Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #69 (Jonathan Roberge et Jean-François Provençal)
Episode Date: June 20, 2016https://youtu.be/IlGGFxyV_FQ Cette semaine à Sous Écoute Mike reçoit Jonathan Roberge qui nous parle de l'impact de Contrat De Gars dans sa vie et Jean-François Provençal qui se sent exc...lus du cercle des humoristes. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal, voici Mike Ward sous-écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Bonsoir, merci.
Bienvenue au Bordel, bienvenue à Mike Wilde sous écoute.
Merci à ceux qui m'écoutent à la maison. Merci à ceux qui m'écoutent dans l'autobus, dans le train, je sais pas, dans une grotte, dans un sous-sol si tu t'es fait kidnapper.
Merci. Ma place de downloader mes épisodes, trouve une façon de te sauver.
épisode. Trouve une façon de te sauver.
Chris d'Innocent.
OK. Là, cette semaine, on a un
très gros show.
C'est ça. Je vais vous
présenter mon commanditaire. Mon commanditaire
cette semaine, c'est un humoriste
qui n'a rien payé. Il n'a rien payé,
mais j'y ai dit que j'allais plugger
parce qu'il voulait payer pour de la
pub avant mon show. Mais tu sais,
c'est un humoriste de la relève. Fait que je me suis dit, Chris, il est trop pauvre
pour...
Le chèque va rebondir.
Fait que là, je vais vous...
J'ai demandé, c'est Pierre-Bruno Rivard,
l'excellent Pierre-Bruno Rivard, qu'on a eu
deux fois au podcast.
Que j'y ai dit, écris-moi un texte,
je vais te le lire, fait que je vais vous lire
ce qu'il m'a écrit.
Graines, cul, plot,
crisse. Ici, Pierre-Bruno
Rivard, parce qu'il ne comprend pas l'affaire
que ça va être moi qui le lit.
Ici, Pierre-Bruno Rivard.
C'est de même que sa pub commence.
Est-ce que c'est drôle? J'espère qu'il ne fait
jamais de pub pour Toyota.
Sinon, l'acteur, ça va tout le temps être
« Salut, ici Pierre-Bruno Rivard.
Je suis maintenant mécanicien et je répare des autos fiables
comme la Toyota RAV4. »
OK.
Fait que, ici, Pierre-Bruno Rivard,
Mike m'a dit d'écrire un texte qu'il allait lire pendant le show.
Je n'ai pas pris de chance.
J'ai écrit de quoi de facile à prononcer.
Tout d'un coup, Mike est déjà saoul.
Sinon, ça, c'est méchant,
sinon, il aurait eu de la misère avec un mot comme iné...
Ah, callous!
Inéligibilité!
Fuck you, Pierre-Bruno Rivard, hostie!
OK, fait que voici ma blogue.
Cet été, je présente mon premier show d'une heure
pendant le Festival ZooFest.
Ça s'appelle PB en théorie.
C'est ça, PB en théorie.
Venez voir ça, toutes les infos,
au pierrebrunorivard.com
et abonnez-vous à ma page Facebook
qui est le Petit Pénis.
Ça serait drôle que c'est ça, sa fan page,
que c'est «P'tit pénis».
Non, il n'a pas dit le nom de sa page Facebook,
mais ça doit être, tu sais,
«Tu fais Pierre-Bruno Ribard».
Fait que les dates de son show,
il les a pas écrites.
Fait que c'est vraiment pas efficace.
Comme, «Eh yes, tabarnak, ça va être bon ça».
OK.
Non, fait que, merci Mike,
là on est quitte.
Hashtag 2012.
Hashtag école de l'humour.
Hashtag angry redhead.
Fait que...
Bon podcast.
Q Chris Grenplot.
PS. Mange-moi le cul
sur une toune de Ska Joe Roberge.
OK.
Fait que c'est ça.
Il finit avec un message
à un des invités.
J'aimerais ça qu'on donne une bonne main d'applaudissement
à mes deux invités de cette semaine.
C'est leur première fois chacun à l'émission.
Voici Jonathan Roberge
et Jean-François Provençal.
Merci d'être là.
Désolé pour la première main.
Salut, merci d'être là.
Je bouge le banc.
OK, yes.
Faut pas, je bouge le banc non plus aussi.
C'est ce que le gars des caméras nous a dit.
Oui, et là, toi, t'es à Beck.
Je veux que tu joues au hockey après.
J'ai une game de hockey tout de suite après, moi.
Je fly.
Les dimanche soir, ça s'appelle la ligue des comiques,
la drôle de ligue.
C'est pas mal
tous les humoristes
que t'as reçus
sur le podcast.
OK.
Et puis,
on arrive toujours
un peu chaud,
tout un peu magané.
Moi, je suis goaler
pour qu'on perde 10 à 1
et c'est pas le fun.
T'es-tu goaler?
Oui, je suis goaler.
Un goaler sous,
ça doit être drôle
en tabarnak.
Il y a Ed Belfort
qui a goalé
une couple de games
dans les années 90.
C'est pour vrai, oui.
Je suis connu sur le hockey.
Oui, Ed Belfort,
il était un palcolé qui avait du fort
des fois dans sa gourde.
J'aimerais ça essayer de m'amener à gauler
pacté. C'est pas des jeux où j'allais pas poser.
Vous devriez faire un game sous?
J'aimerais ça jouer sous pis pas de casque.
Juste pendant 5 minutes, voir ce que les gars
des années 50 vivaient un peu.
Ou tu fais genre
les sous contre les gelés.
Tu sais, genre,
il faut... Tu sais, une équipe qui a
un 10-11 de vodka
juste avant,
puis l'autre bord,
ils prennent des moches.
Puis là, après,
t'as genre, t'as bière
versus vodka
ou moche versus acide.
Je vais le proposer tantôt. Moi, je mettrais le go acide. C'est bien écoeurant.
Je vais le proposer tantôt.
Moi, je mettrais le goleur
sur l'extasy, par exemple.
Il aime bien
trop savoir la peste.
Man, c'est le fun
de faire du sport.
Aïe, aïe, aïe, aïe.
Christ, pour de vrai,
ça serait game le fun.
Oui, j'embarquerais.
Mais pas sur une moche.
J'ai pris du moche
deux fois
et j'ai tellement
battrippé là-dessus,
mon gars.
Ah, si, j'ai battrippé. Fait que non, je n'en ferais plus une moche, mais sous tête, jebarquerais. Mais pas sur une moche. J'ai pris du moche deux fois et j'ai tellement battrippé là-dessus, mon gars. Ah, si, j'ai battrippé.
Fait que non, je n'en ferais plus une moche.
Mais sous tête, je le ferais.
Ce serait hilarant.
Toi, tu joues-tu au hockey?
Oui, mais dans une ligue de gens vraiment pas bons
qui tombent sur les fesses.
Moi, j'ai un surnom.
Il m'appelle le rigoleur.
Parce que je suis un goleur,
mais je rigole beaucoup, tu comprends?
OK.
C'est ça, là. C'est ça, là.
C'est ça, ton...
Un peu comme un goulard.
Oui, oui, mais,
tu sais,
c'est qui autre paraît
j'aime mal les goquis?
Fait que ça,
vu que c'est pas
des humoristes avec toi,
quand ils t'ont dit ça,
toi, t'es obligé
de faire semblant de rire,
de faire,
ah, elle est bien bonne.
Non, mais en fait,
c'est tout du monde,
ben, c'est mes amis,
les appendices,
c'est pas mal, pis d'autres a amis, les Appendices, pas mal, puis
d'autres auteurs de TV,
d'autres du monde de la télévision.
Jouez-vous sur glace? Non, non, non,
on joue sur souliers.
Ceux-là.
Ça fait
combien d'années, les Appendices?
15 ans.
15 ans?
C'est très hot.
Merci, la gang. Vous êtes fiers de C'est très hot. Merci la gang.
Vous êtes fin de m'applaudir.
Est-ce que vous êtes chicanés souvent à 15 ans?
Non, jamais.
Il y a juste des différences.
Des fois, on fait comme ça, je la trouve drôle,
moi, je la trouve pas drôle.
On se parle plus pendant...
L'ambiance est lourde pendant 5 minutes,
puis ça passe.
C'est cool, ça.
Chris, moi, je serais pas le même.
Je suis trop rancunier.
Il était beau mon sketch.
Je pense que je serais le même aussi.
Je ne serais pas capable.
C'est parce qu'on est meilleur ensemble que séparés.
Souvent, moi tout seul,
je ne serais pas capable parce que
je ne suis quasiment pas organisé.
Je ne pourrais pas faire l'émission de télévision.
Mais mes amis m'aident
à faire ça. Mes amis
aident un peu plus fou.
On a chacun des talents. C'est l'unité
qui est meilleure.
La scène,
vous en avez fait une couple de fois.
Oui.
Surtout les galops. Vous aviez fait
Comedia il y a une couple d'années.
On a fait l'année passée Comedia. Un genre de comédie musicale. C'est plus la musique qu'on a fait. Mais ça, vous aviez fait Comédia il y a une couple d'années. Oui, on a fait l'année passée Comédia,
un genre de comédie musicale.
C'est plus de la musique qu'on a faite.
On n'a pas vraiment fait
de raconter des jokes
ou faire des sketchs.
C'est vraiment plus axé musical.
OK.
Parce que c'est comme un peu plus facile,
on dirait,
quand il n'y a pas de rire.
Oui, si.
Non, mais...
Le monde, oui, c'est ça.
Tu sais, un gars qui ne rit pas,
si tu as de la bass ou du drum,
le monde le fond juste.
Oh, nice!
Man, quelle passe de bass!
C'est surtout qu'on avait pas le temps
de préparer des vraies choses.
On travaille tout le temps.
Trouver juste un trou pour se pratiquer
de faire de la scène.
On a jamais fait de scène pour vrai.
Il y a plus à perdre qu'à gagner.
C'est ça qu'on disait avant, tu sais, comme,
toi, faire du stand-up,
t'en as fait une fois. — Ouais.
— Mais qu'est-ce qui est drôle, c'est que t'arrives sur scène,
t'es ultra-connu,
mais t'es un gars
qui est monté sur scène une fois.
— Exactement. — Fait que ça doit être
tellement décevant pour le public.
— Ben, tu sais...
— Mais, tu sais...
Tu sais, ils savent
qu'ils ont besoin
de montage
puis de musique.
Oui.
C'est là que j'ai perdu
mon débit.
Moi, quand justement,
je comprends que
t'es juste tout seul.
Oui, oui, oui.
Quand t'as l'habitude
d'avoir justement un débit,
un montage, des jokes,
mais quand t'arrives
en stand-up,
c'est carrément au chaud.
C'est pas la même affaire.
C'est pour ça que moi,
je fais juste des liners
du coq à l'orne.
Je fais pas rien de structuré
où je parle une anecdote
puis je parle longtemps.
Je trouve ça plus facile. Ça ressemble plus à une émission à sketch, justement. Fait que s'il y a un liner qui punk pas, c'est pas grave, on passe à l'orne. Je ne fais pas rien de structuré où je parle une anecdote et je parle longtemps. Je trouve ça plus facile.
Ça ressemble plus
à une émission à sketch,
justement.
Si il y a un liner
qui ne punk pas,
ce n'est pas grave,
on passe à l'autre.
OK, oui, oui.
Je sais que Daniel Grenier,
quand les chicks ont arrêté
d'exister
et qu'il a recommencé
à faire du solo,
il m'impressionnait tellement
et là, il est rendu
tellement, tellement en tête.
Mais les premières fois,
il y avait des soirs.
C'était drôle d'avoir ça,
un gars qui faisait 22 ans qui faisait de l'humour mais qui repartait à zéroirs c'est drôle avoir un gars que ça faisait 22 ans
qui faisait de l'humour
mais qui repartait à zéro
c'est comme si t'avais
jamais fait de ce type
parce que ton débit
est pas le même
ton rythme
parce que l'humour
c'est une question de rythme
constamment
c'est pas juste
d'être drôle
tu pourrais donner
le même texte
à 10 gars
pis avoir 10 claps
différentes
sur le même gag
on sera pas
tout est dans ton débit
dans ta façon
de délivrer
si t'es habitué d'être
trois sur une scène tout le temps,
y'en a un qui servait de prémisse, pis là c'est
le gars de prémisse qui part sa carrière solo,
il s'ennuie des punchs en SD.
Ça doit être tough
quand t'es le street man de
duos. Ben oui, ben oui, vraiment.
Oh yes!
C'est juste des débuts de jokes tout le temps.
Y'a pas de punch.
Avez-vous vu aux nouvelles,
il y a eu un avion qui est écrasé?
Moi aussi, j'ai vu.
Je ne dis pas que Dan, c'est ça.
Je ne dis pas que Dan, c'est ça.
C'est pas pour tout.
Je le trouve vraiment hilarant.
Tu cherches tes repères.
Quand tu regardes sur scène,
tout seul, c'est autre chose.
Surtout, Dan, au début,
il n'arrêtait pas de me dire
qu'est-ce qui est cool
d'être tout seul? Les chics, il fallait que j'amène
des costumes, des affaires,
des cossins. Puis là,
il fait 15 minutes avant moi dans mon show
puis il amène trois valises
pleines de cochonneries.
Lui, il blâmait
les chics, mais c'est plus un problème
de hoarding qu'il y a.
Toi, t'as arrêté de faire du stand-up
en 2012? 2012, ça a été ma dernière
année à Zoom Fest. J'ai envoyé
30 shows en un mois. Asti que j'avais
aimé ça. Avant ça, j'en faisais dans les bars, mais pour
le fun. Moi, ma passion, c'était vraiment la réalisation
et faire de la fiction humoristique. Je voulais faire du film.
Je trouvais qu'il manquait de films drôles au Québec.
C'est vers ça que je m'en vais. Je veux donner
quelque chose de plus fun que ce qu'il y a en ce moment.
Tu pars faire...
J'allais faire du théâtre dernièrement.
Deux ans de tournée.
Oui, avec le...
Tu l'as pas mis en rue?
Oui, ça fait deux mois que je suis malade.
Sur scène, j'avais des monologues tout seul.
Tu joues dans des salles bonbons.
C'est 900 personnes qui rient de ton gag.
Ah boy, je m'ennuie.
C'est une drogue.
Le monde ne réalise pas que de tenir un micro,
tu te sens puissant, de dire ce que tu penses, ce que tu veux,
envoyer chier qui tu veux, ça passe.
Tout le monde rit.
Je voyais depuis deux ans que ça me manquait.
J'ai décidé de me remettre à écrire.
Mon but, c'est de sortir un one-man show. Le film, ça sera plus tard, finalement, à Calais. Puis, je
veux mon show.
Toi, en 2012, en plus, t'avais gagné un prix à Zoufesse.
Oui, j'avais gagné la prise Zoufesse, justement, l'artiste Zoufesse de l'année.
Chris, c'est drôle que t'arrêtes là.
Oui, je gagne la prise. Mon gérard capotait tellement.
Parce que ce prix-là, c'est comme pour dire, yes, c'est toi le prochain.
Oui, c'était vraiment absurde yes, c'est toi le prochain. OK, bon, mais...
Vraiment, c'était vraiment sûr.
C'est vrai que de trois ans.
Tu sais, quand ils me l'ont donné, je ne sais pas, en direct, sur 520 artistes, tu gagnes.
Je disais, ah, j'ai gagné sur 520.
T'as l'air que c'est nice.
Puis, j'étais à mon gérant après ça.
Ouais, fait que c'est ça.
Je n'ai rien préparé après.
Fait que, nice, call it.
Ça serait le moment.
Tu me disais que sur le one-man show, ça commence avec le temps, Joe.
On avait monté un beau fanbase
avec ton trot gars.
J'arrivais à montrer que sur scène,
j'étais capable de faire rire aussi.
J'ai colsé mon camp.
Aller faire du théâtre et écrire un livre.
Je ne voulais pas faire d'argent.
Je pense que c'est ça que je voulais.
Pas faire d'argent.
Mais tu en as de l'argent.
Regarde ta casquette.
Tu l'as achetée.
Celle-là n'a même pas une commandité.
Quoi? Tu fais commandité tes affaires? Voyons donc! »
« Écrisse, oui. »
« C'est Pébé Rivard qui t'a donné ça? »
« Non, Pébé Rivard, c'est lui qui écrivait les textes.
Ceux qui le connaissent pas ici, c'est vraiment...
On va le pluguer solide, là.
Pébé Rivard, c'est l'auteur de la série « Fiston ».
C'est avec lui que j'écris toutes les...
« Ah oui, c'est vrai? »
« Oui, c'est avec lui que j'écris toutes les gags de cette série-là.
Et puis, Pébé m'a aidé énormément.
J'en avais 100 à écrire.
Je ne peux pas écrire...
Une capsule de fiston était,
mettons, trois minutes et demie sur Internet.
Puis, je les avais essayées en stand-up.
C'était des numbers que je prenais et que j'allais faire sur scène.
Sur scène, ça faisait des 15.
Avec les rires, avec...
On a écrit 100 numbers en deux ans.
Oui, j'avais besoin de Pierre-Bruno Rivard.
Il est vraiment bon. allez voir son show.
C'était-tu,
quand vous avez arrêté
Contrat de gars,
vous avez fait
Contrat de gars
pis après...
Une vie de vrai gars.
Une vie de vrai gars.
OK.
Comme t'as fait
avec Fiston pis là...
J'adore les spin-offs.
Dans la vie,
j'aime le concept
des spin-offs.
J'aime tomber en amour
avec un personnage.
On se corrige
de tous les autres
qu'on voyait avec lui
faire autre chose. J'aime ce truc-là. C' On se corrige de tous les autres qu'on voyait avec lui faire autre chose.
J'aime ce truc-là.
C'est pour ça que j'ai fait
deux fois la même affaire.
Tu penses-tu faire
un spin-off de papa?
Ça serait un spin-off
comme ton personnage.
Mais pour vrai,
je tripe tellement
sur son personnage.
S'il y en a qui l'ont vu,
c'est Bobby dans la série.
C'est un esthète attardé.
Non, mais pas lui. Pas moi. Le personnage, il fait un esthète attardé. Non, mais pas lui.
Le personnage fait un esthète, mais il joue très bien.
Tu joues très bien.
Et puis, quand tu joues moyen,
tu scores avec ça. Tu peux t'améliorer, c'est beau.
Vas-y, continue.
Je le regardais, et tu fais « Ah, c'est ce que tu jures avec ce gars-là! »
Puis là, je suis en train de développer pour d'autres projets
de parents pour amener ça plus loin.
Mais je veux que... Oui, je ferais un spin-off juste avec lui.
C'est ça qui est weird.
Là, tu es en nomination
contre moi.
Mais cette catégorie-là est tellement
fucking weird que...
Parce que toi, c'est une série...
Une série lourde.
C'est une vraie série.
L'autre fois, j'ai dit en gagne,
le générique est plus gros
que le générique de Louis.
Il compte Joe Guérin qui est tout seul.
Il essaie de faire ses trucs de garage.
Avec vous autres, il n'est pas dans la même catégorie.
Nous, c'est de la fiction.
Vous autres, ce n'est pas de la fiction.
Il y a l'autre, le co-autotune-co qui filme avec son cellulaire.
Il y a de la motivation plus.
Là, tu fais Chris.
Non, c'est vrai.
C'est drôle.
Elle encourage le monde à faire du jogging. C'est drôle, mais c'est... Elle encourage le monde
à faire du jogging.
C'est comme s'il y avait
une catégorie.
Mettons que tu vas aux Oscars
et c'est genre, OK,
Titanic contre Chris Rock,
contre Carl Lewis,
contre les Blue Jays.
Oui, c'est ça.
C'est qui qui est meilleur?
C'est qui qui est meilleur?
C'est vraiment ça,
c'est-à-dire...
C'est Chris Rock ou les Blue Jays?
Moi aussi, je suis sûr que t'as eu la même réaction que moi.
Quand j'ai vu les nommés sur la liste,
je me suis dit, mais calé, c'est une petite salade de fruits.
C'est pas juste, peu importe qui gagne.
Je me suis dit, ouais, mais c'est parce qu'on fait pas la même affaire.
J'adore ce qu'il fait lui, mais
Joe Guérin me fait vraiment rire.
Chris Joe est tout seul dans un garage.
C'est même pas de la fiction.
Il va falloir qu'éventuellement, les oliviers...
Oui, qu'il y ait plus de catégories.
Cette année, qu'est-ce qui est cool, c'est plus
meilleur nouveau média.
C'est vrai, ils ont enlevé ça.
Vu que là, ils ont réalisé qu'Internet,
c'est peut-être pas tant une mode que ça.
Moi, je l'ai dit en haut,
mais j'ai appris quelque chose cette semaine
qui, moi, m'a beaucoup fait rire.
Il y a une des madames dans le comité,
par sa manière, ça marche, les Oliviers,
il y a un comité qui contrôle à peu près la moitié du vote,
puis après, c'est l'industrie qui vote pour le reste.
Puis il y a une des madames,
elle ne comprenait pas c'était quoi mon podcast.
Elle a dit,
sérieusement,
elle a dit,
pourquoi il y a des rires
pendant ces sketchs?
Elle pensait,
tu sais,
fait que là,
j'étais comme,
OK, je pense,
je vais gagner.
Je pense.
Là, là,
elle,
elle a cogé son bras.
Elle, non,
c'est sûr,
c'est sûr,
je te clenche.
Mais il faut,
il faut qu'éventuellement,
ils vont s'en rendre compte.
Ils viennent d'enlever
le mot de bourre.
Mais un,
il faudrait se débarrasser
de cette madame-là.
Surtout que ce soit elle
qui juge cette catégorie-là.
Je trouve ça vraiment étrange.
Il va falloir une année
qu'ils repensent à faire d'autres catégories.
Non seulement ils en font là,
mais ils se trompent aussi des fois
dans les nominations.
On l'a entendu parler.
C'est incroyable.
C'est drôle.
T'as pas su?
Non.
Cette année,
il y a eu un fuck
dans les textes de l'année
et mise en scène de l'année.
Ils ont mis les personnes
qui étaient en nomination
pour mise en scène
dans la catégorie texte.
Fait que, tu sais,
les textes de l'année,
c'était Mario Tessier,
Stéphane Rousseau.
Fallu.
Fallu.
Puis, genre, mise en scène, c'était Guillaume Wagner.
Yes.
C'était absurde.
C'était weird, en est.
Mais il aurait dû juste faire comme si de rien n'était.
Juste un « non, fuck you ».
Moi, j'avais le sentiment
que j'avais des chums qui avaient leur première nomination.
« Tabarnak! »
Tu fais un « high five », tu fais « bravo, man ».
Deux secondes après, tu as Guy Lévesque qui est dans la salle. « On est désolé, il y a tabarnak », là tu fais un high-five, tu fais « bravo, man », deux secondes après, t'as Guy Lévesque
qui est dans la queue, « on est désolé, y'a une erreur »,
pis là t'as lui qui fait « j'ai aucune style de nomination,
là ». Il est descendu, là lui,
il a pris son jacket, il a crissé son calme.
– Oh my god, ils ont pas juste switché les catégories?
– Non, non, le mur est plus...
– Oh my god, t'sais,
moi, c'est ça.
– Il est pas retardé, mais il joue bien.
– Mais ça, c'est genre comme...
Il est capable de jouer.
Non, mais je comprenais pas.
Vous l'expliquez vraiment mal, sincèrement.
Mise en scène.
Ça fait un peu comme le gars à Miss Monde
qui a nommé la mauvaise peste.
Ça, pour vrai, quel moment.
Ça avait pas d'allure.
Il aurait dû le jouer, au moins,
que c'est un gag.
C'est chien comme gag.
C'est le gag le plus méchant.
C'est mine en crise, mais bon.
Il a fallu,
ils ont donné une feuille,
une affaire genre félicitations
pour ta nomination, mais finalement,
ce n'est pas lui qui est en nomination,
c'est son metteur en scène.
Mais il y a quand même ça
moi je l'encraserais
le code caméra m'avertit
mets-toi pas sur le mur
je le ferais pas
non non
j'ai failli m'accoter sur le mur
il te l'a dit
tu veux-tu un autre
bière sans alcool
excellent
je mettrai mon score tantôt sur Twitter.
Vous allez pouvoir voir si j'ai gagné ou pas.
Tu penses...
C'est tout le temps deux équipes d'humoristes
ou est-ce que vous jouez contre d'autres?
On était à base...
À base, on était, mettons, une vingtaine...
20, 22 humoristes à être tous sur le même groupe.
Puis ce qu'on fait, c'est qu'à chaque semaine,
on prend les présences.
Puis ceux qui sont là, on forme deux équipes avec.
OK.
Mais le problème, c'est qu'on s'est rendu compte après un an
que les humoristes travaillent les soirs.
Même si c'est des dimanches, on a des spectacles des fois le soir.
On s'est rendu compte vite fait
que ce n'était plus juste une ligue d'humoristes,
on a pris des writers. On est allé un peu en bas.
Les auteurs sont venus jouer
et maintenant, on s'est rendu compte que les auteurs avaient des familles
et ne voulaient pas tout le temps jouer à 10h30 le soir au hockey.
On s'est retrouvé avec des amis d'humoristes qui, pendant que tu attaches tes patins, rendu compte que les auteurs avaient des familles et qu'ils ne voulaient pas tout le temps jouer à 10h30 le soir au hockey. On se retrouvait avec
des amis d'humoristes
qui, pendant que tu attaches tes patins, font comme « Ah, t'es vraiment
beau! »
Ça doit être drôle, ça!
C'est un peu absurde, mais c'est pas grave.
Ils s'excusent-tu?
Non, pas en tout.
Moi, je ne suis pas la graine dans les douches.
Ah, ouais!
Moi, j'ai vu tous les pénis d'humoristes.
J'ai des amis de filles qui me disent « Hey lui,
tu as des hymnes? »
Non, par respect, je ne suis pas la grosseur de pénis
des amis d'humoristes.
C'est qui qui a le plus gros pénis?
Le plus gros pénis?
Moi je ne le dis pas, mais c'est qui qui a le plus gros?
Le plus gros pénis, si je réfléchis.
Je ne sais pas, je n'ai pas vraiment du été à savoir lequel était le plus gros.
Je n'ai pas vu tout le milieu.
Encore.
Je ne sais pas. D'après moi, Mario été à savoir lequel était le plus gros. J'ai pas vu tout le milieu. Encore. Je sais pas.
D'après moi, Mario Jean, il y en a une tabarnak.
Non, mais tu sais, tu le vois bien.
Tu le vois bien.
6 et 6.
Des grandes mains.
Ah boy.
En plus, il est le seul qui est bandé dans la douche.
Fait que ça, ça l'aille dans le sty, tu sais.
Là, tu sais, qu'est une crise de réaction weird.
Oui, c'est ça.
Mario Jean m'en est d'une douche.
Public le fun.
Non, c'est vraiment le fun.
Merci d'être là, tout le monde.
Merci à vous autres.
Là, de quoi vous voulez parler?
Vu que ce c'est pas
un talk show
vu qu'on fait pas
tant de stand up aussi
on est pas en tournée
on a pas de
d'anecdotes de tournée
en ce moment
toi t'écris-tu encore
pour des séries télé
ou
j'écrivais pendant un bout de temps
des séries télé
mais non j'ai lâché
parce que
tu sais on se le dit ici
je trouvais que
ce que j'allais chercher sur le web,
une fois que tu y as goûté, d'avoir cette liberté-là
d'écrire les gags que tu veux, même si
des fois, il y en a des moins bons,
tu dis ce que tu veux. Tandis que
quand tu écris pour la télé,
vous le savez, tu as 18 paliers
qui vont checker tes textes, puis faire comme
« Hey, on n'est pas sûr! Qu'est-ce que tu veux dire
avec ce gag-là, Jonathan? »
Là, ça n'arrête plus. Puis là, tu es tout le temps « Ah, non! »
Pis là, tu es « back and forward », pis maintenant, tu regardes,
« Je veux pas que mon nom soit associé à cette petite gag de marde-là, tu sais. »
Fait qu'à un moment donné, je fais « Ah, fuck off! »
Je retourne sur le web, même si ça reste très payant d'écrire de la télé,
je suis parti sur le web, pis là, tu vois, c'est la télé qui vient me chercher,
« Hey, on aimerait ça avoir tes sirènes, on aimerait ça avoir tes... »
Tu fais « Ouais, mais si je m'en viens, tu me gardes. »
Tu sais, TVA, je leur lève le chapeau, ben jamais je pensais que TVA allait faire
« Hey, t'as une carte blanche, mon chum. » Tu fais « Oh, carte bl sais TVA je leur lève le chapeau jamais je pensais que TVA allait faire hey
t'as carte blanche
mon chat
oh carte blanche TVA
oh carte blanche
on veut regarder
c'est sûr
je veux dire
on paye
on veut savoir
qu'est-ce que tu vas dire
mais
TVA me disait
c'est rough
mais vas-y
ok alright
tu t'es pas monté
un fanbase
centaines de milliers
de personnes
pour rien
il y a du monde qui tue Il y a du monde qui t'aime
Leur but c'est-tu que Papa devienne un show télé?
Le but c'est de faire du multiplateforme
Ce qu'on veut faire
C'est conjointement
Moi j'aimerais
On ne se cachera pas la télé ça descend les cotes d'écoute
Et le web ça fait juste augmenter
Les nouveaux médias
Les nouveaux médias
Ça va très bien
et financièrement
la télé a encore plein d'argent
et le web en a moyen
avant on en avait pas
en fait en faisant du multiplateforme
ma série joue sur le web en premier
sur leur site
tu peux vendre de la publicité
qui est pas tant rentable
et après ça eux peuvent le mettre
à la télé. Ils peuvent
se rembourser. Ça reste un investissement.
Tous les shows que vous voyez à la télé, c'est un investissement.
Toi, par exemple, Papas, c'est des 7 minutes?
7 minutes, genre un groupe de 3.
Tu en aurais 3 à la télé.
Là, ça passe à l'automne. On fait le test.
On le met les vendredis soirs.
On a dit vendredi pour l'instant. Ça se pourrait que ça change.
Mais nous, on a commencé à refuser le vendredi soir
pour voir si les gens du web
ou les gens de télé,
ça leur plaît ce type d'humour-là.
Est-ce que c'était juste niché sur le web
pour après ça, c'est sûr qu'on a commencé à développer télé.
Si on a un gros fanbase,
on veut des 23 minutes, on en veut plus,
on aime les personnages.
Là, on est là-dessus en ce moment, on veut développer ça.
Mais je ne quitterais pas le web.
Jamais, jamais.
Mais c'est...
Fait que là,
qu'est-ce qui va jouer,
ça va être les épisodes
que t'as déjà...
Que j'ai déjà joués.
Puis là,
on tourne la saison 2
prochainement
avec Jean-François.
Et puis après ça,
la saison 1 va passer à la télé
puis la saison 2
tout de suite après à la télé.
Juste pour faire
comme une plus longue saison.
OK.
Fait qu'on va essayer
de convaincre les gens
qu'on peut avoir ce humour-là.
Moi, c'est un peu le même, je le vois.
Ils me font confiance.
Ils ont fait confiance à Matt.
Matt Escarret est vraiment fort.
Là, ils sont comme,
« Ah, ça pogne, le petit côté edgy.
On aime bien ça. »
C'est le mot qu'ils utilisent tout le temps.
Télé, le côté edgy, le petit oomph.
Mais moi, je suis content de voir
qu'un diffuseur au Québec,
ça fait des années qu'on chiale,
qu'il n'ose pas.
Puis, tu fais,
« Chris, dans le TVA, j'ai été surpris. »
Même TVA,
moi,
« My Quartz Expose »,
ils l'ont diffusé.
Oui, c'est vraiment cool.
Ils m'ont tellement surpris.
Parce que je le disais
en début de show
que ça ne jouerait jamais
en télé.
Même, je ne pensais pas
que ça pouvait jouer
à super écran.
Mais TVA,
qui est...
Oui,
ils ont osé.
Je trouve que depuis deux ans,
je pense que Martin Mack
a ouvert une porte
pour beaucoup d'humoristes
chez TVA
en se carant fort avec sa série.
Ça rentre sérieux.
Je pense qu'ils ont fait comme...
Oh!
OK, il y a autant de monde qui aime ça, l'humour.
Tu sais, moi, une manière...
Non, mais...
Il y a du monde qui aime ça rire.
Ça, Barnouche!
C'est surprenant.
Il faudrait peut-être en acheter des choux
qui font rire.
Mais... C'était plus... Je disais pas des choux qui font rire. Mais...
C'était plus...
Je disais pas qu'il était mongol.
C'est mon diffuseur, là.
Non, non, c'est ça.
Mon diffuseur, je l'aime.
Ce que je veux dire, c'est que t'es en meeting,
pis qu'eux fassent, OK, Joe, qu'est-ce que tu proposes?
Pis tu fais, hein?
Le nombre de fois que j'ai écrit en télé, justement,
il y a pas une chaîne que j'ai pas travaillée. Il y il n'y a pas une chaîne que je n'ai pas travaillée.
Il y en a quatre grosses au Québec.
J'ai pas mal toutes faites.
Quatre grosses? TVA, Radio-Canada?
Télé-Québec.
V-Télé. C'est bon que tu ne te rappelais pas
de Télé-Québec. De où tu es diffusé?
Ben oui, voyons, je m'en rappelais.
Voyons donc. C'était une blague.
Ben oui.
Il y en a quatre gros. Les autres, c'est des chiennes spécialisées.
Je pense que les Québec, par exemple,
ils ont l'air à laisser une vraie liberté.
Pour vrai, c'est fucking nice.
Mais ça a toujours été facile comme ça en partant.
Oui, toujours.
Hein?
Toujours.
Oui.
Jamais on peut faire qu'est-ce qu'on veut.
Jamais ils sont venus en disant,
mais ça, on ne comprend pas.
Pourquoi le gars, il met une banane dans ton front?
Non, non, non, c'est ça.
Ils font, hey, c'est spécial, hein?
Puis on dit, what? Oui non, c'est ça. C'est spécial, hein? Puis on dit, ouais.
C'est ça.
C'est tout.
Vous êtes conscients, par exemple, que ce n'est vraiment pas comme ça pour tout le monde?
Oui, puis on est comme, wow, merci beaucoup.
Autant que,
là, tu as Vrac qui prend de plus en plus de place.
Je serais curieux, je n'ai jamais travaillé pour eux,
je serais curieux de voir jusqu'à où ils sont prêts à aller dans les textes.
De voir si ça arrive avec une fiction. Là, ils ont Med, ils ont une couple de bonnesêts à aller dans les textes. Si t'arrives avec une fiction,
ils ont Med, ils ont une couple de bonnes affaires.
Ben, Codef.
Ça va loin, des fois.
Je trouve ça fun.
Mon mojo depuis deux ans, je dis à toutes les chaînes,
écoute, votre public, il est pas épais.
Il regarde les séries américaines.
Tout le monde écoute Walking Dead, tout le monde voit Games of Thrones.
Beaucoup de gens ont écouté Louis.
Beaucoup de gens ont consommé
How I Met Your Mother, ben, ils sont pas épais,
arrêtez de leur mettre juste des astides télé-romans
lourds, là, de manière...
Pis c'est sûr que, pour vrai, il y a un public,
non, mais il y a un public pour ça, c'est correct, non, mais...
C'est pas un statement, là.
Fuck Yamaska!
Ouais!
Vous l'avez entendu, c'est...
Fuck Yamaska!
Ça, demain, ça demain monde de stars
Joe Robert Z
fuck Yamaska
et chez mon diffuseur en plus
moi je sais
c'est qui l'humoriste avec la plus grosse graine
moi je sais c'est qui qui a des grosses graines
non mais c'était pas'il y a des grosses graines.
Non, mais c'était pas un statement fâché contre eux.
Non, mais c'est vrai que ça a sorti. Ça a sorti vraiment comme fâché avec l'applaudissement.
Non, non, non, ouais, c'est ça.
Mais ce n'était pas...
Ce que je veux dire, c'est qu'il y a un public pour ça,
puis je le comprends, ma mère aime ça, ces téléromans-là.
Moi, je trouve que c'est de la merde, ça ne vient pas me chercher.
Mais ça ne veut pas dire que c'est de la merde,
parce que moi, je n'aime pas ça.
Mais j'ai l'impression que souvent, la télé québécoise,
le public cible
est à retraite.
Oui, oui, énormément.
Tu regardes des shows que tu fais,
pourquoi je regarderais ça?
Même, tu sais...
Mais ils sont une valeur sûre.
Tu sais, je veux dire,
pour vrai, mettons que même si vous aimez pas ça
pis j'aime pas ça,
pourquoi est-ce qu'une chaîne comme TVA enlèverait la poule aux oeufs d'or
quand elle se carre à 800 000 à peu près de cotes d'écoute?
Il y a à vendre la pub.
Mais le public qui regarde la poule aux oeufs d'or, c'est ça qui est triste.
Il y a 800 000 personnes qui regardent l'équivalent.
Le pécheux, c'est plus que ça.
C'est 1,2 million.
1 million?
C'est autant que le nombre par là.
C'est fucking beaucoup.
Il y a plus de monde qui regarde...
Parce que ça, c'est la version télé
d'un Asti de Miochon qui gratte un gratteux.
Puis là, on est 1,2 à faire.
Oh, Chris a gagné 40 000.
C'est nice.
Mais ce public-là,
je suis persuadé que c'est le même public
qui va se l'acheter le coffret DVD de Sons of Anarchy.
C'est ça qui est weird.
Mes parents, ma mère, écoutent la poule.
Elle adore la poule.
Moi, je vais chez...
Maintenant, je vais souper là.
Je suis comme, qu'est-ce qu'elle a collé sans regarder ça?
Mais, par exemple, deux heures après,
elle me parle de Sons of Anarchy.
Oui, mais d'après moi, il aime ça rire du monde, tu sais.
Ah, t'as vu comment il est habillé, lui?
Ah, c'est comme l'arbitre de TGA.
Ah, c'est dans le V.
Non, non, mais tu sais, vu que la poule, c'est la version arbitre de TGA. Tu sais, c'est dans le V. Non, mais tu sais, vu que
la poule, c'est la version Arbitre
de TGA.
Totalement. L'Arbitre, c'est vraiment bon.
Non, mais là, moi, pour être...
Le feeling que ça me fait,
il n'y a pas un show télé qui me fait ça en dedans.
Le malaise,
le rire, la pitié,
cette émotion-là n'existe pas.
Et quand je regarde ce show-là, je suis comme...
Puis qu'est-ce qu'il y a? C'est qu'au début, tu regardes
mettons, ceux en avant,
mais après, comme une couple de minutes,
tu réalises dans la troisième rangée...
Un gil, oui! Il y a sa cousine!
Il y a sa cousine!
Il a mordu mon banc de motocross!
Puis là, t'es là, t'es pas correct!
Puis tu le vois dans sa face quand il prend ça correct!
Mais je comprends pas pourquoi ces gens-là,
ils vont à ce show-là.
Qu'est-ce qu'ils passent dans leur tête pour se dire
« On va y aller, man! »
Vous vous rappelez de Jerry Springer,
il y avait Maury.
Moi, pour vrai, les meilleurs joints que j'ai fumés dans mon adolescence,
c'était en regardant ces shows-là.
J'avais une de mes chums, je dirais pas son nom,
sa mère, ça l'écoute, elle va pas se...
Il prend de la drogue, mais...
Sa mère écoute clairement pas. Un de mes chums, je dirais pas son nom, sa mère, si elle l'écoute, elle va penser qu'il prend de la drogue. Sa mère écoute clairement pas.
Une de mes chums, Joe Pitt, quand on était plus jeunes, on fumait un petit batte en arrière
du Tim Hortons, on se pognait des Timbits, pis on allait se louer la cassette des best-of
de Jerry Springer.
Ah, les Too Hot For TV!
Oui, oui, crisse que c'était!
Écoute, moi, voir un nain du QQX Class battre contre un Black, ça, c'est du contenu!
Ça, c'est du contenu! Ça, c'est du contenu!
Vraiment, vraiment.
Ah, j'adore ça!
Ça se peut pas!
Aussi bon que la lutte.
Oui, c'est ça.
C'était la lutte
avec du monde pas en shape.
Exactement.
Oui.
Mais une rage,
une violence.
Est-ce que c'est drôle?
C'était un bon gars.
Mais c'était-tu fake?
Moi, par exemple,
c'était drôle,
tu sais,
quand ça sortit
que c'était arrangé.
Puis là, il y a du monde vraiment déçu, blessé.
J'ai donné ma vie à ça.
J'ai donné ma vie à Jerry Springer.
C'était fantastique, ces shows-là.
Pour vrai, les premières fois que tu filmes des baps,
tout est drôle.
Je pleurais.
Je ne sais pas si tu te rappelles,
il y avait Maury.
Moi, mes préférés de Maury,
c'est quand un gars se faisait dire
qu'il était pas le père de l'enfant.
Fuck, c'est drôle!
Pourquoi tu vas à la télé
te faire ridiculer?
Pour moi, ça,
ça, c'est aussi bon
que Modern Family.
Dans le contenu, là,
le gars qui a créé ça,
c'est aussi brillant.
Qu'est-ce qui est drôle?
Tu sais, Maury Povich,
il est marié à Connie Chung,
tu sais,
qui est une journaliste
ultra sérieuse
fait que c'est
complètement ridicule
c'est comme si
c'est très bien ce qu'il fait
elle doit être tellement gênée
quand elle l'amène
au resto
n'importe où
mais c'est comme le souper
des journalistes à Maison Blanche,
puis elle arrive à Maison Blanche avec Maury Povich.
Je suis journaliste, c'est vous qui avez fait le truc sur l'Afghanistan?
Oui, oui, et votre mari, c'est celui qui a dit à un gars qui n'était pas le père de l'enfant.
C'était écoeurant. Il fallait être là, mais c'était écoeurant.
Jerry Springer, c'est l'ancien maire de Cleveland,
puis il avait perdu sa...
Il a perdu sa job
parce qu'il avait payé
une pute avec un chèque.
C'est vrai?
C'est drôle,
la nestie.
Mais,
à quel point,
tu sais,
comme,
tu veux pas juste
passer au guichet?
Ouais, c'est ça!
C'est le moment
où t'as dealé avec, tu fais, oh shit! Ah, shit! Ah, c'est que! C'est le moment où tu te dealais avec,
tu fais « Oh, shit! »
« Shit! »
« C'est niaiseux, j'ai pas de cash. »
« Écoute, j'ai mes chèques! »
« J'ai mes chèques! »
« Je te fais ça, hein? »
« Sabrina, c'était pas ton vrai nom. »
« T'es un varemec! »
« Surtout, il doit faire le chèque au pimp. »
« Tu fais pas être! »
« C'est quoi le nom du monsieur
qui t'a fait les bleus sur le bras
pour le chèque? » C'est quoi le nom du monsieur qui t'a fait les bleus sur le bras pour l'échec?
Ah, mon Dieu.
Moi, j'ai...
Oui, mais...
Vois-tu comme si ce gag-là
ne pourrait pas être à radio
ou à télé?
Ça dépend. Il ne pourrait surtout pas être sur Internet
par écrit. Oui, oui, oui surtout pas être sur Internet par écrit.
Oui, oui, oui. Écrit, ce que non.
Écrit, ce que non. Parce que ça, moi...
Toi aussi, tu as écouté souvent. Moi, j'ai écouté
souvent. Toi, un peu moins.
Faites pas blaster les appendices sur Internet.
Ben, c'est parce que... Ouais.
Non, mais vous avez mis une shit sketch.
J'avais mis une shit sketch sur Internet et je vois jamais d'insultes
dans toutes vos affaires. Non, c'est vrai.
À la limite, un « Ah, je comprends pas, c'est pas drôle. »
À un moment donné, il y a un gars vraiment chaud dans un bar qui a fait
« Si c'est pas vrai qu'il faut un doctorat
pour comprendre vos « juques » »
Là, j'étais comme « C'est quoi? C'est-tu une insulte?
Tu comprends pas?
Tu comprends pas qu'est-ce que tu me dis? »
Mais c'est la seule personne, effectivement.
Ben, t'sais, comme toi, avant le show, il y avait un gars agressif
qui s'est mis à te trier après,
dehors, mais c'était comme un de tes fans.
Oui, mais ça, ça m'arrive régulièrement. La raison est simple, j'ai fait contrat de gars.
Pour ça, il y a-tu du monde qui a connu contrat de gars?
Vous avez pas remarqué, mais c'était un test que je faisais.
Elle voulait que tu contrats de gars.
Il n'y a pas de « Ouais, ouais, c'était bon ».
Non.
veut que tu contres un gars, il fait « ouh, ouh, ouh ». Il n'y a pas de « ouais, ouais,
c'était bon ». Non, « ouh, ouh », tout de suite. Et ces gars-là, quand ils me disent qu'ils aiment ce que je fais, c'est en me prêtant de trop de cul en voulant se battre.
Non, ce n'est même pas des jokes. Demandez à Alexandre Champagne, le mec qui lâche
son Kodak. J'adore faire ça et on se parle à tous les jours encore. Je ne viens sur
le temps. Mais je veux dire,
avec Alex,
on n'allait même plus dans les bars
pendant un bout de temps
parce que tout le monde
allait se battre avec nous autres.
Parce que, tu sais,
Pody et Chabot,
c'était juste un peu
avant nous autres.
Et vous autres,
vous n'allez pas chercher
cette agressivité-là.
Non, nous autres,
il y avait zéro rage.
Nous autres,
c'était juste
« Yeah, c'est le gros! »
« Yeah! »
Oui, mais c'était
de l'humour funné.
Tandis que nous autres,
il y avait un peu
d'agressivité.
On criait
nous autres
on trouvait ça drôle
que les gars parlent pas
ils crient
mais vous devriez
prendre ces personnages-là
pis comme
prendre une fère
un viré
qui devienne végétarien
ou qui parle de la culture
du viol
ils sont tout le temps
avec Coréas
qui parle de la culture
du viol
mais le pire
c'est que ça pognerait
au bout
ça pognerait au bout
mais le pire
c'est qu'il y a beaucoup
de gars qui comprenaient pas les deuxièmes degrés le pire, c'est qu'il y a beaucoup de gars
qui comprenaient pas les deuxièmes degrés,
que moi pis Alex, quand t'écris,
y'a pas un humoriste qui se dit pas,
j'essaie de dire quelque chose.
Tout le monde essaie de...
Je veux dire de quoi que mon humour, t'sais.
Fait qu'avec Contre-Gas, moi pis Alex,
on riait de ça, tout ce qui était macho.
Pis t'sais, je sais que toi, tu faisais de testostérone,
mais je trouve que ça a été...
Nous autres, on riait pas de ça.
Non, c'est ça.
Non, mais c'est que nous autres,
quand on nous avait déjà demandé en entrevue, pis c'était même pas méchant, c'est ça. C'est que nous autres, quand on nous avait déjà demandé
en entrevue, puis c'était même pas méchant,
c'est comme on disait, nous autres, mettons,
testostérone, c'est la fin, je pense,
de cette ère-là, puis c'était correct,
parce que c'était à son époque correct.
Mais tu sors testostérone demain, tu te fais tuer,
tu te fais trucider, ça fonctionne plus.
À l'époque, en plus,
c'était le concept à mascotte.
Lui, c'était comme...
Il avait eu un air de...
Il y avait les lionnes.
Il y avait des copines d'abord.
C'était comme pour aller à l'opposé de ça.
C'est ça.
C'était les dernières années que tu pouvais faire des jokes de grosse, de gros tâtons.
Et ce n'était pas négatif envers les gens.
C'était juste des blagues.
Beaucoup de gens ne comprennent pas ce que c'est que des fois une blague.
Ils pensent que c'est toujours des attaques.
Mais non, mais c'est vrai.
Je pense qu'il peut encore les faire ces jokes-là.
C'est juste qu'il faut que tu t'attendes à te faire bâcher.
Mais c'est correct.
Oui, oui, mais ça vient avec te faire bâcher, c'est sûr.
So what?
Mais tu sais, mettons, moi je sais que Contre-Hot-Gas, Alex, on en a parlé dernièrement,
on voulait peut-être faire un comeback pour les 10 ans de Contre-Hot-Gas.
Faire, mettons, 4-5 épisodes, puis un truc drôle.
Puis on s'est dit ok mais attends une minute
nous autres
quand on se faisait
un peu blaster
mais imagine là
imagine ça
est-ce qu'on a plus
à perdre de le faire
si on va faire plaisir
à une gang de fans
oui
mais disons
on va tellement
se faire ramasser
le monde ne se cachera pas
qu'on n'est pas misogyne
je pense que
mettons
le monde
tous tes fans
vont comprendre
c'est de l'humour
mais Alex là là, avec
les trois fois par jour, on s'entend-tu
que la petite madame, qu'elle l'aime
parce qu'elle prend des belles photos
de Muffin, elle va le voir
crier pis vouloir se battre,
pis sortir le coeur d'un cheval.
Elle va être comme
« Ah, pauvre Marie-Lou, il doit la battre. »
Ouais, c'est ça.
Mais pour vrai, je pense que
surtout Alex aurait plus à perdre que moi.
Mais on se ferait tellement ramasser.
Écoute, à la base, moi et Alex,
quand on a commencé à écrire Contre-Gas,
on trouvait que John, mon personnage,
c'était clairement un bear.
On s'était dit, tu vas être encueillé de la tête aux pieds.
Chaque fois que tu te touches,
réécouter des épisodes de Contre-Gas,
c'est moi qui flatte tous les gars.
C'est toujours moi qui est en train de déhuiler.
C'est moi qui donnait les premiers biberons de shake à des gars musclés.
C'est moi qui faisait ça.
Même dans l'intro, mon personnage était clairement gay.
Nous autres, on le savait.
C'est très masculin, un gay.
Oui, nous autres, c'est ça qu'on disait.
Ça veut fourrer des gars.
Oui, c'était ça.
Pour vrai.
Moi, j'avais eu cette discussion-là
un moment donné avec un gars
qui avait dit
qu'il disait qu'il n'était pas gay,
mais il disait, moi, je fais l'amour à des femmes,
mais je fourre des gars.
Fourrer une fille,
elle n'est pas faite assez solide pour se faire fourrer.
Tandis qu'un gars,
il est capable d'en prendre.
Pis là, j'étais comme,
tabarnak!
Mais avec le documentaire, le faux documentaire contreun gars, il est capable d'en prendre. Pis là, j'étais comme, tabarnak! Mais avec
le documentaire,
le faux documentaire contre un gars, c'est carrément ça qu'on disait.
On disait, on n'est pas fiff-pant, on n'est pas homophobe-pant.
T'as dit, non, les autres sont encore plus
morts parce qu'ils assument ce qu'ils font, tu sais.
Les autres, ils disaient, non, non, hey, fourra qu'un autre gars
pis voler ses pouvoirs, il n'y a rien de mieux.
C'était ça.
Dans un épisode qu'on a écrit,
parce qu'on était censés avoir une autre saison
Finalement Alex avait signé trois fois par jour
On avait des épisodes d'écrit que les gens verront jamais
Dans un de ces épisodes là
Moi et Alex on se réveillait un matin
On avait plus de pouvoir
Pis on fourrait ensemble dans une boule d'électricité
Moi et Alex on s'était dit
Man on assume
Genre je te fausse le comptoir
Le monde va capoter.
Non, mais pas pour vrai, mais on est tout nus
avec mes grosses fesses qui balotent
en arrière. On se french, le monde
va être mal à l'aise, pis c'est ça qu'on voulait, tu sais.
Mais...
Il faut faire ça pour faire avancer la société, je pense.
Oui. Non, je suis sérieux!
Il faut... Ouais.
Non.
Il faut exposer le monde à ces affaires-là
qui sont des choses qui arrivent pour vrai.
À un moment donné, ça va juste devenir banal.
Le monde va purer de ça.
Je pense que si on avait fait ça,
les gens comprendraient un peu
ce qu'on avait voulu faire avec Contre-Droits.
Pas qu'on voulait changer le monde,
mais tu veux passer de quoi comme message?
On fait deux tatas,
le monde ne les cachait pas.
On a réalisé qu'ils ne cachaient pas
quand les gens ont commencé à se pointer
dans des bars avec des tingues à propaneisé qu'il catchait pas quand les gens sont commencés à se pointer dans des bars
avec des tingues à propane pour qu'on signe des autographes dessus.
C'est un « wow ».
Attends une minute, attends, c'est-tu ça arrivé, ça?
Oui, à Québec.
Des tingues à propane?
Tu sais, des bonbonnes de profane?
Moi, pour vrai, j'ai la chienne quand je me vole à remplir au dépanneur.
Je suis comme « ça va-tu exploser dans le char, esti? »
Les gars, ils arrivaient dans un bar.
À Québec, on était assis, on venait de finir un show, on avait fait le contrat de gars sur scène.
On avait animé un galop de com.
De com?
De com.
Tout le monde se masturbait autour d'une tranche de pain.
Un galop de com?
Non, les coms d'université.
Les filles qui veulent travailler en télé, mais qui n'iront jamais.
Excusez, excusez, excusez.
J'ai pas compris, peux-tu répéter?
Les filles qui étudient en com,
ceux qui veulent travailler en télé,
mais qui ne travailleront jamais en télé.
Ah oui, ok.
Je la catch, là.
On a fait un show pour ces filles-là.
Après ça, on est sortis dans un bar juste à côté.
On avait calé dans le micro.
On s'en va à tel bar aussi.
Parce qu'on voulait avoir des shooters gratuits.
On était assis et les gens rentraient avec des tanks de propane.
Parce qu'un a eu l'idée dans leur gang.
Ils ont tous défait leurs bonbons sur leur barbecue.
Ils sont rentrés avec des Sharpies.
Ils avaient le dormant.
Ils ont fait des...
OK, Alex, personne n'a pigé ce qu'on faisait.
C'est sûr que...
En plus, c'est des universitaires.
C'est ça.
Fait qu'imagine...
En Beauce, ça n'a pas pas...
L'élite de la société fait
« Je vais défaire mon barbecue. »
« Il va te signer ma tank. »
C'est ça.
Je pense que des fois, il y a souvent
du monde qui a de la difficulté à nous aborder.
Oui.
Puis qu'ils prennent un personnage ou ils prennent une intention spéciale.
Puis ça veut vraiment accroche.
Tu sais, à un moment donné, genre, je marche dans la rue,
puis il y a quelqu'un qui a un journal.
Il fait comme « Hey! »
Puis il me frappe.
« C'est toi! »
Puis là, tu es comme « Qu'est-ce qui se passe, est-ce que tu sais? »
Puis c'est comme « Tu n'as pas besoin de m'aborder comme ça, monsieur.
Tu peux juste me dire « Allô? » »
C'est comme le gars qui me traitait de mange-marde dehors tantôt.
Le gars, il était clairement gêné de me parler, je pense.
Je pense que vous l'avez senti aussi.
Vous l'avez vu, là.
Le gars, il se pointe et commence à me traiter de mange-marde.
Tu fais « Ok, c'est correct, ça ne me dérange pas tant.
Je sais que tu ne le penses pas.
Toi, dans une échelle de zéro à mange-marde, t'es combien? »
Écoute, tu veux juste me dire que tu aimes ce que je fais.
Tu peux me le dire et je ne te trouverai pas fif.
Il m'a tiré la main et c'est correct.
On va apprendre ta photo.
C'est souvent ça. Je pense que c'est correct, on va prendre ta photo. Mais c'est souvent ça,
je pense que c'est une question de gars,
les gars sont souvent plus... Arrête de me frapper, est-ce que tu sais?
Je pense aussi, il y a du monde qui ont...
T'sais, mettons, moi, je vois
quelqu'un que j'aime,
j'y dirais même pas aussi,
j'y dis, ça va être poli, respectueux,
mais juste une seconde, il y a du monde qui ont pas,
t'sais, qui font... Lui, je le voyais, il criueux, mais juste une seconde, il y a du monde qui ont pas, tu sais, qui font, lui,
je le voyais, il criait
des affaires avec un autre gars,
je vais aller lui crier des affaires, il va trouver
ça drôle. Mais personne
trouve ça jamais drôle.
Ça serait comme aller voir
Céline, puis faire,
tu sais, tu chantes,
my heart will go on
Chris Thierry, mais c'est tellement...
Je suis sûr que c'est déjà arrivé.
Oui, c'est sûr.
C'est sûr que c'est arrivé.
La pire fois dans le contrat de gars,
mon ex,
elle venait d'accoucher,
on venait d'avoir Xavier.
C'est la première fois
qu'elle sort de la maison,
on s'en va s'acheter
des coffrets DVD de série
qu'on allait passer
cinq semaines à la maison.
On est dans un HMV.
T'as coté sur la poussette
pis on check les affaires.
Elle est en jogging.
Elle vient d'accoucher, elle a déchiré du cul jusque de l'autre part. Chris, si patience, pas aux filles.V. T'as coté sur la poussette pour qu'on check les affaires. Elle est en jogging. Elle vient de la coucher
à déchirer du cul
jusque l'autre bord.
Crézie, patience,
pauvre fille.
Là, t'as un gars
qui se pointe.
Il arrive à côté de moi.
Le pire, c'est que toi,
je pense que tu travaillais
dans ce magasin-là.
Je sais que t'as un gars
de revanche.
Tu travaillais là.
Voyons, c'est le monde des petits.
Oui.
On s'est vu tantôt.
On s'est dit salut,
mais je sais qu'il travaillait là.
Dans ce HMV-là,
le gars s'est pointé. Je voyais qu'il m'avait vu de loin. Tu fais comme... Le gars, c'est lui. C'est vu tantôt, on s'est dit salut, mais je sais qu'il travaillait là, dans ce HMV-là. Le gars s'est pointé.
Je voyais qu'il m'avait vu de loin.
Tu sais, tu fais comme...
Le gars, c'est lui.
Ça serait hot!
Ça serait cœur!
C'est tout le monde qui était au magasin.
C'est comme le show Truman.
Si je vis quelque chose de fucked up.
Pis le gars se pointe.
Il me regarde, il crie.
Il est à un pied de la poussette.
Il crie pendant que mon bébé naissait en dehors. Pis il fait « Fourrez des pelotes, hostie que ça c'est mal! »
Pis il pointe, mon ex, « Tu l'as crié sans sein, t'as mis ton dick dedans! »
Pis il arrête pis il dit « Ok man, arrête! Fourrez une pelote, fais un bébé, ça c'est mal! »
Pis il arrête pis il dit « Ok ta gueule man! »
Le gars il s'en va pis il se trouve drôle. Tout le monde me regarde dans le magasin.
On leur dit « Voir que tu l'as pas pété. »
Le trois-quarts des madames ne savent pas je qui
viennent acheter un CD de Ricky Martin.
Ça, c'est vraiment, vraiment drôle, je trouve.
Dans leur tête, à eux autres.
Ben oui, ils font...
Il y a un poil avec des cheveux longs, des tattoos.
Qui, après un autre poil avec des cheveux longs, des tattoos,
« T'as fourré le bloc, t'as fait un bébé! »
« Ouais! »
« Voyons donc, Chris! » Mais, à un tatous. T'as fourré une blotte, t'as fait un bébé. Pis il est là, ouais! Voyons donc, Chris.
Mais,
seule manière, j'étais tanné de ça, parce que
tu pars, faire du web,
c'était ça.
J'étais, à un moment donné,
j'étais tanné de ça.
Au début, ça te dérangeait pas trop
d'avoir un esti d'étron qui crie
dans l'oreille de ton enfant.
Ben, pas dans cette situation-là.
Mais c'est qu'on est partis
du mois de janvier.
J'étais un estinonime
qui faisait du stand-up
dans les bars pour 25$.
Au mois de mai,
je gagne un Olivier.
Je suis rendu à 10 millions
de visionnements sur Internet.
On est la saveur de l'année.
On gagne des prix partout.
Tu te fais reconnaître partout.
Quand t'as fait
l'École nationale de l'humour?
T'as fait trois ans de bars.
T'as pas fait de l'école.
Non, moi, ils m'ont pas pris.
Ils m'ont pas pris.
Ils m'ont fait deux fois
et ils m'ont pas pris.
Et puis... Ils ont manqué 10 000
pis à 7
14 000
14 000
je pense que c'est rendu 14
pis c'est
je pense que c'est 17
17
ça a augmenté
mais
moi c'était du jour au lendemain
quand tu fais de la scène
pis tu vois
tes salles grossissent
t'as des gigs télé
tu le sens que tu deviens connu
pis t'es comme,
t'es mindé à ça,
t'es préparé.
Moi, je voulais avoir
un one-man show un jour,
mais Chris,
je faisais des jokes
dans un bar,
devant 25 personnes
qui se collissaient de moi,
on se le cachera pas,
c'est ça quand tu commences,
à,
hé,
je suis dans le cégep
des universités
aux quatre coins du Québec,
je suis une fucking rockstar,
le monde hurle
quand il nous voit
pis il nous pogne par la nuque. Là, au début, tu dis oui à tous
les shooters. C'est paniquant, ce petit, du jour au lendemain, là. T'sais, y'en a
plein qui la veulent, cette célébrité-là, pis y'a plein d'humoristes qui ont essayé
après ça de faire des séries juste pour être connus. Parce que nous, on l'a pas
fait pour être connus, on l'a fait pour se faire du fun. Je pense que c'est ça qui
a fait que ça a fonctionné. Mais si, là, aujourd'hui, tu vois des séries, pis tu
fais « Wow, attends, c'est pas ça que tu veux tout de suite, mon gars. » Parce que, pendant
un bout de temps, tu vas sortir dans les bars, mais là,
t'arrêtes de sortir dans les bars.
C'est une adaptation, Christ, vous le savez,
vous faites reconnaître aussi.
C'est pas la même chose pour tout le monde.
Moi, au début, j'avais vraiment peur.
Quand je vais être les cheveux pas lavés,
avec la gueule que je me suis pas brossé
dans, je vais me chercher des condoms.
C'est qui tu fourres avec la gueule sale? me suis pas brossé dedans, je m'en suis cherché des condoms. Tu sais, là.
C'est qui tu fourres avec la gueule sale?
Non, mais... Tu sais, des fois, tu t'en mardes.
Tu t'en mardes.
Tu t'es mangé pareil dans le cul.
En fait, je vais te raconter l'anecdote au complet.
Ce qui s'est passé, c'est que...
C'est qu'un matin,
mon ami Dave, on est en tournage
à genre 7h, 8h, quelque part. Mon ami Dave, il vient cogner à la porte de ma chambre. On mon ami Dave, on est en tournage à 7h, 8h quelque part.
Mon ami Dave,
il vient cogner
à la porte de ma chambre.
On habite ensemble.
On était colocs.
Il fait,
excuse,
il faut m'acheter une canne.
J'ai vraiment fucking mal
à la jambe.
Je suis,
oui, je vais y aller.
Je me lève,
je m'en vais à la pharmacie.
Je suis tout poqué.
Je ne me suis pas lavé encore
parce que ça presse.
On s'en va.
Il prend sa douche.
On décalisse au tournage.
Je pogne la canne. J'achète une canne. Je suis comme, qu'est-ce qu'il me manque? Il y a desen va. Il prend sa douche, on décalisse au tournage. Fait que là, je pogne la canne, tout ça, j'achète une canne.
Puis là, je suis comme, qu'est-ce qu'il me manque?
Ah, il y a des condoms, c'est ça qu'il me manque.
Fait que là...
Une canne et des condoms, c'est parfait.
Je ne mange pas que des condoms, du papier de toilette, des enfants de même.
Puis là, je mange tout poqué dans la pharmacie.
Puis il y a une madame qui m'arrête.
Mais tu sais, genre, peut-être 35 ans, 40 ans.
« Hey, j'adore ce que vous faites. »
Puis là, je suis comme, genre, les yeux m'y clôtent
avec une canne des condoms.
Je suis comme, « Monsieur, madame,
je veux pas trop parler parce que tu pues de la gueule. »
Puis tu sais, j'étais comme, « C'est donc bizarre, ma vie. »
Mais maintenant, je m'en calisse.
Je suis comme, juste, regarde, elle m'a pogné le...
Au pire, je mens à Chris qu'est-ce qu'elle a dit à tout le monde.
Elle, en plus, elle va faire,
« Chris, son cul est tellement profond,
un dildo
c'est pas assez long
d'aller chercher une canne
avec des condoms
qui va rouler dessus
mais c'est une adaptation
surtout avec les cellulaires
aujourd'hui
moi je l'ai vécu
sans le cellulaire
mais avec le cellulaire
je sais que toi aussi
tu l'as vécu
la différence là
moi je l'ai même vécu
sans l'email
ça fait combien de temps
que tu roules
depuis 93
que je fais ça
ah oui t'avais les cheveux bleus avec ton anneau dans le sous ouais c'est email, Asti. Ça fait combien de temps que tu cours? Moi, j'avais depuis 93 que je fais ça. Ah oui, t'avais les cheveux bleus avec ton anneau dans le sourcil.
Ouais, ouais, ouais.
Asti, c'est vrai.
Moi, je m'en rappelle,
moi, j'ai arrêté de sortir les jours que je fais le pot.
Tu sais, avant, on a tous des journées de marbre.
Puis, je l'avais vécu comme première année de Facebook,
de genre, du monde.
Asti, j'ai vu Mike Ward créer... »
Il y avait une fille, un moment donné,
j'avais été au bureau en gros,
puis elle m'a juste écrit par e-mail,
elle a fait « Hey, je t'ai vu au bureau en gros,
live, t'es pas bien, bien beau. »
Puis là, j'étais comme,
« Comme, carrière, c'est pourquoi je lis mes...
Pourquoi j'ai mis mon adresse e-mail
sur mon site web, tabarnak. » T'aurais dû demander c'était qui, « Ah oui, t'étais j'ai mis mon adresse e-mail sur mon site web? » Tabarnak!
T'aurais dû demander c'était qui.
« Ah oui, t'étais à quel cassiable? » L'insulter sur son physique.
Il faut juste...
Avant, moi, il n'y avait pas ça.
Quand j'ai commencé, c'est con,
mais les iPhones n'étaient pas là en 2008.
En 2009, c'était arrivé en même temps,
mais les gens n'avaient pas tout un.
Puis là, aujourd'hui,
des fois, je suis dans un bar.
Je me rappelle l'année passée à ma fête.
Il y a un mois pile. J'étais avec ma conjoint fois, je suis dans un bar, je me rappelle l'année passée à ma fête, il y a un mois pile,
j'étais avec ma conjointe, on était dans un bar
sur Mont-Royal, tu es en train
de parler, je suis avec Max Martin, on est en train de parler justement
de ça. Qu'est-ce qu'il me dit? « Man, le monde,
ils sont normaux après tout. » Je dis « Mais moi, c'est ça
le web, ils viennent, ils pensent que c'est leur chum. »
Fait que lui, il capotait parce qu'il y a juste
deux ou trois personnes, il est dix fois plus connu que moi, Max, tu sais.
Puis on est en train de parler de ça, il y a une fille qui se pointe,
elle me prend par le cou, de dos,
puis elle prend un selfie comme si j'étais un arbre
qu'elle penchait, là. Elle me penche,
elle fait « Ah! »
Puis elle s'en va en disant « Je l'ai eu! »
T'es comme un poisson qui a trissé
dans la rivière.
Elle me relâchait, puis j'ai fait « Ok. »
Puis j'ai regardé ma blanche, j'ai décollé.
Je suis tanné, pour vrai.
Puis c'est pas pour être sauvage.
Tout le monde dit que ça vient avec la job.
C'est comme se faire insulter sur Internet.
Moi, j'étais curieux de me faire dire,
t'es un artiste, tu t'exposes, assume-le qu'on te blasse.
Ouais, mais quand je vais dans un restaurant,
je trouve pas ça bon.
Je sais pas, c'est de la marde!
Je le fais pas, non.
Je regarde pour moi et je dis à la personne avec qui je suis.
Je le crie pas devant tout le monde
que t'es de la merde.
Moi, je trouve ça top.
Moi, je ne pense pas que ça vient avec la job.
Parce que la job,
c'est ce que tu fais
quand tu fais ta job.
Mettons, si tu fais
des shows,
ta job, c'est le show, mais l'après-show,
si tu as le goût
de crisser ton camp,
t'as le droit. Oui, et de ne pas parler à personne, mais en même temps, tu fais, ah, si t'as le goût de crisser ton camp, t'as le droit.
Oui, oui, puis de ne pas parler à personne, mais en même temps, tu fais « Ah, j'ai pas le choix. »
On se met toujours cette pression-là de « Moi, ça m'arrive des fois, j'arrive à tout le monde d'avoir l'envie de chier que tes mains moites,
il faut que t'ailles chez vous, tu fais le pas bien. »
Ça, ça m'arrive souvent.
Souvent.
Ah oui.
Non, mais tu fais comme « Ok, là, tu sais que j'ai mal au ventre, il faut que j'aille chier. »
Puis là, tu pars de quelque part, puis tout le monde t'arrête.
Pourquoi t'as les mains moites?
Moi, je le dis.
Ça te fait pas ça, toi, quand t'as mal au ventre?
Moi je suis intolérant au lactose. J'ai les mains toutes rambles.
Qui sait que vous avez jamais fait ça?
Avoir le chaud à la nuque.
« Ah, je me chie dessus pour j'assez... »
T'as des soins froides.
T'as des chaleurs, c'est un peu comme des orgasmes.
T'es comme « Ah mon dieu! »
Pis là, tes yeux, tu vois plus le jaune.
Tu marches, t'as comme l'impression
que tes jambes sont en grenouille.
Non, ça t'arrive pas? Ah, OK.
Ben, tu comprends que je te dire.
Oui, totalement!
Totalement, bon.
Je pense que c'est ça la question générale,
avoir une envie de chier pressante.
Ben non, moi, ce que je fais dans ce temps-là,
c'est que je dis « Excuse-moi, j'ai vraiment le goût de chier.
Je suis désolé, faut que je gâle. »
Pis la personne est comme juste shiftée.
Elle fait comme « Ah, OK! » On le goût de chier. Je suis désolé. Faut que je gâle. Puis la personne est comme juste shiftée. Elle fait comme...
On fera une photo une autre fois.
Je suis désolé. Faut vraiment que j'aille chier.
Je vais l'essayer.
Pour vrai, ça marche.
Pour vrai, t'as déjà dit ça?
Tout le temps.
Pour vrai, JF.
Je te le fucking jure.
Tu dis au monde, j'ai pas le temps de te signer.
Oui, parce que...
Comment tu réagis, ce monde? Ben, ils font... Ah, ok, parfait. C'est beau, j'ai pas le temps de le signer, c'est pas grave, j'ai chié. Oui!
Comment ils réagissent, le monde?
Ben, ils font, ah, ben, ok, parfait, c'est beau, regarde, c'est beau, c'est correct, ils s'excusent.
Tu devrais leur dire, ben, viens, viens dans la cabine avec moi.
Passe-moi le calepin en dessous, je vais me le signer.
Non, mais les gens sont polis, c'est ça, c'est ça.
Faudrait que j'ose pas dire non, fait que... Ouais, faut que t'imposes tes limites.
J'avoue que t'es pas obligé de dire que tu t'en vas chier,
mais tu peux juste dire
qu'il faut vraiment que j'aille faire quelque chose.
Lui, il devine.
Tu fais comme un enfant.
J'en ai marre.
Mais pour vrai, moi...
C'est une autre question, Mike?
Ça marde ou... Non, mais ça peut être ça marde
Ça vole haut
On parle pas assez souvent de marde
Je trouve dans les podcasts
T'as-tu déjà invité
Marianne Amadza?
Oui
Mais elle a pas parlé de marde
Non
C'est rare ça
Elle parle de marde
C'est ça qui est fou
C'est que moi je connais pas
Les autres humoristes
C'est ça
T'es pas comme dans le cercle
Humoriste
Parce qu'il y a comme une clique
D'humoristes
C'est vrai que Moi dans vos insights comme dans le cercle humoriste, parce qu'il y a comme une clique d'humoristes.
C'est vrai que t'es normal. Moi, vos insights, je cache fuck all.
Ah, fuck all.
OK.
On a-tu fait des insights?
Pas tant, non.
Non, mais tantôt dans l'âge, je comprenais, je pense, un mot sur cinq.
Ah ouais?
Si on parle du milieu ou si on...
Ah ouais, moi, je comprends rien.
Si maintenant, je dis que tu rodes un 10,
tu sais pas ce que ça veut dire?
Eh boy, non!
Non, non.
Non, je sais pas.
Non, mais moi, c'est plus le monde de la TV.
Moi, je connais des affaires sur le monde de la TV,
en général, tu sais,
les dirigeants des stations,
puis tout ce qui se passe.
Les boss du monde.
Les méchants dans Spider-Man.
Je les connais.
Non, mais je connais
des insights par rapport à ça.
Le milieu de TV+,
puis les humoristes,
on dirait que je suis
comme pas dans la gang,
un peu.
Au contraire,
les appendices,
je pense qu'ils sont
vraiment appréciés
dans le monde des humoristes.
Oui, mais on est comme gênés
d'aller vous voir.
Parce qu'on côtoie
souvent dans les mêmes galas
la gang des appendices.
Vous êtes tous habillés
en jeans,
puis moi, ça me fait vraiment rire
quand vous faites
ce genre de niaiserie-là.
Mais c'est vrai
que vous vous mêlez pas au groupe.
Ben c'est parce qu'on se dit, nous aimes-tu, nous aises-tu,
pis comme vous voulez tout nous parler,
vous êtes vraiment appréciés de la part des humoristes.
Ben t'sais, comme nous autres, on est juste vraiment gênés,
c'est ça l'affaire, c'est parce que vous autres, vous êtes encore des vedettes
pour nous autres, t'sais, comme...
Non mais on n'a jamais côtoyé les humoristes,
fait que t'sais, pour nous autres, c'est comme juste...
Y'en a-tu que vous voyez qui sont arrivés, genre,
huit ans après vous autres, pis vous faites « Hey, lui, lui, c'est une vedette, c'est comme juste... Y'en a-tu que vous voyez qui sont arrivés genre 8 ans après vous autres, pis vous faites
« Hey, lui, c'est une vedette. »
Ou c'est juste les vieux?
Non, je pense que c'est plus les vieux que ceux qui étaient là avant nous autres.
Je pense que tout le monde est le même.
Moi, je sais que je suis le même avec...
L'autre fois, Pierre Légaré
a parlé à quelqu'un
de moi. J'étais comme
« Chris, Pierre Légaré, c'est chou-qui? »
Mais j'étais comme « Tabarnak, j'ai fait des shows
avec il y a 20 ans.
C'est sûr, il sait Chucky, mais... »
Ça me fait cet effet-là aussi. Maintenant, tu croises
Louis-José ou des gens qui...
Même toi, pour moi, c'est comme...
C'est la partie de ceux qui étaient là juste qui m'ont donné le goût de faire
des mots. Louis-José, Pat Grou.
Toi, ça fait partie des Denis.
Chaque fois, je les re-croise. Même si je vous côtoie
souvent, ça fait tout le temps comme le petit edge
de ce qu'ils sont.
Parce que vous avez
ouvert le chemin
pour nous autres.
Je pense que ça va être
la même chose
avec les humoristes
de la relève
qui doivent nous regarder.
Ceux qui sont
comme semi-relève
en train de gagner
leur vie.
Il y a comme une différence.
Eux autres,
on doit faire comme
« Ah, c'est-tu... »
Toi, vu que tu es
vraiment fort sur le web,
tu dois avoir
bien, bien, bien
des jeunes
qui font, si je veux,
ce genre de carrière-là.
Il y a beaucoup de gens, eux autres, qui me disent,
la première question, ça me fait un peu chier quand ils me disent ça,
c'est comment tu as fait de avoir une popularité de même?
Tu fais, non, tu ne cherches pas la popularité,
même si ça revient à ce que je disais tantôt,
fais ce qui t'amuse,
essaie de trouver le budget, trouver des commanditaires,
mais n'essaie pas de faire ça pour être populaire
c'est pas ça
oui au bout de la ligne
nous autres
parce qu'on voulait
écrire un one man show
tu peux vendre des tickets
oui c'est tout ça
qu'on veut un peu
mais beaucoup de kids
en ce moment
les youtubers
ils arrivent
ils veulent tout de suite
avoir 150 000 personnes
qui y suivent
moi j'ai travaillé
en crise mon monde
de les avoir
ça fait pas du jour au lendemain
t'es mieux justement
de monter lentement
que de monter fucking vite
tu montes vite
plus tu redescends vite.
Qu'est-ce que ce monde-là veut?
Tu sais pas. Tandis que si tu bâtis sur des affaires
que tu connais, que t'aimes toi-même,
quand ça monte, tu fais « Ok, je vais continuer de faire ce que j'aime
et ce que je fais. »
Vous autres, avant de pogner
le show télé
à Télé-Québec,
vous avez existé 6-7 ans avant?
Non, mais en fait,
parce que nous autres, on a 9 saisons,
mais c'est des demi-saisons,
comme 2 dans une année.
C'est un peu fucked up. Ce n'est pas le vrai chiffre.
Mais oui, on se connaissait du secondaire.
On ne faisait rien, à part un show par année.
Vous êtes
tous de Saint-Jean?
Oui. On est à la même école secondaire.
On s'est connus en secondaire 4.
Les autres se sont connus à secondaire 4, 5. Il y en a d'autres
qui se sont connus à 7 ans.
Chris et Yann,
il doit y en avoir
de vos amis du secondaire
qui doivent se dire
tabarnak,
j'aurais dû coller.
J'aurais dû vous coller
à eux autres.
Quand ils m'ont demandé
hey, tu veux-tu...
En fait, moi,
j'étais dans un autre groupe
d'humour à l'époque.
OK.
Puis j'ai comme switché.
OK.
Puis eux autres,
sûrement qu'ils regrettent là parce qu'ai switché. Ils regrettent sûrement
parce qu'ils n'ont pas marché.
C'était quoi le nom
de ce groupe-là?
On s'appelait...
C'était vraiment ridicule.
Moi, j'haïssais ça.
On s'appelait les B.E.S., les bêtes de scène.
Les bêtes de scène!
C'est tellement pourri.
C'est comme les catalogues de l'humour.
Ces affaires-là, les humoristes de l'humour. Les humoristes de l'humour.
Les catalogues, c'était ça.
Le groupe à pas de groupe.
Les catalogues.
J'avoue, les appendices, c'est pas si...
Les appendices, vous avez
votre branding.
Vous avez vraiment votre couleur.
Le public vous aime, le monde vous aime.
Je pense que c'est plus vous autres qui êtes insécures.
Peut-être.
Moi, je suis beaucoup,
beaucoup.
Oui, vous avez dit ça.
Parce que ça se feel.
Je veux dire,
tu parles à Chagnon aussi.
Il est gêné.
Oui, mais c'est comme,
vu qu'on est maître
de ce qu'on fait,
on est moins gêné
et ça marche fucking bien
parce qu'on se connaît tellement
et j'ai tellement confiance
quand je joue devant eux autres
et je suis comme,
ça va marcher
et ils peuvent me corriger
et tout ça. Mais je pense que quand j'arrive dans un autre projet, mettons comme avec toi, j'ai vraiment fait de la préparation. Oui, oui, j'ai tellement confiance quand je joue devant eux autres pis je suis comme ça va marcher pis ils peuvent me corriger pis tout ça
mais je pense que
quand j'arrive dans un autre projet
mettons comme avec toi
j'ai vraiment fait de la préparation
ouais ouais j'avais remarqué
t'arrivais aux répétitions
t'étais super nerveux
ouais ouais
parce que moi j'ai fait une recherche
t'sais j'étais comme
crèche je suis devenu comédien
d'un jour à l'an demain
fait que là j'ai demandé
à mon ami Sonia de m'aider
pis de me donner des cues
comment qu'on fait
pour préparer un rôle
parce que je voulais pas juste faire
comme
un gars qui parle de même.
C'est easy.
C'est une mauvaise impro.
Je voulais juste
qu'il y ait de la subtilité
des petites affaires.
Je voulais parce que
je te trouve vraiment bon
quand tu joues.
Je veux donner de la qualité.
Mes amis,
c'est plus facile
parce qu'ils savent
ce que je vais faire.
Ils me connaissent tellement.
Ils me disent
que c'est bon,
ça va marcher,
on va faire ça.
On va aller là
et on va faire ça.
Ça vient en cinq minutes.
Mais avec toi, c'était plus tough.
Faut que je me prépare.
Je ne suis pas Hitler de la réalisation.
Non, mais je ne voulais pas que tu sois
pas déçu.
J'allais crier tout le temps après lui.
J'espère qu'il ne me blessera pas.
J'accepte un geek, mais j'ai peur.
Allez-en criant tout le temps.
Je mange marbre.
Je voulais te donner de la qualité.
C'était plus pour avoir moi-même.
Avec les appendices, tu t'en crisses.
Oui, plus parce que je l'ai écrit la joke.
C'est des pantoufles.
Si j'ai mes pantoufles, je suis comme...
Je vais faire ça comme ça.
Je vais mettre une perruque.
On va faire un zoom-in sur mon nez.
je vais faire ça comme ça pis t'sais
je vais mettre une perruque
pis on va faire un zoom in
sur mon nez
t'sais
fait que
pis
t'sais comme
c'est ça
t'es monté sur scène
une fois
en stand-up solo
faire un show scène
vous autres
ça marcherait au bout
moi j'aimerais ça
mais ce que j'aimerais
vraiment qu'on fasse
c'est un show
de 5 stand-up
t'sais
qu'on s'alterne
t'sais
pas faire quelque chose
de classique
pas faire des sketchs
juste explorer quelque chose d'autre t'sais aussi les abandons plus loin ouais mais t'sais comme 5 stand-up, tu sais, quand on s'alterne, tu sais, pas faire quelque chose de classique, pas faire des sketchs, juste explorer quelque chose d'autre, tu sais.
Aussi, les abandons plus loin.
Ouais, mais tu sais, comme cinq stand-up fucking pas pareil, pas le même style, qui s'alternent,
ou des fois des duos, ou tu sais là, inventer quelque chose de nouveau, tu sais, j'aimerais
vraiment ça.
T'aurais pas peur que les gens qui trippent sur vous autres fassent comme, ah, tu sais,
moi je voulais voir du sketch épais avec des pédules.
Ouais, oui, mais sauf qu'en même temps, tu sais, est-ce que tu veux vraiment juste
se refaire tout ce que t'as déjà fait, tu sais, comme moi, c'est qu'en même temps, est-ce que tu veux vraiment juste refaire tout ce que tu as déjà fait?
Moi, c'est évolué un peu.
Je ferais quelque chose qu'ils vont vraiment aimer.
Comme un genre de, à la fin, on fait des tournes
et on fait le personnage.
Effectivement, mais j'explorerais plus.
C'est ça qui me tente.
C'est-tu un projet?
Es-tu le seul dans le contexte?
On n'a pas vraiment le temps de parler
de projet d'avenir tant que ça
parce qu'on travaille tellement rapidement
sur toutes nos séries TV, mais
c'est en gestation, donc on ne sait pas trop
ce qu'on veut faire. Je sais qu'il y en a qui ne veulent pas
nécessairement faire de la scène, qui veulent plus
continuer à faire des affaires médiatiques.
Ou la réalisation. Ou continuer à faire ça.
Moi aussi, je suis bien d'accord avec ça, mais on dirait
que j'aimerais peut-être explorer le côté
plus scène.
Explorer quelque chose, je ne sais pas quoi.
Peut-être faire un album d'humour aussi, comme à Sketch, comme François Pérusse un peu, ou, tu sais, explorer quelque chose, je sais pas quoi. Peut-être faire un album d'humour aussi,
comme à Sketch,
comme François Pérusse un peu,
ou je sais pas.
Tu sais, je trouve que ça manque,
des François Pérusse,
tu sais, il y en a plein qui font,
ah, c'est mort le CD,
puis tout, tu fais,
ouais, mais les Sketch, non,
à l'audio,
la preuve, les podcasts,
ça roule au bout,
je pense que d'avoir,
je me suis rappelé, moi,
quand j'étais kid...
Les podcasts roulent pas assez,
par exemple,
pour que t'apprennes comment prononcer le mot comme rappeler, moi, quand j'étais kid... Les podcasts ne roulent pas assez, par exemple, pour que tu apprennes comment
prononcer le mot comme du monde. Podcasts!
Il y a juste... Des podcasts!
On est à ça!
Va l'avoir! Va l'avoir!
Est-ce que tu te rappelles, à l'époque,
il y avait des CD à sketch avec
Rob Schneider, Adam Sandler, ils faisaient
toutes les... Oui! Tu sais de quoi je parle?
Oui! Tu sais, justement, dans Wedding Singer, la chanson que je chante, il était éco... Oui! Tu sais de quoi je parle? Oui!
Justement, dans Wedding Singer, la chanson que je chantais,
il était écoeurant.
Moi, ça m'avait fait chier parce que j'avais une toune dans le temps que je faisais qui s'appelait De tout mon cœur.
C'était une toune, je disais, c'est une chanson d'amour,
mais une vraie chanson d'amour qui a un début, un milieu, puis une fin.
Fait que la fin, c'est De tout mon cœur, ma crise détruit,
je veux que tu meurs,
j'ai fourré ta soeur.
C'était bien trash,
puis je faisais ça avec Michel Mongérin,
lui, il dansait, il faisait les bacs,
il faisait, que tu meurs, ma crise de chienne.
Puis ça, après, Adam Sandler,
il y avait une toune qui c'était pas ça,
mais c'était un slow,
avec, il disait à la fille,
rende-moi une bouteille de shampoing dans le cul. Elle était écœurante, la toune. Pas de bouteille de shampoing, mais je me rappelle que c'est un slow. Il disait à la fille, « Rends-moi une bouteille de shampoing dans le cul. »
Elle était écœurante, la toune.
Pas de bouteille de shampoing, mais je me rappelle qu'il était en amour au début
et à la fin.
Non, il faisait
« I wanna make sweet love to you. »
Puis il fait « Now you see that bottle of shampoo?
Stick it up my ass!
Push it in and out
at a medium pace.
Stay!
Play with my balls and tell me how big they are! C'était... C'était vraiment bon,
mais vu que c'était un peu... C'était comme le même...
Pas le même principe, mais un peu le même...
Tu sais, mettre du ultra hard
avec du tout
là je me dis
ah tabarnak
tout le monde
qui va entendre ça
vont penser
que j'ai copié
mais ma tourne
je l'avais
8 ans avant
mais ces CD là
je trouve que ça manque
moi j'adorais
écouter ces CD là
où tu avais
des sketchs
de directeurs d'école
qui rencontraient
il y avait des sound effects
pis tout
moi je trouve
que ça se ferait super bien
ben oui c'est ça.
J'aimerais ça faire ça.
Regarde, un jour.
Fais-le.
Tu viendrais-tu featuring?
Je ferais featuring.
OK, parfait.
On le fera.
On fera ça.
Tu vas-tu travailler ton personnage comme lui?
Oui, je vais paniquer.
Tu n'arriveras pas dans le sketch.
Je vais être stressé.
Allez!
Mais ça, ça marchait
Il y a Norm Macdonald qui a sorti un album
Demain, l'année passée ou l'année avant
Juste des sketchs
C'est-tu que ça me fait rire?
Il avait fait une affaire
De les
Je me rappelle pas l'idée
Mais c'était comme
Les hommes des cavernes, le premier gay
Qui essaye de convaincre
les autres. C'est vraiment un bon flash.
C'est vraiment... C'était vraiment drôle,
tu sais. Ah oui.
Tu vois tout le potentiel que tu peux
faire. Toi,
mettons quand tu regardes...
On brainstorm, là. Toi, mettons que tu regardes
Mike, là.
C'est hilarant. C'est très drôle.
Là, je sais pas si la lumière s'est allumée.
Ça fait combien de temps qu'on fait ça?
Non, OK.
J'ai un feeling qu'il va y avoir
beaucoup de questions pour vous autres.
Je pense qu'on va commencer les questions.
As-tu amené à Yann le micro, comme la
semaine passée? Yes.
On peut applaudir Yann.
Bravo, Yann!
Maintenant,
vois-tu, le monde
nous posait des questions, mais on n'avait pas de micro
dans la salle, mais là,
plus ça va, plus on devient
Maury Povich.
Il y avait des questions du monde, du public,
mais sans Maury.
C'était tout le temps des Noirs qui faisaient...
Là, à la maison, vous n'avez pas vu, mais Yann
a fait un move raciste.
OK.
Manger du melon doux,
c'est raciste au goût.
Si vous avez une question,
allez au micro.
Soyez pas gênés. C'est qui la première question?
OK.
Va au micro.
C'est un ordre
pendant que lui
il plaçait le micro, c'est là
ok, yes
dis ton nom et d'où tu viens
Raphaël Ouellet
de où tu viens? Frontenot
t'es-tu mort?
T'es-tu? OK.
Il titube, il titube.
Ah ouais.
C'est ça que je demandais.
Attention de pas tomber.
Si le gars en arrière peut juste
le tenir proche du micro,
ça va bien aller.
Je me suis dit, tant que je suis pas plus riche que toi, je suis correct.
OK, parfait.
C'est quoi? j'ai une question?
Oui.
C'est toi qui le sais, man.
Je pense que oui.
T'en as deux, mais la deuxième n'est pas bonne.
Fait que fais juste la première.
La première n'est pas bonne.
Non, vas-y.
C'est quoi ta question?
Est-ce que le Canadien va gagner la Coupe Stanley?
Ok, prochaine question.
Si vous avez des vraies questions...
Je peux répondre?
Oui, question.
Non, mais j'aime mieux pas, parce que sinon, ça l'encourage.
C'est vrai, t'as raison.
OK, là, ta question.
Oui, bonjour, Montréal, Félix.
Montréal, Félix.
Il vient de Félix, il s'appelle Montréal.
C'est beau, Félix. Ouiréal-Félix. Il vient de Félix, il s'appelle Montréal. C'est bon, Félix.
Oui, c'est une belle région.
En tant qu'humoriste,
comment vous délimitez
le fait que vous allez dire
une joke
que vous qualifieriez
du deuxième degré?
Moi, là,
personnellement,
je trouve que le deuxième degré,
le troisième,
quatrième, cinquième degré,
c'est une invention,
ça n'existe pas.
C'est juste du monde qui parle... Non, non, attends. Je vais expliquer au complet. Tu vas comprendre ce que je vais dire. Je trouve que, le troisième, quatrième, cinquième degré, c'est une invention, ça n'existe pas. C'est juste du monde qui parle...
Non, non, attends. Je vais te le dire complètement.
Tu vas comprendre ce que je vais dire.
Je trouve que le monde qui dit que celle-là était comme
quatrième degré, cinquième degré, ça, c'est n'importe quoi.
Je veux juste dire que tu n'as pas catché la joke
et tu essaies de montrer que tu l'as compris qu'il y avait une joke.
Mais le deuxième degré,
c'était quoi la question, non?
C'est quand même qu'on le définit, c'est ça?
Ben, c'est juste le contraire de ce que tu penses,
où tu sais qu'il y a quelque chose en dessous, j'ai l'impression.
Ouais, ben, tu sais, mettons, moi, quand j'écris quelque chose,
je me dis tout le temps qu'est-ce que je veux dire.
Tu sais, des fois, j'écris 10 gags,
pis tu vas voir, qu'est-ce que je dis avec ça?
Il y a 8 affaires qui sont similaires,
que je peux juste dire un bon gag là-dedans,
pis mettons, subtilement, j'envoie chier,
je sais pas moi, Hydro-Québec, merci.
J'envoie chier Hydro-Québec avec une jope d'électricité, mettons, mais c'est pas tout le monde qui va cacher que c'ier Hydro-Québec. Merci. J'envoie chier Hydro-Québec avec une joke d'électricité.
Ce n'est pas tout le monde qui va cacher
que c'est Hydro-Québec que je vise.
C'est comme quand tu écoutes de la musique,
c'est le fun qu'il y ait des subtilités.
Je pense que oui, des fois, il y a des deuxièmes degrés
dans un numéro. Il y a un message en dessous
de ce que tu dis. En dessous de ton gag.
Moi, je ne suis jamais subtil, par exemple.
Non, mais ce n'est pas ton trademark.
Non, mais moi, il y a un affaire que je fais tout le temps.
Puis ça, j'ai vraiment commencé à faire ça.
J'avais eu une discussion un moment donné avec Eddie King
sur le fait, est-ce qu'un blanc...
Tu sais, parce que souvent, t'entends ça.
Pour faire des jokes, c'est noir, il faut être noir.
Pour faire des jokes, c'est juif, il faut être juif.
Puis là, lui, il disait, non, mais il faut juste être à l'aise de...
Tu sais, mettons, ta joke de gay,
la ferais-tu dans un bar gay?
Si la réponse est oui,
fallait placer...
Fait que moi, depuis ce temps-là,
je vais plus loin que j'allais,
mais c'est toutes des jokes que j'assume...
OK, c'est bon.
...fois mille.
Je dis même pas, mais...
Non, mais j'aime la mentalité de l'hiking là-dedans
avec celle que tu utilises
maintenant.
Oui, j'ai volé.
J'ai un autre blanc
qui va donner
un appart noir.
Non, mais c'est vrai.
Mais oui,
il y a du deuxième degré.
Puis moi,
quand je vois du monde
qui aime bâcher
les humoristes,
on ne se cachera pas
que depuis une couple d'années,
on dirait qu'il y a du monde
dans les médias
qui aime bâcher
ses humoristes.
C'est vrai.
Tu n'as pas remarqué?
Je n'ai jamais remarqué.
Qui, ça?
Non, ne me nomme pas de nom.
Mais on dirait que c'est comme une mode, là.
T'sais, t'as des artistes.
Non, mais qui, pour de vrai?
Parce que...
Non, moi, je nomme pas de nom de journaliste.
Non, tabarnak!
Je suis pas comme toi.
C'est pour ça que tu me mets dans la marde.
Parce que moi, j'aurais fait...
Ah, c'est-tu Marques-Sivy?
Mettons Lisa Frula, OK?
Mettons Lisa Frula, elle m'aime pas, OK?
Lisa Frula?
Ah non, mais ça, ça fait partie de la polémique Facebook de la semaine, là.
Tu sais, c'est genre d'affaire de...
« Hey, on dit-tu de quoi? »
« On fait de la merde, puis là, le monde en parle, puis blablabla. »
Comment ça que Lisa Frula...
Écoute, on avait posté...
Une manière, il parle...
Anne-Marie Tensha, c'est juste la TV.
Il me montre...
Ah oui, c'est vrai!
Lisa Frula était...
Elle était là, oui.
Ah, puis je l'avais même dit, quand j'avais été invité,
c'est la personne qui connaît le moins la télé.
Qu'est-ce qu'elle crisse là?
C'est comme si moi, j'animais un show de mécanique.
Aujourd'hui, je vais vous parler
de moteur diesel.
Mais Lisa Frula,
elle a eu la carrière qu'elle a eue.
C'est correct que moi, elle critique ce que je fais.
Ça vaut ce que ça vaut.
Mais si tu le dis devant 250 000 personnes, moi, ça, ça me fait chier.
Tu comprends? Parce qu'elle avait été dire
que contre Hot Guy, il n'y avait aucune subtilité
là-dedans, que c'était stupide, tout ça.
Puis Marc-Asseline avait pourtant aimé. Il disait
« Non, moi, je trouve que c'est un peu à la South Park.
Il y a de quoi que les gars disent. C'est intéressant.
Tout le tour de table aime ça.
Moi, le barbu, elle ne l'aime pas.
OK, elle m'a ciblé. Elle n'aime pas le barbu.
Je ne sais pas. OK.
Deux, trois ans après... Mais sûrement qu'elle n'aime pas. OK, elle m'a ciblé. Elle aime pas le barbu. Je sais pas, OK. Deux, trois ans après...
Mais sûrement qu'elle aime pas South Park non plus.
Non, non, non, c'est sûr.
Son opinion reflète exactement l'opinion de ma grand-mère.
Dans le sens que c'est un crisse-bain que ma grand-mère
t'aime pas, tu sais.
Oui, mais que tu le dises devant tout le monde...
Là, j'avais écrit « tester sur des humains ».
Tout le monde autour de la table...
Tout le monde autour de la table,
parlant bien de « tester sur des humains ». And le monde autour de la table, je raconte ça en tout cas, tout le monde autour de la table, par l'ambiance,
testé sur des humains, André, Annie, merci beaucoup, merci.
Puis là, un moment donné, il va juste dire,
ben, c'est le gars que t'aimes pas qui a fait ça. Ben, dis-tu,
je trouvais que le contenu, ça manquait.
Ah, la puffine!
Christ! Et là, après ça,
il montre un extrait
plus tard, d'autres émissions après,
montre fiston, tout le monde autour de la table aime ça,
il aime les textes,
il vante les textes, justement,
qui sont vraiment punchés.
Et elle fait « Ah non!
Ce gars-là, tellement polaire! »
Écoute, elle me blasse, mon gars,
comme si elle disait que Jean-François Mercier,
c'était un ange à côté de moi.
Elle a pensé que fiston,
c'était comme une affaire de fisting?
Je ne sais pas.
T'as comme encore, lui,
ses astuces de vulgarité.
Tu sais ce qu'on fait?
On pogne son courriel et on l'abonne à du spam de porn.
On l'abonne à du spam de porn.
À soir.
Tu fais OK, puis là, elle se met à bâcher.
Tu fais que les humoristes,
OK, c'est correct, mais pourquoi me bâcher sur moi?
Qu'est-ce que je t'ai fait, moi? C'est un autre show que j'avais écrit pour la télé. Elle avait su, c'est correct, mais pourquoi me bâcher sur moi? Qu'est-ce que je t'ai fait, moi?
C'est un autre show que j'avais écrit
pour la télé. Elle avait su que c'était moi
et que le contenu n'était pas bon, finalement, d'un coup.
C'est correct que tu ne m'aimes pas,
mais moi, je n'aime pas quand un artiste
n'aime pas un autre. Elle aimerait ça,
être d'odieux. Exactement, barbu.
Barbu, avoir un chaf moyen.
Elle aimerait ça, être de même. Exactement.
Tu vois, moi, c'est la seule qui m'a vraiment...
J'avais écrit sur Twitter
après
je pense que Gus Van Sant
préfère un film sur ma vie
pis après dire
que c'est pas bon
pis que ça manque de contenu
parce que ça me concerne
je pense
elle connait tellement pas
le cinéma
qu'elle savait même pas
c'est qui Gus Van Sant
Gus Van Sant
c'est correct
elle serait comme
pourquoi elle parle encore
du barbu
mais tu sais
c'est pas grave
juste j'aime pas quand quelqu'un prend position en public
sur un artiste qui bâche dessus.
Moi, ça devient personnel.
On s'entend que la critique,
on est dans un autre sujet, mais la critique,
ça n'a pas rapport au Québec.
C'est plus de l'opinion.
C'est rare que c'est...
C'est correct, mais en même temps,
je veux dire...
Je veux pas me lancer là-dedans tant que ça je le fais là
on choke tout le temps
de le faire
ouais mais comme
pour vrai tu sais comme
on dirait que la critique
pour moi ça devrait plus
être une opinion allumée
sur un sujet
donc genre
j'ai aimé ça
ou j'ai pas aimé ça
pis ça fait des
tu fais des liens
tu dis ça ressemble à ça
ça ressemble à ça
ça ressemble à ça
c'est dans tel courant
merci de l'information
mais je m'en calise
de ton opinion
tu sais pour vrai quand il y avait telle blague c'était pas bon monsieur ou madame de l'information mais je m'en calise de ton opinion pour vrai, monsieur ou madame
je veux dire
je te connais pas tant que ça
je sais pas ce que t'aimes pour vrai
moi il y a une affaire que je fais
maintenant
quand je lis une critique
sur moi, si c'est
négatif, je vais voir
c'est quoi qu'ils ont aimé
juste pour faire, ok f'ils ont aimé. Juste pour faire, ok,
fiu!
Ils ont aimé quelque chose.
Moi, les critiques, j'ai tout le temps eu
des super bonnes critiques. Montréal, Québec.
Mais quand je vais dans les petites villes,
tu sais, j'avais eu,
tu sais,
un lac mégantique.
Je ne me rappelle plus.
C'était marqué
Mike Ward à la limite
d'être odieux.
Puis là, c'était comme
il est méchant, il fait ça,
il fait ça, il dit ça, c'est horrible.
Puis là, j'ai checké voir les autres
shows qu'il avait vus, puis il avait
vu deux shows qui étaient vraiment
mauvais, puis il était comme, c'est génial,
c'est tellement le fun.
Ils dansent un moment donné.
Puis là, t'es comme, ah, OK.
OK, c'est pour ça.
Les costumes étaient flamboyants.
Puis même affaire, par exemple,
des fois, il y a du monde qui m'aime
que je suis comme, ah, c'est-tu Chris?
Tu connais ça, l'humour?
Puis là, je vais voir.
Puis il aime des affaires qui sont nulles à chier.
Puis je fais arc
pis là
t'sais fait que
une bonne critique
me blesse
moi toi t'as déjà
fait une critique
sur quelque chose
que j'avais fait
pis tu m'en veux-tu
comme
il s'en veut pas
pour tout mon gars
parce que c'est vrai
que c'était pas autant hot
c'était quoi j'avais dit
c'était
Pyrids avait posté
une série
qui s'appelait
SOS Célibataire
où nous autres
on faisait des personnages
c'était écrit avec Pierre-Bruno Ribard, Ben Jannet.
On s'était sur LibTV, on se déguisait
et on faisait des trucs de casting.
Quand tu te présentes,
c'est ça, mais en speed dating,
on parlait à une caméra.
Moi, c'est Richard.
Tu avais dit, on dirait un mauvais sketch de RBO
au début des années 90.
J'avais fait, c'est méchant,
mais en même temps, il me compare à RBO.
Tu fais, ouais, OK.
J'ai fait, Chris,
pourquoi il aime pas ça?
Ça faisait pas longtemps que je faisais de l'humour.
C'est là que t'apprends à faire fuck off.
T'as le droit de pas avoir aimé ça.
Pis je veux dire, moi, je te trouve marre.
Non, c'est pas vrai.
Mais ça vient avec, quand tu fais de l'humour,
tu peux pas faire rire
tout le monde
pis je veux dire
je peux faire une joke
qui va te faire pisser
pis après ça
t'as pas aimé mon sketch
pis tu vas me le dire
pis c'est correct
mais on dirait
avant je réalisais pas
moi j'ai
dans ma tête
même ma soeur dans ma tête
je pense que
je suis encore un petit nouveau
pis je réalise pas que
tu sais
qu'est-ce du monde
qui commence
moi qui mets ça
sur Twitter
ou je sais pas c'est où que j'ai mis ça Facebook sur Twitter tu sais, qu'est-ce du monde qui commence, moi qui mets ça sur Twitter, je sais pas si vous avez vu ça,
Facebook. Sur Twitter.
Tu sais, là, là,
tu te rappelles, en 2008,
le 12 septembre,
il était 7 heures du matin.
Mais tu sais,
là, je rallais, tabarnak, j'aurais dû
juste faire, ouais, pas bien ça.
Pas bien, bon, ce sketch-là, tu sais. Mais je veux dire,
en même temps, tu sais, je sais pas
pourquoi j'ai écrit ça
non pis c'est
ben écrit
c'est vrai que c'était pas
la meilleure affaire du monde
c'est pas grave
pas en tout
mais ce que je veux dire
c'est que quand tu commences
c'est un petit bout de temps
que j'en faisais
mais faut que tu t'habitues
à cette critique là
surtout en humour
de te faire dire
ah non c'est de la marde
les premières fois
que tu travailles
avec un script éditeur
dans ta vie
pis qu'il te fait
ça c'est de la marde
ça c'est de la marde
ça c'est bon
ça se tient
ça c'est de la marde
ça c'est pas pire drôle je travaillais 12 heures sur ce texte là pis tout ce qui reste c'est de la marde. Ça, c'est de la marde. Ça, c'est bon. Ça se tient. Ça, c'est de la marde. Ça, c'est pas pire drôle. »
Je travaillais 12 heures sur ce texte-là, puis tout ce qui reste, c'est un « pas pire drôle ».
Non, mais c'est ça. Écrire un show d'humour, c'est ça. Écrire pour l'humour.
Combien de fois vous êtes chanceux sur Télé-Québec? Ça a l'air que vous ne dites jamais ça.
On a des script-éditeurs quand même. On a du monde qui lise nos textes et qui nous dit « c'est de la marde ».
Oui, c'est ça. Il faut qu'ils apprennent. « C'est de la. Ce n'est pas que je suis taillé et que je meurs en se disant ça.
C'est qui que vous travaillez avec?
On a eu la première année, Christian Tétrault.
OK?
Non, mais pour vrai, il y a bien du sens.
Non, pour vrai, ce que ça nous a aidé, c'est de nous mettre tous d'accord.
Tu sais, comme,
lui, il n'était pas d'accord à un texte,
mais c'est mon ami, je l'adore, en passant.
Mais il n'était pas d'accord avec un texte.
Puis là, on était comme, oui,
quelque chose qui ne catche pas là-dedans, c'est quoi?, je l'adore en passant, mais il n'était pas d'accord avec un texte, puis là on était comme, ouais,
quelque chose qui ne catche pas là-dedans, c'est quoi,
puis on en reparlait.
Mais tu sais, dans le fond, les vrais script-éditeurs,
c'est tous nous autres.
Quand je livre un texte, il y a quand même 4 personnes qui jugent.
Fait qu'il faut que ça passe,
il faut que ça soit unanime,
c'est pas une affaire de, ben moi je veux le faire, fait que je le fais.
Mais en tout cas.
Après Christian Tétrault?
Qui qu'on a eu, donc? Ben là, en ce moment, c'est Dominique Anctrault qui qu'on a eu donc
ben là en ce moment
c'est Dominique Anctil
parce qu'on est chez KOTV
l'une au texte
ouais là vous autres
depuis quand vous êtes
chez KOTV
depuis deux ans
la deuxième année
c'était acheté
vous autres vous étiez
on était chez Marie Brissette
là ça a été acheté
par KOTV
ça est-ce qu'elle vous en a parlé
avant de vous vendre
non
c'est ça non elle nous a comme appelé pour une année elle a dit venez au bureau j'ai quelque chose à vous dire Est-ce qu'elle vous en a parlé avant de vous vendre? Non.
Elle a dit, venez au bureau, j'ai quelque chose à vous dire.
On était comme, oh boy, qu'est-ce qu'elle va nous dire?
On n'a pas de saison l'année prochaine.
Oh boy.
On s'en va au bureau.
C'est ça, on se fait acheter par Louis Morissette.
On est comme, oh bien, nice!
Il paraît que ses affaires ne roulent pas pire.
Louis, il n'a pas son mot à dire.
Il ne vous dit pas son... Non, jamais.
En fait, à un moment donné, il a lu nos textes
et il nous laisse vraiment faire ce qu'on veut.
Il n'est pas autoritaire.
Mais rendu là, quand vous aviez plusieurs saisons de fait,
vous aviez six saisons de fait environ,
c'est tough d'arriver et de dire que ce n'est pas bon,
que c'est bon quand tout arrive out of nowhere.
J'avoue que pour ce projet-là, j'ai l'impression qu'il s'implique vraiment moins.
Pour le prochain, sûrement qu'ils vont nous aider
et plus nous canaliser ou plus faire d'autres choses.
C'est bien correct.
Le prochain, est-ce que vous allez être encore à Télé-Québec?
Non, c'est sûr. Nous autres, on déposerait pour n'importe où.
Ça nous importe peu.
Mais c'est sûr que Télé-Québec, on les aime beaucoup.
C'est sûr qu'on va aller les voir en premier. S'ils ne veulent pas, on va aller les voir ailleurs mais c'est sûr que Télé-Québec on les aime beaucoup, c'est sûr qu'on va aller les voir en premier
s'ils ne veulent pas, on va aller les voir ailleurs
c'est sûr
finalement c'était une petite réponse
sur une...
toi, si tu veux aller au micro
comme ça tout le monde
va t'entendre
mais tu sais que chaque question, on répond pendant
20 minutes
l'idée du micro est bonne, mais c'est long.
Salut.
Anthony Chabot de Mascouche.
Jonathan, tu as dit que tu n'es pas allé à l'école de l'humour.
Les deux autres, je ne le sais pas.
Qu'est-ce que tu penses que...
Je ne sais pas.
Qu'est-ce que tu penses que ceux de l'école de l'humour ont eu
que toi, tu n'as pas eu?
Et l'inverse que toi, tu as peut-être eu que eux autres n'ont pas eu.
L'encadrement professionnel...
Si t'avais fait l'école, je t'aurais pas insulté sur Twitter.
Ça, c'est une différence.
Moi, c'était juste...
Louise Richer, elle me donne 2000$ à ramer
que j'insulte tous les nouveaux
qui ont pas fait l'école.
Je te dirais qu'il y a 5 ans, il y avait une différence.
Là, il y en a plus.
Il y a 5 ans, tu le sentais.
C'est un chiffre. Quand j'étais dans les bars, je sens qu'il y a 5 ans, il y avait une différence. Là, il n'y en a plus. Il y a 5 ans, tu le sentais. C'est un chiffre.
Je l'ai entendu quand j'étais dans les bars. Je sens qu'il y a
des clics. C'est normal. Ils sont allés à l'école
pendant 2 ans. Ils se tiennent tous
ensemble. Donc, quand toi, tu arrives,
il n'a pas fait l'école, lui.
Tu l'as fait. C'est sûr que tu sais de quoi je parle.
Les clics sont là. Ils existent parce que c'est
tous par année. Ils sont diplômés ensemble.
Ils vont se plugger entre eux.
C'est normal. Je ferais la même affaire.
Ils font comme, c'est un gars je ferais la même affaire. Fait que t'sais, tout arrive,
puis ils font comme « Ah, OK, c'est un gars qui a pas fait l'école. » Aux yeux des gens de l'école,
ils aimeraient pas ça que je dise ça, mais un gars
qui a pas fait l'école,
c'est toujours un peu en dessous d'eux autres.
Ça, c'est... Même s'ils disent « Ah, ben non, Joe,
voyons donc, non, non, non, arrête, t'es stupide. »
Moi, les nouveaux qui sortent de l'école,
je trouve que ça leur prend une couple d'années
d'enlever tout le moule de l'école.
J'ai vu l'autre fois un gars,
c'était vraiment bon ce qu'il faisait.
Son number était parfait,
mais il a bouclé la boucle.
Oui, tu sentais l'écriture.
Puis là, tu fais...
Chris, tu n'es pas supposé sentir l'écriture
quand la personne est sur scène,
mais là, je chantais... J'ai tout de suite demandé à quelqu'un, je lui ai fait qu'il a fait l'école, puis on fait, oui, ilé sentir l'écriture quand la personne est sur scène, mais là, je chantais
j'ai tout de suite demandé à quelqu'un, je lui ai dit
il a fait l'école, pis on fait, ouais, il est à l'école
là, pis j'ai fait, ah ouais, c'est ça, c'est pour ça
il y a une différence dans l'écriture
c'est pas un callback, mais c'était
ça finissait trop bien
dans la vraie vie
genre, ça devient touchant, je parle à mon père
non, non, non non mais même
moi j'ai
j'ai une affaire
dans mon show
que
Asti
la
c'est un
c'est une histoire vraie
pis il a fallu
que je le modifie
parce que ça finissait
trop bien
happy ending
tu parles là genre
parce que je cache pas
ce que vous dites
mettons que tu dis
te boucler un numéro
c'est que si mettons
t'as dit 3 fois
dans ton number j'ouvre la porte Asti il était encoreclé un numéro, c'est que si, mettons, t'as dit trois fois dans ton number,
« Hey, j'ai ouvert la porte, esti, il était encore là,
il était pas parti. »
J'ai ouvert la... Il était encore là, il était pas parti.
Il est parti. J'ai ouvert la porte,
il était plus là.
Il était parti, pis là, c'est sa référence à son suicide, genre.
Non, non, non, même pas.
C'est bien dark.
Non, mais regarde, moi, je comprends pas. J'ai jamais fait du mot
sur scène. Je le cache pas.
Tu as bouclé, tu sens une structure dans le texte qui est un petit regarde, moi, je comprends pas. J'ai jamais fait du mot sur scène. Je regarde pas. Non, c'est que tu as juste bouclé.
Tu sens une structure
dans le texte
qui est un petit peu
tirée par les cheveux.
Tu sais, ah!
On sent la mécanique.
C'est comme, des fois,
tu fais, OK,
c'est un rieur aveugle.
Ah, il a fait une triade après.
Tu sais, comme...
Il y a des règles en humour
que tu les sais pas.
On dirait le public québécois
est plus tolérant là-dessus
comparé, mettons,
au public américain.
Puis moi, j'ai une affaire
que je fais en français
qui marche bien.
Quand je le fais en anglais, il a fallu que je le modifie.
Parce que je compte que
un de mes amis,
sa fille n'a pas de téléphone.
Fait qu'elle texte avec son téléphone à lui.
Puis elle a 15 ans. Puis elle a reçu une dick pic
de son chum.
Puis là, je compte ça.
Puis là, je fais que le gars
m'a sorti de chez eux vu que je n'arrêtais pas de faire des jobs.
Et dans version québécoise, je fais,
j'ai dit tout mon tabarnak, tu vas le regretter.
Puis il l'a regretté parce que j'ai appelé la police.
Puis j'ai fait, il y a un assidu de pédophile.
Il y a une photo de graine d'enfant dans son téléphone.
Il venait l'arrêter.
Puis j'ai un bon rire là-dessus.
Mais c'est clairement pas vrai que j'ai appelé la police.
Puis quand je l'ai laissé en anglais, c'était rien.
Vu que le monde faisait comme
non, non, non, ça marche pas
fait que là, ce que je dis c'est
Asti, j'aurais dû appeler la police
pis là il embarque
tu vois c'est toutes des petites subtilités que moi je cache
à l'école nationale de l'humour
pis c'est correct, ils vont apprendre
ces structures là aux étudiants
fait que des fois tu vas voir un show
t'as 8 numbers, pis tu vois la couleur tu le vois en des fois, tu sais voir un show, tu as huit nombres, tu vois la couleur,
tu le vois en des fois...
Moi, je m'appelle Mehdi Boussaïdan,
il commençait,
c'est comme un bonsaï.
Si on va le tailler,
il va être parfait.
Il va pogner ses trucs.
Après ça, tu vois un autre,
plus jeune,
Rosalie Vaillancourt,
que tu regardes,
tu vois le potentiel.
Dans quatre ans,
est-ce que ça va être fort?
Mais quand ils sortent de l'école,
ils ont encore le frame de l'école sur eux autres
ils ont peur de prendre des risques sûrement
c'est comme dans
Forrest Gump quand il court
avec ses trucs peps
c'est exactement ça, l'école de l'humour
tu sors de l'école, je pense que t'es plus faible
que si t'avais pas fait l'école
mais un coup que tu pètes tes affaires
là tu peux courir
et apprendre à Allever sa danse.
Oui.
Mais mettons que la différence entre...
Moi, j'ai envie, j'avais fait deux fois les auditions,
t'es pas pris, tous tes chums sont pris, ça te met en crise.
Tu fais, voyons donc, allez, je suis pas mauvais.
Puis tu sais, je faisais du stand-up dans les bars,
puis sans prétention, d'un chum qui rentrait,
c'était moi qui rentrais le plus dans les bars.
Pourquoi ils t'ont pas pris, tu penses?
J'avais fait un number dans lequel
j'étais très nerveux, parce que
je l'avais fait la veille,
en première partie de Jean-Marc Parent,
puis il avait rentré moyen
à Gramby. C'est drôle, tu faisais la première partie
de Jean-Marc la veille.
Puis d'un bord,
j'arrachais tout avec ce number-là,
où je disais que je venais d'une famille pauvre quand j'étais petit,
puis je parlais de tout ça. On était tellement pauvres que tu disais que c'était l'exagération d'un gars, j'arrachais tout avec ce number-là où je disais que je venais d'une famille pauvre quand j'étais petit.
Puis je parlais de tout ça.
Puis on était tellement pauvres que tu disais,
c'est l'exagération de gars qui commence l'humour puis fait juste des exagérations.
Tu te rappelles-tu d'une des exagérations?
Calé, je parle mal.
Exagération.
Quand je suis à jeun, je ne suis pas capable de prononcer.
Chez nous, on était tellement pauvres.
Quand il mouillait dehors.
Ma mère, pour aller jouer le matin,
elle allait faire une brassée de blin aux enfants.
Elle allait dehors.
C'était un bon casque.
C'était tout le temps ce qu'on recherchait chez nous.
Mon père m'avait inscrit au hockey.
Il a fait ce qu'il pouvait.
Des couteaux à beurre, des bottes d'eau.
Ça va t'en faire des crises de beau patin.
Un spaghetti de piscine, ça va mal faire des slap shots.
C'était juste ça tout le long.
Puis à la fin, c'était Pierre Prince qui était devant moi.
OK, donc tu as le même angle tout le long.
Oui.
Je commence.
Parfait.
Pourquoi tu voudrais faire l'école?
Bien, j'aimerais savoir un one-man show.
OK.
Parfait.
C'est tout?
Oui, oui.
Parfait.
Parfait.
Là, j'essaie de pleurer,
puis je fais de l'impro depuis 10 ans.
Je fais du stand-up d'un bar.
Oui, oui, c'est correct, parfait.
Je n'avais pas un Chris de sac dans mon number.
Moi, je le trouvais très bon.
Puis Chris, j'ai fait la première partie,
j'en marque avec, tu sais.
Puis finalement, ils ne m'ont pas pris.
L'année d'après, j'ai refait un autre number.
Je ne me rappelle même plus c'était quoi.
Mais je suis arrivé là tellement fâché,
puis à la mer.
Puis je venais de faire une autre année d'un bar à faire Chris, je score. Je score, je suis capable d'être drétait quoi, mais je suis arrivé là tellement fâché et amer, puis je venais de faire une autre année dans les bars, affaire, je score, je
score, je suis capable d'être drôle, pourquoi j'irais là?
Quand tu arrives à une audition amer puis fâché, ça marche tout le temps.
Je m'en allais travailler, je m'en allais travailler, en plus j'étais photographe,
j'avais mon sac avec mes trucs de photos, je suis rentré, je l'ai crissé à terre,
je me suis fait parfait, je me suis fait mon number, c'est beau, parfait, les questions,
ouais.
C'était comme si j'étais trop fâché de l'année d'avant.
Puis c'était « Bang, bang, bang, bang, bang. »
Je suis revenu chez nous.
Tu reçois la lettre.
Tu n'es pas pris.
Ben, mange la marde.
Watchez-moi bien.
Puis la parfaite, là, j'ai comme bûché, bûché, bûché.
Ça fonctionne.
Ben, c'est ça.
Peut-être que sans ça, tu ne serais pas où tu es rendu, peut-être.
Non.
Non, pour vrai, je pense que non.
Je me rassis parce que je suis vraiment de type,
quand j'ai du succès dans quelque chose,
c'est-tu que je m'assoie et que je me gratte la bide?
Ben non, mais c'est un de mes défauts
et j'essaie de travailler là-dessus, de faire bon, l'argent rentre,
je suis heureux, pourquoi j'écrirais d'autres choses?
Tandis que là,
tu fais, oh, j'ai pas le choix. Parce que
quand tu sors de l'école,
si tu as scoré fort à l'école, ils sont à la règle de toi pour te pousser.
On se cachera pas que tu regardes des quatre-le-vac,
des filroids, même si oui,
ils sont extrêmement talentueux
mais ça aide si t'es talentueux dans cette école là
de shiner devant tout le monde en sortant
moi toi
tu l'as pas fait l'école
mais si tu
tu voudrais, tu quelque chose voudrais faire?
non
ça serait hot que t'ailles auditionner
ça serait malaisant.
On a failli le faire.
On est allé en gang.
En quelle année?
La journée d'ouverture.
Porte ouverte.
On a demandé à quoi ça sert de faire l'école.
Louise nous a dit que ça donne des contacts.
On a dit que dans le cas qu'on en a déjà des contacts,
elle ne savait pas quoi répondre.
On a fait qu'on ne va pas dépenser pour faire ça.
Parce que, tu sais, je veux dire,
il y a une copole de livres
là-dessus déjà. Tu as juste à lire ça.
Ils sont tous écrits, les procédés de gags.
Ce ne sont pas des secrets.
Ils ne détiennent pas les secrets de l'humour.
Honnêtement, moi, je trouve
la place que j'ai le plus appris
pour comment être...
Tu apprends en faisant des shows,
mais la base...
Il y avait un livre dans le temps
qui s'appelait
« Stand-up comedy the book »
que là, c'est ridicule,
ça a trop mal vieilli.
Mais tu fais un...
Moi, les cours du soir de l'école,
j'ai conseil.
Ça, je les ai faits.
J'ai adoré.
Parce que ça, tu apprends...
Tu sais, tu passes deux heures
avec quelqu'un,
il peut t'apprendre la base de l'humour,
mais deux ans, c'est juste trop long.
Moi, j'ai fait les cours du soir
en écriture et en présentation numéro,
et j'ai eu deux heures, justement,
un soir avec François Avar,
puis il dit ce qu'il a à dire.
Puis après ça...
Non, c'était deux cours avec François Avar,
parce que c'était Luc Boilly qui donnait les cours,
puis François était venu le remplacer deux fois.
Mais qu'est-ce que le monde va faire comme taverne? C'est dans le temps des bougons. J'espère que Luc Boilly qui donnait les cours, puis François était venu le remplacer deux fois. Il écrit ce que le monde va faire comme tabarnak.
C'est François.
J'espère que Luc Boilly meurt.
J'espère.
Avant, il était venu, puis il lisait nos textes,
et c'était la première fois qu'on rabaissait mes gags.
Moi, je faisais deux ans.
Tu rentres avec attitude.
Quand ça fait deux ans, tu fais du stand-up,
tu rentres dans ta tête, tu connais tout.
J'ai le gars qui a écrit les bougons devant moi,
il va rire en tabarnak.
Il lit ta fin, je ne sais pas si tu l'avais déjà travaillé avec,
mais tu fais juste ça.
Puis il mange son estime en fin, il fait des...
C'est un peu de la marde, il y a juste ça qui est bon.
Puis tu l'entends, tu dis...
Ça fait deux ans que ça claque fort dans les bords.
Si tu dis...
Tu fais OK. Génial. Non, mais pour vrai, ça te fait du bien de te faire faire ça dans les bras. Si tu dis... Tu fais OK.
Génial. Non, mais pour vrai, ça te fait du bien
de te faire faire ça dans la face.
Si tu le dis comme ça,
tu te dis, Christ, je suis en train
de mentir.
Il me semble que le monde
est plus auditeur.
Tu te dis, ça riait, ta barbe magne, mais bon.
Sûrement qu'à la base, ça n'appelle même pas de mot,
parce qu'il y en a plein des jeunes étudiants.
Moi, juste d'avoir eu ça, tu te dis, OK, parfait, ferme ta gueule, ce que tu écris, ce n'est pas tout, mais bon. Sûrement qu'à bord, ils ne se rappellent même pas de moi, parce qu'il y a plein de jeunes étudiants. Mais moi, juste d'avoir eu ça, je me suis dit, OK, parfait.
Ferme ta gueule, ce que tu écris, ce n'est pas tout le temps bon.
Puis, go.
Non, c'est sûr, il n'y a personne, même
tout le monde,
le premier jet.
C'est sûr que Louis C.K., même si c'est V1, c'est peut-être la marde.
Moi, j'ai vu, l'été passé,
j'animais le Nasty Show,
qui est venu le dernier soir du Nasty Show.
Il a fait un premier jet
qui était weird, mais il a fait
cinq shows dans la même soirée.
En plus, c'était un défi.
C'était Jimmy Carr qui avait dit en gag.
Il avait fait, toi, tu es rendu tellement hot.
Le monde tripe tellement sur toi.
Je suis sûr que tu pourrais faire n'importe quel joke.
Ça marcherait.
Puis là, Louis a fait, donne-moi une idée de joke. Fait qu'il fait,
OK, fais une joke
de, tu es venu dans le vagin d'une
fille, puis là, le sperme n'arrêtait pas de couler
par toi à terre.
Puis là, il continuait
puis il est comme, non, non, Chris,
juste ça, puis il partait avec ça.
Puis il a fait un number que le show de
7h, il comptait une affaire. Ça
marchait fuck all, mais
après, il est revenu à 9h30,
pis il l'avait joué à quelque part d'autre. 9h30,
ça commence à se tenir, pis après,
il est revenu le show de minuit, pis là, c'est un vrai number.
Pis il a tout arraché le call, et ça, ça porte sans être bon
même. Ouais, il est salé.
Non, ce gars-là est pour moi, en ce moment,
ce qui se fait de meilleur.
C'est rendu, j'en parlais tantôt avec les boys avant de rentrer
de dire que Louis C.K.
est hot
en ce moment c'est comme rendu un cliché
t'es quasiment gêné de dire c'est mon préféré
il y en a tellement des bons
Louis C.K. maintenant c'est devenu
le monde
souvent les journalistes qui connaissent rien en humour,
mais qui veulent le cacher, vont citer Louis C.K.
Oui, énormément.
Moi, je n'ai jamais rien écouté de Louis C.K.
Jamais?
Jamais.
Tu comprends-tu l'anglais?
Oui, beaucoup, beaucoup.
Tu te capoterais.
Quand tu parles anglais, je comprends.
Non, mais oui, je devrais.
Je n'ai pas parlé anglais à soir, par exemple.
Tantôt, oui.
Je te regardais.
Oui, oui, tu parlais en anglaisrais j'ai pas parlé anglais à soir tantôt oui tantôt t'as parlé en anglais
j'ai tout compris
non mais faudrait que je check la série TV
je sais que c'est vraiment bon
son stand-up je pense
sa série télé est bonne
mais il y a des épisodes
que c'est soit génial
ou il y a d'autres c'est moins bon
mais tu vois qu'il y a une liberté totale.
C'est beau à voir.
Mais son stand-up,
je pense
le...
Je connais
moins. J'allais te décrire la
pochette.
C'est un gars qui a un projecteur
sur lui. Il est éclairable.
Il a-tu un micro?
Mais je le sais hilarious. Mais pas mal
de tous ses shows sont bons.
Quand même, il vieillit bien.
Bill Burr, moi, je trouve.
C'est son dernier. C'est lui qui est en noir et blanc?
Oui.
C'est celui que tu regardes.
Quand tu vas le voir, il n'est pas en noir et blanc.
Il a fait un show en noir et blanc.
Il est en noir et blanc. C'est cool. Il y a un de ses il est pas en noir et blanc. Ah oui, il a fait un show en noir et blanc.
C'est cool.
Il y a un de ses shows qui est en noir et blanc.
Il l'a mis, il est gratuit sur YouTube. Ah oui? J'en ai vu. J'adore Perid.
C'est vraiment bon et j'aimais ça.
Il l'avait fait en noir et blanc
avant Bill Burr.
J'aimais vraiment ça. J'avais vu ça
que j'avais fait. On dirait
l'humour à Peridz en noir et blanc.
Ça fitte en mort.
Oui, vraiment.
Sauvez les apparences.
Wow.
Très, très bon show.
Ça, Sauvez les apparences, c'est le show de Martin Peridzolo,
pas de Louis C.K.
C'est comme tavernaque.
Louis C.K. et Sauvez les apparences, c'est bien weird.
Y'a-tu une autre question?
Qu'on réponde pendant 20 minutes encore?
OK.
Faut que le micro.
Ah ben, ouais. On va aller avec toi.
Pis après, la personne qui se dirigeait
reste au micro 25 minutes
pis on va aller avec toi.
Ma question, c'est pour Jean-François.
Assez-vous de moi!
Je voudrais savoir, c'est pour Jean-François. Assez-crisse de moi! Je voudrais savoir, c'est quoi le moment le plus malaisant,
quand tu tournes un show des appendices?
Y'a-t-il un sketch qui était vraiment...
En cours?
Ouais, en cours.
Quand on tourne avec des vedettes, des fois, c'est un peu malaisant,
parce que t'es comme, c'est Louis-José Hood,
il est à côté de moi, je'sais, je le connais fuck all.
Puis là, faut que j'y dise, non, quand tu fais comme le ping comme ça sur la société,
fallait plus comme, t'es souri plus, ou t'sais, comme, faut que tu le diriges un peu.
J'suis comme un peu gêné de diriger du monde.
J'ai Louis-José Hood.
Je le fais pas vraiment, c'est juste mes amis qui le font,
mais des fois, ça devient vraiment gênant, diriger des comédiens ou, t'sais, des vedettes.
Mais sinon, un moment awkward, ben, pas vraiment awkward,
mais il y a un moment dans un sketch
où il fallait que je bois du jus de bacon.
C'est genre, je sais pas trop
c'est quoi le sketch,
je bois du jus de bacon, du gras de bacon,
mais c'était du gras de canard.
Pis l'accessoiriste,
il avait pas catché la joke et j'allais le boire.
Pis il l'avait laissé au soleil
vraiment longtemps.
C'est fucking dégueulasse du gras de canard, ok? Il n'y avait pas catché la joe que j'allais le boire. Puis il l'avait laissé au soleil vraiment longtemps. Ah!
C'est fucking dégueulasse du gras de canard, OK?
Fait que là, je me suis dit, OK, je vais le faire, puis je vais le dégueuler après.
Comme je me suis dit, ça va être vraiment plus drôle si c'est dégueulasse.
Si on le voit que je l'avale, parce que ça n'a vraiment pas l'air beau à la caméra.
Là, je suis comme, OK, c'est un one take. OK, on met la caméra sur moi.
Je l'avale.
Puis ça, je le dégueule.
Parce que c'est dangereux, sûrement.
Puis là, je le sentais.
Puis ça sentait.
Je n'avais pas le goût d'avaler ça.
Puis j'étais comme, oh my God, ça pue, ça pue.
Mais je vais le faire, je vais le faire, je vais le faire.
OK, go.
Un, deux, trois, action.
Là, j'y vais.
À la moitié, j'aurais fait fuck off.
Je ne pouvais pas s'en rendre.
C'est trop dégueulasse.
Puis ma barbe, elle a senti le jus de grotte-carnard pendant trois fucking jours.
Fait que c'est ça,
c'était pas cool.
Comment tu lavais ta barbe après?
C'était-tu, tu frotais?
Non, mais moi, je lave ma barbe à tous les jours, j'ai un savon de barbe.
Ok, c'est vrai?
Ben oui, sûrement de Jossi.
Oui, c'est ça.
Ça sent-tu bon, ça?
C'est un shampoing. Pour vrai, tu te passes comme trois shots de ça. Ça sent-tu bon, ça? Yes! Ça sent bon. C'est comme un... C'est un shampoing. C'est un shampoing.
C'est un shampoing.
Pour vrai, tu te passes
comme trois shots de même.
Ça mousse.
Ça sent-tu bien?
Même pas de sang.
C'est frais, frais, frais.
T'as l'impression
qu'on a de l'antiflogestine
dans le visage,
mais agréable.
Et après ça,
tu mets une petite huile
de...
Oui!
Que ce soit l'indacier.
Puis là, ça sent
comme le sapin ou le bois.
Regarde, regarde.
Fait que c'est ça.
Très j'ai le goût
de sniffer vos barres. Ah, plus j'ai vu. Non, c'est pas comme ça.'ai le goût de sniffer vos barres
Non mais je l'ai pas mis aujourd'hui
Je l'ai lavé ce matin
Toi tu sens le gras de canard
Fait que c'est ça
Y'a pas vraiment d'autres moments malaisants
Ah non attends
J'en ai un autre
Non mais là celui-là il est bon Fait OK. À un moment donné... Oh, Stuart!
Non, non, mais là,
celui-là, il est bon.
OK.
Fait qu'à un moment donné,
je fais comme un genre de personnage
qui s'appelle Recyclétron.
OK?
C'est un gars
avec un bac de recyclage sur lui.
Puis comme...
C'était pour un sketch
de Zumbalois, pif-pif,
que c'était un gars
pour les jeunes,
un genre de watatata au cheap.
Puis là, je suis comme,
hé, les jeunes, c'est moi,
Recyclétron, recyclé.
Bon, c'est ça le gag, mais
j'avais
des bobettes,
c'est ça, puis juste un bac de recyclage
avec des bretelles. Puis je sais pas
comment, mais il y a une de mes couilles
qui a sorti
dans mon costume.
Puis là, tout le monde sur le plateau l'a vu.
Puis là, après, ils ont comme
dit, coupé! Puis là, tout le monde a dit, il y avait comme un silence. On a vu Tachn vu. Puis là, après, ils ont comme dit « Coupé! »
Puis là, tout le monde a dit, il y avait comme un silence.
« On a vu ta chenolle. »
Là, j'étais comme « Oh non! »
Fais-tu le mot « chenolle »?
Ça faisait longtemps que j'apprendais le mot « chenolle ».
Seul? Je suis tout seul?
Une chenolle, ça fait des années que je parle de ça.
Bravo. En tout cas, merci, merci, merci.
Fait que c'est ça, on a vu mes chenolles.
Comment ta couille est sortie?
Je le sais. Je pense qu'il fallait
que je rentre mes bobettes pour pas qu'on voit
parce que mes bobettes, on les voyait. Fait qu'il fallait que je les mette
d'une certaine façon. Comme en G-string.
Ouais, genre comme en G-string.
Pis là, ça a sorti parce qu'à un moment donné, je faisais un move
genre de même. Il fallait que je fasse un move
pis là, ça a vraiment fait comme...
C'est encore plus hot.
Par exemple, un personnage pour
un enfant, qui voit
ses testicules sortir du côté.
Je pense que même, il y avait quelqu'un qui a fait comme, ah ben non, ben non,
on peut pas, faut couper, là,
parce que, ben non, là, c'est ça, là,
on peut pas continuer, là.
En tout cas. Fait que c'est ça.
Y'a-tu,
t'en as-tu un autre, ou...
J'en ai plein, mais non.
Prochaine question.
Oh!
Oui, si tu peux y passer. Il y a une fille qui se prend au micro.
Il y a une fille?
Non, on va aller.
Vu que ça fait deux fois,
après, on va aller avec toi.
Martine de Montréal.
Salut!
Marty.
Moi aussi, j'écoutais Contre-Gueux beaucoup Super fan des appendices aussi
Mais plus pour Contre-Gueux
Les filles approchaient comment
Je voudrais en parler à la sauvage qui t'a accroché après le coup tantôt
Les filles se sont genre
à donner des bines
Non ben
Moi je suis le chubby avec une barbe
Je suis avec Alexandre Champagne dans le temps qu'il pognait, tu sais.
Fait que...
Non, mais avant qu'il pogne avec les madames, là.
Fait que, tu sais, on sortait dans les bars,
les filles étaient toutes après Alex, là.
Les filles se collent 7 mois, moi, j'étais le gros sans dessin.
Fait que, tu sais, moi, j'avais...
C'était rare que les filles venaient me voir.
Les filles allaient toutes voir Alex.
OK, tu m'entends?
Y'a quelqu'un qui m'a dit,
« Hey, on voit tout ta bédaine, puis je l'ai juste comme,
regarde,
il est désipé.
Moi, c'est ça.
Non, c'est pas grave.
Et puis,
vu que je n'étais pas
le beau gars du duo.
T'as une couille de ça.
Attention.
Je pensais que c'est ça
que tu faisais au début
de ton papin de gosse.
C'est ça la fin du podcast.
Ça, c'est en boucle,
le numéro.
Oui.
Non, ça,
les filles ne venaient pas
t'en parler.
Ça pouvait être, on aime ce que tu fais,
mais c'était plus Alex, il est où? »
Le beau Alex, le beau Alex. Moi, j'étais plus avec
les boys à faire des shooters gratuits.
Mais j'étais surpris
du nombre de filles qui regardaient cette série-là.
Honnêtement, là, au début,
tu penses que ça va juste être des boys qui vont triper
là-dessus, puis une couple d'amis.
On le faisait pour faire rire nos chums.
C'est pour ça que les 4-5 premiers sont vraiment mal filmés
dans un salon cheap.
À présent, tu te dis tabarnak!
Au début, vous autres, c'était juste pour rire.
Vous avez sorti une plateforme.
C'était en plein ça.
Ça a pogné quand vous l'avez mise sur YouTube.
Je me rappelle de cette plateforme-là
qu'à la base, c'était une bonne idée.
Mais c'était tellement compliqué. C'était une fausse bonne idée.
C'était de faire une plateforme comme qu'il y a aujourd'hui
avec YouTube, mais que du
contenu humoristique.
Un funnier type.
Oui, vraiment.
Ils nous ont acheté 5 épisodes pour genre
2000$. Avec 2000$, il faut que tu payes
le caméraman, le gars de son.
Les bartenders. C'$, faut que tu payes le caméraman, le gars de son, les bartenders,
fait que
c'est cheap ce que tu fais, là.
Et là, de manière, les autres font, boh,
ça pogne pas, parce que ça pogne pas tant sur le site,
c'était trop compliqué. Pis là, de manière,
nous, on fait, boh, ben regarde, c'était une belle expérience,
on a fait une couple de 100$, pis
on met ça sur YouTube, et là, le monstre,
mon gars, ça part,
c'est 3 jours après, t' es rendu à genre 8 millions de views.
C'est tabarnak!
Il était où tous ces gens-là?
Ça fait des mois que c'est filmé.
Puis là, par pur hasard, le téléphone sonne.
« Hey, aimeriez-vous ça être avec nous autres? »
Puis là, tout le monde nous voulait parce que là, on avait un hit.
Si même ça marche, on ne se le cachera pas.
Ton premier hit, il est tout le temps tough à avoir.
Il va être sûrement de tes propres moyens.
Mais après ça
ça a été con
mais ça a été facile
après ça vous avez
on a choisi
d'aller sur VTV
on avait une couple d'offres
on a été sur
notre propre site
ouais
c'est ça
on avait fait
un propre site
qui était
contratdegat.com
puis VTV
a racheté
le contratdegat.com
puis ils nous ont
donné de l'argent
c'était correct
puis ils ont financé une nouvelle saison
et leur ont proposé Vite Virega.
Ils trippaient sur le concept
avec Pierre-Luc Gosselin et les satiriques.
C'est pour ça qu'il y avait plein d'effets spéciaux.
On ne pensait jamais que ça allait être ça.
C'est pour ça qu'aujourd'hui,
on voudrait le refaire,
mais comme on dit,
on perdrait plus qu'on gagnerait, je pense.
Ton tour.
Oui.
Allô? C'est pas mal moins drôle d'une couille qui sort. Hein? Maxime?ait, je pense. Ton tour. Oui. Allô?
C'est pas mal moins drôle
qu'une couille qui sort.
Hein?
Maxime.
Salut, Maxime.
De Blainville.
De Blainville, excellent.
Je me demandais
qu'est-ce que vous écoutez?
Moi, j'ai écouté Louis
il n'y a pas trop longtemps.
J'ai adoré ça.
Et puis, je me demandais
qu'est-ce que vous écoutez
récemment comme
je sais que t'écoutes
Trailer Park Boys.
Ouais.
Moi, j'ai des séries qui ont rapport avec le stand-up ou le podcasting.
J'aime bien Maren, qui est le sitcom de Marc Maren,
qui ressemble beaucoup à Louis.
Mais je pense que l'affaire qui me fait le plus rire que j'ai vu,
c'est Eastbound and Down.
Ah oui, avec le lanceur de baseball que j'ai vu, c'est Eastbound and Down. Je ne sais pas si vous avez vu.
Ah oui, avec le lanceur de baseball.
J'ai regardé le premier épisode.
La question, dans le fond, c'était
qu'est-ce qui vous fait le plus rire comme série en ce moment?
C'est moi, Ciri Noir.
Ciri Noir.
Calisse que ça a fait du bien au Québec
d'avoir une fiction de même.
Moi, j'avais dit...
Moi, j'avais dit au gars
que... Tu sais, moi, j'ai été élevé
bilingue, mais je regardais pas
les séries québécoises quand j'étais petit cul
parce que c'était de la crise de marde.
Pis là... Non, mais c'est vrai, tu sais...
Il y avait rien qui te parlait. Moi, il y avait RBO.
La première fois que j'ai regardé la télé québécoise,
c'était RBO. Vu que là, je faisais crise,
ça vient me chercher en marde.
Mais, ouais, séries noires, c'était RBO. Vu que là, je faisais Chris, ça vient me chercher à mort. Mais, ouais,
Série Noire, c'est...
Moi, depuis...
J'ai découvert ça sur le tard. Je savais que tous mes amis
humoristes aimaient ça. Tous mes amis scénaristes me disaient, regarde ça.
Et j'ai regardé ça il y a genre six mois.
Oublie ça, j'ai... Quand tu dis tomber
en amour, tu te dis, mais ça en prend d'autres.
Ça en prend d'autres. Il n'y aura pas saison 2.
Allez chier, il n'y aura pas... Là, finalement, il y en a eu une.
Les gens se sont plaints et ont fait une saison 2
la saison 2
je l'ai écoutée en une journée
j'ai adoré
c'est fou comme assez drôle
pour vrai il n'y a rien d'autre
qui m'a fait autant rire au Québec
rien rien rien
à part
Elvis Graton
1
je l'ai sur le buvard
ça c'était drôle
je l'ai sur le buvard
moi j'aime beaucoup
The Eric Andre Show,
qui est comme...
Yes, des fans.
Ou Tim & Eric,
j'adore ça.
C'est pas mal ça
que j'écoute.
C'est des affaires
vraiment fuckées.
Sinon, c'est ça.
Moi, je suis vraiment
plus humour absurde,
humour vraiment bizarre.
J'aime beaucoup
l'humoriste américain
Jim Gaffigan.
Il me fait beaucoup rire.
Il y a un sitcom
Jim Gaffigan.
Oui, c'est ça.
Je suis son Twitter et il faudrait que rire. Il y a un sitcom, Jim Grafagan. Oui, c'est ça. Je suis sur Twitter,
puis il faudrait que je l'écoute.
Son sitcom est...
C'est sûrement moins bon, parce qu'on n'a pas entendu parler tant que ça.
Oui, c'est un mauvais Louis.
Probablement.
Mais c'est parce que lui, son personnage, que j'aime vraiment de lui,
je ne sais pas si vous le connaissez,
mais il fait comme un numéro sur stage,
il prend comme une petite voix de main,
puis il fait comme, qu'est-ce que le monde pense de lui dans la salle, fait que tout le temps
comme un deuxième personnage à côté, tu sais,
tout ce qu'il dit, il va se niaiser
lui-même, fait que c'est vraiment comme, genre,
what the fuck? Je l'avais vu live,
pis il commençait de même, tu sais, il arrivait
sur scène, pis il faisait,
is he already using that voice?
Pis là, t'as fait,
c'est tellement
génial.
Moi, je suis tombé en amour.
Je l'ai regardé vraiment beaucoup de fois, son show.
En plus, ça parle juste de bouffe, du début à la fin.
Il parle juste de bouffe.
Puis c'est fucking puissant.
Il est très bon.
Très bon.
On va finir là-dessus.
Je pense que ça fait 1h45.
Ça va.
Merci beaucoup, les gars.
J'ai envie de chier, moi.
Il faut que je gâle. C'est le truc. Tu va. Merci beaucoup, les gars. J'ai envie de chier, moi, pour le vial.
T'as-tu...
C'est le truc.
Tu vois, le monde se sent mal.
J'ai compris.
Et vas-tu...
T'as pas fait l'école du monde,
mais t'as bouclé la boucle.
Merci beaucoup.
Allez sur pierrebrunorivard.com
acheter des billets pour son show,
pour le ZooFest.
Et restez des noms pour ceux qui écoutent. Yann Thériault va vous parler d'excellents podcasts. Sous-titrage Société Radio-Canada C'est bien intime, c'est bien candide. Il reçoit différentes personnalités. Des fois, ça peut être du monde un petit peu moins connu,
mais il y en a quand même reçu des connus.
Il a reçu Mike, il a reçu Patrick Lagacé.
Tu vois, comme récemment, il a reçu Bugarici.
C'est un gars qui s'est lancé une ligne de linge
qui est en train de devenir super populaire.
C'est des entrevues vraiment candides.
C'est vraiment... Il n'y a rien de préparé.
Il y a parfois des petits questionnaires,
mais c'est à peu près tout.
La seule chose, c'est qu'il ne faut pas trop s'attacher
ou du moins, il ne faut pas trop rentrer ça dans sa routine
hebdomadaire, parce que
Sébastien peut en faire un par semaine,
puis d'un coup, ne plus en faire pendant
quelques mois, mais quand même, les épisodes
sont intemporels. Si vous voulez aller voir les anciens
épisodes, il y en a des super bons.
C'est disponible sur iTunes, sur la
plateforme RZO. Si vous voulez
entendre le mien, mon podcast, ça s'appelle Le Stream, et c'est disponible sur iTunes, sur la plateforme RZO. Si vous voulez entendre le mien, mon podcast, ça s'appelle Le Stream.
Et c'est disponible sur le yannteriot.com.