Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #187 – (Guillaume Pineault et Alexandre Forest)
Episode Date: October 15, 2018Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit d'abord Jason qui est de passage des Maritimes, Guillaume Pineault qui a eu des "dreads" dans les cheveux et Alexandre Forest qui s'ouvre sur ses p...roblèmes d'angoisse. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut! C'est weird de partir une phrase avec « salut ».
Mais j'ai deux shows.
Cet été, j'ai capté deux shows ici au bordel.
Un en anglais qui s'appelle « Mike Ward Infamous »,
un en français qui s'appelle « Mike Ward au bordel ».
Lui, il aimait tellement ça qu'il s'en va.
Il s'en va les acheter de suite.
Si tu veux les avoir, ils sont disponibles en audio sur iTunes et Google Play
et ils sont aussi disponibles
sur Vimeo On Demand.
Pour les acheter,
c'est 10$. Pour le louer,
c'est 5$. Tu loues
5$, tu l'as pendant 24h
ou tu l'achètes
et tu l'as jusqu'à temps que tu meurs.
Fait que,
si tu penses vivre plus que 24h
ou plus que 48 heures, ou plus que
48 heures, ça vaut la peine. Sinon,
mettons que tu te dis « Ah, crée, je vais me suicider
ce soir. Lou le...
si. »
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal, voici Mike Ward, tu nous écoutes!
Merci!
Merci beaucoup!
Bonsoir, bienvenue à Mike Ward, tu nous écoutes!
Cette semaine, avant de commencer le show, j'aimerais présenter un gars qui est parti du Nouveau-Brunswick pour être ici
ce soir. Il a laissé
ses fonctions de premier ministre
pour...
J'ai une bonne main d'applaudissements pour Jason Babin
qui va monter sur scène.
Jason, que quand...
Salut Jason, ça va bien.
Quand vous avez
de la marde avec soit les membres Patreon
ou n'importe qui qui écrit des insultes
à propos de Yann
sur Facebook, sur Youtube,
sur Twitter, c'est tout le temps lui qui répond.
Ouais, mais ça,
j'ai tout le temps ça à faute à Yann.
Tu le blâmes-tu tout le temps?
Non, je fais des jokes.
Et puis là, toi, tu étais...
Je voulais te présenter le premier show,
puis tu avais peur d'être trop agent.
Oui, mais c'est juste que...
Là, je ne suis pas sous non plus,
mais c'est juste que je ne suis pas très outgoing.
Je ne trippe pas le micro et tout ça.
Fait que c'est-tu...
Fait que toi, ça ne te tentait pas.
En gros, je ne sais pas. Un coup là, c'est le fun, parce que c'est comme l'ad que toi, ça te tentait pas. En gros, je sais pas les gays.
Non, mais un coup là, c'est le fun,
parce que c'est comme l'adrénaline en basque
pis tout ça.
Ça veut-tu dire que pendant le prochain mouvement
hashtag MeToo,
quand le monde va dire, moi, mon boss m'a obligé,
tu vas être comme, moi, Mike Ward m'a forcé
de monter sur scène.
Moi, j'ai jamais montré son pénis,
mais je suis sûr qu'il voulait. J'ai jamais montré son pénis, mais je suis sûr qu'il voulait.
Je sais jamais montrer mon pénis.
Vu que t'as fait un...
Je m'en souviens pas.
Non, non, c'est clair.
Mon pénis, tu t'en rappellerais.
Pis pas parce qu'il est beau,
parce qu'il est weird.
C'est juste...
Pis là, on avait,
pendant l'entraque,
t'as rencontré...
Toi, t' es un gros fan UFC.
Oui, j'en avais un lié au bain.
Je ne suis pas au bout.
Il est drôle.
Non, il est punché.
C'est un gars qui...
Il a son personnage et tout ça.
Je m'excuse, je suis fatigué.
C'est l'huit heures de route qui me...
Ce n'est pas la boisson.
Je suis fatigué un peu de la route.
J'aime que tu t'excuses dans le milieu d'une phrase.
Que t'es comme moi et c'est pas bon.
M'excuse, tabarnak.
Ça me fait rire.
Je fais huit heures de route pour me rendre ici
et vous avez des pancartes différentes
de nous autres.
Ils me donnent le goût de faire du vandalisme.
Ah oui, c'est vrai?
Mais tu sais,
c'est quoi encore?
À deux doigts de la mort.
On n'a pas ça au Nouveau-Brunswick.
À deux doigts de la mort?
C'est vraiment le cas.
C'est-tu des barcades que tu vois
sur le bord du chemin?
Oui, c'est ça. C'est genre contre le texting.
Ça dit à deux doigts de la mort.
Puis là, je vois ça comme 15 fois
par le temps que je me rends à une site.
Fait que tu l'as Instagrammé en passant?
Non, je ne l'ai pas Instagrammé,
mais ça me donne le goût de genre
comme aller l'imprimer,
imprimer des faux textes,
des messages textes.
Genre, je t'ai donné la gonnerie quoi?
Puis c'est ça, tu imprimes ça.
Puis les coller dessus.
Oui, il y a juste moi
qui comprendrais la joke.
Il n'y a personne
qui se rendrait compte
parce qu'il y a
des messages textes
mais ils sont juste embrouillés.
Ah oui, oui.
Ah, Chris,
pour écrire des...
Ça devrait être ça
notre nouveau shout-out box.
On demande au monde
d'écrire un insulte
puis Jason va le coller
sur le bord de la veine.
Ça coûte très cher mais c'est ça.
Puis il y a aussi une ville qui s'appelle Saint-Louis-du-Haha
ou quelque chose comme ça.
Oui, Saint-Louis-du-Haha.
Quand je passe, en tout cas.
Puis moi, j'avais juste envie de mettre LOL à la place.
Puis...
C'est pas bon comme gag, là.
Mais tu veux dire, je peux t'en nommer un autre.
Mort de fatigue, vous l'avez sûrement vu aussi.
Nous autres, on n'a pas ça.
Moi, je mettrais le bonhomme de la veille
que tu recutes, le bonhomme fatigué.
Celui qui est mort.
C'était ça la joke.
Vu que ça riait pas,
j'ai essayé de t'aider.
C'est un bon gag je suis pas bon pour
j'ai pas le timing
t'as des bons gags
mais c'est juste parce que
c'est un truc en humour
pour ceux qui veulent commencer à faire de l'humour
tu peux pas faire ton punch
avant que le monde rie
juste faire
j'ai pas de confiance.
Je connais pas.
Savez-vous c'est quoi la différence?
On va arrêter.
Mais je voulais te remercier,
puis les fans ont vraiment l'air de
t'apprécier, parce que t'es
le seul qui se fait jamais
insulter dans les commentaires.
Qui était moins gic que Yann.
T'étais là pendant que Yann
c'était juste la fatigue.
Ouais, ben non.
C'est ça, c'est pas la route, c'est la fatigue.
Mais,
ça m'a fait rire, Yann.
J'ai adoré qu'il a filmé ça, mais moi,
c'était un peu,
j'avais un peu mon aventure
là-dedans moi aussi, mais ça n'a pas été filmé.
C'est peut-être une bonne chose.
Toi, tu as eu peur. On était au resto.
Pour expliquer, ils nous ont réservé un bar à nous autres.
On était assis en rond.
Comme un VIP.
Toi, tu étais VIP VIP, moi j'étais là,
j'ai suivi.
Mais ça, on était assez en rond, moi, toi,
pis Yann, pis là genre, il y avait comme
d'autres tables d'humoristes,
pis ben ça, on avait pris des chocolats,
pis... C'est que moi d'habitude, quand je prends
des chocolats aux potes,
t'sais, mes idoles de jeunesse
sont dans la télévision, ils sont pas assis
à côté de moi ou aux tables alentours.
Ah oui, c'est vrai.
Fait que toi, être bien gelé,
puis là, tu fais comme...
C'est absurde.
Il n'y a pas très gros qui te regarde
puis on dirait être juge.
Puis là, tu es comme...
Je ne sais pas.
Puis là, tu sais,
j'ai bu toute la journée
puis là, j'étais déshydraté.
Puis là, on a ri aux larmes.
Moi, on était assez en rond.
Je ne peux pas vous expliquer
comment c'était bizarre, mais on était assez en rond, moi, Yann et Mike. On avait
comme un système. Mike parlait pour cinq minutes. Yann parlait pour cinq minutes. Moi,
je parlais pendant cinq minutes, mais il n'y avait aucun lien entre ce qu'on disait.
Je riais, je riais, je riais aux larmes,
puis là, j'ai devenu comme déshydraté,
tu sais.
Puis là, il y avait...
Tu as dit que tu as pleuré, toi, de ton nom?
Non, là, ça...
Puis là, il y avait la fille de...
C'est-tu Faneuf ou de la...
gérante à...
Ah, c'est-tu...
À Simon Gouache?
Oui, à Simon. Je m'excuse, je ne me rappelle pas de son nom parce que j'étais trop gelé. C'est-tu Mylène qui était là ou c'est... Simon Gouache? Oui, Simon. Je m'excuse, je ne me rappelle pas de son nom
parce que j'étais trop gelé.
C'est-tu Mylène qui était là?
Mylène, genre truc, je ne sais pas, je ne connaissais pas son nom.
Mais là, elle m'a fait rire
parce que...
Elle m'a fait rire, elle a dit à Michel
« T'es gelé, t'es buzzé, amène-le
à l'hôtel, ils ne savent plus ce qui se passe. »
J'avais le goût de rire,
mais là, j'étais trop déshydraté et j'avais le goût de vomir.
J'ai juste sorti dehors
et j'ai été genre...
Il y avait un sans-abri dehors.
Tu es allé
vomir dehors.
Tu comptes sur le « Vous écoute », l'affaire du
Jean-Marie Corbeil.
Allez, patreon.com, « Je vous écoute ».
Il y a un petit bon gag là.
C'est ça, j'ai sorti dehors,
en tout cas.
C'est un bon gag, ça.
Allez là, en tout cas,
vous allez comprendre après.
C'est ça, j'ai sorti.
Je suis parti dehors.
Je m'ai mis genre à vomir.
Mais là, j'ai vu des souliers à terre.
Puis là, je me suis rendu compte qu'il y avait un sans-abri là qui dormait.
Fait que tu as vomi sur le sans-abri de Val-d'Or.
Ou pas le seul.
Il y en a pas mal. Il y a beaucoup de sans-abris à Val-d'Or.
C'est la ville la plus riche du Québec, mais il y a beaucoup de sans-abris.
C'est la ville avec le moins de gratte-ciel, avec le plus de sans-abri.
Pour vrai, les gens de là-bas auraient dû me trouver désagréable,
mais je trouvais que c'était too much pour une petite place comme ça.
Oui, il y a beaucoup de sans-abri.
C'est rare, d'habitude, des sans-abri, ça va avec des grosses villes.
Puis eux autres, c'est des bungalows, des sans-abri.
Oui, puis ils ont une espèce de piano
c'est juste à côté du bar
c'est un casino
c'est urbain, les gens peuvent aller jouer du piano
le soir, pis c'est ça
c'est dans un gazebo, pis il y a un beau petit sofa
ça fait très urbain
ça fait très sexy
pis là le soir ça devient une cabane
à hobos moi c'est pour ça que j'étais là, parce soir, ça devient une cabane à hobos.
Moi, c'est pour ça que j'étais là,
parce qu'on sort peut-être tous.
J'ai pensé que je vais aller loin des gens.
Mais là, je suis en train de vomir,
puis ça, je reviens à des souliers,
puis je vomisse à ces souliers.
Puis ça, il y a ma sans-abri là.
Puis là, je me vire de bord,
puis il y a Simon Gouache qui fait une cigarette,
il me regarde et il dit que ça fait du bien. »
Je dis « Ouais, mais excuse-moi, c'est pas cool. »
En plus, il y avait des feux de forêt.
Ça sentait le brûler partout en ville.
Il y avait quelque chose d'un peu...
Je sais pas, ça faisait un peu glauque, toute cette histoire-là.
J'ai vu passer.
Jason a fait comme « Je vais être correct. Je vais juste aller vomir.
Puis après ça, je vais revenir. Je vais être correct. »
Puis il est parti.
J'étais pas correct. »
Imagine, imagine, imagine le sans-abri.
Ça a rendu ça ma vie, tu sais, vomir à côté de Patrick Grou
puis Simon Gouache, puis un sans-abri.
Imagine le sans-abri qui se fait vomir dessus,
puis après, il voit Simon Gouache qui fait « Fais du bien, hein? »
Il doit être comme « Chris, il est bien baveux, le monsieur de la TV.
Oui, c'est n'importe quoi.
Mais je suis content que tu aies là.
Aujourd'hui, tu as juste pris de la bière.
Jason a dit l'affaire la plus drôle.
On était dans le bar, justement.
Il y avait juste nous trois, trois, quatre.
Les autres n'étaient pas encore arrivés.
Il y avait deux gars à une table à côté.
On était les trois gelés.
On riait et on riait.
Jason a fait comme... C'est drôle parce qu'eux autres,
ils ne sauront pas pantoute avant le documentaire
ce qui se passe avec ces trois gars-là qui rient à côté.
On s'est mis à rire.
Je trouvais ça drôle.
J'étais là...
On dirait qu'ils nous jugeaient,
mais il y a juste nous autres qui comprenaient ce qui se passait. Oui trouvais ça drôle. Je suis là, hostie. On dirait qu'ils nous jugeaient, mais il y a juste nous autres
qui comprenaient ce qui se passait.
Oui, c'est ça. Ils vont découvrir dans un
documentaire sur YouTube
que ces trois hosties de basé-là
n'ont peut-être pas écouté ça. Je pense que c'était des bénévoles.
En tout cas,
sur le coup, c'était drôle.
Non, c'est vrai.
Mais là, c'est plus drôle.
Non, c'est ça.
Là, c'est le bout qu'on devrait faire venir des vrais humoristes.
Mais merci d'être là.
Merci à toi-même pour tout.
Merci pour le travail que tu fais.
On lui a l'applaudissement, Jason Babin.
Jason, pour de vrai,
il fait beaucoup de travail
pour le podcast et sur le podcast.
Moi, j'ai un podcast anglais
qui s'appelle Two Drink Minimum
que c'est lui qui monte les meilleurs moments
puis il les met gratuits sur YouTube
vu que Two Drink Minimum,
c'est derrière un paywall sur compoundmedia.com.
Il aide quasiment tous les podcasts.
Moi, c'est quoi?
Ça et ça.
Ça et ça. Ça et ça.
Ça ou ça.
Je suis de crie,
ça fait de la misère avec celle-là.
Ça ou ça.
Le What's Up podcast.
Le What's Up podcast.
Votre podcast anglophone.
Mon podcast anglo.
Il fait des affaires
ou il fait dire des affaires
pour le carré de sable.
Puis, il y a une affaire
qu'il fait pour mon podcast anglo
que j'ai vraiment aimé. Il prend
des moments qu'il aime, puis après, il les met
en jump cut.
Les podcasts, quand c'est drôle, c'est vraiment drôle.
Mais vu qu'on ne sait jamais
où on s'en va,
quand tu prends un extrait, tu es comme,
c'est bien long avant qu'il arrive au punch.
Puis lui, avec les jump cuts, ça sort
vraiment bien. Puis je lui ai demandé de commencer à faire ça pour les Mike Ward sous-écoutes. Ah, avec les jump cuts, ça sort vraiment bien. Puis j'ai demandé de commencer
à faire ça pour les Mike Ward sous-écoutes.
Ah, c'est cool, ça.
Copie tabarnak.
Il fait...
Il a fait une espèce
d'animation aussi. C'était quoi?
C'était-tu une aff une affaire avec un char?
J'ai-tu vu ça passer?
Peut-être que là, je suis en cours, c'est Edible.
Il y avait un auto.
Je ne me souviens plus trop.
C'était quoi?
Dave Godet, c'est ça.
C'est quand Dave Godet est venu.
Il avait fait...
Son affaire aux douanes. Il avait fait son affaire aux douanes, qui est une anecdote hallucinante.
Je me disais qu'il faut que l'Amérique au complet entende cette anecdote-là.
Mais je ne me rappelle pas qu'il l'avait faite en animation.
C'était-tu en animation ou c'était fixe?
C'était un peu de bête.
C'était un peu de bête.
C'était comme le film d'O.J.
avec Mélanger.
OK.
C'est le film d'O.J.
Mélanger.
En tout cas,
j'ai l'impression
que c'est génial.
Chris,
fait que là,
personne ne comprend.
J'aime.
C'est ça que j'aime.
Le monde à la maison
ne comprend pas
parce qu'il n'y a pas de micro
et le monde dans la salle
ne comprend pas
parce que ça n'a aucun sens.
Tout le monde...
Ça marche-tu pas pire,
votre podcast en anglais?
Vu qu'on est derrière un paywall,
c'est ça que là, moi et Pantelis,
on se demande si on va re-signer pour une autre année
ou si on va juste le mettre gratuit.
Qu'est-ce qui est le fun?
Les fans à Anthony Comia sont le fun en crispe,
sont intenses.
Puis on commence à avoir un petit fan base,
mais je pense qu'on va re-signer une autre année
avec eux autres,
puis après ça, on va aller gratuit.
Ou on va peut-être...
Je ne sais pas ce qu'on va faire.
Parce que je vois que ça a un impact, mais je ne sais ne sais pas ce qu'on va faire. Parce que je vois qu'on a... Je vois que ça a un impact,
mais je ne sais pas les chiffres qu'on a.
Vu que toutes ces affaires-là,
même affaire que Netflix,
ils ne te disent pas combien de monde t'écoute.
Je ne sais pas si j'ai 300 crainqués
ou j'ai 500 000 crainqués.
Je sais que sont 100 000 abonnés,
donc c'est maximum 100 000 personnes, mais je le vois qu'on sais que ils sont 100 000 abonnés. Ça fait que c'est maximum
100 000 personnes.
Mais je le vois
qu'on n'a pas 100 000.
OK.
Mais je n'ai aucune idée.
Je n'ai aucune idée.
Moi, je dirais
qu'on a à peu près
un dixième de sous-écoute.
Ça fait qu'on doit avoir
un 10-15 000
de monde qui écoute.
Mais j'ai du fun.
OK.
C'est le fun.
Puis toi,
tu as fait les...
Oui, oui.
Puis j'ai rencontré... J'ai rencontré... Comment il s'appelle? Il y en a un, il est handicapé. Lui,, t'as fait les... Oui, oui. Puis j'ai rencontré...
Comment il s'appelle?
Il y en a un, il est handicapé.
Lui, il m'avait fait...
Josh Blue.
Josh Blue.
Asti qui est drôle.
Il y a l'autre, le nain.
Oui.
J'aime ça que toi, tu décris le monde.
Un nain et un noir.
Puis les deux noirs.
Les deux noirs, le nain et le handicapé.
Oui, oui. C'était le fun à l'est, tu sais. Ben oui, en y repensant... C le nain pis l'handicapé. Ouais, ouais, ouais.
T'as le fun à nester.
Ben oui, en y repensant...
C'était comme si j'étais au cirque.
Y avait un nain firme.
Ben oui, en y repensant,
ça donne l'impression que tu voulais remplir des quotas, mon mec.
Ouais, non, mais...
Ouais, c'est vrai, hein?
Chris, j'ai eu aucun...
Tu sais, le monde chiale tout le temps
qu'il y a trop de gobelins. J'ai eu deux gobelins,
mais un gobelin handicapé
et un gobelin nain.
Et deux blocs.
Qui disait qu'il avait été dans
un porn.
Je l'ai trouvé, son porn.
Oui, et Jason
a mis
une photo.
Il a fait un screen grab de ça,
puis j'ai fait un succès.
Parce que l'humoriste Brad Williams, qui est un nain,
qui a deux specials sur Showtime,
qui va avoir un special sur Netflix qui sort au mois d'octobre ou novembre,
lui, il disait que la première fois qu'il était à caméra,
c'était un des figurants d'un film de Stormy
Daniels, la pornstar,
qui s'est fait fourrer par Donald Trump.
Lui, il jouait
un terroriste.
Il avait un turban
et un voile pour ne pas qu'on y voit la face.
Là, tu le vois dans le film.
C'est weird.
Après, il a changé le sujet.
Je ne sais pas si c'était par Sheldon Manvey. je ne sais pas pourquoi je n'ai pas posé mille questions de
comment tu as fait de pogner ce petit rôle-là, puis pourquoi tu as fait ce rôle-là. Puis parce
que c'est clair que si tu es acteur d'un film porno et que tu ne fous pas, c'est clair qu'il y a
de quoi qui ne marche pas.
Soit qu'il s'en est rendu compte
une fois rendu sur le set. Il s'est dit
pourquoi ce monde-là est au nu.
C'est peut-être ça. Il est allé auditionner.
Mais sérieux, moi, j'en ai vu un bout.
Je voulais voir Brad Williams là-dedans.
Il y avait du moyen.
Je me suis fait comme,
pourquoi vous donnez autant de misère
avec un film de cul
on l'écoute 5 minutes
puis après ça, c'est comme ok
ça peut être juste le gars
qu'il faut qui tient la caméra
puis ça fait la job
autant, mais il y avait du moyen
il y avait beaucoup d'acteurs
des décors, tout ça
il y avait des costumes
puis tout, Sacre!
C'était Desert Stormy.
Desert Stormy, c'est ça.
Desert Stormy, un chef-d'oeuvre.
Mais c'est là que tu vois, ça, c'était un des
derniers films avant que
le streaming HD embarque.
Par ça, c'était dans les années que
il y avait, si tu te crossais
sur Internet en regardant des photos
ou un vidéo, genre en ou un vidéo genre c'est
en 2.64 que tu sais c'est une image grosse de même fait que là tu sais ils pouvaient mettre du gros
cash pour les dvd mais à cette heure il y a plus personne j'espère en tout cas qu'il y a plus personne
qui dépense autant dans les productions de films de cul là ça arrête pas de se dire de bon sens. Oui. Bon, on va commencer.
Ça fait une demi-heure qu'on parle de porn.
Puis là, Pino est en arrière.
Il est comme, je suis encore un invité.
Est-ce que je suis arrivé le mauvais soir?
Là, on a deux invités encore cette semaine.
Encore une fois, il y en a un qui n'a jamais fait le podcast.
L'autre, il était probablement la plus grosse brosse de l'histoire de sous-écoute.
Même pire que Ger Alain, je pense.
Je pense qu'il a « Geralanisé ».
Je ne sais même pas si c'est une expression.
Mais c'est vrai qu'il était saoul.
C'était très plaisant de l'avoir.
Mais après, il est revenu et il était moins saoul.
Ce n'était pas aussi le fun.
Juste!
Non, il est tout le temps bon.
Sous à jeun, il est hallucinant.
J'aimerais ça
qu'on donne une bonne main d'applaudissement
pour Alex Forêt, Guillaume Pinault.
Salut, Alex, ça va?
Yes, comment ça va?
Ça va bien, ça va bien.
Fait que là, toi, t'es arrivé avec un breuvage.
Toi, pas de breuvage.
Non, je peux même pas boire, moi.
Toi, tu bois jamais ou tu bois un peu?
Ce que je bois jamais, je bois un peu,
c'est que je prends des médicaments pour ma tête
parce que je suis fou dans la tête.
Oh!
Bien sûr!
Non, mais ça, c'est de la sans-alcool.
Puis, j'ai une...
Bien, t'es sûr, là, de tout ça?
C'est ça, une pinte.
C'est rare, une pinte de sans-alcool.
Elle est sans-alcool?
Oui, OK, parfait.
Oui, elle goûte mauvais.
Vous me disiez ça aussi à mon premier podcast.
Non, c'est ça.
Je ne bois pas parce que je prends un antidépresseur
et ça mélange tout ça.
Aussi, je viens de gastrite parce que j'ai un estomac de personne âgée.
Si je bois, c'est de l'estimement.
Je ne dors pas.
Mais des antidépressants, de la boisson,
ça doit être un beau voyage.
Pas de vrai.
Il y a de quoi.
Sans joke, ce que ça fait, c'est qu'en fait,
quand tu prends de l'alcool, l'exorci-dépresseur,
ton corps n'est pas capable de l'éliminer par l'urine.
Ça fait qu'ils font plus effet.
Sauf que le lendemain, par exemple, ils ne font pas effet.
Donc là, tu es dans ta barnaque.
Ce n'est pas les antidépresseurs qui donnent justement une gastrite?
Non, ça, c'est juste que je suis fait une touche roche.
C'est vraiment juste ça.
C'est juste que j'avais étudié là-dedans,
puis je me demandais si les muscams...
Non, j'ai toujours eu une mauvaise digestion.
OK, parfait.
Fait que toi, t'as le système d'une personne âgée.
Oh oui, vraiment là.
Genre je ne peux pas manger de choux, rien.
T'as quel âge?
25 ans.
25 ans, puis tu ne peux pas...
Fait que toi, mettons, tu vas sur une date,
pis il faut que tu poses des questions de...
Hey, y'a-tu des choux?
J'imagine que t'enlignes ta date en conséquence, j'imagine.
Ah ouais, selon qu'est-ce qu'elle mange.
As-tu une mauvaise digestion?
Ouais, parfait!
Tu l'écris sur ton Tinder.
T'as l'air d'avoir une mauvaise santé.
Viens t'insister, baby.
Tu sais, ouais, t'arrives au Saint-Hubert,
ils font la salade de choux crémeuse traditionnelle.
Je vais juste prendre une tasse d'eau chaude.
Ça, t'es-tu rendu là à boire de l'eau chaude
après tes repos ou non?
Des fois, oui.
Ah oui? C'est bien?
Fait que tu bois une tasse d'eau.
T'as l'air d'un mec. Est-ce que tu sais que c'est magique? C'est de la chait que tu bois une tente, t'as dit, « T'as-tu vu que c'est magique? »
C'est de la chaleur,
ça fait du bien.
« T'as-tu vu? »
« T'es-tu dans une ligue
de shuffleboard? »
« Non, mais je fais de la couture,
sinon... »
« Ok, c'est vrai? »
« Oui, oui. »
« De la carolise! »
« Alex, tu vas le découvrir,
il a des cœurs à, ce gars-là,
il a plein d'atouts
que personne n'a. »
« Non, non, non. »
« Toi, il y a une affaire qui m'a tellement surpris.
C'est toi qui me l'avais dit.
Tu as grandi sur une ferme.
Est-ce que tu ne dégages pas ça?
Je suis au courant.
Pas à barnaque.
J'ai grandi sur une ferme.
Mon père est aviculteur.
Il y a des poulets pour la viande.
Comme hier, je suis allé faire du motocross.
C'est vrai? Il y a des photos sexyets pour la viande. Puis, oh oui, comme hier, je suis allé, j'ai fait du motocross. C'est vrai?
Oui.
Il y a des photos sexy de motocross.
Moi, je le suis sur Instagram.
C'est assez...
Tu es-tu bandé un peu?
Oui, bien oui, mais regarde, ça m'appartient.
Donc, tu étais en motocross.
Oh oui, c'est le motocross à mon frère.
Puis, tant qu'à faire, je suis allé là.
Puis, il est là aussi.
Pourquoi on n'a pas affaire?
Oh oui.
Oui, c'est ça.
Mais oui, je viens d'une ferme et tout ça.
C'est juste que je peux quand même aller au Simons tu sais
non non moi j'ai grandi sur une ferme aussi
ah ouais j'avais pas ça
as-tu tué des poulets pis tout aussi?
quand j'étais petit ouais j'en ai tué quand j'étais petit
c'est plus qu'on est jeune
c'était sur ta ferme ou c'était pour le fun?
non non c'était juste
ouais j'ai fait ça j'avais 16 ans pis j'étais tout seul dans le garage je filais pas
j'allais au pet shop moi j'appelais ça des pavais 16 ans. J'étais tout seul dans le garage. Je ne voulais pas.
J'allais au pet shop.
Moi, j'appelais ça des poulets.
C'est des perroquets.
Non, on va jusqu'à 80 ans.
Pas ça là.
Moi, mon frère avait... Je pense que c'est une des raisons.
C'est la grosse raison pourquoi je suis devenu végétarien
et après vegan.
Mais quand j'étais petit,
mon frère avait, à chaque été,
il achetait des poussins
puis après, il faisait
grandir puis après, il les tuait.
Puis lui, quand il arrêtait de faire ça, un été,
j'ai fait « Cré, je vais faire ça. » Il faisait
pas mal d'argent avec ça. Puis là,
à la fin de l'été, tabarnak,
de rentrer un
pic dans le crown de la poule,
j'étais comme « Tabarnak, il y a des manières
plus fortes.
On ne faisait pas ça non plus.
C'est quoi que tu faisais, tabarnak?
Moi, je faisais tout.
J'ai tué et après, j'enlevais les plumes.
J'ai coupé la tête
et je donnais ça au monde pour 15 piastres,
tabarnak.
Si tu dis que c'est fait de l'argent que ça,
il y en avait combien?
On en avait 50. C'était 750. Quand tu es kid, cest fait de l'argent que ça, ils n'avaient combien? On avait 50. C'était 750.
Quand tu es kid, c'est de l'argent, 750.
Mais 750 pour tuer 50...
Puis, il y avait-tu des poules pondeuses?
As-tu des poules pondeuses?
Faisiez-vous de l'argent sur les oeufs?
Non, nous autres, c'était juste...
Mon père avait des poules pondeuses
juste pour que nous autres, on mange des oeufs.
Mon père, c'est un farmer,
ce qu'on appelle en anglais « gentleman farmer »,
qui avait juste assez de vaches
pour qu'on ait du lait, de la viande.
Autosuffisant.
Oui, c'est ça.
Moi, quand j'étais ergothérapeute,
j'allais évaluer des postes de travail
de monde qui se blesse.
J'allais retourner voir si après ça,
ils pouvaient retourner sur leur poste.
J'avais un monsieur qui ne pouvait pas lever son bras
à plus de 90 degrés.
J'évaluais son poste.
Lui, il était accrocheur de poulet.
OK.
Chez Olymel. OK. Et là, il crissait. Il disait ça, ça, après ça, tu n'en manges plus de 90 degrés. J'évalue son poste. Lui, il était accrocheur de poulet chez Olymel.
Et là, Chris,
après ça, t'en manges plus de poulet non plus.
Parce que tu vois toutes les poules passer comme
deux lames rotatives.
Ça choque les têtes. Mais en tout temps,
quand ils voient la lame, ils sont plus wise.
Ils s'aiment la tête. Il y a un gars au bout de la ligne,
il s'appelle le Seigneur.
Mais pas le Seigneur...
Inclué qu'une machette. Le Seigneur, mais pas le seigneur... Non, non, le...
Incuré qu'une machette, esti,
qui lui va... Le seigneur, non, c'est genre une petite crise
de canif, là, pis lui, là, il...
Et il achève, tu fais...
Tu dois être désabusé de la vie en esti
à 8 heures par jour égorger des poulets.
Pis, là, sa job,
c'est de tuer des poules
qui sont trop intelligentes.
Des poules un peu wise.
Je suis plus intelligent que toi.
J'ai vu ça, moi.
Moi, c'est mon enfance.
Quand tu étais petit,
parce que tu as un look
personnage de film de Xavier Dolan,
tu étais-tu...
Je pense que c'est un compliment. un look personnage de film de Xavier Dolan. T'étais-tu... T'sais, t'étais-tu...
Je pense que c'est un compliment.
Non, non, je le sais.
Mais quand t'étais petit,
t'habillais-tu de même pour faire le train?
Non, non, le linge de ferme,
j'ai mon linge de ferme qui est juste du linge...
Ajusté.
Oh, oui, une petite trois pièces après ça
et mettre les deux mains dans la marde.
Non, non, j'ai juste du linge de ferme avec des bottes à capes d'acier, que je porte ça de même.
Non, ça c'est juste parce que je suis coquet.
C'est juste ça.
Je retiens ça de ma mère.
Il y a l'air d'un méchant des films des années 80, genre Pretty in Pink, un genre de James Spader.
Oui, oui, oui.
Il y a l'air de ça un peu, un méchant des années 80.
Tu fais fils de riche
que tu sais qu'à la fin du film,
il va crasser quelqu'un.
Moi, je trouve qu'il a l'air
du gars d'American Psycho.
Simon Harkin, c'est ça.
Il est fort en se regardant.
C'est sûr.
Il s'aime plus que ses conquêtes.
Chris, non.
Pour avoir consulté autant, non, je n'aime pas autant.
Je pense que tu vas devenir extrêmement
connu, mais pour les mauvaises raisons.
Sous le séjour, ce gars-là est probablement
un tueur pendant que je porte
mes pantalons fleuris.
Non, mais pour de vrai,
Luco Magnata, il avait la même chemise.
Juste...
Je suis la personne qui a le plus d'affaires ici.
Mais ouais, toi, à la ferme,
c'était pas toi qui tuais les poules?
Non, ben non, nous autres, c'est qu'on a...
Ben maintenant, trois poulaillers.
OK, vous autres, c'est un vrai business.
Ben oui, mais c'est mon père qui a fait en sorte
qu'il a pu me nourrir et me payer l'école.
Est-ce qu'on le salue? Comment il s'appelle?
Stéphane, salut.
Nathalie aussi.
Je vais te le dire, mon premier podcast,
je ne l'ai pas partagé parce que je ne voulais pas que mes parents le voient.
Tout le monde est salué tant que ça.
Tout ce que je fais,
tous les podcasts, les entrevues,
ils regardent.
Même dans une que je disais que j'aimais plus ma mère que mon père,
puis ils l'ont vue.
C'est bon que tu le rappelles à chaque podcast.
Je disais pas ça, c'est une question.
De toute façon, ils vont s'en souvenir, mon père va brailler.
Ça doit être la fun de ton père, d'apprendre que
c'est de même qu'il payait pour ça.
Mais je l'aime moins que l'autre.
Moi, je l'aime moins que l'autre. C'est une question, il fallait que je réponde un des deux, puis je vais répondre du quoi.
Parce que ma mère, elle l'aurait pas pris si j'avais pas dit elle, c'est sûr.
Ah ouais, non.
Mon père, lui, c'est un homme, tu sais, il est capable de t'offrir ça.
Mais je pense, je pense, c'est sexiste que t'as dit, mais c'est 100% vrai.
Moi, ma mère, tu sais, elle est morte, là, mais tu sais, si elle était encore vivante, puis je disais que j'aimais plus. Moi, ma mère, elle est morte, mais si elle était encore vivante
et que je disais que j'aimais plus mon père qu'elle,
c'est clair qu'elle se crisse une balle dans la face.
C'est clair.
C'est ça.
C'est pas tant ça que mes parents,
c'est vraiment comme les stéréotypes de l'homme et de la femme.
Mon père, il n'a même pas d'émotion.
Ma mère est très émotive.
Puis elle a les cheveux longs.
Es-tu capable de faire...
Fais-tu des câlins à ton père?
Non. Moi, je fais des câlins à mon père à père à ça mon père c'est un monsieur de même c'est très puis je me
rappelle les premières fois je faisais des câlins là c'était comme une agression
sexuelle pas ben puis était comme je me rappelle première fois j'ai fait un
câlin il a juste fait ok mon père aussi c'est un monsieur monsieur quand je fais un câlin il a les deux bras le long du corps
salut mon fils tu sais comme il embarque pas dans le game
c'est pas qu'on s'entend ça c'est un signe non verbal
il faut quasiment que tu le tiennes dans tes bras tu fais
si tu dis à quelqu'un crèyeront pas
c'est drôle que je fais drôle?
Non, je fais pas ça.
Les preuves d'amour de mon père, c'est quand il me parle de sa job.
C'est plus qu'il arrive.
Fait que je lui ai posé de la fin dans le pouloyer.
J'étais comme, ah ben, coudonc, il y a une nouvelle drill.
Il m'a la montre, je suis bien content.
J'aime ça les drills.
Fait que, ouais.
OK.
Pis c'est des poules à viande.
Fait qu'il y a pas de ramasser des autres.
Non, vraiment pas.
C'est qu'il arrive comme quand ils sont poussins.
Après ça, il t'offre un mois, un mois et demi.
C'est juste un mois et demi de venir.
Qu'est-ce que ce n'est pas cool comme vie?
Tu es bébé.
Tu ne voles pas.
Tu ne voles pas,
puis tu te fais tuer à un mois et demi.
C'est l'équivalent qu'on va avoir
comme 17-18 ans dans une vie de poulet à peu près.
C'est un peu moins.
Mais est-ce que, tu sais,
c'est des poulets que vous aviez,
est-ce que quand ils sont poussins, tu checkes le petit gars,
peut-être il parle ça?
C'est des Asiatiques.
Je ne sais pas, moi je travaillais.
Je travaillais.
Non, mais c'est vrai.
Attends, il va s'expliquer.
Moi, je travaillais.
Je travaillais dans, pas un poulailler, mais une ferme de dinde.
Puis il y avait, pour les dindes, je ne sais pas si c'est le même pour les poules, mais pour les dindes je sais pas c'est le même
pour les poules
mais pour les dindes
c'est juste
les asiatiques
qui font ça
pis c'est de père en fils
qui s'apprennent
qu'ils squeezent
le poussin
pour que le poussin
il chie
pis il regarde le cul
pis il fait
femelle, mâle
mais il passe
dans un blender
ceux qui se séparent
parce qu'ils veulent
juste avoir des poules
pondeuses
quand c'est des petits gars
ils les check
pis ils les mettent
pis c'est comme
un blender
les autres ils vivent à peu près une demi-journée nous autres qui se séparent parce qu'ils veulent juste avoir des poules pondeuses. Quand c'est des petits gars, ils les checkent, ils les mettent et c'est comme un blender.
Les autres, ils vivent à peu près une demi-journée.
Nous autres, pour les dames,
ce n'était pas ça,
mais ce qu'on faisait, c'est qu'ils se séparaient.
Moi, ma job,
c'était... Les femelles, les mâles,
ils ont de la peau. Dans la face, les femelles n'ont pas de peau.
Moi, ma job, quand ils ont tout de la peau,
ma job, c'était d'arracher le bout de peau dans le front.
C'est le bel job.
C'est comme les cheveux propres.
C'est quoi la fin?
Des Asiatiques qui squeezent?
Je ne trace pas ça.
Non, mais c'est vrai.
Pourquoi c'est juste des Asiatiques?
Là, ils m'avaient dit...
Le monde qui fait ça,
ils n'ont pas le droit d'apprendre
le truc à personne d'autre que leur fils.
Fait qu'il doit avoir...
Fait que les poules, c'est pour ça qu'ils...
Ils doivent avoir des...
genre des semi-asiatiques.
Puis après, de perdre...
Mais là, si on en parle, c'est le podcast,
visiblement. On voit plein de monde qui vont
entendre parler de la technique.
Mais si tu le googles,
google-le.
Parce que pour les poulets, c'est vraiment... Googlez squeezez poulet tradition asiatique.
Non, dingue.
C'est vraiment juste...
Je sais que l'antiponction est nette.
Quand les plumes sont de même, c'est un mâle.
Tandis que quand elles sont toutes alignées de raies,
c'est une femelle.
Vous autres, il n'y a pas d'asiatique qui regarde un truc.
C'est quelqu'un qui a mal un truc. En l'expliquant,
je suis sûr,
c'est juste un hostie
de famille d'Asiatique
à Québec,
un peu weird,
qu'ils checkaient
les ailes,
mais en squeezant
des culs.
Juste pour faire
« C'est un truc
de mon pays, ça! »
Vous pouvez pas comprendre.
Le monde de Québec
va comme « Oh, ils sont spécials en Asie, on va les laisser faire. » T'es-tu en train de googler ça, Yann? de mon pays, ça. Vous pouvez pas comprendre. Le monde de Québec, il faut être comme,
oh, ils sont spécials en Asie,
on va les laisser faire.
T'es-tu en train de googler ça, Yann?
J'aimerais ça,
parce que je veux
que tu t'écrives ça
dans ton...
Hé, pis je prendrais
le vodka Coke,
dire la place.
Ouais, moi aussi,
je vais prendre ça.
Vu que j'avais pris ça
pour rester agent à l'entrée.
Mais c'est bien de la glace.
Ben moi, je veux dire.
C'est quoi?
Ça serait chicken squeeze?
Non, c'est turkey...
Turkey...
Turkey Asian Squeeze.
Va dans Google Images.
Ouais.
Moi, il y avait un truc que je faisais
dans le temps que je travaillais
dans le poulailler,
que aussitôt que c'était des nouveaux,
puis c'était pas un poulailler,
mais c'était un hatchery,
mais aussitôt qu'il y avait un, c'était pas un poulailler, c'était un hatchery.
Aussitôt qu'il y avait un nouveau,
je leur disais tout le temps « Regarde comment le poussin,
ses pattes sont froides. »
Après, ils mettaient leurs mains de même
et je squeezais le poussin
pour que le poussin lâchisse dans la main.
En tout cas, ils sont rendus avec des machines.
Il y a un turkey squeezer.
Oh!
C'est vrai?
Il y a-tu une machine?
Puis c'est où qu'ils l'ont faite, cette machine-là?
En Chine, c'est-tu?
J'avais raison.
À Québec, dans la famille d'Asiatique.
Hé, Chris, ça veut dire qu'il y a une famille...
Il y a des Asiatiques qui ont perdu leur job
à cause d'un squeezer.
Ils ont brisé le secret, puis ils ont fait une machine. Je veux dire que quand ta job, cause d'un squeezer. Ils ont brisé le secret.
Avoue que quand ta job, c'est de squeezer
des poussins pour qu'ils chient,
tu te dis pas, un jour, ma job
va être remplacée par un robot.
C'est tellement
old school comme job
que tu te dis, je suis correct.
C'est pas la même réalité. Les Blanchards et les immigrants
volent des jobs. Les immigrants cherchent que les robots
volent leurs jobs. Les robots volent nos jobs.
Ça va bien.
Mais ceux qui étaient bien payés, vu que c'était
les seuls qui savaient.
Ça, on manque, non?
Ça, c'était où, ça?
Ça s'appelait le Québec Turkey Hatchery.
C'était...
En français, je ne sais pas c'est quoi le nom.
Mais c'était une famille anglophone
qui avait ça.
Ils engageaient tous les jeunes en anglais pour travailler Mais c'est une famille anglophone qui avait ça.
Ils engageaient tous les jeunes anglais pour travailler là.
C'est une crise de bonnes jobs.
C'est super payant.
J'aimais bien ça.
Ça, je n'aimais pas ça
parce que ça me faisait mal.
Quand je ramassais,
quand je cueillais,
je ramassais les oeufs,
ça, j'aimais ça. C'est facile
comme job. Tu pousses
des dindes pour qu'ils sortent du nid, tu vas
leur oeuf.
Non, mais c'est ça. C'est ça. Tu marches,
pis ils sont tous assis,
pis là, tu rentres, pis tu fais juste
les pousser.
Ils tombent par en avant, pis ils ont
pas de bras pour se retenir. Ils tombent par en avant, qu'ils ont pas de bras, pis ils se retenaient.
Ils tombent par en avant,
tu prends l'oeuf, pis là, eux autres,
ils font juste se reculer,
pis là, ils couvrent.
Ils seraient rien.
C'est traumatisant.
Ma job, c'est de voler
des oeufs.
J'ai un de mes amis,
il avait une grange, pis des fois, les bas de grange avec fac la tête j'ai un ami mais il y avait une grange
vite et il a des fois les bas de grange c'est avec le sol ce pas super égal
puis il se rendait compte qu'il avait comme tout un vieux monsieur pour un
itinérant qui venait comme chier ce bord de la grange
ouais un soir ils sont sont mis cachés dans grange puis on met une pelle
quand le monsieur chier ça a tombé dans la pelle, pis ils l'ont ramené. Fait que là, quand le monsieur s'est retourné,
il a fait,
« Chris,
c'est ma grille,
j'ai chié!
C'est ça,
j'ai chié! »
Pis là,
il avait plus de marbre,
parce que tu regardes tout le temps
si t'as chié.
Ça l'a fait capoter.
Ça doit être la même chose
qu'ils vivent,
les dindes.
C'est...
Je sais pas si c'est exactement ça
qu'ils vivent,
mais ça doit pas être loin.
Hé, le sans-abri...
Mais ton chum, il n'est pas dédaigneux
d'avoir de la marde de sans-abri sur une pelle.
C'est une pelle en métal.
Ils en pèlent de la marde, eux autres, dans les fermes.
Mais le sans-abri, il y en a-tu du papier de toilette?
Quand tu chies sur le bord d'une grange,
je pense que t'essuyer, c'est le moindre de tes problèmes.
C'est le coin de la grange.
Je ne sais pas.
Je suis désolé.
En vrai, c'est pas de vrai.
Ah, c'est ça.
Ça marche bien.
J'ai des écharpes dans les fesses.
Calisse, hein?
Calisse.
Pour de vrai,
un gars, quand t'es rendu à chier
sur le coin d'une grange,
tu dois pas acheter du papier de toilette.
Ça doit être des branches.
Ça doit pas être dans la pyramide de Maslow.
Oui, oui.
Tu dois manger, chier, dormir, j'imagine.
Je veux acheter du crack, du cotonnel. Tu dois comme manger, chier, dormir j'imagine.
Je veux acheter du crack, du cotonel.
En même temps, un itinérant qui avait une grange pas loin, c'est un itinérant de village.
Je peux pas te dire.
On a un petit peu, quand même nous, en Saint-Hyacinthe, des itinérants...
Mais je comprends pas comment...
En volant...
Je comprends pas comment... En volant...
Dis-le!
En volant sa marde,
comment ils ont réglé le problème?
Je veux dire, attends.
Ils ont dû.
Ils ont jamais dû revenir après.
Je sais pas trop.
J'ai pas poussé l'anecdote plus loin là-dessus.
Mais ils ont ramassé sa marde.
Il a tilté et il est parti.
Peut-être qu'il s'est fait attraper
par un chambre en rue après.
Moi, je suis sur le coin d'une bâtisse et je regarderais et il n'y aé sa marde, il a tilté et il est parti. Peut-être qu'il s'est attrapé par un char dans la rue. Moi, par exemple, je chiais sur le coin d'une bâtisse.
Je regardais et il n'y a plus de marde.
Je faisais comme, je vais tout le temps chier ici.
C'est la meilleure place pour chier.
J'ai senti ma crotte sortir.
J'ai regardé.
Ça sortait, ça sortait.
Il n'y a rien.
Ça aurait été drôle que tes amis aient un petit sac en plastique,
comme pour un chien,
puis fait juste ramasser la crotte.
La crotte, après la crotte, je dis,
viens ici, mais ramasse ta marde.
Mais je sais pas, là.
On peut en parler vraiment plus longtemps, Yann,
si t'as d'autres questions, là, mais...
Ouais, j'aimerais ça qu'on enquête là-dessus.
Google, Google ça aussi.
T'as googlé les Asiatiques qui squeezent des fesses.
Google les sans-abri de Saint-Hyacinthe.
Y'avait-tu
un nom phoné?
J'ai remarqué les sans-abri de région,
ils ont tout le temps des surnoms ultra-insultants.
Non.
Mais nous, on avait,
y'avait quelques sans-abri,
y'en avait un qui était comme le punk du village.
Y'a eu un Mohawk jusqu'à sa mort, vert fluo, pis lui, c'est
ça, c'est qu'il enseignait au cégep dans le temps, pis je pense qu'il y a un de ses
élèves punk qui s'est suicidé, pis de là, il a tilté, il a fait « Moi, j'enseigne
plus, je deviens punk, je vis comme lui. » Pis il est peut-être même pas mort, ce
monsieur-là, il est encore senti à la scène, moi, je reste plus là, là, mais...
— Y'a de quoi de triste de devenir punk quand t'es déjà monsieur?
Si tu calmes, plus ça va, moins t'as de mohawk.
Il était plus ici sans mohawk. Il était dans sa couronne.
C'est comme une clôture.
Il y a des pics là. Sacrement.
Le mur.
J'imagine ça pour le peu de punk justement avec une benne
et une moustache
il y a son Winnebago
tu sais
on avait ça
nous autres
à Saint-Hyacinthe
c'est genre
les punks
les motards
pis les preppys
moi j'ai déjà vu
à mes premières sorties
de bar
dans un McDonald's
à Saint-Hyacinthe
une bataille
punk-motard
des coups de skateboard
dans la gueule
les motards
doivent avoir détruit les punks.
Les punks, c'est si.
Les punks, on avait des skateboards.
Ça a mal tourné pour les motards.
C'est la première fois de ma vie
que j'ai vu.
C'est pas moi qui l'ai faite.
C'est pas moi le redneck.
C'est parce qu'il y avait une fille
qui avait un de son chums moteur
qui allait se faire péter la gueule.
Elle donnait des coups de sacoche.
Le punk s'est dit que ça frappe.
Elle doit s'attendre à se faire frapper aussi.
Hey man, il t'a le connecté. Je me suis dit, oh mon Dieu.
Moi, je m'en allais avec Croquette,
je suis comme, wow.
C'est débile, c'est live.
Ah ouais, j'ai vu ça.
C'est après ça qu'ils ont mis
un espèce de petit gars de sécurité.
Ben, pas un gars, un gros gars de sécurité au McDonald's.
T'étais-tu sur sa terrasse ou t'étais dans le Mc Donald's?
Ah non, non, oui, tu vois, il y a une petite terrasse au Mc Donald's.
Mais non, j'étais dans le Mc Donald's, là.
Chris, il y a de quoi de magique, parce qu'en plus, c'est un spectacle,
pis toi, t'as la sécurité d'avoir une slide.
Fait que t'étais comme ringside UFC, esti.
J'avais les meilleures billes, honnêtement, où j'étais placé, c'était le cœur, hein.
Ah, c'est... mais... hé, pis j'ai vu, là, mett, mettons, je me rappelle, le gars avait un piercing dans le sourcil, un des punks.
Voir ça arraché, patelard, c'est le sang dans son...
C'était le cœur, j'ai vu tout ça, j'avais 19 ans, c'était un de mes plus beaux souvenirs à la vie.
C'était beau ça, vous-même, c'est vrai?
De loin, un de mes plus beaux souvenirs.
Mais ça me surprend que les motards ont perdu contre les pancras et les
pentes d'habitude sont minces puis des matins c'est le nombre
ok c'est une note c'est tu deux matins
les débitent
sa part dans gold wing avec sa femme il ya 18 points qui reviennent au col
lycéenne non non il est honnement, c'était peut-être genre...
Je pense qu'il y avait, on va dire, 8 punks, puis 4 motards.
C'est vraiment les colts de cuir.
Puis ils étaient tout avec leur blonde, fait que tu sais, il y avait des filles.
Il était 8 contre 8, mais il y avait 4 filles, dont juste une qui s'est présentée au combat.
Puis que ça...
Oh là là là là!
Puis il y a personne qui est sorti pour l'aider Quand la fille a mangé un coupons insuliné
Ben c'est parce que
Ben pas moi
Non mais c'est parce que
C'était trop violent
C'était pas clean
Pis là je me dis tu veux pas prendre un coteau
Je sais pas comment dire
Moi je suis un petit momoun quand la bataille éclate
De toute façon là
Fait que j'ai juste comme observé
Pis j'ai pas comme wow
J'ai capoté pis là finalement la police est débarquate de toute façon. J'ai juste observé. Je n'étais pas comme « Wow! » J'ai capoté.
Finalement, la police est débarquée de partout.
Les mentors sont partis.
Je me rappelle avoir vu deux partants courants.
Je les ai recroisés en partant en char
qui boitaient pas loin du parc Saint-Joseph.
Mais c'est ça.
Je ne sais pas la fin de ça.
Personne ne s'est fait arrêter.
Chacun est parti de leur bar.
Tout a frappé lui, lui a frappé lui, personne ne porte plainte.
Crisez votre gant à chacun de votre bar.
Ah oui, c'est de mauvais policiers, ça.
Mais tu sais, en même temps,
ils peuvent arrêter les fesses.
À 3h du matin, ils s'entorchent.
Ils sont comme, ben, vous êtes chauds,
vous êtes fatigants, allez-vous-en.
C'est ça. Vous avez vu ça? C'est carré, hein?
Fin. Bon.
C'est dans quel coin
la ferme que tu as grandi? Moi, c'est Saint-Mélanie, c'est en haut coin la ferme que t'as grandi
moi c'est Saint-Mélanie
c'est en haut de Joliette
comme à 20 minutes de Joliette
dans le nord
ok
c'est un petit village
c'est comme dans la Naudière
c'est dans la Naudière
c'est le village
où Yves Lambert vit
avec Jean-Paul Daou
c'est le fort
oui oui
il y a un gars qui fait du trad
puis un poète
ouais c'est un poète
qui habite là.
Je le sais juste qu'il existe parce qu'il est à Saint-Mélanie.
Sinon, je n'ai jamais lu de ses poèmes.
Mais il est très dandy. Je connais ça.
OK, c'est tout.
Mais sinon, c'est comme à côté de Saint-Jean-de-Mata.
C'est vraiment le fun.
C'est juste du bois, des petites montagnes et on est bien.
Tu es resté là jusqu'à quel âge?
Jusqu'à 19 ans.
19 ans, 2012, j'arrivais ici
pour faire l'université que j'ai lâchée pour s'en faire à l'école de l'humour. Tu'arrivais ici pour faire l'université
que j'ai lâchée pour pouvoir faire l'école de l'humour.
Tu étudiais en quoi à l'université?
J'étudiais en écriture, scénario, création littéraire.
Juste parce que je me sentais pas prêt
d'aller faire l'école et de lancer un humour.
Je le trouvais pas assez brillant.
J'avais pas assez de connaissances.
J'allais faire ça, qui était finalement une erreur
parce que c'était de l'hostilement.
T'as pas besoin d'être brillant pour être humoriste.
Un humoriste brillant, je comeback. T'as pas besoin d'être brillant pour être humoriste. Un humoriste
brillant, je pense,
t'as aucune chance.
C'est juste que j'ai toujours...
Non, mais t'sais,
t'as juste besoin de
dire des choses drôles.
Oui, non, je suis absolument d'accord.
Parce qu'en même temps, j'ai toujours eu...
Je suis un gros comedy nerd dans la vie.
J'ai fait plein de gens que je trouvais vraiment brillants.
J'étais comme, « Chris, faut que je vienne que j'étude dans quelque chose
pour être capable de dire des affaires aussi brillantes que ça. »
J'ai fait ça.
Finalement, non.
Je commence à prendre des pellules.
Ça ne va pas bien.
OK.
Mais tu ne peux plus boire.
Non, je ne peux plus boire.
Ce n'est pas une mauvaise chose, je dirais.
Je me marmonne un peu dans la vie.
Je suis sous-sur-seinte.
Ça fait que je parlais de croche et je n'étais pas tête.
OK.
Oui.
C'est nouveau. C'est nouveau. C'est ceseine, ça fait que je parlais de tout croche et je n'étais pas tête. OK. Oui. Ça fait que c'est nouveau.
C'est nouveau.
C'est ce qui m'a fait
être le plus connaître,
mon chum.
C'est nouveau.
C'est nouveau,
les antidépressants,
ça veut dire.
Oui, ça vient de faire un an,
il y a une semaine peut-être.
Ta dose,
es-tu correcte?
Moi, je suis tombé
pile dessus
la première shot,
ce qui n'arrive jamais.
Je suis vraiment content.
Je pensais comme passer
un six mois à faire des essais erreurs de pilules puis avoir des problèmes des pantalons finalement
des problèmes d'un pantalon de direction de l'action dans tous les cas ça ne va pas Oh yes, je suis bandé! J'ai écouté bien les humoristes américains
qui comptaient justement que...
Parce que c'est comme ça que je me suis fini par essayer.
Un gars comme Chris Getter,
qui a fait le show Career Suicide,
qui a fait un HBO special,
fucking bon, je vous le conseille à tous,
qui compte qu'à un moment donné,
il essayait des antidépresseurs
et il fallait qu'il prenne aussi
un relaxant musculaire avec ça.
Sauf que ça faisait qu'il venait de l'eau
à très basse pression.
C'est comme juste des gouttes qui tombaient.
Il trouvait ça vraiment bizarre. J'étais comme, bon, je m'embarque basse pression. C'est comme juste des gouttes qui tombaient de sa graine. Je trouvais ça vraiment bizarre.
Je me suis dit que je m'embarquais dans un air.
Finalement, non.
C'est du Stella Bram que je prends.
Ça a marché tout de suite.
Ton sperme est normal?
Mon sperme est parfait.
Il est good boy.
C'est bon, hein?
Ah ouais?
On peut faire ça après ça de temps en temps.
J'en ai un petit divan.
Sérieusement, moi, Alex,
on est rendu avec le même gérant, mais cet été, j'allais le voir au ZooFest.
Ça a été vraiment mon coup de cœur.
J'ai dit à Max, on a vu le show en même temps, mais il était cœur.
C'est comme une espèce de révélation.
Il faut que tu vois son show, Mike, il était cœur.
Il commence avec ça, il parle de ça.
Il fait comment, je suis un antidépresseur, je m'en calisse. C'est vraiment bon.
Allez le voir tout le monde.
Alex Forêt, il est écoeurant.
Tu viens de gagner le concours de l'Abitibi.
Oui, j'ai gagné Val d'Or le premier prix, le prix du public.
C'est Pierre-Yves qui l'a gagné.
Comment?
Il fait du rap.
Il a dit ça.
C'est vraiment une grosse clap.
C'est le fun que tout le monde vient en marquant.
C'est le fun que vous encouragez la relève.
Il ne boit pas,
puis moi, j'ai un feeling qu'il vient de l'eau.
Je ne l'obtient pas.
Je ne crois pas qu'il vient du sperme.
Je te montrerai tantôt.
Mais oui, parfait.
C'est un plan.
Ça va être dans mon agenda.
C'est ça, gagner Val d'Or.
J'ai aussi les coups de cœur de l'équipe Zoufess.
Mais en même temps, ça ne sert à rien. Mon but, c'est juste de faire des d'Or. J'ai aussi les coups de cœur de l'équipe Zoufess. Mais en même temps, ça ne sert à rien.
Mon but, c'est juste de faire des shows.
Je suis content de pouvoir faire mon show.
Non, mais c'est le fun.
Oui, c'est le fun, l'aspect de reconnaissance.
Des prix, ça ne veut rien dire, mais c'est le fun.
C'est mieux gagner des prix que d'avoir du monde qui fait « Ah, c'est-tu pas lui? »
Il dit quelque chose dans son show.
Honnêtement, depuis 2011, ça fait sept ans que je fais ça.
Il a dit quelque chose à la fin de ton show, ce n'est pas un punch, je passe 80% de mon temps à écrire sur Facebook,
de venir me voir en show, puis le 20% du temps, après ça, je passe à écrire ce show-là,
ça devrait être l'inverse, j'aurais passé plein de temps à écrire et ne pas me voir,
mais à ce temps-là, c'est un peu rendu ça pour nous autres, la réalité. On passe un temps à écrire des jokes sur Facebook.
« Est-ce que c'est drôle? »
Je fais un show, il ne manquait pas ça, il ne swipe pas.
Je trouvais ça vraiment intéressant.
Je fais comme « Chris, c'est vraiment notre réalité. »
C'est vrai qu'on n'a pas le choix.
Venez nous voir!
C'est ça qui est particulier maintenant.
Il faut être une pub de soi-même avant d'être soi-même pour faire la scène.
C'est impossible quasiment de juste faire des shows pour faire des shows,
compter des jokes.
Il faut être partout. Mais en même temps, il y a des personnes qui profitent de l'humour pour faire des shows, compter des jokes, voir peut-être partout.
Mais en même temps,
il y a des personnes
qui profitent de l'humour
pour faire une pub
d'eux autres
à ce même moment-là.
Bref, les gens trippent.
On va parler de marde
bientôt.
Je suis content
d'avoir le podcast
pour ça.
Moi, quand Snapchat
est arrivé,
j'aimais ça Snapchat.
Après, j'ai juste arrêté parce que j'étais écoeuré.
Mais quand Instagram a commencé,
les stories, ça ne me tentait pas.
Ça ne me tentait pas.
J'ai vu bien du monde de ma génération
qui en font.
Je le vois que ça ne leur tente pas.
Je vois qu'ils ne comprennent pas trop comment ça marche.
Moi, j'étais avec Pat Grou tout l'été à la radio.
Je voyais Pat.
Là, on fait une story.
Là, on est en live. Pat Grou, on embarque, on le fait tu sais je voyais Pat là on fait une story pis nous mais là là on t'enlève
là j'ai dit
ouais ouais Pat Grou
on embarque
on le fait
je voyais qu'il y avait
des trucs
là tu sais que j'ai mis
un filtre
oui oui
mais il est bon
là maintenant
il est vraiment bon
suivez-le Pat Grou
il était curiant
mais tout ça pour dire
que je comprends
la part des stories
même moi au début
j'étais quand
mais je me rends compte
que quand
parce que quand tu passes
10 000
tu peux voir tes statistiques
pis là tu te fais crisse
il y a 6000 personnes qui ont checké ma story ou qui l'ont swipé Puis là, tu te fais « Chris, il y a 6 000 personnes
qui ont checké ma story
ou qui l'ont swipé
et qui s'en collent le sein.
Mais il y a quand même
plus de monde qui regarde ça
que ton contenu Facebook
maintenant,
ces affaires-là.
Je trouve ça pertinent
d'utiliser ça.
Mais moi, je me sers juste
à cette heure du podcast.
Oui.
Mais ça, le podcast,
c'est pour nous.
En tout cas, pour moi,
ça a été...
Ben, Chris,
ce n'était pas élogieux
de ma part,
c'est la chose dont on me parle le plus.
Même que je roule mon rodage
de premier One Man Show,
il y a plein de monde.
Le monde qui reste à la fin des shows,
ils font « On t'a vu au podcast,
on voulait voir c'était quoi ce show-là. »
Ça fait deux ans, le podcast.
On m'en parle.
On avait fait en plus,
après qu'on a fini le podcast,
on a vu qu'il ne nous restait plus
de disques durs.
On avait continué une heure de plus.
C'était un délire.
J'avais un schiste du monde.
Moi, j'étais sous scrap.
Je n'étais même pas à moitié de toi.
Pour moi, c'est ça mes plus beaux moments.
Moi, j'aime ça.
J'aime ça être fucked up, mais pas être le pire.
Ah non, je comprends.
Juste que je préfère un ci qui est ouvert.
Mais tu travailles-tu bien l'alcool, Guillaume?
Ça faisait un an qu'il avait pas bu.
Pis là, il a bu
à la même vitesse que moi.
C'est une mauvaise idée.
Il prend un petit garger.
Je peux prendre un petit garger, c'est correct.
À ce soir, j'étais nerveux.
C'est longtemps que je ne l'ai pas fait.
J'ai bu deux petits verres de rosé avant de venir.
Je vais déjà être dedans.
C'est le fun. J'étais à deux verres.
Tu es sur les Vodka Coke Diet?
Très con. J'ai découvert ce drink-là ici.
Je ne suis plus capable de tolérer rien d'autre que vodka coke diet.
Je bois du rhum.
Je viens violent.
Pour le reste, c'est tout ma crise à terre sauf du vodka coke diet.
Ça fait honte à ma blonde.
On va en voyage.
On va dans un restaurant.
On va dans un restaurant.
Il dit, « Do you have Diet Coke and vodka? »
Le gars fait comme, « Ouais, mais tu sais
qu'on a des gars qui jonglent avec des bouteilles
et ils peuvent avoir ton drink que tu veux. »
Je dis, « Non, on va prendre du vodka Coke. »
Moi, ce que j'aime en plus de vodka Coke,
c'est que Roman Coke,
j'aimais vraiment ça dans le temps,
mais c'était juste bon avec du Appleton ou du Havana Club. Mais vodka, Roman Coke, moi, j'aimais vraiment ça dans le temps, mais c'était juste bon avec genre du Appleton ou du Havana Club.
Mais vodka,
ça pourrait être...
Un gars en prison
aurait pu la faire dans les toilettes.
Ça goûte pareil.
Il n'y a aucune différence.
Je ne sais pas si tu conduis, toi, mon chum.
Ces clés-là, ne prenez pas pour conduire.
Bref, excuse-moi.
On parle au public.
Si jamais vous pensez qu'on parle dans le noir,
à la TV, il y a du monde.
Il faut pas dérirer en canne.
Mais ça va? T'es-tu correct?
Bon, parfait.
Incroyable.
Tu savais pas que t'allais te faire juger.
Lui, soit il vient au podcast,
il est sous mort,
ou il est à jeun,
mais il juge
le monde.
Le gros...
Je m'étais fait ramasser. C'est ça l'autre affaire.
Tu vis... Après le podcast,
tu vois les commentaires
en dessous. Il ne faut pas lire les commentaires.
En plus, les commentaires
du podcast
sont moins
violents que
l'Internet en général.
Mais des fois, quand ça vire violent,
ça vire violent.
On m'avait traité de transphobe.
Transphobe? Comment ça?
J'aime que tu le regardes, lui!
Non, mais...
On m'avait traité de transphobe.
J'étais comme, mais voyons!
J'avais réécouté et j'étais comme « Ben... »
On avait parlé, j'en ai parlé dans l'autre podcast aussi, je ne vais pas me répéter,
mais on avait un peu parlé du gars, tu sais, Angel, je ne sais pas quoi.
Buck Angel.
Buck Angel, tu sais.
C'était avec Michel, on était à Val-d'Or.
Puis Phil Roy, il voulait que j'écoute un film d'un shemale qui botte Buck Angel.
J'ai fait « Je ne regarderai regarderai pas ça moi, Chris. »
Il était comme « Est-ce que tu n'es pas game? »
Non, mais ça ne me tourne pas de voir un gars-fille fourrer une fille-gosse.
Je ne suis pas transphobe.
Je n'ai pas besoin de regarder ça.
J'ai d'autres sites.
Il aurait fallu que tu dises « Homme trans et femme trans » par exemple.
Ça, c'est transphobe.
Faut que tu dis homme trans puis femme trans par exemple Ça ça transphobe
En plus c'était le seul hétéro qui a fait les olympiques gays
Ça y est
T'as fait ça?
Ça aussi je l'ai parlé au premier podcast
Il a représenté le Canada
C'est les Outgames
J'avais joué aux Outgames
J'ai joué pendant quatre...
Mais là, on le fait très vite.
Quatre mois dans une équipe homosexuelle
sans jamais m'en rendre compte.
T'es le seul gars qui a pris...
Je peux pas m'en faire pour transphobes.
Je le vois pas.
Tu le voyais pas pour vrai.
Non!
La seule affaire,
pis le pire,
si tu vois, c'est même pas un bon argument,
c'est que notre goaler était tout le temps en kilt.
Pis ça a pas rapport,
mais j'étais comme... Ben voyons, Simon, c'est l'hiver, pourquoi t'es en pas un bon argument. Notre goaler était tout le temps en kilt. Ça n'a pas rapport.
Voyons, Simon, c'est l'hiver.
Pourquoi tu es en kilt?
C'était ça. Ce n'est pas parce qu'il était gay.
Mais après ça, je vais des associations. Mais les gays ne sont jamais en kilt.
Simon était en kilt.
Peut-être que tu étais...
Tu étais-tu dans l'équipe écossais?
Tu étais-tu?
Je ne peux pas dire.
Bref.
Quand j'ai fait le numéro sur les hot games,
parce qu'après avoir fait le podcast, tout le monde m'en parlait,
j'ai fait un numéro là-dessus qui est dans mon show.
Il y a 10 monde qui viennent me voir et disent
« Mon gars, ça n'a pas de bon sens. C'est homophobe. »
Je dis « Christ, homophobe. Tu ne comprends-tu pas
le numéro? Je n'ai pas vu pendant 4 mois
que je joue avec des gays. Je ne suis pas homophobe. »
Rien. Ça fait mal ce que vous faites.
J'avais un numéro dans le temps.
Moi, dans le temps que je suis à Musique Plus,
j'avais fait une joke sur Patrick Swayze.
Quand il est mort, j'avais dit que je l'aimais.
Si j'étais gay, je le déterrais et j'y sucerais la graine.
En gros, c'était ça.
C'est plus un hommage que d'autres choses.
C'est plus un hommage que d'autre chose. C'est plus un hommage.
Ça a passé, mais après,
il avait parlé de moi à C'est juste la TV
ou C'est juste la télé.
Pis ils ont mis cet extrait-là.
Pis après, il y a quelqu'un qui a vu ça,
qui a fait une plainte à Musique Plus.
Pis là, Musique Plus a fait,
c'est pas illégal.
C'est pas vrai qu'il va déterrer pis la truc soit aisée.
Pis il soucerait la graine. Pis avait expliqué regarde c'est c'est un peu
d'essayer c'est légal au canada vu que les seules choses sont illégales sur le
câble c'est des paroles haineuses qui incite à violence puis explique sa
madame la madame avait fait une plainte aussi auTC. CRTC a dit la même chose.
Ils ont dit que ce n'était pas illégal sur le cadre.
Ça ne l'incite pas à la violence.
La madame a engagé un avocat.
Elle avait amené Musique Plus en cours
en disant que c'était des paroles haineuses envers les gays.
Elle disait que c'était homophobe.
J'en parlais dans mon show.
Le punch-out, c'était que j'ai été trouvé non coupable
parce que c'est l'affaire la moins homophobe
de l'histoire de l'homophobie, tabarnak.
Tu crées que je veux déterrer un mort
pour le fourrer, tabarnak. »
Puis, mais
c'est weird, tu sais comment le monde
voit de l'homophobie
des fois dans les places qu'il y en a
crissement peu. Parce qu'en même temps, les gens ont
vraiment une opinion négative de l'humour
en général, fait qu'ils vont toujours comme pointer ça.
C'est sûr qu'en même temps, il y a des gens qui ne l'ont pas aidé non plus,
mais quand ils peuvent trouver de la marde,
on dit qu'ils vont la chercher pour en déterrer le plus possible.
J'ai l'impression que des fois, tu sais,
tu entends souvent cette expression-là en anglais,
les trigger words, mais des fois, ils entendent
un mot, donc toi, ils vont te voir,
puis vu que tu dis
avec une équipe gay
ou une équipe homosexuelle,
ils sont comme, ah, Chris, ça va être homophobe, tabarnak ».
Mais ils ne prennent pas le temps d'écouter.
Moi, je trouve que tu devrais écouter.
Ce n'est pas parce que quelqu'un parle des gays
qu'il est contre les gays,
ou même, ce n'est pas parce que quelqu'un parle des gays
qu'il est pour les gays.
C'est comme j'ai un numéro où je parle de la masculinité toxique,
je trouve que l'homme n'a pas assez de liberté
de façon de même pour pouvoir être masculin.
Je dis que j'aime ça les brunchs
et que je n'aime pas ça fourrer.
Je serais un homme malgré ça.
Une fille m'a crié sexiste pendant que je faisais ça.
J'étais comme « Pourquoi? »
J'ai fait « Brunch, fille! »
La fille était juste saoule.
Elle s'en allait chercher à la marde.
Tu t'aimes les brunchs.
C'est ça l'affaire.
Tout le numéro,
c'est démentibuler un peu la vision
des gens qu'on a.
Les gens vont juste trouver de la marde
s'ils peuvent en trouver.
Mais il y a des gens qui sont contents comme ici, les gens s'assoient.
Mais oui, c'est vrai.
On fait un...
Pas un podcast, on fait...
Bon, ta gueule, toi.
Je pense qu'il disait bravo, je t'aime, Alex Forêt,
mais en même temps...
Mais non, moi, je fais un truc...
Mais c'est quoi que t'as crié?
Je sais pas, qu'est-ce que t'as dit?
C'est quoi que t'as crié?
Je pense qu'il y a du sexisme en joke,
il va falloir que tu le...
Mais...
J'aime qu'il a perdu toute sa confiance.
Il était comme...
Sexiste! Tu sais, dans sa tête, il disait... Ça va rire. Ça va avoir la crise. Après, je vais le dire à mes amis. qu'il a perdu toute sa confiance. Il était comme, « Successe! »
Dans sa tête, il disait,
« Ça va rire. »
Après, je vais le dire à mes amis,
« Mais là, à 38 minutes, 14 secondes,
la clap, c'était moi. »
Il a crié,
« C'est quoi que t'as dit? »
Il est juste sur son téléphone
en train de se désabonner du Patreon.
Ça me fait rire.
Moi, je suis un gros fan de méline colline puis quand ils viennent à
montréal je veux tout à voir un show puis un année il filmait tout leur show
parce qu'ils disaient on met une minute de chaque show dans notre dvd
puis quand on sort sa caméra j'étais bien au binaau
guillaume pinot plus que mon nom mais que dvd ça ça va être incroyable je
vais entendre mon nom. À quel point je suis loser.
Ils n'ont pas pris ce minute-là, soit du 100%.
Ils n'ont pas mis Montréal.
Ils l'ont juste pas mis.
T'as gâché Montréal. T'as scrapé Montréal.
Ils ne reviendront plus jamais.
Je faisais ça aussi. J'étais à la Wildwood
avec des chums quand j'avais 19 ans.
Il y avait plein d'Asiatiques qui filmaient
le boardwalk de Wildwood.
Quand je passais à côté, j'étais comme « tabarnak ». Ils me disaient, eux
dans leur vidéo, ils m'ont inquiété quoi qu'ils saquent et ils ne sauront pas ce que
ça veut dire.
C'est-tu dans le temps que tu avais des dreads?
Oui.
T'avais-tu des dreads?
Tabarnak.
Tu pourrais insérer une photo, Yann, c'est sur mon Instagram.
T'avais des dreads?
Ouais.
En quelle année?
Avant de rentrer à l'université,
c'était en 2003.
OK.
Ouais.
2004.
Comment long?
Je vais te montrer une photo,
parler, je vais te chercher ça.
C'est-tu tes vrais cheveux
ou c'était des rallonges?
Non, c'était mes vrais cheveux.
C'était ma blonde,
mon ex dans le temps
qui m'avait fait ça.
Elle, tu vois qu'elle voulait
se faire fourrer par un black.
C'est clair. T'as fait.... Elle, tu vois qu'elle voulait se faire fourrer par un blague.
C'est clair.
C'est la fête.
Je vais me fermer les yeux.
Je vais éteindre les cheveux.
Je vais imaginer que ça graine parce qu'il y a juste 11 ans.
J'aime pas tant ça que vous riez là.
On dirait qu'il y a plein de choses qui nous viennent
comme...
Je vais le trouver. Je trouver, attends un petit peu.
Mais parlez, parce que sinon...
Toi, t'as jamais eu les cheveux longs?
Non, le plus long que j'ai eu,
c'est comme les choses de mode de secondaire 2.
Tu fais comme, hey, je peux avoir les cheveux longs, ça a été ça.
Puis à un moment, je me dis comme, hey, c'est lettre.
Puis là, j'ai resté comme ça maintenant.
OK.
J'ai toujours eu la même coupe de cheveux en général dans la vie.
Depuis quel âge?
Mon Dieu, bien, genre depuis 15-16 ans.
OK.
Ça, c'est comme une modification de ça là.
Moi, je porte un peu de mes trucs mouautés.
Vichy, homme, la crème de face aussi.
La roche posée pour le corps.
La roche posée, c'est des assiettes de bonne crème.
Ouais, bon, regarde, je ne fais pas de ça.
La lépicard fait la job, hein? Je ne peux pas t'aider. Toi, c'est des assis de bonne crème. Oui, bon, regarde, je ne fais que ça. La Lépicard fait la job.
Je ne peux pas t'aider.
Toi, qu'est-ce que tu prends?
Je ne prends aucune crème.
J'avais acheté une crème
en Europe une fois
que j'aimais, puis après,
il ne l'avait pas ici. Vu que j'ai fait bon,
j'abandonne.
C'est assez
court comme
régime.
On ne pourra pas parler longtemps.
Je vais t'en parler longtemps.
Toutes mes cosmétiques.
Toi, tu te mets-tu des crèmes?
Moi, oui. J'aime bien ça, la crème.
C'est juste 25 ans.
Tu es trop jeune.
J'avais une meilleure peau.
Tu ressembles à Jean-Thomas Jabin, un peu, là-dessus, je trouve.
Mais t'as...
C'est comme des dreads, mais un man bon.
T'es comme...
C'est vraiment Bibier.
C'est très Bibier Geneviève, là, puis...
C'est très Bibier Geneviève.
Mais ça te fait vraiment bien.
Pour vrai, là.
La première journée que je sors avec mes dreads,
c'était la Saint-Jean, à Saint-Hyacinthe.
On recevait...
Je ne veux pas me tromper, mais je crois que c'était les colocs.
Je ne veux pas dire que c'était un hommage.
Je pense vraiment que c'était Dédé Fortin qui était là.
C'est en quelle année?
C'est en 2004.
Il est mort dans les années 90.
C'est un hommage aux colocs qu'on avait.
Je ne sais pas à quelle année il est mort, mais il était déjà mort. On a reçu des vrais colocs à'on avait. Non, mais je sais pas en quelle année qu'il est mort,
mais il était déjà mort.
On a reçu des vrais colocs à Saint-Hyacinthe.
Puis on a reçu après ça un hommage.
T'as reçu des gars
qui étaient des colocs.
C'était un combo effrayant.
Qui connaissaient les taux de notre dédé.
Je me rappelle juste que j'allais à Saint-Jean,
puis quand je suis sorti à Saint-Hyacinthe,
c'est à côté de la salle Juliette-Lassonde.
C'était dans le parking, en fait. C'est là qu'il y avait la Saint-Jean. C'est à côté de la salle Juliette-Lassonde. C'est dans le parking, en fait.
C'est là qu'il y avait la Saint-Jean.
Puis quand je suis arrivé,
tout le monde me demandait du weed.
« As-tu du weed? »
« As-tu du weed? »
Quand j'avais des dreads,
j'étais comme « Non. »
C'est tout.
Mais ça faisait bien.
C'est rare que les Blancs,
ça leur fait bien.
Il y en a.
Je me suis rasé, en fait,
en rentrant à McGill.
Parce que quand j'ai déménagé
le 1er juillet j'étais arrivé à mon appart je restais dans Hochelaga pas Hochelaga dans voyons
NDG non Côte-des-Neiges je restais dans Côte-des-Neiges sur Linton coin sans crise Côte-des-Neiges
mais quand je suis débarqué puis il y a eu quatre noirs qui sont traversés la rue avec un beatbox
là puis il y avait mon père mon frère sauf on est en train de déménager, pis il a fait comme, juste à dire,
c'est notre territoire, ça.
J'ai fait comme,
ok, mais face moi, je déménage ici, là, pis il fait,
non, non, tu comprends pas, là,
c'est notre territoire, mais moi, je pensais vraiment qu'il voulait pas que je déménage, là.
Ah, c'est pour
vendre la drogue?
Pis là, mon père, il dit, y'a-tu un problème, là,
parce que mon père, c'est ça, il fait comme,
ça me fait pas peur, là, que t'aies un beatbox
et que vous soyez quatre.
Il a fait « Non, mais c'est nous autres qui vendons ça. »
J'ai dit « Moi, je vendrais rien. »
Je comprenais pas qu'il me parlait de dope.
Il a fait « Non, mais la poudre,
c'est notre... »
Le lendemain, je me laisse couper les cheveux.
Ton père, il a-tu continué l'argument? Ça aurait été bon qu'il fasse « Si mon fils veut vendre, il a dû continuer l'argument.
Ça aurait été bon qu'il fasse. Si mon fils veut vendre,
il va vendre.
Faites pas peur.
Non.
Non.
Quand même.
C'est bon.
Ça doit être stressant, ça, pour vrai.
Je comprenais tellement rien.
Dans ma tête, je me voyais avec une petite pancarte de vente de garage. De quoi qu'ils me parlent, ces gars- vrai. Je comprenais tellement rien. Dans ma tête, je me voyais avec une petite pancarte de vente de garage. De quoi ils me parlent, ces gars-là?
Je ne comprenais pas.
En plus, tu déménages à Montréal pour aller
dans une école prestigieuse.
Puis là, tu te fais prendre pour un vendeur
de drogue.
C'est le lendemain que tu t'es fait...
Je me suis fait couper les cheveux, en fait, pour deux raisons.
Un, parce que les gars m'ont fait un peu peur.
Deux, on avait des stages à McGill.
Je pensais qu'on n'avait pas le droit sur les lieux de stage d'avoir des dreads.
Parce qu'on va dans les hôpitaux, ces affaires-là.
Je pensais qu'on n'avait pas le droit.
C'est rare que ton médecin soit un rasta.
En plus, je te dis que je me suis rasé, mais c'est faux.
On avait coupé mes dreads dans le milieu et on avait démêlé le reste à la fourchette.
Ah oui?
Oui, j'avais les cheveux cassés, c'était la tenacité.
J'étais dégueulasse, mais bref, c'est ça.
Puis, c'était-tu compliqué pour te laver les cheveux?
C'est que moi, c'était mon ex qui m'a fait ça dans le temps.
C'est comme plein de noeuds et tout ça.
Une fois que c'est fait, il disait sur un site de mettre de la cire d'abeille
et tu brûles ça comme ça brûle tes petits
cheveux et ça tient tout. Moi je travaillais à la piscine, je me baignais dans le clore
et c'était pas mal ça qui gardait ça propre. Mais après, il y a eu ça deux mois et demi,
deux mois et demi c'était dégueulasse dans le fond de tête.
Ça sentais-tu?
Non, mais mon ex en avait aussi.
Ok.
Elle, ça sentait la citron.
Tout le monde qui vous voyait dev monde qui vous voyez ils vont partir en
van à part non mais on savait propre quand même
ok pas fait d'oreiller bref et de oui j'aime ça que tu es un couple que tu es
habillé pareil. Non, mais elle était un petit peu plus épi, là.
OK.
Elle te faisait-tu,
tu portais-tu des sandales dehors?
Elle portait des sandales dehors.
Non, mais tu sais,
elle en portait aujourd'hui.
Pas des sandales,
mais genre de Birkenstock.
Non, non, non.
OK.
Non, mais...
Non, j'étais...
Non.
Tu étais pareil,
sauf avec des... Oui, j'avais des drugs. OK. J'aimais bien ça. Parce que quand je suis parti... En fait, quand j'étais... T'étais pareil, sauf avec des...
J'avais des drugs.
J'aimais bien ça.
C'est parce que quand je suis parti...
En fait, quand j'ai été accepté à McGill,
moi, je viens de Saint-Hyacinthe,
c'est la place la plus francophone,
peut-être plus, mais pendant un bout,
c'est la place la plus francophone au Québec.
Puis j'ai décidé d'aller en Europe
pendant comme quatre mois.
Je suis allé trois mois en Angleterre
et je me disais, ah, ils parlent anglais là-bas.
J'avais pas comme... J'aurais dû aller dans l'Ouest canadien, mais je suis
allé apprendre l'anglais british qui ne m'a vraiment aucunement aidé. Je suis revenu
de là et j'avais les cheveux vraiment longs parce que pendant quatre mois, je ne me suis
pas coupé les cheveux là-bas. Quand je suis revenu, j'ai fait des dreads.
Ton anglais, tu l'as appris en Angleterre?
Mon anglais, en fait, je l'ai appris quand je suis rentré
à McGill. J'étais tellement pas bon en anglais, parce qu'en
angleterre, je l'ai pas appris, puis je suis parti avec un ami québécois,
fait que tout le long, on parlait en français ensemble,
il mettait ses mêmes chiffres pour qu'on se comprenne.
J'ai appris l'anglais... T'avais-tu la même coupe de
cheveux que lui aussi, ou c'était juste...
Les deux, on avait les cheveux longs, puis...
Non, c'est sûr. J'ai appris mon
anglais quand je suis rentré à McGill.
Le soir, j'écrivais tous les mots que je ne comprenais pas dans les cours.
J'ai cherché dans le dictionnaire, dans le métro, en revenant à la maison.
Il y avait une fille, Julie Kwan, qu'elle s'appelait.
Elle était capable de graver toutes les séries télé.
Elle m'avait gravé Fresh Prince of Bel-Air.
J'avais écouté les quatre premières saisons sous-titrées.
C'est de même que j'ai appris mon anglais.
Ah oui? Chris, il y a beaucoup de monde.
Eddie King a appris l'anglais avec Fresh Prince of Bel-Air.
On dirait que c'est une série...
Je me souviens que lui, ça faisait plus d'allure quand il disait
« That's dope! » Tandis que moi, c'est comme plus blanc.
Non, mais...
Mais en même temps, t'avais des dreads.
Fait que là, il était comme
« Ok, le M&M de Saint-Hyacinthe. »
Fait que c'est ça.
Là, au moins, c'est le fun, tu pupues.
Non, c'est ça Pis t'as jamais eu
Les cheveux longs
Après ça
J'ai
Oui mais jamais
Aussi long que ça
Quand j'étais
Pour avoir des dreads
Qui s'attachent
J'les avais aux épaules
Mais après ça
Non
Non
Pis le monde
T'écœurait-tu
Il disait-tu
Que t'avais de l'air de bébé
Ou tu sais
Vu que c'est juste
C'est quand j'ai vu
Les photos
Quand après J'ai sorti ces photos-là,
c'est plein de monde qui sont venus me dire ça.
J'ai fait « Ah oui? »
Mais dans le temps que j'avais ça, non.
Mais après, oui.
C'est punché par le soupe.
Moi, je ne pense même pas que c'est à cause des cheveux.
Je pense que c'est plus le nez.
C'est impossible un mélange de tout ça. Non, mais pour de vrai ça te faisait ben c'est rare de ne pas d'accord non non
pour de vrai moi je trouve ça il faisait ça donne un lot mais quand j'ai mettez le
souci spécial parce que vu que tu es attaché quand tu es mettez le site va
juste pointé partout mais non mais après je portais des gros bandeaux.
Je ne sais pas ce qui s'est passé avec moi.
Des bandeaux comme Yann,
mais je les mettais juste dans le front.
Comme large dans le front.
Mes dreads poppaient à chaque bord.
Ah, Chris!
Tu étais le rebelle du boy band.
Il n'y avait pas un des gars d'N-Sync
qui avait des dreads pendant un an? Ce n'était pas l un des gars d'N-Sync qui avait comme des dreads pendant...
Ce n'était pas l'autre qui avait comme des ramens en tête?
Non, Justin...
C'est Johnston.
Non, il y avait celui-là avec les cheveux bruns.
Je ne sais même pas si c'est N-Sync ou une autre bande de même.
Que le gars avait des dreads, mais des dreads ça de long.
Tu sais, le genre de gars qui a des cheveux longs comme moi
qui fait « Moi aussi, j'aimerais ça! »
Non, non, tu n'es pas prêt! »
« Non, non! »
« Je suis prêt! »
Dans le sud, il est revenu comme « T'as-tu vu ce qu'ils ont fait? »
« Je garde ça pour ma vie! »
Moi, j'y avais pensé.
Par exemple, quand j'étais jeune,
la première fois que j'avais vu,
vu que je ne savais pas qu'un blanc pouvait faire ça,
j'avais vu un blanc avec ça,
j'avais fait « Tabarnak, j'aimerais ça ».
Des dreads ou des tresses?
Moi, je voulais des dreads. Je voulais
des gros mottons.
Mais après,
j'ai fait... Le temps que mes chats ont commencé
à pousser, j'ai fait « ah non,
ça va faire mal quand
je vais dormir ». En plus,
j'avais un chat.
Des fois, les chats, quand ils ont des mottons, c'est comme des dreads. J'étais comme « Christ, dormir en plus tu sais j'avais j'avais un choc petit des folies les chocs en
tion des mottons ça c'est comme des dreads j'étais comme chris je le flat
ça il fait mal imagine moi dormir ça devait faire mal quand tu dois écouter
sur des temps qui font mal à un style a passé à tous les cheveux mais elle a
juste je parle de ça ça fait que ça fait 18 ans de tulle a pas 18 ans et oui 15
16 ans mais ouais ça faisait mal.
C'était dégueulasse.
Je suis content de ne plus en avoir.
Mais il n'y a pas Zach Poitras,
qui est un humoriste.
Souvent, l'open mic, il en a des longs jusqu'au cul.
C'est lourd en plus.
Moi, il était court.
Mais lui, ça doit étirer.
Lui, quand il est mouille, il faut qu'il se couche dans la rue.
On va attendre. Il part, mais il mouille, il faut qu'il se couche dans la rue. Il faut qu'il se couche.
On va attendre.
Il part, de manière...
Il s'est arrêté.
Il est juste à côté.
Il s'appelle Uber Eats.
Oui, je suis au coin.
Ton ex, elle a-tu gardé...
Elle les a gardés pendant un bout.
T'étais-tu encore avec quand t'es enlevé?
On commençait à sortir ensemble dans ce temps-là.
On était 12 ans ensemble.
Les dreads, un an et demi.
Mais les têtes d'oreiller,
ça vient dégueulasse.
Tu dors en cuillère, c'est cute, c'est le fun,
mais t'as ça dans la face. Ah oui, merci.
Moi, par exemple,
j'ai eu les cheveux bleus pendant une couple d'années.
C'est pas la fois
que t'es monté
sur le stage
réclamer le prix
les têtes dorées
quand t'as les cheveux bleus
sont dégueulasses
pis tout
tout chez nous
était dégueulasse
parce que
tu sais
le
du bleu
je sais pas s'ils ont inventé
des meilleures teintures
mais dans le temps
tu sais
aussitôt que tu t'accotais
sur quelque chose
ça devenait bleu.
Oui, oui.
Fait que, tu sais, moi, mes…
Surtout quand tu viens de la faire.
Oui, puis, fait que mes divans, ils étaient tous un peu tachés bleus vu que je m'accotais.
Mes têtes d'oreilles, tout était dégueulasse chez nous.
Tout était dégueulasse chez nous.
Bien, tes cheveux aussi, là.
Oui, oui.
Non, non.
T'as pas une meilleure idée mettons
non mais c'est parce que
quand j'étais petit
je m'étais dit
un moment donné
vu que
j'aimais les punks
quand j'étais petit
puis je me disais un jour je vais avoir les cheveux bleus
puis
quand j'ai eu les cheveux bleus
j'en avais 23-24 je vais le faire là parce que c'est là où j'aimais
parce que c'est pas tu l'assumais oui non je l'assumais au bout je l'assumais
j'ai eu ce rêve là quand j'étais en quatrième cinquième sixième année je me suis fou
de signer avec ma mère pour que j'aille les cheveux verts ok puis ma mère était comme
fais pas ça ça va être laid j'étais comme non j'ai vu pis j'ai fait une couple de cris
t'es-tu vert?
non
parce que moi
je me suis fait bleacher
on s'est rendu en quatre
si je me rappelle
c'était comme la grosse crise
mais toi il a fallu
tu te bleaches
pour être bleu
ouais moi il fallait
que je me fasse bleacher
les cheveux
pis après
une teinture
pis
ici c'est les conseils coiffeurs
si jamais
tout le monde
excusez-nous
on est parti
j'oublie des fois je parle juste à vous deux pis j'oublie que non non mais c'est sûr on parle coiffeurs si jamais tout le monde mais excusez-nous on est parti j'oublie des fois
je parle juste à vous deux
puis j'oublie que
non non mais c'est
on parle de coiffeur quand même
ouais c'est pas mal ça
le podcast
notre spécial coiffeur
ça serait hot
qu'on ait une commandite
on apprend enfin
cet épisode a été payé
par Alberto
Vital Sassoon
présent
j'ai jamais compris les mousses.
Maman en avait quand j'étais petit.
La mousse Alberto.
C'était comme...
Ça faisait une grosse crise de mousse.
Je me mettais ça dans les cheveux.
Ça changeait absolument rien.
J'avais des dreads, si tu me diras.
Mais ouais, ça existe plus.
La mousse, ça a été comme...
La personne qui a inventé ça,
ils ont fait...
C'est comme du gel,
mais ça marche moyen.
C'est comme du gel, mais si au lieu de tenir tu veux que tes cheveux soient gras.
C'est vrai pareil.
Mais il y avait, j'aimais ça de la mousse.
Il fallait que tu te shake.
Ça gonflait.
Moi je m'étais déjà dans les années de la mousse Je m'étais trompé
Ça ne pop en toute la même forme
J'avais pris de la crème à barbe
Je m'étais mis ça dans les cheveux
Ça marchait mieux
Parce qu'au moins
Ça sentait fort
C'est comme ça que tu as les cheveux bleus
Mais j'ai eu Les cheveux bleus, justement. Mais j'ai eu...
Oui, c'est ça. Les cheveux bleus,
j'ai aimé ça.
Tu l'as eu longtemps, de couleur.
Moi, j'ai arrêté des avoirs bleus quand quelqu'un
m'avait dit à un moment donné... Vu que c'était
dans les premières années, je commençais à être connu.
Puis il m'avait juste dit... Il a dit...
Toi, si tu n'avais pas les cheveux bleus,
tu ne serais pas devenu connu.
Puis là, j'étais comme... Tu es-tu en train de me dire, tabarnak,
que la seule raison que le monde
vienne me voir, c'est à cause de mes cheveux.
Puis là, je suis en tabarnak
et je les avais mis noirs.
À cause de ça.
T'es-tu bleu longtemps?
J'ai été bleu un...
Tu vas lui faire peur.
J'ai été bleu un deux ans.
Deux ans et demi, à peu près.
Parce que tu te démarquais.
Je comprends.
C'est peut-être chien ce que le gars disait,
mais c'est vrai qu'en tant que personnalité,
on te voyait passer à...
C'est plus facile
à me décrire.
Au lieu d'être le gars vulgaire,
j'étais devenu le gars aux cheveux bleus,
qui n'était pas mauvais.
Mais oui, c'est ça.
En fait,
ça ne change rien.
Ou si ça change de quoi,
tu ne devrais pas avoir de carrière.
La seule raison
que tu es capable de faire des règles de trois,
c'est parce que tu as une teinture.
Ce serait écœurant.
C'est comme si je commençais à jouer au bordel
avec les cheveux bleus la semaine prochaine.
Qu'est-ce qui s'est passé avec Pinot?
Moi, je ne l'assumerais pas du tout.
Ma blonde?
Si tu étais capable
d'assumer les dreads,
des cheveux bleus, tu serais capable.
C'est bizarre de dire que ça ne va pas avec mon style.
Même les dreads, ça ne va pas avec mon style du tout.
Mais dans ce temps-là, peut-être.
Ou c'est peut-être une affaire d'âge,
comme moi, à cette heure,
je me teindrais
jamais les cheveux, mais c'est parce
que je suis en quarantaine, ça serait
fucking weird que je fasse
« Asti, je vais ramener les cheveux
bleachés, puis des spots de léopard. »
Tu sais,
tu peux pas, là.
À 44 ans, il faut que t'assumes
on dirait que t'es une gérante
de magasin
ouais ouais
non c'est ça
c'est ça
ouais
mais j'aime
j'aime moins ton regard
de mépris
quand tu dis ça
j'avais pas
c'est pas mépris
j'avais pas
si tu jugeais moi
ou la madame
mais
non je pense
je me souviens des madames
que j'allais cssais peut-être.
Mais je ne savais pas, il n'y avait pas de mépris pantoute.
Non, pas du tout.
J'ai senti le mépris.
C'est la première fois que je suis sur ton podcast.
Ah, c'est-tu que je l'haïs, c'est ta colisse.
En fait, je peux dire en pleine face que c'est un épais.
Ça t'a pris
40 minutes pour faire
« Ok, on a fait le tour. »
Là,
je vais lui dire à moi.
Je pense.
Pour vrai.
Oui, peut-être que tu en as parlé sur d'autres podcasts
et je n'ai pas vu, mais il y a eu
l'espèce de querelle française.
Oui.
Tu en as-tu parlé déjà?
J'en ai parlé une couple de fois, oui.
Mais oui, c'est ça.
Il y avait un producteur que j'ai mal prononcé son nom.
Je pense que son nom, c'est Kader Aoun,
mais moi, je l'appelais Kader Aouin.
Je ne sais pas si...
Je pense que c'est Kader Aoun qu'il était ici
et que je l'ai fait barrer du bordel.
Parce qu'il volait à l'époque.
Tu sais, tout, tout, tout...
Ce n'est pas juste lui, le problème,
mais il a travaillé avec tout le monde
qui volait des jobs à l'époque.
Je ne le voulais pas au bordel.
Je trouvais ça malsain de le laisser rentrer.
Puis lui, ça l'a fâché.
Il a dit, je vais le barrer ailleurs.
Lui, ça l'a fâché.
Mais moi, en plus,
je ne suis pas batailleur,
mais j'ai une mentalité de batailleur.
Moi, si je fais de quoi
et que quelqu'un fait un move
plus agressif, je vais y refouer.
Là,
je n'arrêtais pas
de l'insulter sur Twitter.
Je n'avais pas de sens.
Attends, tu deviens fou,
mais tu as une force.
Moi aussi, j'étais extrêmement fort derrière mon ordinateur.
Non, mais tu dis sur Twitter. Moi aussi, parce que moi aussi, j'étais extrêmement fort derrière mon ordinateur. Non, mais tu sais, tu dis,
sur Twitter, non, mais parce que moi aussi,
je viens fou et agressif.
J'ai voulu acheter des billets de hockey,
ça fait une couple d'années, sur Kijiji.
Puis, j'ai dit au gars,
le gars demandait 400$ pour une paire de billets,
puis les billets se vendaient 100$ chaque.
J'ai dit au gars, j'ai dit, check, je suis off,
350$, si ça t'intéresse, réécris-moi,
me l'aimes réécrire. Qu'est-ce que tu ne comprends pas dans 400$? »
« Est-ce que tu te fiffes? »
« C'est normal d'agresser rapidement, ça, monsieur. »
Puis là, on s'est mis à se parler, puis ça a escaladé rapidement.
Sauf que quand tu es sur Kijiji, l'autre, il t'écrit par e-mail,
tu as ses coordonnées.
Moi, cette soirée-là, je l'ai abonnée à tout plein de sites homosexuels.
Ah oui?
Toute la soirée.
Lui, il reçoit des enlarge your penis
pis des trucs de même.
Parce que Steve de Varenne, on le salue d'ailleurs.
Il m'avait dit, il me dit, je peux donner mon adresse
si tu veux venir chez nous, je vais te péter la gueule.
J'ai dit, attends un peu là.
Tu m'invites à aller me faire péter la gueule chez vous.
T'aurais dû lui répondre, je suis un fif,
je veux que tu me pètes la selle.
t'aurais dû lui répondre je suis un fif
je veux que tu me pètes la selle
il est même rapidement agressif
il y a eu cet homme-là
ça n'a pas de sens
c'était peut-être le 18e
qui le négociait
je ne sais pas trop
mais tu mets ça sur Kijiji non plus
pour passer un magasin
mais tu sais
il peut juste répondre
non c'est 400
réponds-moi si t'es intéressé
réponds-moi pas
à la limite
il ne répond même pas
mais moi par exemple je pense que c'est avec l'âge que je suis devenu de même Réponds-moi si tu es intéressé. Réponds-moi pas. Oui, à la limite, je ne réponds même pas. Le monde,
par exemple,
je pense que c'est avec l'âge que je suis devenu le même.
Avant, j'étais brave
derrière mon ordi, mais là, je suis brave en personne.
Comme là, lui,
je suis allé, il y avait un party
Netflix, puis j'étais juste allé
pour le confronter, puis il n'était pas là.
Finalement, je me suis mis à m'hostiner
avec tout le monde là-bas.
J'ai fait un move
en parlant.
Il y avait une fille qui est venue me voir
et elle était comme,
« C'est pas cool, qu'est-ce que tu as fait?
Tu détruis les ponts
entre la France et le Québec. »
J'ai fait, « Je n'en ai rien à chier de la France. »
Elle voulait me montrer comment l'humour marchait.
J'ai dit « Il faut que tu fasses attention à lui. »
J'ai fait « Il n'y a rien de plus dangereux
qu'un gars qui n'a rien à perdre. »
Je répète « J'en ai rien à chier de la France. »
Après, j'ai dit...
Regarde la caméra quand tu dis ça.
Après, j'ai dit...
J'ai fait, en plus plus avec ta petite crise de menace
Tu devrais faire attention à lui
Pis j'ai fait
Si lui il veut jouer au gangster
Pis c'est la phrase je l'ai dit ici
Je suis gêné d'avoir dit ça
Mais je suis extrêmement fier en même temps
J'ai fait
Si lui il veut jouer au gangster
Il va voir que je suis le motherfucking OG
Pis j'avais un verre de champagne,
je l'ai mis de même, puis je l'ai échappé.
Me l'écoute.
J'ai drop the mic le champagne.
Puis là, j'étais comme, tabarnak!
Mais c'était weird.
C'était weird, tu sais.
Puis c'était une fille, elle s'appelle
Tani Dutelle. Tu sais, elle se fait
un an et quart qu'elle fait de l'humour
pis là de me faire
scouler
par une crise de fille
open mic'er
si elle était au Québec
mais moi mettons
pis j'aimerais ça
l'envoyer chier
si jamais on retrouve son nom
il y a un gars
il y a un gars
qui s'est mis à chier
sur l'humour
il a écrit
pis je pense même
c'est dans la presse
pis il a écrit
j'ai écouté hier
un gala juste pour eux
le gala de Phil Roy
pis je faisais mon numéro
sur la date
pis il dit que l'humour
est dégueulasse à ce temps
pis que les jeunes
se forcent plus
pis il prend mon numéro
à moi
qu'il a vu
ou que j'explique
que je vais sur une date
pis que Chris
je pète là
c'est niaiseux de même
pis là il dit
ah c'est juste des jokes
de marde
pis il y a eu un standing
à la fin
qui est aucunement ça
pis j'explique
que c'est tellement difficile
après 12 ans de couple
d'aller sur des dates
pis tout et il a juste nommé moi il a dit Guillaume Pinot pis c'est sûr qu'il se forcera pas il y a eu un standing à la fin qui est aucunement ça, puis je l'explique c'est tellement difficile après 12 ans de couple d'aller sur des dates et tout.
Et il a juste nommé moi. Il a dit Guillaume Pinot, puis c'est sûr qu'il se forcera pas, il a eu un standing, c'est ça l'humour maintenant,
pis pis caca nanana. Et là il ramasse l'humour, pis en nommant mon nom, pis cet hostie-là, ben je l'haïs. C'est juste ça que je veux dire.
Ben c'est... Il a dit qu'il trippait sur Tania Dutelle, il a fait « elle, enfin! » « Enfin, tu as compris l'humour. » « J'allais vous au bordel. »
C'était plus ça, l'humour.
J'étais comme « Non, t'es Christ. »
« T'es venu une fois voir un show. »
« Tu sors une personne que tu connais pas. »
C'est Mario Girard.
La semaine d'après, il a fait un article sur moi.
Il disait qu'il m'aimait, moi.
Je m'excuse.
J'haïs ça, par exemple, le monde.
Lui, au moins, il a nommé quelqu'un de la nouvelle génération,
mais souvent, les journalistes qui font
« J'aime pas l'humour à ça, c'est pipi, caca. »
Pourquoi il a pu, puis là, il nomme
quelqu'un qui est mort.
Il lui nomme « Sol ».
Moi, quand quelqu'un me parle
de « Sol », t'es comme
« Chris, c'est un clown
triste qui fait des jeux de mots. »
Je sais qu'il faut respecter les morts, mais viens pas me... Triste, hey. C'est un clown triste qui fait des jeux de mots. Il y a une bibliothèque au coin de Marie.
Je sais qu'il faut respecter les morts,
mais viens pas me...
Les gens se fichent juste à la télé aussi.
L'humour, c'est pas la télé.
C'est dans les salles de spectacle que ça se passe.
Genre ici, tout à l'heure, à Montréal.
Je sais pas si quelqu'un, pour un 7 minutes...
C'est quoi son nom, Mario Girard?
C'est Mario Girard, de la chroniqueur dans la presse.
Moi, il m'a bien aimé, je n'ai rien à dire sur lui.
Ben moi, je dirais,
viens voir mon show complet,
mais paye ton astide biel.
Mais pour vrai de vrai,
non, il m'avait...
J'avais trouvé ça tellement beau.
Au pire, dis la même...
Tu me nommes?
Je suis le seul qui a nommé
pour me donner de la marde.
Il ramasse tout l'humour au complet.
Je suis comme,
es-tu sérieux?
Tu as écouté la moitié du numéro
sur la télé. Je ne sais pas, ça m'as écouté la moitié du numéro à la télé.
Je sais pas, ça m'a vraiment insulté.
Je suis facilement insultable.
J'ai bu, je me suis couché en boule,
ma blonde, ça va bien aller.
Je vais continuer à faire de l'humour,
tu comprends?
T'as-tu dit à ta blonde,
on se fait des dreads?
Ça, c'est avec ton ex.
Ça arrête, anyway, tout ça.
Je commence à répondre des messages d'amour
aux gens qui vont être plus haineux sur Internet.
Je trouve ça plus le fun.
On dirait que ça pèse à faire.
Tu peux leur répondre.
J'aime bien ça.
J'ai fait ça l'autre fois.
Il y a un gars qui a répondu.
Parce qu'il a dit...
Je fais un podcast.
Je fais une émission de sport avec Charles Pellerin.
Ça s'appelle « Goat, greatest of all time ».
On parle de sport qu'on ne connaît pas,
mais on a un recherchiste, Yann Bilodeau, qui est writer.
Tu fais ça où?
On tourne ça devant green screen
puis ça passe sur internet
après
puis vous payez
un recherchiste?
on est tous payés pareil
on a tous le même montant
ok
c'est pas
c'est pas sur youtube
c'est quelqu'un
qui vous a engagé?
c'est sur facebook
qu'on les partage
on n'a pas de chaîne youtube
c'est qui qui vous a engagé
pour ça?
ça s'appelle
Hugo Media c'est avec 25 Stanley c'est ceux qui vous a engagé pour ça? Ça s'appelle Hugo Media. C'est avec
25 Stanley. C'est ceux qui partagent
les photos de filles et de gars de la coupe Stanley.
Mais ils font des chroniques
sur le sport. Puis on fait
une chronique où on explique qui sont
les homosexuels dans le sport qui ont fait
le plus avancer la cause.
Puis là, le teaser qu'on fait,
Charles fait, il y a du monde qui ont dû avouer
et faire leur coming out dans le sport. Je dis, c'est niaiseux ça. Il fait, ouais, parce que ça a l'air que c'est important qu'on s, Charles fait, il y a du monde qui ont dû avouer, puis faire leur coming out dans le sport.
Je dis, c'est niaiseux, ça.
Il fait, ouais, parce que ça a l'air que c'est important qu'on sache leur orientation quand ils jouent au tennis.
Je dis, anyway, qui a fait le plus avancer la cause?
C'est ça, le teaser.
Puis là, il y a un gars qui a répondu.
Il y avait-tu une photo de toi au Outgames?
Non.
Je l'aurais dû y penser.
Mais il y a un gars qui a répondu, gang de cris de cave, dire qu'ils sont payés pour ça.
Puis j'ai juste répondu, ça va, Gilles? parce qu'il s'appelait Gilles, monsieur.
Puis là, jamais eu de réponse.
On dirait que juste ça, ça l'a gelé ou il se connecte aux quatre mois peut-être.
Mais bref, répondre de l'amour, c'est une bonne idée.
Ça me fait super rire, ces affaires-là.
Mais qu'est-ce que tu réponds, mettons?
Moi, c'est tout le temps comme mon traite de fif parce que je veux l'aide de ça, ça a l'air.
Je fais comme dire juste merci pour tout, mon trait de fif parce que je veux l'aide de tout ça, ça a l'air. Fait que,
pis je fais comme dire
juste merci pour tout,
au plaisir de vous revoir,
pis c'est juste
des petites affaires.
Moi,
je suis envoyé
des émoticons
genre de bec,
moi,
ça me fait bien rire.
Jeff Provençal,
Jeff Provençal
m'a donné
le meilleur truc,
il y a un gif
d'un gars
qui se passe
un spaghetti
dans le nez.
Ça,
là,
tu réponds ça à tout le monde qui t'insulte.
Ils sont comme...
Ben oui.
Il n'y a rien à répondre à ça.
C'est écoeurant.
C'est répondre l'amour par l'amour.
C'est ça.
Moi, j'avais...
Avant, je répondais par des commentaires positifs
pis là
j'ai arrêté ça
tu sais
je sais pas pourquoi
tu sais ça m'a
un moment donné
ça m'amusait
pis après ça m'a
ça apporte rien
surtout de voir
toute la négativité
autour de toi
j'ai pas suivi ça
j'ai vu un podcast
je me rappelle pas
c'est avec qui
mais t'avais dit
je paye 200$
du monde
qui vont écler
le cabouze band positivement ça ça a-tu eu lieu dit « Je paye 200$ du monde qui vont écler le caboose band
positivement. »
Ça, ça a-tu eu lieu?
Je ne l'ai pas fait.
Je suis allé sur le site
d'admission.
Je suis allé pour acheter des billets.
J'allais les faire tirer.
C'était dans l'époque
que j'étais dans les médias beaucoup.
J'ai fait « Je vais juste me faire haïr.
Ben non, des éclairs positifs.
C'est bon, un rappel.
Non, c'est le cœur.
Personne.
Il aurait été content, je pense.
Oui, oui.
Sûrement.
Mike, aide le Caboose Band.
Ça aurait été ça, l'article.
Le Caboose Band.
Ça n'a pas de sens, ce qu'ils ont fait, une tournée. Tu connais-tu le Caboose Band? Oui, c'est le barge du Ch. La cabouze benne. Ça n'a pas de sens qu'ils ont fait une tournée.
Tu connais-tu le cabouze benne?
Oui, c'est le bord du chien noir qui a fait un benne.
Imagine, admettons,
qu'ils s'attendaient.
Dis-nous-le pas fort avant.
Yann devrait être d'un film d'horreur.
Si ça serait...
Tout le monde se couche dans leur lit
et là, c'est « Tu te rappelles-tu? »
« Hein? » « Comment l rappelles-tu? » Hein?
C'est pas le moral, il est juste fin.
Non, il parle, c'est tout le temps positif et pertinent.
C'est genre le gars, il commence à
baiser sa blonde, pis il fait « T'es tellement belle.
Sais-tu quoi d'autre qui est beau? »
Le rocher percé.
Les billets sont pas chers,
allez-y en fin de semaine.
Je vous laisse fourrer,
pis là ils se refondent en noirceur.
Dans le plafond.
T'sais comme Homer Simpson
qui traverse la haie.
T'as Yann
qui traverse le mur.
C'est quoi que tu disais, Yann?
Ben non, ça n'a plus d'importance.
Christ, il me fait le saut à chaque fois.
Tu ne t'en rappelles pas?
Non, mais ça n'a plus d'importance.
Non, non, mais non.
Le monde, ils reculeront les vidéos.
Tu es tout le temps pertinent.
Non, c'est vrai, tu es tout le temps pertinent. Je trouvais ça drôle, admettons que le Kab vidéo. 10 minutes de ça. T'es tout le temps pertinent. C'est vrai, t'es tout le temps pertinent.
Je trouvais ça drôle, admettons que le Caboose Band,
que quelqu'un ait vu le show
et qu'il ait avisé le Caboose Band.
Ça se peut que vous ayez des éclairs positifs.
Puis que là, genre,
nous autres, on ne nous a jamais engagés.
Puis là, il y a quelqu'un qui dit « Oh, je vous aime, c'est bon! »
« Déo! Déo! »
« Déo, on t'a vu venir!
Déo!
Tu seras en mic word de manger de la marde!
Mais pour vrai, je t'aime!
Déo!
Ah oui!
Sûrement que le Caboose Band,
le podcast, c'est plus
underground que ça. Mais en même temps,
j'ai pas l'impression que mes fans
pis les fans du Caboose Band
« merge » vraiment.
J'ai pas l'impression que quelqu'un
qui fait « Grosse semaine,
Asti dimanche,
je vais voir Mike Ward, tu nous écoutes,
lundi, Caboose Band à Saint-Jérôme,
pas barbecue. »
Mais moi, pourquoi j'ai pensé à ça? Quand j'ai fait lundi Cabooseband à Saint-Jérôme dans Barbeque
Ben moi, pourquoi j'ai pensé à ça
quand j'ai fait la Maison des Arts à Laval
le lendemain c'était le Cabooseband
je voyais le pot, tu sais ça roule
c'est comme une image sur un écran
pis là ça faisait Guillaume Pinot
pis là PAH au Cabooseband
j'étais comme est-ce-tu que je joue dans la même salle
que le Cabooseband par exemple
je suis rendu là
Cabooseband
je sais même pas ils chantent-tu des covers?
ils ont-tu écrit des tunes?
ils ont pas le choix
de faire des covers
ils ont pas chanté
des épisodes
j'imagine
une demi-heure
les dialogues
hey Julie
ouais quoi
je sais pas
ils arrivent en personnage
non
j'imagine
non mais j'imagine
c'est malaisant par exemple
ben toute leur idée
est malaisante
fait que
je pense
c'est-tu pire arriver faire hey je suis l'acteur d'une série par exemple? Ben, toute leur idée est malaisante. Je pense,
c'est-tu pire arriver,
faire,
hey,
je suis l'acteur
d'une série
que personne
ne se rappelle vraiment?
Bon,
là,
c'est moins,
je ne sais pas,
ça fait un peu
moins loser
de faire,
hey,
j'ai joué dans
cette affaire
et là,
je peux te faire
Star Wars to Heaven
que de faire,
hey,
je suis Luc,
vous me connaissez,
je suis dans la télé,
bon,
let's go.
Ça fait juste bizarre.
There's a lady
who knows.
Rappelle de moi?
J'étais un vétérinaire.
L'auberge...
Non, moi, je pensais à l'affaire de vétérinaire.
L'auberge du Chien-Noir.
4,5, tu parles.
Oui, c'est ça.
Docteur Constantin.
Oui, oui.
Alain Zouvi, tu sais ça?
Tu te comptes de quoi que ça?
Quoi?
Eh, Chris.
OK.
Moi, là, Paul McCartney était venu en show en 2008.
Puis là, je m'étais dit, je vais faire du cash avec Paul.
J'avais acheté huit billets au parterre.
Je me suis dit, je vais revendre ça.
Je vais scalper ça comme un à côté.
Sauf que Paul, c'est un wise.
Une fois qu'il a sold out, il ouvre une autre date.
Il a 20 000 autres billets moins chers que les miens.
Je n'ai pas réussi à vendre mes billets moins chers que les miens, tu comprends?
Fait que là, je n'ai pas réussi à vendre mes billets. Finalement, il a fallu que je les vende à la perte. Stéphane Poirier a partagé ça sur Facebook parce qu'il trippait.
Alain Zouvi a vu ça. Fait qu'il m'a appelé. Il a dit « Tu vends des billets? »
J'ai fait « Oui, oui, oui. Je suis Alain Zouvi. Je veux avoir tes billets. »
J'ai dit « Ok, c'est 254 du billet, j'ai donné 254 pour les deux
ben là non, t'aurais du me traiter de fils, je dis ben là je peux pas te les vendre tant perte
j'ai dit je vais te les vendre 450, il m'a dit 412, 412? est-ce que cil est mauvais pour négocier? Chris, d'un mauvais négociateur.
J'ai dit, OK, mais à une condition.
Je vais raccrocher.
Tu vas rappeler à ce numéro-là.
Tu vas laisser un message sur ma boîte vocale.
Puis lui, il fait la voix de Woody dans Toy Story.
J'ai dit, tu vas dire, il y a un serpent dans ma botte.
Tu es mon meilleur ami.
Puis il a fait, OK.
Il est gros.
ami ok et le meilleur de tout ça c'est que moi j'avais les deux billets à côté de lui fait que j'ai écouté le show avec lui puis sa blonde du moment le manège est
de le moi je vais chercher de la bière une bière fait roi je suis parfait
j'ai acheté une bière en me disant à la tournée, il n'y a jamais eu. » À la prochaine tournée.
J'ai vendu des billets 412 et là, c'est une bière.
C'est ça.
C'est vraiment bon.
Tu l'as-tu gardé, ce message-là?
J'ai pété.
Moi, j'ai eu de la misère au premier podcast, mais avant, j'avais déjà bu.
Il y a eu une Saint-Jean sur mon flip-phone en 2008.
J'étais un peu chaud d'oeil.
J'ai fait une roue latérale dans la rue et j'ai pété mon flip-phone.
Ah oui?
Tu as tué Woody.
Un peu tué Woody, mais ça s'est gravé dans ma tête à jamais.
Les autres quatre billets, tu les as vendus à qui?
Je les ai vendus à deux billets à des clients d'ergotherapie et deux billets à perte à des chums de Saint-Hyacinthe.
OK.
Moi, mon billet à moi, avec tout ce que ça m'a coûté,
il m'a coûté 700$.
Et étais-tu un fan de Paul McCartney?
Pas tant, mais c'est le meilleur show que j'ai vu de ma vie.
Il doit être impressionnant de voir un Beatles.
Le début était tellement impressionnant.
Tous les trucs qui passent sur les Beatles, ils passent plein d'archives.
Quand il est arrivé un moment donné, le show a duré trois heures et quart.
Après la première heure et demie, il me semble que j'étais un peu déçu.
Il manque des feux d'artifice, quelque chose.
Et là, il fait « live and let die » et il y a des canons qui montent sur le stage.
Mon gars, ça garage du feu et j'étais en rangée W et je sentais la chaleur.
Ça explique un peu sa face à Paul.
Il était un peu brûlé, c'est pas vrai, c'est tellement chaud,
mais là, à partir de là, j'ai capoté, mais il a fait trois heures et quart, puis ce qui m'a le plus marqué,
c'est qu'il y avait une fille du Japon qui était là avec sa pancarte, l'a fait monter, il a signé tout son dos au complet,
puis elle s'est fait tatouer le lendemain l'autographe de Paul McCartney.
Ah ouais?
Ça, j'ai comme un peu, tu sais, comme, t'as fait tatouer le nom de Paul.
Ça, tu l'as pris sur Internet
ou t'as suivi la fille?
Non, non, mais la fille,
elle se faisait écrire dans le dos
pis elle disait
« Demain, je vais me faire tatouer »
pis on fait un article là-dessus
pour vrai.
Elle l'a fait, toi, hein?
Ben, j'ai vu du monde
se faire tatouer Phil Roy, moi.
Fait que, tu sais, j'ai...
Moi, j'ai eu...
Ah, c'est...
Ouais, en tournée, ouais.
Moi, je suis en première partie,
il a signé Phil Roy.
Pis Phil, il est drôle en crisse
parce que quand le gars,
il dit « Je vais me faire tatouer »,
il signe gros.
Le gars
m'a demandé « Signe-moi sur le mollet ».
Il a dit « Je vais me faire tatouer ton nom ».
Il a signé vraiment très gros sur le mollet.
Le gars, il l'a fait.
Tabarnak.
Tu sais, Super Cochon,
tu te rappelles de Luc Cochon,
qui était à C'est quoi?
Oui, il faisait des voix.
Lui, dans le temps, il s'était fait tatouer
le nom à Richard Z. Roy. Quand il est arrivé à temps, il s'était fait tatouer le nom à Richard Z. Serrois.
Quand il est arrivé à Québec,
il s'est fait tatouer le nom à Régis Labonde.
L'autre fois,
il m'a écrit,
il a fait, j'aime vraiment ton podcast,
je redémange à Montréal,
puis j'ai fait tatouer ton nom
sous mon cul.
Genre Mike Ward?
Je le sais.
Mais je pense que lui, il pensait qu'en faisant ça j'allais faire un merci vient vient au podcast puis j'ai juste fait
au nice qui fait que le lui un tattoo de mon nom son cul en échange de rien. Ça, c'est son initiative aussi. Oui, c'est ça.
Non, mais peut-être qu'il ne voulait pas passer au podcast, mais j'ai l'impression
qu'un gars qui a huit noms
sous son cul, il veut
de quoi en retour.
Oui, je ne sais pas.
On dirait que tu allais dire quelque chose, Yann.
C'est la fois que tu m'as fait le moins peur,
donc vas-y.
Oui, c'est ça.
Tu es prêt à l'entendre. au lieu de parler là tu as juste pris le
micro tout à fait comme c'est quoi tu voulais dire annonce je voulais juste
dire ouais ouais c'était juste ça que j'avais c'est vrai oui pour ton affaire
de cochon bon mais moi oui, oui. Mais oui.
Oui, oui.
C'était juste ça.
Mais moi, je me rappelle,
je ne le connais pas,
M. Cochon,
parce que je ne me rappelle pas
de son prénom.
C'est Luc.
Luc.
Mais tout ce que je me rappelle,
c'est qu'à un moment donné,
c'est lui qui fait,
il n'y avait plus d'animateur
pour les Comedy Club
à Québec,
qui dans le temps
était le Grand Rire.
Oui, oui.
Puis c'était lui
qui faisait les présentations.
OK. Fait que tu sais, là, tu arrivais, quand tu étais le était le grand rire. Oui, oui. Puis c'était lui qui faisait les présentations. OK.
Fait que tu sais, là, t'arrivais...
Quand t'étais le premier sur le pacing du Comedy Club,
c'était dry, en tabarnan, il n'y avait plus d'animateur.
Fait que lui, c'était Luc Cochon qui présentait l'humoriste,
puis qui animait un petit peu la foule.
Fait que moi, je me rappelle, c'était pas moi qui avais ouvert,
mais ça avait été Red en mon dieu cette année-là.
Puis après ça, ils ont remis des animateurs de Comedy Club.
OK.
C'est juste comme ça que je le connais.
Lui, moi, je le connaissais vu qu'il faisait...
Moi, dans le temps de Tessa Serron,
pendant un bout de temps, il avait été notre animateur
de foule. Il était bon en essayant
d'animer des foules, mais il avait appris
à animer des foules, genre,
dans un show studio de tu sais quoi
qui a huit personnes. Faut que le monde crie.
Nous autres, on filmait
au Spectrum, qui avait genre mille personnes. Fait qu'il faut que le monde crie. Pis nous autres, on filmait, tu sais, au Spectrum, qu'il y avait genre
mille personnes, tout le monde était craqué à mort.
Pis il est
boosté trop. Tu sais, il fallait dire
« Hey, calme-toi un peu, là.
C'est pas... C'était ça, c'est Ron, là.
C'est pas... Chris, c'est pas...
C'est pas si bon que ça, là.
Tu sais, juste drop un peu, là.
Je suis conscient de ce que je viens d'écrire.
Mais oui, il fallait que j'aie dit ça.
Je me rappelle le pilote qu'on avait fait.
J'étais content pour le pilote
parce que je n'avais pas réalisé que c'était juste too much.
J'avais eu une clap à chaque joke que j'avais faite.
J'étais comme,
je suis bien en feu
parce que j'étais le premier à faire mon affaire.
Après, tout le monde avait eu une clap.
J'étais comme, OK, ça ne marche pas.
Tu ne peux pas applaudir
à chaque joke.
C'était Luc.
C'était ça, sa force. Des claps tout le temps.
Lui, dans le fond, ça remonte à Testosterone
du fait qu'il t'aime.
Oui.
Probablement depuis Testosterone que mon nom
de tatoué son cul.
Ça serait le fun qu'il aille le nom
à Jean-Michel Dufault, son cul.
Je peux-tu en avoir un nom?
Prends-le.
Non, mais prends-le.
Moi, il m'en reste encore un peu.
Ne vous battez pas, les gars.
On pourrait se battre.
Tu t'ennuies-tu de la boisson ou tu ne buvais pas beaucoup?
Ben non, oui, c'est pour ça que j'ai arrêté aussi.
Je m'auto-médicamentais, si on peut dire.
C'est ça le problème, c'est que j'aime vraiment ça,
comme la bière, le vin, les cocktails aussi,
je trouve que ça goûte super bon et c'est ça qui me manque.
Ce n'est pas tant d'être saoul parce qu'à cette heure,
je suis heureux, c'est le plus le fun,
mais vraiment, j'aime vraiment la bière,
le microbrasserie, le bon vin aussi.
C'est ça que je trouve plat.
C'est le fun de prendre un bon verre de vin
pendant un repas, sauf que là,
les effets qui viennent avec...
Mais même juste un verre...
Une fois de temps en temps, j'y vais,
mais c'est une fois par semaine, pas plus.
Qu'est-ce qui arrive? Tu viens genre étourdi?
Non, ça vient juste qu'après ça,
vu que le médicament ne se prend pas aussi bien,
je viens que je suis plus down
et anxieux dans le reste de la journée.
C'est ça, juste pour être capable de faire ma job.
Et si tu commençais à fumer du pot?
Je n'ose pas essayer.
Avant, quand je prenais les médicaments,
les fois que j'avais fumé du pot,
c'était juste des grosses crises d'angoisse
qui partaient direct.
C'était officiel. Avant de commencer les médicaments, j'étais comme, des grosses crises d'angoisse qui partaient direct. C'était officiel parce qu'à un moment donné,
avant de commencer les médicaments, j'étais comme « Chris, moi au moins
essayez ça tant qu'à faire, tant qu'à explorer
des affaires. » Puis non. Fait que là, on dirait qu'à ça,
depuis que je prends les médicaments, j'ose pas mélanger,
je te dirais. Mais ça te faisait pas capoter
le weed? T'étais pas un peu
parano déjà à base? Oh non, c'est ça.
Je vivais sur le top, sur le weed.
Les amis, c'était comme « On fume un bar? » J'étais comme
« Ah non, s'il vous plaît. comme « Non, s'il vous plaît. »
« Non, s'il vous plaît. »
Il l'obligeait.
« Ah ouais, tu fumes! »
Je croulais des fois sans pression.
C'est pour faire partie de la gang.
Pour ne pas être le gars qui attend.
Par contre, tout le monde fait comme « Chris, c'est bien ça. »
Moi, je faisais pas de fun, pas en tout.
Ça faisait la place que j'étais comme « Je fais le pas. »
Je peux-tu aller chez nous?
Parce que je pouvais juste péter une grosse crise d'angoisse.
J'avais aucun fun.
Moi, ça me fait vraiment pas le weed, je peux pas.
J'avais essayé ça, je me rappelle, on est quoi aujourd'hui le 25?
C'est pas la bonne date.
Non, non, mais on est le 25.
Moi, le 26 août 2006, c'est la dernière fois que j'ai fumé du weed.
OK.
Je me rappelle encore.
2006, c'est aujourd'hui le 26 août?
Ben oui, on est le 26, je pensais qu'on était le 26. Ben ça fait 12 ans
que j'ai pas fumé de weed
aujourd'hui.
J'avais bu du Jack Jus de Pomme
toute la soirée
pis un moment donné,
quelqu'un avait sorti un joint.
Jack Jus de Pomme?
Ah oui,
je suis très content.
C'est la même couleur.
Ça fait gangster comme drink.
T'as jamais bu ça?
Jack Jus de Pomme.
C'est la même couleur,
tu bois du Jack Perm,
tu bois du Jack Jus de Pomme,
ça annule le goût
pis j'étais chaud.
T'annules le goût du Jack ou du Jus de Pomme? Du Jack, si j'avais dit ça. Maisr maintenant j'ai bu du Jack jus de pomme ça annule le goût pis j'étais chaud t'annules le goût
du Jack ou du jus de pomme
du Jack
personne n'aime du Jack
Jack Purr c'est bon
si t'aimes ça
les papilles sont brûlées
t'aimes juste ça vos mains
t'aimes ça brûler ici
mais j'avais fumé du weed
pis je nous lâchais
je filais pas
pis je me rappelle
j'étudiais à l'université
à ce moment là
pis on nous avait appris
qu'entre 18 et 30 ans
tu peux développer
la schizophrénie quand tu fumes du weed.
Je me suis mis à penser à ça et je suis capoté.
Je suis allé me coucher en boule dans le lit à mon ex.
Je m'étais sorti de ça en pensant au tableau 1 de Mario Bros.
1 au Nintendo.
Je me rappelais toute la séquence coiffable.
Je me disais, c'est schizophrène.
Je suis arrivé dans une loupe.
Je me suis réveillé et je me suis dit,
il ne reste plus jamais.
Je n'ai jamais refumé.
Anyway.
Mais là, tu as passé la trentaine.
Tu pourrais recommencer.
Oui, effectivement.
Mais je n'ai jamais...
Il y a quelqu'un, à un moment donné,
qui a amené une espèce de cigarette électronique
que j'ai essayée.
Ils ont la sienne.
Ça, c'est-tu comme ça?
Oui, exact.
J'avais réessayé une ou deux puffs et ça n'avait rien fait.
Mais sinon, ça se chouflait dedans.
C'était ça l'affaire.
La plupart des vapoteuses
sont vraiment cheap, mais celle-là est forte.
Je l'avais acheté
au début.
Il fallait que tu prennes 20 puffs. C'est l'équivalent d'une puff de joint. Celle-là, je l'avais acheté au début que, tu sais, il fallait que tu prennes 20 puffs,
c'est l'équivalent
d'une puff de joint.
Puis celle-là,
quand j'ai trouvé elle,
tabarnak,
elle cogne, hein?
Mais c'est quoi,
c'est du stevia,
du stevia, du...
Du stevia,
ça, c'est un médicament.
Stevia,
ça, c'est comme
du égal ou Splenda.
C'est ça.
Mais c'est quoi le nom
du truc dans le...
C'est quoi, ça veut dire?
Sativa puis Indica.
Sativa, c'est ça,
parce que moi,
je fumais du stevia,
c'était ça, l'affaire.
Ça faisait rien.
Ça goûtait la cannelle. Pourquoi ça goûte la cannelle?
Dans des petits sachets, tu prenais ton pote
dans les restos déjeuners.
Ah, bien, il m'a fumé ça vraiment chez nous.
Ça a bien de l'allure.
Mais toi, t'avais pas peur quand t'as commencé à prendre
tes antidépressants que ça allait modifier ton sens du mot?
Ou que ça allait annuler ton sens du mot?
Définitivement. Je me suis juste fié à genre Chris Getter, le gars que j'ai parlé tantôt, qui lui disait qu'au contraire, ça l'a énormément aidé.
Lui, c'est le petit avec des lunettes, des cheveux un peu, pas roux, mais bruns.
Oui, comme blond, comme ça, puis ses bras ne déplient pas. C'est vraiment ça, il
y a une montre, ses bras ne déplient pas. C'est vraiment un facteur.
Ah oui? OK, j'ai jamais remarqué.
Il est vraiment lait, le gars. On dirait qu' bras ne déplient pas. C'est vraiment un facteur. Ah oui? Il est vraiment en lettre, le gars.
On dirait qu'il n'a pas été éganté par la nature.
Oui, j'avais peur, mais au contraire, au point où j'en étais,
je n'avais pas passé une belle année.
C'est ma première année, je sortais de l'école.
Je ne trouvais pas que le stock était bon et que ça ne me représentait pas.
Je n'avais pas l'impression d'être moi-même.
J'avais des routines de deux heures le matin.
Je faisais du yoga.
J'avais arrêté de boire aussi à ce moment-là.
Je mangeais mieux.
Tout pour que tout aille bien,
mais ça prenait 2 heures pour que je sois capable
d'aller dehors pour vivre la vie.
C'est abarnant.
Je suis capable de faire juste une chose par jour.
Sinon, j'étais trop anxieux.
Il fallait que je renouvelle ma carte d'assurance maladie.
C'est ça que je faisais.
Après ça, il fallait que je dorme
parce que ça m'a trop épuisé,
parce que j'étais trop stressé.
C'est épuisant.
Il faut que tu trouves la place. Même pas sur le téléphone. Je parlais à ma dame. Ça m'ango trop épuisé parce que j'étais trop stressé. C'est épuisant, il faut que tu trouves la place.
Même pas sur le téléphone, je parlais à ma dame, ça m'angoissait. Mon Dieu, elle me trouvait beau,
mais bon, qu'est-ce que tu veux, c'est trop pour moi. Là aussi, les shows, j'avais moins de fun.
J'étais comme, Chris, ce n'est pas normal que je n'aie plus de fun à faire l'affaire que j'aime
le plus à faire au monde. J'en étais là et ça faisait comme quatre ans que j'étais en
psychothérapie. J'ai essayé les médicaments, j'ai pris les médicaments, puis tout s'est éclairé d'un coup.
J'ai commencé à écrire un numéro sur ma prise de médicamentation,
ma psychothérapie.
C'est un bon numéro, puis ça m'a donné confiance.
C'est cool ça, quand tu recommences,
puis ton premier numéro t'écrit,
puis il est meilleur que ce que tu faisais avant.
Là, tu n'as pas le stress.
Non, exactement.
J'avais passé un mois à à écrire ce numéro-là.
Tout mon mois d'août, j'avais fait
« Je suis reparti, je me sens sur pied. »
Je commençais à faire ça.
Maintenant, ça va vraiment bien.
J'ai eu l'année que j'ai eu là.
Ça me prouve que j'ai encore un sens de l'humour.
Tes « number », quand tu les écris,
tu les écris-tu?
C'est un mélange de tout.
Je n'écris pas sur l'ordi parce que je trouve que c'est bizarre.
J'écris vraiment papier et crayon.
En fait, c'est juste pour chier des idées.
Comme ça, on dirait que bloquer 6 heures
dans une journée, juste écrire demain,
ça fait en sorte que si je finis par avoir une bonne joke,
moi, j'aurai une bonne joke aujourd'hui.
Qu'est-ce que tu fais avec les jokes de marde?
T'écris-tu dans ton recyclage?
T'as genre
une boîte ou quelque chose tu mets tout
je marche juste par calepin tu sais fait qu'on dirait que c'est vraiment juste tu sais c'est
Bill Burr qui dit qu'une bonne joke tu t'en souviens ben je marche bien gros par ça fait que j'écris plein d'affaires
parce que je me souviens que j'écris dans la journée je fais ok je vais réécrire là dessus
puis je réécris par rapport à ça ça rend plus un aspect de comme le fait de l'écrire ça fait que je m'en souviens
je suis pas d'accord d'une bonne joke tu t'en souviens moi je me lève dans l'hute et je fais ah si que c'est drôle
je vais m'en rappeler. »
Puis après ça, je fais « Ah, calisse. »
À ce temps-là, j'écris tout dans le note sur mon téléphone.
Moi, c'est bizarre.
Tu écris à la main, puis j'ai comme la misère à écrire.
Moi aussi, j'ai essayé ça d'écrire dans un cahier.
Mais toutes mes idées me viennent quand je suis en char.
C'est fatiguant.
C'est polluant, ça, quand même.
Ouais, on met ton stock.
Moi, j'étais le même...
C'est pas un show éco-responsable.
Moi, j'étais de même longtemps
que toutes mes idées venaient en charte.
Quand je voulais écrire du stock,
je me promenais en charte.
Ah oui?
Et je m'enregistrais.
C'est ça que je fais à l'instant.
Pas mon timer, mais mon enregistreur.
Tu tricotes-tu par exemple?
Parce que moi, je fais tout le temps ça
et je fais,
parce qu'au début,
j'écrivais des notes
et j'ai fait de crèche,
je n'y lis jamais.
Je vais commencer
à m'enregistrer
et je dois avoir
9000 heures
de stand-up
extrêmement moyen
dans mon téléphone.
Je pense que j'ai 15 gigs
sur mon téléphone.
J'enregistre tout
ce que je fais,
tout le bordel,
tous les shows avec Phil,
tous les shows solo que je fais. Tu n'écoutes jamais rien. Jamais, à moins qu'un soir, je fais tout le bordel, tous les shows avec Phil tous les shows solo que je fais
à moins qu'un soir je fais comme
oh shit il s'est passé quoi dans cette anecdote là
pis là je le réécoute
ah ouais si c'est bon mais c'est bien rare
là dessus je vais peut-être réécouter
1.8%
de tout ce que j'ai là
je sais pas si tu fais la même chose
moi j'efface rien en plus
mais quand je sais que c'est bon,
là, je le nomme.
Tu sais, comme hier, j'ai fait cinq shows
et il y en a un que j'aimais vraiment.
Ça fait que je l'ai nommé.
Puis les autres, c'est comme
« Untitled 14206 ».
Ah non, c'est une bonne idée.
Non, moi, à ce temps-là, ce que je fais,
c'est que j'écris mes...
Oh, je me fais texter.
Mais j'écris les numéros que je fais.
Je fais « Ok, là, j'ai parlé de l'autruche, j'ai parlé de l'accident de char, puis j'ai parlé de telle affaire. » J'écris les numéros que je fais. Mettons, j'ai parlé de l'autruche,
j'ai parlé de l'accident de char,
j'ai parlé de telle affaire.
J'écris les bits que je fais comme ça.
C'est surtout quand je retourne à une soirée,
je fais « Ah, j'ai fait le dernier coup. »
Je check dans mes audios,
je fais « Ah, j'ai fait ça, je ne referai pas ça. »
Mais tu écris le nom de la place aussi?
Oui.
OK.
Ça fait des ostétites vraiment longues.
Mais à ce temps-là, j'ai mis en émoticône.
OK. Autruche,
mes petits oiseaux, le pain sandwich,
mes pains. Ah oui?
Moi, j'écris beaucoup en émoticône.
C'est absurde.
Tu marches en image, c'est le fun.
Moi, ça me rend juste, je m'enregistre, je m'enregistre juste les fois que ça a bien été
parce que je me dis que là, ça a été le fun
et ça me fait du bien l'égo. C'est juste ça.
Comment j'étais bon une fois? C'est fini. Moi, je m'écoute juste les fois que ça a bien été parce que je me dis que là ça a été le fun et que ça me fait du bien à l'ego. C'est juste ça. Comment j'étais bon une fois? C'est fini.
Moi je m'écoute juste les deux ou trois premières fois quand je vois que c'est mauvais mais qu'il y avait de quoi de bon.
Puis là j'écoute et je fais « Ah, esti que c'est mauvais, esti que ça c'est bon, ça c'est bon. »
Puis un coup que j'aime ça, là j'écoute plus.
J'haïs ça, m'écouter.
Oui, moi aussi. Les seuls qui aiment ça,
c'est écouter, c'est des hosties d'imbéciles.
C'est du monde, pour de vrai,
qui font comme...
Moi, des fois, le pire,
ça m'arrive quand j'écoute
des vieux numbers que je me rappelle pas.
Des fois, je ris
pis je me sens stupide de rire.
Parce que je me rappelle pas d'un, je ris, puis je me sens stupide de rire. Parce que je me rappelle pas
d'un gag, puis je fais « Ah, quand est-ce que ça va, un gag? »
Je me suis surpris.
Je me suis surpris.
Je me suis surpris à moi-même.
« Ah, il est très bon, lui. »
C'est-tu que c'est drôle?
Oui, non, c'est peut-être.
Ça t'écoeure pas de regarder des vieux numbers de toi?
On dirait que moi, je vais regarder avant ça.
On dirait que tu t'améliores aussi, moi, quasiment.
Moi, c'est parce que ça fait 24 ans que je fais ça.
Moi, j'ai arrêté de m'améliorer en 97.
T'avais les cheveux bleus dans ta main.
Non, mais moi,
les choses qui me...
Aussitôt que c'est des jokes d'actualité
dans le temps, là, j'ai honte.
Mais j'ai pas...
Les seuls numéros
que j'aime pas de moi...
N'importe quoi avant 2005 que j'aime pas, mais n'importe quoi avant 2005, je n'aime pas,
mais n'importe quoi après 2005, je suis capable d'écouter.
Mais tu es consciencieux parce qu'on était ici la semaine, mardi même dernier,
et tu as un nouveau beat vraiment drôle sur Pistorius.
C'est comme une vieille actualité.
Je veux essayer de le compter d'une façon que le monde pense pas que je suis ce gag là depuis trois ans
c'est fou quand même que tu penses à tout ça
Oscar Pistorius qui est le gars, le sud africain qui a tué sa femme
mais il a tué sa femme il y a trois ans fait que là je me disais si j'ai deux trois jokes sur lui
j'ai vraiment l'air du gars qui roule des par ses absurde écrire une
joke sera ce le plus sérieuse en 2018 mais que je les écris la scène passée
pilote là j'ai trouvé tout au début je n'avais pas trouvé comment l'amener
pièce et semaine j'ai trouvé comment que que le tirs l'idée c'était que si je
les mis après que j'ai un enfant que je voulais tuer ma femme puis là je fais que
allez voir le show
mais
puis après je fais que je pourrais pas
là j'explique pourquoi je pourrais pas tuer ma femme
puis je faisais que
aussi en prison un gars connu
il a aucune chance de survie
puis là ça m'amène à
Oscar Pistorius fait que là ça a pas de l'air
comme si
j'ai écrit cette joke-là il y a 11 ans.
Parce que
les seuls prisonniers
connus, il y a
le nain
québécois,
Paul Cagelet.
Je ne veux pas faire des jokes. Il y a Magneto,
mais Magneto n'était pas une star avant.
Il est devenu une star vu qu'il a tué quelqu'un.
Il y a Paul Cagelet.
Il est-tu en prison, Paul Cagelet?
Paul Cagelet est en prison, oui.
Mon Dieu.
Oui, c'est une petite prison.
Il peut s'enfuir.
Elle est lisse.
C'est une mauvaise gag, mais drôle.
C'est pour ça que je voulais pas faire de gags
de Paul Cagelet parce que Paul Cagelet
toutes les jokes de Paul Cagelet sont hilarantes
mais cheap à mort
mais honnêtement parce que moi
je suis pas un érudit de la télé québécoise
mais dans quoi qu'il a joué Paul Cagelet
dans des anus d'enfants
c'est pour ça qu'il est en prison.
C'est vrai.
Mais Paul Cagelet, moi, je me rappelle de lui parce qu'à l'époque,
j'avais eu
une idée pour mon
premier poster.
On avait parlé dans le podcast la semaine passée.
Mon premier poster, c'était moi
avec deux filles sur un lit.
Ma première idée, c'est que je voulais avoir un poster de moi
qui tenait la tête d'un nain de même,
qui essayait de me puncher ou qui avait un couteau,
mais je le repoussais.
On avait pitché à Paul Cagelet.
On avait fait « T'accepterais-tu de... »
« Regarde, je vais te tenir la tête, puis toi,
t'essaies de me pas garder. »
Puis il avait dit « Je suis pas le nain de service. »
Et genre, deux mois après,
il avait fait une pub pour
les petites annonces du Soleil
ou les petites annonces du Journal de Québec.
Et là, il était déguisé en
pirate nain. Puis j'étais comme
« OK, t'es pas... T'es le nain
de service quand il y a du cash.
T'es juste... Oui, c'est ça.
Oh là là.
Fait que je l'aimais pas
même avant. Mais à part jouer
dans les petites annonces de service,
il y a pas... Je sais pas dans quoi...
C'est gars-là. C'est gars-là?
Non, non, ça, c'est Sugar Sammy.
C'est...
J'aime ça que Michel voit pas la différence entre Paul C c'est Sugar Sammy. J'aime ça que Michel ne voit pas la différence entre Paul Cagelette et Sugar Sammy.
Non, ces gars-là.
Ah oui, Chris, il a fait un duo avec Pauline Marois aux oliviers.
Il y a eu un...
L'amour est avec un grand A.
En tout cas, je sais qu'il a fait un de ça.
Puis ça avait bien un gros poignet.
C'était bien touchant, son enfant.
Il a fait beaucoup d'affaires pour enfants aussi.
OK, bien oui, c'est clair.
Ça aussi, c'était très touchant, mais bon.
Il faudrait honnêtement watcher tout le monde.
Il y avait Jean-François Harrison, il a lu.
N'importe qui qui travaille beaucoup pour les enfants,
tu fais, pourquoi tu fais ça?
On devrait les watcher.
Mais je pense
qu'il sera pas en prison
longtemps
vu qu'au Québec
les pédophiles
ils ont 3 mois de prison
pis
c'est pas long
tu sais
tu sais combien de temps
il doit être sorti
je veux pas
minimiser rien
mais lui
c'est de la pédophilie
ou il checkait
de la pornographie
lui c'était
ça c'est la possession
de pornographie
il checkait de la porn
pour enfants
qui est pas mieux qui est pas pire mais qui a pas touché les enfants qui est moins pire lui C'était la possession de pornographie. Oui, il checkait de la porn pour enfants.
OK.
Ce qui n'est pas mieux, mais qui n'a pas touché les enfants.
Lui, il faisait juste se crosser pendant que des enfants pleuraient.
Tu sais, en gros, là, tu sais... Ils n'ont pas aimé ça.
Bien, je comprends.
Non, mais...
Non, non, mais...
Je ne le disais même pas pour être drôle,
mais tu sais, à chaque fois,
souvent le monde me dit
que la pornographie juvénile, c'est moins pire,
mais c'est quasiment pire
que, Christ, tu regardes un monstre
violer un enfant et tu te crosses.
Mais attends un petit peu,
parce qu'elle est encore là une fois.
Peut-être que c'est pas crossé.
Allegedly. Pas ça de la pornographie juvénile, c'est pas avoir'envoyer. Peut-être que ce n'est pas crossé. Non, mais c'est-tu... Allegedly.
Passer de la pornographie genu-vénile,
ce n'est pas avoir des photos d'enfants tout nus,
ou c'est des enfants qui se font... Je ne sais pas.
Mais moi, je pense...
On n'a pas vu les photos.
Tu es-tu intéressé?
Non, je ne suis pas intéressé,
sauf qu'il a une astuce différente.
Apparemment, il y avait comme...
À chaque fois qu'ils prennent ces gars-là,
c'est qu'ils n'ont pas juste trois photos d'enfants.
Ils ont comme le catalogue au complet.
Ils participent à partager
ça. Ils font partie du réseau.
Peut-être, lui,
il se crossait juste en regardant
une fille de 14 ans
les totons à l'air,
mais il y avait quand même des vidéos
d'enfants qui se font fourrer.
Il partait de ça de bonne humeur.
Tes antidépresseurs
sont marquants.
Il a pogné 15 mois et il est rentré
en juillet.
15 mois?
Il vient de rentrer.
15 mois qui est l'âge
parfait, selon lui.
C'est le sweet spot.
Il y a ça.
Le juge a dit,
« Je te donne 15 mois! »
Oh non!
Il était un peu bandé.
On avait encore fait, « OK, pas.
Je vais essayer de parler des bandes
avant de te lever. »
Il a dit, « Je suis déjà debout. »
Elle est moindre, c'est l'affaire.
Elle est moindre, c'est l'affaire.
15 mois,
mais 15 mois,
ce n'est pas long.
comparé,
Guy Cloutier
avait juste
pogné 3 ans.
Il est-ce allé
3 ans dedans?
Non,
3 ans dedans.
Il a pogné 3 ans
puis après,
je pense qu'il a resté,
je ne sais pas pourquoi
je regarde tout le temps
Yann,
comme s'il va me le dire.
Yann a pas trois ans.
C'est vraiment fort.
Il avait pas gagné trois ans.
Je pense qu'il a fait peut-être deux ans.
Je ne savais pas qu'il était là-dedans.
Non, il est allé en prison.
Mais ils ne l'ont pas mis avec les autres prisonniers.
Il avait son aile.
Peut-être pas son aile.
Ce n'est pas un film de mafia.
Vu qu'ils ne mettent plus les pédophiles
avec les autres prisonniers, vu que les autres prisonniers
les traitaient comme des pédophiles.
Je comprends ce que tu veux dire.
Oui.
Ça fait combien de temps qu'on est là?
Ça fait...
Ça fait...
Ça fait 1h50.
1h50?
Oui, 52.
Est-ce que c'est le moment des questions?
Oui, on ira avec les questions.
Mike, est-ce que c'est le moment où je peux aller pisser?
Oui, tu peux aller pisser si tu veux.
Moi, le coke, c'est ça que ça fait.
OK.
Tu t'en vas-tu te crasser vu qu'on parlait de...
Je fais juste dire ça
pour être sûr que ses parents n'écoutent pas cet épisode-là
non plus.
Oui, j'irais avec une
question.
En autant que ce n'est pas une question pour Guillaume,
si c'est une question pour Guillaume,
ça va être un peu absurde.
C'est ça qui est weird, vu qu'on ne voit pas.
Chaque fois, j'attends et je suis comme,
« Y'a-tu quelqu'un? »
« Y'a-tu quelqu'un? »
« Oui. »
« OK. Oh, Chris! »
« Salut. Mike, tantôt,
plutôt dans l'émission de la semaine dernière,
on a parlé un peu des lundis du A.A.
Quand t'étais kid à Québec,
tu te souviens-tu, on avait un poste de télévision,
CKMI.
Oui, oui, oui.
Ça, c'était le Channel 5.
Oui, oui, CKMI 5.
Toi, le déclic que t'as dit,
je vais faire humoriste,
il y a peut-être Richard Pryor,
il y a peut-être, je sais pas moi,
moi, j'ai 54 ans,
je regarde autour de moi,
je pense qu'il a pris un crissi-coup de vieux.
Puis, moi, je me souviens, je pense qu'il a pris un crissi-coup de vieux.
Moi, je me souviens, le samedi soir ou le vendredi soir à CKMI,
il y avait une émission qui était aussi bonne que Saturday Night Live, c'était SCTV.
Il y avait John Candy, Eugene Levy.
Eugene Levy, c'est le père de John dans American Pie. Oui, oui, oui. Puis, est-ce que dans ce temps-là, ça t'a fait un déclic
pour dire, hey, je vais faire
ce job-là?
Moi, c'est peut-être pas ça
qui m'a
donné le goût de faire ça, mais moi, l'affaire
que j'ai tout le temps aimé,
vu que moi, j'ai commencé en anglais,
puis je voyais
les humoristes canadiens,
puis dans le temps que j'étais jeune,
que je me disais, peut-être, je deviendrais humoriste.
Les Canadiens étaient beaucoup respectés
à cause de la gang de STTV, puis John Candy,
puis tout ça.
Fait que, tu sais, les premières années,
à ce type de Saturday Night Live,
genre Dan Aykroyd.
Fait que, j'ai tout le temps vu le fait de venir du Québec ou du Canada
comme quelque chose de positif.
Mais c'est weird.
Moi, l'affaire qui m'a vraiment poussé à devenir un humoriste,
puis c'est vraiment absurde, je ne l'ai jamais dit nulle part,
c'est le film Tootsie.
Tu sais, je regardais le film Tootsie, tu sais, avec Dawson Hoffman.
Je n'en avais pas, c'est quoi?
Qui est un acteur qui n'a pas de travail,
puis là, il se déguise en femme,
il a un rôle.
J'avais regardé ça,
puis c'est fucking weird.
Je venais d'arriver à Montréal,
vu que je m'étais dit,
je vais peut-être devenir humoriste,
je vais venir à Montréal.
Là, c'est avec mon coloc,
on a regardé ce film-là,
puis à la fin du film,
j'avais fait,
yes, je vais devenir humoriste.
Puis il était comme « De quoi tu parles? » Ce n'est même pas un film d'humour.
Puis j'avais fait « Non, je suis prêt. »
Ça n'a aucun sens.
Mais c'est ça.
C'est quoi la question?
La question, c'était si
SCTV m'avait inspiré.
Tu sais, qui était la série
avec Eugene Levy. Il y avait « The Great White North » SCTV m'avait inspiré. Tu sais, qui était la série avec
Eugene Levy. Il y avait
The Great White North avec
Rick Moranis
et Dave Thomas, qui était un esti
de bon show. C'était meilleur que Saturday Night Live.
Oui, il l'a dit, je ne savais pas.
Rick Moranis, il y avait Rick Moranis,
Dave Thomas, il y avait
Eugene Levy, il y avait
Andrea... Martin.
Andrea Martin. Oui, il y avait Andrea... Martin. Andrea Martin.
Andrea Martin.
Oui, oui, Chris, il y a un instinct de mémoire.
Puis tu as une voix...
La nouvelle voix qui fait peur.
As-tu déjà fait de la radio parce que tu as une voix très radio?
Ça dépend.
Je n'ai jamais fait de radio.
Tu n'as jamais fait de radio.
Moi, je vais imposer des suppositoires, je suis infirmier de métier.
OK.
Tourne-toi de bord.
Quand, Lys?
Est-ce que tu as une voix?
Je suis sûr qu'avec la voix, ils le font.
Oui, monsieur.
Tu as une voix parfaite pour la radio.
Tu as la pire voix pour des suppositoires.
Ayant passé, je pourrais faire une suggestion
pour le titre de ce podcast-là.
Oui.
La semaine verte.
En début d'émission, avec vos histoires de poulets, j'avais l'impression que vous aviezlà. Oui. La semaine verte. En début d'émission,
avec vos histoires de poulet, j'avais l'impression
que vous aviez l'impression de la semaine verte.
Et puis bravo pour ton podcast,
Mike, il y a une chose que je peux te dire,
j'ai comme l'impression, oui,
on rit, mais Christy, on apprend
des choses, mais j'ai l'impression que
tu parles beaucoup d'école de l'humour.
Quand on écoute
Mike Wars, depuis le début, j'ai l'impression qu'on est écoute Mike Wars, on s'écoute depuis le début.
J'ai l'impression qu'on est en train de se spécialiser
en humour avec ton émission.
C'est quasiment un bac.
Un baccalauréat.
Merci. T'es bien fait.
Merci beaucoup.
Moi, je tiens quand même à spécifier ici
que je n'ai jamais fait l'école de l'humour.
Je suis bien fier de ça.
Oui, mais toi,
as-tu fait des ateliers?
Oui, c'est drôle parce que tantôt,
je ne sais pas s'il y en a un qui était au podcast d'avant.
Oui, tu as fait les cours.
J'ai vu Mario Bélanger.
Tantôt, il est arrivé et il était full content.
Il était comme, toi, tu as fait des cours du soir,
tu n'as pas fait les cours.
J'ai fait le cours de présentation numéro
et écriture. Moi, je. Puis c'est ça.
Moi, je trouve que c'est ça. C'est vraiment juste ça que t'as besoin. Quand tu fais
de l'humour, t'as juste besoin de quelqu'un qui te guide. Puis c'est bon l'école pour
ça. Mais le programme deux ans, je trouve ça trop long.
Mais les cours du soir, les cours du soir. Toi, t'as-tu aidé?
Moi, ça m'a énormément aidé. Je ferais pas du monde sans ça.
Moi, le cours du soir m'a aidé,
mais en fait, ce que je dirais aux gens,
si jamais ils veulent faire ça,
tu devrais faire le cours d'écriture 1,
le cours de présentation de numéros,
là, ils te montrent à builder un numéro.
Puis là, après ça, si plus tard,
tu dis « Ah, je vais écrire plus d'affaires
comme télé, ces trucs-là »,
tu vas faire écriture 2.
Mais moi, écriture 2, ça ne m'a pas aidé
parce que j'ai fait présentation de numéros
puis écriture 1, comme à l'envers. Fait que j'vers fait que j'ai comme builder numéro ça j'ai appris à écrire
les procédés humoristiques j'ai fait ok c'est même ça marche le numéro 2 c'était
comme pour écrire pour la télé ou les billets genre pour les journaux ces
affaires là puis j'étais comme ah je n'ai pas besoin tant que ça toi en plus ça me
surprend que t'as pas fait l'école parce que souvent le monde qui trouve l'école
est importante c'est du monde que l'éduc parce que souvent, le monde qui trouve que l'école est importante, c'est du monde que
l'éducation
est importante pour eux.
Maintenant, comme un gars comme
Bellefeuille, vu qu'il était vétérinaire,
il n'aurait pas pu devenir,
pour lui, devenir humoriste en faisant
des open mics. Ça n'avait pas de sens.
Moi, en fait, je suis devenu ostéopathe parce que
l'école, le monde m'a refusé.
C'est l'inverse.
Il faut que j'étudie dans quelque chose.'a refusé. C'est l'inverse. J'ai dit comme ça.
Il faut que j'étudie dans quelque chose. Je suis rentré en ostéo.
Mais je pense qu'avec le recul maintenant, je peux le dire, c'est entièrement de ma faute
que j'ai pas fait de l'école parce que
Louise Richer était assise avec un pad et elle dit pourquoi tu veux faire l'école?
Je lui dis, mais tu sais, j'ai fait un petit peu de
show dans les bars. J'ai fait les show talent show
à McGill quand j'étudiais en ergo. Je pense que
c'est déjà drôle. Je veux juste les contacts parce que
anyway, j'ai déjà une carrière. je suis ergo thérapeute. Elle
fait « Ah ouais, t'as un job à temps plein? Alright! » Je me rappelle encore qu'elle
a écrit quelque chose sur son pad pis elle a fait « Toi, tu viendras jamais ici. »
Ouais. Ça fait que c'est du carrément. « Ah, j'ai déjà tout appris, ils m'ont pas
eu pour ça de venir ici. » Ouais. Des fois, moi, c'est ça. Moi, ça m'est déjà arrivé
de faire des commentaires de même pis en le disant, faire « Ah, c'est ça que je t'ai payé. »
Moi, ce qui est le fun, c'est que c'est dix ans après que je m'en suis rendu compte que je t'ai payé.
C'est ça qui est le fun.
Moi, c'était dans la même phrase.
Au moins, tu as quand même une carrière au bout de ça.
Mais je pense qu'en route vers mon premier gars-là, c'est là que j'ai fait comme « C'est pas grave. »
Mais pendant un bout, j'étais vraiment triste de faire « Ah, ils m'ont refusé en 2009.
C'est l'année de Phil Roy,
JC Suret,
Jean-Pascal Cameron.
Puis il y a plein de monde
de cette année-là
qui font rien du tout.
Je me rappelle,
tu sais.
Mais ils sont quand même
meilleurs que toi.
C'est ça qui me rend drôle.
J'ai dit ça,
ça m'a fait beaucoup de peine
puis où j'ai commencé
à l'accepter,
c'est vraiment en 2013
quand j'ai refait
En route devant le premier gala
pis que dans ma vague, on était 5
pis il y en avait 3 qui étaient de l'année
que j'ai été refusé à l'école de l'humour
pis ces 3-là ont été éliminés, pis moi je suis passé en demi-finale
pis j'ai fait, ouais je pense que t'es capable
de faire de l'humour sans avoir eu ça
mais je pense pas, je pense qu'il y a 2
vraiment 2 voix là, tu sais
mais tu sais Richard Pryor, j'ai même fait l'école de l'humour
ah ouais? Non non mais tu es je prends pied souvent moi j'ai une période
j'arrêtais pas de parler contre les cas moi je trouve l'école c'est bon pour
certaines personnes ça ne l'était pas pour moi mais tu es je les fais puis
c'est que les cotes c'est juste une banque d'outils que tu peux aller voir
petit peu exploré énormément quand on peut autant explorer à l'école de l'humour
caillard c'est maintenant avec l'école de l'humour comme j'ai fait des
raffinements dans le rhum 2 ans d'un bar monoc et moqueries surtout puis j'en
sais comme devenu une pièce était aux fesses j'avais pas pu faire ça ça avait
pas été de l'école non plus on dit j'ai une plus grande compréhension de du
stand up même si jusqu'à clé qu'aux deux mouvements que j'avais guillaume
chouinard je savais en rien fait ça je sais que
m'élèner check billboard j'ai vu plein manière juste parce qu'on dit que je comprend cette profondeur, cette éclat.
L'école va pas faire de toi quelqu'un de drôle.
Tes cours de mouvement ont fait que tu apprécies plus Bill Burr.
Oui.
Je comprend rien.
Il bouge en crisse Bill Burr, il prend le micro, il déplace le pied, il joue avec le fil.
Non mais check juste tout le bit d'hélicoptère
tout le bit du goré
dans son dernier show
il est très physique
comme plus il est dans
des grandes salles
plus il habite la scène
énormément
pis c'est parce qu'il a
compris la force
de son corps
pis comment juste bouger
c'est un outil qui est utile
quelqu'un s'est-tu pété
à Yann
Yann est mort
Yann qu'est-ce que tu fais
bref à quoi
quelqu'un s'est suicidé
quand t'as dit que
les cours de mouvement t'ont fait apprécier Bill Burr pis c'est Bill Burr qui s'est-ce que tu fais? Bref, à quoi? Quelqu'un s'est suicidé quand t'as dit que les cours de mouvement
t'ont fait apprécier
Bill Burr.
Pis c'est Bill Burr
qui s'est suicidé.
Mais pour vrai,
ça tu vois,
pis c'est une autre affaire
parce que tu sais,
tu te dis,
ah depuis que je prends
les médicaments,
je me sens mieux
pis c'est pas pour dire
que t'écrivais mieux avant
mais moi je trippais tellement
sur Alex Varese
justement à cause
des radios romans
pis ces trucs-là.
T'étais très bon déjà
avant la médication aussi.
C'est pas, ça a changé pis t'es peut-être plus positif mais c'était drôle en tabarnant les radios romans, ces trucs-là, t'étais très bon déjà avant la médication aussi. Ça a changé,
t'es peut-être plus positif,
mais c'était drôle en tabarnant les radios romans.
Ça marchait bien gros.
Les médicaments, pour faire de moi quelqu'un de plus drôle,
ça fait juste en sorte que je suis capable de me lever le matin
et faire ma journée.
Sinon, ça n'a rien changé de mon intérêt.
Ça serait curieux, par exemple,
ça te rendrait plus drôle.
À chaque matin, tu te lèves,
tu fais « Je vais prendre mes pilules drôles. »
J'ai écrit un gag,
on va en prendre deux.
On va en prendre trois.
Merci du compliment. C'est super fin. Je savais pas que t'aimais lire
du roman. Non, mais c'est vrai,
je te l'avais déjà dit, genre, de roman, tout ça,
même avant. Tu sais, genre, je trippais sur Alex,
pis j'étais comme « Est-ce que, à un moment donné, il y a quelqu'un
qui va voir quelque chose? »
Je l'ai vu au Brouhaha, au West Shefford.
Au West Shefford, qui était une soirée difficile au début.
Il est arrivé et il avait son grand coton ouaté blanc.
Il gardait le pied de micro et il parlait.
J'étais comme « Est-ce qu'il est drôle ce gars-là? »
Il continuait, peu importe ce qui se passait, il s'en crissait.
Je ne sais pas, j'étais comme « Esti qui est drôle ce gars-là » et il continuait, peu importe ce qui se passait, il s'en crissait. Je ne sais pas, j'ai trouvé, moi,
je suis tellement heureux qu'on ait le même gérant maintenant.
J'étais comme « Esti qui a signé la bonne personne »
et il est tellement bon.
Ce n'est pas parce que je veux le soucier dans l'âge,
c'est vraiment parce que je le trouve...
On va le faire pareil, ce n'est pas pour ça qu'il fait ça.
C'est juste, je le trouve vraiment bon
et cet été, quand je suis allé le voir,
j'avais tellement hâte de voir son art
et quand je suis allé voir ton show cet été, hâte de voir son art pis quand je suis allé
voir ton show cet été
j'ai comme
je sais pas
moi ma blonde
on a capoté
ma blonde est plus comme
très féministe
j'étais tellement bon
on en a parlé
pendant une semaine
de toi
tu vas me faire
bander mon temps
c'est exactement
ce que t'as dit
dans les coups
pis c'est vrai
Chris qui est bon
je te dis
allez voir le show
venez voir le mien
mais le sien est bon
ok ouais exact merci beaucoup il est bien fin Qu'est-ce qui est bon? Je te dis, allez voir le show. Venez voir le mien, mais le sien est bon. C'est tabarnak.
OK, oui, exact.
Merci beaucoup,
il est bien fin.
Y a-tu une autre question?
Merci.
Je voulais savoir,
les trois,
vous n'êtes plus là-dedans,
mais qu'est-ce que vous pensez
des soirées open mic
qui ne sont pas payées,
en fait?
En fait,
on n'est plus là-dedans.
On est encore là-dedans.
Ici,
il y a une soirée open mic
qui n'est pas payée
et qui donne l'opportunité
aux gens de se faire voir.
Il faut faire attention.
Si, mettons,
c'est une soirée open mic
que le monde profite
et qu'ils chargent
vraiment fucking cher
à la porte
et qu'ils ne payent pas
l'heure du morice,
je pense que c'est inadéquat.
Mais ici, c'est 5 $
et ça paye le gars de son,
l'animateur.
Moi, j'étais là
cette semaine.
J'ai fait l'open mic
mardi dernier. Je trouve que c'est uneur. J'étais là cette semaine, j'ai fait l'Open Mic mardi dernier.
Je trouve que c'est une belle opportunité
de découvrir des nouveaux talents,
voir du monde qui ne feront jamais ça dans la crise de vie.
Non, mais c'est vrai.
C'est une bonne façon de tester des gags.
J'adore les soirées Open Mic.
Ça a énormément aidé,
les soirées Open Mic, parce qu'on a plus la chance
d'explorer, de faire des affaires.
Ça permet à une strata de gens
qui n'ont jamais fait
de faire un premier show
même si c'est au 3 mois
quand j'ai commencé
c'est quand je suis entré
à l'école
et avant
il y avait le Saint-Cyboire
il fallait que tu passes
par le Saint-Cyboire
moi j'ai écrit
c'est Junior
Julien Girardot
j'ai écrit à Junior
ça a pris un an
avant qu'il me réponde
quand j'ai eu ma date
Chris il est passé au feu
au moins l'open mic
ça permet la chance
de faire ça de même
et on dirait que juste nous pour faire des V1 ça fait qu'il mic ça permet la chance de faire ça de même. Puis on dirait
que ça fait que juste nous pour faire des V1 ça fait qu'il n'y a pas de pression
à venir casser une V1. Ça reste que ça c'est le fun.
Puis autre chose, tu es encore là? Comment tu t'appelles?
Je suis ici.
Comment tu t'appelles?
Francis.
Francis. Je ne sais pas si c'est parce que tu as fait des open mic pas payés ou que
tu es fâché de ça. Mais tu sais, cette semaine quand j'étais là, Mike est venu
faire un beat puis il avait le dood avec des lunettes
fumées là tu te rappelles
et le gars c'était correct
il a mis la lumière allumée
pis il a fait comme je peux pas finir mon anecdote
pis là Mike est venu pis Mike a fait
moi j'ai fait juste 4 minutes
quel gars que les lunettes reviennent
mais ce gars là il a pas été payé mais il a eu la plus belle soirée de sa vie
il m'a écrit il a fait
tabarnak merci Carlis pis il m'a écrit il aé, mais il a eu la plus belle soirée de sa vie. Il m'a écrit, il a fait « Tabarnak, merci Khalid ».
Puis il m'a écrit, il a dit « Je voulais finir mon histoire ».
Il a dit « Fais avec tes lunettes »
parce qu'il avait des lunettes fumées.
Mais ce gars-là, il a beau pas avoir été payé,
il a eu la plus belle soirée de sa vie en humour à date.
Moi, je suis content
des open mic parce que
quand je commençais en anglais,
c'est très américain les open mic. Au Québec, on n'avait pas vraimentais en anglais, tu sais, c'est très américain, les open mic.
Puis au Québec, on n'avait pas vraiment ça.
Puis ce que j'aime, c'est que, mettons, tu sais, j'avais vu un gars un moment donné,
puis il était vraiment bon, puis c'était son premier show à vie.
Puis il passait après Martin Petit, puis avant Laurent Paquin.
Puis j'ai fait, c'est le fun pour lui, tu sais, que ça lui donne une anecdote, tu sais. Après, tu sais, s'il devient humoriste, c'est le fun pour lui tu sais que ça y va ça y donne un anex date après
t6 devient humoriste c'est cool il peut raconter ça mais s'il devient jamais
humoriste puis travail chez rona il y aura toujours fait chris martin petit a
joué avant moi moi j'aime moi j'ai joué que du positif avec l'open mic sauf
comme quand tu dis si s'il a quelqu'un qui se fait du cash
ça c'est nul à chier
pis ça, ça arrive pas
trop à Montréal
j'ai un feeling que c'est plus une affaire
en région
mais en même temps
moi je trouve un humoriste
en début de carrière, t'as besoin
de jouer
pis tu te fais fourrer
pis un moment donné. Il faut juste
savoir quand partir.
Je me rappelle,
je pense que tu en avais parlé dans les débuts de
Sous-écoute, mais moi, quand j'ai commencé,
je ne sais pas si c'est ton cas ou si tu fais de l'humour.
Oui, tu fais de l'humour.
Quand j'avais commencé, je me rappelle,
dans le temps, je n'aimerais pas la personne,
mais je jouais à une soirée où je devais
vendre des billets pour passer la soirée
c'est-tu Martin Turgeon?
mais c'est-tu la soirée à Martin Turgeon?
c'était une soirée très similaire
mais on avait 20 billets
puis il y avait 10 billets qu'on devait vendre
puis l'argent allait à lui
à Martin Turgeon
non mais je l'aime Martin Turgeon mais ça ça avait 10 billets qu'on devait vendre, puis l'argent allait à lui, puis 10 billets... À Martin Turgeon.
Non, mais je l'aime, Martin Turgeon.
Mais ça, ça me faisait chier qu'il faisait ça dans le temps.
Puis après, je l'ai comme pardonné, mais... Il a fait son mea culpa, maintenant,
puis je crois plus qu'il fait ça,
mais il y a eu un moment où il a fait de l'argent sur notre dos.
Puis moi, j'ai commencé là-dedans,
mais même à là, tu sais,
je les avais vendus, mes 20 billets, au début,
puis j'étais comme...
Je fais 100 piastres pour faire un show. Dans ce temps-là, je pensais que c'était naturel, puis c'était normal. Puis là, billets au début pis j'étais comme je fais 100$
pour faire un show
dans ce temps là
je pensais que c'était naturel
pis c'était normal
pis là avec le recul
j'ai fait
hé je me faisais fourrer
mais en même temps
moi j'ai jamais perdu
je sais qu'il y a des collègues
ou même du monde
qui en font plus
qui ont dû payer
parce qu'ils vendaient pas
leurs billets
mettons ils en vendaient 2
donc ils donnaient 80$
à Martin
pis ils faisaient leur show
là tu fais
là ça a pas de bon sens
mais des open mic pas payés je pense que c'est correct parce
que je… T'es en train d'apprendre, t'sais, moi
la façon que je vois un open mic, t'sais, mettons pour quelqu'un, mettons, au point
que moi je suis rendu, au point que toi t'es rendu, c'est plus une école mais c'est
une bonne place pour aller tester des nouvelles affaires. Mais pour un nouveau, c'est une forme de l'école de mots. Ce n'est pas l'école de mots,
mais tu apprends ton métier. C'est normal que tu n'es pas payé quand tu apprends ton
métier.
Quand tu es open-miker, je ne pense pas que c'est ta seule job non plus.
Non, non.
J'étais ergothérapeute quand j'ai commencé à jouer dans les bars. Si, mettons, tu dis
que tu n' suis pas payé
je lâche tout
je commence
un open mic
ben man
bonne chance
pour vrai
parce que
tu vas en sucer
des pénis
pour payer ton loyer
de toute façon
ça fait des belles
photos de profil
Facebook
tous les open micers
ont une photo
sur la scène
du bordel
I love this job
est-ce que ça me ferait
ça
I love this job fuck you t'ce que ça me ferait ça? « I love this job. »
« Fuck you. »
Tu n'aimes pas
si ça fait ton premier open mic.
Avec les gros open mic
en néon du bordel.
Ça faisait rien.
Martin Petit faisait ça.
Il cache.
Ils mettent leurs bras.
Ils cachent.
On voit juste le bordel.
Moi, j'étais tellement
contre l'idée.
C'était Martin Petit
qui voulait que ça soit
écrit open mic.
Parce qu'il disait
« Je veux que quand tu es open mic, quand le monde prend des photos, on voit que ça soit écrit open mic. Parce qu'il disait, je veux que,
quand c'est open mic,
quand le monde prend des photos,
on voit que c'est open mic pour pas,
parce qu'il disait,
il faut montrer qu'au bordel,
on book.
Mais là, en même temps,
à la fin des shows,
on dit au public,
si vous voulez prendre des photos sur le stage,
montez sur scène.
Fait que ma tante Yvonne Asty
de Repentigny, elle, elle a une photo
d'elle avec un micro dans les mains
marqué « Bordel ». Mais quelqu'un
que ça fait quatre ans qu'il va dans Open Mic,
s'écrit Open Mic.
Mais je comprends peut-être parce que vous êtes rendu,
c'est tout Martin, mais je comprends l'idée de Martin
parce que, mettons, moi je me rappelle
la première fois que j'ai joué au Bordel.
Il n'y avait pas
les Open Mic
dans ce temps-là.
La première fois
que Charles m'a appelé
et il a dit
« Tu veux-tu venir
jouer? »
Je fais comme « Ouais. »
Je ouvrais le show.
Il y a quand même
quelque chose.
Ce n'est pas pareil.
C'est comme
tu montes sur le stage
et tu fais comme
« S'il y a 115 personnes,
ils ont payé 15$.
Ils s'attendent à voir
Louis-José,
Mike Ward.
C'est moi. » Il y a de quoi. Je comprends, on dirait que je comprends un petit peu la
personne qui fait l'open mic, la journée qui va venir qui n'aura pas écrit open mic
en dessous, il va avoir le même feeling en dedans. Il y a comme un step que tu vis quand
tu joues pour la première fois ici pis la première fois que t'animes ici aussi, tu
sais que t'as pas de joke à dire mais c'est juste du crowd work, c'est comme il y a de
quoi en dedans qui se passe que c'est vraiment différent.
J'étais allé au Cellar cet été à New York
et j'analysais plus les gars que j'écoutais
leur joke. Je faisais, je sais ce qu'ils pensent,
je sais pourquoi ils disent ça, je sais pourquoi ils travaillent de même.
Je ne sais pas, mais je comprends
l'idée de mettre l'open mic en dessous personnellement.
Mais tu sais, même sans la pancarte
par exemple, le monde aurait ça
pareil.
Peut-être. Je pense.
Je pense juste qu'il voulait faire...
Au Comedy Cellar, il n'y a pas d'open mic,
mais au Comedy Store,
il y a des open mic.
Je pense que le monde est conscient
qu'il y a une différence entre
les paid regular
et les open mic.
C'est peut-être juste moi.
C'est sûr.
J'ai une question.
As-tu beaucoup de place?
Est-ce que tu as fait comme tu n'as pas été payé?
Est-ce qu'il y a quelque chose qui...
Attends.
Veux-tu passer ton micro
juste pour que les gens à la maison l'entendent?
Oui, un peu partout.
C'est rare qu'on ait payé dans le fond.
Je trouve ça correct aussi.
On veut juste jouer.
J'anime une soirée aussi. C'était plus de l'autre bord. J'aimer ait payé dans le fond. Je trouve ça correct aussi. On veut juste jouer. J'en aime une soirée aussi.
C'était plus de l'autre bord.
J'aimerais ça payer tout le monde.
T'es où?
On peut-tu y passer un micro?
À Sainte-Héraille.
C'est en banlieue de Montréal.
J'aimerais ça payer tout le monde.
Je me demandais un peu votre vision par rapport à ça.
Est-ce que c'est dur de trouver du monde et de répondre de même ou de même?
Est-ce que c'est dur de trouver?
C'est pas loin, mais c'est quand même assez loin pour trouver du monde gratuit.
Là, on est un peu hors saison.
Pour moi, c'est un peu plus facile.
Tout le monde veut jouer, tout le monde cherche une place.
C'est assez facile, tout le monde veut jouer. Mais j'imagine place. C'est assez facile, tout le monde veut jouer.
Mais j'imagine qu'en grosse saison,
ça doit être plus dur.
Moi, j'ai parti
une soirée à Saint-Hyacinthe, qui est un peu
la même affaire de Montréal. Saint-Hérel, Saint-Hyacinthe,
c'est comme 45 minutes.
Moi, je me rappelle,
quand j'ai parti la soirée, j'avais booké
plus des amis.
J'ai parti la soirée en 2011, j'avais booké JC Surette, j'avais booké Yannick Demartino,
j'avais booké Olivier Martino.
J'avais dit « Hey les gars, je ne sais pas comment je peux vous donner. »
J'avais payé 100$ chaque à la fin parce qu'il y avait eu 39 personnes et c'était 10$ le billet.
On avait eu chacun 100$.
Mais je pense que si tu informes les gens, tu fais comme « Là, on parle de la soirée. » Si tu acceptes de venir, ça se peut qu'il y avait eu 39 personnes puis c'était 10$ le billet. On avait eu chacun 100$. Mais je pense que si tu informes les gens,
tu fais comme,
là, on part une nouvelle soirée,
si tu acceptes de venir.
Ça se peut qu'au début,
tu sais, puis là, je dis,
tu n'auras pas des gros noms,
mais ces gars-là, à cette heure,
c'est tous des gars qui roulent.
Mais quand tu remontes à il y a 7 ans,
il avait accès à lui.
Il a fait, on va être là.
Puis même si tu ne peux pas nous payer,
puis je me rappelle,
il était content.
Tu sais, genre, JC,
il a fait, crée 100$,
c'était cœur.
Ah, si je viens de sortir de l'école.
Je pense que si tu l'annonces aux gens, tu fais, c'est pas que je veux pas,
mais après, mettons, je sais pas quand ça fait,
mais après deux ans que j'ai été à Saint-Hyacinthe, j'ai dit au bar,
tu veux-tu le monde qu'on amène?
Le bar a dit, ok, moi je te donne 300$.
À partir de là, t'es plus gêné, t'invites le monde,
tu sais déjà comment tu peux payer.
Parce que normalement, je trouve encore que c'est pas beaucoup,
pour un 15 minutes, c'est pas beaucoup pour 15 minutes
c'est 125 dans les bars mais tu sais nous autres on donne maintenant 150 ce qui n'est
pas grand chose vraiment de plus mais ouais mais c'est parce que open mic c'est du monde
pas connu ou du monde tu sais c'est dangereux dire que je fais un open mic. Moi, je pense qu'il faut tout le temps...
Tu ne veux jamais que l'organisateur soit celui qui fait le plus d'argent.
Non, il ne faut jamais.
C'est un milieu où il faut que tout le monde soit payé à peu près,
égal ou ce qu'il mérite.
Moi, je joue encore dans un bar
entre deux tournées.
Souvent,
on a des appels de bar qui font
« Regarde, c'est un bar,
il y a juste 100 personnes, on ne peut pas te payer
bien cher. Michel fait tout le temps
« C'est combien que tu vas charger? »
« On va charger 35 piastres. »
35 piastres,
il y a 300 personnes, il y a 3500. 35$ pour 100 personnes,
il y a 3500.
Donne-nous 3000, garde-toi 500.
Puis ça, c'est ferme
parce que c'est facile
à vendre des billets pour moi.
Les bars, en plus,
le monde, ils boivent.
Ils ne sont pas assis là dry
et ils regardent le spectacle.
Ils boivent, le monde.
Oui, les villes qui sortent
de là sur les Joues d'Humeau.
Ça va marcher. C'est comme Field of Dreams, ils boivent le monde ben oui les bibles qui sortent souvent dans les jeux d'humour ben ça va
ça va marcher
c'est comme
c'est comme
non mais c'est
c'est comme
Field of Dreams
ils vont venir
c'est ça qu'il faut que tu fasses
c'est vraiment kikou
mais croisis
pis un moment donné
si tu fais ça de l'humour
ben tu vas connaître
un ou deux gars
qui un moment donné
ils percent un peu plus
pis là ils vont dire
si je l'aime ce gars là
je vais aller à sa soirée
pis de fil en aiguille
un moment donné
tu te ramasses avec un problème de booking de-là, je vais aller à sa soirée » pis de fil en aiguille, il y a un moment donné, tu te ramasses avec
un problème de booking, de trop de monde
qui veut venir à ta soirée.
Ça doit être plus dur à tirer.
C'est calisse, toi!
C'est rendu toi,
il devrait être préparé.
Moi je pense que c'est Yann qui a dit
« Va t'asseoir là-bas,
ça va créer une diversion.
Va regarder vers là-bas,
je vais pouvoir faire...
Aïe!
Il est vraiment trop fort, mon micro.
Ton micro est trop fort.
Ça doit être dur d'attirer du monde
à des open...
Surtout, admettons, dans une ville
qui est un petit peu plus éloignée,
comme ça, 40-45 minutes,
pour un open mic,
ça doit être dur d'attirer des humoristes
qui viennent,
mais ça doit aussi être dur d'attirer du monde
qui viennent voir ça.
C'est...
Ben,
parce que je sais pas, parce que tu prends
juste des open mic'ers parce que tu dois charger
à la porte, j'imagine.
Parce que je sais pas
c'est quoi la capacité de ton bar, mais ton
Mosaico, c'était 150 places. Jamais qu'on avait
150 là. À 70, j'avais calculé
que je rentrais dans mon argent.
Je peux-tu avoir un jus d'orange
je peux-tu avoir le même verre
s'il vous plaît
et puis
ouais c'est ça
une fois par année je faisais un
vrai open mic
où j'invitais 12 nouveaux
je leur disais vous avez chacun 5 minutes
chacun 50 piastres
pis tu sais
là je présentais vraiment à Cynthia Sainacinthe du nouveau monde qui n'a soit jamais fait ça.
Je présentais tout le temps quatre personnes de la ville,
puis du monde qui sortait de l'école ou des affaires de même, pour juste présenter.
Mais je ne sais pas, c'est pas assez touché.
Moi, juste faire des open mics en région, je pense que ça ne peut pas exister.
Moi, juste faire des open mics en région, je pense que ça ne peut pas exister.
Mais moi, je pense que ce qui va arriver au Québec bientôt,
que ce qui existe en Anglais et qui existe à Montréal,
c'est qu'il va y avoir des open micers à vie.
Admettons, en français, avant, tu avais du monde qui essayait de faire de l'humour,
puis ça ne marchait pas, puis ils abandonnaient.
Mais avec les open mics, il y a du monde qui va faire ça toute leur vie.
Moi, quand j'ai commencé à faire de l'humour en 1993,
il y a des open micers.
Moi, j'ai été open micer de 1993 à 1995.
Il y a des gars que j'ai rencontrés à cette époque-là qui sont encore des open micers.
C'était 25 ans plus tard.
Ça va arriver en français aussi.
Mais c'est leur sideline
s'ils sont des open micers?
C'est du monde qui aime monter sur scène,
qui aime faire rire, mais ils ne font juste pas
assez rire pour que quelqu'un les paye.
Ils sont juste
assez bons pour faire des open mic
et juste assez mauvais pour jamais
être payé.
C'est du monde avec peu d'introspection.
Oui, c'est ça. C'est du monde qui font
« Yes, j'ai eu
une clap ou un stay
quand t'es embarqué. » Pareil!
En sortant, pareil.
C'est vrai que ça peut être
de quoi, quelqu'un qui ne veut pas en faire un métier,
qui aime ça une fois
de temps en temps monter sur scène.
Un chansonnier.
Moi, je n' les juge pas.
Tu as bien des gars qui sont dans des bandes de garage
et des cover bands
que le gars, il gagne sa vie
en travaillant chez Bro et Martino
et il aime ça un mardi par mois
chanter son ST de CCR
devant du monde qui se crisse de lui.
C'est CR, je comprends.
Parce que « Have you ever seen the rain?
Tabarnane, c'est bon.
Mais non.
Je sais pas.
Parce que j'arrive de New York
et j'ai vu au Comedy Cellar
et j'étais comme, tout le monde est tight.
Maintenant, ils ont mis un gars
de 50-60 ans.
Ultra vulgaire, gratuit.
J'étais comme,
j'embarque pas.
Je le voyais, ce gars-là.
Il joue au Cellar.
Probablement qu'il joue ailleurs,
genre jamais.
C'est quoi son nom?
Je me rappelle pas.
Excuse-moi, j'aimerais ça te le dire.
C'est-tu Nick DiPaolo ou non?
Oui!
Je sais pas, Mike, c'est pas vrai.
Ce monsieur, il était rasé, un petit peu chauve.
Il était Irish et il était correct.
C'est parce que les autres avant étaient tellement bons.
Mais bref.
Je ne suis pas contre les open mics qui ne payent pas.
Mais si tu es à Sainte-Thérèse et que tu ne payes pas,
ça se peut qu'ils payent le gaz ou je ne sais pas quoi.
C'est ça l'affaire,
il va y avoir tout le temps du monde qui va accepter
d'aller jouer.
Moi, j'ai animé à Gatineau
et j'ai arrêté d'animer
pour un conflit de 50$.
Mais je tenais mon but,
je vais arrêter d'aller animer
pour le prix que vous m'offrez,
je veux 50$ de plus juste pour mon gaz.
Il a fait, non, il va y avoir quelqu'un d'autre qui va venir à prix que vous m'offrez, je veux 50$ de plus juste pour mon gaz, pis elle fait, non
il va y avoir quelqu'un d'autre qui va venir à ton prix
pis j'ai fait, ben prends-les
je fais 2h15 de char
pour l'animer à chaque semaine
je vais retourner l'année de plus
mais c'est ça, il va y avoir du monde qui va accepter d'y aller
mais la qualité des spectacles sera pas
je sais pas
j'ai pas la vérité absolue non plus
non mais t'as raison, je pense que t'as raison y'a-tu une autre question? y'en a plein derrière, mais moi j'ai pas avéré ta question non plus non mais t'as raison y'a-tu une autre question?
y'en a pas en arrière
mais moi j'en ai une pour toi
on va finir avec ta question
es-tu assez bonne pour finir?
ça sera pas punché mais
avez-vous des projets d'expansion
de la bordelle
peut-être des soirées ailleurs
des soirées thématiques bordelles dans d'autres villes.
On va.
Oui, nous autres,
c'est clairement une question à Mike,
on va y aller nous autres.
Merci les gars.
On essaie depuis un bout
de rouvrir,
il y a un resto
à côté qui marche moyen.
Le pub quartier latin, ça marche au bout,
mais le resto à côté,
qui est le Magellan, je ne sais pas trop quoi,
ça tire la patte
depuis une couple d'années.
Nous autres, on veut prendre ce local-là
et avoir le bordel 1,
le bordel 2.
Au début, je voulais faire, avoir ici
que c'est un showcase club,
puis de l'autre bord, ça serait genre, tu fais des « one-man show »,
donc il y aurait un show à 7, à 9, à 11, à chaque soir.
Personne n'a mis cette idée-là, mais je pense, là, à ce temps-là,
les autres veulent faire, on va essayer d'ouvrir une deuxième salle dans le même bâtisse.
Comme dans « I'm dying up here », genre,
si tu joues en bas, puis à un moment donné, tu montes au deuxième.
Ben, tu sais, moi, j'ai toujours aimé ça, ce concept-là.
Puis, tu sais, mettons, tu sais, comme ici, la beauté des samedis soirs,
tu peux faire le même show trois fois,
mais là, tu pourrais faire le même number six fois dans la soirée.
Fait que tu rôdes, t'es en tabarnak.
Par exemple, en région,
on a eu bien des offres.
On ne pourrait pas partir le bordel
en région juste parce que
il n'y a pas assez d'humoristes.
La façon que le bordel
est booké, c'est comme un club
de New York ou Los Angeles ou Londres.
C'est ce qu'on appelle un showcase club,
où tu as cinq headliners qui font des dix minutes.
Il faudrait faire des bars de région,
genre Toronto ou Chicago,
où eux autres, c'est des headliners.
Pour avoir des clubs,
je pense qu'il devrait y en avoir à Québec, Trois-Rivières, Sherbrooke,
mais avec des
headliner puis des premières parties locales mais ça sera jamais le bordel ou en tout cas je pense
ce sera jamais le bordel on avait eu un offre un mané d'un beau coeur que moi j'aimais beaucoup
qui voulait vendre une tournée du bordel d'un salle de spectacles en région moi j'avais dit
que j'aime l'idée personne d'autre dans des départs de l'idée fait que ça existe pas mais c'est sûr fait qu'au moins ta question
était pas drôle mais ma réponse il a
question s'il ya pas d'autres questions ou maquereau ya même le fun et mais
non stop est ce que mais si mettons même s'il ya pas de l'autre côté est ce que
mané vous voulez faire une soirée en anglais?
Moi, je veux faire ça parce que j'ai enregistré mon spécial en anglais ici.
On l'a redit une dizaine de soirées.
Quand Anthony Cavanaugh est venu au podcast, il m'avait dit qu'il voulait recommencer en anglais.
J'entends qu'il veut commencer en anglais.
Je pense peut-être que quand je vais bâtir, là le jeu en train de bâtir ma nouvelle heure en français puis quand je veux recommencer à bâtir ma nouvelle heure en anglais à partir de
janvier puis j'aimerais ça peut-être faire genre une fois de temps en temps des dimanches ou lundis
en anglais mais avec surtout des humoristes franco qui veulent jo en anglais. Puis après, moi, je ferais plus long.
Ah oui? Je trouve que c'est une bonne idée.
Oui, mais
on avait même eu une offre de
Just for Laughs avant que Gilbert
viole tout le monde.
On avait eu l'offre, il voulait faire
Best of the Fest ici.
Je trouve que c'est les meilleurs shows à Just for Laughs.
Puis même, il disait qu'on ferait Best of the Fest ici. Je trouve les mains à chaud à Just for Laughs.
Même, ils disaient qu'on ferait Best of the Fest
et que ce serait tous les warm-up de gala.
On les ferait au bordel, vu qu'on trouve
que c'est la meilleure salle à Montréal.
Moi, je suis tripé.
C'est ça le problème.
Avec six partners, il y en a tout le temps un ou deux.
Là, j'étais comme, Chris,
on peut avoir Dave Chappelle dans notre club.
On peut avoir Louis C.K., on va avoir
Bill Burr. Il va y avoir des photos de Bill Burr
avec le logo du bordel.
Ouais, mais ça va mêler le monde.
En tout cas.
D'après moi,
on va faire des shows en anglais,
mais ça va être moi et toi.
Pour ne pas mêler le monde.
The worst accent ever at McGill.
Ça, c'est bon.
Mais tu serais capable de jouer en anglais.
Chris, t'as réussi à avoir un diplôme.
Mais je comprends bien l'anglais.
Je l'écrivais correct,
puis j'ai vraiment eu the worst accent.
Tu l'écrivais correct,
puis t'as réussi à avoir un bac
en écrivant correct.
J'ai gradué,
puis je comprends.
Est-ce que c'est con?
Quand j'ai gradué,
ils te nomment, tu sais, puis je me rappelle, la madame, elle a fait « reste là un peu ».
Puis là, il nommait toutes mes distinctions que j'ai eues.
J'ai eu des astinotes, j'avais fini dans le 10 premier pour cent de mes guilles.
Puis là, j'étais à l'oeil, j'ai cru, qu'est-ce qui se passe?
J'ai eu quatre distinctions, puis la fée, elle a fait « c'est vraiment bon », puis j'ai reçu mon diplôme avec quatre trucs décrits.
Ma mère était comme « qu'est-ce qui se passe? »
Ça a l'air que j'étais bon, mais je comprenais
« fuck all » de ce qui s'est passé.
Avec le recul, j'ai compris que j'aurais pu avoir des bourses
que je n'ai jamais appliquées pour.
J'ai fini avec des dettes d'études que je n'aurais
pas dû avoir.
Mais je ne suis pas bon. Pour parler anglais,
je sais que je ne suis pas bon. Mais je n'ai pas confiance.
Mettons, là, un peu t'es psy, je serais
comme correct. Mais sinon,
correct, je pense que je serais correct.
Mais ça, tu serais...
L'humour, c'est 80 % de la confiance.
Tu sais, tu prends... C'est ça.
Le problème, c'est que moi, j'en ai 20 % de la confiance.
Mais avec la boisson.
C'est ça.
20 % de confiance plus 6 vodka cordial.
Oui, mais j'ai déjà joué en anglais, pas souvent
parce que la fin c'est comme bâter deux carrés en même temps
en français et en anglais, mais ouais j'étais allé faire une couple de fois
l'open mic au Nest
j'avais fait une couple de soirées
celle au Beefsteak Bar
voyons c'est où je suis allé
en tout cas pendant un petit bout
je patchais les histoires que j'avais pas de show en français
en anglais, c'était le fun
c'est un autre milieu à Montréal qui estétait le fun, mais c'est vraiment juste,
c'était un autre milieu
à Montréal
qui est un peu particulier
parce que c'est bien
les open-makers,
justement.
Puis c'est moins accueillant
qu'en français.
Tu sais,
c'est fret au bout,
tu arrives là,
personne ne te parle,
tu regardes bizarre.
Moi,
j'allais au M-Bar aussi,
Comedy Abroad.
Puis oui,
c'est ça,
c'est vraiment particulier.
Puis imagine,
c'est moins pire
que c'était dans le temps.
Moi,
quand j'ai recommencé
à jouer en anglais à Montréal,
j'ai fait « Chris, on fait le monde en star.
T'arrives, ils font juste pas de parler. »
Dans le temps, ils te jugeaient.
Moi, c'était pour ça que j'avais arrêté dans le temps.
J'étais sur scène, puis je voyais le monde.
J'étais sur scène, puis je voyais le monde parler de moi
vu que je vivais de l'humour, puis eux autres, non.
Fait que là, je les voyais parler,
tu sais, que « Chris, pourquoi est-ce que lui,
il vit de ça, tabarnak? Je suis plus drôle que lui. »
Puis j'étais comme « C'est pas cool, là. » Tu sais, je suis en train de jouer
devant huit personnes qui se crisent
de moi. J'ai mes collègues, tu sais,
qui se trouvent meilleurs que moi. Fuck you, tu sais.
Puis...
Moi, je me rappelle, quand j'étais à McGill, on était allés,
on était en première année, puis on avait une sortie,
on allait dans un... Je pense que c'était Comedy Works
sur Bishop, ouais c'est exactement
sur Bishop, pis l'animateur
c'était Mike Patterson
pis Mike, Mike s'est retourné
vers moi pis il a fait, hey where you come from
pis il me parlait pis j'étais comme
we are in first year
but they are in, pis j'avais dit
third year, j'avais dit
they are in three years au lieu de dire third years, pis il avait fait comme, oh my god mais ils sont en troisième année. J'avais dit, ils sont en trois années
au lieu de dire
« third years ».
Il avait fait comme,
« Oh my God,
are you a Terminator
from the future
to kill me? »
J'avais fait,
« Qu'est-ce qu'il y a?
T'en as un pro,
Mike Patterson. »
Je le croise
et il joue dans les mêmes
soirées que moi en français
à cette heure
en cassant son français.
C'était cœur.
C'est pour ça,
les Anglos,
ils aiment tellement ça
de switcher du côté français vu qu'on a moins l'esprit compétitif.
C'est la seule raison pourquoi, mettons, quand tu arrives dans un show anglais,
vu que...
Je pense que tu trouves ça plus payant aussi, Mike, là, ce que j'ai compris.
Mais ce n'est même pas juste pour l'argent, c'est juste,
vu qu'ici, il y a un meilleur marché en français qu'en anglais.
Fait que, tu sais, quand c'est plus facile de faire de l'argent vu qu'il y a un meilleur marché, français qu'en anglais. Quand c'est plus facile de faire de l'argent
parce qu'il y a un meilleur marché,
tu es moins chiant avec le monde.
Tandis qu'en anglais, c'est tellement dur
de vivre de ça à Montréal.
C'est impossible à Montréal.
Il y a Joey Elias qui vit de ça,
puis Patterson.
Ils sont comme quatre qui vivent de ça.
Tous les autres qui ne vivent pas de ça,
ils doivent y arriver.
S'ils pensent que tu es peut-être meilleur qu'eux autres, ils sont jaloux de ça. Fait que tous les autres qui vivent pas de ça, ils te voient y arriver, pis s'ils pensent que t'es peut-être meilleur qu'eux autres,
ils sont jaloux de toi, pis ils se battent
pour gagner 4000
par année.
Ah ouais, c'est dégueulasse. Fait qu'on va
finir sur ce malaise-là.
Ça va être...
Ça va être...
Là, j'aimerais,
avant qu'on se quitte,
avant qu'on se quitte, avant qu'on se quitte,
ça sonne triste.
Est-ce que...
On va voir dans la chanson.
Est-ce qu'on va aller
dans la chanson?
Est-ce que vous avez
de quoi que vous voulez
plugger?
Si, mettons,
le monde veut te voir,
veut te découvrir,
pourquoi tu as gagné
autant de trophées
dans la dernière année,
c'est où qu'ils peuvent
te voir?
Bien, sur les pages
Facebook,
compte Instagram.
Sinon, je vais commencer
à animer les Jeudis
de l'humour au Brouhaha.
OK, nice.
Il y a juste
des bons animateurs
là-bas.
C'est le cœur.
Louis T,
Simon Delisle,
Guillaume Pinault,
Mathieu Pepper,
Alex Forêt.
C'est le cœur.
C'est ta première soirée
que tu animes?
Oui.
J'ai des chroniqueurs.
J'ai déjà été
plus en production.
C'est la première fois
que je vais être
animateur officiel.
Je dis aussi que je vais
animer.
Je vais remplacer Isset à l'Open Mic sur d'autres soirées,
au Brouhaha surtout, j'ai dû le remplacer.
C'est ma première soirée.
Ce n'est pas encore officiel, mais il devrait y avoir les supplémentaires de mon show qui devraient sortir cet automne.
C'est où que tu vas le jouer?
Je ne sais pas encore, on a comme une idée du medley, mais rien n'est confirmé encore.
Mais ça devrait être au medley.
Sinon dans le pédéca...
La page.
Exactement, ma page.
Appelez-moi, sinon...
On va être en dessous
ici, là, Yann.
4-5-0.
Puis toi,
si on veut te voir...
Là, moi,
je suis en train
de faire le rodage
de mon premier
One Man Show,
donc je roule partout
au Québec.
Mais sinon, à Montréal,
je vais être au Medley,
je suis au Théâtre Sainte-Catherine,
je viens au bordel aussi.
Puis juste aller sur guillaumpino.com sinon A Commercial
pin 2000 sur Instagram
tu me suis, I follow you back
non mais quand même, check my story, c'est tes coeurs
non c'est ça
je fais mon show puis c'est vraiment
c'est tes coeurs, j'aime ça faire ça
on dirait que tu joues des 15 minutes
tu fais des 5 minutes dans Open Mic
mais quand tu peux faire ton show d'une heure et demie,
c'est là que tout prend forme.
T'es capable
d'installer tes affaires.
Oui, j'aime beaucoup ça.
Mon show est partout au Québec.
C'est tes cœurs.
Yann,
as-tu de quoi à plugger?
Yann, as-tu quelque chose pour dire?
Mon site, ma boutique, boutique.yannterio.com, je vends des toiles.
Pis des foulards, tu devrais vendre des foulards.
J'allais te dire ça, j'étais comme ben oui.
Ben Yann, les bandanas, tu ramènes ça toi là?
Oui, oui, c'est le trend.
Yann, Yann c'est...
Mon père avait des bandanas de même et il se mouchait dedans.
C'est comme un mouchoir.
Yann, c'est le Richie Sambora du podcast.
Merci à Jason
d'être descendu
du Nouveau-Brunswick
pour le show.
Merci à vous autres d'être là.
On se voit la semaine prochaine.
Merci beaucoup.