Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #77 – (Jeremy Demay et Max Leblanc)
Episode Date: August 15, 2016https://youtu.be/m-xUuFbXGV4 Cette semaine, Mike reçoit Jeremy Demay qui nous parle de son livre et sa démarche de reconstruction personnelle et Max Leblanc qui nous fait un exposé sur se...s odeurs corporelles. *Enregistré le dimanche 19 juin 2016* ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup!
Merci tout le monde!
Merci à...
C'est drôle que toi, t'applaudis pas!
T'es...
Le gars, il est... Tu peux pas être plus... peux pas être plus proche de moi que mon genou.
C'est vrai, Chris.
Il est dans ma face, il m'a regardé, il était comme...
Merci, merci d'être là.
Merci beaucoup d'être là.
Merci tout le monde.
Merci à ceux à la maison qui ont downloadé. Merci à monde. Merci à ceux à la maison qui ont downloadé.
Merci à ceux qui ne sont pas à la maison qui ont downloadé.
Ce n'est pas juste le monde.
À la maison qui download.
C'est notre dernier soir ici.
Il nous reste deux podcasts avant qu'on arrête d'en faire live.
Puis là, je parle pour le monde dans la salle, le monde à la maison.
Là, ce que vous êtes en train d'écouter va sortir fin du mois d'août.
Fait que le monde qui écoute en ce moment, tout ce qu'on va dire n'a plus de sens.
Parce qu'on va parler du Gala Comedia, du Festival Comedia,
que pour le monde qui écoute, ils vont faire comme « tabarnak, ça fait trois mois, ça ».
Ça va être juste weird.
Je ne sais pas pourquoi je le mentionne.
J'aurais pas dû.
J'aurais dû juste dire « bonjour, on est le 22 août.
Il fait beau et ouf, froid,
dépendamment d'où vous êtes au Québec. »
Moi, en ce moment, pour le monde qui écoute à la maison,
c'est la fête des pères, bonne fête des
pères à tous les...
tous les pères
et tous les...
tous les pas-pères.
Moi, j'ai...
T'as-tu donné
de quoi à ton père pour la fête des pères?
OK. De l'amour.
De l'amour en n'étant
pas avec lui en venant au bordel à la place.
Ton père, d'emblée, il a fait, « Hey, tu es-tu me voir? Je suis un peu triste depuis que ta mère est morte. »
Non! J'ai un podcast, allez. Regardez.
C'est pas ça que tu ne m'as pas applaudi.
Parce que si tu pensais à ton père, tu étais comme mon père, je ne serais pas fier que j'applaudisse.
Moi, j'ai vécu
de quoi d'incroyable en fin de semaine.
Moi, il y a un lutteur
qui porte mon nom.
J'ai une mascotte
qui lutte à Québec.
Ça sonne fucking weird,
mais il y a
ils font de la lutte à Québec.
Il y a une grosse tête de mascotte, Mike Ward.
En fin de semaine, la mascotte Mike Ward se battait contre la mascotte Pat Grou.
Moi, Pat Grou, il y a une mascotte aussi.
C'est drôle d'aller voir rentrer et sortir du ring,
parce qu'ils ont tellement de grosses têtes, la tête, elle ne passe pas entre les cordes.
Il faut qu'il soit comme 6 à l'aider à passer sa grosse
crise de tête. Mais
la mascotte Mike Ward, il est capable
de monter dans le coin,
dans la troisième corde. Ils sont
hallucinants, les deux. La mascotte
Pat Gros aussi est hallucinante. Et là, moi,
je suis allé voir ça. Et là, un moment donné,
la mascotte Mike Ward gagne.
Et la mascotte
Pat Gros se met à tricher,
puis il fait une prise en quatre, en tout cas, je ne gérerai pas dans les détails,
mais il a blessé gravement ma mascotte à moi, et là, l'organisateur Marteau à Québec,
il s'est mis à crier, il me criait à moi, il était comme, va l'aider, va l'aider,
criait. Il me cria. Moi, il était comme, va l'aider. Va l'aider. Puis là, moi, je ne savais pas quoi faire. Et là, je suis arrivé. Et il y avait, quand la mascotte
Pat Grou a vu que j'arrivais, la mascotte de Pat Grou s'est comme sauvée. Et il y
avait une petite chaise, une petite chaise plus cheap en plastique. Je l'ai poignée.
Je suis rentré dans le ring. Et là, la mascotte Pat Grou avait sauté
pour sortir, mais il y avait la tête
de pogné entre les deux
cordes et c'était hallucinant.
Moi, je suis arrivé et là,
j'ai juste crissé un coup de
chaise sur la tête de la mascotte.
La mascotte a tombé
et là, quand je l'ai vu tomber,
j'ai fait « Asti, c'est vrai, lui,
il ne sait pas qu'il allait tomber. »
Tu sais, mettons, quand les lutteurs, ils voient quand quelqu'un va les frapper,
ils peuvent comme s'en attendre, mais lui, il était juste la tête poignée en deux cordes,
puis il était comme, « Hey, sérieux, là, dites-moi quand Mike Ward arrive. »
Il y avait quelque chose, j'avais trouvé bien
hâte, parce que le Mike Ward, il saute
de la troisième corbe, et un moment donné,
il était monté sur la troisième corbe,
puis là, tout le monde criait, troisième
corbe, troisième corbe, puis là,
lui, il faisait des, tu sais, des,
ben, ça, mais vu que c'est une grosse tête de
mascotte, il faisait ça,
genre, et là, il était,
c'était long, il était longtemps, sa troisième copte,
parce qu'il avait de la misère. Puis là, le fat gros, il était couché à terre. Puis
l'angle, il pouvait pas rien voir. Fait qu'il a comme foulé. Il a tiré un peu. C'était
magique. Honnêtement, j'ai vécu de quoi. Si vous avez,
ils luttent juste dans le coin de Québec.
C'est la lutte mexicaine.
Je ne suis pas sûr du nom de la fédération,
mais j'ai fait un autre combat après ça.
Il y avait deux gars qui jouaient
des méchants.
Il y avait deux méchants
que je me suis battu avec eux autres.
C'était malade, criche, pas en forme.
Et pareil, je leur ai collé une volée. C'était malade. Je ne suis pas en forme. Et pareil, je leur ai collé une volée.
C'était très cool.
J'ai vraiment aimé ça.
J'ai aimé ma fin de semaine.
Je suis content que vous autres,
vous êtes ici pour finir la fin de semaine avec moi.
Je suis très content aussi de mes invités.
Est-ce que vous êtes prêts pour accueillir mes invités?
Ce soir à l'émission,
j'ai commencé à appeler ça une émission tabarnak.
Ce soir au podcast, je suis très content d'avoir deux gars que j'aime beaucoup, mesdames et messieurs.
Voici Max Leblanc et Jérémy Demey.
Max, comment ça va?
Ça va, ça va.
Ça va bien.
Tu t'assoies là?
Oui.
Ah, t'es pieds nus.
Oui, je suis pieds nus.
Je chante la gogoune.
Es-tu propre?
Non.
Avec ton... Toi, c'est quoi que tu bois?
Vodka, jus de canneberge.
Vodka, jus de canneberge.
Oui, c'est un peu fiff.
Ben non.
Est-ce que tu bois ça?
Vodka, jus de canneberge.
Ouais, ça peut fiffre.
Ben non.
Est-ce qu'ils boivent ça?
Non, mais vodka, jus de canneberge, Dominique Paquette boit ça.
Pour vrai?
Puis quand il est venu au podcast, il était vraiment saoul.
Ça, ça saoule pour de vrai.
Ben oui.
Ben, tu as pris un drink avec le vodka, on dirait, il saoule plus.
Tu ne goûtes pas l'alcool. Je ne goûte pas.
Surtout ça, ça fait un peu...
En plus, ça fait un drink de fille.
Moi, je suis un gars.
Toi, en plus, tu es un gars de Sherbrooke.
Tu es comme moi, Chris.
Tu n'es pas une tapette de la ville.
Je ne suis pas comme Jay.
C'est drôle, étant une boulimique
puis un anorexique.
Mais boulimique, ça voudrait...
Un boulimique, c'est quelqu'un qui...
Boulimique et anorexique, les deux sont super minces.
Ah, le boulimique, il n'est pas au moins...
Ah oui, j'ai raté mon gag.
T'as raté.
Ah oui, vraiment. T'as vraiment raté ton gag.
Mais fuck you! Il aurait fallu que je dise quoi, tabarnak?
T'aurais dû dire, je suis assis entre
une lesbienne pis un fif.
Ça, ça aurait marché,
esti!
C'est-tu édent?
J'ai dit là, il a une langue de vampire.
Regardez-vous la bouche, votre amie.
Regarde-moi!
C'est rouge.
Regarde, il riait pas, mais il a le goût de vomir maintenant.
C'est dégueulasse.
Ah, ta gueule.
C'est la même couleur que tes pantalons.
C'est vrai.
Sauf que moi, au moins, ça s'en va. Mais toi, tu peux pas les enlever. Non, c'est les Sauf que moi au moins
Ça s'en va
Mais toi tu peux pas les enlever
Non c'est les pantalons
Ben oui il peut les enlever
Toutes tes logiques marchent pas
Ah là
Voyons tabarnak
Moi moi ça
Lui il pourrait enlever
Ses pantalons de même
Toi il va falloir
Que tu te brosses la langue
Pendant une demi-heure
Demain matin
Ben non
En faisant un grand lisse.
Serais-tu game d'enlever tes pantalons, là?
Game, oui. Les gars, criez.
Les gars, criez. J'aime ça quand ça crie, les gars.
Je vais les enlever.
Vous autres, vous vous connaissez de où?
Max et moi, ça fait quoi? Ça fait dix ans.
Oui, dix ans qu'on s'en met. Ça fait quoi? Ça fait 10 ans. Oui, 10 ans qu'on se connaît.
De l'humour, Max.
Non.
Parce que vous avez le temps
d'avoir une complicité, puis en vous
entendre, vous ne devriez pas avoir
une complicité. C'est vrai. Pourquoi?
Non, mais c'est vrai. Parce qu'il t'insulte
tout le temps. Il est arrivé ici.
Il avait moi le voisin. Lui, c'est un fif
anorexique.
Il prend bien.
Il fait « Ah, ah, ah. »
Il n'a pas de son.
Il rit.
C'est un astide, les gars.
C'est comme l'astide personnage
de Danny Vervaine.
De Danny Turcotte.
Sûrement que tu es arrivé au Québec après.
Prochaine fois que tu ris, fais juste ça.
Je suis sûr que c'est la même chose.
Vas-y, fais-le.
C'est exactement ça.
Mais j'ai deux rires.
Un rire muet et un rire aigu.
C'est quoi ton rire aigu?
Mais c'est la première fois que j'arrive à le faire.
C'est la première fois que tu te rends ton doigt dans le cul, j'imagine.
Je sais pas si tu veux m'insulter
ou t'as comme un refoulement de...
Non, non!
Arrête!
On est comme ça dans la vie, là.
OK, OK.
Tu veux préserver ta belle image, là.
Non!
Oui!
Au fond de toi, y'a quoi au fond de toi?
T'as-tu le goût d'homme?
Ça dépend comment tu m'approches.
OK.
Mettons que j'ai des pantalons rouges.
Mettons que t'as des capris.
Ça, j'aime ça.
C'est quoi, des capris?
Qu'est-ce que tu...
Ben non, arrête!
Voyons donc, t'es gay! Je sais pas c'est quoi des capris, moi, non plus. C''as des capris. Ça, j'aime ça. C'est quoi, des capris? Qu'est-ce que tu dis? Ben non, arrête. Voyons donc, t'es gay.
Je sais pas c'est quoi des capris, moi non plus.
C'est quoi des capris?
T'as vu, moi, il me dit que t'es gay,
mais le tourneur Mike,
non, il dit rien au Mike.
Il dit rien au Mike, il a comme...
C'est quoi des capris?
Ben oui, mais vous savez c'est quoi des capris?
Ben voyons, des pantalons trois quarts.
Ah, des pantacours.
Moi, j'appelle ça des pantacours.
Moi, ça me fait bien rire.
Moi, quand j'avais vu, c'était la première personne que j'avais vue avec ses pantalons-là, c'était
Adib.
Puis j'avais appelé ça des pantacours. Puis là, moi, je trouvais ça bien drôle.
Mais ça s'appelle des pantacours?
Bien, moi, j'ai tout le temps appelé ça des pantacours. Je pense que c'est le nom
français, c'est pantacours.
Oui, mais de toute façon, quand est-ce qu'on en parle, de tout ça?
Bien, quand on voit Adib.
Oui, c'est ça.
C'est français, c'est pentaco.
Oui, mais de toute façon, quand est-ce qu'on en parle, de tout ça?
Ben, quand on voit Adil.
Oui, c'est ça.
Mais oui, pour répondre à ta question, Mike, on s'est rencontrés il y a dix ans.
Oui.
Ben, c'est ça, dans le milieu de l'humour, qu'on ne s'est pas rencontrés.
Mais ça a été tout de suite.
On a eu une connexion, Max et moi, il y a quelque chose de... Il faut que je te raconte ce qu'il m'a fait un jour.
Il m'a fait vivre le pire cauchemar qu'un humoriste puisse vivre.
Le pire cauchemar.
Le pire cauchemar.
Le pire. Le pire cauchemar qu'un humoriste puisse vivre. Le pire cauchemar. Le pire cauchemar. Le pire.
Le pire cauchemar.
Je vais jouer
à sa soirée
à Magog,
au bar Le Magog,
à Sherbrooke.
Je peux faire la vlog?
Oui, oui.
L'Institut des Lires,
ça recommence à septembre.
Ça fait sept ans
qu'on produit ça.
C'est une super soirée
d'humour, by the way.
Ça recommence cette semaine.
Non, non.
C'est vrai.
On est comme pre-tape un peu.
Oui, mais cette semaine-là,
je suis en short.
J'aurais dû mettre mes pantalons.
Toi, tu fais des jokes de...
Mais Chris, t'es arrivé en short
et pas de souliers.
J'aime le respect
que tu montes au show business.
T'es comme, moi j'arrive.
Merci d'avoir mis un chandail.
Je pue.
C'est quand même le fun.
Je pue de la gogoune, pour de vrai.
Mais Chris, mets des bas pis des culottes.
En gogoune, ça sera pas beau, le samouraï.
Mais t'es pas obligé
de porter des gogounes, tu sais.
Mettons que tu vas à un mariage
avec ta blonde.
Est-ce que tu mets des bermudas?
Tu sais, si ta blonde
fait « Pourquoi t'as pas mis un tuxedo? »
pis tu fais « Ça marche pas, un tuxedo avec des
gougounes! » Elle va faire
« Mais Chris, mets pas de gougounes,
c'est cabochon! »
Me semble, non? Mais tu pues des pieds?
Ben oui, je puis des pieds. En gougoune? Oui.
C'est incroyable. Puis des pieds, il faut...
T'as dit quoi? Quoi?
Sans ses pieds.
Sans ses pieds. Mais c'est malade, c'est malade.
On a déjà fait de pieds, voyons. Non, je ferais pas sans tes pieds. Mais c'est malade. On a déjà fait pire.
Non, je ne ferais pas sans tes pieds.
Ben voyons donc.
Non, arrête, j'ai jamais fait pire.
Ben oui, t'as fait pire.
L'autre soir, tu sais, au gala,
après mon gala,
il y avait une fille qui crousait un de mes amis,
puis elle était cute la fille,
puis là, mon ami a juste fait,
est-ce que t'as plus des pieds? C'était vraiment weird. Puis là, j'ai cute, la fille, puis là, mon amie a juste fait, « Asti, qu'elle pue des pieds! »
C'était vraiment weird, puis là,
j'ai fait, « Ah, elle pue des pieds! »
Puis là, j'ai juste fait,
je suis allé parler à la fille, mais j'essaie discrètement
de dessiner les pieds.
Mais comment tu fais ça discrètement?
Non, mais mettons, tu sais, d'un bord,
quand le monde parle fort, des fois,
tu vas faire ça, mais moi, je faisais un...
Tu sais, je me penchais,
t'as qu'elle à se pencher, pis je me penchais.
Là, c'est comme,
ah ben c'est vrai.
Et t'as senti ses pieds?
Mais pas... J'ai senti un odeur weird.
Ben...
Elle sentait peut-être du...
Y'avait quoi qu'il sentait pas bon?
Non, mais y'en a qui sentent pas bon
de la fourche, ça.
C'est dû à non, c'est sûr.
C'est dû à quoi, d'ailleurs?
C'est dû à quoi?
C'est dû à quoi?
Ben, je m'imagine quand tu te laves pas pendant une semaine,
t'habites dans un lit lourd.
Non, non, il y a du monde, c'est question...
Je pense, tu sais, comme il y a du monde qui pue du bras rapidement.
Ben, moi, je pue.
Moi, je pue, j'ai un problème.
J'ai des pieds, des bras, pis de la poche.
Mais toi, je t'ai jamais senti.
De la poche, non.
Fait que tu dois te mettre
du déo
une, deux, trois fois par jour.
Oui, mais je mets du dry salt.
OK.
Moi, c'est quelqu'un qui connaît ça.
C'est quelques nuits en fil,
puis ça t'empêche de suer le Christ.
Mais ce n'est pas bon pour le corps,
ça.
Non, ça te sort par l'arrêt.
Ah oui, tu fais extrêmement
pour de vrai.
Moi, pour de vrai,
mettons quelqu'un qui,
tu sais, parce qu'il y a des gars
aussi qui puent du bas.
Tu sais, on fait des jobs de râle et fil qu'il y a des gars aussi qui puent du bât. On fait des jobs de...
Mais il y a des gars qui puent du bât,
puis mettons que du déodorant s'approche.
Mais tu sais, parle-nous-en.
Il y en a un qui sent du bât.
J'ai tout ce soir.
J'ai le gars qui pue du bât, anorexique.
Non, mais ça arrive des odeurs de bât.
Ben oui.
Non, mais là, c'est des problèmes. C'est comme... Des fois, tu as lesorexique. Non, mais ça arrive des odeurs de bat. Ben oui. Non, mais il y en a, c'est des problèmes.
C'est comme, des fois, les glandes, ceux qui puent de la gueule.
Il y en a que c'est pas leur faute.
Mais c'est que tu peux rien y faire.
Tu peux rien y faire.
Non, non, je peux rien y faire, absolument.
C'est pas drôle.
Non, mais tu peux mettre du calque.
Tu sais, de la poudre.
De la poudre blanche, il paraît.
Quelle poudre?
Tu sais, ceux qui font de l'escalade, ils ont comme une petite ceinture où ils font
paf, paf.
Tu sais jamais à quoi ça sert. C'est pour les pieds,
finalement, mais...
En tout cas, t'as compris le principe.
Qu'est-ce qu'on disait?
Non, mais il y a une affaire aussi que tu pourrais faire,
que c'est Nils qui m'a appris.
Il met des serviettes sanitaires
à l'intérieur de ses souliers.
C'est vrai. Mais même en dessous des bras,
il y en a qui le font.
Tu prends les grosses, grosses, grosses. Ah, ça m'est arrivé, ça. Au début de ses souliers. C'est vrai. Mais même en dessous des bras, il y en a qui le font. Tu prends les grosses, grosses, grosses, là.
Ah, ça m'est arrivé, ça.
Au début de ma carrière.
Attends, écoute,
j'avais un T-shirt
et je me disais
que je ne voulais pas
transpirer dessous les bras.
J'ai mis les tampons collés.
Mais là, ça dépensait-tu
de ta main?
Non, non, non, non, non.
J'ai mis les tampons coulés
et à un moment donné,
je n'ai même pas vu,
ils sont tombés dans mon T-shirt
et ils sont tombés
sur la scène par terre.
Ah, wow!
Fait que je joue,
non, non, non, non,
paf!
Un tampon génie qui tombe,
paf!
Qu'est-ce que tu dis? J'ai expliqué quelque chose. Hey, sais-tu ce que ça aurait, non, non, non, paf! À ton point génique, il tombe, paf! Qu'est-ce que t'as dit?
J'ai expliqué quelque chose?
Hey, sais-tu ce que ça aurait dû dire?
C'est qui la fille qui m'a lancé ça?
Pis là, le monde aurait fait,
hey, Jérémy Demy, il est tellement hot
que les filles lancent pas leurs bobettes,
ils font, tiens, je peux m'enfuir, putain!
Il est tellement sec, ce grand Français-là.
Non, mais j'avais pas vu, j'ai pas vu.
Et à un moment donné, je marche, et je vois la serviette hygiénique par terre.
Fait que j'ai juste mis le pied dessus, comme si rien n'était.
Mais j'avais remarqué quelque chose qui est tombé.
C'était où? Tu t'en rappelles-tu?
Je crois que c'était un show avec Patrick Grou au Monument National.
On parle de 2007.
C'était peut-être le temps pour Patrick Grou.
C'était peut-être...
Non, mais c'était peut-être lui, tu sais.
Non, non, non, non.
Quand t'es sorti, t'es sorti avec
le pied dessus, t'as fait comme...
Tu l'as poussé
avec ton pied. Non, mais c'est un peu gênant.
T'as des serviettes hygiéniques qui tombent
devant toi, c'est bizarre un peu.
Mais toi, tu pourrais faire ça. Tu pourrais te mettre des serviettes hygiéniques
sous les bras. Mais lui, c'est l'odeur.
C'est pas la transpiration. Oui, c'est l'odeur.
Comment tu fais, mettons, pour... Tour, c'est pas la transpiration. Oui, c'est l'odeur. Comment tu fais,
mettons, pour...
Toi, il faudrait
que tu tapes du bounce,
des feuilles de bounce.
Oui, absolument.
Mettre du Febreze
en quantité industrielle.
Moi, oui.
Non, non, mais...
Tu ne pues pas, tu ne pues pas.
Oui, je pue,
mais là, je fais un traitement,
mais je pue d'habitude.
Oui, je pue.
Il n'y a pas une fille
qui descend en bas
si on a passé une soirée
dans un bar
et je n'ai pas pris ma douche.
OK. Non, je dégage, c'est en moi.
Puis là, tu es rendu célibataire.
Oui.
Les filles qui regardent doivent être moites au bout
en sachant que tu pues le tabarnak.
Ils sont comme astucs.
J'ai tellement le goût
d'aller sucer.
Tu mets-tu juste les bermudas
pour faire errer tes couilles un peu? Je suis coup de même l'odeur. Non, non, mais... Tu mets-tu juste les bermudas pour faire errer tes couilles un peu?
Je sais que c'est le coup de même l'odeur.
Non, non, mais quand...
Quand ça sent le...
Voyons, comment on dit ça?
La ferme, le fumier,
puis la mouche noire.
Je vais te compter, là.
Je l'ai bien rendu, hein?
Mais c'est très beau.
Ça coulait.
C'est beau que t'en parles.
Oui, je sais.
Il y a pas beaucoup de monde
qui dirait que je chante...
Non, non, mais si je me lave,
c'est correct.
C'est si je l'entretiens longtemps ou si je pue du bas. C'est pas vrai que je dis ça. Ça n'a pas de bon sens. Siait « chon ». Non, non, mais si je me lave, c'est correct. C'est sûr que je l'entretiens longtemps ou je pue du bas.
C'est pas vrai que je dis ça.
Ça n'a pas de bon sens.
Tu te laves.
Mais non, tu as déjà pué du bas.
Ben, écoute...
Tu as déjà fait de l'amour oral.
Ah, c'est ça.
C'est sûr.
Tu as déjà fait de l'amour oral à une femme
après qu'elle ait dansé toute la soirée
et qu'elle ait pissé 80 fois, Steve,
et que ça s'est mélangé dans son G-Stream.
Elle a pissé 80 fois.
T'es embarrant.
À quel âge, les filles, que tu leur manges la nounne?
Ils vont pisser aux 7 minutes.
T'es embarnant.
Ils sont pas en santé.
Non, mais en région, ça bouille.
Ça bouille de la grosse, voyons.
C'est que ça pisse, ce style.
T'as jamais, non?
Ta question, c'est est-ce que je suis tombé sur une jamais non mais c'est tu y es ta question c'est
est-ce que je suis tombé
sur une fille
qui sentait fort du vagin
ouais sûrement
oui ça arrive
ça arrive c'est sûr
ça arrive
t'as-tu déjà tombé
sur une fille
qui avait pissé
70 fois dans la même journée
non
elle me connait
en tout cas
ça fait que non
en tout cas
je sais pas
où ça vient
il y a-tu des filles qui ont ce problème-là ce soir?
Moi, j'ai fréquenté une fille qui avait ce problème-là.
Mais elle, c'était clair, c'est juste vu qu'elle n'aimait pas se trimer.
Ah oui, OK.
C'était dans le temps, début années 90, que c'était encore correct de ne pas te trimer
pis là j'étais comme
ouais serait cool que tu te trimes
pis elle était comme non moi
je suis pas un objet
pis je suis comme moi mais t'es un peu un objet
t'es comme un sac de vidange
ça puait
c'était dégueulasse
c'était
c'était dégueulasse
pour de vrai.
Oui, mais elle se casait.
Elle avait tué.
Moi, j'ai besoin de position.
C'est-tu juste le pubis qu'elle gardait?
Elle gardait tout.
Fait que là, tout puait.
Puis moi, les premières fois que j'ai couché avec,
j'essayais de manger un autre,
mais ça faisait comme un...
Puis vraiment...
J'allais vomir, puis là...
Fait que là, je m'étais dit, je vais prendre le classique
de je vais lui passer le doigt,
puis je vais lui licher la cuisse
un peu, tu sais.
Ah oui, moi aussi, je fais ça, moi aussi.
Mais même à ça, tu sais, je faisais comme...
Mais il faut que tu prennes une respiration
comme quand tu vas dans le cru dans la piscine
là t'en manges
non mais elle c'était
trop grave pour ça
mais elle voulait pas
se trimer pis elle voulait pas
me sucer pis là
des fois elle me disait comment ça tu me manges
j'aimais pis c'était comme
je t'ai demandé 100 fois
de te trimer tu pues
pis elle était comme je pue pas pis si de te trimer, tu pues.
Elle était comme, je pue pas.
Si quelqu'un te dit que tu pues, tu pues.
Il y a une personne qui m'avait dit que je puais de la gueule.
Depuis ce jour-là,
j'ai tout le temps 8 gommes dans la face.
Il n'y a personne
qui va te dire que tu pues du batte
à moins de puer du batte.
Il n'y a personne qui va te dire que tu pues du batte à moins de puer du batte. Il n'y a personne qui va te dire
que tu pues de la nounne à moins que tu pues de la nounne.
Il faut vraiment que tu pues.
Tu avais fait l'amour avec une fille
habillée en personnage, Mike.
Elle avait un fantasme de te faire l'amour habillée.
Elle avait un fantasme.
Je pensais que j'étais...
Mais j'ai réalisé...
Je pense bien des humoristes qui ont fait ça.
Moi, c'était dans le temps
de Simon et Henri. Les premières années, c'était dans le temps de Simon et Henri.
Les premières années, c'était dans le temps
qu'on avait ce genre en
96-97.
Il y avait une fille
qui était venue voir
Zone interdite.
Elle m'avait...
On s'était parlé après le show.
Elle m'avait dit,
j'aimerais ça que tu me fourres en personnage. »
Moi, j'étais un peu saoul.
J'avais le kit dans mon sac.
J'ai mis le costume.
Je l'ai fourré en personnage.
C'est super.
Qu'est-ce qui est weird?
Mon personnage d'Henri, ses culottes,
il n'y avait pas de zipper.
Le zipper ne marchait pas.
Il fallait que je mette juste une égouette,
une pinne pour le tenir.
C'était weird. À la place de baisser
ma fly, c'était gossant
parce qu'il fallait que je défasse la pinne.
Vu que je ne voulais pas juste
défaire la pinne,
genre, est-ce qu'il rentrait une pinne
dans les fesses?
La fille trippait vraiment solide.
Ça ressemblait à quoi, mettons?
Ben, tu sais, ça ressemblait à...
Tu sais, c'était...
Wow!
Tu sais, c'était dû...
J'y parlais cochon, mais tu sais,
t'aimes ça? Ah oui, c'est bon, hein?
Ah oui, t'aimes ça?
Ah oui, t'aimes ça?
Ah, t'aimes ça? Puis je faisais des gags,
t'aimes ça? Regardez mes lunettes qui ont pas de vitre. Ah oui, c'est badass, çaais des gags, t'aimes ça regarder mes lunettes qui n'ont pas de vitre.
Ah oui, c'est badass.
Puis c'est ça.
Je faisais des gags, puis elle
trippait, trippait, trippait.
Puis à un moment donné, quand j'avais rencontré Patrick Huard,
genre dix ans après,
il m'avait dit que lui, il y avait une fille
qui avait fourré, déguisé
en tiger, son personnage de rocker.
Fait que j'ai vu, il y a...
Tu sais, souvent, t'entends des groupés,
genre des plots à poc,
il y a aussi des plots à...
À personnages.
Il y a des plots à costume cheap.
Ça vient d'où, ça, le fantasme, peut-être, du...
Tu sais, comme les pompiers, ou les policiers,
ou les hôtesses de l'air,
ça vient d'où, le fait qu'on ait envie d'un uniforme?
Je ne sais pas. Moi, je pense que c'est juste... Pour un gars,
il y a-tu des jobs
que tu fantasques dessus?
Genre hôtesse de l'air, infirmière?
Moi, je pense que c'est...
On a vu de la pornographie
qui a rapport avec ça. Je pense que ça vient
de là. Et c'est souvent
de la pornographie que que dans la pornographie,
ils ont un petit costume en latex.
Non, mais toi, as-tu un fantasme?
Moi, je n'ai pas vraiment de fantasme.
Dans l'habillement, là?
Non.
Rien? Aucun fantasme?
Non.
Aucun habillement? Aucun trip à trois?
Trip à quatre? Rien?
Moi, sûrement.
Mais là, on parle de costume, mettons.
Non, mais de costume, moi...
Moi, non.
Toi, c'est sûr.
Moi, hôtesse de l'air.
En genre de sécurité?
Mais une vraie, une vraie,
une vraie, tu sais,
le vrai costume d'hôtesse de l'air
ou genre hôtesse de l'air un peu latex,
déboutonnée.
Toi, t'aimes le latex, toi?
Non, mais ce qui est le fun...
Toi, sous vide, t'aimes ça?
Non, c'est que j'aime ça venir dessus
et faire « T'es propre ».
« Retourne travailler ».
J'aime ça.
Parce que c'est ça qui est mauvais.
La raison pourquoi c'est pas cool,
ces fantasmes-là.
Mettons que tu baises l'hôtesse de l'air.
Il faut que tu la baises avec un condom.
Sinon, si tu viens
dessus,
elle amène des pinottes
au monde avec du sperme
à gérer lui.
Sur sa chemise.
Non, mais c'est vrai.
J'ai craché.
Excuse-moi.
C'est quoi qu'il y a dans le fond de ça?
De la vodka avec du whisky mélangé.
Non, ta gueule.
Non, c'est de la grenadine.
De la grenadine.
De la grenadine.
C'est de la grenadine.
As-tu déjà goûté juste à de la grenadine?
Moi, j'avais déjà goûté.
J'aimais ça dans le temps.
Dans le temps?
Quand t'avais 8 ans.
Dans le temps, quand j'avais 8 ans.
Qu'est-ce que tu fais?
Qu'est-ce que tu fais?
Non, arrête de faire ça.
Arrête, non, c'est pas ça. Il est dédaigneux, au pote. Écoute ça. Arrête, arrête de faire ça. Écoute, quand j'avais 8 ans. Qu'est-ce que tu fais? Arrête de faire ça!
Arrête de faire ça!
Écoute, quand on fait des shows... Mike,
t'as fait souvent des shows avec...
Voilà, c'est ça.
C'est des blagues.
J'ai pas touché.
Des fois, on fait des shows ensemble.
J'ai pas touché.
J'ai pas touché!
Mike, des fois, on fait des shows ensemble.
Ça, ça doit être la vraie raison que sa langue est rouge.
C'est que ton premier drink, il l'a...
Non, j'ai liché à la fauche avant le show.
Je pense que je pourrais avoir un verre où il a pas mis sa bouche dessus, c'est possible.
Quoi?
Mais c'est insultant!
Écoute, je vais te dire un quel point.
Des fois, on fait des shows ensemble dernièrement, parce que j'aurai le deuxième show,
et il fait une blague, et lui, il met le micro dans sa bouche.
Il le rend jusque dans... Ah que j'aurai le deuxième show et il fait une blague et lui il met le micro dans sa bouche il le rend jusque dans
ah j'ai eu ça quand
fait que souvent moi
je le prends
pis il change de micro
il me dit
comment ça tu changes
de micro
monsieur est rendu
princesse
non Chris c'est dégueulasse
je me rappelle par exemple
j'avais fait un show
avec toi
je pense c'était à Laval
pis t'avais fait
cette gag là
tu te rends le micro
dans la gueule
pis là après 4 minutes
j'étais comme
comment ça mon micro il sent le hot chicken tu sais ça Tu te gagles là, tu te rentres le micro dans la gueule. Puis là, après quatre minutes, j'étais comme,
comment ça que mon micro, il sent le hot chicken?
Tu sais, il y avait une odeur.
Puis là, à un moment donné, j'ai fait,
ah, tabarnak, c'est vrai.
Mais c'est rien que ça que tu as à faire.
Ça ne sentait plus après.
Charlie Pop, le bruiteur, il avait changé.
Il était outré.
Il avait changé la capote complètement, le micro.
C'était en tabarnak.
Très propre. Oui, mais j'étais spontané.
C'est correct,
c'est juste que... Ben oui. Toi, ça te dérange pas,
Mike? Ben, moi, je suis
diga dédaigneux, mais
j'aime mieux juste essuyer...
Merci beaucoup. C'est très gentil.
Tu peux le jeter à la poubelle directement. Jette-le.
Tu le trouves-tu de ton goût, Jérémy?
Mais toi, toi...
Mais t'aimes ça, les hommes qui ont des postiches?
OK.
C'est-tu parce que je suis français
qu'il y a toujours des blagues de gays sur moi?
Non, non, non.
Ou je suis un grand maigre.
C'est quoi, là?
J'aimerais comprendre.
Mike, c'est quoi, sur toi, les blagues de gays?
Je sais pas. Je sais pas.
Comment ça?
Ben, tu m'appelles petit gros dépressif.
Non, attends. Je peux bien t'appeler grand maigre gay sidatique. je sais pas comment ça ben tu m'appelles petit gros dépressif non attends je peux ben t'appeler
grand mec
gay sidatique
je sais-tu moi Chris
t'as de l'air
t'as de l'air en phase terminale
on a le goût
de te faire des dons
tabarnak
t'as le même profil
que Dora
pas Dora
mais as-tu vu le film
Nemo
là de l'autre côté
fais le poisson
de l'autre côté
regarde
non non mais
tu fais ça tu peux me la pipe, le calice.
Fais-moi une...
Fais-moi une caméra.
Mais c'est comment un poisson fait...
Oh, oh, oh!
Oh, oh, oh, oh!
Non, c'est pas si drôle, si?
Ben, non, c'est...
Ben, je trouve ça drôle, moi.
Tu vois des affaires que personne n'a oublié.
Tu le sais, ça n'a pas de bon sens.
Frank-Max?
Ouais? Comment ça va tes shows? Des affaires que personne n'a oublié. Tu le sais, ça n'a pas de bon sens. Avec Max. Ouais.
Comment ça va tes shows?
As-tu remarqué la transition vers un autre sujet?
As-tu remarqué?
Solide le français.
Très bien mes shows.
T'es très bon, Max.
Non, c'est en audition que je chie tout le temps.
Ouais, il chie tout le temps en audition.
Ça fait deux fois que je dis au monde,
il faut que vous le voyez, il est hallucinant.
Là, je vais à son audition
et je fais,
ah tabarnak,
il est en train
de salir mon nom.
À cause de cette crise-là,
qui pue des pieds,
qui pue du bat,
qui pue du bat,
qui met des pantacours.
C'est ça, un pantacour?
Oui, avec ses astuces.
Pantacours dans la barbe.
Alors, pourquoi
tu mets rarement de sous-vêtements? Ça, c'est une bonne question. C'est vrai, je ne mets pas de bobettes. Tu ne mets pas de bobettes. Je ne mets pas de pataco. Alors, pourquoi tu mets rarement de sous-vêtements?
C'est une bonne question.
Je ne mets pas de bobettes.
Tu ne mets pas de bobettes.
Pourquoi?
Tu aimes ça avoir des traces de break sur tes jeans?
J'aime mieux quand c'est direct.
Je n'aime pas ça quand il y a une couche
qui nous sépare.
Est-ce que c'est déjà arrivé?
Une trace de break sur tes jeans?
Ça a déjà arrivé?
Est-ce que je jetterais mes jeans? C'est-tu déjà arrivé ça? C'est vrai que ses jeans, ça t'est arrivé? Ben oui, non, mais mon ex avait...
Est-ce que je jetterais mes jeans?
Mon ex avait dit, j'ai fait le lavage,
pis je sais pas ce que t'avais dans le fond de culotte, mais...
Non, mais ça arrive des petites pertes.
Même Mike est un peu dégoûté.
Ben non, moi je suis dédaigneux à mort.
Ben oui, mais moi aussi.
T'es zéro dédaigneux.
Tu liches son verre.
Tu manges les micros.
Tu chies un peu dans tes culottes.
T'es zéro.
Ça va pas m'aider, tout ça.
Je me chie pas dessus voulu.
Je vais pas...
Je me chie pas dessus voulu.
Avoir une couche, je la remplirais, tabarnak! »
« Mais si pas tu voulus! »
« C'est un accident que j'ai forcé en me penchant ben trop. »
« Il y a une petite tête qui est sortie. »
« Ça a frotté le tissu, ça arrive à tout le monde, ça. »
« Ça arrive à tout le monde. »
« Ça arrive à personne. »
« Dans les années 90, avec les nunes qui puaient, ça arrivait à plein de monde, ça, Chris.
Ah oui, non, je sais.
Je sais pas comment de fois j'ai fait des traces de briques dans mon lit aussi.
C'est vrai, ça?
Ben oui, pis là, je disais à mon ex,
non, non, c'est le chat.
Pis là, elle disait, oui, mais on n'a pas de chat.
Asti.
Il fait du matériel.
Non, fuck you!
Ah ben non!
Il fait du matériel. Non, non.! Ah ben non! Tu fais du matériel.
Non, non.
Est-ce que vous aimez ça, les imitations?
Fuck you!
Hey, c'est pas du matériel.
Ok, je pense que ça sonne comme du matériel.
Je casse un numéro de cas là.
Non, non, mais pour vrai, je disais vraiment que c'était le choc.
T'as-tu...
Oui!
Des traces de break.
Dans l'île!
Des estides droblants cette nuit.
Tu marches-tu?
T'es-tu somnambule?
Non, non, non.
La seule manière
que tu peux avoir une trace de break dans ton lit,
c'est si t'es somnambule
pis tu rêves que t'es un chien
qui essuie son cul sur le tapis.
C'est la seule manière.
Ben non!
Il y en a qui graissent dans les dents,
ça s'en rend compte.
Moi, je me gratte un peu le cul,
je suis comme...
comme ça.
Je me rends dehors.
Tu sais, le réconfort.
Tu sais, tantôt, je disais,
les filles célibataires
qui regardent qui se masturbe.
C'est sûr qu'il y a une petite grosse
en région qui fait ça,
c'est l'homme de ma vie.
C'est sûr, ça.
Mais moi, je suis le non-bule.
Hein?
Moi, je suis le non-bule. C'est sûr, ça. Mais moi, je suis sonambule. Hein? Moi, je suis sonambule.
On s'en crée, ça.
Mais la petite gueule...
Tu sais, l'espèce de mauvais théâtre d'été.
Moi, je suis sonambule.
Vous voulez voir un spagetti?
Excuse-moi.
Alors, ben...
Toi, t'es sonambule.
T'es là.
Il est affreux.
Une chance que c'est filmé. Pis c'est pas juste audio. Parce que le monde qui écoute sur chance que c'est filmé
pis c'est pas juste audio
parce que le monde qui écoute sur iTunes c'est tout audio
fait qu'ils vont juste faire
je pense que Jérémy Demé il aime vraiment pas ça
les autres
ils sont comme des hosties de cabochons
Jérémy il se fait insulter
ouais mais peut-être qu'on va pas rejoindre le même public
aussi tu comprends
moi je vais rejoindre plus, toi tu vas rejoindre les petites vendeuses de chez Arden pis nous peut-être qu'on ne va pas rejoindre le même public aussi. Tu comprends? Moi, je vais rejoindre plus. Tu vas rejoindre les petites vendeuses de chez Arden.
Puis nous, peut-être les gérantes du Pentagone.
Les gérantes du Pentagone?
Je lui ai demandé si je ne connaissais même pas c'est quoi le Pentagone.
Pentagone, c'est une boutique d'un centre d'achat de région.
Oui, c'est ça.
De jeans, c'est un peu...
Si le centre d'achat a un Corvette et un hart, il y a un pentagone.
Oui!
C'est vrai!
Un hart!
Ah, guili guili!
Oui, mais c'est vrai!
C'est un hart.
Qu'est-ce que c'est drôle!
Qui va m'agrégé de ces hart?
Daniel Grenier.
Moi, à chaque fois que je fais des shows, Daniel Grenier fait tout le temps mes premières
parties.
Aussitôt qu'il voit un corvette, un hart, un rossi,
il est comme, « Hey, il y a un corvette! »
Puis là, il dit, « Ça te dérange-tu?
Regarde, je vais embarquer,
puis il va me rester 45 minutes.
Ça te dérange-tu? Je ne t'écoute pas. »
Puis je suis comme, « Je m'en calisse que tu m'écoutes.
Tu vas aussi acheter tes
chocs qui dansent.
Whatever.
Mais toutes ces cochonneries qu'elle jette,
c'est tout le temps dans les russies, dans les harpes, dans les corvettes.
Fait que tous ses punches viennent de corvettes.
Toutes ses...
Ça devrait, Michel, ça devrait être son commanditaire.
Corvette présente.
Tic géant.
Russie.
Tic géant, c'est comme trop...
Ah, c'est high class.
Il y a de la bouffe.
Mais russie, russie, har... Ah, c'est la classe. Il y a de la bouffe. Mais Rossi, Rossi,
Art,
et des marchés aux puces.
Oui.
Comme c'est lui,
Jean Talon, à Québec.
Ah, lui, il est magique.
Il est débile, ça.
Ah oui.
Fait que là, vous revenez
du Comédia, d'ailleurs, au Québec.
Hey, l'autre fois, je suis allé...
Oui.
Oui, oui.
Oui, non, c'était le fun.
Chaque fois que je lance une...
Ah oui.
En campagne, en campagne.
En campagne.
Hey, pour de vrai, là, ça veut...
Tu sais, quand...
Tu sais, aux comédiens à Québec,
il fallait donner notre carte de crédit
au Château Frontenac.
Toi, c'est clair qu'ils vont te charger une pénalité
d'avoir cochonné le drap avec ton cul.
Tu sais, c'est un cinq étoiles.
Ils vont faire tabarnak.
Il y a des reines qui ont dormi ici.
On va brûler les matelas.
J'ai dormi avec Max.
Dans le même lit?
Non, pas dans le même lit.
Et Max fait de l'apnée du sommeil.
C'est-à-dire qu'il a un masque.
Tu mets un masque sur ta face, mais pas de bobettes.
Mais sans...
Tu fais de l'apnée du rectum
aussi.
C'est pour ça que tu cochonnes tout.
C'est vrai,
je vais mettre le masque dans le cul.
Oui, mettez le masque dans le cul.
Il faudrait que...
Mais ça prendrait
deux masques.
Mais c'est un bon colloque de chambre pour vrai.
Un quoi?
Un bon colloque.
Colloque?
On n'est pas dans un colloque.
Tu sais, colloque.
Ouais, mais colloque.
Il aime ça, c'est colloque.
T'es un bon roommate.
Tu sais, des fois, il t'enlève son plate,
mais lui, c'est le fun, on rit beaucoup avec lui.
Ah oui, on a beaucoup de plaisir.
Énormément.
On est partis en Abitibi, il y a quoi, il y a deux mois?
Ouais.
On a ri comme jamais on avait ri de notre vie.
Il vomissait du rire.
Il vomissait du rire.
Ah oui, vraiment?
On est partis à cinq dans une minivan et c'est ça. On a ri comme jamais on avait ri de notre vie. Il vomissait du rire. Il vomissait du rire. Ah oui, vraiment? On est partis à 5 dans une minivan et c'est ça.
On a passé un...
Tu sais, c'est quand tu pars en minivan, 3, 4, 5 humoristes, ça n'arrête jamais.
Oui.
Ça dépend avec qui, on s'entend.
Ça dépend avec qui.
Il y en a tout le temps un qui devient...
C'est là qu'on redevient tous comme des frères.
Puis il y en a un qui devient automatiquement le petit frère.
Oui.
Que là, tout le monde l'écarte.
Oui, absolument.
Même s'il a toujours été le automatiquement le petit frère, que là, tout le monde l'écarte. Même si,
y'a toujours été le mâle alpha de sa gang,
là, un moment donné, y'arrive,
y'est comme, ok, bon, ben,
on va faire des gags sur le fait que je suis dans mon lit.
Mais là, j'aurais pas dû dire ça, là.
Y'a mille affaires
t'aurais pas dû dire.
Un, t'aurais dû mettre des pantalons.
Deux...
Deux, quoi? Deux, t'aurais pas dû dire. Un, t'aurais dû mettre des pantalons. Deux... Deux, quoi? Deux, t'aurais pas dû...
Ouais, non.
Quelle erreur t'as faite?
Quand Mike parle
d'erreur, de choses que t'as dit, t'es loin
en colline dans le monde du...
Hein, Mike? Ouais,
comme Adios a bien été. Ça a super bien été.
Moi, j'ai eu...
J'ai eu plein eu plein d'affaires
weird. J'animais un gala.
J'ai eu un standing en
rentrant à mon gala. Pourquoi donc?
Parce que le monde
m'aime. T'aimes. Ouais, c'est ça.
Ça, c'est vraiment cool.
C'est cool, mais c'était weird.
Parce que ton numéro d'ouverture,
tu veux installer de quoi?
Pis là, le monde était de bout.
Puis là, il fallait que je fasse ça.
OK, arrêtez, asseyez-vous.
Puis là, ils sont assis.
Mais c'était très, très cool.
Puis j'ai eu aussi un autre standing.
Puis ça, c'est la première fois
que je voyais ça de ma vie.
Il y avait les gars de La soirée est encore jeune
qui sont venus, ils ont fait un numéro
qu'ils se sont plantés comme ça ne se pouvait pas.
Et le monde se sont mis à crier chou, chou,
chou, ça huait.
Pis moi, l'affaire que je fais tout le temps quand j'anime
un gars là, la présentation, c'est
tout le temps
juste des compliments, c'est positif.
Pis après, je reviens tout le temps avec
un roast, t'sais, comme
Mélanie Ganimé, t'sais, je disais
vous allez l'adorer, c'est une régulière,
c'est au bordel. Quand sa
déprésentation, j'étais comme, elle,
c'est clair qu'elle parlait de mariage,
c'est clair qu'elle veut juste se marier pour
changer de nom de famille. Ganimé,
tabarnak, on dirait une maladie
vénérienne.
Là, j'étais comme, tu m'as donné une
Ganimé. Non, non, non,
je te jure, j'ai pogné ça sur le banc de toilette.
Puis, là, c'est que des gags de même.
C'était non-sens.
Puis, pour la soirée, je pensais à un gag en début.
Puis, genre, une seconde avant d'arriver sur scène,
j'ai eu une idée pour un gag qui n'était pas un grand gag.
Mais, tu sais, les gars se faisaient huer, huer, huer.
Puis, je les avais présentés en disant que c'était leur première fois sur scène.
Là, je suis arrivé et j'ai dit, j'ai oublié de vous mentionner que d'après moi,
c'est aussi leur dernière fois sur scène.
Tout le monde s'est levé.
Tu imagines.
Là, j'étais comme, Astic, qu'est-ce que c'est weird.
Mais pour de vrai, c'était comme un événement.
Puis, j'ai parlé au gars de la soirée après.
J'ai fait, le monde va se rappeler de ce number-là.
Dans 20 ans, ils vont faire comme,
« Asti, j'étais là. »
Ça faisait du bien.
Le public aime ça, crier chaud.
Oui, absolument.
C'est rare.
C'est très rare, mais ça fait du bien.
Je pense, tu sais, c'est…
Mais cigare, ce n'est pas des humoristes, à la base.
Bien, c'est des humoristes, mais radio.
C'est là que je leur ai dit après,
tu sais, le numéro qu'ils ont fait,
tu sais, ils n'arrêtaient pas d'insulter Québec,
à Québec. Un Sugar Sammy aurait pu faire ça,
un Mercier aurait pu faire ça.
Moi, j'ai fait un numéro que j'ai insulté Québec
après eux autres qui ont marché au bout.
Mais ça fait 5000 fois
que je monte sur scène.
Eux autres, c'était leur première fois.
Il y avait un des gars,
il y a Jean-Philippe Vautier,
lui, il est déjà monté sur scène,
présenté des prix aux Gémeaux,
mais ce n'est pas comme essayer de faire rire un public.
Puis il y a Fred Savard qui était dans les Apartheid,
mais les Apartheid,
c'est des sketchs
très politiques devant leur public.
Mais là, d'aller
devant un public
de galop, c'est impossible.
À moins de roder 40 000 fois.
Il n'avait pas rodé avant, ceux de l'Union?
Il n'avait jamais rodé.
Ils ont fait...
C'est comme si quelqu'un, l'école de l'humour,
leur ont appris à faire de l'humour.
Tu sais, ils l'ont répété.
Fait que là, moi, sur leur Instagram,
je voyais des photos d'eux.
Hé, on va répéter, on va répéter.
À place de venir ici
puis de le faire devant le public.
Mais moi, j'ai vu dans le Hall Château,
Jean-Philippe, c'était à peine un même.
Il était content d'avoir été vu.
Mais Jean-Philippe, par exemple tapais dans les mains, il était content d'avoir été hué. Jean-Philippe, par exemple,
il l'a vraiment bien pris.
Il l'a vraiment bien pris.
Les autres,
je les connais moins.
Je sais que ça leur a fait mal,
mais ce qui a été cool pour eux autres,
c'est qu'il y a une email,
la soirée est encore jeune, à Québec.
Puis là, ils ont eu leurs fans
qui applaudissaient, qui riaient.
Ça te prend ça, comme les Denis. Les Denis, ils ont eu leurs fans qui applaudissaient, qui riaient. Parce que ça te prend ça, tu sais, comme les Denis.
Les Denis, quand ils s'étaient fait tuer,
juste pour rire, ils étaient détruits.
Tu sais, c'est horrible
de faire huer. Mais ils sont embarqués
dans le navette, puis ils sont venus
au... Ils ont changé de salle, puis là
ils ont fait le show absurde. Et ils avaient
fait un méga hit. Puis moi, j'étais dans la salle,
j'étais resté les voir,
puis là, ça m'impressionnait que des gars qui venaient de se faire huer
avaient encore l'énergie pour faire rire.
Puis ils sont débarqués de scène, puis ils avaient comme oublié le fait de se faire huer.
Puis je pense que les gars de la soirée, ça leur a pris 24 heures
avant d'oublier qu'ils se sont fait tuer, mais c'est ça.
Mais justement, excuse-moi, tu n'as pas fini?
Non, j'ai fini. Parce que ce que j'ai vécu,
tout à l'heure, on a parlé avec Max,
on a été coupé, on est parti sur son caca,
mais je vais à ma gogue.
Oui, écoutez bien ça, ça vaut un million de dollars.
Il y a deux ans, c'est ça?
Deux ans, oui, deux ans.
Ou trois ans, en tout cas. Et c'est une soirée,
il y a à peu près 100-150 personnes, tu connais la salle, Mike?
Oui, oui.
Et il m'annonce... Il y avait PA qui était avant moi, puis après, c'était moi soirée où il y a à peu près 100-150 personnes. Tu connais la salle, Mike? Oui. Et il m'annonce...
Il y avait PA qui était avant moi, puis après, c'était moi, PA méthode.
Et là, il me dit, mesdames et messieurs, Jérémy Demey.
Et là, je rentre sur scène, puis les gens...
Je commence à parler, quoi.
30 secondes, puis ça commence à huer.
Ouh, t'es pourri, retourne chez vous, hostie d'immigrant.
Non, non, vraiment, les gens m'insultaient.
Et là, je bloque.
Je me dis, qu'est-ce que j'ai dit?
Qu'est-ce que j'ai fait? Pourquoi?
Et là, il commence à se lever et à partir de la salle.
Moi, je reste complètement
muet. Je ne sais pas quoi faire. Max revient.
Il fait, qu'est-ce que vous faites? Qu'est-ce qui s'est passé? Vous voulez
PA méthode? Oui! Jérémy part
en loge. Là, je ressors et
PA revient. Et moi, je suis dans la loge.
Je me dis, mais qu'est-ce qui vient de se passer? Pourquoi les gens
se lèvent et sortent du bar? À quel point
j'ai dû être méchant? Et il me dit, non, c'était une blague, Jérémy. C'est moi quice qui vient de se passer? Pourquoi les gens se lèvent et sortent du bar? À quel point j'ai dû être méchant?
Et il me dit, non, c'était une blague, Jérémy.
C'est moi qui leur ai demandé de se lever, de partir.
Et après, il me dit, et maintenant,
continue ton spectacle.
Mais Chris, continue ton spectacle.
Je ne peux pas continuer un show après ça.
C'est comme si je te fais une blague avec ta blonde.
Je suis en train de faire l'amour avec elle.
Maintenant, tu peux coucher avec elle. Mais tu peux tellement mal raconter, c'est incroyable.
Mais tabarnak, c'est bien plus drôle que ça live.
Je le comprends d'après faire...
Parce que lui, l'émotion, il l'a vécue.
Il se faisait nuer pour de vrai.
C'est une guidoune, ça.
Ça, c'est une guidoune salide.
Ah oui, oui.
Toi, t'es une crise de guidoune.
Il y a Michel Grenier qui rit.
Non, mais c'est vrai.
Attends, mais ça, tu vis ça toi, tu serais pas touché.
D'ailleurs,
attends, attends.
Je vais le compter.
Mais t'es clé,
quand il m'insulte.
Le gars qui se penche
sur ses draps.
Écoute-moi.
Mais fuck.
Deux mois plus tard.
Non, attends,
je vais le compter.
D'ailleurs,
tu es une chine qui te...
Je vais le rater.
OK, vas-y, vas-y.
Non, non, mais en tout cas,
même P.A.,
il était pas au courant
le soir que c'était arrivé.
Il faut le dire.
T'es venu yeux pleins d'eau au tabarnak, tu capotais.
Non, parce que P.A. ne le savait pas.
P.A. ne le savait pas, il est arrivé sur scène, il a dit,
« Chris, c'est que je fais le monde son parti, je chante Noun, Noun, Noun, Noun, Noun,
parce qu'il y avait une toune qui s'appelait de même, de P.A.,
et s'il va chanter Noun, Noun, Noun, Noun, Noun, dis-moi, ça pue, là? »
J'ai indrotté.
J'ai senti, ah, ça sentait le vieux cadavre mort.
C'est vrai, excuse-moi.
C'est-tu, Chrismoi. C'est tu...
Chris, on t'a tué dans la gueule.
Mais non, mais...
Tabarn...
Non, c'est...
Pour de vrai, tu sens tes dents.
Fait que là, continue, continue.
Ouais, non, c'est ça.
Fait que P.O. le savait pas,
pis il a chanté nun nun nun nun nun nun nun ».
Pis après ça, j'ai fait signe,
moi, le genre de rentrée,
les gens sont rentrés.
Pis après ça, j'ai dit, là, c'est une blague,
parce que le public avait été buffé
aux trois quarts de la salle.
Ils sont sortis, t'sais, en envoyant un chien.
Les trois quarts de la salle,
ils le savaient,
mais 100% du monde criait « chou ».
C'est ça.
Ah, il rit, il rit pas de son.
Non, mais c'est ça.
Fait que là,
tu comprends,
il a eu de la misère après ça.
Il a fait son headline
et il a vraiment arraché.
Fait que là,
peut-être deux mois après,
c'est ça.
En Beauce,
je ne me souviens plus
dans quelle ville,
un trou perdu.
Je monte sur la scène
et il y a vraiment
une certaine de personnes
et il y a une petite table
ronde en avant
avec au moins
7-8 personnes de dos à moi.
Moi, je rentre, je fais ma rockstar, je suis comme ça
sur scène, j'ai de l'énergie. Ça reste
de dos de main. Je fais là, tabarnak,
parce que je suis là, je fais un show.
Tournez-vous, Chris, c'est pas poli.
Il y a un monsieur qui se lève, il ferait là,
tu nous parleras pas comme ça, pas question,
petit Chris de la ville.
Ils sont tous sortis, toute la salle, tabarnak.
Là, t'es en bosse. Ils ont sorti du bar. Le propriétaire m'a amené un téléphoneis, toute la salle, tabarnak. Ils étaient en Beauce, ils ont sorti du bar,
le propriétaire m'a amené un téléphone,
puis c'était le grand tabarnak au bout qui a fait
« Ah, je me suis vengé, t'es mon tabarnak. »
Puis...
Au téléphone, en plus.
Au téléphone, en plus.
Il n'a même pas été obligé de se déplacer.
Non, mais deux mois avant, je suis allé dans ce bar-là,
deux mois avant qu'il y aille, moi j'y étais,
et j'ai vu qu'il venait fait que j'ai expliqué au public le coup
et ils l'ont fait deux mois après
fait que c'était impossible
qu'il sache que c'était une blague
impossible
fait que je t'ai lu
c'était un moment magique
pis t'as-tu
après ça t'as-tu affecté assez
mais ça par exemple
c'est moins pire
que de faire huer
oui oui
ça c'est moins pire
que de faire huer
non non
c'est le moment
c'est pareil Mike
les gens se lèvent
ils sortent de la salle oui mais c'est une blague tu le sais pas quand tu le vis non non ça c'est moins pire que ça. C'est pareil Mike, les gens se lèvent, ils sortent de la salle.
Oui, mais c'est une blague.
Tu ne le sais pas quand tu le vis.
Non, ça c'est sûr.
Mais lui, toi, ça avait l'air plus vrai vu que tu avais PA avant qui fait un gros hit.
Fait que là tu fais, si c'est vrai, ce n'est pas vrai.
Mais lui, s'il se lève et qu'il s'en va, ils font juste, bon c'est un public de marde.
C'est vrai.
Non, mais c'est vrai.
Absolument.
Oui, mais tu as quand même l'émotion
d'impulsions et de... Ah oui.
Moi, j'ai fait pleurer sur le moment,
honnêtement. Je me serais fait de la marde. C'est vrai?
Je ne suis pas connu. Je suis au fond de la bosse.
Même là, on ne m'aime pas.
Même là? Même là?
Je fais tabarnak. Je voulais pleurer.
Là, tu as un an et quart à faire. Il faut que tu t'en replaces après.
Ce n'est pas évident. Ah oui, tu l'as vécu.
Oui. Tu n'as vécu. Oui.
Tu n'as jamais vécu ça, toi, Mike?
Un malaise comme ça?
J'ai vécu plein de malaises.
Oui.
Ton pire malaise?
Pire malaise?
De scène.
Oui.
J'avais fait un show en anglais à Québec en 93.
Je venais de commencer.
C'était un show
devant juste des personnes âgées.
Mon père était dans la salle.
C'était la première fois qu'il me voyait.
J'animais
tous les jokes que je faisais. Ça faisait des malaises.
Il y avait des personnes âgées
qui faisaient le tour et qui demandaient
au monde de venir avec eux autres
pour me débarquer de force. Puis là, quelqu'un
avait demandé à mon père, « Hey, t'es plus jeune,
viens avec nous autres, c'est avec toi, on est
capable de débarquer. » Puis il crée ça
une volée. Puis là, mon père
m'a compté ça après, puis c'est comme,
« Ah, c'est-tu qu'il devait...
Il devait être fier. Il devait être comme...
Ça, c'est mon fils.
Ce gars-là, il est sorti de mon pénis.
Je pense pas que les gens se rendent compte...
Bonjour.
Au revoir.
Oui.
Je ne pense pas que les gens se rendent compte
de ce qu'on vit à travers les barques
pendant longtemps. Tu vois un nouvel humoriste
arriver, tu dis « Ah, ça fait trois semaines qu'il fait de l'humour. »
Mais ils ne se rendent pas compte du parcours
du combattant. C'est ça pour vrai.
Je me rappelle un jour, je crois, c'est au-dessus de Mont-Laurier
dans un petit trou perdu au-dessus de Mont-Laurier
tempête de neige, il fait moins 15
alors on est en 2008-2009
j'arrive dans un bar
toute la ville est éteinte
tout est éteint, je ne comprends pas, je fais 4 fois le tour
finalement je trouve le bar
et il n'y a plus d'électricité, il y a des gens qui sont là
il y a peut-être 35 personnes qui sont là
et il n'y a plus d'électricité. On fait ok, qu'est-ce qu'on
fait? On va attendre, on attend, on attend, 45 minutes, 50 minutes. Ils allaient me des
bougies. Ils disent Jérémy, faites quoi? De quoi faites quoi? Je ne travaille pas
pour Hydro-Québec, si tu veux que je fasse… Non, non, mais fais le show pareil. Il n'y
a pas de scène, il n'y a pas de micro, il n'y a pas de lumière. Tu sais, c'est
le minimum dans la vie, tu veux juste de la lumière pour faire un spectacle. Je dis
vous savez quoi, on le fait.
On a mis toutes les bougies sur une table. Je me suis mis debout à côté de la table,
les gens comme ici, assis par terre, pas de micro et j'ai fait une heure à la bougie.
Ça devait être débile.
Non, non, incroyable.
Non, mais pour de vrai, ça devait avoir une ambiance de la mort.
Ah oui, et puis toi avec la lumière plus amusée, t'es plus drôle.
T'es drôle dans la pénombre.
Quand Mike reprend pas, c' pas si ça manque de vérité.
Ah oui, il me regarde avec un espèce de dédain.
C'est drôle que tu l'insultes.
Chris, il a vendu
cent quelques mille billets.
Toi, est-ce que tu suis
dans un lit en bas?
Calisse, je trouve baveux, Abessi!
J'ai même pas besoin de répondre, c'est merveilleux!
Attends, c'est quoi que je disais?
Attends, faut que j'accente ça!
Prends-le, prends-le.
Fait mal, hein?
Prends-le!
Ben oui, je veux ça comme la merde!
Je le vois rentrer là, je le vois rentrer, ça a l'air pas agréable.
Je le vois, il est rentré là.
Il est rentré là, ça fait mal.
Merci Mike.
Fait du bien.
J'ai pas fait mal de vrai avec ça.
Ben oui.
C'est vrai.
Qu'est-ce que tu veux?
J'ai pas d'estime.
Qu'est-ce que vous êtes sensible?
Ben oui, mais ça doit être tough Mike, parce qu'il travaille fort, fort, fort, fort,
fort Max, il est bon.
Non, je sais, je sais.
Ta gueule, tu m'as appelé comment l'autre fois?
Le petit gros dépressif.
Pas de carrière.
Tu m'as appelé le petit grosépressif, pas de carrière.
Attends, tu veux que je remette le contexte de ça?
Tu veux qu'on en parle, le contexte?
Pourquoi je fais ça?
Ou pas?
Je m'en souviens pas, moi je brouille là.
Vas-y, c'était quoi?
Tu t'en viens de chaud?
Peu importe, c'était pas gratuit, il y avait un contexte.
Mais attends, je veux finir l'histoire d'avant.
On parlait de quoi déjà?
Ok, on va finir cette histoire-là,
puis après on va venir au psychodépressif.
Ou c'est-tu psycho ou psychro? Psychro, pas psychro va revenir au petit gros dépressif. Ou c'est-tu psycho
ou petit gros?
Petit gros,
pas psycho.
Petit gros dépressif.
Mais c'est quoi
qu'on disait juste avant?
Il y avait une histoire
qu'on a peut-être...
Il y avait ton affaire
avec les chandelles.
Chandelles.
Ah oui.
Fait que je fais le show.
Merci beaucoup mon homme.
La pénombre.
Fait que je fais le show
à la pénombre
pendant une heure,
Mike, après une heure
et trois minutes
après que j'ai terminé
mon spectacle,
toutes les lumières
s'allument.
Lumières s'allument.
T'es comme Jésus.
C'est vrai. Je sais pas si je vais le faire à la pénombre ou pas à l'ai terminé mon spectacle, toutes les lumières se rallument. T'es comme Jésus. C'est vrai.
Je sais pas si je devais le faire à la pénombre ou pas hors de bol,
mais en tout cas, tout s'est rallumé après.
Et là, on a dit, ah ben non, ah ben non, ah ben non.
C'est incroyable avec la lumière, des fois, ce qui peut se passer.
Moi, j'ai déjà fait un bar en région,
puis j'arrivais avec mes cues,
puis je disais que j'avais des blacks, des noirs, à la fin du numéro.
Puis le gars, il avait un démeur.
Ah!
Puis là, ça faisait... Puis là, le gars, il avait un démeure. Là, ça faisait...
Puis là, le gars, il est arrivé au stade.
Moi, je fixais.
Je passais de teinté à plus noir.
Faut l'être, là.
Ah, c'est-tu...
Qu'est-ce qui est weird, par exemple,
mettons un black normal,
je vais prendre une
gorgée, mais là, un
mauvais black, t'arrêtes gorgée, mais là, un mauvais black
t'arrête de bouger
en disant, j'espère que le public
ne le remarque pas.
C'est quoi l'histoire?
L'histoire, c'est qu'on allait faire un show en Abitibi.
On est montés à 5.
On était 5. Il y avait 2 producteurs
d'une soirée d'humour. On ne les cite pas parce que ça ne sert à rien
de les citer.
C'est important.
C'est important.
C'est pas du tard déclaré.
Parce qu'on ne pourra pas le dire.
Non, mais ce n'est pas nécessaire
de le dire.
Bref, peu importe.
Et on monte et on rigole,
on rigole, on rigole.
Mais il y en a un des deux
producteurs,
c'est un peu une paire
de salariés un peu plus noires,
un peu plus dark.
Il est dépressif.
On va le dire,
il est dépressif.
Il fait qu'on rit
puis on boit.
Il y a un peu du tard dépressif.
Elle dit quoi?
Par-dessus là, c'est comme si on jouait à un jeu.
J'essaie de deviner
qui tu parles.
Peu importe, Mike.
On rit, on boit, on s'amuse.
Lui, il est un peu plus...
C'est plus difficile.
On est en soirée.
C'est tout moi qui l'ai dit?
C'est moi qui l'ai dit.
On rit, c'est moi.
Ce n'est pas la soirée où je l'ai dit? C'est toi qui l'as dit? C'est moi qui l'as dit? On rit, c'est moi? Ah, c'est pas la soirée
où je l'ai calé devant toi?
Je ne sais plus.
Ok, vas-y.
Je ne sais plus ce qui est passé.
On boit après un show,
on est fatigué.
Et à un moment donné,
il y a quelqu'un qui dit,
Max ou moi,
ou même Gilles,
peut-être Gilles,
en tout cas,
peu importe.
Il y a quelqu'un qui dit,
il est où le petit gros dépressif?
Et on rit,
puis on fait crier ses chiens
en même temps.
C'est un peu vrai.
On rit,
puis on dit ça
parce qu'on est un peu chaud.
C'est où le petit gros dépressif? Honnêtement, c'est chiant, mais on est en train de boire, Mike. On est en train de boire. C'est un peu vrai. On rit, parce qu'on est un peu chaud. C'est où le petit gros dépressif?
Honnêtement, c'est chiant,
mais on est en train de boire, Mike.
On est en train de boire.
C'est correct.
La prochaine fois, je dirais,
il est où celui qui se toche avec ses draps?
Tu comprends?
Arrête!
C'est drôle.
C'est toi qui l'as amené le sujet, Gris.
C'est pas moi.
C'est toi qui en as parlé, Max.
C'est toi qui en as parlé.
C'est toi.
Toi et ton petit cœur, ici.
Où il y a écrit,
baise-ville.
Baise en ville. Baise en ville.
Baise en ville.
Fait que là, on dit, il est où tes petits gros dépressifs?
Et il y a deux mois, deux mois plus tard, je vais faire un show encore avec lui.
Et lui, devant lui, il l'appelle comme ça, il dit que c'est moi qui l'ai appelé comme ça.
Ah, Jérémy, t'as appelé le petit gros dépressif?
Ah, ah, ah.
Et j'ai dit, qu'est-ce que c'est?
Max, pourquoi?
Tu t'as dit ça?
Tu vois?
Le petit gros dépressif.
C'est pas utile.
Il me met dans une position,
je sais même plus si c'était moi qui l'avais dit ou pas,
peut-être, mais je sais plus.
Il me met dans une position mal dans quelqu'un,
donc je sais même plus si je suis responsable ou pas.
Ça, ça doit l'aider à sortir de sa dépression.
Mais non, Chris, non.
De savoir que Jérémy Jamis
se promène de ville en ville à dire
« Fais un jour le psychodépressif ». Fait que je dis, Marc, tu m'as mis dans un...
Mais, ce qui va l'aider à sortir
de sa dépression, c'est d'apprendre
que t'en parles dans mon podcast.
Même si
tu l'as pas nommé, lui, c'est sûr,
il est en boule dans le bain,
en train d'écouter le podcast.
On salue Marc Bertrand.
Là, le malaise.
Là, c'est un malaise.
Là, ça va être...
Non, non, il va rire.
Un malaise.
Marc Bertrand, il n'est pas dépressif.
Oui, mais il est gros.
Non, il n'est pas dépressif.
C'est juste qu'il avait l'air plus calme que nous.
Oui, c'est ça.
Il était plus...
Mais il rit quand on dit « petit gros dépressif ».
Après ça, il pleure.
Mais bon.
Mais il rit.
C'est parti d'une blague de « on est chaud, on s'amuse ».
Il est pas vraiment dépressif.
Là, tout le monde va googler Marc Bertrand.
Puis ils vont voir.
Tu sais, quand tu fais, tu checks sur Facebook
des Marc Bertrand.
Puis là, ils vont regarder des faces et ils vont faire
« Non, lui, il a de l'air trop heureux. »
Non!
Mais tu sais qu'ils vont m'en parler après.
Excusez, j'ai des pertes. Mais ils vont m'en parler après de... Excuse, j'ai des pertes, là.
Mais ils vont m'en parler
après de...
Des pertes du cul ou de...
De la bouche.
Parce que...
Tous mes orifices...
Salifons mon ventre!
Non!
C'est ça, on a un autre podcast à faire.
Tous mes orifices coulent.
Chris, il y a quelque chose
à gérer, là.
Quoi?
Oh!
Oh, un fan de ta gueule.
Si tu m'insultes, tout le monde m'insulte. Tout Si, m'insulte.
Tout le monde m'insulte.
Je me sens comme la marde.
Toi, par exemple, c'est...
La sauce est nice.
La sauce est nice.
La petite pub de...
C'est quoi, cette pub-là? C'est prostituée, ce type.
C'est une pub McDo.
Ouais, j'ai vu.
Je t'avais vu.
Là, il y a Ronald.
Mais moi, ça, c'était ta pub.
T'étais comme au Stampede de Calgary.
Es-tu le seul, t'as fait?
On en a fait deux.
Au Stampede, puis où?
L'autre, on l'a fait en Alberta, dans la neige.
Ah non, on l'a refait à Calgary, mais dans la neige.
Puis au Stampede.
Mais d'autres tripent vraiment sur l'Alberta, Sadler, ou...
Puis la neige.
Ça, c'est une bonne question que tu poses.
Tu sais, c'est weird qu'ils t'ont pris, puis ils ont fait...
OK, on va prendre Jérémy Demé.
Et on va aller... Non, parce que...
Et où que Jérémy Demé serait à l'aise?
En Alberta.
Oui, c'est vrai.
C'est qu'ils voulaient aller voir des gars virils, musclés et forts.
Ils ont dit, on va prendre l'antipode gars viril, musclé et fort,
puis c'est moi.
Tu devrais rire à ça, parce que c'est drôle pour toi, celle-là.
Mais c'est vrai, je sais que ça doit être ça.
Oui, c'est vrai.
Mais tu n'es pas...
Je fais des jokes. Tu n'es pas pas viril.
Tu es juste mince.
Il est mince.
Mais il a une osse toute grande.
Il doit avoir une graine
Ah oui
T'es un gars qui mesure si bien
Ah oui
Il a pas un échantillon là
C'est pas un copeau là
Il t'a une nostie
Mon gars tu veux savoir quel âge qu'il a
Coupe-y la graine contre les rayons
Non mais honnêtement
Non mais on fait des blagues là
Je veux pas tomber dans la facilité
Mais c'est arrivé hein
On était dans un party après un show
Non pas un party
On était dans un chalet.
Il y avait le party dans le chalet.
Il y avait le party dans le chalet.
Ça commence une histoire mal. On était dans un chalet,
puis tu sais que ça va finir, il y a une grosse graine, ça finit mal.
Non, non, mais il faut le dire.
On était dans un chalet, et on était avec Bené Jarod,
Martin Philippe, Julien Tremblay,
et toi et moi.
Oui, puis Paul Scrailer.
Paul Scrailer.
Ah, puis le petit gros dépressif,
t'es pas là?
Non, il pleurait dehors.
Et là, on est entre humoristes,
puis il y a une guitare,
puis on rit,
puis je me mets à prendre la guitare
puis à chanter.
Max a une idée de génie.
J'ai passé derrière lui
et j'ai baissé ses culottes
pendant qu'il joue de la guitare.
Idée de génie, Mike.
Non, mais quand t'es chaud,
c'est drôle encore.
Puis après, j'ai une anecdote.
OK.
Là, je joue de la guitare,
puis il dit, j'ai baissé ses culottes, je vais le rendre mal à l'aise. Fait que là, je joue de la guitare puis il dit,
je vais baisser mes culottes,
je vais le rendre mal à l'aise.
Fait que là,
on est 5-6,
on rit,
il baisse mes culottes,
ça ne me fait rien.
Ça ne me fait rien,
je continue à jouer de la guitare
tout nu.
Fait que là,
on rit,
puis voilà,
il a vu...
Mais Anaconda.
Non.
Tu sais,
tu as vu l'émission
Un monstre d'eau douce?
Il avait baissé
tes bobettes aussi?
Oui, oui, toutes.
OK. Il a fait un accord.
Arlever et clang, ça fait un accord sur la guette.
Elle était nestie de ma yosh.
Je ne veux pas te déplacer, mais c'est vrai.
Tout à ton honneur. Écoute, je n'ai pas eu
beaucoup l'occasion de comparer
avec d'autres.
Mais toi, apparemment, oui.
Comment tu sais?
Moi, les filles, je connais plein de filles.
Moi, je connais plein de filles qui ont vu Max,
mais il n'y en a aucune qui remarque la grosseur.
Elles remarquent juste qu'il coule du cul.
Fait que, ils sont comme...
Je ne veux pas que ça passe.
C'était pas le montage, mais ça serait le fun.
Mais je coule pas vraiment du cul.
En tout cas, c'est pas voulu.
OK?
Tu devrais, moi, t'acheter, tu sais,
les petits kits Ziploc.
Quoi?
Avec une abquine humide.
Mais je traite une abquine humide.
C'est vrai?
Moi, ça absorbe beaucoup plus de...
C'est quoi ça?
Non, non, mais je suis le seul d'avoir eu déjà des traces de break.
Mais regarde pas, j'ai rien dit.
Non, non, c'est sûr que tu auras des traces de break.
Moi, j'ai pas de traces de break parce que j'ai une toilette japonaise qui me...
C'est vrai, je suis témoin.
Magique, comme un bidet.
Ma toilette me...
Nettoie.
C'est une douche.
OK, mais un bidet, comme un bidet.
C'est comme un bidet, mais chaud.
Chaud?
C'est un bidet, c'est juste de l'eau froide.
Mais c'est chaud.
Mais moi, c'est comme une douche.
OK.
Après, il y a une sécheuse.
Oui!
C'est bien compliqué de chier chez vous.
Oui, c'est assez complexe.
Ah oui, OK.
C'est comme les lavato, mais pour ses fesses.
Oui, c'est ça.
T'as qu'il y a un chalet, c'est vrai.
Il y a une machine, tu calcules, puis tout.
Tu peux mettre des programmes.
Tu peux faire...
J'ai même deux télécommandes.
Faut-tu payer?
Faut-tu payer pour chier?
C'est gratis, mais moi, j'apprécie que tu mets un deux.
Tu mets un petit deux pièces, ça abole.
Juste pour mettre ton ex.
Oui.
Ah, comme au billard.
Non, en fait, moi, mon cul, il est propre.
Ah, mais...
Moi, je porte des bobettes.
Attends, oui,
mais ça n'a pas rapport, ça.
Tu peux avoir des pertes
dans tes bobettes.
Non, non, je sais,
mais j'aurais des pertes
dans mes bobettes,
pas dans mes pantalons.
Mais je n'ai pas de pertes
dans mes bobettes.
OK.
C'est drôle,
parce qu'on entend
du monde faire
« Oh, yes! »
Comme si tu étais le seul
à avoir des pertes sur la planète.
Mais, c'est parce que là,
on imagine, on sait pas
c'est quoi la quantité de pertes.
Parce que quand tu dis
des pertes, ça peut être juste
une petite perte
ou ça peut être
que tu t'es chié dans les culottes
pis il faut que tu changes tes bouts.
C'est... C'est peut-est pour ça que t'as pas de bas
mon tabarnak
je mets des pantacours
ça s'en vient contre moi
j'espérais faire ce show là pour augmenter
ma carrière
ça fait combien de temps Yann qu'on roule? ma carrière.
Tu veux-tu?
On va aller. Ça fait combien de temps,
Yann, qu'on roule?
58 minutes.
OK. On va continuer.
Je vous laisse.
Tu sais, la fin, c'est des questions.
Chris, tu as l'air déstabilisé.
Non, non.
Ton regard est comme tabarnak.
Je n'aurais pas dû.
J'aurais pas dû.
Il y a jamais une fille qui t'a demandé en intimité de faire... T'as-tu des pertes?
Non.
Non, non, pas ça.
La sauce est nice.
Non.
Jamais, jamais.
Jamais, jamais.
Oh, Chris.
Tabarnak.
Alors, aussi, c'est vrai.
Il se fait mal?
La sauce est nice pour de vrai
être célibataire
t'entendrais ça tout le temps
ou même sans l'entendre tu devrais le faire
tu fais comme la sauce est nice
la sauce est nice
moi mais les gens le connaissent ça en Abitibi
tout le temps les gars chauds qui agressent
la sauce est nice
qu'est-ce qui serait encore plus hot?
Ce serait un trip à trois.
Toi, la sauce est nice.
Pis ma scotte qui arrive à essuyer la face de la fille
avec une sponge towel.
T'as une belle montre, Max.
T'as pas vu?
Oui, j'ai...
T'as que un rond, ça, comme ça? Un peu pire, hein? Ben, grosse. Moi, j'ai... T'as que ronfle comme moi.
Un peu pire, hein?
Ben grosse, alors.
Moi, j'ai pris grosse parce que comme ça, je la vois plus vite.
Je fais ça de même.
Je vois l'air déjà.
Il faut le pratiquer.
Hé, moi, j'ai réalisé à quel point j'étais vieux l'autre soir.
J'étais en coulisses, puis j'essayais de voir ma montre,
puis je voyais pas vu qu'il faisait noir.
Fait que j'ai pris mon iPhone pour m'éclairer.
Quoi?
Là, j'ai...
M'écris...
Tabarnak! Fait que j'ai pris mon iPhone pour m'éclairer. Quoi? Là, j'ai m'écrit.
Tabarnak.
Pendant un show?
Non, non, non.
En coulisses.
Puis là, j'ai réalisé.
Tabarnak, c'est weird.
Tu sais, moi, juste une montre à ce temps,
c'est juste rendu un bijou.
Ah, c'était bijou, c'est ça.
Parce que c'est plus... T'as pas de montre,
toi, hein? Non, non, toi, t'es contre ça.
T'as l'iPhone? Ah, ouais.
Tu coules-tu du cul?
Juste.
C'est vrai! As-tu compris?
Ouais, t'es pas tout seul. Ah, ouais, OK. Tu coules du cul?
Non, non, sois honnête.
As-tu déjà eu des pertes?
Sûrement un peu.
Sûrement un peu.
Puis il a dit, je ne le sais pas personnellement,
mais ça, ça veut dire,
ça, c'est tellement comme arriver à la pharmacie
et faire, j'ai un ami qui a la graine qui pique.
Mon ami, mon ami m'a dit... Non, mais'ai un ami qui a la graine qui pique. Mon ami,
mon ami m'a dit...
Non, mais il faudrait demander à son ami à côté,
y'a-tu des pertes?
Ah, tu confirmes que oui?
Christ, c'est ça? Ok, cool.
Mais non, c'est pas grave.
C'est pas grave, moi, c'est un message
que je veux porter aux gens du Québec. C'est pas grave
si t'as des pertes.
Mais c'est-tu des légères pertes?
Parce que moi, il y a une affaire, je faisais, avant d'avoir ma toilette japonaise,
c'est que des fois, mettons quatre fois dans la journée,
quand j'allais aux toilettes, pour pisser, je m'essuyais les fesses pareilles,
juste pour être sûr que toutes étaient sous contrôle.
Ça, tu fais de ça?
Oui.
Oui.
OK.
Oui.
Des fois, j'ai des petites pertes.
Mais je ne sais pas comment expliquer ça.
Les pertes là où tu veux dire?
Non, je pense que c'est parce que des fois, je me suis trop gratté avec vigueur, mettons.
La quoi?
T'as-tu pensé?
On n'est pas un duo, hein?
T'as pas de ligne dans mon texte.
T'as-tu pensé pour de vrai, genre,
des Depends ou quelque chose, tu sais?
Ah non, non, mais...
Parce que lui, il fait la sauce, elle est nice.
Toi, tu pourrais, avec le fort parole de Depends,
faire la sauce n'est pas si nice que ça.
C'est que je l'ai d'accord.
C'est que je suis correct.
C'est drôle.
Mais je n'ai pas de grosses pertes.
J'ai contrôle maintenant.
Je vais avoir un spécialiste.
Là, c'est un ami qui a des pertes. Là, c'est un ami qui a des pertes. Là, c'est rendu un ami qui a des pertes.
Là, c'est un ami qui a des pertes.
Toi, ça fait combien?
Là, c'est la première fois que c'est moi qui change de sujet.
Ah oui, c'est un invité sans mal.
Fait que là...
Apparemment, t'aimes ça le baseball.
On va faire
un dossier cheap.
La réco. J'aime çaai cheapette. » La réco.
J'aime ça le gars qui joue à la réco.
Moi, la première fois...
La première fois...
Nous autres, la première fois qu'on s'est rencontrés,
c'était à...
C'est à Rivière-du-Loup.
Mais j'avais été te voir en spectacle
à Thetford Mines.
Avec les... Comment ça s'appelait?
Le... Le Club des Fous.
Michel!
Tu t'en souviens, ça marque.
C'était la meilleure pub au monde.
C'était au Bal Moral de Thetford Mines.
Nous autres, on était à Victo.
J'avais un show le lendemain.
J'avais été le soir avec Michel,
vu qu'il vient d'être là.
On était à la radio de Victo. Thetford, c'est le même poste.
Puis là, ils font, ce soir
au Balmoral,
venez voir un spectacle d'humour
avec des humoristes comme
ceux de Juste pour rire.
Et là, comme ceux.
Comme ceux. Ah non, comme ceux
que vous avez vus à Juste pour rire.
J'ai fait, il faut que je vois ça.
Comme ceux qu'on a vus à Juste Forêt.
Puis on est allé voir.
Non, mais oui,
c'est piqué. C'est un show de humour et magie.
Je pense qu'on est rendu à
notre quatrième show. C'était vraiment pas bon.
Non, mais pour de vrai,
il y a
Marc Bertrand, qui n'était pas
dépressif à cette époque-là.
J'ai pris un jeuveu là-dedans.
Il y avait...
Tout se tient.
Tout se tient.
Oui, puis il y avait Sébastien Louis XVI.
Sébastien Louis XVI qui est rendu
dans les fantastiques.
Il y a toi, puis c'était qui l'autre?
Danny Desloings qui est rendu
chez Avanti.
Il est producteur au Booker ou quelque chose.
Il a compris qu'il n'était pas drôle.
Mais c'est le fun
que pareil, les quatre ont continué
à travailler là-dedans.
Puis toi, après, par exemple, je t'ai vu
en solo. Puis même, je pense, je te l'avais dit.
Tu faisais un personnage au début
ou un sketch. Puis je t'avais dit
« Chris, fais du stand-up.
Arrête de traîner tes hosties de cochonnerie. »
Pis tu as...
Pis t'es... Après, t'as compris, pis t'es...
T'es vraiment... Il est vraiment solide.
Je trouve pas de vrai, là.
Mike, j'en profite, là. On dit de la marde, là,
mais Mike...
On dit de la marde, lui, il en coule des fesses, là, mais...
Mais Mike, tu m'as beaucoup aidé.
Mike, t'es gentil. Tu m'as donné plein, plein de chances que j'ai vraiment aidé. Mike, tu étais gentil.
Tu m'as donné plein, plein de chances
que j'ai vraiment saboté.
Mais c'est vrai que tu as été merveilleux.
Puis il faut le dire, un moment donné,
Michel, tu te souviens-tu du...
Moi, je voulais faire des shows au début.
Je suis resté à 12 shows.
J'écœurais ton gérant, Michel, pour passer.
Puis ton gérant m'avait dit,
Max, tu veux faire un spécial 3X avec Mike?
Puis ça, il faut que tu te crosses.
Regarde, je sais le rire.
Mais moi, j'ai pris ça au premier niveau.
Moi, je commençais, je voulais vraiment jouer.
Je me suis fait, parfait, je me suis trouvé une prothèse.
Tu sais, un faux pénis.
Tu vois, avec des testicules.
Une grosse graine.
Dedans, j'ai mis une canette en serpentin.
C'était ça ton punch-out, je me rappelle.
Moi, je finissais
sur scène, t'imagines-tu, en me croissant
sur du Rammstein
dans du stroboscope.
J'étais saccadé, asti.
J'éjaculais deux mètres dans les airs avec
des serpentins phosphorescents,
asti.
Ça marchait au bout. J'ai eu un standing avec toi,
tabarnak.
Un standing avec toi, tu sais avec toi pis ça c'était Michel
qui t'avait dit ça
pis je voulais tellement jouer
Michel va falloir qu'on ait un meeting
ben oui
mais il y a pas une anecdote
aussi toi t'es en boisson avec Michel
c'était pas à Saint-Jovite
t'es débarqué de scène t'es allé pisser
as-tu déjà compté ça?
Ça, je l'ai compté
une toute fois.
Ah oui, d'accord.
Tu l'as déjà compté.
Depuis quand tu fais ça,
Max, depuis 15 ans?
L'humour?
Oui.
Ou les pertes?
Les pertes,
c'était hostilien,
boiteux un peu,
mais ça fait 14-15 ans.
Ça fait plus que ça.
Plus que ça.
Non, non, mais...
Ça, c'est en...
Le Club des Fous,
c'est 97.
97-98.
Ça fait pas loin de 20 ans.
Puis là, toi, regardez,
mettons, un gars comme P.A.,
ça doit...
Moi, je te l'avais dit
quand je t'avais dit
« Hey, tu devrais venir faire mon gala
juste pour rire. » Puis là, tu avais fait
la soirée à
Sainte-Lucie.
Sainte-Martine. À Sainte-Martine.
Sainte-Martine.
Mais c'est ça,
tu as le talent,
tu es du calibre,
mais on dirait,
à chaque fois qu'il y a une audition,
je ne sais pas ce qui se passe.
Moi non,
surtout à Sainte-Martine,
c'était dans une thématique,
c'est les anglos.
Je n'avais pas écrit.
J'avais deux semaines pour écrire.
Je suis allé comme je pensais.
Tu m'avais présenté aussi en disant que le prochain n'a jamais fait juste pour rire
parce qu'il y avait un problème de comportement.
Tu avais eu un faux rire.
Je suis monté sur la scène vraiment très mal à l'aise.
C'est à cause de moi?
Oui, tabarnak.
J'avais eu une perte.
Tout ça pour te dire que oui, c'est vrai que je moi? Ben oui, tabarnak, j'avais eu une perte. Tout ça pour te dire que
oui, c'est vrai que je choque beaucoup en audition,
mais je travaille énormément.
C'est ça qui est poche.
Michel Côté était passé à tout le monde en parler
et avait dit que s'il avait déjà eu des auditions,
il n'aurait jamais fait de film.
C'est difficile, ce n'est pas pour tout le monde.
Non, non.
Il y a du monde qui sort en audition,
qui choque dans un show.
Oui, absolument. Moi, en show, qui te choque d'un show.
Moi, un show,
j'ai du fun, je m'épanouis.
C'est quoi le prix que tu as gagné en Europe?
C'était au Festival de Biège à Belgique.
Tu es le premier Québécois à gagner là-bas?
Oui, il y a eu 10 ans de présence québécoise.
Louis-José est allé, Laurent Parquet.
Louis-José, en plus, c'est là que...
Moi, j'aime ça compter cette anecdote-là.
Qu'est-ce que t'es pas discret quand tu reviens?
Ben oui, toi!
Louis-José,
qui avait été joué à bière,
genre, je pense, deux ans avant toi,
l'année après, il y avait Alex Borret,
qui avait un T-shirt de Louis-José,
pis tout le monde pensait
qu'Alex portait un T-shirt de Louis-José. Puis tout le monde pensait qu'Alex portait un T-shirt de Louis-José
sarcastiquement. Tout le monde faisait
« C'est drôle, tu portes un T-shirt
du gars qui s'est planté l'année passée. »
Mais toi,
tu as été le premier Québécois à...
Quand je suis arrivé là-bas, la présidente
m'attendait en disant « Louis-José, votre superstar
s'est planté, tu penses-tu faire mieux? »
J'avais pris toute la communauté du festival,
j'avais mis dans un local.
Puis j'ai vraiment pratiqué, pratiqué.
Puis j'ai levé la main quand vous ne comprenez pas.
Je vais réessayer.
J'étais en train de me rendre au bout.
Puis vous comprenez tout.
Puis j'ai fait ça.
Puis je suis allé.
Puis je me suis défoncé.
J'ai fait ma rockstar.
J'ai fait du bodysurfing.
J'ai frenché le ministre de la culture.
Avec des grosses moustaches là-bas.
Elle est frenchée.
T'as frenché un Belge?
Ah oui, c'était dégueulasse.
Ils goûtaient de la moustache.
Vraiment, là, c'était...
Vraiment.
Mais ça a été une expérience extraordinaire.
J'ai gagné le prix de la trahisse,
le prix du public, puis ouais.
OK, t'as gagné deux prix.
C'est fort.
Puis pourquoi t'es pas retourné après en Belgique?
Ça coûte cher, l'avion, quand même.
Non, mais ta varnette! Non, non, mais... Tu gagnes deux prix! Tu gagnes deux prix en Belgique! Je sais pas pourquoi... l'avion, quand même. Non, mais ta varnette!
Tu gagnes deux prix!
Non, mais tu gagnes deux prix!
Prestigieux! T'aurais dû se faire...
« Hey, je vais m'installer un six mois... »
Absolument, j'aurais pu, puis ma gérante
a dormi au gaz.
Tes enfants, ils ont quel âge?
7 et 12 ans.
Chris va en faire des nouveaux là-bas.
C'est vrai, c'est vrai ça, absolument!
Toi, Mike, t'es attiré par la France?
La France, non.
Non, mais j'y vais souvent.
Comme je retourne dans 10 jours au festival à Tonfranc,
moi, j'aime la France pour jouer,
mais je ne me vois pas déménager là-bas,
essayer de faire une carrière là-bas.
Être heureux.
Pas là-bas.
Non, je suis heureux partout.
Ah oui, même là-bas?
Non, les Français sont vraiment faits.
C'est un mythe?
Non, ça, c'est un astide à faire
de gars de région comme toi.
Ah, fuck!
Non, pour de vrai.
Parce que c'est moi le monde qui me dit,
mettons, j'allais à Paris,
personne ne me dit salut.
Mais si tu vas à Montréal, personne ne va te dire
« Salut » non plus.
C'est juste dans les petits villages
que tu rentres à quelque part et que le monde te dit « Salut. »
Ça serait weird
que si tu es à New York, que tu rentres
dans le dépendant et que quelqu'un fasse
« Hey, hey, tu vas commencer à me violer. »
Non, mais le staff
des commerces là-bas à Paris,
c' sont un peu
brésilien. C'est que des restos,
ils ne travaillent pas pour le pourboire
vu qu'ils se
calissent de tout. Un truc, par exemple,
qui marche en France, c'est que tu donnes
du pourboire en rentrant.
Moi, j'ai remarqué ça.
Tu dis, regarde, moi, en Amérique,
on donne du pourboire.
Voici ce que je te donne pour la soirée.
Merci. Puis là, ils sont plus
cool. Ok. C'est intelligent, ça.
Oui. Je ne dis pas juste des
stupédités. C'est vrai.
On parle beaucoup, me semble. Vas-y, Jérémy.
Non, mais j'aime vous écouter. Toi, tu es heureux.
C'est agréable. Lui, il a fait
un livre. Est-ce qu'il y en a qui ont lu son livre?
Qui est un...
C'est le meilleur
vendeur des deux, trois
dernières années, je pense. Je ne sais pas
les deux dernières années, mais des sept derniers mois, en tout cas.
OK. Je ne dirais pas jusqu'à deux, trois dernières
années, je ne pense pas.
Puis, c'est ça, c'est un...
Est-ce que c'est un livre de
bien-vivre, un peu de motivation?
Mais quand tu entends le mot motivation,
ça sonne comme si
c'est un livre de si on veut, on peut. Mais quand tu entends le mot motivation, ça sonne comme si c'était un livre
de si on veut, on peut.
Mais c'est un livre
de bien vivre. C'est un livre de partage.
C'est un livre de...
J'ai été le petit maigre dépressif,
le grand maigre dépressif, il y a
plusieurs années. Et c'est tout.
J'ai pris le temps de travailler sur moi, puis de trouver
des choses qui allaient m'aider à être mieux.
Puis je me suis dit, si ça a marché pour moi, ça peut marcher pour d'autres. Fait que j'ai écrit
ce livre-là, tout simplement. Et il faut croire que ça répond
à un besoin, parce qu'il est très
vendu. Tu l'as-tu donné à Marc
Bertrand?
Non, mais...
Tu devrais...
Tu devais le signer.
Mais non, mais non.
Mais t'as écrit ça pour quoi? J'ai écrit ça pour ça, parce que je me suis dit,
si ça peut m'aider moi, ça peut m'aider d'autres gens.
Et puis à part plaisir de le faire, d'écrire
un livre, je me suis dit pourquoi pas.
J'avais lu un jour dans un article, je sais plus où,
qu'un homme, je sais pas s'il dit devrait faire
ou il dit devrait faire trois choses.
Écrire un livre, planter un arbre et faire des enfants.
Parce que c'est les trois choses qui vont rester une fois que toi tu seras mort.
Je trouvais ça beau.
Planter un arbre?
Planter un arbre, ça va rester longtemps un arbre.
J'aimais l'idée, il me reste juste à Planter un arbre. Planter un arbre. Ça va rester longtemps, un arbre. Ben oui. Fait que j'aimais l'idée.
Fait qu'il me reste juste à planter un arbre
et faire des enfants.
Tu veux-tu des enfants?
Oui, j'ai des enfants.
Rien, mais parce que
je t'attends au tournant. Tu vas m'en lancer une
après chaque question. Tu me regardes.
On dirait le serpent dans le livre de la jungle.
Ouais, mais tu peux allumer, là, à cause
de l'alcool.
Ouais.
On dirait le serpent dans le livre de la jungle.
Oui, mais tu peux allumer à cause de l'alcool.
Oui.
Ah ben...
Mais... Vas-y, Mike.
Là, toi, les enfants,
c'est-tu quelque chose à court terme, tu penses?
Oui, je vais en avoir.
Tu sais, moi, j'ai manqué de ma père.
Mon père est mort quand j'étais très jeune.
Il est mort de quoi?
Il est mort d'une crise cardiaque.
Tout à l'heure, Max, il nous a tout soucié de bonnes fêtes à ton père.
Tu dis non, il ne peut pas.
Tu as-tu appelé?
Non, il ne répond pas.
Laisse-lui un message.
Ça va être dur.
Ça va être dur.
Il est mort?
Il est mort.
Il est mort, il avait 45 ans.
Aïe, aïe, aïe.
Est-ce qu'il était, parce que ton frère aussi, il n'est pas gros, il était mince,
puis crise cardiaque?
C'était un grand, mais avec une bedaine.
Il ne prenait pas soin de lui.
Il buvait de l'alcool et il fumait.
Il travaillait beaucoup.
C'était un grand avec un Richard.
Il avait 45 ans.
Il avait 45 ans.
As-tu eu le temps de dire que tu l'aimais?
Non.
Tu avais quel âge?
J'avais 8 ans.
Mon frère avait 1 an.
Il passait à 1 an même. T'imagines? C'est fou. Quand à'avais 8 ans. OK. Et mon frère avait 1 an. Il passait à 1 an même.
T'imagines?
C'est fou.
Quand à 1 an,
tu sortais pas du zizi de ton père,
tu...
T'en souviens-tu encore de ton père?
Lui, c'est sûr.
Il avait 8 ans.
Oui, mais c'est encore drôle.
Non, je me rappelle
de quelques souvenirs.
Oui, c'est ça.
J'ai pas énormément de souvenirs.
Non, c'est ça.
J'ai quelques souvenirs.
Mais sa mort, oui.
Sa mort, je me rappelle très bien.
Il est monté à cheval.
C'est mauvais, ça,
que tu te rappelles beaucoup de sa mort, mais quas Sa mort, je me rappelle très bien. Il est monté à cheval. C'est mauvais, ça, que tu te rappelles
beaucoup de sa mort,
mais quasiment pas de sa vie.
On dirait que j'ai comme effacé d'autres souvenirs tellement j'ai eu mal
de le perdre, on dirait.
C'est tellement mal qu'on dirait que mon cerveau a
erased tout le reste. Qu'est-ce qui t'a laissé?
Qu'est-ce que tu veux dire pour toi?
Qu'est-ce que tu te souviens? Je me souviens de...
Qu'est-ce qui te casse? Je me souviens que
le soir, j'allais me coucher sur sa bedaine et j'entendais ces bruits dans son ventre. Ah, c'est cute! Je me souviens Tu veux dire de souvenirs? Je me souviens que le soir J'allais me coucher sur sa bodaine
Et j'entendais ces bruits dans son ventre
Je me souviens de ça
Je me souviens qu'il venait me chercher à l'école
Puis c'était le plus grand
Moi je passais derrière puis je lui faisais une surprise
Comme s'il ne m'avait pas vu
Je me souviens de me baigner avec lui
C'est quoi la surprise qu'il faisait?
Tu ne m'as pas vu je suis arrivé par derrière.
Il était pas grand arrière
mais...
Et pour de vrai
c'est le jour de sa mort
que j'ai fait mon premier gag
d'humour.
Le jour de sa mort
donc on était avec ma soeur
et mon frère
mon frère était pas là
il avait un an
mais on était avec ma soeur
puis on l'a vu mourir
et on nous a écarté
ma soeur et moi
de la scène
et une heure plus tard
la police est arrivée
les ambulances sont arrivées
et il y a une dame qui est venue nous voir, qui nous a dit
« Vous n'aurez plus jamais de papa. Vous ne verrez plus jamais
votre papa. » Tu sais, comme ça.
C'est bien pas cool.
En même temps, elle est directe.
Et ma soeur s'est mise à pleurer.
Et moi, je n'ai pas trop compris. J'ai 8 ans.
La mort, c'est un concept un peu bizarre pour moi.
Et moi, j'ai regardé ma soeur
et je lui ai dit « Ce n'est pas grave, on en retrouvera un autre.
Elle l'a parie, elle l'a parie, mais c'était une excellente joke.
Très bien écrite, bien placée.
Mike, t'aurais ri à ce moment-là. Oui, j'aurais ri.
C'est ça.
Et puis voilà, je me dis qu'un jour j'aimerais vivre ce que j'ai pas vécu ou ce que j'ai peu vécu.
J'aimerais vivre avec des enfants.
Je pensais que t'allais dire, j'aimerais vivre, j'aimerais mourir quand ou ce que j'ai peu vécu. C'est de vivre avec des enfants. Je pensais que tu allais dire
j'aimerais vivre, j'aimerais mourir
quand mon fils va avoir 8 ans.
Mais honnêtement, je trouve ça beau parce que
souvent, moi j'ai appris à vivre avec la mort.
On vit dans un monde où
beaucoup de gens nient la mort.
Je mourrais pas, c'est loin.
Tu parles de la mort, ça te vient.
Moi j'ai appris à en rire et j'ai appris à vivre avec ça. Comme souvent les gens nient la mort. Ouais, c'est tabou. Je mourrais pas, c'est loin. Tu parles de la mort, ça te vient. Et moi, j'ai appris à en rire et j'ai appris à vivre avec ça.
Comme souvent, les gens nient la mort,
ils nient la vie. Parce que tu te dis, vu que je mourrais
pas, vu que ça m'arrive pas, vu que
j'ai tout le temps de faire ce que je veux, mais c'est pas vrai.
La vie est vraiment extrêmement courte. Regarde, j'ai
33 ans et puis c'est passé comme ça.
J'ai appris à vivre la vie parce que
j'ai arrêté de nier la mort. Je trouve que c'était
un bon point. J'ai plein de bons points de la mort de quelqu'un.
Souvent, il y a beaucoup de gens qui perdent un proche et qui meurent un peu avec cette personne-là.
Ils viennent déprimés, malheureux, etc.
Et moi, ça m'a appris justement beaucoup de choses comme ça.
Comme vivre la vie plus profondément.
C'est beaucoup de beaux points à la mort de mon père.
Ça peut paraître weird dit comme ça, mais...
Non, je te comprends.
Moi, j'ai vécu ça avec ma mère,
mais j'avais 25 ans.
La mort,
ça l'affecte tout le temps.
Mais ton frère, il est chanceux
d'avoir perdu un an, vu qu'il n'a jamais
vécu de deuil. Il a vécu
une absence. Je ne sais pas si chanceux,
c'est le bon mot.
Mais tu sais, il n'a jamais eu de deuil.
Il n'a pas eu de deuil, mais tu sais, inconsciemment, quand tu grandis, pas de père,
tu as quand même beaucoup de manque.
Oui, non, c'est ça.
Ta mère s'est-tu refaite un chum?
Ma mère s'est refaite un chum, une vigine d'année plus tard.
Et ma mère, c'est drôle, tu vois-tu, elle n'a jamais pleuré.
Elle ne nous a jamais montré qu'elle pleurait.
Le jour de l'enterrement, elle a dit aux gens, ne pleurez pas, riez pour les enfants.
C'est quand même fort ça.
Oui, elle était en déni de la vérité
mais sauf que t'arrives à
vouloir cacher à tes enfants la tristesse.
J'ai jamais vu ma mère pleurer.
Jamais, jamais, jamais, jamais.
On dirait qu'elle a voulu se dire que
si elle vivait celle-là... Pour pas traumatiser ses gars.
On dirait. Sauf que je pense que pleurer
aurait été une meilleure solution.
Mais elle a-tu pleuré quand même?
Énormément.
Tu perds ton mari,
tu perds tes enfants.
Imagine, c'est tragique.
Elle est restée seule
avec trois enfants,
un an, huit ans, douze ans.
Puis elle travaillait
à mi-temps à l'époque.
Ça fait que je ne veux pas...
Tu as envie de rire, non?
Ah, qu'est-ce que tu crois?
Non, non, j'ai envie
de pisser en même temps.
Je suis triste.
Lui, il a entendu
à mi-temps,
ça fait qu'il pensait
qu'elle travaillait
juste comme genre entre deux moitiés de soccer.
Tu as encore tes parents, Max?
Oui.
En santé?
Oui.
Mon père a fait un arrêt cardiaque récemment.
Oh!
Oui.
Mais il n'est pas mort?
Non, il n'est pas mort.
OK.
Mais moi, j'ai deux chums
qui se sont suicidés
dans les deux dernières années.
Oui.
Ah oui? C'est vrai? Mes deux meilleurs chums qui se sont suicidés dans les deux dernières années. Oui. Ah oui.
C'est vrai.
Et puis, la Quebec.
Ah oui.
Mes deux meilleurs chums se sont suicidés.
Ça a été extrêmement difficile.
Extrêmement difficile.
On fait des blagues, mais j'ai tombé de haut.
Ça veut scier les gens.
On s'en est parlé au téléphone un peu à l'époque.
J'avais pleuré au téléphone avec toi.
J'étais désemparé.
Tu sais, un suicide, quand tu ne le vois pas venir, c'est weird.
Tu aurais voulu
cacher les signes,
être là pour lui
et l'aider.
Puis par après,
tu fais tout le temps
« Ah, j'aurais dû voir ça,
j'aurais dû voir ça. »
C'est impossible.
Tu sais,
il s'est acheté une corde,
un petit banc,
un paquet d'affaires.
Fait qu'à un moment donné,
je n'ai pas vu les signes.
Il dit « Chris,
c'est où ma poutre
la plus solide? »
J'étais là
« C'est l'aide. » Mais là, moi, je buvais. Mais tu sais quoi, c'est dr ma poutre la plus solide? J'étais là, calme.
Moi, je buvais.
C'est quoi? C'est drôle. Tu devrais le faire sur scène.
Non, pas du tout.
Mais là, maintenant, j'en ris, par exemple.
Mais si, c'est beau. Ça existe.
Puis il y en a maudit, là.
C'est drôle, là.
Mais c'est drôle en hostie.
Il y a eu ma corde, il y a eu mon tabouret.
Il y a eu mon noir, mais c'est pour dédématiser un peu.
Mais c'est beau, tu devrais en parler.
Oui, mais je le dis au monde, par exemple, à la maison, c'est kits noir, mais c'est pour dédématiser un peu. Oui, mais c'est beau, tu devrais en parler. Oui, mais je le dis au monde,
par exemple à la maison,
si c'est kitsch,
mais quand ça va mal,
appeler les organismes
comme je le dis.
Dites-le à quelqu'un.
Dites-le à quelqu'un,
c'est important.
Ça serait ton meilleur numéro
à vie, ça, Max.
Pour vrai,
il devrait écrire un numéro
sur le suicide,
ça serait vrai,
ça serait beau.
Ça, c'est drôle
ce que tu viens de dire.
Je n'ai pas vu l'essai.
Oui, mais c'est un peu dark.
C'est dark, mais c'est vrai.
Oui. Et de deux, tout le monde
de près ou de loin a vu quelqu'un se suicider.
Fait que je trouve que c'est un beau sujet.
Moi, je viens d'avoir un flash. Tu sais, quand tu meurs,
ton corps se vide.
Toi,
toi, tu serais...
Toi, tu serais le sud
à mourir, pis t'es déjà
vide.
Toi, tu serais le seul à mourir, puis tu es déjà vide.
On va à l'autre question.
On est rendu à combien de temps?
Une heure et vingt.
Une heure et vingt, OK.
Je ne sais pas s'il y en a qui ont des questions.
OK, s'il y a une question, soit tu te lèves, tu vas au micro ou tu cries ta question.
Oui, allô, j'ai une question pour Mike.
Oui.
Je t'ai écouté hier, la soirée est encore jeune.
Je voulais savoir, c'est quoi ton avis un peu sur ce qu'ils font comme humour?
Je sais qu'avec la fin du petit Jérémy, ils sont beaucoup avec cette limite-là aussi,
ce que Jean-Sébastien fait comme émou,
je veux savoir de qu'est-ce que tu en penses.
Moi, les gars de la soirée sont encore jeunes,
j'aime ce qu'ils font,
mais ce que je n'aime pas, c'est que
moi, quelqu'un qui me vouvoie,
quelqu'un de mon âge qui me vouvoie,
j'ai de la misère à embarquer,
mais j'y trouve drôle, mais J'ai de la misère à embarquer, mais j'y trouve drôle.
Mais j'ai de la misère à embarquer
vu que le français, c'est absurde
de dire, mais vu que le français
est trop bon, un moment donné,
je décroche.
Mais j'y trouve bon. Les gars,
j'y trouve bon,
mais je ne suis pas un fan.
Mais ils ont du rythme.
C'est un beau show radio.
Il ne faut juste pas un fan. Mais ils ont du rythme. Oui. Ils ont du rythme. C'est un beau show radio. Oui. Il ne faut juste pas les voir.
Ah.
Non, mais comment ça, il ne faut pas les voir?
Non, mais les gars sont bons.
Oui, oui.
Puis, ils seraient vraiment,
parce que pour de vrai, c'est bon,
mais ils seraient mille fois meilleurs
s'il n'y avait pas toute la radio canadienne de leur show.
Mettons, avant le show, les gars me tutoyaient,
puis ils étaient plus drôles en me jasant.
Puis après, ils font leur gag, puis c'est excellent leur gag,
mais tu sens quasiment comme s'ils faisaient leur gag
puis il y a leur prof
d'histoire qui est dans la salle.
Fait que là, ils essayent de bien parler.
C'est ça.
Y a-tu une autre question?
Oh, yes, là-bas, que je vois pas.
C'est où, là-bas?
Et là, Yann vient de lâcher, je pense. Ah non.
Je pensais que ça allait...
Ça doit être normal que j'aie un piscin à cette heure-là.
J'imagine.
Ça doit être pour ça que tu pues de la graine
vu que tu pisses tout le temps.
OK. La personne qui a une question,
juste crie ta question.
On va...
OK. Excuse, Ok, excuse.
C'est un incontestable.
Pour Jérémy, j'aimerais savoir
quand tu écris ton livre,
est-ce que c'était thérapeutique
ou c'était déjà un stade-là
de ta vie?
Je ne suis pas totalement positif.
J'ai aussi des journées de marde
où je ne suis pas positif.
Mais est-ce que c'est thérapeutique?
Non, je pense que j'avais fait de la thérapie avant. C'était... Non, ce n'était pas thérapeutique.
C'était naturel et rapide et simple à faire, parce que c'est toutes les choses que j'avais vécues.
Ça fait que ça a été... Souvent, on me demande si tu souffras à écrire un livre, si tu étais long.
Ça a été court et assez simple, finalement. Est-ce que ça répond à ta question?
Fait que là, mais toi, avec ce livre-là, tu as commencé à faire des conférences?
Ben, en fait, j'ai écrit ce livre-là et j'avais aucune intention. En fait, j'avais
même pas l'intention d'écrire un livre il y a un an. Fait que j'ai écrit ce livre-là
et là, il y a des gens qui ont commencé à m'en parler.
Tu n'avais aucune intention d'écrire un livre il y a un an, puis ça a sorti il y
a sept mois.
C'est ça, j'ai commencé à l'écrire, tu vois, exactement
dix mois avant qu'il sorte.
OK. Ça veut dire que
ça a pris... C'est très vite, j'ai écrit
en deux mois. Mais...
Et puis voilà. Et puis après, il y a des gens qui ont commencé à me
proposer des conférences. Je me suis dit, est-ce que j'ai envie d'en faire?
Je ne sais pas trop. Puis un jour, j'ai essayé
et j'ai aimé ça. J'ai aimé
ça autant que j'aime faire de l'humour. T'avais-tu des acétates? C'est quoi des acétates? Je ne sais pas, j Puis un jour, j'ai essayé et j'ai aimé ça. J'ai aimé ça autant que j'aime
faire de l'humour.
T'avais-tu des acetates?
C'est quoi l'acetate?
Je ne sais pas,
j'ai-tu bien dit?
Acetate, oui.
Oui.
C'est,
peut-être qu'il n'y avait pas ça.
Ça fait très ancien temps.
Oui,
mais c'est ça la blague.
OK.
Puis j'ai eu la misère
à le dire avec fluidité.
Acetate.
Un PowerPoint. Ah non, un PowerPoint. Non, mais c'est le PowerPoint de l'époque de ton père. Oui. J'ai eu de la misère à le dire avec fluidité Un powerpoint?
Non mais c'est le powerpoint
De l'époque de ton père
Ton père aurait ri en tabardac
Il aurait fait de rire c'est drôle
Comment ça ce bras là il est tout engourdi Très drôle.
Très, très drôle.
Tu as toujours tout ça déplacé?
Non, pas du tout.
Non, il n'y a rien.
Ça n'existe pas de déplacé.
Non, tu as raison.
Mais ça existe quand ça vient de la mauvaise place.
C'est vrai.
Parce que moi, il y a une affaire que j'ai commencé à faire.
Après la mort de ma mère, chaque fois que je vais dans les funérailles,
j'essaie tout le temps de faire rire la famille de la personne qui est morte
juste pour savoir si pendant 30 secondes dans la journée,
leur journée n'a pas été de la malheur.
Parce qu'il n'y a personne qui rit
en faisant...
Tu vas faire...
Puis après, tu vas faire...
C'est vrai, mais pendant que tu ris...
Tu oublies.
C'est ça. Il n'y a pas de malheur.
Mais vu que tu mets de l'amour
derrière ton humour... J'avais entendu ça un jour, j'avais trouvé ça beau.
Peu importe ce que les humoristes disent, si tu mets de l'amour
derrière ton humour, on sent que ça vient
d'une bonne place.
Tu sais, souvent,
les gens peuvent te dire,
toi, Mike,
tu parles des jokes
où tu peux te moquer des gens
où tu peux être insultant.
Mais je ne sais pas
si les gens le savent
à quel point tu es calme
dans la vie,
puis gentil,
puis généreux.
Moi, je suis extrêmement zen
dans la vie.
Toutefois, on est en voiture,
on roule,
il y a un itinérant
au feu rouge,
et il sort un billet de 5 ou un billet de 10.
Mike, tiens, bonne soirée.
Automatiquement, naturellement, c'est quelqu'un d'extrêmement généreux.
Moi, c'est juste pour lui montrer que je suis plus riche que lui.
Je faisais juste ça pour l'humilier.
Fait que t'as donné ça au batteur des bébés.
Puis, qu'est-ce qu'il a pas dit?
C'est que je l'ai pas donné au sans-abri.
Je l'ai jeté à terre.
Avec le péril.
Tu mets de l'amour derrière ton humour.
Ça qui fait que...
Mike est très attendu.
Oui, pour vrai.
Je pense que...
Ça, je n'ai pas toujours été de même.
J'ai une vie facile.
Moi, je suis rendu à une place
où j'ai une vie facile. Je sais, on a... Moi, je suis rendu à une place que j'ai une vie
facile. J'aurai
jamais d'enfants, tu sais.
Je planterai jamais d'arbres.
Ça va jamais de pertes.
J'écrirai jamais de livres.
Non, j'ai sûrement
eu des pertes des soirs de brosse,
mais...
C'est ma façon de donner,
tu sais. De redonner.
De redonner, oui. Mais toi aussi tu en redonnes beaucoup aussi
peut-être pas ça qu'on en parle
mais tu fais des dons des fois
ouais mais j'en parle
parce que souvent les gens
donnent pour paraître bien
mais après ça dépend, des fois il y a des gens
vraiment qui donnent pour
avec une belle intention mais des fois il y a des gens qui donnent
publiquement avec une intention d'image
je le comprends. Et voilà.
Moi, j'ai envie de donner, mais sans...
Anonyme. Anonyme.
Tu penses-tu un jour à voir la fondation
Jérémy Domi?
C'est une bonne question que tu poses, mais je trouve que
oui. Je trouve que c'est une bonne idée. Tu t'aiderais à qui?
Pour l'instant, tu vois, je me suis associé avec une compagnie
qui s'appelle Rêves d'enfants.
J'aime ça, une compagnie qui s'appelle Rêves d'enfants. J'aime ça, une compagnie qui s'appelle Rêves d'enfants.
Ils vendent des voyages à Disney World.
Non, mais c'est éclairant.
Vous connaissez Rêves d'enfants?
Oui, Rêves d'enfants malins.
Tout le monde connaît Rêves d'enfants.
Tu as parlé.
Je ne sais pas ce que je fais.
Je ne sais pas ce que je vois.
Rêves d'enfants, oui, oui.
Et je trouve ça magnifique comme cause.
Et je ne voulais pas m'associer à n'importe quoi
parce qu'il y en a tellement
et puis elles sont toutes bonnes.
Il n'y a aucune cause qui est mauvaise.
Et voilà, je me suis associé avec ces gens-là.
Et ça, je le fais plus publiquement,
mais quand je le fais dans ma vie privée, je le fais plus
sans le crier à personne.
Juste moi pour moi, pour donner.
Oui, mais tu le fais.
Oui, ça m'arrive de le faire, oui.
Moi, je le disais parce que t'es un grand carré.
Je me dis gentil, mais merci.
Puis t'es rendu aussi dans une place que...
C'est ça, une affaire que le monde ne comprenne pas.
Ceux, mettons, qui ne donnent pas...
Tu sais, souvent, le monde font...
Tu sais, tu ne donnes pas pour aider, tu donnes parce...
Tu sais, tu te sens bien quand tu donnes, tu sais.
C'est ça qui est weird.
Tu sais, moi, quand je donne quelque chose à quelqu'un,
ça me rend plus heureux que lui, tu sais.
Moi, après, je suis comme,
je me sentais bien.
Moi, donner 5 piastres,
c'est rien pour moi,
mais je me sentais bien.
D'habitude, un drink,
je bois parce que je me sens bien,
mais c'est 8 piastres.
J'ai eu le même bonheur, puis 5 pièces,
en donnant un sans-abri.
Tu te sens mieux quand tu donnes, puis quand tu reçois.
Ben oui, c'est ça. Moi, je suis mal quand je reçois.
Moi, je suis vraiment pas bien.
J'aime pas ça, recevoir.
Même en faisant juste des compliments.
Je suis comme... Tu sais, hier, j'ai eu
quelqu'un qui m'a fait
un compliment, puis c'était vraiment un beau compliment.
Puis un moment donné, j'ai fait,
j'arrêtais pas de, ouais, ben, ben,
puis là, elle dit, non, non, prends-le, prends-le,
puis j'étais pas capable de le prendre.
Mais c'est vrai qu'il faut le prendre.
C'est une question de toi, non?
Juste, j'aime pas, j'aime pas vivre
des vraies émotions.
Ah, je comprends, je comprends.
Non, mais, tu sais, moi, je suis un émotif,
moi, mettons, je regarde,
je regarde Free Willy, je vais pleurer
comme un imbécile,
mais mon meilleur ami
meurt, je vais faire des jokes
pour ne pas pleurer.
Ça vient d'où, ça?
Ça vient de...
Je ne sais pas.
Je pense que tout le rire
vient de tu ris pour t'empêcher de pleurer ».
Je pense que ça vient juste de là.
Le cliché du clown triche, je pense qu'il est vrai pour bien des humoristes.
Pour ça, il y a tellement d'humoristes qui finissent morts.
T'as-tu pleuré ta mère?
J'ai pleuré ma mère, mais vois-tu,
la journée qu'elle est morte,
je suis allé au DAG à Québec,
vu qu'il y avait les lundis,
pour voir du monde rire, pour essayer.
J'ai combattu les larmes
pendant une couple de jours.
Puis à un moment donné,
genre après trois, quatre jours,
même, je pense, ça a pris comme une semaine
ou deux, là, j'étais juste dans le bain, puis je me suis mis à ple jours, même, je pense, ça a pris comme une semaine ou deux, là, j'étais juste
dans le bain, puis je me suis mis
à pleurer, là, comme un bébé.
Mais ça m'a pris
7-8 jours.
T'as-tu vécu de quoi dans ton enfance qui fait que
tu t'es coupé de tes émotions?
Ben oui, j'ai été élevé en Amérique du Nord
dans les années 70.
Non, mais t'aurais pu...
Non, mais tu sais, Quand j'étais petit,
quand je voyais des kids
mettre des casques en vélo,
moi, si j'avais mis un casque en vélo,
tout le monde m'aurait frappé sur la tête.
Un criss de la tapette
retourne dans ton pays.
Les émotions
et les gars de ma génération,
ça ne va pas bien ensemble.
Tu refoules ça?
Oui, c'est ça.
Je noie ça dans mon son.
Tu les bois.
Tu as quel âge?
41.
Moi, j'ai 42.
Je vais voir un psy depuis quelques années
pour extérioriser. Extérioriser.
Merci.
Moi, je bois et je prends des bains.
C'est vrai.
Moi, je pleure et j'ai des pertes.
C'est ça.
Chris Defebbre ne prend pas de bain de bord.
On va prendre…
Là aussi, il y a plein de monde qui va au DC.
Mais lui, il a de l'air motivé pour une question.
C'est quoi ta question?
OK.
Sa question, c'était comment j'ai reçu l'amour des oliviers.
Moi, qu'est-ce qui est weird?
Ça a été... Je ne sais pas si vous avez vu
ou si tu as vu la vidéo,
moi, je voulais faire des remerciements
le lendemain sur
YouTube. J'ai attendu
deux jours avant de la faire, puis ma face
a gonflé.
J'ai commencé à filmer,
j'avais un oeil qui était fermé.
J'avais l'air de Rocky 2.
C'était juste...
C'était trop d'émotion.
Moi, je pense...
Tu sais, j'ai toujours
haï me faire haïr
parce que c'est pas cool d'aller à l'épicerie
et avoir des petites madames qui te jugent.
Mais c'est quasiment...
Je pense que
ce qui était weird,
ça faisait trois années
ou deux ans que je me faisais
ailler par tout le monde, que là d'avoir
une vague d'amour,
c'était déstabilisant.
J'étais comme lui,
quand je jouais de la guit, je baissais les culottes,
je ne m'attendais pas
pantoute, mais ça m'a touché
vraiment beaucoup.
Yann était chez nous,
j'avais plein d'humoristes
qui étaient là avec moi.
Ça m'a vraiment touché.
Mais je n'ai pas vécu l'émotion
sur le coup parce que
le premier prix,
quand tout le monde est monté sur scène avec le masque,
j'étais devant ma TV
et j'essayais de faire des petits jokes
pour ne pas vivre l'émotion.
Eddie King me filmait.
Après, il m'a montré son téléphone.
En regardant son téléphone,
j'ai commencé à pleurer.
Après, j'étais comme,
« C'est le plus beau jour de ma vie! »
Puis là,
quand la fin,
quand j'ai été Olivier de l'année,
j'étais chez nous, je pleurais.
Mais j'étais
vraiment pas bien, mais bien.
J'étais comme, je me sentais,
je sais pas c'est quoi, accouché,
mais j'imagine
que ça doit faire plus mal
au bas du corps,
mais émotivement, ça doit être
comparable. J'étais comme
détruit, mais heureux.
Mais tu le méritais.
Je méritais d'être détruit?
Non, d'avoir cet appui-là.
N'est-ce pas?
Non, mais...
Ben oui.
Ben merci, merci, mais...
C'est ça.
Là, Yann, il fait des signes.
Soit ça veut dire qu'il faut arrêter ou il va me tuer.
Il est comme toi, mon ralice.
T'as-tu fini avec tes crises
de jokes de perte?
C'est vrai. On a comment?
On a fait beaucoup de jokes de perte.
Mais j'aimerais, par exemple, ton prochain
one-man show, c'est quand qui sort?
2017.
Les billets vont tomber en vente quand?
À l'automne.
Novembre, je pense.
Ça va être quoi le nom du show?
Écoute, je pense que je veux l'appeler
Grande Tapette.
Avec une vidéo de traces de caca juste en dessous.
Arrête!
Ça serait hot que toi, vu que t'arrêtes pas de faire des jokes de tapette avec une vidéo de traces de caca juste en dessous arrête ça serait hot que toi
vu que t'arrêtes pas
de faire des jokes
de tapette
toi ça serait
genre
l'homophobe
qui coule du cul
t'es comme
le terroriste
à Orlando
t'as essayé
il est gay
pis tu coules du cul
parce qu'il est trop slack
esti
esti
qu'est-ce que tu veux dire?
Est-ce que je t'ai caché dessus?
Excuse-moi.
Si tu veux, je disais ça.
Je suis allé trop loin
avec cette gag-là.
Je me suis jamais choqué
de cette gag-là.
Moi, choqué.
Ah oui, tu t'es...
Ah oui?
Auto-choqué.
Non, non, je me choque pas.
Tu t'es auto-choqué.
Non, je me choque pas.
Ah non, c'est juste un star.
Je sais comment couvrir tout.
Je vais trop loin
et tu te dis,
c'est une joke.
Là,
à un moment priceless,
j'ai adoré ce moment-là.
Toi, qu'est-ce que tu veux plugger?
Qu'est-ce qui se passe dans ta carrière?
Toi,
tu es lundi. Je produis mes lundis du délire.
Depuis sept ans, on va atteindre
la 200e à l'automne prochain.
On commence à mi-septembre.
Soirée hallucinante pour le monde de Sherbrooke.
Même si t'es pas de Sherbrooke,
ça vaut la peine d'y aller.
C'est un petit bar punk.
C'est vraiment cool.
T'as un band.
Un gros band, trois musiciens.
Ils font les walk-in, walk in walk out les humoristes peuvent chanter
leur walk in walk out
ça met une énergie
vraiment
en tout cas rock
dans la place
fait que ça fait
la 200ème
pis on recommence
ça en mi-septembre
pis sinon
on peut te voir
en show
ah oui partout
en partie d'un gros nom
tout ça j'ai signé
avec Entourage
fait que là je fais
beaucoup de penning
oh nice
ouais en gérance
production booking
oh nice fait que là fait qu' beaucoup de penning. Oh, nice. Oui, en gérance production, booking. Oh, nice.
Fait que là,
on va te voir ton
one-man show bientôt.
Ben, d'ici cinq ans.
Puis, il ne faut pas
que j'aille trop de blagues
de perte.
En autant,
en autant qu'il ne voit
pas le podcast.
Je vais m'en sortir.
Il vient de reculer
de deux ans.
Mais je le sais,
ton one-man show.
Mais dans l'échelle,
je suis tellement...
C'est clair qu'Éric d'entourage, c'estéchelle, je suis tellement... C'est clair que...
Éric, dans ton âge,
je suis en train de regarder le podcast.
Ça va être dans sept ans.
C'est sûr.
Chris, que t'éternues beaucoup.
Calisse, ça m'a mené, là.
Tabarnak.
Hé, tu riais
de ces pertes de cul. Calisse,
t'es mille fois pire. Mais c'est la table
la moins subtile au monde.
Ah ben.
Bon, fait que là, ça a l'air qu'on a
toute la grippe. Merci!
Ou la gastro,
je sais pas quoi.
Gastro Carlis.
Bon, ben merci.
Yann Thériault va
rester.
Merci de se donner. C'est qui qui nous dévisage avec des gros yeux? C'est lui, Yann Thériault va rester. Merci de se donner.
C'est qui qui nous dévisage
avec des gros yeux? C'est lui, Yann?
C'est lui, Yann.
C'est lui, la brute.
La brute, oui, exactement.
Restez, restez. Yann, personne, Yann.
Mais peut-être qu'il est juste
fâché parce que je pense qu'il y a des pertes
avec.
Ton cul, il est-tu correct, Yann?
Les gens vont être tellement étonnés
d'entendre ça.
Là, restez
des notes pour ceux qui écoutent
à la maison.
Je dis tout le temps, ceux qui écoutent à la maison,
comme c'est un stick show de télé. Pour ceux qui écoutent,
restez des notes. Yann Thériault
va vous parler d'un autre podcast
pour que vous découvriez le monde
du podcasting québécois. Il y a
100 000 bons podcasts. Malheureusement,
le monde au Québec en connaît juste trois.
Yann Thériault va vous éduquer
un peu. Merci beaucoup, les gars.
Merci. Oh, Chris va s'aider
quand même. En premier, puis après.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci.
C'était vraiment le fun.
Merci, Mike.
Très cool.
Salut tout le monde.
Bienvenue dans cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine.
Cette semaine, je vous parle d'un podcast qui marie deux sujets qui peuvent sembler à des pôles opposés,
c'est-à-dire le geekness, la techno, versus l'exercice physique, le jogging.
C'est animé par Francis Lamarche, ça s'appelle « Cour du cours », tout est dans le titre.
Francis parle beaucoup de jogging, il va parler de marathon, de jogging, de course à pied, mais il y a même une touche techno.
Francis va parler de tout ce qu'on peut rajouter, les sportswear qu'on peut rajouter dans nos programmes d'entraînement.
Ça peut être, il va parler des nouveaux écouteurs qui sont sortis, les nouveaux écouteurs sans fil, les nouveaux souliers, ça peut être des nouveaux souliers ou des étuis de iPhone.
C'est très
complet comme podcast, c'est très court,
ça dure entre 10 et 15
minutes. Et puis,
c'est disponible sur
iTunes, c'est disponible sur la plateforme
RZO, mais je vous invite à aller voir
son site web, c'est courgeekcours.com.
Là-dessus, il y a des articles,
il y a des vidéos de unboxing, c'est vraiment complet comme site web, c'est coursgeekcours.com. Là-dessus, il y a des articles, il y a des vidéos de unboxing.
C'est vraiment complet comme site web.
Si t'aimes la techno, si t'aimes l'exercice physique, le jogging surtout,
eh bien, tu vas t'y plaire.
Si vous voulez écouter le mien, mon podcast, ça s'appelle Le Stream
et c'est disponible sur le yantereo.com. Thank you.