Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #66 (Fred Dubé et J-C Surette)
Episode Date: May 30, 2016https://youtu.be/1xQ4Dn8LLL4 Cette semaine à Sous Écoute, discussion de fond sur l'humour engagé avec Fred Dubé et la démarche artistique de JC Surette. ★ Support this podcast on P...atreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci!
Merci tout le monde!
Bonsoir! Bienvenue à Mike Ward sous écoute!
On est en nomination aux Oliviers cette année dans la catégorie web ou je ne sais pas trop quoi.
Parce que c'est drôle, les oliviers ont tous crissé ensemble.
Il y a des capsules web, il y a la série Papa, il y a un podcast.
C'est n'importe quoi, mais ça me touche beaucoup.
Merci beaucoup.
Puis, c'est ça, vous ne pouvez pas voter, mais si vous pouvez voter, votez pour moi.
OK. Non, puis le pire, moi, j'haïs ça, les trophées. Fait que si je le gagne, je vais le donner à quelqu'un d'autre. Fait que je vais le donner à... Si je gagne,
Je vais le donner à... Si je gagne, envoyer des messages...
Non, je ne l'enverrai pas à Jérémy.
Mais je vais...
Il y a une affaire que je vais faire, par exemple, pour de vrai.
Moi, je suis en nomination pour Olivier de l'année.
Et ça, si je gagne, je vais l'envoyer à la Commission des droits de la personne.
Je vais...
J'ai eu...
L'année passée... j'ai eu un prix du Festival Comédien à Québec
qu'ils ont commencé à donner des prix pour le monde qui a une implication sociale.
Puis, ils m'ont donné un prix pour le travail que je fais pour les handicapés. Fait que
je vais mettre mon olivier de l'année avec le prix que j'ai eu pour mon travail avec
les handicapés. Je vais envoyer ça à la commission des droits
de la personne, puis ça va être
adressé, genre, ça va être commission des droits
de la personne au sujet de
« Fuck you ». Merci,
merci Bas. J'aimerais ça qu'on donne
bonnement d'applaudissements à Bas, qui était
malade,
qui est revenu.
Son docteur,
il a été malade, il a été à l'hôpital. Son docteur, il a été malade,
il était à l'hôpital, son docteur,
il a dit, prends un mois off pour guérir.
J'ai fait, viens me servir des drinks,
mon tabarnak.
Ton docteur s'accriste de toi.
Merci.
J'aimerais ça qu'on lui donne une bonne main d'applaudissement
qui est revenue.
Et je vais, avant de commencer le show, je vais vous lire cette semaine une commandite.
Cette semaine, la commandite vient de Jésus Sixte.
Jésus Sixte, c'est un dessin, je dis tout le temps dessin animé, c'est une bande dessinée.
Je vais vous lire le texte.
dessin, je dis tout le temps dessin animé, c'est une bande dessinée, fait que je vais vous lire le texte. Si toi aussi, tu as souligné une ou deux, c'est incohérent, carrément,
est-ce que je lis mal? Si toi aussi, tu as souligné une ou deux incohérences dans la
Bible et que tu penses, c'est une secte, ça, c'est-tu, ok, ah, Chris, OK, on est commandité par l'islam cette semaine. »
Non, non, c'est une commandite par Jésus Six,
qui est un dessin, une bande dessinée qui est très, très, très, très drôle.
C'est le gars qui faisait les dessins de Mike Ward.
Je ne sais pas si vous les avez vus.
C'est un gars qui s'appelle Fabs, qui est un Français qui fait des dessins.
C'est tout le temps moi dans des situations quelconques.
Il en avait dessiné un.
C'était moi avec Julien Tremblay.
Puis, il prend tout le temps des gags de mon stand-up.
Puis, Julien me demandait.
Il disait, moi, je ne me sens pas bien.
Puis là, j'ai donné un conseil.
Fais ça, fais ça, fais ça.
Je suis sûr avec ça, tu vas être correct.
Et le prochain petit dessin, c'était Julien dans un cercueil.
Puis, c'est ça,
c'est de l'humour très noir. Il a fait la même
affaire à place de moi.
C'est Jésus puis un enfant.
Puis c'est vraiment drôle.
Il va sortir un livre en
2017. C'est
les éditions Lapin,
Lapin.org
qui sort ça.
Mais pour l'instant, vous pouvez aller les voir sur Internet.
Yann va écrire l'adresse
au bas de l'écran. Si vous aimez ça,
il y a aussi
une page Tipeee que tu peux
envoyer du cash. Fait qu'envoyez-leur du cash.
C'est Fabz qui fait les dessins
pour moi et
il y a Trab qui fait les dessins
parce que les Français ont tout le temps
des petits surnoms. Parce que tu sais, comme la
gang de Charlie Hebdo. Ça, c'est comme
deux gars à la Charlie Hebdo,
mais qui ne sont pas morts.
Encore!
Le pire, j'ai vu leurs dessins
et ils vont mourir
bientôt.
C'est trash, en Christ.
Mais c'est du bon trash. C'est du très bon trash. Allez les voir, pour de vrai,
vous allez aimer ça. Merci beaucoup. Je pense qu'on va commencer le show. Est-ce que vous
êtes prêts pour commencer le show? Yes! Ce soir, je suis très content d'avoir ces deux
gars-là à l'émission. Mesdames et messieurs, de bonnes mains d'applaudissements pour Fred Dubé
et JC Surette.
JC,
comment ça va? Comment ça va, Fred?
Avec ton drink
acadien, ça, c'est le
Roman Coke, c'est le drink
officiel du Nouveau-Brunswick.
Ouais, c'est le nut thing, ça.
C'est pas lui avec un capitaine
de pirate, là?
C'est lui qui nous a déportés.
Ah ouais?
Ouais, fait que c'est pour ça que...
Fait que vous êtes l'anglais
qui vous a collé ça un coup de pied dans le cul,
qui a dit « décollé ça »,
vous faites « hé, merci pour les drinks. » »
On oublie la déportation comme ça.
Ben, ça aurait pu, je pense,
c'est un des peuples canadiens
les plus gentils au Nouveau-Brunswick.
Essaye de te faire frapper par un char
au Nouveau-Brunswick.
C'est un acte, ça n'existe pas
de se faire frapper par un char.
Ils arrêtent tout le temps.
Tu penses à traverser,
ils arrêtent, c'est les meilleurs.
Le pire, moi, tu sais, j'arrive, on était
deux semaines, Nouveau-Brunswick,
Nouvelle-Écosse, puis les
Acadiennes sont tellement fins, mais
ils nous détestent
à mort. Ils n'aiment pas
les Québécois. Je confirme. Ils nous détestent.
Ah oui? Mais ça ne paraît pas.
Ils sont tellement fins que ça ne paraît pas.
C'est passif-agressif. Ah, tu brises
mes rails. Non, non, non.
On vous déteste pas.
On vous déteste pas.
Puis je peux le confirmer.
On déteste quelques personnes
qui viennent ruiner votre image.
OK.
On veut des noms.
Céline.
Céline.
Céline.
Ah, bien, à date,
je suis d'accord
avec vous autres en estime.
Parce que, moi,
on s'est rencontrés
quand je suis venu à Montréal.
Toi et Céline?
Oui. Puis Céline était là aussi quand on s'est rencontrés quand je suis venu à Montréal. Toi et Céline? Oui, et Céline étaient là aussi quand on s'est rencontrés.
Puis Fred faisait du pouce pour aller aux îles d'Amandlène,
puis il a raté au pays de la Sagouine.
C'est cliché, mais j'ai travaillé.
C'est cliché qu'un Acadien ait travaillé au pays de la Sagouine,
mais il est venu voir.
Il était super bon.
Moi, j'ai tout le temps voyagé sur le pouce, bien gros.
Puis là, je faisais Rimouski de l'Amandlène sur le pouce
avec mon sac à dos,
mon lit de Jack Kerouac dans ma poche revolver
qui s'appelait les clochards célestes.
Je me mettais dans une peau
pour coucher sur le bord du chemin.
C'est vrai, il y a deux nuits avant, j'avais couché
sur le bord du chemin. Tu fais du pouce, il est tard,
tu te caches. Dans certaines villes,
tu veux te faire voir, d'autres, tu veux pas
te faire voir. Fait que tu te couchais
avec ma tante. Avec une Fait que tu te couchais...
Avec ma tante?
Ok, avec une tante que tu dors dedans ou genre la sœur à ta mère?
Elle est en école, elle va se coucher
dans le vide.
Comme dans le film avec DiCaprio,
c'est qu'il l'ouvre pis il rentre dedans.
Fait que tu faisais
du paxac sac du pouce
tout seul
avec ta tente
ouais
la tente en tissu
ouais ouais
en tissu
et non ce n'est pas
une tente musulmane
là ça vient
de fucking ici
alors une tente en tissu
tout à fait
pis je couchais
sur le côté
ça coûtait pas cher
pis là j'ai arrêté
JC
il m'a hébergé
fait que je suis allé
rejoindre au village
à Sagouine
je l'ai vu dans un petit
un fort pis je portais
des bretelles
pis un chapeau.
Ça, c'est la première fois que vous vous êtes rencontrés?
On s'est rencontrés brièvement à Montréal dans un show.
J'étais venu à Montréal brièvement, puis on avait fait un show ensemble.
J'étais sur Facebook, puis il m'avait dit qu'il allait passer.
Il m'a écrit.
On me cherchait des places au coucher.
OK.
Tu as-tu fait des shows là-bas?
C'est vraiment un bon public.
Le public du Nouveau-Brunswick, pour de vrai,
moi, ça m'a surpris
à quel point...
Ils sont tellement contents en français.
Ils ont pas souvent des shows
qu'ils rient tout le temps.
C'est vrai. On rit tout le temps.
Juste pour préciser qu'on ne déteste pas tout le Québec. Non, non, oui, c'est vrai, on rit tout le temps. Juste pour préciser qu'on ne déteste pas
tout le Québécois.
Non, non, oui, c'est ça.
Je veux préciser parce que
au pays de la Saguine où tu es venu me voir,
à un moment donné,
ça arrive comme trois fois par année
qu'il y a une personne du Québec
qui vient me ruiner.
Tu vas compter la fin.
C'est quoi cet accent-là?
On comprend rien.
Moi, j'étais le headliner du pays de la Saguine. Ça fait que c'est quoi cet accent-là? » « On comprend rien! » Moi, j'étais le headliner du pays de la
sagouine. Ça fait que c'est chébique, déjà.
J'étais
dans le bout de l'île, puis les gens
arrivaient, puis ils allaient dans une maison après l'autre.
Puis il y a une madame qui venait,
je pense de Gassineau ou quelque chose, elle allait à
toutes les maisons et me disait « Askan,
on vous comprend pas, qu'est-ce que vous parlez? »
Puis ils coupaient. Puis là, tout le monde
était fâché. Au dîner, je me fais raconter ça.
Puis j'allais la voir à la fin de la journée.
Fait que j'ai pu anticiper son arrivée.
Puis là, quand elle est arrivée dans mon fort,
je l'ai prête.
Dans mon fort.
J'étais prête pour elle.
Il est médiéval.
J'étais fucking médiéval.
J'étais prête pour elle.
Fait que j'étais prête pour elle. J'étais prête pour elle.
Fait que là, quand même...
Coupe le mot dans son histoire,
connisse.
Et là, elle l'a fait.
Elle a fait, on vous comprend pas
quand vous parlez, comme juste là,
comme quand j'ai fucké mon mot.
Pis là, j'ai fait, excusez-moi
à tout le monde qui était là. Il y avait peut-être
une quarantaine de personnes. J'ai dit, excusez-moi.
Ça me tentait pas de faire ça, mais il faut que je le dise.
On est tous des comédiens du Québec.
C'est à cause des gens comme vous autres qui ont une image comme ça et ça.
Puis là, elle a fait « Oh, fuck ».
Puis elle a juste réalisé.
C'était comme un inception.
Je switchais « back » avec mon accent acadien.
C'est un peu comme un acadien.
Elle est partie et elle a été comme « Oh, shaké ». je switchais back avec mon accent acadien. T'allais de Québécois à acadien. Ouais. Fait qu'elle allait partir,
pis elle était comme, euh, elle shakait.
Pis elle, quand t'es partie,
avais-tu un accent acadien? Ça l'aurait été
malade.
Je l'ai fuckée à ce point-là.
Bon, ben là, des...
Ça représente pas le Québec, mais...
Non, non, non, c'est pas fait.
Ça représente pas le Québec
Mais je pense que c'est comme ça
C'est comme ça que le racisme commence
Pour certaines personnes
Il va une personne
Et ça fait les mâches pour tout le monde
Il y a souvent les gens plus bruyants
Qui font ça et ça ruine pour tout le monde
Pourtant peu importe les accents
L'accent c'est la musique d'une culture
Fait que célébrons ça
Ouais exactement
C'est très beau.
J'essaie bien de pas...
L'accent, c'est
la musique d'une culture. Tabarnak.
I drink to that.
Collisse.
Oui, oui, collisse.
Jesus Christ.
Non, mais je trouve ça vraiment bien de la part de
JC. Ça, c'est du
micro-militantisme. À chaque fois
qu'on entend
une parole qui a pas de bon sens, de la souligner,
une parole raciste, xénophobe,
n'importe quoi, de le souligner, de ne pas que ça soit gratuit.
Parce que ces gens-là, sûrement
qu'elles vont être aussi niaiseuses en repartant
chez eux, mais au moins,
au pire, elles vont le dire dans son sous-sol.
Il ne faut pas démocratiser la connerie.
Quand on pointe une vidéo, moi, j'habitais
à Montréal, il y a peut-être 4 ans de tout ça.
Il y avait deux messieurs qui parlaient.
J'attendais l'autobus et j'étais victime de leurs propos
parce que j'attendais l'autobus puis j'entendais ce qu'ils disaient.
Ça a commencé par...
Ouais, ils n'ont juste tué 6 millions,
ils auraient dû finir la job.
Je me doute de quoi c'est qu'ils parlent.
Puis là, ils continuent.
Puis là, ça tombe sur les juifs, sur l'islam,
sur les arabes, sur les homosexuels,
puis tout ça. Fait que là, je fais « Non! »
Si je n'interviens pas,
c'est comme si je cautionnais ça un peu.
Fait que je suis allé les voir. Je dis « Hey, monsieur, je vous écoute parler depuis tantôt.
Puis je n'échangerais pas une couille d'arabe
contre votre cerveau. »
Il a comme figé un peu. Il a fait « Génération perdue! »
Je lui dis « Bien, je vous aime, monsieur.
Vous êtes beau. » Il est devenu rouge. Il n'a comme pasération perdue! » Je lui disais « Je vous aime si vous êtes beaux. »
Il est devenu rouge. Il a comme pas compris que je le répondais
avec de l'amour.
Je me dis « Christ, au moins la prochaine fois,
il dira pas aussi fort dans la rue.
Il va être aussi raciste, aussi niaiseux, mais dans son
sous-sol. »
Moi, dans mon dernier show, j'avais une affaire sur
quand quelqu'un t'envoie de la haine,
il répond avec de l'amour.
Il y avait un...
Il y a un doorman qui m'a vu faire ça.
Puis là, un moment donné, j'étais sur Saint-Denis,
puis il y avait un gars qui voulait se battre.
Puis là, le gars était comme...
Puis le doorman, il a vraiment fait...
Il lui a fait un câlin.
Puis là, le gars, il a juste arrêté.
Après, il a arrêté de faire un câlin,
puis il a fait, m'en vais chez nous. » Mais l'amour peut vraiment
fucker le monde.
Il n'y a rien de plus radical que l'amour.
On prend un temps.
C'était le 30 secondes commandité
par Paulo Coelho.
Après ça,
il a resté combien de temps chez vous?
Juste, il a passé
pis il s'en allait là.
Est-ce que vous avez dormi les deux dans la même tente?
On avait chacun une tente
et je me souviens, moi, j'ai monté
ma tente assez rapidement pis Fred avait
fucking la misère à faire la scène pis c'est la première fois que je l'ai vu faire un rant.
C'était comme « Ah, tu t'es caliste! » C'était fucking cool.
Parce qu'on était sur le bord de la plage, c'était vraiment romantique.
C'était super romantique, moi pis JC. C'était un peu comme une lune de miel, pis ça, il vantait beaucoup.
Pis JC avait une genre de tente, tu lances pis ça se gonfle tout seul, pis ça tenait par la peur.
Pis on avait bu en mot à dit.
Pis le lendemain, j'ai vraiment vu un vrai gars
qui n'a vu d'autre. Je suis allé le réveiller.
Il s'est élevé. Il s'est crissé la face dans le fleuve.
Il s'est nettoyé un peu. Il a dit « Bah, on va repart au village de la Sagouine. »
Il était déjà cosmi avec l'odeur toute.
Style harin fumé.
Game on.
T'as fait ça combien de temps, le pays de la Sagouine? J'ai fait ça
trois ans. OK. Puis c'était
formateur parce qu'à chaque jour,
je faisais un 45 trois fois par jour.
Fait que je faisais pas des...
Je faisais des légendes. C'est comme des contes. Dans une maison,
on faisait des contes du folklore
acadien. C'est bien le fun. Moi,
je vais vous avouer quelque chose.
C'est le village de la Sagouine, quand je suis allé là pour la première fois
à 9 ans, qui m'a donné envie d'être humoriste.
Ah oui?
Oui.
Je me suis initié à ce qu'on appelle le monologue.
Je ne connaissais pas ça.
Je n'allais pas au théâtre quand j'étais jeune.
Puis au village à Sagouine, il y a dans les maisons,
puis aussi il y a un show de théâtre.
Fait que tu vois le pêcheur, le vagabond et Madame...
Comment elle s'appelle?
La Sagouine.
La Sagouine.
Madame...
Madame...
C'est le pays de la... Lassagouine. Lassagouine. Madame.
C'est le pays de la... Non, non, son vrai nom, je voulais dire...
C'est tu?
C'est Viola Légeard.
C'est écrit par Anthony Maillet.
Anthony, c'est ça, Maillet, exactement.
Ça, c'est l'auteur.
C'est ça, l'auteur.
Puis c'est ça qui m'avait donné le goût.
Je me suis fait, wow, une personne qui parle
sans quatrième heure au public à un long monologue,
j'avais été fasciné.
Toi, tu viens dans le coin de Rimouski, mais c'est où tu viens exactement?
Rimouski.
OK, Rimouski.
C'est une caisse à Belleville.
Downtown.
T'es parti à quel âge?
19 ans. Je suis parti de là à 19 ans pour venir à l'École nationale de l'humour deux ans.
Ensuite, je suis retourné à Rimouski.
Quand je suis retourné à l'école de l'humour à 21 ans,, je suis retourné à Rimouski. Quand je suis sorti de l'École de l'humour à 21 ans,
je n'étais pas assez mature pour
commencer une carrière de touriste.
Puis, en moins, tu es retourné
deux ans. Deux ans et demi. Je suis parti
voyager six mois de temps en Europe.
En 2009, je suis revenu
à Montréal. Je pense que des fois, quand on dit
que tu es sorti de l'École de l'humour...
Je me rappelle, j'avais vu ton site web
quand tu venais de revenir.
Puis, je n'avais pas fait le lien que c'était toi.
Ah oui?
Oui, j'avais tombé sur ton site web,
puis ça disait, il a fait l'école de l'humour,
un gars de Rimouski a fait l'école de l'humour,
voyagé, maintenant de retour.
Puis là, je me disais,
hé, Christ, c'est une mauvaise biographie, ça.
Pourquoi?
Je me disais,
il y avait comme trop d'éléments.
Il y avait trop
Voyage Rimouski.
Je suis comme...
Pas dur à perdre?
Non, je sais, mais je crois pas mal.
C'est vrai,
je n'avais pas grand-chose à dire non plus.
Je me raccroche au voyage.
Je veux avoir un peu de temps.
Quand tu es revenu,
t'écrivais-tu
les deux années que t'es parti?
Oui, ça a toujours été le centre de ma vie,
l'humour. J'avais des
jobs d'appoint, mais la majorité
de mon temps, c'était l'humour. Je faisais pas
beaucoup de shows, vu que j'étais à Montréal,
mais ça a toujours été mon plan A, l'humour,
puis le plan B était assez...
Il était pas solide, fait que c'est ça qui m'a poussé à continuer à faire de l'humour. Puis le plan B était assez... Il n'était pas solide.
Ça fait que c'est ça qui m'a poussé à continuer à faire de l'humour.
Ça a toujours été ça, mon feu intérieur, mon énergie.
Dans une journée, quand tu travailles 40 heures semaine,
à un moment donné, ton énergie vitale,
ton 40 heures semaine, tu le mets à quoi?
Ça a toujours été à l'humour.
Puis ensuite, j'organisais le restant de ma vie
et mon budget pour fêter avec mes projets humoristiques.
Ou sinon, quand tu tombes... C'est... Excusez-vous de te couper, mais c'est pas mal ça que je fais dans le podcast. Tu fais bien. budget pour fitter avec mes projets humoristiques. J'ai remarqué, par exemple,
excusez de te couper, mais c'est pas mal ça que je fais dans le podcast, mais
j'ai remarqué que
c'est ça, il faut que l'humour soit
ta première chose, sinon
ça marchera jamais.
Le pire à faire pour pas réussir en humour, c'est justement
qu'une autre job
que tu ne souhaites pas
prenne le plus de ton temps et que tu adaptes ton mode de vie,
c'est-à-dire ton appartement, tes meubles, ton char,
à cette job-là.
Après ça, l'humour va être un esti de trailer
que tu ne vas pas tirer.
T'as un Audi, t'as une grosse maison,
pis là tu fais « fuck off, je lâche ma job »
pis je vais gagner 10 piastres par soir.
C'est ça.
À moins que tu sois
vraiment bon pis que tu soucies tes pénis.
T'as zéro chance
de percer. Je suis pas fermé.
Pis toi,
depuis que tu fais l'humour,
t'avais commencé à Moncton.
Moi, j'ai commencé à Moncton pis... Pis t'as déménagé à Montréal. J'ai déménagé à Montréal. Moi, y'a un, t'avais commencé à Moncton. J'ai commencé à Moncton.
Puis t'as déménagé à Montréal.
J'ai déménagé à Montréal.
Moi, il y a un comedy club qui a ouvert à Moncton.
Le Yuck Yucks.
Le Yuck Yucks.
Puis j'ai commencé à Open Mic.
Et rapidement, je faisais les fin de semaine avec des professionnels.
Je faisais comme cinq shows par semaine,
rapidement.
Et là, le club a fermé après un an.
J'étais comme un junkie
qui s'était fait addicter à cette drogue-là
pis là, il y avait rien.
Fait que j'ai déménagé à Montréal un an après.
Pis la première fois que t'as joué en français,
c'était-tu à Moncton ou c'était au Québec?
Oui, à Moncton parce qu'il y a une université francophone
à Moncton, fait que j'ai joué sur des carrés.
Ah oui, ben oui, c'est ça, t'avais,
c'est toi qui animais l'anniversaire
des 20 ans de Maxime Martin.
Quand Maxime Martin fêtait ses 20 ans
de carrière, on était en show à
Moncton, moi, lui et Derek Seguin,
pis là, il y avait un show en français,
pis j'ai fait Chris Folley fêter
sa donnex, ça faisait 20 ans
qu'il faisait du stand-up. C'est JC
qui animait, pis il y avait un gars qui avait gagné
un concours, qui jouait avant lui,
qui était nul à chier,
pis il voulait, il était supposé
faire 5 minutes, il a fait comme 1h15,
ils ont fermé son micro,
ils ont fermé les lumières,
il a fallu monter sur scène, le tirer,
fléchette dans le cou,
pis Maxime Martin, c'était la première
fois que je l'ai rencontré, pis il m'a regardé
pis il a dit, répare-nous ça, le kid.
Répare-nous ça.
C'est dans les années que Max faisait encore de la poudre
puis il buvait.
Je l'ai vu dans ses yeux.
C'est son dernier soir de poudre apparemment.
Ça a tout changé ce soir.
Après le gars
qui avait fait un heure et quart,
il avait amené un sac de hockey avec plein d'objets.
Il faisait de l'humour avec des objets.
Il y avait la poudre à Max dedans.
Après, pendant que je réparais le problème,
il était derrière moi,
puis il faisait des grimaces derrière moi.
Il était comme derrière moi, puis il faisait ça.
Le phonique se présente. Il y avait Derek Sagan aussi
sur le show, puis toi, puis Max.
Apparemment, ce gars-là, il faisait...
C'est toi qui m'as dit ça.
Il écrivait des jokes, puis après, il allait
d'indépendant les tester
pendant les films.
Il arrêtait le monde,
pis il juste faisait des jokes.
C'est ma compétition, on a qu'à dire.
Ben, quand t'as un comédie qui l'a...
C'est ça!
Aux oliviers du Nouveau-Brunswick,
l'olivier de l'année,
c'est tout le temps toi pis lui.
Pis il gagne, pis je suis fucking pissed.
C'est ça, il fait comme Juggers à Ami,
mais lui, c'est vote weird.
Lui, par exemple,
il fait-tu beaucoup de choses, ce gars-là?
Non, non, il en fait pas vraiment.
OK, gars d'estime.
C'est là que tu vois que notre job
est pas si dur que ça.
Qu'un estime weirdo de même.
mais pas si dur que ça,
qu'un ostie de weirdo de même.
Ça fait un malaise, ça.
Il est peut-être dans la salle.
Il a peut-être dit des jokes à du monde avant.
Oui, puis j'avais fait un show.
En anglais, il y avait une affaire pour CBC que vu qu'il avait gagné une compétition,
puis tu gagnais deux choses. Tu gagnais
une apparition à Radio de Radio-Canada
anglophone, puis
la première partie de Maxime Martin.
Puis le show de
Radio-Canada anglophone,
c'était comme un gala, mais c'était
une heure live à radio.
Puis il y avait genre 7-8 humoristes qui faisaient
des 6 minutes, puis lui qui
rouvrait. Mais lui, il a fait
62 minutes.
Fait qu'il a fait le show radio
au complet.
Avec des objets. Fait que le monde
à maison,
il fait la radio
de « Hey, hey, c'est
Jean Chrétien, regardez.
Ça, c'est... »
C'était vraiment un homme dangereux.
Ben oui, il avait quel âge?
À ce temps-là, il devait avoir dans la soixantaine.
Oui, sûrement soixantaine.
Ben oui, ça rend l'histoire à un autre degré.
Pour regretter d'avoir ri, mes tabarnaks.
On a ri de la déchéance d'une personne...
Ben, à soix il y a pas...
C'est peut-être... Non, il était trop...
Je pense que ça faisait des années qu'il était comme ça. Il a commencé
à être comme ça. Moi, ça répare
l'histoire un peu.
Moi, c'est pas du Alzheimer. Non, non, non.
C'est tout vieux weird, là.
C'est quoi son nom?
Vraiment, je vais le dire?
Non, non, dis pas ça.
Dis-le pas. Dis-moi-le dans l'oreille.
Roger Duplessis.
Attends, c'est quoi que t'as dit?
C'est chiant.
Je le dirai pas.
On va le mettre en dessous.
Dis-moi-le dans l'oreille.
Dis-moi-le dans l'oreille.
Ça va.
Dis-moi-le.
Dis-moi-le dans l'oreille.
Ah oui, ah oui.
Roger Duplessis.
OK, parfait.
Fait que voyelle, là.
Ouais.
Puis qu'est-ce que ça change ça change pas encore
mais c'est drôle
on va y envoyer le lien
il y a pas internet
ce monsieur là
il y a le dial up
on va le faxer
il va recevoir un fax
mais c'est ça qui est weird
souvent là
moi c'est une affaire
qui fait capoter. On protège souvent le monde
que...
Puis, on ne devrait pas protéger...
Tu sais, il y a du monde qui ne mérite pas
de se faire protéger.
Non, mais, tu sais, quelqu'un...
Avant de répondre à ça, développe.
Non, non, mais...
C'est dangereux, là.
Tu sais, moi, j'avais...
Il y a une couple d'années, il y avait un gars
qui avait volé
un truc, un des writers
des Gémeaux.
Je voulais savoir c'était qui
pour écrire sur Twitter
« Cet gars-là, c'est une merde, il a volé un skate. »
Puis là, quelqu'un des Gémeaux
a fait « Ah, c'est pas cool que tu veux
salir le nom de cet gars-là. »
C'est comme « Mais ce gars-là,
il fait du cash en volant des idées. »
Des fois, il faut
humilier quelqu'un pour qu'il arrête
de faire des conneries.
Ouais, le tribunal public
qu'on appelle.
Ouais, il faut...
Ouais, je suis...
Je suis statu quo là-dessus.
Je suis pas contre ni pour.
Ça dépend de ce qu'on a fait.
Évidemment, tu sors pas un bal du gars
pour tuer une mouche.
Oui, c'est ça.
Lui, tabarnak, il a fait son stop.
Mais il n'a pas attendu assez
qu'il mange de la marde.
Il vit au 146 rue Belne.
Mais effectivement, c'est inacceptable.
C'est frustrant.
Moi, je serais de l'école
de communiquer avec lui une première fois,
puis après ça, tu sors la catapulte à marde.
OK. Moi, c'est l'inverse.
Moi, ce serait sortir la catapulte
à marde, puis après faire
« Hein? On n'avait pas le droit! »
Ah, Chris!
Oh, excuse!
Excuse!
Je ne le savais pas.
OK, la prochaine fois, tu vas le savoir.
C'est une philosophie.
C'est très...
Tu pourrais prendre
dans ton élection américaine
républicaine avec ça.
Donald Trump a la même...
Exactement.
C'est comme Donald Trump.
On construit un mur
puis on le fait payer
par le Nouveau-Brunswick.
Exactement.
C'est l'Asagwin
qui va payer par ça.
Ou Irving.
Irving, oui, Irving.
Il y a beaucoup d'Irving.
Il n'y en a pas jusqu'à Montréal.
Non, ça arrête à Québec.
Est-ce que ça Irving, c'est du Nouveau-Brunswick?
Irving, c'est le PQP du Nouveau-Brunswick.
Il est mort, là.
C'est pour ça que votre premier ministre
est venu faire de la propagande
pour TransCanada, tout le monde en parle,
comme un astignézeux.
Non, je suppose que tout le monde en parle.
C'est quoi, c'est pas un premier ministre?
C'est le premier ministre du Nouveau-Brunswick.
Il avait ses arguments
pro-pipeline TransCanada.
Il était vraiment un communiqué de presse
écrit de la main bitumineuse
de TransCanada. C'est un fiefé connard.
Tous les arguments qu'il disait, moi, je suis un
humoriste, puis je vais les contrer. Je suis un humoriste.
Quand Irving est mort...
Je te défends pas, Brian. Je connais le gars.
Passe à Brian, le petit blond.
Quand Irving est mort, il y avait...
Lui, son idée de base,
c'était, mettons, chaque compagnie
qu'il y avait, ça lui prenait... Mettons, s'il y avait... Il, c'était, mettons, chaque compagnie qu'il y avait,
ça lui prenait, mettons, s'il y avait, il a commencé le gaz Irving,
vu qu'il vendait du Ford, il vendait des chars,
fait qu'il disait, je vends des chars, il faut mettre du gaz dans ces chars-là.
Puis après, il disait, hey, j'ai des dépanneurs Irving,
il faut les construire, je vais me prendre une compagnie de bois. Là, pour amener mon bois jusqu'aux dépendants, ça me prend
une compagnie de camions.
Pour remplir les dépendants, ça me prend
des compagnies de frites, ça me prend des compagnies de légumes,
des compagnies de chips.
C'est un...
Il est autosuffisant.
Et c'est tout ce que Fred est d'accord avec.
Il a les mêmes valeurs
que toi.
Vous êtes des jumeaux
c'est parallèle dans le sens
lui le pire quand pendant un bout de temps
apparemment, parce que légalement
je pense dans une province
t'as pas le droit d'avoir plus que la moitié
des médias, pis lui pendant un bout de temps
il y avait 100% des médias au Nouveau-Brunswick
sous des faux noms
des fausses compagnies
il a vraiment contrôlé le Nouveau-Brunswick
longtemps, longtemps, longtemps.
Wow! Je n'étais pas au courant de Nouveau-Brunswick.
Bien, GM, c'est comme ça qu'on construit des empires aussi.
Parce que GM, à l'époque, à Los Angeles, avait tout racheté les tramways.
Ça allait super bien. C'était public, les tramways.
GM a racheté et privatisé les tramways de Los Angeles.
Ils ont laissé en décrépitude. Le service, les gens étaient en retard contre le tramways. JM a racheté et privatisé les tramways de Los Angeles. Ils ont laissé en décrépitude.
Le service, les gens étaient en retard contre le tramway.
Tout le monde s'est acheté un char.
Il a décollissé les tramways.
Puis là, si tu penses qu'il y a une compagnie
de tramways qui a acheté JM,
que JM est en train de mourir
pour qu'on
rende en tout un tramway,
si tu... Non.
Personnellement, JM... Moi, l'autre fois, j' C'est-tu? Non. Parce qu'honnêtement,
GM, moi, l'autre fois,
j'avais cette discussion-là
avec quelqu'un.
Mais est-ce que tu es GM?
T'as-tu déjà...
Moi, j'ai acheté un GM
il y a une couple d'années.
Puis honnêtement,
c'est vraiment hot
les neuf premières minutes.
Puis pour de vrai,
un pot de yogourt
dure plus longtemps
qu'un char de GM.
Wow!
C'est un beau titre de spectacle, ça,
ou de chronique dans la presse.
Non, c'est beau.
Un pot de yogourt dure plus longtemps
qu'un char de GM.
Pour de vrai.
Tu sais, mets-moi des tires
sur un pot de yogourt, là.
Pis je vais me promener là-dedans,
tu sais.
Tu brasses les fruits au bol
avec des petites lunettes d'aviateur
je suis assis dans les fraises
ça se répond pour ton image
mais mon cul rentre pas dans le bol
c'est ça le
mon cul rentre pas dans le bol
je viens de trouver mon épitaphe sur ma pierre tombale.
Là, toi, tu étais...
Je ne l'ai pas vu encore.
Ça fait 15 personnes, je demande,
qui m'envoient un lien vers les 5 prochains.
Ça a-tu fini de jouer, ça?
Oui, il y a eu des reprises.
Il y a eu des reprises et tout ça.
Oui, ça a fini de jouer.
On a tourné pendant de mai 2015
à décembre 2015
aussi. Pendant un bon huit mois, ils nous ont suivis.
C'était différent. La première saison,
ils prenaient cinq humoristes.
Ils les venaient dans des contextes difficiles
ou des contextes que des humoristes vivaient.
Là, pour la deuxième saison, pour ne pas se redire,
ils sont partis de
nos personnages et de notre démarche
artistique pour
parler de nous, en fait. C'est comme
l'inverse.
J'ai beaucoup entendu parler
de toi grâce à ça, mais je ne l'ai pas...
Tu n'étais pas
content de comment tu as...
Non, je niaise. Je suis bien content.
Je ne l'ai pas vu.
Je demandais à tout le monde,
« Peux-tu avoir un lien? » Personne n'avait de lien. Tout.tv? Mais je n'ai pas vu. Je demandais à tout le monde, « Peux-tu avoir un lien? »
Personne n'avait de lien.
Tout.tv?
Mais je n'ai pas Tout.tv.
Ce n'est pas public, ça?
Non, mais quand je suis allé,
il fallait être sur le Tout.tv+.
Ah!
Tu sais, comme tu as le gratis
qui met genre des reprises à ce type d'irrigénie.
Puis n'importe quoi d'autre,
il faut payer 22 pièces par mois.
Ça, j'avais pas ça.
Puis là, tout le monde me disait
« Je peux te donner un DVD,
mais j'ai pas de lecteur DVD. »
Non, mais j'ai pas de lecteur DVD.
T'as-tu un pot de yoga?
Ouais, c'est ça.
Mais t'as pas de lecteur DVD, OK.
Non, j'ai pas de lecteur DVD.
Mais là, tu me dis ça dans quel sens?
Tu veux que...
Non, c'est pas de lecteur DVD. Mais là, tu me dis ça dans quel sens? Tu veux que... Ben non, c'est que...
C'est ça, dans le...
Je veux que tu refasses...
Alors, fais-moi la saison, vas-y.
Vas-y.
OK.
Toi, OK.
Bon, OK.
Toi, tu vas avec Virginie Fortin, là.
C'était qui?
Il y avait toi...
Bibi Rivard, Pierre-Benoit Rivard,
Virginie Fortin, Catherine Levesque, puis Phil Il y avait toi, Pibi Rivard, puis après Rivard, Virginie Fortin,
Catherine Levesque,
puis Phil Roy.
OK.
C'est ça.
Fait que les trois,
moi et Pibi,
on était moins connus.
Puis les trois autres
étaient déjà pas mal connus
à cause du SNL
puis tout ça.
J'ai trouvé ça cool aussi
que vous étiez tous
vraiment différents.
Oui.
Les cinq,
vous étiez quand même,
vous aviez quelque chose
de différent
et ça,
ça a l aurait été intéressant.
J'ai vraiment rien dit avec ce que j'ai dit.
Ils vont-tu refaire
une saison 3, tu sais-tu?
Non, je ne le sais pas, mais ça ne me surprendrait pas.
Toi, si tu te jantes la fin,
t'aimerais la fin? Oui, vraiment.
Ça fait que si c'est l'audition en ce moment...
Si c'est l'audition...
Si vous cherchez un Acadien avec la coupe de cheveux à René Lévesque...
Vas-y, vas-y.
C'est vrai qu'il y a la coupe de cheveux à René Lévesque... C'est vrai qu'il y a la coupe de cheveux à René Lévesque.
J'ai été me faire couper les cheveux cette semaine,
j'en ai encore, mais ça part pas.
Au Nouveau-Brunswick, c'était pire.
Parce que, c'est ça qu'on disait,
t'es le seul gars qui est pas chauve,
mais qui a le come-over pareil.
Tu pratiques juste.
T'es comme, je vais être prêt pour terminer.
C'est sûr que je le chauffe.
Je me prépare d'avance.
Ton père, il est de chauffe?
Oui, mais apparemment que la calvitie, c'est du bord de la mère.
Puis ta mère est de chauffe aussi?
Complètement.
Plus que mon père.
Es-tu content que ta mère soit de chauffe?
Non, non.
Ok, ok.
Fait que arrête de te peigner les cheveux de ma mère.
C'est ça.
Faut que j'arrête de faire une vieilleval? Non, non. OK. Fait que dans le barrette de te peigner les cheveux de même. C'est ça. Faut que j'arrête
de faire une des crises
de paranoïa.
OK.
Alors, regarde-moi,
j'avais pas loupé
ta coupe de cheveux.
Pis le père JC,
il est super sensible.
Là, je suis sûr,
est-ce que tu dis
qu'il va penser à ça
pendant quatre jours?
Il va demander
de censurer
son haut de la tête
pour le podcast.
Parce qu'il y avait
un gag que j'ai fait
au Nouveau-Brunswick
que moi,
je trouvais très drôle
parce qu'il est très fier
de Moncton.
Fait que moi,
aussitôt que j'ai un ami
qui est fier de quelque chose,
j'insulte son affaire.
Moi, Moncton,
pour de vrai,
c'est une de mes villes
préférées sur la planète.
C'est dans mon top 5
des villes préférées
sur la planète.
Mais là,
lui,
il était bien content et je disais chez eux sont belles et le monde
l'a dit j'ai maintenant elle est belle pour faisait way elle c'est un but de
montaigne c'est un 6 de montréal à l est un trisomique
c'est tout le temps des gags quand même.
Il était comme, voyons, voyons.
Et un soir...
À cause de la chirurgie.
Un soir, j'étais bien saoul et j'ai dit,
toi, t'es un cis de montagne
et à Montréal, t'es un raton laveur.
Là, on a ri, on a ri.
Il m'a envoyé des photos de raton laveur.
Oui, il m'a envoyé des photos de raton laveur. Oui, il m'a envoyé des photos de raton laveur.
Tu sais, les amis ratons, là,
Bert Raccoon, c'était lui, tu sais.
Il avait changé l'entente à JC Surette
et Maurice Agadien, puis il avait les photos de raccoon.
Puis là, en tout cas, le lendemain,
on rentre dans l'ascenseur,
puis il fait,
« Ouais, c'est ça, j'ai pensé à la fête d'Ili, là. »
Pis il a dit, « J'étais blessé hier. »
Mais c'est vraiment drôle.
C'est vrai, ça?
J'ai passé deux heures devant le miroir,
pis je suis comme, « Hey, un point! »
Mais c'est vrai que tu l'as pris personnel, un peu.
Non, j'ai pas pris personnel.
Tu l'as pas pris personnel?
Non.
Je pensais que tu l'avais pris personnel. Non. Non, je ne l'ai pas pris personnel. Tu ne l'as pas pris personnel? Non. Je pensais que tu l'avais pris personnel.
Non, non.
I'm losing my touch.
Non, mais moi, c'est ça.
C'est vrai que tu es sensible, par exemple.
Oui, dis-le à tous tes auditeurs pour qu'ils viennent m'attaquer.
Non, non, non.
Attaquez-le.
Non, c'est pas vrai.
Attaquez-le.
Non, je ne suis pas sensible.
Mais c'est essentiel à quelque part. Non, non. D'être sensible, c'est pas vrai. Attaquez le pot. Non, je suis pas sensible. Ben, c'est essentiel,
à quelque part.
Non, non, d'être sensible,
c'est une qualité.
Pour un artiste,
pour un être humain,
à la base, là,
je pense...
Quelqu'un qui est comme,
t'es de la merde,
fuck you, golly,
c'est pas une qualité, là.
T'sais, être capable
de te faire insulter
24 heures sur 24
pis pas le prendre personnel, là.
Je pense que plus
on fait de l'humour,
rendre dedans,
trash,
irrévérencieux,
je pense que la sensibilité devient vraiment une qualité essentielle.
Oui, c'est vrai.
Je pense que le mot
dans ma créativité que j'essaie toujours d'avoir,
c'est comprendre.
L'étymologie de prendre avec soi.
Comprendre, c'est prendre avec soi.
Quand le public sent que tu prends avec toi le sujet ou n'importe quoi,
prendre avec soi dans le sens de le comprendre, le sujet,
puis aussi la personne accompagnée, ça va bien passer.
Toi, quand tu fais, mettons, vu que ton humour est très, très, très engagé,
ton but premier, c'est-tu ton message ou c'est le gars?
Par rapport à l'engagement, moi, j'ai toujours dit que, ça, c'est les autres qui me le disent, que je très engagé. Ton but premier, c'est-tu ton message ou c'est le gag? Par rapport à l'engagement, moi,
j'ai toujours dit que... Ça, c'est les autres
qui me le disent, que je suis engagé, parce que pour moi,
tout artiste est engagé.
Marie-Eugène? Oui, est engagé.
Non, mais...
Non, mais... Je l'insulte pas, là.
Je l'insulte pas.
Mais mettons son numéro que c'est bon
en crise des chips. C'est où
l'engagement? C'est vrai que c'est bon en crise des chips. C'est où l'engagement?
C'est vrai que c'est bon des chips.
Il y a enfin quelqu'un qui a les couilles
de nous dire que c'est émissieux des chips.
On voit sa vulnérabilité dedans.
Finalement, il dit tout haut ce qu'on pense tout bas encore.
Tu vois, Mike, oui, c'est engagé.
C'est une forme d'engagement.
Vu qu'on est tous nés dans le même bateau,
on s'entend, le monde, c'est un bateau qui prend l'eau.
On est tous nés dans le même bateau.
Fait qu'on n'est pas engagé.
Ce qu'est être engagé, c'est comme si on disait
que c'est un acte volontaire.
C'est comme si moi, je me levais le matin,
je disais que je choisis d'être engagé.
Je ne suis pas engagé, je suis embarqué,
que je le veuille ou non, dans un bateau qui prend l'eau.
Fait que quand je prends la parole en public,
tout le monde est engagé.
Quand tu parles du numéro à Mario Jean,
c'est une forme d'engagement.
Dans une société où le statu quo
fait office de programme politique,
ne pas prendre la parole et ne pas prendre position
est une forme de cautionnement du pouvoir.
C'est de l'engagement social
de ne pas prendre position.
Dès que tu as le micro,
tout ce que tu vas dire là-dedans est une forme d'engagement.
Soit tu vas par le divertissement.
Tu sais, quelqu'un qui est un artiste qui veut juste
divertir
pour
abruter, c'est une forme d'engagement.
Parce qu'il va juste, je ne sais pas moi,
il y a une guerre, il y a des problèmes économiques,
il y a tout ça, puis il danse des claquettes à côté
du débordement. C'est comme pour détourner
le peuple. Fait que c'est une forme d'engagement, tu sais.
T'as-tu déjà fait?
C'est-tu clair, ce que je dis?
Oui, oui, non, non, c'est 100% clair.
C'est ça, c'est 100% clair.
C'est ce que je me...
Mais je me le dis à moi-même en même temps.
Fait que tout le monde, oui, c'est ça.
Fait que moi, je suis...
Peut-être qu'on me dit que je suis engagé.
Ben, probablement, merci qu'on me le dit.
Moi, je le dirais pas, parce que t'as l'air d'un hostie niaiseux.
Puis par rapport au message, puis l'hum d'un hostie niaiseux.
Par rapport au message et l'humour...
Comme je dis tout le temps, c'est ça ma job
de couper le monde.
Mais souvent,
ce que je n'aimais pas dans le temps,
et là, on vit moins ça,
mais dans le temps que je commençais,
le monde qui se disait engagé,
c'est tout le temps le monde qui avait des opinions
tellement populaires
que, tu sais, comme à un moment donné, il y avait de Page Couverture Duvoir en 2002 ou 2003, il y avait, je ne sais pas, quelqu'un me corrige.
Il ne sait même pas de quoi je vais faire. Page Couverture Duvoir 2007.
Tu vois, c'est peut-être le rédacteur en chef Simon Jodoin.
Non, mais
il y avait eu un moment donné, c'était
le début de la guerre en Irak.
Fait que maintenant, 2002,
il y avait plein d'artistes
qui étaient contre la guerre.
Puis c'était marqué, on n'a pas peur de se mouiller.
On est contre la guerre.
Puis j'étais comme,
on n'a pas peur de se mouiller.
Ça serait comme dire, moi, je n'ai pas peur de me mouiller,
mais battre un enfant, ce n'est vraiment pas cool.
Non, non.
Chris, il était temps que quelqu'un mette ses culottes.
Mais violer des filles, non.
Bon, à la limite, tu peux perdre des jobs.
Non, non.
Mais ça a été ça longtemps
des faux
du monde faussement engagé
mais toi, souvent je t'écoute
pis je fais, écris
tu dis des affaires que
que
tu ressens vraiment, pis pour toi
c'est ta vérité, pis même si
tu dis, ah ça je peux perdre ça. »
Ça, tu y penses, mais
tu le fais pareil.
Oui, oui, oui. En fait, pour moi,
la seule, pour moi, la liberté
d'expression arrête
avec, pas arrête, mais
je peux-tu recommencer ce que j'ai dit?
Ben oui, je suis en train de faire un ACV,
ça paraît-tu?
Non, mais les seules limites à la... Moi, attends, je suis en train de faire un ACV, ça paraît-tu? Non, mais les seules limites...
Moi, attends, je suis contre les ACV.
J'ai pas peur de le dire.
J'aime mieux que le monde arrête de faire des ACV.
La seule limite à la liberté d'expression, pour moi, c'est la rigueur intellectuelle.
Si je fais ma job, puis même si je sens que ça ne plaît pas, je vais quand même
le dire.
Si ça me fait...
Je sens que c'est pour... C'est bien.
C'est un désir de...
Oui, c'est ça que je voulais leur parler.
Comme là, un moment donné, je t'avais vu
tout le monde en parler.
Tu avais un peu parlé contre Juste pour rire.
Puis cet été, je sais que tu vas
faire le gala à
Guillaume Wagner pis à Guy Nantel.
J'étais en processus d'audition.
En fait, ce que j'avais dit, tout le monde en parle.
Tout le monde en parle.
Je parle avec le montage, mais je parlais aussi
de Québec et de
Juste pour rire.
Oh, excuse, je vais juste prendre un drink.
Je t'écoute plus pendant 15 secondes.
Je te regardais loucher du coin de l'œil, j'avais peur de me retourner. »
« Je te trouve intéressant, là, me t'accorde pas ça. »
« C'est un petit truc, là, pour les politiciens, si vous voulez que je vote pour vos affaires, vous m'attendez. »
« Est-ce que, avec un drink, je vais voter pour vous autres? »
« Un vrai salamandre, est-ce que? » « Que Nathalie Normando a se fait acheter pour moins. Un vrai Saint-Mamad.
Que Nathalie Normandoise
s'est fait acheter pour moins que ça.
T'attendais une clap là-dessus.
Je pense.
Non, OK.
Je m'attends jamais à rien dans ma vie.
J'ai eu tellement une clap de mes parents
quand j'étais jeune.
J'ai eu tellement une clap de mes parents quand j'étais jeune.
Tu sais une joke de te faire battre quand t'es petit pis la seule réaction que t'as, c'est moi qui fais
Au gala artiste, j'aurais un standing par contre.
Ça, ça, le monde aime ça.
Non mais ça, les affaires que j'ai reprochées
à certaines formes de galas,
c'est premièrement, c'était l'auto-censure
Que ça pouvait amener, surtout pour les jeunes humoristes
On veut tellement faire le gala qu'on veut intégrer
Le processus de création
Et d'écriture pour fiter dans les galas
Parce que c'est une manière d'écrire, de créer
Être dans un gala, écrire un bon 7 minutes
Écrire un bon 60 minutes, c'est pas pareil
Il y a des thèmes qu'on sait que si on aborde
On va plus facilement être pris
Il y a une manière de construire un numéro
C'est-à-dire un crescendo pour qu'à la fin tu parles vite Il y a des thèmes qu'on sait que si on aborde, on va plus facilement être pris. Il y a une manière de construire un numéro, c'est-à-dire un crescendo pour qu'à la fin, tu parles vite.
Il y a une performance, mais on va...
Il y a comme des thèmes que c'est pas facile à faire.
Quand je dis ça, avoir un sténé à juste pourri,
c'est pas facile à faire.
Mais ce que je trouve dommage,
c'est que si tout le monde focus là-dessus...
Puis la deuxième affaire, c'est quand ils utilisent
des politiciens ou des personnes dangereuses
puis qu'ils les banalisent.
Ils mettent un nez de clown
à des chacals, genre le gros
Denis Coderre, Richard Desjardins...
Denis Coderre, Richard Martineau...
Richard Desjardins, des hosties
de salle!
Desjardins, puis
tu m'aimes-tu?
Tu m'aimes-tu?
C'était les deux principales
critiques que je faisais.
En fait, moi, c'est juste...
Les thématiques, moi, il y a deux ans passés,
j'étais en processus de faire ton gala,
le gala des Anglos.
Ça aurait vraiment fuité.
Finalement, il y avait une thématique
qui pouvait fêter pour que je fasse des gags
qui me présentaient.
Ça n'a pas fonctionné,
mais c'est fucked up qu'il faut trouver une thématique.
Surtout que moi, j'ai un style où je change souvent le sujet.
Finalement, il y avait un code pour ça.
Une thématique, souvent, ça va rendre tous les humoristes à avoir à peu près les mêmes sujets.
Tout le monde qui fait de l'humour au travers de la promesse va faire.
Je l'ai souvent dit.
Un gala juste pour rire ou un gala comédien, ça devrait être
un infopub
des marges humoristes.
Tu prends, mettons,
on veut Fred Dubé,
on te donne 10 minutes,
fais ce que tu veux.
Fais du Fred.
Hey Fred, ok, là, c'est le gala
des pompiers, fais-nous
un sketch chez les pompiers.
Fait que là, t'es comme, t'as jamais parlé de pompiers, mais tu nous parala des pompiers. Fais-nous un sketch chez les pompiers. Fait que là, t'es comme,
t'as jamais parlé de pompiers,
mais tu nous parles de pompiers.
Puis après,
l'animateur,
asti,
il se rend que
tout le monde
qui a auditionné
pour son gala
ont des numéros,
c'est pompiers.
Tu sais,
comme moi,
mon numéro,
c'est anglo.
Mon gala,
c'est anglo.
Pendant un an,
chaque fois,
j'allais d'un bord, la moitié de la relève avait un numéro, c'est anglais. gars là c'est anglo pendant un an chaque fois j'allais d'un bord
la moitié de la relève
avait un numéro
c'est anglais
pis j'étais comme
c'est fucking weird
là
t'sais
y'a beaucoup trop
d'humoristes
qui parlent des anglais
en ce moment
alors qu'ils n'en auraient pas
parlé à la base
non c'est ça
y'en a
ça venait pas chercher
nécessairement profondément
t'sais comme toi
tu n'aurais parlé
vu que t'sais
acadien
t'sais
j'avais quelque chose
dans ce style là qui venait me chercher.
Non, mais aussi, moi, je trouve ça, moi, ce que je trouve le fun, c'est...
Parce que l'irrévérence, ça dépend qui le fait et où tu le fais.
Moi, chaque fois que je vais à un endroit, j'essaie de décorer l'endroit.
Je suis invité à faire une chronique à Radio-Canada,
je sors tout le temps la catapulte à marde envers Radio-Canada.
Quand je vais à une place, quand il y a des commanditaires,
je bave tout le temps les commanditaires.
J'essaie toujours d'être,
de ne pas prêcher au converti,
premièrement,
puis d'être décœuré
l'endroit dans lequel
je me trouve,
par souci un peu
d'intégrité et tout ça.
Fait qu'en tant qu'humain,
si j'étais poète,
je parlerais pas
juste pour rire,
ça me concerne pas,
j'en parlerais très peu.
Mais là, en tant qu'humain...
Ou tu rimerais en en parlant.
Ou je rimerais.
Fait qu'en tant qu'humain... Joke de poésie, là. Ben,ù je rimerais? Joke de poésie, là.
Ben, joke de poésie.
Joke de poésie.
La poésie, c'est...
Toutes les humoristes devraient en lire dans le sens que
la manière d'écriture
poétique et humoristique se ressemble vraiment
beaucoup dans l'économie de mots
et dans les punches, dans les images.
Lire des poètes. Arthur Rimbaud,
n'est-il d'humoriste, là?
Ça va être un stand-up, il aurait été effrayant, c'est-tu?
Effrayant.
Premièrement, ils ont un problème, le dormeur du Val, c'est un renversement.
Un renversement en humour, c'est qu'on emmène le public dans une direction,
au dernier moment, on donne un coup de volant, puis ah!
Finalement, c'était autre chose.
Le dormeur du Val, c'est ça.
Un homme qui dort, mais finalement, il ne dort pas. Il est mort!
Toi, par exemple, moi,
je sais que Louis-José,
il a cette mentalité-là,
mais moi, de la manière que j'écris
mon humour, c'est que les mots changent
à chaque soir.
Dépendamment de comment je me sens.
Mes gags sont essentiellement pareils,
mais des fois, j'ai des jokes
que je fais en six mots.
D'autres fois, c'est 12 mots.
Mon punch, il est tout le temps pareil.
Mais c'est comme si je m'en vais tout le temps à Québec.
Mais des fois, je prends la 20. Des fois, la 40.
Des fois, je passe dans le champ.
Des fois, je prends l'avion.
T'as beaucoup de punchs que ça finit
vraiment par le mot-clé à la fin.
T'as vraiment beaucoup de release avec un mot-clé à la fin.
Moi, quand c'est figé, j'essaie vraiment de respecter à la lettre ça,
parce que j'ai quand même un débit rapide.
Puis, des fois, avec des thèmes qui sont...
Dans ça, c'est des thèmes où on ne se reconnaît pas.
Je ne suis pas dans l'humour.
Avez-vous remarqué?
Oui, oui.
Je n'ai rien contre ça.
C'est super bon.
Je n'ai pas le talent de faire des micro-observations
comme à la Lujosea. Du souvent, c'est des thèmes que
des fois, les gens ont...
Je suis plus dans le... Vous avez pas remarqué, mais moi, j'ai pris
le temps de... Parce que je travaille pas 40 heures
semaine. J'ai juste ça à faire.
À place d'avez-vous remarqué,
c'est vous avez pas remarqué.
C'est ça, moi, que j'aime
mieux faire. Si j'ai pas
l'œil du quotidien... C'est une ast que j'aime mieux faire Si j'ai pas l'oeil du quotidien
C'est une astuce pour notre show
Vous avez fort remarqué
C'est une prétence plus effaite
Je trouve ça drôle
Il y a une certaine prétention
Mais il y a une prétention le fun
Je pense en tout cas
Je sais pas si c'est juste eux autres qui écoutent pas
Ils jasent
Ils jasent l'alcool
Y'a-tu eu un moment dans ta carrière Qui a fait un déclenchement pour que tu deviennes humoriste c'est juste, eux autres, ils écoutent pas, ils jasent, là. Mais ils jasent l'alcool, ça fait que c'est correct.
Y'a-tu eu un moment dans ta carrière qui a fait un déclenchement pour que tu deviennes humoriste?
Que je devienne humoriste? Au village de Sagouine.
Ouais. Au village de Sagouine.
Au village de Sagouine.
T'es le seul humoriste, mettons,
t'sais, t'es souverainiste,
t'es le seul humoriste souverainiste
qui a décidé de devenir humoriste souverainiste
au Nouveau-Brunswick.
Ben oui,
c'est la preuve
que l'indépendance du Québec
est un outil politique
d'émancipation sociale
et pas de referment.
Vous voulez te sauver
des Acadiens,
c'est ça?
Au contraire,
moi,
les autochtones,
tous les peuples...
Les autochtones!
Non,
mais je n'avais pas fini.
Tous les peuples des Premières Nations
et le Nouveau-Brunswick, j'emmènerais ça avec nous autres.
OK.
On prend une grosse couverte, on les ramène
avec nous autres.
On s'offrit une culture
métissée.
Une culture métissée où
des populations dorées aux portes des villes,
on serait tous
vaguement lesbien.
Vaguement lesbien.
Ça, ça serait un bon titre pour toi,
de show. Vaguement lesbien.
Parce que j'ai l'air d'une lesbienne, en plus.
Ça serait bon. Vaguement lesbien.
J'aime ça, un tabarnak.
L'air d'une lesbienne. Ça a l'air de rien, une lesbienne.
Ben, ça a l'air de moi.
Non, mais... À Caracate, on en a l'air de moi. Non, mais...
À Caracate, on en a rencontré une qui était...
Non, mais tu regardes
une photo de moi, puis une photo
de ma tricule 7-28,
puis on a
des traits en commun.
Le problème avec 7-28,
c'est pas son orientation sexuelle,
c'est...
C'est plus sa mentalité.
La look, tu sais, du look. Moi, tu sais, je suis végétarien, c'est pas son orientation sexuelle c'est plus sa mentalité la look
moi tu sais je suis végétarien
pis t'es pas supposé quand t'es végétarien
de manger
de frapper sur de la viande
t'es pas supposé de manger du tofu tout le temps
mais moi j'en mange tout le temps
pis c'est rempli d'estrogène
fait que je suis devenu
la 7-28 du tofu
si vous bougez rapidement on vous distingue pas.
Exact.
Non, non, mais c'est vrai.
Tu sais, vu que j'ai engraissé,
j'avais déjà les traits féminins,
mais là, j'ai de l'air butch.
Avant, tu sais, vu que je suis plus big que j'étais, tu sais.
Bien, pour conclure là-dessus,
si tu te fais greffer un clitoris à l'anus,
je te fais un cunnilingus.
Ça, c'était de la poésie.
Le pire, c'est que c'est vrai.
Je me suis fait greffer un clitoris à l'anus.
C'est un poète rimoussouois qui avait déjà dit ça.
Ah ouais?
Et tout le monde a ri.
De la preuve que de la poésie,
c'est lourd.
OK.
On se met-tu plus chaud que Guillaume Pinot?
On peut-tu avoir d'autres trucs?
Moi, par exemple, j'ai un autre podcast après.
Je vais en prendre un autre, moi aussi.
Moi aussi.
C'est ça.
Tu brutes-tu pas mal, toi?
Ouais.
Surtout de ce temps-ci,
c'est vraiment en complémentarité
avec le stress. Plus je suis stressé, plus je bois.
Évidemment, au début, tu es le fun,
mais après ça, ça attise le stress le lendemain matin.
Donc, oui, des fois, je bois trop.
Tu bois trop combien de jours par semaine
ou combien de mois par année?
Depuis quelques années, je bois trop.
Je bois souvent, mais trop, peut-être trois soirs par semaine.
OK.
Le lendemain, je suis moins efficace.
Au lieu de lire, je vais regarder des vidéos.
Les soirs, tu ne bois pas trop,
tu bois-tu quand même?
Un peu, ces soirs-là?
C'est quand la dernière
journée que tu n'as pas bu?
J'ai-tu un affaire, non?
C'est une affaire de Pâques.
Je vais juste te le dire. Tu te regardes au podcast, tu fais comme les tabarnaks. J'avais quelque chose là, puis ils ne me l'as pas bu. J'ai-tu un affaire noir? C'est une affaire de pâle. Je vais juste te le dire.
Tu te regardes au podcast, tu fais comme les tabarnaks.
J'avais quelque chose là, puis ils me l'ont pas dit.
Ouais, c'est quand?
Mais c'est comment ça qu'il y avait
une affaire noire? Non, non, c'était tout petit.
C'était pas une crotte de nez. C'était très hygiénique.
Je comprends pas pourquoi il y avait une affaire noire.
C'est comme si Basse a fait
« Crèche-toi bien à l'hôpital. »
« Hey, fuck you, golly. »
Oh, fuck.
Le baiser de la praline, comme on dit.
Mais, ouais, la dernière journée que t'as pas bu, c'était quand?
Hier.
OK. Oh, Chris, OK.
Moi, j'ai pas tant que ça.
Moi, j'ai...
Moi, j'ai sept semaines.
C'est la première fois depuis un bout
que j'ai pas bu lundi, mardi, mercredi.
Trois jours, tabarnak!
Comme...
Comme...
Comme un enfant!
Non, mais pour vrai,
tu fais souvent des gags
où tu te traites d'alcoolique.
Y'a-tu une banalisation de ça?
C'est-tu comme un appel à l'aide?
Non, non, non.
C'est pas un appel à l'aide.
Parce que moi, j'aime vraiment l'alcool.
Est-ce que ça t'indicate dans la créativité,
dans l'écriture?
Non, zéro, zéro.
Mais c'est juste que comme là,
on était deux semaines sur la route
qu'il y avait un des soirs, j'ai fait,
« Ok, à soir, je ne boirais pas, mais j'ai bu pareil. »
C'était devenu, « J'ai pas bu, mais j'ai pris deux bouteilles de vin. »
Quatre à Manitou.
Non, mais j'ai pas bu.
En me couchant, j'ai fait,
« Je suis vraiment fier de moi que j'ai pas bu aujourd'hui. »
Mais là, j'ai compté mes drinks.
J'ai bu huit vodka Coke Diet.
Puis une bouteille de vin.
Fait que j'ai bu un peu.
Non, mais c'est ça.
Moi, j'aimerais ça boire un peu moins.
Je bois un peu trop.
Oui, je te le souhaite.
On se le souhaite tous.
Mais moi, j'aime vraiment boire.
Moi, je ne souhaite pas. Je ne me vois pas
pas boire. J'aime trop l'alcool. Ça me rend
heureux, honnêtement. Vraiment heureux.
Je ne sais plus. Plus le podcast avance,
je ne sais plus. Moi, je suis content.
Tu es épanoui comme une jeune
pucelle dans un champ de dildos.
Prends-tu des longs breaks entre tes shows pour avoir des périodes d'écriture
ou tu t'aimes écrire sur scène?
Y'a-tu comme des...
Oui, j'écris de plus en plus sur scène.
Tu te laisses aller, tu te donnes des guidelines
parce qu'on en parlait l'autre jour
de se donner des guidelines pis se laisser aller
un peu sur scène et y'a des choses qui vont sortir
spontanément.
Je vais parler avec toi
parce que ça a une différence de style.
Ça dépend à quel sujet.
Quand j'ai des sujets plus drôles à la base,
ça me permet d'improviser.
Sinon, quand il y a des sujets
où il faut plus de recherche,
des sujets plus touchés,
improvisés sur scène.
Je parlais un peu du conflit syrien
ou de l'austérité. Des sujets plus arides, je pense à improviser sur scène je parle du conflit syrien ou
l'austérité, des sujets plus arides
pas le fun à la base
qu'il faut remettre le fun pour le public
ça t'improvise moins avec ces sujets
t'as pas à aller dans une zone que tu veux pas aller
il y a une affaire aussi
qui est vraiment weird, des sujets plus touchés
quand t'écris dans ton bureau
tu peux te dire ok ça je peux le dire
ça si je le dis je vais avoir de l'air raciste. Ça, je vais avoir… Tu sais,
je pense que quand tu te laisses trop aller, tu ne peux pas te laisser aller dans tous
les sujets, je pense.
Te laisser aller… Bien, comme je disais tantôt, bien, moi, tu as fait raison. Puis
la première chose que je me méfie, moi, c'est de mon opinion à moi.
C'est rare que j'écoute mon opinion.
Quand je reçois une nouvelle, quand j'ai un élan créatif,
à la base, je dis que j'ai une opinion de douchebag.
Après ça, je lis plein de... Je lis l'actualité, je lis des livres, je parle aux gens.
Après ça, je ramasse tout ça ensemble.
Ça passe dans mon filtre émotif.
Puis ensuite, je le mets sur papier.
Qu'est-ce que c'est long, écrire un gag pour toi?
Tabarnak, ça te prend
quatre ans de... OK, fait que là,
j'ai eu une idée pour...
Je vais faire un gag de Suisse.
On va aller en Suisse.
On va parler, OK.
Des Suisses ont caché de l'argent.
Des Juifs, on va aller en Israël
voir qu'est-ce qui se passe.
Mais ça, ça te permet d'aller
crissement plus loin, parce que le public, c'est pas des niaises.
Moi, je prends la base que le public est plus
intelligent que moi. Tu rassembles tous ces gens-là ensemble,
leur expérience de vie, leur culture ensemble,
ils sont dix fois plus intelligents que moi.
Quand les gens sentent que t'as fait
tes devoirs, tes devoirs d'irrévérence,
ben, ils te permettent d'aller crissement plus loin.
Moi, un humoriste ou un artiste
qui arrive sur scène, pis il parle d'un sujet touché,
pis il a pas l'air d'avoir fait de lecture
ou il se dit « Quoi tu parles, mon tabarnak?
Ça ne va pas me faire rire. »
C'est ça que tu dis en me voyant?
En me voyant?
Ah, non, non, ben, en me voyant,
ça...
Ça dépend à quel... Non, mais je
vais répondre honnêtement. Ça dépend à quel sujet.
Certains sujets,
à 90%, je te dirais non,
parce que j'ai vu tes spectacles,
que tu es un humoriste que j'aime bien gros,
mais évidemment, comme n'importe quel artiste que je respecte,
je ne suis pas tout le temps en train de dire « c'est génial partout ».
Il y a des fois que tu me choques,
je trouve que tu manques de certaines rigueurs
ou tu tombes dans certains pièges.
C'est où que je manque de rigueur?
Non, non, non.
Non, c'est... Chris Laude, vous faites un bruit Chris Lode
Chris vous faites un bruit
comme si on est deux enfants
de 4 ans
apparemment t'as dit que mon père était moins fort
que le tien
c'est le fun de parler avec un artiste
intelligent et
en passant ce que je te dis là je me le dis
à moi en tabarnak là.
T'inquiète pas là.
Peut-être dans ton deuxième spectacle,
le numéro sur l'Afghanistan.
OK.
Ça, c'était le fond,
parce que tu l'avais vécu,
t'étais allé là,
mais il y avait
un petit bout
où tu sais que,
quand il chiait sur le toit,
c'est très drôle.
Mais j'ai vu,
là, je chie.
Mais c'est comme si...
Je suis d'accord,
mais c'est comme si
il faisait tout ça.
C'est comme s'il faisait tout.
Moi, j'ai pas senti comme s'il disait'ils faisaient tout ça. C'est comme s'ils disaient que tout le monde faisait ça.
C'est comme si l'anecdote devenait
un commentaire social.
T'as senti qu'ils généralisaient les off-gards avec ça?
Ouais.
Évidemment, je tombe pas dans...
C'était raciste.
Qu'est-ce qui est weird de ce numéro-là?
Moi, le commentaire le plus absurde que j'ai eu, tu sais,
Ali Hassan, il y a un humorisme,
là, il est de Toronto,
mais ses parents,
je pense, sont afghans
ou pakistanais.
Sa blonde, en tout cas, son beau-père,
il est pachetou. Puis là, il comptait
mon affaire, tu sais, des Man Loves Thursdays
qu'il fourre des hommes
jeudi. Puis son père était vraiment choqué.
Il avait dit, c'est pas vrai qu'on fourre des hommes,
on fourre des garçons.
Puis il était choqué.
Puis ça, je trouvais ça drôle.
Non, mais c'est ça.
Mais si tu l'as pris comme je disais,
parce que moi, il y a une affaire que j'étais vraiment heureux quand j'étais en Afghanistan.
Il y avait un des soldats qui était...
Il était né en Afghanistan.
Il était musulman, mais il était déménagé au Canada.
Jeune.
Puis après, il était devenu soldat.
Puis là, chaque fois que je voyais
des affaires weird, je le tapais
tout le temps, puis je faisais,
« Christ, tu... » Tu sais, vu que tu te sens
raciste en tant que blanc,
voir un monsieur afghan chier sur le toit
d'une maison, tu fais comme,
« C'est normal, je le juge. »
Puis, là, lui,
il était comme, « Ah, t'as le droit de le juger. »
C'est de même que j'ai écrit ce number.
Il y a un choc culturel.
C'est peut-être pas un bon exemple.
N'importe quel artiste, on le dépasse.
Mais c'est ça.
C'est juste que l'humoriste, aujourd'hui,
on a changé quand même de classe sociale.
L'humoriste, avant, il y a 30 ans,
être humoriste, ça n'existait pas.
Il y a 30 ou... Ça n'existait pas, être humoriste.
Maintenant, non seulement ça existe,
mais qu'est-ce qu'on gagne bien notre vie?
On est full médiatisé, on a un pouvoir.
Ça, c'est plus puissant qu'un gun.
Avec une balle, tu tues une personne.
Avec un micro, t'en choques un million
ou t'en éduques un million.
Mettre du plomb dans la tête,
pour ça, c'est mieux qu'un gun.
Mais ça, on a changé de classe sociale. On dir ça, c'est mieux qu'un gun. Mais ça, on a comme changé de classe sociale.
Fait qu'on dirait que c'est plus difficile aujourd'hui
de rire parce qu'on est rendu en haut de la pyramide
à cause qu'on fait des bons salaires, etc.
Le pouvoir médiatique, le pouvoir du micro.
On est des hommes, souvent tous blancs et tout ça.
Fait qu'on est comme en haut de la pyramide.
Fait qu'on veut faire des blagues,
souvent on chie sur ceux qui sont en bas.
Fait que je me demande aujourd'hui...
T'es-tu un de ceux...
Parce qu'il y a une nouvelle mode aux États qui est comme... L Je me demande aujourd'hui... C'est une nouvelle mode aux États
qui est comme
l'expression en anglais, c'est
« you gotta punch up ».
C'est juste drôle.
Moi, avec mon affaire
avec Jérémy Gabriel, j'ai lu ça
mille fois. Pourquoi tu ne fais pas des jokes
sur PQP? J'ai fait des jokes sur PQP.
Mais moi, je punch en bas,
je punch en haut, je punch en haut, je punch de côté.
Je punch partout.
Mais il y a
beaucoup de monde qui font. C'est juste
drôle si tu punch
du monde en haut de toi.
En fait,
c'est intéressant. Moi, oui.
Évidemment, je trouve ça plus drôle
parce que c'est le fun, comme dans une cour de
récréation. Si t'écœures lui qui sait pas se défendre, je trouve ça moins drôle que lui qui qui est le fun, comme dans une cour de récréation, si t'écœures lui qui ne sait pas se défendre,
je trouve ça moins drôle que lui qui a le courage
d'écœurer le grand de sixième année
qui va peut-être manger une claque saïole.
Mais tu ne fais juste pas l'écœurer de la même façon.
Si t'écœures le pouvoir ou t'écœures en bas,
je pense que t'écœureras pas de la même façon
ceux qui sont en bas.
Mais des fois, l'angle de la personne que t'attaques en bas,
c'est pas nécessairement la personne en bas,
c'est comment on voit,
comment on réagit à la personne en bas.
Des fois, une joke, disons, sur des handicapés,
c'est pas sur des handicapés,
c'est comment nous, on réagit face à ça.
Ah, tu t'es dans l'angle.
Non, mais c'est vraiment dans l'angle.
Je veux en parler de tous les sujets.
Mais la cible peut être n'importe quoi,
mais l'angle vers la cible,
c'est ça qui fait en sorte que la joke passe ou passe pas.
Mais comme tu disais tantôt tu respectes le public
mais si ces jokes font rire le public
ça veut dire que cette joke là a fonctionné
cette joke là a été
il faut pas juste se fiorer
le rire c'est
notre seule réaction qui nous reste
avec une justice propre
le rire c'est
une justice propre si les gens
vont rire à ça et ils rirent comme un vrai rire un gros rire, c'est une justice propre. Si les gens vont rire à ça,
ils rirent comme un vrai rire,
un gros rire, et
ça veut dire que ça fonctionne.
Moi, je ne me
fais pas juste me fier au rire.
Non, non, mais il faut qu'il y ait quelque chose derrière
le rire, et le rire peut être cheap.
Je sais qu'il y a des rires cheap.
En fait, c'est ça la phrase de Pierre Desproges,
quand il dit qu'on peut rireire de tout mais pas avec n'importe qui
ça mettons tu veux aborder
tu veux dénoncer le racisme
tu fais des blagues sur les noirs
pour dénoncer le racisme
c'est juste des gens dans la salle qui sont racistes qui rient
là pose-toi des questions
c'est pour ça que tu disais Pierre Desproges on peut rire de tout mais pas avec n'importe qui
si tu veux dénoncer le racisme il y a rien que les racistes qui rient
tu ris des juifs il y a juste des antisémites qui rient
c'est ça ton but
ben t'es une mauvaise personne,
mais c'est pas ça ton but, poser des questions sur
qu'est-ce que le rire veut dire. C'est pas vrai que
tous les rires sont uniformes, tous les rires veulent dire
la même chose. Il y a des messages derrière les rires.
En tant qu'artiste, il faut les décoder.
Par exemple, moi, je me suis fait un best-of,
je voulais aller au Comedy Club, je me suis fait un best-of de toutes mes meilleures
blagues, les gens riaient le plus dans l'année.
Je me suis ramassé avec genre 20 gags de cul.
Fait que, Chris, c'est rien que des... F'année. Je me suis ramassé avec 20 gags de cul. Je me suis dit, Chris,
je me suis trop
fiorir.
Mais toi,
c'est où que tu testes tes numbers?
Dans les bars.
Il y a une petite équipe avec moi.
Dans les dépannages.
Dans les dépannages.
Je fais la tournée des dépannages, justement. Tu t'en vas. Tu t'en vasendance. D'indépendance. Je fais la tournée d'indépendance, justement.
Tu t'en vas...
Les couches torrent.
Tu t'en vas à Drake et D.
J'arrive là,
pis t'es comme moi.
C'est tout écrit.
Ah, d'indépendance,
ça marche en tabarnak.
Ah oui, pis il peut pas
s'en aller.
C'est ça, ton...
Tu disais,
t'as une équipe?
Une équipe.
En fait, j'ai un script éditeur.
OK.
Un script éditeur.
Il écrit pas des blagues
pour moi,
mais je monte mes textes.
C'est qui ton script éditeur? Ben là, j'en ai deux. pour moi, mais je montre mes textes, on discute.
Là, j'en ai deux.
C'est Yves Trottier et Catherine Éthier.
Pour le prochain
spectacle. Tu dis qu'ils punch pop,
mais dans le sens, eux, ils vont
t'enligner ou ils vont te questionner comment ça fonctionne
avec ton script. Moi, je n'ai jamais
travaillé vraiment avec un script.
Ils t'enlignent,
ils t'enl rentre dans un enveloppe
ou il te pose des questions.
Qu'est-ce qu'ils font?
Parce que tu dis
qu'ils punchent pas pour toi.
C'est comme un concierge
des textes.
Parce que moi,
des fois,
j'écris trop
pis l'humour est prisonnier
de trop de mots.
C'est comme...
Tu dis dans la forêt
comme trop d'art
pis on sait plus...
Fait qu'il m'a juste
à faire la...
D'enlever des choses,
surtout faire le ménage
là-dedans.
Ça, c'est drôle.
Ça, c'est pas drôle.
Ça, t'es trop editorialiste. Ça, c'est pas pertinent.
Il me rentre dedans.
C'est une écriture un peu
à l'américaine.
J'ai l'impression...
Là, tu...
Tu me regardes comme si...
Non, non, non, je t'écoute.
J'ai l'impression qu'avant
au Québec, on était très...
On avait tous 8 writers
et un script editor.
L'humoriste était quasiment
la marionnette de tout le monde.
Le texte était plus fort que la personne.
J'ai de la misère avec ça,
des gens qui se font écrire
des blagues.
Ça dépend des contextes.
Je comprends si tu animes un gars à la télé.
Il y a différents contextes.
Mais pour un one-man show,
quand tu as une foule d'auteurs qui arrivent pour toi,
je ne comprends pas.
Lise Dion, elle a dit dans son prochain show,
elle voulait que j'écrive pour elle.
Puis là, la gang de Penelope,
pendant qu'on était au Nouveau-Brunswick,
ils m'ont appelé et ils m'ont dit
« Peux-tu écrire des jokes que Lise va lire en ondes? » Puis insulte-la. Fait que là, nous autres, dans
le char, on brainstormait. J'ai envoyé et là, deux minutes après, j'ai appelé
Michel, mon gérant, et j'ai fait « Chris, n'envoye pas ça à Lise, tu vas la tuer. »
Ça m'a surpris que Lise Dion...
Je trouvais ça drôle. En passant, Lise Dion,
je trouve qu'elle a fait beaucoup pour l'humour au Québec.
Elle a fait un numéro
sur le clitoris, le coin G,
qui est extraordinaire. Elle a une drive là-dedans.
Allez voir ça. Elle a vraiment apporté
beaucoup à l'humour, mais à cette émission-là,
je trouvais ça weird qu'elle dit « Je veux être plus caustique,
donc je vais demander à Mike Ward qu'il m'écrive
des blagues. » À place d'écrire des jokes.
Oui, c'est ça.
J'ai comme pas compris,
même si j'ai beaucoup de respect pour...
Mais c'est que souvent, au Québec,
on dirait qu'on comprend pas
comment l'humour marche.
T'sais, on fait...
Moi, j'aimerais ça être plus songé.
À place de lire des livres,
on va faire...
Je vais engager quelqu'un d'intelligent
de me dire quoi...
T'sais, moi, là...
Moi, j'aimer aurait ça parlé de science.
Tu sais, je vais engager
un scientifique de...
On est des marionnettes, on est des perroquets.
Tu sais, on répète ce que...
Il y a ça, mais même si
la personne écrit son one-man show
et il le rodent pas
à chaque soir, et on ne fait pas un peu
d'écriture sur scène,
on respire avec
les crowds qu'on voit
avec tous les publics
qu'on voit
et là à la fin
comme un deux ans
vraiment de rodage
de creusage
à l'intérieur de nous-mêmes
que c'est ça
qu'on présente
que le texte est sué
que c'est pas le texte
c'est vraiment toi
c'est vraiment
toutes tes idées
pendant ces années-là
moi je trouve que c'est ça
qui fait des shows
et on en a plusieurs
et c'est là que l'humour
au Québec a changé
et ça s'est rapproché
un peu des States
qui sont les pionniers
un peu avec ça.
L'humour a changé,
oui, oui,
l'humour a changé,
elle a évolué,
je trouve,
puis il y a une belle sensibilité
qui s'est développée.
Moi, j'ai vu,
tu sais,
comme lui,
je suis fatigué
avec notre crise de voyage.
Mais ça m'a impressionné,
tu sais,
JC,
tu sais que
moi, je suis quelqu'un
j'aime ça jouer à tout et soit pas
on avait deux jours off
pis là j'arrêtais pas de dire à JC
c'est ça on faisait deux semaines
pis deux jours off
j'arrêtais pas de dire à JC faut jouer tout le temps
pis lui nos deux jours off
il nous a trouvé des shows à faire
pis là j'étais brûlé
ça me tentait pas.
Puis je suis vieux. Puis je ne suis pas en shape.
Puis là, j'ai fait, ah, je vais y aller.
Sinon, j'ai dit,
j'ai dit, je suis un Christ de menteur.
Mais c'est le fun
de le voir que, tu sais,
tu as vraiment une vraie passion.
Puis tu aimes vraiment
l'humour. Il aime vraiment l'humour.
Toi aussi, parce que tu n'as plus besoin de faire autant de shows
justement les deux shows qu'on a fait
devant 15 personnes à Halifax
c'était great de te voir
il travaillait avec vous
il travaillait fort
il travaillait pis
y'a pas besoin d'y aller
pis ça prouve que
ça prouve justement ta passion
et que c'est vraiment du travail.
Il faut que les textes suent.
Ça paraît les vedettes, les vedettes de l'humour,
t'es une vedette, oui?
Oui, je suis une vedette.
Ben oui, t'es connu. Ça paraît ceux qui continuent
à faire de l'humour dans les bars,
qui continuent d'en faire souvent, et ceux et autres qui arrêtent,
puis qui font d'autres choses. Toi, t'as jamais arrêté,
ça paraît en estime.
Je prends tout le temps toi comme exemple,
toi, Lujo Zéhud, des gens qui sont restés.
Lujuseud, il va regarder son numéro.
Ça paraît parce que vous n'êtes pas démodé.
Toi, Lujuseud,
qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
il faut donner le respect.
Chris, vous faites vos devoirs.
Vous allez dans les bars, vous restez actif.
Vous avez un respect pour l'humour.
Même ceux qu'on ne respecte pas.
Mais oui. Louis-José, merci. respect pour l'humour. Mais même ceux qu'on ne respecte pas, mais...
Louis-José,
merci.
Il n'y avait personne de ça.
Même ceux...
Moi, souvent, je parle
à des plus vieux
et je leur dis,
« Chris, ton prochain show,
retourne dans les bars. »
Surtout, parce que la vieille mentalité des bars,
c'est des tavernes,
c'est des espèces de colons qui vont créer des affaires.
Mais maintenant,
à Montréal, il y a
60, bien, il n'y a pas 60 soirées du monde,
mais elles sont toutes bonnes.
La pire soirée du monde
de 2016 est meilleure que la
meilleure soirée du monde de 2005.
Le public est
moins stupide qu'il l'était.
Non, mais c'est vrai, Chris,
vous êtes plus intelligent que vos Chris de gnochons
de palais.
C'est vrai que c'est au con, je veux dire.
Il y en a même une à Verdun. Il y a même une soirée à Verdun,
si vous voulez. À Verdun, au bar
de Tréville, il y a une soirée.
C'était mon plug.
C'est quelle soirée, ta soirée?
Le mardi, mais j'ai fini de plugger.
Mardi, à Verdun, au bar Le Trévis.
C'est pas Piscine Trévis.
C'est pas une place...
Tu pourrais venir faire des jogs de noyade, si tu veux.
J'en ai noyé des enfants.
Parfait.
Là, j'ai vu... Yann, ça fait combien de temps qu'on a commencé?
Une heure et dix.
Une heure et dix.
On commence tous les questions là où d'habitude on...
Ah, t'as mis un micro en arrière.
Christ que c'est hot.
Le monde, ils savent-tu qu'il y a un micro en arrière?
OK, fait que là, il y a un micro en arrière.
J'aime ça que Yann se calisse
de moi. Yann, là!
Yann!
C'est lui le fameux Yann,
parce que t'en parles tout le temps. Moi, j'ai écouté pas mal
tous les podcasts. D'ailleurs, bravo.
Bravo aussi. Pis je pensais pas que c'était un
beau prince à la chevelure blonde.
Tabarnouche qu'il est beau, Yann!
Il est un bel homme en tabarnak.
Des longs cheveux blondes
prince, des talons hauts,
des portes jartelles, le stream.
Ouais, non, il y a un show qui s'appelle
le stream, un podcast
qui s'appelle le stream. Pis à la fin de l'émission,
tout le monde, restez des nôtres.
Yann, il fait une affaire
que...
Le podcast est pas populaire encore au Québec. Pis Yann, il plug affaire que le podcast
est pas populaire encore au Québec
pis Yann il plug un podcast que lui aime
à chaque semaine, tu vas encore faire ça
cette semaine? Parfait
fait que là je sais pas si il y a quelqu'un qui a une question
si vous avez une question allez au micro
que je vois pas
ok t'as une question
va au micro
pis dis ton nom
dis de où tu viens c'est quoi ton nom? Ton IP.
Louis-Philippe de Montréal.
C'est quoi ton nom?
Louis-Philippe.
Louis-Philippe. Là, Yann, OK, il est micé pour le podcast, mais pas pour nous autres.
Filmé, en plus.
OK.
Alexis. OK, fait que là, Yann, Alexis vient de dire que t'es incompétent.
OK. Fait que c'est...
Louis-Philippe.
Louis-Philippe de Montréal.
Pour Fred Dubé.
Fred Dubé. Il y a une question pour toi.
Qu'est-ce que tu penses des plugs de Mike Ward sur Hubert?
Que je pense, pour le fait de la pub,
ben moi, je suis pas très Hubert.
Comment ça que t'es pas Hubert?
Qui mange de la crise de merde. Comment ça que t'es pas Moi, je ne suis pas très Hubert. Comment ça que tu n'es pas Hubert? Qui mange de la crise de merde.
Comment ça que tu n'es pas Hubert?
Je ne suis vraiment pas Hubert.
Hubert qui mange de la crise de merde.
C'est du capitalisme sauvage.
C'est des bandits.
Premièrement, ils font de la compétition.
En fait, ce n'est même pas du capitalisme.
C'est du banditisme.
Le capitalisme, c'est une compétition
entourée par des lois.
Uber ne respecte aucune loi.
T'as des chauffeurs de taxi immigrants
qui sont des docteurs qu'on leur dit
t'as pas le droit d'être docteur parce que ton diplôme ne marche pas
au Québec. Ils se partent une affaire en taxi,
ils payent un permis de 275 000
piasses pour être taxi.
Là, t'as Uber gratis qui arrive.
En plus, ils ont affaire à des paradis fiscaux.
C'est pas les chauffeurs
qui payent les permis de 275 000.
Faut qu'ils remboursent.
C'est les compagnies de taxi
qui payent ces permis-là.
Ils louent leur taxi.
Même si on payait 275 000,
le monde qui a acheté une franchise de Blockbuster
300 000 en 2008,
Chris,
t'as un mauvais mot.
Moi, tant qu'à
sauver 2 $ sur un transport,
j'aime autant. Si à un moment donné, ça devient
légal, ça devient entouré.
Les taxis,
ils déclarent pas.
Mettons que tu payes cash à un taxi,
tu penses que le taxi, il paye de l'impôt
là-dessus? Ben oui.
Tu penses que le taxi, il paye de l'impôt là-dessus? Ben oui. Il paye des taxes, il paye de l'impôt.
Tu donnes un 20$, puis il va
faire « Ah, Chris, il va marquer ça dans son
petit calepin. »
Non, mais il y a un meter, c'est enregistré.
Mais Uber, tout est enregistré.
Fait que le
25% qui va
aux États, ça, on le perd, mais le reste,
il paye de l'impôt.
Ça va aux Pays-Bas, c'est de l'évasion fiscale.
Mais que ça aille aux États ou aux Pays-Bas,
ça reste pas ici, mais l'argent qui reste ici,
le monde paye de l'impôt.
Ben oui, mais un petit pourcentage,
ça reste de la fraude quand même, c'est immoral.
Non, moi, j'ai pas...
Non, fuck Uber, qui mange la crise de marde.
Mais...
Mais les taxis... Oui. Mais c'est ça, c'est parce que moi, les taxis, toute la propagande qu'ils ont faite,
on travaille fort, puis là, tu as Uber qui sont des sales.
Ça, tu es embarqué là-dedans?
J'en veux là-dedans, là-dedans? j'en veux là-dedans ça dépend
non mais c'est que
les permis de taxi
plus que la moitié
sont
ils appartiennent à du monde à l'extérieur du pays
c'est pas
le taxi que tu prends
lui il a pas son permis
lui il loue le char
500$ par jour lui Fait que lui,
si il allait Uber,
il ferait plus d'argent que
garder,
rester dans un système qui ne marche
pas, tu sais.
Ben là, je n'ai pas fait...
Je n'ai pas compris la dernière affaire.
Non, mais...
Je ne sais pas, là.
Autant que tu es contre Uber, est-ce que t'es contre Uber
est-ce que tu penses que
le taxi devrait
changer
est-ce que tu penses pas que Uber va venir
au moins
forcer le taxi, le service de taxi
à changer
si il y a une chose, c'est que ça fasse ça
parce que c'est pas parfait non plus
c'est que Uber je pense va faire comme
qu'ils ont fait à New York, la raison pourquoi ils ont baissé le prix à Montréal que c'est pas parfait non plus. C'est qu'Uber, je pense, va faire comme qu'ils ont fait à New York. La raison
pourquoi ils ont baissé le prix à Montréal,
c'est pour... Parce que le gouvernement
va vouloir sa part
du marché. Fait que là, ça va
devenir légal. Ils vont monter les prix.
Puis le prix qu'ils ont monté, ça va aller
au gouvernement.
Ça va juste être ça.
Quand ça va... J'aime autant que ça aille à notre gouvernement
à nous qu'aux Pays-Bas, parce qu'au moins, notre gouvernement
est réinvesti dans les routes,
dans les hôpitaux, dans les écoles.
Les routes ici?
C'est pas distribué comme ça.
C'est ça le problème.
C'est pas distribué comme ça.
L'argent n'est pas distribué comme ça.
Si au moins, ça allait être dans l'idéal,
si c'était distribué comme ça, ça serait parfait. Mais c'est un idéalisme. C'est pas distribué comme ça. Si au moins, ça allait être dans l'idéal, si c'était distribué comme ça, ça serait parfait.
Mais c'est un idéalisme.
C'est pas ça qui se passe.
Mais qui tu penses qui paye les routes?
Personne. Check l'État.
Oui, ça les paye, mais...
C'est pas des elfes, sti, des centu,
la noun de Gaïa, qui font les routes.
J'ai jamais dit ça, mais check la condition.
L'argent n'est pas bien utilisé.
Ah, ben oui, je suis d'accord avec toi.
Ok, parfait. Tu m'attendsest pas bien utilisé. Ah, ben oui, je suis d'accord avec toi. Ok, parfait.
Oui, je suis d'accord.
Ok, tu m'attends qu'avec les elfes, man.
Mais c'est, tu sais, mettons,
quand tu regardes l'espèce de monsieur
qui se déguise en shérif à l'aéroport,
qui casse les téléphones des chauffeurs,
tu sais, les chauffeurs Uber,
les chauffeurs de taxi,
c'est les mêmes gars, tu sais,
ou les mêmes filles.
C'est des nouveaux arrivants
qui essayent juste, tu sais, de survivre.
C'est pour ça que je chiale contre Uber
et pas contre l'employé.
C'est comme quand j'envoyais chez Desjardins
et une madame de Desjardins qui m'appelle,
c'est pas elle que j'envoyais chier.
Je vais dire, dis à Desjardins de manger de la crème de la mer.
Tu sais, comme là, avec les métallos, tu sais, j'est pas elle que je vais envoyer chier. Je vais dire dis à Desjardins de manger de la crème de la mer. Tu sais comme là, avec les
métallos qui...
J'ai trop 20 ans de la manière qu'ils défendent
toutes les
tactiques qu'ils font de
casser des téléphones à des
chauffeurs Uber ou sauter
sur des chars Uber.
Tu peux dénoncer les tactiques, mais pour moi, c'est pas
un argument pour Uber.
Mettons, ça va pas... C'est pas le même débat.
Tu peux contester les tactiques.
Tant qu'à moi, lancer des oeufs sur un compétiteur déloyal,
je remplacerais les oeufs par des briques.
Moi, mon grand-père, quand il était petit,
il vendait de la glace avant les congélateurs.
C'est ça, sa job.
Mais quand ils ont inventé les congélateurs,
sa job n'avait plus sa place. C'est comme les sa job. Mais quand ils ont inventé les congélateurs, sa job n'avait plus sa place.
C'est comme les clubs vidéo,
puis Netflix,
puis Uber,
puis les taxis.
Moi, j'ai travaillé dans un hôtel pendant un bout,
puis les valets qui avaient comme 30 ans d'expérience,
ils chialaient contre les roues.
Les roues des valises.
Parce qu'ils faisaient plus d'argent avant
quand les valises n'avaient pas de fucking roues.
Ils disaient, les aussi de roues!
Ils ont perdu
comme 40 000, 20 000 par an.
Les crises de roues déloyales.
Les aussi de roues déloyales.
Les cheveux!
Non, non, non, pas les cheveux roues.
Les roues sur les valises.
Hein?
Toutes les valises sont roues.
C'est une loi. Bon, y'a-tu une autre question?
oui, si tu veux te lever
pour aller
j'aime ça, si il y a de l'air en tabarnak
il faut qu'il se lève
comme
échanger de questions
j'avais une question
tantôt tu parlais des galas à thème.
Ils ne choisissaient pas nécessairement le monde
en fonction des jokes qu'ils faisaient.
Quand ils te choisissent
pour un gala et que tu n'as pas nécessairement
des jokes là-dessus, comment vous faites
pour faire des jokes comme ça?
Quand ils choisissent le monde,
c'est casteur, les gens.
On peut applaudir sa question. Je ne sais pas, c'est qu'à star, les gens... On peut applaudir sa question.
Je sais pas, c'est qui dans ta gang qui te trouvait bon?
Elle était à la question!
Non, mais il applaudit, il rentre en chaise roulante, il est quadriplegique.
C'est une vie qu'on a lisse.
C'est pas ça qui était fort.
C'est que les humoristes envoient...
La manière dont ça marche à star, vous envoyez vos textes.
Et eux, ils nous envoient les thèmes.
Faites des jokes, mettons,
sur la politique,
les relations hommes-femmes,
les cousins, les pompiers.
Vous écrivez vos jokes.
C'est un long processus d'audition.
Moi, ça fait trois spectacles de une heure que mon thème, c'est la gauche et la droite.
Fait que j'ai comme...
T'as vu au complet, c'est une audition pour le droite ça j'en ai bien l'austile t'as vu au complet
c'est une audition pour le gala
de Guynantel
Guynantel m'a parlé de ton number
quand il t'a vu il a fait
Chris t'as un number parfait
pour notre gala
il a vraiment trippé
mettons si c'était un film
tout s'enlignait vers ce gala triper parce que Christ a... Tu sais, mettons si c'était un film,
tout s'emigrait vers
ce gala-là.
Si c'était ça, la fin de ton film.
Ce serait une estime mauvaise fin de film,
mais on s'entend,
si tu ne fais pas le gala gauche-droite,
il y a un esti d'erreur à quelque part.
Ça veut dire que je me ramollis.
Je suis un vendu.
Tu préfères le gala Uber-Taxi, par exemple?
Ça, là?
Faut pourrir le co-animer.
Faut pourrir le co-animer.
Ça va être un tel l'année prochaine,
moi pis toi.
Uber et taxi.
Mais le pire, ça me souffraterait même.
Ça serait le pire thème.
Tu dis à tes amis, on va voir un galop
juste pour rire. Lequel? Le Uber
taxi.
Ça va être malade, ça va être bon au bout.
Tu vas en métro. Ah, moi, je vais aller voir
un chapeau galop.
Ça va être...
Pantalon, pantacourt.
Papier cul ou bidet?
Ça va être un gars-là français.
Là, fait que...
Oh, yes, c'était à Patrick.
Mais c'était clair, la réponse pour M. Quadrapégique?
Ça, c'était à moi.
Oh, attends.
Ça, OK.
Ça, c'était à moi.
Ça, c'était à lui.
Yes.
OK.
Y'a-tu une autre question?
Oh, yes, y'a une autre question, là.
Pis une chance, c'était collé
au micro.
Je vais l'amener à tantôt.
Je me demandais juste...
C'est quoi ton nom?
C'est Robin. Robin, parfait.
Je me demandais juste,
c'était pour JC, en fait,
sachant que t'es acadien,
pis que la population est un peu franco-anglo,
je me demandais juste, étais-tu mieux, étais, pis que la population est un peu franco-anglo, je me demandais juste
t'étais-tu mieux, t'étais-tu plus gagnant pour toi
d'un point de vue stratégique d'aller, t'sais,
français ou anglais, ou de faire du chiac
vraiment volontaire, en même le show.
Tu veux dire que je m'en aise, c'est ça?
Hein? Tu voulais que je m'en aise, c'est ça?
Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
c'est une très bonne question.
T'sais, sachant qu'il y a Sugar Sammy qui fait, qui switch,
mais vraiment, t'sais, pas...
Sugar chiac, sugar chiac. Sugar chiac. c'est une excellente question.
C'est vraiment bon.
On pensait que c'était une insulte jusqu'à là, mais...
Non, mais c'était une bonne question,
pas de vrai.
Non, vraiment, merci beaucoup.
Vraiment, je tripe les deux.
C'est drôle, tu le remercies en plus.
T'as des gens d'enfants,
il y aurait un monsieur qui ferait
« Rentre dans la van,
je vais te laisser flatter mon chien,
je vais t'enculer.
Hey, merci,
il est vraiment doux, hein?
Il est super doux, monsieur.
C'est cool au bout.
All right.
Après tout ça,
vraiment,
de faire les deux,
moi, je tripe faire les deux
parce que
en faisant en français
puis là,
switcher en anglais après,
ça me fait réfléchir
à comment je vais,
pas nécessairement
traduire directement,
mais en allant
d'une langue à l'autre,
l'image va rester,
je vais choisir
d'autres mots,
je vais aller en anglais,
je vais revenir,
en fait,
la joke va grandir
en allant
d'une à l'autre.
Chaque joke,
j'ai l'impression,
tu sais, puis je t'ai vu assez pour...
Mettons, quand tu écris une joke en français,
puis après, tu la traduis en anglais,
ça améliore un peu, puis après,
tu la traduis en français, ça améliore un peu,
puis tes jokes vont en
semi-s'améliorant, mais...
Non, mais...
Non, moi...
Non, ça sonnait comme un insulte.
C'est pas un insulte.
C'est zéro un insulte.
Mais t'as-tu remarqué que...
T'as-tu des jokes des fois que tu fais...
Asti, qu'elle est bonne, cette joke-là,
tu l'écris en français,
t'as fait en français,
elle marche pas pantoute.
T'as fait en anglais,
pis c'est un hit total.
Des fois, ça prend plus longtemps
que ça marche dans une autre langue.
J'ai un number que j'ai travaillé
beaucoup en français. Je l'ai tellement
travaillé qu'il est barré
en français. Il est barré en français
pis quand je le traduis... C'est-tu ton numéro
« Fuck les hosties d'anglais » ça?
Oui, c'est exactement ça. Je sais pas si c'est pour ça que ça marche pas.
Ça marche pas en anglais, ça?
Tu veux ça, toi, t' as le droit de le dire.
Ben oui, non,
mais ça, toi,
tu ne parles pas chiac, par exemple.
Ben, quand je suis chez nous, je parle chiac,
c'est juste, si je parlais chiac ici,
je pense que ça marcherait pour un petit bout,
parce qu'en musique, ça marche,
parce que c'est exotique,
mais en humour, il faut vraiment tout comprendre. Il faut comprendre aux 7 secondes.
S'il y a quelque chose qui échappe,
il faut que je m'explique.
As-tu déjà fait un show en chiac?
À Moncton.
Devant des gens qui parlaient chiac.
Si je vais en France, je ne vais pas parler en chiac.
Je ne vais pas même parler en québécois.
Je vais parler...
C'est chiant, mettons, si je te demande...
Je te demande si c'est sur les feux de la rampe.
Tu me demandes de me faire une blague en français
et en chiac la même.
Oui, c'est un peu chiant.
Non, non, mais pour te faire...
Fais-nous une joke en chiac.
Je veux juste voir...
Après la prochaine question?
Oui.
OK.
On va prendre une pause.
Attends.
Non, mais je vais relire le commentaire.
Ah oui, tu vas faire un freeze.
Ok.
Si toi aussi, tu as souligné
une ou deux incohérences,
en tout cas, il y a
un dessin animé qui s'appelle
Jésus-Six.
Jésus-Six, c'est très drôle.
Parle-y, mais pas dans le micro.
Câlisse.
Là, il y a un...
Il est comme...
J'essaie de lire une pub.
Il est comme...
As-tu remarqué que Mike est engraissé?
Est-ce que...
Oui, c'est ça.
Jésus Sixte.
Allez sur...
Je sais pas si c'est Jésus... Faites facebook.com Je suis Sixte. Allez sur... Je ne sais pas si c'est Jésus...
Faites facebook.com
Je suis Sixte.
Je suis Sixte off.
Ça doit être pour officiel.
Je suis Sixte off.
Facebook.com
Je suis Sixte.
J'aime ça que Yann Asti
essaie de prendre des notes.
Si vous voulez donner de l'argent à Fabz
ou à son auteur qui s'appelle, je ne me rappelle pas de son nom,
allez sur Tipeee.
C'est tipeee.com, barre oblique, je suis Dash Sixt.
Dash, qui est un mot acadien.
C'est du chiac.
Dash, c'est quoi Dash en français?
Déchis? Barre oblique, oui, barre oblique. Qu'est-ce que. Dash. C'est quoi dash en français? Déchis?
Barre oblique.
Qu'est-ce que tu dis que je ne suis pas francophone?
C'est ça. Allez,
je suis...
On devrait même partir le hashtag
je suis six.
Là, veux-tu faire ta joke
en chiac?
Oui!
Non, non, non.
Ça ne te tente pas.
Là, on va découvrir
que tu viens du Manitoba.
Mon tabarnak.
T'es né à Winnipeg.
T'avais parlé à Fred
des sites. Là, là, il a dit
« Hey, je m'en vais au nouveau produit que t'as fait. »
Il m'a trouvé une job.
J'ai pas eu de job ce jour-là.
Il est venu, « OK,
je peux-tu juste être dans le phare pendant
deux minutes pendant que Fred est là? »
Fait que pas de joke.
Tabarnak.
Non, on l'obligera pas.
Si c'était
un podcast de musique,
Caillouche l'aurait fait.
Ouais, c'est ça.
Je vais faire...
Caillouche!
Googlez Caillouche!
Vous savez pas c'est qui Caillouche?
Caillouche, c'est comme Willie Nelson
s'il s'était fait piquer par une abeille
pis il était allergique.
C'est un peu comme le plume la traverse.
C'est un plume la traverse avec des lignes de cadre en face.
Non, il y a, il y a.
Je peux en faire une, je pense.
Ok, parfait, yes.
Je vais la traduire on the spot et tout, ça fait que...
Je comprends rien, c'est...
Parle en français, parle en français!
Peux-tu me heckler un chiac?
T'as pris le chiac,
fais heckle-moi un chiac en même temps.
Ouais, shave-té!
T'es stressé pour moi, t'as raison, parce que...
Rajoute shave-té sideburn dedans.
Je suis allé voir dans une picture frame store
Pis j'arrive là
Pis everyone est dans les frames
Everyone qui est là est dans le frame
Là je suis comme oh shit
Tout le monde qui est dans le store
Est dans le frame c'est fucking weird
Comme everyone qui était dans le store
Est dans le frame
Y'a même chacun,
chacun qui est venu me voir, il était comme,
« Hey! Peux-tu sortir de notre fucking
house? »
Qu'est-ce qu'il y a?
Ah ouais, parce que moi,
je l'ai déjà entendu en français,
cette blague-là.
Fait que la danse française, elle est excellente.
Non, non, non, mais...
Je suis le seul qui n'a pas compris.
Je suis le seul qui n'a pas compris.
Non, mais...
Je suis niaiseux.
Qu'est-ce qui est weird?
Vu que tu faisais la joke en chiac,
on n'écoutait même pas la joke,
on écoutait juste les mots.
On était comme...
La réaction.
OK, house, c'est maison.
Picture frame store, OK, magasin de photos.
Ça prouve mon point pourquoi je ne veux pas nécessairement… Arrête de parler en chiac. Parle en français.
Merci, Mike. C'est pour ça que je l'hésite à faire en chiac parce que sinon, les gens, ils recherchent tout.
Mais pas ici. Mais tu ne pourrais pas faire des shows chiac parce que sinon, les gens, ils recherchent tout. Mais pas ici. Mais tu pourrais pas faire des shows chiac ici.
Mais Moncton, Halifax,
Darkmouth, tu pourrais faire
une run.
Non, mais chiac aussi,
ça limite le marché.
Non, mais c'est vrai, tu feras pas
« Hey, je fais une tournée chiac en Suisse. »
Le monde rit juste pas pas l'Europe.
C'est fragile, une culture.
Si le podcast vient de se faire canceller.
À cause de moi, même.
Le chiac, c'est la musique de la culture.
Le pire, qu'est-ce qui est weird, là?
Très bon, très bon.
Tu as bouclé la boucle.
C'est comme l'école de mon restit.
Moi, il y a une affaire qui est weird, là.
À chaque fois que je reviens du Nouveau-Brunswick,
j'ai l'impression d'être capable de parler chiac,
mais je mets mes mots en anglais
aux mauvaises places.
Fait que là, je fais, moi, j'ai driveé,
pis là, le monde vendu pas ça,
pis là...
J'ai essayé d'apprendre.
Il y a un dictionnaire sur Internet.
Actually, t'as dit «moi j'ai driveé»,
ça, ça fonctionnerait.
C'est ici,
«moi j'ai drive mon car», ça, c'est le
franglais de Montréal.
Pis le «chiac», c'est le «moi j'ai driveé».
Ouais, on le conjugue comme en français, mais c'est le mot
anglais qui remplace dans le...
Moi, j'avais essayé,
il y a une couple d'années,
je voulais apprendre.
Moi, je suis vraiment nul à chier pour apprendre des langues,
mais je suis né avec deux langues,
puis ça fait mille ans que j'essaie d'apprendre d'autres langues,
puis je n'étais pas capable.
Fait que je m'étais dit, je vais essayer d'apprendre le chiac,
puis il y avait un site web,
puis j'ai été incapable d'apprendre. Puis j'ai été incapable d'apprendre.
J'ai essayé d'apprendre le créole aussi,
même affaire.
Je suis allé en Haïti, je comprenais le monde,
mais quand j'ai essayé de parler,
j'avais juste l'air d'un imbécile,
qui leur disait des mots espagnols.
J'étais comme,
j'étais comme,
excusez.
Excusez.
T'es né avec le français et l'anglais.
As-tu déjà un peu parlé l'espagnol?
J'ai un peu parlé l'allemand
quand j'étais petit,
parce que je me suis fait kidnapper
par une famille.
J'ai une maison qui parlait allemand
et il avait laissé un dictionnaire
anglais-allemand
et je l'avais mémorisé.
Moi, non, non, c'était pas
le livre d'Hitler, là.
Mais j'avais
comme mémorisé plein d'affaires, puis ça
ressemble beaucoup à l'anglais, l'allemand.
Est-ce que tu trouvais que quand tu étais en train de l'apprendre,
ce qui fonctionnait,
c'était que tu réfléchisses
dans cette langue-là? Quand tu réfléchis dans cette langue-là,
ça s'en vient.
Non, mais sûrement,
mais écrit, j'avais 4 ans.
Voilà, OK.
Mais tu sais, c'était...
Je commençais à être capable de lire,
fait que je reconnaissais des mots en anglais,
tu sais, fait que tu sais...
Mon neveu, il avait 3 ans.
À un moment donné,
j'ai appris à parler en espagnol,
juste un peu.
J'ai passé comme une heure,
puis j'ai dit plein de mots en espagnol, fait qu'il est monté en haut. J'ai dit à aucun adulte, fait qu'il parlait en espagnol, juste un peu. J'ai passé comme une heure, puis j'ai dit plein de mots en espagnol.
Fait qu'il est monté en haut, j'ai dit à aucun adulte,
fait qu'il parlait en espagnol.
J'ai monté, what the fuck?
C'était great.
C'est quoi qu'il a dit?
Ben, il comptait, puis il disait comme...
Ça leur était hot?
Il aurait dû la croire.
J'aurais dû lui donner un petit sac.
Oh là, oh là!
La cocaïne!
Cocaïne!
Il se couvre!
Il poupe!
Excusez!
Excusez!
Il ne peut pas avoir de cocaïne!
Il sort un couteau!
Il me sort la gorge à quelqu'un!
C'est un bon résumé de la culture!
Moi, c'est que du racisme, premier degré!
Non, non, non! Faut faire attention à ce mot-là.
Non, mais moi, je suis...
Mais tu sais, je dis ça en gag.
Moi aussi.
Je sais pas...
Je sais pas s'il y a d'autres questions.
Oui?
Je sais pas si toi, tu faisais un cheers
ou t'avais une question.
Merci beaucoup d'être là.
Ça prendrait, par exemple, une dernière question
parce que sinon, ça fait une fin weird.
Toi, le gars qui ressemble au fils
à Patrick Roy,
on va...
On entend que tu nous chantes pas ta carlisse de ton.
Merci.
Je me fais rosser.
Ma question est pour Fred Dubé.
Moi, je veux savoir, vu qu'on est dans le milieu de l'humour,
la business est bien axée vers les shows d'anecdotes et d'observations.
Fait qu'on a une anecdote là-dessus.
Qu'est-ce que t'as remarqué?
Henri Mouskois.
As-tu le feeling que, comme un gars qui fait de l'humour de point de vue,
que les producteurs et tout ça, ils poussent pas plus
pour qu'un gars comme toi puisse aller à l'autre level?
Ben moi, avant que tu producteurs, puis tout ça, ils poussent pas plus pour qu'un gars comme toi puisse aller à l'autre level? Ben moi, avant que tu répondes,
moi, je pense qu'un gars comme toi,
je pense qu'un gars comme toi,
le futur,
puis même le futur pour la business en général,
c'est pas les producteurs.
Tu sais, je pense que
on est en train de plus devenir
comme les Américains,
que ça va être les humoristes qui vont faire leurs affaires.
Un gars comme toi, je pense,
dans une grosse boîte, ça serait juste weird.
Moi, là, mettons que je paye pour voir
Fred Dubé qui nous parle de
« Asti, Hubert, c'est le monstre »,
je ne veux pas qu'il soit
signé avec « Juste pour rire ».
Je ne veux pas faire « Ok, ok, je donne
la moitié de mon cash, je donne, ça va à Gilbert. »
Il y a quoi de weird?
C'est juste mon opinion.
Oui.
Oui, oui. Non, oui.
C'est un certain souci de cohérence là-dedans.
Moi, je suis avec Avanti.
Je suis avec Avanti. Et puis, il ne se mêle pas
des textes, il ne se mêle pas de...
C'est-tu weird? Par exemple, parce qu'Avanti, c'est une crise
de grosse boîte. C'est eux autres qui font Piment Fort. Ça, c'est une crise de grosses boîtes. C'est eux autres qui font Piment Fort.
Ça, c'est le volet de télé.
C'est la même crise d'affaires.
Non, mais c'est
vrai. Tu avances scène,
tu avances télé. C'est deux compagnies
à numéros, mais c'est les deux avant.
Tout à fait.
Mais ça, c'est pas la même.
Dans ça, ils ne se mêlent pas de mes affaires. J'ai 100%
de liberté créative. Il n'y a personne qui se mêle de mes textes
c'est quelqu'un qui accompagne en fait
des accompagnateurs
mais c'était quoi la question en fait
par rapport aux anecdotes
ou ainsi tu sens obligé de faire des anecdotes
c'est tout ça
on est dans une époque d'anecdotes
et d'observations
c'est vrai qu'il y en a beaucoup
c'est pas facile d'être
à la base je suis pas un bon compt. C'est pas facile d'être...
À la base, je ne suis pas un bon compteur.
J'ai enlevé ça de là.
C'est pas facile de faire des bonnes anecdotes.
Ceux qui le font, ils ont tout mon respect.
Effectivement, il y en a comme trop un peu.
Ça devient souvent de l'anecdote, anecdote.
Moi, j'aime les artistes.
Des fois, ils font de l'anecdote, mais on sent
le commentaire social autour de ça,
que ça ne reste pas juste dans l'anecdote.
Puis aussi de réinventer l'anecdote.
En fait, ça me dérange pas une anecdote,
mais c'est qu'elle est tout le temps construite de la même façon au Québec,
d'un point de vue chronologique.
Fait qu'on va compter une anecdote.
Je suis arrivé à la piscine,
il s'est passé ça, ça, ça, ça, ça,
j'ai chié dans l'eau.
Puis là, entre temps,
tu payes des auteurs pour qu'ils rajoutent des gags.
Ça te prend note, la prévention? Puis là, tu payes des auteurs pour qu'ils rajoutent des gags. Cette dernière chose, je te prends note, la prochaine chose.
Pis là, on paye des auteurs pour qu'ils rajoutent des gags entre ça.
Fait que c'est tout le temps.
Pas besoin de gags, t'as un punch-out de la mort.
Mais si on réinvente l'écriture anecdotique,
admettons, un gars comme Bill Burr, il compte une anecdote qui est arrivée,
un gars qui s'est jeté en bas d'un hélicoptère,
il compte l'anecdote, il revient dessus,
il prend un angle différent qui est pas un angle qui est chronologique. Ça, j'ai pas de problème avec ça. Faut juste réinvent compte l'anecdote, il revient dessus, il prend un angle différent qui n'est pas un angle
qui est chronologique.
Ça, j'ai pas de problème avec ça.
Il faut juste réinventer l'anecdote.
Sinon, ça devient juste banal.
Ça devient juste...
Il n'y a plus de surprise.
Puis de toute façon,
par rapport à ça,
Guillaume Wagnac,
il y a un spectacle
et il n'y a pas d'anecdote dedans.
Ça va super bien.
Puis moi,
je suis déjà trop médiatisé,
fait que tant mieux
si je ne suis pas produit.
Mais c'est qui vos humoristes préférés?
C'est Bill Hicks, George Carlin.
OK.
Et au Québec, c'est qui?
Certains humoristes.
Il n'y a pas un humoriste que j'aime tout,
mais sur certaines choses,
toi, sur l'efficacité de tes punches,
qu'on soit d'accord ou pas avec certaines affaires,
tu as l'intelligence du texte.
Patrick Lagacé, tu avais dit que tu as l'intelligence du timing, du punch, qu'on soit d'accord ou pas avec ce que tu dis.
Puis Lagacé, c'est le gars qui maillait le plus.
Oui, mais il avait dit que tu as une intelligence du timing et du punch.
Et ça, c'est une intelligence humoristique, comme tu avais fait remarquer un moment donné.
Fait que toi, pour l'efficacité de tes puns,
ton timing, c'est génial.
Un peu dans le Loujouzeaud aussi.
Première chose, Jean-François Mercier
dans le monologue. Il a fait des monologues
très audacieux, Jean-François Mercier.
Les apartistes, j'aime beaucoup
les apartistes.
Moi, par exemple, il y a une affaire je suis content quand toi t'es arrivé
parce que les appartistes
j'ai l'impression de la différence entre toi et les appartistes
toi
t'es un humoriste, les appartistes c'est des gars
qui veulent nous dire
leur message
pis ils savent l'humour de ça
mais l'humour, souvent il y a des sketchs
je t'écoute pendant 11 minutes
pis tu fais, c'est pas eu un gag
c'était juste
tu nous vends ton message
mais t'as même pas pris la peine
de mettre une joke, tandis que toi
t'as tout le temps des jokes
les apartistes aussi
évidemment des fois quand tu fais de l'humour à message
il faut que les prémices soient plus longues parfois
pour être certain, moi des fois ce que j'aime
quand il y a certains humoristes qui apportent des sujets politiques
pis je sais pas
c'est-tu de l'ironie ou c'est pas de l'ironie
place ton pacte humoristique clairement
moi je peux pas rire si je sais pas de quelle famille t'es
là tu me fais une blague sur un groupe
sur une situation politique
mais je sais pas si c'est de l'ironie ou du premier degré
je ris pas
évidemment il faut raccourcir la prémisse
les appartistes prennent le temps
qu'on soit des bonnes prémisses
et qu'on sache de quelles familles ils sont.
Ils font très grand déchaud.
Ils font un cribe soda,
c'est les appartissants dont on plaît le cul.
Ils font vraiment rien.
Moi, ce serait Mitch Hedberg
pour son style one-liner.
Au début,
c'était vraiment
la référence
de l'énergie.
Quand tu étais petit cul, tu voulais devenir
un match-up.
Il y a quelqu'un qui m'a dit ça après un show.
Il a un peu l'énergie de Hedberg
sans être comme Hedberg.
Tu pensais que tu étais sur l'héroïne?
Oui, c'est ça.
Ma jambe va être amputée rapidement.
Il y a CK,
comme la plupart de Louis CK,
juste la manière qu'il est fait.
J'aime que tu as spécifié Louis CK.
Juste CK, oui.
Comme la brand, oui.
Il y a lui,
puis un que les gens connaissent peut-être un peu moins,
c'est Patrice O'Neill.
Patrice O'Neill,
c'est un fucking génie.
Et juste le crowd ownership
comment il fait du crowd work
avant de rentrer dans son matériel
et son crowd work est planifié
si vous voulez
pour les crowd owners
si vous ne connaissez pas Patrice O'Neill
allez sur Youtube et écrivez
Patrice O'Neill schools abroad on funny
c'est lui à Fox News
avec une
fille qui avait eu
des jokes de viol à OPN Anthony
et elle était compte.
C'est un
génie. C'est vraiment un génie.
C'est vraiment
comment il own et comment il construit
des jokes. Je l'avais conté.
Non, je ne l'ai pas conté, mais je pense
que tu étais l'enchant pendant que je disais ça à radio.
Mon anecdote de Patrice O'Neill.
À Edmundston?
Oui. Patrice O'Neill,
quand il t'aimait, il t'humiliait.
Il était méchant avec toi.
Comme toi?
Quand il m'a dit ça comme moi.
Mais tu sais,
pour te montrer qu'il t'aimait,
il était méchant, méchant. Puis moi, j'ai rencont'il t'aimait,
il était méchant, méchant.
Puis moi, j'ai rencontré Patrice O'Neill,
puis il était vraiment cool avec moi.
Il était super fin.
Puis après, quand j'ai appris ça,
quand il t'aimait,
j'arrêtais pas de dire « il est fin ou pas? » Puis là, j'ai fait « ah, c'est-tu maïsse! »
Mais sinon, au Québec, je trouve que la relève est purement féminine.
Ceux qui ont les plus belles plumes,
Virginie Fortin, Catherine Levesque,
Maud Landry, dans d'autres formes de médias,
Catherine Éthier,
ceux qui ont les plus belles plumes,
c'est ceux qui ont des plumes,
c'est un vent de fraîcheur,
c'est nouveau,
puis enfin, on sort de l'humour de fille, c'est une fille en humour
c'est pas un style humoristique
être une fille, c'est une fatalité naturelle
d'accord
ça il faudrait apprendre ça aux journalistes
les cris de journalistes
que mettons ils vont voir une Corinne Côté
en entrevue pis c'est comment
être une fille en entrevue, tabarnak
elle sait pas, elle a jamais été un gars
sur scène.
Elle n'a pas quand même.
Tu sais, fait que si...
Tu sais, un moment donné,
arrête de demander.
C'est comme si je te demandais,
tu sais, comment être blanc au Québec?
Christ, tu ne le sais pas.
Tu n'as jamais été latino.
C'est pas mal plus facile qu'être être autochtone ou à venir en nord.
Je suis parti de là.
On vient quand même d'un passé très misogyné et sexiste en humour.
Ça a évolué quand même, surtout dans notre génération.
Par rapport à l'homosexualité aussi, s'il y a une des causes,
moi quand j'ai commencé il y a 15 ans,
dire des jokes de tapette pis de fif, c'était drôle.
Mais maintenant, même dans un bar de région,
tu te pointes pas à faire une blague de tapette.
Maintenant, on évolue, on fait des jokes sur les homophobes.
Wow!
Moi, c'est-tu que...
Qu'est-ce qui est weird, par exemple, que j'ai remarqué,
c'est que, tu sais, des fois, j'ai du monde...
Moi, ça fait 20 ans que je fais ça.
Fait que moi, quand j'ai commencé, tu sais, moi...
Moi, des jokes de tapette, ça fait longtemps que j'en fais pas,
mais les quatre premières années, j'en faisais.
Puis là, des fois, j'ai du monde qui fait...
Là, j'ai dit ça en 94.
Scalice, là.
Décroche.
Décroche.
Non, non, mais tu sais, Abe Lincoln,
qui a libéré les esclaves,
il avait dit que les blacks, c'est 80% des humains.
Tu sais, Chris,
qui est la phrase la plus fucking raciste...
— Qui sont humains à 80%.
— Vu qu'à l'époque, les blancs disaient
que les noirs étaient humains à 60%,
puis il a fait...
Non, non, non!
Lui, c'était...
Non, non, là, on va arrêter
d'être des hosties de monstres. C'est des humains à 80%. C'était... Non, non, là, on va arrêter d'être des hosties de monstres.
C'est des humains à 80 %.
C'était une marde.
Tu le ramènes même à Sti
en région dans les années 40.
C'était une marde, mais il était
avant son temps. Moi, ça me fait tout le temps capoter
quand le monde fond.
T'as dit ça, puis j'ai fait...
Je suis d'accord avec toi. On ne peut pas être prisonnier
de notre passé. Si tu ne le penses plus, c'est la preuve qu'il y a eu une évolution. Au lieu de dire t'as dit ça en tell j'ai fait, man, Chris... Moi, je suis d'accord avec toi. On peut pas être prisonnier de notre passé. Pis si tu le penses plus, ben c'est la preuve, Chris,
qu'il y a eu une évolution. Fait qu'au lieu de dire
t'as dit ça en telle année, c'est plus, ben Chris,
félicitations, à ce temps, t'es plus de même.
Fait qu'il faut juste te féliciter
que t'en voyais de la merde aussi.
J'ai parlé des States, mais en Grande-Bretagne,
il y a Jimmy Carr.
Jimmy Carr qui a un delivery
tellement incroyable.
Il a le silence.
Jimmy Carr, en plus,
lui, il a inventé quoi
qui est vraiment hallucinant?
L'arbre?
Non, tu sais, les humoristes
qui font du crowd work, c'est tout le temps,
ils parlent au monde dans les premiers rangés,
blablabla, blablabla,
est-ce que vous êtes en couple?
Puis, ils ont fait tout ça. Lui, il fait ça avec le monde
au balcon. La raison pourquoi il fait ça avec le monde au balcon.
La raison pourquoi il fait ça, c'est que le monde...
Non, le monde crie.
Comme ça, tout le monde répond.
Ça paraît que c'est pas stagé.
Parce que quand tu vas voir un humoriste, des fois,
tu te dis, « Chris, c'est-tu comme un mauvais show
des années 80? »
Puis là, il fait semblant.
Moi, c'est ça que j'haïssais
dans le temps de Just For It. J'allais voir des shows, puis c'était comme, « Ah, c'est ça que j'hissais dans le temps de Just Foray, tu sais. J'allais voir des shows
pis c'était comme, « Ah, c'est Nicole! »
Pis j'étais dans la deuxième rangée,
pis j'étais comme, « Y'a pas de Nicole, call this! »
Pourquoi? Arrête!
Tu sais.
Mais on dirait, y'a des...
Il se fait hackler, pis on dirait y'a tout,
y'a tout anticipé.
Y'est prêt pour n'importe quoi qu'il va...
Il passe du temps à écrire, çacrire si quelqu'un me dit ça.
On dirait que ça «feel» comme ça.
Ça se peut qu'il improvise sur le coup,
mais ça se peut pas qu'il ait 4-5
«killers» sur le coup.
Il écrit en tabarnak, puis tout le monde vole ses «jobs».
Moi, je l'ai connu,
je le connais un peu,
puis j'ai animé
Nassi Cho l'année passée, puis c'était un de nos
«headliners». C'était un de nos headliners.
Est-ce qu'il est en cravate?
Il a l'air d'un prince.
Il arrive là.
Il est distingué. Tu vois que c'est un millionnaire
britannique.
Il arrive. Puis là, c'est que des
jokes de viol, de pédophile.
C'est dégueulasse ce qu'il fait.
Mais dégueulasse dans le bon sens.
Mais lui, il fait dégueulasse. Virgin'il fait, mais dégueulasse dans le bon sens. Mais lui, il fait...
Bien, dégueulasse.
Virginie Fortin a un numéro sur le...
Bien, Virginie aussi, c'est dégueulasse
dans le bon sens.
Virginie, moi, ce qui me fait le plus rire
de Virginie, c'est quand elle trash.
Moi, j'aime ça.
J'aime ça des affaires.
C'est du bon trash.
Elle manie vraiment bien le trash, Virginie.
À chaque pour les bonnes raisons.
Oui, oui.
Mais Jimmy Carr, il y avait à chaque soir du monde qui venait le voir.
Puis quelqu'un criait de quoi, puis il improvisait de quoi.
Puis là, le monde faisait,
« Asti, c'était drôle ce que tu as fait.
Asti, je vais voler ça. »
Mais des humoristes professionnels.
Puis pas des open-micers.
Tu sais, du monde que t'as vu qui ont des
HBO special,
que tu fais, hé, Chris,
tu sais que le monde, t'es comme, hé, c'est drôle,
quand t'as dit
telle affaire, je vais faire ça
sur scène, pis là, il me regardait tout le temps,
pis il était comme, Chris, ce gars-là, viens-tu te dire
qu'il va voler mon matériel?
C'est le gars, je pense, qui le fait le plus voler
de matériel. Le monde, il disait ça à, qui le fait le plus voler de matériel.
Le monde, il disait ça à lui.
Il dit que j'ai vu qu'il écrit tellement d'affaires que tout ce qu'il dit a de l'air improvisé.
Puis le monde, au fond,
« Hey, c'est drôle, je vais faire ça sur scène. »
Merci de l'avoir écrit.
« Hey, est-ce que c'est drôle? »
C'est weird.
Y'a-tu...
Dans le fond, j'avais dit tantôt,
c'est la dernière question.
Toi, tu avais-tu ta main dans les airs?
Tu as ta main dans les airs.
C'est entre autres pour Mike.
Sa question, c'est pour moi.
Je t'écoute depuis que je suis petit
avec l'humour au triage. J'adore ça.
Tu es encore petit, par exemple.
C'est ça.
Je veux juste...
Yes!
Tu es bâti un peu. Je vous excuse, c'est ça. Je veux juste... Yes! C'est...
T'es bâti un peu.
Fait que quand je lui excuse,
t'es un gag.
Au fond, c'est comment qu'on se sent
d'avoir un peu comme la grosse machine
du Politically Correct
avec les affaires comme...
Je peux-tu le nommer ou...
Tu peux nommer qui tu veux.
Un show de danse de Rachid Badouri
et des affaires de même. Comment qu'on se sent
avec tous les médias qui back
ce monde-là, qui sont tous politically correct,
qui font des jokes, qui choquent pas vraiment
un peu des jokes sac de chips
comme vous aviez parlé tout à l'heure. Comment qu'on se sent
devant ça? Est-ce qu'on veut garder le trash
pour nous?
Moi, je pense, pour de vrai, c'est que l'humour
au Québec est trop populaire.
Puis le genre d'humour que je fais est devenu trop populaire. Moi, je pense, pour de vrai, c'est que l'humour au Québec est trop populaire. Le genre d'humour que je fais est devenu trop populaire.
Moi, je pense que c'est normal que je sois un peu underground.
Fait que moi, je pense...
T'es pas underground, t'as vendu 150 000.
Non, non, je sais.
Non, mais ça marche, ça marche, cette affaire.
Non, mais c'est ça, je dis, c'est pas normal
que je vende tant que ça.
Je devrais être en dessous de ça.
Moi, je devrais être un gars
qui
vend
bien, mais au Québec, je devrais
vendre 25-35
000. Je trouve
qu'au Québec, je vends trop.
Parce qu'il n'y en a pas d'autres qui font
ce que tu fais.
Mais je ne pense pas...
Moi, à chaque show que j pense pas, moi, à chaque show
que j'ai faite,
à chaque show,
je sais pas c'est où
qui est parti,
c'est ça,
qui était parti là,
à chaque show
que j'ai faite,
je l'ai pas senti
mon dernier show
parce qu'on l'a arrêté
plus rapidement,
mais je chantais tout le temps
que la première année,
j'étais comme,
hé,
ça marche bien ce show-là,
tabarnak,
oh,
yes,
yes,
pis la deuxième année,
je faisais, c'est qui ce monde-là, c'est yes. Puis la deuxième année, je faisais
« Qui est ce monde-là? »
Là, c'était les amis, les cousins,
les matantes, que là,
eux autres, il y a le petit
Rémi qui m'a dit que c'était bon.
Puis là, il arrivait.
Puis là,
il était choqué
par tout ce que je disais.
Je pense qu'au Québec,
l'humour est trop populaire.
C'est ça.
On se plaint, on se plaint.
On est là, on mange un steak.
C'est plat, c'est la vraie gueule.
Je vais prendre la défense de Rachid Badouri.
Je vais prendre sa défense.
Puis après, je vais prendre sa défense aussi.
Pas contre toi, mais moi non plus,
son humour ne me rejoint pas nécessairement,
mais on parlait d'humour engagé en départ. Rachid Badouri a dit, ben, quelle idée, quand
il monte sur scène, ils sont fondamentalement engagés, surtout aujourd'hui, quand il règne
une odeur d'islamophobie. Rachid Badouri est sur scène, il y a une culture berbère
issue du Maroc, et ça, c'est une des plus belles choses pour combattre
l'islamophobie. Moi, un petit blague
d'Arimouski qui arrive, je fais comme « C'est pas beau être islamophobe,
mais Rachid Badouri, il l'incarne. »
Puis moi, si je suis pas raciste aujourd'hui, il y avait pas
de moi à Arimouski quand j'étais jeune.
Parce que je voyais Eddie Murphy à TV,
j'étais comme « Ah, c'est-tu qu'il est drôle, lui. » Fait que pourquoi je serais fâché
contre lui qui est un représentant.
Fait que Rachid Badouri peut en faire beaucoup plus
en dansant puis en shakant le cul comme deux cerises de jackpot que moi qui se un représentant. Rachid Badouri peut en faire beaucoup plus en dansant et en shakant le cul
comme deux cerises de jackpot
que moi qui se veux engagé.
Mais son humour me rejoint
correct.
Rachid, il y a une affaire
où on dirait que c'est devenu une cible facile.
C'est un bon exemple.
Ce n'est pas contre toi.
Tu sais, Rachid,
depuis qu'il a commencé à jouer en anglais,
moi, à un moment donné, j'avais
fait un show à Québec,
Rachid était venu, puis c'est une levée de fond,
puis ça faisait
dix ans que Rachid faisait de l'humour,
je le présente, puis il arrive sur scène,
puis il y a un micro avec un fil,
puis là,
il pogne le micro, il parle, puis là, il dé puis il arrive sur scène, puis il y a un micro avec un fil, puis là, il pogne le micro,
il parle, puis là, il débarque de sur scène,
puis il fait « Chris, la première fois, il y avait... »
C'est dix premières années,
c'était des micro-caspes,
c'était des conditions très...
quasiment Star Academy,
mais depuis... Non, mais c'est vrai,
il a commencé dans les galops, quasiment,
mais depuis qu'il a recommencé, depuis qu'il a recommencé en anglais,
il fait tellement de shows weird,
des conditions boiteuses,
qu'à la place d'un stage, une caisse de bière...
Il est devenu un vrai humoriste maintenant.
C'est vraiment un vrai humoriste.
Rachid Badouri, en tant qu'humoriste,
je le respecte.
On va finir, je pense,
on va finir avec ça.
Ah oui? Il y avait de l'amour là-dedans?
Oui, allez downloader
illégalement tous les trucs
à Rachid.
On n'aime pas tant que ça non plus,
le call-list.
Non, mais merci les gars.
Est-ce que vous avez
de quoi à bloguer? Y'a-tu de quoi tu veux bloguer?
L'amour dans le monde.
L'amour dans le monde?
Toi, l'amour
est dans le pré.
Non, c'est quoi
tu veux bloguer?
Venez à la soirée à Verdun.
C'est vraiment une soirée qui est vraiment trop... Au Trivis, c'est quoi ce que tu veux bloquer? Venir à la soirée à Verdun. C'est vraiment
une soirée
qui est vraiment cool.
Au Trévis,
c'est quel soir?
C'est le mardi.
Le mardi au Trévis.
C'est un vrai bar.
Ce n'est pas
un esti de club piscine.
Non, c'est une piscine.
Je vous fais un piège.
C'est vraiment une piscine.
Non, c'est vraiment
un beau bar.
C'est vraiment cool.
Venez si ça vous tente.
Ton Twitter,
Facebook, c'est quoi?
JC Surette.
OK, JC Surette.
Puis Twitter,
c'est underscore JC Ennuis. Très bon Surette, puis Twitter, c'est underscore JC.
Très bon humoriste, JC, en passant.
Puis moi, je fais un show bénéfice ce vendredi à Cap-Rouge
pour ramasser de l'argent pour une maison de la jeunesse,
maison de jeunesse?
OK, maison de jeunes.
Maison de jeunes.
Maison des jeunes.
Maison des jeunes.
Et la semaine ensuite, à Joliette pour un show
pour sensibiliser contre l'austérité.
OK. Mais nous autres,
on est enregistrés deux mois d'avance.
Fait que...
Je suis désolé.
Je suis désolé si...
Qu'est-ce que tu fais? Je plug d'abord.
Mais soit ton Twitter,
Facebook, des affaires dans 10 ans.
Le gala
Guynantel-Guillaume-Vagnard.
Je sais pas.
C'est sûr que tu vas le faire.
Merci beaucoup tout le monde.
Écoutez, restez des nôtres.
Yann Thériault va vous parler
d'un autre podcast québécois.
Merci beaucoup tout le monde.
À la semaine prochaine. Merci. Salut tout le monde. Bienvenue à cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine. Cette semaine, Sous-titrage Société Radio-Canada Ça dit podcast québécois sur l'univers de l'automobile, les essais routiers, la technologie, les véhicules électriques, les VTT et les assurances.
Ça touche vraiment tous les sujets.
Si t'es un gars qui tripe sur les chars, c'est vraiment un bon podcast.
Les gars savent s'exprimer, le son est bon.
Puis ça, c'est important quand tu fais un podcast d'avoir du bon son.
C'est disponible sur la plateforme RZO.
C'est aussi disponible sur iTunes.
Si vous voulez écouter le mien, mon podcast,
ça s'appelle Le Stream.
C'est disponible sur le yantereo.com.
À la semaine prochaine.