Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #45 (Guy Nantel et Pierre-Luc Pomerleau)
Episode Date: January 4, 2016Dans cet épisode, Mike reçoit Guy Nantel, le mal aimé du web, et l'humoriste Pierre-Luc Pomerleau. ★ Support this podcast on Patreon ★ ...
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci!
Merci beaucoup d'être là!
Merci tout le monde!
Merci!
Il y a pas mal de monde ce soir. C'est très cool. Pour le monde à la maison qui écoute,
ou le monde dans leur auto, dans l'autobus,
ou dans la rue,
je ne sais pas où tu es,
mais si tu veux venir voir le show,
on enregistre ça au bordel.
Ça coûte juste 5$.
C'est 5$ et 100% de l'argent va à Yann Thériault.
C'est M. Podcast. C'ult, qui c'est monsieur podcast.
C'est lui qui s'assure
que tout marche, que tout sonne bien, que tout
paraisse bien. Fait que merci beaucoup, Yann. J'aimerais ça
qu'on lui donne une bonne main d'applaudissement.
Puis,
je devrais arrêter de dire que
100% de l'argent va à lui, parce que
là, lui vient de réaliser, Chris va falloir
qu'il paye de l'impôt. Il est comme, l'entendement avec ses revenus Québec, écoute, je suis
bien mort. Moi, aujourd'hui, je vous avertis tout de suite, quand mes invités, puis je
n'aimerais pas toucher leur affaire, quand mes invités vont arriver, je ne leur serrerai
pas la main, puis pas parce que je fais un trou de cul, mais parce que j'ai pogné
la grippe, puis moi, ça me fait bien chier quand le monde,
ils sont comme en début de grippe,
ils te serrent la main.
Je sais pas, il y en a-tu qui serrent la main,
même quand ils ont la grippe?
OK, personne!
Mais vous faites la bonne affaire. Moi, il y a rien
qui me fait plus chier que, mettons,
tu dis à quelqu'un, « Hey, je peux pas te serrer
la main, j'ai la grippe. » Il fait, « Moi aussi,
j'ai la grippe. » Puis il te pogne'ai la grippe, puis il te pogne la main,
puis t'es comme, tabarnak, t'as peut-être pas le même
virus que moi,
c'est weird pareil, c'est comme si
tu fais comme, je ne sais pas,
j'ai comme du pu qui sort de ma graine,
moi aussi je vais t'enculer,
et aujourd'hui,
il a fallu que je cancelle quelque chose,
un de mes invités sur l'émission, ce soir, c'est Guy Nantel.
Guy Nantel qui aujourd'hui avait organisé quelque chose d'hallucinant.
Guy Nantel, c'est une bonne personne.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, c'est comme Mère Thérésa, mais avec des jokes agressifs.
Guy Nantel a organisé aujourd'hui une visite à l'hôpital pour les jeunes.
C'est quoi le nom de l'hôpital, Guy?
Sainte-Justine.
Asti, qu'est-ce que je sors pas, Asti.
Sainte-Justine.
Il est allé à Sainte-Justine.
Puis, j'appelle ça Sainte-Justine, en plus.
Mais, il a organisé un enfant.
Tu sais, souvent, tu as genre des joueurs de hockey qui vont à Sainte-Justine.
Tu as des joueurs des Alouettes qui vont.
Guy a organisé plein d'humoristes.
Il a invité plein d'humoristes.
Puis moi, je ne suis pas allé.
Je suis supposé aller, mais je ne suis pas allé.
Puis à cause de ma grippe,
parce que je me sens...
Je suis là cheap d'aller voir des enfants malades, pis les tuer.
Parce qu'imagine, ton enfant,
il est mourant, pis là,
où il est malade, pis tes amis font,
il est-tu correct?
Il est-tu correct,
le petit Richard? Il est mort.
Comment qu'il est mort?
Ben, Chris McWard, il a toussé dessus.
Fait que c'est ça. Moi, je veux
juste blesser des enfants
avec mes gags.
Moi, je veux pas
les blesser avec mes microbes.
Bon, OK. Mais on va
tout de suite... Fait que c'est ça.
Je leur serrerai pas la main, puis
je vais tout de suite m'essuyer les mains.
Puis je... Mais je suis comme...
C'est comme un débit de grippe.
Je ne tousserai pas.
Je ne coule pas du nez.
Mais je sens que si j'étais gay,
je ferais des cris de bonne pipe.
Parce que j'ai trop de crachats.
C'est ça.
Tout le monde m'imagine
en train de soucer une graine.
J'aurais dû cracher sur ma bière,
est-ce que...
Non, mais OK, fait qu'on va...
On va commencer l'émission.
J'aimerais ça qu'on donne bonne main d'applaudissement
à mes invités de ce soir,
Pierre-Luc Pomerleau et Guy Nantel.
invités de ce soir, Pierre-Luc Pomerleau et Guy Nantel.
Tu me sers la main?
C'est l'écoute?
Oui, exactement.
Il n'y a rien qui m'énerve plus que ça, pour vrai.
Dans la société dans laquelle on est rendu,
le monde a un rhume, puis ils font comme nous.
Moi, je suis allé au Japon une couple de fois. Ils se promènent
des masques en papier et je trouve ça insupportable.
Quand ils ont le rhume pour pas le donner aux autres,
ça fait une société où tout le monde a peur de tout le monde.
Moi, ça me fait plaisir si tu as le rhume
de le partager avec. C'est-tu vrai?
Toi, tu dois passer
ta vie avec la grippe.
Aussitôt que tu vois quelqu'un dans la salle
avec le rhume, tu leur liches
le nez. Parce que si tu n'as pas peur, tu ne l'un dans la salle Avec le rhume, tu leur lèches le nez Parce que si t'as pas peur
Tu l'attrapes pas
Fait que t'es en train de dire
Que les gosses tapettes comme toi
Ils sont endummés parce qu'ils ont peur de le pogner
C'est pas vraiment de la morde
Que j'ai dans le nez, c'est du superbe
T'as de la peur dans le nez
Moi ce que j'ai de la misère,
c'est que ceux qui présentent le coude,
comme on vient de faire,
après ça, t'es boit 5 minutes après,
ils se toussent dans le coude.
Tantôt, on descend à l'escalier avec lui,
tu lui donnes pas la main,
il tient la rampe, on tient la rampe.
C'est fini.
On va te licher la face.
Si la fin, on te liche la face.
Bon, yes.
Excellent.
Là, vous autres, c'est la première fois
que vous vous rencontrez
ou la deuxième fois
que vous vous rencontrez?
Non.
On peut dire la première.
La deuxième,
mais je n'ai aucun souvenir
de lui.
C'est ça.
Il avait fait ma première partie
et moi, en général,
ma première partie,
je ne tiens pas à la première.
C'est ça.
On avait fait un show
ensemble à Laval.
Oui.
Qui avait quand même
mal fini.
Toutes les shows à Laval.
Mal fini.
As-tu mal fini? Non, non, c'était correct. C'est juste Laval. Moi, ça avait quand même mal fini Comme tous les shows à Laval Mal fini Non, non, c'était correct
Moi, ça avait quand même bien été
Tout le temps, c'était super bien sorti
Moi, c'était correct, je commençais aussi
Des fois, ça ne le tente pas
C'est pas que ça ne le tente pas, mais ils veulent être plus drôles que toi
C'est quand même insupportable
À Laval, ça fait juste l'idée de fermer le gars
C'est pas juste Laval, ça, par exemple?
Non, mais ce soir-là,
c'est à Laval.
Moi, à Laval, c'est ma meilleure ville.
Ah, tu vois, on ne vit pas ça pareil.
Moi, c'est vraiment Passe-Pébiac, mais je ne vais pas ça.
Mais moi,
je me rappelle, dans le temps
que je commençais, c'est drôle,
Laval à l'instant, j'aime beaucoup ça.
Je me rappelle, les cinq premières années, j'haïssais Laval.
Je ne sais pas pourquoi, mais les shows durs au début, c'était tout le temps
la vente.
Non, mais moi, je pense, pour vrai, on se fait souvent demander ça, dans quelle ville
c'est plus le fun, c'est moins le fun, mais moi, je n'évalue pas les publics en
fonction de la ville. Souvent, c'est vraiment beaucoup plus comment tu es reçu dans une
ville, mais dans un bar ou dans une salle de spectacle que le public... C'est comme, tu sais, moi,
j'ai voyagé pas mal, puis des fois, les gens me disaient
« Dans quel pays tu me suggères d'aller? »
Les rencontres que moi, j'ai faites dans ce pays-là,
tu ne feras pas les mêmes rencontres que moi,
puis c'est dur d'évaluer une ville en fonction
de dire... Mais il y a une chose qui est sûre,
c'est que tu arrives d'une ville,
il y a des diffuseurs qui te reçoivent comme un roi,
bien là, tu es content. Tu t'en vas dans ton char,
tu dis « C'est le fun, on retourne dans la soir
pis on va être bien reçu
moi si mon public
est pas bon, j'haïs la ville
après, ou même j'haïs le pays
moi j'aime pas l'espace
moi je sais que la ville t'haïs toi
mais est-ce que le contraire ça passe
un de mes pires shows
d'indices ces dernières années c'était à Barcelone
qui est, tout le monde dit c'est la plus belle ville
au monde. Moi, Barcelone,
je trouve ça extrêmement ordinaire
à cause du public
boiteux que j'ai.
Je suis tout le temps le même.
J'ai longtemps haï des villes
au Québec que j'ai faites.
C'est le monde dans la salle
que je n'impose pas la ville.
Des fois, c'est des circonstances
qui font ça pour que c'est moins cool. Moi, j'ai joué en Suisse
et c'était plate.
Non, mais j'ai joué
en Belgique. C'était super écœurant.
Quand je suis arrivé en Suisse, je me suis dit que ça allait être le fun.
Mais il était plate mort. Il faisait juste
écouter. Peut-être qu'il ne comprenait rien de ce que je disais
aussi, mais il était là.
En même temps, après ça, j'ai regardé le contexte
et il faisait à peu près 400 degrés.
Il y avait pas d'air.
Fait que les gens, ils osaient même pas
se laisser aller parce qu'on était pas bien dans la salle.
Fait que des fois, c'est...
En Europe, faut pas oublier qu'ils sont moins
communicatifs que nous autres sur les choix.
Toi, t'étais venu à Juste pour rire...
Ouais, je suis allé. La première fois que je suis allé en France,
c'est avec toi.
Moi, j'animais les...
En fait, les premiers galas juste pour rire qu'ils ont fait en dehors du Québec,
moi, je les animais en France.
Puis, je me souviens, tout le monde nous disait,
tout le monde à chaque année nous disait,
attention, parce qu'ici, en Europe, les gens ne sont pas communicatifs.
Les standings que vous avez,
à chaque fois qu'on faisait des représentations,
dans les trois premières années que j'animais,
il y avait des standing ovations
à chaque fin de spectacle.
C'est pour ça que je me dis, des fois,
on dit que le public est moins bon.
C'est vrai qu'il y a des publics des soirs
que c'est plus facile.
J'aime mieux voir ça en termes de facilité.
Il y a des publics que tu dis que c'est comme surfer.
La vague, elle vient, tu surfes, c'est facile.
Des fois, il y a moins de vagues.
Mais en général, je trouve quand même
que si on peut mettre un chiffre,
75 %, 25 %.
75 %, c'est toi qui génères l'énergie
sur un stage, puis 25 %, c'est le public.
Je ne sais pas si je me trompe, mais
c'est trop facile de dire,
écoute, le public le passe.
Mais moi, je pense des fois
quand tu commences, tu arrives à quelque part,
tu sais, mettons comme là, toi, ça fait assez longtemps que tu fais ça, puis même toi aussi, tu sais, tu arrives à quelque part que c'est moyen, tu vas trouver une manière de, c'est facile de transformer un public ordinaire en public incroyable c'est de leur dire
c'est de leur expliquer
qu'un show c'est vivant
moi je te jure je leur dis
à ce soir vous êtes pas le meilleur public que j'ai eu à date
un show c'est vivant
c'est donnant donnant
si vous m'en donnez je vais vous en donner
c'est une énergie
en l'espace de quelques minutes ça se passe
il faut que tu ailles de la bonne foi
si ça te tente pas à toi,
c'est sûr que tu vas communiquer ça.
Mais si ça te tente de le faire,
ils vont te sentir que ça te tente.
Des fois, les gens sont...
C'est comme dans la vie.
Des fois, on n'aime pas quelqu'un.
On dit, c'est la manière dont il me regarde.
Mais c'est de la timidité.
Bien souvent, les gens sont juste gênés.
Ils ne savent pas comment faire.
Puis quand tu dis à quelqu'un,
moi, ça me tente d'être avec toi
et de te passer un bon moment,
les affaires arrivent.
Moi, j'ai remarqué,
l'autre fois, j'ai fait un show en Abitibi,
puis j'ai eu du fun au bout,
j'ai fait six soirs,
puis il y a une des villes qui était moins bonne,
puis j'ai pris une gorgée de bière sur scène,
puis j'ai fait,
« Qu'est-ce que vous êtes ordinaire? »
Puis c'est là que je suis allé les chercher,
vu que là, ils ont réalisé, « Ah, tabarnak, c'est vrai qu je suis allé les chercher vu que là ils ont réalisé
ah tabarnak c'est vrai qu'on était mollo
tu sais lui parce qu'il est en train de faire son show
pis nous autres on rit mais on embarque pas
pis à la fin aussitôt que j'ai dit ça
pis c'est niaiseux en criant ça
juste dire vous êtes ordinaire
là c'est devenu comme
on dirait qu'ils en mettaient trop pour eux
je réalise aussi que
moi quand je commençais au début, quand ça se
mettait à mal aller, où les gens embarquaient
pas, là, j'avais tendance à plus d'en mettre.
Puis ça parait ça, les gens, ils sentent. Là, t'es
pas à l'aise, là, tu patines, tu fais « Oh, il travaille, il travaille. »
Puis là, ça met les gens mal à l'aise, puis ils
savent pas pourquoi, mais il y a comme une ambiance
qui... Puis en jouant beaucoup,
je réalise que des fois, tu leur donnes
de l'énergie. Toi, t'es « on ». Tu fais « Ben,
regarde, ça, c'est le maximum que tu vas avoir à soir ».
Fait qu'essaie pas d'avoir plus.
Ils passent quand même une belle soirée.
C'est juste que moi, je compare avec la veille ou l'avant-veille.
Puis je fais « ils sont moins bons à soir ».
Mais ça veut pas dire que c'est pas bon.
C'est juste que c'est…
Moi, s'il y a une affaire que je peux dire aussi,
ce qui m'a toujours fasciné,
c'est l'espèce de différence qu'il y a entre l'impression que tu as de la perception
et la réalité. Il arrive des soirs
où tu joues, là,
tu joues un soir au Centre Bell,
il y a 10 000 personnes,
c'est la folie. Chaque joke,
ça clenche, puis tu te dis, là, c'est parti,
c'est la grosse affaire.
Puis particulièrement au début de carrière,
quand ça t'arrive, tu te dis, écoute, c'est sûr, demain,
toi, le producteur va me signer, c'est la grosse...
Puis là, tu fais, il n'y a rien qui ressort de ça. Rien, rien, rien.
Un autre soir, tu vas jouer, il y a 128 personnes dans la salle.
Ça arrive correct, mais tu t'en vas, c'est un soir ordinaire.
Le lendemain, avec les médias sociaux, c'est encore plus vrai, tu reçois comme 36 messages.
Écoute, puis deux, trois personnes qui disent, tu as transformé ma vie ». Je te jure, j'ai joué au Saint-Denis hier, il y a une femme qui
m'a écrit, puis je n'en revenais pas, elle dit « écoute, depuis des années, je n'ai
pas ri parce que je suis en dépression, puis je suis vraiment plongé dans une grande
tristesse ». Elle dit « ça a transformé ma façon de voir les choses, ton show ». Moi,
je n'ai pas besoin d'avoir un standing ovation à chaque joke pour que ma job ait
une certaine valeur.
C'est comme à soir, on sent que c'est un public qui n'est pas allumé.
Mais...
Prenez pas ça personnel, je parle vraiment
en général, pas chacun
d'entre vous autres.
Individuellement,
vous êtes intéressant, c'est un groupe que vous êtes la marque.
C'est la chimie.
J'aime ça que tu t'as dit
j'ai pas besoin d'un standing
à chaque joke. »
Y'a-tu quelqu'un qui a un standing
à chaque joke?
C'est Rachid.
Rachid?
À chaque danse, y'a un standing.
Mais le pire...
Rachid...
T'as-tu déjà joué devant un public
de blacks, juste des noirs?
Les noirs, souvent, ils donnent des standings
après des jokes,
pis moi, ça m'a fucké.
La première fois,
j'ai fait un show de,
t'sais, t'es dans le milieu d'un numéro,
pis là, ça se lève,
vu qu'ils ont aimé ta joke.
Moi, pour de vrai, j'ai vu créer ça.
Si c'était à refaire,
je déménagerais à Harlem.
Faudrait peut-être que tu
t'intègres la danse.
Quand ça se lève, tu danses un peu. C'est peut-être ça la solution.
Mais le plus grand
choc que j'ai eu, moi, c'est avec
des juifs marocains, probablement,
qui étaient en salle. C'était au Théâtre Saint-Denis.
Voyons comment ils s'appellent.
C'est tout le temps le français,
mais il est quasiment plus québécois que français.
Il vient en France.
Gad Elmaleh, qui jouait au Théâtre Saint-Denis.
Il fait un show. Moi, je n'ai jamais vu ça de ma vie.
Lui, en France, ils vendent leurs CD,
leurs DVD.
Je ne suis pas très techno.
Leur VHS.
Leur CD. Ils vendent leurs cassettes.
Je n'ai pas de cellulaire en passant.
C'est vrai qu'il n'y a pas de cellulaire en passant. C'est vrai qu'il y a pas de cellulaire.
Je connais pas bien vos termes de jeu.
Non, sérieusement.
En France, ils vendent leur DVD
pendant qu'ils sont en tournée. Donc, mettons que ça fait
30 fois qu'ils font le show. Ils enregistrent le show.
Pis là, ils le... Fait que le reste
de leur tournée, les gens, ils voient
le show pis ils achètent le DVD
du show qu'ils viennent de voir. Ce qui fait que
plus la tournée avance, plus les gens qui sont en salle connaissent le show et ils achètent le DVD du show qu'ils viennent de voir. Ce qui fait que plus la tournée avance,
plus les gens qui sont dans la salle
connaissent le show.
À Gad Elmaleh, au Théâtre Saint-Denis,
c'est rempli de juifs marocains.
Gad Elmaleh, qu'est-ce qu'il aide, par exemple?
Je finirai mon histoire après.
Mais ses gags...
Non, mais...
Gad Elmaleh,
qu'est-ce qu'il a même s'il enregistre
son DVD
en début de tournée
c'est que ses gags
sont rodés
par tous les humoristes
qu'il a volés
finis ton histoire
de Gad Elmaleh
c'est un aparté intéressant
je sais pas
il est horrible Gad
t'es rendu au juif
au juif dans le sable
bref
c'est ça pour dire
que c'était partie des blagues
moi j'ai été fasciné de voir
Gad Elmaleh faisait une prémisse
et le punch.
C'est comme un chanteur qui fait
« Allez, avec moi! »
Là, il chante plus, puis tout le monde se met à chanter.
C'était la même chose pour les gars.
Fait que faisaient, mettons, ces deux gars qui rentrent ensemble d'une taverne,
puis les gens crient « Fait que le premier,
puis ils font le punch, puis les gens se mettent à rire
puis applaudissent. C'est eux autres qui faisaient le punch!»
«Fuck!»
Fait que tu me dis que si jamais
je veux aller en France, faut que j'en disque,
je vende, pis après ça, je vais faire la carrière.
Tu t'enregistres ça sur un 8-bis,
pis tu dis ça.
Mais ouais, c'est ça. Toi, t'as pas de cellulaire.
Pas encore.
Mais tu penses qu'à un moment donné, tu vas en avoir un.
Où là, c'est rendu que toi,
c'est quasiment devenu une fierté.
T'es comme, j'ai pas besoin de cellulaire.
J'ai plus ton âge pour ces fiertés-là.
Il m'envoie des textos
par pigeon voyageur.
Des fois, il y a un pigeon
qui cogne à la fenêtre, c'est juste marqué « LOL ».
Mais tu fonctionnes
quand même,
c'est quand même
particulier.
J'aime pas ton ton.
Non, non,
mais sérieusement,
j'ai pas de cellulaire
puis pour une seule
et bonne raison,
c'est qu'à chaque fois
que je suis en dehors
de chez nous,
je suis dans une condition
où j'ai pas besoin
de cellulaire.
Alors,
soit que,
moi je fais des arts martiaux, fait que si je suis en train de faire des arts martiaux, on a pas le droit de cellulaire. Alors, soit que moi, je fais des arts martiaux,
si je suis en train de faire des arts martiaux,
on n'a pas le droit de cellulaire. Si je suis en train de jogger,
on n'a pas le droit de cellulaire.
C'est-tu triché? Les arts martiaux?
C'est ça, après avoir une vidéo.
Non, mais tu comprends. Puis même, une autre affaire que j'aime
beaucoup, moi, c'est conduire. Quand on fait de la tournée,
on est beaucoup sur la route. Conduire tout seul,
pas de son, c'est un des plus grands bonheurs
que j'ai dans ma vie. Je ne veux pas que personne
me rejoigne à ce moment-là.
Bref, quand je suis là,
je vais dire autrement, c'est que dans tout
le milieu artistique, Marc va pouvoir le confirmer,
je suis une des personnes les plus
faciles à rejoindre et qui retourne
le plus vite ses appels et ses messages.
Qu'est-ce que ça donne que tu aies un cellulaire
si, quand je t'écris, tu ne me réponds
jamais? Moi, c'est le contraire. C'est que je n'en ai pas de ça donne que tu aies un cellulaire si, quand je t'écris, tu ne me réponds jamais?
Moi, c'est le contraire.
J'en ai pas de ça, mais je suis un gars fiable.
Je suis un gars à mon affaire.
Si tu m'écris quelque chose demain,
c'est sûr que dans deux heures, tu as une réponse.
Certain, je te jure.
Mais je n'aime pas ça.
J'avais fait l'émission le banquier à TVA.
Ils nous donnaient ça à tous les humoristes.
Tu étais sûrement là-dessus.
Non, je ne l'avais pas fait.
Non, c'est vrai, c'était les 30 meilleurs.
Oui, c'est ça.
Moi non plus, je n'étais pas là.
Je ne l'avais pas fait, mais il avait donné une tablette.
Il nous donnait deux choses.
La version iPad de Vidéo Trump.
Il nous donnait une tablette, puis il nous donnait un téléphone cellulaire qui était,
je me souviens, parce que la vie avait beaucoup insisté là-dessus, Samsung,
machin chouette. Fait que là, elle me disait, là, je dis la tablette, je vais la donner
à un de mes amis. Puis là, le téléphone, elle dit non, elle dit le téléphone, c'est
parce que là, c'est comme, c'est toi qui vas avoir la facture, tout ça. Fait que j'ai
dit, je ne peux pas transférer. Elle dit non, bien, j'ai dit, bien, garde-les. Elle dit
non, non, elle dit, c'est payé pour deux ans. Bien, j'ai dit, moi, je n'en veux pas
de ça. Puis les gens ont de la misère avec ce concept là
c'est comme quelqu'un qui veut pas un char
c'est parce qu'il prend le transport en commun pis il marche
ben si je peux donner le char à quelqu'un je connais du monde qui le veulent
mais si tu m'oblige à avoir un char
tout ce que tu m'oblige à faire c'est de le changer de bar
chaque jour, j'en veux pas de ça
mais toi t'es quelqu'un vraiment
de, ça c'est impressionnant
là dessus, moi je suis sûr que
là de 5 si tu gagnes beaucoup d'argent
si tu gagnais
20 000 par année pendant 5 ans
ça ne changerait rien dans ta vie
on était dans HLM
les 16 premières années de ma vie
je l'ai connu moi la pauvreté et la vie ordinaire
et je n'étais pas ni plus heureux
ni plus malheureux
je suis pareil, je suis identique
quand j'avais 5 ans quand je suis aujourd'hui.
Fait que tant mieux.
C'est plus le fun d'être pareil avec
de l'argent. Mais tu comprends?
C'est pas que... Pour moi, c'est...
Mais tu penses-tu qu'à un moment donné, tu vas avoir un cellulaire?
La question se pose,
mais on a les mêmes techniciens, Mike
pis moi, pis mes techniciens,
entre autres Jonathan, notre directeur technique
ça l'achète beaucoup
je vais avoir un cellulaire
le jour où tout va marcher
avec un cellulaire
je ne suis pas inquiet
je te dirais que tout
pas mal marche
avec le cellulaire
en ce moment
c'est assez impressionnant
il y a des options
là-dessus mon gars
moi je vais avoir un cellulaire
la journée qu'on va pouvoir
se prendre en photo
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça
c'est ça c'est ça c'est ça c'est ça c''est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça? C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça?
C'est ça? Toi, tu vas être le dernier propriétaire d'esclave. On peut-tu parler de la gauche?
Pourquoi on est là-dedans?
C'est qui qui s'intéresse au fait que j'ai un cellulaire ou pas?
Qui, par applaudissement, s'intéresse?
Moi aussi, ça m'intéresse.
Moi, c'est ça que j'ai trouvé drôle.
Là, je vais faire un lien weird avec...
Quand il y a eu le mini-scandale sur Internet...
Trois bières. Trois bières.
D'ailleurs, c'est un concept que tu as copié
qui ressemble beaucoup à ça. Exactement.
C'est pour ça que je suis allé avec ça pour...
Mais quand il y avait du monde,
pour ceux qui ne sont pas au courant,
Guy a fait un show qui s'appelle
Deux autres bières, qui était pour la télé.
Et finalement, tu as décidé de le mettre
sur le web pour montrer tes deux pilotes.
Il y avait bien du monde qui disait,
« Asti, il a volé ça de trois bières. »
Mais connaissant Guy,
« Asti, tu n'as pas de téléphone. »
Je me disais, c'est impossible
que tu ailles voler un édit de podcast.
Ce n'est pas impossible, j'aurais pu le faire.
Mais pour de vrai,
c'est où que tu aurais trouvé ça
sur ton téléphone à roulettes?
C'est quoi le numéro de téléphone
pour entendre l'émission 3R?
Sérieusement,
ton podcast qu'on fait à soir,
il y a combien de personnes qui voient ça?
Ça va dépendre.
Quand c'est des gros noms, c'est comme 50-60 000.
Là, ça va être une quinzaine.
Oui, c'est ça.
Ça va être un an.
OK, quand même, entre
10 et 30... Entre, mettons,
avec iTunes pis YouTube, mettons
entre 20 pis 50. OK, mais dans la population,
dans la vie, là, c'est pas
beaucoup de monde, là. C'est pas, non.
On fait pas ça pour se dire, hey,
je rentre chez une noisseuse,
je vais faire un podcast. Moi,
le mot podcast, là, je connaissais ça, mais je savais même pas c'était quoi.
À part, j'ai déjà fait le tien une fois,
on l'a fait par...
Skype.
Ça devait être aborieux.
Skype à qui? Comment t'as fait?
Tu m'as fait mettre Skype dans ta machine à écrire.
Je vais t'expliquer pourquoi.
Mais tu vois, pourquoi on a Skype,
c'est parce que ma blonde, ses parents
vivent en France, puis donc, ma fille, donc, ils veulent parler à la grand-mère, à la petite-fille, puis on a ça dans mon affaire.
Mais moi, je...
Dans ton affaire?
Dans l'affaire!
C'est un ordinateur.
On dirait quelqu'un de 1756 qui parle d'un vagin.
Mais c'est ridicule!
Là, je vais mettre ça dans ton affaire.
Non, je trouve ça complètement fou qu' je vais mettre ça dans ton emploi. Je trouve ça
complètement fou qu'on parle de ça pendant une demi-heure.
T'as-tu une boîte à images
aussi? T'as-tu une boîte parce que...
Oui, la télévision, on a ça. Tu te mets-tu en habit
quand tu regardes la télé?
Yes!
Mais moi, des podcasts, là,
sérieusement, je sais pas c'est quoi.
Pis j'ai aucun problème
avec tous les jokes
de dinosaures
pis peut-être un ticoun
pis peut-être un cap
peut-être un vieux
mais
je sais pas c'est quoi
le jour où ça arrive
ce scandale là
c'est extraordinaire
d'être pris
dans une tempête
que tu sais même pas
pourquoi
parce qu'il y a assez
des vrais problèmes
qu'on a dans la vie
où on se dit
la fois j'y ai dit ça
il va peut-être me revenir
et tout ça
que là ce jour là ça se met à débouler pis que des gens disent ben t'as a dans la vie où on se dit, la fois que j'y ai dit ça, il va peut-être me revenir et tout ça,
que là,
ce jour-là,
ça se met à débouler et que des gens disent,
ben,
t'as pris le titre
de deux autres bières.
Puis en plus,
deux autres bières,
ce qui est intéressant,
c'est que moi,
j'avais appelé,
pas appelé,
mais écrit,
parce qu'on écrit là-dessus,
des gars de Funback
puis Breen Leboeuf
puis John McGill,
tout ça,
qui ont la...
Qu'eux autres aussi
n'ont pas de cellulaire.
Ils n'ont pas de cellulaire,
mais ils ont les droits sur la toune de deux autres bières, sur le titre de deux autres bières et m'assurer que tout est écrit ont la... Qu'eux autres aussi n'ont pas de cellulaire. Ils n'ont pas de cellulaire, mais ils ont les droits sur la
toune de Zorbia, sur le titre de Zorbia,
de m'assurer que tout est écrite avec eux autres.
Que là, il y a des gars qui font un show qui s'appelle
Trois Bières, puis qui sont en crise après moi.
Qui est très bon, leur show, mais les gars ne sont pas en crise
après toi. C'est leur fan.
Je comprends aussi.
Il y a une affaire qui est weird, tu sais, au Québec,
que les podcasts, c'est
la réalité planétaire.
Mais au Québec, ça les podcasts, c'est la réalité planétaire. Mais au Québec, ça pogne pas les podcasts,
vu que le monde, ils sont comme pas au courant,
ils savent pas c'est quoi.
Fait qu'on dirait que les fans de podcasts
sont comme fans agressifs.
Lui, asti, il a tué deux personnes pour moi.
Non, non, mais...
Mais on a tous des fans agressifs.
Moi aussi, j'en ai qui me défendent.
J'ai l'impression que les fans de podcast
sont des fans...
fans...
Tu sais, que tu fais comme...
Hé, Chris, slack un peu.
Mais là, ce qui est drôle,
c'est que quand ça, ça arrive,
c'est qu'il y a d'autres podcasts
qui récupèrent la tempête du podcast.
Puis là, à un moment donné,
il y a bien des podcasts
qui se mettent à parler de toi
que tu ne sais même pas
c'est quoi un podcast,
mais tu dis là, il y a beaucoup de podcasts qui s'intéressent à moi, puis je ne sais pas pourquoi.
Puis Denis Talbot en a fait un, puis il y en a un ou deux autres qui sont intéressés.
Puis là, des gens m'envoient des liens, ils disent écoute ça, ils parlent de toi.
Puis là, je me dis, je ne sais pas d'où ça sort cette affaire-là, parce qu'en plus, eux autres, je me souviens, le gars était passé à Denis Talbot et il disait,
c'est sûr que ce n'est pas le même concept que nous autres parce que nous autres, on parle avec des humoristes.
Lui, il parle avec des gens de toutes sortes d'univers.
C'est sûr qu'on n'a pas de droit sur le titre bière, le fait qu'il y a le mot bière dedans.
Mais c'est quoi ta cause?
Pourquoi tout le monde m'en veut?
Pourquoi tout le monde me saute dans la face?
Je ne sais pas.
Mais à un moment donné, il faut faire en sorte que la vie continue.
La vie a continué, mais là,
moi, je vais ressortir de cette amarde-là.
Oui, oui.
En fait,
en même temps, c'est vrai qu'on fait toujours
les tuffs, mais ce n'est pas le fun. Une journée
où tu reçois 1000 personnes
qui sont toujours franchies après toi,
tu n'as pas de fun parce que moi, je ne veux pas
écœurer le monde dans la vie, mais
ce qui a beaucoup choqué ces gens-là,
c'est que je leur dise qu'il y avait
0,04 % des gens
qui savaient c'était qui.
Mais la réalité, c'est ça pareil.
Tu te promènes sur la rue et tu fais un sondage et tu te demandes
au monde c'est quoi trois bières.
Dans la société, on ne sait pas c'est quoi trois bières.
Quand tu me demandes à moi
qu'est-ce qui t'a pris de copier ce concept-là,
j'ai beau l'expliquer et te dire
je ne sais pas c'est quoi ce concept-là, je n'ai jamais
entendu parler de ça. Comme tu dis,
je n'ai même pas de cellulaire et tout ça.
Mais là, à un moment donné, tu ne peux pas te justifier
plus que tu as justifié.
Je trouve qu'on vit dans une drogue d'époque
par rapport à ça. C'est comme si
j'écris sur Internet, Mike Ward
c'est un pédophile. Même si on prouve que ce n'est pas vrai, le fait que c'est écrit et que'écris sur internet Mike Ward c'est un pédophile pis que même si on prouve que c'est pas vrai
le fait que c'est écrit pis que
la roue tourne
t'as beau dire, t'as beau prouver
c'est dur de prouver que t'es pas un pédophile
ben c'est ça, mais c'est drôle de prouver que t'as
ben c'est drôle de prouver
tu peux prouver que t'es un pédophile
ben c'est ça, mais c'est dur de prouver
que t'as pas volé quelque chose aussi
mais en réalité,
les gars, ils me disaient de changer mon titre.
Mais c'est parce que si on change le titre parce que
le mot bière existe, c'est aussi à eux autres
de changer leur titre parce que deux autres bières, c'est une
tonne qui existe depuis 1970.
Oui, mais c'est aussi que
je pense, par exemple, leurs fans l'ont pris
de même parce qu'ils voyaient
ton show comme étant un nouveau podcast.
Puis toi, c'était pas lancé comme un podcast.
Je ne sais même pas c'est quoi un podcast.
Je ne lance pas un podcast, c'est un show de TV
qu'on a fait ensemble.
Toi, tu as fait un show télé
que tu mettais les pilotes sur Internet
en disant peut-être
quelqu'un de TVA, un des décideurs.
Parce que c'est ça, moi je ne suis pas
un vendeur. Moi je fais mes affaires
qui m'ont toujours plu en me disant...
Les vendeurs, ils ont des cellulaires.
Oui, entre autres.
Je me dis, on va le lancer
puis si ça intéresse du monde,
ils vont se manifester. Mais moi, je ne vais pas aller
cogner à Troué-Portes et dire, hey, tu sais ce que j'ai à vendre
et tout ça. On a fait ça d'une façon
d'amener plus de gens.
As-tu eu de l'intérêt des postes de télé?
Je te dirais, honnêtement,
ce n'est pas ce format-là.
Ce qui est
positif, c'est que j'ai reçu vraiment
des dizaines et des centaines de messages
de gens qui disent que c'est tellement vrai,
c'est tellement authentique qu'on a besoin de ça à la télé.
Mais de la télévision, je n'ai pas
senti beaucoup d'intérêt. Je me dis
que c'est peut-être tellement vrai que c'est peut-être
pour ça que la télé ne s'intéresse pas à ça.
La télé a toujours besoin d'une
petite couche de plus de « c'est beau ce que tu portes,
c'est quand ton prochain show » et tout ça.
Nous autres, on ne faisait pas ça.
Ce n'est pas ça le but.
C'est ce qu'on fait ici.
C'est la même affaire qu'on fait ici, mais en format professionnel.
Ah oui, c'était ça.
Toi, dans le fond, tu vas où pour voir tes messages?
Chez la bibliothèque, c'est ça?
Non, j'ai quand même une boîte courriel.
Toi, tu devais capoter quand tu as appris
qu'il y allait peut-être avoir de facteurs.
Oui, c'est vrai.
J'ai pas aimé ça!
Tu me sens comme tabarnak!
Là, je veux te parler du show Les Jokers.
Là, Les Jokers, c'est...
C'est à Musique Plus.
C'est à Musique Plus, mais ils vont-tu mettre les reprises à V?
On sait pas.
Il y a des oui-dire que ça reviendrait.
La saison 3 serait à V à l'hiver.
OK.
Mais ça a été à Musique Plus cette année, la saison 3.
Fait que ça a pris une...
Mais c'est bon, honnêtement.
Oui, c'est bon. c'est un bon show.
Je pense même que c'est rendu
le seul show
québécois francophone que je regarde.
Comme si je regarde des shows
québécois anglophones.
Moi, je regarde Breakfast Television.
Mais les Jokers, c'est vraiment bon.
C'est vraiment bon.
Moi, je trouve que c'est du jackass,
mais avec un petit peu plus de force.
Tu sais, il y a le show américain
qui est les Practical Jokers,
que les Jokers, c'est meilleur.
Vous êtes plus drôle que l'original.
Ben, merci.
Ton gérant qui part en clap.
Merci, Martin.
C'est gentil. Non, mais c'est drôle que tu dis ça
Parce que quand on a sorti la première saison
C'est sûr qu'on s'inspirait d'Impractical Jokers
Le show était acheté des États-Unis
Fait qu'on pouvait s'inspirer de leur gang
Fait qu'on faisait leur défi
Pis à notre manière un peu
Pis les commentaires qu'on avait
C'est bien plus drôle aux États-Unis
Les gars sont plus hard, ils vont plus loin
Mais nous autres on jouait à 7 heures sur une chaîne
qui est accessible à tous.
Oui, eux autres,
c'est un poste...
C'est un poste privé
et ça joue à 10 heures le soir.
Fait qu'ils font des affaires
qui n'ont pas de sens.
True TV, je pense,
un poste que je ne savais même pas
qu'il existait.
Fait qu'ils sont capables
d'aller loin
et nous autres,
on en faisait des conneries
et après ça,
le producteur,
il riait,
mais il était là,
on ne peut pas mettre ça en ombre.
Ah oui,
vous allez trop loin les gars.
Mais il ne nous privait pas
d'aller trop loin. On allait trop loin,
puis coupons montage. Puis on fait au pire, on va les mettre
à Musique Plus. Voilà.
Mais quand on s'est ramassé à Musique Plus,
là, on s'est dit, là, on est à Musique Plus,
on peut aller plus loin.
Puis le producteur a fait, bon, allez-y, plus loin.
Puis on est vraiment allé plus loin. Tu sais, chaque...
Ça, on le voit pas, mais chaque présentation,
au début, on est les quatre, puis on présente le prochain défi.
Puis moi, j'avais starté ça. Après,, mais chaque présentation, au début, on est les quatre, pis on présente le prochain défi. Pis moi, j'avais starté ça. Après,
chaque fin de présentation,
j'enculais Ben, pis je faisais juste crier
« Musique plus, musique plus! »
Et il y a au fin...
C'était peut-être le meilleur à vivre.
Tu criais « Musique plus,
musique plus! »
Ouais, je faisais juste crier « Musique plus! »
Pis je faisais « Musique plus, musique plus! »
Ils ont compris, c'est ça.
Qu'est-ce qu'il y a de trop?
Jean-François Harrison faisait la même affaire aux enfants en criant
« Vrac, vrac! »
T'es malade.
Ça risque de me retomber dessus.
Mais ils ont fait un montage...
Ça, quand tu vas avoir Internet chez vous,
tu congoles là.
Jean-François Harrison, tu vas capoter.
C'est qui, ça?
On fait un montage,
pour dire, toutes les fois où je zigne Ben.
Il faudrait le diffuser un moment.
Juste pour le plaisir.
C'est weird, mais c'est juste ça.
Pendant 5 minutes.
Il y a un gars de Sexe Illégal là-dedans.
Oui, Mathieu.
Je l'ai vu deux fois ton show, il est super bon.
Pour de vrai, c'est vraiment bon. On a'ai vu deux fois ton show, il est super bon. Non, sérieusement.
Pour de vrai,
c'est vraiment bon.
On a du fun à faire ça.
Je trouve ça très drôle puis moi,
c'est drôle parce que
on ne se connaît pas
beaucoup dans la vie
en dehors
mais moi,
j'ai une image
bien clean sur scène,
quelque chose
de plus corpo
mais j'aime beaucoup
cet humour
un peu adolescent,
teenage
puis que
c'est juste cool, tu vas avoir
le goût de faire les affaires, mais
sans incurrer le monde.
En fait, le malaise, c'est ça.
Moi, quand j'ai été
casté pour ce show-là, parce que c'est ça,
ils en ont comme choisi 16,
passé de 16 à 8, de 8 à 4.
C'est qui les d'un 16? Il y a-tu des noms
connus? Les 12 qui ont été coupés.
On veut savoir ça.
Oui, il y a des noms. Ce n'? Les 12 qui ont été coupés. On veut savoir ça. On veut savoir.
Oui, oui, il y a des noms.
Ce n'est pas parce qu'il n'était pas bon.
C'est juste qu'il cherchait quelque chose de spécifique.
Un casting précis.
Là, tu veux des noms.
Oui, c'est ça la question.
Tu t'es protégé en disant que ce n'est pas parce qu'il n'était pas bon. Non, mais par exemple, Filleroy faisait partie.
Il nous a rencontrés en groupe de cap.
J'étais avec Filleroy dans ce casting là
même Jérémy
Jérémy Demé
il voulait le faire
mais lui était trop connu
à l'époque
parce que
il fallait que ça soit
5 nobody vraiment
que personne connait
parce qu'on piège
les gens dans la rue
c'est chiant pour
Sexe Illégal
que Sexe Illégal
était plus connu
que Jérémy
à l'époque
non mais tu vois
Sexe Illégal
je sais c'est qui
pis je t'ai même pas sûr, c'était le même gars.
Oui, mais les gens me posent souvent la question.
Il n'est pas dans le personnage.
Quand tu es vous seul, pas dans le personnage.
Même là, ça va trahir mon âge, mais même Claude Meunier,
moi, ça m'a pris du temps en tabarnouche avant de faire la différence
entre le gars de Ding-a-dong et le Claude Meunier que je voyais à la télé.
Tu sais, quand tu es un personnage avec des lunettes de soleil,
c'est peut-être toi aussi qui...
Moi, je...
Je vais juste me tourner.
Ça, ça fait... Je ne sais pas pourquoi
quand tu me disais ça. Moi, je me rappelle
quand j'étais petit, j'avais vu
mon professeur,
mon chauffeur d'autobus au McDo
puis d'apprendre qu'il était capable
de se lever, je capotais.
J'avais comme 6 ans.
Je ne le reconnaissais pas. Je le regardais, mais je capotais. J'avais comme 6 ans. Je ne le reconnaissais pas.
Je le regardais,
mais je le voyais
10 fois dans la semaine.
J'étais en arrière de lui, puis il m'a dit
« Salut Mike! » Puis j'étais comme « Pourquoi il me connaît
ce monsieur-là? »
Mais c'était juste parce qu'il était debout.
Je le reconnaissais pas.
Ça vous arrive-tu souvent que des gens,
entre autres, c'est ça,
quand tu fais une carrière publique,
des gens viennent te parler des fois,
et tu te dis dans le ton que cette personne-là a,
elle me connaît clairement en dehors,
et tu n'as aucune idée,
et tu es obligé de poser la question.
On se connaît de haut, et là, elle dit de haut,
et tu te dis, c'est ridicule.
Je la vois 30 fois par année,
et je ne me souviens plus parce qu'on n'est pas dans le même...
Moi, ça m'arrive avec ma soeur.
Toi, ça t'arrive avec ton frère?
Moi, j'ai... Quand j'étais
à Vegas,
j'étais bien sous, j'étais à Vegas,
ma belle-soeur a crié,
« Hey, Mike! » Mais il y avait plein de monde qui avait crié mon nom.
Puis là, je marchais, puis j'ai juste entendu « Hey, Mike! »
J'ai fait « Oh, salut! » Mais
c'était ma belle-soeur puis mon
frère. Est-ce que
je vois mon frère une fois
aux trois ans, il a pris la peine
de créer mon homme.
J'ai fait « Salut, c'est... »
J'ai quasiment signé
la boule à ma belle-sœur.
Mais non, moi, j'ai tout le temps...
C'est pour ça, un star, n'importe qui
qui me parle, je fais tout le temps...
Pis là, mes tabarnaks, faites pas...
Moi, quand le monde
vient me voir, je fais tout le temps
comme si j'y connais.
Peu importe.
Moi, je fais comme si j'y connais.
C'est super malaisant de faire.
Pis toi, la semaine passée,
le gars dit ben ça va.
Pis là, il dit à part ça, à part ça,
pis à part ça.
C'est parce que tu peux jouer ce game-là. Faut qu'on se dise, on se connait de où
Moi il y a une affaire qui me tape
crissement ses nerfs que le monde font souvent
c'est que vu qu'ils savent que je bois pas mal
pis je me rappelle pas de personne
ils font semblant de me connaître
là on parle pendant 6 minutes
pis ils font ben là c'est une joke
je suis comme
faut arrêter de boire peut-être ouais ouais mais en même temps je trouve que c'est une joke, est-ce que c'est... » Je suis comme « Ah, t'as fait... » Faut arrêter de boire, peut-être.
Boire, boire.
Mais en même temps, je trouve que c'est un signe de savoir-vivre.
Tu vas voir quelqu'un de plus connu que toi.
Tu vas voir, te souviens-tu, on s'est rencontrés dans telles circonstances,
pis là, tu pars à la conversation.
Tu vas voir lui, pis tu dis « Hey, salut, ça va? »
Pis Gilles...
Gilles...
Oui, c'est qui ça, Gilles?
Voyons, Gilles. Gilles. Pis là, tu pars dans la conversation, tu fais «. Oui, c'est qui ça, Gilles? Voyons, Gilles.
Puis là, tu pars dans les conversations,
tu fais, je ne sais pas c'est qui. Finalement, Gilles,
c'est ton père.
Mais souvent, le monde
qui crie des affaires dans la rue,
le savoir-vivre,
ce n'est pas l'affaire qu'on...
Ce n'est pas leur force.
Plus ils crient fort, moins le savoir-vivre.
Moi, j'ai déjà eu une madame
qui m'a crié,
« Toi, je suis taillé! »
Puis là, j'étais, « OK, madame,
qu'est-ce que tu réponds
à « Toi, je suis taillé? »
Te souviens-tu la fille, l'autre jour,
quand on était ensemble,
on était allés super ensemble,
qui n'arrêtait pas de dire à tout le monde
qu'elle allait me poursuivre.
C'était quelque chose.
Moi, je ne vis pas ça. Il n'y a pas de monde qui me crie après. qu'elle allait me poursuivre. Oui, oui, oui. C'était quelque chose. Mais vous autres, quand vous êtes en...
Moi, je ne vis pas ça.
Il n'y a pas de monde qui me crie après
sur la rue. Dans le temps que tu étais à V,
ça aurait... Oui, mais dans le temps.
Puis ça a droppé. Non, on est allés
ensemble, puis il y a une fille qui...
Il y a quelque chose qui est déclenché.
Ça, par exemple, je veux mettre
le mot. Ça, c'est l'affaire
la plus drôle que j'ai vue de ma vie, OK?
Il y a une sans-abri
qui est sur le coin de la rue,
au coin du Lutte,
Saint-Denis, ou à peu près.
Puis là, Guy, il fait
« Check me, ça ».
Puis là, il dit juste
« Bonjour ». Il parle une phrase,
puis là, on traverse, puis il fait
« Qu'est-ce qu tu... Guilantel!
Guilantel! Il a volé
mes rêves! Il a volé
mon... » Pis là, elle se met
à crier que Guilantel
a scrappé sa vie. — Je pense que c'était une fille
de trois bières, finalement.
— Ouais! — Elle...
Non, mais des fois, tu te dis « Qu'est-ce que j'ai fait quoi?
Quand? » Je sais pas, mais elle a décidé que dans... Jeai fait quoi, quand, je sais pas
Mais elle a décidé que dans
Je pense pas vrai, elle avait un petit problème psychologique
Mais qu'est-ce qui était drôle
C'est qu'un moment donné, on traverse la rue
Pis on est à l'autre coin
Pis on entend encore
De loin juste
Guineatel
Stroke
Fait que là ça veut dire
Tu sais mettons le monde qui nous voit,
il trouve ça drôle, il check, c'est guinantelle,
il y a une folle qui écrit son nom,
mais le monde qui sont juste là,
qui voit pas lui...
Mais tu sais, on fait des jokes, mais sérieusement, là...
C'est quoi que tu as fait, cette madame-là?
Non, mais je trouve que ça nous amène quand même
sur un sujet intéressant, c'est
à quel point il y a des gens qui ont une perception des personnalités connues, mais qui n'ont jamais rencontré Puis tu sais que la gang, ils vont isoler une phrase. Ils vont faire le titre avec ça.
Puis c'est même pas ça que la personne a vraiment dit.
Mais tu te dis, ça n'a aucun sens
à quel point on vit dans un milieu de perception
puis d'image.
Puis je suis pas en train de dire, moi, j'accepte que
bien des gens n'aiment pas ce que je fais.
Mais des fois, je lis des affaires dans les médias sociaux,
des gens qui t'accusent de choses
puis tu te dis, voyons donc,
d'où c'est sorti cette histoire-là,
pis c'est des affaires comme ça, ça naît comme ça.
Même les gags,
comme t'as fait sur la gang
de Trois Biens, c'est ta perception
d'eux autres. Parce que pour de vrai,
ça c'était juste arrivé,
c'était comme
un malentendu.
Ben, un malentendu, mais ce que j'ai trouvé
cheap d'eux autres, par exemple, c'est que eux autres, ils m'insultaient jamais, mais ce que j'ai trouvé cheap d'eux autres, par exemple, c'est que
eux autres, ils ne m'insultaient jamais,
mais ce que je n'ai pas aimé, c'est
qu'à chaque fois que des gens m'insultaient,
ils retweetaient à leurs fans
ces insultes-là.
Ça faisait en sorte que, dans la journée,
il y a bien du monde qui faisait
que ça fait boule de neige.
Il y a du monde qui voit que
il y a Joe Blow qui dit que Guy Nantel, c'est un
esthète voleur, là, l'autre, comment ça,
c'est quoi cette affaire-là, why, il a volé l'affaire
de trois bières, puis là, ça retweet, puis ça retweet,
puis tu te dis, ben là,
au moins, parlons-nous
ou parlons-nous pas, mais je veux dire,
mais si tu retweet quelque chose,
moi, je suis pas obligé de t'insulter,
j'ai juste besoin de ce gars-là qui dit,
Mike Ward, c'est un pédophile » et je le retweet
que tu dises ce qui t'a pris
de retweeter ça. Tu comprends?
Cette mécanique-là,
des fois, je ne trouve pas ça tellement correct.
Mais, tu sais,
je leur avais parlé à eux autres,
j'ai parlé à toi. Ça serait bon que tu fasses leur show.
Oui, ils ne m'ont pas invité.
Non, mais,
parce qu'ils nous avaient invités,
c'est moi qui ne les ai pas rappelés. C'est toi, mais je t'ont pas invité. Mais non, mais... Parce qu'ils nous avaient invités,
c'est moi qui ne les ai pas rappelés.
C'est toi, mais je t'ai entendu sur leur affaire de dire, oui, moi, je suis sûr que j'ai dit à la bonne date,
mais c'est Guy Nantel
qui a pas été à la bonne date.
T'es bien au courant des affaires
pour un gars qui n'a pas de téléphone.
Tout le monde nous envoie tout.
Je te dis, quand...
C'est tout le temps des gens qui te filent des affaires.
Pour de vrai, on s'était fait booker.
Bien, moi, je m'étais fait booker, puis j'ai dit,
« Hey, je vais emmener Guylantel. »
Puis je t'ai dit la date.
Oui, bien, tu m'avais dit 7 décembre, mais c'était 7 novembre.
Moi, il y a une affaire que je ne confirme pas aussi.
Tu sais, moi, mettons, si on book un souper demain,
ou le 8 avril, ça va être...
« Hey, on va aller souper le 8 avril. »
Moi, un coup qui est dans mon horaire, je vais le faire. Fait que là, le 8 avril, j va être... Hé, on va aller souper le 8 avril. Moi, un coup qui est dans mon horaire, je vais le faire.
Fait que là, le 8 avril, j'arrive
pis je fais...
Mais ça se peut que t'arrives pas aussi.
T'es pas...
Non, j'arrive tout le temps.
Tout le temps, mais pas le 8 avril.
Mais pas le...
Non, mais d'habitude, je suis fiable.
Non, je suis fiable, mais
je suis un tout crachouillette.
Je dis ça, puis ceux qui vont le voir,
eux autres, le podcast, parce que
j'imagine qu'ils se voient tous entre eux autres.
Si, bien vite, je vais le faire.
Mais moi, je ne vais pas le faire pour être le dénon de l'affaire.
Si des gens sont là pour
m'insulter et m'haïr, je trouve
ça ridicule parce qu'il n'y a
rien de volontaire là-dedans. Mais
on ne va pas s'expliquer et s'excuser 10 000 fois
parce que tu sais, un type d'une émission
ou d'un show, je veux dire,
à un moment donné, on en parlait,
à un moment donné, tout le monde en parle, tout le monde en parlait
puis Guy Lepage a fait Un gars, une fille
puis avant lui, Un gars, une fille,
il y avait Un homme, une femme que Claude Lelouch a fait un film
avec, puis tu sais, tu comprends que tout est dans tout
puis que, c'est ça,
bon, moi j'ai fait un affaire.
J'ai envoyé deux émissions de même.
Il faut en revenir. Je reçois encore
aujourd'hui sur Twitter
des gens qui m'écrivent des bêtises
par rapport à ça. Ça dure depuis
des mois. Je me dis,
s'il y a des no-life qui sont encore fâchés de tout ça.
Tu devrais avoir une vague
parce qu'on en parle.
Moi, qu'est-ce qui est là?
C'est sûr que tu vas avoir une autre vague.
Mais ça ne me dérange pas.
Moi, je vais retweeter ces messages-là.
Je n'aime pas que des gens me détestent,
mais en même temps, moi, j'ai toujours la conviction
que quand des gens vivent dans la haine de quelqu'un d'autre,
particulièrement s'ils ne le connaissent pas,
je me dis, eux autres, ils vivent plus avec quelque chose
dans eux autres que moi.
Si quelqu'un haït quelqu'un qu'il ne connaît pas et que tu dis, tu ne, ils vivent plus avec quelque chose dans eux autres que moi.
Si quelqu'un haït quelqu'un qu'il ne connaît pas,
tu dis, tu n'as même pas parlé de ça.
Des fois, ce qui est étrange avec les médias sociaux,
c'est que sur la rue, il n'y a personne qui te parle.
As-tu jamais vu du monde sur la rue t'arrêter et te dire, toi, tu es un astuceur?
Moi, j'ai ma théorie,
ça arrive des fois,
mais moi, j'ai ma théorie
que depuis que Facebook est arrivé
le monde se défoule
sur Facebook
surtout les boomers
depuis que les boomers ont découvert Facebook
là là
ça sort de la haine
moi j'ai arrêté les messages privés
parce que c'était que des
des quinquagénaires
qui m'écrivaient des hosties de messages
mais tu disais pas que ça faisait du bien
ben ouais non c'est ça
mettons le gars un peu agressif
le gars un peu agressif
que là il sort toute sa rage
sur moi, là il est bien, il relaxe
sa femme elle revient à la maison
il crisse pas une claque parce que
il a sorti toute
sa haine sur moi. C'est-tu de ma mère
qui aurait forcé
son mari à commencer à boire à deux
heures de l'après-midi?
Elle a toute sorti sa
rage sur Jean-François Mercier.
Le monsieur, lui, il commence à boire
à six heures le soir.
Il y a moins d'alcooliques, il y a moins de femmes battues.
Grâce à quoi?
Non, mais grâce à Facebook, grâce au monde.
Fait que moi, je pense...
Fait que l'État islamique, le remède, c'est de leur mettre Facebook.
Mais pour de vrai, si tu donnes Internet gratis à tout le monde en série,
pis il y a plus...
Non, non, mais moi, j'étais avec toi le lendemain de l'histoire du P. Jérémy.
On est sortis ensemble ce soir-là.
Écoute, on a passé
comme six heures ensemble.
On se promenait partout. Pas un chat.
Pas un chat.
Il y a une madame qui criait, qui n'a-t-elle?
Non, mais c'est ça. Il n'y a pas un chat.
Mais sur le web,
j'ai milliers de personnes qui étaient un monstre.
Et moi, ça me démontre à quel point, écoute,
on ne peut pas s'attarder tout le temps à chaque personne qui nous haït sur ces affaires-là
parce que ça distorsionne la réalité.
Puis c'est ça que je n'aime pas aussi dans tout.
Oui, c'est utile tout ce qui est informatique,
puis je ne suis pas incapable de dire qu'il faut retourner en arrière.
Mais il faut en prendre, il faut en laisser.
Parce que si tu prends...
Même nous autres, on le fait dans la vie,
on est entre deux, trois autres chums dans un salon,
on dit des affaires, on voit à la télé,
on dit « Ah, c'est un style, c'est un ci, c'est un ça. »
Mais dans le fond, on n'aille pas le monde à ce point-là.
Mais on n'a pas l'impact réel
que ça a sur cette personne-là.
Moi, je ne suis pas peu heureux dans la vie.
Moi, ça ne m'énerve pas.
Moi, quelqu'un qui me dit « Demain, tu vas voir... »
Mais tes cintres sont noirs, quatrième dame, cinquième dame. Moi, quelqu'un qui me dit, demain, tu vas voir... Mais tes ceintures noires, 4e danse,
5e danse...
Non, non, non.
Sérieusement, ce n'est même pas ça la conversation.
Ce que je veux dire, c'est que si quelqu'un me dit,
je sais que tu joues à tel théâtre demain,
et je t'attends, je n'ai pas de problème.
Je sors à 10h22 exactement, à tel ça.
Ce n'est pas ça le problème.
Mais ce que je dis, c'est que peu importe
la ceinture que tu aurais dans les arts martiaux, ce n'est pas le fun que du monde taillisse. C'est même le le problème. Mais ce que je dis, c'est que peu importe la ceinture que tu aurais dans les arts martiaux,
c'est pas le fun que du monde taillisse.
C'est même le fun que le monde, à un moment donné,
se parle et qu'on s'entende et que tu te dis
« Ah, écoute, oui, il est arrivé ici, il est arrivé ça. »
Mais les médias sociaux, le plaisir,
on dirait que c'est juste de déverser de la haine
et d'écœurer les autres.
Moi, quand je sens ça, même des gens
qui me défendent,
moi, je les bloque.
Il y a des gens qui me défendent, moi, je les bloque. Sur mes affaires.
Oui, il y a des gens qui disent, mettons, quelqu'un va écrire,
« Ouais, Nantais, je ne suis pas d'accord avec toi, je n'ai pas aimé ta joke que tu as faite. »
Là, on va dire, « Tu es un Christ de manger une marde, va chier mon sale. »
Puis, il va souvent dans le racisme, dans le sexisme.
Moi, je fais, même celui qui me défend, je ne veux rien savoir de ça.
Les gens qui haïssent les autres sans les connaître, juste pour le plaisir d'haïr.
Mais ça, pour de vrai,
là, je viens de comprendre pourquoi t'as pas de cellulaire. Pis avant,
il y a 20 minutes, je te méprisais.
Pis là, tu viens
de devenir mon idole.
Pour de vrai, ça, c'est une affaire
que le...
Pis tu l'as pas au V.I.K. encore, mais la haine
sur Facebook,
même si tu fais, regarde, le monde se défoule »,
ça fait mal.
C'est ça, je me demandais comment vous gérez ça,
parce que vous la recevez quand même pas mal,
en tout cas plus que moi, c'est sûr.
Ça finit, c'est pas le fun, parce que
il n'y a personne, en tout cas moi,
je suis convaincu qu'il n'y a personne
sur la Terre d'assez fort pour que
dans même l'espace d'une journée,
des fois ça dure une semaine,
en tout cas Michael l'a vécu plus que moi avec la pâte de Jérémy,
que tu reçois des milliers
de messages, on fait bien des jokes là-dessus,
mais sérieusement, c'est pas de ce que je pense.
Que du monde te dise, t'es un sale,
t'es laid, t'es gros,
tu pues, attends que je te vois sur la rue, je vais te crisser
une volée, puis je te jure, c'est pas la
peur de manger une volée, ça me fait pas peur,
même si je la mange pour vrai la volée.
C'est juste de recevoir
cette espèce de manque d'humanité-là,
de dire, moi, je fais juste des jokes dans la vie.
De quoi tu parles? C'est quoi ton affaire?
En plus,
quand t'écris une joke,
je le sais, quand tu disais,
t'es laid, t'es gros, là, j'ai fait,
je pense, parle de moi.
Mais, non, mais... C'est le gros qui t' gros. » J'ai fait « Je pense qu'il parle de moi. » C'est le gros qui t'a donné.
C'est le gros qui m'a fait.
J'ai fait « Attends, ok, pu, ça peut être Nantel. »
« Gros, ah non, c'est Clément-Mike White. »
Il reste Mercier, par exemple.
Moi, il y a une affaire que c'est ça que le monde, on dirait, ne comprenne pas.
La différence entre une joke, on va dire une joke de viol,
puis une joke de nuage,
c'est les deux.
Le but premier de l'humoriste,
c'était de faire rire.
Fait que, mettons,
j'ai eu un argument avec Marc Cassivi
sur Twitter pendant deux phrases,
puis après, il m'a bloqué.
Il avait juste écrit,
il avait dit... Il m'a bloqué pour vrai, puis après, il a'a bloqué, mais... Il avait juste écrit, il avait dit...
Il m'a bloqué pour vrai, puis après,
il a écrit un article sur moi.
Ça devait pas être super positif.
C'était excellent!
C'était...
Le titre, c'était
« Mike Ward, du bonbon pour les intellectuels ».
C'était malade!
Non, mais, il avait juste écrit... J'avais dit intellectuelle. C'était malade.
Non, mais,
il y avait juste écrit,
j'avais dit à un journaliste que, moi, je fais de l'humour
méchant, mais mon but, c'est pas de blesser.
Puis, il y avait écrit,
Mike Ward dit que son... Mike Ward
fait de l'humour méchant, mais son but n'est pas
de blesser. Allô, la logique?
Puis, j'ai répondu, j'ai fait,
Chris, le monde qui écrive des
gags de roast, tu penses-tu que c'est
pour faire rire ou c'est pour blesser?
La lutte aussi, là. La lutte, c'est un
show.
La, la, la!
Moi, je dis tout le temps, le public
a aussi une responsabilité. Si tu achètes un billet
pour venir voir un show de Mike Ward,
tu sais dans quel univers tu t'en vas.
Si tu n'es pas capable de te dire, je m'en vais dans l'univers de Mike Ward,
pourquoi il y a sacré trois fois, je m'en vais et tu es fâché?
C'est un peu de ta faute aussi.
Mais ce n'est jamais tous les scandales,
ce n'est jamais le monde, mettons, qui paierait pour me voir,
qui paierait pour te voir.
C'est du monde qui n'aurait jamais payé pour voir ça,
qui vont commenter. Ils n'ont pas vu le show, ils n'aurait jamais payé pour voir ça qui vont commenter
ils n'ont pas vu le show, ils n'ont pas entendu la joke
parce que
mettons
tu regardes un gars comme Guillaume Wagner
quand tu vas le voir en show
tu comprends
il n'y a aucun humoriste qui a du succès
qui n'a pas de logique
dans ce qu'il fait
mais si tu prends des gags hors contexte,
là, je ramène Guillaume avec sa joke
de Marie-Hélène Thibard, même si ça fait 10 ans,
mais cette joke-là, hors contexte,
tu fais, ouais, c'est méchant,
il était méchant pour la fille, mais
dans son gag, ça fitait,
dans son show, ça fitait,
mais c'est jamais ses fans
qui le réchauffent. Mais mettons que ça ne fit pas
et que c'est un très mauvais gag. Le pays qui peut arriver, c'est jamais ces femmes... Mais mettons que ça ne fit pas et que c'est un très mauvais gag.
Le pays qui peut arriver, c'est de dire
« Moi, je n'ai pas aimé ce gag-là. »
Mais là où ça pogne une coche
que des gens se disent « Moi, je vais prendre du temps dans la vie
pour écrire à quelqu'un
et dire à quel point j'ai trouvé ça dégueulasse. »
Il y a une femme à un moment donné, écoute,
mon show passe à TVA,
La réforme dentelle,
et ce n'est même pas un numéro là-dessus.
Je fais juste dire « Ce c'est pas pour rien
qu'on est rendu une société de mongols au Québec,
pis je continue de parler.
Là, la femme m'écrit, vous savez une chose,
c'est que moi j'ai un enfant trisomique
et c'est dégueulasse ce que vous venez de faire.
Là je fais,
mais moi faut comprendre là, entre le moment où
il enregistre le show pis qu'il diffuse, il se passe un an.
Fait que là, je dis, qu'est-ce que j'ai un numéro,
c'est trisomique, ben oui, je sais même pas de quoi elle me parle. dis, qu'est-ce que j'ai un numéro, c'est trisomique. C'est dégueulasse ce que j'ai fait.
Je sais même pas de quoi elle me parle. Fait que là, je fais,
c'est quoi le numéro, c'est trisomique.
Puis là, elle fait, non, non, vous avez dit,
puis là, vous parliez de la société québécoise.
Là, je dis, ouais, mais j'ai juste dit,
on vit une société de mongols. Puis là,
elle dit, ben, c'est dégueulasse. En tout cas, il y a comme 15 échanges.
Puis moi, mon frère est déficient mental.
Des trisomiques, j'en ai vécu,
j'en ai connu toute ma vie. Je sais pas les trisomiques, j'ai pas, j'ai saillis pas les trisomiques. Mais enient mental. Des trisomiques, j'en ai vécu. J'en ai connu toute ma vie. C'est quoi
les trisomiques? Je les haïs pas, les trisomiques.
Mais en même temps, les trisomiques, ça existe.
C'est correct qu'on fasse des jokes parce que ça existe.
Moi, je trouve que c'est le jour où tu feras plus de jokes sur quelqu'un
parce que t'es mal à l'aise.
C'est là que tu nies son existence.
C'est là que tu dis, je suis tellement mal à côté
de toi que t'existes plus puis je fais
pas de jokes sur toi. Mais si je t'aime assez,
je fais des jokes sur toi aussi. Mais là, c'est même pas sûr parce que je fais pas de jokes sur toi. Mais si je t'aime assez, je fais des jokes sur toi aussi.
Mais là, ce n'est même pas sûr parce que je ne fais pas de jokes sur les trisomiques.
Mon numéro continue.
Puis là, elle ne me lâche pas.
En plus, elle fait comme le gars de Trois-Bières.
Elle retouille ça à ses chambres.
J'ai 200 parents de trisomiques qui m'aïssent
parce qu'eux autres,
ils n'ont même pas vu l'émission,
mais ils entendent juste que je ris des trisomiques.
Et là, la femme finit par me dire...
En tout cas, je dis, écoutez, madame,
je dis, moi, je faisais une joke, c'est mongole,
pas c'est trisomique.
Puis elle me dit, c'est quoi la différence
entre un mongole et un trisomique?
Bien, je dis, regardez, prenez votre enfant,
regardez-vous dans le miroir,
la personne à gauche, c'est une trisomique,
puis la personne à droite, c'est une estime mongole.
Fait que, je veux dire,
à un moment donné... C'est...
Les médias sociaux,
tu gagnes point, ça.
Mais c'est ça de l'alimenter.
Moi, à Star,
c'est ça, c'est que c'est bon d'alimenter.
Moi, je réponds juste avec, des fois,
un mot, puis je prends un screen grab.
Moi, si ta madame-là aurait écrit ça,
j'aurais juste écrit un insulte weird,
j'aurais fait un screen grab.
Il y a une affaire que j'ai commencé à faire à Star,
c'est que je réponds, mais je ne l'envoie pas le message.
Comme ça, c'est sorti de moi,
mais je sais que... En temps t'argumentes
c'est comme t'engueuler avec le vent
tu sais c'est
ça donne rien
t'es comme
j'suis GF un peu
GF c'est le pire là
tu dis my god
on dirait qu'il s'en sort pas
il essaye d'expliquer aux gens c'est le pire là tu dis my god on dirait que ça s'en va pis là ben pas que ça s'en va
il essaye
d'expliquer aux gens
mais
en gardant un ton
humoristique
un peu baveux
fait que là
ça fait juste comme
ben dans les faits
si t'as
si t'es sage
et posé
et calme
c'est
toi t'as la bonne façon
de faire
moi j'en ai pas
c'est vrai que
c'est pas une bonne idée
de répondre aux gens
qui mais quoi que des fois c'est déjà arrivé que'est pas une bonne idée de répondre aux gens qui
mais quoi que des fois c'est déjà arrivé
que des gens maïsent que je leur réponde
pis que ça calme les choses aussi, faut dire ça
mais en même temps
c'est un peu comme si tu te promènes
sur la rue pis tu croises quelqu'un
tu le croises l'espace de 3 secondes
pis il fait juste tes lettres en esti toi
pis il continue sa route
des fois c'est tentant de t'en donner, de dire, voyons, pourquoi vous me dites ça?
Mais un, tu peux te dire, ta blonde pourrait te dire,
laisse faire, c'est un calme qui est passé.
Mais imagine-toi qu'à chaque pas que tu fais,
il y en arrive un, puis il y en arrive un,
ça fait qu'une journée où on est pris dans des tempêtes,
bien là, il y en a mille dans la même journée
qui taillissent, puis ça.
De temps en temps, parce qu'il y a des gens plus habiles
que d'autres, il y en a un qui
sort une petite phrase qui vient te piquer, puis tu fais, ah a des gens plus habiles que d'autres, il y en a un qui sort une petite phrase,
qui vient te piquer, puis tu fais, ah là, toi, je te manquerais pas.
Et là, lui, il retweet ça.
Et là, t'es pris d'une tempête. Fait que moi,
la plus sage chez ma blonde qui me dit,
ferme ta gueule, réponds pas à personne.
C'est ce que je souhaite atteindre un jour.
Je suis pas encore en train.
Moi, j'avais, avec
l'espèce de
tout ce qui se passe en cours avec le petit Jérémy,
j'essaie de...
Au podcast, je n'arrête pas de faire des petits gags,
mais j'essaie de ne jamais en parler sérieusement.
Et l'autre fois, je ne le mentionne même pas aux journalistes,
puis l'autre fois, j'ai fait un entretien avec la presse,
puis l'astide journaliste ne connaissait tellement pas l'humour
que ça me choquait, parce qu'il parlait du Nasty Show
puis il était comme
tu vas ranimer le Nasty Show cette année
puis j'ai fait oui
puis il a dit Louis C.K. l'été passé
j'ai fait oui
puis il a dit Louis C.K. là
puis de l'humour de taverne de même
ça marche dans les tavernes
mais ça pourrait pas marcher dans les grandes salles
puis c'est comme
Chris Louis C.Ket a fait quatre soirs
au Madison Square Garden.
Ça marche un peu,
Louis-Siquet.
Ça roule.
Il y a Louis-Siquet,
mais à part lui, il n'y a personne d'autre.
Il y a Bill Burr qui vient de faire
le Madison Square Garden. Il y a Chappelle.
En ce moment, les cinq tops aux États,
il y a juste Kevin Hart qui n'est pas hard.
Puis là, le gars,
aussitôt que je disais quelque chose,
il y avait un argument, mais c'est un
argument de style
d'incompétent.
Ça me mettait en tabarnak.
Puis moi, l'été
prochain, je vais faire
un one-man show à Edinburgh,
en Écosse, puis j'aurais dû juste dire, j'été prochain, je vais faire un one-man show à Édimbourg, en Écosse.
Puis j'aurais dû juste dire, j'ai fait, je m'en vais faire mon one-man show à Édimbourg.
Puis il a dit, ça va parler de quoi?
Qui est une question aux journalistes québécois qu'on s'en corrige si ça parle de quoi.
Si tu t'aimes Guy Nantel, tu vas voir Guy Nantel. Moi, je suis pas...
J'arrive pas dans la salle à faire
« Hey bébé, il va parler de coiffeuse
pis de bingo,
ça va être malade. » Non, non, Chris.
Je paye pour voir Guy Nantel.
Fait que j'aurais dû juste répondre, on s'en calisse.
Mais le gars m'avait comme pompé un peu
pis j'avais fait « Je vais juste parler
de l'humour au Québec pis de la façon
où on se dit qu'on ne connaît rien en humour.
Je parlais de lui, dans le fond.
Ça va parler de toi.
Je vais parler de ce que je suis en train de vivre en cours.
Il était comme, vous allez parler du petit Jérémy.
C'est là que mon cerveau a rallumé.
J'ai fait, tabarnak, c'est vrai, c'est un journaliste.
Moi, dans ma tête, je parlais à un attardé mental.
Moi, je parlais à la fils de la madame qui ne t'aime pas.
Mais j'étais...
Mais là, j'ai essayé.
J'ai fait comme...
Non, mais je ne parlais pas vraiment.
Je ne le nommerais pas.
Puis là, j'étais devenu. J'étais comme en cours.
Le lendemain dans la presse,
c'était le titre.
Mike Ward va parler du petit Jérémy.
Elle est d'un beau.
J'étais comme...
L'assistit de mon jeu de menthe,
la semaine d'après,
il a fait un article sur Louis C.K.
C'est quoi le nom du gars?
C'est Jean Siag.
Jean Siag.
Jean Siag.
Googlez Jean Siag, qui est l'homme Jean Siag.
Tu ne connais rien en humour.
Jean Siag.
Coupez-le!
Coupe-le au montage!
Non, mais...
Oui, c'est ça, il s'appelle Jean-Cirac.
Mais...
Vois-tu, ça, c'est une erreur.
Que?
Je viens de faire...
Non, mais arrête.
Je suis assez...
C'est toi qui fais le montage.
Tu vas pouvoir continuer ça.
Non, mais on va le laisser.
C'est comme Guy Lepage.
Tu vas pouvoir l'enlever.
Oui, mais je suis comme Guy Lepage.
Si Guy A faisait un blackout après le show,
puis après, il faisait...
Je pense que c'était cool. »
« C'était bon. »
« Ah, c'est bon, on est corrects. »
Mais en même temps, moi, ce que je trouve
plate dans ça, c'est qu'on dirait
que, tu sais, tu dis 4 sur 5 sont
hard.
Être hard, là, je trouve que c'est une science.
C'est pas juste de dire
un tel artiste, c'est une grosse vache,
pis l'autre, il pue.
Puis souvent, je trouve que ça se ramène un peu
à ça. À cette heure, on dirait que
juste pour faire rire, il faut que tu sois
nécessairement coup de poing dans la face.
Puis des fois, au niveau de la subtilité...
Moi, j'ai peur.
Moi, je ne suis pas de ce style-là.
Je suis peut-être large public.
Je ne joue pas dans cette zone-là. Je joue dans la zone
plus... Je vais parler de moi, je vais parler de ce que je vis.
Ça va peut-être s'épuiser rapidement,
puis je vais rentrer dans le monde.
Non, mais le retour du balancier, tu sais.
C'est parce qu'il y a eu une mode où c'était
on touche pas à personne.
Là, il y a eu un retour du balancier
où on fesse tout le monde sur la gueule.
Puis tu dis, ben, oui, mais entre les deux...
Piment fort.
Moi, j'ai un feeling que piment fort...
Non, j'irai pas.
Mais j'ai un feeling que piment fort... Non, j'irai pas. Mais j'ai un feeling que
piment fort doit se dire
« Chris, qu'on est revenu au mauvais
moment. »
Ça doit être tellement comme
Catherine devait faire « Chris,
Mike Ward, ça a marché au bout. Merci, ça marche.
On y va, là. On y va.
On y va. » Mais ils ont attendu. Puis là, ils ont fait
« OK, ce petit Jérémy.
Ah, tabarnak! » Je sais pas comment ça va virer. Mais le petit Jérémy, tu pourras couper, mais ils ont attendu, puis là, ils ont fait « Ok, ce petit Jérémy, tabarnak! »
Mais le petit Jérémy,
tu pourras couper, mais tu perdras jamais
ta cause avec le petit Jérémy. Non, mais je le couperai pas.
Moi, je le dis publiquement, c'est...
Vous diffuserez ça
après le prononcé, là.
Non, non, mais on va le diffuser. C'est impossible
que tu perdes ta cause
avec le petit Jérémy. Si tu perds ta cause
avec le petit Jérémy, là, on est ta cause avec le petit Jérémy, on est rendu
un état pire que les
pires états de censure
islamique que tu dis.
La religion...
Qu'est-ce qui est drôle, je vais gagner,
et là, dans la tête de tous les humoristes, on fait
« Yes, la liberté d'expression a gagné,
mais la liberté d'expression a perdu
parce que même si je gagne,
moi, ça va m'avoir coûté 100 000 piastres
en cours. Fait que là, toi, quand t'écris
une joke, tu vas faire
tabarnak. Je prends-tu
ce risque-là? Puis moi,
je me trouve chanceux d'être
quelqu'un que...
Tu sais, comme...
Il a fallu que je vende. J'avais un duplex.
J'ai vendu mon duplex, mais je suis quand même
une crise de belle vie facile que je vends mon j'avais un duplex, j'ai vendu mon duplex, mais je suis quand même une crise
de belle vie facile
que je vends mon duplex. Je ne suis pas genre
un humoriste de 22 ans
qui a 200$ à la banque
que ça le met dans la marde. Moi, je suis
un petit monsieur un peu bourgeois
que ça me fait
chier, mais ça...
Puis moi, je te fais poser la question
mille fois, mais je veux savoir.
Quand t'as vu la pub à Bande,
qu'est-ce que... La pub à Bande?
Elle fait le Bande, oui. Pas de vrai. Moi, là,
moi, je suis pour une liberté
d'expression absolue.
Fait que moi, je t'ai...
Ça serait weird que je fasse...
Moi, on a le droit de tout dire.
Écolesse! L'assisté de M. Orange,
il a dit de moi.
Mais fais les barres.
Mais fais les barres.
Moi, je trouve qu'il a le droit.
Non seulement il a le droit,
mais c'est bien correct qu'il fasse
ces jokes-là.
Mais par contre, il y a une chose.
Autant je défends
ta liberté de faire ça,
autant je ne suis pas en train de dire que c'était drôle, autant je ne suis pas en train de dire que c'était drôle,
autant je ne suis pas en train de dire qu'il fallait le faire,
autant je ne suis pas en train de dire que tout le monde a le droit de tout dire.
Tout ça, ça ne fait pas partie.
Parce que si quelqu'un fait vraiment de la diffamation
ou fait de l'incitation à la haine, tout ça,
on peut le poursuivre.
Les lois existent pour ça, au niveau civil et criminel.
Si vraiment un gars
arrive out of the blue, il n'est pas connu,
il dit « Salut tout le monde, je suis un humoriste.
Tous les
Chinois, il faudrait tous leur couper la tête
et les tuer. » Là, tu dis
« Ok, là, il n'y a pas un rire. »
Tu ne peux pas juste te couvrir.
Non, mais c'est important parce que si tu fais juste te couvrir
sur le fait que tu es un humoriste pour dire n'importe quoi
c'est pas mieux non plus pour une société
j'ai eu
dans le temps que je suis à la musique plus j'en parle dans mon show
pis c'est vraiment vrai
pis c'est vraiment arrivé
j'avais fait un gag sur
comment il s'appelle
le
Patrick Swayze
il venait de mourir pis on faisait un spécial Patrick Swayze. Il venait de mourir, puis on faisait un spécial
Patrick Swayze, puis là, j'arrêtais pas de dire
comment je trippais sur Patrick Swayze,
parce que quand j'étais petit, c'était mon idole,
puis j'étais comme, c'est-tu qui est hot, il est beau, il est fort,
j'ai quasiment le goût de le déterrer.
Si j'étais gay, je le déterrais, puis j'y soucerais
la graine.
Puis, il y a une madame,
elle m'a amené, moi en cours,
Musique Plus en cours, elle nous a amené les deux en cours parce qu'elle disait que c'était homophobe et que c'était de l'incitation à l'âne, c'était du hate speech que j'é de me défendre, c'est Musique Plus qui a payé pour les avocats, mais tu fais tabarnak, on est rendu dans une société
qu'un gars fait une joke
de sucer une graine
pis c'est l'incitation
à la haine.
Est-ce que ça existe, l'exagération,
l'incitation à la haine réelle?
Ben oui, c'est sûr que oui.
Pis toute la diffamation.
Tu sais, mettons, tu rentres sur scène.
Moi, je suis pas compte, par exemple.
Non, mais imagine-toi, un gars arrive sur scène,
il fait,
bonsoir tout le monde,
vous avez entendu
parler de l'histoire,
ouais,
ben,
tu sais,
Mike Ward
avec les trois petits gars.
Non,
vous n'avez pas entendu parler,
en tout cas,
il a sucer trois petits gars,
en tout cas,
des gars de 7 ans,
puis là,
non,
mais comprends-tu?
Mais je reconnais
cette histoire-là,
moi,
je suis là,
il faut y aller,
c'est ça.
Faut y aller.
Je suis déjà dans la marde.
Moi, je pensais,
je les avais tués,
mais c'est là,
il y en a un, il s'est sauvé.
Mais imagine-toi que
tout se met basculé dans ta vie
à cause de ça.
Tu fais comme elle.
Mais le pire...
Qu'est-ce qu'elle est en train de te passer?
Le pire, tu sais,
comme là, nous autres,
on enregistre bien, bien, bien d'avance, mais hier, dans Vraie Vie, le pire, le pire, tu sais, comme là, nous autres, on enregistre bien, bien, bien
d'avance, mais hier, dans Vraie Vie,
Le Monde Live,
ils ont retrouvé le corps de Cédrica,
pis il y a un gars, quand tu
Facebook
un article du
Journal de Montréal, tu peux changer
le titre, pis il y a un gars, il a juste
changé le titre à Cédrica
retrouvée, ou whatever, à Mike Ward aurait changé le site à Cédrica retrouvée, ou whatever, à
Mike Ward aurait kidnappé
la petite Cédrica,
pour pouvoir faire des jokes,
pour pouvoir faire un numéro à Juste pour Rire,
pis là, j'ai vu ça,
pis y'a bien du monde qui a pas catché
c'est un gag, fait que le gars, il a refait un autre
gag, que là, c'était une photo
de Gabarois, pis il a dit, voici l'homme
qu'il a retrouvé dans le bois, pis, mais là, je'était une photo de Gabarois pis il a dit « Voici l'homme qui l'a retrouvé dans le bois. »
Mais là,
je lisais ça,
pis j'étais comme « Ah,
c'est sûr qu'il va avoir...
C'est sûr que je vais avoir de la merde.
C'est sûr qu'il y a une petite madame
qui va être en tabarnak pis elle va faire
« Chris de Mike Ward. »
Mais ça, moi, je pense qu'il a le droit de faire ça.
Moi, je suis... Même si lui, il dit que j'ai kidnappé quelqu Mais ça, moi, je pense qu'il a le droit de faire ça. Moi, je suis... Même si lui,
il dit que j'ai kidnappé quelqu'un.
Il y a quand même une distinction entre
le droit légal et le
bon goût éthique.
Mais moi, je pense...
Non, mais ça, c'est personnel.
Je ne suis pas en train de faire la morale à Mike parce que
je t'ai défendu. J'ai fait
même une capsule pour te défendre.
Mais tu as tellement de fans caves qui... Non, non, mais t'ai défendu, j'ai fait même une capsule pour te défendre. Mais tu as tellement de fans caves qui...
Non, non, mais c'est vrai.
J'ai reçu des milliers de fans mongols qui n'ont pas compris que je te rendais hommage
et qui m'insultaient en disant que tu étais un sale.
C'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
Quand tu me défendais.
On ne dit pas mongol, on dit trisomique.
Mais j'ai des fans trisomiques qui étaient pas heureux.
La grosse face contente, t'étais moins contente
cette journée-là.
En tout cas, t'sais, c'est vrai que des fois, tu dis...
Moi, je sais pas, mettons que tu fais
un numéro sur Cédric Gull le lendemain.
En fait, on va le mettre à une autre échelle.
Ta mère meurt demain.
J'arrive au salon, salut, ça va, écoute,
mes sympathies, En tout cas,
une ci, puis une ça, puis je me mets à faire des jokes
sur ta mère. Tu vas faire comme, voyons,
qu'est-ce qui se passe? Je vais vouloir te péter à yonne,
mais tes ceintures noires... Non, mais comprends-tu?
Ça, là, c'est pas illégal
au niveau de la loi. Mais tu vas dire,
je suis pas sûr que c'est une bonne idée.
Mais dans une société, ça existe aussi,
c'est une notion de bon goût.
Mais en même temps, pour amener les choses ailleurs,
il faut pousser un peu la notion de bon goût.
Tout ça, c'est une question d'équilibre.
Non seulement je trouve ça correct,
je souhaite qu'il y ait des gens comme toi
qui poussent ça, mais il faut que tu acceptes
le fait que des fois, tu pousses un peu loin.
Moi, je pense pour de vrai...
Tu n'es pas juste une victime là-dedans, Mike.
Non, non, Chris, je suis zéro une victime là-dedans.
Mais tu pousses loin dans tes affaires.dedans, Mike. Non, non, Chris, je suis zéro une victime là-dedans. Mais tu pousses loin
dans tes affaires.
Mais moi, je pense, pour de vrai, les débats en humour,
c'est une bonne affaire, mais quand ça va en cours,
là, ce qui est vraiment weird,
c'est que tout le monde me dit, d'après moi,
tu vas gagner, d'après moi, tu vas gagner,
mais là, je suis redevenu un enfant.
Que le 28 février,
il y a un monsieur qui va me dire
si j'ai été tannant ou non.
Il y a quoi
de weird là-dedans que...
Toutes les affaires, tu dis...
Moi, là,
83% de mes
gags sont de mauvais goût.
Moi, j'entends
une histoire de...
Souvent, le monde va avoir le réflexe
de... Ne parle-en pas. C' avoir le réflexe de « T'sais, tout ça, on ne parle
en pas. C'est trop
récent, ne parle-en pas. Moi, c'est là que j'ai le goût
de faire les gags. » Puis ça,
je le sais que
ça brasse la marde,
mais le fait que ça devienne illégal,
il y a de quoi de... Oui, oui. Il y a de quoi
qui nous pousse à ça, mais c'est parce qu'on le fait
même dans un show. Mettons que t'as un show,
là, puis que je prends ton chum que tu parlais tantôt.
Tu te mets à te moquer de lui.
C'est un peu comme l'intimidation dans les écoles.
Ce n'est pas nécessairement illégal.
À quel moment ça devient illégal?
Tu te mets à traiter de la personne,
son physique,
il n'a pas de cheveux, une grosse baille.
Tu parles de sa barbe.
Puis si, ta mère est morte.
À un moment donné, tu te dis que ça a est morte, pis tatata, pis tatata. »
À un moment donné, tu te dis que ça a un réel impact sur la personne qui est là.
Pis là, il se lève, pis il s'en va.
Pis là, ça crée un malaise, pis tout le monde est mal à l'aise.
Tu fais « Non, non, faites... »
Là, c'est ça.
Là, tu disais « Tout le monde, faites-en pas, c'est pas illégal. »
Mais il y a pas juste la loi non plus, là, dans la vie.
Non, non.
Il y a ça aussi.
En fait, je vais revenir sur la notion de responsabilité.
T'es bien downer, toi!
Non, mais c'est pas downer!
On a assez parlé que j'étais tellement
de ton bord que tu sais à quel point
je t'aime et je suis ton bord.
Et s'il y a un gars qui peut te dire ça, c'est moi
parce que tu sais à quel point
je trouve que c'est nécessaire
d'avoir des gens qui poussent.
C'est tout à ton honneur de pousser
parce que moi, je te connais, je sais c'est quoi ta démarche.
Mais en même temps,
il faut que tu acceptes le fait
que la notion de risque dans ce que tu fais
est vraiment…
Ben oui, c'est ça.
Tu sais…
Si tu fais des jokes de
« Hey, ma blonde est menstruée. »
C'est ça, c'est ça.
Elle est fâchée une fois par mois.
On fait des affaires qu'on se dit
que c'est normal que quelqu'un se lève
puis qu'il se sorte de ma salle
puis qu'il soit fâché après moi aussi.
Oui, oui.
Mais moi, il y a une affaire là-dedans, c'est que j quelqu'un se lève et qu'il sorte de ma salle et qu'il soit fâché après moi aussi. Oui, oui. Mais moi,
il y a une affaire là-dedans, c'est que j'ai
tout le temps l'impression que
c'est le public qui décide, le public
dans la salle.
Moi, mettons,
quand tu fais un gag
qui va trop loin, tu le sens
dans la salle. Si tu n'as pas de rire,
c'est que tu es allé trop loin et que tu as choqué le monde.
Tu sais, tu n'as jamais...ire, c'est que t'es allé trop loin pis t'as choqué le monde. T'sais, t'as jamais...
T'sais, maintenant...
C'est arrivé combien de fois que des gens rient
à l'unanimité pis qu'ils ont un strandal
deux semaines après dans le journal?
Souvent, mais c'est jamais le monde
qui était dans la salle qui a écrit l'article.
Non, mais c'est ce que je te dis, c'est que tu fais une chose
qui choque la société, mais qui fait plaisir
au monde dans le moment présent.
Pis ça, t'as une responsabilité comme artiste.
Tu gâches les épées?
Je t'ai dit, t'avais des fans
mongols très amics.
Non, mais c'est ça.
Mais les gens siagues!
Les gens siagues, je sais pas
c'est qui le gars là.
Pis il fait un gens siague, pas de vrai là.
Il connait le théâtre,
il est allé à l'opéra cinq fois.
Tu fais du montage dans ton affaire
non il y a pas de montage
ok je vais te parler
d'un sujet
non mais parle-moi
d'un sujet
vas-y vas-y
mais peux-tu le couper
non non je le couperai pas
mais je vais te couper
comme dans une discussion
comme si tu me dis
tu te rappelles-tu
de la fouette
mais je veux te parler
de ton rapport
avec ton producteur
par rapport à cette question
parce que moi
je trouve pas ça cool
ok on va prendre un attraque mais tu sais si un producteur par rapport à cette question-là. Parce que moi, je trouve pas ça cool que... OK, on va prendre un entraque.
Mais, tu sais pas...
Si un producteur produit un artiste,
c'est quand même lui qui accepte.
Il lit le texte, puis il dit, je mets ça sur scène.
Ouais, exactement.
Et quand, toi, tu te fais poursuivre,
le producteur, il back-off,
puis il fait, arrange-toi avec tes troubles,
moi, je pue là-dedans.
Ouais.
Qu'est-ce que tu penses? Comment tu vois ça?
Ben, moi, c'est ça qui est weird, puis ça, j'en ai jamais parlé publiquement,
mais moi, en cours, c'était moi et Michel.
Moi, Michel, c'est mon gérant, puis il était ici sur le podcast,
puis on est comme des frères, on est même plus proches que des frères.
C'était moi, puis Michel, en cours, puis mon producteur,
tu sais, mon dernier show, My Quotes Exposes, on a généré 5 millions.
Fait que, tu sais,
j'ai donné plusieurs millions
à mon producteur avec ces gags-là
que,
Chris,
envoie-moi un chèque, au moins présente-toi
en cours, mais personne en cours.
Personne. Puis tout le monde, toute l'industrie
m'a envoyé des e-mails, « Hey, on est avec toi.
Bonne chance, bonne chance. »
Le seul qui m'a jamais envoyé un e-mail,
mais les seuls, c'est mon équipe de production.
Puis j'ai fait tabarnak.
J'ai mis du monde millionnaire, puis il était déjà millionnaire,
mais j'ai mis des millionnaires encore plus millionnaires.
Puis moi, je suis en train de…
Puis là, je sais que je vais sonner comme une victime, mais…
Non, mais tu te sens trahi là-dedans quand même.
Parce que tout le monde faisait « c'est bon on en parle
y'a pas de mauvaise publicité
toi tu vas faire du cash avec ça
je fais du cash mais ça va me coûter 150 000
d'avocats pour faire
80 000 de billets vendus
mais mon producteur
il a mis fuck all
est-ce que tu en as parlé?
on y en a parlé
moi je vais appeler la protection des droits
de la personne
non mais
go go on va voir la juge
je m'en vais voir la juge
c'est nice
tu vas voir un mois
je te pousse dans le sujet
parce que c'est toi qui coupe
je le couperai pas pis on s'entend-tu Tu vas avoir un moins de tête maillée. Non, mais je te pousse dans le sujet parce que c'est toi qui coupes, si tu veux.
Non, mais je ne le couperai pas.
Puis on s'entend-tu?
Si mon producteur n'est pas venu avec moi en cours,
il n'écoute pas mon podcast.
Pas de vrai.
Fait qu'il ne le saura même pas.
Fait que tu changes de producteur au prochain show.
Ben oui, même c'est à cause de ça
que ma tournée finit, là.
Tu sais, moi, parce que là, ma tournée,
j'avais des dates de bouquets jusqu'au mois de mai.
Puis là, il était comme,
« Hey, t'es sold out à Québec, on devrait mettre du supplémentaire. »
Puis chaque fois que je fais des supplémentaires,
j'ai l'impression de donner de l'argent
à quelqu'un qui ne m'a pas encouragé.
Fait que j'ai fait « fuck off », je veux juste s'arrêter.
OK.
Fait que c'est ça.
Voilà.
C'est Guy Nantel qui a mis une 3 VR.
On revient après la pause
Mais
Il est fort en esti
C'est le même que tu fais ça de la TV
Pour de vrai
Il est abel en esti
T'es un manipulateur
J'essaie que t'aies une graillelle quand tu bois deux bas de light
T'es comme
Pis c'est pas vrai quand tu bois deux bas de lait, t'es comme « Hey, esti! » Pis là...
Pis c'est pas vrai! C'est pas vrai!
Y'a rien de vrai!
Jean Siag, excellent journaliste.
Production encore.
Allez voir « Esti marie aux gens ».
Pis...
Y'a-tu... Y' a-tu...
Toi, là,
as-tu peur de ne plus avoir la carrière un jour?
Moi, j'ai.
Moi, c'est clair, j'aurais plus de carrière un jour.
Mais moi, dans le temps...
Comme Gilles Thibault, on va te faire vivre.
Moi, dans le temps,
quand j'ai eu mon premier scandale,
que là, moi, dans le temps, je faisais juste des shows en français. C'est là que j'ai fait. Il va fall que là, moi dans le temps je faisais juste
des shows en français, c'est là que j'ai fait
j'avais tous mes yeux
dans le même panier
pis là moi je suis prêt
moi là, le Québec ferme
je m'en vais aux états
pis je remarque même pas
je suis prêt
c'est de même que je pense
à Star vu que c'est ça c'est de même que je pense à Star, vu que...
C'est ça.
Je devrais...
C'est un souverainesse.
Non, mais...
Non, mais pour de vrai,
je pense que le genre d'humour que je fais
ne fit pas avec le Québec.
Il y a un certain public qui m'aime,
mais c'est comme un élastique.
Quand tu tires l'élastique, à un moment donné, l'élastique tète,
puis elle te frappe dans la face, puis tu es encore lisse.
Puis là, moi, il faudrait que je m'en aille un bout de temps.
Ah oui?
Oui, c'est là que je suis rendu.
C'est-tu la raison pour laquelle tu vas faire ton autre show à l'extérieur?
C'est pour ça que je m'en vais à Edinburgh, puis c'est pour ça que…
Parce que rouler un peu à l'extérieur,
tu sors une tournée en Europe.
Oui, mais à chaque fois que j'allais
à l'extérieur, j'allais une semaine,
deux semaines, mais c'est ça.
J'ai fait un gag justement à Trois-Bières
et je vais refaire le même gag. Vu que
Guy Nantel, il a dit que personne n'écoute Trois-Bières.
Mais j'ai dit,
tu sais, moi, quand le monde me demande
si je vais partir du Québec,
moi, je vois le Québec comme si c'était une relation.
Mettons, on est un couple, le public québécois, c'est l'homme, moi, je suis la femme,
puis je suis le genre de blonde que, aussitôt que mon chum, il va jouer au hockey,
moi, je suis sur Internet en train de magasiner un appartement,
je suis sur les packs, j'ai fait un dépôt pour un frigidaire,
j'ai... Tout est
prêt. Tout est prêt. Mais c'est ça.
Mais je suis encore heureux.
Je ne me suiciderai pas, mais
c'est ça. Je suis heureux, mais pas tant que ça.
Mais en même temps, c'est drôle
parce que tu as comme
deux personnalités. Tu es l'espèce
de gamin qui s'encorlisse et qui fait
tout ce qu'il a le goût de faire,
mais t'es aussi le gars
qui se protège
pis qui dit,
écoute,
je me fais tellement maganer
que je suis plus sûr
que j'ai ma place ici,
alors qu'en fait,
non seulement t'as ta place ici,
mais t'as tes fans,
t'as ta...
Mais je disais ça
pour avoir une clap
pis qu'ils ont pas d'arcée.
Très décompétent.
Vous êtes des incompétents.
Le public de 10 heures va être meilleur.
Ah non,
c'est les mails.
Désolé si vous êtes...
Mais Mike, c'est intéressant
de se poser des questions parce que
ce qui est rare dans le showbiz,
je trouve, c'est que c'est rare le vrai monde.
Peu importe ce que tu chantes, tu mimes,
tu sais, mais
c'est rare les gens purement authentiques
qui sont, moi, c'est ça que j'ai livré.
Puis c'est vrai, quand t'es
de même, des fois, faut-tu te retenir,
parce que tu te dis, là, rendu où je suis rendu,
des fois, c'est toi qui te trompes aussi,
je te l'ai dit tantôt, moi, c'est pas tout ce que tu fais
que je suis d'accord, puis je me dis,
là, il a réussi son coup, mais ce que j'aime
et ce que je souhaite, c'est qu'il y ait plus
d'artistes qui aillent au bout
de cette démarche-là.
Tu sais, Mercier, quand on avait fait
deux autres bières,
l'affaire qui m'avait marqué, moi, Mercier,
je le connais beaucoup, puis c'est là que ça m'avait marqué
à quel point il y avait de l'air triste
puis ça l'avait affecté.
Puis là, je sens de ce temps-ci
que moi, ça ne m'a jamais
affecté avant, puis là, ça m'a jamais affecté avant.
Puis là, ça m'affecte.
C'est pour ça que je vais me retirer pendant un bout de temps.
Puis je ne me retire pas vraiment.
On va continuer à faire des podcasts,
mais je vais être assis avec du monde qui ne parle pas français.
Ils ne comprendront pas.
On veut t'avoir en français, mon mec.
On ne veut pas que tu nous quittes.
Mais as-tu d'autres choses à dire? Je trouve ça intéressant. ils comprendront pas on peut t'avoir en français mon mec on veut pas que tu niquettes est-ce que mais
t'as-tu d'autres choses
à dire
ou on pose
je trouve ça intéressant
parce que c'est comme
ah il y a des questions
ouais il y a-tu des questions
pertinentes
sinon on laisse faire
c'est quoi t'allais dire
Pierre-Luc
non je trouve ça intéressant
parce que
le podcast
habituellement c'est toi
qui
qui l'a fait
il a pris le contrôle
non mais c'est ça
qui l'a fait
mais je trouve ça le fun
moi j'avais
c'est ça bienvenueylain Fert, c'est ça le fun.
C'est ça, bienvenue à deux autres bières.
Ben non, mais c'est ça,
quelque chose quand même de vrai, c'est ça,
c'est qu'on peut parler pour vrai sans avoir
tout le temps une pause, puis un gars qui nous fait des...
On va jongler, puis...
Tu sais, deux autres bières.
Non, mais c'est ça, je trouve que la télé est rendue,
on va formater, on va faire des capsules,
on va faire, puis là, bien,
on en vient à se dire,
on a des affaires à dire comme artistes
puis on vit des affaires, fait que c'est le fun
d'avoir une tribune comme une spécialité.
Moi, ce que j'aimais de
ton idée de show,
c'est qu'au Québec, il n'y a pas d'argument.
Il n'y a jamais...
On ne débat pas.
Les Québécois, on n'aime pas la confrontation.
Mettons, toi, tu es de gauche, moi, je suis de droite.
On parle. Là, on a l'impression qu'on chicane.
Pourquoi ils ne m'aiment pas? Pourquoi ils n'aiment pas mes idées?
On s'en va fâcher.
Mais c'est ça que j'aime.
Tu peux dire à quelqu'un, comme je t'ai dit tantôt,
je t'aime pour ce que tu es.
Il ne faut pas que tu changes ça.
Mais des fois, tu passes complètement à côté de la traque. Des fois,
le sujet est là, pis je t'ai déjà dit,
moi, je trouve, tu parlais de Mercier, c'est pareil,
Jean-François Mercier, pis toi, vous êtes, pour moi,
de la même race, vous êtes tellement intelligent,
tellement sensible, que vous êtes
devenus vos personnages. Et tu dis,
t'as besoin de recul, je te dis, prends-les ton break,
parce que t'as pas besoin d'un break si long que ça,
t'as juste besoin d'un break pour réaliser que
toi, t'es pas ton personnage. T'as pas besoin tout le temps break si long que ça t'as juste besoin d'un break pour réaliser que toi t'es pas ton personnage
t'as pas besoin tout le temps de t'imiter
pis de dire je vais tout le temps pousser ça tout loin
pis je vais être baveux pis je vais être arrogant
tu peux être un peu ça des fois dans un show
pis ensuite un peu d'autres choses
pis c'est ça
les dieux de la danse
mais
petit scoop
j'arrête l'humour les dieux de la danse saison 2 Mais, petit scoop,
j'arrête l'humour,
les dieux de la danse saison 2,
c'est moi et Jonas.
On va... Il y a-tu...
Oui, attends, OK.
Chris, là, Guy Nantel a pris le contrôle ici.
Éric a pris le contrôle là-bas.
Voilà.
Je vais aller chez nous.
À ma droite ou ta droite?
Ma droite.
OK.
La question.
Attends, je vais répéter.
Elle voulait savoir si ça avait fonctionné.
Tant qu'elle finisse, tu répéteras.
OK.
Il te restait juste deux mots.
Je voulais savoir si ça fonctionnait en France.
La question, c'est pour qui?
C'est sûrement à toi.
Pour Mike, moi, les premières fois que j'y allais, ça ne marchait vraiment pas.
Mais je suis allé une dizaine de fois, puis plus j'y vais, plus ça marche.
Moi, j'ai remarqué que j'ai l'impression qu'à l'époque,
dans le temps qu'on avait fait des shows à Nantes ensemble,
la France, il y a 10 ans,
n'était pas habituée aux autres accents.
Fait que t'arrivais, si tu disais
genre un mot
juste avec un autre accent,
t'étais comme, pardon, je comprends pas.
Mais là, à cette heure, j'ai l'impression
que, je sais pas si
c'est le fait d'avoir plus d'immigrants
en France ou le fait
d'avoir plus de Québécois qui ont percé là-bas.
Ils ne comprennent pas.
Tu te souviens-tu quand ils ont insulté la télévision française?
Oui, oui.
J'ai trouvé ça.
Écoute, ça, pour vrai, c'est une des raisons pour lesquelles j'aime plus Mike Ward.
On était à la télévision française, puis là, on s'en vient faire une tournée en France.
Puis oui, monsieur.
Puis là, Mike fait, en Québécois, moi, vous dire franchement, On était à la télévision française, pis là on s'en vient faire une tournée en France, pis oui monsieur...
Pis là, le maître fait...
En québécois, est-ce que...
Moi, maudit franchement, moi je n'adapterais pas mon show pour vous autres.
Parce que moi, qu'est-ce que je vous trouve mauvais?
Asti, toi, humoriste...
Ah, tu sais dire...
Ouais, je m'en rappelle.
Toi, humoriste français, qu'est-ce que vous êtes pas drôle?
Asti, vous vous mettez des lunettes avec un seau d'épais,
vous mettez un chapeau de clouette.
Ah, si, je suis un Français.
Vous êtes des estis d'attarder, tabarnak.
Lui, il est en train de faire la promotion
du show que je vais animer.
Là, je suis comme...
Moi, je m'en rappelle, mais qu'est-ce qui est drôle,
c'est que...
Je le sentais pour de vrai.
C'était vraiment sincère.
Mais la nouvelle génération française
m'a vraiment surpris.
Mettons, tous ceux qui sont arrivés,
quand Jamel,
ils sont partis comme les clubs,
ils ont rentré une mentalité stand-up
qu'à l'époque, ils n'avaient pas.
Il y a dix ans, tu allais en France,
même si c'est ça que j'ai vécu quand j'étais à Barcelone,
vu que le show était en français,
tu posais une question à quelqu'un dans la salle,
tu étais comme, « Est-ce que c'est ta blonde?
Est-ce que c'est ta copine? »
Puis là, il était comme...
Il te regardait et il était comme, « Pourquoi le monsieur
dans la pièce de théâtre? »
« Pointe! »
Mais c'est ça, il fermaient le 4e mur.
Eux autres, ils ne comprenaient rien.
À ce temps-là, ils ont compris
le stand-up.
La nouvelle génération, pour de vrai,
il y a 10 ans, il était 30 ans en retard.
C'est ça que tu leur as dit, mot à mot.
Il a dit, sérieusement,
je ne vous dis pas ça pour vous insulter,
vous êtes 30 ans attardés.
Vous êtes en 1970.
Il faut vraiment que vous regardiez ce qui se fait dans le monde aujourd'hui.
En plus, j'avais même parlé de l'Angleterre.
Vu que l'Angleterre...
L'Angleterre, les États-Unis...
Il y a un tunnel.
Ça vous prend 20 minutes.
Allez voir ce qui se passe là-bas.
Mais...
Mais je ne suis pas apprécié
en France.
Quand tu dis que tu as besoin
de prendre un break, c'est un break international.
Il va falloir
que j'aille me noyer dans mon bain.
C'est partout.
Excuse-moi, Mac, on va passer
à une autre question.
On va aller.
Bienvenue au Guignol Talcho.
Y'a-tu une autre question? Attends,
Yann a une question, mais toi,
tu répéteras. Parce que Yann, il m'a fait
à croire qu'il y avait un micro,
pis il a dit, non, non, le monde m'entend.
Personne l'entend. Personne
t'entend. Fait que moi, je vais
répéter Yann.
Il voulait
savoir.
C'est le podcast serait une avenue
que tu voudrais explorer.
Je ne pourrais jamais être aussi
transparent qu'en ce moment.
Moi, faire des affaires qui ne me rapportent pas d'argent
dans la vie, ça ne m'intéresse pas.
Faire des podcasts comme Mike fait,
je ne comprends pas pourquoi il fait ça.
La beauté d'être,
d'avoir rien,
même si tu prends 50% de mon rien
en cours,
je n'ai rien perdu.
Mettons, ça c'est ma bière
à moi jusqu'ici, le reste c'est ma bière à moi jusqu'ici.
Le reste, c'est les petits chérimiers.
Je vais prendre ça.
Non, euh...
Peut-être, peut-être un jour.
Mais moi, dans le fond, c'est que je me rends compte
que la force que Marc a, que moi, je n'ai pas,
c'est l'organisation.
Si quelqu'un m'organisait une patente comme ça...
Mais si...
Je suis en train de répondre à lui.
Mais...
Je vais te l'organiser. Point que moi, jamais de même. Je suis en train de répondre à lui. Est-ce que tu fais ça?
Je vais te l'organiser.
Je vais te l'organiser.
Moi, après les fêtes,
ça va être les morts du soir à 10h30.
Les semaines que moi, je ne peux pas le faire,
tu le ferais-tu?
Ben oui, je vais venir.
Est-ce que...
Je vais venir, mais...
Mais moi, il faut que j'arrive
que les caméras, le gars qu'on paye,
qu'on sous-paye,
et les gens qu'on ne sait pas c'est qui
et qu'on ne leur sert pas la main à la fin.
C'est le monde qui est assez rare.
C'est la même gang.
Ça ressemble vraiment au public
des Piment Fort, par exemple,
dans le temps. Ils sont super fans.
Non, pour de vrai,
pis là, je vais avoir de l'âme de vous têter,
mais j'aime vraiment beaucoup
le public.
Non, mais c'est des
comedy nerds. Je vous vois
comme des connaisseurs d'humour.
Pis bravo, applaudissez-vous.
Pour de vrai, c'est pas...
Vous êtes pas des
astignachons.
Bon, y'a-tu une autre question?
Attends, ben là,
je suis même pas obligé de répéter.
Ouais, à l'époque, t'avais fait aussi
un gag sur le...
Ouais, pour Guy Nantel.
À l'époque, t'avais fait un gag sur le petit Jérémy.
T'as-tu un petit stress quand Mike Wars
a fait...
Sérieusement, je me souviens même pas de la joke que j'ai faite sur le petit Jérémy.
C'est quoi la joke que t'as faite, Carlis?
Vraiment?
C'est Chantal Lacroix qui a fait
un petit film de Louis Charminé.
T'as dit que Chantal Lacroix...
Ok. Il a dit que Chantal Lacroix... OK.
Il a dit que Chantal Lacroix
était pas fine
de dire que le petit Jérémy
chante bien.
Elle était juste sourde.
Hé!
Ça t'a dit non
sur le stress que j'ai éprouvé?
Je me souviens même pas
d'avoir dit ça.
Mais j'ai pas de mémoire, moi.
Sérieusement.
Ton nom, c'est?
Non, je me souviens pas. Fait que si, mettons, moi, sérieusement. Ton nom, c'est? Non, je me souviens pas d'un mot.
Fait que si, mettons, moi, je te fais croire
que c'est toi qui avais écrit la joke
de
«Ti, Jérémy, meurs pas,
t'embarques-tu?»
J'en ai parlé tantôt. Des fois, des gens
m'insultent sur des affaires d'il y a un an.
Écoute, demain, tu vas me dire
«Hé, hier, c'était cool, puis je me souviens même pas
qu'on est venu ici.
Fait que j'ai pas de mémoire, j'ai pas ça.
J'ai pas de mémoire de rien, rien dans la vie.
Ce qui est passé est passé,
fait que je me souviens pas d'avoir...
J'ai zéro souvenir.
Christ, t'es le frère de Martin, hein?
Ouais, c'est ça.
J'ai zéro souvenir de ça.
Mais non, mais...
Ça me fait capoter qu'il me dise ça
j'ai fait des jokes sur petit Jérémy
j'ai zéro souvenir d'avoir fait des jokes sur petit Jérémy
ça me fait capoter
j'ai jamais fait de jokes sur petit Jérémy
je suis prêt à mettre ma main sur sa bière
mais
ça fait 10 ans de ça
tu te rappelles-tu que t'as fait des vox pop dans la rue
avec le monde
ok mais me dis un affaire ça c'est un exercice que je fais des fois Tu te rappelles-tu que t'as fait des vox pop dans la rue avec le monde?
OK, mais me dis un affaire.
Ça, c'est un exercice que je fais des fois.
Moi, j'ai fait à peu près 60 pays dans ma vie.
Puis des fois, je m'arrête et je me dis,
il faut que t'ailles un souvenir dans chaque pays et je ne suis pas capable de le faire.
Je me dis, si je suis allé dans ce pays-là,
que j'ai vécu, que j'ai fait dans ce pays-là
et je ne suis pas capable de trouver dans chaque pays,
je n'ai pas de mémoire.
Mais je suis capable de me souvenir d'un show de deux heures par cœur.
Désolé.
Moi, il y a une affaire. Je ne sais pas si toi, tu es de même.
Moi, chaque fois que je vais dans un autre pays,
en plus,
je ne me rappelle de rien du pays
sauf
ce qu'il y avait à l'hôtel.
Si le monde fond...
Mettons que je suis allé en Angleterre dix fois. C'est comment l'hôtel. Fait que si le monde fond... Mettons, le monde fond... Tu sais, mettons, je suis allé en Angleterre
dix fois,
pis on sait comment
l'hôtel, là,
je vais faire,
ah, tu dis,
le Hilton,
tu calls un gris de cheese,
pis c'est que
des anecdotes
de style d'attardé mental.
C'est que...
Même la tournée,
tu sais,
on fait beaucoup de villes,
pis à un moment donné,
tu dis,
dans cette ville-là, je sais que j'ai eu du fun
Mais je me souviens plus, la salle, comment elle est là
On faisait pas les villes
On arrive à l'hôtel, tu vas faire le show
Tu reviens à l'hôtel, tu changes de ville
Moi je me souviens juste des impressions en ville
Je me dis, comme à soir
Je vais rentrer chez nous, je me dis
J'ai passé une belle veillée, j'ai eu du fun
Même à me l'envoyer, j'ai trippé
Puis demain, tu te souviendras plus de rien.
Non, mais c'est vrai.
Mais je ne me souviens pas dans le détail de tout ça.
Mais tant mieux.
Je me dis, les peines d'amour, c'est pareil.
Tu sais, moi, c'est arrivé.
Tu te fais laisser par une fille,
puis là, tu y en veux deux semaines.
Puis à un moment donné, elle demande
« Hey, est-ce qu'elle t'a fait? »
C'est génial.
Tu sais ce qu'elle m'a fait déjà,
au lieu de te dire ça?
« Ah ouais, elle m'a fait ça,
mais je ne me souviens pas de ça. »
C'est très...
Là, on va faire, puis je ne devrais
jamais faire ça, puis je le fais tout le temps,
la dernière question.
C'est quoi la dernière question?
Puis là, forcez-vous.
Est-ce que tu condes ta question?
Ben, check-z à la face.
C'est clair que ce ne sera pas bon.
Est-ce que tu condes ta question?
Je vais aller avec sa question à elle.
Non, non, attends, on va faire des éliminatoires.
Posez vos questions
pis après Guy Nantel va décider.
C'est qui? Ok, fait que là,
on va aller avec le gars. C'est quoi ta question?
Il veut parler des trois petits gars
que j'avais sucer.
Toi, c'est?
Tu m'as fait répéter
un hostie de gag de pédophile.
C'est un manque de respect, ça.
C'est quoi ta question?
En fond, au Pidentel,
la plupart de ces numéros,
c'est sur la politique.
Je me demandais à l'étranger
s'il faut que tu adaptes ces numéros-là'est sur la politique. Je me demandais à l'étranger,
est-ce qu'il faut que tu adaptes ces numéros-là?
Je vais parler des trois petits gars.
C'est comment, ces trois petits gars?
C'est vraiment un vêtement d'affaires de politique.
Non, je ne joue pas assez souvent à l'étranger pour adapter.
Moi, je suis comme la tour Eiffel.
Je leur dis, si vous venez me voir, vous adaptez à moi.
Puis, les trois petits gars, je vais te laisser répondre à ça.
Je ne sais pas de quoi ils parlent, mais ils veulent parler de trois petits gars.
Non, non, c'est que tantôt, tu as fait un gag.
Il a déjà oublié.
Il a déjà oublié.
Wow!
Que...
C'est bon.
Tu n'auras jamais vu des scandales.
Tu oublies.
Tu oublies tout le temps.
C'est fantastique. C'est ça, les trois petitsales. Tu oublies tout le temps.
J'aimerais tellement ça que tu animes les nouvelles.
Que ce soit toi qui fait
« Bonsoir, aujourd'hui à Paris,
il y a eu un attentat. »
Puis là, tu montres la vidéo,
puis après tu reviens et tu fais
« Tabarnak! »
« C'est qui est arrivé à Paris? »
Puis là, tu fais
« Moi, je suis déjà allé à Paris.
Un moment donné, le Tour Eiffel,
c'est un lisse!
Y'a des explosions.
Y'a plein de rockers morts.
Sérieusement, de quoi tu parles?
T'as fait un gag de pédophile.
T'as fait un gag que j'avais fourré
trois petits gars.
Ouais!
T'as donné un exemple où tu disais, mettons, Mike, gars. Oui! C'est là!
T'as donné un exemple où tu disais, mettons, Mike,
je rentre sur scène, je dis Mike, où est-ce que c'est
trois petits gars? T'as dit ça!
Recule le tape! Recule le tape!
On va y rentrer.
Qu'est-ce qui est triste? T'sais, d'habitude,
quand le monde commence à faire du Alzheimer,
t'as pas
de preuve de où que ça a commencé.
Là, on a la preuve.
Est-ce qu'on a une vraie dernière question?
On va juste...
Hé, attends!
On repose la même question.
Il y en a une là.
Vas-y, on t'écoute.
Ah, il y en a deux.
On vous écoute les deux.
En arrière et en avant après.
Vas-y.
Oui, vas-y. On va essayer de parler de toi, Guy. Je avant après. Vas-y. Oui, vas-y.
Pierre-Luc, une question pour Pierre-Luc.
C'est clair.
C'est moi ça qu'on applaudisse, Pierre-Luc.
En plus, Pierre-Luc va se rappeler
de t'avoir parlé.
La question pour Pierre-Luc.
La semaine passée, Pierre-Luc, t'avais un rodage pour ton show.
C'est quoi le... La semaine passée, mais là,
il faut que moi je répète la question.
C'est mon gérant qui a posé la question.
Toi, t'as juste fait, c'est bien fin.
Fait que ça pourrait être n'importe quelle question.
La semaine passée,
t'as...
Non, j'allais faire un gag
de t'avais enculé quelqu'un.
Mais laissez-nous passer.
Ça a été la première du rodage de ton premier One Man Show.
Comment ça a été?
Ça a bien été.
En fait, c'est un rodage de rodage.
Le vrai rodage du show devrait commencer plus à l'automne 2016.
Mais on voulait mettre en place tout ce que j'avais comme matériel pour voir ce que ça donnait.
Puis ça a super bien été. Je suis vraiment content. Tu as combien de matériel? Là, en fait, j' voulait mettre en place tout ce que j'avais comme matériel pour voir ce que ça donnait. Ça a super bien été.
Je suis vraiment content.
Tu as combien de matériel?
Là, j'ai un heure et quart, mais drôle.
Non, mais tu peux faire deux heures sloppy.
Moi, c'est un heure et quart tight.
Je fais ce que je peux, OK?
C'est ça.
Je ne l'ai pas nommé, mais reste.
Le pire, je pense que c'est ça le futur de l'humour.
C'est ça qu'on parlait au souper.
Lui, il ne s'en rappelle pas.
Mais pas de vrai.
C'est ça que je trouve plate.
Quand tu vas voir un show d'humour,
après une heure et quart,
tu commences à regarder ta montre.
C'est l'objectif.
Je vais continuer.
Pour répondre à ta question,
je vais continuer à l'hiver à bâtir du nouveau matériel
que je vais venir probablement
roder au bordel
pis que je vais assis un peu partout
pour resserrer.
Fait que l'idée,
c'est d'avoir à peu près deux heures
pour après ça resserrer.
Mais je veux pas dépasser une heure et...
Ben, souvent, c'est là.
En ce moment, c'est une heure et demie.
Mais je pense qu'on tend
vers les shows d'une heure, là.
Moi, je pense qu'on s'en va, là.
On s'en va, là.
Faire des shows d'une heure
avec une première partie.
Tu vas avoir une première partie
de 15 minutes. Ouais. Mais moi, c'est sûr. d'une heure avec une première partie. Tu vas avoir une première partie de 15 minutes.
Oui, mais moi, c'est sûr.
Tu sais, tu ne connais pas le gars.
C'est une première partie.
Au début, c'est un peu weird.
Je ne sais pas comment une première partie,
parce que tu t'assoies, tu vois quelqu'un rentrer,
tu te fais celui.
En nombre, c'est une première partie.
C'est weird.
À Star, tu sais, dans le temps,
avant Internet et avant les réseaux sociaux,
quand tu n'étais pas,
puis même toi, là, tu étais à TV,
même juste avec la télé,
le monde qui achète te ils connaissent mais là en plus le tout le monde qui va payer ce pays si tu payes 20 piastres en pièces 30 pièces pour un
show qui t'a pas pris la peine de googler le goût est un osti de marbre
fait qu'ils connaissent toutes les fans à la suite et c'est que c'est-tu de marre? » Fait qu'ils te connaissent tous. Si c'était pas des fans avant...
C'est pour ça que c'est le bien-être.
C'est sûr, parce que c'est ceux qui vraiment voulaient voir ça.
Je l'ai expliqué au début, c'est quoi du rodage.
Je n'ai pas l'impression que c'était mon...
Je lançais le show.
Je lançais le show au Medley devant 100 personnes.
Jean Siag, étais-tu là?
Il n'est pas venu boire après.
Il est pas venu boire.
L'humour de taverne.
Mais non, je pense que c'est ça.
On va voir.
Oh, les tabarnas.
Je vais juste plâcher, excusez.
J'ai vu des filles dans les gangbangs
qui avaient moins de liquide sur leur chest
que toi, esti.
J'ai plus de mémoire, pis je fais de l'incontinence.
Bon, on a assez parlé de ton show.
Donc, la fille, c'est...
Fait que l'autre question.
J'aime ça, Chris,
tu devrais l'aider, ce show-là.
Juste la fille.
Oh, elle, c'est pour Pierre-Luc aussi.
Je peux t'en aller, Guy, t'en sais parler.
Fait que le podcast est en train de devenir
comme nos carrières.
C'est plus à voir.
L'avenir, c'est chez les jeunes.
On a le même âge, en plus.
Fait que question pour Pierre-Luc.
C'est quoi tes projets que t'as en cours?
Ben, écoute, moi, en ce moment,
je termine ma carrière.
Et moi, je suis littéralement en cours.
Mais toi...
Non, en cours, j'ai rien.
Non, mais mes projets...
Ben là, je tourne avec...
Je fais la première partie de François Bellefeuille.
Je suis la première partie.
Oui, officielle depuis 2013. Fait qu'on finit la... François Bellefeuille. Je suis la première partie. Officielle depuis 2013.
François Bellefeuille est devenu
officiel depuis 2013.
Non, je suis sa première partie officielle.
Non, mais c'est que je le suis partout en tournée.
On était à 292
shows qu'on a fait à date.
Très fort.
Il reste toute 2016.
Jusqu'à décembre 2016, même il y a quelques dates en 2017,
je le suis en tournée encore, pis là ben c'est ça
à travers ça, j'ai quelques rodages
au mois de mars pis au mois d'avril
tu vas-tu s'appuyer de la technique
de lancer ton one night show
pendant que tu fais sa première partie
ben probablement qu'on voit en tout cas
c'est certain que oui
vu qu'il y a un entraque en plus
y'a pas d'entraque François
y'a pas d'entraque
à l'entraque ils vendent des shows de la première partie.
Je sais que P.M. Method faisait ça.
C'est vrai.
Moi, Bellefeuille, il n'y a pas d'entrec.
Non, c'est One Shot.
C'est moi.
Suite après, il y a eu des blacks.
Pourquoi il y a des blacks?
Il faudrait que tu lui demandes.
Mais c'est que ces numéros sont bâtis comme ça.
Moi, je n'en veux pas de blacks.
Je veux ça One Shot.
Tu trouves ça mauvais, hein?
Ben, je trouve pas ça mauvais parce qu'il me paye.
Manque de respect!
Manque de respect!
On s'entend que François Bellefeuille, c'est comme
tellement 2014.
Mais ça va être cool
d'avoir Bellefeuille, tu sais.
C'est un bon coach pour vrai. C'est pas pour lui lancer des fleurs. Il prend le temps. mais ça doit être cool d'avoir Bellefeuille de faire sa première partie
c'est pas pour lui lancer des fleurs
il prend le temps
et en plus il écoute le podcast
il écoute le podcast
il m'écoute en première partie tout le temps
il m'écoute et quand je sors de scène
il est très direct, François c'est un gars qui est analytique
beaucoup dans sa tête, fait que souvent je sors de scène
pis moi j'essaye constamment des nouvelles affaires
mon numéro est bâti mais j'essaye des gags j'enlève ce qui est pas bon, je rajoute des affaires je sors de scène pis moi j'essaye constamment des nouvelles affaires, ben des nouvelles affaires mon numéro est bâti mais j'essaye des gags, j'enlève ce qui est pas bon, je rajoute des affaires
pis je sors de scène pis on a souvent un 20 secondes avant que lui il rentre sur scène pis moi je sors
pis il fait des petits copains parfaites
oui, il fait comme ça, c'était trois fois que tu le fais, c'est de la merde, tu enlèves ça
ça c'est de la merde, ça c'est de la merde, tu retravailles ça, va travailler
mais en marchant, pendant que le monde
fait que c'est mesdames et messieurs, prends ça belle feuille
ça c'est de la merde, ça c'est pas bon
J'apprécie ça quand même
T'apprécies-tu pour de vrai?
Parce que
Il y a 20 secondes pour rentrer
Fait que s'il y avait plus de temps
Il t'insulterait encore plus
Probablement s'il y avait plus de temps
Il fesserait plus
Mais sinon on fait des longues runs en char C'il avait plus de temps, il fesserait plus, mais sinon,
on fait des longues runs en char.
C'est moi qui chauffe, je suis son conducteur.
Ça va être qui, ta première... Je suis sa bitch. C'est sûr que je suis sa bitch.
Tu viens de me faire réaliser ça.
Écoute comment son pénis.
C'est ça.
Tu sais, quand je te dis que ça déborde toujours,
on y arrive là.
Là, je vais me faire amener encore par Bellefeuille.
Non, mais ça va être qui, le metteur en scène?
Tu sais encore?
Sur mon choix, moi, je ne suis pas vraiment rendu là.
Moi, c'est certain que là, je suis dans les textes pas mal.
J'avais demandé à François, pas tant d'être metteur en scène,
mais d'être plus qu'un coach.
Mais je pense qu'il était intéressé.
Il veut m'aider.
Juste ennayer mes affaires parce que
il a une bonne vision de l'humour
et que ça va être l'humour.
En plus, moi, je pense que le futur
de l'humour, l'idée
d'être metteur en scène, ça n'a plus
de sens. Ça va être une personne
qui va être juste un coach de vie.
Un coach de vie humoristique.
Je crois ça, moi aussi.
Je pense qu'il resserre mes affaires constamment.
Dans mon style d'humour,
je ne ressemble pas du tout à ce qu'il fait.
Mais il est capable de voir ce qui est bon,
de ce qui l'est moins.
Il me dirige là-dedans.
J'ai appris ça au bout.
Peut-être que j'ai fait une tournée avec Guy Nantel.
Mais je ne pense pas.
Il ne se rappellerait même pas ben probablement
pour de vrai
tu ferais sa première partie
à la fin du show
il ferait
salut je m'appelle
T
tu veux-tu un autographe
non mais c'est sûr
vu que je travaille avec lui
il y a une complicité
qui s'est créée
mais
il sait pas au ski
en ce moment
il rit
moi
est-ce qu'il y a quelqu'un qui veut parler de moi encore?
Oui, ça vous écoute.
Depuis que j'ai engraissé, Guy, il n'arrête pas de m'appeler
Laurence.
C'est même pas je suis qui.
Il a parlé comme Mike Ward pendant
20 minutes dans le char.
Reste-tu?
Là, on va finir avec une vraie
dernière question.
C'est qui la dernière question?
Personne n'ose.
Oh, encore?
Là, Jany, il va falloir que tu te forces.
Parce que
Guy Nantel n'a pas aimé ta question.
Puis il a aimé sa question
à Chris Degas avec les jokes de pédophile.
Mais
moi, je vais aller avec toi.
C'est quoi ta dernière question?
Parfois, quel genre de
questions que vous aimeriez que les journalistes
vous posent?
Quel genre de questions
est-ce que les journalistes aimeraient...
Ben, pourquoi je répète?
Moi, parce qu'il est tard.
Ben, moi moi je pense rapidement
juste si les journalistes prenaient le temps de s'intéresser
puis de lire un peu sur nous autres
avant de nous poser des questions
parce que tu prends souvent des journalistes qui n'ont aucune idée
de qui tu es, puis tu sais il y en a quand même des articles
moi je ne suis pas super connu mais il y a quand même certains articles
qui sont sortis sur moi
puis si tu prenais le temps de lire ça
tu en saurais déjà davantage
puis tu aurais des questions plus
intéressantes à me poser que tout le temps
les mêmes affaires qui reviennent.
Moi, je pense que...
Je vais rajouter quelque chose à ça.
C'est vrai que les journalistes s'intéressent souvent...
Je veux que tu comprennes ton histoire après.
Non, mais les journalistes
s'intéressent des fois à des affaires qui sont superficielles
et ils connaissent peu d'affaires
sur ce qui est profondément ta démarche
artistique. Mais en même temps,
on est peu là-dedans. On joue
le jeu. On se fait appeler
pour dire, surtout en début de carrière,
tu te fais dire « Ah, écoute, faudrait que tu fasses un chat
pis ils vont te mettre en cover de telle affaire. »
Pis là, toi, tu dis « Hé,
miam, miam, mais c'est pas ton chat
pis tu sais pas comment le prendre. »
Fait qu'à un moment donné, faudrait arrêter aussi de faire ça pis de dire « Moi, non, mais c'est pas ton chat, pis tu sais pas comment le prendre. » Fait qu'à un moment donné, il faudrait arrêter aussi de faire ça,
pis dire « Moi, ma démarche, c'est ça.
Si tu veux parler de ça... »
J'espère que François Mascotte y écoute.
Mais je veux...
C'est quoi ça?
Non, parce qu'il fait encore ça.
Il fait encore des platages de chat.
Mais de quoi tu voulais parler, François?
Non, c'est...
Pour... Quand... Mais de quoi tu voulais parler? Non, c'est pour...
Il y avait une affaire qui, moi, m'a fait beaucoup rire, que j'ai vue dans le journal.
Quand tu étais à Granby
et qu'il y avait un esthète
photographe qui n'arrêtait pas de te prendre en photo
pour le journal local
et que tu l'as sorti
et là, le journal a viré fou
et pendant deux semaines,
ça écrivait des articles. Guy Nantel,
c'est un trou de cul.
Ta question, c'est?
Ma question,
ma question, c'est que tu nous parles
de ça, mais là, j'ai comme vendu le punch
un peu.
Puis là, il y avait une journaliste dans la salle.
Non, mais
vraiment, là, j'en veux pas à cette fille-là.
Elle fait sa job.
Elle s'assoit en avant, à terre, devant la première rangée,
puis elle prend des photos, puis elle prend des photos.
Quand on fait des shows, il faut comprendre qu'à chaque ville qu'on fait,
c'est une nouvelle ville, c'est un nouveau journal,
il y a des photographes, il y a des journalistes, puis c'est correct.
Mais à un moment donné, ça fait 25 minutes,
puis moi, je mets pas un casque, puis une casquette,
puis un dentier, puis je me promène pas sur la scène.
Tu sais, qui n'en t'a l'après une minute,
puis qui n'en t'a l'après 11 minutes.
On s'entend que là, c'est...
Fait que là, je dis poliment à la fille,
je dis écoute, c'est parce que là, t'es un petit bonhomme depuis tantôt,
puis là, tu caches la première rangée, parce que tu fais
des photos de ce temps-là, puis des photos de ce temps-là,
mais là, on a fait le tour,
et elle continue, elle continue, je continue, puis là, il se passe encore 5 minutes, là, je dis,là et des photos de ce temps-là, mais là, on a fait le tour et elle continue à continuer.
Je continue et là, il se passe encore 5 minutes.
Je dis, là, des photos.
On se fait 300 photos qu'on fait.
Elle, elle veut faire sa job correcte.
Je n'y en veux pas, mais je suis obligé
de dire, il faut que tu arrêtes de faire des photos.
C'est fini, les photos.
On fait un show pour les gens.
C'est fini, les photos. Tu voulais qu'elle change
de job.
C'est fini. Ce n'est pas bon. J'explique gentiment que les gens c'est fini les photos, tu voulais qu'elle change de job c'est fini t'es pas bonne
j'explique gentiment que les gens qui sont là
ils ont payé 40$ le billet
tu sais comment on vit dans une société
quand les gens sont un petit peu abusés
c'est rare les gens qui vont dire
mettons que tu auras un show, c'est rare les gens qui vont dire
au photographe, excuse-moi, t'es en train de me cacher
moi
je me sens le devoir de dire,
là, tu es en train de nuire à tous
les gens qui ont payé pour venir me voir.
Je pense qu'on a fait le tour.
Et là, elle fait,
puis elle continue, puis elle continue.
Alors là, je fais, timer. Là, je dis,
il va falloir que tu l'ailles, tu t'enlèves dans le fond.
Là, on arrête le show.
Et elle fait, non.
Elle, elle faisait ça comme en se mérillant
ou même pas?
Elle voulait te montrer
qu'elle était plus forte
que toi.
Quand on fait de la tournée,
on a toujours,
à chaque show,
des gens qui ont
des accréditations
qui nous disent,
ce soir,
il va y avoir
tel journaliste,
tel journal.
Personne ne t'a pas dit.
Et elle,
elle décide qu'elle se dit,
moi,
je n'ai pas d'accréditation
puis je m'en viens en avant.
Ça,
je n'ai pas aimé ça.
Fait que là, je laisse du temps, mais, puis en plus, même pas juste pour le monde,
moi, ça me gosse dans mon âme de la mort de tout le temps voir quelqu'un,
tu sais, qui est en avant, en arrière, en diagonale.
Bon, là, on se fait 20 minutes.
Fait que là, j'ai dit gentiment, il va falloir que tu quittes, puis elle n'a pas aimé ça.
Fait qu'ils ont fait tout un scandale autour de ça, mais il n'y a zéro histoire là-dessus avec.
J'ai été bête avec la fille,
mais pour la simple et bonne raison
que je trouvais qu'elle nuisait aux gens
qui avaient payé pour un show,
qui sont d'abord et avant tout des gens
pour qui on travaille dans la vie.
C'est ceux qui payent 40 piastres pour venir voir
un spectacle du monde.
Ça, c'est bien.
Sur cette belle phrase.
Pour de vrai, A de vrai Guy merci beaucoup
toi tu t'en cales
merci beaucoup
tout le monde
allez
sur iTunes
abonnez-vous
au podcast sous-écoute
allez sur Youtube abonnez-vous
à sous-écoute
envoyez des messages
à Guylantel pour qu'il commence
un podcast.
Pour de vrai, il faut que tu commences un podcast.
Merci beaucoup. Allez acheter des
billets pour Pierre-Luc Pomerleau. Tes billets,
ton moment de camp? Ben là, on est en
rodage. J'ai une date le 24 mars
prochain. Je suis à Eastman
en avril. Je suis au 10-30 au
mois d'août, le 13 août, je crois. Puis après ça,
c'est vraiment à l'automne que le rodage va commencer.
Fait que je vais l'afficher. C'est sur ma page Facebook.
Et sa merveilleuse émission de télé aussi.
Ouais, les Jokers, qui continue.
Et là, Guy Nantel se rappelle pas
c'est qui le monsieur qui disait
des jours du calendrier.
Il s'en va à Eastman, puis dans d'autres villes.
OK.
Lui, il vient de parler d'octobre.
Ça me dit de quoi, ça?
Octobre, 10h30,
c'est des numéros que je connais.
Je me souviens pas de son prénom,
mais je me souviens que ça finit par O.
Exactement. Merci tout le monde.
Salut. Thank you.