Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #65 (Gabrielle Caron et Frank Grenier)

Episode Date: May 23, 2016

https://youtu.be/jA85i6o38Go Cette semaine Mike reçoit Gabrielle Caron et Frank Grenier avec qui il discute d'humour trash et de grand-parents racistes. ★ Support this podcast on Patreon ★

En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute! Qu'est-ce que tu fais encore là? J'aime ça faire la première partie à la bande, mais il parle beaucoup. Tu me dis, viens ici, ça va te donner de la belle visibilité. Je n'ai pas parlé de Chris. Rien dit. J'ai été là pendant une heure et demie,

je n'ai pas eu un Chris Demont. Tu es resté sur scène toute la semaine t'es-tu depuis la semaine passée ben oui je me suis pas douché je me suis pas lavé j'ai pas changé mon linge toi non plus d'ailleurs moi c'est normal

c'est quoi que t'avais à nous dire que tu trouves que t'as pas dit dans le dernier podcast? J'ai une bonne anecdote à vous conter. J'étais au chalet avec mes chums. À un moment donné, il y a un chat qui est errant. Il est là.

Les gars ont autour. Es-tu juste ici parce que tu voulais plugger des dates de show? Je suis en spectacle le 20 avril au Petit Champlain. Il reste quelques bons billets à Granby au foyer le 20 avril au Petit Champlain. Il reste quelques bons billets à Granby au Foyer le 5 avril et le 2 avril à Saint-Romuald. Allez le voir

DerekFrenette.com.ca Merci, merci Derek. Merci. Chris. J'ai pas le coeur de dire que ça va passer après le 2 avril. C'est ça qui est plate. Je pense que ça passe le 5 mai.

Je me sens mal. C'est ça, merci à tout le monde d'être là. Merci. Pour ceux à la maison qui se demandent, c'est où, c'est quand qu'on enregistre ça, c'est au Bordel comme les clubs sur Ontario. Ontario, à peu près, coin sanguiné. C'est facile à trouver. Il y a un esti de lune

weird dehors que c'est ça qui est bizarre. On en parlait l'autre fois. Je pense qu'il va falloir qu'on fasse quelque chose avec la lune. C'est weird de... Il n'y a pas une grosse marest weird, il n'y a pas une grosse marquise, il n'y a pas une grosse pancarte, mettons comme le Comedy Store, le Comedy Salon,

nous autres c'est une lune, avec je pense un enfant assis sur la lune. C'est weird, je viens ici 14 fois par semaine, je ne suis même pas sûr c'est quoi le dessin, c'est juste que quand le monde me voit rentrer dans la bâtisse avec un enfant sur une lune, j'ai de l'air d'un pédophile. C'est ça.

J'ai de l'air d'un pédophile. Mais c'est bon. D'habitude, j'ai de l'air d'une lesbienne. Quand je rentre ici, j'ai de l'air d'un pédophile. C'est bon. Là, c'est ça. Je m'en allais nulle part avec cette histoire-là. J'avais le goût de...

J'ai un peu plus, puis je vous contais l'anecdote de show à Derek Frenette. Non, je vais... Cette semaine, c'est ça, on a encore une fois un excellent show. Si vous voulez venir assister à l'émission, c'est au Bordel Comme les Clubs. C'est 10 piastres pour voir deux spectacles. Le monde me demande souvent, est-ce qu'il faut réserver d'avance? La réponse, c'est non. Tu arrives, puis d'habitude,

il y a de la place. Ça arrive des fois qu'il n'y a pas de place. Fait que tu n'es jamais sûr. Je veux te stresser que ceux qui partent de loin... Ça, un truc, là, si tu pars, mettons, de Sherbrooke ou de la BTB ou whatever, en arrivant, dis,

« Hey, je suis parti de Sherbrooke pour ça. On va te trouver de la place. Puis si tu vis à Montréal, le truc, en arrivant, dis, je suis parti de Sherbrooke pour ça, on va te trouver de la place, puis si tu vis à Montréal, le truc, quand t'arrives, fais croire que tu viens de la B2B. Dis, dis, fais-moi, j'ai fait 5 heures de route pour être ici, puis prends les, fais

Google Maps avant, pour au moins que ça aille du sens, ta menterie, c'est de ne pas faire, ça m'a pris 4 heures de Drummondville, non, non, ça ne prend pas 4 heures de Drummondville. Non, non. Ça prend pas 4 heures de Drummondville. Autre affaire, je vais vous plugger mon lien Amazon

si vous voulez acheter des cochonneries sur Amazon. Amazon, c'est la meilleure place pour avoir des cochonneries. J'aime ça que... C'est un commanditaire, mais je peux te dire que c'est de la marde. Si tu veux de la marde cheap, des astigogosses qui ont été fabriqués par des enfants

au tiers monde avec le petit doigt, va à Amazon, mets en place quand tu veux acheter d'enfants qui ont été exploités. Mon lien, c'est www.amazon.ca www.amazon.ca ou www.amazon.com et mets-toi un Mom Prime. Quand tu te mets Mom Prime,

tu as le shipping gratuit en deux jours. Fait que si tu commandes quelque chose là, dans deux jours, tu vas l'avoir et c'est gratuit le premier mois. Fait que tu fais ça 29 jours. Quand c'est l'après 29 jours, on va fourrer le système ensemble. Qui mange de la marde,

mais mettez MW avant qui mange de la marde. Comme ça, eux autres, ils mangent de la marde, puis moi, j'ai 6 % de leur marde. OK. Fait que, en gros, je pense, c'est pas mal ça. C'est rien que ça que j'avais à plugger. Si vous voulez utiliser Uber, vous allez sur Uber. Si vous rentrez le code Uberchien, vous avez 15 pièces gratuites. Pour ceux qui nous écoutent en région, Uber, c'est comme un taxi.

C'est ça. Pour ceux qui sont en extrême région, un taxi, c'est comme un monsieur en auto que tu ne connais pas qui te fait des lifts. C'est comme ton mononcle. Ma place d'être un mononcle, c'est un monsieur avec un accent haïtien. C'est ton mononcle haïtien. C'est ton mononcle de Port-au-Prince

qui te fait des lifts dans son char sale. Excellent. On va commencer le podcast. Cette semaine, je suis très content. Mes deux invités, j'aimerais ça qu'on leur donne une bonne main d'applaudissement. Voici Frank Grenier et Gabriel Caron. Applaudissez-les. Comment ça va? Comment ça va? Pourquoi il y a de l'eau? C'est-tu vous autres qui voulez de l'eau? Ok. C'est drôle, tu animes un podcast qui s'appelle Trois Bières, mais on te donne de l'eau. Oui.

C'est drôle. Là, toi, ça fait combien de temps que tu as eu ton enfant? Ça fait un peu plus qu'un an. OK. Fait que t'allaites-tu encore un an? J'ai jamais allaité de ma vie. OK. Moi non plus. Juste que ce soit clair.

Toi, c'était-tu un choix ou c'est juste le bébé qui trippait pas sur tes boules? Oh non, c'est un choix. Non, non, non. Moi, je voulais rien savoir. Je voulais rien savoir. Non, non, ça sonnait weird, mais tu sais, il y a des bébés qu'ils veulent pas.

Oui, c'est ça. Mais non, non, non, moi, je voulais rien savoir. Même quand, tu sais, il y a des infirmières un peu folles qui font comme... Qui obligent. Son bébé va être débile

si t'as l'air fort. Qui te font faire filer de chips comme si t'étais une mauvaise mère parce que tu veux pas. Ça doit être weird d'avoir quelque chose qui te suce le tétons au pouce. C'est ça son repas.

Pourquoi tu me regardes moins comme ça? Ça doit faire mal. Ah, j'allais dire, c'est pour toutes ces raisons que je n'ai pas allaité. Ça serait encore plus weird si ça ne fait pas mal et que tu réalises que c'est le meilleur feeling au monde.

Il y a l'aide jusqu'à 8 ans. Tu ne veux jamais qu'elle arrive. Oui. Il y en a. Il y a une série qui s'appelle Little Britain. C'est une série de sketch anglaise. Il y avait un des personnages là-dedans.

C'était comme un gars de 34 ans qu'elle était encore. Il n'y en a pas, mais il y en a qui se rendent à 6 ans, 7 ans. C'est weird. Quand l'enfant peut venir te voir et te dire « Maman, j'aimerais beaucoup boire, s'il te plaît, baisse ton chandail, mère », c'est weird.

C'est vraiment weird. Il est bien élevé malgré toi. Moi, je dirais oui. Mère. Moi, je dirais oui. Pardon, mère. Pour de vrai, ça, je pense que c'est la raison pourquoi je suis contente de ne pas être une femme.

C'est de ne pas... Je ne serais pas capable de donner du lait à un bébé. Tout me répugne là-dedans. Moi, c'est sûr que je l'assayerais au moins une fois. Tout seul, parti au stade. Une petite shot dans la gueule. Mais, Chris,

ça doit être bon avec du tiop. Tu te fais un white russian maison. Tu sais, t'as un café de pipelais. Ça doit être vraiment nourrissant. T'es bourré dans les deux sens. Le lait d'humain, il est-tu blanc? Il doit être vraiment nourrissant. Tu es bourré dans les deux sens. Le lait d'humain, il est-tu blanc? Il doit être blanc.

Il est-tu plus crémeux que du lait de vache? Je n'ai pas allaité. Je ne suis vraiment pas la bonne personne. Tu n'as jamais eu des gouttes qui sautent? Oui, c'est dégueulasse. Vraiment, ça me m'inquiète. Tu es dans la douche, tu vis ta vie, et ça coûte.

Je ne suis pas très à l'aise avec tout ça, mais je pense que c'est comme du lait un petit peu plus jaune. OK, comme du Carnation. En gros. Tant que c'est pas en poudre, c'est correct. Ouais, ouais. Du lait en poudre. Là, moi, ton podcast,

qui est excellent. Oui, bien merci. Je suis pas toute seule là-dedans. Il y a aussi Yannick Belzile et Pierre-Luc Racine. Oui, c'est un excellent podcast. Toi, tu étais embarqué... Tu n'étais pas là la première année. Non, je n'étais pas là au début. En fait,

moi, ça a commencé un peu comme un mauvais film d'horreur. C'est une belle histoire à la fin, mais ça aurait pu être un truc de tueur en série. Parce qu'ils m'ont contacté sur Twitter, puis moi, je'avais aucune idée c'était qui ces gars-là. Ah, puis en fait, on te trouve drôle, tu viens chez nous dans mon salon. À la Pointe-Saint-Charles. Puis j'ai fait, hey, pas de problème, j'ai allé boire de la bière avec des gars que je ne connais pas du tout un après-midi de temps.

Puis je suis allée, puis finalement... Puis tu es allée avec quelqu'un? Non, mais je suis allée toute seule. T'es vraiment naïve. Mais vraiment! Je te ramasse les... Mais tout le temps, je fais souvent ça. quelqu'un? Non, mais je suis allée toute seule. T'es bien naïve. Mais vraiment! Mais tout le temps, je fais souvent ça. Je n'aurais peut-être pas à dire ça devant beaucoup de gens.

Je fais souvent ça, mais je fais souvent ça pour réfléchir. Puis faire comme si je suis en Floride, chez des gens que je ne connais pas. Ils m'ont dit qu'ils allaient me payer pour faire un show. Et finalement, oui. J'ai toujours été chanceuse par la suite. Tu ne t'es jamais fa fait kidnapper? Jamais! Pour l'instant.

T'as juste dit quoi? Moi, j'ai une vanne. Je sais pas pour toi, Mike. Elle est là. Le pire, quand tu le dis, on le croit. Ça fait un malaise, vu que le monde, en fait, il est pas cool, il niaise pas le monsieur. C'est pasil y a eu comme tout le monde. Ça a fait un malaise vu que le monde a fait « Ah, il n'est pas cool,

il niaise pas le monsieur. » Ce n'est pas une joke, c'est un plan. Moi, j'ai... Toi, es-tu naïf de même? T'embarques-tu dans... Moi, j'étais assez naïf aussi. Je pense que les humoristes,

en général, on est naïfs. Mais il faut être naïf quand tu fais « Je vais aller dire ça puis ils vont rire. » Tu sais? Là, tes amis,

« Je suis bon, oui, t'es bon, vas-y sur scène, OK. » Toi, ça fait combien de temps que tu fais de l'humour? 10-12 ans, à peu près. OK. OK. Puis toi? J'ai fini l'école en 2009, ça fait 7 ans, à peu près, plus ou moins. Puis l'école, à cette époque-là, c'était 2 ans.

Oui. Toi, t'as pas fait l'école? Non, jamais. OK. Puis tu le regret, à cette époque-là, c'était deux ans. Oui. Toi, tu n'as pas fait l'école? Non, jamais. OK. Puis, tu le regrettes-tu ou tu es content? J'aurais aimé ça, faire l'école,

parce que c'est un trip et là, je ne peux pas le vivre. Si tu vas m'inscrire aujourd'hui, j'ai trop peur qu'ils m'offusent. Ah oui? J'ai trop peur qu'ils m'offusent, mais ils m'ont refusé trois fois. OK.

Trois fois. J'ai essayé, puis un moment donné, j'ai réalisé que j'étais sur les mêmes shows que le monde qui sortait de l'école de l'humour. J'ai fait, bon,

à quelque part, je suis rendu là, puis j'ai continué que j'étais sur les mêmes shows que le monde qui sortait de l'école de l'humour. J'ai fait, bon, à quelque part, je suis rendu là. J'ai continué. Ça serait drôle que tu fasses l'école, par exemple, pour le gag. Tu n'as pas de pré-bourse, vu que tu vis bien de l'humour. Je pense que je le ferais. Si ce n'était pas 15 000,

ça valerait le gag. Si c'était 1000 piastres, c'est un bon gag. Je vais me faire commanditer. À l'école, avec des T-shirts de ces marques-là. Je me demande s'il accepterait par ses... Mettons un Pierre Légaré

qui n'a pas fait l'école, qui décide qu'il revient. Michel Courtemange. Tu es obligé de le prendre. Tu n'as pas fait l'école, qui décide qu'il revient. Tu sais, Michel Courtemange. Tu es obligé de le prendre. Mais d'un coup, c'est comme une batch vraiment forte et qui n'est pas de qualité. C'est ça.

C'est encore plus drôle. Si tu es pris, il faut que tu t'assures. Il faut que tu touches. Moi, à toi, tu l'as-tu regretté d'avoir fait l'école ou non? Oui, mais non. Tu sais, comme je suis contente de l'avoir

faite, je ne pense pas que j'aurais fait de la scène sans l'avoir faite. Mais mettons, maintenant, je ne pense pas que j'en ferais. Ok. C'est clair? Oui. Mais, t'avais-tu fait de la scène avant de faire l'école? J'avais fait beaucoup de théâtre et un petit peu d'impro.

Tu m'as-tu jugé? Un petit peu, hein? Je te connais, Frank. On va regarder par la bouche. C'est-tu du théâtre comique ou du dramatique? C'est du théâtre d'école secondaire. Ah, ok, ok. Est-ce que tu penses que c'est de shit? Là, tu réécoutes les VHS puis t'es comme

« Oh, je peux pas croire qu'ils faisaient payer le monde pour chier cette pièce-là. » Pis il y a clairement juste tes parents dans le salon. Pis de l'impro... Un petit peu, mais j'étais pas bien bonne. Fait que j'en ai fait comme quelques fois, pis à chaque fois, ils faisaient « Ouais, c'est ça. »

Pis je faisais « Ok, c'est beau. » Pis c'est ça. Pis à 15, pareil de continuer, c'est hot. Ouais! C'est la naïveté de t'en parler ouais c'est la

exactement la naïveté de mais vrai c'est que c'est que c'est que je pense c'est que je réfléchis pas dans vie

c'est vraiment ça que c'est passé moi j'étais en enseignement je faisais mon bac pis tout pis ma coloc de l'époque m'a fait

t'sais l'école de l'mour je pense je pense t'es pas game pis j'étais allée faire les auditions sur un t'es pas game sur un t'es pas game ouais pis je suis allée faire les auditions sur un T'es pas game. Puis là, j'ai été acceptée. J'ai écrit ça.

Moi, je suis allé moi-même, puis mon dis-donc, trois fois. Ouais. Louis. Je t'ai game. Je t'ai game aussi. T'as reçu un e-mail de Louise Richer qui a dit « Hey, t'es pas game d'arrêter. » « Hey, des liens vers genre un collège. »

Un parapluie de soudeur. « T'es pas game de devenir soudeur. » Toi, tu as commencé, t'avais quel âge? Ça veut dire que t'avais début 20 ans? Oui, à peu près. OK. Entre 20 et 25. Fait que t'as jamais eu de vrai job non plus?

Oui, je travaillais en même temps. Ah oui, c'est vrai, les premières années... C'est quoi que tu faisais? Je faisais... J'étais commis de bureau. Fait que j'étais comme la bitch du bureau. Je faisais tout ce que tout le monde ne voulait pas faire. Puis il n'y avait aucun avancement à ma job. Puis dans mon entrevue, le gars, il m'a dit ça.

Puis moi, j'ai dit, ben, moi, j'ai pas d'ambition ici. Fait que c'est levé, on a serré la main et j'ai eu la job, tu sais, parce que ça s'est vraiment passé de même. C'est comme faire, hey, c'est une job de marde, j'aime ça la marde. C'est ça. Je suis ton homme. Il savait que j'avais la double vie, là. Je faisais quand même comme quatre shows par semaine à ce moment-là, puis il voulait m'encourager. Fait que j'avais une job pas

d'ambition, puis j'avais aucune ambition. Fait que c'était parfait. Mais c'est vrai parce qu'au début, quand on s'est rencontrés, tu avais cette job-là et on passait nos journées à juste s'envoyer des courriels. Une fois de temps en temps, j'étais comme, « T'es-tu au travail ou tu es chez vous? » Il était payé pour qu'on se courriel toute la journée. J'écrivais mes jokes dans un e-mail

et à la fin de la journée, je me l'envoyais. J'étais payé pour travailler de mon humour quand même, mais en secret. Tu as arrêté de travailler là quand? Ça doit faire 3-4 ans, je ne m'en souviens plus trop, mais j'ai arrêté. Je faisais 40 heures semaine tout le temps, puis ça devenait lourd. Puis Québec,

Gatineau, puis là tu revenais à 8h à Lachine dans le bureau. Puis c'était à Lachine? Oui. Tu ne restais pas à Lachine, par exemple? J'étais à Lachine, j'étais déjà à Montréal juste avant de lâcher. OK. Juste pour être sûr que ça soit loin. Non, juste parce qu'il y a trop de cons d'orange. Quand tu te lèves à 7h le matin, tu reviens, ils font faire des détours, des caries.

Il y a une lumière, je revenais 3h plus tard chez eux. Ok. Je ne dormais plus, donc j'ai déménagé pour ça. J'aimais ça la Chine. Oui, moi j'ai resté à la Chine. Première année que je suis arrivé à Montréal, moi, j'allais à McGill. Mon coloc allait à… Bien, il avait dit qu'il allait aller à John Abbott.

Fait qu'on… Tu sais, John Abbott qui est Saint-Anne-de-Bellevue. Fait qu'on a déménagé dans le milieu à Lachine. Puis finalement, il ne s'est pas inscrit à John Abbott. Fait que là, j'étais comme, tabarnak, je reste à Lachine. Il y a un autre petit gars qui ne va pas à l'école, qui n'a pas de job. Moi, c'est ça. Il y a un petit côté Lachim là-dedans aussi.

On se mentira pas. Moi, ce que j'aimais de Lachim, moi, j'étais parti de Québec. Puis, Québec qui est... Le Québec de dans le temps était blanc, là. Moi, j'allais à l'école anglaise. Toutes les ethnies étaient à l'école anglaise.

Mais même à ça, il y avait comme trois noirs dans mon école. Je voulais vivre dans un quartier noir. Je restais dans le ghetto de la Chine. J'étais le seul blanc sur ma rue. C'était où, ça? C'est la 30e. Pas dans Dovecourt? Dans Dovecourt?

Je ne sais même pas le nom. Moi, c'était la 30e. J'étais le seul blanc sur ma rue. Je trippais. J'aimais ça. J'étais vraiment... J'aimais ça. J'étais comme, « Chris, c'est bien cool. Vivre, c'est quoi être une

minorité visible, mais pas longtemps. Tu sais, juste... Vivre, c'est quoi, mais juste les boutes le fun. Parce que moi... Moi, c'est ça. Je regardais le monde, j'étais comme, « Asti, que c'est cool d'être blanc. Moi... Mais c'est vrai, c'est ça. Je regardais le monde, j'étais comme, « Asti, c'est cool d'être blanc. » Mais c'est vrai, c'est vraiment cool d'être blanc.

Mais c'est vrai, c'est plus facile. La vie est extrêmement facile quand tu es un homme blanc. C'est vrai. Mais moi, j'ai aimé ça. Il y avait mon asti de voisin, par exemple. Moi, j'ai mis mon voisin dans la marde avec la police parce que dans le temps, il y avait

des lignes à 9-7-6, mais qui étaient gratuites, que c'était un numéro genre, c'était en Jamaïque ou je ne sais pas trop quoi. Puis j'avais appelé une ligne à 9-7-6 de même. Mais je ne sais pas c'est quoi, une ligne à 9-7-6. C'était une ligne érotique. Avant Internet, tu sais, qu' il fallait que tu te masturbes

avec une madame qui te faisait croire. Qu'elle se perd, une madame. Ou un monsieur efféminé qui est bon pour compter des histoires. C'était genre 5 pièces à la minute, mais il y avait eu une pub, c'était ligne érotique gratuite.

J'avais fait de la crue, c'est bien cool. J'avais appelé, mais c'était dans, genre, Jamaïque ou quelque part dans les Caraïbes. C'est des frais de longue distance énormes. Puis là, moi, j'avais appelé une fois, puis là, j'ai reçu mon bill

de belle. Puis là, c'est marqué genre, longue distance, 100 piastres. Puis là, je regarde un, tu sais, la Jamaïres. Puis là, je regarde la Jamaïque. Puis là, je fais, mon hostie de voisin, il est Jamaïcain. Je suis sûr, c'est lui. Hostie. Fait que là, j'ai appelé Belle.

J'ai fait, mon hostie de voisin. Ils ont dit, monsieur, on ne peut rien faire. Il faudrait que vous déposiez une plainte à la police. Pas tabarnak, je vais appeler la police. Je ne pense pas que j'ai déposé la plainte, mais je me rappelle avoir appelé puis là,

de réaliser un moment donné, tu sais, j'avais regardé le numéro puis j'avais regardé l'annonce que j'avais faite. « Ah, ça me dit quoi, ce numéro-là? » Puis mon voisin,

c'était un vendeur de potes. Je ne me rappelle pas si j'ai déposé la plainte, mais je l'ai peut-être mis dans la marde. Peut-être qu'il n'est plus dans le pays à cause de moi.

C'est ça, il a été déporté. L'as-tu revu après ça? Juste, Je ne me rappelle pas si j'ai déposé la planche, mais je l'ai peut-être mis dans la marde. Peut-être qu'il n'est plus dans le pays à cause de moi. C'est ça, il a été déporté. L'as-tu revu après ça? Juste, il était en arrière d'un auto et il cognait dans la fenêtre. Il me disait ça, il faisait ça. Il est correct. Il est correct, exact.

J'avais un autre voisin qui me faisait tout le temps filer cheap. J'avais 19 ans et j'étais célibataire. Lui, il n'y avait pas d'auto. Puis chaque fois qu'il voulait mon char, il cognait, il empruntait tout le temps mon char, il cognait la porte, puis il avait tout le temps une cravate, puis il amenait son enfant, genre de 3 ans et demi, qu'elle était toute belle, tu sais, une petite robe. Puis là, il disait, tu sais, il attendait que je sois avec une fille,

puis là, il cognait, puis il disait, je peux-tu emprunter ton char? Puis j'étais comme, ben non, on ne se connaît pas. Puis il était comme, j'ai promis à ma fille qu'on allait aller à sois avec une fille. Il disait, « Peux-tu emprunter ton char? » Je disais, « Non, on ne se connaît pas. » Il était comme, « J'ai promis à ma fille qu'on allait aller à l'église. » J'étais comme, « Ah, tabarnak. » Ok. Si j'y ai passé mon char, peut-être que ce n'était même pas sa fille.

C'était sa date. Oui, c'est ça. C'est un pédophile. Je donnais des livres à un pédophile. Mais j'aimais ça à vivre là, sauf le petit fatigant de carliste de voisins qui empruntaient tout le temps mes enfants. Ils m'avaient emprunté un moment donné mon VHS. Ils avaient cogné à la porte,

il y avait un film dans les mains, puis il a dit, « Peux-tu m'emprunter ton lecteur VHS? » Puis j'étais comme, « Non! » Puis là, il a dit, « J'ai lu un film, puis je. Il a dit, « Peux-tu m'emprunter ton lecteur VHS? » J'étais comme, « Non! » Il a dit, « J'ai loué un film et je ne peux pas le regarder. » J'étais comme, « Tu n'aurais pas dû louer ton film. »

Il n'était pas au courant qu'il n'y avait pas de VHS chez lui. J'aime ça qu'il t'amène le film. Après, j'ai dit non. Il avait ramené ses deux enfants. Ils étaient comme, « On aimerait ça regarder le film! » Puis là, j'étais comme,

« Ah, c'est-tu que vous vivez, vous autres, là? Vous n'avez aucune chance de survivre avec un père de même, là, tu sais. » Pauvre enfant. Ah, c'est-tu pauvre enfant. C'est sûr qu'il doit... J'espère qu'ils sont morts. Ça serait une plus belle vie

que cette crise de vie de marde-là avec leur père louche. Il était fin. Il était fin. Il aurait aimé ça, il va arriver chez vous avec une fille tout nue, t'as-tu des condoms? Il ramène ses enfants.

Comment, il veut juste un condom? Ça serait cool. Tu te sens mal pour nous autres, il veut en refaire un autre. Donne-y un, s'il te plaît.

J'ai aimé ça. Tu sais où tu restais, toi? J'étais coin 10e et Notre-Dame. Je suis d'Agwood. J'étais tout le temps rendu là.

Faire une épicerie où ça nous chotons à 3 piastres. Et voilà, je mangeais du thon. J'aimais ça à la Chine. J'adorais ça. C'est vraiment à cause des cons d'orange.

Tu fais affaire à Montréal, tu fais une tente pour te perdre là-dedans. Tu gaspilles ta journée, tu gaspilles ta nuit en revoyant un show. Ça va faire. Ce qui est weird de la Chine, c'est que c'est loin comme la banlieue, mais avec toute la marque de la ville. c'est comme... C'est loin comme la banlieue, mais avec toute la marque de la ville.

C'est comme... Yes, je vais faire une demi-heure de taux pour être exactement comme j'étais il y a une demi-heure. Mais il y a des belles parties de la Chine. Genre, le bord de l'eau, c'est grisement beau. Je sais que Mathieu Graton,

c'était vraiment beau ce qui restait. Oui. Je sais que Mathieu Graton, c'était vraiment beau ce qui restait. Oui. Oui. Non, mais c'est vrai. Je présente. Mais pour vrai, ça s'en venait beau. À un moment donné, ils reconstruisaient les magasins qui ouvraient, puis ça a comme droppé encore. Je ne sais pas ce qui va arriver.

Moi, j'avais... As-tu déjà resté à la Chine ou non? Ben non, c'est ça. Je n'ai absolument aucun référent. Moi, j'ai habité à Brossard. C'était bien beau, en tout cas, d les hauts, si ça intéresse quelqu'un. C'est drôle, ça, que Brossard a toutes des lettres. Mais c'est un peu du génie.

Pourquoi ne passent pas toutes les villes? C'est tellement plus simple. Parce que quelqu'un dit « j'habite dans les haines », puis là, tu sais dans quel coin il habite. Moi, je ne le sais pas. C'est pas super efficace. Non, mais quand tout le monde... Mais le best, ça serait à la place de...

J'habite dans les N. Pourquoi ils ne font pas toutes les villes? C'est juste première, deuxième, quatrième rue, septième, puis première avenue. Fait que toutes les rues de même, c'est des avenues. Toutes les rues de même, c'est des rues. Ça serait plus simple, ça. Comme New York.

Oui, comme New York. Oui, mais là, c'est parce que tu n'as pas de créativité au niveau du nom. Oui, c'est vrai. Tu sais, dans les hauts, il y a des belles rues, genre Occident. Y a-t-il la rue Occident? Oui, Occident, Orient. Ça, c'est sûr qu'il y a des hosties d'attardés comme « Je vais faire un Occident! »

« Il a blessé en Paris-Denis-Malais, je vais faire un Occident sur cette rue-là! » Dans les hauts, toutes les rues sont en haut. Ben oui. Ah, je ne savais même pas. C'est ça le concept des lettres. C'est autiste un peu. Oui, non, c'est très autiste. Oui.

Tu vois que la mère d'Abrassard, un moment donné, il était borderline Asperger. Oui. C'est comme un numéro concept pour une ville. On dirait, oui, c'est quelqu'un qui a trop trippé, genre, sur SimCity.

Il a fait un moment donné, moi, je vais avoir ma ville, puis on va mettre toutes les lettres ensemble. Quelqu'un qui trippait sur Scattergories. Puis là, il est comme, let's go, on va y aller. Ou, tu sais, les alphabet soupes, la tu sais, les alphabets soupes, la soupe avec des alphabets. Moi, je faisais ça quand j'étais petit.

Je mangeais genre les A, après les B, après les C. C'était un projet, là. Tu pensais que c'était pas des céréales, pauvre toi? Ça aurait été dégueulasse. Oui, c'était vraiment là.

Comment tu faisais pour savoir M puis W, c'était lequel? Bien, d'habitude, j'abandonnais mon projet. J'en ai dû assez. Je me suis dit, « Oh, oh, oh, j'abandonnais mon projet. J'en ai dû assez. Je me suis dit, oh, oh, oh, oh, fuck off. C'est dégueulasse.

Je vais aller me faire du chef Boyardier à place. C'est vrai que c'était dégueulasse. Il y avait des alfagétis aussi. Ah, j'ai jamais fait. Mais, ouais, c'est ça. Mais je pense que j'étais pas assez intelligent quand j'étais jeune pour réaliser que j'aurais pu jouer ce jeu-là avec Alphagetti. C'était juste la soupe.

Tu as le chaud-froid, c'est ça que tu peux... Il n'y avait pas de céréales avec des lettres? Ben oui, mais Alphabits. Alphabits, OK. Alphabits, la soupe Alphabet, puis Alphagetti qui est comme du spaghetti. Qui est comme du spaghetti, oui. Ce n'est pas exactement des pâtes, je pense.

Ben oui. Mais c'est la version... Est-ce que c'est Chef Boyardy qui fait ça? spaghettis. C'est pas exactement des pâtes. Mais c'est la version... C'est-tu Chef Boyardy? Je pense que oui. C'est un vrai chef. Je pense que oui. C'est son vrai nom. Boyardy, j'ai jamais rencontré quelqu'un qui s'appelait M. Boyardy.

J'ai un ami de champ, Alain Boyardy. Ça serait tellement... Je présente Richard Boyardy, salut. Ça serait malade. Je le connais. Mais oui, je pense que c'est un vrai chef. Puis que tout... Je ne veux pas vraiment dire ça. Je suis vraiment une nerd de podcast d'histoire.

Puis des podcasts où ils parlent de trucs... L'histoire de Chef Boyardi. Ben, tu sais, des affaires random que tu fais comme... Ah, c'est intéressant à savoir, mais pas vraiment. Fait que ça... Puis il parlait que Chef Boyardi, c'est comme à savoir, mais pas vraiment. » Ça, puis il parlait que Cheboyardi, c'est comme un Italien qui a immigré aux États-Unis. Puis peut-être que je dis vraiment

n'importe quoi en ce moment aussi. En plus, sa famille italienne doit l'avoir renié. Quand, tu sais, mettons, tu manges des pâtes, tu roules des pâtes avec une cuillère, les Italiens font « Ah! » Fait qu'imagine si tu mets tes pâtes dans une canne. Comme maman faisait.

Ah, yes! Recette originale. C'est un vrai chef. C'est un vrai chef? OK. Fait que là, lui, il est arrivé d'Italie. Puis je pense qu'il a ouvert un resto. Puis les gens, ils voulaient comme sa sauce à spag pour emporter.

Fait que ça a commencé comme ça, qu'ils faisaient comme des genres de peau maçon de sauce à spagues pour emporter. Ça a commencé comme ça, qu'ils faisaient des genres de peau maçon de sauce à spagues pour emporter. Un moment donné, c'est devenu une industrie. Peut-être que je dis vraiment n'importe quoi aussi. C'est ça? Oh yes! C'est ça qui est hot à ce temps

que tu ne peux plus juste inventer n'importe quoi parce que le monde peut faire. Moi, le chef, il est né à Saint-Louis. Non, il n'importe quoi. Le monde peut faire. Tu aurais pu faire, moi, le chef Boyardy, il est né à Saint-Louis. Non, il n'est pas né à Saint-Louis. Mais sa sauce, ça devait être dégueulasse. Moi, j'aimais ça.

Quand j'étais petit, j'aimais vraiment ça, le chef Boyardy. Mais la sauce là-dedans est répugnante. Elle est dégueulasse. Peut-être aussi que ça s'est modifié avec le temps. En même temps, peut-être aussi qu'il n'avait jamais rien goûté aux États-Unis, qu'il était comme, mon Dieu, des tomates broyées. Dans le temps, même moi,

j'ai 42, puis je me rappelle quand j'étais petit, à Québec, il y avait... C'était tous des restaurants à cuisine canadienne ou un peu de français. Mais c'est quoi de la cuisine canadienne? Moi, à chaque fois, c'était comme cuisine chinoise et canadienne. Un buffet chinois, je saisest quoi de la cuisine canadienne? Moi, à chaque fois que tu es comme cuisine chinoise et canadienne, tu sais, un buffet chinois,

je sais c'est quoi, de la cuisine canadienne? Aucune idée. C'est n'importe quelle marbre que tu peux manger avec du ketchup. Non, mais c'est vrai. C'est... Non, c'est vraiment ça. Ça marche, OK. N'est pas...

C'est cuisine canadienne. Cuisine canadienne, ça n'existe pas vraiment. Un hot dog, ça fit dans la cuisine canadienne. C'est de la bouffe américaine. Plus des tourtières et des pâtés chinois. Avec du ketchup. Oui, avec du ketchup, exactement. N'importe quelle marde avec du ketchup.

C'est ça quiarde avec du ketchup. On n'a pas... C'est ça qui est absurde. On a... Notre bouffe, quand tu parles, ça a tout... La bouffe québécoise, on n'a pas amené beaucoup à la planète

côté bouffe. Tout ce qui se fait avec de la viande hachée, on a aidé un peu avec ça. La poutine. La poutine que ça me surprend que les Américains n'ont pas embarqué dans... Ils ne sont pas capables d'en faire. Mais ça fait tellement US. Quand tu vois ça, tu fais ça

là, si le colonel Sanders vivait encore, c'est sûr que ça serait sa bouffe préférée. Ça serait son porn. Il se masturbe en regardant ça. On en fait ça. Je ne sais pas où ça dépend. Mais tu sais, je trouve la poutine aux States,

quand tu y vas, n'importe où que tu en prends, elle n'est jamais bonne. Ils ne sont pas capables de faire des frites, fromage, sauce. Mais c'est que leur fromage ne goûte pas pareil. Puis la sauce brune au Québec, aux États, ils n'ont pas cette sauce-là. C'est comme du gravy.

C'est vraiment trop lourd. Moi, les premières fois que j au Québec, aux États, ils n'ont pas cette sauce-là. C'est comme du gravy, c'est vraiment trop lourd. Moi, les premières fois que j'allais aux États, après un mois, j'avais tout le temps le goût d'une sauce brune ou des hot chickens. Je mangeais tout le temps des hot chickens. Puis à un moment donné, j'étais en Floride, j'essayais d'expliquer à quelqu'un, c'était quoi un hot chicken? Puis là, il me regardait. Puis là, il a dit, ah, je pense que je sais c'est quoi.

Fait que là là ils ont amené un employé haïtien puis qu'ils ont dit ah lui il parle français il va comprendre c'est quoi un hot chicken fait que là je fais

je veux tu sais quoi un hot chicken il fait oui oui oui mais là lui il pensait que c'était de la hot sauce il m'a amené genre à la section Frank's

Red Hot puis là je suis comme tu sais pas c'est quoi un hot chicken c'est dégueulasse fait que là à ce temps ben je mange plus de tu sais pas c'est quoi un chicken? Ça serait dégueulasse. Fait que là, à ce temps-là, je mange plus de viande. À l'époque, je mangeais de la viande. J'amenais genre des sauces à poutine

puis des sauces à chicken, juste pour être prêt. T'es déclaré-tu aux douanes ou t'es caché dans la valise? Non, bien, j'ai caché dans la valise, mais j'amenais, c'était en poudre. Vu que c'est plus facile à traîner que 40 livres de canne. La sauce n'est pas pareille, et le fromage ne fait pas quoi.

Ils ont remplacé ça, eux autres, ils ont des frites avec du fromage à nachos par-dessus. Ils ont fait comme, ah, fuck la poutine, c'est moins compliqué, et ils ont fait ça sur des restos. Par exemple, à chaque fois, les seules fois que j'ai mangé de la poutine, mettons,est moins compliqué » et il y a ça entre les restos. Oui, oui, oui. Oui, moi, par exemple, à chaque fois, les seules fois que j'ai mangé de la poutine, mettons, l'indice des dernières années,

c'est jamais au Québec. J'ai jamais le goût d'en manger quand je suis au Québec. Aussitôt que je sors du Québec et qu'ils ont de la poutine, je dis « Ah, je vais essayer ça ». Tu sais, comme le resto à Bangkok de Bruno Blanchet, j'aimerais ça aller là juste pour goûter à sa poutine. Je mangerais pas de poutine ici, mais

il y a quoi de weird d'être en Thaïlande manger la poutine d'un Québécois connu. T'es comme Bruno Blanchet m'a fait mon lunch en Thaïlande. T'en manges jamais ici, par contre? Je mange plus de viande.

Mais des fois, je m'en fais avec une sauce tomate, ma version chef boyardie, là, tu sais. Fait que je mange des poutine italiennes

végé, mais j'aime pas vraiment ça. Partout où je déménage, il y a toujours un lafleur à côté. OK. À cause de ça,

ça me prend mon lafleur. T'es sûr que c'est pas l'inverse? Dès que tu déménages, il y a un un Lafleur à côté. À cause de ça, ça me prend mon Lafleur. T'es sûr que c'est pas l'inverse? Dès que tu déménages, il y a un Lafleur qui ouvre à ce côté-ci? C'est le même qui déménage tout le temps. Même à la chaîne 1 à Ville-Saint-Pierre, j'habite pas loin du parc Lafontaine, 1 sur Delorimier. J'ai toujours un Lafleur pas loin.

On dirait que c'est ma petite bouée de sauvetage, ma poutine brune et carante. T'es-tu plus un gars de poutine de nuit ou de poutine de jour? Quand tu me regardes, je suis pas mal ouvert. OK. Je suis pas un gars pas mal de poutine tout le temps. C'est pas un truc qui se passe.

T'es-tu en santé? Non, mais tu fais-tu du sport? Oui, c'est ça qui est étrange. Je suis quand même sportif dans la vie. J'en fais moins ces temps-ci parce que je travaille beaucoup. Mais d'habitude, je suis sportif. C'est juste que je mange mal. OK.

Puis on est payé souvent en bière. Ça fait que ça fait un beau mélange. Je suis en forme, mais je me nourris mal. Ça fait que je ne deviens pas en forme. OK. Ça fait que tu es en shape. Je suis capable de monter

deux, trois marches de filet. Je suis capable d'avoir. Puis là, tu travailles pas mal. De Saint-Cyte, j'ai vu, tu travailles sur Piment Fort c'est comment? c'est parfait je suis auteur

là-dessus j'écris des suggestions de gags pour les invités puis je suis là au tournage puis le kit j'aime vraiment ça

puis vous faites combien de jours semaine? ça tourne 4 émissions sur 2 jours ok ok je sais que dans le temps

c'était chris quasiment bien payé pour tout le monde. Ça doit être un estime beau caché. Oui, mettons que ça me permet de me payer de la poutine. OK. Pour vrai, j'ai complètement changé. J'ai trop animé dans les bars,

des shows d'humour. Là, je n'ai rien. J'ai tout arrêté. J'ai focussé là-dessus. Je suis rendu writer. J'ai un horaire d'adulte. Je travaille dans le jour. C'est super weird.

Le soir, je suis chez nous. Je suis pas en train de boire une bière dans un bar. Je comprends plus rien de ce qui se passe, mais je m'adapte et c'est le fun. Tu fais ça à combien de shows tu fais par semaine de ce temps-ci? De ce temps-ci, j'ai pris une petite pause. Je pense que je l'ai faite 8-10 en 2016. OK. Et Chris, t'as vraiment complètement arrêté.

Là, on est chanceux de t'avoir habillé, pas en mou. Ouais, c'est ça. J'ai failli venir en jogging avec mon T-shirt de lutte, mais... J'en ai dans le char, là. Je peux y aller chercher. C'est qui les writers? Il y a toi, il y a Corinne. Il y a Simon Delisle. On est les trois humoristes qui font ça. Puis Michel Sigouin, qui est le head writer. Oui, qui est l'escripte éditeur. Puis il y a trois autres auteurs qui sont auteurs.

OK. C'est qui les trois autres? Mickaël Archambault, Hugo Pellicelli et Justine Philly. Hugo Pellicelli, qui est le fils illégitime au chef Boyardier. Je le croirais. Je le croirais. Moi, j'avais... C'est ça. Moi, c'est drôle. Piment Fort, j'ai souvent parlé contre Piment Fort. Vu que j'ai la vieille mentalité de Piment Fort, j'avais ha C'est ça. Moi, c'est drôle. Piment fort. J'ai souvent parlé contre piment fort. Vu que j'ai la vieille mentalité de piment fort,

j'avais haï ça dans le temps. T'étais déjà allé comme dans la vieille version. T'étais allé dans la nouvelle. Non, non. Tu veux-tu y aller? Non, je veux pas y aller. Je veux pas y aller. Mais dans le temps, il m'avait...

C'est un style d'affaire de vieille rancune, de style mangeux de marde. Puis on voit que c'est passé. C'est toi qu'ils avaient mis bleu tes cheveux, Mike. C'était pas eux autres. C'est pas de leur faute. Non, mais c'est que dans le temps, moi, la première année des Oliviers, j'étais régulier

à Piment Fort. Puis quand j'avais monté sur scène prendre l'Olivier, là, Piment Fort m'avait cancellé. J'avais trois dates. Puis je comprends pourquoi ils m'avaient cancellé. Ils se sont dit dates. Puis, je comprends pourquoi il m'avait cancellé. Ils se sont dit, Christ, on ne peut pas mettre cette maladie mentale-là en onde dans un show qui se veut improviser,

mais qui est arrangé. Il va tout scraper notre show. Il va se mettre à improviser. Puis, ils n'ont eu vraiment pas. Ça m'a fait chier. C'est bien pas cool qu'ils me cancèlent ça. C'est juste ça. Ils t'ont cancellé avant que tu y ailles. Tu n'étais jamais allé. Ils t'ont fait chier. » J'étais comme « Christ, c'est bien pas cool qu'ils me cancèlent ça. » Puis c'est ça. C'est juste ça. Ils t'ont cancellé avant que tu y ailles.

Tu n'étais jamais allé, ils t'ont donné des dents? J'avais été une couple de fois. Puis là, j'étais devenu régulier. Puis ils m'avaient booké trois fois après les fêtes. À l'époque, c'était beaucoup d'argent. Pour moi, c'était 10 000 pour trois semaines. Puis le lendemain, le lendemain,

des oliviers, ils avaient appel il avait cancellé puis là Michel avait dit c'est un régulier puis il avait dit non c'est plus un régulier puis là j'étais comme ah qu'est-ce que t'avais fait aux oliviers j'avais volé j'étais en nomination pour la première année pour révélation puis j'avais volé le trophée quand il avait dit mon nom

j'étais monté sur scène comme si j'avais gagné j'avais pogné le trophée. Quand il avait dit mon nom, j'étais monté sur scène comme si j'avais gagné, j'avais pogné le trophée. J'avais juste fait ça pour toutes les filles qui ne voulaient pas coucher avec moi au secondaire, manger de la marde. Puis là, je suis parti avec le trophée. Mais ça avait marché au bout.

François Léveillé était venu me voir, c'est lui qui faisait la mise en scène, qui a fait « tabarnak, on aurait dû penser à ça c'est bien drôle un malade mental vole le trophée mais Jean-Pierre Plante qui était head writer à l'époque de Piment Fort

lui il n'avait pas trouvé ça drôle dans le temps c'était très stiff, il y avait les règlements puis Piment Fort c'était vraiment si tu rentres tu devenais une vedette en faisant Piment Fort mais il y avait les règlements. Piment fort, c'était vraiment... Si tu rentres, tu devenais une vedette en faisant piment fort, mais il y avait la vieille garde qui contrôlait

tout. Quand il m'a sorti de ça, j'étais comme en crise. C'était mauvais, piment fort, aussi. Moi, je n'aimais pas ça, le faire. Ça ne fitait pas avec mon humour, mais j'aimais l'argent. Après, quand ils m'ont crissé à la porte, là, j'avais juste le « c'argent. Puis après, quand ils m'ont écrit ça

à la porte, là, j'avais juste le « c'est de la merde, c'est de la merde », puis on dirait, là, 20 ans plus tard, que je peux me permettre de dire non. J'ai dit non. Un contexte, quand même, ça ne favorise pas nécessairement ton style d'humour non plus. Ça joue à la télé à 7 heures.

Oui, oui. Vraiment. Mais j'ai regardé une couple de fois et c'est vraiment meilleur que je m'attendais. On nous a souvent expliqué comment ça marchait avant et c'était super cool. C'était plus organique, si on veut. Mais aujourd'hui, on se prépare plus et on travaille

vraiment fort. Ça donne un beau produit. Je pense que c'est différent. Aussi, le fait qu'il y a plus de writers dans le temps, c'était tout, mettons, il te matchait avec un writer. Si ça ne cliquait pas avec, tu étais dans la merde. Mettons, Jean-Pierre Plante, qui ne m'aimait pas,

lui, il fallait que tu fasses ses jokes. C'est ça la question. Tu as-tu une idée? Lui, c'était, Normand va dire ça, toi tu dis ça, tu dis ça. Il fallait que tu écoutes. André Duchamp, qui écrivait, lui, c'était « Normand va dire ça, toi tu dis ça, tu dis ça. » Il fallait que tu écoutes. André Duchamp qui écrivait, lui, c'était le contraire.

Lui, il disait « C'est ça les questions, trouve les réponses si tu veux. » Il s'en colsait. Lui, il faisait vraiment ça juste pour l'argent. Mais c'était cool d'être avec lui. Comme ça, tu avais une liberté. Aujourd'hui, je pense que c'est un mélange des deux. On écrit des suggestions. Si tu as une meilleure idée, tu peux y aller avais une liberté. Aujourd'hui, je pense que c'est un mélange des deux. On écrit des suggestions.

Si tu as une meilleure idée, tu peux y aller. Ou une idée qui fait plus avec toi. Mais il faut toujours respecter justement sa joie à satire. C'est pas n'importe quoi. C'est juste pas mal ça la seule règle. C'est moins bitch dans le temps. Oui, mais on les sépare un peu, je pense. Moi, j'avais juste écouté

la première ou la deuxième, que toutes les jokes chiennes étaient sur Normand. J'avais un écouté la première ou la deuxième que tous les jokes chiennes étaient sur Normand pis j'avais un feeling que c'était juste par peur de se faire amener en cours fait qu'on va juste comme il y avait aussi une joke sur Denis Coderre Denis Coderre est arrivé j'ai l'impression que dans la société

qu'on est, tu pourrais plus faire des jokes chiennes Ils nous ont donné des DVD avec des vieilles émissions pis j'écoutais ça, ça, ça passerait pas aujourd'hui, mais t'sais, y'a plein d'affaires dans le temps. Moi, j'suis un gros fan des Bleu Poudre à l'époque, pis ça m'a toujours marqué, y'avait un sketch que c'était Gislain Tachereau

pis Jacques Chevalier qui faisaient qu'ils étaient gays dans la vraie vie, pis t'avais toujours Pierre Brassard qui arrivait comme « Salut les tapettes! » C'est un jouet à télé aujourd'hui, essaie de faire ça, voir ce qui arrive. Mais c'était ça. Puis à Piment Fort, le punch, c'était un fif. T'es comme « Voyons donc! »

Mais quand Piment Fort est ressorti, il y avait beaucoup d'attentes, je pense. Les gens attendaient vraiment beaucoup ça. Puis je me souviens, dans la presse, il y avait eu un article sur des anciennes têtes de Turcs, Daniel Pinard, qui se faisaient beaucoup niaiser et tout. Puis il y avait trois noms, je me souviens plus si c'était les deux autres.

Puis l'article, en gros, c'était « Hey, Daniel Pinard se faisait beaucoup niaiser dans Piment Fort. On l'a contacté, il ne veut pas nous répondre. » Puis c'était trois fois ça, l'article. J'étais comme « Mais vous n'avez pas pensé juste à faire d'autres choses que cet article-là, où personne ne veut en parler? » Tu sais, comme s'il voulait qu'il y ait de la polémique, finalement, ça a juste fait... — C'est après 15 ans, si t'as pas décroché.

— Non, mais quoi que moi, c'est ça. T'es comme moi, esti. Le seul qui a pas décroché, c'est moi. Je suis encore en crise après Jean-Pierre Plante. — Un moment donné, on va te convaincre de revenir, puis ça va être Jean-Pierre Plante qui va faire son contracte. — Non, mais le pire, j'ai plus de rancune.

Mais là, par exemple, j'ai fait. Je ne peux pas le faire. J'avais dit d'ailleurs à Trois Biens, la première fois que je l'avais fait, que je referais. Je le disais souvent en joke. Quand le monde me demandait, « As-tu des regrets dans ta carrière? » Il espère tout le temps que je dise que je regrette.

« Es-tu en train d'écouter un podcast? » Oui, c'est ça. Le monde pense tout le temps que je vais dire que je regrette mon gag de Cédrico ou mon gag de ce petit Jérémy. Puis je dis tout le temps, la seule chose que je regrette, c'est d'avoir fait Piment Fort puis les parlementaires. Puis je l'ai tellement dit,

que là, j'ai l'impression que si je refais Piment Fort, je vais juste avoir l'air du gars qui est comme, tu sais, la crise. Ah, ils me veulent! OK! Merci, Norman! Ah, un piment fort. Je vais juste avoir l'air du gars qui est comme, tu sais, la crise. Ah, ils me veulent. OK. Merci, Norman. Ah, un piment, mon premier. Yes, mon piment. Le fait, mais Norman,

je l'ai vu l'autre fois. Je l'ai vu au Centre Belle, puis il a l'air heureux. Esti qu'il a l'air con. Ça, c'est un cadeau que la vie lui a donné. À un moment, je pense qu'il en avait besoin'air ça c'est un cadeau que la vie lui a donné à un moment je pense qu'il en avait besoin

ouais pis ça marche encore moi j'écoute toutes les émissions pareil pis je travaille pas sur toutes j'écoute même

sur des autres pis quand tu le vois rire d'une joke il voit pas venir il sait pas il part à rire il y a de quoi

quand il rit ce gars là qu'on fait qu'on rit avec je sais pas t'as pas l'air sûr moi c'est ça qui se passe moi j'avais par exemple dans le temps que je le faisais moi pas l'air sûr. Moi, c'est ça qui se passe. Moi, j'avais, par exemple, dans le temps que je le faisais, moi, je l'avais

fait vers la fin. Puis, Normand était vraiment blasé. Puis, il faisait 100% pour l'argent. Puis là, j'ai l'impression que si ça reste les deux, trois premières années, il va être heureux. Puis après, ça va revenir comme dans le temps. Il va devenir blasé. Mais

là, il est dans une bonne passe. Là, il est très bon. Toi, tu n'as pas de l'air sûr. C'est quoi, c'est tes faces? Oui. Tu n'aimes pas ça pour mon enfant? J'ai écouté. Je ne suis pas assidue du tout.

Les fois où je l'ai écouté, j'ai trouvé ça respectable. Je ne pense pas que je ferais comme, il est 7 heures, il faut que j'aille l'écouter. Mais j'ai trouvé que ça s'écoutait. Je pense que ça dépend aussi beaucoup des invités. Il y en a qui l'ont plus que d'autres. Mais non.

Moi, je pense, par exemple, c'est un show qui est bien écrit, qui a des bons writers, mais c'est une formule d'humour dépassée. Je pense que c'est quelque chose que tu écoutes, c'est « brain dead ». Tu l'écoutes parce que tu fais autre chose chez vous, tu fais la vaisselle, quelque chose de même. Tu fais juste c'est quelque chose que tu écoutes, c'est brain dead, tu l'écoutes parce que tu fais autre chose chez vous, tu fais la vaisselle, quelque chose de même, ou tu fais juste l'écouter parce que ça joue,

tu zappes, tu pognes la guerre des clans, c'est dur de zapper quand la guerre des clans est là, je sais pas pourquoi. Parce que tu veux juger les gens qui jouent. Ben non, le jeu final s'en vient, le jeu trip, ok, vas-y, Jeff Barry, je sais pas, tu zappes pas, je pense que ça rentre là-dedans

et on essaie d'innover un peu, mais ça reste une formule de setup punch. Moi, je pensais, par exemple, que ça allait être plus... As-tu déjà vu At Midnight sur Comedy Central? Je trouve que...

Lui, il aime ça, At Midnight. Je trouve que... Visiblement, oui. Piment Fort... Moi, je pensais, quand il allait revenir, qu'il allait utiliser

les réseaux sociaux un peu, comme AdMidnight. AdMidnight, ça va être des jeux, j'en fais un hashtag, rajoute, scrap un film en rajoutant un mot, puis là, ça fait que les fans peuvent faire des gags aussi. Puis Manfort devrait faire ça. Je pense qu'ils ont pensé, mais en même temps,

au Québec, les réseaux sociaux, c'est un désastre en général. Tu ne peux rien mettre sans soulever des polémiques, des affaires en même temps, qui ont juste fait « fuck off ». Ça ne vaut pas la peine. Si tu parles à JF Mercier, « Salut, je fais mon épicerie. » « Voyons donc, tu fais ton épicerie. » « Voyons, lâche-les. »

C'est ridicule. Tu ne peux rien faire au Québec. « Je suis avec ma blonde. » « Ta blonde, tu es incroyable. » « Voyons donc.. C'est beau. À un moment donné, je pense qu'ils ont fait. Tu fais, je suis au Future Shop. Coriace va à tout le monde en parle.

Fais une tournée des cégeps pour te dénoncer. Coriace, je ne l'ai jamais entendu en tant que rapper, mais là, il fait une tournée de cégep pour parler de la culture du viol. Je trouve ça weird, un peu. Mais moi, c'est quoi exactement

la culture du viol? Parce que c'est tellement vague. Toi, tu ne sais pas c'est quoi vu que tu vas chez les gars. Viens! Tout le monde est tellement gentil. Ils sont très gentils. Ah oui, OK. Je ne trouve pas que ça fait chaud, mais d'accord.

Pourquoi pas? Non, mais parce que je trouve que ça a vraiment le dos large. Ça a vraiment comme... Qu'est-ce que c'est? Moi, j'ai besoin de définitions claires. Tu sais, comme, c'est quoi? Moi, je pense que je suis la pire personne à demander.

Parce que moi, la culture du viol... Je pense que c'est vraiment le côté de... Quand une fille, mettons, il y a un gars qui insiste sur elle, de dire que c'est de sa faute à elle. Elle portait une jupe, elle courait après. Dans ma tête, c'est ça la culture du viol, mais le monde l'utilise comme, ah ben là, il n'a pas voulu sortir

avec une fille où il voulait et qu'elle ne voulait pas. Violeur! Je ne sais pas, c'est mal utilisé, mais je pense que c'est ça, la culture du viol, mais le monde l'utilise comme « Ah, ben là, il a pas voulu sortir avec une fille où il voulait pis elle voulait pas. Violeur! » Je sais pas, c'est mal utilisé, mais je pense que c'est le concept de base. J'ai absolument pas compris ton exemple. Qui viole qui? Avec une fille qui sort avec qui? Moi non plus, je le sais pas. C'est ça que je dis que ça fait pas de sens. Mais quelqu'un qui googlait tantôt, « Va-t'en, Wikipedia, culture du viol! »

Toi, tu vas peut-être te faire confier ton téléphone aussi par la GRC. Je pense que c'est blâmer la fille pour ce qui arrive. Blâmer la... C'est comme du victime bâchée. Oui, un peu, je pense, mais je ne suis pas un expert. On n'est pas très engagé, finalement. Mais ça, moi, il y avait... Tu sais, dans le temps que Cosby était sorti,

qu'on a découvert que Cosby... Tu sais, il y avait... C'est comme le... Le kingpin. c'est le Wayne Gretzky du viol. C'est comme un top. Il a peaufiné son âme. C'est rare en plus que quelqu'un continue

à violer jusqu'à 72 ans. Chris, il y a bien des gars à Star Trek qui ne peuvent même plus bander, mais lui... C'est un souci de professionnalisme. Moi, c'est ça. Mais là, souvent, t'sais, je trouve, quand on parle

de viol, t'sais, c'est souvent, t'sais, genre, les filles, t'sais, ont fait attention aussi, le gars. Mais à place de dire au gars, arrêtez de violer, calisse, là. Il Me semble, tabarnak, si t'as tous les parents, si t'as un petit gars, dis-lui, regarde, viole pas, hostie.

C'est vrai, il y a une mentalité de tous les filles. Brosse-toi les dents. Assuis de devant à derrière et viole pas. Mais pour les gars aussi, tu veux pas la poche pleine de marde. Me semble. Ouais, non, je...

Je peux pas, j'imagine. En plus, mais semble. Ouais, non, je peux pas, j'imagine. Non, mais c'est vrai. En plus, c'est encore pire, vu qu'il y a une... Mais c'est absolument dégueu. Moi, j'ai un petit gars et j'avais jamais torché du caca sur des testicules, et c'est pas quelque chose que

j'apprécie particulièrement. C'est tout. Torcher du caca sur des testicules. Mais oui, parce que des fois, je sais pas, des fois il se passe des choses pis sa langue là, il s'est déjà chié sur le pénis, mon gars. Je le sais, tout le monde est comme

comment c'est possible. Bravo pour lui, ça doit être. C'est impressionnant. Je sais pas, c'est ça, il y a pas de limite. T'es sûr que c'est pas quelqu'un d'autre qui a chié dessus? C'est pas ton chum?

T'es arrivé, ton chum t'a fait chaud. Il était couché à terre. Ton fils avait de la mort. Il a cassé la main, pis toi, il a une couche ici. Pis il a chié sur l'extérieur de la couche. Je pense qu'on l'a trouvé.

C'est peut-être ça, finalement. Mais c'était résolu. Ah, mais ça doit être dégueulasse, laver une graine pleine de marde. Vraiment, mais vraiment. Oui, je suis confiante. Surtout, il faut que tu rentres ton pouce. Il faut comme... Parce qu'il y a des recoins.

Moi, je ne savais pas ça, mais il y a des recoins aux testicules. Je n'étais pas au courant. Des recoins aux testicules? Je n'étais pas au courant. Des recoins aux testicules? Ben, à la petite poche, là. Comme tu te lèves, puis que tu nettoies. Ça me dégueule. Ça me dégueule. Pour vrai, c'est absolument... Toi, c'est un enfant. Il y a comme un peu de queue. Il y a des préposés

aux bénéficiaires qui font ça pour des personnes enceintes. Mais ils sont payés. Ouais, ça, t'as un point. Moi, je ne suis pas payée. Je fais ça par amour. Ça doit être weird. C'est vrai, quelqu'un qui fait ça pour une personne âgée, ça doit être weird aussi pour la personne âgée. Moi, j'aimerais ça qu'au moins,

ne pas être conscient. De ne pas juste faire une excuse. Il pourrait faire ça la nuit aussi. Je vois qu'il dorme. Moi, ma grand-mère restait chez nous pis elle chia partout. Pis ma mère

était obligée d'aller l'essuyer mais c'était pas la mère à ma mère, c'était la mère à mon père. Oh, c'est pas correct ça. Non, pis elle allait aux toilettes pis là, quand tu étais long, 20 minutes après, t'entendais « Jeanne! Jeanne! »

Puis là, ma mère faisait « Ah, tabarnak! » Puis en plus, ma grand-mère aimait pas les francophones. Fait que ma mère, qui parlait à peine anglais, elle essuyait le cul d'une madame qui ne l'aimait pas et qui avait été contre son mariage.

Pauvre vie, pauvre mère. Elle était-tu plus fine dans ces moments-là? Non, elle est juste devenue fine quand, genre sur son lit de mort, elle s'est excusée à ma mère elle dit je m'excuse de tout ce que je t'ai fait mais je veux que tu saches que

je t'aime comme une fille pis je viens de chier encore pis encore ça tu as comme ruiné ton beau moment mais c'est vrai ma grand-mère était en plus J'ai comme ruiné ton beau moment. Mais c'est vrai. Pour moi, c'est excusé. Ma grand-mère, en plus,

je pense que c'est de là que je garde mon petit côté rancunier que je ne décroche pas. Mais moi, ma grand-mère, elle est morte à 101 ans parce que elle voulait avoir... Quand tu as 100 ans, tu as une lettre de la reine. Elle voulait la lettre de la reine, pis elle, elle voulait la lettre de la reine, pis le gouvernement

britannique voulait pas y envoyer, vu qu'il disait... Il pensait qu'elle était américaine, vu qu'elle vivait l'hiver en Arizona, l'été au Québec, pis sa fête était en Arizona, pis là, ça a pris comme un an et demi à prouver à Ottawa, pis à l'Angleterre, qu'elle était canadienne.

Son temps, son temps. Colline, elle a 100 ans, elle donne-lui sa lettre de la reine, Simone. Quand elle a reçu la lettre, elle disait à ma tante, « Yes. » Je veux juste dire que c'est autant que je suis aussi en spectacle.

On pourrait mettre un petit tape ici, ou l'iPhone la met. Fais un freeze frame, Mayan. Puis après, des supplémentaires à Québec. Ça, c'est un brouillon. OK. Excellent.

Merci. Très drôle. Excellent Merci Très drôle Mais oui, quand elle a reçu sa lettre Elle disait à ma tante Ok, j'ai ma lettre, je vais aller à Québec mourir Elle est embarquée dans un avion

Elle est arrivée à Québec Elle nous a tous dit Je vais mourir, puis elle est morte le lendemain C'est une crise de vieille Elle décidait Elle a décidé Après, puis elle est morte le lendemain. C'est une crise de vieille. Elle décidait. Elle a décidé. Après, quand elle est morte, moi, j'ai fait, je veux l'avoir, la lettre.

La lettre, je ne l'avais même pas vue au début. Je l'ai vue quand mon père a déménagé. J'ai fait, hey, as-tu encore la lettre? J'aimerais ça l'avoir. Puis c'est une... Elle n'est même pas signée. C'est juste qu'ils ont imprimé ça.

C'est marqué « Lettre de la Reine ». Puis là, c'est écrit à l'ordi. Mais il n'y a même pas... Fait que tu aurais pu le faire. Ben oui, j'aurais pu. Elle aurait pu mourir à 56 si quelqu'un... C'est envoyé de Toronto. Il a envoyé ça de Toronto.

« Oh, la Reine. » Elle était même en noir et blanc, tu sais. C'est comme une vieille photocopie qu'il doit m'envoyer à Toronto. Foncte ça encore? Oui, je pense que oui. Je pense que... Ben, je le sais pas. Ça fait longtemps, Chris, j'ai pas vu... J'ai pas d'amis de 100 ans

qui gossent le gouvernement. C'est ça le pire. Ouais, c'est ça. Je sais pas pourquoi c'est important pour elle. Les vieux sont weird, ils ont des affaires que tu fais, on s'en compte, est-ce que tu vis ta vieillesse?

Tu n'es pas en santé, meurt, calisse. Moi, ma grand-mère est un peu raciste, mais elle est ouverte d'esprit, mais non, finalement. Elle fait des commentaires genre l'infirmière était vraiment gentille. Ça ne paraissait même pas qu'elle était noire. »

Des choses comme ça. À quel âge? 92. Elle a un peu le droit. Ce n'est pas à 92 ans qu'on va commencer à la rééduquer. Ce n'est pas ça qui m'arrive. Elle fait des commentaires comme ça.

Elle fait semblant de parler arabe quand il y a des arabes autour d'elle pour se sentir dans la gang. Ah ouais? C'est quoi ça? Faire semblant? Oui! Comme elle fait à... Ouais, alors, ouais, c'est ça. Mais elle faut le film, là. Je l'adore. Elle filme avec toi parce que t'es blanche.

C'est ça! Mais... Voilà. Mais c'est toujours un peu gênant, tu sais, quand tu sors avec elle, parce qu'elle s'en fout, là, à 92 ans. Elle sait que personne va y casser ailleurs. Fait que, tu sais, c'est ça. Mon chumant, quand tu sors avec elle, parce qu'elle s'en fout, à 92 ans, elle sait que personne ne va y casser ailleurs. Mon chum, quand il est avec, il ne trippe pas. Ça doit. Toutes les vieux sont un peu

racistes. Je pense que oui. Moi, c'est pour ça que je ne crois pas dans les films de vampires. Parce que les vampires, ils ont 400-500 ans. Si, mettons, ta grand-mère de 92 est raciste, imagine un monsieur

de 450 ans que lui, quand il était jeune, il pouvait acheter des noirs, puis là, il y a un noir qui est président, il se cacherait dans son cercueil tout le temps, puis après, je veux sortir, j'ai peur. Ça serait le meilleur film

de Vampire. Le Vampire qui a peur. Y'avait-tu autant d'arabes que ça? Avant, ça semble que c'est beaucoup d'arabes. Y'a-tu que qui est con quelque part? Mais dans American Horror Story, y'en a une saison où ça se passe en Louisiane. Puis y'a une madame qui avait

un truc d'esclave qui revient là, puis elle est full raciste à côté. Pis t'es comme... Ça fait du sens. T'as peut-être volé ton idée. Moi, c'est un enfant aussi que je crois pas des numéros de Boucardiouf. Parce que son

grand-père, c'est tout le temps des belles phrases philosophiques, mais son grand-père... T'sais, Boucard, il a 5 ans. Ça veut dire que son grand-père aurait... Il a 5 ans? Oui. Tu sais, il aurait au moins 100, 110. Puis, il vit dans un pays musulman. Fait qu'un monsieur de 110

ans qui vit dans un pays musulman va avoir des... ça sera pas raciste, mais ça va être des phrases qui, souvent, dénigrent la femme un peu. Puis, c'est jamais où les gays. Puis, c'est jamais comme disait mon grand-père, les études de tapette. On va leur lancer des roches sur la tête.

C'est pas le même show, on va se le dire. Oui, oui. Ça, j'aimerais ça que Boucard fasse ça. Mais Boucard, il a juste 50 ans. Mais comment il a juste? Moi, je pensais qu'il avait genre 32. Je pensais qu'il était plus vieux que ça. Non, il a peut-être...

Il est quand même beau bonhomme, mais je pensais que c'était un vieux qui se conservait bien. Bien, il est quand même beau bonhomme. Il n'est pas si beau que ça, là. Oui, oui, correct. C'est quand même beau. Il a de l'air de Whoopi Goldberg, tu sais.

Moi, bien, je l'aime Whoopi aussi. On a-tu déjà vu comme Boucard Diouf avant qu'il ait 35 ans, mettons? Bien, peut-être. On ne le sait pas. Peut-être Boucard. Moi, il y a une affaire. Boucard Diouf, c'est mon voisin. Tu sais, on le sait pas. Peut-être beaucoup. Moi, il y a une affaire, beaucoup de diouf, c'est mon voisin,

il vit à deux maisons de chez nous, pis c'est tellement le fun de le voir, parce qu'il est tellement heureux, tout le temps. Tout le temps, il est tout le temps heureux. Je l'ai jamais vu fâcher, ce gars-là. Peut-être qu'il va être fâché, j'ai dit qu'il ressemble à Whoopi Goldberg,

mais il va être content, il va être fort, bon, Whoopi Goldberg. mais il va être content, il va être fort, hey, bonne Whoopi Goldberg. La personne qui habite entre vous deux, ça doit être vraiment drôle de dire, mon voisin, ça c'est Mike Ward, ça c'est Bukardi. Quel genre de public t'es? Tu vas plus d'un bord ou de l'autre, c'est pas même crowd. Le pire, c'est que mon voisin, c'est un writer d'humour. On dirait que dans ma rue, il y a beaucoup d'humoristes.

C'est cool. Oui, oui, c'est ça. Dans le fond,. On dirait dans ma rue, il y a beaucoup d'humoristes. C'est cool. Oui, c'est ça. Dans le fond, tu pourrais déménager sur ma rue. Avec ton argent de piment fort. M'en viens, Mike, m'en viens. Toi, tu restes encore à la même place. Tu restes pas loin de Dump Pocket. Oui, c'est à la même rue que Dump Pocket.

Tu es encore là? Oui. Tu es heureux? Oui, ça va. On est deux dans un 3,5. OK. Ça déborde. OK. Deux dans un 3,5. T'as pas l'air que...

On se pile pas ses pieds. On manque juste de place. C'est ça qui est dommage. Si le voisin avait un 4,5, je déménagerais à côté. Là, on pourrait ranger nos trucs. Mais là, deux dans un 3,5, notre décoration,

c'est des sacs sur le bord du mur. C'est pas mal ça. Ouais, ouais, ouais. Notre chambre, c'est un entrepôt. Moi, le pire, quand j'ai déménagé, je m'étais dit, moi, je voulais avoir quelque chose de petit, puis me dire, là, j'ai trop de cochonneries, je vais tout jeter.

On repart à zéro. Puis ça, quand j'en ai parlé à ma blonde, elle était comme ma tripe à moi. Mais moi, je n'haïrais pas ça à retourner dans le 3e. C'est parfait, chez nous, il manque juste une pièce. C'est juste ça. Tout le reste, c'est vraiment cool. Je suis bien où est-ce que je suis, là. Il manque juste la petite pièce. Comme, j'ai pas de bureau.

Fait que quand je travaille, je suis dans le salon où mon ordi est comme, sur le faux pis je fais des 100 pas, parce que des fois, je fais ça pour trouver des jokes. Mais tu sais, t'es comme, ah, j'écris, mon ordi est sur le faux, pis là, tu tournes autour de l'îlot. Wow, c'est beau. Oui.

Donc, un petit bureau ne serait pas de refus. Oui. Toi, as-tu un bureau à la maison? Oui. Mon chum et moi, on a chacun notre bureau à la maison.

Chacun le même bureau ou deux? Non, non. Lui, il a un bureau et moi, j'ai la chambre. C'est comme un demi-bureau aussi. OK. Oui.

Donc, on a chacun notre spot pour travailler. Puis, c'est comme un demi-bureau aussi. Ok. Ouais, fait qu'on a chacun notre spot pour travailler, pis c'est ça, on a un 5 et demi. Fait qu'on commence à être un peu à l'étroit, mais ça va. Ton enfant, si vous avez chacun vos bureaux, ton enfant dort dans la cuisine ou... Non, il y a une chambre,

en fait c'est la seule personne qui a sa pièce à lui tout seul. Ok. Ouais, parce que mon chum, il y a comme un bureau qui est à moitié dans le salon, puis moi, j'ai un bureau qui est à moitié dans la chambre. Fait qu'on a comme tout splité des pièces, sauf mon gars qui a une chambre à lui tout seul. Tu veux-tu d'autres enfants? Oui, mais pas tout de suite. On va attendre.

T'attends d'avoir un nouveau chum? Oui, exact. Moi, c'est mon objectif en fait je veux 4 enfants 4 pères différents c'est ça c'est ça que je vise

le style de l'hiver d'un yeah super ça astuce tu sais moi je fais de la radio avec René-Claude Braseau

pis elle a je pense 5 enfants de 5 pères différents. Pour vrai? Pour vrai? Ouais, ouais. Pis ça me fascine tout le temps. Attends, je mélange Renée-Claude Braseau, c'est pas celle qui avait, c'est pas Baso. Non, non, c'est Baso pour TV, c'est pas elle. C'est ça.

Elle, c'est celle qui écrit La Galère. La Galère, ok. Elle est vraiment bonne, elle est vraiment drôle pis aussitôt que tu lui parles pendant plus que 4 minutes, tu comprends pourquoi elle a eu autant de pères, aussitôt que tu lui parles pendant plus que quatre minutes, tu comprends pourquoi elle a eu autant de peurs différentes que ses enfants, tu sais.

Elle est intense, là. Elle est hallucinante, tu sais. Super belle, super fine, super drôle, mais Christ, que ça doit être étourdissant. Tu dois être comme tabarnak. Christ, je m'en vais. Moi, je me souviens juste d'elle.

Quand tout le monde en parle un moment donné. Puis, tu sais, son entrevue était full intéressante et tout. Puis, un moment donné, Guillaume Lepage, il a juste sorti un truc de... « Et toi, il paraît que tu as un système de notation pour les garçons. » Puis, elle est comme... « Ben ouais, je donne des notes sur 10 dans ma tête. » « Ok, ben donne des notes sur 10 à tout le monde autour. » Puis là, c'était juste ultra malaisant.

Puis, elle était comme... Roy Dupuis un 7 pis tout le monde était comme what t'as donné un 7 à Roy Dupuis t'es folle pis c'est ça pis c'était juste ça a comme fini fin fin fin pis je sais comme elle a tellement d'autres choses à dire que donner des notes au garçon sur sa beauté c'est tout ça fait 4 ans de ça je suis contente

d'en avoir parlé là enfin on va finir là dessus beauté. C'est tout. Ça fait 4 ans de ça, je suis contente d'en avoir parlé. Là, enfin, on est en tribune. On va finir là-dessus. Le podcast est un peu moins long cette semaine. On a dit tout ce qu'on avait à dire. Moi, elle m'a tellement fait rire quand on a fait le pilote

pour le show du show radio d'Éric Salvin. On fait ça, puis là, c'est en honte. Éric parle un moment donné, puis elle regarde, puis elle fait, toi, là, le monde le sait, t'es gay.

Puis là, tout le monde, ça fait un malaise. Puis là, elle est comme, ben quoi? Puis là, je fais comme, oh, Christ, c'est sûr qu'Éric ne l'agera pas. » Pis l'engager, c'est ça la beauté, c'est-tu, de Salvaire.

Pis elle y a pas redemandé en nombre, par exemple. Elle y a sûrement redemandé. Elle dit souvent, mettons, comme là, il allait en vacances, pis elle dit, « Tu y vas avec ton chum? » Pis c'est normal, c'est weird qu'Eric soit pas

parce qu'il est ouvertement gay il fait des jokes sur le fait qu'il est gay mais il l'a jamais dit c'est pour ça que tout le monde est comme semi-mal c'est drôle comment ça gosse tout le monde il peut bien faire ce qu'il veut mais il l'a pas dit

zilez mais on veut il avait fait il l'a pas dit moi moi t'sais zilé mais on veut t'sais il avait fait t'sais moi il a fait deux gags

là-dessus t'sais il y en avait un il animait un galop juste pour rire pis là il y avait plein de cochonneries

quand il avait déménagé les galops du Saint-Denis à Place-des-Arts pis là il vidait le truck pis là

genre il vidait il y avait dans une des boî puis là, genre, ils vidaient. Il y avait dans une des boîtes, il y avait moi et Patrick Grou, il y avait tous les vieux numéros, les fous-braques. Puis là, il y avait Puppetry the Penis. Puis il avait dit, ah les gars, Puppetry the Penis, eux autres, mettez-les dans ma loge. Tu sais, qui est un... qui est une bonne joke

de gay, en plus, tu sais. Puis après, même dans l'émission, tu avais un moment donné, tu vois juste les gars de Puppetry the Pinnacle sont assis sur le divan avec Rick Salveille, puis ils l'attendent tout nu dans sa loge. C'est un coming out

à quelque part. Mais il l'a pas dit. Exactement. Ça gosse le monde. Je peux pas vivre ma vie, moi, tant qu'il dit pas ce qu'il dit. Mais moi, je pense que c'est une bonne affaire qu'il le dise. Parce que sinon, à cette heure, Danny Turcotte, Je ne peux pas vivre ma vie, moi, tant qu'il ne me dit pas ce qu'il dit. Mais moi, je pense que c'est une bonne affaire qu'il ne le dise pas. Parce que sinon, tu sais, comme Aster, Danny Turcotte, c'est devenu... Le gay de service, un peu. Le gay de Radio-Canada.

Tu sais, quand on pense à lui, on ne pense pas à le gars qui faisait de l'humour ou le fou du roi. C'est le gay qui donne des cartes. Oui, mais sans rien enlever à Danny, je pense qu'Éric Salva, il a une carrière plus en vue. Je peux te dire, Danny Turcotte, il a fait des shows du mot, après il est devenu le fou du roi. C'est pas mal ça qu'il a fait. Éric Salva, il est partout. Je pense qu'il a assez fait de choses

pour qu'il dise « je suis gay » ou « je ne suis pas gay ». Je pense que ça ne va pas rien changer. D'abord, pourquoi il dirait « ça ne change rien ». C'est ça qu'on dit. Je ne comprends pas que ça dérange vraiment. Ça ne me dérange pas, moi.

Tu es qui, toi, Goye? Toi, tu es qui? Moi, j'aime... Moi, une affaire qui pourrait être drôle, c'est qu'il fasse un coming out et qu'il fasse à croire qu'il est chum

avec quelqu'un qui ne sait même pas son chum. Qu'il fasse faire comme un coming out avec moi. Moi, je vais les m'attendre. Qu'est-ce qui se passe?

Mais il n'y avait pas eu une rumeur à un moment donné que Guy Jourdouin était gay aussi avec genre Maxime Landry? Avec celui-là avec la grosse face rouge de sa famille. Il y avait eu la rumeur de ça aussi. C'est un peu ça qui est arrivé. Est-ce que tu es gay, Guillaume Douin?

Moi, je ne le connais pas vraiment, mais j'ai entendu cette rumeur-là et je l'aimais comme rumeur. Je vais continuer à la propager. Il est clairement gay. Il anime le tricheur. Qu'est-ce que ça veut dire? Laissez-moi.

Maxime Landry, je pense, lui, je suis pas mal sûr, il est gay aussi. Oui, oui, oui, lui, il est gay. Est-tu ouvertement gay? Parce que... Mais là, attends, je dis oui, oui, comme si j'étais mon grand chum.

Je l'ai rencontré une fois puis je pense que oui. Ben, moi aussi, je pense... Ben, tout le monde pense que oui, mais... Mais non, mais il est gay. Il est gay, mais est-ce qu'il dit... Mais je sais pas s'il fait comme...

Oui, c'est ça. Dans ses thunes. Il a pas dû dire dans ses tunes. Je vais vous faire une chanson, ça s'appelle Mange-moi le cul, Alain. Cesse ma graine, Raymond.

Je vais vous faire ma chanson. Et ma balade, Alain. Ma balade, Alain. Alain, c'est un bon nom. T'as des toons de même. Mais t'appelles la radio, tu fais une demande spéciale pour la toon Alain.

C'est comme si t'avais fait un peu ton coming out. Il y a de l'argent à faire avec ça, moi, je pense. Alain, tu me poignes avec. En plus, Alain, ça fait un nom. C'est sûr qu'il y a des gays qui s'appellent Alain, mais ça fait un nom que tu penses pas qu'il va être gay. Alain. Moi, je pense qu'Alain peut faire sûr qu'il y a des gays qui s'appellent Alain, mais ça fait un nom que tu ne penses pas qu'il va être gay. Alain.

Moi, je pense qu'Alain peut faire ce qu'il veut. Je pense qu'Alain, il y a le monde à sa portée. Alain, il n'y a aucune limite. Il peut faire ce qu'il veut. Moi, j'ai toujours rêvé que genre Gildoroy

soit gay. J'aimerais ça voir un Gildoroy Gildoroy soit gay. J'aimerais ça voir un Gildoroy faire son coming out. Mais lui, il n'a pas marié un républicain? Oui, il a marié un républicain. Mais c'est une femme.

Oui, je le sais. Il est zéro gay. C'est quand même un peu funky. Il est allé se marier en République, non? Avec une autre. Chris, t'es aussi raciste que ta grand-mère. Ben, même ça! Il est avec une race.

Avec une race. Dans l'autre pays. Là-bas. C'est weird de faire là-bas, Chris, pour la République dominicaine. C'est weird faire la bonne crise pour la république dominicaine c'est vrai

que c'est vrai tu sais quand même comme fan de sport il est viril Gildor c'est vrai c'est vraiment drôle

c'est comme Georges Larac il est comme finalement je suis gay juste voir la réaction du monde ça serait drôle ah ouais

mon système de valeurs qui s'effondre parce que ça change tout mais Georges Larac vu qu'il est vegan le monde ferait ouais je le savais. C'est pas une surprise.

Mais il n'y a pas eu des communiates dans l'NFL? Il y en a eu dans l'NFL. Mais que ça a fait? Ça a changé de quoi? Il y a eu Michael Sam, qui est venu jouer à Montréal, et finalement, il n'a pas joué. Non, c'est parce qu'il n'était pas bon. Il n'était pas bon, oui.

La changerie. La seule chose qu'il est capable d'attraper c'est des graines dans son cul il met des ballons dans ses mains il accumule les verges ah non c'est rentré dans mon cul il fait juste courir pour y aller

qui est-ce que c'est le fun des jokes Dougie c'est ça qui que c'est le fun des jokes c'est ça qui j'aime ça qu'à cette heure on dirait ce que j'haïs j'aime ça quand le monde comprenne que tu peux rire

de ça sans être homophobe il y en a encore beaucoup de monde qui font comme c'est pas correct toi t'es à côté et tu fais des jokes toi c'est vrai, moi c'est des jokes voy tu fais des jokes. Moi, c'est vrai. Moi, c'est des jokes. Voyons donc. Tu vas croire,

des fois, tu vois du monde dans la rue. C'est comme, j'ai vu un gars, pour vrai, l'année passée, il y a un noir qui passe avec des chandails de losange. Il est proche d'une université.

Il dit, retourne dans ton pays. C'est comme, voyons donc. Chandail de losange? Je sais pas ce que ça veut dire. Juste des losanges. C'est super close.

C'est comme un petit débardeur avec des losanges. Tu vois, quand on est au pays, il n'y a rien de plus inoffensif dans la vie qu'un gars en T-shirt losange. Il est super gentil, il est juste « preppy » un peu. Là-bas, il y a une demi-heure qu'il se met dans la tête. « Ah, faut que j'utilise. »

« Ah, faut que j'utilise. » « C'est un petit losange, faut que j'utilise. » Je comprends pas ce côté-là de la vie. Je ne le comprends pas. Moi, cette semaine, j'ai fait un gag sur Twitter que j'ai eu tellement de marre.

Je me suis fait insulter par quelqu'un que je ne me rappelle pas c'est quoi le nom du groupe, mais leur logo c'est un oui. Puis là, tous leurs supporters, ils ont leur face avec le petit oui dans le coin. Comme un souverainiste? Oui, puis là, j'allais voir tous les tweets du monde.

C'était tous des assises d'affaires à propos des musulmans. Puis là, j'ai juste écrit comme tweet. J'ai fait, il faut que j'écrive combien de gags, il faut que j'écrive combien de tweets islamophobes avant que Twitter me mette un oui sur ma photo de profil, qui est un... Moi, je trouve un bon petit gag. Pis là, le monde,

là, ça s'est mis à me donner de la marde, là, de... Les réseaux sociaux, c'est pas fait pour avoir du plaisir, Mike. Non. Mais c'est que derrière ton ordi tu sais s'il était devant toi il y en a pas un qui ferait comme tu devrais aller te pendre

c'est la même chose, et moi les réseaux sociaux moi ce qui me fait capoter c'est que je suis pas connue pantoute pour 2 cents des fois je reçois des affaires pis je suis comme mon dieu mais je suis personne pis tu m'envoies ça tu sais comme Véronique Loutier, elle doit recevoir des choses dégueulasses.

Les gens ont pas de classe, là. Le pire, Véro, elle, t'sais, les années que son père recevait de la haine que son père méritait d'avoir, mais qu'elle, elle fucka le rapport là-dedans, là, t'sais, c'est pas parce que ton père, c'est un pédophile

que, Christ, toi, c'est pas de ta faute à toi que ton père est un assidu de vidange. Elle ne tenait pas Nathalie. Oui, oui. C'est un nom futur. Elle ne tenait pas Nathalie. Elle ne tenaito Nathalie » « Atnepo Nathalie »

Là, on avait l'image de Nathalie qui a tué les bras pendant qu'on a tué. Ça, c'est weird. J'ai appris que 55% des pédophiles canadiens sont au Québec.

Mais voyons. Oui, c'est... Ils ont posé des questions. Dans le ressentiment. Lèvez votre main, les pédophiles. Elle se fait d'avoir par le pétruc du monde. Non, mais ça ne doit pas être

55% des pédophiles, mais c'est 55% de ceux qui se font pogner. Parce que sinon, il ne doit doit pas avoir... C'est pas sur ton CV. Il y a des ratings, des ratings comme des BBM, qu'on a perdu

sans... On est plus fort chez les pédophiles, va falloir monter les stats. Mais moi, dans le temps, quand j'étais petit, c'est un de mes manoncles qui avait dit ça, puis j'avais trouvé ça vraiment drôle, que quand on allait aux États, puis qu'ils disaient qu'on était Québécois, ils disaient, c'est nous autres,

au Québec, on fabrique des goalers de hockey puis des pédophiles. Puis je trouvais ça drôle aussi, puis je comprenais même pas le gag. Il faisait ça aux douanes? Non, non, non. J'étais content avec ton passeport. Non, non, non. Quand le monde disait « Where are you from? »

et là, ils disaient « Québec ». Les États-Unis, ils connaissent le Canada, mais Québec, c'est ça. C'est un bon gag. C'est juste qu'aujourd'hui, on ne fait plus de goaler de hockey. C'est plus triste.

On fait juste des pédophiles. Mais qu'est- bon gag, c'est juste qu'aujourd'hui, on ne fait plus de goaler de hockey, c'est comme plus triste, on fait juste des pédophiles. Mais qu'est-ce qui est triste, là, apparemment, la plupart des nouveaux pédophiles sont tous nés en Russie. Non, non, j'ai essayé de faire un gag de goaler, mais il n'a pas marché, fuck off. Moi, par exemple, il y avait aussi, dans la même étude,

il disait que... Dans la même étude il disait que dans même étude j'écoutais du trisac puis du trisac a parlé de ça pendant 20 minutes mais c'est que au Québec c'est la place aussi que les pédophiles vont en prison le moins longtemps oui mais ça c'est

terrible moi je comprends pas comment tu peux toucher des enfants puis aller en prison quelques mois. Ça marche pas. Le jeune, en plus, Chris, tu violes l'enfant quand tu sors de prison. Ça fait tellement pas longtemps. Tu peux le reconnaître.

Il a même pas vieilli tant que ça. Il faudrait au moins attendre que le jeune change. Qu'il soit majeur, je pense. Tu vas en prison le temps que l'enfant que tu as touché devienne majeur, je pense. Tu vas en prison le temps que l'enfant que tu as touché devienne majeur. Tous les enfants que tu as touché peuvent voter.

Je suis d'accord avec ça. Même pas 18 ans, mais 18 ans plus les prochaines élections. Là, tu fais... C'est un passé du bien. C'est ça que tu essaies de dire. Comme Guy Cloutier a fait 3 ans de prison. C'est dégueulasse. Il a scrappé Nathalie

Smart trois ans de prison. Joel, d'accord. Joel Legend, il n'a pas touché d'enfant. Joel Legend, ça, c'est un enfant. Parce que moi, je reste à Longueuil. Tout le monde me dit, ça n'a pas de sens. Qui s'est masturbé dans un parc? Avec des enfants, parce qu'on imagine les parcs avec des petits-enfants

en train de glisser. Puis sur un... Ou whatever, ça fait des host des petits-enfants en train de glisser sur un... ou whatever que ça fait, des assiettes d'enfants. Le parc à Longueuil... Glisser sur un pénis? Non, non. Glisser sur un pénis. Le parc à Longueuil,

c'est un parc de vieux cochons gays. C'est juste, il n'y a même pas rien pour les enfants. Il y a des arbres et des messieurs. That's it. Il faut se rendre en char. Tu ne peux pas marcher pour aller au parc. N'importe quel parc,

c'est juste des arbres et un parking. C'est ça, c'est pour fourrer ou tuer du monde. C'est pour fourrer ou tuer du monde. Puis lui, il n'a pas eu le temps de tuer. Exact. S'il avait tué le policier,

il ne serait pas dans la marde. Mais en même temps, moi, ça m'a tellement laissé indifférente. Est-ce que ce n'est pas grave de sortir le pénis en public? Qu'est-ce qui est weird? Une affaire que je n'ai pas compris. Le show business québécois,

le Québec est tellement petit. S'il avait fait une heure d'auto et qu'il avait été se crosser dans un parc à Burlington, personne ne l'aurait reconnu. Ou s'il avait été se crosser en Ontario, même à Beaconsfield, il aurait pu...

Tu fais 25 minutes de char, il y a des hosties de beaux parcs dans le West Island. Je pense que peut-être que ça faisait partie du thrill de... Tu sais, un gars qui se crosse dans un parc, un moment donné,

surtout quand il est connu, il doit faire astucéa parce que le monde, personne va les croire. C'est comme si moi, je te dis, t'as parlé avec Lofou, j'étais dans un parc pis genre, j'ai vu...» Anne-France Goldwater. Ouais, Anne-France Goldwater, on le croirait.

Mais mettons Mitsu. «J'étais dans un parc, Mitsu, elle m'a montré une boule, tu ferais... Est-ce que t'es con?» Mais le genre, c'était ça. C'elle m'a montré? Elle m'a montré une boule! » Tu ferais « Est-ce que t'es con? » Mais la légende, c'était ça. C'était le petit monsieur, père de famille. Je pense pas qu'il allait dans le parc

juste pour se toucher. Il voulait attirer quelqu'un ou un inconnu. Au West Island, il n'y a pas de parc reconnu pour ça, je pense. Il serait juste là en train de se toucher dans un parc, il n'y atteindrait pas son but. Moi, j'avais entendu dire, par exemple,

que le policier qui l'avait arrêté, il avait dit, genre, « Chris, là, il s'était fait arrêter une couple de fois, puis le policier avait dit, « Là, là, tabarnak, je te le dis tout le temps, Asti, remets ta gueule, mon cas, ok, on va t'arrêter. » Il avait eu plusieurs chances.

Il a couru après, en Asti. Là, il n'a pas reparlé il est juste revenu il en a parlé à Penélope il en a parlé à Penélope il était triste c'était ça avec Jean-Luc Mongrain aussi c'était comme

le côté obscur a pris le dessus sur la lumière et là la lumière est j'anime une nouvelle émission à Music Plus c'était ça c'était fini et là la lumière j'anime une nouvelle émission à Music Plus Slipping Battle là c'était ça c'était fini

on l'a on l'a lui moi au début je me disais à lui tout le monde pensait que sa carrière

était finie j'ai fait sa carrière va prendre une twist plus dark tu sais vu qu'il peut plus être le petit monsieur

qu'elle aime mais finalement il est juste redevenu ce qu'il était on l'a complètement oublié. Moi, je l'aurais assumé au complet. Rendu là, tu peux plus le nier. Où tu fais des jokes de faire « Hey, là, voir que je suis le seul. »

Pis tu fais genre « Chris, hey. » Pis là, tu plogues du monde random, tu sais. Tabarnak, hey. Mais pour vrai, c'est tellement pas super. Sylvain Cossette. Ben non. Sylvain, je sais que j' pas super. Sylvain Cossette. Sylvain, je l'ai déjà vu.

Sylvain Collis. Ta graine a l'air de... C'est vrai ce que tu dis, c'est pas si pire. C'est plus drôle que grave. C'est plus drôle que grave. C'est plus drôle slash triste que grave. C'est plus drôle que triste. C'est drôle triste.

Moi, je l'aurais assumé. J'aurais vu un RDS. Oh, j'anime Passion Plein Air. Ça aurait été malade d'être si grasse. Mais il y a du monde que... Moi, Guy Nantel m'avait appelé. Il avait juste fait... Si moi, ça m'arriverait, ça serait bon. Ça serait drôle.

Ou si ça arrivait à moi, ça serait bon. Ça serait drôle. Mais Joël, c'est juste qu'il était trop proche. Oui, ça va l'aider à long terme, peut-être. Elle serait hâte d'apprendre que c'était un stunt. Aux enfants de la télé

dans deux ans. Il est en couple avec le policier, quelque chose de même. Il aurait dû faire ça avec Phil Bond, qu'on découvre que c'est l'émission Les 400 coups qui ont piégé le Québec au complet. Les gags juste pour rire avec Joël Legend.

C'est le temps de Joël en train de se crasser dans une épicerie. Ça fait le tour du monde. Joël Legend. Moi, j'avais souhaité le cancer dans le temps. Oui, c'est vrai. On j'avais souhaité le cancer dans le temps on s'en souvient il y avait quelqu'un qui m'avait fait tellement rire

quand il s'était fait pogner il y avait quelqu'un qui m'avait juste écrit Chris Jagage que là il aurait aimé mieux avoir le cancer c'était drôle quand il me l'avait dit mais c'est pas drôle. Moi, je trouvais ça drôle. Moi, des jokes de cancer, ça vient me chercher.

Ça me parle. Ça me parle. C'est moi des jokes de pédophile pis de cancer, là. Chris, un enfant qui se fait abuser par un... Un enfant qui se fait abuser par un monsieur qui a le cancer, c'est drôle. C'est pas moi. Ça, là,

ça, c'est le saumon. Tu te fais enculer. Tu vois, moi, j'allais dire un enfant qui a le cancer qui se fait abuser par un monsieur. Ah oui. De leucan. Ah oui, pis le... Rêve d'enfant pour aujourd'hui. L'enfant...

En plus, c'est un vieillard pis un enfant, mais l'enfant qui fait... Tu sais, qui a perdu les cheveux, fait qu'ils ont les deux exactement la même coupe de cheveux. La même coupe! Moi, je suis visuel. Je suis parti dans ma tank. Ça, c'est dégueulasse.

Mais moi, ça me fait bien rire, des jokes de pédophiles. Je ne sais pas pourquoi. Il y avait quelqu'un, un moment donné, qui m'avait dit, ça ne te fait rien parce que… Tu as déjà été touché, sûrement. C'est ça que la personne t'a dit? Non, non, la personne m'a dit, « Parce que tu n'as pas été touché. »

Puis là, comme si j'avais été abusé, là, ça serait cool que je trouve ça drôle. Mais Christ, c'est sûr que je trouve ça drôle que je n'ai pas été abusé, sinon... Ou tu as juste fait une vraiment bonne thérapie et tu es passé à d'autres choses. Oui, peut-être. Mais peut-être que j'ai été touché, mais je ne t'es passé à d'autres choses peut-être j'ai été touché

pis je m'en rappelle pas c'est ma façon d'extérioriser c'est ma façon de mais je pense pas que j'ai été abusé je m'en rappellerais ça s'oublie pas facilement te faire pogner le pénis par un monsieur dans une vanne bleue

oui non je m'en rappelle yes il y avait même pas de bonbons un monsieur dans une vanne bleue. Oui! Non, je me rappelle. Yes! Il n'y avait même pas de bonbons. Moi, c'est ça qui est drôle. Moi, mes parents me disaient tout le temps « Fais attention, les messieurs dans les vannes, tout ça. » C'est tout le temps

des mononcles qui t'abusent. C'est jamais un monsieur dans une vanne. C'est rarement des étrangers. C'est vrai que c'est tout le temps des mononcles qui t'abusent. C'est jamais... C'est rarement, oui, des étrangers. C'est vrai que c'est plus souvent du monde autour de tout. Mais c'est vraiment très triste. Moi, j'ai travaillé dans un schlaga vraiment longtemps avec des enfants vraiment maganés. Pis des fois, là, ils droppent des affaires

pis t'es comme, attends, excuse-moi. Attends. Quoi? Gars, t'as reçu un cunoulingus t'as eu 8 ans. Attends un petit peu, on va s'asseoir ensemble moi je travaillais j'ai travaillé en milieu défavorisé vraiment longtemps quand j'étais en enseignement

j'ai fait tous mes stages dans un schlaggard maison neuve des fois ils droppent des... ils sont bien mauvais de garder des secrets c'est des petits calles et slow il y a plus la promesse pédophile victime. Ça veut rien dire.

La nouvelle génération. Le contrat. Non, mais souvent, des enfants qui ont été retirés, qui sont dans des familles d'accueil, qui jasent ça. Moi, une fois, j'ai déjà fait ça. T'es comme, moi, j'ai jamais fait ça. Moi. Toi, t'as jase ça. « Ah oui, moi, une fois, j'ai déjà fait ça. » Puis t'es comme « Attends, quoi? J'ai jamais fait ça, moi. »

Puis toi, t'as déjà fait ça, puis t'as huit ans. Tu sais, c'est vraiment, c'est lourd, là. C'est vraiment éveil. Puis faut-il que tu fasses comme si de rien n'était pour pas traumatiser l'enfant? Tu sais, vu que l'enfant, peut-être, il réalise même pas que c'est weird. Oui, c'est ça. C'est vraiment, c'est vraiment malaisant. Parce que t'es comme, tu sais, avec mes chums, nos filles,

quand on a bu une bouteille de vin, on va parler de cul. Avec toi, pendant qu'on dessine, je suis moins... T'sais, je suis pas... Mais c'est un kit de schlack. Tant que t'avais bu une bouteille de vin avant d'arriver... Probablement! Ça se fait très... Il me couchait... Le kit de 8 ans avec les lèvres mauves!

Mais, oh non, mais c'était si triste! On avait des enfants, là, qui sentaient tellement la top et le pipi de chat et tout qu'il fallait les sortir de la classe et leur mettre du Febreze dessus parce qu'ils dérangeaient les autres. C'est vraiment trash. Puis les autres, c'est toi. C'est moi.

Ça m'empêchait de travailler. Non, mais c'est sûr. C'est sûr. C'est vraiment une solution, Febreze déjà. Febreze, oui. Oui, parce que... Febreze, la DPJ aurait été plus... Oui, mais pour vrai, la DPJ...

Un coup de fil. Ferme les yeux. Ou la bouche. Du Febreze. Mais c'est vrai, parce que c'est pas... La DPJ va intervenir, mais ils vont pas nécessairement enlever les enfants du milieu. Des fois, ils l'enlèvent pour l'envoyer avec le père,

qui est mille fois pire que la mère, pour finalement le père se faire arrêter, il s'en va en prison, fait que là, il le remet chez la mère, mais il n'y a rien qui a changé en deux semaines, là. C'est complètement, complètement fou tout ce qui peut se passer à côté d'ici, là. C'est complètement fou. Il y avait, l'autre fois, tu sais, justement, moi, je devrais arrêter d'écouter

du Trésac, mais il y avait quelqu'un qui avait appelé, tu sais, il parlait contre la DPJ, puis là, il y avait une femme qui avait appelé, « Le DPJ a enlevé mes enfants! » Puis là, je suis comme, « Regarde, la DPJ, il enlève juste ses enfants des mauvais parents. On va arrêter de se faire des accrocs. La DPJ a enlevé ton enfant,

ton enfant sans le pipi de chat, puis Chris de Febreze, c'est cher. » Pense-moi que la DPJ a du fun à enlever tes enfants aux familles. C'est comme, « Power trip, donne-moi que la DPJ a du fun à enlever tes enfants aux familles. Power trip. Donne-moi ça. Ça serait tellement hot de travailler pour la DPJ

et d'être ce genre de personne-là que tu ferais à l'enfant, tu reviens et tu dis juste « Ils vont m'appeler Pepe dans le char. Écris ça, ça sent le sitcom. C'est drôle. Mais toi, il sentait la pisse. Mais il y a plein d'affaires. Moi, il y a une petite fille qui m'a déjà raconté la fois où le...

En plus, ça commence super banal. Elle est comme « Je m'ennuie de mon père. » Puis là, t'ennuie de mon père. Tu t'en vas le voir en 5 semaines. C'est comme casual, discussion et tout. Elle fait, c'est parce que une semaine, la police est débarquée chez nous. Ils ont crié tout le monde à terre. Je ne l'ai pas revu depuis. Tu es comme, ah!

OK. Tu vas-tu le revoir bientôt? Tu sais que tu ne peux pas... C'est vraiment... Moi, je serais trop curieux. Je demanderais, c'est quoi qu'il a fait? Tu le demandais-tu? Moi, j'allais voir les profs.

Les autres profs, je me disais, « Merde, elle m'a dit ça. Qu'est-ce qui s'est passé? » Puis là, tu apprends plein d'affaires. Moi, j'ai un petit gars qui avait 8 ans et qui faisait des livraisons avec son père et qui a déjà vu son père casser des jambes avec un bat de baseball. Mais il a 8 ans, pis qu'il faisait des livraisons avec son père, pis qu'il a déjà vu son père casser des jambes avec un bat de baseball. Mais il a 8 ans!

Pis là, c'est comme un peu gênant de faire « OK, les amis, faites un oral sur votre fin de semaine. » T'es comme « Non, non, on peut pas faire ça. » C'est juste cool s'il devient joueur de baseball par après. Les chances sont minces, je dirais. Fait que c'est vraiment, vraiment

éveil. Chris, il me semble que quand t'as un job de même, t'amènes ton fils à la job, chance son main. Fait que c'est vraiment, vraiment éveil. Ouais. Chris, il me semble que quand t'as un job, t'amènes ton fils à la job, si tu travailles dans une job, tu sais, que ton fils peut triper ou tu sais, mais là, ben quoi que ce qu'il y ait de là, peut-être qu'il tripe. Tu sais, quand t'es petit, tu te dis tout le temps

« Mon père, c'est le plus fort. Lui, il doit se dire ça. » « Mon père, il est vraiment fort. » « Mon père, il est pas le plus fort, maisui, il doit se dire ça. C'est pas le même. Mon père, il est vraiment fort. Mon père, il est pas le plus fort, mais avec un bat, il décolle le ciel. Un Christ qui doit écouter, par exemple, son père, quand son père dit,

va te coucher. Je pense pas qu'il dit ça. Je pense que cet enfant peut juste vivre sa vie. Puis tout ça. Puis t'sais, il y en a, c'est ça, qu'il attendait comme sur le balcon.

Puis là, t'es comme, mais tu peux pas rentrer chez toi en a, c'est ça, qu'ils attendaient comme sur le balcon puis là, tu peux pas rentrer chez toi. Non, c'est ça, ma mère est avec quelqu'un. Tu sais, c'est comme, ouais, mais non, c'est ça,

faut pas que je la dérange. C'est une purge, là, qui avait des clients pendant que tu allais envoyer ses enfants jouer dehors. Tu sais, c'est toutes des affaires

que tu fais comme, ben voyons, c'est fou puis eux, c'est leur quotidien, c'est comme, ouais, mais c'est correct.

Moi, en plus, tu sais, c'est peut-être moi, mais tonest leur quotidien, ça doit être bon, c'est correct. Moi, en plus, c'est peut-être moi, mais ton coucheur avec une prostituée, je voudrais penser qu'elle n'a pas d'enfant. Une pute qui a des enfants, ça devient mille fois... C'est trop humain, puis c'est trop lourd, puis t'es comme « Ah, je suis vraiment une mauvaise personne! »

Que... J'apprête comme un animal. Tandis qu'une pute pas d'enfant, t'es comme, c'est cool, c'est comme le film Pretty Woman. Je suis Richard Gere. Quand elle a un enfant, tu te sens moins mal. Moi, je suis cher à l'éducation,

à nourrir son enfant avec mon vis. Oui, oui. Moi, je pense que la pute qu'ont des enfants, l'argent ne va pas aux enfants. Tu sais, anyway. Je pense que c'est une bonne logique, effectivement. Mais oui, non. Puis moi, j'ai travaillé en prison aussi.

C'est quoi que tu faisais en prison? Je donnais des ateliers d'humour avec des jeunes prisonniers. C'est comme l'école d'humour, mais pour des criminels. Mais pas vraiment, parce que c'est vraiment... Ça, c'est encore une fois

où je me suis fait appeler. Je fais « Oui, pas de problème. » Puis là, j'arrive là, je fais « Attends une minute, c'est une prison. » Puis... Tu le savais-tu en y allant? Non, je ne le savais pas.

Parce que tu as ton Google Maps qui dit... Mais oui, c'est la fois que je t'avais emprunté ton char pour y aller. Oui, que je t'avais emprunté. Oui, y aller j'avais emprunté ton char là-bas ils n'ont pas checké dans le cas non, c'était correct

mais oui, je suis arrivée là-bas c'est tous des gars qui ont 7-21 c'est vraiment intimidant parce qu'en rentrant tu te fais donner un bouton de panique c'est comme si jamais il y a quelque chose, tu pèses là-dessus, on arrive. T'es comme, comment on arrive?

Qu'est-ce qui va se passer? Puis effectivement, si tu pèses là-dessus, il y a genre quatre gardiens de sécurité qui rentrent, puis les gars, ils le savent, ils se couchent tout le monde en terre, puis tout le monde est sorti en quatre secondes. Tu l'as-tu accroché par accident? C'était ma phobie. Je me suis dit, tout va bien,

puis là, je brise le lien de confiance, parce qu'ils vont tous être confinés pendant une semaine, parce qu'ils ont accroché mon piton, tu parce qu'ils ont un gros jus de mon piton. Je ne vais pas revenir la semaine d'après. C'est quoi que tu leur enseignais? Je faisais plein de trucs, autant des techniques de brainstorm, des exercices d'impro. Je leur faisais rencontrer un humoriste.

Je montrais des vidéos parce qu'ils n'ont pas accès à Internet ou c'est super limité qu'est-ce qu'ils peuvent regarder. Je leur faisais un montage vidéo de plein de trucs de stand-up, des séries web, des trucs comme ça. C'est bien weird que ce cours-là existe.

Ouais! Moi, dans ma tête, un prisonnier, il fait des push-ups, pis il fait des plaques de char. Pis il planifie sa vengeance. Il planifie sa vengeance. Je l'imagine pas en train d'écrire des règles

de trois. Oh non, non, mais ils n'ont pas... Faire des personnages. Mais ils n'ont zéro. Ils ont dit que tu fais un culé dans la douche par un gars avec des lunettes phonées. Hey! Le mot d'observation. Vous remarquez quand tu fais un culé dans la douche?

Tu t'es déjà remarqué? Non, je n'ai pas... Tu t'es déjà remarqué quand tu fais un culé dans la douche? » « Non, non, j'ai pas, non. » « Tu te fais un quiller dans la douche? » « Non, jamais remarqué. » « Tu vas me marquer demain. » Non, mais souvent aussi, c'est qu'ils sont pas très développés intellectuellement, des fois. Fait qu'ils comprennent pas le deuxième degré, ils comprennent pas le... Pis moi, ça m'est déjà arrivé qu'avant que je rentre dans un cours, mon intervenant, il fait « Ouais, OK, lui, niaise-le pas, fais

pas de joke, il ne comprend rien, il va se choquer. » Puis quand il se choque, « Hum, là, tu es comme « Attends, quoi, qu'est-ce que ça veut dire? » Quand il se choque, il se remonte en prison, j'imagine. Voilà. Fait que, ouais. Fait que, tu sais, comme ils ne comprennent pas. Mettons, je faisais un exercice d'impro que je ne sais pas, là, pour ou contre les poissons rouges. On s'en fout, là, le but, c'est juste de débattre, puis c'est une impro et tout. Comment pour ou contre les poissons rouges. On s'en fout, là, le but c'est juste de débattre, pis c'est une impro et tout. Comment pour ou contre les poissons rouges, pis ils se sont choqués, pis je sais pas comment on va arrêter cet exercice.

On va faire d'autres choses. Mais, ouais. Ça serait vraiment cool qu'un d'eux autres émergent, pis qu'ils sont one-man show. Qui animent un gars là juste pour rire. T'sais, genre les grandes entrevues, toi comment, Frank, comment t'as commencé à faire de l'humour? Ben j'avais tué un gars, pis là...

Là je riais plus. Là je riais plus. Là Gabriel est arrivé pis là je recommençais à rire. Tout le monde appelait déjà un bouton panique. Est-ce qu'il créait un petit numéro? Il y en a quelques-uns

que j'ai essayé de leur faire faire du stand-up mais ça revirait toujours en inside de prison que je ne comprenais pas et qui s'insultaient toutes de « ouais, mais toi, tu es tellement laid, tu viens de Verdun ». Puis là, tu es comme « mais ce n'est pas une blague, là, il n'y a pas… » Tu es laid. Mais c'était tout le temps ça, puis ça finissait juste que tout le monde s'envoyait chier.

C'était des roses. C'était bien cuit. C'était bien cuit. C'était correct, c'était tout le temps ça, puis ça finissait juste que tout le monde s'envoyait chier. C'était des roses. C'était bien cuit. C'était bien cuit. C'était correct, c'était correct. Mais c'était vraiment, Phil, le signeur de Sexe Légal, venait souvent avec moi pour les rencontrer et tout. Mais tu sais, même là, le personnage, il ne comprenait pas trop. Il arrivait-tu en personnage? Non, il était en Phil, puis des fois, il leur montrait.

François Mascotte est déjà venu aussi il est venu voler des jokes des prisonniers aux prisonniers et ils ont-tu compris

son personnage de Scott Stowell mais non les gars comprenaient il était zéro impressionné par François Mascotte le premier truc

qu'ils ont dit c'est fais-nous Spongebob j'étais comme oh wow fais-nous Spongebob fais-nous Spongebob pis comment Moi, j'étais comme « Oh, wow! » « Fais-nous Spongebob! » « Fais-nous Spongebob! » Puis comment t'as eu ce contrat-là? Moi aussi, j'aimerais ça faire ça.

C'est les deux trucs. Comment t'expliques ça à quelqu'un? Comment t'as eu ce contrat-là? Regarde, ils ont appelé, puis je dis « Oui à toutes! » En gros, c'est le même, j'ai fait ça. Mais oui, puis la question qui me pose le plus souvent, c'est « Tu connais-tu Rachid Badouri?

Ah oui, les prisonniers, ils aiment Rachid. Ils capotent sur Rachid. Ils l'aiment ou ils veulent comme le... Non, non, ils l'adorent. Ils l'adorent, là. Ils sont vraiment... Les prisonniers trippent sur Rachid. Mais semble que c'est le gars le moins thug. Tu sais, j'imagine pas,

tu sais, un Chris, un gars de gang. Mais je pense que c'est le petit côté, tu sais, un peu fresh, un peu cash, un peu show-off. Je pense que c'est ça qui vient les chercher beaucoup. Puis il y a beaucoup de... Tu sais, ils se reconnaissent. Il y a beaucoup de maghreb. Oui, c'est ça que je voulais dire.

Il y a beaucoup de race. C'est ça le mot que je cherchais. Tu cherchais le mot pour race. Exact. Il y a des races en prison. Non, mais ça leur parle vraiment beaucoup. Il aime ça. Il imite sa mère.

Moi aussi, ma mère, elle parle de même. Voilà. Bon, on va... Si vous avez des questions, ça peut être des questions de n'importe quoi. Dans le fond, vous comprenez le pattern. Oui, j'ai une question de M. Internet. De Captain Wikipédia qui va nous poser une question.

En passant à la culture du viol, c'est exactement ce qu'on a dit. C'est de la faute aux filles. C'est de la faute aux filles. C'est de la faute aux filles. C'est ça. Je ne suis pas sûr. Je suis mélangé.

La question est pour Gab. Oui? La question est pour Gab. Il faut que je répète. Le fait que tu travailles avec les gars de Trois-Bières. Et aussi que tu travailles avec Monsieur Juste-à-Côté. Avec Frank. Quelle est ton opinion sur la lutte?

Très excellente question. Excellente question. J'ai zéro connaissance en lutte, mais j'ai déjà lutté. Tu as déjà lutté? OK, oui, le show du jour. Avec Humour Mania, et j'ai adoré ça. Mais je connais zéro, zéro, zéro la lutte.

C'est comme, des fois, je vais comprendre des trucs parce que c'est comme trop des geeks de lutte qu'il y a autour de moi ou des fois, je fais juste rire en faisant et je poserai pas de questions. Mais avoir lutté,

j'ai trouvé ça vraiment nice. Contre qui tu luttais? Je vais te dire quelque chose. Elle a un talent naturel pour la lutte. Elle était meilleure que toutes nous autres qui ont fait les cours aussi.

Elle est bonne pour faker. Elle est bonne pour faker, le gars vient de dire. Ouais, ouais, ouais. Il me semble que t'es trop jeune pour faire une joke de même. Mais c'est pas grave. Pour vrai, elle a lutté. Et même les lutteuses qui l'entraînaient disaient

« Ok, elle est vraiment bonne. Elle a comme une petite aptitude naturelle. Puis là, j'essaie de la convaincre. Lâche plus bon. On va dans la lutte. Je veux t'encourager jusqu'au bout. Tu vas être ton manager. Moi, j'avais lutté contre...

Elle s'appelle Mary Lee Rose. Mary Lee Rose. C'est son nom de lutteuse. Son vrai nom, c'est Cynthia Cournoyer. Et on avait lutté contre... Elle s'appelle Mary Lee Rose. Mary Lee Rose. C'est son nom de lutteuse. Sa vraie nom, c'est Cynthia Cournoyer. Et on avait lutté ensemble et tout, puis c'était hot.

Moi, j'étais une méchante, puis c'est hot quand t'es une méchante. Je suis rentrée sur le ring. T'étais pas méchante. J'ai craché à terre. Je venais défendre Corinne. Elle venait sauver Corinne Côté

qui mangeait une volée. Ça, c'était vraiment hot. Puis avoir continué, je pense que je pourrais être une lutteuse professionnelle. C'est sûr que tu serais une méchante si tu continuais. Oui, c'est sûr.

Elle s'appelait Gabrielle Vengeance Caron. Très cool. Vous avez fait ça un an? On a fait ça une fois. Un soir, d'être-tu d'accord. C'était des humoristes contre des lutteurs, des vrais combats de lutte. On s'est entraînés tous et on mangeait des volets. C'était le fun.

C'était douloureux. Après le premier entraînement, le lendemain, tu as mal à des endroits que tu ne savais même pas te la tracher. Comment tu peux être raqué de la tracher? Ben, lutte. Tu travailles le lendemain, tu as mal ici au cou et tu goûtes du métal.

C'est le fun, la lutte. J'aime ça. C'est spécial, mais on a tellement eu du fun. Moi, j'ai lutté une couple de fois par après et j'ai juste mangé des volets. C'est ça, ma carrière de lutte, manger des, j'ai lutté une couple de fois par après. J'ai juste mangé des volets. C'est ça, ma carrière de lutte, manger des volets. J'ai poigné un lutteur. On fait un combat dans un show bénéfice de lutte. Ils nous ont invités, moi et Martin Vachon, en équipe,

pour être juste du monde qui ne sont pas lutteurs, mais qui font de l'humour, le monde suit ça un peu, tout le kit. Et le gars, il croyait qu'il fallait payer son dû dans la lutte fait qu'il m'a crissé une reince mais il me frappait pour vrai moi au début

j'ai dit ok là il faut que je me rappelle il faut que je fake comme il faut il me frappe je rebondis j'ai zéro faking

je rebondis ça pour de vrai je suis sorti de là je crachais du serreur c'est le fun la lutte c'est fake ça c'est un nostalgie de colon

c'est un colon il y a quand même des vrais coups en lutte. Oui, c'est vrai, c'est tout stagé, mais reste que si elle te saute sur le dos, il y a une technique qui met à te sauter quand même sur le dos. Moi, quand Cynthia m'avait frappée,

elle avait demandé le silence dans toute l'église au Toit Rouge, où est-ce qu'on était, et là, c'était le silence, silence, silence. Et là, elle... Oui, c'est dans l'église. C'est classique. C'est là que tu vois que la religion va bien au Québec.

Dieu et la lutte. Dieu et la lutte. C'est le même film flexible, les deux. Voilà. Mais elle m'avait claqué ici, là. Mais, tu sais, c'est la peau nue. J'avais ces traces.

J'ai eu sa main sur le chest pendant comme un 3-4 jours, là. Ça fait mal! T'es comme, OK, pour le show! Puis c'est ça. Il y avait un gars dans la foule avec une pancarte « L'humour, c'est fake ». C'était malade. C'est très drôle.

Y a-tu une autre question? Oui? Question pour Frank Grenier. Je sais pas pourquoi j'ai de la misère à dire Grenier pour Frank Grenier. Je ne sais pas pourquoi j'ai de la misère à dire Grenier. J'ai un nom exotique. Frank Grenier. Question à deux volets.

Qu'est-ce que tu penses que l'école nationale aurait changé à ta carrière? Qu'est-ce que tu penses que l'école aurait changé à ta carrière? L'école d'humour? À quel moment t'as décidé que ça valait plus la peine de faire de l'humour? Ok, ça se fait arriver encore.

Ça se fait arriver. Ça se fait arriver encore. Merci Mike de dire encore. Non, non. Moi, c'est... Fait que... Tu te rappelles de la question. Moi, je m'en souviens des deux volets.

Mais en fait, j'ai arrêté d'essayer de l'école parce que je faisais les mêmes shows que le monde qui sortait de l'école et ça faisait trois fois qu'ils me refusaient. Mais trois fois que j'ai essayêté d'essayer de l'école parce que je faisais les mêmes shows que le monde qui sortait de l'école. Ça faisait trois fois qu'ils me refusaient. Trois fois que j'ai essayé comme humoriste, je n'étais pas bon. Je me serais refusé moi aussi. Je vivais bien avec le refus.

Plus ça allait, je me disais que je m'améliore. Là, je ne suis pas prêt. Là, j'étais mauvais. J'ai arrêté parce qu'ils m'ont refusé comme auteur une fois. Ils acceptent tout le monde comme auteur. ils acceptent tout le monde comme auteur. Ils acceptent tout le monde comme auteur, sauf moi. Je pense, as-tu mal écrit ton nom dans l'application? Je pense pas, mais il faudrait que je le revoie.

Mais tu sais, Mike, tu m'as vu quand je commençais aussi. Tu as vu tous mes échecs, mes tentatives. Moi, par exemple, je t'aurais pris comme dans le programme auteur parce que tu étais drôle comme ça, ça ne se pouvait pas. Puis tu avais une audace que si t'avais fait l'école, t'aurais perdu cette audace-là. Je pense que oui aussi, pis j'aurais pas fait la suite des effets de ma conseil de l'audace.

Mais pour vrai, j'ai tellement mal pris mon refus comme auteur parce que depuis le début, j'étais mauvais, mais l'affaire que le monde me donnait, c'est au moins t'écris bien. Pis c'est pour ça que j'avais des gigs, parce que il est so-so sur la scène, je faisais des personnages. Hey, j'étais un mononcle. Le donnait, c'est au moins t'écris bien. C'est pour ça que j'avais des gigs. Sos, sos à la scène, je faisais des personnages. Hey, j'étais un mononcle.

Le mononcle, c'est quoi? C'est moi avec un veston et un chapeau. Je ne changeais même pas ma voix à quel personnage. J'étais vraiment pas bon. Mais comme auteur, vraiment, vous acceptez tout le monde. Vous en cherchez un peu plus. Ça fait 3-4 vagues pour en trouver. Mais moi, c'est non. OK, ils ne me prendront jamais.

C'est même que j'ai arrêté. Qu'est-ce qui aurait changé? Justement, peut-être que j'aurais perdu mon petit edge que je m'amuse à avoir. J'aime ça aller trop loin de temps en temps, puis peut-être que j'aurais perdu, mais je pense que je me serais fait tellement d'amis et de contacts. Tu vis là-dedans pendant deux ans, ça aurait pu être le fun,

mais j'ai fait mon propre chemin que je suis content. Tu t'es fait tes amis, tes contacts. Oui, c'est ça, mais ça a été plus long. Tu sais, parce que l'école, moi, je pense, si t'as déjà fait du stand-up avant, tu vas continuer quand même. Je pense que ça peut plus te briser

que d'autres choses. Moi, j'avais jamais fait de stand-up. J'avais rien fait, puis ils m'ont pris de même. D'un coup... Facile. Facile, facile, facile! Elle voulait même pas faire l'audition.

Elle avait envie de pisser, à cogner. Peux-tu aller aux toilettes? Quoi? Vous m'acceptez? Ben, nice! Pis moi, c'est non comme auteur. Mais c'est vrai que je pense que ça peut te dénaturer si t'as déjà un style qui commence, c'est tout. Moi, je sais que, même quand j'ai commencé, tu me disais ça, t'es encore trop école, t'es encore trop école.

C'est comme long à briser, mais si je l'avais pas fait, moi, j'aurais jamais osé le faire. Je pense vraiment que l'école t'amène tellement d'atouts, pis même de l'éthique de travail, des contacts, mais quand tu sors de l'école, faut que tu sortes l'école de ton système. Il faut que t'arrêtes de boucler la petite crise de boucle. L'école, tout le monde

qui sort de l'école, ils ont leur numéro que... Oh! Il est vraiment une petite fin. Il est trop ficelé parfait. Que tu ne crois plus partout. Puis, tu les vois faire le show sur la scène, puis ils ne parlent pas au monde. C'est juste comme, voici mon texte, puis je regarde là-bas dans le fond de la salle

pour ne pas que tu me déranges. Mais c'est vraiment... C'est long à sortir. En même temps, quand tu sors de l'école, ceux qui se corrent le plus à l'école, ce n'est pas nécessairement ceux qui vont le plus travailler. Après, moi, à l'école, j'étais correcte. Je n'étais vraiment pas dans les meilleurs.

Je n'étais pas au milieu. Je suis très fine. C'est vraiment ça. Mais je travaille vraiment beaucoup aujourd'hui et je vis de ça parce qu'en sortant de l'école, j'ai fait, moi, ça va être ça que je vais faire et c'est tout. Plus tu travailles, plus ça va fonctionner que tu fasses l'école ou j'ai fait moi, ça va être ça que je vais faire, puis c'est tout. Puis plus tu travailles, plus ça va fonctionner, que tu fasses l'école ou non. Oui, comme n'est pas quel job dans le fond. Y a-tu

d'autres questions? Oui. Est-ce que tu t'es tannée de travailler dans les centres? Non, non, non, du tout. Moi, j'y vais encore. C'est vraiment parce que moi, en ce temps de l'école, tu fais des bars et tout, puis c'est bien le fun. Mais moi, j'avais le goût de faire d'autres choses aussi. Fait que j'ai parti ma business qui s'appelle Drôle de même,

qui fait des shows dans les écoles, puis dans les entreprises, des conférences et aussi des ateliers. Puis ma business, ça roule encore, c'est une bonne partie de mes revenus en humour puis je continue à aller

dans les centres jeunesse. Ça, ça fait partie de tout, ton affaire d'aller dans les prisons. Oui, exact. Oui, ça fait que ça, je continue. Si jamais tu veux, si jamais tu viens

de sortir de prison puis que tu as l'intention d'y retourner, je peux aller te voir. Exactement. Tu dis ça parce qu'il est noir? Oui, oui, oui. Tu étais prof de danse?

En Sainte-Jeunesse aussi, tu étais où? Puis toi, comment ça va? Non, non, excuse, Éric, vu que tu n'es pas maïqué. Mais c'est ça, Éric qui est humoriste, puis qui est portier ici. Puis as-tu travaillé dans les mêmes places que lui? Non, moi, j'ai fait Cité-des-Prairies dans l'Est, puis Mont-Saint-Antoine aussi.

Oui, mais moi, ça, je peux aller, j'ai envoyé des gars y aller. Moi, je peux aller à Mont-Saint-Antoine aussi. Oui, mais moi, je peux aller. J'ai envoyé des gars y aller. Moi, je peux aller à Mont-Saint-Antoine. Éric, as-tu donné des cours de danse à des gars en prison ou non? C'est plus un centre jeunesse. C'est plus des PJ. Protection de la jeunesse aussi. C'est tellement trash, là.

Éric, monte sur scène, par exemple, vu que sinon, c'est long pour le monde qui écoute, mettons, dans l'autobus. Juste en passant, tu avais un bouton panique parce qu'à un moment donné, une année, il y avait une histoire qu'il y avait une des intervenantes

qui était là. Elle a été prise à réveiller les gars avec des fellations. Comme les gars, c'est des gars d'apprentis proxénètes, pis tout. Pis ils sont rentrés dedans, pis ils ont twisté le mind de l'intervenante qui avait

une vingtaine d'années. Les gars avaient 17 ans. Mais ils ont réussi à convaincre l'intervenante de devenir une pute de prison. Non, juste les réveillants avec des fellations. C'est pas juste ça. Ce dégoût-là devrait donner

des échos. C'est les meilleurs motivateurs au monde. Tabarnak! Parce que c'est vraiment... Tu sais le bouton quand la fille faisait la pipe, le bouton accroché? Mais tabarnak!

Mais pour vrai, c'est tellement... Tabarnak, ma blonde, si j'y ai acheté une maison en Floride, elle ne me réveille même pas avec des pipes. Si tu as une petite pipe de prison là, ils seront soucis par tout le monde. Ça prenait un bouton panique. Mais pour vrai, c'est vraiment des manipulateurs.

Ils sont vraiment enjôleurs. Ils sont vraiment... Dans les centres jeunesse, en ce moment, ils ont de plus en plus de difficultés à avoir des jeunes professionnels parce que ça arrive

que les gars, ils vont réussir à les convaincre de rentrer de la drogue en dedans ou justement à faire des trucs sexuels et tout

parce qu'ils savent parler. Pour vrai, c'est des manipulateurs exceptionnels. C'est vraiment... Puis moi, une chance que je suis plus vieille... Tu sais, mettons, rentrer là à 22 ans, peut-être j'aurais fait comme « Ok, tu veux mon téléphone? Appelle-moi

quand tu sors. » Puis moi, il y en a un qui a été libéré puis qui habite dans mon quartier en ce moment, puis que je croise... Ben, que je croisais, je pense qu'il est retourné en prison, mais que je croisais assez régulièrement et tout, puis que je croise, ben que je croisais, je pense qu'il est retourné en prison, mais que je croisais assez régulièrement et tout, puis c'est fou, là, comme, ils savent parler, puis c'est vrai. Puis tu vois, comme à quel point

j'étais consciente, moi, enceinte de 8 mois, j'allais encore au centre jeunesse, en prison, donner des ateliers, tout était nice. Chris, il devait penser, quand t'arrivais à la prison, que t'avais rentré beaucoup de drogue. Chris a rentré trop de drogue dans ses fesses. Il a reparté avec sa bedaine.

Il est déçu. Il a reparté avec plus de bedaine. Y a-tu, je pense, on va prendre une dernière question. Ça fait combien de temps que le show roule, Yann? Une heure et quarante. Une heure et quarante heures, OK. Ça fait qu'on va prendre une dernière question

puis il est mieux d'être bon de ta question. Parce que c'est la dernière, t'as de la pression, ça fait quatre heures que le monde saute. C'est quoi ta question? La question est pour Frank. Vu que t'as fait du mot GHB, tu peux-tu nous en parler tout d'abord?

Deuxième volet, ils ont tous des volets, hein, ce soir, le monde? Deuxième volet. Y'a-tu de la place pour un autre humoriste trash au Québec? Y'a-tu de la place pour un autre humoriste

trash au Québec? Ben, Humour GHB pourrait pas être ton premier volet. Décris au monde, tu sais, mettons, qui sont jamais venus à Montréal,

qui savent pas... En fait, j'en ai mis une soirée qui s'appelle Humour GHB. GHB, c'est pour gore, hard, brutal. C'est juste

des jokes vulgaires, déplacés, qui se disent pas. En fait, j'en aime une soirée, c'est le humour GHB. GHB, c'est pour gore, hard, brutal. C'est juste des jokes vulgaires, déplacés, qui se disent pas. En fait, on le fait entre nous autres, un public consentant et averti. On fait pas ça sur Internet ou rien. On le fait entre nous autres. C'est un petit trip underground pour nous autres. Puis c'est devenu quelque chose de vraiment hot.

Il y a vraiment du monde qui tripe là-dessus. Il y a un festival qui voyage. Mettons que tu fais... Il y a quelqu'un en Suisse, comme tu dis, qui m'a demandé « Peux-tu utiliser

ta bagnole? » Moi, j'ai acheté, je vais en faire un là-bas et j'ai dit « Oui, mais il faut que tu m'invites un moment donné si ça marche. »

OK. Parce que ça me tente d'aller faire des jokes pas propres en Suisse. Moi aussi, je vais y aller. Et là, pour vrai,

je pense que j'ai créé un monde avec ça et on a refait... On a pris une pause de deux ans parce que je voulais explorer d'autres choses en humour

et on a refait un le 14 février, justement. Au Club S deux ans parce que je voulais explorer d'autres choses en humour. On a refait un le 14 février, justement. Au Club Soda. C'était rempli. Une couple d'agents qui étaient là. C'était magique pour moi comme soirée. Y'a-tu de la place pour un autre? Peut-être Mike, tu pourrais répondre. Y'a-tu de la place pour un autre humour?

Pour d'autres humoristes trash? Ben oui. T'as-tu besoin d'aide? C'est ça qu'il demande. Moi, je pense la beauté... Moi, je trouve à ce temps, plus ça va, plus il y a des humoristes. Pis dans le temps, le Québec, on est petit pis on avait cette mentalité-là.

Il y a de la place pour un, mettons, qui fait ça. Mais il y a de la place pour... En autant que... Si moi, je suis capable de vivre de ça, quelqu'un d'autre est capable de vivre de ça, il y aurait de la place pour 50 humoristes trash. Puis plus il va y avoir des humoristes trash,

mieux c'est pour quelqu'un comme moi que là, il n'y a pas juste moi qui se fait chier. Oui, je comprends. Mais en même temps, le Québec Québec c'est vraiment une place plate pour ça parce qu'au Québec on est tellement entre nous autres aux États-Unis il y a un humoriste trash il fait le tour du pays et il n'y a jamais de problème

au Québec on est tellement entre nous autres on ne parle pas de nos petites histoires tout le monde se froide mais à un moment donné ça reste de l'humour les affaires qu'on dit à Humour GHB, ça se peut pas, personne pense qu'on pense ça pour vrai, mais on est à terre, on est niaiseux, mais on dit des affaires qui se peuvent pas, pis le monde aime ça,

t'sais. Le pire, si ça sortait de, c'est ça, je trouve aussi, l'humour est tellement populaire au Québec, que l'humour trash va tout le temps avoir sa place, pis c'est quand le monde sort l'humour trash du contexte, avoir sa place. C'est quand le monde sort l'humour trash du contexte que là,

ça devient dégueulasse. Le monde n'arrête pas de faire ça. Les jokes qu'on faisait tantôt de pédophilie, je ne me rappelle pas ce qu'on disait, mais mettons que tu entends ça aux nouvelles, c'est sûr que ça ne se dit pas. C'est ça, à un moment donné, comme GHB, on a fait un show le 14 février

à Saint-Valentin, c'est un anti-Saint-Valentin, un show trash. On a rempli la place. On a fait un show vraiment cool. Il y a rien qui s'est dit sur ce show-là. On ne voulait pas de journalistes. On veut le faire entre nous autres. On ne veut pas qu'une de nos jokes se ramasse sur Internet et qu'on n'a plus de carrière. Moi, je fais des shows

dans les écoles secondaires. Drôle de même de Gabriel me donner des gigs d'écoles secondaires, des affaires comme ça. Tu ne veux pas être brandé, genre l'humoriste qui trouve que toutes les... C'est ça quand tu dis

que ça se fait entre publics consentants. C'est vraiment ça. Il y a jamais eu rien qui est sorti d'Humour GHB. Souvent, les numéros

qui étaient faits là mourraient là aussi. Oui, et en même temps, je trouve que les journalistes ne se creusent plus à la tête. Ils veulent juste des front pages

dans le sens qu'ils viendraient voir GHB et ils feraient « Oh, on va mettre nouveau Gabriel avec ma face au-dessus. » Je suis comme « Non, non, je fais de l'humour, je ne touche pas à des enfants. » Je ne sais pas, quand même, c'est des jokes. On est niaiseux. Il y a un public pour ça, visiblement. On a eu 400 personnes au Club Soda, juste avec mes posts

Facebook. Tu vas en faire comment souvent? Je ne sais pas encore. Une fois par saison, une fois par mois. Écoute, si c'était juste de moi, je lâcherais tout et je ferais rien que ça tous les jours. Mais en même temps, j'ai d'autres affaires que j'aime dans ma carrière. Tu devrais faire un podcast, GHB. Tu penses-tu? Oui.

Tu sais, un podcast plus trash. Il y a eu de l'approbation en avant. Tu fais un podcast plus trash. Tu sais, un podcast plus trash. Il y a eu de l'approbation en avant. Tu sais, un podcast plus trash. Tu sais, mettons, tu fais sept semaines, on défend, puis tu défends des hosties d'affaires qui n'ont pas

de risque-valeur. Moi, j'animais GHB pendant cinq ans, puis c'était mon fun à moi, c'était de faire l'avocat du diable. Exemple, bien un moment donné, ça c'est l'exemple qui me vient en tête tout le temps, il y avait la tuerie au Connecticut. Il y avait un gars qui était rentré dans une garderie, il avait tiré tout le monde. C'était arrivé comme un vendredi. Moi, le lundi, j'animais en défendant ce gars-là.

Tout le monde dans la place sait que je ne suis pas de même. Je ne pense pas de même. On est entre nous autres. Mais mettre ça sur le web, je suis un monstre. Je faisais mes jokes et je riais. Je ne l'assume pas, mais c'est l'exercice de style de défendre le gars qui a tiré des enfants. Ce n'est pas le fun. C'est un défi d le gars qui a tiré dans les enfants. C'est pas le fun,

mais c'est un défi d'humoriste. Il y a du monde qui trouve ça drôle parce qu'on prend de l'humour. J'ai deux questions. Tu te rappelles-tu du nom du gars et tu m'y vendrais combien si t'étais joke? On va finir là-dessus. Merci beaucoup. Merci, merci.

Vraiment, c'était bien le fun de vous avoir là pour si vous voulez écouter Trois Biens Trois Biens qui est le podcast en humour

t'sais on est juste après toi mais t'sais c'est tout le temps Mike White qui vous écoute au Trois Biens on est les deux seuls

qui prennent le top 25 des podcasts au Canada mais pas toujours, là. C'est vraiment le fun à faire. C'est vraiment le fun à faire. C'est excellent comme podcast.

Allez, écoutez, trois bières. Allez, ton site web à toi, c'est... GabrielCaron.com Puis ton Facebook, Twitter, t'es facile à trouver. C'est toutes la même chose. Frank Grenier sur Facebook, t'as ma page fanpage

avec ma petite photo officielle sinon t'as moi et Ron Jeremy qui est ma page personnelle pis j'accepte t'acceptes tout le monde parfait excellent

fait que c'est ça restez à l'écoute Yann Thériault va vous parler d'un autre podcast et merci beaucoup tout le monde

à la semaine prochaine allez sur www.amazon.ca si vous avez des cochonneries à acheter. Le code UberChien si vous voulez faire chier l'industrie

du taxi et le crise de gros cas d'air. Tu prends... Qui c'est? Prends Uber. On n'est plus en 1952. Prenez Uber à place du taxi et utilisez le code UberChien vous sauvez 15$

un litre gratis de 15$ c'est ceux qui font Uber ne paye pas de taxes les chauffeurs de taxi qui se font payer cash et ne payent pas de taxes non plus on devrait profiter même si vous êtes capable de travailler en dessous de la table travaillez en dessous de la table

call us anyway no tax qu'on paye le gouvernement les gaspés même si vous êtes capables de travailler en dessous de la table, travaillez en dessous de la table, calisse. N'inouez nos taxes qu'on paye, le gouvernement les gaspille. Fait que, merci, à la semaine prochaine tout le monde. Sous-titrage Société Radio-Canada Olivier Roberge. C'est super bon. C'est très intime. C'est très tamisé. C'est one-on-one. C'est des entrevues avec des humoristes. Il y en a un par semaine, un différent par semaine. Ils vont parler de leur vie privée.

Ils vont parler de ce qui se passe dans le milieu. Il y a quelques épisodes où Olivier est tout seul, mais c'est quand même très intéressant à écouter. C'est un gars qui s'intéresse beaucoup et qui tremble beaucoup dans le milieu de l'humour. C'est disponible sur la plateforme RZO. C'est disponible sur iTunes. Si vous voulez écouter le C'est un gars qui s'intéresse beaucoup et qui tremble beaucoup dans le milieu de l'humour. C'est disponible sur la plateforme RZO. C'est disponible sur iTunes.

Si vous voulez écouter le mien, mon podcast, ça s'appelle le stream. C'est disponible sur le yantirio.com. À la semaine prochaine, tout le monde!