Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #55 (Stephane Poirier et Billy Tellier)
Episode Date: March 16, 2016Cette semaine Mike reçoit Stephane Poirier et Billy Tellier qui nous racontent leurs anecdotes et embûches que leur courte grandeur leur a fait vivre. ★ Support this podcast on Pat...reon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci d'être là au Bordel.
Merci au monde qui écoute de l'autobus, du métro, de l'auto, du travail.
Je sais qu'il y a beaucoup de monde qui m'écoute en faisant semblant de travailler.
Je vous remercie, puis votre boss, Imaï.
Mais je veux vous remercier. C'est la première fois qu'on fait un show depuis ma petite aventure devant les tribunaux.
Et je pensais que j'allais savoir si je gagnais ou j'avais perdu et je n'ai aucune idée.
Le monde qui me demande, je ne sais pas, je vais avoir la réponse entre 3 et 6 mois par email.
Par email, c'est vrai Chris.
Il fallait que, quand le gouvernement m'envoie une lettre pour me dire que je dois des impôts, il faut que je signe,
c'est certifié, mais là,
Chris, pour quelque chose qui va peut-être
me coûter 80 000, ça va
être peut-être dans mon junk mail.
C'est ça.
C'est weird pareil.
Je veux remercier, premièrement,
moi, je vais juste parler d'une chose,
j'ai capoté
en me voyant aux nouvelles parce que moi, je suis conscient que j'une chose. J'ai capoté en me voyant aux nouvelles,
parce que moi, je suis conscient que j'avais engraissé,
mais aux nouvelles, je capotais.
Je me regardais et j'étais comme,
c'est qui cette grosse lesbienne-là?
Que c'est?
Pourquoi elle blesse les enfants, cette grosse madame fâchée-là?
Là, c'est ça.
Je n'ai pas mangé depuis deux semaines.
J'essaie de dégonfler en ne pas mangeant et en buvant juste la vodka.
C'est ça, ma diète.
Un repas par jour et beaucoup de vodka.
Parlant de vodka, j'ai trouvé quelque chose sur Internet que j'ai trouvé très drôle.
Il y a un drinking game, Michael sous-écoute.
Je ne sais pas qui a fait ça.
Je l'ai trouvé,
quelqu'un l'a mis sur notre page Facebook.
C'est un jeu,
un drinking game.
Je vais vous dire les règlements.
Ça a l'air officiel comme affaire.
Il faut prendre une gorgée.
À chaque fois que Mike dit
que c'est drôle,
à chaque fois que Mike mentionne un de ses scandales,
à chaque fois qu'un invité prend une gorgée de son drink,
à chaque fois que Mike coupe un de ses invités dans sa phrase.
Il y a plein d'autres règlements, mais merci pour ceux qui ont fait ça. J'espère que ceux qui sont à la maison, vous allez boire en même temps que nous autres.
Merci à tous les alcooliques.
On est sept semaines.
Notre commanditaire, c'est la cirrhose de foie.
Merci.
C'est la meilleure cirrhose à avoir.
Elle est délicieuse.
Là, j'ai bu beaucoup hier. Moi,
je bois tout le temps. Puis, les jours
que je suis vraiment le lendemain de veille, tu peux le voir,
parce que j'ai de la misère à tenir mon drink
parce que je shake trop.
Hostie! C'est ça, la santé!
Ça se fait que pendant le podcast,
je prends du thé discrètement.
Je fais juste...
C'est intéressant.
Ah, c'est très bon!
Non, j'ai pas de problème d'alcool.
Mais c'est ça.
Si les commanditaires de l'émission,
même chose que les autres fois,
j'ai un album qui est sorti qui s'appelle
Pedophile Jokes and Death Threats.
Vous pouvez l'écouter gratuitement sur Bandcamp.
Tu fais micwork.bandcamp.com,
tu l'écoutes gratis si tu veux le downloader.
C'est 7$ US.
Et aussi,
si tu achètes des beubles sur Amazon,
si tu achètes n'importe quoi
d'électronique.
On n'achète plus des affaires électroniques
dans les magasins.
Il n'y a plus de magasins québécois électroniques
à part à Québec, amablement tangués.
Mais à Montréal, Best Buy, c'est américain.
Tu vas payer moins cher si tu vas sur Amazon.
À place d'aller sur Amazon, écris MWAmazon.ca.
Ça va te rediriger vers le site d'Amazon en français.
Je vais avoir une cote là-dessus.
Quand tu vas acheter n'importe quel asti de marbre,
je sais pas qu'est-ce que t'achètes,
mais ta poupée gonflable électrique
avec le vagin
qui shake, asti, moi, je vais avoir
trois pièces.
Ton flashlight. Je sais pas s'ils vendent
des flashlights à Amazon, je pense pas.
Peut-être des flashlights
usagés. Si jamais
t'achètes un flashlight
usagé, pour ceux qui ne savent pas c'est quoi un flashlight,
c'est comme un thermos,
mais
c'est vrai, ça ressemble
à un thermos.
Si jamais tu as déjà eu,
tu t'es dit, je me demande ce que ça serait comment
fourrer une soupe.
Amazon a des flashlights.
Si vous allez sur
Amazon.ca,
j'aime ça que Yann a dit
Amazon a des flashlights,
mais il ne l'avait pas googlé
ou rien.
Il était juste, Amazon a des flashlights.
Merci à Yann
pour son achat de Flashlight.
On devrait faire tirer...
Moi, l'année passée,
le Nasty Show était présenté par Flashlight.
On va faire un concours sur mon Facebook.
La journée que cette vidéo-là va être mise online,
on va...
Quelqu'un...
Si tu likes
mon statut Facebook
qui dit que cette vidéo-là existe,
je vais faire tirer le flashlight
qu'ils m'ont donné.
Fait que tu vas avoir un
flashlight qui a
jamais été utilisé
ou peut-être juste une fois.
Ça serait
une anesthésie.
C'est ça que je devrais faire.
Je vais faire tirer le flashlight, mais je vais venir
dedans.
Tu trouves.
Yes, c'est arrivé.
C'est de Mike Ward.
Il est venu dans mon enveloppe. Bon, je, c'est arrivé! » « Ah, c'est-tu de Mike Ward? » « Yes, il est venu dans mon enveloppe. »
Bon, fait que je pense qu'on peut commencer le show.
J'aimerais qu'on donne bonne main d'applaudissements à mes invités de ce soir.
Je serais content de les avoir les deux.
Voici Stéphane Poirier et Chris.
Attends, attends une seconde.
Je vais prendre une gorge.
Ouais, je voulais prendre une gorge. Je voulais prendre une gorge.
Tabarnak, c'est ça qui est...
C'est qui les invités, encore?
Vu que j'ai...
J'avais Dano dans la tête, vu que Dano est ici.
Puis là, j'étais comme, Chris, c'est pas...
Steph Poirier, Étienne Dano.
Fait que là, Billy serait comme, tabarnak, j'ai la radio demain matin.
Puis je suis ici, bien, ça va être...
Comment ça va?
Étienne Danot qui n'est pas l'invité, tu n'es pas l'invité.
Non, mais je peux faire une chronique spécialisée en flashlights.
Si tu veux.
OK.
À chaque semaine, je vais en tester différents modèles, je vais en donner.
Excellent.
Mais là, toi, tu as un nouveau podcast qui commence.
En fait, je fais des lives sur mon Facebook.
Je suis sur Facebook.
C'est une nouveauté.
Facebook, ce n'est pas si nouveau que ça.
Oui.
Moi, je viens de découvrir ça.
Les lives sur Facebook, ça existe depuis il y a 20 fêtes.
Je m'amuse à recevoir un invité.
J'aimerais bien être seul la semaine prochaine.
Ça peut être tout.
Sauf que quand les gens vont l'écouter sur Internet, ça sera la semaine d'avant. Ça va être la semaine d'avant. OK. Puis je m'amuse à recevoir un invité. J'aimerais bien être seul la semaine prochaine, ça peut être tout. OK. Sauf que quand les gens
vont l'écouter sur Internet,
ça sera pas la semaine avant.
Ça va être la semaine avant.
OK.
OK, bye.
On va jouer au drinking
dans le fond.
Parfait.
Excellent.
Étienne Danot.
Et là, j'aimerais ça,
maintenant,
on va donner
une bonne main d'applaudissement
à mes invités.
Puis c'est vrai
que je suis content
qu'ils sont là,
même si j'ai oublié
c'était qui.
Ça ne a pas l'air sincère, mais je suis très, très, très content de les avoir.
Voici Billy Tellier et Steph Poirier.
Salut.
Comment ça va?
Ça va bien, toi?
Ça va très bien, merci.
Billy, tu as déjà... Steph, tu as déjà fait le show. Ça va bien, toi? Ça va très bien, merci. Billy, tu as déjà...
Billy, Steph, tu as déjà fait le show.
Ça va être long.
Steph, tu as déjà fait le show.
Billy, tu ne l'as jamais fait.
Jamais.
Puis là, on est chanceux de t'avoir,
vu que tu es à la radio à chaque matin.
Oui, et d'ailleurs, d'habitude, c'est la semaine.
C'est un spécial fin de semaine.
Oui, j'étais content parce que demain matin,
3h45, je me lève
et Chris
comment tu fais
là t'es pas en tournée
mais quand t'es en tournée
ou les soirs de show comment tu fais
j'ai pas le choix de coucher à côté de la station
je m'arrange pour bloquer ma jambe
à l'hôtel ou genre
dans mon char
un matin j'avais station de métro sur Berry À l'hôtel ou genre? Non, non, juste dans mon char.
Un matin, j'avais station de métro.
Sur Berry.
Non, je dors à l'hôtel juste à côté.
Je n'ai pas le choix.
Je me souviens, un moment donné, je faisais du rodage à Gatineau.
Je suis parti de Gatineau et je suis arrivé ici.
Il était 2 heures du matin.
C'est Evanco qui louait les hôtels.
Super hôtel. j'avais une suite
je lui dis au gars
peux-tu me réveiller
à 3h45
il fait ok
vous faites une sieste
dans un hôtel de luxe
ils ont payé
800 pièces
ouais exactement
fait que c'était ça
ma vie
pis là tu te lèves
le matin
j'ai l'adrénaline
tout le long du show
mais après
je tombe complètement
ok
pis tu fais-tu
des siestes le jour
ouais j'ai pas le choix. 40 minutes,
je dépasse pas ça, sinon je pars
pour un deux heures. Dans des hôtels
5 étoiles, l'eau dévoile. Écoute,
j'ai dormi dans des parkings de restaurants,
j'ai dormi
dans mon char, souvent.
J'ai un matelas chez mon gérant,
parce que moi, j'habite à Terrebonne,
quand je reste à Montréal, je vais dormir sur un petit
matelas gonflable. Tu sais quand c'est glamour, là? C'est assez drôle. Toi, j'habite à Terrebonne. Quand je reste à Montréal, je vais dormir sur un petit matelas gonflable.
Tu sais quand c'est glamour.
Tu as pogné sur ta gig-là.
La première fois que tu avais fait de la radio,
c'était les chroniques à Midi-Morancy.
Oui, j'avais fait de la radio ailleurs.
Je l'avais fait un peu énergie.
Je l'avais fait à Radio-Cam.
Je l'avais fait en région aussi.
Radio-Cam, c'est quoi que tu faisais?
J'avais remplacé Christopher Hall.
OK.
Qui était, je ne me rappelle même pas le nom du show.
Ce n'était pas mon genre.
Il fallait-tu...
Tu joues du violon ou tu parles de jazz?
Écoute, c'est mon expérience, je pense,
la plus pénible de radio à vie.
Je m'installe et là, bon, juste avant,
ils viennent de parler du conflit palestinien.
Et là, c'est le moment d'humour
et tout le monde éteint son micro et se recule.
Et là, moi, j'en ai pour 10 minutes
à être seul à faire des jokes.
Et le seul commentaire que j'avais eu par courriel,
c'était une madame qui avait écrit
« Il a une belle diction. »
Alors, tabarnak!
Est-ce que c'est drôle?
Alors, après ce moment-là, j'ai fait
« Ouais, peut-être que c'est pas ma crowd. »
Qu'est-ce que c'est drôle?
Pour elle, l'humour, c'est setup, prémisse, diction.
Et c'était tough parce que tu faisais des nouvelles.
Fait que t'es partout à travers le Canada quand t'es à Radio-Canada.
Fait que faut tout que t'expliques la nouvelle avant de faire la blague.
Fait que j'étais journaliste, puis après ça, humoriste.
Fait que c'était vraiment pénible.
Mais bon.
Radio-Canada, par exemple, ils payent-tu mieux que c'est quoi?
Ben non, mais honnêtement, à l'époque, il y avait des avantages.
Chronique pour chronique, parce que moi, je ne sais pas c'est quoi le long terme.
Moi, je faisais juste une chronique.
À l'époque, c'était intéressant.
Parce que si le monde, mettons, à C'est quoi Énergie, toutes les radios commerciales,
quand tu es une des têtes d'affiche, là, tu as un bon salaire.
Mais moi, ça m'a tout le temps
fait capoter quand tu es
chroniqueur d'un show.
C'est quoi?
S'ils pourraient juste te donner
« Hey, on a une commandite
de Pepsi. Donne-tu ça?
Tu vas avoir ça. »
Mais tandis que Radio-Can, tu vas faire
une entrevue, tu es payé.
Oui, c'était officiel.
Il y a un gros chèque de paye.
Toi, t'as jamais fait de radio?
Non, en région.
Des chroniques, je n'étais pas payé non plus.
Où en région?
Radio des Laurentides.
Il y a une radio des Laurentides?
C'est une FM.
Ah oui, je l'ai déjà faite.
C'est comme un rouge FM, mais rouge pâle.
Exact. C'est de la radio de madame.
Oui, oui.
Moi, j'animais des soirées d'humour
à tous les lundis à Saint-Jean pendant des années.
J'allais faire une chronique et j'invitais les gens.
À chaque fois que je rentrais sur scène,
ils me disaient « Est-ce qu'il y en a qui ont entendu ma chronique à la radio? »
Il n'y avait personne.
Ça ne faisait aucune promotion.
Tu n'étais pas payé. Tu n'étais pas payé.
Je n'étais pas payé.
Il fallait que tu prépares.
Est-ce que ça devait être tough?
Après, quand tu as fini,
le moment quand tu as compris
que ça ne servait à rien,
le moment que tu as abandonné,
ces trois semaines-là,
ça devait être long à nester.
Non, j'aimais ça.
C'était l'expérience. Dans ma tête,
j'allais en faire éventuellement de la radio et
12 ans plus tard, on ne m'a jamais invité de lui parler.
Une belle réussite.
Oui, une belle réussite.
C'est qui l'alimentaire?
Je ne me souviens plus de son nom.
Je ne me souviens plus de son nom, ça fait trop longtemps.
Je le salue.
T'avais-tu une censure en région?
Moi, je me souviens que
quand j'ai commencé à Joliette,
il y avait des choses que je ne pouvais pas rire.
Un moment donné, je faisais
chacun des villages autour.
J'ai ramassé le pop-up.
Un moment donné, le propriétaire de la station
m'a dit qu'on avait eu un appel du maire.
Ça serait le fun de paraître ce genre de chronique-là.
On m'a censuré.
Un appel du maire.
Astuce, carré, si le monde se donne de l'importance.
Imagine, t'es le maire de Joliette.
C'est même pas le maire de Joliette.
C'est le maire de la région.
En banlieue de Joliette, ça va pas bien.
Le maire du village.
C'est encore pire.
Mais moi, je comprends pas qu'ils sont pas gênés.
Moi, je serais gêné d'appeler et de dire
« Oui, bonjour, c'est le maire de Saint-Pacombe. »
« Oui. »
« Non, non, ça n'existe pas de vrai. Arrêtez de rire, monsieur. »
« Vous avez... »
Oui, il y avait ce matin,
l'humoriste Billy Tellier a dit que je vivais.
Puis là, sûrement qu'il a répété le gag.
Puis sûrement que la réceptionniste a ri.
Oui.
Oui, non, mais c'était l'économe qui marchait le plus.
Ça marchait au bout.
Mais bon.
Probablement, ça commençait par
« Vous avez un appel à frais virés de... »
Mais...
C'est l'hiver de...
« Attendez une seconde, il y a quelqu'un qui veut que j'aille faire le plein.
Ding, ding.
Où est-ce que t'en as un ding, ding?
Ok, je reviens dans deux minutes.
Mais est-ce qu'il trouvait que t'avais une belle diction?
Non, ben oui, oui.
Oui, c'est sûr.
C'est sûr aussi.
Dans la région.
Ah, un crisse-lis était juste impressionnant.
C'est quoi ce son-là?
Ah, c'est ça que ça sonne quand une bouche... C'est un verbe conjugué. Quand une bouche est remplie de dents. C'est bien fou. C'est quoi ce son-là? C'est ça que ça sonne quand une bouche est remplie de dents.
C'est bien fou.
C'est fou.
Tu n'entends pas l'air sortir de tous les bords.
C'est malade.
Il parle bien, Anastie.
Tu penses-tu tellement encore ça, le radio, par exemple?
Oui, oui, oui.
Il y a un temps où ça va faire 5 ans.
Il y a un temps...
C'est année après année.
Je me requestionne à chaque fois.
Parce que ce n'est pas tant la radio.
Une fois que je suis là, c'est vraiment l'horaire.
Vraiment, j'ai...
Tu as tourné...
Tu prépares-tu un autre show?
Oui, tranquillement, je suis en train de l'écrire.
Quand je fais de la radio,
il faut quand même
essayer de
plugger les dates
qui sont plus loin
toutes ensemble
pour pouvoir
prendre les vacances.
Oui, c'est ça.
Ça, c'est ordinaire.
Par exemple,
mettons,
quand tu tombes en vacances,
tout le monde
que tu travailles avec
s'en va dans les Bermudes,
en Californie.
Toi, tu es comme
« Moi, je m'en vais
à Baie-Saint-Paul.
Ça ressemble à ça.
Non, mais c'est beau, Baie-Saint-Paul.
On ne les serait pas pochés
dans la région.
Je veux pas que le petit maire
de Baie-Saint-Paul...
Vous avez un appel à prévenir.
Baie-Saint-Paul.
Ça serait le maire de Baie-Saint-Paul
qui dit à son hôte d'hôte,
pogne-moi le numéro de téléphone de Mike Ward sous écoute. C'est le maître de Saint-Paul qui dit à son assistante,
pogne-moi le numéro de téléphone de Mike Ward sous écoute, c'est impossible.
Comment tu fais faire une plainte
au podcast?
Fait que là,
tu ne le sais pas si...
Ça marche avec une équipe.
Moi, j'ai du fun avec l'équipe
avec qui je suis présentement.
C'est vraiment de te lever avec du bon monde.
Toi, c'est avec Martin Cloutier?
Martin Cloutier, Tammy Verge, Patrice Bélanger.
Martin Cloutier m'avait appelé.
Moi, j'ai toujours...
Je m'étais dit un jour, je vais peut-être faire de la radio aussi.
Martin m'avait appelé avant que le show commence.
J'étais content.
Yes!
Je fais un choix.
C'est quoi?
Je lui ai dit, enfin, ma chance.
Je lui ai dit, je veux que tu sois auteur.
Oui, mais tu es quand même...
Tu as une carrière d'auteur.
Tu as une bonne plume. Oui, mais j' quand même une carrière d'auteur. Tu as une bonne plume.
Oui, mais j'ai arrêté.
Je n'écris plus ben ben. Je me concentre sur la scène plus.
Ça m'avait fait chier qu'il pense à moi
pour ça. Moi, il m'avait demandé, connais-tu un bon chroniqueur
et un bon auteur? Je lui ai dit, je connais un bon auteur.
C'est ça que je me dis.
Je vais chier.
J'avais avant, Christian Viau,
il avait écrit sur le show
du matin, puis je le niaisais tout le temps,
à chaque fois, je le voyais, parce que c'est écrire
pour la radio, c'est un vrai job,
mais de l'extérieur, tu sais,
c'était comme, il faut que j'aille écrire, puis j'ai fait
c'est facile d'écrire, il est 8h12,
il est le pont, il est jamais, là, tu sais,
il fait 7 degrés à l'extérieur.
Mais quand tu le fais au quotidien,
tu sais, moi, j'étais le même aussi. J'écoutais
les humoristes de radio.
C'est comme, bon, OK, qu'est-ce qu'il y a dans le journal,
l'actualité. À un moment donné, tu fais comme, ouais, ils n'ont pas le choix.
Je suis seul à écrire tout ce que
je fais. À un moment donné, tu te signes un peu
du nez. Tu n'as pas le choix de suivre
l'actualité et de rire des gens.
Tu écris à 100% toutes tes affaires.
Je ne suis pas capable de...
J'ai essayé d'avoir un auteur.
Tu n'es pas un gars d'équipe, toi.
Non, mais Billy, tu n'es pas un gars d'équipe. C'est un long honneur.
Non, mais je suis un gars d'équipe, mais il faut que je repasse par-dessus eux autres.
Un moment donné, ma paie, elle fait comme moi.
Peut-être que je vais m'arranger tout ça.
Non, mais juste pour ça, tu avais pris une couple de gars que j'avais écrits.
Oui, mais tu es un bon auteur. J'aime beaucoup ce que tu fais.
C'est humoriste.
C'est que ça me...
Puis de la façon, ça sonnait pour le monde
qui savent pas, parce que Steph
il écrivait pour les galas avant
ça sonnait comme, tu sais,
t'as dit, t'as pris une couple de mes gags
pour les galas, ça marchait comme si
ils t'avaient vu en show
ils avaient fait, ça c'est bon, ça crisse
moi avec, je suis petit, je vais en faire celle-là
C'est drôle parce qu'Alex Barrette m'a dit qu'il a fait ça une fois, je vais en faire celle-là.
C'est drôle parce qu'Alex Barrette m'a dit qu'il a fait ça
une fois, il était en show dans une école secondaire,
il se plantait, puis à un moment donné, il savait pas quoi faire,
puis il y a un de mes gags qui m'a volé,
qui est venu dans sa tête.
C'est venu dans sa tête, puis c'est le seul gag
qui a sorti de sa bouche, puis c'est le seul rire
qu'il a eu.
Il dit « T'es volé un gag,
je m'excuse, je paniquais. »
C'est correct, c'est pas grave.
C'est drôle.
C'est son seul gag qui marche.
Qu'est-ce qu'il m'avait quand tu te plantes?
Là, tu te mets tout ta vie en question,
mais là, tu fais...
C'est un public de marbre, il n'y a rien à faire.
Là, tu fais un de tes gags, tu réalises...
Non, non, c'est vraiment mon matériel, le problème.
Je suis... Je vais aller le redire, c'est vraiment mon matériel, le problème. Tu sais, je suis...
Je vais aller redire, c'est drôle
encore, fait que je prenais une gorge.
Pourquoi t'as arrêté d'écrire pour les autres?
Ça, j'en avais déjà parlé,
mais il n'y avait pas de caméra.
Oui. Bien, en fait,
toi, tu m'avais dit que d'écrire pour les autres,
c'était un peu de vendre son âme au diable.
Ça m'avait marqué un peu.
Toi, tu es un motivateur.
Conseiller en orientation, ça ne te tente pas?
Je voulais le blesser vu qu'il est petit.
C'était comme un réflexe.
Une mauvaise gague.
Je ne suis pas handicapé.
Ok.
Très mal à l'aise. Ça fait des mal à l'aise. Je suis pas handicapé. Ok. Très malade.
Ça fait des malades.
Je suis désolé.
Ouais, elle s'en va.
Elle t'a googlé.
Elle t'a googlé.
Ouais, en fait,
ça prenait beaucoup de mon temps.
Je travaillais à temps plein.
C'était un job à temps plein.
Je faisais encore de la scène,
mais je me rendais compte
que je n'avais plus autant
de nouveaux matériels pour moi.
Je commençais à trouver ça plate.
Je suis surtout reconnu
pour être assez productif.
Il faut dire aussi
que tu ne faisais pas
juste un gala.
Tu écrivais comme huit galas
juste pour eux,
à toi tout seul.
Pas à moi tout seul.
On était une équipe.
C'était beaucoup de travail.
Je me concentrais sur la scène
et je lui avais demandé des conseils. Quand il m'avait dit que c'était comme vendre son âme, je me équipe mais c'était beaucoup de travail mais je me concentrais sur la scène puis je t'avais demandé
des conseils
puis quand tu m'avais dit
c'est comme vendre son âme
je suis comme
ouais ok
non mais tu sais
je voulais juste dire
parce que qu'est-ce qui est plate
quand tu écris
pour les autres de même
si tu écris pour une personne
tu peux dire
ok
ce genre d'humour là
moi j'en ferais plus
je vais le donner à lui
ou à elle
mais quand tu écris
pour mille personnes
comme tu faisais
à un moment donné, toutes tes idées
sortent pour les autres.
J'avais fait du pour moi.
Tu écris un numéro par année
juste pour pouvoir faire un galop,
mais tu n'as plus la drive.
Exactement.
Vu qu'on est humoriste,
j'ai écrit longtemps pour d'autres,
puis il arrive un moment où
tu écris pour un humoriste qui n'est pas si
reconnaissant.
En tant qu'humoriste,
t'as l'impression de ne pas avoir ton anane
d'applaudissement.
C'est ingrat.
T'aimes le chèque de paye, mais tu te sens sale.
Moi, j'ai...
T'as écrit souvent?
J'ai écrit souvent avant.
J'aimais vraiment ça, mais je me tannais vite.
Sur n'importe quel projet,
la première semaine,
j'étais le gars qui arrivait
avec 35 pages de jokes.
À la fin du projet,
j'étais comme, j'ai une idée,
mais je ne l'ai pas mise sur le papier.
Il y a quelques mots.
Je me rappelle,
j'avais écrit une année sur le gala des Oliviers. Le premier meeting, j'avais écrit une année sur le gala
des Oliviers, puis le premier meeting,
j'avais neuf présentations, puis j'étais
vraiment en feu. Puis les derniers meetings,
j'étais comme, ah ouais, c'est vrai,
tu m'avais demandé de faire ça, je disais
le gag, puis je prenais même plus
la peine de le mettre sur le papier.
De toute façon, en plus, c'est tellement,
des fois, c'est bien beau arriver avec les meilleures
idées du monde, il y a tellement de trucs qui te fait couper
pour quelques raisons
c'est plus motivant à un moment donné tu fais fuck off
je prendrais plus d'initiatives ça sert à rien
t'arrives avec les meilleures idées mais là t'es déraillé on veut pas
pis tout le temps quelqu'un quelque part
moi j'ai
Eric Salvin il m'avait demandé
c'était moi en ondes que j'avais dit que j'aimerais co-animer
à un moment donné son show pis il m'avait invité pour
co-animer pis la journée j'avais passé avec les writersaimerais co-animer à un moment donné son show, puis il m'avait invité pour co-animer. Puis la journée, j'avais passé
avec les writers, puis c'est ça qui me faisait
capoter, tu sais, de voir les writers
trouver une idée. Tout le monde
trouvait ça bon, mais là,
quand tu le pitchais, c'est Eric qui faisait
« Ouais, non, tu sais, même si quelqu'un
dans son équipe à lui faisait « Ouais, pas sûr »,
là, il repartait à zéro,
puis j'étais comme « Asti, je suis content de plus. »
Tu sais, les idées que j'ai à ce temps-là, j'ai faites.
Non, ils ne l'ont pas faites aux États-Unis.
Oui, c'est ça qui est weird.
Qu'est-ce qui est drôle?
Moi, j'avais même dit à un moment donné,
j'ai même dit en ondes,
on parlait de comment ce que je n'aimais pas du Québec,
c'est que souvent, on volait les produits. Puis là, il était comme ça,
ça se fait-tu à la TV? Puis j'ai fait,
« Chris, Éric, je le pogne
à Jimmy Fallon chez lui.
Je suis capable de voir. »
C'est plus comme avant.
Merci.
Oui, c'est ça.
Mais son équipe de writers, eux autres,
en plus, c'était comme en tabarnak.
Vu qu'ils font Chris, on écrit
des affaires
du contenu original.
Puis après, il y a une des recherchistes qui fait
« Hey, j'ai vu à Jimmy Fallon,
il buvait en faisant du karaoké,
on devrait faire ça. »
Puis là, tout le monde dans le bureau,
« Comment est-ce que c'est bien drôle? »
On dirait que la job d'écrire des jokes
pour la télé
n'existe plus.
Le monde veut voir un talk show.
Tu ne veux pas voir une entrevue drôle avec ton mec,
tu veux voir ton mec qui fait du karaoké.
C'est triste, ça paraît.
Moi, j'haïs les talk shows à ce temps.
Je vais animer un talk show l'année prochaine.
Oui.
Je vais essayer de ramener l'humour, puis pas
voler à tout.
Oui.
C'est ça, mon plan.
Fait qu'il n'y aura pas de Tom Hanks.
Il n'y aura pas de Tom Hanks, non.
Non, pas de Tom Hanks, pas de karaoké, mais il va y avoir de la boisson.
Ah oui?
C'est la seule affaire.
Ça me surprend.
Oui.
Je sais, je sais.
Est-ce que tu as fait Piment Phare, ou tu vas-tu faire Piment Phare?
Oui, j'ai fait deux fois.
C'est-tu le fun? Oui. Oui,are? Oui, j'ai fait deux fois. C'était-tu le fun?
Oui, j'ai eu du fun.
La première fois, c'était intimidant.
Moi, je suis la génération qui le regardait à la télé.
J'avais hâte de voir
comment ça allait se passer dans la logistique.
Comment tu reçois tes gags.
On ne veut pas briser la magie,
mais tu as déjà des gags,
c'est pas tout improvisé.
Comme Mike Woods, tu les écoutes.
On s'est rencontrés avant,
puis là, c'est la deuxième,
on a redamagé.
Mais les jokes,
les jokes, c'est toi qu'ils écrivent ou ils te matchent avec un writer?
Ils matchent avec un writer, mais comme de raison,
moi, ils me donnaient des gags, puis j'ai trouvé, je te dirais,
le 80 % des gags.
Tu les as réécrits, hein?
Vu que tu travailles pas bien.
C'est pas un gars d'équipe, c'est pas un gars d'équipe.
Moi aussi, ils m'ont appelé, puis ils m'en fardent, mais pour écrire.
C'est vrai.
Moi, dans le temps, j'avais eu ça
pour l'émission CNM.
Tu sais,
ils avaient appelé
tous les humoristes
du Québec
de cette époque-là
pour être collaborateurs,
sauf moi
qui voulais que j'écrive.
Parce qu'on dirait
que quand le monde
te voit comme un writer,
tu es un writer.
Tu sais,
moi, j'ai été longtemps
un writer.
Puis bon,
un moment donné,
plus tu écris,
plus ils te proposent
des projets,
plus...
Exact.
Et là, un moment donné,
nous autres, on a fait un frein,
on a fait, OK, ben regarde, tu veux que j'écrive
là-dessus, je vais écrire là-dessus, mais il faut que
je sois devant. Fait que là, tranquillement,
c'est devenu comme un pilier de...
Pis là, tu laisses tomber l'écriture de plus en plus,
pis... Fait que tu t'assures d'avoir au moins
une gig devant, pis à faire l'argent
pareil. Christ, t'aurais dû parler à
Billy à place. T'aurais un
salaire sûr
et tu animerais un gala cet été.
Moi, je t'ai juste dit, arrête ça,
c'est de la crissonnarde.
Le lendemain, j'ai appelé
Chris Savio et j'ai fait, j'aimerais ça
si jamais Steph lâche,
j'aimerais ça avoir
cette gig-là.
Là, toi, tu vas animer un gala
cet été à Québec?
Oui. Toi, tu n tu vas animer un gala cet été à Québec? Oui.
Puis, toi, tu n'animes pas
de gala? Non, mais son gérant
m'a appelé pour écrire
sur ton gala. Il m'a demandé
« Veux-tu un quel script éditeur
tu veux? » Puis je lui ai dit « Ben, Stéphane Poirier »
parce qu'il faisait les « Juste pour rire ».
Fait que je me suis dit « J'aimerais ça l'avoir. »
Puis quand il m'a demandé « Quel humoriste tu veux? » Ben, tu ne seras pas là-dedans.
Non, c'est vrai. J'ai refusé d'écrire sur ton'avoir. Puis quand il va me demander quel humoriste tu veux, bien, tu seras pas là-dedans. Non.
Dans ton rêve.
Non.
J'ai refusé d'écrire
sur ton gars-là.
Bien, je sais,
je t'ai appelé.
C'est à toi que j'ai parlé,
j'ai parlé à ton gérant.
tu l'as dit à mon gérant,
mais j'avais dans ton ton de voix.
Il écoutait sur l'autre ligne.
Il écoutait sur l'autre ligne.
Il était dans l'autre pièce.
T'es comme Frank Connerwood.
T'en avais-tu respiré?
Oui, fort. J'étais dans l'autre pièce. T'es comme Frank Connerwood. T'en as dû respirer. Oui, fort.
J'étais mal à l'aise.
C'est une co-animation.
Oui, j'avais fait un numéro avec Mario Jean l'année d'avant.
Ils nous ont proposé d'animer un lien.
Tu t'entends, tu m'aimes avec Mario Jean?
Oui.
Mike, parle-nous donc de Mario Jean un petit peu.
Non, je ne veuxnous donc de Mario Jean un petit peu. Non, mais moi, j'ai...
C'est ça, non, je veux pas parler contre Mario Jean,
mais c'est la personne que je me suis le moins
bien entendu avec de ma vie.
Mais moi, je la connaissais pas, c'est ça.
Fait que la première fois que j'ai fait
le numéro, ça a super bien été.
Pis là, quand on parle pas de toi, ça va bien.
OK.
Mais parle pas de moi, ça devrait...
C'est le seul qui est venu en courbe,
il est avec la famille du petit Jérémy.
Il était comme...
C'est un autre bord.
Tu vas le laver.
Mais ça doit faire...
Par exemple, pour de vrai,
ça doit être un beau mix
parce que toi, tu es un gars stand-up, stand-up.
Lui, c'est un gars plus personnage.
Même son stand-up, c'est plus
un peu monologue.
Vous êtes de deux générations.
C'est sûr qu'on joue là-dessus
et qu'on se challenge
aussi. On a des idées
différentes.
Quand même, moi,
on commence à faire l'écriture.
Moi, c'est sûr que j'aime bien gros les langues nues.
Il va y avoir un mix des deux. Je pense que c'est le fun.
Même dans la pub,
on se niaise pas mal. Lui, il est comme
« t'es qui? » Je ne sais pas. Moi, je suis comme
« je pensais que t'étais à la retraite. »
Déjà là, on table et on sait déjà
les deux, c'est quoi nos personnages.
Ça va bien.
Ça te stresserait-tu d'animer à deux avec quelqu'un que tu ne connais pas
bien? Ça me stresse d'animer-tu d'animer à deux avec quelqu'un que tu ne connais pas bien? Ça me stresse d'animer
point, puis d'animer à deux,
oui,
j'ai hâte de voir
la logistique, comme tu dis, je ne suis pas un gars
de gang. Je pense que je suis un gars de gang, mais
je ne suis pas un gars qui...
Quand je fais quelque chose tout seul,
si ça chie, c'est de ma faute.
J'ai juste moi à blâmer, donc je travaille plus
pour pas que ça arrive.
Là, je sais pas comment ça va se passer,
mais la date, le numéro qu'on a fait,
ça a super bien été.
T'es pas un gars de gang pour le travail,
mais dans la vie, on est des amis. Je veux juste le dire.
Dans la vie, t'es le fun,
au travail, moins.
Ça se dit ça
Chris, tu es le seul qui ne boit pas
Imagine comment tu serais si tu étais saoul
Si tu avais continué à écrire, tu pourrais acheter de l'alcool
J'ai plus les moyens
Là, ça fait 6 mois que tu n'as pas bu
Ça fait 6 mois, oui
Chris, que t'as pas bu? Ça fait six mois, oui. Cheers? Cheers, yes.
Cheers à l'alcool.
Je crie que c'est bon.
C'est tellement bon.
Ça goûte le ciel.
Vraiment, vraiment.
Est-ce que je suis content?
Je suis pas un des hosties de faibles qui est pas capable de contrôler son alcool.
Non, mais t'avais pas tous...
Ben, moi, à mon tous... Oui, Mike.
Mais moi, c'est clair, j'ai un problème d'alcool.
Tout le monde le sait.
Mais pas toi.
Ça m'a surpris que tu as arrêté de boire.
J'avais un certain problème,
juste peut-être pas le même genre de problème que toi.
Dans le sens que ce n'est pas que j'ai besoin de boire à tous les jours,
mais quand je buvais, je buvais pas pour les bonnes raisons.
Tu buvais pas pour les bonnes raisons.
Ça durait plusieurs jours.
Ouais, c'est ça.
Non, je buvais pas pour les bonnes raisons.
T'avais quoi les raisons? Pourquoi tu buvais?
Ben, j'étais un peu amère.
Ah, ouais, ouais, ouais.
Ouais, tout de suite de la marte.
Là, je devenais un petit peu méchant avec certaines personnes.
Ah, tu l'as pas remarqué?
Non.
T'as-tu lu le livre à Maxime Martin?
Non, non. Tu l'aimerais vraiment parce que
lui, c'était ça. Son livre, c'est
juste ça. Il buvait
et il prenait de la dope juste parce
qu'il était en crise après la vie.
Oui. En fait,
c'est ça qui ressortait quand je buvais, mais
je n'étais pas nécessairement comme ça quand
j'étais agent. Je ne sais pas. J'avais
besoin de faire le vide. Ça fait du bien, pour vrai. Moi, je n'ai pas arrêté pour le j'étais agent. Je ne sais pas. J'avais besoin de faire le vide.
Ça fait du bien, pour vrai.
Moi, je n'ai pas arrêté pour le reste de ma vie,
mais ça fait du bien.
Tu as dégonflé pas mal.
Moi, j'ai perdu 15 livres à peu près.
Tu n'étais pas gonflé comme moi,
mais tu étais plus gonflé.
Il y avait des papiers totons.
Il y avait des papiers totons.
Tu pesais quoi?
Tu as monté à 150?
152.
J'étais à 136.
J'ai perdu 15-16.
La shape que j'ai, c'est beaucoup en estie.
Toi, tu pèses comment?
123.
C'est ça que j'aimerais peser.
On a la même grandeur.
Combien tu pèses, madame?
Ça, c'est sûr qu'il y a des filles
qui écoutent le podcast qui font
fuck off
je vais me pendre
grosses
tout croches
tabarnak
123
quand ces jeans
ils font plus
moi ils me font
tabarnak
mais pour de vrai
souvent
avec tes blondes
t'as sûrement
fait
Chris j'ai pas mes bobettes
je peux-tu prendre
les tiennes
généralement
c'est quand on se colle
une fesse
une contre l'autre que là il est Généralement, c'est quand on se colle une fesse une contre l'autre.
Là, il y a comme un petit...
Il y a comme un...
Il y a comme un petit sujet tabou, là,
au niveau de...
Du poids? Au niveau de la fesse.
La largeur de la fesse.
Tu le dis pas, les blondes que t'as eues,
comment tu pesais? Mon poids? Ben oui.
Pis voyais-tu dans leur regard
qu'ils étaient comme, «Caulisse,, on se fait attaquer, c'est moi
qui va être pogné pour nous défendre!»
Je suis clairement un bouclier.
Mais t'es-tu déjà battu?
La seule fois
que j'ai donné un coup de poing, c'était à une fille.
Pour vrai? Pour vrai,
c'était au primaire.
Elle était plus grande, puis elle m'écœurait.
Elle était au primaire
ou les deux.
Je pensais à un char.
Je l'ai décœurée.
Je me suis dit, tu roules vite.
Elle m'a cabarné.
Non, elle m'écœurait sur ma grandeur, justement. Je sens que tu roules vite. Je l'ai droppée.
Non, elle m'écœurait sur ma grandeur, justement.
Je me rappelle, il avait vraiment fallu que je frappe comme de même.
Car les...
Elle, tu penses ça,
elle se rappelle de toi? As-tu fait toute ton école
avec elle? Je ne me rappelle pas de son
nom, où elle était plus jeune que moi.
Elle était plus jeune.
T'as vraiment
un épée plus jeune que moi. Elle était plus jeune. T'as vraiment une fille plus jeune
que toi.
C'est moi qui suis fait amener en cours.
À cette époque-là,
je faisais du judo.
C'est encore pire.
Tu savais où la frapper
va vraiment faire mal.
Ça marche avec le poids.
Moi, j'étais en cinquième année.
J'avais des médailles d'or, mon gars,
parce que je me battais contre des premières années.
Parce que ça marche avec le poids.
Je montais de ceinture, mon gars.
J'étais vraiment comme...
J'ai qu'une médaille d'or.
Celui d'autre des plus jeunes.
Merci.
Tu as fait du judo jusqu'à quelle année?
Cinquième année.
J'ai commencé en troisième, je pense.
OK.
Tu t'es rendu à quelle couleur?
Ceinture orange, j'ai arrêté.
Je pense que la verte, c'était les étranglements.
Je me suis dit que ça allait.
Je vais faire du théâtre.
Les étranglements.
C'est drôle.
C'est violent.
C'était quand même, quand tu étais en cinquième année.
Cinquième année, oui.
Ça te donne le goût de frapper une des filles.
Oui.
C'est drôle que je ne t'imaginais pas faire du judo.
Tu sais quoi? J'ai une pire anecdote.
Je ne pensais pas te topper ça, mais...
Ton kimono, il te fait encore.
Il faut que j'y passe, mais...
Je me rappelle à l'Halloween,
ça va être peu,
moi j'avais un sens de l'humour
qui était trop développé pour
l'âge que j'avais. Fait que je me suis dit
je vais me déguiser en schtroumpfette à l'Halloween.
Ça va être drôle, je suis petit.
Fait que je m'étais tout peinturé la face bleue.
T'as fait un blue face, man.
C'est un manque de respect total
envers les gens bleus.
Les gens qui ont froid.
J'avais un cours de judo le soir,
mais j'avais la face bleue.
J'ai beurré tous les kimonos des amis.
Et là, les gens
ont commencé à me détester. J'ai senti une haine.
Tranquillement, j'ai quitté le judo
à cause de mon costume de jeton.
Je ne sais pas quoi faire avec cette information-là.
À fait, mon but,
c'est juste que tu recommences à boire.
Moi, je vais au basketball au primaire.
Je suis dans l'équipe
de basketball au primaire, pour vrai.
Tu n'étais pas du tout bon?
Tu étais bon?
J'étais bon au primaire, ouais. Au secondaire,
ça s'est gâté. Mais qu'est-ce qu'il y a, tu sais, qu'au primaire?
Non, j'étais quand même le plus petit, mais j'étais vite,
j'étais rapide. Tu sais, le plus grand,
mettons, le plus petit, il est 3 pieds 8,
mais le plus grand, il est 4 pieds 1.
Fait que c'est pas... J'étais quand même le plus petit,
mais j'étais rapide, fait que je montais le ballon.
Mais c'était-tu les paniers?
Je me souviens qu'il y avait les paniers plus bas.
Ouais, nous autres, les métals, 8 pieds, je pense... Ou même six pieds. Moi, je donquais en cinq
pieds. Il y avait une des places qu'on allait, le panier, il était à six pieds, puis j'étais
capable de donquer, mais tu sais, ça ne saute pas, je ne suis pas grand, mais oui, c'était
facile. Puis j'ai retrouvé mon chandail d'équipe, c'était les Bluebirds de Saint-Jérôme,
j'ai retrouvé mon chandail d'équipe en faisant du ménage chez nous, puis je l'ai retrouvé mon chandail d'équipe. C'était les Bluebirds de Saint-Jérôme. J'ai retrouvé mon chandail d'équipe en faisant du ménage chez nous.
Je l'ai mis pour vrai.
Ses têtes en cristal, mais j'étais capable de le mettre.
Les Bluebirds de Saint-Jérôme.
Les Bluebirds, oui.
Les Bluebirds.
C'est-tu de mauvais nom?
C'est comme ça fait genre,
« Chris, on va être les Blue Jays, mais Blue Bird.
Blue Bird?
Blue Bird.
Les Blue Birds, c'était un joueur de basketball.
T'as arrêté à quel âge?
Au secondaire, en secondaire 3, j'ai fait partie de l'équipe.
OK, t'as fait ça longtemps.
J'ai fait secondaire 3, mais là, c'était des paniers à 10 pieds,
puis c'était des grands de 6 pieds.
Écoute, j'ai eu aucun but dans ma saison.
OK.
Zéro but.
Oui, c'est humiliant. Puis, par exemple, à Saint-Jérôme, vous étiez tous blancs.
Oui.
Non, mais c'est parce que...
Non, mais c'est vrai.
Ça fait drôle de jouer au basket
avec juste des blancs.
Est-ce que vous lancez par en dessous?
C'est vraiment...
Vous allez sortir de l'échelle,
grimper. Il n'y l'échelle, grimper.
Il n'y a pas de driblage.
Moi, par exemple,
je jouais quand je suis allé au soccer et je pensais que j'étais vraiment bon
parce que je jouais
à Neuchâtel, dans le coin
de Québec.
Toutes les parents, c'est des Québécois.
Personne ne connaissait
le soccer
des parents
moi je me trouvais super bon
puis un moment donné on était venu
on avait joué contre une équipe de Montréal
que là c'est des kids genre des Italiens
des Brésiliens
puis là j'étais comme
je suis mauvais
j'étais vraiment mauvais
c'est le même que je te vois au basket
t'étais peut-être super bon mauvais. Fait que c'est le même que je te vois au basket.
Non, mais t'es peut-être super bon. Au primaire, j'étais
bon. Je montais le ballon, j'étais rapide. Mon secondaire,
j'étais vraiment mauvais. En plus,
dans ces années-là, il y avait un gars qui jouait
dans l'NBA qui s'appelait Mugsy Ball.
Oui, je me souviens. Moi, c'était mon espoir.
Exact. Parce qu'il y avait 5 pieds
3, je pense. C'est ça que je mesure.
Il avait gagné le slam dunk contest.
Je me souviens, je me disais, c'est possible,
c'est possible, mais je suis un petit peu
ambitieux. Mais non du tout.
Mais ça prend du monde
de même.
Tu aurais pu devenir
le premier Rudy.
Le premier blanc
de 5 et...
Tu mesures quoi? 5 et 3. Le premier blanc de 5 et 3 Tu mesures quoi? 5 et 3.
5 et 3.
Le premier blanc de 5 et 3 de Saint-Jérôme
à être dans l'NBA.
Ça aurait été malade.
Ça aurait été malade.
Mais l'NBA, elle m'a appelé pour que j'écrive pour eux autres.
Ah!
Ouais.
Toi, tu mesures combien, Abid?
Non, mais c'est pas cher.
Cinq et deux et trois quarts.
Yes!
Mais tu le savais?
Je te domine, mais non.
Tu me demandes à chaque fois qu'on se voit.
Je me souvenais pas, je me souvenais pas.
Tout le monde me demande si tu es vivi depuis grand temps.
Je me souviens jamais.
Il me semble qu'on est de la même grandeur,
mais je me souviens jamais.
Je me sens comme un géant.
Ben oui.
C'est un ogre.
Un ogre.
Mais moi, c'est...
En humour, y'a-tu...
Vous êtes les deux seuls petits.
Y'a-tu d'autres?
Dominique Sion.
Dominique Sion.
Dominique Sion, pendant...
Il est un petit peu plus grand que nous.
Il est plus grand.
Ah oui, c'est un géant.
Il est grand.
Il est vraiment grand. Mais je trouve un géant. Il est grand.
C'est ça qui est drôle.
On dirait, surtout la télé,
il y a une affaire qui m'a fait capoter.
Les vedettes de cinéma sont toutes 5 pieds 3 ou 7 pieds 4.
Il n'y a pas d'entre-deux.
Tom Cruise, je pense qu'il est
5 pieds 6, 5 pieds 5.
C'est le film.
Oui, c'est ça. C'est le film parent.
Oui, c'est ça.
Il est tout le temps, genre,
il french des filles, lui, il est sur le trottoir,
elle est à genoux.
Vous autres, est-ce que vous aimez des blondes qui sont petites ou grandes
ou ça ne vous dérange pas?
Je te dirais que je n'ai jamais regardé ça, vraiment.
Moi, moi. Mais je n'ai jamais été attiré, mon regard n'est pas attiré,
par une fille de 6 pieds 2, mettons.
Mais il y a des petits qui trippent sur les grandes.
Moi, je n'ai pas d'attirance pour les grandes.
Moi, il faut que la fille soit plus petite que moi.
J'ai sorti 7 ans avec une fille...
Dis-moi non, sinon c'est illégal.
De quoi?
Je ne peux pas voir ça.
J'ai sorti quand même
7 ans avec une fille
qui est un peu plus grande
que moi, j'en sens,
qui est 5.
Puis ça me gossait.
Aujourd'hui,
c'est ma mère amie.
C'est ma mère amie.
Ça te gossait
qu'elle était plus grande
que toi?
Oui, mais j'ai toujours
été attiré par les filles
plus petites que moi.
Ça me gossait.
On était 7 ans ensemble,
mais c'est quelque chose
qui me gossait quand même.
Tu voulais être comme le...
Je ne sais pas.
Ça doit être un syndrome.
Je me sentais inférieur.
Je n'ai aucune idée.
Ma blonde a la même grandeur que moi.
Ça ne m'a jamais gossé.
Mais la première fois, j'avais fait...
C'est weird quand tu mets des talons
que j'ai l'air de Danny DeVito.
Je me sentais comme Danny'année de vélo,
mais ça ne me dérangeait pas.
Je faisais ça, c'est le fun.
On s'habitue.
Un moment de tristesse.
Est-ce que vous auriez...
Est-ce que c'est quelque chose qui vous a
donné des complexes en grandissant
ou en vieillissant?
C'est même pas voulu.
C'est juste,
je suis naturellement méchant dans mes commentaires.
Même quand je veux pas.
Probablement plus
au primaire, secondaire,
mais il y a un moment...
Quand tu commences à comprendre
que si tu ris de ça...
C'est ça, exactement.
Dès que j'ai compris ça, C'est ça, exactement. C'est devenu clair.
Dès que j'ai compris ça, je suis tombé dans l'humour
et ça m'a évité de me faire...
Parce que tu es petit,
mais tu ne te lèves pas chaque matin en disant
« Oh, je suis petit! »
C'est ta vie. Et quand quelqu'un te le rappelle,
tu te dis « Ah oui, c'est vrai! »
J'étais baveux pareil, même si je n'étais pas grand.
En fait, c'est un avantage
parce que quand tu es petit, tu peux être baveux,
pis tu sais que tu te feras pas péter la gueule,
parce que si la personne te menace, tu peux dire,
vraiment, tu vas me frapper.
Tu vas frapper un gars de 5 pieds 3, bravo.
Fait que tu peux te permettre d'être un petit peu plus baveux.
Ah, c'est vrai.
Pis je l'utilise encore à 36 ans, cette technique-là.
Ouais, dans un bar, j'avais été bien baveux
avec un gars dans le temps que je buvais,
pis le gars était grand, pis lui, à un moment donné,
c'est ça, il est venu m'accoter, pis là, je dis, c'est quoi,
si tu vas, c'est quoi tu vas faire,
tu sais, tu vas avoir l'air fin,
si tu frappes un gars de 5 pieds 3,
pis il a vraiment arrivé.
Pis Guillaume Pinault, que tu reçois dans la cour, je pense,
Guillaume Pinault, il l'a pogné, pis c'est lui
qui m'a sauvé, parce que lui, il s'en crissait de frapper un plus petit.
Oups, ton cellulaire. Bon. Pas grave. C'est lui qui m'a sauvé, parce que lui, il s'en crissait de frapper un plus petit. Oups, ton cellulaire.
Bon, pas grave.
C'est pas grave.
C'est pas grave, mon Dieu, c'est juste un cellulaire.
Là, moi...
J'ai...
Hop, il n'a même pas craqué.
Ben non.
C'est que...
Moi, j'avais mon vieux cellulaire,
je l'échappais tout le temps, puis il craquait, j'aimais.
Je le trouvais écœurant.
Je pouvais le lancer.
C'était un LG.
Je le pichais à temps, puis il ne cassait pas.
Il y avait un soir, j'étais saoul.
Je l'avais échappé.
Le monde avait fait « Astixia »,
puis il n'a pas cassé.
J'ai fait « Non, non, regarde, je l'ai lancé.
Il n'a pas cassé.
Il est comme moi, il n'est pas tuable,
puis là, je suis allé pour le ramasser,
mais j'ai pilé dessus, puis là,
en pilant dessus, j'ai entendu,
puis là, j'étais en tabarnak,
fait que là, j'ai tout décrissé,
téléphone, je l'ai collé sur la terre
4-5 fois, mais après, j'ai pris la peine
d'enlever la petite clé,
la petite carte, je l'ai mise dans ma poche,
puis je suis allé me coucher.
C'est ça.
Malgré, malgré...
Ça te donne tout le goût de recommencer à voir?
Non. Ça pourrait être arrivé.
Ça m'est arrivé. Mon autre iPhone,
je l'ai brisé comme ça. Il est tombé à terre.
Il a été chanceux. Il n'a pas pété. Non, ça ne pète pas.
Je l'ai relancé comme un imbécile
et il a tout pété.
Oui, on est des caves, là.
Il y a du monde qui juge, là, dans ton public, Mike.
On est des caves, sti.
On est payés pour ça.
Oui.
Ben pas ce soir.
On n'est pas payés.
Ouais, non, je suis désolé.
J'ai aimé ça, mais vous avez la bière gratuite.
Veux-tu un autre verre d'eau?
Non, je te remercie.
On ne lui donne même pas une vraie bouteille d'eau.
C'est qu'on la remplit dans la salle de bain.
Moi, ça, c'est une affaire.
Je ne suis pas capable
de boire de l'eau du robinet
de la salle de bain. Je trouve ça dégueulasse.
La salle de bain?
Oui, la salle de bain.
C'est la même eau. On s' cuisine, tu sais, c'est le même mot, on s'entend, là, tu sais, c'est pas parce
que c'est... Moi, c'est le contraire. Je brosse plus la salle de bain que la salle
de la cuisine. Ah, oui? Oui, la salle de la cuisine, c'est pour laver la vaisselle, c'est
pas pour... T'en dis que ça... Oui. Ça va, les gars? Oui. C'est vrai? Tu ne brosses
pas les dents avec l'eau de la cuisine? Non, mais je ne bois pas l'eau quand je me brosse les dents.
Non, mais c'est intéressant.
Tu n'auras pas ça à séquoie demain matin.
C'est encore drôle.
Je viens de trouver ma chronique.
Ça serait une bonne chronique, l'eau de la salle de bain.
Je suis sûr qu'on arrête des appels.
Mais je suis sûr que, regarde,
on est deux sur trois qui ont
une maladie mentale. Je suis sûr qu'il y a d'autres gens qui préfèrent
une ou l'autre, right?
Ouais, bon, pas fou.
Ok, c'est-tu comme une réunion anonyme des gens qui boivent
dans le lavabo de la salle de bain?
Ben moi, je pourrais,
tu sais, comme,
je serais pas capable de boire de l'eau de la douche.
Bois-tu?
Moi, c'est ça que je m'en allais dire.
C'était ma prochaine question.
Dans la douche?
Non.
Mais parce que l'eau est chaude.
Ouais.
Fait que c'est dégueulasse, tu sais.
L'arrosoir, mettons, dehors. L'arrosoir?
Non, ça, ça m'écoeure.
Ah, moi, ça me dérange pas.
L'arrosoir, ça me dérange pas. Ah,oire, ça m'écoeure. Moi, ça ne me dérange pas. La rosoire, ça ne me dérange pas.
Ça, ça te dérange pas.
Un bouillon dans la piscine, mettons.
Ça ne me dérange pas.
Moi, c'est juste l'eau de la salle de bain.
C'est vraiment une thématique.
N'importe où que ça peut sentir de la marde,
je n'ai pas goût de prendre une gorgée ou manger.
prendre une gorgée ou manger.
Ouais.
Je ne sais pas quoi rajouter à ça, moi.
Il n'y a rien à dire, hein?
C'est ça qui est le fun quand tu bois encore,
prendre une gorgée.
Moi, je pense, par exemple,
les glaçons sont faits de haut.
C'est Yamaska.
Ce n'est pas de la salle de bain.
Moi, j'aime ça.
J'aime ça boire.
Oui.
C'est drôle,
parce que quand j'ai arrêté de boire,
je pense qu'au même moment que toi aussi,
tu avais décidé d'arrêter.
Oui, slack.
Non, mais la journée que je t'ai croisé et que je t'ai dit d'arrêter,
tu m'as dit, moi aussi, moi aussi. Puis le lendemain, je pense que je t'ai déjà arrêté, tu m'as dit « Ah, moi aussi, moi aussi. »
Puis le lendemain, je pense que je t'ai revu
et que t'avais « Ah, mais c'est pas de la bière,
je prends du vin. Je prends du vin, c'est pas de la bière. »
Mais moi, à ce temps-là, je suis dans une passe
de... Parce que moi,
j'aime vraiment ça boire,
mais là, je fais « Ok, je vais... »
Là, je bois plus... Je blâme
tout le temps une sorte d'alcool.
À la place de faire...
Ok, tu mets un X, puis tu tombes dans le rhum.
Je fais l'estidrome.
Cotouer mon estidrome plus jamais.
Là, je bois la vodka.
Après, je fais le crisse de vodka.
As-tu de l'alcool que tu trouves pire?
Moi, quand je bois du phare,
du Jack,
je pars la carte.
Moi, à ce temps, n'importe quel alcool brune,
je ne file pas bien le lendemain.
C'est comme hier, j'ai bu du rhum,
ça faisait longtemps, je n'avais pas bu,
puis je me suis réveillé un matin le lendemain de veille.
Chose qui ne m'arrive pas d'habitude.
OK, tu es vraiment un profiteur.
Moi, je suis vraiment un pro.
C'est vrai, je n'ai jamais de lendemain de veille,
mais ce qui m'aide, c'est que j'ai tellement
une shape de marbre que je ne file
jamais super bien.
Moi,
je suis un gars de 42 ans
qui ne s'est jamais entraîné,
que je suis diabétique depuis que j'ai 11 ans,
j'ai commencé à fumer à 12 ans.
Fait que moi, mon normal,
c'est votre lendemain de veille.
T'es peut-être sur un ACV depuis 10 ans, puis tu le sais pas, là.
C'est le lendemain de veille qui dure tout le temps,
dans le fond, aussi.
Ouais, exact.
Comment ça, arc?
Mais moi, par exemple,
j'ai pas...
Le rhum m'a donné le lendemain de veille,
fait que c'est pour ça que j'ai arrêté le rhum.
Ça fait mal.
Pis toi, je me rappelle quand t'as arrêté le rhum. Ça fait mal. Je me rappelle quand
tu as arrêté de boire un peu comme moi.
Tu étais comme, je bois juste
vodka soda.
Au début, je voulais juste arrêter de boire
pour perdre mon ventre.
J'avais mis ça sur le dos de la bière.
C'est la cause de la bière.
Le moment où tu rajoutes la canneberge pour te sentir moins coupable?
Non, à un moment donné, je prenais de l'eau, vodka eau.
C'est dégueulasse.
Vodka eau, mais c'est ça qui est le moins calorique.
Vodka eau, mais ce n'est pas bon.
C'est ça que je bois quand je fais de la radio.
Je fais le show à Éric Salvaire et je bois des vodkas eau.
Pendant que tu es en onde.
Pendant que je suis en onde.
Mais j'en fais aux autres aussi, mais les autres,
ils le boivent pas.
Mais je me sens moins coupable. Je suis comme,
on prend-tu un drink? Ils sont comme,
ok.
Moi, je suis en plus,
tu sais, il y avait un personnage, j'entends,
dans Kidzunar, qui s'appelait
le Girl Drink Drunk, que c'était
un alcoolique, mais il buvait juste des drinks de filles.
Fait que, tu sais, genre des daiquiris.
Puis tu le voyais, tu sais,
genre, il était à job, puis là, il regardait.
Là, il sortait un blender.
Il mettait des bananes, du rhum.
Mais moi, je suis...
Tu sais, moi, mon drink préféré,
c'est le White Russian.
OK.
Fait que, tu sais, je suis un... Mais moi, par exemple, je me fais un White Russian sans thé, à cette heure, c'est le white russian. OK. Oui. Fait que, tu sais, je suis un...
Mais moi, par exemple,
je me fais un white russian santé à cette heure.
C'est un...
C'est...
C'est un vegan white russian.
Vegan.
Vegan.
Il y a aucun animal qui a été suivi.
C'est quoi, d'habitude, un animal?
C'est ça.
Non, non, mais, tu sais, d'habitude,
c'est lait, lait, lait, caloua ou tia, vodka,
ou crème. C'est crème, lait, lait, calua ou tia, vodka, ou crème,
c'est crème,
tia,
vodka,
mais moi,
je le fais avec du lait au chocolat,
d'amande,
puis,
puis,
du stevia,
puis,
de la vodka,
fait que c'est semi-santé,
puis,
tu fais des blackouts,
pareil,
fait que,
t'as la beauté,
puis,
t'as crissement mal au cœur,
après six.
Ah,
ça doit être dégueulasse
pis j'ai fait d'un shaker
ça donne un petit lousse
je suis devenu
je suis un girl drink drunk
non
c'est ça qui est le fun que je réalise
en te parlant que je t'aide
pour ta décision de ne plus boire
je m'étais dit peut-être, vu que ça fait six mois
juste aujourd'hui, peut-être pour le podcast,
je vais prendre une bière.
Je vous écoute et ça ne me tente plus.
Juste une.
Serais-tu capable de prendre une gorgée?
Je vais prendre une gorgée.
Au secondaire, oui.
On est vraiment à l'inverse.
C'est ce qu'on doit faire avec quelqu'un qui arrête de boire.
C'est une intervention, mais reverse.
Tu es tellement plus cool
comme tu vivais.
C'est tellement le fun, l'alcool.
Ça va être drôle.
Tu vas être plus cool.
Les filles vont t'aimer.
Ça veut dire que toi, tu penses...
Là, t'es à un point où tu fais
« Ah, c'est pas pour le reste de ma vie, ce n'est pas pour le reste de ma vie,
mais ce n'est pas pour le reste de ta vie.
Sinon, un vrai homme prendrait une gorgée. »
Un vrai homme.
C'est quand tu vas commencer à prendre
les hormones pour devenir une femme.
Dis le gars qui boit des wine.
Puis qui a de l'air d'une lesbienne.
Moi, c'est ça. Je suis en train de devenir une femme.
C'est vrai parce que moi, je suis végétarien
puis il y a full, full, full
d'estrogène dans le tofu.
Puis quand je me suis vu aux nouvelles,
j'ai vraiment dit à ma blonde,
j'ai fait, « Chris, je pense que je suis en train de devenir
une femme. Je suis en train de devenir
une femme. »
« Chris de tofu, ça.
Moi, je vais arrêter de manger.
Là, je ne mange plus.
Plus de tofu.
Tu as vraiment décidé de
moins manger.
Tu vas bien manger.
Je mange super bien. Moi, c'est l'alcool qui. Tu n'as rien déjà. Tu vas bien manger. Je mange super bien.
Moi, c'est l'alcool qui fait que j'en graisse.
Je mange vraiment bien.
Fais-tu à manger?
J'ai la misère à devoir au fourneau.
Je me fais à manger. Au fourneau, tabarnak!
Avec un petit white rusher.
Au fourneau, avec mon white rusher.
Ton tablier.
J'ai mon tablier.
Mais je ne bois pas.
Tu sais, ma blonde,
elle, elle aime ça
quand elle fait à manger
à bout du vin.
Moi, quand je fais à manger,
je suis all business.
Moi, je fais à manger
puis je bois pas.
Mais j'aime ça
faire à manger.
Ouais.
Mais tu bois pendant.
Après.
C'est juste pendant
que tu le fais.
C'est juste quand je mange.
Quand je fais à manger,
j'aime ça être à jeun.
Pour pas te brûler sur le poêle.
Pour ne pas m'endormir
sur un des ronds.
Je suis comme, Chris, ça sent
bon, c'est quoi?
C'est mes tatons
qui sont en train de brûler.
Ah fuck, je suis végétarien, je ne peux pas y manger.
Ouais, je vois ça.
Mais moi, j'adore le goût de la viande,
mais je n'en mange pas.
Ça fait longtemps?
Ça fait trois ans.
Depuis que j'ai commencé à en graisser.
C'est pour ça que j'en graissais.
Serais-tu game de manger de la viande pour le podcast?
OK, on fait un deal.
Non, on fait un deal.
On fait un deal.
On fait un deal.
La cuisine est ouverte.
On fait un deal.
Si tu manges un morceau, un bacon,
ou je ne sais pas, un steak,
moi, je vais boire une bière.
Moi, je punch une fille.
Yeah!
Moi, je trouve que c'est un nasty bon deal.
Je le ferais pas pour toi,
prendre de l'alcool,
mais si tu punch une fille,
tu vas manger du bacon.
Là, tu peux juste arrêter de la frapper
quand moi, j'arrête d'en manger.
Ouais, ouais. tu peux juste arrêter de la frapper quand moi j'arrête d'en manger ouais ouais non mais ça me dérange pas pour vrai
je peux prendre une viande si tu manges un morceau de viande
non non je mangerais pas
non ok c'est bon
t'as pète
t'as gagné même
t'as gagné
un homme ça mange la viande.
Non, je sais.
Oui, les hommes des cavernes qui mangeaient des petits fruits,
ils sont morts.
C'est ça qui est arrivé.
Oui, mais les hommes des cavernes qui mangeaient de la viande
sont morts aussi.
Oui, mais...
Ils sont tous morts.
Bon point, bon point.
Ils sont morts plus vieux quand même.
Ouais, probablement.
Avec un manteau de fourrure.
C'était des pimps.
C'était nos ancêtres mangeurs de viande.
Yo, bitches.
Mais non, moi, j'en mangerais pas l'autre fois. fois, j'ai mangé sans faire par exprès du poulet.
Comment? Par accident? Un poulet qui t'a volé dans l'air?
Non, c'est qu'ici, j'avais mangé un moment donné des champignons farcis.
C'était vraiment bon, mais ils me l'avaient fait une version pas de viande.
Mais je pensais que c'était ça la version normale.
Je l'avais recommandé une deuxième fois.
J'ai fait clair que c'est bien pas bon.
Je me demandais c'était quoi.
Je n'ai même pas réalisé.
Ça m'a pris comme trois bouchées avant de réaliser.
Je mangeais du poulet.
Mais je n'aime plus le goût.
J'aime encore le goût du bacon.
Le bacon, c'est bon.
C'est dur à manger le bacon.
Je ne pourrais pas me passer de bacon, pour vrai.
Non, mais c'est...
Tu prends-tu du bacon de dinde
pour te sentir moins coupable?
Je ne mange pas de dinde.
C'est comme un simili de...
Mais non, le vrai bacon.
Mais pourquoi tu mangerais du bacon de dinde?
C'est moins grave de manger une dinde?
Il y en a pour qui c'est moins grave. C'est moins gras, je ne sais pas. C'est moins grave de manger une dingue? Il y en a pour qui c'est moins grave.
C'est moins gras, je sais pas.
C'est moins grave.
C'est moins gras.
J'avais oublié la religion.
C'est ça, j'avais oublié.
Moi, j'ai arrêté tous les animaux pour ma religion.
Dis-moi.
J'ai arrêté tous les animaux.
Je mange juste des enfants.
À ce temps-là.
Je trouvais que j'étais blessé avec mes gags,
mais là, je veux les blesser en les mangeant.
C'est weird, ce moment.
Moi, par exemple,
de l'autre fois, je pensais à ça.
Tu sais, le monde qui était en avion,
c'était quoi le film-là?
Les joueurs de soccer, Alive.
Ça, je me demande demande le premier qui a dit
« Pourquoi on ne mange pas les cadavres? »
Il devait se faire regarder croche.
Je pense qu'il a été
à tâton.
« Avez-vous de bonnes faim? »
C'est un échelle d'un radis.
10 étant un humain.
Moi, je suis capable... Mais ça doit être bon, le goût.
Non, mais c'est vrai.
Mais il faut que tu mettes des épices.
Oui.
J'imagine.
Pas sûr qu'il y en avait.
Ça serait drôle qu'il y ait un gars qui...
« Hey, j'ai amené de l'orégo! »
Il fait une petite sauce béchamel.
C'est comme, « Chris, tout le fromage
t'a fait fondre pour mettre sa jambe à René.
Pourquoi qu'on n'a pas juste mangé le fromage? »
Ah, mon erreur!
Tu découvres que c'est lui qui a causé le crash.
Juste au manger.
Une petite raclette d'humain. Mais, ouais, c'est lui qui a causé le crash. Juste au manger. Une petite tranquillette du main.
Mais, oui,
ça doit être...
Je pense que dans une situation comme ça,
ça a dû être un long débat,
mais à un moment donné, tu n'as plus le choix.
Mais ça doit être comme...
Tu dois espérer ne pas aimer le goût.
Parce que moi, je suis végétarien,
mais ça arrive des fois,
quand je chante du poulet frit,
je fais « Ah, c'est-tu que c'était bon? » Ou je frit, je fais « Ah, c'est-tu que c'était bon? »
Ou je chante du bacon, « Ah, c'est-tu que c'était bon? »
Je ne sais pas si c'est des gars-là, mais des fois, ils passent à l'hôpital.
À la mort.
Ils passent devant la mort et ils sont comme « Christ, c'était bon! »
Ça doit être weird de le roter.
Un rot de cadeau.
Un rot de Paul.
Paul, il ne passe pas.
Je ne sais pas si un
obèse coûte meilleur ou c'est mieux.
Pour la santé,
ça ne peut pas être...
Mais ils mangeaient la fesse.
Ça se peut-tu?
Ils ne voulaient pas les revirer.
Ils mangeaient la fesse. Je ne pense pas qu'ils voulaient les voir Parce qu'ils ne voulaient pas les revirer. Ils mangeaient la fesse?
Je ne pense pas qu'ils voulaient les voir quand ils leur mangeaient.
Oui, parce que c'est bien mieux de voir le cul.
Hey, non, non! Je ne veux pas être weird.
Je vais juste manger le cul du cadavre.
Dave, pourquoi tu es en train de te masser?
Ferme ta gueule!
J'ai faim, est-ce que tu...
Je fais de la sauce.
C'est dégueulasse.
Exactement.
Je ne sais pas qui a dit « calisse »,
mais exactement.
J'espère que tes boss de séquoie ne t'écoutent pas.
Ils vont faire tavernec.
Il va falloir qu'on plus le mettre en nom. »
Mais moi,
j'aimerais ça,
j'ai jamais mangé non plus, à l'époque,
je mangeais de la viande, mais manger du chat
ou du chien,
le goût, je me demande c'est quoi ça goûte.
Moi, en fait,
je mange de la viande, mais
je suis pas capable de manger de la viande
que tu flattes.
Non, mais pour vrai, mettons, pour moi, du poulet, du bœuf, j'en mangeais quand j'étais jeune.
Pour moi, ce n'est pas des animaux.
Mais si c'est un animal que je n'ai jamais mangé, je ne suis pas capable d'y goûter.
Parce que je ne suis pas capable de faire la distinction dans ma tête.
Comme du canard, je n'ai jamais mangé ça quand j'étais jeune.
Je ne suis pas capable d'en manger.
Du lapin, je ne suis pas capable.
Pour toi, ça, c'est un animal.
Je n'ai pas mangé quand j'étais jeune.
Pour moi, j'ai l'animal
dans la tête, donc je ne peux pas en manger.
Je suis comme un végétarien hypocrite.
Mais moi,
on a le rassemblement des végétariens.
Juge-moi donc pas.
Moi, j'avais eu cette discussion-là
avec Danny Turcotte
quand j'avais fait « Tout le monde en parle » la dernière fois.
Je ne sais pas si on avait eu ça
en onde ou après,
mais tu sais, il me disait, tu sais, je faisais,
moi, chaque fois que je mange de l'animal, je pense à l'animal.
Il avait fait, oui, c'est un peu ex-schizophrène ça,
puis j'ai fait, bien non, Chris, c'est juste, je suis conscient.
Ce n'est pas parce que c'est un petit enveloppage
que je ne comprends pas que c'est un animal,
mais on dirait qu'on fait tout ça, tu sais.
On voit, on se partage nos crises de vidéos.
« Regarde comment ils sont torturés. »
Puis après, on se sent hot d'avoir partagé ça,
mais en mangeant un steak tartare.
La seule place que ça ne fait pas ça,
c'est au sushi parce qu'il y a un aquarium.
Et étrangement, ça ne me dérange pas de manger,
même si je vends un poisson.
Ce qui est complètement absurde.
Je ne serais pas plus capable.
Moi, mon père avait pêché un poisson, puis je l'avais
vu, puis il avait fait goûter, puis là,
j'avais vu le poisson, puis j'ai jamais
remangé le poisson. J'ai jamais remangé?
J'ai revu le poisson. Je l'avais vu, fait que
j'étais pas capable, moi.
Mais c'est vrai qu'on est hypocrite
un peu. Tu sais, quand on regarde des
documentaires sur les animaux,
à chaque fois qu'il y a un prédateur qui court, après,
on prend tout le temps pour l'autre.
On prend tout le temps pour celui qui sauve.
Vous sauve, l'autre, il est méchant, mais puis après,
on va manger un steak. C'est la même affaire.
C'est sa bouffe.
On est hypocrite, je trouve, mais
moi, le premier.
Comme le monde, on se sentait tout mal
pour Cecil, le lion
qui s'est fait tuer par le bâtisse.
Ouh, il m'a collé.
C'est un peu pour... Non, mais pour de vrai,
c'est un lion, osti.
On s'en calisse, là.
Non, mais...
Très, il a tué combien d'animaux,
ce lion-là?
Oui, lui, il en a tué aussi, mais c'est plus complexe
que ça, je pense.
Oui.
Non, mais...
Dans ce cas-là, sa carrière, elle se craque.
Je pense...
Moi, je pense qu'il faut qu'il joue là-dessus.
Il faut qu'il...
Il devienne le gars.
Il veut des dents de lion.
Sais-tu ce qui serait malade si Donald Trump
le prenait comme vice-président?
Parce que là, j'ai vu plein de vidéos
du fils à Donald Trump.
Tu le vois avec genre une queue d'éléphant.
Et tu es comme tabarnak.
C'est-tu de famille?
Moi, je pense qu'être ce gars-là,
je prendrais la peau du lion
et je me ferais une capuche.
Et je ferais, oui, c'est moi.
Tu te confrontes.
Tu n'as pas d'autre choix
parce que sinon, tu ne pourras jamais avoir de vie.
Tout le monde va t'identifier.
Traitement de canal en spécial.
Il faut l'assumer.
Lui, on avait beaucoup entendu parler,
puis moi j'avais été voir,
même j'avais été,
ça me faisait rire d'aller sur son,
je pense,
comme le Yelp,
mais des dentistes,
comme un TripAdvisor,
tu peux le coter.
Puis là, lui,
c'était juste un étoile.
Le monde, en plus, faisait des gags.
Je suis allé là pour un traitement de canal.
Finalement, il a tué mon chat.
Le monde était très drôle, mais lui,
sa carrière de dentiste,
j'ai fait tabarnak, il faut qu'il change la ville,
mais je suis sûr,
là,
on l'a déjà oublié.
Probablement.
On se rappelle tous,
c'est un dentiste
qui a tué un lion,
mais on ne sait pas son nom.
Exact.
Peut-être qu'il arrive
dans son bureau.
Oui,
et il ne doit pas se vanter.
Il a la tête.
Il a la tête.
Il a juste,
il a le lion,
mais même pas en paille,
il est juste mort
dans le coin.
Ça pue un peu.
En train de pourrir.
C'est comme cet autant-là.
Oh, les lions morts.
C'est drôle qu'on a du play-by-play.
Le monde commente, mais...
Après.
Est-ce que vous êtes déjà allé à la chasse?
J'y étais quand j'étais jeune, mais je n'ai jamais vécu.
Mon père était chasseur, donc moi, je n'y allais pas comme métier.
Ce n'était pas son travail, mais j'y allais parce que j'étais jeune et qu'il m'amenait.
Mais sinon, je ne suis plus pêcheur que chasseur.
Pêcheur, moi, à chaque fois, l'idée, on dirait, c'est
trop long. Moi, j'aime
aller pêcher. Exactement comme toi.
Dans le sens que j'ai commencé
avec mes amis, puis on y va chaque année,
puis plus les années passent, plus je reste
couché. Le matin,
on se lève à 5 heures, je vais pêcher
plus en soirée.
C'est pas ton style.
C'est parce que je fais ça dans la vie.
Oui, mais justement.
Ça fait que c'est peut-être ça le problème.
Oui, oui, oui.
Mais il faudrait que tu ailles pêcher la nuit.
C'est ça.
Mais je ne sais pas.
J'aime ça, mais je n'aime pas arranger le poisson.
OK.
Ça fait que toi, tu aimes juste aller dans un mauvais chalet.
J'aime ça avoir la nature.
Non, je suis assez princesse.
OK.
Ah oui?
Oui, oui, oui.
Pas un gars de beau. C'est surprenant.
Moi, j'ai réalisé en vieillissant
les hôtels où je suis en train de devenir princesse.
Avant, mettons,
dans les premières années
qu'on commence à faire de l'humour,
je ne savais même pas que les hôtels
quand j'avais commencé à faire des shows
avaient des étoiles.
J'étais comme, on couche à Victor, on va prendre cet hôtel-là.
Je m'en colle, il sait master.
Un coup que tu as goûté, dans le fond, moi aussi, même chose, c'était quand tu fais les bars,
tu es logé dans des motels, puis là, en première partie de Sugar Sammy,
on est toujours logé dans les tops hôtels.
Moi, j'ai goûté à ça avec lui. Ça va être difficile après de retourner
dans le mot hôtel.
Tu bois de l'eau à même
le robinet de la salle de bain.
Je suis devenu princesse.
Le pire hôtel
que j'ai vu au Québec,
c'est...
Vas-y.
Moi, c'est à Sainte-Marie-de-Bosse,
l'hôtel La Différence.
T'avais l'indice.
C'était pas lui.
Moi, j'avais le...
À l'époque, il a été rénové,
mais c'était le château, moi, à l'époque.
Ah, le château malartique?
Oui.
Ah, oui, oui.
Le château était...
Moi, je m'étais fait booker pour un show là-bas.
C'est-tu malartique?
Je sais pas si...
Mais ça, en plus, tu sais, quand tu t'appelles le château, si c'est pas lui, force-toi, là,bas. C'est-tu malarté? Je ne sais pas si c'est ça. Ça, en plus, quand tu t'appelles
le château, si ce n'est pas lui,
force-toi, Carlis.
Le château, on dirait
comme s'il faisait un gag.
Quand tu t'appelles un obat,
c'est slim.
Elle est grasse.
Elle est grasse, c'est un château.
Oui, mais moi,
la différence, je capotais.
J'avais eu un argument avec
un des gars dans le bar.
En plus, il m'avait vu et il avait fait
« Je ne comprends pas le monde
qui va voir de l'humour. »
Puis là, pas qu'il n'aimait pas moi,
mais qu'il n'aimait pas notre industrie.
Il était comme « Chris, moi,
moi, mes chums, on est capables
de se faire rire, d'être dans la cuisine. » Puis j'ai fait « Oui, non, je leums, on est capables de se faire rire dans la cuisine. »
Puis j'ai fait « Ouais, non, je le sais.
Moi, mes chums, on serait
capables de chanter des tonnes dans mon salon.
Mais, Asti,
je vais quand même voir
Metallica. »
Il y a comme une différence
de son, il est plus tight.
Puis là, le gars,
aussitôt que j'ai dit « Metallica, il est venu fâché.
Il était comme, tu ne chanteras jamais
comme Metallica.
Puis là, il me criait après.
J'étais comme, ah, tabarnak.
OK, je vais aller dans ma chambre laide.
Que je ne peux pas barrer.
Oui.
C'était drôle, en plus, moi, il m'avait donné
il y avait une pancarte.
Je ne me rappelle plus si c'était 15 ou 25 piastres.
En tout cas, j'ai un hôtel.
Ceux-ci, c'est un hôtel non fumeur.
Si tu fumes, il va y avoir une amende.
Ils mettent tout le temps un prix.
C'est ridicule.
C'est genre 500 piastres.
Eux autres, c'était 15 ou 25.
Fait que là...
J'avais le goût de fumer.
J'avais fait, Chris, vingt-cinq piastres.
À ce prix-là, je vais écraser la cigarette sous le tapis
et je vais coller un vingt-piastres sur une gomme
que je vais coller sur le mur.
C'était n'importe quoi.
Ça, c'est la pire hôtel.
Je n'avais parlé en show. Ça, c'est la pire hôtel.
Je n'avais parlé en show.
Il y a quelqu'un de la ville qui m'a dit, merci de m'avoir parlé.
Le boss n'a entendu parler.
Il va rénover.
Je suis passé devant.
Il n'a clairement pas rénové.
Pour lui rénover, c'est juste la ville tapis.
Avec moi.
Moi, je me rappelle que le tapis, il y avait le lit,
une espèce de... je ne sais pas comment on appelle ça,
pas la jetée, mais ce que tu as en arrière de toi.
La tête de lit.
La tête de lit.
La jetée.
Je ne sais pas, j'avais ça.
La jetée.
C'était le même tapis qu'à terre
qui était taqué sur le dos
qui était là.
Ce n'était pas...
Fait que tu avais, tu dors avec la tête
sur du tapis.
Asti que c'est dégueulasse.
Moi, ça me fait capoter, tu sais,
quand tu vois les
2020 et tout ça qui montent,
le monde qui sont venus partout dans un hôtel.
Je ne sais pas si vous avez déjà vu ce déjeuner-là.
Moi, depuis que j'ai vu ça,
j'ai peur. Je ne mets plus rien.
Je viens partout.
Moi, j'ai arrêté
de regarder la télé à cause de ça
vu que je suis conscient que
le gars, aussitôt qu'il est venu, il a allumé la télé
ou il a fermé la télé.
Fait que là, je rentre dans la chambre.
C'est pas parce que tu veux pas toucher à la manette?
Je veux pas toucher à la manette.
À ce point-là?
Oui, oui.
OK.
Oui, je veux pas toucher à la manette.
Mais il y en a qui font, ils la mettent dans un sac en plastique.
Puis, ouais, pour vrai,
ils la mettent dans un sac en plastique
puis tu peux quand même...
Ah oui, c'est pas...
Mais il faut que tu t'attouches pour la mettre dans le...
Moi, ça me prendrait...
Ça me prendrait un employé.
Tu prends le sac en plastique?
Tu fais comme quand ton chien...
Quand tu ramasses du caca de chien, exactement.
C'est pas fou.
C'est une manette.
C'est ça.
Ça prend un plastique transparent.
Sinon, t'es comme...
Tu pèses n'importe quel bouton.
Je voulais le mettre
au canal 6.
Finalement, j'ai pesé
sur Mute. C'est ça, je vais
regarder.
Mais le couvre-lit
aussi est assez...
Ah, c'est le piqué.
Moi,
ça s'appelle un piqué.
Un piqué. Ça, c'est comme
la jetée, la jetée, le piqué.
J'osais pas le ramener, mais moi, je vois ça comme ça.
Moi, Michel, mon gérant, sa blonde, à travers à l'hôtel, à un hôtel,
c'est elle qui s'occupe de tout le staff, les femmes de ménage.
Puis elle, elle m'avait dit, mets jamais rien'aimais rien sur rien. »
Comme juste sur ses laces.
Non, mais tu sais,
elle dit genre,
mettons, quand tu mets ta valise,
tu le mets juste sur du bois
ou aucun tissu,
parce que tout est dégueulasse.
Avant, je me faisais des cafés
et je buvais le café dans la tâche,
mais ils ne lavent même pas la tarte.
Ils font juste la rincer, puis là, ils vont te mettre un petit cup en papier.
Fait que tu te dis, OK, c'est ça.
Un cup.
Il y a un cup.
Moi, je ne suis pas parano pour ces affaires-là.
Je me dis, on a des anticorps, puis...
Tu sais, ceux qui sont tout le temps en train de se laver les mains,
puis de...
À un moment donné, il faut laisser son système se déformer.
Tu es ben beau, moi, tu sais.
Moi, on s'entend
mon système
déjà il est tout le temps en train de combattre l'alcool
je veux l'aider un peu
tu peux ouvrir la porte
excuse-moi pour tout
le mal que je t'ai fait
je vais être cool, je ne toucherai pas
ma nette plein de termes
je ne sais pas si pas à ma nette, là, tu termines.
Je ne sais pas si... Ça fait combien de temps, Yann?
OK.
Je ne sais pas si vous avez des questions
pour les gars ou pour moi.
Ça peut avoir rapport avec les piquets,
avec les jetés,
ou avec l'humour, en général.
Je ne sais pas s'il y a zéro question.
Il y a zéro question.
OK, il y a une question,
puis tu sens vraiment que c'est une question de pitié.
Puis comment, ouais, ouais.
C'est quoi ta question?
Premièrement, c'est quoi ton nom?
Vincent, merci.
J'aimerais ça qu'on applaudisse Vincent.
Et c'est quoi ta question?
Ça va bien aller.
OK, on donne souvent notre opinion sur l'école de l'humour.
On ne l'a pas faite ce soir.
Pourquoi?
OK, dans le fond, tu veux savoir leur opinion sur l'école de l'humour.
Fait que, dans un monde idéal,
dans un monde idéal, il voudrait que vous parliez d'école de l'humour.
Écoute, si ça peut rendre ton monde idéal, je vais le faire.
Ça ne te sert pas à grand-chose que ton monde soit idéal.
On va t'aider, on va t'aider.
Tu vas y aller en premier?
Oui, je vais y aller en premier.
Vous avez fait l'école la même année?
Non, une année différente.
Toi, 2002, moi, 2003.
Oui, exact.
Moi, je n'ai rien à dire sur l'école, pour vrai.
Je suis content d'y avoir été.
À l'époque, c'était encore un an.
C'était juste un an.
Moi, c'était la dernière année que c'était juste un an.
Et toi, c'était deux ans?
Non, c'était un an.
C'était avant moi.
Je pense que c'était 7000 $.
Moi, c'était 10 000.
C'est ça? Oui, mais c'était 10 000. C'est ça?
Oui, mais c'est deux ans.
C'était peut-être 7 000 ou 6 000.
Moi, tu vois, à l'époque,
maintenant que je repense, je suis content d'avoir fait un an.
C'était un an très intensif.
J'ai eu des profs. J'ai eu François Avoir, entre autres, Benoît Pelletier.
Des gars qui m'ont aidé après, dans ma carrière.
Oui.
Pour le prix que j'ai payé, pour le temps que ça a duré.
Moi, j'ai adoré ça.
Si c'était deux ans, j'aurais peut-être capoté un petit peu plus.
Moi, je ne l'aurais pas fait si c'était deux ans.
Si, mettons,
les deux, vous commencez là,
vous avez...
Tu avais quelle âge quand tu as commencé?
J'avais 18.
Tu avais?
24.
Ok.
Fait que, mettons, le taux de 18, le taux de 24,
mais en 2016,
est-ce que vous feriez l'école?
Je pense que non. Je pense que le prix me ferait... Tu sais, j'étais pas riche, fait que je pense que le prix me ferait très mal.
Je sais pas si... J'imagine qu'il y a encore les prêts et bourses.
Toi, t'as-tu... Mais il y a un réseau à Star qu'il y avait pas à l'époque.
Un gros réseau pour les soirées du noir.
Tu peux tellement... Tu sais, là que t'apprends ce mét. Je ne dis pas que l'école, ce n'est pas bon,
mais au contraire, c'est très bon.
En fait, si tu as de la misère à écrire,
vas-y à l'école parce que c'est plus là-dessus
que tu vas travailler.
Mais si tu es déjà bon pour écrire,
va jouer.
Je pense que mon problème,
ce serait de payer ça.
Donc, j'aurais besoin de me trouver un job.
Et si tu travailles en même temps que tu fais l'école,
je trouve que tu manques ton opportunité.
Moi, j'avais un an, j'ai focussé là-dessus,
j'ai vraiment fait...
T'as-tu eu des pré-bourses ou t'avais...
J'ai eu des pré-bourses.
OK. Pis tes parents t'ont-tu aidé?
Pis t'étais jeune?
Ben oui, un peu, mais il n'y avait pas les moyens
de là les pré-bourses.
Moi, ma mère me faisait mes lunchs.
OK. Moi, j'ai mangé du ballonet.
C'était parfait.
Tu restais-tu avec ta mère
à l'époque de l'école?
oui, moi j'habitais en appartement
puis je m'étais séparé
puis je voyais ça comme une opportunité
d'aller suivre mon rêve, de faire de l'humour
c'est un signe de la vie
je me suis inscrit à l'école, j'ai reconnu à la porte de papa et maman
j'ai habité là un an, juste le temps que j'étais à l'école
moi j'étais sûr que tu avais commencé
plus jeune que ça.
J'avais peut-être 23. C'est quoi que t'allais
faire? Moi, j'étais vendeur
de souliers
chez Aldo. OK.
Oh, Christ que je te vois pas.
Je t'imagine tellement pas
en train de jouer avec les pieds du monde.
Surtout que... Je respirais fort,
c'était le fun.
T'as-tu un fait de pied?
Non, du tout, j'haïs ça.
Je trouve ça dégueulasse.
Non, mais j'étais bon vendeur.
Pour vrai, j'étais bon.
Mais c'était très drôle parce que
le superviseur, j'étais à ce temps gérant d'une boutique
et il voulait que je devienne gérant.
Il me dit, comment tu te vois dans la compagnie?
Je dis, sérieusement, je ne me vois pas dans la compagnie
encore longtemps.
Je veux faire de l'humour.
Il m'avait dit, il n'y a pas d'avenir là-dedans, tu devrais rester ici,
chez Aldo.
Le futur, c'est d'impier.
Puis genre, deux ans plus tard, moi, ça a quand même bien été,
en sortant de l'école, j'ai tout de suite été en nomination
aux Oliviers pour Découverte de l'année.
Fait que tout de suite, je l'ai recroisé, ce gars-là,
dans un centre d'achat par hasard, comme deux ans plus tard,
il me disait, je t'ai vu à télé,
juste pour rien, c'est cool, ouais, ouais. »
Là, j'ai dit « Ouais, ouais, mais tu sais,
il n'y a pas d'avenir là-dedans. »
J'étais content parce que j'avais eu ma pouf.
Même si tu étais en haut de lui,
tu voulais le frapper pareil.
J'aime ça.
Dans cette phrase-là, tout le monde a compris
pourquoi c'est une bonne idée que tu bois.
Le gars était content pour toi, mais pareil, tu voulais le finir.
Ben oui, mais il m'avait...
Il avait essayé de me décourager.
Il avait essayé de me décourager, puis c'est ça.
Faut pas décourager les gens. J'aime ça que t'es rancunier.
C'est une belle qualité que souvent
le monde voit comme un dévot.
On oublie cette belle qualité-là.
On oublie la qualité d'être rancunier.
Fait que je sais pas si enclinier. Fait que,
je ne sais pas
si ça répond.
Fait que,
en gros...
Bien,
l'école,
pour moi,
ça a été hyper positif.
Positif,
mais aujourd'hui,
tu ne le ferais pas.
Je pense que non.
OK.
Et?
À peu près la même chose,
oui.
Tu aurais peur
au niveau du coup.
Parfait.
Parfait.
C'est deux ans.
Deux ans?
Moi,
c'est le deux ans.
Le niveau des contacts,
c'était formidable
à l'époque.
Oui.
Bien,
imagine,
moi, j'étais là dix ans avant vous autres à peu près.
Dans le temps, il y avait vraiment...
Tu faisais ton show d'école, puis là, il y avait du monde dans la salle
que s'ils t'aimaient, ils venaient te voir et ils disaient,
« Ah, t'es super bon, voilà une job. »
Moi, je suis même arrivé deux ans après les belles, belles, belles années.
Mais les premières années, peut-être même que je la ferais en tant qu'auteur.
Moi, j'étais en 1995.
C'est une année forte à l'école.
Une année forte.
Mais mettons, les trois, quatre premières années, si tu étais moyen bon,
ils faisaient, on te donne un job à Radio-Canada.
On te donne, tu veux être chroniqueur.
Moi, Guy Lepage m'a offert
une job de chroniqueur à son show télé
qui n'a pas d'allure.
Ça n'a pas de sens
que quelqu'un qui n'a pas
d'expérience lui donne tout de suite un job.
C'est écœurant.
Imagine, je parle tout le temps contre l'école,
je devrais le crier le cul à Louise
non-stop
de m'avoir donné ça.
Je suis désolé, Louise.
Merci.
Je pense que je la ferais comme auteur.
Je pense qu'il y a plus de jobs en tant qu'auteur
en sortant présentement qu'humoriste.
Tu te trouves à tout de suite te pader
et tu peux faire les bars après.
Je ne connais pas la nouvelle formation.
Aussi, par exemple,
il y a une affaire que
j'enseignerais à l'école pour les auteurs.
Moi, je trouve,
apprendre à faire de l'humour,
il faut que tu apprennes à écrire.
C'est ça, la base.
Le reste, c'est tout. C'est du n'importe quoi.
Mais, c'est pas...
Non, mais, tu sais,
apprendre à respirer, puis apprendre
des cours de diction, à part à Madame Radio-Canada, on s'en calisse.
Dominique Paquette a la pire diction de la planète.
C'est-tu qui parle mal d'homme?
Il la rend pareille, il est super bon.
On s'en calisse de la diction.
Mais moi, les cours d'écriture, je leur ferais faire une session de stand-up.
Moi, j'ai remarqué le monde qui écrivent
mais qui n'ont jamais fait de scène.
Je pense qu'il y a un moment donné où ils doivent
performer devant les humoristes.
En tout cas, il y avait ça, il me semble. À mon époque, il y avait ça.
Parce que moi, j'ai remarqué le monde qui n'ont jamais fait de scène.
Ça, c'est super bon.
Chris, si tu savais
c'est quoi faire une mauvaise joke sur scène,
tu ne m'aurais jamais envoyé
cette note-là. C'est quoi faire une mauvaise joke sur scène, tu m'aurais jamais envoyé cette merde-là.
Je pense que souvent, moi en tout cas, c'est pour ça que Steph est bon
pis je pense qu'il a un oeil aussi en tant qu'auteur
c'est-à-dire que jamais il te propose des gags
que lui il ferait pas.
Non, mais je veux dire, au niveau
de la mollesse du gag, tu sais, tu peux faire
des gags vraiment plus éveillés que toi, tu ferais pas
nécessairement sur scène. Ah non, non, non, mais la mollesse,
ah, j'ai envoyé des gags assez mous.
Ah oui, tu sais, quand t'as une commande de texte pis que t'as pas d'inspiration, ben t'envoies, faut que t'envoies de quoi pareil, S, j'ai envoyé des gags assez mous. Ah oui, tu sais, quand tu as une commande de texte
et que tu n'as pas d'inspiration,
il faut que tu envoies de quoi pareil.
Tu envoies des gags mous et tu espères qu'il y en a un là-dedans
qui va peut-être fonctionner.
On va essayer de te lancer des flammes.
Merci.
Sur la quantité découle la qualité.
Ça a toujours été mon...
mon slogan.
C'est le pire slogan
ever!
Ben non, de la quantité, plus t'écris, plus...
La grande. La quantité.
Vous allez voir la qualité. Exact, exact.
Je vais te fourrer neuf fois, une fois,
mais tu vas passer proche de venir.
Tu vas aimer ça. Exactement.
Exactement. Faut laisser tout ça.
Décourage-toi pas.
Y'a-tu une autre question?
Oh, oui.
Tu peux-tu, Steph,
mettre le micro vers elle?
Ok.
La première, c'est, je voudrais savoir
si tu penses avec l'affaire de Jérémy
à ramasser
des Irish Spring en prison.
La deuxième, c'est...
Ça, c'est une question pour Billy.
Non, non, OK.
Puis la deuxième question, c'est...
J'aimerais ça que vous pourriez parler
s'il y a l'intention de faire un prochain album
où on chante de la réalité.
OK.
Les deux des questions sont...
Pour toi, tout ce qu'on a.
Mais moi, je ne sais pas si je vais gagner ou je vais perdre,
mais c'est sûr que ça ne se rendra pas au criminel.
Je ne pense pas, en tout cas, mais j'ai aucune idée.
Je n'ai aucune idée de ce qui va arriver avec ça.
C'est vraiment…
Maintenant, tu perds.
Faut-il que tu fasses un check direct?
Si je perds, on va aller en appel, et si je perds ça,
je pense que je vais faire la technique
Larry Flint. Quand Larry Flint,
tu sais, il avait amené des scènes,
moi, je vais...
Les scènes n'existent plus, mais je vais
me ramasser des 20...
80 000 piastres de 25 scènes
dans des brouettes, puis je vais...
Je vais me trouver
quelqu'un plus en shape que moi
pour les pousser, parce que
même moi, je vais prendre l'ascenseur,
je vais dire, OK, montez
les sacs placés en scène, à la commission
des droits de la personne, mais je vais,
c'est ça, je vais,
je vais,
ça va être, c'est ça, je ne donnerai
pas, premièrement, je n'ai pas 80 000,
mais je vais me trouver
80 000 en scène.
Puis je vais emmener ça à la commission des droits de la personne.
Mais j'ai remarqué...
Là, qu'est-ce qui est weird,
c'est qu'en cours, eux autres me disaient que
j'allais plus avoir...
Eux autres voulaient que j'aille plus
jamais le droit de parler de ça
nulle part.
Même
Michaud à Edinburgh, tu sais, je m'en vais
à Edinburgh l'été prochain.
Là, j'étais comme... J'avais demandé
à mon avocat, j'avais fait, oui, ils peuvent pas
demander que j'aille pas le droit de parler du
procès d'un autre pays.
Il a fait, oui, ils peuvent demander
ça. Ça va être
le juge à décider,
mais tu sais, Chris, moi, j'aimerais tellement
ça avoir la Commission des droits de la personne
du Québec qui caille
dans l'avion,
dans le salle,
à Edinburgh.
Je vais jouer dans un petit bar
à peu près gros comme ici,
et puis il va y avoir une madame
qui prend des notes.
Si tu l'appelles Jonathan,
t'es correct.
Moi, non, mais...
Mais, tu sais, moi,
je parle plus de lui
depuis des années.
Puis, mais c'est ça.
C'est weird.
C'est weird.
Est-ce que c'est weird?
Ben oui, mais...
Une chance, j'ai l'alcool.
Si j'étais comme ça...
Je serais pas capable.
Dans ta situation,
moi aussi, j'aurais commencé
à boire dans ta situation. D''aurais commencé à boire
dans ta situation
d'ailleurs je te lève mon chapeau
pour ce que tu fais de te battre pour ça
parce que t'aurais pu très bien juste faire un chèque
félicité de te battre
bien merci
merci
je pense que t'as vu
le statut que j'ai écrit là-dessus
j'avais écrit un statut là-dessus.
Pour vrai, je pense que c'est tous les humoristes,
tous les arts, tout le monde.
Je veux juste dire que tu es une marque.
Tout ce temps-là, je prenais...
J'ai eu du support de tout le monde,
sauf Martin Short.
Martin Short,
c'est un des trois amigos
pas Chevy Chase
pas Steve Martin
mais l'autre
il a dit que mon genre du mot ne devrait pas exister
pis là j'étais comme
c'est bien méchant pour ce petit gars
qui est en costume
mais j'étais content
j'ai appelé Michel
pis j'ai fait. J'ai appelé Michel et j'ai fait
« Ah, c'est-tu Martin Short? Parle-moi! »
Chaque fois, je le décris au monde,
la plus jeune génération,
c'est le vieux Mike Myers.
Il fait...
C'est exactement le gars que...
Moi, j'aimais ce qu'il faisait
et j'aime encore ça.
C'est son droit de penser que ce que je fais ne devrait pas exister,
mais je trouvais ça le fun de me faire insister
par Martin Short. C'est absurde.
C'est tellement drôle.
Même si ça devrait être ça,
ma bio Twitter, Martin Short
n'aime pas ce que je fais.
Y'a-tu une autre question?
Martin Short?
Après, là, ils sont comme, c'est qui Martin Short? Ils sont tous en train de googler. Google Martin Short? Après, là, ils sont comme Zicky Martin Short.
Ils sont tous en train de googler.
Google Martin Short.
Il y a Zé Astide.
Je pense qu'on va finir
le show de même
sur ce malaise-là.
Cool!
Bon, bien, écoute.
On a une question.
On a une question.
Oui.
Ce n'est pas encore confirmé à 100%, mais je travaille fort là-dessus.
On est encore en pourparlers avec des producteurs.
Je ne peux pas...
On n'a pas de date.
Le show est en construction.
Je suis en rodage.
Je fais des rodages.
Ça se peut qu'ils l'écrivent,
mais qu'ils ne le jouent pas. Ça se peut qu'il l'écrive, mais qu'il ne le joue pas.
Ça se peut.
Tu vas-tu en être writer
ou ça va être toi tout seul?
C'est moi tout seul.
OK.
Ils sont gérés à l'abri
pour écrire dessus.
Le show, j'ai fait déjà
un prix rodage,
un show 15 que j'ai fait
l'année passée
au Petit Olympia.
Ça a super bien été.
Puis le show,
il est prêt à 80 %.
On n'a pas encore un titre.
Lui, il s'appelait seul.
C'est le titre de travail,
mais ça ne sera pas ça.
Oui, ça s'en vient,
mais je ne peux pas dire quand. Ça serait peut-être 2017 en principe.
Si je n'ai pas de producteur, je vais sûrement le faire par moi-même.
Il va exister le show, c'est sûr.
Ça ne s'appellera pas seul?
Non, c'est juste un titre de travail.
Vu que je fais la première partie Sugar Sammy,
je le faisais à l'Olympia, je vendais mes billets
à la clientèle de Sammy qui venait de me voir.
Je vendais mes billets.
C'est juste pour faire le gag.
En blanc, je dis que là, je vais être tout seul.
Je ne serai pas avec l'Indien.
Je ne serai pas avec l'Indien.
Ça serait tellement un non-wit.
Ça ferait-tu l'actu de mon one day show?
Un peu un raciste.
Stéphane sans l'Indien.
Je pense que c'est drôle. Je fais le jeu de mots parce que c'est sans l'Indane, sans l'indien. » Je pense que c'est drôle.
Je fais le jeu de mots parce que c'est « sans l'indien »
et « sans l'indien ».
T'sais, t'as tellement fait de choses avec chacun
de tes amis que tu as « sans l'indien ».
« Sans l'indien ».
Je pense que les autres gars
de YMCA qui l'ont déjà utilisé.
Ah oui.
Les village people.
Ouais, fait que c'est ça
Fait que, pis là je fais une heure de nouveau matériel
Au Théâtre Sainte-Catherine
Bientôt je suis sold out, fait que désolé
Mais c'est tout
Ce que j'ai écrit cet automne en arrêtant
D'écrire pour juste pourrer
En arrêtant de vendre ton arme
Pour une fois que mes commentaires
Ben pour vrai, Mike, pour vrai je t'en dois une
T'es pauvre mais t t'as du matériel.
J'ai plus de matériel.
Je vais faire une heure de nouveau matériel
au Théâtre Sainte-Catherine.
Le meilleur de ça, je vais l'intégrer dans ce que je n'aimais pas
du show que j'avais déjà fait.
Ça s'en vient.
Allez liker ma page Facebook,
Stéphane Poirier.
Excellent. On va finir.
C'est quoi ton nom
à Twitter?
Poirier. St Twitter? Poirier.
Steph Poirier.
Steph avec un F.
Je pense que c'est un F.
Non.
Oui.
Tu as demandé à lui les informations.
Je te reviens.
C'est parce que j'ai tweeté tantôt.
Tu as Twitter, Facebook.
Twitter, Facebook, Bill Tully.
OK. Et c'est quoi du lundi au vendredi?
5h30.
5h30.
OK.
Ah, c'est vrai.
Ils ont parti, ce style mode-là.
Si tu crois, selon moi, ça va descendre encore un moment donné.
Le trafic est tellement de bonne heure à cette heure que les gens ont suivi le trafic.
Mais il est temps aussi.
Des fois, j'ai des meetings à 10h et il y a encore du trafic.
Je ne comprends pas.
Les gens sont supposés faire du 9 à 5,
mais à 10h, il y a du trafic.
À 3h, il y a du trafic.
Le monde ne travaille juste pas.
Ils sont juste dans leur char.
C'est juste ça, les Montréalais.
Les morning shows, ça va être 5 à 11.
Ça va être comme les hosties de long show
qui ne finissent plus.
Mon nom sur Twitter, c'est Poirier Steph.
Ah oui?
Oui, mais tu l'avais écrit comme ça.
Poirier Steph,
tout ensemble avec un F au lieu de PH.
Et ton Facebook?
Mon Facebook, c'est Stéphane Poirier.
Mais je suis dur à trouver.
Tu sais que je suis dur à trouver des Stéphane Poirier.
Il y en a comme des millions.
Il y a quelqu'un qui,
après un show,
il est venu me voir en disant
« Man, je ne te trouve pas sur Facebook. »
Je lui ai dit « T'as tapé Stéphane Poirier. » Puis là, on déait, puis ma page n'est jamais apparue dans les... il y avait des Stéphane Poirier, puis sur Google Alert, as-tu vu ça, Google Alert?
Non, moi, j'ai jamais fait ça, parce que j'ai fait... ça, c'est trop, mais je me Google sept fois par jour, ma gore dernière heure.
Exact. Google Alert, pour ceux qui ne savent pas, c'est que ça l'évite de googler.
C'est qu'à chaque fois que ton nom sort sur Internet, tu reçois
une notification.
Moi, pour de vrai, je me pendrais.
Oui, mais toi, oui.
Moi, je le reçois tout le temps.
Mais c'est jamais moi.
C'est tout le temps d'autres.
Il se fait des jokes.
J'en ai reçu trois aujourd'hui.
C'est des avis de décès.
C'est fréquent.
Faites livrer des fleurs
sur la sépulture de Stéphane Poirier.
T'es pas game
de faire livrer des fleurs
à Stéphane Poirier
de Stéphane Poirier.
J'ai reçu cinq.
C'est fréquent.
Je suis mort cinq fois aujourd'hui.
Ça veut dire que là,
t'as un nom de gars
qui a l'âge de mourir
un nom de bonhomme, Stéphane est devenu
un nom de bonhomme
officiellement
sur ce frère
j'aimerais souhaiter mes sympathies
à la famille
des Stéphane Poirier
ils sont morts comment?
Je sais pas.
Attention, on a encore deux secondes.
Ça serait hot qu'il ait mort alcool au volant.
Il a bu de l'eau du lavabo.
Les avis nécrologiques.
C'est drôle que je dis, ça serait écœurant. J'espère qu'il est-tu mort
d'une façon le fun? Oh, cancer! C'est bienôle que je dis ça serait correct. J'espère qu'il est mort d'une façon fun.
Oh, cancer!
C'est bien plate, ça.
Tu es vraiment en train de googler dans les avis de...
Il avait 45 ans.
Il avait 45 ans.
C'est tout ce que j'ai comme informations.
OK.
On est désolé pour devenir...
On s'excuse.
On s'excuse.
J'espère que... J'espère qu'il y a une belle mort. C'est ça, On s'excuse. On s'excuse. J'espère que...
J'espère qu'il y a une belle mort.
C'est ça, il n'y a pas vraiment d'autre chose.
C'est ça.
Ça va être ça, la fin.
Ça va être...
Ah non, je lis...
J'aimerais ça que l'image fiche à la fin que ce soit
à la mémoire de Stéphane Poirier.
À la mémoire de Stéphane Poirier.
Ça serait
comme s'il est mort en se crossant
et en s'étranglant.
Mais ça, je ne vais pas le marquer.
Si vous voulez,
au lieu
des fleurs, vous devriez faire un don
à la fondation des gars
qui sont crossés.
La fondation
Michael Hutchinson.
Soyez géné Hutchinson. Merci pendant que
Steph Google.
Merci tout le monde.
C'est ça, merci les gars.
Merci à toi.
Merci beaucoup.
Salut, on se revoit.
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On se revoit
la semaine prochaine.
Merci beaucoup
tout le monde.
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