Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #190 – (Laurent Paquin et Christian Viau)
Episode Date: November 5, 2018Cet épisode est une commandite de PlanetHoster https://www.planethoster.com/fr/ Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Laurent Paquin qui nous parler de ses "haters", des voleurs de g...ags et des galas avec Christian Viau. Pour vous procurer des billets pour le prochain spectacle de Mike: http://noir.mikeward.ca Pour vous procurer les spectacles francophones et/ou anglophones enregistrés au Bordel: Mike Ward Infamous Video: https://t.co/4qkbyLHXwv Audio: https://t.co/A3D86IqULP Mike Ward au Bordel Vidéo: http://vimeo.com/ondemand/159769 Audio: http://mikeward.lnk.to/52xMW -------- Shoutout Box - http://sorsavec.com Boutique en ligne - https://mikewardsousecoute.ifmerch.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute AirBNB - http://mwbnb.ca Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut! Je m'appelle Mike Ward, vous devez le savoir, Karim, c'est mon podcast.
J'ai un nouveau show qui s'appelle Mike Ward Noir.
Je fais une série de shows à Montréal, au Club Soda, dans le quartier des spectacles.
Je suis là 20 soirs à partir de fin janvier, fin janvier jusqu'au mois de mai.
Et après ça, pour ceux dans le coin de Montréal qui font « Ah, je vais attendre quand il va revenir. » Tu sais, parce que d'habitude, les humoristes
partent en tournée. Ça dure quatre ans,
caoliste. Moi, c'est « Je vais
être à Montréal pendant une couple de mois.
Après ça, je vais faire une tournée d'un
an en tournée au Québec.
Puis après, ça finit là. Après,
Chris, gonne dans la gueule.
Puis,
bonsoir.
Non, non.
Tabarnak, hein?
Ça devrait...
Yann?
Ça devrait finir avec ce message
qui a été payé par Infosuicide
ou, tu sais, Suicide Action.
Non, je me tuerai pas, mais c'est juste pour dire
que mon show...
Mon show s'appelle Noir, c'est de l'humour noir.
C'est des jokes de suicide, des jokes de meurtre.
C'est assez trash.
Je suis 20 soirs à Montréal.
Je suis deux soirs à Québec.
Puis un an tourné.
J'ai une vingtaine de dates.
Les billets sont en vente sur
noir.mikeward.ca
noir.mikeward.ca
J'espère que vous allez venir voir ça
parce que le show est correct.
Les meilleures années sont en arrière de moi.
En direct du Bordel Comédie Club
à Montréal, voici Mike Ward
sous écoute. Merci. En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci!
Bonsoir!
Merci beaucoup!
Bienvenue à Mike Ward, sous-écoute!
Cette semaine, puis j'aurais pas dû le présenter avant qu'on soit en honte,
mais j'ai l'honneur d'avoir, pour la première fois, au Bordel, en fait, c'est sa deuxième fois qu'on soit en ondes, mais j'ai l'honneur d'avoir pour la première
fois, au bordel, en fait c'est sa deuxième fois qu'il était là hier soir, Alain Godette
qui est dans le salle. J'aimerais ça qu'on lui donne bonne main d'applaudissement Alain.
Que si tu ne connais pas Alain, Google-le, Google ne pas lâcher. Puis Alain, que j'ai appris juste avant qu'on commence,
il a amené un micro.
Oui.
OK.
Bonjour, monsieur, je peux prendre votre commande?
Ça fait très McDo.
Ça va bien, Alain?
Oui, quand même, assez bien.
OK.
Puis là, toi, tu es descendu,
tu passes la fin de semaine à Montréal.
C'est-tu?
Oui.
OK.
As-tu pris une gorgée de quelque chose
ou tu es en train de t'étouffer?
Mais c'était le truc de la table marde.
Tu as quoi?
Je suis tout le temps avec la table marde.
Même moi, je te trouve déplacé.
Imagine. Imagine. Là, je te trouve déplacé. Imagine.
Imagine.
Là, t'es venu trois jours.
Je suis revenu encore.
Je vais se faire un soir.
OK.
Fait que c'est ça ton plan à soir.
Oui.
C'est-tu moi ou c'est Yann qui va te crosser?
Je veux juste...
Mettons, mettons, tu sais,
fuck Mary Kill, tu le le connais ce jeu-là?
T'as moi, t'as Yann
pis t'as Michel. Lequel tu fours?
Lequel tu maries? Lequel tu tues?
Je sais pas,
mais moi, on m'a dit, crasse-moi, Michel.
Oh!
Crasse-moi, Michel. Fait que là, tu maries
Yann, pis les deux
vous mettent à deux
pour m'assassiner.
Fait que c'est lequel des deux que tu marierais entre moi pis Yann?
Euh... Moi je pense que c'est le plus riche.
OK! Fait que moi...
Pis là qu'est-ce qui est plate? C'te jeu-là si c'est un vrai jeu, vu que toi tu bouges pas,
ça voudrait dire on se marie pis sur notre nuit de noces tu me dirais va tuer Yann là
Yann
t'avais
Yann a un cadeau pour toi Alain
oui j'ai un cadeau pour Alain tiens je vais donner ça
c'est pas un bon plug
c'est Fabien Damaria
qui a fait un cadeau à Alain
en fait c'est une toile que j'ai peinte pour Alain En fait, c'est une toile que j'ai peinte pour Alain.
En fait, c'est une toile
que j'ai peinte, que j'ai mise aux enchères.
Alain la voulait et il y a un ami
de l'Europe, en fait de la Suisse,
Fabien Demaria, qui a décidé
de la payer pour Alain.
Il a payé pour et il la donne à Alain.
Tiens, mon cher Alain.
On va...
Yann, tu vas la mettre en screen grab pour le monde.
Oui, je vais mettre la photo.
Juste parce que sinon... Même ici, le monde a juste vu un...
Je lui donne ça.
Regardez comment c'est beau.
Tout le monde est comme... Je vois juste un carré noir. Ah non, je vois du blanc. Ah non, c'est beau tout le monde est comme
je vois juste un carré noir
ah non je vois du blanc
c'est le dos
c'est tu beau Alain ce qu'il a fait
j'avais 10,50$ ce que je suis
ok ok
c'est excellent
c'est quoi le nom du gars encore
Fabien Damaria
c'est un gros fan de sous-écoute.
Il trippe sur le Québec.
Il écoute tous les podcasts qui se font au Québec.
C'est très cool.
On a pas mal d'Européens qui écoutent le podcast.
Dans le podcast que je chiais un peu sur du monde,
en Europe, j'ai eu bien des Européens
qui m'écrivaient, étaient comme, regarde, je comprends,
je comprends, je suis avec toi.
Fait que je suis content de voir qu'il y a du bon monde.
Il y a du monde dans les commentaires
qui sont contents que tu plantes Kader Awin.
Oui, oui, Kader Awin.
Moi, je ne sais même plus comment dire son nom.
C'est Awin, je pense. Awin, on s'en colle.
Mais, même cette semaine,
tu sais, moi, je suis à New York, je reviens de New York
puis j'ai fait bien, moi, je suis à New York. Je reviens de New York.
J'ai fait bien, bien, bien des shows.
Là-bas, j'ai fait d'ailleurs le show de Jim & Sam
sur SiriusXM.
Une couple de jours avant, Gad Elmaleh l'avait fait.
Ils ont mis son extrait
sur YouTube.
C'est que des commentaires
de Français qui volent des jokes.
Oh non!
Après, c'est marqué « Mike Ward s'est donné une mission.
Fait que là, moi...
Puis tout le monde, je dis tout le monde,
c'est surtout Jason qui a perdu ça.
Jason qui part
beaucoup de marre.
J'étais vraiment content.
Il était comme, c'est le même CIA de la France.
Tu l'as-tu... C'est le même CIA de la France.
Tu l'as-tu... Tu en as-tu parlé
à Jim et Sam du fait que
Gad Elmaleh avait volé des...
Je ne savais même pas que Gad avait été
au show de Jim et Sam.
Sinon, c'est sûr, je ne l'aurais parlé.
Mais non.
J'imagine, s'ils me réinvitent,
ça a bien été, vu que j'imagine qu'ils vont me réinviter.
Fait que s'ils me réinvitent,
je vais en parler.
Même si ça ne tombe pas sur le sujet.
Mais c'est juste là.
Moi, j'étais là.
C'est un show de trois heures.
J'étais là la dernière heure.
Ils ont eu des délais pendant.
J'étais juste là 45 minutes.
On a parlé longtemps de mille affaires,
dont pas ça.
Je trouvais ça weird, rentrer ça dans une discussion, mettons,
que tu parles de baseball,
puis comme tu penses où les expos
vont revenir, Gad Elmaleh vole
des jokes!
C'est drôle,
quand il y a Netflix
qui ont un channel sur YouTube
puis ils mettent des trailers, puis quand ils ont mis le trailer du show de Gad Elmaleh,
j'avais commenté.
Je lui ai dit, Chris, c'est un voleur de joke.
Le monde me challengeait.
Le monde ne le savait pas.
Il disait, voyons donc, c'est parce que tu es jaloux
du succès de Gad Elmaleh.
Parce que tu es jaloux, Chris, ce n'est même pas un stand-up.
Pourquoi tu serais...
Pourquoi moi, je n'ai pas de special?
En attendant que j'ai fait une toile,
je suis dessus.
J'ai juste écrit
Google, copie comique,
Gad Elmaleh, puis tu vas comprendre.
Puis tout le monde revenait dans les commentaires.
Oh shit!
Tout le monde y découvrait un autre Gad Elmaleh.
Mais la business s'en calisse.
C'est ça que j'ai découvert depuis longtemps.
Il y a longtemps,
puis je l'ai redécouvert cet été,
le monde s'en calisse.
Moi, j'avais entendu des rumeurs
qui disaient qu'Adaraon avait
tous perdu ses deals avec Netflix.
Je te garantis qu'il n'a rien perdu.
La business s'en calisse.
Oui, c'est ça. S'il y a encore de l'argent à faire.
Oui, s'il y a de l'argent à faire, ils vont aller
où est l'argent. Puis moi, c'est ça. S'il y a encore de l'argent à faire. Oui, s'il y a de l'argent à faire, ils vont aller où est l'argent.
Puis moi, pendant ce temps-là,
je vends mon special sur Vimeo.
On a une couple de shout-out box.
On a un shout-out box.
Puis j'aimerais parler de notre commanditaire.
Notre commanditaire cette semaine,
c'est Planet Hoster.
Planet Hoster, qui est un
hébergeur web qu'on a déjà
eu ici à l'émission.
Tu t'en rappelles, Yann? Oui.
Tu m'en parles souvent. Oui, de
Planet Hoster. C'est mes
préférés. C'est tes préférés?
Moi, je les aime beaucoup pour deux raisons.
Un, c'est...
Ils commanditent,
ça fait qu'ils me donnent de l'argent.
Ça fait que ça, moi, je les trouve cool.
Pour ça, mais...
Non, ce que j'aime de Planet Hoaster,
c'est qu'ils ont du soutien technique 24 heures sur 24,
7 jours sur 7.
Puis c'est des humains qui vont répondre.
Fait que si, mettons, t'appelles...
C'est des humains.
Parce que souvent, mettons, t'appelles GoDaddy.
GoDaddy, c'est pas un humain qui te répond. Ou si c'est des humains. Souvent, mettons que tu appelles GoDaddy. GoDaddy, ce n'est pas un humain qui te répond.
Si c'est un humain, c'est quelqu'un que tu vas l'appeler,
tu vas essayer de parler en français.
Il ne parle même pas anglais.
Ça va être compliqué.
Planet Roaster, quand tu appelles, 24 heures sur 24,
7 jours sur 7, c'est des Québécois.
J'ai fait le test.
J'ai appelé là à 4h du matin
hier et ça a répondu
« Quoi, tabarnak? »
Je savais que c'était un Québécois
qui répondait.
Si vos sites ne marchent pas, tu as du soutien technique
24h sur 24, 7 jours sur 7.
Tout est basé à Montréal
et à Paris.
Si tu veux faire de la business plus en Europe,
ils ont les serveurs en Europe.
Si tu veux faire plus de la business en Amérique du Nord,
on est à Montréal.
C'est l'Amérique du Nord.
Quand l'Amérique va s'effondrer,
il va y avoir une guerre civile aux États.
Toi, ton site va être safe à montréal il ya un code promo il ya un code promo si tu vas avoir 25%
drabais de planète hosteur le code promo c'est signe moi michel c'est signe
c'est une trait d'union mois trait d'union michel tout en lettres
minuscules tu vas avoir 25% de rabais.
Quelques, là Michel m'a écrit des affaires intéressantes à souligner.
25% de remise rabais pour les organismes à but non lucratif.
C'est vrai que c'est écrit, c'est hot ça.
Fait qu'eux autres, ça ne l'explique pas.
Fait que là, j'imagine, je ne sais pas si ça veut dire que Planet Hoster donne 25% de leur revenu à un OSBL,
ou c'est qu'en te donnant le 25% de rabais à toi, là, est-ce que eux autres, ils ont un peu assez d'argent pour donner à Charité?
Fait que je ne sais pas si avec le rabais qu'ils nous donnent, on est en train de fourrer du monde pauvre.
Je ne le sais pas.
Non, je ne pense pas que c'est ça.
Guillaume, c'est ça.
Si vous avez déjà un site sur un autre hébergeur,
ils vont te faire l'émigration gratuite du contenu.
T'as... Oui, c'est ça.
Puis plein d'autres affaires que je ne comprends pas, tabarnak.
Toi, Yann, tu les connais, Planet Hoser?
Oui, je les connais.
Je connais les plateformes aussi sur lesquelles tu peux installer.
Comme moi, j'ai un WordPress.
C'est là-dessus que j'ai monté ma boutique.
Ça va super bien, une boutique sur WordPress avec WooCommerce.
OK, c'est ça.
Tu peux tout faire avec ça.
Il offre un logiciel
gratuit de création
de site web,
l'espace disque
illimité pour WordPress
et du trafic illimité
sur ton site.
25 % de rabais
avec le code promo
SIGNMOISMICHEL
SIGN-MOISMICHEL
PLANETHOSTER.COM
ou PLANETHOSTER.NET
Merci beaucoup
à PLANETHOSTER.
Il y a aussi, on fait un truc qui s'appelle le Shoutout Box,
que si tu veux commanditer le podcast,
puis tu n'as pas de business,
mais ça tente d'entendre ton nom pendant le podcast
ou de m'entendre insulter ton voisin,
tu peux le faire.
Ça, c'est quoi l'adresse du shout-out box?
C'est sortavec.com
sortavec.com et après,
c'est 144 caractères
et ça peut être n'importe quoi,
en autant que c'est pas raciste, en autant que c'est pas
misogyne,
homophobe, on peut-tu être transphobe?
Transphobe, oui.
Transphobe, on peut, c'est vrai?
Calisse, ok, on va avoir de la marde là. Ok, mais non, mais pas transphobes. Transphobes, oui. Transphobes, on peut, c'est vrai. Câline, ça, OK, on va avoir de la marde, là.
OK. Non, mais pas transphobes,
pas homophobes, pas racistes, mais
ça peut être n'importe quoi, ça peut être pour ta business.
Comme cette semaine,
le shout-out box, c'est
Gabriel Moreau. Gabriel Moreau
qui dit, salut Mike, on est
250 pièces dans le trou à cause de ça.
Là, faut se rembourser.
Venez voir le studio de l'humour
chaque mercredi à Terrebonne.
Le studio de l'humour chaque
mercredi à Terrebonne.
Et ce que j'aime de Gabriel Moreau,
il n'a pas nommé le nom
de la place.
Il a fait,
venez, on fait de l'humour
à Terrebonne.
Je vous dis le soir, mais on ne sait pas c'est où. Si tuour à Terrebonne. Je vous dis le soir,
mais on ne sait pas c'est où.
Va, si tu es à Terrebonne,
Google studio de l'humour.
Michel m'a dit avant qu'apparemment, il y a un studio de Terrebonne.
Merci.
Moi, je savais qu'il y avait un...
Studio de Terrebonne, tu connais ça ou non?
Aucune, oui.
Toi, tu connaissais Jean de Terrebonne?
Moi, je connaissais.
Gabriel Moreau, merci, Gabriel.
Merci, Planet Toaster.
Cette semaine, je vais tout de suite aller avec mes invités
parce que j'ai l'impression que ça fait longtemps qu'on a commencé.
Ça fait combien de temps qu'on est là?
Ça fait un petit bout, hein?
Toi, tu vas me dire que ça fait une heure et demie.
Ça fait 15 minutes. 15 minutes? Ouii, tu vas me dire si ça fait une heure et demie. Ça fait 15 minutes.
15 minutes?
Oui.
OK.
Fait qu'on va tout de suite commencer le show.
Cette semaine, très content d'avoir mes deux invités.
Il y en a un que c'est sa première fois comme invité au bordel,
mais il avait fait la vieille version de « My Quotes, tu écoutes »
quand on était sur Skype.
L'autre, c'est un de mes
partners ici au bordel,
c'est sa deuxième fois au podcast.
Très content de les avoir, les deux.
Mesdames et messieurs, voici Christian Viau et Laurent Paquin.
Salut Laurent, ça va?
Salut Christian.
Oh, excuse-moi.
Merci d'être là.
Allô, tout le monde.
Merci.
Merci.
Moi, c'est ça.
Vu qu'en haut, tu me disais,
ah, j'ai jamais fait le podcast,
t'avais déjà oublié que t'avais fait le podcast.
En fait, je savais pas si c'était un sous-écoute.
Je me rappelais pas de ça.
Je savais qu'on avait fait un truc en Skype avec Rachid pour une plateforme, mais je savais pas si c'était un sous-écoute. Je me rappelle pas de ça. Je savais qu'on avait fait un truc en Skype avec Rachid
pour une plateforme, mais je savais pas si c'était le sous-écoute.
Toi, tu pensais-tu que c'était juste un brainstorm?
T'étais comme, c'est quoi
ce petit projet-là?
J'attends encore de voir le numéro qui sort de ça.
Mais là,
pour te mettre par ça,
toi, les gens,
tout le monde sait t'es qui.
Pas tout le monde, mais oui, en général. Il y a du monde, tu penses, au Québec, qui ne savent pas'es qui. Pas tout le monde, mais oui, en général.
Il y a du monde, tu penses, au Québec, qui ne savent pas t'es qui?
Oui, oui, encore, bien oui.
Mais non, c'est normal, je ne prends pas pour acquis que tout le monde me connaît.
Mais ça arrive des fois à l'hôtel, la personne me demande à quel nom la réservation
ou il faut que je donne mon nom.
Puis avoue que ça t'insulte, un peu.
Je quitte instantanément
quand ça arrive.
Puis je crache sur le comptoir.
Non, mais tu sais, il y avait fait un sondage
il y a une couple d'années
des personnalités, des humoristes
les plus reconnus.
Oui.
Puis il y avait, je ne sais pas c'était quoi l'ordre exact,
mais je sais que tu étais dans le top 3.
Il y avait toi, Laurent, toi, puis...
Excuse-moi.
C'était les plus aimés, pas nécessairement les plus connus.
Mais d'habitude, pour que le monde t'aime, il faut qu'ils te connaissent.
Oui, oui, oui.
Mais je veux dire, il y en a peut-être...
Ah, c'était les plus aimés.
Oui, mais tu sais, c'est un sondage.
Moi, les sondages, là.
Tu te moques de quel numéro, là-dedans?
Moi, j'étais quand même dans le...
T'étais pas pire, Vincent.
C'est dans le top 10.
Ah ouais, cool, cool.
J'aime comment t'es surpris.
Non, mais Mike, on est un peu à l'opposé là-dedans.
C'est-à-dire que toi, les gens qui t'aiment,
ils trippent sur toi.
Moi, les gens qui m'aiment, même, je pense pas qu'ils trippent autant, mais j'ai jamais autant de monde qui m'a-dire que toi, les gens qui t'aiment, ils trippent sur toi. Moi, les gens qui m'aiment, je ne pense pas qu'ils trippent autant,
mais je n'ai jamais autant de monde qui m'haït que toi.
Mais il y a une affaire, moi, qui est arrivée récemment.
Parce que moi, j'ai eu bien des années que le monde m'haïssait pour vrai.
Puis là, depuis comme un an, tout le monde est super cool avec moi.
Mais la première phrase que tout le monde me dit tout le temps,
quand ils viennent me voir, c'est...
Avant, je ne t'aimais pas.
Non, non, ils me disent, ils font... Regarde, je sais que tout le monde t'aïe là mais moi je t'aime tout le monde tout le monde me dit ça comme regarde je sais que tout le monde t'aïe
comme si on est dans un resto pis ils pointent le monde pis ils vont regarde il y a quelqu'un ici
t'assoir qui va peut-être te pognerarder, mais moi... C'est comme un compliment, là, tu sais, genre,
écoute pas ce que le monde dit.
T'es bon, t'es bon.
C'est pas vrai que t'es laid.
C'est genre d'affaire de...
Moi, je me fie pas aux rumeurs, je le crois pas que...
J'allais finir la phrase, mais j'ai eu peur d'aller trop loin.
Fait que j'ai le choix, fermez ma yotte.
Mais j'ai l'impression...
J'ai l'impression que ça doit pas arriver
souvent, ça. Ou que
le monde essaye d'être poli.
Oui, ça se peut.
Mais tu sais, il y a des gens qui écoutent très peu
la télé. Il y a encore
beaucoup de gens qui me reconnaissent, mais qui
ne savent pas mon nom.
Moi, je me suis fait longtemps mélanger avec
Sylvain Larocque parce qu'on avait le même
genre de calvissier puis le même genre de casting.
Non, non, mais c'est vrai.
Il y a des gens à tel point que des gens me félicitaient
pour des numéros, mais je n'étais même pas sûr
si c'était de moi qui parlait ou de Sylvain.
Des fois, il me félicitait pour le numéro sur les noms de famille.
Je disais, ah, ça, c'est Sylvain Larocque.
À la fin, j'étais étonné.
Je disais, ah, bien, merci.
Il y en a-tu qui disaient,
ça ne paraît pas tant que ça, ton oeil.
Non, ça, ce n'est pas p, ça, c'est pas pire.
C'est pas pire.
Mais en fait, les gens qui me disent « Vous êtes plus beau en vrai »,
je me dis que c'est parce qu'elle a vu Sylvain à la TV.
C'est ça.
C'est juste ça.
En même temps, tu prends le compliment.
Ben oui.
Non, mais c'est parce qu'à un moment donné,
ça te permet de sauver du temps.
Tu sais, quelqu'un que tu le croises,
il marche et il te dit qu'il t'a trouvé bon,
mettons, dans les voisins d'en dessous.
Ça, c'est le film avec Réal Bélan et Stéphane Lefebvre.
Il y a des gens qui pensaient que Stéphane Lefebvre,
c'était moi. Même si tout le long du film,
il l'appelle Stéphane.
Il y a des gens qui disent ça.
« Ignace, c'est Laurent Poquin. »
Quand les gens me félicitent pour quelque chose,
tu es en train de marcher, tu n'as pas le goût de l'arrêter.
« Attends deux secondes. »
Je fais tout. « merci, bonne journée! »
Tu sauves du temps, puis le gars, il est content,
il a l'impression d'avoir donné un compliment
et d'avoir été bien reçu.
Ça finit là. C'est drôle, en cas, c'est pareil.
Tu veux sauver du temps en disant « Je suis quelqu'un d'autre. »
Mais je me suis justiné avec quelqu'un
qui ne me croyait pas que c'était pas moi.
Sur Internet, j'y écris
« Félicitations pour les voisins d'en-dessous! »
Je dis « Merci, c'est bien fait,
mais ce n'est pas moi qui joue là-dedans.
C'est Stéphane Lefebvre.
Le gars, il m'hostine.
Il était frustré, comme si j'étais un trou de cul
qu'il niaisait.
À un moment donné, je me suis tanné.
Tu n'as pas remarqué, tout le long du film,
l'autre l'appelle Stéphane.
Tu n'as pas remarqué, il dit Stéphane.
Hey, Stéphane!
Il ne dit pas Laurent.
Je suis un peu tanné. Le gars, il a dit,. Chris, il ne dit pas Laurent. Puis j'étais un peu tanné.
Fait que le gars, il a dit,
excusez, je ne voulais pas vous insulter.
Bon, c'est ça.
Ils ne m'ont pas insulté,
mais Chris, fais-moi pas chier.
Déjà, on se demande des fois qui on est.
Fait que ne viens pas me fucker davantage.
Mais là, toi, c'est ça.
Je voulais dire que lui, tout le monde le connaît.
Mais ça n'a l'air pas que tout le monde le connaît.
Toi, personne ne te connaît.
Mais toi, t'as été
longtemps... Toi, t'es sorti de
Juste pour rire, juste au bon moment.
Toi, parce que t'as perdu
ta job, genre,
deux mois avant.
Des fois, t'es chanceux dans la vie.
Ça, c'est le timing!
Ça s'achète pas, ça!
En fait, mon mandat finissait...
Moi j'étais directeur de programmation des galas depuis 5 ans.
Mon mandat se terminait cet été-là.
On m'avait dit « Ben écoute, on aimerait ça que tu restes quand même dans la famille,
mais qu'on va te donner d'autres rôles. »
On avait parlé de direction artistique, de festival au complet et tout.
Écoute, je suis chez nous, j'apprends les nouvelles je me réveille le matin pis je suis fait
oh shit
que je suis content
d'être chez nous
le matin
quand c'est la sortie
avec Gilbert
j'ai fait
ah man
je ne voudrais pas
rentrer à la job
aujourd'hui
ce qui est l'ironie
là-dedans
c'est que c'est lui
qui ne t'a pas reconduit
dans ton mandat
qui a fait
ok je vais prendre
5 ans
pis ouais
c'est ça
fait que
ouais pis
il m'avait dit
il m'avait dit...
Il m'avait dit, on te sort des galas
parce que ça fait 5 ans, mais
comme je disais, on a d'autres avenues
pour toi. J'attends encore
le coup de fil. Il ne m'a jamais rappelé.
Je ne sais pas pourquoi.
Il devait avoir d'autres choses
à penser.
Ça aurait été weird si tu te rappelles.
Tu vois son nom sur l'afficheur, tu réponds-tu? Il devait avoir d'autres choses à penser. Ça aurait été weird si tu te rappelles pareil.
Tu vois son nom sur l'afficheur, tu réponds-tu?
Je ne sais pas.
Moi, je pense que si c'est important, il va laisser un message.
Pas vrai?
On fait tout ça?
J'ai-tu le goût de me taper ça? J'ai vraiment quelque chose à te dire.
J'ai entendu dire qu'ût de me taper ça? J'ai vraiment quelque chose à te dire. J'ai entendu dire
qu'il textait encore certaines personnes.
Il a texté pendant
Tout le monde en parle.
À des humoristes qui étaient
à Tout le monde en parle. La gang de Martin Petit
quand ils sont allés là.
Il textait. Ce n'était pas
des insultes. Il leur textait
de j'espère que dans vos
belles valeurs, il y a aussi la présomption d'innocence. »
Puis là, Danny avait répondu, Danny Turcotte.
Ça prend du guts, pareil, de texter le monde après.
Oui.
T'es en barbe.
Dans le bout où tu dis « Il faudrait que je me tienne tranquille, que je m'efface un peu. »
Je vais texter le monde.
Oui, mais en même temps, de son point de vue, lui, il est complètement innocent.
Il est tout à fait justifié dans sa tête, lui,
de répondre et de répliquer.
Tu comprends?
Les gens se sentent rarement vraiment coupables
quand ils le sont.
En tout cas, selon moi.
Il n'y a pas un agresseur qui pense qu'il est un agresseur.
Tu penses?
Non, parce que je pense que la plupart des gens,
c'est pour ça d'ailleurs qu'ils cherchent des justifications.
Quand tu commences à dire que la fille a couru après,
c'est parce que tu as besoin de justifier un geste
que toi tu considères qu'il n'est pas si pire que ça.
On se calme.
C'est pour ça que les trous de cul ne pensent jamais
qu'ils sont des trous de cul.
Il n'y a pas un trou de cul qui l'est en le disant.
Moi, je suis assez trou de cul, merci.
Tout le monde pense qu'ils sont corrects.
Je pense, en tout cas.
Tu penses que les meurtriers sont de même aussi?
Je suis persuadé que des meurtriers
ont toujours des raisons.
Ils le cherchaient.
Ou ben non, c'est pas si grave que ça.
Ou ben non, moi, je pense qu'ils font...
Ils effacent ça de leur esprit.
Ils font du déni, en fait, carrément.
Parce que personne ne veut admettre
que c'est une mauvaise personne.
En général.
Je n'ai pas fait un bac ou une recherche là-dessus,
mais je pense que les pires trous de cul
ne le sont pas.
Mais comme dans toutes les guerres,
c'est tout le temps les vainqueurs
qui écrivent les livres d'histoire.
Mais c'est tout le temps les bons
qui sont allés pour sauver telle affaire
ou qui sont battus
contre les méchants.
Sûrement que
les agresseurs, dans leur tête,
s'ils ne font rien de mal.
Moi, j'écoute un documentaire sur la guerre au Vietnam.
Il y a une série sur Netflix.
Il y a genre 10 épisodes.
Ça dure une heure et demie chaque épisode.
C'est long, mais tu as tous les détails
de la guerre. Il n'y a pas un soldat américain là-bas
qui était parti avec des mauvaises intentions.
Mais la plupart, à un moment donné,
en plein milieu du voyage, se disent,
« Qu'est-ce qu'on tue des innocents?
Qu'est-ce qu'on fait ici? »
On n'a pas d'affaires ici.
Pas à tout.
Puis, ils finissent par vouloir s'en aller.
Mais à la base, tous ceux qui partaient là-bas
se disaient, « Nous, on s'en va défendre la démocratie.
On se bat contre des méchants. »
Puis, à un moment donné, quand tu es emprisonprisonné mettant avec quelqu'un d'autre qui était
un vietnamien puis le disait, hey c'est comme moi, il y a des enfants, il y a une
famille, ils se battent pour ses idées puis c'est pas une mauvaise personne
puis tu sais finalement mais évidemment tu pars avec l'idée que tu t'en vas combattre le méchant
ouais, c'est bien intéressant. Ça ramène un peu le film Joyeux Noël, l'histoire qu'ont passé Noël les deux camps, les Américains contre les Allemands.
C'est pendant la deuxième guerre ou la première?
La deuxième.
Je sais que c'était contre les Allemands et que ça se passe le soir de Noël et qu'ils ont arrêté la guerre pour fêter Noël, mais avec les Allemands.
Et le lendemain, c'est bang bang.
Oui, et ça repart.
Sérieux, plus de contenu qu'à deux filles le matin.
Oui. Ça fait dix minutes qu'à deux filles le matin. Oui.
Ça fait dix minutes qu'on est sur quelque chose de sérieux.
Il n'y a personne qui a allumé que deux filles le matin.
Ils sont une fille le matin, à ce temps-là.
C'est une fille qui reçoit.
Quand même. Je te le dis, je te le dis.
Puis l'autre fille, le père du temps, c'est un gars.
Oui. J'ai été la deuxième fille.
Moi, on dirait...
C'était-tu des fois, toi, qui disais « Bienvenue à deux filles le matin ».
Non, c'est Marie-Claude Barrette qui lançait.
Puis là, elle me passait la poque, puis on jasait un petit peu.
Puis après ça, on recevait des invités.
C'est des émissions qui sont de fun à faire.
Tu l'as déjà faite?
Oui, je l'ai déjà faite.
Moi, quand je l'avais faite,
c'était à l'époque de mon one-man show « Chien »,
que mon poster, c'était une photo super « arty » de moi avec une muselière.
Puis là, elle faisait « Hey, c'était peurant, hein? »
Puis j'étais comme...
Elle venait de voir « Le Seigneur des Anneaux », là.
Elle pensait que tu mangeais du monde.
Mais je trouvais ça... J'étais comme « Ah, non, ben non. »
C'est comme... Tu sais, le show s'appelle « Chien », puis j'ai non. C'est comme, le show s'appelle Chien,
puis j'ai une face de chien.
Ah, ah.
Là, c'est comme tabardant.
Christ, qu'on est
à la pire place pour moi.
Moi, j'avais une des invitées
qui parlait
contre l'intimidation,
ce qui est normal.
C'est rare que tu vas à la télé pour parler pour l'intimidation
mais tu sais moi tout ce qu'elle disait j'étais comme ouais mais tu sais il y a des choses
positives qui viennent de l'intimidation ça fait que tu apprends à te défendre souvent tu
développes des talents que tu aurais pas eu moi je suis devenu drôle parce que je me faisais
écoeurer à l'école c'est une façon de ne plus me faire écoeurer.
Je ne sais pas si je serais devenu drôle si je ne me faisais pas écoeurer.
J'essayais d'expliquer ça.
Oui, mais tu serais peut-être heureux.
Oui, c'est ça. Sûrement.
Mais, tu sais, mettons, chaque fois que tu vois des biographies de n'importe qui
qui ont eu du succès,
il y a toujours une passe qui se faisait écoeurer à l'école.
Ou souvent.
Ça, c'est notre côté égoïste de spectateur.
On est content que Kurt Cobain a fait de la crise de bonne musique.
On se dit qu'il n'avait pas été battu, intimidé, écoeuré quand il était jeune.
Il n'aurait jamais écrit « Smells like teen spirit ». Bon,
accessoirement, il s'est tiré une balle
dans la tête, mais il nous a
fait quand même une couple de bons disques
avant. Mais c'est vrai, pareil.
C'est comme Jim Morrison, s'il ne s'était jamais
drogué, il n'aurait peut-être pas fait des aussi
bonnes tonnes, mais il est quand même mort étouffé dans son
vomi à 27 ans. Cet été,
j'ai vu l'hommage aux colocs
que le Cirque du Soleil a fait à Dédé.
T'écoutes les paroles. Moi, j'aimais
les colocs.
Je ne comprends pas pourquoi
que personne n'a allumé de
« Hey, Chris, il faudrait l'aider. »
Lui, tous ses albums,
c'est une longue lettre
de suicide. C'est parce qu'en show,
musicalement, c'était festif.
C'est sûr que tout le monde allait voir les colocs pour faire le party.
C'était tellement cool en show.
Mais c'est vrai que quand tu écoutes les paroles, surtout le dernier album,
tu fais « Est-ce qu'on s'ouvre les veines collectivement? »
Oui.
C'est fou, mais c'est vrai qu'il aurait eu besoin d'être...
Mais j'ai l'impression que quelqu'un en dépression, si il...
Ça fait des meilleures tunes, déjà.
Oui, mais en plus, on fait juste...
Moi, j'aime ça des slows.
On appelle ça des slows.
Le gars, il parle,
il met une trésune dans la tête,
puis toi, tu danses en faisant
« Je vois peut-être la Frenchy. »
Non, mais il y a tellement de bullshit.
Les chanteurs font des tunes deep, des fois des tunes
déprimantes, quasiment
suicidaires. Le gars, il s'en fout.
C'est juste parce qu'il sait que ça va faire une bonne tune.
On ne pensait pas. Moi, en tout cas, je n'aurais pas
pensé que Dédé Fortin
les ressentait vraiment à ces tunes-là.
Que c'était vraiment
ses émotions, la tune du Répondeur
ou la tune de Hors-Novembre
qui est des tunes déprimantes.
Tu sais, 9 tounes sur 12.
Tu fais « Esti! »
Si la tendance se maintient,
il va se suicider.
Non, mais c'est quoi les bonnes tounes
qui sont « up la vie » que tu te souviens?
« Might as well jump! »
À part la compagnie créole
qui s'affaire à les oiseaux.
La machine à danser.
Ça serait malade
que le chanteur de la compagnie créole
se suicide.
Qu'on fasse rire au Christ, la machine à danser.
Le pire, c'est que Robin Williams
s'est suicidé.
Après moi, ce qui m'avait fait capoter...
12 ans de dépression, le chanteur de la compagnie créole.
T'apprends que ça fait 12 ans qu'il est en dépression.
T'apprends que la compagnie créole, c'est un groupe d'entraide de suicidaires.
C'est ça qui les tient en vue, sinon ils se tueraient toute la guerre.
On donnerait en tabarouette le bal masqué, on changerait notre vision des choses.
Dans les loges, d'habitude, vous avez tous un cri avec vos techniciens et eux autres.
Ils ont tous un moment avant le show où ils se lèvent debout et ils font
« Bonjour, moi c'est Bertha, ça va pas bien. »
Ils commencent tout un show de même.
C'est écœurant.
Le technicien qui dit « Il manque un couteau. »
« Qui a pris le couteau? »
Je suis calme, la con.
« On ne commence pas le show tant que je n'ai pas mon couteau. »
On parlait des collègues.
Dans le temps de la fureur,
c'était des quiz avec des questions.
La réponse, c'était souvent le titre d'une tonne.
Puis là, quand la personne trouvait le titre de la tonne,
tout le monde se mettait à chanter la tonne.
Puis là, c'était Radio-Canada comme ça.
Puis là, je suis en train de tomber.
Et là, la réponse, c'était « Tassez-vous de là ».
C'était ça la réponse.
Là, la tonne part.
Puis là, tout le monde se met à chanter.
« Tassez-vous de là ».
Puis là, ça chantait en souriant.
Il y avait de la coke dans les yeux, il y avait de l'héros dans le sang,
il y avait tout son corps.
Puis là, j'ai fait...
Tu dis, ils sont pas conscients de ce qu'ils chantent.
Ils chantent, il y avait de la coke dans les yeux.
Ah là!
C'était un moment de télévision formidable.
C'est drôle, ça.
Tu l'as-tu déjà rencontré, Dédé?
Dédé, non, jamais.
Quand il est mort, je n'étais pas assez dans le métier pour l'avoir croisé.
Ça n'a jamais donné.
Je me demande tout le temps, pour ceux qui l'ont rencontré.
Il venait souvent au doc dans le temps,
les soirées à pocket, les soirées Godzilla,
mais je n'y parlais jamais et il avait de l'air heureux.
Ça m'intrigue de voir comment il était.
Parce qu'il avait l'air heureux?
Non, mais il avait de l'air heureux.
D'apparence?
C'était après un show d'humour.
C'est rare après un show d'humour que tu es comme vraiment après un show d'humour que t'es comme...
Honnêtement, ça dépend qui t'a vu.
Ça dépend.
Toi, ta job, ça te fait tuer vers ça.
C'est déjà arrivé.
Toi, t'as fait passer des auditions.
Pour ceux qui se disent...
Sa face me dit...
Peut-être que vous l'avez vu en route
vers mon premier gala parce qu'il était
de ceux qui faisaient passer les premières auditions.
C'était un brisard de rêve.
C'est lui qui disait non, c'est vraiment
pas bon.
T'as deux options. Tu retournes au cégep
ou le suicide.
Non, mais t'étais le méchant un peu.
T'étais le méchant un peu.
T'es celui qui disait les choses.
T'étais pas méchant. T'étais honnête.
Quelqu'un que tu penses
que ça sert à rien même de revenir l'année prochaine,
tu t'amélioreras pas plus que ça.
C'est plate à dire, mais des fois, tu le penses,
ça fait que tu le disais.
J'ai toujours été quelqu'un, vous autres, vous me connaissez,
d'être transparent.
Effectivement, je disais la vérité, mais souvent,
c'est constructif. C'est de dire, écoute,
je pense que t'es pas prête là.
C'est de protéger la personne aussi, parce que
tu veux venir faire un gala
devant 3000 personnes,
t'sais, vous deux,
déjà, vous vivez un mini-stress
quand même, pis vous avez du bagage,
eux autres sont là, devant trois juges,
pis ils sont sur le stress, ils sont sur le gun ben grand,
t'sais, man, 3000 personnes,
tu vas fendre en deux, t'sais,
t'sais, c'est un peu de protéger la personne.
Pis à ce moment-là de leur carrière, ils ont pas les moyens de s'acheter de la drogue.
Comme nous, avant un gala, on n'est plus stressé parce qu'on fait énormément de...
Je me rappelle de un, et il y a plein de monde qui m'en parle encore.
Lui, ça faisait, je pense, quatre ans qu'il venait.
Il était jamais pris.
Ce n'était pas « un moment donné, ça va arriver », c'était « Christ qu'il venait. Il était jamais venu. C'était pas un ménage savoir-vivre.
C'était « Christ, c'est mauvais. »
Il partait, on se le disait, les trois juges.
C'était de l'acharnement thérapeutique.
À chaque année, tu mets une couche de plus.
La dernière fois,
je me souviens que j'avais dit
« Check, je vais être le plus honnête possible avec toi.
Ça n'arrivera jamais. »
Ah non!
C'est raide ça
pis là j'y avais dit après
écoute c'est parce que
tu perds ton temps pour de vrai
tu pourrais faire de l'impro
tu pourrais faire bien des affaires mais ça
tu l'as pas, t'as peut-être d'autres talents
peut-être, moi je suis
fuck off
moi je suis pas bon en peinture
j'irai pas m'acharner
50 ans à aller faire de la peinture. »
« En route vers mon prochain loup! »
« C'est ça! »
« Lui, c'était vraiment ça. »
« Je l'ai recroisé par après. »
« Il m'avait dit,
« Tu avais tellement raison. »
« J'ai pris des cours du soir à l'École nationale de l'humour. »
« J'ai fait de l'impro,
puis j'ai réalisé que je me faisais détruire
tout le temps. Puis là, tu as dit, parfait,
mais je vais prendre des frites avec ça.
J'ai dit, ça va être 50 piastres de gaz,
s'il te plaît.
Mais, tu sais, qu'est-ce qui devait être rough aussi,
c'est qu'aujourd'hui, tu sais,
ça ne l'a pas longtemps, ça,
mais le fait qu'il n'y avait pas beaucoup d'open mic ou qu'il n'y en a pas à l'époque.
Tu sais, mettons quelqu'un qui est loin d'être prêt, à ce temps-là, il peut faire des
open mic, il peut en faire un an, deux ans, cinq ans, dix ans, s'il veut.
Oui, parce qu'il y a plein de soirées.
Nous, quand on a commencé, il y avait une soirée, c'était la grosse soirée, c'était
les lundis stand-up comiques dans le temps.
Si tu te pétais aïeul, ta carrière était... Ben oui, il ne te reprenait pas,, c'était la grosse soirée, c'était les lundis stand-up comiques dans le temps. Si tu te pétais à yolle ta carrière, t'étais...
Ben oui, il ne te reprenait pas, puis c'est tout.
Il y a eu le dog, les soirées que tu l'as,
mais même là, le dog, il ne te prenait pas tout le temps.
Non, non, non.
Il fallait que tu sois déjà...
Il fallait être un peu weird aussi, il fallait être underground.
On n'avait pas tant de possibilités à l'époque.
C'est vrai parce que, tu vois, ce gars-là, justement,
quand il me l'a dit, c'est parce qu'il a fait des tests devant les gens,
puis il a réalisé que c'était vrai ce que j'avais dit.
Mais c'est vrai que si tu n'as pas de soirée du monde
et que tu ne vas pas jouer, oublie ça.
Tu rêves.
Imagine comment c'est mal fait que tu vas roder
des jokes que tu n'as jamais faits
devant personne, devant trois juges
à télé.
Parce que même, mettons...
C'est clairement les pires conditions pour performer.
Il faut que tu assumes que ça va être tough
Tu dis à moi et Laurent
Écris un numéro de 3 minutes
Fais-le devant personne
Puis après teste-le devant 3 juges
À télé
Ça va être nul à chier
Moi il y en a 2 je me souviens
Que j'avais dit à ma TV
Parce que c'était présenté sur ma TV
J'aurais dit
Il faut pas diffuser ça c'était présenté sur ma TV, j'aurais dit « il ne faut pas
diffuser ça ». C'était trop gênant? Oui. Le gars allait se faire écœurer? C'était
de protéger la personne. Ah oui, à ce point-là? Oui. Zéro réaction. Et à un moment donné,
tu sais, tu choisis mal tes sujets en plus, et tu fais « non, arrête ». Tu regardes
après ça dans le moniteur Tu réécoutes
On va juste faire mal à la personne
As-tu déjà auditionné des gens qui voulaient rentrer à l'école de l'humour?
Non
Tu as dû parler à Pierre Prince de ça
Des gens qui auditionnent pour rentrer à l'école de l'humour
Il y en a une trollée
Il y en a qui sont vraiment mauvais aussi
La plupart des gens ne se réalisent pas
À quel point c'est difficile
Faire de l'humour.
Oui, c'est chier. Je dis ça de même. Ils sont vraiment mauvais.
Ça sonne chiant, mais oui.
Il faut assumer qu'on est mauvais.
On se dit souvent, nous autres, qu'on a des chums
qui sont bien plus drôles que nous autres dans la vie de tous les jours.
Mais ils ne seraient même pas capables
de faire ce qu'on fait là.
Juste jaser.
C'est sûr que dans notre audition,
j'en ai vu un et un autre.
C'est que c'est un métier qui est dur,
mais qui a de l'air tellement facile.
Le fait que ça a de l'air tellement facile,
tu as souvent...
Toi, tu dois avoir ça aussi.
Ça me surprend à quel point j'ai du monde
qui font « J'ai pensé à quoi?
Ça serait parfait pour toi.
Est-ce que tu prends un gars là? »
Il te le donne et tu es comme...
Tu ne diras pas ça à un dentiste. parfait pour toi, est-ce que tu prends un gars-là? Il te le donne, et là, tu es comme, tabarnak!
Tu ne diras pas ça à un dentiste.
Tu ne ferais pas comme,
je veux une idée, tabarnak!
La dent, tu ferais comme,
ben non, je ne sais pas comment être un dentiste.
Je vais garder mes idées pour moi.
Mais le dentiste,
il n'y a personne qui fait un peu de dentisterie
pendant tous les jours.
Ça slide.
Alors que de l'humour,
tout le monde en fait. Tout le monde a des jokes
à compter. Tout le monde aussi aime
avoir de la temps. Tu sais, dans un party, quand tu fais rire
tout le monde, que tu sois
humoriste dans la vie ou pas, le moment
où toute la tablée autour de toi
rit de ta joke, qu'est-ce que tu sens?
Il y a un feeling extraordinaire
de faire une joke, puis tout le monde rit.
C'est ton moment fort de la soirée.
Tout le monde veut ça, j'ai l'impression.
Probablement plus que
la dentisterie.
Des gens m'écrivent.
Des gens qui me disent
« J'écris des jokes, mais je ne sais pas quoi faire avec.
Je peux te les envoyer. »
Ça m'est arrivé de dire « Tu peux me les envoyer,
mais je ne cherche pas de blagues en ce moment.
J'ai écrit pas mal mes affaires. J'essaie de toujours
être le plus poli possible. » Des fois, c'est arrivé de trouver une blague en ce moment. J'ai écrit pas mal mes affaires. J'essaie de toujours être le plus poli possible.
Des fois, c'est arrivé de trouver
une blague intéressante.
Les gens qui écrivent et qui sont vraiment bons,
ils finissent par trouver une façon.
C'était Kader Raoum qui t'envoyait du stock
de Seinfeld.
Mais c'est dangereux.
Comme un moment donné,
Jean-Thomas en avait parlé quand il était ici. Jean-Thomas écrit tout de A à Z lui que, tu sais, comme un moment donné, Jean-Thomas, il en avait parlé quand il était ici.
Jean-Thomas, il écrit tout de A à Z lui-même.
Puis il y avait un moment donné, quelqu'un, il avait donné un gag.
Puis il avait dit, quand tu dis ça, si tu disais ça en place, ça serait meilleur.
Puis il a fait, ah, il a raison.
Puis il a commencé à faire la joke que le gars, il avait donnée.
Et Jean, quelqu'un, il a écrit, il a fait, je ne peux pas croire que tu as volé un mime sur Internet. »
Le gars, il a entendu Jean-Thomas, puis il a fait « Cré, j'ai vu de quoi sur Internet. »
C'est bien plus drôle que ce que Jean-Thomas m'a dit.
Il a fait la joke en pensant que le gars avait inventé ça.
Jean-Thomas, il passe pour un voleur de joke, mais c'est juste un gars que…
Moi, quelqu'un m'avait déjà dit « Ah, tu devrais dire ça. devrais dire ça que les me fait un petit bête sur ce que je pourrais dire parce que ça
ressemblait à quelque chose que je faisais qui aurait pu s'intégrer dans mon
numéro puis moi je l'écouté mais je vais ok ouais je savais dans ma tête je
savais c'est un bout de peter mcleod soit pas dire à personne tu viens de me
donner des jobs de peter mcleod tu me prends pour un cave mais s'il ya
quelqu'un moi qui m'a écrit pour une joke.
Je la fais maintenant et elle marche.
J'ai même réécrit en disant...
Tu me payes pour ça.
C'est un gars qui m'a écrit.
Un gars que je ne connaissais pas du tout.
J'ai répondu.
Je trouvais que le gag était bon.
Je vais l'essayer un soir.
Si ça marche, je te reviens et on jasera.
Tu lui as donné combien?
J'ai dit que je peux te l'acheter si tu veux.
Comment tu veux qu'on fonctionne?
Il m'a dit, non, je te le donne.
Je suis juste content que tu fasses mon gag.
Je ne me rappelle pas son nom.
C'est un peu ingrat.
J'aurais pu le plugger là.
C'est un gag qui marche bien.
Des fois, j'ai une clap pour ce gag.
Il ne peut pas l'avoir pris sur un mème sur Internet
parce que ça fit vraiment avec un truc que je dis dans mon jeu.
Mais toi, tu devais avoir, tu sais, les années que tu étais à Juste pour Rire,
puis tu étais le gars qui décidait qui avait un gars là, qui n'avait pas.
Tu sais, en début de show, je parlais des...
Bien, on n'en parlait pas vraiment, mais on en parlait un peu.
La période que les français volaient des jokes
ça mettons quand tu voyais
un ou une bonne française
ils en volent encore
mais son mot est pire
Roland McDonne s'en vient cacher vos jokes
je suis content de la dire
parce que Christy qui avait une mauvaise réputation
il y a deux ans je pense
je voyageais souvent en France
je les connais pas mal tous pour faire ce mal tous pour faire du scouting pour les gars-là.
Un moment donné, j'étais en train de travailler sur le show de Maxime Martin.
Max me dit « Je vais m'en aller à Paris en même temps que toi,
on va travailler ensemble. »
Je l'amène au Jamel Comedy Club pour voir un show.
Max commence à me faire les gags
avant que le gars, il y efface.
Je me souviens plus c'était quel humoriste,
mais écoute, c'était un bit complet.
Complet de qui?
Je me souviens plus, c'est ça, je me souviens plus c'était de qui,
mais Max, il me faisait avant, il faisait
tu as bien ça, admettons, le chien,
il a mangé à sa coche.
Et là, putain, le chien mange
à sa coche!
Et tu fais, fuck fais c'était tellement
surréel
on le dira jamais assez les voleurs de jokes
c'est bien de les rementionner
les renommer aussi
tu sais qu'est-ce que je te dis
c'est-tu Kev, non c'est pas Kev Adam
Kev il est clé
c'est Thomas Sisley
moi j'y avais parlé dans le temps
qu'il faisait un numéro à Juste pour Ré. Il avait été
révélation du festival. Il faisait un numéro
sur le fait qu'il était moitié juif,
moitié musulman.
Il est pas musulman ou il est pas juif.
Ni un ni l'autre.
C'est un tabarnak.
Son vrai nom, c'est
Rita Castonguay.
De Trois-Rivières. C'est un C'est ça De Trois-Rivières
C'est un Suédois de Trois-Rivières
Mais c'est ça
Puis lui quand j'y en parlais
Je savais pas que lui volait des jokes à ce moment-là
Puis on parlait de ça
Du volage de jokes
Puis lui son point c'était
Qu'est-ce que ça te dérange?
Ça dérange personne
C'est deux continents différents.
Ce n'est pas le même marché.
Ça n'enlève rien à qui que ce soit.
Ça ne t'empêche pas de faire des blagues chez vous.
Je me suis dit « Voyons, c'est donc bien weird qu'ils disent ça. »
Je ne savais pas qu'ils volaient des gags.
Je me suis dit « Oui, mais non. »
En tout cas, au Québec, je te le dis,
c'est très mal vu.
C'est pas mal vu.
La nouvelle génération de Français, par exemple,
sont vraiment moins épais
les jeunes sont alertes
je pense qu'ils étaient contents
que des gens soient dénoncés
parce que les gars
d'El Malais
Jamel Debbouze
Quentin Raoult
quoi que Jamel
on m'a dit que c'était
ses scripteurs
et que lui il ne savait pas
mais en tout cas bref
c'est des gens
qui sont tellement
en même temps
quand je t'envoie des gags
tu as des analyses aussi oui mais tu sais à mon avis je, quand je t'envoie des gags, tu as tes analyses aussi.
Oui, mais tu sais, à un moment donné, je ne pourrais pas savoir
que, nécessairement, chacun de tes gags
sont originaux.
Tes scripteurs, mettons...
Moi, j'ai confiance, évidemment.
Tu fais un show, puis tu as des scripteurs,
tu vas voir le public qui vont te dire
si c'est des jokes volés.
« Hey, celle-là... »
Si ça fait trois fois
qu'ils te disent aussitôt
que ton writer,
aussitôt que c'est Mathieu qui écrit une joke,
tu as tout le temps du public qui te dit
volée, barre-le.
Personne ne se fait barrer là-bas.
Moi, ça ne m'est pas arrivé.
Heureusement, mais je pense qu'ici au Québec,
le marché est petit. On est des experts
en humour. Les Français commencent à le devenir
de plus en plus parce qu'ils commencent à le devenir de plus en plus.
Ils commencent à écouter beaucoup plus de trucs en anglais.
Mais nous, on avait déjà cette culture-là d'écouter Seinfeld.
Un humoriste qui traduisait du Seinfeld,
il ne passait pas inaperçu longtemps.
Il y avait assez d'humoristes
qui connaissaient la carrière de Seinfeld.
Avant de faire l'école,
quand j'allais au DAG à Québec,
les lundis, je voyais du monde
qui traduisait
genre des numéros
en plus genre des numbers
de Letterman la veille
ou de la semaine d'avant
pis là j'étais comme c'est weird
tu voles même pas
du bon stand-up
tu voles des jokes d'actualité américaines.
Une joke d'actualité, si ce n'est pas locale, tu t'en calisses.
Il faut que la joke soit bonne en crise sur Hillary Clinton pour faire rire du monde à Québec.
Mais quand ça vient d'un humoriste que tu sais qui ne percera pas,
on dirait que ça va moins me déranger.
Je me dis qu'il fait rire du monde avec des jokes qui ne sont pas à lui, mais ça n'aura pas d'imp humoriste que tu sais qui ne percera pas, on dirait que ça va moins me déranger. Je me dis, il fait rire du monde avec des jokes
qui ne sont pas à lui, mais ça n'aura pas
d'impact à long terme. Il ne décollera jamais.
Ça ne marchera jamais, ces affaires.
C'est quand c'est justement un gars d'El Malais
qui fait un numéro complet quasiment
de Martin Petit ou de Martin Matt.
C'est-tu Martin Petit
qui est allé le voir en coulisses?
Ou Martin Matt?
C'est Martin Matt.
Quand il a vu Martin Matt, il a fait,
« Hey, comment t'as trouvé mon hommage? »
C'est comme ça que ça...
Oui.
Mais ça, les Français sont forts là-dessus.
Oui, oui.
Non, c'est un hommage.
Non, mais c'est un...
Oui.
Puis tu entends que je sois mort, c'est-à-dire...
Puis me nommer quand tu me rends hommage...
Oui, un hommage.
Tu rends hommage à quelqu'un,
tu le nommes pas,
puis il n'est pas connu à l'endroit
que tu iras en marge.
C'est quand même weird, là.
Moi, je crois beaucoup qu'ils sont innocents,
dans le sens des crises de cave.
Pas dans le sens de pas coupables.
Non, c'est ça. Parce que, pour vrai,
eux autres, ils jouent beaucoup à la télé.
Il y a beaucoup de plateaux télé.
Ils vont même faire ces numéros-là à la télé,
mais ils réalisent bien qu'on n'est plus en 1940.
Tu peux le voir partout.
Canal+,
est disponible au Québec.
Moi, souvent, je leur ai dit,
j'ai voyé en show,
c'est un bit d'un tel ou un tel.
Je pense qu'ils s'en sacquent. Ils se disent,
je passe à la TV, donc le bit est à moi maintenant.
Ça, c'est une affaire aussi. Le gars qui n'est jamais passé à la TV,
c'est lui après qui a l'air de copier. Tu vois un humoriste inconnu qui se fait voler un bit par un humoriste connu. Le gars qui n'est jamais passé à la TV, c'est lui après qui a l'air de copier.
Tu vois un humoriste inconnu qui se fait voler un bit
par un humoriste connu. L'humoriste connu passe à la TV
et l'humoriste inconnu a l'air de
voler l'humoriste connu à chaque fois qu'il fait ce bit-là
dans un bar. C'est bien ingrat,
mais ça se passe de même.
Sugar Sammy m'a dit qu'il y a un Français
quand il est déménagé en France.
Sugar Sammy avait une joke.
Le gars est allé voir Sugar,
puis le gag, il disait,
je ne me rappelle pas c'est quoi le punch,
mais il disait, c'est comme si son commandité part,
puis ça avait marché moyen.
Puis le gars, il avait dit, en France, il faut dire sponsorisé.
Fait qu'il a dit OK.
Puis après, genre, trois semaines après,
Sugar Sammy a vu le gars à télé faire la joke.
Oui. Avec le wording de sponsorisé. Puis là, j'étais comme, Chris, Trois semaines après, Sugar Sammy a vu le gars à télé faire la joke.
Pour vrai?
Avec le wording de sponsoriser.
Puis là, j'étais comme, Chris, si t'es pour voler quelqu'un, sois discret.
Corrige-le pas avant.
Fais regarder Laurent.
T'as m'a fait ta joke, t'aurais dû la dire de même.
Yes, elle m'a parti.
C'est ça, je te dis, ils sont innocents.
Ils sont vraiment innocents.
En tout cas. C'est ça, je te dis, ils sont tous innocents. Ils sont vraiment innocents. En tout cas.
C'est absurde.
Mais moi, je pense qu'il y a beaucoup de gens là-bas
qui se déculpabilisent parce qu'ils voient ça comme
quand tu racontes une joke que t'as entendue au bureau
puis là, t'as compte à tes chums.
J'ai entendu une joke, elle est bonne, je te la compte.
Moi, si ça commence pas par une poste à un gars.
Non, non, mais j'ai l'impression qu'il y a des gens
qui voient ça un peu de même.
Comme si l'humour appartenait à personne.
Comme si c'était du patrimoine qui appartient.
C'est dans l'air.
J'ai l'impression qu'il y a des gens qui voient ça de même.
Moi, j'entends une bonne joke de quelqu'un.
C'est un gars qui rentre d'un bar.
Si la joke est bonne, je vais la raconter à quelqu'un d'autre.
Je ne demanderais pas, elle vient-tu de toi?
Qui l'a écrite?
Mais je ne la ferais peut-être pas sur scène, par exemple.
Il y a des gens qui voient ça de même, je pense.
On pense tout le temps que,
mettons, les Américains, c'est la place
que si tu voles une joke,
c'est inacceptable.
Puis même aux États, ceux
qui ont le pouvoir sans crise,
c'est quand Joe Rogan avait confronté
Carlos Mencia. Je sais pas si vous avez vu ça
sur YouTube. C'est magique.
Tu l'as-tu vu? Carlos Mencia, qui est un humoriste qui avait un show qui s'appelait Mind of Mencia. Je ne sais pas si vous avez vu ça sur YouTube. C'est magique. Tu l'as-tu vu?
Carlos Mencia, qui est un humoriste qui avait
un show qui s'appelait Mind Up Mencia sur Comedy Central,
c'est une grosse vedette.
Joe Rogan, à l'époque, n'était pas
un humoriste ultra respecté.
Mais Carlos Mencia
volait tout le monde. Puis Rogan,
à un moment donné, il est monté
sur scène pendant que Mencia était
sur scène. Puis il a demandé à ses amis de filmer.
Puis là, ça commence, c'est
lui qui s'ostène avec Mencia,
puis c'est juste Mencia qui a un micro.
Là, il amène un micro, puis il a
détruit Mencia, puis c'est
une vidéo qui est devenue virale,
puis ça l'a détruit, la carrière à
Carlos Mencia. C'était bien avant Copycom.
Oui, c'est il y a
à peu près 15 ans.
Mais tout le monde voit ça et ils sont comme,
c'est le fun que le Comedy Store,
à cause de ça,
soit débarrassé de Mencia.
Mais la vérité,
c'est que quand ça s'est arrivé,
Joe Rogan a été banni du Comedy Store
pendant trois ans.
Puis après,
quand c'est devenu viral,
il avait humilié une vedette.
Mais après, quand c'est devenu viral, puis que là, il n'y avait humilié un autre. Il avait humilié une vedette. Mais après, quand c'est devenu
viral, puis que là, il n'y avait plus
le choix de
se débarrasser de Mencia, là, ils se sont
débarrassés de Mencia.
C'est encore pire au Québec,
c'est mille fois pire en France. C'est pour ça
que Copicomic, ça ne changera
rien à moins que
nous, on en parle, puis surtout que les
Américains en parlent, les Britanniques en parlent.
Il va falloir que le fait que les Français,
c'est des voleurs de jokes, deviennent un gag mondial
avant qu'ils fassent le manège.
Les Français, c'est important de dire des Français,
parce que là-bas, il y en a plein qui sont bien contents
quand ceux qui trichaient se sont fait prendre
et ils disent, nous, en tout cas, on ne vole pas des jokes. Il y en a plein qui sont bien contents. Ceux qui trichaient se sont fait prendre.
Ils disent, nous, en tout cas, on ne vole pas des doutes.
La nouvelle génération, 95 % sont propres.
Je le croirais.
Mais encore là, tu vois, c'est Mehdi Boussaïdan qui était à Paris.
Il faisait des plateaux là-bas.
Nous, ce qu'on appelle les comédies-clubs, les soirées d'humour,
il appelle ça des plateaux.
Il faisait des plateaux là-bas. Et Mehdi, qu'est-ce que tu veux?
Non, mais Mehdidi il torche là
puis en France
moi je l'entends tu parler
quand je suis allé à Paris
après des gens me disaient
des Québécois qui connaissaient
puis ils nommaient Mehdi Boussaïdan
qui marche bien fort
quand il joue là-bas
puis qu'un Français
va le voir après le show
puis qui
t'es sur Paris longtemps encore
est-ce que tu pars
est-ce que tu joues souvent à Paris
puis là Mehdi
il l'a dit
je sentais qu'il était en train de se magasiner des jokes.
Tu pars quand, la question,
que je puisse faire tes jokes?
Moi, Gad m'avait dit ça,
puis j'y avais répondu.
Tu sais, il était comme...
Moi, tabarnak!
J'avais dit, toi, mon tabarnak,
si tu me voles des jokes, je vais te détruire.
Puis, il ne m'a pas volé les jokes,
puis j'essaie de le détruire.
Tu n'y arriveras pas.
Il est plus wise que ça.
Il vole les Américains.
Non, mais il vole.
Au début, il volait les Américains.
Puis après, il a commencé
à voler les Québécois.
Puis là, il vole surtout la relève française.
Il vole plus les open-micers français.
Qui va croire un open-miker?
Ils vont voir que Gad estivolerait de ce gars-là
que ça fait trois semaines qu'il fait de l'humour.
Moi, ce qui me fait capoter, c'est...
C'est-tu si dur, Chris, d'écrire des bonnes jokes
quand t'es là-dedans?
Parce que je peux pas croire...
Ils volent pas toutes les jokes.
Il doit y en avoir des originales.
Tu comprends?
Si tu es capable d'en écrire des bonnes,
pourquoi tu payes des gars qui vont aller assister à des soirées d'open micers
pour écouter qui est bon, puis lui, il a une bonne joke là-dessus, je vais l'annoter.
Pourquoi tu fais ça, man?
C'est des scripteurs à la base.
Tu es capable d'en écrire des bonnes jokes.
Parce que les sténographes coûtent moins cher qu'un auteur?
Oui, peut-être.
Quand tu es à ce niveau-là, tu as tellement d'argent.
Engage les auteurs.
Oui, c'est ça.
Engage les auteurs du cocktail.
Oui, c'est absurde.
Viens au Québec et améliore-toi.
Toi, par exemple, il y en avait-tu
que tout le monde te disait
ou à l'époque, Gilbert te disait lui, ça nous nous le prend, puis tu savais qu'il volait des jokes, puis là, tu n'avais pas le choix de le mettre?
Non, moi, je ne le prenais pas.
OK.
J'ai eu des débats avec Gilbert là-dessus.
C'est pour ça qu'il ne t'a pas réengagé après cinq ans.
Non, mais pour de vrai, il y a des fois que j'ai eu à défendre mon point et à vraiment
donner à Gilbert, voici la copie originale, voici le goctem, mais ce n'est pas arrivé
souvent parce que Gilbert, honnêtement, il connaissait sa shit. Vraiment, il était partout,
il voyait beaucoup de choses aussi. Souvent, il les voyait. Même lui m'a prévenu des fois
d'un tel nom.
C'est arrivé qu'on a refusé
des vedettes en disant
non, parce que le gars,
il est sur la même chose que toi.
Est-ce que...
Est-ce que ça doit faire un malaise, ça?
Ben, oui.
Qu'est-ce qu'ils font?
Il faut essayer de faire un nouvel.
Tantôt, j'ai dit au gars
que ça n'arrivera jamais.
Autant, j'ai dit à des vedettes
de même ça.
C'est arrivé une fois que j'ai vraiment dit ça.
Quel nom?
Personne n'écoute ça.
C'est sur Internet.
On s'en calisse.
C'est le web.
C'est une trice de mode. Ça va passer.
La toile. Qui connaît ça? C'est sur l'autoroute électronique.
Il n'y a personne qui écoute ça.
Il faut qu'ils connaissent
l'adresse HTTP.
Les deux petits points. Les lignes.
Son nom est sorti.
Son nom est sorti dans nos discussions
depuis tantôt. C'est Gad?
Non, ce n'était pas Gad. Jamel?
C'est Jamel?
Le gars, ça faisait longtemps
qu'il était pas venu.
Tomer Cisley?
Je dirais pas.
Tomer Cisley?
C'est Thomas Cisley.
Les seuls noms qu'on a nommés...
Il l'a dit, Tomer Cisley.
Non, tu disais Tomer.
J'ai dit, c'est Thomas.
Non, c'est Tomer.
C'est Tomer?
Oui, c'est Tomer.
Tu vois, il a même trafiqué son nom.
Il a volé le nom.
Mais oui. Les seuls noms qu'on a nommés, par exemple, depuis le début, c'est Tomer? Oui. Ah ben, tu vois, il a même trafiqué son nom aussi. Il a volé le nom. Mais, oui.
Fait que les seuls noms
qu'on a nommés,
par exemple,
depuis le début,
c'est Tomer Sisley
puis Gad.
Puis Jamel
puis Kada Raoun.
Puis Kada Raoun.
Il y a toi qui nous as nommés
aussi en début d'émission.
Oui.
Là, on va découvrir
c'est toi.
Là, tu t'as demandé
pourquoi je faisais
tout ça.
Oui, c'est moi.
L'oreille comme...
Ferme ta gueule,
ferme ta gueule.
Ferme ta gueule. Non, mais, avec toutes ces affaires-là, on devient
parano aussi à un moment donné, parce que moi,
à un moment donné, j'ai un gag dans un numéro
qui ressemble à un autre gag
qui a déjà été fait avant,
puis quelqu'un m'écrit que j'ai traduit
un numéro au complet de quelqu'un.
Là, tu fais, attends, pourquoi, quel gag?
Puis il me nomme le gag, puis tu sais, tu es au courant qu'on n'a pas le même punch?
Oui, mais vous parlez pas mal de la même affaire ouais mais tu sais que on en chute pas on peut pas inventer des sujets tu sais
fait que des fois il y a des gags qui ressemblent et à un moment donné c'est oh il a volé un gag et là les gens deviennent aussi limite parano là dessus à un moment donné parce que
tu sais des l'anecdote ça date d'il y a longtemps longtemps, mais tu te rappelles le film Proposition indécente
avec Demi Moore qui se faisait payer un million
pour coucher avec Robert Redford.
Puis à l'époque, il y avait François Morancy
et Louis Morissette qui faisaient du stand-up en solo
à l'époque. Les deux avaient exactement le même gag,
mais moi, je les crois.
Il n'y en a aucun des deux qui l'a volé à l'autre.
Mais c'est parce que c'est un gag qui vient spontanément
en tête. Tu sais, genre, le gag, c'était
Louis qui disait, aïe, Elle se fait faire un remunion pour coucher
avec Robert Redford, puis elle le fait pas.
Aïe, moi, 30 000, je couche avec Juliette Huot. »
Puis Morancy, c'était
« Aïe, moi, 15 000,
puis ah oui, soeur Angèle. »
C'était le même gag, mais avec des noms différents
et un prix différent, mais ça se peut
que tu penses à la même joke.
À un moment donné, on devient...
On paranoie un peu.
Moi, pour des gags de même,
ça, je le vois tout le temps
que c'est genre
pensée similaire.
Je ne sais pas comment tu dis ça.
Ça arrive.
Des fois, quand c'est des longs blocs,
quand c'est une histoire,
que tu es comme Chris.
Ils ont vécu la même anecdote.
C'est la même idée pendant une heure et demie
son oncle est mort lui aussi
à 7 ans pis il a été élevé
par sa tante au Vermont
c'est le numéro de Jamel
qui raconte qu'il s'est fait dévaliser chez eux
je pense que c'est Dave Chappelle
qui raconte ça, ça se peut-tu?
un des gags entre autres
il fait le policier qui appelle au poste
pis il dit ouais, il y a quelqu'un qui s'est fait voler
et je pense que le voleur est encore là. »
Évidemment, parce que c'est une joke
de noir.
Puis Jamel faisait ces gags-là.
Je l'avais vu par Dave Chappelle.
La construction du number
est à peu près la même.
Là, ça ne peut plus être un hasard.
Surtout que des fois, ils prennent
des classiques.
Comme ce numéro-là, Dave,
c'est un classique.
Le moyen de vraiment que tu suis Dave Chappelle
au bain-l'humour américain,
tout le monde connaît ça.
C'est comme McDonnell qui a fait le dentiste de Bill Cosby.
C'est un numéro classique.
Ça vous arrive-tu des fois de...
Excuse, t'es qui?
C'est-tu qui, ce style-là qui a un micro?
Ça vous arrive-tu des fois d'écrire un gag
et de dire, j'ai peur que ce soit de l'induction,
que ce soit un gag que j'entends?
Ça arrive, oui.
Moi, j'écris ou je demande à ceux que je connais
qui connaissent l'humour.
Ton gérant, Michel, il y en a tous vu, j'ai l'impression.
Des fois, ça va donner, je le croise.
Si j'ai un gag, je peux lui dire, oui, il me semble.
J'ai peur que quelqu'un ait déjà fait ce gag-là.
Des fois, quand tu penses à une joke
qui te vient trop rapidement,
tu es comme, c'est trop facile.
Des fois, je google une joke à laquelle j'ai pensé.
J'écris le wording en me disant,
si la joke existe, je vais peut-être la trouver quelque part.
Mais il n'y a rien comme de le demander
parce qu'il y a des humoristes qui en écoutent
en tabarouette de l'humour, pour vrai.
Simon
Gouache, je pense qu'il connaît
tout ce qui se fait en humour en anglais.
Guillaume Wagner est solide. Ah oui, bon, tu vois,
je fais jamais mieux demander
et pas prendre le temps. Oui, moi, je m'en mets tout le temps
à...
Je m'en mets tout le temps, mettons, si je ne suis pas sûr
à Guillaume Wagner. Même, j'avais fait
mon... pas mon dernier show, mais l'autre avant, si je ne suis pas sûr à Guillaume Wagner. Même si j'avais fait mon...
Pas mon dernier show, mais l'autre avant.
Je l'avais envoyé à Guillaume.
Ah oui, pour que tu fasses ton travail.
Je regarde chaque joke.
S'il y a une joke qui ressemble même un peu, dis-moi-le.
Puis, là, au moins, je me sentais en sécurité.
Parce que, tu sais, c'est ça qui est plate.
Tu sais, si si tu voles pas
mais que t'as une joke pareille
dans la tête du monde
t'es un voleur de gags
moi j'ai raconté dans mon dernier spectacle
un gag que j'ai enlevé
qui était une histoire vraie
mais quelqu'un avait déjà fait un mème
sur un affaire de mème
un mème
j'entends mes deux mémés
toi tu dis un mème le mot acceptéime? C'est le monde. J'entends mes dires un mémé. Toi, tu dis un mème.
Non, mais le mot accepté en français, c'est mème.
C'est mème?
Oui, tu le dis mème parce qu'en anglais,
mais en français maintenant, c'est accepté mème.
C'est un mème?
Oui.
C'est vrai?
Pour moi, je m'en fous.
Je ne sais pas.
Le terme accepté, je ne sais pas si c'est officiellement accepté
par l'orifice de la langue française.
Aujourd'hui, à deux filles le matin, on a appris le même.
Mais c'est accepté dans la maison
de la famille Paquet.
Oui, c'est ça.
Mais c'est un gag qui était...
C'est arrivé, c'est une fille que je connais.
Attends que j'ai fini mes verres avant de m'en amener.
Non, je pense que c'est à moi, celle-là.
Il veut me saouler.
Oui, c'est à moi, celle-là.
C'est une fille que je connais,
qu'elle, elle pensait que LOL,
LOL, ça voulait dire
lot of love.
Puis c'est une vraie
personne que je connais qui avait écrit
à quelqu'un que, genre,
sa mère était morte, puis elle y écrit,
je viens d'apprendre de la mort de ta mère.
Lol.
Puis,
puis moi,
bien, je raconte ça dans mon show, mais je fais ça comme si c'était à moi que c'est arrivé que la fille m'avait écrit
« À la mort de ma grand-mère, je viens d'apprendre pour ta grand-mère lol ».
Pis vraiment, j'ai un bon rire là-dessus.
Pis là, quelqu'un m'écrit « Juste pour pas que tu sois dans la marde, il y a un mème là-dessus. »
Pis il m'envoie un mème.
Pis c'est comme des captures d'écran de texto avec ta mère.
Pis là, sa mère, elle écrit « lol ». Pis l'autre, il dit « Je vois pas qu'est-ce qu d'écran de texto avec ta mère puis la sa mère elle écrit lol pilot du guizzi choix je vois pas qu'est ce que
drôle là dedans basse baye rien de drôle là-dedans et a écrit lol ben voyons là
ça veut dire lot of love fait que là il ya comme un tout un dialogue entre un
goût sa mère sur internet qui est sur l'ol fait que j'ai fait bon moi ma
joke à vient vraiment d'une anecdote vécue mais je la fais plus parce qu'on
a dit il ya même là dessus je me ferai pas plus de suite après le gag de françois scott qui s'est
retrouvé aussi dans un même voilà ben non mais je veux le nom mais je veux pas
de faire exprès de nommer quelqu'un qui dit du mal mais c'est vrai que ça fait
toujours chier parce que le gag c'était un végétarien c'est un mot indien qui
veut dire mauvais chasseur puis c'est un gars qui marcheest un gag qui marchait bien dans le show. Puis là,
quelqu'un a sorti ça et ça se retrouvait sur un même ou sur un T-shirt.
Oui, c'est même sur les T-shirts.
Oui, oui.
Ça, c'est astuce.
Bien, en tout cas, j'hésite toujours avant d'accuser moi. Parce que des fois, ça se
peut quand même.
Oui, ça se peut, c'est sûr.
Moi, on m'a déjà reproché d'avoir volé un gag à Jeff Mercier à une époque où je ne savais pas encore c'était qui Jeff Mercier.
C'est quoi là, Joe?
Moi, je faisais un gag pour dire que mon père avait acheté une lotion
pour faire pousser les cheveux qui s'était mis tous les jours pendant six mois.
Je dis aujourd'hui, il n'a pas plus de cheveux, mais il a les mains poilues en tabarnak.
Puis Jeff Mercier avait fait un gag semblable
que lui, il se mettait comme ça de la crème
pour pousser les cheveux, puis lui qui se regardait dans le miroir le matin.
Puis finalement, la joke,
c'est que lui, il avait du poil séance.
C'est le même gag, on s'entend.
Mais je ne savais même pas c'était qui encore à l'époque.
Il m'a volé, mais d'avance.
Mais ça, c'est le genre
de joke, par exemple, que tu vois tout de suite
que ce n'est pas un vol.
C'est juste une joke pas super originale. C'est le genre de joke, par exemple, que tu vois tout de suite que ce n'est pas un vol. C'est juste une joke pas super originale.
C'est le genre de joke que si tu mets quatre personnes autour d'une table,
sur le même thème, il y en a deux ou trois qui vont arriver à la même chose.
C'est ça que je trouve tough à ce temps-là.
Je ne sais pas pour vous autres, mais moi, quand j'écris, souvent,
un moment donné, je me dis « Ah, il me semble que j'ai déjà écrit ça ou quelque chose qui ressemble. »
Puis, il faut que je mette mon disque dur. Puis, je fais « Ah, ça me semble que j'ai déjà écrit ça ou quelque chose qui ressemble. » Puis il faut que je mette mon
disque dur. Puis là, je fais une recherche par mot.
Souvent, je tombe dessus et je fais
« Ah, ouais, j'avais écrit ça pour lui. »
Mais tu sais, tu es obligé de même
tout challenger parce que sinon...
Ah oui, c'est vrai. Quand tu écris pour plein de monde.
Puis tous les jokes que l'autre personne n'a pas
nécessairement pris. En tout cas, quand tu écris pour quelqu'un,
tu envoies 12 pages et il prend 3 gags.
Mais tous les autres jokes que tu as écrit à un moment
moi j'ai déjà appelé Rousseau pour lui dire
hey tu sais cette gag là l'avais-tu gardé
non non je ne faisais pas ça live
ok parfait je l'ai souigné dans un autre show pas le tien
puis ça marchait au bout puis il m'avait dit
je l'avais déjà fait tabarnak de gag
mais c'est vrai qu'un moment donné il faut que tu cherches parce que t'écris t'éc dit j'aurais dû te dire que je l'avais déjà fait tabarnak de gueule ben c'est vrai
qu'un moment donné
il faut que tu cherches
parce que t'écris
t'écris
t'écris
pis tu sais
toi comment tu fais
pour
tu search
dans ton ordi
avec les mots clés
ben
tu sais
quand j'ai un flash
quand j'ai un doute
que je l'ai déjà écrit
mais je vais searcher
par vraiment
plusieurs mots clés
parce que
l'autre toi quand tu arrêtes et travailler juste pour rire tu avais
toujours continué à faire de la mise en scène d'ailleurs tu fais de sa mise en
scène mais il ya écrit sur mon spectacle mais tu as écrit pour les deux le monde
plutôt la fête de la script édition puis là j'imagine quand tu es parti de
juste pour rire,
t'as commencé à en faire encore plus?
Pas plus, parce qu'à un moment donné... T'es engagé au Grand Montréal Comedy Fest.
Oui, c'est ça.
Je suis au Grand Montréal Comedy Fest.
Je suis encore super occupé.
Mais j'ai jamais arrêté.
À un moment donné, il y a une charge de travail
que tu peux pas prendre non plus.
J'ai jamais arrêté de faire de la mise en scène
puis d'écrire.
Non, je n'en fais pas plus, je n'en fais pas moins.
Le dernier show de Laurent,
on est bien heureux d'être en nomination, d'ailleurs, à la Disque.
Je suis super heureux.
Plus qu'aux Olivier, moi je suis plus content à la Disque qu'aux Olivier.
Ah oui, ça se peut.
Parce que tu sais, aux Olivier, c'est comme notre monde.
Mais quand tu es nommé à la Disque, on dirait que tu fais comme...
OK, il y a des doutes.
Tu sais, moi, la disque, j'ai toujours eu l'impression que l'humour était mal vu.
Moi, j'étais en nomination dans le temps Révélation à la disque,
mais je savais que je n'allais pas gagner,
même si j'étais plus connu que tous les chanteurs, chanteuses
qui étaient en nomination contre moi, un humoriste qui ne peut pas gagner Révélation de l'année.
Sauf Lise Dion, je pense, puis Louis-José.
Lise avait été Révélation. Oui, je pense que Louis-José avait gagné aussi. Ah oui? Mar révélation de l'année sauf les dions je pense que les avaient été je pense que louis-josé avait gagné aussi
puis il ya un an gagné l'année passée non n'est en nomination pour les meilleurs
textes à la disque mais s'il ya une année morancy est en nomination il avait
perdu contre jeff smallwood qui écrit des transitions en septembre
puis il ya quand même fait la prochaine chanson C'est ça Ça me rappelle une anecdote avec ma grand-mère
T'écris une heure et demie
Deux heures de stock
De joke
Tu perds contre quelqu'un
Qui écrit des présentations de chansons
J'ai écrit cette chanson-là en 82
Quand ma femme m'a laissé
J'étais dans le bois
Ça m'a inspiré cette chanson
Quand t'analyses la disque versus les Oliviers, moi, il y a toujours quelque chose
qui me fuck.
Mariana, l'année passée, est en nomination
dans toutes aux Oliviers.
Elle gagne Sweet Fuck All, sauf le prix du public.
Puis, à la disque,
elle gagne meilleur spectacle de l'année.
C'est à rien
de comprendre.
Ça dépend. La perception des milieux n'est pas la même.
C'est ça. Mariana attire fort
chez les musiciens.
Non, mais
c'est parce que je pense que
Mariana, d'abord,
elle est excellente. Elle mérite de gagner.
Les autres aussi méritaient de gagner.
Mais je pense que pour la disque,
c'est plus hot, une femme qui torche.
En humour, moi, personnellement,
femme, pas femme, je m'en corde.
Est-ce que t'es-tu bonne? T'es-tu bonne? C'est juste ça qui compte.
J'ai l'impression qu'on est moins émoustillé de dire,
bon, enfin, une femme qui prend la parole
puis qui défonce des portes, puis qui
dit haut et fort. Je pense que c'est
rafraîchissant pour beaucoup de monde, mais nous, on est
là-dedans. On le sait, on la connaît depuis le début.
On a vu d'autres aussi.
On dirait, je pense
que dans le milieu de l'humour,
c'est moins rafraîchissant
d'arriver en étant une femme.
Non, non, mais je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire.
C'est juste avant-là que tu as livré ça.
C'était Gilles Vidéo.
Oui, rafraîchissant.
Non, mais regarde.
Michel Pambara avait gagné le show de l'année
à la Disque,
mais je ne pense pas qu'il aurait gagné aux Oliviers.
Non.
Parce que je pense que... Non, non, mais c'est vrai. Je pense que le jury de la Disque, mais je ne pense pas qu'il aurait gagné aux Oliviers. Parce que je pense que le jury de la Disque a une sensibilité
qui ne sera pas la même que les jurys des Oliviers,
qui ne sont que des gens du milieu de l'humour.
Les jurys de la Disque, c'est des gens de toutes les industries,
la musique, le spectacle, mais surtout la musique.
Beaucoup plus des gens de musique qui vont juger les trucs de la Disque.
Alors que nous, en humour, dans les jurys, c'est des humoristes, c'est des auteurs, c'est des profs.
Fait que là, on a des chances.
Aucune idée.
Pas à la disque.
Pas à la disque.
Pour vrai?
Vous êtes en nomination à la disque pour un texte?
Les textes de mon show.
Pour l'un des meilleurs textes.
Contre Jeff Smallwood.
Je ne sais pas contre qui.
Je ne me rappelle pas contre qui.
Moi, j'ai arrêté.
Je pense que Louis-José est là aussi.
François Bellefeuille.
François Bellefeuille aussi?
Ah, bien, tu vois, il y a plus d'humors.
Mais sinon, c'est Fred Pellerin.
J'ai arrêté de lire.
C'est clair, ça va être Fred Pellerin.
On va nous arriver avec une anecdote de lutin.
Ah, tabarnak!
Voilà.
Mais c'était-tu éveillé ce que j'ai dit sur Marianne?
Moi, je la trouve excellente.
Non, non, non.
C'était juste dans le jeu. Moi, je suis un poète, comprends-tu éveillé ce que j'ai dit sur Mariana? Moi, je la trouve excellente. Non, non, non. C'était juste dans le jeu.
Moi, je suis un paire, comprends-tu?
J'ai la calvitie de Gilles Vigneault,
j'ai juste pas le talent.
Mais Mariana, je l'ai vue l'autre fois,
j'y ai juste demandé parce que
même toi, de la manière dont tu décris son prix,
t'es comme, Chris n'a pas gagné ça,
n'a pas gagné ça, il a juste gagné le prix.
Mais elle a gagné Olivier de l'année,
qui est le le meilleur prix, honnêtement.
Qui est le gros prix.
C'est le meilleur.
Qui était comme en tabarnak.
Puis j'ai fait « C'est weird que t'es en tabarnak.
D'être, je suis la plus populaire, fuck you l'industrie. »
Tu sais, il y a pas de weird.
Non, mais je pense que c'est normal.
Tu sais, t'es en nomination pour plein de prix.
T'es forcément déçu.
Moi, les gars-là où j'étais en nomination
et que je ne gagnais pas,
même ceux que je savais que je n'avais aucune chance de gagner,
j'étais quand même un peu down.
Tu finis la soirée pareil, un petit peu déprimé.
Puis Mariana, elle a moins de filtres que nous.
Et je pense qu'elle a parlé avec ses émotions du moment.
Ce que j'ai trouvé un peu plate,
c'est qu'elle enlevait du mérite à Pierre Hébert
parce qu'elle disait que c'était une histoire de clics.
Moi, j'ai ma clique, ça a l'air qu'elle n'est pas assez grosse
et je n'ai pas gagné à cause que moi, je ne suis pas dans la bonne clique.
Puis là, tu fais, voilà, Pierre Hébert...
Pierre Hébert, il n'est pas une grosse clique.
Pierre Hébert!
Il a toujours son clou.
Pierre la clique Hébert!
C'est ce tabardant!
C'est lui qui contrôle le showbiz!
J'avais juste trouvé ça triste
qu'elle enlève le mérite
à Pierre d'avoir gagné.
Ce fameux Pierre Hébert des gangs de rue
Pierre Hébert.
Celui qui a le droit de vie ou de mort.
J'imagine Véro et Louis
qui ont une idée et qui font
c'est bon, on va appeler Pierre Hébert
pour voir si on a le droit.
C'est drôle.
Voilà, c'est la minute médisante
En même temps
Je pense que
Pour Marianne
Je pense que
Ça arrive pour tout le monde
Marianne l'année passée
Mais il y a beaucoup
De remplissage de crown aussi
D'un moment donné
Tu fais
Tellement de monde
Il a dit
Tu vas tout rafler
Tu vas tout rafler
Moi j'ai fait la mise en scène
Je suivais
Je suivais ça
Mais on gagnait partout Même moi j'ai fait la mise en scène je suivais ça mais on gagnait partout
même moi j'ai fait
oh shit
on va gagner un autre vieux
tu sais mais
puis là un moment donné
tu fais
ah non j'en perds un
c'est pas grave
on est nommé dans le tout
j'en perds deux
grise ok
puis tu les perds tous
moi c'est sûr que celui du public
je trouve que c'est le plus valorisant
parce que c'est le public
qui fait que tu travailles
puis que tu survis
mais c'est sûr que quand tout le monde que c'est le public qui fait que tu travailles et que tu survis.
C'est sûr que quand tout le monde
te dit
que tu vas tout gagner,
tu vas tout gagner,
tu pars chez vous
et tu n'es même pas capable
de faire tenir
deux barres de palette de livres.
Quand tu es l'entourage
d'un jeune artiste
qui commence
parce que malgré tout son talent
et toute nouvelle,
tu ne mets pas ça
dans la tête de quelqu'un
que tu vas tout gagner.
Tu viens de scraper sa soirée si elle gagne. Tu comprend mets pas ça dans la tête de quelqu'un, tu vas tout gagner. Tu viens de scraper
sa soirée s'il y a un genre.
Tu comprends?
Ce n'est même pas l'entourage immédiat.
C'est lui.
Non, ce n'est pas l'entourage, c'est juste lui.
Vous le savez, on dit tout
tantôt que je suis un sale.
Pour le vrai, ce n'est pas son entourage immédiat,
c'est tout le monde.
Les amis, la gang, je comprends.
Le public, les journaux,
comme je disais, tout le monde disait
Mariana, Mariana, Mariana.
Mais tu sais, le public aussi, tes fans, tu peux jamais...
Tu sais, comme, mettons,
les jeunes humoristes,
tous leurs fans les arrêtent dans la rue
pour faire... C'est quand tu sors un one-man show,
même s'ils ont juste 400 fans
au Québec,
les 400 font... C'est quand tu vas sortir un one man show
mais ça veut pas dire qu'ils sont prêts
ouais c'est ça
tous les humoristes se font dire t'es mon préféré
si tu commences à accorder
beaucoup de crédibilité à chaque fois que tu te fais dire ça
tu te dis, il y a vraiment beaucoup
de monde de qui je suis le préféré
pis je pense que c'est pas normal si je gagne pas
il y a 4 gars hier qui m'ont dit que j'étais leur préféré
faut tout relativiser c'est pas normal si je gagne pas. Il y a quatre gars hier qui m'ont dit que j'étais leur préféré.
Faut tout relativiser.
C'est vrai parce que ça arrive aussi avec les one-man-show.
Il y en a plein. Je pense que je suis prêt à la demande, la demande.
Moi, j'aime ça quand c'est pas la personne qu'on pense qui gagne.
Je trouve ça le fun
de temps en temps. C'est nono, mais une année,
mettons, on s'attendait à
je sais pas quoi, mettons, l'année où on pensait que ce serait
encore Sugar Sammy, Humoriste de l'année, c'est toi qui as gagné
ou c'est Martin Mart cette année-là, toi tu avais gagné l'année d'après
moi j'étais content
c'est cool, c'est une surprise
si ça avait été Martin Mart depuis 3 ans, j'aurais été content
que ce ne soit pas lui
quand Louis-José, pour moi Louis-José
c'est un gars que tu le sais qu'à chaque fois
qu'il est dans une catégorie, il est vraiment
un candidat à gagner
puis c'est André Sauvé qui
gagne finalement. Tu fais « Ah, c'est cool! » Mais c'est rien contre Louis-José. Je trouve ça juste
trippant des fois que c'est pas ceux qu'on pense ou c'est pas... Tu sais, je trouve ça le fun des
surprises. J'aime ça être surpris. Moi, j'étais content pour Pierre, pas parce que j'étais surpris
puis parce que... Non, pire. Il méritait en plus. Mais j'étais content. Bien, puis c'est tellement une bonne
personne. Puis tu sais, on veut... On souhaite bien... Il yest tellement une bonne personne pis t'sais on veut on souhaite il y a tellement
une grosse gang
une grosse clique
une grosse clique
tu veux pas mettre
ta clique là
de dos
je veux pas mettre
ta clique là
à dos
man je veux continuer
de travailler
et dans la mesure
du possible
avec mes deux jambes
check le rapport
ok
t'êtes la clique
hébert
ah si
ouais
je suis en train de me dire
Demain je vais t'appeler Mike en disant
Pourquoi tu coupais ce bout de l'homme
Fait que c'est ça pour dire que moi quand je cherche un gag
Dans mon search
Je mets plusieurs mots
Moi j'adore ça, ramener de quoi
Ça fait deux heures qu'on parle
Puis on est parti de nous
Fait que ouais, c'est ça
T'as gagné T'as gagné plusieurs Olivier, par exemple?
Jamais.
T'as jamais gagné d'Olivier?
Je suis en nomination à chaque année.
Moi, je suis un peu comme Dominique et Martin.
Il va falloir que je sorte un DVD pour gagner.
T'as fait la mise en scène des Olivier.
Ouais.
T'as fait la script édition des Olivier.
T'aurais pu en voler un, une année.
Moi, je vais... Just backstage. Moi, je n'ai volé un en plastique pour le donner à mon beau-père
quand l'année où les Chickenswell étaient animés
pis ils sont arrivés avec une brouette pleine d'Olivier
en disant on va en donner à tout le monde, tout le monde va arrêter de chialer
pis je n'avais gardé un
pis j'avais donné à mon beau-père
Mike aussi a failli en voler un
ouais j'ai essayé d'en voler un l'année passée
ah l'an passé je pensais que c'était celui de'en voler un l'année passée là en passé je pensais que tu parlais de celui
de la révélation de l'année quand Martin Matt avait gagné
t'étais monté sur scène
à la place de Martin pis t'avais dit
les filles qui ont pas voulu coucher avec moi manger de la marde
mais l'année passée
il y avait un gros gros
Olivier en styrofoam
que là j'ai fait
je leur ai dit à eux autres
venez vous en mais j'étais avec Y là, j'ai fait, « Ah si, je le prends. » Puis là, je leur ai dit à eux autres, « Venez-vous-en. »
Mais j'étais avec
Yann, j'étais avec Jason, j'étais avec
Michel, ma blonde, puis
moi, je savais, quand tu voles quelque chose,
il faut que tu décoallisses.
Il faut pas...
Non, mais on marchait, on marchait,
puis là, je fais comme, « OK, venez-vous-en. »
« Oui, mais on va attendre lui. » Puis là, je voyais
la sécurité. Fait que là, j'ai fait attendre lui. Puis là, je voyais la sécurité.
Fait que là, j'ai fait fuck off.
Moi, je pars, je pars.
Puis là, il y avait une madame,
M. Ward, M. Ward.
Là, je marchais vite.
Puis là, je l'ai même embarqué dans l'auto.
J'ai fait, venez-vous-en à Tabarnak.
On s'est sauvés en auto.
Puis j'aurais dû sortir à courir à pied.
Si j'avais été capable de courir, restez là.
On s'entend que c'est le genre de vol
que tu fais à 3h du matin.
C'est une affaire de gars chaud.
Mais je n'étais pas chaud.
Je trouvais ça drôle.
Vous m'en devez une.
Vous m'avez censuré l'année passée.
Cette année, je vole un gros trophée
ça n'a pas marché
j'aurais aimé savoir ce que tu aurais fait avec
j'allais le donner à Jer Alain
je voulais le donner à Jer Alain
pourquoi Jer Alain?
parce qu'en méritant
il en fonde
il va triper
son podcast
va faire un beau décor.
Ah, OK, OK.
Tu sais, dans son podcast, un petit gros...
Mais tu avais fait un documentaire là-dessus qui était vraiment bon.
On y suivait, puis c'est ça, on le voyait voler.
Puis après ça, il y avait...
Mais ça, je ne sais pas si Michel, tu l'as déjà avoué,
mais ils ont chargé 500 piastres parce que tu avais abîmé le trophée.
Hé, tabarnak! Il a-tu payé, Michel?
T'as-tu payé?
Je pense que oui, il a payé.
Hé, Chris, moi, je retourne plus jamais aux Oliviers,
à moins qu'ils me remboursent 500 piastres.
Pour vrai, pour vrai.
Il y a un de mes amis
qui travaille à Radio-Canada qui m'a montré
qu'il avait vraiment amené
ce petit trophée sur une table pour le réparer. Mais c'est du fond. Chris de Radio-Canada qui m'a montré qu'il avait vraiment amené ce petit trophée sur une table pour le réparer.
C'est du fond.
Triste de Radio-Canada.
C'est du fond.
Parce que tout le monde sait qu'un trophée
en styrofoam, habituellement,
ça ne s'abîme jamais.
Il n'y a pas un technicien de Radio-Canada
qui l'a poqué quelque part.
Ils sont dans une boîte en mousse
avec du papier bleu.
Une petite cacane de brun.
C'est moi qui surépare ça.
C'est comme la coupe Stanley.
Ils ont tous des gants blancs pour la traîner.
Il n'y a personne qui a le droit d'y toucher.
Ça me choque que Michel a payé ça.
Pour vrai, Michel,
dis-leur que je ne vais pas aux Oliviers cette année.
À moins qu'ils nous remboursent.
On va regarder ça à la télé ensemble.
Qu'ils nous donnent l'olivier.
Qu'ils nous donnent l'olivier.
Qu'ils fassent le podcast de l'année.
Et de jouer mon gros.
Ils peuvent bien s'en débarrasser.
Je l'ai déjà payé 500 piastres en plus
pour quelque chose qui coûte
20 piastres à faire.
Si tu gagnes le podcast, il faudrait qu'ils te donnent
le gros en ce qui remonte.
Ça serait la moindre des choses.
Si il y en a un sur scène, tu sors avec.
Des fois, ils en mettent dans le décor.
Tu pars avec le petit, mais tu pognes le gros en chemin et tu pars avec.
Pour vrai, ça me choque qu'ils nous ont chargé pour ça.
Ça me choque.
Ça me choque que Michel ait...
C'est juste du styroousse que t'as à mettre.
Tu t'ajoutes une canne de faune
expansive, puis ça y est,
il a réparé le sty d'Olivier.
L'autre continue de meurer.
L'autre est en tabarnak.
Il sera pas heureux jusqu'à temps que moi et Michel,
on se batte.
Je suis pas sûr. Je sais pas si Michel a payé.
OK, toi, tu pars.
La marbre, là.
Il part toute la marbre.
Il part toute la marbre.
Il m'avait appelé et il m'avait spécifiquement dit
de ne pas te le dire justement
parce que tu allais avoir cette réaction-là.
Il a dit, là, tabarnak,
dis-les pas à Mike.
Et toi, ton rôle, ça a été de dire.
Bref, ne donnez jamais un secret
au monsieur barbeux avec le calas et des hectares.
La grand-aïeultériaux.
Il m'avait dit ça.
Il dit, là, dis-le pas à Mike,
mais il faut payer 400-500$
pour l'astide Olivier
qu'on a brisé.
Tu serais le pire gars de la mafia.
Tu serais...
Ouais.
Ils sont où?
Ils sont cachés où les corps?
Là, Michel a dit de pas le dire
Je suis pas supposé de te le dire
Mes collisses sont toutes coulées dans le ponche
En plein qui se fait construire
Mais ça veut dire
Si Michel voulait pas que je le sache
Ça veut dire que c'est lui qui l'a payé
Sa poche.
Moi, je suis fâché pour lui.
Dans le fond.
Tu dirais à Michel, tu ne vas pas aux éleviers.
Oui.
Je suis fâché.
Tu ne vas pas aux éleviers.
Je pense qu'il l'aurait ajouté sur la facture
du petit Jérémy.
Non, c'est pas...
Là, il s'est dit,
« Mike, il verra pas ça.
On va lui faire payer ça. »
Quoi, le petit Jérémie me doit un olivier
en styromousse?
Comment ça?
Comment ça, le facture?
Dommage à intérêt et styromousse.
Ça va pas la base.
C'est très drôle.
Ça serait drôle que la commission...
Check tes factures, Mike.
À leur défense, par exemple,
il faut qu'ils sculptent le style d'Olivier,
parce qu'il est sculpté pareil,
comme un vrai trophée.
Non, non, non!
Sérieux!
Ils l'ont sculpté!
Arrête de vivre dans le passé! C'est fini! Ils l'ont sculpté! Arrête de vivre dans le passé!
C'est fini!
Ils l'ont sculpté il y a 15 ans.
C'est le même depuis 15 ans.
C'est une boule de styromousse
de l'Oorama, man,
avec un pic dans le milieu.
Ça fait partie du patrimoine.
C'est pour ça que c'est si chiant.
Oui, clairement.
C'est vrai qu'il y a
un patrimoine en styromousse.
C'est comme si j'avais essayé
de voler Cannelle ou Pruneau.
Le veston de Bobineau.
Mais Yann, ça fait combien de temps qu'on est là?
On doit être pas mal sur le bord des questions.
T'es-tu éclaté?
8h18.
Non, c'est juste une question.
Combien de temps?
Vu que je suis...
Ça fait 1h18.
C'est pas long, ça.
Est-ce qu'on a du douce?
Là, on n'a plus de questions.
Je ne pensais pas en arriver là.
Tu sais, là, tu arrives au moment
où tu n'as plus rien à dire.
On a vidé les sujets, man.
On n'a pas de réglé.
Je suis fâché.
Je suis juste en train de faire le podcast
pour aller parler à Michel.
Reviens avec nous, on va parler de Gad Elmaleh.
Parfait.
Reviens avec nous, Mike.
Moi, c'est ça qui est drôle.
Moi, je suis quelqu'un qui a toujours été zen,
puis depuis un an...
T'as toujours été zen?
Oui.
Mais il me semble que je suis zen.
Quand il est pas sur scène, zen.
Non, mais dans la vie, je suis zen.
Puis... Non, mais dans la vie, dans la vie, j'étais zen. Puis, euh...
Puis, euh...
Non, tu trouves pas?
Ça, c'est le pas de joie à l'épicé, je pense.
Ben, je sais pas.
Ça me fait zen.
Dans ma tête, j'étais zen.
Ben, ça dépend de ce que t'entends par zen, mais...
Ben, zen, genre...
Que...
Ben, t'es quelqu'un de rancunier.
Pour moi, c'est le contraire de zen, ça, être rancunier.
Ça, je vais m'en rappeler.
Non, non, mais c'est toi
qui le dis toi-même.
Je suis rancunier, quel tabardin.
Non, je suis vraiment rancunier.
Je suis le contraire de zen.
Continue ton idée, pareil.
Non, mais j'ai l'impression
que ça... Jeune, j'étais pareil. Non, mais j'ai l'impression que ça...
Jeune, j'étais rancunier, j'étais intense.
Puis après, j'ai eu comme un 6-7 ans que j'étais zen.
Puis après, j'ai fait une dépression.
Puis là, en sortant de ma dépression, je suis redevenu toute ma fâche.
Ah oui, pour vrai?
Oui.
Pas toute ma fâche, mais quand je suis fâché, je suis fâché.
Tu acceptes tes émotions et tu les vis intensément.
Oui. Tandis qu'avant,
j'essayais de refouler...
Mais être fâché, pour moi, c'est correct, ça.
Moi, je trouve ça correct d'être fâché.
Je trouve plus la rancune
mauvaise que d'être fâché.
Ah, c'est la pire chose.
Non, mais c'est parce que...
Plus on vieillit, plus tu fais du ménage,
plus tu te dis, j'ai-tu le goût de voir...
Tu sais, l'amertume.
Il n'y a rien de pire
qu'un artiste amer,
parce que, tu sais,
on en côtoie, on en voit,
puis des fois, tu le vois,
ça, c'est clairement
quelqu'un d'amer.
C'est le pire sentiment
que tu peux avoir,
la rancune, l'amertume.
Fait que moi, j'essaie de...
En ce moment,
j'essaie d'effacer...
Tout ce qui est en hum.
Tout ce qui est...
Non, mais tu sais, quelqu'un, à un moment donné,
que tu considères qu'il n'a pas été correct avec toi dans le métier,
ça arrive. Il y en a des gens
que je trouve qu'ils m'ont manqué de respect
ou qu'ils n'ont pas été corrects avec moi.
Je vais-tu vivre avec ça toute ma chaîne de vie?
Lui, là,
je ne lui pardonnerai jamais ça.
Je vais toujours garder ça en mémoire
que le jour où j'ai eu besoin de lui, il ne m'a pas aidé.
Puis là, tu fais, non, ça ne sert à rien.
Je vais mourir plus jeune.
Je n'ai pas besoin de ça. J'ai déjà l'embonpoint
et le cholestérol qui me fait mourir
plus jeune. Non, mais c'est vrai,
pareil, j'essaie de m'enlever ça le plus possible.
Moi, ma blonde, on s'était
fait un règlement il y a à peu près 6-7 ans.
Je pense que c'est là que je suis devenu plus zen
qu'on n'avait pas le droit
de parler en mal
du monde
quand on était à la maison. Juste pour que
la maison devienne
un endroit positif.
Parce que si tu te mets,
surtout ma blonde, elle est comme moi
un peu là-dessus.
On se pompait un puis l'autre.
Puis là, je voulais
tuer tout le monde. Depuis ce temps-là, vous êtes souvent
à l'extérieur de la maison.
On est tout le temps dehors.
On est dans la rue.
Là, le calice de Radio-Canada.
Les gens qui sortent
pour fumer. Il me semble que j'irais
bicher. Viens-tu dehors avec moi?
L'hiver, j'ai ma tuque.
Je parle de styromousse.
C'est de l'outdoor. Il y a un gars, tu sais que j'ai vu, de l'amertque. Je parle de styromousse. C'est-tu de « outdooring »?
Il y a un gars que j'ai vu
de l'amertume. Le king de l'amertume.
Il y a un numériste américain
qui s'appelle Kevin Brennan.
Son frère, c'est Neil Brennan,
le writer à Dave Chappelle.
Pendant les Emmy Awards,
je ne l'ai pas vu, les Emmy,
mais j'ai lu sur Twitter que Kevin Brennan
et Dave Chappelle ont présenté de quoi.
Le frère de Neil a juste écrit
« Hey, ça fait 15 ans, le Chappelle Show.
Un moment donné, reviens-en. »
Puis là, je suis comme « Chris, c'est ton frère.
C'est ton frère qui fait la même job que toi
et tu l'insultes sur ton Twitter.
Asti de marde. »
On sait comment ça va finir, deux frères.
Ah oui, c'est ça. Ça va ça va funner, les deux frères.
Ah oui.
Oui, ça va être ça dans 20 ans, deux frères.
Mais moi, quand j'ai commencé,
j'ai choisi que j'essaierais de me rappeler des gens qui m'ont aidé.
Plus que des gens qui m'ont fait chier.
Qui t'ont nu.
Oui, parce que les gens qui m'ont aidé,
même si des fois, c'est un petit coup de main
ou juste quelqu'un qui a été cool avec moi
quand je n'étais pas connu.
Il y a des choses que je fais pour des gens.
J'accepte des affaires que mon gérant,
des fois, il dit, pourquoi tu as dit oui à ça?
Pourquoi tu fais ça? Parce que je l'aime, lui.
Je l'aime, elle.
C'est quelqu'un qui a toujours été correct avec moi.
J'essaie d'être...
C'est quoi le contraire de rancunier?
Quelqu'un qui se souvient des bonnes affaires.
Non, mais je ne prétends pas être parfait,
mais je vise ça. J'essaie.
Tu disais tantôt qu'on était opposés.
C'est vraiment ça.
Non, mais c'est parce qu'on parlait du sondage.
Puis moi, ce sondage-là, quand c'est arrivé,
c'est arrivé comme une bien belle nouvelle,
parce que ça mettait les humoristes en ordre des plus aimés du monde.
Moi, j'étais le troisième.
C'était beau.
Bien oui, c'était super.
Derrière, Louis-José et Martin Mat.
J'étais content pour toi.
Merci, t'es bien fin.
Puis moi aussi, je trouvais que c'était un bel objet de fierté.
Mais genre, premier, c'était Louis-José, Martin Mat, ex-éco.
Puis moi, j'étais le troisième.
Donc, tout après ça.
Fait que t'étais le deuxième.
Mais, tu sais, deuxième. Je regarde tous ceux
qui étaient en dessous de moi.
Il y en a qui étaient des humoristes plus connus que moi,
qui vendaient plus de billets que moi.
J'ai pris ce sondage-là en me disant
que je suis juste quelqu'un qui dérange
moins de monde un peu.
C'est vrai parce qu'ils ont dû au téléphone
appeler des gens et dire
« Je vous nomme des humoristes et vous me dites si votre feeling est positif ou négatif.
L'aimez-vous ou pas du tout?
Puis là, oui, un tel, un tel, Laurent Paquin,
oui, oui, oui, je l'aime bien.
J'ai l'impression que c'est un sondage
sur les humoristes qui ne te dérange pas trop.
Toi, tu penses quand tu te rends dans mon nom,
le monde raccroche.
Oui, je pense que oui.
Laurent, oui, je l'aime.
Tu mets-t-on les exemples flagrants
comme Sugar Sammy.
Sugar Sammy a vendu
bien plus de billets que moi,
mais il y a énormément de gens qui le détestent.
Dans le sondage,
il était bien plus bas que moi.
Mais au total,
il vend plus de billets que moi.
Ceux qui m'aiment,
vous m'aimez quand vous me voyez à TV.
Tu comprends-tu?
il y a Sylvain Larocque aussi qui était content d'être 3e
moi ça a été
ce sondage-là a été une révélation
aussi sur comment je me voyais
dans le monde et comment j'avais l'impression que les gens
me voyaient et là je me suis dit
je suis juste un humoriste grand public
qui ne déplaît pas trop aux gens
qui ne dérange pas trop
il n'y a personne qui m'haït vraiment. Ou il y en a peut-être, mais
pas tant que ça.
Pis ça m'a gossé, ça. J'aimerais mieux
qu'il y ait plus de monde qui m'haït
pis qu'il y ait plus de monde qui m'aime vraiment
que d'être juste un humoriste que tout le monde aime.
Fait que ça t'a fait chier.
Pis le monde dit qu'on t'aime,
t'étais comme « Fuck you! »
« Fuck you! Je suis amer! »
Et c'est là que t'as appelé ton show
« Déplaire ».
C'est sûr que c'est à cause de ça.
C'est sûr que c'est à cause de ça.
Je le pense vraiment. Il y avait un gars
dans le temps, c'était la compagnie Chrysler
qui avait sorti un nouveau char. Ça fait plusieurs années de ça,
mais moi je l'avais retenu. C'était un char qui avait
un design très particulier.
Il y a des gens qui adoraient ce char-là,
puis il y a plein de gens qui trouvaient que c'était affreux,
qui n'aimaient vraiment pas ça.
Je ne me rappelle pas c'était quoi,
mais ça avait une grosse aventure avec un gros grillage en avant.
Puis le président de Chrysler Canada avait dit,
« Moi, je préfère que mon char soit le premier choix
d'un petit groupe de personnes
que le deuxième ou le troisième choix de tout le monde. »
Parce que quand tu es le deuxième ou le troisième choix de tout le monde, il n'y a personne qui t'achète.
Cet gars-là a perdu sa job le lendemain.
Non, mais c'est vrai.
Pareil. Si tu plais à tout le monde,
mais que tu n'es pas le préféré de grand monde,
il n'y a pas grand monde qui vient te voir en show.
Moi, j'ai l'impression que...
J'ai l'impression que je suis en train de me diminuer.
Mon show va très bien et j'ai vendu beaucoup,
mais je compare des gars qui étaient plus bas que moi
dans le sondage. Rachid, Chris,
Rachid a vendu 300 000 billets,
Sugar Sammy, même affaire, tu comprends?
C'est des sondages qu'il faut prendre
comme un cadeau, ça fait plaisir,
une preuve d'amour, mais il faut tout relativiser,
tout ça, puis se dire,
il faut que mon show soit meilleur,
que le prochain show, il faut qu'il soit meilleur
que celui que j'ai fait avant.
Puis tu parlais, avant de t avant. Puis, tu parlais de...
avant de t'emporter, tu parlais de...
Je suis un émotif.
Avant d'être fâché.
Je suis un émotif.
Toujours à 2 p.m. de matin, on vous répond.
C'est Laurent Paquin. J'ai le goût de dire j'aime,
mais j'ai peur.
J'ai peur d'être fâché.
J'ai peur qu'il me prend.
Mais ça, par exemple
Pour travailler avec Laurent
J'avoue que Laurent a toujours ce souci
Que son prochain show soit meilleur
Que celui d'avant
Tout le temps
Il travaille en fonction de ça
C'est pour ça qu'il vient souvent au bordel
Le dernier show ça m'a fait capoter
Il nous appelle ses auteurs
On arrive chez eux
On s'installe pour travailler.
On regarde ses textes.
Il fait « Tabarnak, il y a 80% du show qui est écrit.
On sert à quoi, nous autres?
Juste des petites putes qui écrivent. »
Vraiment.
Des petites putes.
C'est une brute, pour vrai.
Oui, mais en tout cas.
Puis son rang.
Je considère encore que mes autres shows, je les assume.
Il y a de mes premiers shows dont je suis fier,
mais je le sais à quel point j'étais l'humoriste qui voulait être universel.
Il fallait que tout le monde m'aime.
Il ne fallait pas que personne ne dise,
« Ah non, lui, il est trop vulgaire.
Ah, il parle trop de cul. »
Moi, il y a des sujets que je n'abordais pas
parce que j'avais peur que les critiques disent, bon, un autre humoriste
qui parle de...
C'est pourquoi, c'était-tu pour faire plaisir
genre à ta famille
ou c'était-tu...
Les critiques,
surtout quand je n'étais pas connu.
À l'époque, les humoristes parlaient beaucoup de couple.
Tu te rappelles, à un moment donné,
c'est les bits qui marchaient le plus.
Si tu avais 40 minutes de stock, mais tu faisais 10 minutes sur le couple, bien là, c'était
ton 10 minutes qui te recherchait. Puis moi, j'avais choisi dans mon premier show de ne
pas en parler. Mais ce n'était pas parce que je n'avais pas du bon stock là-dessus.
C'est juste parce que je m'étais dit, on va dire à un autre humoriste qui parle de
couple. Je ne parlais pas de sexe, je ne parlais pas de joke de cul dans mon show ou à peu
près pas parce que je m'étais dit, les critiques vont dire, bon, un autre humoriste
qui parle de cul. Je me suis empêché de plaire à faire dans mon premier show
que j'ai mis trois one-man shows à m'affranchir un peu de ça.
Dans le show que je fais là, je ne dis pas que je vais si loin que ça maintenant,
mais j'ai l'impression que je vais ailleurs.
Ton 60 minutes sur le fisting, il rentre en tabarnak.
Il rentre, oui, c'est le mot, le mot juste.
Il rentre en tabarnak. Il rentre, oui, c'est le mot, le mot juste. Il rentre en tabarnak.
Mais ça, c'est-tu arrivé de tout au secondaire?
T'étais-tu le genre de petit gars qui n'avait pas de confiance?
Ça vient d'où, ça, de vouloir avoir tout le monde qui t'aime?
Je ne sais pas ça vient d'où.
Mais non, je ne sais pas que je manquais de confiance.
C'est juste que j'étais le gars drôle.
J'étais le petit gars drôle à l'école.
Au secondaire, je faisais rire le monde, mais je ne vivais pas bien si quelqu'un ne m'aimait pas.
Je faisais rire, mais à un moment donné, j'entendais dire à un gars qui ne m'aimait pas
parce qu'il me trouvait trop au show-off.
Je me disais, « Qu'est-ce que je peux faire? »
À un moment donné, j'entendais dire qu'il m'avait vu jouer d'une pièce de théâtre au secondaire,
que j'avais fait un rôle plus dramatique, que ça l'avait ému, puis qu'à partir de ce moment-là,
il avait commencé à changer sa vision
de... Puis là, j'étais content.
Je me suis dit, ah yes, le gars qui m'aimait pas...
Oui, oui, non, je te rassure.
Est-ce que c'est lourd?
C'est lourd.
T'as eu du succès, sinon?
Oui, mais je n'allais pas le monde avec ça.
C'est lourd pour moi, mais au moins,
je ne pense pas avoir fait chier le monde avec ça.
Mais tu t'es fait chier, toi.
Moi, je me suis fait chier.
C'est clair que... Tu ressens-tu encore ce besoin-là de plaire à tout le monde? Moins qu'avant avec ça. Mais tu t'es fait chier, toi. Moi, je me suis fait chier.
Tu ressens-tu encore ce besoin-là de plaire à tout le monde?
Moins qu'avant.
T'as plus cette pression-là.
C'est plus une question de pression, c'est juste que des fois...
Il y a des gens qui ont une carapace.
Il y a des gens qui sont en colis de se faire aïer.
Je sais pas jusqu'à quel point, toi, tu deals bien avec ça.
Il y a des limites. À un moment donné, si t'as fait une dépression,
c'est parce qu'à un moment donné, n'en pouvais plus de la haine.
Mais à la base, tu as quand même un côté de...
Si une madame m'écrit et me dit
qu'elle m'a haï parce que je suis sac,
tu ne te sens pas mal.
Moi, je suis comme une tortue.
J'ai ma carapace, mais un moment donné,
tu cognes.
Un moment donné, ça craque,
puis ça rentre, puis là,
tu as une petite bébite verte qui fait comme...
Encore là, je suis pas équipé au délai avec ça.
Comme dans les cartoons,
sauf en courant.
J'ai été curieux.
Je suis encore de même, mais la différence, c'est qu'à cette heure,
je réponds plus au monde qui m'insulte.
Je m'en crisse un peu.
Je réponds d'une façon le plus polie possible
où je dis à la personne
« Merci d'avoir écrit,
mais ça se peut que je ne tienne pas compte de votre opinion. »
Tu sais, je le dis de façon le plus...
Non, mais c'est vrai.
Parce que c'est une madame qui m'écrit et me dit que,
mettons, la barbe...
Elle m'écrit après Penélope McQuade et me dit,
j'ai l'air que la barbe me donne des allures de sans-abri.
Elle m'écrit.
Elle dit, « Bravo pour votre entrevue.
C'était très sympathique. »
Bravo? Oui, bravo pour l'entrevue, c'était très sympathique. Bravo?
Oui, bravo pour l'entrevue, c'était très sympathique.
Mais quand vous êtes rasé, vous êtes presque beau.
Presque beau?
La barbe vous donne, mais avec la barbe, ça vous donne des allures de sans-abri.
Qu'est-ce que tu veux répondre?
J'avais juste envie de dire, mais madame, votre opinion, je m'en suce le cul.
Non, mais c'est vrai, pareil.
Ce genre de commentaire-là,
t'as juste le goût de répondre,
mais va chier, madame.
Fuck you.
Pourquoi, Ken?
Fuck you.
Tu l'écris huit fois, fuck you.
Moi, c'est elle à qui j'ai répondu,
merci de votre mot,
mais votre commentaire a été mis
dans la catégorie des commentaires
dont nous ne tiendrons pas compte. C'est une affaire de même. Moi, c'est la blonde en mic qui était sortie de la maison, mais votre commentaire a été mis dans la catégorie des commentaires dont nous ne tiendrons pas compte. »
Moi, il y a une affaire.
C'était la blonde en moelle qui était sortie de la maison qui t'a écrit.
Mais il y a une affaire que moi, j'ai commencé à faire.
Là, en ce temps, je ne le fais même plus.
Mais souvent, quand quelqu'un a un commentaire, je fais « Asti, il faut que je réponde. »
Je l'écris, mais je ne clique pas sur scène.
Je l'écris, ça sort de moi
et je l'efface parce que je ne veux pas
leur donner le pouvoir
qu'ils m'ont eu.
C'est ça le côté zen.
C'est vrai, c'est zen, mais répondre à quelqu'un,
c'est souvent lui donner du pouvoir
parce que la personne, même si
ton argument est plus intelligent,
mieux structuré, mieux punché,
normalement, tu l'aurais fermé ailleurs.
Lui, il s'en colle. Il voulait juste que tu lui répondes.
Parce que ça lui prouve que tu es en Christ
contre lui et qu'il est heureux de ça.
Tu donnes du pouvoir à des imbéciles.
À un moment donné,
il faut que tu t'apprennes à te détacher
de ça.
Toi, tu l'as appris à la dure.
Moi, je l'ai...
Quand je commençais à faire de l'humour, le genre d'humour que je faisais, la seule raison pour laquelle j'ai réussi... Tu savais que desris à la dure. Moi, je l'ai... Pour vrai, tu sais, moi, quand je commençais à faire de l'humour,
le genre d'humour que je faisais,
la seule raison pour laquelle j'ai réussi...
Tu savais que des gens tailleraient.
Oui.
Moi, la seule raison pour laquelle j'ai réussi à avoir un certain succès,
c'est que je savais que le monde allait m'aïr.
Non, mais aussi, tu sais, il y a bien du monde
qui aurait pu faire ce que j'ai fait.
Mais je savais que le monde allait m'aïr,
mais j'étais comme, écoute-le pas, écoute-le pas, écoute-le pas, écoute
toi ce que tu penses. T'as persisté dans ton affaire.
Mais à un moment donné,
c'est mon dernier
scandale que les réseaux
sociaux, vu
que j'avais tellement d'amour et tellement
d'haine en même temps, c'est ça qui m'a
fucké parce que, mettons, quand t'as juste
de la haine, tu fais, ça c'est moi
qui se bloque, tu vois que je ne me bats pas souvent.
On dirait que je protège mon drink.
Je suis comme, frappez-moi dans la face.
Touchez pas mon rum and coke.
Mais oui, c'est ça.
Fait que là, tu sais, mettons, tu reçois de la haine,
tu fais, OK, mais quand tu reçois de l'amour en même temps,
là, tu t'ouvres pour l'amour,
mais aussitôt que tu t'ouvres pour l'amour, mais aussitôt que tu t'ouvres pour l'amour,
tu laisses la place pour la haine pour rentrer.
Moi, c'est quand j'ai gagné
l'olivier de l'année que
c'est là que ma dépression a vraiment
parti parce que j'avais
tellement d'amour et tellement
de haine en même temps.
C'était juste trop d'émotions.
C'était trop.
Mais je savais
que c'est rare une dépression.
Ça existe rarement pour super longtemps.
Des fois, c'est super longtemps.
Ça peut traîner longtemps, mais ça dépend comment tu es fabriqué là-dedans.
Genétiquement, es-tu prédisposé à ça?
Moi, je me disais, de la manière que je suis, je ne suis pas quelqu'un de dépressif.
Ça va me durer peut-être un an,
peut-être deux ans, puis après, je vais me remettre.
Puis, on dirait, vu que j'étais conscient,
ça a duré le temps que ça a duré.
Puis finalement, là, je pense que je suis redevenu
comme j'étais.
Toi, quand ça t'arrivait, est-ce que tu avais peur de sortir
de chez vous? Oui.
Tu disais-tu, les gens vont me regarder
sur la rue. Tu sais, comme quand quelqu'un
a... C'est une mauvaise comparaison, mais quelqu'un qui s'est fait tromper pendant des années, il a l'impression que sur la rue, tout le monde le sait. Il les sent comme un cave.
le goût de me lever.
J'étais bien dans mon lit.
Ce que je n'aimais pas, c'est que tout le monde m'en parlait. C'est ça que je n'aimais pas.
C'était surtout ça. Ce n'était même pas
de me faire juger, mais c'était juste
que tout le monde me parlait de ça.
Même ceux qui étaient de ton bord.
Oui, c'est la grande journée.
C'est pas évident.
Même ceux qui sont avec toi, tu as le goût de dire
parle-moi d'autre chose.
Parle-moi de ton fils fils parle-moi de ta grippe
tu peux pas être fâché parce qu'ils
ils font ça en société
parce qu'ils t'aiment
moi j'ai jamais vécu de la controverse aussi avée que la tienne
mais mettons si j'ai de quoi qui se ressemble
un peu vaguement à ça, c'est quand j'avais fait ma tonne
sur le matricule 7-28
la haine que je recevais était tellement
forte que je me disais
fuck, si je sors dehors
il y a quelqu'un qui va me crier des noms.
Sur la rue, des gens vont m'insulter. »
Puis là, tu réalises à un moment donné
que non, en personne, les gens savent vivre.
C'est sur écrit, sur Internet,
que les gens ne savent plus vivre.
Puis moi, je me rappelle,
parce que j'allais faire un show à Québec
avec une gang d'impro.
On allait faire un show de la LNI là-bas.
Puis j'allais être présenté.
Puis ce qui me stressait,
ce n'était pas de faire un bon match.
Je me disais,
« Est-ce que des gens vont me crier chou quand ils vont me présenter sur la patinoire?
Parce que c'était à Québec.
Puis je savais qu'à Québec, beaucoup de gens écoutent
les radios plus à droite, des gens qui étaient
beaucoup plus du côté de la policière matricule 7-28,
puis que je me suis fait varloper par beaucoup de gens
de là-bas, tu sais.
Puis là, je m'étais dit, ah, chut,
y a-t-il des gens qui vont crier chou?
Puis écoute, je suis arrivé là.
J'avais l'impression que tout le monde se collissait
de ce qui est arrivé.
On grossit tellement tout ça
parce qu'on reçoit de la haine.
C'est comme un concentré, puis tu réalises
que c'est jamais représentatif de la société.
C'est pour ça que j'haïs ça quand on donne de l'importance
à Twitter dans les nouvelles, en disant
« Ah, cette nouvelle-là, on fait beaucoup réagir sur les médias sociaux. »
Tu fais « Oui, mais si c'est juste Twitter,
c'est même pas représentatif de la société. »
C'est comme quand ils parlent de, mettons,
les « millennials ». L'année passée,
il y avait un article sur Friends,
le sitcom Friends des années 90.
Puis ils disaient « Les millennials détestent
Friends à cause de ça, à cause de ça. »
Je connais des « millennials »
qui aiment Friends.
Quand tu y penses, tu fais Ouais mais il y a 4 millenials
Mettons, la personne qui a écrit
C'est un millenial
Lui ou elle a demandé à ses 3 amis
T'aimes-tu ça? Non, j'aime pas ça
Puis ils ont écrit un article
Puis là on fait, ok, ils détestent tout ça
Mais dire que les millenials sont de même
Ce serait comme dire les noirs sont de même
Les chinois sont de même
Mais on a ce réflexe-là.
Tu généralises à partir des gens que ça fait bien ton affaire.
On fait le monde de Québec, ils sont de même.
Mais la vérité, c'est qu'on est pas mal tous pareils.
Je n'ai jamais pensé quelque chose,
mettons, sur la ville de Québec, sur les gens là-bas.
Mais je m'étais dit, il y en a sûrement là-dedans
qui vont me maillir.
J'avais peur un peu de ça.
Puis quand tu le vois et que tu fais,
« Ah non, ça marche super bien. » Puis là, tu fais, « Ah, come on. Je suis là-dessus. C'est resté pour rien. » Je ne sais J'avais peur un peu de ça. Puis quand tu le vois, puis tu fais, ah non, ça marche super bien.
Puis là, tu fais, ah, come on, j'étais dessus, c'était resté pour rien.
Je sais pas si t'as vécu ça. Moi, une des
raisons pourquoi j'aimais plus faire des shows,
c'est que, tu sais, mettons, quand tu fais un show,
tu sais, comme des fois, il y a du monde
qui se lève pour aller aux toilettes. Aussitôt que le monde
se levait, j'étais comme, bon,
soit ils vont crier ou soit ils vont
attaquer la scène.
Fait que j'étais comme, tu peux pas être heureux sur scène.
Pendant la controverse ou avant ça?
Pendant la controverse pis pendant un an.
Pendant, tu sais, un an à chaque fois que quelqu'un se levait. Fait que tu sais, je faisais mes jobs, je regardais même pas le monde.
Même quand je faisais du crowd work, j'étais comme « Oh Christ, ils ont bougé là-bas, ils ont tué ».
Tu sais, on dirait dans ma tête, j'étais sûr que tout le monde allait m'attaquer.
Qu'il y en avait un qui s'était acheté des billets juste pour pouvoir…
« J'ai un fusil, ça va me prendre un billet, on va aller faire maille. »
Moi, je me souviens, nous autres, on se connaît depuis longtemps.
C'était bien triste, jusqu'où ça va?
C'est fou, pour rien.
Nous autres, on se connaît depuis longtemps parce que j'ai été…
C'est mon premier show après l'École nationale de l'humour. C'est Mike qui me dit
« Demain, je suis au Bourbon. Ça te tente-tu de venir? »
Oui, il est venu faire ma première partie au Bourbon.
Et après ça, il m'a amené à Québec.
On avait la même coupe de cheveux.
Ah oui, c'est ça.
On avait exactement la même...
Non, non, juste des...
Spiky...
Moi, j'ai toujours
trippé sur Mike
Parce qu'il faisait ses affaires
Pis il trippait à être sur la scène
Pis tu l'as encore aujourd'hui
Tu l'as retrouvé heureusement
Cette passion là
Mais il y a deux ans
On s'était vu au Montreux Comedy Fest
Tu te rappelles que j'étais en pleine crise
C'est vrai quand il y avait eu
L'affaire du gala féminin.
Juste féminin.
Juste féminin.
Heureusement, par exemple, pour toi,
les médias s'étaient trompés dans ton nom.
Christian Dion.
Christian Dion.
Il a demandé la crise de Christian Dion.
Le frère à Céline.
Ça a donné que Mike est là pour jouer.
Il s'en venait jouer là-bas.
Il s'assoit avec moi, on jase,
et il fait, « Jackman, moi, je changerais de controverse avec toi demain matin. »
J'ai fait, « Ouais, c'est vrai que rendu là. »
Mais c'est la première fois aussi que Mike me disait,
« Jack, je fais ces shows-là et je n'ai même plus le goût.
Je n'ai plus le goût de monter sur la scène.
Je n'ai plus le goût de faire rien dans le monde. »
Et moi, ça m'a marqué parce que je le connais. C'est mon chum. et je n'ai même plus le goût. Je n'ai plus le goût de monter sur la scène. Je n'ai plus le goût de faire rien au monde.
Moi, ça m'a marqué parce que je le connais.
C'est mon chum.
Le gars, il carbure à sa passion.
Il était vraiment à off.
Je te jure, Laurent,
c'est une des meilleures fois qu'il a joué.
Ça t'a relativisé ton affaire?
Non, mais au-delà du scandale,
c'est juste que lui est à terre.
Dans le jour, il me dit qu'il n'a plus le goût de jouer.
Le soir, il monte à Montreux devant des Suisses.
Mike, il ne change pas son accent, il s'en calisse.
Il joue devant ça.
Il a détruit la place.
Vraiment, il a torché.
Il ressort de là.
On va-tu prendre une bière?
C'était tabarnak.
Le gars, il n'est plus là.
Il ne vivait plus sa passion,
mais c'était quand même le meilleur de toute la soirée.
Moi, je me suis passé avec huit Français.
Oui, c'est ça.
Je ne voulais pas le dire, mais... Moi, j'étais avec des Français et avec des producteurs.
La soirée allait super bien.
Et là, je me, OK, attention.
Là, ça va marcher.
Là, ça va décoller.
Et ils ont fait, tabar.
C'est incroyable.
Michel était là. C'est vrai.
T'étais en feu.
Mais j'étais en feu pilote automatique.
C'était pas un vrai feu.
C'était un faux.
C'est le foyer à TV.
Quand tu vas au Canadian Tire,
les petits foyers à batterie.
Mais tu sais,
il y a des flammes et c'est chaud.
C'est ça qui est impressionnant.
Il y a un poste à TV à cette heure.
Tu as le foyer et le bruit du crépitement.
Ça s'appelle Mike Warren en 2016.
Ça crépite.
Essaye-le.
Tu vois à quel point
t'es bon.
Ben, merci.
Je veux pas t'encenser,
mais tantôt t'as dit...
Mais des fois, des journées de marde,
ça fait des bons shows.
Parce que, non, mais c'est vrai, pareil.
Parce qu'à un moment donné, tu peux avoir le feeling
que c'est tout ce qui te reste.
Non, mais c'est vrai.
Non, mais je le dis, j'ai aucune blague là-dedans.
C'est vrai, pareil. C'est tout ce qui te reste. Ah, c'est-tu que c'est vrai. Non, mais je le dis, je n'ai aucune blague là-dedans. C'est vrai, pareil.
C'est tout ce qui est triste.
Ah, c'est-tu que c'est triste, notre métier.
C'est triste.
Quand ça, ils pensent que c'est comme...
Regarde, mettons...
Si, mettons...
Moi, je suis marié, je suis en couple, j'ai des enfants.
Mais tu sais, à un moment donné...
Mettons, imagine, ma vie, ça chie.
Ma blonde me colle et cela.
Ma vie ne va pas bien.
Puis là, le soir, tu montes devant du monde pendant une heure et demie
c'est le seul moment
où t'as tout du positif
c'est de l'amour pur
c'est sûr qu'il y a des soirs
où j'ai été malade, où j'ai joué
pis j'avais l'impression que j'étais meilleur que quand j'étais pas malade
c'est parce que t'as l'impression que t'as une hostie de journée de marde
pis le seul moment de plaisir
c'est devant du monde.
Tu le vis comme si ça allait te guérir.
Toi, Mike, ta journée de marde
a été longue en tabarnak.
Oui, mais moi,
j'ai vécu une longue dépression,
mais je n'ai jamais été suicidaire.
Mais souvent, je pensais à,
mettons, si je m'étais suicidé,
le dernier public qui m'aurait
vu aurait filé
cheap. Eux autres, tout le...
On a eu une couple d'années...
Ça aurait été des Suisses.
Non, mais après ça, tu sais, il aurait fait
« Ah, peut-être qu'on n'a pas ri assez. »
Moi, c'est le même que...
Mettons que tu vas voir un humoriste...
Tu fais un number avec ça. C'est un même que mettons tu vas voir un humoriste tu fais un number avec ça
c'est un bit d'humour
j'ai comme 40 minutes de suicide
dans mon nouveau show
mais je veux couper dedans
parce que là je parle tellement souvent
de suicide que le monde
après sont comme
si tu suicides après les gens vont dire
on aurait dû écouter mieux son spectacle
il l'annonçait
il l'annonçait
l'autre fois je suis venu ici
je l'ai parlé au dernier podcast
j'ai été
j'ai fait un show
avec Julien Lacroix et Adib
pour ramasser de l'argent pour leur film
puis après j'ai viré une brosse avec eux autres
puis on a fini notre brosse
le show était de bonne heure.
Fait qu'à minuit et demi,
à 1h du matin, on est ici
un samedi, puis là, je fais,
c'est encore un show, je vais monter
sur scène. Fait que là, moi,
mon nouveau stock
que j'aime beaucoup, je parle de suicide.
Fait que là, je fais, je vais parler de suicide,
tabarnak!
Fait que là, c'est moi qui close le show.
J'arrive sur scène,
je suis tellement saoul
que je ne suis plus capable
de dire mes jokes,
mais dans ma tête, je me dis juste
« Parle de suicide, parle de suicide! »
J'ai juste fait
« Je vais me suicider! »
Le monde, ils sont comme
« Ha! Ha! Ha! Ha! » Je suis comme « Je vais me suicider! » Pis là, le monde, ils sont comme...
Pis là, je suis comme, je vais me suicider.
Pis là, quelqu'un crie, quelqu'un crie,
non, non, suicide-toi pas, pis j'ai fait,
je vais me suicider, pis c'est à cause de toi.
Après, j'ai rien fait, pis je suis parti.
Pis Yann, Yann, il a reçu comme ça.
Ça, ça te close une soirée.
Quatre messages d'ennui à 4 heures du matin.
« Hey, Mike, es-tu correct? »
Daniel Grenier, qui était avant moi,
il a appelé Michel, il a fait
« Hey, pour vrai, je pense, Mike, il est suicidaire. »
Mais je suis zéro suicidaire.
Ça, au moins que tes amis...
Qu'est-ce que tu leur as répondu
quand t'as écrit ça?
Ben...
Ben...
Toi, tu disais juste...
Je suis pas supposé de te le dire, mais...
Je suis pas supposé de te le dire.
Ça a coûté 500 piastres.
Ça se rembourse.
Ils ont écrit à Michel, « Bon, ça a l'air, Mike, que ça remboursera il a écrit à Michel
ça te lève Mike
ça te remboursera pas
plus de 500$
ça m'inquiétait un peu
le premier était alarmiste
le deuxième
il faisait comme
Chris Mike
il était chaud
c'était juste un gars chaud
c'était drôle en tabarnak
je pense qu'il a compris.
Alarmiste, chaud, Mike.
Ça s'égalise.
Ça stimule. On peut vivre avec.
Là, j'irais
avec des questions.
Je peux peut-être commencer.
Il y a un an et demi,
j'aurais été stressé.
Attends une minute.
Surtout qu'il n'a pas l'air fiable.
Moi, je viens juste de réaliser, par exemple,
qu'eux autres ont dû passer une histoire de marde.
Depuis tantôt, je suis le même.
Non, mais t'as un beau dos.
T'as un beau dos.
Pas au vrai.
T'as une crise de shape.
T'as été chubby pendant un bout de temps.
Là, t'es en shape.
C'est vrai, il est en shape.
J'ai été chubby en même temps que temps, pis là, t'es en shape en aussi. C'est vrai, il est en shape. J'étais chubby en même temps que toi.
On est comme l'avant après.
Mais c'est quoi que t'as fait pour...
La poudre.
J'ai juste arrêté de manger de la croque,
pis je suis actif, là.
Je fais du sport, du tout.
Fait que c'est impossible.
C'est ce que t'es en train de me dire
pour qu'on aille se tâcher. T'es aussi bien d'assumer ce qu'est impossible. Si tu es en train de me dire pour qu'on ait cette achète-là.
Tout ce qui vient d'assumer ce qu'on est.
On a toutes, je le dis tout le temps,
on a toutes l'achète qu'on mérite.
Ça, je ne pensais pas être insulté
à ce point-là.
C'est rough.
C'est rough.
Je mérite ça.
Fuck you.
On n'a pas tous le même métabolisme.
On n'a pas tous...
Mais si quelqu'un...
Tu sais, comme si lui, il court et il s'entraîne.
Tu sais, puis moi, je fais juste...
Moi, je ne mange pas beaucoup de pain, pâte, patate,
mais je me suis levé un matin,
j'ai regardé la télé, je suis allé sur mon ordi,
je suis venu ici, puis j'ai regardé la télé, je suis allé sur mon ordi, je suis venu ici et j'ai bu
4000 calories de boisson.
C'est normal
que j'ai une badem.
Il dit, Chris, j'ai pas mangé de dessert hier.
Comment ça que j'ai pas maigri?
Ben là, regarde.
Parce que t'as mangé 8 pogo avant, Chris.
Parce que maigrir, c'est ce que tu fais.
C'est pas juste les pogo
que t'as pas mangé.
Moi, je mets pas la faute sur personne. Je les fais pour dire le point. C'est parce que les pogos qu'on va pas manger. Moi, je mets pas la faute sur personne.
Moi, je les fais mordir, le poirger.
C'est parce que je fais pas assez attention.
Y'a personne en Éthiopie qui parle de ses glandes.
Personne qui a des gros os.
Y'a pas d'Éthiopiens qui ont des gros os.
Non, non, mais c'est vrai, pareil.
Mais tout ça pour dire
que t'es dans une belle shape.
Première question.
Oui, j'ai une question
pour le Shoutout Box.
T'avais dit qu'il y avait une soirée du mot à Terrebonne?
Oui.
C'est au 742 rue Saint-Pierre à Terrebonne.
OK. C'est du toi
qui a payé pour le Shoutout Box?
Oui.
C'est quoi le nom du bar?
C'est quoi le nom de la place?
Parce que là, t'as dit
l'adresse,
qui est la pire.
Côté marketing.
Personne se rappelle d'adresse, mais le bar, c'est quoi?
Mettons que le sport expert paye pour une pub.
Ils font pas.
On vend des souliers.
Venez au 18 Lallier.
Là, t'es comme, hein?
Je vais-tu aller chez un gars
acheter mes souliers?
Fait que l'adresse...
C'est quoi le nom de la place?
C'est le studio.
Le studio à Terrebonne.
L'adresse?
Le 742 rue Saint-Pierre.
Le 742 rue Saint-Pierre.
Puis c'est chaque mercredi.
Oui.
Puis c'est toi qui animes?
Non, en fait, c'est Samuel Flynn.
OK, Samuel Flynn. Puis c'est-tu une soirée open mic? C'est une soirée de canine non en fait c'est samuel flynn ok samuel flynn c'est
une soirée sur une soirée open mic ou sur une soirée de rodage en fait ok donc
on peut y aller nous autres pour être testé oui toutes les semaines toutes les
semaines qui ira combien de temps que...
Vois-tu ta joke-là, si t'en faisais,
il te prendrait pas.
Faites-vous bien des jeux de mots encore
avec Terrebonne.
Genre, vous souhaitez une Terrebonne soirée ou non.
C'est pas mal fini.
Terrebonne humeur. Terrebonne ou non. C'est pas mal fini. Terre bonne humeur.
Terre bonne humeur.
C'est leur slogan.
Ça a-tu été le slogan?
Ça a été le slogan.
À Terre bonne, on est de Terre bonne humeur.
Ça, c'était pas une Terre bonne idée.
Très bon.
Mais pour une Terre bonne soirée d'humour,
nous allons au studio voir un terre bon animateur
recevoir des terres bonnes humoristes.
Non, ça marche plus, là.
Yes, oui.
En tout cas.
Mais bravo, bravo pour ta soirée.
Bonne chance.
Je prendrais une autre question.
Ou si toi, t'as une question, OK.
OK, fait que toi, t'avais une plogue.
Hé, pis pas de vrai, là.
T'aurais dû pas payer 250 piastres
pis ploguer ta soirée
dans une question.
Ça serait tellement
un move de business
de faire,
hey, salut,
j'ai une question,
j'ai une soirée d'humour
à Terrebonne.
Ouais, à Terrebonne-Humeur.
Pis, euh...
C'est quoi ta question?
C'est pour Christian.
Je me demandais,
dans le temps,
juste pour rire, c'est pas mal toi qui faisait les line-up, si je comprends bien?
Des galas, oui.
Oui, ok. Puis, t'es-tu déjà arrivé que t'as eu un... t'étais confronté devant de quoi?
Ou c'est que, il fallait que tu choisisses entre un vétéran pis de la relève, mais t'avais comme...
ça te faisait... il t'imposait des affaires, des choses comme ça,
fait qu'il y avait un vétéran qui méritait sa place, qui pouvait pas rentrer,
ou l'inverse, un gars de la relève qui pouvait pas parce qu'il y avait un vétéran.
Il y a bien de la négo. Oui, c'est moi qui décidais des line-up, mais il y a plusieurs
intervenants là-dedans. C'est sûr que nous autres, on est à la télé, aussi à TVA,
donc à un moment donné, on fait des choix et moi je choisis en fonction de l'auditoire,
le crowd dans la salle, oui, mais aussi en fonction de TVA
et tout.
Moi, mon but quand je suis arrivé il y a 5 ans,
c'était d'amener le plus de nouvelles
vedettes, de nouveaux visages.
Oui, j'ai
refusé des gros noms. C'est pour ça que tantôt,
je disais, Laurent et Mike, c'est des bons exemples
de ceux qui restent là, à l'affût,
qui travaillent, qui veulent revenir,
qui restent dans le beat des jeunes.
Qui veulent revenir?
Non, non, mais qui veulent revenir tout le temps.
Année après année.
Qui veulent revenir sur scène tout le temps, tout le temps, parce que, tu sais,
il y en a qui...
Il y en a du vieux blasé.
Oui, oui, tu sais, qui ont été hot, puis on les voit plus,
puis tu fais, pourquoi, mais...
Non, mais, puis nous,
c'est parce que les line-ups se faisaient aussi à l'interne en brainstorm.
Nous, on a jasé beaucoup parce qu'évidemment,
comme animateur, je n'ai pas de veto,
mais je peux quand même amener mon opinion et dire
j'aimerais ça un tel, une telle dans mon galop.
Puis on était toujours confrontés parce que
le diffuseur, c'est TVA
et ils veulent des gros noms.
Ils préfèrent un gros nom qui va faire
un numéro correct qu'une relève
qu'on le sait que ça va marcher fort
parce que les gens n'écouteront pas la relève.
Ils vont être attirés à la TV par le gros nom.
Pour vrai, TVA aimerait mieux avoir Maman Dion
qui fait du stand-up
que Simon Gouache ou Christine Morancy.
C'est pour ça que j'aime le Grand Montréal Comedy Fest.
Oui, que là, tu es rendu là.
C'est vrai. Attends que ça passe à TVA. Non, c'est ça. C'est pour ça que j'aime le Grand Montréal Comedy Fest. Oui, que là, t'es rendu là. C'est vrai.
Attends que ça passe
à TVA.
Non, c'est ça.
Non, mais c'est vrai.
C'est clair que
Maman Dion anime
un galop l'année prochaine.
Non, mais c'est ça.
Maman Dion,
mère ordinaire,
qui font...
Le Grand Montréal
Comedy Fest
a vendu...
Regarde-le
continuer, tabarnak.
Non, mais c'est vrai.
Puis on le sait.
Moi, juste pour rire,
au début, on n'avait pas de télédiffuseur.
Puis on était heureux.
Moi, en tout cas, je l'étais
parce que je me disais
« Yes, on va faire le meilleur show possible.
On se crie ce que tu sois une vedette.
Ou pas, il va y en avoir de la relève cette année. »
Mais en même temps, TVA...
Quand ils sont arrivés avec le diffuseur,
on a fait « Ok, j'espère qu'ils ne nous
feront pas trop chier
parce qu'on manque
de grosses vedettes connues. »
En même temps, TVA est en train
de réaliser aussi la réalité.
Les vedettes, c'est les nouveaux.
C'est plus les secondes-là
il y a 30 ans.
Les vedettes, à cette heure,
c'est...
Simon Gouache,
s'il monte sur scène
dans un galop,
il va avoir une claque forte
en entrant,
pas juste en sortant.
Ça en est une, vedette.
Simon...
Simon Leblanc. Simon Leblanc. Moi, est une, va dire Simon... Simon Leblanc.
Simon Leblanc, même.
Moi, je m'en fais parler de Simon Leblanc
quand je suis en tournée dans les salles de spectacle.
On a eu un tel, on a eu un tel.
Les gens me parlent souvent de Simon Leblanc.
C'est les belles réussites.
On parlait de Marianne Tantot, Catherine Levesque.
Ça marche.
Ça marche.
Ils sont forts.
Julien Lacroix,
j'ai fait le festival en Abitibi avec...
Puis le monde capotait.
Le monde capotait
quand ils l'ont vu.
Oui, j'ai refusé des gros noms pour
de la relève, mais moi,
j'ai toujours été pour
le meilleur numéro.
Parce que, tu sais,
t'as des nouveaux qui vont prendre
la place
des artistes
qui sont installés
mais
tu sais aussi
il y en a
Mike
il n'y a personne
qui l'accote
tu sais
dans les jeunes
Laurent
c'est la même affaire
tout le monde
a un respect
pour ces humoristes-là
fait que
on y va pour le meilleur numéro
mais c'est tout un monde
la gestion d'un line-up
de Galas
c'est tout un monde
parce que tu as des vedettes
qui ne veulent plus se forcer,
qui veulent pas écrire du nouveau stock.
Ils veulent pas brûler un numéro de leur show.
Fait que des fois, on leur dit, on aimerait bien ça t'avoir.
Écris-moi quelque chose. Écrivez-moi un numéro.
Et puis il y a des auteurs, Pierre Fiola, Julien Tape,
Christian, pas Christian, voyons, Stéphane Poirier.
Toi aussi, d'ailleurs, t'as été auteur beaucoup.
Mais là, ça chiait des jokes pour quelqu'un
qui va lire le texte et qui va décider
après s'il accepte de venir
faire un gala. Ce n'est pas des
trous de cul, nécessairement. Je te dis comment c'est.
Puis là, il y a des humoristes
qui trappent à faire des galas,
puis le jour où ils n'en ont plus besoin,
ils ne viennent plus d'un gala. Il y a des humoristes
qui, moi, s'ils vendent 200 000 billets,
je n'ai plus besoin d'aller faire des galas.
Les gens qui sont sur des galas,
ce n'est pas toujours nous qui les choisissons.
Des fois, c'est des gens qui veulent être là
et il y en a une crise de gang qui ont dit non.
Des fois, avant qu'on arrive,
on a l'air super cool, on laisse la place à la relève
et tu fais, oui, mais si un tel nous avait dit oui,
peut-être qu'il ne serait pas là.
On ne s'en cachera pas.
Louis-José Hood me dit, je veux faire ton gala, Laurent.
S'il faut tasser quelqu'un, on va tasser quelqu'un parce qu'on pas. Louis-José me dit, je veux faire ton gala, Laurent. S'il faut tasser quelqu'un, on va tasser quelqu'un
parce qu'on va prendre Louis-José.
Mais c'est le numéro de Louis-José.
Il est pas bon.
Il sera pas pas bon.
Notre génération, nous autres,
c'était notre rêve de jeunesse, faire un gala.
C'est pour rien.
C'est beaucoup moins vrai.
Mais il y a encore un trill.
Ceux qui ont fait leur premier gala cette année,
il y en a que je voyais, ils tripaient.
Ils étaient vraiment heureux.
Mais par exemple, ce n'est pas pareil comme avant.
Mais nous autres, c'est ça qui me fait capoter.
Je me rappelle, le premier gala que j'ai fait,
il y avait Michel Courtemange avant moi.
Il avait improvisé son numéro.
J'avais fait tabarnak.
Il avait fait comme...
C'était un gala qui n'était pas un vrai gala. C'était un gala, mais ce n'était pas un vrai gala.
C'était un gala...
Il n'y avait pas d'animateur.
C'était les premières années des pré-galas.
Ce n'était pas capté.
C'était comme du rodage pour les numéros de gala.
Chaque personne présentait le prochain.
C'était courtement avant moi.
Il avait fait 40 en improvisant.
Moi, j'avais fait un numéro
rodé au quart de taux.
Je l'avais fait tabarnak! Je ne peuxaux puis là je le regardais puis je l'avais
fait tabarnak je peux pas croire que tu peux être à l'aise à ce point là je rêve un jour d'être à
l'aise de même sur un stage puis moi dans ma tête je me disais ça serait impossible pour moi refuser
un gala juste pour elle puis moi je suis quelqu'un qui aime faire des shows. Puis, on dirait, un coup que tu as fait une coupe de gala,
même si, quand tu étais jeune,
tu disais, c'est mon rêve absolu,
tu t'en crisses après un bout de temps.
Il y a de quoi de weird.
C'est pour ça qu'il faut trouver
des nouvelles manières
de faire des shows.
Il y a des gens qui sont étonnés de savoir que
une année, tu fais, non, ça ne me tente pas ».
Moi, je dis ça de même, mais le gars,
aux questions, il a changé.
Il y en a quelqu'un d'autre.
On répond beaucoup trop longtemps.
Moi, j'ai été un de ceux
qui a tout le temps fait des galas
à chaque année, sauf quand j'ai fait
ma dépression.
Même là, je me rappelle que tu m'avais
appelé pour me dire « je suis vraiment désolé.
C'est correct.
Mais c'est parce que je me rappelais
quand j'animais des galas
que ça me faisait chier. Quand je voyais du monde
en entrevue dire « Moi, j'aime ça monter
sur scène. » J'étais comme « Crisse, tu viens dire
« Est-ce que tu as deux filles le matin que tu
capotes sur la scène, je te donne
un gala et là, tu ne veux pas. »
Je voulais juste te montrer
c'est pis ça ça arrive souvent
ah oui mais oui il y a tellement de monde que
hey moi c'est y'a rien qui me rend plus heureux que d'être sur un stage
moi j'ai parlé à un humoriste qui moi pis y'a certains galas qu'on faisait 4 fois
parce que il s'attendait à ce que ça vende bien
fait qu'on faisait 2 soirs 2 shows par soir
pis là je parle à un humoriste un vieux de la vieille que j'avais envie d'avoir sur mon gala
pis il me dit ouais, ça me tente.
Mais là, à ce temps-là, il faut
faire quatre fois. »
Avec une face, l'air de dire, « C'est rough.
Quatre fois. » « Quatre fois
le métier que tu fais et que tu aimes. »
Quatre fois le rêve.
Tu comprends?
Moi, c'est le métier que je rêvais de faire quand j'étais petit.
Avant de monter sur scène, je me dis pas,
« Faut que je fasse combien, là? »
« Une heure et demie. »
« Ah, tabarnak! »
« OK, on va le faire, hostie! »
« Surtout! »
« C'est mon métier, tu sais. »
« Surtout! »
« Tu vas faire quatre fois un number. »
« S'il est bon, tu vas avoir quatre hits, man! »
« Un number de gala. »
« Chris, faut que je travaille 14 minutes par soir. »
« Deux soirs d'affilée, parce que c'est ça. »
« Pour brosser avec des amis après, en plus. » « 15 000 pour 14 minutes par soir deux soirs d'affilée, passer ça pour brosser avec des amis après
15 000 pour 14 minutes
c'est même pas 2000 la minute
regarde
on va aller avec la prochaine question
c'est une blague
moi je te vois pas
mais vas-y
bonjour j'ai une question pour Laurent Porquin
c'est moi
cet été il y a eu une mini-controverse autour d'un selfie que tu as pris avec Howie Mondales
et un certain podcasteur qui avait fait une espèce de face surprenante.
Oui, oui.
Voyons, j'ai un blanc. Rappelle-moi son nom, j'ai un blanc.
C'était Tommy Godet.
Tommy Godet, oui.
Douté.org.
Douté.org.
Oui, oui, oui.
d'outil.org.
d'outil.org.
Oui, oui, oui.
Et ma question que je me demandais,
c'est... Par...
La...
Qu'est-ce que...
Vas-y, parle avec ton cœur.
Ça fait longtemps qu'il nous attend.
Parle avec ton cœur, man.
D'accord. Ma question, c'était par rapport à ta...
Bon, t'avais parlé
pendant une certaine réaction, mais je me demandais si ça avait un peu un rapport avec ce qui t'est arrivé pendant cet automne,
par rapport à Gilbert Rozon, qui était un peu déçu, qui a un peu éventuellement
détruit une photo d'un nouveau boss qui était plein d'espoir.
Je vais te résumer la situation bien vite.
Résume-moi sa question avant.
Je vais te résumer
ce qui s'est passé.
Pour les gens qui ne sont pas contents,
parce qu'il a dit une mini-controverse,
c'est vraiment une mini-controverse.
C'est juste qu'à la conférence de presse,
Wim Endel est là.
Évidemment,
moi, je suis un gars gêné,
pis ça me prend tout mon petit change,
je pourrais être game
de se dire,
« Hey,
can I take a picture with you? »
Ah,
pis il est super fin,
fait que là,
je sors mon téléphone,
je prends une photo,
j'essaie d'être le plus cool,
pis de pas le niaiser longtemps,
pis pas dire,
« Attends,
je vais en faire un autre,
ok? »
Pis là,
en revoyant la photo,
t'as Tommy Goddard
qui est de même,
entre nous deux, pis il a essayé de me faire croire que c'était pas voulu, t'as Tommy Godette qui est de même.
Entre nous deux.
Puis il a essayé de me faire croire que c'était pas voulu,
qu'il s'est vraiment retourné.
Fuck you, tu l'as fait à Jean-Marc Parent,
la même crisse de face.
Mais c'est pas grave.
C'est juste que moi, j'avais écrit à la conférence de presse de Juste pour rire,
moi en compagnie de
Howie Mendel et un fatigant
qui s'est probablement jamais demandé si cette photo-là
était importante pour moi. Mais moi, c'est tout. J'ai juste écrit un fatigant qui ne s'est probablement jamais demandé si cette photo-là était importante pour moi.
Mais moi, c'est tout.
Tu sais, j'ai juste écrit
un fatigant
et Éco, ça a viré
des gens qui étaient offusqués
parce que c'était des fans
de Tommy Goddard.
Tommy m'a écrit
en me disant
« Hey, je m'excuse,
vraiment,
je ne voulais pas
gâcher ta photo. »
Il dit « Moi,
je me souviens
qu'il rêvait de t'inviter
à mon podcast. »
Puis j'ai dit « Bien, OK. »
Tu es allé à son podcast?
Bien oui, je suis allé.
Il m'a invité à son podcast. Je vais y aller.
Je n'étais pas en tabarnak. C'est juste que
quand je l'ai écrit, je dis « Bon, tu sais,
tu fais une photo, tu fais un gars qui fait une face de cul
dans ta photo, puis tu fais « Ah, regarde,
c'est-tu le fatigant qui voulait... » C'est tout.
Moi, mon feeling était juste ça.
Mais ça a sorti comme si je l'avais
dénoncé sur les réseaux sociaux.
Lui, il y a des fans qui sont assez
intenses, merci, qui se sont mis
à m'écœurer et à
insulter les gens qui m'écrivaient sur ma page.
Ils se sont mis à troller
les commentaires
des gens qui m'écrivaient en ridiculisant
l'opinion de madame qui me trouvait bon.
À un moment donné, j'ai fait...
Je viens d'accepter d'aller à son podcast.
Moi, je m'en corrige.
S'il est dans la photo, c'est plate, ça gâche une photo.
Mais c'est tout.
J'ai fait son podcast d'outil.org.
J'ai trouvé ça super cool à faire.
Le gars est super fin.
La gang est tripante.
Moi, il me dit « Ah, c'est plate, je voulais t'inviter à mon podcast. »
« Je vais y aller à ton podcast, man. »
« Pourquoi je n'irais pas à ton podcast? »
« Invite-moi, je vais y aller, ça va me faire plaisir. »
C'était ça.
Mais non, ça n'avait pas de lien avec Gilbert.
Je pense que...
D'ailleurs, Gilbert t'a texté ce soir-là.
Comment vas-tu, mon gars?
Super photo avec Owen Mendel.
Super photo.
J'espère que ça va bien se passer.
Le fatigué en arrière, c'est Victor, pas de question.
Non, mais ça n'avait pas de lien avec l'histoire de...
Parce que c'est vrai que cette conférence de presse-là
était importante parce qu'il fallait que ça se passe bien.
Moi, j'étais content de voir le feeling aussi.
L'ambiance était comme légère.
Tout le monde était content.
Qu'est-ce que tu veux que je te dise?
La marde était passée, la marde était tassée.
Les joueurs étaient partis.
Puis là, les nouveaux boss qui étaient là,
c'était des gens jeunes, dynamiques, tripants.
Ils étaient cool.
Là où ils mettaient le tarifé,
ils avaient l'air heureux d'être là.
Ça fait du bien.
Mine de rien.
L'ambiance était vraiment superbe.
Moi, ça m'a surpris cet été.
Moi, Howie Mandel, du coup, j'ai vu ça comme un stunt.
C'est une compagnie américaine qui a jeté.
Ça prend une face canadienne connue.
Il a l'air de s'impliquer pour vrai.
Ça a l'air qu'il était vraiment heureux.
Il est vraiment venu à Montréal. Il a rencontré les gros
noms de l'humour, les animateurs de galas, des gens aussi
pour avoir leur
opinion sur la business,
comment gérer, je ne sais pas, et c'est quoi
qu'il voyait comme changement. Puis, tu sais, il aurait pu
vraiment s'en sacrer. Puis, peut-être qu'il s'en
est sacré, ça, je ne sais pas. Mais je veux dire, il est quand même
venu pour rencontrer du monde. Moi, j'étais en show
le soir où il rencontrait du monde,
mais sinon, il m'aurait rencontré. J'aurais été dans le même local
avec lui, puis j'aurais eu l'occasion
de me prononcer sur
comment je voyais la business, puis
la gestion du projet. – Puis tu vas ranimer l'année prochaine?
– Ça s'enligne pour ça, mais on ne sait pas
si ça va être un gala comme tel, ça va-tu prendre
une autre tournure?
On ne le sait pas encore.
– Tu vas ranimer au Grand Montréal Comedy Fest.
Est-ce que tu vas faire le Grand Montréal?
Si je vais le faire?
Oui, parce que tu l'as fait cette année.
Cette année, je voulais faire les trois festivals.
Puis tu as fait le Comédien Québec.
Je dis les trois festivals. Il y en a plein d'autres petits
un peu partout.
Je voulais faire les trois, ne serait-ce que pour dire
moi, le fuck, la compétition...
C'est la Suisse.
C'est ça que j' Non, mais oui, c'est ça.
Mais c'est ça que j'ai fait moi aussi cet été.
La compétition, ça ne me tente pas que ça se passe à mon niveau à moi.
Ça va être les gens au-dessus de moi, les boss, les diffuseurs, tous ceux qui saillissent.
Ils sailleront, je m'en calisse.
Moi, je suis un humoriste, je veux faire le métier que j'aime dans la vie.
Tu es là pour faire tes blagues.
C'est ça.
Mais c'est sûr que des jokes, à un moment donné, on n'en chie pas.
Fallait que j'écrive pour le Grand Montréal Comédie-Fest. Fallait que j'écrive
juste pour rire. Fallait que j'écrive pour Comédia.
Puis ça a été une année
lourde. J'ai trouvé ça tough
d'écrire. Je voulais en plus écrire
du matériel original pour
chacun des festivals pour pas qu'on pense
que j'en considérais un moins important
que l'autre. À un moment donné,
l'année prochaine, je vais faire
des numéros de mon show.
J'ai fait le même number
partout.
Oui, oui.
Je le disais à tout le monde.
Ça a marché au bout
les trois fois.
J'ai fait le mini-fest,
j'ai fait le Grand Montréal,
j'ai fait Juste pour rire,
j'ai fait Québec,
j'ai fait l'Abitibi.
Tout le même numéro.
Excellent numéro, d'ailleurs.
Tu n'as pas travaillé fort
dans ton année.
J'ai zéro travaillé.
J'étais pilote automatique
pis toi t'étais comme il est en feu
le fait c'est que je sais à quel point tu produis du matériel
pis tu dois avoir un shitload de stock
mais ouais
je commence à avoir pas mal de ça
il reste ça encore des questions
il y a plus de questions on aurait du finir là Oui, je commence à avoir pas mal de ça. Il reste ça encore, des questions?
Il n'y a plus de questions.
Chris, on aurait dû finir là. On a vidé tous les...
Il y a eu trop de contenu.
Je veux finir avec...
On va commencer avec des plugs.
Toi, tu vas sûrement plugger le Grand Montréal
à Comédie-Fest. Ça revient
l'année prochaine.
Ça revient l'année prochaine.
Est-ce la télé ou pas de télé?
Ou c'est trop tôt pour savoir?
C'est trop tôt pour savoir,
mais on a plein de projets
pour la télé.
On revient avec différents concepts.
Le dernier festival,
je suis arrivé là
au mois de mars.
On a eu 3-4 mois
pour monter la patente.
Ça avait appris à la vitesse grand V. au mois de mars. On a eu 3-4 mois pour monter la patente. Ça a été fait cette année.
Vous avez appris à vitesse grand V.
Cette année, on est en train de monter ça.
Je suis déjà là-dessus en ce moment.
Très cool.
Ça risque d'être
encore les mêmes dates, du 1er au 15 juillet.
On va encore aller en région
parce qu'on aime ça faire Montréal
et les banlieues.
L'année passée, on a fait Saint-Eustache
et Châteauguay qui risquent de revenir.
Ils ont aimé l'expérience.
C'était vraiment trippant.
Moi, je n'ai pas fait les trois salles.
J'ai fait Saint-Eustache et l'Olympia Montréal.
Et c'était vraiment trippant.
Est-ce que vous pensez vous rapprocher un peu
comme, mettons, sur la Rive-Sud
des Brossards-Longueuil?
Brossards-Longueuil, ils ont voulu,
mais c'est des salles qui soit n'étaient pas disponibles,
soit pas intéressées.
Ça a été tough, le Grand Montréal.
Ils l'ont eu tough au début pour se retrouver des places pour se faire.
C'est pour ça que là, on est déjà là-dedans.
On est en train de déjà regarder les salles et tout.
Oui, on risque de se rapprocher côté Rive-Sud.
OK.
Puis côté Rive-Nord aussi.
On a bien les approches de plein de monde
c'est ce qui est excitant
on est vraiment contents
voilà
sinon Laurent Parquin en tournée
bien sûr
il y a des blagues dans mon show qui sont de Christian Viau
toi, puis tu le dis après chaque blague
après chaque blague
c'était une blague de Christian Viau
mais juste quand je me plante
quand ça marche pas même quand c'est pas une blague de Christian Viau. Mais juste quand je me plante. Quand ça marche pas, tu sais juste...
Même quand c'est pas une blague de lui,
si c'est une blague de Christian Viau.
Ce serait juste drôle.
C'est un joke qui marche pas, tu fais...
Viau.
Mais si on veut tes dates de spectacles...
Dans le temps, Adlib,
c'est toi qui blâmait ses writers.
Il faisait une joke pour dire que c'était les writers
qui étaient pas bons. Mais c'est toi qui blâmait ses writers il faisait une joke pour dire que c'était les writers qui étaient pas bons
ça là
mais c'était
c'était populaire
il y avait bien du monde
qui faisait ça
dans le temps
il me semble
c'est comme une joke
un running gag
quand c'est pas bon
tu mets la faute
sur l'inscripteur
mettons tu peux
si t'as un peu d'humour
tu comprends
que c'est pour taquiner
les auteurs
mais c'est vrai
qu'à un moment donné
ça peut devenir gaz
chaque fois que tu te plantes
tu dis que c'est moi qui ai écrit ça.
Toi, pour voir,
parce que ton show, tout le monde
dit que c'est de loin le meilleur show
que tu as sorti de ta vie.
Je le pense moi-même, pour vrai,
que c'est mon meilleur spectacle.
Puis tu étais déjà le troisième plus populaire
du Québec. Imagine, avec ta vieille marde.
Avec ma vieille marde?
Troisième plus populaire.
Là, tuves en feu.
Tabarnak!
Cette année, je clenche LGH.
On va l'appeler LGH.
J'espère que tu vas être fâché quand tu ne seras pas Olivier de l'année.
Que tu vas te lever et que tu vas être en tabarnak.
C'est drôle de faire ça parce que tu as la caméra sur toi.
Tu te lèves.
Oui.
Tu fais juste tabarnak.
Mais ça...
Moi, il y a une couple d'années,
j'avais dit que j'allais faire ça sur Twitter.
C'est drôle, ça.
C'est drôle, en est.
Puis, ils ne m'avaient pas filmé.
Parce que tu l'avais annoncé?
Oui.
Ah, les salauds.
Puis là, je me disais,
je ne leur dirai plus jamais.
Parce qu'il n'y a rien de plus drôle que faire
et le gagnant est Martin Petit.
Puis, tu fais comme tu sais juste
ça c'est très drôle
parce que tout le monde à la maison fait comme
il est vraiment fâché
c'est ça qu'on va sortir le lendemain
c'était une gang de clowns dans la salle
arrêtez de croire ce qui se passe
les deux trois premiers t'es fâché
le dernier tu pleures
tu pleures pis tu mets des balles
dans ton fusil.
J'allais dire,
tu tiens un couteau.
Ah, j'ai entendu.
Ah non, tu prends une madame
dans le public, puis tu lui mets un couteau sur la gorge.
Ça, ça serait drôle.
Tabarnak.
Je peux-tu dire un gag que je voulais faire aux Oliviers l'année où j'ai animé? C'est-tu de bons gags, ça serait drôle, en tabarnak. Je peux-tu dire un gag
que je voulais faire aux Oliviers,
l'année où j'ai animé?
C'est-tu de bons gags, ça?
J'ai un gag que je voulais faire
aux Oliviers.
Christian a travaillé avec moi
sur les Oliviers,
l'année où j'ai animé.
On a été censurés
sur un paquet de jokes.
Ah, c'est-tu?
Plein de jokes
qui étaient trop élevés.
On est des humoristes,
on s'aime,
on se plante,
on a du fun.
Mais bref,
il y avait un gag.
Tu sais,
l'hôtesse,
quand quelqu'un
faisait un discours trop long
le concept du gag
c'est qu'il pétait
une guitare sur la tête
puis là
on avait demandé
pour montrer au public
un exemple
on avait demandé
à Alex Nevsky
de revenir
faire ses remerciements
de la disque
parce qu'il s'était fait
planter sur ses remerciements
à la disque
fait que là
on lui avait dit
à Alex Nevsky
il vient sur scène
il commence des remerciements
puis tu avais Phil Roy
qui rentrait avec sa guitare
puis qui pétait une guitare
sur la tête
puis là Alex Nevsky
tombait à terre, puis là, on le sortait en le tirant
par les pieds. C'était vraiment très drôle.
Puis moi, je m'étais... Puis il y avait une nouvelle catégorie
cette année-là aux Oliviers, puis c'était...
« Choix du public ». « Public de l'année ».
C'est un peu quétaine comme catégorie,
mais... Puis là, on s'était dit
« Ah, ça serait drôle, parce qu'il n'y a pas
une personne qui vient sur scène au nom d'un public. »
Puis là, on s'est dit « Ça serait drôle d parce qu'il n'y a pas une personne qui vient sur scène au nom d'un public. Là, on s'est dit, ça serait drôle d'engager une comédienne, une petite madame,
qui vient sur scène faire un remerciement,
mettons, c'est la ville de Québec qui avait gagné.
Une petite madame fragile.
Une petite madame fragile, mais qui serait vraiment assez bonne comédienne,
parce qu'on pense que c'est vraiment une madame du public,
qui viendrait lire un mot très long et un peu plate pour dire
« Nous voulons remercier les humoristes qui viennent nous distraire partout à travers la province. »
Puis on voulait que ça soit long et plate et que Phil Roy rentre avec sa guitare
puis qu'il collisse sa guitare sur la tête, qu'elle tombe à terre, pis qu'on la sorte en la tirant par les pieds.
Pour moi, ça, ça aurait été un moment d'anthologie,
pis ça a été enlevé parce que...
Ça l'aurait tellement marché.
L'excuse qu'on nous a donnée, c'est que c'était...
Ah, ouais, il a frappé sur une femme en ce moment.
Imagine...
Pis tu fais...
T'as fait sortir,
pis t'as le maire, la bombe, qui passe la moppe.
Après, tu reçuis le sang. mop, après, après, si elle sent.
Mais tu sais, là, tu fais du moment
où la madame est à terre, pis qu'on la sort
en tirant par les pieds, y'a plus personne
qui pense que c'est vrai.
Moi, en tout cas, c'est comme quand Borat,
le gars qui fait Borat, comment il s'appelle?
Oui, Sacha Baron Cohen.
Quand il a poussé une madame en bas du stage
qui était en fauteuil roulant,
du moment où la madame est tombée en bas,
après ça, le monde a compris que c'était le jour, mais c'était drôle, ça. C'était une qui était en fauteuil roulant. Du moment où la madame est tombée en bas, après ça, le monde a compris que c'était le joke,
mais c'était drôle, ça.
C'était une madame en fauteuil roulant
qui arrivait avec la canne de Charlie Chaplin,
comme en disant que c'était la canne de Charlie Chaplin,
puis elle la donnait à Sacha Baron Cohen,
puis lui, tout ému, il lève ses bras de même,
puis il pousse la chaise roulante de la madame
qui est tombée en bas du stage.
Il a fait ça aux Amis?
C'était-tu aux Amis?
Je ne sais pas,
mais c'était drôle.
Non, ce n'était pas les Amis,
mais...
C'était vraiment très drôle.
Asti, c'était drôle, ça.
Oui, ça marchait.
Très joli.
Ce gag-là,
on n'a pas pu le faire,
je suis content de l'avoir dit.
Oui, c'est un excellent gag.
Ça a été vraiment drôle.
Le pire,
c'est qu'à un moment donné,
ils nous ont dit
que ça allait juste
être trop réaliste.
Oui, tabarnak,
c'est ce qu'on veut.
Sinon, ce n'est pas drôle.
Ah, oui.
Du moment où la madame est à terre,
qu'elle se retire par les pieds,
il n'y a plus personne qui pense que...
Moi, je voulais un gars là de malaise.
Moi, ça me faisait rire.
Ben, tu le sais, tu sais,
quand c'est des fonctionnaires qui pensent...
Qui lisent les jokes.
Ben, tu le sais, tu as été censuré
dans le même hostie de gars là.
Mais tu sais, on a un numéro hommage
à Gilles Latulippe.
Moi, je m'étais dit,
il faut que ça commence quétaine.
Il faut que ça soit là, que le monde fasse,
ah non, pas vrai.
On avait dit, on va aller chercher une chanteuse,
quelqu'un de clean.
On avait cherché Ima, qui chante super bien,
qui est belle comme le jour.
Puis là, il y avait quelqu'un au piano,
puis là, ça chantait,
ceux qui s'en vont, ceux qui nous laissent.
C'était la tonne que Ginette Renaud avait chantée
à l'enterrement de Maurice Richard.
Puis là, on voulait que le monde
dans la salle, pendant au moins une minute,
se dise...
Il y avait une fille dans un tulle.
Une fille qui faisait de l'acrobatie
avec un foulard qui descend du plafond
puis elle tournait là-dedans.
Puis là, on voulait que ça soit cheesy au max
puis que le monde fasse...
Ah non, que c'est mauvais!
Ah même, que c'est mauvais!
Puis à un moment donné, ça on l'a fait., que c'est mauvais. Puis à un moment donné,
ça on l'a fait, la fille, sur le foulard à un moment donné, elle tombe, bang,
dans le piano. Le piano défonce.
Puis l'autre, elle continue à chanter
« Ceux qui s'en vont ».
Le piano arrête.
Le gars, il continue
de jouer. Puis là, t'avais Dominique et Martin qui rentraient
avec une civière dans la main, puis qui ramassaient.
Il s'enfargeait. Ils l'échappaient
afin à tomber en bas du stage.
Moi, je retrouvais ça hilarant.
C'était de rendre un bel hommage à Gilles Le Duc.
C'est ce que j'ai pensé aussi.
Pourquoi tu parles de tout ça? J'avais des comptes à régler.
Fait que là, si on veut
te voir en show,
Laurent Paquin...
Il y a un autre numéro qu'on n'a jamais vu.
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Puis c'est ça, c'est mon show,
la tournée des plaires qui roule en ce moment.
Honnêtement, qui occupe pas mal mon agenda.
J'en ai pour un petit bout.
Sûrement que tu vas gagner.
J'ai fait plus que 100 représentations.
Le show est rodé en masse.
Puis tu vas gagner. Claire'ai fait plus que 100 représentations. Le show est rodé en masse. Puis tu vas gagner.
Je vais tout gagner.
Clairement un Félix.
Je vais tout gagner.
Si tu ne gagnes pas un Félix.
J'aimerais ça que tu amènes un Olivier.
Puis si tu ne gagnes pas le Félix,
tu lances ton Olivier à Louis-José.
Merci beaucoup, les gars, d'avoir été là.
Merci beaucoup.
Merci à vous autres.
Gros merci à Yann Thériault.
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Planet Oster, c'est le meilleur.
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Moi, je connais un slogan.
Ça va prendre un slogan.
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Ah oui, tu viens de le trouver.
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Merci tout le monde.
À la prochaine.
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