Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #85 – (Steeve Diamond et Mathieu Gratton)
Episode Date: October 24, 2016Cette semaine Mike reçoit Steeve Diamond qui nous parle des difficultés d'être imitateur en 2016 et Mathieu Gratton qui nous raconte sa fameuse pub controversée. On a aussi droit à une p...etit surprise en cours de show. https://youtu.be/2dGNCEMo8ns ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup.
Merci.
Bonsoir, bienvenue au Mike Ward sous écoute.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute au Bordel.
Très content d'être là. Cette
semaine, mon commanditaire pour l'émission,
c'est mon émission à TéléTour.
Je vais vous plugger mon astitut
à TéléTour. TéléTour,
quand ils m'ont approché, c'est le genre de
show pour le monde qui aime
plus la télé. Moi, là,
non, mais c'est vrai.
Moi, je ne suis plus un fan de télé. Il n'y a rien
qui vient me chercher. Puis le Micworld show, qu'est-ce qui est drôle,
quand TéléTour m'a approché,
ils m'ont dit, « Hey, t'aimerais-tu avoir ton show? »
Puis ça ne me tentait pas.
Puis j'ai fait, « Non, pas vraiment. »
Puis là, ils m'ont dit, « Pourquoi? »
Puis j'ai dit, « Bien, tu sais,
vous ne me laisserez pas une liberté
que j'aurais sur le web. »
Puis là, ils m'ont dit,
« Regarde, on est le réseau que South Park.
Fait que tu peux faire ce que tu veux. »
Puis là, eux autres, ils me disaient,
on veut un show d'humour
avec, tu sais, du stand-up, des
sketchs, des collaborateurs, des ci, des ça.
Et ils ont dit, on veut un
dessin animé avec
toi quand tu étais petit.
Et là, pendant qu'ils me parlaient de ça,
j'ai fait, ce serait le fun que mon meilleur
ami, quand j'étais petit, c'est un
pédophile,
qu'il est comme poigné dans le friendzone.
Fait que là, lui, je profite de lui.
Puis là, ils ont fait, ouais, ouais, c'est drôle.
Et j'ai fait, tabarnak, il faut que je fasse ce show-là.
Fait que, je veux remercier Teleto.
Je suis vraiment content de mon équipe.
Je suis content de la liberté qu'ils m'ont laissée.
Je suis vraiment... C'est le fun au bout à faire. Je pense que c'est le fun à regarder.
C'est du lundi au jeudi
à 21h30.
Si vous n'êtes pas...
Si tu n'es pas abonné au
CAB, je peux... Le monde me demande
« Il va-tu être sur le web? » Je ne le sais pas,
Chris. Ce n'est pas moi qui s'occupe de ça, mais
si tu as le CAB et que s'occupe de ça, mais si
tu as le câble, puis tu as un câble
de base, enlève.
On prend tout le temps 10 postes
puis tu fais, elle va écouter.
Il n'y a personne qui écoute.
Débarrasse-toi de
Kaza ou débarrasse-toi
même Canal D, un moment donné, Chris,
tout le temps la même merde. Enlève Canal D,
pogne Teletoon, ou enlève
Musique Plus, Carlis.
Enlève Musique Plus,
qui mange de la merde,
non, non, regarde,
non, je veux pas,
je veux pas être rancunier, mais enlève Musique Plus.
Pis,
enlève Musimax aussi,
bon.
Ok, pis c'est ça, le show, le Microweak Show du lundi au jeudi, à Teletoon,imax aussi, esti. Bon. OK. Hé, puis, c'est ça, le show.
Le micro-show du lundi au jeudi à Téléthon.
Je veux aussi, si vous prenez Uber,
utilisez le code Uberchien.
Si vous achetez des affaires sur Internet,
allez sur mwamazon.ca.
Moi, je me fais, esti, je me fais du cash.
Avec ça, du gros cash.
Du cash du web.
Check les 5
que j'ai dans les poches.
Non, non, j'ai des 20.
Ça roule mieux que je pensais.
Je pense qu'on est prêts
pour commencer le show. Est-ce que vous êtes prêts
pour commencer le show?
Cette semaine, encore une fois,
je suis vraiment content. C'est deux gars que j'ai
jamais eu à l'émission. J'aimerais ça. J'appelle ça une émission. C'est suis vraiment content. C'est deux gars que je n'ai jamais eu à l'émission.
J'aimerais ça, puis j'appelle ça une émission à ce temps-là.
Ce n'est plus un podcast.
C'est devenu une émission.
Ça va devenir un programme.
Mesdames et messieurs, voici Mathieu Graton et Steve Diamond.
Applaudissez-le.
Salut, Mathieu.
Ça va?
Salut, Steve.
Steve, que tu'es le premier
imitateur qu'on a
à l'émission. Tu vois?
Oui! Ah ben je suis content de ça.
Chris, on peut passer partout.
Ben oui, non non. On passe plus nulle part.
Non, et puis il me semble que t'es loin.
Rapprochez-vous. Ou sont-tu loin?
C'est ça qui est cheap.
C'est pas comme la télé. C'est genre,
on y va au fil. Là, t'es proche.
J'ai un feeling.
Au début, je me trouvais loin.
Là, je suis comme...
Ça me colle, le monsieur.
Est-ce que vous vous connaissez,
vous deux? Non.
OK. C'est ça
qui est drôle. Les deux, j'ai des souvenirs
de vous autres, de la même ville,
mais pas en même temps. Toi, t'es un gars
de Trois-Rivières? Oui, Saint-Bernabé,
le village à côté. Saint-Bernabé.
C'est où Saint-Bernabé,
comparé à... C'est-tu à côté
ou à droite, à gauche, en haut, en bas?
C'est à 10 minutes de Fred Pellerin.
OK. C'est entre Trois-Rivières
et Shawinigan, à côté de Saint-Élise. Fred Pellerin,
il est proche de même à Trois-Rivières,
puis il joue au gars de campagne.
Mais nous autres, tu sais,
Chris, il a un Walmart
dans sa cour, le tabarnak.
C'est vrai, il est collé
à Chris à la ville pour jouer
au gars de campagne.
Saint-Élise, il y a une belle architecture.
C'est un beau paysage, Saint-Élise.
Moi, à Saint-Vernabé, c'est des cultivateurs.
Je ne pourrais pas reproduire. Saint-Élise, sent Saint-Vernabé, c'est les cultivateurs. Je ne pourrais pas reproduire...
Saint-Élie, ça te sentait-tu
Trois-Rivières, où tu étais assez
loin? Tu sais, par sa star, ça
pue, pue. Trois-Rivières,
mais dans le temps, avec
l'usine à papier, ça se dit que ça te puait.
Non, on ne les sentait pas. On avait les
choux à cochons qui les enterraient.
Fait que tu faisais, yes, ça sent
plus le papier, ça sent la marde de coch papier. Ça sent la marde de cochon.
Martin Cloutier vient de
ce coin-là. Il vient de Louisville.
Un petit peu
à l'ouest
de Saint-Bernardin.
20 minutes, Max.
Je ne sais pas si les gens voient bien dans leur tête.
C'est compliqué à expliquer.
C'est notre spécial géografe. La porte bien dans leur tête. C'est compliqué à expliquer. C'est notre spécial géographe.
La porte de la Mauricie.
Non, mais c'est ça.
Trois-Rivières, toi, tu animais,
moi, je pense, et j'en parle souvent,
les meilleures soirées d'humour
qu'il y a eu au Québec. On parle souvent du DAG
à Québec, qui était mythique,
mais les soirées à Trois-Rivières que tu animais,
c'était la meilleure
ambiance que j'ai vu de ma vie.
T'as beaucoup bu, hein? T'as beaucoup bu.
À Trois-Rivières,
ça marchait, là.
Ça n'a pas de sens.
Il y a des belles femmes.
C'est flou.
C'est flou.
Je me rappelle, ça sentait le papier.
Je ne sais pas si c'était
la ville ou les filles je sais pas je me rappelle pas
peut-être l'encre
ça sentait
les femmes sentent l'encre
à Trois-Rivières
genre
je me suis dit
c'est toujours avec
la langue noire
t'animais-tu ça
en sortant de l'école
parce que t'animais
à Victo
pis à Trois-Rivières
en même temps
à Victo
où c'est que t'as rencontré
ta blonde
ouais ouais
j'ai rencontré ma blonde
je suis pas courant
elle est morte
la semaine passée,
mais...
Pas grave.
Pas grave, pas grave.
Tu viens de scraper
mes chances
avec la nouvelle, là.
Mais là...
Non, non, non.
Je suis encore avec Marie,
mais Marie travaillait
à Victo,
mais j'y avais jamais parlé.
On s'est rencontrés
à Québec.
Ah oui.
J'y parlais trop.
Tu vivais...
Tu vivais...
Non, non, non.
C'est que... Moi, tu sais, Marie... Avec son sac à dos. Puis je faisais le gag dans le temps, tu sais, de ville en ville. Non, c'est que moi,
puis je faisais le gag
dans le temps de la tournée, je ne suis pas rire,
mais Marie, ma blonde, c'est une barmaid,
puis tout le monde la cruisait, puis moi,
je ne cruisais jamais les barmaids,
parce que mon gag, c'était
parce que, tu sais,
elle ne peut pas s'en aller,
fait que tu ne cruises pas une barmaid.
Fait que je n'y parlais même pas, puis elle, c'était pour ça qu'elle trippait fait que, tu ne cruises pas une barmaid. Moi, ça fait que,
je n'y parlais même pas
et elle,
c'était pour ça
qu'elle trippait sur moi
vu qu'elle était comme,
pourquoi elle est bête
de même avec moi.
Tu sais,
moi,
j'arrivais et j'étais comme,
je vais prendre mon sun dry
et je ne faisais rien,
même pas,
salut,
comment ça va?
Puis,
c'est ça.
Ça fait qu'elle m'a suivi
à Québec
et je ne l'ai pas eu à Québec.
Je ne cruise pas la barmaid
parce qu'elle est belle,
je cruise la barmaid
parce qu'elle ne peut pas
s'en aller.
Oui,
exactement. C'est ça, le gag de McGuire ne peut pas s'en aller. Oui, exact.
C'est ça, le gag de Mike Ward.
Très bon gag, d'ailleurs.
Oui, merci.
C'est pour ça que ça rit fort.
T'as tué!
T'as sorti, là!
C'est le monde, en fait.
C'est l'interprète.
Ne tirez pas sur le messager, s'il vous plaît.
Mais ça, nous autres, on a fait la tournée juste pour rire ensemble.
Oui, tu as retenu mon conseil avec toutes ces années-là.
Mathieu, il faisait tout le temps le même gag avant chaque show.
Je le fais encore aujourd'hui.
Dominique Paquet, à toi.
Il rentrait dans la loge.
Si vous chiez dans la douche,
coupez votre caca avec un couteau.
Merci.
Si il l'avait entendu, c'est de moi.
Je trouvais ça tellement drôle.
Non, mais il faut le faire.
Pour vrai, il faut le faire.
Sina qui chie dans la douche, pour vrai, faites-le.
En tout cas, OK, bon.
T'as-tu déjà chié dans la douche?
Non.
Non.
Moi, j'ai...
Moi, je disais un bâton. Toi, un couteau, c'ai... Je coupe-tu bien?
Moi, je disais un bâton.
Toi, un couteau,
t'es pas si fancy,
mais moi, c'est un bâton.
Ah, toi, c'est un bâton,
c'est vrai.
Les bâtons, j'ai...
Pour brasser le café.
Non, non,
les bâtons de peinture, là.
OK.
Tu sais, si tu cours
au Réno-Dépôt,
tu casses ça,
tu seras tout court.
Moi, j'ai toujours
un bâton de...
Parce que moi,
j'ai pissé dans la douche
pour la première fois cette année.
Puis, moi, je n'avais jamais pissé
dans la douche, pour de vrai. Parce que moi, je prends
des bains. Fait que pisser dans un bain,
c'est un peu ordinaire, là.
Mais cette année,
j'ai... Hey, merci. Cette année, j'ai
pissé dans la douche. J'ai fait
« Ah, ouais, OK, c'est le fun. Il n'y a pas
de pratique. » Ça s'ouvre de l'eau, ça ne fait pas de gout oui, c'est le fun, il n'y a pas de pratique.
Ça s'ouvre de l'eau, ça ne fait pas de gouttes.
C'est le bord du...
C'est vrai.
Tu es à l'avant-mesure.
Tu pisses-tu dans la douche?
Ah oui, souvent.
Souvent?
On n'a pas de toilette chez nous.
Toi, la dernière fois que je t'ai vu,
tu étais en tournant en Europe.
Il y avait comme un groupe.
Vous étiez, c'est-tu cinq imitateurs
de cinq pays différents?
Quatre.
Un belge, un français, un suisse.
Un youfi.
C'est quoi le nom du show?
C'était les 400 voix.
Ce qui est arrivé, c'est que
ici, le monde au Québec ne le savent pas,
mais les imitateurs, on a un problème.
C'est qu'on est obligés de payer les droits
pour faire des galas.
C'est pour ça qu'on ne vous voit plus
dans les galas.
Mettons, We Are The World.
We Are The World, dans le temps,
ça existait vu que si tu faisais...
On ne payait pas les droits dans le temps, mais là,
à cette heure, ce serait impossible de faire ça.
Ça coûterait combien au Yard of the World, le tournée?
Ça coûtait une beurrée parce que
j'ai voulu faire U2 au Grand Ré de Québec
4-5 ans,
ça coûtait 10 000 pour 40 secondes.
Hé, tabarnak!
Juste te raconter, j'ai fait un...
Je ne veux pas avoir de l'air prétentieux,
mais j'étais en Belgique, j'ai fait un gala
comme un gala juste pour...
C'est ça que je voulais dire.
Chris de Trout, il a les lèvres brunes.
C'est ça que je veux dire.
C'est pour ça que je pisse dans le dos.
Il est au-dessus de tout le monde.
Il m'a rabaissé, Chris.
Puis je chum avec Betty.
N'oublie pas, si tu manges de la merde,
casse-la avec un bâton en l'air.
Qu'est-ce que c'est?
Non, mais sérieusement,
j'étais là-bas pis c'était un galop organisé
avec Radio-Canada.
Pis je faisais un numéro avec l'imitateur suisse,
pis il y avait Dominique et Martin aussi
qui étaient sur le show, pis tout ça.
Pis le lendemain, on était diffusés partout
au travers de la Belgique, pis en reprise
le dimanche. Pis quand c'est arrivé au Québec,
ils ont passé tous les numéros des Québécois,
sauf le mien, parce qu'ils ne voulaient pas payer les droits.
OK.
Ça fait que c'est vrai pour moi,
parce que, tu sais, un moment donné,
je compte ma vie avec ça.
Puis au Québec, le monde ne me voit plus à cause de ça.
Puis si on ne voit pas à la TV,
on ne veut pas...
Tu n'achètes pas ce que tu ne connais pas.
Là, toi,
vous étiez revenu avec
les trois ténors pendant un bout de temps?
Oui, on a fait une mini-tournée.
OK, qu'est-ce qui est
arrivé?
OK, tabarnak!
Qu'est-ce qui est arrivé avec ça?
Parce que j'ai une réalité,
j'ai une rentrée.
Ah oui?
OK, c'est OK.
Oui, il y a des avocats.
Disons que ça ne s'est pas réglé avec avocats.
Mais disons que...
Je ne peux pas trop en parler, mais...
OK.
Disons que...
C'est les deux autres ténors qui n'étaient pas contents?
Non, non, non.
Disons qu'à l'oeil, on fait de l'argent. C'était qui le autres ténors qui n'étaient pas contents? Non, non, non. C'est qui le troisième ténor?
Parce qu'il y avait toi,
il y avait Mickaël Ranco qu'on connaissait,
puis il y avait le troisième que personne ne connaissait.
Dans le premier ou dans le deuxième?
C'était pas le même.
Dans les deux, il n'était pas connu.
OK. Vous avez changé de ténor?
C'est comme votre Ace Frehley.
C'est comme les ténors.
OK.
On va changer. On regardait Shirley, mais... C'est comme votre Ace Frehley. C'est comme les tenants. OK.
On va changer.
On gardait Shirley, mais... Dans le deuxième, c'était un tenor, un vrai tenor.
OK.
C'était un gars qui s'appelle Francesco Verrecchia.
C'est vraiment un peu avarici.
Mais malheureusement, on s'est fait avoir un peu là-dedans.
C'est OK.
C'est une histoire de producteur.
Oui, c'est ça.
OK, parfait.
Bon. Allez pas voir les conférences. C'est un histoire de producteur. Oui, c'est ça. Ok, parfait.
Allez pas voir les conférences.
Ok, mais Chris, attends.
Il rouvre des portes.
Il est comme, je veux pas parler de ça. Mon premier imitateur.
C'est qui l'autre?
Ou la vraie histoire?
La vraie histoire. Je peux pas t'en parler. Mais la vraie histoire? Tu veux-tu la vraie histoire?
Je ne peux pas t'en parler, mais la vraie histoire.
C'est que toi, tu étais produit par le conférencier Marc Gervais.
C'est ça son nom?
Oui, c'est ça.
OK, parfait.
Tu n'as pas le droit de le dire.
Tu n'as pas le droit de le dire.
Parce que tes lèvres pognent en feu.
Non, non, non.
C'était le producteur, oui.
OK.
Puis c'est lui qui produisait les trois ténors, la nouvelle version.
Oui.
OK. Puis ça, est-ce qu'il fallait acheter les droits, vu que dans le temps, c'était un show d'octobre,
mais les droits, c'était-tu, ça appartenait-tu à vous autres?
Non, parce qu'il y avait changé le nom.
C'était plus les trois ténors, c'était genre les...
C'était les trois ténors de l'humour, puis là, c'était les droits de ténors.
Il y avait juste changé le nom.
J'ai jamais entendu parler de droits de ténors, moi.
Moi non plus.
Mais moi, j'appelais ça les trois ténors. Moi non avait juste un jeu de noms. J'ai jamais entendu parler de drôles de ténors, moi. Moi non plus. Moi, j'appelais ça
les trois ténors. Moi non plus.
Je suis là-dedans.
C'est comme, comment il s'appelle?
Tu sais,
Renaud Lefort, qui a ramené
les chevaliers au kiff, mais là,
ça s'appelle les quatre chevaliers,
mais tout le monde appelle ça les chevaliers au kiff.
Fait que je pense, vous autres,
ça aurait pu s'appeler les drôles de ténors,
les huit ténors, puis ça serait les trois ténors.
Mais vous avez remplacé le troisième.
Lui, il devait être en tabarnak de ne pas être choisi?
Non, c'est qu'il ne pouvait plus le faire parce que lui, c'était un professeur.
OK, c'est vrai.
Il avait acheté des années pour faire une tournée,
mettons.
OK, il était prof d'école.
Oui, puis là, il ne pouvait plus,
donc on l'a remplacé.
OK, OK. T'entends-tu bien avec Michael Ranco?
Oui, très bien.
OK, parfait.
On cherche celui qui a ma marbre, c'est juste ça.
C'est ça.
C'est ça. Tu ne le sauras pas.
Là, le best, on devrait juste
te fixer
jusqu'à temps que tu fondes.
Moi, c'est des techniques
de police.
Imagine si la police donnait de la bière
aux bandits. C'est ça que ça donnerait.
Toi, as-tu déjà eu des problèmes en courbe
avec des producteurs?
Ah, oui.
Écoute donc, je sais qu'il est dans ça.
Oui, oui, oui.
Non, oui, non, mais pour vrai,
mais ça s'est réglé finalement.
Hein, tu sais qu'il n'est pas là?
Il est-tu là?
Est-ce qu'il est con?
Avec qui?
Parce qu'avant le show, il me dit...
Il y avait un beau cœur chez Octan à l'époque.
Octan, pour mettre les gens en contexte,
c'était une grosse boîte qui utilisait...
Oui, il y avait tout. Il y avait MacLeod,
il y avait Lysion,
il y avait les trois ténors.
Il n'y avait pas les drôles de ténors,
par exemple, mais il y avait les trois ténors.
Il y avait...
C'est eux autres, c'est les premiers
à faire des grosses
campagnes de « achète 8 shows
à ce type 82 pièces ».
Oui, c'est ça. Il va voir juste celui qui s'aime,
il va pas voir les 7 autres.
Mais ils vendaient du ticket en crise.
T'as tourné avec Octane, vous avez vendu
combien de pieds?
Ça serait triste
que tu dises 11 000. Non, on a vendu au-delà de 100 000, mais...
Oui, ça vendait au bout. On a fait 350 shows à cette époque-là.
Puis, il vous a sauvé, vous autres aussi? Il fourrait tout le monde?
Moi, ce n'est pas octant. C'est un gars qui a travaillé là,
qui est devenu producteur après.
Là, il est en Floride.
Cabarnak, c'est comme... Là, qu'est-ce qui est fun, tout le monde qui écoute,
ils vont googler.
C'est comme...
C'est Jean-François.
C'est Jean-François.
Trois jours avant Noël,
je suis chez nous,
j'étais avec ma belle famille,
ma blonde est là de l'époque,
puis on célèbre, je ne sais pas,
ils sont venus refaire mon plancher de bois franc,
parce que moi, je ne suis pas capable,
le beau pain,
ils ont fait ça, puis là, on célèbre,
il y a une petite tempête de neige qui fait beau,
ça ne sonne pas, c'est un huissier,
une mise en demeure pour me dire que je dois 25, 30 ou 40 000
à un producteur parce que j'ai fait en sorte
que mon spectacle
ne fonctionne pas
parce que j'avais fait une vidéo à l'époque
et personne ne s'en rappelle, mais où je prenais une fille par en arrière
au contraire, on s'en souvient
ne manquez pas
le nouveau spectacle
de Mathieu le raton
à la recherche
de la femme imparfaite.
Non, mais ça a été mal pris
par 99% du monde,
sauf Le Devoir,
qui a bien aimé ça,
qui avait fait une page pleine sur moi,
la presse, je sais plus.
Il m'a pas reçu pour 40 000,
avec l'avocate Nathalie Chalifour,
qui était une rap... Tu connais-tu Nathalie?
Non.
Elle était reconnue pour être souvent dans les médias,
elle défendait des causes des fois indéfendables,
mais elle allait jusqu'au bout de ses dossiers.
Lui, il avait pris cette avocate-là,
et moi, j'ai pris un avocat avec des lunettes.
Fait que... C'est-tu perdu ou tu as gagné? J'ai dépensé. Il m'a envoyé une mise en dommage, j'en ai renvoyé une avec des lunettes. Fait que... C'est-tu perdu ou t'as gagné?
J'ai dépensé. Il m'a envoyé une mise en dommage.
J'en ai renvoyé une avec un montant plus élevé.
Puis finalement, ça m'a coûté 2500$.
Puis il ne m'a jamais rappelé.
Jamais.
C'est ça.
C'est ça que j'aurais dû faire.
Il n'y a pas de lunettes,
Maître Gregory?
C'est incroyable le nombre d'artistes
qui se sont fait poursuivre
ou qui sont en litige.
Ah oui, c'est vrai?
Il y en a beaucoup.
Tu n'as pas le droit
de nous le dire.
À l'époque,'Octan,
j'ai été poursuivi pour 170 556 piastres.
Écris, c'est bien weird comme chose.
J'ai gagné ma cause.
Par qui tu as été poursuivi?
Par Octan.
OK.
À l'époque.
Tout ça parce que j'étais parti de chez Octan
avant la fin de mon contrat,
mais il y avait des circonstances
pour lesquelles j'ai quitté.
Je n'ai pas quitté comme ça.
J'avais fait le Montreal Show
et j'avais été approché par une boîte.
Oui, oui, je me rappelle.
Tu t'étais fait offrir des gigs à Vegas.
Oui.
Et puis, Hortan a envoyé quelqu'un
qui ne parlait pas anglais
négocier un contrat à Los Angeles.
Ça a bien viré, ça.
C'est vrai, ils ont envoyé quelqu'un qui ne parlait pas?
Je te jure, je suis allé l'année d'après,
je suis monté à Los Angeles.
How you feel, how you feel?
Steve Diamond.
Steve Diamond, Sing Sing.
C'est rien, ça.
L'été d'après, je suis monté à Los Angeles,
je suis allé rencontrer cette gang-là.
Ils m'ont amené dîner et ils m'ont expliqué
ce qui était arrivé. Le gars, il avait un dictionnaire
et il tournait les pages et il cherchait ses mots
en anglais.
Je suis très sérieux.
Tu donnais 30% à cette personne-là?
C'est ça qui est triste.
Parce que c'est une anecdote de même.
C'est que c'est drôle, il a une esthétique bouffante.
Mais c'est une esthétique bouffon
que tu lui donnais
il ne parlait pas anglais
il y a une chose
qui ne parle pas anglais
c'était bon là-dedans
ça va devenir
le spécial mise en demeure
dans les showbiz
ils s'en passent
toi, es-tu parti fais-tu encore te tourner en demeure. Fait que là, en Suisse... Dans les showbiz, ils s'en passent.
Toi, es-tu parti... Fais-tu encore tes tournées avec
les trois autres imitateurs ou ça aussi, ça finit
encore?
Non, ça va très bien,
me dire.
Écoute, étant donné qu'à cause
des droits, on avait de la misère à passer à la télé ici,
qu'il fallait que je continue à vivre,
quand j'ai eu ce stuff-là, ce stuff-là est venu
de souvent par embédard du comédien
aujourd'hui. Le gars que tu ne pourras pas nommer dans trois ans.
Non, ça va très bien,
merci.
C'est plutôt toi, toi t'es énorme, pareil,
c'est pas pire.
Et puis, oui, on repart,
on fait les...
Après, ça a duré cinq ans, cette histoire-là.
Puis là, je retourne avril-mai.
On fait toute la Belgique encore.
OK.
OK.
Puis, est-ce que vous êtes allés en Afrique aussi ou...
Non.
Suisse, Belgique, France...
Non, là, quand t'as faim, tu lis pas, t'sais.
Non, mais...
Il y a...
Non mais Il y a
J'allais faire une joke de Sida
Puis j'ai fait un nom
Mais
Vous autres
C'est France
C'est où que ça marche le plus
L'imitation, c'est-tu la Suisse
C'est-tu la Belgique, c'est-tu la Belgique, c'est-tu la France,
ou c'est tout pareil?
Mais l'imitation là-bas est arrivée sur le tard, on dirait.
C'était vraiment plus populaire ici, je dirais, d'André-Philippe.
C'est Jean-Guy Moreau, mais André-Philippe a vraiment passé la baraque.
Après ça, il est sorti plein d'imitateurs,
il y avait Marc Dupré qui faisait de l'imitation à l'époque
et moi qui ai arrivé là-dedans.
Toi, t'es-tu arrivé avant Dupré
ou à peu près en même temps?
Après.
Moi, je suis arrivé en 98.
Dupré est arrivé en 95, je pense.
Anko en 92.
Moi, je suis arrivé, il y avait 5 imitateurs
qui roulaient en tournée.
Aujourd'hui...
C'est-tu le plus qu'il y a eu pendant que tu tournais?
Qu'est-ce?
Je pose une question sérieuse.
C'est ma première question.
Je suis comme intéressé.
Je n'ai pas personne à donner.
Il t'a répondu avec « qu'est-ce? »
Il m'a répondu en espagnol.
Il me dit « qu'est-ce? »
« Hola, si! » « No, no problema, señor. No pasa. Il me répondait en espagnol. Qu'est-ce que tu as dit? Qu'est-ce que tu as dit? Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce que tu as dit?
Qu'est-ce le plus qu'il y a eu? Parce que ça m'a mené, il y en avait plus que 5
qui roulaient en même temps, non?
C'est-tu le maximum qu'il y a eu au Québec?
C'est déjà pas mal.
Mais il y avait-tu, as-tu toujours,
je peux-tu me poser des questions?
Non, il y avait Claudien Mercier.
Non, mais il y a toujours eu une espèce de guerre
entre les imitateurs.
Il y a tous ceux qui sont vraiment bons.
Là, je n'aimerais pas le nom, mais après ça,
il y a toute une autre classe qui sont vraiment bons là je nommerai pas de nom mais après ça il y a toute une autre classe
qui sont moins bons
mais qui sont là pareil
comme 14, 22
là on veut que tu nommes des noms
Chris
tu peux pas chanter une phrase de marque
des fois tu fais une soirée d'humour
t'arrives quelque part
c'est sûrement déjà arrivé aussi
qu'il y avait un imitateur
qui était un pseudo imitateur en première partie de soirée d'humour, t'arrives quelque part, et ça t'est sûrement déjà arrivé aussi, que c'est le même show qu'il y avait un imitateur qui était un pseudo-imitateur
en première partie de soirée d'humour.
J'ai commencé d'un bord en même temps que Mike,
et j'étais pas mal le seul dans ce temps-là.
Dans les soirées d'humour,
à ces époques-là,
t'étais le seul, vu que
tous les autres, mettons,
ceux qui avaient commencé avant,
moi, Mickal Ranko, je l'ai rencontré par après,
vu qu'il était rendu dans les théâtres,
Dupré,
il faisait un peu
de barbe, il était signé avec Juste pour rire,
fait qu'il était...
Ils l'ont sorti des barbes, assez bien.
Paul Laroche.
Oui, lui,
il faisait Paul Laroche.
Il faisait Gilles Vigneault.
Il y avait un pattern qui était bon.
Par exemple, il faisait son affaire, je vais vous faire
une imitation, je vais prendre une voix
avec une chanson d'un autre, puis une attitude
physique de quelqu'un d'autre,
puis c'était tout le temps Papa Schiller.
Il chantait la toune de Gilligan
avec la voix de Renaud
puis l'attitude physique de Papa Schiller.
Fait que c'était... Je me rappelais que ça finissait avec Tatatant.
Mais lui,
lui, par exemple,
c'était le seul numéro
d'imitation qu'il y avait, je pense.
Je pense que c'est un humoriste qui avait un nombre
d'imitations où il est peut-être
devenu un imitateur, mais pas vraiment.
Ça me marque
qu'il est... Hein? imitateur, mais pas vraiment. Ça me marque. Ah, c'est qui?
Hein?
J'ai pas fait grand-chose.
Les papas chez leur, par exemple,
ça me rappelle qu'il y a eu une espèce de rumeur. Vous savez de qui on parle,
le gars qui disait... C'est les
kings du star.
Il y avait une espèce de rumeur que c'était suicidé, lui.
Ah, oui? Non, son fils.
C'est son fils. C'est son fils.
Avec la corde du star.
Moi, j'étais arrivé, j'ai acheté un star à un moment donné,
puis j'étais jeune.
Tu dis oui, papa.
J'ai dit, c'est-tu vrai qu'il est mort?
Il est sorti de la porte, puis j'ai fait comment, mon Dieu?
OK, fait qu'il n'était pas mort.
Il n'était pas mort, fait que c'est son fils qui est mort.
C'est aussi triste, finalement.
Son fils?
Son fils s'est suicidé?
Ben, il fait des annonces, lui-ci, pis il disait
« Oui, papa », mais il avait pas même une coupe de cheveux.
Et puis imagine le père.
Comment, surtout, vu que c'est un homme d'affaires,
ça doit faire chier qu'on
peut plus jouer sur tes pubs-là, vu que tout le monde
sait qu'il est mort.
Fait que là, il faut que tu en retournes des nouvelles.
Ben, tu prends qui?
Tu prends le gars des trois ténors qui a été flasher la première batch,
tu le mets dans l'annonce, puis...
C'est là qu'a viré le troisième ténor, il est arrivé,
il était comme, oui, papa.
Ouais, c'est ça.
D'habitude, tu ne fais pas de l'humour au TARC, demain.
Quand ça? Mais là...
Ben, c'est une question d'éclairage.
Mais je ne dis pas de l'humour.
Non, non. Ben oui, oui, oui.
Moi, j'ai été flasher de Radio-Canada.
J'ai fait une chronique pour le plaisir.
OK. Qu'est-ce que c'est?
Pendant deux ans, voilà, quatre, cinq ans.
Puis, à un moment donné,
ils m'ont dit,
on ne peut plus te prendre l'année prochaine.
Il y a eu trop de plaintes.
Ah oui?
Pour le plaisir?
Puis, je croisais des madames
après des shows qui me disaient,
t'es bon sur scène,
mais à la télévision, là...
C'était comme...
Je m'imagine qu'ils parlaient
de pour le plaisir.
Mais au moins, ils venaient te voir en show. J'imagine qu'il parlait de tout le plaisir. Mais au moins, il venait de voir en show.
C'est des crises de con.
C'est ça que tu vois que...
Il venait voir Patricia.
Oui, c'est ça.
Ça devait être ça.
Non, mais parce que pas de vrai
voir quelqu'un à télé.
Je l'ai eu, lui. Je vais payer
pour le voir. Non, il payait pas.
C'était des levées de fond.
Il donnait pour des causes.
Puis là, j'étais là, puis j'étais imposé à eux autres.
Puis là, il faisait comme, ah, bon.
C'est-tu le fun, ça, la tournée que tu as faite avec ce paquet?
À la fin, c'était moins le fun.
Ça a-tu fini mal, vous autres?
Non.
C'est parce que là, à la fin, on s'entend super bien.
C'est-tu elle dans la vidéo?
Le devoir?
Non. Non, c s'entend super bien. C'est elle dans la vidéo, le devoir? Non.
Non, c'était pas elle.
C'était une Française échangiste qui était prête à se faire prendre par en arrière dans la vidéo.
Son chum était dans un motel
à genre Laval, mais pas le vrai Laval,
genre Laval caché.
C'est une rue, puis tu as un motel
avec un lit en rond, en tout cas.
Oui!
Pour eux autres, ils étaient au Québec,
puis je pense qu'ils voulaient percer dans l'échangisme,
ou je ne sais pas c'était quoi leur objectif,
mais elle a participé à cette vidéo-là,
puis elle pensait que ça lancerait quelque chose.
Ça n'a rien lancé pendant tout, on ne l'a jamais revu.
Tu te rappelles, tu faisais manger une carotte
pendant que je la prenais par en arrière?
Aujourd'hui, ça ne passerait plus, mais...
Oui, oui, oui, ça me dit...
Elle mangeait une carotte,
puis elle disait,
«Venez voir le show de Mathieu Gratton.»
Ah oui, tu la fourrais pendant qu'elle mangeait une carotte.
J'ai été blasté.
La clique du plateau, ça existe encore, ça?
Oui, ça existe encore.
Il avait eu bien du fun à me planter.
Qu'est-ce qu'il disait, la clique du plateau?
Que...
Je ne m'en rappelle plus,
mais tu sais,
ce n'était pas gentil.
Ce n'était pas gentil.
Là, c'était comme,
tu sais,
tu sais quoi?
Il faut savoir des noms.
Non, moi, je ne sais pas.
Moi, sur Internet,
tout le monde m'aime.
Mais toi, il y a quelqu'un
qui gère ton,
tu lis-tu tes messages?
Oui, moi, je lis mes messages.
Il n'y a personne
qui filtre tes menaces
ou tes insultes?
Moi, non.
J'aime ça voir le pourcentage d'amour versus haine que je reçois.
Parce que je reçois beaucoup d'amour.
On reçoit tous beaucoup d'amour.
Puis la haine, je commence à lire.
Puis tu le vois tout de suite dans les huit premiers mots.
En plus, les messages gênent eux.
Le monde se dit, tant qu'à insulter,
on va écrire le plus long fucking paragraphe de l'histoire.
Fait que tu vois tout de suite après deux mots que, OK, lui, je parle ça.
Ça commence avec mon hostie.
C'est rare que c'est mon hostie, toi,
je t'aime, tabarnak.
Moi, par exemple, il y a une affaire
qu'il y a bien du monde qui font, puis je ne le réalise pas. Puis là, je, mon tabarnak. Moi, par exemple, il y a une affaire qu'il y a bien du monde
qui font, puis je ne le réalise pas,
puis là, je commence à le réaliser.
Il y a bien du monde qui veulent me faire des jokes,
qui font, toi, je t'ai lié, mon tabarnak.
Ben non, ce n'est pas vrai.
Mais là, je ne me rends même pas au ben non,
ce n'est pas vrai.
Puis ils ne comprennent pas que ça, c'est un bon gag
à faire à ton beau-frère
qui ne reçoit jamais de haine, mais un humoriste qui reçoit juste de la marbre, ce n'est pas que ça, c'est un bon gag à faire à ton beau-frère qui reçoit jamais de haine, mais un humoriste
qui reçoit juste de la marbre,
c'est peut-être pas la meilleure
solution, tu sais.
Vous autres, est-ce que vous recevez
bien de la marbre?
Moi, j'en suis.
C'est quoi le genre de marbre?
De genre, hey, t'as fait, t'as imité
un tel, tu l'avais pas pantoute.
Bon, j'ai arrêté ça.
Fait que c'est qui qui t'as imité un tel, tu l'avais pas pantoute. » Bon, j'ai arrêté ça. Oui.
Fait que c'est qui qui t'imite pas bien?
Mike.
Mike, ils te disent que tu l'as pas bien?
Oui.
C'est quoi l'imitation de moi?
Je veux...
J'ai arrêté de le faire.
C'est vrai?
C'est vrai?
À cause des messages à Inou?
Je trouvais que celui qui t'émittait le mieux,
je pense, c'est Pascal...
Pascal Babin.
Babin.
Quand tu faisais comme...
Tu poignais comme un ballon de football
quand tu parlais.
Mais c'était ça, tu sais.
Tu sais, le monde pense que je fais juste
des jokes de cul, tu sais.
C'est bon, tu sais.
Ah, c'est possible?
Oui, c'est bon.
Non, mais...
Non, mais...
Il n'y en a rien.
Non mais Non mais
Il y en a rien
Il y avait une affaire
Que j'avais remarqué
Souvent les imitateurs
Pendant un boutin
Il y en a un gros qui faisait juste
Il prenait leur vieille imitation
Du propriétaire de bloc
Puis il changeait les mots Tu te rappelles-tu comment il parlait Le propriétaire de bloc de Levac Turcotte pis il changeait les mots.
Tu te rappelles-tu comment il parlait, lui?
Le propriétaire de bloc?
Il bégayait.
Peux-tu l'imiter juste pour voir si ça sonne un peu?
Je ne sais pas.
J'ai jamais imité de personnage.
Dans mon bloc...
C'est ça.
T'as jamais imité de personnage?
Non.
J'imitais Stéphane Rousseau,
mais j'imitais pas Madame Jigger.
C'est quoi l'imitation de Rousseau?
C'est ça qui doit être fatiguant,
être un imitateur.
Ah oui, non.
Tu passes tes soirées à
« Hey, fais Stéphane Rousseau! »
Stéphane Rousseau, c'est parce que je travaillais
à la radio avec lui,
et il mettait tant des des tirs avant chaque mot.
Tu vois ça drôle?
Il me s'est amené
un beau petit lunch.
Il me s'est acheté un beau petit ordinateur.
J'ai mis mon beau petit
manteau.
C'est drôle parce que ça sonne
vraiment comme lui, mais version ultra
gay.
C'est vrai que tu... Non,ne vraiment comme lui, mais version ultra-gay. Non, non.
C'est vrai que tu... Non, mais il sonne très, très gay.
Qu'est-ce que tu essaies de dire?
Non, non, mais c'est vrai que ton imitation sonne gay.
Fait que c'est soit lui ou c'est toi, mais...
C'est pas moi, c'est sûr.
Donc, tu traites de pif, c'est ça?
Mise en demande.
T'as-tu eu du monde
que t'imitais qui était choqué?
Ben,
attends,
non, pas vraiment.
Pas vraiment.
Pierre Légaré, que j'avais entendu dire,
qui était choqué, c'était au début, ça. J'avais resté surpris. Je l'avais vu dans un restaurant. J'avais dit, ça a l'air que j'avais entendu dire qui était choqué c'était au début ça
j'avais resté surpris
je l'avais vu
dans un restaurant
j'avais dit
ça a l'air
que t'aimes pas ça
Pierre quand je t'invite
pis il m'a dit
non au contraire
c'est tout amuse
moi j'aime ça
super gentil
dernièrement
j'ai fait un
un festival
avec Jean-François Mercier.
Puis Jean-François, c'est une de mes nouvelles
imitations. J'adore le père.
Parce que
j'avais... Tu sais comment j'ai poigné
l'imitation? Ça vient de toi, ça, Mike.
Tu m'avais dit, ce gars-là, en même temps
que c'est l'humoriste le plus véril,
c'est le plus féminin aussi.
Parce que tout le temps, ça te suit.
Tu sais...
Aujourd'hui, j'aimerais ça
vous parler de Botox.
Hein?
C'est le même, je l'avais trouvé,
son imitation.
Comment? Oui, c'est ça.
Toi, qu'est-ce qui est weird?
Mettons que tu entends quelqu'un,
tu le sais tout de suite, tu vas être capable de l'imiter?
Non. Fait que t'écoutes,
tu te pratiques, tu te pratiques, puis à un moment donné,
tu fais de la merde, lui ou elle, je l'ai pas.
Oui, il y en a que,
vraiment, ça va être bien dur, là,
puis, tu sais, j'en ai que mon gain, j'ai essayé, j'ai essayé,
j'ai essayé, puis ça a jamais été
vraiment, non.
Elle l'est pas, tu sais. Elle l'est pas, tu sais.
Elle l'est pas, gris.
Mais il y en a qui sont plus faciles.
Mais t'as-tu déjà fait...
Oui, oui. Non, mais t'as-tu déjà fait
une espèce de medley en nommant...
Moi, ce que je trouve drôle, les imitateurs,
c'est quand ils nomment... La première affaire qu'ils disent,
c'est « Je suis », mettons.
« Hey, salut, c'est Mike Ward. »
« Hey, si, je sais pas c'est quoi cette voix-là,
mais peu importe. »
Tu sais, le premier enfant qui dit
c'est le nom de l'artiste qui imite,
tu fais comme « Hey, c'est Claude Farrier. »
Ou je sais pas, peu importe.
T'as déjà fait ça, hein?
Non.
Mais ça, on se dit que tu peux commencer
avec une autre phrase, je sais pas.
C'est genre « Hey, salut, c'est Peter McLeod!»
Non.
Ouais, mais mettons, là,
que tu commences pas en disant «Salut, c'est Peter McLeod»,
mettons que tu dis d'autres choses, on va le reconnaître, c'est clair,
tu l'as super bien.
Non, mais c'est pour ça que je dis pas ça non plus, «Salut, c'est Peter McLeod».
Moi, ce que je fais, je prends des humoristes
comme Mike, les plus connus,
puis il faut faire un métier qu'on n'aurait
jamais pensé qu'il fasse.
Tu sais, comme genre, MacLeod,
justement, il remplace Guy
Mongrain à Paul Osador, tu sais.
Hey, salut!
Fini, Mongrain! Je l'ai ma graine!
Ha! Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha! Si... Quand... C'est toi qui écris tes affaires
ou tu travailles-tu avec un writer?
Non, je travaille avec des writers,
mais j'écris un peu aussi.
Souvent, je ne suis pas le gars
qui va partir de la page blanche,
mais souvent, c'est la scène
qui va en sortir.
Quand on fait du rodage,
souvent, c'est là que ça sort.
Puis, tu n'avais pas, tu sais,
il y a une couple d'années,
l'offre que tu avais eue pour les États
que tu as perdue, vu que tu étais
représenté par quelqu'un qui ne parlait pas anglais,
le marché
américain, est-ce que tu as quelque chose
qui te tente?
Je travaille beaucoup, c'est sûr,
les gens ne me voient pas à la télé, mais je travaille encore
beaucoup au Canada anglais
et aux États-Unis pour des corporatifs.
Je fais des choses avec les compagnies.
Ça marche bien parce que
je suis pas mal
le seul imitateur qui est
en même temps, qui fait Bocelli,
mais je fais du gros rock aussi.
Je fais Black Sabbath,
je fais Guns N'Roses,
je fais Aerosmith.
Tu t'es aperçu que tous ces vieux bands-là,
ils sont tous revenus.
Il y a eu toute la mode des Def Leppard.
Moi, qu'est-ce qui est fucké,
ça va sonner comme un insulte au début,
mais ce n'est pas un insulte.
Tu as gâché Ozzy pour moi.
Parce qu'à ce temps-là,
aussitôt que j'entends Ozzy
et Black Sabbath, je vois ta face
caler. Je ne suis pas capable
d'écouter du Black Sabbath
sans t'imaginer.
Non, mais tu sais, mettons, quand ça se joue
à, tu sais, mettons,
les chars qu'on joue, ils ont tout le temps
un serious exam. Fait que, tu sais, mettons,
on écoute des
postes de métal. J'entends Ozzy, mais je vois ta face. Fait que tu sais, mettons on écoute des postes de métal.
J'entends Ozzy, mais je vois ta face.
Fait que ça comme...
La limitation part de là un peu.
C'est comme Ginette Renaud, c'est la même affaire, sérieusement.
Quand je suis arrivé tantôt à Harlou dans la loge, j'ai fait comme... Hey Ginette, salut Ginette.
Mais pour vrai, on dirait que...
Ginette a la bouche de côté, tu sais.
Oh Canada Mais pour vrai, on dirait que... C'est parce que Ginette a la bouche de côté, tu sais.
Oh, Canada!
C'est parce qu'elle parle du bord qu'elle entend.
Oui, oui, c'est ça.
Elle parle du bord qu'elle entend.
C'est drôle.
C'est drôle.
Elle, elle aurait répondu, va donc chier.
Jeannette Renaud, elle doit l'aimer, son imitation?
Je ne sais pas. Je ne l'ai jamais rencontrée en personne.
Tu n'as jamais rencontré Jeannette Renaud?
Et pourtant, tu es probablement l'imitateur qui l'a plus imité.
Ah bien, merci.
Merci. Pour un gars, je trouve que je me rapproche.
Oui, oui, mais oui.
Parce que ce n'est quand même pas évident.
Elle a du coffre.
C'est une femme qui a beaucoup de coffre.
C'est-tu ta seule femme que tu fais?
Non, j'en fais d'autres.
Sont-elles toutes grosses?
Non, elles sont... Tu es capable de faire une mince anorexie?
Je fais celle-là.
Mettons que c'est une carotte.
N'est-tu pas pire?
Là, toi, Mathieu,
le show qui vient de sortir des Aïssables, c'était ton idée?
Oui.
Ça, c'est quatre enfants qui font du stand-up.
Des ados, là, ne voudraient pas nécessairement lancer de mauvaises informations.
Non, mais ils ont quel âge?
Ils ont entre 11 et 17 ans.
11 à 17 ans.
Oui, quatre ados.
Super trash.
Moins que toi, là, mais ils sont super baveux.
Ils corrigeaient mes fautes d'orthographe dans les textes.
Puis, ils m'ont demandé tout le temps oùait de temps où j'étais sorti la veille
parce que j'avais l'air poqué, mais je n'étais pas sorti.
OK.
Tu étais juste magané par la vie.
Mais eux autres, comment tu les as trouvés?
Auditions.
70 auditions de toute tâche.
On a eu un petit gars de 9 ans, Mané.
On avait fait une espèce de fiche, on voulait des jeunes entre
12 et 16 ans,
on a eu des 11 ans, puis on a eu
un 9 ans qui est arrivé, il mesurait
des petits 6,
on l'a écouté, il était super
drôle, mais il était juste trop jeune
pour partir en tournée, puis apprendre
une heure et demie de texte avec 3 autres
comédiens, mais c'était spécial.
C'est intéressant, tu sais,
avec tous ceux
qui ont produit des shows avec des enfants,
qui ont, tu sais,
le problème de pédophilie qu'il y a eu dans le showbiz,
d'engager,
mais engager,
engager les techs,
engager le monde.
Les parents, ils doivent faire une meilleure job
à ce temps de suivre leur enfant.
De ne pas juste faire
« Non, non, Alain, il a l'air d'un beau Jack.
Il va s'en occuper.
Alain va t'amener à Québec.
Quitte-toi pas. »
On y pense bien gros. J'ai une coproductrice
qui est Renée Cloutier qui travaillait à l'école de l'humour avant.
Le monde était naïf dans le temps.
Je ne veux pas insulter
les parents àalistes.
Mais Carlis, tu laisses pas
ton enfant avec
un vieux millionnaire.
Non, c'est ça. Moi, j'ai pas une scène,
fait qu'ils sont très rassurés.
Parce que c'est juste
les millionnaires qu'il faut désappeler.
C'est ça.
On a justement une toune
cette semaine, un vidéoclip qui sort sur Facebook,
sur la pédophilie, avec les quatre jeunes.
Là, c'est pas sorti à l'heure où on se parle,
mais quand ça va sortir, je pense que ça va fesser.
J'ai fait les paroles,
puis eux autres, ils ont fait un clip.
Puis on a trouvé un gars qui a accepté de jouer un pédophile,
puis déjà un acteur qui dit,
OK, je vais jouer un pédophile dans un truc
qui risque d'être partagé, partagé.
En tout cas, je le remercie bien.
En plus,
je vais chercher mon mot.
Les gens,
pas le public,
mais les gens,
les ostignochons qui sont tout le temps choqués,
ils vont voir ce vidéoclip-là,
ils vont voir le pédophile,
ils vont faire « tabarnak »
et ils vont être en crise après.
Probablement que c'est son dernier contrat.
T'as gâché la vie
d'un gars
pour 412 pièces.
La paix, c'est qu'il a semé un doute dans ma tête.
T'as gâché la vie
d'un gars pour 412 pièces.
Moins que ça, sérieusement.
Non, vraiment.
Je pense qu'on a échangé des affaires.
Des disques durs.
C'est ça, ça, ça.
Joke de pédophile.
C'est tout le temps drôle.
C'est ça qui est triste.
La pédophilie, c'est la chose la plus triste au monde.
Mais une joke de pédophile,
c'est drôle en tabarnak.
On dira ce qu'on voudra.
Pour vrai, la raison pourquoi on fait... C'est ce qu'on voudra pour vrai la raison pourquoi on fait
c'est le gars
qui essaie de ramener
la raison pourquoi
on fait une tourne
pour dénoncer
pour dénoncer
mais plus les peines
de prison
qui sont courtes
mais sont plus longues
qu'avant
mais quand même
moi j'ai
anecdote
mais tu sais
pourquoi
les gens m'ont dit
pourquoi tu parles
de pédophilie
dans le show
des quatre jeunes
un parce que ça touche
les jeunes
la pédophilie
deux parce que
j'ai vécu un peu
le contre-coup des jeunes
qui ont été abusés.
Je ne sais pas si ça t'es déjà arrivé, toi non plus,
mais quand tu essaies de battre, tu rencontres une fille,
puis elle bloque, parce que quand tu étais jeune,
on va faire ça trop très bref.
Oui, mais non.
Elle ne veut pas te soucier, vu que ça rappelle des mauvais souvenirs.
C'est ça, exactement.
Elle est obligée de faire, ça va être notre secret.
Il faut qu'elle soit à l'aise, genre.
Faut que tu lui donnes
des Snickers.
Regarde-moi quand tu chasses un gars,
il faut qu'il me donne des Snickers avant.
L'autre, ton Snickers.
Puis plus tard,
je te donne une carotte.
Ah, t'as su.
Elle savait tellement.
Elle savait.
Ah oui, tu as pogné bien les filles
qui s'étaient faites abuser.
Trois.
Trois, tabarnak.
Une, c'était après,
puis les autres, c'était avant.
Mais, tu vois.
C'est un petit joke de viol qu'on laisse.
On a fait de mal à personne. Mais ça veut dire, ça veut dire, c'est une petite joke de viol qu'on laisse là.
Mais ça veut dire que c'est ton genre.
Moi, j'ai pas...
Non, mais quand, mettons,
tu pognes juste des brunettes,
le monde fait « I trip ses brunettes »,
mais toi, t'as pogné trois filles abusées
back-to-back, ça veut dire
que c'est ça ta tête.
Dans le sens où c'est un pourcentage très faible.
OK.
Tu fous, rentre sur combien, dans le sens où c'est un pourcentage très faible. OK. Tu fous, rentre à Bac-Mac.
La blonde est dans le salle.
Fait que là,
oh Chris, là on l'imagine tout en train
de se faire abuser quand t'es petit.
Malaise, rastis de malaise.
En le disant, j'ai fait,
Chris, j'aimerais pas dire ça.
C'est trop tard.
Moi j'ai eu, j'ai une anecdote savoureuse
avec Jonathan
qui travaille avec moi
depuis des années
qu'on a travaillé ensemble
sur la tournée Juste pour rire.
Puis, on est,
on fait un show à Mountain
puis il y a une fille,
elle est super fine.
Elle était,
c'est comme l'amie d'une des premières parties.
Pis là, on est sous,
pis là, on se met à parler, sous,
de pédophilie,
pis là,
lui, il dit juste,
il fait, tu sais,
quelqu'un s'est fait abuser,
on s'entend, ils ont une sexualité
fucking weird.
Fucking weird, tu sais, soit ils sont trop sexuels ou pas assez sexuels. Pis s'entend, ils ont une sexualité fucking weird. Fucking weird.
Soit ils sont trop sexuels
ou pas assez sexuels.
Là, on parle,
puis là, elle,
elle se met à pleurer.
Puis là, on est comme,
oh, fuck,
qu'est-ce qu'on est en train de vivre?
Puis là,
elle commence à nous conter son anecdote
que quand elle était petite,
quand elle avait 5 ans,
le meilleur ami à son père,
la violette, puis là, elle se dit que c elle était petite, quand elle avait 5 ans, le meilleur ami à son père la violait.
Puis là, elle se dit que c'était
dark. Puis c'était J.C.
Seurette, l'autre première partie.
Puis lui, il est comme mal à l'aise
vu qu'elle parle de ça. Mais elle commence à nous
parler de ça. Puis nous autres,
moi puis Joe, les deux, on l'écoute
aussi, puis on lui pose des questions. Puis c'est la
première fois qu'elle parle de ça. Fait qu'elle est bien
assise comme de la thérapie pour elle.
Elle pleure, mais ça lui fait du bien
à en parler.
Mais là, JC est tellement mal
que lui, il change de sujet.
Là, il change de sujet.
Aussitôt qu'il change de sujet,
elle, elle se met à pleurer comme une crise de folle
vu qu'elle fait que c'est la première fois
que j'en parle publiquement.
Asti, je ne suis même pas assez intéressant
que lui change de sujet. Puis là, Asti, je ne suis même pas assez intéressant que lui change de sujet.
Puis là, Asti, qu'on n'était pas bien.
Puis moi, en plus, je n'arrêtais pas de dire à JC,
Asti, que tu es mauvais.
C'est un manque de respect pour elle.
Puis j'en rajoutais pour le faire filer le chic.
Mais c'était un grand moment de malaise weird.
C'était weird en Asti.
Comme en ce moment. malaise weird. C'était weird en estime. Comme en ce moment.
Oui, exactement.
Ah non, c'est ça.
Moi, je chante ça. Non, mais c'est dur.
C'est un sujet en humour qui
est presque impossible à aborder
sans avoir des critiques. Je sais qu'il va y avoir
des gens qui vont écrire
mes paroles, qui sont assez
sa fesse, mais qu'est-ce qui fesse le plus?
C'est-tu les paroles d'une chanson
ou la pédophilie?
En tout cas, je sais qu'il y en a qui ne comprendront rien.
Ça va être horrible.
Peut-être ma fin de semaine, je ne sais pas.
Mais en plus, c'est ça qui est...
Moi, je trouve qu'il est vraiment dégueulasse du Québec.
Puis tout le monde, c'est ça qu'on chiale tout le temps.
Mais ce n'est pas normal.
Tu regardes comme un geek luthier
qui a fait trois ans de prison.
Il a gâché la vie à un attalissement.
Il l'a vraiment solidement
scrappé. Trois ans de prison,
pis là, asti, il se promène,
tu sais,
il... tu sais,
il s'en va au resto.
Pis il rit, pis il a du fun, tu sais.
Tu sais, il y avait, genre,
Mercier m'avait conté, il avait été au mariage
à Louis et Véro
puis là
Guy
il se promenait
puis il arrêtait pas de dire à Merci
on va prendre des photos ensemble
on est pareil toi et moi
il arrêtait pas de se dire on est pareil toi et moi
ça c'est weird
puis là j'avais demandé à Merci
j'avais dit tu l'as-tu envoyé chier? »
Puis il a dit, « Ben non, tu sais, je voulais pas cacher la journée du mariage à Véro. »
Fait que, tu sais, le monde s'en mêle parce que c'est son père,
puis c'est pas de sa faute à elle.
Pas de sa faute à elle.
Si son père, c'est une marde, là, mais...
Mais il est au mariage pareil, tu sais.
Il est au mariage pareil, oui.
C'est ça.
Oui, c'est ordinaire à la caisse.
Oui.
Bon.
Non, mais, oui, oui, écoute.
d'honneur à la caisse.
Oui.
Bon.
Non, mais, oui, oui, écoute.
Ben, tu sais, je ne te cacherai pas qu'il y a une petite partie
de mon inspiration
pour une toune d'hommes-mêmes
qui vient de tous ceux
qui sortent après deux ans de prison
puis que les nouvelles en parlent
quand il y en a un qui sort.
Fait que tu le sais tout le temps,
on dirait, tu le sais tout le temps
puis lui, ben, c'est le plus connu
qu'on a eu.
Il y a eu une couple d'autres
que des tournements de mineurs
pas le fun
puis une couple d'autres affaires, mais, des tournements de mineurs, pas le fun, puis une couple d'autres affaires.
Tu sais, moi, je suis content
que Jutra
s'assorte après sa mort.
Parce qu'avant,
moi, quand Crosby s'est sorti,
qu'il avait violé bien des femmes,
j'arrêtais pas de dire en gag.
J'étais comme, si lui était mort il y a 5 ans,
il serait une légende.
Mais là, c'est un monstre.
Mais je suis content que même après sa mort,
j'ai de l'air ça.
Tu sais,
je ne suis pas content.
Tu n'as pas l'air content, content.
Je ne suis pas content, content.
Non, mais je t'ai...
C'est le monsieur, comment il s'appelle
avec les sourcils?
Jacques Languérin.
Ça, ça m'a surpris.
Lui, il est intense.
C'est weird.
À part ça...
Fais-nous...
Comment il s'appelle?
Fais-nous Jacques Languerin qui mange la nounne
à sa fille qui pleure.
On va le changer de sujet. On va le changer de sujet.
On va le changer de sujet.
Toi, par exemple,
t'es-tu...
Imagine.
Pauvre petite fille, en plus, avec les gros sourcils.
Elle savait une minute d'avance
qu'elle allait se faire manger à Noun.
Toi, t'es...
T'es-tu...
Mais c'est drôle,
c'est ça qui est triste.
La pédophilie, c'est la pire chose au monde,
mais Christ que c'est drôle.
Mais c'est pas drôle,
la pédophilie, c'est zéro drôle.
Y'a rien de drôle là-dedans, mais y'a des blagues.
Toi... Tu comprends
ce que tu as voulu dire.
Moi, c'est ça.
C'est un problème que j'ai.
Oui, je sais. C'est que tu dis,
Mike, c'est parce que tu dis des affaires
avant d'écrire. C'est ça l'affaire.
Il faut que tu écrives tout. Il faut que tu écrives tout.
Il faudrait que j'écrive tout.
Il faudrait que j'arrête de boire et que j'écrive tout.
Il faut que tu écrivesve. C'est fini.
Si je laisse mon cerveau parler, je vais me mettre dans l'ordre.
C'est terminé.
Es-tu déjà là, Nura?
Oui.
En show, je veux dire.
Une fois, avec la roue chanceuse Grand Parmas,
on avait fait partir une roue en bois
qui avait coûté, je pense, 2000$ à Juste pour Rive.
Finalement, quand ils nous ont envoyé en Europe, ça coûtait trop cher de l'envoyer, donc on a demandé aux Français de construire la même roue en bois qui avait coûté, je pense, 2000$ à Juste pour Rive. Finalement,
quand ils nous tentent de l'envoyer en Europe,
ça coûtait trop cher
de l'envoyer,
fait qu'on a demandé
aux Français
de construire la même roue.
Je me rappelle de ça,
le nom,
mais c'est comme flou.
C'était un très mauvais concept,
mais que tout le monde
aimait bien ça,
c'est que tu tournais une roue
pis on avait, mettons,
cinq invités en arrière
qui attendaient leur tour.
Mettons, Steve,
ton petit-alotte aussi,
pis d'autres.
On avait des humoristes,
des magiciens,
du monde qui se rendent,
qui jouent de la flûte
avec leur nez,
mettons,
le triflutiste.
OK.
Puis là,
ils attendaient,
d'ailleurs,
Yannick Lacroix,
le triflutiste,
était avec nous autres.
Il était-tu venu?
Je ne me rappelle plus.
En tout cas,
le gars,
il est-tu encore dans le Vieux-Montréal?
Il jouait de la flûte
avec trois flûtes,
deux dans le nez
et une dans l'aïeul, non?
Il est-tu mort?
OK.
Alors, oui.
Fait que...
Puis là, tu tournais à la roue,
ça tombait, mettons, sur toi.
Bien, tu venais faire un 8 minutes.
Mais tu sais, dans le fond,
on tournait à la roue
jusqu'à temps que tout le monde passe.
Fait que c'était de ce type de monde.
Puis ça, c'était à peu près...
Personne qui voulait rester dans la loge
comme moi.
Je n'ai pas joué à soir,
mais c'est ça le jeu.
Fait que je vais peut-être sortir demain.
Non, non, on pas ça tout le monde.
Mais ça veut dire qu'à la fin, il fallait arrêter la roue.
Ça vous aurait pris une roue.
Ça vous aurait pris une roue.
Tu sais comme Gregor Charles, sa boîte,
puis les tounes qui avaient un faux fond.
Ça vous aurait pris une roue téléguidée
qui arrête à la bonne place.
Moi, non, mais le problème qui est arrivé en Europe avec une roue téléguidée qui arrête à la bonne place. Moi, non, mais...
Le problème qui est arrivé en Europe avec la roue,
personne n'a entendu parler de cette histoire-là
parce qu'elle n'est vraiment pas intéressante,
mais ils ont fait la roue
et les trucs que tu enlevais,
au lieu de les faire en petits coroplaces,
ils ont fait en poids.
Fait que tu en enlevais un,
mettons que tu passes, je l'enlève,
mais là, la roue était complètement débalancée au niveau du poids.
Fait qu'elle faisait juste faire ça de même.
Fait que ça tombait en haut.
Fait que là, ça marchait pas leur affaire.
C'est super intéressant.
J'avais dit que c'était pas intéressant.
Non, non, mais c'était intéressant.
C'était ça.
Vous avez fait ça à quel festival?
C'était à Laval, en France.
Il y a une ville qui s'appelle Laval. Oui, Laval, en France. Tu connais Laval, en France? Oui à Laval, en France. Il y a une ville qui s'appelle Laval?
Oui, Laval, en France.
Tu connais Laval, en France?
Laval, en France?
Oui, Laval, à Laval, en France.
C'est dans quel coin?
C'est là qu'ils sont les...
Dans le coin de...
Il y a Chumédé juste à côté.
Les deux, je m'accorde.
Sainte-Thérèse, puis voyons.
Non, non.
Il y avait Laval.
C'était pas loin de Saint-Malo.
Ça a l'air qu'il y en a qui sont allés à Saint-Malo le lendemain.
Il y a Christopher
Williams, je pense qu'il avait vomi sa vanne.
Il avait-tu vomi
sa vanne? Je ne suis pas sûr si c'est lui.
Oui.
J'étais là.
T'es-tu allé à Nantes?
Non. Christo était dans le train
et il dormait ses deux bains.
Ça, c'est après. Vous êtes continués.
Moi, ça, c'était
dans les années que Christo était
une petite machine.
Elle était Christa.
Moi, Christo,
j'avais été à Nantes
l'année d'après, puis là,
il était comme, non, non, je suis
clean à ce temps-là. Puis il était
clean. Puis il est là. Là, il est comme, non, non, je suis clean à ce temps. Puis il était clean. Il est clean.
Puis là, il est dans une bonne passe encore.
Oui. Mais moi, j'avais, première fois que j'avais été en Europe,
j'avais eu l'idée de, je vais plugger ma power bar dans mon affaire, mon adapteur.
Ça va me donner six prises de courant américaines.
Ça va être malade.
Je plug mon ordi dans le mur.
L'hôtel au complet.
Ça forecaste.
Il y a du feu qui sort.
De la prise.
Puis là, moi, je suis capoté.
Puis je me dis, ah tabac!
Ils vont blâmer ça sur moi.
Puis Crystal m'avait donné sa carte
pour que je laisse son sac dans sa chambre.
Fait que j'avais mis la Power Bar dans la chambre de Chris.
Pour qu'il se fasse blâmer.
Il s'est fait blâmer.
Ah oui, bien oui.
Ça prend Chris, oui.
C'était en 2006.
Ça, c'était en 2006, 2006, 2007.
Il était sur une bonne pause.
C'est la veille.
Moi, quand je l'ai vu, il était clean.
Moi, c'est juste la veille.
Avant de partir.
C'est là que ça s'est fait.
OK.
Mais moi, par exemple, je pense que ça faisait un bout
qu'il était clean.
Il va bien.
Là, il va vraiment bien.
Ça fait 4 ans que je le croise régulièrement.
Je peux dire qu'il est en forme.
Il avait un enfant, tu sais...
Non, j'essaye juste de... Chris,
tu sais, il y a l'internet.
Il est là, là, là.
Mais il va...
C'est quelque chose de gentil.
Non, il va... Moi, son père,
première fois que j'avais rencontré son père,
il voulait savoir si c'était vrai que Christo, il avait eu du succès.
Tu sais, quand il avait été révélation, j'avais été manger au restaurant.
Son père avait fait, c'est-tu vrai que Christo, ça me va bien,
il a fait l'aide du siècle.
Il a dit, moi, ça fait quatre ans qu'il me dit que c'est l'aide du siècle.
Après, il m'emprunte de l'argent, puis j'ai fait,
mais Christo, cette fois-là, tu t'empruntera pas d'argent.
Il n'est pas emprunté d'argent pour un signe.
Mais non, mais ça va bien.
Très, très bien.
Non, mais c'est vrai.
Il voit des choses.
Lui, il a fait le podcast que la fois que j'étais, je pense, le plus saoul au podcast, j'ai été
souvent très saoul, mais je me rappelle
pas d'avoir vu Christo comme invité.
À tel point
que j'étais...
Lui, il buvait pas
pantoute. Moi, j'étais saoul.
Vincent, c'était saoul aussi. Puis Vincent,
tu sais, Vincent et Christo, ils ont resté ensemble
un an de temps. Fait que, tu sais, quand tu viens à quelqu'un,
t'as comme une complicité weird.
Tu as une vraie de vraie complicité.
Tu peux faire des jokes
chiennes, puis l'autre personne comprend.
C'est un gag. Mais tout le monde
que les commentaires sur
YouTube, c'était juste,
Vincent, il est méchant de même.
Avec Christophe, vu que moi et Vincent,
on était sous mort.
Mon pauvre Christophe, il est âge 1, on était sous-morts, pis t'as mon pauvre Christo, qui risque d'être à jeun,
pis il a deux osties de sous-long,
pis t'as Vincent, c'est qu'il l'insulte non-stop,
mais il l'insultait amicalement.
Paramount.
Paramount, exactement.
Est-ce que tu vois l'histoire de Christo dans un...
Il en rajoute.
C'est le spécial Christo.
Dans un corpo.
Oui, oui, oui.
Puis il en a parlé.
Puis de la façon
que lui m'a conté l'histoire,
elle était moins bonne
que la version...
Parce que moi,
la version que j'avais entendue,
c'est qu'il parlait...
Il faisait ça sur le corpo
puis le boss faisait
comme il lève le micro.
Puis lui,
il a créé ça,
un coup de micro
sur la tête du boss.
Apparemment, c'était comme pas
exactement ça, puis je me rappelle pas c'était quoi
sa version, vu que j'étais saoul, mais
il y a quelqu'un qui m'a dit que c'était moins beau.
Ouais, elle est plate comme ça.
Elle est moins drôle comme ça, comme lui.
Moi, ce que j'ai entendu, c'est qu'il...
Moi, j'aime ça des...
Moi, j'aime ça des rock stars, j'aime ça des rock stars.
J'aime ça des...
Je trouve ça drôle des...
C'est ça, Éric Lapointe. Moi, Éric Lapointe,
quand il a arrêté de boire, j'ai fait
« Gris-pu, Éric Lapointe ». Parce que, tu sais, j'aime ça...
Ça a duré quoi?
Pas longtemps, mais tu sais...
Pour de vrai,
j'aime ça,
la déchéance fait partie de certains artistes.
Ça en prend comme un par milieu, un humoriste, un chanteur, un comédien.
Il n'y a jamais de magicien qui se crame.
Ça serait drôle.
Il y a un comédien qui se crame.
Tu vois le lapin qui dépasse du manteau.
Il est choqué. Il fait m'attendre 10 secondes.
Il est choqué.
Il fait apparaître sa bisoune.
Pour de vrai, ça serait bon.
Un magicien fausse-massou,
ça marcherait au bout.
En 81, peut-être.
Non, mais ça marcherait.
Non, je suis sûr.
Tu penses que c'est une mauvaise idée qui fait en ce moment?
Non, non, c'est une super bonne idée.
Mais...
Mais je sais pas à quel point quelqu'un peut jouer le gars chaud
de façon vraiment très,
très bonne
aujourd'hui. Il faudrait que...
Ouh, ouais, c'est ça. Non, ouais.
Ouais, ouais, c'est vrai. Ça ferait...
Il faudrait qu'il soit chaud pour vrai, puis que...
Il faudrait qu'il soit chaud pour vrai, mais qu'il est vraiment
hot comme majesté.
Je ne sais pas si ça peut être qui.
On brainstorm.
Luc Langevin, il a de l'air
et je t'ai craché tout.
J'avais l'impression qu'il y avait des mouches.
Puis là,
je viens de...
Pendant que toi, tu pointes ça, tout le monde regarde
le crachat. Moi, je regarde tes...
On dirait que tu as des bijoux à Jeannette Renaud.
C'est quoi, ces petits bijoux-là?
T'as un barraque.
Mon père, il mettait ça sur son siège de char
pour avoir un massage pendant qu'on disait.
C'est rien, j'ai que ça.
Ils ne sont pas finis de payer.
Non, mais tu fais du genre...
Ah, c'est ça, ça le passe de même.
Oui, ça le passe. Ça fait du bien., c'est ça, et ça le passe de même.
Ça le passe.
Ça fait du bien.
Mais es-tu comme un chapelet?
C'est-tu... C'est-tu religieux ou est-ce que...
Je sais pas trop.
C'est un gars qui a une bijouterie qui m'aime bien.
OK.
Pis qui aime pas moi.
Là, il va être en tabarnak.
J'espère qu'il va regarder pas ça.
OK.
Oui.
Mais j'avais pas marqué, sérieusement.
Mais ça fait...
Tu m'échange, ça fait madame.
Ça ne fait pas madame.
Ça fait pas madame.
OK.
Je trouve que ça fait madame.
Non, non.
OK.
Excuse-moi.
Ça, c'est tabarnak.
Je vais faire un autre malheur.
Il ne m'étreint plus. Tu vas avoir une poursuite. Excuse. C'est tabarnak. J'allais te faire un autre mal-aise. Il ne m'aura plus.
Tu vas avoir une poursuite.
Est-ce que
je suis plus bien dans ma peau?
Bonne idée. C'est vrai.
T'avais-tu besoin de
41 000?
41 000
pour le châssis?
Non, mais...
T'en cuisses en bois ou...
Je ne sais pas. C'est- ça en bois ou je sais pas
c'est-tu ton bras ou c'est un bras
mais donc
t'as-tu comme fait comme ah arrête ce bras là
t'as pas vu tu sais avant
je peux pas embarquer dans ce que tu fais
ça donne ça, ça donne une espèce de malaise
moi non mais moi
moi j'étais déjà un malaise moi j'étais comme sort espèce de malaise. Non, mais moi, c'était déjà un malaise.
Moi, j'étais comme sorti de mon malaise,
mais là, tu rentrais plus profond.
C'est vrai.
Moi, j'essayais de...
Je ne sais pas comment répondre.
Non, mais c'est correct.
J'ai l'impression que les petites bouboules avec le poil que tu as,
à un moment donné, ça doit comme faire...
Mais ça, par exemple, pour de vrai,
tu sais, comme Eddie King, il y a un groupe,
il y a un bracelet avec des boules de main. Il y a du monde qui sont capables de porter ça. Toi, pour de vrai, tu sais, comme Eddie King, il y a un groupe, il y a un bracelet avec des
boules de main. Il y a du monde qui sont capables
de porter ça. Toi, tu es capable de le porter.
Moi, si je mettrais ça, j'aurais
de l'air, le monde ferait comme, bon, check Mike
qui est en train de devenir une femme.
Tu sais, je serais...
Le monde ferait, OK, Mike est
lentement, mais sûrement en train
de devenir la Caitlyn Jenner du Québec.
Tu sais, comme... parce qu'elle dit,
elle dit, il y a, je sais pas
si vous l'avez déjà, il y a comme
un collier, c'est des
grosses boules, pis la première fois,
je l'avais vue, moi, j'avais une de mes tantes,
elle avait le même collier, ou à peu près,
ça fait très Madame, mais sur lui,
ça fait Monsieur, tu sais.
Fait que... C'est vrai que ça fait Madame,
mais... C'est assez m ça fait Madame Belzine.
Il est assez mâle.
C'est correct.
Ça, ça fait gars.
Ce bout-là.
Ça fait gars.
Ça fait gars.
Ça brille.
C'est beau, pour de vrai.
C'est vrai.
Il va devenir mon commande-temps.
Si vous voulez acheter ce bracelet-là,
allez sur www.amazon.ca
baroblick
bracelet de madame et...
Non, mais c'est clair que
si un jour tu te noies dans un genre
de navire, ils vont vouloir retrouver ton bracelet avant toi.
Ils vont faire comme, ah, le fameux bracelet,
il faut le retrouver. »
Puis, es-tu marié?
Oui.
OK. Ça fait combien de temps que tu es marié?
Trois ans.
OK. Ah, c'est cool.
C'est cool.
Tu es une Québécoise ou une Suisse ou une Nouvelle?
Une Québécoise.
OK.
Peu Québécoise.
Peu Québécoise. C'est où que tu lge? Une Québécoise. OK. Peu Québécoise. Peu Québécoise.
C'est où que tu l'as rencontrée?
C'est ma troisième voisine.
Troisième?
OK, je pensais que tu allais dire, c'est ma troisième femme.
Pas de vrai, t'as marié ta voisine, ta voisine de jeunesse?
Non, non, non.
J'ai un chalet.
J'ai un chalet sur le bord du fleuve Puis
Je me suis séparé l'été 2006
J'étais avec une autre fille
Je me suis séparé l'été 2006
Puis elle se séparait l'été 2007
Puis au printemps 2008
On s'est rencontré
Par un peu de hasard
Parce que sur le bord du fleuve
Tu vois des voisins qui n'ont pas le choix.
Oui, oui.
Puis, elle m'a demandé
si je pouvais aller jouer au tennis.
Ça va.
On est ensemble depuis ce temps-là.
OK.
Puis, c'est dessus.
Quelqu'un a fait...
Oh!
C'est dans...
Est-ce que c'est crowd weird?
Ça, c'est...
Oh, yes!
Oh!
Comment ça va Guy?
Tu veux-tu nous joindre?
Je trouvais que ça chiait bien raide depuis tout à l'heure.
J'ai dit « je vais intervenir, ça dégénère ». Tu veux-tu nous joindre?
Non, non, je vous laisse aller, mais...
Finissons au piquet, ce qu'on fait nous vient.
Ok.
Mais, hey Guy Nantel, applaudis ça.
Mais pour de vrai, Guy, reste sur scène.ande. OK. Mais, hey, Guy Nantel, applaudis ça. Mais pour de vrai, Guy,
reste sur scène.
Oh, oui.
Guy, Guy.
Guy, Guy.
Je suis fort.
Guy, Guy.
Oh, oui.
Guy, Guy.
Non, non.
Ben là, fais-tu droit à un drink gratis
si je reste sur scène?
Parce que les autres,
ils me font payer.
Je vais croyer,
mais tu vois,
Yann.
Non, non, mais Yann va nous amener...
Je me demandais c'était qui, est-ce que c'est ça ton drink?
Ok, je pensais, Chris, un vieux restant.
Ça fait longtemps que je ne suis pas venu faire le podcast de Mike.
J'ai entendu ton imitation de Mike.
C'est assez impressionnant.
Ça ne te tente pas de me le faire?
Moi, je suis un grand imitateur.
Ça ne me paraît pas, mais je peux te faire...
Tu me tueras
si tu t'en vas
simplement.
C'est Dan Biga.
J'aurais dit ça.
Salut tout le monde, c'est Dan Biga. C'est ça que tu voulais. Salut, c'est Dan Biga. J'aurais dit ça. Salut tout le monde, c'est Dan Biga.
C'est ça que tu voulais.
Salut, c'est Dan Biga.
Moi, c'est ça.
Moi, je fais des jokes
sur les enfants pas capables de se défendre.
Je sais pas de qui tu parles.
Il aurait fallu le nommer au début.
Tu peux-tu faire Peter McCloud
qui dit que les jokes de Mike sont déplacés?
Puis après, fais le joke et insiste.
C'est parti.
C'est toi l'animateur.
C'est parti, mesdames et messieurs.
Le malaise est installé.
Guy Nantel vient d'arriver dans la place
Guy Nantel en plus
T'as déjà installé avant que j'arrive en passant
Guy Nantel c'est étabarnant
Il y a quelqu'un qui a suicidé dans l'assistance
Ça sonne vraiment
C'est un suicide
Ça sonne vraiment comme quelqu'un qui a mis sa corde
Pis le banc est tombé.
Fuck off.
On apprend à l'instant que c'est le troisième ténor.
Alors, ce sont maintenant
les deux ténors de l'humour.
Il ne reste que deux ténors.
Non, c'est l'eau de crampes en masse.
C'est une drôle de réaction, je n'ai pas compris c'est quoi, mais en tout cas, intéressant.
Il parlait de l'eau de crampes en masse, celui qui a eu du succès avec les chicken swabs. Oui, c'est ça.
Ah oui, c'est vraiment j'ai bâti ma carrière sur mon ex-femme.
J'aime ça que Steve fait des jokes à Mathieu dans son oreille, mais pas dans le micro. Non, il fait...
Il est drôle en dehors de la scène.
Merci.
C'est vrai, on était dans le même long.
Ben, quoi, Steve, on a commencé...
En tout cas, on faisait le club soda
longtemps ensemble.
D'ailleurs, on a fait...
Non, t'en parlais tantôt en France ensemble.
Je me confondais avec toi. Tu m'avais fait
une révélation.
Gilbert Rozon t'avait dit.
À propos de moi?
C'est mieux que t'avais dit que t'avais fait.
Je ne répéterai pas.
Ah, mon Dieu.
Je ne serais même pas gêné.
C'est une agace.
C'est tellement agace. Monsieur,tes... C'est une agace.
C'est tellement agace qu'on est... C'est une agace.
C'est quelque chose qui...
Non.
Ben oui, Chris, t'as pas le genre.
Agace.
Non.
Ça a besoin d'être pas le genre.
Le pire, tu sais, Guy, en plus,
chaque fois qu'il a fait le podcast,
c'est le gars qui se livre le plus.
Fait que, il est pas,
il comprend pas qu'est-ce que tu dis.
J'ai l'impression d'avoir
peu à cacher dans ma vie.
Moi, j'ai pas vécu ta vie à toi.
Fait que, oh, merci.
Fait que, ça se peut,
des fois, je dise des affaires
que quelqu'un me ramène et que je ne me souviens plus
mais toi ça t'arrive souvent
mais moi je n'ai pas
de squelette dans le placard
si bien que quand les squelettes dans le placard nous appellent
et disent veux-tu faire l'émission
je me cherche
que je pourrais compter
qui est honteux mais je ne veux comme rien
moi j'ai fait le même squelette
dans le placard.
Mettons, j'ai fait ce show-là trois fois.
Les trois fois, je leur comptais le même squelette.
Ils disaient,
tu l'as déjà fait.
J'ai fait, ok, passez, je raconte tout.
C'est ça.
Quand tu n'as pas de secret.
Je suis gêné.
C'est bien plate votre vie, sérieusement.
Ça n'a pas l'air si plate que ça.
Moi, c'est ça que je veux dire, c'est ça.
On s'imagine que tu lis le journal, tu sais.
C'est rare dans...
C'est rare qu'à la bibliothèque, ça gaule.
Je viens de faire deux corpos assez plates ce soir.
C'est quoi que t'as fait?
Sérieusement, là.
Ça fait 28 ans que je fais ça, c'est
une de mes pires soirées
à vie de spectacle. Je n'ai fait
deux, un lundi,
puis, c'était,
tu sais, les corbeaux,
il y a deux sortes quand ça va mal.
T'en as un que tout le monde se crise de toi,
puis ils sont assis ensemble,
ils se montrent des photos,
il y en a qui vont servir au buffet,
personne ne t'écoute.
Puis l'autre, que tout le monde t'écoute,
mais que tu pognes des gens d'affaires
qui sont d'un corbeau,
qui ne veulent pas être un lundi,
puis tout le monde t'écoute.
Là, t'aimes-tu mieux le silence total
ou le brouhaha que personne ne...
Je préfère quand même le premier,
que personne ne t'écoute, puis tu te dis
« Je vais essayer au moins de faire le show pour les humides. »
Parce que tu peux t'écoher ici au milieu d'un show qui marche pas,
puis personne t'écoute. Fait que « Bon, je voulais pas de show,
je m'en vais. »
Sauf la fois que...
Il y a du monde qui écoute, mais qui rit pas.
Il faut que tu fasses ton art.
J'avais fait une fois à l'Auberge des Seigneurs,
qui existe plus à Saint-Hyacinthe, une affaire de même.
C'était pour les pas du temps de part du Québec.
C'est moi qui l'ai fait cette année.
Ah, tu vois?
Le 2 octobre.
Écoute, c'est parce que la manière qu'il avait à marcher ça,
c'est que tout le monde était debout.
Tout le monde était debout avec un verre à la main,
puis il se promenait d'une place à l'autre.
Je faisais un show, mais je commençais en plus ma carrière.
Je voyais bien, je disais que ça ne marchait pas.
Mais le gars, il était juste en coulisses et me faisait tout le temps
« Continue! Continue! »
Puis là, je suis posé avec lui une heure. Au bout de 40 minutes, je regarde le gars, puis je lui coulisses pis il me faisait tout le temps continue continue pis là
je suis posé avec lui à une heure
au bout de 40 minutes
je regarde le gars
pis je lui dis
dans le micro
je lui dis écoute
je pourrais faire l'alphabet chinois à l'envers
tout le monde se carlisse de moi en ce moment
continue
continue
je suis engagé pour une heure
pas lui facilement
c'était un peu
tu t'es rendu à une heure?
ouais ouais
ok
ben oui mais
en tout cas
moi si
si tu te rends pas à une heure pour moi faut que t'en remettes l mais en tout cas, moi, si tu ne te rends pas
à une heure,
pour moi,
il faut que tu remettes
l'argent au gars
et que tu lui dises
écoute,
ça ne me tente plus.
Mais si tu es là
contre moi,
c'est ça.
Il faut respecter le compte.
C'est sûr que nous autres,
on a un avantage un peu
dans ce genre de corbeau-là.
Oui, à l'exemple.
Tu sais,
on y va avec des tonnes
et quand tu rentres
avec un Van Halen
ou Black Sabbath,
justement.
Une petite bonne idée, je vais faire ça en ce m'a fait ça, à ce temps-là.
Un petit Bundy.
Tu fais-tu bien des corpos, toi?
Un quelques-uns, mais oui, oui, comme tout le monde.
C'est plate, par exemple.
C'est quoi, là?
Non, non, mais attention, il y a des bons corpos, par exemple.
Ils sont rares, là.
Ah, non, moi, j'ai l'air.
Surtout les corpos de Noël qui s'en viennent, les compagnies.
Un sur deux, c'est du monde qui n'a pas le goût de voir un show.
C'est une surprise.
On a une surprise, voici Guylain Antel.
Ils sont déjà chauds morts.
Tu n'aimes pas ça être une surprise.
Ce n'est pas comparable à une salle de spectacle.
Mais ce que je veux dire, c'est que je trouve que la réputation
dans le milieu des humoristes, la réputation des corpos
est trop...
Pire que la réalité.
Tu dis juste ça parce que tu veux travailler. Voyons donc, c'est de la marre.
Les corpos du linge, tout le monde
le sait que c'est de la marre. Un club de
golf...
À un moment donné, quand tu deviens connu, t'en pognes des meilleurs.
Mais...
Non, sérieusement, je trouve que c'est
1 sur 10 que vraiment je me dis qu'est-ce que je fais ici.
C'est Patricia qui les a, là.
Ah oui?
1 sur 10, je me dis que c'est 1 sur 10.
On vient de remonter, mesdames et messieurs, en 1962.
Mais toi, Mike, es-tu d'accord que...
Moi, j'ai eu, dernièrement...
De Noël, je parlais, là.
Moi, la semaine passée, j'avais une corpo à Rouyn.
Puis la semaine prochaine, je m'en vais à Val-d'Or.
Puis c'est la même gang.
Puis ça m'a surpris que c'était quasiment meilleur qu'un show normal.
Vu que c'était dans la salle de spectacle.
Puis on dit à la compagnie, regarde, ça va être Mike Ward.
Parce que c'est ça le défaut.
Quand on est une surprise sur le temps de la mort.
Il a raison là-dessus.
Mais là, il était dans la salle.
Puis ils leur ont dit, regarde, il y a un show de Mike Ward, c'est gratuit
si vous voulez venir. » Les employés
qui sont allés étaient contents.
Ils se sentaient comme « Hey Chris, on a un show
gratuit de Mike Ward, c'est hot. »
C'était vraiment cool.
Souvent, ils ont un repas. Le service des services,
tout ça, quand ils font bien
les affaires, qu'il n'y a pas d'assiette,
de bedding-badaing, que le monde n'a pas
une bouchée de poulet dans la bouche
pendant que tu fais ton affaire, ça va.
Le seul problème, c'est que souvent, ils essayent
de comprimer tout en même temps.
Il y a un conférencier, l'autre
qui vient, il rend hommage parce que ça fait 60 ans
qu'il est là, ils servent le poulet en même temps.
Toi, t'embarques. Là, tantôt, il m'embarque
puis il y a un lutrin. Là, je dis au gars,
je ne vais pas faire le choix d'un lutrin. Ah, il fallait nous en parler
avant. Mais là, je dis non. Ah, ça fait que t'as y a un lutrin. Là, j'ai dit au gars, je vais pas faire le choix, un lutrin. Ah, fallait nous en parler avant. Ah, fait que t'as fait avec le lutrin.
Non, j'ai dit au gars, je fais pas un show
sur un lutrin.
T'as fucké toute la soirée quand tu leur as dit
pas de lutrin, même.
N'empêche qu'il faut que tu trouves
le pied de micro, pis il faut que tu fasses
une installation. Là, il dit, écoute, on va aller voir
le gars responsable de l'hôtel. Ça prend comme
une demi-heure avant d'organiser tout ça.
Mais tu peux lever ton lutrin
et te promener avec ton loup.
Mais s'il y en a qui écoutent
le podcast qui organise
des corpos, je me dis,
chaque chose en son temps. Tu fais le repas avant,
après ça, tu fais le show.
Personne qui descend,
qui sert.
Tu fais un show pendant que ça mange,
puis c'est ça la vie. Toujours.
Voilà.
Merci beaucoup d'avoir été là.
Ça fait combien de temps qu'on est là dans ce show-là?
Une heure et quart,
fait qu'on va...
Non, il est rendu minuit.
Une heure et demie.
Fait que je ne sais pas si vous avez des questions.
On irait aux questions.
Moi, je vais vous laisser parce que c'est votre podcast.
Non, non, mais tu peux être ici pour poser des questions.
Je vais se poser des questions, moi?
Oui, tu peux poser des questions aussi.
Fait que...
Ah, attends, mais là, Yann n'est plus micé.
Fait que je vais répéter la question de Yann pour Steve.
Parce qu'on s'entend pas.
On s'entend pas.
C'est mauvais.
Clappe. Clappe.
Clappe.
Frette la face.
Frette la moustache.
Dans notre tête.
OK. Ok, je vais répéter la question pour le monde du podcast.
Tu sais, dans notre tête, on ne s'entend pas comme on sonne vraiment.
Toi, quand tu parles de nouvelles imitations,
tu t'enregistres-tu pour voir comment nous autres, on va t'entendre ou tu y vas au feeling?
Les imitations
parlées, si je connais
quelqu'un, mettons, comme
à l'époque que j'ai sorti
l'imitation de Rousseau, je faisais
de la radio avec lui,
un matin, il n'était pas là,
ils m'ont fait appeler son père,
j'ai poigné son père
live à la radio. un matin qui n'était pas là, ils m'ont fait appeler son père. J'ai poigné son père live
à la radio.
Ça, j'ai utilisé
souvent, appelé...
Un moment donné, j'avais sorti l'imitation de Jeff Filion.
J'avais appelé un de mes scripteurs
en me faisant passer pour Jeff Filion,
parce que je voulais l'avoir comme scripteur à Québec
sur mon show de radio.
Puis il poignait bien deux.
Je sais que l'imitation...
L'imitation chantée, je sais que l'imitation,
je l'ai bien.
L'imitation chantée,
je vais m'enregistrer,
je vais m'écouter avec une imitation parlée.
Fait que dans le fond,
tu testes les imitations
en appelant le monde.
Là, je t'imaginais juste,
tu commences à imiter
Guy Cloutier,
tu vas appeler Nathalie
juste pour la faire capoter.
Et voilà,
mesdames et messieurs,
on est de retour
dans la pédophilie.
Je trouve qu'on s'était trop éloignés.
J'étais pas bien,
j'étais peu à l'aise.
Mais, ouais, c'est drôle
que t'appelles le monde,
pis tu changes ta voix.
Ben, c'est comme ça, tu sais.
C'est comme ça, si tu veux tester quelque chose, si tu veux savoir, là, vite comme ça, si t'avoue. C'est comme ça. Si tu veux tester quelque chose,
vite comme ça,
si tu es proche ou tu l'as vraiment.
À un moment donné, ta mère doit faire comme.
Je sais bien que si je n'ai pas de renom,
elle ne m'appellera pas.
Elle va savoir que c'est toi.
On appelle du monde chaud-baisé.
Quand tu dis numéro, tu es le seul.
Je la connais aussi, la carotte.
Y a-tu...
Moment weird, ça.
Y a-tu une autre question?
Oui.
C'est ça, va falloir que je répète
la question, vu que...
Oui.
Y a deux questions.
Quand il était petit,
il se rappelle... Au max.
Jeune, il ne se rappelle pas d'un show.
Il ne se rappelle pas de toi comme imitateur.
Je vais traduire Mike.
Il se rappelle de toi comme animateur.
C'était quoi le show que tu animais?
Qu'est-ce qui se passait?
C'est quoi ta animation?
J'étais au Max.
C'est quoi au Max?
C'est un dérivé d'une émission
qui s'appelait Tout de Max.
C'était à quel poste?
C'était tout de suite après Les Débrouillards,
si je me rappelle bien.
C'était à Radio-Canada à l'époque.
OK.
Si c'était possible d'avoir des questions plus pertinentes, ça serait super apprécié.
C'est une émission que je faisais pour les ados, mais c'était mes premiers armes en tant qu'animateur.
Ça, c'était en quelle année?
En 2000-2001.
OK.
OK.
J'ai une question pour toi.
Quand on dit que les imitateurs,
non, ce n'est pas une joke,
vous rouliez beaucoup au début des années 90,
tout ça,
mais vous étiez quand même beaucoup
à vous partager la tarte.
En bout de ligne,
c'est comme toi personnellement,
les grosses tournées avec Octance,
ça ressemblait à quoi les ventes
à la fin d'une tournée?
Est-ce que vous partagiez toutes?
Ce que je veux dire, c'est que le gars,
il ne va pas voir cinq imitateurs non plus.
Combien de toi t'en vendais, mettons?
Moi, je me souviens,
quand on a sorti les trois donneurs de l'humour en 2001,
il y avait 14 shows en tournée.
14 shows d'humour.
Aujourd'hui, il y en a combien?
40, 50.
Non, mais je parle à l'époque, il y avait 5-6 imitateurs.
Tu sais, Benoît Parquet, toi,
tu étais en référentiel.
J'ai sorti mon premier One Man Show en 98.
Ça, je comptais tantôt.
Il y avait 5 imitateurs
qui roulaient.
C'est ça, vous êtes obligés de vous partager ça.
Dans le fond, on dit que les affaires roulent,
mais ça roule.
On est obligés de tout répéter parce que c'était pas là.
J'ai tout entendu ça tantôt.
J'ai tout entendu ça,
mais j'avais pas de chiffre.
Combien ça vendait un imitateur
dans ce temps-là? Tout le monde disait
que ça vend les imitateurs, mais ça vend
le 1 cinquième ou le 1 sixième
de ce qu'un imitateur vendrait. Je me trompe-tu
de dire ça?
Regarde, les ténors de l'humour ont vendu centaines de mille de tickets.
Ton show solo, tu avais vendu combien?
Le mien solo?
Oui.
Ça fait 20 minutes que j'essaie de te demander ça et tu as trouvé la formule.
Ça n'a pas beaucoup vendu.
En solo, tu vendais plus en trio qu'en solo?
Je commençais.
vendu. En solo, tu vendais plus en trio qu'en solo?
Je commençais.
C'est quoi ça veut dire pas beaucoup
vendu? C'était-tu 20 000, 40 000?
Non, j'ai eu
ma plaque de 75 000.
Mais à cette époque-là,
c'est plus...
T'as vendu
75 000 billets, puis tu fais
ça pas vendu.
C'est énorme.
Moi, maintenant, il y a 14 tournées.
Aujourd'hui, dans nos 60,
il y en a qui vendent 100 000 disquettes.
C'est vrai que c'était pas
la même chose.
On n'avait pas...
On n'avait pas les réseaux sociaux,
mais on avait plein de pages
au Nant de Montréal.
T'en parlais tout à l'heure.
J'ai profité d'acheter un billet de l'édition
et tu as le droit d'aller voir
Steve Diamond.
Le monde venait.
Il allait au show pareil.
Il y avait-tu une forme, tu me diras quoi à 100%,
de jalousie?
Tu écoutes un autre imitateur.
Nous autres, on juge en humoriste, c'est clair.
Est-ce que vous autres, vous faites
le pop en tout, comment ça
qu'il vend, comment ça il a une carrière, c'est quoi
cette imitation-là? Vous avez ça?
Ben oui, il y a ça.
Mais n'est-ce pas que tu l'as mieux, puis tu fais comme Chris,
ça me fait chier, il l'a mieux.
Moi, je suis toujours le
rock américain anglais,
il n'y en a pas qui font ça.
Je suis pas mal seul dans ma
gang, je trouve.
Je ne sais pas. Guy, tu m'as vu souvent à un show.
As-tu vu d'autres imitateurs
faire la même chose que moi?
Non. Je me souviens
que Dupré faisait genre Brian Adams
et des personnes. Je n'ai jamais fait Brian Adams.
Les gros
bands. Moi, quand je suis arrivé,
Dupré faisait Céline que tu faisais... Moi, quand je suis arrivé,
tu peux faire Céline Dion,
puis tout ça, moi, j'ai dit, tiens, je vais me lancer
plus sur Ginette.
La cible est plus facile.
Non, mais je...
Autrement dit, c'est que...
Quand je suis arrivé, moi, je faisais parler mes chanteurs,
ce qui était rarement...
Ça n'avait pas été vraiment vu
à cette époque-là. Je me souviens, Josée Fortier,
juste pour lui, m'avait dit, « Chris,
tu vas faire un hit avec ça, faire parler Ginette Renaud. »
Personne... Tu sais, je faisais des gags
avec Ginette Renaud, je faisais des gags avec Rock Voisine.
Moi, je trouvais, à un moment donné, c'est ça
qui dégénérait. Je trouvais que les imitateurs,
il n'y avait plus rien de drôle. C'était juste
« Tu l'as bien. C'est bien correct
de bien le faire. » C'était un métier en soi. Les textes, c'était... Il n'y avait plus rien de drôle, c'était juste tu l'as bien, c'est bien correct de bien le faire, c'est un métier en soi.
Les textes n'étaient pas punchés tant que ça.
Moi je me souviens d'imitateurs qui punchent ça, mettons qu'ils font, je ne sais pas moi, un chanteur X,
puis qu'ils se mettent à faire la chanson, puis là tu dis, ouais mais là, puis en plus des fois tu vas super vite,
tu dis, hey refais-moi la voix, mais il n'y a pas les compresseurs, puis il n'y a pas tout le kit,
ben là non, c'est plus ça, c'est plus ça pour moi.
Ça, je peux dire, j'ai jamais eu de truc dans
mon micro. Moi, je m'en rappelle,
par exemple, Marc Dupré,
première fois que je l'avais vu,
qui faisait des imitations, il était
bon, ça marchait au bout. Puis après,
genre, la deuxième fois que je l'avais vu,
il avait essayé de mettre des gags,
mais Marc, il y avait un
delivery de Marc. Il était mauvais
en stand-up. Il était
vraiment mauvais en stand-up.
Tandis que toi,
tu étais capable de faire
des gags. Ça doit être
une affaire des market bars. Il avait une belle voix,
mais il n'avait jamais
appris son métier.
Contrairement à Steve, il était cute aussi.
Ça l'aidait beaucoup.
Oh my God!
C'est justement ça.
J'ai quand même moins le droit de faire des jokes
sur la beauté du monde.
Va juste pas que t'es un homme.
Ah oui, ça, ça se peut.
Dégage Simon Physique, ça.
J'en ai reçu bien dans ma vie. Ça me dérange pas. Y a-tu... Ah oui, y a ça se peut. Des gags sur mon physique, ça, j'en ai reçu
bien dans ma vie, ça me dérange pas.
Y'a-tu, y'a-tu, ah oui, y'a une question, là.
Une question pour Mathieu Pisté.
Je partirai pas de ça sans question. Je me disais,
t'sais, on va en aller, ma mère va m'appeler,
t'as-tu une question? J'ai dit non, il peut y avoir des questions.
Ok, il veut savoir si c'est un gros switch entre faire partie d'un groupe ou d'un duo et une carrière seule.
de faire partie d'un groupe ou d'un duo,
puis d'une carrière solo?
Ben, tu sais, si je fais un petit résumé de ma carrière en 30-35 minutes, je dirais...
Non, non, mais j'étais avec Justelin,
on écrivait des sketchs à deux, on a fait de la radio.
J'écrivais des trucs solo.
Après ça, tu sais, tu te gardes un peu ce que j'ai fait.
J'ai fait les ex avec Patricia, j'écrivais encore des dialogues.
Après ça, j'ai fait un show qui...
Je me suis fait poursuivre, mais j'avais une coméd J'écrivais encore des dialogues. Après ça, j'ai fait un show que je me suis fait poursuivre,
mais j'avais une comédienne,
donc il y avait des dialogues.
J'ai fait un show avec François Chénier qui s'appelle Maudit Job
où il y avait des dialogues.
Après ça, il y a les 4 haïssables
qui sont sur Facebook, d'ailleurs,
mais où c'est des dialogues,
des trios, des quoi-de-soir.
Moi, je ne suis jamais débarqué
de cette espèce d'écriture de groupe où j'aime ça.
T'as le mieux écrit pour des groupes
qu'en solo?
En solo, je le garde pour moi.
Je fais des shows solo partout à travers le Québec
tout le temps, mais c'est mon petit fun à moi.
Puis les autres affaires, j'aime les discussions.
Fait que pour moi, écrire une discussion,
je pense que je vais toujours faire ça.
Je ne sais pas si c'est mon trademark,
mais j'aime ça.
Je veux te rendre hommage personnellement
et vous rendre hommage, ceux qui font des duos.
Quand on fait des galas,
ils nous demandent souvent de faire des duos.
Je ne sais pas où me placer quand l'autre parle.
C'est-à-dire que
je ne suis pas un acteur dans l'ordre.
Moi, quand je fais un show,
je suis là et je regarde le monde.
Mais quand j'ai un gars à ma gauche ou à ma droite
qui sait même parler, je ne sais pas si toi tu vis ça aussi. Tu connais ta place. moi quand je fais un show je suis là puis je regarde le monde mais quand j'ai un gars à ma gauche ou à ma droite qui se met à me parler
je sais pas si toi
tu vis ça aussi
je suis comme
ben tu connais ta place
moi je sais que j'étais
à droite de Justelin
mais que j'étais
à gauche de Patricia
il y a une affaire
puis avec Chénier
ben c'était une autre affaire
j'étais derrière
mais
ben c'est un naturel
travailler en équipe
c'est ça
c'est un naturel moi c'est la même aff, c'est ça, c'est un naturel.
Moi, c'est la même affaire pour les stand-up.
Si tu ne parles pas pendant une minute, des fois,
tu ne sens pas que le focus est positif
et tu te dis « qu'est-ce que je fais ici? »
Non, mais ça me m'affaire quand j'ai commencé à faire plus de stand-up.
Avant, je faisais de l'absurde, plus en solo.
À un moment donné, je me suis dit « je vais faire du stand-up
avec des anecdotes du quotidien, le monde aime ça. »
Ça m'a pris du temps avant de savoir quoi faire.
Je garde-tu le pied de micro?
J'enlève-tu le micro?
Là, je sais c'est quoi mon style de stand-up à ma façon,
mais ça a été long avant que je sache, est-ce que je marche sur scène?
Est-ce que je reste sur place?
Des fois, je vois des humoristes de la relève qui sont encore dans l'étape de,
je ne sais pas trop où je m'en vais.
Il y a une espèce de petit délai avantlà avant d'arriver à « je me suis trouvé ».
Toi, t'es-tu mal à l'aise dans un duo?
On a fait une coupe ensemble.
Moi, l'affaire, je fais tout le temps un duo.
Puis vraiment, ça fait amateur à mort.
Mais j'avais entendu,
quand j'avais commencé à faire du monde,
quelqu'un m'avait dit « quand tu fais un duo,
celui-là qui parle, il regarde le public,
puis l'autre, il regarde celui qui parle ».
Ça fait que ça fait très Steve Vaudeville
des années 40.
Mettons, si tu vas voir le duo
qu'on a fait, qu'on était supposé faire aux Olivier,
le bout que toi, tu parles, moi, je te fixe.
Tu sais, je suis comme
un robot, hostie.
C'est ça, je ne suis pas naturel, mais on dirait
que je comprends comment...
J'ai souvent fait des duos.
Oui, c'est ça.
Il y en a aussi...
Moi, ce que j'haïs dans les duos, des fois,
il y en a un qui essaie d'upstage l'autre.
Puis t'es comme là,
s'arrête de faire des grimaces.
Moi, en même temps, je te dirais,
c'est un réflexe un peu naturel
de dire si je suis pour être sur une scène...
La question est...
T'as-tu pas raison?
Je sais pas.
Moi, j'ai envie de pisser en tabarnak.
Je me dis, tu sais, ça va être la première fois
que je pisse devant une caméra. Je le sais pas.
Je commence à y penser, sérieusement.
J'ai pissé devant bien des affaires du monde,
mais là, une caméra...
OK. Fait qu'on va faire une dernière question
pis après ça, Mathieu va pisser
dans cette junk-là.
Oui, une question, là.
Oui.
Dans votre podcast, on dit que la personne est plus... cette «junk»-là. Oui, une question, là. Oui.
Ah oui, mais ça, c'est une question
sur les
Denis.
Les Denis, il y a une couple d'années,
ils avaient fait un gag sur toi au gala des
Oliviers, qui disait «Coucou Steve! des Oliviers. Oui, oui, je l'ai entendu.
Il disait « Coucou Steve ».
Ça, toi, comment tu l'avais perçu?
Moi, c'était drôle parce que le lendemain, dans le journal de Montréal,
il était marqué que c'est moi qui avais eu le gag le plus méchant sur moi.
Pas vraiment.
Tu sais, c'est vrai que j'expliquais tout à l'heure,
étant donné les droits, on n'est plus à télé
et tout ça.
Les Denis ont fait un gag.
D'ailleurs, j'ai fait le grand rire avec eux autres
un mois après.
OK.
Moi, je suis bien chum avec les Denis.
Je n'ai pas de rancune avec eux autres.
Fait que tu ne l'avais pas pris mal.
Pas du tout.
Même que je trouvais ça drôle.
Parce qu'eux autres,, ils voulaient pas,
je sais pas ça, c'était pas comme
« Hey, fuck you, Steve Zayman ».
C'était pas méchant, mais souvent,
j'aurais demandé,
faites-vous ça,
vous pensez peut-être que
Asbin, étant donné que je suis plus
là, je suis plus dans les médias,
je suis plus là, je ne suis plus dans les médias, je ne suis plus...
Je défendais ma cause.
C'est pas une ligne
ouverte.
Oui, ça a l'air d'être là.
Mais, je ne sais pas si c'est vrai ce que tu dis, mais... Je ne sais pas si c'est vrai ce que tu dis,
mais je ne sais pas si c'est vrai ce qu'il dit,
mais je suis bien chum avec les Daniers.
Je n'ai pas d'amertume avec eux autres, pas du tout.
Quand je les ai rencontrés, j'ai trouvé ça drôle.
Je me suis dit, les gars, il paraît que vous avez fait un gang.
Tu regardais-tu les Oliviers ou tu n'entendais pas?
Tu n'entendais pas parler à les gens du journal?
Disons qu'on m'a tout texté.
Puis là, j'ai visionné.
Tout ça s'est retrouvé sur YouTube.
Je l'ai visionné.
Moi, ça m'a pas...
Tu te fais égratigner.
C'est normal d'être en émo.
Les humoristes ont la peau
fragile.
Mais en plus, c'est ça
c'est là qu'on voit la différence entre un imitateur
et un humoriste
un humoriste aurait fait
les esthétiques
on a fait du bord
moi je l'ai pris personnel
tu commences à m'imiter
et c'est encore plus personnel quand tu arrêtes de m'imiter
il ne s'est jamais donné la peine de m'imiter, pis il est encore plus personnel quand t'arrêtes de m'imiter.
Il s'est jamais donné la peine de m'imiter, moi.
Non, mais moi, je sais que...
Moi, là, je me rappelle
les premières fois que les étudiants
t'en imitaient.
J'irais pisser.
Tu peux aller pisser.
Je sais pas si je suis le premier,
mais...
Non, il y en a eu, déjà.
C'est vrai, tout le monde en parle.
Fais aller pisser, puis si je reviens, puis c'est fini,
vous avez été un super public.
On va t'attendre.
Mais moi, c'est ça.
Faut que ça n'est qu'une lettre aux potes.
Là, il est...
Non seulement c'est fini, mais il n'y a plus personne.
Il faudrait que... Ils reviennent, c'est fini, mais il n'y a plus personne dans la salle. Il faudrait que...
Ils reviennent, c'est vide.
Il faudrait s'organiser que son char
se fasse remorquer.
Tout est fini, il n'y a plus rien.
Mais les Denis m'avaient raconté que
il y a des humoristes
qui n'ont pas aimé ça, se faire rentrer dedans par exemple.
Oui, bien oui.
Le monde qui est le plus
facilement choquable, c'est les
humaines.
Moi, qu'est-ce qu'il y a de drôle? Martin Petit,
dans son dernier show, il y avait un gag sur moi
puis il m'a appelé pour me dire
« J'ai une joke sur toi, est-ce que c'est correct? »
J'ai fait « Oui, c'est correct. » Mais là,
le fait qu'il ait pris la peine de m'appeler,
moi, je m'attendais que ça allait être
d'une violence verbale incroyable.
Fait que j'étais comme
excité de voir
c'est quoi ce qu'il dit.
Puis c'était juste un petit gag anodin.
Puis c'était comme tabarnak.
Mais la raison pourquoi il a pris la peine de m'appeler,
c'est qu'il savait qu'il y a bien
des humoristes que ça aurait choqué.
Toi, t'en es un qui est capable d'en prendre.
Moi, j'en ai écrit sur moi souvent aussi.
Non, c'est vrai, j'écrivais des jokes
pour me planter, puis je me souviens
de gens qui, tu sais, qui t'écrivent
parler de ça tantôt sur les médias sociaux,
puis qui veulent te planter, puis qui disent
comme disait un tel, puis là, ils te mettent
ta joke. Tu dis, mais oui, mais c'est ma joke
à moi. C'est moi qui m'a traité de tête
d'ampoule. De quoi tu parles?
Imagine-toi, moi moi dans les bars.
Ah oui, Diamond va chanter ta tourne.
Il va chercher ton standing.
C'était ça,
les humoristes.
C'était friendly.
C'était pas méchant.
Par contre, moi, je veux dire une chose.
C'est pas parce qu'il y a un gag sur toi
que tu dois nécessairement te trouver drôle non plus.
Tu as le droit de faire. Tu as le droit de dire. Il y a le droit, mais c'est un gag sur toi que tu dois nécessairement trouver drôle non plus. Tu as le droit de faire.
Tu as le droit de dire.
Il y a le droit, mais c'est ordinaire.
Un gag ordinaire.
À un moment donné, moi, année après année...
On s'entend que coucou Steve, c'était pas...
Non, je ne sais même pas c'est quoi.
C'était pas si méchant que ça.
C'était drôle la façon que c'était fait.
Moi, je m'en rappelle,
je ne comprenais même pas pourquoi je riais, puis j'avais ri.
Tu sais?
C'est bon. Mais toi,
il y a une affaire. J'ai remarqué souvent aussi,
par exemple, les gags,
c'est comme de la lâcheté.
Tu sais, comme Fallu, il y a eu souvent
des gags sur Fallu, c'est un humoriste
de la relève. Puis là, c'est les gags
qui se répètent, qui se répètent.
Ou comme toi, des jokes de grosse taille. Oui, mais tu es le premier à en avoir répété souvent des jokes de la relève. Puis là, c'est les gars qui se répètent, qui se répètent. Ou comme toi, des jokes de grosse tête.
Oui, mais t'es le premier à en avoir répété
souvent, des jokes de ma tête aussi.
Moi, j'étais le premier à faire des jokes de
grosse tête sur toi.
J'étais le premier à faire une joke
de Falut, que
c'est un humoriste de la relève depuis
20 ans. Puis après, je me sentais quasiment mal
vu que là, je voyais du monde
repiquer la style de joke. Puis j'étais je voyais du monde repiquer l'estie de Joe.
Puis j'étais comme, Chris, change au moins l'angle.
Tu sais, trouve une autre façon.
Tu sais, tu ne peux pas juste copier la même Chris.
Non, ça, je suis d'accord.
Mais c'est ça l'affaire.
C'est qu'on dirait que si tu réagis à la qualité du gag, c'est comme si tu n'acceptais pas qu'il y ait des gags sur toi.
Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
Je me dis, moi, tant que tu veux,
fais-en des gags sur moi.
C'est comme si tu te promènes sur la rue
et qu'un gars que tu ne connais pas, il fait
« Hey, hey, hey! » et il te donne une bine sur les portes
et il fait à moi une joke.
C'était le 16e aujourd'hui à me faire ça.
Je ne fais pas « Ah, c'est une bonne joke, mon Dieu,
tu es original. » À un moment donné, quand tu ne files pas,
il fait « Mon Dieu, tu n'as pas le goût de rire, pourtant,
un humoriste... » Mais, tu sais, quand t'es humoriste,
le monde associe toujours ça au fait que t'es capable
de prendre tout, pis à chaque instant,
tout est comique. Mais non, tu sais, il y a des affaires
que tu fais comme... C'est ordinaire.
Des fois, j'entends des gags sur d'autres humoristes
ou sur moi, pis je fais comme... Gag ordinaire.
Pis d'autres fois, je me dis...
Tu sais, mettons, je veux pas m'éterniser là-dessus,
mais l'histoire de Jérémy, les gens font plus... fois, je me dis, tu sais, le ton, je veux pas m'éterniser là-dessus, mais l'histoire du Jérémie,
les gens font plus...
Non, non, non, mais...
Non, mais...
On va prendre notre billard, finalement.
Mais je veux même pas débattre...
Là, c'est moi qui vais aller plus loin.
Je veux même pas débattre du droit ou pas de le faire,
mais tout ce que je veux dire, c'est que t'as le droit
aussi de dire
c'est chien pour le petit gars,
mais le gag est bien amené. Je sais pas si tu comprends ce que je veux dire, c'est que tu as le droit aussi de dire, c'est chiant pour le petit gars, mais le gag est bien amené. Je ne sais pas si tu comprends
ce que je veux dire. Les deux niveaux sont différents.
Tu peux dire,
mettons que ta mère, elle meurt demain.
Bon, elle est déjà morte.
Elle est déjà morte. Mettons qu'elle meurt
une deuxième fois, puis je vais au salon
funéraire, puis je fais le gag du siècle.
Ça se peut que tu n'aies pas le goût de rire parce que
tu es encore blessé par ça, puis tu te dis,
« Ah, écoute, aujourd'hui, je suis désolé,
mais ce qu'on va vite
faire comme société, c'est de dire,
mais c'est dégueulasse, quel mauvais
gag, puis tout ça. » Non, non, ça se peut que
le gag, au niveau de... Ça se peut que le gag
est excellent, mais pas pour toi.
Tu sais, moi... Non, mais ça prend
une distance dans le temps ou une distance
géographique, tu sais, parce que moi, aujourd'hui, tu fais... Mettons que tu fais des distance géographique. Parce que moi, je te dis,
tu fais des jokes sur la polytechnique,
ça fait quoi, 30 ans? C'est toujours déplacé.
Mais il y a 14 filles qui sont mortes.
Mais si tu en fais sur un million
d'Africains qui sont morts de la famine
il y a six mois, moi, j'ai eu
vraiment des bonnes claques là-dessus.
Non, mais sur le 11 septembre, pareil.
Le 11 septembre, un mois après,
j'avais des super bonnes clans, mais il y avait même
3000 personnes qui ont laissé leur vie là.
Fait que si t'as une distance géographique, ça va.
Si t'as une distance dans le temps, ça va.
Mais quand t'es trop collé là-dessus,
c'est pas négociable, c'est pas...
Tu peux pas raisonner. C'est qu'on est sensible.
On est vraiment sensible. Nos égos sont
très fragiles, fait que les humoristes, pareil.
Ouais.
Bon, fait que... Là,
il y a un gars
qui crie comme des blagues
sur Cédrica.
Fait qu'on va finir là-dessus.
Ben voyons donc.
Non, mais on devrait...
On devrait...
On devrait avoir une dernière
question. Pis toi, ferme ta gueule.
Le gars qui parle pis qui cr toi, ferme ta gueule. Le gars qui parle puis qui crie,
ferme ta gueule pendant cette question-là.
Y a-tu une question de n'importe qui
sauf dans ce coin-là?
OK, y a une question juste là.
Oui.
OK. Ok, ah, ça, c'est une bonne question.
Ah, oui. Elle veut savoir, quand on va mourir,
si on pouvait avoir un humoriste qui ferait un numéro à nos funérailles,
ça serait qui qu'on choisisse?
C'est si bon, hein?
Ah, ben oui, attends, moi...
Ah non, mais... Hein? As-tu... Moi, je vais prendre un imitate attends, moi... Non, mais...
Je vais prendre un imitateur.
Un imitateur?
André-Philippe Gagnon.
Tu prendrais-tu André-Philippe qui vient t'imiter?
Moi, sérieusement, c'est mon idole d'enfance.
André-Philippe, c'est grâce à lui que je fais ce métier-là.
D'ailleurs, j'ai dit au tournoi de golf du Mont-des-Champs,
j'étais assis en face de lui, j'ai dit,
c'est grâce à toi si je fais ça
je pense qu'il l'apprécie
c'est à cause de toi
c'est à cause de toi que je fais ça
non mais sérieusement
j'ai toujours
apprécié ce qu'il a fait
c'est quand même celui qui
m'a ouvert l'esprit d'aller imiter
les américains anglais
parce que lui c'était le premier à faire ça.
Oui, oui.
Moi, je pense que ce serait toi.
C'est vrai?
Oui.
Je n'ai pas beaucoup de famille,
mais j'ai très peu d'amis.
Je m'imagine juste rusher toute la soirée
à faire rire ma mère.
C'est rigole.
Je crois que ça, mes jokes de pédophile
ne marchent pas encore ici.
Non, non, mais pas d'humorisme.
Moi, je veux des sandwiches, puis des...
Je ne sais pas, les trois accords.
Un band, peut-être plus qu'un humoriste.
Les trois... Non, ils sont rendus deux.
L'autre, je ne sais pas trop, il est rendu dans les...
C'était l'hypopète. Je ne sais plus.
Mais non, non, mais humoriste, non.
Tu sais, voyons donc.
Le son n'est pas bon dans les salons funéraires. Marquez, le son n'est, non. Tu sais, voyons donc. Le son est pas bon dans les salons funéraires.
Marquez, le son est jamais bon.
Tu sais, là...
Ça résonne à l'église aussi.
Tu sais, c'est comme...
Tu fais ta joke, là,
elle résonne pendant cinq minutes.
Le monde se dit comme quoi?
Tu sais, ça finit plus.
C'est un show de deux heures.
Puis ça finit avec des hosties.
Je sais pas, non, ça me tente pas.
Moi, c'est vrai.
Tu veux-tu répondre?
Je peux répondre,
mais moi, c'est sûr que c'est toi. Ça, c'est... Non, non, il va être à mes funérailles. Ben oui, on va... Si on va en même mais moi c'est sûr que c'est toi
ça c'est
c'est vrai
il va être à mes funérailles
on va avoir
si on va en même temps
c'est quoi
non mais c'est sérieusement
ben t'es mon meilleur chum
en humour
mais aussi
moi ce que j'aime de toi
c'est quelque chose
que moi je fais pas
c'est cette espèce
d'impertinence là
de rire de tout
ce dont il faut pas rire
c'est crampant
de dire là
la mort c'est l'affaire le plus grand tabou,
même encore aujourd'hui.
Tu ne fais pas de joke au salon funéraire.
Je me dis, mon Dieu,
si on sort vraiment de notre corps et qu'on peut assister à ça,
de voir comment toi, tu te démerdes
pour faire rire du monde qui m'aime
et qui trouve toi déplacé.
En plus, tu as déjà un procès qui est en appel.
Là, ça se peut que tu en ailles.
C'est sûr,
je veux assister à ça.
Mais sauf que tu serais mort, ça fait que tu pourrais pas m'amener en cours.
Non, pas moi. Ma famille,
que tu blesses. Parce que t'es blesse,
ma mère.
Mais moi...
C'est sûr que tu peux blesser ça, ma mère.
Je m'excuse, je m'excuse d'avance pour blesser ta mère. Mais moi,
pour de vrai, j'ai vraiment pensé...
Moi, dans le temps, il y avait un enfant que je voulais faire.
Moi, quand j'allais mourir, je voulais avoir mes cendres dans un stage qui m'avait marqué.
Au début, je me disais, je voulais que ce soit le DAG à Québec, vu que ça m'avait marqué cette place-là.
Puis après, quand ils ont arrêté de faire les soirées du monde, j'ai fait,
je ne peux pas mettre mes cendres
dans une place où il n'y a plus du monde.
Aussitôt qu'on a acheté le bordel,
j'ai fait, quand je vais mourir,
je veux qu'on crisse mes cendres
en dessous du stage. J'aimerais ça qu'il y ait
une soirée du monde
genre comme un roast.
Un vrai roast.
Je vais être brûlé pour de vrai.
Tu sais, mais...
Hein? Animé par Mario Jeanlé pour de vrai. Mais... Hein?
Animé par Mario Jean.
Pour de vrai, moi... Mais c'est hot en ici.
Pour de vrai. Moi, avant,
j'étais bien rancunier, puis je suis plus rancunier.
J'aimerais, Mario, pour de vrai,
je sais pas si Mario va m'entendre parler.
Quand je vais mourir, je veux que tu viennes
m'insulter au bordel.
C'est ça, tout le monde qui a parlé comme moi. Je veux que tu sois là. Je veux que tu viennes m'insulter au bordel.
C'est ça,
tout le monde qui a parlé contre moi,
je veux qu'il soit là.
Non, c'est plus moi qui ai parlé contre lui.
C'est exactement ça.
Les mascottes, c'est ça.
Puis aussi du monde que j'aime.
Mais la question est bonne en passant.
Très bonne question.
Mais ça serait pas une personne... Moi, je voudrais bien du monde
qui font des jokes vraiment
chiennes. Puis des jokes
que tout le monde fasse comme
« Ah, Chris!
Ah, asti! On a-tu le droit? »
Puis, tu sais, parce que moi,
c'est sûr, asti, que je trouverais ça drôle.
Quand je vais mourir, je veux que ce soit des jokes dégueulasses sur moi.
Ça m'étonnerait qu'on te rende hommage.
Oui, oui, non, c'est clair.
C'est clair, ça n'arrivera pas.
Sur ce, merci à vous.
Merci de l'invitation.
Merci Mathieu merci Steve
merci à
ça c'était qui c'était un mot
tabarnak et Chris
parfait merci à tout le monde
restez des nôtres
il va vous parler d'un autre podcast
là là
la qualité des podcasts que tu
plug as-tu droppé
ok alors je veux pas que ça soit ok là cette semaine la qualité des podcasts que tu plogues, as-tu droppé?
OK.
Je ne veux pas que ce soit, OK, là, cette semaine,
deux gars ont dit que c'est leur premier podcast.
Est-ce qu'ils sont encore bons? Parfait.
Je l'écoute pour ça.
C'est une mauvaise semaine
que tu as eue. Arrête ça.
Merci tout le monde. On se revoit la semaine prochaine.
Merci.
Salut tout le monde.
Bienvenue à cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine. Cette semaine, je vous parle d'un podcast qui s'appelle Le Crashoir. Sous-titrage Société Radio-Canada s'y retrouvent, ça sonne vraiment radio, ça sonne vraiment qualité studio. Les gars parlent candidement de tout,
ils n'ont pas la langue dans leur poche,
ils ne sont pas borés à 40, ils vont parler d'actualité,
ils vont parler de politique, ils vont parler de sport,
les gars donnent leur opinion,
c'est vraiment bon. Ils ne sont pas super réguliers, mais quand même, ils en sortent souvent.
Si vous voulez les pogner,
c'est disponible sur le Radio H2O,
c'est disponible sur RZO Web
et sur Balado Québec. Si vous voulez écouter le mien, mon podcast, ça s'appelle Le Stream et c'est disponible sur le Radio H2O. C'est disponible sur RZO Web et sur Balado Québec.
Si vous voulez écouter le mien, mon podcast,
ça s'appelle le stream et c'est disponible sur le