Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #212 – (Vincent Léonard et Yves P Pelletier)
Episode Date: April 8, 2019L'épisode de cette semaine est une présentation de Planethosters: https://www.planethoster.com/fr Cette semaine à Sous Écoute Mike reçoit Vincent Léonard qui nous raconte ce qui l'infl...uence en humour et Yves P Pelletier qui retrace ses débuts avec RBO. Pour vous procurer des billets pour le prochain spectacle de Mike: https://mikeward.ca/ Pour vous procurer les spectacles francophones et/ou anglophones enregistrés au Bordel: Mike Ward Infamous Video: https://t.co/4qkbyLHXwv Audio: https://t.co/A3D86IqULP Mike Ward au Bordel Vidéo: http://vimeo.com/ondemand/159769 Audio: http://mikeward.lnk.to/52xMW -------- Boutique en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute AirBNB - http://mwbnb.ca Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Je ferais peut-être une pub parce que c'est ma première médiatique cette semaine, mon one-man show.
Je vais faire deux pubs et après je te dirai où qu'on les met et qu'est-ce qu'on fait avec.
Ok.
Ok.
Ça va être le lendemain des critiques.
C'est pas vrai que mon show n'est pas bon, hostie!
Ok. J'aime ça, j'ai ça comme pub. C'est pas vrai que mon show, il est pas bon, osti! OK.
J'aime ça, j'ai ça comme pub.
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Wurtz, je vous écoute!
Merci!
Merci beaucoup!
Bonsoir!
Bienvenue à Mike Ward, je vous écoute!
Très content d'être là, on a eu une grosse semaine
dans le show business cette semaine avec P.O. Beaudoin.
Pour ceux, ça c'est pour les Patreons.
Pour le monde sur YouTube,
le monde va faire « Christ, ça fait longtemps, P.O. Beaudoin. »
Comment t'as vécu ça, toi, Yann?
Que tu défends tout le temps les influenceurs
en disant « Les influenceurs, c'est des créateurs de contenu. »
Comment t'as vécu ça?
Tout le monde sauf lui, dans le fond.
OK.
Oui.
Parfait.
Non, mais c'était comme...
C'est pas parce que...
Tu sais, c'est parce que là,
le monde se sont projetés
pour dire que c'était...
Bon, regarde, c'est ça,
les influenceurs,
ça se prend comme des vedettes.
Mais tu sais, c'est pas à cause
que c'est un influenceur,
c'est à cause que c'est
une mauvaise personne,
ce gars-là.
Mais ça...
Ha! Ha! Ha! Ha!
J'aime que...
Ça, c'est Yann
qui le défend,
si...
Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! Ha! J'aime que... Ça, c'est Yann qui le défend.
Christ.
Ah, tabarnak.
Tu penses qu'il va entendre ça?
Il va en entendre parler.
J'ai aucune idée, je sais pas.
Non, je pense pas.
Tu penses pas?
Mais il y a Alex Roof qui organise un gros show.
Je m'en vais filmer ça, c'est mardi.
Ça s'appelle le PO Beaudoin Show.
Puis tu payes avec n'importe quoi sauf de l'argent.
Exact.
Fait que tu peux amener un vieux divan, un bossal.
Ça peut.
Puis après ça, ils donnent l'argent à l'armée du salut.
Ils donnent les objets à l'armée du salut.
Puis même, ils devraient payer les humoristes avec les cochonneries qu'ils vont ramasser.
Tu sais que les humoristes,
tu sais, mettons, tu dis,
OK, t'as le droit à trois cochonneries.
Fait qu'il y a de quoi de drôle, tu sais,
que t'as fait de l'humour
puis t'as été payé avec une vieille radio,
un soulier,
puis un DVD de testostérone.
Il aurait dû faire ça
juste avec des cartes cadeaux de genre
Subway, McDonald's, des places
où est-ce que les itinérants peuvent manger
et donner ça aux itinérants.
Bonne idée. Mais lui, je pense
qu'il allait plus pour la joke.
Parce que c'est moins drôle de donner
une carte cadeau que d'amener un micro-ondes.
Oui.
Mais en même temps, ça va être de la gestion en maudit.
Il va falloir qu'il me laisse un pick-up
il m'a dit qu'il a loué un camion
déjà un genre de UR
pis ça va être
juste n'importe quoi
cette soir-là dans le vestiaire du bar
parce que le vestiaire du bar
ça va être moitié cochonnerie
pis moitié manteau
ouais c'est ça
moi j'espère un peu que la fille au vestiaire
se mélange
puis qu'il y ait du monde qui perde leur coat
puis qu'à la fin de la veillée,
ils donnent le coupon et sont comme
« Tiens, tu as ton micro-ondes. »
Pour ceux qui écoutent sur Patreon,
sur Patreon,
ce mardi, c'est au Poutine Bar à Laval. Pour le monde sur YouTube, c'est ce mardi, c'est au Poutine Bar à Laval, puis pour le monde sur YouTube, c'est passé.
Avant de présenter les invités, cette semaine, le podcast est présenté par Planet Oster. Je veux parler de Planet Oster.
Cette semaine, ici au bordel, on a eu un phoque pour les Patreons, pour les gens qui voulaient
acheter des billets pour venir voir
Mike Ward. Le site a crashé
parce que vous êtes trop nombreux à venir
en même temps. C'est ça, Jean-Luc et Daniel.
Changez de serveur.
Allez avec PlanetOster.
PlanetOster garantit que ton site
ne crashera pas. Ils vont changer
à PlanetOster et ça ne fuckera plus.
PlanetOster, c'est un hébergeur
web, bureau d'enregistrement,
les noms de domaine. Il y a l'espace disque
limité pour tous les sites de type
web. WordPress, Prestashop,
Joomla, Magento
et etc.
Moi,
je sais c'est quoi WordPress, je sais c'est quoi
Joomla. Magento,
c'est quoi, Yann?
Je n'ai aucune idée. Je pense que c'est
une espèce de WordPress. Il y a plusieurs
comme... C'est un genre
de WordPress un peu
italien.
C'est une copie
de WordPress des callists.
Tu veux pas de problème? Non,
mais oui, c'est ça.
La bande passante est limitée.
Ils ont 25% de rabais
si vous êtes un organisme
à but non lucratif.
Si tu as des problèmes,
mettons que tu engages
Planète Hostel pour héberger ton site web.
S'il y a un phoque, tu peux les appeler.
24 heures sur 24, ils vont te régler ça.
Si tu utilises le code promo,
signe-moi Michel qui apparaît au bas de l'écran.
Signe-moi Michel.
Signe-moi Michel.
Tu as 25 % de rabais avec planetoaster.com.
Notre autre commanditaire cette semaine,
ce n'est même pas un commanditaire officiel,
c'est le podcast Two Drink Minimum.
Je fais un podcast en anglais quiest le podcast Two Drink Minimum. Moi, je fais un podcast en anglais
qui s'appelle Two Drink Minimum
avec un gars qui s'appelle Pantelus.
On avait commencé à faire ça
pour Campan Media à New York.
Et on le fait encore pour Campan Media.
Mais là, on a commencé à mettre des épisodes,
des mini-épisodes sur Internet
partout où tu pognes tes podcasts.
Yann, tu m'écris souvent
pour me faire des beaux commentaires.
Moi, je tripe sur ce show-là.
J'ai quasiment hâte que vous...
On dirait que j'ai hâte que vous cassiez votre contrat
ou que ça se termine, cette affaire-là.
Il faut que tout le monde entende ça
et que ce soit disponible à tout le monde.
Vous domineriez ici au Canada.
C'est tellement bon.
Ça sonne comme du vieux Howard Stern,
du vieux O.P. & Anthony,
puis votre third mic.
Oui, notre third mic, Poseidon,
il est magique.
On a notre
third mic,
c'est pas un humoriste,
mais c'est un gars que
aussitôt que tu dis
« Ok, tout le monde connaît ça,
il connaît pas ça,
puis c'est drôle de l'avoir
essayé de nous expliquer
des affaires qui sont tellement simples
que tout le monde comprend, que lui ne comprend pas
sont magiques, je vais les inviter les deux
les deux parlent français, je vais les inviter les deux
un moment donné à Mike Ward
si tu voulais entendre ça, ça s'appelle
le Two Drink Minimum
on a les vrais épisodes sur Campan Media.
On a des épisodes d'une demi-heure
gratuits sur iTunes, Google Play,
YouTube. Je pense que ça vaut la peine.
Si vous êtes beaucoup à vous abonner,
on va
commencer à mettre de la pub dessus.
Après, on va pouvoir réaliser le rêve
de Yann et partir de Campan Media.
Pourquoi tu ne veux pas que je reste
à Campan Media? Chris, il me donne un bon
salaire. T'aimes pas ça
voir tes amis heureux?
Toi, tu me regardes,
t'es comme, je l'aimais mieux quand il était
en dépression, puis il était pauvre.
T'es rien qu'un jaloux, Yann Thériault.
T'es un hostie de jaloux.
Hé, puis, ouais, c'est ça.
Autre commanditaire,
on a la boutique pour acheter
les œuvres d'art de Yann Thériault.
C'est quoi ton site web?
Ah, merci, c'est gentil.
C'est boutique.yannthériault.com.
J'ai toutes mes toiles, là.
Je vais recommencer à peindre.
J'avais pris un petit break
pour pouvoir terminer
un autre contrat que j'avais,
mais là, je recommence à peindre bientôt,
pis c'est super, la fin.
Pis là, tu m'avais dit que t'allais...
Pis c'est vraiment beau beau ce que tu fais.
Merci, c'est super.
Surtout, le monde qui est un peu geek,
c'est parfait parce que tes toiles sont belles,
sont drôles, sont le fun.
Moi, j'aime ça mettre un petit peu d'humour
et une petite touche geek.
Il y en a de Star Wars, des Stormtroopers,
la Mona Lisa avec un casque de Stormtrooper.
Moi, il y avait une toile que tu avais faite
qui m'avait marqué.
C'est un mix entre... Savais-tu Darth Vader et Mayo dans Elvis Graton? Moi, il y avait une toile que tu avais faite qui m'avait marqué. C'était un mix entre...
Savais-tu Darth Vader et Mayo dans Elvis Graton?
Oui, il y avait celle-là.
C'était drôle d'avoir Darth Vader
avec une cigarette dans la gueule
avec le regard un peu distant.
Ma plus populaire, c'était
le soldat dans la crise...
La zagne. La zagne qui était face à face avec le soldat, dans la crise... Tu sais, la crise... Lasagne, lasagne.
Lasagne,
qui était face à face
avec un soldat.
C'est donc qu'on ne se rappelle pas
du soldat, son nom,
mais on se rappelle de lasagne.
Oui.
J'ai remplacé lasagne
par Darth Vader
puis regarde le soldat
qui est tout petit,
qui se sent tout petit.
C'est vraiment une belle toile,
celle-là.
Elle a circulé
puis elle a été virale.
Puis tes toiles,
elles se vendent pour combien
en moyenne? Ça prend-tu...
C'est-tu juste pour le monde riche
ou les pauvres, comme tu les appelles?
Tu les appelles-tu
des pauvres? Des pauvres ou des
cassés? Des maganés.
Mettons un magané.
Un magané, il va acheter une de tes toiles.
J'en ai, ça part de 250.
Ça peut aller jusqu'à... Là, j'aime ça en faire des grosses tes toiles. J'en ai, ça part de 250, ça peut aller jusqu'à 100 puissants.
En fait, là, j'aime ça en faire des grosses étancettes,
j'aime ça faire des gros Canva,
puis je m'amuse avec ça.
Mais ils sont vraiment bien.
Boutique.yentario.com
Ça vaut la peine.
Peux-tu le répéter encore,
vu que je parlais pendant tout?
Boutique.yentario.com
Boutique.yentario.com
C'est pas mal tout pour les plans.
Cette semaine, on a un gros show. Il y a un des invités, c'est à chaque fois qu'il vient, c'est le délire, c'est pas mal tout pour les plans. Cette semaine, on a un gros show.
Il y a un des invités.
À chaque fois qu'il vient, c'est le délire.
C'est un hit.
C'est le monde qui apporte.
L'autre, c'est sa première fois au podcast.
Je suis très content de les avoir, les deux.
Mesdames et messieurs, voici Yves Pépeltier et Vincent Léonard.
Applaudissements Salut
Merci d'être là
Salut, merci d'être là
Allô Mike
Bravo, bravo
On devrait finir ça demain
On ne pourra pas topper ça
Je suis un peu surpris.
On n'a pas de podcast.
Je pensais que j'allais avoir un podcast.
Non?
Ce n'est pas un casque?
C'est une malade.
Ça va faire.
Mike, reprends un guide.
Tu as déjà l'air sous mort.
Comment?
D'habitude, tu as des feuilles.
Tu ne vas pas avoir de feuilles?
Je n'ai pas de feuilles.
Je vois que tu as du spray net.
Tu es bien peigné.
Tu t'es mis propre pour moi.
C'est beau, t'as le chou qui devient de plus en plus
comme celui de Pierre Lebeau.
Un peu grichou.
C'est ça le look que j'ai, ce look
Pierre Lebeau.
Pierre Lebeau trans.
Si on nous combinait les deux, moi j'ai les dents,
toi t'as le tout perte, c'est malade.
Pis là, toi, je te l'ai dit
en haut, mais c'est fou comment t'as perdu du poids, c'est malade et puis là toi, je te l'ai dit en haut mais c'est fou comment
t'as perdu du poids
oui mais toi mon osti
recommence jamais ça
hey, je t'ai-tu demandé
de mettre une lime sur le top
non c'est ça, prends sa lime
tiens ta bagnole
un petit guenillou
oui non mais c'est vrai
je maigris parce que moi,
j'ai peur du médecin.
Il y a 12 ans, je faisais beaucoup d'eau de sucre
dans mon sang, c'était pas normal.
Je pensais que t'allais dire j'ai peur du médecin.
Il y a une couple d'années, j'ai senti une bosse.
Après ça, j'ai perdu du poids.
Non, mais j'ai perdu la bosse au complet.
Je suis allé au Mexique, j'ai perdu beaucoup de poids.
C'est vrai?
Mais t'as pas le temps, par exemple. J'ai bu l'eau du robinet. OK. F perdu beaucoup de poids. C'est vrai? Oui. Mais tu n'as pas le temps, par exemple?
J'ai bu l'eau du robinet.
OK.
Fait que ta diète, c'est ça?
Moi, c'est le Mexique aussi.
C'est ça qu'on a en commun, moi et Yves.
D'ailleurs, on se part un jour.
Ça s'appelle Yves-Vincent le Mexique.
Oui.
Ça n'arriait pas.
Non, mais pour vrai,
mais toi, ça fait 12 ans que tu perds du poids.
Ça fait 12 ans que je perds de plus en plus
parce que dans ma génétique,
je ne suis pas supposé être gros.
Je suis un gars qui est toujours très en mouvement,
très en action, puis je mange zéro sucre.
Puis mes repas ont toujours été en diminuant.
Quand j'étais jeune, je mangeais 15
tournes d'eau à cette heure. J'avais de la misère à en manger un.
C'est bizarre. J'ai l'impression que je te vois avec
un bol de Froot Loops. Non, ce n'est pas ton genre?
Non, bien oui, un peu, mais...
Ah Yves, tu me gênes.
Non, mais ça...
Non, mais tu surveilles ton alimentation. Oui, mais... Ah, Yves, tu me gênes. Non, mais ça... Non, mais tu surveilles
ton alimentation. Oui, mais
les Froot Loops, moins, par exemple.
J'en mange quatre. Donc, si tu fais une grosse...
Si tu sers une grosse plotée,
si tu surveilles ton alimentation,
là, tu te pitches dessus. Oui, voilà.
Toi, t'as tout le temps été
mince, relativement mince,
t'sais? J'ai été maigre.
Oui, c'est ça. J'ai maigre. J'étais émacié
même, je te dirais.
Comme ça. Et puis là,
j'ai pris un peu de poids santé.
Mais c'était quand même...
Je pensais pas que t'étais ça un podcast.
C'est juste ça.
C'est juste moi qui parle de la chaîne.
C'est toutes des affaires que j'ai refusé de dire à Écho Vedette
depuis des années. Je vais te les dire à toi.
Donc moi, j'étais maigre. Puis là,cho Vedette depuis des années, puis je vais te les dire à toi. J'étais maigre,
puis là, je suis devenu maigre avec un pote.
OK.
C'est-tu un choix ou c'est juste...
Oui, c'est volontaire.
C'est un saint rebondissement.
Je ne comprends pas.
Il y a un saint, tu as un saint.
Puis dans le dos.
Il y a deux saints de chaque côté.
Ça doit être bien de faire un cross-ball avec toi.
C'est quoi ça?
C'est un tâton.
Ah oui, c'est ça, un cross-ball.
C'est un pénis entre deux seins.
Ouais, un pénis entre deux seins.
Fait que là,
il faudrait que tu te lèves les bras
pis je te fourre comme ici.
Ouais.
Non, mais je suis content d'être avec lui.
J'avais compris Gilles Pelletier.
Là, ils m'ont dit qu'il était mort.
Je fais « fuck off », le style.
Non, mais il aurait pu faire un effort.
Pour vrai, j'aimerais ça le faire avec Gilles Pelletier mort.
Elle dit que j'ai déjà interviewé Gilles Pelletier pour de vrai.
Pour vrai?
Non, pas du tout.
C'est un monsieur qui était très impressionnant.
Le gars de l'héritage qui te regarde,
je faisais une émission culturelle
qui s'appelait Prochaine sortie.
J'étais co-animateur.
À un moment donné, j'interview André Robitaille
et Gilles Pelletier qui faisaient Mozart
ou Amadeus.
À chaque fois qu'on allait tourner avec
les artistes, des fois, on demandait
à des gens qui faisaient du théâtre de faire un extrait de la pièce.
Alors, nous, on arrive sur le lieu de tournage.
Gilles Pelletier m'arrivait face à moi
et il disait « On ne fera pas d'extrait! »
« On ne fera pas d'extrait! »
« On ne fera pas d'extrait, M. Pelletier!
Et là,
genre, je l'ai pris à part, j'ai parlé pendant
à peu près dix minutes. Moi, j'ai découvert
le théâtre, justement, au Jésus,
où je vais bientôt jouer, grâce à Gilles Pelletier,
la nouvelle compagnie théâtrale.
Donc, le monsieur qui était hyper
agressif et impressionnant, il nous a parlé
pendant deux heures et demie. André Robitaille n'a pas dit un mot.
Ah oui, ça c'est du rab mot. C'est dur à battre.
C'est difficile à battre.
Puis là, tu retournes avec ton show au Jésus.
Oui.
J'ai un ami qui t'a vu il y a à peu près deux semaines
et il a adoré ça.
C'est vrai?
Oui.
Il est le fun, ton ami?
Non.
Puis ça, c'était comment pour toi de partir en tournée solo?
C'est la première fois que tu pars tout seul?
Je ne peux pas m'imaginer à quel point c'était plaisant.
Moi, j'aime ça avoir du fun.
En général, je ne m'arrange pas à avoir du fun,
mais c'est encore plus de fun que je pensais.
Tout seul?
Ce qu'il y a, c'est que c'est la première fois de ma vie
que je découvre c'est qui mon public.
C'est qui qui me suit.
J'étais en duo avec Martin Drinville.
J'étais en groupe avec trois autres gars, une fille.
Tu es avec moi ce soir.
Tu es avec toi ce soir.
Mais mon public à moi, c'est la première fois que je le rencontrais.
C'est vraiment...
C'est des gens merveilleux.
Ton public, est-ce que c'est la moyenne d'âge?
Est-ce que c'est bien varié?
Est-ce que c'est plus du monde qui aime l'humour absurde?
C'est-tu des vieux fans d'RBO?
En général, c'est des gens qui sont nés au 20e siècle.
C'est multigénérationnel,
mais les gens qui viennent,
mettons les adolescents ou les enfants,
c'est des enfants ou des petits-enfants
de fans d'RBO.
Ça arrive dans tous les shows.
Des fois, il y a du monde.
L'autre fois, il y a un enfant.
Il a 9 ans, 10 ans. Je dis, qu'est-ce que tu fais là?
C'est mon père. Des fois, c'est trois générations.
Grand-parents, parents.
Ils ne comprennent pas tous les enfants.
J'y disais tantôt que mes kids sont vraiment fans de Rock et Bellezoreille.
Je m'en excuse.
Non, mais c'est ça.
Ils aiment juste le sketch 4e Reich.
OK.
C'est pour ça que ça te passe partout.
Non, ils ne comprennent rien. Il, c'était passe-partout. Non, non, non,
ils ne comprenaient rien, ça.
Non, ça...
Donc, puis il y a
une autre partie
de mon public,
c'est comme,
tu sais,
j'ai aussi été comédien
dans un sitcom
qui s'appelle
L'Histoire de filles.
J'ai fait des comédies
romantiques.
Donc, un aspect de...
un humour plus sentimental
ou plus près des émotions.
Alors, il y a des gens
qui me suivent pour ça
et j'ai animé aussi une émission
sur le tourisme équitable.
Ça s'appelle Partir autrement.
Il y a beaucoup de monde qui trippe voyage.
Des gens qui, après, viennent me voir
et disent, je ne suis jamais allé voir
un spectacle d'humour.
Mais j'étais curieux de savoir
ce que vous faites comme humour
parce que je vous ai découvert
dans une émission sur le voyage.
Ça fait que ça, c'est très, très, très hétéroclite.
C'est drôle, ça, quelqu'un qui fond
le gars du
tourisme équitable. — Exactement!
— Oui! — Ils ont aucune autre chose!
— Eux autres, c'est le genre de monde
qui essayent de payer avec du riz.
— T'sais!
— Ouais!
Ils ont des rires en jute.
— Pis là, toi,
quand tu pars, ton
équipe, est-ce que tu pars avec deux techs, un tech? tu pars, ton équipe...
Est-ce que tu pars avec deux techs, un tech?
Moi, j'ai un show qui est un show lourd.
J'ai trois techniciens.
Moi, il y a des changements de costume.
Il y a des déguisements.
Il y a des déguisements.
Je fais aussi des numéros de stand-up
ou des numéros de récits
où je suis en moi-même, avec mon petit pote.
Et donc, ça demande... j'ai trois techniciens
avec moi.
Ça, ça veut dire, excuse, mais
tes costumes que tu portais dans le temps,
vu que t'as un pote à cette heure,
il a fallu que tu les fasses toutes refaire?
La plupart, oui.
Sauf les chapeaux.
Il y en a certains aussi qui étaient moisis.
Mais pour de vrai,
je fais un numéro.
Tu sais, j'ai un personnage
que je fais
qui s'appelle
Swamy Fréchette
tu sais c'est un gars
qui faisait de la relaxation
et c'est une espèce
de gros casse en latex
avec des grosses oreilles
de garou
mais ça c'est le casse
original
de la tournée de RBO
de 1985
que j'ai dans mon show
mais on l'a repeinturé
un petit peu
puis on a mis du sambon
puis c'est quoi
qui avait moisi?
Le costume de Stromgol a déjà moisi.
Ah oui, hein?
Oui, oui, à un moment donné,
j'ai eu un dégadeau dans mon sous-sol.
Ah, j'étais passé un gangbang.
Et à un moment donné, il a fallu que je décolle.
Un gangbang dans ton sous-sol
avec le costume de Stromgol.
Oui.
Ils étaient tous là, le chef gros.
La queue à l'air, le chef content.
En général, quand c'est des séances comme ça,
je l'envoyais chez le nettoyeur.
Oui, c'est ça.
Vous étiez commandité par Michel Forget.
Exactement.
C'est Michel qui nettoyait lui-même sa moustache.
J'y étais cœur.
C'est lui qui faisait Richard Z, d'ailleurs.
C'est ça.
Le costume de ce trompe-gol, à un moment donné,
il a trempé dans l'eau dans mon sous-sol.
Il a moisi.
Excuse, il y a quelqu'un qui riait.
Je pensais qu'il riait de toi.
Croceur.
Quand vous aviez commencé à faire de l'humour,
vous aviez le même gérant.
Ça devait être impressionnant.
Quand tu es petit, tu commences
et tu as le gérant de RBO.
C'était comme un rêve. Nous, on avait 19-20 ans. impressionnant. Quand tu es petit cul, tu commences et tu as le gérant de RBO.
C'était un rêve.
Nous-autres, on avait 19-20 ans.
On sortait de l'école de l'humour.
Louise Richer nous avait un peu parlé de Jacques.
Ça nous avait fait vraiment triper.
C'est le gérant de Rock & Bell's Array.
Ça marche. On est allés boire un 7-up avec Jacques qui nous a payés.
D'ailleurs, on avait l'air deux losers.
Vous lui avez fait sa fellation,
comme d'habitude?
Non, il n'avait pas son costume
de Rock & Bells Oreilles.
En plus, avec ses dents, ça laisserait trop de traces.
Oui.
Moi, je suis pas nier que ça,
je peux pas violer.
C'est une contrainte.
En tant que Christ, je suis une vedette,
je peux même pas.
Il est très populaire dans les clubs Sado-Mazot.
Oui, dans les clubs Sado-Mazot.
Oui, et dans des conventions de dentistes aussi.
On l'appelle déchet prépuce.
Ah oui.
J'ai toujours un gland près de la palette.
Mais pour revenir à mon Vincent sérieux,
Jacques, c'est vraiment un grand homme.
La Roquemée-sur- oreilles c'est une influence directe
nous autres
quand on s'est rencontrés
il y a pas loin de 35 ans
moi et Sébastien
c'est à cause des sketchs d'herbéo
on jouait dans le cours de récréation
en troisième année
à refaire les sketchs
qu'on avait vu la veille
à cause de son grand frère
qui nous disait
checkez ça
c'est malade
c'était malade
ça nous a influencé
c'est un langage
c'est un groupe
c'est coloré
ça écorchait nos parents n'aimaient pas ça c'était vraiment un des points positifs là c'était malade, ça nous a influencé c'est un langage, c'est un groupe c'est coloré, ça écorchait
nos parents n'aimaient pas ça
c'était vraiment un des points positifs
quand on a eu Jacques comme gérant
on est revenu à Saint-Jérôme en criant
dans notre char, on est un gérant
c'était un plaisir réciproque
moi je les ai découvert, les Denis
à l'anniversaire de Guy
de Guy à l'opange
il y avait un petit numéro
il était tordant de rire.
Chez Guy ou au Lyon-Dor?
C'était les 40 ans de Guy Lepage.
D'ailleurs, ça m'a fait trop de s'énerver.
J'ai eu 40.
Ça m'a rappelé ce moment-là.
On dirait que c'était hier.
On composait un numéro.
On faisait hommage à Gildor Roy.
Pendant 20 minutes de temps,
il rendait hommage à Gildor à Gildor
avec une toune
un peu touchante
à la fin sur Gildor
c'est pour ça
qu'on a une carrière
dans le fond
il avait fait ça
avec détail
c'était pas
juste improvisé
c'était tout
bien préparé
la chambre d'hôtel
tout
moi là
j'ai une admiration
pour ces gars-là
parce que
tu sais souvent
les gens qu'on aime en humour,
tu dis, ces gens-là,
ils disent ce qu'il y a dans ma tête.
Il y a des gens qui trouvent les données un peu absurdes.
Moi, je les trouve très sensées.
Pour une fois, c'est les seuls qui ont vu
que Francis Reddy ressemblait à des ciseaux.
Quand je suis allé voir leur show,
j'ai dit, enfin,
quelqu'un qui dit les vraies affaires.
C'est bizarre parce que le monde rit.
Ben oui.
C'est juste vrai.
Les gens sont déstabilisés.
C'est carrément déstabilisant.
Ben oui.
Non, mais c'est réciproque, vraiment.
Puis en plus, jeune, moi, Yves me faisait capoter en entrevue.
Je ne l'ai jamais trouvé banal.
Je me disais, il crée quelque chose, il se passe de quoi.
Je m'étais toujours dit, en tout cas,
si c'est possible de refléter ça, de recréer de quoi,
de ne pas juste aller en entrevue très straight,
mais à un moment donné, peut-être de se lever, d'aller jouer dans les cheveux
de l'autre. Tu sais, tu fais des...
Tu as créé des moments, il y a
un peu à la courte manche aussi, vous étiez ces deux bébites-là,
en tout cas, de ma jeunesse,
qui étaient marquants en entrevue autant que dans
leur sketch à la télé. Tu sais, ça amenait à une autre
dimension, ça, ça. — OK. Là, tu veux que
je fasse...
Je le dérive, là, commerive? Tu veux que je me mette
nu? Non, voyons donc.
Il est bien insultant, lui.
Ça passe pas sur Internet, ça?
Il y a du moyen d'avoir...
On est sur Internet?
Je pensais que je venais de faire une émission de radio
dans un club.
Non, non.
On est chez Claude Pelgag.
C'est ça un podcast? On est chez Claude Pelgag. C'est ça un podcast.
On est chez Claude Pelgag.
Claude Pelgag.
Fais attention à ce que tu dis.
C'est pas ça.
Dis-le pas que c'est pas vrai.
Claude!
Amène-moi de l'eau!
Comment t'as fait
de monter ce show-là?
Tu l'as-tu écrit seul ou t'as fait de monter cette show-là? Tu l'as-tu écrit seul
ou t'as-tu...
C'était-tu avec des writers
que t'avais dans le temps?
C'est moi et tous mes amis invisibles.
Non, je l'ai écrit moi-même.
C'est comme...
Ça faisait des années que j'avais commencé à écrire
des textes plus personnels.
Des textes au jeu.
Puis là, je me disais je vais peut-être faire une bande dessinée avec des capsules web.
À un moment donné, quand on a fait le show de Toon à Carbeo, je me suis retrouvé sur scène.
Le monde riait.
« C'est vrai, je peux monter sur un stage, je suis un interprète. »
J'ai relu mes textes et j'ai dit que c'était du stand-up.
J'ai commencé à sélectionner mon matériel
en disant, hey, ça, ça pourrait être un numéro,
ça, un numéro, ça, un numéro.
Puis là, j'ai regardé mes personnages,
j'ai dit, OK, qu'est-ce que j'aurais le goût de faire?
M. Caron, qu'est-ce qu'il y aurait à dire?
Aujourd'hui, Kafarnaum, mon ex-détenu.
Puis à un moment donné,
j'ai déterminé mon matériel comme ça.
Puis dès le départ, le show, il y avait un concept.
Il y allait de A à Z,
puis il a été construit comme une petite pièce de théâtre.
C'est-tu vrai que la première fois que tu l'as lu à Claire Lamarche,
elle a dit que c'était de l'hostie de marde?
Ben oui, mais elle avait les oreilles bouchées.
C'est tellement pas son genre d'humour, de toute façon.
C'est comme ça que j'ai écrit mon show.
Puis après, la première fois que tu l'as rodé, tu as rodé l'heure et demie? J'ai dit ça que j'ai écrit mon show. Puis après, est-ce que la première fois
que tu l'as rodé,
tu as rodé l'heure et demie?
Il dure combien de temps?
Non, il dure 90 minutes.
Entre 90 et 93 minutes.
OK.
Ça m'intrigue,
le trois minutes de laps de temps.
Ah oui?
C'est quoi?
Le laps de temps,
ça dépend si j'ai pris plus de temps
si j'ai pris ma glucose à même
des fois je fais des affaires
tu l'émiettes aussi encore
j'aimerais ça que ça soit une crise d'épilepsie
une fois j'ai fait une crise d'épilepsie
de 3 minutes
un peu de base
ça doit être l'absence
moi je l'ai vu ce show là
j'ai adoré le show à Yves
j'ai retrouvé le côté nostalg. J'ai adoré le show à Yves.
J'ai retrouvé le côté nostalgique, évidemment,
ce qui me plaît de RBO.
Mais quand même, j'ai découvert ce que toi t'amenais à cet univers-là.
Puis je trouve que c'est un show justement personnel,
parce qu'à un moment donné, on oublie juste que c'est Yves
qui, en quelque part, a vieilli dans notre esprit.
Mais t'es là, t'es un petit gars
qui joue dans son terrain de jeu,
dans ses costumes, dans ses perruques.
Puis rien que ça, il y a une tendresse là-dedans
qui ne se retrouve pas nécessairement toujours dans un show d'humour.
Ça aussi, c'est intéressant de devoir aller là-dedans.
Merci.
Je te dois 20 $.
Non, c'est pas mal plus que ça, mon grand école de bleu.
Mais c'est ça.
J'avais écrit, je ne sais pas, 3-4 heures de matériel.
Horrible, mais tu sais.
Puis à un moment donné, ce que j'ai fait, c'est que j'ai fait des lectures.
Je n'ai pas fait des bars
ou des places comme ici,
mais j'ai fait des lectures.
Devant combien de monde?
Trois ou quatre.
Des dizaines de personnes.
J'ai sélectionné mon matériel
comme ça. Par la suite,
j'ai passé tout un automne
à roder, à faire des
petites salles. Puis,
en rodant, moi, genre, des fois,
il y a des affaires que je garde.
Il y a des fois où même quand ça...
Il y a des rires francs. J'aime ça quand ça
rit franchement. Mais il y a des bouts où
il y a un gag.
Si j'entends cinq personnes rire,
je vais dire, non, non, non, non. Moi, je garde ce gag.
Je garde ce gag-là. Il est important. C'est ça que j'ai envie de personnes rire je vais dire non non non moi je garde ce gag je garde ce gag là
je vais
il est important
c'est ça que j'ai envie de dire
je vais bien l'entourer
je vais mettre un punch avant
un punch après
mais je garde mon gag
c'est ma façon d'écrire
pis tu fais comme si
c'était une prémisse
moi je fais souvent ça
non c'est juste
parce que moi
c'est souvent à couper
c'est souvent à couper
pis à garder juste
ce qui fait rire
à un moment donné
pipi caca poil
je veux dire c'est sûr qu'il y a des rires francs,
c'est souvent sur des affaires très...
Pipi caca poil!
En général, si tu veux amener
la situation dans un autre contexte
et que tu veux expliquer quelque chose,
des fois, ça prend quelques phrases pour...
Fesse!
Non, non, Yves. Non, non, Yves.
Non, non, Yves.
Oh non.
Prends ta glucosamine.
Prends ta glucosamine.
Mais il a raison.
C'est vrai que c'est le fun de mener ça ailleurs,
de garder des fois,
de faire des choix sur des gars
qui nous autres nous touchent
et qu'il y a un gros rire dans la salle.
Comme exemple, les Denis,
moi, je trouve que dans leur délire,
il y a de la poésie
et il y a de la philosophie.
Est-ce que c'est moi qui me projette dans vous?
C'est temps plein.
C'est Socrate qui nous a tout écrit.
Exactement.
Philo 3, moi, j'ai capoté.
Mais c'est vrai, il y a quand même quelque chose de ça.
On essaie que ça ne paraisse pas tant.
Il y a une réflexion en arrière des deniers.
Il y a une vie aussi tranquillement
qui s'installe. Il y a un peu de véhicule.
Ça a été ça.
Vous autres, vous êtes rendus...
Vous êtes rendus
probablement...
Quoique Dominique et Martin, ça fait plus longtemps
qu'ils sont ensemble que vous autres.
Mais c'est rare
qu'un groupe reste ensemble.
Ça fait combien de temps que vous êtes là?
C'est 20 ans. Cette année, directement 20 ans.
C'est rare, ça.
Mais merci!
Et oui!
On s'est toujours dit, en plus,
que plus on serait vieux, plus il y aurait des cheveux blancs
sur ta tête-là et sur l'autre barbe,
que ça serait encore plus le fun, parce qu'on va être de plus en plus déviants,
évidemment.
Les pelules vont être bonnes,
donc les vieux Denis, on les imagine très, très bien.
Mais vous calez pas.
Il y a néan des deux qui calent.
Ça, c'est parce qu'on se garde la couette.
Si je retrousse ça, moi, j'ai pas grand-chose.
Sébastien, en plus, lui, c'est une postiche.
Mais les aisselles?
Oui, il y a deux postiches en dessous des aisselles.
Il était aveu de se faire faire un volcan
sur le crâne comme Patrick Normand.
L'époque du petit bandeau,
c'est ça qu'il cachait.
Le petit volcan?
Un mini-volcan.
Mais il y aurait quoi de magique
d'avoir un des données
qui cale jusqu'à ici
et qui garde les cheveux longs pareil?
Oui, je sais.
Un genre de Vigneault.
Un genre de Lucien Franqueur.
Ben, c'est ça. Mais tu sais, Peter Gabriel, c'était fait un affaire Lucien Franqueur Ben c'est ça
Peter Gabriel s'était fait un affaire comme ça
C'est souvent quelque chose qui m'a fait douter
Moi cette coupe là me va
Le reste j'aurais l'air d'un genre de pédophile
C'est pas clair
Les palettes, la moustache un peu écalée
Tu veux pas ça dans ton entourage
Pis tu penses que les cheveux longs ça l'enlève ça?
Attends une minute
Claude ta gueule
Ça va faire Je pense que les cheveux longs, ça l'enlève, ça. Attends une minute. Claude, ta gueule, là, c'tu!
Ça va faire, là,
de c'tu d'anecdotes à propos des pelles gags, là.
On jase.
Ah, je garde ces cheveux-là,
Michel.
T'as jamais...
Head and shoulders.
Pour le cuir de l'homme.
C'était quand, la dernière fois, t'as eu les cheveux courts, c'est en secondaire 2, genre? Ah'homme C'était quand la dernière fois
T'as eu les cheveux courts
C'est en secondaire 2
Ah oui
C'était curiant
Je ressemble au comédien
Sylvain Giguère
Le fils de l'autre
De Réal
De Réal
T'as un petit côté
Marc Hervieux
Je le sais
Je le sais
Tous les beaux hommes
Du Québec
Des gros visages
Du forme
Qui pâlent fort
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah
Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Ah Des gros visages du forme qui pâle fort.
Non, mais je travaille de me faire arranger les dents.
De me faire arranger les dents.
Comment?
Tout en or.
Avec des leds dans le palais.
Ça change de couleur
quand il y a quelqu'un qui passe devant toi.
Rouge.
Il y a des gens qui font colorer les couilles de leurs chiens.
Ah, mon dieu.
Ah oui?
Oui, oui, oui.
Pourquoi?
Je ne sais pas.
J'ai vu ça sur Yahoo News.
Mais il y a tellement de belles choses de même.
Sur Yahoo News?
Non, moi, je suis des...
Mais j'ai des couilles, par exemple.
Ben, prête-la à mon chien, on va les colorer.
Hé, des couilles?
Moi, je suis sûr que ça a commencé...
Oui, ça a commencé à quelle année, ça, les couilles?
Non, mais colorer...
Comment ça a commencé? Colorer
les couilles de ton chien?
Il y a quelqu'un qui a décoré un arbre de Noël, puis à un moment donné,
il s'est dit, tiens, ça serait le fun que mon caniche
fitte avec le sapin.
Ah, oui.
Ça, c'est ça. Il y a ça, ou sinon, c'est
quelqu'un qui faisait un gâteau.
Il avait pris du colorant alimentaire,
il en avait ses doigts, puis après ça, il est allé crosser son berger allemand.
Mais, même si ça se passe la vie,
on est à deux doigts de crosser un berger allemand.
Hey, c'est pas buvable, ça.
Chris, ça goûte le coke.
C'est quoi?
C'est un coke.
Ta-dam!
Toi, t'as un chien?
T'as-tu un berge allemand ou t'as pas d'...
Je sais pas.
C'est pour rire de moi.
Oui, j'ai un chien.
J'ai un cocker, un épagnol qui a à peu près mes cheveux en guise d'oreille.
Est-ce qu'il te ressemble?
Parce qu'on dit que les chiens,
ils sont un peu perméables.
Sérieux, oui, il me ressemble.
Il y a quelque chose de très affectueux,
d'un peu collant, d'achalant.
Il chie dans la neige chez nous. C'est à peu prèsable. Sérieux, oui, il me ressemble. Il y a quelque chose de très affectueux, d'un peu collant, d'achalant. Il chie dans la neige chez nous.
C'est à peu près le même format que moi.
Avec les inconnus?
Avec les inconnus.
Oui.
Est-ce que c'est un zigneux?
Non, il est sorti.
Il a du guts.
Il est-tu castré?
Oui, il est castré.
J'adorais ça, ce bout-là.
Avec tes dents? Avec mes dents? Non, il est castré. J'adorais ça, ce bout-là. Avec tes dents?
Avec mes dents? Non, j'aurais tellement sauvé.
J'aurais dû, mais je l'ai castré pareil.
Avec mon égouine.
Ils sont tellement plus calmes une fois tout déchiré à hauteur du bassin.
C'est un basset.
Elle est bonne, celle-là, hein?
Rie-toi, Carlis.
On a un show à donner.
Gilles Pelletier est là.
Marie-Denise.
Marie et Denise.
Tous les cris, les SOS
Partent dans les airs
Dans l'eau, la cime, la trace
Dont les écuesumes font la beauté
Puis dans un vaisseau de verre, les messages l'éternel
Et par les amènes, hop, plusieurs étoile sur les rochers!
Travardeur!
Trône pas mal!
Merci!
Hey!
Michel, l'année prochaine aux Oliviers, ça devrait être ça
l'extrait de Mike Ward sous écoute.
Ça va coûter cher de droit d'auteur.
Un cher entre la Marie-Denise.
C'est pas sa chanson à elle?
C'est pas Daniel Belavoine?
Mon Dieu, lui, je l'aime.
Il est mort!
Ça fait rien, j'y croquerais le cul pareil.
On galait l'autre
qui fait son frais chier.
Toujours besoin de montrer qu'il est là.
Attends une minute, qu'est-ce que tu commences?
Tu manges quoi?
Du Porto. Pource que tu commences? Tu manges quoi? Du Porto.
Pour elle, seule?
Mon Dieu Seigneur.
Bon, on continue.
Là, mais je sais pas pourquoi.
On cherche pas quelque chose d'intéressant.
Je suis vraiment intéressé à voir qu'est-ce qu'il commande.
C'est-tu du Porto pour moi?
C'est une sangria au Porto.
Une sangria au Porto. Une sangria au Porto.
Puis tu t'es dit, je vais dire, Porto, c'est plus fancy, un peu.
Parfait.
Une sangria au Porto, ça sonne dégueulasse.
Pour de vrai, ça sonne pas bon.
On va y laisser faire, là, quand même.
Fait que là, en soir, t'es...
T'es sûr, là,
est-ce que tu bois dans la vie?
Oui, je bois, mais là, vu que
je suis sur l'héroïne,
en général...
Oui, d'ailleurs, tu t'es shooté dans le pouce, hein?
Non, non, non, dans le coin des yeux.
J'ai des lunettes.
Non, c'est ça, c'est que ça se mêle
très, très, très, très mal
le côté éthylique avec l'héroïne.
Pour avoir le meilleur trip possible,
parce qu'à un moment donné, moi, je suis un...
Je suis un gars qui aime beaucoup, beaucoup le plaisir.
Pour arriver, pour ne pas plafonner,
l'alcool, ça fait un petit peu downer
le trip.
Ah oui? C'est vrai?
Oui.
Il me semble que tu as déjà...
Tu as déjà signifié ça et tu ne t'en es pas rendu compte.
Je suis sûr.
Il y a rien que toi, Yves,
qui a des graves problèmes.
Non, je ne prends pas de drogue.
Je suis naturellement
fucké dans la tête.
En général, si je me drogue, je vote pour la CAQ.
OK.
Mais, jeune,
mettons, à l'université,
tu étais-tu...
Oui, j'ai déjà pris
des substances.
Juste du pot ou plus loin?
J'ai déjà pris
aussi des champignons magiques.
Et à l'époque de CIBL,
quand Rock et Belles Oreilles, on faisait notre émission
le vendredi soir,
il y a déjà eu un fameux
information voyage sur les champignons
qui a duré 22 minutes
ok
c'était la soirée
où on avait décrit un match
entre les nordiques et les blues de Boston
on faisait des descriptions
de matchs de hockey
pendant les séries le vendredi soir
ouvrez votre TV
fermez le son, on fait la description du match
on décrivait le match
pis on décrivait aussi
on faisait les annonces
on faisait toutes les
les entrevues entre les périodes
sur les champignons
donc
mais
Christabarnac
que ça devait être bon
hé vous autres
les champignons
on a fait ça un soir
chez notre drummer
à un moment donné
qui nous a dit
hé moi j'habite
loin là
dans le bout de Saint-Augustin
venez on va
vous restez chez nous tous. »
Puis quand le boss est embarqué, il nous a crié « C'est
Edouard. » Lui, c'était ça.
Ah oui?
Il est allé prendre son bain.
Il nous a dit « Nous autres, on passe la malle demain
de bonne heure. » Ils sont allés se coucher. On a comme fait, on crie sur notre camp.
Puis à ce moment-là, il y a Jean-Thomas
Jobin, que tu reçois bientôt, qui avait essayé.
Puis lui, il nous disait juste « Ça embarque pas.
Le boss embarque pas.
Ça embarque pas. Le boss embarque pas. Ça embarque pas. Le boss embarque pas. »
On disait que c'était tellement weird, lui, il n'y a rien qui l'accorde.
Ben, je te dis que
Jean-Thomas, je pense qu'il y a une espèce de logique
qui ressemble aux champignons. Ben, c'est ça qui arrive.
Ça s'en fondait. Ça me surprend
que Jean-Thomas ait pris des champignons.
Ben, pour vrai, oui, mais à petite dose.
Je veux dire, c'était pas... On était quand même
un jeune un peu craintif. On essayait ça.
Et puis, il y en a pour qui s'embarquer, comme mettons mettons, moi et un de mes amis qui s'appellent Zyper Tattoo.
On était rendus qu'on se pincait le nez dans la cuisine.
C'était la seule fois.
C'était comme...
Ça embarquait trop.
Mais j'entends, non, c'était super stoïque.
En contre-autre.
Quand il vous a crissé dehors, vous êtes juste partis?
Ah oui, on a cassé notre camp.
Des vrais dangers publics.
Il y en a un qui chauffait, je ne sais plus c'était lequel.
On était peut-être en carriole ou en scooter.
Mais fuck all, aucun souvenir.
Vous êtes juste assis dans le banc de neige
pendant deux heures.
Oui, peut-être qu'on n'a jamais été chez notre drummer non plus.
Mais pour vrai,
on s'est ramassé au voltigeur
à manger de la pisse.
Je suis déjà tombé ami avec un arbre
un party du sujet à Prosemont
mais pour de vrai j'étais vraiment
ami avec l'arbre et je dis j'en sais
ok
tu parlais de quoi tu t'en rappelles-tu
je lui disais salut vieille branche
il anime
tout le monde en parle d'ailleurs aujourd'hui
personne le sait « Salut, vieille branche! » Il anime tout le monde en parle, d'ailleurs, aujourd'hui.
Personne ne le sait que c'est un bout de merisier.
C'est un bout de merisier, c'est-tu là?
Le merisier, c'est un bois noble.
Oui, c'est un bois noble.
C'est plus du plywood.
Mon Dieu, il a l'air d'un contreplaqué.
Donc, les drogues,
ça peut être pour exploratoire.
Donc, j'ai arrêté ça très, très, très vite.
Ça fait à peu près trois semaines.
Mais à Saint-Denis, c'est ça la beauté
de la radio communautaire
que...
C'est ça la beauté
de la radio communautaire dans le temps.
Parce qu'aujourd'hui, il n'y a aucun
poste de radio qui laisserait
son équipe
prendre des champignons magiques.
Non, mais ça boit tout du vin à trôler
en ce moment des sommeliers.
Il n'est pas juste ça. Nous autres, on faisait une émission
et on conviait le monde. Des fois, on faisait des lignes ouvertes.
Les gens appelaient. Puis là, on disait
«Venez faire un tour, on va prendre bien!»
Les gens se ramassaient à CIBL.
Puis ça se finissait en party.
Donc, c'était un happening.
CIBL, c'était de quelle année à quelle année?
80-83-4.
Puis, vous êtes rentré à TQS en quelle année?
86.
Entre ça, on a fait CQA.
On a fait une émission de radio CQA.
Après CIBL, vous êtes rentré à CQA. OK. Parce que moi, on a fait C'est quoi? On a fait une émission de radio C'est quoi? Après CIBL, vous êtes
à C'est quoi? Parce que moi, je vous ai
découvert, vu que j'étais à Québec, à TQS.
Vous avez été
trois ans à C'est quoi avant?
À Québec, on était diffusé à
C'est quoi la radio communautaire à Québec? On envoyait
nos cassettes à la
radio communautaire de Québec. J'ai aucune idée.
La vieille maison patrimoniale dans le vie de Québec. J'ai aucune idée. La vieille maison patrimoniale
dans le vieux Québec.
Notre émission de radio,
on envoyait par autobus des cassettes.
Elle était diffusée par une dizaine
de radios communautaires à travers le Québec.
Les pauvres vestis d'épais à Québec
qui appelaient vos lignes ouvertes.
Pourquoi est-ce que tu as une recette sérieuse
qui répond?
L'émission était rendue formatée.
On était quasiment des professionnels.
On faisait des cassettes avec des stickers dessus.
C'est-tu ce qui s'est retrouvé sur les gros crus?
Non, sur la cassette KGB.
On a fait un moment donné
une cassette de farce.
C'est notre première production
professionnelle.
La cassette de farce. Le côtéest notre première production professionnelle. La cassette de farce.
Alors, le côté
KGB, le côté CIA, avec nos
sketchs enregistrés. C'était les
meilleurs moments de la radio
à CBL.
Puis, Jacques Caprimon,
il est rentré quand dans le projet?
Ben, il a commencé par fournir le moche.
Tu veux une réponse sérieuse?
Oui, oui.
On était tous des étudiants en communication.
Moi, celui qui m'a accepté en communication,
Guy Lepage, faisait partie du comité de sélection.
Il a même aussi aidé à sélectionner André.
Donc, on s'est connus à cette époque-là comme étudiants.
Jacques Primo, il était aussi étudiant,
mais il était plus vieux que nous.
Et quand CIBL a commencé au début des années 80,
Jacques s'occupait, je ne sais pas quel poste,
dans la gestion de la radio.
Puis à un moment donné,
quand nous, notre émission est devenue un peu populaire,
on a réussi à vendre un show
au Salon Pepsi Jeunesse.
En première partie, de Offenbach et de Luba.
Notre premier show professionnel.
C'est-tu qu'est-ce qu'on avait?
On avait une toune qu'on avait composée avec Patrick Bourgeois
puis un autre genre, un genre de parodie.
On a vendu...
On a demandé à Jacques de nous dealer un truc.
Il a vendu un show d'une demi-heure.
Avec une toune et demie.
Avec une toune et demie.
Donc là, à peu près 12 jours du show,
on s'est mis à écrire du matériel
dans le local de pratique de Patrick Bourgeois,
son groupe à l'époque qui n'était pas Les Bébés.
Et c'était vraiment... Les gens qui, par la suite, son groupe à l'époque qui n'était pas les bébés. Et c'était, mais vraiment,
les gens qui, par la suite,
nous ont dit qu'ils avaient vu ce show-là,
c'est le plus mauvais show qu'ils avaient jamais vu dans leur vie. Alors, donc,
on a passé toute une nuit à essayer de faire
un sound test et le Jerry, il n'y avait pas sa labate bleue.
Alors, on a entendu toute
la nuit, on n'a jamais fait le sound test,
Luba a eu droit à peu près à 10 minutes.
Et le lendemain, notre premier numéro,
sais-tu qu'est-ce que c'était?
Devant tout le parterre du salon Pepsi Jeunesse
au Vélodrome Olympique,
toutes les fans de Jerry, c'est Bruno qui arrive
avec une terrique comme ça, un rocker,
il arrive au micro et il dit
« À cette voix,
brisée par l'alcool,
la cigarette et les nuits
folles.
Le monde bouuuut, bouuuut, bouuuut.
À un moment donné, on faisait des tours.
À un moment donné, on avait un rôdi qui arrivait tout nu
pour changer nos pieds de micro.
C'était n'importe quoi.
Un chef-d'oeuvre.
Ça sonne magique comme chose.
Mais sais-tu quoi?
Après le show, Guy était très, très, très, très, très content.
Guy était content. il était heureux.
Tu te rappelles-tu comment vous aviez été payé?
Je pense même qu'on a payé peut-être pour être là.
Je ne me souviens pas qu'il y avait un salaire.
C'est vraiment un gros premier show.
C'est un très très très gros premier show.
Puis après le deuxième show, ça a-tu mieux été?
Ce qu'on faisait, nous autres, quand on était à CIBL,
nos premiers shows, ça a été comme les radiotons.
Parce qu'à intervalles réguliers, il y avait un radioton
pour ramasser des fonds. Donc là, il y avait
un genre d'émission de radio devant le public.
Puis là, on s'est dit, tant qu'à être là,
on va faire des sketchs, on va se trouver des
parties de costumes. Puis c'est là qu'on a découvert
que, subitement, il y avait du monde
dans la salle. Mon Dieu, c'est pas nos amis, c'est pas notre famille. Donc, on s'est renduouvert qu'il y avait du monde dans la salle. Mon Dieu, ce n'est pas nos amis,
ce n'est pas notre famille.
On s'est rendu compte qu'il y avait des gens
qui nous écoutaient un peu partout.
On s'est dit qu'on pourrait peut-être faire un spectacle.
On avait monté un spectacle autogéré
pour faire la tournée mondiale des cégeps.
Au début, le show à CBL,
les premières semaines,
c'était scripté ou c'était de l'impro ou c'était un mix des deux?
C'était un stage de radio parce que Guy Lepage et Richard Siroy,
ils avaient étudié en radio.
Puis, à un moment donné, à la fin de leur programme,
ils devaient faire un stage.
Donc, c'était supposé être une anthologie du rock.
Le rock de A à Z avec Guy Lepage et Richard Z. Siroy.
OK.
Et au bout de dix minutes, c'est devenu une émission d'humour.
Parce que...
Non, non, c'était pas du tout supposé être une émission d'humour.
C'est parce que là, Yves, les lettres,
le A, le Z, puis le P, toi, évidemment.
C'est parce qu'à l'époque, il y avait un animateur
de C'est quoi qui s'appelait Michel W. Duguay.
Et son show s'appelait W.
W.
Fait que là, nous autres,
quand t'étais baptisé, t'arrivais dans l'émission,
fallait que tu trouves une lettre.
Moi, j'avais dit P, parce que j'avais dit
que mes parents bégayaient
au moment du patin.
Fait que c'était Yves Pelletier.
Alors, c'est pour ça que le P, il restait comme ça.
Puis il y avait André G. Ducharme, Bruno E. Landry.
J'ai jamais compris pourquoi E.
Mais voilà. Puis Guy, il a gardé son initial
A, parce qu'il y avait un autre Guy Lepage
dans l'union des artistes, puis la monnaie,
il voulait pas que ses chèques soient envoyés à Longueuil.
Ça lui aurait fait un beau bonus.
Oui.
L'autre bonhomme qui est comme,
peu importe ce que tu fais dans la vie, tu reçois un chèque
de Guy Lepage, c'est quand même pas pire, d'après moi.
Puis toi, as-tu fait de la radio communautaire?
Non, mais j'en ai fait un peu au Cégep,
on avait un... Non, finalement, pas tant.
Oui, je faisais ça avec le grand Mathieu Forgette.
Dans le fond, ça a été un prétexte pour me passer
des tonnes de plumes pour mettre dans la tête du monde
que c'était bon du plume.
J'ai juste mis du plume. C'était pas de la radio.
Chris, c'était une maladie.
À un moment donné, j'ai vu une cassette vidéo.
C'était quoi, M. Pinpin?
C'était un parodie d'émission pour enfants.
Il y avait Jean-Thomas.
Il y avait Sébastien.
C'est plein, Pin.
Je suis là-dedans, certain.
C'est notre ami en commun avec Jean-Thomas.
C'est couper le pain.
C'est adorable. C'est un moustachu, en fait,
qui a une maîtrise ou un doctorat,
peut-être même en arts visuels.
Il fait toujours des trucs complètement débiles.
Il confectionne avec de la pâte à modeler,
des petites faces, de l'animation.
Il mêle ça avec Jean-Rangel, Arsenault et nous autres.
Ça donne des projets adorables.
Je suis content que tu aies vu ça.
Mais ça, c'était dans ta jeunesse.
On avait deux ans.
Exact, c'est ça.
Le pire, c'est pas si...
Ça, c'est ça. Le pire, c'est pas si... Ça, c'est genre
mi-2000.
Ben, tu sais, 2005-2006.
Oui, ben c'était...
Au moment où on a rencontré Jean-Thomas
à l'École de l'humour, l'année d'après, on faisait un show
pendant le festival de Juste pour rire avec Jean-Thomas.
Le show Absurd. Puis là, lui, son ami
en art visuel était venu kiquer
des tranches de pain géantes
dans un gold soccer
qui était protégé par une carotte.
Un moment de haute voltige.
Moi, je l'avais rencontré.
J'ai rencontré ce gars-là
au funérail.
Je pense au funérail du Paragentum.
Quand je l'ai rencontré, j'ai dit
« Kiquer le pain ».
Il était comme « Pourquoi tu sais ça? »
Il a peut-être été stabilisé au funérail
en plus de kiquer le pain.
15 ans après, tu vas à des funérailles.
C'était marquant, ça. Il y a beaucoup de monde qui en parle encore.
Ceux qui étaient là, évidemment. Ceux qui n'étaient pas là,
ils en parlent un peu moins.
Moins intéressés par la chose.
Mais oui, ça a marqué l'imaginaire de nos fans.
Puis, il est revenu par la suite, lui,
ce gars-là, Jean-Philippe Thibault.
C'est un artiste incroyable.
C'est tout ce qu'il fait est tellement minutieusement pensé.
Il a du génie.
C'est lui qui fait l'affiche à Jean-Thomas
avec le mini Jean-Thomas.
C'est lui qui l'a fait.
C'est vraiment le meilleur ami à Jean-Thomas
et qui est inspiré par toute cette folie-là.
Je pense que c'est lui aussi qui a fait
soulever les Cornelius.
Il est toujours dans l'entourage
d'un peu. Il a même été amené à la guerre
des clans parce qu'on a fait qu'il était écœurant dans notre
gang. De moustaché avec une coupe
champignon et des lunettes rondes.
Cornelius, il est moins pesant.
Cornelius, oui, c'est ça.
Qu'est-ce qu'il fait à ce temps-là?
Il vole des spatules aux zéleurs.
Ah oui, hein?
Il y a de quoi de drôle.
Chaque fois que quelqu'un d'un peu connu
se fait pogner, elle volait de quoi.
T'es comme tabarnak.
Oui, c'est qui le dernier qui s'est fait pincer là-dedans?
Ben, Mike est pas loin.
J'ai rien. Non, tout.
T'as pas volé ça, c'est-tu contre là?
J'ai volé ça.
J'ai tears, là.
Dis-les.
Je suis rentré dans la vie tantôt.
Tu dois te faire suivre par les détectives
aux gens coutus.
Non, pas vraiment.
J'ai une face en aigle, je pense.
Tu penses que c'est plus facile à voler
quand tu as une face en aigle?
Moi, j'étais incapable de te regarder la face.
Moi, j'ai une image imprégnée dans ma mémoire.
Je l'ai vue quand il était à l'école,
un show de l'école,
ton numéro de « Moi pis d'Inde ».
À chaque fois que je...
« D'Inde », c'est un running gag.
Moi, c'est comme « d'Inde ».
Ça, c'est l'ancêtre de mon Simon-Péhari.
C'est Yotremblé.
Oui, exactement.
C'est toi, Yotremblé.
Exactement.
Je faisais mon numéro minimum.
T'étais bien meilleur dans ce temps-là.
C'était sa compagne,
c'était sa conjointe d'Inde.
Moi, c'est ça.
C'était de même que moi et Pat Gros,
on a commencé à faire Simon-Péret ensemble
parce que moi, à l'école,
j'avais un numéro que j'étais marié à une d'Inde
puis lui, il fourrait des écureuils.
Ben oui.
Fait que j'ai fait, c'est clair,
ces deux gars-là.
Ça fait qu'ils sont ensemble, ces gars-là.
Ils vivent ensemble.
Bien oui.
Le faisiez-vous pour vrai, mettons, en répétition?
Non?
C'est juste flat pour celui qui est obligé de tenir l'écureuil.
Évidemment.
Non, mais ce qui avait de drôle dans le numéro aussi,
c'est parce que c'était pas spectaculaire.
C'était plutôt un gars qui se confiait.
Ça fait qu'il disait, moi pis dinde. Il était banal. C'était pas spectaculaire. C'était plutôt un gars qui se confiait. Fait qu'il disait, moi pis dinde.
C'était banal.
C'était très drôle.
Pis en plus, je pense, la façon dont je le jouais,
vu que moi, je voulais le jouer bien gros,
bien joué,
mais j'étais tellement gêné,
pis j'étais pas à l'aise d'être en costume.
Fait que j'arrivais sur scène,
pis là, j'étais comme, j'ai hâte que ça finisse.
C'était un costume?
Ouais, c'est un costume?
Oui c'est un costume.
Ah ok, je pensais que c'était du stand-up.
Ça le pire, le pire il y avait, un moment donné j'avais fait le Shabada, tu sais le show à Grégory Charles?
Pis chanceux!
Je l'ai...
C'est parce qu'au Québec tout le monde s'ennuie du Shabada.
Mais j'avais fait Shabada déguisant un personnage.
En déguisant Grégory Charles.
Oui, en blackface, on avait le droit dans le temps.
Oui, t'es-tu bien dans ce temps-là.
Non, mais
j'avais fait ce sketch-là avec Grégory Charles.
Lui, il avait lu le texte, il m'avait vu.
J'avais des lunettes, il n'y avait même pas de vitre.
Puis quand j'étais parti,
il avait dit à...
C'était Pierre Meunier, le frère à Claude,
qui était le head writer,
puis il avait dit, je disais à Pierre,
il avait dit, il est bizarre, Anesthi, ce gars-là.
Puis là, il avait fait, de quoi tu parles?
Mais tu sais, il arrêtait pas de parler de...
Il a marié, il veut marier une poule ou une dinde.
Bizarre, Anesthi.
Puis là, Pierre avait fait,
non, mais c'est un personnage, tu réalises.
Ah, OK, OK. Puis là, c'est un personnage, tu réalises. Ah, OK, OK. »
Puis là, c'est comme tabarnak.
Tabarnak.
Oui, oui, question.
Moins débrouillard qu'on pense.
Ça a l'air que l'autisme donne un talent musical.
C'est ça qui arrive.
Quand tu as rien que la tête à E mineur.
Ça, je n'ai même pas catché ce gag-là.
Moi non plus. Je l'ai pas catché.
J'ai dû une note.
J'ai dû une note de piano.
C'est moins bon qu'avant,
puncher, qu'une note de piano.
C'est comme une leçon pour les jeunes humoristes.
C'est fat dièse.
C'est pas possible.
Rot-black, all this.
Les règles changent. Ça n'a pas de sens.èze. Les règles changent.
Ça n'a pas de sens.
Les conventions sont toutes pétées.
À cette heure, un si, c'est moins drôle.
Un do, on est crampé.
Moi, je trouve pas.
C'est-à-dire que les contextes changent,
mais c'est les mêmes conventions.
C'est plus les mêmes références. C'est ça.
On joue un peu plus haut sur la portée.
C'est la même gamme. C'est les mêmes harmoniesérences. C'est ça. On joue un peu plus haut sur la portée. C'est la même gamme.
C'est les mêmes harmonies ou les mêmes disharmonies.
Moi, j'avais...
Je regardais...
J'ai trouvé...
J'ai trouvé
une boîte de VHS
de moi, mettons, les premières années
que je faisais de l'humour.
Je pensais que tu allais dire d'autres choses.
Non, non, non.
Ça aussi, je l'ai trouvé.
Parce que je suis preneur. J'achète ça. Les deux, on l'est en fait. On vient de l'humour. Je pensais que tu allais dire d'autres choses. Non, non, non. Ça aussi, je l'ai trouvé. Parce que je suis preneur, j'achète ça.
Les deux, on l'est en fête, nous autres,
on vient de s'acheter.
On est compétiteurs.
Tu sais, la guerre des encans,
quand on voit des cassettes de mer.
Hey!
Elbows.
C'est ça que des coudes?
As-tu des vidéos de coudes?
Est-ce que tu...
Des vidéos de coudes?
Elbows?
Dirty elbows?
J'ai jamais...
Il n'est pas rendu là. jamais... Il est pas rendu là.
Le pire...
Il y a même un peu de vodka,
s'il te plaît,
de le ramener.
Qu'est-ce qui est triste,
c'est que c'est clair
que ça existe,
Dirty Hellbows.
Si tu fais
Pornhub Dirty Hellbows,
c'est clair...
Il y a pas du ça de même.
Moi, je me demande juste...
Je m'appuie. Ce n'est pas des fake news.
Moi, c'est appuyé sur des faits.
Non, non. Yves, il se tient sur le dark web. Shut up.
Ce n'est pas semblant.
Mais si je savais comment ça marche.
D'exemple, M. Caron.
Les cassettes VHS de tes spectacles.
J'avais trouvé les cassettes etHS de tes spectacles... Non, mais j'avais juste...
J'avais trouvé les cassettes, puis après, je suis allé...
Je m'en rappelle plus.
J'ai acheté, ça fait une couple d'années,
j'ai trouvé un vieux VHS,
puis j'ai regardé un de mes premiers numéros,
puis c'est...
Ça marchait pas parce que c'était des références trop années 90.
Fait que la plupart des jokes marchaient,
marchent encore, mais tous les jokes
à clap, c'était parce que...
C'est celle de Gad Al-Malé, là.
Non, mais...
J'avais une joke
sur le temple solaire.
Là, j'écoute la joke
que je ne catche même pas.
J'ai un clap énorme.
Puis là, il fallait que je paie
suppose Google Temps solaire.
Pour que tu retournes en arrière.
Ah ben oui, c'est bien drôle ça.
Il y avait beaucoup des jokes à référence
en RBO. Sûrement que
quand on regarde ça aujourd'hui, il y a des choses
auxquelles il faut se référer si on veut comprendre le gars.
Les parodies d'émissions de télé.
Des fois, je rencontre du monde,
ils ont 9-10 ans et ils disent qu'ils trippent.
Tu te dis ton gars. Des fois, pour ça que des fois, je rencontre du monde, ils ont 9-10 ans, et ils disent ce qui trippe. Comme tu dis, ton gars.
Des fois, les gens disent,
« Ah ben, je google! »
Puis ils vont chercher
l'émission originale pour comparer.
Mais il y a des choses intemporelles.
Mettons, moi, mes garçons très jeunes
vont peut-être pas comprendre
tous les niveaux d'herbeau,
mais l'annonce de Motonelle
avec le chat qui finit brun.
Tu vois, c'est cyclique.
Ils sont revenus avec les chats. Ils sont avec des petits lapins avec des gros yeux bleus. Tu vois, c'est cyclique. Ils sont revenus avec les chats.
Ils sont avec des petits lapins
avec des gros yeux bleus.
Tu vois, ça revient tout le temps.
Donc, lors du temps solaire,
ça s'en revient.
Ça va revenir.
Oui, oui.
Il y a quelqu'un qui va partir une secte.
Ah, c'est sûr.
Les Denis.
Regarde, pourquoi Sébastien
n'est pas avec moi à soir, tu sais.
T'es en train de gérer des chandelles
qui y fondent ses seins.
Il gorge une poule.
Je m'en vais le rejoindre.
Mais tu sais, j'avais trouvé
dans le temps,
ça limite les Bleu Poudre
quand ils avaient sorti un DVD
de leur meilleur moment.
J'ai trouvé intelligent pour ça qu'ils expliquaient
tout avant le contexte.
Parce que
souvent quand on dit que le mot ne vieillit pas
bien, c'est vrai, mais ce n'est pas vrai.
La seule raison pourquoi ça ne vieillit pas
bien, c'est qu'on n'a souvent pas le contexte.
On oublie les référents.
Puis aussitôt que tu l'as, ça redeviendra.
Exact. Mais tout dépend.
C'est parce qu'à un moment donné, tu vas voir aussi,
tu vas parler d'une autre vingtaine d'années.
Non, lui, il ne se rendra peut-être pas.
Non, non, je me rendrai pas.
Non, non, mais il est beau.
Exemple, tu regardes des vieux films
des Marx Brothers ou de Charlie Chaplin,
ça vieillit, mais à un moment donné,
il y a un truc où t'as tellement pris de distance
que là, t'as plus besoin de la référence.
Tu dis, ah oui, c'est dans l'ancien temps.
Ça appartient à cette époque-là.
Tu regardes une archive.
Tu ne dis plus, je veux être étonné
comme quelque chose qui m'arrive demain sur la rue.
Non, je regarde une pièce d'archive.
Une antiquité.
Tu sais, moi, j'avais...
Ça, c'est une antiquité.
Lui et Astro. Deux antiquaires.
As-tu vu mon T-shirt?
Je l'adore, ton T-shirt holographique.
Peux-tu donner un bisou?
Ah oui?
Non, mais non.
Agace, agace.
Ça reste l'humour.
Ça marche dans la veuse, tu sais,
ou ça ne se crabe pas.
Ah non, ça a l'air de décoller.
Voyons donc.
Non, non, non, ça passe dans la veuse.
Mike, ça ne se lave pas.
Ça fait cinq ans que je l'ai, regarde.
J'aime ça que ça pue tellement qu' je l'ai, regarde, écoute.
J'aime ça que ça pue tellement qu'il faut que tu dises écoute.
Écoute.
Tu sais, tu vois ton chandail,
des fois, il pue après cinq ans,
tu l'entends.
Non, mais ça va dans la...
Écoute, si on peut faire une petite chronique Canal V,
ça va dans la laveuse, dans la sécheuse aussi,
et par la suite, avec un peu un fer à repasser léger.
Pas trop d'humidité.
Tu peux même mettre un fer à repasser.
Exactement.
Mais pas directement sur la plie ici de vinyle,
à l'endos.
OK.
Mais les insouciants sont en japonais,
fait que j'ai compris.
Parle-tu japonais, Yves? Parfois.
Ah oui, pour vrai, hein? Arigato. Arigato vachon.
Ben merci. Minifé.
Ben oui, oui. Astro.
Ah oui.
Moshi moshi. Goldorak.
Non, tu parles pas anglais, toi?
Oui, je parle pas anglais. Toi, qu'est-ce que tu parles?
Je parle juste... Afghan.
Moi, je parle afghan. Oui, tu parles afghan.
Tu fais beaucoup d'humour.
Je parle afghan, je parle pachito.
Non, je parle juste anglais et français.
Ah oui.
Bien, fin du podcast.
Merci beaucoup.
Ça a fini là.
Moi, es-tu le genre,
vu que tu voyages beaucoup,
t'apprends-tu les langues rapidement?
Moi, j'apprends tout le temps
où sont les toilettes.
C'est très bon.
Vous êtes très jolies, mademoiselle.
Tu sais, des affaires qui vont être utiles. Est-ce que tu les mélanges ça des fois?
Oui, exactement. Tu vas voir une belle fille,
j'ai envie de chier.
Tu as une belle toilette,
mademoiselle.
J'aime ça, moi, en même temps,
quand tu essaies d'apprendre une langue, tu apprends aussi
les rudiments de la pensée.
Parce que ce n'est pas tout le monde qui a la même
grammaire. Des fois, la façon dont la langue est composée,
tu saisis que,
admettons, une langue où il n'y a pas de verbe,
tu dis, ah tiens, voilà, je suis dans une autre
civilisation. C'est juste une association
de mots.
J'aime ça aussi
faire rire le monde
en voyage.
Même si, des fois, tu n'as pas la référence
culturelle, il y a tout le temps des affaires
communes. Premièrement,
toutes les fonctions vitales. Manger,
boire, dormir,
pisser, chier.
L'autre affaire, les relations
familiales.
Mon oncle, ma tante,
les relations sociales de base,
aller acheter quelque chose.
À un moment donné, tu as tout le temps...
Tu as des références.
Tu as tout ce patrimoine-là.
Mettons, même au Tibet,
un mononcle qui chie dans un supermarché,
c'est drôle.
Tu ris, mais moi,
j'ai déjà eu des raviolis
tibétains gratis
à cause de Momadion.
C'est vrai? J'étais au Tibet.
J'étais au Tibet.
Et j'étais dans une espèce de petit village.
On ne peut même pas dire que c'est un village.
C'est comme une espèce de petit
trou à la croisée de deux chemins.
Il y avait un restaurant.
Il y avait un restaurant comme karaoké.
Il y a deux posters sur le mur.
Rambo, Céline Dion.
Et là, j'arrive, je pointe céline dion
plus à la madame qui est là je dis moi je fais j'ai fait de la cuisine avec sa
mère j'ai réussi à y faire comprendre j'ai fait de la cuisine avec sa mère
mais j'ai pas plus j'ai pas du stat et via mais j'ai été drame beau et j'ai
T'as passé pour un vrai fou là encore On va lui mettre des calmants dans un ravioli
Il va s'endormir
On va le cresser dans la rivière après
Avec un gros couteau
Non mais c'est là que tu vois qu'il est rendu big
Au bout du monde
Il y a deux posters sur un mur
C'est Rambo et Céline Dion
Donc j'ai eu des raviolis, les momos gratis
C'est-tu bon?
C'est très très bon Mais C'est très, très bon.
Mais il ne faut pas vraiment s'intéresser
à comment ils l'ont fait.
Non, qu'est-ce qu'il y a dedans? Parce que la cuisine
traditionnelle tibétaine, surtout dans des
trous comme ça,
ils aiment beaucoup les abattis.
Les abattis des animaux d'élevage
ou les animaux sauvages.
Le truc, par ses drôles,
là-dessus...
Prends ton gorgé.
Là-dessus,
je pense que toi, tu es une des personnes qui voyagent
le plus au monde, puis toi, tu es une des personnes
qui voyagent le moins.
Je suis allé à Saint-Lin, tout.
Moi, je n'ose même pas aller là.
J'ai peur.
Je t'amènerai. C'est moins vertigineux que tu penses. Non, mais c'est vrai, puis j'ose même pas aller là. J'ai peur. Je t'emmènerai.
C'est moins vertigineux que tu penses.
Non, mais c'est vrai.
J'aimerais ça.
J'ai la culture, justement,
ce genre de voyageur,
d'aller m'imprégner de la bouffe,
de la culture.
Mais il faut que je choisisse mes combats parce que l'avion me hante énormément.
Le bateau, t'aurais-tu peur, mettons,
d'aller en bateau?
Il faudrait que je le pilote,
genre un speedboat.
Comme Miami Vice.
Oui, c'est ça Vice Direction
Direction Tibet
Oh ma laide, si tu me mets Don Johnson
à côté de moi, je fais tout ce que tu veux
Fais-tu Matan Bekomu?
Matan Bekomu, tout ce que tu veux
Don Johnson, c'est ça la clé
C'est vrai par exemple
Voyager c'est tellement magique
J'encourage mes enfants
As-tu peur des bateaux?
J'ai peur des bateaux,
mais juste aller regarder.
C'est la forme.
Il hoche de la tête aussi, la forme des bateaux.
Ça fait chier.
Moi, c'est les pontons.
Il vend?
Oui, exactement.
C'est lui.
Non, mais c'est vrai, moi, je vais me mettre en bateau,
ce salopard-là.
Mon idylle, qui va?
Oui, ça va pas.
Oui, oui.
C'est quoi, ultimatum?
J'ai fait ultimatum, moi,
quand il va.
Oui, miroir.
Miroir.
Ah oui, c'était ça, le jeu.
C'était juste ça, le jeu.
Miroir.
Ricochet.
Moi, c'était le ricochet, mon pote.
Oh, si t'as un miroir ou ricochet,
on sent qu'on lise des casiers.
Tu es équipé.
Miroir, miroir, miroir, 100 000 à la fin.
T'as rien dit.
Miroir, miroir, miroir, ricochet,
j'ai une gorgue.
Yvan Ponton, est-ce que t'as rien compris?
T'as l'autre qui a un casier intellectuel de 191
pis qui est comme, crisse, je peux pas le battre.
Il est trop fort.
C'est le miroir.
C'est le miroir.
C'est rien, mon frère Il n'y a rien à faire.
On a des bons jeux au Québec.
Oui.
Oui, on a des bons jeux au Québec.
Oui, miroir.
Miroir.
On devrait rentrer ça dans le podcast.
Miroir.
Sur des questions qu'on n'a pas le goût de répondre.
Miroir.
Tu aurais peut-être dû avoir une feuille, hein?
T'as pas de feuille.
J'ai pas de feuille.
Pas besoin de ça.
On partage une passion pour la bande dessinée.
Tu avais-tu fait des recherches là-dessus?
Non, j'ai fait des recherches sur rien.
Ben, c'est ça.
J'ai juste googlé « dirty elbows ».
Mais c'est l'essentiel.
« Clos! »
« Va te coucher! »
C'est parce qu'elle écoute
les die-hard,
le son dans le tapis.
Fait que toi,
t'as un projet
de bande dessinée, Vincent.
Ah, chérie.
Oui.
Ben vous autres,
vous étiez supposés...
Vous étiez supposés
avoir un projet
de bande dessinée
puis ça marche encore?
Bien, c'est toujours dans l'air.
Bien oui, en fait,
il y a une grosse boîte
de production
qui ont pris le projet
entre leurs mains
puis qui sont en train
de pitcher ça un peu partout.
C'est ultra étoffé.
On l'a travaillé énormément,
le dessin animé
des Denis Drolet.
On sait ce que ça en va. Le dessin animé, qu'est-ce qu'il est plate? C'est ultra étoffé. On l'a travaillé énormément, le dessin animé des Denis Drolet. On sait ce que ça en va.
Le dessin animé, qu'est-ce qu'il est plate?
Il y a Teletoon ou les réseaux.
Ça ne fit pas au Canal V?
Ça dépend.
Nous autres, à Canal V,
tout fit, de toute façon.
Il n'y a pas beaucoup de plateformes pour ça.
Teletoon, oui, il y a quelque chose là.
Peut-être que ça pourrait être développé
sur Netflix, par exemple.
C'est juste qu'en général, les diffuseurs,
eux autres, ils se font des idées de grille
à l'avance. Quand tu arrives avec ton projet,
si ça ne fait pas dans la grille,
oublie ça pendant deux ans, t'attends qu'il aille changer.
C'est bien pour dire, pourtant, un dessin animé
des Denis Drolet, ils n'attendaient que ça depuis des années.
Mais pour vrai, ça marcherait en Est.
Ça marcherait en Est.
Parce que vous avez un univers bien fucked up, ça marcherait en Estime. Ça marcherait en Estime. Parce que vous avez un univers bien fucked up.
Ça se prête à ça.
Ça marcherait parfaitement.
Oui, oui.
Ils ne payent pas leur taxe, par exemple.
Non, ce n'est pas grave.
Ils paieraient-ils des taxes sur votre dessin de livre?
Bien, une taxe par dessin.
15 dessins, 15 taxes.
Pas sûr que je m'en vais avec ça.
Hey, Gab, tu peux-tu avoir un vodka Coke-Dip?
Oui, t'aimerais-tu ça?
Oui, merci.
Bien, on vous pointe de quoi.
La sangria, c'était bon? C'était pas pire, le porto dedans, tout? Oui, vous êtes sous mort. C'est-tu ça, vodka Coke-Dip? Oui, t'aimerais-tu quelque chose? La sangria, c'était bon?
C'était pas pire, le porto dedans?
C'est ça, ta sangria au porto?
C'est un verre de sangria.
C'est-tu dégueulasse?
Regarde, ça a pas de la...
C'est vraiment bon.
Si vous cherchez un bon dessinateur de bande dessinée,
il y a Fabs qui s'en vient au Québec.
Fabs qui avait fait...
Fabs qui est unen vient au Québec. Fabs qui avait fait une... Fabs qui est un
artiste français
qui fait
des cartoons de
c'est Jésus. C'est Jésus
puis un enfant, ça s'appelle Jésus Six.
C'est comme si juste cet enfant-là
voit Jésus, puis Jésus
il est ultra méchant avec
l'enfant. Il n'arrête pas
de le dénigrer tout le temps.
C'est bien drôle.
C'est parfait.
Quel personnage Jésus, voyons.
Jésus, c'est un personnage de cartoon parfait.
Oui, adorable.
Il y en a eu un aussi dans les années 70,
un dessinateur belge qui s'appelle Goossens,
qui a fait une bande dessinée qui s'appelle
Le Messie est revenu.
Son messie, c'est plus un robineux.
Ça aussi, c'est très drôle.
Je le conseille.
Conic lecture?
En tout cas, vous donc.
Là, tu as un projet de bande dessinée.
Bien à peine. C'est embryonnaire,
mais on travaille avec le dessinateur Alex.
Il fait La Jean-Jean.
Tu connais ça, La Jean-Jean?
Peut-être pas. Vous êtes entre deux.
Oui. Il est écœurant. qui fait l'agent Jean. Tu connais ça, l'agent Jean? Peut-être pas, vous êtes entre deux. Oui!
Oui!
Il est écœurant.
Lui, il sort un album,
il en vend 40 000 le matin même
et il en vend aussi partout en Europe et au Canada.
C'est de l'absurde.
Ça a été pas mal inspiré de tout ce qu'on a aimé.
Genre, l'agent fait la farce.
Un peu de Denis Drolet là-dedans.
Lui, il nous envoie des dessins sans arrêt.
On développe un super lien avec. Je pense que les prochains
dessins des Denis vont pas mal être faits par ce gars-là.
OK.
Si ça sort, ça serait
quand?
Vous le savez pas.
On veut pas se donner de délai. C'est pas le genre d'affaire.
Je sais que pour le dessin animé des Denis,
ça fait 12 ans qu'on bûche, qu'on veut.
C'est de longue haleine, ces choses-là.
Vous avez 182 épisodes d'équipe.
C'est comme on a trop de stock.
On ne sait même plus c'est quoi.
On a des idées dans la tête.
On en a sur papier. On a des bibles de personnages à l'infini,
des dessins. Puis là, on s'est dit,
on lâche prise. À un moment donné, ça va marcher.
Parce qu'on pense qu'on a l'expertise
dans quelque part.
Dans 20 ans, moi, c'est le genre de bord que je mets sur le bord du chemin.
Oui, mais on t'envoyera notre dessin
en cassette audio.
Puis ça, c'est le genre d'affaire.
Si le dessinateur, c'est quoi son nom encore?
C'est Alex Couture, qui s'appelle Alex A.
Un autre qui a des initiales dans ses...
Oui, c'est ça, regarde-moi de même.
Mais lui...
Lui, si il y a déjà... J'ai honte, j'ai aucun respect. C'est ça. Regarde-moi de même. Mais lui... Lui, si, il y a déjà...
J'ai aucun respect.
C'est un de mes idoles.
J'ai pas de regrets, moi.
Bravo.
Il l'a pas...
Mais ce qui arrive, c'est qu'il faut que ça connecte
avec le dessinateur.
Lui, il vient de Saint-Jérôme.
Il est plus jeune que nous.
Ah, il vient de Saint-Jérôme, en plus?
Il vient du même quartier que nous autres, quand on était jeunes. Il est plus jeune que nous. Ah, il vient de Saint-Jérôme, en plus? Il vient du même quartier que nous autres
quand on était jeunes.
Il est plus jeune que nous.
Il m'a dit, si les deniers n'avaient pas excité,
moi, j'aurais peut-être pas eu le goût
d'aller vers cette histoire d'humour-là.
Je connais votre univers par cœur.
Il y a des affaires qui nous ramènent.
Des dessins, genre...
Le personnage s'appelait Bébé Bruno Mécano-Bouche.
Un mécanicien qui répare des chars avec sa bouche,
mais qui n'a ni bras ni jambes.
Là, j'aime que depuis trois minutes,
il me fixait.
Ben, t'as l'air de...
Non, ben, je regardais ta façon de réagir,
de dire, ah oui!
Mais en général, quand une fille fait ça avec moi,
je dis, ah mon Dieu, ça se passe mal.
Moi, je ne voyais pas où mon doigt était.
Oui, oui.
Moi, je l'avais senti.
Je me châteaute tout le temps le rectum
quand je pose des questions.
Mais toi, de poser des questions comme ça,
ton podcast, c'est né de quoi?
Mon podcast, c'est né du fait que
personne ne voulait de moi à la radio.
Ah, OK.
Mais en gros, c'est vraiment pas mal ça.
OK.
Mais c'est que moi, au début,
quand on l'avait commencé,
quand je l'ai commencé,
c'était...
Moi, j'aimais les discussions de là.
Souvent, en coulisses, je parlais à des humoristes
que, sur scène,
ils ne venaient pas me chercher, mais backstage,
j'étais comme, « Christ, ils sont drôles. »
Tu m'aimes pas?
Non, non, non, je t'aime beaucoup.
Ah, c'est ça? Il m'a invité parce qu'il m'aime pas?
T'as tout compris.
Non, mais c'est que j'ai remarqué que...
Il nie pas rien, là.
Je nie rien.
Mais d'habitude, le monde que j'aime le plus,
c'est ceux que j'invite dans les 250 premiers épisodes.
Exactement. C'est le plus, c'est ceux que j'invite dans les 250 premiers épisodes. Exactement.
C'est une joke, c'est une joke.
J'ai tout le temps adoré
Rocky Bell's Array et je l'ai tout le temps aimé beaucoup.
Mais quand j'ai parti de ce podcast-là,
c'est que je me disais
que j'aimerais que le public voit
comment les humoristes sont backstage.
C'est parce qu'il y en a du monde sur scène
qui sont super drôles, qui dans la vie sont
zéro drôles. Il y en a qui sur scène ont de la super fin dans la vie, c'est parce qu'il y en a du monde sur scène qui sont super drôles, qui dans la vie sont zéro drôles.
Il y en a qui sur scène, ils ont de la super fin dans la vie,
c'est évident. On n'est pas même dans les coulisses.
On est en représentation.
Il y a des spots, on est diffusés.
Tantôt, on avait des conversations.
J'y parlais justement de philosophie. Là, j'y reparle
de philosophie, puis là, il fait des jokes
de Socrate.
Mais tantôt, on parlait vraiment de philosophie
et de prise de poids.
Ben oui, ben oui.
Avec le verre de...
Oh, yes.
Un verre en terre cuite.
Il est comme en terre cuite.
C'est-tu toi qui as fait la poterie avant?
Non, ça vient de Vianney.
Vianney, es-tu là?
Oui, il est pas en salle.
Ok.
Qu'est-ce que tu fais à l'extérieur, Vianney?
Tu risques qu'il est secret.
Parce que Vianney...
Gab, c'est quoi le nom du resto à Vianney?
La Chasse-Galerie.
L'autre soir, on est allé à la Chasse-Galerie.
Puis là, je buvais, je buvais.
Puis ils ont...
Tout leur vaisselle est faite artisanale de même.
Puis j'étais bien chaud.
Puis j'étais comme asti que j'aime ça.
Puis là, ils m'ont donné plein de vaisselle est faite artisanale de même. J'étais bien chaud. J'étais comme, asti que j'aime ça. Ils m'ont donné plein de vaisselle.
Je l'ai tout échappé dans la rue.
J'ai eu...
Wow! La perfection!
Mais par exprès!
Non, non.
C'était pas voulu, mais j'ai un verre.
Mais il n'y a pas d'ance après cette asse-là?
Non.
Ça s'échappe tout seul aussi. C'était pas voulu, mais j'ai un verre de même. Mais il y a pas d'ance après cette tasse-là? Non.
C'est ça, ça s'échappe tout seul aussi.
Mais il m'avait mis ça dans une belle boîte.
C'est vraiment une belle boîte.
Que t'as échappé.
Que j'ai échappé, puis j'ai pilé dessus en essayant de la ramasser.
Puis après ça, tu l'as sacré dans les égouts de mort.
Je pense qu'on est dû pour une nouvelle chanson de Marie-Denise Pelletier.
Ça va? Pour une histoire
d'un soir
avoir envie
de changer de vie
ça m'arrivait
souvent
avant avant.
Ça.
Là, demande-moi pas une autre,
parce que j'en connais pas d'autres.
Mais y'en a pas d'autres non plus, hein?
C'est-tu la même toune que vous avez chantée tantôt?
Non!
Elle faisait pas nécessairement de rock progressif.
Mais pour vrai,
j'ai fait, ah, celle-là, je la connais,
puis après, j'ai fait,
elle me semble être la même que tantôt.
Elle se bordera pas de tout ça,
elle a essayé de nouvelles affaires,
ça ressemblait à tout.
Son pacing, c'est le bon pour ça,
elle avait quatre tonnes,
mais qu'elle faisait trois fois à chaque.
Voilà.
Non, j'en connais une, non.
Quelle autre que tu connais? Elle a fait une chanson en duo à un moment donné.
Ah oui, « Come and get ready, but do the come guy now ».
C'est elle, ça?
Exact.
Elle a fait tellement plus.
Non, mais c'est parce qu'après, elle s'est mise à écrire aussi.
C'est toute elle, Vanilla Ice.
All right, stop.
Collaborate and listen.
Ice is back for Marie-Denise Pelletier.
Ice is back for Denise Tordunise Pelletier. » « Ice is back for Marie-Denise Pelletier. »
« Ice is back for Marie-Denise Pelletier. »
« Marie-Denise. »
« Il faut pouvoir survivre ensemble au-delà des guerres. »
Ça ressemble à la tête de Tautre. On dirait qu'elle vomit
du sirop d'érable.
Oui!
On dirait pas.
Quand tu regardes ton peau,
elle en vomit.
C'est le même verre.
En permanence.
Elle pelletée.
Ah, Christ.
Tu veux-tu un verre de même?
Je ne sais pas si tu viens de m'amener plus qu'un.
Il y a d'affaires.
Je me sens comme l'arbitre des jokes de papa.
Je ne sais pas pourquoi.
Vous avez l'air les deux.
Deux papas?
Non, mais les jokes de papa.
C'est comme un jeu de société.
C'était sur Internet.
Il y a un des gars des jokes de papa.
Yves, t'as abordé de quoi?
Il y a un des gars.
On essaie de trouver des sujets.
Il n'y a pas de Chris Defeuille.
On est en 2006.
Yves.
Il m'a dit, pas besoin de préparation.
Avoir su, je me serais préparé.
Il y avait un des gars des jokes de papa qui a arrêté de me suivre.
C'est un concept qu'ils ont volé.
Tu sais?
Oui, oui, oui.
Ils ont été très inspirés.
Ils ont été très inspirés.
Oh, galé.
Reste donc.
Non, non, mais pour vrai, viens.
Viens.
Suce-moi.
J'aimerais ça qu'il te suce
pis que tu chantes du Marie-Denise Pelletier
pendant.
Eh voyons!
Mais moi,
histoire de papa,
c'est
c'est un concept américain
que
eux autres ont repris
pis après
je l'ai juste mentionné
qu'ils ont repris ça
d'un concept américain
pis
ils étaient en tabarnak
pis j'sais comme
non non mais Chris
c'est pas
t'sais
google
tabarnak
ben oui qu'ils se pendent
de style
là tu leur dis
à cause de moi
excusez-moi les gars le pire c'est qu'il y a un de la gang je sais pas si c'est tout à fait dans Ben oui qui se pendent de style. Là tu leur dis à cause de moi.
Excusez-moi les gars.
Le pire c'est qu'il y a un de la gang, je sais pas si c'est tout à fait dans la même... C'est Gabon le film.
C'est ça, hein Yann?
On ne pensait pas que je travaillais avec eux autres.
Hein, quoi?
T'as rien dit?
J'ai entendu ascenseur.
Si ça c'est rien.
C'est drôle qu'il a crié « ascenseur ».
C'est dit, j'ai quoi dire?
Je vais le crier.
« Ascenseur! »
Ah, calisse!
Il l'avait de pris dans la gorge.
En s'en venant ici,
tu sais, à 40,
il a dû dire « ascenseur ».
Un metteur enceinte en toi?
Bravo.
Ascenseur.
C'est-tu ça que tu voulais crier?
C'est juste...
Influenceur.
C'est-tu Yann qui a dit ça?
Yann, il sort toutes ses astuces de phrases malsaines.
Yann, il fait semblant de respecter les influenceurs.
Puis là, il dit au gars à côté
qui n'est pas capable de prononcer comme du monde,
« Tu dis influenceur, ascenseur! »
C'est beau, c'est beau.
C'est la nervosité.
La prochaine fois, tu vas le dire.
Moi, j'ai décidé
de juste être gentil,
mais je fais sous-contracter ma haine.
Tu as un bon partner.
C'est juste qu'il ne parle pas notre langue.
J'aimerais ça que P.O. Beaudoin...
Il est-tu sur Internet, lui, aussi?
Oui, il est sur Internet.
Yann, il est sur Internet en ce moment.
Oui, il check les motos avant.
Mais j'aimerais ça que P.O. Beaudoin
commence à utiliser le hashtag
ascenseur.
Je ne suis pas un influenceur,
je suis un ascenseur.
Oui, mais d'ailleurs, il est en pleine ascension Ça va bien ses affaires
Je suis pas mal sûr qu'il va y avoir plus de followers
À cause de ça
Moi il était comme pas sur mon radar
Puis là il est sur mon radar
Quand Sébastien a sorti
T'as-tu vu le clip de Seb qui est malade
Parfait ça
Moi je savais même pas qu'il réagissait à lui
quand j'ai vu la vidéo
de Sébastien.
Moi non plus,
je n'avais pas vu la vidéo.
Puis j'étais là
et je me disais,
mon Dieu,
il est pris dans une...
Je me précipitais
vers la station-service
pour l'aider.
C'est sûr,
mais il joue tellement bien.
On le montre,
il n'a donc...
Non, il est très crédible.
C'est vrai, pour vrai,
il l'a bien joué.
Quelqu'un qui n'aurait pas
vu la vidéo
et qui n'a pas la référence.
Mais on vit quand même
une période que je trouve
très, très, très, très propice
pour l'humour.
C'est du haut ridicule.
Ce que je trouve le fun, c'est que c'est partagé
par tous maintenant. C'est accessible à tous.
Avant, des influenceurs comme ça,
il fallait lire le Allô Vedette.
Il fallait suivre Michel Girouard,
Douglas Coco-Léopold.
Là, ça nous est offert gratuitement, même en prenant son bain à la radio,
les gens te parlent de ça, ça nous est accessible, tout ce ridicule-là.
Mais c'est vrai que Michel Girouard, c'est un influenceur.
C'est exactement ça. À l'époque, c'était des gens qui avaient des chroniques,
il y avait une colonne dans le journal, puis à un moment donné, pour plugger des restaurants,
comme au début de ton podcast, des sites internet et tout ça,
lui, il recevait de l'argent.
À un moment donné, il est passé à
J.E. Michel Giroir. Il était un an
en retard dans ses plugs. C'est pour ça
que les gars disaient « Hey, t'as pas parlé de mon commerce? »
Il y en avait trop. Il y en avait trop. Il y avait juste une colonne
et le Allo Vedette ne voulait pas lui donner deux pages.
Ça lui a permis de faire une belle vie.
C'est ça les influenceurs. Maintenant, ils ont du temps
d'antenne n'importe quand. Ils peuvent faire des capsules
Instagram quand ils veulent et dire le nom du commerce tant qu'ils veulent.
Vous autres, quand vous êtes arrivés à Secouin, ça c'était comme la norme.
Les W du gay, ils rentraient quelque part, ils payaient pour rien, puis après ils plogaient en ondes.
J'ai absolument aucune idée. Nous autres à l'époque à Tonta-équoie, on produisait à l'extérieur de la station.
On enregistrait ça dans un studio
privé et on envoyait notre tape.
Et on avait réussi à négocier avec
Séquoie. Ça, c'était incroyable
parce qu'il y avait un directeur musical
qui imposait les tunes.
Et là, nous autres, on avait tant choisi notre musique.
À CIBL, on faisait jouer
les Dead Kennedys
puis les Sex Pistols, puis les Clash.
Est-ce que vous avez fait jouer ça
à C'est quoi ou non? Non.
Mais ce qu'on a eu le droit, on avait
le droit à toute la playlist de C'est quoi,
on avait le droit de choisir nos tunes, il fallait qu'on respecte
le quota de chansons francophones.
Donc on pouvait choisir, mettons,
la tune des Stranglers Pop,
la chanson des Clash Pop,
ou le tube de Madonna,
peut-être plus écoutable.
On avait le droit de faire notre sélection musicale.
Ils nous avaient donné ça.
C'est fou. C'est ça, être un groupe aussi.
Non, mais c'est ça aussi que...
Oui, c'est impressionnant
que vous aviez eu ça au début.
Nous autres, on a été très chanceux.
Parce qu'après, quand on a fini,
c'est quoi? Puis on voulait faire de la
télé. C'est arrivé le moment
où il y a eu une nouvelle station de télé,
télévision 4 saisons, qui a été fondée.
Radio-Canada, Télé-Métropole
nous auraient jamais donné une émission de télé.
Et même à TQS,
au début, ils voulaient pas rien
savoir de nous autres.
Ils voulaient peut-être nous inclure
un numéro. Ils voulaient faire comme un show du samedi soir,
un genre de Saturday Night Live, dans lequel
peut-être Rock et Baisse d'oreille
aurait eu un 8 à 10 minutes.
C'est Gisèle Barry et Madeleine Caro
qui étaient les assistantes de Guy Fournier
qui ont vraiment poussé. Non, les petits gars,
ils peuvent avoir leur show.
Au début, on faisait un show
comme à la radio. Nos sketchs
étaient entrecoupés de vidéoclips.
Imagine-toi.
Les vidéoclips, il y avait juste ma mère
qui regardait ça. Le monde de Switch
et de Poste. Au bout de huit émissions,
on a réussi à leur faire
passer qu'on faisait une première
demi-heure de sketch et la
deuxième demi-heure de clip avec des gens
de petite transition. Eux autres, il y avait
tellement de problèmes avec Chantal Joolie, Pierre Pascoe,
tous les animateurs vedettes qui avaient
débauché des autres stations, que nous autres,
les petits gars du vendredi soir, on disait « Allez-y,
va-y, va-y! » Ils s'entorchaient.
La même affaire, on faisait de la parodie de pub,
puis on faisait des pubs de McDonald's, on riait,
de toutes sortes d'affaires, parce qu'ils ne portaient pas
attention à nous. À un moment donné,
il y a un avocat qui lisait nos textes,
à un moment donné, on faisait une parodie
de Momo.
C'est votre affaire
de dildo.
On lit ça avec l'avocate.
Les dildos, les dildos.
Mon Dieu, ça a passé.
Elle ne savait pas c'était quoi un dildo.
Donc, on a eu la chance
d'arriver sur une...
À partir du moment où ils se sont rendus compte,
on a dit, mon Dieu, c'est un petit peu polémique,
cette affaire-là.
On avait déjà des followers,
puis c'était déjà populaire,
qui fait que là, ils ont laissé aller.
C'est impressionnant, ça.
Ah oui.
Je pense que je ne l'avais jamais dit à toi,
mais je l'avais dit à Guy dans le temps.
Ah oui, il m'a dit que tu l'avais dit.
Mais moi, j'ai été élevé en anglais,
puis RBO, bien, Rock et Belles-Arrêts,
c'est la première chose que j'ai vue en français
en humour que j'ai faite.
Asti, j'aime ça.
Avant ça,
je veux pas
s'en aller méchant, mais l'humour venait pas
me chercher, l'humour québécois venait pas me chercher,
puis là, c'est la première fois que j'ai fait
Asti, c'est vraiment drôle c'est du ct c'était meilleur que ce qui se faisait à saturday night
live dans ces années là puis c'est en français puis c'était c'est le fun au bout c'est probablement
que je ferai pas d'humour en français si c'était pas de vous autres c'est que c'est notre faute
rapport de ça je ne regrette pas que je regrette. Ça veut dire que Jérémy pourrait se reprendre sur eux autres.
Exact.
Moi, je me watcherais.
En plus, il y avait eu un sketch sur lui
dans le bye-bye.
Avant que je me fasse un banco.
C'est toi, hein?
Moi, je fais des gags aussi dans mon spectacle
à propos de Jérémy.
C'est vrai?
Moi, je vais aller ici pendant que vous jasez.
Mais de l'humour québécois,
t'as manqué beaucoup de choses, Mike,
parce que dans les années 70,
il y a eu des grandes, grandes, grandes époques d'humour.
On connaît Paul et Paul,
mais tout ce qui a précédé Paul et Paul,
t'avais les frères Bross.
Claude Meunier était là avec Jean-Pierre
Alonso et Morissette.
D'ailleurs, quand moi je vois les données,
c'est comme une matérialisation.
On dirait que c'est comme les frères Bross
qui sont rentrés dans une capsule
intergalactique spatio-temporelle
et qui sont transportés dans les années 2000.
Oui, le pire, c'est qu'on ne les a pas connus, nous autres.
En 00, je sais qu'après, ils ont sorti
un genre de compilation.
Notre inspiration, à ce moment-là, ça a été'après, ils ont sorti un genre de complation.
Notre inspiration,
à ce moment-là, ça a été Dengue Don.
Ça a été carrément ça.
Évidemment, c'est pour ça que Meunier a travaillé en amont avec Paul et Paul,
mais la symbiose du duo,
la finesse de Serge Thériault.
Ce que vous n'avez pas connu des Frères Bras,
c'était le délire.
C'était dans la performance
et aussi dans l'excès
c'était complètement
excessif
complètement débile
un autre groupe aussi
qui s'appelait
les carcasses
ça c'est des gars
qui ont fait
beaucoup beaucoup
de parodies
qui ont fait
beaucoup de sketch
de production
à la radio
puis ils avaient
commencé aussi
à la télé
malheureusement
il y a deux membres
qui sont décédés
donc à un moment donné
ça a comme un peu
coupé les ailes
deux sur quatre
ah ben non
ça va pas bien le mot carcasse peut donné, ça a un peu coupé les ailes. Deux sur quatre. Ah, d'accord.
Ça va pas bien.
Le mot « carcasse » peut être au haut du sens un peu.
C'est pour ça qu'ils l'ont lâché.
Il y a eu des... Les deux autres ont fait des fous braques.
Les cyniques...
Moi, j'ai jamais vu les cyniques live.
J'ai mis les cyniques sur disque.
Genre, j'ai écouté ça jusqu'à...
L'aiguille pass passer à travers le vinyle.
Grosse influence. C'est scénique, probablement.
Ben oui.
Il y a aussi
Roméo Pérus.
Fin.
Fin.
Ben oui.
Je m'excuse.
Moi, je voulais te faire un compliment. Je me sens comme un marte. Non, mais ça m'excuse Moi je voulais te faire un compliment
Je me sens comme une marte
Non mais ça m'est arrivé
Ça m'est déjà arrivé à l'époque
À l'époque à mon âge
Des années 80
Puis il y a un gars qui dit
Ah Yves
Hey
C'est la seule émission
Que je regarde en français
Qu'est-ce que je répondais
Tu devrais en regarder d'autres
Non mais c'est vrai aussi
Peut-être parce que
Il y avait l'ordre du temps dans ce temps-là.
Ben oui.
Les papéros.
Ben oui.
Non, non, mais je dis, il s'est fait de la bonne télé.
Absolument.
Mais c'est vrai qu'en même temps, je suis flatté.
Mais en même temps, je trouve qu'il y a peut-être,
il y a Dominique Parker qui m'avait dit ça aussi,
qui avait été élevé dans l'ouest de l'île,
puis dans un milieu plus anglophone,
puis qui disait, oui, oui, mais il y avait vous.
Ben c'est ça, mais il y a d'autres choses aussi.
Il faut jeter des ponts entre les communautés.
C'est pas juste...
D'ailleurs, t'es là pour unir
tous les publics.
C'est pour ça que mon podcast est là.
Gad Elmaleh aussi, il travaille en anglais
puis en français.
Marche dans tous les langues, lui.
En autant que la joe qu'il est bonne.
Yann, ça fait combien de temps
qu'on est là?
Ça fait un an et demi.
Un an et demi.
Y'a-tu des questions du public?
Non, je vais commencer à les prendre.
Oui, il y en a quelques-unes.
OK, non, mais oui.
Il y a une commencer à les prendre. Oui, il y en a quelques-unes. OK, donc non, mais oui. Il y a une question.
Ascenseur.
Moi, j'ai une question.
Ascenseur.
Ta pire ou là?
Ah non, tu sais.
Lui, c'est un mot que tu vas le marquer à vie,
après ascenseur.
Ascenseur.
Il y en a une?
Ça va être ça, sa note de suicide.
Oui.
ICJ ascenseur.
Il y en a une
pour Yves P.
Que penses-tu? C'est Samuel Roger qui demande ça.
Samuel Ranger,
que penses-tu des derniers bye-bye?
Trouves-tu que l'essence du bye-bye a été perdue
ces dernières années? Vu que toi, t'en as fait...
Bien, l'essence du bye-bye,
le bye-bye s'adapte tout le temps à l'époque où il est
produit. Puis,
quand tu fais un bye-bye, c'est que t s'adaptent tout le temps à l'époque où il est produit. Quand tu fais un bye-bye,
c'est que tu es face à un projet,
il faut que tu sois le plus consensuel possible.
Il faut que tu essaies de rejoindre
le plus de monde possible
tout en conservant ton intégrité humoristique.
Puis en même temps,
il faut que tu parles de l'année,
de l'actualité de l'année
en essayant de touch, tous les sujets.
Le défi à chaque fois,
c'est surtout maintenant avec les médias sociaux,
tout le monde réagit de façon
immédiate, spontanée, de façon
extrêmement émotive.
C'est pour ça que peut-être des dernières années,
il y a peut-être eu des bye-by plus
consensuels,
mais ce n'est pas nécessairement
choquant. Mais il n'y en a pas eu beaucoup des c'est pas nécessairement choquant.
Mais il n'y en a pas eu beaucoup des bye-bye comme ça,
choquants. Ça a tout le temps été très, très, très... À l'époque, dans les années 80,
nous autres, on faisait des revues de l'année,
quand on était à TQS et à TVA,
puis des fois, ils nous avaient mis en concurrence avec le
bye-bye. Nous autres, on avait une marge de manœuvre
un peu plus grande, parce que, tu sais,
personne ne nous attendait.
Là, on s'en permettait un petit peu plus.
Mais quand on l'a fait, nous autres,
au milieu des années 2000,
des fois, c'est ça,
c'est que des fois, tu as des idées
où tu te dis, ça, c'est trop pointu.
Il y a plein de monde qui vont décrocher
parce qu'ils ne comprendront pas du tout
de quoi il est question.
Dans le laps de temps qui a passé
entre les années où vous aviez vos revues
avec Croquettes-Belles-Aureilles,
vous avez fait le bye-bye, est-ce que vous avez senti
que vous avez besoin de censurer encore plus
dans les nouveaux bye-byes?
On n'a rien censuré du tout.
C'est le même genre de brainstorm que dans le temps d'RBO.
C'est le même genre de brainstorm,
mais on n'a plus le même âge,
on n'a plus les mêmes intérêts.
Des fois, ce n'est plus le même
exemple sketch éroutivile. des fois c'est plus la même exemple le sketch
Éroutiville
moi c'est un de mes sketchs préférés
c'est un sketch de Bye Bye
c'est un sketch sur lequel on a beaucoup travaillé
parce que dès le départ on avait l'histoire
c'est un film d'horreur
c'est comme les musulmans
ils arrivent dans la petite ville
c'est un village de zombies
puis à un moment donné
ça devenait
ça prend quelque chose il faut que le ton soit particulier c'est un village de zombies puis tout ça puis à un moment donné ça devenait puis là je dis
non non ça prend quelque chose
il faut que le ton
soit particulier
fait qu'on a décidé
de le faire en noir et blanc
puis aussi qu'on dit
les gens là
de Hirutville
c'est eux autres
qui ont le plus peur
de leur
c'est eux autres
qui ont peur
c'est les plus épeurants
mais c'est eux autres
qui ont peur
fait que c'est l'arme d'attaque
qui est importante
et donc tout là
le numéro
à un moment donné
je trouve qu'il a reposé là- parce que c'est l'aute et ouvre
ridicule en sont effrayants mais sont pas leurs menaces est basé sur la part
est ce que moi c'est mon opinion complètement personnel qu'il ya beaucoup
beaucoup beaucoup de conflits de entre des gens qui se comprennent pas
aujourd'hui qui sont basés sur
l'ignorance et la peur.
Et qu'à un moment donné, il ne faut pas se laisser
absorber
par les gens qui crient
à gauche, à droite, les extrémistes à gauche,
à droite. À un moment donné,
dans le milieu, il y a un petit mononcle,
un petit matante de toutes les communautés
qui sont capables de se parler.
À un moment donné, c'est ça qu'il faut faire.
Il y a du bruit ambiant, tu attends que la vague passe
et tu dis « OK, les gens parlables vont se parler. »
Voilà.
Et voilà.
Je pense que ça mériterait
une chanson de Marie-Denise Pelletier,
mais malheureusement, j'en ai plus.
On a vidé le sac.
On peut chanter une de Michael Jackson.
Ça finirait bizarre.
Beat it.
J'ai écouté
hier en revenant d'un show
Jackson 5, par exemple.
Jackson 5, c'est encore écoutable
parce qu'il avait l'âge
de faire ça. C'est encore écoutable parce qu'il avait l'âge de faire ça.
De sortir avec des enfants.
C'est juste un player
dans ce temps-là.
C'est comme tabarnak, il est
sur la coche, lui.
Tabarnak, il a 7 ans, il passe le doigt à tout le monde.
Ton bon stade.
Il était sur la coche.
Avant la prochaine question,
peut-être plugger nos commanditaires.
OK.
Nos commanditaires,
cette semaine,
c'est PlanetOster.
PlanetOster.com.
Si vous avez besoin
d'un hébergeur web,
allez...
PlanetOster,
ils sont là 24 heures sur 24.
Tu peux les appeler.
Fait que si t'as besoin
d'un hébergeur web,
c'est la place à aller.
Si t'as besoin... N'est la place à aller.
N'importe quel genre de site.
Des légals.
Dirty elbows.
Ils n'ont pas de dirty elbows.
Ça va à Jean Godaddy pour ça, mais
pour des affaires légales,
va sur planetoaster.com.
Yes.
Avec aucune clap à la fin.
Parce que...
Ça nous prendrait l'animateur de foule.
Salva, il travaille plus.
Esti, toi,
il faut pas être si cher que ça.
Eh oui, toi.
Sauf Salva, il partirait des claps
pour Dirty Elbows. Yes!
Ça!
Ça sonne comme un esti.
Plus capable de gager.
J'ai une question
pour Yves. Ça t'arrive-tu
des fois de regarder, admettons,
des humoristes qui ont
choqué ou des situations
un peu comme Mike, puis de dire, hé, tabarnouche ça,
j'ai fait ça dans le temps, ça passerait plus aujourd'hui.
Mon Dieu Seigneur!
C'est délicat parce que
je trouve que le ton
sur lequel tu t'exprimes, la façon dont tu le fais,
le contexte est hyper
important. Des fois, même s'il y a des choses qui peuvent
ressembler, tu peux dire « Moi,
des fois, c'est incomparable. »
Le fait que, présentement,
on vit dans un monde où il y a des médias sociaux,
ça change complètement la donne
parce qu'il y a des affaires qui étaient destinées
à du domaine,
mettons, tu fais un show.
C'est privé.
C'est plus ou moins privé,
mais c'est public avec rémunération.
Il y a un contrat.
Je fais des jokes. Là, ça sort du contexte.
Il y a du monde qui réagisse à ça.
Des fois,
moi, c'est plus... L'histoire de Mike, moi, genre, c'est plus, admettons,
comme l'histoire de Mike,
comme récemment, j'ai vu dans une entrevue, il t'a dit,
« Hey, j'ai commencé pour une fois à
relire mes affaires, puis essayer peut-être de
les twister d'une façon pour
que je sois... Il n'y a personne qui puisse m'attaquer. »
Tu vois, c'est plus le genre,
des fois, de façon où moi, je réagis,
ou quand il y a une polémique,
des fois, c'est déjà arrivé aussi dans le bye-bye,
il y avait des gags qui avaient mal passé,
puis ma réaction, c'est de dire « hostie, des fois, c'est peut-être juste le delivery,
tu vois tout de suite que l'intention n'est pas…
les gens ne veulent pas mal faire, mais des fois, c'est plus la façon de le faire. »
RBO, ça n'a l'air de rien, mais dès le départ,
on a tout le temps eu
une espèce de...
C'est pas une conscience, c'est juste une espèce de...
On voulait mettre un genre d'équilibre,
ce qui fait qu'à un moment donné, c'était trois jokes de cul,
une joke de marde,
une joke de sucré, une joke politique.
On essayait de créer un équilibre.
Trois jokes de cul, une joke de marde,
une joke sucrée.
Ça sent comme la recette de marde, une joke sucrée. Non, non, mais tu sais, ça semble
comme la recette de la pire tarte du monde.
Toutes les jokes
assumées par Bruno.
Joke de marde, vas-y Bruno.
Ouais, mon Bruno, mets ta moustache.
Non, mais ce que je veux dire, c'est au niveau
d'un exemple, on avait fait un sketch
qui s'appelait le quatrième Reich.
On a fait le quatrième Reich, et là, il y a eu
une polémique à l'époque. Tout le monde disait, mon Dieu,
vous riez des camps de concentration, vous riez
des anglophones. D'autres disaient, vous riez des francophones.
La façon dont le sketch
est écrit... Moi, j'ai fait des entrevues au Canada anglais
partout, puis les gens disaient, oui,
je disais, non, non,
écoutez dans le texte, c'est John Parano.
On avait vraiment
comme dosé notre texte, puis on pouvait
le défendre. Il y avait des indices.
Non, mais il y avait d'autres. N'importe où.
Donc, c'est ça. Des fois, ce que je
vois, c'est
quelqu'un qui va s'exprimer, puis des fois,
il va y aller avec un dosage que des fois,
je dis « iiih, iiih, iiih ». C'est plus
ma réaction. Mais en même temps, il faut que
la personne aie vu son karma.
Exemple, admettons, toi, t'es toi,
puis t'es comme complètement authentique.
C'est comme, tu dis, gars, c'est un artiste authentique,
il s'exprime de même.
Là, t'es rendu, toi, d'un point dans ta carrière
où t'as vécu des événements,
puis là, t'es en train de te réorienter,
puis tu réussis à continuer à être authentique,
tu t'exprimes d'une autre façon,
t'as peut-être appris aussi certaines choses,
puis tu vas continuer à être bing, bing, bing.
Donc, ma réaction, c'est ça.
J'ai comme l'impression
que c'est encore possible
de s'exprimer, de rire de tout,
mais que la donne a changé
dans la façon dont il faut que tu te protèges.
Il sait que, maintenant, avec les médias sociaux,
ça ne concerne pas juste l'humour.
En général, dans nos vies...
Je peux-tu dire quelque chose
de plus...
Parce que je suis en train de lire un livre présent.
En autant, tu ne dis pas « ascenseur ».
Ça, c'est ses affaires.
Ce n'est pas humoristique du tout,
ce que j'ai à dire. Je suis en train de lire un livre
d'un sociologue,
puis ça s'appelle « Mobilisation totale ».
Donc, il parle du règne du téléphone.
C'est qui qui a écrit ça?
Maurizio Ferraris. Et lui, ilraris. C'est pas un char, ça?
Je vais conclure rapidement.
Il dit qu'on a vécu
une période
de l'ère de la communication.
Maintenant, on n'est plus dans l'ère de la communication.
L'Internet et les téléphones intelligents,
ce n'est pas de la communication.
On est dans l'ère de l'enregistrement.
C'est-à-dire que n'importe quelle tâche quotidienne que tu fais chez vous,
tu pars ton char, n'importe quoi, tout maintenant est archivé.
Tout est retraçable. Il y a une machine qui l'enregistre.
Donc, dans nos vies communes à tout le monde, à partir de maintenant,
on a tout à réagir à « notre vie est enregistrée ».
Notre CV s'écrit au fur et à mesure de nos actions
parce que les appareils intelligents
le font à notre place.
Les téléphones nous écoutent,
les télévisions nous regardent.
Ce n'est plus de la science-fiction.
Donc, en humour, ça veut dire que
même quand tu fais une joke dans ta douche,
tu es redevable au niveau de la justice.
Donc, tes voisins vont pouvoir dire
« Je t'ai entendu dans ta douche ».
Puis là, ils vont pouvoir retracer sur ton téléphone
tout ce que tu as dit.
T'aimes-tu ça?
J'aime vraiment pas ça.
Je suis un peu anxieux tout à coup.
Finalement, j'ai plus peur de l'avion.
Non, c'est parce qu'à un moment donné,
tu vas développer les humoristes,
tu vas avoir un algorithme de protection.
Mais moi, pour vrai,
pendant mon procès, j'ai eu peur de ça. C' pour vrai c'est pendant pendant mon
procès j'ai eu peur de tout c'est juste il faut que tu te trompe au tout à tout
adapté comprennent que tu es tu es il faut il faut savoir que tout ce que tu
dis huit ans après ça peut revenir tombe mort dans le cul fait qu'il faut que
on laisse une toutes les affaires puis dans le cul. Fait qu'il faut que tu assumes toutes tes affaires.
Puis dans le temps, tu sais, moi, à ce temps,
dans mon nouveau show, tu sais, j'ai une affaire
que je parle de deux personnes
de la Commission des droits de la personne
qui ont été arrêtées, qui ont perdu leur job
dans des scandales de pédophilie.
Puis il y en a un qui a plaidé coupable.
Fait que lui, je l'appelle un pédophile.
Celui qui a juste été accusé puis qui a lâché sa job puis qui a payé sa victime, il n'a jamais plaidé coupable. Fait que lui, je l'appelle un pédophile. Celui qui a juste été accusé
puis qui a lâché sa job
puis qui a payé sa victime,
il n'a jamais plaidé coupable.
Fait que lui, je ne le traite jamais de pédophile.
Mais il y a 10 ans,
il y a 7 minutes et demie,
je l'aurais traité de pédophile.
Mais là, je laisse sous-entendre
que c'est un pédophile
parce que je me dis...
Ce n'est pas connu.
Ça se peut que ce soit juste un gentil monsieur
qui a donné 50 000 pièces à une
famille pour...
Ouais, c'est ça, là, tu sais.
C'est qui, moi, pour juger?
Au nombre de bons samaritains
qu'il y a au Québec. Fais-tu le moonwalk?
Non, non.
Ça dépend des bottines.
Non, mais je pense
qu'il y a des dirty elbows, par exemple.
Ah bien, ça, c'est une fin joyeuse.
C'est comme...
On est dans l'allégresse.
Oui, oui.
Si toi, tu as une question de contexte social,
par exemple, je reviens vite fait.
Je me disais, à un certain moment,
où justement, les jokes de Jérémie,
ou de « ça passe mal »,
à l'époque, je me rappelle qu'à RBO,
moi, ma mère, en tout cas,
ça la faisait bien rire que vous chantiez Gérard Vermette
en disant « Je pèse 300 livres et j'aime ça. »
Mais à ce moment-là, c'était plus Jésus
qui se faisait genre passer la tête dans un imprimantel.
C'était là, à ce moment-là.
C'était comme la religion.
Tandis qu'aujourd'hui, je pense que le contraire,
on dirait une joke de baisse, une joke de gay.
Ça passe tout croche.
Mais Jésus, on peut bien dire que c'était un alcoolique.
Il y a du monde qui sont très touchés sur Jésus ces temps-ci.
Je le comprends parce que c'est un maniaque.
Il est dangereux, cet homme-là.
Il faut le prendre du bon sens.
Il y a une affaire dans le temps,
il y a 400-500 ans,
quelqu'un en
1602...
Donne-moi un nom.
Un nom, Patrick.un en 1602... Un nom, donne-moi un nom. Patrick.
Patrick en 1602 tombait dans un coma.
Mettons Benoît.
Benoît en 19...
Mais pour vrai, si quelqu'un en 1602
avait une machine à voyager dans le temps
et qu'il voyageait dans le futur de 40 ans,
il verrait aucune différence.
La différence
entre 1640 et 1602,
il n'y avait pas de différence.
C'est extrêmement réducteur.
Qu'est-ce qui s'est passé
en 1608 et en 1642?
Tandis que maintenant,
ce qui était acceptable
il y a 10 ans,
ce qui est acceptable là, ça a totalement changé.
Puis souvent,
ce qui est
vraiment weird en humour,
des fois, ils vont prendre des extraits
et je ne parle même pas de mon affaire, mais ils vont prendre des trucs
qui ont été dits il y a 15 ans
et dire « Voyons, est-ce que ce n'est pas acceptable
de dire ça? » Puis tu fais « Non,
ça ne l'est pas, mais ça l'était dans le temps. »
Eddie Murphy, son
special, Delirious,
ses 15 premières minutes,
c'est des jokes de gays puis homophobes
que le tabarnak, puis
t'écoutes ça aujourd'hui, tu fais, voyons,
dans le temps, ça passait,
puis tu peux pas juger le gars.
– Probablement que dans 20 ans aussi, peut-être que si on se repart,
peut-être que ça va beaucoup évoluer.
– Sûrement, oui.
– Parce qu'à un moment donné,
il y a un équilibre. Moi, je débute mon show au début et je dis,
petit avertissement, les temps ont changé.
Fait que s'il y a des gens qui, dans la salle,
s'attendent que je fasse de l'humour douteux, des blagues
grivoises, vous êtes à bonne place.
Mais là, j'ai une claque de 30 secondes.
Donc, le monde qui vient voir le show,
c'est ça qu'ils viennent voir.
Parce qu'aussi que ce que tu veux savoir
quand quelqu'un fait une blague grivoise, déplacée,
tu veux pas qu'il dise du mal de quelqu'un,
tu veux juste rire.
Donc, si quelqu'un est gros,
puis il rit des gros,
il va dire « Ah, je comprends, il est gros. »
Alors, à un moment donné, le monde va peut-être se dire
« Cette personne-là aime les gros
et fait des jokes de gros pareil. »
C'est pour ça que tu t'es un peu laissé aller.
Oui, exactement.
Puis l'autre affaire aussi,
c'est que je dis, quand je fais M. Caron,
je dis, M. Caron, quand j'étais jeune, je faisais ça,
les gens me disaient, t'as pas honte de rire des personnes âgées?
Là, je dis, c'est de l'auto-dérision.
C'est l'avantage de vieillir.
Mais il y a quelque chose qui le souvient,
c'est justement Nantel
qui a fait son dernier Vox Pop.
L'avez-vous vu?
Oui.
Vous en pensez quoi?
Ben écoute, j'en pense quoi?
Moi, ce que je trouve, c'est qu'à ce moment-là, Guy
fait la même chose que de sortir un gag
de son contexte. Donc, c'est ça l'exercice.
Parce qu'Yvon Deschamps,
à un moment donné, tu allais voir un show d'Yvon Deschamps
ou tu écoutes un disque d'Yvon Deschamps à un moment donné tu allais voir un show d'Yvon Deschamps ou tu écoutes un disque d'Yvon Deschamps
il y a les numéros
où il y a des sujets plus polémiques
et à un moment donné tu as la chanson
aimons-nous quand même
et à un moment donné tu vas voir un show d'Yvon Deschamps
et tu te dis ok ce gars-là il est impliqué dans Oxfam
et quand il joue le gars intolérant
je sais qu'il est en train de faire un personnage
et qu'il est en train de me provoquer
qui est peut-être un petit peu macho qui est peut-être un petit peu intolérant mais qu'à un en train de faire un personnage pis il est en train de me provoquer qui est peut-être un petit peu macho
qui est peut-être un petit peu intolérant
mais quand même il y a un bon fond
c'est assez clair que c'est ça
l'autre affaire le truc avec Guy Nantel
dans son numéro
moi j'avais dit ce qu'il y a de clair
peu importe ce que tu veux dire à propos de Guy Nantel
moi il y a quelque chose de clair
depuis 30 ans je vois sa face sur un poster
de show de comédie
donc pour moi c'est clair c'est un humoriste pisiste quand il s'exprime il fait de l'humour
faxé sur un moment donné je pense qu'il va falloir que ça va peut-être se placer
parce que à mon année il ya des camps tu vois l'excès quand ça va trop dans un
sens il ya des affaires qui vont devenir complètement absurde des gens qui vont
faire des plaintes sur des affaires qui ont pas de christie dalleux pleinement
vas-y non non quand même là on peut tous se parler pour faire des plaintes sur des affaires qui n'ont pas de Christy d'allure. Puis là, le monde va dire, non, non, quand même, on va pas tous se parler
puis on va faire des blagues ensemble puis on va réussir
à s'amuser. Je pense, moi,
tu sais, avec... En tout cas, je l'espère.
En tout cas, moi, je serai pas là pour voir ça. Vous verrez
avec ça. Mais je pense que c'est en train
de revenir, puis
je pense que c'est en train
de revenir, ça, l'équilibre
que maintenant, tu sais,
moi, ce que j'aimais de voir
le truc de Guy Nantel,
c'est qu'à l'époque,
c'était juste les humoristes qui disaient
qu'il faut qu'un gag,
tu ne peux pas le sortir de son contexte,
il faut que tu le vois dans le contexte.
Puis là, à cette heure, on dirait
que 80% du monde sait ça.
Puis on dirait qu'on comprend
que souvent, le monde qui sont le plus vocal, ça ne veut pasait qu'on comprend que souvent le monde
qui sont le plus vocal,
ça ne veut pas dire qu'ils sont le plus vocal,
que c'est la majorité. C'est peut-être
juste du monde...
Les gens qui appelaient dans les lignes ouvertes dans les années 80,
en plus, tu ne sais même pas c'est qui qui appelle.
Puis là, maintenant, le nombre
d'avatars... Tu sais, moi,
sur Twitter, des fois, il y a du monde
des têtes d'oeufs, d'autres affaires, des noms.
Tu sais, genre, Ça a deux abonnés.
C'est une machine qu'ont créé ces personnes-là.
À un moment donné, on s'engueule avec des robots
et des lobbyistes de robots.
Comme moi, avant-hier, le cœur-circuit était là.
J'ai écrit « C'est une claque, c'est ailleurs ».
J'en ai numéro 5.
Le connais-tu?
Oui!
C'est pas une vraie personne.
C'est tout le temps, genre, mon barbecue à 3000,
mes voyages dans le monde.
Singe!
Je t'ai coupé, désolé.
Mais il fallait que je le dise.
On réagit à des affaires
virtuelles. C'est comme si je disais,
il y a quelqu'un dans ma tête,
j'ai une personne imaginaire qui me dit des méchancetés.
Là, à un moment donné,
règle le problème.
À un moment donné, c'est quoi?
S'il y a vraiment un mal qui est créé,
tout a été poursuivi,
à un moment donné, si quelqu'un crée des choses,
poursuis-moi, vas-y, on va régler ça devant la justice.
À un moment donné, si quelqu'un essaie
de demander par la justice des affaires,
il crée une injustice lui-même, tu le poursuis à ton tour.
Vas-tu le poursuivre, toi?
Non.
Ce n'est pas Jérémy Gabriel qui m'a emmené en cours,
c'est la Commission des droits de la personne.
Moi, je voulais poursuivre la Commission des droits de la personne du Québec,
faire une plainte à la Commission des droits de la personne du Canada.
Mon avocat m'a dit, tu ne peux pas faire ça,
parce que c'est comme si tu riais du système.
J'ai fait, non, oui, c'est exactement ça que je veux faire,
mais...
Je ne peux pas, je ne peux pas, mais...
Je vais... En tout cas.
On va... Avant...
Avant
de s'en aller, je veux juste...
Si vous voulez acheter des billets,
Yves Pépeltier est en tournée.
Ton site web, c'est...
YvesPépeltier.com
Ça va mieux marcher d'un micro.
Oui, YvesPépeltier.com
Aïe, aïe, aïe!
Non!
Si on avait eu un podcast,
tu vois, ça aurait été plus simple.
Oui.
YvesPépeltier.com
ou Evenco.ca
Evenco.ca
Puis t'as vraiment bossé
t'as cautionné le micro
Il s'est juste accroché le poignet avec
en plus, c'était le genre de Wolverine
les os en métal
On dirait un crâne de bébé
T'sais
La fontanelle
Ouais, ouais, c'est ça
Il a pété la fontanelle
Le bébé va être passé date dans Oui, c'est ça. Il a pété à Fontanelle.
Le bébé va être passé d'âme dans six mois.
C'est de valeur.
Il a le droit de vivre, ce micro-là.
Je le sais qu'il a le droit de vivre.
Pour les Denis, si on veut vous voir... Les Noirs en show, c'est là que ça se passe.
C'est sûr qu'on est un peu partout.
Sébastien fait de la radio.
Moi, je vais peut-être sur le show de Vautier
à Bonsoir Bonsoir comme chroniqueur.
Mais au-delà de ça, c'est le show des Denis.
Venez voir le show des Denis, puis on t'entend des scénaristes
infimes aussi. On voudrait bien avoir
notre grosse comédie, nous autres, à la
Dignes Langues, Dumb and Dumber, avec les Denis.
C'est quoi l'affaire à Mobilo?
Mobilo! Ça s'en vient, ça aussi, au Mobilo.
Venez voir ça. On a nos invités
Silver et Colored Stars.
C'est...
Ça se décrit pas.
Ça, c'est vos personnages
que vous aviez faits
aux Zoufès il y a une couple d'années
que le monde ne savait pas
que c'était vous autres.
Bien, il y a trois, quatre ans,
nous autres,
on a décidé de ne pas annoncer
que c'était nous autres.
On a deux personnages...
C'était deux weirdos allemands, genre?
Oui, mais on a dit
qu'ils venaient du pays de Galles,
que c'était des mimes expérimentaux
qui font du non-sens poétique.
Fait qu'honnêtement, c'est un terrain de jeu
hallucinant.
C'est juste un penchant.
Maintenant, on s'est dit que c'était en train de devenir pas mal pop.
On va se gâter.
Un peu à la Andy Kaufman, de se cacher en arrière d'un personnage
et ne pas dire que c'est nous autres.
C'est ça qu'on représente au Mobilo.
C'est parfait. C'est quelle date au Mobilo?
Le 19-13-15-1996. C'est ça qu'on représente au Mobilo. C'est parfait. C'est quelle date au Mobilo? Le 19-13-15-19-6.
Ok, pas ça.
Merci tout le monde. À la semaine prochaine.
Merci.
Merci.
Merci.
Merci.
À 100 heures. That's how it's hard.