Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #78 – (Alex Roy et Dominick Léonard)
Episode Date: August 22, 2016https://youtu.be/2Gizd-0GZfM Cette semaine à Sous Écoute, Mike reçoit Alex Roy et Dominick Léonard avec qui il parle de démarche créative, de spectacles corpos et de conspiration. �...�� Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci!
Merci beaucoup!
Bonsoir, bienvenue au Bordel!
C'est notre dernier show qui est super
enregistré d'avance.
Là, on a
fait plein de shows enregistrés d'avance
vu que je suis allé
à Edinburgh et j'avais plein de
shows pendant l'été.
C'est la saison des festivals, puis cette
année, j'en ai fait pas mal.
Fait que là, on est, la
semaine prochaine, on va être pas mal live
mais pour l'instant
eux autres ils vivent dans le passé
le monde
on était, je veux juste vous conter
parce que moi j'arrive du
festival comédien à Québec
et j'ai fait
le dernier podcast que j'ai fait
c'était avec
Yannick Demartino et Julien Lacroix.
Yannick était excellent. Il était vraiment bon.
Mais il avait fait trois bières juste avant notre podcast.
Puis après, il venait à notre podcast.
Puis moi, j'avais une bouteille de vodka sur scène.
Puis là, on a commencé à boire vodka Coke Diet.
Fait que là, je servais
vodka Coke Diet au gars. Et vu que moi et Julien, on commençait à être sous un peu.
Mais Yannick, vu qu'il avait déjà bu trois bières, genre en une heure, l'heure avant,
il a commencé à être pas mal scrap. Puis à la fin du podcast, il était bon, mais
il ralentissait un peu le groupe. Puis là, il est parti et on a arrêté le podcast un peu de bonheur
parce qu'il y avait un show à faire.
Il est allé faire une heure.
C'était son public qui était là pour lui.
Et deux choses sont arrivées.
Une chose, il était sur scène et il a tombé à pleine face.
Une chose, il était sur scène et il a tombé à pleine face.
Et une autre chose qu'il a faite, c'est qu'il n'arrêtait pas d'insulter un gars dans la première rangée.
Je n'ai aucune idée de ce qu'il disait, mais je sais que le gars, vu que moi je ne suis pas là,
mais ce que j'ai entendu, c'est que le gars s'est levé et le gars voulait se battre avec Yannick.
Il essayait de se crisser des coups de poing.
Heureusement, Mathieu Cyr était dans la place.
Mathieu Cyr qui est quand même assez bas. Il est arrivé sur scène,
il a arrêté le gars, il a séparé
la bataille et là, il y a du monde
qui sont allés pogner Yannick. Ils l'ont
emmené en coulisses
et là,
Mathieu qui était
sur scène, c'est excusé
au monde, il a commencé à faire
des jokes et pendant que à faire des jokes.
Et pendant que lui faisait des jokes, Yannick était en coulisses,
puis il faisait comme, il n'est pas drôle, lui, colisse.
Puis il n'arrêtait pas d'insulter Mathieu Cyr.
Tabarnak, Mathieu Cyr l'a sauvé. Et Yannick, moi, personnellement,
parce que j'ai déjà
vécu quelque chose qui ressemble
à ça, et moi,
ça me faisait bien rire. Moi, Yannick,
j'adore
Yannick, on a le même gérant. C'est un gars
que je trouve extrêmement drôle.
Puis, moi, je ne savais pas,
parce que d'habitude, cette année,
c'est la première année que je suis aussi
présent au festival à Québec. Les autres années, j'allais faire un show, je crissais mon camp, et là, j'étais, cette année, c'est la première année que je suis aussi présent au festival à Québec.
Les autres années, j'allais faire un show, je crissais mon camp,
mais là, j'étais là deux semaines.
Et là, ce soir-là, tout le monde me disait,
Yannick, il est de même à chaque année.
Puis, c'est là que j'ai découvert que Yannick,
tu sais, il arrive, les premiers jours du festival,
il y a comme un buzz autour de lui.
Tu sais, tout le monde est comme, tabarnak, Yannick, c'est la prochaine grosse vedette. Il est malade, astuque, il y a comme un buzz autour de lui. Tu sais, tout le monde est comme tabarnak Yannick, c'est la prochaine
grosse vedette. Il est malade,
astique, il est drôle. Ça va devenir
le... Il y a un buzz malade
puis après six jours,
il est comme un sans-abri.
Après,
après six jours, il y a un buzz
autour de lui parce qu'il y a plein de mouches
qui le suivent partout.
Ok, je l'aimeaime cette gag, là.
Bon.
Là, est-ce que cette semaine,
on a, c'est ça, fait que là,
on a deux gars qui sont à jeun,
je pense qu'ils sont à jeun,
ils sont à jeun pour l'instant,
pis je pense, je pense que ça va être le fun.
Ok, je pensais,
je voyais Alex, ta blonde, s'en venir.
Là, j'étais comme, Chris, ta blonde va monter sur scène.
Peut-être à la fin.
J'aimerais ça, est-ce que tu as reçu tes frites?
Tu veux-tu amener tes frites sur scène?
Ça va être la première fois qu'on a un invité qui a un lunch.
Mesdames et messieurs, voici Dôme Léonard et Alex Roy. Merci. Merci, Dôme. Non, mais là, il y a quand même une table.
Puis, vous pouvez prendre un micro aussi. Ok, excellent. Parfait.
Salut.
Salut, comment ça va?
Ça va bien.
Yes.
Là, tu manges des frites vu que t'as bu un peu.
Ouais, mais j'avais bu un petit peu, puis là j'ai réalisé que j'ai pas assez mangé,
puis là je sens que je vais continuer à boire, fait que je veux pas tomber.
Ok.
Ouais.
Ça, tu fais ça en show aussi?
Ça arrive-tu? Je me commande un burger, puis non, c'est la première fois que tu fais ça en show aussi? Oui. Je me commande un burger
et c'est la première fois que je fais ça.
Le fois où je suis allé au bureau de poste...
Je suis gêné de manger.
On peut t'en prendre?
Oui, allez-y. Servez-vous au gang.
On n'en veut pas, mais on veut savoir.
Vous en prenez aussi ou vous en prenez, je n'en ai pas.
Moi, je suis trop professionnel de manger
pendant un show, mais...
Vas-y.
C'est un gag.
Non, je vais en prendre une.
Mais je comprends l'affaire de Yannick Demartino, par exemple,
qui part un moment donné sur la balloune.
Quand je vais faire,
admettons, des shows
de musique, admettons,
c'est comme un party.
Est-ce que je saoule vite?
Y'a-tu des fois que tu saules plus vite qu'il y a d'autres fois, Antoine?
Moi, j'avais un moment donné,
pendant un bout de temps, je faisais pas
manque de shows avec Jonas,
parce que je faisais ses promesses.
Parce qu'elle a mal.
C'était dans les années que Jonas,
dans le temps qu'il faisait,
le Centre Bell et tout ça.
Il m'aimait bien parce que
j'étais capable de réchauffer son public
en français, en anglais,
puis c'était pas de la musique, ça rockait.
Fait que lui, il trippait, vu qu'il était pas obligé
d'attendre une demi-heure à ce titre
de sortir l'équipe de drums et tout.
Moi, j'arrivais à ce titre, je pilais ses fils
puis je comptais mes jokes.
Mais il y avait un soir, fait que là, nous autres,
on buvait pas mal.
Chaque fois, je faisais des shows. Mais il y avait un soir, fait que là, nous autres, on buvait pas mal. Chaque fois, je faisais des shows.
Mais il y avait un soir, moi, je pouvais
à côté les rockers,
facile, mais
vu que j'embarquais avant eux autres,
fait que là, moi, je buvais, je buvais, je buvais,
j'embarquais, je faisais ça un peu, je faisais mon affaire.
Mais il y avait une fois,
je suis avec eux autres pour un show
pour Radio Énergie, au Métropolis.
Puis là, c'était moi qui fermais,
puis Jonas était comme au début. Puis là, c'était moi qui fermais. Puis Jonas était comme au début.
Puis là, moi, je trouvais
ces gars qui rassurent moins vite que moi.
Fait que là, moi, j'avais...
Je buvais comme un gars qui allait embarquer dans 10 minutes.
T'es niais, ouais. Mais je suis embarqué, genre,
trois heures après. Puis c'était un
désastre total. Ah, écoute...
Moi, j'ai pas... Dans ma vie,
c'est arrivé trois fois
que la boisson a scrappé le show.
Ça, c'était une des trois fois.
Pépé et sa guitare, tu connais Pépé?
À un moment donné, il faisait un show
et moi, je fermais le show en musique.
Pas en stand-up.
Je fermais le show et il était parti bien raide.
Je suis embarqué sur la scène
à deux heures et quart.
Je me suis réveillé le lendemain dans un parc.
Qu'est-ce?
T'avais-tu encore ta guitare dans les mains?
Ça aurait été hot, tu te réveilles en chantant.
Non, mais il y avait une jeune anglophone.
Mais ça m'a coûté mon couple.
Mais quand même.
Ok, c'est tabarnak.
Quand même une brosse.
Oui, oui.
Mais non, c'est loin.
T'attends pour jouer, t'attends pour jouer. T'as l'adrénaline, t'as l'adrénaline. T'attends, c'est tabarnak. Quand même, oui. Même le bras, c'est pas pire. Oui, oui. Mais non, c'est loin, tu sais. T'attends pour jouer, t'attends pour jouer.
T'as l'adrénaline, t'as l'adrénaline.
T'attends, t'attends.
Puis là, tu bois des shooters,
puis un moment donné,
c'est à toi, tu sais,
puis tu y vas à deux heures et demie.
L'adrénaline en bas.
Je me suis réveillé le lendemain matin.
Moi, c'est pour ça que j'avais arrêté
de boire des shooters,
puis je buvais juste de la bière.
Puis quand j'ai arrêté de la bière
puis je suis retourné dans le phare,
j'ai quand même arrêté les shooters.
On dirait un shooter, ça cogne plus vu que t'es en petit ici,
mettons que tu colles un shooter, tu le prends, quelqu'un en prend un autre, tu le prends,
tu réalises pas puis t'es rendu à 8 tons d'alcool en 3 minutes.
Un, avant d'embarquer sur le stage, je trouve que ça donne un petit « eye », ça donne un petit « kick », mais pas trop.
Toi, t'as arrêté de boire, je pense, pendant un bout?
J'ai arrêté pendant 10 mois.
Et là?
J'ai recommencé.
Puis, bois-tu moins?
Moi, je ne bois pas beaucoup.
Je bois tout le temps.
C'est différent.
Non, mais c'est vrai.
Ça arrive.
Non, mais, mettons,
chez nous, il est 11h30,
ça commence à me fatiguer de m'ouvrir.
Ça dépend à quelle heure je me lève.
Si je me lève à 6h du matin...
Tu vas commencer à boire avant ça.
À 9h30.
Non, mais c'est vrai.
Si je me lève à 11h,
à midi, c'est correct de prendre une bière.
Mais si je me lève à 9h30,
il va être 10h30, c'est correct.
C'est vrai.
Mettons, tu te lèves à 9h,
à 10h10,
tu as déjà une bière. Oui, toute la correct? C'est vrai, tu vas prendre, mettons, tu te lèves à 9h, à 10h et 10, tu as déjà une bière.
Tu bois toute la journée,
c'est ça? Oui, mais cette bière-là, elle peut durer 4h,
admettons. Elle peut
finir chaude, flat, à un moment donné,
plus bas, mais
tu me poses une question,
dans le sens que, vas-tu boire à 9h
et demie? Je pense pas, ça devrait
commencer vers midi, midi et quart.
Est-ce que c'est déjà arrivé que, mettons,
tu t'es réveillé trop de bonne heure
et que tu étais au dépanneur en train de faire
« Ah ouais, est-ce que tu vends moi la bière-là?
T'appoies un sacra dans 20 minutes. »
Oui, oui.
Ben oui, ça m'est déjà arrivé d'aller acheter de la bière
et c'est ben non.
Tu sais, des fois, il va te dire
« Hey, Chris, il est passé 11h. »
Puis là, c'est d'y aller.
Puis il dit « Non, non, ça commence à 8h seulement. Il faut t'attendre 10 minutes dans le dépanneur. » Ça m'est arrivé une fois, tu vas te dire, « Hey, Chris, il est passé 11 heures. » Puis là, tu es dit d'y aller. Puis tu dis, « Non, non, ça commence à 8 heures seulement.
Il faut t'attendre 10 minutes dans le dépanneur. »
Ça m'est arrivé une fois, ça, quand même.
Mais je m'en allais faire du camping.
Est-ce que tu sais que le monde, il trouve ça pathétique?
Non, non, non.
Mais je le comprends, tu sais.
Toi, ça t'est-tu déjà arrivé, ça?
Non.
Non, moi, parce que moi, je ne suis pas un gars matinal.
Puis tu as tout le temps de la bière, c'est ça? Oui, mais j'ai tout le temps de la bière, mais je ne suis pas un gars matinal. Puis tu as tout le temps de la bière.
Oui, mais j'ai tout le temps de la bière,
mais je ne suis pas matinal.
Moi, ce n'est jamais arrivé.
Moi, je suis le genre de personne
qu'en me réveillant,
je fais comme,
mettons, le lendemain de lundi de veille,
je fais comme,
je ne bois plus jamais.
Je suis le genre de gars qu'à tous les jours, je me dis, je ne bois plus jamais. » Je suis le genre de gars qui, tous les jours,
je me dis « Je ne bois plus jamais. »
Puis le soir, tu recommences.
Puis le soir, si on oublie.
C'est parce que tu passes au beurre la veille.
Mais, sauf...
Puis, je ne suis pas
le genre de personne qui se dit « Moi, je ne peux
pas boire avant telle heure,
mais je ne bois jamais
l'après-midi. Moi, je bois juste...
Oui, mais tu te lèves à 5h, quoi?
Non, je me lève à ce temps-là vers
10-11h. 10-11h,
je commence à boire
après le souper ou au souper.
D'habitude, je bois du vin au souper,
mais je bois à 3 jours.
Fait que quand c'est un show, tu bois pareil
au souper à matin? Oui, je bois au souper.
Tu sais, comme même les podcasts, vu que j'en fais deux à ce temps-là, j'ai
pris un verre de vin au souper. J'ai bu cet après-midi vu que j'ai fait de la piscine,
donc j'ai bu dans la piscine. Mais j'ai bu une bière.
Moi, à mes débuts, il fallait que j'avais besoin d'avoir mes deux ou trois bières
avant d'entrer sur un stage pour avoir confiance. Bien, avoir confiance, en tout cas.
Pas être stressé, mais avec le temps, j'ai comme diminué parce que...
Bien, ça calme.
Tu vas être conscient de ce qui se passe, finalement, sur la scène.
Moi, je me souviens, j'avais eu un gérant à un moment donné,
puis il m'avait dit, tu ne peux pas boire avant le show.
Tu ne peux pas boire avant le show.
Tu sais, ça paraît mal de prendre une bière pendant le spectacle, là, pas tant.
Puis, je pense que tu étais là.
Il y avait un show, je pense, à l'Urbain, à Granby.
Ça dit quelque chose au deuxième étage.
Il y avait un open mic.
Je pense que tout était là.
Doom Pocket était là.
Il y avait d'autres membres.
On était pas juste tous les trois.
Je pense que c'est Julien Tremblay
qui animait.
Non, c'était Stéphane Poirier.
OK.
Fait que là, je dis que c'est Julien Tremblay qui animait. Non, c'était Stéphane Poirier. OK. Qui animait.
Fait que là, je crie, c'est un open mic.
Je vais te le montrer.
C'est pas grave de prendre trois, quatre bières.
Puis là, j'avais reviré une tabarnak de brosse
avant d'embarquer.
Puis j'avais bu un Red Bull aussi.
Tu veux ça des Red Bulls?
Non.
Non, non.
Ça tue.
Ça, c'est...
Toi, tu veux tout ça?
J'en prenais aussi pour avoir plus d'énergie sur le stage au début, mais ça fait un méchant bout
que j'en ai pas pris.
Des Red Bulls? Fait que là, j'étais ben trop saoul
pour rentrer sur la scène, ça avait pas de crise d'ascense,
mais j'essayais de dire à mon gérant, c'est pas grave,
de boire, tu sais. Fait que là,
j'avais pris ben trop de bière, j'avais un Red Bull,
je suis embarqué, j'avais tout arraché,
ça allait bien, je pense que c'était mis
deux pour me sortir du stage,
moi, en tout cas, peut-être que ça allait pas si bien que ça, mais moi, dans ma tête, c'était
écœurant tabarnak.
T'as l'habitude quand t'es
soumé par deux et que t'as débarqué, c'est
rarement un huit.
J'avais essayé le Red Bull. La semaine d'après, je me suis dit
« C'est peut-être juste le Red Bull qui fait que je suis bon de même. »
Si j'avais eu un Red Bull à 20 spectacles, c'est la patate dans le fond. J'avais jamais été capable Red Bull. La semaine d'après, je me suis dit, « Chris, c'est peut-être juste le Red Bull qui fait que je suis bon de même. » J'avais vu un Red Bull, j'avais un spectacle.
C'est la patate dans le fond.
Je n'avais jamais été capable de finir mon show.
Moi, dans le temps, je prenais des...
J'avais acheté Guru,
vu que j'avais appris que c'était québécois.
J'étais comme, « Est-ce que je vais encourager local? »
Mais j'avais pris...
Je prenais un Guru par show.
Ça ne me dérangeait pas,
mais un soir, je l'avais pris de deux.
Là, j'avais eu des palpitations tout le long de mon show.
C'est là que j'ai arrêté
les gourous Red Bull.
J'ai remarqué, moi, quand je suis fatigué en show,
je suis meilleur. Vu que je suis quelqu'un de
speedé, que quand je suis
fatigué, je suis plus
relax, je suis plus... Puis j'ai
l'adrénaline, paraît-il.
On dirait quand tu es malade aussi. Quand je suis malade, on dirait que tu t'en calisses etrénaline, pareil. Ah, ben oui. On dirait quand t'es malade aussi.
Quand je suis malade,
on dirait que tu t'en calisses
et que ça se passe bien.
Mais c'est vrai.
C'est ça, on dirait qu'il...
Mais toi, tu fais du beatbox en vomissant.
Ça doit être assez dégueulasse, pareil.
Ouais.
Malade.
Oui, faire des shows malades.
Je sais pas, ça fait longtemps
que j'ai pas été malade.
Moi, quand t'arrives grippé,
moi, j'arrive avec ma boîte de Kleenex des fois
et je fais mon show pareil
et finalement,
tu ne te mouches pas
parce que l'adrénaline
embarque et le show
on dirait qu'il est encore meilleur
parce que le stress
est moins là.
Mais c'est juste
parce que ta tête,
dans mon analyse à moi,
ta tête va moins vite
donc tu te dis
qu'est-ce que je te dis,
ça ne devient que pourra
et ton embarque,
ça devient smooth,
ça devient carrément
et tu as plus d'écoute.
Mais es-tu souvent malade?
Pas pire.
Il y a une carte qui se vend avec un soleil.
C'est ça.
Mais je pense que tu dois être malade,
vu que chaque fois que tu fais beaucoup de shows,
tout le monde te touche.
Puis le monde s'en calisse d'avoir la grippe ou non.
Ils sont comme, c'est bon ce que tu fais.
Moi, j'ai eu la grippe ou non. Ils sont comme, « Mais c'est bon ce que tu fais. »
Moi, j'ai eu la grippe de 2001 à 2014.
Puis là, je suis correct à ce temps-là.
Je suis tout le temps en début ou en fin de grippe,
mais je n'ai plus de vraie grippe.
Peut-être le fait aussi de donner beaucoup de chaudes à filer,
à un moment donné, l'énergie.
Puis même, j'ai appris, moi, avant, j'acceptais chaque show, je me faisais demander,
je le faisais. Puis à cette heure,
mettons, j'en ai quatre dans la semaine,
je n'en prendrais peut-être pas un cinq, six, sept semaines.
Ah, Chris, moi, j'y prends tout.
Tabarnak, moi aussi, j'y prends tout.
L'année passée, j'ai fait 400 shows.
Tabarnak!
Ça veut dire que 400 shows,
c'est beaucoup en tabarnak, il y a 365 jours.
25 jours, on en avait deux.
Souvent, il y en avait deux.
Aussitôt que...
Moi, j'aime ça, comme cet été
ou l'été qui vient de passer,
le monde qui écoute sur YouTube.
Je m'en vais à Edinburgh
et je suis là
30 jours d'affilée.
J'ai mon show à chaque soir à 8h30.
Mais, je me fais
booker des petits 10 minutes avant,
des 10 minutes après.
J'aimerais ça. Moi, mon but au début, c'était
de faire 100 shows dans mon mois.
Tu sais, j'avais jamais...
J'ai jamais fait ça et j'ai jamais
connu quelqu'un qui a fait ça.
Puis là, je parlais à mes producteurs
là-bas. Puis là, ils m'ont dit
« Ouais, mais si tu fais ça, tu vas faire n'importe quoi.
Tu vas aller faire des jokes au bureau de poste.
Puis peut-être pas pour ça qu'on investit de l'argent. »
Moi, j'ai fait ça souvent quatre shows par jour
quand j'étais à la misère publique.
Tu sais, c'est la misère publique pour gagner ta vie.
Tu t'en vas jongler pour n'importe où.
Pour être vendu, c'est trois fois ou quatre fois
des spectacles
d'une demi-heure. Fait que t'arrives, t'en as un à midi,
à deux heures, mais là, tu joues aussi
avec des enfants, avec du monde que tu cours après.
« Eh, viens, je suis drôle, je suis drôle, je suis drôle. »
Mais, c'est-tu 400 shows,
c'est beaucoup en tabarnak?
Toi, t'as commencé comme amuseur public.
T'as fait ça longtemps, hein?
Oui, j'ai fait ça, Ça fait, je te dirais,
trois ans que je n'en fais plus.
OK.
Non, carrément,
tu l'as fait longtemps,
tu en parles.
Tu m'as fait vraiment
longtemps que je n'en fais plus.
Mais l'été, l'humour,
ça marche plus ou moins.
C'était-tu weird?
Mettons, quand tu étais
amuseur public,
que le monde fasse,
« Hey, tu es un humoriste.
Pourquoi tu es dans le sac
en train de jaser mon fils? »
Je te dirais que c'est un peu
pour ça que j'ai arrêté
de faire de la misère publique.
C'est comme si ça
paraît mal, on dirait que ça ne va pas bien
ces affaires. Nous autres,
on dit qu'il faut que ça marche entrebarmant
avec nos affaires. Il faut que le monde dise
« Christ, je me sens que je suis à oué partout,
il me semble que ça va bien tes affaires dans le fond.
C'est une reprise qui passe depuis deux ans
et tu n'as pas fait un SC de show.
Moi, j'avais,
la première fois que je me suis fait reconnaître, j'étais
en ligne au dépanneur, je pense que je l'ai
déjà conté, mais j'étais en ligne au dépanneur
et j'avais acheté du
Kirikola parce que je n'avais pas les moyens
d'acheter du Pepsi Diet.
Je suis en ligne avec mon
Kirikola et il y a un gars
qui fait « Chris McQuart, asti, tu me
ferais, ça roule en tabarnak tes
affaires. » J'étais comme « Ouais, ça roule pas
bien. » J'avais
un Kirikou là.
Un 2 litres
qui coûte, asti, 9 cents.
La veille, la deuxième année que j'ai
fait le grand ré, asti, la veille, j'étais en train
d'égrener mes botches de cigarettes
et me rouler ça dans du zigzag pour fumer des cigarettes.
Non, non, c'est vrai.
Je le sais que le lendemain, je vais être en tant que VIP avec du monde.
La seule affaire que je veux, c'est qu'ils me donnent mon 40 piastres de perdième
pour que j'aille m'acheter un paquet de cigarettes.
J'ai l'air hot un petit peu.
Ça m'est arrivé. Je comprends ta maman.
J'ai travaillé un bout à SAQ
et j'étais tanné de faire le monde qui me reconnaissait.
Faire, ah OK, ça ne marche pas tant que ça, tes affaires.
Puis, ce n'est pas que ça marche.
Je travaillais cinq heures, de zéro à cinq heures par semaine,
juste pour dire que j'avais mon pied à SAQ
pendant un bon petit bout.
Pourquoi tu voulais garder ton pied à SAQ?
Oui, l'alcool.
Non, mais ils ont-tu un rabais d'employé?
Tu as un rabais d'employé, mais c'est selon...
C'est-tu un gros rabais d'employé?
Oui, mais c'est selon le nombre d'heures que tu travailles.
Chaque heure que tu travailles,
je pense que c'est un dollar
de rabais.
Un dollar par
pas par hôtel?
Non, mais admettons que tu as travaillé 500 heures
pendant l'année,
t'as 500 $ de rabais,
mais t'as 40 %
sur le 500 $
de 5,5 $.
Qu'est-ce que c'est compliqué!
Ben, ma mère!
Elle est sans cul!
Fait que...
Il faut que tu sors
comme un touriste
pis tu sors ton argent
pis tu mets ta main
de même
pis ils prennent juste
l'argent.
Exactement.
Pis tu travaillais
de 0 à 5 heures,
ça c'est même pas ouvert.
Non, mais là, une couple d'années,
je travaillais, mettons, 20 heures semaine.
Après ça, j'ai diminué 15 heures, 10 heures.
Puis après ça,
j'étais tout le temps en train de demander offre
pour des shows.
Puis il était curieux.
Puis il a dit, là, tu veux-tu rester
ou tu veux t'en aller?
Puis là, j'ai fait, moi, je vais m'en aller.
Parce que ça faisait un bout
que je gagnais bien ma vie dans le monde.
J'avais pas rapport là.
Fait que
tu restais là pis là tout le monde,
tous les clients qui te reconnaissaient
juste te faisaient...
Fait pas tout le monde parce qu'il y en a qui le savent, je pense que...
Mais en même temps, peut-être qu'ils vont
insister là, ils pensent que tu gagnes vraiment pas
beaucoup, tu fais pas beaucoup de choses.
Mais le monde a l'impression
que quand t'es
humoriste, le monde pense que tu es
super riche ou super fausse.
Il n'y a pas d'entre-deux.
Il n'y a pas de...
Il ne pense pas que tu gagnes ta vie,
mais qu'il y a des mois que tu l'arraches un peu.
C'est soit tu gagnes 11 millions
par année, ou,
t'es comme, hein, Chris,
je vais te sucer la graine, mais pas une poutine.
Tu m'as dit.
« Comment, Chris, vas-tu sur la graine pour une poutine? » Une clap, est-ce que tu as une clap pour ça?
Moi, je suis dans l'entre-deux depuis un bout.
Je ne sais pas c'est quoi l'entre-deux pour toi,
mais je gagne un salaire que je suis très…
Moi, ça fait neuf ans que je n'ai pas su sur la graine pour une poutine.
Ah, OK. Bon, moi, je l'ai fait la semaine passée.
Mais non, ça fait une couple d'années que mon salaire,
je suis très très bien
avec ça, même si je ne suis pas connu.
Je ne sais pas si vous autres,
vous avez eu ça en début de carrière.
Moi, je m'étais fixé un objectif,
mais vraiment raisonnable
et vraiment beau.
Mon objectif, c'est que je voulais
gagner 30 000 par année.
Je m'étais dit, 30 000 par année,
je suis heureux avec ça.
C'est pour ça que j'ai eu les choix de carrière.
Ce n'était pas genre moi je veux gagner, moi je veux avoir une Bentley, moi je veux avoir... Moi aussi c'était la même affaire. Au début c'était 30 000 $, après ça 40 000 $, 50 000 $.
Moi je n'ai jamais à 30 000 $.
Mon objectif, c'était encore 000, d'après ça, 40 000, 50 000. Moi, j'ai jamais à 30 000 parce que mon objectif, c'est encore 30 000.
Fait qu'à chaque année, je suis comme, « Collez ce que je suis déçu! » Mais vous me donnez le goût d'avoir des objectifs.
C'est 30 000, il faut que je commence avec 30 000.
Ça va être quoi?
Toi, c'était quoi ta première day job, ta dernière day job?
Ma dernière day job, c'était...
J'ai été annonceur
d'un club qui s'appelait
le Cabaret Show Girls sur Sainte-Catherine,
qui est un bar de danseuses.
T'as fait ça, toi, c'est drôle.
Oui, parce que... Puis la raison pourquoi
je l'avais faite, je m'étais dit,
quasiment comme Dumont, je vais pouvoir faire
des jokes en présentant
les filles, crisse que non.
Puis, je suis arrivé,
puis en plus, le gars ne m'aimait pas
parce que le boss m'avait engagé.
Je suis arrivé, puis là, il y avait comme le DJ,
puis j'avais demandé au gars, j'avais fait,
j'utilise-tu ma vraie voix? Je prends
cette petite voix cheap de DJ
de barre de danseuse.
Il dit, qu'est-ce que vous voulez dire, monsieur?
Oui, puis il m'a parlé de même. C'était sa vraie voix.
Là, j'étais comme,
j'étais mal. Moi, j'imitais le gars.
J'étais comme, hey!
Je ne me rappelais même pas du nom des filles.
J'étais comme, hey! C'est la très ravissante
Cassandra.
Il était comme, je m'appelle Nicole!
Il me corrigeait.
Là, je disais aux filles, arrêtez de me corriger,
on s'en calit de ton nom, tu sais.
Non, mais c'est pas ton vrai nom, tu sais.
Que je t'appelle Cassandra ou Natacha
ou Sabrina,
Christ, tu t'appelles Julie,
esti.
Mais ça serait drôle qu'elle s'appelle vraiment, dans la vraie vie,
Cassandra. Fait que c'est pour ça
qu'elle dit, non, non, c'est Nicole! »
Ça se voit-tu ça en partant matin?
J'ai fait ça pendant une journée.
Ben, une demi-journée.
C'est tabarnak de travailler du jour en plus dans les bars de danseuse.
Ça devait être tranquille, en est-ce-ci?
Non, pis avant ça, j'avais travaillé d'un dépanneur.
J'ai commencé à faire du stand-up vraiment jeune.
Quand j'ai appris que l'école Lumont,
il y avait des prébourses,
je suis allé à l'école, j'ai eu mes prébourses.
J'ai été chanceux.
J'ai fait de Lumont deux ans
avant d'être capable de survivre.
La première année, j'avais le chômage.
Deuxième année, j'avais les prébourses. Après la première année, j'avais le chômage. Deuxième année, j'avais les prêts et bourses.
Puis après, troisième année, je vivais pauvre, mais je vivais.
Mais tu sais, je mangeais des Lipton side dish chaque repas de ma journée.
Toi, t'étais-tu dans l'année, dans les débuts, qui payait l'école?
On payait, mais on payait...
Moi, j'étais la deuxième année qu'on payait beaucoup,
qui était 7 000.
L'année avant moi, c'était 7 000.
L'année avant ça, c'était 1 700.
L'année avant ça, il était payé.
C'est correct, payé pour aller à l'école de l'humour.
C'est un programme de chômage, en plus.
Tu étais payé, mais il fallait que tu sois sur le chômage.
Dans les premières années, il y en a gros qui ont percé.
Tu fais comme, si Jean-Marc n'était pas sur le chômage,
peut-être qu'il serait boulanger.
Aujourd'hui, il n'y a pas de weird.
Il y a-tu des humoristes qui étaient payés?
Jean-Marc, Guy Nantel, Claudine Mercier,
François Mascotte,
Maxime Martin,
OK, quand même.
Morancy,
Jean-Michel Anctil,
il y en a quand même
un bon petit tiers.
Ils ont tous passé
cette année-là,
par exemple?
Oui, oui.
Non, tu sais,
à cette heure,
c'est quoi le pourcentage
d'humoristes
qui sortent
de l'école de l'humour?
Un demi, à peu près, admettons, un humoriste?
Il y en a plein qui gagnent leur vie en writer.
Qu'est-ce qui est drôle?
Je pense que ça ne change pas.
Il y a tout le temps une personne qui va...
Sortir.
...percer, ou tu sais que ça va marcher.
Puis il y en a deux, trois qui vont survivre.
Puis les restes, ils sont faits de fourré.
Mais je pense,
c'est le même tout le temps,
mais quand tu vas sur le site web
de l'école,
c'est marqué genre
89% de nos finissants travaillent encore
en humour, mais c'est parce qu'ils font
un autre Mike aux trois ans.
Oui, c'est ça. Ils sont au Saint-Denis,
ils ont le ticket, ils vont
au spectacle, monsieur!
Mais, moi, par exemple, l'école,
j'ai cet argument-là avec plein de monde,
tout le temps.
Je pense que moi, quand j'ai fait l'école,
je le faisais avec une mentalité de gars
qui voulait les prêts et bourses.
Moi, je suis rentré de reculons en Estie.
Moi, j'étais juste, OK, ça me coûte
5 000 l'école, donnez-moi 15 000.
Puis, je suis-tu
obligé de venir? Oui. Ah, tabarnak!
Ah! Bon, bien,
je vais m'élever, je vais faire semblant
d'écouter. Je me suis marié
pour les mêmes raisons, là.
T'es-tu marié pour les prévots?
Je suis obligé de venir.
Oh, lisse!
Non, non, je me suis jamais marié pis les prévots? Je suis obligé de venir car lisse. Non, non,
je me suis jamais marié,
mais parallèle tabou,
j'aurais dû continuer.
Oui, oui, oui,
je me suis marié.
Non, non,
je me suis pas marié.
T'as-tu essayé
de faire l'école?
Non, j'ai jamais essayé.
Je suis bloqué
à des places, moi,
fait que j'ai jamais essayé.
Moi, je...
Pis je le regrette. Tu sais, c'est ta question, je l'apprends. T'aurais-tu dû faire l'école? Je pense que oui, j'aurais'ai jamais essayé. Moi, je... Pis je le regrette, tu sais,
c'est ta question, je l'apprends, t'aurais-tu dû
faire l'école? Je pense que oui, j'aurais dû faire l'école
pour les contacts, pour...
pour l'aptitude au travail,
tu sais, comprendre comment travailler
jour après jour, savoir c'est quoi, tu sais,
toute cette patente-là, mais
moi, j'étais boqué, je me disais, Chris,
si mon enseignant, il gagne pas sa vie
là-dedans, là, tu sais, s'il est pas capable d'être un stand-up,
qu'est-ce qu'il va m'enseigner, tabarnak? »
C'est ça que je me disais.
— Pis c'est pas fou, tu sais.
— C'est comme si le prof à l'école
de médecine, il fait,
« Moi, j'arrête pas de tuer le monde quand j'essaie
de les opérer. »
— C'est pour ça que j'enseigne.
C'est pour ça que j'enseigne, j'y ai tué, tu sais.
Non, c'est ça, c'est ça. Fait que j'ai pas embar C'est pour ça que j'enseigne. J'y ai étu.
C'est vrai ça.
Je ne l'ai pas embarqué.
Je le regrette un peu.
Pas que je le regrette.
Je n'ai pas de regrets.
Mais peut-être que ça aurait été bon.
Tu as fait de l'école?
Non.
Moi, j'avais essayé.
Ça paraît.
Non, mais je n'avais pas d'expérience.
J'avais essayé.
Dans ma tête, c'est ça que je voulais faire dans la vie.
C'est ça que tu voulais faire dans la vie?
L'humour ou l'école?
J'ai étudié toute ma vie.
Je me rappelle,
j'ai fait de l'audition.
Après, je l'adore.
Tu vas insulter Pierre. Non, mais...
Il est parti pendant le milieu de mon...
Il y a comme une entrevue.
Après, il pose des questions.
Il est comme parti.
Mon char est parké en double.
Il est revenu, il m'a posé une question,
puis ça a fini là.
J'ai reçu la lettre de refus, puis j'étais fru.
J'étais un peu coquille.
J'ai écrit une lettre de frustration.
À l'école ou juste à Pierre-Prince?
À l'école, puis là, je mentionnais Pierre-Prince,
qui est parti pendant l'entrevue.
Je n'ai pas trouvé ça professionnel.
En tout cas, ça n'a pas rapport.
Tu avais quel âge?
Je voulais faire ça dans la vie.
J'étais fâché.
J'avais 23-24 ans.
OK, d'accord.
Mais c'est ça qui est drôle.
Moi, j'ai remarqué,
tout le monde qui fait l'école,
quand tu rentres à l'école,
tu es jeune d'habitude,
puis tu as une attitude
que tous ceux qui étaient là avant moi,
c'est de la colisse de merde.
Puis tu es comme, tu es qui, toi et Pierre Brin,, c'est de la colisse de merde. Pis t'es comme t'es qui toi et Pierre Prince pour
t'élever, mon tabarnak, t'sais.
Asse-tichu, Alex Arouet,
colisse, t'sais.
C'est vraiment comme ça. Je pense que j'avais écrit, genre, j'étais voir un show
de fin d'année, pis je peux pas croire que c'est
leur meilleur numéro qu'il y a fait en fin de l'année.
T'sais, ça avait pas rapport, là. J'avais de la haine.
T'avais-tu insulté Louise?
Non, non, non, du tout, du tout, du tout.
Pis là, j'avais reçu un message
comme quoi, si on t'a pas pris, on sait qui qui est
bon, puis tu nous as pas fait rire, puis...
Oh, Chris, quand même! Un peu
trop de cul, hein?
Je pense que je la réessayerais pas.
Hé, c'est qui qui t'a écrit ça?
Bon,
c'est pas grave, hein? Non, non,
on n'a pas besoin de le dire.
Non, mais, Chris, tu as peur de... Non, non, mais en voulant dire,
ça fait des années que je vois les humoristes passer,
que je sais qui qui l'a...
OK, moi, je connais ça.
Fait que toi, t'étais pas...
Ah, c'est-tu qu'ils connaissent ça?
Ouais.
T'es en train de...
Tu sais que ça me fait chier, le monde qui connaît ça.
Tu sais, moi, là, je dis tout le temps ça au nouveau.
Le maire...
La chose qu'il faut qu'il apprenne,
c'est qu'il n'y a pas de vérité.
Mettons six mois que j'ai quand même eu un certain succès.
Ça fait 25 ans que je fais ça.
Mais je ne peux pas dire que ça, ça ne marche pas.
Ça, ça ne marche pas pour moi.
Peut-être que ça va marcher pour toi.
Tu es capable de voir quelqu'un qui fait quoi.
Tu dis, je pense que ça, ça ne marchera pas pour personne, non, mais je n'y enverrai pas une lettre.
Ça fait 25 ans que ça ne marchera jamais.
En même temps, je suis conscient que quand l'audition que j'avais faite,
c'était de l'humour un peu pipi-kaka,
c'était mes débuts et ce n'était pas bon.
C'était quoi que tu avais fait? Tu te rappelles-tu?
Moi, c'était absurde ce que je faisais.
Ça commençait que...
Mon personnage était zigzag.
En partant, il y a un personnage.
C'était pas un personnage, c'était moi.
J'avais fumé du pot,
mangé une soupe aux champignons,
je parlais avec mon chien, mon chien me parlait.
Ça avait du sens, mais c'était pas bon.
T'avais-tu déjà fumé du pot
ou tu l'avais inventé?
Oui. Oui, oui, oui. Non, c'était pas... T'avais-tu déjà fumé du pot ou tu l'avais inventé? Oui, oui, oui.
Non, c'était
très absurde comme numéro.
Je finissais par... Ah non, c'est pas bon.
C'était pas bon.
Finalement, ils ont raison. Ils devraient réécrire
une lettre d'excuse.
Tu sais pareil que c'est peut-être pas bon là,
mais il y a quelque chose à faire avec
ce gars-là. Le pire, moi, je suis bien
charme avec Pierre Prince.
Je m'en rappelle de ton audition.
Parce qu'il était sorti, il m'avait texté et il avait dit, Christian,
ce gars qui fait semblant d'être gelé
qu'un personnage de marde.
Pierre Prince,
c'est mon parrain.
Un gars de Saint-Jean.
Tu es de Saint-Jean?
Oui, je le connais, Pierre.
J'ai déménagé à Saint-Jean à cause de Pierre Prince.
Ah oui?
Ah, mais soit dit, j'allais gagner à Pierre Prince.
Il fait ma script édition de show quand on va au Comédia,
pis on a du fun, pis je pense qu'il se rappelle même pas
de ce que je te pense.
Mais il fait ta script édition à Comédia.
Mais quand tu vas voir un show,
tu vas-tu l'engager?
Ben là, on checkera rendu là.
T'sais, ça fait un malaise.
Mais c'est ça qui est...
On va répondre oui.
Moi, j'avais déjà eu cette discussion-là avec Pierre,
que je n'aurais pas été capable de faire ce qu'il faisait.
Puis même affaire, ils m'ont demandé cette année,
en route, d'être un des juges.
J'ai fait « et Christ que non ».
Parce que je connais assez
les jeunes humoristes
pour savoir si j'y prends pas,
ils vont maillir
toute leur vie,
pis ils vont passer leur vie à faire
« Mike, where the fuck you call this? »
Fait juste rire des handicapés,
pis arrête pas de blesser
des enfants, asti, conneries à deux bouts.
Ben c'est drôle, parce que, il y a quatre ans,
il m'a fait ma script édition, pis là, j'avais dit,
« Hey, penses-tu que je devrais faire, t'sais, l'école? »
Pis il m'avait dit, « Non, t'as pas besoin de ça pour... »
OK.
Fait que, t'sais, ça a quand même...
Ah, fait qu'il s'est racheté, quoi.
Ouais.
OK.
Moi, Pierre m'avait donné une joke,
et un moment donné, quand j'avais fait mon premier gala,
c'était lui que je rencontrais dans le bureau.
Hé, ton...
Excuse, avant que tu...
Ben, on en parlera après. Contre ton... Non, non, non. Non, avant que tu... On en parlera après.
Non, non, non. Tu m'intrigues trop.
Ton premier gars-là,
c'était l'année que tu avais suivi
la madame qui sortait
le foulard du vagin.
Ben oui.
La guénée de la plot.
Parce que...
Veux-tu que je l'explique un peu?
C'était quoi le numéro pour que le monde comprenne
c'est facile
la fille arrive en avant
elle est habillée
elle a les mouchoirs rouges
elle le fait disparaître
là hop
elle le fait apparaître
de sa blouse
elle enlève sa blouse
là après ça
elle le fait disparaître
de sa mouchoir rouge
hop
elle le fait apparaître
de sa jupe
elle enlève sa jupe
elle est en brassière
et en bobette
fait que là
elle fait disparaître
le mouchoir rouge
ça marche avec un tom tip
en tout cas peu importe
avoir su qu'on parlait de ça.
Tu es obligé de la magie. Ben oui. Ben oui, mais c'est 4 piastres.
Ben, c'est un tom-tip, là. La magie,
c'est intéressant. C'est hyper ingénieux, la magie,
quand même. Mais, en tout cas, peu importe.
Fait que là, à faire disparaître ça de sa brassière,
elle se ramasse les boules à l'air. À faire disparaître ça
de ses bobettes, elle se ramasse la banlieue.
À faire disparaître le style mouchoir rouge,
ou ce qui est le style mouchoir rouge,
elle flambe en nu, puis elle sort du vagin.
OK?
Mesdames et messieurs, Dominique Lola!
Oui, suivez ça.
Moi, je m'en viens faire des jeunes mots, mon chum.
C'est quoi le nombre que tu faisais, après?
L'insécurité, celui qui est, si tu vois, sur YouTube,
là, moi, j'ai pas beaucoup de numéros sur YouTube,
parce que...
parce que je veux pas y brûler. Puis, si tu vois sur YouTube. Moi, je n'ai pas beaucoup de numéros sur YouTube parce que... parce que je ne veux pas y brûler.
Puis,
ce moment sur YouTube,
c'est ce numéro-là. C'est un excellent numéro.
Je suis arrivé, puis dans ce numéro-là, j'ai eu
six claques quand même. C'est beaucoup six claques
dans un numéro de sept minutes quand il y avait
des bonnes places. Mais en tout cas,
je ne veux pas partir sur une théorie
de complot, mais je pense
que j'ai été placé là en disant,
« Regarde, on va placer lui là. »
Tu penses?
Je pense que oui, parce que c'est sûr que la minute que tu connais un petit peu
le monde du spectacle, tu ne me collises pas après.
Tu ne fais pas la fille qui se ramasse à poil
dans certains mouchoirs du vagin.
Tu ne vas pas mettre « sol » après.
Non, mais je ne me compare pas à sol,
mais tu sais, je fais des jeux de mots,
c'est pas ça que tu fais. Tu dis, Chris, on va mettre...
Le gars qui chie dans un bol.
Ben oui.
Ou comment il s'appelle? L'entraque.
Tu sais, tu vas mettre ça.
Fait que, en tout cas, peu importe.
Mais oui, j'ai la pensée impressionnante.
Tu penses que c'est un complot de qui?
Ah, j'avais un gérant à l'époque qui était vraiment
pas bon, puis qu'il a
fait chier tout le monde.
Ils ont fait mon ostie, tu sais.
Pour remettre ton gérant à sa place,
ils ont fait ton va-en.
Je le sais pas.
Des fois, je pars dans ma tête
en me disant qu'est-ce qui est arrivé,
parce que le numéro, il est bon.
Es-tu le genre de gars qui pense que les tours,
c'était...
Ils ont rentré dans leur propre tour.
C'est pas vrai.
C'est les explosions
parce que de la manière où ça a tombé,
il y a eu de la dynamite
dans le sous-sol.
Je te dirais qu'il y a matière à question là-dessus.
Toi, c'est sûr que non.
Ben, moi, c'est sûr que non. Ben,
moi, j'ai vu
des avions rentrer
dans la bâtisse,
pis j'ai vu des bâtisses tomber.
Fait que j'ai fait...
T'as-tu vu Jurassic Park?
Ouais, mais j'ai pas vu Jurassic Park aux nouvelles.
Aux nouvelles, ouais, c'est ça.
Exactement.
Non, mais c'est vrai.
Mais moi, je suis pas un gars... Mais c'est vrai que la question. Non, mais c'est vrai. Non, non. Mais moi, je ne suis pas un gars…
Mais c'est vrai que la question est bonne.
Je ne suis pas un gars très complot parce que souvent, tu sais, souvent, mettons, tu
écoutes quelqu'un de complot, tu es comme « Ah, ça a du sens, ça a du sens. »
Puis là, tu es comme « Eh, tabarnak! »
OK, là, il me parle d'hommes lézards.
Tu crois-tu là-dedans?
Quoi ça?
Les hommes lézards?
Que moi…
Non. là-dedans. Quoi ça? Les hommes et les hommes? Que moi, tu sais, l'espèce de
terroriste à Saint-Jean
qui était d'ailleurs
un ami au fils à Pierre-Préz.
Non,
ils ont appelé,
ils ont appelé Pierre-Préz
pour y parler après.
C'est que, tu sais,
au Nouvelle, il n'arrêtait pas de dire
qu'il était nouvellement musulman, fait que c'est que, tu sais, aux nouvelles, il n'arrêtait pas de dire, il était nouvellement musulman,
fait que c'est un terroriste musulman.
Mais le gars, c'était pas un terroriste musulman,
c'était un nasty weirdo.
Puis excuse de parler de tout le monde
de complot de weirdo.
Mais lui, il y avait
le fils à Pierre-Prince, il avait été
chez un un moment donné, puis il regardait,
il y avait comme mille heures
de Bernard de Rome d'enregistrer sur un vieux VHS donné, il regardait, il y avait comme 1000 heures de Bernard de Rome
enregistrées sur un vieux VHS,
il était comme, regarde-le,
regarde ses yeux, c'est un lézard,
c'est un lézard,
Bernard de Rome, c'est un astide lézard.
Puis là, il avait fait comme,
c'est bien weird,
puis là, il parlait,
un gars qui parle de lézard, lézard, lézard,
qui découvre une nouvelle religion, c'est sûr que qui parle de lézard, lézard, lézard, qui découvre une nouvelle religion.
C'est sûr que quelqu'un sur Internet
peut faire rien en passant, là.
On est tous des lézards.
C'est ça, c'est ça.
Là, si t'es pas un lézard, va tuer tous les lézards.
Non, non, je comprends que ça...
Je comprends.
Je comprends que la théorie du complot,
à un moment donné...
Là, je suis sûr que tu vas regarder le podcast,
tu vas regarder mes yeux et tu vas me faire
« Mike Watson, il a zavé. »
C'est la manière que Satan a...
C'était quoi l'affaire dans le film?
La meilleure menterie que Satan a dit,
c'est de faire semblant que Satan n'existe pas.
C'était dans quel film?
C'est drôle parce que moi, j'ai une pensée
qui est, si j'étais Satan, je vous dirais que je suis le bon Dieu.
Puis ça me fait penser à ça.
C'est drôle que tu dises ça.
Mais je n'ai pas vu ton film.
Toi, tu n'as même pas de DVD.
Je n'ai pas de lecteur de DVD.
Oui, c'est ça.
Non.
Tu vois?
Moi, je n'écoute pas de film.
Pose-moi pas des questions sur les films. Je ne serais pas bon, mais j'écoute pas de films Fait que tu sais Pose moi pas des questions sur les films
J'irais pas bon mais
J'en ai vu un film
Breakfast Club
Très bon
J'ai vu ça dernièrement
C'est très bon
Ça te donne ça une idée
Il y en a si des films que j'écoute
T'as pas Netflix en tout?
Non du tout T'as pas Netflix, tantôt? Non, du tout, du tout.
T'as pas de Netflix? Non.
As-tu une TV à la maison?
Oui, j'ai une TV. Ben, tu sais, j'écoute le hockey,
je trouve ça intéressant quand même, le hockey,
mais c'est à peu près ça.
J'ai écouté le golf hier, c'est pas très intéressant,
mais tu sais, c'est à peu près ça.
Tu sais, j'écoute...
C'est niaiseux.
Moi, j'écoute à rien
parce que je veux pas être influencé. C'est niaiseux moi j'écoute à rien parce que je veux pas être influencé
c'est niaiseux
écouter des humoristes
toi tu dois écouter plein d'humoristes
moi j'aime ça
parce que ça t'inspire
moi j'aime pas ça être inspiré
parce que ça fait comme un tabarnak
j'avais une idée qui ressemblait à ça
pis là je peux plus la faire parce que peut-être ça ressemble à ça.
Moi, j'écoute juste les humoristes.
Quand je fais un show, mettons, quand je viens ici au Bordel,
une soirée d'humour, je vais regarder le gars avant moi
pour plus regarder la crowd.
Mais sinon, quand je me mets à regarder un show,
je fais comme, tabarnakak j'ai pensé à ça
pis là
tu te dis je le fais dessus
pareil si tu la mets
en angle pis là
c'est fourré
moi j'aime pas en regarder
pour dire je vais être libre
je vais être libre
tu pourrais avoir une TV
tu penses que si tu regardes,
Orange is the New Black,
tu vas faire calisse?
J'allais faire ça.
C'est sûr qu'écouter une série,
c'est correct.
Je suis assez up-to-date.
J'ai écouté 3-4 épisodes de Fortier
la semaine passée.
Oh, t'es up-to-date. T'ier la semaine passée. Oh, t'es en poudre.
T'es à Bernard Fortier. Comment qu'elle s'appelle déjà?
J'ai écouté ça,
pis je crie que je vais aller louer le 2.
Sérieux, c'est bon.
Mais je te le jure, c'est vrai.
J'ai écouté Fortier la semaine passée.
Je suis pas dedans.
Je suis pas dedans dans les TV, dans les films.
Mes filles me trouvent complètement en plante.
Côté musique, t'es-tu up-to-date?
Vilain Pingouin, Jean Leloup.
OK.
Le nouveau Jean Leloup ou le vieux Jean Leloup?
Le vieux, je pense.
Plus son deuxième album, La Moseuse et Saint-Petit.
Ça, je trouve que c'est quand même très bon.
Oui, c'est Jean Leloup.
Ça vient bien.
Ah, Jean Leloup, il est bon en tabarnak dans le lit.
Tu sais, Jean Leloup, je me dis...
Non, non, d'après moi, ça y pique.
Et là...
C'est une petite top molle quand même.
Quand il starte avec quoi, ça va...
Moi, Jean Leloup, son imaginaire,
lui, il doit être sa théorie du complot avec.
On s'entend.
Mais moi, son univers, je l'aime beaucoup, Jean-Leloup.
C'est qui qui a décidé
de détruire les tours, tu penses?
Je ne sais pas.
Je ne suis pas dans la théorie du complot.
Mais si la théorie du complot
dit que c'est eux autres
même qui ont rentré dedans
pour se donner une défaite
pour rentrer ailleurs.
Le monde de la tour?
Non, pas le monde de...
Le gouvernement américain?
Je le sais pas.
Le gouvernement américain?
Ouais, aurait dit. Pour dire que tabarnak, nous autres,
il faut qu'on rentre là, on n'a pas de raison,
on va s'attaquer comme c'était
nous autres qui s'étaient attaqués, grosso modo.
Ça n'a pas de colise d'allure d'après ta face de lézard.
Non, mais si c'était ça,
il n'y aurait pas fait que les terroristes dans l'avion
auraient tous été irakiens?
Oui, mais admettons, c'est une vraie théorie du conclut.
Il n'y en a pas de terroristes dans l'avion.
Les avions, ils s'en vont.
Ils sont à l'aige, à la limite. Il n'y a personne dans les avions l'avion, les avions ils s'en vont, ils sont à l'aige à la limite
il n'y a personne dans les avions
c'est eux autres qui choquent des missiles tabarnak
ça tu mets du monde dans tes missiles pour que ça a l'air plus vrai
elle c'est pas, admettons
comprends-tu, admettons
non non mais c'est toi
qui l'invente
je vais te donner un exemple, Mike excuse-moi je t'ai collé
ça un coup, Mike t'es-tu blessé?
à un moment donné j'étais président d'une ligue d'improvisation.
Sérieux, je faisais par année.
Quand il était le temps de passer un point qui était difficile à mon monde,
je disais, Christ, là, il faut qu'on passe.
Deux filles par équipe.
Là, d'après moi, ça prend au moins minimum
deux filles par équipe, parce que ça ne sert à rien
cinq gars, le cinquième, tu vois le genre
de règlement et de fun qu'on a.
Mais pour passer ce règlement-là,
j'essayais de passer un règlement
qui n'avait pas de conlisse de sens
avant.
Là, tout le monde s'est inné sur le règlement,
puis un coup que je voulais passer,
un coup que ça se réglait en disant « Vous avez raison, c'est beau, on ne le passe pas, ce règlement-là.estinait sur le règlement, puis un coup que je voulais passer le règlement, puis un coup que ça se réglait en disant,
vous avez raison, c'est beau, on ne le passe pas ce règlement-là.
À cette heure, tel règlement,
tout le monde votait oui parce qu'ils étaient tous écoeurés de s'estiner.
Mais tu sais, cette manipulation-là, ça se peut dans la vie.
Oui, non, c'est clair.
Ça ne se comprend pas, hein?
Oui, non, non.
RBO faisait la même affaire pour la censure.
Tu sais, eux autres, mettons, aussitôt qu'il y avait un gag,
ils disaient, ah, Chris, ça passera pas,
ils disaient, mettons,
on va dire,
le sketch de Jésus,
là, que je me rappelle
pas trop, là.
Tu sais, ils se sont dit,
hey, on devrait,
peut-être on devrait
pas faire ça.
Hey, on va pitcher
un sketch de deux lesbiennes
qui s'enculent
avec un strap-on.
On dit, ben non,
juste pour que Radio 4
fasse, ben non,
ça n'a pas de crise. Ah, OK,
on ne le fera pas. » Puis là, il passe à Jésus.
Il passe à Jésus. Ben, c'est ce genre
de manipulation-là, la théorie du
complot, à quelque part. Mais je ne suis pas
là-dedans. Je m'en corrige, moi, en réalité.
Tu penses que c'est Bruno Landry
qui a orchestré
l'on se... Moi, je pense que c'est
Bruno Landry qui fait à Guy Lopin.
Tu sais, non, non, je ne sais pas. Mais non, mais c'est Bruno Landry qui fait à Guy Lopin. Non, non, je ne sais pas.
Mais non, mais
les affaires de théorie du complot,
moi, je trouve tout le temps
ça intéressant. Il y a un humoriste
qui s'appelle Matthew Boylan.
Oui, je le connais, lui. Il faisait de la peinture
avec des mops.
Lui, il a fait la première saison d'En route vers mon
premier galop et il a
commencé une affaire de
les Flat Earthers,
que la terre est plate,
et là, il y a...
Quelqu'un l'a vu, quelqu'un m'a parlé
qu'ils donnaient des pamphlets
à rue Sainte-Catherine sur le fait que
la terre était plate, et quand ils m'ont
dit ça, je l'ai googlé, et là,
il y a des maisons
partout dans le monde, Il s'est parti
comme une secte.
Ça n'a pas de conneries à lui.
C'est peut-être pas une secte, mais
il y a beaucoup de monde qui sont embarqués
dans sa patente. Fait que Chris Adelant,
il a fun. Ça fait longtemps que je ne l'ai pas vu,
Mathieu, quand même. Il doit être tombé au bout.
Mais, pour devenir Chris Diego,
vu que la terre est plate,
tu as le chat faire ça, tu vas le voir.
Puis juste, il est bien là. En gré, c'est un sandiego.
OK.
Non, mais je ne suis pas dans la théorie
du complot. Je ne suis pas paranoïaque non plus.
Mais ça ne me dérange pas
d'en jaser. Tu sais, c'est pareil.
Comment ils appellent ça, les lignes dans le ciel?
Les avions qui passent.
Les quoi?
Les Cantrell, tu sais,
t'as une autre petite théorie sur
il nous choque des patentes, tabarnak!
Ouais, tu vois, il y en a qui font comme un sapote
qui enlise à l'heure.
Tu sais, moi, là,
l'environnement,
t'as pas le droit que je m'en corollise, mais à un moment donné,
arrête de capoter,
arrête de juger, tu sais,
je fais un monologue là-dessus,rête de juger ton voisin.
OK, c'est correct, c'est beau.
Tu n'as pas le droit de jeter ton papier.
Mais si je commence à me fâcher
et à me battre avec toi
parce que tu as jeté ton papier à terre,
on est dans la merde
parce qu'on est rendu en chicane.
Il se ramasse son papier,
il crie dans les dents,
ça te fatigue.
Ça t'appartient à toi.
À un moment donné,
parce qu'on ne le comprend pas encore.
Câlisse que je suis présent pour le tout vous autres
Vélin Pingouin, vous avez écouté ça?
Vélin Pingouin, j'ai aimé ça
c'était bon
moi en plus
mon éclairagé, c'était ma première tournée.
C'était l'ancien joueur de bass de Villain-Pingouin.
Je faisais tout le temps le même gag quand on arrivait dans une discothèque.
Après un show, j'allais voir le DJ et je disais tout le temps,
« Tu peux-tu annoncer que le joueur de bass de Villain-Pingouin... » Je disais, « Joue le big. »
« On a une grosse vedette dans la place. »
Moi, j'allais avec mon membre et ça faisait, « On a une grosse vedette dans la place là moi j'allais avec mon monde plus le se faisait on a une grosse vedette dans place le chassé à cause
depuis là le seul jour notre joie de baisser vilain pingouin puis j'ai dit
c'est michel battant mais j'ai dit puis michel était joueur de base mais pas
d'un gros années des années quand ça commence à chier peu puis je dis au dj
de l'annoncer
tu sais de faire
on a le joueur de base
et pis les pingouins
Michel Bertrand
là ça applaudissait
là ça applaudissait
mais il était pas là
dans les grosses années
mais il était
quand même bon
il sait comment
jouer de la base
il devait être mal à l'aise
moi j'ai déjà vécu ça
à un moment donné
j'étais à la cage au sport
y'a un combat de boxe
ici à la cage au sport
je y vais tout seul
pis je veux voir
le combat de boxe ça devait être au sport. Je vais tout seul parce que je veux voir le con de boxe.
Ça devait être je ne sais pas qui.
Je suis installé. Ça fait 2-3 ans que je fais de l'humour.
Je suis assis. Je suis tout seul au bar. Je prends 2-3 rambières.
À un moment donné, le serveur est super sympathique avec moi.
À un moment donné, c'est bon d'une montre.
Il prend le micro et il dit « Mesdames, Messieurs, s'asseoir. J'aimerais ça qu'on applaudisse.
On a une vedette parmi nous.
Puis il me pointe, Sti, arrête pas de me pointer.
Je fais, oui, tabarnak, j'ai mangé des pommes à la TV.
Tu vas pas me collisser.
Tu vas me faire huer, Sti.
Je suis cassé.
Là, moi, je le regarde, Sti, avec un regard déchirant.
En disant, ferme ton collisse, d'ailleurs.
Puis il me pointe au-dessus de la tête de même en disant, Steve Bossé est avec nous. Puis tu av. » Puis, il me pointe au-dessus de la tête, de même, en disant, « Steve Bossé est avec nous. »
Puis, tu avais le batoyeur qui était juste en arrière de moi.
Si j'ai col, c'est mon gars.
Moi, j'avais eu un moment donné...
Est-ce que je ne vais pas vite, quand même?
Moi, je vais prendre une bière.
Une blonde. C'était l'heure de toi.
Cinq ans, d'accord.
Moi, j'avais eu un moment donné,
je ne me rappelle plus quel Québécois
qui se battait pour un championnat du monde.
On avait calculé que j'avais un show,
genre, je ne sais pas où,
mais on s'était dit, si on arrête une demi-heure avant le show,
tel qu'à Jospart, on va pouvoir pogner le combat.
On avait arrêté à Drummondville.
On rentre et on demande
« Y'a-tu de la place? »
Il y avait full place. On rentre.
Le combat a commencé.
Il dit « Ça vient de commencer. »
On s'installe et on regarde
deux gars se battre.
Il y en a un qui a de l'air québécois.
On fait « C'est lui! »
« C'est lui! »
On prend pour... On est comme « Pourquoi personne ne trie? » Final là, on prend pour...
Puis là, on est comme, pourquoi une personne
tripe? Puis finalement, on a découvert
c'était genre un Russe
contre un Espagnol.
Puis nous autres, le Russe,
on était comme, yeah, alright!
C'est le fun, ça, quand t'es
sur la route de même, arrêter dans un bar,
puis écouter une game de... Je me souviens,
à un moment donné, j'étais à Vancouver,
un nest de brosses. J'étais à Vancouver, une nestie de brasse.
J'étais en plein après-midi.
Canadien, je vois qu'on s'est élu.
Je dis que je vais aller écouter ça dans une brasserie à deux heures le printemps.
À Vancouver, j'avais acheté du moche à la rue.
C'était pas du vrai, mais t'as fait fourrer bien rien.
C'est pas du vrai?
Non, non, écoute, écoute.
Je suis complètement saoul.
J'étais avec un genre de gay. C'est quoi, vrai. Non, non, écoute, écoute. Je suis complètement saoul. J'étais avec un genre de gay.
Je me dérange pas.
C'est quoi un genre de gay?
Ben, c'était un jeune de 19 ans
qui le savait pas trop, un peu efféminé.
Lui, il était sauvé.
Lui, il est allé à Vancouver avec sa famille, grosso modo.
OK, ben, ça s'appelait pas de même, là,
mais il était avec sa famille.
Puis, il s'était sauvé.
Il a dit, je vais aller prendre les verres.
C'était ramassé dans ce bar-là.
Il buvait de la pincette avec le sucre sur sa patente.
Sa petite cuillère.
Il buvait ça.
J'étais avec un gars de Houston.
Parce que les Hornets de Houston,
ils s'enlignaient mon chum.
Ils tiraient quasiment dans les aigles.
Sur une quatorzième victoire.
On capotait.
Là,
je suis installé là pour écouter
la game de Canadiens Saint-Louis,
mais ils sont pas capable de la mettre à la TV.
Fait que finalement, je suis juste sur la brosse
avec ces deux gars-là.
Fait que là, tu t'es dit,
« Chris, tant qu'à voir un Texan pis un gay,
on va faire du moche. »
Là, je m'en vais...
Je m'en vais fumer une cigarette dehors, pis un gars qui passe, il se demande si c'est du moche, Là, je m'en vais... Je m'en vais fumer une cigarette
dehors, pis un gars qui passe, il demande
si c'est du moche, il me dit ça en anglais,
fait que je comprends pas trop, fait que je dis yes,
c'est sûr que c'est, tu sais.
Fait que là, il me vend ça,
là, tu sais.
Ok, il t'a donné de quoi?
Il m'a donné de quoi? Je comprends pas l'anglais,
je me disais peut-être qu'il m'a posé une question, genre
do you have the time? Pis t'as fait, genre,
je vais en prendre 4 ans! »
Ok, bon.
Ouais, il m'a donné de quoi,
il m'a donné de quoi.
Mets un petit bras, ça,
pis en tout cas, peu importe.
Vancouver, qu'est-ce que tu faisais?
Ah, je suis allé faire un spectacle, moi,
de jongleurs.
Un de mes bons amis jongleurs,
il s'est blessé à un moment donné.
Une histoire de fou qui commence à faire
du snowboard.
Il dit, tu aimes ça le snowboard? Suis-moi.
Il l'amène dans un nasty jump.
Il pogne un nasty jump et il fait, tabarnak,
je ne sais pas en faire, moi, du snowboard.
Il se dit ça
pendant qu'il est dans les airs.
OK.
Il a fini en main.
Puis là,
il fait comme tabarnak.
Il est blessé.
Il s'est blessé.
Là, il m'appelle.
C'était Joël Legend qui faisait la mise en scène
du spectacle
qu'il était.
Du jongleur?
Du jongleur.
Écoute,
il y a une mise en scène
de show de jonglerie.
Toi,
jongle.
Toi, jongle.
Yes,
je vais aller me caresser
dans le parc.
Merci de m'avoir gâché. »
On pratiquait direct dans le parc.
Il était sans tête de passer des arbres.
Il faisait comme « C'est bon. »
« Fais ça. Tourne-toi. Tourne-toi. »
« Tu as bien parti le voir. »
« Toi avec le petit cul-tête, mais toi, le dos.
OK, parfait.
Drette, ça.
J'ai vu...
J'ai vu un genre de l'autre jour.
Pis là, je fais comme...
J'avais trop le goût
de faire 1000 jokes.
J'étais comme...
Pis là, je suis parti parti et j'ai fait
mille jokes à plein d'autres gens.
C'est drôle, ça,
cette affaire de Joël Legend,
ce pardon.
Manque-en les 100 tabarnaks.
Le pardon est normal. Moi, je reste
à côté de où qu'il est,
où que le parc est.
C'est pas... Le monde,
il y a bien du monde
qui essaye de faire
comme si ils se croissaient
dans un parc
pour qu'on imagine
des enfants.
C'est une histoire,
mais c'est un parc de...
C'est comme un sauna,
mais avec des arbres.
C'est une place
que c'est juste des messieurs
qui vont se fourrer
sur le bord de l'eau.
Fait que dans le fond, on s'en collisse,
mais pourquoi qu'ils l'ont amené en avant de même?
Je sais pas, hein, tu sais, peu importe.
Mais ouais, c'est ça, fait que là,
toi, t'avais Joel Legend
qui faisait la mise en scène.
Exactement, fait que là, c'est pour ça que j'étais à Vancouver,
fait que là, j'ai remplacé le jongleur, tabarnak.
C'était un show de Rona, l'entrepôt. Hey, merci beaucoup.
Ça va être hyper bon. Tu peux partir avec le reste.
Tu peux le boire.
Et je sais pas pourquoi j'ai pris
un ramen coke. C'est parce que c'est ça que tu bois. Je sais pas trop.
Moi, le pire, c'est même pas ramen coke.
C'est vodka.
Tabarnak me bloquait.
Et
Fait que c'est un show de Rona
tu sais Rona ils organisent
ils ont fait un genre de store académie
dans toutes les Rona
ils ont une personne de chacune des provinces
de Rona, ils montent un spectacle
là on est à toutes les villes
Calgary, Vancouver, Toronto
c'est pas toutes les villes
les grosses villes qu'il y a des Rona
pour que ça ait de l'allure,
ils mettent un 2-3 professionnels
là-dedans. Puis moi, j'étais là en train de lancer
des foulards puis faire du monastique.
C'était que ça. C'était une super belle gig
que j'ai poignée de main. Bien, super belle gig, c'est le fun.
C'est le tour du Canada.
Puis toujours avec des foulards.
T'as-tu joué un peu
dans le Canada anglais?
Canada anglais? Non.
Bien, tu sais, en français. Ah, bien oui, oui. J'ai dit non, non. J'ai été jouer à Winnipeg. Mais non, mais pas en anglais? Canada anglais, non. Ben, tu sais, en français...
Ah, ben oui, oui, je dis non, non, j'ai été joué à Winnipeg,
mais non, mais pas en anglais, c'est ça, j'ai été joué en français.
Non, non, non, c'est ça, je veux...
Parce que moi, tout ce qui n'est pas Québec,
puis Franco-Ontario, Nouveau-Brunswick,
j'appelle ça le Canada anglais,
mais, tu sais, c'est le Canada...
T'es à Saint-Boniface, genre?
Ah, exactement, oui, c'est ça, dans ce coin-là.
J'ai fait de la tournée à Winnipeg.
Il y a comme six soirées qui se donnent en français,
des petites communautés.
Six soirées? C'est quand même gros.
C'était une semaine.
C'était un show par soir, pas mal.
C'était-tu cool? T'as-tu aimé ça?
J'ai aimé ça.
C'est sûr qu'il n'y a pas beaucoup de monde.
Je veux dire, ils réussissent à garder le français là-bas,
mais il y avait peut-être un moyen.
Ben non, au début, admettons, il y avait 40 personnes.
Puis de show en show, le dernier, peut-être qu'il y en avait
200-300, mais c'était 40-70
en moyenne, à peu près.
Ok. Tu as aimé ça?
Moi, j'ai aimé ça.
J'ai aimé ça. C'est comme...
Je pensais que ça serait différent. Il y avait beaucoup
de têtes blanches, mais finalement,
puis il était comme, il ne fait pas trop de gags
de cul trop déplacé. C'est pas si fatiguant quand il dit qu comme, il ne fait pas trop de gags de cul trop déplacé.
C'est fatiguant quand ils te disent qu'il ne fait pas trop de...
Non, mais
laisse-moi aller, assis, ma sœur.
Il va léger, puis à un moment donné, tu en fais un
et tu vois qu'il ne traite pas au bout.
Je pense qu'ils font
bien de faire ça
si tu es dans tes dix premiers
shows. Quand tu n'as pas d'expérience,
dans mes dix premiers shows, ça m'aidait d'expérience, dans mes dix premiers shows,
ça m'aidait. Quelqu'un qui disait
« Fais pas ça, fais ci. »
Mais un coup que t'es un pro,
si t'arrives, tu fais une joke,
tout le monde le fait comme « Ah! »
Tu vas faire « Bon, ok,
mes vingt minutes sur ce sujet-là,
je vais peut-être l'adapter un peu. »
Ils sont peut-être un petit peu plus religieux dans ce coin-là, surtout pas de-être l'adapter un peu. Ils sont peut-être un petit peu plus religieux
dans ce coin-là.
Surtout pas de jokes, je pense, de religion,
de politique,
sur la langue.
Mais sinon, partout où tu vas,
je pense que tu t'adaptes.
J'ai été jouer en Europe aussi. Toi, tu y vas bientôt aussi.
C'est où que t'es allé? Où est-ce que je m'en vais?
J'ai joué en Belgique, en Suisse,
à Paris. J'ai joué même à Marrakech, en Afrique. C'était où que t'es allé? Où est-ce que je m'en vais? J'ai joué en Belgique, en Suisse, à Paris, puis j'ai joué même
à Marrakech en Afrique.
C'était du coup, c'est le Marrakech
du Ré, t'as fait?
Ben, ça s'appelle le même?
Non, c'est le Marrakech du Ré.
Moi, j'ai trippé partout.
Là, je trouvais que c'était un petit peu plus top.
Là, je trouvais que les référents...
Ben non, mais...
Je pensais qu'il y allait avoir un rire.
Puis j'ai su, hein.
On le savait avec Mike Ward, t'es raciste.
En fait, c'est plus que...
Ben, en Europe, je veux dire,
on vit un peu toutes les mêmes choses.
En Afrique, c'est un peu différent.
Je pense que c'est nos...
Il faut s'adapter.
Tu sais, il vit pas exactement les mêmes choses que nous.
Puis en même temps, tu sais,
t'as plein de femmes voilées dans la salle.
Peut-être qu'ils ont du fun, mais tu ne les vois pas rire.
Ça, c'est déstabilisant.
As-tu déjà joué avec des femmes voilées dans la salle?
Qui ont le baklava?
Moi, j'ai...
Le baklava, exactement.
Mais moi, les premières fois que j'ai eu ça...
Mais ça, c'est...
Dans le fond,
peut-être qu'est-ce qu'il a fait,
si ça paraît trop que t'es remarque ou si t'es regarde,
tu fais un malaise
qui n'aurait pas existé.
Mais c'est la même chose
avec les handicapés,
admettons.
Quand tu penses qu'on devrait
les mettre des voiles...
On devrait les voiler.
On devrait les voiler.
Non, mais je me surprends souvent.
Le minute où je vois un handicapé, je dis bonjour.
C'est comme, tu sais, c'est quoi cette colisse de malaise-là?
À un moment donné, tu sais, la tolérance,
moi, je suis contre la tolérance.
Moi, je suis pour l'indifférence.
Dans le sens, il ne faut pas que je te tolère,
tabarnak, il faut que je m'en colisse un peu.
Tu sais, plus dans ce sens-là. Oui, que je te tolère, il faut que je m'encolisse un peu.
Plus dans ce sens-là.
C'est comme ça.
Moi, quand il y a quelqu'un en arrière de moi,
j'ouvre tout le temps la porte et je laisse passer la personne,
mais des fois, même si je vous dis que c'est une personne, que ce soit un handicapé,
peu importe, mais il y a des fois que des handicapés
sont comme, je suis capable de le faire tout seul.
Mais ce n'est pas parce que tu es handicapé
que j'ouvre la porte, c'est juste que je fais capable de le faire tout seul ». Mais ce n'est pas parce que tu es handicapé que j'ai ouvert la porte.
C'est juste que je fais appel au monde.
Oui, mais plus tu deviens mal...
Qu'est-ce que tu devrais faire?
Si quelqu'un te fait ça, tu fais « bien oui, moi aussi,
je suis capable, donc tu me rouvriras la prochaine ».
Oui, oui, oui.
Ah oui?
Moi, c'est ça.
Moi, j'ai tout le temps fait des gags avec les handicapés.
Qu'est-ce qu'ils ont?
Par exemple, j'ai remarqué que chaque fois que j'ai rencontré du monde,
ça faisait un bout de temps qu'ils étaient handicapés.
Ils prennent les jobs.
Mais vivre un handicap, c'est comme vivre un deuil.
J'ai remarqué une couple de fois, c'est arrivé que j'ai rencontré des handicapés
qui étaient dans le début de leur deuil.
Ils sont en tabarnak. Puis là, moi, j'arrive arrivé que j'ai rencontré des handicapés qui étaient dans le début de leur deuil. Fait que là, ils sont en tabarnak.
Puis là, moi, j'arrive et je suis comme « Ah, non, je fais ça! »
Puis là, j'ai fait comme « Oh, Carlis, ok, j'aurais pas dû, mais… »
Ça doit être fâchant, tu sais.
Oui, ça doit être plus fâchant pour eux autres.
Non, je peux avouer, exactement.
Je parlais de… J'étais assis dans la chaise pendant que je te parlais.
Mais ça doit être fâchant ça doit être fâchant
pour eux autres
que t'apprends
ou
cette nouvelle là
Carlis
il t'en reste
pour 6 mois
tabarnak
tu pourras pas me le dire
dans 3 mois
et
ça doit être
ça doit être fâchant
fait que tu sais
ça
je compte merci
d'avoir
d'avoir hérite de ma job
mais
c'est
faut les comprendre
pis
c'est pas parce que t'es handicapé
que t'en restes pour six mois.
Je veux dire,
tu comprends?
Oui,
mais c'est un peu,
c'est plus un exemple.
Tu sais,
OK,
ça doit être fâche.
Je ne sais pas,
à un moment donné,
c'est tout le temps fâche.
C'est tout le temps fâche.
Oui, oui.
On est tout le temps fâchés.
Mais,
continue,
ça fait que Marrakech, Oui, qu'il y a Marrakech.
Oui, oui.
Fait que Marrakech, c'est ça.
Mais, tu étais là quand?
C'est quand le Marrakech, je dirais?
C'était en juin passé.
C'était pendant le Ramadan?
Non.
Parce que c'est ça qui est weird.
Quand tu vas dans un pays musulman pendant le ramadan,
moi, les seules fois que je suis allé dans un pays musulman,
c'était pendant le ramadan.
Puis ça, c'était weird.
Moi, j'ai hâte d'aller au Maroc.
Tu sais, j'aimerais ça y aller.
T'as-tu déjà été joué?
Je suis jamais allé au Maroc.
J'ai juste fait les Émirats arabes,
puis l'Afghanistan.
Mais c'est pendant le Ramadan.
Mais tu joues pour les troupes ou tu joues pour les gens?
Je joue pour le Taliban.
Ils payent cash.
Ils payent cash.
Cash, puis un...
Un tabarnak.
Mais ce qui est tellement fun après les spectacles,
par exemple, là-bas, c'est que t'as le méga
VIP party, puis l'alcool, tu y vas à-bas, c'est que t'as le méga VIP party,
pis l'alcool, tu y vas volonté parce qu'eux autres, ils boivent quasi.
C'est comme à soir, là. C'est pas facile d'attendre.
Fait que tu bois tout le temps.
Mais y'avait-tu des places qui riaient tes jokes?
Absolument, ça rit pas.
Y'a-tu, tu sais, mettons, là, le problème, tu sais quand t'essayes des nouvelles jokes,
y'a le problème, où j'avais mon assiette patate en jasant?
Ouais.
C'est fait. Fait que le problème quand t'essayes une nouvelle joke, c'est que j'avais mon assis de patate en jasant. C'est fait.
Le problème quand tu essaies une nouvelle joke,
c'est que tu as un assis d'écoute.
Tu fais ta joke, tu écoutes
la réaction pour savoir si elle est bonne.
Tu as un assis de défaut. Il ne faut pas que tu fasses ça
parce qu'à un moment donné, tes jokes, quand ils sont bonnes,
c'est parce que tu ne les écoutes plus à la fin quand tu les dis.
Ça se comprend, je veux dire.
Là-bas, irait-il des jokes
que tu ne t'attendais pas qu'il y ait?
Tu sais, admettons,
il y a-t-il au bon plan?
Bien, en fait,
partout en Europe
où j'ai joué,
puis je faisais plus longtemps,
admettons,
tu faisais 15-20 minutes.
Fait que tu sais,
tu as le temps un peu
de t'installer.
Puis quand je suis arrivé
à Marrakech,
je savais finalement
qu'on coupe ça
comme à 8 minutes.
Vu que c'est pour la télé,
là-bas.
Moi, ce n'était pas
pour la télé.
C'était juste qu'on était
vraiment beaucoup d'humoristes
puis on passait
back-à-back.
Puis 8 minutes, ça y est, comme des avoirs.
Je ne sais pas.
Je pense que le premier gag, le deuxième gag,
n'a pas marché à mon goût.
Après ça, je me suis mis à parler un petit peu trop vite.
Quand tu parles vite,
dans une place que
peut-être ils ne sont pas habitués à ton accent.
Le pire, c'est peut-être dans ma tête.
Moi, je trouve que ça a moins bien été.
Après ça, le monde vient te voir.
Moi, il y a une affaire que j'ai découverte
l'année passée.
Quand ça marche,
l'humour, c'est
99 % de la confiance.
Si tu arrives,
moi, c'est ça qui me fait rire.
Aussitôt que j'arrive à quelque part,
ils me disent, « As-tu adapté tes affaires? »
Je n'adapte rien pour personne parce que j'arrive à quelque part, ils font « As-tu adapté tes affaires? » Je n'adapte rien pour personne
parce que j'arrive, j'ai une confiance
que ça marche.
Aussitôt que tu as de la confiance,
ça marche.
Moi, j'adaptais pareil, juste des mots.
Je le disais au début.
Au lieu de dire « du coup »,
je vais dire « tu sais » ou « tu as que ».
Moi, c'est ça que je fais.
Tu veux que le monde te comprenne.
Tu n'arrives pas, tu fais,
là, tu vas être à part de n'être que je suis en char,
tu sais, tu vas dire,
si je dis le mot char, ça veut dire auto,
si je dis ça, ou, tu sais,
moi, dans une affaire que je fais, je regarde le public,
puis si, tu sais, t'es capable de voir le monde,
s'ils te regardent avec des assidieux
qui comprennent le focal,
là, tu dis, hey, OK,
ça, ça...
Marrakech! Mon père dis, hey, ok, ça, ça... Marrakech!
Mon père disait ça.
Il disait, Chris, mettons,
Rousseau, tabarnak, ça va au rock
voisine, ça va...
Il parle avec un accent,
de stud vendu.
Non, non, tabarnak, il va être entendu.
Sais-tu qu'est-ce qui est absurde, en plus?
Il est en crise après
rock voisine, qui est un
acadien. Fait qu'il a
pris son accent acadien, quand il est
arrivé au Québec, il l'a modifié
pour sonner comme nous autres.
Après, il est allé en France, puis il l'a modifié
pour sonner comme les Français.
Le vrai accent de Rock Voisine, il sonne comme
Wilfred, là. Tu sais, Rock Voisine,
jusqu'à l'âge de 15 ans, il sonnait
comme un Acadien.
Puis là, il est arrivé ici.
Il est devenu Québécois.
Nous autres, on a fait Asti qui est hot.
T'allais en France, il est devenu un Français.
On a fait Asti de vendu.
Mais le prix, c'était vendu ici.
On aurait dû l'aïr tout le long.
Ben...
Asti de Céline Dion
en marte à vos États-Unis
et elle parle en anglais.
C'est la même colise de Patanque.
Il y avait juste à être entendu.
Moi, il y a une affaire qui me fait bien rire.
Depuis que j'ai commencé à jouer en anglais,
je me fais souvent traiter de colonisé.
Mais mon nom de famille, c'est Ward.
C'est weird que...
Weird Ward.
Non, mais tu sais,
c'est drôle de traiter un anglophone
de colonisé
c'est moi qui vous a colonisé
c'est un drôle d'insulte
coloniser
ça veut rien dire
moi il y a une affaire
que je trouve bien weird
sur facebook des fois je vais écrire Moi, il y a une affaire que je trouve bien weird. Il n'y a personne qui est venu chez nous.
Sur Facebook, des fois, je vais écrire,
mettons, je vais être en Écosse telle date,
puis je l'écris en anglais.
Là, je vais avoir un commentaire de « Ah, français, tabarnak! »
Là, je suis comme, je vise du monde en Écosse.
Je ne pense pas que les Écossais...
Tu y réponds-tu?
Souvent, c'est ça mon problème.
Un peu chaud, tu te fais comme tabarnak,
ou pas un peu chaud?
Même à jeun, à matin?
Même à jeun.
Tu te fais comme « car »?
Tu y réponds-tu sur la page ou en privé?
Non, j'aime en privé, tout le temps sur la page.
Mais moi, à ce temps-là,
je réponds tout le temps avec des compliments.
Je fais « Hey, bravo, toi, tu l'as en tabarnak. »
C'est vrai que les hosties
d'Écossais devraient tous parler en français.
Je vais aller là-bas, hostie.
Non, mais...
Tu sais...
Parce que c'est sûr que tu en pognes du colon,
toi, toi, admettons. Hé, qu'est-ce que j'en pognes du colon?
Ben, c'est parce que je suis un colonisé,
hostie. J'ai les attires. Non, non, toi, admettons, là. Hé, qu'est-ce que j'en parle du colon? Ben, c'est parce que je suis un colonisé, esti.
Non, non, mais c'est bien.
J'y attire.
Non, non, mais toi, là, tu fais un post sur Facebook, là, en moyenne, 250 likes?
Je le sais pas, probablement moins que plus que ça, je pense.
1000 likes, 2000, 3000.
Ah, oui.
Ben, il est en train de m'insulter.
Ah, laisse.
Non, mais je le sais pas, le seul, làlà que j'ai eu le plus...
Non, mais c'est quatre choses, tabarnak,
c'est quand même beaucoup de monde qui en a fait un.
Dans la dernière année,
je ne me rappelle plus c'était quoi le post que j'ai eu,
j'ai eu comme 50 000 likes.
J'ai eu un hostie d'affaires qui n'avait pas de sens.
Ça n'a pas de sens.
Moi, mon meilleur post
que j'ai fait,
tiens-toi ici,
tu vas capoter toi ici,
50 000, tu vois, moins 600.
Sinon, c'est,
mettons, un esti de bon,
moins 102, 103 likes.
C'est quand même gros.
C'est ça que je me dis. Je me dis que je suis à la bonne place,
je ne lâche pas.
Tu étais dans mon post,
quand on est allé au process,
un nest-it bon post, je suis content.
Je suis vraiment content.
C'est quoi le poste?
Le poste, c'est à Marnec, 12 humoristes à 9h le matin pour aller encourager Mike Ronde,
Mike Ward,
Mike Ward aussi.
Je ne me souviens pas. Non, je ne pense pas
que ton nom était en bleu.
Il n'était pas en bleu, par exemple. Il n'était pas en bleu, c'est juste
parce que c'est propagé, mais c'est pas vrai qu'il y avait pas de la joke.
Fuck, je suis rendu gêné de la dire.
Fait que j'ai 12 moristes qui se lèvent à 8h30
de matin pour aller encourager Mike Warren.
Peux-tu dire qu'il y avait juste le petit Jérémy
qui paraissait bien?
C'est écœurant quand même.
J'ai pas le droit de rire jusqu'à temps d'avoir la liberté.
Non, non, c'est super.
Non, mais c'est super positif.
C'est super positif.
Il n'y a rien de négatif dans la patente.
C'est écœurant d'emprunter ça quand Il n'y a rien de négatif dans la patente.
C'est écœurant d'en prendre ça quand même, soit dit en passant.
J'ai bien aimé ça, aller suivre ça.
J'espère que tu es conscient que c'est intéressant quand même
qu'est-ce qui se passe là-dedans.
Non, moi, tout ça,
je trouve que c'est un bon débat de société
qu'on a eu.
C'est juste plate que c'est moi qui paye.
Ben non, mais c'est...
Tu sais, mettons, quand tu vas au resto, tu sais,
« Qu'est-ce que c'est bien bon, ce sandwich-là
ou ce spagat-là? »
Puis il y a mille personnes qui mangent ce spagat.
Le gars qui a payé pour les mille
assiettes, il fait, « Ouais, c'est quand même
moi qui ai payé, tu sais. »
Mais...
Mais tu vas être dans le dictionnaire.
Tu penses que je vais être dans le dictionnaire?
Je pense que oui.
C'est intéressant parce que c'est un beau débat de vie.
Un moment donné, on s'est rendu là à se poser cette question-là.
C'était ça qui m'intéressait.
Tu avais une équipe de l'enfer.
Mon avocat est impressionnant. Écoute, c'était de toute beauté. Jeait tu avais une équipe de l'enfer mon avocat il est impressionnant
écoute c'était de toute beauté
je sais pas si je peux le dire
toi t'avais comme deux avocats
t'avais le petit qui suivait
sa secrétaire
qui est l'assistant à mon vrai avocat
qui était un grand
meg roux avec les cheveux
ça c'était l'assistant
moi le petit monsieur
vit sur mon avocat.
Oui, oui, attends un peu, j'arrive là.
J'arrive là.
Tu sais, dans un cours,
il faut que tu fasses des dessins.
Moi, je me suis dit que je vais emmener un pape et il m'a dessiné ça.
Moi, je ne suis pas payé en dessin, mais pas assez bon pour faire des dessins de cours.
Mais j'aurais dû l'amener en tabarnak
parce que vous étiez tellement beau.
Tu avais le grand man, avec les cheveux roux,
il se promenait avec sa chaise sur des roulettes
de main, pis t'avais...
Julius Grange.
Le deuxième matin,
vous avez l'air comme une équipe de clones un peu,
qui était comme assis, un peu
bourru de même à regarder ça
pendant que t'avais l'autre, ici,
qui se promenait sur sa chaise. T'avais toi
entre les deux qui était beau.
Pis lui,
Julius, d'après moi, il fait de l'apnée du soleil.
Oui, parce que du sommeil. Il avait sa strappe, mon chien.
Oui, il avait la strappe d'apnée du soleil.
De son masque d'apnée du soleil.
On dirait que c'était son élastique de Néclun.
C'était écœurant.
Moi, je ne capotais.
Je disais, c'est de toute beauté, cette approche-là.
C'est-tu juste à cause de la marque
de strap que t'aimais ça?
Non, mais je trouvais ça... Oui.
Non, ça a été un highlight
dans Patente, mais je trouvais ça intéressant
de jaser de ce sujet-là
dans la vie, parce qu'on en a
beaucoup, quand même, de liberté d'expression dans la vie.
On en a beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Puis c'est intéressant de voir
qui va légiférer là-dessus.
Tu sais, en réalité, moi, c'est ça que je dis à ma fille.
En réalité, c'est qui
qui décide? Tu sais, c'est qui qui décide
dans la vie? Fait qu'en réalité, moi, ça ne me dérange
pas qu'on décide, mais il faut juste trouver qui c'est
qui décide, qu'est-ce qu'on a le droit de dire.
Moi, il y a une affaire qui, parlant
de liberté d'expression, que ça a zéro rapport
avec moi, mais une affaire qui m'a vraiment beaucoup fait chexpression, que ça a zéro rapport avec moi, mais une affaire
qui m'a vraiment beaucoup fait chier
dans les dernières années, c'est, tu sais,
après Charlie Hebdo, qu'on était tous
Charlie, que là, t'avais
le...
C'est le prince ou le
président de l'Arabie
Saoudite. C'est un prince
ou un...
Le roi, le président
qui était là, qui marchait
pendant qu'il y avait Raif Badawi
qui se fait fouetter.
C'est qu'on...
Moi, je trouve la liberté d'expression,
il y a bien du monde qui sont, je suis
Charlie, je suis Charlie, mais ils sont
Charlie quand ça leur tente.
En temps parment,
mais c'est ça le problème.
C'est vrai, c'est ça le problème.
On est charlés quand ça nous tente, quand ça fait notre affaire.
Moi, je trouve ça dur dans la vie.
Moi, je trouve ça dur, les humains,
je m'inclus la blague, de juste vivre,
d'aller travailler.
Tu sais, moi, aujourd'hui, ce que j'ai fait aujourd'hui,
je suis allé couper des légumes.
Moi, j'allais couper...
J'ai un de mes chums,
il est un traiteur.
Je suis allé couper des légumes
pendant six heures de temps.
C'est-tu ton chum ou...
Non, non, ben...
C'est le chien gars
qui aime les légumes.
Non, mais il va être...
Je suis allé couper des légumes.
Le gars me paye en dessous de la table.
C'est au salaire minimum.
Je coupe des légumes.
Parce que c'est un de mes amis
et je trouve ça intéressant.
J'aime ça faire de la cuisine quand même
et je trouve que... Là, tu viens de dire que ton puis je trouve ça intéressant. J'aime ça faire de la cuisine quand même, puis je trouve que…
Là, tu viens de dire que ton chum, il paye du monde en dessous de la table, puis que
toi, tu travailles au salaire minimum.
Oui, mais… Non, non, mais c'est ça, pareil, là, tu sais, dans la vie, là, tu sais,
en tout cas, peu importe. Fait que je suis allé couper… Non, mais c'est ça, pareil,
mon… Tu sais, il y a quelqu'un qui t'appelle, « Ah, tabarnak, moi, je commence à remplir
des papiers, tu sais, les factures d'un bar
les bars
ils doivent capoter dans la vie
ils sont faits passer les factures obligatoires
obligées, là il n'y a plus
personne qui a le droit de
fumer ses terrasses
on dirait que, je ne sais pas c'est qui qui décide
la part d'un, il dit au monde, arrêtez d'aller dans les bars
arrêtez, restez chez vous, écoutez
la TV, nous, on va vous dire
comment penser. On dirait que ça
en vient là. Ça devrait être plus
accessible.
On devrait plus...
Tu comprends ce que je veux dire?
Ça devrait être plus libre.
On devrait acheter des champignons magiques à Vancouver.
Restez.
Oui.
J'ai dû manger tantôt. « Je suis assidu. » Oui. Je lui ai dit « Mange-toi. »
Et...
« Est-ce que tu fais du manche-toi, Tom? »
Deux fois, je l'ai...
Deux fois, dont une fois tout seul.
Tu sais, le gars, il fait du manche-tout seul.
Non, mais c'est intéressant de voir
où c'est que ta machine s'arrange.
Je sais pas si vous faites des tests de machine,
des fois, vous savez.
De char, tu veux dire?
Non, non, toi, t'es une machine.
Ah, moi, checker où est-ce que je me rends tout seul,
puis avoir du fun, puis avoir du fun, non, non.
Non, moi...
Non, mais c'est intéressant, tu sais.
Ça a bien été, le test de marche tout seul?
Oui, c'est intéressant.
Non, mais c'est parce que ça te permet de savoir
comment que tu t'aimes toi-même,
puis à te voir aller...
Tu sais, tu fais du marche tout seul,
tu t'enlises tout seul dans un danger.
T'es tout seul.
C'est quoi dans ton danger?
Tu t'es mis en danger en plus de prendre du moche?
Non, non, en danger.
Tu te mets dans une...
Zone d'inconfort.
Une zone d'inconfort,
puis tu te regardes aller là-dedans en disant,
« Christ, je vais me débrouiller là-dedans,
je vais me checker ce qui est bon,
je vais me checker mes défauts,
je vais me checker mes... »
Là, je parle de moche comme si je faisais ça
en trois collises de jour, ma fille va écouter ça tantôt. »
Mais, tu sais, juste de vérifier
où c'est que tu peux te rendre,
pour savoir c'est quoi tes forces,
c'est quoi tes faiblesses, pour essayer d'être bon.
Moi, le pire, je serais le genre de gars
à faire bien de la drogue
si je n'étais pas diabétique.
Mais le fait que je so suis diabétique, il faut
que je fasse attention pour garder le contrôle.
Mais je fais.
Non, mais
avec l'alcool, c'est plus facile
de calculer vu que
tu sais que la vodka
ici, puis la vodka
au dépanneur, bien, il n'y a pas de vodka au dépanneur,
mais la vodka partout, c'est
tout le temps la même force, tandis que
la drogue, tu ne sais pas
qu'est-ce que tu prends, tu sais.
Mais je ne fais pas de drogue dans la vie, là,
tu sais, je donne juste des...
Pas parce que je l'ai acheté une fois...
Non, non, mais tu sais, un trip de moche, moi, j'aimerais ça,
mais ça me prendrait du moche
avec les ingrédients.
OK, gars, juste, ça va
durer 9 heures ou 4 minutes.
Ça te prendrait un vendeur
convaincant qui t'indique
toute la patente.
Il faudrait que toutes les drogues soient...
Si toutes les drogues étaient légalisées,
moi, je prendrais tout.
C'est drôle
parce que tout est naturel à quelque part.
Peu importe le chimique,
tout est naturel, Tout vient de la Terre.
À partir de ce moment-là, les Olympiques,
je les vous doute,
on s'en collisse, ça va être le plus vite.
Il n'y aura plus de...
Ça ne sera plus le meilleur tricheur qui va gagner.
Ça va être le plus vite.
Moi, je vais arriver en motocratie.
Il compte.
Oui, oui.
Non, mais c'est une réflexion que j'avais l'autre jour. il court ouais ouais non mais ça me réfère
moi je vois le sport
comme du spectacle
pis moi de savoir
moi là je paye pour un spectacle
fait que s'ils prennent de la drogue pour être plus vite
yes merci de me respecter
Carlis
non mais
parce que c'est ça qui est mauvais
quand ils arrêtent de prendre la drogue là tu vois mettons du monde qui courait Je ne veux pas... Parce que c'est ça qui est mauvais.
Quand il arrête de prendre la drogue,
tu vois du monde qui courait le 100 mètres en 9 secondes,
que là, ça va être en 11.
Il l'avait faite en 9, le drogué.
Tabarnak.
Non, mais c'est vrai.
Ma fille,
celui que tu trippais de Subirane,
parce qu'il était vraiment vite dans le 100 mètres,
il est mort un matin, il a caillé. »
C'est ça.
Ça tente de le gagner, le 100 mètres,
c'est ça que ça te coûte.
Tu vas mourir 6-3 semaines après.
À un moment donné, dans le sport, tu n'as pas le choix, je pense.
J'ai écouté un petit documentaire
d'un gars qui faisait du cyclisme.
Il était bon, puis à un moment donné,
il est arrivé pendant 4 ans, il est retourné aux études.
Quand il est retourné faire du cyclisme, il était vraiment à l'arrière sur, il est arrivé pendant 4 ans et il est retourné aux études. Puis quand il est retourné faire du cyclisme,
il était vraiment en arrière sur tout le monde
parce que 70% du monde prenait
la drogue, puis il n'a pas eu le choix d'en prendre pour
gagner, puis il a été disqualifié, puis il n'a plus
le droit d'en faire jamais de sa vie. Mais ça reste
qu'à un moment donné, je pense, il n'a pas
le choix.
Le PO, c'est ça qu'il prend. Je pense que c'est ça, le PO.
Geneviève, ça, ce que ça fait,
c'est que ça fait... Geneviève gagne.
Jansson. OK, je pensais que tu parlais
de côte-automne. Côte-automne, là.
Elle est droguée, mais elle rêve.
Elle est pas capable de courir, pas en tout, Geneviève.
OK, sérieux, elle se drogue pour pouvoir faire
son jogging, puis avoir des postes.
Ça fait des stéréotypes, puis elle mange des marshmallows,
puis...
Geneviève Jansson, qui est une cycliste
post-main.
Eux autres, c'est l'EPO. L'EPO, ça fait augmenter ton nombre de globules rouges
dans ton sang. D'après moi,
ça se peut que vous écrirez, si c'est pas ça.
Mais ça, ça te permet d'avoir
plus d'oxygène. Bon, mais ceux qui
se piquent à ça, les cyclistes, quand ils
dorment, ils sont pluggés sur une machine.
À un moment donné, ils ont tellement de globules rouges.
Je le vis bien, tellement.
Ils ont tellement de globules rouges dans leur sang que leur sang
devient trop épais, ça fait sonner un
beeper, puis il faut qu'elle fasse du B-C
en plein milieu de la nuit pour
« Hey, Christ, ça tente de gagner! »
Non, mais
on t'a donné ta médaille, c'est ça
tente de faire ça, ma belle. Vas-y,
tiens.
Hey, Yann, ça fait combien de temps qu'on est là? Deux ans. Ah non, Réka, je pense qu'on va de faire ça, ma belle. Vas-y, tiens.
Yann, ça fait combien de temps qu'on est là?
Deux ans.
Un an et quart.
Je pense qu'on va aller aux questions.
Je ne sais pas si vous avez des questions.
Il y a quelqu'un qui applaudit
pour les questions.
Là, si vous voulez vous déplacer
au micro derrière la tête de Yann,
vous pouvez ou sinon vous crier la question
et moi, je vais répéter
votre question. Ça fait une heure et quart?
Ça fait une heure et quart, ouais.
Là, je sais pas si... Ok, il y a...
T'as-tu une question?
Oh, yes! Alright,
assez. J'ai une question
pour Dom. Salut!
Tantôt, tu disais que
quand t'avais 18 ans, t'avais rien à compter
comme pour faire...
Dans la vie, oui.
Oui, c'est ça.
Mais qu'est-ce que tu penses
que t'as de plus
à compter à ton âge?
Aujourd'hui?
Oui.
Bien,
est-ce que tu as répété
la question?
Non, non.
Ah, il l'a dit
dans le micro.
Il y avait un micro.
J'en ai écouté
deux ou trois podcasts.
Puis, qu'est-ce qui est drôle, par exemple,
je pense que tu as dit ça dans le podcast à Bois-Lard.
Fait que tu as dit ça dans un autre podcast,
mais lui, il était micé.
C'est vrai.
Je ne sais pas ce que j'ai à raconter dans la vie, je te dirais.
Je ne sais pas.
Je sais ce que j'ai à raconter,
mais je trouve ça hyper dur à raconter dans la vie, je te dirais, je ne sais pas, je sais ce que j'ai à raconter, mais je trouve ça hyper dur à raconter des, j'essaie de ne pas me coller tout le temps
les pieds dans la bouche, je ne sais pas si tu as remarqué, je me coller tout le temps
les pieds dans la bouche quand je parle juste pour le fun, mais à un moment donné, tu
essaies de jaser au monde en disant, regarde, moi je pense de même, puis tu essaies de
ne pas les insulter dans la vie, tuessaies de ne pas insulter le monde.
Tu sais, mettons,
je vais te donner un exemple insultant.
Le racisme, moi,
je le comprends.
Je ne l'accepte pas, mais je le comprends,
le racisme. Parce que je pense que
tu as un exemple, par la cause de ta
colise de questions, ça se peut que je me plante bien raide
ici.
Tu sais, mettons, l'athlétisme,
le communisme, c'est tout pour.
C'est pour l'athlète, c'est pour la communauté.
Fait que racisme, c'est pour la race.
Fait qu'en réalité, le monde,
il dit, je prends un petit peu plus
pour moi. À partir de ça,
je peux comprendre.
Mais, va pas haïr
les autres pour autant. Tu comprends?
Fait que, tu sais, c'est un genre de question que j'essaie de,
si je veux l'amener en avant.
Toi, quand tu étais jeune,
tu as 42, Jean?
Oui, 42.
Moi, quand j'étais jeune,
je vais faire une joke écrite.
Moi, quand j'étais jeune,
à l'école, on avait une noire.
Mon père, en faisant des jokes, parce que ça n'existait
pas, le racisme existait,
parce qu'il n'y en avait pas de noire.
Il faisait des farces
comme si c'était quelque chose qui était à la TV.
Ce n'était pas nécessairement
méchant, mais ça a quand même créé
une certaine ligne
de joke à un moment donné.
On avait une noire, nous autres, à l'école,
puis elle s'appelait la 8.
OK.
Mais tu vois,
tu vois, c'est un terrain
glissant juste sur le racisme.
Tu sais, juste sur le racisme.
L'ignorance est plus intéressante
que la tolérance.
Moi, je trouve, tu sais,
avant, je disais souvent,
aux États-Unis, c'est du
vrai, de vrai, de vrai racisme.
C'est de l'âme.
Au Québec, moi, je pense qu'il y a
quasiment plus de racisme qu'aux États.
Mais ici, c'est des racistes
xénophobes un peu, niaiseux.
C'est juste,
ils sont racistes parce que
ils n'ont jamais parlé à quelqu'un d'un autre pays.
Ils ne sont ignorants.
Ils sont ignorants un peu.
Ils sont faciles à switcher de bord.
Tandis qu'un raciste...
Un haineux.
Un haineux, c'est plus dur.
un haineux.
Un haineux, c'est plus dur.
Un haineux, oui, mais... Mais c'est mauvais, puis c'est mauvais qu'en 2016,
t'ailles jamais
vu de noir, là.
Tu sais, qui ressort un peu de ton village
carliste, là, tu sais. Non, c'est clair.
Puis c'est pas normal que tu dises
ils vont m'envahir, ils vont...
Tu sais, cette haine-là, puis cette peur-là,
ça n'a pas de caractère. Moi, je pense aussi, il y a une affaire...
Tu sais, moi, quand j'étais petit,
j'avais bien de mes mononcles
qui étaient racistes, puis
quand, tu sais, à mon école,
il y avait juste un noir,
puis là, je parlais à mon ami
noir, puis après, quand je suis arrivé à Montréal,
je voulais vivre dans un quartier noir,
juste pour voir c'était quoi.
Puis, on dirait, quand tu es
entouré tout le temps de blancs hétéros,
tu trouves tous les non-blancs, non-hétéros weird.
Mais là, aussitôt que tu parles à des gays, tu réalises,
ah Chris, les gays sont comme moi, mais juste à la place d'aimer des vagins,
ils aiment les pénis.
Puis là, non, il est comme moi, mais il est juste plus foncé que moi.
Puis il faut que tu parles au monde monde et il faut que tu écoutes
le monde pour voir qu'on est tous pareils.
Complètement d'accord avec ça.
C'est de l'indifférence.
Quand tu dis, comment ça
je suis fâché après rien?
Parce qu'à quelque part, tu es fâché après rien.
On lit ça, ils aiment ça, c'est des pénis.
Comment ça vient me toucher
dans ma vie à moi, ça? »
« Comment ça? »
« Non, non, tu sais, sois heureux, sois bon. »
« Tout, tout, tout, tout, tout va bien aller. »
« C'était quoi ta question? »
« C'est là que ça... »
« J'avais répondu, j'avais répondu. »
« Mais je me rappelle... »
« C'est quoi encore la question? »
« Quel est ton message? » « Ah oui, oui. » « Qu'est-ce que tu as de plus à dire? » « Qu'est-ce que question? Quel est ton message?
Ah oui, oui.
Qu'est-ce que tu as de plus à dire là qu'à 18 ans,
on est parti sur
« Astrid va parler de racisme
et sucer des graines. »
Non, mais t'es...
C'est niaisant, parce que tout le monde dit
« Christ... » C'est ça qui est intéressant.
Dans la vie, tout le monde chauffe mal. Je ne sais pas si tu as remarqué.
Tout le monde chauffe mal. Surtout les Chinois.
Ah, tabarnak!
Parlant de racisme.
Mais tout le monde trouve que tout le monde
chauffe mal. Fait que ceux qui chauffent mal, eux autres,
ils trouvent que tout le monde chauffe. Tu sais, à un moment donné,
c'est tout. Et l'arroseur arrosé dans patente,
c'est à un moment donné.
Ben, tu sais, souvent, c'est ça le défaut
de, je trouve, bien des
humoristes plus intellos, c'est, tu sais, souvent, c'est ça le défaut de, je trouve, ben, des humoristes plus intellos,
c'est, tu sais, les épées,
c'est tout le temps, tu sais, les épées font ça,
les épées font ça, mais on est tout le temps à l'épée
de quelqu'un. Ben oui!
Peu importe, tu sais, ton QI,
tu peux avoir un QI de...
Deux? Tu sais, Stephen Hawking,
il fait des affaires stupides.
Tu sais qui ça, c'est l'handicapé
qui parle avec un oeil, ça, ça? Ben, tu'est l'handicapé qui parle avec un oeil?
Ben, tu sais,
moi, il parle pas vraiment avec un oeil, mais...
T'as pas l'impression que t'es pas trop loin
dans l'idée?
C'est un physicien?
Ouais, un physicien.
Ben, tabarnak, je vais arrêter d'avoir de la niaiseuse
pour nommer son titre
à la place de nommer l'hiver.
Mais tout le monde est niaiseux.
Tu sais, tout le monde dit « Calisse que le monde n'était pas!umeur. Mais tout le monde est niaiseux.
Tout le monde dit « Qu'est-ce que le monde n'était pas? » « Qu'est-ce que le monde n'était pas? »
« Qu'est-ce que le monde n'était pas? »
Là, il y a les pitbulls qui arrivent.
Le problème, c'est les maîtres.
Ben oui, OK.
Le problème, c'est les maîtres.
Si tout le monde n'était pas,
il faut que tu les empêches d'avoir un pitbull.
Si ils ne sont pas... Non, mais c'est... Où est-ce que tu en viensêches d'avoir un pitbull. Ils sont tes pères.
Où est-ce que tu en viens?
Celui qui est bon,
il n'aura jamais de problème dans la vie.
Celui qui est bon.
Moi, j'ai trouvé une solution pour les pitbulls.
C'est juste qu'on ne prend jamais nos responsabilités pour rien.
On devrait faire,
mettons, tu es propriétaire de n'importe quelle sorte de chien.
Le gars qui a son pitbull a tué la fille,
sûrement, de la manière que notre système légal,
ça va être négligence ayant causé une mort.
Ça devrait être,
ce gars-là, il est responsable pour un meurtre.
Homicide involontaire.
Même homicide volontaire.
Il savait qu'il y avait un hostilité. Oui, mais donne-lui un volontaire.
Ça me ferait que ça applaudisse là-dessus.
Non, non, mais tu sais,
comme ça, tu sais, il faut
que tout le temps que tu as ça. Même en faire, tu sais,
comme... Ça, c'est de la droite. C'est ça la différence entre la gauche
et la droite? Mais la madame,
la madame, tu sais, qu'elle a échappé,
son jeune... Dans le singe,
tabarnak, elle a échappé dans le singe.
Tabarnak, de colis,
de style. Il y avait bien du monde qui me disait, «Ouais, mais tu sais pas c' le singe. Tabarnak, de calice, de style.
Il y avait bien du monde qui me disait,
«Oui, mais tu sais pas c'est quoi t'occuper de quatre enfants?»
Ben non!
Non, mais Chris, si c'est compliqué t'occuper de quatre enfants,
reste chez vous, tabarnak, ou tiens, amène-le,
ou mets une petite corde au tien, là.
Tu sais, il faut, tu sais...
Ça, c'est de l'ado.
La droite pis la gauche.
Je suis un gars de plus de droite, là-dessus.
Mais non, moi, je suis libertarien.
Mais libertarien
dans le bon sens. Je suis pas dans le sens
de... Tu sais, moi, c'est juste...
Moi, je veux pas un ostie de gouvernement
qui me dit quoi faire. Je suis pas...
Laisse-moi faire mes crises d'affaires.
Ben ça, c'est...
C'est de la droite.
C'est de la droite.
Pis là, pis les gays devraient pas se marier, est-ce que t'sais?
Ben ça, on s'en calisse.
Ça fait qu'est-ce que tu veux, t'sais?
Non, mais c'est ça que j'haïs, est-ce que t'sais?
Parler de la calisse de droite avec la religion pis les mariages gays.
Non, mais ça, c'est de l'extrémisme.
C'est de l'extrême.
C'est de l'extrême à un moment donné, t'sais.
C'est de l'extrême. Mais C'est de l'extrême, à un moment donné. C'est de l'extrême.
Mais moi, j'ai une phrase là-dessus.
L'humoriste
n'est ni de droite,
ni de gauche, mais toujours bien centré
sur lui-même.
Mais c'est de la droite.
Moi aussi, je suis pour ça. Écoute, ça ne me dérange pas que tu en aies un.
Tu sais, en réalité, ce qu'ils disent, c'est comme moi, ça ne me dérange pas que tu en aies un. En réalité, ce qu'ils disent, c'est comme,
moi, ça ne me dérange pas que tu t'achètes un gun,
mais un bazooka, ça ne nous tente pas.
Donc, ton pitbull,
c'est un bazooka.
Si tu n'en occupes pas comme du monde,
c'est un bazooka que tu as dans les mains.
Fait que ça va te prendre un permis de bazooka.
Je ne sais plus quoi.
Là, je te vois plein de vidéos.
Les enfants qui broient,
il faut se débarrasser. Ça devient
qu'on lisse à un moment donné, à savoir,
moi, je trouve qu'on est un peuple
de gauche qui a une idéologie
de droite. On veut tous les droits.
On lisse, on dirait
que mon père...
C'est ça, on dit,
t'es un gars comme toi et ça nous prend
rien à faire, je sais.
Non, mais moi, j'essaie juste
de réfléchir parce que je m'en calisse
en absolu. Je m'en calisse de comment
on pense, mais arrête de tout le temps
mettre la faute sur l'autre et d'essayer
de prendre des opinions, tout le temps,
et de placer à quatre morts
que ça n'a pas de calisse de la sorte.
Ok, puis toi, sois bon.
Tu sais, être bon, être gentil avec le monde.
Sois ça, puis ça va bien aller.
Que tu sois de droite, que tu sois de gauche,
que tu sois républicain,
que tu sois péquiste, que tu sois
libéral, il faut juste faire la bonté.
Ah, si on s'occuperait
plus de toi, tu vas juste être fin
avec tout le monde, ça va être bien correct.
C'est ça, tu sais Tant qu'à moi.
Chris, c'est une belle fin. Je pense qu'on va
finir là-dessus. C'est la première
fois qu'on finit un podcast
avec une petite morale,
une petite fin.
Je pensais pas en faire.
Non, mais c'était beau.
Est-ce que vous avez de quoi
plugger, les gars? Puis n'oubliez pas, ça,
ça va jouer au mois de septembre. Ah, c'était beau. Est-ce que vous avez de quoi plugger, les gars? N'oubliez pas, ça, ça va jouer au mois de septembre.
Ah, c'est bon.
Eh bien, d'abord, je vais plugger de quoi?
Vous avez manqué le spectacle.
Non, mais moi, je pluggerais juste
« Venez me liker » si ça vous tente de me liker.
Puis je vais annoncer tous les spectacles.
Oui, par exemple.
« Venez me liker dans la vie.
Tu me vois dans la vie, viens me liker.
Mais ton nom sur Facebook, c'est quoi?
Dominique Léonard.
Dominique Seca.
Dominique Seca, OK.
Puis, c'est un gros fan du cas.
Puis, sur Twitter, t'es-tu sur Twitter?
Non, je ne suis pas sur Twitter.
Instagram.
Instagram non plus.
YouTube.
YouTube.
Moi, je pense que tu peux aller voir un vidéo.
Oui, probablement. Je suis là, je pense que oui.
Mais tu sais,
je pense que Facebook, ça va être parfait.
OK. Excellent.
Alex Roy, même si j'ai dit trois mots
dans tout le podcast,
je suis un gars qui écoute beaucoup et je ne parle pas.
On va faire, à place de finir...
Non, mais je suis vraiment noir sur une scène,
mais je ne suis pas bon pour discuter.
À place de finir là, j mais je suis vraiment noir sur une scène, mais je ne suis pas bon pour discuter. À place de finir là,
j'aimerais qu'on ait une question
pour Alex.
Vu qu'on a parlé...
Veux-tu lui poser une question?
Posez une question.
Moi et Alex, on fait plein de spectacles
ensemble pour de l'amour.
On fait plein de corpos.
Alex, ça fait quoi? corpos. Puis Alex,
ça fait quoi,
12 ans à peu près que tu fais des shows,
grosso modo?
Je vais commencer, disons.
Oh, il y a une question là-bas.
C'est qui la question?
Vous autres, pour nous autres, vous êtes super noirs.
On ne voit rien. OK. Il y a quelqu'un là-bas.
OK.
Allô?
Je me demandais si Alex pouvait
me conter des anecdotes de tourner
le show le plus bizarre.
C'est quoi ton show le plus bizarre?
Le show le plus bizarre
que j'ai fait?
En fait, le plus bizarre,
il est arrivé des petites anecdotes des fois
qu'on a souvent des corpos de marde.
Un moment donné, je commence un corpo.
Je pense que c'était mon premier corpo à vie à Latuc.
Puis je commence mon show.
Puis il y a une femme saoule qui vient danser avec moi.
Alex Roy.
Puis il y a une femme saoule qui vient danser avec moi.
Pendant que tu faisais du stand-up?
Puis le monde, au lieu de faire comme moi ta soirée, l'encourageait.
T'avais son chum aussi qui était avec lui.
Fait que j'ai fait comme ça va être un méchant
long 45 minutes.
T'as-tu dansé? Ben oui, mais je vais
les mettre de mon côté. Moi, danser un peu,
mais un moment donné, il faut que je compte des jokes.
Puis c'était l'enfer. Mais j'en ai eu
une couple de... J'ai eu une fois où
un monsieur qui riait vraiment pas tout le long.
On focus tout le temps sur les gens qui rient pas,
qui avaient les bras croisés. Puis je lui disais un moment donné,
laisse ça aller, tu vas attraper le cancer.»
Il a dit, «C'est déjà fait.»
Il avait tout le monde alentour qui était super sérieux.
J'ai essayé de rattraper.
«Je suis désolé, je te paye un verre, mon gars. Je suis vraiment désolé.
J'ai fait mon show, ça a bien été.
Il est venu me voir après une show et il a dit, «Tantôt, c'était une joke.»
Ah, c'est-tu de marre!
Quel trou de cul!
Ah, c'est-tu que j'espère qu'il y a le cancer de vrai, là,
à ce moment-là?
Puis, j'ai déjà eu
une fille aussi que je compte une joke,
elle est en train de rire à la table
en prenant une gorgée de
Baileys. Puis moi, je focus dessus,
elle laisse ça aller, tu vas t'étouffer
puis tout, au fur et à mesure qu'elle riait, elle a vomi sur la table devant tout le monde. C'aise. Puis moi, je focus dessus. Elle laisse ça aller. Tu vas t'étouffer. Puis tout, au fur et à mesure qu'elle riait,
elle a vomi sur la table devant tout le monde.
C'est ça.
C'était-tu d'un bar ou d'un corpo, ça?
Non, c'était en boss.
J'avais un corpo-bar.
C'était comme un...
En boss, c'est bizarre. Je réalisais, on dirait là-bas,
que le monde... Colin, il rit pas
beaucoup, mais il vient de terminer après le show.
C'est les plus gros standings au Québec. Tu sais, la boss, il rit pas, il rit pas, il ne rit pas beaucoup, mais il vient de terminer après le show. C'est les plus gros standings au Québec.
La boss, il ne rit pas, il ne rit pas, il ne rit pas.
À la fin, c'est le délire, puis il rappelle, rappelle, rappelle.
C'est drôle quand même.
Il n'y applaudit pas, mais il applaudit super longtemps comme si c'était un défi.
Moi, ma dernière tournée, j'avais oublié, mon avant-dernière tournée,
j'avais oublié de dire à Guy Bernier, première fois
on avait été en Beauce,
tu sais, ça rit un peu moins
qu'ailleurs, mais il trippe
autant, sinon plus.
Puis là, moi, j'étais sur scène,
puis moi, ça allait bien, c'était un de mes bons soirs.
Là, je débarque à l'entrée,
puis Guy, il est comme, « Chris, ça lève pas! »
Puis là, je suis comme, comme ça a pas levé toi
pis j'ai fait non Chris il ria à chaque joke
pis là il a fait non ça lève vraiment pas
pis j'ai fait check my ass
le standing à la fin
pis j'ai vraiment eu un standing comme de
7 minutes là
ça avait comme pas de sens
mais ils veulent pas déranger le show
je pense qu'ils sont trop respectueux, sauf
la fille qui a vomi.
Elle, en plus,
si c'était une corpus, ça veut dire que son
boss l'a vu
pis il a fait « Ah, c'est-tu... »
Ouais, mais c'est ça le problème. Moi, ça me fait
capoter le monde qui rit pas, parce que
admettons que tu vas faire
un tournoi de golf, OK? C'est une compagnie
qui a un tournoi de golf, là.
T'embarques. T'es pas capable
d'avoir le focus. C'est hyper difficile.
Ils se parlent tous entre eux.
Fais un autre tournoi de golf où c'est 12 compagnies
qui participent toutes.
Il n'y a personne qui rit. Tout le monde écoute
de même parce qu'ils ne veulent pas que la table d'à côté
les juge.
Je trouve ça bizarre
qu'on ait peur
de se faire juger de rire.
Il y a un moment qui me fait rire, j'ai ri.
Ben tabarnak, j'ai peur que l'autre me juge.
Ça me fait bizarre.
Tu sais, souvent,
moi, mon genre d'humour marche partout
sauf dans les petits villages que tout le monde
se connaît.
Pis dans les garderies.
Vu que c'est malaisant.
Mais vu que là, pis dans les villages où tout le monde se connaît. Puis d'un garderie. Parce que là, ils sont mal. Moi, d'un garderie, vu que c'est malaisant. Mais vu que là, puis dans les villages,
tout le monde se connaît. Il faut que ça soit le
noir total. Que
si tu regardes d'à côté, tu vois pas
ce qu'il y a à côté de toi. Puis là, ça va rire.
Comme il dit dans le noir, je sais pas si vous l'avez essayé.
Je suis supposé de la faire, je l'ai pas fait.
Puis ça, j'ai réalisé que, come on in, t'as pas besoin
d'avoir une méga face pour faire
rire, que tu comptes tes gants
pis le monde se voit pas,
fait que ça,
ça riait fort,
parce qu'ils jugent pas.
Ça,
pour le monde qui sait pas,
c'est que c'est un show
que c'était
complètement dans le noir.
Tu vois pas l'humorisme
dans ton...
Moi,
j'étais assez en indien
pis je comptais mes blagues
pis t'entends juste
le monde rire.
Moi,
le pire,
j'allais le faire
pis après,
j'ai réalisé,
j'ai trop de jokes
que c'est du crowd work, c'est trop de jokes de, vous autres, ça fait combien de temps queallais le faire, puis après, j'ai réalisé, j'ai trop de jokes que c'est du crowd work.
C'est trop de jokes de, vous autres, ça fait combien de temps
que vous êtes en couple?
C'est pas trop de jokes.
Mais le bien, c'est que ça marche.
C'est juste que c'est ça qui te met dedans.
Ah, toi, comment toi, toi, puis à un moment donné,
quand tu as cette énergie-là, tu pars dans ton stock.
Fait que si tu n'as pas ce regard-là.
Quand je vais faire un show dans une salle
et qu'il n'y a pas de lumière dans la salle,
je me dis, allez-y, allez-moi dans cette salle
qu'on lisse, que je vois le monde, parce qu'on dirait
que je suis sûrement en train de me compter mes jokes dans mon salon.
Je ne serai jamais bon de même.
Permets-moi de faire trois jokes avec le monde.
C'est un peu ça?
Oui, en plein ça.
J'aimerais une dernière question pour Alex.
Un autre.
Oui, il y a une question.
Mais il faut que ça soit pour Alex. Un, un autre. Puis là, oui, il y a une... Oui. Mais il faut
que ce soit pour Alex.
Alex!
Alex, quand Mike fait du...
Quand il fait du
ball work.
Non, mais je veux que ce soit juste Alex
qui réponde.
Quand tu fais du quoi?
Du « create work ».
Quand tu parles au public.
À Vancouver.
C'est quoi la gimmick qui se passe?
Ben, c'est une bonne gamèque qui se passe? Ben... Hein?
C'est une bonne dernière question, ça.
On voit qu'il est plus tard que je pensais.
Ben, je veux dire...
C'est ce que tu jases avec les gens.
Crowdwork, t'en fais beaucoup au début du show,
juste pour mettre...
Hein?
Toi, tu parles-tu...
C'est ça.
À ton public, tu parles beaucoup au public C'est ça. À ton public,
tu parles beaucoup au public en début de show.
En début de show, tu sais,
exemple, on fait des cordes pauvres, tout ça.
Au début, je pense,
t'as pas le choix de jaser un petit peu avec les gens pour montrer que t'es chummy-chummy
puis découvrir c'est qui ta clientèle, tu sais.
Puis après ça,
plus tard, t'embarques dans ton stock.
Moi, je sais pas si c'est ça
que tu fais en début de show
ou tu le fais tout le long de ton show.
Moi, je le fais tout le long.
OK.
Oui.
Je suis vraiment…
Puis au début, ce n'est même pas voulu.
J'ai remarqué aussi que quasiment tous mes jokes, je parle au monde.
C'est drôle parce que j'ai essayé de regarder des affaires
et il y a trois que j'ai regardées et je les trouvais hyper bons.
Puis à parler avec le monde, là, tu te dis genre,
« Ah, ça, ça m'amène sur un certain sujet. »
Fait que là, OK, je fais une bite.
Puis après ça, hop, je reviens avec quelqu'un, quelqu'un qui rit.
Ah, OK, là, je fais deux, trois jokes, je reviens.
Non, non, c'est vraiment bon.
Fait que je pense que c'est weird comme fin, ça.
Ah, tu veux que je repais ma phrase de tantôt?
C'est quoi que j'ai dit tantôt?
Tu as refini avec ta morale, mais dis qu'il y a un complot.
Il y a un complot.
La morale, c'est faites attention, la famille Bush essaie de nous contrôler.
Exactement.
En gros, c'est ça.
Hé, merci beaucoup tout le monde.
en gros c'est ça merci beaucoup tout le monde
oubliez pas
Yann Thériault va vous parler
d'un excellent podcast
ça serait le fun tu trouves un podcast
qui a rapport avec des complots
un podcast d'un gars dans son sous-sol
qui est sûr que l'FBA l'écoute
merci tout le monde
merci tout le monde. Merci tout le monde.
Salut tout le monde, bienvenue à cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine. Sous-titrage Société Radio-Canada Québec et c'est très bon. Ça fait un petit bout, moi, que j'écoute ça. Ça s'appelle Les Feux de l'Esprit. C'est animé par une gang de gars qui vont aborder tous les sujets
vraiment old school.
C'est pas... C'est les Illuminati,
le New World Order,
le 11 septembre.
Il y a même des conspirations
à savoir québécoises avec les
démarrés et puis tout ça. C'est vraiment du
old school. Si t'es ouvert d'esprit,
si t'aimes ça, ce genre de sujet-là,
si tu veux être allumé, si tu veux être bombardé de théories de toutes sortes,
il y en a pour toutes les saveurs.
Ça dure à peu près deux heures.
C'est bien animé.
Les gars s'expriment bien.
Le son est super bon.
Ça s'appelle Les Feux de l'Esprit.
C'est disponible partout.
C'est disponible sur iTunes.
Ils ont un beau site web.
Je vous invite à écouter le mien, mon podcast. Ça s'appelle Le Stream. Et c'est disponible sur le'est disponible sur iTunes ils ont un beau site web je vous invite à écouter le mien mon podcast
ça s'appelle le stream
et c'est disponible
sur le yanterio.com