Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #186 – (Mario Bélanger et Louis Courchesne)
Episode Date: October 8, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Mario Bélanger alias Mario Rock, seul personnage du Gros Show toujours actif et Louis Courchesne, avec qui on parle de méthodes, styles d'humour....... et de Guylaine Gagnon. -------- Boutique en ligne - https://mikewardsousecoute.ifmerch.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute AirBNB - http://mwbnb.ca Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut! C'est weird de partir une phrase avec « salut ».
Mais j'ai deux shows.
Cet été, j'ai capté deux shows ici au bordel.
Un en anglais qui s'appelle « Mike Ward Infamous »,
un en français qui s'appelle « Mike Ward au bordel ».
Lui, il aimait tellement ça qu'il s'en va.
Il s'en va les acheter de suite.
Si tu veux les avoir, ils sont disponibles en audio sur iTunes et Google Play
et ils sont aussi disponibles
sur Vimeo On Demand.
Pour les acheter,
c'est 10$. Pour le louer,
c'est 5$. Tu loues
5$, tu l'as pendant 24h
ou tu l'achètes
et tu l'as jusqu'à temps que tu meurs.
Fait que,
si tu penses vivre plus que 24h
ou plus que 48 heures, ou plus que
48 heures, ça vaut la peine. Sinon,
mettons que tu te dis « Ah, crée, je vais me suicider
ce soir. Lou le...
si. »
En direct du Bordel Comédie-Tr Club à Montréal, voici Mike Ward.
Tu nous écoutes.
Bonsoir.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir. Bienvenue à Mike Ward. Tu nous écoutes.
Ce soir, je suis un peu fatigué.
Hier, j'ai fait cinq shows.
Moi, en plus, j'ai le défaut
quand je fais un show, je prends tout le temps une coupe de verre.
D'habitude, mettons, deux
shows, trois shows, ça ne paraît pas trop, mais cinq
shows, j'étais scrap.
À la fin de la veillée, ça n'avait pas de
crise d'allure.
Je me suis couché tard et je me suis réveillé de bonheur
à matin vu que j'avais un podcast cet après-midi.
Là, je suis
brûlé. Je vais être
mauvais. Je vous
avertis. Yann,
qui est là, j'aimerais ça qu'on lui ait donné
une bonne main d'applaudissement avant le podcast.
On va lui en redonner un autre. Yann Thériault.
Yann,
toi, tu as de l'air reposé.
Qu'est-ce que tu as fait dans le fin de semaine?
Je me suis reposé. On était-ce que t'as fait dans le fin de semaine? je me suis reposé
on était supposé d'aller
à une ville qui s'appelle Kildar
tu connais ça?
Kildar, je pensais Kandar
Kildar, non
j'ai aucune idée c'est où
c'est un espèce de petit village, ça a l'air de passer Joliette
pis ils ont une journée
où ils ont des vieux chars
des bandes qui jouent du rockabilly des pin-up de passer Joliette pis ils ont une journée où ils ont des vieux chars,
des bandes qui jouent du rockabilly,
des pin-ups.
C'est comme si la ville vivait dans les années 60.
On voulait aller là,
mais en fin de compte,
c'était jammé partout,
mais sinon, on serait allé.
Fait que t'as commencé à te rendre là-bas pis t'as fait de la marde.
On va aller se dimanger au Mike's.
En gros, c'était ça.
Puis cette semaine,
as-tu une grosse semaine?
Non, pas si pire.
J'ai monté sous écoute, j'ai fait des toiles.
Ah, bien, j'ai lancé
ma boutique, j'ai travaillé sur ma boutique en ligne.
OK, pour vendre tes toiles?
Oui, oui. Puis ça va super bien.
Je m'amuse avec ça.
J'en ai vu, tu en as posté une ou deux cette semaine? Bien, en tout cas, moi. J'en ai vu. Tu n'en as pas aussi une ou deux cette semaine?
En tout cas, moi, j'en ai vu une ou deux sur Twitter.
Elles sont belles en crisse.
J'aime bien ça.
Tu les vends combien en moyenne?
Ça dépend.
Ça peut dépendre.
Ça dépend de la grosseur.
Ça dépend du temps que j'ai mis dessus.
Mais ce que je fais,
pour être certain que le monde ne dépense pas plus
que ce qu'ils veulent,
que ce que ça vaut, admettons, pour eux autres, je les mets aux enchères.
J'ai un prix fixe pour certaines, mais à chaque semaine, je vais en mettre une aux enchères.
Tu commences les enchères à quoi?
Ça peut être 25 piastres.
Ça se vend tout le temps.
Ça se vend pas mal ce que je pensais dans ma tête.
Je suis content.
Il n'y a pas personne qui paye.
C'est quoi le plus cher que tu as vendu?
J'ai déjà vendu une toile
1000 piastres.
Ah, c'est bon.
Oui. J'avais travaillé-tu longtemps, par exemple?
C'était une toile. J'avais travaillé, je pense,
quasiment un mois.
Tabarnak! C'est bien long de peinturer.
Comment ça que c'est long de même?
La toile, c'était
une espèce de bonhomme.
C'était comme si le bonhomme...
Ça avait l'air d'un robot.
C'était comme si le bonhomme était fait en amplificateur
et en toutes sortes de modules audio.
OK, je me rappelle de cette toile-là.
Oui, j'avais travaillé fort là-dessus.
Il y en a une autre que j'ai faite.
C'est comme une espèce de...
C'est comme si tu la mettais, mettons,
sur ton mur,
où est-ce que ton ordinateur se faisait comme si tu la mettais sur ton mur ou sur ton ordinateur,
ça faisait comme si tu avais une batcave.
J'avais mis des moniteurs et des trucs comme ça.
Celle-là aussi, je l'ai vendue.
Celle-là a été dans les alentours de 1000 aussi?
Oui, ça s'en piache, je pense.
Moi, je suis un geek et je me suis aperçu que les geeks aiment ça,
des toiles de geek.
Il y a un beau marché pour ceux qui…
Puis il n'y en a pas tant que ça, tu sais.
Non, non, non.
En tout cas, moi, j'aime ça.
Puis c'est quoi celle que tu as vendue qui était le moins cher que tu t'es dit,
celle-là, tu as dit, mettons, à tes filles, « Papa va t'acheter un Bessic. »
Il y en a une que je m'attendais à avoir pas tant que ça, 200
puis je pense qu'elle est partie pour une centaine de piastres
c'est pas si pire que ça
non, non, c'est pas si pire
c'est de l'argent de ma petite caisse
je me paye des bébêtes
je vais me payer un gros ordinateur
pour monter sous écoute
ça devrait pas être nous autres
qui te le paye ça
je me sens
c'est moi qui t'engage.
Je me sens...
Disons qu'il y a la moitié
de ce que je fais là-dessus, c'est mes vlogs,
tous mes trucs à moi.
L'autre moitié, c'est sous-écoute.
Mais sous-écoute, ça a passé à travers
mon laptop.
C'est en train de passer à travers le laptop de Michel
vu que c'est des gros fichiers.
Fait que là, j'ai fait comme fuck you tous les laptops
pis on va y aller avec des grosses tours
solides avec les fans.
On peut te payer la moitié de ta tour
si tu t'en sers la moitié
pour nos affaires.
C'est vous autres.
Mais c'est pas de refus.
C'est combien une tour?
C'est 80 piastres?
C'est 200?
C'est 200 une tour, ces 80 piastres? Tu sens? J'ai 200, mettons.
Non, je m'en suis pas ni une.
J'ai un ami qui m'a fait un bon deal.
Il l'avait acheté, il faisait de la crypto mining.
Il avait des grosses tours.
Il en vend une et il me la fait pour 700 piastres.
700 piastres usagées?
Oui, un petit peu usagées.
C'est avec une bonne carte mémoire,
avec une bonne carte de... pas une carte mémoire,
mais une bonne carte graphique,
puis du RAM en masse,
il y a comme genre 32, 64
gigawatts de RAM. C'est pas cher,
700 pièces? Non, non, non, c'est pas
cher, puis je me suis aperçu que j'ai besoin
de ça, tu sais. Un laptop, c'est le fun
en voyage, là, pour monter, là, mais
disons, pour monter, tout ce que je fais, moi, je suis tout le temps là-dessus, là, puis c'est des gros... Tu sais, c'est le fun en voyage pour monter. Tout ce que je fais,
je suis tout le temps là-dessus.
C'est du gros travail que l'ordinateur fait.
Mais toi, en voyage,
quand on part faire des sous-écoutes
ailleurs, là, tu montes
ou quand tu fais tes vlogs ailleurs.
Mais sinon, en vacances, avec ta blonde,
tu ne montes pas vraiment?
Non.
Quoique, moi, ce que j'aime faire, j'ai tout le temps une routine,
surtout pour mes vlogs, c'est que je filme le jour
et le soir avant de me coucher, je fais un petit bout de montage.
Quand j'arrive vers la fin de la semaine,
avant de publier...
Toi, t'es semi-faite.
Oui, c'est ça.
Ta blonde doit apprécier ça, si vous êtes dans le sud.
T'es comme, attends bébé, comment ça te passe?
C'est le doigt de seul.
On va... Juste avant de commencer, comment ça te passe? C'est le doigt de seul, là! » Hé, on va...
Hé, juste avant de commencer, je voulais te demander,
as-tu vu, c'est Jay Dutombe qui va remplacer « La soirée est encore jeune ».
Moi, je pense que c'est fake, ça, parce que Jay Dutombe s'en va genre trois mois en Grèce.
Fait que moi, je pense que c'était juste un stunt pour faire chier les fans de « La soirée est encore jeune ».
Je pense.
Parce qu'ils ont vraiment chialé.
Non, mais c'est clair.
La soirée est encore jeune, c'est très intello.
Puis là, tu as Jay Dutamp qui anime un show de douchebag.
C'est clair que le monde de La soirée va être en tabarnak.
Moi, j'ai vu ça comme un stunt, comme si l'équipe
était en train de troller.
Même moi, la soirée,
ils m'ont demandé
de faire la première.
Je pense qu'ils voulaient faire un stunt de même
avec moi.
Ça aurait fait un crise de stunt.
T'as juste moi que je fais « Ah, c'est pas si pire que ça! »
C'est correct comme show.
Non, fait que moi, je pense que c'est un stand-up.
Malgré l'espèce de...
Tu sais, quand t'avais dit que c'était de la marde,
eux autres, ils voulaient-tu faire avec toi justement
pour essayer de tirer du jus de ça?
C'était-tu après ou avant?
Non, non, ça, c'est la semaine passée
qu'ils ont fait cette demande-là,
ou il y a deux semaines. Eux autres, je pense qu'ils ont fait cette demande-là, il y a deux semaines.
Eux autres, je pense qu'ils voulaient juste...
Parce qu'on a beaucoup de fans en commun.
Je pense qu'ils voulaient
que moi, je fasse comme...
Non, non, j'aime ça, la soirée.
Puis en même temps,
sûrement que je serais allé là-bas
et qu'ils auraient essayé de me ramasser.
Je ne le sais pas, mais je ne suis pas allé.
C'est drôle parce que j'ai googlé
pour essayer de confirmer la nouvelle.
Je suis allé voir et il en parle dans l'actualité.
En tout cas, il est embarqué dans le panneau.
Quand tu googles Jay DuTown,
avec tous les artistes,
tu as couple, blonde et Jay DuTown.
Le troisième, c'est gay.
On dirait que les gens veulent absolument savoir
c'est quoi qui se passe dans la vie privée de Jay DuTown.
Tu as couple, blonde, gay. Y'est-tu gay?
Je pense. Je trouve pas qu'il y a de l'air gay.
Non, non, c'est ça. Ça doit être des filles. Y'est-tu gay? J'ai-tu ma chance?
Oui, oui, oui. Mais la réponse, c'est non et non.
Pis toi, c'est Mike Ward. Le premier, c'était sous-écoute. Le deuxième, c'était Kader Aoun.
C'est-tu vrai?
Oui, avant, c'était ta blonde.
Avant, c'était Mike Ward, blonde.
Puis là, c'est Kader Aoun.
C'est-tu vrai?
C'est-tu la vidange de la France que j'ai insultée?
Oui.
Puis...
C'est-à-dire que vous avez vos noms côte à côte.
Ma blonde est rendue où, là-dedans?
Ah, je pense...
Je ne sais pas, je ne l'ai pas vue.
Je pense que ça s'est rendu jusqu'à 3,
donc elle était en bas du troisième.
OK, OK.
Puis le troisième, c'était quoi?
Je ne me souviens plus.
Je ne me souviens plus.
OK.
Puis c'était-tu quelque chose à propos de mon procès?
Non, souvent, c'est des affaires bien, bien simples.
Il faudrait que j'y retourne.
J'y retournerai tantôt.
C'était-tu écrit gay?
Il n'y a personne. Même si j'étais gay, le monde s'y retourne. C'était-tu écrit gay? Il y a personne...
Même si j'étais gay, le monde s'en calisse.
Le monde ferait...
Les filles sont comme, j'espère qu'il est gay.
Au moins, il va se faire sucer la graine.
Puis ça sera pas moi qui va le faire.
Bon, je commencerais le show.
On avait parlé du Shoutout Box. Si vous voulez que je lise un message, ça peut être une pub, ça peut être un message à un ami, à un ennemi, ça peut être n'importe quoi. C'est combien ça coûte le Shoutout Box? C'est 250$?
250$ plus taxe. C'est vraiment l'affaire la plus simple. On ne met pas de lien,
on ne met pas de logo, rien, mais
c'est toi qui lis le message. Puis l'adresse,
c'est saraweb.com? Oui, saraweb.
Tu vas là, puis tu payes, puis après ça,
ils te font remplir un formulaire. Tu remplis le formulaire
puis c'est aussi simple que ça. Parfait.
Puis moi, je fais juste lire ça.
Exactement. Avec aucune émotion.
Cette semaine, le shout-out box,
c'est vistaweb.ca
qui est création de site web
pour 29,99$ par mois.
Wow!
C'est vraiment écrit wow!
Et c'est écrit
« Dites sous écoute, obtenez
deux ans d'hébergement gratuit
à vistaweb.ca »
Mais là, puis sous-écoute,
j'imagine,
il doit y avoir
une place écrite
sous-écoute,
parce que sinon,
c'est weird
si t'es juste à ton ordi
et t'es comme
sous-écoute.
Sous-écoute.
Mais écrit,
c'est énorme.
Sous-écoute,
t'obtiens deux ans
d'hébergement gratuit
à vistaweb.ca. il y a un numéro de téléphone
que je ne sais pas si je suis
supposé de le lire ou si...
C'est 514-880-9576.
514-880-9576.
Dites Sous Écoute,
obtenez deux ans
d'hébergement gratuit à
VistaWeb.ca. C'est ça.
Si vous voulez
encourager le podcast,
il y a plusieurs façons de le faire.
Si tu n'as pas d'argent,
tu t'abonnes sur nos posts,
nos channels YouTube,
sur le Facebook, Twitter,
que c'est tout Jason qui gère ça.
Notre Patreon,
ça coûte deux pièces par mois
pour les shows en audio avant tout le monde.
Trois pièces vidéo avant tout le monde.
Si tu veux avoir un lift
Uber gratuit, utilise le code
Uberchien, si tu veux 50 pièces
de rabais Airbnb, va sur
mwbnb.ca
puis c'est pas mal ça
cette semaine, puis merci pour ceux
qui s'abonnent à Patreon
grâce à vous autres on a réussi
à se payer les nouvelles
caméras, puis ça a beaucoup financé
les me special
que j'ai enregistré, fait que merci beaucoup
très content
cette semaine
j'ai deux invités
puis là je dis comme si
c'était nouveau que
on a changé ça
non c'est, j'ai deux invités il y en a un, c'était nouveau qu'on a changé ça. Non, j'ai deux invités.
Il y en a un, c'est la première fois
qu'il vient à l'émission.
Puis j'appelle ça une émission, à ce temps-là.
La première fois qu'il vient à l'émission.
L'autre, Yann,
qu'est-ce que t'es en train de faire?
Ça serait pas une bonne idée
de faire ça avant.
On parle parler, là.
Non, c'est parce que je m'en sers pour moi,
puis après ça, quand les invités sont sur le bord d'arriver,
je les pointe.
OK, tu te filmes au début.
Au lieu d'avoir une quatrième caméra,
elle a deux tâches.
On pourrait prendre, vu que t'es mal éclairé,
une des vieilles caméras.
Oui, mais c'est parce qu'elles fonctionnent pas bien.
Ils peuvent pas... Je pourrais l'essayer, mais...'est parce qu'ils ne fonctionnent pas bien. Ils ne peuvent pas...
Je pourrais l'essayer, mais... OK.
OK, parfait.
On aurait une différence dans le...
Mais anyone a une différence,
vu que là, c'est super éclairé.
Oui, mais en low light, en basse lumière,
ils sont super efficaces, ceux-là.
Ça ne paraît pas que tu n'es pas éclairé?
Oui, exactement.
Juste les écrans qui m'éclairent, ça l'éclaire assez pour ces cam, ceux-là. Ça paraît pas que t'es pas éclairé? Oui, exactement.
Juste les écrans qui m'éclairent,
ça l'éclaire assez pour ces caméras-là,
pour donner une bonne image.
C'est impressionnant, ce qu'on a acheté.
Ah, bien, merci à vous autres.
C'était-tu bien cher?
Ça devait être assez cher, ces caméras-là.
Celui-là, Michel pourrait le confirmer,
je pense qu'il était 3000 piastres autour de 3000 piastres. 3000 piastres chaque?
Oui.
Ok, ça, on commence.
Avec ça, on peut commencer.
Là, on est qualité broadcast.
C'est des mères caméras
qu'est-ce qu'ils servent à Radio-Can.
Non, mais c'est vrai, c'est même pas du 4K
à Radio-Can.
Non, effectivement.
On est plus fort que Radio-Can.
Ils sont rendus en 4K, par exemple.
Ils sont-tu rendus en 4K?
Ah, les tabarnaks!
Trouve-moi des caméras cinq costes!
Non, cette semaine, c'est ça.
Un des gars, c'est sa première fois à l'émission.
L'autre, il est déjà venu.
L'autre, on a fait une série à la télé ensemble.
J'ai eu bien du fun avec lui.
Très content de les avoir, les deux.
Mesdames et messieurs, voici Louis Courchêne
et Mario Bélanger.
Salut, Mario.
Salut, Louis. Ça va?
Qu'est-ce que t'as des
poignées de main
impressionnantes. Tu sais, tu serres
comme un homme.
Peux-tu l'essayer?
Je serre comme un homme. Ça doit être tu serres comme un homme. Ah, moi? Oui, oui, oui. Peux-tu l'essayer? Je serre comme un homme.
Mon Dieu.
T'as pas de mien.
Oui, je t'ai...
Ça doit être parce que je suis un homme.
Je suis comme un...
Non, non, mais tu sais,
bien, lui, c'est un demi-homme.
Oui, oui.
Parce que, toi, tu serres la main comme moi.
Non, mais je n'ose pas écraser.
Parce que, des fois, je trouve que c'est too much.
Mais, en même temps, je respecte ça.
Ah, je ne sais pas.
Je n'ai jamais vraiment vérifié ça.
Il me montre que c'est lui le mâle alpha de la table.
Il est comme si on était en prison.
C'est exactement ça.
Tu serais à moi.
C'est excellent, ça.
C'est-tu bon? C'est un mojito?
C'est un mojito. Je ne ferais pas ça chez nous.
Je ne sais pas pourquoi.
Ça prend-tu deux heures à faire ça?
C'est-tu super bon?
Il faut que tu aies le gazon, c'est sûr.
C'est rare que tu a, super bon. Il faut que tu aies le gazon, c'est sûr. Oui, c'est rare que...
Ça te prendrait...
C'est rare que tu aies autant de menthe chez vous.
Oui, souvent ça se perd dans le fond.
Ça devient comme brun, noir,
avec la petite mousse blanche.
Y'a-tu de la mousse blanche?
Non, ok.
Non, non, non.
Intéressant.
Ok.
Puis vous autres...
Vous autres...
Non, mais là, je regardais pour voir.
J'étais comme hypnotisé.
Parce que moi, je trouve ça dégueulasse.
Un drink qui a de la menthe dedans, parce que quand tu le revires de l'autre bord,
on dirait juste à ce type de gazon sale,
comme s'ils ont échappé ton verre d'eau à terre et ont fait un crisse.
C'est pas grave.
Un restant de rhubarbe.
Ça va pas.
Non, c'est pas pire.
Oui? Ah, j'aime pas. Ben oui, peut-être c'est bon. Je dis que j'aime pas grave. Un restant de rhubarbe. Il ne le sera pas. Non, c'est pas pire. Oui.
Ah, j'aime pas.
Ben oui, peut-être c'est bon.
Je dis que je n'aime pas ça.
Je n'ai jamais goûté à ça
dans ma crise de vie.
Mais je l'insulte, pareil.
Vous autres,
quand vous avez fait,
toi, dans le temps,
le show Absurde,
tu étais-tu dans ce show-là?
Non, Mario n'était pas là
à ce moment-là.
C'était les Denis Drolet,
c'était Jean-Thomas Jardin.
Jean-Thomas,
il y avait les Denis.
Tu me ramènes quelque chose, c'était très bon.
Avec lequel tu faisais une grosse tranche de pain.
Avec des nickels.
C'était vraiment bon ça.
Merci de me ramener ce souvenir-là.
L'autre fois, lui,
il travaille avec Jean-Thomas.
C'est lui qui fait le graphisme
pour Jean-Thomas.
Quand je l'ai rencontré,
je l'ai rencontré au funérail de la mère
à Jean-Tom.
Je le rencontre et je lui dis
« Coupez le pain! »
Il était comme « Quoi? »
C'est ça.
C'était tellement étrange.
Il y avait une grosse mèche de pain
qui coupait en fond.
Il kiquait dans un but
où il y avait une carotte
qui gardait le but.
Il y avait de la musique aussi.
Très, très étrange.
Qu'est-ce que c'était un bon show.
Mais ça, ça me rappelait...
La raison pourquoi je pensais que tout était là-dedans,
parce que c'est très l'univers de, mettons, Godzilla dans le temps.
Tu sais, c'était un show, puis du vrai absurde.
Puis tout le disque, c'était quoi?
Non, mais Godzilla, c'est le show que je parle souvent ici,
que c'était dans les années 90
il y avait deux soirées d'humour
à Montréal, il y avait
les soirées à François-Morancy
que c'est de l'humour très mainstream
puis il y avait les soirées au Dog
que c'était Pocket, Gary Bray
toi, puis Sylvain Ouellet
que c'était
tabarnak, c'était fou raide
c'était un trip
t'avais l'impression de manger des champignons magiques même quand t'étais âge que c'était tabarnak, c'était fourrête. C'était un trip de...
T'avais l'impression de manger des champignons magiques,
même quand t'étais âge.
Non, mais c'était vraiment la liberté totale.
Écoute, on avait des idées de costumes,
on avait des idées de thunes.
Il y a des personnages qui revenaient,
comme les putes du Centre-Sud, c'est né là.
Pour les personnes qui connaissent la pute rock.
Oui, c'est ça.
Elle est née là.
Pute rock est née...
Puis tu sais, je l'ai peut-être déjà conté ici, mais la Put Rock, c'est parce que Sylvain Ouellet avait pensé à cette affaire-là en faisant une audition pour CKMF à la radio.
Le gars il avait dit «écris-moi un sketch là». Là lui il écrit ça, c'était lui qui s'entretient.
Pour la première émission.
Pour CKMF en 91 à peu près. C'est comme le gars fait comme... Hey, bien, c'est intéressant.
Pas ici, là. C'était trash.
C'est drôle, tu sais, les sketchs de radio,
que ça commence avec des guiling-guiling.
Ah ben, Madame Tanguay!
C'était pas ça.
Non, mais c'est ça. C'était des superbes soirées.
C'est drôle parce que t'as commencé là,
on disait ça tantôt, t'as commencé un peu au dog,
tes premiers shows d'humour.
Moi, au début, c'est ça. J que t'as commencé là, on disait ça tantôt, t'as commencé un peu au dog, tes premiers shows d'humour. Oui, moi au début, c'est ça.
J'en ai parlé beaucoup.
Tout le monde, à chaque semaine, il y avait un thème.
Fait que mettons, c'était Godzilla contre...
Les petits bonhommes.
Fait que là, tout le monde faisait des sketchs par rapport aux petits bonhommes.
Mais moi, j'arrivais tout le temps avec le même numéro,
mais je changeais l'ordre de mes jokes.
Puis à chaque fois, je le faisais pocket,
il me faisait faire une audition.
Mais vu qu'il roulait un joint et qu'il était un peu gelé,
il ne remarquait pas que c'était le même numéro.
Il était venu me voir quand je faisais un enregistrement ici.
Puis là, il m'avait dit...
Il ne m'a pas dit qu'il savait que je faisais tout le temps le même number, mais il m'a dit,
il a dit, tu savais pourquoi je te demandais
de faire l'audition? Parce que là,
il disait, tu sais, vu qu'il y avait des thèmes, puis je voulais voir
si ça fitait dans le thème, puis ça a jamais
fité dans le thème.
J'imagine qu'il était mal de me le dire.
Mais c'est drôle parce qu'à cette époque-là,
le stand-up n'était pas aussi courant qu'aujourd'hui.
Puis il y avait Maxime qui en faisait,
il y avait toi, tu sais. Puis toi, t'étais vraiment trash. Pour nous autres, c'était comme aussi courant qu'aujourd'hui. Il y avait Maxime qui en faisait, il y avait toi.
Tout était vraiment trash.
Pour nous autres, c'était comme... Le diable encule une chèvre.
Parce que nous autres, c'était comme...
En coulisses, c'était genre...
Pauvre Mike, ces joues sont trop vulgaires.
En plus, il n'y a même pas de personnage.
Ça ne marchera jamais.
ça marchera jamais non mais
non mais c'était
sérieusement
c'était pas dans l'air du temps
non non non
t'arrivais à toi
pis t'avais une tuque
une tuque grise
si je me rappelle
moi j'avais un chapeau
cangole
t'sais les chapeaux
cangoles là
t'sais comme les
les bérets
cangoles là
dans ma tête
j'étais Samuel Jackson
t'sais
j'étais Samuel Jackson.
Non, mais écoute, ça a été une très belle époque.
C'est le fun que tu aies commencé là.
Oui, mais c'était le fun.
Il y avait André... André Gauthier.
André Gauthier.
Asti qui me faisait rire.
C'est le personnage de l'homme d'un certain âge.
Il faisait des imitations, mais c'était des im de l'homme d'un certain âge. Il faisait des imitations,
mais c'était des imitations à un homme d'un certain âge.
Il était sur le show Absurd aussi, André Gauthier. Il faisait comme un technicien de
scène.
Il jouait pas au badminton aussi?
À un moment donné, tu sais, c'était…
Il jouait au badminton avec le monde, tu sais.
Mais c'était un technicien de scène qui m'a dérangé.
Toi, t'avais-tu fait les deux années du show Absurd?
Non, j'avais fait la deuxième année.
La deuxième année, OK.
La première année, c'était pas…
Ça, c'était l'année que tu sortais de l'école?
Oui, exactement.
OK.
Oui, oui, c'était super.
Écoute, j'ai été chanceux parce que c'est les drolets
qui m'avaient demandé, à l'époque,
mettons, c'était déjà comme des idoles presque.
Ils avaient fait l'année d'avant nous,
puis c'était super bon.
Oui, oui, oui.
En plus, quand les Denis et Jean-Tom sont arrivés,
on dirait que ça faisait comme un 8 ans ou 10 ans
qu'il n'y avait pas eu de nouveau
absurde. Il y avait eu,
après toi et Ouellet, on dirait
qu'il n'y a personne qui est arrivé
dans le créneau un peu
absurde, un peu weird.
J'essaie de penser. Il y a eu les
tchèques, mais les tchèques, c'était de l'absurde,
mais ce n'était pas weird.
C'est un peu weird, on peut le dire quand même.
Mais ce n'était pas
weird comme, mettons, vos putes du centre-sud là tu sais
c'est bien le côté trash ça c'est sûr ils sortaient pas une capote de leur bouche
tu l'as vu cette affaire là? ben oui je l'ai vu c'est marquant il fait son numéro complet puis, puis à la fin, il fait juste tousser, puis il sort une capote. Il avait ça tout le long dans la gueule.
Qu'est-ce qui se passe?
Doux souvenir.
Ça devait être tough
de faire un number complet
avec ça dans la bouche.
Pas trop, pire.
Ça prend de la pratique.
L'idée, je ne le prenais pas lubrifié déjà.
Parce que lubrifié, je n'ai jamais goûté.
Je ne sais pas qui a déjà goûté à ça aussi.
Non, mais ça goûte juste le caoutchouc.
Ça vient comme de la gomme.
Tout pour le théâtre.
Est-ce que tu t'as rincé un peu avant?
Vu que ça doit goûter quand même le caoutchouc.
C'est ça, comme une petite farine. Un peu comme les gommes à l'époque de cartes deon. C'est sûr qu'il y a comme une petite farine,
un peu comme les gommes à l'époque de cartes de hockey,
mais non, ce n'est pas si pire.
Impressionnant, en tout cas, vraiment.
Bien, merci.
Mon Dieu, je ne pensais pas parler de ça.
Puis là, tu me disais en haut,
et ça, je le savais, je l'avais vu,
mais je ne savais pas que c'était des vrais shows.
Là, tu as créé le Mario Rock Band. Je le savais, je l'avais vu, mais je ne savais pas que c'était des vrais shows.
Là, tu as créé le Mario Rock Band.
Moi, je pensais que c'était un show plus humour que... Ah, nice!
C'est des vrais shows avec des vrais musiciens.
C'est des vrais musiciens.
Là, on a un petit changement de personnel pour le moment.
Il y a Stéphane Linto, Yannick Lachapelle, Olivier Labrecq qui viennent se joindre à nous.
Mais c'est ça, c'est des vrais chouettes, des vrais instruments, des vrais tunes.
On fait un petit midley. On a une question qu'on en fasse un autre petit aussi,
mais c'est vraiment des tunes originales.
Des tunes rock, des tunes drôles.
C'est Mario Rock qui est à la barre de ça.
C'est-tu des tunes qui ont rapport avec la vie de Mario Rock?
C'est des titres tunes qui ont rapport avec la vie de Mario Rock?
Ben écoute, c'est des titres comme justement Je l'ai dit tantôt, Breakfast with the Devil
Merci beaucoup, il y a Bibliothèque, il y a Party
qui est notre hit en devenir
Il y a du monde dans les coins, c'est normal
C'est un party!
C'est un peu dans ce style-là, non?
C'est évocateur.
Ça, est-ce que vous allez essayer
de faire des...
Ça serait le fun de faire
des premières parties,
genre de caïn, ou tu sais...
C'est un rêve que je caresse.
Mais oui, ça serait le fun.
En fait, oui, ça serait vraiment cool
de faire une première partie
et de voler le show, peut-être.
Mais non, j'aimerais ça. Mais tu sais, ou le Rockfest, ouer le show peut-être mais non j'aimerais ça
mais tu sais
ou le Rockfest
ou tu sais
oui oui non
on vise ça
mais là le Rockfest
c'est-tu vrai l'affaire
qu'ils n'ont pas payé le monde
ah ça je ne le sais pas
vu que moi je me suis comme
fait longtemps
ben j'ai
je ne les ai pas vus
efface ça
mais ils ont
j'ai lu
dans les médias
que
ils faisaient
faillite
mais je ne sais pas
si c'est une vraie
faillite
ou c'est
une mini faillite
peut-être
c'est pour
restructurer
leur affaire
ça va bien
je pense
oui
une mini faillite
de bonne heure
une mini faillite
que tu perds
un petit peu d'argent
ça arrive
c'est écharpeux
mais ah oui
je ne savais pas
qu'ils n'avaient
pas payé du monde.
C'est des rumeurs.
Mais d'habitude, des rumeurs de même sont fondées.
Tu sais, c'est rare que...
Je ne sais pas quoi dire.
C'est un musicien qui est parti sur cette rumeur-là.
Non, mais je ne suis pas le seul.
Est-ce que je suis le seul à avoir entendu ça?
Moi, je n'ai pas entendu ça.
Je sais qu'ils sont officiellement placés
sur la loi de la faillite.
C'est paru la semaine d'après.
Dès que ça a été fini,
ils se sont placés sur la loi de la faillite.
J'imagine que c'était peut-être pour
éviter de payer les salaires.
On est remplis de compassion
pour les rockeurs.
Pour le rock. Je pensais que tu disais ça. On est remplis de compassion pour les rockeurs.
Pour le rock.
Je pensais que tu disais ça, on est remplis de compassion, vu qu'avec son foulard, tu pensais qu'il y avait le cancer.
C'est Rudy Caillat.
Je pensais que c'était ça.
Il va s'en sortir.
Il est en rémission, ça va bien.
Mais oui, Asti, c'est mauvais s'ils n'ont pas payé le monde.
Puis en plus, j'imagine les gros, gros bandes, ça doit être des
chèques certifiés. Fait que le monde qui se font
pas payer, c'est les techs puis
les petits bandes québécoises.
Fait que là,
si t'apprends qu'ils n'ont pas payé
le monde, vas-tu le faire pareil l'année prochaine?
Je pense que je vais le faire quand même.
J'ai vraiment un goût de jouer, j'ai vraiment un goût de m'éclater.
Moi, je sors de là, je suis lavé, je me donne au maximum.
En plus, c'est drôle de savoir que Mario Rock
va se faire payer avec un chèque qui rebondit.
Oh yeah, man! Basketball!
Ça rajoute au personnage.
Oh yeah!
S'il recevait une paix,
ça serait weird.
Mario Rock.
Qu'est-ce qu'il fait à la caisse?
Quand vous faites le show,
est-ce que vous faites un meet and greet
après déguisé en personnage?
Prendre des photos avec le monde?
Oui, un peu.
La dernière fois, on a joué à Sainte-Julie.
Ça a tourné.
Il y a des filles qui nous ont dit
« Ok, retournez sur scène,
allez jouer du ACDC et on va se montrer les boules! »
Donc là, qu'est-ce que tu fais quand tu fais ça?
T'apprends des tonnes d'ACDC.
Donc là, j'ai dit aux gars « Let's go!
On essaie de faire du ACDC! »
Évidemment, ils n'ont pas flashé leurs boules.
Donc déception.
Ça dit «plus jamais!»
Des menaces, des menaces.
Fait que là, toi,
tu connaissais-tu des paroles,
des tonnes des CDC un peu?
Vaguement, mais surtout que c'était très tough à chanter.
«You speak!»
Après deux phrases, j'étais au bout.
Mais les gars sont quand même bien débrouillés en arrière.
J'ai fait chanter le monde.
Puis t'as pas vu de boule.
Puis zéro boule.
Zéro boule.
On n'a plus le rock qu'on avait.
Moi, j'ai déjà signé une fille sur les seins à Sherbrooke.
Je m'en rappelle, j'étais super content.
Est-ce que t'avais écrit Mario Rock?
Mario Rock.
J'ai pris bien de la place.
Avec une petite étoile.
Où est-elle aujourd'hui?
C'était du permanent.
OK.
Les boules ou le Sharpie, tu veux dire?
Les deux.
OK.
Ça, c'était en personnage?
En personnage.
C'est drôle parce que j'avais mon ami Jean-Sébastien Proulx que je salue,
qui me disait comme mon bodyguard, tu sais.
Parce qu'une fois à Québec, j'étais en Mario Rock,
puis quelqu'un m'avait sacqué une claque sur les fesses, out of the blue.
J'étais comme, man, qu'est-ce que tu fais là, tu sais.
Puis là, j'ai appelé Jean-Séb, je lui dis là, moi, je me promène dans le monde, tout ça.
Fait que j'aimerais ça que tu tasses.
Puis effectivement, il était utile même.
C'est que t'es quand même aguichichet avec tes leggings, ton cocôme.
Oui.
Mais c'est vrai.
Quand tu vois le pubis à quelqu'un,
tu te sens plus à l'aise d'y pogner le cul.
Oui.
Non, c'est vrai.
Tu devrais pas.
Oui, tu devrais pas.
Qu'est-ce que tu en penses?
Oui.
Non, mais... Chacun son pubis.
Pis ça, c'est quoi ton but avec le Mario Rock Band?
Mon but, c'est de faire des shows surtout.
J'allais dire faire un disque, mais aujourd'hui c'est comme moins...
Mais écoute, non, ce serait drôle de faire des 45 tours. Pourquoi pas? Ou même des cassettes.
Vous devriez avoir des cassettes.
Sortir une cassette.
En disquer une cassette, c'est pas bien.
Puis d'être sur le...
Le but de Mario Rock, ça devrait être
dans le 6 à 6.
Le vieux jiseur
des fêtes, le frère.
Je pense que ça pourrait.
Il doit pas y avoir tant de monde
que ça qui appelle « C'est quoi, Astar? »
Si tu fais un regroupement Facebook,
appelé, surtout si vous n'avez même pas de disque encore,
et que vous êtes dans le top,
dans le 6 à 6.
Ça serait cool.
En tout seul, 6 à 6, c'est 6 personnes qui appellent
et on leur donne.
Je peux-tu savoir ça? C'est vrai moi je me demande tout le temps chaque fois que tu sais je parle à du monde de c'est quoi ça me fait rire que le 6 à
6 existe encore on dirait ils veulent c'est parce que j'écoute posteur la radio assez quoi j'excuse
puis si tu écoutes la radio à cette heure là c' c'est rare que tu fais « J'espère qu'ils vont jouer ma toune. »
T'es poilé avec ton tape deck
à attendre qu'ils jouent ta toune.
C'est comme...
Golden years.
As-tu déjà fait de la radio?
De la radio? Non, non, non.
J'ai déjà écouté de la radio, oui.
Plusieurs fois.
J'étais sûr que tu avais fait de la radio,
de Radio-Can dans le temps.
Non, je ne penserais pas. Ça m'étonnerait bien gros en fait.
Tu t'en rappellerais sûrement?
Je m'en rappellerais. Non, je ne pense pas non, avoir fait jamais de radio.
J'ai déjà fait une chronique ou deux, des affaires de même, mais jamais d'animé ou des trucs comme ça.
Mais toi, tu es plus visuel, comme moi je pense.
Oui, c'est ça. C'est plus la télévision en fait mon truc parce que c'est effectivement l'art visuel.
Vive le visuel.
Vive le visuel, oui.
Je me rappelle un moment il était arrivé à un show que Fred Dubé animé que cette date de barnick qui était pour vous faire ce pays
est arrivé qu'un son ordi puis des montages vidéo je t'ai la crème ça va tu marches et
tout super bien roulé puis tu as confiance en la technologie mais il fallait bien faire mais c'est
c'est de faire du photoshop en feu cool c'est parce qu'il passe une photo à l'eau que ton
panche ou une image j'aime surtout qu'à chaque fois tu qu'il passe une photo à l'autre et c'est super drôle. Que ton punch soit une image.
J'aime ça, toi,
qu'à chaque fois que tu es en coulisses,
souvent un humoriste,
tu es comme,
je ne pense pas
que ça va marcher.
Tu es tout le temps,
je pense que ça ne sera pas bon.
Ça donne,
c'est souvent moi.
Non, non,
c'est pas confiance.
Non, mais ça fait longtemps
de dire ça quand même.
Mais,
toi,
parce que...
Non, mais ce n'est pas...
Ça se disait vaguement en coulisses.
C'était pas nécessairement moi.
Dans le public aussi, ça se disait vaguement.
Ça va-tu marcher? On va l'aider.
T'as-tu... Parce que là, c'est ça,
Michel t'a demandé tantôt.
Tu fais moins de shows à ce temps.
Puis ça, tu dois t'ennuyer de la scène.
Ça me manque, c'est sûr, mais je fais beaucoup d'improvisations.
Ça pallie un peu, je te dirais, la fin.
Oui, tu es dans LNI.
Oui, dans la LNI, dans la LIM,
qui est la ligue d'improvisation montréalaise
qui joue au Lyon d'or les dimanche soirs.
Puis le Punch Club, en fait, aussi.
Des ligues le fun et fortes.
Ah, puis le Punch Club, c'est du stand-up improvisé?
Non, non, non.
C'est comme du 3 contre 3.
En fait, il y a du 3 contre 3 et du 1 contre 1.
C'est des shows d'improvisation,
genre de 2h30, 3h. C'est de la haute voltige. En fait, s'il y a des gens contre 3 et du 1 contre 1. Ce sont des shows d'improvisation de 2h30-3h.
C'est de la haute voltige.
Si des gens veulent le voir, ça vaut vraiment la peine.
Notre public est assez initié, voit beaucoup d'improvisation.
Le Punch Club, c'est la grosse ligue cette année.
Ça marche bien.
Tout ce que tu voulais de la scène, tu l'as avec l'impro.
Tu ne t'ennuies pas de faire des shows.
Ben la scène pis avec la télé, mettons là que je fais entrée principale, une émission quotidienne où est-ce que je me demande de faire 5 bits par émission, ce qui est à tous les jours dans le fond.
À chaque jour.
Des gags j'en fournis là, fait que c'est sûr que ça me permet d'écrire des jokes encore, de m'amuser là-dessus.
Mais c'est vrai que la scène, mettons faire du stand-up, faire des numéros, ça me manque des fois.
Je me permets d'en refaire de temps en temps.
Moi, je n'ai pas beaucoup vu, mais André Robitaille,
il a l'air cool. Je pense qu'il passe un peu.
Oui, vraiment, c'est une belle complicité.
On travaille ensemble depuis longtemps.
Toi, tu étais writer là-dessus avant.
Oui, j'étais writer.
En fait, je faisais de la chronique où j'apprenais des affaires.
À chaque semaine, j'apprenais une nouvelle affaire.
J'ai appris à tricoter.
J'ai tricoté un G-string à André Robitaille.
On peut-tu revoir ça, ces affaires-là?
Oui, oui, je peux te le montrer, si tu veux.
Non, mais ce que je veux dire...
Il n'y a pas disparu.
Tu vas être dans la fenêtre, André Robitaille.
Mais c'est...
Tu vas sur Radio-Canada
et tu vois tes chroniques?
Oui, je pense que les émissions sont encore là.
Je pense que tu peux aller voir les émissions.
Tu tapes l'émission complète, par exemple.
Ah, OK, l'émission complète.
C'est une bonne émission.
Ben oui, c'est bon.
Ça doit être rare.
Le monde va sur Radio-Canada, sur le site,
pour voir des vieilles épisodes d'entrée principale.
Tu sais, tu fais pas « En fin de semaine, on binge-watch
saison 2.
T'es comme
malade. Ça doit être assez rare,
effectivement. Ben, tu sais, les grands fans,
j'imagine qu'il y en a. Ma mère l'a fait.
Ça se peut, d'après moi.
Oui.
Si tu te fais dire cet épisode-là, il est malade,
va le voir. Mais comme c'est un show plus d'actualité, c'est difficile
d'écouter un show d'il y a deux ans. Wow. Moi, va le voir. Mais comme c'est un show plus d'actualité, c'est difficile d'écouter un show de The Other Side.
Wow!
Moi, ce que je souhaite, c'est que ça reste, par exemple.
Des fois, tu fais un show comme ça à la télévision,
puis tu veux le revoir après, puis « sorry, ça n'existe plus »,
ou « whatever », ça, c'est un peu poche.
Ben non, je ne sais pas, parce que quand on fait,
comme justement beaucoup d'impros, l'art de l'éphémère est le fun.
Aussi, le fait que ça disparaît, c'est fait.
Tu l'as fait, le monde rit, puis that's it.
On continue, on s'essuie, puis on recommence. C'est le fun que ça disparaît, que c'est fait, le monde rit, on continue, on s'essuie, on recommence.
C'est une forme de fait.
J'haïs de l'humour qui est filmé.
Des fois, tu revois des affaires que tu as faites
il y a 20 ans, et tu te dis que tu es gêné.
Moi, je suis tombé sur
un vieux gars-là,
je ne savais même pas que j'étais dedans.
Le numéro de fin,
c'était comme une chanson de groupe.
Je regardais le monde et je me disais
« Ah, ce type pauvre eux pauvre, eux autres. Calisse.
Pourquoi ils ne sont pas capables de dire non quand le monde... »
Puis après, tu vois moi arriver sur scène, chanter,
puis j'étais comme, « Ah, calisse. »
Mais c'est drôle, prendre le monde en pitié,
puis après réaliser que tu es un de ceux qui fait pitié.
C'est tout le temps ça,
ces numéros-là. C'est difficile à faire.
Les numéros...
Moi, j'ai remarqué, les numéros de groupe,
si c'était pas ton idée,
cinq ans après, tu le regrettes tout le temps.
En gros.
Dans les galas, les trucs de variété aussi.
On ne sait pas ce qu'on chante ou on danse.
C'est le temps comme...
Moi, c'est ça, c'est quasiment
mes moments préférés quand je regarde des galops.
C'est le numéro
de fin.
À ce temps-là, ils le font moins, mais dans le temps,
tout le monde danse,
ils font semblant d'avoir du fun,
puis là, tu regardes le monde qui sont plantés,
puis tu vois qu'ils ne sont pas heureux.
Ils sont comme...
J'aimerais juste être backstage, en train de boire, pis là...
C'est pas Bob Dylan dans We Are The World, là,
qui est comme juste face-out, là.
Ah oui?
Il passe autour de la caméra, pis tout le monde chante autour,
pis il s'en sort.
J'ai jamais remarqué ça.
Faut aller voir ça, c'est intéressant.
Bob Dylan, qui est quand même...
C'est son numéro de groupe à lui, c'est son son.
Il haïssait ça.
Peut-être qu'aujourd'hui, il a pitié de lui-même.
J'imagine.
Il entend « We are the world fest ».
C'est mauvais comme toune.
Je n'avais jamais remarqué...
Il chante-tu dans la toune tout seul?
Je pense que oui.
Je m'en rappelle d'entendre ça.
C'est une grosse chorale aussi, il y a plein de monde.
C'est l'idée d'avoir le plus de vedettes possibles
qui chantent « We are the world ».
Lui est là et il s'en fout.
Ça, il faut être blasant.
Chris, faire une toune,
tu es avec Michael Jackson, tu es avec tout le monde,
tu ramasses de l'argent pour l'Éthiopie
et tu es comme « My God, yes! »
J'ai respiré dans la toune.
Tina Turner, là,
je m'en crie. Peut-être que lui, dans le fond, il se sentait pas
« the world » aussi. « We are
the world », non, pas moi.
« Me not the world ».
Ça se peut, ça.
Peut-être qu'il était juste là pour montrer qu'il est supérieur
à tout le monde
c'est une critique, c'est une façon de dire
voici ce que j'en pense, je chanterais pas
c'est un fuck you à l'Afrique qu'il a fait
tant qu'à être blasé
vu que c'était pour aider du monde
en famine, il aurait dû manger
c'est bon ça
tout le monde chante, il mange du spaghetti
très bon ça Tout le monde chante les manches du spaghetti. Très bon, ça.
Mais là, toi aussi,
t'avais été writer sur SNL Québec.
Oui.
C'est quoi la première job de writer que t'as eue?
C'était avec
Juste pour rire TV dans le temps.
C'était les comédies...
C'était comme des faux documentaires
qu'on faisait sur les humoristes.
Ah, les biographies!
Comicographies, exactement.
Avec la voix du gars qui faisait ça à l'époque.
Exactement. Ça, ça a été les premiers contrats que j'ai eus.
J'avais écrit celle de Laurent Paquin.
J'avais oublié que ça existait, cette affaire-là.
Il fallait oublier que ça existait.
Mais il me semble que c'était pas mauvais.
Non, c'était bien.
C'était correct. C'était intéressant intéressant c'est une façon de présenter
des best-of du morris avec un espèce de des petits liens d'histoire c'est vrai c'est juste une façon
de montrer des vieux crise numéro exactement les moments où est ce que tu en as tu n'en as pas mes
contrats j'ai eu ok moi je peux s'écrire vous avez écrit celui de laure? Oui. Puis écoute, les autres, je ne sais plus.
Je pense que j'avais écouté...
Oui, M'Ancien aussi, j'avais fait.
Puis tu t'en fallait parce que toi,
tu étais un humoriste quand même assez absurde,
assez changoche.
Puis là, d'écrire une comicographie pour TVA...
Oui, mais ça a été une belle école
parce que tu apprends justement à écrire pour quelqu'un d'autre,
écrire un autre style, écrire pour d'autres publics aussi
parce que tu ne peux pas tout le temps le faire.
Moi, c'est ça.
C'est Jean-Thomas qui m'avait dit,
si on faisait exactement ce qu'on veut tout le temps
et qu'on écrivait des shows de télé comme ça,
il y aurait 10 personnes qui nous écouteraient.
Il faut vraiment être capable de parler à tout le monde à un moment donné.
Parce que c'était pas absurde, pas en tout, de comiqueographie.
C'est drôle parce que moi, je repense à ce que je faisais avec vous autres,
Généalogie Express.
Je faisais comme une comiquographie, mais...
Ça me fait penser...
Ça, à TVA, ça leur est passé bizarre.
Oui, c'est ça.
Ils faisaient la biographie de quelqu'un,
mais comme s'ils n'avaient jamais vu la personne.
C'était n'importe quoi.
Ça doit être un gars.
Non, mais c'était genre,
cette semaine,
à l'épicerie,
les bananes du Québec, en spécial.
C'était une section blooper
qui n'avait pas rapport.
Ils ont-ils vu ça?
Je suis seul.
Il ne faut pas demander ça.
Avez-vous vu mon number?
Ah, c'était bon, hein?
Ah, oui?
Non, mais j'ai adoré faire ça.
Moi, c'était le fun à faire.
Moi, j'ai remarqué, la plupart
des shows télé que j'ai faits, plus
j'ai de fun,
plus rapidement ça se fait retirer
des ondes.
Mais c'est dommage, parce que c'est souvent ça qui manque,
c'est de l'audace présentement.
C'est-à-dire, si c'était plus audacieux,
les gens écouteraient probablement plus la télévision.
Ouais, mais en général, ils pensent grand public.
Ils se disent, ça fait que ça plaît à tout le monde,
ça fait que le résultat, ben...
Ben l'audace paye, moi je suis certain.
Moi, tu vois, je vais être un des juges cette année à Rose Battle.
Ouais.
Pis notre meeting était drôle,
parce que pour que le Rose Battle soit Notre meeting était drôle. Pour que
le Rose Battle soit bon, il faut que ça soit
chien comme ça ne se peut pas.
Il y avait un des gags. C'était probablement
le gag le plus méchant que j'ai entendu
depuis un bout.
C'était
P.Y.
Roi des Marais.
Il était contre
Pascal Cameron. Le gag, il faisait tout le monde pense que tu cales ici mais
en fait tu cales pas tu te rases une cible pour quand tu vas te gonner dans la tête
c'est raide en tabarnak puis c'était raide là tu sais Ça passe à quelle heure à Télés?
C'est dimanche matin.
Le meeting, la madame de Z
était comme, là, c'était bon,
il n'y aurait pas de censure,
mais peut-être les jokes de suicide.
Il y aurait-tu moyen
de ne pas en avoir trop?
C'est astide.
J'ai beaucoup d'admiration pour le monde qui tienne leur bois. de ne pas en avoir trop. C'est astide. Mais, oui, c'est ça.
Moi, j'ai beaucoup d'admiration pour le monde
qui tient leur bout.
Tu sais, les Denis Drolet, tu regardes Joe Guérin,
Anthony Montreuil aussi.
Moi, je fais ça, puis Dad, tu sais,
prenez-les.
Daniel Grenier, c'est mon idole.
Il fait des bandes dessinées,
il fait de la musique, il fait des numéros avec des objets weird.
Moi, c'est wow. Vraiment, quelqu'un qui tient son bout qui se dit que les
données ou des bruits au début se faisait lui je prends les premiers galops
qui ont fait une grande admiration c'est comme nous autres c'est ça c'est d'être
mais je pense qu'encore aujourd'hui c'est pas tout le temps facile parce que
les gens vu qu'ils sont populaires vont voir les données de relais puis arrive
le point finalement j'aime pas tant c'est à faire le sait c'est comme de ce style c'est quand même très niche et maintenant
on va dire qu'ils font comme j'ai vu à tv j'aime pierre il le fond je comprends
pas ce qu'ils font c'est de faire ce qui est passé c'est facile aussi de dire
comme parce que les gens ont pas ri parce que les gens pas applaudi très
fort mon homme pas bon ce que j'écris pas drôle c'est fait que c'est sûr que
c'est offre de continuer quand tu t'as pas la part, mettons. Moi, hier, j'ai rodé. Cette semaine, j'ai joué beaucoup.
Hier soir, j'avais cinq shows dans la soirée, vu que je rodais un number.
C'est un nouveau number que, les deux ou trois premières fois, je l'ai fait, tout marchait.
Après, je l'ai fait deux fois que ça ne marchait pas pantoute, parce que c'est un numéro vraiment raide.
Puis là, je me disais, est-ce que c'est trop raide ou c'est le public pis j'étais comme pas sûr pis y'a de quoi de weird
quand tu fais de quoi pis tu sais pas si c'est bon y'a un feeling bizarre pis là j'ai fait hier mon
premier show il a été mollo pis j'ai fait fuck off'au sujet 4 autres shows à soir je vois assumer ce que je fais puis rendu à la fin de la veillée c'était devenu un bon
numéro mais c'était c'est un bon numéro par j'avais juste comme trop de
confiance puis je faisais non c'est ça là fait que vous pouvez moins ou
alizés les pires quand tu bombes et que tu es sûr et certain que ton homme
veuille est bon dans le fond c'est les pires moments parce que des fois tu le
sais tu as un peu d'avancé en haut bas tu fais comme moi je pas sûr c'est pis ça rit moins ce cas est que c'était les pires moments. Parce que des fois, tu le sais, t'es un peu d'avance, tu t'en vas au bat, puis tu fais comme « Ah, je suis pas sûr », puis ça arrive moins, c'est correct,
c'était pas bon finalement. Mais quand t'es sûr que c'est bon
puis ça plante, c'est
très triste. Ça arrive-tu des fois,
admettons que tu penses que
c'est la meilleure joke, puis à un moment donné,
tu te dis « Christy, ça, ça a planté,
j'ai des jokes qui sont chrissement
moins bonnes après. » Oui, oui, tout le temps.
Tu t'éclates une joke forte au début,
puis après, elle marche pas, tu fais « Ah, les autres ressemblent un peu. » Mais en fait, oui, tout le temps. Tu t'éclates une joke forte au début puis après, elle ne marche pas.
Tu fais « Ah, carrément,
les autres ressemblent un peu. »
Mais en fait, selon moi,
l'idée, c'est de jamais trop se regarder
parce que si tu te regardes,
là, tu es cuit.
Idéalement, tu embarques sur une traque
puis tu y vas.
Moi, je pense,
qu'est-ce qu'il faut que tu fasses?
Sur scène, ça prend beaucoup de confiance puis beaucoup d'humilité en même temps.
Il faut que dans ta tête, tu te dises,
ça, c'est la meilleure joke qu'ils n'ont jamais entendue de leur vie,
mais s'ils ne rient pas, pas grave.
Puis c'est dur, parce que quand tu es confiant...
De toute façon, c'est toujours plate de voir un humoriste
se justifier après une joke qui n'a pas marché,
de faire comme, oui, c'est parce que ci, parce que ça,
puis vous n'avez pas compris ça,
puis tu es en vare que tu continues.
Je pense que les gens aussi, il y a des fois où est-ce que
les gens rient pas, mais ils ont trouvé ça drôle, pareil,
ils vont garder ça comme présentement.
Moi, le rire Mona Lisa, là.
Oui.
Puis comme les gens sont dans le noir, tu le vois pas,
les sourires, on les entend pas.
Moi, l'autre soir, j'ai fait un show,
puis il y avait une fille, genre,
on va dire 16-17 ans,
avec ses parents. Tu voyais que ses parents
m'aimaient, puis elle,
elle voulait être n'importe où ailleurs
que d'un show d'humour.
Puis là,
elle était première rangée,
puis elle était à côté de même.
Puis là, je la regardais pendant mes premières parties.
Mes premières parties,
elles sont dix ans plus jeunes que moi,
puis elles les regardaient comme des hosties de vieilles mardes.
Fait que je me disais,
moi, je vais arriver, hostie,
elle va faire, c'est qui cette hostie de vieille vidange-là?
Puis, un moment donné,
j'y ai dit, je le sais que t'es pas heureuse.
Je le sais que t'aimes pas ça.
Puis là, je fais comme,
je m'excuse, je suis pas Jay Dutante.
Mais t'as pas à t'excuser de pas être Jay Dutante.
Non, mais tu sais...
Tu ramasses tes cheveux, peut-être?
J'ai quasiment goût juste... Moi, ça me fait rire.
Un chignon?
Mais surtout, j'ai un de mes amis qui a les cheveux un peu plus longs que moi puis il se met un chignon.
Ça me fait rire.
Les gars qui veulent un man bun,
mais qui savent que dans six mois,
ça sera un peu à mode
puis ils n'ont pas le temps
de se laisser pousser les cheveux.
Ça fait qu'ils font fuck off.
Je vais me taper un muffin sur la tête.
Je vais me peigner un cheveu par-dessus.
Si j'ai faim en cours de journée, je peux peut-être manger mon man-bun. »
« Ben oui. »
« Toi, il serait assez long quasiment. Tu pourrais avoir un mini man-bun. »
« Oui, oui. Si je n'avais pas de goût, ben oui. »
« Ah oui? »
« Je pourrais faire ça. Je pourrais me tatouer dans la face. »
« Ça fait plein d'affaires qui n'ont pas d'allure.
Désolé pour les gens qui ont des man-buns dans la salle.
Sûrement que c'est très pratique, par exemple.
Mais pour vrai!
Maquillage permanent.
J'avais pas le côté pratique de la chose.
Mais le man-bun, je pense pas que c'est très pratique.
Peut-être pour la chaleur, les cheveux, c'est chaud.
Je sais pas.
Mais tu sais, coupe-la, c'était chaud. Tu sais.
Mais c'est weird, tu fais « Ah Chris,
mes deux manteaux
sont trop chauds l'été,
fait que j'attache ce manteau-là
juste sous mes épaules. »
Tu vas être comme
« Enlève ton manteau, ce que tu t'es fait. »
C'est un peu ça, un man bun.
Moi, j'aime...
Est-ce que je serais laid avec un man bun?
Je crie que ça n'aurait pas de sens.
Ça serait dur de ne pas te juger.
Tu essaierais de quoi, en tout cas?
Je me suis photoshopé l'autre fois
juste pour le gag.
T'avais l'air d'un cupcake.
J'avais l'air
de quelqu'un qui faisait une parodie
de ça.
C'est pour ça que je garde
tout le temps le même look. Parce que si je change
le look, j'ai l'air de rire du monde
qui s'habille de même.
Le monde regarde et ils font
« Chris McWhorst, il aime pas les hipsters. »
C'est pour ça qu'il parle du carotté.
C'est un commentaire à chaque fois que tu essaies de quoi.
Tout le monde pense que je fais de la critique sociale.
Éditorial.
Toi, tu as eu les cheveux quand même assez longs un bout de temps.
Oui, je les ai eus longs.
Je n'ai jamais pensé faire une...
Je sais que c'est James Simon, je pense, à un moment donné,
qui avait comme un...
James Zineman.
James Simons?
Ah, il y a James Simons.
James...
Parce que ça sonnait très James Simons.
James Simons, il y a un man bon, il est en peau, là.
Là, on était comme le gars de 4,5 jouait dans Kiss.
Avec une voix bien grave.
Non, excusez, je suis trop français.
Non, mais c'est ça, lui, lui avait comme un espèce de oui je pense que
c'est vrai je suis en réalité assez peu de cheveux lui ça lui je pense c'est juste une perruque mais
c'est une perruque qui en vendrait aussi après ses choses mais bref lui avait ça puis moi j'étais
moi je trippais mais tu sais quand tes cheveux frisés comme poignet un peu là tu même. Il n'y a pas grand-chose à faire.
As-tu déjà passé tes cheveux au fer plat?
Oui, une fois.
Qu'est-ce que ça devait être drôle?
On est rendu sur Marina.
J'avais l'air de vendre d'assurance.
Je me reconnaissais pas.
J'ai jamais eu les cheveux plates de ma vie.
C'était vraiment étrange.
Souvent, j'aurais peut-être poigné j'ai fait une fois dans le temps que grand maman ça va leur
show à musique plus puis c'était la fin la plus weird quand et quand tu as vu quelqu'un tout ça
est vrai je fais friser les cheveux raides des comme voyons tabarnak comme ça marche pas c'est très ou et puis moi j'ai détesté mes cheveux tout mon enfance'es comme voyons tabarnak! Comme, t'sais, ça marche pas.
C'est très weird pis moi j'ai détesté mes cheveux toute mon enfance quasiment
parce que j'étais le seul frisé, à part Charlebois qui était mon idole.
Mais sinon, t'sais, tu sais pas quoi faire avec, t'es le seul frisé pis...
Au moins là t'as trouvé quoi faire avec.
Ha ha!
Excuse-moi, c'est...
Il se pratique pour le roast.
Oui, je me pratique pour le roast.
La menthe!
Fais attention.
Je suis content d'avoir des cheveux quand même.
Il y avait une rumeur qui disait que quand tu nas pas de cheveux Tu peux moins catcher les ondes
Pis les feelings
T'es moins sensible si t'as pas de cheveux?
Ça a l'air, je sais pas si c'est vrai
Je sais pas
T'es à la barnaque ça ou t'as entendu ça?
Ça sonne tellement
Non mais c'est ésotérique là je le sais
C'est clair la personne qui t'a dit ça
Portait pas de souliers
T'as quelqu'un sur ne portait pas de soulier.
C'est quelqu'un sur un tapis, pas de soulier.
Non, mais c'est une légende. C'est comme...
Qui m'a dit ça? Bonne question.
C'est-tu moi qui ai inventé ça?
Moi, je vais continuer à le dire.
À ce temps-là, j'aime l'idée.
Si vous n'avez pas de cheveux, vous n'êtes pas sensibles.
Ça, le fun.
Je vais donner ça au cours du soir au monde.
La gang, n'oubliez pas, tout le monde devrait avoir des cheveux.
C'est bien important.
Tu vends des perruques aux jeunes humoristes
qui n'ont pas de cheveux.
Toi, tu es prof du soir à l'école
depuis pas loin de 20 ans.
Ça fait 15-20 ans que je fais ça, des cours du soir
de l'École nationale de l'humour.
J'aime bien ça. Je rencontre plein de monde.
Moi, à l'époque,
j'avais remplacé Carole Dion.
J'étais avec Stéphane Dubé, tous des noms que vous ne connaissez pas.
Mais c'est ça.
J'ai commencé à enseigner avec Christiane Vien.
Ça fait vraiment très longtemps.
Les cours du soir, c'est comme une alternative aux cours de jour.
C'est moins cher. Les cours de jour sont très fun aussi.
Mais c'est moins long.
Moi, je trouve, tu sais, j'ai souvent parlé que,
moi, je trouve, moi, mettons, repartir l'humour là,
je ne ferais pas l'école le jour,
parce que je trouve que c'est trop un investissement de temps et d'argent,
mais les cours du soir, je trouve que c'est parfait,
parce que tu apprends vraiment la base.
Puis, tu sais, dans le temps, tu allais,
moi, je les avais faits les cours du soir,
puis dans le temps, tu sais, tu allais à ton cours.
C'était qui les profs?
Moi, c'était Daniel Fichaud.
J'ai eu Daniel Fichaud.
Moi, c'était juste Daniel Fichaud.
C'était l'année avant qu'elle parte.
C'était à cause d'elle que je m'étais inscrit à l'école.
Je me disais qu'elle était tellement bonne.
Après, elle était peu à l'école.
Ce que j'aimais et que j'aimais moins,
c'est que tu apprenais de quoi,
mais tu ne pouvais pas aller le roder nulle part.
Ça a changé.
Puis après, quoi que moi j'allais au dog, puis c'est pour ça que je faisais tout le temps le même nombre,
mais là, à Star, eux autres, mettons que tu leur donnes un conseil, après il y a 150 open mic,
ça fait qu'ils peuvent s'améliorer rapidement, j'ai l'impression.
Oui, je pense que ça va beaucoup plus vite maintenant.
C'est le fun, j'ai l'impression. Oui, je pense que ça va beaucoup plus vite maintenant.
C'est le fun, ça fait comme un survol.
C'est sûr que des fois, il y en a qui sortent et disent « Ah, j'ai pas assez appris d'affaires. »
Mais il n'y a pas tant de théorie que ça.
Tu essaies des affaires,
puis that's it.
Il n'y a pas de grand magie.
Des fois, je me fais dire « Oui, j'aimerais ça
que tu sois plus sec avec moi, puis que tu nous rentres dedans. »
C'est comme « Man, je ne te dirais pas
de détruire. »
Que tu sois plus sec. Plus direct. Les autres veulent que tu f rentres dedans, c'est comme, man, je ne te dirais pas de détruire, man. Que tu sois plus sec.
Plus direct. Plus...
C'est de la merde, ça.
Ben, t'es pas drôle.
Tu sais, la personne commence,
vas-tu lui dire, tu sais, que, man,
j'oublie ça, jamais, tu sais, je veux dire.
Puis qui suis-je pour dire ça? Parce que j'en ai vu
passer qui étaient corrects, puis finalement,
c'est des super vedettes maintenant, tu sais.
Ils commencent, tu sais, il faut lui donner une chance.
Moi, le but vraiment derrière ça,
c'est qu'ils essayent plein d'affaires.
Je fais le cours d'exploration, puis je fais le cours de présentation numéro,
puis go essayer du stock,
essayer des affaires.
Je leur dis, gardez tout votre stock,
puis après ça, quand vous vous papillonnerez
dans les soirées du mot,
vous allez les refaire, puis vous allez
trouver votre style. Parce que c'est surtout ça,
trouver son style, c'est vraiment la clé
parce que
moi Mario m'a enseigné
à l'école
au cours de beau
au programme régulier
dans le fond
ça m'a aidé beaucoup
parce que tu sais
c'est la vision de Mario aussi
t'arrives dans une école
tu fais je sais pas trop
t'essaies de faire les affaires
puis après ça
je me faisais descendre
par l'autre professeur
qui était
que je n'aimerais pas
pour l'instant
mais tu sais qui me disait c'est pas bon c'est bon je sais pas pour l'instant, mais qui me disait « c'est pas bon, ça marche pas ».
Puis il m'arrivait, il me disait « bon, après, c'est correct, c'est correct, c'est correct ».
C'était juste trop weird, en fait.
Mais c'est bon d'avoir du monde comme toi.
Je trouve, d'être avec quelqu'un comme toi quand tu commences,
parce que tu es pour la recherche.
Tu sais, tes affaires, ça n'a jamais été de la formule.
Quand tu apprends à faire de l'humour de façon très formule, tu deviens une copie d'une copie d'une copie.
C'est sûr qu'au départ, je pense qu'il y a des influences. C'est normal. Tu commences
à faire de l'humour, tu ressembles à quelqu'un que tu aimes beaucoup, mais éventuellement,
ça arrive à te détacher de ça et à trouver ton propre style.
Toi, c'était qui tes influences? C'était-tu Paul et Paul Degnedon?
Ben, beaucoup.
Plus?
Moi, je me rappelle,
les lundis des A,
ça passait le lundi soir
à la télévision.
Moi, je ne ratais jamais ça.
Écoute, c'était la grosse affaire.
Ben, c'était la période
de Verville, Lemire,
tout ça.
Même Rémi Girard
qui a fait un numéro
un moment donné,
je me rappelle.
Ah oui, qui jouait
comme un matelot.
Je ne sais pas trop, c'est ça.
Long time ago.
Mais tout ça pour dire que, c'est ça,
moi, je n'ai jamais raté une seule émission,
sauf une fois, parce que j'étais avec ma blonde à l'époque.
Je ne vais pas écouter l'émission.
Mais non, c'est ça, c'était mes idoles.
Pas les poils, j'ai écouté ces disques-là au bout.
Je pense que les Denis Drolet aussi se sont inspirés d'eux autres.
C'est ça, on était vraiment...
À l'époque, c'était un peu « abattir »
parce qu'on arrivait
à une nouvelle génération
qui sortait de l'école.
Il y avait François Mascotte
qui était un peu
le straight man de la gang
qui animait tout ça.
Nous autres,
on était les foufous
qui arrivaient.
On faisait n'importe quoi.
Après ça,
il est arrivé justement
les soirées Godzilla.
On a monté d'un écran
d'espèce de folie.
Puis après,
les zones interdites.
Après les zones interdites.
Après ça,
j'ai fait le choix
que c'est bien Ouellet. On après, les zones interdites. Après les zones interdites. Après ça, j'ai fait le show avec Céline Ouellet.
On a tous un frigidaire.
Qu'est-ce de non stupide pour un show?
On a tous un frigidaire.
On a tous un frigidaire.
Non, mais c'est parce qu'il se dit ça dans son numéro.
Pourquoi on ne se prend pas par la main?
C'est ça.
On a tous un frigidaire.
Pourquoi on ne se prend pas par la main?
C'est une fiseuse.
C'est ça qui est fucké.
Il paraît que des cats de Godzilla,
il y en a deux de morts.
C'est-tu comme un show réalité
et c'est toi qui vas être le grand gagnant?
C'est dark, ça.
Moi, je me disais que ça allait être un petit gag cocasse.
Ben oui, même si deux de ses amis sont morts.
Non, mais en fait... Toutes tes amis sont morts.
Parlons de ça.
Honnêtement, il te reste
combien de temps?
Je pense.
Non, mais écoute, il reste Gary,
mon ami Gary, que j'aime beaucoup.
Lui, il a complètement décroché de l'humour.
C'est un drôle de milieu pour lui. C'est un électron Gary, que j'aime beaucoup. Lui, il a complètement décroché de l'humour. Je pense qu'il trouve ça un peu...
C'est un drôle de milieu pour lui.
Lui, c'est un électron libre, que j'appelle.
Il est plus comme artiste maintenant.
Qu'est-ce qu'il fait maintenant?
Lui, il fait des espèces de peintures sur des petits trucs de bois.
Il voyage.
C'est vraiment...
Il fait ça.
Il aime ça.
C'est un gars...
Je l'adore. il est vraiment corde rose
il est complètement libre
Gary Bray
il est juste
complètement libre
c'est un gars
exactement
tu le vois sur scène
il s'est dit
je vais faire ça
parce que je veux faire ça
il se calisse du reste
pis c'est bon au final
moi je me rappelle
à l'époque
l'école nationale de l'humour
durait 6 mois
pis on était payé
à l'époque
ça fait longtemps
tabarnak
j'ai encore tout cet argent là
pis lui il faisait une autre stand-up vraiment froid ça fait longtemps tabarnak j'ai encore tout cet argent là et tu sais pour dire que
c'est ça
puis lui
à un moment donné
il faisait une autre stand-up
vraiment froid
un peu à la Frankie
puis c'était vraiment frais
avec des liners
puis un des profs
qui avait dit
man ça marchera vraiment pas
fais pas ça
puis il me rappelle
il avait pleuré
puis il avait tenu son bout
puis ça avait super marché
j'étais tellement content
pour lui
moi je me rappelle
je l'avais vu
je sais pas si c'était ce number-là,
mais tu sais, dans le temps, il y avait le show des finissants
qui jouaient à Radio-Can,
puis j'avais vu Gary faire du stand-up,
puis j'avais capoté,
parce que c'était le fun de...
Tu sais, il y avait un univers...
Un peu Steven Wright, là.
Oui, oui, que tu voyais...
J'avais jamais vu quelqu'un faire ce genre d'humour-là en français,
puis tu sais puis il était
un peu à la steven wright mais en plus fly et et puis steven wright c'est plus deadpan tandis que
lui c'était c'était vraiment trop je me rappelle il y avait la joke de qui faisait semblant de
se faire kidnapper par ses parents dans son char il se mettait un fou là c'ie de la façon je le décris c'est ça moi je les ai vus mais pas
tout le monde qui veut un bel hommage ça ce que vous l'avez vu ce numéro là
c'est les lieux numbers dans la fin non mais c'est comme ça se démode pas tant que ça non
pas du tout pas du tout tu regardes ben c'est le vinain Ouellet, tu peux encore écouter son numéro au 26e de l'année, Le Gourou.
Aujourd'hui encore, c'est hyper d'actualité, bien fait, drôle, c'est hallucinant.
J'ai remarqué que l'humour, en général, ça ne vieillit pas bien,
mais ça ne vieillit pas bien parce que c'est des références.
pas bien, mais ça vieillit pas bien parce que c'est des références.
Aussitôt que tu as une référence
à propos
de n'importe quelle vedette,
n'importe quelle...
Si on sent quand la joke a été écrite,
elle ne vieillira pas bien.
Mais des jokes comme Ouellet faisait,
dans mille ans, ça va marcher.
Oui, ils n'avaient pas de joke de New Kids on the Block.
Non, non, non. Il y a des modes et des tendances
aussi qui vieillissent bien, mettons, en humour. Des façons de New Kids on the Block. Non, non, non. Puis il y a des modes, puis des tendances aussi qui vieillissent.
Mettons, en humour, des façons de deliverer, mettons, ton matériel.
Puis l'humour absurde, on dirait que c'est d'aller à l'inverse de cette affaire-là.
Fait qu'effectivement, ça vieillira jamais parce que, tu sais, bien, ça a toujours été weird anyway.
J'ai regardé l'autre fois, ça faisait longtemps que j'avais pas vu du Monty Python, tu sais.
Ça devait faire 20 ans que j'avais pas écouté Monty Python.
Mais ça a super bien vieilli.
Je regardais, je trouvais ça drôle.
Puis il y a comme, mettons, j'ai regardé,
je me suis mis à regarder des affaires des Bleu Poudre,
puis je riais encore.
C'est tellement bon.
Souvent, j'aime beaucoup RBO,
si on mettait RBO, les Bleu Poudre, les Bleu Poudre étaient pour moi…
Il y allait plus loin, il étaitu Poudre, les Bleu Poudre étaient pour moi...
Ils allaient plus loin, ils étaient Yosette.
Ça a mieux vieillit aussi.
Toi, tes influences, c'était qui?
À la base,
Michel Rivard, Jim Corcoran.
C'était une blague.
C'est même pas une blague.
Après ça, ça a été...
Effectivement, Claude Meun ça, ça a été, tu sais, mettons, ben effectivement,
Claude Meunier,
ça a été très fort.
Puis quand je suis rentré à l'école, en fait,
la raison pour laquelle
je suis rentré à l'école,
c'est que j'avais vu
un show des Grandes Gueules
qui était pas du tout
dans mon style
et ça marchait pas pour moi.
Mais j'étais comme,
ah, OK, je vais faire ça
des jokes, tout le monde rit.
Mais les influences
sont beaucoup plus
arrivées après.
Je veux dire,
les Monty Python, justement,
tu sais, tout le travail.
Il y a eu les Frères Bross aussi au Québec.
Les frères Bross, moi aussi.
Des gens qui ont osé, mettons, faire « OK, fuck off. »
Les frères Bross, il avait fait
un moment donné, il avait essayé de faire un comeback
il y a à peu près dix ans.
Mais il avait refait un sketch
de « Dans le temps ». Puis il y avait un de leurs gags,
c'était qu'il y avait
le téléphone de la maison
puis genre l'autre faisait,
« Mais non, ça marchera pas, t'es dans l'auto. »
Mais tu sais, là, tout le monde
était comme, « Ben oui, c'est un cellulaire. »
Puis, mais eux autres,
ils s'étaient pas dit,
« Ouais, peut-être que c'est pas une bonne gague. »
Quand t'as la grosse jauge, c'est « Je parle au téléphone dans l'auto. »
« Ah, il y en a un autre, merci, parce que là, je suis rendu
au foin.
Faut-tu le manger?
Oui.
Thank you.
Fais attention à ton petit pic,
parce qu'il passe proche de ton oeil.
Oui, j'en mets deux.
À chaque fois que je me dis,
il te reste combien de temps? temps mais moi pour vrai je l'enlève tout le temps ça parce que le genre d'affaires c'est dangereux il essaie de te tuer mais sinon Mario aussi
a été une forte influence
pour moi
quand je suis sorti de l'école
puis quand j'étais à l'école
justement
on a fait des shows ensemble
puis tout ça
puis ça a été
des moments charnières
où est-ce qu'il y a du monde
qui m'ont dit
tu peux faire autre chose
tu peux t'amuser
tu peux éclater
mettons tu sais
prends ton idée
puis va la mettre ailleurs
amuse-toi à défoncer le mur
qui est devant toi
que tu penses
que tu peux juste faire ça
puis ça tu sais
Mario était fort là-dessus
il faisait un numéro c'était Laque à le chien qui allait dans
l'espace c'était vraiment tourné de l'école de l'humour
je raconte le chien qui était dans l'espace ça marche
mais ton et tout ton numéro je pense que le plus marché en tout cas que le plus de monde a vu,
c'est ton affaire de Mario.
Oui, oui.
Mais est-ce que j'avais fait en route, en fait?
Mais si, c'est même pas un number.
Ça, c'est un gag au début du number en tant que tel.
Mais c'est le même que le monde décrive ça, pareil.
Complètement.
C'est ça qui est drôle.
À chaque fois, le monde fait genre,
« Ah, c'est le numéro de Mario! »
Je fais, « Ben non, c'est même pas... »
Ça, c'est comme le gag du début de...
Moi, je te trouve vraiment bon
parce que tu portais comme un demi-masque.
C'était un masque complet.
C'était un gros masque avec un gros nez.
C'était immense, ce masque-là.
Mais c'est vraiment cool parce que moi, j'ai une tonne de masques chez nous.
Je ne sais pas quoi faire avec parce que quand tu arrives avec ça,
en général, le monde, c'est un peu peurant.
Mais toi, tu arrivais à faire passer ça.
Il y avait quelqu'un qui était venu à l'école de l'humour
nous parler de masques, justement,
de la comédie de
l'art et compagnie de ça.
Il s'appelait-tu Mario?
C'était pas Mario.
Mais je me rappelle plus c'était qui, c'était un comédien de théâtre.
Puis moi, à l'école, à ce moment-là, tout le monde, à chaque fois qu'il y avait
quelqu'un de théâtre ou un truc de même, tout le monde s'en calçait, sauf moi qui
étais comme « Ah, mais cool, il est temps de nous faire des affaires. »
Puis lui, il avait dit comme « Portez des masques dans vos numéros. »
Puis on a fait comme « Fuck you. »
Puis moi, j'ai fait « Ah ouais, OK. Je vais en porter un masque. »
Je me rappelle, la première fois que j'avais fait ça,
c'était vraiment un stand-up que je faisais au complet avec le masque.
Puis les gens dans la salle étaient juste comme...
Il n'y avait pas de justification.
Puis tu ne parlais jamais du fait que tu avais un masque?
Non, non, non. C'était comme un stand-up, genre, sur la lépicerie.
C'était normal, tu sais.
Mais j'avais un masque tout le long.
Puis les gens, en fait, comme « C'est bien trop weird, mon gars. Pourquoi tu as un masque? » Je disais « Mais c'était normal. Mais j'avais un masque tout le long. Les gens disaient que c'était bien trop weird.
Pourquoi tu as un masque?
Parce que... Pourquoi pas?
Moi, j'avais entendu dire,
je ne sais pas si c'est vrai ou si c'est comme sa rumeur,
c'est du Rockfest qui ne paye pas le monde.
Mais j'avais entendu dire
qu'une des raisons
pourquoi tu faisais moins de shows,
c'est un commentaire que tu avais eu
d'un ou une des juges.
Ah non, c'est faux, ça.
OK, ça, c'est faux.
Non, parce qu'il avait été généralement assez gentil.
Je m'étais rendu en finale.
J'avais gagné la bourse du maire à l'époque.
Pierre Bourque m'avait donné de l'argent.
Pierre Bourque?
C'était quand Pierre Bourque avait été maire de Montréal.
Il avait tout donné son salaire.
Puis c'était devenu une bourse.
J'étais l'un des derniers à l'avoir
parce qu'il n'y avait plus d'argent dans la bourse du parc.
C'était combien que tu gagnais?
C'était 3000 piastres.
À ce moment-là, mettons, j'ai
chié.
3000 piastres.
Toi, ça, c'était la deuxième année?
C'était la première année. C'était la première édition.
OK. Fait qu'en finale, c'était toi,
Jérémy Demain,
Eddie King, Guy Bernier.
Les Pique-Bois, t'es pas là?
Peut-être les Pique-Bois.
Ou Patrice Beauchesne.
Ah non, c'était Patrice Beauchesne.
C'était du monde qu'on connaît tous.
Non, mais pas mal de tout le monde a eu une carrière après.
Ils sont chanceux.
Ouais.
Ah ben non!
Non mais peux-tu leur voir le numéro de Mario sur internet ou quelque chose?
Je sais pas, faut leur demander.
Tu sais, moi c'est ça l'affaire, j'ai jamais regardé mes affaires ou demandé des tapes de ces affaires-là.
J'suis comme « c'est fait, c'est fait ».
Pis je trouve ça tough de me regarder faire des affaires.
Ah ouais, c'est vrai?
Ah ouais, je suis pire critique.
Moi j'aime pas tant me voir.
Je viens qu'à faire comme ces poches.
De ne pas aimer le number si je le vois.
C'est drôle parce que moi aussi,
au début, je me souviens justement des premières choses que je faisais.
Je me filmais et tout de suite, j'arrivais à la maison et je regardais ça.
Maintenant, moi aussi, je suis comme moi.
Ça ne me dérange pas.
Donne des coups de poing dans les chenoles.
J'aimerais mieux ça que de me regarder à la TV.
Chaque fois que je fais quelque chose à la TV,
je regarde tout le temps.
Si c'est une série, je vais regarder le premier épisode
pour voir
ce que je fais qui n'est pas bon,
pour essayer de le corriger, puis après je réécoute.
En fait, oui,
mais à ce moment-là, je me dis tout le temps, il y a un réalisateur,
il y a du monde qui travaille avec toi qui peuvent te le dire,
à la limite, genre, « Hey, by the way,
tu clignes beaucoup des yeux. »
Je vais arrêter de faire ça
mais de te voir, on dirait qu'au contraire
je repense tout le temps, je faisais ça de même
pis là tu deviens un robot un peu
moi je me suis mis, à ce temps quand je fais de la télé
je leur ai dit de pas me maquiller mes yeux
parce que je cligne comme un ostie
c'était pas un commentaire, excuse-moi
non, non, non, non, non, pis
j'ai dit.
Il se passe la gosse.
Non, mais... Il est là, il se force au bout.
Je mets des lunettes
pour pas qu'on voit le tape.
Mais non, mais...
Mais oui, mais le maquillage est tellement...
Ça, si je m'étais pas vu à TV,
tu sais, j'aurais pas remarqué
que je clignais des yeux comme quelqu'un
qui fait... C'est une crise d'épilepsie, là, tu sais.
C'est la pire affaire, le maquillage.
J'ai appris ça, moi, cette année, parce que je faisais de la télé,
mais, mettons, de façon pondérée, là.
Je ne suis pas tout le temps à TV, mais là,
c'est une quotidienne. On a fait 175 shows,
fait que c'est 175 jours de 365 jours
où j'étais maquillé mais maquille
le pied d'envie je me marquais pas tant que ça que je dis mais c'est spécial
cette affaire là c'est comme la réaction dans les yeux ça va en faire
bouton les trucs puis qu'est ce qui fait chier mais c'est comme mettons tout vu
que tu es tout le temps maquillé tu y penses de te démaquiller mais moi vu que je fais
jamais jamais de télé ou quasiment pas que quand j'ai fait maquiller je réalise
ce style le lendemain matin en oreillette marde ok ouais je suis pas supposé à 44 ans avoir 8 boutons dans le front
ben ça te rajeunit ouais c'est ça tu comprends c'est cool les cheveux gris mais l'air cool, il s'est allé. Oui, qui m'écoute.
Puis là, vous autres, vous vous êtes rencontrés à l'école.
Ça a cliqué tout de suite.
Tu sais, toi, quand c'est tes élèves, même si, mettons, de tous les élèves,
tu as eu en même temps que lui, c'est sûr que ça a plus cliqué avec lui,
vu que c'est un humour qui te rejoint plus.
Mais ça doit être comme des enfants. Tu ne peux pas leur montrer
c'est lequel le fils préféré.
Cette année-là, c'était assez facile.
Non, mais en fait, c'est ça.
Moi, j'essaie de donner à tout le monde
la même amour.
Mais c'est sûr qu'une année,
plus tard,
il y a un jeune qui commence
Loïc Dubois.
Lui, il tripe sur le gros chaud au bout. Il a fait mon cours d'exploration. Après, on a jasé un peu. comme mettons il y a un jeune qui commence Loïc Dubois Loïc Dubois puis lui
il tripe ce gros show
au bout
puis il a fait
mon cours d'exploration
puis là après
on a jasé un peu
puis je dis
peut-être que j'aimerais
travailler avec toi
et faire des petites affaires
puis on a fait des trucs
ensemble
qu'on a enregistré
l'été passé
cet été en fait
puis c'était super le fun
puis c'est ça
quand ça clique
puis moi j'aime bien
travailler en gang
tout ça le moment donné
c'est comme
c'est pas pire
mais tu sais fait que tu sais comme par exemple j'ai bien travailler en gang. Tout seul, c'est pas pire.
Par exemple, j'ai tourné pour Tony Speed, le film d'Alec.
Ça c'était le fun, il y avait une gang.
Essayer de faire rire l'autre et l'autre, il ne faut pas qu'il rie.
J'adore ça.
La gang, on faisait le gros show, c'était le fun.
Des tripes de gang. Puis, comme toi, dans un monde idéal,
ça serait-tu un show de sketch que tu aimerais faire?
Ou ça serait-tu...
Tu penses à ça comme...
Soit créer une série ou créer un show de sketch.
Bien, en fait, moi, ce que j'aimerais, c'est justement
avoir du monde avec lequel je trippe.
C'est sûr que
quand tu fais des numéros,
idéalement, il faut t'amener à une soirée.
Pour vraiment te pousser dans le derrière
et écrire à chaque semaine.
T'invites des amis et éventuellement avoir des sketchs.
Un peu comme à l'époque.
Arriver à monter quelque chose
et t'arriver avec ça. C'est déjà prêt parce puis là, pif, t'arrivais avec ça.
Puis là, c'est déjà prêt entre guillemets
parce que tu connais tout le monde
puis t'as déjà tes sketchs un peu.
Fait que c'était un peu ça.
Oui, j'aimerais ça.
Puis, t'as-tu encore,
parce que tu faisais,
t'animais une soirée d'humour.
Humour sur Queen, ça s'appelait.
C'est Christiane Vien
qui nous prêtait la salle
sur une coop d'artistes dans le Vieux-Montréal.
J'ai fait ça pendant deux ans et demi.
J'ai beaucoup aimé ça.
C'était quand même de travail. J'ai invité d'ailleurs. C'était le fun. Mais c'est ça, c'est inv dans le montréal je faisais pendant deux ans et demi j'ai beaucoup aimé ça c'était beaucoup quand même de travail j'ai invité d'ailleurs c'était le fun mais c'est ça c'est
invité le monde n'est qu'ils se déboutent ça puis il ya attiré du monde en vieux montréal
c'est quand même c'est rue queen justement il y a du stationnement bonne chance mais j'ai beaucoup
aimé ça puis ça a donné un show que j'ai fait s'appelait essayage je les jouais deux fois ce
show là je les fait en 30 mars passé et le 14 avril passé.
J'étais avec Pat Belyl qui faisait mon tech et on avait une interaction.
C'était super le fun.
Mais peut-être ce show-là, je vais le refaire, mais je ne sais pas.
J'aimerais ça avoir de l'appui aussi parce que des fois, avoir un agent gérant.
Mais moi, je joue le père de ça.
J'ai regardé un gars comme, mettons, Martin Petit.
Lui, il était à Juste Pourri, il était avec François Simard,
il était avec plein de monde, tac, tac, tac,
puis il changeait de...
Moi, j'ai toujours eu peur,
avec toutes les histoires qu'on a entendues,
avec humoristes associés, entre autres.
Je me rappelle, j'avais été à des meetings
de humoristes associés.
Écoute, j'ai signé avec telle personne,
puis il m'est arrivé ça, ça, ça,
puis Michel Courtamange, puis blablabla.
Moi, c'était comme... Là, t'avais peur de tous les agents. Ben, c'ai signé avec telle personne, mais t'es arrivé ça, ça, ça, puis Michel Courtemange, puis blablabla. »
Moi, c'était comme...
Là, t'avais peur de tous les agents.
Ben, c'est ça.
Mais je sais qu'il y a des belles histoires aussi,
mais on va se le dire,
dans le métier, des fois,
il y a des histoires,
c'est comme « Ah, c'est caline. »
Fait que c'est ça.
Je suis un peu un électron libre encore aujourd'hui.
Je suis encore dans le relève.
Mais c'est ça.
Je vais voir ce qui va se passer.
J'aime bien aussi, justement, jouer dans des films comme j'ai ça je vais voir qu'est-ce qui va se passer j'aime bien aussi
justement jouer dans des films
comme j'ai fait
là j'ai fait des voix aussi
pour Second Date Production
c'est un peu comme
des personnages
un peu comme Toy Stories
ça j'ai prêté ma voix pour ça
puis ça devrait sortir bientôt
entre autres
il y a Louis-Philippe Laporte
qui travaille là-dessus
puis ton agent
Michel Grenier
il l'a rencontré, je pense.
Je sais pas, t'es-tu là-dedans?
Non. Moi, c'est la première fois que j'entends même
parler de Michel Grenier.
Mais c'est ça, c'est qu'en même temps,
moi, je me situe dans une drôle de zone.
Bon, oui, je veux faire des shows, en même temps,
bon, avec qui, quand, comment, pourquoi.
En même temps, j'ai goût
d'autres expériences, parce que j'ai fait des même temps, j'ai goût d'autres expériences. J'ai fait des shows
où je l'ai fait un peu aussi.
J'enseigne. J'aime beaucoup enseigner aussi.
Mais c'est sûr qu'une occasion
de niaiser et d'avoir du fun,
j'aime toujours ça.
Tu ne te mets pas la switch à off.
J'aime plus ça être funné.
C'est ça.
Tu es tout le temps comme ça.
Et de faire les soirées d'humour,
vu qu'il y en a 100 000 à cette heure. Oui, on en jasait justement.
Moi, arriver avec un personnage ici au bordel, c'est toujours un peu comme...
Il est déguisé, il est bizarre.
Alors que oui, ça se peut, tu comprends.
Ou arriver avec un truc avec de la musique, un peu comme à Michel Courtemanche ou Jean-Marc Corbeil.
Là, c'est toujours comme... Ah oui, tu as de la musique, un peu comme à Michel Courtemanche ou Jean-Marc Corbeil. Là, c'est toujours comme « Ah oui, tu as de la musique, ok ».
C'est correct aussi.
C'est plus un univers de stand-up, je respecte ça.
Mais moi, quand je veux faire du stand-up,
ça fait un peu comme « Oui, j'ai le goût de niaiser,
aller une coche plus loin ».
Tu comprends, je suis un peu…
Mais tu es-tu d'accord que, mettons, ici,
faire un personnage ou faire de la musique,
c'est un peu comme...
Qu'est-ce que tu fais là?
Bien, ça dépend.
Tu sais, comme les Pique-Bois,
ils réussissent à faire leur personnage ici,
puis ça passe bien.
Tu sais, ils font leur Danny Presto,
qui est le machin hyper vert.
J'adore.
Puis ça marche au bout de...
Mais ils sont les seuls, quasiment, quand même.
Oui, oui.
C'est les seuls que... C'est vraiment les seuls. Moi, j. Oui, c'est les seuls.
C'est vraiment les seuls.
Moi, j'arrive avec une affaire comme ça.
Ils se sont battus fort aussi parce que ça n'a pas toujours marché.
Il y a eu des moments où les choix avec les Big Boys,
ça faisait comme, mon tour, ça n'a pas l'air de marcher.
Ils ont fait plusieurs oufesses.
Ils n'ont pas lâché.
Il y a quelque chose dans le... Avant, c'est ça qu'on se disait tantôt,
il y avait le comparatif avec la lutte.
Avant la lutte, tu avavais des personnages flyés,
t'avais The Undertaker qui arrivait
d'outre-tombe, des trucs de même.
C'est devenu rapidement du monde normal.
Plumeau est devenu ça
à certains moments.
Quand je faisais des shows au départ,
il y avait plusieurs numéros concepts,
des affaires avec des personnages.
À un moment donné, c'est devenu du stand-up.
Quand t'arrivais avec un concept,
le monde faisait « un concept ».
Gabriel Dalmada,
il en fait encore des bandes sonores,
puis je le trouve bien bon.
Mais c'est ça, c'est que tu arrives avec
quelque chose d'un peu weird,
mais je pense qu'en même temps, le public,
il trouve ça le fun d'avoir quelque chose de différent.
Mais ça prend comme un « ok,
let's go, j'y vais ».
Mais je suis sûr que ça...
Ça, c'est clair qu'il y en a moins,
mais c'est un blocage, je pense, dans ta tête de dire
« je vais me faire regarder bizarre ».
Je pense que c'est plus...
C'est trop parce que moi, j'ai passé au Bira,
animé par Jesse...
Jesse Shea.
C'est ça.
Puis j'ai fait un numéro avec une bande sonore.
Puis après ça, j'ai dû voir Nick Provo,
que j'aime beaucoup, que je salue. Puis j'ai dit « hey, à ce numéro-là, penses-tu qu'au bordel, C'est ça. Puis j'ai fait un numéro avec une bande sonore. Puis après ça, j'ai dû voir Nick Provo, que j'aime beaucoup, que je salue.
Puis j'ai dit, « Hey, à ce numéro-là,
penses-tu qu'au bordel, c'est du... »
« Ouais, je sais pas, tu sais. »
Fait que là, j'avais le gamin, je le fais là-dessus.
Finalement, je l'ai pas fait, tu sais.
Mais non, mais c'est ça.
Il faut foncer.
Puis comme je disais tantôt,
« Let's go, je tiens mon bout, puis je le fais. »
Non, c'est ça qu'il faut que tu fasses.
Hey, Yann, ça fait combien de temps?
Ça fait à peu près 1h20
Ça fait 1h13
1h13
J'irais avec, t'es-tu en train de manger?
Des pinottes
C'est tout un souper ça mon Yann
T'es comme Bob Dylan
C'est plus sur du cahier
J'irais avec des questions.
À moins si vous avez quelque chose que vous voulez parler avant les questions du public.
Non, on a tout couvert.
OK.
Donc, n'importe quelle question.
Yann, tu as une question?
Moi, j'en ai une.
OK.
En fait, elle vient du web et je la trouvais bonne.
Si tu pouvais la demander à Mike.
Concernant Sous Écoute,
est-ce que ton
rapport a changé avec ton
public, depuis que
tu fais Sous Écoute? Parce que
il y en a qui, Sous Écoute, c'est plus
une affaire où est-ce que tu as l'impression d'être chum
avec Mike, le podcast,
il y a une proximité un petit peu plus...
Oui, bien j'ai l'impression que le monde
est plus respectueux avec moi
dans la rue.
J'ai remarqué le monde qui écoute le podcast.
Quand tu écoutes le podcast,
tu as l'impression de me connaître
parce que tu passes, mettons,
deux heures par semaine avec moi.
Mais le monde,
tout le monde qui écoute le podcast,
quand ils me voient dans la rue ils sont super polis
pis le monde mettons qui me connaissent juste du stand-up
là c'est des astides commentaires
que je suis comme ferme ta gueule
il y a un gars cette semaine
je rentrais dans l'ascenseur
il me regarde et il fait
Mike Ward
il a un astide coup de vieux
pis là
là j'nez un astide coup de vieux! » Puis là... Là...
Là, j'étais comme...
Astide que...
Qui reste que tu sais comment parler au monde, toi?
Qui reste d'imbécile, là, sti?
Fait que, ouais, c'est ça.
Tandis que le monde du podcast,
c'est peut-être le fait que vous me voyez vieillir
à chaque semaine.
Fait que vous êtes moins surpris de voir ma vieille face.
Non, mais il voit que t'es généreux, t'es à l'écoute, pis t'sais, je pense que ça te renda mal. Vous êtes moins surpris de voir ma vieille face. Non, mais il voit que tu es généreux,
tu es à l'écoute.
Je pense que ça te rend humain.
Oui, oui.
J'ai réalisé que ça m'a aidé pour mon stand-up.
Tu es plus humain dans ton stand-up?
Oui, un peu.
Je vais dans des zones
où je ne serais pas allé avant.
J'essaie tout le temps
des choses que je ne faisais pas avant.
Moi, je suis
toujours allé pour le gag. Puis là, des fois, je rentre un peu d'émotion avant le
gag. Mais tu sais, ce n'est pas… ça reste…
C'est vrai qu'il a pris un coup de vieux.
Oui, oui, c'est vrai. Mais ça reste des jokes de suicide pareils.
Avec de l'émotion.
Mais je pleure en disant mes punchs. Mais ça reste des jokes de suicide pareils. Avec de l'émotion.
Je pleure à ça, mes punchs.
Il s'est gonné, mais c'était un bon gars.
J'en ai une pour Mario aussi.
Y'a-tu un moment donné où t'étais tanné
d'être Mario Rock?
J'imagine que les gens devaient te parler
avec le gros show.
J'imagine que les gens devaient te parler
pas mal juste de Mario Rock
fait que tu sais
il y a-tu un moment
où tu t'étais tanné
de Mario Rock
puis de dire
que je suis plus
que Mario Rock
non mais je l'aime
ce personnage-là
fait qu'il n'y a pas
de problème
puis je le fais encore
avec plaisir
mais je vois pas
pourquoi je l'aimerais pas
en fait
parce que c'est
moi j'aime beaucoup
la musique
puis pour moi
c'est comme une façon
de
comment je dirais
d'aller là-dedans
puis là en plus
que je chante pour de vrai dans mon band.
J'adore.
Même la pute rock, je l'ai refaite encore cet été
avec Loïc Dubois et Nadia Gosselin.
C'est un personnage tout croche.
Tu peux dire n'importe quoi.
C'est vraiment une porte d'entrée pour n'importe quoi.
Ça ne t'entra pas de le faire sur le web?
Il me semble que c'est un beau personnage pour le web.
Si ça serait...
Putrock et Guylaine Gagnon.
Les deux.
Les deux qui montent leur boule
sur le boulevard Tachereau.
Non, mais elle,
elle existe-tu encore?
Je pense que oui.
Elle n'est plus présente sur le web
Elle a fait un film de cul
J'avais vu Mathieu Bonnet
Aller faire une entrevue
Elle a fait un film de cul
Elle fait une vidéo une fois de temps en temps
Quand elle se pogne avec le monde
On sait pas à qui elle parle
Mais elle parle à une personne
Il y a 10 000 personnes qui voient ça
Ma grosse crise de vache
Regarde ça mes grosses boules, tabarnak!
Elles sont belles, mes boules! »
C'est drôle, là.
Mais ça, c'est border, par exemple.
C'est très border.
Ça me rappelle un film que j'ai vu
qui s'appelait « Sexe de rue », un documentaire.
Oui, c'est un documentaire.
Pour de vrai!
Je m'étais loué ça à l'hôtel.
« Sexe de rue ».
Un bon documentaire. C'est vrai que ça existe, je vous jure. Je ne sais pas si je l'ai compté ça à l'hôtel. Sexe de rue. Un bon documentaire.
C'est vrai que ça existe, je vous jure.
Je ne sais pas si je l'ai conté ici l'autre fois,
mais il y avait une fille,
elle était rock.
Elle était vraiment tough.
Elle avait les piqûres.
Le gars, bien sérieusement,
il dit,
« Tu fais de l'argent,
es-tu capable de t'en mettre de côté? »
Elle dit « Oui, des deux côtés. »
Au moins, elle a un bon sens de la répartie.
La drogue n'a pas tué son sentiment.
C'est drôle, c'est dramatique.
Je n'arrive même pas à...
C'est comme Normand Lamour. Tu ne peux pas être à côté de ça. C'est comme c'était pas en tout cas j'arrive même pas à c'est comme
normal l'amour
tu peux pas
être à côté de ça
c'est trop
c'est trop là
moi j'avais vu
j'ai vu un documentaire
sur
les héroïnomanes
pis
il y avait
c'était un couple
pis genre
le matin
le gars pis sa blonde
se réveille
pis lui il est comme
yes
si hier je me suis ramassé
assez d'argent
pour acheter de l'héroïne
ma blonde non fait qu'elle a valé sous un pénis pour fait que lui il se pique l'or elle revient
avec un monsieur puis à se fait fourrer à côté de son chum qui est bien gelé j'étais comme « Tabarang, imagine cette vie-là. » C'est sûr que...
C'est sûr que tu passes moins de temps sur Netflix.
Black Mirror.
Non, mais c'est éveillé.
C'est plus le fun de jouer que de l'être.
Oui, oui, oui.
C'est probablement, assurément, plus le fun de jouer un orénal mais après le tournage
guylaine gagnon serait comme est ce téléphone bon ben je m'en vais chez nous
c'est parfait je l'avais vu je l'aï déjà raconté, mais elle, au moment qu'elle était comme la youtubeuse,
c'était pas la youtubeuse, mais c'était comme...
Influenceuse.
C'était l'influenceuse.
La sous-influenceuse.
La sous-influenceuse, c'est drôle d'en créer ça.
Mais vu qu'elle était comme devenue une célébrité,
moi et ma blonde, on allait souper genre à Saint-Lambert,
puis elle, c'est une pute de Rive-Sud,
du boulevard Tachereau.
Mais là, vu qu'elle était une célébrité,
elle était sur un trottoir à Saint-Lambert.
Tu sais que c'est tous des petits cris de bourgeois.
Puis là, tu as elle, la cigarette dans la gueule.
Puis tu es comme, cris que...
Elle, elle s'est dit, moi, là, je suis rendu trop big
pour sucer des pauvres de ta chero.
Je vais aller sucer
dans Saint-Lambert.
Elle a vraiment son campement, genre, dans le croisé
entre
Greenfield Park, Saint-Lambert
puis Ville-le-Moine. C'est son spot dans ce coin-là.
Ville-le-Moine.
T'étais au courant, mon gars.
Non, mais il restait.
Il a géolocalisé.
Tu restais dans le même bloc qu'elle, hein?
Non, non, mais à partir...
Non, mais c'est vrai.
Tu restais pas dans le même bloc qu'elle?
Non, elle passait en avant de chez nous à chaque jour.
À chaque fois que tu l'appelais?
Si.
Si.
J'ai envoyé un e-mail, elle venait tout le temps chez nous, à trois jours.
Je la connais pas, mais j'ai sa liste de prix Mais ouais, elle marchait devant chez vous?
Tout le temps, tout le temps
Elle marche drôle, elle marche comme Gumby
Elle a comme le dos courbé
Je sais pas comment elle fait
Courbé par en arrière
Ça doit être à force de se faire fourrer dans la face
Coucher sur le lit
Elle pratique son gag
reflex, même en marchant.
Elle a des enfants, elle, en plus.
Ah oui?
Non, mais elle doit aller au quartier 10-30.
Il y a plein d'activités pour les enfants.
Elle pourrait se faire
fourrer dans le parking.
J'espère qu'elle vit des beaux moments des fois.
Asti.
Imagine quand c'est...
Elle, pauvre, je ne veux pas la juger.
Même si c'est ça que je fais depuis 2012.
Mais imagine que c'est ça ta mère.
Tu dois dire à ton père,
« On va faire quoi, jeai adopté ce petit sur surtout
que tu es à stocker sur le web puis c'est devenu comme une légende web qu'elle va ressortir à toutes
les dix ans le tc pour fait c'est les les pires les pires vedettes web du québec à ressortir dans
toutes les retrouvailles à sion moi les retrouva j'ai vu cette semaine Momo
tu sais
tequila
Anakin
pas le temps de niaiser
ouais
ouais
il est
je dis cette semaine
en fait
il y a deux semaines
il est
il fait de la sécurité
à l'aéroport
c'est le gars de sécurité
ben ça va bien
ça doit rouler
tu t'en vas là
pis c'est pas mal
là il a le temps de niaiser
ouais là il a le temps de niaiser
à ce temps il a le temps à Chris de niaiser il a le temps de niaiser. Là, il a le temps de niaiser. À ce temps-là, il a le temps, Chris, de niaiser.
Il a le temps de prendre ton temps, mon gars.
Lui, dans le temps,
il est arrivé à Musique Plus
et il y avait deux gérants.
À Musique Plus?
Non, il avait été faire une entrevue à Musique Plus
et il y avait deux gérants.
Il s'était pris au sérieux.
Deux gérants. Même Céline,
elle avait juste un gérant.
Lui, il y avait deux gérants. Mais c'était prévu au sérieux même Céline elle avait juste un gérant lui il y avait deux gérants
mais c'était quoi
son talent
c'était quoi son
il y avait-tu
quelque chose
aucun mais il y a
des agents qui
sautent là-dessus
ces phénomènes-là
pis là il leur fait faire
genre
pis c'est agent
il faut faire ça
avant de dire agent
c'est pas
c'est ça
c'est du monde
qui
après ça ils vont
leur donner quelques gigs
dans les bars comme DJ ou comme barman une apparition genre c'est ça. C'est du monde qui... Après ça, ils vont lui donner quelques gigs dans les bars comme DJ ou comme barman.
Une apparition, genre, c'est lui.
Oui, c'est ça.
Le plus de jugeance.
Au début, des fois, il y a des bars qui ont déjà payé 5000$.
Les premières années
du monde qui était virant,
les bars,
ils se disaient, il est bien hot,
le gars, mon père, est riche en tabarnak.
Je vais lui donner 5000$, mais ils ne comprenaient pas que le gars le gars mon père est riche en tabarnak, je vais lui donner 5000 mais ils comprenaient pas que le gars mon père
est riche en tabarnak, il était connu
du 8 février au 11 février
pis après c'est comme
un pot de yogourt
un mois après
c'est juste ça que ça sent en marbre
pis
c'est ça pis ces bars là
ils pensent tous que ces jeunes làlà, c'est des artistes
du viral. Ah, lui, je vais embarquer dans son prochain
vidéo viral. Il y en aura pas d'autres, là,
c'est le seul. Ah, ouais, ouais, c'est vrai que les bars
pensent, moi aussi, je vais devenir viral.
C'est que c'est tous des gens, que c'est des ados aussi,
qui ont pas travaillé pour cette affaire-là, ou est-ce qu'ils se sont retrouvés,
mais c'est même pas eux qui ont filmé l'affaire ou posté le truc.
C'est l'idiot du village
qui se fait filmer, pis après,
au lieu de voir le gars qui a filmé,
on va voir l'idiot et on fait
« Je te veux, esti! »
C'est méchant d'appeler Momo l'idiot du village.
C'est un gros village.
C'est correct.
Le web, c'est un gros village.
Mais il avait de l'air...
Je me sentais mal pour lui.
Tout le monde le regardait.
Vu que, sous le coup le coup tu le reconnais pas
pis là tu fais
ah oui c'est bien lui
mais tu sais il n'y a rien de pire que d'être
célèbre et pauvre
tu sais que
le monde le regarde pis ils font
ah Christ tu m'as mot
je vais aller prendre une photo avec
ah non c'est un gars de sécurité
il va me dire j'ai pas le droit de prendre des photos.
Ici, il y a de quoi de weird.
Moi, je l'avais vécu ça dans le temps.
C'était l'année après Tessa Sterron.
L'année que je venais de commencer mon premier one-man show,
c'était l'année que je faisais le moins d'argent
quasiment
de ma vie. Mais j'avais
jamais été aussi connu.
C'est weird d'aller
au dépanneur
et vouloir acheter un Coke Diet,
mais tu as juste les moyens d'acheter un Denis.
Puis tu as le monde qui fait « Ça va bien,
tes affaires? »
Moi, j'aime ça, le déni, tu sais.
Le déni aux fraises, il est délicieux.
Ton premier show, ça s'appelait comment, non?
C'était à l'ISAB?
Oui, mon premier en salle, c'était à l'ISAB, oui.
Mais il y en a un, c'était pas avec des filles attachées en arrière sur le poster?
Oui, ça, c'était vulgaire.
Vulgaire, c'est ça.
C'était moi qui avais produit, moi et Michel qu'on avait produit.
Pas juste nos prêtres aussi? Au début, c'était Giselin c'était moi qui avais produit moi et Michel qu'on avait produit au début
c'était Gislain
puis après Gislain
il y avait
il était parti
puis c'était cute
la manière
qu'il était parti
parce qu'il y avait
il y avait loué
le Saint-Sulpice
30 soirs
puis là
on s'est
moi je pensais
qu'il allait inviter
du monde
la salle en haut
tu parlais
oui
puis c'était le fun vu que cait du monde. La salle en haut, tu parlais. Oui, oui, oui.
Puis c'était le fun, vu que c'est tellement une petite salle,
que mettons, 80 places.
Fait que si le jour, on voyait qu'on avait vendu 14 billets,
10 minutes avant le show, on envoyait quelqu'un en bas,
on dirait, il y a un show, si vous voulez venir voir gratuit,
c'est tout le temps plein, c'était cool.
Mais puis, j'avais jamais eu de critiques qui sont venues, j'avais jamais euétait cool mais puis j'avais jamais eu de critiques sont venus j'avais jamais eu de médias j'avais
jamais eu de producant j'avais personne de la télé puis là le dernier soir j'ai
demandé j'avais fait pourquoi personne est venu
puis là il m'avait dit qu'il n'avait pas pensé inviter le monde il s'était dit
moi je pensais avec le beau charret ça allait se faire naturellement j'étais
comme voyons tabarnak pourquoi tu pensais ça le beau charret ça allait se faire naturellement j'étais comme voyons tabarnak
pourquoi tu pensais ça pis il était comme je sais pas qu'est-ce que je fais je sais pas il a dit je t'aime mais je sais pas qu'est-ce que je fais pis il gérait moi pis Pierre Prince
pis moi je faisais mettons deux soirs semaine
Pierre faisait deux soirs pis le même soir
il avait dit à moi pis Pierre
je sais pas quoi faire
je suis un imposteur depuis le début.
Mais je trouvais ça beau et honnête. C'est rare, quelqu'un d'honnête à ce point-là.
Je trouvais ça vraiment le fun de sa part. Mais en même temps, même mon père qui a
travaillé sur une ferme, il saurait qu'il faut que tu invites le monde.
C'est sûr. Si tu attends chez vous un soir avec ton souper,
ça se peut que tu n'aies pas invité personne.
En plus, du bouche à oreille
au Saint-Sulpice,
c'est clair que,
mettons, Christiane Charette
n'entend pas parler.
Christiane Charette n'est pas comme,
j'ai entendu dire au quatrième étage du Saint-Sulpice,
il y a une petite salle,
il y a un gars, il fait des jokes vulgaires.
Peut-être que je devrais l'inviter.
Ça, c'est mon premier show, c'était
vulgaire. J'avais fait un CD
avec, puis le poseur,
c'était moi et deux filles.
C'est comme
que j'étais assis sur le coin d'un lit,
puis deux filles...
Ces filles-là...
Ils avaient trouvé, dans le temps,
c'était avant, Facebook.
Puis avant, j'avais mis une annonce dans le voir.
J'avais dit « Recherche mannequin ».
Puis je leur avais donné 50 piastres chaque.
Puis ils étaient venus chez nous.
Je pense que c'était Michel qui avait pris la photo.
C'était-tu toi, Michel, qui avait pris la photo?
Non, il n'est plus là.
Il est au toilette.
Mais la photo était quand même belle le
beau ce n'est quand même un petit pile le le nom mon nom était super petit fait
que tu le voyais ça veut même pas de l'année poster show qui savait pas de
ce que des postes chauds sous le temps la même grosseur moi j'avais il était
énorme l'autre fait qu'il était juste trop gros puis trop vulgaire pour même
il y avait aussi mettons j'avais un choix quelque part c'est comme je peux Moi, il était énorme. Il était juste trop gros et trop vulgaire pour mettre.
J'avais un choix quelque part.
Je me disais, « Peux-tu mettre ça dans ton dépanneur? »
Il était comme, « Notre fenêtre n'est pas assez grosse. »
Il faut laisser de la place pour la lumière.
Après, mon premier show
dans les salles,
c'était à l'ISAP.
Vu que vulgaire, j'avais joué.
Les seules salles que j'avais faites, c'est le Capitole à Québec.
J'avais fait
le Centre national des arts à Ottawa.
Mais c'était comme une erreur.
C'était quelqu'un
qui m'avait booké, qui ne réalisait pas
que j'étais inconnu.
On avait vendu huit billets
dans une salle de mille.
De la place.
Oui, c'est ça. Faites tes pieds en avant la place. Oui, c'est ça.
Faites tes pieds en avant.
Mais au moins, c'est ça.
C'était une de mes premières grosses salles.
Les premières fois que tu fais une grosse salle,
tu fais « yes, j'ai réussi ».
Quand tu arrives devant huit personnes,
tu es comme « non, pas tant que ça ».
J'irais avec...
Y a-t-il une autre question?
Je pense que Yann s'en va. Yann,ais avec... Y'a-tu une autre question? Oh!
Oh, je pense que Yann s'en va.
Yann, Yann, Yann, bitchy.
Reste, reste avec nous.
Ah, mon Dieu.
Ah, il s'en va placer le micro.
Il est parti.
Qu'est-ce qui se passe?
Oh, j'ai fait un livre interactif,
Popo le clown. Je voudrais aller voir ça.
T'as-tu fait un livre interactif?
Oui, ça s'appelle « Mes vies avec Popo ».
OK.
Oui, c'est un clown.
Mes vies.
OK, on passe à une question.
Mais c'est-tu vrai ça, l'affaire de Popo le clown?
Popo le clown.
J'adore ça.
Oui, la question.
Oui, Mario Jean.
Mario Jean?
C'est-tu ton nom?
Ça coûte combien pour les cours du soir?
À l'école de l'humour.
Ah, les cours du soir, sauf erreur,
il faudra aller voir sur le site,
je ne vais pas dire de conneries, mais il me semble que c'est 450 piastres.
C'est une affaire de même.
Ça dure 10 semaines pour exploration,
puis il y a des cours d'écriture, des cours d'animation,
il y a des cours de mouvement. Moiure, des cours d'animation, il y a des cours de mouvement.
Moi, c'est ça. Je donne aussi présentation de numéro.
Ça, ça dure 12 semaines. C'est plus long
un peu parce qu'on fait un show en général
à la fin de la session.
Bien, toujours, on fait un show, je dis en général.
On fait un show. C'est où que vous le faites?
Bien, maintenant, on est allé à la place
à côté. Ça n'existe plus.
Les cornes ont tout pris ça. Là,
on va au Lobby Bar.
OK.
Il y a une salle vraiment sur le long.
Puis on foule ça.
Puis les gens sont contents.
Ils font leur...
Pour certains, c'est leur premier numéro à vie.
Ils sont vraiment comme « wow ».
Puis il y en a, par exemple,
que c'est du monde qui roule déjà dans Open Mic.
Un peu, oui.
Mais qui veulent upgrader un peu.
Oui, bien c'est ça.
Nous autres, on leur donne des cues, tout ça. Puis « veux, veux pas », ces cours-là aussi ben c'est sûr nous autres on leur donne
des cues
pis veux veux pas
ces cours là aussi
c'est une petite communauté
bon ben
tu fais ton numéro
devant du monde
fait que c'est cool
pis tu vis aussi
l'expérience de refaire
le même numéro
devant le même monde
fait que là ben
des fois t'as l'impression
que ça réagit plus
pis tout ça
mais en même temps
c'est l'expérience
que tu vis aussi
dans des shows
c'est une belle place
pour explorer aussi
parce que c'est un microcosme
un peu du milieu pis après ça tout est libre un peu de faire ton affaire peut-être si je me plante au
moins pas devant du monde qui t'ont créé des pots comme touché par sa voix ce que tu vas faire un
show c'est fort l'open mic si tu te plantes solide mais les gens ont parlé mais c'est pis parce qu'à
l'école tu peux te permettre de faire ces affaires de dire mais là je vais essayer quelque chose je
sais pas ce que ça va donner d'un coup de soin tu as eu ce mettons qui ont eu des carrières t'en es quand même pas mal je viens la croix maude
landry il y en a qui ont fait deux jours et d'autres qui ont pas fait de jour
fait juste les cours du soir c'est comme un cinéma carat je pense qu'elle fait
juste le soir maude landry même chose a fait les cours du soir ça a été daté
julien lacroix comme je disais tantôt julien lacroix le cours d'exploration il
était bon
mais rien à voir
avec aujourd'hui
il a tellement travaillé
en fait nous autres
on est là
comme la petite bougie
dans l'image un peu
puis après ça
bon il y en a
qui font plus rien
d'autres que zang
Joe Cormier
je te l'ai dit
moi je l'ai eu
puis c'était bien
mais là écoute
c'est pas ça
que tu as dit
ah non
je ne t'aime pas
bitch man moi je suis vraiment trop respectueux de ce que le monde font puis tu sais c'est comme Je ne t'aime pas, bitch.
Je suis vraiment trop respectueux de ce que le monde fait.
Il est bon.
Il y a eu Adib.
Il a fait deux jours aussi.
Mathieu Cyr a fait deux jours après.
Il y en a qui prennent le cours du soir.
C'est comme un starter.
Après ça, ils prennent les cours de jour.
Si c'était à refaire,
je ferais juste le cours du soir.
Même si je fais le cours de jour, je pense que c'est une meilleure idée de faire le cours du soir avant,
juste pour voir. Parce qu'il n'y a rien de pire que d'inscrire le cours de jour.
Puis après, tu réalises la deuxième semaine de « Ah non, ce n'est pas pour moi ça ».
Puis là, tu es embarqué dans une grosse affaire.
Ça va juste être une dette longue et pénible.
Tandis qu'au pire, si tu prends un cours de douze semaines puis la troisième semaine
sur la liste ce pas pour toi tu as perdu 450 piastres pour la fin du monde il ya des kilos
j'ai effectivement y en a qui s'est plus le bague où il y en a des fois afin ils font pas le show
c'est correct aussi mais j'en ai vu de toutes les couleurs évidemment j'en ai vu des loueurs
des trop weird des ordinaires desen ai vu de tous les styles.
Du monde qui s'achète un costume à 1000$
et que...
Écoute, si tu ne l'as pas,
même si tu as le costume, ça ne marche pas.
C'est plate pour eux autres parce qu'ils payent un costume
super cher.
Moi, dans le temps que je commençais,
il y avait un gars
qui avait réalisé,
à un moment donné, il m'avait dit, et il était bien sérieux,
il avait dit, moi, là, j'ai réalisé
que comme humoriste, je suis correct,
mais comme ventriloque, je serais drôle
en tabarnak.
Parce que les ventriloques
sont tout le temps moins drôles que les humoristes.
Fait que, tu sais, moi, je serais un humoriste ordinaire,
mais je serais...
Puis là, il s'est fait faire une poupée ça y écouter comme 400
milles t'sais puis je sais même pas s'il a fait un choix que ça peut où il a fait un show qui a
réalisé je pense qu'il a fait bon christ était le calibre humoriste était le même qu'à l'éventuel
non mais ça maintenant il ya beaucoup de monde qui veulent être humoriste.
C'est vraiment là comme, wow, je veux être humoriste,
puis check-moi bien, tout ça.
Puis je trouve ça un beau rêve, puis je trouve ça le fun,
puis tout le monde a sa chance, je pense.
Puis je leur dis, vous, là, vous êtes éventuellement
aussi hot que n'importe quel grand humoriste que vous aimez.
Mais ça, ça prend du travail, puis ça prend de l'acharnement.
Puis il y en a qui pensent que c'est facile.
Moi, j'ai déjà vu un gars, je parlais,
puis il me dit, ouais, j'ai radé la flaque.
Moi, je peux écrire ça en 5 minutes sur mon bureau. »
Le pire, c'est qu'il était vraiment pas drôle.
Ça me fait un peu de peine,
parce que je me dis « Pauvre gars. »
C'est sûr, en même temps, c'est le fun, il a une autre estime de lui-même.
Mais,
c'est peut-être une qualité, en fait.
C'est comme « Moi, je vais tout défoncer. » Oui, il a une très basse estime de « J'ai radé la flaque. » C'est peut-être une qualité en fait c'est comme moi je vais tout défoncer oui il y a une très basse
estime de Gérard Delafleur
c'est peut-être
vraiment
je vais chier
mais je pense
pour faire de l'humour
il faut que t'ailles vu
un show
un moment donné
t'as fait
je suis plus drôle que ça
ça prend un peu de ça
parce que sinon
si tu vas voir des shows
pis t'es tout le temps
comme
tabarnak
il crée
elle est bien bonne il il est bien bon »,
c'est clair, tu ne feras pas.
Mais on en connaît les gens qui sont comme ça,
qui à chaque fois trouvent qu'ils sont moins drôles que tout le monde,
mais qui sont fucking drôles, qui ont leur place en avant,
qui sont anxieux par rapport au fait que
« je suis donc bien moins drôle que tout le monde,
mais qui sont géniales », ça existe aussi.
J'ai fait un show l'autre fois,
c'était pour Yvon Deschamps,
sa cause qui ramasse l'argent pour...
Les petits frères des pauvres.
Oui, c'est ça.
Puis il y avait Lise Dion sur le show.
C'était weird de voir Lise avec zéro confiance, tabarnak.
Elle a vendu un million de billets.
Parce qu'elle était avec des plus jeunes ou quoi?
Non, non, non.
Juste, elle était...
« Je ne suis pas sûr que ça va marcher. »
Puis là, j'étais comme « Chris Lee, c'est tabarnak ».
C'était, moi en plus…
Ça a bien été.
Ça a super bien été.
Puis en plus, c'est tout du monde plus vieux.
Ça fait que ce n'était pas comme si c'était des kids de 14 ans dans la salle.
C'est du monde dans la quarantaine, cinquantaine.
Ça fait qu'exactement, le public à l'île,
elle était stressée comme ça ne se pouvait pas.
Je trouvais ça beau et absurde en même temps tu sais
ouais ben c'est une vulnérabilité quand même finissez ma phrase
c'est de se mettre tout nu devant le monde pis quand ça fait longtemps que t'es ça fait longtemps que tu es habillé, des fois, tu fais comme je ne sais plus
si le monde va aimer ça quand je vais être tout nu,
mettons.
Il y a quelque chose de comme,
ah boy, OK.
Les gens sont...
Mais moi, j'ai vu des shows
qui m'ont vraiment jeté à terre.
Je me rappelle quand j'ai vu
Michel Courtemange la première fois,
à l'époque, ça fait longtemps quand même.
Je suis sorti de là, j'étais wow.
Vraiment, j'étais tombé à terre
parce que je capotais.
Puis j'ai vu aussi,
quand les Sexe Illégal ont fait le show Saint-Denis,
leur show de fin de tournée,
je capotais.
La musique,
avec Mario Rock Band, je veux aussi
musique et texte, puis niaiser,
mais écoute, je fais une confidence,
puis je sais pas si... Je suis parti
tellement je trouvais ça trop bon.
En même temps, c'était comme si je suis plus capable.
Je sais pas si c'est comme ça. Je suis plus capable. C'est drôle.
Je sais pas si c'est déjà arrivé à quelqu'un.
C'est déjà arrivé.
Le show est trop bon aussi. Je suis capable. Je m'en vais.
Pas parti, mais...
C'est trop bon. Je m'en vais.
Non, mais c'est comme ça. Je suis plus capable.
C'est trop bon.
Pas quitté, non.
Au restaurant, souvent, ça m'arrive.
Au restaurant, je fais comme tabarnak. Trop bon.
Je m'en vais, je fais fuck off.
Non, mais je regarde ça, je me dis que c'est bon.
Non, je comprends ce que tu veux dire.
Il faut dire que je me levais de bonheur le lendemain matin aussi.
C'est parce qu'éventuellement, quand tu fais ça aussi,
tu regardes ça avec un look sur toi-même,
sur ton travail, sur ce que tu fais.
J'imagine qu'il y a des moments où tu fais comme,
OK, mais là, où est-ce que je vais aller?
Ça, ça a été un chantier.
Il y a peut-être de ça aussi.
C'est tough de voir du monde bon effectivement
Non mais c'est pas tough comment je dirais
Il y a quelque chose
C'est dur à expliquer mais je regardais ça et je me disais wow vraiment
et c'est pas de la flatterie ou whatever mais tu sais les gars ils sont trash un peu
et je sais pas encore eux autres ils ont installé leur affaire pitié je sais que j'ai un grand respect
récits m'ont fait très j'avais été les voir ou l'ancien club soda tu le tels de faire un
oui oui puis il est arrivé puis là je rappelle plus de lequel des deux qui avait fait qu'ils
avaient juste sorti une vapeur de potes il a fait j'ai trouvé ça dans les toilettes
pis il prenait des potes
pis ça me faisait rire
c'est pas le meilleur gag de l'histoire
mais juste que
je trouvais que ça cesse bien le personnage
qui a trouvé une vapoteuse
dans les toilettes pis il a fait
il t'offre une espèce de réalité alternative
le fun et drôle
mais tu sais comme ça serait il t'offre une espèce de réalité alternative, le fun et drôle.
Mais tu sais, comme ça serait...
Toi, as-tu des shows que tu as vu et que tu as fait comme « Ah si, je suis trop hot, je suis vraiment wow ».
Ben pas au point de partir, mais moi c'est déjà arrivé dans le genre que je fais,
la part du temps quand je vois du monde qui font ce que je fais fais je vais apprécier mais je vais comprendre les
patterns puis j'avais vu dave chappelle qui en le regardant je comprenais pas comment il
réussissait pour faire ce type je le regardais puis j'étais comme crise ouais je serais jamais
capable de faire ça tandis que tu es la part du temps mettons quand je vois du monde faire
du hard fait on a créé ça ok il a travaillé fort pis c'est bon son affaire mais je suis jamais impressionné mais lui j'étais comme tabarnak
pourquoi je fais encore ça le monde n'a pas besoin de moi il est à chapelle
c'est en fait la même affaire moi avec cavalier en fait beaucoup cavalier la tante je bouge quand même assez bien ça serait une bonne manière de faire Mais pas de vrai. Stand-up équestre.
On va là. Si les données refont
un gala l'été prochain,
c'est un astide bon nombre
de rôle d'un gars qui fait
de l'humour absurde sur un cheval.
Ou même du stand-up
super classique.
Ça serait vraiment...
Des jokes de relations homme-femme.
Relations homme-cheval
c'est une beauté ça
du crowd work
tu fais du crowd work sur un cheval
ça prend une grande scène
quand même
ils ont un beau chapiteau
c'est vraiment intéressant
je vous invite à le voir
c'est vrai parce que dans un gala
le cheval il pourrait pas vraiment bouger, il ferait juste rentrer C'est vraiment intéressant. En tout cas, je vous invite à le voir. Mais moi, c'est vrai, parce que dans un gala,
le cheval, il ne pourrait pas vraiment bouger.
Ça fait qu'il ferait juste rentrer.
Ça ferait un esti de malaise.
Parce qu'éventuellement, il chierait sa vie aussi.
Regarde un cheval deux minutes, c'est sûr qu'il chie. Je ne sais pas si vous êtes d'accord,
mais à chaque fois que je voyais...
À ce temps-là, il y en a moins, mais dans les galas,
souvent, il y avait un animal qui arrivait sur scène
et à chaque fois,
j'espérais tout le temps
qu'il chie sur scène.
C'est à chaque fois.
C'est comme j'espère.
Moi, j'ai vu Josiane Aubuchon.
Qu'est-ce qu'elle s'appelle?
Josiane Aubuchon.
Elle avait apporté une poule
pour...
Il y a quelqu'un
qui n'aime pas les poules.
Ah!
Boule!
Puis, il espérait
que la poule capote
et tout ça, mais elle était super calme.
Ça a fucké la joke, je pense.
Une poule, ce n'est pas nécessairement
quelque chose qui est souvent sur scène.
Oui, oui.
Je ne peux pas l'entraîner.
Ma phrase finit comme ça.
Moi, à chaque fois que je vois ça,
je suis tout le temps comme
« Chris, pauvre poule! »
En même temps, la vie de la poule
à la ferme n'est pas tant mieux.
Son destin est un peu...
Elle est peut-être mieux sur un stage
qu'avec un autre poule.
Ça devient quand même la Guylaine Gagnon des poules,
cette poule-là.
Toutes les autres poules font « Doge ».
Elle est cool.
Elle a réussi.
Elle a réussi.
Ça se sépare.
Oui, oui, oui.
Première fois que je vois ça.
Y a-tu une autre question?
Oui.
Ça fait 20 minutes que j'attends.
On se connaît.
C'est M. Gamache.
La question est pour Mario Jean.
Ça serait...
Moi, c'est ça.
J'ai suivi les cours du soir
avec Mario.
C'était comment? C'était vraiment cool. C'est trop bon. Je du soir avec Mario, justement. Salut. C'était comment?
C'était vraiment, vraiment cool.
C'est trop bon, je suis parti après le deuxième tour.
Deuxième tour.
Oui, pour répondre à la question présente,
c'est 430 piastres plus taxes.
OK, j'ai mis ça plus cher, moi.
C'est pas une question, c'est une réponse, en fait.
Merci, M. Garange.
Ma question, c'est
c'est quoi le truc que vous trouviez le plus difficile
quand vous avez commencé votre carrière au tout début
versus aujourd'hui,
le truc que vous trouvez le plus difficile
dans votre carrière d'humoriste, maintenant
que vous êtes plus établi?
Merci.
Grosse question.
Moi, j'ai pas pas je vais vous laisser commencer puis je vais répondre à ma femme je pense voici mike
oui la la la fin je trouvais le plus dur au début bien au début début c'est de
te faire bouquet c'est surtout j'ai l'impression qu'à ce temps c'est de te faire booker. Surtout, j'ai l'impression qu'à ce temps-là, c'est moins pire vu qu'il y a tellement d'open mic.
Mais moi, dans le temps,
il y avait un open mic en anglais
et il y avait deux soirées professionnelles en français.
C'était Comedy Nest, Comedy Works?
Oui, il y avait le Comedy Works.
Le Comedy Nest n'avait même pas d'open mic à cette époque-là.
Moi, je pouvais jouer en anglais le lundi
et le mercredi, mettons, deux ou trois semaines,
quand il y a un paquet,
il me laissait passer.
Je trouvais ça « tough ».
Je me disais, ça prend plus de soirées.
Puis là, à ce temps-là,
ce que je trouve « tough »,
je ne sais pas.
C'est important, les portes sont ouvertes.
Là, à ce temps-là,
je peux jouer n'importe où. Ce que je trouve « tough » à ce temps-là, et que. C'est important, les portes sont ouvertes. Là, à Star, je peux jouer n'importe où.
Ce que je trouve tough à Star
et que je n'aime pas, c'est que
quand je veux roder des affaires,
j'aime ça passer
pas trop tard dans la soirée.
Moi, je n'aime pas ça.
Souvent, si je vais à quelque part,
ils vont faire Chris, on a Mike Ward,
on va le faire fermer le show.
Mais j'arrive avec des nouvelles affaires
qui sont extrêmement moyennes. Là l'auto c'est de la
bonne relève ce qui font leurs 12 mères manut fait que c'est vrai après tomo qui
arrive chambre à l'instit à la fin fait que je trouve ça top après parce que
tout le monde fait il était bon dans le temps
non mais c'est vrai la légende contre des roms ou des fois d'un coach en page dit c'est-tu vrai la légende? Puis tu me contrediras.
Moi, des fois, dans les cours, j'en parle,
je dis, tu sais, comme un gars comme Mike Ward,
il a tellement d'expérience.
Lui, il arrive, il improvise sur scène,
puis il a tellement un phrasé de joke,
tu sais, son impro, après ça,
il va la retravailler, puis tout ça.
Oui.
C'est-tu ça?
Oui, oui, c'est le même que je travaille.
Tu sais, comme là,
le numéro que je faisais hier,
j'ai commencé la semaine passée avec...
J'avais un truc sur l'intimidation que je me disais,
« Ça me semble que c'est drôle. »
Puis là, on parlait de quelque chose dans la loge.
Puis j'ai fait, « Ah, ça se rentre là-dedans. »
Puis après, je suis monté sur scène.
Au début, mon nouveau bout durait, on va dire, trois minutes, quatre minutes.
Puis ça allait pas mal nulle part.
Puis après, le show d'après, c'était cinq minutes.
Le show d'après, sept minutes.
Puis genre hier, c'était rendu à 15-16 minutes.
Puis pas tight-tight.
Tu sais, mettons, je nenerai jamais de je gagne jamais de
trophées avec ce que j'ai fait hier le mais on sait pas c'est pas c'est pas
présent je compte à sa star c'est comme dans cette semaine je fais de 14 show
facti mon show je les fait 14 fois en 3 4 jours tu sais fait que le nombre va de
de la marde à
un vrai number rapidement.
J'en parle dans les cours. Il faut jouer, jouer, jouer.
C'est la façon.
Il y a une autre affaire.
C'est ça que je trouve
le plus tough.
J'aime pas ça,
mettons, quand je joue
plus de bonheur. Des fois, c'est dur pour le monde me suivre suit c'est quelqu'un que ça fait six mois qui fait de l'humour
pilote de suivre moi même si je pas connu c'est top après suivre quelqu'un
connu fait que je me sens mal quand je craque la soirée aux gars après mot la
fille après moi puis je me sens mal quand tu dernier aussi en même temps il
est comme un jeu reste une expérience il va vivre ça peut-être éventuellement.
Je pense que c'est correct.
Sylvain Larocque m'a dit que sa première fois sur scène,
en anglais, il suivait Norm Macdonald.
Il avait vraiment eu de la misère.
Mais ça lui fait un ostie d'anecdote.
25 ans plus tard,
tandis que moi, j'ai suivi un gars qui s'est planté,
que je ne me rappelle pas
de son nom.
Mais moi, si je peux répondre à la question,
moi, ça fait quand même un bout de temps que j'ai commencé.
À l'époque, tout était ouvert.
Il n'y avait pas de règles.
On faisait ce qu'on voulait.
Moi, j'avais le goût de faire un gars qui pitche des toasts dans la salle.
Moi, je l'ai fait.
C'est Guy Concordia.
Guy Concordia qui pitche des toasts.
C'était tellement drôle.
Qui était d'une agressivité.
C'était drôle, ce Numberlet.
Mais qui aimait les petits minous.
Il était tellement fâché.
Il était agressif.
Niki!
Mais c'est ça.
Puis c'est ça, donc, le champ était libre au bout.
Puis là, tu vois aujourd'hui, comme je disais tantôt,
je pense que pour ceux qui commencent,
c'est sûr que ce n'est pas tout le monde qui peut animer un show d'humour.
Mais je pense que c'est ça.
Il faut jouer le plus souvent possible et avoir des gros deadlines.
Puis s'entourer aussi.
Entourer de monde qui ont la même passion que toi.
Puis tu lis tes jokes à personne.
Puis il y a du feedback.
Toi, tu fais ça encore aussi.
J'imagine avec Guillaume Wagner et tout ça.
Tu lis tes jokes.
Moi, je fais…
Là, vois-tu, je vais demander
à des humoristes de venir me voir, vu que là,
je commence à avoir une heure, juste pour qu'ils me regardent
et après qu'ils me jugent.
Qu'ils me disent, moi, ça, c'est pas bon,
ça, j'aime pas ça. Mais là,
je suis comme dans un moment que
je montre rien à personne.
Vu que... C'est ça.
On dirait...
T'es prude. Non, mais, c'est un coup que j'ai confiance
à mes affaires le schéma pas me faire confronter
puis si je trouve j'ai raison je vais le défendre mais là vu que c'est tellement
nouveau si tu es comme si je viens fabriquer de couches et mario tu trouves
ça comment ce pas bien bon je vais faire moi c'est vrai c'est pas bon puis je le
ferai plus jamais tu vois je y a le phénomène de...
De manque de confiance. Tu t'assumes, ouais, c'est ça.
Mais bref, c'est ça, moi je dirais,
moi il faudrait que je joue plus, ça je le sais,
mais en même temps, comme je l'ai dit tantôt, j'ai le goût de faire aussi d'autres
projets, comme faire des voix ou...
Faire du cinéma, ça je le dis souvent, mais j'aimerais
vraiment faire du cinéma. Je l'ai fait avec
Alec Pronovo, on peut dire que c'est un film,
même si c'était pas une heure, une heure et demie
qu'on a fait en même temps, mais c'est ça, des défis, des affaires, des zones.
Comme dans ce film-là, je parlais en anglais, c'est comme,
« Tu veux moi pour un rôle en anglais? »
Il dit « Ben oui, ça va être drôle. »
Je l'ai fait, j'ai super aimé ça, c'est un peu ça ma réponse.
Je pense, pour la scène, il faudrait que,
vu que tu dis, à ce temps-là,
créer, mettons, un personnage
comme Guy Concordia, ça serait tough,
mais ça prendrait une soirée...
Je pense que je ne le ferais pas, sincèrement.
Mais ça prendrait une soirée,
peut-être soit ici un soir
où, genre, Théâtre Sainte-Catherine,
une soirée
d'humour plus libre
ou plus absurde, ou plus weird,
ou je ne sais pas comment tu veux l'appeler.
Pense-y.
Une soirée genre « anything goes ».
Freestyle.
Que si tu veux faire...
En autant que le but, c'est d'être drôle.
Qu'on ne blesse personne.
Non, mais pour ne pas que ça vire en soirée.
Moi, je vais faire un poème parce que j'aime la poésie.
Là, tu gâche le
beat de l'humour un peu je me rappelle à l'époque du saint-cibois j'ai allé
quand même assez régulièrement puis junior à ma mère je me rappelle il m'a
posé la question pourquoi tu fais ça j'avais vu un film à manuel guy il
luttait contre une chaise je vais faire ça moi aussi
le jeu luttait contre une chaise la détruai dit « Ah, je vais faire ça moi aussi. » Là, je luttais contre une chaise, je la détruisais
puis je faisais un lutteur, c'était Renard Mann.
Puis je détruisais la chaise.
Puis là, le monde avait peur. Je disais « Qu'est-ce que je fais là aussi? »
Je me posais des questions, tu sais.
Un moment donné, je faisais aussi un Pierrot la Lune,
tu sais, tout blanc, tout à l'eau,
tout ça. Finalement, j'étais méga raciste
puis à la fin, je sortais un truc du Ku Klux Klan,
tu sais, un truc pointu.
Un chapeau, un chapeau pointu du Ku Klux Klan, un truc pointu, un chapeau, un chapeau pointu
du Klu Klux Klan, pis c'était vraiment comme
« What? Qu'est-ce que tu fais là, même? »
Pis Junior va me voir juste avant, il dit
« Toute la gang de A.D. King est là,
pis ils sont en arrière, fait que c'est d'y aller mollo. »
Je pense qu'il a vu mon casque,
pis ça avait brisé mon numéro.
Pis là, je sortais mon casque, quasiment caché,
pis je m'en allais, tu sais.
Mais c'est ça, c'est de l'expérimentation.
Je l'ai fait beaucoup.
En même temps,
il y a quelque chose
de fou là-dedans
qui me fait capoter.
Faire un numéro
pour la première fois,
autant ça peut être super bon,
autant ça peut être moyen,
mais il y a comme un thrill aussi.
Tu essaies de quoi?
Mais tu as un « I »
que tu n'as pas
avec un vieux numéro rodé.
C'est ça.
Des fois, moi,
ça arrive,
je fais un vieux numéro
et je fais comme « Ah! »
Ça me rend moustique.
Je ne suis plus dedans
ou ça me tente moins de le faire.
C'est des choses qui arrivent.
Effectivement.
On dirait que moi, le mojito...
Et toi, ce serait...
La chose la plus difficile à l'époque,
c'était probablement de...
de savoir si les gens allaient apprécier,
si les gens allaient comprendre l'affaire.
Des fois, quand tu arrives avec des nouveaux concepts,
des affaires de même, tu as toujours la crainte d'être apprécié puis l'affaire la plus difficile
aujourd'hui ben j'en fais plus ça serait d'en faire mais je pense qu'aujourd'hui c'est plus
peut-être la notion de ça tu as déjà dit ça a-tu déjà été fait tu te remets à écrire
dès que tu as un bon gag
tu te dis c'est sûr que ça a déjà été fait
ça a déjà été dit, tu arrêtes tout de suite
je trouve que de plus en plus
parce qu'il y a plusieurs humoristes
je ne veux pas tout voir les soirées
je ne sais pas tous les gags qui ont été faits
c'est tough un peu cette affaire
tu arrives avec un angle original
tout le monde arrive avec des angles original. D'après moi, petit guidou.
Ah oui,
tout le monde arrive
avec des angles originaux
aujourd'hui.
Pas tout le temps.
Moi, le stand-up,
autant j'aime ça.
Ce que je dis souvent,
c'est que ce qui est le fun
avec le stand-up,
c'est que tout le monde
peut en faire.
Ce qui est plate
avec le stand-up,
c'est que tout le monde
peut en faire.
Tu comprends?
En même temps,
c'est ça,
il faut arriver avec une idée,
une joke qui n'a jamais été faite.
Les jokes de couple,
j'en ai entendu des tonnes dans le cours du soir.
Il y en a qui disent « Ah, voilà, ça c'est bon ».
D'autres, c'est comme « Man, je l'ai déjà entendu ».
C'est arriver à trouver
l'espèce de...
Et aussi l'espèce de personnage de scène.
On parlait tantôt de personnages qui en ont pu,
mais il y en a encore. À quelque part,
Bellefeuille, c'est un personnage.
À quelque part, Julien Lacroix. Même moi, sur scène, parce qu'on parlait tantôt de personnages qui n'en ont plus, mais il y en a encore. À quelque part, Bellefeuille, c'est un personnage. À quelque part, Julien Lacroix.
Même moi, sur scène, techniquement,
c'est un peu un personnage.
Tout le monde.
Il n'y a personne qui sont exactement...
Il y en a qui sont plus exagérés,
les Denis ou Bellefeuille.
Même Louis-José,
comment il est sur scène, il n'est pas vraiment
de même dans la vie.
C'est une exagération de lui-même.
C'est ça, ça devient comme une espèce de signature,
dans le sens que, OK, ça c'est ta signature.
Parce que justement, si on avait dit à Louis-José,
tu parles trop vite, tu cours trop sur scène,
ça ne marche pas.
Moi, quand je vois quelqu'un que je ne suis pas sûr,
je fais comme, c'est peut-être ta signature.
Je reste toujours comme poli.
Sûr que s'il est plate, c'est peut-être ta signature tu es je reste toujours comme poli tu es sûr que si est plat de la c'est peut-être ta signature je sais pas
mais en même temps comment c'est que des petits coucous qui commence à dire que
tu as tu as juste un excellent y'a tu un autre question non c'est tu ok fait que
yann c'est toi la dernière question.
Sinon, on finit sur un malaise.
T'as de la pression.
Peut-être une question mathématique.
T'as pas une question cachée dans ton foulard?
Ça serait le fun,
tu l'enlèves.
La question.
T'as-tu fini la vaisselle, Yann?
Tu peux l'enlever, ton foulard.
Comment ça, t'as ramené le foulard?
OK, c'est vrai, il s'en va chercher le micro.
Non, mais il est correct, le foulard, je trouve.
C'est parce que je me mets du stuff dans la tête
pour mon psoriasis,
mais ça me fait des cheveux huileux que le tabarnak.
J'ai l'air de...
Si je l'enlève, je vais avoir l'air juste d'un esti de pauvre.
Ah oui?
Parce que là, t'as l'air riche en tabarnak, mon gars.
Là, t'as l'air...
T'as l'air riche en tabarnak.
T'as choisi le bon chapeau.
Ça, c'est le foulard du 1%.
Ça va très bien. Là, mon frère, c'estisi le bon chapeau. Ça, c'est le foulard du 1%. Ça va très bien.
Le monde fort, c'est qui le millionnaire?
Ben voyons donc.
Comment ton manoir à Outremont?
Wow.
Mais oui, si tu n'as pas de questions,
on va finir ça là avec un insulte de ton foulard.
C'est correct.
Louis, peut-être que tu as quelque chose à déclarer?
Je ne sais pas.
Tu as déclaré, mon Dieu!
Je ne sais pas, j'ai goûté te passer la poque.
Je ne sais pas, je n'ai rien à déclarer.
Ça va bien, tout le monde.
Tu fais Punch Club bientôt?
Oui, as-tu des affaires à plugger?
Non, mais allez voir le Punch Club,
allez voir de l'impro.
Je sais que les gens, en général,
qui vont voir des shows d'humour,
ils sont pas nécessairement friands de l'impro,
mais c'est quand même des shows intéressants, vraiment super drôles.
Moi, les rires qu'on a en improvisation, mettons, n'ont jamais été égalés.
Même, tu sais, j'ai fait du stand-up, j'ai eu des numéros qui ont marché des fois.
J'ai jamais eu le même rire que j'ai en impro.
C'est comme...
L'idée même que les gens savent qu'on se jette dans le vide
pis qu'on fait absolument avec très peu de choses
mais dis-moi
mettons que je fais
le gars qui connait rien
est-ce que c'est encore
les votes
comme à l'époque
ça dépend des ligues
comme la ligne
y'a pas de vote
le monde vient de voir
vient de voir
that's it
pis le vote
la LNI c'est classique
classique
c'est ce que vous avez
toujours vu
pis le Punch Club
aussi c'est des votes
c'est très street
le Punch Club
allez voir ça
c'est le show là je suis content de participer mais c'est comme des. C'est très street, le Punch Club. Allez voir ça. Moi, ce show-là, je suis content de participer,
mais c'est comme des galas de lutte un peu,
des galas de lutte, des galas de boxe, en fait.
Moi, je suis booké, mettons, trois mois à l'avance.
Je ne suis pas dans une ligue là-dedans.
Ils bookent du monde, puis ils font comme...
Eux vont s'affronter, eux vont s'affronter.
Puis c'est vraiment, tu t'entraînes presque pendant trois mois.
C'est trois contre trois ou deux contre deux?
Trois contre trois ou un contre un, en fait.
OK.
Probablement que le podcast est sorti après,
mais le 7 septembre, on en fait un contre un, justement.
T'es contre qui?
Je suis contre Mathieu Bouillon.
Vous le connaissez peut-être pas,
mais c'est un très bon improvisateur.
On est à la Salarossa.
Puis on le remplit à chaque soir,
ce qui est assez impressionnant.
On refuse du monde à la porte.
C'est quelque chose, quand même.
Oui, c'est des bons shows, pour vrai.
Tu sais, moi, j'ai trouvé ce penchant-là
de faire rire du monde,
ça m'a toujours plu, ça m'a toujours tenté,
j'ai toujours voulu faire ça.
L'improvisation m'a aidé à faire ça
de façon plus simple,
que je n'ai jamais été capable
de comprendre comment faire de l'humour.
C'est un top.
Je pense que ça se fait avec la nouvelle génération.
Il y en a beaucoup qui partent de l'impro.
Il y a plein d'improvisateurs.
Le pont est créé.
Moi, j'ai commencé avec l'impro.
Arnaud Solly, Christine Morancy.
Toi, t'en fais-tu encore ou non?
J'ai refait un peu d'impro.
C'est drôle parce que j'étais un peu rouillé.
Après ça, j'ai retrouvé mon beat.
Ce qui est le fun avec l'impro, justement,
c'est que tu peux bouger, tu fun avec l'impôt justement c'est que
tu peux bouger
tu peux faire n'importe quoi
c'est vraiment méga libre
t'es moins poigné
hey salut
comment ça va
t'es pas comme
ben tu te lances dans le vide
c'est ça
c'est vraiment le fun
c'est un bel exercice
c'est une belle gymnastique
je trouve
mais j'en fais plus présentement
mais je n'ai fait beaucoup
moi à l'époque
j'étais dans deux ligues
puis en way ça roulait
moi j'étais chanceux
très tôt
Alain Héléni
j'ai joué avec Réal Bossé Réal c'est un puriste c'est un gars qui l'impro c'est l'époque j'étais dans deux ligues pis en ouais ça roulait pis... Moi j'étais chanceux très tôt, Alain Héléni, j'ai joué avec Réal Bossé pis Réal
c'est un puriste, c'est un gars qui... L'impro c'est l'impro, fait que si t'as
une idée d'avance, il va te tuer ton idée pour être sûr qu'on soit dans le moment
présent tout le temps, tout le temps. Pis tu sais on se disait mettons genre on va
aller faire une caissière à Caisse-Pas pis un hold-up...
Qu'on a fait en répète... Non, jamais fait en répète, non non non,
jamais de la vie là, tu sais mais.... On se dit ça juste dans le caucus avant.
On va faire ça là.
On fait ça.
T'arrivais, je suis une caissière,
il va faire un roll-up, il n'y a pas de gun.
Il faisait comme ça.
Oui, mauvaise journée pour être un pompier.
Ah, carré, c'est...
Lui, il ne veut pas.
C'est le moment présent où c'est rien
pis ça ça te met
dans une zone de création
qui est complètement pure
où est-ce que tu te dis
ben tu te lances
dans le vide carrément
pis ça c'est le fun
c'est un gros high
à l'époque il y avait
des impros
sans thème
pis sans cocus
c'est encore le cas
ça arrive encore
beaucoup
pis c'est ça
des shows comme
récemment
on a fait le Man to Man c'est un contre un puis j'ai fait comme pierre
luc fang qui était le champion ce moment là c'est qui c'est quand même un 2h30
show où tu as aucune idée de ce que ça va faire mais fait le fait le fait le
pied à chaque fois tu es puis ça je dis à mario tantôt on s'est rencontrés dans
l'âge après le show en fait on change puis on veut se parler mais on n'est
plus capable de trouver des mots parce que notre cerveau est vite souvent il est vide
on pointe des objets puis on fait comme ça ça puis cette émotion là puis on parle en
emoji de face en fait c'est ça qu'on recherche en réalité c'est l'espèce
d'état de jeu parfait c'est ce high là on est là puis après c'est ça qu'on recherche en réalité. C'est l'espèce d'état de jeu parfait.
C'est ce « I » là.
On est là, puis après, c'est quoi que j'ai fait?
Je ne me rappelle plus.
C'est comme, tu es trop là.
Si la création libre, elle s'adémarre ses bras,
mettons, j'aurais des bras en métal,
j'étais piqué.
C'est un gros « I » de faire ces affaires-là.
C'est ça.
On va aller te voir.
Toi, il y a-tu quoi que tu veux plugger?
Ben, il y a le Mario Rock Band.
Allez liker ça.
As-tu une page Facebook
de ça?
Page Facebook.
On a un site aussi,
mais c'est ça.
Ça prendra un MySpace
pour Mario Rock.
Ça serait drôle, tu sais.
Ouais, ben,
on va plugger le fax.
Un MySpace.
Non, mais il y a aussi Mes Vies avec Popo. Allez liker ça. Ouais, ton Pop plugger le fax. Un nice face. Non, mais il y a aussi
Mes vies avec Popo, les likes et ça.
Ouais, ton Popo, le clown.
Non, mais le pire,
c'est que c'est le fun et j'aime ça.
On a fait des fausses pages
de magazines, mettons Paris Marche.
Tu me vois et il y a des titres
qui n'ont pas rapport.
C'est une occasion aussi de faire
quelque chose de complètement différent parce que c'est un livre.
J'ai écrit des trucs vraiment surréels.
Je marche sur un château en gomme-balloon.
Des trucs comme ça.
Il y a plein d'affaires que tu ne peux pas dire sur scène
ou faire nécessairement.
Tu lis ça, tu te dis « OK ».
C'est un espèce de truc un peu surréel.
Moi, j'aime bien ça.
C'est un espèce d'être toi.
C'est vraiment un bain d'aller voir ça. Non, c'est vrai. Mais ça fait vraiment un genre d'être toi. Tu peux plus mettre un bat
à aller boire ça.
Mais ça fait vraiment, moi, genre d'affaires
que tu manges des edibles
pis là, tu lis du popo
pis... Voilà, c'est ça.
Fait qu'on va aller faire ça.
Fait que, hé bien,
merci, merci, Yann.
Merci tout le monde.
On se revoit la semaine prochaine.
Merci.
Bonne fin.
Sous-titrage Société Radio-Canada