Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #63 (Philippe Bond et Derrick Frenette)
Episode Date: May 9, 2016https://youtu.be/hzB8E7iJSqc Cette semaine Mike reçoit Philippe Bond qui nous raconte l'envers de sa controversée publicité et Derrick Frenette qui monte sur scène déguisé en Games Of ...Thrones... pour aucune raison. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup! Bonsoir, bienvenue à Mike Ward sous écoute!
Cette semaine, tu sais à chaque semaine j'ai des commandit. Des fois, c'est des compagnies qui existent.
D'autres fois, ils n'existent pas.
Cette semaine, par exemple, on a du budget.
Je vais avoir besoin de l'écran géant pour présenter.
On va présenter mon commanditaire via écran géant.
Christ de budget, hein?
Tabarnak!
Ça, le pire,ire, on a fait installer ça
avec le projecteur
vu que François Bellefeuille
avait un numéro
qui voulait faire d'un gars-là juste pour rire
pis là, il le rodait
ici. Fait que ça a coûté, je sais pas
combien de milliers de dollars
pour un numéro.
4 000, tabarn numéro? 4 000,
le sty. Tabarnak!
4 000.
Ça fait cher, un sty, la joke.
Pas autant
que 80 000, mais 4 000,
c'est vraiment beaucoup.
Yes!
Je n'aimerais
même pas mon commanditaire.
On va juste regarder la pub du commanditaire cette semaine.
Ah, le temps des fêtes. Le moment idéal pour dire à nos proches combien on les aime.
Mais c'est aussi le meilleur temps de l'année pour acheter des billets pour le spectacle Philippe Bande 2, mon spectacle.
Ce qui est le fun de ce spectacle-là, c'est que c'est vraiment un show pour toute la famille.
C'est vraiment de 7 à 77 ans.
En plus, ce qui est le fun,
c'est qu'il n'y a rien d'offensant dans ce show-là.
Pour vrai, je ne ris pas de personne.
Il n'est pas méchant.
Tu ne sors pas de là. Tu n'es pas insulté.
Tu n'es pas affusqué.
C'est vraiment un show pour tout le monde.
Hein?
C'est vraiment le meilleur show que j'ai vu toute ma vie yes bon fait que c'est ça tout ce que les bandes de aller voir son spectacle
au christ est revenu lui ok ok qui est le temps par là Allez voir son show.
Ça, on va en parler tantôt
vu que Phil,
c'est un des invités
à l'émission. Puis ça, on va le fermer.
Puis on va leur montrer.
Est-ce que ça fait high-tech?
Ça fait weird.
Est-ce que c'est trop high-tech
pour un comedy club?
C'est un comedy, tout est simple,
on a fait, ok, ça va être juste, genre,
un gars ou une fille qui a un micro,
pis un écran
qui fait film d'horreur, un peu
weird, parce que ça avait vraiment
l'air comme si je descendais ça,
pis j'allais vous montrer, genre,
un film raciste.
Tu sais, ça fait, tu sais,
comme ça, on est au début d'une guerre.
Bon, fait que, non, c'est ça,
c'est pas vrai que Phil, comment dire,
bonjour, mais allez
voir son spectacle. D'ailleurs, tout le monde
qui fait les podcasts, encouragez-les.
Tu sais,
quand tu vois quelqu'un, si quelqu'un t'a fait rire
à mon podcast, achète des billets pour son
show ou achète des billets pour son
disque. Achète des billets pour son disque.
Achète des billets pour son disque. C'est là que tu vois que je download tout illégalement,
que je n'ai aucune idée comment l'industrie musicale marche. Mais non, c'est ça.
Fait qu'encourager les gens qui font le podcast, si vous voulez m'encourager, moi,
allez sur Bandcamp. J'ai mon album anglais qui s'appelle
Pedophile Jokes and Death Threats,
qui a été numéro un mondialement
pendant deux semaines sur Bandcamp.
C'est 7$ l'acheter.
Tu peux l'acheter sur iTunes, Google Play, tout ça.
Ou sur Bandcamp, tu peux l'écouter gratuitement.
Va l'écouter gratuitement à la place.
Puis, oui, c'est ça.
Je ne suis pas bon en business.
C'est pour ça que je ne suis pas vous de même.
Je n'arrête pas de dire au monde.
Va, ne paye pas.
Je vais aller voir ton show.
Mais ne paye pas.
Viens au podcast à la place.
Si vous voulez aussi vous déplacer,
vous savez comment ça marche.
Les gens à la maison souvent me demandent comment ça marche le podcast. Tu viens, c'est
au bordel comme les clubs. On n'annonce jamais vraiment beaucoup d'avances vu qu'on sait
jamais c'est qui qui va avoir sur le show. Ce n'est pas cher, c'est 10$ pour deux podcasts.
Ça revient à 5$ le show. Tout l'argent va à Yann Thériault qui est là en train
de tenir la caméra et qui me filme en ce moment.
J'aimerais ça qu'on donne une bonne main d'applaudissements
à Yann Thériault.
Il travaille fort.
Il travaille fort. Il fait ça tout seul.
C'est mon Radio-Canada.
C'est fou, pareil.
Elle se dit que...
Tu l'as-tu écrit dans ton CV?
Michael, tu écoutes?
Ok.
Quel job?
C'est quoi le titre que tu m'appellerais?
Parce que t'es monteur-réalisateur.
T'es pas mal
l'homme à tout faire.
Des fois, tu me fais même un lift.
À la fin.
T'es monteur réalisateur Uber.
C'est ça. Mais c'est ça. Merci,
merci Yann d'être là. Si vous allez,
si vous voulez découvrir Yann
comme humain, c'est un gars très drôle qui a
un podcast qui s'appelle Le Stream
qui est excellent. C'est très
drôle. Moi, je trouve que ça me fait...
C'est le genre de radio que j'aimerais
écouter à la radio, mais ce genre
de radio-là n'existe pas nulle part
sauf sur Internet.
Fait que bravo, bravo pour ça.
Et si... Oui, on peut l'applaudir.
Si...
Pour découvrir d'autres
podcasts, écoutez
Michael, tu écoutes jusqu'à la fin.
Puis Yann va proposer
un autre podcast. Sacha et Samen vont proposer
un autre podcast. Fait que si
t'es trop out,
fast forward jusqu'à la fin.
Là.
Bon, si ils sont partis, on peut avoir du fun.
OK. Là...
Christ de cave. Non.
Je sais pas pourquoi j'insulte mon public.
J'aimerais ça, on va tout de suite
starter le show. J'aimerais ça qu'on donne
bonne main d'applaudissement pour mes
invités. Derek Frenette,
Phil Bond, applaudissez-les.
Mets-vous en, les gars.
Merci, merci.
Salut. Comment ça va?
Bon, on fait comme ça, c'était pas mieux.
C'est une heure qu'on boit en haut.
Servez-vous, s'il vous plaît.
Oui, on peut.
Salut gang, ça va?
T'es-tu?
Oui, good, good, good.
Phil, es-tu trop loin?
Faut-tu se coller un peu plus?
Je me colle?
Oui, colle-toi un peu plus.
Parfait.
J'aime ça.
Là, vous autres...
On fait de la tournée, ça se peut qu'on se pilote un peu.
Vous autres, est-ce que vous connaissez
avant
c'est ta première partie
depuis le premier show
c'est pas la fin du premier show
Derek est arrivé pour les 115
il est arrivé au 3 quarts
de la première tournée
on a fait 200 shows sur celui-là ensemble
mais Derek je l'avais connu
quand moi je finissais les bars, l'animation à Saint-Lazare
puis au box-office à Drummondville,
Derek commençait les premières parties.
Jouer en Guggenheim dans ce temps-là,
c'était un bon moment.
Il y avait des grosses mèches.
Il arrivait avec des mèches en short en Guggenheim.
Je me disais, c'est qui cette petite pop-up-là?
T'avais l'air d'un gars qui venait
jouer du DJ Doudou.
Oui, exactement.
Du Yuku Lélé.
Très, très gars qui arrive
de l'Australie, un peu gelé.
Mais ça a été
une obligation pour la deuxième.
Ça a été une condition. Mettez-vous des souliers.
Non, oui. Pour la deuxième tournée,
j'ai dit, sérieusement, si tu veux venir à la deuxième tournée...
T'as Bécamo en train de déjeuner. Il freinait
de te dire, je repars dans six mois.
Tu peux faire toute la tournée,
mais les mèches, c'est fini.
Pour vrai.
Il descendait à Val-d'Or.
Sa mère était coiffeuse à Val-d'Or.
Il descendait à Val-d'Or.
Il se faisait mettre un casque.
Il se faisait tirer des mèches.
Là, je fais des assises de limite.
Il y avait deux gags.
C'est un peu comme l'écran à Bellefeuille.
Lui, il y avait des mèches.
Au trois mois, il allait se faire faire des mèches
pour un gag de mèche.
Je lui dis, enlève le gag. Ma mère m'avait dit, à un moment donné, quand j'ai annoncé que j'arrê faire faire des mèches pour un gag de mèche. Je lui dis, enlève le gag.
Non, mais ma mère m'avait dit, à un moment donné, quand j'ai annoncé que j'arrêtais les mèches,
elle m'a dit, « Bon, mais là, Déric, c'est que ça ne marchera plus. »
Ben, ça ne repose pas juste sur tes mèches.
Elle était vraiment avec ça.
Elle était avec ça.
Mais tu vois, ça fonctionne mieux depuis.
Les gags de mèches, c'était quoi?
Non, non, pas pour moi.
Hé, on a du fun.
Non, non, mais...
Il était-tu bon, les gags?
Il était bon, il était bon, ouais.
Ben, il était bon.
Laisse juger les gens.
Bon.
Moi, j'ai pas aimé les mèches.
C'était un gag visuel, mais... Mais on peut s'imaginer des mèches.
On peut s'imaginer un peu plus de volume.
J'étais un peu plus petit quand on avait commencé à tourner.
T'as-tu dit volume?
Ouais.
Y'a pas un gars, assis, gars qui dit j'aimerais plus de volume.
Un gars avec des mèches, il dit.
J'arrivais, je disais, bonsoir,
maman est coiffeuse et mon père est électricien.
Enchanté.
C'était quoi le gag de l'Experon?
Là, tu viens de dire le punch. Oublie ça.
Je le fais plus, ça fait 3 ans.
Y'avait un gag où il disait qu'il ressemblait à l'Experon.
C'est vrai, y'avait un look à l'Experon.
Moi, j'en me sens me promais à poil dans les loges,
j'avais un malaise à se tisser à toi, une fois.
Qu'est-ce qu'il a dit?
C'est vrai qu'il ressemble à l'Experon.
Ouais, c'est trop. Il a juste payé 5$,
puis je me fais insulter.
Tabarnak!
C'est drôle que juste dire
tu ressembles à l'Experon...
C'est une insulte. C'est une insulte.
C'est quand même...
C'est chiant pour lui.
Moi, Alex Perron,
je le trouve quand même sympathique.
Il est correct.
Il est vraiment sympathique.
Oui, pour lui, il est sympa.
Il a l'air de ma tante Rita.
Exactement.
C'est pas un gay,
c'est une ma tante.
Je l'ai croisé l'autre jour
et il y avait des genres de bottes
avec des talons.
J'ai fait, c'est correct.
Mais je ne comprenais pas.
Le talon était trop.
Moi, j'entends coq-cloc, coq-crenais pas, le talon était trop. Moi, j'entends
coq-cloc, coq-cloc,
coq-cloc sur le trottoir,
je me réveille,
je m'attends à voir
d'autres choses
que fucking Alex Perron.
Puis de dos,
finalement,
mais il a un beau cul,
il a un beau cul,
Alex Perron.
Chaud,
fin de soirée.
Alex Perron,
ça ne serait tellement
pas mon genre.
Être gay, là,
être gay,
mais si tu étais gay,
ça serait qui ton genre?
C'est rien que des mèches, hein, cette histoire-là.
C'était pas...
T'as juste des mèches.
C'est un gag de mèches, là.
C'est une bonne question, on est jamais allés là.
Si t'étais gay...
Je voudrais être avec un gars qui a une plus petite graine.
Définitivement.
Juste pour que je sois le hot.
T'as un critère, un petit pénis rose pointu.
Il ne faut pas que ça fasse mal.
Si je vais me faire enculer la graine,
elle va être grosse.
Oui, c'est ça.
Ou elle ne barbe pas,
donc il n'est pas capable de la rentrer.
Je fais juste, c'est plate, ça aurait été cool.
Ça n'a pas été long.
Ça fait cinq minutes.
On est parti des mèches.
On était déjà en train de se dire
avec qui on coucherait sur une teguée.
Mais oui, c'est ça.
Je ne sais pas.
Je n'ai plus fait les gags d'Alex.
Non, c'est fini.
Non, non.
Mais Derek, je trouve ça le fun
parce qu'au début,
j'avais deux ou trois premières parties.
Il y avait un gars qui s'appelait Pascal Morissette.
Il y avait Étienne Danot.
Il y avait Martin Péridulo qui est venu il ne voulait pas longtemps. Puis y avait un gars qui s'appelait Pascal Morissette, il y avait Étienne Dano, il y avait Martin Peredzolo
qui est venu il y a pas longtemps,
puis il y a Derek qui vient.
Moi, l'histoire, en fait,
c'est Étienne Dano...
C'est pour ça que Peredz s'est fait faire des mèches.
Il a dit des mèches?
Moi, il est arrivé dans les loges, puis il est tout blond,
mais il est vraiment...
On se croisait quand je faisais les bars, peut-être.
Je voyais que Phil aim aimait le hockey ses chums
on avait des trucs en commun
puis Dano
c'était un peu
la croissance personnelle
nous autres
on croit à ça
fait qu'il me donne
tout le temps
des livres en cadeau
qui est ça
Dano
Dano
c'est ça
puis il y avait un livre
c'est le moment à temps
il n'y a pas de graines
rien
puis tout
mais
il y avait une section
sur le mentorat
pour vrai
puis moi
je disais ça je suis en Colombie,
en voyage, puis à un moment donné, on est sur le party, moi et ma blonde,
puis je dis, je vais demander à la bande
de mon mentor.
C'est ça l'histoire?
Oui, c'est vrai.
Je suis revenu après le voyage, puis j'ai écrit à Phil,
t'aimerais-tu ça, me rencontrer,
j'ai des questions à te poser,
puis il a dit oui, puis il a pas dit de même.
Aimerais-tu ça, me rencontrer?
Ben, pas aimerais-tu.
Il m'a écrit.
Il m'a dit, écoute, j'aime bien ce que tu fais.
On s'est croisés un peu dans les barres.
J'aimerais ça que tu me coaches un peu.
Il dit, j'ai lu beaucoup pendant mon voyage.
Il était parti à un road trip avec un sac à dos.
À un moment donné, je m'en allais à Val-d'Or,
faire loin Val-d'Or, la Sœur Amos,
la Ronde de lait en Abitibi.
Là, Dano ne pouvait pas.
J'ai fait, qui c'est que je prendrais?
Ma gérante a fait, il n'y a pas Étienne Dano. Il y a que j'ai fait, qui c'est que je prendrais? Pis là, ma gérante a fait,
ben, il y a Étienne,
pas Étienne Dano,
mais il y a Déric Frenette
qui vient d'arriver chez Evenco,
pis elle a dit,
je fais, qu'est-ce qu'il vient de là en plus?
Fait que j'ai appelé Déric,
j'ai dit, viens-t'en,
je te donne 6 billets par soir,
invite ta famille,
pis viens-t'en.
Pis ça a cliqué,
pis il est resté pour le reste de la tournée.
Fait que je m'entends bien avec,
c'est un chum.
Comme moi,
j'ai fait pendant 3 ans et demi
la tournée avec Louis-José Hood,
j'étais plus un chum que sa première partie.
Parce que le monde
ne réalise pas.
C'est la seule personne que tu vois
dans la journée quasiment.
Les techs sont en train de préparer
le show.
Si le gars n'est pas cool dans le char,
c'est insupportable.
On n'aimera pas de nom.
Non, mais il faut vraiment
que tu te
non mais pour vrai
il faut que ça clique
moi et Tien
Dano ça cliquait
tu sais
il faut que tu te dises
ok lui
je partirais en road trip
avec parce que pour vrai
tu sais là tu vois
on a fait
on a fait Chikutimi
cette semaine
on a fait 3 rivières Québec
la semaine prochaine
on part 3 jours à Magog
puis après ça on part
on va faire 6 soirs
en Abitibi
tu sais
il faut que tu t'entendes bien avec les gars.
Si tu t'entends pas bien avec, tu...
Surtout des places comme l'Abitibi.
Tu sais, mettons... Amos, un mardi soir.
Ouais. Mais tu sais,
Québec, mettons
que t'es en show trois soirs à Québec, tu t'entends
pas bien avec ta première partie.
Tu peux trouver des activités, tu peux...
Le jour, il y a de quoi faire, mais...
Il y a des proxénètes.
Bonjour, monsieur. Amos, ça y a de quoi faire. Il y a des proxénètes. Bonjour, monsieur.
Amos, ça se dit que c'est long.
D'ailleurs, ça, Amos, pour vrai, c'était très drôle.
La première fois de ma vie, j'étais allé à Amos avec ma première tournée.
À un moment donné, le show finit
et le diffuseur à la fin est là.
Il y a deux ou trois techs qui sont là.
Les techs, en Abitibi, dans le fin fond de la salle,
qui sont là, qui regardent ton show
et qui attendent nos démontages.
C'est jamais vraiment la crème, la crème.
Là, ils vont être en tabarnak, là, ils écoutent pas,
ils ont pas d'artiste.
Puis à un moment donné, il y en a un qui vient me voir,
puis il fait, « Hey, bon, mais
qu'est-ce que tu fais à soir? » Puis là, je sais pas,
il dit, « Veux-tu des putes? »
« Veux-tu des putes? »
Je dis, « Hein? »
Excuse-moi, j'ai compris, « Veux-tu des putes? » C'est ça que j'ai dit, « Veux-tu des putes? » Excuse-moi, j'ai compris « Veux-tu des putes? »
C'est ça que j'ai dit. « Veux-tu des putes? »
Non, c'est correct. Voyons!
Il dit « Tel humoriste est venu la semaine passée,
il m'a demandé s'il y avait des putes. »
J'ai donné le contact. J'ai fait « Quoi? »
Il n'est pas ici cet soir.
Ce n'est pas vraiment ça, l'anecdote?
C'est qui, le humoriste?
Non, c'est ça. En fait, il y avait un humoriste
et un chanteur.
Il y avait un humoriste et un chanteur humoriste, il y avait un chanteur. Il y avait un humoriste
puis Kevin Parent?
Oui, là, Chris, comment ça?
Parce qu'il vient dire
Kevin Parent deux fois.
Il a-tu conduit le bout
de Kevin Parent?
Ben non, en colis.
En fait, le gars m'avait dit...
Kevin, il en prend tout le temps
quand il fait à moi.
Il m'avait dit,
il dit, Kevin, il vient ici,
puis il dit, il prend des putes.
Puis là, j'ai fait ça.
Tu te souviens,
j'ai un peu Kevin Parent
qui se calent des putes. Il fait, ouais, il a pas un clip, il m'a donné un autre humoriste. Puis des putes. Tu te souviens de le même genre que Kevin Barrett qui se calent des putes?
Il a pas un clé et il m'a donné un autre humorisme.
Des putes?
Des putes de hamas.
C'est calisse.
Des putes, c'est déjà...
Des putes de hamas.
Elles sont peut-être super belles,
mais ça me prendrait un nest.
Petit coup de brin de scie.
Il y a de quoi il y a de quoi
c'est pas
c'est à moi
que les policiers
payaient
les policiers payaient
pour se faire soucier
il paraît
il paraît
ouais
payé pour se faire soucier
non
mais
t'as fait un mot
en vrai
non
ça disait que les policiers ont payé 100 piastres
pour se faire soucier.
Puis les madames, je ne veux pas être méchant,
mais par des grosses lettres.
Tu ne payes pas 100 piastres
pour te faire soucier par une grosse lettre.
Non, mais c'est vrai.
Maman, elle fait des mèches à Val-d'Or.
C'est tout.
Non, mais l'autre affaire qu'on nomme... Béric, il vient de Val-d'Or. Mon éclairagiste vient de Val-d'Or, c'est tout. Non, mais l'autre affaire qu'on nomme,
Béric, il vient de Val-d'Or.
Mon éclairagiste vient de Val-d'Or parce qu'il y a bien
des rums qui sont plus difficiles.
Tu sais, comme là, on part, ça va faire
moins Val-d'Or à Moss,
on va faire Ville-Marie, Lassalle.
Tu sais, tu t'en vas là, puis il fait
frais, puis tu le sais qu'il y a un mardi soir à Val-d'Or,
à part le bar de danseuse,
il n'y a pas grand-chose.
Le red light. Le red light!
Le red light, yeah!
Le red light a fermé!
Ah oui, c'est vrai, tu me le dis!
Chris, on va finir à Belle-Provence!
Anyway, fait que...
Pis moi, je trouve ça cool, parce que les gars viennent de là,
mon équipe technique, pis Déric vient de là,
fait qu'on appelle leur famille comme on appelle
le... j'appelle le père et le...
Mon père et mon grand-père viennent du peu avec nous autres dimanche.
Ah, c'est ça, fait qu'ils nous préparent le... on Mon père et mon grand-père viennent souper avec nous dimanche. C'est ça.
Ils nous préparent.
On est allés à la pêche.
On va au pub.
On appelle les policiers et on fait son bout des pubs.
Les runs sont le fun.
On va souper dans les familles.
Tes deux tecs viennent de l'habitibé?
En fait, il y en a un, mon gars de son.
Il a de la famille à Rouyn.
Mon éclairagiste vient de Val-d'Or aussi.
Il vient de l'habitibé.
En fait, moi, j'ai pogné avec la première gig qu'on a eue, qu'on faisait à Val-d'Or, Rouyn, il y a de la famille à Rouyn pis mon éclairagiste vient de Val-d'Or aussi en fait moi j'ai pogné quand avec la première gig
qu'on a eu
qu'on faisait Val-d'Or
Rouyn
pis là 3 ans
Phil vient m'en rejoindre
chez nous à Saint-Adèle
pis tout
pis là finalement
le gars il rentre
chez Phil
pis je regarde le texte
je fais
qu'est-ce t'as-tu travaillé
au golf à Val-d'Or
pis tout
il dit ouais
t'as quel âge
16 ans
t'avais-tu un chandail
de Deftones
de travailler en skateboard
pis j'ai pogné
la job du tech
avec qui tourne aujourd'hui.
C'est beau.
C'est chez les momentants.
Il est dans sa bulle.
C'est un livre de pensée positive. Décroche, René.
Là, toi, c'est ça, tu as signé
chez Evenco. Toi, tu es produit par Evenco.
Je suis produit et géré par Evenco parce que
moi, au début, je me suis fait fourrer un peu.
Tu vas avoir un autre ring.
Merci, Valérie.
J'ai vu ça, comment elle était gênée de rentrer dans le cadre.
Comme si elle avait peur.
Elle sourit tout le temps.
On dirait que c'est comme si je l'ai kidnappée.
Genre, sa mère
est attachée dans la cuisine.
J'ai fait, là, tu vas me donner de la boisson
sinon on va faire mal à ta mère.
OK.
Je veux garder le mien.
Tout le monde a son air riche,
parce qu'on ne sait pas si c'est vrai ce que tu dis.
C'est sûr que c'est vrai.
Sa mère va maintenant en cours,
puis après, tu vas faire une pub.
Yeah!
Ça, j'ai trouvé ça drôle que,
tu sais, tout le monde...
Tu m'avais appelé quand t'as vu cette idée-là.
Puis là, je trouvais ça drôle
qu'on vit dans une société
que tu te sentais obligé de demander.
Tu n'avais pas ma permission,
mais de faire si tu es correct.
C'est quoi? Mais ça a été la première réaction.
Moi, j'ai dit...
En fait, ma gérante, Jévenko,
elle m'a appelé.
Elle a dit, fais de la pub web.
Elle a dit, on arrête d'acheter de la pub. Elle a dit, il y a Radio-Can. Elle a dit, j'ai dit... En fait, ma gérante, j'ai vu une co, elle m'a appelé, elle a dit, fais de la pub web. Elle a dit,
on arrête d'acheter de la pub,
tu sais,
à TDA,
à Radio-Can,
puis elle a dit,
c'est le web qui marche.
Elle a dit,
les jeunes sont là-dessus puis ça tripe,
c'est ça qui fonctionne.
Je dis, OK,
tu trouves de quoi de viral?
Tu sais, moi,
j'ai écrit deux,
trois pubs,
puis j'ai envoyé ça à ma gérante,
puis elle a fait,
OK,
tu sais,
des limites,
elle a dit,
viral,
puis viral,
elle a dit,
ils ne voudront jamais
ce monde-là,
parce que j'en ai écrit d'autres
qui n'ont pas passé,
imagine.
Les autres qui n'ont pas passé, c'est un peu, mais je vais te la compter. Sauf que, moi, t'sais, elle dit, ils voudront jamais ce monde-là, là, t'sais, parce que j'en ai écrit d'autres qui ont pas passé, imagine. Les autres qui ont pas passé.
T'as bon, t'as bon, t'as bon. Je vais te la compter.
Sauf que, moi, je suis allé m'asseoir chez
Sylvain Larocq, qui est mon script-éditeur, qui est un de mes bons chums,
j'ai dit à Sylvain, qu'est-ce que tu penses de ça? Sylvain, il est à terre
dans la cuisine, il rit, il dit, ok, mais première chose,
faut qu'on appelle Mike, c'est sûr, c'est sûr
que je vais appeler Mike. Mais Gérard, t'as dit la même affaire, faut
t'appeler Mike. Fait que ça a été comme unanime,
t'sais, c'est pas juste moi qui ai fait, ah, si, je vais lui demander.
On dirait que c'était comme, ça allait de soi qu'il fallait que je te le demande, parce qu'on est dans le même milieu, fait que j'étais appelé moi qui ai fait « Ah, je vais lui demander. » En vrai, c'était comme ça allait
de soi qu'il fallait que je te le demande parce qu'on est dans le même milieu.
Je t'ai appelé, j'ai dit « Écoute, j'écris une pub. »
Tu me dis « Aïe, aïe.
S'il accepte, c'est vraiment une petite pute. »
Je me rappelle pas d'avoir dit ça.
Ça sonne comme moi.
Moi,
c'est pas le numéro, je connais pas
le petit Jérémy, pas son numéro, fait que moi,
j'étais dans ma gérante, elle rentre en communication avec,
elle dit, quand même, je sais pas,
elle y écrit.
Ah oui, c'est ça. Fait que là, t'as une
fille chez Evenco qui vient de rentrer, qui est genre
un petit blistagère qui s'appelle Geneviève, qui est toute
cute, pis là, ma gérante, elle dit, faut que
tu trouves le petit Jérémy, pis elle fait, what the fuck.
Fait que là, elle dit, ben, je l'ai trouvé, fait qu'on lui a envoyé un courriel, on lui a demandé, il faut que tu trouves le petit Rémi et elle a fait, what the fuck elle a dit, j'allais le trouver
on lui a envoyé un courriel, on lui a demandé
écoute, Philippe Bond veut faire une pub
vous l'avez trouvé sur Facebook?
non, on a par le petit Rémi
google.com
petit Rémi.com
on l'a retrouvé
il a écrit un courriel
et il y a eu une réponse automatique
la première réponse a été je suis à l'extérieur, je il a écrit un courriel et il y a eu une réponse automatique. La première réponse a été
« Je suis à l'extérieur, je vous reviens,
paix et amour. »
Je suis à l'extérieur,
tu penses-tu qu'il est en voyage?
Juste aussitôt qu'il sort de la maison.
Il est à l'extérieur.
Il joue à la balle.
« No reply, je m'en vais au dépanneur. On a une réponse, mais on va au dépanneur.
Paix et amour.
Paix et amour.
La fille, elle me rappelle,
elle dit,
«Félix, j'y écris,
il m'a réécrit,
c'est une réponse automatique.
En tout cas,
il te souhaite paix et amour. » Je me suis dit,
«Main calé,
je vais lui parler.
Est-ce qu'il dit qu'il m'appelle
ou trouve de quoi?
Est-ce que je donne ton soulage?»
J'ai dit,
«Non, man,
donne-moi mon soulage.»
Finalement,
on est rentrés en communication avec, il dit, «Envoie-moi les textes, j'ai envoyé les textes
pis il a accepté. Fait que là, j'ai appelé
Sylvain Larocque, j'ai fait, hey, bonne nouvelle,
Jérémy a accepté.
Ben non, Christ, c'est du niaise, c'est chanon.
Il disait, pis avec son air de pas frais, Sylvain Larocque,
combien tu le payes?
Je lui ai dit, je le paye tant.
C'est une petite joke.
Comment tu l'as payé? Tu l'as payé
1000 piastres? C'est- petite joke. Comment tu l'as payé? Tu l'as payé 1000 piastres?
C'est-tu 1000?
Oui.
À peu près?
Mettons.
C'est moins que 1000.
Je l'aime, ce jeu-là.
Puis, c'est une piastre.
OK, le prix est bon.
Il y a l'aiguille.
OK, mais il faut...
On donne chacun notre prix.
OK.
Puis, il faut être en dessous.
Alors,
combien vaut
cinq minutes
avec le petit Jérémy?
On commence avec Derek.
Moi,
je fais le prix,
je vais laisser Mike.
Non,
tu l'as mis,
tu as mis le doigt dessus.
Oui,
mille.
C'est-tu mille?
Oui,
juste.
Mais UDA,
UDA,
là.
Mais il est parti de Québec.
Mais UDA.
Attends un peu.
Mais il dit,
il dit,
je m'en viens, tout ça.
Avec mon équipe.
Il débarque chez nous.
En tout cas, on est en Waiquit.
Pour de vrai, s'il est en crise,
il va être en crise après moi.
Je ne dis rien.
Il est débarqué avec sa mère et son gérant.
Avec son gérant?
Ah oui.
Son père?
Moi, j'ai pas trop
de fil, fait que moi, ça a été ça ma réaction.
J'étais en train de me dire, mon gérant, je vais ton gérant.
Pis là, ma gérante, elle m'a dit,
pis à un moment donné, j'ai dit, écoute, serais-tu disponible?
Si jamais on n'a pas le temps de tout faire aujourd'hui.
Pis là, il a regardé son gérant pis il a fait,
j'ai-tu bien des choses ces temps-ci? Pis là, j'ai fait,
mais qui,
tabarnak, va? Tu comprends, je comprendest ainsi. Puis là, j'ai fait... Mais qui, tabarnak, va?
Tu comprends, je comprends pas.
Anyway.
Anyway.
Fait que j'ai fait la pub,
ça a été viral, ça a fonctionné.
Fait que là,
mais j'en ai écrit d'autres qui ont pas...
Tu sais, j'en ai écrit une
avec Denis Lévesque
où je trouvais juste drôle
d'être assis avec Sylvain Larocque
parce que moi,
j'ai pas de writer avec moi.
J'ai Sylvain Larocque
qui fait ma script édition
puis ça a été ça mon premier show
puis ça a été ça mon deuxième.
Moi, j'écris tous mes textes,
mes anecdotes, j'y envoie ça, on s'assoit,
pis on n'est pas huit autour de la table.
Fait que je disais, c'est le bel rock, ça serait beau qu'on se fasse
une pub où on est assis dans le salon,
pis c'est notre party de Noël, on boit du rosé,
pis je dis que c'est le fun qu'on soit là
les trois, pis à un moment donné, tu me regardes, tu dis, qui les trois,
on est juste ça les deux. Je fais, non, non, il y a Denis Lévesque qui est là,
pis Denis Lévesque est dans le coin de la pièce avec sa guitare,
pis il joue pas, là. Il venait juste de lancer
un album, je trouvais ça drôle, il a accepté aussi, j'étais tout content.
Mais l'autre pub qu'il avait créé, qui a pas passé pis que moi j'trouvais crissement drôle...
J'me promenais dans l'bois...
Pis y'a-tu des putes pis Kevin Parra?
Attends! Pire que ça!
J'me promenais dans l'bois pis à un moment donné j'ai regardé à gauche pis à droite
pis y'a Joël Legendre qui sortait dans l'arène d'un arbre puis on se regardait dans les yeux
langoureusement, on se faisait des petits yeux doux
puis là je décipais mon zipper de manteau
je rentrais ma main, je sortais une paire de billets
je faisais, tiens, les billets que tu m'as demandé pour le Saint-Denis
puis là lui il décipait son manteau
il rentrait sa main, il sortait son livre de recettes
il me donnait son livre de recettes
puis là il disait, t'en parles pas à personne
je disais non, je te jure, puis on partait chacun notre bord
c'était tout, c'était juste ça.
Puis il a pas accepté.
Mais, ouais.
Ben, tu lui as fremé le piastre.
Hein?
Tu lui as fremé le piastre.
Tu lui as fremé le piastre.
Non, j'ai dit, je te donne le petit Jérémy.
Ah, c'est...
Mais ça, ça aurait été un...
Ça, ça aurait été une bonne...
Mais, y'a-t-il de mauvais moves de la part de Jean-Laurent?
Quoi qu'il a déjà fait
des mauvais mots.
Ben oui.
Moi, je trouvais ça...
Moi, je vais être honnête,
et ce n'est pas parce que je suis ça,
parce que je te l'ai déjà dit,
et Jean-François,
merci, c'est la même affaire.
Moi, je n'achète pas
beaucoup de shows d'humour
dans la vie,
parce que, je ne sais pas,
on est tout le temps là-dedans.
On fait des shows
trois, quatre fois par semaine.
Quand tu as congé,
tu ne te dis pas,
je vais l'avoir humorisé.
Sauf qu'il y a deux,3 gars que j'aime, moi.
Je suis allé voir ton show à Laval.
Je suis allé voir le show à Jean-François Mercier
et j'avais invité mes parents.
Mon père, il s'est poumonné.
C'est notre style de monde, on trouve ça drôle.
Moi,
je sais pas
s'il y a de quoi. Je trouve que
c'est le fun, tout ce que tu fais, l'humour que tu fais. Moi, je la fais pas. Moi a de quoi je trouve que c'est le fun tout ce que tu fais
l'humour que tu fais
moi je ne la fais pas
moi je ne vais pas là
mais Christ
je ne sais pas
il y a de quoi
j'aimerais ça
sérieusement
merci
merci
non mais tu sais
non mais
mais merci
mais sauf
oui c'est ça
on dirait
le monde
avec tout le débat
qu'on a vécu
c'est que le monde c'est devenu On dirait le monde, avec tout le débat qu'on a vécu, c'est que le monde,
c'était devenu, si ta joke-là
était-tu bonne ou non.
Moi, je la trouvais super bonne, mais même si
t'as eu la joke...
Le number, il était excellent.
Je me souviens. Puis c'était drôle parce que
je t'avais appelé
pour te dire, hey, j'ai des billets, je suis là
ce soir dans la salle, je suis avec trois de mes chums,
mes parents sont là, puis je t'ai dit, c'est là à la salle, avec trois de mes chums, mes parents sont là.
Je t'ai dit que c'était drôle que tu viennes,
parce qu'il y a Lagacé qui est là. Moins Lagacé que tu as dans la salle.
Lagacé est dans la salle.
Tu faisais un gag sur Lagacé.
Tu as lâché Lagacé et tu as fait un bit sur moi.
Mes chums étaient tous mordorés.
Le gars disait que je faisais des dansales à la salle.
Le gars a un « Imprice is right ».
Il fait de la radio le matin, il fait de la télé.
« Chris, tu dois te dire non dans la vie. »
Il dit que tu avais de vendre des colliers
purs noisottiers avec Marcel Leboeuf. »
Tout le monde est en mode « Zahraie ».
Mais tu sais, moi,
c'est mon style de mot. Tu sais, c'est le mot que
je vais être à ça avec mes chums. Tu sais, j'en fais des
gags gracieux à la table, on saut,
puis il y a quelqu'un qui, d'un coup, freinait de me regarder,
fait comme « God, c'est une chance que t'es pas filmé. » Mais tu sais,
toi, tu le fais sur scène, puis je fais « Wow! »
Pour vrai, c'était carrément...
Mais moi, je trouve sur scène,
pis même dans le podcast,
je fais de l'humour de...
J'aime ça piquer le monde.
En anglais, t'appelles ça du « ball busting ».
Genre, des jokes de mèches,
ça me fait rire.
Moi, vois-tu, j'aurais...
Mettons, si tu faisais mes
premières parties, je t'encouragerais
à continuer.
Puis là, je serais 20 minutes sur toi
à chaque soir.
Jeanne, mes chums, c'était sa fête. On est partis à Vegas
il y a à peu près un mois, quatre jours.
Puis là, j'ai fait un peu la Californie.
Puis je suis allé à Miami voir mes parents parce que là,
je peux voyager parce que je ne fais plus de radio.
Puis là, j'ai fait, je vais revenir et je vais être fucking bronzé,
parce que je bronze à rien.
Puis là, je dis, en plus, on va faire le podcast
avec César qui fait des gags
où ma mère a fourré une fucking clémentine.
Tu sais,
ça, c'était drôle,
parce que la première fois que t'as fait ce gag-là, c'était sur
un gars-là, je dois se pourrir, il t'a dit, « Chris, il est tellement
jaune-orange, c'est sûr que son père
ou sa mère a fourré une clémentine. »
Ça avait sorti dans les meilleurs jokes du journal de Montréal.
Pour vrai.
Dans le journal de Montréal, il y a un Québécois
qui arrive à côté de moi et il lit son journal.
On est dans le Maine. Je suis assis sur la plage, je suis en vacances.
Il fait, « Hey, j'ai un journal de matin.
Tu le veux-tu? »
Non, il m'a calé. Je suis en vacances.
« Non, non, tu le veux-tu? » Non, ma collègue, je suis en vacances. Non, non, il dit « Tu le veux-tu? Il y a des jokes
sur toi. »
Je suis jaune-orange, je suis noir.
Ça fait quatre jours que je fais rien que poignée de soleil.
Je joue, puis je fais comme...
Je suis parti à la rive, et mon père, il fait
« Gris, c'est bon, ça. C'est bon. »
Le gars-là,
je ne sais pas où il est, tu vas animer cet été.
C'est un peu à cause, encore une fois,
du Maine.
Oui, Gris. En fait,
cette année, tous les gars-là,
les animateurs sont en duo.
C'est des duos.
À un moment donné, moi...
Toi, tu es avec Michel Barrette.
Oui, exactement. Moi, je dis à Christian Viau,
j'aimerais ça soit animer avec Dom Paquette,
parce que c'est un de mes bons chums,
et on a une bonne chimie ensemble.
Je nomme une couple de noms
et à un moment donné il fait ouais
on va aller ailleurs
t'aimerais-tu ça animé avec quelqu'un qui est vraiment
on ferait jeune, vieux
j'ai fucking 36 ans, je vais avoir 37
ouais mais tu t'entends quand même
dans les nouveaux qui ont sorti des shows
il dit essaye de trouver quelqu'un
là moi je pars, je m'en vais dans le main
parce qu'on a une maison là-bas
je marche sur le trottoir
et je croise Michel Barrette qui est l'autre bord.
C'est quoi ça?
Il est comme un cubit enfant.
Il y en a un de 30 ans, un de 10 ans,
de 7 mètres différents.
Je suis comme, « Qu'est-ce qu'il y a? »
Je lui dis, « Salut Michel, comment ça va? »
Il me met à jaser avec. C'est comme là que ça a fait.
Ça serait peut-être lui. J'ai appelé un gars
juste pour rire, qui s'appelle Christian Pio. J'ai dit, écoute,
j'aimerais peut-être ça animer avec Michel Barrette.
Je te lance la peur.
Il dit, oui, ça serait bon.
Vous êtes le même style de raconteur.
Il a appelé Michel Barrette.
Et Michel Barrette a dit,
oui, sais-tu quoi?
Je suis plus là.
Moi, animer des galettes, ça me donne plus.
Il dit, sauf si j'anime avec Philippe Barne.
J'ai fait.
C'est bien.
On va animer un galette ensemble cet été.
Sérieusement, on va être fun
sauf que on raconte tellement
d'anecdotes nous autres, le premier meeting
on était arrivé à Josporé, on s'est assis au bout de la table
pis il y avait Maureen, une fille qui est là
qui travaille avec les gars là depuis des années
il y avait un writer qui s'appelle Pierre Fiera
pis Christian Viau qui s'occupe de la programmation, ils sont les trois au bout de la table
moi et Michel Barrette on s'assoit
pis la mienne il dit ce que ça fait dans 20 semaines
je dis j'étais allé à Terrebonne, il y a une placière qui a échappé sur la lampe de poche, je suis allé assommer
un gars, en bas, parce qu'il était au balcon,
il me compte une anecdote,
là, je lui compte une anecdote, ça fait 45 minutes
qu'on est là, on fait juste se compter des anecdotes,
à un moment donné, je fais, ok, Chris, parce qu'on a
un meeting, là, je regarde le writer, je dis,
excuse, qu'est-ce qu'on fait?
Là, il dit, moi, j'ai tout, là.
Je suis comme, attends, attends,
j'ai tout écrit, on a un numéro de vertu, un numéro de fermeture, puis on dit, j'ai tout, là. » J'ai tout écrit.
On a un numéro de vertu, un numéro de fermeture,
puis on dit « Un numéro en duo, j'ai une bonne idée, là. »
J'ai dit « Bon, c'est levé, puis on est parti. »
En 45 minutes, on a conté des anecdotes,
puis on a un gars là juste pour rire.
Fait que venez pas voir celle-là, ça va être la marde.
Michel Barrette, tu le connais-tu un peu?
Oui, pas mal. Maintenant, oui.
Moi, un moment donné, j'avais appelé Michel Barrette, tu le connais-tu un peu? Oui, pas mal. Maintenant, oui. Moi, un moment donné, j'avais appelé Michel Barrette, sans faire par exprès.
Comment? Il était à 2 heures du matin?
Non, non, non. Je m'en allais vers Québec.
Puis moi, Michel, mon gérant, il connaît toutes les sorties.
Mettons, tu lui dis, je m'en vais à Montjoli.
C'est quoi la sortie?
Ça, c'est la sortie 402.
C'est un autiste des autoroutes.
C'est un autiste des autoroutes.
Je connais tout.
Fais pas juste prendre des photos.
Fait que là, j'étais comme, je voulais savoir,
je voulais savoir c'était quelle sortie Québec.
Fait que là, j'ai juste fait,
sur mon iPhone, j'ai pesé
et j'ai dit à Siri,
moi, en plus, c'est en anglais,
j'ai fait « call Michel Grenier ».
Mais là, ça fait « calling Michel ».
Elle pensait que j'avais dit « Michel Barrette »
vu que Grenier Barrette,
vu que c'est un téléphone anglais.
Là, ça sonne.
Là, je suis comme « Michel? » « Oui. » « Hey, c'est Mike? anglais. Fait que là, ça sonne. Là, je suis comme, Michel?
Ouais.
Hey, c'est Mike?
Ouais.
Il se reconnaît, là.
Il fait juste, ouais.
Je pense, mon nom, il doit avoir vu Mike Wood. Fait que là, je fais, ouais, Michel?
Ouais.
C'est quoi la sortie?
Pis là, il fait...
Regarde, il est crissement big.
Il appelle Michel.
Parce que j'ai appelé les zions,
pis criss qu'elle le sait pas.
Mais il a fait, il a fait,
pourquoi je serais ça, moi, calisse?
Pis là, j'ai fait, c'est qui qui parle?
Il dit, ben c'est Michel Barrette, tu m'as appelé.
Pis j'ai fait, oh, si je m'excuse,
Michel. C'est drôle,
c'est drôle en criant ça.
Moi, je me dis toujours, si il faut que je me fasse voler mon cellulaire, la personne va capuse, Michel. C'est drôle en gris, ça. Mais pour vrai, moi, je me dis toujours,
s'il faut que je me fasse voler mon cellulaire,
la personne va capoter, man.
Tu sais, pour vrai,
j'ai Mike Ward,
j'ai Louis-José,
j'ai Michel Barrette.
Tu sais, j'ai des noms
par rapport à cause
des 400 coups, là.
J'ai ramassé une banque
de numéros.
Tu sais, j'ai Anne Casabonne,
j'ai Charles Lafortune,
puis des fois,
je les appelle
puis je respire fort à deux heures.
Mais tu sais,
j'ai une astuce
banque de noms par rapport à mon téléphone
et je me dis tout le temps, si quelqu'un tombe sur mon téléphone,
il faudrait que je vous trouve tous des surnoms.
Ou que tu ne perdes juste pas ton téléphone.
Tu mets un code?
As-tu un code sur ton téléphone?
Oui, j'ai un code.
C'est la barre droite 2580.
C'est ça pour de vrai? C'est ça pour de RET 2580. OK, ouais. C'est ça pour de vrai?
Est-ce que j'ai gardé ça simple?
C'est ça pour de vrai?
Ben oui.
Oui, c'est ça.
C'est vrai parce que là, on arrive dans Québec,
pis Déric, il aime ça.
Déric, il quoi?
Non, mais Déric, c'est le bouffon.
Moi, j'étais le bouffon.
On dirait plus de suédiers,
puis moi, tu sais,
quand j'étais en tournée à Louis-José,
Louis-José, il me disait,
ah, tu sais, ça serait drôle, là,
qu'il y ait quelqu'un qui se mette à poil,
j'enlevais ma main, ok, tu sais,
j'étais à poil dans le truck,
je sortais du truck,
puis je lui demandais des indications,
excusez, il est où le château Frontenac?
Puis le château Frontenac, il était là,
puis le monde faisait,
Christ, il est tout nu,
puis disons qu'on trouvait ça très drôle.
Quand t'allais au Ashton?
Puis un soir, on s'en va au Ashton,
on était à Québec,
pis j'étais avec Déric,
pis à un moment donné, on marche,
pis on était un peu chaud,
il est 3h du matin,
pis on vient de manger de la poutine,
on était un peu grosses.
Pis là, lui, il servait de bord,
pis regarde, il y a une boutique médiévale,
pis je dis « Bon, si demain,
tu m'habilles en chevalier,
je fais le show avec. »
Pis il m'achète un kit de chevalier,
c'est sûr, je fais ta bonne partie avec, pis ça tombe un peu comme ça. On l'oublie, on fais le show avec. Puis, il m'achète un kit de chevalier, c'est sûr, je fais ta bonne partie avec. Puis, tu sais, ça tombe
un peu comme ça. On l'oublie.
Fait qu'on l'oublie. Là, moi, je me réveille le lendemain,
j'ai comme, Christ,
il m'a vraiment dit que ça habillait en médiéval.
Fait que, je pars, je passe
les portes Saint-Jean, puis je rentre dans la boutique médiévale.
J'ai dit, mon Dieu, bonjour, Félip Bancelis, allez, allez,
très petite médiévale, fucking non.
Je dis, j'ai dit, j'aimerais ça acheter un kit, tout ça. Elle dit, comme quoi? Ben, je sais pas, qu' salut, une petite tripe sur le médiéval, fucking non. » Je dis,
j'ai dit,
j'aimerais ça acheter un kit,
tout ça.
Elle dit comme quoi,
« Ben, je sais pas,
qu'est-ce que vous avez? » Fait que j'ai ces épées-là,
pis j'ai ces,
t'sais,
des chemises à foufou
avec des cordons,
ils sortent là,
t'sais,
les chemises que Peter mettait
à son premier One Man Show,
Peter MacLeod.
Peter MacLeod avait une nestie
de chemises en 80.
Fait que trois fois,
je me dis,
« Crisse,
qu'elle s'en a mal vieilli.
Elle sait que les pantalons de cuir,
elle m'a fait un aimant. »
Anyway, fait que...
Mais c'est pas grave, moi, je suis fucking bronzé.
Fait que j'achète une chemise à froufrou médiévale.
J'achète, tu sais, le casque de métal
avec le T ici sur le nez.
Tu sais, t'es acheté, t'as pas loué.
T'as pas dit, « Hey, pour une joke, je loue ça. »
Non, parce que c'est drôle, mais c'est mal vu de dire à une fille dans un magasin médiéval, « Je vais acheter un dit pour une joke c'est drôle
mais c'est mal vu de dire à une fille
dans un magasin médiéval je vais acheter un kit pour une joke
parce que eux autres n'artisent pas des jokes
pourquoi une joke
une épée quand on est
parce qu'on est en 2016
c'est de folle
on va aller chier dans la rue
mais comment ça crée un casque avec ça?
Ça doit être 500 piastres.
Non, j'avais acheté le cheapo.
J'ai tout pris les plus cheap.
Ça t'a-tu coûté plus cher, ce gaglot?
Pourquoi j'ai dit Jérémy?
Jérémy!
J'ai dit à Jérémy, veux-tu t'habiller en médiéval?
Il a pas voulu.
Est-ce que ça aurait été absurde?
Jérémy habille en médiéval.
Je suis arrivé le lendemain à l'hôtel. J'ai dit, freinette, j'ai un cadeau pour toi. à bien à Medieval, il a pas voulu. A-tu-tu arrêté à me dire Jérémy à bien à Medieval? Anyway,
je suis arrivé le lendemain à l'hôtel,
j'ai dit, frénette, j'ai un cadeau pour toi.
Il est toujours en même menace, Jean-Barcourt,
il fait, veux-tu garder ta job?
Ouais, c'est ça, tu le fais ou t'es out? T'es out.
Pis là, il y a un nouveau, il y a un enfant,
il vient d'avoir une petite fille, Déric.
Ah ouais, bravo!
Vu qu'il y a un enfant,
je le menace
pis il peut pas reculer.
Ah, il crie,
j'ai une bouche à nos oreilles.
J'ai une bouche à nos oreilles,
exactement.
Fait que,
j'ai vraiment mis le kit.
Pis là, il fait,
là, je vais rentrer sur scène
pis je vais vraiment expliquer
que, tu sais,
on a...
Non, non,
j'ai une deuxième règle.
Tu fais comme si rien n'était.
J'étais pas sûr.
Fait qu'il a comme fait son bit
pendant 15 minutes
pis ça a aucun rapport
sur le médiéval. le monde c'est comme
Non, non, non, j'ai fait un gag
C'est parce qu'à un moment donné
ça arrêtait plus de rire
J'ai pas le choix de l'accuser
ça a pas rapport, j'arrive avec un épée
mais ce qui était drôle c'était les retardataires
qui après le show
c'était bon mais
c'est spécial
Le monde a le temps
il avait déjà expliqué pourquoi
ton gag de mèche
il devait pas marcher
parce qu'il y avait un casque
c'est le seul bout
que t'as enlevé le casque
mais c'est le bout que moi j'aime
c'est con là
moi j'ai joué hockey toute ma vie
j'ai voyagé dans les autobus avec mes chums
dans le junior pis j'ai joué à Shikutimi j'ai voyagé dans les autobus avec mes chums dans le Junior,
j'ai joué à Shkutimi et à Batters,
on s'est promenés en fou.
Moi, c'est ça que j'aimais, c'était après les games,
aller prendre une bière avec mes chums ou à l'hôtel.
Là, c'est ça, la tournée.
J'étais avec trois gars, Hugo, mon gars de son,
Michel, mon éclairagiste, et un soir, la première tournée,
on était à Trois-Rivières en même temps, les deux.
Toi, t'étais en show à la grosse salle,
moi, j'étais à la plus petite salle.
Pis Dano s'était trompé de salle.
Oui, c'est vrai.
Dano faisait ma première partie.
Moi, j'arrive, c'était ma dernière en plus,
pis là, mes techs font...
Y'a-t-il une Dano en bas
qui a dit qu'il faisait la première partie?
Pis ils sont comme...
Ils savent, mais ils sont mal, vu qu'ils font...
C'est peut-être Dano, hostie. Dano, il se pointe au salle, pis ils sont comme, t'sais, ils savent, mais ils sont mal, vu qu'ils font « Qu'est-ce que c'est que Dano, hostie? »
– Il essaie, et Dano, il se pointe
au sable, pis il fait comme
« Ouais, ouais, je suis en ta moindre partie, Lise. »
– Ouais, ouais, c'est ça.
– Il fait ça à chaque émolite.
Ben non, t'as drôle en gris.
– Moi, j'ai même pas dit,
t'sais, j'arrive, j'ose,
« Hein, qu'est-ce que tu fais ici? » Pis là, on parle un peu,
pis là, après deux minutes, je vois dans ses yeux, il réalise « Ok, hostie, c'ose, hein, qu'est-ce que tu fais ici pis là on parle un peu pis là après deux minutes je vois dans ses yeux
réalise, ok, c'est pas ici
Chris
Mike
il a l'air trop à l'aise dans l'âge
à fil, le style
après ça on était sortis
pis j'avais tellement ri parce que
j'étais parti avec ma gang, pis on s'était donné rendez-vous
dans un petit resto sur Desforges
pis là on est là, pis il y a plein de beaux bars sur la rue Desforges.
Il y a le trèfle, il y a le temple, il y a plein de belles micros brassées.
Puis on est assis là, puis on relaxe, puis à un moment donné, il y a Mike, tu viens-tu me porter des drinks?
OK, ça c'est à qui?
Ça c'est à un fucking Mojito qui boit ça.
C'est à Jack Coke.
Hein? OK, t'as pris un Mojito?
Hé, toi, Christ, t'as plus de mèche.
On se ramasse dans un beau bar et on est là en train de prendre
une coupe de drink. À un moment donné, Mike fait
« Ok, on sort. »
Là, je suis comme « On est
déjà dans un bar. » « Non, non,
on va aller dans un trou. Dis-moi, j'aime
les trous. » Je fais comme « Pourquoi?
On est bien ici. Suis-moi. »
Et là, on se ramasse
au cap de la Madeleine.
Le bord, le balcon.
Qui est un...
Mais là,
tu as nommé la place.
Je ne savais pas.
La raison que je voulais y aller,
c'est qu'il était
trois heures et demie.
On avait fait
ré-rouvrir le bar. On était arrivés,
là, je cognais dans la fenêtre.
Tout le monde me disait,
c'est fermé. Non, non, ils vont rouvrir!
Puis ils ont rouvert, puis c'était un show
où les Respectables avaient joué
ce soir-là. Fait qu'on est allés
brosser avec les Respectables.
Moi, j'ai quitté, là.
Moi, j'étais plus là.
Tu t'es pas rendu?
Je me suis rendu, mais à un moment donné, ça a fait...
C'est que ça m'a mal fait.
Je me vois cogner dans la porte.
Moi, quand ils verrent, je sais marquer les Respectables dans la porte.
C'est sûr que ça finit avec des putes, je m'en vais.
Non, mais on avait trippé ce soir-là.
On a tellement d'anecdotes dans le temps qu'on faisait des bars.
Cet endroit-là, le balcon, je me souviens, tu allais là.
Il y avait un gars weird dans la loge
qui mesurait genre six pieds, mais bien mince.
Il te regardait et il faisait
un test quartier jusqu'à la 5.
C'était-tu le gars qui disait
qu'il y avait une carte d'affaires
et que c'était le champion du monde en karaté?
Oui, exactement.
Qu'est-ce que ça veut dire,
le champion du monde en karaté?
C'est moi le champion du monde.
Moi, mais...
Toute catégorie.
Karaté, comme si moi...
Moi, je suis le président de show business.
Puis, l'avais-tu fait?
Puis, il me disait,
tu veux prendre une photo avec moi?
Je fais, non, moi oui.
Demande-moi pas d'abord, j'en viens.
Fait que là, je suis comme à côté de la mûre,
et il me lève son pied,
dans la mûre, j'ai sa fourche,
il est en split à côté de moi,
pis il est calme, pis là je prends une photo,
je suis comme mal à l'aise, j'ai un pénis,
il y a un ninja à côté de moi,
pis il avait vraiment poussé un gars,
Méné, je lui dis, mais qu'est-ce que tu fais ici?
Je t'escorte pour aller jusqu'à la scène,
parce que la scène est dans le fond du bar.
Non, non, monsieur, je suis correct. J'ai jamais vu un gars manger une drette sur la
gueule avant d'embarquer sur une scène. J'ai pas besoin de vous. Non, non, on sait
jamais. Il y avait un gars qui était sorti des toilettes, je me souviens, et il avait
vraiment pitché le gars dans les toilettes. Là, j'avais comme, Chris, mais calme-toi,
mais on va compter des jokes. C'est à ce bar bord-là que l'animateur avait gêné un gars dans la face.
Oui, ça c'est une anecdote.
Claude gênait, il présentait Guy Bernier.
Je vous jure, c'est vrai.
Puis oui, c'est ça.
Claude, il avait de la misère sur scène,
puis là, un moment donné, il a débarqué,
il a fait « Non, non, monsieur Guy Bernier,
il a crissé un coup de poing sur la gueule du gars. »
Il est présent.
Le gars n'arrêtait pas de crier des enfants, il a créé ça un coup point sur la gueule du gars. » Il est présent. Le gars n'arrêtait pas de créer des enfants.
Il a fait le tabarnak.
À terre.
« M. Guy Bernier, le morice arrive.
Il y a un gars qui est à terre. »
« Il m'en vient compter un esti de fret. »
C'est une job weird.
Quand tu y penses, ce qu'on fait...
Vous avez un esti de bon bord quand tu regardes ça.
Oui.
C'est le même... Moi, je fais encore souvent des shows de même. Il y avait un esti de beau bord quand tu regardes ça. Oui, oui. Puis, tu sais, d'aller, tu sais,
c'est le même... Moi, je fais encore souvent des shows de même,
mais, tu sais, c'est drôle.
Tu sais, mettons, quand tu joues à Place des Arts
ou tu joues au balcon, c'est le même job
que le but, c'est le même.
Puis, qu'est-ce que c'est deux univers?
C'est...
Oui.
Mais, tu sais,
c'est ça qu'on jasait dans le char l'autre jour
on est chanceux parce que
il n'y a pas de routine, moi je me souviens avant de faire ça
je travaillais sur la construction avec mon frère, mon frère est électricien
on faisait mettons lundi, mardi
j'arrivais le mercredi
pis pour vrai après le dîner, mettons à 1h
je savais qu'il me restait encore 1 après-midi
plus 2 autres journées, j'étais à bout, j'étais plus capable
c'est les mêmes trucs
c'est toujours la même chose
nous autres c'est jamais la même salle c''est les mêmes trucs, c'est toujours la même chose. Nous autres, tu sais,
c'est jamais la même salle, c'est jamais le même public,
c'est jamais la même ville, c'est jamais
le même diffuseur qui va venir t'accueillir à la salle.
Il y en a des
spéciaux, tu sais, qui sont...
Fait que c'est ça, je trouve qu'il n'y a pas de routine dans notre job.
On est chanceux, tu sais.
Je disais, je m'en vais en Abitibi, il s'annonce
moins 15, on va geler encore, tu sais. Mais Christ,
on n'est pas sur la construction
avec des chaufferettes à terre en train de se geler les mains
comme mon frère et mes chums.
Il y a aussi, moi, il y a un affaire
que je suis vraiment content d'avoir fait de l'humour,
faire de l'humour au Québec.
Tu visites, tantôt,
je faisais, si ce n'est pas beau, l'Abitibi,
mais je suis content d'avoir vu
l'Abitibi souvent,
d'avoir vu la Côte-Nord.
Il y a des coins, la Gaspésie, c'est malade.
Nous autres, on est rentrés au Brisbane,
qui est un bord à Gasper.
Moi, mon gars, il vient de Gasper.
Il n'aime pas cette place-là,
vu que quand il était jeune, c'était la place de fraîchier.
De vrai?
À Gasper.
C'est une crise de place de fraîchier. De vrai? À Gaspé, puis il est comme... C'est ça qu'on tient, là!
C'est une crise de place de fraîchier,
puis là, je suis allé,
puis c'est juste...
C'est un petit pub, là.
C'est un petit bar bien normal,
mais lui,
quand il était jeune,
il faisait ça,
puis...
D'après moi,
il a mangé une volée,
par un d'âge même.
Mais disons qu'on est là,
dans le bar,
Déric et moi,
puis à un moment donné,
il y en a ce petit gars
qui est pas épais, même.
Il a des gros bras au bout du bar,
puis...
Ah, ben, puis avant,
t'as Hugo, le gars de son, qui fait, me semble, le son dans votre bar, il est pas trop bon, il y en a ce petit gars qui est pipey, même. Il a des gros bras au bout du bar, pis... Ah ben, pis avant, t'as Hugo, le gars de son,
qui fait, me semble, le son dans votre bar, il est pas trop bon.
Il se lève au bar, il replace les speakers,
pis tout, la soirée continue.
Le son, il grichait, pis il y avait un Ben,
pis t'as mon gars de son, c'est ça, qui est à centre,
pis il fait, le son, il est bien mauvais,
voir le propriétaire, c'est qui le propriétaire,
le son, il est de la merde, il dit, c'est moi.
Ah, il dit, ok, il dit, où est ton système?
Il avait tout tuné, le son. Le son était écœurant.
Il dit « Ça fait 17 ans qu'on est tout vibe.
Le son a toujours été de la merde. »
Il dit « Tu vois, il fallait que je vienne. »
Il y a un gars qui est là,
c'est toujours dans des soirées de même
que tu rencontres des bizarres.
Le gars, il est comme
« J'étudie en technique policière.
Je m'entraîne trois jours par semaine. »
C'est le fun
pis là tu sais
tu restes poli avec eux autres
parce que de un
tu vas manger une crise à voler
si t'es pas poli
pis de deux
t'es pas chez vous
tu sais
tu te dis que
si tu te moques avec ce gars là
les 14 autres gars dans le bar
ils se connaissent
pis à un moment donné
qu'est-ce qu'il nous a dit
de nulle part
je suis capable
de bencher ma blonde
de bout
de bout
je suis capable de bencher
je suis capable d'être de bout pis bencher ma blonde pis là t'as cette blonde qui est au bar pis elle fait ouais il est capable de bencher je suis capable d'être de bout
et bencher ma blonde
là ta blonde
qui est au bord
elle fait
ouais
il est capable
de me bencher
moi je suis comme
un peu chaud
on va voir ça
en arrière
il est de bout
en arrière du bord
il lève sa blonde
à bout de bras
il se fait des pipes
il est en train
de lever sa blonde
il se tape sur
il est 3h du matin
je suis à gasper
il est un petit 7 il est en train de s'asseoir moi j 3h du matin, je suis à Gaspé. Il est en train de s'affaire.
Moi, j'aimerais tellement ça que ce gars-là
ait une job, genre c'est un dentiste.
Un notaire.
C'est un bain de Benji.
C'est mon comptable, ça.
Après de Benji,
la Jouto Girl.
Il s'équipe de mes finances.
C'est mon coach de vie.
C'est mon coach de vie.
Un soir, on est dans un bar.
À Chicoutimi, il y a un bar
en bas dans l'hôtel
qui s'appelle Le Montagnier.
Il y a un bar en bas.
C'est un bar un peu dark et noir.
On est là, on est en train de jaser.
Il y a un gars qui, l'éclipse,
exactement, j'étais à l'éclipse,
j'étais avec Louis-José, j'ai fait ses premiers parties,
pis dans ce temps-là, je joue pas mal au hockey,
pis t'sais, j'étais en forme, pis y'a
du monde qui me demande à moi, est-ce qu'on peut
prendre une photo avec Louis-José?
Ben oui, Christ,
il est là, t'sais, le monde pense que
comme je m'occupe de la sécurité, y'a un
gars, manie, il est tellement chaud, il vient me voir, « Si, je veux parler à Louis-José », je fais « Non, non, t'es trop chaud, botin », pis il est comme, le monde pense que comme je m'occupe de la sécurité, il y a un gars il est tellement chaud, il vient me voir
je veux parler à Louis-José, je fais non non
t'es trop chaud, il est comme catché
là Louis-José vient me voir, il fait
t'as-tu comme dit non au gars, je vois qu'il était chaud
tu peux pas lui parler
Christ, tu t'occupes de ma sécurité
je fais tout ça
maintenant on est à l'éclipse
il y a un gars qui arrive, il a des lunettes fumées
mais il fait déjà noir dans le bar le gars il arrive devant moi, il est haut comme'éclipse. Il y a un gars qui arrive et il a des lunettes fumées. Il fait déjà noir dans le bar.
Le gars arrive devant moi. Il est haut comme trois pas,
mais il a un petit caisse de nerveux.
Il a des colliers en coquillage
avec des light sticks.
Il danse à côté de moi.
Il me stresse.
Il m'énerve.
Pour vrai, sérieusement, il me gosse en estive.
Tu vois qu'il veut nous parler.
Il s'avance vers moi et il fait,
« Ça va? » il fait, ça va?
Ah, ça va, ça va, ça va.
Il fait, tu connais Louis-José?
Oui.
Je fais sa première partie.
Il dit, OK, OK.
Tu avais besoin d'un gars de sécurité?
Ça a tourné.
Non, j'en ai pas besoin d'un gars de sécurité. Esti, tu aurais dû tellement répondre oui.
Attends.
Je fais, on n'a pas besoin d'un gars de sécurité, Chris.
On n'a pas Justin Bieber, Rusty,
on ne sait pas ce qu'il a fait.
Il fait, non, non, mais dis-moi, fais du karaté.
Je donne des cours de karaté
et d'auto-défense.
Il dit, je pourrais vous suivre en tournée
et tout ça.
Il me regarde et il fait, frappe-moi.
Fait que là, Louis-José,
il était à côté de moi et il fait, quoi?
Il vient de me dire de le frapper.
Il dit, frappe-moi, c'est un jeu. »
Il dit « J'esquive tout, tu ne me toucheras pas. »
Mais il mesure comme 5 et 5.
Puis là, je suis à côté.
Ça fait 8 fois,
j'étais avec Pierre-Luc Bocage,
toute l'équipe à Louis-José,
ça fait 7-8 fois qu'il me dit « Frappe-moi. »
À un moment donné, je fais « Louis, qu'est-ce que je fais? »
Louis fait « Frappe les crisses. » Fait qu'il fait ça de même. « Ah oui, frappe-moi, puis un moment donné, je fais, Louis, qu'est-ce que je fais? Louis fait, frappe-les, Chris.
Fait qu'il fait ça de même.
Ah ouais, frappe-moi,
pis il est de même.
Mais moi, premier réflexe,
je sais pas, je le swing,
mais dans la face.
Dans la face?
Mais non, mais Chris,
il dit frappe-moi,
fait que moi, paf!
La lunette, elle part.
Il crisse le cœur dans les tables.
Fait que là, Louis-José, il fait, mais Chris,
il est zéro autodéfense,
est-ce que t'es... »
Et là, il se relève,
et il est en tabarnak après moi.
« Pas dans la face! »
« Comment? » « Pas dans la face, tu me l'as pas dit.
Frappe-moi ici! Pas dans la face!
Mes lunettes, est-ce que t'es... »
Il avait perdu ses lightsticks, man.
Hey, man, c'était,
mais du monde de même,
du monde de même, on en rencontre
chaque ville où on va,
chaque bar où on va, il y a toujours
le champion du monde qui vient nous voir,
Steve Hill.
Asti, moi,
j'avais, un moment donné,
j'avais été aux danseuses,
pis j'avais, il y avait un gars qui était comme un gars de même, que chaque fois que j'allais un moment donné, j'avais été aux danseuses, puis il y avait un gars qui était
comme un gars de même, que
chaque fois que j'allais aux toilettes,
il venait, il me suivait, puis il me chantait.
Mettons, il se mettait l'urinoir à côté
de moi, puis il me chantait des
tunes, astimé, d'en face.
C'était
stressant, que le crisp, un moment
donné, il y avait un de mes tecs,
l'eau marin, que chaque fois que j'allais pisser, je faisais, viens avec moi, asti, comme ça, c'était stressant que le crispe, un moment donné, il y avait un de mes techs, l'eau marin, que chaque fois que j'allais pisser,
je faisais, viens avec moi,
comme ça, le gars,
il chantait dans la face à l'eau marin
pendant que moi, je pouvais pisser.
Un moment donné, l'eau marin avait été
aux toilettes, quand on allait ensemble,
lui, il ne pissait pas, il faisait juste se faire chanter
dans la face.
As-tu de job de merde?
Tu regardes le pénis à merille, puis tu te fais chanter
des tours. C'est ça, de job.
J'avais payé une danseuse
pendant que Lou était aux toilettes.
J'avais été voir une danseuse. J'avais dit,
j'aimerais ça te payer des danses
pour mon tech de son,
mon tech d'éclairage,
puis le monsieur là-bas qui chante.
Fait que j'ai les deux envoyés
dans le jeu avec la pipe.
Pendant que Lou, il y avait une fille qui dansait pas,
il y avait une petite coquille qui chantait
dans la face. Est-ce que ça me faisait
rire, ça? Pis le pire, c'est que
c'est comme, il faut toujours faire attention.
Parce que comme je disais tantôt, tu sais jamais.
Tu sais, on rentre dans les bars à un moment donné,
pis moi, je me souviens, on était à Sherbrooke.
Je trouve fini,
on est dans un bar, tout va bien. Il y a deux filles qui me demandent, excuse, on peut-tu prendre une photo? Ben oui. Fait que là, je me mets àens, on était à Sherbrooke. Je suis au fini, on est dans un bar, tout va bien.
Il y a deux filles qui me demandent,
« Excuse, on peut-tu prendre une photo? »
Je dis, « Ben oui. »
Je me mets à côté d'eux autres.
Les deux filles sont double-soules.
Il y en a une qui me pogne carrément le cul.
« Pack! »
Là, c'est la photo.
Ça reste de même.
Il y a un assidu qui arrive.
Il arrive dans le bar.
Il doit être 19-20 ans.
Moi, j'en ai 32 dans ce temps-là.
Je ne me battais pas dans le temps des bars,
je me battrais pas plus là.
Il arrive à côté de moi, puis il a pogné le cul à ma blonde.
Ouais, c'est qui ta blonde?
Il pointe la fille.
Viens, zut.
By the way, c'est elle qui m'a demandé une photo,
puis c'est elle qui m'a pogné le cul.
Ouais, mais c'est pas ça qu'elle m'a dit.
Puis là, tu fais comme...
Le monde nous dit souvent après le jour,
« Hey, sortez-vous, venez nous voir. »
Pour vrai, là, on y va plus.
On sort plus d'un bar.
La première tournée, on sortait pas mal.
Puis là, on trouve des petits bars
où il y a pas un chat.
On va s'asseoir tranquille dans des coins
parce que t'as moins de totons, même,
qui sortent avec leurs blondes.
Tu sais, moi, assis au bar,
puis la fille, elle me regarde.
« Ah, salut, ça va? » « Oui, ça va. » Puis elle t'en, la fille me regarde. « Salut, ça va? »
« Oui, ça va. »
Elle t'envoie un verre.
« Merci. »
Par politesse,
elle paye-t-elle ce qu'elle boit?
Après ça, ça va faire.
Le gars vient boire.
« Chris, fais des drinks à ma blonde. »
Si c'était pour être poli,
elle m'en a payé un.
Pour ma mère,
elle m'a masturbé.
J'y ai passé le doigt.
C'est ça, la veneur.
On lisse.
Moi, j'ai ces anecdotes doigt, c'est du tonant d'honneur, pis on lisse. Pis tu sais, tu vois,
moi j'ai ces anecdotes-là,
au bar avec des vies pis des astuces chambres pas claires qui veulent me péter la gueule,
pis te freinettes pendant ça là qu'il est tout le temps en train de
chier dans les bars, tu sais.
Tu vas chier dans les bars.
Moi je parle pas depuis le début,
t'as l'air bien crosté.
Contre l'anecdote.
Tu vas chier dans un bar.
Hé, merci.
Non, mais tu sais,
by the way,
t'es pas tout seul
parce que tantôt,
on était à l'épicé
et y'en a un qui est en train
de domper.
Je sais pas t'es où,
mais mon gars,
t'es en santé,
en tabarnak.
Hé, sérieusement,
le gros,
j'ai senti des jigs
de construction
moins pire que ça.
Il est en train de s'ouvrir.
Il est peut-être l'autre bord
où il est décédé.
Sérieusement,
y'a de quoi.
Ah non,
s'il avait mangé les sept, il a mangé le s'ouvrir, il est peut-être l'autre bord où il est décédé, sérieusement il y a de quoi, ah non, s'il avait mangé
les sept, il a mangé le menu au complet
mais, mais, t'as le crapaud dans le mât
pis, ben je vais
la nuancer, fait que je vais la compter celle-là
non mais je comprends pas où qu'il y a le monde
moi je chie chez moi, moi
t'es-tu capable de chier ailleurs que chez vous?
ben moi, c'est ça que j'haïs
quand je retourne faire des shows dans les bars
c'est, moi, moi, j'ai tout le temps un petit
caca nerveux.
Moi, je ne suis pas stressé avant un show,
mais c'est devenu un rituel.
Je chie tout le temps avant de monter sur scène.
Prenez ça pour
considérer. Chaque humoriste va chier
avant d'embarquer sur scène. Mais Déric chie
partout.
Là, on est au crapaud allemand, puis à un moment donné,
on ne le voit pas. Il est 2h30 duand, puis à un moment donné, on le voit pas.
Il est 2h30 du matin, puis je m'en vais au bar,
puis il y a comme deux cabines.
Hé, j'ai jamais chié à 2h30 du matin.
Non, mais là, c'est triste, écoutez ça.
Il y a deux portes, puis là, il y a un gars avec une molette,
il est en train de tenir une des portes,
puis je fais « Pourquoi tu tiens la porte? »
« Ben, c'est à cause que les laquettes marchent pas, puis tout. »
Fait que je lui dis « OK, ben, veux-tu tenir aussi ma porte?
Moi,
je m'assois,
je commence à faire ma job,
mais l'autre gars
finit sa job,
pis il sort,
pis l'autre gars
qui tient ma porte,
il dit,
faudrait que t'actives,
mon chum,
il est rendu dans le bar.
Mais là,
moi,
il y a mon tech
qui rentre dans les toilettes
pis il fait comme,
ouais,
c'est weird,
ben,
freinette,
t'es en train de chier,
pis il y a un gars
avec une astuce de mollette
qui tient sa porte,
je sais pas pourquoi, il se fait des chums pendant qu'il chie, man, freinet, t'es en train de chier, il y a un gars avec une astuce de molette qui tient sa porte, je sais pas pourquoi,
il se fait des chums
pendant qu'il chie,
man,
tu veux-tu tenir,
je comprends pas,
c'est un des barres d'eau.
J'arrive au bar,
les gars me regardent,
c'est quoi que c'est passé,
freinet,
ben j'ai demandé à un gars
de tenir ma porte
pendant que je chiais,
on t'aime,
c'est tourné.
Mais c'est normal,
ben nous on le paie,
on est dans un bar,
on a du fun,
ben freinet, t'es où, t'es au toilette, moi. Mais c'est normal. On le paie, on est dans le bar, on a du fun. On va m'amener.
Frénat, t'es où?
T'es aux toilettes.
Moi, je suis incapable.
Je comprends pas.
On a-tu une malaise d'aller ailleurs?
Ouais, moi, je suis...
J'ai rencontré un gars un moment donné qui m'avait dit
qu'il avait loué une chambre d'hôtel
juste pour pouvoir aller aux toilettes.
As-tu déjà fait ça?
Ce gars-là, il est actionnaire ici, dans le bar?
Non, non.
Mais ça, OK.
Mais je fais que j'imagine Louis-José fait ça? Ce gars-là, il est actionnaire ici, dans le bar? Non, non. Non? Ah, OK. Mais ça, OK. Fait que j'imagine Louis-José fait ça.
Ou sinon,
ou sinon, t'es ben chum avec Charles Deschamps
en vie de la preuve. Non, non, mais pour vrai,
Louis, il a déjà compté sur scène, en tout cas.
En tout cas, ce soir-là, il avait compté sur scène.
Il est à fucking New York.
Il s'en va voir sa soeur, elle travaille à New York.
Pis il pogne un envie de chier. Pis lui,
il va pas au Subway ou au McDo, il est incapable. Il s'est loué une chambre.
Puis c'est à New York, même un hôtel cheap à New York, tu sais, il va payer 250
piastres.
Oui, oui. Son tas, il a coûté 250, mais c'est encore moins cher que le petit Jérémy,
dis-toi ça.
Oui, oui.
Hé, mais tu sais, on va revenir à Michel Barrette.
Une affaire qui est vraiment drôle.
On était en meeting, il ne fait pas longtemps, à Josporé.
J'étais avec Michel Barrette. On est dans son bureau.
On est en train de travailler sur le gars-là.
Dans le bureau? Michel Barrette a un bureau à Josporé?
Non, à son hôtel.
Ok, son hôtel.
On est là, on est en train de jaser.
À un moment donné, sa secrétaire,
il y a une secrétaire qui l'appelle.
Elle fait comme, oui, Michel, on a un problème.
C'est quoi son émission à Radio-Canada le matin?
Comment ça s'appelle?
C'était Pour le plaisir.
Elle dit, il y a une femme qui vient d'appeler.
Elle serait intéressée.
En fait, elle va aller...
Elle va être là pour les reprises
de Pour le plaisir.
La femme, elle a appelé. Elle dit, oui, j'entends-tu que c'est les reprises de Pour le plaisir. La femme, elle a appelé,
elle dit, oui, j'entends-tu que c'est les reprises
de Pour le plaisir, elle dit, j'aimerais ça assister.
Assister, madame.
Elle est là.
Michel, il a comme fait, ouais, mais là, explique-lui
que c'est des reprises. Elle dit, oui, je lui ai expliqué que c'est des reprises,
mais elle veut quand même être là.
Puis là, j'ai fait,
ok, man, ça fait qu'on est, ça, c'est comme une autre
crowd, là. on est ailleurs
je le faisais souvent
ce show là
moi Michel je l'aime vraiment beaucoup
j'aime vraiment beaucoup France Castel
les deux même aussi
mais sa crowd, je l'ai parlé dans le podcast
ils sont décédés
eux autres ils sont habitués à moi
mais Asti qui m'a hissé les premières fois,
parce que c'était tout le temps les mêmes.
Ah ben oui.
Moi, à un moment donné, je l'avais fait,
tellement que c'était tout le temps les mêmes,
qu'ils servaient des toilettes, des loges.
Fait que des fois, t'avais une petite madame
qui rentrait comme dans ta loge pour aller chier.
Je suis obligé de chier ça,
parce que Frenette est en train de chier là-bas.
Il y avait un moment donné, je l'avais fait
de Michel Barrette.
France Castel,
il présente un band, là, Barrette,
il s'en va
pousser. Il s'en va pousser, puis là, il revient.
Puis là, le chanteur a fini.
Puis là, France Castel, elle est mal
vu que son co-animateur est plus là
fait que là elle s'installe
elle parle au chanteur
mais elle pose des questions
que Michel t'a posé et compté
pis là Michel il arrive à côté de moi
il regarde la TV pis il fait
c'était pas une pause
il était sûr que
aussitôt que le gars commençait à chanter
c'était un break
pis lui
mais c'est l'autre génération
mais Michel
je le vois là
tu sais c'est niaiseux
il doit être nerveux aussi
avant d'aborder sur scène
faire son show
comme nous autres
on dit qu'on est nerveux
pis on est des papillons
pis on va aux toilettes
mais
on dirait que
écoute j'y ai parlé
3 semaines
avant sa première médiatique
de son show
pis là ta première s'en vient
ah ouais ouais
pis il commence à s'enligner.
Je ne sais pas encore comment je vais finir.
Comment tu ne sais pas encore comment tu vas finir?
C'est dans trois semaines.
Oui, mais là, c'est parce qu'on a genre 1h20.
Il manque 10 minutes.
Puis je ne sais pas comment je vais finir ça.
Tu sais, là, c'est un autre monde.
Les gars sont habitués de faire, tu sais,
go à Diablé, puis ils vont, puis ils improvisent.
Je l'ai vu, je pense
que c'est Accès Limité qu'on le voyait
juste avant sa première.
C'est ça qui comptait avec ses vieux shows.
Tu sais, il y avait eu un moment donné,
il avait écrit le show
la journée de la première.
Ah non! Ah, mais pour vrai,
quand vraiment, c'est ça qu'il me disait.
C'est un talent
naturel. Quand tu es capable de créer un show
la journée même.
Il avait dit que les critiques avaient écrit
un show bien
ficelé, bien rodé.
Lui, dans l'après-midi,
il était en train de dire
« Je pourrais compter la fois,
est-ce que Marcel... »
Dans un gala, je ne sais pas, je suis en coulisses
et il y a Jean-Marc Parent qui est à côté de moi.
Je suis nerveux. C'est dans mes premiers gars-là,
et le writer, le script-éditeur,
Jean-Marc Parent qui arrive à côté,
et il fait comme, tu fais tel numéro, non.
Ah non, je vais faire le nouveau,
je l'aime mieux, celui que je t'ai compté
la semaine passée.
Il dit, on n'a pas de punch final,
m'en trouver un à un moment donné,
ça va me venir.
Ça va me venir. Il y a comme 2000 personnes dans la salle
il embarque et il décolle
pis ça arrive, ça arrive, ça arrive
et à la toute fin tu vois qu'il cherche un peu un punchline
un punch final
pis paf, standing, merci mon soir
il sort pis il fait ok je l'ai trouvé
pis nous autres
dans ce temps là on est de la relève
et on écrit et on envoie des textes
il n'y a personne qui fonctionne pareil
moi ça m'avait fait capoter
première fois que j'avais vu quelqu'un faire ça
c'était Michel Courtemanche
et là
il avait monté sur scène
il me présentait
il était supposé faire
une minute, il avait fait 20,
pis c'était improvisé, pis c'était vraiment
bon, pis j'avais fait « Chris, comment
tu peux faire ça d'un gars-là? »
Pis je suis content qu'à ce temps,
pas que je fais ça, mais je suis content
de ne plus être nerveux comme on était dans le temps.
Toi, t'es-tu encore nerveux, là, pis les gars-là,
vu que ça fait moins longtemps?
Ben, oui pis non, là, tu sais, je veux dire,
tu postules.
De plus en plus, c'est difficile à chaque année
avec les thématiques.
Quand tu écris ton texte,
tu l'envoies, tu marques-tu entre parenthèses
et tu vas trouver un punch sur scène.
Un moment donné.
Non, mais Déric, avant d'envoquer sur scène,
le monde pense, avant qu'on embarque sur scène,
qu'on est nerveux.
Mais nous autres, là...
Moi, c'est...
Tu sais, mettons, de faire les premières parties à Philippe,
tu arrives et tu rôdes pas.
Tu arrives avec du stock rodé.
Depuis que je tourne avec Philippe, j'ai changé quatre fois de 15 minutes.
OK.
J'ai fait une heure.
Fait que là, on danse en arrière du rideau.
Mais quand je viens dans un bar...
Explique.
On danse en arrière du rideau.
Non, mais ça, je vais te laisser l'expliquer
après. Moi, je suis
le bout de tente, puis vous autres, vous parlez.
Mais non,
moi, ce qui me stresse, c'est finalement, quand
tu reviens dans les bars, puis là, tu cases du nouveau
stock, mais tu sais, en fait, c'est un peu ironique,
tu arrives, tu es à Québec deux soirs,
en fait, tu es en zone, puis je suis aucunement nerveux.
Je monte ça à 5, je fais mon 15 minutes.
Tu es devant 1000 personnes qui n'est pas nerveux.
1000 personnes, puis tu arrives devant 80 personnes dans un resto scène, je fais mon 15 minutes, 1000 personnes,
tu arrives devant 80 personnes dans un resto-bar à Longueuil, tu chies dans tes culottes,
ben pas dans mes culottes, moi je m'en donne un gars, c'est un peu bipolaire comme situation de faire les premières parties, c'est vraiment un privilège, c'est le fun, on s'entend
bien, mais en même temps, c'est un peu ironique que tu arrives dans des grosses salles.
On passe par là, moi je me souviens, c'est un peu ironique que tu arrives dans des grosses salles. Ah, mais tu sais, on passe par là.
Moi, je me souviens, c'était la même chose.
Je faisais le premier parti à Louis-José.
On pouvait faire quatre soirs Albert Rousseau
à Québec devant 1500 personnes.
C'était le délire. Puis à un moment donné,
Louis-José dit, « Pis, qu'est-ce que tu fais demain?
Tu viens-tu à la maison? On se fait une bouffe? »
« Non, je suis au Vieux-Loup-de-Mer
à Matane. »
« Pourquoi? » « Ben, Chris,? Il faut que je rod du nouveau stock.
Moi, je continue à travailler.
Je passais de faire
des shows devant 1500 personnes
au lendemain devant 40 quelques personnes.
Le monde me disait
« Hey, es-tu nervé en vain, Charles ou José? »
Non. Il y a 1500 personnes.
Je suis enfermé la moitié.
C'est 725.
Je ne sais pas calculer.
Mettons qu'il y a 1400, c'est 700 personnes je ferrais la moitié.
J'ai mis ça facilement en grèce.
Si j'arrive au Vieux-Lune-Mer à ma tante devant 38 personnes,
et qu'il y en a 16 qui ne m'irritent pas,
pas fini, t'as toi ici.
Tu te jocs, vas-y.
Il y a vraiment un gars qui s'est fait
aller tenir la porte.
Va te désabonner, par exemple.
C'est ça, c'est bien plus stressant.
Tu le sais, c'est stressant de faire des petits bars.
En plus d'un petit bar,
mettons au Vieux-Loup-de-Mer,
les 38 qui n'écoutent pas, ils vont jaser, Loup de Mer, les 38 qui écoutent pas,
ils vont jaser, tandis que les
700 qui écoutent pas dans une salle de
spectacle vont juste faire, ah j'ai hâte
que Loup-Jose arrive.
À la limite, il va y en avoir un
qui va créer de quoi, mais that's it.
Tandis que dans un bar, c'est comme...
On a des belles conditions.
Tu sais, moi,
c'est jamais arrivé, je pense,
dans mes shows.
On a fait quasiment
275 shows avec la première tournée.
Puis là, la deuxième, on est rendu à 201,
202. Puis c'est jamais arrivé,
je pense, que
quelqu'un
se lève et part du soin de Chris
ou quelque chose qui me dérange.
Tu sais, dans les bars, c'est arrivé.
Il y a un petit gars qui se lève.
C'est pas drôle, mais en crise.
Il vient dans...
C'est drôle.
Il tend le micro et il monte sur scène.
Faut-il dire ça?
Moi, vu que je fais encore du bar,
puis en anglais, l'autre fois, ça m'est arrivé.
C'est la première fois que ça m'arrive,
mais c'était drôle.
Je suis sur scène,
puis je parlais de Make-A-Wish Foundation,
la fondation Rêve d'enfants.
Là, il y a un gars, il se lève,
il se met à me crier après.
Il pogne un bol de
popcorn, puis il me lance
le bol de popcorn. Fait que là,
ça fait comme de la confettis.
Là, je dis au gars, je fais
« Chris, on est dans un bar.
Pourquoi t'as pas lancé une bouteille, tabarnak? »
Ça, ça fait beaucoup mal.
Ça, c'est juste...
C'est drôle.
À la limite, Sean Barnes.
Puis là, il est parti.
C'est drôle, je donnais des conseils au gars.
Comment me blesser?
Il ne t'a pas écouté.
Non, il ne m'a pas écouté.
Mais ça, quand j'ai vécu ça,
après, tu sais, j'étais comme,
c'est weird, pareil,
il m'a lancé un bol de popcorn.
C'est un bol
un peu en rotin,
même le bol,
tu sais,
un bol de céramique
peut faire mal,
mais un bol en rotin
tu as tout le temps
un gars chaud
je me souviens
je faisais le premier parti à Louis-José
il y a un gars qui se lève
pour aller aux toilettes
et Louis-José demande
c'est quoi le nom du gars
il dit
François
qu'est-ce qu'il fait
dans la vie? » Ben, elle dit, « Il est vendeur. »
Il dit, « Il vend quoi? Des chars, des maisons? »
Ben, elle dit, « Il est vendeur. »
Fait que là, on a comme Catchy qui vendait
comme de la drogue, de la poudre ou je sais pas quoi
dans la région où on était.
Fait que là, tu sais, nous autres, on est crampés,
on est en coulisses, mais le gars revient,
il est fucking huge, tu sais. Il mesure 6 pieds 4,
il a des gros bras pis il a un chandail blanc genre
tu sais là les astuces de
les chandails des
Ultimate Fighter
genre de kit un peu
Mercier
pis il y a des bling bling dessus
pis il s'assoit mais il est énorme
pis là à un moment donné Louis-José il continue
pis Louis-José tu sais quand tu commences
dans les bars, le gars il fait dis-osé dit, quand tu commences dans les bars,
le gars fait, ouais.
En mangeant, il dit, toi, t'es volé dans les bars.
Louis-José fait, ouais, ça va.
Il continue.
Non, mais tu veux que je t'en crée ça, moi?
Il se lève.
Et là, man, il y a un fret.
Tu fais comme pas dans un bar, à la limite.
Tu joues avec ça, mais dans une salle.
Je peux pas croire qu'il y a du monde qui se dise,
je vais me pogner avec le gars en avant.
Toute la sécurité est arrivée, mon gars, on était
tous stand-by. Moi, j'avais deux chums dans la salle
qui étaient venus voir, qui étaient deux toughs
avec qui je vais au hockey, pis j'ai fait, il est où?
Il est deux rangés en avant de nous autres, ils disent,
on le gèle avant qu'il se lève.
J'ai dit à Louis-José, c'est beau, mes chums
vont le geler, pis il fait, non, non, pas de bataille.
Écoute, c'est n'importe quoi, là.
Mais tu sais,
le pire, c'est que ça fait des... Tu vois, sur 300 shows, 350 ou 400 shows
que j'ai fait de Louis-José,
ça, c'est un de ceux...
Ceux qui vont super bien, tu t'en souviens pas.
C'est comme ça, bien été.
Les shows que ça se tape dans la gueule...
Ma première...
Mon public, cette tournée-là,
j'ai pas eu de trouble,
mais ma première médiatique
de l'autre show à Québec...
C'est à Québec, tu me l'as conté, la fille.
C'est la radio.
C'était un gars, il avait essayé d'arracher le banc.
Il s'était mis à crier.
Il était comme...
Il shakait le banc.
Il y avait quelqu'un en avant de lui.
Il y avait quelqu'un assis sur le banc?
Oui, quelqu'un assis sur le banc.
Il se faisait shaker.
Albert Rousseau,
il n'a pas de bouncer, là.
C'est des petites filles de...
Une fille ou un gars de 114 livres
qui va faire « Excusez, monsieur,
je pense que vous avez pris trop de speed.
S'il vous plaît. »
Puis là, il donnait des coups de poing
à les portes, tu sais.
La police est arrivée, puis le gars, le lendemain,
il m'a réécrit, puis il a fait « Hey, excuse.
J'ai entendu dire... » Lui, il ne s'en
rappelait pas. Il a dit « Ouais, j'ai pris
une couple d'affaires que je n'aurais pas dû faire,
je n'aurais pas dû prendre, puis j'ai entendu
dire que j'étais
désagréable. »
Finalement, c'est un gars qu'on lui avait donné
des billets. Il avait gagné des billets à Radio
Tabarnak.
C'est ça.
Je le compte. Mon show que j'ai
lancé, Philippe Bandeux, je commence avec des règlements.
Si tu vas à mon show,
il faut que tu aies des règlements. Il y a 10 affaires que j'ai vécues
dans ma première tournée et je ne veux pas que ça se reproduise là.
Si tu veux rester dans la salle, voici ce que
tu vas faire. Là, j'explique
que les cellulaires ne répondent pas
à ton téléphone.
Ils ne textent pas non plus on le voit
la lumière déclare
parce que c'est gossant
sur 1000 personnes
il y en a un
qui a ce qui est
sur son téléphone
pis c'est juste lui
qui focus
pis moi vraiment
ce que je raconte
c'est des anecdotes
qui sont vraies
dans mon show
il y avait une fille
au 10-30
qui parlait
ouais ouais
c'est ça là
dans à peu près
une heure là
une heure
il faudrait que tu viennes
me chercher
pis tout tout
pis moi je suis comme
qu'est-ce que c'est
qu'il se passe
genre mon éclairageur Michel ouvre les lumières il ouvre les. Moi, je suis comme, « Christ, qu'est-ce que c'est qui se passe, man? » Jean-Marc Léogène, « Michel,
ouvre les lumières, ouvre les lumières. » Je fais comme, « Fuck, elle est où,
est-ce que tu sais? » Pis là, tout le monde est au balcon.
Je suis comme, « Man, qu'est-ce que vous faites? » Elle se lève.
Elle dérange tout le monde dans sa rangée.
Tout le monde se lève, pis là, ça fait que la sécurité,
je fais comme, je regarde, le gérant
au 10-30, à l'étoile,
il est costaud, tu sais.
Pis là, je dis au gérant, « Christ,
va t'en occuper, est-ce que tu as pire. Dis que c'est une conne.
Tu veux pas? Dis que c'est de moi, gars. »
Il arrive devant et il fait comme,
« Madame, vous pouvez pas répondre au téléphone. »
Elle fait, « Quoi je veux même, toi, Chris?
J'ai pas répondu, c'est moi qui ai appelé. »
Ah, c'est ça.
C'est moi qui ai appelé.
Tu fais comme, « Chris,
le monde est fou. »
Tu sais ce qui est triste en plus,
quand ces affaires-là, moi je me dis tout le temps ça
après, tu t'en vas, ben tu sais que
tu fais, ça fait partie
de mon public, cette madame-là.
Tu sais, cette madame-là
qui pense que c'est correct d'appeler pendant
un show, son humoriste préféré, c'est toi.
Oui, c'est ça.
Mais il y en a, il n'y a aucun fil de nous autres,
on est dans les loges après le show.
Tu sais, moi, je finis mon show.
Ça fait deux heures et quart sur cinq.
Je suis tout mouillé. Je suis chaud.
J'enlève mon chandail. Je suis en bed-end.
Je suis en jeans.
Je ne me souviens plus de la salle qu'on est.
La fly est ouverte. Je regarde les nouvelles du sport.
Je suis en bed-end. Je me donne un break de cinq minutes
avant d'aller faire les autographes.
Je suis assis. Il y a une femme qui rentre.
Bonjour. Oui, bonjour.
Tu es resté dans les loges. C'est parce que tu travailles ici t'es dans ma tête
ça va?
elle fait oui oui
j'ai regardé autour
je suis écrit, elle attend, oui je peux-tu vous aider
elle dit non, je vais juste prendre une photo
ok tu travailles pas ici
elle fait non, et dans les loges
elle a ouvert une porte,
elle s'est amenée en arrière.
Moi, je pensais qu'elle s'est amenée
m'offrir « Voulez-vous une serviette
pour votre douche? »
ou « Voulez-vous du café
ou une bière? »
Elle, quand elle a vu en pleine denne
la fly-by,
elle devait faire
« Oh, Christ,
t'as soiré, ça se passe pas. »
« Je vais travailler fort
pour mon autographe. »
Mais elle, elle s'est dit
« Moi, je rentre dans les loges.
Il y en a qui payent
pour venir voir ton show. Le billet, il est 45$. Puis, man, t'est dit moi je rentre mais là, il y en a qui payent pour venir voir ton show, le billet il est 45$
pis man, t'es à moi
la femme
première rangée qui arrête pas de te parler
ah oui ça c'est vrai, ça m'est arrivé
ah oui ça m'a aussi mon beau frère
il est déjà tombé de même
ah oui ça, non ça, non ça se fait pas
ta gueule Chris
je suis pas radio
je t'entends
j'espère qu'ils vont écouter ce mot là Ta gueule, Chris! Je suis par radio, je t'entends.
J'espère qu'ils vont écouter ce mot-là.
Là, je ne sais pas si vous avez... La lumière est allumée, ça fait...
Je ne sais pas si vous avez des questions à poser au gars.
Ça serait cool les questions à Derek
pour qu'il parle.
Ah oui, Chris, Derek, c'est bernac.
J'ose.
On dirait une rencontre de vieux chums.
Je suis trop. Ça, les poignards, vous en avez chacun un.
Oui.
À matin, t'as poigné ça à matin?
Oui, puis j'ai pas fini le rituel d'initiation.
C'était un shot, c'était quoi? C'était whisky?
Explique-le. On est dans un bar à matin.
Parce qu'on est juste trois humoristes.
Mais faut pas expliquer le... Oui, il faut pas expliquer c'est un ben
ouais
c'est ça
c'est un ben
c'est quoi que
ben ça c'est un ben
en tournée
non pas ça
tu t'es pas rendu là
ben j'ai
ok
c'est ça un club
de pédophiles
calice
je suis embarqué
dans un club
de pédophiles
plus t'as de poignard
plus t'as de chalet
du gars
c'est tous des petits pénis bandés.
On peut-tu en parler?
Ben non, ben oui.
Les poignards, c'est un groupe
de métal.
Leur dernier hit, c'est quoi?
Leur dernier hit?
C'est un band
qui a pas de toune,
mais avec un asti de beau t-shirt.
J'avais dit au gars, j'avais fait, pour de vrai,
Asti,
sortez pas, faites pas de la musique
de merde, parce que je l'aime votre T-shirt.
Je veux pas que ça soit
genre du Justin Bieber.
Je pense que c'est un band qui n'existe plus.
En fait, la vraie histoire,
la vraie histoire,
c'est que les poignards n'existent pas.
C'est un... C'est que les poignards n'existent pas. Tu dis?
Ben là, Chris, c'est...
Ben, c'est écouté, là.
Ah oui, OK.
Quand t'arrives à Matane, il y a une microbrasserie.
Il y a le traversier, il y a une microbrasserie qui s'appelle La Fabrique, c'est ça.
Pis la serveuse qui est là...
Elle a du fun.
Elle a du fun.
Elle paye des showtips.
À un moment donné, elle, elle veut qu'il y ait le plus de monde possible
qui aille des t-shirts des poignards.
Elle dit, Mike Ward, il est déjà venu ici. Elle dit, on lui a avait des t-shirts des poignards. Elle a dit, « Mike Ward, il est déjà venu ici. »
Elle a dit, « On lui a donné un t-shirt des poignards. »
Elle a dit, « Il le porte tout le temps. »
Elle a dit, « On l'a vu à la TV et tout ça. »
Je lui ai dit, « Montre-moi les dents. »
Elle m'a dit, « C'est bien là. »
Si c'était là, ça serait que tout le monde qui écoute ça en ce moment
a accès à un chandail des poignards.
Moi, ce que j'ai aimé, par exemple...
Lève-toi, viens le montrer.
Moi, ce que j'ai aimé, en plus,
c'est qu'ils m'ont dit qu'il y avait
un gars, un moment donné, qu'ils voulaient...
Il y avait un gars
qu'ils voulaient, puis ils ont dit, non, toi, on t'en donne pas.
Non, c'est ça.
C'est un club sélectif.
Puis moi, à un moment donné, je suis rentré dans un bar à Montréal,
puis tout ça, je sais...
Je me souviens plus comment ça s'appelait, puis j'ai...
C'est pas un barrac!
T'es-tu correct?
T'as-tu un trou dans la gorge pour faire
ce bruit-là? J'avais!
D'après moi, il y a un bruit.
J'avais le t-shirt des poignards, pis le gars, il a fait
« Fuck, t'as un poignard! Comment t'as fait de te pogner ça? »
Pis j'ai fait « Ah, il faut que t'ailles m'attendre, il y a un rituel. »
C'est vraiment... Pas beaucoup de monde
ont ça, mais tout le monde commence
à connaître les poignards. Regarde, Vous autres, vous connaissez les poignards maintenant?
Vous avez pas votre T-shirt.
C'est un astuce d'en faire être dégueulasse.
C'est trois onces mélangées,
faut que tu le prennes d'une shot,
mais c'est dégueulasse.
Mais si tu le bois, t'es un poignard.
Moi, il y avait un itinérant, j'ai eu le reste.
Ouais, vous ouvrez à Matane.
Il y avait un itinérant à Matane.
Juste un port à Matane.
Il y a une maison,
mais elle est à Matane,
ça compte pas.
C'est un itinérant.
Il y a une maison à Matane,
mais c'est un itinérant à Montréal.
Ils mènent des dégradants.
C'est dégueulasse.
Moi, c'est la ville
qu'un moment donné, le monde de Matane ma c'est la ville qu'à un moment donné,
le monde de Matane maïssait.
J'avais fait un gag dans mon premier show
sur Matane.
Ils sont très...
Tout le monde en parle.
J'aime beaucoup Matane.
J'avais fait une joke sur Matane, moi aussi.
Parce qu'il y a un bar qui s'appelle le Vieux Loup de Mer.
Ça me met toujours à rester dans la tête.
Ils ont toujours des anecdotes là-dessus.
Avec les deux Chuck Norris
ouais exactement
les deux frères là
qui sont là
ou les deux cousins
j'avais dit à tout le monde
à part
j'ai dit là
je suis content d'être sorti
de cette étape là
de faire des hosties de bar
comme au vieux loup de mer
à Matane
pis le monde de Matane
était venu m'écrire
tu sauras qu'on est très accueillant
peut-être
comme twist
c'est juste une joke
mais nous autres
le pire c'est quand
on s'est ramassé à Matane
moi je suis fuck out
tu sais tu parles de ton gérant qui connait toutes les sorties
moi je suis zéro orientation
je rentre sur mon GPS c'est beau
on est à Québec
pis on s'en va sur la côte nord
moi j'écris
Bécomo show
la salle de spectacle, ça me dit 7h15 de route
parfait
les gars m'avaient dit 9h.
J'appelle mes techs, ils sont dans le truck.
Moi, je suis avec Déric dans le mien. J'appelle les techs.
« Combien de temps ça vous dit, vous autres? » « 19h. »
« Ah ouais, je vais vous torcher, man.
Moi, ça me marque 7h15. Par où tu passes?
Oublie ça. Je le flush. »
Les gars pognent la 40
puis ils montent sur la Côte-Nord. Moi, je pognes la 20.
Tu pognes la rivière.
Mais ils ne calculent pas le traversier, là, tu sais,
qu'il faut traverser. J'arrive à 9h
avec Déric à Matane, le soir,
je me park, je suis tout content,
il y a un capitaine qui sort avec sa casquette
avec des épines. « Salut, monsieur! »
« Salut! » « Je suis le premier à traverser en Estide. »
« T'es le premier en crise à traverser, t'es à 8h demain matin. »
« Fuck! »
Je m'étais rendu à Matane pour rien,
j'avais un show à Bécamo,
mais le lendemain,
une crise de chance.
On a dormi à ma tante
et on n'avait même pas
d'affaires là.
On s'est saoulés.
C'était une bonne soirée.
C'était épouvantable.
Toi, tu as couché
avec les titanés.
Moi, je me rappelle de rien
et j'ai chié encore.
Tu as chié
et tu as donné ton show
à toi et les titanés.
Mais ce soir-là,
le pire qu'on a été.
Des poignards.
Je ne sais pas
si vous avez des questions.
Oui, Yann a une question.
J'en ai une pour Philippe.
Je ne sais pas si vous avez parlé de ça.
OK.
Yann veut savoir
de quoi vous avez parlé, toi et le petit Jérémy.
Sais-tu quoi?
Toi et Jérémy Gabriel, vu qu'il n'est plus petit.
Je n'en ai pas.
Pour être honnête,
sincèrement, je j'ai pas parlé de ça
pis à un moment donné
tu dis comment t'avais aimé mon show
il a fait des jokes si loin
il a dit que mon père
avait fourré une clémentine
pis mon père l'a pas amené en cours
ok mais je vais vous dire la vérité
je sais pas
elle va peut-être me faire amener en cours, moi, avec,
mais rendu là, on s'appellera et on se dira
combien ça nous a coûté.
Je suis rentré, j'ai serré la main
au petit Rémi, j'ai jasé avec, sa mère
est rentrée, ils sont gérants, puis j'ai réalisé
en cinq minutes
que
ce n'était pas vraiment Jérémy le problème,
que c'était son entourage.
Prenez-le comme vous voulez, là, mais tu sais,
à un moment donné... J'ai pas le droit de... Attends, je vais cacher ma face.
Non, ok, blurez ma face.
Non, mais tu sais, le petit gars, il a été
super poli, il a été professionnel,
j'ai donné ses textes, il a fait ses textes, tout ça,
pis on a jasé, pis à la toute fin,
on n'a jamais parlé de ça,
on a fait de la pub, il a été bien fin, même,
qu'il m'a fait des astides bonnes jokes, là,
que j'ai pas gardé, qu'on aurait pu faire un best-of avec ça.
Elle a tout fin, sa mère est venue me voir,
dehors, pis elle fait, je veux juste te dire merci.
Parce que, tu sais, elle dit,
c'est pas facile en ce moment, ce que j'ai remis vie,
pis là, j'ai fait, je peux comprendre, Christ,
c'est médiatisé, quel cas.
Ça s'est ramassé trop loin.
À un moment donné, j'ai fait, parce que, tu sais,
elle dit, by the way, c'est pas tous les humoristes
qui sont avec Mike, pis là, je fais comme, ok, parce que tu sais, elle dit, by the way, c'est pas tous les humoristes qui sont avec Mike.
Je suis comme, OK, mais attends un peu.
Je suis pas contre
Mike. Au contraire, le fait
que ton fils...
Yes, il est embarqué dans Team Jeremy.
Peux-tu donner un chandail?
Jérémy, c'est
tout des... OK, non, non.
C'est ça, tu vas te mettre dans la merde.
Non, non, mais... Il s'en rappelle. L'idée ça, tu vas te mettre dans la merde. Non, non, mais...
Puis il s'en rappelle.
L'autre, ça a été le plus drôle, c'est qu'à la toute fin,
elle m'a dit... Parce que, tu sais, on a parlé
à un autre Maurice, puis lui aussi, il a trouvé ça vraiment
bizarre, puis en tout cas, là, tu sais, on est contents.
J'ai dit, ah oui, c'est qui l'autre Maurice? Je suis pas supposé
ne le mettre sur la main. Ah, moi, je sais c'est qui, pardon.
Je te l'ai dit. Elle a dit, lui, il est vraiment
de notre bord, en tout cas, là, puis
je lui ai fait, qui? Elle a dit, Mickaël et Rancourt. Là, je fais comme, ah, qu'est-ce que je pense que t'avais dit, Maurice, il est vraiment de notre bord, en tout cas. Puis, je sais pas de qui, elle dit, Mickaël est rancour.
Là, je fais comme, qu'est-ce que je pense que t'avais dit, Maurice?
Mais, euh...
Apparemment, moi, j'ai...
Un de mes chums s'occupe de Mickaël Rancourt,
puis il a dit qu'apparemment, Jérémy, appelle Mickaël Rancourt non-stop,
quatre fois par jour, des conseils, juste jaser.
Tu sais, il l'appelle souvent.
C'est comme son... La relation que vous autres,
vous avez, c'est Michael Rancourt
et Jérémy, ils ont ça.
C'est drôle que ça aille.
Mais tu sais, c'est ça.
Sincèrement, on n'a pas vraiment parlé
du cas.
Puis moi...
T'en as appris plus que ce que tu demandais, par exemple.
T'as appris Michael Rancourt
t'as appris moi
non mais l'affaire c'est que pour vrai
Mike on a glissé un mot vite vite
mais tu sais j'ai dit
le fait que Jérémy vienne faire une pub pour moi
au contraire
ça aide bien plus mon chum
Mike que ça aide Jérémy
c'est comme si il se disait
comment tu veux
tu sais j'avais fait en gag c'est comme s'il se disait... J'avais fait un gag.
C'est comme si, mettons, une des victimes
de Bill Cosby,
tu faisais une pub, tu disais
« Moi, dans mon show,
j'ai jamais violé
de fille dans mon show. »
La fille disait « En tout cas, il m'a pas violé moi. »
Là, tu serais contre Chris.
C'est bien trash.
Tu peux pas être la victime
d'un, pis te faire le gag.
T'sais, parce qu'il aurait pu embarquer
dans cette pub-là, dans 10 ans,
de faire, regarde, c'est dans le passé.
Mais c'est là.
On a même pas la décision, pis déjà,
asti, ça fait ça.
Mais t'sais, pour moi, là, pour vrai qu'il a écrit le gag,
pis que, comme je dis, j'ai envoyé le courriel,
pis que Sylvain Larocque, il m'a dit, même dans le salon, il a fait, pis que, comme je dis, j'ai envoyé le courriel, pis que Sylvain Larocq,
il m'a dit, même dans le salon, il a fait,
« Man, s'il accepte, c'est malade. »
Il a dit, « Ça se peut pas. » Tout le monde,
moi, j'avais déjà pris en considération
qu'on la ferait pas. J'ai dit,
« Je vais avoir au pays de donner les veilles, pis Joël aussi
va refuser, mon égros d'eau, c'est pas grave. »
Pis man, deux jours plus tard,
j'étais assis, pis ça cogne à la porte chez nous,
pis je criche comme un enfant,
ça se fait pas aussi, j'ouvre la porte,
puis je fais,
salut, puis je suis comme, même moi,
j'en dirais, je crois y'a pas.
C'est là que tu vois que tous les rêves sont possibles.
Oui, lui, son rêve,
c'était de chanter devant
le pape, moi, c'était
d'inviter chez nous.
Non, mais,
pour de vrai,
ça veut dire que n'importe...
Tu sais, mettons, si tu disais,
j'aimerais ça faire une pub avec
Céline ou avec Ice-T
ou Mr. T.
J'ai une idée, ça vaut la peine
d'envoyer un e-mail.
Peut-être, ils vont dire oui.
Ouais, en même temps.
En tout cas. Ça serait bon, une pub
avec Mr. T.
C'est la même pub,
mais c'est Mr. T.
Il est juste assis à côté de moi.
C'est racial.
Il est comme,
yeah, it's the best show ever.
Je ne sais pas s'il y a
d'autres questions.
Oui. C'est la meilleure chose que j'ai eu je ne sais pas s'il y a d'autres questions oui oui
c'est une question pour monsieur Vrenette
question pour monsieur Vrenette
tu parlais tout à l'heure
que Philippe
te faisait faire des gags
il faut que je traduise vu que tu as un accent bizarre
non
il parle super bien mais juste le monde à la maison
ne comprend pas
tu disais tantôt
que Philippe
te faisait faire des gags.
Et remettait ta job en jeu.
Et remettait ta job en jeu.
Quand tu étais à Juste pour rire.
Quand tu étais à Juste pour rire en speedo.
Qu'est-ce qu'il a mis en jeu?
Qu'est-ce qu'il a mis en jeu?
Quand tu t'es mis en speedo à Juste pour Rire,
c'est quoi la menace qu'il t'a faite?
On est contre la vraie histoire. Au début, t'étais pas sûr.
Il m'appelle, moi, je suis chez nous.
Je me fais un café,
mais il est bien bandé, c'est son idée.
T'es avec Sylvain Larocque.
Je suis avec Sylvain Larocque, bien bandé.
Ça, ça se fait pas.
C'est un image.
Il dit, freinard,
j'ai vraiment une bonne idée.
Tu sais,
l'anecdote que je fais
dans le rappel,
que je dis que
je mets un G-string
pour faire aimer les chums,
je suis comme,
ouais.
Il dit,
ça serait le fun comment
je parle G-string,
tu arrives sur la scène
avec le G-string.
Tu es sûr?
Ça serait drôle,
en tabarnant.
Puis là,
j'ai fait,
OK.
En fait,
tu n'as pas eu besoin
de tant que ça
de me convaincre
parce que je savais
que le gag était drôle.
Mais,
c'est à plus de perdre
un peu de poids que je n'ai pas réussi. C'est tellement dur de faire des galas, je n'ai pas eu besoin de tant que ça de me convaincre parce que je savais que le gag était drôle. C'est à plus de perdre un peu de poids que je n'ai pas réussi.
C'est tellement dur
de faire des galas, je ne sais pas.
Pour vrai, quand tu sors de l'école de l'humour,
quand tu commences, je pense que le but
premier, c'est de faire un gala.
Tu te dis que tu veux faire un gala, je veux que ça soit télévisé,
je veux rentrer au Saint-Denis
ou peu importe où tu es.
Tu te sens comme un vrai humoriste
un coup que tu as fait ton premier gala. Moi, je voulais vraiment Tu te sens comme un vrai humoriste, un coup que t'as fait. Un coup que t'as fait d'un gars là.
Moi, je voulais vraiment que Déric fasse un gars là,
pis il avait présenté des numéros, pis ça va pas.
Pis j'ai fait, tu sais quoi? Fuck le numéro,
viens-t'en.
Mets-toi un sty de maillot baratte,
tu vas faire plus parler de toi que si tu faisais
un numéro normal. Le lendemain,
dans le journal de Montréal, il y avait une photo de moi,
pis Déric en gros plan, pis c'est un numéro qu'il a levé
au bout, parce que c'était drôle. C'est un running gag
que Dominique parquait.
On a fait plein de niaises.
Est-ce que le monde me demande souvent,
t'étais-tu nerveux quand t'es allé sur scène à la Place des Arts?
Ben non, je l'avais fait une vingtaine de fois
dans les shows à film.
J'étais rendu habitué de mettre le G-string.
C'était confortable.
Le numéro, on l'avait rodé
dans mon show. Dans le rappel, je disais, écoute, j'aimerais ça faire mon numéro que on l'avait rodé dans mon show,
dans le rappel.
Je disais,
écoute,
j'aimerais ça faire mon numéro que je vais faire au Galice du Sporé,
ça fait tant de temps
que le monde n'a pas dit ça.
Puis là,
tu avais Frenette
qui était stand-by
en maillot barrable
dans les coulisses
qui m'a rendu en blanc.
Je ne l'ai pas fait une fois,
je l'aurais fait 22 fois.
Le bout qui doit être weird,
c'est le moment que tu attends.
Un peu.
Quand tu es en coulisses,
surtout quand vous changez de ville,
fait que t'sais,
il y a comme un régisseur
en arrière,
t'as le poids.
Non, mais le pire,
t'sais, les gars-là,
juste pour eux,
il y a plein de personnalités
qui arrivent pour un call,
pis t'sais,
ils sont là pour faire leur deal,
fait que,
ce soir-là,
il y avait moi pis Michel Lacroix
qui avaient des petites prestations,
mais pourtant...
Michel Lacroix,
qui est la voix officielle
du Canadien de Montréal, t'sais, c'est un monsieur qui anime le golf, RDS, il est très corporate, il est hab moi et Michel Lacroix qui avaient des petites prestations, mais importants. Michel Lacroix qui est la voix officielle du Canadien de Montréal, tu sais, un monsieur
qui anime le golf, RDS, il est très corporate, il est habillé en habit.
Fait que Michel présente Philippe, puis après ça, il arrive en coulisses, puis Michel,
moi, je dis, j'aimerais ça prendre une photo avec toi, puis, tu sais, moi, je suis en G-string,
lui, il est en tuxedo avec les deux papillons, puis il m'a pris comme ça, il dit, ça va
être bonne chance pour ta carrière.
T'as-tu tapé les fesses?
Oui, un petit tap dans le dos, mais il a dit, ça va être bonne chance avec ta carrière. T'as-tu tapé les fesses? T'as-tu tapé dans le dos?
T'as-tu tapé dans le dos et dit « j'ai ça de bonne chance avec ta carrière ». J'étais comme « je ne la croiserais pas,
cet homme-là. C'est la seule image
qu'il y a de moi. » Son image de toi,
c'est ça.
Y'a-tu d'autres questions?
Oui?
Ok, question concernant
mon procès.
Après m'avoir accusé,
je suis responsable de tout ce qui ne va pas bien dans sa vie.
C'est vrai.
Il a perdu à 6,49 et c'est moi qui ai donné les mauvais numéros.
Il a dit qu'on ne pouvait pas associer la pub
avec le sport.
Oui, oui.
Ça, c'est drôle.
Sa question, c'est au procès.
Parce que lui, il était au procès.
Ah oui?
T'es un fan.
Puis, il était...
Ça sold out.
On a des supplémentaires.
Juste si je tiens à préciser.
Ça a tellement supplémentaires. Juste, si je tiens à préciser, ça a tellement marché, là.
Supplémentaire à cause suprême.
Si t'as besoin de dérives en barattes,
t'as pas de problème.
Fais tenir les portes dans les toilettes, moi, je suis pas les valants.
Mais nous, on a essayé, c'est ça,
ils demandent,
est-ce que tu trouvais ça drôle
qu'ils disent que la pub
avait pas rapport avec moi?
Parce que nous, on a essayé de mettre ta pub pour faire...
Comment ça se fait?
Pourquoi lui a le droit de rire de ça et moi, je n'ai pas le droit de rire?
Puis là, eux autres faisaient...
Ça n'a pas rapport.
La pub de Phil Bond n'a aucun rapport avec Mike.
On ne mentionne pas.
On ne fait même pas allusion.
Tu ne me dites pas allusion. Puis tu es comme,
c'est un peu...
Tu ne me dis pas mon nom, mais
sans ce procès-là,
tu n'aurais pas eu le flash.
Ah, je viens d'avoir une idée.
C'est sûr.
Vous en avez parlé, mais ils n'ont pas fait
le défense.
Ils ont fait comme si ça n'avait pas rapport.
Comme si ça n'avait pas rapport.
C'est très weird. Comme si ça n'avait pas rapport. C'est ça.
C'est très weird.
Ça fait vraiment court.
C'est vraiment pas court.
On est quand même sur le der, on est une bonne gang.
À un moment donné, je me ramasse, il y a Philippe Laprise.
Sauf Michel Aranco.
On est une bonne gang.
À un moment donné, de Maurice, on s'en va à l'hôpital Sainte-Justine.
Puis il y a Laurent qui est là.
Il y a Philippe est là il y a
Philippe Leprise
Pierre Hébert
on est une gang
pis il y a
Guy Nantel
qui est là
qui avait tout mis en place
qu'on a rencontré des gens
moi j'étais supposé y aller
pis j'avais la grippe
fait que je m'étais dit
si je vais là
avec la grippe
déjà que je blesse
des enfants handicapés
si j'en tue
t'es dans la marde
je suis dans la marde
mais à un moment donné
Guy a fait
on est tous allés manger
après toute la gang
pis Guy a fait
hey seriez-vous willing
qu'on fasse un show
bénéfice
pour aider Mike
pour le procès
pis tout le monde
y'a personne qui a fait
ah non moi j'ai pas le temps
tout le monde a fait
Christ de bonnes idées
on y va
pis il est quand
c'te stit show là
ben c'est ça
ben là on attend
on attend
c'est bien long.
Si jamais tu gagnes, tu vas manger de la merde.
C'est quelque chose qu'on pourrait faire.
Je pense que je n'ai peut-être
déjà parlé ici, mais là, on a réservé
le 10-30. Moi, je veux que ça
devienne une affaire à chaque année.
On va faire un show pour ramasser de l'argent
pour les prochains.
Moi, j'ai vraiment été chanceux.
Je ne suis pas riche,
mais je suis assez riche
que j'ai pu me payer un avocat.
Je n'ai rien changé dans ma vie.
Je n'ai pas été obligé
de soucer des pénis.
Pas encore. B bientôt, mais...
C'est la façon qu'il l'a dit,
il est « standby » en tabarnak.
T'sais, mais mettons, si ça, ça arrive,
ça arrive à toi, même chose,
tu seras pas vraiment dans la marde, mais si toi,
t'es solidement...
Va falloir que tu vendes
ton enfant, asti,
à Jean-Michel Anctil.
Ou à Mickaël Rago.
Est-ce que
tu as à moi celle-là?
OK. Vu que j'ai un autre
podcast, je n'en prendrai pas un autre.
Mais ça doit acheter ça, à un moment donné.
Oui, oui.
Quatre jours, on est-tu en train de boire?
Oui, c'est ça.
On va en faire un show.
J'aimerais faire ça une fois par année.
Ça va être au mois de septembre ou octobre, au 10-30.
Juste, il faut
que je trouve la personne qui va
s'occuper de l'argent. Vu que moi, je ne veux pas m'occuper
de l'argent. Je veux trouver quelqu'un
qui n'est pas un tout croche.
On va faire... Hey, il est où, Locke-Merville?
Puis, il est dans le sud.
Oui, c'est ça. Hey, Locke-Merville? » Puis il est dans le sud. Oui, c'est ça.
« Hey, Locke-Merville, mais Christ,
quand t'es allé chercher ça loin! »
Locke-Merville,
que je connais, moi, je pense même
pas qu'il a volé tout cet argent-là.
Je pense qu'il s'est juste fait arnaquer
par tout le monde.
Oui, c'est ça.
C'est pas super drôle comme fin d'anecdote.
Non, mais c'est des choses qui arrivent.cdote. C'est des choses qui arrivent.
C'est ça, des choses qui arrivent.
Y'a-tu une autre question?
Ah oui, c'est le temps.
Ça va être la dernière question.
On va remettre la pression.
On sera pas là demain.
La dernière question.
Y'a plus de questions.
Ça, ça veut dire qu'on a vraiment tout dit.
On a tout dit. C'est la première dire qu'on a vraiment tout dit. On a tout dit.
C'est la première fois qu'un podcast touche sur tout.
On a changé vos vies.
Vous allez partir d'ici des meilleures personnes.
T'as choisi le bon soir.
Elle, c'est son premier soir ici.
Oui, c'est ton premier podcast.
Elle est devenue une meilleure personne grâce à...
Vous venez d'où?
Venez-vous de Montréal un peu?
Saint-Jérôme!
Saint-Jérôme!
Hé, Christ!
Elle était pas
revenue chez vous, toi?
Tu conduis
ou t'es venu...
OK, OK, OK.
Toi, t'es d'Inde-Laurentide?
Oui, moi, je suis
d'Inde-Laurentide.
Saint-Adam?
Oui.
OK, bien...
J'ai dit, Christ,
je vais dire ma rue,
c'est là...
Non, non, non,
mais OK,
c'était-tu un secret?
Ben non, ben non.
Il reste à Saint-Jérôme.
Ben non, je le dis ouvertement, je le dis ouvertement.
Mais dans le temps, le maire Tremblay, le maire de Montréal, restait dans la ville.
Je te l'ai conté.
Oui, Christ de grosseur.
Tu sais, ça a sorti que c'était une hostie de grosseur, mais il ne vivait même pas à Montréal.
Gilles Tremblay, c'est parce qu'à un moment donné, pendant qu'il était justement maire,
puis qu'il y avait, tu sais, des...
pas des émeutes, mais des...
Des carrés rouges.
Des carrés rouges, tu sais, puis tout ça.
Puis des manifestations, voilà ce que je cherchais.
Pendant qu'il y avait des manifestations,
un soir, je suis chez nous,
puis j'ouvre la TV à LCM,
puis je suis comme, Christ, ça brasse en ville.
Asti, j'aimerais pas ça être là.
Puis les policiers qui sont là,
puis, tu sais, les étudiants manifestent.
Je suis comme, c'est lourd.
J'écoute le documentaire,
les nouvelles.
Je finis, je pars.
Je m'en vais loin au film.
Je pars, j'arrive à Saint-Adèle,
en haut de la côte,
sur la rue Morin.
J'arrive au Vidéotron,
parce que dans le temps,
il n'y avait pas d'Apple TV
et de Netflix.
Mais ça fait pas si longtemps que ça.
Il y avait Apple TV, puis il y avait Netflix. Moi, je suis Mais ça fait pas aussi longtemps que ça, y'avait Apple TV pis y'avait une...
Ouais, mais moi j'étais pas rendu là, ben,
non, non, c'est ça, moi je lavais mon linge dans la rivière
en arrière, ben non, pis
je couchais avec Émilie Pronovost pis j'ai un bain sur
patte, ben non, ouais, fait que j'arrive au
Vidéotron, pis pendant que j'étais en train de me magasiner un film,
t'as Gilles Tremblay,
pis qui est là, qui se promène
avec sa femme, pis il fait « Ah oui, ça, il paraît que c'est bon »,
pis il se loue un film à Saint-Adèle
pis ça se tape sa gueule en ville.
Sa ville est en feu pis lui...
Ok, vraiment, c'est ça, là.
Les priorités, j'ai fait un peu tout croche,
mais je le salue. Il fait son épicerie avec moi.
Il va sûrement m'envoyer chier bien vite.
Pis là, toi, t'avais un appart
à Montréal. Là, t'as plus d'appart à Montréal.
Fait que juste ta maison.
Je m'étais pris un condo dans Griffintown,
pas loin du Marchand Water,
un petit condo bien basic,
puisque j'étais là du lundi au vendredi.
Pour vrai, moi, la dernière année,
j'ai fait de la radio de 3h du matin à 9h,
parce que j'arrivais quasiment à 3h30, 4h,
qu'on écrivait, à 9h le matin.
Après ça, j'allais tourner les 400 coups
toute la journée,
puis le soir, on avait du 3-4 shows par semaine
parce que c'était ma première année de tournée.
C'était complètement débile. Puis ça me fait rire, parce que j'était ma première année de tournée. C'était complètement débile.
Pis ça me fait rire, parce que j'ai fait ça pendant un an,
comme un astuce fou, je me suis débarrassé
de mon condo, j'ai lâché la radio, j'habite à
Saint-Adèle, pis tout le monde vient me crier,
« Ouais, gros, t'es trop bronzé. »
Ça fait 5 ans que je travaille
comme un mongol, j'ai pris 2 semaines de vacances,
j'ai-tu le droit, astuce, d'aller m'asseoir
sur la plage un jour, toi aussi?
Pis moi, je me pognais avec le monde sur Facebook.
J'ai déjà écrit à un gars, « Mon asti de jambon,
un jour, quand tu vas avoir une job avec toi,
tu vas pouvoir te payer des vacances. »
Quelqu'un me répondait.
Je m'en pétais la gueule, mon asti.
Je te jure, j'étais un peu pris.
Ça se peut, j'en gêne l'air.
Il y a un gars qui vient m'insulter
sur Facebook pour une niaiserie.
Moi, cave, je fais, « Écoute,
je n'ai rien à asseoir, moi.
Tu es où?
Tu fais quoi?
Tu habites où?
Tu crois que je parle?
Non, non,
mais dis-moi-le,
au lieu de s'écrire
devant ton assiette d'ordinateur,
mon gros Chris de lâche,
je m'en viens.
Un assiette de baquet,
je m'en viens.
Tu habites où?
Va voir son Facebook,
je suis à Sainte-Rose à Laval,
c'est drôle,
j'ai une Fabreville,
je connais le coin.
Je suis en jouant au coin
de telle rue et telle rue,
je t'attends là,
viens me dire dans la face ce que tu viens de m'écrire, je vais t'attendre. Puis là, ma gérante, elle, qui aai une Fabreville, je connais le coin. Je te rejoins au coin de telle rue et telle rue, je t'attends là. Viens me dire dans la face que tu viens de m'écrire,
je vais t'attendre. »
Puis là, ma gérante, elle, qui a accès à mon Facebook
et chez elle, à Montréal, elle fait comme
« Philippe, qu'est-ce que tu fais là?
Tu ne peux pas inviter le monde à même.
Non, mais Chris, je vais y régler ça.
Il m'a dit telle affaire, attaque pas ma famille,
moi, je l'ai mon tabarnak. »
Là, j'ai tout arrêté ça.
Facebook, j'écris des posts
je volais quelques commentaires
en privé je réponds à tout le monde
je m'en occupe plus c'est fini
depuis que j'ai lâché la radio
depuis mai l'année passée
ma vie va tellement bien
tu sais la radio on en fait avec Salvaire
tu dis des affaires
pis c'est du fast food
moi j'ai dit un matin
l'impact de notre perte 4-0
dans le temps que Drogba n'était pas là l'année
dernière, j'ai dit, on s'entend-tu que l'impact,
sérieusement? Puis là,
je vais vous le dire,
aujourd'hui,
j'écoute l'impact. Depuis que Drogba
est arrivé, on dirait que tout le monde
a pogné de l'engouement pour le soccer, tout le monde a commencé
à écouter, je me suis surpris à écouter un match au complet.
Mais à l'époque où c'était pas ça,
je dis, le soccer,
regardez ça pendant 3 heures
de temps, pis ça finit 1-0.
Donnez-moi un coup de pied d'un gars, je pense que j'ai plus de fun.
J'ai juste lu ça à la radio le matin.
Le moment, man, c'est Facebook.
Mais c'est qu'on est rien,
mon tabarnak au soccer. Ferme ta gueule,
on va te battre.
Je suis comme, venez vous en mettre à tirer.
C'est ça que j'ai dit. Le radio, c'est fast-food. mon tabarnak, on s'en va, ferme ta gueule, on va te battre. Je suis comme, venez vous en mettre à tirer.
Alors,
le radio, c'est fast-food. Tu vas dire une joke, le monde va essayer
de te répondre tout de suite.
Tu sais, la messagerie texte, tu sais, à la radio,
tu dis quoi, quelqu'un va t'écrire, ferme ta gueule.
Moi, il y a un gars qui insultait
Mitsu à la radio le matin.
Tu as le numéro du gars, j'appelle le gars.
Oui, allô? Il fait oui.
Je dis, c'est quoi ton nom?
Il dit, à qui tu veux parler?
Je dis, ça dépend.
C'est qui?
Il dit, c'est Patrick.
C'est quoi ton astuce problème, Patrick?
Il dit, c'est quoi?
Il dit, c'est qui je parle?
C'est Philippe Bambe.
Hé, Philippe, j'aime beaucoup ce que tu fais.
Non, non, ferme ta gueule.
Je m'en fous de ce que tu me dis.
Tu viens d'insulter ma partenaire.
T'es hâte.
T'as dit, moi, j'aurais juste fait,
hé, merci.
Ah, non, non.
Let's fire. C'est quoi ton astuce problème? Hé, c'est tu ma corde? Oui. Hé, c'est vraiment bon, hé, merci. Ah, non, non. Let's fire.
C'est quoi, t'as reçu le problème?
Hé, c'est vraiment bon ce que tu fais.
Hé, ben, merci, t'es bien.
All right, salut.
Ah, non, non.
J'aurais regardé Me Too. Est-ce que je me suis trompé le numéro?
Ben, moi, j'appelais le monde
le matin, pis j'avais une...
À un moment donné, il m'était fait tout le temps dans le bureau du Bas-Sarro,
pis Charles Benoit m'avait dit, écoute, Félix, tu peux pas faire ça.
Mais t'avais appelé le gars.
Parce que je n'aimais pas que Mitsu, c'est une profonde et bien une bonne personne.
Puis elle est maladroite.
Puis des fois, elle faisait de la météo.
Puis elle se trompait, elle bafouillait un peu.
C'est normal, on se lève le matin à deux enfants.
Le monde ne cache pas qu'on a une vie normale en dehors de tout ça.
Puis j'avais appelé pour lui dire, il m'a pété la gueule, mon esti. »
C'est tellement agressif.
C'est tellement agressif.
Déric me connaît.
Puis le monde ne me connaît pas.
Moi, j'ai joué au hockey
toute ma vie.
Je joue encore deux fois parce que j'arrive de là.
Mes mains sont entre les gardes de hockey.
Je joue les lundis soirs et les mercredis matins.
J'ai des chums avec qui j'ai joué
dans le junior, puis tu sais, dans le temps,
moi je viens de Laval, où c'était pas
les beaux quartiers, mais tu sais, on était correct,
puis tu sais, dans le temps, quelqu'un disait
de quoi, ben tu sais, c'était une tape sur la gueule, puis ça finissait là,
mais le lendemain, on arrivait à l'école, ben salut,
ça va, je te suis dit, je t'ai dit, je t'ai dit.
T'as la mentalité que quasiment, on droppe les gants, on se bat,
puis trois minutes après, on s'en va prendre bien.
Ben c'est ça, salut, on se serre la main, le nom.
Sauf que tu peux pas faire ça au téléphone.
C'est ça, tu connais pas.
T'as marre d'être, je vais te tuer, punch.
On jouait dans le Junior 2A à Laval,
puis mon chum avait été changé pour Montréal
étoile de l'Est. Hé, là, on décolle, là.
Mais ça n'a pas rapport. Mais moi, j'ai pas
le permis de conduire. Je dis à mon chum, peux-tu me faire
un livre? Il dit, ben oui, mon chum chauffe le char.
Moi, je suis assis côté passager, puis on se parle,
tout le monde, mais il joue contre moi. Mon chum, c'est le faire un lift? » Il dit « Ben oui, mon chum chauffe le char. Moi, je suis assis côté passager, puis on se parle tout le temps,
mais il joue contre moi.
Mon chum, c'est le hot, c'est le gros joueur.
Il joue sur la première ligne.
C'est lui qui est dans les top 5 scoreurs de la Ligue.
Puis moi, j'ai la défense au bord.
Moi, je suis dans les top 10, admettons.
Fait qu'on arrive à la game.
Puis moi, mon but, c'est de geler mon chum
en début de game pour booster mon équipe.
Mais j'arrive où le frapper,
puis je lui sors le genou sans faire exprès,
puis il tombe, il pète une coche,
il saute sur moi, puis on se tape sur la gueule.
C'est mon chum, on est venus dans le char ensemble.
Drop les gants, paf, paf, paf,
on s'en va dans les pénalités, puis il me regarde,
puis il fait comme, qu'est-ce que t'es épais?
Ah, hé, mais là, c'est fini, c'est réglé.
Le lendemain, on s'en revient, pas le lendemain,
mais après le match, trois heures plus tard,
on est dans le char, puis il fait,
ah, c'est un bon gang, c'est un bon gang.
Il manque une dent, tu sais, puis... Non, mais c'était ça dans le temps, trois heures plus tard, on est dans le char et il fait « Ah, c'est un monge gang, c'est un monge gang. » Il manque une danse.
Non, mais c'était ça dans le temps.
Moi, j'ai grandi de même.
Des fois, je trouve ça dur, l'humour, pour ça.
Moi, c'est ça, moi.
J'ai l'impression que des fois,
j'ai donné une coupe de tapis à yolles.
On va finir là-dessus.
J'ai l'impression que des fois,
j'ai donné une coupe de tapis à yolles.
Merci beaucoup.
Merci premièrement de ne pas m à aïeul. Merci beaucoup. Merci premièrement
de ne pas m'avoir frappé.
Merci. Si
on veut avoir plus d'informations
sur toi, directfrenet.com.
Je réponds à tout le monde.
Puis t'envoies-tu chez le monde des fois?
Si quelqu'un, mettons, fait « Moi, j'aime pas ça les mèches. »
« Fuck you, cornice! »
« J'ai pas assez de fans encore pour les bannings. »
Fait que là, toi toi t'es gentil
avec tout le monde
sur Facebook
toi ça dépend
non non mais moi
la mèche est courte
la mèche est courte
non non mais plus maintenant
c'est fini ce temps là
je suis rendu trop vieux
pour vrai
mais pour vrai
tu sais
allez voir Derrick
pour vrai parce que
Derrick fait mes premiers parties
mais là il lance un show
présentement
pis sur son site
ou ben sur son Facebook
Derrick Frenette
moi je l'ai vu son show
à Saint-Thérèse
pis il est super bon
pis là j'essaie de faire un peu de promotion pour lui.
À Québec, j'ai fait une bonne promotion.
C'est où que tu joues,
et quelle date?
Petit Champlain, Québec, le 20 avril, 12 mai.
Grande Baie,
le 5 avril. Saint-Romuald, le 2 avril.
Je fais ça prochainement.
Moi, je fais ces premiers parties.
C'est vrai? Tu vas-tu faire ça?
je l'ai fait à Sainte-Thérèse
il était nerveux
parce que Phil il arrive dans ses pantoufles
il rentre dans son show, 1000 personnes
il arrive à Sainte-Thérèse, 85 personnes
il checkait sa montre à 3 et 3 minutes
il sort et il me regarde
c'est moi le boss ce soir
il me dit
j'ai-tu fait trop long? c'est encore lisse, t'as fait 16 c'est moi le boss ce soir-là. Ah oui, carrément, c'est ton show. J'ai-tu fait trop long?
C'est encore lisse, t'as fait 16.
C'est correct.
Mais il était vraiment là.
Je trouvais ça cool que Phil prenne ça.
Ah, c'est cool que tu fasses ça.
Au sérieux, genre.
Mais non, mais tu sais, il aurait pu faire...
Non, mais tu sais, il était vraiment respectueux.
Puis c'était un bel show.
Puis en plus, le monde qui s'en est allé te voir,
c'est du monde qui t'ont découvert,
vu que c'était...
Oui, il y en avait.
Puis ma mère, pour vendre plus de billets, ma mère a coiff'ont découvert vu que c'était... Oui, il y en avait. Puis ma mère,
pour vendre plus de billets,
ma mère a coiffé
à Sainte-Thérèse.
Oui, oui.
Elle faisait des deux pour un.
Si t'as des mèches,
tu rends gratuit.
Oui, oui.
Puis des mojitos.
Ma mère a foulé un peu
cette soirée à Sainte-Thérèse
parce que là,
j'étais à 75,
ticket de vendue
puis la jauge,
la jauge,
c'est la capacité.
Fait que 250,
là, j'appelle Événico,
j'ai une bonne idée, ma mère, elle coiffe à Sainte-Thérèse,
elle pourrait faire des deux pour un.
J'aurais jamais embarqué là-dedans.
Ma mère a vendu quand même l'autre moitié de ça, là.
C'était tout des coiffeurs, sinon.
Hé, là,
ça fait combien de temps que vous faites ça?
Bon, fait qu'on va finir là-dessus.
Hé, merci Mike, et félicitations.
Merci les gars. Merci beaucoup
ceux qui sont ici.
Restez à l'écoute, Yann Thériault
après le générique va vous
plugger un autre podcast si vous voulez
encourager. Si vous avez des cochonneries
à acheter sur Amazon, allez sur
www.amazon.ca. Moi je fais
6% des ventes.
T'en as un autre?
Oui, j'en ai un autre.
Moi je suis une machine.
C'est sûr d'un chauffeur.
T'as pas mangé?
J'ai pas mangé aujourd'hui.
C'est pour ça que je garde ma chaise.
Pas mal de bleu de cheval, Mike Ward.
Merci tout le monde. Sous-titrage Société Radio-Canada ramène Julien Bernatchez. Je le sais qu'on l'a eu souvent, on l'a eu, il a été là sur quelques épisodes
à sous-écoute, mais je veux
vraiment vous faire découvrir un autre côté
de Julien Bernatchez. C'est un côté
vraiment inconnu, puis je trouve ça triste parce qu'il
n'en parle pas assez, il ne plug pas ça sur
ses réseaux sociaux, il n'en parle presque
pas, mais Julien anime une émission
de radio qui s'appelle
Déciderait, qui est diffusée à chaque
FM, mais c'est aussi disponible en podcast et c'est Sous-titrage Société Radio-Canada de Julien. C'est un gars brillant, c'est un gars intelligent. C'est très drôle comme émission. À la base, c'est humoristique.
Il y a plein de monde qui passe par là. Il y a Maxime Gervais
qui y va souvent. Dom Massy. Il y a tout
sa crew. Et puis chaque collaborateur
amène une chronique,
un sketch, un personnage.
C'est vraiment drôle. Mais aussi, il y a des moments
très intelligents. C'est là qu'on voit tout
le génie et toute
l'intelligence de Julien Bernatchez.
Je vous le recommande.
C'est disponible sur iTunes.
C'est disponible sur le site de ChocFM.
C'est aussi disponible sur la plateforme RZO.
Si vous voulez voir le mien, mon podcast,
si vous voulez écouter le mien, mon podcast,
ça s'appelle le stream.
C'est disponible sur le yantereo.com.
À la semaine prochaine, tout le monde. Thank you.