affaires. Sur quoi, genre?
J'ai vu ton truc sur Anna Gadsby.
Ah oui, puis t'étais pas d'accord.
Ça, moi, j'étais d'accord avec toi.
Et toi, t'étais d'accord avec moi.
Anna, j'embarque.
Applaudissez-moi, je suis embarquée.
Moi, l'affaire, Hannah Gadsby,
je vois pas ça comme un show d'humour.
Je vois ça comme un...
C'est un one-woman show.
C'est du spoken word.
C'est quasiment...
C'est pas un TED Talk, mais tu sais...
Un genre thérapeutique, un peu.
Oui, je trouve que ça ressemble plus
à du théâtre que du stand-up.
Je ne vois pas ça comme du stand-up.
Moi, je voyais ça plus comme un appel à l'aide.
En fait,
moi, j'étais fâchée.
Je l'ai tweeté juste après l'avoir vu aussi,
mon opinion.
Puis là, j'étais fâchée.
Après, ce qui arrive aussi,
c'est que tu tweets des affaires,
puis la presse et les médias reprennent ça.
Moi, j'étais en train d'avoir une conversation avec quelqu'un sur Twitter.
Sur Twitter, tu étais un peu dans ton salon.
Après, la presse écrit ça dans le journal.
Après, on dirait que ça a l'air super officiel.
Mais moi, j'étais fâchée parce que pour moi, quand je regarde un show d'humour,
ce que j'ai dit, c'est que j'avais l'impression que je m'en allais à une fête,
qu'on m'avait invité à une fête,
puis qu'au final, finalement, il fallait que je regarde
quelqu'un se tirer une balle dans la tête.
Oui, c'est ça que j'ai lu.
C'était ça.
Moi, j'avais...
J'ai un de mes amis, parce qu'il y avait la journaliste
de la presse qui disait
« Si il y a des humoristes, j'aimerais avoir vos opinions. »
Puis moi, j'ai essayé d'écouter le show.
Je l'ai écouté, mais ça m'a pris
comme quatre jours. Je regardais trois minutes et j'étais comme « Christ, c'est trop lourd, ce style d'écouter le show. Je l'ai écouté, mais ça m'a pris comme quatre jours.
Je regardais trois minutes, puis j'étais comme,
« Christ, c'est trop lourd, ce style d'affaire-là. »
Puis je l'ai dit à un de mes amis,
« Christ, je ne peux pas regarder ça. »
Puis là, elle, quand elle a dit,
« S'il y a des humoristes qui ont aimé ça, »
lui, il a écrit, « Je sais que Mike Ward a beaucoup apprécié. »
Fait que là, elle, elle m'a écrit en privé,
elle a fait, « Je sais que tu apprécies. »
Puis je n'ai pas répondu, puis elle a appelé Michel, puis elle a dit oui je sais que Mike Ward a vraiment beaucoup apprécié, puis là Michel il a dit oui, oui c'est ça le problème, des fois le monde ne comprenne pas le sarcasme.
Moi, j'ai aimé ça.
Moi, je l'ai regardé d'une traite.
Je ne me suis pas ouvert les veines ou rien.
Mais je trouvais quand même qu'il y avait quelque chose d'attachant.
Moi, je suis une hyper sensible.
Mais c'est vrai qu'un show du mot...
Mais je trouvais qu'il y avait des tics.
C'est ces tics que j'ai...
Moi, ce que je n'aimais pas, c'est que moi et elle,
physiquement, on est 100 % identiques.
J'arrêtais de porter mes lunettes
à cause d'elle. J'ai fait trop lisse.
Les Américains vont penser que
je porte un costume de la méga-intrigue.
Non, mais j'avoue que le même bas du corps.
Oui, oui. Non, j'ai tout.
Tout est identique.
Mais c'était tough d'avoir de l'empathie.
Oui, mais il y avait des affaires qui étaient drôles.
Mais toute son affaire,
à un moment donné, elle a chiré.
Puis tu voulais avoir de l'empathie pour elle,
tu voulais être comme, tabarouette, c'est intense,
ces agressions sexuelles, toutes ces affaires-là.
Mais on était rendus un peu pris en otage
de comme, oh my God, qu'est-ce qui se passe?
C'est bien intense, c'est bien...
Puis tu sais, quand quelqu'un te raconterait ça,
tu serais juste full empathique, puis tu l'écouterais,
puis tu... Mais là, je suis comme,
oui, mais tu m'avais invitée pour rire.
OK, faut-tu que j'arrête de rire?
Qu'est-ce qui se passe? Çaire ça veut dire que quelqu'un dans ses amis
elle a compté ça et quelqu'un a fait
devrait mettre ça dans un sketch
devrait écrire un bit
drôle là
il y a quoi à faire avec ça
ceux qui ont aimé ça généralement
c'est ceux qui n'aiment pas beaucoup les humoristes
je ne dis pas toi dans les médias
il y a plein de gens je pense qui n'aiment pas vraiment les humoristes. Je ne dis pas toi. Dans les médias, il y a plein de gens, je pense, qui n'aiment pas vraiment
les humoristes. Puis ça leur faisait
du bien. Oui, enfin,
quelqu'un fait de la poésie.
Puis là, tu es comme, mais Chris, ce n'est pas...
Moi, je l'ai regardé, puis après,
je me suis dit, si tu sais que j'ai une belle vie,
c'est ça que ça m'a fait un peu comme sentiment.
Pour vrai. Mais j'avais de la tendresse
pour elle, puis j'avais de l'empathie
parce qu'elle a vécu quelque chose de rough. Parce que tu as fait, tu as vu ça que tu as fait. Au moins de la tendresse pour elle. J'avais de l'empathie parce qu'elle a vécu
quelque chose de rough.
T'as vu ça que t'as fait?
Au moins, je suis pas elle.
Yes!
J'irais prendre un verre avec. Je la trouve sympa.
C'est juste qu'elle a deux gros chiens
et que je suis allergique.
Je trouve qu'il y a quelque chose d'attachant.
Moi, ce que je trouve fascinant,
c'est quand ça prend ces proportions-là.
C'est quand ça devient un genre de gros succès de fou,
puis que ça change sa vie.
Mais cette année, je trouve que c'était extrêmement un move politique
de la part de Just for Laughs d'y donner le special de l'année.
C'était pour monter, regarde, on a été fondé par un agresseur sexuel,
mais on est de ce bord-là.
On n'est pas des mardes. La marde n'est plus là.
Mais va-t-elle arrêter de faire de l'humour?
Parce que c'est un peu ça le sujet
de son affaire.
Moi, je pense...
Parce qu'il y avait ça aussi. C'est parce que pendant tout le long,
elle a bitché deux choses que j'aime
vraiment énormément, c'est-à-dire
l'humour et les hommes.
C'est sûr que...
Moi, par exemple, j'ai...
Je ne sais pas si ça va arrêter. Moi, l'affaire que... Moi, par exemple, j'ai... Je sais pas, ça va arrêter.
Moi, l'affaire que j'aime pas,
c'est que souvent, aussi,
elle disait que...
En entrevue, elle a dit ça.
Je pense pas qu'elle le disait dans son show.
Que, tu sais, un humoriste
peut pas juste faire rire.
Ça prend un message.
Puis moi, j'aime les humoristes quand ils ont des messages,
mais des fois, j'aime ça
juste un astuce
cave qui est drôle
ou une conne.
Des fois, j'aime ça rire.
Mettons
un film de
Will Ferrell.
Where's my car?
Un genre de phénomène.
Mettons Kingpin.
Un astuce de vieux film stupide à la Will Ferrell
je ris mais il y a zéro message
puis il y a personne qui dit
ça c'est pas de l'humour
moi j'aime ça regarder ces affaires là
mais je les commente pas
j'en regarde plein des affaires, j'aime les humoristes
surtout moi j'aime beaucoup les jeunes humoristes
nous autres on est allé à l'école mike et moi en 1953 en 1900
j'allais 10 51 c'est moi moi guylaine lapoune
dominique michel denis fliottereau timo ce n'est pas juste si gues il est à
contre l'école il était pas bon en héros si gues il a fait l'école. Il était pas bon en impro.
Dis-le-moi s'il a fait l'audition,
mais il a choqué en impro.
Nous autres,
c'était une grosse année,
nous autres, à l'école de l'humour.
Il y avait toi, il y avait moi,
il y avait Julien Tremblay, Laurent Paquin,
Martin Matt, Martin Peridolo,
les Chicken Sweat.
C'est sûr qu'il avait 16 ans, je pense,
quand on était à l'école. Julien Tremblay, quand il a fait l'école avec nous autres,
il avait 18 ans, puis il avait déjà joué en Europe,
puis il avait déjà fait un gala juste pour rire.
C'était un enfant prodige.
Oui, c'est vrai.
Puis il était drôle.
Oui, oui, il était vraiment drôle.
Il faisait beaucoup d'eczéma, par exemple.
Il se grattait en estie.
Il arrivait, il faisait toutes ses discussions.
Il était comme le personnage
qui fume du crack à Dave Chappelle.
C'était tout le temps, il parlait,
il était comme,
il est pas bien, lui, je pense.
J'ai chaud.
T'as chaud?
Moi, je suis en ménopause.
Est-ce que tout le monde est en ménopause ici ce soir?
Ben non, vous êtes trop jeunes.
T'es-tu non?
C'est pas aussi.
Ah bon, OK. On est deux. On trop jeunes. T'es-tu là? Ah bon.
On est deux.
J'ai reçu.
Vous pouvez ça à sucré-salé aussi.
Ben non, l'école, je me rappelle,
moi c'était tough. J'ai trouvé ça tough l'école de l'humour. J'ai trouvé ça
super compétitif. Moi, j'arrivais
des camps de vacances. J'étais super
coopérative. Genre, je m'en vais me faire des amis.. Moi, j'arrivais des camps de vacances, j'étais super coopérative, genre, je m'en vais me faire
des amis, puis ça, puis là, j'arrive, puis
c'était des grosses personnalités.
On était tous des...
J'ai remarqué,
souvent, là, les nouveaux humoristes
sont plus...
sont moins bullies,
mais nous autres, c'était comme tous
les intimidateurs de toutes les écoles
qui arrivaient en même temps. Fait que là, c'était comme tous les intimidateurs de toutes les écoles qui arrivaient en même temps.
Fait que là, c'était juste...
Là, carrément, c'était tout au-dessus.
Avec la petite grosse intimité.
Non, parce que j'étais bonne à l'école.
Oui, t'étais bonne.
Je vous tenais...
Parce qu'à l'école, il y a trois shows quand on fait l'école de l'humour, premier, deuxième, troisième.
Puis au premier show, je faisais une fille
enceinte très rock,
très vulgaire.
On se battait pour savoir qui allait finir
le show, parce que ça, le pacing,
c'est bien important dans notre milieu.
C'est moi qui avais fini le show.
C'était une grande surprise, et pour moi,
parce que je ne savais même pas que j'étais bonne en humour.
Mon audition, j'étais poche en estie.
C'est quoi ton numéro d'audition?
Ah, je suis... Je suis arrivée avec une guitare, j'avais composé une chanson en espagnol, puis je dansais.
Wow!
Ouais.
Puis ça finissait en split, fait que j'ai les haches feuilles.
Puis t'étais-tu... T'étais-tu capable...
Ils se sont dit, elle est souple, on la prend.
T'étais-tu capable de faire la split, pour vrai?
Oui, oui, j'étais capable.
Puis c'était-tu voulu, ou c'était juste... T'as, pour vrai? Oui, j'étais capable. Pis c'était-tu voulu ou c'était juste...
T'as fait... Oh, Chris, oh non!
Non, j'avais pas vraiment planifié faire ça,
mais vu que le numéro était tellement mauvais,
pis j'avais François Avoir, qui était là à l'audition,
avec ses bras croisés, qui m'a regardé en blanc-gris,
« Asti, c'est plate! »
Tu te disais, « Cet gars-là, il doit aimer des splits. »
Lui, il est toute une soupe.
C'est sûr que ça rentre.
J'avais fini ça en split et j'étais rentrée.
Mais j'étais très surprise d'être pris à l'école de l'humour
parce que je ne pensais pas rentrer.
Il y avait un enfant qui m'impressionnait d'elle.
C'est qu'à chaque semaine, vu qu'elle faisait des personnages,
ses costumes, les vendredis,
le monde qui faisait des personnages,
leur costume du vendredi, c'était « c'est mon personnage avec une calotte, c'est mon personnage avec des lunettes jaunes ».
C'était basic en Christ, mais elle avait un personnage, elle avait pris un baril de poulet Kentucky, elle lelle était transformée en chapeau.
Tous le temps,
ces personnages,
mettons,
elles passaient
quatre heures
à écrire ces textes
et 22 jours
à créer ces questions.
J'ai commencé
deux ans à l'avance
pour faire tout
le vendredi de l'école.
Non,
c'est parce que
ce numéro-là,
je faisais une fille
qui travaillait
chez Kentucky
puis j'avais collé
des paillettes
une par une sur le bucket.
Puis le numéro était quand même assez bon.
Oui, oui, ça riait.
Moi, le costume, je ne pense pas que ça ajoutait tant pour les gens.
Mais moi, ça me mettait dans le mood.
Mais ce n'était pas bien en mode, les costumes, dans ce temps-là.
Ce n'était pas de toi.
Mais ça ne l'est toujours pas, vraiment.
Non, je le sais.
Je le sais. Ça, je c'était pas toi. Mais ça l'est toujours pas, vraiment. Non, je le sais. Je le sais. Ça, j'en fais pas.
À l'école, ça passe semi-bien.
Toi, est-ce qu'ils font encore ça?
Parce que toi, l'école, tu l'as faite l'année passée.
Oui, j'ai fini l'année dernière.
Est-ce qu'ils obligent encore
le monde de faire des personnages?
Oui. Une fois, il faut qu'on fasse un personnage.
Puis je me souviens même pas ce que j'ai fait
tellement ça m'a marquée.
On est tous obligés, à un moment donné,
de sortir de notre zone de confort.
Mais il y en a qui font juste ça, des personnages.
Eux sont bien là-dedans.
Dylan était super bon.
Oui, mais dans les bars, ça ne marchait pas.
Tu ne peux pas.
Dans les bars, c'est vraiment rough.
Tu imagines, dans les bars,
c'est quasiment toi contre le public.
Et là, tu arrives déguves déguisée en culot.
Attends, je vous remets dans le contexte aussi.
Il y a 25 ans,
des filles, on n'était pas nombreuses.
Il y avait Lise, il y avait Claudine Mercier.
Il y avait... En tout cas,
il n'y en avait pas beaucoup. Marie-Josée Pilote.
Il y avait Priscilla.
Exact.
La poule.
Qui était très bonne.
Quand t'arrivais dans un bar,
pis moi j'arrivais avec un baril de Kentucky
sur la tête, c'était moyen.
Mais c'est bon pour l'humilité,
par exemple, ça m'a fait fort en tabarnache.
L'humour, c'est super bon pour l'humilité.
Moi, c'est pour ça que j'ai jamais
vraiment fait de personnage, parce que...
Ouais, t'en as déjà fait.
Non, mais pas longtemps.
Moi, mettons, faire du stand-up sur scène,
une joke ne marche pas,
je fais « OK, elle n'était pas, cette joke-là ».
Mais en personnage, je me rappelle une fois
que j'avais fait mon personnage d'Henri
que je faisais avec Patrick Gou,
mais avant ça, je le faisais tout seul,
à Québec, au DAG.
Ça n'avait pas marché.
Puis là, après chaque joke qui ne marchait pas,
dans ma tête, je me disais « Asti d'épée,
t'es allé au magasin,
t'as acheté des souliers orthopédiques
qui étaient drôles au lieu
d'écrire des jokes. » Je pensais juste
à... Je me jugeais.
J'étais comme « Christ de loser! »
Mais il y a plein de monde pour qui c'est vraiment l'inverse.
Par exemple, eux, ils sont comme cachés
derrière leur personnage, puis ils sont bains,
mais si tu leur demandes de se mettre
juste comme ce qu'ils sont, justement,
genre,
il me semble que c'est pire,
ta joke,
elle ne marche pas,
tu le sais que c'était
vraiment ta joke.
Ce n'était pas la joke
de la personne
qui a un seau de Kentucky
sur la tête.
Toi,
c'est quand la dernière fois
que tu as fait un show?
Moi,
je n'en fais pas
bien des shows présentement,
mais par contre,
je fais beaucoup,
beaucoup de conférences.
Des conférences, pour moi, c'est comme un one-woman show parce que je suis sur une heure sur la scène.
J'en fais une à Comédia au mois d'août.
Mais des shows en tant que tel, le dernier show que j'ai fait, c'était sur Saint-Denis, dans le sous-sol, le bar.
Tu as brûlé?
Oui, c'est ça. Il y avait des shows du mot là.
Puis, c'était Junior qui était là et il m'avait mis au défi. Il m'a dit, reviens-donc faire un numéro du mot. J'ai dit, OK, je'est ça. Il y avait des shows du mot là. Puis c'était Junior qui était là.
Puis il m'avait mis au défi.
Il dit, reviens donc faire un numéro du mot.
Puis je dis, OK, je vais y aller.
Il dit, là, pas trop de personnages.
OK, OK, pas trop de personnages.
Qu'est-ce que je pourrais faire?
Et là, évidemment, dans mon imaginaire, j'ai dit,
je vais faire une fille qui, en dessous de sa jupe,
a un vagin avec des dents.
C'est le même que je pense.
C'est ce qui n'est pas un personnage.
Non, c'est ça.
C'était comme une fille...
Écoute, ça a vraiment bien marché.
Et là, il faut que je raconte le contexte.
Tu te faisais juste en parler ou tu le montrais
et tu avais vraiment un petit costume de vagin avec des dents?
Attends une minute.
La fille a fait du papier mâché.
Et là,
à vrai dire, c'était comme
un monologue d'une fille qui
faisait peur aux hommes. Fait que tu sais, je commençais
comme ça, puis je parlais aux gars dans la salle, etc.
Et à la fin, je levais ma jupe
et j'avais des petites bobettes
beige sur lesquelles j'avais
fait une grosse nounne
en papier mâché avec des énormes
crocs. Et j'avais fait ça chez nousne en papier mâché avec des énormes crocs et j'avais fait ça chez
nous sa table de cuisine et je me rappelle mon fils de 8 ans à l'époque ou 9 ans qui me dit
qu'est ce que tu fais Guylaine? Je lui dis je fais une nounne avec des dents et lui c'était comme ah ok bon spectacle
c'est le même chez nous. Maman à travail! Viens m'aider à coller du poil, Léo! »
Ça, c'est le dernier,
mais après ça, moi, je fais plus de télé
et je fais plus de radio.
Mais ça, moi, j'ai une question là-dessus.
Toi, tu as mis tes bobettes
avec ta fausse nounne et tes dents.
Ça veut dire que tu n'as pas pu
aller aux toilettes tout le long avant
parce que tu ne veux pas.
Tu es partie de chez vous et tu as fait
« Je ne peux plus jamais repisser
jusqu'à temps.
Oui, non, non.
Quand je suis mindée, je suis mindée en estime.
Je ne bois pas. J'arrête de boire à midi.
Je ne bois plus.
Ça s'enlevait quand même assez bien.
Mais j'aurais peur
de briser
du papier manché.
Non, non.
C'est ça qu'on aurait dû ta roule de la colle blanche.
C'est ça qu'on aurait dû faire, dans le fond.
On aurait dû s'en apporter.
Non, non, c'est solide.
Moi, je retire beaucoup de plaisir à faire le costume.
On dirait que ça me met dans le mood.
Même dans mes conférences, je fais des accessoires.
Bon, pas des nounes avec des dents.
Je fais des conférences sur l'autisme.
C'est pas pareil.
Ça serait magique.
Ça serait magique. Tu sors de l'autisme, c'est pas pareil. Ça serait magique. Ça serait magique que tu fasses l'autisme
pendant une demi-heure, puis là, tu sors ton vagin
avec tes dents.
Non, mais tu sais quoi? Je l'ai encore
d'une boîte chez nous, quelque part.
C'est vrai? J'ai un noun quelque part dans le garage.
T'es là? Oui!
Sais-tu qu'est-ce qui est triste?
Au moins, le monde autour de toi
savent que t tu as fait ça.
Sinon, tu meurs d'un accident d'auto
et le monde
check dans tes papiers
et tes boîtes.
Ils sont comme,
Guylaine a un vagin avec des dents.
Le testament,
pun nun.
Es-tu dans ton testament?
À qui tu le laisses?
À qui le voudra? Non. Ah, écoute,
à qui le voudra, le patron?
Tu devrais le laisser à quelqu'un.
Non, je pense que je vais dire d'ouvrir la bobette et de mettre
mes cendres dans l'aune.
Je pense que ça, c'est une bonne idée.
Il faudrait le laisser
au costumier de Radio-Can.
Oui, qui n'existe plus, d'ailleurs.
Qui est fermé, d'ailleurs.
Ils n'en ont pas ouvert un nouveau. Oui, mais je ne suis jamais allée. Je ne sais pas c'est où. Mais n'existe plus, d'ailleurs. Qui est fermé, d'ailleurs. Il n'y en a pas ouvert un nouveau.
Oui, il y en a ouvert un, mais je ne suis jamais allée.
Je ne sais pas c'est où.
C'est plus comme un musée.
Oui, c'est un musée.
Ah, bien, remarque, c'est la place d'une noun avec du papier mâché dessus.
Moi, j'ai eu bien du fun.
Le fait que j'ai eu du fun à le faire,
quand je suis arrivée pour le présenter,
je me faisais rire moi-même dans le salle de bain
en train d'enfiler mes bobettes avec la noun.
Ce n'était pas des petites dents c'était des gros crocs
les gars dans la première rangée ils ont presque vomi
pour vrai
c'était intense
j'aime ça quand c'est un peu edgy, un peu crunchy
à l'école j'avais un humour, j'ai l'air douce
mais je suis quand même un humour plus
crunchy
j'aime pas mal la vulgarité aussi
ça me fait penser ton affaire de créer tes affaires Daniel Grenier il est le même un humour plus crunché. J'aime pas mal la vulgarité aussi.
Ça me fait penser à ton affaire de créer tes enfants.
Daniel Grenier est le même.
Toutes ses jokes,
je pense qu'il y a plus de fun
en train de bâtir ses enfants.
Il y a un gag qu'il fait avec deux pogo.
Il a fabriqué ses pogo lui-même.
Il a fabriqué ses pogo.
Imagine le fun qu'il a eu.
Je pense que c'est le seul Daniel qui se pointe dans les bars
avec un costume pis une valise, pis qui ouvre la valise,
pis que tout le monde est comme,
« Hey, qu'est-ce qui va sortir de là? »
Pis je l'ai vu des fois, le monde capotait,
pis il y a d'autres fois où est-ce que les gens étaient comme,
« Qu'est-ce qu'il fait, le monsieur? »
Mais Daniel, par exemple, je trouve,
des humoristes,
c'est le seul que tu pourrais l'envoyer
dans 800 ans
ou il y a 2000 ans, ça marcherait.
Tandis que moi, tu m'envoies
il y a 15 ans, ça ne marche pas.
Juste en France.
C'est quoi une vidange?
Non, mais tu vois,
je suis très
de mon temps.
Tu es comme
aujourd'hui.
Oui, c'est ça.
Actuel.
Même il y a deux ans, c'était moyen.
Dans quatre ans, je vais être fini.
Un observateur du temps réel.
Oui.
Puis toi, tu es sortie de l'école l'année passée.
L'an dernier, oui.
Puis tu es vraiment partout.
Ah oui, tu trouves?
Je trouve que ça va bien.
Par rapport au petit monde qui me connaît.
Oui, ça se passe vraiment bien. Oui, que ça va bien. Ça va vraiment bien.
Ça se passe bien.
Je suis sortie l'année dernière.
J'ai appris vraiment sur le tort
que j'allais faire de l'humour.
Je cherchais ce que j'allais faire dans ma vie.
À un moment donné,
je savais
communiquer, mais
je cherchais
la montagne la plus haute.
Puis à un moment donné, je suis chez nous
puis je suis comme, bon, qu'est-ce que je vais faire du reste
de ma vie? Parce que moi, j'ai trois enfants.
Fait que...
Ça devait être tough, ça.
Tu sais, t'as trois enfants.
Ouais.
T'es abarnant que moi, quand j'ai commencé à faire le...
Tu sais, même là, j'ai zéro enfant.
Ouais.
Moins un.
Mais trois enfants, c'est fou.
Oui, j'étais allée à l'école,
j'avais déjà mes trois enfants.
T'es allée à l'école, t'es dans la trentaine.
Oui, là j'ai 36.
Fait que c'était-tu weird d'être à l'école?
T'étais la vieille de ta classe.
Oui, j'avais 10 ou 15 ans de plus que tout le monde.
Mais je savais...
T'allais-tu t'asseoir avec les professeurs?
Oui, exact.
Quand ils parlaient, t'étais juste à côté.
Avec la directrice même.
J'étais avec Louise.
La nouvelle Louise.
Oui, exact.
Avec les cheveux du parent placé.
Oui.
Journée café le pas, là, de dos.
Mais toi, avant ça, t'étais déjà journaliste?
Oui, bien, je travaillais.
J'étais chroniqueuse.
Je me cherchais.
Je faisais des bébés.
J'étais dans les médias.
J'ai surtout fait de la pub.
J'ai fait 10 ans de pub.
J'étais rédactrice en pub.
Je m'imaginais,
si j'arrivais à réaliser
l'affaire la plus dure
à faire en pub,
c'est-à-dire devenir
directeur de création
ou avoir une agence,
je serais-tu contente?
La réponse, c'était comme, ouais,
non, je vais me faire chier, tu sais.
Fait que c'est pour ça que j'ai continué à chercher
puis à un moment donné j'étais chez nous
puis j'avais deux bébés puis j'ai vu Jean-Philippe
Vautier qui commençait sa nouvelle émission
La soirée est encore jeune, tu sais, à Radio-Canada.
Ça commençait...
J'aime bien entendre tu parler.
J'aime bien entendre tu parler.
Ok, lui.
Un combat à fouet.
Puis en plus, je suis moitié française.
T'es-tu moitié française?
Ah, je sais.
Fait que toi, tu dois penser que moi, je suis t'attaque non-stop.
Non, non, pas du tout.
Je suis vraiment d'accord avec ce que tu dis.
Le monde, il y a déjà trop d'humains avec vos trois bébés là hein puis c'est ça fait que bref l'émission
commençait puis j'ai écrit à Jean-Philippe hey allo bravo pour ta nouvelle émission parce que
je le connaissais un petit peu moi je suis chez nous je change des couches j'ai le goût de me
pendre donc si jamais tu as besoin d'une chroniqueuse, tu me le diras.
Puis là, je pensais qu'il allait répondre.
« Hé, allô, moi, ma carrière va bien. »
Non, tu sais, bon été.
Mais il a dit oui.
On fait des auditions, on cherche du monde.
Viens, écris des jokes sur l'actualité, puis viens passer l'audition.
Puis c'était pendant le printemps à Érable,
donc il se passait beaucoup de choses,
puis on avait beaucoup de choses à dire jadis.
J'avais déjà des jokes un peu sur tout ce qui se passait,
puis j'étais écoeurée de tout ce qu'il y avait.
J'ai dit « Ah, ben ouais, je vais écrire des affaires. »
J'ai écrit des jokes, puis je me suis pointée à l'audition.
Puis on dit « Oui, t'es prise. »
Deux semaines après, il fallait que je m'en aille en Onde devant un public
faire des jokes à côté de Pauline Marois.
Je n'avais jamais fait ça de ma vie.
C'était une catastrophe.
J'avais la chienne.
C'était dégueulasse.
C'est l'humour à télé.
J'ai commencé comme ça.
La première fois que j'ai fait de l'humour,
c'était comme ça.
Ça s'est super bien passé. Mais avant, j'ai fait de l'humour, c'était comme ça. Ça s'est super bien passé,
mais avant, j'ai vomi ma vie.
Ça s'est super bien passé.
Après, j'étais comme, l'humour,
ce n'est pas une mauvaise idée.
Tu as appris que tu aimais l'humour
après avoir fait de l'humour.
J'ai fait de l'humour,
puis après, j'étais comme,
ça a été vraiment une révélation,
mais ça a été la meilleure et la pire nouvelle de ma vie.
Pourquoi tu as fait l'école du monde si tu avais déjà tous tes contacts?
Oui, mais sauf que ça ne s'apprend pas de même.
Une fois que tu te dis, j'ai comme le talent de base pour faire ça.
Dieu sait qu'il te faut de l'expérience
et du travail.
Il faut que tu te pètes la gueule.
Je ne pourrais pas apprendre ça pendant 20 ans.
Tu continuais-tu à faire
la soirée d'encore jeune pendant l'école?
Non, je l'ai faite un an et demi.
Tu as fait deux ans à l'école maintenant?
Non, je l'ai faite juste un an et demi.
L'école, c'est deux ans.
Les soirées dans Clark Jordan,
je l'ai faite juste un an et demi.
Nous, en 1840, c'était un an.
Ah oui, c'est ça.
Avec Internet, ça va plus vite.
On trouvait ça long parce qu'une couple d'années
avant nous autres, c'était comme six mois.
Avant ça, c'était même trois mois.
Avant, il était payé pour être allé.
Avant, c'était un programme gouvernemental
pour quand tu n'avais pas de travail.
Le monde du chômage.
Au tout début, c'était ça.
Sylvain Ouellet m'avait dit
qu'il est mort maintenant,
mais il m'avait dit que c'est
le temps dans sa vie qu'il a gagné le plus
d'argent, c'est à l'école Lumeau.
Puis c'est d'ailleurs
pas pour ça que Lysion n'a pas pu le faire.
Il me semble qu'elle avait une job,
il fallait que tu n'aies pas de job ou quelque chose de même
parce qu'il payait le monde.
C'était pas un programme.
Non, non, non.
Nous autres, c'est la deuxième année
qu'on payait.
L'année, mettons,
à Pierre Prince,
les Grandes Gueules, Dominique et Martin,
c'était 1700.
Puis après l'année, elle a fallu, c'était 7000.
Mais là, pour de vrai, c'était quand, ça?
En 1994.
Je me souviens que vous alliez niaiser.
Il y a 24 ans.
C'était quand même long.
Maintenant, ça coûte 14 000.
Mais tu sais, ça coûte 14 000,
mais c'est juste le double de nous autres
et c'est deux fois plus long.
C'est le même prix depuis.
Nous autres, 7 000 en 1994,
c'était de l'argent.
Que je remets encore.
Pas vrai?
Non, je viens de finir de le payer.
Je l'ai payé longtemps, moi.
Moi aussi, je vais le payer longtemps, avec trois enfants.
Les payer cash!
Non, non!
Tu fais?
Non, mais ça fait longtemps
qu'il est payé, mais
je l'avais étiré.
Je dois avoir fini de payer ça peut-être 2002.
Oh, voilà.
Oui, 2002-2003.
Ça m'a pris huit ans.
Mais les messieurs, ça gagne plus d'argent que les madames.
C'est pour ça.
Moi, je ne l'avais pas payé.
Puis à un moment donné, je ne sais pas la pensée magique,
ils vont m'oublier le système.
Puis j'habitais au Nunavut,
puis ils m'ont retrouvée au Nunavut.
T'habitais au Nunavut? Oui, j'habitée au Nunavut. T'habitais au Nunavut?
Oui, j'habitais un an.
Qu'est-ce que tu voulais pas te payer tes dettes?
Non!
Ils vont aller me cacher. Ils savent que le monde se cache dans le sud.
Me cache dans le nord.
Qui c'est qui va aller te chercher avec Alouette
dans le nord?
Je faisais de la radio.
Avec des bébés?
Non, c'était avant mes enfants.
En sortant de l'école
je suis allée
au Nunavut
à Iqaluit
CFRT
radio Iqaluit
y'a-tu juste
un poste de radio
y'a un poste de radio
fait que t'étais
numéro 1
moi j'étais
faisais-tu
les BBM
numéro 1
ah oui tu sais
quand tous les sondages
sont sur
tout le monde est numéro 1
tout le monde est gagnant
ben nous autres c'était vrai, par exemple.
Mais à vrai dire, c'était le fun parce que
moi, je faisais l'émission du matin avec mon chum.
J'étais partie avec mon chum qui est le père de mes
enfants. Et puis, on
faisait l'émission du matin. Ça s'appelait
« Deux oeufs bacon sur un bâton popsicle ».
Parce que ça faisait moins 40 quand même.
Et là,
moi, je faisais les sports.
Ça, en quoi je faisais les sports. C'est ça en quoi je connais rien
pantoute. Et il y avait tous les chauffeurs
de taxi du Calouit qui me donnaient
de la merde.
Il y avait Raymond et Roger.
Non, non, non.
Mike, à Calouit,
il y a une route, le Ring Road,
sauf qu'il y a comme 25 taxis
parce que tout le monde prend le taxi
parce que personne n'a d'auto.
Puis c'est des taxis communautaires.
Fait qu'ils rentrent le plus
de monde possible, c'est comme 5 piastres
la tête. Et quand je dis la tête,
moi j'ai déjà pris le taxi
avec des têtes de caribou,
parce que le monde en batte les animaux aussi.
Mais c'est comme
en Haïti, un tap-tap.
Oui, c'est ça, exact.
Tu fais ton 5 piastres, puis tu t'en vas.
Moi, je travaillais pour l'Association des francophones du Nunavut.
J'ai adoré ça, cela dit.
Je suis tombée enceinte de Léo, mon fils le plus vieux, quand j'étais là-bas.
Tu n'as pas accouché là-bas?
Non, j'aurais dû.
J'aurais dû.
Pourquoi?
Parce que l'hôpital était neuf là-bas.
On ne l'attendait pas.
J'ai accouché ici à Saint-Luc et ils m'ont oublié.
C'était en rénovation. En tout cas, c'était compliqué.
Mais c'est ça.
Je suis tombée enceinte de Léo là-bas.
C'est drôle parce que mon fils Léo,
il a les petits yeux bridés comme ça.
Il me dit que j'ai été conçue sur l'île de Baffin.
Ça fait exotique.
Mais moi, j'y retournerais n'importe quand pour vrai.
J'adorais ça.
La radio, pourquoi tu...
C'est-tu un choix ou t'as-tu essayé après
de refaire de la radio plus proche de Montréal,
genre Sept-Îles?
À vrai dire, je n'étais pas supposée de faire de la radio.
Je m'en allais là-bas pour travailler
à une matrice culturelle.
Mais là, ils ont vu que j'osais,
puis j'étais drôle, puis ils m'ont demandé de faire l'émission, ils ont vu que j'osais et j'étais drôle.
Ils m'ont demandé de faire l'émission du matin,
ce que j'ai fait.
Quand je suis revenue, quelques années après,
je suis rentrée à Rhythme FM.
J'ai fait de la radio.
Je faisais les matins de Rhythme FM.
Je suis au courant de rien. C'est pas grave.
Tu me googleras.
Je vais te googler.
Inconnu.
Mon Nunavut est super connu. À Rhy connue, elle s'est dit. Monou Navout,
elle est super connue.
À Rhythme FM,
c'est quoi que tu faisais?
L'émission du matin,
l'été.
OK.
J'ai fait ça
pendant deux étés,
l'émission du matin.
Là, je m'en vais.
Tu vas-tu être avec Véro
dans le Véro et les Fantastiques?
Oui, je suis une fantastique.
Ah, c'est cool, ça.
À partir du 27 août,
je vais être une fantastique
avec Véro. Ah, c'est très cool. Tr À partir du 27 août, je vais être une fantastique avec Véro.
Ah, c'est très cool.
Donc, très contente.
Véro, qui est devenu mon ami au fil des ans à cause de la Fondation, évidemment.
Ça, j'ai trouvé ça beau.
Je l'avais dit ici quand Louis est venu.
Moi, l'affaire que j'ai vraiment trouvé beau, qui part de sa Fondation-là,
d'habitude, quand le monde part des Fondations,
c'est parce que ça leur concerne, eux, ou quelqu'un proche d'eux.
Tu sais, comme Martin Matt, c'est les blessés crâniens,
vu que son frère est blessé crâniens.
Quand je veux partir
pour la liberté d'expression,
ça me concerne, moi aussi.
Mais eux autres, ils ont fait,
qui a besoin d'aide?
On va aider les autistes,
et ils n'ont aucun autiste dans leur entourage.
À vrai dire, la jeunesse rapide,
c'est que j'ai écrit un livre
qui s'appelle « Deux garçons à la mère »
qui a été
lu beaucoup.
Dans le livre, j'ai écrit « Je rêve »
parce que je suis maman de deux enfants.
Je l'ai acheté d'ailleurs.
Oui, parce que sur Twitter, je t'avais dit de l'acheter.
Je l'avais acheté et je l'ai amené
en Floride en avion.
J'ai dit « Je vais le lire dans l'avion. » Je l'ai mis dans la fin. Je suis sorti et je l'ai oublié dans l'ai amené, j'allais en Floride en avion, puis j'ai dit, je vais le lire dans l'avion,
puis je l'ai mis dans la fin,
puis je suis sorti et je l'ai oublié dans l'avion.
Pas grave.
Fait que j'ai perdu, j'ai acheté ton livre.
Quelqu'un qui l'a lu peut-être.
Mais oui, quelqu'un d'autre a lu ton livre.
C'est vrai, c'est une bouteille à la main.
J'ai écrit dans le livre que je rêvais d'une grande maison,
parce que j'ai un fils qui est non-verbal,
qui ne sera jamais autonome.
Fait que je suis très inquiète, évidemment,
de l'avenir de ce garçon-là, des deux. Il a quel âge? Il va avoir 16 ans. OK. Oui, fait que dans le livre inquiète évidemment de l'avenir de ce garçon là des deux il ya quel âge il va voir 16 ans ok ouais fait que dans les j'écris
je rêve d'une grande maison remplie d'amour et je sais que quelqu'un de très
généreux voler ses lignes et sévère au que je connaissais pas beaucoup à
l'époque que lui ce qui m'a appelé puis qui m'a dit guylaine c'est moi qui va
construire des maisons fait que de l'a est née la fondation Véro et Louis.
On commence la première construction en 2019 à Varennes. Le maire de Varennes nous a offert un terrain, c'est super beau.
Il va y avoir 21 résidents des personnes autistes de 21 ans et plus non autonomes, donc qui ont besoin de supervision.
C'est la première, mais après ça on aimerait qu'il y en ait partout au Québec et au Nunavut, qui sait.
C'est fou, c'est beau, mais bravo. Merci. C'est la première, mais après ça, on aimerait qu'il y en ait partout au Québec et au Nunavut, qui sait. C'est fou, hein? C'est beau, mais bravo.
Merci.
C'est vraiment cool.
Ah oui, ça me touche beaucoup parce que, tu sais, c'est vraiment, c'est le plus beau cadeau que quelqu'un peut te faire.
Puis, tu sais, eux autres, ils n'en ont pas des autistes dans leur famille.
Oui.
Puis maintenant, ils connaissent mes enfants.
Là, ils en ont acheté 21.
Oui, c'est ça. Ils ont tellement d'argent, ils achètent des autistes dans leur famille puis maintenant ils connaissent mes enfants. Là, ils en ont acheté 21. Oui, c'est ça. Non!
Ils ont tellement d'argent, ils achètent des autistes.
Non, mais attends, j'aimerais faire une précision puis c'est parce qu'on est ici entre nous,
mais souvent, on pense que les artistes, ils s'impliquent ou ils créent des fondations.
Je le vois souvent passer sur les réseaux sociaux pour les crédits d'impôts, les ci, les ça.
Mais Véro et Louis, je te jure, ils sont tellement généreux.
Puis c'est eux qui vont s'asseoir avec les gens d'entreprise.
C'est eux qui vont rencontrer les ministres.
Moi, je suis marraine.
Moi, je m'occupe de ramasser de l'argent avec eux.
Mais eux autres, ils s'investissent vraiment, vraiment beaucoup.
Puis je tiens à le mentionner parce qu'il y a beaucoup de bashing.
Tout le monde fait avec nos taxes.
Comme quand on fait de la TV.
Je suis payée avec l'argent.
Mais je tiens à le souligner parce que c'est vraiment un don de soi.
C'est pour la vie.
Les autistes vont rentrer là à 21 ans.
Ils vont vivre toute leur vie dans cette maison-là.
Ça, ça doit enlever un stress pas possible.
Moi, je n'ai pas d'enfant,
mais pareil, je ne suis pas un imbécile.
Je peux imaginer.
C'est quoi?
Je sais que je ne le vis pas.
Je vais te passer Clovis pendant la fin de semaine.
Je te jure, tu dis que tu shakes.
Clovis fait du flapping.
Vous allez être un duo de rêve.
Mais pour vrai,
je pense qu'il ne boit pas assez.
Parce qu'après,
trois drinks, ça va revenir.
Regarde-le, moi.
Je suis guéri.
Je suis guéri.
J'ai guéri mon autisme.
Tu parles trop.
Non, mais c'est un...
Non, ça enlève...
C'est vraiment un cadeau inestimable.
Puis je souhaite vraiment que le plus de parents comme moi possibles
puissent bénéficier de ça.
Parce que moi, mon fils Clovis va habiter dans la troisième maison.
Après ça, j'ai dit à Véro et Louis, c'est drôle,
parce que moi, je ne suis pas matérialiste.
Je n'engrange pas. Je ne suis pas riche.
Je leur ai dit l'autre jour en réunion,
j'ai hâte à 21 ans, quand Clovis
va habiter dans la maison, je vais pouvoir être
pauvre, tranquille. »
Dans le sens, je vais pouvoir être plus...
Je me sache un petit chalet,
on rénove, il y a moins de stress.
Il y a plein de parents d'enfants handicapés
qui n'en ont pas de l'aide.
C'est l'affaire qui doit arriver aussi.
En vieillissant, tu dois faire,
« Il faut que je fasse attention à ma santé
parce que si je meurs,
lui, il est tabarnak, il est dans la marde. »
Tu peux pas fumer,
tu peux pas boire à toi le jour.
C'est sûr que je suis rondouillette, mais quand même.
T'es-tu encore vegan?
Non, je suis
flexitarienne. J'étais vegan deux ans.
Mais après ça, je me suis réveillée.
Parce que là, je suis en ménopause.
Si tu penses que ta cause, c'est du
vegan, c'est ça.
Non, attends!
C'est pas ça que j'ai chaud de main.
Tu vois, je savais que j'allais te donner des réponses.
Amène-moi un poisson.
C'est pour ça que tu ressembles à Ana Yadvi.
J'ai fait une carence d'ion pour plein de raisons
à cause de mon focale hormonal.
Je me suis réveillée un matin et j'avais vraiment le goût
de croquer d'un saumon vivant.
J'ai dit, moi, je recommence.
J'ai recommencé à manger du poisson et des fruits de mer.
Mais 80 % de mon alimentation est un saumon vivant.
Tu es devenue un ours.
Oui, c'est ça.
La ménopause.
Tu es allée d'une femme à un ours.
Madame Gay, c'est ça, vous êtes un ours.
La pilosité.
Mes petits favoris de ménopausée.
Non, mais...
Ouais, c'est ça.
Fait que t'es plus vegan.
Non, je suis plus vegan,
mais j'ai adoré ça.
Puis maintenant, je cuisine avec du tempeh.
Tous les produits que j'ai
connus vegan, je cuisine encore avec ça. Mais tu brasses tout avec des tempeh. Tous les produits que j'ai connus vegan, je cuisine
encore avec ça. Mais tu brasses tout avec
des poissons.
Puis du bacon.
Tu manges ça, du bacon? Non, pas tant.
Non, non.
Non, mais ma santé...
Ça, c'est comme 4h à 1h.
C'est pas un prédateur.
Non, non.
Sûrement. Non, mais je mange juste du bacon français.
Non, non.
Non, mais ma santé, oui, puis c'est drôle parce que,
tu sais, je me fais un petit smoothie le matin,
je fais mon yoga, puis, tu sais, c'est drôle
parce que quand t'es grosse, il y a personne
qui te croit que t'es en santé ou que tu fais attention.
Oui, oui.
Puis ça, là, je suis comme un peu over-tannée, là,
parce que, tu sais, sérieux, je mets au défi,
les gens, de faire ma routine chaque jour.
Il n'y a pas grand monde
dans mon entourage de minces
et en santé qui font ça.
Mais moi, parce que ça paraît,
tout le monde se mêle de ma santé.
Il y a eu un genre d'affaire avec la série Netflix,
une « Seishima » qui est sortie.
Évidemment, quand on écrit des statues,
on est récupéré par Hollywood PQ,
on est récupéré par Monde de stars.
On se ramasse toujours avec beaucoup de controverses et beaucoup de gens qui t'écrivent.
Mais là, j'étais comme tabarnane.
Quand tu vois une grosse à la TV, tout le monde est soudainement concerné par ma fucking santé.
Tout le monde dit « Moi, je te dis ça pour ta santé. »
Moi, je le sais que je suis en santé.
Je prolonge ça, mais oui, je fais attention.
Mais être grosse publique,
c'est quelque chose.
C'est un autre défi.
Moi, j'ai maigri, j'ai grossi dans les dernières années.
Tu le vois dans la face, quand tu maigris,
les gens font comme « Wow, t'as maigri! »
J'aimerais quasiment ça qu'ils disent la même affaire
quand j'en ai.
Sinon, ça fait comme, ils te regardent,
il y a toujours un malaise.
Il y a une affaire d'être un gars
et grossir que souvent, le monde
fait. Pour un homme,
le monde ne juge pas ton poids.
Mais ce n'est pas vrai.
Si tu voyais tous les commentaires
de gros tas de mâles,
c'est des commentaires de gros tas de mâles.
J'en ai tellement.
L'affaire que j'haïs le plus, c'est des commentaires de gros tas de mères. J'en ai tellement. Moi, l'affaire, j'haïs le plus.
C'est le monde qui font...
Écris-moi en privé, je suis un nutritionniste.
Je vais te dire comment manger.
Je suis comme tabarnak.
Je suis vegan, diabétique.
Je n'ai pas cette shape-là
parce que je mange du poulet Kentucky
20 heures par jour. Je suis cette shape-là parce que je mange du poulet Kentucky 20 heures par jour.
C'est cette shape-là parce que je ne bouge pas.
Il y a quelque chose d'important que les gens laissent souvent dehors de l'équation.
Ça s'appelle le métabolisme.
Ça, c'est unique à chacun.
On ne peut pas tous avoir la même forme.
Moi, je suis tannée.
Cette semaine, il y a quelqu'un qui m'a écrit.
Moi, je parlais
de mes enfants autistes sur mon Facebook.
Il y a un monsieur qui m'a écrit
« Moi, je suis tannée de payer pour tes débiles. »
Oui, voyons!
Pour vrai.
C'est un monsieur. Il avait l'air un peu
rondouillet. Je lui ai dit « Moi, je vais
payer pour tes hosties de pontage. »
C'est ça, la société.
C'est donnant, donnant.
Tout le monde se mêle tout temps de son coup de l'arbre.
Pour tes débiles. Cet gars-là, il doit être heureux dans sa vie.
Une vidange, Mike! Une ostie de vidange.
Tu veux-tu que je m'en occupe? Un coup que je vais avoir réglé la France.
la France.
Go!
Toi, tu dois savoir bien les affaires de même. Parce que souvent,
tu sais,
tu dis
tes opinions sur les réseaux sociaux.
Fait que tu dois avoir des réponses
genre weird
de même.
Oui, mais pas tant sur Twitter.
L'affaire, c'est que Twitter, c'est rendu que ça filtre
les nonos. Fait que je ne les vois pas apparaître,
mais j'ai du monde, par exemple, qui m'écrivent pour me dire
« ça va-tu? »
Je suis comme « oui, pourquoi? »
Parce que je vois ce que le monde te réécrive.
Et moi, je le vois.
Tout le monde taillit.
C'est-tu vrai?
Non, je ne le vois pas. Je ne sais pas si... Moi aussi non je le vois pas
je sais pas si
moi aussi je vois jamais rien sur Twitter
je les lis pas sinon
moi je vois plus ben ben sur Twitter
mais moi je trouve ça mieux que sur Facebook
parce que Facebook justement on reçoit tellement
les commentaires comme le monsieur qui t'a dit ça
l'affaire sur les débiles
tu l'as-tu écrit publiquement genre ou en privé
non non non ben non ils font toujours ça en privé. En privé,
il te l'a écrit en privé.
Ça, c'est comme, il a été
chez vous, il a checké la porte, il n'est pas
barré, il a ouvert la porte, il a crié
sa petite phrase, puis il est parti.
Genre, exact.
Mais tu sais quoi, il y a plein de messieurs
qui cherchent juste à avoir des contacts avec
des femmes aussi.
Tu sais pourquoi?
Lui, sa femme s'est sauvée,
puis là, il ne peut plus battre personne.
Exact.
Il a dit, Guylaine Gay.
Guylaine, tu es ma calisse.
Là, il va t'envoyer des fleurs.
Je m'excuse.
Quand tu vas voir les deux gens dans le cloud.
Les gens, on dirait que quand t'es comique
ou quand t'es drôle, ils pensent nécessairement
que t'es capable d'en encaisser beaucoup,
puis ils se gênent vraiment pas.
Ils vont vraiment...
Mais ça...
C'est correct.
Pourquoi que tu penserais
que... Non, non.
Guylaine Gay, elle a un sens humour.
Je vais traiter ses enfants
de deux hosties débiles.
Elle va faire...
Ah, Chris,
elle reste hydrogène.
Ça, c'est drôle!
Je sais qu'on se connaît pas.
Je sais qu'on se connaît pas
pis j'ai un chum,
mais il me cherche un amant.
Ouais, c'est ça.
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
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Mais...
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Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
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Mais...
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Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais...
Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais... Mais............ I'm a... I'm a... I'm a... I'm a... I'm mais ça t'affecte qui est-ce que le monde est innocent mon chum il a comme la théorie
il me dit
mon chum c'est même pas mon ami Facebook
il y a comme 14 amis Facebook
qui haït les réseaux sociaux
puis des fois moi je me fâche
je suis comme voyons tabarnak
puis là mon chum à un moment donné
il prend mon téléphone il me l'enlève
il dit là il y a 35 000 personnes dans mon salon
puis ça me tente pas.
Puis j'ai fait, oui, c'est vrai, parce que
des fois, je me laisse aller.
Mais les gens, ils n'ont pas de filtre.
Écoute,
sur l'affaire d'Insatiable,
ils ont récupéré
mon article dans le Hollywood PQ
et ils m'ont demandé la permission,
par exemple, mon statut.
Et toutes les affaires, genre, juste amas juste à maigrir ma grosse calice »,
il n'y a pas de filtre, c'est littéralement…
Oui, mais je pense qu'à un moment donné, on va arriver à un meilleur système.
On n'est pas bons encore avec ces affaires-là,
mais à un moment donné, je pense qu'on ne pourra plus faire ça.
Il va falloir qu'on filtre. C'est nouveau, les médias sociaux.
J'aimerais ça faire comme, je ne sais pas si c'est aux États-Unis ou en Angleterre,
où ils font le vrai face-à-face.
Tu sais, la personne...
Tu le dis en pleine face.
La personne arrive chez l'humoriste
ou quelque chose et elle dit
« Ok, dis-y ce que tu lui as dit. »
Là, tu es la personne « débile ».
C'est moins facile.
Moi, j'ai l'impression que...
Mais tu sais, c'est horrible, ces commentaires-là.
Mais il y a moins de violence conjugale
à cause de ça.
Parce que le monde, mettons, moi qui m'écris
pour me dire que je suis une crise de marde,
au moins, ce soir-là,
toute sa rage, il l'a lancée sur moi.
Son enfant va se coucher avec un oeil au
bernois de moins.
Sauf si le Canadien
n'a pas gagné ce soir-là.
Moi, j'ai déjà répondu.
J'ai une madame, puis j'ai un public de madame
parce que je fais des shows du matin.
J'étais à l'émission de Marina et je donne des trucs
avec du bicarbonate de soude depuis 4 ans.
Cet émission-là, j'ai des amis
qui fument du pot, puis ils m'ont dit
« Ben gelé, c'est la meilleure affaire au monde. »
On sert à ça.
Des madames avec la tête
à côté.
C'est vrai que le décor,
c'est spécial. Pourquoi ils ont fait ça?
Je ne sais pas. En studio,
c'est convivial.
J'ai fini. Je ne retourne pas l'année prochaine
parce que j'ai d'autres projets.
J'ai eu une fan qui m'a littéralement stockée.
Elle venait m'écrire sur mon Facebook
personnel. Elle venait m'écrire sur mon Twitter personnel. Elle venait m'écrire sur mon Twitter.
Elle est venue sur mon Instagram.
Elle me disait vraiment toutes sortes d'affaires.
Je sentais que j'étais comme un beau défoulatoire
total pour elle.
Un moment donné, j'ai écrit en privé.
J'ai dit, écoutez-moi bien, madame.
Après 14 messages, je suis quand même assez patiente.
J'ai dit, écoutez, je comprends que ça fait 30 ans
que vous êtes mariée avec un envie de chier.
Je comprends que vous avez une ans que vous êtes mariés avec un envie de chier. Je comprends que vous avez
une vie sexuelle de merde.
Oui, c'est souvent ça.
Mais là, vous mettez ça sur moi.
T'sais, divorcer, émancipez-vous,
faites quelque chose. Elle m'a pas répondu.
Mais peut-être que tu lui as sauvé la vie.
Tu l'as cassé.
Non, mais où tu lui as sauvé la vie?
Non, cette madame-là s'est suicidée.
Mais c'est suicidée. Mais
c'est quand même
1-0 Guylaine Gay.
Guylaine Gay a gagné.
Il n'y a pas
juste Mike Seed qui brase la marde.
Oh no!
C'est juste toi, tes victimes sont mortes,
donc ils ne peuvent pas t'amener en cours.
Non, mais moi, il achève.
Moi, j'ai un public plus âgé,
donc j'ai une plus grande latitude.
Mais moi, je suis patiente, je suis patiente,
je suis patiente, je suis plus patiente.
Oui, je ne réponds pas, je ne réponds pas,
je ne réponds pas, j'en vois chier.
Ma gradation n'est pas subtile.
Moi, avant, tout le monde me pilait dessus.
Je ne faisais rien.
Après, je suis devenu comme toi.
Puis là, je suis devenu comme toi.
Quand je vois de la merde,
même quand ça ne me concerne pas,
je fais comme « Hey, tabac-nac! » Just for laughs,
la semaine passée,
je trouvais que les Américains
ne donnaient pas beaucoup de pourboire.
Moi, j'étais comme en crise
et je voulais leur envoyer le message.
Je vais au bar, je commande un drink,
pis je laisse 100 piastres,
pis je fais « Garde le type ».
Pis là, la fille a fait « Non, tabarnak, laisse pas
95 piastres de type ».
J'ai fait « Tu penses-tu... »
« Christ, ça te prend cette... »
« Tu penses-tu que c'est des astuces de trou de culotte en anglais? »
J'étais comme « Do you think these fucking assholes
from L.A. know how to fucking
treat people? Fuck them! »
Puis là, je suis parti.
Les autres étaient comme, « Ah, lisse! »
Là, pour de vrai, je commence à me faire peur.
Je pensais que j'ai vécu une dépression clairement bipolaire.
Clairement juste bipolaire.
Là, je suis sur un « I.S. »
On appelle ça des manies.
Là, t'es dans ton « I.S. » Je te l'ai-tu le dit?e on appelle ça des manies le net et d'entendre aïe de
l'étude je vous produire diane dufresne au stade olympique avec le seul non mais
il ya plus de filtre mais c'est correct c'est ça reste quand même tu sais quand
c'est pour une menace de mort, il y a quelque chose de divertissant.
Il y a quelque chose d'un peu divertissant.
Je ne me réjouis pas du malheur des autres, mais encore une fois, je me dis,
« Ah, si, j'ai une belle vie. Moi, je ne suis pas là pour envoyer chier tout le monde. » Mais eux autres, oui.
Clairement, il y a un petit manque, une petite carence quelque part.
Toi, tu te choques-tu d'envie après le monde?
Oui, je me choque. Je me choque après mes enfants.
Les gens des inconnus?
Ah, des inconnus.
Oui, ça m'est arrivé d'envoyer chier
du monde au début aussi sur les médias sociaux
parce que c'est ça, il était fatigant.
Mais comme tu vois, j'ai écrit un article dans la presse
parce que j'écris dans la presse aussi
à chaque deux semaines.
J'ai une chronique et j'ai écrit une affaire où à un moment donné,
je disais que je trouvais qu'on était mieux
quand on se rencontrait dans la vraie vie.
On avait peut-être des préjugés à la base.
Tout le monde parle dans le dos de tout le monde.
Mais à un moment donné, quand on se rencontre dans la vraie vie,
on se rend compte qu'on a plus de choses en commun.
Le courant passe souvent en mieux.
J'avais dit... J'ai un de mes amis
qui est Louis T, qui est l'autre humoriste,
qui est un humoriste, qui me dit souvent que je suis trop empathique.
J'aime ça que tu me parles comme si je ne me connaissais pas.
Hé, moi je parle à des gens qui ont 9, 7 et 3 ans toute la journée.
Ils ne savent pas c'est qui Louis T.
Fait que j'explique les choses.
Fait que tu es en train de me dire que j'ai l'âge mental de celui de 9 ans, 3 ans ou 7 ans.
À la fin de ça, on va être rendu
à 3 ans probablement.
Continue.
Il m'avait dit que j'avais...
Il s'appelle Louis T.
Son vrai nom, c'est Tremblay.
Il m'avait dit
que j'avais trop d'empathie parce que j'ai un coeur de maman
et que si jamais je rencontrais Hitler,
probablement que j'y trouverais des qualités.
Belle moustache.
Pas de vrai.
Moustache.
Belle uniforme.
Il était stylisé.
Il m'a dit ça.
Il m'a dit ça.
J'ai dit que moi, je trouvais que c'est vrai
que dans la vraie vie, quand on se rencontre, on s'aime plus.
La preuve, j'ai déjà serré la main d'Éric Duhaime.
C'est vrai, sauf que là, ce qu'il est allé faire, Éric Duhaime, il a dit que dans mon paragraphe, je le comparais à Hitler.
Puis là, il est allé poster ça sur les médias sociaux.
Puis c'était Pâques.
Puis moi, j'étais en train de cacher des cocos dans mon jardin.
Puis j'avais du monde d'extrême droite
qui m'écrivait pour m'insulter
toute la journée
pis après Richard Martineau a repris ça aussi
pis il a dit que c'est ça la gogoche du plateau
qui compare Éric Duhaime à Hitler
alors qu'à aucun moment j'avais fait ça
sauf que là je me suis dit
bon qu'est-ce que je fais? Est-ce que je fais un statut?
Est-ce que je monte au front?
Juste pour le réexpliquer Pis là j'étais comme tu sais quoi man je me suis dit, bon, qu'est-ce que je fais? Est-ce que je fais un statut? Est-ce que je monte au front?
Juste pour le réexpliquer.
Puis là, j'étais comme, tu sais quoi, man,
ils savent pas lire, ils ont pas lu
le petit paragraphe, c'est juste du monde
qui manque de sexe qui m'écrive,
parce que... Mais c'est vrai,
souvent, c'est ça, en plus, là, pour vrai,
si tout le monde, là, avant de commenter,
il faut que tu te demandes, est-ce que j'ai mangé,
est-ce que j'ai dormi,
et est-ce que j'ai fait l'amour?
Si ces trois choses-là sont oui,
commente.
Sinon, commente pas. Fait qu'il faut fourrer, manger.
C'est quoi le troisième?
Fourez, manger et dormir.
Si ces trois choses-là ont été faites,
c'est comme un bébé.
Non, non.
C'est pas comme un bébé. C'est pas comme un bébé.
C'est pas comme un bébé.
Je l'aime en tabarnak.
Il y a plus
assez de jokes de pédophiles. Merci.
On va ramener les jokes
de pédophiles.
Mais c'est vrai.
Je vais juste dire, si on faisait tout ça avant de commenter,
je suis sûre que la planète
irait beaucoup mieux.
Moi, l'autre fois,
je m'étais postillé
avec un ami
par texto.
Il a dit qu'on devait s'appeler.
Je lui ai dit que ça ne me tentait pas de te parler.
On s'est parlé.
De suite,
ça a pris trois secondes à gagner.
Mais au début, je suis comme…
Puis c'est pas bon.
Ça reste dans ta tête.
Puis après, tu es de mauvaise humeur.
Puis là, tu repenses à ce que tu aurais pu dire.
Puis là, tu es comme « Je vais aller écrire ça. »
Puis là, tu es comme « Non, non. »
Tu fais semblant que ça ne t'affecte pas.
Mais ça t'affecte full.
Tu n'arrêtes pas d'y penser.
Là, tu vois que le gars t'a répondu.
Tu ne connais pas
c'est dégueulasse
je fais tout le temps la même affaire
au début je répondais pis j'en voyais chier
pis après je leur faisais une joke
pis là à ce temps je vais juste voir
leur
toute leur page, leur vie
pis j'y juge
secrètement pis je fais
ah c'ti pauvre madame.
Regarde comment sont laids
ses enfants.
Ah, c'tit...
Ils sont pas si laids, mes enfants.
Ils sont tous dégueulasses.
Après, je fais...
Ben oui. C'est rassurant.
Oui, non, c'est ça.
Il faut se sentir supérieur
au monde qui t'aime pas.
Il y a aussi la théorie du grain du ciel.
Tout le monde veut avoir
le dernier ou l'argument.
Moi, à un moment donné,
si tu veux avoir raison,
et raison,
je m'en contre-torche d'avoir raison,
de ne pas avoir raison.
Si tu m'insultes, c'est correct.
Mais insulter mes enfants,
ça vient plus me chercher la petite fille de lion moi, c'est correct. Mais insulter mes enfants, ça, ça vient plus me chercher
la petite fille de...
C'est normal.
Ben oui, ben oui.
C'est très weird que tu fasses ça.
Tu vas insulter mes enfants, c'est correct.
Mais parle pas à moi, collisse!
Aïe! Fais des commentaires sur eux.
Non, non, non.
Non, mais je le fais pas.
Je réponds pas à grand monde systématiquement
parce que ça alimente aussi.
Des fois, c'est juste parce qu'ils veulent
nous parler.
Il y en a qui sont juste fiers.
Mettons que tu leur réponds
et qu'ils vont faire « Asti, j'ai choqué
Guy Laguerre. »
Tout le monde pensait que j'étais un « loser »,
mais je suis capable de faire mal
à la fille qui fait ses chroniques
devant les madames qui sont par-dessus de moi.
Avec du bicarbonate de soude.
Non, mais aussi,
c'est qu'il y a des preuves
écrites, niaiseusement.
Quand tu commences à argumenter,
moi, je ne veux pas laisser
de traces d'insultes.
Moi, je ne pense jamais à ça.
Je ne pense jamais à ça. Je ne pense jamais à ça.
Aux traces que tu laisses.
Aux traces que je laisse.
Puis l'autre fois, j'ai vu à quel point Sugar Sammy est brillant.
Parce que j'avais une question à propos d'un humoriste français.
J'étais comme, ce gars-là, est-ce qu'il vole des jokes?
Puis là, il a dit, appelle-moi.
Puis là, j'ai fait, ah, ce petit Sam, il ne veut pas laisser de traces.
C'est que, après,
si moi, je disais à tout le monde,
« Il m'a dit qu'il vole des jokes, il peut faire. »
Montre-moi-le.
Puis là, je vais faire encore l'histoire de Sugar Sammy.
Il m'a encore battu.
Sugar Sammy me bat tout le temps.
On a des trucs, on se raffine.
De toute façon, il n'y a pas juste du lait.
Il y a aussi beaucoup de beau.
Oui, mais il y en a-tu tant que ça?
Moi, je suis rendue à me demander.
Non, mais du beau dans les médias sociaux.
Moi, j'ai un ami que je vois
que ça lui a amené beaucoup de positif...
beaucoup de positivisme.
Oui, c'est ça.
C'est un mot.
Là, tu as 5 ans, à peu près.
Mais voilà.
Envie de caca.
Mon ami Alain,
Alain que, tu sais,
lui,
les réseaux sociaux, ils ont donné une vie sociale.
Tu sais, que là,
il parle du monde.
Tu sais, lui, il peut pas sortir de chez eux
du mois d'octobre au mois de mai. Mais là, il jase du monde. Lui, il ne peut pas sortir de chez eux du mois d'octobre au mois de mai.
Mais là, il jase au monde.
Des fois, il m'écrit « Qu'est-ce que tu fais ce soir? »
Et là, il jase.
Il a une vie plus remplie.
Lui, littéralement, ça le sort de l'isolement.
Quand tu es confiné dans ton corps,
quand il est handicapé,
il est dans un fauteuil roulant,
il a ses petits anges qui s'occupent de lui.
Moi, je le suis. Je trouve ça beau au bout.
Alain, c'est la meilleure personne au monde.
C'est ça qui est beau.
Moi, c'est juste les crédits d'impôt.
Moi, je le sais.
J'allais le dire.
J'allais le dire, en plus.
Je le savais, j'ai un crédit d'impôt.
J'ai parlé d'Alain,
il vient de sauver 11$ de taxes.
Je ne paye pas de tes pièces,
tu es vécu pendant 3 jours.
Le gars, il laisse des types de 95$,
mais un gars, chaise roulante, 8$.
Non, c'est ça,
ça sort de l'isolement,
bien du monde.
Moi, je suis convaincue qu'il y a du beau.
C'est sûr que moi, je parle beaucoup d'autisme.
Je reçois bien des messages de parents comme moi
qui vivent ça au quotidien.
J'ai des encourages.
Mais moi, je réponds vraiment à tout le monde.
C'est comme quasiment ma job à temps plein gratis.
Je ne réponds à personne.
Non?
Personne.
C'est peut-être parce que tu n'as pas le même...
Non, mais parce que j'ai eu trop de rage, pis de haine, pis de...
Fait que là, en ce temps, je fais juste
« Arc! » « Laissez-moi tranquille. »
Bon, ben, je vais leur écrire à ton nom.
Ouais, écris-le. « Mangez de la marde. »
« Mangez de la marde. » Mais ouais, c'est ça.
Mais souvent, je pense, tu sais, que, mettons, les réseaux
sociaux, c'est bon pour le monde, tu sais, qui ont peur
de sortir de la maison.
Ou, tu sais, ou le monde
handicapé. Fait que, Il y a du positif.
Le monde se sent.
Il n'y en a pas tant.
On a tous un peu peur de sortir de chez nous.
Il y en a que c'est vraiment...
Pour eux, c'est physiquement pas possible.
J'avais eu un gars qui était venu me voir.
La dernière fois que j'avais été à Sept-Îles,
il était venu me voir.
Après, il était venu dans l'âge
et il m'avait dit que c'était la première fois
que je sortais de la maison depuis 17 ans.
Il a dit que je voulais venir à St-Yves, je voulais venir te voir.
J'ai pris la section handicapée en arrière, j'avais appelé et il m'avait dit qu'il n'y avait pas trop de monde dans cette section-là.
Parce que lui, ça le faisait peur d'avoir du monde proche de lui.
J'ai fait que c'était amarnant que ce gars-là,
les réseaux sociaux ont sauvé sa vie.
YouTube,
il a une vie
normale, même si Chris
a fait 17 ans qu'il ne sort pas de chez eux.
Ce n'est pas si normal que ça.
C'est clair qu'il est capable
d'être...
Ça diffuse aussi beaucoup d'informations.
Il y a bien de la bullshit,
mais la sensibilisation,
moi, j'en fais beaucoup, ces réseaux sociaux.
Il y en a plein des vidéos,
des affaires qui font avancer
les causes, ou juste
des affaires drôles.
Moi, les réseaux sociaux, ça fait
partie de mon travail.
Quand je tords un livre,
j'écris au monde, les gens m'écrivent,
je réponds. Pour moi, c'est un outil
promotionnel, mais
personnel aussi. Moi, je réponds à toutes
mes madames.
Tu es bonne de faire ça, parce que ça parle du monde de notre génération.
On ne peut pas se réflexer.
Comme toi, vu que tu as commencé
plus récemment, ça fait partie
de...
Si tu veux être humoriste, ça fait partie de la job.
Oui, mais il y a quand même un double tranchant,
je trouve, à ça.
Avec les likes et ces affaires-là,
tu as une espèce de gratification
qui vient de ça.
C'est tentant de juste te faire une vie virtuelle,
mais après, tu ne deviens pas meilleur sur scène.
As-tu vu le gars
qui s'est fait huer à Just for Life
il y a deux soirs?
Non, je ne l'ai pas vu.
Ça, j'étais tellement content.
J'ai...
Parce que...
Non, mais...
Je suis compétitif.
Puis...
C'est moi l'anglais drôle à Montréal.
Non, c'est un gars...
Il y a un show qui s'appelle...
Les 10 nouveaux à surveiller ».
C'est genre Variety qui est choisi.
Tu sais, Variety ne connaissent rien en humour.
Ils ont booké un YouTuber drôle.
Je pense que ça doit faire deux minutes.
Il fait du stand-up.
Je ne sais même pas s'il en a vraiment déjà fait.
Il est monté sur scène.
Les autres, il y en avait des vraiment bon pied des bonnes puis le gars
il a commencé à commenter tout le monde qui avait joué avant lui puis tu sais
qui disait il disait en humour il parlait mettons la fille avant lui
c'est une grosse black puis dit des jobs de grosses ça devrait plus possible des
jobs de noir c'est raciste devrait pis il disait des jokes de grosses ça devrait plus passer pis des jokes de noirs c'est raciste
elle devrait pas avoir le droit de faire ça
pis là il parlait de tout le monde que
sur le show il devrait pas avoir le droit
pis il a commencé à se faire huer
pis là vu qu'il était pas
ben c'est tough là même quand ça fait 30 ans
tu fais ça là, de faire huer
c'est rare tu fais je me suis fait huer au début
pis à la fin standing
mais
fait que c'est rare. Je me suis fait huer au début, puis à la fin, standing.
Fait que c'est fait huer. Il a dit fuck you au public.
Il est sorti.
En sortant de scène, il y avait un des gars sur le show
qui a juste commencé à chier dessus.
Juste crier après.
« Mon tabarnak, t'es qui toi, steedman de respect? »
Puis c'est devenu viral.
Et le gars, c'était son premier
Just for Laughs.
Il a perdu le même soir son gérant son agent et son
attaché de presse il a j'étais comme au christ la vie des fois il ya une justice la carma et
ce mais c'est ça je crois que sur youtube mais dans la vraie vie, tu te déplaces et finalement, le monde ne t'aime pas tant que ça.
Oui, mais c'est fou.
Moi, après, j'ai tweeté hier.
C'est là que tu vois à quel point
Variety n'a aucun respect
pour le stand-up.
C'est qui les 10 meilleurs stand-up
en ce moment?
Ah, ce gars-là,
il a 30 000 followers
pour ses petites vidéos.
C'est lui.
Mais il faisait-tu du stand-up
ou il faisait juste un YouTuber?
C'est un YouTuber qui fait un personnage
qui s'appelle Southern Mama.
Je suis allé voir
son site web.
Son site web, il y a
la description la plus mangeuse de marde que j'ai vue de ma vie.
Sa bio, c'est
le
fascist rising star
de l'histoire de l'humour.
C'est humble. Il n'y a jamais
personne qui est devenu hot rapidement
comme lui. Puis là, j'étais comme
« Christ, tu n'as même pas de
compte Twitter, puis tu as
20 000 personnes qui te suivent sur YouTube.
Je pense qu'il y a du monde qui est allé plus vite que toi. »
C'est absurde.
Est-ce que j'étais fâché?
Yann, ça fait combien de temps qu'on est là?
Un an et demi.
Yann va répondre un an et demi.
Il dit tout le temps un an et demi.
Un an et dix.
Un an et dix. 1h10.
Vu qu'on dirait,
cette semaine, vu que j'ai eu 3 semaines de fou,
je suis fatigué.
Je n'ai plus l'impression de...
Je ne comprends plus le temps.
Je comprends le temps,
mais ça fait-tu 15 minutes
ou 3 jours?
Où est-ce qu'on est?
Où est-ce qu'on est?
Tu me demandais pourquoi j'avais fait Ça fait-tu 15 minutes ou 3 jours? Où est-ce qu'on est? Où est-ce qu'on est? 3 jours.
Mais tu me demandais pourquoi j'avais fait l'école,
vu que j'avais des contacts et que je travaillais déjà à Radio-Canada,
mais c'était précisément pour ne pas être cette fille-là.
Parce que le stand-up, ça s'apprend vraiment juste sur scène.
T'as bien beau avoir des contacts, des opportunités,
faire des chroniques, crisser des vidéos sur YouTube.
Mais pourquoi t'as pas juste fait des open mics? C des… Ben c'est ça que j'ai fait parallèlement, c'est ça que je faisais,
mais sauf que c'est long là à prendre le stand-up, c'est vraiment tough faire du stand-up,
c'est comme un art qui s'apprend, je sais pas, c'est long là,
ça se fait pas en claquant des doigts.
Là, fait que là toi, de ce temps-ci, fais-tu bien tes shows?
Là, je suis en vacances,
techniquement.
Je suis venue ici.
Je suis comme je suis des vacances.
Non, pas du tout.
Dis-moi que tu n'as pas de gardienne.
Que juste tes trois enfants...
Ils sont dans le char.
Ils attendent.
Tu me le diras quand ça fait une heure et demie. tes trois enfants. Ils sont dans le char, ils attendent. Ils sont dans le char.
Tu me le diras quand ça fait une heure et demie, OK?
Non, non, ils sont chez nous avec mon mari.
Avec ton chum.
C'est-tu ton mari?
Oui, c'est mon mari.
Vous êtes mariés depuis 9 ans.
Exact.
Réaction weird, là.
Mais ça fait...
Je sais pas pourquoi, j'avais le goût J'ai... Réaction weird, là. Oh! Mais ça fait... Mais ça fait très...
Je sais pas pourquoi,
j'avais le goût de faire un fist bump.
Un fist bump d'alliance.
Moi aussi, je suis mariée.
Ah, moi, qu'est-ce que les trois mariées?
C'est le spécial marié.
Hein?
Le spécial marié.
Toi, t'es mariée, toi?
Moi, je suis mariée depuis 15 ans.
Hé, bravo, man.
Toi, c'est des affaires weird de toi, ça.
15 ans.
19 ans, la même femme.
Oui, mais c'est ça.
15 ans, mariée. 7 ans, la même femme. Oui, mais c'est ça. 15 ans, mariée.
7 ans, la même maîtresse.
Moi, je suis...
Non, j'ai pas de maîtresse.
J'ai pas de maîtresse.
Je suis fidèle, fidèle, fidèle.
Je sais que ça serait trop.
Le gars qui se vante que...
Moi, là, je suis tellement loyal.
Je suis même loyal.
C'est la même maîtresse depuis 32 ans.
Moi, j'ai un souvenir, une fois.
Moi, j'en ai pas fait beaucoup des bars
parce que je n'avais pas le matériel pour faire ça.
Écoute, c'était brutal pour moi,
mais on était allés jouer au bourbon,
tu sais, à Mont-Roland, je ne sais pas trop quoi.
Puis on avait une chambre de motel.
Ah, c'est ça qui sentait la pisse.
Ah, épouvantable.
Ils venaient nous payer cash.
Tu espérais que quelqu'un chie la porte ouverte
pour améliorer l'odeur.
Bien, c'est ça que j'ai fait. C'est ça que j'ai fait.
J'avais une diarrhée ce soir-là.
J'étais contente.
J'avais un souvenir de ça.
On avait joué là.
Je me rappelle comment c'était dur.
Moi, je n'ai pas fait ça longtemps.
Ça me rendait malheureuse.
Je n'ai pas fait du stand-up.
Aujourd'hui, quand je vois...
Moi, je trouve l'humour en ce moment au Québec. J'ai pas fait du stand-up en tant qu'acteur. Aujourd'hui, quand je vois...
Moi, je trouve l'humour en ce moment au Québec,
j'aime vraiment « hookser » et commencer pour,
mettons, quelqu'un qui commence.
Je pensais à ça l'autre fois.
Nous autres, quand on a commencé,
moi, mettons, j'étais bien équipé pour les bars
parce que j'ai un « delivery » agressif.
Puis je pense que j'ai un « delivery » agressif
vu que j'ai appris à jouer dans les bars.
Puis j'ai des « jokes » violentes, vul'ai appris à jouer dans les bars. J'ai des jokes violentes vulgaires.
Même un estime moron sous,
je vais le réveiller.
Tandis que tout le monde
qui faisait soit des personnages
ou de l'humour plus,
mettons, delivery à la Frankie,
tu ne peux pas arriver dans un bar
devant 42 rock machines
et faire
« Je pensais à ça. »
Ils vont te manger.
Moi, je me rappelle
chez Chicken Swell.
Les Chicken Swell avaient des genres de sketch
plus absurdes
avec des costumes pis tout ça.
Pis quand on jouait dans les bars,
c'était rough pour nous autres.
Ils mettaient un personnage,
un stand-up, un personnage, un stand-up.
Mais ça, c'était à l'école que vous faisiez ça?
Oui, à la fin.
Dans la tournée.
À ce temps-là, la tournée est vraiment cool.
C'est des belles scènes.
Nous autres, il y avait, mettons,
huit maisons de la culture,
le club soda,
puis le DAG à Québec.
Moi, en plus, je jouais au DAG souvent à l'époque.
L'école m'avait convaincu de...
Non, mais là, vu que c'est le show de l'école,
fais ton personnage.
C'est là que j'avais fait mon personnage.
Puis sur scène, j'étais comme...
Ah, je suis mauvais.
Qu'est-ce que je ne suis pas bon.
C'était le monde qui dansait au premier étage.
Oui.
Au DAG Abad.
Nous autres, on jouait en haut.
Non, nous autres, on jouait en bas.
On jouait en bas.
Puis ça dansait.
Je me rappelle que ça achetait...
Je ne sais pas si on était drôle.
Mais c'était rough.
Maintenant, je pense qu'ils font
40 shows.
C'est beau.
Des fois, tu te dis
que tu aimerais
aller faire,
recommencer à faire du stand-up.
Je sais que tu fais tes conférences, que tu rentres de l'humour dedans.
À vrai dire, ce que j'aime des conférences, puis c'est peut-être Pissou,
puis je suis vraiment franche avec vous autres. C'est que tu n'es pas obligé d'être drôle.
C'est ça. Les gens, ils viennent te voir, ils ne s'attendent pas à ce que tu sois drôle,
puis finalement, tu es vraiment drôle. Ça fait que tu sais, c'est comme plus que ce qu'ils pensaient.
Puis là, ils font « Ah, elle est vraiment humoriste ». Mais là, j'aurais peut-être le goût,
parce que je vais avoir 50 ans l'été prochain. Je sais, ça ne paraît pas. 50 ans, puis j'aurais peut-être le goût, parce que je vais avoir 50 ans l'été prochain. Je sais, ça ne paraît pas.
50 ans, puis j'aurais peut-être le goût de faire un show au ZooFest ou quelque chose.
Comme mon 50e.
J'aimerais ça me faire un surprise party moi-même, finalement, au ZooFest. Puis faire peut-être du stand-up, raconter.
Je pense que, oui, ça me tenterait de faire ça.
En plus, tu as une vie, tu sais.
Oui.
C'est ça que j'aime.
Moi, des humoristes plus vieux, plus vieux,
tu as mille affaires à raconter.
C'est sûr que ma vie,
c'est vraiment un sitcom, pour vrai.
Mes enfants...
Moi, je raconte une petite affaire en conférence.
C'est la première date que j'ai eue avec mon mari.
Mon mari, ce n'est pas le père de mes enfants c'est nouveau qui est arrivé dans ma vie plus je
venais de faire le show de penelope mcquaid on s'en va sur une date
c'est kathy gauthier qui nous a présenté mon chum et moi ils travaillaient
ensemble au tours à val d'or et là on s'en va prendre un verre ensemble puis
là je dis moi j'ai trois affaires à dire. Il s'appelle Steve. Déjà là, c'était moins dix.
Et avec un E.
Et là, je dis, Steve, moi, j'ai trois affaires à dire.
C'est mieux avec un E. J'ai deux.
Oui, oui. Mais eux autres, ils disent Steve avec un E, comme ils justifient.
Ah oui, qu'ils font, regarde. C'est pas laid.
C'est pas laid comme nom.
Juste un E.
Ah oui, je t'aime.
Ça vient de moi.
Je suis Claudeude mais avec un K
ok parfait Claude
j'ai dit Guylaine Gay
2 Y 2 U
puis là je dis à mon chum
j'ai trois affaires à te dire
moi je suis Maurice
parce qu'il y a des gars les filles drôles
je suis Maurice je suis obèse
j'ai deux enfants handicapés
si tu veux t'en aller c'est le moment
j'aime que tu as dit je suis obèse, j'ai deux enfants handicapés, si tu veux t'en aller, c'est le moment. » Wow!
J'aime que tu aies dit « je suis obèse ».
Ah oui, j'ai dit.
Ben là, tu sais, c'est parce que ça ne saute pas aux yeux, nécessairement.
Il faut préparer le gars, tu sais.
Et là, il m'a regardé en riant, puis il m'a dit « je suis bipolaire ».
Fait que ça a comme fait « ah, ok, go ».
Surtout quand un gars te dit « je suis bi »,
t'as fait « c' trépas de roi! »
« Ah, OK, OK, non,
tu peux médicamenter ça. »
Non, mais moi, ça m'attire
la différence. Moi, j'aime ça le monde.
Puis j'aimais sa franchise, à vrai dire.
Moi, j'aime ça, tu sais,
je suis déjà sortie avec un gars
qui n'était pas clean, clean, mais il ne me le disait pas.
Puis lui, tu sais, première date,
j'ai dit, puis je vous raconte,
Cathy Gauthier,
c'est ma chum depuis longtemps.
Et là, je vois Cathy dans un 5 à 7,
puis je me dis, ouais, Steve Paquin,
tu le connais,
tu me l'avais présenté
il y a 10 ans de tout ça.
Elle dit, wow, oui, Paquin.
Oh, elle dit, lui, il est fucking, mais il a des hosties de belles dents.
Il est fucking, mais il a des hosties de belles dents. Il est fucking, mais il a des hosties de belles dents.
Si Cathy le dit, on s'est mariés.
C'est ça, c'est Cathy.
On s'est rencontrées il y a 20 ans.
Ses dents sont-tu si belles que ça?
Oui, oui, oui.
Il est bipolaire.
Il a des très belles dents.
Il est médicamenté.
Il y a deux affaires que je veux voir en photo.
Il y a la noun en papier tantôt
et les dents de ton chum.
Oui, c'est ça.
J'ai les deux dans le garde-robe.
Tu vois que Guylaine est obsédée par les dents.
C'est une maladie.
C'est un hommage.
C'est Cathy qui me dit ça.
Elle l'a connue avant qu'il soit médicamenté.
Je ne serais pas gênée que je parle de ça
parce qu'il est très conscient de sa condition.
Il est bipolaire.
Il est médicamenté, tout va bien.
Mais elle, elle l'a connu dans le temps qu'il n'était pas médicamenté.
Elle a vu des péripéties.
Elle dit, ben oui,
Ponkin s'est ramassé tout nu
dans Fontaine au Corée-Saint-Louis.
Il se taillardait les veines pour une fille. »
Mais ce n'était pas ça, pas à tout.
Mais, Christ, il y a des belles dents.
Il y a des belles dents, exact.
Mais ce n'était pas ça, l'histoire, je vous la raconte.
C'est que mon chum, étant bipolar, il était dans une période de manie.
Et oui, il était tout nu dans le fontaine parce qu'il faisait chaud à Montréal.
Mais il ne se taillardait pas les veines pour une fille, pas à tout.
C'est qu'il y a un gars
qui voulait vendre une TV.
Pis mon chat n'avait pas de crayon,
mais il y avait un canif.
Fait qu'il y a littéralement 5-1-4
de gravé dans le bras.
Oui!
Au moins, c'est un 5-1-4.
J'ai l'air douce, hein?
God, yes!
Ton histoire m'a étourdi.
Je suis étourdi.
Je sais pas si c'est le deux semaines de boisson
ou juste...
C'est le phare.
Ça, c'est un petit choc vagal.
5 à un 4.
Mais t'as des belles dents.
5 à un 4, mais y'a des belles dents.
Y'a pas le 4, y'a juste 5, 1, pis le 4 est en devenir. Mais il me l' belles dents. 5 a un câble, mais il y a des belles dents. Il y a pas le 4, il y a juste 5, 1,
puis le 4 est en devenir.
Il me l'a tout expliqué.
Il l'a-tu acheté, la télé?
Non, il s'est fait arrêter avant.
Carrément.
Parce qu'il était tout nu dans la fontaine.
Mais ça s'explique bien, par exemple, à la police.
J'avais pas de crayon.
Mais s'il était tout nu,
c'est avec quoi qu'il tenait son canif? T'sais, comment? Quand t'es tout nu, t'as pas de crayon. S'il était tout nu, c'est avec quoi qu'il tenait son canif?
Tu sais, quand tu es tout nu,
tu n'as pas de poche.
Je pensais dans sa main.
Comment tu fais avoir ton canif?
Je pensais que tu tenais des canifs
avec ton pénis.
C'était comme il le tenait avec sa main.
Non, mais pas le nez.
Mais je veux dire,
quand tu as des poches,
où tu le mets?
Il doit être allé le chercher dans sa poche sur le bord de la fontaine.
Je ne connais pas les détails,
mais je peux demander.
Mais dans le rapport de police, ça doit le dire, par exemple.
Ça doit le dire. Et là, je raconte ça,
à qui mieux mieux.
Ça va être assoucrivée.
As-tu parlé de moi au podcast? Je vais dire non.
Tu as des belles dents.
J'ai dit que tu as des belles dents. As-tu parlé de moi au podcast? Non Je vais dire non. Tu as des belles dents. J'ai dit que tu as des belles dents.
« As-tu parlé de moi au podcast? »
Non, finalement, je ne l'ai pas faite.
Je ne raconte jamais cette histoire-là.
Là, je la raconte parce que je l'ai racontée.
T'es un mévoyant.
Tu crées ça, là.
Dégage, tu sais.
Non, mais je n'ai pas honte de ça.
Mais c'est lui qui a honte de ça, pas toi.
Non, je ne pense pas que... Non, c'est son pas honte de ça, parce que... Mais c'est lui qui a honte de ça, pas toi. Non, non, je pense pas que...
Ben non, c'est son vécu à lui, puis...
Tu sais, la maladie mentale, ça existe.
Hé, mais moi, j'ai appelé la police,
je faisais un show ici, puis en venant,
il y avait un monsieur qui était tout nu
dans le centre-ville, sur de Maisonneuve.
Il essayait de...
Il essayait de s'asseoir sur les poteaux
qui séparent la rue et la piste cyclable.
Puis, il n'allait pas bien.
Il essayait de s'asseoir ou de rentrer dans son rectum.
Je ne sais pas parce qu'il faisait un peu un striptease en même temps.
Puis, clairement, il n'était pas tout là.
Puis là, j'étais comme, qu'est-ce que je fais?
Moi, j'étais installée derrière une remorqueuse. Puis, je le regardais dans mon auto. Puis, j'étais comme, qu'est-ce que je fais? Moi, j'étais installée derrière une remorqueuse, puis je le regardais
dans mon auto, puis j'étais comme, qu'est-ce que je fais?
Puis là, il y avait du monde, évidemment, qui le filmait
puis qui le prenait en photo.
Puis là, j'étais comme, OK, j'appelle-tu
la police, tu sais, ou bien est-ce qu'ils vont
y tirer une balle dans la tête?
C'est une question légitime
quand on parle de santé mentale
au centre-ville de Montréal.
Puis finalement, j'ai fait, bon, pense oui je vais faire le 911 fait que là
j'appelle le 911 puis je dis ben il ya un monsieur sur de maison neuve coin
je sais plus quoi qui est tout nu puis c'est ça il ya dit est-ce qu'il est dans son
état normal est-ce qu'il est saoul?
De ici, il n'a pas l'air d'être tout là.
Je vais aller sentir sa bouche.
Puis après,
elle me dit,
pouvez-vous me le décrire?
C'est le monsieur tout nu dans le centre-ville.
Je pense que vous allez le trouver.
Câline, tu peux-tu me le décrire?
Oui, c'est comme...
Il va en avoir trois.
Oui, c'est ça.
Il y avait trois poteaux.
Mais aussi, la leçon de cette histoire,
c'est que Carlisle,
le centre-ville, est sale.
Il y a du monde tout nu
qui se frotte sur les poteaux.
Lavez vos mains
quand vous arrivez chez vous.
Moi, j'ai parlé hier.
Moi, j'ai tout le temps des cartes Subway sur moi, 10$ de Subway pis je donne ça aux sans-abris pis j'en ai donné un sans-abris pis il m'a parlé
mais je comprenais pas, il faisait juste, j'ai dit « Hey tiens » pis là il a fait
« Subway, Subway, du bon pain, creus de bon pain, Pepsi, Pepsi, crisse de bon pain.
Puis là, j'ai fait, OK, ouais.
Il va vendre de la carte.
Deux pièces.
Puis il va acheter deux pièces
de Crystal Met.
T'as fait un heureux.
J'ai fait un heureux.
Faut en parler. Moi, je suis pas gênée
de parler de ça. Il y en a beaucoup.
Puis, faut pas être gênée de parler de ça. Il y en a beaucoup. Il ne faut pas être gênée non plus
de sa médicament.
Le running gag chez nous,
quand mon chum est un peu plus high
que d'habitude, c'est « Oublie pas tes péliles, chérie. »
J'ai un macaron.
Ça fait partie de la vie.
Je vis bien avec ça.
Franchement, ça ne me fait pas trop...
Je suis allée googler, par exemple,
ce soir-là de la première date bipolaire.
Tu allais le googler, lui?
Non, lui, il n'avait rien sur Google,
mais il n'y a pas l'arrêté.
Mais il y a un affaire...
On est chanceux de vivre dans l'époque qu'on vit
et dans le pays qu'on vit.
Imagine un pays pauvre, un bipolaire,
il n'y a aucune chance.
Ou il y a 150 ans.
Les enfants, dans un autre pays,
il y a quelques années,
ils pêchent en bas d'une falaisre.
Ce n'est pas une blague.
Moi, mon chum travaille dans un hôpital psychiatrique.
Avant, il travaillait à Louis H. Lafontaine.
Il allait voir dans les archives ce qu'il faisait avec le monde.
Ça ne fait pas aussi longtemps
qu'on s'occupe des malades mentaux
de manière à peu près humaine.
Personne n'est à l'abri.
On fait une journée par année où tout le monde cause ça.
Personne n'est à l'abri de rien.
Un coup dur, un deuil,
une perte de whatever.
Alice Robbie, c'est en quelle année?
C'est années 50?
Je ne sais pas.
Il y a 70 ans qu'ils se sont dit,
elles, c'est aïe, ils sont trop aïes.
On va enlever un bout de son cerveau.
Je pense que ça va bien marcher.
Tabarnak!
C'est innocent.
C'est une bonne idée.
C'est une bonne idée, on va le faire.
Je pense que ça va marcher.
Mon canif, il est aiguisé.
Va chercher tes câbles à booster, On va les mettre sur la moitié.
C'est dégueulasse.
C'est dégueulasse.
On va aller, je pense, aux questions.
Je ne sais pas si vous avez des questions.
Yann, ça fait un heure et demie.
Ça fait à peu près
un heure et demie, pour vrai.
Es-tu encore étourdi, Mike?
Non, j'ai été étourdi une seconde
quand tu as dit de l'affaire.
Parce que j'ai fait ça. une seconde quand elle dit la fête parce que j'ai fait quelqu'un
qui pour de vrai ce genre d'affaires j'aurais pu faire quand soit bensu ou une crise d'hypoglycémie
je peux rappeler un petit souvenir je raconte des affaires mais une fois on était à l'école
nationale de l'humour puis puis vous étiez sortis,
parce que les gars sortaient pas mal le soir,
et t'avais décidé, toi, que ça te tentait pas
de faire le cours d'histoire de l'humour.
Puis t'as dit, moi, je m'en vais chez nous.
Puis t'étais partie un peu pactoche.
Puis moi, j'avais eu peur,
puis je t'avais suivie.
Et j'ai sauvé la vie, moi-même, qui a osé
de se faire frapper sur Sherbrooke.
Je t'ai rattrapée par la taille, puis je t'ai levée de peur. Je t'ai ramenée Il a osé se faire frapper sur Sherbrooke. Je t'ai rattrapé par la terre.
Je t'ai levé de paix.
Je t'ai ramené chez vous.
Tu habitais sur Sherbrooke.
Oui, oui.
Moi, je pensais que tu allais
conter l'autre histoire que...
Laquelle?
À l'école.
Ce n'était pas toi qui m'avais sauvé
l'autre histoire,
mais c'est le froid qui m'a sauvé.
Moi, j'ai fait une crise d'hypoglycémie
dans un
cours. Là, je me parlais
et je suis juste parti. Tout le monde
a fait « Ah oui, il va sûrement être
correct. » Je suis parti.
Personne
s'est occupé de moi. Je me suis promené dans
je ne sais pas trop où. J'ai
finalement trouvé du sucre.
Je suis monté à mon appart. Je vivais
au 14e étage. J'avais regardé dehors.
J'étais comme, je ne me sens pas bien.
Je pense que je suis capable de voler.
Je pense que je suis capable de voler.
J'avais enlevé mon linge.
J'avais été dehors pour sauter en bas du balcon
pour voler autour de la bâtisse.
Je me suis mis tout nu.
Je suis allé dehors.
Mes couilles ont touché le métal.
Tu as trouvé ça froid?
Puis là, ça m'a comme réveillé, puis j'ai fait,
OK, je vais juste manger une barbe mars.
J'ai mangé, je ne sais pas ce que j'ai mangé.
Après, je suis redevenu correct.
J'ai fait, pourquoi je suis tout nu?
Je me suis habillé, puis là, elle est arrivée,
es-tu correct?? » En plus,
elle ne savait pas où je vivais.
Sûrement, quand je suis partie, tout le monde
m'a encore dit ça. Moi, je t'ai suivie, Mike.
Mais oui. Mais c'est quand même tes couilles
qui t'ont sauvé la vie.
Elle m'a sauvée une fois,
puis mes couilles m'ont sauvée l'autre fois.
Moi, j'étais souvent
celle qui suivait Mike
juste pour être certaine que tu te rendes chez vous.
Tu dois être surpris
que je suis encore vivant.
Ben, j'allais le dire!
Ça fait 12 ans que j'ai arrêté de le suivre
pis il est pas mort.
Ça fait 23 ans que j'ai arrêté de le suivre.
Non, mais je suis contente
de te voir en forme.
Moi, je suis heureux, bien.
Non, non, parce que des fois,
cette fois-là, j'avais eu peur.
Quand je t'avais suivi,
écoute, il marchait en titubant
parce que c'est ça,
t'avais ton sucre et tout ça.
Puis là, les chars,
je suis poignée par la taille.
L'hypoglycémie, ça fait ça, genre?
C'est l'alcool.
L'alcool, OK, c'est ça.
L'hypoglycémie,
c'est que ton cerveau, tu comprends
plus comment la vie marche. Tu comprends rien.
C'est vraiment dur à expliquer.
Mais t'étais pas sous, là.
Non, mais c'est...
Cette fois-là, la foi du balcon.
Ça, 100% à Jean.
C'est comme, mettons, si tu mangeais pas pendant
trois jours, pis tu t'entraînais pendant
quatre heures, comment tu te sentirais? C'est vraiment si tu ne mangeais pas pendant trois jours et que tu t'entraînais pendant quatre heures.
Comment tu te sentirais?
C'est vraiment ça.
Ton corps a besoin de sucre.
Tu n'es pas bien.
Ton cerveau ne pense pas bien.
Après ça, tu n'es même plus capable de parler.
Toutes tes affaires arrêtent de marcher.
C'est pour ça qu'il y a du monde qui meurt.
C'est qu'au début, ton cerveau va moins bien.
Après, tes organes arrêtent de marcher vu que ton corps n'a pas assez de sucre.
Chris, on n'a plus besoin des reins.
On arrête les reins. On n'a plus besoin.
Puis après, aussitôt que le cerveau
ou le cœur arrêtent, c'est plus tough
un peu.
Rendu là.
Rendu là.
Mais moi, je t'avais mis ton petit pyjama caroté.
Je t'ai couché dans ton livre.
Tu aurais toujours été une bonne bordeuse.
Quel moment, Chris. T'es sauvé. Peut-être quand le monsieur disait, carotté, j'étais couché dans ton lit, j'étais toujours une bonne bordeuse. Quelle maman!
T'es sauvée, moi.
Peut-être quand le monsieur disait, t'es débile,
je suis un de tes débiles. C'est-tu peut-être?
Tu me traités comme...
Je peux-tu t'appeler maman?
Je vais t'appeler maman.
Maman Aguilette.
Ben oui, j'ai encore du lait.
On a-tu...
Y'a-tu des questions?
Je savais pas que ça allait faire un fret.
C'est correct que monsieur a une tuque.
Oui, monsieur qui a une tuque.
Monsieur qui comprend pas la température.
Sa question, ça va être
« Pourquoi il fait chaud ici.
Excuse-moi, c'est quoi ta question?
Léa, elle a plusieurs fois demandé si elle pouvait avoir une photo
de la noun avec les dents.
Puis je pense que les gens ici,
on aimerait aussi t'avoir.
Est-ce que ce serait possible
de la faire ajouter par Yann?
Ah, t'as-tu, moi?
Si tu peux nous envoyer une photo
de ta nounne.
Mission nounne.
On va la mettre sur les médias sociaux
parce que tu vois qu'il y a du bon
sur les médias sociaux.
Là, tu vas avoir un appel de Véro.
Là, Guylaine, il faut se parler.
Notre image de marque.
Sur Twitter, c'était écrit que
si vous voulez voir la nounne à Guylaine,
elle a bien des dents.
Elle a des belles dents comme son chum.
C'est juste une bonne marraine de fondation.
Mais oui, je vais la trouver
quelque part.
Y'a-tu
une autre question?
J'avais une autre question.
Pour la file, je voulais savoir...
Ton micro, il est-tu allumé ou c'est toi
qui parle à côté du micro?
Je suis pas vraiment
un professionnel de micro.
Non, non, OK.
Juste te rapprocher.
Oui, oui, rapproche-toi.
Regarde.
C'est un bout de l'autre.
Que ce bout-là.
Je le note.
OK.
Je la note.
OK.
C'est pour Léa et Guylaine.
Je voulais savoir, c'est quoi vos péchots que vous avez faits
où c'est que ça s'est le plus mal passé?
Les péchots, quand je suis sortie
de l'École nationale de l'humour, j'ai participé
aux parlementeries.
Et ça a été un désastre
total.
Je n'étais pas prête pour ça je fais un gros show ils vont des champs pierre légare et je faisais mon
personnage de fille enceinte et avec raison mais non ce stérophilie
parlementariste et comme si tout le monde arrivait avec son bout de texte
puis il mettait ça ensemble.
C'était les 24 plus grosses stars du Québec
et toi.
Et moi, exact. Mais c'est ça pareil.
Écoute, j'étais stressée au Saint-Denis
puis ça, c'était pas
une bonne expérience
pour moi. Puis il faut dire qu'à l'époque,
quand on sortait de l'école,
il y avait juste une façon de réussir.
C'est que tu sortais de l'école, il y avait juste une façon de réussir.
Tu sortais de l'école,
tu étais repéré par quelqu'un,
tu faisais un gala et tu devenais une vedette.
Aujourd'hui, heureusement,
je trouve que c'est diversifié.
Ça me fait capoter quand j'entends des jeunes humoristes dire
« Dans votre temps, c'est facile. »
Dans notre temps,
il y avait la madame
qui bouquait juste pour maïsse et mourir. Mon plan de carrière, Dans notre temps, mettons, moi, il y avait la madame qui bookait
Juste pour rire,
Maïssep Mouré.
Moi,
mon plan de carrière,
c'était
je vais attendre
qu'elle aille travailler ailleurs
ou qu'elle meurt.
C'était ça,
mon plan de carrière.
J'ai attendu
quatre ans,
elle est partie.
Puis là,
OK,
il y a quelqu'un d'autre
à Juste pour rire
qui m'aime.
Tandis qu'à Star,
mettons,
Juste pour rire, t'aimes pas.
Il y a 68 autres festivals.
Pas juste ça, c'est que tu peux te faire toi-même.
Si tu veux te faire une web-série, si tu veux.
Je trouve que la latitude est beaucoup plus grande aujourd'hui
pour les gens qui commencent.
Pour les créateurs.
Mais c'est plus dur de faire beaucoup d'argent.
Il y avait du monde de notre époque,
Christ que je sonne vieux,
qui pouvait devenir extrêmement riche
extrêmement rapidement.
Mais si tu n'étais pas
un des trois riches,
tu étais pauvre.
À ce temps-là, il y a moyen de faire un peu d'argent.
Si tu es quelqu'un de créatif,
tu peux faire mille projets.
Toi,
si tu arrivais aujourd'hui
avec toutes tes affaires,
tu aurais une série
web hallucinante.
C'est sûr que moi, si j'étais sortie de l'école
il y a deux ans, je jouerais
dans Like Moi. C'est mon genre
d'affaire. J'avais ce tumor-là.
Mais tu sais, j'ai aucune amertume
cela dit
contre les colisses
les tabarnaks
les mangeux de marte
mais quand on est sorti de l'école c'était dur
sur l'ego et l'humilité
parce que si tu n'étais pas dans les trois choisis
surtout de notre année
je pense encore ça
il y en a tout le temps comme trois
ou quatre que tu fais.
Lui, lui ou elle, ça va être les prochaines
histoires. Puis de notre année, c'était
moi, toi, Martin, Matt,
puis c'était à peu près ça. Parce que même
Laurent, il était en dessous
un peu. Vraiment moins bon que moi.
Il était vraiment moins bon que toi.
Fallait-tu que je réponde
dans la question?
Oui, c'est ça.
Excuse-nous, on a parlé, on parle
pendant 22 minutes. Non, mais c'est parce que je le vois
pas bien, fait que je sais pas.
J'entends pas quand je vois pas.
Moi, t'es à l'école,
justement, parce qu'à l'école,
tu fais tes vendredis,
puis à un moment donné, tu pognes
comment faire rire les 13 personnes
qui sont dans la salle
puis après, ce qui arrive, c'est que
tu pars en tournée dans le Québec
puis là...
Avec des insides, avec des amis
Genre, mais moi, j'avais trouvé mon langage
je savais ce que je faisais
puis j'avais l'impression que ça marchait
puis j'avais pogné toutes les gags qui avaient le plus marché à l'école
puis là, je suis arrivée, on m'a fait sortir de Montréal.
Je suis arrivée plus en région.
J'étais comme, ils n'ont aucune idée de ce que je raconte en ce moment.
J'avais l'impression qu'à l'école, j'avais appris à nager dans une piscine.
J'étais rendue nice. Je savais nager.
Ils m'ont pitchée dans la mer.
J'ai fait comme, ok, non, je ne sais pas nager finalement.
Toutes les premiers shows, il ne se passait rien. Ça m'a prisé dans la mer. J'ai fait comme, OK, non, je ne sais pas nager, finalement. Fait que, tous les premiers shows,
il ne se passait rien.
Ça m'a pris 4-5 shows.
Un cinquième show, où est-ce qu'on était?
À Knowlton, ou je ne sais plus où.
Pour vrai, je suis rentrée sur scène,
puis du moment où j'ai commencé à parler
jusqu'à ce que je finisse de parler,
il ne s'est rien passé.
Oh, shit!
Rien!
Puis là, au début, ça ne se passait pas là, au début, ça se passait pas bien,
puis là, ça se passait, là, c'était rendu absurde,
là, ça en était drôle, là, c'était comme,
OK, genre, ils comprennent
vraiment pas ce que je suis en train de dire, puis j'avais juste
des référents, tu sais, avec Facebook
puis tout, t'as l'impression que tout le monde
est un peu dans ta bulle, puis ils savent de quoi
tu parles, puis ça alimente ça.
Mais non, les dick pics, puis tu sais,
juste des mots, là, tu sais, tu dis le mot MILF, puis ils savent pas, fait que là, pis t'sais, juste des mots, là, t'sais, tu dis le mot milf,
pis ils savent pas,
fait que là, ils sont en train de faire comme,
voyons, qu'est-ce qu'elle a dit, la madame?
Pis...
Ça, c'est du lait, Mike, du lait.
Fait que...
Oui, c'est ça!
Fait qu'au bout de 4-5 shows à me planter,
j'ai changé mon numéro.
T'as apparu, c'est pas qu'il faut que tu sois...
Qu'est-ce que...
Si tu sais pas c'est quoi le mot milf,
c'est que tu que... Si tu sais pas c'est quoi le mot MILF, c'est que
tu vis dans une cage
depuis...
On était aussi dans une église
quand on a fait ce show-là.
Fait que peut-être qu'il osait pas rire.
Il comprenait, mais il était comme
non, non, je sais pas ce que ça veut dire.
Je l'ai jamais googlé.
Ça a pris quatre shows.
Après, j'ai changé mon numéro. J'étais est le référent universel je parlais de trafic et d'accouchement puis tout le monde va savoir
de quoi je parle puis le ça a commencé à se faire mais j'aime que ça t'a quand même pris
4 à roi que les deux premiers sauts de fait alors c'est les deux c'est Nolten, puis Victor, puis là, Drummond, puis là, tout le monde. OK, non, c'est peut-être...
C'est clairement...
Moi, mon deuxième pire, c'est que, toujours avec Cathy Gauthier,
on avait été engagés pour faire la première partie de Puppetry of the Penis.
Wow!
Alors, on passait en premier, puis il y avait des gars qui se tordaient à bisous dans Tour Eiffel.
C'était où que vous faisiez ça?
C'était au Club Soda.
C'était juste pour rire.
Oui, mais ce n'était pas la mouture australienne.
Ils avaient fait des auditions à Montréal.
C'était des gars d'ici qui se flippaient à la graine en burger.
Ce n'est pas vrai.
Tu vois l'original.
N'importe qui qui a une grosse graine un peu flexible.
Ça fait la même affaire.
C'est intéressant en coulisses, quand tout le monde
se réchauffait.
Moi, je serais pas capable
de voir ça chaud. Moi, quelqu'un qui s'étire
la graine, je suis comme
« Arrgh! C'est dégueulasse! »
Mais ça, c'est un échec total.
Parce que Cathy a dû
abandonner en cours de route parce qu'elle a eu
un contrat plus intéressant.
Moi, je me ramassais tout seul à faire la
première partie de Puppet Trip de pénis.
Mais ça, c'est des couples qui sortent le soir.
Ils se payent un restaurant, ils se payent une gardienne.
Ça va avoir des graines.
Et là, c'est moi qui passe en première partie.
Puis, je ne sais pas trop quoi faire.
Moi, j'avais fait, juste pour rire, l'année d'avant,
j'avais fait un show qui s'appelle Zone Interdite.
Tu aurais dû faire ton numéro
avec ton vagin avec des dents. Oui, je le sais, mais je ne l'avais pas encore fait. Mais là, j'avais un un show qui s'appelle Zone interdite. Tu aurais dû faire ton numéro avec ton vagin avec des dents.
Oui, je le sais, mais je ne l'avais pas encore fait.
Mais là, j'avais un costume en latex.
Parce qu'à Zone interdite, avec Mario Bélanger, on avait fait un numéro.
C'était un genre de parodie de film érotique.
Et j'avais un costume avec des énormes seins et une énorme touffe.
Je me suis dit, je vais faire un puppetry of de gros totons en première partie.
Et ça a été un flop magistral.
C'était avant Noël.
J'ai fait quatre shows, moi aussi.
Je me suis plantée solidement.
Le quatrième show, je me suis dit que c'était Noël.
Je leur en mets plein la vue.
J'étais à l'eau de l'Oorama.
J'avais acheté 12 kits de petites lumières de toutes sortes de couleurs
que je mettais maudit dans le poêle de Noon.
Ça a fini. J'ai eu un hit.
Oh wow! Bon!
Fait que moi ma carrière se joue ici.
Exact!
Littéralement, littéralement.
Mais ça a été un apprentissage.
Pis ça, ça devait être du public, tu sais, pas «Petray the penis», vu que c'est…
C'était rare.
La moitié du public devait être anglophone.
Oui pis tu sais, ça ne fait pas que je suis équipe enophone. Oui, et ils ne savaient pas
que j'étais qui partout.
Là, ils sont comme,
« Why is this French lady showing me her vagina? »
« Malf naked. »
Ça criait vraiment, « On veut des pénis! »
Ah, oui?
Non, non, c'était...
En plus, parce que j'en avais pas.
Qui la met en phrase
à qui il y a une femme?
« On veut des pénis! femme. On veut des pénis.
On veut des pénis.
En tout cas, il fallait que je fasse 20 minutes.
Ça a commencé à 20 minutes.
16, 14, 12.
Et j'ai fini en force avec 6.
Des lumières et des lumières.
Montre ton vagin.
Écoute, c'était une finale de rêve.
J'avais dit aux gars à l'éclairage
de baisser l'éclairage,
de partir la lumière,
la musique de Noël.
Puis là, je ne vous dis même pas
il était où l'interrupteur.
Parce que c'est un maillot.
J'avais l'interrupteur dans le crac, littéralement.
Je partais, lumière, c'était multicolore.
Je faisais une petite danse, je sortais.
Ça a presque sauvé mon... Mais c'était à peu près, je faisais une petite danse, je sortais. Ça a presque sauvé mon...
Mais c'était à peu près la pire expérience de ma vie.
Pour vrai.
Ça, c'est vraiment take the money and go.
J'avais deux jeunes enfants,
il fallait que je fasse de l'argent,
je l'ai fait, mais c'était...
Je serrais la main des gars de graines après.
Merci pour l'expérience.
Écoute, honteux.
Eux autres, tu leur mets-tu duun maintien parce qu'ils passent leur
journée à se tirer le pénis et devant les mains les plus que collant de l'histoire mais si tu
élèves des gosses à peu près ça tout le temps la scène cocasse t le dernier soir tout le monde s'est
tiré puis se réchauffer pour aller sur scène moi, je testais mes lumières de Noël. Écoute, c'est pas une affaire
la plus absurde que j'ai faite de ma vie.
Et la plus honteuse.
Il faudrait que tu recommences,
sais-tu ce qui serait magique?
Que tu recommences à faire
bien, bien, bien des shows, puis que ça soit
un documentaire, un show réalité.
De te voir, toi, backstage,
faire, OK, mon vagin,
tu es bien allumé.
All right. » Est-ce que les dents sont brossées?
On ne peut pas que les piles marchent.
Je vais brosser au Christ.
OK, c'est beaucoup de monde.
On va brosser mes dents
et on va aller faire le show.
Je n'ai pas de dents, ce fois-là.
Ça, c'est une autre affaire.
Oui, non, je sais.
Ça vous tient un peu mon niveau?
Tu as beaucoup de nombres de vagins.
Bien, je n'ai deux.
Deux? Les pires. Oui. Ce n' sais. Ça vous tient un peu mon niveau. T'as beaucoup de numbers de vagins. Ben, j'en ai deux. Deux? Oui.
Les pires. Oui.
Qui est pas tant que ça sur une carrière de 25 ans. Non, non, non. C'est un
vagin aux 12 années. Ben, à la télé, je peux moins
faire ça, tu sais. Oui, oui. À Marina,
je me verrais pas être genre... Ça serait extraordinaire.
Ça serait extraordinaire.
Ça pourrait faire des frais.
Faudrait qu'au show à Véro, t'ailles
tout le temps dans ton costume de vagin avec les dents. Juste pour voir ça va prendre combien'au show à Véro t'ailles tout le temps ton costume de vagin
avec les dents
juste pour voir
ça va prendre
combien de semaines
avant que Véro
soit en parle
ou à bord de sa vie
ça pourrait être
plus vite qu'on pense
moi je pense
qu'elle pourrait partir
la mode
si Véro se met là-dedans
ça va devenir populaire
l'été prochain
on porte tout ça
mais comme je veux une maison
pour mon gars
je vais brûler ça demain
j'amène ça au chalet
puis je brûle ça.
Je n'en parle plus jamais.
On va finir ça là-dessus.
Merci beaucoup.
Merci à toi, Mike.
Merci, Mike.
Merci tout le monde.
Là, Léa,
si on veut te suivre,
te voir,
c'est sur ton Facebook, ton site web.
Surtout mon Twitter. Je suis surtout active sur Twitter. C'est mon ton Facebook, ton site web? Surtout mon Twitter.
Je suis surtout active sur Twitter. C'est mon nom complet,
Athléa Strelitzky.
Puis, est-ce que cet été,
là... Non, là, je suis en vacances.
Vous pouvez juste me voir au glissade d'eau
à Saint-Sauveur de temps en temps. Parfait.
Mais sinon, non, ça va recommencer
à la rentrée. OK.
Excellent. Puis toi, Guylaine?
Comédia, le 15 août.
J'ai fait une conférence,
un spectacle-conférence qui s'appelle
En apesanteur, sur toutes sortes de sujets.
Puis ma famille va être là.
Mes enfants vont être avec moi.
Je vais être à Comédia. Si je suis là ce jour-là, je vais aller te voir.
Viens me voir, mec.
Ça me ferait plaisir. Je te ferais une vodka.
Je te présenterais mon autre chum avec son 514.
Ouais, avec ses hosties. Ça fait une autre photo qu'on veut voir. Je te présenterais mon chum avec son 514.
Ça fait une autre photo qu'on veut voir.
Ça fait beaucoup de choses qu'on peut prendre en photo et qu'on met sur les médias sociaux.
Mon chum, c'est le Susie de Bud Spencer.
Pour vrai.
C'est vrai?
Tu vas le reconnaître tout de suite.
C'est un bel homme, madame.
Des références temporelles.
Les deux madames dans la ménopause.
Je trouve fantastique.
Fantastique à Rouge FM.
On construit des maisons
pour les personnes autistes
partout au Québec, on l'espère.
Parfait.
Une belle vie, Mike.
Merci tout le monde.
Merci tout le monde.
À la semaine prochaine.