Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #30 (François Boulianne, Laurent Paquin)
Episode Date: October 14, 2015Cette semaine Mike reçoit François Boulianne dont la carrière d'humoriste est attribuable à un oignon et Laurent Paquin, lui aussi embêté par Denise Bombardier. ★ Support this podc...ast on Patreon ★
Transcript
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Sous-titrage Société Radio-Canada Merci. Merci tout le monde.
Bienvenue à...
Le podcast, c'est Mike Ward sous écoute.
Il a dit sous écoute, mais
c'est juste mon gérant qui est ici à chaque semaine.
C'est un peu normal
qu'il se trompe de nom.
Au moins, il ne m'a pas appelé Marc.
Ça!
Voici votre animateur,
Chris Poyenik de Martineau.
C'est qui, lui? Ah oui, Mike Ward. Voici votre animateur, Chris Poyenik de Martineau.
C'est qui, lui?
Le gros alcoolique.
Ah oui, Mike Ward.
OK.
Merci beaucoup d'être là.
Merci au monde dans la maison qui regarde.
Merci au monde dans leur auto
d'écouter et de regarder
parce qu'on n'est pas encore
sur iTunes.
Fait que merci,
si tu brisais les lois
et regardais ça dans ton char.
J'étais...
Je suis revenu juste pour le podcast, juste pour vous autres parce. J'étais, je suis revenu juste
pour le podcast, juste pour vous autres,
parce que j'étais à l'extérieur.
Puis moi, j'aime ça.
À chaque fois que je suis à l'extérieur du Québec,
je dis que j'aimais vraiment. Je suis tout le temps
en vague. Je suis tout le temps
à l'extérieur. Puis là, le monde me fait comme
« Chris, la vie est bien hot, lui.
Il est à l'extérieur. Il était-tu
à Dubaï? » Puis je suis comme « Non, non, je suis à Plattsburgh. »
Le monde m'appelle.
« Je ne peux pas te parler, je suis à l'extérieur.
Je vais te rappeler en arrivant au pays.
C'est quand tu arrives. »
Dans une quinzaine de minutes.
J'ai...
Je voulais payer deux piastres de moins
pour mes hosties de cochonneries à Plattsburgh.
J'ai...
Non, j'ai été
à New York et
c'est weird. C'est pour ça que je suis bronzé de même.
Je sais pas si ça paraît.
Tu sais, je suis comme rouge la face
vu que j'ai passé le jour
dans mon char. C'était juste me faire
brûler la face.
Puis hier, c'était...
Fait que là, je pense que je fais de la fièvre.
Un peu, parce que je vais jamais au soleil.
Je suis comme un vampire.
Mais... Puis hier,
j'ai eu une journée
malade. Hier, j'ai fait
deux podcasts, puis un
show radio, puis un show scène.
Mais c'était des podcasts qui duraient
deux heures. Fait que de une à trois,
j'étais au podcast d'un
gars qui s'appelle Hardy Lang, qui était le sidekick à Howard Stern.ait que de 1 à 3, j'étais au podcast d'un gars qui s'appelle
Hardy Lang, qui était le sidekick à Howard Stern. Après, de 4 à 6, j'étais au show
d'Anthony Comia. De 7 à 9, j'étais pour une affaire de SiriusXM. Je ne fais pas des
blogs, c'est juste pour raconter. Moi, j'ai travaillé six heures. Que six heures pour
une personne normale, ce n'est pas gros. Mais pour un humoriste, j'étais comme tabarnak. Ça fait six heures que je travaille, puis j'ai juste des breaks de
une heure et demie entre chaque deux heures. Collisse! Collisse! J'étais brûlé. J'avais
un show le soir à Brooklyn. Je suis arrivé au show. Le show a été cancellé. Parce que c'est un show weird. C'est la première fois
qu'ils le faisaient. Il y avait
quelques-uns qui ont fait ça.
J'étais tellement heureux
vu que j'étais brûlé.
J'étais tellement brûlé que j'avais
des amis qui étaient là qui ont fait
« On prend-tu une coupe de bière? » J'étais trop fatigué
pour me saouler.
Il faut être fatigué en tabarnak.
C'est là que tu vois que je n'ai pas assez de succès. Si j'étais plus riche, j'aurais
un assistant qui pourrait me saouler. Moi, j'aimerais ça, un moment donné, devenir
tellement riche que j'ai un gars, sa job, pendant que je suis couché, il me met des
gorgées de rosé dans la gueule.
Il me vide des vodka soda pendant que je dors. C'est ça mon rêve.
Fait que là, je suis très content
d'être revenu ici et là,
je n'ai rien fait aujourd'hui, sauf
chauffer. Puis ça,
j'étais assis. Fait que c'est plus facile.
C'est facile au bout de chauffer, tabarnak.
Donc, ça a comme créé le chauffer, 9h. T'étais assis, tabarnak. Le monde sera comme, je vais chauffer à 9h.
T'es assis, tabarnak.
T'es assis, t'as le cruise control.
C'est ça que t'as fait pendant 9h.
Tabarnak.
Il y a du monde qui travaille dans les mines.
Toi, deux fois, t'as pesé sur le break.
Fait qu'il a fallu que tu remettes le cruise.
C'est ça que t'as fait.
C'est de lâche.
Bon, parlant
de... Pis là, je voulais un lien, mais
j'ai pas de lien, fait que je vais faire parlant d'Asti
de lâche. On va
inviter les
deux invités de cette semaine. Je suis vraiment
content de les avoir. Vous les
aimez, vous les connaissez, vous aussi, Laurent Paquin
et François Boulian. Nous en, les gars.
Bonjour.
Je suis comme grippé,
vu que j'ai trop travaillé hier.
D'accord.
Merci beaucoup d'être là, les deux.
Merci. C'est le fun que t'aies dit « Il est connu », je suis content.
T'es connu parce que
t'es pas mal
l'animateur maison du bordel.
Celui qui anime le plus souvent.
Et il y a bien du monde
qui était ici au show à 8h.
Fait que t'es connu d'eux autres
mais de personne d'autre.
Mais ça, je voulais pas le dire.
Moi, je voulais que t'ailles à une clap.
Je voulais pas faire, vous les connaissez les deux,
sauf pas un.
T'es connu d'une élite.
L'élite t'apprécie.
Je suis satisfait de la situation,
mais même ceux qui me connaissent
le jour de la soirée me reconnaissent.
Généralement, jamais.
Ils me comportent tout le temps à quelqu'un d'autre.
Mais il y a un enfant.
Qui ça?
Lise Dion?
Lise Dion, mais oui.
Sérieux?
C'est toi Mélanie Couture.
Physiquement, tu ressembles
un peu à Boum Desjardins.
Oui, je le sais.
Un Boum Desjardins grand
en chimiothérapie.
Malgré que ça fait des hosties de bonne tourne,
s'il veut relancer sa carrière...
Non, mais il est trop en shape.
C'est de la chimio-préventive.
Pour tous ces vices que j'entretiens,
je pourrais écrire des chansons faciles.
De toute façon, eux autres,
ma langue française s'en calisse.
Je pourrais écrire n'importe quoi
et ça passerait.
Dis pas, déjà, on vient de commencer, pis...
Mais y'a-tu...
C'est-tu juste
Boum Desjardins ou c'est...
Il te mélange avec d'autres humoristes...
D'autres humoristes...
C'est drôle, tu fais comme si Boum c'était un humoriste.
Mais tu dis juste Boum.
C'est absurde.
As-tu vu les 10 commandements?
Mais c'est absolument pareil.
Il s'appelle Boom.
Il n'était pas un humoriste.
Sam, c'est le meilleur nom
pour un humoriste un peu cheap
qui fait des gags et qui est comme
pow!
C'est juste des jeux de mots.
Pas de nom de famille.
Juste un nom.
Comme Poppeck.
Son nom est attiré d'une explosion comme Batman.
Sur son poster, il y a une mèche.
Toutes ses punches, il y a un nonomatopée qui apparaît au-dessus de sa tête à chaque fois qu'il fait une joke.
Mais j'ai déjà été dans le temps d'envoi devant mon premier galop, dans le temps que je l'avais fait en 2010.
Ça, c'est l'année que t'as gagné?
Non.
OK, non.
C'est chier comme question.
C'est comme mon roast ce soir.
C'est quand que t'as été sorti?
Dans quelle ronde?
Moi, je suis toujours sorti en demi-finale.
À part en 2010.
2010, j'ai été sorti en premier round
parce que j'avais eu la brillante idée de faire un personnage.
Un personnage!
Un personnage! De douchebag. De douchebag. Ah oui, c'ai été sorti en premier round parce que j'avais eu la brillante idée de faire un personnage de douchebag.
De douchebag.
J'ai fait un personnage de douchebag
et j'abusais beaucoup trop
de l'expression « le big ».
J'ai été sorti.
En plus, les douches, ils disent même pas « le big »,
ils disent « le gros ».
Tu te disais-tu « le gros show,
je vais avoir l'air du gars qui copie,
je vais te changer ».
Je voulais être toi, mais dans une autre sphère médiatique.
Mais non, mais le gros big, ça se traduit, ça fait du sens.
Mais j'ai été sorti là.
Mais l'année d'avant, j'avais été...
Mais t'as compris après.
C'est ça qui est essentiel.
Non, mais parce que c'est l'année où est-ce que les personnages...
T'as compris.
C'est comme, t'as eu ta leçon.
C'est ça.
L'humour te dit, va te mettre dans le coin.
Non, mais tu peux plus te déguiser
à cette heure. On s'entend, là.
Tu peux plus te déguiser. Personnage en humour, il y en a moins.
Mais en 2010, c'était
une très bonne idée.
Selon le weed
que j'avais fumé, en tout cas, ça faisait
fucking du sens de me déguiser en douchebag.
Mais tu disais-tu que c'était une bonne idée?
Ça, c'est la première année d'Ar disais-tu, c'est une bonne idée, ça c'est la première
année d'en route. Non, c'est la
deuxième année. T'avais fait l'école de l'humour?
Non, pas toi, t'as pas fait l'école?
Non, j'ai pas fait l'école. J'ai été refusé
deux fois en fait à l'école de l'humour.
Quand tu fais en route vers mon premier gars-là, faut que tu fasses trois
numéros différents.
Quand tu commences en humour, que t'as déjà
fait en route, ça se peut que t'aies...
Non, mais c'est vrai, t'ies pas 48 heures de matériel non plus.
Le pire, c'est que ma première audition, je faisais un personnage.
Tu vois, moi, j'ai des bonnes décisions dans la vie.
J'ai des choix judicieux.
Je faisais un personnage de nerd.
Tu réinventais l'humour.
Je réinventais l'humour.
Et j'ai clairement le casting d'un nerd en plus.
Je veux dire, j'arrive là,
puis le nerd qui peut te battre.
Un nerd de 6 pieds 7, en shape.
Check l'estimation.
Je vais aller intimider.
Hey, fuck you, nerd!
Exactement.
Il s'est sauvé, je suis passé en shape pour courir après.
Tabarnak!
Puis je faisais! Mon numéro, le gros punch, c'est que je croquais un oignon.
Ça, c'était drôle, c'était dans mon lunch.
C'était un vrai oignon?
C'était un vrai oignon, je croquais dans un oignon.
Fait que toi, après...
C'était pas ton punch, Al?
C'était pas là-dessus?
Pas loin!
Non, mais c'était... Non, mais... J'avais une clape là-dessus. J Tu finissais pas là-dessus. Pas loin. Non, mais c'était...
Non, mais...
J'avais une clap là-dessus.
J'avais une clap là-dessus.
Puis après, le monde, par exemple,
il venait te dire...
Tu sais, il venait pas te dire
« Hey, c'est bon, bravo. »
Non, j'ai gagné le régional,
mais tu me diras que c'est régional.
Ah non, ça, c'est pour Cégep en spectacle.
C'est pour Cégep en spectacle.
Ah, OK.
Ah, bien, Cégep en spectacle,
des personnages, ça passe. Oui, oui, oui. Non, mais c'est vrai. Non, mais moi, j' CG Pense Spectacle, des personnages japonais.
C'est vrai.
Moi, j'ai gagné le national de CG Pense Spectacle
l'année d'après.
Wow, Laurent, on a enfin un point en commun.
En 90, par exemple.
Toi aussi, tu étais avec un personnage.
Oui, c'était un personnage.
Ça ressemblait un peu à ce que je fais des fois.
Je faisais un personnage de chansonnier,
qui faisait des toon-piece un peu niaiseuses.
J'étais avec la guitare.
Déjà, ça ressemble à ce que j'ai fait par la suite,
mais je n'avais plus de personnage.
Mais moi, tu es habillé un peu poncho.
J'avais des cheveux, j'étais mince.
Non, mais j'avais une chemise à fleurs,
j'avais des cheveux longs.
Tu avais ton costume de mince, bravo.
Oui, c'est de rentrer dedans qui est top.
Oui, c'est vrai, je t'ai vu ça. Je pense que c'est de rentrer dedans qui est tough. Ben oui, je sais ben. Moi, c'est vrai. Je t'ai vu ça.
Je pense que c'est sur YouTube.
Je ne sais pas, mais ils ont déjà montré
des extraits de ça à TV.
Évidemment, la réaction à chaque fois que les gens me voient,
c'est de partir à rire parce que j'ai à peu près
la taille de François.
Merci.
Avec le genre de couple ongueuille, pas fiable,
pis des lunettes rondes.
Qu'est-ce qui est drôle quand t'es gras?
C'est que le monde pense que...
T'as toujours...
Fait que s'il y a une photo, tu dis, ça c'est une photo de moi
quand j'avais 8 ans, pis c'est tous des
enfants blancs, minces,
pis y'a genre un
Africain qui pèse 400 livres,
ils vont, ils seront pas sûrs
t'es lequel.
T'sais, ils vont être comme, t'es lequel toi là sais, il va être comme t'es lequel toi la tête?
ça doit être toi lui parce qu'il est gros
t'es bien pâle, t'as été noir
c'est weird
mais moi j'étais le chobé
au primaire, moi
moi c'était l'inverse, j'étais pas chobé
t'es beau bonhomme
vous étiez toi et deux aussi
ah oui, taille
non mais c'est drôle parce que je suis le seul présentement qui est pas déplu Les deux, même. Ah oui, ta gueule.
Non, mais c'est drôle parce que je suis le seul présentement qui n'est pas déplu pour être assis sur une banquette.
Moi, je rentre dedans convenablement.
J'ai dit, laisse-moi me cacher en arrière de la table.
Tu te mettrais au bout, ça va être calme.
Mais toi, par exemple, tu travailles fort pour cette shape-là.
Tu vas au gym.
Oui, moi, je vais au gym.
Je suis semi-douche, je pense.
Tu y vas combien de fois par semaine? Trois fois par semaine. OK. Sérieux? Oui, oui je vais au gym. Je suis semi douche, je pense. Tu y vas combien de fois par semaine?
Trois fois par semaine.
Ok.
Sérieux?
Oui, oui, oui.
Ben non, mais Christ!
Puis ça sonne comme s'il faisait un gag, mais pour moi, quelqu'un qui fait trois fois sa merde, il est motivé à tabarnak.
Oui, mais c'est parce que je ne suis pas occupé, je n'ai pas de carrière, que j'essaie de pallier avec autre chose.
Non, mais àoir, ça change.
Asseoir, ça change. C'est là que je deviens une star
grâce aux internets.
François Boulian,
mesdames, messieurs.
C'est malade. J'ai des applaudissements
de gens qui se souviendront pas
de moi demain, puis genre
ma belle famille qui est assise en avant.
C'est malade.
Le pire, par exemple,
c'est... Je ne sais pas
c'est qui qui crie, là, mais...
C'est quoi de crier?
OK, si,
il ne pensait pas qu'on l'entendait.
Il pensait qu'on était en TV.
Mais le pire,
il n'y a pas beaucoup de monde qui regarde les podcasts,
mais tu vas t'en faire parler beaucoup
parce qu'on fait ça pour les nerds de l'humour.
C'est du monde que là,
ils te connaissent déjà, la plupart,
puis ceux qui ne te connaissent pas
vont devenir obsédés par toi.
Nice!
T'as de la crédibilité, t'as fait le podcast.
Oui.
L'affaire, c'est stressant.
C'est ça que je disais en haut,
je n'ai pas beaucoup d'anecdotes dans la vie, moi.
En fait, j'ai plein d'anecdotes qui me sont arrivées,
mais en boisson,
donc je ne me souviens jamais de mes anecdotes.
Je suis tout le temps...
Mais ça fait les meilleures anecdotes, ça.
Parce que quand tu apprends l'anecdote...
La première fois que tu entends l'anecdote,
c'est toi la vedette de l'anecdote.
Parce qu'on te la raconte.
Tu ne sais pas où ça s'en va.
Ben voyons
je me souviens juste
d'une fois
que j'ai envoyé chier
Éric Lapointe
pour vrai?
ouais
c'est quoi?
c'est ça?
pourquoi?
il y avait
un bar à Montréal
dans le temps
sur Rachel
pis je l'ai envoyé chier
ouais au tap-room
c'était soft
t'envoyer chier
quand même
mais moi
parce que c'est la fin
je suis un grand t'es insécure dans la vie.
Tu l'as envoyé chier en voyager ou genre avec tes yeux?
Avec mes yeux? Non, non.
Tu as compris.
C'était-tu un sous-entendu?
Tu as dit, sont où les toilettes?
J'ai fait un clin d'œil.
Ça voulait dire, sont où les toilettes?
Parce que tu es de la merde, votre flotche.
Non, c'était à l'époque de Star Académie.
Moi, quand je bois, je suis super insécure dans la vie,
mais je deviens avec une espèce de confiance.
Mais Éric Lapointe, t'as pas dans Star Académie.
T'as-tu envoyé chez Wilfred?
Non, c'est ça.
T'es déçu.
J'ai dit...
J'ai dit à Éric Lapointe,
toi, mon épouse acadienne,
décolle-la.
Va fâcher du amour.
C'est parce que j'y ai...
Tu vois, je suis pas un bad boy.
Là, je comprends.
Je vous l'ai dit en haut.
Moi, j'ai eu un commentaire
que je trouvais vraiment drôle,
et là, je viens de comprendre à quel point
c'était pertinent. Il y a un gars sur Facebook,
il y a... Facebook...
Il y a Facebook qui a écrit
« Moi, ce que je trouve drôle, c'est que Mike
il laisse jamais le monde parler.
Il coupe tout le temps
juste pour s'attirer
ou amener ailleurs. Puis là, c'est comme
il est bien con, je fais jamais ça.
Et c'est rien que ça que je fais.
J'excuse. »
C'est pas grave.
Non, mais je veux savoir, pourquoi tu l'as envoyé chier d'abord?
J'étais dehors en train de fumer une cigarette,
puis j'étais chaud de tête, puis il est sorti
parce que c'était son bar, puis il est sorti,
puis là, les attentes sont tellement
buildées présentement.
Moi, je m'attends à chier.
La chute va être terrible.
Sérieux, ça va quand même.
Non, mais je l'ai juste vu, puis j'ai comme fait,
« Hey, je te connais, toi. »
Ah, c'est-tu que c'est le fun de se faire dire ça, hein?
Ouais, exact.
J'étais adoré dans Star Academy 2.
Mais c'est ça que j'y ai dit.
Puis lui, de me répondre,
« J'ai dit que j'étais russes,
mais c'est ça que j'y ai dit. »
Donc, c'est ça que j'ai dit
Fait que l'idée c'est qu'il était pas dans Star Rocket
Non c'est un renversement
C'est quoi la fin de cette histoire?
C'est
Mais peut-être
Va chercher un costume
Si tu le fais en personnage
Peut-être
Tu brûles un vodka Red Bull
M'en déguiser en nerd
Pis là t'es au bar,
puis là, il est vu.
La poignée, il connaît.
Toi, t'es probablement celui qui a envoyé chier
plus le monde en état d'ébriété.
J'ai envoyé chier, mais souvent...
Moi et Mike, on était à l'école de l'humour ensemble.
On a commencé pas mal ensemble.
On a fait beaucoup de bars ensemble.
Je t'ai vu souvent sous.
Et je l'étais aussi.
T'as pas besoin d'avoir fait de l'école avec Mike
pour l'avoir vu.
L'as-tu déjà raconté sur ton podcast la fois où tu pensais
que tu faisais semblant d'enculer Mario Bélanger?
Non, je pense pas.
Mais que c'était pas Mario Bélanger.
Mais c'était pas Mario Bélanger.
C'était Mario Bélanger,
qui est un humoriste incroyable Qui faisait dans le temps
Mario Rock
C'est le gars du gros bon sang
Un peu venissant
C'était un humoriste pété
Il est très drôle
Et très weird
C'était le premier party juste pour rire
Et dans le temps
Les parties juste pour rire c'était malade parce que c'était open bar.
Tu donnes open bar à quelqu'un qui gagne 4000 par année, ça va juste mal virer.
Là, moi, je suis sous mort.
Il y a Michel Courtemange qui est là.
Je suis impressionné.
C'est la première fois que je vois une vedette de proche.
Un moment donné, je vois Mario Bélanger.
Puis j'avais parlé en début de soirée.
Puis il me regardait comme si j'étais gossant.
Parce que j'étais tellement saoul, je devais être ultra gossant.
Et à un moment donné, je vois Mario comme si ça faisait trois heures que je ne l'ai pas vu.
Il est à côté au bar, il a le cul dans les airs.
Puis je me dis, ah tabarnak, je vais faire comme si je l'enculais.
Courtement, je vais voir ça, il va être crampé bien raide.
Il va faire un beat de drum par-dessus
avec sa bouche. Et là, je le pogne, je commence
et là, elle se dit, je réalise
que c'est pas Mario Bélanger.
Mario, il avait les cheveux
longs frisés, fait que c'était une fille
qui avait
un peu la shape à Mario Bélanger.
Ce qui n'est pas flatteur pour elle.
Et là, elle, elle criait.
Moi, j'étais comme, non, non, non.
Je me sentais mal.
Tu ne peux pas dire, je t'ai pris par Mario Bélanger.
Je voulais
enculer mon ami.
Je voulais
enculer le gars des pubs du gros bon sang.
Mais là, qu'est-ce qui était
drôle, c'était ta fille-là, c'était la blonde
à courte manche.
Puis là, courte manche, il est tombôle, c'était la blonde à Courte-Marche.
Puis là, Courte-Marche,
il est tombé à terre.
Il riait tellement fort.
En plus, c'était dans les années que Courte-Marche ne buvait pas mal.
Il était un peu...
Il était pire que moi.
Il n'aimait pas sa vie.
Je pense qu'il a dû mettre quelque chose.
Et moi, je l'ai rendu heureux pendant 15 secondes.
Tout ce que la coke n'a pas réussi à faire,
elle a réussi dans 15 secondes.
Je ne sais pas pourquoi ça fait comme un...
On peut-tu aller là?
As-tu déjà eu des anecdotes de coke?
Moi, j'ai juste fait de la coke une fois,
puis c'était par erreur.
Il y a quelqu'un
qui l'a mis dans mon nez pis j'étais comme
« Ah! »
J'étais vraiment fatigué.
Non, non, j'étais...
Non, c'est que...
Moi, je ne fume même pas de pot.
Moi, ça me rend vraiment parano.
Même fumer une pas,
je me bats de tripes.
Je suis diabétique. Moi, je vois ça comme le même feeling qu'une baisse de sucre, je suis vraiment pas bien quand je fume, je
suis tout le temps paranoïaque, je suis comme Chris, est-ce qu'il y a quelqu'un qui a,
c'est vrai? Simon, es-tu de même toi? Ok » « Ok, fait que dans le fond, Chris, ça doit être... »
C'est là que je viens d'apprendre que
pour bien du monde, être diabétique,
c'est cool, la tabarnak.
Oui, mais c'est...
Une baisse de sucre, mais j'en bosse.
Oui, mais ce qui est ironique, c'est que quand tu fumes du weed,
t'as envie de combler ce manque de sucre-là.
T'es comme « Oh, j'ai une baisse de sucre! »
Fait que moi, je paniquais tout le temps.
À chaque fois, je fumais du pot. J'en ai juste fumé
deux fois. Mais quand je suis arrivé à Montréal,
j'avais dit à mes chums, Chris Adelain,
il a faim de fumer du pot. Puis là, que je suis un adulte,
je devrais l'essayer. Et lui, il s'est dit,
vu que je buvais pas mal,
du pot, c'est trop mollo.
Je vais lui mettre de la coke dans son joint.
Puis je vais, fait que j'ai fumé
de la coke. Puis j'ai pas remarqué,
parce que je sais pas que ça goûte du pot, je fume pas
pis là il m'a dit pendant que je fumais
j'avais fumé
pas tant que ça mais assez
pis là il m'a dit
ça goûte pas comme dans le temps
pis là j'ai mis de la coke
pis là j'étais comme asti que j'étais pas bien
fait que là moi pendant 15 minutes
mais c'est un trou de cul c'est un asti de trou'étais pas bien. Fait que là, moi, pendant 15 minutes... Mais c'est un trou de cul, vraiment.
Mais c'est un asti de trou de cul.
C'est vraiment... C'est pas ton gérant, maintenant.
Non, non, non, j'ai gêné.
Non, non, c'est pas... Non, non.
Mais c'est quelqu'un qui est plus dans ma vie.
Puis il a arrêté d'être dans ma vie ce soir-là.
J'ai vu...
Oui, c'est ça. Puis c'était weird
parce que la coke, apparemment,
le feeling est pas long. Mais moi, ça a été super long long vu que j'ai été gelé après avec le pot.
Mais j'étais juste comme tabarnak, c'est encore de la coke.
J'étais comme quelqu'un qui se fait kidnapper pendant six mois, le mois après.
Même si tu es en liberté, tu dois être tout le temps stressé.
Tu ne dois jamais être relax. C'est'es en liberté, tu dois être tout le temps stressé. Tu dois jamais
être relax.
C'est bien cool la liberté.
C'est deux bosses complètement contraires.
C'est quoi l'effet que ça peut avoir?
C'était pas cool. Je me rappelle juste,
j'étais comme, j'essayais de me coucher
pis mon cou faisait mal.
C'était zéro
cool.
Moi, je suis un excessif.
Fait que si... Non. c'était zéro cool. Mais je suis content parce que moi, je suis un excessif. Si j'avais eu
des triple fun,
c'est sûr que je serais mort.
Ah oui, c'est sûr que je serais mort.
C'est un des rares
qui réussit à faire des blackouts en buvant du rosé.
Il faut
pas être excessif en tabarnak.
Mais c'est funky.
On est tough, c'est du Roselyne.
Ben oui, du Roselyne.
On boit du Roselyne.
On boit du Roselyne ce soir.
On est commandité par Roselyne.
Mais c'est drôle, du rosé.
Ben moi, le pire, j'aime vraiment ça.
Ben oui, mais c'est bon.
C'est pas mauvais.
Mais on s'entendra, il y a pas de bonne année de rosé.
Il y a pas de...
Qui n'en telle m'a sorti une théorie là-dessus.
Parce qu'au fond, je me suis pogné avec un gars à SAQ
pis...
Attends, attends, recule un peu.
Pourquoi tu t'es pas mis à la porte?
Non, mais c'est parce que j'ai fait un gag
que Guy Nantel m'a compté dans le vie. On parlait
de vin, pis il disait, t'sais, un rosé,
t'sais, le meilleur vin rouge
à la terre va coûter, mettons,
122 000. Le meilleur vin blanc va être terre va coûter 122 000 $, le meilleur vin blanc
va être comme 48 000 $, le meilleur rosé
il est 19,95 $
c'est
je ne sais pas
il y en a peut-être à 24, 25
l'autre fois je m'en vais
au gars à SAQ
j'aimerais ça goûter une coupe de rosé
je vais en acheter 4, 5
voir c'est quel que j'aime
tu t'es fait une dégust coupe de rosé, voir, je vais en acheter 4-5, voir c'est quel que j'aime.
Tu t'es fait une dégustation de rosé.
C'est vraiment, hum,
c'est-tu Mike White ça?
Non, je les achetais et je les amenais chez nous.
Parce qu'un rosé, ça goûte tout le temps à moyen.
Mais là, c'est ça que j'ai dit au gars,
il n'y a pas de mauvais rosé,
il n'y a pas de bon rosé.
Il était comme, non, non, celui-là est excellent,
celui-là est vraiment mauvais. J'ai fait, comme, non, non, celui-là, il est excellent. Celui-là, il est vraiment mauvais. Puis j'ai fait,
celui-là, il est 13. Celui-là, il est 11.
Même si, je sais
qu'il y a des bons vins qui ne sont pas chers,
mais la différence entre un rosé
de 11 et un rosé de 13
ne doit pas être comme, tu sais,
il n'y a personne qui brûle son rosé
en faisant comme, tu sais,
c'est... faisant comme... Mais j'aime le rose.
Ben oui, non, c'est savoureux.
Je suis assez homme pour...
C'est savoureux.
C'est le terme, c'est savoureux.
Celui-là est gouléant.
Il est gouléant.
Le raisin là-dedans est...
Ah, c'est du raisin?
Oui, c'est ça, il est absent.
Ça va de raisin et bobble-lechus.
Tu peux le mâcher en bouche.
Mais toi, t'es quelqu'un que sinon,
comme là, tu bois du rosé,
mais dans la vie, t'es un peu de quoi?
Moi, chaque fois que je te vois, c'est bien...
Moi, je suis un peu de...
Je peux pas boire de farce, sinon je perds la carte.
Mais Sam, t'as déjà vu boire des vodkas
ouais
s'il y a une anecdote avec ça
je m'en souviens
la fois qu'on avait fait un show
t'étais sous mort
t'as mis une perruque
fais semblant que je suis
Mario Bélanger. »
Fais!
Non, mais moi,
moi, le phare,
je veux me battre. Moi, c'est ça qui arrive
quand je peux pas boire trop de phare.
C'était la fête à Magloire. Ah non,
je sais pas pourquoi je deviens...
T'as un fond d'agressif, toi.
Non, mais c'est toute la
pression de mon enfance qui ressort.
Ça en prendrait pas gros pour que tu me crisses une volée.
Non, non, je t'en crisserais clairement une.
Mettons que je te traite d'ancien gros.
Non, ça marche pas de même, moi.
Ça marche pas de même.
C'est moi qui commence les hostilités, puis tu suis la vibe.
Après, c'est ça qui se passe.
La dernière fois que tu t'es battu, c'est quand?
Je me suis jamais battu.
De ta vie?
Ouais, jamais, jamais, jamais, jamais.
Tu faisais ça pour taper du bois?
Tu nous montres comment tu punches.
C'est comme ça.
Taper du bois
n'est pas super plus viril
qu'un coup de poing.
Non, je ne vais pas me battre.
J'ai déjà accoté des gens dans le mur. Tu n'avais pas peur que le gars fasse « Chris, moi je veux pas me battre. J'ai déjà à côté des gens dans le mur.
Tu n'avais pas peur que le gars fasse
« Chris, moi, je sais comment me battre. »
Parce que le gars ne savait pas
que lui ne savait pas.
C'est la raison pour laquelle je ne me bats pas.
Tu joues au poker,
tu as un 3 et une 4 de skibo
et tu fais un all-in.
Tu as une carte de skibo.
C'est un carasse. Une carte de monopoli, oh j'ai un 3 et l'avenue du parc, all in. C'est une affaire que j'aimerais aussi parler, que le le monde ne sait pas. Moi, mon dernier galère, je ne sais pas, j'en ai pas animé 11.
Il y avait des anglos?
Oui. J'avais engagé François pour être comme mon writer,
mais pas vraiment écrire, mais pendant le show,
juste s'il y avait des flashs, pendant le numéro.
Moi, ce n'était pas une déprésentation,
pour avoir une déprésentation phonée
fait que là je me rappelle
sa job c'était juste
d'insulter la personne sur scène
fait que là il regardait la personne sur scène
et il y avait Maxime Martin
qui portait une blouse
c'était pas
une chemise
une nuisette
c'est pas nuisette.
C'est pas loin du bébé doll.
C'est quoi le gag que tu m'avais dit?
C'était juste ça. C'était juste une nuisette.
Non mais tout le monde, c'est quoi une nuisette?
Ça sonne bien.
Les madames mettent ça pour...
C'est pas la même sexe.
Les madames sont comme...
Je t'appuie à l'âme, je vais détacher le bouton du haut.
Puis le deuxième.
Puis le troisième.
Oh, mes seins sont là-bas. » Non, mais ça, c'est comme...
Puis je l'ai fait.
Mais c'était une nuisette aussi
qui avait un look un peu asiatique.
Je me rappelle, il y avait quelque chose
d'asiatique dans le gag.
Et Maxime, ça l'a vraiment blessé,
le gag.
Parce que Maxime... L'aspect nuisette ou asiatique? Non, mais l'a vraiment blessé, le gag. Parce que...
L'aspect nuisette ou asiatique?
Mais juste parce que, tu sais,
maintenant, il est super en shape.
Puis il était content d'avoir sa nuisette.
On va au même gym, d'ailleurs.
Tu sais, fait que là, moi, de rire
de ça, le lendemain,
il a dit, il a dit,
« Demain, je ne remets plus
cette chemise-là. » Et mon metteur en scène, qui est tellement cool,
qui sait que j'aime ça faire des gags demain,
il est allé voir Maxime et il a dit,
regarde, on ne peut pas, vu que c'est capté pour la télé,
il faut que tu portes le même linge les deux shows.
Totalement faux.
Vu qu'on filmait même pas le premier soir.
Mais c'est donc...
Ah, clairement.
J'ai scriptédité ça
Mais moi j'aimais mieux
Blesser un ami
Que perdre un hostie de bon gars
Tu sais
Tes amis tu vas en faire des killers
C'est pour la vie
Pis après ça
Il y avait un invité je m'en rappelle plus c'est qui
Pis il m'avait dit
Tu devrais croquer d'un oignon.
Et finir là-dessus.
Tu croques dans ton oignon et tu fais ça.
Le galop.
Et là, c'est Éric Nolin qui fait, c'était le galop.
Moi et moi.
Je suis payé pour ça.
Mais non, mais t'étais vraiment bon.
C'était vraiment le fun.
Merci, Mike.
C'est ça, dans le fond, ta job,
c'était moi pis toi, on faisait un roast
à quelqu'un qui savait pas
qu'il allait se faire humilier.
Des pauvres gens qui étaient nerveux
avec leur galop juste pour rire,
pis de red pipe, on leur rentre dedans
avec un gag méchant.
Le prochain invité, c'est une marde non mais moi j'aime et d'un présentation je suis méchant c'est tout le temps moi
j'ai tout le temps le même truc je présente en guérit c'est le meilleur au
monde la danse et non à la voir la bricante par, c'est tout le temps des gags sur son linge, son physique, sa face, son odeur.
Mais t'es un gars de roast quand même.
Oui, mais je suis un gars de roast.
J'aime ça que là maintenant, surtout votre génération, vous vous tripez plus roast,
puis vous comprenez plus le concept, parce qu'on est trop gentil là-dessus.
Quand on se fait des jokes chiennes, c''est pas parce que je ne t'aime pas,
c'est parce que je t'aime que je fais des jokes.
Tu as rire de ton gag d'oignon,
c'est parce que je te respecte là.
Sinon, si je te respectais pas...
Noé, tu ne serais même pas là
s'il ne te respectait pas.
Si je ne te respectais pas,
tu aurais compté ça et dans ma tête,
je me serais dit,
il n'y a rien qui a changé.
Mais le fait que ce soit ça que je te le dis... Il faut que j'aurais juste dans ma tête je me serais dit, Christ, y'a rien qui a changé. En ce temps-là.
Mais le fait que c'est pour ça que je te le dis,
faut que j'y coupe la parole. On se le dira, Éric Lapointe,
l'est pas raté, on peut l'être.
Mais le pire... Pas piqué des verres
le français.
C'est une bonne anecdote, mais là,
t'avais un heckler qui te posait des questions.
Moi, je suis comme un gosseau dans la salle
mais qui a un micro, pis qui a
22 ans d'expérience de club,
fait qu'il est tight en esti,
le heckler. C'est bien correct.
C'est bien correct, mais t'es quand même
semi-fragile là-dessus, dans le sens
que t'as animé ici la première
au bordel, pis t'étais comme
le mononcle gérant d'estrade.
Moi, ce qui était weird,
vu que le premier soir
qu'on a ouvert au bordel, c'est moi qui animais,
puis il y avait du monde qui parlait,
puis ça m'a mis en tabarnak,
parce que je n'animais pas comme un animateur
devrait animer. J'animais comme
« Chris, on est dans
un club que je viens de partir
avec mes amis, puis Chris,
t'es dans mon club, c'est moi le boss, puis tu parles. »
Puis je leur ai même dit pendant le show,
puis ça a fait un assis de malaise.
J'ai fait, tu sais, d'habitude, un show, l'animateur,
il faut qu'il dise au boss, « Hey, eux autres sont un peu
trop de cul, tu sais quoi faire. Moi, si je veux,
tu peux sortir là.
Je peux te faire partir là. »
C'est une pire chose
à dire à quelqu'un, là, tu sais.
Là, tout le monde, on le jette. « Yeah, c'est bien agressif. » « Ah! » « C'est vraiment... Il se prend pas pour de la marde, là, tu sais. Là, tout le monde, on se fait dire, c'est bien agressif.
Il se prend pas pour de la marde, hein,
depuis. Mais était-tu vraiment fatigué?
Ben, il était pas si fatigué que ça,
mais il parlait. Parce que moi, j'ai déjà vu des Eckler qui étaient pas si dérangeants que ça,
mais tu sentais que l'humoriste,
il avait des bonnes lignes pour fermer la gueule
aux Eckler, et il voulait les faire.
Sais-tu, là? Ben, moi, ça m'a déjà
levé de voir ça. Il cherchait ça mis le trouble.
Ben, de voir que là, Eckler en question, il ne mérite pas autant de marde que ça
dans sa face d'un seul coup, mais les jokes étaient bonnes.
La meilleure anecdote d'Eckler, c'est toi, quand j'animais une place, j'animais une
soirée de danse à Laval.
Pas l'ancien bar de danseuse.
L'ancien bar de danseuse.
Dans un deuxième étage. Ah, c'était ai même soirée de danse à Laval. L'ancien bord de danseuse. Dans un deuxième étage.
Ah, c'était écœurant, ça.
Le gars, écoute, on est dans un...
Il y a 16 personnes dans la salle.
C'est grand, mettons, plus grand qu'ici.
Il y a de la place pour 150 personnes.
Il y en avait genre 16.
Et il y a un gars qui rentre
clairement coqué. Il ne sait pas qu'il y a des choses
d'humour dans la pièce.
Il se met à parler au téléphone. Il y avait un téléphone payant à l'époque.
Ça existe encore, des téléphones à 25 cents.
Et là, il se met...
Il s'assoit
et il se met à me répondre.
Je commence une prémisse de joke. Il écrit
« Menteur! »
« Menteur! »
Un moment donné, je commence
un autre gag. Il crie
« Tapette! » Évidemment, je commence une autre gag. Il crie, « Ta pète! »
Évidemment, je sors les jokes que j'ai
pour faire ma gueule à du monde.
Finalement, le boss, le doorman,
décide de sortir le gars.
C'était une expulsion mal sale.
J'avais des spots dans la face,
je ne voyais pas ce qui se passait.
Tout ce que je voyais et entendais vaguement,
je voyais difficilement,
mais des chaises et des tables qui revolaient.
Tu sais, comme un brou à ailes.
Ça faisait ça de même, mais ça faisait...
Tabarnak, là, on joue mon asticien!
Tabarnak, le calice!
Tabarnak, le calice!
Puis là, ça a éloigné.
Puis là, t'as croqué un oignon.
Il l'a éloigné.
J'ai croqué un oignon.
J'ai dit merci.
Mais sérieusement.
C'était dans un deuxième étage.
Et l'escalier pour monter
était dans le bar.
Et ils l'ont collé ça en bas des marches.
Poussé.
Ils l'ont vraiment garroché.
Le gars est revenu
avec une barre de fer
en bédaine.
Il voulait
fessé sur tout le monde. La police est
arrivée, finalement. Mais c'est ça.
Ça, c'est ma plus belle expérience de barre.
Il y a le bout aussi que moi,
c'est le bout qui m'a le plus marqué.
Il jouait de la guitare.
C'est le bout, quand c'est fait, puis tchambo,
puis qu'il revient, les quatre
premières minutes que toi, peut-être que tu n'entendais pas,
mais moi, tu sais, comme je regardais, puis j'entendais juste lui,
comme à moitié en bas des marches, à moitié dehors en train de faire...
Il souffrait comme dans un film de zombies, là, que juste, juste, juste avant...
Hé, puis pendant qu'il faisait ça à la crée en bas bas et que ça gueulait, moi j'avais ma...
Tu chantais lesbienne, lesbienne.
Là je chantais mes tunes, là je dis au monde
ça paraît-tu que j'essaie de couvrir le bruit?
Puis là j'avais improvisé
de quoi? J'avais dit ne vous en faites pas,
tout ça était prévu, ça fait partie
du spectacle, puis il revient
à la fin, il se rentre un balai dans le cul
puis il jongle avec des éléphants.
Quelque chose de même. Mais ça avait bien passé finalement.
C'est-tu un bar de danseuses?
Un ancien bar de danseuses où il y avait encore
de la danse?
C'était un ancien bar de danseuses
qui...
Il devait y avoir des danseuses fantômes.
C'est un bar de danseuses qui est devenu
un comedy club pendant
un mois.
Ça aurait pu être un beau comedy club.
Moi, je trouvais que c'était bien fait. Mais c'était mal placé.
Tu sais, tu es sur le boulevard des Laurentides,
dans une place que le logo a encore un vagin.
En néon qui fait comme...
C'est une fille sexy.
Moi, je me rappelle d'une de tes lignes pour fermer la gueule à un éclair,
qui pour moi était un classique. C'est quand tu dis à la personne, tu me rappelle d'une de tes lignes pour fermer la gueule à un éclair qui, pour moi, était un classique.
C'est quand tu dis à la personne, tu me déranges.
Moi, je travaille en ce moment. Tu me déranges dans mon travail.
Moi, je ne vais pas dans un motel chic t'enlever les graines que tu as dans la gueule.
Et je me rappelle...
Viens-tu de voler un punch que tu pourrais plus utiliser?
Non, mais ça, ça fait des années que je ne le fais pas.
Mais ce gag-là, il marchait tout le temps bien fort.
Pis il y a un soir, je me rappelle plus où est-ce qu'on était,
on était genre 3-4 humoristes,
pis il y avait un gars qui a parlé un peu trop,
il était un peu dérangeant,
mais là, tu lui lances ça, la joke,
évidemment, je vois pas des barres cheap,
t'enleves les graines que t'as dans la gueule.
C'était des barres gays.
Parce que dans le temps, le fait de traiter un hétéro de gay, c'était drôle.
Ça n'avait pas de sens.
Tu voulais faire...
Mais tu sais, il y avait genre six personnes dans la salle.
Puis à un moment donné, dans une de tes jokes, tu dis,
« Y'a-tu des couples dans la salle? »
Là, le gars dit oui.
Non!
C'est ça l'affaire!
Ah, le monde avait peur de répondre.
C'était le seul qui était en couple.
Puis là, tu regardes, puis là, tu dis, vous autres, êtes-vous en couple?
Moi, j'étais en coulisses, je dis, tu as dit de fermer sa gueule d'une façon épouvantable.
Puis le gars, il avait dit, tu veux que je ferme ma gueule? Je ne parle plus.
En tout cas, j'avais fait, oh, c'est bon, l'ambiance est à son compte.
Mais il y avait un gars, c'est arrivé, un gars qui s'était fait ramasser, c'est bon, l'ambiance est à son compte. Mais il y avait un gars, c'est arrivé un gars qui s'était fait ramasser,
je pense que c'était au dog, et puis à un moment donné,
le gars s'est levé et il a fait, c'est beau, j'ai compris,
je vais aller farmer ma gueule, puis là, ça avait fait un os.
Moi, j'ai vu Peter McLeod au dog
dans le temps. Il y avait, le dog, c'est un ancien
bar punk qui faisait des soirées du monde,
qui s'appelait Les Hommes Écadillés.
C'est hallucinant. C'était hallucinant.
Combien de monde rentrait là, à peu près?
C'était super plein. Oui, ça marchait fort.
C'était coin Rachel-Saint-Denis.
En haut du hachoir. Ça se peut-tu?
Au-dessus, c'est la shop,
je pense, le gymnase.
Mais là-bas, moi, je me rappelle,
je pense que je l'ai déjà compté ici,
mais c'était Pocket
qui faisait l'audition.
Moi, je n'avais pas fait l'école encore.
Fait qu'à chaque fois, il voulait que j'auditionne mon numéro
pour voir si c'était assez fort de passer.
Puis à chaque fois que j'allais le voir,
je faisais tout le temps les mêmes 11 jokes,
mais dans des ordres différents.
C'était pas dans le même ordre.
Puis lui, il roulait un joint, puis il riait.
Puis il faisait « Christ, que t'es fort, j'en reviens pas ».
Attends, qu' qui roulait un joint?
Fait que c'était tout le temps,
j'étais là pendant un an, chaque semaine,
j'ai tout le temps fait les mêmes jokes,
j'ai tout le temps fait un hit devant le même monde.
J'avais, je me rappelle,
quel joke?
J'avais un gag
que j'ai même rentré dans mon dernier show
qui était...
Côte de Cribs?
Non, ça c'était un mauvais gag que je faisais.
C'était un bon gag,
mais c'était un bon mauvais gag.
Je portais un Côte de Cribs,
je faisais...
Il y a un astuce de cave qui m'a vu dans la rue,
des fois il y a du monde qui me dit ce n'est pas de quoi,
il m'a regardé et il a dit,
Hey, Côte de Cribs?
Non, c'est un manteau de fourrure
que l'alucémie
c'est
ok c'est un affaire
moi qui me sentais mal pour la joke
de l'oignon fuck you hard
moi mon gag
préféré de l'époque
je l'ai ramené dans mon nouveau show
c'était je disais que
je suis allergique aux condoms,
j'avais des rougeurs autour du pénis, des testicules,
pis là, j'ai fait prise pendant 3 ans,
je pensais que c'était à cause du chat.
Hey!
Tu l'as fait à l'école!
Ouais, je me souviens de ça même, je pense que j'ai vu le père à thé.
Je l'ai rentré dans mon show, chien.
C'est un gag que,
je vais avoir 82 ans,
je vais le faire encore, une fois de temps en temps.
Toi, t'as-tu déjà battu?
Moi, je me suis battu, la dernière fois que je me suis battu, c'est en secondaire 2.
Mon oreille est un peu weird de ce côté-là à cause de la bataille.
Parce qu'il y avait un gars que moi, je l'écœurais, puis lui, il m'écœurait.
Puis à un moment donné, j'avais dit, mon tabarnak, je vais te créer ça une volée
après l'école. Puis après
l'école, j'ai vraiment, j'ai écrit ça
une volée, puis là, j'ai fait, si je prends
mon autobus, puis il a dit, ah, la bataille est pas
finie. Là, j'étais comme, oui, c'est fini.
C'est lui qui décide.
Il t'a tombé, il a dit, non, non, reviens-t'en.
Puis là, j'ai comme,
mais après, le deuxième
coup, il comprenait que mes mots n'étaient pas très bons.
Et lui, il m'a crissé une volée
qui a duré comme 45 minutes tout en terre.
Puis il me punchait dans l'oreille.
Oh, shit!
C'était horrible.
Mais après ça, je ne me suis jamais battu
et j'ai utilisé mes mots pour blesser le monde.
C'est le même...
Fait que si tu avais dit que tu avais crissé une volée, tu n'aurais pas de carrière.
Je ne serais pas... Je serais un comptable heureux et poli.
Mais ça part généralement de là.
La plupart des humoristes ont été victimes d'intimidation.
Tu t'es-tu déjà battu? Jamais battu?
Non, je n'ai jamais été victime d'intimidation.
Moi, j'étais un jeune homme cool
et assez beau bonhomme au secondaire.
Fait que j'étais populaire, je faisais des shows,
des pièces de théâtre, des shows d'humour.
Mais c'est pas cool, ça, au secondaire.
Au secondaire?
Ouais, salut, je suis le gars de théâtre des corallistes.
Non, mais c'est ça, c'est le sou.
Non, non, mais on faisait des affaires qui étaient drôles,
on faisait rire le monde, mais tu sais...
Mais moi, j'en ai fait du théâtre qui n'était pas cool.
Avant d'écrire mes monologues, je faisais des monologues
qui vont des chants, puis des cyniques, puis des affaires de main. Mais non, je me suis le monde. Avant d'écrire mes monologues, je faisais des monologues qui vont des chants,
des cyniques et des affaires de même.
Je me suis jamais été victime d'intimidation
parce que je faisais rire le monde dans la classe.
T'écœures pas quelqu'un qui t'a fait rire.
Oui.
Non, mais c'est vrai.
Et si tu penses que oui, ça veut dire
que tu faisais rire personne.
Il riait de toi.
Sauf le professeur.
Le professeur, il te trouvait donc drôle. Oh my God, il toi. Sauf le professeur. Le professeur
a trouvé ton drôle.
Oh my God, il est tellement sweet, le jeune François.
Puis là, après, dans le cours de récréation.
La seule fois où j'ai pensé
que je me battrais, c'était
en faisant de l'humour.
Parce qu'il y a des...
Tu sais, à un moment donné, dans un bar, un Eckler,
tu penses qu'il veut te péter à gueule
parce que tu lui fais une joke pour lui fermer à gueule
parce qu'il est vraiment déplaisant. Et le gars, on m'a dit
après que c'était un astide malade.
Il l'a emmené dehors. Il s'est battu avec le doorman
tout de suite après qu'il soit fait sortir.
Mais j'étais dans un corpo avec Michel,
ton gérant d'ailleurs, qui travaillait,
qui faisait le monçon à l'époque.
C'était un corpo. Compagnie, je me rappelle pas
c'était quoi. Mais déjà, c'était tough.
Tu fais ton show, t n'es pas connu,
les gens n'ont pas nécessairement de respect pour toi,
ils parlent, ils essayent d'être plus drôles
ou de deviner ton gag, ils parlent fort.
Il y en avait genre 3-4 fatigants.
Il y en a un qui est monté sur scène
pour me demander quand est-ce que je finissais
parce qu'il voulait danser.
Puis là,
j'étais tellement
en tabarnak que là, j'ai sorti toutes les lignes de Eckler que je connaissais.
Tu sais, tous les clichés, tous les humoristes qu'on a déjà utilisés.
Dans ce temps-là, les humoristes, nous autres, on vient de la génération qu'on ne volait pas de gags,
fait que c'est no joke, mais les lignes d'Eckler, c'était des jokes à tout le monde.
On les met dans le pot du milieu, tu les prends quand tu veux.
Prends n'importe quel joke cheap.
J'ai tout fait.
Toutes celles que j'avais entendues.
Il devrait mettre ta face à un poster pour promouvoir la contraception.
50 millions de spermes.
50 millions de spermes à la tête de l'autre.
C'est toi qui es sorti.
La différence entre ta bouche et un parachute,
c'est que le parachute, on est content quand il s'ouvre.
Un fin renard.
À chaque joke, j'avais une clap du public. Mais lui, il était-tu encore sur scène? Oui. Il ne voulait pas s'ouvre. Un fin renard. À chaque joke, j'avais une clap du public.
Mais lui, il était-tu encore sur scène?
Oui! Non, il ne voulait pas s'en aller!
Il ne s'en allait pas. Sauf que moi,
je n'étais plus dans un shoot. Je faisais mes jokes,
le nom de biais, mais moi, plus ça allait,
plus ça montait, plus mon
adrénaline montait, puis plus je me disais
« Esti, je vais me battre! »
« Je n'ai pas le choix! »
Non, mais je l'écœurais tellement,
je l'insultais tellement, je disais tout ce que je trouvais
de violent, de méchant,
pour y fermer, pour qu'il se décalisse
de la scène, que je me suis dit
à un moment donné, il va être tanné,
parce que le monde a plu Odyssée à chacune de mes jobs,
il va être humilié, il va vouloir se battre.
Dans ma tête, c'était « je vais me battre,
Asti, je vais me battre ». Finalement,
il y a des gens qui sont venus le chercher, il a crissé son camp, j'ai fini le show. Ça, c'était une Je vais me battre. Si, je vais me battre. » Finalement, il y a des gens qui sont venus le chercher.
Il a crissé son camp, mais j'ai fini le show.
C'est ça de même.
Ça, c'était une corpore.
Ça veut dire que c'était tout du monde qui travaillait avec lui.
Oui, tout le monde le connaissait.
Il y avait où tu sais pendant que toi, tu l'humiliais.
Cet gars-là, c'est le pire humain de l'histoire.
D'un point de vue d'humoriste qui était sur scène à ce moment-là, oui.
Et de tous les employés là-bas,
tout le monde l'a eu.
Ben, tu sais pas.
C'est peut-être que le lendemain,
il riait autour de la machine à café en disant,
« Ah, si, il dormait à ta place hier! »
Tu penses-tu?
Mais ce gars-là,
sûrement,
parce que t'es devenu connu
plusieurs années après,
fait que sûrement, première fois qu'il t'a vu,
il doit t'avoir reconnu pareil.
Fait que ça doit le hanter.
Il sait à chaque été...
Écoute, le podcast, il sait que j'avais envie de me battre,
que j'étais prêt.
Non, mais chaque été, quand il voit ta face,
« Hey, Laurent, viens animer pour la douzième année. »
Ses amis qui étaient là, « De faire h « Ah tabarnak, on va-tu voir
Laura Fontaine? »
« Tu vas-tu monter sur le stade
cette fois-là? »
Non, mais les conditions de show, des fois,
c'est absurde, quand même.
Moi, les pires conditions de show, c'est pas des hecklers.
Les pires conditions de show,
t'allais-tu partir sur quelque chose?
Moi, je viens dans la même place.
C'est les fins que tu te demandes.
Avec l'us du faux. J'ai une assez anecdote avec Luz Dufault.
J'ai envoyé chier Luz Dufault, mon gars.
Le punch-out,
c'est toi qui craques d'un citron.
Il a dit
que t'étais bonne dans Starmania,
mais il savait pas qu'elle était dans Starmania.
Ça a passé pour un compliment,
finalement. Lui, dans sa tête,
il était chien.
Bon, les gars, je vous l'ai déjà conté.
Je ne vous la compterai pas.
Il y a deux pires shows
qui ont rien à voir avec des hecklers
ou avec du public saoul.
C'était une soirée de poésie.
Heckler, c'est un petit peu
qu'on utilise le terme, mais c'est du monde saoul
qui crée des affaires.
C'est tellement un mot qu'on utilise souvent.
Un heckler, c'est quelqu'un qui sent la nécessité d'intervenir
pendant que tu essaies de faire un spectacle.
C'est genre ma belle-mère présentement, cet hostie-là.
Mais j'étais dans une soirée de poésie.
C'était une fille qui organisait ça. Je sortais de l'école
de l'humour, je pense. J'étais peut-être encore à l'école de l'humour.
J'avais genre huit minutes et demie
de matériel de stand-up. Puis,
une amie qui vient me voir, elle me dit « Je connais une fille
qui fait des soirées de poésie. »
Puis, elle voudrait rendre ça un peu plus multidisciplinaire. »
Il va y avoir des extraits de théâtre, il y a des gens qui font des tunes,
elle voudrait de l'humour.
Et je faisais, je me disais « C'est cool, puis moi, j'aime ça la poésie. »
Bon, ça peut sembler têteux, mais moi, j'aime entendre la poésie quand c'est beau.
Mais non, mais c'est vrai, je connais un peu de poésie, j'aime ça.
Bon, je suis de même.
Ça va être le fun. J'écoutais la soirée.
Je me disais, « C'est trippant.
Peut-être qu'un jour... »
« Je suis un artiste. »
Peut-être même qu'un jour, je pourrais revenir,
mais juste pour de la poésie. Je serais sérieux.
Là, j'étais dedans. J'aimais ça.
Je me disais, « C'est le fun. »
« Tapette! » Je montais sur scène et je faisais mon stand-up. Je dis non mais le fun T'es arrivé et t'es T'as pète Non mais
Je suis monté sur scène
Et je faisais mon stand-up
Il y a un gars qui est monté sur scène
Il est comme
Quand est-ce que tu finis
Je veux danser
Je suis de la poésie
Je suis le soleil
Ça a pas été des hecklers
Ça a été un public
Qui réagissait pas vraiment
À mes jokes.
Qui te regardait et qui te jugeait.
Ah, c'est-tu humain!
Je ne me suis jamais autant senti jugé dans un spectacle.
On a tous fait des shows où on se pétait la gueule.
Mais où?
Mais un public que quand tu fais tes jokes,
mettons que je voyais deux gars dans la première rangée
et qu'ils se sont même les bras croisés
et qu'ils ne te regardent pas,
ils sont...
Tu sais, tu sentais que pour eux autres,
vu que j'étais un humoriste,
j'étais une marde.
Mais, je vous le jure,
vous auriez été à ma place,
vous auriez eu le même feeling.
Ce n'est pas de la paranoïa.
Je l'ai senti une fois, ce feeling-là.
C'était dans ce bar-là.
Et une fois avec Denise Bombardier.
Mais ça, c'est une autre histoire.
C'est quoi avec Denise Bombardier. Mais ça, c'était une autre histoire.
C'est quoi avec Denise Bombardier?
Oh oh, sujet chaud, sujet chaud.
J'ai dit, vous étiez bonne dans le téléjournal.
Non, non, mais j'ai... Au moins, je me sens pas mal parce que j'ai mentionné
que j'avais les pires anecdotes au monde.
C'était dans un bar dans le quartier gay.
C'est un gars qui organisait...
C'est weird comme anecdote.
Bar, quartier gay.
Denise Bombardier.
Mais c'était un gars qui est journaliste artistique
et qui organisait des soirées genre talk show.
Il faisait un show, il était sur scène.
C'est comme ça.
Il avait une co-animatrice.
Cette semaine-là, c'était Denise Bombardier.
Il y avait des invités, des gens qui faisaient de la musique,
des chansons, et moi qui étais invité
à venir faire des numéros d'humour.
Et juste avant moi,
il y avait comme invité Jocelyne Cazin.
Qui faisait de la poésie.
Qui faisait de la poésie.
Non, mais à un moment donné, l'animateur
se met à lui parler du suicide
de Gaétan Giroir.
J'ai tellement de gags, là.
Moi, j'aurais été bâté.
J'aurais pas de connesse.
Mais tu sais, avant, ça, c'était avant mon numéro.
Puis là, elle, elle y répond quelque chose dans le genre,
ben là, moi, j'avais dit que je voulais pas vraiment
parler de ça ce soir.
Puis là, lui qui fait, ben voyons, Jocelyne,
tu devais savoir
qu'on allait parler
de ça quand même
puis non
je n'avais pas su moi
qu'on allait parler
de ça ce soir
mais bref
elle devient
et ça c'est dans un bar
dans un bar
pourquoi
écoute
Natacha St-Pierre
a chanté des tonnes
avant
tu sais c'est un
qui
Natacha St-Pierre
qui
je me rappelle
j'ai fait ce show-là
avec la chanteuse
tu sais
qui avait fait
la vie rurale, Jacinthe
ah oui, oui, ok, Jacinthe
c'est moi pis Jacinthe, mais Jacinthe René
bref, l'entrevue finie
sur Jocelyne Cazin qui fait un plaidoyer
pour la vie, elle disait moi j'ai des choses que je veux vivre
et j'ai encore des plaidoyers.
Les gens applaudissent, on est émus.
Et là, Denise Bombardier revient sur scène
et dit, Denise, je vais te présenter mon prochain invité.
C'est un humoriste, il est vraiment très bon.
Je ne sais pas si tu le connais.
Elle dit, non, mais en tout cas, il y en a plusieurs qui ne sont pas très bons.
Puis là, elle dit, lui, un peu mal à l'aise,
il fait, non, non, mais lui,
je le connais, je l'ai vu
il est vraiment très bon, ah oui, parce qu'il y en a
vraiment plusieurs qui sont pas très bons
classique Denise
je l'aïe tellement
écoutez, googlez l'épisode
écoutez l'épisode de Mariana Madza
Denise Bombardier, c'est une marde
c'est vraiment une marde, C'est vraiment une marde.
C'est tellement une marde.
Fait que là, je fais mon numéro
et pendant mon numéro, c'était le même feeling
que dans le bar de poésie.
Elle était comme ça, puis
elle regardait ailleurs.
Elle n'a aucun respect pour moi.
Je fais un show, elle se dit, c'est déjà pas facile.
Je ne suis pas connue. Et elle ne me regarde même pas.
Puis elle fuit comme ça, puis avec
des soupirs.
Pis dans ma face,
fait que, tu sais, ma relation avec Denise Bombardier
partait difficilement. Elle ne partait pas
sur des bonnes bases. Elle a-tu déjà
critiqué un de tes shows? Non, non, non.
Elle a-tu déjà... Non, elle a fait pas de critique de show.
Non, non, mais genre... Non, mais quand je l'ai rencontrée plus tard,
je sais pas si elle se rappelait de ça. Non, mais elle a des opinions des fois.
Mais je l'ai trouvée bien fine. Moi, Denise va me dire que je l'ai rencontrée
et je l'ai trouvée bien fine.
Sors avec.
Non, ça pourrait juste être sexuel.
Je ne me vois pas aller plus loin.
Mais ça serait juste...
Du gros sexe sale.
Ce qu'on dit en anglais,
ça serait du hate fuck.
Juste du hate fuck. Juste du hate fuck.
Juste du fuck you.
Je te fous parce que je t'haïs, c'est malin.
C'est la mort.
Y'en a-tu un de vous autres qui a déjà fourré
quelqu'un qui haïs ça?
J'aime ça que ta belle-mère est là.
Ma belle-mère pis mon beau-père.
Pis ma blonde aussi. Ta belle-famille mon beau-père Pis ma blonde aussi
La belle famille ça là
Toi oui
J'ai jamais couché avec
Ah mais non c'est arrivé
Ce qui est malade c'est
On est capable de tout
On utilise un ricochet immédiat
Ça marche tout le temps
Nos vies sont tellement Non toi Mike de tout, on utilise un ricochet immédiat sur le mic. Ça marche tout le temps.
Nos vies sont tellement... Non, toi-même.
Je suis content que t'en parles.
Moi, j'avais, juste en sortant
de l'école, j'avais...
Je sortais avec une fille
que c'était clair que ça allait finir.
Puis là, j'avais parlé à...
Ça a été ta blonde pendant l'école?
Juste après l'école.
Puis Gisèle Auprac, qui est un de nos profs à l'école? Juste après l'école. Juste après l'école.
Puis, Giselin Oprec, qui est un de nos profs à l'école,
que lui, il me dit... J'ai pas fait ça.
Il a été mon gérant après.
Oui, c'est vrai.
Puis là, j'y parlais, j'étais comme...
Je suis pas heureux, mais j'étais trop...
Je pouvais pas laisser ma blonde, vu qu'on vivait ensemble.
J'étais trop pauvre pour la laisser.
Fait que j'ai fait...
Je suis resté avec jusqu'au mois de juillet.
Là, on calisse.
La barbaresse.
Il est en train de se livrer, là.
Je vis une émotion.
Il a les tripes sur la table, là.
Non, non, c'est ça.
Fait que là,
j'avais dit à Giseline,
je vais rester avec ma blonde jusqu'au mois de juillet
pis après ça je me pogne un appart
pis je vais lui dire qu'on se vienne
et là il me dit
il fait tu devrais commencer à fréquenter
d'autres filles vu que dans ta tête c'est déjà
fini pis il faut d'autres filles
pis là moi ça me prend pas
1000 personnes pour me convaincre de quelque chose
fait que là
t'es-tu pas une influence
je vais commencer je fourrais tout le monde en tournée mais je l'ai à Montréal convaincre de quelque chose. T'es-tu bien influenceur. J'avais commencé,
je fourrais tout le monde en tournée.
Mais je n'ai pas Montréal.
Mais pas moi.
Mais il y avait Gislain, un moment donné,
il dit, il y avait une fille, une de ses
amies, puis il dit, elle trouve cute au bout.
Puis je fais, moi, mais
je ne coucherais pas avec quelqu'un à Montréal.
Puis il dit, non, non, elle sait que tu as une blonde,
elle comprend la situation, elle, ça ne lui dérange pas. quelqu'un à Montréal qui dit, « Non, non, elle sait que tu as une blonde. Elle comprend la situation.
Elle, ça ne lui dérange pas.
Regarde, fais une date avec.
Dis à ta blonde que tu as un show.
Fais une date avec.
Inquiète-toi pas.
Elle est cool avec ça. »
Moi, je rencontre la fille pour une date.
On commence à parler.
Et là, un moment donné, je dis,
« Moi, ma blonde, ça ne va pas bien. »
Elle fait, « Tu as une blonde? »
Puis là, je fais, « Bien oui, j'ai une blonde.
Elle se dit, t'es trop de cul. Puis là,
elle commence à juste me donner, elle avait
aucune idée que j'avais une blonde. Puis elle,
t'es un astide sale. Vous autres,
les hommes. Puis là, c'était vous autres, les hommes.
Puis elle se dit, t'es trop de cul. Puis blablabla.
Puis by the way, je suis à l'hôtel,
à telle chambre. Non, mais
elle s'est mise à boire. Puis là,
plus elle buvait, plus elle était comme sexuelle. Elle maïssait, mais elle s'est mise à boire. Puis là, plus elle buvait, plus elle était comme sexuelle.
Elle maïssait,
mais elle voulait me soucer la graine.
Et là,
il y avait un moment,
à la fin de la soirée,
elle est comme, viens dans la ruelle.
Puis là, je suis comme, moi, dans la ruelle.
Puis là, je me sors la graine.
Puis là,
elle fait, qu'est-ce que tu fais là
pis je suis comme je pensais que t'allais me soucer
ben comme tu te fâches par ta blonde
parce que tu es trop de cul
mais c'était tellement excitant
pour de vrai là
j'étais bandé je pensais que j'allais venir là
pis elle m'a dit
je me suis couché en temps
de la vue elle
je me crassais
pendant qu'elle
allait son pied sur mon chest.
Puis elle me citait
que c'était malade.
C'était malade.
C'était malade.
J'avais le lendemain...
Non, mais un peu.
Qu'est-ce qui est weird?
Je pense qu'elle savait que t'avais une blonde moi
C'est un rôle
C'est une dominatrice
Le lendemain matin
Qu'est-ce qu'il weird
Moi je suis arrivé à l'appart
Je rentre
Je me rince la graine dans le lavabo
Comme n'importe quel homme qui se respecte
Il y avait un trou en forme de soulier ici
Mais je me couche
Et le lendemain matin J j'ai mal au cul.
J'avais des petits morceaux de flûte.
Mais c'était excitant.
Mais je ne peux pas.
C'était tellement excitant.
Dans le fond,
il y a eu au cœur.
Je n'ai pas couché avec cette fille-là,
mais ma baisse la plus excitante,
c'est la fois que moi, je me suis
crassé dans une ruelle.
C'est ça qui est weird. La fois que
je me suis crassé dans une ruelle. C'est le fun de dire
que c'est pas avec ta blonde, ta baise la plus
excitante.
Oh, c'est chiant, ce que je viens de dire là.
C'est chiant, hein?
Ma blonde, sexuellement, elle est mieux qu'elle.
Sauf, elle met son pas en pile
là-dessus.
Marie, un petit effort serait respecté.
S'il vous plaît, pour notre anniversaire l'année prochaine,
je vous ai loué une ruelle.
Après ça, parlez avec moi, je vais m'insulter.
Tu m'insultes, il y a un homme qui pisse dessus.
Si ce n'est pas trop demandé.. Si c'est pas trop demandé.
Si c'est pas trop demandé.
Je t'ai bien donné des fleurs l'année passée.
Oh my God.
Oh, c'est une des meilleures anecdotes.
Ça, je n'ai jamais compté.
Ben, Chris, je sais pas.
Mais, t'as un number.
J'ai un number
C'est un numéro d'humour ça
Ça tu fais ça avec un oignon
Ouais tu croques un oignon
Tu décales
Tu dis
Et tu dis boom
Boom boom boom
Des jardins tout le monde
On est les rois des callbacks
Ah ouais c'est terrible
Holy shit Avec quoi on peut en chier Tu peux pas accoter ça On est les rois des callbacks. Ah oui, c'est terrible. Oh, shit.
Avec quoi on peut en chier?
Tu peux pas raconter ça.
Mais là, toi, je veux revenir avec ça.
Fait que là, t'as ta blonde.
Ses parents.
Le gars, lui, c'est-tu son frère?
C'est-tu un cousin?
Il est-tu dans la famille?
Non, non, c'est juste les trois-là.
Honnêtement, est-ce que tu regardes ta belle-mère en te disant
«Bien, c'est de ça que ma blonde va avoir l'air, elle est fourrable!»
Non, mais c'est vrai!
Pour de vrai, là...
J'ai un fils bumpé, mon beau-père.
C'est libataire.
Je m'accrocerais dans une ruelle avec elle.
Ah, c'est très drôle.
Mais le pire, quand t'as fait ce gag-là,
t'avais le même delivery que moi.
Ça avait l'air comme si t'imitais ma voix.
Je suis pas capable de t'imiter.
J'aimerais ça.
Mais ouais, c'est ça.
Tu trouvais que c'était une bonne idée
de dire à tes beaux-parents,
« Hey, je vais aller parler à Mike Ward.
Je sais pas sur le quoi on va parler.
Venez, esti! »
« Assoyez-vous proches. »
« Assoyez-vous en avant.
Je vais parler de vous autres. »
Y'a un truc, j'irais ça par le promenade.
Mais honnêtement, ça me gêne pas.
T'as-tu déjà eu une maladie vénérienne?
J'aimerais.
Oui, oui, oui, oui.
C'est causé par une personne ou un objet?
Un animal domestique.
Un objet.
Un objet.
Pogner un syphilis, c'est un toast.
La grimpante?
Non, j'ai jamais eu un syphilis.
Il s'est rentré la bière d'Éric Lapointe.
J'ai jamais eu un syphilis.
C'est pas moi, ça.
Mais oui.
Je te posais juste
cette question-là pour que ça soit gênant
devant tes beaux-parents.
Ça ne me gêne pas.
Ça les gêne.
C'est pas une maladie grave.
C'est le sida.
Et tu vis bien avec.
C'est comme la picotte,
tu le pognes une fois, c'est tout.
Ouais, exactement.
Exactement.
Triste de mon gars.
Ça, c'est un vrai, vrai, vrai, vrai gars.
Hé, Laurent, soit-il en passant,
si tu veux un truc pour perdre du poids...
Ah, on devient dark.
Le pire, c'est que c'est un gag que j'avais déjà...
Je vais pas au gym, j'ai bagné ici.
Je pourrais jamais oser faire ce gag-là sur une scène.
Moi, j'en ai souvent parlé en entrevue, mais...
Mais là, c'est drôle qu'on laisse dans le dark.
Ta maladie, Benerian, fais juste dire le nom, puis après, on va tourner la page.
Non, non.
Puis dis quelque chose qui ne revient pas.
Ta blonde, c'est-tu que tu as déjà une maladie?
Oui, oui, j'ai déjà dit.
Je te l'ai déjà dit.
Ce n'est pas l'épaisse, ce n'est pas quelque chose qui revient.
Au microscope, ça a-tu l'air d'un crabe?
Non.
Non, non.
Mais non, Tout le monde est
drette sur la cuillère.
Parce que...
Non, non.
Très drette sur la cuillère.
Tu connais ton personnage
de douchebag?
C'est un petit...
Très big.
Dès qu'ils ont tout
drette sur la cuillère,
elle croue.
Elle dit,
on va caler deux
vodka Red Bull.
Je le prendrais. On va aller faire des push-ups elle le dit. On va caler deux vodka Red Bull. Je le prendrais.
On va aller faire des push-ups dans le parking.
On va se casser dans la ruelle.
Pendant que je te tiens sur la gorge
avec mon pied.
Non, j'ai déjà...
Voyons, on se dit non.
Ben voyons.
C'est pas gênant, tout se dit.
J'ai déjà eu la chlamydia.
Chlamydia, par exemple, j'ai déjà eu la chlamydia chlamydia par exemple
j'ai un de mes amis
qui s'appelle
Harry Sheffield
qui est un humoriste
qui est très très drôle
et lui
il a eu la chlamydia
pis il a dit
c'est la maladie
la plus facile à guérir
tu prends des pellules
pendant 10 jours
pis après
ça disparaît
fait qu'il dit
sa théorie
pis c'est pas con
ça veut dire que
si le monde
arrêtait juste de fourrer pendant
10 jours quand t'as la chlamydia,
plus personne aurait la chlamydia.
Mais le monde
qui prenne leur pelule
sont comme après 8 jours.
« Ok, ça fait 8 jours, tabarnak!
J'suis pas fait en bois, car lisse.
C'est vrai, tu sais.
Mais bref,
je pense que je sais de quoi t'allais parler.
OK, oui, c'est ça. On avait... Avant qu'on parle de
ton pénis sale...
Du fait que je suis dégueulasse.
De tes démangeaisons récurrentes.
Non, mais c'est terrible.
Chaque fois que tu vas aller chez tes beaux-parents,
ils vont changer la toilette après.
Mais j'ai pas acclamé Dieu là.
Ça voudrait dire que sa fille me l'aurait donnée.
C'est weird.
Tu t'aides pas.
C'est ça qui est pire.
Mais non, je suis pas bon dans les anecdotes.
Mais là, c'est pas une anecdote.
Mais un peu. T'as tes beaux-parents. Cette fois, je suis pas bord des anecdotes. Mais non, c'est pas une anecdote. Mais un peu.
T'as tes beaux parents. C'est une fois à la fois
que j'avais acclamé Dieu.
Tu sais ce qui est weird? Moi, mon ancienne blonde
seule que j'avais trompée en me crassant dans une ruelle,
elle... Avec des morceaux de vitre
dans le cul. Avec des morceaux de vitre dans le cul.
Elle, son père, c'était
un ancien moteur qui était
dans un club école des Hells.
Mais elle, elle arrêtait pas de dire dire, moi mon père, quand il était jeune,
c'était un motocycliste.
Puis elle disait un motocycliste,
puis il était dans un club de motocyclistes
au Saguenay, qui s'appelait
Les Missiles, puis j'avais un livre de Hells Angels,
puis je suis comme, Chris, les Missiles,
c'est devenu les Hells.
Non, c'est pas les Hells, c'est pas les Hells.
Fait que moi, j'avais un beau-père, puis à chaque fois
au souper, je pensais que je jasais avec un Hells.
Moi, quand je fais des baisses de sucre,
vu que je suis diabétique,
quand le monde essaie de me donner du sucre,
je ne me rends pas compte.
Puis là, elle, elle se met à raconter à son père,
attends, est-ce qu'il est violent
quand tu fais des baisses de sucre?
Puis là, je suis comme, je ne suis pas violent.
Mais l'autre fois, j'essaie de te donner du jus,
tu m'as frappé la main.
Puis je suis comme, j'essaye d'expliquer
à un vieux
biker de ne pas... Je ne suis pas
violent du tout.
Puis ça, le vieux
biker qui pensait que j'avais battu
sa fille, c'est moins pire
que lui qui pense que ta graine
est dégueulasse.
Tu sais, tu viens de me
dépasser.
Tu viens de me dépasser.
Le beau père
applaudit, ma blonde applaudit,
puis la belle-mère est comme...
C'est un style, là.
Ça chire, cette soirée
chire. Mais ouais, mais...
Oui, c'est ça, l'affaire qu'on parlait avant ça,
c'est que... On parlait de gag élevé.
Ah, malin! Moi, dans mon
dernier show, toi, t'avais écrit le
gag que je pensais... L'as-tu mis dans ton show?
Dans Mike Ward's Expose.
Dans mon show en 2010.
Ouais, ouais, ouais. Ah, mais tu racontais, c'était moi.
L'année que lui était déguisé en douchebag.
Ouais.
Mais c'est ça, c'était le gag
le plus élevéveil de la façon
je vais vous dire
ou veux-tu dire la joke
puis après
je vais dire
rappelons le contexte
on était dans un char
puis on revenait
d'un show quelque part
puis on brainstormait
sur des jokes éveils
les affaires les plus éveils
puis là
les sujets éveils
puis là
on a parlé de nécrophilie
et là tu m'avais dit
j'ai pensé à une joke
mais Christ
c'est trop hard
moi je dis là,
tu parlais, tu disais, je pense que toi déjà,
tu disais que pour un nécrophile,
la job de croque-mort, c'est parfait,
parce que le stock
est là, là, tu sais, puis moi, je disais,
puis en plus, l'avantage, c'est que
t'as pas besoin de mettre de condom, parce que
anyway, faut que tu le vides après.
C'est un gag
d'une nécrophilie parfaite.
Non, mais c'est vrai.
C'est un sujet ultra dark.
Puis après, je me rappelle,
Laurent m'avait dit, j'avais ri,
puis il avait fait, si t'as veux, garde-le.
Je peux pas mettre ça
dans mon show.
Puis là, j'étais insulté qu'il pensait que moi, je pouvais mettre ça
dans le game.
C'était comme, garde-le. Puis finalement,
en écrivant le show, j'ai pensé une façon
de rentrer ce gag-là.
J'étais tellement heureux parce que c'est tellement
dark comme gag.
Mais c'est vrai, c'est un gag parfait.
Bien, merci. C'est un gag parfait.
Nant de toi.
Là, à chaque fois, j'aime ça
finir le podcast avec le monde
qui pose des questions.
Est-ce qu'il y a un oignon?
Si vous avez des questions, ça peut être
de n'importe qui, n'importe quoi.
C'est mieux quand ça
rapporte des mots. La personne qui lève sa
main, puis je vois même pas si c'est un gars ou une fille.
OK, c'est un gars.
Ouais, non, malheureusement... Je vais juste répéter pour que le monde Le rapporté, tu as-tu déjà fait des choix en anglais?
Oui, non, malheureusement... Je vais juste répéter pour que le monde à la maison n'en parle pas.
As-tu déjà fait des choix en anglais?
Je n'ai jamais fait de choix en anglais parce que mon anglais n'est pas assez bon.
Mon anglais commence à être assez bon pour que je comprenne de l'humour en anglais,
mais pas assez pour que j'en fasse.
Il faudrait que je traduise mon matériel, ça serait tout croche.
Il faudrait que je demande à quelqu'un de m'aider, peut-être Mike, de corriger
mes erreurs. Mais sur scène,
je serais mal pris, je ne serais pas capable d'improviser.
Mais ça fait partie de mes projets.
J'irai un jour à l'Institut linguistique.
Non, mais sérieux,
c'est un objectif que j'ai dans la vie.
J'aimerais ça un jour présenter un numéro
en anglais, peut-être au Comedy Nest à Montréal.
C'est ça, il y a trois comedic clubs
anglophones à Montréal qui ont
tous des open mics. Ils sont habitués d'avoir
des franco qui s'essayent en anglais aussi.
Puis nous autres, on va faire une affaire, c'est ça qu'on
n'a jamais parlé, mais ici au bordel,
on va faire des open mics. Open mics, c'est
où que n'importe qui
peut essayer de faire du stand-up.
Et ça, moi, je trouve que c'est important d'avoir une place
que tu peux aller.
Tu peux être nul à chier.
Tu peux manger un oignon.
Puis, ils vont te l'inviter.
Non, mais c'est vrai.
C'est ça que... Parce qu'en même temps,
au bordel, on se vante un peu
d'avoir des Christy de bons shows.
Sérieusement, on essaie d'avoir
le show le plus haut de gamme possible.
Mais justement,
il y a des gens qui ne sont peut-être pas encore prêts à faire les shows réguliers.
C'est ça. Qu'est-ce qui est mauvais, c'est que les shows
vendent tellement bien ici, puis c'est
tellement des shows de qualité que
quelqu'un qui commence ne peut pas
commencer ici. Puis il y a bien du monde, je ne sais pas si
toi tu as ça, mais moi j'ai souvent des emails
où c'est surtout sur Facebook, du monde
qui dit « Moi, il y en a ça avec humoriste. C'est où les auditions pour le bordel? » Puis j'essa souvent des emails où c'est surtout sur Facebook, du monde qui dit, moi, il y a ma salle de humoriste,
c'est où les auditions, le bordel?
J'essaie d'expliquer, comme les clubs,
c'est pas ça.
C'est qu'il faut que tu fais des shows.
Faut qu'on t'ait déjà vu.
Fais des shows, deviens bon, deviens un peu connu,
puis on va te booker. C'est ça,
l'audition.
Y'a-tu un autre
question?
Le beau-père, y'a le beau-père.
Le beau-père.
C'est encore une question
pour Laurent.
Pourquoi t'as-tu déjà joué à un MTS?
C'est-tu...
Non, à moins que ça en soit
une que j'ai depuis très longtemps
qui dort,
mais qui va se réveiller un jour.
Je sais pas si t' es de même, mais moi,
ça fait... Toi,
tu fais vraiment longtemps que tu es avec ta blonde.
Moi, j'avais peur d'aller passer des MTS.
Puis moi, j'ai tout le temps...
Tu l'as fait?
Non.
Tu t'es dit, ça se saurait.
Non, mais...
Moi, je suis dédaigneux
au bout, là. Mettons, chez nous, je ne suis dédaigneux au bout.
Mettons, chez nous, je ne suis pas capable de rien toucher.
Avec ma graine, c'est pire.
Avant ma blonde, je n'avais jamais mis mon pénis dans quelque chose
que je n'avais pas un compte.
La première fois que j'ai fait mes tests
de MTS, je suis allé dans un
CLC dans Montréal-Nord.
Je suis rentré,
parce que c'était responsable de faire ça,
soit dit en passant,
de faire tout ça à la maison.
Pas ça à la maison.
Je suis allé faire le test.
Faites ça à la maison.
Rentre-toi un Q-tip dans le PD, ça.
Mais attends, attends.
C'est à peu près ça.
Ah, ouais, si.
C'est à peu près ça.
Ça saigne.
C'est à peu près ça.
J'étais dans un CLSC dans Montréal-Nord,
puis la femme,
je suis arrivé, puis je suis comme,
bonjour, je suis venu faire mes tests de MTS.
Puis elle m'a présenté le Q-tip, puis elle m'a dit, tiens.
Tu le fais toi-même?
J'ai fait mon prélèvement
moi-même. Tu me dis que pour de vrai, quelqu'un me dit ça,
je me le rentre dans le cul, puis je fais
parce que... Non, non, je t'ai
rocké ça, mon gars.
Non, non, mais... Fait que t'es plus dédaigné
pour ton pénis que pour ton cul. Mais moi,
mon cul, mon gars, mon cul, il y a de la vipe Fait que t'es plus dédaigné pour ton pénis que pour ton cul Mon cul m'engueule
Mon cul il y a de la vitre qui rentre dedans
Chaque fois il y a de la vitre
J'ai plus bandé
Moi des fois quand je veux vraiment me gâter
Je me crache rentre une bouteille
Je la casse
Non mais moi c'est ça
Moi mon affaire c'est que
Retomber célibataire Puis coucher avec quelqu'un que je connais à moitié,
ça serait trois condoms. Puis j'ai tellement peur.
Puis je me rappelle, je me disais, assis, je devrais aller passer un test d'MTS.
Puis après, quand ça faisait 4 ans, 5 ans, 6 ans, je suis avec ma blonde,
je suis comme triste.
Elle se gratte pas.
Moi, c'est ça. Je me fiais.
Non, mais je me fiais.
C'était comme...
Ça doit vouloir dire
quelque chose.
C'est genre le symptôme principal
de tout ça.
Je me mets ça plus tard,
mais au bout de 5 ans, tu fais « bon, elle est correcte ».
Mais ça serait weird que, tu sais, là, moi, ma blonde, ça fait 16 ans qu'on est ensemble,
qu'elle apprenne là que j'ai donné quelque chose en 98.
Y'a-tu une autre question?
Fait que toi, t'as jamais eu de MTS?
Non, ben, pas connu encore.
J'aurais aimé que tu y répondes non
parce que je suis une bonne personne.
Une psych.
Non, mais là...
Ça fait un fret, vu que tout le monde ici
a eu des MTS.
Sauf moi pis Laurent.
Mais par rapport au disque-bas, qui a eu des MTS?
Qui a eu des MTS ici?
Ou c'est quoi, Astar?
C'est plus MTS, c'est MTI.
C'est Madza, Madza, elle dit oui.
Madza est là, puis elle vient dire oui.
Oh, Madza.
Hé, as-tu entendu son histoire sur Denise?
As-tu déjà eu des MTS?
Ah.
STDs.
It used to be STD, now it's STI.
Sexually Transmitted Disease, or... OK. Ça, on a un gag qui n'est pas maqué en anglais.
Mais, y'a-tu une autre question?
Oui.
Parce qu'on voit pas avec les smartphones.
Ah, mademoiselle.
Je m'ennuie. Pour de vrai,
j'aimais ça, faire ça, mais c'est sûr
que ça ne reviendra plus jamais, jamais, jamais.
C'est impossible.
Ok, d'abord!
Mais ça, c'était un show, c'était weird.
Parce que vous étiez à Musique Plus,
c'était underground, c'était pété,
mais les gens qui aimaient ça, c'était...
J'étais sur un plateau de tournage avec Guylaine Tremblay.
Je sais pas si ça te l'a déjà dit, mais Guylaine Tremblay, de Unité 9.
Guylaine Tremblay.
C'est pas la pute, elle va demander mes boules qui sont piattes.
Non, non, Guylaine Tremblay.
Guylaine Gagnon.
Non, non, s'il vous plaît.
Guylaine Tremblay, la comédienne.
Qu'on salue, qui est ici ce soir, Guylaine Gagnon! Non, non, s'il vous plaît! Guylaine Tremblay, la comédienne... Qu'on salue, qui est dite ce soir,
Guylaine Gagnon, d'ailleurs.
Et elle me disait à quel point
elle aimait cette émission-là,
à quel point elle vous trouvait niaiseux
et drôle, puis qu'elle adorait
la poudre et le shabbat.
Mais qu'est-ce qui est drôle?
J'ai gagné un Gémeau
pour cet assidu de show-là.
Ben oui, mais c'est 40!
Ça nous coûtait...
C'est moi et Pepe Ritz
qui produisait la première saison.
Ça nous coûtait 3200 par épisode et Peritz qui produisait la première saison ça nous coûtait 3200 par épisode
produire une demi-heure
de télé
mais c'est parce
qu'on payait
tout le monde
des salaires de marde
nous autres
on n'avait pas d'argent
mais moi j'ai découvert
Peritz à cause de ça
et Peritz
qui est excellent d'ailleurs
qui est un humoriste
solide
merci
le gars frustré
je l'avais fait
dans le Mike Ward Show,
mais il est ressorti là.
Mario Bélanger, la première fois.
Oui, Mario Rock.
Mario Rock.
Mario Rock, le pire.
Moi et Perid, on avait eu l'idée pour le gros show
parce que je faisais
le Mike Ward Show, c'était un des segments du show.
C'est moi qui écrivais la série au complet,
sauf les bouts de Poudi
et Chabot.
Ça, c'était Perid.
Perid,
ça marchait au bout.
Musique Plus aimait ça. On dit, on aimerait faire
un spécial de Noël
avec vous autres. Puis là, nous autres,
on s'était dit, on devrait kidnapper
Paul Sarrazin
pour qu'il ramène Solid Rock.
C'était ça. On avait fait ce spécial-là. Paul Sarrazin pour qu'il ramène Solid Rock. C'était ça.
On avait fait ce spécial-là.
Paul Sarrazin!
C'était le spécial,
ça s'appelait,
c'était même pas le gros show,
c'était le spécial Solid Rock.
Puis c'était Paul Sarrazin,
puis là, on arrêtait pas de dire
« Est-ce qu'il parle de Winger? »
On nommait juste des bandes.
Foreigners.
Moi, je suis exactement le public simple,
parce que j'ai exactement l'âge pour avoir trippé là-dessus.
Mais Perid, il a comme deux ans de moins que moi,
donc il connaissait personne.
Donc là, aussitôt qu'on faisait une toune,
il ne savait même pas c'était quoi la toune.
C'est pour ça que Boody, il était tout le temps un peu
genre « Breaking the Law » de Judas Priest. Il ne savait même pas c'était quoi la toune. C'est pour ça que Boody, il était tout le temps un peu genre Breaking the Law
de Judas Priest. Il ne savait jamais entendre ça.
Moi, c'était comme Breaking the Law, Breaking the Law,
Breaking the Law, Breaking the Law.
Puis là, lui, il était comme
Poudou, Poudou, Poudou, Poudou.
Il ne savait pas, il ne connaissait pas.
Lui, moi, je faisais
du vieux métal. Lui, il faisait
du jazz weird.
Mais ça, on a fait
ce show-là.
Ça a été un gros hit.
À Musique Plus, on dirait qu'il y a 11 personnes
qui l'ont vu.
Mais il y avait pas mal de monde.
C'est faux.
Moi, dans le temps que j'étais avec Homo
et que je croquais des oignons,
c'était toujours mon référent.
C'est que, quand Musique Plus m'a demandé...como et que je croquais des oignons, c'était toujours mon référent. C'est que...
Quand le Musique Blanche m'a demandé...
T'attends-tu de faire le show?
Moi, je suis parti de Becomo,
c'est ma...
12e année, cette année.
Ça fait 12 ans que je suis à Montréal.
On s'était rencontrés à Becomo.
À Becomo, même.
Et on s'en souvient.
C'est magnifique. Même Michel était là aussi.
On s'en souvient. Exclus-moi. Non, mais était là aussi. On s'en souvient, exclue-moi.
Non, mais c'est vrai.
Non, mais moi, je me souviens.
Non, mais je me rappelle de toi, sais-tu pourquoi?
Parce que t'étais...
Vraiment insistant.
Non, mais t'étais normal
et trop stylisé pour Bécamo.
T'étais...
Dis pas ça, il y a sûrement des...
Méprisant à mort.
Oui, oui, oui.
C'est, le monde.
Le monde des régions éloignées,
maintenant, à cause d'Internet,
ils s'habillent exactement comme le monde de Montréal.
Parce que, non, mais,
ils peuvent acheter du...
J'essaie de me défendre, mais ils peuvent
acheter du linge.
Cool, mais toi,
il y a 12 ans, t'étais un hipster.
Les hipsters n'existaient même pas au Myland.
Toi, t'étais un Chris de hipster, de bécamo.
C'était comme tabarnak.
Il va me parler de...
Mais moi, je me souviens de ce show-là.
T'étais venu jouer à mon cégep
et je ne faisais pas d'humour encore.
Michel m'avait présenté.
Oui, mais il avait fait le numéro...
J'avais scanné Michel après.
C'était un show de cégep et Michel était monté sur scène.
Moi, à l'époque, j'avais
mettons 28.
Ça fait 12 ans.
Oui, c'est ça. J'avais 29.
Michel avait, on va dire,
32. Puis là, Michel arrive sur scène
et il est comme, je vais animer.
Puis il fait
nous autres dans notre temps, moi pis Mike dans notre temps
pis il arrêtait pas de dire dans notre temps
pis là moi, c'était la première
année chez la Musique Plus
j'étais comme le gars jeune cool
pis j'ai mon oncle Michel
il arrêtait pas de dire dans notre temps
pis je suis comme
on marchait avant l'école
vous aviez fait le numéro des publics classiques que tu retrouves
dans un spectacle. Ce numéro-là, je l'adorais.
Tu le faisais avec Richard.
C'est ça. J'avais aimé ça.
On avait parlé du monde.
J'avais trouvé ça très cool.
La beauté de l'école d'humour.
Moi, je suis un de ceux qui
chient le plus sur l'école d'humour.
Mais la qualité de l'école d'humour,
c'est que ça fait que le monde
qui ne vit pas à Montréal ou à Québec
peut devenir humoriste
en déménageant. Il faut que vous déménagiez à Montréal,
ça ne change rien.
Mais ils déménagent à Montréal,
puis là, ils sont entourés
d'autres humoristes.
Moi, je suis direct de Becomo à soir.
J'entourne 8 heures de route à la maison.
C'est que toi,
tu es le premier
en tout cas, qui est parti
d'une région éloignée pour s'installer
à Montréal pour faire de l'humour.
Puis ça a marché. Puis pogner la Clamédia.
T'avais-tu pogné la Clamédia
avec ton astide look
de hipster en région?
Parce qu'il y avait vraiment un look
de hipster. C'était fou. Avec un look des hipsters c'était fou
avec un oignon usagé
j'ai jamais
j'ai jamais
imagine la première pochette
d'Arcade Fire
c'est ton chum dans le test
j'ai pas mon chapeau présentement
mais moi je me souviens juste
on était à Becomo pis Mike faisait le show
pis on était dans un bar,
puis Mike était déjà en boisson, classique.
Puis on s'était rencontrés au Cégep.
On s'était rencontrés au Cégep.
Puis on avait parlé.
Oui, puis genre, on va sortir d'un bar, puis on était...
T'avais-tu demandé de te crasser sur moi dans la tête?
Oui, oui, tu m'avais dit de mettre ton pied sur ma gorge.
J'adore ça.
J'ai compris.
All right, Mike.
Moi, j'aime ça, là.
J'ai des bottes d'hiver.
Avoye mon boum Insulte-moi
J'ai une dernière anecdote
De nous deux
Dernière anecdote
Je pensais que tu allais finir
Je voulais pas retarder
Je me rappelle qu'on a fait un show à Jonquière
Dans un bar
C'était
une semaine après que j'avais fait
mon premier galage pour rire.
Je te coupe, mais
c'est juste ça que je fais.
Et c'est là que tu vois que je bouais trop
parce que t'as commencé à compter
l'anecdote pis mes yeux
m'ont dit, je pense pas
que tu connais cette anecdote-là.
Non, mais ça se peut que t'en connaisses pas. Ça va peut-être te revenir. On était dans un bar des soirées d'humour, il ne pense pas que tu connais cette anecdote-là. Non, mais ça, c'est pas que tu ne la connaisses pas.
J'y étais-tu, Scott?
Ça va peut-être te revenir.
On était dans un bar, des soirées d'humour.
Il y a plein de bars qui essayent de partir des soirées d'humour
parce qu'ils pensent que ça va marcher instantanément.
L'humour, ça marche.
Ah oui, il y a besoin d'une scène et d'un micro.
Ah, laisse-moi un poster des drones, ça revient dans la ville.
Genre, la semaine avant, j'avais fait mon premier gala juste pour rire,
animé par Yvon Deschamps.
Et là, on était dans un bar à Jonquière
et on faisait un test de son dans l'après-midi
et le micro était plugé
d'une espèce de boîte en métal à terre
et des fois, il y avait un buzz dans le speaker,
un genre de grrrr
et le technicien nous avait dit
« Si jamais pendant ton numéro,
il y a un buzz, ça fait un grrrr
et tu crisses un coup de pied dans la boîte de métal
puis ça va arrêter. » Fait que là, en fait un tu crisses un coup de pied dans la boîte de métal puis ça va arrêter.
Fait là, en fait,
OK, merci beaucoup,
le gars est parti, puis c'est toi qui m'avais dit,
réalises-tu, la semaine passée,
t'as peut-être fait le show le plus important
de toute ta vie,
et cette semaine, t'es dans un bar
avec un technicien qui te dit,
si jamais ça fait, tu crisses
un coup de pied dans la boîte de métal,
ça ramène sur terre.
Moi, ça me fait tellement capoter.
En plus, on le voit là.
Ça fait...
20 ans de carrière.
Nous deux, on a 20 ans de carrière.
Mais les choses changent.
Mais les choses restent.
Même quand tu as du succès.
Moi, j'avais vu Yvon Deschamps
l'année qu'il avait fait toutes les galas.
Comment il était nerveux.
Je l'appelais et j'étais comme, Chris,
il est comme un jeune
open-miker. Il a le même
stress. Puis nous autres,
on s'attend, ce n'est pas le même stress.
Ce n'est pas le même niveau.
Mais des geeks de marbre,
Jean-Yves, Laurent,
on en a.
Moi, tout, c'esten ai, Laurent doit en avoir. Oui, oui, on en a tout. Moi non,
moi tout,
c'est genre une paille,
fait que je suis content.
Non, mais c'est vrai,
c'est que,
en vieillissant,
là c'est une morale
super mauvaise
pour finir avec,
mais toutes,
toutes,
toutes les choses
que tu rêves
qui vont arriver,
quand tu vas en arriver,
tu vas réaliser
que tu n'es pas plus heureux.
Merci beaucoup,
ça, ça va être ça la fin. tu vas réaliser que tu n'es pas plus heureux. Merci beaucoup!
Ça va être ça la fin.
Tu ne seras pas plus heureux si tu n'as pas fait la paix avec ton oignon.
À place d'avoir dépensé 38$ pour acheter un billet d'autobus pour venir à Montréal,
tu aurais dû t'acheter une corde à Rona,
au Rona et te vendre à Becomo.
C'est ça.
Grâce à ça,
tu serais pas triste et il y aurait pas 400 filles
qui ont la clemence.
Ils viennent te faire
un compliment d'une certaine façon.
Non, oui, d'une certaine façon.
À la mic. Je sais pas pourquoi j'ai dit
400 filles.
C'est vraiment beaucoup. J'ai pas ce pouvoir-là.
C'est vraiment beaucoup. C'est vraiment beaucoup.
Ma blonde, je t'aime.
Je suis sûr qu'il doit être un bon chum parce qu'il est beau, il est drôle,
il est charmant.
Je vais te faire un compliment.
Il sent bon.
J'arrête pas de...
On dirait que je fais des gags
parce que c'est ça que je fais dans la vie.
Mais,
ta grande qualité comme humoriste, c'est que...
Pendant une seconde, je pensais que tu allais dire ta graine.
On a déjà assez parlé de ma graine ce soir, Jean-Pupe.
Non, mais ta grande qualité comme humoriste, c'est que tout le monde peut s'identifier à toi.
Parce que tu es le gars le plus urbain que je connais
et le gars le plus région que je connais.
C'est vraiment weird.
T'es comme...
Ça, c'est hallucinant.
Il y a comme une clap métigée,
mais je vais la prendre.
Je vais prendre cette clap métigée de genre...
Hey, tatoué!
Hey, gassoin!
J'imagine que c'est...
C'est vrai, veux-tu?
T'as de la graine pis du bois entre les deux.-tu? C'est de la graine pis du bois.
Exactement, t'as de la graine pis du bois.
Et sur ça...
Dis pas aux gens que c'est des écharpes dans le pénis,
c'est elle qui va donner avec la médium.
Sur ça, on va se laisser.
Merci beaucoup, tout le monde.
Merci à Yann Thériault qui est là.
Yann Thériault, crapule.
On a fait un podcast.
Je ne peux pas t'avoir comme invité
vu que ça prendrait quelqu'un d'autre.
Mais il fait une job incroyable.
Et l'argent, si vous venez voir le show ici,
au bordel, tout l'argent va à ce monsieur-là
pour payer son problème de coke.
Et ça...
Et ça, ça n'a pas de prix.
Ça n'a pas de prix.
Grâce à vous, vous aidez
un banlieusard agressif
qui vit sur la même rue
qu'un Guylaine Goyon.
Même dans le même bloc.
T'es-tu dans le même bloc ou t'es pas loin
à ta part de terre?
Il peut voir ses boules de son appart.
C'est très hot. Merci tout le monde.
Salut.
Salut.