Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #84 – (Daniel Savoie et Philippe Audrey Larrue St Jac
Episode Date: October 17, 2016Cette semaine on parle avec Philippe Audrey Larrue St Jacques qui se sent mal de visiter le palais royal et Daniel Savoie qui se sauve au Népal au lieu de faire sa job de prof. https://yout...u.be/jGQb3B4mJeo ★ Support this podcast on Patreon ★
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En direct du Bordel Comedy Club, voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup.
Bonsoir. Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
Ce soir, encore une fois, est-ce que je suis content que Hubert n'est pas mort?
Je peux
continuer à avoir mes livres gratis.
Si tu veux un livre gratis,
download l'application Uber.
Utilise le
code promo UberChain.
Toi, tu vas avoir un livre de 20$.
Moi, je vais avoir un livre de 20$.
Et en même temps, on blesse
Denis Coderre. Fait que lui,
il pleure. À chaque fois que tu donnes
l'eau du beurre à Denis Coderre, il pleure.
Ça, le monde ne le
sait pas. Puis aussi, si vous
achetez des cochonneries sur Amazon
ou des belles affaires sur Amazon, à place
d'aller direct sur Amazon, va au
www.mwamazon.ca.
Ça va t'amener à la page
d'accueil en français, fait que t'auras pas à chercher où le petit piton est faire. Ça va t'amener à la page d'accueil en français.
Fait que t'auras pas à chercher où le petit piton est faire.
Pis quand t'achètes de quoi,
moi, j'ai une cote de 6%.
Fait que, pis...
Pis ça, non, ça a l'air cheap.
Mais, crée, ça m'a passé.
Je me suis fait 3 pièces, c'ti.
Yes, sir, c'ti.
Yes!
La force du web québécoise.
Pas besoin
de subventions quand tu
plugues Amazon puis Uber.
Fait que j'ai des livres gratis.
Je peux aller au restaurant gratuitement.
Juste, j'ai pas d'argent pour me payer un repas.
Mais, non.
C'est ça. Puis là, cette semaine,
c'est ça qui est drôle.
Mes invités, il y a un des invités,
c'est la première fois que je le rencontrais,
en arrière, puis je suis comme stressé
de fucker son nom,
parce qu'il y a le nom le plus long.
Y a-tu quelqu'un en humour
qui a un nom plus long que le tien?
OK.
Il est vraiment...
Puis là, c'est ça.
Là, tout le monde le regarde.
Ça serait weird que c'est
genre un nom super court,
genre Féleroy.
Ça!
Qu'est-ce qui est drôle? Pour de vrai,
moi, ça me stresse les noms.
Dans le temps que j'animais des soirées d'humour,
ça me stressait tout le temps de
fucker le nom de quelqu'un
avant qu'il embarque. Des fois,
quand j'étais sur scène, j'animais, et en place de
penser à mes jokes, je me disais
juste dans la tête, mettons,
je me disais, mettons,
Virginie Fortin.
Ça, c'est weird de faire un number
en pensant juste à
un nom. Moi, tout le long que je
vous lisais des jokes, tantôt,
je pensais juste à lui.
Je vais vous le présenter.
Je vais vous le présenter.
Je vais présenter mon autre invité.
C'est les deux, la première fois ici sur le show.
Je suis très content.
Des avoirs.
Voici Daniel Savoie et Philippe Audré,
La rue Saint-Jacques.
Je l'ai eu, tabarnak.
Salut.
Assieds-toi.
Assoyez-vous.
Comment ça va?
Je ne te serrais même pas la main.
Je suis juste contente de dire ton nom.
Non, mais bravo.
Tu l'as eu du premier coup quand même.
Toi, ça doit être mortel.
Tu sais, les premières fois que tu vas dans les soirées d'humour...
C'est...
C'est jamais...
C'est positif et négatif.
Tu sais, dans le sens où ça ne laisse pas les gens indifférents,
parce qu'ils se font « c'est qui ça? »
Puis en même temps, « c'est quoi ça? »
Mais en même temps, ils l'oublient tout de suite,
parce que c'est bien trop loin à retenir.
Même mes parents, ils ne m'appellent jamais de même.
Mais là, toi, c'est que ton père,
son nom de famille, c'est la rue Saint-Jean.
C'est la rue.
C'est la rue.
Puis ma mère, c'est Saint-Jean.
OK, OK.
Mais pourquoi ils ont rajouté un Audrey là-dedans?
Non, mais c'est que mon père, il est d'origine pieds noirs.
Ça, c'est un Français d'Algérie.
Ma mère est d'origine amérindienne.
Dans la culture, quand il a un premier enfant, en fait, il était saoul.
La vérité, c'est juste qu'il était saoul.
Il voulait m'appeler Hervé
parce qu'il pensait que j'étais une fille.
Parce que c'est un nom très féminin, Hervé.
Hervé.
Hervé.
J'ai failli m'appeler Hervé
la rue Saint-Jacques.
Hervé, c'est la fille
la plus laide de l'école.
C'est clairement dégueulasse.
Philippe Audrey, c'est pas le plus beau non plus. Mais Philippe Audrey, ça fait distinguer. C'est ça l'affaire. C'est clairement dégueulasse. Mais tu sais, Philippe Audré, c'est pas le plus beau non plus.
Mais Philippe Audré, ça fait distinguer.
C'est ça l'affaire, c'est ça que j'aime.
On imagine dans un jardin à Versailles
pis ça, j'haïs pas ça
quand même comme idée.
Fait que ouais, pis là, ils ont juste fait
« Philippe Larue, c'est plate. Philippe Saint-Jacques,
c'est plate. Philippe Larue, Saint-Jacques,
c'est comme incomplet. »
« Philippe Larue, Saint-Jacques, ça sonne comme un magasin de souliers. » « Hey, venez chez Philippe Larue-Saint-Jacques, c'est comme incomplet. Philippe Larue-Saint-Jacques, ça sonne comme un
magasin de souliers.
Hey, venez chez Philippe Larue-Saint-Jacques!
Je suis sûr que pas, Philippe Larue-Saint-Jacques!
Fait qu'ils ont fait, on va rajouter Philippe Hervé
Larue-Saint-Jacques, pis ça, ça donne envie
de dégueuler. Fait qu'il y a un Audrey,
pis c'est un peu arrivé de même.
Pis Audrey, c'est encore, ça c'est plus
clairement un nom de fille qu'Hervé. Ouais, ouais, que là, Hervé, c'est juste, c'est un peu arrivé de même. Puis Audrey, c'est encore, ça c'est plus clairement un nom de fille que Hervé.
Ouais, ouais, que là Hervé c'est juste
c'est impardonnable.
J'aurais fugué puis
tu sais comme, j'aurais lâché, j'aurais fait une crise d'adolescence
cent fois pire que, ma crise d'adolescence
c'était bien correct.
Mais Hervé c'est lui qui a un BDS,
non? Non, c'est Hergé ça.
Hergé.
J'allais le tester, il faut le cultiver.
Je fais juste voir si c'est vrai ce qu'il dit.
Là, vous autres, vous vous êtes rencontrés à l'école.
Toi, tu as été son prof à l'école Le Monde.
Prof de web?
Oui, mais j'ai été prof de production vidéo pour le web.
Ça, c'est prof de web série, en fait.
OK.
Par contre... J'aime ça que tu le corriges.
C'est ton prof.
C'est la relation prof-élève la moins positive ever.
Mais oui, aussi improbable que ça puisse paraître,
j'étais prof jusqu'à temps qu'ils me disent d'arrêter.
Toi, de la manière que ça a marché,
quand tu t'es fait connaître avec tes capsules web,
Louise Richer t'a appelé tout de suite?
Oui, bien, tout de suite.
Ça a pris 2-3 heures à lui s'aller.
Ton premier clip.
Écoute, t'as su...
T'avais 3 views.
C'était Louise qui avait fait le refresh.
Ouais, t'as dit, bon, on va le regarder une deuxième fois.
On l'appelle.
Exact, exact.
Non, moi, ça a parti en septembre puis en novembre.
Elle a quand même eu un buffer de deux mois.
Mais toi, ça l'a explosé.
Ah oui, écoute bien.
C'est sûr.
Mais c'est vrai.
Tu l'as grisement
bien joué.
J'allais te comparer au gars de mon père,
Réjean Tabarnak.
Ça serait hâte que lui,
quand t'as lâché,
c'est lui que Louis a quand moi ça a parti c'était
deux jours après Tequila Heineken
ça a été
on était tous les deux en même temps
pis lui il a fait des millions de likes quand même
pis moi la capsule virale
ça passait à ça d'être mon prof à l'école de l'humour
le gars de Tequila Heineken
aux auditions il a vraiment bien fait aussi pour être prof, mais finalement,
je l'ai battu de peu. Mais non, c'est ça.
Un peu comme eux autres, moi, c'est arrivé
de même, puis il a fallu que...
C'est un concours de circonstances, mais j'avais quand même
un background qui m'a aidé
à aller dans le milieu.
Oui, non, non. Puis eux autres,
le monde riait d'eux autres,
tandis que toi, je pense que tu es conscient
que le personnage parle weird.
Ce serait drôle que tu découvres l'autre.
Le monde riait de moi aussi, peut-être un peu,
mais écoute...
Toi, c'est ça,
après ça, tu as pogné
la campagne de pub,
puis après, la série sur
un super écran, c'est quand même...
Honnêtement, c'est quand même fucké,
parce que moi, je m'attendais zéro à ça. J'est quand même, hein? Ben, honnêtement, c'est quand même fucké parce que moi,
je m'attendais zéro à ça.
J'ai vraiment fait ces capsules-là
pour le fun
et je les ai mis là-dessus.
Puis ta vie,
après un tournant,
un moment donné,
tu fais comme
les portes sauvées
et tu y vas.
Toi, à base,
étais-tu un gars de théâtre
ou tu étais...
Ah non, je sais.
Non, non,
mais je me demande juste
que c'est quoi
que tu faisais dans le livre?
Moi, j'ai étudié en communication à l'UQAM,
un bac en com, en com télé.
Puis, j'étais comme un gars derrière la caméra.
Puis, j'ai fait de la direction photo, de l'éclairage,
puis plus particulièrement de la réalisation.
Après ça, je m'en allais voir la réalisation.
OK.
Puis, l'humour, j'aimais ça quand même.
J'ai fait le clip « Douchebag » avec Étienne Dano. Oui, c'est toi qui as réalisé ça. C'est Dano qui m'en allais voir la réalisation. Puis l'humour, j'aimais ça quand même. J'ai fait le clip « Douchebag » avec
Thierry Dano. Oui, c'est toi qui as réalisé ça.
C'est Dano qui m'avait appelé, il m'avait dit
« Hey, me faites écouter la tourne », puis j'avais réalisé
mon thé. Ça, c'était avant ou après?
Avant.
Puis après ça, tranquillement, je commençais
à connaître Cary Dumoré sous la patente.
Puis un moment donné, je me suis dit « Ah, ben tu sais,
je sens que j'ai quand même un certain potentiel comique
avec mon personnage. Dans les soirées, je faisais rien, tout la patente.
Mais tu ne le faisais pas aussi dans les tournois d'impro, Sheldon Surrey ou Nafod Amar?
Tu as entendu parler de cette impro-là?
Oui, oui, quand même. C'est assez légendaire aussi.
J'ai joué, j'ai fait de l'impro pendant 2-3 ans quand je suis au Cégep.
Puis, tu sais, j'avais comme 4 personnages, dont un qui était joueur de hockey.
Mais, tu sais, le joueur de hockey, j'étais sûr de gagner mes intros quand j'arrivais avec ça.
Fait que c'est ça, j'ai commencé à faire ça de même,
pis c'est la partie de même. Mais t'sais, j'ai jamais
pensé faire l'école de l'humour ou quoi que ce soit.
Je suis vraiment un gars, moi, de projet,
pis de...
On fait qu'est-ce qui arrive.
Pis le stand-up, t'es-tu déjà intéressé? Parce que t'sais,
je sais que t'as fait ton personnage sur scène
d'un gars là, mais t'sais, d'arriver
pis d'être toi-même sur scène?
Ça m'a traversé l'esprit à quelques fois,
mais jamais au point de
le faire. Je vais dire
mon opinion bien honnête par rapport à ça.
Moi, je regarde l'humour d'un point de vue
un peu outsider. Je ne me considère pas nécessairement
comme un humoriste, à part
que je n'ai pas le saut
de la nage. Tu comprends ce que je veux dire? Je me sens un peu
en tout respect,
tu sais, puis je trouve qu'il y en a
beaucoup des humoristes, tu sais, fait que moi, j'ai jamais eu
comme, tu sais, le marché, il y en a
beaucoup, beaucoup, puis j'ai tout le temps dit, ah, ben,
tu sais, pourquoi aller faire,
aller là, tu sais, puis on dirait
que moi, j'ai toujours aimé aussi l'audiovisuel,
tu sais, mettons, les Chickenswell,
ça a été une grosse inspiration quand j'étais plus jeune,
tu sais, c'est beaucoup ça qui m'inspirait, tu sais, les sketchs, les personnages, ces affaires-là, fait que je suis allé Les Chickenswell, ça a été une grosse inspiration quand j'étais plus jeune.
C'est beaucoup ça qui m'inspirait, les sketchs, les personnages, ces affaires-là.
Je suis allé de ma façon dans ma voie.
Penses-tu, après ton prochain move, c'est de faire une série que tu vas faire d'autres personnages?
Il va être le fun à faire combien de temps?
C'est une bonne question.
Moi, je me suis toujours dit que je vais le faire tant que j'ai du fun à le faire et que le monde a du fun à le faire.
Pour être bien honnête, il va toujours y avoir du monde qui l'aime, le personnage,
je ne sais pas quel personnage.
Mais moi, je suis en train d'atteindre un moment où,
pas que je n'aime plus le faire,
mais créativement, artistiquement,
j'ai besoin de faire autre chose.
Il n'y a plus de défi.
Il est rendu sur Internet
avec Steven Stevens,
Daniel, qui est un...
Il s'appelle Vloggeur.
Lui, dans sa tête, c'est un blog.
C'est plus un PS avec
une webcam, en fait.
Fait que, pis il donne
son opinion, là, il chiale, pis
c'est souvent sur le sport, quand même, hein.
Sport, être sujet de société de temps en temps.
Genre, il fait chaud, pis là, Steven,
il a fait une vidéo sur le fait qu'il fait chaud, pis qu'il faut
changer les affaires parce qu'il fait chaud.
J'ai parti ça comme on the side, mais c'est
comme pour le fun, t'sais.
Le pire, c'est que, t'sais, c'est un personnage, mais c'est comme pour le fun. Le pire, c'est que c'est un personnage,
mais ce ne sont pas les vidéos les plus caves que tu vas trouver sur Facebook quand même.
Il y a une structure chez Stevens quand même.
Pas claire, mais...
Je suis bon.
Je pense que je suis quand même un gars brillant.
J'adore ça.
J'ai quand même un degré d'analytique.
Mais mes personnages, c'est des hosties cabochons tout croches.
Moi, je trouve que les meilleurs personnages, c'est les idiots.
Ben, quand tu faisais avec Pat Grou, Simon, moi, je capotais là-dessus.
Honnêtement, j'étais triste de voir qu'à un moment donné, j'en aurais pris des années et des années.
Qu'est-ce qui est weird?
Quand on le faisait, ça ne marchait pas live.
En vrai?
Ça marchait moyen. À chaque fois qu'on débarquait de scène,
on était comme, « As-tu bien été? » On était comme, « Je ne sais pas, hostie. »
Puis après,
on est devenu comme un duo
hot des gars-là,
mais qui rentraient tout le temps moyen.
Mais en tout cas, vous torchiez tout au Gingras Gonzales,
par exemple. C'est assez anonyme.
Mais tu sais, Gingras Gonzales, c'était
nul à chier, mais à la fin, c'était rendu bon.
Non, mais à la fin, c'était rendu bon, mais ça avait été tellement mauvais
par Michel Richard au début,
qui ploguait des souliers. Ça, je me souviens,
à un moment donné, j'avais quoi, 12 ans?
Ou 13 ans, j'écoutais ça, puis
tu sais, là, il y a une scène, puis tout ça,
puis là, l'arrêt, elle fait, regarde mes beaux souliers, mais tu sais, il parlait, genre, de une scène. Elle a fait, regarde mes beaux souliers.
Il parlait de partir à Cuba.
Elle a fait, regarde mes beaux souliers que j'ai achetés chez Pegabo.
J'ai 12 ans,
je me rends compte que ça n'a pas...
Tu as 12 ans et tu comprends comment dire.
C'est parce qu'il est brillant.
Vois-tu,
je viens de cacher qu'elle parlait de souliers.
Moi, j'étais un des writers.
C'est pas drôle, la joke
de souliers.
Qu'est-ce qui est weird?
Je l'ai déjà contée ici, mais ça ne me dérange pas de la raconter.
Elle nous volait de l'argent.
Nous autres,
moi, je suis arrivé là après les fêtes.
Moi, je n'étais pas là
à l'époque des Indes.
Après la dévastation.
Quand ils se sont dit, on va refaire la fondation,
c'est là qu'ils ont clairé tout le monde
et ils ont engagé deux autres writers, dont moi.
Puis, elle, c'était la seule de la vieille gang
qui ne voulait pas partir.
Donc, elle a dit, moi, j'ai un contrat,
je serai jusqu'à la fin de la saison.
Donc, elle a fait une chronique par semaine. Puis. Les meetings, c'était Martin Petit qui a
commencé à animer. Martin était tout le temps en retard. On a trouvé une manière
de faire que Martin allait arriver à l'heure. Chaque fois qu'on avait un meeting, tu avais
une pénalité de 5 piastres. On mettait 5 piastres dans l'enveloppe. Le premier jour,
on avait déjà 200 piastres. Pour de vrai, l'enveloppe est devenue épaisse super rapidement,
mais tu sais, à force de payer 5 piastres
à chaque fois, tu apprends ta leçon,
qu'après deux semaines, l'enveloppe
ne bougeait plus, puis genre, on s'était dit
on va payer un parterre fin de l'année,
puis là, on réalisait à chaque semaine, Chris,
que l'enveloppe est un peu plus mince.
Fait que là, on avait, j'avais juste
fait une photocopie
laser d'un 5 piastres, j'avais mis un faux 5ocopie laser d'un Saint-Piastre.
J'avais mis un faux Saint-Piastre dans l'enveloppe.
Puis, à la fin, il restait juste le faux Saint-Piastre.
Fait que là, on s'était dit, si on va mettre à chaque jour un Saint-Piastre,
on va voir quel jour il disparaît.
Puis, on avait réalisé qu'il disparaissait aussitôt que Michel Richard était bouclé sur le show.
C'est sûr.
Oui, oui.
Elle avait volé nos Saint-Piastres.
Elle venait se faire maquiller.
Son chum est en prison
qui avait volé des affaires.
Sûrement qu'elle l'a volé.
Elle l'a blâmé, lui.
Aussitôt qu'elle avait une date,
elle venait, elle se faisait maquiller par notre maquilleuse.
Elle n'était même pas sur le show.
Elle ne payait pas. Elle se faisait coiffer, maquiller.
C'était une belle expérience de travail.
Je comprends.
Le dernier jour, elle a volé tout le maquillage de, maquiller. C'était une belle expérience de travail. Je comprends. Le dernier jour, elle a volé
tout le maquillage de la maquilleuse.
C'est la pire personne.
Pour de vrai, quand elle a chié
sur le tapis,
ça, c'est même pas
d'indice pire à faire qu'elle a fait
de sa vie.
Tout le monde...
Martin Petit avait passé proche de coucher avec.
Il y avait...
Lui, il ne voulait pas coucher avec.
Il ne voulait pas coucher avec,
mais elle, elle y avait fait des avances.
Puis là, c'était moi et Pat Grou qui essayaient de convaincre
Martin de coucher avec. Parce qu'on était
comme cris d'anecdotes.
T'imagines l'anecdote
que tu vas avoir,
que t'as fourré,
Michel Richard.
Peut-être qu'elle voulait
coucher avec parce que
elle lui souhaitait
plus d'argent
sur le show.
C'était son cheveu
d'Adie, là.
C'est ça que ça serait drôle.
Tu fourres Michel Richard,
tu réalises,
Chris, j'ai plus de cartes
dans mon stockage.
Ah, c'est ça.
Pendant qu'elle baise,
elle dit « Dis-moi ton IP, ça m'excite.
Dis-moi ton IP. »
Ça, c'était...
T'avais 12 ans à cette époque-là.
C'était quoi? C'était en 2000?
Oui, c'est 98.
Moi, je m'en souviens bien, c'est en 2001.
Oui, c'est ça.
Moi, j'allais voir,
j'étais allé voir au moins 5 fois en studio.
Il était venu à mon école,
tellement que vous étiez désespérés
de public, il était venu
à mon école me recruter dans le
pensionnat pour que j'aille
regarder le show, puis on avait dit
non malgré tout.
Parce qu'on trouvait ça vraiment mauvais.
Te souviens-tu de l'animateur de Foul?
Oui, oui, oui.
C'était-tu Éric Salvaire? Non, c'était pas Éric Salvaire.
Mais moi, je me souviens de lui parce que
à un moment donné, j'étais allé là. Puis à ce moment-là,
j'étais en secondaire 5. Je commençais
« La jeunesse de Patrice Lemieux ».
Mario Lemieux avait fait son retour au jeu en 2001.
Ah, c'est vrai, c'est vrai. Puis il arrêtait pas de dire, c'est pour mon fils Austin.
Exactement.
Puis moi, je commençais à imiter Mario Lemieux,
qui est clairement la jeunesse de Patrice.
Puis avec mes amis de sub, mes amis disaient,
lui, il est drôle, il aime Patrice.
Mario Lemieux, t'as pas le temps.
J'avais fait Mario Lemieux.
Puis l'animateur de fou, il était comme,
toi, t'es hot, t'as la honte.
Puis il m'avait fait peur parce qu'il m'avait dit,
OK, tu vas le faire, puis je vais te prendre un pourcentage.
Il m'avait su te parler d'argent. Ah, oui? Oui, il m'avait dit, tu qu'il m'avait dit « Ok, tu vas le faire et je vais te prendre un pourcentage. » Il m'avait sûr de parler d'argent.
Il m'avait dit « Tu le fais, tu vas prendre 50%. »
Moi, j'avais fait « Ah non, j'ai pas le goût de le faire. »
C'est parce qu'il devait 15$ à Michel-Éric Chassol.
C'est lui l'animateur de full de « Tout le monde en parle » à Star.
Tu l'as fait « Tout le monde en parle »?
J'en ai fait.
Oui, c'est ça.
Moi, je ne l'ai jamais fait.
Tu ne l'as pas fait.
J'ai regardé souvent.
Mais là, toi, avec Like Moi,
ça va bien en crise, tes affaires.
Oui, c'est drôle parce qu'on dirait
que ça se passe sur deux paliers différents.
Tu as comme la télé, le jeu de théâtre,
que j'ai inclus avec Like Moi,
puis tu as l'humour.
J'ai vraiment la carrière d'un gars
qui a fait deux ans qui est sorti de l'école
de l'humour.
Tes parents viennent du monde du théâtre?
Des arts et de l'université.
Ça fait qu'eux autres, peu importe ce qui arrive,
ils ont honte de toi.
Exactement.
Là, tu vas les regagner en faisant un projet avec ma corde.
Le pire, c'est que j'ai dit ça à ma mère
hier.
Ma mère me pose tout le temps la question,
est-ce que tu travailles cette semaine?
Parce que, tu sais, pour elle,
je ne sais jamais si elle me dit,
est-ce que tu es occupé cette semaine
ou est-ce que tu travailles comme,
vas-tu faire finalement un vrai travail cette semaine?
Oui, elle te parle, t'es comme,
s'il vous plaît, dis que je travaille chez Simons.
Mais elle, elle, c'est elle,
elle voudrait que tu travailles dans les arts.
Oui, elle, mais...
Quelque chose d'un homme,
probablement, mon père m'a déjà dit que lui,
tu sais, j'avais, je ne sais pas, 7 ans,
8 ans, on était au Blockbuster,
vidéo, tu sais, dans le temps,
je lui ai dit, tu sais, je te regarde,
il est français, je te regarde,
tu as tout le potentiel pour faire un doctorat. Là, tu sais, tu te regarde, puis il est français, tu sais, je te regarde, puis t'as tout le potentiel pour faire un doctorat.
Puis là, tu sais, t'as 7 ans.
À 7 ans? Ça met quand même une
pression.
Puis c'est ça,
fait que ma mère, elle me dit, tu travailles-tu
cette semaine? Je fais, ben là, on tourne là avec moi,
j'ai une couple de shows, puis demain, ah oui,
je suis content, je vais faire le podcast avec Mike Ward.
Puis, elle a comme
snapé, elle a fait, pardon?
Elle a fait, là, faire le podcast avec Mike Ward. » Puis, elle a comme snapé, elle a fait « Pardon? » Elle a fait « Là, tu vas être avec Mike Ward à côté de lui? »
Je dis « Ah oui? »
Je dis « Ben, ça a coûté 14 000$ l'école de l'humour pour que tu sois avec Mike Ward. »
C'est ça que je suis en train de comprendre.
Je dis « Ben, il y en a qui verraient ça comme une réussite quand même.
C'est spécial quand même la vision des parents là-dessus.
Par exemple, moi, quand j'ai commencé à être connu avec Patrice Lemieux,
ma mère et ma soeur, je suis comme passé un 2-3 cas.
Oui, mais moi aussi.
Hier, je magasinais mon saut pour les Gémeaux,
parce qu'on est nominé avec l'AQ.
C'est cool, ça.
Les vendeurs...
J'aime pas ça, faire le gars.
Moi, je suis comédien.
J'haïs ça pour vrai.
Les vendeurs, c'est pour quelle sorte d'événement?
Pour pas te donner un...
Tu leur dis pas, t'es bien flou.
C'est un méritasse.
C'est un gars...
Faut être un peu chic.
Plus qu'un mariage et un enterrement.
Mais pas obligé d'être le top quand même.
Puis là, il dit, mais tu travailles dans quoi?
Je suis travailleur autonome dans le milieu culturel.
Vraiment flou.
Ma mère est là.
Elle est fière.
Elle dit oui oui
lui il est comédien
dans Like Moi
ils ont 6 nominations
puis d'ailleurs
je sais pas
vous l'avez vu
dans le métro
il y avait toutes ses photos
dans le métro
pour Desjardins
puis avant ça
il a travaillé
pour le Cirque du Soleil
tu sais comme
elle faisait mon CV
puis c'était ultra gênant
parce que j'haïs ça
faire ça
tu sais tu sors
puis là t'as le gars
qui est comme
hum hum
fait que t'es comédien
c'est ça
puis lui il est content parce qu'après,
il va dire, hé, j'ai habillé une star,
puis là, tout le monde va penser qu'il y a la page
qui fait l'épaudrier leur Saint-Jacques.
Fait que, tu sais, c'est, parce que moi,
c'est dans le fond pour sauver la honte au gars,
que je veux pas dire,
qui m'habille finalement, mais, ouais, ouais,
ça, elle est fière de ça, puis c'est vrai que
le regard change dans notre famille.
Je ne sais pas comment dire ça.
Comme, mettons, dans les parties de Noël,
tu es des cousines.
Moi, je suis passé de...
Esti qui est en train de manquer sa vie.
Oh, Daniel, Daniel, Daniel.
Non, mais...
On dirait une toune des années 70.
Oh, Daniel, Daniel.
Moi, je suis passé de... Qu'est-ce que tu fais? Je tourne des années 70. Oh, Daniel, Daniel. Moi, je suis passé de...
Qu'est-ce que tu fais?
Je tourne des affaires.
C'est flou en STI.
Je gagnais pas cher.
Le monde disait...
On l'a échappé.
As-tu des frères et des sœurs?
Oui, j'ai une grande sœur et un petit frère.
C'est quoi qu'ils font, eux autres?
Ma grande sœur, elle, c'était la réussite un peu.
Elle avait un chum, une piscine, des enfants, tu sais, tu dis...
Non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non, non,
C'est vrai, tu sais, des affaires, des affaires.
C'est pas un problème.
Arrêtez de rire, il y a plein de monde en ce moment qui vous jugeraient de rire, là.
C'est cool pour bien du monde.
Sauf moi, je m'en calisse, tu sais, puis...
Puis, c'est ça.
Puis mon petit frère, lui, il correcte.
C'est comme moi, plus
millimélo.
Puis lui, il s'enligne-tu vers quelque chose dans le showbiz?
Non, non. Il travaille
en ressources sociales.
Moi, je suis le seul un peu.
OK.
Moi, c'est ça. Moi, on dirait
à ce temps-là,
ça fait tellement longtemps que je fais ça, que ma famille,
c'est comme si j'ai tout le temps fait ça.
Mais je me rappelle les premières années,
c'était tout le temps des...
Comment ça va?
Puis là, je me sentais comme s'il fallait que je prouve
que j'étais... Ah oui, tu fais de l'humour.
Puis là, je regardais
le gars-là juste pour vrai, je ne l'ai pas vu.
Oui, ça, c'est le classique.
Quand est-ce que tu fais juste pour lui? Je ne l'ai pas vue. Oui, c'est le classique. Quand tu fais juste pour elle,
le chemin est long.
Je pense que les gens proches de nous,
ils aiment ça, mais en même temps, ça les insécurise un peu.
C'est une affaire insécurisante aussi.
Surtout au début, les premières années, j'imagine.
À un moment donné, tu es comme tout.
À un moment donné, tu pognes ton air d'aller.
Toi, tu dois être dans une passe
que toutes tes matantes doivent faire.
Là, mets-en de côté faire là, la maison de côté
maison de côté, parce que
pis là, ils disent ça
mais ils stressent que le Christ
parce qu'ils sont comme maison de côté
mais tu gagnes pas assez d'argent pour
ok, je vais en mettre de côté comme ça
parce que si je vais
souvent les gens sont plus stressés pour nous
sont plus stressés
pour nous que nous-mêmes.
On l'est des fois aussi.
Tu fais tes affaires.
Il faut être un peu fou pour faire ce métier-là aussi.
Si on était trop réservé dans notre petite boîte
à dire « je ne ferais pas ça parce que peut-être
qu'il va arriver quelque chose »,
je serais chez vous.
Tout le monde t'appelle-tu pour faire...
Parce que toi,
c'est là, dans Chris, que
t'es devenu une star
juste en
mettant, Chris,
une vidéo drôle sur YouTube.
Fait que tu dois avoir bien du monde qui sont comme
« Hey, comment ça marche? »
T'as-tu bien du monde
à part Louise Richer, qui t'appelle,
pour que tu leur apprennes?
As-tu du monde, des compagnies
ou des vieux humoristes?
Honnêtement,
non.
Louise a été la seule.
Louise a été la seule.
Non, écoute,
à moins que je sois vraiment pas réceptif
à ce que je lis et que je lis vraiment mal.
J'aimerais ça te voir, pourquoi?
Moi, j'ai le président de la Banque nationale
qui m'a appelé pour aller dîner,
mais j'ai dit que je suis pas gay.
Est-ce que j'ai déjà une blonde?
Non, mais là,
tu m'as un doute. Je vais aller rechecker
mon Facebook.
Il est passé à côté
de 56 millions.
Non, mais tu sais,
il n'y a pas de recette en même temps.
Viral, ces affaires-là.
Souvent, le monde dit qu'on va faire
une vidéo virale.
Mais ça, tu oublies ça. Déjà, si tu dis qu'on va faire une vidéo virale, tu sais, ces affaires-là. Souvent, le monde dit « Ah, on va faire une vidéo viral, tu sais. » Mais ça, tu oublies ça.
Ça sonne tellement subtil.
Déjà, si tu dis « On va faire une vidéo viral », t'as moins de chances que ça soit
viral.
Il y a une vidéo extraordinaire qui est un peu dans la même veine qu'à Patrice Lemieux,
mais qui est sérieuse, qui est par JT Utah de 25 Stanley, puis ça s'appelle « Vidéo
virale, l'échange de Christian Thomas ». C'est ça le titre, puis je pense qu'il
a 1200 views. views fait que tu sais
ça fait vraiment loser
de s'auto-proclamer
vidéo virale
1200 views
mais c'est une vidéo
extraordinaire
regardez-le
c'est-tu qu'il était
à son salle
il s'en fait du sandbag
oui
il était comme pompé
il disait
il racontait en fait
que Marc Bergevin
lisait 25 Stanley
puis que
ça l'aidait
à gérer son équipe pis tout ça
pis que lui, il backait des joueurs des Canadiens
pis tu fais ben, peut-être
mais il me semble que Marc Bergevin
a une expertise pis une équipe plus solide
que...
Marc Bergevin a déjà vu une annonce d'Eden Shoulders
je pense pas que c'est ça
qui fait que il s'est échoué
peut-être qu'il est déjà tombé sur le site
sur un site qui dit que c'est sûr qu'il y a la réputation des joueurs à un moment donné qui courent, qu'il a eu ses choix. Peut-être qu'il est déjà tombé sur le site. Oui, sur un site qui dit que
c'est sûr qu'il y a la réputation des joueurs
à un moment donné qui courent.
On savait que Costin,
mettons, il était un peu...
Il aimait la vie.
Il aimait la vie, on va dire ça de même.
Il aimait la vie.
Ça, ça se savait,
mais de l'enfer,
à chaque jour,
il fait « refresh » sur les blocs de hockey. Tu n'es pas sûr.
Quel mauvais DG.
C'est-à-dire que je pourrais être DG.
J'écoute du zéro le hockey.
En même temps, ce n'est pas vrai.
J'écoute les vieilles games.
Genre des années 50, à la radio.
À la radio?
Ça n'existait pas la télé dans ce temps-là,
donc j'écoute comme des...
OK, tu as des cassettes.
C'était Elvis Gratton.
Un peu, oui, mais Grand Prix de Formule 1,
j'écoute les Grands Prix des années 70.
Tabarnak!
Non, mais ça, c'est...
Je ne sais pas comment expliquer ça,
c'est vraiment le fun.
C'est comme un musée, un peu.
Non, devine que je n'ai pas une vie sexuelle extraordinaire. Ça, c'est vraiment le fun. C'est comme un musée, un peu. Non, devine que j'ai pas une vie sexuelle
extraordinaire.
Ça, c'est dans ton ordi?
Oui, oui. Attends, mais moi, je vais sur le Deep Web
pour trouver des affaires. Non, mais c'est vrai,
pour des films... Chris, le Deep Web,
je pensais que c'était juste pour les pédophiles.
Mais toi,
tu trouves des vieux
matchs de baseball.
C'est obligé de... Non, on a des pux matchs de baseball, c'est-tu? T'es obligé de...
Tu demandes à des pédophiles de faire
« Regarde, pendant que
tu vas uploader tes films
de petites filles qui se font violer,
si tu pourrais
me trouver quelque chose
avec Eric Artaud, ça serait cool,
la tabardette. »
Le pire, c'est que c'est quasiment
un peu ça, mais c'est pas...
Non, mais c'est que des fois, tu fais comme
le Grand Prix de Monaco en 71,
c'était vraiment un Grand Prix intéressant,
puis c'est tellement compliqué.
Non, non, mais c'est...
En tout cas, mais tu sais...
Ça sort de où, ça?
Ça sort de où, ça?
Ça sort de où, le Grand Prix de Monaco?
Est-ce que tu parles
que c'est un fan de Grand Prix
ou tu es un fan de 1971?
Ah, je suis un gros fan
de 71.
Non, non, non,
mais je suis un fan
de Formule 1.
OK.
Mais je suis un fan
de sport,
mais comme pas
de la bonne époque,
genre...
OK.
Aujourd'hui,
ça m'intéresse correct,
tu sais, je suis ça,
mais j'écoute,
je veux dire,
Sport 30
de 6h à 10h,
tu sais, comme tous les runs de Sport 30 de 6h à 10h.
C'est comme tous les runs de Sport 30.
Sinon, je ne suis pas ça tant que ça.
Tu ne joues pas le sport tant que ça.
J'écoute les nouvelles sportives de 7h le matin jusqu'à minuit.
C'est vrai que j'aime les exploits.
Il y a quelque chose d'héroïque dans le sport.
Plus c'était dangereux, plus je trouve que c'était le... Tu devais capoter ton sport préféré.
Ça doit être quand ils sont en cheval avec le bâton.
Ben non, les cons, c'est pas ça.
J'ai été à Rome il n'y a pas longtemps.
J'ai été au Circus Maximus,
qui est comme la piste de course des chevaux.
Pour vrai,
je capotais parce que je me disais,
il y a des gars qui sont morts, empiétés par des chevaux ici, puis comme, tu sais, genre,
ils se sont fait couper, tu sais,
il y avait quelque chose d'un peu malsain dans mon...
Wow, c'était dangereux ici!
T'avais-tu une érection?
Non, mais j'en ai eu une,
une fois,
j'ai réservé un Airbnb à Londres.
Ça a donné que j'étais à côté de Buckingham Palace.
Je ne savais même pas.
Un matin, j'ai entendu des cornemuses qui réveillent la reine.
C'est comme ça qu'elle se fait réveiller le matin.
Il y a des cornemuses qui passent en dessous de sa fenêtre.
J'ai entendu des cornemuses.
Honnêtement, j'ai quasiment eu une érection.
Christ était le roi.
J'étais comme « fuck, je vis une réalité royale ».
J'étais tellement…
À quel an qu'elle se fait réveiller?
C'était autour de 7 heures.
Elle était un peu paresseuse.
Mais 7 heures, c'est de bonheur.
Pour une madame qui n'a rien à faire.
C'est ça.
En plus, j'ai eu la même réflexion. Je me heures, c'est de bonheur. Pour une madame qui n'a rien à faire. Ben, c'est ça. Non, mais en plus, c'est vrai que je me...
Hé, la plus, j'ai eu la même réflexion.
Je me réveille en même temps qu'elle.
Je fais, hé, aujourd'hui, je veux une journée royale.
Puis là, t'es à Londres,
fait que t'as pas une institution.
Fait que, tu sais, ton royaume, il tombe en...
Parce que c'est dans l'apparence, tu sais.
Elle s'en calisse, tu sais.
C'est l'image, tu sais.
Ah, la reine s'est réveillée, puis elle, tu sais...
Ben, je sais...
Non, il paraît qu'elle est ben...
Tu sais, tu sais, je dis...
Parce que tout le monde s'intéresse... Ah, sortez la sosie, tabarnak. Ben, je sais... Non, il paraît qu'elle est bien... Tu sais, tu as lu dessus?
Parce que tout le monde s'intéresse... Ah, sortez la sosie, tabarnak!
Moi, je dors.
Mais non, mais elle est bien...
Ça a l'air qu'elle est bien...
Tu sais, j'ai lu des livres sur elle.
Elle est bien...
Ben, juste le fait qu'elle n'a pas laissé
le trône à Charles.
À un moment donné, là, tabarnak!
Oui, oui, ben lui...
Tu sais, il est tassé, toi!
En plus, oui, c'est ça.
Le monde doit se capoter en ce moment
qu'on parle de royauté
du sport des années 70.
Les femmes, si vous écoutent,
m'écrivent souvent,
« Mais Sam, vous parlez pas assez de la monarchie.
Y'aurait-tu moyen?
Invite un gars
avec huit prénoms, là.
Ça va être un peu plus noble
que pot. »
Mais ça, c'est une autre passion.
À part les autres passions weird,
la monarchie, moi, j'adore ça pour vrai.
C'est un désir, c'est un souhait.
C'est un souhait?
Ah oui.
Tu veux être comme Gad Elmaleh
et fourrer une princesse?
Pour vrai, ça m'a un peu fait chier.
Il a volé mon plat.
Ma carrière américaine, tout ça, c'est cool,
mais être avec une princesse à Monaco,
quand même, c'est pas plate.
Mais, ouais, non, avoir le titre
de prince ou duc, c'est cool, ça,
tu sais, il me semble. Mais c'est surtout le château
qui vient avec, tu sais.
Mais il est pas beau, le château, je trouve.
Non, je sais le rocher, oui.
Buckingham? Je l'ai trouvé.
Ça avait l'air d'un gros centre d'achat, je trouve.
Tu sais, il était pas
spectaculaire comme, mettons, les châteaux.
Moi, toutes les châteaux que j'ai vus dans ma vie.
Sauf que là, tu as le droit après d'aller à Balmoral en Écosse,
puis tu es allé à Sandringham, puis à Holyrood à Edinburgh.
C'est quand même cool.
Tu en as des pas pires.
Moi, je suis allé à la place de Versailles dans l'air.
J'ai été juste
un petit peu déçu.
Il n'y a pas assez de choix.
Je dis souvent qu'un de mes plus beaux
moments à la vie, puis ça, c'est vrai, c'était
quand j'étais au conservatoire.
On jouait au Mois Molière à Versailles,
qui est comme un festival de théâtre sur Molière,
dans les grandes écuries, puis là, on est habillés
comme en 17e siècle.
Moi, je capote. C'est comme un peu
de la porn pour moi, raconter tout ça.
Puis là, on se fait inviter le lendemain
à visiter le château
par le directeur du château.
Puis là, il y a une file d'attente
infinie. C'est quand même Versailles.
Puis c'est l'été. Puis le directeur nous
prend. Il nous ouvre les portes
dorées avec une petite clé, mais genre
la clé qui a ouvert la porte à Louis XIV. Il nous ouvre les gres dorées avec une clé, la clé qui a ouvert la porte à Louis XIV,
il nous ouvre les grilles dorées, tout le monde
se met pour faire « c'est qui eux? »
Là, on rentre dans la cour d'honneur,
la cour de garde, tout ça, exactement le même
parcours que Louis XIV, puis moi, je suis capable,
jamais dans ma vie,
je serai plus proche de Louis XIV qu'en ce moment.
Tu sais, tu dis ça, puis en même temps,
c'est un moment d'injustice
totale, où j'ai profité des pouvoirs, puis tout ça. Fait que c'est vraiment un
moment où j'ai été la pire personne de l'humanité, puis c'est mon moment préféré
dans toute ma vie. Je m'endors en repensant à ce moment-là souvent.
Moi, tu vois, toute ton histoire, tu pourrais juste me conter ça pour m'endormir.
Moi, tu vois, toute ton histoire,
tu pourrais juste me compter ça pour m'endormir.
Non, mais... Moi, Louis XIV, les châteaux, l'Europe,
vous en parlez depuis tantôt, moi,
bien honnêtement, c'est...
Je m'en crisse.
Mais il faut de vrai,
si t'avais le choix entre le château
ou la piscine, la piscine
pis le... Non, j'essaie de faire un gag, c'est une mauvaise gagne. ou la piscine, la piscine pis le...
Non, j'essaie de faire un gag. C'est une mauvaise gagne.
Toi, par exemple, c'est quoi tes passions en dehors?
Ben t'sais, moi, j'étais un peu moins érudit que Philippe Audrey, t'sais.
Moi, j'aime voyager. J'ai voyagé beaucoup en Asie, à des places de même.
J'aime ça aller dans des affaires de sport.
C'est où que tu es allé en Asie?
Je suis allé en Corée du Sud. Je suis allé en Asie du Sud-Est beaucoup. Je suis allé aux Philippines, Vietnam. Je suis allé en Inde. Je suis allé au Népal. Dans ces coins-là, je suis allé en Amérique latine un peu, Colombie.
Tu pars-tu tout seul ou tu vas avec des amis ou avec des blondes? Bien, dépendamment de où est-ce que je suis dans ma vie, je l'ai fait avec ma blonde
à un moment donné. Je l'ai fait seule d'autres fois. Je l'ai fait avec des amis. Maintenant,
on est allé au Népal tourner des capsules de Patrice Lemieux. Ça, c'est écœurant.
C'est sur le web. Ceux qui veulent aller voir ça, c'est sur le site de TVA. On était
vraiment allé monter un trek dans la région de l'Everest. On s'était rendu jusqu'au camp de base de l'Everest.
C'était pendant le lock-out.
C'était comme si Patrice Lemieux faisait ça
comme pour une fondation.
Est-ce que, pour vrai, tu as écrit cette affaire-là
pour te faire payer un voyage gratuit au Népal?
L'affaire qu'il y a, c'est qu'au mois de...
Pendant l'été, c'était en septembre
que ça a pas pu être le mieux.
Au mois d'août, je me suis acheté
des billets d'avion pour le Népal.
Puis là, ça a parti, cette affaire-là, sur la patente.
Moi, j'avais mes billets d'avion,
fait que j'ai comme bâti un projet
autour de ce projet-là qui était déjà existant.
Fait que je suis parti avec trois chums,
un chum DOP, un chum
preneur de son,
puis un autre qui coordonnait la patente,
puis on a vraiment tourné.
Toi, quand t'étais là-bas, eux autres, ils te faisaient penser que t'étais un vrai jouair de son, puis un autre qui coordonnait la patente, puis on a vraiment tourné deux fois sur deux. Toi, quand tu étais là-bas, eux autres, ils te faisaient penser
que tu étais un vrai joueur de hockey ou un athlète quelconque?
Oui, bien, c'est sûr, quand tu te fais filmer dans ces pays-là,
tu as automatiquement l'air d'un bon, tu sais.
Moi, ce que j'aimais, c'est qu'avec le micro-cravate,
on allait, puis des fois, ils nous filmaient de loin.
Une des bonnes que j'ai faites, on voulait me montrer
en train de négocier. Je tenais à mon personnage de Patrice Lemieux.
J'achetais des tuques.
« How much for this one? »
Le gars dit « Two thousand. » « OK, I'll give you
three thousand for this one. »
Le gars était là.
« No, no. »
C'est la première fois de sa vie qu'il a eu un bargain
à la hausse. Il a bugué. Il a fait, non, non, but 2,000, OK, no problem.
Non, non, 3,000, not, I need more expensive, 3,000, excuse.
I need more expensive.
Mais tu étais à la YU aussi une fois.
Oui, j'étais à la YU.
C'est un insight.
Tu me permets de le raconter?
Oui, je ne sais pas où est-ce que tu vas aller exactement,
mais raconte-le.
Chris, là, il faut que tu arrêtes.
Mais je ne sais pas.
À l'école de l'humour,
à la fin de l'école,
il y a eu une semaine un peu floue
quand il a tourné.
C'est la fin de l'école, on ne sait plus trop.
Il y avait une semaine attitrée
à préparer sa web-série. C'est ça comme l'exercice final avec
Daniel. C'est là qu'il était parti en voyage? Oui, c'est que Daniel était supposé être une
personne ressource pour, si jamais on avait des problèmes, on appelle Daniel, Daniel arrive à la
rescousse. Puis là, on a une
semaine, on n'est pas bon non plus en vidéo, ce n'est pas notre art, on ne sait pas comment
ça marche une caméra, puis tout le monde rush un peu, puis là, on est comme, Christ,
il est où Daniel? On essaie d'appeler Daniel, il est écrit sur Facebook, Daniel n'est pas
là, puis tout ça, puis là, à un moment donné, apparaît sur Instagram une photo de Daniel avec une fille.
Une fille que...
Il était-tu avec un transsexuel?
Non, non, non.
Faisais-tu du Johnny Fong?
Non, non.
Il était avec une fille qui était genre un peu pornstar. Ah non, il était avec une fille... C'est le mieux que ça se débatte à envoyer. Non, non, il était avec une fille
qui était genre un peu pornstar.
Ah non, mais je connais la fille.
C'est à mon maquillage.
Ah, c'est-tu elle?
Oui, elle est maquillée, oui.
Non, mais je m'en souviens,
elle m'en avait parlé à ma maison.
Ah oui, OK.
C'est pas une pornstar.
Ah non, c'est pas...
À moins qu'elle ait viré pornstar.
Non, OK, mais...
C'est juste une crise de belle-fille.
C'est une crise de belle-fille pis là on voit la photo
moi je vais raconter l'histoire de cette affaire là
sans la traiter de pornstar
non c'est lui qui l'a traité
non non attends mais moi on m'a dit qu'elle était ça
c'est que la fille qui a ouvert l'instagram
pis qu'on est allé en faire crise
c'est où Daniel pourquoi il répond pas
on rush avec nos lumières pis tout ça
pis là t'as Daniel
à Hawaii avec une fille.
Puis là, on fait comme...
OK, impeccable le timing, mon Daniel.
Mais j'avoue qu'en tant que prof,
c'est peut-être pas le...
Hey, notre prof, il est un good porn star
à Hawaii.
Yeah!
Mettez ça dans la prise de courant, les boys.
Ça va y aller.
Non, non, je suis un bon prof pareil.
Oui, oui, non, Daniel, en fait, c'est ça.
Il était très bon, il était bon pour expliquer,
mais il était vraiment meilleur pour corriger, en fait.
Ça, c'est vrai, puis nous juger aussi, faire qu'on était poche.
C'est quoi, mettons, ce cours-là,
vous arrivez, vous faites votre essai de quelque chose sur ce web.
Genre, mettons, ça a commencé, il disait, OK, faites juste un montage photo avec la musique. vous autres vous arrivez vous faites votre essai de quelque chose genre ben
mettons ça a commencé
il disait
ok faites juste un montage
photo avec la musique
là après ça
filmez-vous
pis là t'sais
là on est parti
c'est comme
ok qui a de l'allure
pis se filme correct
pis qui se filme
avec un cellulaire
parce qu'il y a eu ça aussi
mais parce que pour vrai
c'est bon les humoristes
d'être outillés
à savoir
au moins utiliser une caméra
le moindrement pis comprendre après ça les mécanismes de outillés à savoir utiliser une caméra le moins vraiment
et comprendre les mécanismes
de comment ça se passe sur un tournage, le montage.
Quand tu arrives sur un plateau, tu es moins perdu.
Moi, c'était ça.
Mon but, c'est de leur transmettre mes outils
qui m'ont permis d'en venir à où je vais.
C'est une bonne idée que l'école fasse ça.
L'école, je dis souvent
que c'est rendu une école
où tu apprends à faire le métier d'humoriste,
mais c'est une école où tu apprends à faire le métier de humoriste, mais c'est une école où tu apprends vraiment
à créer tes idées.
Tu sais, genre, tu as une idée,
ça va-tu être bon sur scène,
ça va-tu être bon sur le web,
ça va-tu être bon à l'écriture.
Peu importe, on va te donner les façons de faire
pour que ton idée soit portée au maximum, en fait.
Puis Daniel, c'est ça, Daniel était bon
parce qu'en plus, il maîtrisait son sujet.
Puis il avait vraiment un œil genre moderne.
On a eu un prof à un moment donné qui est venu nous parler de l'histoire de l'humour,
puis de l'humour anglais.
Puis il nous parle genre de Fawlty Towers puis des Monty Python.
Puis là, il me semble qu'il s'est quand même passé quelque chose.
Même moi qui tripe sur les années 70, c'est genre, ça pourrait…
Même toi, tu étais en anglais Si lui, il trouvait de quoi.
Oui, c'est ça.
Daniel était vraiment au courant des affaires.
C'était vraiment un bel échange parce que lui nous apportait des affaires.
Nous, on lui en apportait.
Surtout un prof qui est là pour t'enseigner le web.
Il faut qu'il soit...
Checker la toile du Québec, la gang.
Non, les folks,
tu vas sur la toile du Québec.
Non, mais j'aimais ça.
Il y a plein de belles affaires sur le web qui se font,
honnêtement, au Québec et partout dans le monde,
en fait, aux États-Unis et ci-dessus.
Fait que de sortir des extraits le fun,
qui disent, t'es à l'école, c'est tellement le fun.
C'est un milieu pour justement échanger
et penser à des trucs de même.
Mais la web-série, je ne sais pas,
par exemple, parce que quand c'est sorti
en 2010-2011, c'était vraiment fort.
Tout le monde avait sa web-série.
Puis aujourd'hui, on dirait qu'il y en a tellement eu des mauvaises et des mal faites que ça a quasiment tué, on dirait.
Mais aussi au Québec, qu'est-ce qui est drôle, il y a beaucoup de projets qui sont subventionnés.
Fait que j'ai l'impression que c'est souvent des séries qui sont trop lourdes,
trop compliquées pour rien. C'est ça qui était beau. Toi, quand tu es arrivé, on
sentait la simplicité de l'affaire. Je pense que sur le web, c'est le fun des fois
d'avoir des affaires avec bien du budget, mais sur le web, moi, les affaires qui me
font plus triper, c'est quand c'est basic à mort.
Oui, bien oui. Mais tu sais, d'ailleurs, un des exercices
de Daniel, c'était quoi? C'était de faire
un genre, une vidéo, en fait,
une histoire simple sur Internet, qu'il fallait que ça ressemble
à un vrai post. Tu disais,
c'est ça la consigne. Il fallait que les gens, si on le mettait,
ils pensent qu'il n'y avait pas de joke.
OK. Puis,
c'était vraiment bon, parce que
c'était ça, les plus efficaces,
c'était ceux qui étaient tellement mal filmés, mal faits avec une toune cheap, puis mal montés, c'était vraiment bon parce que c'était ça. Les plus efficaces, c'était ceux qui étaient tellement mal filmés,
mal faits avec une toune cheap
et mal montés. C'était ça.
Moi, c'est ce qui me fait le plus rire sur Internet.
Les maladresses, les épais.
Comme Steven, en fait.
Dans l'univers dans lequel on vit,
maintenant, de maîtriser l'art de mal
filmer, c'est devenu, pour moi, je trouve,
un art. Il y a tellement...
Parce que si tu t'inspires de la réalité,
tu envoies du monde avec des esthétiques.
Tu sais, comme la fille,
tout le monde parle d'elle, de Saint-Cy,
qui fait l'affaire sur le tapis rouge.
Ah, Isabelle!
Je l'ai rencontrée, elle!
L'entrevue avec...
Moi, quand je l'ai regardée, j'ai fait
« C'est-tu un personnage? »
Puis j'aimais vraiment ça pendant un bout de temps. J'ai fait,
c'est génial.
Mais Joël Martel a dit un commentaire sur Facebook
que je trouve vraiment intelligent, puis tellement
vrai. Il dit, veux, veux pas,
je regarderais Chris Mamplus, Isabelle
Junot-Chaux, que je suis Chris Allé.
Moi, avec, je fais,
pour vrai? Pour de vrai, moi, avoir
être les frères
Rémiard, j'y donne un show après Salvaille demain. Non, mais c'est vrai, moi, être les frères et meilleurs, j'y donne un show
après Salvaille demain.
Non, mais c'est vrai.
Mais l'as-tu déjà rencontré en vrai?
Je pense pas.
Elle est pas
consciente qu'elle a fait
de l'humour.
C'est Ali G.
C'est ça l'enfer.
C'est ça qui est magique.
Mais Ali G, il est quand même vraiment brillant. Sacha Baron Cohen, il y a une démarche. Elle, c'ie Ali G. C'est ça l'enfer. C'est ça qui est magique. Mais Ali G, il est quand même vraiment brillant.
Ça chavère une cougne.
Il y a une démarche.
Mais elle...
Elle, c'est Ali G.
Ali G est une vraie personne.
C'est ça, exactement.
Mais c'est...
Tu sais, puis elle est fan du monde.
Moi, c'est ça que j'aime.
C'est qu'elle est là.
Puis, hey, Mike Ward, mais elle ne connaît rien.
Tu sais, c'est comme si...
Elle dit de la tournée, là, telle quelle.
C'était le fun en 95.
Ben non, ce n'est pas ça.
Tu sais, tout ce que les gens répondent, c'est tout le temps pour faire... Non, ce n'est pas vraiment ça. Mais tu vois que ce n'est pas méchant. Non, c'était le fun en 95 ben non c'est pas ça tout ce que les gens répondent tout le temps pour faire
non c'est pas vraiment ça
c'est pas méchant
avec la petite fille de
Charlie
la fille
c'est ça qui est beau
tu fais wow t'es vraiment off the track
il y a des bonnes volontés là-dedans
c'est magique qu'elle parle du beau cul
à son père
j'ai vu le cul à son père.
J'ai vu le cul à ton père un matin.
Il est vraiment beau.
Qu'est-ce que tu réponds?
Merci.
C'est vraiment mon père un beau cul.
Mais le pire, c'est qu'après,
t'es allé à LCN ou à TV.
Puis elle parle.
Vraiment, on sent qu'elle n'est pas consciente
de l'impact que ça a eu.
Mais des fois aussi,
même le Journal de Montréal,
ils ont fait ça dans le passé,
des aussi, puis ils regardent.
Tu sais, quand Sylvain Cossette
avait été à la disque
avec sa fille et sa blonde,
puis là, c'est marqué,
Sylvain Cossette amène ses deux filles
à la disque. Tu sais, c'est marqué, Sylvain Cossette amène ses deux filles à la disque.
C'est le titre du journal de Montréal.
Le titreur,
il a fait la même gaffe qu'elle.
Oui, en plus.
D'après moi,
elle dit qu'elle a une équipe,
mais à plus ce genre de fille qu'elle arrive,
elle doit filmer avec un iPad.
D'après moi, elle crée son iPad sur le coin d'une table. Moi, ce qui s'est passé, la première fois fille qui arrive, elle doit filmer avec un iPad. Elle a, d'après moi,
créé son iPad sur le coin d'une table.
Moi, ce qui s'est passé, la première fois que je l'ai rencontrée,
j'étais à une genre d'inauguration,
puis elle me parle,
puis là, c'est pas super
cohérent ce qu'elle dit, mais je comprends
qu'elle est genre journaliste web,
puis elle m'explique tout ça, puis je dis,
OK, cool, si jamais tu veux faire une entrevue,
je dis, ouais, pas de problème, ça va me faire plaisir. Puis, cool. Si jamais tu veux faire une entrevue, pas de problème, ça me fait plaisir. »
Elle me dit « On va se prendre en photo. »
Mais il n'y a pas vraiment
de photographe à portée de main.
Elle fait juste demander à un gars,
je pense qu'elle l'appelle Simon.
« Simon, prends-moi en photo avec lui. »
C'est un genre d'appareil vraiment
limite Coolpix,
canon, ordinaire, avec la flash
et tout ça.
C'est-tu une affaire qui peut aller
en dessous de l'eau aussi?
Non, c'est un appareil photojetable.
Je l'avais amené à Hawaii.
Ça a été super bien marché.
Elle me revoit et elle me dit
« Tu te souviens-tu de moi? »
Genre six mois plus tard.
« Tu te souviens-tu de moi? »
C'était vraiment le fun quand on s'était vus. « Madame, je ne me souens-tu de moi? » Genre six mois plus tard, « Tu te souviens-tu de moi? » C'était vraiment le fun quand on s'était vus.
Madame, je ne me souviens pas de vous.
« Oui, je t'avais aidé pour ta carrière.
J'avais pris en photo. »
Là, c'est à ce moment-là
que j'ai commencé à faire.
Peut-être qu'il n'y a pas eu.
Il y a peut-être un moment complet.
Mais elle est bien fine quand même.
J'y souhaite du bien, surtout.
Mais c'est quand même très divertissant
pour un artiste quand tu fais interview par elle
la ligne est juste impossible à trouver
elle veut de l'humour, elle veut du sérieux
quand tu reçois une question, tu croches
c'est comme un échange au tennis
tu fais tabarnak la balle, il est là-bas
tu veux que j'arrive à le chercher
en plus avec elle, qu'est-ce qui doit être top
moi je m'en ai jamais fait interviewer par elle
mais j'aurais tout le temps l'impression de t'sais, qu'est-ce qui doit être... Moi, je ne me suis jamais fait interviewer par elle, mais j'aurais tout le temps l'impression
de...
C'est-tu...
C'est-tu un show de caméra de café,
tabarnak? Fais le bande, votre chère
fille.
Parce qu'elle devrait...
La ligne, c'est ça.
Moi, je trouve humoristiquement cette fille-là,
moi, être elle,
même si je sais que ce n'est pas un gag,
elle devrait sortir
et faire
« Je vous ai tous eus »
et après aller pleurer
quand elle est sortie.
Ça ne doit pas être cool
pour elle.
Elle se fait envoyer
chier par tout le monde.
Non,
mais dernièrement,
surtout,
ça n'a pas été.
Celle-là,
elle était raide.
Le malaise,
il était niveau 1000.
Ceux qui aiment ça,
c'est drôle en Christ,
mais il y en a qui sont mal à l'aise avec ça.
Oui, avec raison.
Ce ne sont pas des phrases
que tu dis devant un enfant.
C'est surtout la situation.
Tout le monde sait qu'il était avec
Marie-Louise, toute la patente, l'enfant.
Je me trompe-tu?
J'avais un petit doute.
Je voulais le valider live.
C'est juste ça que je voulais dire.
Mais ouais, elle travaille avec des stagiaires.
Elle a des stagiaires.
Moi, je pense que c'est plus des étudiants du cégep du Vieux-Montréal que...
Tu sais, je vais te faire vivre un tapis rouge.
En fait, je donne un cours
privé.
Mais le...
Imagine, c'est ça ton stage.
Tu sais, tu pars du Cégep
pis tu fais
« Collisse! »
« Asti! »
Je peux pas le dire.
C'est ça dans ton démo,
genre de DOP.
Ton meilleur ami a fait un stage
à TDA.
Tout est fait à isabellegino.com.
Tu sais,
en plus, elle a une chaîne qu'il faut payer pour voir.
Oui, parce qu'elle connaît le web.
Ben oui, elle a compris
que l'accessibilité, c'est la clé.
Oui, c'est vrai. Il faut le payer
pour... Tu sais, TVA a de la
misère avec l'écho pour nous embarquer
dans ses affaires de LibTV.
Elle essaie de 14,95 par mois
pour des entrevues. Juste pour elle?
Oui, oui, oui.
Je ne sais pas si c'est 14 ou c'est 4.
Moi, d'après moi, ça ne marche pas trop son affaire
parce que tout le monde au Québec l'a vu son extérieur.
Il y a un leak
à quelque part.
C'est une fois et demie.
Moi, je n'ai pas payé pour ça.
C'est une fois et demie
le prix de Netflix.
C'est ça?
C'est Netflix, c'est 9$, c'est ça? C'est Netflix, c'est 9$,
c'est 9-10$, puis elle, c'est 15$.
Mais mettons que c'est ça.
Je pense que c'est 4$.
Peu importe, c'est de l'argent.
Mais même à ça, 4$, c'est cher.
C'est la moitié de Netflix.
Je n'ai pas la moitié de l'offre de Netflix.
Je pense avec Isabelle Junot.
Mais ça, tu vois que c'est quelqu'un
qui l'a conseillé, qui ne comprend pas le web.
Parce que ça doit être quelqu'un qui a fait là l'organe.
Tu charges 10 piastres par mois,
même si tu en as juste
50 000 qui regardent
« Christ, tu te fais 500 000 par mois. »
Là, elle, « 500 000 par mois. »
C'est vrai, mais...
Non, mais...
Ça, c'est vrai aux États-Unis quand on est vedette.
Mais au Québec,
qui fait 500 000 $ par mois?
Personne.
La web au Québec, je veux dire.
Moi, j'ai MWAmazon.ca
qui me donne un chèque.
À toi et moi,
à 3 $, on vient de le monter à 4 $.
Moi, mon rêve,
c'est dans les 6 prochains mois, avoir assez
d'argent pour m'abonner à
IsabelleJegino.com
grâce à vous autres
qui vont sur Amazon acheter des gosses.
Mais non, mais
c'est ça, le web,
il est dur à monnayer au Québec.
Puis, qu'est-ce qui est weird,
on dirait,
les grosses
compagnies de production,
les télés ont pris
toutes les subventions qui auraient dû être
aux producteurs web
puis ils ont juste fait, nous autres aussi on fait du web
oui c'est ça, puis là
souvent les compagnies de production nous disent
si vous avez des projets web, nous on a de l'argent
puis rien ne sort jamais
de toute façon
les shows de télé ont aussi des gros budgets web
attachés à ça, chaque show de télé a son show web qui est au bout de la ligne.
C'est tout le temps un peu plus poche.
C'est ça.
Moi, je l'ai vu avec Pat Lemieux.
Je ne vais pas me confesser, mais avec Pat Lemieux,
on avait un volet web.
Il y avait tellement d'énergie à mettre dans le show de télé.
Il y a le directeur de la proche qui disait
« Le show web, n'oublie pas ça. »
Tu es comme « Oui, je vais te faire ça. »
Tu ne le fais pas à fond comme tu devrais ou pourrais le faire, tandis que si tu prenais ça
et que tu le donnais à quelqu'un d'autre qui a le temps.
Moi, je suis content.
Mon micro-channel à TéléTour,
notre volet web, c'est...
Merci, la personne qui applaudit.
Weird!
C'est une clap de...
Mais en tout cas,
c'est Marilène Jean-Cocq
qui s'occupe du volet web. J'aime vraiment ça de la façon qu'elle le fait. Ce n'est pas toi, c'est Marlène Jonca qui s'occupe du volet web
pis j'aime vraiment ça de la façon qu'elle le fait
c'est pas toi, c'est vraiment quelqu'un d'autre
c'est zéro moi
ça l'amène à une autre dynamique
ben bravo, c'est cool
pis elle est bonne Jonca en plus
mais tu sais comme Martin Matt
je trouvais ça cool son volet web
lui il faisait des entrevues,
mais ça reste que ça ne fit pas
avec les beaux malaises.
Dans le même temps,
il y a cette force-là de s'encrisser.
On dirait quasiment pour vrai.
On dirait qu'il y avait quelque chose de vrai
et en même temps de drôle là-dedans.
Moi, j'ai trouvé ça quand même bon.
Puis toi,
ta série à Super Écran,
t'as-tu fait une saison ou deux saisons?
On a fait deux saisons.
Tu reviens-tu pour une troisième?
Non, on était en développement, puis Super Écran
nous ont laissé savoir
qu'il n'y aurait pas de saison 3.
Fait que déception, mais en même temps,
c'est la vie.
Fait que là, c'est quoi le futur pour ton personnage?
Ben, tu sais
un peu comme tu disais
au début
on s'en parlait
tu sais moi dans le fond
que
où est-ce que je suis rendu
dans mon évaluation
tout ça
pis
j'ai toujours commencé ça
étape par étape
tu sais
au début
j'ai
oh tu sais
t'as l'aspect
oh c'est tout est nouveau
je suis invité dans les shows de télé
je suis pas
c'est le fun
après ça
oh
commanditaire de Montréal Autoprix
que je salue
des super bonnes autos
Amazon
Montréal Autoprix moi si quelqu'ue des super bonnes autos. Amazon, Montréal Autoprix.
Moi, si quelqu'un veut me commanditer,
je suis ouvert.
Moi, vous allez sur
mwmontréalautoprix.com
C'est ça.
C'est ça.
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C'est ça.
C'est ça.
C'est ça.
C'est ça.
C'est ça. cash. Mais après ça, j'ai continué. Un show télé, ça se build, ça prend du temps.
Pendant un an, un an et demi, on savait qu'il y avait ça
qui était là. Moi, je travaillais en amont.
J'ai fait C'est quoi le matin. Je continuais
à garder mon personnage en vie
dans le but que la série télé. Dans ma tête,
c'était la série télé, c'était l'aboutissement.
Je me suis dit qu'après la série télé, il n'y en a pas.
On a fait deux saisons de
H-Pair Écran. Quand ça s'est terminé,
on dirait que moi j'étais comme
genre j'ai toujours
j'suis toujours allé de l'avant
fait que j'sentais pas
que j'veux pas revenir
en arrière
à revenir
c'est comme
si je l'ai fait
je l'ai fait
fait que là
j'suis en mode
ou est-ce que
il va y avoir d'autres choses
je travaille sur un autre projet
avec Ricardo Trojji
ok
pis je peux pas en parler trop
parce que c'est
mais d'ailleurs
c'est ça c'est cool
Ricardo Trojji c'est ça, c'est cool.
Ricardo Trotji, c'est un réalisateur cinéaste québécois.
Il a joué un rôle...
Tu parles comme si...
Ricardo Trotji,
qui est probablement le réalisateur québécois
dans le top 4 les plus connus.
C'est comme si tu disais, j'ai mangé une lasagne.
Tu sais ça, là, en Italie.
Tu vas capoter.
Tu sais, des spaghettis. Tu sais c'est quoi?
Imagine un asti de spaghettis large.
Ils mettent la sauce, un autre
spaghettis large, du fromage.
C'est débile mental.
C'est un show de cuisine
qu'on fait, Rick, pis moi, dans le fond,
on est en train de monter ça.
OK. Non, c'est pas vrai.
Elle serait hot, ça.
Non, non, écoute, on était sur le set,
puis il jouait le coach,
dans le fond, il jouait mon coach, puis pendant une scène,
il a sorti une idée, tout ça, puis là, j'ai fait le tabarouette,
on s'est mis à brainstormer sur cette idée-là,
puis on est en train de développer quelque chose les deux ensemble.
Fait qu'on va voir qu'est-ce qui va arriver avec ça.
Fait que c'est ça, moi, c'est ça. C'est plus vers ça que je m'en vais.
J'ai jamais voulu vraiment être devant.
C'est arrivé de même.
Puis moi, en arrière,
je me sens bien.
J'écris Pat Lemieux,
j'ai écrit tout ce qu'on a fait là-dessus.
J'ai co-réalisé.
Fait que d'être devant,
d'être derrière,
je suis vraiment à l'aise.
C'est ça que je veux être.
Si je peux être devant aussi,
c'est un super bonus
que je vais prendre.
Mais t'aimes mieux être en arrière, c'est ça?
Honnêtement, si tu mets un gant sur la tente
et que tu me laisses le choix de choisir un des deux, je vais choisir
d'être en arrière. Je trouve que c'est
une position où est-ce que
créativement, tu as du contrôle,
tu peux gérer tes affaires.
D'être devant, je trouve
que c'est beaucoup plus stressant.
Il faut que tu gères le stress.
Ça vient avec une pression de ça.
D'être derrière, tu as des idées,
puis quand un projet se réalise,
c'est comme vient à aboutissement.
Toi, en plus, ça doit être plate.
Chaque fois que tu te fais reconnaître,
ils te parlent tout le temps du même personnage.
Le public te connaît,
mais ne te connaît aucunement.
Ça doit être qu'ils posent des questions à propos d'une personne qui n'existe pas.
C'est sûr que c'iste pas. Psychologiquement,
j'ai appris à vivre avec ça.
Parce que c'est vrai, comme tu dis, le monde qui me rencontre
dans la rue, c'est Patrice Lemieux qui voit.
Ils sont surexcités de te voir.
Ils sont contents.
C'est tellement un bon gars.
C'est un gars que tu sais que c'est un bon body.
Moi, oui, je suis comme ça, mais en même temps,
je suis plus modulé que Patrice.
Tu es plus intelligent que lui.
Mais déjà, tu connais le mot modulé.
Et il connaît Ricardo Trogé aussi.
Contrairement à toi, je pense.
Non, je connais Ricardo Trogé.
Non, je sais.
Oui, c'est ça.
C'est un peu ça.
Toi, tu serais quand même à l'aise, à un moment donné, d'être carré Moi, c'est ça. C'est un peu ça. Fait que toi, tu serais quand même à l'aise à un moment donné
d'être carrément plus devant la caméra.
Ça serait quelque chose que tu pourrais envisager sereinement, mettons.
Oui, mais je le vois comme un bonus d'être devant.
Je le vois comme, tu sais, je suis un gars que,
comme Patrice Lemieux, la porte est vraiment ouverte
et c'était ma place.
Si je n'avais pas vu personne d'autre sur ce projet-là,
jouer Patrice Lemieux.
Il n'y a pas grand monde non plus qui aurait pu le faire à part toi.
Non, c'était ça.
Ce projet-là, c'était ça. Mais l'autre projet que je développe
ou les autres projets que je vais développer,
je suis en train d'écrire un personnage,
mais si c'est moi,
tant mieux. Si ce n'est pas moi,
si je sens que peut-être pour ce projet-là,
ça serait mieux
un comédien de formation
ou quelque chose comme ça, je n'aurai pas de problème
à laisser aller.
Comme je disais, d'être réel
ou d'être auteur et de voir qu'un projet fonctionne
et qu'il vient à un aboutissement,
ça pour moi, c'est un sentiment
qui est aussi bon qu'être devant.
Puis réaliser, mettons,
de la pub ou des affaires de même,
c'est-tu le genre d'affaires que tu ferais?
Oui, oui. J'ai été
approché par une boîte de pub
à Montréal
pour être dans leur gang
dans leur pool de réals.
OK.
Ça, c'est payant,
ta part.
Oui, c'est payant,
mais je n'en ai pas fait encore
parce qu'ils m'ont approché
quand j'étais en prépoid
pour Pat Lemieux
de la battante.
Mais moi,
il faut que je me batte
avec les gens.
Je suis Pat Lemieux.
Je ne suis pas dans le tête.
Tu penses à un réal,
mon nom ne sort pas.
C'est ça, oui.
Éventuellement, ça va venir dans le futur.
Mais moi, je me demandais de toi.
Tu as touché à la télé, tu as fait de la scène,
tu as fait des shows, des one-man shows.
Tu as pas mal tout fait à peu près ce qu'on peut faire
en humour.
C'est quoi?
Moi, la prochaine étape, c'est le jazz.
Oui.
J'ai été Olivier de l'année. L'année prochaine,
je vais être l'année
au Bedos.
C'est ça le nom de la place?
C'est-tu le Bedos?
C'est quoi, mettons,
dont tu ne pourrais jamais
te départir?
Moi, c'est juste la scène.
Jusqu'à ce que tu arrêtes d'en faire,
tu meurs.
Là, il va falloir que je claque un peu. Les dernières années, j'en juste la scène. Jusqu'à l'arrivée d'Enfant, tu meurs. Mais là, il va falloir que je
claque un peu. Les dernières années,
j'en ai vraiment trop fait.
Puis là,
je suis en show à tous les soirs.
Ah oui? Dans différents
contextes? Je veux dire, c'est pas ton
one-man show.
Je peux en tourner mon one-man show. Je fais des
10 minutes ici, des 20 minutes là.
C'est comme mon micro-show à. Fait que je fais des 10 minutes ici, des 20 minutes là. Tu sais, comme mon... Tu sais,
le micro-show à Teletone, j'ai 4
mini-numbers à écrire
par semaine. Fait qu'il faut que j'ai
un peu avant pour pas
me planter. Mais moi, de mon
expérience, je trouve que c'est des métiers
complètement différents. Tu sais, la scène et la télé,
ça se rejoint, tu sais, mais je trouve que c'est
tellement deux affaires, deux entités
complètement différentes. La première fois
que je suis allé au Gémeaux,
c'est là que Patrice a mis
le nez. J'avais présenté un prix au Gémeaux.
Je m'étais présenté sur scène à la salle
du Théâtre Maisonneuve, deux balcons
sur la patente. Le premier ray,
je m'en souviendrai toute ma vie, c'est vraiment comme
une drogue qui rentre dans ton corps. Ça avait fait
comme « Oh shit! »
Mais... Moi, je trouve que c'est des « up and down ».
J'imagine,
il faut t'apprendre à vivre avec ça un peu,
parce que, en tout cas, moi, de la façon que j'ai vécu
le peu de scènes que j'ai faites, je trouvais ça des gros
« I », mais après ça, il faut que tu te gères.
Moi, je trouve que la différence
quand tu es drôle à la télé,
quand je fais « like » moi,
et quand j'essaie d'être drôle sur scène,
c'est qu'à la télé,
tu as un cadre qui fait en sorte que tu as une situation
et tu n'es pas...
Tu réagis.
Oui, et tu n'es pas drôle.
Je ne sais pas comment dire ça, mais tu joues.
C'est la situation qui est drôle.
Tu ne joues pas pour le gag.
Tu joues le gag.
C'est une nuance bizarre,
mais le personnage n'a pas conscience, ce qui est drôle un peu.
Quand tu es sur scène,
tu le sais que ta ligne s'en vient,
je vais la placer là
dans mon texte, parce que je sais
qu'elle sort plus fort si j'inverse ça,
si je ralentis,
c'est plus calculé, c'est plus conscient,
mais en même temps, c'est 10 fois plus direct
le rire du public.
Moi, l'affaire que j'aime le plus,
j'ai tout le temps hésité à faire de la télé.
J'avais arrêté complètement de faire de la télé
quand j'ai fait Les Pêcheurs.
As-tu fait Les Pêcheurs?
Non, je n'ai pas fait.
Tout le monde est le fun,
mais j'étais là trois jours de tournage
pour être à la télé,
quatre minutes et demie,
puis j'ai fait « Ah, fuck that! »
Moi, j'aime ça. J'aime le live.
Puis là, vois-tu, de ce temps-ci,
j'aime ça. J'écris beaucoup
puis je teste des nouvelles jokes. J'aime ça faire de la scène.
Je ne suis pas quelqu'un qui vraiment
se tente de mes jokes, mais je réalise
que j'aime ça faire des nouvelles jokes.
Mais ça, justement,
quand tu l'enregistres devant une caméra,
ton nouveau numéro,
et que tu as les techniciens qui rient, c'est à peu près ça?
Non, le show, le Mike Ward Show, c'est filmé au Théâtre Plaza.
C'est devant 300 personnes.
C'est la même place qu'ils font Bell et Bond.
Moi, je ne vois même pas ça comme un show télé.
Moi, c'était comme si j'allais animer un show de variété.
Moi, j'ai comme si j'allais animer un show de variété. Fait que moi,
j'ai trippé vraiment.
Je me demande ça, quand t'es devant un... dans le fond, rien,
sauf des caméras pis des techniciens syndiqués.
Comment tu fais pour savoir?
J'ai remarqué quand j'étais un gars le soir,
il y avait comme 10 personnes dans le public.
C'était un autre dynamique.
Moi, il y avait un enfant, l'année passée, j'animais un show
à Musique Plus qui s'appelait ce show.
Je ne voulais pas
faire un monologue. Parce que si tu fais un monologue
devant des caméramans,
il y a quoi d'extrêmement
pathétique là-dedans?
Oui, tu es vraiment loser.
Eux autres se sentent obligés de rire.
La façon que j'avais trouvé, c'est que
je répondais à des questions du public.
Ça finissait tout le temps par être des gags. Mais vu que j'avais trouvée, c'est que je répondais à des questions du public. Puis ça finissait
tout le temps par être des gags, mais vu
que c'était comme je répondais à une question,
je ne me sentais pas
pathétique.
Donc là, c'est une façon
de dire que David Letterman était vraiment
pathétique. Non, mais Letterman,
c'était un public.
Je me rappelle, parce que moi, le pilote qu'on avait fait
pour le show à Music Plus, je faisais
du stand-up, des jokes d'actualité
devant personne.
Puis j'ai fait...
Parce que, tu sais, quand il y a un public,
s'il y a un gros rire, tu peux jouer sur le rire.
S'il n'y a pas de rire, tu peux faire comme...
C'était pas drôle, celle-là. Mais quand t'es
tout seul, t'as aucune idée. Fait que, tu sais,
tu peux faire comme un bon entabarnant, puis le monde
à la maison, ça commence.
C'est qui est minable. Fait que, tu sais, tu peux faire un bon entabarnac, pis le monde à la maison, ça commence. C'est minable.
Fait que, c'est ça.
Moi, ça me prend le public.
Ben oui, pis
je trouve que c'est ça, c'est quand t'es solo,
surtout, ça prend du public, là, au moins
à 2-3, c'est possible.
Ben, des sketchs, c'est ça.
Mais, tu sais, le
Mike Ward Show, parce que moi, c'est ça, je suis comme
un fan du mot de
c'était undercover dans ma vie, je me
cachais pour écouter le Mike Ward show et de leur
clip dans ma chambre pour vrai.
Vu que tes parents voulaient que tu deviennes
un doctorat,
ta mère faisait, est-ce que c'est la voix de Mike Ward?
Tu sais, mes parents, ils ne me défendaient pas d'écouter de la porn,
ils me défendaient d'écouter de la musique plus, mettons.
Regarde la porn que tu veux, à la limite, tu vas être normal.
Mais tu sais, le Mike Ward Show, c'était un nouveau concept.
Puis je me demandais, c'était-tu, un peu comme Dollar Clip,
puis le Groulux, tu sais, c'était à la limite l'origine du web.
Tu sais, aujourd'hui, quand on regarde ces shows-là, aujourd'hui, c'est quasiment des shows web. Oui, nonoulux, c'était à la limite l'origine du web. Aujourd'hui, quand on regarde ces shows-là,
c'est quasiment des shows web.
Non, c'était comme des shows web.
C'était-tu voulu ou c'était juste que vous n'aviez pas de budget
et que ça donnait le même?
Moi, de la manière que je l'avais faite,
le premier Mike Wachow qui était à Music Plus à l'époque,
c'était tout moi qui écrivait mes affaires.
J'avais vendu le show à Music Plus pour dire
que ça ne va rien vous coûter.
Ça ressemble à quoi le pitch?
Je me suis toujours demandé comme...
C'est que je leur ai dit, regarde,
à chaque épisode, il va y avoir
un sketch de, il va y avoir
un souper de gars, un souper de filles,
une affaire avec le gars frustré,
une affaire avec
Poulie et Chabot, une affaire avec Simon
et Henri. Puis j'ai dit, à chaque
semaine, il va y avoir des thèmes.
Je vois tous les écrits d'avance.
Ça va être une journée de tournage
pour Simon et Henri,
une journée de tournage pour Poudi et Chabot.
On a tourné 10 épisodes
en 3 jours.
Eux autres, c'était une fucking joke.
Moi, j'avais tout écrit.
Peritz avait écrit, par exemple,
c'était lui qui écrivait les Poudi et les Chabot.
Musique Plus,
il aurait été con de ne pas prendre le show parce qu'on
leur donnait. Ça ne coûtait rien.
C'était facile.
En plus, tu étais émergent dans ce temps-là.
Pour moi,
ça valait la peine vu que je suis en tournée
où j'allais lancer une tournée.
Je m'étais dit que ça ça va être cool d'être présent
à la télé.
Ça a été créé comme le web
parce que
c'est pour la facilité
de la chose. C'est plus facile
de tout le temps être dans le même lieu.
Souvent, le web,
c'est que le monde qui n'a pas de budget,
tu n'as pas le choix d'être
créatif, de te démerder.
OK.
On dirait que c'est moi qui mène l'entrevue.
Moi, j'apprends.
Je suis parfait.
Tu es comme la version gars d'Isabelle Junot.
Oui, c'est ça.
J'ai vu le cul de ton père
et il est vraiment...
Il est vraiment type.
Pour un monsieur de 96 ans,
il a un beau
cul-mou.
Mon père doit avoir un cul-mou.
Il est plus en shape que moi
et il a 80 ans.
Il y a quoi de triste là-dedans?
Mon père a 80 ans
et il est plus en shape que moi.
Quand je vais chez eux, il faut que je fasse
« Pat, peux-tu monter ma valise en haut? »
Mais comme Testosterone,
c'était à peu près dans ces années-là aussi.
Testosterone, c'était juste avant.
C'était juste avant?
Oui.
Tout le monde m'avait dit de ne pas le faire.
Mais tout le monde disait
« Ah, ça va scraper ta carrière. »
Mais je n'avais pas de carrière.
C'est vrai, je vivais de l'humour, mais je n'avais pas de carrière. Non, mais c'est vrai,
je vivais de l'humour, mais je faisais des shows dans les bars,
puis j'étais
writer des fois pour
certaines personnes, mais je n'avais pas de vraie carrière.
Le risque était zéro, dans le fond.
À la limite, ça va être horrible,
le monde va me faire,
c'est le gars de la crise de show mauvais,
mais ce n'est pas grave, ils vont
oublier. C'est ça que je dis tout le temps,
souvent les nouveaux font,
ça je ne devrais pas, ce n'est pas bon pour ma carrière, mais en débutant,
quand tu n'as pas de carrière,
prends tout, puis après ça,
choisis mieux
en vieillissant.
Non, c'est vrai, c'est ça en plus,
quand tu n'as pas de carrière,
tu n'as rien à perdre finalement.
Comme toi, tu as été vraiment chanceux que Like Moi est bon, mais même si ça avait été mauvais, t'aurais eu une paye, t'sais.
Oui, mais ça aurait été décevant parce qu'on travaille fort pour quelque chose, mais c'est vrai que t'as rien à perdre, t'sais, t'as juste à surprendre et à être heureux. Dans le fond, nous, on était vraiment
heureux et très chanceux, je pense,
dans notre succès.
Ça a été un peu...
Moi, ça ne m'a pas surpris,
mettons, que ça pogne auprès des gens de mon âge,
mais ça m'a surpris
qu'il y a des jeunes de 14 ans,
mes tantes de 60 ans, 70 ans
même, m'en parlent et
tripent sur Jonathan.
Ça m'a vraiment éton il tripe sur Jonathan. Ça,
ça m'a vraiment étonné, l'éventail du public.
Puis en plus, c'est pas...
Je veux dire, c'est surtout
web, je pense, le public
qui a écouté Like Moi, c'est surtout sur le web.
Fait que c'était tout un genre
de communauté aussi qui nous a suivis
un peu...
Pas dans le sens que c'est des geeks,
mais c'est tout le monde qui sont sur Facebook,
qui sont sur le web,
qui nous ont suivis et qui n'écoutent pas tant que ça
la télé. Pour eux, on est vraiment leur
émission. On leur appartient.
Tu parles de ça, ça me fait penser à un texte
sur Urbania que tu as écrit.
Un texte super intéressant.
C'est-tu l'affaire de Depuis qu'on demande
en selfie? Oui, exact. Dans le fond, c'est un texte qui parle. C'est-tu l'affaire de Depuis qu'on demande en selfie? Oui, exact, exact.
Oui, oui.
Dans le fond, c'est un texte qui parle de comment tu vis
le changement.
Par ce que tu peux retrouver,
reconnaître des morts, ainsi de suite.
C'est quelque chose qui arrive
quand ça t'est arrivé.
Ça ne devait pas être la même réalité,
parce que moi, ce texte-là,
ce que je raconte, c'est
Urbania, il avait demandé d'écrire un texte
sur le jet-set. Je pense
qu'il s'attendait vraiment à ce que j'écrive,
en tout cas, quand à l'ouverture de la place
Ville-Marie, il y avait Denis Coderre et
Isabelle Junot. Je pense qu'il s'attendait vraiment à ce que
je dise que les canapés des enfants terribles
étaient excellents. Finalement,
finalement,
j'ai plus raconté ce que j'ai vécu.
C'est-à-dire,
comment quand tu passes à la télé,
soudainement, sans que tu t'en rendes compte,
sans que tu le comprennes vraiment,
les gens deviennent vraiment plus
attentifs à ce que tu es et à ce que tu fais.
Tu fais, je suis le même,
je ne suis pas plus intéressant qu'avant.
Je racontais l'anecdote qu'à un moment donné,
je me suis mis sur Tinder l'an passé
et que j'avais eu un match
en une semaine. Pour vrai, je pense que c'est un record
de médiacrité ever.
Un match en une semaine
et cette année,
en une soirée, j'ai eu
dix matchs à peu près.
C'est la même photo, la même affaire. Il y a quand même
une différence.
Je racontais ça. T toute l'espèce de côté
un peu faux aussi.
Tu rencontres plein de monde qui t'aiment,
mais ils ne t'aiment pas vraiment pour ce que tu es.
Ils t'aiment pour ce que tu fais ou ce que tu as l'air
d'être, en tout cas.
C'est vraiment des gros changements
pour vrai, concrets, dans nos vies.
Tu le sais, j'étais en Italie
et les gens, je me suis fait reconnaître
trois fois. C'est agréable. Sincèrement, c'est vraiment
cool. En Italie, tu t'es fait reconnaître? En Italie,
ouais. Ouais, j'étais
au bord du Colisée,
à Rome. T'étais bandé
à Merente sûrement? Ben...
Pour vrai...
Pour vrai, c'était
dangereux, là, tu sais.
Il y avait de la petite salive, puis je
respirais fort, tu sais, mais...
Puis là, j'entends comme, « Hey, c'est-tu toi
le gars de like moi? » Puis je dis, « Ouais, ouais, ben oui. »
Puis là, il y a
une fille qui...
Parce que c'est souvent des filles, en plus,
qui dit, « Peux-tu te prendre en photo? » Fait que là, je fais,
« Ben là, c'est parce qu'il y a quand même le colisée,
tu sais, je vais pas... Puis c'était déjà le colisée, quand même,
là. Fait que j'ai dit, « Oui, mais à condition
que tu prennes le colisée en photo
je suis à peu près sûr qu'elle l'a pas pris en photo pour vrai
parce que la photo ça a pris 10 minutes avec moi
le colisée ça a été ok c'est beau
merci beaucoup
mais c'est des changements un peu qui déstabilisent
mais qui sont quand même le fun à 90%
t'es du célibataire?
non
dans le sens où
dans le sens où c Dans le sens où,
c'est pour ma situation en ce moment qu'on a inventé
le thème « It's complicated » sur Facebook.
Mais oui,
je vois quelqu'un, mettons.
Je vois une fille. Non, mais de toute façon,
même, j'ai jamais profité de ça.
Les 10 filles, j'en ai juste pris 7.
Je veux dire, c'est pas ça.
Ça, c'est une affaire que je pense
que c'est Seinfeld le premier que j'avais entendu dire ça.
Mais un gars qui devient connu,
tu deviens une fille
quand tu vas dans un bar.
Ah, c'est vrai?
Mettons, toi, tu vas dans un bar.
Là, t'es comme une fille cute.
C'est les filles qui vont venir à toi te jaser
tandis qu'il y a un ennemi.
C'était toi qui...
Moi, j'avais l'air de l'ivrogne.
Je peux-tu juste payer mon verre, madame, si tu voulais?
C'était à la limite
si je ne m'en remenais pas comme juste
rembourser le sac à dos de ma fille.
J'avais vraiment l'air
d'un alcoolique fini.
Mais là, c'est ça.
Mais c'est bien...
Moi, j'admire
beaucoup les gens qui, comme toi, ça fait un super longtemps que tuest ça. Mais c'est bien... Moi, j'admire beaucoup les gens qui, comme toi,
ça fait un super longtemps que tu vis ça.
Ça fait longtemps qu'il vit ça.
Ou ceux qui vivent ça, genre Catherine,
c'est stratosphérique.
Je la connais, Catherine,
elle a gardé une tête sur les épaules.
Catherine Levesque.
Oui, Catherine Levesque.
Catherine que j'ai connue à l'école.
C'est vrai, tu as fait l'école en même temps qu'elle.
Bien, on s'est côtoyé, elle était l'année avant moi.
Mais on était très amis à l'école parce qu'on a un peu les mêmes rapports sociaux,
Catherine et moi, face aux inconnus.
Puis même pendant un bout de temps, notre style d'humour se ressemblait.
Bien, il n'était pas pareil, mais il y avait une parenté en tout cas un petit peu.
Les gens voyaient ça.
Puis on trippait aussi sur les princesses monarchiques,
tout ça.
Mais non, mais c'est titanique aussi.
Elle vient de l'Ontario,
donc c'est sûr qu'elle a un lien plus direct avec ça aussi.
Le monde avait une réaction comme si...
Damn!
C'est
oh
c'est
c'était comme
drop the mic
mais
j'en ai aucune idée
en fait
mais moi
ça m'impressionne
en tout cas
les gens
c'est pour ça
que tu fais
Justin Bieber
il pète une coche
en se nuffant de la poudre
avec 3 putes brésiliennes
c'est normal
il y a 17 ans
il a donné 150 millions.
Puis genre, toutes les filles
veulent coucher avec.
Pour moins que ça, tu perds la tête.
Je veux dire, moi,
tu m'offres un périple,
c'est le soir et le nuit.
Je capote, je vais sur le top.
Je comprends,
mais j'admire
les gens pour vrai qui ont gardé
une hygiène de vie
dans cette espèce
d'atmosphère là
c'est pas
c'est pas normal
c'est ça l'affaire aussi
qu'il faut dire
c'est pas normal
de se faire payer
des verres à tout le champ
c'est drôle
je parlais de moi au début
moi je suis le gars
avec la pire hygiène de vie
calice
je bois et je pleure
dans le bain
c'est ça mes journées
calice
t'as une belle hygiène de vie je suis gêné Je bois et je pleure dans le bain. C'est ça, mes journées.
T'as une belle hygiène de vie, je suis gêné.
Non, on se connaît pas, mais tu sais, moi, dans ma tête,
tu lisais des livres à tous les soirs pis tu bois du thé.
C'est ça, ta vie, il me semble.
À peu près, ouais.
J'écoute le
vieux Grand Prix.
Mais toi, Mike,
c'est quand, en quelle année,
ta carrière a le switch?
Moi, c'était vraiment en 2002.
En 2002, j'ai été révélation
juste pour rire, révélation
grand rire.
Et pas révélation aux Oliviers.
C'est-tu là que t'avais volé et que t'avais dit
que c'était pour toutes les filles qui m'ont fait fuck you?
Non, ça, c'était une couple d'années avant.
Mais, ouais, c'est ça, aux Olivier,
je ne l'avais pas gagné. C'était Pat Gros
qui avait gagné. Mais j'avais vraiment senti.
Puis, j'avais
Tessa Serran commencer.
Fait que là, c'était vraiment...
Puis, t'sais, Tessa Serran, c'est très mauvais
comme show, mais ça avait
600 000 de cotes d'écoute à TQS.
Fait que c'était le plus gros show
de TQS. Ça avait que je me cachais pour l'écouter.
Là, c'était... Ah non, j'ai
les DVD. Il y a un de mes amis,
parce que j'ai souvent parlé... J'ai les DVD.
Ah, c'est-tu une mauvaise idée
de sortir un DVD?
Oui, l'affaire la plus drôle,
un moment donné, parce qu'au début,
ils voulaient sortir un coffret
DVD, parce que c'est les années des coffrets.
Puis on dit, on va avoir chaque épisode
de Tessera. Puis j'avais juste
soulevé un peu au meeting, j'avais fait
« T'es chaud! »
« T'es, mettons,
tu veux voir tous les épisodes
de 24, tu veux voir, mettons, après
tous les épisodes de Breaking Bad,
même si je manque une chronique
à Jean-Michel Dufault,
c'est pas la fin du monde.
C'était pas pour insulter Jean-Michel,
même mes affaires.
Là, j'avais dit,
on devrait faire,
on sort un DVD.
Parce que pour de vrai, on a fait assez d'affaires
pour un DVD.
Je sais pas pourquoi, je sais pas c'est qui
qui a fait, On va tous sortir
nos... » C'était lequel, par
hasard, qui vendait le moins, mettons?
Je ne le sais pas.
On était tous pathétiques.
Les ventes, là, on recevait
les rapports de vente.
Puis en plus, moi, je me rappelle, le meeting,
le premier meeting, ils ont dit
« Là, là, les grandes gueules venaient de sortir
leur DVD, puis ils avaient vendu
cent quelques mille DVD.
Puis là, j'avais fait, on vendra pas cent mille.
Non, non, non. Les grandes gueules ont vendu
cent mille, on va vendre cent mille.
Puis je pense, pour de vrai,
moi, j'en ai vendu huit cents.
Puis,
ils nous envoyaient des rapports de vente.
Tu sais, mettons, j'ai vendu huit cents le premier mois.
Mais après ça, c'était l'année d'après,
je recevais une affaire.
Dans le premier trimestre, tu en as vendu deux.
Dans le deuxième trimestre, zéro.
Là, après le troisième trimestre,
tu en as vendu six.
Mais, genre, c'était rendu dans les raccarabèdes,
dans les pharmacies.
C'était un désastre.
C'était un désastre.
Mais ça, vois-tu, ça n'a pas nu à ma carrière.
Ben non.
Moi, je m'en souviens zéro.
Je me souviens du nom de la patente.
C'est-tu Marc Boisard?
Oui, il y avait Marc Boisard, Jean-Michel,
moi et François Mascotte.
À un moment donné, vous aviez changé vos rôles aussi.
Il y a des affaires comme ça,
que des fois, le cerveau choisit sélection.
Tu es comme un enfant qui s'est fait abuser
que t'as choisi.
Non, mais tu dis ça, j'oublie ça.
Je vais te réveiller
une nuit, tu vas être comme...
Moi, je m'en souviens. À un moment donné, vous avez fait un défilé
de mode. Puis là, genre, je pense que c'était
François Mascotte que vous faisiez comme
les outfits de filles que vous aimiez
puis les outfits que vous n'aimiez pas.
Puis Jean-Michel Dufault m'a dit, moi, ce que je n'aime pas,
c'est quand les filles s'habillent un peu cheap en latex
et tout ça.
La fille que tu aimais, c'était
exactement la même fille que Jean-Michel
Dufault, pour exactement
les mêmes raisons qu'il y a ici.
J'avais les filles
cheap. Moi, j'avais eu un moment...
Il était le fun en Chris à faire le show. Moi, j'avais eu un moment... Il était le fun en Chris à faire le show.
Moi, j'avais eu une fille un moment donné.
Elle était venue me voir après le show.
Puis, je chignais les boules à tout le monde.
Tout le monde voulait que je chigne leurs boules.
C'est à cause des gros seins durs que c'était ça?
Oui, c'est là que j'ai senti.
Parce que j'avais écrit une chronique vraiment stupide
sur la différence entre des filles de 19 ans
et des filles de 35 ans.
Qu'est-ce qui est mieux?
C'était tout le temps,
la fille de 35, elle a ça, elle a ça,
elle a une liberté, elle a une indépendance.
La fille de 19 ans, elle a des beaux seins durs.
C'était tout le temps juste parler des beaux seins.
Fait que là, à chaque semaine,
toutes les filles voulaient chigner leur boule.
Il y avait une fille, à un moment donné,
elle regardait le monde se faire signer des boules.
Elle allait enlever son chandail.
Elle disait, « Même si tu fais signer des boules,
c'est le même. »
Elle allait enlever son T-shirt.
Elle a garroché son T-shirt.
Il était des boules à l'air.
C'était comme tabarnak.
C'était intense.
Il y a-tu un moment où tu fais,
« Ça, c'est mon public
et tu fais
on va vivre avec
ou ça se passe pas comme question?
Moi pour le public de Tessera
non parce que moi j'aime ça
du monde de party et j'avoyais comme
une fille de party.
D'après moi elle écoute pas
des grands prix de 1970.
Les seules fois que j'ai fait,
« Ah, Chris, c'est mon public, ça »,
c'est quand on parlait de la charte,
j'avais écrit de quoi,
puis là, j'avais juste écrit un statut,
c'était « Si tu as déjà utilisé la phrase
« Retourne dans ton pays à quelqu'un,
je ne te veux pas dans mes femmes »,
puis là, j'ai vu que j'avais
bien du monde qui était comme « Fuck you,
call it ». Pis là, j'étais comme « Regarde,
je te l'ai dit, je te veux pas comme fan ».
Pis t'étais prêt à vivre avec
le fait que tu passais de 45 000
à 200, mettons?
Non, non, mais tu sais, je savais que j'avais plus que
200. Ça aurait été le moyen de faire
en frise. OK,
sans les racistes, je suis tout seul.
J'aurais fallu que je retourne.
Hey, excusez!
L'affaire, j'ai dit, là.
J'haïs toutes les races.
Moi aussi, j'ai haïs les races.
Au-delà de ça, tu viens d'insulter
son public live sur son show.
Non, non, ben non, parce que...
Non, mais mon public, moi, avant,
je l'ai tout le temps dit, pis le public
a...
Merci, c'est un peu la même affaire.
Quand tu fais de l'humour un peu extrême,
t'attires des
hosties d'épais, pis du monde
super intelligent. Ben moi, moi, je suis ton...
Moi, je suis un fan de toi, fait que... Mais il faut que tu vives avec les
deux. C'est ça, fait que je sais pas où je me place dans
les deux, mais moi, moi, c'est ça, j'aurais fait
partie des... Ben, pour de vrai. Pour écouter le Grand Prix,
c'est fucking weird.
Pour de vrai...
Combine ça à Testosterone,
ça s'équilibre un peu.
C'est complètement bizarre.
Je n'ai jamais entendu quelqu'un me dire
qu'il écoute des vieux Grand Prix de formule 1.
Non, non, non.
Pour de vrai,
écrire un film
d'un tueur en série,
ça commencerait, c'est lui
dans son Lazy Boy
qui fait,
« Ah, voyons, mon Gilles Villeneuve, tu vas l'avoir, Carlis. »
C'est vraiment ça.
Mais ils vendent
des DVD, des vieilles games de hockey et de basketball. Pourquoi ils ne le feraient pas pour... Mais ils n'en vendent des DVD des vieux games de hockey et de basketball.
Pourquoi ils ne le feraient pas pour...
Mais ils n'en vendent pas beaucoup.
Ils sont tout le temps dans le même rack
avec les testostérone.
Les testostérone.
Moi, je suis fan de hockey.
Maintenant, il y a eu le coffret
des 10 matchs du Canadien.
Honnêtement,
je ne les ai pas écoutés.
En plus, avec la qualité...
Tu commences à écouter ça, ça prend 10 minutes.
La qualité, la chier.
La vie à ce style-là.
Non, non, mais...
Sauf la coupe 93.
Non, non, non, mais attends.
Parce que je l'ai vécue.
Oui, mais il y a le Canada 87 aussi,
qui est quand même bon.
La montée de Gretzky avec Lemieux.
Ça, c'est bon.
Mettons qu'on avait 58 ans.
Je dirais peut-être, mais c'est weird.
Peut-être que tu es en train de mourir
du cancer.
Tu te dis, avant de mourir, je veux revivre
les moments le fun de ma vie.
Je peux comprendre, mais toi qui es jeune,
qu'est-ce que ça?
Non, mais oui, c'est ça. Ma es jeune, qu'est-ce que ça? Non, mais là,
c'est ça, ma vie sociale, c'est défaillant.
Mets-toi sur Tinder, brasse la cabane
un peu. Non, mais
c'est soit ça, soit la lecture.
Mais j'écoute aussi,
je suis quand même sur YouTube, j'écoute des documentaires
sur la monarchie
française et secrets d'histoire.
C'est quand même,
ça parle dans... Mais c'est faux aujourd tu sais, c'est quand même... Ça parle dans... Mais c'est faux aujourd'hui.
Fait que, c'est quand même... Mais...
J'essaie...
Ça, c'est dans ton scénario de tueur en série.
Après, on fait, vas-y, j'ai le vilenote.
Vas-y.
Mais c'est toutes des affaires de tueur en série.
Pour de vrai...
Ouais, ouais.
C'est sûr.
Non, non, mais... C'était trop, c'était trop. Non, non, mais... Moi, je suis de faire appeler mes cires, c'est sûr. Ok, non, non, mais il est à...
C'était trop, c'était trop.
Non, non, mais...
C'était trop loin.
Moi, je ne te relève pas l'alcool, mais je vais te raconter une anecdote quand même,
qui est quand même un peu... qui va gêner mes parents, mais...
Tu penses ça qu'ils vont regarder?
C'est sûr.
Mais leurs étudiants vont regarder, puis ils vont s'en faire parler de ce moment-là, c'est sûr.
Mais une fois, je suis avec une fille, puis
c'est bien rare, mais c'est arrivé.
Puis là, moi, je l'invite
chez nous, puis je fais, hey, je vais te montrer
de quoi, c'est vraiment bon.
Je capote là-dessus. Zip!
Zip!
T'as bien dit Nutella sur ton
batte.
Oui, mais je suis
un sage.
Non, mais là, je prends un DVD
d'un acteur
français qui récite
les fables de La Fontaine
pendant une heure et demie, genre.
Je suis comme, c'est malade,
vous, tchèque comment il sort
les Alexandrins et tout ça.
Elle, c'est une fille de Théâtre que tu t'es dit,
au cri, je vais aller la chercher.
Non, c'est une fille que j'avais rencont tu t'es dit, « Oh, Christ, je vais aller la chercher. » Non, non, c'était une fille que j'avais rencontrée,
tu sais, à l'exit, là, sur Saint-Denis,
le bar un peu...
OK, le bar Éric-Lapointe.
OK.
Non, mais, tu sais, je me suis dit,
ça va être éducatif en même temps.
Elle, elle va m'apprendre le sexe,
moi, je vais y apprendre la littérature.
Tu es le pire gars pour...
Tu sais, en anglais, ils disent « read a room ».
Oui, oui.
Pour gauger, là. Mettons, tu sais en anglais ils disent read a room, pour gauger, mettons
tu rencontres une fille d'un bar rock
t'en ramènes chez vous
tu mets les fardes de la
fontaine, pis
ben ça a pas été un succès
tant que ça, elle en redemandait
pas tant que ça, mais à un moment donné
ça se passe, tu sais
pis là, mais
ça se passe, t' as couché avec pareil?
Oui.
Tu as réussi à se coucher avec?
Non.
C'est un peu de force.
Elle a-tu écouté pendant une heure et demie?
Non, non.
C'est ça l'avantage que j'ai réalisé.
C'est exactement ça.
C'est qu'elle a fait genre,
je ne me tape pas ça pendant une heure et demie,
donc on va régler ça vite.
Pas ouverte, zéro confiance. Là, ce n'est pas vrai, je vais me tape pas ça pendant une heure et demie, fait qu'on va régler ça vite. Hey, pauvre elle, elle a zéro
confiance en elle. Là, ce n'est pas vrai,
je vais écouter ça.
Baisse tes culottes, tabarnak.
Fais-toi confiance.
C'est dégueulasse.
Christ, pauvre fille,
quelle vie de merde.
C'est peut-être pareil.
Moi, je n'avais pas fait pause
parce que j'ai été pris de cours.
Tu as fourré pendant.
Pour vrai, c'est un grand moment dans ma vie.
Me faire ouvrir les grilles à Versailles
et avoir un orgasme sur la fontaine.
Tu aurais été hâte que tu la fasses squirter
sur la fontaine.
Ça, ça serait valable.
En quelque part, tu l'as pas rappelé ça un peu
tu l'as quand même charmé
parce que
je pense pas
parce qu'elle m'a pas rappelé
fait que
pour vrai
je sais pas
ce qu'elle a trouvé en moi
ce soir
je pense pour vrai
c'était le désespoir
qu'il a porté à moi
j'ai pas d'autres explications
quelques mois plus tard
là maintenant
j'ai pas
je peux pas savoir
je peux pas comprendre autre chose que
tout ça.
Sais-tu ce qui est weird?
C'est sûr qu'elle a conté ça à ses amis.
Elle a fait un gars weird m'emmener
chez eux.
Il m'a mis le DVD.
Quand elle a vu à la télé,
elle a appelé tous ses amis.
Elle a fait « Chris, regarde, c'est lui. »
Il y a de quoi de cool là-dedans.
Je ne suis pas sûr.
Pas tant que ça.
Il y a de quoi de le fun.
C'est bon de marquer le monde.
Tu l'as marqué.
Elle va se rappeler de toi.
Oui, c'est ça.
J'aime ça marquer comme un champion.
Je ne pense pas que je sois dans la catégorie
champion absolu pour elle.
Non, non, non. Je pense que c'est dans la catégorie champion absolu pour elle. Non, non, non.
Je pense que c'est dans la catégorie
foire et divertissement.
Fait d'hiver.
J'ai déjà vécu ça.
T'es une imbaise.
Moi, t'as une fille,
ça rappelle du gars qui l'a fait venir
huit fois.
On se souvient du gars qui a chié dans ses kilos
pendant qu'il se faisait sucer.
Toi, t'es plus proche du gars qui a chié dans ses kilos pendant qu'il se faisait sucer. Toi, t'es plus proche
du gars qui a chié.
Mais t'es quand même
dans le milieu.
Yann, ça fait combien de temps
qu'on fait ça?
On irait aux questions
si vous êtes prêts pour les questions.
Je ne sais pas si vous avez des questions.
Yann, t'as sûrement mis un micro.
Il y a un micro en arrière de ne sais pas si vous avez des questions. Yann, tu as sûrement mis un micro. Il y a un micro là, en arrière de Yann.
Si vous avez des questions,
y a-t-il quelqu'un qui...
Oui, mais c'est pour ça
que je pointais le micro.
Mais soit tu marches
ou tu cries.
C'est comme tu veux.
Il a choisi de marcher.
Excellent.
Patrice, tu disais qu'au début de ta carrière,
tu t'es fait connaître avec ton numéro de Mario Lemieux.
Si tu pourrais nous en donner un extrait, ça ne serait pas pire.
Fait que là, Patrice...
Premièrement, je vais faire comme je fais aux gens qui me demandent ça dans les bars,
parce qu'on est dans un bar.
Pose-moi une question.
Il est déjà parti.
Non, mais pour vrai, c'est vrai, je vais te le faire.
Mais c'est ça, toi, ça doit être non-stop.
Fais ton personnage.
OK, moi, j'en ai une.
C'est quoi ton grand prix
de Formule 1 des années 70 préférée?
Bien, je te dirais,
Phyllis, Audrey,
j'en ai pas dans les années 70.
Je m'en crissais.
C'est quelque chose que par la suite, j'ai vu.
Mais la F1, j'aime mieux
le NASCAR. Je pense que le NASCAR, c'est des vrais autos.
C'est quelque chose de beaucoup mieux.
En étant longtemps
aux États-Unis, je peux dire
que c'est quelque chose que j'aime bien.
Je pense qu'on se concentre sur le hockey
beaucoup. L'important, c'est le prochain
match et être sûr d'être focus.
Nous aussi.
Là, il y a-tu...
J'aime avoir un flash.
As-tu déjà eu une
fille qui t'a dit
« Fous-moi Patrice Lemieux. »
Oh!
fourmoi à Patrice Lemieux.
C'est quoi que tu lui disais?
C'est bon, c'est... Bonne imitation.
C'est ça.
Mes souvenirs sont flous un peu à ce moment-ci.
C'était ça à Hawaii?
Non, non, non.
Non, non, mais je l'ai fait
le minimum pour pouvoir accéder
à où est-ce que je suis allé.
Tu l'as faite au début.
C'est plate, tu ne l'as pas faite
tout le long parce qu'elle était comme
« Hey, c'est le fun, je me fais fourrer. »
« Hey, c'est le fun, même pas. »
Honnêtement, Patrice Lemieux, ce n'est pas le gars
le plus sexy non plus. Ce n'est pas un sex-symbole.
Patrice Lemieux, c'est un...
C'est un gars qui n' enlève même pas son gant
pour passer le doigt
ah ah ah
non mais pour de vrai
ah ah ah
ah ah
y'a-tu une autre question?
y'a-tu? y'a personne
des commandants avec des
marionnettes.
Y'a des commandants avec des marionnettes.
Mais c'est pas
Mario Lemieux, par exemple.
Parce qu'il arrête pas d'appeler ton personnage
Mario Lemieux.
Mais veux-tu
que
Patrice Lemieux parle de Yarmir Jagger
ou tu veux qu'on appelle Mario Lemieux? T'as-tu le numéro de téléphone de Mario Lemieux parle de Yarmir Jagger ou tu veux qu'on appelle Mario Lemieux?
T'as-tu le numéro de téléphone
de Mario Lemieux? Va l'appeler.
Je comprends pas ta question.
Tu veux que je te parle en Patrice Lemieux
de ce que Patrice parle?
Il veut que t'aimées de Yarmir Jagger.
Moi, c'est ça que j'aimerais.
J'en ai une question, moi.
Est-ce que le vrai Mario Lemieux
t'as déjà contacté?
Tu l'as déjà eu?
Il connaît-tu, ce personnage-là?
C'est une bonne question que tu me poses en plus
parce que je suis sûr qu'il a déjà entendu parler de ça.
Mais tu sais, Mario Lemieux, il est vraiment à Pittsburgh.
Il a commencé un peu à se déconnecter du Québec.
Mais j'ai rencontré plein d'intervenants du monde du hockey québécois,
dont Chantal Maccabée, plein de monde, des joueurs,
qui ont dit « Ah, je vais en parler à Mario aussi,
il va trouver ça drôle. »
Puis ils ne me sont jamais revenus.
Je ne connais pas du tout personnellement Mario Lemieux.
Puis honnêtement, ça me ferait chier
s'il n'aimait pas ça,
parce que moi, c'est une vedette,
c'est une idole d'enfance.
J'ai grandi en regardant Mario Lemieux jouer.
En tant que joueur de hockey, c'est une idole. Maisenfance. J'ai grandi en regardant Mario le mieux jouer. En tant que joueur de hockey, c'est une idole.
Mais qu'est-ce que tu veux, il me faisait rire quand il était en interview.
Mais as-tu déjà
vu la cassette VHS Mario
le Magnifique?
C'est comme sa date de 91, ou à peu près.
J'écoute ça,
des cassettes de hockey de 91,
en VHS.
Tu as dit, je vais être tueur en série.
Mais c'est vraiment parfait.
Déjà, tout est là.
Il a sa coupe longueuille.
Il raconte qu'il s'est acheté une Ferrari
parce qu'il a de l'argent.
Il a été payé 12 millions, je pense,
pour 6 ans. Aujourd'hui, 12 millions
pour 6 ans au hockey, c'est rien.
Mais là, c'était le plus gros contrat.
À un moment donné,
il dit une phrase,
il dit...
Il parle-tu de sa Ferrari
dans l'entrevue?
Oui, il parle de sa Ferrari
puis il dit...
Je l'ai pas vue,
je l'ai même pas vue.
Il dit, ouais,
j'ai pu m'acheter
une belle maison
puis une Ferrari.
Oui, je pense que j'ai pu
m'acheter une belle maison
puis une Ferrari.
Puis c'est ça.
Puis il dit, après ça,
il dit, ça m'a pas enflé
la tête même si aujourd'hui
je suis millionnaire.
Ah ouais?
Ouais, il finit en disant ça avec un sourire.
Mais il est parfait, Mario Lemieux, il est parfait.
Quand il est revenu au jeu, moi, ça m'a toujours marqué.
Un journaliste qui a posé la question, pourquoi Mario est revenu au jeu,
il a dit, bien, ça faisait deux ou trois années que je regardais ça,
puis je voulais montrer à mon fils Austin que c'était moi le meilleur joueur de hockey au monde.
C'est beaucoup pour Austin,
mon fils, puis
je suis content d'être revenu.
Il était incroyable.
Mais il dit ça d'une candeur,
c'est parce que c'est vrai.
Il est le meilleur joueur.
C'est comme s'il dit,
ben oui, je vais finir ma bière,
dans les 20 prochaines minutes, je vais finir ma bière, là, dans les 20 prochaines minutes, je vais finir ma bière. J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai...
J'ai... à Bob Bissonnette. Gargé, yes. Mais moi, c'est ça.
Toi, t'avais... T'as-tu regardé la série
Eastbound and Down?
Non.
Ah, ça, c'est drôle.
Ça, c'est...
J'en ai entendu parler, par contre.
C'est pas le même genre de personnage,
mais c'est un gars...
Mais il est plus cocky
que Patrice Leroy.
Oui, oui.
C'est un sportif de baseball, lui.
Lui, c'est un gars de baseball
qui a un sévère problème d'attitude.
Mais c'est vraiment bon.
C'est vraiment drôle.
Il faut que je l'écoute.
Ça fait plusieurs personnes qui m'en parlent.
Il se dit la prémisse.
C'est quoi?
Il a réussi un lancer une fois.
C'était une star des Braves d'Atlanta.
Puis là, il ne se fait pas renouveler son contrat.
Puis vu que c'est un astide niaiseux qui a flobé
tout son cash, il retourne
vivre chez son frère.
Dans une petite ville.
Puis il pogne une job de prof à l'école.
Mais il joue encore au hot.
Puis il fait de la poudre à l'école.
C'est une belle...
La deuxième saison,
ça rouvre avec... Je pense que c'est la scène la plus drôle que j'ai vue de ma vie. Dans la deuxième saison, je pense que c'est la scène
la plus drôle que j'ai vue de ma vie.
Dans la deuxième saison, il déménage au Mexique
pour essayer de faire son
comeback. Puis toute la série,
c'est jusqu'à temps qu'il se rend
des Majors, puis après, ça rechille
encore, mais c'est vraiment bon.
C'est bon.
C'est Eastbound and Down.
Eastbound, en un mot,
E-A-S-T-B-O-U-N-D and Down. C'est eastbound and down eastbound en un mot e-a-s-t-p-o-u-n-d and down
c'est très bon
eastbound ça veut dire aller vers l'est
ok
eastbound c'est ça
ça veut dire aller vers l'est
down c'est en bas
moi je pose la question parce que je suis pas le seul
à rien comprendre
pour moi ça sonne des eastbound and down c'est en bas. Down, c'est en bas. Non, mais moi, je pose la question parce que je suis pas le seul à rien comprendre.
Pour moi, ça semble des sons eastbound
et down.
C'est peut-être
une expression de baseball.
Mais il me semble
que c'était ça,
une expression de baseball,
mais je connais rien.
Mais eastbound,
c'est souvent des trains,
souvent, eastbound.
Oui, eastbound,
ça veut dire
que ça s'en va vers l'est.
Oui, c'est ça.
Mais oui,
c'est peut-être
une expression de baseball.
Je me suis jamais...
Je me suis jamais...
Roger Brulotte, il ne l'a jamais dit.
He's bound and down.
He's bound and down.
Mais c'est très bon.
Ça ressemble un peu, même genre d'humour un peu,
que Trailer Park Boys.
C'est du gros blue collar.
Drôle que Will Ferrell, il a un rôle dedans.
Il joue comme un millionnaire
vendeur de char. C'est toutes des
personnes pathétiques. Moi, j'aime
ça des séries quand plus
un personnage est pathétique, plus
je suis heureux à le regarder.
Toi, dans le fond, t'aimes rire du malheur des autres
pis du papier de cisse.
Du malheur des autres.
T'as-tu rencontré Will Ferrell?
J'ai jamais rencontré Will Ferrell.
Non, non. C'est un gars...
Moi, il me fait beaucoup, beaucoup, beaucoup rire,
mais je l'ai jamais rencontré.
Mais il va jamais...
Tu ne fais pas du stand-up, vraiment?
Non, c'est ça. Moi, je rencontre juste
les Américains qui font du stand-up.
Ça, c'est comment, justement,
quand tu rencontres, mettons...
C'était quoi? Il y avait Jimmy Carr cet été,
au Nasty Show.
Il n'était pas sur le show,
mais il est venu.
Oui, il est venu à ton show.
Jimmy Carr, en plus, il m'a donné un gag
pour mon show à Edinburgh.
Sur le coup, quand il m'a donné la joke,
je ne l'aimais pas,
mais j'ai fait casser Jimmy Carr.
Je l'ai fait par marché au bout.
Après, j'ai écrit avec lui sa sonne. Puis après, j'ai écrit avec lui son...
Bien, j'ai écrit avec lui, ça sonne un peu tensueux,
mais j'ai écrit sur son roast qu'il a fait de...
Comment il s'appelle?
Le gars de...
Rob Lowe.
Ah oui, OK.
Tu sais, il a eu le roast de Rob Lowe à Comedy Central.
J'ai écrit avec Jimmy Carr,
puis il est venu me voir à Edinburgh,
on a brainstormé, puis c'était bien cool.
Mais c'est comment,
quand tu vois des gars
qui sont des maîtres mondiaux
en la matière,
est-ce que tu vois une différence
tant que ça avec le Québec?
Pas tant que ça,
mais la seule différence
que je vois vraiment,
c'est le work ethic,
le travail.
Un Jimmy Carp,
vois-tu, moi,
quand il est venu me voir,
il me fait beaucoup penser à Martin Mattson.
Le même genre de gars,
très business, qui est punché
à mort dans la vie. Il n'arrête pas.
Mais Jimmy Carr,
il y avait un show la veille
en Angleterre. Il y avait un show le même soir
en Écosse. Il a dit,
je vais faire deux heures de route.
On va aller dîner ensemble à Edimbourg,
on va checker mon number, puis tout ça. »
Il est venu, il a checké le number avec moi,
puis après, il y avait un humoriste
qui s'appelle Michel Wolfe de New York,
il a fait la même affaire avec elle,
on a brainstormé, puis il a recrissé son camp.
C'est un gars qui travaille 365 jours par année,
il n'arrête jamais, jamais, jamais.
Même à faire Louis C.K.,
il est tout le temps en chaud.
Au Québec, on ne l'a pas, ça.
Je pense que vous autres, vous êtes la
première génération qui apprend
que c'est important à faire.
Nous, on a beaucoup,
on a grandi un peu avec la légende
de vous, en fait. Comme la légende de vous, en fait.
Comme la légende de toi,
de Martin Mann, de Louis-José,
qu'il travaillait, il s'enregistrait
et tout ça. On dirait qu'avant vous,
je ne sais même pas comment on faisait pour devenir... On était
bon ou on ne l'était pas. Avant,
tu engageais du monde.
Moi, de la manière
que j'avais appris à faire de l'humour quand j'ai commencé,
les one-man shows, c'était trois gars qui allaient dans un chalet pendant deux semaines
et écrivaient un show.
C'était ça, le show.
Puis là, ils étaient comme moi, j'étais allé au chalet, j'ai écrit mon show.
Là, je l'ai rodé beaucoup, à moins combien de soirs?
Trois.
Puis, c'était ça.
Mais à ce temps-là, c'est plus ça.
Puis c'est vraiment…
Là, plus ça va, plus...
Il n'y a plus vraiment de différence entre, mettons,
le Québec, puis l'Amérique ou l'Angleterre,
ou la France.
La France, les Québécois, on a souvent ri des Français.
Ah non, mais ils commencent...
Ils vont nous dépasser dans pas longtemps.
Oui, bien, en France, en ce moment, moi, j'ai été l'hiver dernier,
puis là-bas, il y a comme...
C'est vraiment le fun parce qu'il y a comme la cohabitation
de deux écoles en ce moment.
Il y a une mutation. Il y a l'école
un peu genre gros personnage
Raymond DeVos, puis c'est pas drôle.
Tu sors de là, puis tu as l'impression
de t'être fait genre violer
ou enrôler dans les farcs, comme de force.
Genre, t'es... Chris, j'ai jamais
demandé ça à la vie. Puis,
après ça,
tu t'en vas dans les vrais comédies-clubs
qui ressemblent vraiment à l'abreuvoir,
à ce qu'on a ici.
Puis là, ils sont déjà vraiment bons.
Puis eux, d'après moi,
quand ils vont venir au Québec,
à un moment donné,
ça arrive déjà un peu avec Zoofest.
Oui, oui, comment ça?
Ça va devenir,
ils vont devenir vraiment très populaires ici.
Parce que, eux,
j'ai remarqué qu'ils avaient une notion,
il y avait vraiment une notion genre
l'humour, c'est pas vraiment un art
pour ceux qui font des personnages.
Fait qu'ils essayent de faire du théâtre
pis ça s'adonne que c'est drôle.
Ben, c'est ça qu'ils pensent, en tout cas.
Pis t'en as vraiment que... Non, non, eux, ils font ça
pis ils ont comme 12 ans parce qu'ils ont vu
à cause d'internet beaucoup justement
quand ton modèle c'était
Guy Bedos, je veux dire tu pouvais pas
mais là avec internet on a commencé
à avoir Louis C.K. ou
Chris Rock, Saint-Pierre. Il y avait un affaire qui était drôle
quand je suis en France la dernière fois
il y avait un article sur
une humoriste française que je me
rappelle pas de son nom mais en tout cas elle
son idole c'est Louis C.et. Puis là, elle parlait de
Louis Ciquet. C'était une entrevue audio.
Puis dans les commentaires, c'était tout
« C'est qui, Louis Ciquet? »
Mais ils pensaient que c'était un Français.
C'était S-I-Q-U-E-T.
Mais ils sont...
Pour vrai, moi, mettons,
d'ici quatre ans,
c'est clairement un plan à mourir, pour vrai.
Ce qui est drôle, c'est que c'est dans les petits bars,
les petites places un peu underground,
un peu trash, que l'humour est le meilleur.
Dans les grosses places, les gros théâtres, c'est là
qu'il se fait comme tabarnak.
Qu'est-ce que tu veux dire d'ici 4 ans?
Elle aborde un peu, qu'est-ce que tu veux dire?
Parce que moi, je pense quand même
que l'humour, c'est très, très culturel.
On ne pourra jamais être envahi
d'un pémètre français. Non culturel. On ne pourra jamais être envahi d'un pays de français.
On ne pourra jamais être envahi.
Mais là,
quand on dit qu'un humoriste français s'en vient,
on a tout le temps le préjugé
qu'il va nous faire des personnages, qu'il va parler quatrième heure.
Dans le sens, dans quatre ans,
tu dis que ça va prendre une place plus importante
dans la...
Je ne pense pas dans nos vies.
Ça va être comme, mettons,
tu regardes les humoristes britanniques.
Comme un Jimmy Carr, c'est une légende.
C'est un monstre en Angleterre.
Aux États, il remplit ses salles,
mais c'est pas vraiment une star.
Même en fait, Louis C.K.
Louis C.K. est très connu en Angleterre,
mais...
Il est connu quand même partout.
En Angleterre,
il n'est pas si respecté que ça.
Moi, il est venu à Edinburgh cet été
puis en Angleterre,
eux autres sont forts,
c'est les étoiles.
Ils vont voir ton show
puis ça, c'est un show 4 étoiles,
ça, c'est un show 5 étoiles,
ça, c'est un show 3 étoiles.
L'humour, ça n'a jamais 5 étoiles
donc le top que tu peux avoir,
c'est 4 étoiles.
Puis Louis C.K., il a eu un 3-star rating. Ah oui,our, ça n'a jamais 5 étoiles. Le top que tu peux avoir, c'est 4 étoiles.
Louis C.K., il a eu un 3-star rating.
Tout en est combien?
Moi, j'ai eu 5-4 étoiles.
Oh, bravo!
J'ai eu une couple de 3 étoiles.
J'ai eu 1-2 étoiles.
Mais je n'ai pas eu de 1 étoile.
J'aurais aimé ça avoir 1-1 étoile.
Pour faire le carousel au complet.
Oui, c'est ça. Mais. Oui, c'est ça.
Mais, tu sais,
c'est ça.
Je pense, ici,
les Français qui viennent,
ils vont être capables,
ils sont capables déjà de nous faire rire,
mais je ne pense pas qu'ils vont prendre les places
de nos humoristes.
Comme nous autres, on ne prendra jamais leur place
de leur vedette, à moins de...
Tu sais, un Français pourrait
voler, mettons, la place, on va dire,
Louis-José, s'il déménage ici
et il joue la game un peu
comme Jérémy Demé fait de
« Hey, j'aime le Québec, si vous êtes à Québec... »
Tu vois, tu parles de Jérémy Demé, dans ma tête, c'est un Québécois.
Oui, oui.
Les Québécois, je trouve qu'on est de même beaucoup.
Si tu arrives ici et que tu te dis « J'habite ici », on dirait que tu es Québécois je trouve qu'on est de même si tu arrives ici et que tu dis j'habite ici
on dirait que tu es Québécois
Jérémy Damien dans ma tête c'est un Français
oui mais tu sais
tu habites ici mais il ne retournera pas en France
tu ne sais jamais
mais je pense Jérémy en plus
tabarnak tu es comme un magicien
c'est très off
et voilà
bon
y'a-tu une autre question oui mais je sais. C'est très off. Et voilà.
Y a-tu une autre question?
Oui.
Non, non, mais lève-toi pas.
Tu parlais de Jimmy Carl, et puis tantôt,
en fait, il était là, ton show fut Mike Ward. Je me demandais comment t'avais
vécu ça, justement, boucler en
trois jours, puis...
Ça, j'ai eu pour...
C'est ça.
Just for Life,
ça m'avait organisé
une levée de fonds.
Puis moi, ça m'a vraiment...
Qu'est-ce qui était...
Moi, je suis fan d'humour avant.
Tu sais, je me considère
comme humoriste,
mais je me considère aussi
fan d'humour.
Je trouvais ça drôle
qu'ils ont réussi à bouquer
tous les tops américains
qui étaient là
puis une couple de Québécois. Puis ce que je trouvais cool, drôle que c'était... Ils ont réussi à booker tous les tops américains qui étaient là,
puis une couple de Québécois.
Puis ce que je trouvais cool, c'est que j'avais JB Smooth,
que c'est le black de la couple de
Québécois, qui était dans ma loge,
en bas, puis il chillait.
Je trouvais ça bien drôle.
Puis il y a Jimmy Kimmel,
qui était là, en bas, dans la loge.
Jimmy Kimmel était là?
Puis à un moment donné, ça je pense que je l'ai conté dans le podcast qu'il joue, c'est ça.
Mais, à un moment donné, Jeff Ross, les invités, il y avait Jim Norton que j'adore,
que pour de vrai, moi, je trouve Jim Norton, je pense que c'est l'humoriste qui me fait le plus rire au monde.
Jimmy Carr, il y avait Jeff Ross, il y avait Ralphie May, il y avait Brad Williams.
Puis là, un moment donné,
la moitié
des gars, j'avais leur biographie
chez nous. Fait que là,
j'amène ma biographie à Jeff Ross,
je dis, « Peux-tu
la signer? » Il dit, « Comment? Je vais
t'assigner. » Il dit, « Je vais aller faire ça en bas. »
On descend en bas.
Ça dérange ça, je fais ma joindre.
Moi, ça ne me dérange pas. J'ai fait, « Regarde, va dans ma loge. » Fait qu'on descend en bas. Puis les fesses, ça dérange ça, je fume un joint. Puis moi, ça me dérange pas.
J'ai fait, regarde, va dans ma loge.
Fait qu'on va dans ma loge, moi, lui,
puis Jimmy Kimmel. Puis les deux
allument un joint. Puis moi, je fume pas.
Avant le show? Non, pendant le show.
Mais là,
ils sont en train de fumer.
Puis là, moi, j'ai juste...
C'est ça qui est weird. Je voulais voir Jim Norton.
Fait que là, c'était weird.
J'étais comme, « Quand moi, un calliste,
c'est mon affaire, puis je décolleiste. »
Fait que c'était weird de... Puis après,
la blonde en ralphumé est arrivée
vu qu'il y avait eu un fuck dans le
Rose Battle. Puis là, il y avait
comme une chicane. Fait que là, j'étais comme,
« C'est fucking weird que Jimmy
Kimmel est dans ma loge en train
de fumer un joint pendant qu'il y a une
chcanne. C'était
fucked up. C'était vraiment fucked up.
Puis JB
Smooth, lui,
c'est ça qui est weird. J'avais ça
aussi. Moi,
le seul que j'ai eu ça au Québec,
c'est Claude Meunier. Moi, Claude Meunier, je l'ai
rencontré 22 fois avant
que je comprenne
qu'il se rappelait Stéky.
Mais tu sais, il savait Stéky, mais à chaque fois, j'étais comme,
« Hey, M. Meunier, salut, je m'appelle Mike Ward. »
Il était comme, « Mais oui, Chris, tabapnac. »
Puis là, il me racontait
telle affaire, puis j'étais comme, « Ah, si, il se rappelle de moi. »
Ça,
J.B. Smoove,
c'est pas une vedette.
C'est zéro une vedette.
Il est connu pour les gens qui aiment
Curb et un peu l'humour.
Je pense que
je ne l'ai jamais vu en stand-up.
J'ai vu un numéro
sur YouTube de lui, mais c'est tout.
Moi, j'avais fait
le podcast l'année passée
à Artie Lang,
qui était avec Howard Stern avant. Il y avait moi,
Artie Lang, Gilbert
Godfrey, puis JB Smoove.
Puis JB Smoove, je sais pas pourquoi...
C'est pas un trio, ça, des Whalers en noir?
Mais
JB Smoove,
je sais pas pourquoi, il m'a demandé une question
d'un humoriste québécois,
ça gagne comment?
J'essaie de parler de, tu sais, on gagne
bien nos vies. Puis là, il me demande
j'ai combien dans mon compte chèque.
Puis là, je suis comme,
je comprends pas, puis je suis comme, je le sais pas.
Puis là, j'avais
dit un chiffre, puis il était un chiffre assez
élevé, mettons comme 80 000.
Puis là, lui, il est parti sur une chire de
22 minutes, comme quoi j'étais
l'homme le plus pauvre qui avait vu une série, puis que j'étais pathétique, puis j parti sur une chire de 22 minutes comme quoi j'étais l'homme le plus pauvre qu'il avait vu de sa vie.
J'étais pathétique.
J'étais une marbre
vu que j'avais juste 80 000
dans mon compte-chèque.
Je riais.
Quand je l'ai vu cet été,
il était comme
« You're the $80,000 guy ».
Est-ce que je trouvais ça drôle?
Est-ce que je trouvais ça drôle? Est-ce que tu trouvais ça drôle?
Mais c'était le fun.
Le show, je n'ai aucune idée comment on a ramassé,
mais on a ramassé assez pour couvrir
mes frais pour aller
en appel.
Puis tout
le GoFundMe,
tout ce qu'on a ramassé,
on va se partir d'un fond. Il va falloir
que je trouve un avocat. MW.GoFundMe, tout ce qu'on a ramassé, on va se partir d'un fonds. Il va falloir que je trouve un avocat.
MW.GoFundMe.
Non, ça va être vraiment
pour la prochaine personne.
Vraiment, je le donne
pour...
Il faut que je trouve, par exemple, un avocat
ou quelqu'un pour que ça soit un vrai fonds.
Je ne veux pas que ça devienne...
Je ne veux pas devenir comme Locke-Merville.
Je ne veux pas que le monde fasse
ah ouais, Chris il a ramassé de l'argent
pis il l'a tout gardé
ça serait-tu pour les humoristes
ou ça serait pour n'importe qui
mettons un journaliste
non, juste pour les humoristes
moi je veux faire un fonds
pis je veux que ça soit mondial
je veux avoir un million d'un compte
à la banque
pis après ça l'Oprah Amos pour que J.B. Smoove idéal. Je vais avoir un million d'un compte à la banque. Pour que
JB Smooth
arrête de rire de moi.
Je vais avoir
parce qu'un million, je trouve
que c'est assez que n'importe qui se fasse amener en cours.
Tu dis, regarde,
tu en as en masse peut-être des fonds.
Un million,
ça flicte-tu aussi?
Oui, mais qu'est-ce que je ferais?
Moi, je voudrais un million
et l'argent que ça génère,
je voudrais avoir des bourses.
Tu donnes de l'argent pour les jeunes,
pour partir des séries web,
pour partir des one-man shows,
pour partir.
Je pense qu'un million,
si c'est un fonds planétaire,
ce n'est pas long à monter.
Au Québec, un million, ce seraitire, ce n'est pas long à monter. Au Québec, un million,
ce serait trop.
On n'aura pas... Ça serait pour n'importe quel humoriste dans le monde
qui vit une situation comme ça.
Il faudrait, il va falloir...
C'est pour ça que je veux un avocat ou quelqu'un
qui va m'aider à monter ça.
Pour que le monde...
Qu'on ait un groupe qui vote.
Lui, est-ce qu'on l'aide?
Elle, on l'aide-tu?
Puis moi, tu sais,
moi, je suis pas au courant de...
Tu sais, mettons...
En Russie, genre...
En Russie, tu sais,
à ce temps-là, le stand-up,
il y en a partout, ça attend.
Mais moi, je le sais pas
qu'il y a un humoriste en Russie
qui est dans la marde.
Ça fait que ça va me prendre
un russe qui me le dit.
Ben, d'après moi,
c'est ceux qui sont dans la marde.
Ouais, ouais.
T'as un fond spécial juste la Russie,
la Chine et la Corée du Nord.
Le pire, je m'en vais faire des shows
en Chine au mois de décembre.
À télé, c'est très censuré,
mais live, ils ont une liberté d'expression totale.
Ça, on te l'a confirmé ou tu le penses?
Tu vas le découvrir.
Je vais le découvrir si je n'arrive pas.
Il le fait en anglais ou en chinois?
En anglais.
Je vais essayer d'apprendre
comme une phrase.
Mais ça, tu fais ça...
C'est parce qu'en même temps,
ceux qui parlent en anglais,
ils ont une liberté totale,
mais en même temps, les Chinois,
en majorité, ne parlent pas en anglais.
Oui, non, non. C'est ça.
Pour la scène chinoise, pour le peuple chinois,
ça ne doit pas être
jojo. Moi, j'avais
fait des shows à Dubaï,
puis les Émirats arabes,
on m'avait tout le temps dit
qu'il n'y avait pas de liberté d'expression,
puis ils m'ont dit, ne parle pas de religion,
même pas juste de l'islam, parle
d'aucune religion, puis j'ai parlé de l'islam
pendant 10 minutes, puis ça a passé.
OK. Mais ça,
moi, je me demandais ça, c'est où la place
la plus, on va dire, exotique
et où weird
que t'a donné un show, mettons?
Puis est-ce que vraiment,
ça a été un spectacle fun, ou c'était
vraiment de la merde?
Je ne sais pas, c'est peut-être Haïti. Je pense Haïti.
C'était le fun, j'aimais ça.
Fait que toi, tu as été en Afghanistan pendant le conflit, puis quand même Haïti, c'est...
Non, mais c'est parce que l'Afghanistan, c'était devant des Canadiens, puis des Australiens, puis des Américains.
Tandis qu'en Haïti, c'était devant des haïtiens.
Mais ce qui était weird, ce que j'aimais pas,
c'est que mes billets étaient comme 50
piastres le billet.
Puis le salaire moyen en Haïti, c'est
600 piastres par année. Fait que
tout le monde dans la salle, c'était
tout ce qui est mauvais dans le
pays était là pour
rire de mes blagues. Fait que si
j'avais sorti un fusil, j'avais tué
tout le monde, j'aurais pu sauver.
Tu aurais réglé le pays.
Oui, j'aurais réglé le problème.
C'était pour ça, après mon show,
j'avais pris l'argent et j'avais été le donner
à un orphelinat
vu que je me disais, je ne peux pas
prendre l'argent de ce monde-là.
Bravo, bravo.
J'en fais des bonnes affaires, moi aussi.
C'est même pas vrai, j'aime aller en Haiti.
Je vais vous remercier.
Merci beaucoup, les gars, d'avoir été là.
Merci beaucoup. Merci à vous,
à la maison, au gym.
Je sais pas, c'est où que t'écoutes le podcast?
Partout.
Là où t'es répond, ça abole.
Il chie pendant
1h48.
Il y a
les crottes les plus longues de la planète.
Merci.
Restez des nôtres, Yann va vous parler
d'un autre podcast excellent
québécois. Merci tout le monde.
À la semaine prochaine. Merci beaucoup. Salut tout le monde. Bienvenue à cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine. Sous-titrage Société Radio-Canada un petit bout qui roule sa bosse. Son podcast est super bon. Il reçoit à chaque semaine un invité, trois chroniqueurs. Ça peut parler
de sport, de philosophie, de politique.
C'est vraiment super bon. C'est bien
produit. Ça sonne pas comme
une émission faite artisanale dans un
sous-sol avec un micro de 5 piastres.
C'est vraiment qualité radio. Mike s'implique
aussi dans une plateforme qui s'appelle
Radio H2O. C'est une belle
plateforme. C'est une espèce de conglomérat
de plein de podcasts. Les meilleurs podcasts ici au Québec.
Ils ont sous-écoute.
Moi, je suis diffusé là-dessus.
En fait, c'est une web radio qui joue 24 heures.
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et du contenu de ma tante, va là-dessus.
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