Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #71 (François Morency et Pierre Prince)
Episode Date: July 4, 2016https://youtu.be/QTez1VtQFWU Cette semaine à Sous Écoute, un épisode un peu surréaliste avec François Morency avec qui Mike discute des Olivier et du fameux numéro d'ouverture et Pierr...e Prince nous parle de ses parents nudistes. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup. Bonsoir. Bienvenue à Mike Wood sous Écoute. Là, cette semaine, je suis très content. J'ai deux gars que j'ai... Il y en a... François, je t'ai-tu déjà eu au podcast?
Non.
Non? OK. Excellent. Fait qu'il y en a un que c'est la première fois et l'autre, c'est la deuxième fois. Mais les deux, c'est leur première fois au bordel. Les deux, c'est des amis de longue date ou en tout cas, ils ont l'air de s'aimer.
Ils ont travaillé ensemble.
Fait qu'ils doivent...
C'est peut-être pour ça qu'ils ne travaillent plus ensemble.
Mais ça va être le fun.
Je pense que ça va être le fun.
Le show cette semaine, on n'a pas de commanditaire.
Fait que je vais dire qu'on est commandité par Yann Thériault.
Yann Thériault, c'est grâce à lui que ce podcast-là existe.
C'est grâce à lui, un petit peu, qu'on est en nomination aux Oliviers
où quand ça, ça va passer.
Ça va être déjà passé.
C'est à cause de lui qu'on a perdu Carlis.
Mais il a beaucoup de talent.
Si vous voulez écouter son podcast à lui, ça s'appelle le stream.
Puis je vais regarder. Merci. Je vais regarder les caméras.
Je ne sais pas pourquoi je regarde juste là-bas.
On dirait que c'est le premier show.
Mais c'est ça.
Si vous voulez aller voir son podcast,
le podcast s'appelle le stream.
Tu en fais combien, Yann?
Tu n'es pas un par semaine.
Tu commences-tu à être régulier?
Là, on dirait que je suis ton médecin.
Tu es régulier, ça va bien, oui.
Les caca sont mous, excellent.
Bon, c'est ça.
Fait qu'aller voir le stream, aller continuer.
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On est rendu sur Google Play Podcast.
On est sur Google Play, sur iTunes.
On est partout, puis c'est ça.
Je pense qu'on peut commencer le show.
Est-ce que vous êtes prêts pour commencer le show?
Yes!
Je suis très content d'avoir mes deux invités cette semaine.
Mesdames et messieurs, une bonne main d'applaudissement
pour Pierre Prince et François Morancy! Comment ça va Pierre?
Salut François
Merci d'être là
Prenez-vous, servez-vous si vous voulez de la bière
Ben oui
Why not?
Yes
J'étais sûr que tu avais déjà fait le podcast.
Ah, tu veux dire l'autre, là, par Skype?
Oui, oui, je l'avais fait avec...
Avec Adib.
Eddie King.
OK, OK.
OK, fait que tu l'avais fait.
Tu as vraiment de la misère avec ce nom-là.
J'ai de la misère avec les races.
Surtout, Eddie King, c'est le nom le moins dur.
On va l'avoir notre pays, esti.
C'est le nom, le point de vue. On va l'avoir notre pays, esti. Mais ouais, c'est ça, tu l'avais fait.
Oui, oui, oui.
OK, mais c'est ça, ça l'a changé un petit peu.
Puis vous autres, est-ce que vous avez ton one-man show qui vient de finir?
Hier.
OK.
Pierre a écrit dessus un peu
Pierre
il a écrit
sur mes
deux derniers
one-man show
on a fait
Midi Morancie ensemble
puis
Gala Artiste
Gala Juste Pour Rire
Gala Artiste
Gala des Olivier
pas cette année
celui il y a deux ans
c'est un de mes collaborateurs
on s'entend super bien
on travaille souvent ensemble
on s'aime pas
mais on s'arrange
pourquoi pourquoi que t'as pas fait mais on s'arrange. Pourquoi
t'as pas fait le gala des oliviers
cette année? Parce que cette année,
pour vrai, j'étais trop occupé. Pour la première fois,
c'est la première fois que je refuse des affaires.
T'étais occupé? Ben oui, oui,
on peut...
Yes!
Yes!
Le gars est occupé!
Hé!
J'ai refusé trois affaires.
On applaudit
un agenda rempli.
C'est quoi les deux autres affaires?
Aller au centre d'achat
pis se moucher.
C'est un peu ça.
Non, non, mais je travaille sur Med.
Oui, t'es...
Med, connaissez-vous Med?
T'es le script-éditeur de Med. Je travaille aussi sur Comedia Club. Oui, t'es... Med, connaissez-vous Med? T'es le script éditeur de Med.
Je travaille aussi sur Comedia Club.
Oui.
C'est ça.
C'est toi qui regarde les textes,
le monde...
C'est quoi que tu fais exactement là-bas?
Comedia?
Oui, je regarde les textes des gens.
Je prends une heure,
puis je travaille le texte avec eux autres,
puis je les fais jouer.
Ils me renvoient ça quand c'est clean.
Je renvoie ça à la commission.
OK. Mais ça doit être assez tight,
vu que c'est des numéros rodés. C'est très tight.
OK. Non, mais c'est pas tout le temps rodé
à 100%, là. C'est vrai? Ah, bien, pas tout le temps.
C'est vrai, c'est bien drôle. Tu sais, t'es pas
connu, puis tu fais « J'ai pensé à ça! »
Ben non, mais...
Non, mais ça se fout. Je clingue des fois, c'est parce que c'est un peu
trop vulgaire pour la télé, puis il faut que je fasse attention à ça.
T'as-tu les gars qui essaient queest-ce que c'est que ça calisse,
les calisses de serpents?
J'ai pas eu ça là.
Je l'aurais pris, par exemple.
Raconte-le, il y a autre personne qui te comprend.
Il y a un gars,
je l'avais parlé dans mon documentaire,
il y avait un gars que moi j'avais vu
à prière,
en route vers mon premier gala,
il faisait l'audition pour en route vers mon premier gala, et son numéro, l'audition pour en route vers mon premier gala
et son numéro, c'était, il disait,
« Que c'est que ça calisse, un calisse de serpent?
Ça calisse de rien, c'est des calisses d'affaires, là! »
Pendant dix minutes.
C'était, ben, ils l'ont coupé après, cette phrase-là.
OK.
Fait que, peut-être, il y avait,
peut-être, c'était comme son nigger black à lui,
peut-être, il y allait à quelque part
avec ça qu'on allait faire
oh my god c'est le nouveau George Carlin
mais
ils l'ont coupé avant
fait que ça j'aurais aimé savoir comment
t'aurais cleané ça
j'aurais fait pareil comme eux autres
j'aurais coupé après ce ligne là
mais moi c'est ça que je vous contais tantôt
dans la loge, c'est que je faisais faire les auditions
pour l'École nationale de l'humour,
puis j'ai vu des affaires pire que ça.
Moi, j'ai vu un gars arriver avec un toaster,
puis là, il prend juste le câble,
puis le plie dans le mur,
puis il faisait,
« Viens, bon beau toaster,
viens par ici, mon beau toaster. »
Pendant cinq minutes, c'était ça son numéro.
Lui, il devait être content quand il a vu
qu'il y avait la prise à côté
de la petite scène de l'école.
Il était comme vieux, hostie.
Puis c'est-tu ce qui est le pire?
C'est que ce gars-là, c'était à les auditions du dimanche.
Puis le dimanche, c'est ceux qui habitent à l'extérieur de la ville.
Ils font comme quatre, cinq heures de char
pour venir nous présenter ça.
Il a fait juste ça pendant cinq minutes.
Mais après ça, il faut que tu lui poses des questions.
C'est quoi que tu lui demandes à ce gars-là?
Ben, qu'est-ce que t'aimes?
À part sa médication.
Quels sont tes intérêts?
Aimes-tu le plein air?
Aimes-tu le plein air?
Non, mais qu'est-ce qu'il demande?
C'est qui tes influences?
Ben oui, c'est ça.
C'est qui tes intérêts?
C'est qui tes intérêts?
Tes influences.
Pis il était neuf, son toaster.
Il l'avait acheté juste pour ça.
C'est encore au piste.
Ouch.
C'est quand même surprenant
qu'il y avait les moyens de se payer un toaster.
C'est ça que je me disais.
C'est quand même 19$ un toaster.
Pis lui,
vous l'avez... On l'a pris.
Vous auriez-tu la fenêtre de la deuxième ronde?
Combien d'années, toi, tu les as toutes vues,
ceux qui ont été signés pour l'école, depuis, mettons,
genre...
Moi, j'ai fait 16 ans comme prof à l'école.
Moi, j'ai commencé à Louis-José,
l'année de Louis-José jusqu'à
Catherine-Lévesque.
Toutes vues ces gens-là.
Tout ça, comme le gars du Toaster, ça a été filmé
ces affaires-là? Ça, ça a été filmé,
mais ça n'existe plus
ces affaires-là.
Tu veux-tu aller sur ça?
Moi, je suis sûr.
Louise Richer a fait des dîners
de con, elle seule,
devant sa TV,
qui a ri.
Ça n'existe plus sur ces types-là. C'est sûr que ça existe encore.. Ça n'existe plus, ça, ces types-là.
C'est sûr que ça existe encore.
Pourquoi ça n'existerait plus?
Ben non,
on en rejetait par-dessus.
Esti!
Fais un VHS!
Fais un VHS!
Mais non, mais Chris,
imagine,
c'est sûr que non,
parce que, mettons,
là, on voudrait voir
l'audition à Louis-José Hood.
Oui, ça, tu peux.
Je pense que tu peux.
Je pense que tu peux.
Mais je ne suis pas sûr de ça.
Mais non, je ne pense pas qu'on garde à ça.
C'est bien trop gênant, il y a bien trop d'affaires.
On a eu un gars qui est venu me présenter un numéro et il me dit
que c'est en deux parties.
C'est parfait. Il fait la première partie
et il mime quelqu'un qui joue au baseball.
Pendant 2-3 minutes, il mime quelqu'un qui lance,
quelqu'un qui attrape, quelqu'un qui lance, quelqu'un qui attrape.
Il a zéro gag. Il fait juste faire ça.
Fait que là, il fait « Ok, je vais faire ma deuxième partie. »
Fait qu'il a joué au baseball.
Il fait un numéro complet sur le baseball encore.
Fait que le gars, lui, son intérêt,
c'était juste des numéros de baseball.
Qui risque que c'est bizarre?
Ah oui? C'est vrai que c'est bizarre.
Ça, lui, en plus, il faut que tu l'écoutes jusqu'à la fin de son nombre. Ben oui, t'as pas le choix. Pis là? C'est vrai que c'est bizarre. Ça, lui, en plus,
il faut que tu l'écoutes
jusqu'à la fin de son embout.
Ben oui, t'as pas le choix.
Pis là, t'as le goût de rire
pis tu peux pas rire
parce que tu veux pas
l'encourager.
Fait que tu ris pas
pis tu te retiens au bout,
tu sais.
Tu veux pas l'encourager.
Mais c'est vrai.
Il y a un goût
qu'il aurait ça d'estime
en ressortant.
Non, non, non, non.
Décormis.
Non, mais c'est parce que
si tu ris,
il va penser que tu vas le prendre.
Il va être déçu.
Il va être déçu, tu sais.
C'est qui qui faisait
les auditions avec toi?
Stéphane Dubé.
OK.
Qui les a faites avec moi.
Stéphane Dubé
qui a rendu le diffuseur
à Sept-Îles.
À Sept-Îles, oui.
Lui, c'est un scripteur.
Lui qui a écrit
le sitcom Catherine.
Catherine, oui.
Avec Mac Brunet.
Oui.
C'est lui qui avait écrit le show de…
Patrice Lécuyer.
Oui, Jacques-Énormand.
Je ne sais pas, merci beaucoup.
Non, lui, il avait écrit le deuxième show qui était Jacques-Énormand.
Le Thévault Courriel.
On vient de perdre tout le monde.
Patrice Lécuyer et Bernard Fortin ont sorti deux shows ensemble.
Lui, il a écrit le deuxième.
Puis, je me rappelle, moi, à l'école,
il avait jugé un de mes gags.
J'avais écrit un gag.
Puis là, il avait fait, ça, c'est pas très bon.
Puis, j'avais juste fait, bon, j'avoue que c'est pas du joc énormément.
Mais, puis, il m'a plus jamais critiqué après.
Toi, t'as le temps de te faire des amis.
Il est super fin, à part ça.
Non, il est super fin.
Il est bon. Ben oui, il est bon. Il est super bon. Là, t'enseignes plus à l'école. Non. Non, il est super fin. Il est bon.
Il est super bon.
Là, tu n'enseignes plus à l'école.
Non, j'ai arrêté.
Pourquoi tu as arrêté?
Ben, 16 ans, à un moment donné, on va prendre un break.
Mais je me sens encore, je me dis que je vais arrêter.
Est-ce que je recommence à un moment donné?
Mais là, à un moment donné, je n'ai vu des numéros.
Je ne suis pas inquiet.
Mais tu as une gang d'humoristes qui travaillent aujourd'hui
que tu as refusé.
Il y a du monde qui a voulu rentrer à l'école.
Ouais, mais c'est correct.
Joe Robert, je t'en veux encore.
Il était là la semaine passée.
Étienne Dano aussi, je pense.
Étienne Dano, je l'ai pas pris.
Il s'est essayé genre quatre fois.
Il s'est essayé quatre fois,
pis tu te rappelles même pas que tu l'as pas pris.
Mais il se rappelle du gars du toaster.
Ouais, mais c'est ça.
Si il m'avait fait le gars du toaster, je l'aurais fait. Ça serait hâte que je demande à Dano, c'est quoi le numéro que t'as pas pris. Mais il se rappelle du gars du toaster. Oui, mais c'est ça. S'il m'avait fait le gars du toaster,
je l'aurais fait.
Ça serait hâte que tu m'en donnes à Dano.
C'est quoi le numéro que tu as fait?
Bien, j'avais un toaster.
Puis, je vais...
Mais je ne m'arrête pas.
Je vais jouer au baseball.
Oui, je vais jouer au baseball.
Ça se peut qu'il aille jouer au baseball.
Les tripes, c'est le baseball.
Ça se peut.
Mais, c'est...
Puis, il y en a-tu?
Il y en a-tu?
Après, t'as vu que t'avais refusé,
que t'as revu, que t'as fait écrire... Je m'en rappelle pas. Pour vrai, j'ai pas
de mémoire. Fait que moi, c'est pour ça,
je me rappelle pas que Joe était venu passer
les auditions, tu sais. Mais sûrement que
j'en ai refusé qu'on continue...
Joe, il m'a conté de quoi que j'ai trouvé
bien drôle. Ça se fait encore moins?
Non, ça n'a pas rapport à toi. C'est quand
il a gagné, lui et Alex
Champagne, ils ont gagné
l'Olivier pour Contrat de gars.
Là, Louise Richer était backstage
aux Oliviers, puis elle a dit à Joe
« Hey, je t'ai dit qu'on est bien fiers
de vous autres à l'école. » Puis là, il l'a regardé, puis il a fait
« J'ai pas fait l'école. »
Puis il a fait
« Ah! Non, non, mais tu sais,
l'industrie est fière de vous autres.
Ça fait que ça fait trois ans
que tu n'es plus à l'école?
Ça fait deux ans.
Deux ans.
Ma dernière année,
c'était à Medus-Boussaïdan
puis à Katlovac cette année-là.
OK.
Très bonne année.
Puis ça, c'était une des grosses années.
Oui, c'est une grosse année.
Toi, tu as fait l'école en...
92.
Ça durait 6 mois.
Ça durait 6 mois.
Ça coûtait 600$.
Tu n'étais pas payé, toi?
Il y a une année qu'il t'as payé.
Ça coûtait 600$.
Je n'étais pas au courant.
On payait 600$.
L'année d'avant, c'était gratuit.
L'année d'avant, il était payé.
Moi, je suis arrivé l'année où tu commençais à payer la première fois. C'était juste 6 moisait 600$. L'année d'avant, c'était gratis. L'année d'avant, il était payé. Moi, je suis arrivé l'année où tu commençais à payer la première fois,
mais c'était juste 6 mois, 600$.
J'étais à la même année que Jean-Michel Anctil,
Sylvain Larocque, Marc Brunet.
André Gauthier.
André Gauthier, Stéphane Dubé.
C'est une grosse année, ça.
Grosse année, ça aussi.
On avait des bons profs.
On avait Stéphane Bourguillon en écriture.
Pas mal, ça.
On avait des très bons bras
j'avais Stéphane
je vais pas me rendre compte
c'était pas si bon que ça
je suis pas sûr que j'ai payé
600$
t'es pas capable
d'en amener un autre
pour vrai
Luc Sonnet en impro
Luc Sonnet
c'est l'excellente prof d'impro
ouais
t'as sûrement d'autres questions
non
mais toi
t'as dit toi t'étais l'année d que toi, t'étais l'année d'après.
Toi, c'était 1700.
1200, moi.
1200.
Un an.
OK.
Moi, l'année après, toi, je pense que c'est là que ça a monté à 5000.
Puis moi, j'étais l'année après ça.
Toi, t'as 5000?
Moi, c'était 5000, oui.
Un an ou deux ans?
Moi, c'était un an.
Mais pas un an.
C'était septembre à un juillet
septembre jusqu'au festival
mais moi je trouve six semaines
toi c'était six mois
moi je trouve six semaines
c'est la bonne durée par exemple
ça prend pas trois ans
apprendre à écrire des jokes
mais six semaines
mais l'école au début
c'était ça
avec Jean-Marc, Mascotteécole, au début, c'était ça, tu sais, avec, mettons,
Jean-Marc, puis Mascotte, puis Guy Dantel.
C'était six semaines.
Ben non, je pense pas que c'était six mois.
OK.
Six semaines!
T'as pas le temps de rien apprendre en six semaines!
Mais qu'est-ce qui serait bon?
Ça serait six semaines, mais tu fais deux semaines,
tu laisses le monde aller une couple de mois,
puis après, ils reviennent pour voir ce qu'ils ont
appris.
Ben peut-être. On va le suggérer.
Là, ils ont comme toute une agence
de placement, je pense. Nous autres, quand ça finissait,
c'était comme, t'es dehors,
débrouille-toi. Mais là, je pense
qu'ils ont comme une agence qui s'occupe d'eux autres pour
boucler des petits contrats, des bars, des gigs, des corpos,
des affaires de même. Je pense que c'est plus structuré
que ça l'était.
Ils ont plus de co, aussi. C'est pas comme nouspos, des affaires de même. Je pense que c'est plus structuré que ça l'était. En plus de cours aussi.
Nous autres, on avait cours d'impro.
Impro, écriture, voix.
Oui.
Ça nous a bien aidé.
On a tous fait trois des bons mois.
La cour de voix, c'était fait.
C'est vraiment ça.
D'ailleurs, la même professeure est encore là.
Elle est encore là.
Hélène.
Hélène Parent.
Elle est encore là, Hélène.
Mais elle nous a montré comment,
si tu avais de la misère avec ta voix,
ce qu'il faut que tu fasses.
C'est quoi qu'il faut que tu fasses?
Il faut que tu prennes une gousse d'ail
et que tu t'en rendes dans le pétule.
Ah, tu t'en rends dans le cul.
C'est vrai, c'est vrai.
Je ne pense pas qu'il y a grand monde
qui l'a fait, ça, honnêtement.
Moi, je l'ai fait,
puis j'avais même pas mal à la gorge.
Juste pour le plaisir des épices.
Juste pour voir.
Ouais, le gars à la fruiterie a capoté.
Mais là, c'est ça.
Là, en ce temps, c'est deux ans.
Deux ans.
Toi, tu travaillais-tu avec les premières années ou deuxième année?
Je travaillais avec les premières années,
puis la dernière année, j'ai fait le best-of aussi.
Je me promenais avec eux autres dans la salle.
Puis c'était mise en scène ou texte, ou ça dépendait?
Mise en scène.
C'est mise en scène, mais tu fais texte aussi en même temps.
OK.
Ça devait être bon, ça.
Parce que moi, je me rappelle, on a eu...
J'ai eu des metteurs en scène qui étaient auteurs.
Puis ça, j'aimais ça. Puis j'ai des metteurs en scène qui étaient auteurs. J'aimais ça.
J'ai eu des metteurs en scène qui étaient juste des gars de théâtre.
Là, j'étais comme...
Le plus trippant, c'est quand tu avais des gars de l'industrie
ou des filles qui venaient faire des sessions de questions-réponses.
Guillaume Lepage était venu.
Louis Saïa était venu.
Claude Meunier était venu.
Ça, c'était pour des jeunes coques.
C'était comme Jésus rentre dans la pièce.
À ce temps-là, ça serait toi.
Oui, c'est ça, genre.
L'as-tu déjà fait, par exemple?
J'ai déjà fait.
Il s'appelle
le show des auteurs.
Tu as comme un volet humoriste,
un volet auteur à l'école.
Puis le show des auteurs,
quand il y a un humoriste
qui sort un nouveau show,
tu vas comme dire
ce que tu écris,
sur quoi tu travailles.
Puis eux autres,
dans le cadre d'un travail
d'école, ils vont chipper in,
te soumettre des jokes
pour tes numéros. J'avais collaboré
à ça. Quand j'étais étudiant, j'avais fait ça,
mais j'avais écrit des jokes pour l'évêque sur code.
Je me rappelle, il avait acheté une de mes jokes.
Ah oui? 40 piastres. Non!
Millionnaire.
Tu te rappelles-tu de la joke?
Non, je ne me rappelle pas. Tu ne te rappelles pas de la joke?
C'est une affaire de chocolat.
C'est vrai que tu es fort.
Toi, tu es bon.
Il y a des jokes de chocolat.
Je t'en sors cinq en ligne.
Non, mais il faisait un personnage d'étudiant
qui avait fait une levée de fond
et il avait fourré un professeur.
C'était le premier show de Lévesque-sur-Côte
quand il avait cassé du groupe Sanguin.
Dominique nous enseignait, Dominique Lévesque,
puis il avait dit, écrivez des jokes, voici mes personnages,
puis si je l'apprends, je vous paye.
Puis il m'avait donné 40.
C'était 40 cash?
Oui, cash.
Pas déclaré rien.
Il est allé sur 7 ans.
C'est drôle qu'il t'envoie des
deux piasses aux deux
mois. Mais je me rappelle parce que j'avais fait
leur première partie dans un festival à Sherbrooke
pis ils avaient fait ma joke, pis
ça avait marché, pis j'étais
émerveillé.
Pis en même temps, tu te dis « Hey, ça vaut plus que 40 piasses,
cette affaire-là! »
Y'a quoi de le fun? La première fois que
t'écris une joke pour
quelqu'un, pis t'entends la joke, surtout
si c'est bon. Tu sais, mettons
que tu vois quelqu'un qui fait ta joke, ça marche au bout, t'es fier, pis quelqu'un qui scrappe'entends la joke, surtout si ils sont bons. Tu sais, mettons que tu vois quelqu'un qui fait ta joke,
ça marche au bout, t'es fier, puis quelqu'un
qui scrappe ta joke, t'es comme
« Ah, tabarnak! »
« Mystique! »
Toi, t'as écrit pour pas mal de monde.
Ben oui.
Parce que là, toi, c'est ça qu'on parlait en fin de semaine.
T'as arrêté de faire
des shows en 2008, à peu près?
À peu près en 2008. Je n'ai fait quelques-uns depuis. T'as fait ta première de faire des shows en 2008 à peu près? À peu près en 2008.
Je n'ai fait quelques-uns depuis.
T'as fait ta première partie il y a trois ans.
Oui, j'ai fait ta première partie à François il y a trois ans.
Ça a bien été.
Ben oui, moi je ne comprenais pas.
Puis j'y ai dit dans le char après.
Je dis pourquoi t'arrêtes?
Pourquoi t'en fais pas d'autres?
Ben, c'est ça. Ce que j'ai fait, c'est que je l'ai fait il y a deux ans.
Je me suis récru comme 25 nouvelles minutes.
Pour le fun puis tout ça.
Et je l'ai fait dix fois. puis huit fois, ça a super bien été. Une fois, ça a été très moyen. Puis une fois, je me suis planté. Tu sais,
les humoristes ne disent jamais ça, mais des fois, on se plante.
Dans un club ou…
Je me suis planté d'un club devant lui.
Oui, j'étais là.
C'était-tu une soirée d'humour qui avait de l'allure?
C'était une soirée d'humour qui avait bien de l'allure. Tout le monde m'a dit,
tu vas triper, tu vas triper. Je me suis planté, mon gars.
Mais ce n'était pas de ta faute,
parce que les gags étaient bons,
mais il y avait un numéro
sur le fait que sa fille
vient d'avoir un enfant,
fait que là,
il faut une grand-mère.
Oui, oui.
Je fous une grand-mère.
C'est bien drôle,
mais le public avait 19 ans.
Mais je dis pas, je fous.
Oui, c'est ça.
Fait que là,
t'as le monde de 19 ans
qui sont comme,
ben, c'est normal,
tu fous une grand-mère,
t'es vieux.
C'est, tu sais, c'est…
Non, mais…
Non, faites pas oui, est-ce que c'est pas…
Mais dis, Chris, si t'avais eu des rires de même…
Ben oui, genre, j'allais peut-être…
Non, non, mais c'est pas ça.
Fait que, mais à toutes les fois, je le faisais.
Mais le number était bon, mais c'est la seule raison que j'ai pour expliquer.
C'est juste que ça connectait pas avec la…
Parce que tu l'as fait, ce number-là,
en première partie, de moi, pis ça avait marché au bout.
Ouais, je le sais, non, mais c'est pas ça. L'idée,
c'est que ce qui est arrivé, c'est que j'ai embarqué dans mon auto
ce soir, j'étais content, ça a super bien été,
mais j'avais pas le goût de revenir. Tu sais, je faisais pas
comme « Ah, j'ai hâte de le refaire! »
Fait que j'ai comme perdu cette étincelle-là de faire de la scène,
tu sais. Mais ça veut pas dire
que j'en referais pas, c'est juste me prouver
que je suis capable.
Mais je vais revenir à 80. Quand je vais à 80, je me dis
c'est qui qui va s'ennuyer de moi
je fourre une arrière-arrière-grand-mère
mais toi c'est ça
t'as plus le goût
ben tu sais, je veux me coucher en 9h
je veux plus me sortir
des bars à 3h du matin
je suis plus capable de faire ça
pis me promener partout dans le Québec. Fuck it.
Je suis bien chez nous. Je me couche pis d'ici.
Fait que toi, tu veux travailler à Radio le matin juste
parce que c'est des belles heures. Moi, j'aime bien ça.
Avec lui, c'était fantastique parce que c'était
de 11h30 à 1h. Écoute,
je faisais un somme à 3h,
je me couche à 9h.
T'es content, tu sais?
Médium en racisme a duré... 7 ans. 7 ans. heures, je me couche à 9 heures, que content, tu sais. Quand, quand, ça,
Médimorancé, ça a duré... 7 ans. 7 ans. Ouais.
4 ans, nous, je veux dire. En fait,
on a fait une bâche de 3 ans, juste moi pis Nolin.
Ouais. Après ça, j'ai arrêté de faire une tournée,
pis quand je suis revenu, on a fait 4 ans,
formule, retapé, c'est-à-dire, moi, Nolin,
Pierre, Cassiantard, plus des
collabos, dont toi,
Alexandre Barrette, Billy Tellier,
Laurent aussi. Laurent Paquin, effectivement, Mariore Barrette, Billy Tellier, Laurent aussi.
Laurent Poquin, effectivement, Mario Bélanger.
Les premières fois, je pense, la première fois
qu'on a entendu Laurent en radio,
c'était... La première fois que tu as entendu
Alexandre Barrette, Billy Tellier en radio, c'était avec moi.
C'est vrai. Il était vraiment dans relève
dans le temps,
puis c'est ça,
on cherchait des jeunes
fringants qui venaient faire
un bit d'humour par semaine.
Un genre de deux blocs de 3-4 minutes.
C'était une demi-heure.
Les deux, ça a marché tout de suite.
Ça, t'as gagné. Vous avez gagné
combien de... 4.
4, Olivier. Très fort, ça.
Très fort.
Très bien.
Et là...
Et là!
Oui, c'est ça La radio
C'est chien la radio
Moi je trouve que c'est le milieu
Le plus chien
Les masses sont tellement sales
Toi quand t'as
Tu veux-tu embarquer là-dedans?
Pis là
Mais
Là, le show que t'avais à Énergie T'as appris qu'ils revenaient pas Pis là Mais Tu sais Là
Le show que t'avais à Énergie
Ouais
T'as appris
Qu'il revenait pas
Après les fêtes
À quelle date?
On a commencé
En fait
Faire une histoire courte
On arrête Médimorancy
Là il y a eu un gap
De 3-4 ans
Pas de radio
J'ai fait de la tournée
Là je suis retourné
À Énergie
Faire le show du matin
Pendant un an
Pis là ils m'ont dit
Veux-tu faire le midi
L'an prochain Réseau J'ai dit oui Moi de me lever à 4h le matin C'était pas pendant un an. Puis là, ils m'ont dit, veux-tu faire le midi l'an prochain, réseau?
Oui, moi, me lever à 4 heures le matin, c'était pas comme un bonus
dans ma vie. Fait que là, parfait.
Fait que là,
on va faire le show du midi, réseau,
parfait. Puis on a commencé,
puis on était dans 9 marchés au Québec.
Sur 9, il y en a 8
où on dominait. Puis Montréal,
c'était plus tough, après un sondage.
Fait qu'on était déjà
en train d'évaluer
qu'est-ce qu'on change,
comment qu'on arrange ça.
Puis on arrêtait
pour le break des fêtes
le 18 décembre,
vendredi 18.
Le mercredi 16,
pendant le show,
pendant une tour,
le grand, grand boss
qui vient jamais en studio,
il rentre et il dit
« Tu viendras me voir
après le show. »
Oh my God!
Je me suis dit
« Sûrement une promotion. » Ah, c'est vrai! Le gars god je me suis dit sûrement une promotion ah c'est vrai
le gars il est rentré
ouais ouais
c'est ça
c'est ça qui est ça
fait que
je suis allé le voir
la deuxième moitié
du show
devait être
c'était un effort
c'était un effort
oh my god
fait que
j'ai eu deux shows
pour gérer ça
pis sortir mais au moins ils t'ont laissé dire bonjour aux autres mais il y avait la chienne ok J'ai eu deux shows pour gérer ça et sortir.
Mais au moins, ils t'ont laissé dire bonjour aux autres.
Mais il y avait la chienne.
Parce qu'ils m'ont offert, si tu veux arrêter tout de suite
et ne pas faire les deux derniers, c'est comme tu veux.
C'est très dangereux parce que l'animateur peut arriver en ondes
et divider son sac, péter sa coche et dire un paquet d'affaires.
Mais tu sais, à Musique Plus, ce n'est pas de la radio,
mais je trouve qu'ils traitent leurs employés
comme si c'était de la radio.
Pour Denis Talbot,
qui a été en ondes depuis 25 ans,
les derniers shows,
ils ne voulaient pas le laisser faire live
vu qu'ils avaient peur que Denis
se mette à crier.
C'est le gars le plus respectueux.
Mais souvent, ce qui arrive,
c'est que le boss qui te congédie,
ce n'est pas le boss qui t'a engagé.
Dans l'immédiat,
les stations se font vendre,
c'est acheté par des gros groupes.
Moi, c'est ça.
Carrément,
il y avait trois boss
qui m'ont engagé,
ils n'étaient plus là.
Deux ont été congédiés
parce qu'il y a eu
comme un grand ménage
fait par Belle.
Puis mon autre boss,
mon vrai boss immédiat,
il est mort du cancer
à l'automne.
Fait que moi,
je n'avais plus de bodyguard
dans la station.
Fait que là, il n'y avait plus personne'automne. Fait que moi, j'avais plus de bodyguard dans la station. Fait que là,
il n'y avait plus personne, plus de buffer.
Fait que le gars qui arrive, bien lui,
peut-être que depuis le début, il faisait un petit morancy. Mais il y avait trois gars qui
avaient fait « Hey, touche pas à morancy ». Mais là, il n'était plus là,
ces gars-là. C'est quoi qui est arrivé?
C'est quoi qui a remplacé?
C'est de la musique. OK.
C'est tout le temps ça.
C'est tout le temps ça, hein?
Ça finit toujours, c'est de la musique. C' C'est tout le temps ça. C'est tout le temps ça, hein? Ça finit toujours, c'est de la musique.
C'est qu'à un tabarnak.
C'est ça.
C'est vrai que ça.
C'est fait.
C'était...
J'espère que ça n'arrive pas aux oliviers, ça,
que l'année prochaine, ça va être qu'à un
qui va animer les oliviers.
Le pire, c'est que j'étais en nomination.
Pour mes trois mois, j'étais en nomination aux oliviers.
Ah oui? Ah, c'est ça. Il faut que tu gagnes.
Ouais, tu gagnes. Ah oui, il faut que tu gagnes.
Qu'est-ce que je vais dire? Qu'est-ce que tu vas dire? Oh, des belles choses.
Je vais chanter du quai.
Embarque ma belle.
Le pire, je pense, tu risques de
gagner.
Ben, j'ai une chance sur quatre.
On est quatre nominations.
C'est qui qui a contre toi?
Il y a La soirée est encore jeune de Radcan.
C'est trois shows de Radio-Canada.
La soirée est encore jeune, puis deux autres.
Je ne me rappelle pas les deux autres, honnêtement.
Je m'excuse.
OK.
Là, qu'est-ce qui est weird pour le monde ici?
Pour le monde ici, ils comprennent qu'on dit « Aux oliviers, tu risques de gagner ».
Parce que c'est diffusé ça après.
Ça va jouer cet été, fait que le monde va le faire.
Ils vont peut-être dire, oui.
« C'est l'IC qui a gagné ou l'IC qui a perdu ».
Il est bien plein de marbre, Morinçu.
Moi, j'ai un feeling que ton animation, ton numéro de vertu, j'ai vraiment hâte de l'entendre.
Parce que j'ai l'impression que c'était ton sujet, puis l'année qu'on a vécu en humour, c'est parfait pour un gala d'humour.
Bien, c'est-à-dire que moi, j'ai jamais vu ça.
J'ai 25 ans, je fais ça dans la vie.
J'ai jamais vu ça une année où il y a eu autant d'humoristes qui ont été pris dans des affaires.
Les affaires, ça veut dire que c'est, mettons, quelqu'un qui dit une joke.
Puis mettons, il y a 10 ans, une joke
qui ne passe pas, elle n'aurait juste pas passé.
Les gens-là qui auraient fait « ouin »,
ça serait mort. Mais là,
vu les médias sociaux, les blogs,
tu en as un ou une qui tweet ça
ou qui écrit ça sur Facebook.
Là, c'est repris par tel blog.
Là, ça devient une affaire.
Ça pogne en feu.
Ça, ce n'était pas vrai dans le temps. Mais là, c'est ça. par tel blog. Là, ça devient une affaire. Ça poigne en feu. Ça, ce n'était pas vrai dans le temps.
Mais là, c'est ça.
Cette année, il y en a eu.
C'est bon pour toi.
Ça a donné du jus.
Il y en avait trop.
À un moment donné, c'est comme récemment
quand Guylain Nantel.
Je lui dis, arrêtez, je n'ai plus de temps.
Arrêtez de vous mettre dans la marde.
Il y a eu Mariana Madza avec son finger l'année passée.
Ça a commencé aux oeuvriers.
Adib avec les jokes, les sacs de patates sur la tête.
Patrick Huard, tout le monde en parle,
qui a blasté Matricule 7-28.
Louis Morissette avec
l'affaire des blackface.
Toi, je pense.
Oui, oui.
Vainement, je n'ai entendu parler.
Merci.
Oui, mais ça, c'est un régulier.
Il a sa carte gold,
Jean-François. Ça, je serais content
en plus parce qu'il y a un des gags que tu vas faire
que je connais, puis la raison
pourquoi je le connais, c'est que moi, je suis
présent à Guinantel, ou j'ai présenté à Guinantel,
puis il y avait un des gags, là, François m'avait écrit, il avait dit « Ah, c' présent à Guinantel, ou j'ai présenté à Guinantel.
Il y avait un des gags,
François m'avait écrit,
il avait dit,
« Ah, c'est ta joke-là,
ça ressemble à une joke que j'ai écrite. » Je pense que la joke dite par toi
va être plus drôle que quand c'est moi.
Je l'ai rodée dix fois.
Ça doit marcher.
Elle marche canon.
Oui, elle marche fort.
Tu veux-tu la dire,
vu que le monde,
ça va jouer.
Fais pas que ça sorte mais là tweet est pas
tweet est pas la chose
en fait c'est une joke visuelle
elle est appuyée par une image parce que
je parle des scandales pis je dis que
je dis bon Mike
je parle de tous les scandales pis je dis
bon il y avait ces scandales là jusqu jusqu'à ce qu'arrive Mike Ward,
notre Chuck Norris,
avec l'affaire Mike Ward-Jérémy Gabriel.
Pour ceux qui sont en vacances sur Saturne,
cette affaire-là oppose...
Comment je vais dire ça pour ne pas être dans le trouble?
Cette affaire-là oppose une personne qui a
une drôle de face...
Une personne qui a une drôle de face et une voix très irritante contre le petit gars
qui a chanté pour le pape.
Voilà.
Très bon gag.
Très, très, très, très, très bon gag.
Très bon gag.
Ça, tu l'aurais accepté
à l'école de mots.
Ça, je l'aurais pris de suite.
Mais après, j'ai un 20 minutes,
c'est les toasters.
Et voilà!
C'est là que ça lève!
Mais c'est ça, le début du gala,
il est vraiment sur...
C'est un vidéo d'ouverture sur...
Ça, c'est vraiment vrai.
Les gens n'ont pas idée à quel point, quand tu écris un gala,
puis Pierre va être avec moi sur des galas,
tu en écris trois pour en faire.
Il y a tellement d'affaires qui sont refusées par la direction,
par les avocats, par les
commanditaires, que tu as des idées,
puis tu fais, OK, on va l'essayer,
mais ils vont dire non.
Le VTA d'ouverture, c'est ça, c'est moi
qui fais prouver mes textes par
la direction, les avocats, le commanditaire,
la Ligue des Noirs, la Ligue des Musulmans,
les albinos du Québec, les nains.
Je veux dire, bon, tout le monde doit dire que c'est correct.
Oui, oui.
Mais ça, c'est rendu ça.
C'est exactement ça.
En haut, à mon gérant Michel, il a fait « Ah, tu fais un documentaire ».
Mais c'est rendu ça.
On l'a vécu, je vais le dire, parce que ça va passer quand c'est diffusé.
Fait qu'encore vos yuls.
Il y a une joke sur les commandites
dans le vieux d'ouverture.
Je ne fais même pas une joke,
c'est juste une référence aux commanditaires
du gala.
Ça avait été accepté par Radio-Canada,
par les avocats, par le commanditaire
Section Québec, mais c'est un commanditaire
international.
On est en train de tourner la joke. On est
vraiment là. On est maquillés tous. L'équipe technique
est là. Et là, on reçoit un call
que la direction de Toronto
du commanditaire dit,
si tu dis cette joke-là,
il nous poursuit.
C'était pas une joke insultante.
C'était pas comme la petite
sabouée, ça goûte le cul. Non, non, non. Non, mais tu sais, C'était pas une joke insultante. C'était pas comme la petite sabouée qui s'agote le cul.
Non, non, non.
Non, mais tu sais,
c'était pas...
Non, c'était pas ça, Mike.
T'es-tu...
Fait que, tu sais,
aux États-Unis,
il aurait pu dire,
OK, on t'aimante,
on reprend ça demain.
Mais au Québec,
moi, j'ai pas l'option
de dire, OK,
on a les moyens de...
Là, j'ai dit juste, donnez-moi cinq minutes. Là, je prends-Québec, moi, j'ai pas l'option de dire « Ok, on a les moyens de... »
Donnez-moi cinq minutes. Là, je prends
le texte. « Ok, l'acteur, tu vas dire
ça à la place, tu dis ça de même. »
Ça passe correct. Sauf que
la réalité a dépassé la fiction.
Les gens qui vont voir le
vidéo, au début, vont dire « Ah, il exagère. »
J'ai vécu ce qu'on dénonce.
Je l'ai vécu dans le vidéo.
C'était moyen drôle,
mais c'est vraiment ça.
Est-ce que vous avez un avocat qui...
L'avocat de Radio-Can.
Mais lui, il ne vient pas dans les meetings.
Non.
Il reçoit les textes.
Quand on écrit un texte,
il faut faire une version 2 ou 3
parce que tu veux qu'elle soit vraiment bonne
pour qu'elle passe le plus possible.
Ça ne va pas être un débrouillon.
Là, tu envoies ça à la direction qui fait « Oh, qu'est-ce correct ».
Après ça, tu envoies ça à l'avocat
qui fait « Oh, qu'est-ce correct ».
Après ça, des fois au commanditaire.
Mais la direction, ils ont-ils un sens du monde?
Honnêtement, oui.
Moi, on a fait le artiste trois ans ensemble.
C'était plus de trouble faire le artiste,
tu te rappelles, que de faire les oliviers
Radio-Can
honnêtement
pour l'humour
je sens plus de liberté
qu'à TVA
Y'a-tu du monde
par exemple
dans le bureau
de Radio-Can
qui ont travaillé
dans l'humour
ou c'est
ben oui
je sais pas
bonne question
ok
mais la personne qui est en...
qui chapeaute les Oliviers,
c'est une fille qui s'appelle Lynn Faneuf.
Elle aime l'humour. Elle comprend l'humour.
J'ai pas à y expliquer, là, tu sais,
on est tout le temps d'accord, honnêtement,
j'ai rien à dire. C'est excellent.
Pis là, nous autres, si on tourne ça,
ça serait dans deux semaines.
Exactement dans deux semaines.
Fait que là, toi, toutes tes affaires... T'es-tu tout prêt, toi?
Oui, bien, il reste des répétitions
parce que je fais beaucoup de numéros aussi à deux.
Il y a deux ans, j'avais fait des numéros
avec Denis Drolet, avec Laurent Paquin.
Cette année, j'en fais encore avec...
Moi, c'est sûr que j'aime les galas,
c'est de faire des numéros que je ne ferais pas en solo.
Fait que là, il faut tout répéter ça comme du monde,
mais on a vraiment des bons duos.
Puis les duos, est-ce que vous les rodez
ou vous faites
juste les pratiques? Moi, quand je suis dedans,
je m'arrange pour les faire le plus possible
avec la personne. Puis après ça, comme toi,
tu fais quoi de Guy Nantel?
C'est vous autres, c'est votre responsabilité.
Moi, c'est ça. Moi, cette année, c'est la
première fois que je vais roder, mais
sans Guy. Je présente
avec Guy, mais je vais venir ici.
Il n'y a pas le temps. Il n'y a pas le temps.
Il y a plein de shows à l'extérieur.
Moi, ça ne me tente pas d'aller en Abitibi
pour faire...
Je vais faire semblant de lire
le gagnant de show télé
de l'année.
Je vais venir ici.
Je vais demander à soit l'animateur
ou à l'animateur.
Ce ne sera pas un concours avec le public?
Non, mais...
Est-ce que...
Si il y a quelqu'un qui veut être guinantel
cette semaine,
prenez une photo de votre tête.
C'est le même petit jeu.
Si elle est un peu shapée comme une ampoule,
si...
Gagne!
Si quand tu vas
au Montgolfière, si le monde
essaie d'embarquer dans tes poches,
tu vas, tu ressembles
à Saint-Guidentel, je te veux.
Mais j'ai hâte, j'ai hâte
de l'affaire que... Moi pis Guy,
je suis bien, bien, bien content.
Je suis bien content.
Puis Guy, c'est ça.
Moi, on a fait un meeting pour les oliviers.
Ça, j'ai aimé ça.
Ils nous ont demandé.
L'API a demandé de rencontrer plein d'humoristes
puis dire ce qu'on pensait de l'API, de les oliviers.
J'aimais ça. On dirait qu'on pensait de Lapie, de Les Oliviers. J'aimais ça.
On dirait qu'on se défoulait.
On est tous des hosties
frustrés en Algérie.
Là, c'était le fun.
Juste à se ticher sur l'industrie.
Parce qu'il y a un nouveau président
qui s'occupe de Lapie maintenant.
Lui a passé 20 ans à la Saint-Jean-Baptiste.
OK.
Il cherche pas le pichet en estime.
La galette des oliviers
commence avec des drapeaux.
Exact.
Mais il est super fin, c'est ça.
Il faut qu'il s'acclimate à un environnement
un peu différent, mettons.
Non, mais je pense qu'il va faire une belle job.
J'ai l'impression qu'il avait de l'air compétent.
Oui, oui.
Moi.
Non, mais je n'ai rien à dire.
C'est drôle, juste là, ton silence,
tout le monde est mal,
ils sont comme « Chris, il est bien chien, il m'a rassi. »
« Je suis marrant. »
Oui, il est super bon. Il a l'air compétent. En tout cas, il est mieux chien, il m'a rassé. Tu sais, je me rends compte. Oh, il est super bon.
Il a l'air compétent.
En tout cas, il est mieux que Subway.
Subway.
Ça aurait été drôle que...
En tout cas, si c'était moi qui animais,
il y aurait une joke de Subway, ça goûte le cul.
Juste...
Je dis ça aux madames de Radio Cannes,
si vous regardez, là, ça va faire partie
de mon contrat. Si j'anime les oliviers.
Il y a deux jokes de Subway
goutte le cul.
Là, vous autres, il y a
une affaire, puis je pense, je te
l'avais parlé à toi, peut-être plus,
je me rappelle, j'ai parlé
à un de vous deux, de...
Un money!
Attends, ça fait du sens. Non, mais...
Votre version de Médimorancy, le monde, tu sais, ça fait du sens. Non, mais... Votre version de
Midi-Morancy, le monde,
ça l'a vraiment marqué, le Québec.
Puis vous devriez faire comme genre
des spéciales podcasts, genre
une fois par année.
Juste pour que le monde prenne de vos
nouvelles un peu.
Non, non, je ne suis pas fermé à l'émail.
Le monde m'en parle encore. Écoute, hier,
j'étais en show, puis chaque show, chaque session d'autographe,
les gens me parlent.
Toujours deux ou trois qui me parlent au moins de midi morinci.
Sauf que tout le monde est éparpillé.
Tout le monde fait ses affaires.
Éric Nolin, il est à...
Il est rendu à rouge.
Katia, je ne sais pas ce qu'elle a fait, honnêtement.
Je n'ai aucune idée.
Elle était comme représentante pour une compagnie de vêtements.
Elle a fait la même.
Non, mais elle a vraiment quitté les médias.
Elle a complètement coupé les liens avec les médias.
Quand Médimorancy a terminé,
c'était-tu ta décision de partir?
Pas nécessairement.
Non, ça n'a pas été ta décision.
Moi, ça a été un choc.
Pour vrai, j'ai capoté.
Je ne savais pas que c'était cruel de même, la radio.
Je ne savais pas pantoute.
Quand ça a fini, j'étais tellement triste.
J'ai trouvé ça dur.
Toi, comment ils te l'ont dit, j'imagine?
Moi, c'est François qui me l'a dit.
Moi, ils me l'ont dit, mettons,
trois semaines avant qu'on arrête.
Puis, ils m'avaient dit,
tu l'annonceras peut-être dans la semaine prochaine, donc deux semaines
avant. » Fait que là, moi, je voulais pas le dire à l'équipe
parce que je voulais pas les mettre
tout croche. Fait que j'ai gardé ça pour moi pendant
une semaine, puis je l'ai annoncé aux auditeurs, puis
eux autres l'ont appris pendant que je le lisais
aux auditeurs. Puis j'ai fait ça le vendredi,
puis je me suis dit « On va avoir deux jours de break pour
gérer ça. » Puis le lundi matin,
on revient, puis on repart à la patente,
pour finir en force pendant deux semaines.
Mais lui, il broyait comme un veau.
Il a passé la fin de semaine.
Mais toi, t'as pas broyé,
parce que toi, t'as pas de cœur.
T'as une roche, assis.
Moi, je suis mort en dedans.
T'es mort!
Puis, c'est ça.
Je voulais pas ruiner l'an.
Je voulais que ça finisse bien.
Je voulais pas que les deux semaines
qui nous restent quand ça arrive
tu veux pas donner raison
au boss
tu veux pas
finir tout croche
pis qu'ils disent
gars on a bien fait
regarde comment est-ce qu'ils sont
fait que tu sais
je voulais
ils leur mettent dans la face
c'est pas vrai que vous allez pas
je voulais que ça finisse bien
pis quand
je pense
cette année là
l'année d'après
vous avez gagné
l'Olivier meilleur show radio
oui
on l'a jamais pas gagné.
Je ne sais pas quand on était en nomination, on l'a gagné.
Ça, ça doit être…
C'était deux semaines avant qu'on finisse qu'on a gagné l'Olivier.
Oui, exactement.
On a gagné l'Olivier, deux semaines après, c'était fini.
C'est ça.
OK.
OK.
Ah, c'est-tu que ça doit être…
C'est encore plus chiant.
Mais ça doit être weird pour les boss de faire…
C'est-tu un bon mot?
Tu sais, on… Ah, c'est-tu qu'ils gagn faire... C'est-tu un bon mot? Tu sais, on...
Asti gagne.
C'est ça, le meilleur...
La meilleure chose qui se fait en ce moment en radio,
c'est ça.
Ils sont rodés, le monde les aime.
On les crisse dehors,
puis on va rentrer une nouvelle équipe.
C'est-tu...
C'est ce qu'il a dit.
La station a été vendue,
et là, ils ont changé de propriétaire.
Il y a un nouveau boss qui est arrivé.
C'est ça.
C'était-tu la musique qui vous a remplacé?
Oui, c'est la musique qui nous a remplacé.
Après ça, ils ont réessayé de l'humour.
Chris de musique.
Toi, tu dois être downloadé tout illégal
pis faire « fuck you ».
J'en voyais pas un chanter ici ta soirée.
Non, c'est ça. Ça coûte moins. Ouais, ouais, non, c'est ça.
Ça coûte moins cher à mettre de la musique.
C'est ça.
Ça coûte assez à gérer.
Mais il y a...
Tu sais, je pense, la radio...
Il est-tu bon, votre podcast, vous autres?
Parce que...
Ouais, c'est ça.
Je sais même pas ce que j'allais dire.
J'écoutais les gars parler.
Il y en a un qui parle de baseball,
l'autre qui parle de toaster.
Ça n'a pas de showbiz.
Non, je ne sais même pas ce que j'allais dire.
Vous avez gâché le podcast.
Tu disais quelque chose sur la radio.
Je parlais sûrement de radio.
Tu parlais de musique.
Non, c'est ça.
Maintenant, il n'y a personne qui écoute la radio pour la musique.
À moins que tu écoutes show ou que tu écoutes radio classique.
Des stations qui sont très nichées.
Mais même à ça, si tu aimes vraiment le classique,
tu es mieux de mettre des tunes classiques dans ton iPhone
et tu n'auras pas 20 minutes de pause.
Je ne sais pas si le poste de classique
a tant de pause que ça.
On est toi en direct
de Broglie-Martineau.
La deuxième personne qui arrive,
ici,
c'est Super Cochon, en direct
du Grand Théâtre
de Québec. Tu gagnes un T-shirt de Beethoven.
Mais c'est ça, moi je trouve la radio,
t'es mieux d'avoir du talk que de la musique.
C'est vrai.
C'est ce que je pense moi avec.
Je te demanderais pas la musique.
Puis là, toi, après les Oliviers,
qu'est-ce qui arrive?
Je nîmes le gala
Hommage à Juste pour rire. Cet année, on rend hommage à
Michel Barrette. Je nîmes ça. Puis je fais un numéro
dans un autre gala du festival aussi.
Dans quel gala? Le gala Bande
Barrette. C'est comme des rivalités
les thèmes cet année. Oui, oui, oui.
Les autres, c'est jeunes versus vieux.
Ça fait que je fais un numéro dans ce gala-là.
Puis deux jours après, c'est l'hommage à Michel Vaud.
Tu vas-tu parler de...
C'est ça, l'autre fois, quand je t'ai vu,
j'avais pas écouté ton passage à Tout le monde en parle.
Puis après, je l'ai écouté.
Puis tes parents, les affaires que t'écris sur Facebook,
tu vas-tu faire un numéro avec ça?
Non, je vais faire un livre.
J'écris ça.
Ça devrait sortir début 2017.
OK.
Je suis le cas.
Tu as commencé, là.
Bien, j'ai déjà un peu...
Je vais t'expliquer aux mondes qui ne sont pas au courant.
Moi, mes parents ont 87 ans.
Puis, ils sont toujours mariés ensemble en santé,
ce qui est comme le jackpot.
Il n'y a pas grand monde de mon âge
qui a encore leurs deux parents ensemble en ville.
Toutes mes chums, ils ont soit un des deux qui est mort,
ou Alzheimer. Moi, ils sont tous là des deux qui est mort, ou Alzheimer.
Moi, ils sont tous là, sauf qu'ils sont un peu weird.
Ils ne sont pas tous là.
Ils sont tous là, mais ils sont tous là le fun. Dans le sens que
le classique habite à Québec, puis
j'appelle chez eux à Wisman, par les nouvelles,
tout ça, puis c'est toujours le classique.
Je sais qu'il y a plein de monde pour qui ça m'aime à faire.
Tu as mon père dans le salon
qui écoute le hockey ou le baseball,
ma mère dans la salle de couture qui lit un roman douteux,
et là, j'appelle, les deux répondent, chacun de leur bord.
Fait que là, pendant 30 secondes, c'est moi qui dis « Ouais, ça va bien, blabla,
j'ai fait le podcast en mic, blabla, blabla. »
Puis là, à un moment donné, mettons, mon père va dire quelque chose,
puis là, ma mère va s'ostiner avec lui.
Puis là, moi, je deviens un spectateur.
Je suis même plus dans la discussion.
Il s'ostine, ça pousse cinq minutes.
Moi, je prends des notes.
Ah, c'est bon, ça, c'est bon, ça.
Puis après, je l'écris sur Facebook.
Tu s'ostines.
Oui, bien oui.
À ce temps-là, quand j'appelle, j'ai mon ordinateur,
puis je tape en même temps,
parce qu'il s'ostine tout le temps.
La dernière fois que j'ai appelé...
Là, t'es prévoctu pour avoir plus de jus.
J'ai pas besoin.
C'est comme un combat de coq.
T'es main en face.
L'autre fois, j'appelle.
Je parlais avec ma mère.
Mon père avait le téléphone forcément de même.
Tu l'entendais un peu respirer.
Là, ma mère a dit,
« Mon Dieu que tu respires fort, Jean-Paul. »
Mon père, « Qu'est-ce que c'est que tu respires fort Jean-Paul là mon père
qu'est-ce que c'est que je respire fort
on entend juste ça
on entend juste ça
si je respire normal
on dirait une femme qui accouche
elle dit
c'est pas dans le téléphone
j'irais pas respirer au Brésil
ça n'a pas de bon sens
à tous les fois que je les appelle
j'ai comme une nouvelle séquence du livre
qui s'écrit.
Mais c'est super
attachant parce que le monde m'écrive, même
sur Facebook maintenant, en disant « Hey, j'ai appelé
mes parents hier. Ils t'arrivaient très à l'affaire. »
Puis c'est souvent par rapport à la technologie.
Les parents, Facebook,
ces affaires-là, ils ne comprennent pas tout.
Puis
il y en a une qui m'a écrit, elle m'a dit
« On avait acheté un iPad à ma mère, à Noël,
pour qu'elle puisse écouter sa musique,
tu sais, quand elle veut. Puis, à un moment donné,
j'arrive chez elle, je cherche
le iPad, elle dit, « Ouais, viens avec moi. »
Fait que là, elle va dans une pièce
dans le fond, elle ouvre un garde-robe,
le iPad était enfoui
sous une pile de vêtements
puis il jouait, parce qu'elle ne savait pas
comment l'arrêter, tu sais.
Fait qu'elle étouffait la musique
avec
des couverts pis des oreillers, t'sais.
Mais j'en ai eu à peu près
150 de même, t'sais.
Un monsieur, je pensais que c'était une joke classique
mais c'est vraiment arrivé.
Un monsieur qui a genre 75 ans
qui s'est ouvert une page Facebook
puis sa famille y écrit puis tout ça
puis sa photo, il la change genre au 3-4 mois
mais toujours de côté
puis il a vraiment dit
c'est parce qu'ils disent mettre une photo de profil
c'est bon ça
mais tu sais, pour les gens de cet âge-là il faut que tu comprennes qu'eux, ça. Mais tu sais, pour les gens de ce tâche-là,
il faut que tu comprennes qu'eux autres,
ça va vite, là.
Tu sais, juste quand le guichet automatique a été inventé,
mes parents, il y a de l'argent qui sort du mur.
Tu sais, pour eux autres,
on est en 1930-1935 dans ce coin-là,
c'est sûr qu'eux autres,
tout va trop vite pour eux autres.
Moi, mon père, il va encore à la banque.
Il a une carte de guichet, mais c'est juste au cas.
Il ne trace pas le guichet.
C'est une urgence.
Il ne croit pas ça.
Mes parents sont pareils.
Ils ne s'en servent pas.
C'est la machine du diable.
Ils ne servent pas trop.
Il y a trop de pitons.
C'est comme 50 cartes de bingo, pas de trop, mais 10 chiffres.
Toi, ton père, il est encore vivant et il est top, top, top.
Mon père a 83 ans.
Oui.
Il joue au tennis trois fois par semaine.
Il est encore naturiste.
Il est naturiste.
Mon père est tout nu.
Présentement, pendant qu'on est là, mon père est tout nu.
Mes parents sont tout nus.
C'est drôle parce que j'ai écrit un numéro là-dessus.
Mes parents sont nudistes pour vrai depuis 30 queues canées.
C'est assez astide.
C'est nudiste de 80 queues canées.
80 queues canées.
Il risque que je suis bandé.
C'est pas mal ça. C'est pas mal ça, oui.
Tu es bandé à ta part.
J'avais écrit un numéro là-dessus,
mais les gens ne me croyaient pas.
Le numéro marchait sur le saut.
Les gens disaient que j'inventais ça.
Mais non, ils sont nus d'ice depuis 30 quelques années.
Ils sont à l'âge qu'ils devraient parler d'arthrite
et non la montrer, mettons.
C'est comme...
Mais je ne vais pas.
J'ai fait une levée
de fonds pour eux autres.
Pour acheter du linge?
Non, c'est que le village
où leur camp de nudistes est,
ton père m'a dit,
eux autres qui ont trouvé,
ils se faisaient juger par tout le monde dans le village.
Fait que là, eux autres,
les nudistes ou les naturistes,
ils font des levées de fonds pour aider
le monde dans la communauté.
Le village tripe sur eux autres.
L'église a été construite
par les tout-nus.
On a un nouveau salon municipal.
Mais sont-tu comme tout-nu?
Je veux dire, tout le temps?
Non, mais mettons...
Ça cogne à la porte tantôt. Non, mais ilsons, là... Ça cogne à la porte, tantôt.
Non, mais ils ne sont pas dans la maison.
Ils sont dans un camp.
Non, mais quand ils sont dans leur maison.
Oui.
Ils sont sur le camp de l'udis.
Ils sont là en permanence.
Oui, ils ne sortent pas de là.
Ils ont tout vendu.
Les chaises, mettons.
Qu'est-ce qui est plate?
Si tu as une chaise en cuir ou en plastique,
c'est pas confortable.
Tu mets une couvercle, ils ont tout le temps une serviette.
Ils ont tout le temps une serviette. Mais tu sais, des bobettes,
ça ferait la même job, tu sais.
Des pantalons.
Mais il veut pas être conformiste.
Mais moi, il y a une affaire que j'ai... Mais comment, mettons,
t'as appris ça? Mais tu sais, ton père, il arrive à m'en dire un jour.
Ben, il me l'a dit.
Je suis rendu nudiste. Je suis rendu nudiste. Lui, il aas appris ça. Mais tu sais, ton père, il arrive à m'en dire un jour. Il me l'a dit. Je suis rendu nudiste.
Je suis rendu nudiste.
Il a commencé à 46 ans.
Il se baignait dans la piscine tout nu.
C'était un bon indice dans sa piscine chez eux.
Des fois, il était là, puis il arrivait tout nu,
il sautait dans l'eau.
Avec, t'avais-tu des amis?
Non, je les ai tous perdus là. Non, mais toi, t'étais adulttu des amis? Non, j'ai tout perdu là.
Non, mais toi, t'étais adulte quand il a commencé.
Oui, oui, oui, j'étais adulte.
J'étais adulte quand il a commencé.
Fait que toi, il t'allait là.
Il a décidé ça.
T'allais chez eux, puis il arrivait à la poêle.
Ça arrivait, ça arrivait.
Il sautait dans la piscine, that's it.
Mais c'est cool, la main.
Mais il est trop cool, je pense.
Pour son âge, là, il est vraiment...
Moi, il y a un enfant qui m'a conté que j'ai trouvé bien drôle,
parce que le show, c'était pas au camp de Nudis,
c'était à côté,
c'était une levée de fonds pour payer quelque chose dans le village.
Puis là, ils m'ont dit que
souvent, quand ils font venir
des spectacles dans le camp de naturistes,
là, ils vont s'habiller.
Si ils disent, François, on veut que tu fasses un spectacle,
ils vont tous s'habiller pour que tu sois à l'aise.
Mais ils ne l'avaient pas dit à un moment donné
à un gars que c'était un motivateur.
Puis ils n'ont pas dit
« On va tous s'habiller ».
Le motivateur est arrivé.
Il avait de l'air nerveux.
Le gars s'est créé sur la poêle.
Il est arrivé dans une petite pièce.
Toutes les nudistes étaient habillés.
Puis il était sourd. Ça, il ne m' étaient habillés, puis ils étaient tous nus.
Ça, il ne m'a jamais conté ça.
C'est drôle.
Wow!
OK, ça, c'est drôle, ça.
À un moment donné, j'étais dans un resort en Jamaïque
avec mon ex-blande, puis il y avait
une section nudiste,
mais elle était comme séparée par une haie.
Et dans le sud, souvent, ils mettent une espèce
d'arche pour faire des mariages, ça, l'arche.
À un moment donné, t'as un mariage,
pis t'as, bon, les deux mariés,
pis peut-être la famille, ils sont peut-être genre une quinzaine,
pis un célébrant, pis on est assis peut-être un peu en retrait,
pis on regarde le mariage,
parce que ma blonde a voulu regarder le mariage.
Fait que là...
C'était ça ou de la musique, fait que...
Pis là, mais là, il y a un nudiste
qui est dans l'eau.
Lui, il sort, mais
t'as juste les mariés qui sont comme
de dos à l'océan. Toute la famille les voit.
C'est le gars la graine à l'air.
Là, le gars qui sort la graine,
c'est pas tous des Chip and Dave,
les nudistes.
Mon gars, felling, felling. Là, tu vois,
une espèce de terreur
dans les yeux du célébrant qui sait pas
si Satan m'attaque.
Il comprend pas.
C'était un show extraordinaire.
Le photographe,
t'as-tu remarqué si le photographe,
c'est comme tassé pour prendre
en angle, pour pas faire, tu sais, ta photo
de mariage, tu vois.
T'as juste une graine
entre les deux.
Mais toi, ton père, t'avais offert
de t'acheter une maison
si tu devenais nudiste.
Ouais, mais si je voulais aller sur le quai,
une paire...
Ça, tu l'as jamais dit
en monde, hein?
Ben, je le dis là!
OK.
Non, mais c'était
une maison mobile.
Ils disaient,
si vous voulez venir,
je la paye,
mais ça va être
pour la famille.
Mais moi,
pour la famille,
je suis trop gêné.
Fait que je faisais ça.
Ben non.
Ça va être pour la famille.
Fait que tu vas m'attendre
à l'école.
Non, non, non.
Ben, tu sais,
ça arrive.
Non, ben, mes frères,
ma soeur...
Hé, Pierre,
je suppose que ça dérange pas. Je fais une bague de ma soeur... Hey Pierre, je ne te dérange pas, je fais une vaginette.
Tu fais-tu...
Tu te déranges-tu à allumer des chandelles?
Oh God!
Ouais, fait que non, j'avais dit non.
J'avais dit non.
Mais les autres sont confortables, là.
C'est leur vie, pis très beau bout.
Mais pis ils sont pas weird, tu sais.
Non, ils sont pas weird, là.
On a l'impression que nature est...
Tu sais, à Noël, ils sont habillés pis tout, là.
Ben Chris, on est au Québec.
Non, mais l'hiver,
ils sont tous nus chez eux.
Ils chauffent en tabarnak.
C'est juste quand c'est joué au volleyball
que c'est weird un peu.
Je ne sais pas, je ne pourrais pas te dire.
Mais lui, il joue au tennis.
Au tennis?
Surtout à 83 ans,
les couilles doivent...
Ça doit être...
Je pense pas qu'il joue tenu.
Il peut pas jouer en double.
Il joue trompe de balle.
Fou de fuck!
Non, je pense qu'il s'habille pour jouer au tennis.
Je pense que oui.
Il est-tu bon? Il est vieux en crise pour jouer au tennis?
Il est bon.
C'est ça la question.
Il est-tu bon au tennis?
Non, mais sérieux.
Il est vraiment bon au tennis.
Il joue contre des bonhommes de 65
et il éclenche.
Je te jure.
Moi, si tu me dis qu'un octogénaire joue au tennis tout nu,
ma première question, c'est-tu?
C'est pas, il est-tu me dis qu'un octogénaire joue au tennis tout nu, ma première question, c'est « Tu? » C'est pas « Y'es-tu bon? »
Moi, je suis curieux.
Sa performance, c'est moins dans ma tête.
Il est très bon au tennis.
C'est weird, pareil.
Que ton père, c'est un tout nu.
Moi, j'ai aimé ça, ce show-là.
Moi, ce show-là que j'ai fait pour eux autres,
qu'est-ce qui était drôle,
c'est un show devant des nudistes,
avec moi qui fais de l'humour trash,
pis là, ton père, il me dit,
il fait, le curé du village, il est ici.
Fait que là, je suis comme,
ce curé-là est en train de vivre la vie soirée.
Lui, il est sûr que Satan a gagné.
C'est ça.
Il a trop de prêtres
qui ont fourré des enfants.
Dieu ne me punit.
Fait que là...
Et voilà.
Il était bien drôle.
Il était venu me voir.
C'est bien bon.
Il a dit...
Là, j'ai fait tout drôle. Il était venu me voir. C'est bien bon. Il a dit, c'est bien bon. Il a dit,
là, j'ai fait tout drôle.
Il a écouté des jokes de cul avec des nudistes.
Il a dit, dans le temps,
j'aurais pas aimé ça, master.
Il y a plus personne qui va à l'église.
Qu'est-ce que tu veux que je fasse?
Lui, il avait juste abandonné.
Lui, c'est comme s'il s'est dit, bon, bien, Chris, j'ai choisi
d'être prêtre
je suis trop vieux pour repartir à zéro
fuck off
il y a-tu quelque chose
que vous voulez parler
il y a-tu
non non mais
après le nu dix
c'est dur
on revient avec quoi après ça
c'est que je me disais la part du temps
un sujet mène à un autre.
J'ai réalisé Nudis.
S'arrête là, hein?
Un coup, c'est fini, c'est fini.
C'est difficile de parler de ton genre.
À moins qu'on parle de viol.
Nudis peut amener dans le viol,
mais c'est pas mal de temps.
C'est le pocheux.
Toi, tu regardes ça encore
au temps de séries?
Dans le temps, tu étais...
Excellente transition, Mike.
Très bon segway, Mike.
Tu écoutes ça encore à la télé?
J'écoute ça d'affaires.
Dans le temps, quand je voulais savoir
c'était quoi la nouvelle série,
cool, j'avais juste à appeler Pierre.
Tu étais cool dans le temps.
Oui, tu étais cool.
Tu étais cool en crise avant que tu de suite mis à fourrer des grammaires.
C'est un petit carré.
Là, ton père,
il est plus cool que toi.
Ton père, il a la graine à l'air.
Il joue au tennis.
Mais ça se pourrait.
Ça, il va voir ça.
Quand, lui, mon père?
Au mois de juillet?
Tu penses que ton père regarde des podcasts?
Non, non, je pense pas.
Ça me surprendrait, en Christ.
Ben là.
Non, non, je pense pas.
Moi, pour de vrai, ça me surprendrait.
À 83 ans, c'est pas...
Ouais, mais il est nudiste, fait que...
Son avant-gardiste.
Son avant-gardiste.
On sait pas.
Il y a une affaire. Son père,
qui m'avait fait bien rire,
il traînait une petite flasque de rhum dans ses poches.
C'était le bonhomme.
Mais là, il ne peut plus.
Oui, c'est ça.
On espère qu'il n'en traîne plus.
On ne sait pas où il met.
Oui, c'est ça.
Ça doit être dur.
Là, ça va faire comme un petit gars
qui essaie de faire un numéro.
Mais c'est où qu'ils mettent
leur portefeuille, leur clé,
leur...
Maudite bonne question.
Ils ont-tu des petites sacoches?
Je ne suis pas là, je ne suis jamais là.
Mais tu ne lui demandes pas.
On ne parle jamais de ça. C'est bien rare que je fasse.
Parle-moi de ta graine.
À Noël, tu devrais...
À Noël, non, je veux pas.
Tu devrais y acheter comme une sacoche couleur peau.
Comme ça, de loin, ça paraît pas.
Tu mets du poil blanc en dessous.
Oh my God!
On parle-tu de ton show?
Toi, Pierre, regardes-tu des séries?
Là,
j'ai une tradition.
Oh my God!
J'ai une tradition.
T'étais supposé faire
un show.
Ça va-tu encore marcher, ta série télé,
qui était comme un sketch,
stand-up,
que tu faisais pour TVA?
C'était rendu pour Radcan.
Ils m'ont l'enfer pour le faire cet été.
Puis arrêté sur le projet aussi.
Mais c'était trop garroché.
Avec les oliviers, puis juste pourrer. C'était comme, on s'en va à l'abattoir.
J'aurais pas le temps de travailler
comme du monde, donc on a laissé passer le projet.
C'est pas mort, mais ce sera pas
avant 2017, si jamais ça
arrive.
T'as-tu fait ce genre d'affaires de
« oui, je le ferai, mais dans
un an » où t'as dit « j'ai pas le temps ».
Non, j'ai dit « cet été, ça n'a pas de bon sens » parce qu'ils m'ont
appelé au début avril.
OK. C'était pour juin. Ça n'avait pas de bon sens. » Parce qu'ils m'ont appelé au début avril. OK. C'était pour juin.
Ça n'avait pas de sens.
Pour entrer en ondes, genre mi-juin.
OK.
OK.
Oui, c'est ça.
Ça serait peut-être plus pour le printemps prochain.
C'est qui qui produirait ça?
Là, c'est avec KO TV.
Avec Louis-Maurice.
OK.
C'est drôle, la dernière minute de la même,
c'est comme si quasiment quelque chose avait cancellé. C'est parce que l'argent est rentré. Ah oui, c'est drôle, la dernière minute de même, c'est comme si quasiment quelque chose avait cancellé.
C'est parce que l'argent est rentré.
Ah oui, c'est vrai.
Il y avait un petit peu plus de budget.
Ça doit être ça.
Ça doit être ça, bien oui, j'imagine.
Ou bien, j'ai trouvé ça tout seul, moi.
Tu en connais, en quête des affaires.
Tu en as un, Marnot.
Mais ça, moi,
je vais revenir à ton père.
Je vais revenir à...
Il y a une affaire, par exemple, que je ne comprends pas.
Comment tu ne t'ennuies pas
de la scène?
Parce qu'avant, tu faisais du stand-up
tout le temps. C'est quoi
qui est arrivé, que tu as fait?
Je pense que quand j'ai arrêté,
à un moment donné, quand t'arrêtes
un an ou deux, on dirait que
la passion part un peu.
Les gars ou les filles qui s'écoeurent
de la scène, ils s'écoeurent jamais de la scène.
Ils s'écoeurent de tout ce qui entoure.
De voyager. Être dans le char,
être à l'hôtel, être au restaurant. Parce que le deux
heures ou la demi-heure, peu importe le temps,
il n'y a rien. Moi, j'ai fait tout. J'ai animé
la TV, la radio, j'ai fait des galas, j'ai écrit
des livres. Il n'y a rien qui bat
à être sur un stage. Mais tout ce qui
vient avec, à un moment donné, je comprends que tu fasses
ça. Je t'écœurais
d'être dans mon char. Même, tu sais, quand j'avais mon
show, il fallait juste faire des entrevues
et ces affaires-là, ça me puait
au nez. Assieds-toi
de te vendre. Arrgh!
T'es bien là-dedans, toi.
Pas tout le temps.
J'en fais moins qu'avant,
les entrevues.
J'en refuse plus que j'en fais.
Toi, t'as jamais été
le genre de gars non plus
à faire des quiz,
pis des...
Non.
On m'en a offert en maudit.
Tu fais des entrevues
pour plugger tes affaires,
je pensais que t'en demandais
la guerre des clans.
Non, non.
La guerre des clans,
ma première job en télé,
j'étais animateur de foule pour la guerre des clans quand c'est
Luc Senni qui aimait.
Ah oui?
Oui, oui.
Je faisais applaudir le monde aux 20 secondes.
Ça n'avait pas de bon sens.
Je faisais la voix qui présentait.
Et voici les Talbottes.
André, Marie, Jacques, Juliette.
Ah oui?
Tu étais la voix?
Oui, je faisais...
Je lançais les commanditaires qui étaient l'eau de Javel, la veau.
L'eau de Javel, la veau.
La veau.
La veau.
Oui. Ma petite madame, au domaine, m'a gagné une caisse d'eau de Javel, l'avot. L'eau de Javel, l'avot? L'avot. L'avot.
Oui.
Madame Haute-Domaine m'a gagné une caisse d'eau de Javel,
à peu près 400 livres.
Fallait qu'elle reparte avec ça.
Ça n'avait pas de bon sens.
C'était les années de TQS,
c'est-à-dire que je te parle de 1994 à peu près.
T'étais-tu bien payé pour ça?
Honnêtement, oui,
parce que vu que je faisais la voix,
vu qu'on m'entendait,
c'était crédité UDA.
Juste animer la foule, c'était des pinottes, mais parce que je faisais la voix, c'était intéressant.
T'aimais-tu ça?
Honnêtement, ça a quand même bien tombé parce que
je sortais de l'école de l'humour, puis Luc Sonnet,
premier pro, a eu la job pour animer ça,
puis il m'a dit « Aïe, cherche un gars animateur de foule,
ça te tente-tu? »
J'ai dit « Oui, j'avais faim au bout. »
Non, mais tu sais,
tu sors de l'école,
tu n'as rien.
On dirait sur 100 gaz par semaine.
Je fais l'audition.
Curieusement,
ils m'ont fait applaudir le monde.
Tu faisais-tu un peu de crowd work?
Oui, c'est ça.
Pour un stand-up,
il y a plein de stand-ups
qui ont commencé à faire du stand-up
en faisant du crowd work.
J'étais animateur de fou.
Tu sais, comme juste à l'époque,
quand tu animais tes tables VIP,
sûrement
que ça t'aurait aidé.
C'était l'influence de ça, carrément.
Je faisais ça pendant six mois. Au même moment,
dans le temps, l'École de l'Humour, ils en choisissaient
quatre sur les douze qui faisaient une tournée
après un an. J'avais été choisi.
Pendant qu'on écrivait le show,
je faisais ça. Quand on a commencé
le show, j'ai arrêté de faire
l'animation de fouilles. Je me rappelle, le producteur
m'avait dit, « T'es fou, t'arrêtes, c'est une belle job.
Je vais faire des shows
dans la vie. Là, on a une tournée.
Ça ne marchera pas. Reste ici. »
Hello!
Ça a été
extraordinaire parce que c'était une école.
Si on est au Québec,
les shows de TV, ce n'est pas la grosse affaire.
Dans le temps, en plus, la foule qui était là,
c'est les familles qui jouaient.
On tapait cinq shows par jour.
Toutes les familles qui jouaient plus tard,
elles assistaient aux autres gangs.
Mais la famille qui a perdu,
qui était dans la salle,
ils n'ont plus envie d'applaudir après eux autres.
Là, je travaillais fort pour les faire.
À la guerre des clans, ça applaudit
aux trois secondes.
Quelle est ta réponse?
Mets ton tableau.
Est-ce que le tableau est là?
Bravo.
Toi, ta réponse.
Tu avais les mains comme les gros numéro un
au baseball.
C'était gros de main quand tu sortais.
Mais j'ai adoré ça parce que
c'était super formateur.
Puis le monde,
les prix, c'est ça, c'était
de l'eau javel. L'eau javel, puis il y avait des biscuits,
je pense. Ben ouais!
C'était pas le gros budget.
Je me rappelle, il y avait souvent
aussi des, je sais pas si c'est pour la guerre des
clans ou coup de foudre,
que c'était genre des fins de semaine de rêve
à Gramby.
Ou tu sais, c'était souvent des...
Mais tu sais, ils disaient,
ils prenaient la peine de dire une fin de
semaine de rêve.
Mais lui, il passait les vacances à Gramby.
Non, ben je suis proche de Gramby.
Saint-Joachim-de-Shafford.
Oh, Chris, c'est plus...
Saint-Joachim-de-Shafford? C' c'est plus... Saint-Joachim de Sheffield?
C'est-tu le bord de l'eau?
Personne connaît ça, hein?
Tu vois?
Personne connaît ça.
Mais là, ils vont le découvrir.
Mais y'a-tu un lac?
Moi, je suis le bord de l'eau.
T'as-tu un bateau?
Non, j'ai un kayak.
Ah, mais c'est un bateau, ça.
Non, mais c'est vrai.
Un kayak, ça flotte,
il me semble.
Oui, oui, tu as raison.
Si tu veux, oui, j'ai un bateau, Mike.
Tu devrais le dire.
Tu viens de te rendre compte que tu as un bateau.
Tu es millionnaire, Pierre. Tu as un bateau.
Oui, je n'ai pas le un bateau. T'es millionnaire, Pierre, t'as un bateau. Oui, j'avais un bateau.
Ça, mais tu vas
dessus tout le temps là?
Oui, je passe tout l'été là.
Ok. Je suis super bien.
Je suis comme mon père, mais sauf qu'on est habillé.
Ok.
Vous êtes habillé.
Même en dedans, même dans la douche.
Toi, tu es rebelle contre ton père.
T'es comme, fuck you, je garde mes bops
et je me lave la veste. »
Puis, vas-tu encore aux États
l'été ou non?
Non, non, non. Je suis tout le temps à la même place.
Ah, j'ai plus le goût de bouger, je te l'ai dit.
Je me couche à 9h et je reste pas chez nous.
Si, admettons, il y avait...
Si quelqu'un nous dirait « Regarde, on a une salle
à Saint-Joachim, mettons, ils te disent
qu'il y a une petite salle
où tu ferais des shows
tout l'été. Ça, tu le ferais-tu?
Non. Non, je n'ai plus le goût,
pour vrai. C'est fou, hein?
C'est fuck off. Surtout que ce n'est pas
parce que ça marchait. Oui, je le sais.
Je le sais que ça marchait. Ton show, pour de vrai,
je l'ai souvent dit dans le podcast,
ton premier show, j'avais vu
ton seul show, mais
j'avais vu ton show
la même semaine que Louis-José, son premier show.
J'avais mieux aimé ton show.
C'est beau, ça.
T'es bien fait.
Il était vraiment bon, son show.
J'y ai dit mille fois.
OK, je vais recommencer.
C'est là.
La raison, par exemple...
Excuse, je peux-tu avoir un autre drink?
C'est vrai ce que tu disais aussi.
Le fait que les gens dans la salle,
c'est du monde de 19-20 ans.
Moi, j'ai 55. Je suis comme leur père.
Pense à ton père qui fait de l'humour.
As-tu le goût de voir ton père
faire de l'humour?
Non, mais... Fait que pense à ton père qui fait de l'humour. As-tu le goût de voir ton père faire de l'humour?
Non, mais...
On te laissera pas abandonner.
En plus, c'est un des rares jobs que tu peux toujours être meilleur
d'année en année.
Ta confiance en toi, ton expérience,
ton écriture, tout peut s'améliorer.
Combien d'humoristes étaient vraiment
meilleurs à 60 qu'à 40?
C'est challengeant parce qu'il faut toujours que tu recommences
à zéro. Tu devrais faire, par exemple,
parce que là, c'est la même chose.
Mettons que moi, je commençais
quand j'avais 19 ans et que je jouais dans des salles
que tout le monde avait 50.
Je me plantais. Là, il faut juste que
tu trouves...
Ce n'est pas tout le monde qui a 19 ans.
Tu peux trouver, il doit y avoir,
ça doit exister, des salles de monde
qui ont plus que 19.
Oui, mais c'est parce que tu joues dans les bars.
Tu sais, je joue dans les bars.
Les bars, c'est pas du monde de 40-50 ans.
Oui, mais tu sais, comme ici, au bordel,
c'est pas... Ah, peut-être. Je viens au bordel.
Je viens une fois au bordel.
Bon, ils viennent ici vers un show d'humour.
Ouais, c'est ça.
Faudrait que tu arrêtes de faire des bars.
Ben oui. Ok, je vais venir ici.
Parfait.
Demain.
Demain, je suis ici
à 2h du matin.
Mais si jamais tu veux le faire, tu me le dis.
Ok, je vais le faire.
Je vais le faire une fois.
Parfait.
Ben, Chris, mais ça va bien que tu vas-tu le refaire plusieurs fois? Non. tu me le diras ok je vais le faire je vais le faire une fois parfait ok yes ben Chris
mais ça va bien
tu vas-tu le refaire
plus une fois
non
juste
là par exemple
non mais je l'ai perdu
un peu la piqueuse
ça veut pas dire
que ça me reprendra pas
un moment donné
t'écris-tu des fois
des affaires pour toi
non
j'écris plus pour moi
c'est quand t'as arrêté
pour écrire pour toi
j'ai plein de stocks
j'ai plein de stocks
de commencer
mais c'est sûr
que tu dois avoir continué à écrire après que t'as y arrêté Mais c'est sûr que tu dois avoir continué à écrire
après que tu ailles arrêter de monter sur scène.
Fait que tu dois avoir comme deux heures de premier jet.
J'ai beaucoup de premier jet.
Mais peut-être pas deux heures.
Mais j'ai arrêté d'écrire pour moi depuis le dernier 25 minutes.
Je n'ai pas réclamé.
Pour moi, j'écris pour d'autres affaires,
mais pas pour moi.
Puis, il y a du stand-up aussi?
J'ai-tu écrit du stand-up?
J'ai écrit des affaires pour François,
pour le choix François.
Puis, pour Laurent,
pour les gars-là, juste pour eux.
Tu réécris-tu cet été?
Non.
Tu n'avais pas le temps pour ça?
Je n'avais pas le temps.
OK, parfait.
C'est un test pour voir.
Comment?
Me coucher à 9h.
Yes.
Bon, là, je sais pas si...
Ça fait combien de temps qu'on roule?
À peu près 1h15?
4h10.
4h10.
On va commencer des questions.
Je sais pas si vous avez des questions.
Je sais pas si Yann, t'as-tu amené...
Y'a-tu un autre micro?
Y'a un micro où que Yann pointe. En arrière de Yann, si vous avez des questions. Je ne sais pas si Yann, as-tu un autre micro? Il y a un micro où Yann pointe. En arrière de Yann,
si vous avez une question,
venez vous mettre
en ligne en arrière de Yann.
Parfait.
Est-ce que tu veux te rendre là ou sinon
François peut te passer son micro?
Oui.
Dis ton nom et d'où tu viens.
C'est Mathieu, je viens de Québec.
Boischattel. Je suis de Montmoren le fond je viens de Québec Bois-Châtel
Juste pour voir si vous connaissez
Bois-Châtel
Moi j'aimerais ça dans le fond parce que
J'ai toujours aimé ça faire du stand-up
Je l'ai fait au secondaire
Pis excusez-moi j'étais un peu stressé
J'ai la patate qui pompe
Mais dans le fond j'aimerais savoir où est-ce que je peux faire des open mic
Tout simplement juste m'essayer
Ici c'est
Les mercredons Le micro à François
mais
on veut pas que tu fasses un bit de 20 minutes
mais
il y a les
mercredis soir à 10h30
c'est Charles Deschamps qui anime CIC
au bordel pis un coup que t'as monté
le bordel
tu peux monter quelqu'un c'est sa première fois peut monter pis un coup que t'as monté, le bordel, tu sais, tu peux monter,
quelqu'un, c'est sa première fois,
peut monter. Puis, un coup que t'as monté
ici, tu te filmes
si ça va bien. Après ça, tu vas voir
les autres soirées du monde, genre la brevoire.
Le jockey, c'est le bar
à Charles aussi. Fait que ça a bien été
ici, tu gâches Charles. Mais Open Mic, c'est quoi
la limite de temps? Le monde, il faut combien de temps?
C'est pas long, c'est 5 minutes.
Ils font 5 minutes.
C'est parfait, c'est assez long.
Puis souvent, il y a du monde qui a...
Tu sais, des fois, il y a des Open Mic,
il y a Laurent qui vient faire du temps,
moi, Louis-José, Martin, Petit.
Il y a une cassée de numéro.
Fait que...
Mais on s'organise tout le temps
pour avoir au minimum deux personnes
que c'est leur première fois sur scène.
Puis il y a de quoi de magique, je trouve, pour
quelqu'un, tu sais, mettons...
T'es fait passer après Louis-José, mettons?
Comme il y avait une des fois,
le gars, sa première fois,
suivait Martin Petit.
Mais ça...
Ça lui donne une histoire.
Mais Martin qui cassait du stock aussi.
Il n'arrivait pas avec son numéro.
Mais ça lui donne une histoire, tu sais.
Moi, ma première fois, je ne sais pas qui j'ai suivi
j'ai suivi quelqu'un qui était aussi
mauvais que moi à l'époque
mais si j'avais suivi un Martin Petit
tu suis quelqu'un qui a
gagné 8 Olivier
ta première fois il n'y a pas de tripante
c'est parce que ici en plus c'est une place
le monde il vient pour ça
tu vois comment les gens sont attentifs c'est tripes. Oui, mais c'est parce qu'ici, en plus, c'est une place où le monde, ils viennent pour ça. Tu vois comment les gens sont attentifs.
C'est des fans d'humour. Ce n'est pas un bar.
Quand on a commencé, nous autres,
on faisait des bars.
Un gars qui a une discothèque qui décide
« Oh, on fait de l'humour une fois par mois. »
Il n'avertit pas le monde.
Puis là, tu arrives là, il y a un semi...
C'est comme si c'était la piste de danse.
C'est vrai.
Pas vraiment d'éclairage et de son.
Le monde est comme...
Ils jouent au pot de ma monnaie
et maintenant de l'humour.
Le pire, le son...
C'est la mort.
Le son, c'était tout le temps ça.
C'était le système de son
chez Walmart.
Rayon des bobettes.
C'était juste ça.
Mais t'apprenais, par exemple.
T'apprenais à te défendre et à répliquer.
Parce que les hecklers aussi, il y a personne qui les faisait faire dans ce temps-là.
Il n'y avait rien à perdre.
Un des hecklers
qui m'a le plus fait rire,
c'est toi quand il y avait...
On faisait un corbeau ensemble
et il s'est fait heckler par un trisomique.
Et c'était...
Et là, je ne peux pas y faire ma gueule.
Il est en avant.
Qu'est-ce qu'il te dit?
Il est en arrière d'un poteau.
Parce que c'était au musée, juste pour rire.
Il est en arrière d'un poteau.
Quand j'arrivais en avant,
il sortait en tête et disait
« Pas toi qu'on veut voir! »
Il sortait en arrière du poteau.
« Pas toi qu'on veut voir! » Ça cacha dans les bordeaux. « Pas toi qu'on veut voir! »
Il me fait ça toute la soirée.
Là, il y a lui et Maxime Martin derrière,
je les entends rire au bout.
Comme s'il ne peut rien faire.
Même pas de qui d'autre,
il aurait pu dire « Hey, ferme ta gueule! »
Oui, il serait bien un gars,
je l'aurais envoyé promener quelque chose.
Non, le gars, je vois qu'il est pas tout là,
c'est-tu que j't'ai mal?
C'est pas toi qu'on veut voir.
Fait que tu veux savoir pourquoi j'ai pu faire
du mot calice?
C'est ça!
J'étais une en beauce,
elle était en avant, pis tout le long,
on faisait comme « la la la la la la »
« la la la la la la » « la la la la la la avant tout le long on faisait comme lalalalalala lalalalalala lalalalalala
tout le long de mon numéro là je disais hey arrête sortez la je faisais 20 minutes
là je la sortais la il la sortait pas lalalalalala
mais les bars c'tait ça c'tait ça y'avait trois places C'était ça. Il y avait trois places. Il y avait le Café Campus à Montréal, qui était le fun.
Le Dagobay à Québec.
Le Dagobay, c'était...
Les Marches du Palais à Sherbrooke.
Puis le Dag, c'était hallucinant,
mais quand quelqu'un se plantait,
il se plantait de façon violente.
Il y avait de la haine.
C'est parce qu'il y avait beaucoup de monde aussi au Dag.
C'était plein.
Il y avait 1000 personnes.
Écoute, ça marchait, c'était l'enfer.
Ouais.
T'as-tu d'autres?
La, la, la, la, la, la.
On dirait que j'ai tout oublié
mes éclats de première année.
J'en avais eu un
un moment donné,
c'est un autre trisomique.
C'est Moses là!
Toi, t'as eu la musique,
nous autres, c'est des trisomiques.
Chacun son combat. Chacun son combat.
Mais j'avais eu un gars,
je faisais un show à l'UQAM,
puis là, ça n'arrêtait pas de crier.
J'ai fermé aïeul,
mais ça riait tout le temps.
Puis à un moment donné, j'ai fait,
« Astide, mon gars, ferme-le. »
Puis là, ça a fait un malaise.
Puis je n'ai pas réussi à aller les chercher
après, vu que je venais de traiter
un trisomique de mon gars, mais je savais pas
que c'était un trisomique
pis après je suis débarqué
de scène pis y'a un trisomique qui arrive
qui fait « c'est moi qui ai crié » pis il m'a serré
dans ses bras
moi j'ai essayé ça et que le mien, il a fait
« C'est pas toi que je veux voir! »
La tienne, c'est le seul trisomique
qui veut pas de câlin.
Il court aux Olympiques spéciaux,
tu l'attends,
il est comme « Touche-moi pas,
t'sais!
Donne-moi ma médaille! »
Je sais pas si...
Y'a-tu une autre question?
Oui? OK. Va au micro, pis dis ton nom,
s'il vous plaît.
Je pense qu'on va l'entendre de là-bas, Mike.
Non, le micro
qui est là.
Ouais.
Une question pour Pierre Prince une question pour Pierre Prince.
Question pour Pierre Prince.
Ouais, t'es-tu refusé à l'école?
Non.
En fait, je te voyais souvent quand j'avais 12-13 ans à Canal D,
mais t'as comme disparu.
Ouais.
Je voulais savoir, c'est quoi la raison pour laquelle t'as arrêté la scène,
parce que je te trouvais vraiment fantastique.
Tu pouvais un petit peu...
Tu fais ça à Calais, toi, hein?
Ouais.
Ben, c'est ça.
J'ai continué, mais on me voyait plus.
Il m'engageait pas à télé. Non, je le sais pas.
Pourquoi? Tu me levais à Canal D?
Ouais, tu me levais un verre d'eau avec une paille.
Ah! C'était bon, ce number-là.
C'est pas le Pérou.
Oui! Excellent numéro. Je me rappelle plus de mes gags, mais c'était bon ce number-là. C'est pas le Pérou. Oui, excellent numéro.
Je me rappelle plus de mes gags, mais c'est très bon.
Mais tu m'as pas vu au Canal D, tu me vois juste pour rire avec ça.
Ah, c'est possible.
Je me suis fait une coupe, mais après ça, j'ai comme...
Ben, tu sais, j'ai plus le goût.
J'ai lâché un peu.
Ça devait être weird, ça.
Tu sais, quand t'enseignais à l'école
et que t'avais plus cette passion-là,
c'est-tu dur après de voir des kids
qui, eux autres,
ils n'ont pas vraiment de structure,
ils n'ont pas nécessairement le talent,
mais ils n'ont que de la passion,
puis toi, t'es blasé comme tabarnak.
Tu vas juste dans ton kayak
tes trois semaines
en été
non j'étais content
non j'aimais ça
voir ça justement
tu sais
pis c'est le fun
de travailler
avec des gens
qui trippent
pis qui veulent
pis tu sais
fait que j'avais pas
de problème avec ça
pis même j'aimais ça
quand ils ont du succès
j'étais encore plus hot
j'ai jamais été jaloux
de voir quelqu'un
des étudiants
que j'ai eu
comme top
je trouve ça écoeurant
il y en a-tu
que t'as vraiment
tu sais mettons que t'as eu comme top, je trouve ça écœurant. Y'en a-tu que t'as vraiment, mettons,
que t'as changé,
tu disais, est-ce qu'il fait ça
que s'il changeait juste de même,
ça serait écœurant, puis là tu lui as dit
puis il a changé, puis il est...
Pas que je me rappelle.
Pas que je me rappelle, mais y'en a
plusieurs, par exemple, que tu dis,
mais je dirais pas non, mais y'en a plusieurs
que tu dis, je suis pas sûr que ça va passer, mais Christ, qui tu te dis, mais je ne dirais pas non, mais il y en a plusieurs que tu te dis,
je ne suis pas sûr que ça va passer,
mais Christ, qui travaille tellement fort,
qu'il devient hot.
Ça, j'en ai vu plusieurs.
J'en ai vu plusieurs aussi qui étaient vraiment hot à l'école.
Les tops, c'est eux autres qui finissaient chauds,
puis six mois après, ils ont arrêté.
C'est toute une question de travail. On est dans le business de travail.
Oui.
C'est bon. C'est fascinant, les travail. C'est bon, hein?
C'est fascinant, les gars.
C'est fascinant, hein?
Je trouve que ça manque de musique, par exemple.
Moi, j'espère,
ça serait même drôle
si je décide d'arrêter le podcast
à chaque semaine.
Le lundi matin, on sort,
c'est des vidéoclips.
Non, juste une radio
et de la musique. Même pas d'image.
Même pas d'image, oui.
Je ne sais pas s'il y a d'autres questions.
Oui. Oh, yes.
Toi, tu te lèves même beau.
Je suis à côté du micro.
Oui, j'aimerais savoir, dans le fond...
C'est quoi ton nom?
Jean-Philippe.
La question pour François. J'aimerais savoir si, mettons,
on te reproposait
une émission de radio, serais-tu toujours intéressé ou...
Ouais.
Mettons une émission, pas de musique.
C'est clair pour moi que
si j'en refais, ça va être du talk radio.
Je vois pas comment...
Ça me tente plus de faire, je l'appelle la radio
Twitter, c'est-à-dire que
maintenant, t'es toujours
entre deux affaires. Tu commences
à parler que déjà, il faut que tu te grouilles
parce qu'il faut que t'ailles à une tournée ou à une promo
ou à une pub ou à un concours de je sais pas quoi.
Fait que j'aimerais beaucoup en refaire
mais ça va être du talk radio, c'est clair.
C'est pour ça qu'on doit refaire un podcast une fois par année.
Ça a du chance.
Mais moi, j'essaie de trouver
une manière de
monétiser les podcasts.
Parce que vous autres, en podcast, ce serait magique.
C'est ça qui est plate du podcast.
Tu as une liberté totale que tu n'as pas en radio.
Mais c'est gratuit.
C'est ça l'inconvénient.
Là, tu fais comme le monde.
Tu devrais faire sous-écoute
cinq fois par semaine.
Je suis comme, oui, mais Christ,
déjà, une fois par semaine,
je suis en train de scraper ma santé.
Est-ce que tu imagines?
La première semaine,
je serais juste mort.
Mais ça paye-tu?
Ça paye-tu, ça?
Non.
Ça s'autofinance.
Ça paye, Yann.
Non, ben oui, oui.
C'est que moi pis Michel,
on a payé les caméras, on a payé l'ordi,
pis on a payé pour l'habillage,
pis après, Yann, l'argent des gens qui viennent ici,
ça paye Yann qui fait la réalisation,
puis après, le montage.
Fait qu'on le paye mal, mais au moins, on réussit.
Puis moi, ça me fait de la pub,
vu que j'ai remarqué que...
Puis même les invités qui viennent,
il y a bien du monde qui n'allait pas voir de show d'humour que là ils découvrent
des humoristes pis ils font
je te connaissais avant mais j'aimais moins ça
pis là j'aime la manière que tu pensais
dans le podcast
aux États c'est la folie les humoristes
qui font des podcasts
Joe Rogan il y a 12 millions de personnes qui écoutent
chaque épisode
c'est un studio aménagé
c'est comme What The Fuck avec Mike Morin.
Puis t'en as un, Bill Burr, c'est super simple.
Il est en tournée.
C'est avec son iPhone.
Son iPhone.
Il est en tournée n'importe où, n'importe quelle ville.
C'est-tu bon, Bill Burr?
Ben, il faut que t'aimes Bill Burr.
C'est-à-dire qu'il peut décider de parler pendant une demi-heure de baseball.
On dirait que tu découvres la façon qu'il écrit.
Ah, OK.
Oui, c'est ça.
Mais on dirait qu'aux États, tout le monde a un podcast.
Puis au Québec, il n'y en a quasiment aucun.
Puis moi, je blâme l'Office de la langue française
parce que ça sonne stupide, mais...
Ça ressemble à quelqu'un à Blasierie.
C'est ton nouveau combat.
Non, c'est...
Tu cherches un ennemi.
Avec qui je me pogne hier soir
Sugar Sammy est parti en France
c'est moi qui ai pris la relève
je vais appeler
Louis Morissette pour qu'il me donne son kit
de blackface
non mais non
juste
ça n'a même pas rapport avec l'office de la langue française
mais au Québec vu qu'on appelle ça des balados-diffusions,
on dirait quand un Québécois entend le podcast de Marc Maron,
le podcast de Joe Rogan,
puis là, il entend la balado-diffusion de…
OK, fait que c'est juste ça, tu penses?
Ben, c'est vrai que j'écoute… c'est vrai.
Tu sais, moi, je n'ai pas le goût d'écouter une balado.
Parce que c'est un balado, une balado-diffusion. Ah oui? Oui, c'est vrai. Moi, je n'ai pas le goût d'écouter une balado. Parce que c'est un balado,
une balado diffusion.
Ah oui?
Oui, c'est ça.
Tu as vraiment fait de la recherche.
Oui, oui, c'est ça.
Oui, c'est ça.
Ce n'est pas juste à cause de ça.
Ça, c'est une des raisons.
Ce serait, oui.
Aussi, il n'y en a pas assez.
Aux États-Unis,
si tu aimes la lutte,
il y a 400 podcasts
qui parlent de lutte, tandis qu'au Québec,
c'est surtout des podcasts qui ont rapport
pour des gamers,
pour les ordis.
L'humour,
il y a moins. Il y a Trois-Bières,
puis il y a Dano, puis on est pas mal.
Puis il y a des cibles, des raies, mais
à part ça, il n'y a pas grand-chose.
Il y a-tu d'autres questions?
Oui? Ah, attends, on va aller
avec lui, je vais te passer mon micro,
vu que tu es loin.
Salut, c'est une
question pour François.
Là, tu parles de ton show de radio,
mais moi, j'ai 24 ans,
je ne connais pas trop ça.
La radio?
La radio?
C'est un médium ancestral.
On prenait deux roches
qu'on frottait ensemble.
On parlait avec la diétincelle.
Mais, ouais,
ma question, pour vrai, c'est,
est-ce que, je voudrais savoir,
est-ce que tu sens vraiment un avant
ou un l'avant
après les pubs
de
Spongebob
je pense
c'est une joke
ok il sait pas
comment marche
la télévision
non plus
c'est pas vraiment
ton âge
ton problème
je pense
je pense
je pense
je pense
je pense
je pense
je pense
je pense
je pense
je pense.
Hé, mais ça, tu t'es déjà fait prendre pour François Massé.
Jamais.
Jamais?
Jamais.
Tu faisais un gag, j'imagine?
Oui, oui.
Ou une tentative d'un, mais... Désolé.
OK, ça t'est jamais arrivé.
Non, non, c'est une joke.
À un gosse, c'est quoi l'affaire, le gars avec la moustache?
Ah, monsieur moustache.
Non, non, non, je sais de quoi il parle.
Non, là, c'est une vraie question.
Parce que ça faisait 42 minutes
qu'il essaye de puncher.
Quand Jean-François Mercier
faisait un gole soir,
à un moment donné, je pense que c'est
Michel Sigouin qui était writer là-dessus.
Ils ont eu une idée.
Il y avait comme un petit public, genre 20 personnes.
On aimerait ça avoir quelqu'un.
Ah oui, t'étais dans le public.
Il dit, viens, puis fais juste,
on t'écrit pas de joke, pas de ligne, tu fais juste
déranger le show quand
tu veux. Fait que j'arrivais, j'avais juste
un manteau noir, puis je me mettais une fausse
moustache, puis j'avais les bras croisés
puis je chialais tout le long sur
la recherche, l'éclairage,
je dérangeais les entrevues,
ça s'appelait Monsieur Moustache.
Puis, curieusement,
t'es le troisième qui en parle.
Puis je dérangeais
tout le temps. Moi, j'avais un fond noir à faire ça.
Oui, tu l'avais fait à un moment donné
que moi, c'était... T'étais là?
Oui, j'étais là. Puis on avait
placé un ou deux... On avait placé une coupe.
Ah oui, c'est ça. Que Jean-Rapel Mercier avait dit...
J'avais dit de quoi? Il avait dit
franchement, il n'y a personne qui pense de même.
Moi, je pense de même.
C'était un license to kill.
C'est comme
dis ce que tu veux.
Tu l'avais fait combien de fois?
Je pense deux ou trois fois.
C'était comme la dernière demi-saison.
Le show n'a pas été renouvelé, finalement.
OK.
Sûrement à cause de moi.
Ben oui.
Mais on a mis de la musique, ça.
Oui, c'est ça.
Oui, c'est ça.
Mais c'est quand tu veux acheter Musique Plus que c'est ça.
C'est tout le temps la musique qui te tient.
Et voilà.
Il y avait une question là.
Oui.
Fait que si tu veux
non ça va être plus proche qu'il se rende en arrière
là je fais plus confiance au public
à cause de lui
excuse moi pour le fil
question c'est pour François
d'après moi tout le monde
se rappelle ici des capsules que t'as faites
où tu travaillais dans un super club Vidéotron
ou dans une pharmacie
est-ce que t'as déjà eu ce genre d'emploi là est-ce que t'as déjà répondu Je rappelle ici les capsules que tu as faites où tu travaillais dans un super club Vidéotron ou dans une pharmacie.
Est-ce que tu as déjà eu ce genre d'emploi-là? Est-ce que tu as déjà répondu de même à du monde? Si oui, des exemples, s'il vous plaît.
Moi, mon père avait une quincaillerie. Moi, je viens de Québec comme monsieur là-bas. Mon père avait une quincaillerie.
Puis ceux que les parents ont un commerce, tu le sais, quand ton père ou ta mère ont un commerce, les enfants travaillent au commerce l'été et la fin de semaine. La fin de semaine, à partir de 14 ans, je travaillais pour mon père à quincaillerie et j'ai vraiment deux fois répondu volontairement comme un crétin à des clients pour faire rire. C'était
des jokes dans, je pense, mon deuxième show, le premier. Il m'a amené dans la section
articles de cuisine. Il y a une dame qui me demande...
Attends un peu, il ne faut pas que je la moffe, là.
Il y en avait une section articles
de jardinage. Elle me demande
comment on appelle ça l'affaire qui
tond le gazon au ras de la clôture.
J'ai dit un mari.
Est-ce qu'elle a ri?
Non, on ne l'a pas revue.
On ne l'a pas revue.
C'est bizarre.
Elle n'a pas ri?
C'est drôle.
Bien, ordinaire.
Ah oui?
Elle devait être veuve,
j'imagine.
Elle venait de la perdre
le matin même, peut-être.
Voilà.
Elle avait tué
avec son weed eater.
Puis, article de cuisine,
je ne me rappelle pas.
Je vais y revenir. Il va falloir que j'y revienne. Ça fait quelques années. Puis l'article de cuisine, je ne me rappelle pas.
Je vais y revenir.
Il va falloir que j'y revienne.
Ça fait quelques années, cette affaire-là.
Mais j'avais vraiment répondu deux fois en crétin.
Puis après ça, est venue l'idée, quand j'ai commencé à animer des talk shows,
de faire des capsules où je me mettais moi-même dans un paquet de commerces différents,
un club Vidéotron, pharmacie, n'importe quoi. Puis c'était toujours du haut pied de la lettre, finalement.
Ça s'écrivait super bien.
Pour un talk show, c'était bien efficace comme capsule.
Ça durait genre trois minutes.
Ça fait que ça, j'en ai fait beaucoup.
Mais effectivement, c'est vraiment parti d'une vraie expérience
quand je travaillais pour mon père.
Si c'était à refaire, mettons aujourd'hui,
si tu avais une offre de...
On t'offre un talk show de fin de soirée
puis un show radio de carte à blanche.
Lequel tu prends?
Oh! Très bonne question, Mike!
Ah oui, Chris, quand je suis à la jeune,
je t'en prie!
Ben oui!
C'est vrai ça! J'ai remarqué ça moi aussi!
Ça dépend d'un paquet d'affaires parce que je sais
que le show de radio, techniquement,
va durer plus longtemps. Parce que la télé,
un talk show au Québec, c'est pas long
que t'as fait le tour de l'UDA, pis t'as les mêmes invités
deux, trois, quatre, cinq, six fois, pis à un moment donné,
tu sais plus quoi demander aux mêmes invités.
Un coup, t'as parlé de Rivière
à Luc Picard. Et voilà.
Et de kayak à Pierre.
Ouais.
Je dirais, radio, ça va du problème.
Mais je dis ça, tu peux te faire flusher n'importe quand
en radio aussi. Ouais.
J'en sais
de quoi être quelque chose.
Mais ça dépendrait
d'un paquet d'affaires. Ça dépendrait de la station.
Ça dépendrait du mandat.
De l'heure. Jusqu'à où je peux aller de l'heure.
Très important. Si Pierre peut se coucher de bonheur.
Si Pierre veut s'en passer,
on peut tourner ça en avant-midi.
Ah, je l'ai, la joke.
OK.
Oh!
Hey, wow!
Hey, yeah!
Wow, c'est fort!
Section articles de cuisine.
OK, une madame,
c'est pour vrai,
elle me demande
vous me suggérez quoi
dans un toaster?
J'ai répondu du pain.
Mais c'est très bon.
Christ de bon gag.
T'avais quel âge?
J'avais 14 ans quand même.
14 ans!
Christ de bon gag. Un bon gag à 14 ans. C'est un bon liner à 14 ans. C'est un bon. Chris de Beaugag. T'avais quel âge? J'avais 14 ans quand même. 14 ans. 14 ans.
Chris de Beaugag.
C'était un bon liner à 14 ans.
C'était un bon liner ça.
On va finir là-dessus.
On va finir là-dessus.
Ouais, ouais.
On peut pas accoter mon liner.
On peut pas accoter.
François Morancy, Pierre Prince, merci mon égard. Merci Baudet, c'était bien.
Merci tout le monde.
Merci.
Pour ceux qui écoutent sur YouTube ou sur iTunes, restez des nôtres.
Yann Thériault va vous parler d'autres podcasts.
Il a sa suggestion.
Ah oui,
si vous prenez,
si vous utilisez Uber,
utilisez le code
Uberchien.
Uberchien.
Vous allez avoir un lift de 15 piastres
et vous allez faire chier le gros Coderre,
le gros tabarnak,
le gros calice
qui n'arrête pas de se faire prendre en photo
et essayer de bloquer Uber.
Et si vous allez sur Amazon,
à place d'aller sur Amazon...
C'est 20 piastres, Mike.
Ah, c'est redevenu 20 piastres? Oh, yes, OKair que c'est 20$, Mike. Oh, c'est redevenu 20$?
Oh, yes. OK.
C'est 20$. Vous allez avoir un livre gratuit
de 20$.
Si vous achetez des cochonneries
sur Amazon, à place d'aller
sur Amazon.ca, faites
MWAmazon.ca.
Ça va donner mon
code de Merchant ID
et moi, je vais avoir une cote.
Fait que je vais faire 6 % de vos cochonneries.
Et, vois-tu, c'est pour ça que tu ne devrais pas faire de podcast.
Parce que, tu sais, à la radio, ils te donnent un salaire.
Sur le web, tu n'es pas nia à faire.
S'il vous plaît, allez.
Aidez-moi. J'ai besoin de votre aide!
Y'a des enfants qui m'emmènent en cours!
S'il vous plaît!
Salut tout le monde! Merci! Sous-titrage Société Radio-Canada pas être un fan de Star Wars sans être abonné à ce podcast-là. Ça s'appelle Star Wars en direct.
Si t'es un fan de Star Wars,
si t'es le genre à aller
voir c'est quoi les Easter Eggs,
les petits caméos,
si t'es du genre à aller t'informer
sur les rumeurs, à aller
voir ce qui peut avoir coulé comme
informations sur le prochain tournage,
tout y est, tout y est,
toutes les informations. Les gars
connaissent tout de Star Wars.
Et ils s'en parlent pendant des heures et des
heures. C'est un podcast
qui est déjà rendu à 15 ans.
En fait, quand ils ont commencé, je pense que
le concept de podcast existait
pas. C'est vraiment... Ils sont vraiment
des pionniers dans le monde du podcast.
Puis ils savent tout de Star Wars. Si t'es un
tripeux, tu vois, c'est de droite là
qu'il faut que t'ailles. C'est une collaboration
Euro-Québec. Il y a des animateurs
de l'Europe, il y a des animateurs du Québec.
Ils s'enregistrent comme ça via Skype.
C'est disponible sur iTunes
et aussi sur la plateforme RZO.
Si vous voulez entendre le mien, mon podcast,
ça s'appelle Le Stream et c'est disponible
sur le