Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #80 – (Roman Frayssinet & Rosalie Vaillancourt)
Episode Date: September 19, 2016https://youtu.be/brNEJFOwM6A Cette semaine Mike reçoit Roman Frayssinet qui nous parle de l'humour d'ici vs l'humour de la France et Rosalie Vaillancourt qui nous parle de son rapport avec ...la porn. ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup!
Bonsoir!
Bonsoir tout le monde!
Merci d'être là.
Je suis désolé d'avance
d'être fatigué
que le tabarnak parce que
j'ai calculé tantôt.
Je me suis levé hier.
Ça fait 25 heures que je suis debout.
Fait que c'est ça.
Puis sans coke.
Souvent,
parce que souvent, mettons, les gars de ma génération
qui restent autant,
qui boivent autant,
qui sont coqués que le tabarnak,
moi, je fais ça à jeun,
ben, à jeun.
Tu sais, mais...
Je suis semi-clef.
Mon corps est un temple.
Ça, c'était...
J'ai...
La semaine passée, j'ai...
C'est ça qui est weird. Moi, là, on dirait quand je suis pas au Québec
pis je rencontre des Québécois,
je trippe trop.
Ils deviennent trop mes amis.
J'ai rencontré des Québécois en Écosse
qui font partie d'une troupe
qui s'appelle
La Flip Fabrique.
C'est du monde de site de Québec.
Ils sont vraiment fucking bons.
Mais j'arrêtais pas de leur dire ça
en gag, parce que eux autres,
c'est des athlètes. Ils sont fucking...
Ils ont des six packs sur la bedaine.
Ils sont en chèque que le tabarnak.
Puis là, on était tous sous.
Puis là, des fois, ils m'offraient des affaires.
Puis j'étais comme, moi, je peux pas.
Si mon corps, c'est un temple.
Tout le monde riait,
mais moi, c'était sérieux.
C'est ça qui était triste.
Je suis le seul gars
qui fait attention à tout,
mais qui a une shape de marde.
Non, je ne sais pas pourquoi je faisais comme si j'avais de la trite.
Moi, c'est ça.
Fait que là, en soirée, vu que j'ai l'air un petit peu fatigué,
mes invités, j'ai pris du monde jeune, en forme,
puis je vous avertis tout de suite, ça va avoir de l'air.
Tu sais, des fois, tu vois des animateurs de talk show
que tu regardes, puis tu fais comme un style vieux blasé
qui fait juste ça pour le cash.
Je vais avoir l'air de tout ça,
mais moi, je fais ça gratis.
C'est ça.
Je suis un vieux blasé qui fait ça juste pour le gratis.
Non, mais je vais faire mon mieux de rester debout
encore une heure et demie, puis après,
ou je devrais commencer à faire de la poudre.
Asseoir, Asti.
On commence de la poudre, là.
Non, je ne commencerai pas.
Oh, Asti, je vais vous conter quoi.
Avant de présenter mes invités, par exemple,
que c'est aussi magique que de la poudre.
Maxime Martin, qui était un...
C'était le porte-parole de la poudre.
Dans le camp, tu as un asti de beau petit contrat qu'il y avait.
Dans le camp, tu as un beau petit contrat qu'il y avait.
Maxime Martin, il a sorti un livre contre l'alcool.
Pour de vrai, il est vraiment mieux depuis qu'il ne boit plus, depuis qu'il ne consomme plus.
Il est venu me voir en Écosse. En Écosse, il m'avait dit, il avait dit, « Chris, je suis jamais venu en Écosse. Il faut que je prenne au moins un scotch.
Il faut que je prenne un scotch. » Puis moi, d'habitude, en plus, je suis le genre
de personne, moi, je ne crois pas à ça, AA, puis tout ça. Je sais que ça existe.
Je ne suis pas comme... Non, non. Je ne suis pas le athée des alcooliques anonymes.
Je suis conscient qu'il y a des alcooliques qui arrêtent de boire, mais
moi, l'idée d'arrêter
toute une vie, je ne crois pas à ça.
Mais Maxime, je vois
qu'il est vraiment plus heureux depuis qu'il ne consomme plus.
Puis là, quand il m'a dit ça,
je suis comme pas bien. Je suis comme
tabarnak, tu ne peux pas. J'avais vraiment
peur pour lui. Puis là, il a fait, non, non,
je vais prendre un scotch avec toi. On a bu un scotch
ensemble. Puis c'était weird parce non, Asti, je vais prendre un scotch avec toi. On a bu un scotch ensemble. C'était
weird parce que tout le long,
je buvais, je le regardais et je me sentais
comme un... Je n'ai pas d'enfant,
mais je me sentais comme un père
qui regarde son fils
boire pour la première fois. J'étais comme,
Asti, je n'aimais vraiment pas ça.
Je n'aimais vraiment pas ça.
J'ai mis du GH dans son affaire.
Ça, non. Ça aurait été drôle quandais vraiment pas ça. Puis, j'ai mis du GH dans son affaire. Ça, non.
Ça aurait été drôle.
Quand je fais ça.
Puis après, il a viré une brosse.
Il a trompé sa blonde.
C'était malade.
Crise de belle soirée.
Non.
Bon, fait que là, ce soir, on va avoir bien du fun.
Je parle, je parle.
Mais mes invités, je les aime les deux.
Puis, non, parce que souvent,
il y en a juste un des deux que j'aime.
Non, les deux.
J'aimerais qu'on leur donne
une bonne main d'applaudissement.
Voici Romane Frésinette, Rosalie Vaillancourt.
Salut, comment ça va?
Comment ça va?
Ça va bien?
Oui, toi?
Ça va super bien!
Vous avez fait, c'est ça, l'école ensemble?
Oui.
On a même fait les auditions ensemble.
Les auditions d'école.
Non, pas en duo.
Et non aussi.
Puis, est-ce que vous entendiez bien à l'école?
Euh, quand même.
Ben, c'est-à-dire que t'as quand même essayé
de coucher avec moi pendant les deux années de l'école nationale
de l'humour. C'est-tu vrai? Ben, je sais pas.
Non.
Tout le monde a entendu ton jeu, c'est pas...
tellement... Mais il est charmantant tu le trouves charmant
plus ça va par exemple
moi les premières fois
je le voyais
il avait l'air très européen
mais là plus ça va
plus tu deviens un gars du Tennessee
c'est très
hillbilly un peu redneck
tu sais ça te rendrait Tu sais, c'est très hillbilly, un peu redneck.
Tu sais, t'as... Tu sais, ça te rendrait
comme du foin dans la bouche.
Puis un peu plus de racisme,
je me rappelle.
Oui, c'est ça. T'es pas assez raciste.
Je suis pas assez raciste, je comprends pas.
Ça sent bien, t'as entendu.
Toi, quand t'étais venue à Romand,
t'es venue pour
apprendre l'humour, puis ton but au début, c'était de repartir en France, ou ton but c'était-tu de venir et conquérir le Québec?
C'était très flou en fait, c'était vraiment très flou. J'ai commencé à faire des blagues
à Paris quand j'avais 18 ans.
Tu as quel âge?
Là j'ai 22 ans maintenant.
Ok.
Et je savais que c'est ça que je voulais faire de ma vie, mais je me disais que je
n'avais pas assez d'expérience de vie
pour monter sur une scène et parler à des gens.
Je me disais, qu'est-ce que je vais raconter aux gens?
Je n'ai rien vécu.
Et j'étais déjà venu à Montréal par le passé.
Et je savais qu'il y avait une culture de l'humour absolument exceptionnelle.
Et je me suis dit, ce serait une belle expérience de vie,
c'est-à-dire prendre un avion,
puis juste partir vivre ailleurs.
Puis là, j'ai commencé à faire des blagues.
Puis les choses se sont changées
puis tu viens-tu d'une famille riche ou
quand même
quand même
parce que ça c'est le genre d'affaires
tu sais que
mais semble-t-il moi je me suis jamais
dit jeune si j'aime ça le blues
je vais aller à Chicago
c'est ça que je vais faire.
J'ai une famille
riche, oui, mais c'est pas riche
qui possède des châteaux
avec des chevaux qui sont là
pour décorer la salle de bain.
Mais c'est riche dans le sens où
mes parents... Ils ont pas eu de l'argent. Ça va. Mais c'est euxe dans le sens où mes parents... Ils ont bien de l'argent.
Ça va.
Ça va.
Mais c'est eux qui l'ont fait.
C'est-à-dire que ce n'est pas de l'argent qu'ils ont hérité.
Mon père...
Ma grand-mère gardait des brebis quand elle avait 9 ans
et mon père est fils de charcuterie.
Elle gardait des brebis?
C'est qui qui fait garder leurs brebis?
C'est qui qui fait...
Des paysans. Je m'en vais à quelque part. Tu veux-tu garder le brebis c'est qui qui fait je m'en vais
je m'en vais à quelque part
tu veux-tu garder mes brebis
ouais c'était un peu ça
c'était un peu ça
et puis mon père est fils de
de chat
vous trouvez ça drôle?
Il y a quelqu'un qui insulte ma grand-mère comme ça,
filmé, puis tout le monde s'esclave.
Ben, bravo le Québec.
Bravo. Félicitations.
Toi, tu viens-tu d'une famille riche?
Ben oui, tellement.
Mais pas autant que la tienne.
Qu'est-ce que t'en sais?
Ben, je veux dire, ils sont venus me voir en voyage.
Moi, ils ne viendraient pas me voir.
C'est parce qu'ils ne t'aiment pas. Ce n'est pas une question de moyens.
Ça y est.
Qu'est-ce qu'elle gardait, ta grand-mère?
Ben, mes grands-mères ne travaillaient pas.
OK.
Ils se faisaient vivre par leur mari, ça fait qu'ils étaient un petit peu plus riches.
Ça sonne un peu comme des putes. Je suis navré. Je suis navré. Mais ça sonne un peu comme des putes je suis navré
mais ça sonne un peu comme des putes
ok bon
sinon mon père était juge
ton père est juge
oh ouais
oh non mais
il peut pas aider
non je sais mais
ton père est juge
je sais que c' père est juge.
Ah, c'est que c'est weird, ça.
Hé, ça doit être... Ça doit être...
Fait que là...
Non, non, mais tu sais...
C'est comme...
C'est trop...
Quand t'étais petite, par exemple, pis ton père...
Tu sais, nos parents nous disent tout le temps, ça, fais pas ça, fais pas ça. Ah, mon Dieu, pis ton père, t'sais, nos parents nous disaient tout le temps,
« Ça, fais pas ça, fais pas ça. »
Ah, mon Dieu, il me faisait tellement peur, là.
Lui, il avait son petit marteau quand il disait,
« Tu rentres à soir à 9h. »
Clic, clic, clic.
Non, non, mais il me faisait faire des promesses, par exemple.
Pis là, tu me jures que tu fais pas ça, nanana, nanana.
Pis il te regardait-tu comme un juge?
Ah oui, oui, il me faisait peur.
Il venait tout rouge, là. Mais, mais, Sam, tu deviens juge vieux. Il t'atu comme un juge? Ah oui, oui. Il me faisait peur. Il venait tout rouge.
Mais il me semble que tu deviens juge vieux.
Il t'a eu à quel âge?
Il est juge pour la CSST.
OK.
C'est pas la même affaire.
Lui, il est pas bien.
Lui, il est pas bien.
Le gars en chaise roulante, je pense qu'il est...
Je pense qu'il est handicapé.
Il va pas bien. Le gars qui court, lui, je pense qu'il est handicapé.
Un gars qui court, lui, c'est un des traceurs, je pense.
Oui, exactement.
Ma mère, elle était prof à l'université vétérinaire.
OK.
Elle est recherchiste scientifique.
C'était elle qui avait la grosse job dans la famille.
Fait que tu as-tu des frères et des sœurs?
Oui, j'ai deux sœurs.
Sont-tu éduquées?
Ouais, vraiment, là.
Il y a juste moi qui est conne, là.
OK.
Mais, tu sais, la job du Maurice, c'est écrire,
mais pour une famille de... Tu sais, ta mère, c'est de la médecine.
Ah, ouais.
Fait que là, de devoir faire...
Eux, ils sont déçus, ils disent.
Écrire tes petites blagues, il doit faire tant à tant.
Ils sont vraiment déçus.
Ils sont déçus, ils ne sont pas déçus.
Ils viennent et ils rient quand les gens rient.
Ton père les juge-su de rire.
Tabarnouche, oui.
Avec son petit marteau.
Il aime vraiment romans, mettons.
Il va voir les shows de romans.
Pourquoi quelqu'un s'y sait?
Ça valait tellement pas la peine.
Non, ils aiment beaucoup Romane.
Ils aiment ça qu'il soit intelligent,
un peu recherché.
Moi, je suis plus du genre à parler,
dire n'importe quoi, puis aller vite.
Ah, tu pètes aussi.
Ça, c'est un très bon gag à chaque fois.
Mais c'est ça.
Là, ils sont contents.
Mais ça va super bien, ta carrière.
Oui, à cause que ça va bien,
ils sont vraiment contents.
Mais si...
C'est ça qu'ils sont contents.
Si tu étais, par exemple, juste...
Je fais un show deux mois.
Ah, OK.
Non, non, il serait vraiment...
Il aurait honte.
OK.
Puis tes soeurs, elles font quoi?
J'ai une soeur qui a quatre enfants.
OK.
Mais avant ça, elle étudiait en politique, en sexologie, en plein d'affaires.
Quatre enfants?
Oui, elle a quatre enfants.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.
En 2016?
Mais elle était comme tout enceinte.
Puis c'était-tu des jumeaux?
Non, non, non.
C'est quatre enfants séparés d'un an et demi entre chaque.
Sur le même père?
Oui.
Ça serait hâte que ça soit séparé
de neuf mômes avec quatre pères différents.
Ça, j'aurais été fière de ma soeur,
mais non, c'est le même gars.
OK.
OK, puis elle est heureuse.
Oui, oui, elle est vraiment heureuse,
mais elle est super dans la cause féministe.
Elle bâche les gens sur Facebook tout le temps. Elle est vraiment heureuse. mais tu sais, elle a fait... Elle est super dans la cause féministe. Elle bâche les gens sur Facebook tout le temps.
Elle est vraiment...
Elle bâche.
Non, mais elle est vraiment cool. Puis mon autre soeur,
elle travaille dans les...
environnemental. OK.
Elle a étudié en sciences politiques.
Genre Greenpeace?
Non, moins Greenpeace,
plus Québécois. Greenpeace,
c'est trop comme anglais.
OK, OK.
Mais j'ai pas trop compris son affaire.
Fait que Verpe, Verpe.
Verpe, je pense qu'il est là-dedans.
C'est vrai, il y a un Greenpeace, mais Québécois.
Mais c'est pas Québécois.
Mais tu sais, mettons, ça s'appelle Terre-Mère.
C'est vraiment la pièce dans le monde.
C'est pas un spécial du...
Tu sais, il me semble que ça fait vieux du lit.
Dans mon terre-mère.
On va prendre la terre-mère.
Le steak, les crevettes.
Non, non, elle a marché toute la Gaspésie cet été
pour... contre des buts de pétrole.
J'ai pas trop compris.
Elle disait des mots compliqués, mais...
Elle était bonne.
Elle était vraiment...
Fait que mes soeurs, les deux sont full brillantes.
OK.
Celui-là, là.
Toi, t'es de frère et soeur?
J'ai un grand frère, moi.
OK.
Il est vraiment beau.
Ouais, il est beau.
C'est vrai, en plus.
Il a quel âge?
Mon frère a 25 ans.
OK.
Il est ingénieur avec un diplôme franco-allemand dans l'aéronautique.
Non, c'est une tête de fou.
C'est un vrai intelligent aussi.
Il parle...
Ça veut dire...
Il est trilingue, oui.
Allemand-français.
Toi, tu parles combien de langues?
Moi, je parle le français.
Je parle le québécois.
Je parle anglais quand même.
Anglais quand même.
Moi, c'est ça qui est drôle. J'ai réalisé cette année que j'avais une mentalité...
Tu sais, en Europe, tu rencontres
du monde qui parle huit langues
et c'est normal.
Mais moi, quand j'étais petit, le fait de parler anglais-français,
j'étais comme, ça y est, je connais
toutes les langues.
Je les connais toutes.
Je suis correct.
Moi, je suis cool. Je ne parle même pas anglais.
C'est nul.
C'est comme moi, les gens qui sont capables de faire des shows en deux langues,
je trouve ça malade. C'est comme crime.
C'est hot.
Il y a une affaire que j'ai apprise cette semaine.
Moi, mon but,
je suis nul à chier pour apprendre les langues,
mais j'ai parlé à un gars qui m'a dit que
j'écoute un gars,
donc c'est peut-être de la bullshit qu'il me disait, mais ça sonnait logique. Il disait, tu sais,
dans n'importe quelle langue, si tu connais 300 mots, t'es capable de te débrouiller.
Avec 300 mots, vu que les 300 mots...
Il faut connaître les mots, genre, tu connais escabeau et genre ciboulette.
Non, non, mais tu sais...
Tu veux d'artifice, c'est comme merde.
Qu'est-ce que je raconte aux gens?
Tu sais pas dire comment ça va,
mais tu sais dire genre...
Artifice.
Artifice.
Mais tu sais, tu prends les 300 mots
les plus populaires de chaque langue,
puis c'est super rapide,
ça te prend une semaine à prendre une langue.
Oui, mais il faut les mettre dans l'ordre aussi.
Moi, c'est tous les trucs...
Moi, les trucs que je trouve les plus complexes
c'est comprendre la logique
d'une langue
parce qu'ils mettent
les sujets, verbes, compléments
les conjugaisons
c'est super complexe
c'est des codes
extrêmement complexes
par les langues
tu peux pas
tu vois sur Google
Translate
tout le monde
tu trans...
ça met que les mots
tu vois ce que
tout le monde ici
a déjà traduit quelque chose
sur Google Translate
et l'a envoyé à quelqu'un
qui t'a répondu,
c'est n'importe quoi ce que tu m'as envoyé.
What's up?
Toi, c'est ça.
Quand tu vas en France maintenant,
est-ce que tu utilises
des mots québécois, puis là,
le monde te regarde?
Souvent, j'arrive là-bas, puis dès que je parle,
les gens ont un petit sourire.
Puis là, je ne comprends pas pourquoi.
Puis là, ils me disent...
En fait, il y en a très peu qui pensent que je suis français.
Ah!
Mais ça, ça parait tellement, hein?
C'est sûrement la calotte.
Oui, c'est exact.
Puis ma ceinture fléchée.
Merde, il n'y a pas...
Puis qu'à la place de montrer ton passeport, tu montes ton permis de chasse.
Pis qu'à la place de montrer ton passeport, tu montres ton permis de chasse.
Mais moi, quel mot tu utilises?
Je place des « là » un peu partout.
Pis des « veux-tu »?
Ça, je le fais pas vraiment.
Mais je dis, des fois, ça m'arrive de dire « fait que ». Ça, c'est très québécois.
Mais le « fait que », moi, je trouve
qu'il mériterait...
Largement.
...populaire en France.
Oui, il y a plein de...
Mais en fait, je trouve que tous les mots
que les Français qui ont vécu un peu au Québec
prennent, c'est des mots qui sont juste utiles.
Ça met des mots sur des...
Nous, on ne les avait pas.
Puis, on en a trop besoin.
Genre, moi, le mot « malaisant » et « mélangeant »,
c'est deux mots qui ont révolutionné ma vie.
Vous savez pas ça en France?
Non, on dit pas malaisant.
Ça, ça existe pas non plus.
Comment tu décris ça?
C'est impossible à décrire.
C'est tacky.
Ou alors kitsch.
Mais kitsch, ça peut vouloir...
Kitten, c'est parfait.
Kitten, ça vient d'une famille
de la bosse, apparemment.
Il y avait une famille
anglophone qui s'appelait les Keaton,
qui était Ketan à mort,
puis les Beaucerons
essayaient
de prononcer le mot Keaton,
mais ça sortait Ketan.
Ça veut dire qu'à un moment donné,
il y a quelqu'un qui a voulu dire Ketan,
puis il n'arrivait pas à l'expliquer.
Puis la meilleure manière de le dire, c'était de pointer la femme.
Comment tu veux dire? Ils sont comme eux, là-bas.
C'est ça, ils ne font pas l'aile.
T'imagines si demain, il y a un mot, c'est vaillancourt? C'est être vaillancourt?
Non, non, non. Comment c'est possible?
Ça se pourrait.
Comme, mettons, être frésinette, ça serait quoi?
Tu peux le dire.
Ben là, non, non, c'est comme juste « t'appêtes un peu ».
« T'appêtes un peu », OK, super.
Je sais pas, tu sais, comme « habiller bien ».
« T'appêtes un peu », qu'est-ce que ça veut dire, « t'appêtes un peu »?
Ça veut dire « élégant », mais elle comprend pas, dès que t'es un peu…
Non! « T'appêtes un peu.
Puis élégant, ça fait comme
tu suces, mais avec le...
Avec les doigts levés.
C'est classé, là.
Je mets du rouge à lèvres avant.
T'appêtes un peu. T'appêtes un peu. »
« Tapette un peu. »
Ça veut dire « je fais juste un bisou dessus. »
Ça, c'est une affaire
qui m'a tout le temps surpris
que les...
Je trouve que les Français sont vraiment
beaucoup plus homophobes
qu'ici au Québec.
Mais c'est pas tellement vrai, moi, je trouve.
C'est juste que les homophobes parlent énormément.
Moi, je trouve pas que les Français soient si homophobes.
Moi, de ceux que j'ai rencontrés, pas tant que ça.
Mais c'est juste que...
Ah, mais c'est parce que c'est tapette, un peu.
C'est ça que tu fais peur aux homophobes.
Il y a moyen, il y a moyen.
Je le regarde dans les yeux, puis qu'il se sente pas clair.
Oh mon Dieu, il va m'attraper dans un coin.
Mais tu sais, tous les Français
qui étaient dans la rue contre le mariage gay,
tu ne verrais pas ça au Québec?
Non, c'est sûr que non.
Ça serait interdit.
C'est sûr que non.
Mais ici, il y a quand même...
Puis au Québec, est-ce que...
C'est une question que je pose, je n'en sais rien,
mais est-ce que c'est au Québec ou est-ce que c'est à Montréal?
Moi, non.
Je ne sais pas, c'est une question que je pose.
En région, vous pensez que les gens sont tous homophobes.
Pas tous.
On ne dit pas tous homophobes.
Ce n'est pas ça qu'on dit.
Valleyfield, tu dis?
Il y a un hostie de gros bar gays au Saguenay.
Vous voyez qu'on n'est pas homophobes.
C'est une...
Moi, j'avais...
Moi, j'avais été un soir
au Saguenay. Ils ont la réputation
d'être des hosties
d'ivrognes. Fait que là, moi,
je fais un show, puis c'était un mercredi soir.
Je fais OK, je vais aller. On avait fait
trois, quatre bars. Puis tous les bars, t'es comme
« Excuse, on ferme, on ferme.
Puis là, on s'en allait à l'hôtel pour boire à l'hôtel
comme des
alcooliques. Puis,
en se rendant, il y avait un bar qui était
giga plein.
On arrête, c'était plein, on rentre,
puis là, c'était
des...
On dirait, c'était quasiment un sketch de...
On dirait que c'était du monde qui essayait d'imiter des gays.
C'est ça que j'aime des gays de région.
Ils sont drôles.
Ils sont too much.
C'était magique.
C'était vraiment magique.
C'était le fun.
On était rentrés, on avait bu.
Puis là, j'avais dit, le barman était comme,
« Qu'est-ce que tu fais ici? »
Puis j'ai dit, « Regarde, j'ai réalisé que je suis plus alcoolique
que homophobe, donc donne-moi de la boisson. »
Mais c'était vraiment le fun.
C'est un bar gay vraiment drôle, vraiment le fun.
Oui, caméléon aussi.
Caméléon.
Notre commanditaire cette semaine,
si tu dis,
« Hubert Chien, à l'entrée du caméléon. Notre commanditaire cette semaine, si tu dis Hubert Chien à l'entrée du Caméléon,
il y a un monsieur qui va te sucer.
Il y avait...
Nous autres, il y avait un monsieur...
Il était tellement heureux, en plus,
que j'avais parlé...
C'est un monsieur de 70 ans
que lui, il avait été dans le garde-robe
toute sa vie
jusqu'à 63 ans
quand le bar
a ouvert, puis là, il faisait
son coming out. Et là,
il était heureux.
J'ai jamais vu quelqu'un
heureux de même dans ma vie.
Il était comme trop content.
C'est ça.
Oui, c'est ça.
Oui, c'était cute au bout. C'est vraiment mignon.
Oui, oui, c'était cute au bout.
Est-ce que tout le monde attend que je fasse mon coming out?
Non, non.
Ce serait le bon moment.
Non, je vais coucher avec ta soeur avant.
Non, mais...
Je pense...
Voyons donc, les gens applaudissent.
C'est tellement français.
Un peu en 5e, en fond. Tout le monde le sait.
Hein?
Ok, continue à parler, Michael.
L'affaire que tu disais
pour l'homophobie, je pense, c'est juste...
Je ne sais pas si c'est parce qu'il y a
plus de monde en France
ou juste les Français sont plus confiants
d'aller dans la rue pour leur conviction,
même si leurs convictions sont ridicules.
Les Français sont un peu comme des Américains.
On a une grosse science de la manifestation.
On aime sortir dans la rue,
défendre des choses,
c'est très régulier,
pour des prétextes multiples et variés,
mais on a cette culture-là
de quand quelque chose ne nous plaît pas,
on sort dans la rue,
puis on va le dire,
puis on crie. On aime sentir... Je ne sais pas pourquoi on le fait,
mais je pense qu'on aime sentir qu'on a du pouvoir
face à ceux qui ont du pouvoir.
On aime manifester.
Après,
voilà, ça...
C'est-à-dire que quand ça fait 20 ans que tu manifestes
chaque année, je trouve que c'est difficile d'être pris quand ça fait 20 ans que tu manifestes chaque année,
je trouve que c'est difficile d'être pris au sérieux.
Tu vois ce que je veux dire?
C'est-à-dire que là, vous allez sortir aussi.
Je ne sais pas, mais je ne sais pas.
Moi, ça fait trop longtemps que je vis ici pour... Oui, il y avait pendant un bout de temps, au Québec,
il y avait tout le temps genre...
C'est Locke-Merville qui était porte-parole de tout pendant un bout de temps.
Puis même Martin Peritz avait fait une joke que la même année, il avait été porte-parole de les francophilies,
la semaine des enfants battus, mais six affaires.
Puis toutes des belles causes, des causes sérieuses, mais que tu ne peux pas être pour toutes.
Tu sais, choisis...
Il y avait fait Mixmania aussi, hein?
Ça!
Ah, ouais!
Je ne sais pas.
C'est pas la seule, même.
Oh, comme un West Coast.
Ouais, j'ai l'impression.
Mais je ne suis pas sûre du signe,
mais c'est vrai, Rock Merde, il me semble.
Mixmania.
Je n'ai aucune idée de qui est cet homme.
Tu connais pas...
C'est notre Wyclef.
C'est notre Wyclef.
Et Wyclef dans
tous les sens.
C'est-à-dire? C'est quoi les plusieurs sens de Wyclef?
C'est qu'il a dit,
je vais aider Haïti. Et là,
il a ramassé de l'argent. Et là, on a fait,
il est où, Wyclef?ïti. Et là, il a ramassé de l'argent. Et là, on a fait, il est où avec la flèche?
En gros.
En gros, c'est ça, oui.
Mais moi, j'ai rencontré Lachmerville
quand j'ai fait un show en Haïti.
Puis, il a vraiment fait ça, je pense,
pour aider les gens là-bas.
Puis, je pense qu'il s'est fait arnaquer là-bas
parce qu'il n'a pas l'air d'être riche.
En tout cas, il n'avait pas l'air riche
quand j'ai le début. Qu'air d'être riche. Il n'y avait pas de l'air riche quand j'allais vivre.
Qu'est-ce que tu veux dire?
Ben,
il y allait tout le temps
des places qui allaient se faire payer des repas.
Pis j'ai l'impression
que... Ah ben, je ferais tellement la même affaire
en même temps.
Ouais, mais, tu sais,
quand tu vas d'un pays
pauvre,
pis t'es pas capable de payer ton repas de 1,26,
là, tu fais comme, ok, ça va pas aussi bien que ça, tu sais.
Mais Sam, c'est peut-être juste moi qui juge trop.
Ouais, je suis un peu dégueu aussi.
Moi, j'ai toujours aucune idée de qui c'est.
Moi, je cherche un haïtien
qui n'a pas l'air si riche que ça,
ou alors qui est très radin.
Et qui fait ça de temps en temps.
Je vais rester à l'affût.
Je vais rester à l'affût si jamais je le crois.
Tu le googleras.
C'est Luc Merville,
mais ça se prononce Locke.
Locke Merville.
C'est Locke Merville. Là, il n' prononce Lock. Lockmerville. Lockmerville, oui.
C'est Lockmerville.
Ça a l'air, il n'est pas aussi locké que ça.
Parce qu'il passe pour un esti de crasseur,
puis il n'y a pas de grise de sable.
Mais il était gentil.
Oui, il était vraiment fin.
Il était vraiment fin.
Mix Mania.
Mix Mania. C'est ça. Toi, c'est ça,
quand tu vas en France,
fais-tu des shows?
En fait, à chaque fois
que je suis rentré en France
jusqu'à maintenant,
je n'en ai pas fait
parce que c'était un peu
mes vacances.
Je voulais juste
décrocher un peu des blagues.
Parce que la nouvelle génération
française est vraiment solide.
C'est pour ça que je vais y aller
là, la très prochaine fois.
Tu les connais,
tu leur parles-tu
quand tu viens d'ici?
Oui, oui.
Cet été, en fait.
Je ne suis pas rentré depuis très longtemps faire des blagues.
Et là, cet été, j'ai rencontré énormément d'humoristes français
avec qui je me suis super bien rencontré.
C'est qui que tu as rencontré?
Kian, qu'aujourd'hui.
Oui, oui.
Qui est vraiment gentil, gentil.
Qui est adorable, qui est excellent en humour.
Très fin, intelligent.
C'est une méga, méga star là-bas.
Oui, c'est celui qui a fait Bref.
Oui.
Je pense que vous voyez qui c'est.
Il est absolument admirable, autant sur scène qu'en dehors.
Oui, c'est une méga star et il est super.
Il est d'une humilité assez exceptionnelle.
Puis il y a Farid aussi que j'ai beaucoup apprécié.
Shirley Soignon, c'est des humoristes que j'ai rencontrés quand ils sont passés ici.
Et ça m'a motivé à aller faire des blagues là-bas.
Donc, je vais y aller très prochainement.
Puis, est-ce que tu as peur d'être trop québécois quand tu vas être là-bas?
C'est drôle, mais quand je suis arrivé ici, j'avais peur d'être trop français.
Et j'ai essayé d'arranger mes blagues à la québécoise, ce que je pensais.
Comment?
Être québécois.
Ah, t'as même pas... C'est ridicule.
Non, c'est quoi que tu faisais?
Ouais, c'est quoi que tu faisais?
Ben, j'essayais... Ça remonte à longtemps, mais j'essayais de... certains mots, d'est quoi que tu faisais? Oui, c'est quoi que tu faisais? J'essayais, ça remonte à longtemps, mais j'essayais de certains mots,
d'arranger certains mots,
de certains rythmes, certains sons,
d'essayer de sonner moins français.
Au final, catastrophe monumentale.
Et la fois d'après où je suis monté sur scène,
je me suis dit, fuck, tout le monde me comprend.
Et j'ai parlé comme je parle normalement
et c'était génial.
Donc je pense que je vais juste faire pareil en France.
Si ça sonne québécois, ça sonnera québécois
et c'est parfait comme ça.
Est-ce que tu as déménagé ici avant de faire l'audition
ou tu es venu faire l'audition, tu étais accepté?
J'ai fait l'audition de l'école de l'humour un an.
Ça faisait un an que je vivais ici.
Je suis arrivé à l'université de Montréal
et au final, je suis allé à absolument aucun cours.
C'était ridicule.
Je suis allé à la première session.
En fait, c'est là que j'ai...
Je suis allé à l'université pour apprendre que ce n'était pas pour moi l'université.
C'est vraiment ça que j'ai fait.
Je me souviens d'un examen en littérature que j'ai fait la veille à minuit.
J'avais 20 livres à lire dans la session.
Je n'en ai lu aucun.
Et j'ouvrais les livres au has 20 livres à lire dans la session, j'en ai lu aucun. Et j'ouvrais
les livres au hasard.
Je choisissais une citation,
puis je me disais, ah oui, ok. Puis je mettais cette citation,
puis je brodais autour, n'importe quoi.
J'ai eu à moins.
Et là, je me suis dit, je peux pas continuer ça.
Ce serait me mentir à moi-même.
Ce serait une escroquerie énorme.
C'est-à-dire que moi, je peux me juger. Moi, j'essaie le travail
que j'ai fourni. C'est pas à moi.
Donc je me suis dit, dégage de là.
La deuxième session, ils n'ont pas vu ma tête. Je me suis
pointé juste aux examens. Je me suis dit, le professeur, il m'a regardé
et m'a dit, mais c'est qui lui?
Je ne l'ai jamais vu.
Là, je voulais rester à Montréal.
Je voulais rester au Québec parce que j'aimais ça.
J'avais commencé à faire des spectacles.
Adi Balkalidé m'a conseillé d'essayer de faire l'École nationale de l'humour.
Et je l'ai fait dans une optique d'humour, mais dans une optique de visa aussi, je t'avoue.
Et j'ai été accepté.
Donc ça correspondait à tout ce que je voulais, rester au Québec, faire des blagues.
Et là, tu as un visa étudiant.
Oui, j'ai été clandestin un bon deux mois d'école nationale de l'humour
ouais, il y a un bon deux mois
où c'était chaud
mais c'était cool
c'était génial, ça donne envie de faire
des bonnes blagues, tu vois ce que je veux dire
j'ai plus trop le choix là
tu vois ce que je veux dire, je me pratiquais
pour quand ils allaient taper chez moi, monsieur qu'est-ce que vous faites
sur le territoire
c'est deux hommes
qui rentrent au Québec
mais non ravi
ravi au final
en plus c'est drôle
parce que quand je connaissais
l'école nationale de l'humour
avant d'arriver ici
j'étais extrêmement prétentieux
on peut pas apprendre
à être marrant
comme moi j'ai
ouais
mais tu l'as fait aussi moi j'ai fait les playbots et on ne peut pas apprendre à être marrant. Comme moi, Jean. Oui.
Mais tu l'as fait aussi.
Moi, je l'ai fait pour les Playbots.
Ah, voilà.
Je l'ai vraiment fait pour les Playbots.
Mais est-ce que tu penses que ça t'a aidé dans ta carrière à un certain point ou absolument pas?
Non.
Mais sur le CD de l'école de l'humour,
parce que j'ai écouté le CD,
puis ça disait que toi, tu avais aimé l'école de l'humour parce que ça t'avait fait des contacts. Oui, oui. Pour ça, pour l'aspect hum parce que j'ai écouté le CD, pis ça disait que toi, t'avais aimé l'école l'humour parce que ça t'avait
fait des contacts.
Pour ça, pour l'aspect humain de la chose?
Moi, j'ai rencontré...
Louis Richer.
Mon année,
il y avait Daniel Grenier dans les Chickenswell,
que son frère s'est devenu mon gérant,
fait que Michel, mais
techniquement, j'aurais rencontré
les Chickenswell sans faire l'école
mais peut-être qu'il n'y aurait pas eu ce lien-là
Martin Perizzolo
le gros show
je pense
que les contacts ont été
vraiment bons mais ça vaut-tu
autant d'argent que des contacts
peut-être c'était combien quand tu l'as fait
moi c'était 7000
mais 7000 c'était 7 000.
Mais 7 000, c'est beaucoup pour des contacts.
Oui, oui, oui. Fait qu'imagine, vous autres, 15 000.
Ah non, moi, c'était pas 15 000.
Toi, c'était...
Moi, c'était 17.
17?
En tant qu'étudiant étranger, oui.
17 000.
Mais toi, au moins, tu peux dire, ah, ça, c'est juste 10 000 francs.
Ou non, euros, oui, désolé c'est juste 10 000 francs. » Ou non,
euros, oui, désolé.
Ça fait à peu près 12 euros.
Mais...
Un trio
au McDo chargé, genre, t'as pris les croquettes.
Puis, toi, est-ce que t'as eu les prébourses ou tu as payé?
Moi, c'est mes parents qui ont payé.
Le juge, il devait capoter, signer un chèque de banque.
OK, on va l'envoyer à l'école de clowns.
Attends, mon père voulait juste que j'aille à un diplôme sans foutre. C'était quoi?
Un diplôme du collège Ronald McDonald.
Je pense pas que c'est très potent de t'être allé à Yale ou Harvard.
Parce que moi, je voulais étudier, sinon, en anthropologie,
pour venir être primatologue avec lui, étudier les singes.
C'était soit ça, soit j'allais à l'école de l'humour.
Il y avait deux choix weird.
Ça me fascine tout le temps, ça,
quand...
Tu sais, parce que j'essaie de voir, c'est quoi le lien...
C'est tellement beau, là.
En plus, j'essaie de réfléchir, mais tu sais, je sais...
As-tu des jokes sur les singes?
As-tu déjà fait un number?
Non, mais j'aimerais ça, mais en même temps,
je trouve que les vidéos de singes sont drôles.
Mais parler de singes, c'est jamais drôle.
Qu'est-ce que tu veux dire?
C'est tout le temps des jokes des grosses.
Oui, c'est ça.
À un moment donné, la vidéo dit tout.
La vidéo dit tout.
Oui, on l'a tous vu, la vidéo du singe.
C'est drôle.
Si je le compte, c'est moins drôle.
Mais le monde en rit.
Ouais, c'est vrai, mais parce que je le mime.
Si tu le racontes, tu le mimes.
Ouais, c'est drôle.
Ouais.
Fait que là, toi, jamais, jamais
le numéro de singe. Non, jamais,
jamais les animaux.
OK. Mais de faire des numéros...
J'ai fait un numéro sur le fait que je voulais devenir un animal.
Que je voulais me faire poser
comme des mamelles de chiens.
Ça, pourtant!
Ça n'a pas t'enlevé à l'école de l'humour, non?
Tu voulais te faire faire comme une petite vache?
Oui! Tu veux parler de ce numéro-là?
Mais pour vrai, c'était drôle.
OK, je faisais genre...
Mais c'était... Oh mon Dieu, j'aurais jamais discuté ça. Mais je le fais encore, cette'était drôle. OK, je faisais genre... Mais c'était...
Oh mon Dieu, j'aurais jamais discuté ça.
Mais je le fais encore, cette blague-là.
Dans les banques.
Ah oui?
Ça, c'est une affaire que je trouve
qui serait une bonne soirée
d'humour, genre
de montrer les vendredis
à l'école de mort.
Ah mon Dieu! Romane devrait tellement faire son numéro de montrer les vendredis à l'école de Montaigne.
Les vendredis! Oh mon Dieu!
Romane devrait tellement faire son numéro sur le fait
que t'es allé au Mexique,
tu disais ton affaire de fromage.
Moi, c'était le premier vendredi.
Non, c'est ton deuxième. T'es sûr?
Ouais, t'avais déjà montré que t'étais un peu bon.
Ah non, mais c'était pas vraiment des vendredis,
c'était des exercices. Non, mais le prof avait dit
tu m'as tellement déçu parce que les autres...
Il m'a dit, pire que ça.
C'est là où j'allais en venir.
Moi, c'est là où j'ai commencé à vraiment travailler en humour, à vraiment m'investir.
C'est parce que j'ai fait le premier vendredi.
Ah, c'était pas bon, là.
Puis le professeur, il me regarde comme ça, Richard Frechette, je me souviendrai toute ma vie.
Puis il m'a dit, tu m'as fait perdre mon temps.
Et là, je me suis vraiment senti...
Si tu pousses la réflexion au maximum, tu peux pas faire
perdre du temps. Il m'a dit
c'est du temps que je ne reverrai plus jamais
de ma vie.
Et le gars est payé en plus.
C'est ça, il est payé pour être là.
Et moi, je viens de payer
17 000, puis il me dit ça valait pas
que je suis payé.
Je rendrais l'argent pour ne pas avoir vécu.
Toi qui parles.
Ça va sonner comme un gag.
Mais c'est qui Richard Frechet?
C'est un comédien.
Il faisait le docteur
dans La Petite Vie.
C'est un comédien de théâtre.
C'est le prof de quoi?
C'était le prof de création.
Mais tellement gentil. Il est ad'était le prof de création au début.
Il est adoré. Moi, j'ai adoré.
Prof de création?
Oui, on présentait nos numéros à ce top-là.
C'est comme un metteur en scène.
Oui.
Il a fait de la mise en scène.
Deux sessions?
Une session, puis après, c'est fait.
Il est vraiment cool.
Il est vraiment gentil.
C'est pour ça
que quand je posais la question,
je savais que ça allait sortir
comme si je l'insultais,
mais ce n'était pas pour l'insulter.
C'était vraiment curieux.
Ça n'a pas été appris comme ça.
Mais c'est vrai que même nous,
quand on rentre là...
Moi, à ce temps-là,
il faut que je fasse attention,
par exemple.
Mais non, mais...
Parce que tout ce que je dis,
le monde me dit,
« Ah, c'est qui, ma chatte? »
C'est qui, une chanteuse chatte?
Mais moi, c'est quoi que tu dis? Ce que je dis, c'est que c'est qui, ma chère? C'est qui, une chanteuse chère? Ce que je disais, c'est que c'est vrai qu'au début,
on rentre là et on se dit, c'est qui cet homme
qui va m'apprendre à faire des blagues?
Et au final, ils sont tellement investis,
ils utilisent des liens humains.
Parce qu'au final, c'est vrai que tu ne peux pas apprendre à être marrant.
Tu peux apprendre tout seul à être marrant.
Si toi, tu fais la démarche
d'essayer très fort d'être marrant,
il n'y a personne qui va te dire que c'est comme ça qu'on fait.
Si tu ne l'as pas, tu ne l'as pas.
C'est de base.
Je reste encore persuadé que c'est un peu une décision.
Je pense que tu ne peux pas apprendre l'humour,
mais tu peux apprendre la comité.
Ils apprennent la comité.
Ils apprennent la technique.
Fait que c'est un, deux, trois, punch,
un, deux, trois, punch, un, deux, punch.
Mais ils donnent aussi un gros
laboratoire pour que tu te découvres.
C'est-à-dire, est-ce que j'aurais pris
autant les choses au sérieux? Est-ce que j'aurais pris
autant de risques? Est-ce que j'aurais
essayé de faire autant de... Je sais pas.
Je reste persuadé que sans l'École nationale
de l'humour, je serais pas allé chercher le fond de ce que je... Je ne sais pas. Je reste persuadé que sans l'École nationale de l'humour, je ne serais pas allé
chercher le fond
que je peux amener sur scène.
Tu ne peux pas faire des personnages, mettons,
dans les bars. C'est mal vu.
C'est pas mal vu, mais...
Mais il y aurait moyen de partir des soirées du monde
de personnages. Il y en a eu.
Il m'a dit qu'il n'y avait pas beaucoup de monde.
Mais c'est parce qu'au Québec,
les personnages sont mal vus,
vu qu'on a eu tellement de mauvais,
mauvais personnages.
Mais s'il y avait des soirées
plus personnages alternatifs,
un peu sketch,
là, ça pourrait marcher, je pense.
Moi, je ne sais pas.
J'ai l'impression que les gens
ne veulent plus du quatrième mur.
Moi, je pense que les gens...
C'est pas un personnage
qui peut parler aux gens aussi. Oui, c'est vrai. Je ne sais pas. Moi, j. Moi, je pense que les gens... C'est pas un personnage qui parle aux gens aussi, là, tu sais, c'est...
Ouais, ouais, c'est vrai, c'est vrai.
Je sais pas. Moi, j'ai l'impression que les gens...
Ouais, t'as raison, un personnage qui parle, qui s'adresse directement
aux gens. Mais j'ai l'impression que c'est ça qui est
aujourd'hui. On est dans une espèce d'ère de
« viens en échange ».
Ouais, viens, on parle. On veut même ouvrir...
Moi, je trouve que ce qui se fait de plus en plus, c'est ouvrir
la parole au public. Ça veut dire que sur scène,
c'est plus des gens qui écoutent.
C'est une conversation.
C'est si tu veux parler, parle.
Puis je dois être en mesure de te répondre
et rester marrant puis continuer mon spectacle.
C'est un mélange de crowd work et de stand-up.
Ça, ça impressionne vraiment le monde, le crowd work.
Ça, c'est le truc qui...
Moi, ça m'impressionne.
Moi, quand je vois un humoriste qui est vraiment bon en crowd work,
à chaque fois, déjà, j'ai de la misère à dire le mot.
De base, je vous ai tellement fou.
Un animateur qui est capable de parler aux gens
et de faire son texte en même temps, je ne comprends pas.
Moi, je suis tellement pas bonne.
De base, quand quelqu'un parle, je suis comme,
arrête, s'il te plaît.
Je ne sais pas comment être drôle en parlant.
Ah oui, parce que tu es drôle.
De plus en plus, tu es drôle.
Oui, mais non.
C'est comme si... Tu n'es pas drôle. Non, c'est comme... C'est pas drôle. Mais non, c'est plus...
C'est naturel, mettons. Ça vient tout seul.
Mais tu sais, «Cord Work»...
C'est tough.
C'est comme... Moi, parler directement
à quelqu'un que je connais pas, ça me fait
peur. Je me dis «Oh mon Dieu, cette personne-là
m'aime pas».
On dirait que je me fais trop de scénarios,
genre cette personne-là, peut-être qu'elle me trouve vraiment plate,
peut-être qu'elle me trouve conne.
On dirait que ça me fait trop peur de m'adresser directement à quelqu'un
et de la fixer.
Tu sais, la personne rit de base, c'est juste à moi de dire.
Mais parle-le à tout le monde qui rit.
Non, mais c'est vrai.
Oui, mais pourquoi je leur parlerais?
Ils rient, ils sont équipés déjà.
Tu comprends?
Oui, c'est vrai.
Dans le fond,
tu crées,
tu as raison.
Pourquoi on fait ça?
Moi, je trouve des problèmes,
toi, tu trouves des solutions.
Et voilà.
Mais toi,
moi, c'est ça,
tes animations,
tu fais quand même
beaucoup de crowd.
En ce moment,
je ne fais plus de texte même.
Ok.
Donc, j'arrive sur scène
avec...
En fait,
tu te prépares un canevas
puis tu te dis, je vais
parler de ça. Même pas.
Je pense que pour
arriver à amener
le travail de foule,
c'est mieux que ton quadroir.
Travail de foule?
Travail de foule.
L'office de la langue française.
Merci beaucoup, ça fait extrêmement plaisir.
Travail de foule. Vous l'avez entendu de la langue française. Ah, merci beaucoup. Ça fait extrêmement plaisir. Ça, travail de foule.
Vous l'avez entendu pour la première fois
dans cette balado-diffusion.
Je suis très content.
Travail de foule.
Travail de foule, j'aime ça.
Ben oui, c'est beau.
Mais travail de foule, ça sonne plus comme si
c'est toi le chef de la parade.
OK!
Avec un petit drapeau.
Et on va devant.
T'es dans la foule.
Ça fait manif.
Ça fait manifestation.
Tu vois, mon côté français ne s'en va absolument jamais.
Mais travaille de foule.
Travaille de foule.
Mais je ne pense pas qu'il faut clairement de canevas.
Moi, je me prépare un texte parce que j'essaie d'écrire.
Au cas où les gens n'ont pas envie de me parler,
je n'ai pas envie de leur imposer ça.
Si je parle aux gens et qu'ils n'ont pas envie,
ben, c'est mauvais.
Des fois, ça arrive. Tu parles à du monde. Ils n'ont pas envie de leur imposer ça. Si je parle aux gens et qu'ils n'ont pas envie, c'est que c'est mauvais. Des fois, ça arrive.
Tu parles à du monde,
ils sont comme en avant,
puis là, tu leur parles,
puis ils font,
fait comme si j'existais.
Moi, je voulais avoir la paix,
mais être dans sa bulle.
C'est ça qui est weird,
d'être choqué, de te faire parler.
C'est vrai que moi, je ne fais pas ça.
Je fais ça des fois par accident, mais sinon, j'essaie de ne pas le faire.
Mais ton crowd work doit être beau parce que ça doit être awkward.
Ah, mon Dieu, tu n'as même pas idée.
Les gens pensent que c'est mon personnage.
Je suis juste tellement pas à l'aise d'être sur scène.
Je suis comme, pourquoi je fais ça?
Pourquoi je fais ça?
Je suis juste tellement pas à l'aise d'être sur scène.
Je suis comme, pourquoi je fais ça?
Pourquoi je fais ça?
C'est... C'est que...
Tu te rappelles-tu d'un moment
que tu as dit quoi à quelqu'un
que ça a été vraiment weird?
Ah, mon Dieu, tellement de fois, là.
Tu sais, comme, j'ai commencé des shows...
Tu sais, parce que moi, j'aime l'humour trash.
Fait que, tu sais, j'arrive avec mon humour trash, puis là,
mettons, il y a juste des personnes âgées.
Mais là, je commence en disant
« Ouais, monsieur, votre gros pénis. »
Puis là, tu sais, je le regarde directement.
Je suis comme « Je suis vraiment désolée. Je suis sûre
qu'il est gros, mais il est pas si gros que ça. »
Tu sais, je commence à trop
parler. Puis comment que je me juge, je me juge.
« C'est votre femme. Ah, elle est super belle. Vous devrez
la fourrer. » Puis t'es comme « Ok, je me juge, je me juge. C'est votre femme. Ah, elle est super belle. Vous devrez la fourrer. »
Puis ça...
Puis ça n'arrête plus,
tu sais. Puis je suis comme une diarrhée verbale.
Fait que j'essaie de moins parler.
Parce que les gens rient,
mais ils rient un peu de malaise.
En même temps, c'est des soirées de plus vieux.
Tu sais, si je faisais ça dans une soirée de jeunes, je serais pas mal en l'aise.
Parce que, tu sais, c'est pas mal en l'aise.
Mais si c'était vieux, c'est comme, oh mon Dieu,
pourquoi j'ai dit ça? Je m'haïs tellement.
Mais c'est ça que je pense
que ton crowdwork doit être hallucinant.
Parce que là, c'est comme si tu fais du crowdwork
pis je pense
qu'il est drôle de ton crowdwork,
c'est même pas ce que tu dis, c'est
ce que tu fais avec ta bouche après
l'espèce de...
Mais souvent, le crowdwork, c'est juste ça.
Souvent, on dirait
quand, tu sais, des fois,
quand t'essayes trop de puncher,
ça paraît que t'essayes trop,
mais quand tu fais juste des...
pis là, t'as comme un rire juste pour un...
Moi, j'ai fait...
La semaine passée, je faisais un show et j'ai demandé au gars...
J'ai une affaire sur la pornographie gay.
Puis là, je demande à un gars, je fais...
Toi, as-tu déjà regardé du gay porn?
Puis il fait juste aucun commentaire.
Tu sais, il a fait « no comment ».
Pis là, j'ai fait,
réalises-tu qu'avec ça,
on veut tout un commentaire,
là, t'sais, ça prend, tu peux pas,
pis ça a donné
un 4 minutes
de discussion
avec le gars qui était vraiment
drôle pis le fun
pour tout le monde
sauf pour lui et sa blonde.
C'est ça.
Avant, je pensais que j'étais
vraiment mauvais en crowd work.
Après, quand j'ai juste assumé le fait
que j'étais mauvais en crowd work,
je pense que quand je vais m'assumer
que je suis dégueulasse, ça va être mon pire.
Parce que j'essaie. Des fois fois je suis comme, ça va-tu?
Hey, faites le plus gros rire que vous êtes capable.
Fait que tu sais, c'est comme, c'est tellement malaisant, tu sais.
Il y a tout un monsieur qui vous montre qu'il est capable.
Puis là, je suis comme, oh bien bravo, vous avez gagné.
On va commencer la soirée maintenant.
Tu sais, c'est long, puis ça ne fait pas quatre bonnes minutes.
Ça fait dix secondes un peu malaisant.
Mais un jour.
Oui, non, mais c'est ça.
Puis peut-être que c'est juste dans ma tête
que c'était quatre bonnes minutes.
Peut-être que moi, je serais comme,
c'est ce qui s'est hot,
mais le monde, en fait,
ça me semble qu'il a tiré ça avec le monsieur.
L'humour, c'est...
Je pense que c'est juste la pratique,
à un moment donné,
d'être à l'aise de base sur scène. Moi, c'est... Je pense que c'est juste la pratique, à un moment donné, d'être à l'aise de base
sur scène.
Moi, c'était mon gros défi, d'être capable
d'être sur scène et de ne pas gigoter
et de ne pas checker mon texte à toutes les 10 secondes.
Là, je suis capable maintenant.
Après ça, ça va être une autre étape,
d'être capable de regarder quelqu'un dans les yeux.
Après ça, une autre étape, d'être capable de parler
aux gens.
Une autre étape.
Ça fait combien... T'as fait combien de shows à vie? Après ça, une autre étape d'être capable de parler aux gens. Une autre étape, tu sais, comme c'est...
Ça fait combien...
T'as fait combien de shows à vie?
Oh mon Dieu, je sais pas.
Pour vrai, j'en ai fait quand même beaucoup.
Je vais être plus que 150.
OK.
Mais c'est quand même...
On dirait que c'est une première fois à chaque fois.
Parce que j'écris beaucoup quand même.
Puis j'essaye tout le temps du stock.
OK.
Tu sais, c'est long avant que j'aie un numéro qui soit solide.
T'es-tu le genre de personne
que c'est mieux
de tout le temps avoir quelque chose de nouveau
que de faire...
Ça me gosse d'avoir quelque chose
qui est comme...
Mettons mon numéro en route,
je l'ai fait beaucoup après
et ça me gossait de faire le même stock. Je m'excusais quasiment aux gens qui beaucoup après. Ça me gossait de faire le même step.
Je m'excusais quasiment aux gens
qui voyaient. Ça me gossait trop.
J'aime ça écrire un nouveau numéro
en deux ou trois semaines.
Ça fait que tous les numéros sont un peu pas bons.
Au moins,
les gens n'ont jamais vu.
Oui, mais tu es mieux avec.
Mais anyway, ils ne l'ont pas vu.
Ce n'est pas parce qu'il l'a fait 22 fois
que sont tout le temps
intimes partout.
Ils sont comme, ah, call this!
Tabarnak, encore!
Pas encore, c'est son numéro.
Non, non, je comprends. Mais en même temps,
je me dis, s'il y a une personne qu'il a déjà vue,
je la déçois.
Moi, j'ai appris quelque chose
qui m'a vraiment, vraiment surpr déçois. Mais moi, j'ai appris quelque chose qui m'a vraiment, vraiment
surpris.
Je parlais... Tu sais, l'humoriste Jimmy Carr,
je ne sais pas si tu le connais. Il est anglophone?
Non. C'est un humoriste...
En tout cas, c'est une grosse, grosse, grosse
vedette au UK.
Puis lui, il a un special sur Netflix.
Puis là, j'ai demandé, j'ai fait
ton show que tu as fait sur Netflix.
Tu faisais en tournée?
Oui.
Là, le nouveau show que tu fais en tournée, c'est quoi que tu fais?
Puis il fait ce show-là.
Les gens veulent le revoir.
Mais là, j'ai fait, c'est weird.
Puis là, il a fait, il a dit, regarde, le monde, c'est vrai.
Si la plupart du monde, ils ne se rappellent pas nécessairement des jokes.
Ce n'est pas parce que tu as fait la joke 20 fois que tout le monde l'a commis.
C'est vrai que comme un bon film, tu veux le revoir plein de fois.
Oui, oui, oui.
Ton Aquamarine, je l'ai écouté tellement.
C'est quoi Aquamarine?
C'est une fake.
Je ne sais pas.
Je pense qu'il y a des personnes dans la référence. Les gens qui ont ri, est-ce qu'ils savent c'est quoi Aquamarine? Tu ne connais même pas la référence. Je ne sais pas. Je pense que les personnes
ont la référence. Les gens qui ont ri,
est-ce qu'ils savent c'est quoi?
Aquamarine. C'est pas bon!
Menteuse. Aquamarine.
C'est un bon
film. Je ne pense pas que tu vas aimer ça,
mais c'est une fille
qui a les cheveux blonds qui est une sirène
qui va dans l'eau. Mais quand elle est en dehors,
elle a des jambes tout nues.
les cheveux blonds qui est une sirène
qui va dans l'eau.
Mais quand elle est en dehors,
elle a des jambes
et tout nu.
OK.
Mais c'est...
Mais c'est un film
d'adolescente.
OK.
Ouais, c'est ça.
Je suis trop vieux
pour connaître.
Mais c'est pour ça que...
Ça serait weird
que je fasse.
Mais je pense qu'il y a
vraiment un peu...
Il est bon.
Surtout, tu sais,
c'est tout nu.
Tu sais, une adolescente
tout nu.
Tu sais, je suis un bonhomme de 40 ans qui fait... Ah ouais, ouais, c'est tout nu. C'est un adolescent tout nu. Je suis un bonhomme de 40 ans
qui fait...
Elle est mi-poisson.
Elle est mi-poisson.
T'as juste peur de bonder et de remettre en question
toute ta sexualité.
Est-ce que je tripe sur les poissons?
C'est ça qui est weird.
Dans le temps, c'est surtout une affaire des Toutes les hosties dans le temps,
c'est surtout une affaire des années 80,
les films de sirène sexy,
il y a de quoi de weird
de vouloir fourrer un poisson.
Ben oui.
Elle a beau avoir des seins,
elle a aussi des écailles quand même.
Tu vois ce qu'elle veut dire?
Ça se mange.
Ça se mange.
Moi, j'ai été voir des films pornos, mais pas des films, des vidéos. pis ça... Ça se mange. Ça se mange. Ah non.
Mais moi,
j'ai été voir
des films pornos,
mais pas des films,
des vidéos,
sur Internet.
Ouais,
t'es pas allé au cinéma.
Un billet,
s'il vous plaît.
Un cinéma à mou.
Moi,
je suis pas le mardi,
parce que c'est moins cher.
Moi,
là,
comme ça,
je peux me payer
un gros popcorn.
Mouah.
Mais,
tu sais, comme quand t'es... Ben, je sais pas si c'est toutes les filles qui se sont de même, mais je sais pas quoi aller voir, qu'est-ce que j. Mais, tu sais, comme, quand t'es...
Ben, je sais pas si c'est toutes les filles qui se sont de même,
mais je sais pas quoi aller voir, qu'est-ce que j'ai...
Tu sais, comme, parce que de base, je vais pas voir une fille, tu sais,
avec des faux ongles.
Pis ça, je suis comme, ah, c'est pas vrai.
Avec des faux ongles?
Ah, man, ils ont tous des faux ongles dans les films pornos,
pis à chaque fois, je suis comme, c'est sûr, ça fait un peu mal,
tu sais, ça accroche.
OK, fait que là...
Toi, t'as du peur, mais quand c'est deux filles, tu veux là toi t'as-tu peur
mais quand c'est deux filles
t'as peur que
elle capote son faux ongle dans le vagin
de l'autre
ça commence
là il y a juste un petit bout
le l'autre
mais c'est faux
c'est faux! C'est faux!
Un faux oncle citron, tu sais.
Mais non, mais tu sais,
parce que moi, j'avais une collègue qui était lesbienne,
puis là, tu sais, elle me disait,
non, c'est tout faux, c'est pas des vraies lesbiennes,
tu sais, elle voulait même pas checker ça,
parce que c'est sûr, ça fait mal,
puis après ça, ils ont pas l'air de s'aimer.
Fait que là, tu sais... Elle, elle voulait de pas checker ça parce que c'est sûr, ça fait mal, puis après ça, ils ont pas l'air de s'aimer. Elle a voulu être l'amour.
Pourquoi tout le monde arrive pas?
C'est vrai.
Je suis allée voir sur Internet,
puis oh mon Dieu, j'en ai déjà parlé.
Non, mais moi,
ils ont pas l'air de s'aimer.
C'est-à-dire qu'à partir du moment
où tu regardes de la pornographie,
abandonne l'idée même d'amour.
Puis en plus,
abandonne.
En plus,
tu sais, de la manière, c'était dit,
on savait pas si t'es...
Ils ont pas l'air de s'aimer
ou de s'aimer eux-mêmes.
Ah, elles-mêmes
c'est les deux
c'est les deux
ma vie de l'amant
ça je ne sais pas
ça ça reste une question
moi qui me marque
toute ma vie
est-ce qu'il y a
des actrices
ou des acteurs pornographiques
absolument très heureux
et très satisfaits
de l'âme
c'est ça
il doit y avoir
des gens super
genre
il y en a deux
ils sont où
ils sont où?
Oakland et Tennessee.
Il est trop informé.
C'est l'informateur de Buckingham.
On le connaît tous.
Qu'est-ce que c'est?
C'est un call-back d'il y a un an et demi.
T'inquiète, tabarnak.
Je suis monsieur call-back.
Moi, là, je fais...
Vois-tu, c'est ça.
C'est drôle quand...
Chris, bravo.
C'est quand même weird que je fasse un call-back.
Oui, parce que tous les deux, on était comme
« Oh, merde, on n'a pas le référent porno.
Le pire, c'est qu'on a rigolé tous les deux, puis là,
on s'est tournés, puis Rosalie m'a dit, c'est qui?
J'ai dit, je sais pas!
Rigole, Rosalie, rigole!
Mais oui,
c'est ça, fait que ta coloc,
ben, moi, ça m'avait marqué quand
Fred Dubé était ici.
Il avait dit une phrase, puis ça m'avait pas marqué
quand il l'a dit, mais c'est après le podcast.
Parce qu'il avait dit,
il avait dit, moi, des fois, j'aime ça.
Lui, il regarde
de la pornographie féministe.
Il faut que ça soit de la pornographie féministe.
Puis là, je faisais...
Non, non, mais je comprends que
c'est important
être féministe, mais quand tu te masturbes...
Oui, tu veux juste te branler vite.
Un moment donné,
des beaux totons libérés
ou des totons...
Tu crasses en regardant des totons.
Moi, j'ai eu
cette discussion-là avec une fille
qui faisait partie
du mouvement
Free the Nipple au UK.
C'est les fémences.
Elle disait,
les seins, ce n'est pas sexuel.
Il faut arrêter de regarder les seins de façon sexuelle.
J'étais comme, je comprends,
mais mon pénis ne comprend pas.
Moi, mon pénis,
si vous voyez des totons, il est bandé.
Je m'excuse, tu ne peux pas me juger
d'aimer les totons, je comprends ça, mais
je comprends pas pourquoi, mettons, on aurait pas le droit
de les montrer en pleine rue.
T'as le droit, moi, t'as le droit.
Non, non, non, pis...
Ça sonnait...
Ça sonnait vieux cochon,
pis moi, je le disais même pas
de ce façon-là, mais
je pense que...
Je pense que...
T'as le droit de faire.
Regarde, c'est pas sexuel.
Mais il faut pas, après, juger le monde
qui font... J'aime ça.
Les regarder, tu sais, par juger
quelqu'un.
Je pense que qu'est-ce qu'on juge, c'est, mettons, les gens qui nous l'écrivent
ou qui viennent nous voir faire comme...
Tes tétons sont sexy.
C'est comme...
Le monde vous dit ça!
Ah! T'as même pas idée, là!
Hein?
Une fois de temps en temps,
bon, voilà. Mais c'est vrai que ça,
c'est quelque chose que nous, on ne conçoit pas trop.
Les hommes, c'est que les femmes se font aborder
tous les jours par des mecs dégueulasses.
Oui, non, non.
Elles marchent dans la rue, puis même, il y a une espèce
de regard de...
Ah oui,
c'est genre,
j'arrive.
Ouais,
il y a une espèce de...
Je m'en viens.
Ouais, ouais.
C'est-à-dire que moi,
je trouve qu'il n'y a rien
de pire que...
Ouais, moi,
si t'es une femme,
je ne connais pas
votre réalité,
mais il me semble
que le plus difficile,
ça doit être tous ces hommes
qui essaient très fort
d'être séduisants,
mais qui ne vous plaisent pas.
Tout ce... J'arrive. difficile, ça doit être tous ces hommes qui essaient très fort d'être séduisants, mais qui ne vous plaisent pas. Tout seuls.
Ça arrive.
Non, mais moi,
je l'avais, on dirait,
ça m'a pris du temps à réaliser
à quel point ça m'avait l'année passée,
j'allais déjà compter ici. J'avais fait un tournage
dans la rue ici, puis
la caméraman,
elle se faisait cruiser par des sens
abris, puis j'étais comme, tabarnak!
C'est ça le porno que j'avais checké.
Le porno que j'avais...
Tu as vu le porno de sans abris?
Oui, c'est ça! C'est ça que j'avais...
Moi, c'est mon premier porno que j'ai vu, parce que
quand j'ai déménagé de chez mes parents,
j'arrivais en appartement, maintenant j'avais le droit à Internet. Fait que là, je suis allée voir, puis le premier porno que j'ai vu, parce que quand j'ai déménagé de chez mes parents, j'arrivais en appartement, maintenant j'avais le droit à Internet.
Fait que là, je suis allée voir,
puis le premier porno que j'ai vu,
la première fois,
j'ai marqué XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX Il y avait un sans-abri qui était... Mais le sans-abri était quand même sexy. Il n'avait pas l'air trop sale. Il avait des vêtements sales, mais il n'était pas... Il était-tu trimé?
Je pense que non, non, non.
Il était comme...
Il faisait vraiment sans-abri, mais faussement.
Il était sexe pareil, mais...
Je me souviens juste...
Mais c'est dégueulasse.
Moi, je n'ai jamais goûté un pénis,
mais un pénis de sans-abri
doit goûter moins bon que tous les autres pénis.
De beaucoup.
Moi, je pense...
J'ai pas goûté.
Moi, je...
Non, mais...
Ça dépend où tu... Je sais pas, ça dépend.
Ça dépend.
Mais, tu sais...
C'est une question...
C'est comme le scotch
il y a des endroits
il y a le vieilli
ça dépend
c'est des vieillis
ou
ça dépend
de
voilà
il y a des
ça veut dire
mais ouais
sans
tu sais souvent
tu sais mettons
il y a des jobs
que tu fais
oh ça
ça c'est sexy
sans abri
tu penses
c'est l'uniforme
c'est le moins sexy le moins sexy mais je sais pas pourquoi. » Sans abri, je pense que c'est l'uniforme le moins sexy.
Je ne sais pas pourquoi j'ai cliqué dessus.
Je ne savais pas ce qu'il y avait en anglais sans abri.
J'ai juste cliqué.
Mais quel homme relate?
Quel homme se dit « Ah oui, j'ai envie d'être le sans abri
qui couche avec des serveuses. »
En plus, le gars qui se crosse, il fait
« Ah, c'est-tu que j'aimerais ça être lui? »
« Ah, c'est-tu qu'il est hâte? »
« Je vais perdre mon travail! »
« Je vais attendre la service derrière le bar! »
C'est horrible comme plan.
Mais au final, est-ce que t'as...
Non, non, je vais pas en parler.
Non, mais j'écoute
plus quasiment de pornos.
T'écoutes, ah oui?
Ben non, c'est traumatisant.
Ben ça regarde des sans-abri fourrés,
c'est sûr.
Pis je comprends pourquoi,
tu sais, avec les faux ongles,
tu sais, des faux ongles de sans-abri,
ça fait trois mois et demi
que ça a été collé.
Fait que c'est un fucking
chambre à l'air.
Ils sont en tourbillon comme ça, c'est juste dégueulasse.
Avec des dents de
methèd, là, tu sais.
Moi, j'ai eu, l'autre soir,
avant de
partir, c'est arrivé à Montréal,
je suis sorti prendre un drink avec
Jean-Thomas, puis
il y avait, moi, les sans-abri,
les filles sans-abri,
me trouvent charmantes.
À chaque fois qu'il y a des filles sans-abri,
ils viennent tout le temps me voir
puis ils veulent me donner des becs.
Puis là, la fille était comme
« Ah, là, là, là! » Puis là, elle n'arrêtait pas.
Puis je me sentais mal
de faire « Ah! »
Tu sais, parce que tu ne veux pas faire ça.
C'est pas de sa faute
à elle, là. C'est dégueulasse.
Moi, si un abri S.A.L. m'a donné des...
Mais, tu sais, là,
elle m'a embrassé, puis j'étais
vraiment pas bien, mais elle était tellement drôle.
Elle m'avait...
Elle demande à Jean-Thomas
où que je reste, puis
il invente de quoi, genre
Texas, ou il invente quelque chose de stupide, genre Beverlyente de quoi? Genre, il t'exerce.
Il invente quelque chose de stupide,
genre Beverly Hills.
Puis là, elle demande,
c'est-ce au sud de Mont-Royal?
Elle, elle ne connaissait rien
au sud de Mont-Royal.
Ah, mais ça me fait juste prendre la peine.
C'est même pas drôle, c'est juste...
Non, non.
Puis, elle était choquée après, j'entends moi.
Elle demandait à tout le monde dans le restaurant
où il passait la TV.
Mais c'était des clients.
Elle était comme, toi, toi, tu joues.
Puis là, la madame était comme, chambre en ville.
Puis là, le monde disait des vieux noms de show.
Puis j'entends moi, n' de shows, puis Jean-Thomas,
n'importe quel show qu'il disait,
a choqué. Il était comme, mais pas vrai!
C'était-tu vrai,
ce qu'il disait? Non, non, non.
Mais tout le monde inventait des affaires,
mais moi, les sans-abri, même,
ils veulent m'embrasser, les sans-abri détestent Jean-Thomas Jobin.
Je pense que c'est qu'il y a de l'air,
tu sais, moi j'ai de l'air... Il y a'air... Tu sais, moi, j'ai de l'air...
Moi, j'ai de l'air que si le monde
n'aimait pas l'humour vulgaire,
je serais un d'eux autres.
Je brouille pas mal,
j'ai pas de l'air super propre.
Mais Jean-Thomas,
tu vois que c'est un petit fils
de riche et éduqué.
Il y a quelques itinéraires
avec lesquels j'ai des très belles relations.
Sérieux, il y en a plusieurs.
Je trouve que ça rend humble de mettre ces gens-là au même niveau que toi.
C'est-à-dire que je les mets tous, merci beaucoup,
je les mets tous au même niveau que moi, comme n'importe qui.
C'est-à-dire que s'il vient et qu'il est chiant, tu es chiant.
Mais s'il y en a un qui est agréable, écoute, ben, pourquoi pas?
Moi, il y en a un
avec lequel je traverse
mon royal,
moi, un peu maintenant.
Ouais, mais depuis maintenant.
Il y a un moment donné
où quasiment tous les jours,
j'allais au café,
puis on se croisait,
puis je marchais
300 mètres avec lui.
Il est vraiment sain.
Super nice.
Super nice.
Il a mangé des biscuits
à chiens l'autre jour,
vraiment.
Sérieux?
Il a mangé des biscuits
à chiens, vraiment, pour montrer que c'était mangeable.
La voici en adonnant à mon chien.
Moi, il me disait qu'il allait aller voir
Guillaume Lepage pour lui demander de financer
son album de musique d'ascenseur.
C'était ça, son projet.
Je te jure.
Il disait, je vais lui demander 50 000.
Il me disait ça quasiment tous les jours.
J'ai un plan de fou. Je vais enregistrer des musiques d'ascenseur.
J'ai déjà plusieurs idées. J'aurais pu me chantait des chansons, c'était genre... C'est bon, ça. Puis il me dit, je vais demander à qui il y a le page 50 000.
Je ne fais que 10 000 de dope avec ça. Je trouvais ça trop drôle. Je trouvais que
c'était une folle blague. Puis il me la disait à peu près tous les jours.
Je trouvais ça trop drôle.
Je trouvais que c'était une folle blague.
Ils me la disaient à peu près tous les jours.
Moi, il y a une affaire que j'ai appris que tout le monde devrait faire.
Quand tu n'as pas d'argent
pour donner un sans-abri,
quand tu leur demandes leur nom,
ça les touche.
Parce qu'on les traite comme des animaux.
On ne les regarde pas.
Ce n'est plus comme des humains.
Quand tu leur demandes,
si tu veux vraiment surprendre un sans-abri,
tu leur demandes ton nom.
Puis là, ils font comme...
Vu qu'ils sont invisibles.
Ou tu leur parles en premier.
Moi, ça m'arrive de faire ça aussi.
Tu arrives et tu le vois.
Tu dis, tu as une pièce.
Et tu...
Ça, ça serait malin.
Ça serait malin.
Ça serait drôle. C'est tellement à essayer.
Mais moi, je leur disais des
« Hey, ça va? » Puis souvent, ils me regardaient
comme... Ils ne savaient même
pas carrément. Je ne sais pas.
Je ne sais pas. Ça fait tellement longtemps qu'on ne m'a pas posé
la question. C'est fucked up, ça.
Tu sais, vivre dans
le temps par temps. C'est un monde.
C'est un monde avec ces codes.
En plus, un coup que tu es rendu là,
je ne sais pas comment ils font sans sortir.
Tu ne t'en sors pas.
Ils ont fait plein de tests
d'anthropologie.
Voir comment les gens vivaient dans le milieu
et ils disaient que c'était impossible
de s'en sortir.
Les gens qui disent qu'on les sort de la rue,
ce n'est pas vrai. Ils amènent dans des centres mais ils ne sont pas sortis. C'est impossible de sortir. Tu sais, comme les gens qui disent, « Ouais, on les sort de la rue. » C'est pas vrai.
Tu sais, ils amènent dans des centres,
mais ils sont pas sortis.
C'est impossible de sortir de la rue.
Tu sais, ce qui fait le plus peur, en fait,
tu veux pas devenir comme ces gens-là,
mais en même temps, tu sais, c'est impossible.
Tu sais, faut avoir... Faut être qui se freine ou faut avoir...
Oui, oui, non, mais c'est ça.
C'est tout le temps du monde.
Tu sais, moi, souvent, j'y prenais en pitié
puis je faisais ainsi. Tu sais, moi, souvent, j'y prenais en pitié puis je faisais...
Si moi, je n'avais pas eu des parents généreux,
quand j'étais jeune, je serais devenu sans-abri.
Mais ils sont souvent sans-abri
à cause de problèmes de santé mentale.
Oui, c'est ça.
C'est pas juste...
Tu sais, quelqu'un qui ne s'avère pas bien,
tu peux être sans-abri quatre jours,
puis après, tu fais...
Non, non, c'était trop.
Oui, mais tu sais, tu t'es pas quatre ans à faire
à ce petit guillot-le-page
pour
financer mon projet.
Mais je veux revenir à ton porn,
le sans-abri.
Oui.
C'était-tu... Parce que t'sais, il y avait eu la mode
Bomb Fight sur Internet.
Mais attends, c'est quoi en français?
Bomb-fights, c'est...
Fights?
Fights, c'est batailles.
Batailles.
C'était des batailles de sans-abri.
C'était des gars à Miami.
Bien sûr que, il me semble, c'est des gars de Miami qui ont commencé.
C'est pas celui qui a mangé la face de l'autre?
Non, non, non.
Ça, c'est un astuce fou d'un autobus.
Lui, il est sorti de prison.
Il n'est plus en prison.
Mais il doit être dans un hôpital?
Non.
Ah, OK.
Oui.
Mais Bonnefait, c'était...
Il donnait...
Puis l'idée est drôle, mais c'est tellement méchant.
Mais c'est très drôle.
Quand tu vas le voir, là...
Mais je vais pas aller voir ça, c'est sûr.
C'est hilarant.
Il donnait de l'argent à deux sans-abri qui étaient sous mort pour se battre.
Et tu n'as jamais ri comme tu ris quand tu vois un sans-abri se battre.
Parce qu'ils sont tellement là.
Regarde, je n'exagère pas.
C'est des coups de poing de même.
Fait que toi, tu es en slow motion.
Fait qu'ils ne se blessent pas. Ils ne se blessent pas. C'est en slow motion. Fait qu'il se blesse pas.
Il se blesse pas. C'est en slow motion.
C'est drôle, là.
Il devrait donner ce cours-là
à l'école de l'humour, restez.
Couper un cours
de voix, pis mettre
bomb fights.
Mais c'est drôle, pour de vrai.
C'est méchant au bout.
J'aime pas les choses méchantes, c'est méchant au bout. Oui, mais c'est ça, je ne serais pas capable.
Je n'aime pas les choses méchantes, ça me fait trop de la peine.
Mais j'aimerais aller voir, peut-être.
Non, mais pour de vrai.
Puis là, tu vas aller voir, tu vas être comme...
Mais moi, deux gars sous qui se battent, ça me fait rire.
Mais si je sais qu'ils sont, mettons, sans abri...
Deux gars sous, pauvres, qui se battent, c'est moins drôle.
Pauvres, oui, mais sans-abri, c'est une autre affaire, tu sais.
Mais ils ont eu de l'argent, fait qu'ils sont riches, un peu, tu sais.
Ah!
Ouais, c'est comme un salaire.
Oui, c'est ça.
C'est des professionnels.
Ouais.
Mais moi, non, mais c'était vraiment drôle.
Puis ça a été populaire pendant un bout de temps.
C'est été populaire pendant un bout de temps. C'est pas dur.
Mais, c'était pas
une idée géniale
que tout le monde se disait ça, d'après moi.
C'est le nouveau Facebook.
C'est ça.
Comment
je peux investir là-dedans?
Il y a personne qui se dit,
« Chris, si j'étais embarqué dans un
bomb-fight, ça serait de bonheur. Je serais milliardaire. » Il n'y a personne qui se dit, « Chris, si j'étais embarqué dans les bombfights à cette bonne heure,
je serais milliardaire. »
Les bombfights, je m'en ai des bombfights.
Moi, pour de vrai, après le podcast, je m'en vais googler des bombfights.
Puis je vais googler « bomb porn ».
C'est peut-être ça que tu as écrit.
Avec ton anglais mauvais, tu as écrit « bomb » en voulant dire « cul ».
Mais c'était « bomb »
style sans-abri qui veut se battre.
Après, j'ai tellement eu peur
que je marque juste « masturbation ».
Parce que je me dis que c'est la même chose
en français qu'en anglais.
J'ai moins peur de peindre des choses que je n'aime pas.
Tout le monde sait
ce que je regarde.
C'est où tu vas
pour chercher ton porn?
Parce que tu fais juste écrire...
XXXXX
Puis après ça, il y a des sites.
XXXXX
C'est ça le site?
C'est ça le nom du site?
Je ne sais pas.
Je ne sais pas qui sont les premiers.
Voyons voir.
Ça reconnaît-tu,
c'est quoi?
Mais non,
je pogne les trois premiers.
Dans Google,
tu vas sur Google?
Oui, Google.
OK.
Ah, donc,
tu ne recherches pas
pendant longtemps.
Il me semble
que moi,
je préfère ça
que masturber, moi.
Oui.
Chercher la vidéo.
Ah, non, non.
Là, je la trouve
et je suis comme, ah, je vais croiser. Tu vas cruiser ton cul.
Exactement.
Tu verses un petit verre de vin,
t'embarques dans le vin,
tu mets des bulles,
tu fais que bon, yes.
Ça va être c'est tes trois gars-là
qui fourrèlent.
Moi, il y a de quoi que j'ai découvert.
Sais-tu qu'est-ce qui est weird?
Je vais vous expliquer l'histoire de la pornographie.
Moi, à l'époque, je me rappelle, j'aimais la pornographie,
que c'était comme des fantasmes, que je regardais et je me disais,
« Oh, mettons que jeune, je trippais sur deux filles et un gars. »
J'étais comme, « Hé, moi, deux filles et moi, je tripperais, je tripperais. »
Mais là, on dirait, c'est juste des affaires que si ça m'arriverait
pour de vrai, je serais
en tabarnak. Je serais,
je regarde beaucoup de
cockle porn, que c'est
des gars qui fourrent la blonde,
puis moi, si ça arriverait,
je serais très près de moi, tu sais.
Je serais pas comme un
astucéote. Oh, yes.
C'est cou en anglais.
Oui.
J'aime
le porn de Cocu.
Tu aimes ça parce que tu dis que ça me ferait chier.
Non, ce n'est même pas pour ça.
Je ne pense pas que c'est pour ça.
C'est juste...
Je ne sais même pas.
Il y a des affaires...
C'est comme des rires.
Quand tu ris, des fois, tu ne sais pas pourquoi tu ris.
Ça, je ne sais pas pourquoi ça m'excite.
Parce que si je vois un gars
qui est triste,
et de voir un gars triste
pendant qu'une fille se fait fourrer,
ça vient me chercher.
Je ne sais pas pourquoi.
Je ne sais pas pourquoi.
Mais ça,
moi, je ne comprends pas.
Qui organise l'événement?
Quelle affaire de...
Ces vidéos-là, ces vidéos,
il y a bien quelqu'un qui organise.
Il y a bien un promoteur de l'événement.
Moi, je me sens mal pour
les films de cocu de
le gars, mettons, parce que faire du
porn, mettons, un gars
qui décide de faire du porn, il va faire, yes! Il va faire du porn, mettons, un gars qui décide de faire du porn,
va faire, yes, il va faire du porn,
il va me faire payer pour
fourrer une fille, puis là, ils font,
non, mais toi, par exemple, tu vas être le gars
qui est juste à côté,
puis qui a de l'air triste,
mais un moment donné, tu vas sortir
de ton pénis, puis la fille va le pointer
puis rire.
Tu sais? Fait que là, t'es comme, ok, pis ça paye
combien? Ça paye
pas. Mais,
t'as le pied dans la porte.
C'est de l'exposure.
C'est de l'exposure,
une belle visibilité.
Il a peut-être...
Ouais, c'est ça.
C'est là que tu vois que ça prendrait une école nationale
de pornographie
pour aider
se faire des contacts
mais qu'est-ce qui est weird
c'est qu'il y a un des gars
il y a un des gars
dans ces films là
que j'ai vu dans comme 42 films
qui a jamais touché
jamais personne
dans aucun film
mais il est tout le temps en train de pleurer,
proche d'un pénis.
Fait qu'il va jusqu'au bout,
pis là, la fille va faire comme,
laisse-moi le cul, pis il fait comme...
Pis il pleure,
pis astuce.
Je risque qu'il est bandant,
ce podcast-là, tabarnak!
Bon, hé, non, non, on va...
On va...
Je ne sais pas si vous avez des questions.
Ça fait combien de temps qu'on roule?
Une heure et dix, oui, ce sera un bon temps pour les questions.
On a parlé beaucoup en début
d'humour.
Ça serait plus cool des questions
qui ont rapport avec l'humour
que des questions qui ont rapport avec
des messieurs qui pleurent en se masturbant.
Y'a-tu une question?
Oh yes, y'a une question là.
Puis si tu peux dire ton nom, j'ai oublié
dans ce podcast. Moi, le gros, j'ai une question là. Si tu peux dire ton nom, j'ai oublié.
Moi,
le gros, j'ai une question.
C'est quoi ton... Christ, que t'es saoul, toi.
Toi, pour de vrai, je te donne 100 pièces,
tu vas te battre avec un sans-abri.
Le perdant,
il regarde l'autre fourrer
sa blonde en pleurs.
Ben, elle a gré, on va choisir le sans-abri ensemble.
OK.
Moi, ma question, on m'a demandé de la poser de même comme poulie.
Est-ce que j'ai ça, des questions de même?
Pour de vrai, tu sais, non, mais...
Ah oui, ah oui, pour vrai.
Parce que ça ne sera pas une question sérieuse.
Ah non, c'est très sérieux.
OK, cool.
Excuse de casser ton...
Ta magie.
Excuse.
Ah, mais...
Je me sens mal.
Ouais, c'est fucking bête, là, mais...
Non, non, ouais, excuse.
Je commence à avoir envie de pisser.
Excuse-moi.
C'est quoi ta...
Ta barnuche, hein?
C'est quoi ta question? Ben, pour vrai, c'est pas sérieux. Tu sais, c'est quoi ta question?
Pour vrai, ce n'est pas sérieux.
Tu n'as pas raison.
Est-ce qu'il y a une autre question?
Si on peut couper son micro,
toi, à côté de lui, tasse-le.
Parfait.
On l'applaudit, un héros.
Un héros national.
C'est quoi ton nom?
Je m'appelle Danny. Ma question fond c'est pour toi et Yann
combien de temps vous collaborez ensemble?
ça fait combien de temps que moi et Yann
on collabore ensemble, moi et Yann
on s'est rencontré à l'époque
Yann a fait un truc
avec Jean-Claude
qui s'appelle
qui était
des dessins animés de coups de téléphone.
C'était drôle en tabarnak.
On s'était rencontrés.
Pour que moi, je fasse les coups de téléphone,
on dirait que moi, j'avais plus le goût de faire des coups de téléphone,
mais j'avais donné un coup de téléphone que j'avais fait pour la radio à Yann.
Ils l'ont animé et c'était drôle en cri.
C'est une affaire d'horloge de moins de 4 heures du matin que j'avais faite pour la radio à Yann, puis ils l'ont animée, puis c'était drôle en Christ.
C'est une affaire d'horloge de moins à 4h du matin que j'appelais un monsieur
qui vendait une horloge grand-père.
Puis, tu sais,
puis la façon
où c'est dessiné, je me rappelle quand
je l'avais vu, j'avais fait,
je devrais le faire.
Même à chaque fois que je le vois,
je me disais, j'aurais dû le faire.
On dirait que ça ne me tentait plus de faire des téléphones.
Mais Yann, ça fait...
Ça, c'est en 2005 à peu près.
2006.
2007.
2007.
Puis ça, ce show-là, moi, ça m'a surpris.
Yann, ça m'a surpris
que Teletone n'achète pas ça. Ça m'a surpris. Yann, ça m'a surpris que Teleton n'achète pas
ça, ça m'a surpris que
Music Plus n'achète pas ça, ça m'a surpris
que personne n'achète ça. Pis après,
quand Yann, il y a son podcast,
le stream, tu l'avais commencé,
là, je m'étais dit, ah, Chris, d'après moi,
tu sais quoi, ils vont l'appeler
Énergie,
pis, Chris, personne t'appelle
sauf moi.
Mais non, mais je trouve, Yann, il y a beaucoup de talent. Si vous allez sur énergie. Personne ne t'appelle sauf Maurice.
Je trouve, Yann, qu'il y a beaucoup de talent.
Si vous allez sur yannteriot.com,
vous voyez tous ses projets.
Son stream, c'est vraiment bon.
C'est vraiment bon. C'est un assez bon podcast.
Ça ressemble.
C'est vraiment
de la bonne radio.
Comme du bon Howard Stern
d'il y a 5 ans
ou bien Anthony, c'est excellent
y'a-tu, oui, une autre question
oui, dans le fond c'est pour la
dame en bleu, je voulais savoir
est-ce que c'est des crocs que tu portes
présentement
ok, ça c'est chien
c'est desien. Deux, c'est des
jujus.
Non. Oui, des jujus,
je pense, mais c'est ça qui est marqué dessus.
Mais c'est pas des crocs masculins.
Des jujus?
Mais ça, ça fait antisémite.
Comme non.
Non, mais c'est vrai.
Juju.
Mais c'est ça qui est marqué ici, tu vois? Juju. Mais j'aimerais bien porter des crocs, mais c'est vrai. Juju. Mais c'est ça qui est marqué. Ici, tu vois?
Juju.
Oui, bien oui.
Mais j'aimerais bien porter des crocs, mais ils ne sont pas beaux.
J'ai tellement envie en ce moment.
C'est vrai?
Oh my gosh, tellement.
Mais tu peux aller pisser?
Non, non, non.
Il reste quoi?
15 minutes?
Il reste une heure.
Non, non, non.
Il reste comme 5-10 minutes.
Ah, OK.
Es-tu capable de t'entraîner?
Ou au pire, regarde.
Non.
Hé, ça...
Imagine si je le fais.
Tu sais, genre, sans blague.
Ça, c'est une affaire, par exemple,
qui est cool d'être un gars.
Moi, je ne l'avais jamais, jamais, jamais fait.
Ah, tellement, là.
Pis c'est backstage dans un verre.
Pis pendant le fringe,
il y a eu un soir, j'ai pas eu le choix
j'ai fait que j'ai trop envie
pis il y avait quelqu'un
qui avait laissé un genre de
l'équivalent d'un
Tim Hortons de café
pis j'ai pissé dedans pis je l'ai refermé
pis après le show, j'ai parti avec
vu que j'avais peur
qu'est-ce qui était weird par exemple
c'est la première fois que je pissais dans un verre, puis
je ne m'attendais pas à avoir autant de
splash back.
Là, je fais comme...
Puis en plus, je pissais dans du café de quelqu'un
d'autre.
Mon pénis devait sentir
le sans-abri, là.
Bon vidéo.
Non, non, mais moi, j'aimerais tellement pisser debout.
Mais j'ai pissé debout cet été.
J'étais allée en camping avec mes parents.
OK.
Puis c'est ça, la nuit, j'étais...
Je dormais.
Je me suis levée.
Puis là, j'avais tellement envie.
C'est juste, je suis allée dehors.
J'étais le même.
Je suis allée me recoucher.
Puis c'est mon chien qui me l'a dit le lendemain
que j'étais allée dehors pisser.
Tu t'en rappelais pas?
Non.
Tu étais-tu seule?
Non, non.
C'était-tu messe-mère?
Mon père, comme d'habitude.
Ils vendent une affaire.
Oui, ma mère a acheté le pénis
pour camping.
Mais l'affaire dans l'annonce,
parce qu'ils vendent une affaire, c'est comme un tube que tu te colles, tu t'annones.
Mais pourquoi t'as dit que ta mère l'avait acheté?
Il n'y a personne ici qui veut imaginer ta mère.
Non, non, non.
Imagine ma mère.
Mais c'est tellement pratique.
Sérieux, ça prend deux secondes.
Puis après ça, tu l'apples, tu passes à ta soeur.
Ma blonde.
pratique, sérieux, ça prend deux secondes puis après ça, tu laves, tu passes à ta soeur,
ta soeur y va.
Mais sauf, c'est ça
qui est weird, c'est que, tu sais,
ma blonde, j'avais vu l'affaire sur Internet
puis elle était là puis elle avait dit,
qu'est-ce qui est weird, tu sais, elle avait dit,
tu vois dans la pub, les filles,
tu sais, mais tu ne les vois pas après
aller le laver.
Tu sais, c'est ça.
Mais ça prend deux secondes.
Non, mais tu sais, dans les pubs,
tu vois les madames aller à l'urinoir,
pisser dans l'urinoir,
mais tu ne les vois pas après remettre cette affaire-là dégueulasse dans leur sacoche.
Ils vont avoir un boîtier, je ne peux pas croire.
Peut-être un boîtier.
Un petit boîtier.
Avec un petit coffret.
Ah, un bois.
Y a-t-il une autre question?
Oui, salut. La question, c'est pour Romane.
On t'a suivi dans Postkawa.
Y a-t-il une suite à ça?
Qu'est-ce qui va se passer là-dedans?
Je n'ai pas tellement le droit d'en parler.
Mais tout ce que je peux dire, c'est que POSCAWA n'est pas terminé.
Après, la question, c'est sur quel format POSCAWA va s'exporter.
Après la question, c'est sur quel format POSKAWA va s'exporter.
C'est ça, c'est-à-dire que POSKAWA
peut autant exister
sur vidéo que sur scène,
que sur plus longues vidéos.
Donc je laisse le mystère dans vos têtes,
mais merci de poser la question,
puis merci d'avoir suivi POSKAWA.
Et puis POSKAWA va continuer d'exister,
c'est vraiment bon.
Et puis, Poscawa va continuer d'exister.
C'est vraiment bon.
Du moins, j'espère, parce qu'on ne sait jamais.
Mais normalement, oui. C'est quoi, Poscawa?
Vu que... Non, mais excuse.
C'est qui, Richard Frechette?
Non, non.
Poscawa, c'est une série de dix épisodes
qu'on a fait avec Adi Balkalité,
Mehdi Boussaïdan et Anna Sassouna,
où au final, on est quatre dans un café
à parler et faire des blagues.
Et puis ça a eu un certain succès.
Donc on va faire une deuxième saison, probablement.
Y'avait-tu des sans-abri qui se battaient dedans?
C'est pour ça que tu l'as pas vu.
C'est pour ça que tu m'entends te parler.
Y'avait-tu des messieurs tristes
qui, l'homme-femme,
les trompait?
Maintenant que tu le dis, on dirait que j'ai quelques idées pour la saison 2.
Si tu veux,
un caméo avec moi, tu sais comment.
Avec grand plaisir.
Y'a-il une autre question?
Oui.
Toi, Romane,
tu viens de la France. Tout à fait.
Dieu donné, on le connaît au Québec,
mais qu'est-ce qu'on pense de lui en France?
Ben, c'est
une drôle de...
Je peux pas répondre pour tous les Français.
C'est-à-dire, quand tu me dis qu'est-ce qu'on pense de lui
en France, c'est très partagé.
Il y a des gens qui le soutiennent, il y a des gens qui s'en foutent,
il y a des gens qui sont contre lui.
Est-ce que tu veux mon avis
personnellement? T'as disparu.
Il a posé la question,
il s'est dit...
Je marchais vers la toilette.
Tu marchais vers la toilette, t'allais pisser. Je pose la question,
je pose une pêche.
Je pose la question, je vais écouter la réponse sur Internet
en trois semaines.
Mais qu'est-ce
qu'on en pense?
C'est-à-dire?
De quoi?
Le côté juif, surtout.
Il n'est pas juif, Dieu donné.
Non, le côté antisémite, d'abord.
Je ne sais pas. C'est une juif, Dieu donnait. Non, le côté antisémite, d'abord. Je ne sais pas.
C'est une question très vaste.
Moi, personnellement, je pense que l'humour devrait rallier les gens.
Après, je pense que c'est dans cette optique-là qu'il le fait.
Et si ce n'est pas compris par tout le monde, tant pis.
Mais c'est une question très difficile.
Moi, je pense, c'est ça.
L'autre fois, j'essaie de penser, tu sais, Dieu
donner sa vie, ça doit être tellement
dur parce qu'il reçoit
de la mal et de la haine
pure de tellement de monde. Puis juste
ces shows qu'il était supposé faire ici,
c'est ça qui est drôle, tu sais,
de ne pas le laisser
rentrer au pays. Il allait
jouer dans des petits théâtres
de 102 places.
Il a fait des choses sur un bus.
Il a commencé cette histoire.
Il était interdit partout.
Tu n'es pas lavé les mains.
Tu es revenu trop rapidement.
D'après moi, tu as pissé dans la fête des galas
à ta mère.
Tu as pissé dans un lavabo à quelque part.
Je l'ai lavé.
Mais oui, il a eu des moments très difficiles.
Mais je trouve que c'est pas...
Je sais pas, moi je pense qu'on devrait le laisser faire ses blagues.
On peut ne pas être d'accord.
Mais c'est la même question, encore une fois.
On peut ne pas être d'accord, mais...
C'est quelqu'un qui monte sur scène dans l'optique claire de faire des blagues.
C'est ça qu'il fait dans la vie, des blagues.
Donc, c'est pas quelqu'un qui fait une conférence où il dit « Voilà ce que je pense et ce qu'on devrait faire. » C'est quelqu'un qui fait des blagues. C'est ça qu'il fait dans la vie, des blagues. Donc, c'est pas quelqu'un qui fait une conférence
où il dit, voilà ce que je pense et ce qu'on
devrait faire. C'est quelqu'un qui fait des blagues.
Donc, on peut ne pas être sensible à ces blagues
et avoir le choix d'aller voir d'autres humoristes.
Mais je pense que c'est quand même fou
de... Moi, je trouve ça fou
d'empêcher cet homme-là de faire des blagues.
Oui.
Mais, puis aussi,
aussi, je trouve Dieu donné, souvent, le monde qui commente n'a jamais vu Dieu Donné.
Moi, c'est ça qui m'a fait très peur. Le nombre de gens qui, sans avoir vu la moindre production artistique de Dieu Donné, ont un avis, celui véhiculé par les médias. C'est ça que je trouve dommage. Les personnes qui ont vu du contenu de Dieudonné
et qui trouvent ça antisémite
et déplacé, ces gens-là ont un avis
qui est pertinent, au final.
C'est-à-dire que tu trouves que ce que cet homme dit
incite à la haine et t'es contre ça.
Je peux comprendre.
Tu as fait la démarche de recherche.
Mais moi, vraiment, l'une des choses qui m'a rendu le plus triste,
c'est toutes ces personnes qui n'ont rien vu de Dieudonné
et qui sont anti-lui. Ça, c'est d'une tristesse absolue. Ça montre le peu d'effort, au final, qu'on fait aujourd'hui pour aller vérifier nos opinions. Un gars qui s'appelle Jim Davidson, qui était une grosse, grosse, grosse vedette
en glace des années 80.
Là, aujourd'hui, il est détesté
de tous les médias.
C'était weird d'y parler.
J'avais l'impression que c'était un peu
le même genre d'affaire que Dieu Donné.
Dieu Donné, en essayant de le barrer partout,
ça l'a rendu riche.
Parce que ses fans sont vraiment
plus intenses qu'ils étaient avant.
Mais quand tu vois que
quand le gouvernement se mêle d'une
création artistique,
forcément tu vas avoir les deux effets.
Quand des gens qui sont là pour
faire en sorte que la société
va bien, se chargent
de s'occuper de l'art,
c'est sûr que ça soulève
les deux côtés. C'est sûr qu'on a fait
une question qui va faire parler.
Ça, une chance qu'on n'aura jamais ça au Québec.
OK. Bon.
On va...
Je pense qu'on va finir
là-dessus, à moins qu'il y ait
une autre question. Y a-tu une question?
J'aimerais ça une question
pour Rosalie qui n'a pas rapport avec ses souliers.
Oui, s'il vous plaît. Oui, unealie qui n'a pas rapport avec ses souliers.
Oui, s'il vous plaît.
Oui, une question qui n'a pas rapport avec ses souliers.
J'en ai une, c'est pour les deux invités.
Est-ce que selon vous, les web-séries, parce que vous n'avez pas participé à des web-séries tous les deux,
est-ce que les web-séries sont devenues des incontournables pour percer lorsqu'on est dans les humoristes de la relève?
Personnellement, je trouve que c'est un moyen extrêmement efficace
d'aller rejoindre notre génération.
Notre génération est beaucoup moins devant la télévision
et beaucoup plus sur le web.
Pas la radio AM.
Pour aller chercher les gens.
Ils sont tous derrière.
Mais oui, c'est un bon moyen d'aller chercher.
J'ai mis 100 000 pièces de pub assez cassées.
C'est un bon moyen d'aller chercher j'ai mis 100 000 pièces de pub assez cassées mais non c'est un bon moyen d'aller chercher notre génération et puis c'est des choses
que tu peux entre guillemets faire par toi-même
quasiment
c'est quelque chose que tu peux quasiment te débrouiller
pour faire seul
t'as besoin de personne
c'est un incontournable
je pense pas qu'il est incontournable
mais c'est un très bon moyen
mais il y a aussi que ça fait voir des gens du milieu C'est incontournable. Je ne pense pas qu'il est incontournable, mais c'est un très bon moyen.
Il y a aussi que ça fait voir des gens du milieu.
Les gens, mettons, les producteurs,
ils ne vont pas venir dans les soirées d'humour comme ici.
Ils ne vont pas se déplacer pour toi.
Ils ne savent pas qui tu es.
Ils vont juste aller devant leur écran.
Si tu les fais rire dans les 20 premières séances,
s'ils trouvent un minimum peu intelligent,
ils vont t'engager après.
C'est ça qui est important, je pense.
Les gens en humour qui commencent, qui ne font pas d'Internet,
qui ne font pas de Web,
d'après moi,
c'est la fin.
Il y a aussi un argument fou, c'est que sur Internet,
on est capable de quantifier à quel point les gens veulent te voir.
Sur Internet, il y a
des statistiques. Admettons que tu es suivi par 10 000
personnes. Pour un producteur, il se dit
qu'il y a 10 000 personnes qui aiment ce que cette personne fait.
Donc, j'ai tout intérêt à mettre mon argent dedans.
10 000, c'est pas assez, mais admettons.
Ce serait quoi votre conseil pour, admettons,
quelqu'un qui décide, là, je commence à faire de l'humour.
C'est quoi le conseil que tu donnes?
Moi, j'y prends ton temps en premier.
C'est normal que ça ne se fasse pas tout de suite.
Mais en même temps,
moi, Internet,
tout se fait sur Facebook.
Si tu es drôle sur Facebook, les gens vont t'aimer.
Si tu mets des vidéos, ça te montre
que c'est vraiment si tu ne te forces pas.
Mettons, quelqu'un qui fait une web-série, qui s'est forcé
à faire une web-série parce qu'il voulait faire une web-série,
ça ne marchera pas.
Je sais, les vidéos que j'ai faites parce que je voulais
absolument sortir une vidéo, ils ne marchent pas.
Ceux que j'ai faits parce que ça me tentait de dire quelque chose,
là, ils sont bons.
Moi, je pense qu'il faut absolument...
Je pense qu'il y a un côté réflexion là-dedans, qu'il faut absolument
le faire pour les bonnes raisons. Il ne faut pas
le faire pour de l'ego. Il faut le faire
parce que tu aimes la discipline. Il faut être un amoureux
de... Il faut aimer faire de l'humour.
Il ne faut pas aimer ce que tu penses
que l'humour va t'apporter
d'un point de vue égocentrique.
Il ne faut pas aimer que les gens t'applaudissent.
Il faut que t'aimes faire des blagues.
Et ça, après, tout va s'ouvrir pour toi.
Il faut que tu sois un passionné.
Fais-le pour les bonnes raisons
et ça va marcher.
Là, Yann,
j'aimerais qu'on rajoute juste sa fin de phrase
et qu'on mette la toune « I believe I can fly ».
Parce que ça faisait très…
J'avais le goût de faire « Oui, on peut, on va l'avoir ».
Merci beaucoup.
Merci d'avoir…
Je te touche.
C'est vrai, tu viens de pousser.
Tu ne t'es pas lavé les mains.
Mais merci beaucoup.
Merci d'avoir fait le podcast. Merci à vous autres d'avoir fait
le podcast. Merci à vous autres
d'être venus assister au podcast.
Si ceux à la maison
ou dans l'autobus
ou je ne sais pas si vous
écoutez ça, si vous voulez venir
voir le show, on va en faire
pas mal.
C'est jamais...
On ne sait pas quand on lesait que suivez-nous
sur notre Facebook.
Le Facebook sous-écoute.
C'est facebook.com.
OK.
Je vais t'expliquer. Tu fais
www.facebook.com
En haut, l'adresse.
Tu google pas facebook.com.
Tu google facebook.com
Tu cliques sur l'affaire. Là, ça t.com ou tu peux... Tu google facebook.com, tu cliques sur l'affaire,
là, ça t'envoie sur une affaire
Facebook. Là, t'écris sous-écoute,
ça t'amène à une autre affaire.
Là, tu donnes pas ton numéro de carte
de crédit, parce que si tu donnes
ton numéro de carte de crédit, t'es à mauvaise place.
OK. Fait que merci, puis
merci beaucoup à Yann Thériault.
On applaudit Yann.
On applaudit Yann. Merci tout le monde.
Bye-bye.
Salut tout le monde. Bienvenue à cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine. Cette semaine, Sous-titrage Société Radio-Canada Un événement gay qui a lieu à chaque année ici à Montréal. Et puis, ça va être la deuxième année.
Podcast Mania, c'est une espèce d'Oceaga du podcast.
C'est une espèce de gros party.
C'est du matin jusqu'au soir, le 5 et le 6 novembre.
Du matin jusqu'au soir, un gros party.
Il y a plein de podcasts qui vont venir passer sur scène,
qui vont venir enregistrer un épisode sur scène, devant public. Vous pouvez y assister.
Si t'aimes le podcast,
si t'aimes ça en écouter, si t'es un consommateur de podcast, ou si tu fais du podcast,
ou si tu comptes
en faire un jour,
viens, ça va être ta place. C'est comme le Walt Disney
du podcast. Ça va serrer la main
de plein de monde qui se passionne pour le médium.
C'est comme le Woodstock
du podcast. C'est vraiment nice. Je le répium. C'est comme le Woodstock du podcast.
C'est vraiment nice.
Je le répète, c'est le 5 et le 6 novembre.
Vous pouvez aller sur le site du Geekfest.
Tous les détails vont être là, vont être publiés là bientôt.
Tout le line-up.
Et puis, si vous voulez écouter le mien, mon podcast,
ça s'appelle le stream.
C'est disponible sur le yantereo.com. Yann Thériault point com