Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #82 – (Louis T. et François Bellefeuille)
Episode Date: October 3, 2016https://youtu.be/eJ4OcB7-Kyo Cette semaine Mike reçoit François Bellefeuille dont l'humour est traduit en language des signes et Louis T. qui nous parle de son Coming Out en tant que perso...nne atteinte du syndrome d'Asperger ★ Support this podcast on Patreon ★
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En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup!
Bonsoir!
Merci!
Bienvenue à Mike Ward sous écoute! Cette semaine, j'ai deux invités que j'adore,
mais avant ça, j'ai plein d'anecdotes à vous raconter. Qu'est-ce que j'ai des affaires
à vous dire? Vous allez capoter. Non, là, c'est le deuxième show qu'on enregistre
ce soir. On en fait trois. Puis là, à date, je suis encore à jeun. Ça va bien.
Yes, hostie, j'ai gagné.
Là, je vais vous dire ma stratégie pour cela.
D'habitude, le premier, je prenais des vodkas Coke Diet.
Là, je vais prendre juste des Coke Diet pendant le show.
Puis j'espère me rendre...
Là, tabarnak!
Ok, d'abord!
Calisse!
Tabarnak! Est-ce que vous auriez fait ça
à Amy Winehouse, Calisse?
Je suis en train de scraper ma santé.
C'est ça qui est hot.
Là, là, j'espère pour de vrai, parce qu'on sait tous comment ça va finir ma vie
quand
je vais mourir
vous allez filer cheap
quand vous allez apprendre
Mike Ward a été trouvé mort dans son bain
sous mort
en train de boire du vin rouge
vous allez faire
je l'ai hué
pendant le
deuxième podcast, oh, callus.
Oh, sans callus.
OK. Non, c'est ça,
mais je vais boire des Cooke Diète,
mais des fois, on a comme un
code. Si je fais « Hey, je vais prendre
un autre vodka Cooke Diète », ça, c'est un code
discret qui veut dire « Mets de la vodka. »
Mais sinon, quand je dis rien,
c'est juste des Cques, diètes.
On ne vend que du rêve.
Et là, je vais vous présenter mes invités.
Je suis très content de les avoir.
Il y en a un, je pense, c'est sa troisième fois ici au podcast,
mais c'est sa première fois dans la nouvelle formule du bordel.
L'autre, c'est sa deuxième fois dans la formule du bordel.
Mesdames et messieurs, voici Louis T.
François Bellefeuille!
Comment ça va?
Allô!
Merci d'être là, les gars.
J'aime ça que tu commences en disant
« Je vais boire du rum and coke »
parce que t'es comme un magicien qui dit
« D'habitude, je fais des vrais tours,
mais là, ça sera pas vrai aujourd'hui. »
Oui, oui, non, mais...
C'est comme si tu donnais ton truc.
Non, c'est que je veux...
Parce que là, pour de vrai,
je suis vraiment stressé pour ça
parce que moi, je bois un rythme
que même deux podcasts, souvent,
pendant la période...
Surtout, quand tu regardes,
tu sais, comme là, ce qui passe
cette semaine et la semaine passée, c'est les meilleurs
moments. Puis tu me vois, des fois, je suis
allumé, je suis en feu.
Tu fais comme, « Chris, ça lui prendra un talk show. »
Puis là, la question
d'après, c'est moi qui fais comme,
« Fais ta barbunette. » là, la question d'après, c'est moi qui fais comme « Fais ta barbnaque! »
« Compte la voix! »
Mais c'est ça. Fait que j'aimerais
ça être au moins à jeun
« ish » jusqu'à
la fin. Je veux pas être à jeun
au complet, mais un peu à jeun.
Là, je comprends. Tu disais que moi,
ça fait trois fois, ça fait juste deux. C'est ma deuxième fois.
Non, c'est moi.
Moi, je suis allé la première fois, c'était par Skype.
T'as fait Skype? Skype, pis c'était avec
Phil Bond, pis il parlait trop. Fait que je te dis,
ben, je vais te réinviter. Oui. Fait que
j'étais allé chez vous la deuxième fois. Oui, après ça,
t'avais fait, j'avais un
condo dans le vieux. Fait que t'es le seul
qui a fait les trois
générations. Pis que personne
s'en souvient. Ouais.
Ben, c'était toi qui avais été pissé
pendant le podcast
à l'appart. Un moment donné, on parlait
pis t'avais juste dit
« Hey, je vais aller pisser. »
Pis là, pendant que tu pissais, t'étais revenu
pis t'avais fait « J'ai oublié, j'ai un micro.
Tu peux-tu me muter? »
Pis je pense pas qu'on avait muté.
Fait que je pense, tout le long du podcast,
t'entends moi parler
Pis t'entends juste comme
Ça se peut que j'y aille aussi aujourd'hui
Pis je vais amener ça avec moi
T'as super long de fil
Là moi c'est ça
J'ai eu un nouveau chien
J'aime ça que tu regardes
Comme si t'étais un crisque
Il est ternu
Non non je vois pas grand chose
je suis ébloui facilement mais il y a quelqu'un là
ah mon tabarnak
veux-tu tout de suite
qu'on parle de ton dernier show avant que tu partes en voyage
ah ben pas obligé
on va parler de ça
je sais pas c'est quoi mais
il y a un chien là
moi pendant cet été
ma blonde a adopté un nouveau chien là. Moi, pendant cet été,
ma blonde a adopté un nouveau chien. Puis là, elle disait
on va attendre avant de lui donner un nom.
Au début,
on l'appelait Belle-Fille, Belle-Fille.
Fait que moi, je l'ai surnommé François Belle-Fille.
Là, j'étais tellement content.
J'aimais le nom. Moi aussi, j'aime ça des animaux
avec un nom phoné.
Puis François Belle-Fille, c'estimais le nom. Moi, j'aime ça, des animaux avec un nom phoné. Puis François Bellefille, c'est drôle.
La crisse, pour le moment.
C'est pas ton créneau d'aimer
les animaux avec des noms phonés.
J'ai tout le temps donné des noms.
Mais là, qu'est-ce qui me fait chier, c'est que moi,
après, je suis parti à Édimbourg pendant
un mois. Puis quand je suis revenu, ma blonde,
elle lui a redonné un autre nom.
Mais moi, je...
Ça reste François Bellefait.
Elle l'appelle Kira.
Je suis comme, non.
Tu ne peux pas aller de François Bellefait
à Kira.
Elle a même
un petit collier avec son nom,
mais je pense que je vais aller acheter
le même crise de collier, puis je vais écrire
François Bellefait.
Ça va être un gros bijou qui vaut cher avec mon nom.
Moi, je vous regarde élever ton chien,
puis je me dis, c'est pour ça qu'il ne vous faut pas d'enfant.
Non, moi, je vais l'appeler
de même, elle, elle l'appelle comme ça,
qui est tout froquée, genre, moi, c'est une petite fille,
toi, c'est un petit gars que tu dis.
Puis moi, j'y donne un nom phoné.
Ça va être...
Ça, c'est notre fils, Arthur.
Non, non, ça, c'est notre, Mme Guerrier-Pierre.
C'est ça son nom.
J'ai mis un collier.
J'ai tout le temps aimé ça. Quand tu étais vétérinaire, le monde donnait-tu des noms phonés aux chiens?
Pas tant, pas tant. Ceux qui vont chez le vétérinaire, ils ont des beaux petits noms zoos et des affaires de même.
Les noms phonés, je pense qu'ils ne ceux qui vont chez le vétérinaire, ils ont des beaux petits non-zoos et des affaires de main. Les non-phonés, je pense qu'ils ne viennent juste pas
chez le vétérinaire.
Ils tirent avec un gun.
Prise le chien et bouette, va chercher mon sac de roche.
Mais, ouais.
Fait que c'est quoi ton dernier show?
Yes! J'avais peur que t'aies oublié.
Non, c'est qu'avant de partir en voyage, là, cet été,
ça arrive des fois que...
Il y a rien qui me fait plus chier qu'un jour au bordel
d'avoir des gens qui parlent pendant le show
parce que c'est écho ici.
Ben, écho, c'est le son.
On entend tout le monde, là.
Tu sais, s'il y a quelqu'un qui parle dans le fond,
on l'entend.
Puis il y a quelqu'un qui, tout le long du show,
l'animateur a dit,
« Ah, il y a un gars qui est problématique, là, à gauche. » J'ai dit trois fois d'arrêter
de parler. La première personne qui passe aussi, moi, je pense que j'étais deuxième.
Et puis, j'ai un numéro où je parle de Bolo pour mon prochain show. J'ai commencé
à écrire de quoi pas. Bref, demain, il sera la plate en tabarnak.
Mais crier, c'est drôle en anglais.
Quand tu cries Bolo six fois, tu n'as pas ton argent.
Mais à chaque fois que je disais le mot Bolo,
il était comme Bolo!
C'était comme, oui, OK, c'est Bolo.
Non, c'est Bolo.
Puis je continuais Bolo.
Bolo!
Puis pensais-tu, peut-être pensais-tu
que je jouais au jeu Marco Bolo.
Oui, mais je jouais à Bolo, Bolo.
Bolo, Bolo! Puis j'ai joué à Polo, Polo. Polo, Polo!
Pis j'ai comme pété ma coche.
OK. Tu as-tu crié après?
Ouais. C'est quoi
que tu as dit?
J'étais fatigué, j'étais fatigué, mais j'ai vraiment crié
après. C'est sorti tout seul.
Mais moi, tu sais, mon personnage, le colérique,
j'ai de la colère, moi.
J'ai un colérique dans la vie.
Pis je sais pas, pis quand je suis sur scène, je suis'est un colérique dans la vie. Puis je sais pas.
Quand je suis sur scène, je suis craqué.
Mon personnage, je sais pas.
J'ai vraiment dit, toi, tu vas fermer ta gueule.
Mais ça paraissait que je voulais le lettre en anglais.
Ça riait-tu?
Non, non, non.
Gros silence.
Je me suis même accoté sur le mur.
J'ai commencé à expliquer aux gens
comment je me sentais et pourquoi j'avais fait ça,
puis que c'était mon dernier choix avant de partir en voyage.
Je me sentais mal.
Puis le reste du show était de la marde.
Ah oui, c'est vrai?
Il a créé un malaise où 30-45 minutes.
Non, non, c'est vrai que ça a fait un fret,
mais je ne sais pas pourquoi,
quand ça m'arrive souvent qu'il y a des gens
qui parlent soit dans mon show ou ici,
puis la plupart du temps,
si à l'intérieur de moi, je le fais, je peux l'engueuler.
Mais si à l'intérieur, je le fais en étant funné.
Si je veux avoir du fun et de se faire merveilleux en même temps, ça passe tout le temps.
Même si je suis agressif.
Mais si à l'intérieur, il me fait vraiment chier, ça paraît.
Je ne sais pas pourquoi.
Tu attires un public, ce n'est pas péjoratif, mais un public qui veut participer, pis t'as ça
un peu aussi, parce que moi, je suis allé voir ta première
de l'autre show, je pense,
mais t'avais une gang
qui calait à une première médiatique.
Ils jasaient avec toi, pis t'as juste pas répondu.
Pis ils s'en crissaient parce qu'ils ont
continué par être le spectacle, tu sais.
Moi, c'est ça qui est weird. J'ai tout le temps...
Les hecklers,
j'ai le réflexe
d'être trop gentil avec eux autres.
Parce qu'avant, j'étais trop raide.
Puis c'est arrivé souvent que,
disons, quelqu'un disait quoi,
puis là, je faisais un gag
que j'espérais que leur mère meure.
Tu sais que...
Juste vraiment d'une violence verbale intense.
Puis là, ça faisait un malaise.
Ça glace terre.
J'en prends, j'en prends, j'en prends,
puis des fois, j'explose.
On dirait qu'on l'apprend à la dure un peu,
comment gérer ça. Maintenant, j'ai l'impression, j'ai fait
plus de, je ne sais plus combien, peut-être
360 fois mon one-man show, puis
les 100 premières fois, je pense que j'ai fait des erreurs.
Tu sais, quand quelqu'un,
je ne sais pas, parlait tout le temps, ou
quelqu'un qui veut comme puncher avant toi,
ou des choses de même.
J'avais pas la technique pour le mettre à sa place.
Maintenant, je l'ai. Mais il y a des fois où j'ai perdu ma salle pendant 30 minutes.
C'est déjà arrivé une fois, de mémoire.
Jonquière. J'étais à Jonquière.
Tu te connais trop, Sabi?
T'aimes bien ça, de noter ses défauts.
À chaque fois.
T'as juste l'air du chum jaloux
qui veut le ramener à ton niveau
on est sortis
en même temps
de l'école
il y a 300 000 billets
de vendu
moins zéro
c'est sûr qu'il faut bien
que je trouve des défauts
mais ouais
donc
non non
ce qui s'est passé
c'est que j'avais
la grippe
un début de grippe
puis tout le long
de la run
en m'en allant là-bas
j'étais comme
ce qui me fait chier
quand je tousse
puis j'ai la grippe, c'est que mon show
va être vraiment difficile pour moi parce que
il faut que j'essaie... T'essaies de crier.
Quand tu tousses à la maison, t'essaies juste de crier
cinq minutes pour voir comment tu te tiens.
T'as juste le goût de... Tu veux juste
tousser plus. Je le savais que le show allait
être difficile. En arrivant là-bas,
je suis en rodage encore. C'était au début.
Peut-être mon cinquantième show.
Il y a une fille qui était comme, juste première rangée,
mais comme troisième là, qui arrêtait pas
de dire, Faucon!
Faucon!
À toutes les, comme, 35 secondes,
Faucon! Faucon!
Mais pas assez pour que tout le monde
l'entende. C'est juste un, Faucon!
Juste que toi, tu l'entendes.
Juste moi, puis les deux dix autres.
Ça, c'est eux autres. Pis j'haïs le plus.
Ouais, mais quand je le chope
tout le monde comme ça, moi, je peux répondre, pis
j'ai l'air d'un héros, j'ai pas l'air
du gars qui vient chier. Exactement, mais ça, je le savais pas encore.
Pis là, à un moment donné,
au comme 38e Faucon,
là, j'ai fait, j'ai tilté,
pis j'ai fait, hé, toi,
tabarnak, tu vas arrêter de répéter
« faucon » à toutes les 30 secondes, parce qu'à chaque
fois que tu dis le mot « faucon », tu me rappelles
que j'ai pas le goût d'être ici ta soirée.
Oh!
J'ai perdu ma salle pour le reste
de la soirée. Et moi, si je le sais, c'est parce que
moi, je viens de Jonquière, fait qu'il y a des
blagues dans la salle qui m'ont écrit.
Des amis qui m'ont écrit, puis qui étaient pas contents.
Ouais, ton chum belle-feuille, il a pas du tout... Quand tu fais t'ont dit? Ah, des amis qui m'ont écrit et qui étaient pas contents. Ouais, t'as un chum belle feuille.
Quand tu fais ça dans les petites villes, les petites régions,
ce qui est spécial, c'est qu'ils en ont parlé à radio le lendemain.
Tu fais ça à Montréal, l'énergie va s'en sortir.
Ils en ont pas parlé à radio.
Oui, oui.
Ah, oui?
C'est devenu...
Quel poste?
Ben, c'est soit Énergie ou Kick Radio X.
C'est un des deux là-bas.
Mais je comprends le monde étant à Christ.
J'ai eu plein de messages.
J'ai compris.
En fait, ce que je voulais dire, c'est que c'était difficile pour moi d'être là Christ j'ai eu plein de messages j'ai compris en fait ce que je voulais dire
c'est que c'était difficile
pour moi d'être là à soir
puis elle me rendait ça
encore plus difficile
mais c'est mal sorti
la manière dont c'est sorti
c'était pas sûr
puis après
j'en ai parlé
après le show
j'ai répondu aux gens
personnellement
puis j'ai compris
mettons que t'es dans le fond
de la salle
t'as du fun
t'as payé 35 piastres
45 piastres
t'as le gars qui fait
je vous haïs région de Marne
va chier, là ».
C'est toi qui as rajouté le mot « région ».
Mais je veux pas être type d'habitude.
Non, non, c'était juste vraiment que j'étais malade.
Maintenant, on apprend à la dure,
puis avoir été un spectateur, j'aurais réagi pareil.
J'aurais dit « Chris, va chier ».
Mais ça, t'aurais pu dire,
si t'avais pas été malade,
t'aurais dit la même phrase, mais avec un petit
sourire aussi. Si tes
intentions étaient gentilles
dans ce moment-là,
quand tu dis, c'est ça que tu
disais tantôt,
si le monde avait
senti que c'était un gag, ça aurait fait
que c'était drôle. Mais il y a quelque chose qu'on a tendance
à oublier au Québec, puis c'est particulier,
c'est que, vu que c'est assez petit, le il y a quelque chose qu'on a tendance à oublier au Québec et c'est particulier, c'est que vu que c'est
assez petit le Québec et que tu fais plusieurs fois
les villes et qu'on va régulièrement là
et des fois tu reviens recoucher chez toi,
c'est jamais comme tant spécial
que ça pour nous donner un spectacle,
mais les gens chez qui on va,
pour eux, c'est l'événement, ça se peut
qu'ils aient acheté il y a six mois, il y a un an,
puis pour eux, c'est un événement. Pour toi, tu fais comme
ben, c'est pas loin,
si tu vas à Trois-Rivières, c'est une heure et demie,
je vais coucher chez nous.
Mais eux sont contents.
Puis moi, ce qui m'a fait prendre compte de ça,
c'est quand tu as un numériste américain
qui vient à Montréal,
il fait une tournée aussi partout dans le monde,
mais nous, on est crissement contents qu'il soit là.
Puis c'est notre événement.
Fait qu'il ne faut pas oublier que ces gens-là,
peu importe la ville dans laquelle tu es au Québec,
c'est ça aussi leur attitude. Fait qu'il faut respecter. Puis tu es gens-là, peu importe la ville dans laquelle t'es au Québec, c'est ça aussi leur attitude. Fait qu'il faut
respecter pis... T'es en train de dire qu'on est
le Saguenay à Seinfeld.
Euh, oui. Ouais, ouais.
Non, mais ça... Je veux dire, faut juste...
Il pourrait... Mettons que Louis C.K. arrive à Montréal
et dit « Ah, ce show-ci, ça me tente moins de le donner
pis toi, ça fait trois ans que t'as un show-là. »
Moi, il y avait du monde qui me disait, t'sais,
pas la dernière fois que Shepard est venu, l'autre fois d'avant,
le monde disait « Tabarnak, on dirait
qu'il se forçait pas. Il faisait comme
s'il comprenait pas qu'il était à Just for Laughs.
J'étais comme, c'est encore l'issue de Just for Laughs.
En anglais,
les marchés importants, c'est
LA, New York, Londres.
Le reste, c'est du
magog. Moi, je suis allé le voir à Place des Arts.
Non, mais c'est vrai.
Moi, je suis allé le voir à Place des Arts, je l'ai pas aimé et ça m'a déçu à vie. Pour moi, Dave Chappelle, il m'a du magog. Moi, je suis allé le voir à Place des Arts. Non, mais c'est vrai. Moi, je suis allé le voir
à Place des Arts
et je ne l'ai pas aimé
et ça m'a déçu à vie.
Pour moi, Dave Chappelle,
il m'a perdu à vie
parce qu'il n'était pas prêt,
pas cool, pas le fun.
OK.
Moi, je l'ai vu l'année d'après
et il était hallucinant.
Moi, je pardonne beaucoup
aux humoristes que j'aime bien.
Comme Louis C.K.,
je l'adore.
C'est déjà arrivé qu'il vienne à Montréal et Louis C.K je l'adore pis c'est déjà arrivé
qu'il vient à Montréal
pis il est pas bon
là c'est déjà arrivé
pis j'ai autant le goût
d'aller le voir
après qu'un...
Mais il était pas bon
en performance
ou son texte
était pas encore abouti
parce que
ça peut être une fleur
de venir roder
pis c'est le fun
de voir un humoriste
travailler
mais un humoriste
pas en forme
Ben il se passait
rien de spécial
pis je me souviens
que c'est la fois
que le lendemain
il s'était excusé.
Il s'était excusé de ne pas avoir été bon la veille.
Je ne sais pas pourquoi exactement.
Il y a quoi de beau de ça?
Moi, j'ai eu des shows de marde dans ma vie,
puis je me suis jamais excusé après.
Quoique, non, cet été à Edinburgh,
j'ai eu un show que mon show était horrible.
Mais je ne me suis pas excusé,
mais j'ai juste fait un commentaire
sur mon Facebook, mon Twitter.
Il y a des soirs, tu embarques sur scène
et tout marche, tu es en feu.
D'autres soirs, tu as juste le goût
de te crisser une balle dans la tête.
J'ai fait, le deuxième soir,
« Thank God for vodka ».
Puis c'était une bonne façon de m'excuser,
mais c'était moins habile que juste dire,
« Hey, moi, excusez, c'était pas cool de l'asseoir. »
C'est drôle ça, parce que je me suis déjà demandé,
moi je le sais d'habitude, première phrase que je dis sur scène,
je le sais si je vais être bon ou je ne sais pas, je le sens,
mais je ne suis pas capable.
Tu vas être bon ou le public va être bon?
Non, moi, moi je parle.
T'es encore lisse du public.
Non, je veux dire...
Il veut se gêner avec moi.
Il veut se gêner avec moi.
J'aime mon public et mon public même.
Sauf à Jonquière.
C'est pas vrai.
Mais ce que je veux dire, c'est que
je le sais, puis j'ai essayé de trouver
pourquoi je me disais à un moment donné,
il faut absolument que j'aie une bonne nuit.
Il faut que je ne fasse rien pendant la journée.
Je suis vraiment en forme.
Finalement, ça change tout le temps.
Des fois, je peux avoir une grosse journée et j'arrive.
J'ai l'impression que je suis épuisé et je l'ai.
Je suis dedans.
Des fois, je suis méga reposé et je ne me sens pas vraiment dedans.
Je ne sais pas pourquoi, mais je le sais dès le début.
Je ne le sais pas pour toi.
Moi, d'habitude, je le sens rapidement.
Je le sens rapidement, oui.
Puis aussi, l'affaire que tu disais,
je le sens rapidement
pour moi et je le sens rapidement
pour eux autres.
Des fois, je me dis,
si je fais juste, je vais vers là,
je vais aller les chercher.
D'autres fois, surtout dernièrement,
je fais, ah oui, Chris n'aime pas ça, ben fuck you, je vais aller de l. Puis d'autres fois, surtout dernièrement, je fais « Ah, oui, Chris n'aime pas ça.
Ben, fuck you. Je vais aller de l'autre
bord pour, genre,
vous allez... » – Ça se parle en one-man show, genre,
ici ou en rodage? – Partout.
– Moi, ça se fait-tu
vraiment? Puis là, moi, je n'ai pas encore sorti mon show.
Fait que moi, je fais juste des rodages en ce moment.
Mais aller chercher un public,
redoubler d'efforts comme « Hey! »
– Imagine-toi à cet âge en gaz, « Entrée principale! Entrée principale! »
Je suis même plus là, entrée principale. C'était la première fois que j'ai souvent besoin de la tournée.
Oui, je faisais tout le faucon depuis quatre ans, puis ils disaient pareil.
Non, mais ça se fait-tu aller chercher un public?
Une manière, tu fais juste comme « Ok, c'est l'énergie qu'ils ont, puis on va jouer avec ça. »
Tu es tout le temps capable d'aller les chercher.
Comme moi, le show que je disais que cet été n'a pas bien été,
à un moment donné, j'ai juste
dit au monde,
ça ne marche pas.
Il y a de quoi que ça ne te connaît pas.
J'ai fait, plus un show du monde
c'est devenu un TED Talk,
mais à place d'apprendre
quelque chose, on va tous partir ici
de fâchés.
J'ai eu un ostie de bon rire.
Là, j'ai fait,
si je commence à faire du crowd work,
je vais aller les chercher.
Mais on dirait que je n'avais pas le goût.
Il y a des soirs que tu te dis,
je veux leur amour.
Il y a d'autres soirs, tu t'en cordes.
Des fois, le public est plus gêné.
Ce genre de crowd work va faire
qu'ils vont faire,
« Ah, OK, excuse, on n'était pas embarqués, mais on a… »
J'ai de la misère à comprendre, mais on le vit.
Je me dis tout le temps, mettons, 1200 personnes,
mettons à Québec, Salah Barousseau, 1200 personnes,
comment ça se fait que c'est si différent des fois de soir en soir?
C'est quand même beaucoup de personnes.
Quand tu penses, tu fais une moyenne,
en moyenne, ça doit être du monde qui sont contents d'être là.
Mais je me suis rendu compte que quand la foule est difficile,
c'est possible en travaillant fort
et en ayant le timing parfait.
En fait, c'est de vivre le moment présent,
de leur dire le gag et d'être là,
d'être présent. Tu peux aller les rechercher,
mais cette gang-là, elle devient,
d'habitude, si tu refais une autre erreur,
il redroppe.
Il faut que tu travailles pour aller les chercher.
Tu peux les garder comme ça.
Moi, il y a une affaireaire j'ai réalisé cet été
ce show-là
que Chris on dirait
j'ai juste fait un show
dans ma vie
pis c'est ça
mais moi après le show
j'ai eu comme
5 ou 6 messages
Facebook
de
la crowd était weird
mais j'ai adoré
ma soirée
pis tu sais
à Edinburgh
c'était
tu sais je jouais pas
dans les places
de 1000 places
fait que tu sais j'avais un message par soir
d'habitude mais là j'en avais 5-6
puis là qui disaient qu'ils aimaient ça
j'ai vu un documentaire cet été sur
l'humour
puis le rire
il disait que quand tu es seul
tu ne ris pas
mettons tu regardes
quand tu es en groupe tu ris 30 fois plus facilement. C'est ça le...
Fait que, mais quand t'es seul, tu ris pas.
Ou, tu sais, mettons, tu vas regarder un special,
tu vas faire... Ah, c'est drôle,
c'est ça. Mais, fait que, si t'es dans
une salle que
y'a... Ça prend juste
5-6 personnes qui rient fort.
Là, toi aussi, tu vas rire fort, mais si personne
rit fort, tu vas juste faire...
Ah, c'est bon, belle feuille, là, c'ti. Ah, c'est bon, là, c't rit fort tu vas juste faire ah c'est bon belle feuille
ah c'est bon
mais c'est juste ça
je pense
ça prend
du monde
qui rit fort
pour
avoir l'effet
d'entraînement
tu dis 1200 personnes
mais c'est peut-être
50 personnes
qui sont comme
ils vont entraîner les autres
en riant
tu sais on dit toujours
l'espèce de rire de ma tante
sans encore une fois
pas être péjoratif
mais dans une salle tu stagerais 5-6 personnes puis t'aurais un show de fou si t'espèce de rire de ma tante, sans encore une fois être péjoratif, mais dans une salle, tu stagerais
5-6 personnes et tu aurais un show de fou
si tu étais capable de les mettre.
Je ne pense pas.
Je ne pense pas que tu pourrais les stager
parce que le rire, tu ne peux pas faire un faux rire.
Oui, tu fais « Ah! Ah! Ah! Ah! »
C'était senti à ta barouette.
Non, non, non.
Tu es à côté de la fille.
Les faucons, les faucons.
J'haïs ça parce qu'à cause que tu dis
on stage un rire.
Mon rire que j'ai eu après qui était vrai
et sonné faux dans ma tête parce que
je me suis mis à réfléchir à comment je ris.
Je serais plus capable de rire pour de vrai.
Lui est drôle des fois, on va voir des shows
parce qu'on se connaît depuis l'école.
C'est vraiment un bon chum.
Des fois, il rit et il ne trouve même pas drôle
la joke. Il va aller voir n'importe
quel show et il rit du début à la fin
et il fait comme « Chris, t'as de la marre, ça! »
C'est un drôle
d'empathie. Je ris,
je ris, puis il dit « c'était pas drôle. »
Je dis « non, je sais que c'était pas drôle, mais Chris crie, si personne riait, c'était vraiment malaisant.
Je vais créer quelque chose.
Puis un coup que les gens ont ri, je pars, puis je suis comme un ange.
J'ai fait ma job ici.
Mais moi, le documentaire, j'ai vu cet été, l'affaire que tu ris quand le monde rit.
J'ai compris, tu sais, moi, c'est arrivé deux fois que j'ai fait des shows
qui étaient dans des langues
que je ne comprenais pas.
Tu sais que, bien, moi,
je comprenais ce que je disais, là, mais...
C'est tessu, on est stigme,
tu ne comprenais pas.
C'est arrivé sur scène,
fait 11 minutes en mandarin.
Je n'étais pas du vrai mandarin,
je faisais ça avec mes yeux.
Je faisais ching-chong, ping-pong.
Non, non.
J'ai fait 4 ans de prison.
Une fois,
c'est arrivé, j'avais fait un show pour les Nations Unies.
C'était comme
un show militaire.
Il y avait des Italiens, des Polonais.
Il y avait un des Polonais qui ne parlait ni anglais
ni français, mais il était assez
avec les Québécois. Chaque fois que je faisais une joke
en français, il riait bien fort.
Chaque fois que je faisais des jokes en anglais, il ne riait pas
vu que les Québécois ne comprenaient pas.
Mais lui, c'était juste, tout le monde riait
donc il faisait « ha ha ha ».
Moi, sur le coup, j'ai fait
« ce gars-là, c'est un hostie d'imbécile ».
Moi, j'ai vécu la même chose
quand j'étais en Hollande.
J'ai fait un show dans un comedy club d'Otch. Puis là Hollande. J'ai fait un show dans les clubs d'Otch.
Puis là, j'étais dans le public.
Il y avait un d'Otch qui parlait.
Le public riait.
Puis moi aussi, je faisais des fois...
Mais c'est comme...
Je ris de juste...
Mais des fois, c'est la musique aussi.
Parce que ça m'arrive des fois de dire un punch
si c'est une surenchère, mais la musique est bonne.
Puis des fois, je me trompe dans le mot.
Puis ça me paraît comme... C me trompe dans le mot, puis ça répare, j'ai comme « come on ».
C'était impossible de comprendre le mot.
Mais il y a quelques années, je comprenais
pas beaucoup l'anglais, mais j'allais voir les spectacles
en anglais pour quand même apprendre, puis je pense que
je riais plus que depuis que je comprends
l'anglais. Je riais en même temps
que tout le monde. Avez-vous déjà eu ça,
vous autres, des souris muettes dans
votre crowd, puis il y a un traducteur
qui est là, c'est la scène? Non, non,
mais moi, un moment donné...
J'ai déjà vu ça, moi. J'ai déjà vu un traducteur
qui fait des affaires, puis c'est...
C'est une vulgarité, là!
C'est ça pendant une heure et demie!
Il finit, il a mal dans le dos, il a trop faim de...
Mais c'était vraiment fucked up!
C'est vraiment... Je faisais mon...
C'était-tu le show pour... C'était comme une corpo pour des souris muets?
Oui, mais c'était à Sherbrooke.
Non, il y avait une gang.
C'était comme pour la ville.
Je ne sais pas trop.
Les bénévoles.
C'était quelque chose de municipal.
Puis, je ne sais pas exactement,
mais il y avait une gang de souris muets.
Puis, la personne était sur le bord du stage.
C'était pas que des souris muets.
Non, non, non.
C'était pas que ça.
Mais elle essayait de suivre ce que je disais
c'était un peu
je me disais
je peux pas croire
que c'est intéressant
quand t'as pas le
parce que t'enlèves
tout le delivery
t'enlèves le
pis leur rire
fuck est-tu ton rythme
c'est pas ça
parce que t'sais
il était pas de temps
il était comme 8 à 10
non mais même
même s'ils font ça
pour applaudir
t'sais s'il y a un son
qui sort
t'sais si pendant
son autre prémisse
t'entends juste
le son
c'est ça j'allais dire qu'on fera pas mais moi j'ai plus rien S'il y a un son qui sort, si pendant son autre prémisse, tu entends juste un...
Vous allez dire qu'on ne fera pas, mais...
Moi, je n'ai plus rien à perdre.
Mais non, mais c'est ça.
C'est plutôt que des fois,
je me disais tout le temps,
il y a des choses qui semblaient vraiment longues
à traduire, puis d'autres, non.
C'était juste mélange.
Mais ce que tu parles des corpos, ça existe,
parce que je sais que Michel Barrette
file la prise
il y en a une couple
d'humoristes
mais ils ont eu
des rencontres
avant avec le traducteur
qui a vraiment
appris le show
moi j'allais
faire ce show là
pis le gars
il était venu me voir
pis là il avait dit
c'est quoi tu vas porter
pendant le show
vu que je veux porter
la même chose
pis là j'ai fait
ok c'est weird
pis après il m'a dit
ce bout là tu pourrais-tu le dire de même ça serait plus facile pour Puis là, j'ai fait, OK, c'est weird. Puis après, il m'a dit, ce bout-là,
tu pourrais-tu le dire de même?
Ça serait plus facile pour moi.
Puis là, j'ai fait, bien là, Chris,
on n'est pas un duo, là, tu sais.
C'est pas... Fait que là, j'avais fait...
J'avais bien des choses dans ça.
J'ai fait, ça me tente plus de faire le show, tu sais,
vu que c'était rendu complexe.
Mais le marbre, c'est des sourds et muets,
genre 300 sourds et muets choqués.
Ça dit rien.
Mais ça doit être fucked up.
Ça doit être fucked up
vu qu'ils font juste ça.
Ça nous prend,
à la fin de notre phrase, ça prend un
« ha ha ha ha ». Sinon, c'est sûr que là-bas,
même s'ils font ça tout le long,
que tu fais le hit du siècle,
tu te dis « Christ, je suis bien mauvais. »
Peut-être que ça fait mieux pour les compteurs que pour les liners.
Les deux noms que je t'ai donnés,
c'était des compteurs.
J'avoue que j'avoue.
Il y a une affaire qui m'a fait rire.
Il y avait Brad Williams cet été sur
le Nain.
Le Nain, ça?
Il ne devait pas être insultant.
Non, mais tu as le droit.
On dit que petit Maurice est plus petit que les autres.
Lui, il disait qu'il a fait un show pour les sourds et muets
pis
il dit que
le mot
pour déficient mental
c'est
11.
Pis là, il était comme
c'est tellement méchant
que de faire
pis tu sais, nain c'était mime, tu sais, faire... Nain, c'était
mimer, ben ti.
Pis gay, c'était
yépler le mot gay.
À place de...
Si t'es pour faire qu'un attardé, c'est ça.
Pis un nain, c'est ça.
Fais...
Mais c'est weird.
Ça peut être une prostituée,
on ne sait pas.
Tu viens mêler.
Mais il faudrait que tu sortes la graine
pour montrer que toi aussi, tu as une graine.
Mais ce qui est drôle,
c'est peut-être juste le mot-mot flexible.
Mais tu dois te rendre compte
des mots que tu utilises trop souvent.
Tu sais, quand à la fin,
il y a un bleu,
tu te dis « Ouch! » Tu es toujours en train de dire « débile mental ». Je lise trop souvent. Tu sais, quand à la fin, il y a un bleu, le petit teint, mais ouch!
T'es toujours en train de dire débile mental.
Ça, il y a une fille qui fait l'école
de l'humour en ce moment.
Qui est retardée?
Non, mais il y avait
un humoriste trisomique
à Saint-Jérôme, il y a une couple d'années,
que j'ai jamais vu,
mais que ça me fascinait.
Parce que, tu sais,
la trisomie, il y a des degrés
de trisomie.
Je me disais, ce gars-là, c'est quand même impressionnant.
Tu sais,
il écrit ses numbers.
Si il a 88, c'est quand même
plus que bien des humoristes.
Il peut aller jouer
en région.
Non, mais
elle, moi, c'est ça. Il y a lui Il veut aller jouer en région. Non, mais...
Non, elle...
Il y a lui que j'ai jamais vu, que j'aimerais voir.
Mais il y a une fille à l'école de l'humour
qu'elle veut faire de l'humour
pour les souris muets.
Elle était venue me voir.
C'est une fille de l'Outaouais.
Puis là, moi, je rate tout le temps mes affaires en Ottawa.
Puis là, elle m'avait dit,
j'aimerais ça faire ta première partie
puis là j'ai fait ok
j'ai donné
3 minutes, j'ai pas donné long
vu que je savais pas ça allait être horrible
fait que j'ai juste 3 minutes
on s'en calisse, mais là
elle est arrivée puis là elle m'a expliqué
moi je veux faire de l'humour pour les sourds
puis là j'ai fait
c'est une niche comme marché.
Mon public cible,
c'est des sourds québécois.
Oui, parce que le langage du signe
n'est pas international.
Ils devraient le liker.
C'est ça qui est weird.
C'est comme n'importe quel langage.
Ça a été développé dans certaines régions.
Il y a un accent, je pense.
Non, je niaise pas. Il y a un accent, je pense. Je niaise pas, il y a un accent
québécois, par rapport à
les gens aux États-Unis, le mot n'est pas pareil.
Je serais très sûr de savoir si
les gros mots, il ne doit pas y avoir juste ça.
Il doit y avoir d'autres choses de très originales.
Les sacs, comment ils ont fait ça?
Comme les sacs québécois,
hosties, tabarnak, tout ça.
Ils doivent mimer quasiment.
Hosties, c'est...
Les plaies, ce c'est pas vraiment...
Toi et tes teufs!
Il sac à chaque phrase.
T'es un hostie de...
Tabarnak, c'est tu.
Tabarnak, c'est pas le...
Non, c'est pas la boîte, c'est la boîte dans laquelle...
Ça, c'est le calice. Ça, c'est le calice.
C'est le calice.
Calice, c'est la coupe.
C'est ça, le tabernacle, c'est la petite boîte.
Toi, t'es un...
Ça, c'est long.
T'as eu une clap pour ta performance un mime
le pire
en y repensant
j'aurais dû faire le chou-pilé-sour
juste pour voir c'est quoi le moment
c'est ça
mais ta fille qui fait ça
elle est vraiment à l'école.
Elle est à l'école en ce moment, oui.
Mais je veux dire, elle parle ou elle fait des signes?
Non, elle est...
J'ai demandé...
Elle n'est même pas sourde.
J'ai demandé...
Puis elle n'a pas de sourds.
Profiteuse.
Oui, oui.
Elle, elle veut faire du gros cash.
L'argent des sourds.
En fait, elle fait semblant d'être sourde,
mais elle te dit, je ne suis pas sourde.
Non, mais j'ai demandé, parce que ça, c'est le genre d'affaire. Quelqu'un qui n'est pas sourd, qui parle le langage des sourds. En fait, elle fait semblant d'être sourde, mais elle te dit « je suis pas sourde ». Non, mais j'ai demandé, parce que ça, c'est le genre d'affaire,
quelqu'un qui est pas sourd, qui parle le langage des sourds,
c'est, ils ont un frère, une soeur,
une mère, un chum. Comme Guillaume Pinot,
son frère est sourd, puis il parle très bien
le langage des signes. Mais elle,
elle connaissait aucun sourd, mais
elle a dit « j'aime ça apprendre les langues »,
puis c'est une langue qu'elle a apprise.
Fait que, puis après, elle s'est
dit « ils ont pas,
ils ont pas de numéro pour eux autres.
Qui est quand même faux, parce que
Mr. Bean, c'est un show
qui va triper.
Mais ils sont peut-être tannés de voir les rédactions.
Ils ont peut-être compris ce qui se passe avec Mr. Bean.
Son cadeau de Noël, ça va être ça.
T'sais, il y a les gags,
c'est pas vrai, il y a lol, il y a...
Tout ce qui se fait en Chine.
C'est incroyable
ce qu'ils ont comme humour.
Honnêtement,
je regrette de ne pas être souri.
En même temps,
il y a les sous-titres.
Tu sais, Chris,
regarde Netflix avec un sous-titre.
C'est un créneau de marde.
Les traducteurs,
ça devait leur faire chier
quand les sous-titres sont arrivés.
Tu devais avoir fait
« Crégine, perds ma job ».
Moi, ce qui me fait chier,
c'est que j'écoute des trucs
en anglais sur Netflix beaucoup.
C'est toujours avec les sous-titres
parce que ça me permet
de me concentrer moins
quand il y a des sous-titres.
C'est des bons sous-titres.
C'est les vraies phrases qu'ils disent.
Mais des fois, au Québec
ou d'autres choses que j'écoute,
le gars qui tape, il s'est simplifié la vie et utilise d'autres mots. Mais moi, j'ils disent, mais des fois, au Québec ou d'autres choses que j'écoute, ils disent pas... Tu sais, le gars qui tape,
il s'est comme simplifié la vie, puis il utilise
d'autres mots. Mais moi, j'entends, fait que ça me
fuck, puis ça me fait chier qu'il utilise pas
les mêmes mots. C'est comme un paresseux qui fait
comme « Ouais, t'es là », pis c'est pas ça que ça
dit, mais en tout cas.
Christ de paresseux.
Moi, j'ai... Est-ce que vous avez regardé la série Narcos?
Je l'ai écoutée, ouais. Narcos,
ce qui est le fun,
c'est là qu'on voit qu'on est rendu ailleurs.
Moi, quand j'étais jeune,
les sous-titres, on dirait que ça faisait chier tout le monde.
Puis là, Narcos, ils ont mis un peu d'anglais,
mais quasiment pas.
Ça ne te dérange pas.
C'est en espagnol tout le long.
Parce que c'est ça que j'hissais.
Moi, quand j'étais jeune,
dans les années 80, tu voyais
deux Allemands, puis là, ils se parlaient
en anglais. Ou ils se parlaient
en québécois,
puis c'était Bernard Fortin.
Mais encore,
par contre, des fois,
vu que les films voyagent dans le monde,
on dirait qu'ils ne prennent pas ça en considération,
mais tu vas voir un film américain
dans lequel deux Québécois ou pseudo-Québécois parlent.
C'est d'un français et d'un belge.
Oui, c'est ça. Quel accent de merde.
Moi, ça me gosse pour ça.
Puis le défaut de ça, c'est qu'ils engagent quelqu'un.
Puis ils font, toi, tu parles français.
Ben, tu sais, c'est genre...
You speak French?
Oui, oui, oui oui je parle
pis là
fait que là
pis t'sais j'imagine
que le comédien québécois
veut pas se tourner là
il était cool
t'sais mais
ouais ça
apparemment ça
Narcos
t'sais moi je parle pas
espagnol
pis quelqu'un m'a dit
ils ont plein d'accents
différents
ben lui il connaissait pas
c'est un brésilien
je pense
c'est ça c'est pas
celui qui fait Pablo Escobar c'est un brésilien c je pense. Celui qui fait Pablo Escobar, c'est un Brésilien.
C'est un Brésilien.
Non, il a appris l'espagnol juste pour le rôle.
Puis il paraît que ceux qui parlent espagnol,
ben, ils l'entendent.
Est-ce que ça doit être mauvais, ça?
Ben, c'est ça. Fait que je veux pas péter ta bulle.
Non, mais c'est pas grave.
Il me reste trois épisodes.
Non, mais c'est juste, ça manque un peu de sensibilité,
je trouve, de la part de...
Il y a pas quelqu'un qui parle espagnol pour de vrai.
Il n'y a pas un seul comédien.
Tu sais, il y avait une vidéo qui circule sur Internet pour montrer que c'est un...
Comment les races sont souvent dépeintes dans les films hollywoodiens.
Puis c'est un gars qui a un peu un faciès.
Ah ouais, qui a joué 22...
Il a joué 22 races aux États-Unis.
Puis, dont Pablo Escobar.
Fait que vraiment, nous, de notre point de vue de blanc,
tout le monde est une ethnie, la même.
Tu sais, t'as un film sur Michael Jordan,
puis maintenant, c'est comme un gars un peu bronzé.
Phil Bond.
Phil Bond sur Michael Jordan.
De mon point de vue, ça fait...
Tu sais, le film...
C'est quoi le film que c'était un robot
du futur? C'était-tu un robot
ou un extraterrestre dans les années 80
que la vedette, c'était
un indien? Ah oui, c'est...
C'est...
Il lit super vite, là,
pis il y a des yeux, là. C'est comme il y a un cœur.
Il va savoir... Pourquoi j'ai pas ce nom-là?
Cœur-circuit! Cœur-circuit!
Je t'avais donné le truc honnêtement
que l'indien
dans coeur circuit
c'est un blanc
c'est juste un blanc
qui a pris un accent
funny
pis ils l'ont même pas
maquillé
ils ont juste fait
ben non
lui c'est un indien
on a fait
ben oui c'est un indien
on y a cru
pis le robot
il paraît que c'est
un acteur bizarre
c'est un portugais
c'est un portugais
tous les vrais robots ils font c'est un acteur bizarre un peu. C'est un portugais. Tous les vrais robots,
ils pensent qu'il n'est pas un vrai robot,
ce style-là.
Pis là, toi,
tu voulais avec ces mauvais shows.
Toi, apparemment, t'as un beau pénis.
J'ai entendu dire où t'as
un gros pénis.
Ben, un, c'est vrai,
mais c'est impossible qu'il y ait quelqu'un qui t'a dit ça.
Ben, moi, je l'ai vu plusieurs fois. Non, c'est vrai, il aime ça. Il y'il y ait quelqu'un qui a dit ça. Moi, je l'ai vu plusieurs fois.
C'est vrai, il aime-tu ça? Il y a une phase où il montrait beaucoup son pénis.
Je sais pas pourquoi.
Non, mais moi...
Ah oui, c'est vrai.
Moi, c'était même pas là que je m'en allais.
Parce qu'on était ensemble dans un...
On était dans un groupe d'humour en sortant de l'école.
Moi, je fais de l'humour politique.
Ah, vos enfants, les...
Non, non, mais c'est...
Les légumes, je suis un fruit.
Oui, oui, oui.
On s'appelait en 3D.
Hey, t'avais l'air d'aimer ça, ce numéro-là.
Les légumes, je m'appelle un fruit.
Non, mais c'était pas mauvais.
C'était drôle, c'était drôle, mais ça faisait très école d'humour.
Ça faisait cégep en spectacle, mais que t'es pas allé au cégep.
Mais on faisait des shows à chaque semaine. Non,p. Mais on faisait des shows à chaque semaine.
Non, non, mais on faisait
des shows à chaque semaine
au Belmont.
Puis on faisait des sketchs
surtout.
Puis à chaque fois
que Louis avait la possibilité,
il aimait ça.
C'est une fois
un personnage nu.
C'était toujours ma prémisse
pour un sketch.
Non, mais oui,
j'ai peut-être eu
cette période-là.
Je pense que je voulais
choquer d'une certaine manière.
Mais t'allais où avec ça?
Moi, j'allais d'ici
la fille qui t'a pogné à la graine.
Ah, shit!
Moi, c'était plus. Non, mais c'est vrai.
Dans les loges en haut, il y a un cas
pour rentrer dans les loges. Je sais pas comment il est rentré.
C'est la cousine de...
Non, non, mais... Là, on va dire c'est qui?
Ben là, c'est sûr
qu'on avait une discussion en haut.
Moi, je m'en calais. Non, mais je pense aussi. Moi aussi, je m'en calais. C'est qui? Ben non, mais c'est la qu'on avait une discussion moi je m'en calais ce qu'on dit c'est qui
ben non mais c'est la
on passe au vote
on va pas dire
c'est la cousine de Daniel Grenier
mais on dira pas
quelle cousine
ok une cousine
à Daniel Grenier
une cousine à Daniel Grenier
des Chickenswell
un enseignement
des Chickenswell
mais maintenant
de la famille
qui a honte
de sa cousine
qui pogne des pénis
mais
Daniel y jouait ce soir là
pis on était dans la loge, puis Daniel était en bas
parce que sa famille était là
puis des amis, mais elle a décidé de monter.
C'est juste moi qui étais là.
Comment elle a fait de rentrer?
Elle a cogné.
On a ouvert la porte, puis elle avait vraiment été motivée.
Elle est rentrée super vite, puis elle dit
« rentre, elle commence à nous jaser ».
Quand quelqu'un a trop de... c'est le truc en passant.
Elle est cognée, il y a... Il y a encore c'est moi et la roque qui est là. J'ai le droit d'asé. Fait que tu sais, quand quelqu'un a trop de... C'est le truc en passant. Trop de cas. Il y a encore c'est moi la roque qui est là.
J'ai le droit d'être ici.
Ça, Michel, il y avait
cette théorie-là.
Moi, toutes mes chums du côté
canadien-anglais,
ils arrivent, on leur donne des passes
Just for Life, mais ils arrivent,
ils sont nerveux. Puis là, Michel avait dit
« Rentre ça avec des yeux confiants. »
« T'arrives ça avec des yeux confiants t'arrives à ça
avec des yeux d'écureuil
c'est sûr qu'avec
tes squirrel eyes
ils vont t'arrêter
rentre confiant
t'as même pas besoin
de passer
tu peux le faire
tu pointes
sinon là
ils vont faire
ok vas-y
la personne va savoir
de qui je parle
mais moi j'appelle ça
le truc d'homme des chaînes
t'as connu d'homme des chaînes
ben ouais
qui était un gars
qui a fait de l'humour
il y a longtemps
mais lui il rentrait
à des endroits
que tu peux
il rentrait dans une ambassade qui était pas son pays il a tellement l'humour il y a longtemps, mais lui, il rentrait à des endroits que tu peux... Il rentrait dans une ambassade
qui n'était pas son pays. Il a tellement
l'air convaincu que c'est là qu'il doit aller.
Puis c'est vraiment inspirant, parce qu'honnêtement,
tu peux rentrer à des places, des shows gratuits,
n'importe quoi. Il ne faut pas
que les terroristes sachent ça, honnêtement.
C'est juste pas assez confiant.
Mais pour de vrai, je me suis rendu compte
de ça. Après, je me disais, dans l'âge,
parce que moi, j'étais à rentre,
finalement, elle est méga confiante,
puis moi, je me dis, bon, elle a l'impression
qu'elle a d'affaires ici, puis elle dit, je suis la cousine
de Daniel, c'est ça?
Mais il y a une fille, Daniel, qui est souvent à la porte ici.
Fait que je pensais que c'était la cousine de elle au départ.
Finalement, elle a fini par dire que c'était Daniel
de Grenier, mais elle commence à nous parler comme quoi
elle a besoin d'une graine.
Elle aime les gros pénis.
Elle voulait nous montrer des photos
de Grenier. Elle est riche, puis tout ce qui lui manque
dans la vie, c'est des graines.
Puis elle nous disait des affaires.
Il y avait 5-6 humoristes dans la loge.
Puis elle était comme, en tout cas, vous êtes vraiment...
Vous avez du courage de faire ça dans la vie.
Regarde, moi, j'ai 14 restaurants, puis je suis millionnaire.
On ne dira pas quel restaurant,
mais...
Puis elle dit ça à François Belfort « Moi, j'ai 14 restaurants et je suis millionnaire. » On ne dira pas qu'elle a 14 restaurants. C'est comme « Chris, va donc chier. »
Puis elle dit ça à François Belfeu
que ça roule un peu.
Un peu, un peu.
« Je vais m'acheter 14 restaurants, je vais me faire chier. »
« Tu devrais acheter 15 restaurants
juste pour te faire chier. »
Puis c'est vrai en passant,
parce que ça a l'air weird,
mais c'est vrai qu'elle a 14 restaurants.
On l'a googlé d'une manière connue,
mais on ne le dira pas.
C'est ça.
Elle n'arrêtait pas de nous dire des affaires effrayantes.
Elle cruisait Simon Gouache,
mais d'une manière, je n'ai jamais vu ça dans ma vie.
La fille a à peu près 44 ans.
Simon Gouache, qui est un humoriste,
il était assis.
Pour le cruiser, elle s'assoyait
dessus ou genre...
Elle volait sa casquette.
Un homme ferait ça, il serait en prison.
C'est du harcèlement sexuel.
Puis elle lui demandait s'il y avait une grosse
graine, des affaires de même. Puis elle arrêtait pas de parler
de gros pénis. Puis, tu sais, on riait,
mais on faisait des jokes sur
elle. Elle s'en rendait pas trop compte. Elle était un petit peu chaude.
Puis c'est là que on s'en allait y dire... Et moi, je petit peu chaude. Puis c'est là qu'on s'en allait dire.
Moi, je m'en allais dire, là, Christon, je ne comprends pas.
Puis Louis rentre comme dans le show de Seinfeld,
comme Kramer dans Seinfeld.
Il rentre la porte avec sa bière, il rentre super vite.
Puis on a su qu'il y avait quelque chose qui allait se passer.
On s'est mis à rire, applaudir,
parce que Louis peut dire des fois des affaires.
Il a la réplique assez rapide
pis il a pas peur de dire ce qu'il pense
donc on était comme, ok on va vivre quelque chose
fait que ça vient, tu sais, on était comme
ok, là ça va être le fun, là ça va être le fun
pis étant donné qu'on s'est mis à applaudir
pis Louis était comme ça, tu sais
il est rentré de même, elle a fait
quoi? quoi? c'est-tu parce qu'il y a de grosses graines?
pis elle commence à pogner le paquet.
Elle a pogné le paquet.
Oui.
Puis c'est là
qu'on a vu ma confiance en moi.
Je suis allé me cacher
les toilettes.
Oui, il est allé
se cacher les toilettes.
Il est allé me cacher
les toilettes en haut.
Et lui, il n'a même pas réagi.
Il s'est fait pogner la graine
puis il est allé
« Ah! »
Mais depuis,
on n'a pas fait l'amour
avec ma blonde
parce que j'ai un traumatisme.
Pour de vrai,
si ça là,
cette affaire-là, si toi, t'étais une fille
et elle, c'était un homme...
J'ai beaucoup de regrets après ça
parce que sur le coup qu'elle me fait ça,
ce que j'ai fait, j'ai eu deux réflexes.
J'ai regardé le pacing du show.
C'est-tu une humoriste et on se fait-tu
des gags entre nous? Non.
Elle était pas là, il y avait pas de fille.
Après ça, je vais regarder les gens dans la salle, c'est la blonde
de qui, c'est quoi?
La blonde de qui? Comme si quelqu'un
ferait « Quand Louis rentre,
suss-le! »
Pis là, quand il dit
« Je vais venir, dis! »
Non, elle se dit « Va te crosser! »
Ha! Ha! Ha!
Mais tu vois, c'est ça qui est horrible,
c'est que j'ai eu
un mauvais réflexe.
Je me suis regardé,
c'est-tu quelqu'un d'important?
C'est ça que je me suis dit.
Fait que c'est comme
Marcel Aubu.
J'ai fait un Marcel Aubu.
J'étais victime de...
Es-tu présidente
de quelque chose?
Pis nous autres,
on pouvait pas l'aider
parce qu'on était crampés.
Moi, j'étais à terre.
On a ri 5 minutes de temps.
Pis elle,
pendant ça,
elle était comme...
Je sais pas,
elle pensait que c'était sa joke.
C'est elle qui avait comme... Mais tu sais, le double standard, c'est qu. Puis elle, pendant ça, elle était comme... Je sais pas, elle pensait que c'était sa joke. C'est elle qui avait comme posé ça.
Mais tu sais, le double standard, c'est qu'on fait rien pour ça,
mais la société fait que je suis pas vraiment traumatisé.
Je me suis quand même masturbé en passant à cette situation-là.
Tu disais...
T'étais comme...
C'était qui, c'était restaurant, là?
14 restaurants! C'est pas restaurants, là? 14 restaurants!
C'est pas beau, il dit, là, quoi.
En plus, Daniel est monté après.
Daniel, qui est l'homme le plus sensé
de l'histoire.
Non, non, il s'est excusé comme 1000 fois.
Il était comme, je vais aller chier dans ces restaurants
à côté de la toilette.
Attends, mais c'est pas la fin.
C'est pas la fin, ça, parce que Daniel est venu
s'excuser 5 minutes, Après ça, il est parti en bas.
Elle est revenue en haut. Puis là, elle dit...
Là, Daniel a dit qu'elle allait chier dans mes restaurants.
Ah, moi, c'est ça, pas de vrai.
C'était comme on avait du fun, hein?
On a eu du plaisir.
Mais ça, tu sais que c'est drôle.
Fait que ça, c'est ça.
Fait que ça veut dire que Daniel est allé
y dire qu'elle allait chier dans ses restaurants.
Oui, il a dit pour de vrai.
Là, le pire chier dans ses restaurants. Oui, il a dit pour de vrai. Le pire, chier dans 14 restaurants,
ça te prend minimum
une semaine et demie.
Mais ce n'est pas juste ça.
C'est le type de restaurant qui s'est toujours marqué
réservé aux clients.
Il aurait fallu qu'ils s'achètent 12 sous-marins.
Oh, je les ai.
Ça peut être un Quiznos ou un subway.
Vous choisissez.
Honnêtement, elle avait le look quiznos.
Puis le pire, je pense même pas
qu'il y a 14 quiznos au Québec.
Il y en a eu un été, 14 quiznos,
puis il en restait deux l'été d'après.
Là, il y a deux quiznos
puis 12 espaces à louer. Moi,inots pis 12 espaces à louer.
Moi, j'ai
12 espaces à louer.
J'étais le fatiaque, j'étais comme « Hey, c'est bon Cuisinots!
Venez-vous, venez-vous! »
La première fois que j'ai mangé Cuisinots,
j'ai fait « Asti que c'est bon!
Ça va tuer ça boué! »
Pis deuxième fois que je suis allé,
j'ai fait « Ouais, non! »
C'était bon la première fois
mais t'as déjà investi dans un restaurant
j'ai déjà perdu beaucoup d'argent
dans un restaurant
Quiznos va tuer ça
avec l'oeil
du restaurateur
la deuxième fois que t'es allé à ton restaurant
t'as fait oh fuck, c'est pas si bon que ça
c'est pour ça que j'ai jamais eu la confiance
de te pogner le pénis on est passé à ça que t'ai jamais eu la confiance de te pogner le pénis.
On est passé à ça
que t'as eu 14 restaurants au Québec.
Un peu plus si je te pognais le temps.
Mais t'en as déjà parlé de ce restaurant.
Pas de ce restaurant-là,
mais t'as déjà parlé de ta mauvaise aventure.
C'était quoi et c'était où ce restaurant-là?
C'était les pizzas Donini.
C'est comme il y a pizza Domino. Toi, t'as pizzas Donini. C'est comme il y a Pizza Domino.
Toi, t'as dit Donini.
Non, c'est que dans les années 80,
pizza Donini,
ça marchait pas mal
à Montréal.
Moi, j'avais...
Le gars qui a parti ça,
c'est le gars qui avait parti les Mike's.
Fait que là, je m'étais dit...
Je m'étais dit...
Non, mais les mics, ils ont fait de l'argent
avec les mics.
Chaque porte-parole a fini en prison, mais...
Ouais, non, mais...
J'ai déjà travaillé chez les mics.
Moi aussi.
Moi, je suis le livreur
de...
C'est ça.
Moi, je suis déjà allé manger, je n'ai pas aimé ça.
Non, moi, Mike, je n'aime pas ça.
Mais la raison pour laquelle j'avais investi,
c'est que le vice-président de la compagnie
achetait un resto
et cherchait un partner.
Je me disais, le vice-président met son argent.
C'est impossible que ça ne marche pas.
Mais ça a créé
son pas marché. En plus, lui, il a faké. Moi, c'est-tu que ça marche pas? Mais ça crie sans pas marcher.
Puis en plus, lui, il a faker
ma... Tu sais, moi, j'ai mis 100 000
puis il a...
Il a forgé ma signature
dans... Oui, forgé, ça sonne comme
s'il y avait de la suture.
Mais il a
faker ma signature une couple de fois.
Fait que là, moi, j'ai été obligé de déclarer
faillite à cause de ça.
C'est en quelle année, ça?
Ça, c'était en 2004-2005.
OK.
Oui, c'était...
Oui.
Fait que c'était...
C'était où?
Il était où, ce restaurant-là?
Il était à Dolors-des-Hormaux, à Dédéo.
Ah.
Qui n'est pas du truc comme ça.
Il y a-tu d'autres...
Non, mais...
Oui, non, mais...
Non, mais...
Ça sonne trou, mais je ne sais pas si c'est trop ça, mais...
Le pire, c'était comme...
Le restaurant, au début, sur papier,
il disait, regarde, le resto,
avant qu'il y avait ICIT,
il faisait 20 000 par semaine.
Nous autres, on a juste besoin
de faire 15 000 par semaine, puis on rentre dans notre argent.
Puis il y allait...
Le plan, c'était supposé coûter
comme 500 000. Finalement, le resto
coûtait 2 millions.
Puis on faisait
exactement l'argent que
l'autre resto faisait avant,
mais on couvrait pas nos coûts.
Au début, on avait 102 employés. C'était énorme.
102 employés?
C'était énorme, puis à la fin, c'était...
C'était pas une petite pizzeria à pointe à deux casses.
Non, non, non. C'était gros.
C'était comme... C'était énorme.
C'était le même concept que
les Boston Pizza
qu'à Jules Paré. Mais un peu plus...
Il n'y avait pas de sport,
pas de télé.
Il voulait rendre ça un peu
plus high class,
mais ça s'appelle Pizza Donnelly.
Fait que là, tu es comme...
Chris, oui, c'est ça.
Là, j'étais comme...
T'aurais dû dire, genre,
Boston Pizza marche. En passant, ça vient du Canada.
Boston Pizza, ça vient d'Ontario.
Ça vient même pas de Boston. C'est ça qui est drôle.
Pizza de Nini, ça aurait dû être, genre, Seattle Pizza.
Mais le pire, c'est que j'aurais dû...
Un, j'aurais pas dû...
J'aurais dû juste garder mon argent.
Ou j'aurais dû acheter un Saint-Hubert.
Oui.
Il y avait une couple de chaînes qui étaient intéressantes.
Mais en même temps,
moi, c'est ça qui est weird.
Moi, c'était pour ça. À ce temps, mon argent,
j'investis dans rien,
sauf comme le bordel.
Là, c'est encore, je pense,
c'est juste un coke parce qu'il est dégueulasse.
Finalement, t'aimes pas le coke. C'est encore, je pense, c'est juste un coke parce qu'il est dégueulasse. Finalement,
t'aimes pas le coke.
C'est horrible.
Mais moi, aussitôt que j'avais eu
cette aventure-là, je m'étais dit,
j'investis plus jamais dans rien sauf l'humour.
Ouais.
Dans ton humour ou quelqu'un d'autre?
Dans n'importe quel humour.
Moi, j'investirais dans, je produirais
des choses,
mais vu que l'humour, je comprends assez ça pour faire.
OK, ça, je pense... Assez pour te faire poursuivre pour 80 000 $.
C'est pas ça que je te prendrais comme producteur.
Alors, ce gag-là, il est bon.
Non, mais je crois encore au gag.
Je pense que mes gags sont bons pareil,
mais ça ne me laide pas le gouvernement.
Et les pizzas aussi.
Oui, non, mais je n'ai pas l'oeil pour un resto,
mais j'ai l'oeil pour l'humour, je pense.
Oh oui.
Ça a l'air d'être comme...
Oui, mais non, pour de vrai, oui.
Je pense que c'est un des plus grands sens
de pif humoristique du Québec.
Tu parlais du bordel, mais tantôt, j'ai...
Merci pour la clap.
Une personne. Mais l'autre fois, j'ai... Merci pour la clap, d'une personne.
Mais l'autre fois, parce que j'ai joué ici
tout le mois d'août, parce que j'essaie d'écrire
du nouveau matériel pour mon prochain
show, puis ça va bien, c'est le fun.
Puis sérieusement, j'ai comme eu
une espèce d'épiphanie en mon temps, où j'en revenais
pas comment c'était cool. Je sais pas
s'il y en a qui disent, écoute, mais on est
plein crime depuis...
Tu sais, quand on s'en est parlé au début, jamais
on n'aurait pensé que ça allait être
une belle histoire. On pensait qu'on allait faire
deux shows par semaine, qu'elle allait marcher
correct. Pour de vrai, on se disait, on est
prêt à perdre jusqu'à combien d'argent?
À chaque fois, je pitchais l'idée aux gens, j'étais comme, tu sais,
25 000.
C'est beaucoup
d'argent, mais c'est pas 100 000.
Tu fais pas faillite pour 25 000.
Ça n'a pas été publicisé tant que ça,
mais François est vraiment le gars
qui, pendant un an, a poussé ça.
Ça manquait de la bougie d'allumage
parce que personne n'osait.
Mais quand t'as approché des gens,
ils ont presque tous dit oui.
Ils ont tous dit presque.
Puis j'allais dire que je suis la première personne
que t'as approché.
J'ai dit non parce que j'ai dit non.
T'es pas assez connu.
J'ai dit non, mais j'ai l'argent, je vais te la donner. »
Il a dit non à mon argent.
Non, mais c'est vrai parce que le concept...
Riez, tabarot, c'est vraiment insultant.
Je suis la première personne qui est venue voir,
j'ai donné de l'argent, puis il a dit non.
Non, mais l'affaire qu'il faut comprendre,
c'est que Louis, c'est vraiment un bon ami.
Simon Gouache,
aussi, on est souvent ensemble.
Je parlais de cette idée-là,
de faire un Comedy Club.
L'idée, c'était pour pas que ça coûte,
parce que je voulais pas que le billet soit cher pour que ça fonctionne, que les gens soient ici.
J'étais comme, pour avoir de la pub gratis,
puis qu'on en parle dans les journaux
puis partout, ça prendrait, tu sais,
beaucoup d'humoristes connus. Toutes les ranges.
Quelqu'un de connu large public.
Quelqu'un qui fait plus du hard.
Quelqu'un qui fait plus de tous les styles.
Pour que le message soit comme
ici, on fait de l'humour et tous les genres.
Si tu aimes l'humour, tu vas aimer ça.
On avait parlé du concept un peu.
Dès que j'ai commencé à en parler,
la première personne avec qui j'en ai parlé, c'est Mike.
Laurent n'était pas loin. Dans ton histoire, tu me skippes. C la première personne avec qui j'en ai parlé, c'est Mike, puis Laurent n'était pas loin.
Tu vois, dans ton histoire, tu me skippes, là.
Non, c'est à toi que j'en ai parlé, c'est vrai?
Ouais.
Oui, mais c'est ça.
La première personne avec qui j'en ai parlé, c'est toi, Mike, je suis là en ce moment.
Tu diras ça à tes grandes entrevues, mais là...
Non, mais je pensais que je devais t'expliquer, mais c'était pas clair.
Mais tu m'en parlais, mais je voulais pas...
Mais il t'en a parlé, tu te rappelles-tu?
Il a dit, « Hey, j'ai une idée pour Mike. »
C'est...
Dis-moi ce que t'en penses.
Mais c'était...
Puis bref, l'idée, puis je suis content que ça ait fonctionné,
mais à toutes les personnes avec qui j'en ai parlé,
tout le monde disait oui tout de suite.
Puis toi, tu m'avais dit, ça faisait longtemps,
parce que t'avais voulu partir...
Parce que l'idéeidée quand je dis que
c'est mon idée
c'est pas que tous les humoristes avaient l'idée de partir
dans un comédie club
mais je suis arrivé au bon moment
il arrive des moments où
t'es assez fou pour communiquer avec les gens
parce que tout le monde se jase dans les coulisses
de bien des idées mais personne osait
vous avez travaillé fort pour ici
les gens sont peut-être pas conscients de comment partir
ce genre d'affaires-là. Ça a pris des mois de travail
de Renaud. Il faut dire qu'il y a juste François
qui est venu voir. Toi, un peu aussi.
Moi, il est venu.
Moi, il y avait, par exemple, c'est ça.
Moi, je serais venu.
La raison pourquoi
aussi, c'était
bon que ce soit des humoristes,
parce que moi, j'avais eu un moment donné un meeting avec François Rozon.
J'avais dit, ça serait cool de partir à un comedy club.
Puis là, je décrivais un petit comedy club.
Il était comme, ouais, mais à 100 places, tu ne fais pas d'argent.
Mettons un 400 places.
Là, je disais, comme un 400 places, ça va être impossible.
Ouais, mais 400 places, c'est de l'ambiance pareille.
Ouais, mais 400 places.
Puis là, les billets à 15 piastres.
Ah non, on va mettre ça à 30 piastres.
Ça devenait, en dedans de deux minutes,
ça devenait un chézou.
C'est sûr que si c'était un producteur qui aurait ça ici,
les billets seraient déjà à 25, 30
parce qu'on est plein tout le temps.
Nous autres, on a investi. C'est drôle parce que
j'ai déjà vu Sophie Durocher écrire
à propos de...
Non, mais je ne l'ai pas vue écrire
personnellement.
Je me tiens ou elle se tient de l'homme bien?
Non, mais elle avait écrit que
Louis-José, je ne sais pas quoi, il peut être bien riche.
Il est propriétaire du bordel.
Ça doit rapporter et tout ça.
Ça rapporte pour de vrai zéro.
Nous autres, on n'a pas de cachet. Je vais te dire à quel point ça ne rapporte pas. Même pis ça rapporte pour de vrai zéro on a pas nous autres on a pas de cachet
je vais te dire
à quel point
ça rapporte pas
même aux humoristes
qui jouent
vous payez un bon cachet
en passant
c'est un cachet
qui est meilleur
que ce qui se passe
à Montréal
mais comment ça fonctionne
c'est que les humoristes
viennent jouer ici
une couple de fois
par semaine
pis chaque mois
on reçoit une facture
pas une facture
mais en fait
j'ai vendu mon punch
parce que en fait on reçoit notre facture. Pas une facture, mais en fait... J'ai vendu mon punch parce qu'en fait,
on reçoit notre cachet à chaque fin de mois.
Moins ce que t'as mangé.
Moins ce que t'as mangé.
Puis moi, le mois passé, j'ai reçu,
il y a pas longtemps, pour le mois d'août,
moins 214$.
Ah, t'avais plus que deux qui mangeaient.
Je dois 214$ au bordel.
On offre de la bière gratis dans la loge,
mais il veut absolument de la Rolling Rock.
Oui, mais j'aime pas la bière dans la loge.
Fait que...
T'as d'ailleurs...
Tu vois?
Hé!
Je peux-tu avoir vodka?
Ça, c'est notre code.
Ça goûte la merde, le code d'alcool.
Mais je suis content que...
Je commence à shaker, là.
Mais c'est sérieusement une des choses que je suis le plus fier
parce que j'ai l'impression
si en plus
ça dure 40 ans
là j'ai un enfant maintenant
je me dis je vais pouvoir passer dans 20 ans
et il me dit ah ben non
mais merci
Lucie
toi t'as pas d'enfant
non mais il y a un ch. Toi, t'as pas d'enfant.
Non, mais il y a un chien qui s'appelle Pouf.
Mais quand je vais passer, pour moi, c'est quelque chose qui reste, qui est une fierté.
Je vais pas dire, hey, je vais pas y compter comment ça s'est construit,
comment les fois où on venait, on a pensé à tout ici, la grosseur de la salle.
Avant, il y avait des grosses colonnes en plein milieu.
Il a fallu qu'on passe une poutre au centre.
Je suis rassuré que ça a coûté cher.
J'étais content de ne plus être là-dedans.
Mais cette poutre-là, elle coûte un one-man show. Le pire, moi,
je suis allé... Cet été,
j'ai fait un show au stand
à Édimbo,
qui est la salle avec la...
Je pense, pour de vrai, c'est la salle
avec la meilleure ambiance que j'ai vue de ma vie.
Ça ressemble beaucoup au bordel.
Le stage a exactement la même grosseur, exactement la même forme.
Tout est le même setup, mais ils ont une colonne dans le milieu, puis ils l'ont laissée.
Honnêtement, ça change encore l'ambiance.
Ils ont juste mis des tables à crampes.
Comme au Cellar.
Au Comedy Cellar, il y a des espèces de colonnes et des affaires.
Le stand à Edinburgh est vraiment meilleur que le Cellar, il y a des espèces de colonnes et des affaires. Le stand d'Edinbourg est vraiment
meilleur que le Cellar.
Il y a une affaire qui est gravée dans ma mémoire.
C'est la première fois qu'on a fait un show test
avant de sortir les billets. C'est Mike qui l'animait.
Je me souviens que
j'étais supposé passer sur le show.
J'étais là, mais personne ne s'en souvient.
Ce n'est pas important dans l'histoire.
Je me souviens que quand tu es sorti de scène,
parce que tu es le premier à avoir fait un bit ici, tues sorti de scène, parce que t'es le premier à avoir fait vraiment un bit ici,
t'es sorti de scène, t'es sorti là,
pis on était comme tout autour de toi,
pis comment c'est que t'avais fait...
Sérieusement, t'étais émotif, t'étais comme « fuck, c'est extraordinaire ».
Je pensais que ça allait prendre 4 mois
à aimer la place, mais t'avais dit « j'ai aimé ça dès le début ».
Moi, il y avait un homme tout de suite au club.
Mais c'est ça, mais c'est vrai.
Tu sais, en passant, c'est...
Ah ben, merci, ça fait réaliser comment il y a des conditions
en humour qui sont importantes, mais parce que les gens
qui viennent ici sont les mêmes qui sont à
Jonquière.
Oui, ben oui.
Pourquoi c'est à chier à Jonquière?
Non, mais c'est pas chier à Jonquière.
C'est que
l'humour est facile.
C'est facile à rendre ça potable.
Tu as juste besoin d'un son,
puis de l'éclairage et le silence dans la salle.
Puis tout le reste.
Mais c'est que souvent dans les bars,
il va y avoir, mettons,
la barmaid va servir des choteurs,
puis là, tu vas entendre comme clang, clang, clang, clang, clang,
où le monde va venir.
Tu sais, comme ici, quand ils viennent servir,
ils se penchent, ils sont discrets,
comme ça, ça se peut pas.
Moi, j'ai vu le portier sortir quelqu'un d'ici
sur son épaule.
J'ai vu le portier ici sortir une fée sur son épaule.
De même, comme il l'amène une poche de patate dehors,
pis son chum rester dans la salle.
C'est même pas des blagues.
Son chum a fini le show en l'écoutant
pis elle était dehors pis elle disait...
Mais on est chanceux,
on a un staff excellent pis ça, c'est à cause
du pop quartier latin, en passant.
Si les gens... C'est un peu compliqué à comprendre,
mais le bordel est à l'intérieur
du pop quartier latin parce que...
C'est pas si compliqué, là.
Bon, c'est ça.
C'est que eux autres...
C'est le pop du quartier latin qui s'occupe, là. Bon, je sais. C'est qu'eux autres... À date, c'est assez simple.
C'est le peuple du quartier latin
qui s'occupe de la bouffe
pis de la boisson.
Ouais, pis ils ont
un staff extraordinaire
qui fait...
Parce que, t'sais,
en même temps...
Luc, le propriétaire.
En même temps,
je pense pas, c'est ça,
que Louis-José aurait trippé
les morts du matin
faire des commandes
de Jägermeister.
T'sais, de faire, là,
les boys,
il nous manque
deux bouteilles
de Goldschlager.
Est-ce qu'il y a des gens ici
qui sont venus aux soirées ou genre
c'est votre première fois?
La fille qui crie, je pense
c'est elle qui a crissé des orbes.
Mais elle n'a pas porté son chum.
Mais là, moi c'est ça.
Puis on avait parlé, puis j'aimerais ça.
Ça, c'est une affaire que j'ai trippée cet été.
Merci.
Au stand, là, il y a six stands à Edinburgh.
Oui.
Parce que, tu sais, nous autres, on parlait de...
Ça serait écœurant, tu sais, comme le celler,
qu'il y en a deux.
Si on pouvait avoir deux bordels, ça, ça serait magique.
Mais moi, mon rêve, je ne sais même pas si je pense...
Ah, oui, mais mon rêve, c'est de...
Je ne sais même pas si on a... Oui, mais mon rêve, c'est de... Je ne sais même pas si on en a parlé ensemble.
Peut-être.
Mais j'aimerais qu'on ait une salle du bordel aussi.
Moi, je suis sur mon téléphone
parce que ça ne me concerne vraiment plus
cette histoire-là.
Parce que moi, je ne suis pas actionnaire de la place.
J'aimerais qu'on puisse trouver une salle proche,
qu'on puisse garder, genre,
qu'on commence le show, mettons, 30 minutes plus tard
à la salle vraiment à côté.
Fait que là, les humoristes... là les humoristes exemple ici un vendredi
on a des shows à 8h
pis à 10h30
fait que tu ferais un show
à 8h ici
je fais mon 15 là
30 minutes après
je suis 15 minutes
dans l'autre salle d'à côté
fait que je pourrais jouer
4 fois un vendredi soir
mais tu pourrais les partir
en même an
pis juste avoir
un pacing différent
oui ça peut être ça aussi
il parle du pacing d'un show qui n'existe pas encore et pour nous autres c'est extraordinaire parce que de pouvoir faire un pacing différent. Oui, ça peut être ça aussi.
Il parle du pacing d'un show qui n'existe pas encore.
Et pour nous autres,
c'est extraordinaire
parce que de pouvoir faire
ton numéro quatre fois,
ton nouveau numéro
quatre fois dans la même soirée,
tu peux trouver des gags
entre chaque fois.
Parce que souvent, moi,
un des problèmes que j'ai,
c'est d'apprendre mon texte
et d'être vraiment confortable dedans.
Si je le joue quatre fois
dans une soirée,
je deviens super confortable
et je me mets à improviser un peu
et j'ai du fun.
Je trouve des gags
qui d'habitude sont des surenchères
qui peuvent être bien le fun
ok, personne rit de mon ronflement
je veux passer
c'est juste que tantôt je suis tombé là-dessus
en attendant tantôt le premier
le premier podcast, le premier commentaire
en dessous de ton annonce du show de ce soir
lis-tu les commentaires?
vous en avez parlé un peu tantôt si vous lisiez les commentaires.
Moi, je lis les commentaires
sur les pages des autres,
mais pas sur ma page
parce que c'est trop personnel.
Mais là, ça s'est donné
qu'il parlait de moi, le gars.
C'est Ricky Peachy.
OK.
Ricky Peachy, sur ta page,
qui dit,
c'est poche qui essaye
de balancer les groupes.
Par exemple,
la prestation de Bellefeuille
va être de la marde
parce qu'ils l'ont matchée
avec Louis T.
station de Bellefeuille va être de la marde parce qu'ils l'ont matché avec Louis T.
Louis T! Louis T! Louis T!
Louis T! Louis T!
Au moins, au moins,
au moins, c'était pas
P.G. P.G. P.G.
Mais après, il continue,
il dit, tu sais, au moins, essayer de matcher des humoristes
de qualité similaire
au moins il va avoir
un moment épique
au lieu de tout balancer
parce que le show
soit de la marde
pis là j'ai cliqué
sur le profil du gars
parce que c'est le genre
d'affaire qu'on fait
quand on est
travailleur autonome
Wikipédia
il y a que des messages
contre les musulmans
contre les féministes
pis il se dit
des photos de chats
ouais
des photos de femmes qui mangent un chat.
Ah, c'est...
Pis il dit, travaille à Nazi SS.
Fait que j'étais juste comme,
je suis content qu'il me trouve pas drôle, honnêtement.
Mais honnêtement...
Mais il va être à ton show prochainement.
Souvent, par exemple,
souvent, par exemple, c'est juste des trolls.
Oh oui, je pense que c'est un troll qui s'assume.
Oui.
J'ai eu mes amis...
Est-ce que tu lis encore les commentaires?
Non, parce que...
Là, je viens de recommencer
à les lire, mais
pendant longtemps...
J'ai décroché de Twitter.
Twitter, c'est juste devenu
faire de la promo.
Facebook, j'écris...
C'est weird.
J'essaie de pas trop lire.
Mais c'est plate, parce que moi, non plus,
pis moi, j'ai rien de controversé comme toi,
mais c'est juste que ça m'affecte comme n'importe quelle personne.
Fait que je me dis,
un commentaire négatif sur dix,
mettons dix super positifs, un négatif,
je vais toute passer ma journée à penser
à ce commentaire-là.
Je ne peux plus le faire. Il faut que je sois productif.
Il faut que je passe à autre chose. Mais c'est chiant pour les gens
qui sont gentils ou généraux
avec nous parce que c'est plate.
Honnêtement, je ne lis plus
rien du tout. Rien, rien, rien.
Je ne suis pas au courant.
Moi, j'en lis aussi. C'est plate parce que
j'avais du fun aussi.
Ça a commencé dès le début.
Mon numéro du Faucon,
il y a des gens qui souhaitaient ma mort sur YouTube.
Non, mais il y a des gens qui,
quand tu l'as quitté après,
ils se souviennent de leur père
et ils sont en tabarnak.
Ah oui!
Ah oui!
Tu me rappelles,
tu avais une madame qui disait,
il lève le ton comme mon père faisait. »
Moi, j'ai des commentaires
des fois. Une dame de 80
qui me dit l'autre jour
« T'as pas de bon sens
de t'aller...
Tu t'en lais dit tellement.
Genre...
C'est effrayant comme tes lettres. »
C'est ça qu'elle disait. Puis elle dit « Profite-ant comme t'es laite pis elle dit genre profite-en t'es jeune
quand même là t'es comme trentaine
quarantaine moi j'ai 80 pis je peux
plus être beau comme quand j'avais 40
fait qu'arrête là pis
mais François va chercher quelque chose à partir
d'un certain âge pis je veux pas faire des généralisations
parce qu'il y a des gens de ces âges là
qui aiment aussi mais mes parents
détestent François.
François est déjà venu déjeuner chez nous,
souper chez nous.
Ils savent que c'est mon ami.
François a hébergé mon père il y a deux semaines dans son condo.
Et mes parents détestent François quand même.
Il y a comme un...
Fait qu'il faut croire que je suis désagréable au déjeuner.
Non, mais... le fait que tu cries
Ils en reviendront jamais
Daniel Lemire crie pas
Pourquoi tu cries
Mais ça tu sais
Moi on a compris ça assez vite
Mais je sais pas pourquoi les gens ont l'impression
Que ça soit drôle pour tout le monde
Pis c'est pas le cas
Moi je veux dire j'ai pas de problème
de mes étiquettes se vendent bien
pis tout ça pis je comprends pas si t'aimes pas ça
fais juste pas venir ou
mais ça c'est typique à l'humour peut-être parce que c'est
très médiatisé mais mes parents
m'ont jamais parlé d'un band de musique qu'ils aimaient pas
tu sais ils m'ont jamais dit
Metallica j'haïs ça
des fois par exemple moi
si tu suis mettons des bands sur Twitter,
tu vas voir, tu sais,
moi, je suis le chanteur de Twisted Sister,
puis elle a fait une affaire à New York,
puis il y a une madame qui a écrit,
elle dit, c'était pas de la musique,
c'était du bruit.
Puis là, le monde a fait,
non, non, madame, c'est de la musique.
Puis elle dit, moi, je connais ça, de la musique.
Puis là, elle expliquait qu'elle,
elle aime le classique, puis c'est ça, la vraie musique. C'iquait qu'elle, elle aime le classique pis c'est ça
la vraie musique. C'est sûr qu'elle t'aimerait pas François
Non, oui, tabarnak. Oh shit, y'a quelqu'un
qui s'est cogné à la tête solide
Sérieux, il se souviendra plus de sa soirée
Demandez-y demain s'il y a des souvenirs
Pis si ça c'est une bruit de tête
qui cogne
Mais je sais pourquoi il dit ça, parce que les deux on a des enfants
à peu près de la même âge, 11 mois pis lui
un an, il vient juste de tomber un an.
Puis c'est juste ça qu'ils font à ce stage-là, tomber puis se péter la tête.
Mais c'est vrai qu'ils sont mous.
Sérieusement, dernièrement, j'ai eu une conversation avec ma blonde, on peut-tu s'arranger puis se péter la tête moins de trois fois par jour?
Juste, tu sais, pour qu'il...
Non, mais regarde, tu peux penser à autre chose.
Nous, on va parler de paternité deux secondes.
Non, non, non.
J'ai assez de respect pour écouter des discussions
sans faire...
J'ai pas d'enfant, moi.
Ouais, mais attends un peu.
C'est très différent.
Parce que ce serait très différent
s'il y a quatre ans, on avait eu comme projet
d'adopter un enfant, tous les trois,
pis qu'on t'avait mis de côté, là.
Là, t'aurais le droit d'être fâché
qu'on parle de notre enfant.
Mais non, c'est vrai que...
Mais on avait un projet d'adopter...
En avais-tu un?
Les humoristes, cinq humoristes connus voulaient adopter un enfant.
Tu te souviens que je t'avais demandé si tu voulais un enfant
il y a comme deux ans? T'étais pas sûr?
Ta réponse était non, mais à 90%.
Là, t'es sûr.
Là, tu vas pas y faire ça.
Non, non.
Là, je vais dire tout le monde est sûr.
Non, non, mais tu veux pas d'enfant.
Je veux pas d'enfant, non.
Pourtant, honnêtement, je pense que tu ferais un bon père.
Mais sauf qu'il y a bien des gens qui seraient pas d'accord
parce que ton image publique est différente de chez toi.
Mais je pense que tu ferais un bon père
avec un enfant qui dirait des affaires weird à l'école,
mais qui aurait des bonnes valeurs,
mais qui se mettrait dans la marde un peu de temps en temps.
Mais je pense que oui.
Oui, mais je n'en veux pas.
Il y a déjà trop d'enfants.
Non, mais c'est vrai, il y en a trop.
En tout cas, il y en a deux de trop.
Mais non, mais je suis sûr que ça doit être cool.
Ça doit être le fun. C'est incroyable. Là, ça te donne une deux de trop. Mais non, mais je suis sûr que ça doit être cool. Ça doit être le fun.
C'est incroyable.
Là, ça te donne une raison de vivre.
J'avais des raisons de vivre avant aussi, mais...
Non, mais j'avoue que ça te fait passer à travers la vie.
C'est comme si tu redécouvrais la vie à travers ses yeux.
Puis c'est quand même extraordinaire.
C'est rare, les fois.
Quand j'arrive chez nous, j'ai juste hâte de le voir.
Ça ne m'était jamais arrivé.
Avec ta blonde? Non.
Moi, j'étais comme, tabarnak, elle est là.
Pas encore elle, collier.
Elle habite chez nous. Qu'est-ce qu'elle comprend?
Tabarnak, en plus, il y a le père à Louis T
qui me fait baboune dans le salon.
C'est un petit tabarnak.
Le père à Louis,
la première fois que je l'ai vu dans ma vie,
il m'a donné un crayon.
Il m'a vraiment donné un crayon.
Il m'a dit, tiens, regarde, parce qu'il y a un bar.
Il m'a fait un petit crayon.
Quand j'y ai passé...
Il t'a donné un porte-clés.
Il m'a laissé un porte-clés.
À l'effigie de son bar.
Il y a un condo pour son bureau.
Mon père venait passer
genre quatre jours à Montréal.
J'ai demandé à François s'il pouvait le prêter.
Il l'a accepté.
Probablement que mon père, maintenant, va vivre
une espèce de dissonance cognitive.
Quand les gens autour de lui vont parler en mal de François,
il va se sentir obligé de le défendre.
Mais tu savais comment il a fouillé dans toutes les pièces pour trouver...
Honnêtement, c'est weird.
Trouver quoi?
Tu vas trouver de l'ADN de mon père partout.
C'est pas dégueulasse.
Qu'est-ce qu'il voulait trouver?
Des affaires compromettantes?
Non, il regardait...
Tu sais, c'est quoi chez quelqu'un d'un peu riche?
C'est mon bureau.
Il n'y a rien dans ce Chris de Gordo.
Chris, pourquoi tu l'as laissé
vivre chez vous?
Qui m'a demandé?
En plus, tu ne m'as pas demandé
si c'est correct que ça va de soi.
Tu ne m'as pas demandé si tu veux un dédommagement
pour que Chris soit à ton bureau.
Non, Chris.
C'est ça.
C'est ça que tu me l'as demandé
pour que je te dise non. C'est vrai, mais ça que tu me le demandes pour que je te dise non.
Oui, c'est ça.
Ah oui, c'est vrai que ça aurait été poli.
C'est mon petit côté féminin.
Mais tu as eu un porte-clés quand même.
Je t'aurais dit non,
mais j'aurais bien ça que tu me le demandes.
Non, c'est vrai que ça aurait été poli,
mais ce n'est pas ce genre de politesse-là.
Mais j'ai un porte-clés.
C'est vrai, il est resté trois jours
et j'ai un porte-clés.
Il a-tu nettoyé quand il est parti?
Non, même.
Il n'a même pas refait le lit.
Le lit était ouvert.
Un célibataire triste.
Juste un côté du lit.
Ils ne sont plus ensemble en passant.
Comme s'il a
commencé à rentrer dans le lit.
Il a fait bonjour.
La moitié du lit est défait.
L'oreiller est mouillé
à cause des larmes.
Mais c'est...
Oui, il y a juste quelqu'un qui parlait.
Ça fait combien de temps que tes parents sont un peu ensemble?
Depuis que j'ai deux ans.
OK, OK, OK.
Ça commence à revenir, là.
OK.
Non, non, mes parents sont divorcés.
Moi, j'étais jeune.
Fait que c'est sûr que j'ai une vision de l'amour
C'est sûr, on s'est chicanés
Ah non, mais non
T'es-tu déjà chicané avec ta blonde?
Les vendredis
Non, mais moi, vous vous êtes chicané
Parce qu'on est allé
On est allé dans un vignoble
On a passé la fin de semaine ensemble
Moi et ma blonde dans un vignoble
Puis on est allé habiter trois jours Puis l'activité d'aller auxignoble en fin de semaine. On a passé la fin de semaine ensemble, moi et Mablon, dans un vignoble. Puis on est allés habiter trois jours.
Puis l'activité d'aller aux pommes pour les riches.
Oui, oui.
C'est vraiment ça.
Mais c'est l'activité qui serait rien
si ce n'était pas de quatre photos sur Facebook.
Mais on l'a fait pour ça.
Mais anyway, c'est juste qu'un moment donné,
on parlait, je ne sais pas de quoi, puis je ne me souvi, on l'a fait pour ça. Mais anyway, c'est juste qu'un moment donné, on parlait, je sais pas de quoi, pis je me suis dit, c'est
quoi la prémisse? Mais elle m'a dit, genre, tu sais, une de ses tantes, il parlait, pis
elle dit, tu sais, j'espère que t'es heureuse en couple. Pis elle dit, oui, oui, je suis
heureuse. Pis là, j'ai senti comme une pression, pis je fais, si t'es pas heureuse en couple,
laisse-moi, je vais trouver une autre fille, y'a pas de problème. » Pis pour moi, ça m'apparaissait comme la bonne chose
à y dire pour descendre la pression de
« si tu me laisses, je me suiciderai pas. »
T'sais, c'est ça que je voulais dire.
Elle, elle l'a pas vue de même. Elle l'a vue comme
« j'ai déjà quelqu'un en tête », mais c'est pas ça, là.
C'est vraiment juste comme « mais non, mais si t'es pas
heureuse, laisse-moi, y'a pas de problème. »
« Checkais-tu ton téléphone pendant que tu disais... »
« Là, disais... »
« Mais ça fait du sens à 100% quand tu connais Louis,
mais en fait, on peut-tu en parler ou...
de ta maladie?
Excusez!
Oui, t'es un peu autiste.
OK, bien moi, je suis super
ami avec lui depuis longtemps
pis j'ai appris, on a du loin à parler ou
il est comme trop tard
c'est des saboués qu'elle a la fille
c'est des saboués
14 saboués
Louis m'a appris
il y a comme
trois semaines,
un mois.
Trois semaines,
un mois
qu'il est
Asperger.
Oui.
Oui, c'est ça.
Tu sais,
t'es allé passer un test
pour ça.
Oui.
Ils t'ont juste appelé.
Ils m'ont vu à la télé.
Entrée principale,
ils m'ont vu
et quelqu'un m'a appelé.
Il a dit
« Je vais aller voir un psychiatre.
OK.
C'est quoi le test?
Ils te posent plein de questions.
Avant, tu passes quatre tests de cinq questions chacune.
Après ça, ça te donne un score.
Rendu là, tu pondères le score.
Ils te posent d'autres questions.
Moi, honnêtement, je parlais de moi au début, il fait comme
« Bon, on va faire le test parce qu'il faut,
mais... »
Mais il me dit « T'es aspergé. »
Puis comment... C'est-tu comme un échelle de...
C'est un échelle, mais ça veut pas dire que
t'es pire ou...
moins pire. Ça veut clairement dire
t'es pire ou moins pire, mais
on est tellement dans une société de mon bon,
qu'il faut... Non, non, non, il y a pas de pire ou de moins pire, là. Mais tellement dans une société de mambones qu'ils font « Non, non, non, il n'y a pas de pire ou de moins pire. »
Mais ils appellent autistes
de haut niveau, c'est ça?
Oui, mais Asperger, parce que c'est vraiment weird.
Il va falloir en parler un peu, parce que sinon,
ça va trop fucker les gens.
Asperger, c'est considéré effectivement autiste
de haut niveau de fonctionnement, puis t'as des gens
qui se battent pour que ce soit pas dans
le syndrome de l'autisme.
Parce que c'est complètement différent.
Bill Gates, c'est ça différent. Bill Gates l'est, c'est ça?
Il est Bill Gates. Albert Einstein l'était. Il l'aurait été. Puis genre, le gars de Facebook,
il l'est. Puis honnêtement,
j'attends mon milliard.
J'ai juste pas encore eu l'idée, là,
mais je travaille là-dessus en commun.
Si tu m'avais laissé être dans le bordel,
vous auriez fait ça.
J'aime aussi que tu vous nommais,
tu nommes juste le monde
qui ont réussi, qui le sont,
mais pas l'Estidweird.
Non, mais c'est clair. C'est vraiment intéressant
parce que moi, depuis un mois au bordel,
je rôde un numéro là-dessus.
J'accepte d'en parler en ce moment parce que
je n'ai pas fait de coming out public,
mais à l'interne,
puis Internet, ils vont pouvoir le savoir, mais j'ai pas fait de coming out public, mais à l'interne, tu sais, mettons, pis internet,
ils vont pouvoir le savoir, mais j'en parle
ici parce que
c'est vraiment intéressant pis y'a vraiment beaucoup de choses.
Moi, à chaque fois que je n'ai parlé ici,
je me suis tapé un petit calvaire
en sortant d'ici parce qu'il y a deux autistes par soir
qui viennent me parler.
Y'a une conversation entre deux autistes,
c'est la pire affaire que tu peux pas imaginer de ta vie.
Deux personnes qui se regardent pas dans les yeux
pis qui savent pas quand l'autre est tanné
de t'entendre parler l'autre, c'est interminable.
Mais en passant, les gens qui savent peut-être pas,
c'est juste qu'il est pas émotif.
C'est ça que ça fait, ça change Asperger,
c'est qu'il est pas...
Mais, tu sais, genre,
c'est celui qui va dire quand tu
viens de laisser ta blonde, genre,
ben c'est ça, la prochaine, ça va être le fun.
J'ai appris, savais-tu que, ça c'est vrai, 80% des couples se laissent pendant les vacances.
C'est intéressant.
Là, je me demandais, moi, est-ce que ça veut dire...
C'est un autre effet secondaire, les statistiques.
Qui est-ce qui est fatigué ici?
Mais, ouais,
c'est intéressant.
Si, mettons,
j'ai des...
mettons...
Je ne suis pas Rain Man.
OK, c'est ça.
Juste...
Mettons,
vos casinos...
Si tu jettes de l'argent
par terre,
je ne le calcule pas,
je le remonte.
Mais aux casinos,
tu n'es pas capable
de me dire que...
Mettons,
j'ai besoin
de prendre une décision importante
et souvent,
quand l'émotion
est impliquée dans la décision,
souvent, tu prends pas la meilleure décision,
t'es mieux de te retirer de ça.
Mais lui, c'est le meilleur à appeler comme
ami pour dire, genre, « Hey, il se passe ça, ça, »
puis il va tout de suite dire, « Ouais, mais ça, tu sais
que dans deux ans, tu vas t'encrisser, puis t'es là,
blablabla. » Fait qu'il donne souvent la bonne...
Il donne des très bons conseils.
Ce qu'il dit souvent, c'est que le cerveau droit qui est rationnel
et terre-à-terre est plus développé
que le gauche. Fait que c'est sûr que moi,
j'ai tendance à voir le côté terre-à-terre rationnel,
calculé, mathématique,
avant de voir le côté émotif.
Mais je n'ai pas d'empatie.
Non, mais je vais vous compter le côté.
Non, non, ce n'est pas psychopathe, c'est juste...
Je vais te donner un exemple.
On était à l'école Lumont,
puis ils nous expliquaient à un moment donné que quand ils étaient
adolescents, à un moment donné que quand il était adolescent,
à un moment donné...
Tu sais, quand vous aviez lancé des roches
au gars qui était dans le fossé.
C'est pas moi qui ai lancé des roches.
C'est quoi l'histoire?
C'est l'exemple pour expliquer l'extérieur au monde.
C'est lui.
Au Saguenay, il y a un gars qui est saoul,
qui est tombé dans le bord de la route.
Ses amis, plutôt qu'aller le sauver,
l'hiver, ils ont lancé des roches pour le réveiller.
Ils ont juste fait comme...
Ah, il ne se réveille pas et ils sont partis.
Moi, je trouvais ça drôle.
Le gars, est-il mort?
Oui, le gars est mort.
Oh my God!
Un autre Asperger dans l'équipe.
Non, mais...
Louis, genre,
c'est des affaires de même
en passant loin d'être...
C'est pas psychotropique.
Non, mais je me suis dit,
mettons, genre d'exemple, OK?
Je comprends qu'il... Mais je commence, tu sais, je m'améliore, puis je comprends la sensibilité des gens,... C'est pas psychotique. Non, mais je me souviens... Mettons un genre d'exemple, OK? Je comprends qu'il...
Mais je commence, tu sais,
je m'améliore,
puis je comprends
la sensibilité des gens,
puis c'est normal, l'émotion.
Mais il y a quelqu'un
qui voulait s'essayer
de se suicider
il y a quelques années,
autant à l'école,
je pense, à cette époque-là,
qui est allé sur une plaque de glace
sur le fleuve Saint-Laurent
pour se...
Tu sais, il voulait se suicider,
puis la plaque de glace
a dérivé.
Puis ils ont amené
genre un hélicoptère, un bateau,
puis là, après ça, ils disaient
le coût de l'opération était de 175 000 $.
Non.
C'est là que ça s'arrête, mon émeu.
Après, il se fait comme, oui, c'est triste pour la personne,
mais 175 000 $, tu l'aurais pu donner
à déjeuner des enfants.
J'ai cet esprit rationnel-là, mais je sais...
Il aurait pu juste se suicider
de façon plus économique.
Non, mais une corde,
une corde, ça coûte fuck all.
Une corde,
sti.
Même un fusil,
tu vois qu'un Milwaukee, c'est 400$,
c'est sti.
J'ai des manières bien plus cheap que ça en tête.
Mais c'est juste pour dire
que j'ai ce réflexe-là, mais je sais
qu'il ne faut pas dire ça maintenant.
J'ai appris à l'aide d'André Robitaille.
J'ai toujours su que Louis était différent,
mais de là...
On dirait que c'est mon père qui parle.
Ton père l'est.
Ton père est-tu autiste aussi?
Il ne sait pas.
Le monsieur qui fouillait
dans ses tiroirs,
qui donnait des portes-clés.
Aidez-les.
Aidez-les.
Si vous le voyez, prenez-le pas dans vos bras.
Je sais.
Ça, c'est les autres affaires.
Je parlais à mon oncle qui est psychiatre. Je sais pas, j'ai parlé de ça aujourd'hui. Un de mes amis venait, parce que ça c'est les autres affaires je parlais à mon oncle qui est psychiatre
pis je sais pas
j'ai parlé de ça aujourd'hui
que un de mes amis
venait parce que
ça m'intéressait
pis il disait
toutes les affaires
il disait
ah oui
est-ce qu'il bouge bien
j'étais comme
non il bouge pas bien
parce que les aspergers
ont de la misère
à bien
ah il bouge fucking bien
mais genre
ils sont souvent
pas bons dans les sports
parce qu'ils ont
pas une bonne coordination.
Puis Louis, aujourd'hui,
il était dans un groupe, on faisait des sketchs ensemble,
on était comme, qu'est-ce qu'on sent de toi, tabarnak?
On te demande de faire telle affaire.
Mais aujourd'hui, je sais que je peux les poursuivre.
Y'a-tu...
Y'a-tu...
Y'a-tu un test pour savoir
si t'es Asperger
sur internet, parce que moi ça me tente pas
d'aller voir un esprit
y'en a ces 4 tests
tu vas les retrouver parce qu'ils sont en radio publique
maintenant
c'est des trucs que bien les gens vont se reconnaître là-dedans
tu check ta code
pis après ça tu vas pondérer en en jasant
avec un psychiatre parce que
des fois tu veux te reconnaître.
Moi, je n'ai pas voulu faire tous ces tests-là avant
parce que j'ai dit, je sais c'est quoi.
Je n'ai pas envie de répondre pour me conforter dans un diagnostic.
J'ai jasé avec, mais oui, tu peux aller faire ces affaires-là.
Il y en a une couple, mais cela dit,
c'est des traits qui sont présents chez tout le monde
ou plein de gens.
C'est comme n'importe quelle, pas maladie mentale,
mais n'importe quel trouble de la personnalité, tout le monde est un plein de gens. C'est comme n'importe quelle, pas maladie mentale, mais n'importe quel trouble de la personnalité,
tout le monde est un petit peu
bipolaire, mais pas assez pour être diagnostiqué
comme c'est un problème.
Comme TDAH.
Tout le monde dit TDAH.
Dans les années 70,
il y en avait un sur 141 000.
Puis là, c'est un sur...
C'est un sur 100 au Canada,
puis c'est un sur 64 aux États-Unis.
Mais ils appellent ça la maladie genre des pays développés, parce que justement...
Ça se peut-tu qu'avant, c'était juste des
weirds? Tu sais, c'était juste...
C'est pour ça qu'ils se battent pour pas dire que
c'est nécessairement une maladie mentale, puis
ils retracent l'histoire, puis il y en aurait toujours eu.
Le même montant. Mais on a besoin de catégoriser
les gens, tu sais. Je pense que c'est quoi? Tu m'expliquais que
les gens, en général, ont 78
types d'émotions. Combien?
Il dit 72 émotions.
Moi, j'en ai 7.
Mais je l'ai déjà vu.
C'est quoi?
J'ai déjà vu pleurer.
Les émotions pleurées.
La rage, le bonheur.
Je l'ai déjà vu pleurer.
Ben, tu sais, être triste.
Mais si tu as une affaire,
tu t'attends pas à ça
parce que d'habitude,
il l'est pas
pis c'est pour quelque chose.
Ça devient...
Un chat!
Ouais.
Mais il a déjà dit...
Il y a une fois où... Mais... Là, tu réalises qu'il est tite.
Tu parles de lui
comme s'il n'était pas là.
Oui, mais je m'en calisse, honnêtement.
C'est ça qui m'est venu.
Mais je trouve que lui, il n'en souffre pas.
Je fais juste souffrir les gens autour de moi.
J'ai déjà vu sa blonde.
Quand tu es arrivé à la maison
et qu'elle t'a dit à ta blonde
« Je suis autiste »,
elle a pleuré.
Elle a-tu pleuré?
Parce que c'est clair que dans notre couple,
moi, j'ai cette émotion, elle en a 127.
Elle nous a créé qui n'existe pas encore.
Elle a des émotions, genre qu'il faudrait un télescope.
« Oh, shit, what the fuck? »
Si jamais tu te mariais avec,
tu devrais arriver au mariage déguisant Rain Man.
Pis, genre, échapper 12 gens.
Il y a 12 gens à terre.
Mais non, non, ma blonde est hyper émotive.
C'est l'équilibre qu'on fait.
C'est naturel.
Ta blonde doit correspondre à quelque chose
que tu n'es pas capable de faire.
Un couple doit, genre,
marcher.
Tu te complémentes.
Oui, parce que c'est vrai que tu te complimentes.
Tu te complimentes aussi de temps en temps.
T'es beau, toi aussi.
Mais c'est vrai, il y a une blonde
vraiment très émotive,
qui se complète bien.
Au fil des années, elle dit ça,
c'est pas correct. Quand quelqu'un a de la tristesse
devant toi ou dit qu'il a perdu sa job, il faut que tu fasses comme
« Ah, OK, il faut que tu prennes ton temps, tu sais.
As-tu de l'amuseur avec les câlins, faire des câlins?
Il est pas capable.
Il aime pas ça.
J'haïs ça pour mourir.
Je me sens à l'intérieur...
En très principal, il riait de ça.
Il faisait des câlins des fois, puis il capotait.
Tu le voyais à l'écran.
Puis là, maintenant qu'on le sait,
bien, c'est ça, tu peux les poursuivre, je pense.
Exactement.
D'autres que je vais poursuivre.
Non, j'aime pas. Moi, ça fait
honnêtement 10 ans que je fais semblant avoir le rhume
pour ne pas serrer la main des gens.
Mais ce n'était pas conscient.
À part ça, et même pas une question
de bactéries,
c'est contact humain.
À part avec ma blonde. Avec ma blonde et mon bébé,
je suis super contact humain.
Mais les autres, moi, j'oserais dire
que c'est malaisant et pour pour moi, et pour l'autre.
L'autre se rende compte. C'est comme, genre, tu sais, des films
où ils se serrent la main d'un vilain.
Moi, c'est ça.
Moi, ça fait longtemps que je ne serre jamais la main.
C'était comme, je serre la main à tout le monde, puis c'est comme...
Même, c'est bizarre,
quand on se rend compte, on dirait qu'il ne faut quasiment pas qu'on se parle
pour que ça se sente bien. Que ce soit comme, OK, je t'ai vu,
OK...
Ouais, mais c'est pas si pire que ça, à part ça. Mais, euh... Non, je t'ai vu.
Oui, mais ce n'est pas si pire que ça, à part ça.
Non, mais c'est juste une exagération de trait que bien des gens ont.
C'est pour ça que... Mais juste ce trait.
Non, mais c'est parce que j'en parle en show depuis un mois
parce que je voudrais le mettre dans mon one-man show.
Puis tu sais, il y a une espèce de...
Il y a des préjugés là-dessus.
Il y a des réactions.
J'entends des...
Puis j'entends des gens qui sont un peu conscients
il y a deux clichés
il y a Rain Man pour les plus vieux
Charles Lafortune
ben ses enfants
ben non
c'est pas tant un cliché
trois clichés mettons
c'est parce qu'ils sont autistes de bas niveau de fonctionnement
ils crient, ils font des affaires weird
c'est pas Asperger
sinon t'as Big Bang Theory je pense que c'est des As'eux sont autistes de bas niveau de fonctionnement. Ils crient, ils font des affaires weird, c'est pas Asperger. Parce que sinon,
t'as Big Bang Theory,
je pense que c'est des Aspergers là-dedans.
Les gens ont un peu...
Moi, ce qui est intéressant, c'est que depuis que j'en parle sur scène,
depuis un mois, un mois et demi, j'ai des gens qui viennent me parler
parce que
tout le monde pense que les Aspergers, c'est nécessairement
des génies qui sont full brillants, mais
la plupart à qui j'ai parlé ont eu beaucoup de difficultés
au secondaire, à l'école. Il y en a qui sont sur l'aide sociale,
il y en a qui sont très... Parce qu'une anxiété sociale
est vraiment présente.
Puis moi, j'ai la chance d'avoir une confiance
en moi vraiment trop grande.
Fait que je pense que je m'en sors
parce qu'à mes yeux, c'est vous autres qui êtes fuckés,
pas moi. Puis honnêtement,
je pense que ça irait mieux si on n'avait que des autistes.
Mais j'ai l'impression qu'en humour,
il y a beaucoup de...
De bon.
Oui, en humour, il y en a beaucoup, je pense.
Oui, moi, je suis sûr qu'il y en a beaucoup.
Mais c'est des gens qui ont...
Tu sais, comme tout le temps en train de...
D'analyser.
D'analyser, chercher des gags.
Non.
Amène-y une bouteille de vodka.
Non, non, je vais garder lui
il a besoin de boire pour apprendre ma nouvelle
il a besoin d'avoir une têche
non non je vais garder lui
c'est juste weird
parce que moi je me demande
si j'en parle publiquement
j'ai pas envie de devenir le porte-parole de ça
parce que je suis pas nécessairement outillé
tu veux pas être le jasmin roi
de l'autisme
je veux pas être jasmin Roy de l'autisme. Ouais, ben,
je veux pas être Jasmin Roy,
pis je veux dire de ce que tu voudras
après ça, mais... Non, mais c'est juste...
Tu sais, comme dans mon show,
je réfléchis beaucoup, je suis en train de lire mon show.
J'en parle pas au début du spectacle, j'en parlerai pas.
Parce que c'est pas... Venez voir le tour de chant
d'un autiste qui fait de l'humour.
Je suis un humoriste, ça fait 10 ans que je travaille pour ça.
Fait que je serais pas le weirdo qui va faire ça.
C'est drôle, on regardait des shows,
juste pour rire ensemble.
Quand tu sens qu'il y a de l'émotion dans la foule,
tu te dis que les gens vont se lever à la fin.
Lui, il ne voit pas ça.
Sentez-vous ça, vous autres?
Pas nécessairement quand je suis sur scène,
mais quand j'écoute un show, je peux regarder un numéro
et même si je ne trouve pas nécessairement
ça bon, je ne sais pas quoi, je sens l'émotion
dans la salle, je vais dire
« Ah, d'après moi, ils vont se lever parce qu'il vient...
Lui, il est pas capable de... »
Il y a déjà une anecdote d'un humoriste...
Ben, je vais le nommer parce que je le respecte
pis c'est un gars gentil
pis ben honnête, là, tu sais, mais
Emmanuel Bilodeau, son premier gars-là,
juste pour rire, j'étais
avec ma gérante dans la salle, on écoutait le show,
pis moi je disais, il était en train de se planter
solidement, parce que ça riait pas.
Ça riait peu
ou pas, il faisait des jeux de mots
que j'avais déjà
vu, déjà entendu, pis je dis ça, mais
avec le respect du gars qui a appris son métier par
après, mettons son one-on-show,
pis à la fin, il finit avec une imitation
de René Lévesque.
Je fais comme, oh my god!
Tellement catchy. Puis les gens sont
silencieux dans la salle. Je fais comme,
il se plante. Puis ma gérante
a dit, mais tu sens pas qu'il se passe de quoi?
Ça n'arrive pas!
Il se plante! Il finit
standing ovation. Je suis comme,
j'ai vraiment, là,
j'ai pas vu l'émotion.
Pour moi, humoristiquement parlant, je n'ai pas vu l'émotion. Je n'ai pas...
Pour moi, c'est juste...
Humoristiquement parlant,
ça ne parie.
Pourquoi le monde se lèverait?
Mais ils se sont levés
parce qu'ils ont aimé.
Mais souvent, les numbers,
c'est ça...
Vu que tu vois juste l'humour
et pas le côté...
Non, mais il va juste...
C'est ça, il va juste...
C'est surtout les gags.
Mais ses propos étaient
émotivement intéressants
mais moi je fais juste comme
ben je vais aller
fact checker tes propos
ah ouais c'est vrai
qu'on a vraiment
moi je veux
ah ouais on a investi ça
pour que n'importe qui
qui aurait été dans
la salle du santé
qui avait dit que les gens
aimaient ça
pis c'est ça que tu vois pas
que les gens
tu fais comme
pis c'est ma difficulté
à rejoindre les gens aussi
honnêtement
faut que je fasse
le mea culpa
j'apprends que
pourquoi tout le monde capote pas ce que je viens
de dire, c'est des faits vraiment vrais,
tu fais comme, ouais, mais c'est New Face,
c'est où l'émotion là-dedans, je fais, fuck l'émotion,
c'est vrai ce que je viens de dire!
Tu sais, tu sais,
qu'est-ce qui serait bon dans ton show, tu mettes
un numéro triste.
Ouais,
mais je suis jamais triste.
Mais c'est vrai qu'il reçoit une bonne nouvelle,
il est comme, ok.
Puis une mauvaise nouvelle, il fait comme, ok.
Ça ressemble pas mal.
Il fait, je vais apprendre de ça.
Il est tout de suite dans l'analyse.
J'ai comme un pouvoir spécial.
Je suis jamais malheureux, mais jamais heureux.
Fait que t'es comme le contraire d'un bipolaire.
Ouais, vraiment. Bipolaire, c'est haut, bas, tout est juste
Je t'aimerais tenir avec ma scotte
On devrait être bodés
On va trouver un équilibre
Quand t'as des haies je vais dire non fais pas ça
C'est plein de marde
Tu dirais souvent je pense
On va On devrait, on va aller à des questions Tu dirais souvent, je pense.
On va aller à des questions.
Ça fait combien de temps qu'on est là?
1h25.
Je ne sais pas si vous avez des questions.
Autre que sur ce sujet-là.
En fait, je voudrais savoir,
vous faites beaucoup d'open mic,
qu'est-ce que vous pensez de la relève de la relève?
Moi, je trouve qu'il y en a vraiment, en fait, je ne reviens pas dernièrement, je trouve que c'est en effervescence, c'est comme exponentiel.
Quand on a fini l'école, nous autres, on a fini en 2007, c'est ça?
Les dates, c'est moi, ça, c'est mon domaine.
Il n'y avait pas beaucoup de, c'était quoi le taux de chômage
veux-tu vraiment savoir
parce que 2008 c'est 8.1%
ok
j'étais qui tantôt
c'était mieux qu'en 1971
puis 81 en tout cas
mais il y avait pas beaucoup d'endroits
où on pouvait comme il y avait pas de soirée
d'humour puis ça s'est développé tranquillement
pas vite, puis là dernièrement
c'est vraiment, on est dans un, puis moi je me promène
parce que je suis un des humoristes qui aiment ça
vraiment aller roder dans
des petites places, des nouvelles affaires, moi j'adore
ça, puis je vois tellement
de nouveaux humoristes qui ont tout
quand même quelque chose
avant c'était pas mal ceux qui sortaient de l'école
puis deux weird
qui s'essayaient sans
aller à l'école. Maintenant,
c'est comme...
Il y en a de partout. Des gens qui ont fait de l'impro.
Des gens qui...
Les nouveaux-nouveaux,
je vais en commencer dans Relève encore.
Je ne suis pas sorti de One Man Show, mais les nouveaux-nouveaux,
ils ont un... Je me lance
à 100%, peu importe
ce qui arrive.
C'est ça qui est essentiel.
Ils n'ont pas de plan B, les nouveaux qui arrivent.
Ils vont vite, ils sont
punchés, ils sont rythmés.
J'ai toujours dit que ça prenait 5 ans pour devenir
un humoriste correct.
Tu vas dans une foule, tu sais quoi faire,
je suis en train de me passer à diminuer
mes années parce que je vois
des gens comme...
Non, mais ils ont vu
ce qui se faisait avant.
Julien Lacroix, genre, ça fait deux ans, deux ans et demi,
je pense qu'il fait de l'humour. Julien Lacroix fait
deux ans et demi, pis je l'ai vu jouer au bordel, pis j'ai comme,
tabarnak, il maîtrise son style.
Mais dans deux ans et demi,
après cinq ans, il va être d'un autre niveau.
Il va être à un autre niveau.
Mais les nouveaux ont appris, t'sais,
notre génération, en fait, moi et François,
notre génération, en sortant en 2007,
on a vécu le début d'un route vers
mon premier gars-là. Puis ça, ça a été
à mes yeux, je pense, une révolution
dans la relève. En fait,
ça nous a driveés, mais ça a aussi créé
un nouveau public. Après ça, ça a
comme renouvelé le public en région.
Ça a étudié les gens qui étaient prêts
à accepter d'autres styles, d'autres humoristes.
Mais maintenant, eux qui sortent maintenant,
ils l'ont vu en route.
Ils sont comme encore plus...
Nous autres, quand on est sortis,
la relève, c'était genre,
il fallait que tu bûches longtemps pour être en relève.
Puis c'est en route
qu'il a pas mal tout starté.
Parce qu'il est allé chercher un public
qui était tanné de voir tout le temps les mêmes.
Puis en fait, on veut quelque chose
de nouveau. Puis là, moi, je me souviens
juste avec En Route, j'étais
devenu vraiment très connu.
Parce que j'allais à Québec, tout le monde me reconnaissait,
c'était écouté vraiment beaucoup. Puis maintenant,
c'est dommage parce qu'En Route, ça pue la même portée,
mais maintenant, t'es voix partout un peu.
T'es voix dans le comédie-club.
Moi, dans mes rodages, un tiers
de la salle, c'est En Route. Ça fait 4 ou 5 ans de ça. J'ai fait d'autres aff rodages, un tiers de la salle, c'est en route,
puis ça fait 4 ou 5 ans
de ça.
J'ai fait d'autres affaires,
mais un tiers de la salle,
ils m'ont découvert en route
un ou deux numéros.
C'est là qu'on a accroché.
Mais bref,
moi,
je trouve que l'humour
va super bien être en santé,
puis la relève,
elle pousse vraiment fort,
puis il y en a vraiment beaucoup,
puis je trouve ça juste stimulant.
Moi, je pense,
souvent,
le monde dit,
là,
le fait qu'il y a de plus
en plus d'humoristes, les humoristes
font de moins en moins d'argent,
puis ça, c'est une bonne chose pour l'humour,
parce que pendant un bout de temps, comme vous autres,
quand vous êtes arrivés,
juste avant, mettons,
il y a 10-15 ans,
il y avait bien du monde qui rentrait
à l'école de l'humour parce que c'était payant
d'être humoriste. là en ce temps la nouvelle nouvelle
génération ils deviennent humoristes
vu qu'ils aiment ça être humoriste pis quelqu'un qui fait ça
parce qu'il aime ça il va avoir du succès
ou elle va avoir du succès mais quelqu'un
qui fait ça pour l'argent
je pense aujourd'hui ça marchera plus
ou ça va marcher mais pas longtemps
moi je leur dirais juste
si tu me dis c'est quoi tu penses de la relève relève pis c'est normal
avec notre âge moi j, j'ai 34.
Il faut juste leur laisser le temps
d'un peu maturer, mais humoristiquement
parlant, ils sont fucking efficaces,
mais il leur manque encore un petit peu de propos.
Ça, c'est normal, ça va venir avec le temps.
Ils vont être forts, forts, forts dans quelques années.
Ça vient avec le temps. Moi, c'est le classique.
Je vois tout le temps les humoristes début 20e.
Début 20e, ils ont tout le temps
le numéro sur le secondaire.
Rappelez-vous dans le secondaire. Moi, je suis tout le temps comme « Tabarnak,
je quitte l'appli S. »
Non, mais le secondaire, moi, j'ai 40.
Je sais pas toi, mais mettons que quelqu'un
parle du secondaire.
Où tu t'assoies dans ton bus scolaire?
N'importe quel numéro
nostalgique, j'ai le goût de me créer ça une balle
dans le temps.
Non, mais c'est vrai. Hier, je faisais le show à PA des années 80. J'ai le goût de me créer ça une balle dans le temps. Non, mais c'est vrai. Hier,
je faisais le show à PA
des années 80. J'étais comme
« Ah, tabarnak! »
Le show était bon,
mais de moins faire
rocker... Finalement,
j'ai fait ce que tout le monde a fait. Julien
était sur le show. On faisait
nos beats normales. On faisait
« Hey, tu te rappelles-tu dans les années 80? » « Hey, tu te rappelles-tu dans les années 80? »
« Hey, tu te rappelles-tu dans les années 80? »
Il y avait juste la vape pis Moissan.
« Hey, la Rolling Rock à Star, là! »
Pis là, c'est une bit à Rolling Rock.
Ouais.
C'est de la fausse nostalgie, mais oui, je suis d'accord.
L'humour, c'est supposé regarder en avant, pas en arrière.
Mais moi, j'ai toujours dit,
je pense que dans 20 ans,
l'humour au Québec, ça va être fou.
Pour les consommateurs, tu vas vraiment pouvoir
aller chercher ce que tu veux, ce que t'aimes,
un peu ce que t'as au niveau américain
en ce moment. Tu peux aller chercher
vraiment dans le style que t'aimes, puis c'est parfait.
Il va y avoir beaucoup de bons humoristes
qui gagneront pas tant bien leur vie,
mais je suis d'accord que pour le bien de l'humour,
c'est correct que ça se divise, parce que
les gens deviennent moins paresseux
quand il faut qu'ils travaillent pour leur argent.
Moi, cet été, j'ai capoté.
Je ne sais pas pourquoi.
J'ai commencé à checker.
Je regardais, c'était ça un site de Celebrity Net Worth.
Qu'est-ce que le monde fait?
Il était autiste.
Mais qu'est-ce qui était weird, c'est que...
Je ne crois pas
leurs chiffres, mais tu sais, ils disaient
que Bill Burr vaut 4 millions.
C'est possible. Mais Chris,
c'est weird que Martin Matt vaut 10 millions
puis il vit dans un marché
minuscule.
Bill Burr, qui est comme dans le
top 5 des meilleurs humoristes
au monde, puis il vaut juste 4 millions.
Louis Ciquier, c'est 20 millions
d'affaires comme ça.
Tu veux dire la valeur...
Je pense pas que Martin Matte a 10 millions.
Ah, Martin Matte!
Non, mais tu veux dire sa richesse personnelle?
Sa richesse personnelle. Martin Matte, il est au moins
10 millions.
Il reste à 2 millions par tournée,
3 millions...
Non, non, non, G. Au moins 10 millions. À 2 millions par tournée, 3 millions. Non, non, non.
Non, non, regarde,
tu ne connais rien.
Oui.
Non, non.
J'avoue que j'ai vendu
zéro billet.
Non, mais il faut comprendre
que Martin Matt,
il a eu des gros succès.
Il a vendu
sa deuxième tournée
400 000 billets.
Ah non, mais c'est...
J'ai oublié Honda.
Honda.
Honda qui gagnait, je pense,
un million par année avec ça.
Fait que...
Puis Jim Jefferies, c'était 500 000.
Je peux t'en acheter des Honda avec un million par année.
C'est fou quand même.
En même temps, aux États-Unis,
en humour, c'est un peu le problème.
Au Québec, c'est tellement populaire.
Parce que les Américains,
ils vont faire...
Parce que moi, je suis rendu à 365 shows, peut-être, de ma
première tournée. Il vaut 3 millions.
Non, non.
Je l'ai dépensé. Moi, je suis l'autiste
des networks.
Tu l'as dépensé, surtout. Non, non.
Mais ce que je veux dire, c'est que
les Américains, comme Louis C.K.,
Bill Burr, n'importe qui,
ils font rarement plus
que 200 shows, de leur, ils font rarement plus que 200 shows.
Ils font rarement plus que 50 shows.
Ils pourraient choisir
d'aller vers l'argent parce qu'ils ont une belle vie.
Ils pourraient choisir aux États-Unis.
C'est comme d'autres affaires.
Ils roulent tout le temps avec les milliardaires.
Seinfeld aussi change de show
5 ans. Il y a une plus vieille
mentalité sur le monde. La relève Seinfeld aussi change de show 5 ans. Il y a une plus vieille mentalité sur l'humour.
Fait que la relève Seinfeld.
Pour revenir à la question.
Mais moi je me suis toujours dit que quand même
les humoristes américains ont la chance
ben pas la chance, je sais pas comment dire.
Si t'as 1% des américains qui traitent sur toi
t'es comme, t'es settlé.
Tu peux gagner ta vie.
T'as 1% des québécois,
ça va être un peu plus tough.
Les sourds et muets.
Elle est riche, cette fille-là,
avec les sourds et muets.
Moi, il y a une affaire pour la relève.
Je pense que c'est bon.
Ça a commencé avec En route.
Le fait que le public québécois
commence à être de plus en plus éduqué,
qu'ils comprennent plus l'humour.
C'est bon parce qu'avant, moi, je trouve,
j'ai tout le temps dit ça, le Québec, c'est la place
qu'on aime le plus l'humour, mais qu'on
comprend moins l'humour.
Il faut que le public comprenne l'humour pour
l'apprécier comme du monde.
Sinon, là, on est comme...
Tu ne peux pas demander à un gars de 400 livres
quel dessert manger
parce qu'ils sont tous bons.
Chris Leclerc
et Joe Louis sont les deux bons
dans la gueule, mais trop t'as de marre
de dire ça.
La pizza, ce n'est pas un dessert.
C'est bon pareil.
Il y a des glucides.
Il y a des glucides.
Moi, si il y a des glucides, c'est un dessert.
Moi, je la mange avec la crème fouettée.
C'est intéressant parce que justement, là, ça va être technique,
mais tu sais, quand tu parles à des producteurs,
on dirait que la tarte en humour, tout le monde veut aller chercher sa pointe,
mais personne pense à la grossir parce qu'ils pensent que c'est juste ça.
Mais la tarte est au maximum.
Non, c'est pas vrai que la tarte est au maximum, parce que moi, je pense...
Chris!
Tu sais, ça, c'est une émotion sur sept.
Ouais, non, mais non, c'est pas vrai.
La tarte de l'humour généraliste est grande,
mais moi, j'ai des amis,
je connais plein de gens qui vont pas voir d'humour
parce que pour eux, ils vont me nommer
un ou deux humoristes, pis c'est ça, l'humour.
Pis ils aiment pas ça.
Fait que si tu leur dis un autre style,
ils rentrent pas dans ce système-là.
Moi, j'ai l'impression, pis là, j'avoue que je parle à travers mon chapeau,
j'ai l'impression que c'est les mêmes
2-300 000 Québécois qui achètent des billets
pour tous les humoristes,
pis le milieu
oublie les 7 millions d'autres
Québécois qui pourraient acheter des billets.
Fait que c'est pour ça qu'on est dans cette tale-là
de TQS, ce type, qui sont encore
là-dedans, pis on achète
grand rire, genre
Canal D, tu sais, mais il y a plein de gens qui sont pas là-dedans, pis on achète grand rire genre Canal D, mais il y a plein
de gens qui sont pas là-dedans, qui veulent acheter
des billets, mais ils sont pas dans le milieu,
ils sont pas au galet des oliviers.
Tu sais, Boucard Diouf, ce gars-là est jamais aux oliviers,
il est jamais propulsé, il remplit
toutes ses salles. Je dis pas que c'est le meilleur mot
du Québec, je te dis que c'est un mot différent.
Il remplit, moi je vous parle à des producteurs
ailleurs, il remplit ses salles partout
et il est jamais dans le système.
Mais on ne le met jamais de l'avant.
Il y a de la place pour d'autres styles d'humour.
Mais je suis d'accord,
mais quand je vous dis...
Non, non, mais par le nombre...
Non, mais par le nombre de...
Par tête de pipe, aux États-Unis,
il fait juste un sondage, combien de personnes au Québec
sont allées voir un show d'humour dans la dernière année,
fait la même chose aux États-Unis,
tu as un chiffre beaucoup plus élevé ici.
Ce que je veux dire, c'est que je ne pense pas
qu'il faut arriver à un point où la moitié de la population
va voir des shows du monde. Je pense qu'au Québec,
la tarte est grosse.
Déjà, ça fait longtemps qu'elle ne grossit plus.
Il va falloir, mais c'est correct,
si tu vends 50 000 billets,
quand tu y penses, c'est cool.
C'est écoeurant.
Si à chaque fois que tu sors un show, tu vends 50 000 billets ou 20 000, c'est cool. C'est des coeurs. Si à chaque fois que tu sors un show,
tu vends 50 000 billets ou 20 000,
c'est parfait, tu peux vivre de ça.
Tu peux vivre dans une autre formule.
Pas en ce moment.
T'auras pas le méga décor de fou avec les 8 techs
pis le métier.
Je voulais des danseuses dans mon spectacle.
Y'a-tu une autre question?
Oui, moi j'avais une question.
Hé Chris, toi ça veut dire que ça fait 22 minutes
que t'attends au micro
pis t'es comme assis peut-être un jour.
Deux minutes, deux minutes.
Non, dans le fond, si vous pariez en route,
est-ce que vous avez des coups de coeur personnels,
des gens que vous avez vus en route
qui mériteraient plus d'être connus qu'ils sont en ce moment?
Le dernier en route, personne l'a écouté.
Non, mais c'est vrai, le dernier en route,
il était sur le web. C'est vraiment un gros... Pis le web, personne ne l'a écouté. Non, mais c'est vrai. Dernière route, il était sur le web.
C'est vraiment un gros...
Puis le web, personne n'a ça.
Non, mais ce...
Non, c'est pas ça.
Le web où il faut...
Le futur, c'est la télé.
Non, le web où il faut que tu rendes ton code
avec Vidéotron ou Éligo Web.
Vidéotron, ils sont tellement mauvais avec le web.
Le gagnant, c'était Rich Zephyr.
Allez le voir, c'est un gars hyper sympathique.
Super généreux.
Honnêtement, moi, je n'ai aucune idée
c'est qui les autres qui ont participé
puis s'il y avait des coups de coeur, mais l'idée
c'est rendu que je vois plus beaucoup la relève-relève
puis j'espère dans la prochaine
année, parce que
je sais pas pourquoi, mais parce qu'au bordel
on a quand même des gens d'habitude qui sont
semi-établis dans la relève
là tu sais, on les...
et là je commence cette année, vu que j'ai créé un nouveau show
je vais aller partout, fait que je vais peut-être pouvoir répondre mieux à la question
dans quelques mois
mais ça dépend tout le temps
je te dis un Simon Gouache
un Yannick Demartino
c'est plus considéré comme
peut-être, mais ils n'ont pas leur choix
il y en a plein
Julien Lacroix
j'ai trouvé extraordinaire
il est tellement fort
vous devriez plugger
des soirées aussi.
Il y a des podcasts,
mais il y a des soirées
d'humour aussi à plugger,
peut-être à la fin,
parce que vous avez
un 40 000 de reach
qui est quand même énorme.
Tu as des soirées
dans toutes les régions
du Québec,
puis des fois,
ils rushent,
puis ils ont de la misère.
Je sais qu'il y a des gens
qui écoutent ça probablement.
Il y en a à Jonquière,
mais le public est super cool
en soirée.
Mais tu en as au Saguenay,
tu en as à toutes les régions
des soirées d'humour.
À Montréal,
tu en as une dizaine facile.
Elle a la relève.
J'ai pas le nom à dire.
Même, il y a des soirées
qui s'ouvrent près du bordel.
Je suis content.
On l'a fait.
Le loup-garou.
C'était super cool.
Il y a la bravoire qui est à côté.
On vient jouer au bordel. Après ça, on va au Loup-Garou ou ailleurs.
Mais moi, je suis pour qu'il y ait des soirées partout.
Je veux surtout que cette idée-là d'aller voir l'humour de la relève soit chez les gens.
Quelque chose qui est le fun à faire.
Ce n'est pas cher.
C'est comme aller au cinéma.
Le mot relève, moi, j'espère qu'on va arrêter de s'en servir.
Puis ça va être juste l'humour prochaine génération, nouvelle génération.
Il y a des gens...
On peut déjà commencer à dire ce mot-là.
Tu as raison là-dessus.
Mais genre un Mathieu Pepper,
j'ai vu dernièrement,
il est rendu quand même assez solide
dans son matériel.
C'est fou comment ça va vite de nos jours.
J'ai juste peur que.... J'ai pas peur, mais
je vous le dis, la relève est riche.
Elle est remplie de gens qui sont
vraiment bons.
Elle est pas riche, mais...
Elle est pas riche.
La relève est pauvre, mais vraiment
talentueuse.
C'est ça.
Un François Boulian, il est excellent.
La personne que tu nommeras pas va être en tabarnak.
Oui,
je sais,
c'est pour ça
que j'essaie de nommer
tout le monde.
Mais,
qui je connais,
non?
Mais,
il y en a beaucoup.
Il y avait-tu,
mais...
Une autre question.
Oui,
c'est-tu que ce que je trouve
dommage,
mais c'est que les régions
en ce moment,
dans le temps où nous autres
on a sorti de l'école,
les régions,
c'était fort,
les numéros,
ben tu sais,
on pouvait aller...
Ben,
c'était 200-300 personnes
par sport.
On pouvait aller à Hull,
puis on pouvait aller à Drummondville puis on pouvait aller à Drummondville.
On pouvait aller à des gens avec des bons shows de qualité.
Ce qui se passe en ce moment, c'est qu'à Montréal,
il y a plein de soirées, puis en région,
ils sont tous morts, les soirées.
Je ne sais pas pourquoi.
C'est qu'en région, ils ne sont pas prêts à payer.
Ou s'ils payent, ils veulent avoir, les propriétaires de bars,
ils veulent avoir le même show, mettons,
qui a réussi au bordel.
Mais la réalité d'amener 5 personnes au bordel,
tu sais, c'est facile,
mais amener 5 personnes
au Saguenay, tu peux pas juste
donner 125.
Il y a aussi que les headlines, où à l'époque,
il n'y avait pas tant de télé pour les humoristes
en 2007, à cette époque-là,
puis maintenant, les jeunes sortent de l'école, s'ils ont
un peu un talent ou un
créneau, ils vont faire de l'argent
à la télé rapidement. Fait que si tu leur dis
« Viens-tu pour 300 piastres à 3 heures
de Montréal? » Ils font comme « Non. »
Toutes les soirées d'humour à Montréal, ils ne font pas ça.
On s'est fait demander, partir nous autres des franchises
du bordel, genre partout, à Québec,
je ne sais pas quoi, puis on est comme
« Ça ne marchera juste pas. »
La raison pour laquelle ça marche, le bordel,
c'est qu'on a une densité d'humoristes
et une densité de population.
C'est pour ça que le bien n'est pas cher.
Les humoristes vont se déplacer pour 100$
pour venir faire 15 minutes, mais je n'irais pas pour 100$
à Québec. Moi, je pense, par exemple,
les comedy clubs
au Québec peuvent exister,
mais il va falloir que ça devienne des clubs
de Headline et de Prem et de premières parties.
Oui.
Headlines, en passant, c'est 45 minutes.
Je ferai une dernière question,
puis après, on va
closer ça. Y a-tu une dernière question?
Moi, j'ai tout
écouté les émissions.
T'as-tu une question?
Non, je n'ai pas de question. Mais j'ai tout écouté
les émissions.
Il va sortir ses stats.
Ah,
combien de fois
t'étais trop sud.
Non, mais je voulais le dire.
Non, mais je t'envoie tout le temps
quand je t'écoutais.
Non, non, mais
j'ai vu des moments.
Pis moi,
je pense que cet épisode-là
va être écoutable
par ma blonde,
mais on l'a pas commencé vulgaire.
C'est intéressant.
Ma blonde,
elle t'aime bien.
Tout le monde dans ta famille
haït un de nos deux.
Ta blonde, je pense,
elle ne m'aime pas parce qu'elle m'a déjà donné
un porte-clés.
Non, ma blonde t'aime bien,
mais elle ne s'aime pas t'aimer.
Tu ne sais pas si tu comprends la nuance?
Parce qu'elle rit du gars qu'il ne faut pas nommer
et elle s'est sentie une marde
pendant un mois après ça.
Elle dit « Je suis une mauvaise personne. »
Elle aurait dû être à ton procès.
« Moi, j'ai aimé, mais je suis une marde. »
Ça n'aidait pas.
Louis était comme « Oui, tu es une mauvaise personne. »
Oui.
Mais je veux dire,
j'ai tout écouté les épisodes.
C'est drôle parce que
quand j'ai participé, je n'avais pas encore participé à ce genre d'affaires-là, mais j'ai tout écouté. Jeisodes. C'est drôle parce que quand j'ai participé, je n'avais pas encore
participé à ce genre d'affaires-là, mais j'ai tout écouté.
Je vis comme un mini-rêve et je ne veux
jamais que ça finisse. Fuck Martin Turgeon
et Nadine Massy. On n'arrête jamais ça.
12 autres questions.
Y a-tu une dernière question?
Check ma réponse,
ça va être tellement long.
Y'a plus de questions,
hostie.
Ah, ok, y'en a une là.
Je vois pas, par exemple.
François, t'as fait une campagne
publicitaire pendant ton dernier spectacle
qui était quand même assez originale.
C'est quoi la place de la publicité
par rapport à l'humour?
Moi, je suis un
dans la nouvelle vague
je suis rentré en même temps que
Sugar Sammy dans cette idée là
de faire des publicités
qui étaient faites vraiment pour
que le contenu était différent de ce qu'on voit dans le spectacle
parce que souvent
avant qu'on arrive
ce que tu voyais c'était des extraits de show
pis tout ça pis je pense que en humour ça allait bien, tu sais quand ça voyais, c'était des extraits de show et tout ça. Je pense qu'en humour,
ça allait bien. Quand ça va trop bien
et qu'il n'y a pas trop de compétition,
les gens, à un moment donné, vont tourner coin rond
et vont dire « Pourquoi j'irais écrire quelque chose d'autre
quand j'ai juste besoin de mettre des extraits du spectacle? »
Je me suis rendu compte
que c'était extrêmement payant pour moi.
On l'a vu. Mais de faire vraiment
des publicités que le public
à la maison faisait comme
« Ah, Chris, il me prend pas pour un, tu sais,
juste quelqu'un, il fait
comme, il me fait vraiment du
contenu pour moi, tu sais, chez nous,
dans mon salon. » Puis les médias en parlaient.
Des publicités web, puis les médias en parlaient.
Moi, j'ai vécu une phase capotée où à chaque
fois que je mettais une vidéo sur
mon Facebook, « Salut, bonjour »
leur prenait, il y a plein de choses.
Toutes les radios en parlaient
et tout ça.
C'est énorme. Les gens venaient me voir et ils étaient comme
« Tu te rends-tu compte combien ça vaut? »
Quand tu fais une vidéo sur le web
et les grands réseaux
embarquent pour en parler et tout ça,
ça fait partie de mon
succès, j'en suis conscient. Je suis allé chercher
des gens grâce à la publicité,
mais je vois, on dirait que j'ai été un des...
J'appelle pas ça un précurseur,
c'est plus que j'ai mis beaucoup d'énergie là-dedans.
Fait qu'on le voit déjà le dernier Noël,
puis plus ça va aller, vous allez le voir,
les humoristes, c'est la nouvelle vague.
C'est plus accepté de mettre des...
Tout le monde va se lancer dans les nouveaux contenus,
puis vous allez voir des pubs vraiment créatives
parce que... Ça pub avec le petit Jérémy,
elle va être incroyable.
À Noël, honnêtement, c'est comme
wow!
Ils sont allés là.
La rencontre, il y a le Guy
pis il se donne un bec.
Mais on le voit, mais ça fonctionne.
C'est fou comment...
Pis en plus, quand t'es sur le web
quand tu fais de quoi
de viral
les gens peuvent aller
acheter un ticket
ils sont là
ils sont devant
fait qu'on voit
que ça fonctionne
vraiment mieux
que moi j'étais tanné
de voir tout
tu sais dans les journaux
le journal
que là tu sais
si tu fais juste
des photos de gens
mais quand il y avait
comme 8 humoristes
en tournée
juste dire
l'humoriste est en tournée,
c'est suffisant.
Mais là, il y en a comme 40.
Faut que tu te démarres.
Tu sais, dans les années 90,
t'aurais pu juste avoir une pancarte humoriste.
Même Master, tu sais,
regarde avec Pierre Hébert,
humoriste mystère.
Il a vendu 25 000 billets.
C'est un concept écoeur.
C'est un bon concept.
Pour de vrai, c'est un excellent concept.
Il y a des gens qui ont jugé,
mais honnêtement,
c'est une crise de bonne idée.
Oui.
Puis vous allez voir,
les gens vont être contents.
Une crise de bonne idée, oui, puis non.
Parce que t'attires pas ton public.
T'attires la masse.
T'attires les gens.
Oui, mais lui, il va l'assumer
puis peut-être qu'il s'adresse à ces gens-là.
Fait que c'est peut-être,
dis-moi si c'est un show qui peut plaire.
C'est sûr qu'il y a certains humoristes.
Si toi, tu faisais ça,
il y aurait ma mère qui serait en tabarnak
d'avoir acheté un billet à 20$.
Mais c'est là que j'ai vu aussi avec Pierre-Hébert que tu mets des billets pas chers,
le monde tripe.
Nos billets sont trop chers.
En fait, la manière que c'était fait le marketing,
c'est que c'était quelqu'un de vraiment un gros nom
qui sortait son show.
Moi, mes cousins m'ont appelé pour savoir
c'était qui et je n'avais aucune idée.
C'était bien fait quand même leur équipe parce qu'on n'était pas au courant. D'habitude, on était pas mal au courant de ce qui se passe. Non, m'ont appelé. Il faut savoir c'était qui. J'avais aucune idée. C'était bien fait quand même. Parce qu'on n'était pas au courant.
D'habitude, on était pas mal au courant de ce qui se passe.
Non, c'était bien fait.
On l'a su le lendemain, mais j'avoue que ça a été long.
Ça vaut cher.
Et maintenant, d'après moi, il va sûrement livrer un show qui vaut la peine.
Parce que souvent, je suis sûr qu'il y a des gens qui ne vont pas voir des humoristes
qu'il y aurait du fun tout le long de la soirée.
Des fois, on est accroché à certains noms,
mais ça vaut la peine des fois de prendre des risques.
Mais la publicité, vous allez voir, en humour,
c'est primordial en ce moment.
Moi, je mets beaucoup d'efforts là-dedans
et j'essaie de ne pas être là tout le temps,
mais quand je suis là, j'essaie d'être pertinent.
Parce que je suis conscient.
Moi, comme consommateur de Facebook,
je regarde ce qui se passe.
Si un humoriste me parle à chaque jour,
genre, j'ai mon opinion sur cette affaire,
la burkini, la tala...
À un moment donné, je me tanne.
C'est exactement ce qu'il fait.
Mais moi, je suis plus du genre,
je vais être là comme huit fois par année
dans ton fil d'actualité.
J'ai choisi cette position-là, mais je vais essayer
de me concentrer pour amener une vidéo.
Tu penses quoi du burkini?
Je pense qu'on devrait les laisser tranquilles.
Tu checkeras sa prochaine pub.
Ça va être lui en burkini.
Hey, mets-moi mon chien,
je donne des burkinis à tous les enfants
du club des petits-déjeuners.
Ça va être malade.
Cette idée-là,
cette campagne-là
a marché comme ça
à pas de bon sens
puis ça m'a coûté cher
entre tas d'arnaques.
Moi, j'ai mon point
là-dedans,
cette campagne-là.
Le montant que tu m'as dit
au début,
je dis, c'est pas assez,
Chris,
il faut que tu mettes plus.
Ah, OK.
Deux plus?
Fait qu'il a augmenté
le montant.
Je voulais mettre
une pièce par billet.
Une pièce par billet.
Une pièce!
Une pièce, c'était ben cheap, mais deux, ben c'est ça, ça voulais mettre une pièce par biais. Une pièce par biais. Une pièce!
C'était bien cheap, mais deux, ça m'a coûté 57 000 pièces. Je me suis repris pour le bordel.
Yes!
Ça t'a coûté le bordel.
Non, mais tu avais raison. Deux pièces,
c'était correct. Une pièce, c'était cheap.
Non, mais c'est vrai.
Trois pièces, ça aurait été trop.
Non, mais le concept
de cette pub-là,
je trouvais ça le fun
de
de
de redonner au prochain
mais en même temps
le
le concept créatif
était là
tu sais quand tu regardes
la pub
peut-être que c'est pas tout le monde
qui l'a vu là
mais ça commence
une pub
comme du club
du petit déjeuner
puis ça coupe à moi
puis à un moment donné
ils me volent
fait que je trouvais l'idée
vraiment intéressante
fait que je suis embarqué parce que je trouvais l'idée
magnifique. Puis c'était drôle, puis c'était drôle,
puis c'était le fun. Puis je me dis,
OK, bien, ça va faire partie du
prix de la pub en général.
Ça va être comme, par billet vendu,
je vais donner ça.
Puis c'était bien correct avec ça, puis je trouve ça le fun.
Cela dit, tu n'as pas acheté de bateau
cet été-là.
Non, non, mais à un moment donné, c'est le acheté de bateau cet été-là. Non, non. Mais en même temps, il y a pas...
C'est le fun de... Ça t'a coûté un bateau!
Regarde,
c'est bien le fun qu'il y a des gens qui aiment manger,
mais pas de bateau.
Prochain show, ça va être
le club des petits bateaux.
Hé, ben merci, les gars.
Merci beaucoup d'avoir fait le show.
Excuse-le!
J'ai oublié! J'ai oublié.
J'ai oublié, je suis touché.
Excuse-moi.
Excuse-moi.
Merci beaucoup. Merci
d'être là. Et cette semaine,
à place d'avoir Yann qui
plug le podcast la semaine,
on devrait faire, ça va être juste
Louis T qui va
nommer toutes les soirées d'humour à aller voir.
Attends, OK. Tu veux que je fasse ça vite?
On le fait-tu là?
Allez prendre votre pause, puis je vais nommer quelques soirées.
OK. Oui, c'est ça.
Pendant notre pause.
Non, mais vous pouvez aller fumer une cigarette.
C'est pour le monde à la télé.
Ou veux-tu penser à qu'est-ce que tu vas dire
pendant cinq minutes, puis après tu viendras.
Ah non, je ne le sais pas.
Ils m'ont inventé des affaires.
À Victoriaville, va au Cheval Blanc.
C'est pas intéressant.
Non, c'est pas vrai.
Mais on va le faire pour le podcast.
C'est cool.
On va le faire.
Je trouve ça intéressant.
Ouais.
Envoie une vidéo à iPhone.
Ouais. envoie une vidéo à iPhone pis moi rebonsoir tout le monde
alors pour vous ça fait quelques minutes
qu'on a terminé le podcast pour moi ça fait
un mois alors
j'ai vieilli,
j'ai pris du poids, puis j'ai un peu changé. Je suis rendu
avec un bébé, d'ailleurs, qui est juste
ici, mais je ne vais pas tout le montrer.
Alors, sois tranquille, papa va expliquer aux gens
les soirées d'humour.
Bon, si vous êtes dans la région de Montréal,
il y en a tellement de soirées,
donc je vous recommande d'aller sur la page Facebook
qui s'appelle Humour et Improvisation
à Montréal,
qui nous parle de chaque soir,
les soirées qu'il y a un peu partout.
Il y en a une vingtaine,
juste uniquement à Montréal.
Si vous êtes maintenant en région.
Et là, j'espère que Yann va écrire ça
par-dessus l'écran,
pour que ce soit plus facile à suivre.
Les gens de Boucherville,
il y a une soirée au bar Le Barbu.
C'est le lundi.
J'espère que c'est à jour.
J'ai comme pris des petites notes
ça sera pas long le petit bébé, papa est presque fini
sinon
t'as Saint-Jean-sur-Richelieu
le bar La Gabière
qui a une soirée d'humour aussi
à Québec il y a une soirée mensuelle au bar
Lanty
je vous dis ça mais allez sur leur page
Facebook pour réaliser c'est quoi.
À Magog,
vous avez... À Sherbrooke, en fait,
vous avez le bar Le Magog.
Il y a une soirée d'humour.
Longueuil, il y a le bar Achico
pour les gens qui ne veulent pas venir à Montréal.
Belleuil, Brasseur du Moulin
qui a une soirée d'humour aussi.
Drummondville,
Pop du Quartier. Une soirée d'humour aussi. Drummondville, pop du quartier,
une soirée d'humour tous les mercredis.
Québec, le bar Rideau Rouge,
que je ne connais pas, mais il y a une soirée
aux deux semaines qui s'appellerait
Les Drôles de Mercredi. Vérifiez que ça existe encore.
Gatineau,
le Mardi Gras,
mais les shows
sont le mercredi.
Mais le bar s'appelle le Mardi Gras.
Albert, tout va bien, d'accord.
Sinon, on sort Saint-Lazare au bar chez Maurice.
Mais ça, c'est un classique.
C'est une soirée très connue.
200 personnes et plus qui vont à chaque semaine.
Semblerait qu'il y a une soirée à Lévis,
mais c'est juste marqué un bar à Lévis.
C'est pas marqué quel bar.
Alors ça, ça fait un peu le tour.
Je sais que...
Jonquière aussi.
L'Opéra.
À Jonquière, il y a une soirée d'humour à l'Opéra.
Je crois qu'il y en a une aussi à Alma.
Mais je me souviens pas du nom du bar.
Mais là, il va falloir que vous fassiez un peu de recherche de votre côté.
Alors j'espère que ça vous a aidé.
Je vais aller être un meilleur papa.
Viens m'occuper de mon bébé.
Bye-bye!