Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #83 – (Nadine Massie et Martin Turgeon)
Episode Date: October 10, 2016https://youtu.be/TDjhLW8x6x0 Cette semaine Mike reçoit Nadine Massie en pleine grossesse et Martin Turgeon avec qui il discute du domaine de l'humour. ★ Support this podcast on Patreon... ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comedy Club,
voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup!
Merci!
Merci au public qui est dans la salle.
Là, c'est le troisième qu'on enregistre ce soir.
Pis merci, moi je vais vous applaudir.
Pis merci, c'est ça qui est hot, enregistre ce soir. Puis merci. Moi, je vais vous applaudir.
Puis merci, Asti, d'être...
C'est ça qui est hot. Vous êtes restés.
C'est là qu'on voit que vous aimez pas
vos appartements, Asti.
T'aimes mieux rester ici
et écouter du monde parler. Merci
beaucoup d'être là. Puis j'aimerais ça
qu'on donne une bonne main d'applaudissement à Alexis
qui est là-bas,
qui présente
le podcast.
C'est lui la voix officielle
du podcast.
C'est notre Éric Nolin.
À nous autres. Fait que merci.
Là, c'est ça. Vu que c'est
le troisième podcast, j'ai pu,
moi j'aime ça, compter
une petite anecdote en début de show.
Déjà au deuxième show,
je n'avais pas d'anecdote.
Fait que là, si je vous conte une anecdote,
ça va être quelque chose qui est arrivé dans le deuxième show.
Fait que,
ça va être weird vu que vous autres,
vous étiez là, je vais faire,
tu ne craindras pas ça.
Tanto Louis T.
Mais merci, merci beaucoup d'être là.
Puis je pense, je pense que vous allez avoir du fun.
Je suis très content.
Mes deux invités, c'est les deux.
C'est leur première fois qu'ils font MyQuad sous-écoute.
C'est des vierges de sous-écoute.
Je suis très content de les avoir.
Mesdames et messieurs, j'aimerais ça qu'on leur donne
une bonne main d'applaudissement.
Voici Nadine Massy et Martin Turgeon.
Merci Martin, comment ça va?
Salut, salut.
Salut Nadine, ça va bien. Je vais te donner un... Merci d'être là. Je vais faire la même gag que j'ai faite en haut. On a les trois la même shape.
Là, toi, tu es enceinte de 5 mois?
Non, pas du tout.
OK.
Ça serait weird que tu sois enceinte de partout,
mais tu as juste une petite bedaine de bière.
Oui, 5 mois et demi.
OK.
Puis, tu vas le garder.
Ça serait...
Ça serait pas une ennui que...
C'est juste...
Non, l'avortement, il est gratis après six mois.
Oui, oui, c'est dans les plans.
On le garde, on est content.
Tout est beau.
C'est un petit garçon.
C'est un petit garçon?
C'est quoi les...
As-tu décidé un nom encore?
Non, pas encore.
Parce que nous autres, on pensait que ça pourrait être une fille.
OK.
Fait qu'on avait juste des noms de filles.
C'est vrai?
Oui.
Comme quoi?
Parce que mon chum est italien, fait qu'on avait Rosa, qu'on aimait beaucoup.
C'était vraiment joli.
Rosaire?
Oui.
Ou Rosario.
Rosario.
Rosario.
Arc.
Rosario.
C'est hot, un petit Rosario.
Arc. Non, je pense pas. Rosario? Arc. Rosario. C'est hot, un petit Rosario. Arc, non, je pense pas.
Rosario, ça, on dirait qu'il va te faire des deals en dessous de la table.
Rosario.
Mais à chaque fois que quelqu'un m'écarte, je mets du tout de temps.
Pour vrai, moi, j'ai un Italien dans le ventre.
Dès qu'il sort, ça va te péter la gueule.
Watch out.
Non, on n'a pas...
De gars, on aimerait peut-être Antonio.
J'aime Antonio, Matteo.
Antonio, ça fait très italien.
J'aime ça.
Sauf ça avec Tony.
Oui.
Avec Tony, oui, c'est ça.
C'est cool.
Toi, tu as combien d'enfants?
J'en ai un.
Un?
Puis toi, ton enfant était extrêmement malade quand il est né?
Oui, au départ.
Au départ.
Il était un an et demi à l'hôpital, sa première année de vie.
Un tabarnak.
OK.
Ah, shit.
T'es-tu...
Je viens de briser les os.
T'es-tu en train de te coucher?
Non, Lys, OK.
On va trouver un médecin.
C'est un gars, Lys.
Oh my God, shit.
C'est là que je vais avoir le cul tremble pendant une heure et demie.
Tu veux-tu qu'on...
On a-tu un autre tour?
Non, non, il est correct.
C'est là que tu vois que je suis pas...
Je fais juste regarder.
Tout le monde a fait ça, je pense.
Merci.
Oh yes, des napkins.
L'autre s'en va. Ça va bien?
Ouais, fait que ton bébé,
un an et demi à l'hôpital.
Un an et demi à l'hôpital. Un an et demi à l'hôpital.
Ça s'appelle un vertel.
Ça fait que c'est cinq malformations en essence.
OK.
Il n'y a pas de danger pour la vie.
C'est juste qu'il faut qu'il répare ses longs anesthéses.
C'était le cœur.
C'est pas pire.
À ma rose, moi aussi.
C'est le fun.
Il y en a pour tout le monde.
Une femme fontaine.
C'est-tu...
Ça a rapport avec le cœur?
Son oesophage n'était pas relié à son estomac. C'est-tu... Ça a rapport avec le cœur? Ben, c'est ça.
Son oesophage n'était pas relié à son estomac.
Il y avait une malformation au cœur.
Il y avait une malformation dans la colonne.
Il y avait un pouce qui est slack.
Et puis, il y avait un problème avec l'urètre.
C'est ça. C'était le fun.
Pis là, ils ont-ils tous réussi à réparer?
Ben, presque tous.
Il y a des choses, c'est esthétique.
C'est pas si pire que ça.
Après, on s'est aperçu qu'il est sourd d'une oreille et qu'il est allergique aux oeufs.
Il est allergique aux oeufs?
Oui.
C'est pas si grave que ça.
C'est normal.
Je pense pas qu'il te donne un petit collant
handicapé pour mettre ton char
parce que t'as une allergie aux oeufs.
Je l'ai demandé.
Je l'ai quand même demandé. Non, non, effectivement,
il ne donne pas ça.
Oui, je veux t'interrompre parce que c'est ça
la game, mais
ce qu'il y a de spécial avec Martin,
parce que j'en ai parlé souvent, parce que moi je suis très sensible
à ça, ton enfant,
qu'est-ce qui est arrivé.
Oui, mon collier, c'est bien que ce soit.
Non, mais ce qu'il y a de spécial,
c'est que Martin n'a jamais changé d'émotion
par rapport à ça.
Il a tout le temps été fort.
Je n'ai jamais vu s'apitoyer sur son sort.
Puis l'affaire, c'est qu'entre chaque opération,
c'est long.
Oui, c'est toujours des...
Tu sais, c'est jamais comme,
OK, il règle le pouce en même temps
que le rein, puis le rein. Puis tu sais, c'est comme,, OK, là, il règle le pouce en même temps que le rein, puis le rein,
puis tu sais, c'est comme, il y a des périodes
de mois, puis il passe des mois à l'hôpital,
puis je suis comme, wow, maintenant,
une force.
Ben, c'est ça.
En fait, je vois la vie de cette façon-là, moi.
Tu sais, tu peux pas rien contrôler.
T'es aussi bien d'accepter.
C'est ça que je te dis.
OK, c'est pas drôle, mais Chris,
c'est une belle philosophie quand même.
Non, non, oui, c'est beau.
Non, mais vraiment.
Mais pas de vrai, oui, c'est beau.
Moi, je n'ai pas de vrai Facebook.
J'ai juste mon Facebook,
ma fanpage.
Avant, j'utilisais le compte
à ma blonde, tu sais, pour changer
mes affaires sur ma page,
mais j'avais tombé un moment donné sur ta page
quand j'avais vu que ton enfant était malade.
C'est vrai que tu as tout le temps...
En tout cas, tu as tout le temps...
Les trois fois que j'avais été sur ta page,
les trois fois, tu étais positif.
En six ans.
Non, mais vu que quand tu n'as pas de Facebook...
Oh, mais qu'est-ce que
tu veux faire, pas vrai?
Lui, là,
il est là,
il est à l'hôpital,
t'as le choix.
Tu vas-tu broyer ta vie
pis que ton enfant
va être comme amorphe
à cause que t'es négatif
ou tu vas essayer
d'être normal avec lui
comme n'importe quel père
pis jouer avec lui
pis avoir du fun
pour qu'il sente pas
comme à l'hôpital,
je veux dire.
Mais je pense que je ferais les deux, genre. Ouais. Je serais avec lui pis dès qu'il ne se sente pas comme à l'hôpital. Je pense que je ferais
les deux.
Je serais avec lui
et dès qu'il dort,
je serais comme
« Ah, ma vie,
c'est de la nage. »
C'est parce que moi,
je suis super cérébral
dans la vie.
Non, un autre autiste.
Non, non.
Pas vrai, Lassie.
Non, mais non.
Je suis TDAH.
Moi, ce n'est pas
la même chose.
T'es-tu TDAH?
Oui, pour vrai.
C'est quoi ça fait?
Comme là, tout le long, t'as écouté à date?
Il y a des bouts que tu parles
et je vois juste tes lèvres bouger.
C'est vrai?
Oui, oui.
C'est pour ça que j'essaie toujours
de garder une interaction avec celui que je parle
parce que sinon, je perds.
Ça te nuit-tu sur scène,
mettons, quand tu poses des questions au monde?
Non, c'est pour ça que je pose des questions au monde.
OK, pour ne pas décrocher.
Bien, ça m'aide beaucoup à faire.
Je vais poser une question, je vais sortir,
je vais revenir dans mon texte.
Sauf que moi, j'ai la chance d'avoir une mémoire photographique.
Fait que n'importe quoi, à l'école,
au lieu d'avoir des 50, j'avais des 75,
parce que j'arrivais à prendre des photos
de ce que je lisais.
Sauf que moi, au ce que je lisais.
Sauf que moi, au bout, je lis 5 minutes,
mettons. Après 5 minutes, je me dis « Bon, je me souviens pas de ce que je viens d'aller.
Je suis obligé de recommencer. »
C'est de même éternellement.
Je déteste lire, c'est ça que ça veut dire.
Y'a-tu un humoriste
normal?
Non, mais moi, pour de vrai, je pense que
pour être humoriste, c'est vrai. Je pense que, pour être humoriste,
c'est weird, là.
Tu sais que ça prend... Il y a de quoi... Pas normal de faire...
Moi, là, je vais prendre mes petites idées,
je vais écrire. Là, je vais aller les dire
devant du monde qui s'en calisse
en espérant d'avoir leur amour.
C'est chiqui, moi, mettons.
Personne ne sait chiqui, là.
Oui, mais c'est weird.ne ne sait chiqui, là.
Mais c'est weird, pareil, que tu te dis,
surtout toi, tu sais, enceinte,
tu te dis, bon, je vais aller faire des... Chris, il me semble que tu serais tellement mieux
dans ton salon,
tu sais, en train de manger de la crème à glace
et manger des cornichons.
Mais oui, puis non.
Justement, quand je fais ça, je m'ennuie.
Je ne me s suis pas à ma place
comme tantôt Martin dit
t'as-tu arrêté de faire des shows pour un bout
t'as-tu pas en tout, j'ai rien
rien changé
j'écris aussi, aujourd'hui j'ai envoyé deux textes
t'sais comme
j'ai rien changé de ma vie, de ma routine
c'est comme si dans ma tête j'ai besoin de faire ça
j'ai besoin de...
ça c'est un affaire, on dirait une humoriste c'est ça
c'est l'espèce de besoin.
Puis là, je dis besoin,
mais il y en a, c'est besoin d'avoir
de l'amour, il y en a, c'est besoin de l'attention,
il y en a d'autres, c'est besoin d'autre chose.
Puis on a tout comme une espèce de... que si on le fait pas,
on vit plus.
Ben, on canalise nos maladies mentales
là-dedans, je pense. Je sais pas, là.
Moi, je le voyais...
Tu sais, quand j'étais petit, le monde
était religieux à l'époque.
Puis les curés disaient tout le temps
« Tu choisis pas d'être curé,
c'est Dieu qui t'a choisi,
ou c'est la vie qui t'a choisi. »
Puis le humoriste, j'ai l'impression que tu choisis pas
d'être humoriste, c'est juste que tu l'es
puis tu le deviens, naturellement.
C'est de même que je vois ça.
Moi, j'ai pas choisi d'être ça, je suis juste devenu ça. Non, puis c'est bizarre, naturellement. C'est de même que je vois ça. Moi, je me rappelle, tu sais, je n'ai pas choisi d'être ça,
je suis juste devenu ça.
Non, puis c'est bizarre,
le déclic, je ne peux pas te dire
que je me rappelle exactement
du moment où j'ai fait comme,
je pense que je suis humoriste.
Tu comprends?
Tu sais, il y a comme,
c'est juste graduellement,
ça arrive, ta vie t'amène là
et tu es comme, oh, OK,
bien, c'est bien le fun,
j'aime ça.
Comme, toi, c'est quoi?
Moi, c'était, j'ai tout le temps dit
que j'allais être humoriste au monde.
Ah bon, tu vois.
Exactement le contraire de moi.
Oui, mais depuis
que je suis en secondaire 2,
je disais tout le temps, quand le monde me disait
que tu vas faire dans la vie, mais tu sais, j'étais très naïf.
Moi, je pensais, jeune,
début secondaire, je pensais que j'allais avoir
une job de jour,
puis humoriste le soir.
Tu sais, je pensais
aller faire un show, ça prend...
Tu sais, le show, il est à 8 heures.
Tu fais ton show de 8 à 9,
tu peux avoir une vraie job le jour.
Mais c'est parce que je ne comprenais pas
qu'il faut que tu écrives le show,
qu'il faut que tu te rendes au show.
Ça marche pendant un bout.
Oui, c'est ça.
Ça marche pendant un bout parce que tu n'as pas le choix.
Il faut que ça marche pour payer ton loyer,
mais techniquement, ça ne marche pas.
Tu ne peux pas faire ça toute une vie.
C'est parce qu'il y a vraiment des étapes dans l'humour, je pense.
C'est pas long avant que tu deviennes bon, puis à l'humour, je pense. C'est pas long avant... Tantôt, vous aviez une conversation comme ça. C'est pas long
avant que tu deviennes bon
puis à l'aise, mais ça prend
un bout où à un moment donné, les steps sont
plus hauts à monter. Pour arriver
à l'autre palier, il faut comme...
Ça prend plus d'efforts encore. La marche
est plus haute. Fait que c'est cool, t'es bon,
en deux ans, yeah! Mais
pour atteindre encore
meilleur, meilleur, meilleur, ça peut te prendre trois, quatre ans
de travail intense, ça fait que c'est plus la même
game, là. J'ai l'impression que plus longtemps
que ça fait que tu fais ça,
tu sais, à un moment donné,
qu'est-ce qui est poche? Moi, ça fait tellement longtemps
que je fais ça, c'est qu'à un moment donné,
tu montes, tu montes, puis là, tu sens, ok, je suis en train
de re-dropper, ça fait que là, il faut
que tu te donnes des défis pour
trouver une manière de remonter, tu sais. Oui, puis c'est weird, ces étapes-là, parce que t'es Fait que là, il faut que tu te donnes des défis pour trouver une manière de remonter.
Oui, puis c'est weird ces étapes-là,
parce que t'es comme, voyons, il y a deux semaines,
j'étais au-dessus de ma game, là, c'est quoi qui se passe?
Là, tu sens comme, c'est comme si tu glisses,
puis t'as aucun contrôle dans...
C'est bizarre, oui.
Faut juste...
Puis là...
Ça fait combien de temps que tu fais de l'humour, toi?
Neuf ans.
OK.
Toi, t'asas jamais fait l'école?
Non, jamais.
On a fait un show ensemble il y a deux mois.
Au mois de juillet.
Qu'est-ce que tu m'avais impressionné?
Il était solide, ça n'avait pas de sens.
Ça m'impressionnait parce que moi, je t'avais vu dans le temps, pas au début, mais quasiment.
Oui, quand j'étais poche.
Puis, non, mais...
Il faut le dire, j'étais poche.
J'étais poche.
Je ne l'avais pas trouvé poche sur scène,
mais tu avais une affaire,
j'avais même fait un gag sur Facebook,
tu avais une pub avec une chanson-thème
avec ton nom,
puis ça m'avait fait rire, mais dans le mauvais sens.
Oui, oui, je sais.
C'était Martin.
C'était Martin.
Martin Turgeon.
Titi-titi-titi.
Oh!
Martin Turgeon.
Bra-pa-pa-pa-pa-pa.
Ça, c'était quoi qui est passé dans ta tête
quand tu t'es dit...
OK, je pense...
Non, mais c'est pas moi.
C'est moi, je vais te dire quelque chose dans la vie.
Un des gros problèmes que j'ai, c'est que je suis empathique.
C'est une qualité, mais c'est aussi
un crise de défaut.
Parce que quand tu es empathique dans la vie, il y a des choses
que tu vas faire des fois que tu le fais pour l'autre personne.
Puis moi, le chum
de ma cousine, il a écrit cette toune-là
pour moi, puis il fait
« Hey gars, j'ai fait quelque chose.
Là, j'ai fait... ». Là, j'ai fait...
Oh, yes, je suis obligé.
Esti, c'est le chum de ma cousine, tu comprends-tu?
Mais le pire, c'est que quand...
Du moment que j'ai vu ton commentaire,
j'ai ôté ça.
Je l'ai fait, même, je n'ai pas d'accord.
Je le décolle, yes. Fuck off.
J'ai blessé ton cousin.
Ou le cousin à ta mère.
Puis il y a plein de choses de même qui sont arrivées.
Niazou, à un moment donné,
ma graphiste
a fait un poster.
Moi, ce que j'ai demandé, c'est de marquer « Parrainé par Mario Jean
dans le comédie-club. »
Elle a oublié de marquer « dans le comédie-club. »
Fait que je suis comme...
J'ai eu des commentaires,
parce qu'elle a mis ça sur Facebook,
j'ai eu des commentaires, qu'elle a mis ça sur Facebook
J'ai eu des commentaires
J'étais comme
J'ai jamais demandé ça
C'est quoi le yes moi
T'as mes notes là
Fuck
Pis en plus
Pas rené père
Ça sonne comme ça
Une mise en scène
C'est-tu
C'est-tu marier aux gens
Non c'est que je devais l'argent
Même casser les jambes
C'est bon
C'est drôle
Ok c'était pas si drôle
C'est fait
Non
Non mais Il y a quelqu'un Qui est beaucoup trop excité Par ce qu'elle vient de faire À ce moment-là C'est drôle. Ce n'était pas si drôle, c'est fait.
Il y a quelqu'un qui est beaucoup trop excité par ce qu'elle vient de faire en ce moment.
Moi, j'étais le temps, la fille
qui trouve la raison,
qui console, puis tout.
Martin, j'ai ri de ta toune, mais
pour vrai... Moi-même, je n'ai rien de ma toune.
Arrête, là. Non, mais ça vient
avec être humoriste aussi.
À un moment donné, je pense qu'il y a une maturité
que tu atteins, que tu es capable
de prendre les bonnes décisions.
Oui, dire non.
Puis au début, tu fais comme une série de mauvaises décisions
et c'est là que ça marche jamais.
Tu sais quoi est la pire décision que tu prends au début?
C'est d'écouter les autres.
Oui, mais c'est parce que c'est ça, tu n'es pas assez...
Tu es là, tu écoutes tout le monde,
tu viens tout mélanger, faire tout où je n'étais pas. J'ai écouté du monde. Moi, il y a une affaire que j'ai ça, t'es pas assez... T'es là, t'écoutes tout le monde, tu viens tout mélanger, en tout, j'étais pas.
J'ai écouté du monde. Moi, il y a une affaire, j'ai remarqué,
par exemple, pis ça, c'était une des dernières fois
que je faisais ça, pis c'est arrivé, dernièrement,
j'ai rencontré un jeune humoriste que
il y avait un article sur lui,
on va dire qu'il y a six ans,
dans la presse, pis il y avait un foulard,
pis j'avais fait un petit commentaire
sur son foulard, pis il avait l'air d'un petit
fendant, parce que je réalisais
pas que, tu sais,
quand tu vieillis, tu réalises pas que tu vieillis
et que t'as plus de poids. Fait que, tu sais, moi,
le commentaire sur ta toune,
c'était juste « ha, ha, ha », je trouvais ça drôle,
mais je comprenais pas le
poids que j'avais.
Fait que là, à ce temps-là, j'y pensais.
Quand je vois un jeune humoriste,
à place, je vois, tu sais, là, ce que je ferais si c'était, mettons, il y a six ans, quand je l'aurais vu, j'aurais fait « Hey, Christ, ta toune, là. »
Moi, avec toi, je l'enlèverais, mais je n'aurais pas fait le gag. Mais on dirait qu'à cette époque-là, je ne catchais pas l'espèce de poids. Moi, je ne l'avais pas pris mal.
J'avais fait plus comme... Ben, il n'y a pas tort.
Moi-même, en fait,
pourquoi j'avais décidé de mettre ça là
juste pour faire plaisir? C'est niaiseux quand tu y penses,
pour faire plaisir à quelqu'un.
Non, mais si tu vois que tu avais un doute,
tu l'avais le doute envers toi, tu étais comme,
je ne suis pas sûre, il y a quelque chose qui me...
Mais il a fallu que quelqu'un te le dise. Fait comme « fuck man, c'est mauvais, je me sens mal ».
Mais à chaque fois j'ai l'impression, moi en tout cas, à chaque fois que j'écoutais les autres,
ça a tout le temps fini weird. Pis jamais des désastres, tous mettons les mauvais moves qui
sont arrivés, il était de ma fa faute mais des fois des petites affaires
comme genre des numbers
de galas, d'écouter
quelqu'un qui fait
ta fin, tu devrais faire ça
je fais ça, je fais ça
aussitôt que j'écoutais ma fin
devenait un petit désastre
je trouve humoristiquement
il faut que tu t'écoutes
tu le défends sur scène tu le faut que tu t'écoutes. Oui, mais moi aussi, je trouve ça vraiment...
Puis tu le sais,
tu l'as, le doute, en dedans de toi, t'es comme
« Je pense pas qu'il a raison,
mais il a de l'expérience, fait que tu l'écoutes. »
Mais c'est ça qui est mauvais,
parce que l'expérience, aussi,
tu sais,
tu penses tout le temps « Ah, il a fait ça,
il a fait ça, il a fait ça, fait qu'il connaît ça. »
Mais il a fait ça, tu sais. Puis, il a fait ça, donc il connaît ça, mais il a fait ça.
L'humour change, la vie change.
Comme toi, tu écris pas mal pour les autres.
Quand tu écris pour toi, tu écris-tu tout seul ou tu as un writing partner?
Tu fais-tu des brainstorms?
Non, tout seul.
Je veux dire, moi, je demande tout le temps l'avis à mon chum.
Qu'est-ce qu'il en pense?
Il a quand même un bon discernement.
Ton chum qui est un humoriste?
Oui, exactement.
Tu veux-tu le nommer au qui mange la marde?
Oui, qui se pogne son podcast à lui-même.
C'est ce qui mange la marde.
C'est James Manella.
Il y a des gens qui m'applaudissent.
Il y a une fille qui m'applaudit comme « wow ».
Le père à Rosaire, Manella.
Rosario.
Rosario, c'est vrai, Rosario.
Mais sinon, non.
Parce qu'à un moment donné, je faisais ça.
Je n'avais pas confiance en moi.
Puis, je demandais tout le temps aux gens « qu'est-ce que tu en penses? »
À un moment donné, tu te ramasses, tu as cinq personnes qui ont écrit dans ton texte. Puis, ton texte, le temps aux gens, comme, qu'est-ce que t'en penses, qu'est-ce que t'en penses? Puis là, à un moment donné, tu te ramasses, t'as cinq personnes qui ont écrit dans ton texte,
puis ton texte, c'est comme plus toi.
Oui, oui.
Je sais pas, toi, comme, toi, t'as deux, trois personnes
qui écrivent avec toi?
Non, moi, j'écris complètement seul depuis...
T'engages comme du monde pour puncher après, genre?
Non, j'engage juste du monde dans les galas.
Quand je fais des galas, moi, j'aime ça...
Je suis en train de me têter une jambe ici. Mais, je fais des galas, moi j'aime ça. Je t'entraînais peut-être une journée.
Mais moi, l'affaire que j'aime d'un gala, puis j'avais entendu, je pense que c'était Steve Martin qui faisait ça, quand il avait animé aux Oscars, il avait engagé des writers
pour, pendant les Oscars, faire que backstage, ça devienne comme un brainstorm. Puis quand
j'avais entendu ça, j'avais fait, Christ, je devrais faire ça à l'époque
à Juste pour Rire, puis cet été, je l'ai fait à Comédia. »
À place d'avoir des writers,
c'est que pendant le gala,
j'avais, tu sais, j'ai
quelqu'un qui me donne des
flashs. Tu sais, j'ai eu
François Boulianne qui a fait ça pour moi.
J'ai eu...
Attends, avant de rentrer sur scène?
Non, pendant le show.
Tu fais ton number.
C'est que moi, j'aime ça
faire des gags
après sur la personne.
Puis, tu sais, comme
cette année, il y avait
les gars de la soirée
qui étaient encore jeunes, qui se sont pétés à gueule.
Puis là,
ils se sont fait huer.
J'en ai entendu parler.
J'étais à Québec.
Pendant le show, il m'a dit,
tu devrais dire,
parce que je les avais présentés en disant,
ces gars-là, c'est leur première fois sur scène.
Tu devrais dire, ces gars-là,
je vous ai dit, c'est leur première fois sur scène,
mais d'après moi, c'est aussi leur dernière.
Ça fait que ça, c'est un gag, un crise de bon gag,
mais que tu ne peux pas écrire.
Tu sais, mettons, si je te dis,
écris-moi des présentations,
tu ne penseras pas à ça,
mais le show devient comme une espèce de brainstorm.
C'est cool, ça.
Ça, j'ai tout le temps...
Ça fait
trois, quatre galas que j'anime, que c'est ça
que je fais. Puis ça me surprend qu'il n'y a pas
d'autres membres qui volent mon idée.
C'est parce que...
C'est pas mon idée, mais je veux dire,
même je l'ai dit à Comédia,
puis je l'avais dit à Juste pour Rire,
ça devrait être la norme. Tu devrais dire
à l'animateur,
le writer que tu engages,
je veux qu'il soit là en coulisses pour que ça devienne
un brainstorm.
C'est parce qu'il y a bien trop de monde qui ont un chien.
Il y a bien des numéristes que je connais qui ont un chien
de faire comme, OK, là, je ne l'ai jamais essayé,
ce gag-là, je vais le faire.
Non, mais tu sais,
ce n'est pas tout le temps les killers.
Moi, il y avait un gag que
ça devient un brainstorm. Il y avait un gag ça devient un brainstorm
il y a un gag que j'avais improvisé
sur Yannick Demartino
que dans ma tête c'est un killer
je l'ai fait et ça n'a pas marché
mais là j'ai juste fait
ben tu sais de l'impro ça ne marche pas tout le temps
j'ai eu un réel
il n'y en a pas de danger
mais toi tu as une force
à reprendre le moment
pour vrai, comme tantôt
je t'écoutais à l'autre podcast
il n'y a jamais rien, on dirait que tu ne laisses jamais
rien tomber, tu es comme, oh on va récupérer ça
tu es fort là-dedans
c'est comme ta force je trouve
merci, merci
tu n'as jamais remarqué?
C'est quoi?
Tu ne t'es jamais donné ce compliment-là?
Tu ne l'as jamais remarqué?
Bien, moi, je n'aime pas les compliments.
Je suis tout le temps mal.
Non, mais moi, je pense que c'est la peur de sa plante.
Fait que j'essaie de…
Un mécanisme de...
Que je suis bon pour
rattraper des malaises.
En plus, moi, j'ai un humour
qu'à la base, c'est un malaise.
Puis après, je rattrape le malaise dans ma joke.
Fait que tout mon humour, c'est tout le temps
basé là-dessus.
C'était-tu un petit gros
quand t'étais jeune?
Non, moi, j'étais...
Moi, mon frère étaitétais... Mais souvent, les...
Non, moi, mon frère était obèse.
Là, il est super mince.
Moi, j'étais mec, mec, mec, puis je suis gros à ce temps-là.
Non, mais c'est souvent un mécanisme de défense pour les gars,
tu sais, qui avaient comme un peu dans mon poing,
ou qui ne pognaient pas, ou...
Non, moi, c'est que je suis diabétique.
Je suis diabétique, puis quand j'étais petit,
moi, j'ai découvert, quand je suis devenu drôle,
il y avait... Quand je suis arrivé à l'école,
puis je n'ai, fait qu'aussitôt, vu que j'étais diabétique,
aussitôt que mon taux de sucre était élevé,
je n'ai la face, la style mauve, quasiment rouge.
Puis il y avait une fille, elle m'avait vue, puis elle avait fait « Ha, ha, ha ».
C'est un anglophone, fait qu'elle avait dit « Ha, ha, strawberry shortcake ».
Puis là, tout le monde avait ri.
Puis là, j'étais comme sans crisse.
Puis j'avais juste fait un punch.
Mais ce n'était pas un punch, c'était juste une méchanceté.
Mais elle, elle avait une coupe de cheveux du secrétaire.
Elle avait la même coupe de cheveux que la secrétaire de l'école.
J'avais fait « Toi, tu as les mêmes cheveux que Mme Doherty. »
Puis là, tout le monde a fait « Wouah! »
Puis là, ils ont ri. Puis là, pendant le monde a fait « Wouah! » Puis là, ils ont ri.
Puis là, pendant comme un an,
son nickname à l'école,
c'était « Mrs. Doherty ».
Fait que là, moi, j'étais comme « Ah, c'est-tu que c'est hot? »
J'ai, à mon
lacet de mes milliers,
mais j'ai réussi à...
Fait que t'as trouvé ton style du mot jeune à la table.
Oui, en me faisant
insulter par une petite fille
qui avait l'air d'une madame.
Mais vous autres,
c'est quand vous avez trouvé
votre...
Le style?
Pas nécessairement votre style,
mais que vous avez découvert
que vous étiez drôle.
Ben, 8 ans.
J'avais 8 ans.
Écoute, c'est niaiseux,
mais mon grand-père
c'était comme
mon plus grand fan
mettons
je vais te dire ça
je le faisais rire
tout le temps
pis on dirait que
pis tu sais
à 8-9 ans
tu sais comment c'est
tu vas faire rire
et tu vas répéter la chose
jusqu'à temps
que la personne
t'a dit ok
là c'est fini
la gang est plus drôle
fait que
tu fais encore ça aujourd'hui
ouais je sais
ah ma blonde
est tellement tannée
ton grand-père
tu répétais-tu tout le temps la même joke
oui jusqu'à ce qu'il me dise
ok Martin c'est beau
ça t'aurait pris un grand-père
ça me fait très rire
mon fils est comme ça
si je ris à quelque chose qu'il a fait
il va le refaire
Charlie c'est beau.
C'est plus drôle, là. C'est terminé.
Ça, tu dois te sentir mal de dire ça à ton gars.
C'est plus drôle.
Non, pas vraiment.
Je me dis qu'avec tout ce qu'il a vécu, quand même que je dirais qu'il n'est pas drôle.
J'ai tellement des mauvais gags.
Mais moi, c'est...
Non, non, non
Je dis pas des...
T'attends combien de fois avant de dire qu'il est pas drôle?
Ben, l'affaire c'est qu'il me fait rire
pendant au moins 12 fois
J'ai un petit âge, chaque fois je l'oublie
Il a quel âge?
Charlie, il a 3 ans et demi
Ok, Chris, c'est quand même fort
Il a fait un Chris de bon gang en fin de semaine
C'est quoi son gag?
J'étais fier.
Je l'ai regardé et j'ai dit,
bon Charlie, à midi, tu vas manger en bédaine.
Il m'a regardé, non, avec la bouche, papa.
Quand même!
C'est un bon gag.
Il y a trois ans de mises.
Je t'engage comme scripteur.
Je vais l'amener dans mon gag.
Je n'ai pas besoin de le payer.
C'est mon gars.
C'est le fun.
Pour de vrai, c'est un bon gars.
Oui, c'est vrai.
J'ai fait wow.
Je verrais ça dans le livre que Guy Lepage a écrit.
Genre?
Ses phrases de bébé Atrice.
Je verrais que bébé Atrice a dit ça.
Moi, j'ai un feeling que toutes les phrases de bébé Atrice,
c'est André Duchamp qui les a écrites.
C'est mon feeling à moi.
Je pense que oui, moi aussi.
Ils les ont proposés à Michel Baudry.
Il a fait, non, OK, on va faire un livre avec ça.
Bébé à Trice.
Ça marche en tabarnak, ça.
C'est ça qui est fucké.
Tu sais, quand tu allais compter le gag
qu'il a dit, tu sais, moi,
je suis le genre de personne, je ne sais pas si c'est parce que je n'ai pas d'enfant, mais aussitôt gag qu'il a dit, moi je suis le genre de personne, je sais pas si c'est parce que j'ai pas d'enfant
mais aussitôt que quelqu'un me dit
moi mon gars, y'a-tu quelque chose de tellement drôle
je suis tout le temps comme ok
c'est quoi qu'il a dit
des fois
c'est con ce que je vais te dire mais avant
les préjugés que j'avais de ses parents c'était débile mental
il m'énervait
les parents des enfants en bas âge
qui étaient toujours à me parler
des affaires.
« Ben oui, mais callis, il y a du gaga, ferme ta gueule,
il n'y a rien là. »
Mais je suis ce père-là.
On dirait que...
J'ai parlé avec d'autres pères. On dirait qu'on devient
demain, du moment que
ça sort du vagin, on dirait que
« Ah, ok, je suis en train de devenir gaga. »
C'est fait.
Je te jure, t'oublies ça. suis en train de devenir gaga, c'est fait. Ah non,
je te jure,
t'oublies ça,
t'as été une fille,
t'as oublié ça.
Toi,
tu penses-tu,
t'en veux-tu plusieurs ou t'arrêtes à un
ou tu ne sais pas encore?
c'est assez,
il n'est même pas sorti,
je suis comme,
c'est assez.
Non,
mais,
je pense que...
T'as des gens
qui se trouvent une job
et ils déconnent. Ah oui, moi, je suis tannée. Non, mais c'est parce gens qui se trouvent une job pis ils te déconnent
non mais c'est parce que j'ai 35 ans
premièrement
ça me tente pas de changer de couche
c'est pas
35 ans c'est l'âge
y'a quelqu'un qui a dit c'est pas super
non mais tu sais dans le temps
le monde avait des enfants à 17 ans
mais là Chris y'a personne en bas de 30 ans qui avait des enfants à 17 ans, mais là,
il n'y a personne en bas de 30 ans qui a des enfants.
C'est rare.
Il y a encore du monde de 17 ans qui a des enfants.
Ils sont dans le flago.
C'est ça qui me fait capoter.
Chaque fois que je vais,
la dernière fois que je suis allé
à Port-Cartier,
j'ai vu une fille à peu près,
j'ai vu une madame de fin cinquantaine
avec sa fille de 40 ans,
avec sa fille à elle de 24,
qu'elle me parlait de sa fille qui venait de commencer l'école.
Fait que là, j'étais comme tabarnak!
Oui, je suis effaqué.
Que celle de mon âge
est grand-mère. Moi, j'ai pas d'enfant
encore. Pis tu sais, je suis pas jeune
jeune, mais c'est weird que je parle
à des filles qui sont grand-mères
pis qui sont un peu plus jeunes que moi.
Ouais, mais là-bas, c'est la norme.
Je veux dire, quand t'habites en région,
mettons, tu
travailles à l'usine,
t'es jeune avec des responsabilités, des paychecks, des... en région, mettons, tu travailles à l'usine, tu es jeune
avec des responsabilités,
des paychecks,
tu sais,
comme tu as tout,
des avantages sociaux,
ben,
pourquoi pas,
c'est quoi
qu'il reste à faire?
Oui,
ça me fascine toujours,
à chaque fois,
je vois,
en ABTB
ou en Gaspésie
ou whatever,
d'arriver là,
de voir un couple
qui ont 26
puis 28 ans,
ils ont trois enfants,
ils ont une maison,
un ski-do, un ch une maison, un ski-do,
un chalet, avec un pick-up,
j'suis comme, mais crée,
j'ai 41, j'ai de la misère d'avoir une maison,
mon cabanon coûte plus cher que le restant
de ta terre, c'est mon gars,
mais ça coûte pas cher là-bas, pis tu fais comme,
ok, y'a un gars qui m'a dit,
j'ai payé ma maison 22 000.
22 000, c'est mon prix étudiant maison 22 000. 22 000!
C'est mon prix étudiant, 22 000!
Moi, il y a une affaire que j'aime faire
quand je vais faire des shows
dans des places plus éloignées.
Je vais sur MLS.ca
pour voir le prix des maisons.
Il y a beaucoup de places en Abitibi.
Tu peux encore avoir des maisons en bas
de 40 000. Ça coûte...
Pourquoi tu fais ça?
Juste parce que...
Non, c'est juste
ça me fait assez le voir.
Parce que moi, à chaque fois que
j'arrive à quelque part, je fais...
Je ne sais pas
pourquoi, j'aime ça savoir
qu'est-ce que quelque chose vaut.
Parce que souvent,
quand j'arrive dans des petites places,
je fais...
Ça serait drôle juste faire
« Fuck off, j'arrête tout,
je déménage ici. »
Fait que je veux juste voir
comment ça me coûterait
de faire ce move-là.
C'est une drôle de curiosité,
mais c'est cool.
Mais c'est juste faire
« Ok, fuck off, je vends ma
maison à Longueuil,
je vends mon
char, je jette un pick-up,
puis je déménage.
Mais moi, c'est ça,
ça m'a tout le temps fasciné.
Tu vois, l'autre affaire qui me fascine, c'est,
tu as sûrement joué très régulièrement à Val-d'Or,
et à Val-d'Or,
c'est fucké, il y a à peu près 5-6 ans,
avant que les mines d'or aient de la misère,
Chris, c'était la place
au Québec. Il y avait plus de faux-seins.
Ah oui?
Il y a un gars qui est venu me voir avec des statistiques
de ça. Il y avait des statistiques?
C'était Louis T.
C'était Louis T.
Il avait son chart de boules.
Mais il était ça,
puis il dit que c'est la place au Québec
qui a le plus de filles qui a des faux seins,
parce que les gars gagnent 100 000 et plus dans les mines.
Je ne suis pas beaucoup la fille à l'accès de tant que ça,
en tout cas, peu importe,
mais je trouve ça juste weird d'avoir une place
que tu fais comme il y a une statistique
que c'est ici qu'il y a le plus de faux seins.
Y a-t-tu beaucoup de médecins
qui font des faux-seins?
Parce que c'est une bonne business.
Ça doit être payant à tabarnak.
J'ai l'impression,
comme à Montréal,
des chirurgiens plastiques, vu que c'est une grosse ville,
d'en avoir plus qu'à Val-d'Or.
À Val-d'Or,
j'imagine pas.
Il y en a peut-être quatre.
La compétition intérieure.
Moi, je pense, une ville,
il y a plus de dentistes que de chirurgiens plastiques
d'habitude.
Ça serait supposé.
Là-bas.
C'est chiant, ça.
Oui, c'est ça.
Là, tu viens de faire un gag.
Le pire, c'est que c'est réel.
Tu vois le décolleté plongeant,
tu fais comme « ferme la bouche ».
Oui.
Le pire, c'est que pour vrai,
tu dis ça, mais pour vrai,
je suis allée une fois en Abitibi
et je n'ai rien à dire contre l'Abitibi.
Non, non, ils sont tripants.
Je n'ai jamais remarqué
qu'il y avait tous des saints refaits.
Ils m'ont fait remarquer.
Je ne l'aurais pas... Parce que sincèrement,
avec les petits push-up bras,
tu ne peux pas savoir s'il faut qu'ils touchent.
Si c'est comme une balle moelle...
Ça, c'est rare.
Excuse-moi, je veux savoir une photo.
Il faut que je pogne une balle.
OK.
On joue au bowling.
Ça, c'est une affaire qu'à l'époque, on va jouer au bowling. je me rappelle plus trop, je pense que c'était à Victo. Puis il y avait une des filles, elle venait tout le temps, puis elle avait comme pas de seins,
puis là,
elle est arrivée,
puis elle avait,
elle s'était clairement
faite faire les seins,
puis là,
du coup,
elle était gênée,
puis elle avait le T-shirt
genre là.
Oui,
les cols roulés,
là.
Plus ça débattait,
droppait,
droppait,
droppait,
puis après,
c'était comme quasiment…
À un moment donné,
il les assume,
vraiment,
si j'ai payé pour ça,
moi.
Oui. Mais au début, c'est un col roulé, puis pour vrai ils les assument. Si j'ai payé pour ça, moi...
Au début, c'est un col roulé.
Puis pour vrai, moi, ma soeur, elle s'est refaite peur.
Moi, je viens de Gatineau, puis à Gatineau,
c'est comme ça descend de l'Abitibi.
Il y a vraiment une région concentrée
de faux-seins.
Il y a beaucoup de serfettes à Gatineau.
Je pense que j'ai pas une
de mes amies qui a eu des enfants qui en ont pas encore.
Pour vrai, là, c'est une grosse concentration.
Tout le monde se passe la carte du médecin.
Lui, il est bon.
Comment ça coûte à ce temps?
9 000.
Non, il est tabarnak.
Un bon médecin, oui.
Il y a un moyen en Epistémie.
Les faux seins font des vagues.
C'est 2006. C'est 2006, puis une poche de...
C'est drôle parce que les filles, au début,
elles ne s'assument pas.
Moi, ma soeur avait mis un col roulé.
Le premier Noël, je me souviens,
on arrive dans la famille,
on enlève nos manteaux,
et ma soeur s'est faite faire du double D.
C'est évident.
Elle avait quoi avant?
C'était-tu des...
Un bon gros C.
Peut-être même un D,
mais plus bas.
Elle allait l'été.
Ça paraissait...
On est là.
Tu comprends?
On enlève nos manteaux.
On est au garde-robe.
Elle me dit qu'il n' y a personne qui le sait dans la famille
fait que fantaïa avec ça
je suis comme what? c'est la seule affaire
qu'on voit pour vrai
c'est sûr
tous mes oncles étaient comme allô
c'était vraiment
c'est creepy, les oncles
regardaient-tu les boules?
pour vrai, moi aussi je regardais
il y a personne qui peut pas
regarder ça, là.
Oui, oui. Non, je sais bien.
Mais il y a de quoi être weird
de... Tu sais,
comme moi, mettons,
si je me faisais rallonger
le pénis, je voudrais pas
qu'une de mes matantes soit comme...
Même si,
mettons, mon pénis...
Tu as comme une petite jambe ici.
Je me fais faire l'équivalent du double D
de pénis.
Il y a un documentaire
qui est vraiment bon
sur un gars
qui veut
se faire rallonger le pénis.
Ça l'aiderait si je me rappelais
du nom.
C'est weird. En Corée,
il y a beaucoup d'hommes qui se font
rallonger le pénis.
C'est la place
au monde. On dirait qu'on est tellement dans
un cliché depuis tantôt, mais c'est-tu vrai ça?
Unhung Hero.
Unhung Hero.
Tellement un bon documentaire. Mais le pire, je ne suis même pas sûr si c'est vrai, ça? Unhung Hero. Tellement un bon documentaire.
Mais le pire, je ne suis même pas sûr
si c'est vrai, mais ça commence.
C'est un gars qui avait...
C'était devenu viral à l'époque.
Il était genre un game
de baseball.
La caméra a tombé sur lui
et sa blonde. Lui, il s'est mis à genoux.
Il a sorti une bague de fiançailles.
Elle a fait non.
Puis là, ça a fait le tour du web.
Puis là, lui, son documentaire commence.
Il dit, la raison pourquoi elle ne voulait pas me marier,
c'est qu'elle m'a dit que mon pénis était trop petit.
Puis elle ne pouvait pas passer sa vie
avec un gars avec une petite graine comme la mienne.
Fait que là, lui, il fait...
Tu sais, il capote
un peu, là, tu sais.
Fait qu'il commence à à il fait le tour du monde
au début il va voir
tous ses ex pour voir mon pénis
est-il aussi petit que ça
ses ex font
il est petit mais il est pas
ridiculement petit
il va voir des médecins pour voir c'est quoi
la longueur normale
il décide il va en Chine
il se promène de pays en pays est-ce que ils y vont et pourquoi d'y aller en Chine. Ils se promènent de pays en pays.
Est-ce qu'ils y vont?
Et pourquoi y aller en Chine?
Non, c'est qu'ils trouvent
qu'en Asie,
c'est la place que les hommes...
Ils y vont au début en Afrique,
parce que c'est les Africains qui ont les plus
gros pénis. Fait que là, ils y vont dans le pays
que les plus gros pénis,
qui est un pays en Afrique,
je sais pas lequel. Après, il va en Chine
que c'est le pays qui a les plus petits pénis.
Pis après, il va en Corée
pour se faire rallonger le pénis
vu que c'est là qu'ils se font le plus rallonger le pénis.
Moi, je me sens que j'aurais juste amené ma blonde en Chine.
C'est tout.
Pour être, ouais. C'est vrai.
Wouh!
Mais finalement, il se fait pas rallonger le pénis, pis il commence à sortir avec une des filles C'est vrai.
Finalement, il ne se fait pas rallonger le pénis.
Il commence à sortir avec une des filles qui travaillait dans une place
qui avait été.
Une place de rallonge de pénis.
Elle était à l'aise avec son pénis.
J'ai toujours pensé que le style
de faire une large pénis, c'était une grosse magouille.
Mais c'est vrai.
Ça a l'air violent.
Mettons, de laétait une grosse magouille, mais c'est vrai. Mais ça a l'air violent. C'est que,
mettons, de la manière que je vais le comprendre, je vais l'expliquer,
je ne l'ai pas trop compris,
mais c'est que ta graine
est comme connectée
à quelque chose dans ton corps.
Eux autres, tu as le
deslac et tu as le soft.
Fait que, mettons,
tu as le deslac. que mettons, mettons, fait que là...
Fait qu'apparemment,
non mais t'sais, t'sais c'est comme,
c'est ça, fait qu'apparemment des fois
quand tu te fais faire ça, tu peux être bandé
mais bandé par en bas.
T'sais, vu que ta graine n'est plus connectée
à rien, t'sais.
Là, tu sais qu'il y a plus un gars qui écoute en ce moment, hein?
Ouais.
Lui, il est là, tabarnak!
Lui, il est là, tabarnak!
Lui, il est bandé comme le Christ, c'est ça.
C'est ça qui est weird.
Il est en train de googler
« Korean porn ».
Ils sont fuckés,
les astides asiatiques sur le sexe, pareil.
C'est vrai!
Tu checks la porn au niveau asiatique.
La fille, qu'est-ce qu'elle a?
Elle a mal ou elle jouit?
Moi, ce que je trouve
drôle de la porn,
j'ai pas vu
beaucoup de porn asiatique, mais ce que
j'ai vu, c'est quand ils blur
le vagin, vu que c'est
comme vulgaire, voire
de la pénétration.
Puis après, deux secondes
après, il y a 28
gars qui viennent en face.
Puis là, t'es comme...
T'as pas besoin que le poil
qu'il y a là, t'as pas besoin de le censurer.
Je suis allée en Asie, moi,
puis la porn asiatique,
le sexe là-bas, c'est hypocrite,
en fait. C'est comme, ils font
semblant que c'est pas bien
que c'est mal vu
mais t'as encore
des shops de porno
à tous les
trois magasins
c'est comme ils en vendent du porno
c'est tout le temps plein ces magasins là
mais c'est comme oh c'est mal vu
comme tu dis ils font
du blur puis après ça, ils sont comme, tu sais,
clagants.
Ah oui, c'est ça!
Et San-Marie-Losick, là-bas,
est chrissement normal.
Non, mais c'est hypocrite, tu sais.
Au moins, nous autres, on a le mérite
de dire qu'est-ce qu'on fait,
puis de le faire, puis de l'avouer.
Non, mais c'est vrai.
Avez-vous déjà vu des mangas asiatiques sexuels? Non.
Ben, live ou... Ça ne crisme pas
de bon sens, man!
Hé! Attends, là, tu vois, il y a des
cris de geeks dans la salle, ça, au plus ça,
ça, c'est sûr. Mais il y en a un, j'ai vu,
je me souviens, puis ça m'a traumatisé la vie,
OK? Le gars,
c'est une espèce de diable,
de démon, puis lui, la façon
qu'il fait en sorte
que le monde
les filles soient corrompues
c'est qu'il est faux
pis il y a un coup
qu'il est dans la fille
son pénis devient en métal
il y a des pics
pis la fille explose
esti
c'est comme
pis ça
ça se vend là
pis il y a du monde
qui se met ça
en regardant ça
c'est weird ça
là je suis en train de te dire que j'écoute de laant ça. C'est weird, ça. Là, je suis en train
de te dire
que j'écoute la porn,
finalement.
Oui, c'est ça.
Je comprends.
Martin, ça va bien.
Je suis trop ouvert.
Je suis trop ouvert.
Tantôt, tu étais
comme le gars
qui avait l'enfant malade.
Tu étais cute,
mais là...
Je suis toujours
dans tes pénis
qui explosent.
Non, ça,
j'ai vu ça une fois.
C'est le pire.
Dans l'ambiance, je regardais ça. C'est ça qui est le pire. C'était un de mes chums quand j'avais 17 ans. Tu regardais pas ça à l'ai vu ça une fois. Le pire, c'est... Dans l'ambiance, je regardais ça.
C'était un de mes chums.
Tu regardais pas ça à l'hôpital?
Non.
T'étais sur ton téléphone.
Non, non.
On va le mettre sur le mute.
L'infirmière vient de rentrer.
Le respirateur à Charlie vient de faire bip.
Non, c'est correct.
C'est correct.
J'ai débloqué le respirateur pour débloquer mon téléphone.
C'est de l'humour, calmez-vous.
Non, mais pour de vrai,
écoute, j'avais 17 ans la seule fois que j'ai vu ça.
C'est un de mes chums qui a amené ça.
On est six dudes
dans un sous-sol, puis on regarde ça.
Ça, c'est fucké.
Non, non, ça, c'est très fucké.
Ça, c'est très fucké, et tout le long, j'ai fait,
mais pourquoi je reste? Pourquoi je reste, Sid?
Non, c'est fucké regarder de la porn à six gars, je trouve.
Non, mais pourquoi?
D'où le pourquoi je reste?
OK.
Moi, j'aimais quand même mes Cheetos,
donc mon érection paraissait pour.
Mais vous faisiez ça
quand vous étiez jeunes, les gars?
Regardez de la porn en gang?
Moi et mon meilleur ami,
Patrick, on regardait
de la porn ensemble.
On se cressait en dessous.
On avait chacun notre couverte.
On se cressait en dessous de notre couverte.
T'étais au cinéma à l'amour? Non, non. On se pressait en dessous de notre couverte. T'étais au cinéma L'Amour, ici?
Non, non, mettons, on était...
Chacun sa cabine.
On était chez eux.
Fait qu'on était chacun...
OK, j'ai jamais été là.
Oui, mais c'est l'accessibilité.
Tu sais, maintenant, les jeunes peuvent faire ça tout seuls.
Mais avant, il n'y avait pas d'Internet.
On était 14 alentour d'un magazine porno.
Tu trouvais un film, c'était comme « les gars ».
Dans le temps, moi, je me rappelle un moment donné,
j'avais trouvé une revue porno noir et blanc dans le bourg,
à terre, puis je l'avais ramenée chez nous.
Noir et blanc.
C'était noir et blanc, c'était européen.
En le levant, les pages avaient déchiré, vu qu'il y avait mouillé dessus
fait que là, mais j'avais pris les morceaux
qui me...
pis là, j'avais comme des
des photos de...
t'es déjà pas collé, t'es juste des moutons
non, j'ai juste, comme mettons
c'est comme si, on va dire
t'sais, le livre, j'ai levé le livre
pis trois quarts du livre a juste resté à, le livre, j'ai levé le livre et trois quarts du livre
a juste resté à terre.
Moi, j'avais le coin
des mains. À place de faire
« Ah, c'est dégueulasse », j'ai fait
« All right, je vais amener ça à la maison. »
J'avais
30? Non, non.
Non, j'avais...
J'avais...
Non, j'étais jeune. J'avais peut-être 11, 12, 11 ans.
Oui, oui.
Tu étais impressionné.
Mais c'est weird de trouver de la pornographie dans le bois
puis de faire, bon, bien, Chris, all right.
Tu sais que moi, j'ai fait du cash en esti à dos
à cause de la pornographie.
Avec ton mononcle qui avait une caméra.
Non, attends, écoute.
Non, non, non, non, non, non.
Non, c'est parce que
le père d'un de mes amis avait une collection
de, pas de DVD,
de cassettes de films pornos.
Pis moi, j'avais
une vidéo qu'il enregistrait, qu'il n'y avait pas de puce.
OK. Fait que, si je prenais,
ça coûtait une pièce les cassettes vierges dans ce salon, je pognais ça,
je mettais ça dans le show, on enregistrait
les films, je payais mon chum 5 pièces
pour les films qui me passaient, pis je vendais ça
20 pièces au monde à l'école. J'ai fait de l'argent,
mon gars. C'est business.
Ouais, ben ouais, c'est ça. 20 pièces.
C'est cher, hein, mais
en même temps, à l'époque,
on dirait que toi, t'étais plus cher à l'époque.
Même si l'argent va, tu sais, à ce temps, mettons'époque, on dirait que toi, tu étais plus cher à l'époque. Même si l'argent...
Tu sais, à ce temps-là,
mettons, tu dirais à un jeune,
« Hey, pour 20 piastres, je vais te montrer
de la pornographie. »
C'est bien...
« Un, tu es un monsieur de 40 ans. »
Moi, c'est ça qui est weird.
Je l'ai déjà dit.
Moi, je suis une des rares personnes
que je paye ma pornographie.
Moi, je respecte les artistes.
Les droits d'auteur.
Non, mais tu sais, je vais pas...
T'as pas dit artiste.
Non, mais je vais pas sur Pornhub.
OK, tu vas pas sur les choses gratuites.
Non, j'ai toujours payé ma pornographie.
C'est-tu cher? Non. C'est-tu cher?
Non.
C'est-tu meilleur?
Non.
C'est-tu ça, la qualité est-tu meilleure?
Non, non.
T'as-tu des virus pareils?
C'est juste, on dirait...
Ok, mais à quoi ça sert d'abord?
Metallica m'a brainwashed avec...
Est-ce que vous voulez des artistes que j'ai fait de bord?
Bon, bien, je vais payer.
C'est vrai que c'est des artistes quand même.
Mais, tu sais, imaginees à l'époque...
Tu vois-tu devant une caméra
une spotlight?
Imagine comment c'est...
En plus, ils gagnent moins
à Star que dans le temps.
C'est weird.
C'est ça le pénis pour
150 piastres. Je ne sais pas comment
ils sont payés, mais c'est horrible.
Les filles sont payées pas mal plus que les gars.
Ouais, mais putain!
J'ai vu le show 3X avec Mélanie Menard.
Mais à l'époque,
ils étaient plus payés, mais là, on dirait,
vu que tout le monde download, ils sont moins payés.
Mais attends, du coup,
dans le show, il disait qu'une fille, ça peut aller
jusqu'à 1150 par film café.
Par film café. Le gars, il a 150. Parce que le gars, lui, tous qu'une fille, ça peut aller jusqu'à 1150 parfums café. Parfums café. Puis le gars,
il y a 150. Parce que le gars,
tous les gars sont willing, tandis que les filles,
il y en a très peu. Moi, ma question, c'est
les cams live. Tu sais, il y a des filles qui font
ça, là. C'est live, la caméra,
tout ça. Moi, j'ai entendu parler d'eux.
Mais,
pour vrai, ça, ça, ça a l'air
des filles dans leur chambre. Ils se font
du payer. Ça, moi, j' l'air des filles dans leur chambre. Ils se font-tu payer?
Ça, moi, j'avais entendu dire que c'était juste, genre,
c'était tout pas mal la même place, tu sais.
Que genre, ils arrivent à leur bureau. Il y avait une série de documentaires sur Showtime, sur Showcase, excuse-moi,
que tu les voyais, genre, il y avait 71 cabines, que
ils arrivent, fait qu'ils vivent pas vraiment
là, mais ils font semblant.
Ça, c'est weird.
Asti, que Christ de vie,
ça doit être une vie weird que
c'est quoi que tu fais dans la vie? Ah, ma job, c'est
si je me touche le pénis
devant des messieurs sur Internet ou
je me rende des affaires dans le vagin.
Christ, que je suis content
d'avoir un talent autre.
Oui, je suis d'accord.
Non, mais...
Mais après ça, tu as le proctologue
qui lui gagne 300 000 à mettre ses dos
dans le pêteux d'un inconnu.
Ils ont le même job, mais lui...
C'est lui qui est payé plus.
Mais ça...
Qu'est ça que sais
que sais tu vas faire
si
ou je vais
je vais
attends
je vais commencer
avec toi
que sais tu vas faire
si ton gars
plus tard
te dit
hey ben
je veux faire
du porn
de la porn
ok
moi personne
pour de vrai
je voudrais le vivre
et laisser vivre
dans la vie
fait que
je vais faire
ben vas-y man
qu'est-ce que je te dis
pour de vrai est-ce que je te dis?
Pour de vrai, est-ce que tu veux que je fasse?
Parce que je sais très bien que là, je vais tomber sérieux,
je sais très bien que si j'y dis, je veux pas qu'il le fasse,
il va encore plus vouloir le faire.
Ça me donne quoi de dire non, tu sais?
Christ n'a pas de rose, hein?
Non, mais c'est vrai, tu as raison.
Tant qu'à ça, tout se met à l'encadrer
dans quelque chose.
Je pense que...
Ben...
J'enverrais vers un site professionnel
comme MyPay.
Moi, je pense que
la seule chose que tu peux faire,
ça, c'est mon opinion,
la seule chose que tu peux faire,
c'est de l'encadrer,
de donner les meilleures valeurs possibles
puis après ça,
de l'appuyer
dans ce qu'il veut faire lui.
Est-ce que tu m'impasses
si c'est ton gars qui veut faire ça ou c'est ta fille? Qu'est-ce qui est... Je suis certain que si c'est ce qu'il veut faire lui. Est-ce que tu m'impasses si c'est ton gars
qui veut faire ça ou c'est ta fille?
Je suis certain que si c'est ta fille,
ça doit faire mal.
Même si on se dit
qu'on a l'égalité des sexes,
je suis sûr que
ça doit faire plus chier ta fille.
Je ne sais pas pourquoi, mais moi, oui.
Parce que, je pense que c'est juste que
le pénis rentre dans le vagin.
Fait que c'est comme la fille se fait...
Non, non, mais tu sais...
Ah, c'est ça qui fait l'affaire!
Tu sais, le...
Mais tu sais, vu que le...
Fait que le gars, c'est comme un invité...
L'extérieur.
Il y a un invité dans la fille,
tandis que la fille, elle reçoit.
Fait que c'est plus... Je pense que c'est plus lourd recevoir que d'être invité dans la fille tandis que la fille, elle reçoit. Fait que c'est plus, je pense,
c'est plus lourd recevoir
que d'être invité.
Il y a tous les préjugés aussi, on va s'entendre.
Il y a tous les gros préjugés aussi en ce moment.
Ils sont encore là.
Il y a le gars qui va fourrer
un paquet de filles.
Tandis que la fille qui fourre un paquet de gars,
elle a encore une réputation.
C'est souvent les filles qui mettent cette réputation-là, mais elle est encore là.
Les filles ont grandi avec la notion de toute l'intimité,
puis comment c'est important d'aimer avant de se donner.
Vous, les gars, pas tant.
Non, pas tant.
C'est vrai, quand même.
On m'a encore lié, c'est pas mal.
Moi, par exemple, vois-tu, ma blonde,
puis à chaque fois que j'ai été, j'ai eu des relations,
puis j'ai pas eu beaucoup de relations longues,
vu que, tu sais, ma blonde Marie, ça fait 18 ans qu'on est ensemble.
Mais, tu sais, je savais aussitôt qu'on s'était rencontrés
que je pensais que ça allait te faire un bout.
Puis je voulais pas qu'on couche ensemble au début.
C'était moi qui disais, non, non,
on va attendre.
Fait que, tu sais, le stéréotype
de, tu sais,
les gars veulent fourrer, mais les
filles, tu sais, c'était pas vrai pour nous
autres, tu sais, elles étaient prêtes,
pas, tu sais, pas
dans le char, là, tu sais, il aurait
fallu
se rendre à la maison,
mais elle était prête tout de suite, puis c'est moi qui vous l'attends.
C'est drôle,
parce que qu'est-ce que tu dégages pour ça,
hein, Bray?
À vous, là.
Non, mais c'est parce que moi,
je ne sais pas.
Je trouve ça hot que tu souhaites ça.
Mais moi, je ne suis pas étonnée.
Ah! Tu dégages pas bien que tu souhaites ça. Mais moi, je suis pas étonnée.
Mais ça qui est weird, je pense,
juste le fait, c'est ça qui est... Souvent, moi, quand le monde
décrive mon humour, ils font, ah, sti,
il fait tout le temps des jokes de graines,
mais je fais pas plus de jokes de graines
que d'autres humoristes,
mais c'est juste, souvent, pis ça, c'est une erreur, je pense, que j'ai'autres humoristes, mais c'est juste, souvent,
et ça c'est une erreur que j'ai faite dans le passé,
c'est que, mettons,
je disais, là je vais vous faire des jokes de graines,
fait que quand tu disais à quelqu'un que c'est ça
que tu fais, dans leur tête c'est ça que tu fais.
C'est souligne, oui je sais.
Mais moi je trouvais ça drôle dans le temps,
faire, là je vais vous faire des jokes de plot,
blablabla, pis là je faisais mes affaires,
mais j'ai remarqué que si j'avais dit, hé là je vais vous faire des jokes de plot, blablabla. Puis là, je faisais mes affaires. Mais j'ai remarqué que si j'avais dit,
hé, là, je vais vous faire de la critique sociale,
là, il y aurait plus vu le côté critique sociale
puis peut-être plus oublié le côté joke de plot.
Bon, mais des fois, dans tes critiques sociales,
le punch vient avec une graine.
Oui, oui, mais moi, c'est ça.
Moi, à ce temps-là, j'ai jamais de joke de cul,
mais j'ai souvent le cul dans la joke. Oui, oui, mais moi, c'est ça. Moi, à ce temps-là, j'ai jamais de joke de cul, mais j'ai souvent le cul dans
la joke, tu sais. Oui, c'est ça, oui.
Puis ça, mais, tu sais,
c'est peut-être moi aussi qui est dans le champ que
c'est peut-être des jokes de cul pareils,
mais... Oui, mais c'est une bonne joke
de cul. Quand il y a un propos en arrière,
c'est le fun. Tu comprends? Quand c'est juste
une joke de cul poche, là,
t'es comme, ben, OK, là,
mon mononcle, il aurait peu à faire, puis ça aurait été ben drôle à Noël, là, tu comprends?
Oui, oui. Mais, moi, je pense, t'sais, une joke, peu importe le sujet, si elle est drôle, c'est rien que ça qui compte, t'sais. Moi, je pense, ça, t'sais.
T'sais, parce que souvent, le monde, t'sais, il essaie de décortiquer ton humour, surtout quand tu fais une entrevue.
Ils vont faire tel joke, qu'est-ce que tu voulais dire par ça?
Je trouve ça tough d'écrire ce qu'il essaie de dire avec ton humour.
Ce n'est pas une peinture, est-il?
Oui.
C'est une joke.
Même si, tu sais, mon ancien voisin, c'est un peintre,
puis il m'avait dit que lui, qu'est-ce qu'il faisait le plus rire,
c'était le monde qui décrivait ce que sa toile voulait dire.
Puis il disait, moi, ma toile,
c'était un dessin
que je trouvais beau.
Mais ça sonne
tellement stupide, mais
c'est ça que, tu sais,
c'est ça que
tous les grands peintres, c'est ça qu tous les grands peintres
c'est ça qu'ils faisaient
ils faisaient des toiles qui étaient beaux
t'écris-tu comme ça? moi j'écris d'instinct
je veux dire oui je suis allée à l'école de l'humour
j'ai une formation
je connais comment écrire des blagues
mais moi j'écris d'instinct
ça me fait rire pendant que je suis à mon ordi
ok ça va être drôle ça
moi c'est exactement le même que j'écris.
Comme ton voisin, là, qui...
Mais souvent, on dirait,
le monde essaie de mettre une intention
en ton affaire. Je trouve ça drôle,
les humoristes aussi,
qui décrivent leur humour avec trop
d'importance. Ils font ça,
avec ça, je voulais dénoncer.
T'es comme, tu voulais rien dénoncer.
Tu voulais montrer, tu sais, que tu étais éduqué
et avoir un petit clap à la fin.
Des fois, tu veux dire...
Moi, je sais bien que
c'est l'inverse que je fais de vous autres.
Je vais souvent faire,
je vais prendre, « Ok, je veux dire ça.
Comment je peux argumenter pour dire ça? »
C'est souvent des anecdotes
que je vais argumenter.
Ok, toi, tu donnes une idée de base
avant. Je veux
avoir
ce point-là.
Moi, c'est pas dur. De toute façon, je vois
ce que je fais, dans le fond, c'est que
moi, j'ai le goût de dire mon point de vue sur quelque chose.
Après ça, je me dis, OK, bien, tu sais,
habituellement, qu'est-ce que tu vas faire quand tu dis ton point de vue
si tu vas argumenter sur un argumentaire?
Mon argumentaire, qu'est-ce que je fais? C'est quoi les points
de mon argumentaire pour
pas te prouver que j'ai raison?
C'est comme un avocat.
Ton crowd work, c'est tes témoins.
En gros, c'est ça.
Non, c'est le jury.
Ah ouais?
C'est vrai, ça sonne comme quasiment...
J'ai trippé sa
philosophie, moi, ce jeu. Puis en trippant là-dessus, la philosophie, c'est juste ça, c'est vrai, ça sonne comme quasiment... J'ai trippé sa philosophie, moi, ce jeu.
Puis en trippant là-dessus,
la philosophie, c'est juste ça,
c'est de prouver ton point de vue.
C'est de même que je vois un texte,
je dis quelque chose,
j'ai le goût de dire quelque chose,
ça va que je vais le prouver,
sauf que la façon dont je vais l'amener,
ça va être beaucoup par des anecdotes
pour te faire comprendre,
ou par image,
d'imager ce que je veux dire.
Mais les humoristes font tout le temps ça,
c'est juste qu'on veut montrer qu'on-ce que je veux dire. Mais tu sais, les humoristes font tout le temps ça. C'est juste, on veut montrer
qu'on a raison.
Peu importe.
C'est notre point de vue, c'est normal.
Bon, ben c'est ça.
Quand tu fais de la critique sociale, c'est ça que tu fais aussi.
Oui.
C'est drôle que...
Moi, j'ai jamais écrit de même,
mais c'est pas une mauvaise manière
d'écrire, mais il faudrait que j'essaye ça.
Toi, quand t'écris, mettons, tu dis-tu,
t'écris-tu par flash
quand t'écris pour toi? Tu sais que je sais
quand tu as une commande, tu peux pas écrire par flash,
vu qu'ils disent, il écrit
une affaire sur le baseball, fait que tu peux pas faire
« Asti, j'ai eu une idée de
Formule 1,
j'ai eu un flash de Formule 1. » « J'ai eu un flash. » « J'ai eu un flash d'un gars rencontre une fille. »
Mais quand c'est pour toi,
tu écris-tu par flash ou...
Oui, vraiment.
Moi, c'est juste ça.
J'ai tout le temps des notes dans mon cell.
J'ai tout le temps comme...
C'est pour ça que...
Tu sais, moi, les thèmes de galop,
tout ça, j'en soumets plus de texte à ça
parce que je ne rentre pas dans le thème,
c'est sûr et certain.
Je suis pas mal liner, bit, coq à l'âne,
parce que c'est des flashs,
des affaires qui me font rire.
Mais ça ne s'explique pas.
Oui, ça se met dans un contexte,
tu peux tout le relier,
mais c'est souvent quelque chose
qui passe d'un sujet à l'autre
parce que oui, c'est comme,
ça me fait rire.
Je vais y aller avec ça, je prends mes notes dans mon cellule,
et en l'écrivant, s'il y a deux, trois jokes
qui viennent avec ça, je suis comme,
c'est bon, c'est un bon bit, mais s'il y en a juste une,
et c'est ça la joke, je ne vais pas l'étirer,
juste parce que c'est le fun de l'étirer.
Mais tu avais eu un bon conseil, toi, là-dessus,
par exemple. Moi, je me souviens, tu m'avais dit,
regarde, ce que tu peux faire, c'est de commencer ton numéro en parlant du th toi, là-dessus, par exemple. Moi, je me souviens, tu m'avais dit, « Regarde, ce que tu peux faire,
c'est de commencer ton numéro en parlant du thème,
puis après ça, dans des liens,
tu t'en vas vers d'autres choses, puis c'est pas bien grave. »
Tu as commencé dans...
Oui, mais tu sais, Julien Tremblay, c'est ça qu'il a fait
quand, tu sais, l'année...
C'était l'année passée qu'il a été révélation.
Tu sais, lui, tous ses thèmes,
c'était ses deux premiers gags
qu'il avait rapport, puis là... Tu sais, parce que, oui, les thèmes, c'était ses deux premiers gags avec Rapport.
Parce que, anyway,
les thèmes, c'est juste pour
rendre TVA heureux.
Moi, ça m'angoisse d'écrire avec un thème.
Je suis comme, regarde, je n'en change pas.
Ça ne suit plus.
Mais n'importe quel thème,
c'est ça, hier, j'avais
le show des années 80
à PA à Gatineau.
Puis, tout le monde faisait des années 80 en PA à Gatineau. Puis, tu sais, tout le monde faisait, tu sais,
les années 80, blablabla.
Mais aujourd'hui, tu sais, donne-moi un thème,
tu sais, n'importe quel thème qui aurait à juste pour rire.
Là, le... L'argent.
L'argent.
Hé, l'argent, tu sais, qu'est-ce qui coûte cher, l'eau?
T'as-tu déjà remarqué, tu sais, les bouteilles d'eau, là, il y a tout le temps, puis là, tu parles d'eau pendant 10 minutes.
Hey, l'argent, tu sais, moi, là, tu sais, c'est pas évident d'être pauvre, tu peux pas aller en camping.
Moi, le camping, esti que j'aime ça, parce que, puis là, tu parles de camping.
C'est tellement facile rentrer tout accrobat.
Je sais pas si c'est facile tant que ça
quand tu es dans un relève comme nous.
Oui. Mais il faut
que tes deux premiers gags soient des
vrais gags, puis après, tu rentres
à gros bord.
Je vais essayer la même chose.
Si tes deux
premiers gags, c'est des vrais gags,
puis après, tu as faim, ou peut-être
ils remarquent, puis ils s'en calissent.
Mais c'est calisse. Mais,
c'est ça. Tu sais, parce que Julien,
tu sais, il voulait pas... C'est Mariana qui l'avait convaincue
de faire le galop.
Parce qu'il disait, ah, si, j'ai pas de
joke qui fit dans le thème. Puis elle dit,
Christa, prends
tes meilleurs jokes, puis...
Mais, mettons, il avait mis deux, trois
jokes qui avaient rapport avec le thème en début,
puis il a fini avec quelque chose
qui avait rapport avec le thème.
En bout de ligne,
ils veulent que ça rie,
puis ils veulent rendre...
Je ne sais pas si c'est TVO
ou si c'est un public
quelconque qui aime...
Qui aime consommer, oui, c'est ça.
Par thème.
Moi, je ne pense pas que ce monde-là existe.
Mais moi, je pense
que c'est vraiment juste pour la télé.
Parce qu'en anglais, tu n'as pas ça.
En anglais, tu as un galop,
en fait, tu vas voir le host,
puis là, lui, il te fait découvrir du monde,
puis le monde, ils n'ont aucun lien ensemble,
ils ne se connaissent même pas.
Il y en a un qui a débarqué hier de New York,
l'autre, il est arrivé.
Mais tu sais, même pour le public, moi, je trouve que c'est plus le fun, a un qui a débarqué hier de New York, l'autre il est arrivé mais tu sais même pour
le public, moi je trouve que c'est plus fun
un gala qui a pas de thème
parce que
voir des jokes
de coupe
quand t'as vu 6 humoristes
t'es comme, ah tabarnak
après 4 numéros sur le sport
ok mais là, sérieux sur le quoi t'as regardé?
celui des sports
j'avais écouté
Simon Leblanc est arrivé comme 5ème
j'ai fait ah bon ok
c'est rafraîchissant
c'est différent
c'est tout le même
qu'est-ce qui est mauvais
je l'ai souvent dit au podcast
vu que tout le monde
auditionne pour ça,
là, tu te ramasses que dans toutes les soirées
d'humour, même ceux qui
n'ont pas fait le gala,
on leur crisse le nombre sur le sport.
Fait que là, ça fait,
tu crées une industrie qu'on dirait
que tout le monde se copie.
Oui, c'est ça. Moi aussi, je trouve ça.
Est-ce que vous avez déjà fait un gala?
Oui. Deux.
En fait, deux. J'ai fait
le gala de la relève, qui dans ce temps-là
comptait, c'était le bon.
Puis j'ai fait l'événement
Jean-Marc Parent aussi. OK. Oh, nice.
C'était ça, l'événement Jean-Marc
Parent, j'ai l'impression, par exemple.
Moi, je l'ai fait avant
que ça s'appelle l'événement Jean-Marc Parra,
mais que c'était le genre de show
qu'il disait, OK, tu vas passer
entre 8h30 et minuit.
Ah, c'est carré, c'est Jean-Marc au bout,
c'est vrai de ça. C'était ça,
c'était un petit stress weird.
Oui, parce que t'es comme, t'es tout le temps
high, mais là, un moment donné, tu bailles
parce que t'es fatigué, mais là, t'es comme,
non, non, n'importe quand, t'es « Non, non, non. » N'importe quand,
tu es tout le temps à stand-by.
N'importe quand,
tu es en coulisses.
Tu fais
« Fait que là,
la prochaine invitée. »
Puis là, tu es comme
« OK, OK, c'est nous autres.
C'est nous autres.
C'est moi, c'est moi. »
Là, ça me fait penser.
L'autre jour,
je partais avec mon Winnebago.
Puis là, tu es comme
« Oh, my God.
OK, on en a pour une autre demi-heure. »
Tu devais avoir peur.
Moi, tu buvais-tu?
Parce que j'aurais l'impression de
si tu prends de l'eau,
je vais avoir envie de pisser.
Fait que tu devais embarquer sur scène, t'es fucking déshydraté.
Quelle tabarnak.
C'était comme, bonsoir.
Ben, moi, je me garde tout le temps une bouteille
d'eau avant, juste avant, comme mettons
des shows de même, que t'es trop stand-by.
Fait qu'au moins, je me rince la bouche
avant de rentrer, parce qu'effectivement, si tu fais juste boire, boire, boire. Mais, par exemple, quand tu as des gros shows de mème, que t'es trop stand-by. Fait qu'au moins, je me rince la bouche avant de rentrer, parce qu'effectivement,
si tu fais juste boire, boire, boire...
Mais par exemple, quand t'as des gros shows de mème,
tu montes sur scène, t'as plus envie.
Oui, oui, oui.
T'as le rhume, ton nez coule plus.
Moi, j'ai déjà...
Même j'ai remarqué des gros shows de mème,
quand j'ai envie de pisser,
je suis plus drôle, vu que ça me donne
comme un extra... Un donne un petit stress un edge
j'ai l'adrénaline
plus la peur
de pisser dans mes culottes
c'est drôle ça
j'ai remarqué que c'est vraiment
le fun
t'as comme ça, ce stress là
t'as le stress aussi
le monde va voir Jean-Marc.
Il est vraiment cool de te donner du temps
de glace, mais
un gars-là, je viens de chialer comme
qu'il y a des thèmes, puis tout est contrôlé,
puis il te dit genre, si tu auditionnes plus que
7 minutes, tu es éliminé.
C'est vraiment un petit trick, les auditions de gars-là.
Mais Jean-Marc, lui,
il arrive, puis il est comme, combien de temps tu veux faire?
Ben là, on avait convenu huit minutes,
là. Non, mais si tu veux déborder,
déborde, là. Douze, treize, pas grave,
là, tu sais. T'es tout débalancé,
t'es comme plus dans le cadre remède.
Non, non, non, c'est trop.
Moi, Jean-Marc, on dirait
faire son événement, c'est
comme si vous étiez des animaux
d'un zoo qui disaient
« Hey, allez où est-ce que vous voulez? »
Et vous faites, « Non, mais là, je ne sais pas où aller.
Peux-tu rester dans ma cage? »
Oui, il ouvre les cages.
Tellement.
Oui, c'est de même.
Toi, as-tu fait...
Non, moi, je vais te dire quelque chose.
J'ai une difficulté à faire 8 minutes, à faire 7 minutes énorme.
Pourquoi?
Parce que il faut que je trouve
une façon de prendre mes affaires que ça devienne...
Parce que les numéros
que je fais, ils durent 20 minutes.
Fait que de prendre ça, je le mets en 8 minutes,
ça fait bizarre.
Imagine-tu comment ça serait bon?
Je te niaise, je l'ai qu'un heure, c'est une chose.
C'est correct.
Mais le pire, par exemple,
parce que, tu sais,
quand tu avais fait ma première partie,
tu n'as pas le genre de number, par exemple,
que, tu sais, tu fais 20 minutes d'un number,
mais si tu le coupais à 8, ça marcherait pareil.
Mais il faut...
Bien, je vais venir te le voir,
parce que, sérieusement,
j'ai de la misère à comprendre
peut-être comment le faire.
Qu'est-ce que c'est et quoi enlever?
Que ça devienne juste...
T'as peur que l'histoire ne se tienne plus?
Souvent, ce que je vais écrire,
mettons que c'est mon idée
que je vais débattre.
Sauf que si tu joues de ce point-là,
si tu joues de ce point-là,
c'est comme que ça ne devient plus moi.
Je suis comme, OK, mais là, je fais ce point-là, c'est comme ça devient plus moi. Fait que je suis comme,
OK, mais là, je fais du stand-up comme n'importe qui.
Fait que ça donne quoi
d'aller à Juste pour Rire et faire du stand-up
comme n'importe qui?
Fait que j'essaie toujours de penser, de rester dans ce que...
Mais là, je travaille super fort en ce moment
pour essayer de condenser des affaires,
de trouver des lignes directrices
qui vont me ressembler,
puis de...
Peut-être défendre
ton argument en dedans de...
Ouais, c'est ça.
En dedans de 8 minutes.
J'essaie de...
Cette année, le défi que j'ai, c'est de travailler sur ça.
Pis quand on s'était
vu, t'avais parlé de
peut-être aller en France.
C'est-tu quelque chose que tu veux... Oui, c'est quelque chose qu'on est en train de regarder
mon gérant des contacts là-bas
il commence à
avoir des possibilités de pouvoir y aller
encore là
c'est niaiseux ce qui
il est pété ce verre là
je l'ai mordu
j'avais trop soif
six on the beach.
Yes, boss!
Yes!
Hey, son!
Puis, non, c'est ça.
Fait que...
Puis encore là,
je suis toujours dans le doute
puis dans le questionnement, là, tu sais.
De faire comme moi, mais...
Tu sais, tu m'as vu sur scène,
je parle très québécois,
très assez cru, puis tout ça.
Fait que je me disais, Chris Labo, il me comprendrabécois, très assez cru, puis tout ça.
Je me disais, Chris Labo, il me comprend pas.
Mais tu sais, moi, quand je suis allé en France,
début de l'été,
puis c'était tous des Français,
puis ils nous comprennent.
Ils nous comprennent. Il faut juste que tu t'organises
de te faire comprendre,
mais ça, si t'arrives deux jours avant,
puis tu parles au monde dans la rue,
tu vas réaliser, OK, ils disent pas napkin,
ils disent serviette,
mais, tu sais, dire serviette,
tu te sens pas comme si
ils ont été plus québécois, là, tu sais,
serviette, c'est un mot pour nous autres, pareil, là, tu sais.
Mais ça doit te créer des hésitations,
tu sais, pendant ton number,
t'es comme, fait que là, je me suisésitations. Pendant ton number, tu es comme...
Je me suis poigné une serviette.
Non, mais moi,
l'affaire, je fais...
Je regarde tout le temps quelqu'un
en début de show, puis je fais, OK, ça va être toi.
Si toi,
tu ne me comprends pas, dis-moi-le,
puis je veux que tout le monde me comprenne.
Puis j'essaie tout le temps de trouver quelqu'un de vraiment local,
qui n'a jamais rencontré un Québécois.
Puis là, mais ça ne change rien.
Tu sais, j'ai dit des « pis » puis des « fac ».
Mais tu sais, « fac », même si tu es en Belgique, en France,
en Maroc, un coup que tu as compris que « fac »,
tu sais, « fac », ce n'est pas compliqué à comprendre.
FAC. Tu sais, FAC, c'est pas compliqué à comprendre, là.
Mettons qu'ils comprennent
80% de tes mots,
ils sont capables de suivre
la POC, tu sais, je pense.
Puis en France, t'es-tu allé à
comme plusieurs parties de la France?
Moi, je suis allé...
J'ai fait surtout
Paris, mais j'ai fait...
Paris, j'ai fait Nantes, j'ai fait
une ville dans le sud que je m'en, j'ai fait une ville dans le sud
que je ne me rappelle même pas.
Mais la ville dans le sud,
j'ai fait, c'est un show pour les Nations Unies.
Ce n'est pas vraiment un show français.
Puis au début,
moi, je me comprenais fuck all.
J'ai réalisé que
c'était juste parce que moi, j'arrivais avec une peur
québécoise de...
Ah, Chris, ils ne me comprennent pas.
Tu es appartenant que j'ai un accent. »
Mais à un moment donné, quand tu fais « Regarde, c'est la même langue. »
Puis, ils vont. Ils nous comptent.
Mais est-ce que tu changeais tes référents?
Mais, moi, je pense que c'est plus important.
Merci.
C'est plus important.
Ah, OK. Merci. C'est gentil.
C'est quoi que tu lui as amené?
Sex on the beach. C'est ceil. C'est quoi tu as amené? Sex on the beach.
Sex on the beach.
Wouh! Wouh!
Ouais, je sais, je suis un peu féfi dans les drinks.
Ouais, c'est ça. C'est juste important
qu'ils comprennent tes références.
L'accent, les mots, en autant
tu t'organises pour qu'ils te comprennent, mais
t'sais, arrive pas avec un numéro de
22 minutes sur Marcel Leboeuf
tu sais
tu sais
garde
garde
des thèmes
plus général
pis une erreur
que ben du monde font
ils font mettons
si t'avais un number
sur Marcel Leboeuf
ils vont faire
c'est qui le Marcel Leboeuf
de la France
mais ça ça marche jamais
tu sais
parce qu'il y a jamais
tu sais
parce qu'il y en a pas
en France
de Marcel Leboeuf
c'est clair
non mais tu sais moi j'avais parce que tu sais quand j'ai commencé jamais... Parce qu'elle n'a pas en France de Marcel Leboeuf, c'est clair. Non, mais tu sais,
moi j'avais, parce que tu sais, quand j'ai commencé à faire
de l'humour en anglais, j'avais une bite sur Marcel Leboeuf.
Puis là, je me disais, ah, ça me
prend un Marcel Leboeuf
américain. Puis j'ai essayé
pendant deux ans de trouver
un Marcel Leboeuf américain.
Puis j'avais jamais, j'ai jamais trouvé.
Puis j'ai réalisé, c'est juste plus simple.
Tu sais, mettons, tu as pas mal de matériel.
Fais ton stock sur ta blonde.
Fais ton stock sur des affaires plus personnelles.
Oui, OK.
Si tu fais des affaires sur la TV québécoise,
explique.
Nous autres au Québec, on a telle affaire.
Si tu expliques, tu peux faire des jokes
sur Jean-Héroldi.
Ils ne savent pas c'est qui, mais tu fais,
nous autres, on a un show à Télé-Québécoise
avec un...
Eux vont trouver le référent dans leur tête.
Eux autres vont inventer un Jean-Héroldi
qui ne ressemblera pas à Jean-Héroldi,
mais qui risque d'être même plus weird,
plus drôle que Jean-Héroldi.
Moi, c'était ça, j'avais vu ça.
J'avais vu Sugar Sammy
qu'à télé,
il était, je ne me rappelle pas,
c'était une histoire d'affaires pour CBC
en anglais, qui était, je pense,
filmé à Winnipeg ou Toronto.
Puis, tous ces jokes avaient rapport
avec Montréal. Puis, j'avais fait,
« Chris, pourquoi je me complique tant la vie
de trouver des référents
quand lui, c'est tous des hosties
de jokes locales, mais ça marche.
C'est drôle. Ça va être drôle.
Quand tu écoutes un humoriste qui fait des jokes
du Wisconsin, tu ne fais pas comme Chris,
mais en adaptant.
Toi-même, tu comprends.
C'est vrai.
Il y avait une affaire qui m'a vraiment fucké.
La première fois que je suis allé en France,
il ne faut jamais que tu écoutes le monde.
J'avais un gag que je faisais.
Là, j'ai appelé 911.
J'ai eu un bon rire, mais ce n'était pas ça le punch.
J'avais un punch, mais je disais 911 dans le punch.
Puis là, il y avait un gars qui m'avait dit,
il m'avait dit, non, c'est parce que c'est ici,
ce n'est pas 911.
Puis là, il y avait un gars qui m'avait dit, il avait dit, non, c'est parce que c'est ici, c'est pas 911, c'est, là-bas, c'est, je ne me rappelle pas, c'est 18, étoile 18 ou quelque chose.
Puis là, j'avais dit, c'est étoile 18. Il avait dit, bien, des fois, c'est étoile 15, peut-être l'affaire étoile 16.
Fait que là, j'avais fait, oui, mais pour un pompier, ah, ça, c'est étoile 16. Fait que là, le lendemain,
j'ai dit, fait que là, j'ai appelé étoile 16,
puis ça a marché le fuck off, parce que,
un, j'essaie de penser,
puis deux, le monde
était comme, Chris, on entend ton accent,
t'as pas, chez vous,
c'est pas étoile 16.
Puis même en fait, tu sais, quand je suis arrivé à Édimbourg,
là-bas, c'était 999.
Fait que là, j'ai dit, j'ai fait 999
puis même en faire le premier soir,
puis là, j'ai réalisé,
qu'est-ce que Chris va recommencer à dire, j'ai fait
911. Aussitôt que j'ai fait 911,
là, c'était...
Tu sais, des références
de même, 911, ils vont comprendre.
Céline, une joke sur
Céline, ils vont comprendre.
Claudette, peut-être moins
c'est comme la mère
qui essaie d'être cool avec ses jeunes
qui fait des références
c'est vraiment fat
exactement
quand t'arrives là-bas
t'es comme, t'sais, y'a des mecs
que j'ai avec ma
ma gonzesse, pis là
c'est ça, t'es la mère qui est comme, hé, yo!
Parce qu'on prend une femme.
Ils savent c'est quoi une femme.
Ou t'sais, même moi, ce que je fais tout le temps,
moi, je dis blonde, mais je dis,
t'sais, je suis avec ma copine, ma blonde.
T'sais, j'utilise
tout le temps un synonyme avant
d'utiliser le mot québécois.
Fait que je vais être, je suis avec ma femme, ma blonde.
Fait que là, eux autres,
dans leur tête, font OK. Il a dit
ma femme, ma blonde.
Ça doit le dire.
C'est ça.
As-tu fait...
C'est juste...
Là-bas, tu me dis que le 9 à 1,
il y a comme étoiles, 15, étoiles, 16.
C'est que...
Non, ça m'a foqué.
Je me dis, si t'es vraiment stressé
esti bonne chance
non
il y a
il y a un humoriste
anglais
qui s'appelle
Eric Lampert
qui fait de l'humour
en français aussi
pis lui
c'est grâce à lui
que j'ai
je me rappelle c'est quoi
il disait
pour
dis-toi que
il faut que tu penses
pour les étoiles
pour c'est quoi
ta sexualité il dit étoiles, c'est quoi ta sexualité? »
Il dit « Étoile 15, c'est comme fourrer une fille de 15 ans.
C'est dégueulasse. C'est dégueulasse. C'est malade.
Ça, c'est pour l'ambulance. »
Après, ça, c'est pour l'ambulance.
« Étoile 17, c'est 17 ans. Ça, c'est illégalambulance ok étoile 17
c'est 17 ans
ça c'est illégal
t'appelles la police
étoile 18
ça c'est fucking hot
ça c'est le feu
c'est un pompier
ah
tu sais
là j'ai fait
ah
c'est brillant
c'est brillant
pis grâce à ça
vois-tu
je m'en rappelle
encore
c'est hot.
Fait qu'un pédophile, il fait pas de l'étoile,
il fait comme, j'appelle les pompiers.
Lui, le pompier, il fait étoile 9.
Non!
C'est quand même fucké, je trouve, qu'il y ait trois affaires pour...
Puis, vois-tu, en Angleterre, c'est 999,
mais ils m'ont dit, des fois, c'est 117.
Là, je suis comme, tabarnak, 911.
Mais quoi qu'eux autres, 999, c'est plus facile.
Mais un enfant peut faire 999 plus facilement.
J'ai l'impression, tu sais, comme un petit cul de 3 ans
qui pogne le téléphone.
Tu montres un numéro, c'est cul de 3 ans qui pogne le téléphone. Tu sais, il monte un numéro.
Ouais, c'est ça, c'est plus facile.
Ouais.
Au Vatican, c'est 666, ça.
Ha! Ha! Ha!
Fait que, toi, t'as-tu déjà joué en Europe?
Non.
Sais-tu quelque chose que t'aimerais?
Pas tant. Moi, je suis plus États-Unis, je pense.
Pour vrai, souvent, je dis à mon chum...
T'es bilingue complète, toi.
Oui.
Toi, tu es franco-ontarienne ou t'es outaouienne?
Je suis un mix. Je suis née en Ontario.
J'ai tout le temps resté au Québec, mais j'ai tout le temps travaillé en Ontario.
Ça fait que c'est un peu...
OK.
Ça fait que je suis comme un mix de tout ça.
Mais tu sais, j'ai un accent, là, quand je parle.
On ne s'en sauve pas, là, on est Québécois.
Mais... de tout ça, mais tu sais, j'ai un accent quand je parle, on s'en sauve pas, on est québécois, mais mettons que
ça arrive souvent que je dis
qu'on vend tout, on s'en va aux États
pis on...
on commence en bas de l'échelle là-bas pis on le fait.
On part avec le bébé.
Si t'es d'acheter en Abitibi, je connais les prix
des maisons, mais aux États-Unis,
j'ai aucune idée.
Non, tu checks. Mais tu joues en Floride, toi.
Ouais, mais je checke pour de vrai chez les prix.
Elle est New York, puis c'est pas mal tout.
Mais tu le ferais-tu, toi, de recommencer aux États?
En bas de l'échelle?
Moi, je fais...
C'est ça, je fais la moitié de ma vie.
Mais je suis pas sûr si j'irais...
Ça, c'est la cause de ma blonde.
Je ne ferais pas, OK, fuck off,
on repart à New York.
Juste parce que Marie ne triperait pas à New York.
C'est juste pour ça.
Comme là, je m'en vais aller dans deux semaines,
elle vient avec moi.
Si Marie fait, est-ce que tu sais où t'es allée?
Moi, je serais willing de repartir.
Mais là-bas, es-tu encore...
fais-tu comme les open mics à la fin de la même
ou t'es rendu comme Ed Lange?
Tout le monde fait les open mics là-bas.
Mais là, je suis rendu...
C'est ça qui est weird.
Avec tout ce qui est arrivé,
avec le procès,
je suis devenu comme tous les humoristes de la planète
savent un peu je suis qui,
mais le grand public, c'est pas je suis qui.
Fait que, tu sais, j'arrive
n'importe où, ils vont me mettre,
tu sais, je pourrais appeler n'importe quel
comédie-club sur la Terre, dire, hey, je peux-tu avoir
un spot? Ils vont me donner un spot.
Pis, mais, personne me reconnaît
là-bas, tu sais.
Ils savent t'es qui, la controverse
qui s'est passée. Mais ils savent je suis qui,
mais quasiment dans le mauvais sens.
C'est ça qui est mauvais.
Oui, c'est ça. Tu dois avoir deux camps.
Qu'est-ce qui est weird, là?
Puis ça, je l'ai vraiment vu quand je suis en Angleterre.
Tu sais, il y avait des médias qui parlaient de moi, non, de ça.
Mais c'était tout le temps, voici le gars qui a été trouvé coupable
d'avoir ridiculisé un enfant handicapé.
Fait que là, t'es comme le gars
qui gagne sa vie
en riant des handicapés.
Fait que c'est pas cool. Il y a personne
qui fait comme « Ah, ça va être bon, on est-il lui. »
Il respecte pas les
handicapés. En plus, il rit
des enfants. « Chris, apparemment, il y a un petit cul
qui voulait se suicider à cause de lui.
On va aller le voir. » Fait que, tu sais,
on dirait, ça l'envoie le message
comme si j'étais un Andrew Dice Clay.
Comme si j'étais plus éveillé
que je le suis vraiment.
Ça, ce n'est pas cool, mais...
As-tu eu, là-bas, du hate?
Comme il y a-tu du monde,
des humoristes qui sont venus te voir?
Non, non, non.
Les humoristes, j'ai eu...
J'ai vu que tu as eu du support, beaucoup humoristes, j'ai eu que de l'amour.
Que de l'amour.
Parce que eux autres,
c'était même pas...
C'était juste le fait, vu que c'est la commission
des droits de la personne, c'est gouvernemental,
eux autres étaient comme... Ça se peut pas
que le gouvernement aille
vers...
Le seul hate
que j'ai eu,
c'est au Canada et au Québec.
Mais sinon, le reste... Au Canada aussi?
Oui, le Canada anglais est plus sensible
que le Québec.
C'est conservateur,
catholique,
tabarouette.
Oui, c'est ça.
Le Canada anglais est très sensible.
Aux États-Unis, j'ai eu que de l'amour. En Angleterre, que de l'amour. Reste de la planète, que de l'amour.
Moi, je veux dire quelque chose, l'affaire que je trouve le plus bizarre avec toute l'affaire qui t'est arrivée, c'est que du moment que tu es un humoriste, peu importe où je me pointe à cette heure, la première question que je te fais, c'est qu'est-ce que tu penses de la fin de Mike Ward?
Là, je suis obligé de répéter la même affaire. Dans mes soupes de famille, la semaine passée,
ça fait super longtemps que je n'ai pas vu même ma tante,
mon oncle, qui se première à faire, on s'assoit.
Vous autres, là, Mike Ward, là,
je me disais, ah non, c'est-tu que ça va être long, ça?
Quelle...
Quelle...
By the way, je suis enceinte.
Bon, dame.
By the way, je suis enceinte. C'est tellement vrai way, j'étais enceinte.
C'est tellement vrai.
Je peux le dire aussi, c'est le fun.
Moi, il y a une affaire, c'est là que j'ai vu
que c'était rendu big.
Tu sais, Jimmy Carr, l'humoriste britannique,
il m'a dit,
il a fait une entrevue
dans un journal britannique.
La première question qu'ils ont posée, c'était
« Qu'est-ce que tu penses de Mike Ward? » C'est là que
j'ai vu, écrit ça, qu'il s'est rendu
trop,
à un moment donné,
ça n'a même pas
rapport avec moi, ça n'a même pas rapport avec
le gag, puis on s'en calisse du gag.
C'est juste,
c'est ça,
c'est rendu trop gros, cette affaire-là.
C'est rendu trop gros.
Je trouve ça ridicule.
Comme hier, le show que je faisais,
je ne parlais pas aux journalistes.
Je suis devenu ce gars-là
parce que je sais que toutes les questions
vont avoir rapport avec ça.
Si je réponds, là, ils vont marquer l'article
et là, il va y avoir des chroniqueurs qui vont faire
« Pourquoi est-ce qu'il ne décroche pas, Corliss?
C'est tabarnak! Tout le monde me parle juste de ça,
tu sais. Moi, j'ai
décroché, là, ça fait longtemps. »
Tu sais qu'aujourd'hui, je suis en train d'écrire le sketch de la revue
de l'année là-dessus.
Je me sens vraiment traite.
Non, mais
l'angle est super bon.
Pour vrai, je ne pense pas que tu vas être choqué.
Non, non, c'est quoi l'angle?
Non, je ne peux pas. Je ne peux pas. C'est la revue de l'année. Non, mais non, je pense pas que tu vas être choqué. Non, non, c'est quoi l'angle? Non, je peux pas, je peux pas, c'est la revue
de l'année, pis là, ben, on est
en compte, non, mais non, je peux pas, j'ai même pas
le droit.
Non, non, non,
je peux vraiment, vraiment pas, je suis désolée.
Moi, je le ferais, mais,
tu sais, il y a le bye-bye en compétition avec nous autres,
je peux pas. Oui, c'est ça.
J'en ai une question.
Je me ferme les os encore. Mettons qu'il y a des jokes ça, je ne peux pas. Oui, c'est ça. J'en ai une question.
Mettons qu'il y a des jokes sur toi, tu les prends comment?
Moi, je prends tout le temps bien
les jokes sur moi. Moi, la seule chose
que je n'aime pas sur une joke sur moi,
c'est quand quelqu'un me dit
« Asti, je te ramasse un peu, puis c'est pas
hard. » Vu que moi, j'aime
la culture du roast,
ça ne me dérange pas des jokes pas hard. Vu que moi, j'aime la culture du roast, fait que moi, ça me dérange pas
des jokes pas hard sur moi,
mais avertis-moi pas
que tu fais une joke sur moi si
tu me graphines pas, pis je veux
que ça soit drôle. Moi, je pense
que tu peux dire n'importe quoi
si c'est drôle. Pis si c'est pas drôle,
là, je vais juste
faire, mais c'est pas drôle, ça.
Mais moi, je prends bien l'hum qui ne mise pas drop ça? »
Moi, je prends bien l'humour
et je trouve ça absurde.
Ça serait absurde de se dire que je ne prenne pas les gags.
Non, je suis d'accord.
Ils ont fait un roast sur moi il y a une couple d'années
et je suis trop un bon public.
Ils faisaient le roast sur moi
et je m'étais dit « Asti, il va falloir
que je pense à des gags pour faire à la fin? »
Puis j'ai réalisé, à la fin, que je n'avais pas pensé à un gag,
vu que j'étais juste comme un hostie d'enfant.
Puis je riais, puis je m'étais saoulé.
Puis à la fin, j'étais saoul.
J'avais zéro gag.
J'avais juste fait, « Merci, j'avais pensé à un gag sur Guillaume Bagnan.
J'avais fait le gag. »
Ça n'avait pas ri.
Puis là, j'avais fait, merci, bonsoir.
Je serais parti. C'était horrible.
C'était horrible. Là, je ne sais pas,
ça fait combien de temps, Yann, qu'on est là?
Une heure et vingt. Je ne sais pas si vous avez...
Hé, en passant, c'est ça.
Je l'ai dit, bien, vous autres, dans la salle,
vous le savez, le monde à la maison ne le sait pas.
Là, c'est le troisième podcast qu'on a.
Puis, merci, premièrement, à vous autres, Steele, ne le sait pas là c'est le troisième podcast qu'on a pis merci premièrement
à vous autres d'avoir gardé
l'énergie
pis merci à vous autres
d'être encore là
c'est un temps triste
oui il est tard là
il est tard en esti pis là
je sais pas si vous avez des questions
tabarnak il est prêt
je suis prêt je suis prêt
je suis vraiment prêt
j'ai une question pour Mike
ça a pas rapport avec ce que vous avez parlé tantôt
mais François Mascotte
il a comme pas vraiment aimé ce que t'as dit
du petit Jérémy
je sais pas si on a le droit de dire son nom
mais bon
t'as le droit de dire Mascotte
mais vu que
tu l'as le droit de dire mascotte. Mais vu que... Ah!
Parfait.
Mais vu que c'était ton partner à Testosterone,
pis que j'imagine que vous étiez un peu amis... T'as de la misère à dire Testosterone.
Là, là, il y a des langues sales qui vont dire que t'es souf,
parce que t'as fait ton partner à Testosterone.
Plusieurs, plusieurs.
C'est-tu de même que tu parles?
Ouais, qu'est-ce que tu veux? Je suis très omé.
OK.
Je voulais savoir ce que tu penses de ça.
Moi, pour de vrai,
il y a...
Mascotte, c'est son droit.
Moi, je pense que c'est le droit à tout le monde d'être pauvre.
Mais je trouve ça...
Je trouve ça stupide d'être pauvre
ou contre le gag.
C'est un gag, est-ce que tu sais, que j'avais dans mon show,
que j'ai écrit en 2008-2009.
Fait que là, de faire là, là, tu ne devrais pas faire cette joke-là.
Chris, c'est une joke d'il y a 10 ans,
mais c'est son droit d'être contre la joke.
Puis moi, tu sais, souvent le monde me demande, qu'est-ce que tu penses de ça?
Puis j'ai
plus le temps d'avoir de la haine.
Moi, en plus, dans le temps, j'étais bien
rancunier. Là, à ce temps-là, je suis zéro.
Ça fait dix ans que je ne suis plus rancunier.
Même, tu sais, avec Mario Jean, j'ai été
rancunier tellement longtemps.
Puis là, j'ai plus le temps d'avoir
de la haine. Moi,
un mascotte, il fait ce qu'il veut.
Je m'en calisse.
Pour de vrai, je n'étais pas choqué.
Je n'étais pas blessé.
Mascotte et moi, on a fait un show.
Même où tu peux applaudir.
Mascotte et moi, on a fait un show qui était ça.
C'est vraiment dans le temps.
Je commençais, Mascotte m'a donné.
C'était son show à lui.
J'étais bien content de faire ce show-là.
Puis, je n'en veux pas à François.
François, c'est le même qu'il l'a pris.
C'est le même qu'il l'a perçu.
Puis, c'est correct qu'il le perçoive de même.
Je n'en veux pas.
Il y a-tu...
Y a-tu bien des humoristes au Québec
qui t'ont dit qu'ils qu'ils étaient pas d'accord
avec la question?
Y'en a aucun
physiquement qui me l'ont dit.
Seulement, je voulais t'en parler ce soir.
Ok.
Non, je suis tellement en arrière de toi là-dessous.
Ça serait le fun que t'amènes ton fils
avec son pouce mou.
Je serais
mou, m pouce mou. » Charlie, papa t'aime, OK, c'est correct.
Mais moi, c'est ça.
Tu sais, comme hier, Péon m'a parlé,
comment tu as pris ça, McLeod?
tu sais, comme hier,
Péon m'a parlé, comment tu as pris ça,
McLeod?
Moi, je pense,
c'est que la manière, les médias,
mon prochain show,
je ne laisserai même plus venir
me voir en show parce que,
tu sais, comme la presse
cet été, ils ont fait un
article sur mon show
à Edimbo, puis tu sais, moi,
le show avait rapport avec la liberté d'expression.
Fait que là, je parle de mon procès, puis je dis
j'ai été trouvé coupable. Puis si
ça va me coûter 42 000, je vais
rentrer dans mon argent, je vais faire la joke
en français,
en anglais, je vais la faire
en espagnol. Puis là, j'explique, je vais la faire
en espagnol. C'était clair, c'était
un gag. Puis là, je fais, je vais, là, j'explique un je vais la faire en espagnol. C'était clair, c'était un gag. Puis là, je fais, Chris, je vais...
Là, j'explique
un peu l'idée, mais je fais pas la joke.
Je dis juste, tu sais, j'ai fait un
gag sur un petit gars qu'on pensait qu'il allait mourir,
puis Chris, je vais continuer à faire la
joke jusqu'à temps qu'il meurt pour de vrai.
Puis la presse,
la presse sur le Facebook, Mike Ward
dit qu'il va faire la joke jusqu'à temps qu'il
meurt. Puis là, t'es comme, tabarnak!
C'était un gag, tu sais, c'était...
Fait que là, je comprends, mettons, un mascotte ou un MacLeod qui lit ça,
tu fais, ben non, carré, ça se fait pas, hostie.
Parce que c'est vrai que ça serait absurde si j'étais comme fuck you
moi là je vais ressortir le number
je vais faire
tout le style numéro
avec la montée de lait
dans des pays, je vais aller au
Mexique, ils n'ont jamais entendu parler du
Jérémy, mais pendant 6
minutes, je vais faire un rant
je serais un esti de malade
mental, tu sais, fait que j' serais un esti de malade mental.
J'ai compris à eux autres de dire
que ça n'a pas de sens parce que ça n'aurait pas de sens.
Mais c'est la
manière que les médias
m'ont
démontré.
Tu sais que j'ai...
Tout le temps, la même personne qui applaudit.
Je pense qu'il y a les mêmes
qui piquent.
Non, mais j'ai appliqué pour...
J'ai appliqué, tu sais, comme tu t'envoies des gags,
tout ça, puis c'était assez quoi,
justement, pour le retour.
Puis je savais pas, moi,
que vous aviez eu quelque chose.
Toi, puis Peter, il avait eu quoi là-dessus?
Je savais pas.
Ma première joke, c'était ça.
Lui, il a fait une petite sortie.
Il a fait une sortie...
C'était quoi la joke que t'avais envoyée?
C'est quoi? Je disais... Attends, je m'en souviens pas.
Ça fait quand même un mois,
trois semaines.
Je disais que...
Parce que c'est des thèmes, hein, pour Peter.
Je le sais pas. J'ai jamais écouté son show.
Ouais, c'est ça. C'est des thèmes. Je sais, pour Peter. Je ne sais pas, je n'ai jamais écouté son show. Oui, c'est ça, c'est des thèmes.
Je ne suis pas trop là.
Puis, il fallait que...
Je disais que les mots que tu ne pouvais pas prononcer...
Je ne m'en souviens pas de la joke,
ça fait qu'elle ne sera pas bonne,
mais c'était comme Voldemort, Candyman,
puis le petit Jérémy.
C'était comme les mots que tu ne pouvais pas prononcer dans la vie,
les mots dangereux à ne pas prononcer.
Mais bref, la joke, quand elle était wordée,
elle était drôle, là. Mais c'était
la première joke sur le document, mais moi,
je savais pas. Fait que je pense que ma chum,
elle a regardé, elle a travaillé là avant,
pis elle a fait « Chris, t'es un peu tiré
dans le pied. Je te dirais,
Peter, il est comme pas du bord à Mike. »
« Ah, ah ben, regarde-moi ça. »
T'aurais dû écrire « Voldemort, petite main,
pis nan, nan, tant qu'à...
tant qu'à faire
inciter Peter direct.
Mais, en tout cas, c'est pas grave, je vais en garder,
je vais en faire.
Devant l'est, tu sais,
la revue de l'année.
Christ, de...
Merci d'avoir
ri. T'es la seule
personne, parce que le reste ont juste fait
Oh, carlisse.
Lui-même, mon gag était tellement
mauvais que lui, il est mort.
Lui, il a fait
Fuck that. Moi, je meurs.
Y'a-tu une autre question?
Oui.
Hello.
Yes, salut.
J'ai un commentaire et une question
C'est correct?
Le commentaire c'est sur la section
sur l'Asie, sur le Japon, la sexualité japonaise
C'était pas japonais mais c'était asiatique
Oui
J'ai déjà été au Japon
et j'ai eu des blondes japonaises
et oui
c'est plus trash que
les Québécoises sont...
Je veux pas sauter,
mais regarde,
j'ai eu une foot job
dans une piscine publique
devant la mère
de la personne qui me faisait une foot job
avec son neveu devant moi.
Bon.
Maintenant, ça c'est dit.
C'est un gars de même qu'on a besoin
comme premier ministre.
C'est un gars de même qu'on a besoin
comme premier ministre.
Mais, OK.
Attends, je veux juste t'arrêter
juste pour être sûr de comprendre.
Parce que j'ai quand même beaucoup de breuvages dans le corps.
OK. Fait qu'il y avait une fille
qui crossait le pénis avec ses pieds.
Avec ses pieds, pendant que sa mère
regardait. Non, elle regardait pas.
Elle regardait pas. Sa mère,
qu'est-ce qu'elle faisait? Sa mère, elle crossait
qui dans cette histoire-là?
Dans une piscine publique.
Mais ma copine, elle était pas assez intelligente pour penser
qu'il y a du monde qui nage en dessous.
OK. Ah, style!
Fait que là, toi,
avec ton gros... Mais moi, elle,
elle disait que j'arrêterais pas tant que
tu viens pas.
Fait que moi, je savais que des fois, dans les piscines
publiques, le monde pissait,
mais là, il faut que j'aille peur que des fois,
il y a des gars qui se font crosser
par des orteils.
Tabarnak. Ah, Steve,
je suis content d'avoir une piscine.
Mais t'as un... T'as un trip au Japon
bientôt.
Ma question, c'est pour Nadine.
Ma question, c'est ça fait combien de temps
que...
Comment que ton début
peut devenir une question?
Ma question est pour Nadine.
Ah!
Hein?
C'est-tu... Tu l'as reconnu d'un piscine.
Tu veux savoir si t'es toi le père.
Non, non, non.
C'est lui le père de son enfant.
C'est lui le père du nard.
On se calme.
Ma question va être vraiment mauvaise comparativement à ce que je viens de dire.
Je te connaissais pas.
Je t'ai regardé sur YouTube parce que...
Quand...
T'es avalant!
OK!
Regarde, j'ai juste vu que t'as...
Je trouvais que t'étais un peu comme Cathy Gauthier,
comme style, quand t'étais sur la scène.
Pourquoi tu ris?
En tout cas.
Non, parce que t'as commencé avec ma blonde,
ma grosseur avec ses orteils.
Toi, Nadine, tu m'as commencé avec ma blonde mâche-grosseur avec ses orteils. Toi, Nadine, je te le remercie.
Ton humour me fait un peu penser à Cathy Gauthier.
Dans une piscine.
L'autre fois, l'autre fois, ma blonde mâche-grosseur sur le chest.
Toi, Martin, Martin.
T'es-tu constipé des fois?
Excuse-moi.
Mais est-ce que t'as eu des influences de Cathy Gauthier?
En plus, au début du podcast, tu disais que
tu venais de la Bétibille.
Non, je viens de l'Outaouais.
Oui, mais c'est dans le même coin un peu.
Oui, c'est un peu en Coupe d'Or, dans le Nord, mettons.
Dans le même coin.
Québec, la Côte-Nord, c'est les prochains chrétiens.
Il se fait crosser par des pieds.
Fait qu'on... Mais... avec la Côte-Nord, c'est les prochains chrétiens. Il se fait crosser par des pieds.
Mais non,
c'est sûr que Cathy, par exemple,
Cathy, c'est juste avant moi, mettons, à l'école.
C'est une couple d'années
avant moi, quand même. Je pense que c'est proche
de toi, quand même.
Toi, t'es 2004 à l'école?
2006.
Cathy, ça devait être
fin année 96.
Cathy, elle doit être 98.
C'est juste que Cathy,
elle défonçait des portes
que nous autres,
on aurait eu à ouvrir
si on n'avait pas eu Cathy.
Tu parles de les Dions,
il y avait Julie Caron, Josée Boudreau,
c'était qui les autres?
Il y avait l'imitatrice Claudine Mercier.
Claudine Mercier.
Tu sais, fait que t'avais...
Toutes les filles étaient très filles avant.
Puis Cathy était humoriste.
Voilà, c'est ça.
Non, mais ça sonne méprisant,
mais c'était, tu sais, mettons, tu sais, Lise, que j'aime beaucoup, mais Lise, je ne vois pas deux de mes chums faire « Chris, s'asseoir entre boys, on va voir Lise Dion ».
Non, c'est clair.
Tandis que Cathy…
Mais deux de tes chums filles, peut-être.
Oui, mais tandis que Cathy, c'était la première fille que j'imaginerais deux gars aller la voir.
D'ailleurs, son public est vraiment très masculin aussi.
Oui, il y a même plus de gars, d'après moi, que de filles.
Oui, je pense que oui.
C'est plus le gars qui traîne sa blonde au show.
Mais moi, je suis pas mal plus féminine que Cathy, par exemple.
Tu sais, mettons, je pense que dans la drive, t'aurais plus,
mettons, Corinne, qui est plus
dans la drive à Cathy. Tu sais, moi, je suis plus
féminine, mais dans mes sujets,
par exemple, c'est vrai que des fois, je vais être
pas mal edgy, mais c'est rare
que je tombe dans le groupe vulgaire. Mais tu sais,
j'ai-tu eu de l'influence? Sûrement,
parce que... C'est qui tes influences?
Tu sais, masculines,
féminines, québécoises, américaines, canadiennes
whatever
il y en a beaucoup parce que justement
c'est comme bilingue mon affaire
quand j'étais jeune
c'était dur parce qu'il n'y avait pas de YouTube
puis d'affaires de même
c'est sûr que tu avais des Jim Carrey
puis des Robin Williams
qui étaient vraiment des influences
ensuite de ça au, il y avait
Yvon Deschamps
classique, mais moi, c'était
Rock et Belles Oreilles
puis François Pérusse. C'était comme
ça. À six ans,
sept ans, je savais
au complet, tous les Rock et Belles Oreilles,
je les savais par cœur, mon père m'enregistrait.
À six ans?
Oui.
C'était quand même trop hard pour un enfant de 6 ans.
Vraiment, là.
Mais c'était ça, moi, ma vie, mes parents n'ont jamais allumé,
parce que ce n'est pas tangible, ce n'est pas comme si j'essayais de jouer au soccer
et que j'étais vraiment bonne tout d'un coup.
Moi, je voulais juste regarder de l'humour tout le temps, tout le temps, tout le temps.
Je ne voulais pas aller jouer dehors, faire des bonhommes de neige, moi, je voulais regarder des cass tout d'un coup. Moi, je voulais juste regarder de l'humour tout le temps, tout le temps, tout le temps, tout le temps. Je voulais pas aller jouer dehors, faire des bonhommes de neige.
Moi, je voulais regarder des cassettes d'humour.
C'est ça qui était fucké dans le temps aussi,
que je pense que les jeunes ne réalisent pas.
À ce temps-là, si t'aimes l'humour,
tu vas aller sur YouTube,
tu vas voir, tu vas triper sur une personne,
tu vas regarder une affaire, une affaire, une affaire,
qui va venir une autre affaire.
Mais nous autres, mettons,
t'avais un gars là juste
pour rire, pis tu l'écoutais
non-fucking-stop.
Je le remettais tout le temps.
C'était pour ça qu'Antony Cavanaugh, son premier show,
avait pas marché, pis qu'il y avait
comme 3-4 de ses numbers qui étaient dans un gars là,
pis tous ses fans
avaient vu ses numéros
171 000 fois, t'sais.
C'est ça, là t arrives, tu te surprends.
Tandis qu'à ce temps-là, même si le monde t'a vu sur YouTube,
ils t'ont vu une fois, peut-être deux fois,
si tu es chanceux.
Merci.
Ça, il mérite une clap pour la question
que le début matche le moins la fin.
C'est la première fois
que je vois ça.
Chris, j'espère, je ne sais pas si tu as une blonde,
si tu es marié, mais si tu as une blonde
et que jamais tu veux te marier,
tu devrais incorporer cette originalité-là
dans la demande
en mariage.
De commencer avec une affaire...
Mon ex m'a fait un faux job.
Veux-tu me marier?
Exact.
Vous vous moindrez parce que c'était pas moi le gars.
Non, mais c'est pas grave.
Mais c'est parce que sa noirceur est-ce que j'ensemble les toutes?
Si j'oublie ma question,
t'as-tu ça?
Pas si.
T'as-tu?
Est-ce que vous aviez,
en passant de vos pires shows,
vous disiez souvent des anecdotes de vos pires shows,
une anecdote de vos meilleurs shows?
C'est un peu le contraste entre les deux.
Tu veux savoir le pire et le meilleur show?
Oui, vous pouvez nommer les villes,
parce que c'est chien.
Moi, j'ai vécu un de mes pires shows cet été.
Il y a un documentaire sur Netflix
de Hannibal Buress à Edinburgh. Il y a un documentaire sur Netflix de Hannibal Buress
à Edinburgh.
Il y a une soirée à Edinburgh qui s'appelle
Laten Live.
Une partie
du concept,
c'est si tu parles
de sujets qu'ils n'aiment pas, ils vont te crier chou.
Puis là, j'avais vu Hannibal
Buress sur scène se faire ruer.
Hannibal Buress, c'est comme la nouvelle saveur du mot aux États-Unis.
Tout le monde capote dessus.
C'est comme le prochain Louis C.K.
Puis là, je vois ça.
Je vois Hannibal Buress se faire huer.
Puis là, je me fais booker dans la même soirée.
Là, moi, je tweet à Steve Jaspers.
Je ne me fais pas huer en gag.
Puis là, j'arrive sur scène.
Puis là, moi, je suis vendu comme le gars
qui scrappe la vie
des handicapés dans son pays.
Fait que là, j'arrive, Asti, avec
deux prises, puis là,
j'ai une joke
sur le sida que moi, je trouve
bien drôle. Puis,
ma joke, c'est que j'ai fait une joke
sur le sida, puis il y a un gars sur Facebook qui m'a
dit, c'est mon frère, le sida, puis il n'y a rien de drôle là-dedans.
Asti, tu n'as pas le droit de rire de ça.
Tu feras des jokes la journée que quelqu'un dans ta famille,
à toi, va être infecté. »
Puis là, moi, je réponds, « Défi accepté. »
Puis là, je pars sur une affaire comme quoi je veux donner le sida à mon frère
pour pouvoir faire des jokes là-dessus.
Puis là, je commence à faire ça, puis là, il y a une fille,
elle crie « chou! »
Elle fait « on n'attrape pas, oui,
on n'attrape pas le sida,
on attrape le VIH. » Puis là, je fais
« ben oui, là, mais Chris,
puis là, je commence,
je ne sais pas pourquoi, j'aurais dû juste faire
« ah, fuck off », puis faire un autre gag.
Mais je commence à un débat avec
la fille, pis là,
le monde sera comme « ah, elle a raison », pis là,
ça se met à crier chou,
pis là, je fais « fuck you,
callous », pis là,
là, mon cerveau se disait
« si tu vas vers là, tu vas aller les
chercher, si tu vas vers là, tu vas les
perdre complètement », pis j'ai fait « je m'en cahisse »,
pis je les ai perdus complètement.
Je me suis fait tuer.
Je suis débarqué de scène. Puis j'ai fait,
asti, que c'était mauvais.
Puis là, par exemple, j'ai eu comme mon orgueil.
Puis c'est,
là, j'ai fait,
asti, il faut que je retourne
regagner ce public-là.
Puis là, genre,
la semaine d'après, je suis retourné. J'ai fait un show. Puis là, genre, la semaine d'après, je suis retourné,
j'ai fait un show, puis là, c'était moi
qui closais, puis là, je suis allé
les chercher, puis là, j'étais comme
fier, puis là, en débarquant de scène, j'étais comme
« C'est quand même absurde que
Christ... J'ai
42 ans, j'ai pas besoin
de ça. Pourquoi je vais me faire ruer? »
Puis après, je fais comme « Ah, je vais
vous montrer, puis là,
je suis allé les chercher.
Puis là, j'ai fait, qu'est-ce que j'aurais besoin
de thérapie?
Morale de l'histoire,
c'est ça. L'humour, c'est un problème
mental.
Comme je disais tantôt, Chucky et Maurice, c'est comme
dérangé. Mais c'était weird, ça.
C'était vraiment weird.
Moi, c'est... Je dirais pas le nom de la ville, mais c'était weird, ça. C'était vraiment weird. Chris, oui. Oui, bien sûr. Moi, c'est...
Je dirais pas le nom de la ville,
mais c'est au Lion Bleu.
OK.
Écoute, le pire, c'est que...
Je sais pas s'il est là encore.
Il y a un gars qui...
OK, c'est beau.
C'est où, le Lion Bleu, vu que...
Je vais le dire.
Mais Chris, t'as nommé le nom de la place.
C'était à Almon, Estie.
C'est encore pire que laie. Oui, je le sais,
mais je l'ai sur le cœur,
à Estie.
J'arrive là,
puis le gars,
il me dit,
on a mis ça
à Saint-Pierre-Sébillet.
Je suis comme,
déjà,
je sais que ça va être
ordinaire.
Il se pose
à avoir bien du monde.
Je suis confiant.
Parce que,
ça, c'est une affaire,
je pense que
moins le billet,
il est cher,
moins le monde respecte la personne sur Saint-Pierre-Sébillet. Exact. Puis, moins il y a de monde, pour de vrai. Parce que, ce n'est une affaire je pense que moins le billet il est cher moins le monde respecte la personne
sur le sein
pis moins il y a de monde
pour le vrai
parce que
c'est pas dur à comprendre
si tu vas dans un magasin
de jeans
pis il y a un jeans
à 5 piastres
pis un jeans à 50
lequel tu vas prendre
bon ben c'est ça
c'est la même affaire
fait que
j'arrive là
pis là
il me dit
ton micro est là
écoute j'essaie le micro
et
peu importe
ça sort pas
fait que là je suis obligé de j'essaie le micro et peu importe, ça ne sort pas.
Fait que là, je suis obligé de faire ça sans micro.
Le soir, il arrive.
Il y a à peu près 75 personnes dans la place.
C'est full, là.
Je demande qui est là pour voir le show.
Il y a cinq personnes qui lèvent la main.
Les 70 autres sont calismes.
Écoute, en avant de moi, il y a 30 personnes qui sont là parce que leur chum vient de se suicider.
Elles autres, tu sais, ils viennent pas fêter,
mais ils viennent comme se réconforter de l'espèce de...
Comment t'appelles ça?
La chose funéraire, tu sais.
Fait que là, t'as 30 personnes.
La seule chose qu'ils veulent, c'est joser entre eux autres.
Ils veulent pas que je parle, tu sais.
C'est tabarnak.
Fait que maintenant, je suis comme... Après à peu près 45, j'ai toff entre eux autres. Ils veulent pas que je parle. À la fin de la journée, je suis comme...
Après à peu près 45, j'ai toffé 45 minutes.
Tabarnak, t'es quand même fort.
J'essayais d'aller chercher. J'ai dit,
Chris, il y en a 5 qui veulent...
Si le chum avait autant de volonté, il serait encore vivant.
Non, mais Chris, c'est vrai,
t'es pas fort.
Moi, je me suis dit, Chris, il y a cinq personnes,
et puis, à un moment donné, il y a une madame
qui me regarde et qui me dit, écoute, je trouve ça drôle ce que tu dis,
mais j'ai de la misère à me concentrer pour t'écouter
tout le monde parler.
Je vais le faire pareil.
Après 45 minutes, je vais comme,
merci beaucoup, écoutez, si ça vous tente de venir me jaser,
vous viendrez, si ça vous tente pas,
je vais m'en coller sur la tabarnak.
J'arrive au bar, le propriétaire vous tente pas, moi, en collier, c'est en tabarnak. J'arrive au bar,
le propriétaire, il est comme,
« Ouais,
ouais,
donne ma paye toute. » Le lendemain,
il écrit à mon gérant, « Écoute, je sais que ça n'a pas
été facile, tout ça, sauf que
je trouve qu'il aurait dû se forcer pour essayer
d'aller chercher le monde plus,
j'ai comme... Mais c'est à cause de
toi, parce que tu as laissé le monde rentrer
gratuitement?
Ça ne met pas 5$ après 5$
qu'il a laissé le monde rentrer gratuit. C'est à cause de toi
que j'ai eu un show de marde, puis là, tu viens de dire
ça en plus.
C'est triste, c'est le monde.
Le gag que j'ai fait sur le gars
qui s'est suicidé, c'est triste.
Quelqu'un qui se tue, mais
eux autres,
peut-être qu'ils ne savaient pas qu'ils allaient avoir un show
du monde. Mais il n'y a personne qui le savait.
Mais si,
je peux comprendre, moi, ma mère, la journée
qu'elle est morte, je suis allé voir un show du monde,
mais c'était pour me changer les idées.
Au moins, j'écoutais.
Si tu veux une place pour
pleurer, peut-être un show du monde,
c'est pas la meilleure place.
Le problème, c'est qu'ils ne savaient pas qu'il y avait un show du monde.
Tu te lèves et tu quittes.
Moi, il y a un enfant, quand je rentre
dans une place et que je vois un gars sur scène
qui jase, je fais
« Ouais, peut-être que c'est pas une bonne place pour venir pleurer. »
Moi, je raconte.
Puis, Allemands, en plus, c'est une assez grosse ville
qu'il y en a en Estie
des bars.
Il y en a a en Estie des bars. Il y en a
400 en Estie.
C'est vrai, Allemands.
Il y en a en diagonale, l'Estie.
Ah non, écoute. Puis sérieusement,
un bon show que j'ai vécu...
C'est drôle, les anecdotes, c'est le bon show,
c'est les plates en crise, par exemple.
Mais t'as vu que la première partie
que j'ai faite avec toi, c'était
un dingue gros bon show que j'ai fait.
Oui, ça en plus, c'était un camping que moi, ça faisait 10 ans, 20 ans que je n'avais pas fait de camping.
Mais, ils ont construit une salle.
Parce que là, ils avaient booké le show, puis les gars sont crainqués, puis c'était écoeurant.
Tu sais, ils ont construit une salle.
D'aspect. qui, pis c'était le cœur, hein. Ils ont construit une salle pas juste
pour le show, mais
il y avait eu l'idée de construire un centre
pis là, ils se sont dit, on va le construire
pour qu'il soit prêt pour le show.
Fait que c'était le cœur, hein. C'était jam-packed.
Ah oui, il y avait 400 personnes quasiment.
C'était malade, hein.
C'était vraiment cool. Le setup,
c'est où?
Saint-Félix-de-Vallois.
Saint-Félix-de-Vallois. C'était vraiment...-de-Vallois. Tu te rappelles-tu du nom du camping?
Marc, c'est quoi le nom du camping?
As-tu quelqu'un dans ton oreille qui te parle?
Ah non, mais il se posait de la savoir
à l'est. Il book pour là.
Il est plus là.
Il est parti.
Il est parti se faire creuser par des orteils.
Il est en train de fourrer des pieds.
Il est en train de...
Paradis de voler, sentinelle.
Sentinelle.
Non, domaine de quelque chose.
C'est pas ça?
Le camping-club de la terre.
Il est bien hot, lui.
Oui.
Mais oui, c'est quelque chose de vrai.
En tout cas, ça coule encore.
Oui, c'est vraiment le fun.
J'en ai fait plein de campings, moi,
puis là, c'est sûrement quelque chose
que je n'ai pas vu encore dans les autres campings.
Oui, puis c'était impressionnant.
Tu es allé chercher le monde tout de suite,
puis tu as fait combien de temps?
Tu as fait combien de minutes?
45.
Puis tu avais vraiment le monde,
t'sais, je veux pas qu'il était là pour moi,
mais après une minute,
il m'avait déjà oublié,
pis il était là pour toi, t'sais.
Fait que c'est très cool.
C'est très cool.
Très cool.
C'est fun.
Mauvais show, j'en ai beaucoup,
mais mettons, j'en ai un,
c'était dans une tente extérieure.
C'était un événement qu'un gars avait créé.
Puis c'était pour lui qu'il avait créé ça.
C'était comme un moteur, avec des amis moteurs.
Puis il y avait comme une petite occasion, c'était dans un village.
Puis c'était juste comme ses chums à lui qui étaient là.
Il avait fait ça à son chapiteau dans un stationnement.
T'as une couple d'humoristes là.
Tout va bien pour les autres humoristes.
Moi, je monte sur scène et il y a un gars dans peut-être comme 4e, 5e rangée
qui commence à me répondre tout le temps.
Mais tu sais, tout le temps.
C'est borderline vulgaire.
Je ne peux même pas m'amuser avec lui.
Mettons, je dis, l'autre jour,
je suis allée au dépanneur.
Oui, moi aussi, j'irai au dépanneur avec toi.
Puis là, à un moment donné,
montre-moi tes totons.
Juste borderline violeur.
Oui, oui, vraiment.
Je veux voir tes totons et des affaires de même. Puis là, un moment donné, je fais comme
« OK, tabarnak, là,
tu fermes-tu ta gueule? » Au début,
c'est comme « Ah, ah, ah! » Mais un moment donné,
je suis tannée.
Tu es supposée de faire combien de temps?
20 minutes. C'est long, hein?
C'est long, 20 minutes.
Tu fais une choré, même.
Puis il a commencé à parler de tes totons après
deux minutes? Six minutes, peut-être.
Il te reste quand même 15 minutes.
C'est un crescendo.
Dans 15 minutes, je ne sais pas ce qu'il fait.
Je continue.
Je continue.
J'ai dit de fermer sa gueule.
D'habitude, quand tu fais ça,
surtout une fille, on dirait
les gars, surtout les autres gars
qui sont tannés,
de petites fesses écoeurées,
ils vont comme faire « Ouais! »
Mais là, il n'y a personne.
Il n'y a personne qui m'appuie.
Je suis là et je dis comme « Ferme ta gueule à quelqu'un! »
Ça crisse un plus gros fret encore.
J'ai comme l'impression de me creuser un trou sur la scène.
Je me dis « Oh my God, c'est interminable! »
À un moment donné, le gars s'en va.
Je me dis « Ok, je suis vraiment perdue. Oh my God, c'est interminable. Fait qu'à un moment donné, le gars, il s'en va, pis tout ça.
Pis là, je fais, OK, là, je suis vraiment perdue, là. Qu'est-ce qui se passe?
Y a-t-il quelqu'un qui va me le dire?
Pis, finalement, c'était un
handicapé mental.
Y avait un problème de...
Ben, c'était pas un handicapé mental. Je pense pas qu'on dit ça encore,
mais y avait un problème d'inhibition.
OK.
Fait que lui, y avait un traumatisme crânien
ou quelque chose comme ça.
Fait qu'il n'y avait pas de filtre.
Puis je pense qu'il me trouvait de son goût.
Fait qu'il était comme, je veux voir tes tatars!
Mais en même temps, toi, tu as le droit de répondre.
Tu sais, ce n'est pas parce que lui, il n'y a pas de filtre
que...
Je ne sais pas.
Tu sais, il devrait au moins t'avertir, tu sais.
Bien, quand...
S'il y a quelqu'un qui n'a pas de filtre,
dans une tente qui a 11 personnes, dis-moi-le en passant, là, s'il y a quelqu'un qui n'a pas de filtre, dans une tente qui a 11 personnes,
dis-moi-le en passant, là,
s'il y a un gars qui dit,
« Bon, moi, ta queue, c'est Dave,
qui n'est pas certain. »
Ben, c'est ça.
Le gars, tu sais, dans le fond,
le gars du show, c'était sa responsabilité
de me le dire, mais il ne me l'a pas dit.
Fait que, là, écoute,
ben là, j'ai comme regagné les gens, en fait.
OK.
Parce que je me sentais tellement mal d'avoir écœuré quelqu'un
qui n'avait pas toute sa taille,
qui n'est pas fait exprès pour m'écœurer,
que je suis venue toute rouge, là,
puis je me sentais mal, puis je n'en revenais plus.
Fait que là, comme je les ai regagnés un peu.
Fait que mon dernier deux minutes, c'était vraiment le fun, là.
Mais c'est weird qu'eux autres, ça fasse un malaise,
vu qu'eux autres, c'est comme,
tu sais, tout le monde aurait dû catcher
de, ah, Chris, c'est vrai,
on lui a pas dit que...
Mais je pense que tout le monde l'a compris en même temps.
Tu sais, puis à un moment donné, comme quand j'ai dit,
OK, y'a-tu quelqu'un qui va me le dire? Pour vrai,
qu'est-ce qui se passe? Puis y'a une madame, là,
qui me l'a dit vraiment pas fort, fait comme,
c'est un handicapé.
Quoi? Puis là, elle me l'a dit, fuck, man C'était un handicapé. Quoi?
La maladie, fuck man, il y a quelqu'un qui aurait pu me le dire avant, pour vrai.
Fait que c'est ça.
Lui, il n'avait pas d'attirance pour les gars,
fait qu'il n'a écoeuré aucun gars.
Oui, oui.
Il n'a pas fait comme mon mot à cœur.
C'est ça.
Ça, c'était mon mauvais show.
Et ton meilleur show?
Mon meilleur show? Je ne sais pas.
Pour vrai, je suis...
Comme tous mes shows qui vont bien,
je trouve que c'est de mieux en mieux
tout le temps.
On dirait que chaque show est spécial.
Mais si je vais dans la même veine que Martin,
je me souviens que mon premier gros show,
c'était avec toi.
Oui, tu avais fait ma première partie en Ottawa.
Ça fait longtemps.
Avant l'école de l'humour. Ce n'était avec toi. Oui, j'avais fait ma première partie en Ottawa. Ça fait longtemps, là. Oui, oui.
Avant l'école de l'humour, puis tu sais, c'était pas comme une première partie,
genre, je te garrote sur la scène, puis
arrange-toi, c'est comme, toi, t'avais fait
déjà un bon 15, je pense,
15-20, puis
j'apparaissais dans une boîte, je me souviens
de ça, j'étais vraiment stressée, là.
Puis, pour vrai,
ça avait tellement bien été.
Ta crowd était super cool.
Tu m'avais laissé vraiment un beau spot.
Ce n'était pas un show de marbre pantoute.
Puis ça, ça m'avait donné la piqûre vraiment de l'humour avant l'école.
Puis après, tu avais fait l'école l'année après ou l'autre après?
Cette année-là.
En fait, on avait fait tout l'été en Outaouais, tout l'été.
Oui, oui.
Puis tu rentrais à l'école. En septembre, oui.
Moi, c'était ta soeur qui m'avait écrit.
Oui, oui.
Oui.
J'avais trouvé tellement affrontée, mais en même temps, j'étais contente.
C'est drôle.
C'était avant qu'elle se refasse faire les seins.
Oui.
Fait que c'était pas à cause de ça que j'ai pas juste fait,
« Hey, Chris avait des beaux seins. »
Mais non, moi, Chris avait des beaux-sœurs. » Mais non, ça avait
vraiment bien été. Puis j'étais content quand
j'avais appris que
t'avais fait de l'école, puis ça va bien tes
affaires, tu sais. Puis là, toi,
c'est ça, là,
tu te vois-tu
plus, mettons, dans les prochaines années,
t'enligner plus vers l'écriture, plus
vers la scène ou
un mix des deux, comme tu fais là? Bien, je pense que je vais continuer un mix des deux. C'est sûr qu'en ce moment vers l'écriture, plus vers la scène ou un mix des deux comme tu fais là?
Je pense que je vais continuer un mix des deux.
C'est sûr qu'en ce moment, l'écriture, c'est plus payant.
Je vais plus à fond, temps plein là-dedans.
Mais à un moment donné, on jasait.
Je ne sais pas si tu t'en souviens chez vous.
À chaque fois qu'on jase chez vous, je pense que tu t'en souviens.
Oui, vu que je finis tout le temps.
Il est toujours à 2 heures du matin.
Moi, je me tiens avec sa femme.
Quand il arrive de ses shows,
il prend un dernier verre avec nous,
puis c'est comme trop tard.
Non, mais pour vrai,
les conseils que tu donnes,
même quand tes shows sont super bons.
Puis, tu m'avais dit,
même si tu fais de l'écriture Nadine
arrête pas de faire de la scène
garde-toi tout le temps à Sharp
parce que tu sais jamais le moment où est-ce que tu vas en avoir besoin
puis aussi
tu sais, tu fréquentes les jeunes
dans les bars, tu sais, plus jeunes que nous
tu restes
dans les influences du moment
tu sais, tu es tout le temps au courant de ce qui se fait
fait que
je pense que je vais jamais
lâcher la scène. Je suis en train de lire le livre
de Carol Leifer.
Oui, oui, oui. Elle était writer
pour Seinfeld à l'époque.
Pis elle, c'est ça, elle dit,
l'affaire qui est beau avec
faire du stand-up, c'est que t'as jamais d'âge.
T'es jamais trop vieille pour faire du stand-up.
Jamais, jamais, jamais.
Pis elle, c'est ça qui la garde
vraiment terre à terre
elle écrit pour des émissions aux États-Unis
des sitcoms, n'importe quoi
pis dès qu'elle a une chance
elle va faire des open mic
pis elle tripe, pis ça la remet terre à terre
pis elle revoit ses amis sur scène
pis tu sais comme en tout cas
moi je pense que je vais jamais
mais c'est sûr que si j'ai la chance
de me pogner une super grosse gig
et de faire comme, OK,
je fais une première partie de quelqu'un
où je vais faire religieusement,
régulièrement, mais en ce moment,
c'est l'écriture qui me choisit.
Fait que je suis comme, OK, go!
C'est ça.
C'est cool. Y a-tu une autre question?
Oui.
Ça fait combien de temps qu'on roule?
Deux ans.
Ça va être la dernière question.
Ouais, tantôt au début,
tu parlais de, mettons,
bas pis pépé.
Je me demandais si t'avais
un non-humoriste, deux non-humoristes
à recevoir à ton podcast
qui tu recevrais,
genre, mettons?
OK, si...
C'est ça, mais je vais juste
l'expliquer, vu qu'on a fait trois podcasts.
J'ai parlé de
Bob Bissonnette, que j'aimais beaucoup,
mais ça, pour le monde
qui écoute, c'est il y a huit semaines.
Du monde
que j'aimerais...
Des pas
humoristes que j'aimerais avoir.
Il y a Pépé,
il y a mon oncle Serge.
Là,
c'est ça. On travaille pour avoir
Kevin Owens, qui est
le champion
du
WWE.
Mais je ne sais pas
quelle ceinture.
Puis, qu'est-ce qui est weird?
Mike Patterson m'a écrit.
Puis là, il a dit, ah, si, j'ai des contacts
pour l'avoir. Mais je sais que Kevin Owens,
tu sais, j'avais écrit, j'avais demandé.
Il a dit, il faut juste que je
demande au monde du WWE
si c'est cool ou non.
Puis, il n'est pas revenu encore,
mais là, Mike Patterson,
il est comme parti sur une chair.
Là, il m'a écrit, il a dit,
« Hey, veux-tu Pat Patterson,
qui est comme un des scouts du WWE,
puis un vieux lutteur? »
Puis là, j'ai fait, « Ouais, ouais, je suis type. »
Puis là, il m'a réécrit,
puis il a dit,
« Hé, finalement, Pat Patterson ne le ferait pas,
mais son writer Bertrand le ferait. »
Oh my God!
Là, je suis comme,
tabarnak, c'est un podcast d'humour.
Puis là, il a l'air super intéressant,
M. Bertrand.
Il a son cordonnier aussi,
qui est vraiment j'en ai.
C'est un writer.
Mais c'est weird que...
Oui, c'est ça.
Mais j'irais...
Ça serait probablement du monde...
Je veux garder ça
plus humour, mais
les seuls pas humour, ça serait genre
des pépés. Vu que pépés,
ses tonnes sont
drôles pareilles. Mononcle Serge, c'est drôle
pareil. Ou peut-être
un Serge Chapelleau, que c'est pas du
stand-up, mais c'est de l'humour.
Je pense que j'aimerais ça aussi avoir
du monde
comme, mettons,
moi, un gars que j'aimerais beaucoup avoir,
c'est Paco Lebel,
qui est intense,
puis c'est un writer, pour ceux qui le connaissent pas,
un excellent auteur,
puis un gars d'opinion.
C'est rare, le monde, avec des opinions
tranchées comme lui,
que quand tu le suis sur Twitter,
tu fais comme « Eh, tabarné, call-y! »
« Eh, Chris, call-y! »
Mais ça, j'aime ça, moi, du monde le même.
Fait que j'aimerais un Paco,
j'aimerais...
Sinon, c'est ça.
Les vieux de la vieille, les comédiens.
Mais, qu'est-ce qui est
plate? Ceux qui sont
humoristes, que souvent le monde dit,
pourquoi tu bookes pas, mettons, un
Jean-Marc ou un... Tu sais, Jean-Marc Parent
ça fait des années que j'y offre.
On dirait que c'est
tough à avoir, vu que
le monde du podcasting,
tu sais, mettons,
n'importe qui en haut de 50 ans ne comprend pas c'est quoi
on a eu l'éveillé
vous n'avez pas entendu parler
mais il y a deux semaines
puis j'étais vraiment touché
que François vienne le faire
il était heureux de le faire
j'aimerais ça mélanger plus les générations
le podcast moi j'aime ça de donner la chance à Puis j'aimerais ça mélanger plus les générations. Je trouve le podcast, moi, j'aime ça
de donner la chance à la nouvelle génération.
Mais ça serait le fun. J'aimerais ça avoir
un Légaré. J'aimerais Yvon Deschamps.
Ça serait malade.
Mais tu voudrais avoir Peter McLeod, François Mescotte?
Mais le pire, j'aimerais ça.
J'aimerais ça.
Oui, McLeod, Mescotte, ça serait
curieux. Mais pour de vrai,
j'aimerais ça. Même Mario Jean. C'est drôle, ça serait super drôle Mais pour de vrai, j'aimerais ça. Même Mario Jean.
C'est des gars drôles, ça serait super drôle.
Ah non, mais j'en doute pas.
Non, non, j'en doute pas.
C'est juste que j'imagine eux autres,
peut-être le malaise qu'ils auraient.
Ah, mais ça serait drôle.
Mais non, mais moi, j'aimerais ça.
Moi, j'aime ça parler à des humoristes
et j'aime ça entendre parler les humoristes.
Les gars de brou, ça serait le fun.
Les gars de brou.
Ils seraient malades. Oui, c'est vrai. Ah, les gars de Brou, ce serait le fun. Les gars de Brou, ce serait malade.
Oui, c'est vrai.
Les gars de Brou.
Chris, on devrait...
C'est vrai.
Ah, c'est-tu les gars de Brou?
Moi, ça, c'était...
Quand j'étais jeune, c'était des comédiens
que j'admirais beaucoup.
C'était pas des humoristes, mais moi, Marc Messier,
j'ai tout le temps capoté dessus.
Non, c'est ça, c'est que là,
Michel Côté.
Mais j'aurais peur de faire, toi, Michel,
toi et l'autre.
Je serais comme,
il faudrait que j'aurais,
ça me prendrait un carton.
C'est juste toi,
c'est Marcel.
T'en as juste un à apprendre.
Mais ça serait cool d'être des humoristes qui font du stand-up en anglais C'est juste toi. C'est Marcel. C'est Marcel.
Ça serait cool d'être des humoristes qui font du stand-up en anglais
à Montréal, mais
qui sont capables de parler français.
Oui, oui.
Comme Chris Dougler.
Oui, oui.
J'ai eu Mike Patterson.
J'aimerais peut-être aussi avoir
des...
Il y a Dan Aderman,
qui est un stand-up à New York,
qui a appris le français
en regardant des vidéos YouTube.
Lui, quand tu parles autiste,
lui, il...
Chris, il a appris une langue avec YouTube.
J'aimerais avoir lui.
J'aimerais avoir des Eddie Hazard
qui a eu une humoriste britannique
qui parle français. Mais lui, t'as déjà allé sur ton gars-là?
Non.
Eddie Hazard, j'ai fait un show avec à Paris,
mais jamais à Montréal.
Non, OK. Excuse-moi, je me suis trompé.
Moi, dans le fond, c'est ça.
Je veux continuer à faire ces shows-là
longtemps, puis on va arrêter
parce que lui, il va chier dans ce coup-là.
Il a envie de pisser.
Lui, là, il a vraiment envie de pisser.
Moi avec, on va dire.
Merci beaucoup.
Merci d'avoir fait le podcast.
Merci.
Merci beaucoup.
Si le monde veut
vous voir en show,
c'est-tu mieux ton Facebook, ton site web?
Facebook.
OK.
Nadine, ma sitees facile à trouver.
Facile.
martinturgeon.com martinturgeon.com
Merci beaucoup.
Restez des nôtres.
Yann va vous parler d'un autre podcast.
Merci à vous autres d'être restés là.
Hostie, il est...
Chris, il est 1h du matin.
Puis on a...
Chris, j'ai commencé à 6h.
T'es encore debout?
Je suis encore debout. On dirait que je travaille
plus longtemps que quelqu'un dans une shop.
Ça me prend un syndicat
pour me défendre de
cet astuce de bourreau-là.
Fait que, merci.
Merci tout le monde.
Merci.
Merci. Merci à toi. Merci. Merci, guys. Yes.
Salut tout le monde.
Bienvenue à cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine.
Cette semaine, je vous parle du podcast AGO.
C'est pas pour rien que ça se nomme comme ça.
Les gars se définissent comme l'artiste, le geek et l'otaku.
C'est trois gars qui animent ça.
Il y a un artiste, un geek et un otaku.
Je sais pas c'est quoi un otaku,
mais c'est clair que c'est pas un trend de Chicoutimi.
Et je ne tente pas de googler.
C'est un podcast où est-ce que ça parle... C'est un podcast de discussion très décontrant.
Les gars, ils parlent candidement.
Ils vont se parler de culture geek,
de cinéma, de jeux vidéo.
Ils vont se parler de cosplay.
Ils reçoivent souvent des invités,
comme cette semaine, celui que j'ai écouté.
Ils ont reçu Julien Bernatchez
et puis Mike Patterson.
C'est un super bon podcast.
C'est très le fun à écouter.
Les animateurs sont passionnés. Ils trippent sur leurs sujets.
Ils sont disponibles sur iTunes.
Ils sont aussi
très faciles à trouver. La meilleure place pour les trouver,
c'est probablement Facebook.
Et puis, ils mettent aussi la version audio
de leur podcast sur YouTube.
Des fois, c'est plus facile à aller écouter ça
par YouTube. En tout cas, ils sont disponibles
sur ces plateformes-là. Si vous voulez écouter le mien, mon podcast, ça s'appelle Le Stream et c'est disponible sur le Yann. Sous-titrage Société Radio-Canada