Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #204 – (Martin Matte et Daniel Grenier)
Episode Date: February 13, 2019Cet épisode de Mike Ward Sous Écoute est une commandite de: Jobine.io http://jobine.ioTherrien Therrien CPA http://Therien-cpa.comPlanetHoster https://www.planethoster.com/fr/Hebergements-W...orld/goph-c0b1cc3e9e193f7Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Daniel Grenier, présentement en tournée et Martin Matte qui nous raconte des anecdotes croustillantes de début de carrière. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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...
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous-écoute!
Merci!
Bonsoir tout le monde!
Merci beaucoup d'être là!
Merci! J'être là.
Merci.
J'espère que vous avez passé une belle semaine.
Moi, j'ai passé une belle semaine visitant le palais de justice.
C'est beau.
Du monde qui ne comprend pas l'humour,
c'est magique.
C'est le fun au bout.
Parlant, on va sûrement parler du procès à un moment donné.
Ça va être vous autres dans les questions, je pense plus.
Cette semaine, il y a eu l'humoriste avec les dreads.
Ça a fait le tour du monde.
Yann, tu en as entendu parler?
L'humoriste blanc,
qui avait des cheveux,
des dreads.
Christ de racisme.
C'est weird, pareil.
Pour ceux qui n'ont pas entendu l'histoire,
c'est un humoriste qui s'appelle Zach Poitras.
C'est un gars qui est
gender fluid. Il est queer. Des fois, c'est un gars qui est gender fluid.
Il est queer.
Des fois, c'est un gars. Des fois, c'est une fille.
Il est très, très,
très, très, très de gauche.
C'est un hippie.
Il fait un show qui s'appelle le Safe Space.
Eux autres ne l'ont pas laissé faire le show
parce qu'il y avait des dreads.
Eux autres disaient que c'était raciste.
J'étais comme, tabarnou.
Il faut être fou,
voir
Zach Poitras, puis faire
check l'hostie
de nazi gender neutral,
l'hostie.
Tabarnak.
On est rendus là.
Pour de vrai, je pense que la seule affaire
qui va nous sauver, c'est si on se fait attaquer
par un autre pays.
Si une bombe tombe,
on va être comme « OK, il faut arrêter de se snipper des conneries,
puis on va se battre. »
C'est ça.
C'est très weird.
Toi, comment tu as pris ça?
Yann, toi, c'est le genre d'affaire
que tu devais être en tabarnak.
Ça me change.
Mais il y a une affaire que j'ai remarquée,
puis ça, j'étais comme content,
c'est que pour une fois
ça a pas été géré
blanc contre noir
vraiment tout le monde a compris que c'était
une personne dans toute cette histoire là
qui avait été trop loin dans son choix
on a pas senti que genre
même les gens de droite disaient pas
ah ça c'est les noirs
qui vont trop loin avec les affaires
personne parle de même sauf toi
mais moi « Ah, ça, c'est les Noirs qui vont trop loin avec les enfants. » Et personne ne parle de même, sauf toi.
L'artiste, mais...
Mais moi, ce qui m'a fait capoter,
le prof de l'UQAM, je ne me rappelle plus de son nom,
je n'en ai parlé sur mon Facebook,
mais le prof qui est le spécialiste des...
Il enseigne un... C'est le spécialiste de l'étude
des afro-américains
que lui il expliquait
son cours c'est
c'est quoi être noir, c'est quoi la réalité d'être un noir
et lui il disait ça avait pas de sens
faire ça parce que
Zach c'est un blanc, puis un blanc devrait pas faire ça
avoir des dreads comme être en blackface
mais c'est un monsieur là qui est prof
l'expert de c'est quoi être un noir
c'est un blanc tabarn mais c'est ce monsieur-là qui est prof de l'expert de c'est quoi être un noir. C'est un blanc tabarnak.
C'est fucking weird
que
lui, il est blanc, il est blanc,
c'est un expert, c'est lui qui nous apprend
c'est quoi être un black.
Pis là, il voit, hostie,
un épi avec des dreads,
pis il fait, hey!
Vole pas son noir, hostie!
Ma job à moi, il va les noirs.
Toi!
Tabarnak.
C'est fou, Red.
Cette semaine, on a des...
Comment on dit ça, Yann?
C'est le grand retour
de Planet Hoaster.
Planet Hoaster.
Cette semaine, en plus, ils m'ont donné des sacs cadeaux
qu'on va faire tirer plus tard.
C'est un sac cadeau comme aux Oscars.
Quand tu vas aux Oscars, Asti donne un sac cadeau.
Tu regardes là-dedans.
Je n'ai jamais allé aux Oscars.
On m'a dit que tu arrives là-bas.
Dans le sac, tu as une Rolex.
Tu as des bijoux en or,
et là, nous autres, on a
une tasse,
pis...
Un gros tapis.
Un tapis d'ordi.
C'est un tapis de souris, mais genre...
Chris, c'est quasiment la grosseur d'un tapis
de yoga. Oui, oui, non, c'est énorme.
Ça prend un petit souris. Oui, oui, mais c'est parce que c'est Planet Oster, t'sais, c'est... La planète, c'est lesiment la grosseur d'un tapis de yoga. Oui, oui, non, c'est énorme. Ça prend un astuce sourire. Oui, oui, mais c'est parce que c'est Planet Oster.
La planète, c'est les plus becs.
Je vais...
Toi, tu as l'air d'un Chris de bon gars.
Je te donne ça.
Puis Planet Oster, je vais checker voir...
Merci.
OK.
Bon, je te donne ça.
Mais Planet Oster...
je te donne ça. Mais Planet Oster, Planet Oster, c'est un hébergeur web. Merci, ça me touche. Planet Oster, moi j'aime ça, Des petites pensées. C'est ça qui me garde vivant.
Planetaoster, c'est un hébergeur web,
un bureau d'enregistrement pour les noms de domaine.
Il offre de l'espace disque limité
pour tous les types de sites web.
Moi, mon site web,
mycworld.ca, est hébergé là-bas.
Si t'es un OSBL,
si t'es un organisme à but non lucratif,
tu vas avoir 25% de rabais.
Il y a une année gratuite pour les migrations entrantes
sous présentation d'une facture d'un hébergeur concurrent.
Je ne sais pas ce que ça veut dire.
Mais Cris et PlanetOaster,
ils ont des serveurs en France, au Québec.
Puis, ils ont 24 heures sur 24.
C'est un problème, tes appels.
Tes appels sont tout le temps là pour répondre.
Puis, il y a des problèmes avec ton site web.
Appelle pas Planète Oster.
Deux heures du matin.
La première fois, ça m'arrive,
d'habitude, je bande.
Mais là, ma femme,
ma femme va me mettre de la pression.
Tu peux-tu...
Tu peux-tu venir la fourrer pour moi?
Pour moi?
Je vais me crasser dans le coin en pleurant.
Ils ont un code promo de 25% de rabais sur leur hébergement web.
C'est pour les nouveaux clients,
les gens qui écoutent ou sous-écoutent.
Si tu vas sur planetoaster.com,
utilise le code promo
signe-moi-michel
c'est signe-moi-Michel.
Puis tu vas avoir 25 % de rabais.
C'est très, très hot.
Il y a aussi cette semaine un sponsor qui revient.
Qui revient à chaque semaine.
C'est Terrien Terrien CPA, qui est un bureau de comptable.
Que toi, tu sais, moi, PlanetOster, ils ont mon site.
Toi, c'est Terrien Terrien qui font tes impôts. Oui, moi, Planète Oster, ils ont mon site, toi, c'est Terrien Terrien
qui font tes impôts.
Oui, ils sont super gentils, ils sont super recevants,
ils sont professionnels au bout.
Je les aime beaucoup,
Terrien Terrien. D'ailleurs,
j'ai une amie qui a eu de la misère
un peu avec ses boutiques de bijoux,
puis j'ai suggéré
d'aller voir Terrien Terrien.
Tu penses...
Tabarnak!
Je pensais qu'il allait dire quelque chose de touchant,
puis son ami, puis finalement,
il veut juste chier sur quelqu'un pendant qu'elle est à terre.
Toi, t'as vu Caroline Nero à terre?
Elle fait...
Mais Thérien Thérien, il y a un an, pour les entrepreneurs, Mais t'as rien, t'as rien.
Pour les entrepreneurs,
un service clé en main,
ils font la tenue de livre,
les états financiers,
rapport d'impôts,
demande de crédit d'impôt,
R&D.
Contrairement à un gros bureau,
comme Yann dit,
t'as un contact humain avec eux autres.
Ils spécialisent pour des compagnies,
surtout en informatique, jeux vidéo,
pharmaceutique, biotechnologie
et autres domaines connexes
que toi, tu es un peu connexe
avec ton...
Tu es sur le web.
Tu es un influenceur.
Tu te considères-tu comme un influenceur?
Comme un créateur de contenu.
Créateur de contenu.
Moi, je n'aime pas ça, le mot influenceur.
Je suis un créateur de contenu. Il n' de contenu? Moi, je n'aime pas ça, le mot influenceur. Tu n'aimes pas ça?
Je suis un créateur de contenu.
Il n'y a aucun influenceur qui aime ce nom-là.
C'est eux autres qui ont inventé ce nom-là.
Ils ont dit, regarde, je suis un influenceur.
Puis là, on les appelle des influenceurs.
Puis ils font, je suis un artiste, moi aussi.
Mais c'est ça.
Mais tu es un vrai créateur de contenu.
C'est super bon ce que tu fais.
Et c'est super bon ce que Terrien Terrien fait aussi.
Chaque entrepreneur qui utilise le code sous écoute
va obtenir un rabais de 50 % pour sa première année financière.
Pour plus de détails, allez sur terrien-cpa.ca, terrien-cpa.com.
Et dernier commande, on a trois ce soir.
On a Jobin.
Tu te rappelles-tu de Jobin?
Oui, oui, Jobin.io.
Jobin.io.
Oui.
Puis c'est drôle,
.io.
Oui.
À chaque fois que j'entends ça,
je fais comme Chris.
Mais si Jobin.com n'est pas pris,
prends.ca,
puis s'il n'est pas disponible, on va changer de nom. Mais pas Jobin.com n'est pas pris. Prends.ca. S'il n'est pas disponible,
on va changer de nom.
Pas Jobin. Jobin.io.
Si tu as une tâche à faire chez toi,
réparer tes électroménagers,
te faire un logo,
c'est n'importe quoi que tu as besoin.
Ils sont capables de te trouver quelqu'un
qui va le faire pour toi.
Tu as besoin de quelqu'un pour pelleter ton entrée.
Tu as besoin de quelqu'un qui va le faire pour toi. Tu as besoin de quelqu'un pour pelleter ton entrée. Tu as besoin de quelqu'un qui rase ton chat.
Ils sont capables. Ils peuvent trouver tout.
Ils mettent le monde en contact.
Ils mettent le monde qui a besoin de job en contact avec du monde
qui veut engager des gens.
Ce n'est pas chasse, contrairement à leurs compétiteurs.
En plus, Jobin ne touche pas une
scène sur votre argent,
durement gagné, tout est gratuit.
Eux autres, ils prennent zéro cote.
C'est comme ils matchent le monde.
C'est comme un site de rencontre
que les travailleurs et les employeurs
se rencontrent.
C'est un peu comme, j'en avais parlé,
c'est un peu comme Fiverr,
mais Fiverr, tu engages quelqu'un au Bangladesh.
Là, tu engages un Québécois, une Québécoise
ou quelqu'un du Bangladesh qui vit au Québec.
Allez sur jobin.io.
Ils ont aussi une application sur Android et sur Apple.
C'est jobin.io.
Merci beaucoup, Jobin.
Et c'est pas mal ça. Cette semaine,
j'ai un gros
show. T'es-tu excité, toi, Yann?
Super excité, oui.
Moi, il y a un de mes invités,
ça fait
plusieurs fois qu'il vient,
puis je vais être honnête avec vous autres. Lui,
je suis moins excité.
Mais l'autre...
Non, c'est deux gars.
Il y en a un, c'est la première fois qu'il vient au podcast.
Puis vu que c'est sa première fois,
je pense que ça va lui donner un petit coup de main
dans sa carrière humoristique.
Mesdames et messieurs, voici Daniel Grenier et Martin Matt.
Merci d'être là Salut Daniel
Merci
Merci d'être là
En plus, toi, t'es descendu
du nord pendant une tempête pour me voir.
Merci.
Pour la promotion de mon site Jobin.
Oui, oui.
En plus, tu viens faire de la promo pour ta tournée qui n'existe plus.
C'est terminé.
Oui.
C'est juste pour le plaisir.
Si c'est plate, je vais vraiment le regretter.
Mais non, d'habitude, ils ont le fun, les shows.
Moi, j'étais content.
J'étais là à ton… Ce n'était pas ta dernière, mais ton avant-dernière. Presque la dernière, oui. C, ils ont le fun, les shows. Puis vous autres, moi, j'étais content. Tu sais, j'étais là à ton...
C'était pas ta dernière, mais ton avant-dernière.
Presque la dernière, oui, à Québec.
Puis c'était vraiment le fun.
J'étais content de te voir.
Ça faisait longtemps que je n'avais pas vu un show.
Puis il y avait quoi de magique de te voir,
est-ce que, au Centre Vidéotron?
Oui, c'était cool.
C'était bien...
C'est une petite tournée.
C'est bizarre, entre nous autres,
on se dit ça que 120 soirs, c'est pas beaucoup.
C'est quand même beaucoup,
mais j'avais décidé de faire ça
dès le début de la tournée.
Tu nous déranges.
On a fini ça au Centre Vidéotron à Québec.
L'autre tournée, j'avais fait bien des soirs.
Là, on a fini ça au Centre Vidéotron,
qui ne sert pas beaucoup.
C'est vraiment beau, c'est neuf.
C'est quelque chose à m'adouer,
cette petite salle-là de 4-5 000 personnes,
avec Daniel.
Daniel fait la première partie
et on fait le même métier,
donc on se rassure.
Mais Daniel était à côté de moi et je regardais
et il disait « Est-ce que tu es même trop gros?
On ne peut pas faire ça! »
C'est moi qui disais « Ça va bien aller, donne! »
Mais ça,
toi, tu avais décidé...
Tu as fait combien de shows? Tu as dit 140?
120.
Ça va être ça que tu vas faire pour tous tes tournées?
Je ne sais pas.
C'est juste que...
Qu'est-ce qui fait que dans le temps,
ils vont des champs,
ils faisaient 112, 115, 150 shows.
On a eu 200, après ça, 300, 400.
Quand ça roule beaucoup, tu peux en faire sans arrêt.
J'avais le goût de casser ça.
Même mon deuxième show,
j'ai poigné 200 000 billets.
Je me rappelle mon gérant, François Roson,
c'était la première fois qu'il y avait ça.
Pourtant, il y avait eu Daniel Lemay, Michel Courtemange.
Je pense que c'est devenu plus rodé
que c'était les circuits d'humour.
J'avais fait 20 soirs à Joliette, à Terrebonne, partout.
Celui-là, j'avais le goût de faire
une oeuvre artistique,
la faire sans 20 soirs,
puis écrire d'autres choses après,
juste pour pas repartir encore 3-4 ans.
J'avais le goût d'essayer ça.
Moi, je trouve ça hot qu'il ait décidé d'arrêter
quand même, parce que dans la société dans laquelle on vit
aujourd'hui, il y avait quand même la demande
pour d'autres spectacles pour 4 ans.
Il a dit, moi, j'arrête là.
C'est quand même...
C'est ça, c'est un peu bizarre, parce que même, je te l'explique,
je le comprends en moyen moi-même,
mais j'avais le coup... Non, mais c'est vrai,
un moment donné, je me rappelle qu'on donnait
excellence, on rajoutait tout le temps des soirs,
puis un moment donné, je suis même tombé sur scène
de fatigue, un moment donné.
Puis là, j'essayais de me protéger de ça,
puis c'est sûr qu'au bureau...
T'aurais pu mettre des petits coussins.
J'aurais pu, mais c'est pas la... C'est pas la bien sûr de la ch ça. T'aurais pu mettre des petits coussins. J'aurais pu.
Mais c'est pas la... C'est pas la belle chose.
C'est un costume en marshmallow.
Habillé avec des essuie-tous.
Mais c'est vrai que
dans la société,
c'est tout le temps... Il y a de la surconsommation. Ça roule tout le temps. Au bureau, c'était rend que Dans la société C'est tout le temps
Il y a de la surconsommation
Il faut que ça roule tout le temps
Au bureau c'était rendu un running gag
Tout le monde du bureau est passé me voir dans la loge
En disant si jamais tu veux en rajouter
On a pensé
Il ne savait plus quelle technique me le proposer
Mais j'ai tenu mon bout
Puis je suis super content de la tournée qu'on a
Ben oui toi tu es rendu dans une place
Dans ta vie et dans ta carrière
Que faire une tournée de 120 dates
Ou de 400 dates, ça change
fuck off.
Je m'en suis mis de côté, si ça te veut dire.
Non, non, non.
T'es capable, mettons, toi, t'as le goût
d'avoir un super écran, tu peux l'avoir.
T'es pas comme
Carlis.
On va couper Évasion.
Mastu.
On va aller voir mes shows sur le web.
Je peux avoir Club Illico.
Même avec Netflix.
As-tu les deux?
Club Illico.
Moi, j'ai réalisé récemment
que j'ai Club Illico
comme la moitié du Québec. Parce que quand tu t'abonnes à Vidéotron, ilsment que j'ai Club Illico comme la moitié du Québec.
Parce que quand tu t'abonnes à Vidéotron,
ils font « Tu veux-tu Club Illico? »
Puis là, tu dis « Non, c'est beau. »
Puis ils font « Regarde, c'est gratuit.
Trois mois, puis t'es vraiment gai. »
Puis après, quatre ans plus tard, tu réalises.
Tu fais « Ah oui, Chris! »
Quatre ans, je paye 10 piastres par mois.
Non, je l'ai pris.
Il y avait la nouvelle série de Fabien Cloutier, Léo.
Oui, ça a l'air bon, ça.
Oui, je l'ai pris pour ça.
Je ne l'ai pas écouté encore.
Au complet, mais non. J'ai commencé, mais ça fait... Mais c'est cool., ça a l'air bon, ça. Oui, je l'ai pris pour ça, puis je ne l'ai pas écouté encore. Au complet, mais non.
J'ai commencé, mais ça fait...
Mais c'est cool, il y a plein de bonnes affaires.
Ça fait neuf ans.
Cette série-là, tu aurais pu produire la série toi-même.
Ça aurait coûté le même prix.
Tu vas avoir payé neuf mille dollars.
Prochaine fois, je vais produire.
Appelle-le.
Hé, Fabien, regarde.
J'ai 1 002.
Moi, j'ai 1 06 de plus qu'il y court.
Viens dans ma cour, là,
puis fais 4 chambres de ça, c'est ça.
Ça, j'avais...
Moi, je veux parler d'un moment
que j'avais vécu avec toi
qui m'avait fait bien rire.
Ça, ça peut être inquiétant.
Dans le temps...
On a fait l'école d'humour ensemble.
Les trois. La même année. qui m'avait fait bien rire. Ça peut être inquiète. On a fait l'école d'humour ensemble.
Les trois.
La même année.
T'as vécu avec Daniel,
pis t'as été habile de changer de sujet,
parce que tu savais pas où est-ce que j'allais.
Bravo, hostie!
1-0 Martin-Matt.
À date!
Je sais que tu vas revenir.
J'ai été coloc avec Dan pendant 11 ans quand même.
Il y en a qui pensaient qu'on était gays.
On était juste bien.
Non, on était un an.
Avec Peridzolo aussi.
Avec Peridz.
Vous autres, c'est ça.
Je l'avais parlé quand Dan et Peridz ont fait le podcast.
Mais c'est un esti d'appart
avec une chambre des maîtres,
une pas pire belle chambre
et deux salles de lavage.
Puis toi, t'étais dans la salles de lavage. Puis, toi,
t'étais dans la salle de lavage.
En gros.
C'est là que j'avais vu, déjà.
Je faisais la première partie.
J'étais la première partie.
Même dans le temps,
vous étiez collés,
il y avait le même montant.
Bon, j'étais la première partie.
T'avais deux chambres.
T'es le gars qui n'est pas d'affaire.
Il a pris deux chambres de 5 par 6
au lieu d'une de 20 par 20.
Mais t'avais...
T'as bien.
Tes deux chambres,
t'en avais une avec un lit.
Oui.
C'est-tu un lit simple
ou c'est un lit double,
mais en angle,
donc il rentrait pas?
C'est un lit double serré.
Un lit double serré.
Ça rentrait taille.
Péridio avait la chambre de la dame morte.
Il y avait-tu une madame qui était morte? La porte qu'on a louée, ça faisait 30 quelques années
que c'était la même personne qui vivait dedans
qui est morte.
C'est les premiers locataires.
Après, c'est nous autres.
Péridio n'aimait pas ça.
Il n'aimait pas qu'il y ait quelqu'un
qui soit mort dans la porte.
Je disais qu'elle était morte dans son lit.
Puis il me répondait,
« Ça se peut pas! C'est mon lit!
Elle peut pas être morte dans mon lit! »
J'ai dit, « Ouais, elle est morte dans ton lit. »
Elle recevait du courrier, puis je mettais
son courrier dans sa tête d'oreiller.
Là, je me forçais, je voulais trouver des idées pour qu'il agréable. Là, je me forçais.
Je voulais trouver des idées
pour qu'il capote plus.
Il y avait un dépanneur en face.
C'était sur Saint-Joseph, au coin de Berry.
Il y avait un sludge poppy.
J'ai demandé à la madame
si je pouvais le prendre.
Je l'ai découpé et je l'ai mis dans le lit.
Je ne me rappelle pas de ça.
Pour dire que la dame morte était dans son lit.
Elle n'a pas aimé ça
on faisait des spectacles aussi
oh my god ça c'était drôle
on avait fait un moment donné me semble
mais je me rappelle une fois on avait fait
un spectacle sur ma terrasse
oh oui on faisait les sketchs des autres
t'es pas là moi je pense
ouais je suis pas mal sûr que t'es allé
me semble il y avait une fois dans votre appart on avait fait qu'on faisait les sketchs des autres. C'était pas là, moi, je pense. Oui, c'est pas mal ça, t'es allé. C'est-tu là?
Il me semble qu'il y avait une fois, dans votre appart,
qu'on avait fait une affaire dans votre appart.
Oui, ça arrive.
C'était... C'est que ma mère, elle disait une affaire.
Mais, tu sais, on faisait un spectacle.
Oui.
Un spectacle.
C'est parce que...
Une production.
Non, mais tu sais, c'est weird d'appeler ça un spectacle
quand c'est dans un salon d'un de tes amis.
C'est plus un affaire.
Oui.
Mais nous autres, c'est encore pire,
parce qu'on était trois, puis il y avait Robin Aubert.
On était quatre, puis on faisait des spectacles.
J'avais un sofa, on s'assoyait trois,
puis chacun notre tour, on allait faire deux, trois minutes.
C'est vrai? Ça vient de ça
comme un open mic?
Non, mais c'était vraiment...
C'est quoi le mot en bas de l'inable?
Je ne sais pas, mais c'était
même pas... Comme moi, je me rappelle, je faisais souvent
les éléments de la nature.
Du vent, on était... On prenait
de l'alcool. OK, c'était juste...
C'était juste mon dessous.
En dessous, il y avait un quiro.
Je me rappelle.
Un moment donné, on...
Martin dansait.
Parce que le vent était rentrant dans lui.
Oui.
Il fait...
Un moment donné, le quiro cogne à la porte.
Qu'est-ce que vous faites?
Il dit, le plancher va fondre. Qu'est-ce que vous faites? Qu'est-ce? Il dit, le plancher va faire.
Qu'est-ce que vous faites?
T'es fou comme des...
Moi, j'étais couchantant dans le salon.
J'ai excusé.
Qu'est-ce que c'est de ramacher du monde en bas?
Qu'est-ce que ça veut dire?
Vous faisiez ça le jour?
Ouais, ouais.
Le jour pour nous autres,
puis le matin pour Perid,
c'est parce que moi, je me levais,
j'écrivais, mettons, j'étais au Midi-Fou.
T'étais pas un fils à papa?
Fils à papa, c'était plus quand j'étais hot.
Mais avant,
je me levais le matin,
j'écrivais mon petit sketch,
je venais faire les Midi-Fous,
je revenais vers 1h l'après-midi, 1h30, 2h,
là, Perid se levait,
qu'est-ce qu'il se fait aujourd'hui?
Je me disais, elle a fait un bon bout de journée.
Quand on faisait nos spectacles, à 3h l'après-midi,
Perrins venait de se lever. Il mangeait ses céréales.
Perrins avait encore les cheveux longs dans le temps.
Oui, très longs.
Puis toutes ses chandelles, on voyait ses mamelons.
À l'époque, Perrins
avait toutes ses chandelles.
Il y avait tout le temps ses nipples.
J'ai vu ses népoles plus souvent
que j'ai vu les népoles de ma blonde.
On t'avait fait une tasse aussi?
Il avait fait une tasse?
Toi, tu as fait quelque chose à Paris en retour.
Qu'est-ce que j'ai fait à Paris?
Son chastis de chien.
Chastis de chien.
Laminé orange.
Tu ne me rappelles pas.
Tu te rappelles tout.
C'est quoi?
C'est quoi le laminé orange?
Au début.
Pour la fête à Martin.
Ils ont fouillé dans mes albums d'enfance
et ils ont trouvé une photo
que je faisais ma première communion.
Ils ont mis ça sur une tasse.
Mais attends, c'est 1995.
Même les micro-ondes,
c'était encore un peu hot.
Ils avaient dit de mettre ça
10 minutes au four.
Perid, il a mis 10 minutes au four, micro-ondes.
C'était écrit Martin Matt, humoriste.
Humoriste, avec ma photo.
Mais quand ils me l'ont donné, elle était semi-brûlée et fendue.
Je l'ai encore.
Mais tu peux pas mettre de liquide dedans.
Pis en retour, à Perris, c'était quoi son chien?
Il y avait un chien affreux.
C'était une photo vraiment laide.
On l'avait fait laminer.
De son vrai chien d'enfance?
Oui, mais avec un fond orange. C'est un astuce d'affaires épais. C'était une photo vraiment laide. On l'avait fait laminer. De son vrai chien d'enfance. Avec un fond orange.
C'était affreux.
Un moment donné, Martin avait rencontré
une fille de Victoriaville.
Il avait été chez eux et il avait vu
un poster de Moé.
Daniel Grenier, lead vocalist.
Lead vocalist.
Pour être chic, ils vont se mettre une cravate.
Il y en a qui sont plus dans le vent.
Ça va être deux cordons de cuir avec un motton de métal.
C'est un vieux poseur.
Oui.
Moi, j'ai déjà été vieux et je n'ai jamais porté ça.
Il l'a fait laminer.
Je vois ça sur le mur.
C'est-tu Daniel Grenier que je connais?
Elle dit oui, je suis parti avec.
Je l'ai fait laminer et J'ai donné à emballer.
Ça, vous l'aviez accroché dans votre salon?
Oui.
Mon manteau de ski fluo, si vous aviez...
Oui!
Ce n'est pas intéressant.
Vous avez resté un an de temps ensemble?
Un an, il s'est passé plein d'affaires pendant un an.
Ça devait être rough
être les trois
en sortant de l'école.
Puis toi, ça a été
un peu plus rapide.
De voir comment il y avait de la misère, oui.
C'est difficile pour moi.
Je voulais les aider
puis je ne le faisais pas.
Ça, c'est un regret.
Peut-être sérieux, c'est une bonne question.
J'avais deux chambres pour me contrôler.
Je pouvais aller pleurer d'un à l'autre.
Perrini avait sa morte.
Perrini avait sa morte.
Lui, il avait deux teintes d'oreillers
mouillées de larmes.
Moi, j'avais un laptop.
Ça n'a l'air de rien,
mais 95, un laptop.
T'avais-tu ça?
Moi, j'avais eu un laptop
à l'école d'humour
à cause des prêts et bourses.
Moi aussi.
C'était un Mac.
Moi aussi.
Je pense qu'on appelait ça un Apple.
Je l'ai encore.
Un Apple.
Je l'ai encore.
Il était ça d'épais.
J'avais payé 3 800 piastres.
Aujourd'hui,
je serais capable probablement
d'écrire une liste d'épicerie.
Je me rappelle, il me donnait un prêt
et bourse pour t'acheter un ordi.
J'avais travaillé un peu avant l'école.
Je ne savais pas qu'on pouvait avoir des prêts
et bourses. Ça coûtait 5000 l'école.
Je m'étais mis assez d'argent de côté pour payer l'école.
Je n'avais assez pour m'acheter un ordi.
J'avais pris le 3000 piastres et je l'avais mis de côté pendant l'école. Je m'étais ach assez d'argent de côté pour payer l'école. Je n'avais assez pour m'acheter un ordi. J'avais pris 3 000 $ et je l'avais mis de côté pendant l'école.
Je m'étais acheté un ordi.
Je ne savais pas qu'on devait être les deux seuls à l'école avec un ordi.
Moi, j'avais eu à cause des prébourses.
Parce que moi, j'avais fait l'école juste pour les prébourses.
Vu que je faisais déjà de l'humour.
J'arrivais quasiment à vivre.
Je me disais que ça me prendrait peut-être de temps. J'arriverais dans les 2000.
J'ai fait le table-arnaque.
C'est parfait.
J'ai eu un ordi.
Il prêtait des locales à l'école.
Avec des ordures.
Je me rappelle, j'allais écrire avec ma disquette.
J'emmenais ma disquette.
J'écrivais. Je ramenais ma disquette chez nous.
Écrire de l'humour, pas d'ordi.
Ce ne sont pas des chansons.
Tu repenses à ton punch, tu barres, tu fais des flèches.
Quand ça sorti, les barris, copie-collie,
je me rappelle, je fermais mon ordi, je l'embrassais.
C'était tellement une révolution en 95.
Contrairement à des machines et d'actylos.
Oui, c'était fascique.
Toi, as-tu déjà écrit à main? Ça veut dire qu'au début, à l'école,-tu déjà écrit à main?
Ça veut dire qu'au début, à l'école,
t'écrivais à main?
Oui, mes premiers numéros, j'écrivais ça à main.
Avec baril, je collais des fois, je découpais des feuilles,
je mettais le punch avant. C'est archaïque.
Car vice!
Toi, t'as-tu direct à l'ordi?
Moi, j'avais amené, quand j'étais parti
de Québec, j'avais amené
mon Commodore 64.
J'écrivais sur mon Commodore 64.
Je n'avais pas de programme de traitement de texte.
Je pense que c'était un programme pour faire du code.
J'écrivais juste mes affaires,
mais je ne pouvais pas l'enregistrer.
Tu prenais en photo avec ton appareil jetable.
Non, mais j'écrivais, je le faisais imprimer.
Un coup que c'était imprimé, je l'aimais, je l'effaçais.
Tu avais-tu ça au début de l'école?
Oui.
Puis après, j'avais, c'était connecté après ma TV à 12 pouces.
Toi, tu Tout était dans une tour
de luxe au Colisée.
Sherbrooke, avenue du Parc.
Sherbrooke, oui.
On appelle ça
un 1,5.
Oui, c'est un 1,5.
J'aime que...
L'élite n'est pas loin du chauffeur. J'aime que...
Le lit était pas loin du chauffeur.
J'avais plus de place dans ma chambre que dans mon appart.
La première journée de l'école d'humour,
j'étais allé dîner, on est allé chez vous. Je me rappelle avoir vu ça.
Dis-tu qu'il y avait un gars couché en bobette sur le lit?
Ça, je ne m'en rappelais pas.
Ça m'a marqué. Je rencontre Mike,
puis on va aller chez nous, puis on rentre chez eux,
puis il y a un gars en bobette.
Mais il est dans la chambre,
donc il était à quasiment un pied et demi de nous autres.
Oui, c'est mon ami, Jean.
Un bon ami.
Mais on avait fait l'audition
pour faire l'école d'humour ensemble.
Pas besoin de t'expliquer.
Puis...
J'ai aimé la première phrase.
C'était mon ami, Jean.
Un bon ami.
Toujours en chouette, mal coquet.
Il faisait chaud. Il faisait chaud.
Il faisait chaud.
Non, mais...
C'est correct.
Oui, non.
Mais je me rappelais pas qu'il était en bobette.
Oui, oui, il était en bobette.
Bobette blanche.
Ça, ça veut dire que
il devait être souvent en bobette
si j'ai pas remarqué qu'il était en bobette.
Puis, c'est pas parce qu'il était dans une autre pièce.
Non, c'est ça.
Mais il habitait-tu avec toi?
Non, mais ce que je me rappelle de lui,
moi, j'avais 19 ans.
Lui, il avait à peu près 38.
Il était vraiment vieux
pour être en bobette dans mon appart.
Je me suis peut-être fait abuser.
Il n'a pas fait l'école.
Il avait fait l'audition pour l'école.
Il n'a pas été accepté.
Après, on est resté amis une couple de mois.
Je pense que tu dois avoir un rapport là-dedans.
Tu vas me faire écœurer
à ça tous les jours de mon ami
en bobette.
Je vais arrêter de pléger.
C'est toi qui as dit « what the ».
Mais oui, c'était lui.
Il était astuc.
Lui, il faisait de l'humour
et il m'avait dit « je ne suis pas assez drôle
pour faire du stand-up comme toi.
Je vais devenir ventriloque. »
Puis là, il y avait...
Il était drôle.
Il avait fait faire une marionnette de lui.
Ça avait coûté 5000 piastres en 94.
Un petit bonhomme en bobette.
Un petit bonhomme.
Qu'est-ce que ça serait drôle, ça!
Ah, c'est-tu deux gars en bobette!
Dans un petit théâtre,
un petit 1,5, là.
Ah, c'est-tu...
Puis moi, je suis l'invité qui arrive.
Toi, t'as fait...
Parlant d'invité, t'as été la première partie
du gars qui vendait ses billets
sur son chandail.
En parlant de lui,
j'ai réalisé qu'on l'a complètement oublié.
On le voit moins. Bernard Lachance.
Personne ne sait qui c'est.
Est-ce que vous vous rappelez de Bernard Lachance?
Il a fait Oprah ou quelque chose de même?
Il a fait Oprah. Il a fait un théâtre
à Chicago qui est un gros théâtre de genre 3000 places.
Il se faisait imprimer la salle sur un T-shirt
et il vendait ses billets dans la rue.
Il avait appelé...
Je pense qu'il avait appelé des gros noms de l'humour
mais que ça coûtait cher.
Il avait écouté les cassettes et il m'avait engagé.
Ça a été mon premier show de ma vie.
J'avais fait une demi-heure à Montmagny en première partie.
300 piastres.
C'était payant pour l'époque?
Oui, c'était correct.
Puis tu sais, il te payait de sa porte.
T'étais-tu descendu de ça
ou t'étais descendu de lui?
Bien, moi, j'avais pas de gérant.
Je savais même pas.
J'ai reçu un appel chez nous
puis il m'a dit,
comment tu charges pour une demi-heure?
Je lui ai dit,
bien, ça dépend.
C'était ton premier show?
Ça dépend.
J'avais aucune idée.
J'avais même pas question.
Fait que j'ai appelé ma soeur
qui était gérante dans ce temps-là
de Zébulon, musicien.
Elle me dit,
on va demander 400 piastres.
Elle l'avait dealé.
Elle était venue avec moi.
Elle avait capoté.
J'étais,
il y a où ton stock?
Je n'avais pas de stock.
J'avais la chemise que j'avais.
Elle était habituée avec des bandes.
Des pantalons de cuir.
Des pantalons de cuir.
J'avais ma boucle d'oreille.
Elle était correcte.
On va passer une belle soirée.
Faire un test d'éclairage.
Je n'avais même pas besoin de dire des jokes.
Ma soeur était venue avec moi.
C'était bien correct.
J'avais fait deux soirs.
J'ai découvert là-bas
que la chambre d'hôtel n'était pas fournie.
Ah oui?
Ça fait un trou dans le 300 piastres.
Mais non, ça a été un beau souvenir.
Mais c'est vrai qu'après ça, on l'a moins revu.
Puis, tu avais fait aussi dans ce temps-là...
D'autres premières parties.
Tu avais fait la première partie à Mickael Rantour.
Moi, dans ma carrière,
j'ai quand même fait pas mal d'affaires.
À soir, on parle des deux premières parties.
Mais oui...
On va te remettre à ta place.
Pas parce que...
Partirez pas d'ici
de la tête enflée, moi.
C'est un parti dépressif.
Des fois, il faisait des choses...
J'ai fait peut-être dix soirs avec Michael Ranco.
Je me rappelle, mettons, à Chicoutimi.
Il était dans son Jeep.
Il avait sa blonde à côté.
J'étais en arrière comme si j'étais leur enfant.
J'allais faire ma demi-heure là-bas.
C'était un autre genre d'humour que moi.
C'était spécial.
C'était tout de suite en sortant de l'école?
Non.
Pendant l'école? Non. Pendant l'école?
Non, ça fait un an et demi.
Il m'a donné 4h50.
Yes!
En sortant de l'école.
Il avait vu les shows de l'école
et il m'avait proposé ça.
Mais tu sais, quand tu commences,
tu fais une gigue.
Ça devait être cool.
En plus, dans ces années-là...
Non, non, non.
Pour vrai, dans ces années-là, les imitateurs, ça marchait être cool en plus dans ces années-là non mais pour vrai dans ces années-là les imitateurs ça marchait tellement
que ça devait être un public
qui était comme
moi j'ai pas fait sa première partie de tournée
c'était des corpos
c'est bien weird d'avoir une première partie
en corpos
peut-être qu'il y avait une heure de stock
puis il l'engageait pour une heure et demie
mais c'était plus difficile.
OK.
Ça, toi, tu étais avec...
C'était avant que tu ailles à un gérant ou tu étais avec...
Non, j'avais un gérant.
Mon premier gérant, j'ai eu juste un an et demi.
C'est Flamand qui était gérant de Patrick Huard et François Massicotte dans le temps.
C'était dans ce temps-là que je faisais les premières parties et j'animais dans les bars.
OK.
Deux pierrots.
Oui, deux pierrots. C'est le fun. Chez Maurice, on a parti les soirées d'humour. dans ce temps-là que je faisais les premières parties et que j'animais dans les bars. Deux pierres hautes.
Oui, deux pierres hautes, c'est le fun.
Chez Maurice, on a parti soirée d'humour.
Tu te rappelles, il y avait eu André Poudrier qui arrivait avec son micro-casque.
André Poudrier, c'est qui donc?
André Poudrier, il avait des gros cheveux,
il avait un micro-casque avec un fil
et il ne pouvait pas aller dans la loge
vu qu'il fallait qu'il reste en arrière
du rideau pour arriver
avec son micro-casse.
J'ai entendu l'anecdote, mais je n'ai jamais vu
la légende.
Je l'ai peut-être inventé dans ma tête.
C'est tellement clair.
Je ne me rappelle pas de ça. Je me rappelle deux Pierrot.
C'était Martin Petit qui animait
l'année d'après. C'était moi.
C'est toi qui as été le premier animateur à Saint-Lazare
oui
aujourd'hui ça marche ça encore
oui ça marche encore
c'était à Saint-Lazare chez Maurice
sur le rang Saint-Angélique
quand on m'a appelé
c'est fini les Pierrot on a de quoi à Saint-Lazare
c'est du rang Saint-Angélique
chez Maurice il n'était pas convaincu que c'était une bonne idée
mais c'était un gros bar qui marche au bout.
C'était le jeudi.
La première semaine, il y a eu 450 personnes.
Ça a été de même toutes les semaines.
C'était vraiment une belle place pour roder du stock.
Tu étais retourné.
Je suis retourné.
J'ai animé, ça fait un an.
Je suis retourné comme dix ans plus tard.
Faire une demi-heure.
Contrairement à l'excellence, je suis allé
roder dans les bars. J'avais le goût de revivre ça.
C'est quelque chose
quand tu fais 300... J'en parlais avec Dan
en s'en venant ici. Quand tu fais 300 soirs
dans les plus belles salles qu'il y a au Québec,
de retourner dans des bars où...
Surtout dans ces tournées-là.
Au bordel, ça doit être différent, mais c'est
bien du monde de 18-20 ans qui prennent un coup.
Des fois, tu crées des affaires un peu plus... Des numéros de 12-15, mais c'est bien du monde de 18-20 ans qui prennent un coup. Des fois, tu m'as écrit des affaires
un peu plus... Tu sais, des numéros de 12-15 minutes.
C'est comme plus difficile.
J'avais trippé,
mais pas tant que ça.
Tu y penses-tu des fois? Comme Daniel,
il est vraiment présent dans les soirées d'humour.
Tu y penses-tu des fois, comme pour ton prochain show,
tu vas le roder au bordel?
Je pourrais. Lorsque j'ai fait avec celui-là,
moi, je faisais beaucoup. J'ai fait de la scène toute ma vie.
Quand j'ai sorti Beau Malaise,
je faisais des shows genre aux deux, moi.
C'est drôle, tu m'as dit
en s'en venant que ça faisait un mois que tu n'avais pas fait de show.
Vous avez fait un show ensemble récemment.
La scène, c'est un sport extrême.
Moi, quand je saute
plus qu'une semaine, je trouve ça difficile.
C'est vraiment ça mon
gap. Deux semaines, je suis
nerveux. Les beaux
malaises, j'arrêtais un mois, un mois et demi, j'avais un
corpo, après ça, un show bénéfice pour la fondation.
J'ai fait ça pendant un an
et demi. J'ai dit à mon gérant, c'est fini.
Je suis bien nerveux.
Les attentes, les autres, ils n'ont aucune idée.
En deux mois, tu n'as pas fait de show.
Plus tu deviens connu,
comme mettons là,
ils font « Je m'en vais voir Martin. »
Si tu ne dis pas « Je fais deux mois et demi,
je vais faire deux fois. » Ton personnage de scène,
c'est que tu es le meilleur de l'histoire.
Si tu n'es pas à l'aise...
Pas le personnage.
Si tu n'es pas à l'aise, une soirée
que tu es off, c'est doublement décevant.
C'est weird d'avoir un gars
confiant qui est comme moi.
Je n'ai pas fait de spectacle.
J'ai dit à mon gérant,
j'arrête.
Je n'ai pas fait de show les deux dernières années.
Quand j'ai recommencé,
je me suis dit que je pouvais me permettre
de me pogner une salle.
Je suis allé à la Sainte-Eustache. On a mis ça sur Facebook. Cinq minutes après, c'était plein. Ce que j'ai fait, j'étais à la Sainte-Eustache.
On a mis ça sur Facebook.
Cinq minutes après, c'était plein.
J'étais à la Val-Morin, à Sainte-Thérèse.
Moi, ça me sécurisait plus d'avoir isolé avec mon monde,
d'avoir une heure, mes feuilles,
puis de faire ça de même.
Avant ça, tu le faisais vraiment au début
comme des lectures de textes?
Ce que je fais, parce qu'en humour,
ce que j'ai fait toute ma vie,
ce que tout le monde fait,
c'est qu'on écrit un disque, on le casse, on le peaufine, on que j'ai fait toute ma vie, ce que tout le monde fait, tu t'écris un disque, tu le casses,
tu le peaufines, tu le refais,
puis à un moment donné, il devient tête.
Là, j'ai écrit un numéro, je l'ai envoyé à Avar.
C'est bon.
As-tu d'autres stocks?
Je lui ai envoyé l'autre numéro.
C'est bon.
J'ai écrit une heure de stock.
Sans le tester.
Là, je me suis dit que je pourrais peut-être
tester une heure.
C'est ce que j'avais fait de ma vie.
Ça doit être un astuce de stress.
C'est complètement fou.
J'ai engagé Joseph Saint-Gelais, qui répète beaucoup avec Louis-José.
Qui est un astuce de bon coach de jeu.
On a loué une salle au studio Bills, Mont-Royal.
Je répétais deux fois par semaine mon heure au complet avec les feuilles.
C'est fou comment je réécrivais tout le temps. Parce que c'est comme s'il y avait du monde.
Tu t'entends. Puis,
je me suis dit... Mais c'est pas weird de répéter.
C'est vraiment bizarre. Tu n'as pas les rires.
Tu ne sais pas ce qui est bon, ce qui est mauvais.
Tu ne le sais pas, mais tu ne le sais pas pire.
Mais tu sais, tu as avant qu'il rie aux mauvaises places.
Il ne rit jamais.
Ou quand il rit, c'est parce que ça n'a pas de sens.
Joseph, il rit. Il rit même trop.
Mais ça encourage.
Je ne sais pas,
mais je vais te le dire.
Il fait 25 ans que je fais de l'humour.
À un moment donné,
je le sentais.
C'est quasiment comme
s'il y avait du monde.
OK.
J'ai dit,
parce que ça faisait longtemps
que je n'avais pas fait de show,
j'ai dit au bureau,
avant de booker des dates,
je veux faire deux soirs.
Puis si ça ne marche pas,
pas mal bien,
l'heure que je casse,
je vais faire deux soirs.
On cancel tout.
Je cancel tout.
Je l'ai fait à Saint-Eustache.
Tu allais faire quoi de la plomberie?
Moi, je fais
jobin.io.
Je pose des cartes, des toilettes.
C'est excellent.
C'est excellent là-dedans.
J'ai cassé mon gars.
J'avais vendu ça comme une lecture.
Mais évidemment, je l'avais appris par cœur.
Puis j'ai fait, je te'ai fait 85 % par cœur.
Peut-être que quelques fois,
j'allais voir mes filles.
Ça a vraiment bien marché.
Le monde, penses-tu que ça...
Moi, je paye pour aller voir Martin Mat.
Même si c'est écrit lecture,
c'est un spectacle.
Tu veux dire que j'avais peur des attentes?
T'avais-tu peur de décevoir le monde?
Pas tant parce que j'ai dit que cest une lecture, je peux pas aller plus bas
qu'une lecture
un peu plus
ça sera de l'humeur
l'humeur et des dessins
j'ai dit lecture
si jamais je fais un
ils ont dans leur tête s'ils font des bouts de par coeur
même j'ai commencé comme ça en lisant mal.
Je fais « Bonsoir, je voudrais... »
Puis l'heure a marché.
Je pense qu'on vendait ça. C'était vraiment pas cher.
Les billets étaient 60 piastres.
Un bon dé, là-dessus.
C'est excellent.
Si c'était pas bon, c'était pas grave.
Mais ça, je trouve ça vraiment intéressant
Parce que
Je vais manger de temps en temps
Et j'ai demandé
Comment vous faisiez dans le temps
Il répétait
Il répète
J'ai réécrit en répétant
C'est juste pour dire
Les humoristes qui écoutent
La seule méthode qu'on connait De casser notre stock. Ça se peut. C'est juste pour dire, les humoristes qui écoutent, ça se peut. La seule méthode
qu'on connaît de casser notre stock et de le retravailler,
c'est correct, mais ça se peut.
Il y a plein de façons.
À un moment donné, tu viens tellement que tu te connais.
Même les beaux malaises, il n'y a pas de public.
On a fait devant
des projections d'un théâtre
et ça riait en tabarnam.
Tu viens, tu as
un bon feeling de ce qui te fait rire. bon filet de ferrer qu'est ce qui
ferait c'est sûr que je peux aussi clair quand il ya un public mais ça a marché
pareil moi j'ai on dirait j'ai poste à confiance moi j'aurais votre comme là
j'ai mon nouveau show qui sort bientôt que je veux j'aimerais seul faire cet
été en anglais mais il ya rien de tout que j'ai fait en anglais encore.
Là, j'ai décidé que je vais traduire l'heure et quart de français à l'anglais et voir ce qui marche.
Même si l'heure et quart est super rodée,
juste de le faire d'une autre langue, j'ai la chienne.
Je suis comme tabarnak, je ne suis pas sûr.
Même si tu l'annonces comme ça, tu l'apprends et tu répètes.
C'est ça.
Dis-tu une lecture? Sauf que là, j'ai indiqué au monde
que c'est tout du stocratie.
Ça va être humiliant.
Le monde ne sait pas comment lire.
Toi, par exemple,
parce que toi, en plus,
la manière dont tu écris,
ça doit faire mal quand ça ne marche pas. Parce que toi, un plus, la manière que tu écris, ça doit faire mal
quand ça ne marche pas. Parce que toi,
un gag qui ne marche pas, tu es quand même
allé dans un marché aux puces, acheté quelque chose,
tu as fabriqué de quoi.
Non, mais c'est vrai.
J'ai beaucoup d'énergie.
Nous autres, on l'écrit.
Mais je te dirais que ce qui est le plus souffrant
quand un gag ne marche pas, c'est le temps
que je le range dans ma valise.
C'est pas le fun!
Ça a l'air de
15 minutes.
C'est humiliant.
Ça se teste plus mal que nous autres. Dans une discussion,
on peut faire notre gag.
Sortir un crapaud en plastique.
As-tu une pièce dans ta maison pour tous tes gags morts?
Ben...
Il y a un entrepôt.
Je te dirais que ça a commencé
dans mon bureau, ça a débordé dans le salon,
c'est rendu dans la salle.
Ça n'a plus de classe.
Ça n'a plus de classe, j'ai du stock.
J'ai gardé...
Là, comme mon show est fini comme décrit,
je suis allé porter trois sacs pleins
de gogos.
Ça vaut presque 8 piastres.
Mais le pire, les kids,
c'est tous des jouets quasiment.
C'est des jouets bizarres.
Il faut envoyer ça
au Bangladesh.
Il n'y a aucun enfant
canadien, américain,
européen qui veut ça.
Même les pauvres, ils font commentaire.
C'est moi qui l'ai jeté.
Tu l'as donné où?
Au Renaissance.
Tu l'as-tu donné à un humain
ou tu l'as mis dans une de leurs boîtes?
Je suis allé le porter où?
Il y avait l'endroit où on pouvait le porter.
Tu n'étais pas caché pour voir sa réaction. Je suis allé le porter où, ce qu'il y avait l'endroit où on pouvait le porter. Tu n'étais pas caché
pour voir sa réaction?
Je suis au parc.
Oh, tabarne!
Les gars,
on est loin!
C'est moi
qui ai pogné le pays.
Ah oui,
vraiment.
Puis là,
il te reste
combien de stocks
de même chez vous?
Ah,
j'ai beaucoup
de stocks.
Sérieux,
j'ai trop d'affaires.
J'ai des poupées partout.
Ça n'a pas de sens.
Ça a changé toute ta façon d'écrire
par rapport aux tchics.
Quand tu es seul?
Oui, c'est sûr qu'avec les tchics...
Tu écris plus des sketchs.
Oui, c'est ça.
Dans mon show, j'ai des boots avec des poupées,
mais j'ai des boots que j'écris des liners,
puis j'écris des toules.
J'ai beaucoup d'affaires.
Mais oui, avec les chics, c'est sûr qu'un sketch,
on négocie à trois qu'est-ce que va être l'idée.
Là, je suis tout seul à décider
si je vais danser avec une poupée ou pas.
Lui, il a réappris.
C'est quand même fou.
Il a réappris à faire de l'humour en duo pendant 20 ans et se retrouver tout seul.
C'est méchant, le troisième.
Ça fait lundi haut.
Comment tu t'appelles, le gars de bourreau, le troisième?
Non, mais c'est parce que ça a changé.
Il y a eu Simon-Olivier,
il y a eu Giselin.
Il y a eu Pellerin au début.
Francis Pellerin.
Il est venu une couple de fois.
Il est venu une couple de fois.
Non, mais c'est vrai ça.
Tu as recommencé tout seul.
C'était un défi pareil.
Au début, j'ai été chanceux.
J'ai pu faire les premières parties
de deux personnes qui m'ont donné des chances.
Vous deux. J'ai fait les premières parties de Mike
et maintenant, c'est Mike.
Des fois, on dit l'école de l'humour.
Finalement, c'était vraiment une bonne chose
pour vous de faire l'école de l'humour
parce que je vous ai rencontrés et grâce à vous autres,
j'ai fait des premières parties.
C'est tellement...
Dan a fait 90 % de mes premières parties, mais il y a eu aussi
Arnaud Solu, Yannick Demartino, qui sont super bons.
Mais c'est sûr que Dan...
Je ne savais pas qu'Yannick avait fait tes premières parties.
Je savais qu'Arnaud l'avait fait.
Arnaud, Yannick, Dan, les autres.
Pour les gens dans la salle qui viennent me voir,
ils ne savent même pas que ça existe.
Quelqu'un comme Daniel.
C'est vrai. Ce n'est même pas une joke.
Ils trippent. C'est bon pour toi n'est même pas une joke. Il trippe.
C'est bon pour toi.
C'est bon pour le monde.
Ça montre comment ça peut être large.
Où ça peut aller.
C'est vraiment cool.
Merci.
Bravo, Daniel.
Merci.
Hier, je parlais.
Je suis allé au bordel hier soir.
On parlait de toi.
Je pense que tu es le gars qui m'impressionne le plus.
Pour ça,
on dirait que
souvent le monde, mettons qu'ils sont dans un groupe,
quand le groupe arrête d'exister et qu'ils font
« je vais faire du solo »,
ils ne prennent pas le temps de réapprendre
le métier. Parce que ce n'est pas le même métier.
C'est à peu près la même affaire.
Ce n'est pas le même métier.
C'est rare. Tu es le seul que je connais
qui a fait « bon, je recommence à z près la même affaire. C'est pas le même métier. C'est rare. T'es le seul que je connais qui a fait
« Bon, je recommence à zéro. »
Pas à 24.
C'est vrai.
T'es un monsieur.
Il y a 59.
T'es petit.
Non, mais t'sais,
mais pour vrai,
t'as 46.
46, mais t'sais,
quand t'as recommencé,
t'étais avec des jeunes
qui, quand eux autres étaient au secondaire,
ils te regardaient animer les oliviers.
Il y a de quoi d'absurde
de faire...
Je repars.
Tu me plantes aussi devant les jeunes
qui tripaient ces chicken sweat dans le temps.
Quand tu resserres tes affaires dans la ligne.
Je voyais-tu le monde?
Mettons que tu étais sur un show avec quelqu'un
et tu allais voir sa biographie
et c'était marqué « Inspiration Chicken Sweat »
et le lendemain, c'était plus là.
J'ai beaucoup aimé!
J'ai été chanceux de faire partie des Chicken Sweat
parce que grâce à ça, j'ai pu me faire booker
dans tous les jeunes.
Les jeunes m'ont donné beaucoup de chance. Ils me faisaient
jouer dans toutes leurs soirées.
C'était quelque chose la première année.
Les salaires,
au début, 25$.
C'est en bas de 5000$.
Oui, oui.
En plus, c'est ça,
toi qui étais comme
à 193$, je ne gagnais pas cher.
J'avais 300èces pour 10 minutes.
Puis là, en star...
Tu m'insultais quand tu as dit ça.
Tu sais,
il saigne la lèvre s'il se mordait.
C'est un calice.
Asti, moi je vais au maxi
parce que je n'ai pas le choix.
Toi,
c'est la seule épicerie que j'peux me payer!
C'est soit le maxi ou le dollarama!
C'est vrai c'que tu dis, c'est vrai qu'c'pas cher!
Mais par exemple, j' je peux te relancer,
j'ai quand même fait des shows avec toi, Mike,
au Dog, avec Pocket.
Comme j'ai dit l'autre fois, c'est moi qui t'ai fait rentrer là.
C'est vrai.
Mais tu viens, mais c'est vrai.
C'est moi qui ai appelé pour dire, allons-y, on peut y faire confiance.
Donc là, j'ai vu avec Mike, c'était 20$.
Oui, c'est l'histoire qu'il a dit là, c'était Pocket,
Gary Bray, il y avait Sylvain Ouellet, Mario Best l'histoire qu'il a dit là. C'était Pocket, Gary Bray,
Sylvain Ouellet, Mario Bélanger.
Je me rappelle très bien.
À la fin, Pocket était venu me voir.
Il m'a dit, écoute, ça va souvent avec les entrées.
On n'a pas eu beaucoup de monde la soirée.
Je ne pourrais pas te donner 20$. Je vais te donner 15$.
Je lui ai dit, je suis correct.
Je lui ai payé 15$.
Puis, des fois,
j'avais remplacé
non j'avais fait un numéro
c'est ça
ça arrive beaucoup
mais nous autres on écrit ça la journée même
ça fait un décalage
quand nous autres on est pas prêts
ça c'était un bon conseil
pour avoir une belle carrière
il m'avait dit ça
il m'avait dit ça.
Puis, Fallu,
il m'en parle encore aujourd'hui,
parce que la semaine d'après,
j'avais fait un numéro,
puis Fallu m'avait dit,
« Chris, c'est toute tight,
toute prête. » Puis lui, il était monté,
« Piu, piu, piu. »
Puis là, il me disait,
« Vas-y, smooth,
essaie des affaires. »
Puis là, il me dit,
« Encore aujourd'hui,
je me rappelle de ton regard
pendant que je te disais ça. »
Puis j'ai ressenti
autant de mépris.
J'étais là, « Hum, hum. » Puis, on en rit aujourd'hui quand je vois Fallu, parce que je ne suisais ça. J'ai ressenti autant de mépris.
On en rit aujourd'hui quand je vois Falut.
Je ne suis pas sûr que c'était un bon concept.
C'est ça qui est absurde. Par exemple, quand nous autres, on était à l'école,
Falut, c'était...
Il était une coche de plus.
C'était l'année avant nous autres.
C'était une grosse année, son année.
Il y avait un gars de son année qui s'appelait Michel Collin
qui était de leur année.
Lui, il me donnait bien des concerts.
Il me disait que je m'étais fait
bouquer au
lundi stand-up
animé par Morancy,
qui était le gros show à l'époque.
Avant l'école, ça?
Non, pendant l'école.
À Québec, il y avait les Lundges pour rire.
À Montréal, il y avait Morancy qui animait le Lundi stand-up.
Puis là, Michel Collin, il était venu
me voir, puis lui, il avait été engagé pour peinturer
les cases à l'école.
Puis là, il m'avait dit,
« Tu devrais pas
y aller
parce que c'est pas bon pour ta carrière.
Attends d'être prêt. »
J'avais fait, « Non, j'ai un numéro. Je suis prêt.
Non, mais attends d'être prêt. Si t'es bon, t'as juste un numéro. » J'aiavais fait « Non, j'ai un numéro, je suis prêt. Non, mais attends d'être prêt. Si tu es bon, tu as juste un numéro. » J'ai fait
« Non, j'ai un autre numéro. » « Non, mais tu as juste deux numéros, tu n'es pas
prêt. » Puis là, lui, il m'avait dit qu'il avait déjà écrit son troisième
one-man show. Il avait tout. Comme ça, lui, quand il allait le faire…
– Dans 20 ans, il va être prêt à t'en laisser.
– Oui, c'est ça. Mais après, je me rappelle, je le regardais,
puis je fais comme,
« C'est pauvre, lui, tabarnak. »
C'est absurde de donner des conseils de même.
Surtout des conseils de « tu sois moins bon ».
Oui, oui.
C'est pas sûr que c'est bon.
« Est-ce que tu es bien de travailler? »
Toi, as-tu déjà donné un conseil à quelqu'un de même
qu'après, tu as fait,
« Ah, c'était moi le Michel Collin dans cette histoire-là. »
Je m'excuse à Michel Collin.
Je ne sais pas si c'est sûrement suicidé
depuis ce temps-là, mais si...
Mettons...
Je m'excuse à la famille de Michel Collin
qui ont été obligés...
C'est pendu. Il y avait trois
one-man-shows sur le plancher.
Si c'est vrai...
J'espère pas.
Je pense que ça sera un gag parfait.
Si pas, Barnac.
En espérant. En espérant En espérant J'espère que j'ai pas
J'espère que j'ai pas
Ben non, pense pas
J'ai pas de souvenirs d'avoir donné un conseil
T'es-tu
Parce que toi, en plus,
vu que l'image que t'as,
puis vu que tu ne fais pas
les petits shows,
comme maintenant, tu ne viens pas au bordel,
les jeunes doivent être mal
de te poser des questions ou de parler?
Non.
Non, mais toi, au bordel,
c'est juste un concours de circonstances.
Parce que quand ça a parti,
moi, je faisais beau malaise, puis je ne faisais plus de show.
Puis quand j'ai reparti, toi, tu parles tu dis « je vais pas avoir confiance pour faire une heure »,
moi c'était aussi dire « ça va me mettre en confiance d'avoir mon monde pendant une heure ».
Si ici on m'avait dit « viens faire une heure », j'aurais « venir ici ou à Saint-Eustache, c'est la même affaire ».
Faudrait voir un tape avant.
Mais c'était vraiment ça, de dire, d'aller roder des disques, de retourner,
moi ça me sécurisait plus de péter une
heure, tu sais. Mais ici, on est venus après le gala des Oliviers. On est venus prendre
un verre ici. C'était tranquille, là. J'étais saoul, puis je jasais avec toi, puis Belleveuille.
Je me disais, « Est-ce qu'ils sont vraiment chauds, eux autres? »
Le lendemain, il m'a écrit, puis il a fait, « Si on se voyait plus souvent, je serais
mort. »
Je suis rentré à 6h30.
Moi, je suis parti à minuit.
À minuit le lendemain.
Mais il y a des gens
que je ne connais pas tous.
Il y en a qui me disent « Pourquoi tu ne viens pas? »
Parce que je disais la vérité, que j'ai fini
les beaux malaises, puis je me suis pris une salle.
C'est plein tout de suite.
On remplit, puis je suis plus sécure.
Si t'en viens à Rodé aussi, c'est weird.
Les jeunes sont à l'aise de venir te parler?
Je pourrais être franc, je leur réponds pas.
Je sais pas.
Mettons, Bellefeuille. Bellefeuille
Bellefeuille vient de parler
je fais ça à quel nom
je lui réponds pas
quand t'auras rendu 7-800 000 billets
viens là on me voit
non moi je pense pas
on sont bien à l'aise
j'ai les âmes
il y en a plein que je connais pas
les jeunes que je connais
c'est Adib, puis Julien,
puis justement Yannick, puis Arnaud.
Je ne sais même plus si c'est des jeunes...
Ça va tellement vite en ce temps.
Mais ils sont déjà un peu connus.
C'est des jeunes établis.
Les nouveaux, nouveaux, quand j'écoute ton podcast,
il y en a toujours un sur deux que je ne connais pas.
Puis imagine, moi...
Daniel, il est plus au courant de ce qui se passe.
Non, non, mais... Moi, je suis plus au courant de ce qui se passe. Non, non, mais...
Moi, je suis bien au courant de ce qui se passe.
Daniel, il est plus au courant que moi.
Puis il y en a beaucoup.
Tu sais, comme moi, le gars cette semaine,
avec les dreads.
Là, j'ai fait...
Je le connais pas.
Le sty de sale.
Chris de sale.
Qui est pris pour les noirs.
Il est pris, là.
Avec tous ceux qui ont souff ont souffert, faire ça.
L'hastie de homme
slash femme, patriarcat
carlisse.
Ou des fois matriarcat, ça dépend du jour.
Ça ne me sert pas.
Non, mais...
Il est les deux?
Oui, mais oui.
Ça se peut.
Je ne veux pas sonner mon oncle
Mais moi si je n'étais pas sûr que je suis un homme ou une femme
J'aurais pas de barbe
C'est weird de faire
Des jours je me sens comme un homme
Des jours je me sens comme une femme
Moi je me sens comme une barbe
C'est sûr que pas de barbe
T'es plus attirante
Moi j'aime les femmes
C'est sûr que la barbe C'estes plus attirante. Oui, c'est ça. Moi, j'aime les femmes, là.
C'est sûr que la barbe, ça...
C'est un peu un deal-breaker.
Je dirais pas ça, mais
un turn-off.
Alors, viens-toi de bord, je vais te passer le doigt.
Je veux pas...
Gab, peux-tu avoir un vodka
à Coke Z, s'il te plaît?
Ça, oui, c'est ça.
Je vais revenir à l'histoire que je commençais à compter.
Un des moments les plus drôles
que j'ai vécu, c'était à peu près
il y a dix ans.
C'était quand tu rodais
condamné à l'excellence.
J'avais été chez vous,
puis tu avais reçu un appel de Honda Canada
dans le temps que tu étais porte-parole d'Honda.
Puis là, tu jasais au monsieur que tu lui disais...
Il appelait juste pour voir si tu étais un gars de Toronto.
Il appelait pour voir si tu étais satisfait de ton Honda.
Puis, tu disais que tu aimais tout de ton Honda,
sauf le porte-parole, que tu le trouvais arrogant.
Qu'est-ce que ça m'avait fait près?
Je ne me rappelle pas.
T'as déplacé tes rogues, hein?
Puis après, le gars,
tu sais, tu voyais que
le gars, il embarquait pas. Après, t'avais fait
Attends une seconde. Attends, mon fils
est en train de courir à côté
de la piscine. Il faut que...
Il faut que... Excuse, mon fils.
Oh non! Ah, je l'entends plus.
C'est correct.
C'est ça. C'est quoi les questions?
Mais ça,
quand les hosties d'appel de télémarketing...
J'ai encore une ligne dure.
Les lignes de téléphone.
Je fais tout le temps ça.
Ils demandent, mettons, le téléphone est au nom
de ma blonde. Ils demandent le monsieur quions, le téléphone est au nom de ma blonde.
Ils demandent « Monsieur qui est mort. »
Parce que le père de ma blonde, il est mort.
Je disais « Il est décédé. »
Tu te fais ça, moi, de pleurer.
Pourquoi? Qu'est-ce qui arrive?
Mes enfants, ils seraient là.
Mes enfants, ils riaient.
Souvent, je faisais « Je ne peux pas vous parler. »
Je surveille mon enfant dans la piscine.
Non, ça doit être important.
Oh maudit, il ne sait pas nager.
Je suis devenu bon là-dedans.
C'est de l'humour noir.
Mes enfants ont grandi avec ça.
Moi, j'avais, grâce à toi,
je n'ai pas de collection
de photos signées de monde que j'aime. Parce que toi, j'ai pas de collection de photos signées
de monde que j'aime parce que
moi, c'est à peu près dans le temps que je m'étais dit...
Qu'est-ce que tu vas compter?
Mais ça se compte.
Il y a tout le temps de quoi que je sais pas.
Mais t'as pas une bonne mémoire, finalement?
Moi, j'ai pas bien de mémoire.
Moi, j'ai une bonne mémoire.
C'est des blackouts, là.
Je m'en rappelle en crise.
J'ai mis mon... T'en fais des blackouts. Je m'en rappelle en crise. J'ai mis mon...
T'en faisais en 94.
Des blackouts.
Moi, c'est pas...
Je faisais des blackouts avant que ça soit en mode.
J'ai été avant-gardiste.
Pas peur de ça, de coucher dans un bain de jour, toi, podo.
J'avais-tu dormi dans un bain?
Une fois, je t'avais appelé le lendemain.
On avait pris un petit coup.
C'est 1995, ça.
C'est-tu dans le temps que je restais avec Julien
et notre chambre d'amis, c'était aussi notre salle de bain?
On avait mis un lit
où tu osais mettre laveuse-sécheuse.
Ça doit être ça.
Parce que j'avais appelé et il avait dit
«Attends un peu, m'enlève voir, il est couché dans le bain.
Il prend son bain. Non, il est couché dans le bain. Il prend son bain. Non, il est couché
dans le bain tout habillé.
Ce n'est pas d'hier.
OK, oui.
Rien de gars qui prend soin de lui.
Ça, je rappelle
cet appartement-là, quand on l'avait pris.
Moi et Julien, on allait...
Tu as habité combien de temps, Jul Moi et Julien, tu sais, Chris, on allait... Parce que Julien...
T'as habité combien de temps avec Julien?
Julien, juste une couple de mois, parce qu'il a pogné une job,
puis il est parti, puis là, c'était moi qui payais le loyer tout seul.
200 piastres?
Non, mais le pire, c'était pas cher, mais 200 piastres en 94,
c'est de l'argent, n'est-ce pas?
Quand tu joues au dog à 20.
Oui, oui.
Mais il y avait...
On avait visité l'appart,
puis la salle de bain était énorme
parce qu'il y avait l'entrée,
laveuse, sécheuse.
Puis là, moi, j'avais dit à Julien,
j'avais fait,
« Hey, est-ce que tu viens d'avoir un plan? »
« Chris, laveuse, sécheuse,
ça doit être la même grosseur
qu'un lit simple. »
On met un lit simple.
Comme ça, quand le monde vient,
ils peuvent dormir ici.
Puis les deux,
on trouvait que c'était une bonne idée.
Ça a-tu servi?
Ça a servi souvent. Souvent. Il y avait des matins, je me levais que c'était une bonne idée. Ça a-tu servi? Ça a servi souvent.
Il y avait des matins, je me levais,
j'allais pisser. « Ah, Chris, il y a
quelqu'un qui dort dans la toilette. »
Que vous aviez invité.
Qu'on avait invité.
Oui, c'est ça. On avait mal barré la porte.
Ça, c'est plus ça.
Oui, c'est ça.
Moi, quand j'avais été devant,
j'avais décidé de...
J'avais une couple de photos autographiées
de vedettes américaines, puis je m'étais dit
« Ce serait le fun de savoir des humoristes québécois
que j'aime, qui m'écrivent des affaires. »
J'avais demandé à Jean-Marc.
J'avais été devant, puis j'avais une photo de toi.
Tu m'avais signé une affaire.
Tu étais saoul.
Tu m'avais fait boire.
Mais, ouais.
Tu m'avais écrit que tu m'aimais et que
tu voulais que je
te sente en dedans de moi.
Et là, t'avais écrit ça.
T'avais pris
une pause, pis t'étais pas sûr
si j'allais comprendre. Pis là, t'avais mis, entre parenthèses,
« dedans ton rectum ».
Pis là, tu l'avais signé,
pis j'étais parti chez nous.
Pis là, le lendemain,
je l'avais vraiment...
Je suis allé le mettre sur mon mur,
pis j'ai fait...
Ben non, j'ai juste...
J'ai même...
J'ai enlevé toutes les autres photos.
Je les ai mis au recyclage, mais la tienne, je l'ai juste... J'ai même... J'ai enlevé toutes les autres photos. Oh, mon Dieu.
Je les ai mis au recyclage, mais la tienne,
je l'ai déchiquetée.
Pour pas... Tu le protèges en même temps?
Je le dis à tout le monde.
Aïe, aïe, aïe.
Mais ça serait-tu, un soir,
t'étais venu voir...
Je pense que je me rappelle de ça.
T'étais venu chez nous après.
J'avais été voir... C'était ton rodage dans le temps que tu faisais l'été à Sainte-Thérèse. Tu étais venu chez nous après. Oui, j'avais été voir.
C'était ton rodage dans le temps que tu faisais l'été à Sainte-Thérèse.
Tu étais venu après.
Toi, tu as un rythme rapide.
Que je bois?
Non.
3 pour 1 comme conduit.
Dans ma tête, j'entends tout le temps
« la scale ».
C'est plus comme « ok, je suis capable ».
Le stress.
Le stress de l'ascale.
La fin du monde,
c'est demain.
Je trouve ça quand même le fun.
Moi, c'est la première fois que je viens ici, mais
de voir que quand vous finissez votre verre,
vous en avez un autre, ça, c'est cool.
Oui, mais, Gab, on peut-tu...
Non, non, c'est correct.
C'est correct.
C'est correct.
Toi, c'est...
T'es-tu plus...
T'es que de la bière ou tu bois du phare?
Mais là, ce soir, de la bière.
OK.
De la bière, oui. C'est fort, c'est dangereux pour être chaud. C'est que de la bière ou tu bois du phare? Non, mais là, ce soir, la bière. OK. Du bière, oui.
C'est dangereux pour être chaud.
Tu sais, moi...
Mais c'est quoi que tu bois d'habitude quand tu bois du phare?
Gin tonic.
Mais j'aime mieux une bière.
C'est vrai?
Oui, oui.
Bon, laissez.
Bonne bière.
Ça fait chier qu'on ne peut plus dire le mot tapette.
Sinon, j'avais un argument.
Je me rappelle quand
je voyais, quand j'étais jeune, avant d'être humoriste,
je voyais Claude Meunier
avec Marc Messier.
Il parlait des anecdotes d'il y a 20 ans.
Je me disais, c'est si que ça fait longtemps qu'ils se connaissent.
C'est drôle parce qu'à l'école de l'humour,
moi, j'étais vraiment plus vieux que vous autres.
J'avais 24 ans de plus.
Et toi, t'avais comme 21.
Et Julien Tremblay, 18.
Péritz, 18. J'avais l'impression que j'avais été à l'université,
j'avais travaillé.
T'étais un monsieur pour nous autres.
Un monsieur, puis là, on a exactement le même âge.
La vie.
C'est drôle parce que ça fait...
Ah, il était temps.
Mais là... Merci beaucoup, merci. C'est drôle parce que ça fait... Ah, il était temps.
Merci beaucoup, merci.
Je pourrais peut-être apporter l'autre tout de suite.
Chance que je la paye pas. On n'a pas...
On sait pas quoi.
Moi, il y avait un enfant,
mais je suis même pas sûr si on devrait...
On va en parler dans le patio.
Je sais pas c'est quoi.
Tu le sais?
Notre sortie cinéma.
Le film...
Papa est un lutin.
Il est-tu encore en salle?
Je sais pas s'il est encore en salle.
Christ!
Je voulais aller voir ça.
C'est un gros succès.
Il sort tout ça vite.
Mais ça, je serais allé.
Oui, oui.
C'est-tu que ça l'aurait été le temps.
Avec toi.
On aurait fait un concours sur l'insulte.
Mais, le pire, tu sais,
le soir qu'on s'était revus aux Oliviers,
il y avait Jean-Marie qui était là.
C'était la première fois
depuis le début de ma carrière
que je demande à quelqu'un de prendre une photo avec.
Puis, j'étais excité.ité, j'étais saoul.
J'étais comme, on peut-tu avoir une photo ensemble,
vu que c'était papa et t'as une lutte.
Puis là, j'étais comme, je vais aller le voir.
Je te l'avais dit, puis j'avais dit,
je vais aller le voir avec Martin et Daniel.
Puis là, sa blonde était comme,
non, non, mais il a fait d'autres affaires,
puis j'ai fait, je le sais.
On va aller voir ça.
Ça doit faire mal ça.
Ça doit faire mal.
Le pire c'est que moi j'y ai dit le soir même, j'ai dit écoute Martin, regarde je te savais c'était poche,
puis je l'ai fait, il est super fin.
Oh il est vraiment fin.
Puis il y a un moment donné je lui ai dit gaffe toi, de toute façon toi tu t'es passé au cash,
puis je savais qu'en plus il n'avait pas été payé
il a fait non non je n'ai pas été payé
je vais aller le cister
sur toute la ligne ça a été difficile
mais le pire
j'aimerais vraiment ça boss
je ne suis pas sûr moi
le réalisateur il brague
vraiment les chiffres
il paraît que ce film là a battu des records il paraît que ce film-là a battu des records.
Il braque les chiffres au coton.
Des records de quoi?
Des gens qui sont malades.
Cette année, c'est un des films québécois,
selon lui, qui a pogné le plus.
Selon qui?
Selon le réalisateur.
Le réalisateur, OK.
Le réalisateur, c'est hier qu'il est interné?
Non, non, mais...
Je pense que oui.
Mettons que ça a coûté
20 000 piastres et qu'ils ont eu
un certain succès parce qu'il y a des gens qui sont allés le voir.
Mais je ne pense pas que...
En plus, c'est l'équivalent
d'un made-for-TV-movie, mais c'est un
made-for-Goodzo-movie.
Lui, il a donné tout l'espace.
Goodzo, c'est quand même un dragon canadien.
Oui. Il a donné l'espace qu'il voulait pour ce film des grosses pancartes partout
moi j'ai vu la bande annonce
c'était plus triste
c'est pas méchant
c'est pas méchant
c'est super positif
c'est constructif
comme on dit c'est super positif. C'est constructif, comme on dit.
C'était mauvais.
J'aimerais ça t'avoir comme juge à la voix.
Regarde, je t'écoutais
et c'était pathétique.
Mais c'est pas négatif.
Non, non, non.
C'est positif.
Je vais t'empêcher de te suicider.
Non, mais...
C'est vrai que ça serait pas
nécessairement
bien joué, tous les comédiens et comédiennes.
Mais moi, le réalisateur,
je l'avais vu,
Denis Lévesque, sur YouTube,
puis il était magique parce que Denis Lévesque...
Tu sais, quand Denis Lévesque te méprise,
ça va bien, là.
Tu sais, mais...
Denis Lévesque... Puis mais... Denis Lévesque...
Puis là, Denis Lévesque disait,
«Ouais, mais ça, tel simple.»
Puis là, le gars, il disait,
«Regarde, je connais rien là-dedans, là.»
C'est le même qui se défendait.
Il disait, «Je connais rien là-dedans.»
Imagine quand...
T'as vu ça?
J'ai vu l'épisode avec Denis Lévesque, oui.
Moi, ça m'arrive souvent.
Souvent sur YouTube,
il y a certains mots-clés que j'écris.
J'ai un Google Alert Denis Lévesque.
C'est toi qui m'avais conté
l'émission Denis...
Ah, la jouvence...
Non, le lanceur de...
J'ai bien de protance.
Regarde ça, la face!
Je le sais, je le sais.
Non, mais...
Non, mais c'est le gars qui a...
C'est un lanceur de couteau.
Il était saoul.
Il avait mis une pomme sur la tête
et il a mal visé de le lancer dans le cœur.
Mais oui!
Mais pas le cœur de pomme!
Non, le cœur de la personne.
De son épouse! Il l'aa tué c'est une histoire comme il disait une histoire abracadabrante
il a dit ça au début de celle là
au début du titou qui s'est fait enculer
deux histoires abracadabrantes de celle-là, pis au début du Chitou qui s'est fait enculer.
Deux histoires à vrai cadavre.
Je sais pas celle-là.
Ah, tu connais pas cette histoire?
Google Denis Lévesque Chitou,
pis y'a une madame... Elle vient avec le chien.
Et Denis Lévesque lui demande...
C'est lui qui s'est fait enculer, il a dit oui.
Il dit...
Juste...
Juste pour être sûr
qu'elle a pas donné un autre chien.
Non, lui, il s'est pas fait enculer.
Celui-là qui s'est fait enculer, il est resté à la maison.
Il s'est gué du cul.
Je fais une drôle de parenthèse,
mais le chien s'est fait enculer par un autre chien?
Par un homme.
Par un voisin.
Les maudits voisins.
Lisboire abracadabra.Husbard abracadabra.
C'est abracadabra.
Comment elle a su que son chien...
Elle a pogné. Elle a vu le monsieur avec son pénis.
Il faisait...
Ça, c'est une émission de télé.
Ça, c'est Denis Lévesque.
Denis Lévesque.
C'est un shih tzu aussi.
Le son. Le son. Denis Lévesque, c'est ça. Denis Lévesque. C'est que c'est un shih tzu aussi. Oui.
Le son.
Le son.
Non, mais il me semble que c'est un petit chien pour la grosseur.
Un gros chien, tu serais à l'aise.
Je serais à l'aise.
Un collé.
Un Doberman, on se calme.
Pas besoin de KY.
Mais toi, t'as des chiens?
Oui.
Des gros chiens?
Non, ils ont une chance.
Je m'attendais pas à ça ce soir, Mike.
Pas de parler de ça.
Oui, là, toi, tu vas faire en plus ce podcast.
Tu fais Carré de Sable?
Oui, oui, oui.
Je ne sais pas c'est quoi, mais je sais que je connais... J'ai croisé Pierre-Bruno Rivard.
Ça fait longtemps qu'il me l'a demandé, mais j'étais loadé.
J'ai dit, quand ma tournée sera finie, je fais ça. Là, tu fais la... Là, je suis loadé. J'ai croisé Pierre-Bruno Rivard. Ça fait longtemps qu'il me l'a demandé, mais j'étais laudé. J'ai dit, quand ma tournée sera finie, je fais ça.
Là, tu fais la...
Je suis laudé. J'ai deux podcasts.
Le premier, je voulais que ce soit Mike.
Les podcasts, c'est vrai que je ne connais pas beaucoup ça.
Quand ça a sorti aux Oliviers, ça fait combien d'années
que c'est en nomination aux Oliviers?
Ça fait deux ou trois ans.
C'est juste la deuxième année, cette année.
Puis là, tu...
J'écoute, il y en a comme cinq.
Nous autres, on vote.
Là, tu écoutes ça, puis là,
ça fait comme six minutes.
Il y en a que ça peut être moyen.
Puis là, il reste deux heures neuf.
Là, il y en a cinq à écouter.
Je ne vais pas tout écouter.
Je vais voter pour Mike Redconner.
C'est comme ça que ça marche.
C'est de même que ça marche
pour toutes les catégories, par exemple.
C'est vrai, tu vois, tu ne sais même pas.
Je n'ai pas vu les meilleurs textes.
Bravo, tu as gagné les meilleurs textes.
Tu ne sais même pas
c'est quoi les textes d'un et de l'autre.
Je n'ai pas vu le show, c'est quand même fou.
Moi, dans les cinq dernières années,
j'ai vu deux shows où j'ai voté onze fois.
C'est ridicule.
Pour de vrai, dans les dernières années,
j'ai vu ton show à toi, j'ai vu le show à Daniel.
Je pense que c'est les deux seuls shows que j'ai vus.
C'est fou, mais on vote comme membre crédible.
Mais même aux Oscars, c'est la même affaire.
D'après moi, aux Oscars, il y a une rigueur.
C'est par rapport au film.
Ils ont vu le film, ils regardent le travail.
Les shows, de se déplacer pour aller voir les shows,
puis d'écouter les podcasts,
il y en a beaucoup.
Oui.
Moi, je sais, cette année,
ils ont commencé les podcasts.
Vu que moi, la première année,
au début, j'étais dans la catégorie web.
Je pense que tout le monde pensait que
je n'allais pas gagner. Même moi,
je pensais que je n'allais pas gagner, mais j'avais gagné.
Je pense que pour ça, ils l'ont
séparé.
Tout le monde se disait que ça n'avait pas de sens
qu'un podcast gagne.
Mais il y a une série web.
Ce n'était pas que des podcasts.
Non, c'était genre moins contre une série web,
contre un petit film.
Puis le web, c'est drôle d'avoir une catégorie sur le web.
C'est comme faire, OK, dans la catégorie humain.
C'est spécial.
Mais cette année aussi, moi, j'ai fait une capsule
avec Julien Lacroix.
Oui, avec ton affaire de vendeur de cellulaire.
Puis il était en nomination.
Et c'est...
C'est un bon mot de marketing d'avoir
deux fois des capsules de Julien.
Oui, c'est vrai.
Mais je ne sais même pas si c'est Guy Jodoin qui a gagné.
Je n'ai jamais entendu parler de sa capsule-là.
Puis, son remerciement,
c'était son frère qui remerciait.
Oui, c'est son personnage.
C'était comme à Bill.
Pfff!
Ça, c'est ta camère qui remerciait. Oui, c'est son personnage. C'était comme à Bill. Ça, c'est ta question.
Ça, là...
Tu es méprisant.
Mais toi, d'ailleurs,
dans le film de Julien et Adib,
ils t'ont offert leur rôle
à...
À Guy Jaudoin.
À Guy Jaudoin.
Oui, puis j'aurais vraiment aimé ça.
Ils jouent un personnage
que c'est un gérant de centre d'achat
ou gérant de métro qui se masturbe.
Oui.
En gros, là...
Non, mais Péridolo, ce soir-là,
tu aurais pu laisser aller tout l'humour qu'on connaît de toi
que personne ne connaît.
Mais oui, puis je suis allé dîner avec Adib.
Il m'a expliqué son film.
J'ai dit, regarde, je le fais.
Puis il tournait.
Il n'y avait vraiment pas de budget.
Il tournait de nuit.
Et c'était les soirs que j'avais un show.
Je ne pouvais pas finir mon show,
aller tourner toute la nuit et avoir un show le lendemain.
Je ne l'ai pas fait pour ça, mais j'aurais aimé ça.
C'est vraiment le fun, le film.
Oui.
C'est ça que je l'aurais fait.
La part que Perid se dit que tu pourrais faire l'humour.
Parce que toi, tu as un humour très noir.
Oui.
Si tu as quelque chose en vieillissant,
tu penses que tu vas aller
dans le plus d'âge?
Non, je pense que je le fais à ma façon.
Je pense que dans le show, je le fais,
mais ma façon de livrer l'humour,
que ce soit d'un beau malaise...
Quand ça marche,
après ça, c'est comme dédouané, c'est drôle.
Mais je me rappelle, TVA, la première fois
qu'ils lisaient les textes,
ils disaient qu'on ne pouvait pas faire ça.
Je me rappelle, un des premiers épisodes des Beaux-Malaises,
j'allais manger chez Pat, qui était mon ami, Pat Robitaille,
qui jouait avec Catherine Proulhémé.
Il y avait un moniteur de bébé sur la table
parce qu'il avait peur que le bébé s'étouffe.
J'étais monté dans la chambre.
Je disais, on va checker ton moniteur, s'il marche. Je testais le moniteur, je parlais au bébé s'étouffe. Et je suis monté dans la chambre. Je dis, regarde, on va checker ton moniteur, si il marche.
Je testais le moniteur,
puis je parlais au bébé.
Puis je dis, t'aimes ça, hein?
C'est quoi ça?
C'est à mon oncle Martin.
C'est doux, hein?
T'aimes ça, hein?
Et là, tu voyais à la table que...
Il n'aimait pas ça, TVA.
Non.
Quand je revenais... Ça me fait sucrer salé, ça. tu voyais à table que... Il aimait pas ça, TVA. Non, apparemment.
Ça me fait sucré-salé, ça.
On a sucré-salé, on a... C'est sucré-salé.
Fait que,
je reviens à la table,
puis là, Pat trouvait ça drôle,
Julie Moyen, l'autre, zéro.
Fait que là, il m'explique.
Puis la Catherine Poulamy,
qui jouait à blondeonde de Patte,
elle faisait « Regarde, c'est pas drôle
parce que moi, j'ai été abusé. »
Là, tu fais pas de joke là-dessus.
Après, c'est elle qui me niaisait.
Moi, je pense que la façon
que c'était écrit, ça passait.
Mais TVA m'a dit « Non seulement,
on pense que ça passera pas pour l'émission,
mais même pour toi. »
Ils ont été vraiment à côté.
Ils ont dit « On s'inquiète pour toi. »
On pense que les gens...
J'ai fait « Non, les gens vont comprendre. C'est une joke. Ils ont dit, on s'inquiète pour toi. On pense que les gens...
J'ai fait, non, les gens vont comprendre.
C'est une joke.
Puis là, ils ont accepté.
Je suis parti dans mon char.
J'ai fait, tabarnak.
Tout à coup, ils ont raison.
Ah oui?
Tout le long, tu disais, Christ, je suis le prochain.
Gilbert, ça le veille.
Pas, non.
Non, parce qu'au moins, c'était de la fiction.
Mais c'est vrai qu'un coup que ça s'est accepté,
ça passe en nombre,
puis c'est beaucoup écouté, puis ça marche,
on dirait que ça a l'air moins éveillé.
Mais sur le coup, je me prive de rien.
J'écris ce que j'ai le goût d'écrire,
puis j'ai pas le goût d'être plus dark que ce que je suis.
Je me censure de rien.
Je m'amuse dans ce que j'écris.
Je pense pas changer ça.
Toi, par exemple, penses-tu être plus...
Non, mais...
Un peu plus dark,
aller plus loin.
Moi, j'ai fait
une affaire cette semaine.
Je n'ai jamais été aussi loin que ça.
Je l'avais parlé la semaine passée.
Moi, je suis en cours d'appel cette semaine.
Oui, c'est ça.
Il y a deux des gens
à la Commission des droits de la personne
qui ont perdu leur job dans des histoires de pédophilie.
Puis là, j'ai fait...
On n'en a pas beaucoup parlé dans les médias.
Il y a eu un article...
Il y en avait un, c'était le président.
Il y a eu comme une lettre d'entente
avec un jeune.
Avec un jeune qui a donné 50 000 $ au jeune
pour qu'il l'amène en cours.
Je ne sais pas si ça a bien fini,
parce que le jeune s'est suicidé.
Oui.
C'est vrai, ça?
Oui, c'est vrai.
Ça n'a pas bien fini, finalement.
On ne le saura jamais, Daniel!
Oui.
C'est de la diffamation, là.
Qui sommes-nous pour juger?
Mais oui.
Il y avait lui,
puis il y en a un autre qui s'appelle Mario Gauvin.
C'est un gars de l'appelle Mario Gauvin.
C'est un gars de l'Abitibi qui aurait fourré un enfant.
Il a plaidé coupable d'avoir fourré un enfant de 14 ans.
Moi, j'ai fait,
je vais faire un numéro que j'ai nommé
non-stop.
Ça me faisait vraiment du bien.
Ça me faisait du bien.
C'est la première fois,
chaque fois que j'ai parlé
de la Commission des droits de la personne en public,
le lendemain, je reçois tout le temps
des e-mails, des...
Zéro.
La dernière fois que j'avais parlé d'eux autres,
c'était...
J'avais un numéro en anglais que j'expliquais mon procès
et je disais que
vu que ça m'avait coûté
de l'argent que j'allais apprendre,
j'allais commencer à faire cette joke-là en anglais.
J'allais même apprendre l'espagnol pour pouvoir
faire cette joke-là au Mexique.
Puis la commission avait appelé
mon avocat pour voir si c'était vrai
que j'apprenais l'espagnol.
Ils comprennent bien l'humour.
Ils sont...
Ils sont...
Des filles, les miennes.
Mais ouais.
Pis là, vois-tu,
j'ai nommé leur ancien président
aux nouvelles rien.
Leur ancien président,
c'est pédophile?
Non, mais lui, par exemple,
on le saura jamais.
Parce que ça s'est pas rendu en cours.
Parce que l'autre,
il a donné 50 000.
Peut-être un cadeau de fête aussi.
L'autre, par exemple,
il ne s'est pas suicidé avant que ça ne se rende en cours.
C'est qu'il a payé
pour ne pas que ça aille en cours.
Après, dix ans plus tard, l'autre s'est suicidé.
On ne le saura pas.
On ne le saura pas.
C'est impossible de savoir.
Yann, sur cea-tu des...
sur ce beau malaise-là,
y'a-tu...
Je devrais nommer un des commanditaires
s'il serait heureux.
Y'a-tu des questions sur le web?
Oui, y'en a.
Y'a une question pour Martin
concernant le plagiat.
C'est-tu un dossier que t'as suivi?
C'est-tu un dossier qui t'intéresse?
Toutes les histoires de plagiat en France.
Oui, oui.
Oui, on m'a appelé pour ça.
C'est Copie Humour, c'est-tu ça?
Copie comique.
Oui, j'ai suivi ça.
J'ai vu des dossiers aussi.
Il y a eu un dossier dans Presse Plus.
Mais moi, je ne le sais pas vraiment.
En toute honnêteté,
je sais qu'on m'avait dit
que Gad marchait avec des bottes de ski.
C'est un numéro que je faisais en sortant de l'école de l'humour.
Mais je ne l'ai jamais vu.
Ce que j'ai dit à mon attaché presse,
c'est qu'il fasse ses devoirs
comme il fait avec tout le monde.
J'ai vu que, mettons, Seinfeld,
ou Jamel, qui fait le numéro de Dave Chappelle, puis...
Faites-le, puis
checkez les dates, puis allez-y.
Ça, je l'ai jamais reçu.
Oui, ça m'intéresse, mais
ça m'intéresse...
J'ai pas grand-chose à dire. Je me dis
si il l'a fait,
c'est triste.
Mais moi, je suis allé beaucoup,
beaucoup en France. À un moment donné, j'ai trouvé une série C là-bas. T'avais une série avec... Que ta femme, c'est triste. Moi, je suis allé beaucoup en France.
À un moment donné,
j'ai trouvé une série télé là-bas.
Que ta femme, c'est Anne Roumanoff.
J'ai vu que toi... Que ta femme, c'est tellement méprisant.
Est-ce que c'est méprisant?
Zéro mépris.
Il est tout fier.
C'est la fois la plus fière que j'ai vu de Mike
depuis qu'il est né.
Avec Anne Roumanoff.
Julie, la vraie-tta ou Pan Roumanoff, deux signes.
Elle était jolie, ta femme, en France, par exemple.
Mais... C'était...
C'était-tu bon, cette série-là?
C'était comme, je te dirais,
les parents en un peu moins bon.
Une série familiale
avec trois enfants,
c'était correct.
Mais je me rappelle, il y a toujours du bon dans la vie.
Tu parlais, tu étais allé à l'école de l'humour.
Moi, je suis allé en France et je proposais...
Non, non, mais c'est même pas une blague.
Non, mais des fois, ça découle
de des choses.
C'est là que tu as écrit
Le pilote des beaux-mangeuses.
Oui, parce que je proposais plein d'affaires.
Un moment donné, il était dans une impasse.
Anne, elle écrivait la série.
Je pense qu'elle était à bout de souffle d'écriture
et elle engageait des auteurs.
La structure était...
Moi, je lisais les textes, il y avait des problèmes.
J'ai proposé François Avoir.
François, j'ai dit, donne-lui un coup de main.
C'est-tu structure, les textes?
Moi, j'écrivais un petit peu de mon barge à garde.
On pourrait faire ça avec les enfants.
Puis à chaque fois, elle me disait, non, non, non, tu ne peux pas faire ça.
On ne peut pas être insultant envers les enfants.
On ne peut pas être méchant pour ça.
À chaque fois, c'était refusé et ça m'insultait.
Et j'écrivais les scènes.
À un moment donné, je me suis dit, ça pourrait quasiment être une série télé.
Et je me suis mis à écrire une idée.
J'envoyais ça à François Rozon et à François Avoir
et les deux m'ont fait que c'est vraiment drôle
j'ai écrit les premières scènes des Beaumalaise
à Paris pendant que je tournais cette série-là
qui était assez pénible à tourner
et le réal, il avait 24 ans
il n'avait jamais fait de série télé, il avait tourné un clip
et il avait gagné un prix, mais là tu arrives sur un plateau
il y a 50 comédiens dont 3 enfants
ils étaient totalement dépassés
il y avait un humour,
l'espèce d'humour qu'on fait, pas drôle.
Puis c'était plus...
difficile.
Ils ont même engagé un metteur en scène.
Le réalisateur, c'est lui qui dirige les comédiens.
Là, il ne s'entendait tellement pas
avec le monde. Il y avait un metteur en scène et lui.
Je jouais, puis le metteur en scène disait
« C'est bon. » Et lui, il venait me voir et il disait
« Non, non, il ne fallait pas de même. »
Le metteur en scène, il venait me voir,
« On va aller chier, c'est un connard, ce mec-là ».
Fait que ça a été ça pendant
deux mois. Ouais, une belle ambiance.
Vu que c'était la France,
tu sais, il y a les équipes,
même si, tu sais, les Beaux-Malins,
c'était un gros, gros show, puis ça, c'était
un moins gros show, mais ça, ça devait être un équipe,
il y avait huit fois plus de monde.
Il y avait énormément de monde. C'était gros, mais c'était...
Écoute, c'était...
Je veux pas être... C'était un peu
tout croche. C'était un peu...
Il y a une rigueur ici qu'on a.
Mais c'est pas vrai, parce que c'est pas comme ça
toutes les shows. Parce que les beaux malaises en France, avec
Franck Dubas, j'ai été sur le plateau aussi. C'était tight.
C'était un beau plateau. Mais moi, le plateau que j'ai fait,
c'était pour... Ça s'appelait Comédie,
qui appartient à Canal Plus
je pense
c'était comme un genre
de pilote d'une saison
puis ça marchait
il le mettait sur Canal Plus
puis je pense que
Anne elle s'est pas entendue
avec le producteur
tu l'as-tu
Anne t'as-tu parlé
quand t'as vu
Les Beaux Malins
genre d'écrire
t'avais raison
non
ou toi tu as pas envoyé
des épisodes
j'ai pas envoyé
regarde ça
regarde c'est ça qui n'est pas bon.
Non.
Qu'est-ce qui arrive
avec... Parce que là, les Broumanes,
il y avait...
Vous êtes supposé de faire une série,
une version américaine, une version canadienne.
Puis, vous êtes
où dans ce processus?
C'est Maz Jobrani, je ne sais pas si tu connais.
Il est super drôle, super fun.
Un Iranien américain.
Un Iranien, puis il me rassemble, c'est bizarre.
Oui, oui, c'est ça.
Puis je l'ai rencontré deux fois, puis un producteur là-bas,
écoute, moi, je vais en aller.
Bizarre, toi, tu vas le connaître, puis moi, non, sûrement,
mais je vais me tromper de nom, les frères Fairway, Farewell?
Les Fairley Brothers?
Les Frères Fairwell?
Je sais pas.
Moi, c'est les gars de Dumb and Dumber.
Moi, c'est les Fairley Brothers.
Something about Mary.
Ils ont vu les beaux malaises, ils ont tripé,
ils ont appelé mon gérant,
ils l'ont invité à New York, il était allé à New York,
ils connaissaient les textes, les épisodes, les scènes.
C'est cool, ça.
Ils ont pensé à un humoriste qui est Mass Drew Bruny.
Mais c'est long, c'est des longs problèmes.
Moi, je n'en parle pas de ça.
Ça va être quel réseau?
C'est là qu'ils sont rendus.
Les grosses chaînes, ici, on pense...
Unitev.
Les chaînes
On vit dans un micro-climat ici
TVA ou Radio-Can
Ils font tellement large
Tu as niaisé tantôt sucré-salé
Les beaux malaises
Mais c'est tellement petit
Tandis qu'aux États-Unis, même au Canada anglais
C'est beaucoup plus straight
Les beaux malaises, comme je disais
Ça peut paraître pas si éveil parce qu'on est habitué,
mais pour eux autres, c'est impensable
sur une grosse chaîne aux États-Unis.
Les petites chaînes, c'est Showtime,
c'est Netflix, c'est des chaînes comme ça.
Ils sont en train de magasiner ça.
C'est long. On a vendu les droits dans
beaucoup de pays. Ça dépend du pays
parce qu'on est sur Netflix dans le monde entier
aussi.
Mais aux États-Unis, ils s'en foutent. Ils veulent faire
leur propre série. Moi, ils m'ont même
proposé de le faire.
J'ai une ambition d'avoir du succès
ici, mais j'ai pas...
C'est même pas des jokes. J'ai pas d'ambition mondiale.
Même en France, j'étais...
Quand j'ai passé...
Des fois, je partais pour 6-7 semaines.
Puis là, dans le temps, on skypait.
Il y avait pas de FaceTime. Je skypais avec mes enfants. Puis là, je fermais l'ordi. Puis je partais à brailler7 semaines. Dans le temps, on skypait. Il n'y avait pas de FaceTime.
Je skypais avec mes enfants.
Je fermais l'ordi.
Je partais à brailler dans ma chambre d'hôtel.
C'est vrai?
Quand ça fait 5 semaines que tu es là,
ils partaient.
Je fermais l'ordi.
Je disais à la pute, ça vais revenir. » Je n'étais pas plus heureux.
Je trippe ici.
Je trippe à faire ce que je fais.
À un moment donné, les beaux-malaises,
ça marchait fort.
Ils castaient du monde.
Ils m'ont appelé et ils ont négocié avec eux autres.
Ils m'ont proposé de le faire en anglais.
La même série, mais un humoriste québécois
qui veut s'essayer en anglais.
C'est moi qui jouais dedans.
Tu parles-tu assez anglais?
Pas vraiment.
Il faudrait que tu l'apprennes.
Je parle anglais, mais il me proposait d'avoir un coach.
De jouer le jeu que je suis un Québécois, francophone.
OK, bon, ça avait du sens.
Mais je refaisais tous les mêmes épisodes que j'avais fait quand même.
Je suis en train d'écrire mon show de scène.
Je me rappelle, François m'a dit,
« Martin, c'est peut-être le plus gros contrat que j'aurais négocié. »
Je suis super effrayé.
J'ai fait de retourner ça encore.
Je n'avais pas le goût.
Je suis en train d'écrire mon show. Je ne l'ai fait de retourner ça encore. Je n'avais pas le goût. Je suis en train d'écrire mon show.
Je ne l'ai pas fait.
Le show, la version avec Frank Dubosc,
est-ce que c'est les mêmes épisodes?
As is.
Tu ne peux pas t'imaginer.
À un point tel,
parce qu'il faut partager les droits d'auteur
quand il adapte,
c'est vraiment épouvantable.
Ils peuvent prendre jusqu'à 60 %
des droits d'auteur
parce qu'ils ont adapté.
Les bougons à voir,
c'était quelque chose comme entre 40 et 60%
qu'ils ont pris parce qu'ils ont adapté.
Mais c'est les mêmes textes.
Mais Frank était vraiment correct à un point tel
qu'il m'a dit qu'on faisait tellement la même chose
que je prends zéro.
Puis ça a été contesté par la SACD
parce qu'ils ont dit que ça ne peut pas être adapté et que tu ailles 0.
Je pense qu'il y a eu comme
1%
qui était le minimum et
tous les droits d'otage, je les ai eus.
C'est vraiment cool.
Souhaites-tu comme toi?
Des fois, il m'a même
appelé pour me dire, écoute, je prends tes tics.
Il dit, j'ai-tu le droit
si tu collègues? J'ai fait, qu'est-ce que tu fais?
Il dit, on sent.
Il y a d'autres Français qui le font.
Ah, avec Chris!
Non, mais...
Franck Dubas, je me rappelle une fois,
j'écoute...
Non, mais écoute,
on n'est pas couché avec Laurent Rucki.
J'écoute, j'ai écécoute ça cinq fois dans ma vie.
Un soir, j'écoute, c'est Frank Dubos
qui fait une de mes jokes
à Aziz Duchaud.
Où ça? À la télé?
On n'est pas couché avec Laurent.
Et tout le monde part.
Il dit, en passant, il n'est pas de moi.
Il est d'un humoriste québécois, c'est Martin Matt.
J'ai trouvé ça tellement...
J'y ai écrit.
Bravo, bravo.
Il s'est fait applaudir de la France.
Il a été cool de dire que c'était de toi,
mais il a quand même volé la joke pareille.
Tu sais, si moi, je vais faire une petite chanson
que...
En passant, c'est pas de Jovi.
Il a démontré quand il a adapté... à passer un second de Jovi. Non, mais c'est ça.
Il a démontré
quand il a adapté les textes. C'est lui qui a adapté
les textes pour les Beaumolèzes en France.
Il voulait pas de droit d'auteur.
C'est phénoménal. Il était vraiment correct.
Ça a été un problème de...
Là-bas,
c'est des... Je veux pas m'éterniser là-dessus,
mais nous autres, on n'a pas de prime
comme ils ont là-bas. Nous autres, le prime time à la télé, c'est 9 à 11.
C'est deux heures de temps, puis c'est la même émission.
Ici, tu es dans le 9 à 11, c'est des gros budgets.
Les beaux malaises, c'était un gros budget.
Il fallait que ce soit 9 à 11.
Et 9 à 11, moi, c'est des demi-heures.
Ça ne marche pas.
Ils voulaient étirer, ça doit être des deux heures?
Quatre heures.
Deux heures, oui. Quatre épisodes.
Quand on est venu pour signer le contrat,
j'ai dit, écoute, deux, j'y crois.
Parce qu'il avait déjà fait la TVA en reprise.
Ça se peut. Mais quatre épisodes.
À la fin,
il y avait le titre aussi, Les beaux malaises.
Il y avait peur que malaise...
Il pensait que c'était une expression québécoise, mais ce n'est pas une expression québécoise.
C'est devenu connu,
mais ça n'existait pas avant parce qu'il disait, on a peur que les gens pensent que c'est un malaisebécoise, mais ce n'est pas une expression québécoise. C'est devenu connu, mais ça n'existait pas avant parce qu'ils disaient un malaise,
on a peur que les gens pensent un malaise.
Finalement, ils ont accepté le titre.
On s'est assis pendant longtemps.
La seule affaire qui restait, c'était quatre épisodes en ligne.
Et à un moment donné, au bout d'un an,
ils m'y négocient.
J'ai dit à François Rozon, qui est le coproducteur avec moi,
je me disais, OK, c'est ce qu'ils fassent.
S'ils veulent...
Ils ont passé quatre épisodes de suite le soir même. Moi, je disais, « Chris, qu'est-ce qu'ils fassent s'ils veulent... » Ils ont passé quatre épisodes de suite
le soir même.
Moi, je disais, même si c'est...
Il y a des blocs pubs. Ici, on a des pubs de
deux ou trois minutes, j'imagine. Mais là-bas, c'est
huit minutes, les blocs pubs.
Ils savent comment garder le monde.
Ils savent comment garder le monde.
Je disais à François, « Chris, quand ça fait
trois épisodes... »
Tu as le temps de faire une lasagne.
Si, ça va pas la rue.
Fait que là...
Et eux, ils visaient, parce que les codes d'écoute,
on peut penser parce qu'ils sont 60 millions
que c'est 10 fois plus qu'ici, mais c'est pas ça.
Quand t'as 4 millions ou 3 millions de codes d'écoute
en France, c'est énorme.
Fait qu'ils visaient 3 millions et ils ont eu,
je pense que c'est 2,7.
Puis on a eu un appel conférence après la première diffusion. Puis en France, c'est énorme. Ils visaient 3 millions et ils ont eu, je pense, c'est 2,7. On a eu un appel conférence
après la première diffusion.
En France, c'est très violent.
S'ils n'ont pas eu le code d'écoute
la première semaine, c'est fini.
Martin, tu vois,
après trois épisodes,
on a baissé le code d'écoute
les gens.
Je dis,
c'est François Rozo,
tu entends-tu ce qu'ils disent?
Ils entendaient ce que je disais.
Je dis, voyons.
C'est une évidence
qu'après trois épisodes de suite,
ils ont diffusé quatre épisodes et ils C'est une évidence qu'après trois épisodes de suite, ils ont fait...
Ils ont diffusé quatre épisodes,
puis ils n'en ont pas fait d'autres.
Ce qui est triste, c'est qu'ils ont tiré à la plogue
pour à peine 300 000 de codes d'écoute,
puis ils ont remis d'autres choses la semaine d'après
qu'il n'y a pas score et plus.
C'est une question de format. Ils n'ont pas de demi-heure.
Je ne sais pas si ça va arriver maintenant en France,
mais dans le moment, ils n'ont pas.
Dans les autres pays que tu l'as vendu,
c'est où ailleurs?
On l'a vendu en Finlande,
en Allemagne.
Il y a un Finlandais,
le Svedmark.
Tu l'as rencontré aussi?
Lui, je ne l'ai pas rencontré. Parce que la France, ça me touche plus.
Je parle français.
Je suis allé voir Frank.
Tu le connais.
Il y a des humoristes français qui m'ont appelé
pour dire que je voulais jouer ça.
C'était comme s'il y avait un buzz.
J'ai vu la photo.
C'est drôle parce qu'ils prennent la même...
Les beaux-malins, je vois ça drôle
de faire la photo de promo avec un cerne
en dessous des bras en envoyant la main.
Ils ont fait la même chose en Finlande.
En même temps, il y a bien des étapes.
Ils l'achètent, ils achètent les droits.
Ils ont une équipe.
Après, il faut qu'il y ait un diffuseur.
Pour le moment, ce n'est pas encore concrétisé partout,
mais en Allemagne, en Italie,
je te dirais une dizaine de pays qui ont acheté les droits,
puis on va voir ce que ça va donner.
Mais aux États-Unis, c'est immense, c'est fois mille.
Fait que j'ai hâte de voir ce que ça va donner avec les States.
C'est cool.
Y a-tu une autre question, Yann?
Oui, il y en a une concernant...
T'avais parlé sur un show
que t'aimerais faire du moche avec Daniel.
Ouais.
Daniel, c'est-tu quelque chose
que t'aimerais faire avec Mike?
Du moche.
J'ai déjà fait du chocolat aux potes avec Mike.
C'était fantastique.
Du moche, oui, pourquoi pas.
Moi, par exemple,
ce qui me déçoit c'est que
papa lutin
est peu en ondes
c'est ça qu'on s'était dit
qu'on allait faire
papa lutin
mais le chocolat au pâte
c'est assez fort
pour moi
on peut faire ça
moi je serais game
ah oui
je serais game
Daniel a une preuve
parce qu'on a
vraiment des gros fourrés avant des shows.
Puis il m'avait dit à un moment donné, si je refais du pot avec toi, j'ai peur de virer à l'envers.
Je vais virer de l'autre bord.
On riait tellement que je me suis dit, si je fais du pot, je vais tellement rire que j'ai peur de la mort.
Faut qu'on le fasse.
Faut qu'on le fasse. Qui veut qu'il fasse? Faut qu'on le fasse. Faut qu'on le fasse.
Qui veut qu'il fasse?
Tu veux que je meurs?
Mais pour vrai,
il faudrait...
On va attendre que ça sorte sur le Club Élico.
On se le fera en DVD.
On se le fera en DVD.
Je sais pas si ça va sortir.
Ça va sûrement sortir en DVD.
Ça serait malade, le voir en DVD.
D'un dépanneur louche en région.
C'est clair que quand il l'a fait,
il s'est dit « Ça, ça va juste sortir en DVD. »
Ouais.
C'est une production DVD.
C'est même une production VHS.
C'est très VHS.
Avec la pin en velcro que tu arraches au club vidéo.
Ils savent quand tu loues Papa Lutin, tu ne reculeras pas le VHS, tu as juste le col sur le recyclage.
Je pense que la lumière est allumée. Ça fait combien de temps qu'on est là, Yann?
Ça doit faire 6-7 heures.
Ça fait 1 de temps qu'on est là, Yann? Ça doit faire 6-7 heures.
Ça fait 1h40, un peu plus. Oui, oui.
J'irais avec, s'il y a des questions du public...
Peut-être rappeler nos commanditaires.
Rappeler nos commanditaires.
All right, on va rappeler nos commanditaires.
Jobin.io
Cette semaine, c'est ça.
On va commencer avec Jobin.io.
Si tu cherches quelqu'un...
Apparemment, le monde ne le sait pas, mais c'est de même que va commencer avec Jobin.io. Si tu cherches quelqu'un... Apparemment, le monde ne le sait pas,
mais c'est de même que Maxi a trouvé Martin.
Moi, j'ai bien hésité entre Jobin.io et Maxi.
Puis là, il y avait...
Comme de l'argent, il y avait?
C'est ça!
Mais si tu as une tâche à faire chez toi,
réparer des électroménagers,
te faire faire un logo,
pelleter ton entrée,
peu importe,
c'est jobin.io.
Puis ils vont...
T'es bon, toi.
Je suis bon, en est-ce que...
C'est des live reads.
C'est jobin.io.
Eux autres, ils ne prennent pas de cote.
Ils ont une application.
L'argent que tu vas payer, ça va direct à la personne que tu as payée.
Je ne sais pas comment
ils font leur argent, par exemple.
D'après moi, ceux qui bookent,
ils prennent une partie.
Tu payes le service qu'ils regardent.
Ah oui, c'est ça.
Martin vient de m'apprendre la finance.
Ben oui.
Parle-moi d'autres
de Planète Oster.
Planète Oster...
C'est qui fait aux autres?
C'est un hébergeur,
un bureau d'enregistrement
pour les longs domaines.
Il offre de l'espace disque illimité
pour tous les types de sites web.
Mais attends,
il y a-tu des rabbins?
Si tu t'inscris,
il y a un code promo
de 25 %.
Si tu utilises
le promo code,
signe-moi-mich Signe-moi-Michel
sur planethoster.com
Et vous autres, Big Commission,
ils doivent faire des tasses et des affaires de même.
Eux autres?
Oui.
Moi, là...
C'est pas le premier film que tu fais.
Mettre un tapis chez nous, ça serait
Planethoster. Ils nous ont envoyé plein C'est pas le premier film que tu fais. Mettre un tapis chez nous, ce serait un Planet Toaster.
Ils nous ont envoyé
plein de cadeaux.
C'est n'importe qui qui va poser des questions.
Quand tu as Planet Toaster, ça se met à rouler
en tabarnant tes affaires.
Qu'est-ce qu'il faut que tu fasses pour avoir un port d'impôt?
Qui c'est que tu appelles?
Je t'appelle...
Je t'appelle...
Je t'appelle Thelles Terrien Terrien.
C'est que ta belle!
Terrien Terrien CPA.
Si, ouais, t'as quelqu'un!
Moi, je disais ça de même. Terrien Terrien.
C'est un esti de nom, ça.
Terrien Terrien CPA.
Ouais!
Ils sont super bons.
Eux autres, en plus... Jeux-tu t'aider?
Parce que moi, j'ai bien aimé ton intro.
Tu lisais-tu?
Parce qu'ils sont spécialisés
en pharmaceutique et en biotechnologie.
Ça, je ne le cacherai pas.
Ceux qui écoutent Mike Ward,
ils sont tous...
en biotechnologie. C-ce que tu m'en as?
C'est mon public cible.
C'est du marketing ciblé, ça.
Pas des caves, t'as rien, t'as rien.
Regarde ça ici, là.
Je suis choqué s'il y a autre chose, là.
Ils ont...
En général,
leurs clients,
c'est des entreprises
qui ont entre 1 et 100 employés.
Peut-être c'est plus 1,
on ne sait pas.
Leur client,
c'est Caroline Néron,
il y a un an,
puis demain.
Je l'aime ça parce que
les entrepreneurs
qui donneront le code, quand ils vont appeler, bonjour, c'est pour faire mes impôts, j'aime ça? Parce que les entrepreneurs qui donneront le code, tu sais, quand ils vont appeler
« Bonjour, ça peut faire mes impôts? » J'ai un code.
Je sous-écoute. Ils ont 50%
de rabais. Ça montre le sérieux
de l'affaire. Hein? 50%
la première année. C'est pour
plus de détails. Daniel, veux-tu lire
le site web? Ça doit être simple comme
le site web. T'es rien.
Tradunioncpa.com
Yes, sir.
Check ça, la clap inexistante.
À la fin.
D'habitude, on a tout le temps la clap après ça.
Aïe, aïe, aïe.
Fait que là,
c'est ça, le monde qui va poser des questions,
ils ont des tasses.
Fait que là, c'est ça,
le monde qui va poser des questions,
ils ont des tasses.
En attendant qu'il y en ait qui se présentent,
j'en ai un du web.
T'as fait une pub avec Guylaine Tremblay?
J'ai jamais fait de pub avec Guylaine Tremblay.
T'en ferais-tu une avec Guillaume Wagner?
Pour le gag?
Moi, oui.
Oui?
Ça serait malade, ça. Oui? Ben lui,
si je l'écris,
c'est pas sûr
qu'il va l'aimer.
Mais...
Ça serait une crise
de bonne pub.
Pour vrai,
ça serait drôle
en tabarnak.
Oui.
Ben si.
Non, mais bien...
Moi, je peux bien dire
que j'avais...
C'est drôle de le dire,
là, par exemple.
Je sais pas si c'est
une bonne idée.
Mais oui, peu importe.
Non, mais c'est parce que...
Tu le diras dans 5 minutes. Dans un peu de maxi, j'écris... Il y a une équipe chez LG dire, là, par exemple. Je sais pas si c'est une bonne idée. Mais, anyway, peu importe. Non, non, non, mais c'est parce que... Tu le diras dans cinq minutes.
Dans un peu de Maxi, j'écris...
Il y a une équipe chez LG2, ils sont au top,
puis moi, j'écris de mon bord avec eux autres.
Mais j'avais...
Je trouvais ça drôle d'avoir une vedette dans la pub,
puis je trouvais ça drôle de passer dans l'allée,
juste voir Guy Jodoin,
puis je fais « Bonjour, Guy. Bonjour, Martin. »
Puis, à traverser...
Parce qu'il a été trois ans porte-parole de Super C,
qui est le compétiteur.
Mais il m'a appelé, il a trouvé ça super drôle,
mais il n'a pas voulu.
Mon deuxième choix, c'était...
Parce qu'il se disait, peut-être Super C va le rappeler.
Peut-être, oui.
Peut-être qu'il ne voulait pas non plus.
Peut-être que c'est comme aussi...
Même si ce n'est pas toi qui fais la pub,
tu fais une pub contre ton ancien employeur
c'est pas un fuck you à Super C
moi je trouve ça très drôle
pour vrai ce serait comme
voir toi dans un camion
dans une pub de Toyota
je rirais en tabarnak
quand j'ai fini Honda
on te voit en Volkswagen
qui arrive
même pas 24h après
j'avais une offre de
de Volkswagen?
oui
ah oui
ça aurait été malade
pis ils sont venus au bureau
avec des affiches
avec ma face
pis ça faisait 12 ans
que j'étais comme ça
pis j'étais pas capable
qu'est-ce que tu chauffes
comme auto à ce temps?
ben Honda
c'est pas vrai.
C'est fou comment ils ont changé leur nom.
Ils écrivent Porsche.
Le capotet.
Il y a du strapage maxi.
Fait que là, mais tu devais te sentir mal
vu que t'as été tellement longtemps...
Avec Honda?
Avec Honda.
Pas te sentir mal, mais ça devait être weird
les premières fois que tu sortais avec ta Porsche porsche mal dans le sens que mal dans le
sens que tu faisais rien c'est un doc a payé ce genre là
T'as fait ça pour rien, t'sais.
À force de vendre des civics,
tu peux t'acheter une Porsche, là, t'sais.
C'est facile de retrouver dans le parking chez Maxi.
Ah oui, Chris!
Ah oui, Chris!
Dans le parking chez Maxi,
t'es comme,
la Rieska bossée,
la Rieska bossée,
Grand Caravan, oh, une Porsche! Je suis là. Non, j'ai crois la riesca bossée, la riesca bossée, Grand Caravan,
oh, une poche!
Je suis là.
J'ai croisé l'autre, François Lambert,
le dragon, il va là.
Le dragon, c'est clair,
Chris 75 ans.
Ça aussi, c'était mon autre gag,
c'était de voir un monsieur avec son épicerie
et de faire attention de ne pas dépasser 75.
Puis c'était Philippe Couillard.
Ça, il voulait pas?
On l'a contacté pis il a pas rappelé.
Il a pas rappelé.
Pis Guylaine, je vois ça drôle aussi,
pis Guylaine a dit oui.
Ça, quand j'ai vu cette pub-là, j'ai fait
« Ah, c'est le fun qu'elle a fait ça. »
Pis c'était un bon gag, tu sais.
C'était quand même bizarre d'aller en Chine
pour 1099
quand le billet d'avion coûte 1003.
Tu as l'hôtel et tout est inclus.
Tu te dis, il y a-tu de quoi de lourd là-dedans?
Là, tu fais, ils doivent 40 millions à d'autres entreprises.
Guylaine, c'est vrai que quand tu es artiste,
on te demande d'être porte-parole de quelque chose.
Non, mais tu checkes tes enfants.
Daniel a l'air comme s'il s'est fait
agresser avec
une bière pleine. Moi, ce qui m'inquiète,
c'est, avant de s'en venir ici, Daniel,
il habite pas loin de chez nous, il m'a dit, veux-tu aller te chercher?
Je vais te conduire.
Fait que c'est mon diff.
As-tu déjà conduit ça, le Subaru?
Non!
Non!
Ça se passe, mon Martin!
Mais c'est...
C'est quoi?
C'est ton livre, pour vrai?
Est-ce que tu joues son livre?
Moi, le... Parce qu'en tournée, c'est lui qui te conduisait aussi.
Quand on a fait l'école l'humour,
tu te rappelles la première journée
que tu étais venu chez nous
et qu'il y avait un gars en bas-bas?
Moi, je me rappelle la première fois quand on s'est tous enculés.
C'était bon, une vidéo.
Tu m'avais montré?
Moi, je me rappelle.
Non, mais tu m'avais montré une vidéo cette fois-là.
Oui, j'ai montré une vidéo.
J'ai vu une vidéo, je l'ai vue bouger.
Une vidéo de moi au dépanneur.
Elle était bonne.
Cinq étoiles.
Personne sait ça.
Oui, je l'ai raconté.
Ah, ben, quelle anecdote. Elle était bonne. Cinq étoiles. Personne sait ça. Oui, je l'ai raconté. Moi, en pas HD,
qui se fait saigner sur le pénis par une madame.
En gros.
Elle avait pris une bouteille de vin.
Elle avait pris une bouteille de vin.
Toi, t'es allé en arrière pour te faire payer
comme un petit coquin.
Moi, première journée, je rencontre Mike
de ma vie, il me montre ça.
Dans le box-store, regarde les fourrises.
C'est-tu la première journée?
Je regarde ça, dans le salon, et...
Aussi loin qu'il y a le mur de briques, il y a un gars en bobette.
Pour vrai, tu devais penser que...
Que?
Tu étais le prochain, c'était-tu?
Tu en étais-tu?
Tu étais comme tabarnak.
Il m'a amené ici de m'enculer moi aussi.
Non, parce que la genèse de ça,
à la base, c'est que
quand il y avait le gars en bobette,
tu étais comme inquiet que je pense que tu sois gay.
T'as fait un peu un faux défi.
Là, il sort une cassette VHS.
La preuve à l'appui.
Pour être prestigieux.
Puis la fille, on l'appelle ça
la classe.
Non, hein?
C'était dégueulasse. Non, mais elle était... Elle était usée.
Elle était...
Non!
Elle était usée.
Elle était usée. Elle était usée.
Je ne rentre pas dans les détails.
Oh my God.
Elle était usée.
Aïe, aïe, aïe.
Si tu te regardes, ça n'a pas été facile.
Elle n'a pas eu facile.
Ce n'était pas tête-tête, comme tu dis.
Mais oui, c'était...
Elle n'était pas son premier comique d'épanard.
C'est pas sa première bouteille de vin.
Oh!
Je vais arrêter
de raconter mon affaire.
Ah, si, mais...
Mais ouais, ça, moi, le...
Je me rappelle pas...
Je me rappelle pas de la... Je me rappelle pas de la première fois que t'es venu chez nous, mais je me rappelle pas... Tu vas enchaîner. On peut pas prendre de l'air.
Je me rappelle pas de la première fois que t'es venu chez nous,
mais je me rappelle que le premier jour de l'école,
on était sortis d'un bar
pis c'était Daniel qui m'avait ramené après.
Pis Daniel chauffait...
Daniel chauffait sur Saint-Denis
en montant la côte.
Tout le monde avait du mauvais sens en avant de moi.
Sur Saint-Laurent, sûrement.
Non, mais tu sais, Saint-Denis...
Saint-Denis a les deux sens.
Non, Saint-Denis entre Sherbrooke et...
On n'a pas de la côte.
On n'a pas compris.
Non, mais lui, c'est...
Toi, tu connais ça, tu viens de Victor.
Oui.
Entre Sherbrooke et René Lavecq, lui...
Toi, tu as dit...
Tu parles toujours de mon livre de ce soir.
Lui, il ne remarquait pas
parce que j'ai montré des photos de moi
en train de fourrer une prostituée.
Regarde, je ne suis pas gay.
Je suis clair, je ne suis pas gay.
Laisse faire les gens.
Y a-tu, Yann,
une question?
Oui, yes.
Ils ont des micros, tous?
Parce qu'on voit pas, ici.
Salut!
Salut!
Ok, parfait, on m'entend.
Si vous aviez la chance de faire un podcast
avec n'importe qui dans le monde,
mort ou vivant, je sais,
mettons, ton père, Martin, là,
en tout cas...
Chris!
Mais!
Ça serait-tu ça?
Ça va, ça va.
Imagine s'il est
capable de réanimer son père,
pourquoi tu m'as ramené, Martin,
pour faire un podcast?
C'est quoi un podcast?
Pourtant, il y a le pain.
On a juste deux heures.
On va boire.
Est-ce que tu peux?
OK.
Je sais pas.
Avec qui, toi?
Ben, je sais pas.
C'est une question weird.
Avec mon père.
Moi, ça serait avec ton père.
Moi, je prendrais des...
Je sais pas.
Au hasard, des... je sais pas...
Au hasard, des... je sais pas...
Scarlett Johansson et Jennifer Lawrence.
Et...
La fille du dépanneur!
Elle a sûrement une très bonne anecdote à compter.
C'était dégueulasse.
C'était dégueulasse.
Prochaine question.
Il n'y a pas d'autres questions.
Personne n'a une question. On va finir là-dessus.
Il y a quelqu'un qui s'en vient
C'est mon père
On a entendu
Il est mort
Moi j'ai resté à côté de chez un humoriste
Honnêtement en 5 ans
Jamais un allô, jamais un salut
C'est quoi le nom de l'humoriste?
Vous allez-tu le bipper après?
Oui je vais le bipper après
C'est quoi le nom de l'humoriste? Vous allez-tu le bipper après, c'est ça? Ah! Non, non! Oui, oui, je vais le bipper après. C'est qui...
C'est qui?
Disons que je pense pas qu'il paye pour ses usines.
Il suit tout.
OK!
Moi, je suis curieux.
Est-ce que...
François Mascotte.
On va bipper ça aussi.
C'est François Mascotte.
Quand vous croisez vos voisins...
C'est quoi la question?
Le monde, ils sont pas drôles.
On se dit, je déménage à côté d'un humoriste.
Je vais avoir de l'entertainment tout le temps.
Quand vous croisez vos voisins, est-ce que...
Est-ce qu'on les amuse avec des blagues?
Je savais pas que...
Là, je me sens mal de mascot.
Non, mais là, on est mal avec la question. Mais là, je me dis, de ma scope avec la question mais là je me dis je me dis que mes
voisins fait que là j'ai une vache décevant par surpoids chinois faisait un rapport par « Est-ce que tout le monde de Victo est sur votre balcon? » Non.
Non? Ah, Christ!
Moi, je...
Vous ignorez pas vos voisins, mettons.
Ben non! Tu vis...
Qu'est-ce que t'es chez vous?
Mais si mon voisin était comme toi et qu'il arrêtait pas de me regarder...
Je fermerais les stores!
Tu le poursuivrais?
On fermait ça pis...
Pourquoi il regarde encore?
Moi, mon premier appart
seul après l'école, c'était sur...
C'était dans Villeray.
Villeray, Saint-Gérard.
Oui, oui, oui, qui avait ton coiffeur.
Oui.
J'avais été avec toi chez ton coiffeur.
Ça fait longtemps.
Vous, Villeray, Martin-Marc, 95, j'avais des cheveux.
C'est vrai.
C'était un vergui.
Au bout de la rue.
C'était bien bizarre.
T'avais été là, je t'attendais.
Comment ça?
Je me suis dit, on va aller chez ton coiffeur.
T'avais été chez le coiffeur?
C'est un vergui qui est là depuis 1906.
Il y avait une salle d'attente avec des penthouses, des playboys.
C'était vraiment bizarre.
Il doit être encore là, Villeray-Saint-Gérard.
Puis ça coûtait 10 piastres.
Il me rasait la barbe.
10 piastres? Puis il y avait des penthouses, pas vrai?
Fait que tu te fais raser, bien bandé, par un vieux monsieur.
En gros.
Non, c'est moi qui attendais qu'il était bandé.
Daniel, arrête de dire, je vais aller aux toilettes, Martin.
C'est la première fois que quelqu'un me fait ça à la barbe.
Tu veux-tu me donner de la crème à barbe?
Mais, je pense, trois ans après ça, ou quatre ans,
j'étais dans un restaurant.
Moi, j'avais un petit 3,5.
C'était un 5 logements.
Et il y a un gars qui est venu me voir
et qui m'a dit,
« Salut, j'étais ton voisin.
J'habitais en dessous. »
Puis il pensait que j'étais malade
parce que je comptais mes histoires à haute voix
quand je répétais mes numéros
pour les vendredis à l'école.
Puis je criais dans l'appart,
puis je faisais mes affaires.
Puis il dit que quatre ans plus tard,
il était avec un de ses chums
et il avait un tabarnak
dans un galop juste pour lui.
C'est le malade qui habite en haut de chez nous.
Quand il a parlé de voisins,
j'ai eu peur que ce soit ça.
Le chiro,
je sais pas ce qu'il a dit, lui.
Non.
Puis une fois...
Toi, t'avais aussi un voisin
qui est mort dans l'appart
à côté de toi.
Ah oui!
Ça sentait pas bon!
Sérieusement!
Les apparts pis les morts,
ça va bien!
Les apparts pis les gens décédés, ça va bien.
J'avais un appartement sur Saint-Joseph.
Au rez-de-chaussée, il y avait deux appartements.
Deux, trois et demi chaque bord.
Parce que ça existe plus qu'un.
Et à un moment donné, c'était chauffé.
L'appartement?
En plus, on a un appartement chauffé.
Et là, ça puait.
Là, on sait le punch.
Moi, je ne sais pas, ça pue.
Je rouvre ma fenêtre.
L'hiver, c'est dégueulasse.
Mais ça pue.
Je n'ai jamais senti ça de ma vie.
C'est dégueulasse.
Puis, la propriétaire,
elle cogne à ma porte et elle fait,
j'ai vu votre fenêtre ouverte,
je paye le chauffage.
Elle n'est pas jeune, c'est genre 107.
Mais elle est fâchée.
Elle me crie après.
«Tu vas fermer ta fenêtre, c'est moi qui paye le chauffage!»
Elle est quasiment pour se battre.
Je ne suis pas pour me battre
avec une dame de 107 ans.
Fait que là, j'ai comme...
Tu parlais qu'il fallait perdre?
J'avais peur de perdre.
J'avais pris un coup avec toi la veille.
T'étais couché dans le bain.
Je m'occupe de toi.
Je ferme la porte.
Je ne comprends pas.
Avant de fermer la porte,
je lui ai dit de ne pas me crier après.
De toute façon, ferme.
J'ai dit, arrêtez de crier.
J'ai claqué la porte.
Je trouvais que ça puait tellement.
Une demi-heure après, il y a les ambulances, la police.
Je suis là, parce que j'y ai dit fermement.
Tu pensais qu'elle était mort?
Je l'avais tuée.
J'ai 25, 26 ans.
Je capote.
Je suis mal.
Je vais avoir les policiers pour m'excuser.
J'ouvre ma porte.
J'ai été malade.
Je suis allé aux toilettes tellement ça puait.
Et là, dehors, il faut...
Elle est là, la jeune dame.
Et là, elle me dit,
désolé de vous avoir insulté.
Votre voisin est mort depuis 2-3 semaines.
Non, non, non.
Fait que là, ils l'ont sorti.
Et là, je suis parti de chez nous
pendant une journée complète.
Je suis revenu le lendemain.
Je n'ai pas couché.
Je suis rentré et j'ai été malade
en rentrant.
Il avait tout fait nettoyer.
C'était épouvantable.
Le monsieur, c'était un monsieur malade.
Je ne le voyais jamais.
Il avait une canne,
parce qu'il avait de la misère à marcher.
Sa canne était ça de longue,
parce qu'il était penché comme ça.
Il y avait une pince au bout de sa canne
pour prendre son courrier.
Des fois, il me disait bonjour,
mais il était penché avec sa canne.
C'était spécial.
Visiblement, il n'avait pas beaucoup d'amis et de famille.
Il est décédé.
Après quelques semaines,
ils l'ont découvert.
C'est quand même fort, l'odeur.
C'est fou que tu aies appris
qu'il n'y avait pas beaucoup de famille
parce que ça faisait trois semaines
qu'il était mort.
On fait un lien.
C'est fou que l'odeur te sentie,
c'est la même odeur que moi,
la madame au dépanneur.
On va finir le show
avec ça. Je veux...
Je veux remercier les gars. Merci beaucoup,
Marcel. Merci, Marc. C'était un plaisir de te voir.
Merci, Daniel.
Merci, Daniel.
Martin Matt, il est pas en tournée.
Il a pas besoin de votre encouragement.
Il est au-dessus de vous autres.
Mais Daniel, il est encore en tournée.
Son show, Amour, il est bon.
En esti.
On peut dire j'adore.
J'adore.
J'ai appelé ça amour. Je suis désolé.
J'adore. J'adore d'amour.
Oui, j'adore d'amour.
C'est danielgrenier.ca?
Oui, exactement.
Ou son Facebook.
As-tu envoyé le Daniel Grenier
pour un I.O.?
Je fais un check.
Daniel Grenier pour un I.O.?
Je ne sais même pas où tu as jeté ça.
En tout cas, c'est le pays.
Oui, I.O.
Je ne sais même pas.
Je vais appeler chez Jobin demain.
C'est peut-être Indonésie.
Tu vas les appeler. Peut-être Indonésie. Ouais. Tu vas les appeler.
Peut-être un bizarre décès.
Peut-être dans les pays, yo!
Voilà.
Un jeu de mots pour finir,
c'est en colis!
Hé, merci tout le monde!
On se voit la semaine prochaine.
Merci! Thank you.