Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #211 – (Michel Barrette et Jeremy Demay)
Episode Date: April 1, 2019Cette semaine l'épisode est une présentation de: Planethoster - https://www.planethoster.com/fr/ Therrien, Therrien CPA - https://therrien-cpa.com/ Cette semaine à Sous Écoute, Mike reç...oit Jeremy Demay qui se prononce sur l'affaire Gad Elmaleh et Michel Barrette qui enfile une mitraille d'anecdotes du début à la fin. Pour vous procurer des billets pour le prochain spectacle de Mike: https://mikeward.ca/ Pour vous procurer les spectacles francophones et/ou anglophones enregistrés au Bordel: Mike Ward Infamous Video: https://t.co/4qkbyLHXwv Audio: https://t.co/A3D86IqULP Mike Ward au Bordel Vidéo: http://vimeo.com/ondemand/159769 Audio: http://mikeward.lnk.to/52xMW ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Salut, ici Mike Ward.
J'ai lancé mon spectacle au Club Soda dans le quartier des spectacles.
On était supposé de faire 20 shows.
Finalement, on en rajoute 5.
Fait qu'il y a 5 nouvelles.
C'est les mêmes dates, mais c'est des shows à 9h30 qu'on a rajoutés.
Fait qu'allez sur mikeward.ca pour vous acheter des billets.
Christ, t'es un fou.
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal,
voici Mike Ward, sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir.
Bienvenue à Mike Wood.
Je viens de revenir de Iqaluit.
J'étais au Nunavut.
Es-tu déjà allé au Nunavut, Yann?
Jamais.
C'est frais en tabarnak.
Moi,
le pire, j'ai perdu mon
manteau d'hiver
la veille d'aller à Iqaluit,
qui n'est pas une bonne idée.
Moi, j'étais là-bas, je n'avais pas de manteau d'hiver,
je ne porte pas de bottes,
parce que quand j'étais petit, les gars cools ne portaient pas de bottes.
Ça fait que je suis là, en soulier, je n'avais pas de sucre, pas de gants.
Je ne sens plus les orteils de que celle-là, en soulier, j'avais pas de sucre, pas de gants. Je champus les orteils de ce bord-là.
Mais, j'aimerais champer mes orteils.
Je sais pas si... Je pense que c'est
normal, ça, en vieillissant, mais
j'ai eu beaucoup de
plaisir avec Alouette. Je veux remercier
tout le monde. Je faisais
deux shows, un en anglais,
un en français. J'ai vécu de quoi?
De magique. Il y avait un monsieur, un en anglais, un en français. J'ai vécu de quoi? De magique.
Il y avait un monsieur,
un monsieur inuit, que là-bas,
les taxis,
c'est 7$ pour aller n'importe où,
puis toi, tu peux aller dans ton taxi,
si quelqu'un veut embarquer dans ton taxi,
il embarque dedans avec toi.
Fait que là, nous autres, on s'en allait au show,
puis il y avait un monsieur, il embarque,
puis il est plein de graphines dans la face.
Il est comme, je me suis battu avec ma femme.
Il dit en anglais,
scratch up my face, I got a hall pass.
Là, je suis comme, t'as un hall pass?
Qu'est-ce que ça veut dire?
Il fait, je vais coller dehors pour la nuit.
Je vais en virer une tabarnak.
Fait que là,
il y avait une bouteille de vin.
Là, il voulait venir avec nous autres.
Puis, tu sais,
il m'a reconnaissé.
Puis, il était comme,
«Are you that comedian?»
Puis là, j'étais comme, «Oui.»
Puis là, il était comme,
«OK, je m'en vais voir ton show.»
Puis, j'étais comme,
«Non, c'est en français.
C'est en français.
Tu ne comprendras pas.
J'espérais qu'il ne parle pas le français.
Puis, j'ai fait,
«Tu ne comprendras pas.»
Finalement, on a débarqué à un bar avant.
Et pendant mon show,
moi, je suis en train de faire le show,
je vois ce gars-là arriver,
mais je ne savais pas que c'était lui.
Puis, avec Elouette,
la manière que beaucoup de gens font de l'argent,
c'est que quand tu manges au resto,
ils viennent te voir à ta table
pour te vendre des sculptures
et des cochonneries qu'on appelle quand
on n'est pas dans la même pièce qu'eux autres.
Mais,
là, lui,
il y a quelqu'un qui arrive dans mon show
pis qui essaie de vendre des cochonneries
au public. Pis là, je vois,
je suis comme, tabarnak, c'est too much.
Et moi, je réalise pas que c'est lui.
Pis je demande au monsieur, au début, ils essaient de le sortir, mais ils ont de la misère à le sortir parce que c'est too much. Et moi, je réalise pas que c'est lui. Puis je demande au monsieur,
au début, ils essaient de le sortir,
mais ils ont de la misère à le sortir
parce que c'est un tank.
Il était rond.
Il était à la même hauteur que la largeur.
Puis ils ont pas réussi à le sortir.
Fait que j'ai dit, OK, c'est quoi ta vente?
Le gars, il vendait un morceau de viande.
Mais pas genre un steak,
pas genre un poisson.
Il vendait
un morceau, tu sais, genre
un beef jerky qui avait sorti
de l'emballage,
qui a commencé à manger.
Puis là,
j'étais comme tabarnak.
Fait que c'était un beau voyage.
C'était le fun.
C'était vraiment le fun.
Si vous avez la chance d'aller avec Helouette, c'est déstabilisant.
C'est vraiment plus déstabilisant que le Moyen-Orient, que l'Asie.
C'est vraiment... t'es sur une autre planète.
J'ai eu bien du fun. J'ai rencontré le frère à Bernatchez.
C'était magique.
Avant de commencer le show,
je vais vous parler, on a deux
commanditaires. Ce soir,
on a Planet Toaster
qui sont de retour avec nous. Planet Toaster,
tu sais, c'est qui, Yann? Oui, je suis en train
de regarder pour transférer mon site
sur Planet Toaster. Tu devrais, esti.
Oui, oui. Tu devrais.
Ton esti d'hébergeur, c'est une crise de vidange.
Va à Planet Toaster. Je donne tellement de d'hébergeur, c'est une crise de vidange. Va à Planète Oster.
Je donne tellement de troubles
à mon hébergeur.
Lui, il s'occupe de balade au Québec.
Il gère bien ses affaires.
Moi, mes sites sont tout croches. Je ne m'occupe pas de la sécurité.
Tous mes sites se sont fait pirater.
Quand tu tapes boutique.yanterio.com,
avant, je vendais mes étoiles.
Là, ça se retrouve sur des sites russes.
C'est vrai?
Fuck it.
Planet Toaster pourrait faire le ménage pour toi.
Oui.
Parce que Planet Toaster,
non, mais pas vrai, sont bons pour
déménager les sites web,
faire, tu sais, si tu as des problèmes
avec, tu peux les appeler
24 heures sur 24. Ils vont
régler tes problèmes. Puis moi, j'ai eu,
quand j'ai, moi, mon site web, il est là-bas.
Aussitôt que j'ai, j'ai juste eu un problème
une fois, j'ai appelé, me l'ont réglé
en trois secondes, je n'avais parlé à ICI.
Ils sont allés,
ils m'ont fait downloader un programme, ils sont allés
sur mon ordi, puis ils ont
tout réglé devant moi. Puis c'était
gênant pendant une seconde parce que
quand il y a, pour aller
dans mon ordi, il écrivait
genre Planet Oso, quelque chose.
Je pense qu'il écrivait MikeWood.ca.
Aussitôt qu'il a mis HT,
c'est Pornhub qui est monté.
Puis là, je n'étais pas bien
et j'ai fait comment?
Mais ils ont réglé le problème.
Ils ont réglé le problème et ils n'ont pas dit à personne
que
mon historique,
c'est juste du porno non-stop.
C'est porno et
c'est quoi la température à Iqaluit.
C'est les deux
seules affaires. Si vous allez
sur Planet Toaster,
ils ont
l'année gratuite pour les...
Je devrais lire les affaires avant de les dire sur scène.
Mais si ton site ne marche pas, ça, je l'ai déjà dit,
si tu utilises le code promo SIGMO MICHEL,
c'est SIG-MOI-MICHEL, comme son chandail à lui,
tu vas avoir 25 % de rabais.
Ils ont des hébergeurs en France, au Québec, 24 heures sur 24.
Ils peuvent
héberger ton site. C'est en WordPress,
Prestashop, Joomla,
Magento, n'importe quoi.
La bande passante illimitée,
courriel illimité,
Certica SSL
gratuit. Merci beaucoup
à PlanetOster. Et il y a aussi
Terrien Terrien aussi Terrien Terrien
que Terrien Terrien
qui sont les comptables
à Yann Thériault. Oh yes!
Il m'a écrit aujourd'hui
pis tu sais, moi c'était tout croche mes affaires
pis ça faisait 4 ans, j'avais
du retard de 4 ans. Toutes tes affaires sont tout croches
comme on dit. Si tu payes pas tes impôts,
tes sites web sont remplis
de spyware russes.
Puis là, il m'a écrit
aujourd'hui, puis il m'a dit que le gouvernement
me devait 500$.
C'est-tu vrai? Oui. Dans le fond, c'est le gouvernement
le tout croche là-dedans. Moi, j'ai amené
mes sacs d'épicerie.
Fait que toi, t'as pas payé tes impôts
depuis 4 ans, puis c'est le gouvernement
qui te doit de l'argent.
Tabarnak. Puis c'est toi qui traites
le monde de pauvres, tu sais.
Mais ça,
je suis pas sûr si t'es rien, t'es rien,
ils vont être capables de faire ça pour vous autres,
mais pour de vrai,
si on réussit à faire le ménage
dans tes... Parce que toi, ton bookkeeping,
c'est un désastre.
C'est comme j'ai dit l'autre fois, c'est un sac d'épicerie,
un sac de métro avec du papier dedans.
Puis il s'est débrouillé avec ça pour lui.
T'es un barnaque.
Mais je veux pas te juger,
mais je suis en train de te juger.
En ce moment.
Mais le pire, moi, c'est une boîte
avec du papier dedans.
La seule différence entre toi et moi,
c'est que moi, j'ai le budget
pour une boîte. Mais t'es moi, c'est que moi, j'ai le budget pour une boîte.
Mais t'es rien, t'es rien.
Il s'occupe surtout des PME en technologie.
Il offre un service clé en main.
Ils vont faire les tenues de livres,
états financiers, rapports d'impôts.
Puis c'est un petit bureau.
C'est un petit bureau,
ça fait qu'il a l'expertise,
mais ça reste très humain.
Il appelle Yann.
Ils ont amené Yann à une game de hockey. Je ne pense pas qu'ils a l'expertise, mais ça reste très humain. Il appelle Yann, ils ont amené Yann à une
game de hockey. Je ne pense pas qu'ils vont faire ça
à vous autres, mais
eux autres, ce qu'ils peuvent vous offrir, si vous
écoutez, sous-écoutent et vous leur
dîtes,
vous leur dîtes,
dites-le,
si vous dites que
le promo code,
le code promo sous-écoute,
vous allez obtenir un rabais de 50 % pour votre première année financière.
Allez sur terrien-cpa.com pour plus de détails.
Merci beaucoup à mes deux commanditaires.
On peut les applaudir, oui.
Merci beaucoup à mes deux commanditaires.
Et on peut les applaudir, oui.
Cette semaine, je suis très content de mes invités.
En plus, ils se connaissent, ils ont l'air de bien se connaître.
Et il y en a un que je crois que c'est la personne que j'ai eu le plus de demandes pour avoir à l'émission. Quand on a commencé le podcast, tout le monde disait,
« Tu devrais l'amener au podcast.
Tu devrais l'amener à la podcast. »
Check le style curieux qu'il regarde.
Je suis très content de l'avoir.
L'autre est venu une couple de fois.
Depuis qu'il est venu,
personne n'a demandé qu'il revienne.
Mais moi, je voulais qu'il revienne.
Mesdames et messieurs,
voici Jérémy Demé et Michel Barrette.
Salut Michel.
Salut Jérémy.
Merci d'être là.
Je t'ai aidé à monter.
Il te manquait le grand de Home Alone.
Tu l'as amené.
Ça fait vraiment...
Ton chandail, on dirait
une infopub pour l'abbé.
Sérieux?
Non, pour Lifesaver.
C'est vrai que ça fait un peu Lifesaver.
C'est-tu un compliment?
Non.
Je confirme. Il dit c'est-tu un compliment ou... Non. Et je confirme, OK?
D'accord.
Il dit, il confirme.
Il est arrivé.
Vous connaissez le portable pour le cellulaire,
l'espèce de petite boîte?
Je lui ai dit, Michel, quant à ça,
t'as soit plus de 70 ans
ou t'es un gars qui travaille en entrepreneur.
Tu vois ce que je veux dire?
Tu sais, les boîtes, les espèces de...
Qui a ça dans la salle?
Qui a une boîte pour ranger son cellulaire sur la ceinture?
Personne. Personne.
Personne.
Oui, mais vraiment incorrect,
ça, parce que j'avais
ce qui permettait
de tenir mon cellulaire.
Exact.
Puis je pensais
que tout le monde
avait ça là,
comme tout le monde
a les reins là
puis le cœur
est pas précis.
Ah, c'est ça.
Ça a l'air
que je suis mal formé
parce que c'est pas
tout le monde qui a ça.
Non, t'es tout seul
ou t'es très vieux.
Non, je suis ni tout seul,
oui, je suis vieux.
Mais j'ai aimé comment t'as été rapide à convaincre.
Il t'a juste dit ça, puis t'as fait,
tu l'as juste jeté.
Non, parce que t'as abandonné. T'as fait, OK.
C'est vrai, merci. Merci beaucoup.
30 secondes, ça a duré, Michel.
Non, mais c'est parce que t'avais rejeté le mot vieux.
Tu sais, on a toujours peur, quand on a plus de 60 ans,
de se faire traiter de vieux, d'avoir l'air vieux.
Puis là, c'est un signe, donc,
quand je marche sur la rue,
même de dos,
ils vont dire qu'il est vieux
parce qu'il y a ça.
Ça fait que là, de dos,
au moins, je suis plus jeune.
De face, ça fait dur.
T'es jeune.
T'es jeune avec les cheveux bleus.
Jeune, vieux,
mais pendant que tu as,
ça me fait rire parce que,
tu sais, c'était pas cool,
c'est vrai, quand on était flou,
d'aller en bottes à l'école,
même si c'était des bannets.
Puis avant de partir tantôt,
il y a quand même des gens
qui se sont aujourd'hui dit,
pardon, c'est pas gratté. Non, mais c'est correct, j'ai mes
bottes, je vais les mettre. Mais tu sais,
t'as pas tes bottes, t'en as même pas de bottes, tu sais.
Fait que je suis parti en espadrille, puis effectivement,
j'ai les pieds mouillés, mais je suis très content de ça, parce que je me sens
plus... Hey, pendant ça, quand je fais
un flow, mais vraiment un flow 12-13 ans...
Il est parti, il est parti.
Non, c'est parce qu'on parle de...
Tu sais, il y a un âge où on veut être cool
et on ne veut pas s'habiller.
Tu sais, petit capot,
puis là, il fait 20 000,
puis on est en tee-shirt,
une petite veste de jeans,
en tout cas dans le temps.
Puis moi, ce que je faisais
quand j'avais 12-13 ans,
c'est que j'avais encore des cheveux
dans ce temps-là,
puis le matin, je me peignais
avec un peintre,
je me mouillais,
la tête bien mouillée,
mouillée, mouillée,
ça me coulait dans la face.
Je me peignais par en arrière
puis j'allais à l'école à pied
parce que je voulais avoir l'air d'Elvis.
Mais je gelais.
Sérieux, je rentrais à l'école,
tout le monde me cognait de main.
T'as-tu l'idée que ça faisait
pour le cerveau?
À 14 ans, je chantais toutes les tonnes d'Elvis
par cœur si je t'aimerais de même.
Mais tu ne ferais plus ça aujourd'hui.
Mais non.
Non, personne ne fait ça, non.
Ça doit être rare qu'un jeune aujourd'hui fait
« Je vais avoir de l'air d'Elvis ».
Mais moi, il y a une affaire que...
Tu sais, moi, quand j'étais petit,
quelqu'un qui portait un casque pour faire du vélo,
j'avais vu ça une fois,
on lui lançait des pommes sur la tête
pour le faire tomber en bas de son vélo.
Pour voir si ça servait à quelque chose. Moi, ça me fâchait.
Quand j'étais petit, je voyais quelqu'un avec un casque,
ça me fâchait. C'est vrai que toi, t'as vu les deux époques.
T'as vu cette époque-là avant,
il y a longtemps. Il y a un bout, ouais.
Tu vas me faire chier, ce moment-là. Non, non, non,
dernière fois, dernière fois. Et aujourd'hui,
c'est quoi la grosse différence,
les jeunes d'Ontario?
C'est qu'on était pas mal plus fous.
Excusez-moi, j'ai l'âge d'être la père de tout le monde ici,
mais quand je regarde aujourd'hui les casques, les ceintures,
les coussins gonflables,
du coup, notre coussin gonflable,
c'est à l'habit qu'on amende les jambes.
C'est ce qui nous protège.
Mais c'est vrai, notre blonde.
Mais je veux dire...
Non, non, qui allait nous protéger,
tu comprends, nous retenir.
Moi, je pensais, c'était genre,
elle fait une pipe, sa tête...
Non, je n'ai jamais pensé ça.
Sa tête cogne le steering.
On était tellement pas de même.
Une fois, je m'en vais faire du parking avec ma blonde.
Là, on a un petit Volkswagen,
on s'en va dans le parc industriel.
On cherchait une place.
Là, on arrive, il y a un buisson,
on vire le coin.
Là, mes lumières allument.
Elle éclaire une voiture qui était déjà là.
Il y a déjà du monde. Je me recule.
Ma blonde me dit « Qu'est-ce que t'as? »
J'ai dit « Le char qui est là, c'est mon père et ma mère. »
Ils faisaient du parking.
Je t'entends, Barnac.
J'ai dit « Ils ont une maison, eux autres. Tu pourrais aller faire ça chez eux. »
Mais ils faisaient quoi?
D'après toi.
Je ne sais pas.
Mais pourquoi ils faisaient ça sur le parking?
Ils faisaient ça dans le parc industriel,
caché dans le bois, dans le char familial.
Pour le kick, j'imagine.
Et eux autres, si...
Tu me regardes comme ça, je suis mal à l'aise.
T'as le choix de la chambre à coucher que tu vois tout le temps,
avec la photo des enfants, puis grand-maman...
Eux autres?
Ou le tableau de bord, tu sais.
Le pire, eux autres ont fait ça...
Ça fait un peu...
Non, mais ta grand-maman, les enfants, c'est... Non, le tableau de bord, c'est bien, le tableau de bord, tu sais. Le pire, eux autres ont fait ça. Ça valait une porte. Non, mais ta grand-maman, les enfants, c'est...
Non, le tableau de bord, c'est bien, le tableau de bord.
Je suis sûr.
Tu mets le 8 pistes.
Il veut jaser depuis tout le temps.
Non, mais je veux qu'ils comprennent.
Tu rends le 8 pistes, tu mets une tournée de la lueur,
tu laisses le char allumé, puis de temps en temps...
Tu continues... Tu comprends?
Ben, tu vois, donc tes parents avaient raison d'aller là-bas, finalement.
Oui.
Moi, je suis sûr.
Tes parents sont allés là-bas vu qu'ils se sont dit, on fera pas ça à la maison, vu que le petit Michel va arriver nous regarder.
Là ils sont allés là-bas et ont fait call-list, Michel nous a retrouvés.
Astuce, tu veux qu'il voulait nous voir fourrer.
Ou pire, traumatisme de jeunesse, c'est ma soeur qui rentre avec son chum à la maison, elle pense qu'elle est seule.
Pis moi je suis dans ma chambre en bas.
T'as quel âge, toi?
J'ai, mettons, je sais pas, mettons, j'ai 16 ans.
Et elle?
Elle a 14, mettons.
Et là, elle décide de baiser, mais dans la chambre de mes parents.
Pensant qu'il n'y a personne dans la maison.
Non.
Et là, maintenant, je n'ose pas, parce que moi, je les entends jaser.
Moi, maintenant, je ne les entends plus.
Puis là, je les entends se déplacer.
Puis là, qu'est-ce qu'ils font dans la chambre?
Moi, je suis en dessous de la chambre de mes parents. Je n'ai jamais entendu aucun entends plus. Puis là, je les entends se déplacer. Qu'est-ce qu'ils font dans la chambre à main?
Moi,
j'étais en dessous de la chambre de mes parents.
Je n'ai jamais entendu aucun bruit.
Il fallait aller dans le char pour ça.
Mais là,
ils ont commencé.
Mais c'est ma soeur.
Je ne veux pas avoir l'image.
Mais là,
j'avais le son en crispe.
Je me disais,
quand j'avais l'oreiller sur la tête,
j'avais tellement hâte que tu finisses.
Je ne l'ai jamais dit à ma soeur.
Elle va le savoir maintenant,
ta soeur.
Puis,
Laurence,
pas fort dans l'affaire.
Pourquoi tu ne l'as jamais dit?
Parce que j'ai dit tout le reste.
Tu comprends?
Non.
Non, mais c'est parce que tu gardes les affaires.
Dans le temps des fêtes,
« Hey, Sidvy, ça m'a bêché la fois que...
Hein?
Quelle fois, Laurence? Quelle fois? T'as baissé de Lawrence?
Quelle fois?
T'es rentré à la maison
et t'as baissé de Lawrence?
J't'ai dans le champ, maman.
Elle me répondrait seulement
« Wopi! »
As-tu changé les draps après?
Ah, j'p'allais dans le champ
à ma mère.
Non, non, mais l'as-tu entendu
faire une brassée après?
Non, non, non,
mais j'imagine mes parents
qui sont rentrés après
sans savoir que...
Ah, ouais.
C'est beau.
Ouais, c'est un peu...
Mais au moins,
tu l'as pas dit à tes parents.
Ça, c'est cool. Non, t'aurais pu le dire à tes parents. Ça, c'est cool. Tu aurais pu le dire à tes parents.
Oui.
Tu aurais pu la faire chanter aussi.
Oui, ça, j'ai fait ça. Moi, j'étais le despote cruel.
J'étais le plus vieux. J'avais trois soeurs
plus jeunes que moi. Ma soeur Lynn,
quand mes chums sont chez nous, je vais t'en dans ta chambre,
t'es trop lettre. Non, je sais,
ce n'est pas drôle ce que je dis, mais c'est juste vrai.
Non, elle était belle. Elle était belle,
mais elle m'énervait parce que... Je ne sais pas si c'est ça quand elle était là, mais quand mes chums étaient là, c'est que jeôle ce que je dis là, mais c'est juste vrai. Non, elle était belle. Elle était belle, elle me m'énervait parce que
c'est même pas ça quand elle était là, mes chums étaient là,
c'est que je l'ai enfermée dans sa chambre.
Puis, une fois, ma soeur,
elle se fait, qu'est-ce que c'est que je radote là?
Pourtant, j'étais à l'eau. Une fois,
ma soeur, elle a une augmentation
au moment, ça, je fais les signes.
Vu qu'elle se trouvait laide.
Non, mais ça, je te parle.
Ça m'a traumatisé que je l'ai trouvé lettre.
Mais elle a décidé sûrement d'en essayer.
Là j'apprends ça par mon autre soeur,
elle dit Lynn est rendue, elle s'est fait faire les seins.
Dans ce temps-là Lynn était gérante dans un Quora à Montréal-Nord.
Je suis allé à l'adresse dans le temps sur la rue, je sais pas quoi.
Fait que j'étais à la radio dans ce temps-là, je sais quoi.
Et je dis écoutez, ma soeur s'est fait faire les seins.
Pis si vous voulez voir le résultat
elle gérante du Cora
oh non
oh non
ah c'est chiant
mais c'est drôle
une demi-heure après
ma soeur rentre en studio
on pouvait rentrer
pis elle me saute à la gorge
tombe à terre
mon esti de fou
imagine
y'a du monde qui est venu en taxi
qui faisait
ouais ouais c'est vrai
ils sont beaux
non
on va en taxi
ah carré
ça c'est pas cool
ça c'est chiant
on vous a déjà fait un coup
comme ça les gars
que quelqu'un donne votre numéro de téléphone à la TV
et que vous recevez 6 000 appels dans la journée?
Non.
Commander des pizzas quand on était jeunes,
on nous tous fait ça.
Admettons qu'un prof qu'on haïssait
commandait tout ce qu'il y avait.
10 pizzas.
Pizzeria, du poulet, des taxis, une ambulance.
Là, t'étais dans le bandage au bord de la rue.
Tout ce que tu pouvais commander,
ça arrivait en même temps
mais t'avais l'adresse
de tes professeurs
oh ben
écoute
à le mois c'était gros comme ça
tu suivais
10 secondes
tu voyais rester là
c'était le fun
moi j'envoyais des fois
des escortes
à du monde
je l'ai fait
souvent
souvent
d'ailleurs
je te remercie
j'ai apprécié
vraiment
j'ai fait
c'est un gars cool c'est lui il te l'cie. Vraiment, j'ai fait...
C'est un gars cool.
C'est lui. Il te l'a dit longtemps après.
Yes, yes. J'ai payé pareil, mais merci.
T'envoies des escorts, même?
Oui, je faisais ça.
Moi, ça me faisait bien rire.
Quand j'étais, mettons, les premières années
que je faisais des shows.
Fait que là, on se faisait booker 4-5 sur un show.
Puis là, je collais un escorte pour
quelqu'un, juste pour entendre
la réaction.
Genre, t'aurais pu...
T'aurais pu en coller un à lui, là.
Fais pas non, t'aimerais ça.
Ok. T'sais, moi, mettons,
j'étais dans le chambre 302, je commandais
pour la chambre 303, pour regarder
le gars faire
« Voyons, j'ai pas commandé d'escorte pour que la fille fasse... »
T'es pas obligé d'être gêné.
Moi, ça me faisait bien rire.
Mais tu payais-tu à l'avance?
Non, je payais pas.
C'est lui qui payait.
Personne payait vu qu'elle appartait.
Ah, il y a un nom?
Je l'ai pas fait si souvent que ça.
Mais ils ont toujours dit non.
Ils ont toujours dit non.
Mais je le faisais tout le temps à des gars
que je savais qu'ils allaient être mal à l'aise.
Parce que ce n'est pas drôle de faire ça à un gars
qui va être comme, yes, merci.
C'est plus drôle de le faire à quelqu'un
qui est comme, là, écoute, je ne suis pas bien.
Dans le doute, là.
Donc, tu scrutais tes voisins de chambre?
Oui.
Tu dis, d'après sa face,
c'est ma jugée.
C'était tout le temps Pierre Prince.
Mais tu sais, Pierre,
il est totalement straight.
C'était pour voir sa réaction.
C'était quoi en général la réaction des gens?
Pierre, il répondait pas.
Il faisait juste rouvrir de la porte.
Il disait, non, tu te trompes de chambre.
C'est juste, tu te trompes de chambre. Il C'est juste « Tu te trompes de charme! »
Il n'y a personne que j'aime accepter?
Non, jamais, jamais, jamais.
Mais en plus, c'est des escortes
de petites villes.
J'aime pas quand tu parles
de mes soeurs comme ça.
Il y a quand même une limite.
Je veux pas être méchant,
mais j'aime aller ma gomme.
Mais tu sais,
il y a des belles escortes à Montréal
ou à Québec, mais tu sais,
une escorte de Rivière-du-Loup...
Ah oui?
On salue les gens de Rivière-du-Loup.
Je suis désolé.
Qu'est-ce que tu veux dire?
Il y a aussi des belles femmes à Rivière-du-Loup?
Il y a des belles femmes, mais pas des belles escortes.
Ah oui?
Parce que...
Une belle escorte... M mettons une prostituée,
elle va aller dans une grande ville,
elle fera pas comme,
« Hey, moi je vais aller dans un village. »
Mais surtout, tout le monde en connaît.
« Hey, check, c'est les Monique Lachaurie. »
Il y a bien des danseuses dans les petits villages.
Oui, mais c'est des filles de la ville qui y vont.
C'est rare que dans les petits villages, c, mais c'est des filles de la ville qui y vont.
C'est rare que dans les petits villages,
c'est la fille locale.
Ça arrive des fois, mais c'est tout le temps weird pour elle et sa famille.
Tu sais que j'ai été dormant dans un tube de danseuse.
Pour vrai.
Tu ne me parais pas.
Où? Alma?
Alma, au Barberousse.
Barberousse?
Le Barberousse.
Le chèque Barberousse.
Tu gardais quoi avec ta shape?
Justement, je t'explique
mon chum Marcel
220 livres
ouais il a qui ça
220
oui 220 livres
batailleur
il était un doorman là
mais il travaillait
en même temps à l'usine
fait que des fois
il se faisait remplacer
dans le milieu de son chiffre
parce qu'il rentrait
mettons de minuit à huit
à l'usine
fait qu'il se faisait remplacer
par n'importe qui
à onze heures et demie
ou l'inverse
son boss là
ça va dans l'autre t'as deux choix ou tu lâches l'usine ce qu'il voulait pas remplacé par n'importe qui à 11h30 ou l'inverse. Son boss, là, ça va dans l'autre. T'as deux choix.
Ou tu lâches l'usine, ce qu'il voulait pas faire,
bien sûr. Ou tu lâches la Barbarousse.
Mais c'était bien payant. Ou encore, tu trouves
quelqu'un que, quand tu travailles à l'usine,
lui, il rentre le chiffre complet, pis c'est tout. Mais il y avait aucun
chum fiable. Mais, sauf moi,
écoute, aujourd'hui, je paie 175
livres, j'en paie 130, même grandeur.
T'sais, j'avais, mettons, comme toi, là, mais...
On fait le même poids, après. C'est ça.
C'est pas la même grandeur.
Non.
Mais, alors, à un moment donné, il vient me voir, puis il dit, moi, j'avais été au
Barbe-Rousse une fois, puis c'était l'enfer, ça se tirait des bières, il y a quelqu'un
qui rentrait avec un 12, paf, tiré sur le plafond.
Ah, oui?
Toutes les moteurs, oui.
Toutes les moteurs.
Il y avait six clubs de moteurs dans le coin, puis ils étaient tous là, mais pas toujours
amis, ça fait que ça virait tout le temps en bataille.
Bon, c'était tout le temps l'histoire de fou.
Ça fait qu'à un moment donné, il vient me voir, et dit, écoute, j'ai un job pour toi.
Je dis, quoi, où ça?
Elle dit, au Barbe-Rousse.
Au Barbe-Rousse, c'est-tu sérieux, toi?
Quoi, ramasser les verres, faire la ménage après?
Non, non, Doorman.
Voyons, Doorman.
Je suis fou.
Elle dit, écoute, si je convainc le boss que tu peux être Doorman là, tu rentres dessus.
Si t'es capable de convaincre quelqu'un que moi, je peux être Doorman au Barbe-Rousse,
le club le plus dangereux du Québec, j'y vais.
Il retourne voir le boss, «Oui, j'ai trouvé quelqu'un à me remplacer.»
Il dit «Qui ça?» Il dit «Barrette, le karaté d'Alma.»
Comment Barrette le karaté d'Alma?
Le quoi? Le karaté d'Alma.
C'est le meilleur truc pour quand t'es petit.
Dans ce temps-là, il y avait Bruce Lee.
Bon.
Fait que, tu connais pas, il est dans les journaux tout le temps.
Il est Saint-Sournois, 12e dan, il nous représente.
Il a des médailles d'or, il est allé au Japon.
Je ne connais pas. Voyons, lis les journaux, Chris.
Je ne suis pas dans les journaux.
Je vais m'occuper de mon collier.
Je pense qu'il est bon à Manly.
Mais tu sais, il est gros de même, comme Bruce Lee.
Mais approche-toi pas de ça, il monte au plafond.
Ils ont moins de 10, 12, je te jure.
Et ils t'ont cru.
Et là, tu as dit, finalement, tu rentres au Barbaros.
Comment ça? Comment tu as fait de le convaincre? Tu es rendu barrette de la karaté d'un cru. Et là, mais t'as-tu vu? Là, après ça, il vient me voir, il dit, finalement, tu rentres au Barbeau-Rousse. Comment ça? Comment t'as fait de le convaincre?
Si t'es rendu barrette de la karaté d'Alma.
Non!
Je dis, Christ!
Je l'ai fait plus tard,
mais dans ça, j'avais jamais fait de karaté.
C'est pas grave.
L'important, c'est qu'il pense que t'es cinture noire.
L'important, c'est la psychologie.
Fait que tu vas être barrette de la karaté d'Alma.
Fait que le premier soir que je rentre là,
je me souviens...
Pourquoi tu saluais-tu le monde de même?
Non, mais c'est que...
Bien mieux que ça! Pire que ça!ues-tu le monde demain? Non, bien mieux que ça.
Pire que ça.
Le premier soir, j'arrive là.
Au début de la soirée, il n'y avait quasiment pas personne.
Les danseurs, je rentre là, je vais voir la fille.
Le boss, il dit là, il dit oui, il est là.
Il dit, peux-tu t'aider? Il m'a quasiment crissé dehors.
Il va aller donner en face.
J'ai dit, c'est moi et Barrette, la caractère.
Moi, il me regarde.
C'était-tu sérieux?
Oui.
Il m'a dit, écoute, tu commences à travailler.
Tu sais comment ça marche. Tu vas être dans la porte, tu commences à travailler et tu vois comment ça marche.
Tu vas être dans la porte et tu vas placer le monde. »
Mais moi, tiens mon micro.
Je suis exposé
à la barrette de la karaté d'Alma.
Fait que j'étais dans la porte
et je me mettais la même.
Puis quand quelqu'un rentrait
et qu'il voulait avoir une table,
« Suis-moi donc, tiens. »
Mettons qu'il rentrait un couple
et que je disais
« Une table, oui
Je me déplace dans le bas
Non
Non
Toute la crise se soirait de même
Mais t'avais-tu
J'avais vu tous les films de Bruce Lee
Mais là, le problème
C'est bien beau.
Mais là, tout le monde me surveillait
quand est-ce qu'il va en planter un.
À un moment donné, il y a un gars qui enlève la calotte de l'autre.
La chicane pointe, bing bang, pied faf.
Marcel lui aurait sauté dans le top, bing bang.
Mais moi, je ne peux pas. Je suis juste barré de la karaté d'Elmois,
mais comme un affaire en carton, si ce n'est pas vrai.
Au lieu de sauter sur le gars,
il est en train de se chouiner et il arrache la tête.
J'arrête le bras de main pendant qu'il swingue,
mais je ne le regarde pas. Je regarde le gars. Je l'arrête, il me regarde. Je regarde le gars, il est en train de se soigner puis il arrache la tête. J'arrête le bras de main pendant qu'il se soigne, mais je le regarde pas.
Je regarde le gars. Fait que je l'arrête,
il me regarde, je regarde le gars, je dis « Hey, il est ma gana en tabarnak. »
Mais il y avait rien pour m'écœurer.
Là, il fait du sang sur le tapis et le mouisse.
Il était sans connaissance. Fait qu'il est poigné le haut,
j'ai poigné le bas, on a ouvert la porte, on a soigné les escaliers.
Je dis « Je suis un bien, c'est moi qui t'appelle. »
Événement 1. Événement 2.
Un autre soir dans la semaine,
c'est une gang de gars de basic
qui sont assis là, la fille est sur le stage
pis elle danse, le gars il est saoul, il monte sur le stage
à côté de la danseuse, il sort le morceau
pis commence à danser à côté de la fille.
Le boss me fait 5 mains, moi ça dégage,
je fais « Ah, tabarnak! » Je m'en viens dans le bar,
je m'installe à côté du gars qui danse,
elle doit jouer dans l'air. Je lui dis « Écoute,
moi pis la serveuse, on te regarde,
pis tu danses mieux que la danseuse
trouvez-vous qu'ils dansent bien?
ça vaut du champagne?
comment vous êtes 12? amène moi une bouteille de champagne
pour les 12 qui sont là
pis je retourne là, psychologie
mais à un moment donné il y a une limite
mais c'est qui qui a payé sa bouteille de champagne là?
c'est le bar
la champagnette à 12$
à un moment donné
pis 12$ c'était payé cher pour ça.
Mais à un moment donné,
tout le monde avait hâte de me voir
arraché la tête de quelqu'un
avec mon taux plafond.
Il y a un soir,
je n'ai nommé pas,
mais c'était les Garnier Beach de l'Ascension.
Les quoi?
Les Garnier Beach de l'Ascension.
Les Garnier Beach de l'Ascension.
Garnier Beach.
Il y avait les Hondix,
il y avait les LACMA,
il y avait El Conchacheros,
il y avait... Mais Chris, tu y avait les LACMA, il y avait El Concacheros, il y avait...
Les Christus VVU au Mexique, Christ?
Et les Garnier Beach du village de l'Ascension.
Et là, ils sont dans le fond là-bas.
Des motards?
Des motards, oui.
Puis là, ils me regardent toute la soirée, puis ils ont hâte de voir.
Je sens qu'ils veulent s'asseyer, qu'à ce soir-là, il y en a un qui va se soigner sous moi.
Puis là, je fatigue toute la soirée.
11h, minuit, 1 heure, 2 heures, 3 heures.
3 heures, les lumières allument, le monde s'en va.
Ils restent là.
3 heures et 20, ils sont dans le coin, ils ne bougent pas.
Les filles ramassent leur caisse, les caisses abîment.
Les filles font « Hey, Michel, il faut qu'il sorte de là-bas. »
Le boss fait « Signe que les policiers vont arriver. »
« On attend un peu. »
3 heures et demie, 4 heures moins qu'en là,
le boss fait « Hey, les policiers, viens, on descend. »
Je ne bouge pas. Ils se tannent.
Ils s'en viennent.
Moi, je suis dans la porte.
Maintenant, la sortie est là.
Ils s'en viennent comme ça.
Puis là, le chef,
il est à l'arrière de la gang.
À mesure qu'ils s'en viennent,
ils passent à côté de moi
et ils font ça.
Oh, t'aurais pas été
dormant de long temps.
Non, non.
C'est pas grave.
C'est pas grave.
Fait qu'à chacun des gars,
ils poussent dans le mur.
C'est demain,
demain,
la ceinture jaune
de je ne sais pas où.
Et là, à la fin,
il y a le chef qui se présente devant moi
qui me regarde à la main.
Moi, je le regarde et il me regarde.
On fait juste un échange de regard.
Il n'est pas sûr.
Il est rendu tout seul.
La gagne est rendue dehors.
Il sort.
Je pousse ma loque.
Je sors de sa galerie.
Dans ce temps-là,
c'est ces gars-là,
le raid de deux motards,
c'est qu'il fallait,
il attendait de se tarter du bicycle.
Il fallait que le boss
starte le sien
avant qu'il se tarte.
Ils étaient tous stand-by
et quand le boss
avait se tarter sur le bicycle,
il se tartait de l'heure.
Le boss s'assoit sur le bicycle.
Moi, je suis debout de sa galerie.
Je dis,
« Hé, Barrette,
es-tu vrai que t'es
le cintureur de karaté? »
Je dis,
« Oui, Benoît Fégondeau,
il revient là. »
« Hé, ils sont 15, mettons.
Faut-tu pas avoir peur? 15, est-ce?
Il dit, ça te tente-tu?
Là, le gars, il fait,
le gars, il est sûr de lui.
On est 15, il veut se battre.
Non, ne fais pas.
Il part le bicycle,
vire le coin, un moto, deux motos,
15 motos. Je rentre dans le club,
je ferme la porte, je me lock,
puis je pars à brailler.
Ça, t'es la dernière soirée à travailler là.
Imagine, imagine
que ce chef de Bessic là,
il doit avoir capoté
quand il a vu IA trembler
à TV.
Il doit avoir fait,
ta varnac.
J'ai eu peur de ça.
J'ai eu peur qu'il y a tremblé.
Combien de temps tu travaillais là-bas, Mitch? Combien de temps t'as resté là-bas? Peut-être un mois, mais c'est parce que je t'ai eu peur de ça. J'ai eu peur qu'il a tremblé. Combien de temps il travaillait là-bas, Mitch?
Hein?
Combien de temps t'as resté là-bas?
Peut-être un mois.
Mais c'est parce que j'étais pas là tous les soirs.
C'est que Marcel a besoin que je le remplace.
Mais t'as pas eu peur d'être découvert?
Lui, il disait-tu au monde,
Michel Barrette peut pas être là un soir
s'il y a une compétition.
Non, sûrement.
Il était aussi menteur que moi,
c'est sûr qu'il disait ça.
C'est quand?
À cette époque-là, tu faisais-tu de l'humour encore?
Non, non, non. Je ne t'ai pas connu du tout. Non, non, non.
Dans ce temps-là, écoute, je te parle de ça, j'ai 18 ans peut-être.
Je suis encore un de mes trois secondes à cinq.
Tu commences à être rodé.
Oui, oui.
C'est quand que tu as commencé à faire de l'humour?
Écoute, j'ai commencé à faire de l'humour d'une drôle... Moi, là,
j'ai été étudiant. J'ai vraiment fait
trois fois mon secondaire 5.
Mais parce que j'étais dans le journal étudiant,
la radio étudiante, le festival étudiant, j'allais à l'école.
Je couchais à l'école, littéralement.
Je couchais à l'école dans le sens que, mettons,
tout le monde s'accrède le camp. Moi, j'étais dans le journal,
dans le local du journal. Je finissais le journal.
Je mettais de la musique pour les concierges.
Les premiers soirs, ils ont voulu me mettre dehors.
J'ai dit non, non, ils vont mettre le feu.
Laissez-moi y être, mais on va boire les potes,
donc on va boire les laits.
J'ai pas besoin.
Écoute, tellement vrai que des fois,
quand ça fait trois, quatre jours que je suis allé à l'école,
j'avais hâte qu'elle fasse taureau le matin, manger un peu.
Des fois, la nuit, j'avais besoin de prendre ma douche,
mais il n'y avait pas de douche.
Les gymnases étaient fermés,
donc j'allais dans les salles de bain.
Vous savez, les urinoirs... Les urinoirs, qu'est-ce que je dis là?
Tu te lavais dans l'urinoir?
Tu te mets ça dans les cheveux comme Elvis, comme Elvis!
Je me baptisais à tous les soirs.
Mais tu sais comment on appelle ça donc?
Les fontaines?
Les fontaines, tu sais ce qu'ils ont en rond comme ça, avec des petits jets, tu pèses la pédale.
Je me déshabillais flambant nu,
je mettais de linge sur la barre en bas,
ça faisait couler l'eau.
Je rentrais là-dedans,
je me levais du savon vert de la salle de bain d'école.
Je faisais des shampoings avec ça,
j'avais le long de même.
Pour faire les fesses sécher,
je me mettais des séchoirs de mûres.
Je finissais les cheveux
de la même grichou.
Je chantais le savon vert.
Je couchais à l'école.
Tu devais te brûler
aussi la nuque.
Non, je me reculais
quand c'était trop chaud.
Le truc, c'est ça.
Si ça chauffe,
tu te recules.
C'est un bon truc.
Au bout de trois secondes à cinq,
je suis rentré dans l'armée
pendant deux ans.
J'ai été soldat
pendant deux ans.
Après ça, je suis rentré dans une comparmée pendant deux ans. J'ai été soldat pendant deux ans. Puis après ça,
je suis rentré dans une compagnie de finances
où j'ai fait de la collection.
C'est-à-dire le monde qui payait pas.
Mais j'étais un peu rock'n'roll. Je vais donner un exemple.
À un moment donné,
j'étais bien fin que le monde
qui payait pas parce qu'il avait raison de pas payer.
Mettons, une femme avec ses enfants, que le bonhomme
était parti et était prêt à payer.
Il y avait pas l'informatique dans ce temps-là, tu sais.
Ce que je faisais, j'ai dit à madame, c'est fini, quoi.
Qu'on s'ouvre pas la tête. Le soffret, le poêle, la frigidaire,
la TV, pis ça. Ne plus.
Comment vous ne pouvez plus? Arrêtez, pis le paiement.
Vous le faites plus, c'est six mois, je comprends pourquoi.
J'entrais au bureau, j'allais en arrière, je sortais le dossier.
Le dossier d'en avant, le dossier au comptoir.
Elle amenait ça chez nous, mettait ça le feu là-dedans.
Pis de prêt!
Puis le temps avant que ça réussisse à sortir.
J'ai jamais eu de retour, jamais eu, mettons,
le boss du bureau de chef qui nous dirait
il y a des dossiers qui disparaissent, comment ça se fait.
Parce qu'eux autres, ils ne méritaient pas. Mais ceux qui
ne voulaient pas me payer et qui savaient qu'ils pouvaient me payer,
eux autres, je me souviens,
c'est la rue Saint-Dominique à Jonquière, mon bureau,
ma fenêtre est ouverte, puis je voyais
le monde sur la rue Saint-Dominique. Je me rappelle d'un avocat
de Jonquière, gros décapotant avec tout,
une fille avec lui, puis il me devait six mois.
Fait qu'il s'allumait en bas. Je disais,
« Hé, le pourri a tremblé! Tu me dois six mois,
puis je vais me mettre pour un décapotant! » Il passe à la rouge,
« Hey! » Parce qu'il voulait pas avoir de la fouille devant la fille.
Mais, à un moment donné,
dans les contrats que j'avais,
il y avait aussi des contrats de vente conditionnels.
C'est-à-dire que si tu achètes, mettons, un ski-do ou une moto, tant que tu l'as pas payé au deux tiers, ça l'appartient au concessionnaire. Et là que j'avais, il y avait aussi des contrats de vente conditionnels. C'est-à-dire que si tu achètes un ski-do ou une moto, tant que tu n'as pas payé au deux tiers, ça appartient au concessionnaire.
Et là, j'avais une famille de Bégin par chez nous, un village par chez nous.
Il y avait trois bombardiers et un Yamaha.
Puis là, je vois les trois bombardiers, les paiements, ça rentrait rubis sur l'ongle, mais le Yamaha, le gars, il ne payait plus.
J'ai dit, la mentalité, il fonctionne, je paye, il ne fonctionne plus, je ne paye plus.
J'étais sûr que c'était ça.
Fait que sachant dans ma tête que c'était ça,
je pars avec le char de la compagnie,
mais j'amène quelque chose avec moi.
Je débarque à Bégin, dans le campagne de ranch,
je ne sais pas quoi.
Les trois skidous bombardiers sont devant la porte,
puis sur le bord de la grange,
il y a le Yamaha avec le cab ouvert,
il ne fonctionne plus, il ne paye plus.
Quand il est à la porte,
« Monsieur Girard, oui, M. Barrette,
je suis là, je suis là pour féliciter. »
Comment ça?
« Monsieur Girard, vos paiements, ça rentre le, oui, M. Barrette, je suis là, je suis venu féliciter, comment ça, M. Girard,
vos paiements, ça rentre le 15 rubis sur l'ongle,
Paul, même affaire, Réjean, même affaire,
Jean-Guy, même affaire,
il y a juste, là j'ai trop de skidoo,
il y a juste toi,
Sylvain, tu ne dois pas mettre la chèque
dans la même boîte à marques que les autres,
parce que j'ai pu, tu vois, il ne marche plus,
là c'est les frères qui commencent à l'écrire,
tu as bien qu'il a acheté un bombardier,
mais là j'ai dit, écoute, bien, s'il ne marche plus, le ski-doo, que... » Là, c'est les frères qui commencent à l'écrire. « T'as bien qu'à t'acheter un bombardier, gnagnagna. »
Mais là, j'ai dit, « Écoute, ben, s'il ne marche plus, c'est à moi. »
Ben, le statu-way part avec.
J'ai dit, « Justement, je pars dehors. »
J'avais amené une corde.
À ta chambre, du char.
Poigne ça, après les petits skis en avant, le bumper, le manœuvre.
Il dit, « C'est que tu vas. »
Je pars avec. Je pars.
Je m'en vais au village.
Il y a des skis-doo qui traînent en renommée dans le rang.
Et je reviens devant la maison.
Je dois rouler 100 000 à l'heure. Le ski-doo, il monte sur les bancs de nez. Je vire à l'envers au village, il y a des skidoo qui traînent un renommé dans le rang. Et je reviens devant la maison, je dois rouler 100 000 à l'heure.
Le skidoo, il monte sur les bancs de neige, je vire à l'envers.
Plus de ciel, plus de câble, plus de moteur.
J'ai fait ça deux, trois fois, puis j'ai traîné ça au village.
J'ai donné ça à un gars de la station de service.
Je dis peut-être un morceau de bon après ça.
Il m'a dit que les autres, après, ils ont payé un tabarnak.
Alors, j'ai sauvé trois skidoo pour m'en scraper un.
Tu comprends?
Tu as fait ça combien de temps? Deux ans. OK. J'ai faituvé trois skis doux pour m'en scraper un. Tu comprends? Elle est fascinante.
T'as fait ça combien de temps?
Deux ans.
OK.
J'ai fait deux ans de finance.
J'ai fini...
J'aime ça que t'appelles ça
de la finance.
C'est aucun nom de la finance.
Ça, c'est plus...
Non, mais à 100 000 $,
c'est de la haute finance.
Ça, c'est...
On appelait plus ça
de l'intimidation de la mafia,
mais...
Si tu...
À quel taux d'intérêt
en 1981, on prêtait
sur prêt personnel?
Ça devait être hallucinamment cher.
31,9 %.
Ça, puis un gun, c'est la même affaire.
31,9 %.
Fait que t'en prends 5 000,
tu m'appelles trois ans après,
tu dois 12 000.
Ah, c'est fou.
Ça fait deux ans et demi que je te paye.
Pas grave, t'as pris un peu de retard. L'intérêt sur l'intérêt,
c'est d'accumuler sur le capital.
Qu'est-ce qui faisait que l'argent était aussi cher?
Qu'est-ce qui faisait que l'argent était pas cher?
32% d'intérêt, oui.
31,9% d'intérêt. C'était fucking cher.
C'est cher? C'est quand dans la voie de l'un après?
C'est du vol total.
Oui, donc c'est ça que je te dis, c'était cher.
Oui, c'est cher, oui.
Qu'est-ce qui faisait que l'argent était aussi cher à l'époque? C'était pas cher, c'était du vol total. Oui, donc c'est à ce que je te dis, c'était cher. Oui, c'est cher, oui. Mais qu'est-ce qui faisait que l'argent était aussi cher à l'époque?
C'était pas cher, c'était des voleurs.
Il connaît ça, il travaille en finance, Carlis.
Est-ce que t'as pas un gars de la haute finance comme moi?
Non, mais plus le taux d'intérêt est élevé,
plus on dit que l'argent est cher quand on en prend.
Tu comprends?
J'aurais aimé ça que...
Tout au grand pied.
Puis après ce job-là, j'aurais aimé ça que t Tout au bien. Puis après ce job-là,
j'aurais aimé ça que tu ailles travailler sur Wall Street.
Travailler en finance.
Bonjour.
Travailler en finance.
T'as vu avec ton skidoo en arrière?
C'est mon CV, là.
Et tu fais juste marcher dans les allées en comptant des faux billets,
comme tu dis avec le camarade.
Puis après ça, j'ai eu
une mauvaise pause dans la vie,
comme ça nous arrive.
Je me suis ramassé un peu au huitième sous-sol.
Ce qui m'a sorti, c'était vraiment
au huitième sous-sol.
Huitième sous-sol, c'est une expression de dépression?
Oui, dépression, tentative de suicide,
une histoire que j'ai contée.
Il était bon, je l'avais vu,
ce show-là, le number que tu faisais, c'était vraiment bon.
C'est vraiment un beau numéro.
C'est drôle parce que c'est un des rares numéros.
Louise Richer m'avait dit, parce que maintenant,
on est à une table en train d'écrire,
puis Dominique Lévesque, notre beau Dominique,
qui m'a dit qu'il connaissait mon histoire.
Il m'a dit, raconte-moi encore comment c'est arrivé.
J'ai compté, ma blonde, à l'époque, me laissait.
Comment ça s'appelait déjà?
Puis là, je me mets à raconter ça.
Puis là, tout le monde autour de la table,
ils sont comme ça, ils disent, ben,
le pont, mon père.
Et là, Dominique, il dit, on fait un numéro avec ça.
Non, non, un numéro, c'est un gars qui s'en va d'un pont.
Non, non, je suis sûr qu'on y a moyen.
Et ce numéro-là a été étudié
à l'École nationale de l'humour.
Comme quoi, on peut toucher à peu près n'importe quoi
et faire rire
mais qu'il reste quelque chose. Je me souviens dans mon
numéro sur scène où les gens riaient
mais le fond était vrai.
Je descends la côte
qui mène vers le pont où je vais sauter en bas du pont
parce que j'avais décidé que je n'allais pas
arrêter sur le bord du pont pour regarder en bas
pour ne pas changer d'idée.
Il y avait un gars par chez nous qui avait fait ça. Il avait couru de même.
Il avait mis le main sur le garde.
Il est trop tard pour y penser. Il était déjà parti.
Je courais vers le pont. Et dans mon numéro,
il y avait Kentucky sur une barrique qui tournait.
Puis je l'engueulais en descendant.
Je voulais pas que la dernière personne
que je vois dans la vie, ce soit le colonel Sanders.
C'était un numéro qui était très drôle,
mais en même temps qui était très touchant.
Puis ton fils l'avait refait après.
On l'a fait, mon fils. Oui, on l'a fait ensemble.
On l'a fait ensemble parce que
je racontais sur scène
que j'avais tenté
de me suicider, nanana.
Et au moment où je le racontais, il y avait un pont
qui apparaissait et mon fils Olivier apparaissait sur ce pont.
Il jouait moins.
Parce que je disais, si quelqu'un m'avait poigné
15 pieds avant de sauter,
finalement, c'était mon père qui l'a fait,
puis il m'avait dit, OK, OK, tu as 25 ans, tu vas en finir,
parfait, j'accepte ça, saute.
Maintenant, avant que tu sautes, je vais te montrer la vie que tu n'auras pas
puisque tu vas sauter.
Jamais je n'aurais sauté, la vie, le bonheur que j'ai dans la vie.
Mais à ce moment-là, je ne le voyais pas, j'avais ça dans le front.
Fait que le numéro, dans le fond, c'est que j'essayais de convaincre
mon fils qui me jouait, moi, de ne pas sauter,
mais avec des exemples
qui n'avaient pas de maudit bon sens.
La carrière qui s'en venait, que j'allais jouer
avec Michel Richard, tout nué
avec un panache sur la tête, que j'allais jouer
un bonhomme pas de danse, qu'il allait crier «ia».
Toutes les affaires qui avaient le goût de sauter, finalement.
Tu t'avais...
C'est ça qui était beau.
C'est pour ça...
Excuse-moi, parce que ta question, c'était vraiment
un fil de l'humour. C'est vrai, c'est ça qui était beau. Mais, excuse-moi, parce que ta question, c'était vraiment
un fil de l'humour.
C'est vrai, c'était ça ma question.
Oui, au début.
Mais suite à ça,
je m'en suis sorti, mais ça a quand même été
petit pas par petit pas.
Un soir, je descendais à la Côte-du-Royal, Alma.
J'ai entendu, au bord de la Rose,
au deuxième étage, des gens qui riaient.
Je suis entré là, une place comme ici,
une patinoire
d'improvisation.
Et là, j'ai vu tout le monde déconner.
Puis j'ai dit, ça, ça me ressemblait
à ce que j'étais au campus.
J'ai demandé, il s'appelait Marcel Pomelo.
Je lui ai dit, je peux-tu s'embarquer?
Il m'a pogné un T-shirt. Ah oui, embarque.
Mais moi, je faisais pas d'impro rien.
J'étais en finance.
Et là, moi, tout le monde fait d'impro rien. J'étais en finance. Ah, c'est ça.
Et là, moi, tout le monde fait une impro.
Il y avait déjà une impro d'établi.
Moi, je monte, puis je commence à parler de mon grand-père.
Mais aucun rapport avec l'impro, tu sais.
Fait que quand je suis sorti, on me disait,
c'est parce que c'est pas le même que ça marche.
Il y a une histoire.
Fait qu'à chaque fois, j'embarquais.
Bonjour, M. Leduc, bienvenue à la bibliothèque.
C'est pas mon grand-père, là.
Mais c'est exactement ça que je faisais.
Fait que maintenant, ils ont dit,'on allait faire un affaire.
Quand c'est une personne par équipe,
entre sur scène et raconte quelque chose de ton grand-père.
Quand c'est une personne par équipe,
le sujet, ça me rappelle un affaire.
Moi, j'en ai fait un de mon ami.
Les gens riaient.
Je suis devenu un des meilleurs joueurs d'impro
de cette période-là.
J'aimais tellement ça de l'impro.
De voir le monde rire, ça me sortait de mon trou.
Puis j'ai décidé...
Puis il y a des gens, pour le dire,
Joseph Singelet, le metteur en scène.
Oui, oui, oui.
Jean Godin, qui était son chum,
après un match de l'impro, je ne les connaissais pas.
Ils m'ont dit, toi, il faut que tu fasses du théâtre.
Comment ça? Tu as vu ça?
Sur la partie noire, tu es trop hot.
Il faut que tu fasses du théâtre.
Puis j'ai dit, OK.
Puis on te propose le premier rôle
dans une pièce qui commence l'été prochain. Puis ma seule question, c'était, c'es trop hot, faut que tu fasses du théâtre. Puis j'ai dit, OK. Puis on te propose le premier rôle dans une pièce
qui commence l'été prochain.
Puis ma seule question, c'était, c'était à quelle heure le show?
Ils m'ont dit, 8 heures. Ah, c'est parfait,
moi je finis en finance à 5 heures, fais-moi être correct pour aller au jour.
Et quand j'ai fait
les premières réunions, j'ai compris que c'était ça
ma vie. Puis j'ai laissé tomber
la job, puis j'ai commencé à faire du théâtre
à 10 piastres par soir,
65 représentations dans l'été pour un gros revenu de 650$ pour l'été au complet.
C'est comme ce que je faisais dans une semaine en finances, mais je n'ai jamais arrêté et ça fait 36 ans cette année.
Puis au début, toi quand tu as commencé à faire des monologues, au début, les premières fois que je t'ai vu c'était en IA Tremblay comme tout le monde.
Tu faisais-tu des monologues aussi entre ça ou c'était juste du IA Tremblay au début?
Non, c'était juste du IA Tremblay.
Au début, avant IA, il y avait les Lundi D.A. à Montréal.
Mais avant que ça passe à la TV, personne, sauf les gens de Montréal,
ne savait c'était quoi les Lundi D.A. avec Ding et Dong.
Et toi, tu es encore…
Moi, je suis encore dans ma région.
Et il y a une fille, une de mes amies qui vivait à Montréal,
Louise Deschaines.
Jamais je ne sais si c'était Deschaines ou Deschaines,
en tout cas.
Louise, tu es moi, Deschaines ou Deschaines,
bonne amie.
Elle m'appelle de Montréal.
Elle dit, Michel, il faut que tu t'en viennes à Montréal.
Il y a un club sur l'avenue du parc
qui s'appelle le Club Soda.
Il y a deux gars bien en peau de vache
qui sont drôles en crèche.
Il y a du monde qui ont huit minutes.
Ils montent sur cinq.
Ils ont huit minutes pour faire rire le monde. Sinon, ils écartent l'ISDA. Elle dit, il y a du monde qui ont huit minutes, ils montent sur cinq, puis ils ont huit minutes pour faire rire
le monde, sinon ils écadissent dehors.
Elle dit, toi, t'es drôle, il faut que tu viennes. Je dis, c'est quoi ça?
C'est des affaires de gilets mouillés, c'est quoi?
Deux gants bien en peau de vache dans un bar.
Je dis, je sais m'en aller faire là. Non, non, il faut que tu y ailles.
Elle me donne le nom
de Louise Richer
que j'appelle, puis là, il y avait les auditions dans la semaine.
Je dis, moi, je ne peux pas parce que je travaille en finance.
Elle dit, bien, écoute, tu pourrais peut-être venir en fin de semaine prochaine. J'appelle. Il y avait des auditions dans la semaine. Je ne peux pas parce que je travaille en finance.
Elle me dit, écoute,
tu pourrais peut-être venir en fin de semaine prochaine.
Elle me donne l'adresse sur rue Delormier.
J'ai débarqué sur rue Delormier,
mais je n'ai rien préparé. Je fais de l'impro.
Je connais la porte, la porte ouvre.
Qui est-ce qu'il y a là? Claude Meunier.
Moi, je ne connaissais pas Dignes-Doncs,
mais Paul et Paul, je savais c'était quoi. Je me disais, non, c'est quoi ça?
Claude Meunier,
Serge Thériault,
Jacques Grisé.
Il était script-éditeur.
Qui était le « et » de Paul et Paul.
Là, je m'assois à table.
Tout le monde qui allait aux auditions avait un numéro de préparé.
Moi, je m'assois.
Normalement, ils m'auraient dit dans cinq minutes,
fais-nous ton numéro, mais ils n'ont pas le temps.
Ils m'ont dit, t'aimes-tu ça Montréal?
Non, pas moi, mais mon frère. Il est ven. Ils m'ont dit, t'aimes-tu ça Montréal? T'es-tu venu souvent?
Non, pas moi, mais mon frère, alors que je n'ai pas de frère.
Il est venu suivre un cours d'électronique de 3 ans.
Il l'a fait en 2 semaines.
Il a inventé les frigidaires de bronzage.
Un estafé qui avait ni cul ni tête.
Et là, tu as Serge Thériault qui est mort de rire.
Tu as le tour de l'unique qui me regarde de même.
Et là, au bout de 10 minutes de radotage de n'importe quoi,
je dis, c'est bien le fun, mais moi, il faut que je redescende. Je suiscende, je continue ma lève, j'ouvre la porte et je pars courir sur la rue. »
Le lendemain, j'ai fait « Qu'est-ce que je fais là? » Le lendemain, Louise Richer m'appelle, elle dit « Michel, oui, t'es parti un peu vite hier. »
Je dis « Écoute, j'espère. » Je dis « Je savais pas que j'allais être face à face avec Paul Épaule, moi. »
Elle dit « Écoute, je voulais savoir, ton affaire, ton frère, le frigidaire de bons âges, c'est-tu vrai? »
« Ben non, c'est pas vrai, je fais de l'impro, j'ai dit n'importe quoi. » âges, c'est-tu vrai? Ben non, c'est pas vrai.
Je fais de l'impro, je lui ai dit n'importe quoi.
Ah, c'est Claude Meunier qui va être content de savoir ça.
J'ai dit, pourquoi?
Elle dit, Serge Thériault disait, c'est un numéro.
Claude Meunier disait, non, c'est un fou.
C'est-tu vrai?
Et ça a été vraiment le début-début,
parce que tout de suite, la semaine d'après,
ils m'ont invité au lundi d'A.
Et j'ai commencé, alors là, ils m'ont dit, OK, bien, tu viens au lundi d'A la semaine prochaine.
Le lundi suivant, je suis dans la salle l'après-midi, l'autre monnaie vient me voir, elle dit, je suis vraiment rassuré.
Elle dit, tu m'as eu, parce que vraiment, je me disais, c'est un fou, nanana.
Elle dit, tu vas nous faire ton affaire de bons âges à soir, ton...
Non, comment ça, mais c'est de l'impro, tu répètes pas une impro, c'est pas une écriture, c'est de l'improvisation.
Je serais même pas capable de te le faire à part de mon frère
avait inventé, il dit t'en rappelles pas
mais qu'est-ce que tu vas faire, ben je vais faire d'autres choses
je comprends pas
ben il dit regarde, il dit les gens se préparent
des mois à l'avance, il fait les heures
ben je dis moi je fais pas ça, ce qu'on va faire
tu vas dire, j'aimerais vous présenter
ça dure combien de temps, 8 minutes
il dit, maintenant j'aimerais vous présenter
Michel Barret de Chkoutimi
qui va nous parler de...
Puis moi, le « de », ça va être mon sujet d'impro de huit minutes. »
« Voyons donc, ça n'a pas de bon sens. »
« Si jamais le sujet ne fait pas de mon affaire,
si le sujet ne fait pas de mon affaire,
moi, je verrai ça en char. »
« Comment ça? »
« Parce que moi, je connais les chars
et je peux en parler pendant longtemps. »
« Fais donc ça. Parle de char à la place. »
Et c'est devenu mon premier numéro
qui s'appelait Michel Racing Barrette,
qui était un gars qui courait pour Stout Baker,
qui avait un Duster qui était tellement jacké
que c'était plus facile de regarder par le trou
ouvrant que par la vitre de l'avant.
La seule raison pour laquelle il s'attachait dans le char,
c'est qu'un char était tellement penché qu'il tombait sur le dash.
Mais j'ai improvisé ça
et c'est devenu mon premier personnage
et premier monologue.
Ta vie, c'est Netflix, en fait.
C'est quoi, ça?
Netflix.
Ça, prends ton...
Sors ton téléphone.
Non, Michel, tu connais Netflix, arrête.
C'est une joke où tu vais, Michel.
Tu connais Netflix?
Oui, oui, à New York, là.
Là, on va s'ostiner après.
T'es sérieux?
On va faire
Non je pense qu'il niaisait
Non non c'était un fou
Ah la fin de TV
De TV?
Ben ouais Netflix
Non non
J'arrive pas à savoir
si tu niaises ou pas
Pourquoi tu me parles de Netflix?
Netflix on l'explique-tu même?
J'ai chaud donc ça
Non mais c'est un site.
C'est un site de streaming.
Comme Pornhorn qui disait tantôt.
C'est un site de streaming.
Pornhorn.
De quoi?
Je connais les hot dogs steamés,
mais les streamés.
De streaming de quoi?
Ça, c'est bien cuit, je me dis.
C'est mis.
Streaming.
C'est pas du streaming?
Oui, oui. J'arrête cuit, je me dis. C'est ce que tu aimais. Streaming. C'est pas du streaming? Oui, oui.
J'arrête pas de streamer, moi.
Dans la famille, on est le même.
Nous autres, les streamers...
OK, t'es déconnecté de...
OK.
Mais veux-tu qu'on te l'explique?
Lui, il est plus tôt.
C'est-tu long?
Non, c'est-tu long?
Ça fait 45 minutes qu'il jase.
C'est-tu long?
J'ai jamais écouté autant de ma vie, sacrifice. C'est-tu long? J'ai jamais écouté autant de ma vie, sacrifice.
C'est-tu long?
Je veux que tu expliques c'est quoi Netflix.
C'est une affaire de streaming.
Du streaming, parce que tu me racontes ça, c'est bizarre.
C'est des films qui sont sur Internet.
T'appuies, t'as le film directement.
T'as pas à le télécharger.
Tu comprends ce que je veux dire?
C'est comme...
C'est le streaming.
Élico, mettons.
C'est comme Élico, mais dans ton ordi ou ta télé, partout.
Fait que Netflix, c'est...
C'est un site où tu vas dessus.
C'est comme Super Écrem, au lieu d'avoir quatre nouveautés par mois,
t'en as 60 000.
Exact.
60 000.
Mettons, t'sais.
Y'a même pas ça, 60 000.
Y'a tout, n'importe quoi qui existe, c'est là.
À peu près, t'sais.
Il est nerveux, il est nerveux. Ça va aller,'importe quoi qui existe, c'est là. À peu près. Il est nerveux.
Ça va aller.
Oui.
Dans le fond,
mettons que tu trouves
un film qui a de la hotte,
tu mets ton doigt dessus
et il apparaît.
Tu mets ton doigt dessus,
oui.
C'est ça que je fais
avec mon téléphone.
J'ai l'impression
que je suis dans
Jurassic Park
et que je suis en train de...
C'est comme si tu as pris
une machine voyager
dans le temps.
Tu payes par mois. Ça dépend de ton abonnement selon combien on en veut il ya 12 piastres 14 16 piastres et à des films illimités série limitée de tous les limites et c'est pas
le temps j'ai je suis bien occupé de nom c'est correct c'est correct que tu savais pas ce que
les mines à ses marges je suis quand même fasciné que tu ne savais pas ce que c'était. Le streaming. Ah, c'est marrant.
Je suis quand même fasciné que tu ne connaissais pas ça.
Ton fils a Netflix.
Ton fils de 14 ans, il a Netflix, j'imagine.
Il a 12.
Ça prend 14, quoi.
Non, non, non, non, mais...
Ah, c'est mignon.
C'est trop mignon.
Tes autres fils, ils ont Netflix.
Ils ne t'ont jamais parlé de Netflix.
Ils ne vivent pas à la maison.
Ils ont 34 ans, 28 ans,
puis 26 ans.
Oui, mais des fois,
j'imagine que vous voyez,
puis il dit,
ah, on avait un film sur Netflix,
as-tu vu la dernière série?
Ils se parlent pas de ça?
Non?
OK, parfait.
Sinon, on parle de char.
OK, parfait, OK.
Puis y'en a pas sur Netflix?
Y'en a pas.
Écoute le série de char.
Y'a des séries de char. Y'en vendent pas, là, sur Netflix.
Y'en vendent pas.
T'as combien de char, là?
Toi, t'en as 22, 23? Là, en ce moment, j'en vends pas là sur le site t'as combien de charles là toi t'en as 22 23
en ce moment j'en ai 22
au total dans ma vie j'en ai eu comme ça fait 5 ans que j'ai dit 163
ma blonde l'autre jour elle dit arrête de dire 163
parce que t'en as acheté en maudit dans les 5 dernières années
j'ai dit on va avoir 175 mettons au total dans ma vie
mais tu l'ai pas un coup
ben les 22 que j'ai là j'ai un gros garage comme dirait Elvis Gretton
t'as un gros garage, t'as un hangar.
Oui, c'est pas mal plus propre qu'un hangar.
Il n'y a pas de vaches qui sont crues sur le haut de mes chars.
J'enlève pas de foin, je m'assoie sur le siège.
Je pète pas des oeufs le matin avant de prendre le volant.
Ça veut dire qu'avec 23 chars,
d'où de n'avoir que tu réalises en une année,
tu sais, ah, j'ai pas pris ce char-là.
Des années. Vraiment, des véhicules, des fois, ça va au rond d'où de n'avoir que tu réalises une année, tu sais, ah, crée, j'ai pas pris cette char, là, cette année.
Vraiment, des véhicules, des fois,
ça va au rond d'huile.
C'est-à-dire que si tu laisses une vieille voiture
trop longtemps sans l'utiliser,
les, excuse-moi, les sales,
en beau français, vont sécher, l'huile
va se répandre. Quand t'arrives à une voiture, tu vois l'huile
à transmission, tu dis, ah, celle-là, comment ça t'a tant que
je l'ai pas pris, ça fait deux ans, trois ans.
Là, il faut que tu t'assortes, tu changes ça.
Idéalement, il faudrait que j'en ai moins
de dix, mais à toutes les fois,
je sais, je fais des listes, c'est trop des listes,
comment on appelle ça, ça fait qu'on colle sur les murs.
Des quoi? Des post-it?
Post-it.
Post-it.
Alors,
c'est comme ça qu'on appelle ça?
Oui, c'est ça.
Je connais peut-être pas ton Netflix,
mais les post-it, tu connais ça.
Pas si vieux, le gars.
Chris, il t'a bougé, le français?
Alors, je fais des listes de voitures
que je vendrais peut-être.
T'as combien de T-shirts?
Parce que, t'as-tu plus de charsrais peut-être. Tu as combien de T-shirts? Parce que, as-tu plus de chars
que de T-shirts?
Combien de T-shirts?
Tu sais, tu n'as pas 23 T-shirts?
Non.
C'est drôle que tu as plus de chars que de T-shirts.
Oui, mais je ne vois pas le rapport.
Non, mais je trouve juste ça drôle.
Je m'arrête un char,
je vais vraiment me rejeter un autre T-shirt.
Je trouve ça drôle d'avoir plus de
taux que de T-shirts. Je trouve ça drôle d'avoir plus de tout que de t-shirts.
J'ai plein d'affaires plus que de moins
que de charge.
Plus que de moins.
C'est quoi la voiture que tu vendrais?
C'est comme demander c'est quoi ton enfant préféré?
C'est vrai.
C'est le dernier.
Ton préféré, c'est le dernier.
Non, je ne peux pas. Mon préféré, c'est le dernier. Non, je ne peux pas.
Mon préféré, actuellement, ce serait celui,
plutôt celle, que mon fils
Martin et sa blonde, Anne-Marie,
ont eue la semaine passée.
Yes, merci!
Qui ont fait de moi un grand-père pour la première fois.
Julia.
Yes, merci, bravo!
Je suis tellement content.
Je suis tellement content.
J'ai plus de l'air comme un petit négro de même content Comme on se sent quand on est grand-papa
Vieux
C'est-tu le même feeling que quand t'es papa?
Non, complètement différent
Parce que ça vient pas avec la responsabilité
D'être parent
Ça vient juste avec le fun
Quand ça se mable à lui, il s'en va
Je vous laisse, je veux pas vous déranger plus
Au niveau de la joie Non mais vraiment puis si t'en vas, puis c'est pas grave. Je vous laisse, je veux pas vous déranger plus.
Au niveau de la joie.
Non, mais vraiment,
parce qu'il y a une espèce,
je vais tomber dans le cliché,
mais il y a vraiment une continuité.
Il y a vraiment
quelque chose
qui se garde.
Ça, c'est mon fils,
c'est sa blonde
et la petite qu'elle a,
c'est comme
l'autre génération.
J'en suis une,
il y en a une,
mon père,
mon grand-père,
ça continue comme ça.
À cause de son âge,
j'ai 62 ans, ce qui fait que une mon père, mon grand-père, ça continue comme ça à cause de son âge, j'ai 62 ans
ce qui fait que
il y a des grosses chances que pour elle
je vais vraiment être un grand-père
parce que quand elle aura 15 ans
17
j'ai connu Céline
moi j'ai sorti avec Céline
Céline Dion
c'est une imitation de René quand il ai avec Céline. Céline Dion. Céline Dion. C'est une imitation de René
quand il a rencontré Céline.
Imagine ce que je vais pouvoir dire
à cette petite-là.
Moi, Céline,
elle avait Netflix.
Elle avait Netflix.
Elle va être impressionnée,
Anastique, ton Netflix.
Mais la joie.
Je suis très fier.
La joie, la joie,
puis en même temps,
l'inquiétude,
parce que, tu sais,
ma blonde dit souvent
quand on est parent,
on arrête de dormir
le jour où on est parent,
parce que c'est pas vrai
que maintenant,
on fait « Ah, c'est correct,
ils font ce qu'ils veulent,
on s'inquiète tout le temps. »
Surtout que, tu sais,
j'ai eu une adolescence
un peu rock'n'roll,
puis j'ai pas le goût.
Heureusement, moi,
j'ai vécu mon adolescence
à une période
où c'était lousse.
J'en ai raconté souvent en show, la bière. La police nous arrêtait, c'est pas des chantillons de main, c'était des vraies bières.
« Veux-tu me donner la bouteille qu'il y a là mademoiselle, s'il te plaît? »
« C'est de l'escalot? »
« Non, c'est pas, on voit extrêmement que c'est de la bière. »
Fait que, justement, ça tombe bien.
Mettons que j'avais ma grosse bière dans le temps, j'ai 17 ans, roue dans le Camaro.
La police m'arrêtait, elle disait « Donne-moi ta bière. » « Ah, il m'en reste à moitié, donne-moi ta bière dans le temps, j'ai 17 ans, roule en Camaro, la police m'arrêtait, elle disait donne-moi ta bière, je disais ah il m'en reste à moitié, donne-moi ta bière, je lui
donnais ma bière, il avidait sur la surface, je lui disais hey tu gaspilles ma bière,
puis là il m'a redonné ma vide, je lui disais roule pas trop vite va-t'en.
Non!
Ah oui c'était comme ça.
Attends, meilleure histoire de toi, c'est quand il y a eu un contrôle, un barrage d'alcool
au volant, ça je veux que tu racontes, ça c'est hallucinant.
Parce qu'il y a une caméra là.
Ouais mais tu l'as raconté en show?
Non.
Ah non?
Pas celle-là.
Ah, ça fait que tu me l'as contée...
On oublie les 15 dernières secondes qui viennent de se passer.
OK, on a oublié.
C'est quoi qui est arrivé?
Non, non, il n'y a rien arrivé.
Attends, on va...
Peux-tu donner...
OK, je vais le dire.
Non, on oublie.
OK, je vais le compter.
De toute façon, c'est fini.
Moi, je dis que c'est des affaires qui sont...
C'est à notre époque.
Oui, on avait le droit dans le temps. Oui, mais dans ce temps... Non, mais c'est vrai. Mais ce que je vais te compter, on'est une autre époque. On avait le droit dans le temps.
Ce que je vais te compter,
on n'avait plus le droit.
C'est une histoire.
C'est l'hiver passé.
L'histoire commence.
Ma petite fille venait de venir au monde.
C'est mardi passé.
C'est une époque où ils ont commencé
à faire des commerciaux.
Pas des commerciaux, pas des commerciaux,
mais des pubs, des messages d'intérêt public
sur l'alcool, le volant, etc.
On parle de ça il y a quand même
plus de 20 ans.
Et il y a un pont entre deux villes
et moi je vais traverser le pont
et j'arrive d'un party et je suis un peu comme ça.
Un peu beaucoup, je suis plutôt comme ça.
Et là, sur le pont,
paf, barrage policier.
Oh non, je suis fait.
Je suis fait, c'est fini.
Barrage policier, je ne peux pas virer de bord.
Et là, il y a une voiture.
Les policiers parlent à quelqu'un. Il y a une voiture derrière.
Moi, je suis derrière. C'est l'été.
Mettons, il est 1h du matin.
Qu'est-ce que je fais? Il fait noir.
Ma vitre est baissée.
De l'intérieur de ma voiture, je crie,
« Monsieur l'agent, c'est-tu un barrage pour la boisson, ça? »
Là, je vois les deux policiers qui font,
« Lui, il est chaud. »
On aurait Jean Terbonne sur le pont.
Et là, les deux policiers s'en viennent,
pensant trouver le gars chaud.
Mais moi, je passe de « Monsieur l'agent »,
et quand ils s'approchent de moi,
j'ai à excuser les gars.
C'était trop tentant de faire de la joke.
Mais j'ai dit, emprunez-vous des fois qu'ils sont chauds de main.
Il commence à me raconter des histoires
de gars qui ouvrent la porte, qui tombent à terre,
plein d'affaires.
T'es chaud raide.
Je suis chaud raide.
Mais je suis pas de parler de même à parler comme ça.
Ah oui, ok.
Il me compte des histoires.
T'étais-tu connu à l'époque?
Oui, j'étais...
Je commençais à être connu pas mal.
Et là, les policiers,
il s'aperçoit qu'il retarde le stock
parce qu'il me compte plein d'histoires.
Je ne veux pas retarder votre soirée.
Pas de problème.
Bonne soirée, M. Barrette.
Bye.
Non, non, applaudissez pas ça.
Applaudissez, applaudissez.
Ah ouais.
Ça, c'est une.
La deuxième est aussi impressionnante.
Laquelle?
Il faut pas se casser le punch,
mais il y a un barrage,
puis tu changes de siège.
C'est pas toi, ça?
Non, c'est trop compliqué à expliquer.
C'est trop compliqué. Ah bon? OK, parfait.
Il va être 11h, ils vont faire...
C'est quoi, ça?
On parle des polices dans le temps.
Avant de la Sûreté du Québec, ça s'appelait la police provinciale.
Ce que je vois, vous comptez là, c'est un sur un million.
Mais j'avais un chum
qui était dans les polices provinciales.
Quand j'avais, mettons, 18-19 ans,
il avait, mettons, mi-vingtaine. Il était policier.
Il venait nous chercher, mon meilleur chum et moi.
Et là, on se sortait de la ville,
on arrêtait au village suivant,
on arrêtait à l'arrière des piscines, on s'est acheté une caisse de 24,
pis on mettait la caisse de 24 dans le char de police,
pis on en a fait de la patrouille.
Les autres, on était deux en arrière, on avait l'air à des...
deux gars qui venaient de se faire arrêter, pis lui, il était habillé en police en avant.
Pis on buvait tous les trois.
Je l'ai vu arrêter du monde moins chaud que lui.
Man, t'as tellement d'histoires.
Et celle avec les motards, quand tu faisais des randonnées de moto,
tu te rappelles de ça? Quand? Tu faisais des randonnées,
des road trips avec des policiers.
Oui, mais l'histoire, ça se compte bien.
C'est que j'ai fait pendant 10 ans la randonnée
du Harfan. C'est-à-dire la randonnée du Harfan,
c'est 250 policiers de la GRC, surtout du Québec,
qui font une fois par année une randonnée
pour amortir des fonds pour leur fondation.
Alors, au bout de 10 ans, à la fin de chaque randonnée,
je faisais un bout de spectacle.
Je leur remercie.
Ce soir-là, je suis sur scène.
10 ans plus tard, j'écoutais la gang.
Ça fait 10 ans que je roule avec vous autres,
250 policiers, mais cette année, c'est la dernière année.
Ils m'ont dit, pourquoi tu n'aimes pas ça?
J'adore ça.
Ils m'ont dit, pourquoi tu vends ton Harley?
Non, je garde mon Harley. Ils m'ont dit, pourquoi tu ne veux plus rou pas ça? J'adore ça. Ils m'ont dit, pourquoi, tu vends ton Harley? Non, je garde mon Harley.
Ils m'ont dit, pourquoi, tu veux plus rouler avec nous autres?
J'ai dit, ça passe, ça fait 10 ans que je roule avec vous autres,
et je suis entouré de 250 de police,
et j'ai jamais eu de permis de moto.
Là, ils m'ont fait, c'est pas vrai.
J'ai sorti mon permis, ils m'ont dit, c'est pas sérieux.
Là, j'arrête, parce que s'il fallait,
je me plante. Mettons, je passe dans le journal,
Michel Barrette, un accident de moto
entouré de 250 polices.
Et by the way, il n'avait pas de permis.
Mais qui te l'aurait demandé? T'es avec eux?
Ben non, mais justement, il n'y a pas un qui a pensé me le demander.
Ben justement, c'est ça?
Oui, mais s'il arrive un incident...
Ah oui, tu le demandes, oui.
Au Nouvel, le soir, là, tu sais.
Ouais, 250 polices.
On n'a pas checké, on n'y a pas pensé.
Mais ça...
Chacun leur tour.
Mais tu as encore une moto?
Oui, j'en ai plusieurs.
T'as le permis maintenant?
Hein?
T'as le permis?
Ouais, ouais.
Non, mais sérieux, je l'ai
parce que ma blonde n'en pouvait plus de m'avoir.
Tu sais, ça fait neuf fois que je fais la route sur le 66.
J'arrête pas de me promener partout aux États-Unis en moto.
Austin, tu n'as pas vraiment besoin de permis
parce que tu peux leur faire à croire que... Tu sais, tu fais comme... Non, non, ça, ça veut dire que j'ai le droit de me promener en basic.-Unis en moto. Au système, tu n'as pas vraiment besoin de permis parce que tu peux leur faire croire que...
Tu fais comme...
Non, ça, ça veut dire que j'ai le droit de me promener en basic.
Oui, non.
En fait, tu peux faire ça.
Oui, mais mettons que tu as un accident,
tu as n'importe quoi.
Il y a un problème.
C'est clair.
Ils vont rentrer dans leur div,
ils vont parler à quelqu'un au Québec.
Il n'y a pas le droit.
Ma blonde, je m'en rends dans la Californie
avec mon fils, Martin, qui avait 18 ans,
qui, lui, n'avait pas de permis de moto
et qui faisait du motocross extrême
qui avait jamais roulé sur la route
tu es capable de lever 40 pieds dans un an
tu es capable de rester sur la terre un bout
là ma femme elle se dit
t'as pas d'allure, t'es un mauvais exemple pour les enfants
tu pars avec ton fils qui a 18 ans en moto
pour la Californie, vous avez pas de permis l'un ni l'autre
elle se dit là moi je reviens il faut se parler
on a fait la Californie et on est revenu
elle l'a récapoté, elle veut dire que tu buvais dans le char.
Ça, ça va être le fun.
Non, mais à cet âge-là, elle était même pas née.
Mais...
Oui.
Parce que ce que je te raconte là, je réalise que t'es en 75
pis elle est née en 75.
Mais qu'est-ce que j'ai joué, c'est ça.
Fait que maintenant elle m'a convaincu.
Elle dit mon amour, va chercher ton permis.
Fait que je suis allé suivre le cours.
Elle a le dos au sort jaune-orange,
sur le dos de le X de même,
d'une cour de centre d'achat à Saint-Hyacinthe.
Elle me fait, elle me promenait,
t'allez vous bien, ça fait 40 ans que je fais de la moto.
Assis sur ma moto, sur le nœud,
t'as qu'un innocent qui me tenait par l'aile d'en arrière
pour me montrer l'équilibre.
Tu sais, il me poussait dans la cour du centre d'achat.
Il dit, veux-tu que je parte,
je vais te faire un wheelie pour te montrer
que je n'ai pas besoin de ton équilibre.
Je me suis laissé pousser à la barbe.
J'avais un full face avec une visière noire
pour que personne ne me voit.
J'ai fait tout le cours.
Quand je suis arrivé à la fin,
il restait juste l'examen final.
Je suis allé à Saint-Hyacinthe encore.
J'arrive là, le gars qui va me juger,
je le regarde, je lui dis,
« Alors, je gâteux, 25 ans.
Est-ce que tu as 27 ans, si tu as de la moto? »
Il me dit, « Ça fait 6 ans. » « T'as 25 ans.» «Est-ce que tu commences à 7 ans à faire de la moto?» «Fais 6 ans.»
«T'as 25 ans, tu vas venir me dire à moi, le vieux bonhomme,
si je suis capable ou si j'ai le droit de faire de la moto ou pas,
bye, on va chez nous.»
J'arrive chez nous, «T'as-tu passé?»
«Non, je vais t'envoyer chier.»
«T'es un flou, vas-y me dire à moi.»
«Mon amour, pisse ton orgueil.»
«Pense-tu que je vais réussir?»
J'ai encore roulé 2-3 ans sans permis.
Ma femme m'a dit «Là, ça n'a pas de bon sens, tu ne sors pas encore à chaud.» «Oui, je ne sais pas quoi pense-tu que je vais réussir de... » J'ai encore roulé deux ou trois ans sans permis. À un moment donné, ma femme m'a dit,
« Là, ça n'a pas de bon sens. Tu ne sors pas encore.
Ok, je ne sais pas quoi. Veux-tu... » J'ai rappelé à l'école. Ils ont fait un petit rafraîchissement.
Je suis retourné. Il y a une madame, cette fois-là,
de mon âge. Elle me voit faire les niaiseries
et les comptes. Je lui ai dit, « Faites la moto. »
« Oui, ça fait 40 ans que j'en fais, madame. »
Elle m'a dit, « Vous avez perdu votre permis. » « Non, je ne l'ai jamais eu. »
Elle dit, « Écoutez, ils te suivent maintenant.
Ils sont dans un taxi. »
Une oreillette, oui.
« Ils roulent à gauche. »
Elle m'a dit, « Stationnez-vous. »
Je suis stationné.
Elle m'a dit, « Venez-vous au bureau.
Vous avez votre permis. »
Je l'ai maintenant, mais je trouve ça un peu plate.
Parce que quand je roulais,
il y avait une police en dehors de moi.
Le stress, c'est le fun.
Il ne l'a plus.
T'es-tu arrivé...
Comme toi, tu es plus jeune, mais en même temps, tu es né en France. Le stress est le fun. Il ne l'a plus, j'haïs ça. T'es-tu arrivé... Moi, pour ramener...
Comme toi, t'es plus jeune,
mais en même temps, t'es né en France.
Fait que le thrill d'une coupe de bière dans le corps...
On a des flics en France.
Mais le thrill d'une coupe de bière dans le corps,
tu chauffes tout le temps mieux
parce que t'es stressé.
Fait que tu suis la limite.
C'est raison.
C'est raison.
C'est vrai, Anastas.
Moi, je disais, je roule pas trop vite, je veux pas répandre ma bière.
Non, mais c'est vrai.
Je dis pas sur rep,
mais chaud d'air, t'es...
Il y a chaud d'air, chaud d'être,
chaud, c'est ça.
Chaud d'air, c'est chaud, mais chaud d'être, c'est plus chaud.
T'as chaud d'air, chaud d'être, pis chaud.
C'est quoi la différence? Chaud d'air, t'es pompette?
Chaud d'air, t'es pompette. Chaud d'être. Chaud d'être, t'es pas mal pompette. Chaud, chaud, t'as chaudaille, chaudette, pis chaud C'est quoi la différence? Chaudaille, t'es pompette Chaudette, t'es pas mal pompette
T'es chaud, chaud, t'es chaud
T'es chaud
C'est le même que ça, pas.08
Ça devrait être chaudaille, chaudette, chaud
Mais c'est sûr, j'étais juste chaudaille
Non, il était chaudette
T'sais, moi à ce temps, je prends
Admettons, quand je chauffe, je prends même pas une bière
Mais quand je roule sur l'autoroute
non c'est juste je chauffe plus
je me fais donner des livres
ou je prends un Uber mais Chris va falloir
lui expliquer c'est quoi Uber
je sais pas si tu parles du même
mais si c'est Uber Hobbiton je le connais très bien
mais moi ma blonde aussitôt qu'on roule
sur l'autoroute après 10 heures le soir,
aussitôt qu'il y a quelqu'un qui roule à la vitesse, tu sais, à 100 kilomètres,
je fais, ce gars-là, il est clairement chaud.
Mais je suis sûr qu'il est poli.
C'est sûr.
C'est sûr.
Hey, tu te souviens de la bière sans alcool?
Tu sais, j'ai été un bout de temps là-dessus.
Moi, ça fait 21 ans que je ne prends plus de bière,
mais dans la période où j'en prends encore,
je suis là qu'un peu. Fait que je ne bois pas de bière sans alcool. Tu ne bois pas de bière? Tu bois juste, ça fait 21 ans que je ne prends plus de bière, mais dans la période où j'en prends encore, je suis là qu'un peu.
Tu ne bois pas de bière, tu bois juste de fard?
Non, je ne bois pas de fard.
Tu ne bois plus d'alcool?
Non, je bois du vin blanc.
C'est une autre affaire.
La bière, c'était où c'est qu'on met le feu.
Une bière, une ou douze.
Où c'est qu'on met le feu?
Où c'est qu'on met le feu?
Ça veut dire quoi?
Vous n'êtes pas de même, vous autres.
Où c'est qu'on met le feu? Où c'est qu'on met le feu? Ça veut dire quoi? Vous êtes pas de même, vous autres? Vous savez qu'on met le feu?
Vous savez qu'on met le feu?
Ça veut dire quoi?
Vous savez qu'on met le feu?
Ça veut dire quoi?
Ben, c'est l'expression pour dire...
On a du fun, je sais pas.
Les jeunes, vous êtes plus comme ça, vous autres, non?
Vous savez qu'on met le feu?
Il est pas sorti de 1984.
OK, on sait qu'on met le feu. On disait ça avant?
Moi, je pensais que ça voulait dire
que ça allait mal virer.
Non, ça vit tout le temps bien.
Tu sais, une bière...
Je m'embarque.
Si tu ouvres une bouteille de vin,
quand elle est vide, tu sais que ta bouteille est vide.
Une bière, ça fait-tu 8?
Dans le temps, je te parle.
Ou 2 ou 15.
Ce n'était pas la même affaire.
C'est dur de jauger chaudaille chaudette chaud à bière
au vin ça va mieux
mais c'était pas ça le sujet
il y a pas vraiment de sujet depuis tout à l'heure
mais ok
j'ai pas vécu
j'ai l'air à faire l'éloge de ce période là
mais en même temps
je suis content que ça allait changer
parce que j'ai des fils,
puis je suis bien content de savoir qu'ils le font ou pas,
puis je suis le premier à dire, « Hey, Martin, non, non,
je suis correct, grand-joueur, tu sais. » Mais
je suis content d'avoir vécu ce période-là, qui était full
délinquant, mais on a eu du fun. Ça n'a pas
de bon sens, là. Zéro bon sens. Tu sais,
personne attachée dans le char, vous savez
tout ça, mais, tu sais, mettons, venir avec
mon oncle Jacques, le matin, le jojo était assis
à côté, puis on descend en Tchoukoutimi par le mât, il y a une tempête de neige, puis il est tellement chaud qu'il ne voit rien, puis elle a fait sa avec mon oncle Jacques, le matin, le jojo est assis à côté, puis on descend, tu écoutes
une tempête de neige, puis il est tellement chaud
qu'il voit rien, puis elle a fait sa main de l'aimer,
puis elle est à côté, puis elle ramène le char du bon bord,
puis elle ramène le char.
Parce qu'elle peut pas être ici, elle peut pas conduire,
il aurait pas nié neuf, il y a pas un neuf qui peut pas conduire.
Fait que c'était, tu sais,
c'est folklorique, mais c'est
tel fun. Mais un gachot,
ça reste drôle, ça reste drôle de voir un gachot, moi ça me ferait rire. Un gachot, moi je trouve ça très drôle. Mais des fois c'est folklorique, mais c'est le fun. Mais un gachot, ça reste drôle. Ça reste drôle de voir un gachot.
Moi, ça me fait rire.
Un gachot, moi, je trouve ça très drôle.
Mais des fois, c'est pathétique.
Écoute, oui.
Jamais.
Jamais.
Une histoire qui m'est arrivée,
je suis dans le Sud, il y a un mois, OK?
Je suis avec les deux frères,
Éric et Sonny Caouette.
On est dans le hall de l'hôtel
et on joue un jeu de dé.
Avec les deux frères?
Les deux frères.
C'est qui, les deux frères?
Un groupe de musique.
OK.
OK, moi, le groupe...
Ça je connais ça!
Les deux gars de Chubby qui font...
Les deux Chubby... Les nouveaux Kang!
Les Chubby Kang!
C'est pas les mêmes!
Deux anciens lutteurs, tu connais les deux frères?
J'en ai un fin, ces gars-là, par exemple.
J'en connais pas, là, mais...
Fait qu'on est dans le sud, OK?
Moi, j'en ai, comme je les insultais, je les ai pas.
Mais c'est parce que quand t'as dit les deux frères,
t'as dit leur nom de famille tout de suite,
pis j'ai fait, Chris, sais-tu,
ils parlent soit de tes amis à toi ou mes amis à moi,
pis on avait les deux le regard vide.
Moi, j'ai pas de frère.
OK.
Fait que là, on est dans le sud, et On joue dans les halles de l'hôtel.
Il y a plusieurs tables.
Il y a une quinzaine de tables.
On joue la plus proche de dehors.
On joue un jeu de dés.
On voit qu'il y a un gars chaud à une table.
On sait qu'il est chaud parce qu'il manque un soulier.
Il dort avec la bave sur le côté.
C'est un bon indice.
On joue.
Après 20 minutes, il se lève.
Il y avait Eric, un des deux frères,
qui est debout à côté de nous, qui nous jase.
Et lui, il arrive à côté, il arrive à côté comme ça et il commence à se pisser dessus.
Oh!
Eric...
T'as show dead, show die, show pis se pisser dessus.
Pisser dessus.
Et là, il se pisse dessus et Eric, on comprend pas qu'il est chaud,
fait qu'il fait « Hey, qu'est-ce que tu fais là? »
Première réaction, il était en train de me pisser dessus.
Mais tu vois que le gars, walking dead, il dort comme ça et il se pisseisse dessus, et là nous on se lève, et il y a un malaise,
il y a un énorme malaise, il y a un gars qui se pisse dessus
devant nous.
Non mais t'as pas de référent
de comment réagir à ça.
Fait que là on se lève, et on recule, il y a un gros malaise,
et on se lève, et là, on se dit, il va arrêter,
il va revenir à lui, il baisse son pantalon.
Oh! Est-ce que caca?
Non, non, non!
C'est ça!
Oh!
As-tu caca?
Non, non.
C'est ça.
Je vais me réveiller à un moment donné.
Il baisse son pantalon, Mike,
et il se met à pisser sur la table.
Non, non, non, j'invente rien.
Ça lui donnait plus d'angle.
Ça lui donnait plus d'angle.
Et là, on se recule.
Il pisse sur la table.
Il pisse, il pisse, il pisse.
Et là, il termine. Et là, il tombe à genoux sur la sur la table. Il pisse, il pisse, il pisse. Et là, il termine.
Et là, il tombe à genoux sur la table.
Dans sa pisse?
Si, si.
Dans sa pisse, oui, dans sa pisse.
Donc, le chat est encore à demi-cuisse.
Il tombe.
Il se met en position racabissique.
Tu sais, quand tu te... Oui.
Il reste là 15 secondes.
Et ensuite, paf!
Il tombe sur le côté et s'endort.
Le cul à l'air.
Le cul à l'air.
La table est en pisse. Ça aurait dû y rentrer une banane dans le cul. Puis là,. Le cul à l'air. Il attend la peine de pisser.
Ça aurait dû rentrer une banane dans le cul.
Il va apprendre à boire.
Et là, moi, une seconde, je me mets à sa place
et je me dis, qu'est-ce qu'il a vu?
Qu'est-ce que dans sa tête de gachot?
Il s'est levé, il a dit, j'ai envie de pisser, ça c'est sûr.
Mon cerveau me le dit.
Mais qu'est-ce qu'il voyait?
Ouais, m'aller dehors, ça a l'air fun.
Oh Christ, ça commence à couler, je suis dilaté à quatre.
Ma mare était ici, ça coule.
Je perds mes os et il baisse et lui, sûrement...
Je perds mes os.
Et sûrement que c'est un buisson, là.
Un buisson qui parle puis qui bouge avec des gens.
Mais il se met à pisser là.
Et après, il se dit,
je vais m'endormir dans ma pisse.
À quel point t'es chaud?
Qu'est-ce que tu pensais? Parce que moi, là,
j'ai pas jamais vécu ça, mais...
J'ai... J'ai vécu ça
à Jasson.
La table d'un côté, Mata.
Non, mais moi, j'ai déjà, un moment donné,
dans le temps que j'étais jeune, jeune, jeune,
j'avais couché chez une fille,
puis je m'étais levé dans la nuit pour aller aux toilettes,
pisser, puis j'avais réalisé que j'étais pas aux toilettes
quand j'entendais la pisse sur du bois.
C'est rare en bois, c'est rare en scène.
Je suis pas mal sûr que je suis dans la mauvaise pisse.
Je l'ai resserré.
J'ai juste arrêté de pisser.
Je n'ai jamais rien dit.
Je sais que j'ai pissé sur une table.
J'imagine.
Il peut plus être une chaise. rien dit, je sais pas. Je sais que j'ai poussé sur une table, j'imagine, mais plus
une chaise.
Je me rappelle d'avoir
levé comme un coussin.
Fait que je dois avoir levé
un coussin. Mais à quel point t'es endormi
pour comprendre un coussin et une bolte?
C'est un mix d'endormi
pis sourède.
C'est rare que
tu te couches 100% à jeun, tu te lèves pis je suis en train de pousser sur une chaise. Tu sais que ça m'est rare que tu te couches 100% jeune, tu te lèves et tu te dis « Oh Christ, je suis en train de pousser sur une chaise ».
C'est ça que ça m'est arrivé. Moi maintenant, j'étais beaucoup somnambule quand j'étais jeune.
On est parti de la haute finance, on est rendu dans la piste, on s'entend.
Je somnambule. À un moment donné, je me lève la nuit, j'ai peut-être 14-15 ans et je rêve que je suis en train de pisser au milieu de ma chambre. Tu sais quand tu as tellement envie
que ton cerveau se lève.
Pardon, excuse-moi. Et là, je me lève
et je réalise que je pense, je rêve
que je suis en train de pisser au milieu de ma chambre
jusqu'à la fin et que je me recouche.
Et le lendemain, il y avait bien une flaque de pisse
dans ma chambre.
Le dégoût des gens dans les yeux.
Parce que je suis somnambule.
Je ne comprends pas pourquoi dans ton rêve,
tu pissais au milieu de ta chambre
et tu trouvais ça normal.
C'était clairement juste pas un rêve.
Mais Mike, il y a beaucoup de choses somnambules
que je... Bizarre.
Écoute, un jour, je suis en Jamaïque.
Je dors avec un ami.
On est à l'hôtel.
On est au septième étage.
Et à un moment donné, j'ouvre les yeux
et je crois qu'il y a de l'eau
qui rentre dans la chambre.
Je crois que l'eau est en train de...
La chambre est en train de se remplir d'eau.
Fait que je me lève
et je commence à tirer le lit.
Mon chum, mon chum, il est mis à dire, qu'est-ce que tu fais là?
Ben, il y a de l'eau, il y a de l'eau qui rentre dans la chambre.
Et là, je me réveille. Tu sais, comme messe-mère, là.
Vous revenez à vous, vous... Et là, je fais,
Chris, qu'est-ce que je fais là? Et là, j'ai honte.
Et je me dis, même couché, il aura oublié demain.
Me couche, mais Chris, il a jamais oublié.
C'est peut-être pour ça que messe-mère
dit tout le temps, vous allez vous en rappeler, vous allez être f oublié. C'est peut-être pour ça que mes amis disent tout le temps,
vous allez vous en rappeler, vous allez être fiers de vous.
C'est ça, vous allez être fiers de vous.
T'es jamais fier.
T'es jamais fier.
Écoute, un jour, on est en Espagne,
je me lève dans le couloir, il est 3h du matin,
avec mon drap en Jules César.
Tu sais, pour Jules César?
Et il y a mon cousin qui arrive d'une soirée de 3h du matin,
et je le crois, je dis, il est où le photographe?
Il me dit, quel photographe?
Ben, le photographe pour la séance photo.
Je suis habillé en Jules César, j'ai une séance photo.
Et là, il rentre dans mon jeu.
Il est parti. Ah, fuck, il est parti.
Et je suis rentré me coucher.
Et le lendemain, il avait pas oublié non plus mon cousin.
C'est César!
Et c'est malaisant. C'est malaisant pour vrai, des fois.
Et là, t'en fais-tu encore?
Maintenant, je vais peut-être parler, mais après une ou deux secondes, je me réveille. C'est-à-dire que c'est malaisant. C'est malaisant pour vrai, des fois. Puis là, t'en fais-tu encore? Maintenant, je vais peut-être parler,
mais après une ou deux secondes, je me réveille.
C'est-à-dire que c'est plus long.
OK.
Avant, je pouvais lever, allumer l'eau
et repartir me coucher.
Tu vois le genre?
D'ailleurs, ton père a une histoire là-dessus, Mike.
Tu m'avais raconté que ton père
était parti un jour en moto à sa job.
Mon père a pas de moto.
Il est pas somnambule.
C'est pas toi?
Non. Ça va être moi d'abord. Ah, c'est sûrule. C'est pas toi? Non.
Ça va être moi d'abord.
Ah, c'est sûr que c'était toi, Mike?
Non.
Ben oui, t'as vu?
Il y a une voix qui a dit...
Ben oui, tu nous as raconté ça?
Non, non, non.
C'est-tu le père de Marie?
Non.
Non.
Mais c'est qui?
J'ai aucune idée.
Je sais même pas c'est quoi l'histoire.
C'est un gars...
Il faut que je devine.
C'est un gars qui était tellement somnambule,
il se rendait à son travail en moto.
Oh shit, non.
Et il signait le papier d'entrée à la guérite.
Il rentrait, il revenait.
Non, mais as-tu le goût d'être dans...
Celui-là, tu roules avec un gars en arrière de toi
qui roule en moto, somnambule.
Qui dort.
Puis imagine sa job.
S'il est capable d'arriver,
signer, commencer à travailler,
somnambule,
comment sa job est facile.
Que ta barnaque remplace-le par un robot. Où est-ce que... somnambule comment sa job est facile. Que?
Tabarnak!
Remplace-le par un robot!
On peut pas mettre des Mexicains à sa place!
C'est une joke un peu raciste.
Il y allait la nuit, en fait.
Il y allait la nuit, il rentrait, il ressortait.
Et quand il revenait le lendemain matin...
Tout est fait. Fait qu'il retournait se coucher.
Non, mais le gars, il disait,
« Mais monsieur, vous êtes venu cette nuit,
vous avez signé le papier.
Il montrait sa signature.
Il était venu.
Il se rappelait pas qu'il était venu
travailler en moto.
Moi, je vendrais ma moto.
Tu sais, j'achèterais juste
un char avec des coussins.
Mais toi, t'avais un Spyder à l'époque?
Oui, j'avais un Spyder.
Le Spyder!
Je me fais juger.
Je me fais juger.
Quand tu achètes ton spider,
il te donne un tirac
pour mettre ton cellulaire.
C'est cool, au vote.
Mais moi,
la raison pour laquelle je savais
que tu n'avais pas de permis de moto,
moi, le spider, je savais que c'était pas pire,
mais moi, j'aime les quatre roues.
Fait que j'ai jamais pris mon permis.
C'était ma façon d'être...
Et comme t'en as pas besoin pour rouler ça,
parce que c'est construit comme un char.
Non, il faut que t'ailles faire un cours d'une journée,
pis je l'ai pas fait.
Tu l'as pas fait?
Ah oui, un esti de rebelle.
Ah ouais.
Moi, rebelle en Spider, j'ai peur de ça.
Je barre les pas.
Ou je redeviens barrette de caractère allemand.
Moi, j'ai fait mon secondaire 5 quatre fois à Coalice.
Ça existe-tu encore les Spider?
Oui, oui, mais il y a un marché pour ça, je le comprends,
parce que le marché que je vois, moi, c'est qu'à un certain âge,
ils n'ont pas le goût de recommencer,
de suivre des cours,
et ils ne veulent pas être délinquants.
C'est l'ancien public du Goldwing.
Oui, à quelque part.
Confortable, sécuritaire.
Dans le temps, le Goldwing, c'était comme un motoriste
sur deux roues.
Là, tu as trois roues,
donc tu peux rester assis même aux lumières.
Tu n'as pas besoin de mettre tes pieds en terre.
C'est comme ceux qu'on démote
avec les petits tubes sur le côté.
Les sidecars, mais ça, ce n'est pas évident.
Ça va être le fun, non?
Ça dépend. Si tu n'es pas dans une petite boîte, oui, c'est le fun.
Dans une petite boîte, ce n'est pas le fun?
Si le gars t'oublie, tu es dans une petite boîte
et il passe entre deux gens.
Non, c'est très rock'n'roll.
J'ai jamais fait ça, mais j'ai toujours vu l'image
des espèces d'oreillettes d'aviateurs
qui partent au vent.
Dans un film.
Non, ça existe en vrai, ça.
Les films?
Va sur Netflix, t'en as plein.
J'aime que vous vous expliquiez
tout non-stop.
Ça ferait une belle série.
C'est comme deux générations
qui se rencontrent.
Je t'appelle juste ça. De quoi tu parles, Carlis?
Quel âge as-tu?
36.
Donc, tu pourrais vraiment être mon fils.
Je pourrais être ton fils, oui.
Ah oui.
Mais j'aimerais ça.
Dis-moi pourquoi t'aimerais ça.
Parce que t'as tellement de choses à raconter.
Moi, je serais plus capable.
Moi, mes fils, ils en ont là.
Quand je commence une histoire,
parce qu'il y a du monde chez nous,
ça me fait penser, je les vois, ils se regardent,
Martin et Nick, ils me disent,
il n'est pas parti encore.
Mais des fois, ils m'arrêtent.
Des fois, si je m'adresse à eux,
ça me fait penser à un moment donné,
il va faire
la fois et il va compléter.
Pas une heure de temps, je connais la fin.
Tu me l'as déjà contente.
Tu scrapes ta fin.
Des fois, ils sont fins.
Des fois, ils prennent un respect
et ils vont en raconter encore une fois.
Mais ils sont fins aussi parce qu'ils me disent
que ce n'est pas...
Des fois, mes histoires n'ont tellement pas d'allure
que même moi, je n'y crois pas.
Mais quand je descends au lac,
des fois, je me dis « J'ai encore mon chum Gilles Ouellet. »
« Gilles, te rappelles-tu ta affaire? »
Là, je lui raconte.
« Tu t'en rappelles? » « Oui, j'étais avec toi. »
« Tu sais que personne ne me croit. »
« J'étais là. » « Parfait, tu étais là. »
« Tu l'as vécu avec moi. »
« Mais si, mettons, tu ne me connais pas,
je te raconte la même histoire, le croirais-tu?
Non.
Moi, je suis sûr que
Gilles Ouellet existe même pas.
C'est juste toi qui parle, moi.
Tu parles dans le vide.
C'est des gars dans le coin qui parlent au mieux.
Gilles, faut que je te dise une affaire.
La seule référence que j'ai, c'est Philip Bond.
Philip Bond, il jase aussi.
Il jase, il jase.
Il me dit,
« Vous êtes devenus,
attendez, vous êtes devenus chums
et vous êtes partis tous les deux
en char. »
Et même lui, il disait,
dans sa tête, il disait,
« Il ferme plus sa gueule, Michel. »
Oui, mais écoute.
Et lui, il jase.
Il jase.
Il y a une anecdote de Philip Bond
qui racontait un show.
Si vous avez vu son show,
excusez-moi,
mais à un moment donné,
on descend à Old Orchard
parce qu'il y a une espèce
de maison d'été là-bas.
Et on est là-bas
puis il se lève le matin, il dit « Ta pelouse a pas d'allure »
puis il annonce des affaires de pelouse
je sais pas, des grenades, je sais pas
C'est quoi qu'il annonce?
Il annonce du langret, je pense, en tout, du langret à pelouse
Fait qu'il jugeait ton gazon?
Il jugeait mon gazon!
Puis là, je lui dis « Écoute, Philippe, même si ton train m'appelose
ça va venir d'un mois, ça va être aussi long
même si ça mène les voisins
puis moi, je suis genre, d'habitude, je trouve ça bien clean mais ça donne rien T'as-tu une revenir d'un mois, on va être aussi long. Moi, je suis d'habitude à trouver ça bien clean.
Ça ne donne rien.
As-tu une tondeuse?
J'ai ça.
J'avais une tondeuse électrique.
Toi, tu as 22 chars, des moteurs, des motos,
et tu as une tondeuse électrique.
Tu peux perdre.
Il commence à tomber la pelouse de ma maison.
Dans le quartier où je vis,
c'est juste des Américains.
Sauf que cette fois-là, par hasard,
il y a un char qui passe avec des Québécois.
Il voit Philippe Bond, il arrête.
« Hey, Philippe, fais ça, t'as acheté un pelouse? »
« Ah oui, attends, je ne comprends pas trop
ce qu'il fait là en train de tourner une pelouse. »
Et là, moi, char de la maison, je dis à Philippe,
« Quand on aura fini de tourner ta pelouse,
je l'envoie au char, je rentre dans ma maison. » Ils ont fait fait le bond n'est pas engagé par michel
barrette et richard si tu saches un petit sideline c'est martin qui lave ses chars mais
qui jase le plus qu'on est ensemble ça je suis c'est sans arrêt ça sent lui la brique parce que pendant qu'il y en a un qui parle
l'autre ça fait de la boucane parce qu'il y a juste ça
qui fait un boulot sur l'autre affaire
mais c'est sans fin
est-ce que vous vous écoutez par exemple
on a une bonne écoute
mais à un moment donné j'y raconte, on roule en voiture
sur notre route aux États-Unis
il y a un trucker à côté de nous autres
québécois, il s'en vient, il a dû voir la licence
de la voiture et là il vient pour nous dépasser.
Moi, je suis en train de compter une affaire.
Dans mon histoire, ce que je raconte,
j'y mets la main sur le morceau.
Mais là, la fille, elle va « paf » de main.
Au moment où le camionneur est à côté,
il voit Michel Barrette, Philippe Bond.
Au moment où je lui parle, je suis à manger une main dans le champ.
Ah, les artistes.
Hey, parlons d'artistes.
Il les paye.
À un moment donné, je tourne dans un film
et je vais avoir une scène de nu, tu sais.
Et là, la fille qui va me maquiller, je la fais.
Nufesse ou nubatte?
Nufesse ou nubatte.
Non, non, mais...
Non, mais il y a une différence.
Nufesse ou nubatte, c'est écœurant comme expression.
C'est un combiné des deux.
T'es-tu nufesse ou nubatte?
Ça veut dire un combiné des deux. Ça'es-tu Nubasse ou Nubasse? Ça veut dire un combiné des deux.
Ça veut dire que c'est thé d'eau,
mais on voit la graine qui dépasse.
Le gros chef à barrette qui perd.
Et Michel, on la voit en tabarnak.
Bon, mais,
la maquilleuse que je connais depuis toujours,
Gina Caron, que je salue,
Gina me dit,
et elle me dit,
Michel, tu sais qu'il faut que je te fasse un intégral.
C'est quoi ça?
C'est un maquillage intégral parce qu'on a tous une différence.
Même quand on est bronzé.
Mettons, on a porté un costume de bain, des bouts de blanc.
Elle dit, là, ça ne peut pas avoir des bouts de blanc au cinéma.
Ça a l'air fou.
Je lui dis, tu vas faire quoi?
Tu vas te maquiller intégral.
Je dis, non, non.
On fait ça ici, on va faire ça dehors.
Dehors?
Oui, parce qu'elle dit, dans la roulotte de maquillage,
quelqu'un entre, il flambe en nu.
Je vais être tout nu pendant trois heures dans la caméra.
Puis ça, on est 15 personnes.
Oui, mais pour le passage à ça.
On sort dehors, on est en pleine campagne.
Tout est nu-graines dehors.
On est dans un rang, nu-graines dehors.
Il y a plein de roulottes.
Avec des mouches.
Elle m'amène derrière une roulotte.
Puis là,
elle commence à me maquiller.
Elle me dit, Edouard, il n'y a pas de problème.
On est derrière des roulottes.
Je suis à côté comme ça.
Puis elle, elle shoot.
Elle maquille.
Quand elle arrive là, elle tasse le morceau.
Maquille à gauche. Non.
Elle dessine-tu des veines?
Votre note,
ta veine-là,
on l'a pas passé.
Non, elle sait
des cachets plutôt.
Mais au moment
où elle est à genoux
en train de me tasser
le morceau de main
et de me remuer.
À genoux en plus.
Ben oui,
parce qu'il faut qu'elle se mette.
Il y a un gars,
un fermier qui passe
avec son tracteur
et qui nous regarde
les deux.
Fait qu'imaginez la scène.
Moi, je suis à côté
d'une roulette tout nu
avec une fille à genoux
qui est en train
de me tasser le morceau
Pis le fermier qui passe
Fait
Ah
Ah
Lui il se dit
Calisse qu'on a pas
La même vie
Non
Moi j'ouvre un traiteur
Pis lui il se fait peindre
Sur la zone
T'as fait combien de films
Michel toi?
16
16?
16?
Ouais
Des gens réalisent pas
Parce qu'on pense
Mettons
C'est vrai
Il a joué dans Alice Robbie
Faisait part d'Alice Robbie. Ah oui,
Maurice Richard, L'origine d'un cri,
Le bonheur des autres, il y en a 16 au total.
16 films! Mais t'es l'humoriste qui a fait le plus de films
au Québec?
Mais il y a quasiment de Québécois qui a fait
plus de films. Il y a plein, tu sais, c'est ça
que j'avais entendu une fois
Christian Bégin
qui disait qu'il a juste joué dans
6-7 films.
Écoute...
Le parc des acteurs n'a pas joué dans 16 films.
Qu'est-ce qui fait que tu joues dans 16 films?
Bien, il est bon.
Bien oui, mais il y a beaucoup d'acteurs qui sont bons.
Écoute, je vais oublier son nom.
C'est lui qui fait
de la mise en scène pour le Cirque du Soleil.
Un acteur connu.
L'ancienne chum de Marie-Norcinie.
Serge Postigo.
Serge Postigo. Serge Postigo.
Dans le film Aurore,
on était assis en train de dîner,
puis ils m'avaient entendu dire,
je trouvais que j'étais un peu imposteur,
moi, humoriste, de faire des films.
Il s'assoit à côté de moi, il dit,
écoute Michel, je t'ai entendu un jour à la télé,
il t'a dit, vous savez, je suis un humoriste,
je fais des films, je suis un peu acteur aussi.
Il dit, un peu acteur, ouais.
Il dit, t'as combien de films de tournées à date? »
Admettons, je n'avais 13.
J'ai dit, « Bien, à date, c'est mon 13e. »
Il dit, « Moi, c'est mon premier. »
Il dit, « Moi, quand on pense à ça, je ne suis pas stigot,
on pense à un acteur. »
Mais il dit, « C'est mon premier film. »
Il a trouvé, « Veux-tu arrêter de dire que tu n'es pas un acteur?
Tu as 13 films de fait. Je ne sais plus combien de séries.
En plus, c'est « Scoop », puis « Paparazzi », puis « Un homme mort », puis plein d'affaires. T'as 13 films de fait. Je sais plus combien de séries, en plus. Scoop, Paparazzi,
Un homme mort, plein d'affaires.
J'ai joué beaucoup. Si j'avais juste été
acteur, je serais très fier
de ce que j'ai fait. J'aurais travaillé beaucoup.
Mais on oublie, c'est ça que je fais à deux jokes,
on oublie qu'il y a aussi un acteur.
Bravo.
Merci. Bravo à ceux qui ont eu...
Merci. C'est gentil.
Merci à ceux qui ont été capables. C'est gentil. Merci à ceux qui ont été capables.
Le premier film dans lequel j'ai tourné,
c'était Angel Square, que j'ai tourné à Edmonton,
dans l'Ouest canadien.
J'aime que tu m'expliques. C'est où, Edmonton?
OK.
À côté de Shawinigan?
OK.
Fais le plein, roule.
Refais le plein,
roule. J'avais tour le plan, roule. »
Alors, j'avais tourné en anglais là-bas pour une
cinéaste canadienne qui s'appelait Anne Wheeler.
Mais une des premières fois au Québec, c'était pour
Gilles Carle, dans La Postière, justement,
où je jouais avec
Michel Richard, entre autres, tout nu,
qui a pas d'âge sur la tête. Et un jour,
j'ai demandé pendant le tournage à Gilles Carle
« Pourquoi vous m'avez choisi pour le film? »
Il dit « J'étais avec Chloé, je regardais la TV,
je regardais Adlib, puis je t'ai vu.
J'ai dit à Chloé, ce gars-là, il est complètement paranoïaque.
Je l'ai vu dans mon film.
Merci beaucoup.
C'est fréquent de dire ça à quelqu'un qui est parano.
Que là, toi, t'étais comme,
Chris, parle de moi quand je suis pas là.
En fait, quand on regarde ta carrière, Michel,
tu crois pas qu'il a eu une carrière où il a tout eu,
fois mille, sans jamais... On dirait que t'as jamais forcé.
T'as toujours été cool, puis tout est arrivé, un peu comme l'improvisation
au départ. On te fait monter là, par hasard,
t'arrives là, par hasard.
Mais parce qu'il y a aussi, puis c'est même pas de prétention,
c'est parce que je crois à ça. Si tu le dis demain matin,
je sais pas,
il y a un animateur de talk show américain,
il est malade, faut-il ça le remplacer,
je vais y aller. Ils vont me planter, mais je vais y aller.
Parce que,
parce que, tu sais, je pense que si tu prends pas de risques,
tu sais, même pas prendre des risques, c'est juste de le faire,
tu sais. Tu sais, j'ai des chums,
tu prends la route, tu sais, des gars qui ont mon âge,
mettons, là, pis qui me voient partir en moto,
il y en a qui deviennent vieux vite.
Ouais. Pis ça, j'haïs bien ça, tu sais.
Ils sont là, ils me trouvent un peu malade avec mes histoires.
Ils sont assis.
Ils ont les pieds dans le poêle.
Ils ont décidé qu'ils ont cet âge-là,
donc ils n'ont plus le droit de faire ça.
Moi, j'aurais 82 ans.
Je suis encore en niaiserie.
Je partirais encore quelque part.
Parce que c'est comme ça.
Il n'y a pas d'âge.
C'est toujours un accident.
C'est toujours des rencontres.
Quelqu'un qui fait,
« Je te verrai là-dedans. Pourquoi pas? » Le pire qui peut arriver, c'est que tu te plant, et quelqu'un qui fait « Hey, je te verrai là-dedans. »
Pourquoi pas?
Le pire qui peut arriver, c'est que tu te plantes.
Mais si tu dis « Non, non, non, je ne veux pas y aller. »
Non, mais ce n'est pas ça.
Oui, tu l'as fait, tu t'es ouvert.
Mais c'est le « Hey, je te verrai là-dedans. »
On dirait qu'on a eu 10 000 dans ta carrière.
Toute ta carrière a été basée là-dessus
et tu as eu une carrière extraordinaire.
Merci à ceux qui ont vu ça.
Ceux qui ont fait « Hey, je te verrai. »
Il me semble que tu serais bon là-dedans.
Je veux dire, quand tu as un film, quand tu as des budgets de film, c'est tellement dur à avoir, ceux qui ont fait et je le verrai tu me semble que tu serais bon là dedans parce que je dis
quand un film quand des budgets de film c'est tellement dur à voir puis que tu es casté un
des premiers rôles mais c'est une chance qu'ils prennent parce qu'il faut pas tu te plantes tu
peux pas être mauvais donc qu'il y ait de la confiance en toi et qu'il fait hey tu vas être bon puis que tu le
prennes pas je le prends pas je dors la nuit je suis pas stressé la veille t'étais surpris de savoir que j'écrivais pas mes textes
pour le plaisir?
pour les shows
que c'était un peu n'importe quoi ma manière d'écrire
mais parce que ça peut pas être autrement
exemple, mettons que
pour le plaisir j'ai fait 1075 épisodes
et France
notre belle France Castel
sa manière elle de travailler
elle savait que le lendemain on avait toujours trois invités par jour.
Elle partait de la recherche.
On reçoit Mike Ward.
Mike Ward, t'as l'affaire.
Jérémy Lemay, ok.
Elle prenait des notes.
Le lendemain, elle était prête.
Moi, je voulais rien savoir qui était là le lendemain.
Le lendemain, au maquillage,
c'est qui aujourd'hui? Mike Ward.
C'est qui les uns encore?
Je prenais à la recherche
20 minutes avant qu'on fasse l'émission
je disais ça rapidement
tu es maniaque de basketball
je viens de l'apprendre
alors que si j'avais lu ça la veille
je me serais fait l'entrevue dans ma tête
quelles questions m'ont-ils posé
elles vont me répondre ça
après tu es quasiment déçu des réponses.
Oui, mais c'est ça.
Si tu t'es préparé pour la vie,
t'as vu, c'est en feu.
Moi, à la limite, on m'aurait dit
« Il y a une porte qui ouvre, quelqu'un entre,
puis tu vas parler avec. »
Puis c'est encore ce qui est le plus frais dans ma tête.
Moi, j'avais vécu un moment tellement magique
pour le plaisir.
J'avais été là, je fais mon entrevue,
puis après, il y a
un chanteur qui commence à chanter.
Puis là, toi, tu t'en vas aux toilettes.
Puis après, France, elle arrive.
C'est un moment magique pour tout le monde.
Non, mais France, elle arrive.
Puis comme, yo, Michel, yo, Michel.
On est supposé de faire
une entrevue. Puis là, on fait,
il est aux toilettes. Et là, elle,
elle commence à faire, après la chanson,
elle fait l'entrevue avec le gars.
Puis toi, t'arrives, puis tu regardes la télé avec nous autres
pendant que France a fait l'entrevue.
Puis t'es comme « C'est-tu en direct, ça? »
Ça m'avait fait tellement rire.
Ça prenait fin.
Tout le monde me cherchait.
Tout le monde te cherchait.
Ça prenait fin sur le moment duré.
On s'aime beaucoup, puis Je pense qu'elle a rapidement compris
comment je fonctionnais et elle a accepté ça.
Je ne peux jamais rentrer dans un format.
Je ne suis pas capable.
Si je me sens encadré,
j'haïs ça.
As-tu pensé faire un show,
comme au début, quand Jérémy n'arrêtait pas de faire,
raconte ça, raconte ça,
faire un show avec quasiment l'équivalent
d'un jukebox d'anecdotes. Oui, parce que j'ai fait un peu de faire. Raconte ça, raconte ça. Faire un show avec quasiment l'équivalent d'un jukebox d'anecdotes.
Oui, oui, parce que
j'ai fait un peu de ça
à un moment où il y avait...
Moi, je ne fais plus d'entraide dans mes shows, ça a des années.
J'haïssais ça, parce qu'en humour,
tu vas chercher le monde,
tu les abandonnes dans 15-20 minutes,
il faut que tu les récupères.
J'haïssais ça, alors je n'en fais plus.
Mais à l'époque, il y en avait encore.
Je m'étais donné comme défi qu'au retour de l'entraque,
je disais aux gens, donnez-moi un mot, n'importe quel mot,
et avec ce mot-là, je vais vous raconter quelque chose.
Je la laissais faire les fesses, bisounes, bisons.
Puis j'allais dans la salle,
mettons que personne ne me disait un mot,
entre la salle et la scène, je trouvais une anecdote
que je savais qu'elle allait être intéressante ou drôle.
Ça me permettait de faire ça.
Mais j'avais vu Gilles Vigneault
sur scène
à la télévision qui était devant des étudiants
et il avait fait exactement ça pendant deux heures.
Il n'était pas là pour faire rire,
il était là pour raconter.
Parce qu'au moment où tu vas raconter quelque chose,
dans ta tête, tu vas absolument faire rire.
C'est un peu touché
parce que tu vas penser à l'humour. Alors que si tu fais juste raconter et que ça intéresse les gens et qu'à la limite, ils rire, c'est un peu touché parce que tu vas penser à l'humour.
Alors que si tu fais juste raconter
et que ça intéresse les gens et qu'à la limite,
ils rient, c'est de faim.
Mais même dans les shows du monde,
j'ai remarqué que les humoristes que j'aime le plus
ne sont pas ceux qui essayent d'être drôles,
c'est ceux qui sont intéressants.
Quelqu'un qui essaye d'être drôle,
souvent, il tape ses nerfs.
Parce que tu vois la ligne.
Tu vois le pattern, tu vois les formats.
Vous êtes trois pour faire ça au Québec, je pense.
Jean-Marc Parent.
Jean-Marc et Phil.
Vous êtes juste trois.
Il y a lui aussi qui est capable.
Tu parlais à lui, excuse.
Il y a toi, Jean-Marc et Phil
qui peuvent parler pendant une heure
sur quelque chose qu'ils ont vécu dans la journée.
Il y a juste toi et vous deux.
Oui, peut-être.
Je pense que c'est juste toi et Jean-Marc.
Même Phil n'est pas capable
de faire trois heures de show.
Michel, on pourrait dire
que si il fait trois heures de show,
il va le faire.
J'ai eu cette conversation avec Jean-Marc récemment
parce que j'ai 62 ans,
36 ans de carrière.
Si tu calcules 36 ans
juste en monologue,
36 ans à 1h30-2h par show,
ça fait des heures.
Si tu as une vingtaine d'heures
de stock déjà,
plus 62 ans de vécu,
tu peux piger dans le plat en tabarouette.
C'est-à-dire que
tu ne peux pas improviser ta vie si tu n'as pas vécu, tu peux piger dans le plat en tabarouette. C'est-à-dire que tu ne peux pas improviser
ta vie
si tu n'as pas vécu.
Tu arrives à faire 15 minutes sur quelque chose que tu as vécu il y a une heure.
Ça, c'est un talent que peu.
Jean-Marc, c'est encore pire que ça.
Il fait des choses trois heures.
Regarde ce que tu as fait en ouverture.
C'est tout écrit. J'ai pratiqué ça hier.
Non, non, non.
Ce n'est pas vrai. Ce n'est pas vrai. Ça n'est une forme d J'ai pratiqué ça hier. Non, non, non. C'est pas vrai, c'est pas vrai.
Ça n'est une forme d'improvisation.
Tu viens de le faire.
Si tu arrives de vacances, il y a toujours quelque chose qui se passe.
Tout est dans la manière de raconter.
Même les affaires banales.
Je donnais ça comme exemple.
Je donnais ça comme exemple.
Une année, dans un show, je disais, mettons un flat.
Une crevaison, un flat.
Je racontais à un fonctionnaire qui fait un flat.
Il arrive au bureau, il est en retard, il m'excuse. Il fait un flat. une crevaison, un flat. Je racontais à un fonctionnaire qui fait un flat. Il arrive au bureau,
il est en retard, il m'excuse, il fait un flat.
C'est plat en casse.
Mais j'ai le même flat, moi.
Je roulais, je m'en viens,
c'était pour pogner le tunnel Bonaventure.
Puis, à un moment donné, j'avais pas de choc. La veille, j'avais remarqué qu'il y avait un pneu qui était émou.
J'aurais dû mettre de l'air dedans,
mais ça, c'était fait de carré, c'est émou.
Le char s'est marché le cas de même. Là, je l'ai fait. C'est pas vrai. À un moment dedans, mais ça se dit, j'ai fait de carré. Le char s'est marché quelqu'un de même.
Là, je l'ai fait.
C'est pas vrai.
À un moment donné, le cipe-neu, il a lâché.
J'ai dit, dans le tunnel, il va pas m'en mettre dans la main.
Là, je me colle sur le bord.
Ils vont me faire tuer dans le tunnel d'Hippolyte.
C'est pas Hippolyte, mais Bonaventure.
Les chars, ça passait.
Là, il faut que je débarque du char.
Je tenais de même, je sors le spare, le montre la claxonette.
Avant que je me colle, il y a un semi-remorque qui me collait dans le cul.
J'ai dit, si je ne suis pas une flat,
il va me passer dessus.
Je faisais signe au gars de se tasser.
Je suis en crise après le gars.
Finalement, je me suis collé sur le bord.
J'essayais de changer un pneu dans le tunnel.
Le char me passait dans le derrière.
J'étais de même.
Tu changes des pneus comme ça, toi, Michel?
Les polices sont venus parce qu'il y avait des caméras.
Ils sont venus m'arrêter. Ils pensaient que j'étais en train de baiser mon char.
Ça, c'est juste un flat, mais vécu par moi.
Vous avez déjà fait un show, Jean-Marc et toi ensemble, mon Dieu?
Oui, dans le temps.
Dans le temps.
D'ailleurs, avant même qu'on parte chacun de notre côté,
on est partis ensemble.
Ça s'appelait le Parabarrette.
J'en fais, il y en a 80.
Exactement. Toi, c'était quand tu commençais après IA.
IA, exactement.
Puis notre producteur qui était le même,
nous avait mis ensemble.
C'était avant-ti?
C'était avant-ti, Jean-Claude Espérance
puis Jean Bissonnette-Laguin
qui avaient dit, on va vous mettre ensemble.
Vous avez passé le matériel
pour faire un show complet.
Qu'est-ce que c'est drôle.
Je pense que vous êtes capables
de me meubler une heure et demie seul.
Non, mais moi,
c'est parce que moi, je sortais de IA,
je me mets des dents dans le gueule,
j'essayais d'être drôle.
Il prenait pas de risque dans le sport.
On faisait chacun un numéro
et on finissait un numéro commun à la fin.
Sauf que Jean-Marc, le dernier numéro,
c'est lui qui le faisait.
On faisait, mettons, moi, je faisais 10 minutes,
10 minutes, 10 minutes, 10 minutes.
À la fin, le dernier 10 minutes, c'est lui qui le faisait. Moiait qu'on faisait, mettons, moi, je faisais 10 minutes, 10 minutes, 10 minutes, 10 minutes, 10 minutes.
À la fin, le dernier 10 minutes, c'est lui qui le faisait.
Moi, j'étais dans l'âge, je faisais, non.
Parce que c'était plus 10 minutes, c'était 15,
puis 20, puis une demi-heure. Fait que quand je rentrais à la fin,
je disais, vous vous rappelez de moi? C'est moi qui faisais partie de la... À la fin de la tournée, tu faisais la première partie à Jean-Baptiste.
À Jean-Baptiste.
Non, mais après, on est partis chacun de notre côté, puis on a continué.
Mais je me rappelle, ça, ça m'avait marqué.
Moi, les premières tournées que je faisais au Québec,
de voir ce poster-là,
ça me surprend que ça fait juste
36 ans que tu fais de l'humour.
C'est drôle de dire juste 36 ans.
Tu sais qu'actuellement,
je suis l'humoriste, dites-moi si je me trompe,
qui a la plus longue carrière d'humoriste actuelle.
C'est-à-dire que ton décision
est un peu plus vieille que moi,
mais ça fait moins longtemps que moi qu'elles font de l'humour.
Yvon Deschamps
a une carrière incroyable,
mais qui n'est pas si longue
quand tu regardes
quand il a commencé
et quand il a terminé.
Et mettons,
mon chum Daniel Lemay
qui a commencé avant moi,
mais qui a été longtemps,
il y a des périodes
où il n'a pas fait de show du tout.
Fait que si tu,
de manière...
Toi, tu n'as jamais arrêté.
Je n'ai jamais arrêté.
Fait qu'actuellement,
je suis le plus vieil humoriste
en durée puis presque en âge.
Merci.
Tu vas-tu...
Tu me sembles comme le genre de personne
que tu ne prendras jamais ta retraite.
Tu vas prendre ta retraite la journée que tu vas mourir.
Pourtant, je fixe une retraite.
Comme là.
J'en fictionne dans le sens que
je termine mon 11e show
cet été.
Je commence à roder mon 12e
et dernier show à l'automne
qui m'amènera 4 ans plus tard,
donc dans 5 ans, à 67 ans.
Et j'ai décidé de dire,
67 ans, 40 ans de carrière,
12 shows différents, c'est correct,
retraite. Quand je dis ça, ma blonde se roule
à terre, mes fils se roule la terre
pis ils disent
non on t'endurera pas
chez nous
compte ça la 7-7
baby como
racontez des niaiseries
personne y croit
mais moi j'essaie d'y croire
je me vois dans 5 ans
dire
merci beaucoup
ma carrière
tu râles ici par exemple
si tu prends ta retraite
va falloir
tu coupes l'indépense
va falloir
tu drop à juste 21 chars
tu vas vivre
comme un pauvre comme unes à juste 21 chars. Tu vas vivre comme un pauvre
avec 21 chars.
La simplicité volontaire.
Fait que tu te vois en train d'arrêter?
Ouais, vraiment?
Peut-être
moins courir
la province, mettons. On aime ça
aller à Kujouak.
Toi, en plus, ton hôtel,
tu pourrais juste faire des shows
dans ton hôtel.
Oui, je pourrais faire le mot en résidence,
c'est-à-dire un peu la formule de ce qu'on a ici.
Moi, j'ai ça à l'hôtel.
Puis tu as ça à Old Orchard aussi.
Ça, je ne le fais plus. C'est trop compliqué.
Parce qu'à Old Orchard, les gens,
ils ne débarquaient pas assez longtemps.
Il fallait être des points.
Alors qu'à l'hôtel, il y a une programmation,
les gens viennent. Je pourrais peut-être à 67 ans
dire je vais plus en province
mais je fais des shows à l'hôtel
je vais faire un vieux comme un vieux cinétrope moi-même
toi tu penses-tu
à ça
où t'es encore trop jeune
si tu vas prendre une retraite
ou tu penses-tu
que tu vas faire... »
Là, ça sonne comme je te dis.
Mais moi, depuis le début,
je pense tout le temps à ça.
Moi, je n'arrêterai jamais.
Je le sais que je n'arrêterai jamais.
La vie va m'arrêter.
Vu que Chris a joué, je suis diabétique,
je ne fais pas de sport.
Il me reste trois ans et demi.
Si je me rends en fin de ma tournée,
c'est un miracle.
Mais tu sais, l'idée en même temps d'arrêter à un moment donné pour changer les raisons pour lesquelles tu fais ça.
Tu sais, j'avais entendu parler de Aznavour
qui avait arrêté à un moment donné.
Parce qu'il dit qu'il avait commencé sa carrière
pour plein de raisons, des bonnes et des moins bonnes.
Et il disait, j'ai arrêté et quand j'ai repris,
il disait au moins...
C'était pour les bonnes raisons.
Pour les bonnes raisons.
Juste pour chanter.
La seule raison, c'est pour chanter. Il y avait pas d'argent, il y avait pas de fébr raisons. Pour les bonnes raisons. Juste pour chanter. La seule raison, c'est pour chanter. Il n'y avait pas d'argent,
il n'y avait pas de fébrité, il n'y avait pas d'amour. Juste pour chanter.
Moi, si je remontais sur scène
à la fin d'une
tournée officielle, c'est sûr que je ne serais pas...
Je ne vous vois à peu près pas,
mais à chaque fois que je vous entends rire, je capote.
Ça fait 36 ans que je capote. À chaque fois que les gens
rient, tu fais « Yes, yes, les gens rient ».
Je ne pourrais pas me passer de ça. D'abord, je ne pourrais pas
me passer de raconter. Ça, c'est impossible. Si en plus, ça permet les gens rient. » Je ne pourrais pas me passer de ça. D'abord, je ne pourrais pas me passer de raconter.
Ça, c'est impossible.
Si en plus, ça permet aux gens de rire,
ça, c'est certain que je n'arrêterai pas.
Mais je ne me dirais pas,
on sort une affiche.
Il y a une différence.
Moi, je pense que quand tu es en...
Quand ça fait 30-40 ans que tu fais ça,
le but,
ce n'est pas de faire 300 shows par année,
c'est de faire, t'en fais 8,
t'en fais 10, t'en fais 4
à la limite, mais juste pour vivre
le trip de
montrer que t'es encore vivant.
C'est vrai que c'est fascinant, ils ont quand même pas sûr...
Non, non, parce que
je roule encore à 50 shows par année,
mais je tourne encore dans des affaires,
je suis revenu en radio parce que
on m'avait proposé peut-être
une demi-heure par jour.
Parce que j'aime ça.
Quand je suis revenu en radio, ça faisait 12 ans
que je ne l'avais pas fait. Je l'ai fait pendant 15 ans.
Après trois secondes d'écouteur,
tu pars.
C'est revenu.
Il faut avoir du fun dans la vie.
Un jour, mon père m'a dit
« Michel, j'ai été 35 ans à l'usine.
J'ai haï chaque journée que je suis rentré à l'usine. »
Je me suis dit, « C'est pas vrai. »
Il m'a dit qu'il fallait gagner notre vie,
et c'était ça.
On est chanceux de faire un métier qui est écœurant.
Un métier où les gens viennent nous aimer.
C'est ça.
Ils ne viennent pas nous haïr.
Ils viennent nous voir parce qu'ils veulent rire.
On est là, on fait ce qu'on adore, on les entend rire.
Chez vous, tu es le roi de la terre.
C'est fascinant, les gens qui arrivent en haut du succès et qui arrêtent d'un coup.
Terminé. Je ne vais plus en faire.
Jacques Brel a fait ça.
Grosse carrière, il l'a arrêté.
Diams. Tu connais Diams, Michel?
Oui.
Je l'ai vu sur Netflix.
Tu l'as vu sur Netflix?
Tu connais Diam James, Mike?
C'est comme Elvis.
C'est comme Elvis.
Non, mais c'est une rappeuse française très connue.
Qui est devenue musulmane.
Musulmane.
Mais elle, c'est à cause de la religion
qu'elle a arrêté plus, right?
Ça, je t'avoue que je sais pas.
Je crois qu'elle a écrit un livre là-dessus,
mais je sais pas.
Mais quand t'arrives en haut du succès,
j'ai fait ce que j'avais à faire.
C'est fini. Bye-bye.
Il y en a qui font un virage. Claude Meunier m'avait dit rappelons nous on a parlé
tantôt de pas l'épaule au top de pas l'épaule zap ding et dong ding et dong au top de ding et
dong zap la petite vie la petite vie on aurait regardé ça encore mais il avait dit maintenant
quand tu es là le danger la seule affaire qui peut, c'est que tu fasses ça. Moi, il y a, mettons,
36 ans, des fois, je demande aux gens
comment ça fait tant que je ne fais plus IA.
Le monde, ils disent 10 ans, 12 ans.
Ça fait 26 ans que je ne le fais plus.
Bien, tous les jours, tous les jours,
j'en peux plus.
Ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, ia, aïe, aïe, aïe. Les chouiniers dans le fleuve, après-midi.
Oui, tout le monde.
Il est tombé sur la large et autre au printemps.
Dans ces années-là, ça devait être insupportable.
Par contre, si tu t'allais, ça devait être comme minimum.
Mais quand je le faisais encore, c'était correct.
Mais ça fait 26 ans, je le fais plus.
Je suis en Jamaïque, je suis dans un taxi.
OK?
Puis il fait 40 degrés, le chauffeur de taxi jamaïcain,
il a une sucre sur la tête, il chante du reggae, on a du fun.
À un moment donné, on y roule,
il me demande si je suis américain.
Non, non, non, québécois. Québécois!
Il ouvre le coffre à gants, il sort une cassette, il met ça dans le trou.
Tain, tain, tain, le dinde, le dinde.
Ah, c'est que c'est drôle.
Tu lui as dit?
Tu lui as dit?
Non, ben non.
Tu lui as pas dit?
T'aurais dû lui dire.
Ben non, j'ai été... Allez-moi avec toi, si j'avais le char.
À un moment donné, je suis en Charlevoix.
C'est le 31 décembre.
Je suis avec ma blonde apparentée là-bas
dans Charlevoix.
L'animateur de radio, il dit en ondes,
arrêtez de m'appeler pour le temps d'une dinde.
On est le 31 décembre.
Je vais vous le mettre à toutes les demi-heures.
Mais appelez-moi.
À 9h30, 10h, 10h30, 11h, 11h30.
À minuit, qu'est-ce qu'il a mis pour le passage à la nouvelle année
le temps de l'Inde
c'est quand même fascinant
un humoriste
qui fait un hit de chanson
256 000 copies vendues
256
c'est énorme
si on avait prévu le succès
je pense que c'était TransCanada le distributeur
si on avait prévu le succès, je pense que c'était TransCanada, le distributeur,
si on avait prévu la vente aussi incroyable,
on n'aurait pas de problème de fournir à la demande ces 500 000 copies qui seraient sorties.
À une époque où Céline vendait 40 000 disques.
Un bonhomme pas de dents et des pins.
250 000, c'était genre double platine.
C'est-tu diamant?
Ça existait, diamant?
Je ne sais pas si ça existait à l'époque.
Je pense qu'ils donnaient des disques d'or.
Les fois que tu faisais 50 000, j'ai 3, 4, 5 disques d'or.
Le nombre de chanteurs qui te détaillent.
C'est ça qui est plate?
Joboucan a dit, raconte-moi,
tu as vendu combien d'albums? 256 000.
Tu as fait quoi?
J'ai dit, je suis rentré dans une brasserie deux soirs,
puis ils ont pris le micro,
ils ont branché ça sur l'enregistreuse.
J'étais payé pour jouer.
Puis, au bout de deux soirs,
Jean Bissonnette a pris les deux soirs,
il a dit, écoute, ce soir-là, t'étais meilleur sur ce numéro-là.
Ce soir-là, il a fait un montage des deux.
Trois jours après,
parce qu'il y avait le temps d'être là.
Des jokes aussi, il avait pas eu de la toune.
Elle dit, moi moi je suis rentré
à More Nights
avec une équipe
avec des musiciens
à genre 40 000$
par semaine
on va prendre la toune
oui mais ça se donne mal
je vais avoir dû
10 000 albums
elle dit fais des jokes
fais toi rachir dedans
je ne suis pas chanteuse
même moi je suis fâché
mais Yann
ça fait combien de temps qu'on est là?
Ça fait un petit bout.
On serait rendus au remerciement.
Oui, mais j'irais avec...
Non, mais ça, ça...
Yann, il aime ça.
Il vient de sauver une bière.
Pas pour ça de même.
Yann, il trouve que ça fait trop longtemps que tu es là.
On va aller...
Parce qu'on fait les questions du public à la fin du show.
Mais avant de faire les questions du public, la fin du show. Mais avant de faire
les questions du public, j'aimerais
remercier Terrien Terrien,
Planet Oster. Les questions,
une présentation de Terrien Terrien.
Yann, sur 10,
Terrien Terrien,
sont 10.
Planet Oster.
10 aussi.
Tu es un hostie de menteur.
Tu ne travailles même pas avec Planet Oster. Croyez-le pas, c'est un hostie de menteur. Tu travailles même pas avec Planet Toaster.
Croyez-le pas, c'est un hostie de mangeur de marques.
Michel Barrette compte des vraies histoires.
Yann Thériault, c'est un plein de marques.
Mais moi, je peux vous le dire,
Planet Toaster, c'est un 10 sur 10.
Thérien Thérien aussi.
Et j'irais avec des questions.
Je sais pas si, Yann, il y a des questions
du monde sur Patreon ou le monde sur Instagram.
Oui, il y en a.
Marie, elle,
pour Michel, peux-tu nous expliquer
l'histoire des cheveux de Marilyn Monroe
que tu as dans ton musée?
Ah, OK.
Juste ça, il y a trop de détails.
62.
Tout le monde sait que je collectionne
des voitures depuis toujours,
mais je collectionne aussi des objets
qui ont appartenu à des célébrités.
Frank Sinatra, James Dean et Marilyn Monroe.
Alors, dans mes objets, entre autres,
j'ai deux affaires de Marilyn.
J'ai deux cheveux de Marilyn Monroe
qui me viennent du médecin légiste
qui a fait son autopsie à l'époque.
Ah!
C'est avec les cheveux d'elle mortes.
Des cheveux, pas des...
Je sais qu'il n'a pas rasé son pubis.
Tiens, Barbarousse!
J'ai deux cheveux
qui me viennent du médecin légiste
qui expliquait que lorsqu'il a fait l'autopsie de Marilyn,
pour faire l'autopsie, il rase la nuque
parce qu'il faut un entaille et il ramène la calotte
comme ça.
C'est un peu morbide
et sa femme était une fan
de Marilyn Monroe
donc il avait gardé
des cheveux de Marilyn
pour sa femme
et 50 ans plus tard
il a levé la main
il a fait
by the way
j'ai des cheveux
puis ça vient toujours
parce que t'achètes pas
n'importe quoi
sur l'internet
juste ça c'est la bouteille
qu'elle vise
non
c'est vraiment
ça vient d'un dossier
qui confirme
que c'est bien
le médecin légiste
et j'ai aussi des cheveux c'est comme quand t'achètes de l'art c'est pas juste le monde qui pense c'est vraiment ça vient d'un dossier CDP qui confirme que c'est bien le médecin légiste. Et j'ai aussi des cheveux...
C'est comme quand tu achètes de l'art.
Le monde qui pense que c'est juste un certificat d'authentification.
Ça, si tu es capable de faire
des faux cheveux, tu es capable de faire un faux.
Il faut savoir de où c'est arrivé.
Et c'est souvent des gens de la famille.
C'est souvent des gens très prêts qui vendent ces choses-là
dont tu peux y croire.
Ça t'a coûté combien, les cheveux de Malavie?
Mais combien?
Non, je ne dis pas ça.
Non, non, mais...
On le dira pas à personne.
Non, mais...
Je vous dirai pas combien...
Combien de char?
Ça coûte-tu plus cher qu'un char?
Ça dépend du char, OK?
OK.
Fait que ça veut dire que c'est plusieurs milliers.
T'as l'air...
Non, il y a un beau char.
Mais je suis de Marilène, tu comprends.
Mais pour vous dire, par exemple,
tiens, je vais te donner un exemple,
tu vas comprendre un peu la valeur de deux.
À un moment donné, il y avait à vendre
une boîte de bob-épines
qui avait appartenu à Marie-Hélène.
C'est pas des cheveux, c'est pas très personnel,
mais en même temps, c'est une boîte de bob-épines.
Elle s'est mise ça dans les cheveux.
C'est moi qui l'ai acheté.
Puis c'était pas cher.
Bien, tout est relatif.
C'était 500 piastres US pour la boîte de bob-épines.
Pour la boîte.
Alors moi, j'achète ça.
Je reçois ça. J'ouvre la boîte.
Tu mettais-tu les deux cheveux que t'avais dedans?
T'as qu'un morceau de tête dans mon front, man.
Tu colles ça dans la face.
Tu dis Happy Birthday.
Tu te mets la graine entre les jambes.
Happy Birthday.
Et là, ta femme
arrive.
Il tombe sa femme avec Marilyn Monroe.
Et je reçois la boîte.
Je commence à défaire la boîte.
Je cherche la boîte de Bob Epine.
Puis là, je ne trouve pas de Bob Epine.
Je ne trouve rien des papiers.
Je communique avec celui qui m'avait vendu.
J'ai dit « Écoute, il n'y a rien dans ta boîte. »
« Non, non, il faut y avoir un enveloppe. »
« Comment une enveloppe? Une boîte d'une enveloppe?
Il y a une enveloppe, j'ouvre l'enveloppe,
il y avait un bob-épine.
Il dit, lis bien,
c'était one of the,
une des bob-
500$ US.
Une bob-épine.
Alors, ça dit...
Ça fait que 500$ la bob-épine
et les cheveux.
Les cheveux. Multiplie.
Multiplie par 100 000.
20 000? Non, vous le saurez pas.
20 000. 50 000.
Non, mais ça va aller, là. Il y a des fois
que je lève les bras. Dans le cas
de James, il y a un exemple.
Je vais vous donner un exemple. C'est que...
Toi, t'as une reproduction de l'auto
que j'ai mise dans l'hôtel.
Fait que toi, c'est juste des affaires.
Comment que tes idoles sont mortes.
T'es comme, je veux ses cheveux morts.
Je veux le char qui me l'a tué.
C'est parce qu'il n'est pas mort.
Je veux ta reine.
C'est pour ça qu'Éric Lapointe
est comme, prends une autre bière.
Prends ton char.
Prends ton char.
Mais avant que...
Donne-moi au poil.
À un moment donné, il y a le musée à Fairmont, dans l'Indiana,
musée consacré à James Dean, parce qu'il était né là-bas,
bon, il est enterré là-bas, ferme, parce qu'il n'y avait pas assez de monde qui allait là,
c'est un petit village de rien dans l'Indiana.
Fait qu'il y a une grande maison dans le camp, comme ça,
de beer retail, j'ai grandi la maison, vendre tout le stock.
Moi, je m'inscris,
puis là, je capote,
j'essaie de vendre des objets,
et il y a des fois que je veux pas,
parce que je trouve ça ridicule,
de manier,
il y a un T-shirt,
un T-shirt, un veston,
une paire de jeans,
un T-shirt, un veston,
et un,
je vais te dire,
un jacket comme ça,
165 000 US.
Hein?
Ouais.
Faut que j'ai fait,
moi,
moi, j'ai acheté,
par contre,
moi, j'ai pas acheté ça, les Américains l'ont acheté. Moi, j'ai acheté, par contre, je n'ai pas acheté ça,
les Américains l'ont acheté,
moi, j'ai acheté
travaux scolaires,
tu sais,
des affaires
qui sont écrites
de sa main.
Travaux qui étaient jeunes.
Un autre,
quand il y a 16 ans,
c'est My Case Study,
mon étude de cas,
où sa professeure
d'entrematrice lui demande
qui es-tu, James Dean,
il y a 16 ans.
Puis là, il explique.
Il écrit,
« My name is James Byron Dean,
je suis né, ma mère est morte du cancer du sein, bl y a 16 ans. Puis là, il explique. Il écrit « My name is James Byron Dane, je suis né, ma mère est morte, du cancer, du simple, blablabla. »
Il écrit une phrase hyper importante.
Il écrit « Je vais mourir en char. »
Puis Barrette va l'acheter.
Fait un monsieur qui parle des temps des dindes.
Fâcher sa femme en dépensant 150 000 là-dessus.
Alors, pour moi, je trouvais ça beaucoup plus important.
Attends, attends, attends, c'est écrit quoi?
C'est écrit...
Il écrit pas « Ma mère est morte quand j'avais 9 ans ».
Il écrit « Ma mère est sortie de ma vie quand j'avais 9 ans
et je ne sais toujours pas pourquoi ».
C'est très...
Et ça explique la personnage.
C'est lourd, ça, moi.
Attends, mais il avait quel âge, Simi, encore?
16 ans.
Mais là, à 16 ans, t'as compris le concept de la mort?
Oui, je sais, mais c'as compris le concept de la mort? Oui, je sais,
mais c'est pas le concept de la mort
comme le rapport enfant-mère.
Ouais.
Ma mère est sortie de ma vie,
pis je sais pas pourquoi.
Elle est pas morte.
C'est comme si elle avait abandonné,
tu sais pas?
Ah, ouais.
C'est pas que ma mère est morte
pis je m'ennuie d'elle, là.
Elle est sortie de ma vie
quand j'avais 9 ans,
pis je sais pas pourquoi.
Pourquoi est-ce qu'elle est pas là?
Alors, ça vaut plus cher qu un t-shirt j'imagine
j'ai toutes sortes d'affaires
de plein de monde
as-tu des affaires de vedettes québécoises?
oui j'ai des costumes
j'ai le costume de Daniel Lemire
l'oncle Georges
j'ai une robe de Priscilla
de Jean-Michel Antil
j'ai le dentier de Roto.
OK, ouais.
J'ai
plein de costumes de cinéma,
de différents films.
Parce que j'essaie toujours de me profiler.
Tu dis que tu as un musée.
Dans mon hôtel, il y a un tunnel
entre les deux bâtiments.
J'ai mis une infime partie de mes bebelles.
J'en ai beaucoup plus que ça,
parce que j'avais juste 40 pieds de long.
Puis le monde peut visiter ça?
Oui, les gens viennent à l'hôtel,
ils descendent, il y a la robe de Whitney Houston,
il y a du stock de Maurice Richard,
des bâtons signés.
J'ai 16 guitares signées par Cat Stevens,
Paul Simon.
OK, je pensais que tu avais 16 guitares
par Cat Stevens.
Non, non, j'ai 16 guitares,
mais qui sont signées par plein de monde.
Ça va dans tous les sens,
parce que ça va de deuxième guerre mondiale
à aujourd'hui, en passant par...
C'était payant, Chris, le monde dans le temps.
Parce que moi, j'ai un tourbosse et des dettes.
Et moi, j'ai la petite boîte à cellulaires de Michelel barrette ça devrait être dans ton musée à tournage à michel barrette
un soir parfois mettons l'encamp en lieu au texas si je peux être sur les lieux
c'est tant mieux tu lèves la main bon mais sinon tu es inscrit parce que comme
je suis un acheteur on me connaît alors je peux m'inscrire
mettons vous entendez bien parler demain matin que le piano de John Lennon est à
vendre à l'Encan, à Londres.
Toi, tu as reçu un e-mail avant.
J'ai reçu un e-mail, puis là, le jour de l'Encan, je suis chez moi, puis là, je vois
sur l'écran le gars qui fait l'Encan ou la fille qui fait l'Encan, puis j'ai un gros
bouton, puis mettons, j'appuie dessus, puis j'augmente l'Encan. Et là, j'attendais
pour du stock de je ne sais pas qui. Et je m'endors.
Et à un moment donné, ma blonde arrive autour de moi
et mon bras fait ça.
C'est là.
Je me sens endormi, mais j'ai la souris dans les mains comme ça.
J'ai le doigt dessus.
Et là, il y a un chapeau de John Wayne.
Et l'encant se termine.
Et si en dormant, mon doigt fait clic,
je viens d'acheter un chapeau de John Wayne de 55 000 US.
Je n'ai pas besoin d'un nasty chapeau de John Wayne de 55 000 US.
Elle dit, veux-tu rester réveillé?
Mais c'est quoi, Michel, c'est quoi la fascination d'acheter des choses d'autres gens?
Bien, j'appelle ça la mémoire de l'objet.
C'est-à-dire que, est-ce qu'il y a un sport qui t'allume, toi?
Un sport, le hockey, n'importe quoi.
T'as-tu un fan?
que j'aime regarder?
non mais, t'as-tu un fan?
es-tu un fan fini de quelqu'un?
acteur, actrice?
je suis fan d'un chanteur
qui?
ça s'appelle Jason Mraz
ok, si je te dis
est-ce qu'il joue de la guitare?
si je te dis j'ai une guitare de chanteur là
ah ouais
faut vouloir l'avoir dans les mains
c'est vrai
je ne capte pas
alors si tu comprends
il joue de la guitare
un cheveu
un cheveu c'est ce que tu as le plus
près de toi
je ne peux pas avoir ta peau
le plus que je peux avoir
le plus que je peux avoir
le plus près que je peux être
de ton corps
c'est un cheveu
moi je pense que c'est un cheveu. OK.
Mais ça, moi, je pense que c'est parce que t'es un maniaque d'histoire aussi.
Oui, je suis un maniaque d'histoire.
C'est pour ça que t'as fait ton secondaire 5-3 fois.
C'est que t'étais comme...
À 3 heures, ils vont me dire des affaires que j'aime entendre.
Michel, tu connais pas Netflix,
mais t'as quand même fait partie d'un des plus gros phénomènes web,
du début du web,
l'affaire du red paper clip. Il y a Tommy
Gobeil qui disait que t'avais fait
partie de la chaîne
du trombone rouge.
Même que je vais me vanter d'avoir été
celui qui a fait avancer
mon année, je trouvais que ça traînait. L'histoire
du red paper clip, comment il s'appelait?
Le jeune Kyle, je pense. Je me souviens plus du nom.
Il a échangé son red paper clip pour
finalement avoir une maison. Lui, il voulait prendre un trombone Kyle, je pense. Je ne me souviens plus du nom. Il a échangé son Red Pepper Clip pour finalement avoir une maison.
Ils vont prendre un tronc bonne rouge.
Ils vont venir pour avoir une maison.
Moi, je vois ça sur l'Internet, j'imagine.
Sur les Internets.
Puis là, à un moment donné, je me suis dit...
Je trouvais ça formidable.
J'aimerais ça que ça marche.
Là, il a échangé contre un stylo.
Après ça, contre une poignée de porte.
Un ski-do.
Non, mais jusqu'au ski-do, c'était juste des niaiseries.
Ils ont rep prend 2000 ans
il était rendu avec un espèce de néon
Budweiser
une affaire de 100$
j'ai fait ok
puis un baril de bière
moi je communique avec je sais pas qui
qui était le lien
j'ai dit moi j'y donne un ski doux
contre son baril de bière et son Budweiser néon
une vraie bouée j'avais une motoneige par chez nous c'est-tu celle que t'avais volée du monsieur contre son baril de bière et son bordeaux de néon. Là, ils ont capoté.
J'avais une motoneige, elle n'était pas chez nous.
Je ne m'en savais presque plus.
C'est-tu celle que tu avais volée du monsieur qui ne payait pas ses billes?
Ce n'est pas elle, c'est l'autre.
Finalement, une motoneige,
c'était un objet plus important.
Il est venu à la radio, j'ai remis la motoneige. Là, ça a grimpé un objet le plus important il est venu à la radio
j'ai remis la motoneige
puis là ça a grimpé
après ça il y a eu
je sais pas
un camion
après ça il y a eu
un condo
une rencontre
avec Alice Cooper
puis plein d'affaires
puis il a fini
par avoir une maison
dans l'ouest américain
où je me suis rendu
parce que le maire
il a remis la maison
puis sur place
là-bas
parce que ma motoneige
était une motoneige
bombardier
j'ai poussé ma loque j'ai appelé le bombardier j'ai dit écoutez vous avez fait partie de l'aventure remis à la maison. Sur place, là-bas, parce que ma motoneige était une motoneige Bombardier,
j'ai poussé ma loque,
j'ai appelé Bombardier,
j'ai dit, écoutez,
vous avez fait partie de l'aventure,
il est en pleine campagne dans l'Ouest canadien,
ça lui prend un 4 roues.
Il a reçu un 4 roues en plus.
C'est fort.
Merci, mais c'est surtout merci à lui.
Ça prouvait que tout se peut.
C'est juste d'avoir une idée de soi.
Ça prend de la confiance.
La vie, c'est l'audace
de s'essayer.
Si tu n'essayes rien,
je reviens à mes chums.
Mes chums proches, ils sont comme moi.
Mais j'en ai des chums moins chums
qui sont vraiment...
Non.
Tu n'entends pas moi.
Mais tu sais, c'est la France...
La France de Wayne Gretzky,
de tu rates 100 % des tirs que t'as pas essayés.
Et voilà.
Ça se traduit mal, là, mais c'est 100 % vrai.
Des fois, ça marcherait.
Puis vois-tu, moi, je dis des belles phrases,
j'ai pas de clap.
Lui, il donne un ski doux.
Bravo, M. Borrette!
Rajoute...
Je suis inspiré, moi aussi, est-ce que...
Rajoute un ski douoo dans ton histoire.
Y'a-tu...
Y'a-tu... Je pense que je finirais
avec ça. À moins qu'il y ait... Pour de vrai,
il doit y avoir d'autres, vraiment,
des bonnes questions. Choisis la meilleure question.
Y'en a beaucoup
qui questionnent,
qui voudraient avoir l'avis de
Jérémy Demé sur tout ce qui s'est passé
avec Gad Elmaleh.
Parce que tu avais avoué aussi, je pense,
c'était à la presse ou dans ton livre,
que tu avais utilisé des blagues, tout ça.
Puis quand ça s'est passé, qu'est-ce que tu en as pensé?
Tu étais-tu au courant de Gad Elmaleh?
OK, oui, ça se savait, je pense.
Tout le monde en parlait.
Je ne savais pas ce que c'était,
parce que je ne suis pas assez fan
d'humour pour savoir... Contrairement
à Mike, il écoute beaucoup d'humour, moi je n'écoute pas
tant que ça. Parce qu'on avait, je ne sais pas si
tu te rappelles, tu m'avais écrit un moment donné...
J'en écoute, mais beaucoup moins que lui qui est vraiment
un geek de la comédie. Tu m'avais
écrit un moment donné un texto
que tu étais avec Gad et qu'il voulait travailler
avec moi. Oui. Puis j'avais juste...
Tu avais dit, Gad voulait travailler avec toi
et j'avais juste répondu non.
Là, tu avais fait pourquoi
et j'avais marqué juste voleur de gag.
Ok, oui.
Tu l'avais lu à Gad El-Malek?
Je ne sais plus ce que j'avais dit.
J'avais dit qu'il ne veut pas, mais je ne sais plus pourquoi.
Tout le monde était mal, Didier.
C'est ça qui était donc.
Moi, je dois être le seul qui n'a pas volé le job.
Non, il a volé...
Il a volé...
Il a volé ton numéro
du Chris de Lifeguard.
Le Chris de Lifeguard.
Gad Elmalin l'a fait.
Ça, c'est Copicomic
qui m'a dit ça.
Moi, je n'aurais pas dit que le seul
à qui on ne pouvait pas voler des jokes, c'était moi.
Il a volé le Chris de Life moi. Le Chris de Lifeguard.
C'est quoi, ce numéro-là?
Tu sais qu'il y a les Garnier Beach
qui existent encore.
Ah oui?
T'as marre de mec?
Si on a de bec.
Tu ne veux pas le karaté barrette
qui arrive en France
à remettre les hosties de balleur
à leur place?
Ils arrivent en France à remettre les hosties de balleurs
à leur place.
Mais oui, nous autres,
c'est ça que je trouvais beau
quand tu avais écrit dans ton livre
comment toi...
C'est un phénomène français.
Toi, quand tu as commencé,
tu étais un peu dans ce phénomène-là.
Tu as eu de la misère à vivre avec au début.
Un phénomène français. J'ai vu des Québécoisère à vivre avec au début. Mais attends, un phénomène français.
J'ai vu des Québécois aussi faire ça, Mike.
J'ai pas juste vu des Français.
On va se dire les vraies affaires.
J'ai vu des humoristes québécois avoir des gags de d'autres.
Tu comprends?
C'est pas juste français, je pense.
Mais c'est plus français, il me semble.
Peut-être.
En fait, j'ai jamais fait d'humour en France.
J'ai toujours fait de l'humour ici.
T'as jamais fait d'humour en France?
J'en ai fait.
Je suis allé deux ou trois fois pour faire des shows,
mais jamais comme j'ai fait une carrière ici.
Pourquoi tu ris?
Parce que moi, j'ai eu une carrière
à l'Olympia de Paris.
J'ai fait l'Olympia de Paris.
Non, non, en première partie de Michel Bougenand.
Non, ça, c'est autre chose.
Mais j'ai fait seul, sur scène,
l'Olympia de Paris.
Et je me suis planté. OK, un gala. T'as fait un gala, t'as fait seul sur scène de l'Oblivier de Paris. Et tu n'as jamais été connu en France? Et je me suis planté.
OK, en gala.
Planté.
Tu as fait en gala, tu as fait 10 minutes.
Oui, en gala, oui.
OK, OK.
Oui, mais une chance, j'ai fait 10 minutes.
Je n'aurais pas fait 12.
Non.
Retourne chez ta mère, espèce d'enfoiré.
Va te faire enculer.
Mais qu'est-ce qu'il dit?
Mais qu'est-ce qu'il dit?
Face de cul.
C'était ça.
Pendant 10 minutes, ça a été ça. Retourne chez ta face de cul. Vaétait ça pendant 10 minutes c'était ça
retourne chez ta face de cul
va te faire enculer
et là moi je suis sur scène
et on hurle
les gens hurlent
hurlent
non non je faisais
c'était moi même
et là je sors de scène
mais par réflexe
toi tu fais
ah non ça aurait été pire
j'étais en moi même
les gens me crient
face de cul
va te faire enculer
je sors de scène et par habitude,
je reviens toujours pour les abloutissements.
Ah ouais?
Je reviens.
Mais il n'a pas compris le con!
Dégage!
Ma carrière en France a duré dix minutes.
Ah, tabarnak.
C'est vrai que c'est spécial.
C'est pas le même public en France.
Non.
Hé, si t'étais pas
un humoriste québécois,
t'étais un humoriste français,
t'aurais zéro char
pis un scooter.
Oui.
Même pas payé.
Mais, euh...
Oui, c'est...
Mais je veux revenir à...
C'est ça...
Je pense que c'est
un phénomène français.
Mais je pense
que c'est un phénomène français.
Plus que...
Parce que, tu sais, On avait parlé au début,
on dirait la vieille génération,
puis c'est de même que je défendais
les vieux français,
c'est que c'était normal pour eux.
C'est-à-dire que faire du Molière,
faire du Shakespeare ou faire du Seinfeld,
c'est la même affaire.
Je ne sais pas si c'est normal pour eux.
Je pense que le stand-up n'a pas la même
encore connotation qu'ici.
Ici, c'est presque une religion.
Je vais te lancer sur quelque chose.
Toi, qui fais du humour autant en français qu'en anglais
et qui es un geek d'humour,
tu as vu beaucoup d'humoristes américains
aller dans des comédies-clubs à New York,
à Los Angeles, partout.
C'est tentant, parce que mettons...
J'ai les cheveux à Bill Cosby.
Non.
T'es fin, t'es fin.
Mais,
parce qu'à une époque, dans le temps des Hors,
je me souviens d'un gars qui s'était présenté,
il était drôle en casque, il était sur scène,
pis il faisait... Là, j'écoutais ses numéros,
qui étaient super punchés, mais qui étaient
pas très québécois comme sujet,
tu sais, c'était très stand-up
américain, justement. Et là,
on le laisse aller une semaine, deux semaines, un jour,
quelqu'un va dire, « Hey, votre gars,
j'étais allé à New York en fin de semaine,
j'allais voir dans un comédie-d'oeuvre,
les numéros qu'il fait, il est vol là.
Il est débarqué à New York le week-end.
Il prenait des numéros de humoristes américains
pas connus.
Il traduisait et faisait ça.
On lui a fait face. Il a avoué et il n'est pas revenu.
Parce que c'est tentant aussi.
C'est un raccourci.
Parce qu'on peut arriver...
Ça va m'arriver d'avoir un numéro,
n'importe qui,
Peter,
je ne pourrais plus faire mon numéro. ça va m'arriver d'avoir un numéro mettons, n'importe qui, mettons Peter pis dire à ma blonde, ah quoi
ben je pourrais plus faire mon numéro
parce que c'est pas qu'il a fait Peter
le même numéro ou que j'ai fait le même numéro de Peter
il a traité d'un sujet, parce qu'il y a pas
un milliard de sujets quand même
pis là tu vois l'angle qu'il a pris, c'est pas les mêmes
jokes, des fois ça va être la même ligne
des fois là, parce qu'on connait l'humour
on fait ça, ça va marcher
des fois c'est la même ligne tu fais okhumour, on fait ça, ça va marcher.
Des fois, c'est la même ligne,
tu fais OK, fini.
Tu ne le fais plus parce que tu ne veux pas avoir un appel.
C'est différent, un sujet et un gag.
On vit tous les mêmes choses. Un numéro complet.
Non, c'est différent.
Il fait vraiment l'église de l'Afghan.
Je l'ai eu pour vrai.
Je ne l'ai pas vu le faire.
Mais on te dit que...
Copycomic, c'est le gars
qui a lancé ça.
Le gars ou la fille,
c'est peut-être une fille,
on ne sait même pas c'est qui vraiment,
qui a lancé ça.
C'est lui ou elle
qui m'écrivait.
Une chance que...
Là, je vais être comme...
C'est peut-être trans. Fait que, elle, je vais être comme là, ou c'est peut-être peut-être trans.
Fait que, elle,
lui ou they, m'a dit
que...
Mais, Capcomic
m'a juste dit, il m'avait écrit avant,
pis il avait dit, hey, Gad,
savais-tu que Gad a fait le numéro
du Liveguard, pis j'ai fait,
voyons, tabarnak, pis là,
j'ai fait,
j'étais pas au courant.
Moi, je savais que Gad avait...
C'est triste parce que c'est un gars qui a du talon, on s'entend.
Mais il a énormément de talons.
Mais pourquoi?
Moi, il y a eu une phrase que...
Un moment donné, je parlais à quelqu'un
qui a confronté Gad,
puis la personne avait
confronté Gad en disant, tu viens de voler ma joke.
Puis elle avait dit, je suis le meilleur humoriste.
Je mérite les meilleures blagues.
Puis là, quand j'avais entendu ça,
j'ai fait...
Un coup de pied dans le cul, ça se mérite aussi, ça.
Oui.
Je suis le meilleur humoriste.
Donc, on travaille tous pour lui, si je ne me souviens pas bien.
Exact.
Mais reste qu'il a quand même écrit
beaucoup de stocks à lui lui. Oui, exact. Mais reste qu'il a quand même écrit beaucoup de stocks à lui aussi.
Oui, oui.
Avec une attitude comme ça, ça efface le reste.
Mais ça ne pardonne pas le reste.
Ça fait que moi, je ne peux plus après ça dire...
Parce qu'à chaque fois que tu vas le voir faire un numéro,
il le voit là à qui?
Oui, je comprends.
Ça finit down en tabarnak.
C'est déjà volé un char J'ai
J'ai jamais volé un char
Mais là je connais un gars qui en a 23
Fait qu'il remarquera peut-être pas tout de suite
Tout pour vrai
Si quelqu'un vole un de tes chars
Ça va te prendre une semaine avant que tu remarques
De toute façon, voler un char
Si mes chars c'était des affaires qu'on voit tous les jours
Il pourrait partir à l'on voit tous les jours,
ils pourraient partir avec.
3-2-1, on cherche un Chevrolet 57 turquoise et blanc.
Non, non, il est à moi.
Puis je m'appelle que le balai.
Dans ta collection,
dans ta collection, Michel,
as-tu déjà eu une DeLorean?
Non, non, non.
Je pense que ma blonde aurait aimé ça
parce qu'elle n'est pas de la même génération que moi.
Mais ce n'est pas une voiture...
D'ailleurs, une DeLorean, ce n'est pas si cher.
Quand tu en trouves une, tu vas payer 12 000 US.
Ah oui?
Il n'y a pas vraiment d'intérêt à avoir une DeLorean.
Pas vraiment. À part ceux qui sont vraiment fous du film.
Ah, c'est ça.
Du ou des films.
Des films, oui.
Je pense qu'on va finir là-dessus.
On va finir là-dessus.
Mais avant de partir, OK?
Non, non, mais...
Non.
J'ai volé deux chars.
OK.
On finit pas là dessus
fait que deux chars
c'est quel
j'ai 17 ans
je me sens comme si on était au détecteur de mensonges
mais c'est que des vérités
fait que
ok je vais vous compter
les deux chars
ma pire du genre
j'ai 17 ans
on est au campus
on est sur la pelouse.
Entre deux cours.
Il arrive le camion.
La camionnette du gars
de la commission scolaire.
Le gars de la commission
qui vient réparer des affaires.
Il stationne son camion devant nous.
On est plein de monde sur la pelouse.
La musique joue.
La tournée est bonne.
Il arrête le camion.
Dans le temps, il fallait fermer musique joue. Fait que la tourne est bonne. Il arrête le camion. Puis dans le temps,
il fallait fermer la radio.
Tu fais laisser la radio ouverte
même si ton camion est arrêté.
Fait qu'il ferme la radio.
Je dis,
« Hey, monsieur,
laissez-donc,
la tourne est bonne. »
Il ferme la radio.
Puis il s'en va.
Je me lève,
je vais aller ouvrir la radio.
Je m'embarque dans le camion,
j'ouvre la radio,
la tourne joue,
le monde...
Et là,
je me sens que les clés sont dessus.
Notre Daniel Potvin,
qui était la présidente de l'école
on était les deux 17, elle embarque dans le truc
elle dit on va faire un tour, part le truc
part avec, une demi-heure, pas mal dans la ville partout
je reviens à l'école
les polices, menottes
bureau directeur
adéodat Perron, il était cool en grèce
parce que les polices veulent mettre en dedans
le gars de la commission scolaire voulait mettre en dedans
puis M. Perron il dit
tu l'as ramené le char ouais, il allait-tu bien le camion oui, la musique était bonne oui Le gars de la commission scolaire voulait le mettre en dedans. Puis, M. Peyron dit,
« Tu l'as ramené, le char, oui.
Il allait-tu bien, le camion, oui.
La musique était bonne, oui.
Enlevez-y, mon autre. C'était un bon gars.
Merci à Dieu de faire ça. » Et, un autre fois...
Asti que c'est plus de même, Master.
Avoue qu'en 2019,
quelqu'un qui fait,
« Hey, il a ramené le char,
puis la tournée était bonne
il peut s'en aller
et la deuxième voiture
j'ai une voiture
une 956
je suis obligé de la vendre
parce que je transférais à Sept-Îles
5 ans plus tard je passe devant une cour
de voitures usagées
mon hausse mobile
mon hausse mobile à vendre
sur mon porte-à-clé,
j'avais encore des clés du Haussmobile,
des clés de recherche.
Je rentre dans la cour, j'ouvre la porte,
je pars le char, je m'en vais avec. Je reviens.
Les polices, tu comprends.
Là, le menotte, encore un moment.
Sauf qu'Adeoda Perron, il n'est pas là, ce fois-là.
Fait que là, le gars
du garage veut m'envoyer
en prison. C'est qui, Ayauta Perron? Adeoda prison c'est qui à Iota Perron?
à Déoda
c'est un tirateur d'école
parce que j'ai manqué ce bout là
ça fait deux fois
première fois que je fais ça
tout le monde doit le connaître
mais écoute c'est toute une histoire
voyons donc je ne l'ai pas volé
je suis allé faire un tour avec ça fait une heure que tu l'as volé
je ne l'ai pas volé, mon char est là j'ai laissé mon char, j tu l'as volé. Je ne l'ai pas volé. Regarde, mon char est là.
J'ai laissé mon char.
J'ai pris lui.
Je suis allé me promener.
Si je vole un char, je ne laisse pas le mien.
Je serais venu à pied.
Je l'aurais volé.
Je ne serais pas revenu.
Ça a pris une heure de les convaincre que finalement...
Tu as réussi à les convaincre.
Tout ce qu'ils ont fait, ils ont poigné les clés.
Mes clés, ils les ont écrasées.
Pour ne pas que je reproduise la même affaire.
Ils ont enlevé mes notes.
Ben, pourquoi tu t'es pas
parti une secte?
Parce que Jean-Marc Parent
l'avait fait avant moi.
On va finir là-dessus.
À moins que... T'as-tu déjà
volé un char à la tête?
Non, jamais.
Merci beaucoup.
On peut continuer. Si tu veux continuer,
veux-tu continuer?
À bout de deux minutes encore.
Ah oui, en deux minutes.
Comme étudiant,
entre 16 et 20 ans,
j'ai toujours travaillé.
Hé, Gabi,
peux-tu avoir un vodka
à Coke Diet, s'il te plaît?
Non, non,
compte ton histoire.
OK.
Entre 16 et 20 ans,
j'ai toujours travaillé,
parce qu'il fallait que je travaille.
Et maintenant,
j'ai fait sur la... J'ai conduit des taxis, j'ai vend retravailler. Parce qu'il fallait que je travaille. Et j'ai fait ça.
J'ai conduit des taxis, j'ai vendu l'assurance,
j'ai vendu le automobile, j'ai fait de la drave,
toutes sortes d'affaires.
Et une de mes jobs, entre autres, j'ai travaillé pour... T'as fait de la drave? T'étais sur les billets?
Non, non, non. Ça, c'est d'infini.
Non, mais j'avais peur de l'eau.
J'ai passé l'été à ne pas dormir.
Christo et Perid, c'est le même combat.
Mais ça, c'est une autre histoire, la drap.
Manu, j'ai travaillé pour
Hermann Dégil Tremblay, Portes, Fenêtres et Chassis.
Je ne sais pas pourquoi ça me fait rire.
C'est une business à Alma
qui existait depuis toujours
et qui était vaguement...
Les parents, les mononcles,
qui ne sont pas vraiment nos mononcles,
mais que nos parents...
À un moment donné, mon père dit
« Va voir Jules, il va t'engager.
Va voir Jules, je t'engage pour l'été. »
Bon. Fait qu'il dit « Va t'en dans le choc,
puis pogne la planche qu'il y a là,
mets-tu le banc d'ici, puis coupe-moi là dans le centre. »
Fait qu'à un moment donné, pogne la planche, mets ça,
il passe à côté de moi, cinq minutes après,
il arrête la machine. Parce que,
tiens-moi donc ça, mon chum, j'ai la planche comme ça dans les mains,
puis la scie dans les mains,
puis quand il a arrêté la scie, ça fait
à l'arrêter, mais moi j'ai la planche de même,
j'ai deux pouces comme ça.
Oh, Chris!
S'il m'arrête pas, ça fait
deux pouces de même.
Alors il dit, non, tu seras pas bon dans le choc.
Tu seras pas bon dans le choc.
Il dit, tu vas aller au séchoir.
Parce qu'on mettait des planches qu'on faisait sécher.
T'as vraiment fait ça pour vrai?
Oui, oui.
Et là, je suis allé au séchoir.
C'est un empilade.
Il fallait empiler des planches pour qu'elles respirent,
pour que ça sèche, pour pas que les planches viennent croches,
pour enlever l'humidité.
Ça a pris cinq minutes.
Ça a tout tombé à terre.
Ça a fait une tueuse.
Là, il dit, non, tu seras pas bon dans le séchoir.
Fait qu'il dit, là, qu'est-ce que je vais-tu faire? » Bien, je dis « Moi,
je conduis, j'aime ça conduire. » « Ah, tu vas faire
de la livraison. » Parfait. Premier événement.
Je m'en vais livrer
une fenêtre, la grande
fenêtre du bungalow, c'est à la rue
EX à Alma. Je pars avec mon
helper, puis on arrive là,
puis je sonne à la porte, il n'y a personne.
Il n'y a personne. Pourtant, c'est aujourd'hui.
Mais ce n'est pas grave qu'il n'y ait pas de monde
parce que la vieille fenêtre,
il faut la péter pareil
parce qu'on ne l'enlevait pas.
J'avais un crowbar.
Lance le crowbar dans la fenêtre.
Pète la fenêtre.
Enlève le cadrage.
Là, on pointe la fenêtre neuve.
On essaie de la rentrer dans le trou.
« Tasse-toi, il manque six pouces. »
« Non, tasse-toi par là. »
Ça ne rentre pas.
Mince la terre.
« Tasse-toi. »
Qui est-ce qui a pris les mesures
dans ce petit trou-là?
Je ponde la facture, je regarde.
Les mesures étaient bonnes, c'était juste pas la bonne adresse.
Là, panique.
Retourne à la shop avec les nouvelles mesures.
Stole la shop. Il faut faire rapidement
une grande fenêtre pour bloquer.
Mais il y a toujours personne dans la maison.
On vient là, pose la fenêtre neuve.
Moi, je rentre dans la maison, je trouve l'aspirateur.
Je passe l'aspirateur de la vieille.
J'en sors de la maison.
Tu sais, juste une poignée de pote que tu fais concouper à bord.
Je m'en vais, mais je ne laisse pas de notes.
Pense aux gens qui arrivent de travailler ce soir.
La fenêtre est neuve.
Et je n'ai jamais rien dit.
Ça a pris 40 ans,
genre, au détenteur de mensonges,
parce que j'avais compté ça, je sais pas où.
Ils ont trouvé la madame et elle est venue raconter
que ça a pris des années,
avant qu'ils comprennent. Des fois, sur Marie-Pierre,
ils se parlaient, parle-moi pas de la fenêtre.
Hé!
Première anecdote, OK?
Premier événement.
Deuxième événement,
je m'en vais porter
toutes les portes,
les fenêtres,
les châssis
d'une maison au complet
à Villebois,
un peu en dehors d'Alma.
Puis, je pars
avec le gros camion
parce qu'il y avait
une dompeuse.
C'est un camion
que tu peux lever,
la boire.
Parce que quand tu arrivais
sur les lieux,
tu le fais un peu.
Fait que quand tu prenais,
mettons, une grosse fenêtre,
tu la poussais,
tu la glissais,
tu l'avais dans les mains
et tu allais la poser.
J'arrive là, tout le monde est en break. J'ai dit à la gang, j'aurais besoin
d'aide parce qu'il faut tout vider le camion. Non, non, t'es en break
pour une demi-heure. Tu reviendras plus tard.
J'ai dit, ah! OK, je vais revenir plus tard.
Mais quand je suis arrivé sur les lieux, j'ai embrayé
la dompeuse. Fait que je reprends
le boulevard Auger et je roule.
À un moment donné, je sens quelque chose qui passe dans le miroir.
Je vois le cylindre hydraulique de la boîte.
La boîte est rendue comme ça.
Je n'ai pas pu briquer à temps.
Ça a fait...
Toutes les fenêtres, toutes les portes,
il y en a un assis des vitres d'une maison.
Ça faisait un tas de soda dans le milieu du boulevard
et tout se crappait au complet.
Je n'ai pas perdu ma job.
Tu n'as pas perdu ta job?
Troisième événement,
Jules me pogne à 5 heures,
il dit, Michel,
il dit, écoute,
je sais qu'il est 5 heures,
moi, il m'aurait dit
si t'en vas en Espagne à pied,
j'ai arrêté, écoute,
je me garde encore.
Il dit, il y avait un artisan
dans le shop,
avec un petit ciseau à bois,
qui faisait des rosettes,
toutes sortes d'affaires,
il passait des mois
à travailler pour des gens
qui avaient bien d'argent.
Puis là, il met ça dans le petit camion.
Ça donnait un bloc de huit pieds par quatre, par quatre.
Puis il me souvient, avant de partir avec ça,
parce que c'était une famille riche,
justement dans le coin du Varogé,
qui attendait ça.
Puis là, je me souviens que ça guenait.
Il enlevait la poussière dessus.
Puis il avait travaillé pendant des mois là-dessus.
C'était magnifique.
Ce qui allait être les bordures en haut dans une maison partout.
Fait que moi, je pars avec ça, le stock.
Mais là, je vais croiser
pour voir où j'ai de l'air. Je m'en viens, il y a un char
qui s'en vient. Je suis en troisième.
J'ai le temps. Je ne fais pas mon stock, je m'embarque en deuxième.
Zap! Tu sais quand tu vois du monde,
il y a du stock sur une table, il prend une anap.
L'anap part le stock.
Ça a fait la même affaire. Le camion a passé,
mais le stock, il est resté dans l'air.
Comme le roadrunner.
Le char, le poignet.
Le char des planches
dans le vide d'en avant.
Il a sauté de ta rue.
Il est en face du Noël.
C'est arrêté sur un barbecue
ou dans une piscine.
Il n'y a plus une corolliste
de planches qui n'est pas pétée.
Il y en a partout dans la rue.
Le gars débarque,
il saigne du nez.
Moi, j'arrête le camion,
je regarde tout ça.
Je pars à pied,
je m'en vais au coin
au Gé du Pont.
Je prends le téléphone,
j'appelle la chope.
Jules, oui. Rien de pas de mode, j'en vais au coin Roger Dupont. Je prends le téléphone, j'appelle la chope. « Jules! » « Oui? »
« Rien de pas de mode, j'en bestie. » J'ai raccroché.
On va finir avec ça.
Michel Barrette.
Merci, Michel. Christ est
parfait pour le podcast.
Michel Barrette,
Jérémy Demé. Merci beaucoup,
les gars. Merci beaucoup d'avoir été là.
Merci tout le monde.
Allez sur leurs réseaux sociaux,
leurs sites web,
allez les voir en show.
En passant, je suis sur Netflix.
Jérémy, qui est en tournée,
Michel,
il va continuer à être en tournée
pour encore 35 ans.