Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #74 (Maude Landry et Charles Beauchesne)
Episode Date: July 25, 2016https://www.youtube.com/watch?v=G605oLaKNns Cette semaine Mike reçoit Maude Landry qui nous racontes des anecdotes de spectacles et Charles Beauchesne qui se pasionne un peu trop pour l'hol...ocauste. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci. Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
On est lundi matin.
Je ne sais pas si c'est quand toi tu le regardes.
C'est ça qui est weird.
Vu qu'à chaque fois, je vais pour dire,
merci, on est en direct du bordel.
Parce que là, techniquement, nous autres, on est en direct.
Mais le monde qui regarde ne sont pas en direct.
Je suis désolé pour le monde qui écoute en ce moment,
admettons chez vous, dans l'autobus,
ce n'est pas parce que toi tu viens de peser sur Play que là,
moi et les humoristes, on est comme, attends, attends, attends.
Ok, go, on commence.
Non, ça fait un bout, c'est enregistré.
Pour commencer, je voulais juste vous parler de, moi, en m'avenant ici à soir, il y a une nouvelle place qui a ouvert à Montréalai vu ça, la comédie montréalaise,
j'ai fait, puis il y a comme un dessin,
tu sais, ça fait très comédie, là, tu sais.
J'entends un bonhomme sourire
avec un chapeau stupide.
Fait que là, j'ai fait,
j'espère que ce n'est pas un comédie-club.
Vu que moi, j'aimerais ça
qu'il y ait plusieurs comédie-clubs à Montréal,
mais je ne veux jamais qu'il y ait des comédie-clubs
avec un monsieur avec une face comique
et un chapeau stupide.
J'ai googlé et j'ai vu
que ce n'était pas ça.
C'est un café-théâtre
que ça va être des pièces françaises,
des comédies françaises.
C'est des pièces de théâtre.
J'ai fait, c'est cool, il n'y a pas ça à Montréal, ça va être le fun.
Mais là, en lisant, c'était juste écrit
que la comédie montréalaise
est le temple de l'humour montréalais.
Puis là, j'ai fait,
est-ce que c'est de la confiance?
Tu n'es pas rouvert encore,
tu fais des pièces d'été
du théâtre d'été
que t'as pogné à Paris, mais t'es le
temple de l'humour.
J'étais comme, fuck you, là.
Ça serait comme
s'il y avait un kid qui sort de l'école
de l'humour, puis genre,
son site web,
c'est juste marqué, la référence
de l'humour ».
Je suis sorti de l'école la semaine
passée, finalement du vrai
stand-up à Montréal.
Je vous en souhaite bonne chance.
Ça s'appelle la comédie montréalaise.
Ce n'est pas le temple de l'humour,
mais c'est...
Ça a l'air...
Pour de vrai, ça va être cool. Si tu veux aller voir
des pièces de théâtre drôle, ça va être
genre, tu sais, du... Tu sais, genre
dîner de con, des affaires de même.
C'est que le théâtre français est super drôle.
En passant. Tu sais, là, j'ai pas de l'air
sérieux, là, avec ma face de marde,
mais c'est vraiment drôle.
C'est excellent.
Bon, OK. Bon, fait qu'on va
commencer le show, là. Merci beaucoup d'être là encore une fois.
Merci à Yann Thériault qui s'occupe de ça, du podcast.
Allez écouter son podcast qui s'appelle le stream, Google le stream.
C'est très bon comme podcast.
Pour ceux qui sont fans de vraie radio,
gens de radio un peu à la...
Comme O.P. & Anthony faisait dans le temps,
ou ce qu'Anthony Cunha fait maintenant,
ou ce que Howard Stern faisait avant de devenir
une madame. C'est ce genre
de radio-là
qui fait, c'est vraiment, vraiment bon.
Bon, fait que là, cette semaine,
on a... J'ai deux invités, que les deux,
c'est leur première fois ici à l'émission.
Je suis super content de les avoir, puis c'est la première fois que j'appelle'est leur première fois ici à l'émission. Je suis super content de les avoir.
C'est la première fois que j'appelle ça l'émission.
À l'émission.
Car lisse.
On est devenus salut, bonjour.
Ça serait hâte de mettre la chanson au thème.
Je vais dire leur nom.
D'avoir un...
Tu peux mettre Sylvain Cossette
quand il chantait ça,
rende ça au montage.
Je ne sais pas s'ils ont vu, Sylvain Cossette,
un moment donné pour fêter les 30 ans de Salut Bonjour,
les 25 ans de Salut Bonjour,
Sylvain Cossette et son band étaient là live,
puis les retours de pause, Sylvain Cossette faisait « la la la la la la la la la la »
Puis là, tout le monde était comme
« Ah, pauvre!
Ah, c'est-tu, ça a l'air, il ne reste plus de
toune des années 70. »
Je me sentais mal pour lui. C'est drôle,
je ne suis même pas capable de chanter
le thème de « Salut, bonjour ».
J'ai regardé l'émission passer souvent.
Bon, fait que cette semaine
au podcast,
je reçois, je vais commencer à les applaudir
tout de suite, Maud Landry,
Charles Beauchesne,
applaudissez-les.
Salut Charles.
Salut, Maud, ça va bien?
Merci d'être là.
Allô?
Merci à toi.
C'est très cool.
Là, vous autres, vous faites...
C'est quoi ce bruit-là?
C'est mon siège.
C'est ton siège.
Il y a de l'air dans le fait.
Ça sonnait, tu sais, comme les autobus.
Tu sais, les chauffeurs d'autobus, là.
Ça fait très...
Quand tu vas se baisser pour prendre
un gant chaise roulante sur le trottoir.
Les autobus sont adaptés pour ça.
Ils peuvent se pencher dans un bar quand tu as un doux
dans la chaise roulante.
Yes!
Es-tu venu ici en chaise roulante?
Je sais que tu es venu
en chaise roulante.
Ce serait weird
qu'il est comme, non, j'ai marché,
mais les bancs ne sont pas confortables.
Mon frère qui est handicapé, j'ai dit,
toi, attends dans la rue, moi, je vais m'asseoir dans ta chaise.
Es-tu venu en autobus?
OK, en transport adapté.
Ça, c'est comme, ils vont te chercher chez vous.
C'est-tu gratuit, ça?
Ça coûte combien?
80 piastres par mois, puis tu peux aller non-stop.
Toute l'île de Montréal.
Chris, tu devrais faire le tour de l'île avec les vélos,
les encourager.
C'est moins cher que je pensais,
mais ça devrait être gratis.
En plus, c'est exactement le bon moment
pour faire de la voiture à Montréal.
Tout est fluide, la circulation,
ça va bien.
C'est pas un labyrinthe de frustration.
Tout va bien aller. Toi, t' oui. C'est pas un labyrinthe de frustration. Il y a pas... Tout va bien aller.
Toi, t'es-tu originaire de Montréal?
J'ai grandi à Brossard.
OK.
Oui.
C'est vrai?
J'aime vraiment mieux Montréal.
Brossard, on dirait que ça surprend...
Moi, ça me surprend tout le temps.
J'ai pas l'air de ça.
T'as pas l'air de ça
parce que t'es pas asiatique.
Non, j'ai...
C'est...
Non, mais c'est vrai.
Tout le monde que je connais de Brossard
sont soit chinois ou anglophones. Oui, c'est vrai. J' monde que je connais de Brossard sont soit chinois ou anglophones.
Oui, c'est vrai. J'avais beaucoup d'amis asiatiques, jeunes. J'ai crissé mon camp assez vite de Brossard.
Moi aussi, j'avais beaucoup d'amis asiatiques parce que moi, j'allais à l'école anglaise à Québec.
Puis, c'était comme les premières années de la loi 101.
Il y avait plein de monde
que leurs parents n'avaient pas le droit
de les envoyer à l'école anglaise,
mais qu'ils les envoyaient pareil.
Moi, dans mon école, c'est tous les nouveaux arrivants.
Ils venaient tous à mon école.
Mon école, c'était moi.
Les nouveaux arrivants à Québec,
c'était juste des Chinois.
C'était moi et une gang de Chinois.
Chinois-anglophones, exact. C'était bien
le fun. Moi, j'aimais ça au bout. Moi, j'étais
chez les Jésuites pendant ce temps-là. C'est vrai?
Vrai bœuf, ouais. Les derniers Jésuites,
il en restait un quand
j'étais à l'école pis c'était le père bourgeois
qui enseignait la Chine. Il s'appelait-tu le père
bourgeois? Le père bourgeois, ma parole,
il avait comme des
grosses mains caleuses de travailleurs.
C'était des saucisses.
Son deal pour
faire peur aux étudiants,
j'imagine, parce que c'est la job des jésuites.
Il partait en cours de chimie
des brûleurs Benson.
Des espèces de plaques chauffantes.
Tu fais chauffer des viols.
Il faisait brûler ses saucisses.
Il faisait brûler ses mains.
Il disaient genre,
je vais vous montrer
c'est quoi l'âge
puis l'expérience.
Hein?
T'as!
Père bourgeois,
pour l'amour du ciel.
Seigneur!
C'est pour ça
que t'es fucké.
Ouais, entre autres choses.
Ils détruisaient
des ampères-mètres.
Ils se fâchaient contre nous
quand on faisait pas bien
notre espèce de branchage.
Parce qu'on avait des cours
de brancher des affaires puis créer des circuits. Puis quand
on l'avait pas comme il faut, ils smashaient les ampères mètres sur le comptant. « C'est
pas comme ça que ça marche! » Ça refaisait brûler les doigts pour nous faire faire,
je pense.
Ah, c'est-tu que c'est weird?
Le dernier des jésuites.
C'est une école privée, en plus?
Oui, ça, c'est privé dans le tapis. On avait des asiatiques, nous, aussi.
OK. Mais fait que là, tes parents payaient pour cette weirdo-là? C'était riche, en plus. Ça, c'est privé dans le tapis. On avait des Asiatiques, nous, aussi. OK. Mais, fait que là,
tes parents payaient
pour cette weirdo-là.
T'es riche, tes parents.
Oui et oui.
Oui.
C'est ça, là.
C'est beaucoup
de traumatisme
et d'hostilité à l'école.
Il se faisait niaiser
parce qu'il y avait
un chauffeur
qui l'amenait à l'école.
Ça, c'était à l'école primaire,
Maud.
C'est au primaire?
Mais il était vraiment...
Il se faisait niaiser
parce qu'il débarquait
un peu avant
pour arriver à l'école.
Ah, t'avais honte de ton chauffeur!
Mais un instant,
c'était pas un chauffeur, ce qui se passe, c'est que ma mère
me trustait pas
pour rentrer à la maison tout seul
quand j'étais au primaire, c'était au primaire.
Et elle avait...
Elle a conclu un deal
avec un chauffeur de taxi
pour qu'il vienne me chercher
à la sortie. Oui, oui, non, j'ai des parents
vraiment bizarres comme ça.
À tous les soirs, à la fin
de l'école, il y avait le même chauffeur de taxi
haïtien qui venait me prendre, qui me ramenait.
Oui, oui, c'était ça.
C'est un bon deal. J'imagine que c'était lucratif pour lui.
Sa fille
gardait chez nous aussi, à la maison.
Elle avait comme rentabilisé la famille au complet.
OK. Comme dans les films,
là... Quel film?
Non, mais tu sais, souvent dans les films,
genre la famille riche,
ils ont genre... Tu sais, bien,
tous les vieux films d'Adam Sandler, mettons,
il va y avoir genre,
tu sais, genre
la femme de ménage,
elle reste en maison,
puis son fils tombe en amour avec la fille de la femme de ménage. Tu reste en maison, puis son fils tombe en amour avec la fille
de la femme de ménage. T'es-tu tombé en amour
avec la fille du chauffeur de taxi?
Non.
Ça aurait été beau.
Ça aurait été beau, tu trouves pas?
Ben non, j'étais
à un âge où j'étais facilement sexuellement
intimidable, en fait, puis je te regardais plus bien
que moi.
T'étais intimidé?
Non, non, on ne peut pas
Dealer avec ta tension sexuelle
De fille de 16 ans, je suis en 6ème année
Ok, ouais, ouais, c'est vrai
Ça aurait été oublié
Je te le rappelle
Moi j'avais oublié ce bout là
Fait que c'est elle, fait que tu passais
Fait que dans le fond c'était eux autres, ta famille
T'avais ce monsieur là
Qui venait te chercher
C'est une tristesse infinie Sa femme Dans le fond, c'était eux autres, ta famille. T'avais ce monsieur-là qui venait te chercher.
C'est une tristesse infinie.
Sa femme, c'était quoi la relation que t'avais avec?
C'est drôle parce que le monde... Moi, j'appelle mes parents par leur prénom.
C'est vrai.
Le monde trouve ça vraiment battripant.
Je sais pas s'il y a du monde qui appelle...
T'appelles ta mère Joss.
Joss Lynn.
C'est pas un tabou.
Ma mère s'appelle Joss Lynn. Et André. Les gens sont comme... T'appelles tes parents.oss. Josseline. C'est pas un tabou. Ma mère s'appelle Josseline.
Et André.
Les gens sont comme,
t'appelles tes parents.
Chauffeur de taxi,
tu l'appelles Papa Pedro.
C'était M. Belfont.
C'était un monsieur très sympathique.
M. Belfont.
C'est un peu un paille bourgeois.
Paille bourgeois,
M. Belfont.
Il y avait un cure-dent
dans la bouche. C'est que tu vis dans l'univers de Tintin. M. Belfont. Il y avait un cure-dent dans la bouche.
Tu vis dans l'univers de Tintin.
M. Belfont.
D'une certaine façon, oui.
Mais la femme de M. Belfont,
elle, c'est quoi qu'elle faisait pour ta famille?
C'est elle qui faisait tes langues?
J'ai jamais eu le...
Oh là là, c'est glissant tout ça.
Madame Belfont est restée hors du paysage de la famille Beauchesne pendant longtemps.
Je ne sais pas, honnêtement, je n'ai aucun indice de l'existence de Madame Belfont.
Elle, qu'est-ce qui est weird?
Sûrement qu'eux autres parlaient de toi au souper.
Ils devaient tellement nous détester.
On était tellement l'archétype de la petite famille bourgeoise
pour qu'il faut faire des affaires.
Il devait nous haïr.
Il devait sacrer dans notre dos
et prendre l'argent qu'on leur donnait
pour s'occuper de nous.
As-tu des frères, des sœurs?
J'ai un petit frère qui a 3 ans de moins que moi.
Il est rendu à 26, 30 ans.
Fait que lui, il embarquait dans le taxi avec toi?
Oui, lui aussi, oui.
Dans le même taxi où il y avait son monsieur
d'éléphant à lui.
C'était pas un deal avec moult chauffeurs de taxi.
Non, non, on a décidé de rentabiliser le même chauffeur.
Ok, fait que c'était pas...
C'était moins gênant que d'arriver en...
C'était super gênant.
Mais t'sais, un taxi,
c'est pas gênant.
Quand t'es un enfant en sixième année
qui prend le taxi tout seul,
il y a comme un décalage.
Je suis bien aisé par ceux qui arrivent
à un autobus.
C'est l'école primaire
et l'école secondaire, c'est la même chose aussi.
Tu vas toujours chercher.
Tu es tellement mal dans ta peau, tu es tellement pas bien,
tu es tellement plein de colère,
de haine et de frustration d'être stressé à l'école
que tu vas trouver quelque chose de différent
sur lequel varger parce que c'est
la chaîne alimentaire de l'école.
C'est cruel les enfants. Ah, c'est des marques
les enfants.
Aujourd'hui, j'ai des fantasmes
de vengeance, de voyager
dans le temps et me téléporter
en secondaire 1, mais avec mon intellect
d'aujourd'hui.
Détruire psychologiquement
des élèves, puis être comme
« Ah, ta vie, c'est rien, t'es gros,
puis t'as des boutons, puis
tu seras jamais populaire. »
J'aime pas les gens.
J'aime pas les gens, c'est ça qui se passe.
Toi, ton enfance,
c'était-tu mieux que ça?
Ah oui, j'avais-tu mieux que ça? Oui, oui.
J'avais deux grands frères.
OK.
Fait que j'avais une Barbie,
mais elle était attachée
sur une chaise
avec une bombe.
Je peux plus jouer
que des jouettes.
Ils ont quel âge,
tes frères?
Sont-ils bien plus vieux?
Non, il y en a un
qui a à peine deux ans de plus,
l'autre quatre ans de plus.
Fait qu'il devait te protéger
non-stop à l'école?
S'il me cassait pas aïeul,
il me protégeait. OK. Ah oui, c'est ça qui est mauvais. Fait qu'il devait te protéger non-stop à l'école? S'il me cassait pas aïeul, il me protégeait.
OK. Ah ouais, c'est ça qui est mauvais.
Fait que tu te faisais protéger
une fois par mois, mais quatre.
Quand quelqu'un d'autre essaie de me casser
aïeul, il était comme « Non, c'est moi! »
Puis il cassait aïeul à lui.
T'étais-tu...
T'es-tu proche avec eux autres maintenant?
Oui, quand même proche.
Ils font pas la même affaire que moi. Je suis plus de domaine artistique, je suis comme le mouton noir. Eux autres, qu'est-ce proche avec eux autres maintenant? Oui, quand même proche. Ils font pas la même affaire que moi.
Je suis plus de domaine artistique, je suis plus le mouton noir.
Eux autres, qu'est-ce qu'ils font?
Ils font policier et dans la construction.
OK.
Quoi?
Non, c'est amusant.
Policier et dans la construction, c'est deux...
Ça me dirait une village people.
Une village people.
Mon autre frère, c'est un Indien.
Mon frère, c'est un Indien.
Moi, j'ai appris de quoi?
J'ai vraiment...
Je pense que j'en ai déjà parlé ici.
Mais le...
Le policier...
Le policier dans Village People,
c'était le seul qui n'était pas gay.
Mais il y avait un problème de drogue,
puis il a pris cette gag-là,
vu que c'était ultra payant.
Village People était gay?
C'est le seul qui n'était pas gay? C'est le seul qui était pas gay.
C'est le seul qui était pas gay.
Que lui...
Ça explique soudainement beaucoup de choses.
Mais pas de vrai.
Je n'ai pas vraiment le choix, Mike.
Moi, le pire, quand j'étais petit... T'es-tu gay, toi?
Non.
Parce que je comprenais pas, là.
J'ai pas le choix.
C'est comme, c'est quoi qui se passe?
Non, non, c'est qu'eux étaient
monumentalement gays. Mais moi, moi, je le savais
pas quand j'étais petit. Moi, là, quand j'étais petit,
je regardais les Village Report, pis ça m'a
pris... Moi, j'ai appris qu'ils étaient gays, genre,
euh, pas, pas
l'hiver passé, là, mais, t'sais,
genre, euh, en secondaire 2.
T'avais pas saisi les indices? Comment j'avais pas saisi?
Moi, moi... La Marine pis le YMCA.
Moi, fuck all.
T'sais, moi...
Moi, je...
Comment tu l'as appris?
Je me rappelle pas comment que j'ai appris.
Tu t'es croisé avec Boy George?
Non, mais Boy George...
Moi, wham!
Je cachais pas qu'il était gay.
Moi, là, quand j'étais jeune,
mon gaydar était brisé, là.
Je voyais rien, rien, rien de ça. Rien. Moi, t'sais, ouais, c'est ça. J'étais jeune, mon gaydar était brisé. Je voyais rien, rien, rien de ça.
Moi, c'est ça.
J'ai un de mes cousins qui est sorti du garde-robe,
genre, il y a trois ans.
Puis, quand j'étais petit, je ne le voyais pas,
qu'il était gay.
Puis, il y avait un coloc.
Tu sais, il vivait avec son coloc.
Il amenait son coloc à Noël.
Je me disais, comment il fait son coloc?
On le connaît pas mal, eux autres.
C'est ça, je ne le voyais pas.
Mais moi, j'ai appris
qu'un des Village People n'était pas gay.
Peut-être que je regardais juste lui.
C'est le policier black.
Le policier black.
Sa moustache était évocatrice.
Je pense que c'est pour ça que c'était lui qui avait l'air sa moustache était évocatrice ouais mais je pense
c'est pour ça
que c'était lui
qui avait l'air
le plus gay
pour faire comme
hey checker ma moustache
moi aussi
je suis gay
les garçons
ça qu'est-ce qui est weird
tu sais
il y avait un documentaire
que j'avais vu
tu sais
sa femme
elle disait
surtout à ce temps
tu sais
les gens sont moins homophobes
dans les années 70
les gens étaient tellement homophobes fait qu' années 70, les gens étaient tellement homophobes.
Imagine que tu es la femme du chanteur gay.
Pas gay.
Là, tu es comme, non, non, il n'est pas gay.
Il a juste un problème de coke.
Puis, il faut
qu'il fasse semblant d'être gay
pour payer sa drogue.
Il est juste drogué.
Mais vous autres,
toi, tu savais depuis que t'es né
que...
Première fois que je suis né, les village people sont très égales.
Les village people, tu le savais tout le temps?
Ben oui, oui, mais ça me semble assez évident.
Dans la marine,
on fait plein d'affaires homosexuelles.
YMCA.
C'est pas mal ici que ça se passe.
YMCA.
Parce que moi, quand j'étais petit,
on allait au YMCA pour faire de la natation.
Ricky Martin aussi donnait une coupe d'indices
qui était assez solide,
si on prend le temps de déplucher son répertoire.
Moi, j'ai découvert que Kelton John était gay.
Mike, Mike!
Son piano est rouge!
Je le savais pas!
Ses lunettes sont en forme de coeur.
Village people, gens du village.
Ouais, mais à Québec, moi je pensais
que c'était du monde de campagne.
C'était du monde du village.
Je pensais que c'était du monde
de charnis.
De tous les métiers.
Je le savais vraiment pas.
Je le savais vraiment pas.
C'est vraiment stupide.
Il y a des gens qui sont gays.
Conclusion.
Mais moi, j'avais appris...
Même chez Village People, c'est là que j'ai appris.
Mon frère avait un livre qui s'appelait The Book of Lists.
Ça faisait des listes.
Mettons, le top 10 film, top 10, c'était l'affaire.
Il y avait le top 10 des chanteurs gays. Puis là, j'avais vu...
Comment c'était échafaudé, genre,
qui est le plus gay?
Je pense que c'était le top 10
des meilleurs chanteurs
qui sont gays.
C'était les années 80,
fait que c'était peut-être 10.
« Hey, lui, il est gay en tabarnak! »
Quel baromètre
tu utilises pour mesurer l'homosexualité de quelqu'un?
Aucune idée.
Il faudrait que je trouve ce livre-là.
Ça a l'air que David Bowie n'était pas gay.
Non, mais...
David Bowie était dans le
book of list.
Il était dans le top 3 bisexuels.
Vu qu'il y avait juste 3 bisexuels.
Lui, il y avait Mick Jagger.
Je ne m'en rappelle plus qui.
Je suis tombé sur une entrevue récemment
d'une fille, une groupie de David Bowie
qui a couché avec, puis elle racontait
son aventure, puis mon Dieu,
c'est très étrange,
parce que c'est David Bowie qui l'a croisé
à un moment donné, puis à un moment donné,
il a envoyé son garde du corps,
il l'a cherché la petite fille il y a 15 ans,
il a envoyé son garde du corps, il l'a cherché à la maison.
Oui, oui, oui, David Bowie était vraiment étrange
il a envoyé
son équivalent de monsieur Belfont
chercher
la petite fille pour la ramener
à sa chambre d'hôtel avec sa meilleure amie
parce que sa meilleure amie était une grande femme de David Bowie
il l'a traîné là aussi
il leur a fait fumer du pot
il leur a fait fumer du hache
dans sa chambre d'hôtel,
d'après ce que dit la fille.
Puis, à un moment donné,
il a demandé à une des filles
d'aller attendre à l'extérieur de la chambre
parce qu'il fallait fourrer.
C'est ça, il est allé prendre son bain.
En fait, il serait arrivé
avec un gros kimono japonais
et il aurait demandé à la petite fille
de 15 ans de le suivre
dans sa salle de bain. Puis il serait
déshabillé, puis il aurait demandé de le laver.
De laver David Bowie.
Puis ensuite...
Oui, oui, ça a été une partie de son expérience,
de laver David Bowie.
Et ils sont allés,
ils seraient allés à la chambre par la suite, puis après
qu'ils aient eu des relations sexuelles
entre hommes androgynes
puis mineurs,
ils ont... Après qu'ils aient eu des relations sexuelles entre hommes androgynes et mineurs, la fille aurait dit « Hey, excuse, il y a ma chum qui attend encore dans la chambre à côté
maintenant que je te lave et qu'on fout.
Y'a-tu moyen? »
« Ah, ben, crime, je savais pas qu'elle était intéressée.
Fais-la venir. »
Fait qu'ils ont eu un trip à trois par la suite.
David Bowie, mesdames et messieurs.
Hey, mais elle, la fille qui attendait
dans le passage,
ça veut dire
pendant une demi-heure,
elle était comme,
ah, ouais,
ah, ouais,
ah, il me trouve laid,
ah, je dois vraiment aller.
Puis là, finalement,
la porte,
tu sais,
la fille a ouvert la porte
et elle a fait,
finalement,
t'es pas si laid que ça.
This is ground control.
Mais,
cette génération-là
avait...
Ils aimaient fourrer.
Mais,
puis,
il y avait...
Tu sais,
mettons,
moi,
ma famille,
du côté de ma mère,
c'était catholique.
Fait que,
tu sais,
ma grand-mère,
elle s'est mariée,
je pense,
elle avait 17 ans.
Mon grand-père avait 13.
Tu es descendant irlandaise,
hein?
Oui,
mais protestant. Oui, il n'yirlandaises. Oui, mais protestants.
Oui, il n'y en a pas beaucoup.
Voilà qui est très étrange.
Non.
Non, il y en a.
Oui, non, il y en a.
Attends, les Irlandais protestants,
c'est ceux de l'Irlande du Nord, c'est ça?
Oui, parce qu'ils sont sous le joug de l'Angleterre.
Donc, techniquement, ils partagent de quoi?
Non, mais ceux du Nord sont plus catholiques. C'est l'Angleterre, fait que techniquement, ils partagent de quoi? Puis les catholiques, c'est l'Irlande. Ceux du Nord sont plus catholiques.
C'est l'inverse.
Mais vu que c'était l'Irlande du Nord
qui était le IRA,
puis le IRA, c'était plus
catholique que protestant. C'est quoi le IRA?
C'est les terroristes irlandais.
Ah oui, c'est le Irish
Republican Army. Moi, quand
j'étais petit,
aussitôt que t'ent entendais le mot terroriste,
tu t'imaginais des gars
qui ressemblaient à moi. C'était vraiment
juste des Irlandais.
Des petites casquettes en tweed.
Oui, oui, oui.
Et un petit problème d'alcool.
« I blow the roof off a poor boy,
and you see the pot flying out. »
Oui.
Il faisait sauter des bombes.
Oui, il faisait sauter beaucoup, beaucoup de bombes. Des barres?
Il lançait...
Il avait des barres, mais des barres à l'aide de bombes.
Il lançait tout le temps, tu sais, les...
Bien, je dis tout le temps, là,
dans les quatre films que j'ai vus là-dessus.
Tu sais, des cocktails Molotov.
Chaque fois, je voyais dans mes films,
c'était des cocktails Molotov,
puis après, ils allaient se cacher.
Ils ont dû engorger avant.
Puis ils se cachaient chez Harrison Ford.
C'est ça.
Qu'est-ce que... C'est quoi... Ça contient chez Harrison Ford. C'est ça. Qu'est-ce que...
C'est quoi...
Ça contient quoi, un bon cocktail Molotov?
Qu'est-ce qu'il y a?
C'est-tu juste genre du gaz dans une bouteille?
C'est juste du gaz dans...
Gaz dans bouteille.
C'est pas un vrai cocktail, c'est juste un single gaz.
C'est ça.
C'est plus une bouteille de gaz.
Oui, mais la guenille, c'est la mèche, mais je...
Excuse-moi, il y a un doute qui est en train de me...
Puis il faut que tu trempes la guenille dans le gaz avant.
Mais c'est juste du gaz, donc c'est pas un cocktail.
C'est zéro un cocktail.
Ça devrait être une bouteille de gaz.
Un molotov.
C'est la bombe la plus
bas de gamme de l'histoire.
Mais l'effet est cool, par contre,
quand ça pète.
Moi, j'aurais peur de...
Tu lances... Je sais pas si t'as déjà
lancé une bouteille pleine.
Ça casse pas, une bouteille pleine.
Fait que j'aurais peur de lancer mon affaire.
Ça tombe juste à terre.
Et là, le feu vient vers moi.
Ouais, comme ça coule
du gaz, ça fait que la ligne te suit.
Pis moi, j'ai les doigts tous pleins de gaz.
Vu que je suis trempé.
T'es juste brûlé des doigts. Finalement, c'est un problème de père bourgeois. Pis moi, j'ai les doigts tous pleins de gaz vu que je suis trompé. Fait que t'es juste brûlé des doigts. Finalement, c'est vraiment
un problème de père bourgeois.
Pis moi, je sais pas.
Peut-être père bourgeois, il était irlandais.
Il était comme moi, je pourrais vivre
en Irlande.
En fait, le nom cocktail Molotov,
si je ne m'abuse... C'est un monsieur Molotov.
Oui, c'était un russe
sous, évidemment, sous Staline.
Le ministre de quelque chose, le Molotov. Ministre de la culture. Oui, ça'était un russe sous... Évidemment, sous Staline. Le ministre de quelque chose, le Molotov.
Ministre de la culture.
Oui, ça devait être ça.
Son deal, c'est de pitcher des bouteilles de gare.
En fait, non, c'est les révolutionnaires russes
en inventant ça qui ont donné
le nom du doux
au cocktail, puis ils haissaient ça pour mourir.
OK.
Peut-être.
Moi, moi me semble
j'aimerais ça
qu'il y ait une bombe
qui a mon nom
un ward
un cocktail
un ward
c'est tabarnak
ils ont mis dans du plastique
un ward
c'est amusant
ouais non
dans le plastique
ça serait une mauvaise bombe
me semble
du plastique?
ouais
c'est la crise de bonne bombe
ok
non non
ok
la meilleure sorte de bombe
qui existe
je pensais que tu voulais dire mettre du gaz dans une bouteille de plastique ça c'est une mauvaise idée sur toute la ligne ouais non c'est ça de la crise de mode bombe. La meilleure sorte de bombe qui existe.
Je pensais que tu voulais dire mettre du gaz dans une bouteille de plastique.
Ça, c'est une mauvaise idée sur toute la ligne. Ça, c'est une catastrophe.
Ce n'est pas le bon plastique.
Je suis en train d'écouter
une série de documentaires sur
les 42 tentatives
d'assassinat qui ont été faites
sur Adolf Hitler.
Il les a toutes survécues. 42 fucking tentatives d'assassinat qui ont été faites sur Adolf Hitler. Il les a toutes survécues. 42
fucking tentatives d'assassinat.
Hitler avait le cul bordé de nouilles.
Où les tentatives étaient vraiment ratées?
Non, la plupart d'entre elles
étaient vraiment wise. C'était des affaires
de cacher du plastique explosif dans des
contenants à cognac qui étaient censés
être placés dans la soute à bagage de l'avion d'Hitler
pour que l'avion explose en plein vol.
Mais comment il s'en est sorti?
Il y avait le cul bordé de nouilles mode.
C'est terrifiant ici. Il était chanceux.
C'est parce que la façon dont ça fonctionnait,
c'est que... C'est une vraie expression.
Le cul bordé de nouilles. Le cul bordé de nouilles.
Ça doit être européen.
C'est comme un plein de marbre.
C'est chanceux. La façon dont ça fonctionnait... Ou ça fait quelqu'un qui a comme un cul bordé de noix. C'est comme un plein de marbre, des chanceux. La façon dont ça fonctionnait...
Ça fait quelqu'un qui a comme les culs weird.
Comme un bricolage de maternelle.
Pas suivi.
Des verrues, ses fesses.
Non, un autre qui a le cul bordé de noix.
Ah oui!
La façon dont ça fonctionnait, les explosifs,
c'était des blocs de plastique explosifs
dans lesquels tu plogues un stylo détonateur.
Ça, c'est une espèce de patente qu'avec des pinces, tu brises un bout du stylo,
puis il y a un liquide chimique qui ronge un fil en cuivre
qui va activer le marteau qui va faire détonner ton plastique explosif.
Puis, en mettant ça dans le crate à cognac qui était destiné à Hitler,
la cabine, la cabine, la salle à bagages n'était pas pressurisée.
Donc, le froid a fait que ça a chié les crayons détonateurs,
puis l'avion n'a pas explosé.
Puis ce gars-là, par la suite...
Mais le crayon détonateur, il fallait que quelqu'un...
L'actif.
Il fallait que quelqu'un, avec une pince, avec une espèce de pince crocodile,
brise le bout du crayon.
Comme ça, il y a comme un mécanisme interne vraiment pas précis. Ça peut péter de 5
à 10 minutes, puis démarte-toi avec le logiteur.
Moi, je pense, ça pourrait être aussi, genre,
mettons, la personne qui était supposée
de faire ça, mettons, l'agent de bord,
tu sais, qui a, genre, choqué
puis qui a fait « Non, non, ça a gelé.
Ça a pas marché.
J'ai vraiment essayé, là.
J'ai pas dit à être là. Non, on pouvait pas.
Ben, je sais pas.
Ça serait vraiment étrange que le pilote soit de mèche avec ce plan. Oh, on va exploser.
Non, mais ça...
Ouais, ouais, pour l'Allemagne.
Non, mais il y a sûrement quelqu'un qui serait...
Moi, j'aurais été willing,
à l'époque, de mourir pour tuer.
Le gars du plan, justement,
des crêtes de cognac explosifs,
après qu'il a vu que cette première tentative-là a explosé,
il s'est dit « Fockage, je vais faire une mission suicide. »
Il a mis d'autres plastiques explosifs avec des hosties de crayons détonateurs dans une mallette.
Des hosties de crayons détonateurs.
Son frère, il devait vendre des crayons détonateurs.
« Ben oui, je vais t'en acheter, Raymond. »
Il était censé se faire...
Il était censé se faire exploser
pendant qu'il faisait visiter
un musée d'armement à Hitler.
Finalement, Hitler a trouvé qu'il avait l'air
trop stressé.
Ça l'a mis mal à l'aise.
Il a quitté plus rapidement la visite.
Le gars a voulu faire comme ça.
Non, mais shit, c'est pas une prochaine fois, malheureusement.
Le gars, il a-tu réessayé une troisième fois?
Il y a eu une troisième fois.
À l'intérieur du haut commandement, parce que c'est des Allemands
qui s'attuaient Hitler, à l'intérieur
du haut commandement allemand,
une couple d'années plus tard, il y a eu von Stauffenberg
qui est un gars qui, en Afrique du Nord,
il a perdu un oeil et une de ses mains
et il n'était pas content.
Son deal à lui... C'est quoi son nom?
Von Stauffenberg, je me souviens plus.
Klaus von Stauffenberg? Von Stauffenberg, c'est ce que ça sonne.
C'était un nazi.
Mais avec le début de Von,
ça sonne comme un
clown raté.
F-O-N-N-E
C'est V-O-N.
C'est les Vs prononcés.
Son deal, lui, c'était
il était censé activer les crayons, les stylos détonateurs dans une fève. Son deal, lui, c'était... Il était censé activer
les crayons, les stylos détonateurs
dans une mallette.
C'est encore les stylos détonateurs.
Mais la morale de l'histoire, ça marche pas,
ces stylos-là.
Ça a marché, ça a fonctionné, sauf que ce qui s'est produit,
c'est qu'il avait mis... Étant donné qu'il manquait
une main, il n'a pas pu activer ses deux charges
explosives. Il manquait une main?
Il manquait une main, il avait perdu en Amérique du Nord, il manquait une main
puis un oeil, fait qu'il était comme baisé, puis
fouille-moi pourquoi c'était lui qui a donné la tâche de faire
partir les crayons d'étonnateur. Moi, j'envoie
un gars faire une job manuelle,
je fais, ok, on va envoyer le gars
avec un moignon, puis juste un oeil.
Vas-y!
Bonne Staffenberg, bonjour!
Je suis votre homme.
Il a mis la mallette, en fait, en dessous de la table de conférence du Führer.
Et étant donné qu'il restait juste une charge explosive,
ce que ça a fait, c'est qu'en explosant,
puis là, t'achètes bien vos ceintures,
en explosant, ça a fait péter la patte de la table.
La table a reviré à vertical,
puis ça a créé un bouclier protecteur qui a juste protégé Hitler.
Ah ouais!
Le cul bordé de nouilles.
Ah, c'est-tu...
J'aurais pu juste essayer d'y planter un crayon
dans la tête.
À la place du crayon,
je vois juste un...
Question de rentabiliser le crayon détonateur.
Ou t'sais, c'était tout, en plus,
c'était tout des militaires,
fait qu'il y avait des fusées. Il a eu son crayon détonateur. Ou t'sais, c'était tout, en plus, c'était tout des militaires, fait qu'il y avait des fusées.
T'sais.
Il a que son crayon.
Il est comme, OK,
si je rentre ça dans un pamplemousse
rempli
de plastique,
là, en pliant
ça de même,
on est dans les années 40.
Il est parti là-bas, OK.
42 fois. On est dans les années 40. Il est parti là-bas. 42 tentatives.
À un moment donné, quand c'était la première guerre,
je parle juste d'Hitler.
Une fois de plus, je ne parle que d'Hitler.
J'avais vu un documentaire sur lui.
Le corps qu'ils ont retrouvé,
ils n'ont jamais retrouvé
son corps à lui.
Il s'est fait brûler.
Un de ses derniers ordres, c'était de brûler son corps
dans la cour de la chancellerie
du Reich, puis à partir de ce moment-là,
les légendes sont parties.
Une des légendes que j'avais entendues,
je ne sais pas si c'est vrai,
c'est que les Russes
ont fait des tests d'ADN
sur le Crown-Nedler, puis ils ont trouvé que c'était que les Russes ont fait des tests d'ADN sur le Crown Hitler,
puis ils ont trouvé que c'était une femme.
C'était pas lui.
Oui, que c'était pas lui.
Mais en même temps, il s'est fait brûler avec Eva Brown,
qui était juste à côté,
fait qu'ils sont peut-être juste trompés de Crown aussi.
Mais d'après moi, il aurait testé les deux Crowns.
Il n'aurait pas fait, OK, c'est quel Hitler et sa femme,
on va prendre celle-là.
Ah non, c'est ça, une madame.
Mais c'est les Russes, ils mentent beaucoup.
Mettons qu'il est encore en vie aujourd'hui,
il aurait quel âge?
Est-ce qu'il peut faire le calcul?
Il est mort, si je ne m'abuse, à 56.
Ah non, il serait mort.
Il serait fucking mort.
Il souffrirait du léger handicap d'être décédé.
Il serait fucking vieux.
Tu sais où que tu as appris toutes ces affaires-là?
C'est-tu ton monsieur
avec les gros doigts?
Non.
J'écoute des documentaires.
J'aime ça.
J'aime ça.
La Deuxième Guerre mondiale,
c'est fascinant.
Il y en a un qui est...
En fait, j'ai une série
de documentaires
que je suis en train
de me taper en ce moment.
C'est Apocalypse,
la Deuxième Guerre mondiale.
C'est juste des films
d'archives colorisés.
Puis c'est lourd.
C'est lourd.
Tu me dis,
c'est du lourdeur infini. Mais c'est leourd. C'est lourd, tu me dis. C'est du lourdeur infini.
Mais c'est le fun.
C'est cool à regarder.
Fait que c'est des archives,
mais colorisées.
Colorisées.
Ouais.
Fait que t'as vraiment
tout ce qui s'est passé
de A à Z.
Puis c'est weird
parce que t'as vraiment
des grosses scènes de combat
filmées sur le vif
pour se rappeler
qu'à l'époque,
ils avaient juste
des petites vieilles caméras
1940.
C'est surprenant
qu'ils aient réussi à filmer ça avec une aussi belle qualité.
C'est Apocalypse, la Deuxième Guerre mondiale.
C'est cet épisode. C'est chrismant le fun.
C'est sur Netflix?
C'est sur YouTube et Vimeo.
Et toutes les chutes.
Googlez-le.
Toi, t'es-tu fan d'histoire de même?
Il m'intéresse beaucoup à ça.
Tu sais, le documentaire que tu m'as montré
sur les Olympiques nazis.
Ah oui.
Les Olympiques nazis.
Les Olympiques nazis, même.
Je te dis que Chris t'a passé proche de jouir
quand elle a dit ça, les Olympiques nazis.
Ah oui.
Non, non.
Non, non, c'était un... Ah oui, quelle anecdote.
C'est drôle. Fait que c'était juste des nazis. Ah oui! Non, non, c'était un... Ah oui, quelle anecdote! C'est drôle!
Fait que c'était juste des nazis qui...
Non, non, en 1936.
Ah, mais l'année que Carl Owens...
C'est Jesse Owens.
Jesse Owens, excuse,
je me mélange avec Carl Owens.
Mais il avait gagné quatre médailles d'or.
Oui, oui, le 100 mètres,
le 100 mètres à relais, le saut en hauteur.
J'étais vraiment pas content parce que c'était un noir.
Mais c'est tellement magique.
Dans ta face, nazisme.
Il y a-tu...
Oui, c'est ça.
C'est quoi que t'aimais de ces Olympiques-là?
Plus proche?
Oui.
Merci, Bas.
Pas tant que ça, en fait.
OK.
C'était le fun 10 minutes.
OK.
C'était intéressant.
Mais moi, j'aime ça m'imaginer parce que je suis blonde aux yeux bleus.
Vraiment blonde.
J'ai pas choisi.
C'est vraiment en blanc.
Puis, à l'époque nazie, j'aurais été une race aryenne.
T'aurais été prisée.
Ouais, j'aurais été une reine à cette époque-là.
J'aurais pu
cruiser Hitler pis m'en sauver.
Y'a d'autres façons de se sauver d'Hitler
que de le cruiser aussi.
Non, mais je serais restée en vie, j'aurais été...
Ah oui.
Moi, avec mes yeux asiatiques,
ils m'ont fait tuer en fait quatre minutes.
T'es trop métissé, Mike.
C'est ça qui se passe.
Les nazis n'étaient pas ouverts d'esprit.
Non, t'as pas.
C'est un de leurs défauts.
Ils sont pas bien ouverts.
Ils ont tendance à...
Ça me fait capoter qu'il y en a encore.
Des néonazis en Estie.
Moi, j'avais, quand je suis allé au secondaire,
il y avait une affaire que j'avais faite.
Un moment donné, j'étais sorti
avec mes amis
puis sorti. On avait été
fumer du H.
Sorti dans la rue.
Puis on avait été, genre,
il y avait un Wendy's, on avait été au Wendy's,
puis là, j'avais,
j'avais, il y avait des
petits sachets de ketchup
que je pilais dessus, puis ça avait
explosé, puis ça avait tombé sur les bottes
d'un skin, puis là,
il était comme, il faut que tu liches mes bottes.
J'étais comme, ah, ah, ah.
Puis il y avait comme 19-20 ans,
puis là, je ne l'avais pas fait.
Je m'étais sauvé.
Puis là, les skins m'avaient couru après.
Puis ça m'avait traumatisé.
Puis là, moi, le lundi, j'étais à l'école.
Puis les gars, c'était des skins de Toronto.
Puis ils savaient que nous autres, on était anglophones.
Puis des anglophones, à Québec, il y en a six.
Il y a deux écoles anglaises.
Fait que là, je voyais les skins marcher devant mon école
les léonésiens, canadiens, anglais
pis là j'étais comme ah tabarnak
j'étais stressé, finalement ils n'ont rien fait
mais là après ça moi pour prendre ma revanche
j'allais, je faisais aussitôt que j'avais
16 ans, je me promenais en charpe
aussitôt que je voyais un skin, je volais son coat
pis ses bottes, pis je faisais
tout le temps ça
as-tutu un garage
plein de manteaux d'esquimaux?
Non.
Je donnais les bottes à mes amis punks
vu que des Doc Martens, tout le monde aime ça.
Tu essuyais le ketchup avant?
Oui, c'est ça. J'essuyais le ketchup
et les bombers,
j'ai jeté au vidange.
Là, on avait réalisé
après une couple de fois que les skins
avaient peur, vu qu'ils entendaient parler qu'il y avait des hosties de fous
qui arrivaient voler leur côte. Fait que là, moi, j'avais eu un plan. Je m'étais dit,
on devrait s'habiller. On va mettre leur manteau, leur kit.
Ça, c'est une bonne idée, ça. Fait que là, ils vont nous voir. Ils vont nous faire confiance.
Puis là, on va les attaquer.
Se déguiser en néonazis.
Comment ça peut mal tourner?
On avait volé du stock d'un gars qu'on s'est fait pogner.
Puis là, lui, le gars, genre 15 ans après,
c'était ça qui était weird.
Lui, son père, c'est un policier.
Moi, j'avais été en cours pour ça avec mon ami. C'est un skinhead,, son père, c'est un policier. Moi, j'avais été en cours
pour ça avec mon ami.
C'est un skinhead, son père, c'est un policier?
Oui, mon Dieu.
C'est pas parce que t'es policier que...
Il a le cul plein de nouilles.
C'est approximativement ça.
J'en sais pas.
Bordé de nouilles.
Il a le cul plein de nouilles.
Il a le cul plein de nouilles! Le cul plein de nouilles!
Le cul plein de nouilles!
C'est une façon de le voir, Maud!
J'aime mieux le cul plein de nouilles!
Bon ben, on proposera ça
à la catégorie française.
Parce qu'il mange beaucoup de pesto!
Les néo-nazis!
Il mange beaucoup de pâtes!
Non, le lien entre ça et être chanceux,
parce que ça veut dire être chanceux,
j'imagine que ça veut dire que tu manges beaucoup de nouilles,
tu peux te payer beaucoup de nouilles.
Parce que t'es chanceux.
C'est juste les riches qui peuvent se payer des pâtes.
Des pâtes.
C'est une boîte de spaghettis.
À 1,19$, il y a juste le millionnaire.
Des ramens, il y a juste...
T'es tellement chanceux que tu peux te payer un paquet de glucides.
Un paquet de ramens.
Donc, le cul plein de nouilles.
C'est con.
Moi, j'avais été en cours pour ça.
Qu'est-ce qui m'avait sauvé?
C'est que le gars que j'avais volé les côtes avec,
qui s'appelait Mike aussi,
puis lui, sa mère était amie avec le juge.
Puis là, elle avait dit au juge,
« Mon fils, il est correct, mais il est avec un astide bomb.
C'est le bomb qui a convaincu de faire ça.
C'était moi le bomb en question. »
Mais là, moi, je suis arrivé en cours,
et j'ai réalisé à quel point le monde est stupide,
le parc des criminels.
Moi, je suis arrivé en cours, j'avais 17 ans,
mais j'avais un habit.
J'avais l'air d'un gars qui s'en allait à l'université.
Puis là, j'étais avec des hosties de losers,
avec des logos de potes sur leur tee-shirt
ou des tee-shirts de Metallica.
J'étais comme, Chris,
habille-toi comme un homme d'affaires pour une journée.
Et là, mon ami en question, lui, sa mère,
il avait dit, t'es correct, le juge a dit que tout est beau.
Il avait dit
à mon ami, ça va être ton ami qui va être dans la main.
Ça va être moi qui va être dans la main.
Lui, il est arrivé en t-shirt, style calotte.
Vu qu'on
s'appelait les deux mecs, et lui,
son entremet, c'était Sponza, fait qu'il passait
avant moi. Lui, quand il est passé,
il a pogné 400 heures de travaux
communautaires, qui était le maximum pour ça. Moi, j il a pogné 400 heures de travaux communautaires,
qui était le maximum pour ça. Moi, j'avais pogné 40 heures, qui était le minimum, vu que pour les deux, c'était même pas les deux le même crime. Lui, il avait pas frappé
le gars. Moi, je le frappais avec un bâton. Fait que moi, j'ai frappé le gars avec un
bâton, puis j'ai pogné 40 heures. Lui, il m'a juste regardé, pis il a poigné 400
heures. Voyons donc.
Ouais. Chris Mike t'a passé
comme le tiers de ta vie en cours.
Tout le temps.
Beaucoup d'expertise de procès.
Pis le néonazis
en question, c'est un mineur.
Fait que j'ai tout le temps blessé des enfants
avant d'aller en cours.
Mais ça, j'étais content pour ça.
C'était niaiseux. Mais en cours,
même si c'est illégal,
battre un skin,
c'est illégal.
Battre n'importe qui, c'est illégal.
J'ai compris, illégal.
Non, non, non.
J'étais content de...
Tu sais, je le faisais pour une raison
que moi, je trouvais noble.
C'est le fun de gagner sur le nazisme.
Oui, oui, oui.
Vois-tu, moi, ça aurait pas pris 42 personnes
pour tuer Hitler.
Moi, je l'aurais attendu,
puis j'aurais fait,
« Je vais le t'essoulier, tu sais, comme ça. »
Maintenant, j'ai juste envie de te voir en 1940.
Mais moi, ça, ça me fait tout le temps rire, le monde.
Moi, je dis que je l'aurais tué.
Tout le monde qui fait « Moi, là, à ce temps-là, je l'aurais tué. »
Tu as zéro training militaire.
Lui, tu serais rentré dans le pays,
il t'aurait tué dans les deux premières minutes.
42 tentatives d'assassinat.
Tout le monde était vraiment qualifié.
La seule manière que tu pourrais tuer
Hitler, ça serait le bébé.
Hitler, mais tu sais,
tu veux pas tuer un bébé, tu sais.
Ben, mettons que t'as le pouvoir
de voyager dans le temps, puis première affaire,
tu veux un bébé?
Va visiter des pyramides, là.
Moi, j'aurais tué le bébé sachant qu'il aurait été
sais-tu qu'est-ce qui serait hot par exemple
c'est que tu tues le bébé puis après quelqu'un te le fasse
c'est un joke c'était même pas lui
on t'a eu aussi
il y a une caméra là
des gags pourris
on est pas
on est pas en 1940 pour vrai.
Non, lui, bébé, c'était
1910, genre, ou je sais pas.
Non, c'était tôt.
Il n'y avait pas beaucoup d'émissions de caméras cachées à l'époque.
Il a failli se faire tuer.
Pendant la Première Guerre mondiale aussi,
il avait adopté un chien
qu'il avait trouvé dans les tranchées.
À un moment donné, il était là avec ses amis
allemands dans un bunker. Il était en train d'essayer
de dresser le chien. Le chien n'écoutait pas.
À un moment donné, il s'est enfui. Hitler
était en tabarnak. Quelle surprise!
Il est sorti du bunker
pour aller battre le chien.
Il y a eu un obus qui est tombé sur le bunker exactement à ce moment-là
qui a tué tout le monde à l'intérieur, sauf Hitler
parce qu'il est allé battre son chien, pis y'a un obus qui est tombé sur le bunker exactement à ce moment-là, qui a tué tout le monde à l'intérieur sauf Hitler, parce qu'il est allé battre son chien.
Et ça, c'est la preuve
que Dieu existe.
Ça, qu'est-ce que c'est
trash, ça, que tu dois battre
un chien.
Il est draste.
Mais non, Hitler, il était pas le fun.
Vous n'allez pas repasser du temps avec lui.
Il n'y avait pire personne.
Il avait le cul
plein de pâtes
a-tu une idée
tout le glucide
qu'il pouvait se payer
en tant que fureur
sûrement qu'il avait
le cul plein de pâtes
vu qu'il était végétarien
oui
il passait du temps
avec Mussolini
c'est vrai que
ouais c'est ça
il était végétarien
il avait son contact
il avait son contact italien
toujours en Italie en train mangeait des plantes.
Il était-tu végétarien?
Il était végétarien.
Il ne voulait pas tuer d'animaux?
Mais il voulait les battre violemment.
Ça, il y avait une affaire.
Souvent, sur Internet,
il y a des quiz.
Lequel de ces...
Quelle personne
était végétarienne,
telle affaire.
Puis Hitler, il y avait comme 3-4 qualités
qu'on voit comme des qualités
végétariennes.
Il ne fumait pas, il ne buvait pas.
Il ne fumait pas, il ne buvait pas,
il ne prenait pas de café.
Il mangeait santé, il faisait du sport.
Tu fais lui, lui, lui, et là, la réponse,
c'est bien ça.
Tu sais que c'est à cause des nazis qu'ils ont des ratons laveurs en Allemagne aujourd'hui?
C'est vrai? Non, non, les...
Comment ça?
Hermann Göring, le numéro 2 du...
Est-ce que j'en connais sur l'Allemagne nazie?
Ça n'a aucun sens.
Hermann Göring, le deuxième numéro 2 du Reich.
Tu sais, il y a un machin qui fait le café,
Keurig, ou...
Keurig, non, c'est le même.
On vend plus ces machines à café.
Göring, lui, il voulait introduire,
il trouvait ça cute, des ratons laveurs.
Il les a introduits dans des eaux.
Il trouvait ça cute?
Oui.
Chris, de malade mentale!
C'est vraiment...
C'est cute!
Ben, tu sais, déjà,
ils veulent détruire une race,
mais ils veulent rentrer une espèce dans le pays.
Ils aiment beaucoup les ratons laveurs.
On tue tous les juifs,
on les remplace par des ratons laveurs.
Le nazisme.
Ils se sont sauvés
puis ils se sont reproduits
puis là,
ils ont des gros problèmes
de ratons laveurs
en Allemagne
depuis les années 40.
Merci le nazisme.
Ben oui.
Mais,
pourquoi qu'ils voulaient
dans le pays?
Parce que vraiment,
il est très beau.
Göring les trouvait cute.
Il les appelait
les Vachbarren,
les ours laveurs
qui est mis
en allemand
pourquoi
qu'il en a pas
juste acheté un
pis il l'a mis
dans une cage
dans son sous-sol
ouais il en voulait un
c'est des nazis
il va essayer de comprendre
leur façon de fonctionner
il y avait
certains animaux
en usine
ça pis les opossums
tu sais
ça c'est vicieux c'est lait un opossum c'est lait les opossums Ah ça c'est vicieux
C'est lait un opossum
C'est lait un opossum
Le genre d'animal que tu trouves dans une armoire
Quand tu es parti la fin de semaine
Il y a un opossum
Le gars qui attrape un opossum
Il te tient dans la queue comme un gros opossum
J'ai vécu des mésaventures d'opossum
Mais au moins on s'est sorti du sujet
C'est de la guerre
On parle d'opossum Merci Maud de bien rétablir des mises à ventre sur le poisson. Au moins, on s'est sortis du sujet de la guerre.
On parle de poisson.
Merci, Maud, de bien rétablir.
J'ai jamais vu un poisson live.
Ça ressemble à... Une petite grosse crise de rat.
Une grosse crise de rat.
Poilu, un peu plus poilu.
Tout nu quelque part,
mais poilu ailleurs.
Tout nu quelque part,
mais poilu ailleurs. C'est ça. Il n'est pas tout égal. Tout nu quelque part, mais poilu ailleurs. Tout nu quelque part, mais poilu ailleurs.
C'est ça.
Il n'est pas tout égal.
Tout nu quelque part, mais poilu ailleurs.
Ça sonne comme un mononcle cochon aussi.
Toi, as-tu déjà ouvert un armoire et qu'il y avait un opossum?
C'est sûr que non.
Quelqu'un qui a un chauffeur pour l'amener à l'école
n'a pas un problème d'opossum.
J'ai écouté une émission
aux États-Unis,
c'est genre les chasseurs de vermines.
À un moment donné, il y avait un épisode
concentré sur « il y a un très gros
opossum dans l'armoire ».
Je l'ai vu.
C'est quelle émission, ça?
Canal D, une affaire de...
La vermine contre-attaque.
Il y a un show de chasseurs de vermines.
Tabarnak, on est rendus là.
Ça va filmer du monde qui a des infestations de punaises de lit,
des rats, des fauches.
Y a-tu des opossums dans Schlager?
Ah oui, ça, y'en a.
Des punaises de lit, ça doit être rare.
C'est dans l'armoire, par exemple.
Ouais, c'est plus dans les lits.
Ouais.
Ça, c'est même pas souvent le monde.
T'sais, des punaises de lit,
ça a pas rapport avec
le riche ou pauvre.
Non, c'est même pas hygiène, c'est
salubrité de l'immeuble.
Même chose pour les coquerelles, en fait.
C'est l'humidité.
La plupart du temps, il y a des grands hôtels qui ont des gros problèmes de vie.
Ça, ce n'est pas cool.
Ce n'est vraiment pas cool.
Des coquerelles?
Non.
Non, des puces de lit non plus.
Non plus, non.
Ce n'est pas cool.
J'ai failli en…
Je pense que j'en ai pogné, en fait, à un moment donné, il y a quelques années.
Je commençais à avoir des spots qui piquaient après avoir dormi.
C'est généralement un bon indicateur de punaise de lit.
Puis, en fait, j'en ai attrapé une à un moment donné, puis j'étais vraiment en déni.
J'en avais attrapé une, j'étais comme, on va aller voir sur Internet si c'est véritablement une punaise de lit.
Histoire de, oh, c'est carrément une punaise de lit.
Fait que j'ai fait venir un exterminateur, puis on m'avait vraiment fait peur avec les punaises de lit.
On m'a vraiment dit, là, si t'en as, va alors que tu brûles ton
linge, tu brûles les draps, ça, c'est la fin.
C'est ça que j'ai fait, moi.
Moi, j'ai fait venir un exterminateur. C'est un doud, borderline une langue hispanophone.
Ah, c'est souvent ça.
Qui est débarqué, qui sont...
Je suis comme, OK, oui, vous allez juste asperger trois places.
Je suis comme, ah, oui...
OK, si vous avez l'air de savoir ce que vous faites,
monsieur l'exterminateur de punaises de lit.
Puis, il a aspergé
trois places, il est parti, j'ai eu le problème de punaises de lit.
Donc, voilà. Panophone,
s'occupe bien de la vermine.
T'en as-tu déjà eu, des punaises?
Non, j'en ai jamais eu, mais moi, j'ai un condo en Floride,
puis, genre, cinq fois par année, il y a un monsieur qui vient avec un chien.
Le chien, c'est comme des chiens qui se nifflent.
Ils reniflent.
Mais ils sentent juste les punaises de lit.
Hein?
Puis là, ils se promènent.
Puis là, un moment donné, j'ai fait ça.
Puis, il m'a donné un petit sac, genre un Ziploc avec des punaises de lit mortes.
Puis, il dit, cache ça n'importe où dans la maison. Le chien va le trouver. Puis, il l'a trouvé. Y avait-tu des punaises de lit mortes, puis il dit « cache ça n'importe où dans la maison, le chien va
le trouver », puis il l'a trouvé.
Y'avait-tu des punaises de lit, finalement?
Y'avait, non, ben dans le sac,
oui, mais non,
j'avais pas de punaises de lit. Moi, j'avais peur
vu que, t'sais,
je sais pas c'est quoi qui cause
ça, exactement, les punaises de lit.
C'est des trous dans l'immeuble, ça passe,
ou ça peut être, tu peux pogner ça dans le métro, tu touches un vêtement de les punaises de lit. C'est des trous dans l'immeuble, ça passe. Ou ça peut être...
Tu peux pogner ça
dans le métro.
Tu touches un vêtement
de quelqu'un qui en a.
J'en ai déjà eu une fois.
qui s'accroche à ton linge
puis après ça,
c'est ce que vas-tu
faire de la vie.
Mais tu sais comme moi,
quand je vais à l'hôtel,
je mets jamais mes valises
sur n'importe quel tissu.
Je le mets juste sur le bois.
Un moment donné,
je suis couché à l'hôtel
puis je m'en rappelle,
je m'étais couché
puis j'avais vu
une punaise de lit. J'en sautais du lit ou en tout cas, je ne sais pas, je couchais à l'hôtel, puis je m'en rappelle, je m'étais couché, puis j'avais vu une punaise de lit.
J'en sautais du lit,
ou en tout cas, je ne sais pas, je l'ai vu sauter,
mais je l'ai vu à côté de ma face,
puis là, je suis sorti du lit.
J'ai paniqué à ce type-là.
Je me frottais, puis je suis parti,
puis j'ai été chanceux.
Je ne pense pas, je n'y ai...
Moi, en plus
je suis le genre
de personne
vois-tu là
on parle de punaise
de lit
ça me pique
partout
moi je suis bien
c'est bien parano
moi aussitôt
que je regarde
des shows
je sais pas
si toi
t'es même
tu peux pas
vu que c'est
une affaire
de pénis
mais moi
aussitôt que
quelqu'un me parle de quelque chose qui est arrivé à leur pénis mon pénis, mais moi, aussitôt que... À devoir où ça s'en va. Aussitôt que quelqu'un me parle de quelque chose
qui est arrivé à leur pénis,
mon pénis, si il veut
devenir un vagin.
Moi, c'est les yeux pis les ongles
du monde qui se coupent
des yeux pis qui se mettent le doigt
sur un clou, comme dans The Ring, quand la fille
met le doigt sur un clou pis ça passe au travers pis son ongle décolle.
Non, non.
Mais moi, tu vois, moi, les histoires de pénis
qui font mal, c'est comme un ballon de foot
dans la fourche.
Je pense que j'ai une compassion pour les hommes.
C'est un peu un très gros clitoris aussi.
Oui, ça a l'air de faire mal,
comme des crampes, tu sais, ça a l'air
de faire crissement mal.
C'est à cause de tes frères? Toi, t'étais-tu quand t'étais petite?
Moi, c'est là que je visais.
Vu que t'as beaucoup de compassion. Ben oui, non mais, petite? Moi, c'est là que je visais. OK. Vu que t'as beaucoup de compétences.
Ben oui, non mais...
Je sais que c'est là que ça fait mal.
Moi, j'étais vicieuse de même.
C'est là que ça fait mal. C'est là que tu fais ça,
pis il arrête.
T'es-tu déjà
pogné dans les couilles?
Oui.
Qu'est-ce qu'ils doivent avoir arrêté de t'écoeurer?
Ça a diminué beaucoup.
J'ai vu leur point ferme,
puis moi, je n'avais pas. Ils ont fait ça, puis j'ai fait
« Coussin! »
Ils t'ont-tu kiqué, Manon?
Oui.
Tu es violent.
Ça brasse chez les Landry.
C'est ça, des frères et sœurs.
Je ne suis pas tout seul.
Il me semble que c'est violent.
C'est là que tu apprends à te défendre. As-tu kiqué les deux frères ou sœurs. Je ne suis pas tout seul. Il me semble que c'est violent. C'est là que tu apprends à te défendre.
T'as-tu kiqué les deux frères ou juste
un? Puis t'as dit, Jean,
il est à genoux, puis t'as fait, passe le mot.
Oui, exact.
Hein?
Hitler, il avait le cul plein de couilles.
Le cul plein de couilles?
Le cul plein de couilles.
Une autre
mésaventure
hitlérienne.
Le cul plein de couilles.
Ça, c'est être gay.
Une étrange pratique homosexuelle.
Les couilles rentrent pas dans le cul.
Non, mais c'est se faire mettre dans les fesses
parce que les couilles touchent.
Est-ce que les couilles de quelqu'un rattachées à un scrotum
ou c'est un gars qui arrive avec un empeau maçon de couilles?
Le cul plein de couilles!
Comme des boules chinoises médiévales.
T'as comme des couilles, mais...
Jamais des couilles!
Je suis plein de couilles.
Il y a une chance que ces homosexuels-là
n'existent pas.
Mais moi, c'est...
Ok, je n'ai pas aux frères.
Y'a-tu des enfants? Y'a-tu des enfants?
Y'a-tu eu des enfants?
Non, mes frères n'ont pas encore d'enfants, non.
Tu penses que lui va être capable?
Hé, c'est arrivé une fois, là,
pis il venait de me flipper l'ongle.
Ah!
C'est pas cool, là.
Caline, méritez ça.
Ça fait mal.
Tu l'as-tu kiqué de toutes tes forces?
Oui, je me rappelle une fois
qu'il arrêtait pas de m'inquiérer,
j'ai donné un petit coup de pied.
Pas toutes mes forces, non, non, juste assez pour faire...
Je sais que c'est sensible, là.
Ça a tellement l'air de faire mal, là.
Oui, tu sais, le numéro
Philbound puis Dumpack aux Oliviers,
il y a une couple d'années,
il y en a un qui kickait, l'autre
dans les couilles. Puis là, j'avais demandé,
j'avais fait... j'avais fait,
il y avait-tu un jackstrap?
Puis il a dit, non, non, c'est juste, tu vises,
tu t'assures que le pied dépasse,
puis il kick le cul.
J'étais comme, je t'aurais pas fait confiance.
Ça a vraiment l'air d'un calcul qui peut mal tout.
Calcul de...
Question de visu.
Vu comme s'il a contourné,
comme si, mettons,
les couilles sont là
pis il a fait comme...
Tu sais, mais...
En kickant,
moi, je ferais pas confiance à...
Statistiquement,
c'est vraiment pas une bonne idée.
Non, non.
Faut pas faire ça.
Pis ça se voit
quand tu fais semblant
d'avoir mal aussi.
Mais eux autres,
ça avait de l'air...
Ben, ça avait de l'air vrai,
mais je pense que...
Tu sais, veux, veux pas,
quand tu kicks un cul, mais de devant, tu rentres dans qu'est-ce qu je pense que... Tu sais, veux, veux pas, quand tu kiques un cul,
mais de devant,
tu rentres dans qu'est-ce qu'il y a dans les jambes, là, tu sais.
C'est vrai, inévitablement.
Une chance qu'on s'est éloignés du nazisme,
la parole.
Non, mais pensez-vous...
Tu sais, j'ai eu un coup d'un couille.
Un coup de quelque chose.
Jamais eu de coup de couille.
Jamais eu de coup de couille.
Un coup de couille dans les couilles.
Un coup de couille dans les couilles,
le pendule de Foucault.
C'est jamais arrivé ça.
Le psychiatre,
comme on l'appelle.
Ça fait-tu autant mal que l'accouchement?
Je n'ai jamais
accouché non plus.
Non? Je ne vais tellement pas m'engager sur cette partie-là.
C'est sûr que non, vu qu'un coup d'un couille...
Moi, je pense que coup d'un couille...
Si, mettons, à chaque fois que la femme a une contraction,
tu as un coup d'un couille, ça doit être comparable.
Mais coup d'un couille, tu es comme...
Puis là, tu en parles à tout le monde pendant quatre ans. Tandis qu'un accouchement, ça doit être comparable, mais coup d'un couille, tu sais comme, ah! Pis là, t'en parles à tout le monde pendant 4 ans,
là, tu sais, ouais. Tandis qu'un
accouchement, ça fait mal longtemps.
Je pense que c'est ça le différent.
Ouais. Moi, c'est sûr, c'est pire
qu'un accouchement.
C'est pire qu'accoucher, ça? Ouais, ouais.
Moi, je suis pas certain. Ah, ouais?
La question, c'est, c'est, c'est,
combien de temps elle passe?
Ça peut aller, il y a des accouchements genre de 48 heures
il y a des femmes qui ont mal pendant 2 jours
ouais ouais c'est ça
fait qu'un coup d'un couille c'est 4 secondes
4 secondes
c'est une douleur tellement aiguë
ça arrive
c'est
ça fait mal
mais
tu t'en remets oui éventuellement tu vas t'en remettre un accouchement tu t'en remettras jamais Ça fait mal, mais je ne vais pas
le montrer en disant que c'est...
Oui, éventuellement, tu vas t'en remettre.
Un accouchement, tu ne t'en remettras jamais.
Tu es obligé de te délire avec tes erreurs
parce qu'à la fin de tes jours,
c'est terrifiant, tout ça.
Il n'y a pas d'enfant qui sort de ma bouche
après qu'on m'a kiqué dans les couilles.
Je suis obligé de l'élever.
OK, bon point, bon point.
Toi, tu veux-tu des enfants?
Je sais pas.
Je sais pas. On verra.
Toi, tu veux-tu des enfants?
Fais-t'en adopter.
Non.
Non, non, non, non.
Toi, tu veux que ça finisse avec toi?
T'en veux-tu un, Mike?
Non, t'en as-tu un?
Ça sonnait très...
T'en veux-tu un?
Ça sonnait weird, comme marché noir, un peu. T'en veux-tu un? Ça sonnait très... Tu en veux-tu un? Ça sonnait weird, comme marché noir un peu.
Tu en veux-tu un?
Il y a des bonnes blogs.
Non, non, je ne veux pas d'enfants.
Toi, est-ce que tu serais genre le dernier ward?
Non, mon frère a eu des enfants.
Je suis le dernier ward au Québec.
Dernier ward québécois.
À moins que je meurs avant mon père,
ça va être lui le dernier.
Oui, c'est ça.
Ah, je ne le souhaite pas.
Non, il ne faudrait pas
que ce soit ça.
On souhaite tous
que mon père meure avant mon père.
Je suis...
Ah!
Cheers!
On a marché dans ce piège-là.
On vient de souhaiter
la mort de ton père.
Pas grave.
Non, je ne veux pas d'enfant.
J'ai eu cette réflexion-là.
Je suis occupé, je suis fatigué.
Puis là, il y a toute cette idée-là de rentrer à la maison.
Puis là, il faut que tu te nourrisses,
puis que tu changes, puis que tu t'amènes à l'école.
Quelque chose qui s'en calisse.
Ta blonde, elle veut-tu un enfant?
Non, non, non, absolument pas.
Elle est assez trop autre chum.
Oh, ouais, oh.
Et si on ne s'engageait pas
sur cette pente, Maud?
OK, on n'ira pas là.
Non, Chris, il faut s'engager.
Qu'est-ce que tu veux savoir, Mike?
Si elle a le cul plein de conneries. Je suis dans ce qu'on appelle une relation polyamoureuse.
Ma copine a deux copains.
OK.
Voilà, c'est tout.
Puis toi, t'as combien de blancs?
Juste une, puis c'est bien suffisant.
OK.
Puis toi, t'es bien là-dedans?
Super.
Est-ce que vous vivez les trois ensemble?
Non, absolument pas. Tout le monde habite chez eux, puis c'est bien suffisant. OK. Et toi, tu es bien là-dedans? Super. Est-ce que vous vivez les trois ensemble? Non, absolument pas.
Tout le monde habite chez eux
et c'est la perfection.
OK.
On ne veut pas d'enfants,
on n'aménagera pas ensemble.
C'est relax de même.
Et moi,
j'ai besoin de mon espace,
mon espace à la maison.
OK.
J'ai besoin de respirer,
de fumer du pot
en écoutant des films
sur les nazis
et de faire ça tout seul
si possible.
Pour toi,
tu es comme bon,
lui,
il s'en occupe là. Est-ce que vous faites
comme des...
Ce n'est pas un tag team de lutte.
Non, mais genre,
est-ce que vous avez déjà fait un trip à trois?
Non, non.
Est-ce qu'elle a là son chum, genre,
OK, quand je vais, mettons,
telle sorte de sortie,
c'est avec lui, tel...
C'est... De deux relations séparées et distinctes qui s'adonnent à être avec la même fille.
Quand être avec un, être avec un,
puis on ne se pose pas de questions.
Quand être avec l'autre, être avec l'autre,
puis on ne se pose pas de questions.
Puis je sais qu'elle voit,
puis on se voit deux, trois fois par semaine,
puis c'est tout ce dont j'ai besoin.
C'est facile.
C'est facile.
D'ailleurs, j'ai écrit un article là-dessus sur Urbanias.
Tant d'aller jeter un coup d'œil.
C'est l'entièreté de mon raisonnement là-dessus.
Voilà.
Est-ce que vous êtes déjà,
mettons, quand tu vas en voyage...
Toutes ces fois où je pars en voyage...
Tu n'es jamais allé en voyage?
Oui, quand j'étais jeune.
Mes parents, avec beaucoup d'argent,
ils m'ont amené à des endroits.
Mais là, je voyage plus parce que j'ai peur.
Je ne suis pas responsable.
Je ne suis pas capable de me débrouiller
à l'extérieur du Québec.
Je ne suis pas responsable.
Je ne suis pas capable de boucler un hôtel tout seul.
C'est pas compliqué.
J'ai peur de l'extérieur.
J'ai peur de sortir.
J'ai peur du monde extérieur.
Moi, je suis un ermite enfermé chez moi.
Mais lâche les documentaires de nazis!
C'est ça! c'est ça!
Fais ça!
C'est peut-être
un de mes multiples problèmes.
Non, j'ai peur de l'extérieur.
Moi, ça me prend quelqu'un.
Pour vrai, si je me mets
en voyage,
ça me prend quelqu'un
qui va tout avoir planifié
et qui va juste avoir
à suivre
comme un gros crise d'épais
et prendre des photos
et retourner avec. puis là, tu sais.
OK. Ça, c'est le même.
Je ne suis pas responsable, puis
ça me fait chier d'organiser ce genre d'affaires-là.
À un moment donné, c'est drôle, je suis en...
Mais c'est tellement simple,
à ce temps, avec Internet.
Ça dépend où tu vas.
J'aimerais quasiment aller, avant de mourir,
au Japon,
voir les sakuras, les cerisiers en fleurs.
Il y a de la neige de pétales roses à travers le Japon.
Il n'y a pas un esti de chat qui parle anglais au Japon.
Il faut soit que je prenne des cours de japonais pendant plusieurs années
pour avoir ne serait-ce qu'une base en japonais,
mais même là, tu débarques là-bas, eux autres, ils parlent leur espèce de slang japonais.
Engage-toi, chauffeur, interprète.
Ça, c'est une esti de bonne idée, ça.
Non, mais es-tu encore en bonneest une estime bonne idée, ça.
Non, mais es-tu encore en bonne relation avec tes parents? Oui, très.
Fais-le un filet cheap de
quelque chose, puis là,
ils vont te payer un interprète.
Non, j'ai pas ce genre de relation-là
avec mes parents, en fait.
Mes parents sont bien couveux, je te dirais.
J'ai des parents, ma mère est bien mère poule,
puis ils sont bien protecteurs.
Je te dirais que j'ai 30 ans, je suis à un stade de ma vie
où j'ai de la calvitie,
puis des fois, ma mère vient faire le ménage chez nous.
C'est vrai?
Oui, ça me rage. Je ne suis pas à l'aise avec ça.
Non, je ne demande pas.
J'essaie de demander le moins possible des affaires à mes parents.
Voilà, je suis un adulte
et je vais vivre avec
mon terrible absence de salaire
parce que je suis Maurice Larelle.
Qu'est-ce que tu vas faire, mettons, par exemple, si tu te fais booker
un festival, on va dire en Suisse,
en Belgique, en France,
vas-tu y aller ou tu vas faire
« Ah, je suis mieux d'avoir un gérant
qui va être ma mère, qui va faire
tout ce voyage-là avec moi
et booker des sorties. » Sinon, non, je ne sors pas. un gérant qui va être ma mère qui va faire tout ce voyage-là avec moi, puis
boucler des sorties.
Sinon, non, je ne sors pas. J'ai peur.
J'ai peur du monde extérieur.
OK. Toi, as-tu peur
de voyager? Non, au contraire, j'aimerais ça.
Voyager plus. Si j'avais plus les moyens,
j'irais plus. Puis je suis le genre à
rien prévoir, arriver pas que ça, puis faire
« Ah! Il y a des maladies! »
Tu n'as jamais pris l'avion au monde, hein?
Oui, j'ai pris l'avion pour aller aux States souvent, mais je n'ai jamais sorti du continent.
Tu n'as jamais vu la mer?
Je n'ai jamais vu l'océan. C'est presque arrivé et on a pogné un accident. Avant.
Ce n'est pas cool.
Ah oui? C'est où que tu es allée?
Je n'ai pas le cul plein de nouilles.
C'est où que tu es allée?
J'ai fait le Tennessee.
J'ai fait Nashville.
J'ai fait me promener.
J'allais au festival Bonnaroo.
Je ne sais pas si tu te connais.
Il y a de l'humour là-bas.
J'allais à New York avec Charles.
C'est vrai, on a fait ça.
Cet été, peut-être un road trip avec mon frère.
Je vais essayer de surfer.
Ok.
Je vais voir la mer.
Je vais aller au océan.
Sur quelle côte?
La côte Est.
Bon, OK.
Droitis, c'est drôle.
Tu connais le nom du gars
qui a rentré les ratons laveurs?
Mais quand quelqu'un dit Est,
il faut que tu fasses...
OK, attends une seconde.
Attends, nous autres.
C'est ça, je te dis,
je suis bien sélectif
sur ce que je décide de retenir. Malheureusement, c'est ça que je dis, je suis bien sélectif sur ce que je décide de retenir.
Malheureusement, c'est ça le problème.
Y'a-tu à cette vague un co-test pour surfer?
Je sais pas.
Oui? Sûrement.
As-tu déjà fait du surf?
Non, mais j'aimerais ça. J'aime les sports de planche.
Ça va être une belle découverte.
J'aime ça risquer de tomber.
Oui. Ça va être une belle découverte. T'aimes-tu ça, risquer de tomber? Oui!
Non, non, mais c'est excitant.
C'est le vertige.
Il y en a qui aiment ça, les hauteurs.
Il n'y a pas de hauteur, t'es au niveau de la mer.
Non, mais tu risques de tomber.
C'est de l'équilibre, une planche.
C'est pas des hauteurs, c'est tomber de...
Non, mais c'est ça que je dis, c'est le thrill.
C'est plus ça, le thrill. J'aime le thrill.
J'aime les dangers.
C'est ça qui t'a amené à faire de la scène?
Oui, oui.
C'est... oui.
De faire... Christ, tout le monde a peur de ça.
Tout le monde a peur. J'ai le moins en moins peur,
mais on se rappelle notre première fois.
Tu te rappelles de ça la première fois, Mike?
Oui.
Tu as fait du stand-up, la chienne que tu avais.
Tu avais ça, la chienne?
Je n'avais pas tant la chienne, vu que j'avais plein d'amis.
Je leur avais fait à croire que j'avais déjà fait de l'humour.
Je faisais semblant d'être confiant.
C'était quand ton premier stand-up?
Oui.
En 1993.
Oui.
Ça fait longtemps.
Tu avais-tu déjà les cheveux bleus?
Non.
J'ai eu les cheveux bleus en 96.
OK.
Oui, 96.
Est-ce que c'était avant ou après l'école de l'humour?
C'était avant l'école de l'humour.
Les cheveux bleus après, puis le stand-up.
Moi, j'ai fait de l'humour deux ans avant l'école.
Beaucoup?
Pas tant que ça, mais mettons, j'avais monté sur scène peut-être 50 fois, peut-être 100 fois.
C'était quand même pas mal.
J'avais fait l'école pour avoir
les prix et les bourses.
J'avais pu...
J'avais pas...
J'étais comme à ça de vivre
de l'humour, mais
je voulais pas me trouver un job. Je voulais pas
quitter de l'argent de mes parents.
J'ai fait l'école.
J'haïssais tout ce que l'école
représentait. Je trouve,
tu sais, il y a de quoi d'absurde.
L'humour, ça s'enseigne pas. Ça s'apprend,
mais ça s'enseigne pas, mais
pour les pré-bourses, je l'ai fait.
Je te dirais que l'école, pour vrai,
tu sors de là avec ce que tu y as amené.
Tu sais, il y a beaucoup de...
Si tu t'en vas là, il y a beaucoup de gens pour qui,
je pense que l'école de l'humour, c'est une finalité.
Ils vont faire comme « Ah, moi je veux rentrer, c'est des jeunes humoristes.
Ah, moi je veux rentrer à l'école.
Ah, je suis rentré à l'école.
Maintenant, je suis officiellement… »
Il y a beaucoup de gens très arrêtés de « Ok, la finalité, c'est l'école.
À partir de ce moment-là, ils vont partir de ta carrière.
Ils vont te…
Oui, c'est comme un passage obligé.
Tu es un sweet fucker.
Ça ne veut rien dire.
Tu t'en vas là, teste des affaires
fais des trucs, prends le temps de te casser la gueule
joue pas dans ta zone de confort
parce que sinon ça mène à rien
parce qu'ils vont pas te pousser en sortant
c'est pas ça le deal, le deal c'est d'apprendre
d'en apprendre sur toi-même, d'en apprendre sur qui t'es
en tant qu'artiste, tu t'en vas là
en me disant je sais exactement ce que je vais faire
mais ça te donne rien
c'est ne pas
apprendre ce qui est l'objectif
d'une école.
Non, je ne sais pas. Moi, sérieusement,
l'école, j'aimais ça. Je me suis cassé
la gueule. J'ai essayé des sketchs, j'ai essayé des esties
numéros que je ne ferais jamais dans ma vie.
J'ai rencontré des gens, mon Dieu, avec qui
je travaille, qui sont devenus des amis,
qui sont devenus du monde que je fréquente
aujourd'hui. Tu ne dis pas ça parce que tu as peur que l'école voit le podcast?
Non, Pierre-Bruno Rivard,
c'est déjà suffisamment cassé la gueule à ma place.
Mais moi, vois-tu,
pour l'école,
pour les amis, ça, c'est la seule
chose qui est sortie.
Ne serait-ce que pour ça.
Moi, Michel, mon gérant, c'est le frère à Daniel
qui a fait l'école avec moi.
Tu sais, Perid, on a fait leère à Daniel qui a fait l'école avec moi.
Peridz, on a fait le gros show, on a fait l'école ensemble.
Mais c'est tout du monde que j'aurais rencontré
éventuellement.
C'est vrai.
Moi, je pense que c'était bien fait
de ne pas faire l'école.
En fait, je n'avais pas les moyens.
Ok.
Un gin tonic avec du coco, s'il te plaît.
Moi, je prendrais
un Color One dans le micro.
Je ne sais pas,
pour du coco,
je commande dans le micro
pour que tout le monde sache.
Non, mais ce n'est pas juste
une question de moyens.
J'aurais pu, je pense,
j'aurais pu me débrouiller
comme tout le monde.
Tout le monde finit endetté
à la fin de l'école.
Mais ça tombait que,
je pense, le jour de l'audition,
j'avais un show.
Puis j'avais comme
beaucoup de shows devant moi.
Je m'étais... J'avais harcelé pour du
booking, puis je me suis mis à avoir des shows. J'ai juste pas fait l'audition, finalement.
Ça fait combien de temps que tu fais ça?
Ça va faire trois ans en tout que j'ai commencé, mais il tombe deux ans que ça commence à
recouler.
Puis combien de shows que t'as fait?
Je sais pas. C'est beaucoup la dernière année. C'était quasiment chaque soir de
la semaine.
OK. Genre 300 shows dans l'année?
Peut-être ça.
OK.
Oui, il faudrait que je compte. Je regarde dans le calendrier, mais j'étais bien occupée
dans la dernière année.
Moi, au début, je comptais tout le temps. Moi, il y avait un gars, puis je l'ai compté
mille fois ici, mais qui m'avait dit, puis ça, ça m'avait traumatisé, puis je le
répète tout le temps parce que pour moi, c'était vrai. Il avait dit, tu sais, quand
tu commences, c'est comme une arrogance du débutant ou de la débutante.
Pour moi, c'était vrai.
Il avait dit... Tu sais, quand tu commences,
c'est comme une arrogance du débutant ou de la débutante.
Puis moi, ça faisait 20 fois que je montais sur scène.
Je suis un humoriste.
Puis là, il avait dit, tu n'es pas un humoriste.
Il a dit, les 500 premiers shows ne comptent pas.
C'est juste pour trouver ta voix,
quitter sur scène.
Puis là, c'était comme ça m'avait détruit.
Mais là, moi, je faisais des shows tout le temps
juste pour me rendre à 500.
Puis j'écrivais, je prenais des notes. OK, je suis rendu à tel point. C'est moi, je faisais des shows tout le temps juste pour me rendre à 500. Puis j'écrivais,
je prenais des notes. OK, je suis rendu à tel point. T'as dit ça à une couple de personnes
parce que ça, c'est quelque chose qui se passe dans le lieu.
Je pensais que c'était de toi que ça sortait.
Mais là, qu'est-ce que j'ai vu?
J'ai vu l'autre fois sur Facebook, une fille,
elle a écrit
« Bon, ça, je suis rendu
à, mettons,
à mon show 300. Fait que dans 200 shows, je vais être une vraie humoriste, selon Mike Ward suis rendu à, mettons, à mon show 300.
Fait que dans 200 shows, je vais être une vraie humoriste, selon Mike Ward.
Puis là, j'ai senti comme une rage qui était comme en crisque.
Mais tu sais, c'est 500, c'est différent pour tout le monde.
Martin Mapp, moi, je l'ai vu, son premier show,
puis il n'a pas changé tant que ça.
Je pense qu'il y a des shows qui rentrent plus dans le corps que d'autres.
Tu apprends plein de temps.
Tu apprends de le faire.
Un show qui va bien, tu apprends.
Mais un show qui va mal,
tu fais, ok, c'était-tu moi,
c'était-tu eux autres?
Quand tu es assez humble pour te dire
c'était moi, c'est quoi moi j'aurais pu faire?
Qu'est-ce que j'ai fait comme erreur?
C'est important de se remettre en question.
C'est crissement formateur. C'est le métier que tu n'arr moi, c'est quoi que moi j'aurais pu faire? Qu'est-ce que j'ai fait comme erreur? C'est important de se remettre en question. C'est crissement formateur.
C'est le métier que tu n'arrêtes jamais d'apprendre, je pense.
Jamais, jamais.
Oui, parce qu'à force de te planter,
tu es toujours en train de refocusser,
recentraliser ton matériel.
Ça, je ne peux pas leur faire passer ça.
Ça, c'est trop loin.
Quand j'ai commencé, j'étais 50-50.
En sortant de l'école, 50 % des fois,
ça allait crissement bien. 50 % des fois,
je faisais du sténob en mandarin. C'était terrifiant.
À un moment donné,
tu finis par faire comme, OK, d'accord, c'est beau.
Ça, ça fonctionne juste à Montréal. Ça, je peux faire
des affaires comme ça à Montréal. Ça, je l'ai essayé
une, deux, trois fois en région. Non, OK, c'est beau.
Ils ne sont pas assez ouverts. Je vais leur donner tel ou tel type de numéro.
Tu finis par restructurer tes
numéros de façon à ce que ce soit le plus large
public possible. Ça, c'est un apprentissage
qui ne vient pas si tu ne te plantes pas,
si tu ne fais pas des erreurs.
Ça te permet justement, après ça,
d'essayer de sortir de ta
zone de confort en t'encadrant
de tes connaissances.
Maintenant, je sais grosso modo ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas.
J'ai un corridor
mince d'essai.
Je peux essayer des affaires.
Je peux essayer un truc qui va me faire plaisir
et qui va sortir de la boîte
et qui va être intéressant avec les paramètres
que j'ai appris en plein temps.
Toi, mettons, quand tu
testes quelque chose,
que tu te dis, OK, ça, ce n'est pas dans ma zone
de confort, c'est où que tu vas?
Moi, en fait,
je rote toutes mes affaires
à Montréal, préalablement.
Toujours la même place?
Non, le circuit
montréalais, le tour des bars.
Je check la statistique du numéro.
Si ça rentre crissement bien à Montréal,
j'y donne un ou deux essais à l'extérieur,
voir si les gens
ont le... Je ne vais pas se dire ça,
mais le degré d'humour de comprendre ça
plusieurs paires de guillemets parce que
les gens n'ont pas toute la même compréhension du stand-up
dépendamment où tu es.
Puis à partir de ce moment-là, je donne trois
essais à l'extérieur. Trois strikes.
Je me suis planté les trois fois. Je ne refais plus jamais ça à l'extérieur
puis je passe à un autre numéro. J'ai remarqué par exemple
à l'époque... Tout a commencé en quelle année trois fois, je ne refais plus jamais ça à l'extérieur, puis je passe un autre numéro. J'ai remarqué, par exemple, à l'époque, tout a commencé en quelle année?
Moi, je finissais en 2010. Je suis rentré donc en 2007.
J'ai joué peut-être deux ans avant, donc 2005-2006.
J'ai remarqué une grosse différence depuis 2005 et aujourd'hui.
J'ai l'impression qu'en 2005, c'est encore dans les années qu'il y avait une grande
différence entre, mettons,
Montréal, la région
et Québec. Puis là, j'ai l'impression
avec Internet,
qu'avec YouTube,
il y a moins de différence.
Ça se démocratise,
mais encore là, des fois,
il y a des places
où t'es comme... Il y a des places où t'es comme...
Je sais pas, il y a des fois,
il y a des places où je suis un peu surpris.
Je suis comme, ah, OK, non, c'est beau, ça a pas fonctionné.
Et je pense que c'était parce que j'étais
à l'extérieur de Montréal à ce moment-là.
C'est pas grandieux
que les gens de région sont des épais.
C'est une question de culture
humoristique. C'est une question de
qu'est-ce que tu consommes. C'est une question de...
C'est quoi... Qu'est-ce que'est une question de... C'est quoi...
Qu'est-ce que t'as appris?
C'est quoi tes passions?
Qu'est-ce que t'as emmagasiné comme « baggage » qui va te permettre de comprendre le degré
d'humour qui t'est amené?
C'est là que ça devient complexe à l'extérieur.
Puis, c'est quoi, mettons, la place que ça marche le moins pour toi?
Statistiquement, statistiquement.
À Kaboul.
Québec, ils sont weird.
À Québec, ils sont weird?
Québec, des fois...
Tu n'aimes pas le public des Québec?
Ce n'est pas que je n'aime pas le public.
Non, non, non, non.
Pour le monde du ciel, non.
Des fois, à Québec, j'ai l'impression
qu'un numéro qui va rentrer extrêmement crispement bien,
que je vais avoir rodé, que je suis en confiance,
que je suis comme OK, all right, mes affaires, ça va bien. Je vais l'essayer à Québec numéro qui va rentrer extrêmement bien, que je vais avoir rodé, que je suis en confiance, que mes affaires vont bien,
je vais l'essayer à Québec
et ça va être
un flop total
et je n'ai rien
sur quoi m'accrocher
parce que ça a toujours
fonctionné.
C'est quoi,
par exemple,
quand tu joues à Québec,
il y a-tu des soirées
d'humour en ce moment
à Québec
où c'est genre
le Comedy Club?
Il y en a une course
à Lanty
où je suis allé
lundi passé.
OK, il y a ça. Il y a l'Anti pis j'suis allé là lundi passé ok y'a ça y'a l'autre
où
c'est Sam Dubois
qui
qui fait cette affaire là
à la chute
non c'est pas ça
que ça s'appelle
La Source
La Source
oui oui oui
y'en a deux
ok
that's it
y'a pas Kevin Montreuil
aussi qui a un choix à Québec
Kevin Montreuil
c'est à Lévis
si je ne m'abuse
ah ok
c'est pas pareil
Québec-Lévis.
Ce n'est pas techniquement
la même chose.
Puis cette soirée-là
n'existe plus,
de toute façon.
Ah,
il y a beaucoup de soirées
qui meurent,
qui meurent.
Parce qu'il y a beaucoup
de soirées en général
sur la chaîne alimentaire.
Oui,
et aussi souvent,
les boss de bar font
« Hey,
ça marche l'humour. »
Fait que,
aussitôt que quelqu'un arrive,
« Hey,
j'aimerais faire une soirée
d'humour. »
« Ouais,
ça marche l'humour. »
Puis là,
ils réalisent que ça ne marche pas tout le temps, partout.
Il y a certaines places qui ne sont pas faites pour avoir
de le monde.
Ça va être le monde que tu vas attirer.
Ça va être la clientèle cible
de ton bar.
Si tu choisis une mauvaise place,
tu vas te ramasser avec des totons qui dérangent, pis
des indésirables.
Oui, désopposable.
Exactement.
Moi, j'ai fait un show hier,
dans une petite place, que
le boss m'a dit quoi que je trouvais absurde.
C'était cute, mais j'ai fait,
« Ah, c'ti, va falloir que
quelqu'un, vraiment, il parle. » Parce qu'il m'a dit,
avant le show, il a dit, là, il y a un gars qui parle
tout le temps,
puis il dérange.
J'ai fait, OK, mais sort-le.
Puis là, il a fait,
c'est ça que Marianne Amadou a dit,
mais Chris, tu ne peux pas le sortir, c'est un gars de la place.
Puis là, j'étais comme,
OK, c'est mal
comprendre un show.
Ce n'est pas parce que le gars reste sur ta rue qu'il a le droit de jaser comprendre un show c'est pas parce que le gars
il reste sur ta rue qu'il a le droit de
jaser pendant un show
souvent c'est des places où tout le monde connait tout le monde
c'est plus touché
toi il est calme
on se voit demain
ça vaut-tu la perte de zone
vous êtes bannis à jamais
moi j'ai déjà eu un show
il y avait un club et il osait pas le sortir parce qu'il achetait
beaucoup de bière, fait qu'il faisait beaucoup
vendre au bar, mais il était désagréable.
C'est le problème cyclique, là.
Oui, c'est ça. Plus il boit, plus il parle.
Moi, hier, par exemple, c'est une salle de spectacle,
c'est ça qui était weird. C'est une petite salle de spectacle
que j'ai faite. OK, c'est weird.
En estime. Mais il disait quoi?
Il répondait à tout. Pis là, j'ai juste...
Juste un dodo? Ouais, juste un dodo. Pis là, mais à chaque phrase.ait à tout. Puis là, j'ai juste... Juste un do? Oui, juste un do.
Puis là, mais à chaque phrase.
Puis là, tu sais, j'y ai parlé.
Puis là, j'y ai comme expliqué de
« Regarde, Asti, c'est pour ça que t'as pas
de micro. » Tu sais, puis
j'étais comme « Regarde,
ferme ta gueule, s'il te plaît, ferme ta gueule.
Tout le monde te connaît.
T'as l'air d'un imbécile, là.
Tu te fais honte
c'est de même que j'ai fait de faire mes sailloles
en me faisant réaliser que vu que tout le monde le connaissait
il va devenir le petit colon du village
grosse campagne de violence psychologique
non c'est ça
j'ai tout ressorti
les affaires
j'ai fait tout ce que
les médias disent que je fais depuis des années.
Je l'ai fait pour de vrai.
Mais mon but, c'est ça.
Je veux juste... C'est normal.
Tu veux que le monde ferme la...
C'est drôle parce qu'on est une des...
Non, non, non.
Non.
On est une des
seules disciplines artistiques
où je pense... Ben, si y'a peur, vu que t'as de l'air latino un peu,
fait que là, il était comme...
Non.
Non, non, non.
On est une des seules disciplines que le public influe sur la performance.
Ben oui.
Directement.
Pis il y a des fois, c'est ça, tu peux arriver que du stock qui est béton,
du stock qui est rodé, même si le monde n'a pas envie de voir ça, si le monde t'aime pas la face, c'est eux, tu peux arriver que du stock qui est béton, du stock qui est rodé,
même si le monde
n'a pas envie de voir ça,
si le monde n'aime pas la face,
c'est eux autres
qui vont décider
si ça va bien se passer.
Tu sais,
t'as pas ça au théâtre.
Non, non.
Ils jouent leur shit.
Ou mettons,
tu sais,
un peintre,
tu sais,
des toiles,
t'as jamais le public
qui fait « Ah! »
Mais non!
« Ah!
J'aime pas ça,
tes dessins! »
Tu sais,
elle a l'air de faire ça.
« Ah!
Ah!
Ah!
J'étais en train de le peindre, merde.
Ouais, non, c'est étrange.
Puis on est un peu à la merci de ça.
Puis c'est pour ça qu'il y a, je sais pas,
une job de compromis.
Une job de...
Des fois, je vais dire, on est un petit peu la pute.
Oui.
C'est que des fois, on doit s'adapter
à la foule qui est là.
Tu sais, à Montréal, je vais jouer montréalaise.
En région, je vais plus...
Non, mais je vais faire un peu de 3-2.
Tu arrives en...
C'est ça.
T'as un vrai...
Monseigneur, je suis un mot de région.
Non, mais j'ai pas un mot de région.
Mais tu sais, mettons que...
Il y a des mots que je vais...
Pour vrai, dans mon wording, il y a des mots que je fais...
Ah, ça, ils comprennent mots que je fais, ah ça,
ils ne comprennent pas ce mot-là.
Moi,
j'ai arrêté de faire ça.
C'est peut-être moi
qui ai vu que je suis
rendu plus vieux,
je suis peut-être
plus accessible,
mais moi,
tu sais,
ma première tournée,
je me rappelle des fois
quand j'allais en région,
je me disais,
ah ça,
je ne peux pas faire ça,
ils ne vont pas.
Puis là,
à ce temps-là,
je fais,
fuck you,
c'est ça que je fais. Pour vrai, moi au début, » Pis là, c't'heure, j'ai fait « fuck you », c'est ça que j'ai fait.
Pis ça...
Ben pour vrai, moi au début, j'avais peur d'avoir l'air snob en région.
C'est ça que... On dirait que c'est ça que je dégageais.
J'ai trait pas d'épais. Je veux leur faire rire, c'est tout.
Fait qu'arriver avec une attitude de « j'ai le goût d'avoir du fun »,
on dirait que ça se ressent.
Je sais pas si...
Fait que la mode de région est plus party.
Elle est plus party, oui.
Je vais boire une bière de plus avant en région.
OK.
Saguenay, t'as dit?
Saguenay, c'est le fun jouer là.
Oui.
C'est vraiment... T'es allé récemment, là.
C'est plaisant.
C'est le fun au bout.
C'est agréable, Saguenay,
que les filles sont tellement belles.
Les filles sont belles.
Elles ont un bel ancêtre comme eux.
C'est...
Ah!
Ah, c'est... La lumière rouge est allumée.
Ça fait combien de temps qu'on voit?
OK, parfait.
On commence-tu les... Il y a-tu quelque chose que vous voulez parler?
Plus d'anecdotes sur les nazis,
ce serait vraiment fantastique.
Il y avait pas assez de nazis.
Te rappelles-tu, Mike,
quand j'ai perdu ton chien?
Je me rappelle pas.
Je me rappelle de ce soir-là.
Tu m'en veux pas?
Non, non, non.
Moi, j'ai appris que t'as perdu mon chien
sur le podcast.
Ah, ouais? Moi, je le savais pas.
Sur le podcast?
Ouais. Yannick?
Sur le podcast, si.
C'est Yannick qui m'a dit ça.
L'avez-vous retrouvé?
J'ai fini par le trouver, j'ai couru après, je l'ai cherché.
Parce que, je pense,
c'était le premier soir que je t'avais vu.
Ouais, au bar à chou, longueuil,
t'habites à côté. Ouais, c'est ça, fait que là,
j'ai invité le monde à venir chez nous.
Elle t'a conduit sous jusqu'à chez vous.
Tu nous amènes chez nous,
on va boire.
Là, on arrive,
j'ouvre la porte, tu dis, attention
au chien. À quoi?
Pis là, il y a un petit rat.
Non, mais Oggy, ton chien,
c'est le frère du chien de ma coloc.
Oui, c'est un petit chien, mais là, il est sorti.
J'ai fait attention au couin.
J'ai couru dans l'onguille et j'étais saoule.
Je riais et je pleurais parce que c'est drôle et c'est triste.
Tu sais pas, je parais que le premier soir que tu rencontres ma coloc,
tu tues son chien.
J'avais assez peur de le perdre pour vrai.
J'ai fini par le trouver, mais je ne savais plus où j'étais.
J'appelle Yannick en pleurant.
Lui aussi était perdu.
On s'était tous séparés pour trouver le chien,
si c'était une bonne idée.
Puis là, je rentre chez vous,
puis tu étais couché à terre
avec un bol de chips sur le ventre devant la TV.
Non, ce n'est pas un bol de chips.
C'est un bol de bouffe à chien.
C'était Yannick qui voulait attirer le chien.
Puis là, moi, j'étais couché. Il avait mis la bouffe à chien. C'était Yannick qui voulait attirer le chien. Puis là, moi,
j'étais couchée. Fait qu'il avait mis la bouffe sur moi pour que le chien
sente de la bouffe pour son maître.
Mais là, je fais comme, est-ce que mon chien,
il a l'odorat horrible.
C'est un...
C'est ça, mais tu sais,
il va sentir de la bouffe s'il est là,
mais pas s'il est à deux coins de rue.
Il fera pas comme... Ça sent la bouffe sec'il est là, mais pas s'il est à deux coins de rue. Il va pas comme...
Ça sent la bouffe sec.
C'est un petit chien?
C'est le frère de Jenny.
C'est un petit Yorkshire.
On a joué à Dieu.
Il l'aime vraiment pas.
C'est dégueulasse, Caline.
Il y a des gros crânes dysformes.
Tu peux pas les flatter.
Ça fait des bruits d'insectes.
Toi, ton chien, le chien...
Le chien Anad chien Anadine,
c'est une petite crisse, je trouve.
C'est une petite crisse. Elle vient chez nous
à mort, à guille, à style. Tandis que moi,
mon chien, il est super fin, il saute, il saute
tout le temps. Un mâle, en plus? Oui, c'est un mâle.
Est-ce que tu le prends? Tu le prends dans tes mains?
Moi, je le mets dans ma sacoche.
T'as pas peur, Jean-Claude?
Non, moi, c'est le chien. Moi, qu'est-ce
qui est drôle? J'ai le même chien que Michel Giroir
Un moment donné, je faisais un show
Michel Giroir, il apprend qu'on a le même chien
Puis là, il me donne plein de conseils
Mais moi
C'est cachou ça
Michel Giroir t'a donné des conseils de chien
Michel Giroir
C'est cachou son chien
Je le disais
Tu connais les nazis Michel Giroir, c'est cachou. C'est cachou son chien? C'est cachou. Je le disais plus tôt.
Tabarnak!
Tu connais les nazis et les chiens de Michel Giroir.
Michel Giroir.
C'est bien étroit comme corridor.
Mais moi, c'est ça.
Moi, j'ai appris quoi nourrir grâce à Michel Giroir.
Puis moi, j'aime mieux les petits chiens que les gros chiens.
T'as pas peur de les prendre et d'effleurer leur petit pénis de chien?
Moi, c'est quelque chose qui... Ça me dérange pas. Non, mais tu... Non, mais c'est quelque chose qui... Ils n'ont pas de poils.
Ils n'ont pas de poils.
Mais tu sais, je le pogne par le chest.
Il est du castré.
Il est castré, mais je le pogne par le chest.
Ce n'est pas le pénis qu'on enlève, c'est juste les...
Non, mais ça leur fait du mal, un coup.
Non, mais ils ont encore une espèce de fourreau pénis
dans lequel le pénis de chien rentre.
Il y a tellement de façons
différentes de déflorer ça. Il n'y a pas de poils là-dessus.
Tu le tiens par le chest.
Ou tu le tiens par le...
Tu le pognes pas.
Tu frottes pas ses couilles.
Tu le pognes pas.
Moi, j'aime mieux des mâles
parce que quand tu flattes une femelle,
tu pognes les mamelons.
Vu qu'ils ont des mamelons... Vu qu'ils ont des mamelons,
c'est comme « Ah! »
Ben oui, ils ont des tétines.
Les mâles aussi.
Les tétines sont peut-être rendues
par ambdaire.
Les femelles...
T'as des mamelons toi aussi, Mike?
Non, je sais, mais les mâles,
t'y sens pas quand tu flattes,
mais les femelles, t'y sens.
Ça doit être parce qu'elles ont des gros tits.
Non, mais...
Des gros tits de chien.
Mais ça, ça, ça...
La première fois que j'avais remarqué ça,
j'avais fait, ah, c'est weird.
J'aimais pas ça, pogner des mamelons de...
Des chiens? De chiens, oui, c'est ça.
C'est vrai que ça... Des tits de chien.
Mais des graines de chien, ça me dérange pas. Fait que je suis hétéro avec les humains, mais, c'est ça. C'est vrai que ça... Les têtes de chien... Mais des graines de chien, ça ne me dérange pas.
Je suis hétéro avec les humains,
mais gay avec les animaux.
Content que tout soit rentré dans l'ordre, ma part.
Cachou.
Oui, cachou.
Mais ça, vous êtes cachou.
Michel Giroir, c'est celui qui a la face la même couleur que ses cheveux.
J'aime ça que tu n'es pas sûr de qui est Michel Giroir,
mais tu es sûr du nom de chien. J'y vais au nom qui Michel Giroir, mais tu es sûr le nom de chien.
Je vais au nom.
Michel Giroir, c'est le petit monsieur bronzé.
C'est le TMZ
des années 70 québécois.
Il connaît tout
sur nos vedettes.
Tu vas sur son Facebook.
J'aime aller sur son Facebook, mais c'est sûr,
il y a des photos de lui avec Céline.
Il fait très showbiz.
Il était pas à Flash?
Je pense qu'il est trop vieux pour être à Flash.
Il devait être à l'ancêtre
de Flash.
Je sais pas c'est quoi l'ancêtre de Flash.
Flashus?
Je vais l'enlater.
Flash au room.
Il est au fils à papa.
Est-ce que ça sonne
comme une orientation sexuelle?
Il est au fils à papa.
Qu'est-ce qu'il faisait
au fils à papa?
Chronique Hollywood.
OK, parfait.
Là, je ne sais pas si vous avez des questions
à propos
de Cachou ou Michel Girard.
Si vous avez des questions, le propos de Cachou, Michel Gerloir, si vous avez des
questions, le micro, il est juste
là.
C'est vrai qu'on a fait le tour de tous les sujets
imaginables. Comment? Il n'y a pas
une question sur Mike? Il y a zéro question.
Tabarnak. Oh, il y a une
question, c'est nazi. Va au
micro. Que se passe-t-il?
Comment puis-je vous éclairer, pèlerin?
Yes.
Y'a-tu quelqu'un qui se lève ou...
Ok, bon.
Vous autres, t'as-tu envie de pisser?
Ça va pour l'instant.
Je peux me retenir, toi, t'as-tu...
Progressivement envie de pisser, mais on va l'avoir.
On va l'avoir, on va être capable de toffer.
C'est la première fois
qu'il y a zéro question. Ça me fait vraiment... J'avais dit, en plus, j' c'est la première fois qu'il y a zéro question
ça me fait vraiment
j'avais dit en plus
j'avais dit d'un coup
qu'il y a personne
qui a eu une question
d'un coup
personne s'intéresse
à notre vie
là
c'est le moment
de la question de pitié
c'est
est-ce que vous aimez
le brocoli
il sent beaucoup mieux
maintenant
tu veux-tu aller au micro
ou tu veux la créer
de là
et je
ok il n'y a pas le goût de se lever c'est une question importante Tu veux aller au micro ou tu veux la créer de là?
OK, il n'a pas le goût de se lever.
C'est une question importante.
Il nous aime, mais juste pas assez pour bouger.
Une question pour moi, oui.
Je bitch souvent à l'école. Ce serait quoi le côté positif souvent l'école.
Ce serait quoi le côté positif de l'école?
Moi, pour de vrai, l'école, ce qu'il y a de positif,
toutes les cours qui ne sont pas à temps plein,
j'y conseille au bout, au bout.
Tu sais, les cours de soir, qualité-prix.
Même l'école, si l'école était… Moi, j'ai fait les cours de soir.
Si l'école était gratuite,
moi, je dirais, va là, va là,
mais c'est juste, c'est tellement cher.
Moi, c'est plus un peu ça. C'est pas une finalité. On fait beaucoup croire aux gens
que c'est une finalité, pis qu'il faut faire l'école nationale
de l'humour pour être un humoriste, pis Christ,
t'as des fucking maudlandries
qui apprennent à gratter leur guide tout seul.
Mais tu sais, mettons, Yannick aussi a pas fait de l'école pis je pense au cours de chant
pis le cours de clown
qui est quand même
beaucoup de cours.
Il y aurait pas eu besoin
de ça, Yannick,
d'un cours de chant.
Il y en a pas besoin.
Mais ça dépend, ça.
Je veux dire,
c'est des affaires
qui sont offertes justement
aux gens pour tout à coup
que tu découvres
que t'es bon.
Tout à coup,
tu veux être imitateur,
t'sais.
Ben oui,
ben oui.
C'est l'objectif
d'une formation,
comprendre ce que ça donne.
Ben ça serait le fun de pouvoir prendre,
comme au cégep, des sessions, des cours que tu veux.
Oui, en humour.
Moi, il y a une affaire aussi que je n'aime pas,
et là, je trouve les côtés positifs,
mais c'est vrai que moi, je n'aime pas ça.
Mais ce que je n'aime pas, c'est que l'école,
mettons, dans une année,
il y a des années qu'il y a 12 élèves qui sont bons,
une année, il y en a deux,
mais ils en prennent tout le temps 12 ou 15
parce que c'est devenu une business.
C'est pour la raison pourquoi ils ont les cours de clown,
de chant, c'est pour avoir les subventions,
pourquoi ils ont les cours de français, d'école.
C'est pour avoir les subventions.
Moi, je trouve que c'est vendre des menteries à du monde qui n'a pas de talent.
Il y en a beaucoup
qui n'ont pas de talent.
Ça serait mieux de leur dire, regarde, tu n'es pas très bon.
Va faire des open mics
pendant une couple d'années. Peut-être que tu vas devenir bon.
Mais c'est vrai qu'on apprend ce pétanque.
Oui.
Mike, ça serait-tu quelque chose
que tu envisagerais? C'est moi?
C'est la voix du loft.
Le monde ne le sait pas,
mais Yann est allé attendre en ligne
en arrière.
C'est-tu quelque chose que tu envisagerais?
De partir une école, mais qui ressemble plus...
L'école, l'humour,
ça ne s'enseigne pas, ça s'apprend.
Moi, je cours encore
dans les cours du soir,
mais je suis plus de l'école à la très stand-up américaine que tu ne peux pas enseigner l'emballer, de te l'approprier. Je pense que justement, des cours de chant,
des cours de clown, des cours de
whatever the fuck, c'est
tous des trucs qui vont justement
s'ajouter dans tes expériences personnelles en tant qu'artiste
que tu peux recycler, que tu peux utiliser
pour bonifier ton stand-up
aussi américain, sois-tu, dans ta démarche.
Tu peux pas
l'apprendre, mais tu peux partager
la bonne nouvelle. Ça sonne super
Jésus-Christ, mais partager la bonne nouvelle.
Parce que moi, j'ai eu plein, en commençant,
j'ai eu plein de monde qui étaient plus haut que moi
dans le relève, qui m'ont donné plein de conseils.
Ils ont été super généreux.
Mais ça, c'est malade.
Puis à l'école, t'es capable
d'apprendre ça. Je pense que c'est qu'il faut
être conscient de c'est quoi l'école. Puis moi, le'apprendre ça. Je pense qu'il faut être conscient de ce que c'est l'école.
Moi, le conseil que je donne
tout le temps aux jeunes
qui vont là,
il faut en prendre pour en laisser aussi.
Si tu arrives là et que tu te dis
que ça, c'est la vérité,
ça va prendre
cinq ans à désapprendre tout ce que tu as appris.
Mais si tu fais
que ça, pour moi, ça marche, ça, c'est n'importe quoirendre tout ce que tu as appris. Mais si tu fais « Ok, ça pour moi, ça marche.
Ça, c'est n'importe quoi. » Il faut que
tu gardes ton côté. Oui, mais ça, c'est un travail
qui est personnel. Moi, j'ai
décidé d'être ce genre
d'artiste-là. Je vais prendre cette expérience-là
que je trouve positive, cette expérience-là que je trouve
formatrice.
Puis le négatif, je le tasse à côté.
Ce n'est pas à l'école de choisir ce qui est positif
ou négatif. C'est qu'il y a tellement de nuances dans ce métier-là que tu ne peux pas je le tasse à côté. Ce n'est pas à l'école de choisir ce qui est positif ou négatif. Il y a tellement de nuances
dans ce métier-là que tu ne peux pas
faire le tour en deux ans.
Il y a une infinité de façons de faire du stand-up.
Je pense que tous ces cours-là
sont importants parce que
ces formateurs, à la limite,
choisissent que si le cours de clown ne t'a rien apporté,
ne fais pas de l'humour clownesque.
Si ça te donne un meilleur jeu, si ça te rend plus tête dans tes act-out... Mais c'est Platt qui te l'impose. C'est l'humour clownesque, mais si ça te donne un meilleur jeu,
si ça te rend plus tête dans tes actes...
Mais c'est Platt qui te l'impose.
C'est l'école.
L'école a toujours imposé les cours
qu'elle voulait imposer au monde.
Je vous dis pas, c'est ma vision des choses.
Tu vas ressortir de là
avec ce que tu vas avoir décidé de prendre,
puis si t'es là juste pour saigner,
bien, fine, mais c'est toi qui dépenses
énormément d'argent à enlever à ce stade-là.
Si t'essayais le clown en région,
ça pognerait plus.
C'est sûr.
Moi, personnellement?
Moi, en clown en région.
C'est une hostie de bonneté.
Je n'ai plus qu'à attraper
le prochain wagon de cirque et c'est parti
pour la gloire.
Beau scarnaval.
Si vous avez un beau numéro de mine,
Beau scarnaval,
ça, ça va être bon pour ma carrière, Maud.
Beau rainstorm.
Là, vous autres, cet été,
vous faites votre show à ZooFest.
Ça, c'est vrai,
ça va passer après ZooFest.
Ben, pendant, vraiment.
C'est quoi votre show?
Vous faites chacun 30 minutes?
Oui. Ben, en fait, pas tout à fait.
On fait 60 minutes ensemble.
Ça va être comme 10, 10, 10, 10,
puis des sketchs.
OK. Vous rouvrez avec
un numéro à deux
close-up
exact
ça s'appelle
Charles et Maud
sans mêle
fait que l'objectif
c'est de s'entremêler
dans nos affaires
faire des numéros
faire une couple
d'interactions
pis tout ça
soit très
anti-show
anti-show
c'est ce qu'on s'est dit
anti-show
d'une volonté
genre anti-chose ou fait
c'est-à-dire faire
arriver là
sans être décroché
nécessairement
non mais que
tout ce qui est commun
de faire dans les shows à deux, on l'accuse.
Puis on fait, d'habitude, on ferait ça, parce que c'est comme ça que ça marche.
OK. Fait qu'un show qui va marcher au bout à Montréal, puis ça, c'est le genre d'affaire.
J'ai vraiment hâte de faire ça en région, mon.
Les gens vont vraiment avoir le degré.
On va le faire en clown.
J'aime ça.
Le mépris que j'ai pour l'école,
c'est là pour la région.
Non, non, non!
Non, non, non!
Les gens de région sont fabuleux.
Il y a plein de places.
C'est crissement le fun.
C'est juste que personnellement,
moi, j'ai bien le fun.
Le monde de l'école aussi, par exemple.
Je veux juste...
Non, mais c'est vrai.
Le monde de l'école,
le monde, j'ai ça. Ben oui, moi aussi. C' Je veux juste... Non, mais c'est vrai. Le monde de l'école, le monde, j'ai ça.
Ben oui, moi aussi.
C'est du bon monde,
on travaille là-dedans.
Ben oui.
Mais la région, c'est cool.
Il y a du monde vraiment...
Il y a des places vraiment le fun.
Personnellement, j'ai...
Vraiment.
Yes.
Moi, il y a une affaire de l'école,
par exemple, que je veux dire.
Les cours d'écriture.
Ça, à temps plein, je le conseille.
Quelqu'un qui veut être writer, tu vas apprendre mille affaires,
mais une chose que je conseillerais à ceux qui font les cours de writer,
ce serait une fois dans ta vie faire du stand-up, d'un open mic,
juste pour voir c'est quoi le feeling de...
Il y en a pas mal qui le font.
D'avoir de la misère sur scène.
Tous les auteurs devraient au moins...
Tous ceux qui sont bons ont déjà fait de la scène
au moins une fois, parce que sinon,
les autres font comme « non, non, ça c'est drôle,
la tabarnak », pis t'es comme « c'est vraiment
pas drôle ».
Mais il y en a une couple qui le font, genre des auteurs
nouvelle génération,
je te dirais
dernière cohorte École de l'humour,
il y en a qui l'essaient une ou deux fois, pour le plaisir,
juste pour faire de fun un vide.
Mais il faut! Il faut prendre le risque devant le public
de voir si c'est drôle ou si c'est pas drôle.
C'est tous des bon auteurs.
Ceux que j'ai vus en stand-up
jusqu'à maintenant, c'est tous des crises de bons auteurs.
Ça paraît. C'est bête.
Mais j'ai l'impression que l'École de l'humour,
le programme auteur,
il y a moins de cours inutiles.
Oui, moi aussi.
Il y a moins de clowns,
de respiration.
Il y a moins d'options
qui sont offertes si tu as décidé
de s'écrire, de te concentrer
sur un aspect humoristique.
Je pense que l'humoriste mise justement sur le fait que
tu ne t'es pas encore trouvé,
tu ne t'es pas encore construit. On va te donner tout le shitload
des possibilités humoristiques
sur l'arc-en-ciel du spectre
des possibilités qui sortent à toi.
Puis après ça, choisis ce que tu veux, garde-en,
laisse-en, puis débrouille-toi avec ça.
Mais ça doit être bon pour travailler en équipe,
ce qui est quand même une bonne chose en humour.
À l'école, d'apprendre à travailler en équipe.
T'es quand même deux ans
avec la même gang.
Ça dépend, il y a du drama,
il y a toujours du drama.
Il y a du drama à l'école.
Les chicanes en tournée de l'école.
Les gens qui couchent ensemble.
Toi, ça couchait-tu beaucoup ensemble?
On avait une fille.
Une fille?
Une fille, oui.
Elle avait un chum qui était
à l'époque un des deux de la cohorte.
Non, il n'y avait pas de... Nous nous masturbions beaucoup.
OK.
Ça se crossait librement.
Excellent.
Y a-tu une autre question?
Oui? OK. Yes.
Et le premier qui se lève.
Yes, on devrait l'applaudir.
Yes, c'est quoi ton nom?
Benjamin.
Salut Benjamin, merci de te lever.
La réponse est une question
pour les trois.
Concernant l'école de l'humour,
ça ne serait pas avantageux
justement pour donner l'intérêt
que ce soit plus pertinent
d'enlever les subventions
à l'école de l'humour?
De la manière que je perçois ça,
les cours de clowns,
ils ne seraient pas là
s'il n'y avait pas de subvention.
Et de la manière que je comprends ça aussi,
la majorité du monde,
ils ne traitent pas trop ces cours de clowns.
Donc, est-ce que, sur vous,
ce serait pertinent d'enlever les subventions?
Moi, je pense que s'ils enlevaient les subventions,
l'école de l'humour coûteraitait 900 000 par année. Ça serait vraiment trop cher. Parce que les profs sont quand même
assez bien payés. La direction, je ne sais pas comment ils gagnent, mais ils sont bien
payés. Non, mais dans le sens où si l'école avait moins de budget? Oui. Sans les subventions,
l'école, effectivement, aurait moins de budget.
Il y aurait-tu plein de bénévoles? Les institutions s'améliorent en ayant moins de budget.
Je suis sûre qu'il y aurait des profs bénévoles qui seraient game.
Moi, je ne sais pas.
Moi, j'aime beaucoup la relève.
Puis quelqu'un, mettons, mais je n'irais pas à l'école gratuitement.
Je vais vous montrer.
Parce que je serais très snob.
Je serais très comme...
Toi, tu ne devrais pas être là.
Tu n'es pas bon.
Oui, c'est ça.
Je serais trop snob, je pense, pour être prof à l'école.
Est-ce qu'il faut enlever des subventions?
Je pense qu'il faut enlever des subventions à une institution scolaire?
Je pense que justement, ils ont fait...
C'est peut-être moi qui ai de bonne volonté,
mais je pense qu'ils ont établi leur cursus en fonction de justement d'offrir,
on en revient à ça, d'offrir le maximum d'outils possibles.
Est-ce qu'on devrait enlever des cours?
Est-ce qu'on devrait utiliser la crosse de leur enlever des subventions
pour que les cours les moins populaires s'en aillent, je pense.
Oui, il y a une affaire, je viens de trouver une affaire de positif à l'École Le Monde.
Tu sais, l'école a été fondée à l'époque parce que, juste pour rire...
C'est un programme de réinsertion, oui.
Bien, au début, juste pour rire, il n'y avait pas assez d'humoristes francophones
pour nourrir le festival.
Tu sais, les premières années, il y avait six humoristes.
Puis là, Gilbert,
il avait eu l'idée de
partir à une école.
Il a demandé à Louise, vu qu'elle
s'occupait des lundis des A.A.
C'est devenu un programme
de chômage. Et là,
ils ont créé des humoristes.
Ils ont créé des humoristes.
Mais après un bout de temps,
j'ai l'impression
que l'école était meilleure
les premières années, quand c'est un peu artisanal.
Moi, j'aime les
projets artisanaux.
C'est un peu broche à foin.
J'aime le broche à foin.
Mais c'est moins...
Moi, je partirais à une école, je ferais faillite
dans les quatre premiers jours. Tu finiras en cours, c'est moi. Moi, je partirais à une école, je ferais faillite dans les quatre premiers jours.
Tu finiras en cours, c'est sûr.
Je finirais en cours.
Avec tous les hosties naïves
qui ont payé 15 000$.
T'as insulté un petit gros qui était pas bon.
Il est 1% en cours.
Mais ouais, c'est ça.
Moi, je pense que
non, c'est ça.
Couper les subventions de l'école,
ça ne réglerait rien.
Je pense.
Une autre école, déjà, je trouve ça absurde
qu'il y ait une école de l'humour,
qu'il y en ait deux.
Il y en a-tu une à Haïti?
Il y en avait une.
Il était censé faire ça, mais ça me semble
vraiment bizarre.
Moi, pour de vrai, je suis allé en Haïti.
Mais ils n'ont déjà pas de bâtiment.
Moi, j'avais fait rien.
Mais qu'est-ce qui est weird?
J'ai fait un show en Haïti, puis j'avais fait un show pour Haïti ici,
et il y avait quatre des étudiants de l'école de l'humour.
Qu'est-ce qui est drôle?
En Haïti, tu sais, ici, le monde qui veut devenir humoriste,
d'habitude, c'est du monde qui ne sont pas
l'élite de la société, à part ta famille et toi.
Souvent, c'est du monde qui vient de la famille
col bleu un peu. Mais là-bas, il y en avait deux
qui étaient des médecins, une avocate,
puis un autre qui était un scientifique ou quelque chose.
Et là, j'étais backstage et je me disais,
il me semble qu'Haïti a plus besoin de médecins
que de monde qui connaisse
des règles de droit.
Oui.
Mais il y a eu une école d'humour
à Québec pendant trois ans.
Il était pas essentiel d'ouvrir une au Maroc,
si je ne m'abuse.
Je pense qu'il y avait des plans d'ouvrir une école
de l'humour, genre,
nord-africaine.
Mais comme basé sur le
prototype
de celui qu'on...
Le cursus montréalais.
Moi, je pense, par exemple,
au Maroc, ça serait une bonne idée,
les trois premières années. Au début,
c'est que je trouve que
d'un marché
qui n'a pas assez d'humoristes, c'est bon
vu que ça donne le goût à du monde
qui n'aurait pas fait de l'humour.
Dans une école spéciale,
genre trois ans seulement.
Non, mais tu sais,
toi, tu es un vrai humoriste.
Vu que tu as décidé de faire ça,
mais souvent, je parle à du monde qui disent
« Ah, moi, sans l'école, je ne serais pas devenu humoriste. »
Ils ne sont pas games. Mais tu n'es pas humoriste si tu ne « Ah, moi, sans l'école, je ne serais pas devenu humoriste. » Ils ne sont pas games.
Mais tu n'es pas humoriste si tu ne l'aurais pas fait
sans l'école. Je pense.
C'est mon avis à moi.
Ça, c'est un point positif de l'école. Il y en a qui
sont motivés de faire l'école.
Qui n'auraient pas été humoristes
s'ils n'avaient pas fait l'école.
J'imagine.
C'est ça. C'est positif.
Ça doit être positif. C'est positif. Ça doit être positif.
C'est semi...
J'essaie de...
Mais un point positif...
C'est sur de l'aurumier Sherbrooke.
C'est cool.
Souvent, je parle
contre l'école, mais Louise
a fait vraiment ça
et elle a fait ça pour les bonnes raisons.
Elle, elle aime vraiment beaucoup l'humour
et elle, avec l'école,
elle a fait
de son mieux et là, il y a du monde comme moi
qui... Je pense qu'il y a eu une grosse job
d'exploration du milieu
avant de faire l'école et c'est une belle recherche.
Puis, pendant
un bout de temps, l'école s'est comme perdue
et là, j'ai l'impression, depuis une couple d'années,
qu'ils se sont retrouvés.
Qu'est-ce que tu veux dire, ils se sont perdus?
Pendant 4-5 ans,
j'avais l'impression, chaque fois que je voyais
des finissants de l'école,
c'était tout le temps, ils étaient tous
identiques. Puis c'était de la formule.
On dit souvent moule, on dit souvent que c'était un moule.
Puis après, tu voyais du monde qui n'avait
pas fait l'école.
L'école que tu faisais.
Ah, ta barnaque, OK,
enfin quelque chose d'original.
Mais depuis
au moins 10 ans,
il y a du monde comme toi
que toi, dans les débuts 2000,
tu n'aurais pas pu exister à l'école
vu qu'ils t'auraient fait lâcher
ou ils t'auraient fait sortir
puis tu ressemblerais
à huit autres
stand-up. Tandis que là,
je trouve qu'il laisse plus de liberté.
Moi, je pense que si tu sors...
OK, ça, c'est vraiment mon oeuvre
de la vie là-dessus. Si tu sors de l'école
et que ton style est
pareil à
plein d'autres gens, puis surtout aux gens
de ta cohorte, c'est que t'as pas essayé de te trouver,
c'est que t'as fait l'humour à numéros,
c'est que t'as fait l'humour mathématique,
c'est pas nécessairement la faute de l'école,
c'est toi, est-ce que t'as envie d'avoir du succès,
est-ce que t'as envie d'être le plus grand public possible,
est-ce que t'as envie de donner aux gens exactement
ce que tu veux qu'ils aient,
exactement ce qu'ils veulent avoir, ou ça tente
de faire quelque chose qui te fait plaisir
à toi, et qui coïncidemment,
les gens vont apprécier
parce que tu as été capable de trouver un compromis.
Mais toi, Charles, tu as été...
Oui, oui.
Merci.
Tu as été unique.
Tu as été unique dès le début.
Je n'ai jamais pu te comparer à un autre humoriste.
Même depuis en route, dès que tu es sorti de l'école,
tu n'étais pas un moule.
Oui, merci, Déphine.
Oui, mais oui, parce que
j'aime ça faire
mon métier de cette façon-là.
Parce que t'as eu une enfance de désaxé.
Oui.
Aussi parce que...
Bon point!
Non, il faut se faire plaisir.
Il faut s'amuser.
Ce job-là,
en tout et pour tout,
c'est arriver à convaincre
les gens que ce que tu as pensé
dans ta tête, c'est drôle.
Et leur expliquer suffisamment bien que c'est drôle
pour qu'ils trouvent ça drôle eux autres aussi.
Si ça te fait rire toi-même,
tu n'es pas une pute, tu ne fais pas de l'humour à numéro,
donc tu n'es pas de la saucisse tu ne fais pas de l'humour à numéros, tu n'es pas de la saucisse.
Je pense...
Je vais juste rajouter une chose.
Pour les nouveaux humoristes,
je pense que c'est plus important
d'être original que d'être efficace.
Parce que tu n'es pas supposé
être efficace les six premiers mois.
Tu n'es pas supposé éventuellement...
On dirait qu'il faut attirer l'attention
avant d'être drôle.
Il faut être intéressant.
Il y a un nombre
d'humoristes
qui sont
platement efficaces.
Non,
qui sont vraiment
platement efficaces.
Ça marche,
ça marche partout,
mais c'est-tu intéressant?
On est-tu en train
de sortir d'une convention,
de sortir du moule?
On est-tu en train
de parler d'autre chose
que le même petit sujet
de « ma blonde est enceinte »,
« j'étais allée au camping en fin de semaine et c'était de la merde ». On est-tu en train de parler d'autres choses que le même style sujet de ma blonde est enceinte, je suis allé au camping
en fin de semaine
et c'était de la merde.
On est-tu en train
d'essayer de gratter
la peinture
pour amener ça ailleurs,
pour faire évoluer
cette forme d'art-là
où on donne exactement
aux gens
ce qu'ils veulent avoir
et ce qu'ils ont toujours ri
depuis les dernières années
au format 7 minutes
gala jusqu'au rire.
Il n'y a pas assez de numéros,
c'est nazi.
Il est sûr.
Moi, c'est ton défi. ZooFest
cette année, vous faites un Zoom. L'année prochaine,
j'aimerais un show.
60 minutes. 60 minutes
et 60 façons de tuer
Hitler. Ou un show de 42
minutes. Les 42
façons que Hitler a esquivé
la mort. Et t'appelles ça
le cul plein de nouilles.
Le cul plein de nouilles. Le cul plein de nouilles.
Tu mets en plus,
le poseur, c'est toi,
mais avec une culotte.
Ça va être malade.
Je te garantis un succès.
Un déguisant éclair sur l'affiche.
C'est pas fou.
Ça, ça va être la pub du show.
Ce bout-là du podcast.
J'ai fait Charles Beauchesne parler de la peste noire
pendant 60 minutes.
Vous vous fessez dernier.
60 minutes sur la peste noire au Moyen-Âge.
C'était très drôle.
Non, mais ça se voulait
une conférence. Ils voulaient faire rire
sans prétention, mais c'était vraiment drôle.
Au quart de tour, ils nous faisaient rire,
ils nous surprenaient.
C'était une conférence historico-humoristique. Ça me tentait de parler de la peste au Moyen-Âge. Jire, il nous surprenait. C'était une conférence
historico-humoristique. Ça me tentait
de parler de la peste au Moyen-Âge.
J'ai écouté deux documentaires, j'ai plein de jokes là-dedans.
J'ai fait ça pour faire un gros spectacle,
pour me masturber moi-même parce que je trouvais ça le fun.
Ça se donne que les gens aiment ça.
Voilà, c'est sympathique.
D'ailleurs, je leur fais le 29 juin,
mais ça va passer après.
C'est où pour le monde?
Au MiniFest.
Le 29 juin au Medley-Saint-Pleumalte.
C'est à la Plaza Saint-Hubert.
Le 29 juin prochain.
Allez checker les dates.
Les billets sont en vente sur Internet.
C'est super intéressant.
T'apprends plein d'affaires.
Allez le voir.
Merci beaucoup. On va finir là-dessus.
On a appris plein de choses.
On a ri.
Merci.
Merci.
Est-ce que vous voulez
plugger vos Facebook,
vos Twitter?
Ton Twitter, c'est...
C'est Landry Mode.
C'est Landry Mode.
Et toi, c'est Sinistre Charles.
Sinistre Charles.
Excellent.
Ce sont les deux faciles.
Restez-moi ma page Facebook,
Charles Beauchesne,
sur la première page personnelle
je joue tout le monde
excellent
j'aime ça
facile
tout le monde
il y a tellement
des weirdos
dans mon fil
ah ouais
ça doit
ça doit
vraiment des plaisants
moi aussi
je connais plein d'affaires
à propos d'être là
merci beaucoup
tout le monde
encore une fois
ceux qui
regardent ça sur Youtube et ceux qui regardent ça sur YouTube
et qui écoutent ça sur
wherever, qui écoutent ça,
Yann Thériault va vous
faire un infopub pour un podcast
pour que le podcasting québécois
devienne de plus en plus big.
Merci beaucoup. de la semaine.
Cette semaine, je vous parle d'un podcast sur la motivation.
Ça s'appelle Chronique croquante.
C'est animé par Karine Deneau, qui est une auteure conférencière,
qui a écrit un livre qui porte le même nom, Chronique croquante.
Elle en a tiré un podcast qui en est déjà rendu à son dixième épisode.
C'est un podcast sur le cheminement
personnel, la quête du bonheur,
des réflexions sur la vie. C'est vraiment
bon. Karine va parler
de tout ça en passant
par ce qu'elle a vécu elle-même.
Ça va parler d'amour.
C'est un bon podcast
qui fait du bien en dedans, qui fait du bien à l'âme.
C'est pas downer du tout.
Et surtout, Karine ne se prend pas pour une gourou.
C'est vraiment un podcast
sur la motivation, sur la vie.
C'est un bon podcast
qui fait du bien.
C'est disponible sur la plateforme RZO.
C'est sûrement disponible aussi sur iTunes.
Et surtout, vous pouvez aller voir son site web
qui est karinedenot.com.
En plus du podcast, il y a son livre
et il y a toutes sortes de billets là-dessus.
Il y a de la lecture à faire là-dessus.
C'est vraiment enrichissant comme podcast
et très différent. Si vous voulez écouter
le mien, mon podcast, ça s'appelle
le stream. C'est disponible sur le
yanneteriot.com.