Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #87 – (Julien Lacroix et Gabriel D’Almeida Freitas)
Episode Date: November 7, 2016Cette semaine à Mike Ward Sous Écoute, Mike nous raconte ses aventures en tant qu'entrepreneur et discute du métier d'humoriste avec Julien Lacroix et Gabriel D'Almeida Freitas https://yo...utu.be/GCh5pwqqLyg ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comédie Club à Montréal, voici Mike Walsh sous écoute.
Merci beaucoup.
Bonsoir, bienvenue à Mike Walsh sous écoute.
C'est le deuxième show qu'on fait ce soir.
Je suis un peu, je dirais pas saoul,
mais moi, je prends jamais de vacances.
Je prends jamais, jamais de vacances.
Puis là, ça fait trois semaines que je suis un peu en vacances.
Puis on dirait, le fait de moins travailler,
je suis moins tolérant à l'alcool.
Tu sais, cette semaine, moi, je ne prends aucune drogue.
Jamais, jamais. Mais cette semaine,
ma blonde,
elle prend des calmants.
Elle prend des pellules. Des calmants peuvent m'emmener à elle revenue
chez son médecin mercredi.
Elle était comme, « Ouais, j'ai parlé à mon médecin. »
Elle dit, « Ça serait correct que toi,
t'en prennes quand t'es stressé. »
J'ai fait, « Ah, je ne veux pas tomber
dans les pellules.
Pis là, moi, je suis allé faire le micro-workshow,
j'ai bu comme une bouteille de vodka à peu près.
Pis j'arrive, je suis sous mort,
mais ma blonde ne le remarque pas
parce que j'ai de l'air assez à jeun.
Pis comme t'as-tu bu à soir,
je me suis fait, non, pas tant que ça.
J'ai fait, je prendrais une de tes pellules.
Je me rappelle pas de rien.
Je me rappelle pas d rien. Je me rappelle pas
d'avoir dit ça.
Je me suis réveillé le lendemain
pis j'étais comme, ah,
c'est-tu... Pis là, j'étais
mal, t'sais, c'est un blackout
weird,
mais le fun. Un peu.
Non, mais pas de vrai.
Je vais... C'est ça. Fait que,
j'ai pris une pelule pis j'en prendrais plus, sauf s'il y a quelqu'un qui de vrai. C'est ça. Fait que j'ai pris une pellule
pis j'en reprendrai plus.
Sauf s'il y a quelqu'un qui en a.
C'est ça.
Mais non, c'est ça. Moi, c'est ça qui est le fun, par exemple.
Vu que j'ai 43 ans,
pis c'est rare que quelqu'un
commence une phrase avec « Qu'est-ce qui est le fun?
Moi, j'ai 43 ans. »
Mais qu'est-ce qui est cool, c'est que
moi, j'ai jamais...
Moi, je prends aucune drogue. Fait que c'est rarece qui est cool, c'est que moi, je ne prends aucune drogue.
C'est rare quelqu'un qui commence à prendre la drogue à 43 ans qui meurt d'une overdose.
C'est vrai, le monde qui meurt d'une overdose, c'est comme un jeune.
Mais à 43 ans, si je ne suis pas mort encore d'une overdose d'héroïne, je pense que je suis correct.
C'est ça que je me dis.
Fait que s'il y a quelqu'un qui a de l'héroïne,
j'embarque. Non, j'embarque pas.
Là, cette semaine, je vais plugger
mes commanditants. C'est ça qui est weird.
Je comptais mon affaire. Je me disais, il me semble que ça va être drôle.
Puis en vous le comptant, j'ai fait,
je pense que c'est plus triste.
Je vois plus la différence
entre drôle et triste.
Là, cette semaine, c'est ça.
Comme à chaque semaine, mes commanditaires,
si vous allez sur Amazon acheter des bebelles,
à place d'aller sur Amazon.ca,
écrivez MWAmazon.ca.
Moi, je vais faire 6 % de votre commande.
Si vous vous abonnez au service Prime,
vous avez un mois gratuit.
Puis quand tu es service Prime, quand tu es un client Prime,
toutes tes livraisons sont gratis.
Puis ils arrivent le lendemain ou dans deux jours.
C'est vraiment cool pour ça.
Moi, cette semaine, j'étais sous.
J'ai commandé de quoi?
C'est arrivé le lendemain.
J'ai commandé l'affaire la plus
fucking ridicule.
Tu sais, souvent, quand je suis saoul, je commande des affaires
stupides. Là, j'ai commandé,
je vais vous montrer une photo.
Si, Yann, tu peux
faire un
close-up ou même...
Christ, que j'ai beaucoup
de photos de mon pénis, ça.
C'est ça.
C'est ça.
C'est un costume d'un gorille et un monsieur dans une cage.
Fait que toi, quand tu portes ça,
t'es le monsieur dans la cage
pis t'es les jambes du gorille.
J'ai vu ça pis là, on le voit de côté.
J'ai commandé ça parce que,
si je savais que j'allais l'avoir en deux jours.
Et c'est, pour de vrai, j'ai rarement dépassé,
dépensé 159 piastres de façon aussi intelligente que ça.
Fait que je suis très content.
Fait qu'aller, puis le pire,
je ne l'ai pas acheté sur Amazon.
J'ai fait MWAmazon.ca.
Ça m'a coûté 159$,
mais je me suis fait un peu plus que 9$ en commission.
Merci, grâce à moi, j'ai fait 9$.
Si vous voulez prendre des vacances,
louez une chambre Airbnb ou une maison, un appart.
Airbnb, moi, je trouve que c'est vraiment mieux que les hôtels quand tu veux voyager
et d'avoir de l'espace.
Si tu fais mwbnb.ca pour te rendre, ça va te rendre à Airbnb,
mais ça va rentrer mon code à moi.
Tu vas avoir 40 % de rabais sur ton voyage.
Si tu prends Uber, rentre le code Uberchien, puis toi, tu vas
avoir un lift de 20$ gratuit, puis moi, ils vont m'amener des pelules. Fait qu'on va
commencer le show. Puis le pire, je ne suis pas si feeling que ça, mais je me sens un
peu feeling. Fait que je vais prendre une gorgée, puis après, on va starter ça. Cette semaine,
j'ai un gars qui est devenu quasiment un habitué.
Il est venu très souvent. L'autre,
c'est sa première fois au podcast.
J'aimerais ça qu'on donne une bonne
main d'applaudissements pour Julien Lacroix
et Gabriel Dalmada-Fredas.
Julien,
comment ça va?
Gabriel, ça va bien?
Là, vous autres,
et je pense, es-tu trop loin?
Tu peux te rapprocher, si tu veux.
Yes, yes, yes, yes.
Oui, ça va bien, nous autres?
Bien là, mais oui.
Là, toi, en plus,
t'étais là
la dernière fois
que
c'était toi,
c'était Yannick de Martineau,
et on était un peu
sous.
Surtout, surtout...
Yannick, il finait pas en tout, mais justement, c'est ça.
Parce qu'après ça, sur Facebook, je voyais les gens
parce que j'explique, Yannick faisait,
et moi, on faisait le podcast à Mike
à Québec, au Comédia, mais Yannick
avait un spectacle d'une heure après,
qui était pendant le festival.
Puis il avait fait trois bières avant,
fait qu'il avait bu trois pintes de bière
en l'espace de 50 minutes,
c'est quand même pas mal, tu sais.
Bon, ça dépend.
Non, mais tu sais,
trois peintes en une heure,
tu le sens.
Oui, tu le sens.
Je vais expliquer, ça va être un peu long,
mais il a fini le show
et Yannick, d'habitude, je le vois souvent
à 3h le matin. Je le voyais pendant le podcast
et je me disais, « Eh, c'est incroyable! »
D'habitude, il est couché la tête dans le vomi à ce temps-là.
Non, mais pour vrai, je le voyais,
il était déconne. Il me donnait des becs.
Oui, puis il m'insultait. Je me rappelle, il n'arrêtait pas
de m'insulter. Il disait « gros punk ».
Ah, il m'appelait « gros punk
de 45 ans ».
« Gros punk de 45 ans ».
Très barbineux.
Que c'est ça, mon nouveau surnom.
Si vous allez
sur Airbnb.com, vous rentrez « gros punk de 45. Si vous allez sur airbnb.com,
vous rentrez gros punk de 45 ans,
vous allez avoir 45 pièces de rabais.
Un one-man show, t'es le même.
Gros punk comme jamais.
Asti que ça serait drôle
comme nom de one-man show,
gros punk de 45 ans.
Avec juste,
avec tout le monde, tout le public,
c'est juste des Yannick de Martineau d'un même
qui ne rit pas
qui ne vend un fuck you
qui demande un remboursement
à la porte
fait que là au moins
c'est ça
fait qu'il m'insultait moi
il me donnait des becs
à toi
pis là le podcast
c'est fini
pis moi je devais
faire mes affaires
mais là j'ai vu
qu'il était beaucoup trop saoul
pis il y avait une navette
c'était quoi tes affaires
qu'il fallait que tu fasses
oh man des meetings
t'avais des meetings?
J'arrêtais pas.
Tu pensais être la bêche de plus?
Appel aux States.
Le show est fini, pis il a pris la navette,
pis je lui ai dit, je vais embarquer avec lui, ça n'a pas de bon sens,
pis en chemin, il bug, laisse-tu dans la navette.
Je parle.
Le gars, Yannick, était-tu assis en avant?
Non, je pense que les deux ont été au milieu
parce que moi,
j'essayais d'y parler.
Il y avait-tu
quelqu'un en avant
avec le chauffeur?
Son auteur
qui était venu faire le tour
puis lui pensait
qu'Yannick exagérait
mais...
Tout le monde
pensait qu'il exagérait.
Oui,
parce que c'était
un ostie de menteur
fait que tu disais ça.
Mais on arrive
là-bas dans les loges
chez Yannick,
je vais faire
ta première partie,
le temps,
bois de l'eau,
je donne une bouteille d'eau.
Il prend la bouteille,
il m'agarroche dessus.
Puis il s'ouvre une bière
et il me garroche le bouchon.
Là, je suis le tabarnan.
Ça va pas mal.
Fait que je me dis,
je vais aller faire sa première partie
de son une heure.
Ça n'a pas rapport.
C'est vraiment...
Toi, t'étais pas bouqué?
Non, non.
Moi, j'avais pas rapport là.
Puis pour vrai, j'avais bu aussi.
Mais tu sais,
on dirait que l'adrénaline
m'a rentré.
Mais toi aussi,
t'avais trois pintes de moins.
Trois pintes.
Ouais, mais moi,
je buvais avant pour être là-dedans.
Pense-moi,
je me rappelle ce soir-là,
tu sais,
je pense qu'est-ce que tu as eu,
Yannick,
c'est que vous autres
buviez de la bière,
moi, je buvais de la vodka.
Oui.
Puis après,
il a tombé dans la vodka.
Fait que moi,
j'avais mon beat de vodka
puis vous autres,
vous aviez votre beat de bière
puis la vodka l'a comme tué.
Oui, puis même,
on le voit,
je l'ai réécouté
parce que vous me demandez
comment il se remplit des verres
esti, c'est...
Fait qu'on arrive là-bas,
je dis bon, je vais faire la première
partie, boire de l'eau, boire une bière, je vais le passer.
Je commence sur scène, je suis à 15 minutes,
pis là, il me dit, je vais le faire monter sur scène
pis je connais ses bits, je connais
ses numéros, je connais ses numéros,
fait que je vais faire une entrevue avec lui,
pis je vais faire, hé, qu'est-ce que tu penses des chiens? Je sais qu'il y a un bit, c'est les chiens. Comme une entrevue. je vais faire une entrevue avec lui et je vais lui dire « qu'est-ce que tu penses des chiens? »
Comme une entrevue.
Oui, une entrevue.
Non, mais comme au « Qu'est-ce que tu fais au Mike Wad Show? »
Tu me fumes un peu et on parle.
« Comment ça va? »
Je m'essayais de même et il était sourade, il ne répondait pas à mes questions.
Il disait « Donne-moi mon pacing! »
Il criait dessus. Il beuglait sur la scène, tout le monde
pensait que c'était un stunt, pis le monde était dans ta barnaque.
Pis il s'est accroché sur le pied
de micro, pis il est tombé à terre
sur le stage.
Il y avait Mathieu Sir qui était là,
Mathieu Sir l'a poigné, l'a sorti de scène.
J'ai fait un autre 10-15 minutes,
pis là j'ai présenté Mathieu Sir.
Mme Mathieuieu a fait 20.
Mathieu, il n'était pas bouqué non plus.
Mathieu, il n'était pas bouqué.
Il venait de façon une heure, puis il y a beaucoup de gens qui étaient restés.
Ils ont juste revu le même nombre.
Il était là pour Yannick.
Yannick, ce qui était drôle, c'est qu'il était à côté de la scène,
et il sautait genre « je suis stand-by ».
Il était comme un rocheur.
Qui c'est qui s'en vient?
Il venait de tomber sans reconnaissance.
Il se rappelait-tu qu'il était monté sur son sol
et qu'il avait tombé?
Il se souvenait de rien, rien, rien.
Le lendemain...
Mais toi, tu l'as vu en plus.
Michel, votre gérant.
Moi, je l'ai revu après.
Et tout le monde, ils disaient à ta barraque
que ça n'a pas de bon sens,
sauf que tu avais...
« Moi aussi, ça m'est arrivé! »
« Ça m'est arrivé! »
Ça arrive au meilleur.
Mais Julien a été gentil.
Après, il y a du moins qui sont venus te voir
et qui étaient un peu fâchés.
Tu l'as bien défendu.
Tu as menti, mais tu l'as quand même bien défendu.
Oui, parce que là, le monde était...
Chris, on a payé.
Il ne voulait pas se battre avec un gars.
Yannick?
Ça, c'est une autre fois.
Mais il voulait se battre avec Mathieu Cyr
parce que Mathieu Cyr, il me vole mon show.
Vraiment, qu'est-ce que c'était chaud.
Et puis, c'est une bataille, Mathieu Cyr. Yann Mathieu Cyr, il me vole mon show! Vraiment, qu'est-ce que c'était chaud, regarde.
Pis c'est une bataille, Mathieu Cyr.
Ah, il y en a une qui meurt.
Pis pas mal n'importe quel humoriste, Mathieu Cyr peut tout lui présenter.
Ah, il y a 40 ans, Asti, il est massif.
Ah, il est en shape, hein, Asti.
Il y a deux tattoos ici, je sais des pouvoirs.
Il y a vraiment deux yeux, comme si Asti maîtrisait.
Est-ce que tu as des yeux ici?
C'est des genres de ronds, comme s'il maîtrisait quelque chose qu'on savait pas, c'était quoi?
Peut-être, peut-être, il pèse dessus, pis il glace la chose. C'est des gens de rond, comme s'ils maîtrisaient quelque chose qu'on savait pas c'était quoi. Peut-être, peut-être, ils pèsent dessus, pis ils lancent la chose.
C'est comme ça.
C'est-tu monsieur C?
Ça serait qu'ils te lancent de la cire chaude.
Ouais, finalement, j'ai...
Attends, mais laisse-moi là, je vais en prendre un autre.
Mais moi, je peux-tu te laisser la...
Veux-tu une bière?
C'est ta bière?
Non.
Tu veux une bière?
Ben oui.
Rien que de cette petite déesse.
Je vais se commander un grand verre. »
Moi, quand vous étiez arrivé au party,
après, il y avait de l'air à jeûne,
qui avait dégré ça un peu,
mais il répétait tout le temps la même phrase.
Fait que là, j'ai fait « Ah, il est correct, il est correct,
j'ai parlé, il était correct. »
Puis là, Michel m'avait dit « As-tu remarqué,
il dit tout le temps la même phrase. »
Puis là, je l'écoutais,
il était tout le temps « Carlis, je suis capable de faire un show. » Puis là, il me disait «, « As-tu remarqué, il dit tout le temps la même phrase. » Puis là, je l'écoutais, puis il était tout le temps, « Carlis, je suis capable de faire un show, aussi. »
Puis là, il me disait, « Je suis capable de faire un show, aussi. »
Puis là, rendu la quatrième fois, il était comme écrit, je pensais que c'était pas capable.
Ben oui, c'est ça, c'est qu'en sortant du show, il y a des gens qui étaient dehors,
puis là, ils étaient genre, « Mon Dieu, ça va-tu? Qu'est-ce qui se passe? »
Puis il y avait un blogueur ou je sais pas quoi qui disait, « C'est un manque de respect total. »
Moi, je suis venu voir un...
Un blogueur?
Je sais pas, il finait par des... Un blogueur. Un blogueur. C'était... Un blogueur qui disait que c'était un manque de respect total. Moi, je suis venu voir Yannick comme un... Je ne sais pas, il finit par faire des...
Un blagueur.
Un blagueur.
Il avait un nez rouge.
Ça serait bon, ça.
C'est un bon blagueur.
Je me rappelais un blagueur.
Moi, je suis le blagueur punk de 45 ans.
L'excellent blagueur.
Mesdames et messieurs,
lui est en tabarnak.
J'ai dit...
Il y avait un cercle autour de moi.
J'étais...
Sincèrement, il'est qu'il a perdu
quelqu'un de sa famille aujourd'hui, puis
il n'a pas su comment le gérer. Fait que,
je suis désolé, je ne sais pas trop, mais c'était la meilleure
affaire à faire.
Le lendemain, il a perdu son père,
et là, ça a tué tout.
Non, mais ça m'a... Il n'y avait pas d'autres
raisons pourquoi tu peux être sur le même.
C'est bien fait, c'est bien fait.
Les menteries peuvent nous sortir du trouble tout le temps.
C'est ça la chose que
j'ai appris très jeune.
C'est quoi le plus gros mensonge que t'as fait?
Que j'ai fait?
Je sais qu'Éric Lapointe n'était pas au show
de Céline Dion en direct de l'hiver
parce qu'il y avait une grosse grippe,
mais c'est sûr que t'as décalcé de la veille.
Y'a-tu, à un moment donné, tu t'es sorti...
Moi, j'ai commencé l'humour
avec une menterie
je suis même rentré à McGill
à cause d'une menterie
t'as fait McGill?
j'ai fait McGill
j'ai fait
jusqu'à temps que la sécurité arrive
j'ai quasiment mon bac
je peux compter l'histoire de McGill J'ai éclatement mon bac. Non, mais... Mais,
je peux compter l'histoire de McGill.
Là, je pense que je l'ai déjà contée.
Mais, McGill, moi, j'avais...
Moi, je me suis fait
accepter à McGill avant d'avoir mon
secondaire 5, juste
parce que je m'étais
servi de la...
Les premières années que le monde utilisait
le terme « Québec bashing ».
Fait que là, moi, j'applique pour mes games.
Moi, j'avais une petite compagnie dans le temps.
C'est-tu là?
C'est quoi ta deuxième vie?
C'est une compagnie de quoi?
Je travaillais dans un dépendant, puis il y avait un gars
qui portait des affaires. Puis là,
il faisait des pubs, un peu BS,
puis il m'avait dit, « Tu pourrais-tu traduire mes pubs? »
Puis là, j'avais dit, « OK. » Puis j'avais traduit ses pubs, un peu BS, puis il m'avait dit, « Tu pourrais-tu traduire mes pubs? » Puis là, j'avais dit,
« OK, puis j'avais traduit ses pubs. »
Puis là, il avait dit,
« Il faut que je te paye,
mais ça te prend un nom de compagnie. »
Fait que je m'étais parti d'une compagnie.
J'avais appelé ça « Ward International ».
Fait que là,
moi, j'étais le président de Ward International.
Puis vu que j'avais 17 ans,
je n'avais pas le droit d'être président d'une compagnie. Ça me prenait...
Bien, j'avais le droit d'être président, mais ça me prenait
un partner qui était adulte. Fait que j'avais pris
mon frère qui avait 21 ans, que lui,
c'était mon vice-président. Moi, je fais
le président. Fait qu'en tout cas, je m'étais
fait des cartes d'affaires. J'ai les ans encore.
Tu réponds au téléphone. « Hiya! Je veux passer
président! »
J'avais un client
que je voyais au départ. Fait que c'était... Mais c'est pricé. J'avais un client que je voyais au départ.
Mais c'était juste pour
le trip de me faire faire des cartes
d'affaires. Fait que là,
moi, j'applique pour McGill,
puis là, eux autres sont super polis, ils me répondent,
il faut que t'ailles au Cégep.
Puis là, c'est comme, OK,
le monde de l'Ontario, ils vont pas au Cégep,
mais au Québec. On est
inférieur. Puis là, ils sont comme, non, non, mais c'est juste un autre système ne vont pas au cégep, mais au Québec. On est inférieur.
Puis là, ils sont comme, non, non,
mais c'est juste un autre système.
Bien oui, c'est ça.
Puis là, moi, je jouais à victime.
Je n'arrêtais pas.
J'étais comme, OK,
tu es en train de me dire qu'une douzième année en Ontario,
tu apprends plus d'affaires que d'être le président d'une compagnie.
Puis là, eux autres, c'est comme, ça n'a pas de sens.
Ça n'a pas de sens, son affaire.
Puis là, je suis allé deux fois à Montréal,
les gosser, puis la deuxième fois,
la madame m'a fait, « Regarde,
on va t'accepter au cours du soir,
genre mature student,
si tu passes, là, on va t'accepter à temps plein. » Fait que moi, j'ai même pas fini
mon secondaire 5.
Je suis allé,
j'ai réussi à rentrer à McGill
sans mon secondaire 5.
J'ai passé mon cours.
Ils m'ont accepté à temps plein.
J'ai commencé à faire du monde.
J'ai tout lâché.
Finalement, ils m'ont renvoyé mon diplôme de secondaire 5.
Par après, je pense,
ils se sentaient mal.
Il y a quelqu'un au gouvernement, peut-être,
qui a vu.
Pourquoi il y a trois crédits
à McGill, mais il y a son secondaire
à quatre?
Mais tu as lâché l'école?
J'ai commencé
à faire du stand-up.
Ma mère m'avait acheté une affaire
pour enregistrer
les lectures,
les cours.
Moi, je m'en servais pour enregistrer
des jokes. Fait que, mettons, j'allais à mon cours
de psychologie, puis là,
j'enregistrais, puis là, mettons, le monsieur
faisait blablabla, blablabla, ta mère,
ta mère, tu veux fourrer ta mère, lui, puis c'est
tout le temps ça, quand même.
C'est une belle école.
Fait que là, moi, j'étais comme,
aussitôt que lui disait quoi,
c'était comme mes setups, fait que là, moi, je me
remchais dans mon affaire. Fait que je passais mes
journées à déranger les autres.
Ben oui, le monde, c'est qui ce qui s'offreigne d'être 17 ans avec une compagnie, là?
Je suis président! Dès qu'on lisse, le malade, il me parle à sa manette.
Ils sont tous contre nous autres, faut se battre.
Ouais!
De quoi qu'il parle, est-ce-tu?
Ils sont tous contre nous autres, il faut se battre.
Oui!
De quoi qu'ils parlent, les stups.
Mais oui, je vais... Yann, je vais t'envoyer par e-mail
un scan de mes cartes d'affaires.
J'ai trouvé...
J'avais un astide beau logo en plus.
Je faisais les pubs pour un gars
qui vendait des affaires par la main.
Puis lui, un moment donné,
j'avais trouvé celui qui commandait ses affaires.
Fait que moi aussi, j'en avais commandé.
Fait que là, je l'ai amené comme son compétiteur.
Mon logo,
c'était comme une boîte à mâles
avec un éclair pour montrer
que, sti, moi, le chébé
est rapide. Tasse-toi,
Amazon, sti.
World International va te vendre des cochonneries.
Tu faisais-tu ça avec des amis
ou t'étais-tu seul?
Je faisais-tu ça? des amis ou t'étais-tu seul? J'étais tout seul.
C'est fucké quand même.
Moi, j'avais même fait le tour de plein de magasins.
Moi, j'avais plein de plans.
T'avais plein de charges aussi.
Moi, j'avais rencontré...
J'avais parti une affaire, ça s'appelait
le passeport plaisir.
Ça, c'est une autre compagnie.
Ça, c'est la branche.
Des petites crosses.
Mais tu sais, je voulais faire une affaire
qui ressemblait à un passeport.
Quand tu le rouvais, c'était juste genre
couple de cheveux gratuits,
deux pour un, c'est pas de chimie.
Parce que quand tu as 17 ans, c'est ça le plaisir.
Fait que là, j'avais fait le tour de plein de compagnies
parce que les compagnies sont juste contentes.
Tu sais, quand ça ne roule pas,
elles sont contentes d'avoir des nouveaux clients. Fait que là, je m'étais trouvé plein de compagnies parce que les compagnies sont juste contentes. Tu sais, quand ça ne roule pas, elles sont contentes d'avoir des nouveaux clients.
Fait que là, je m'étais trouvé plein de monde.
Puis là, j'avais pour 4000 piastres
de coupons. Puis je m'étais dit,
« Asti, je devrais les vendre
à 35 piastres. »
Puis là, le premier client,
j'avais été voir, là, je m'étais dit, « Asti, je vais faire
du porte-à-porte. » Premier client, le gars,
il avait juste regardé et il a dit, « Ah, mais c'est comme un
public sale. » Puis là, j'ai fait, « Tabarnak, c'est il a dit « Ah, mais c'est comme un public sage! »
J'ai fait « Tabarnak, c'est vrai! »
J'en ai pas vendu un.
J'ai pas vendu un.
Ça existe, cette affaire-là.
Ça existe pour vrai. T'as ça, des affaires de pamphlet que t'achètes
pis le monde achète vraiment ça.
Quoi? Non, non, prouvez.
Mais Twingo, là?
Moi, finalement,
ce que j'ai fait,
vu que j'ai été niaiseux,
c'était marqué 35 dessus.
Je me disais, je ne peux pas baisser le prix.
Tabarnak, c'est écrit 35.
J'avais un des chums qui a dit,
je vais t'acheter. Comment ça t'a coûté
pour les imprimer? J'ai dit, ça a coûté 2000.
Je vais te donner 400. Il m'a donné
un petit prix de marque.
Lui, il vendait 5$ au marché
au puce.
Au marché au puce puis ça a marché.
Au marché aux puces.
Au marché aux puces.
C'était gros.
Moi, là, c'était
tous des milliards
de chums.
Moi, j'ai du monde
dans ma famille
qui travaille au marché
aux puces dans la vie.
C'est vrai?
Oui.
Quel marché aux puces?
Saint-Eustache.
OK.
Et là, il vend des jeans.
Il achète des cargos
de 2 000$ de jeans
puis il vend ça.
Quand il rentre
dans son niveau d'argent,
on va dire qu'il s'est fait
14 000$,
il vend à rabais toutes ses jeans. Puis il dit, un moment donné, on va dire qu'il s'est fait 14 000 piastres, il vend comme à rabais toutes ses
jeans pis il dit un moment donné, il y a une madame qui est arrivée pis elle a fait
« est-ce combien pour tes jeans » pis elle a fait « combien tu me donnes pour la table
» pis elle a genre dit 80 piastres pis elle a dit « c'est à toi » fait qu'elle
s'est retrouvée avec 90 jeans pour 90 piastres.
Ok, elle parle.
C'est assez de stage, c'est vraiment la crème de la crème là.
Moi, les premières années DB, je faisais ça, j'achetais
des... J'écrivais juste lot,
t'sais, a lot, puis a loté,
puis là, je trouvais, genre, un moment donné,
j'avais acheté un lot
de... Je sais pas pourquoi je faisais ça.
J'avais acheté 128
jeux PlayStation.
Fait que là, je m'étais dit, sur les
128, il y en a au moins 10 que je vais aimer,
puis le reste, je vais les revendre, puis je vais faire de l'argent. Mais c'est compliqué en crise de vente des affaires quand tu essaies de bâtir une carrière.
Il y a comme plein de petites tables, des tables de palettes avec du faux marbre dessus.
Je passe ça, je dis au gars, puis moi je me dis, au pire, je vais en garder une pour chez nous.
Puis je dis au gars, il vend tout ça, puis il dit, oh, oui, combien?
Puis là, je fais genre, ben, je ne sais pas, comme 100$ la table.
Il dit, il y a un gars qui te pogne toutes les tables pour 400$.
Je dis, 300$, je te pogne toutes les tables, je vais vendre ça sur eBay.
Puis là, il y a comme des entrepôts, genre 1$ pour un mois, ton entrepôt.
Je me dis, en un mois, je vais te le vendre.
Un mois plus tard, je n'ai rien vendu, tout jeté au dépotoir.
Ah oui, c'était tes tables en bois.
Oui, mes tables en bois que j'ai demandées.
« Attends-tu même d'acheter? » Et je n'ai rien vendu, puis j'ai perdu.
Moi, je volais de l'argent quand ma mère buvait du vin.
Tu volais de l'argent à elle?
Ma mère buvait du vin, puis là, elle était un peu
confette, elle avait une petite sieste sur le divan.
Une petite sieste sur le divan.
Je prenais 20$ dans la sacoche, puis je demandais
d'aller en taxi. Puis là, je revenais.
Non, c'est vrai.
Non, non, j'allais à des parties.
C'est ça, ma seule compagnie.
C'est pas une compagnie.
Mais tu vois, comme là, t'es rendu...
T'sais, t'es humoriste, mais t'es
aussi son gérant.
Non, parce que...
Ou t'es partner avec sa gérante.
En fait, moi, j'ai parti une compagnie avec ma gérante? Non, en fait, moi, j'ai parti
une compagnie
avec ma gérante
qui est Gabba Productions,
dont je suis artiste.
Que vous vendez des tables
et des...
On vend des...
Non, on va se partir
ces petits coupons de rabais.
Non, en fait,
non, c'est ça,
on s'est comme parti
une compagnie ensemble
pour faire,
on part ensemble
et finalement,
on a...
Moi, j'ai vu
Mehdi Boussaïdan
pendant qu'il était encore
à l'école nationale de l'humour.
Je me suis dit
que ce serait le fun
de l'avoir dans la compagnie,
de le rencontrer. Finalement, il est embarqué avec nous.
Après ça, il y a eu Rosalie Vaillancourt.
Après ça, il y a eu moi en premier.
Avant Rosalie?
Oui, avant Rosalie.
Ben oui, ben oui, ben oui.
Excuse-moi, tu me confirmes.
Chris, toi, t'as-tu...
Dans ta chambre, tu mets...
Je bouge les billons.
Je vais t'en assister.
Toi, mon escroque, Boussaïdan, je vais t'aller te chercher, mon collègue. Je... Je bouge les pions, asti. Là, là, toi et mon astro,
je vais te chercher mon cariste.
Je vais te chercher ma tabarnak.
Je vais t'enlever le nom.
Tu m'entends, tu piles dessus.
Quand on a entendu parler d'un humoriste,
je me dis, bon, asti, qui c'est qui monte?
Non, c'est ça. Je ne suis pas en gérance avec lui.
En fait, on travaille les deux ensemble.
On travaille beaucoup ensemble
parce que Gab, c'est un peu lui qui m'a vendu à ma gérante
comme quoi j'avais peut-être un petit peu de talent parce que j'étais vraiment venu
la chier et lui avait vu du potentiel. À la cause de ça, on a travaillé ensemble
beaucoup et on a une vision. Gab est très cartésien par rapport à des trucs. Moi,
je suis plus décor lycée. Non, mais c'est vrai, c'est que moi, mes affaires vont partout.
Cet été, il a fait la mise en scène
de la script édition de mon
Une Heure parce que justement
il catchait ma folie et il était capable de bien
l'encorder, c'est ça que je te disais tantôt
moi je suis incapable de travailler
tout seul, il faut toujours jeter du monde avec moi
parce que partir d'une compagnie tout seul
c'est long
oui mais ma compagnie n'a pas marché non plus
non
t'as quand même fait le projet. Moi, j'ai fait tellement d'affaires qui n'ont pas payé.
Moi, j'avais lu de quoi quand j'étais jeune.
Le gars qui a parti de la compagnie de la Bar Mars,
il avait fait six faillites avant de sortir sa Bar Mars,
puis il repartait tout le temps.
Je m'étais dit, Chris, le best, c'est de partir des projets.
Ça ne marche pas.
Tu en repars un autre.
Tu en repars un.
Jusqu'à temps que ça marche.
Mais tu sais, il y a une affaire là-dedans.
Tu sais, il y a un livre en ce moment que j'ai lu la semaine dernière
qui s'appelle « Le pouvoir de l'échec ».
Puis, il parle tout d'entrepreneurs.
Si j'avais peur, tu allais dire « La Bible ».
La Bible.
J'ai lu la Bible dernièrement.
« Le Seigneur est parmi nous. S'il vous plaît, on prie ».
Non, fait que c'est ça.
Puis, c'est « Le pouvoir de l'échec ».
Puis, il parlait de tout le monde qui ont comme eu plein d'échecs avant d'avoir une grosse'est le pouvoir de l'échec. Je parlais de tout le monde qui a eu plein d'échecs
avant d'avoir une grosse compagnie.
Mais il faudrait avoir un livre sur tout le monde
qui a eu des échecs et qui ne sont rien aujourd'hui.
Il y en a tellement qu'on en parle.
Je comprends le principe, mais en même temps...
C'est comme à chaque fois que tu fais...
Tu as une affaire.
Barack Obama se faisait intimider
quand il était petit et qu'il est devenu président.
Je me suis fait intimider, je pourrais être président.
Oui, mais regarde, l'autre gars qui se faisait intimider quand il était petit et il est devenu président. Je me suis fait intimider, je pourrais être président. Oui, mais regarde, l'autre gars qui se faisait intimider,
s'est suicidé l'hiver passé.
Il avait 56 ans
et il vivait chez sa mère.
Il a fallu qu'il demande à sa mère
« Sont où mes ceintures? »
« Maman! »
« Il est où le petit tabouret ben je m'étais dit
quand j'étais jeune moi
parce qu'il y avait rien de mal
qui m'est arrivé
pis j'étais genre
esti tout le monde
il y a de quoi
t'sais toi t'es diabétique
toi t'as été violée
fait que c'est toi
des enfants
il y a une super belle famille
c'est fait violer
par son cousin
qui vend des jeans
qui vend des jeans
c'est pas ça
c'est le juste
à la fin il a mis toutes les enfants dans une petite cage pis il a dit à quelqu'un comment tu veux par son cousin qui vend des cheese. C'est pour faire des cheese,
il y a une relation. À la fin,
il a mis
tous les enfants
dans une petite cage
et il a dit à quelqu'un
comment tu veux
pour toute la gang.
Non.
Ouais.
C'est bien.
Non.
Ben oui,
ça,
ils sont plus puissants
que des jokes
de pédophiles.
Pas le moyen.
Mais Gab
a fait vraiment rire
et cette semaine,
j'étais à Gramby
et ça me faisait juste penser
que j'ai fait un show à Gramby ça me faisait juste penser j'ai fait un show
à Gramby
avec Gab
c'est un show
un peu bobo
je pense
c'est une ancienne place
de danse
c'est comme un bar
un peu miteux
mais il y a comme
un bureau en haut
où la plupart
sont peut-être 15
ils sont descendus en bas
c'est leur party de bureau
en bas sur le show
ils sont pas là à faire
ça me donne de rire
c'est juste
on a pas bouclé moyen
on va payer 5$ chacun et on va venir voir le show et Fait qu'ils sont pas là à faire. Ça me donne de rire. C'est juste, on n'a pas bouclé moyen. On va payer 5 piastres chacun
puis on va venir voir le show.
Et ça a été un flop total.
Gab,
parce que Gab assume beaucoup
puis ceux qui connaissent son humour,
c'est vraiment,
c'est tous des patterns.
Il faut assumer.
Il y a quelque chose qui se passe.
Puis il était sur scène
et personne ne comprenait son degré.
Fait qu'il parlait
puis il disait ses liners
mais il assumait.
Tu voyais la goutte d'eau ici?
J'avais chaud. Je tremblais en dedans de moi.
Je faisais « Va-t'en, va-t'en! »
La prochaine blague, je suais ma vie.
Tu devais prendre une madame.
J'avais amené une madame sur scène
et il n'y avait personne qui veut monter.
Finalement, ça a été la gérante de bord
qui a fait « Moi, je vais monter. »
Je l'ai mis au sol.
Je la mets au sol.
Il fait un numéro de messmer où il met la personne comme s' Je l'ai mis au sol. Parce que, en fait, c'est ça le numéro. Je la mets au sol. Il fait un numéro de messemère où il met la personne
comme s'il l'avait hypnotisé.
Mais je la mets de force au sol.
Fait que je la force et tout le monde est là.
Ta-da!
Je l'ai mis au sol et je m'en vais. Merci, c'est tout pour moi.
Ah oui, en plus...
Le délambert était là aussi.
En plus, s'il n'y a pas eu de rire pendant le numéro,
ça juste l'a d'un agressif.
Tout le monde fait juste écrire si c'est pas bien. D'habitude, ils demandent, genre, y, s'il n'y a pas eu de rire pendant le numéro, ça juste l'âne un agressif. Oui, oui.
Le monde font juste écrire, c'est pas bien.
D'habitude, ils demandent, genre, y'a-tu quelqu'un qui est volontaire?
Pis ça prend deux secondes, y'a tout le temps quelqu'un,
pis là, c'était là. Y'a-tu quelqu'un, je le répète, y'a-tu quelqu'un qui est volontaire?
Je vais entendre. Vous autres, est-ce que
ça a été un désastre? Ben moi...
En tout cas, ben...
Lui a dit, si ça se passe mal, j'improvise ma fin
de numéro en faisant les blagues
les plus vulgaires
que je connais.
Que j'invente.
Ah oui,
il inventait chaque blague
et je pissais de rire
et je pense que les six madames,
attends,
avant que tu dises avant,
les six madames devant nous
ont fait,
avant qu'ils finissent,
moi je m'en vais.
Ils ont levé.
Je riais tellement fort
et ils ne comprenaient pas.
C'était quoi les blagues?
C'est ça.
Mais je commence
à faire mes affaires, ça ne lève pas, ça ne lève pas. J'essaie un petit peu d C'est sûr. Mais je commence, je faisais mes affaires.
Ça lève pas, ça lève pas.
J'essaie un petit peu d'entertain.
Là, ça marche pas, ça marche pas.
Je fais bon.
Hé, on voulait voir l'ambigüarité.
Puis là, il y a les filles qui sont...
Fait que là, je me mets à improviser des affaires.
J'étais genre...
C'est deux pédophiles qui rentrent dans une garderie.
Il y en a un qui dit à l'autre,
bonne fête, mon homme!
J'étais juste désassis d'affaires.
Mais c'était impensable que ça existe,
ces blagues-là. Le gars, il faut son chien.
Mais tu sais, c'était... Et là, sa femme
arrive, elle dit, qu'est-ce que c'est que tu as là?
Pense-toi que c'est toi, ta barbe noire, polie de meuf!
Mais tu sais, des assises...
Les affaires, c'est toi, nazi,
qui rentre sur la table.
Mais, ouais, bonne soirée,
Madame Féol. Qu'est-ce qu'il se passe?
Moi, j'aime ça quand
voir un humoriste
que j'aime
qui a du talent
se planter
ça me rend
je ris là
ça me rend
mais même ça
planter devant des amis
humoristes
c'est nice
on vit ça ensemble
cette affaire là
c'est vrai qu'on parle
de nos numéros
qui ont bien été
on parle tout le temps
de nos échecs
pis on fait
la semaine passée j'ai fait ce numéro là call in Stareoff c'est vrai qu'on parle de nos numéros qui ont bien été. On parle tout le temps de nos échecs. On fait, la semaine passée,
j'ai fait ce numéro-là.
Colin, c'était rough.
C'est drôle.
On a fait des numéros
qu'on se parlait.
Lui, j'entendais rire
tellement fort.
Je faisais tabarnage.
Qu'est-ce qui s'en vient?
C'est drôle,
quelqu'un qui se plante.
En plus,
qu'est-ce qui est drôle?
Mettons que tu comptes
un T-it
avec autant de détails
qu'un T-flop.
Là, le monde fond.
Bon,
j'ai cliqué sur ça. C'est vrai, tu peux jamais détails comme tes flops, là le monde fait « Bon, check-look, c'est ça. »
C'est vrai, tu sais, tu peux jamais faire
« Non, non, asti. »
Faut que ça vienne des autres, genre. Ouais, c'est vrai que ça s'est bien passé.
« Ouais, ouais, c'était cool. »
Mais asti, c'est drôle, quelqu'un qui se plante.
Ben, Yannick, pour vrai,
le...
Non, mais, professionnellement
parlant, ça avait pas de bon sens, quelqu'un de showmaster
à la scène qui tombe, mais l'ami en moi ple ça n'avait pas de bon sens. Quelqu'un de showmore, c'est la scène qui tombe.
Mais l'ami en moi pleurait de rire.
Tu viens voir un humoriste,
probablement ce n'est pas lui pendant 15 minutes,
bon, il s'en vient, le bonhomme arrive,
« Hey, donne-moi mon PC! » Ça grouille, son affaire tombe en tête,
« C'est tabarnak! On est où, est-ce que c'est... »
Tu sais, les gens payent pour un spectacle
comme tu payes pour...
Je m'en vais voir à Aznavour,
je m'en vais voir une prestation
à le bonhomme avec la barre.
Pas de vrai.
À long terme, par exemple,
ça donne une anecdote
plus hot pour le monde dans la salle.
Parce que, mettons, si toi, tu dis...
On va prendre un humoriste de la génération d'avant.
Mais, mettons, tu me dis...
Asti, quand j'avais 15 ans, je suis allé voir
François Morancy, puis c'était super drôle.
Je vais faire « Ben oui, OK, c'est bon. »
Mais si tu me dis que je suis allé voir François Morancy,
il était sous mort, il a tombé à terre,
je vais être comme « Tabarnak! »
Faut juste pas qu'Yannick, il réussisse pas,
parce que sinon, ça va faire « Ben oui, il l'a cherché. »
Ouais, c'est ça.
Ça, c'est le genre d'histoire
qui est cool s'il devient un des grands. Ouais, sinon, ça fait gros ivre. Ouais, c'est ça. Oui, c'est ça. Ça, c'est le genre d'histoire qui est cool s'il devient un des grands.
Sinon, ça fait...
Gros ivre.
Oui, c'est ça.
Mais toi, ça t'était...
Ah oui, tu l'as déjà conté avec Michel.
Oui, bien moi, avec Michel,
il avait fait le même move que toi.
Il était monté sur scène.
Et lui, il n'est pas émoré.
Puis là, il me posait les questions.
Mais c'est parce qu'on finissait le show
en chantant une chanson ensemble.
Puis là, oui, c'est ça, il était monté sur scène.
Le bout de la chanson, moi, je ne me rappelais pas
de la chanson. Il a dit,
je vais faire la chanson, toi, chante les bacs.
Puis là, je faisais juste chanter son nom.
Tout le long.
Michel Grenier.
Michel Grenier.
C'était n'importe quoi.
Mais c'est vraiment comme,
quand tu es saoul comme ça sur scène, c'est vraiment comme quand quand t'es saoul comme ça sur scène
c'est vraiment
comme quand t'es saoul
pis que tes amis disent
aille pas dans le taxi
va te coucher mon gars
t'es trop des calices
mais c'est quand même
faut que tu sois quand même
allumé
pis je leur dis justement
je trouve ça fascinant
parce que cette semaine
il y a un show
que j'étais pas
t'sais
je sais pas si vous allez
catcher tant
ben vous allez catcher calice
mais
calice on dirait
j'aime comment tu dis Calis.
J'ai jamais dit ça de vrai.
Je bois du vin, j'ai une tabernacle.
Mais, tu sais, être dans
zone ou pas dans zone, tu sais quand tu vas du
stade-là, pis là, t'es dans, je suis allumé,
je suis par là au monde, j'étais dans mon stock
et t'es fort. Pis là, des fois,
le même stock, mais t'es sur le pilote automatique,
t'es juste la demi-seconde
à côté, pis tu fais tes affaires pis t'. Tu es juste la demi-seconde à côté.
Puis, tu fais tes affaires.
Tu es là, « Eh, sacrement.
Moi, je ne serais pas content d'être dans la salle. » Tu es juste la demi.
Puis, tu as un one-man show.
Ça t'arrive-tu un show complet que tu fais?
Oui, ça arrive.
Tu fais tabarnak, je ne t'ai pas dedans.
Oui, oui.
Le monde en rit à cause que c'est des gags écrits.
Mais le monde, le part du monde ne remarque pas.
Par exemple, nous autres, on se dit,
« Ah, Christ, eux autres vont penser que je suis tenu de la chier. »
Mais ils ne voient pas la différence.
Ils autres sont contents.
Mais tu le sens, Chris.
Surtout, tu sais, quand tu rajoutes la boisson.
Parce que des fois, une coupe de bière,
là, tu es plus lousse, tu es plus drôle.
Mais d'autres fois, tu es juste plus lousse.
Pourquoi il y a de la perle?
Là, tu te dis, « Ah, si je vais dire ça, ça va être drôle, tabardac. »
Là, tu dis la phrase de trop ça, ça va être drôle, tabardac. Puis là, tu dis la phrase
de trop. Il casse le monde.
Moi, j'avais fait un show un moment donné,
une corpo pour Toyota,
puis c'était les propriétaires
de concessionnaires, puis je m'en rappelle
plus de la joke, mais j'avais comme
improvisé une joke à une madame,
puis les deux
madames sont juste levées, puis
parties.
Tu sais, deux personnes sur 24,
c'est quand même énorme.
Puis t'es remarqué.
Après ça aussi, t'es dans ta tête. T'es genre, esti, là,
j'ai dit ça.
Là, ils s'en vont.
Là, c'est pas le fun.
Non, ça m'est arrivé, moi, de penser.
Tu sais, tu connais ton stock,
il faut que tu le fasses en stand-up,
mais t'es en train de penser
t'es genre
esti là je suis vraiment en retard
mais que ta bouche
continue à parler
c'est vraiment comme
si t'analysais
en ce cas
mais tu sais aussi
des fois on va dire
il y a une personne
qui a déjà vu ton stock
fait qu'il rit avant
et là tu fais
mais là tu fais
est-ce que tout le monde l'a vu
mais tu sais que personne l'a vu
mais tu fais
tu sais on va dire
il y a du monde qui suit
toutes les soirées du monde
fait que là tu vas regarder
à une autre place
pis là ça rit
dans ta prémisse
là tu fais on dirait que toutes tes gags regarder à une autre place. Puis là, ça rit dans ta prémisse. Là, tu fais...
On dirait que toutes tes gags sont scrapées à cause de la personne qui rit.
Moi, ce que j'haïs, c'est quand tu commences une joke,
puis tu entends quelqu'un faire...
Ah, c'est bon.
Là, tu fais...
Ah, tabarnak.
OK, hostie, ils connaissent ça.
Je suis le vieux perroquet.
Je vais faire test.
Mais c'est foqué.
Justement, un film, on dirait que tu peux...
Moi, l'humour, c'est quand même beaucoup la surprise.
C'est 90 % de la surprise.
Aller revoir un show d'humour...
C'est quoi l'autre...
Le 10 %, c'est la création de la...
Mais...
Je le sais pas.
C'est quoi l'autre 10 %?
Moi, je pense...
Pour de vrai, A Star, je pense que c'est...
L'originalité.
Moi, je pense que c'est 50% de la confiance.
Quelqu'un de confiant, pas drôle,
ça va rire pareil.
Même s'il n'est pas original, même si tu n'es pas surpris.
Quelqu'un...
Qui?
C'est pour ça que tu vois...
Il y en a du monde qui sont extrêmement
populaires. Tu vas voir, tu fais comme « God, c'est bien ça que tu vois, il y en a du monde qui sont extrêmement populaires, tu vas voir, tu fais comme
« God, ils sont mauvais, ça ».
Mais ils sont ultra confiants.
Mais c'est-tu déjà fait demander, toi, un rappel
d'un beat, genre « Hey, j'ai vraiment aimé
ce beat-là, je veux le rentendre ».
Oui, oui, oui. Mais ça, ça marche
jamais, tu sais.
Ça marche jamais, les rappels de numéros.
Mais pareil, Wagner s'était fait demander.
Mais lui, le douchebag.
Ça va être non-stop.
Tu as déjà entendu ça, tu fais « Je veux le rentendre ».
Ce n'est pas comme une musique, on dirait.
C'est lui qui te coûte cher en ce moment,
parce que les gens te veulent demander.
Non, mais pour vrai.
Mais le monde,
sûrement si je le ferais, le monde,
même s'ils l'ont entendu, ils l'ont vu sur Internet.
Ils seraient juste comme « Mais tabarnak,
ça a l'air même'ont entendu, ils l'ont vu sur Internet. Ils seraient juste comme « Mais tabarnak, ok,
ça a l'air même que... Ok, c'est...
Non, mais moi,
le numéro que je me fais
le plus demander, c'est mon affaire
de trésor du TQ Vision mondiale.
Ça, je me le fais demander
non-stop.
Des fois, je le fais, si le monde me demande,
mais je fais une version de
deux minutes et quart.
Au lieu d'être un six.
N'importe quel bon numéro,
huit ans après, tu le réécoutes,
tu fais « Qu'est-ce que c'était?
Ça, c'était trop... »
Ça fait déjà huit ans
que ça s'expose?
Ça s'expose. Je l'ai écrit
rodé en 2008-2009
Je l'ai sorti officiellement en 2010
ça fait longtemps
ça fait vraiment longtemps
En plus c'était un show français qui roulait déjà depuis un bout
qui était pris à un long humoriste
J'ai volé à Gadelman
qui lui l'avait volé
Malheur
Excusez-moi
Comme vous buvez, moi je vais parler Malheur. Oui, excusez-moi, t'as vraiment...
Comme vous buvez, moi, je vais parler.
Alors, très content d'être ici ce soir.
Non, moi, j'ai plein d'affaires à dire.
Moi, parler, c'est pour parler.
Non, as-tu de quoi dire pour vrai?
Non, non.
OK. Toi?
Ben, moi, il y a une affaire que j'ai...
Il y a une affaire que je viens de réaliser.
T'es comme le seul humoriste, à part moi, qui n'a pas de barbe.
Ben, je me suis rendu tantôt.
Mais toi aussi, t'as ça. On a des banques de BS.
Moi, j'ai un cou.
Moi, quand je me fais pousser la barbe, j'ai un neck beard.
Moi, c'est ici, là, c'est crisp.
Mais t'es pas, t'arrives au micro-show, pis t'as une petite moustache, mais...
Mais c'est pas voulu, t'sais. C'est juste, moi, je me rase, ça'est crisp. Mais t'es pas, t'arrives au micro-show, pis t'as une petite moustache, mais t'as un peu... Mais c'est pas voulu, t'sais.
C'est juste, moi, je me rase, ça pousse
vite, mais ça pousse juste ici.
C'est pas tout blé. Non, non, non.
Ça, c'est rasé quand? Ça, c'est rasé
à 7h à soir. Ah, ouais?
Ok, c'est crisp quand même. Pis à l'âme.
Fait que ça pousse quand même.
Pis je l'ai fait pour pas que ça soit
trop long.
Ah, tu sais que ça serait drôle ton personnage avec juste une...
Ben, tu sais, il y a une des photos
que Michel a prise, je pense
c'est dans le pilote, que j'avais de l'air
d'avoir une moustache.
Là, j'étais comme, crée, je veux pas avoir de l'air
d'un... C'est ça. J'ai pas une face,
tu sais, quelqu'un... Il y en a du monde
qui peuvent avoir une moustache. Je fais, ah, c'est cool.
Moi, je vais avoir de l'air d'un
vieux punk avec une moustache. C'est cool. Moi, je vais avoir l'air d'un vieux punk avec une moustache.
C'est bien rare. La moustache, en général,
je trouve que ça ne rend pas justice.
On dirait que c'est un rajout.
C'est un rajout phoné.
C'est automatiquement phoné.
Un barman qui a une moustache, il fait des bons drinks.
Il connaît la game. Il fait ça.
Oui, c'est ça.
Mais toi, tu m'avais fasciné.
Au Mike Walsh Show, il arrive et il dit... Je revenais du coiffeur. Lui, il s'as fasciné au Mike Walsh. Il arrive et il dit...
Je revenais du coiffeur et lui,
il était rasé pas mal beaucoup.
Il se rasait tout seul. Mais c'est de la télé.
Il aurait plutôt se manquer ou s'arracher la face.
Tu te rases tout seul la tête.
C'est quand même un beau défi.
Je me coupe les cheveux moi-même.
Je me rase le côté et en arrière tout seul.
C'est quand même...
Oui, oui.
Oui, c'est weird.
T'as-tu déjà coupé
tes cheveux pour les autres?
Non, juste moi.
Mais pour de vrai,
mettons,
couper les cheveux à Julien,
il faudrait
qu'on se colle la tête.
Et ça,
je suis vite.
Mais tu sais,
je vais, mettons,
chez le coiffeur
une fois au trois mois
puis après,
entre-temps,
je suis à peu près
ces lignes
puis à un moment donné,
je réalise,
Christ, ça marche plus pas en tout. Tu sais, parce que moi, c'est facile près ces lignes, pis à un moment donné, je réalise « Hé, Chris, ça marche plus pantoute, là. »
T'sais, parce que moi, c'est facile,
j'ai juste à couper sur le top,
pis raser, pis ça, après,
je fais, t'sais, je fais même pas
la technique du miroir, je fais juste
« Oh, Chris, c'est long, là. »
« Est-ce que ça serait drôle, il se pointe à un moment donné
juste avec une longue queue de rat.
Mais tu sais, je l'avais conté.
Moi, ça fait longtemps que je me coupe les cheveux moi-même.
Quand j'ai percé, c'est parce que je travaille tout le temps.
Le seul temps que je suis libre de me faire couper les cheveux, il est 3h du matin.
Je ne connais pas un coiffeur que tu peux appeler à 3h et faire « Hey, tu peux-tu me couper les cheveux? » J'ai appris à me couper les cheveux moi-même.
C'était la première
de mon one-man show à Québec.
Je suis arrivé la veille.
Je dormais au Capitole.
J'étais comme « Christ, je vais me couper les cheveux. »
Je suis en train de me couper les cheveux.
Ce n'était même pas rasé.
C'était vraiment coupé.
Là, j'étais comme, Chris, c'est ça, avoir réussi?
Tu sais, Chris, moi, je pensais pas que quand j'allais devenir une star,
j'allais me couper les cheveux moi-même.
C'était-tu toi qui faisais ton bleu dans le temps?
Non, non, ça, dans ce temps-là, j'allais chez le coiffeur.
Fait qu'avant de réussir, t'allais chez le coiffeur. Donc, avant de réussir, tu allais chez le coiffeur.
Oui, bien, j'avais le temps.
C'est que là, j'ai pas le temps.
Fait que tu as déjà coupé les cheveux complètement chauds.
Oui, souvent.
Oh oui, oui, oui.
C'est même un des...
Oui.
Oui.
Bien, même, je m'étais...
Un moment donné, j'avais commencé à faire ça, je me rasais la tête au complet. La dernière fois que je m'étais rasé la tête, c'est parce que je m'étais... Un moment donné, j'avais commencé à faire ça. Je me rasais la tête au complet.
Mais la dernière fois que je m'étais rasé la tête,
c'est parce que je m'étais dit, là, là, je suis comme à bout.
Asti, je veux repartir à nouveau.
Puis là, je me suis rasé la tête.
Puis je me suis réveillé le lendemain matin,
puis j'ai fait, asti que j'ai pas une belle tête.
Trop lisse.
T'es scabré.
Puis en plus, tu sais, on avait...
J'animais un gars-là juste pour rire,
genre le mois après. Puis on avait... J'animais un gala juste pour rire, genre, le mois après.
Pis on avait tourné
une capsule qui était comme moi
la semaine avant.
J'avais les cheveux longs,
des autres petits gros cheveux.
Pis là, j'arrive au show avec des cheveux
de...
C'est le gala avec Patrick Gros, ça veut dire?
Non, c'est l'année après.
Parce que cette année, t'as été rasé.
Moi, je t'ai suivi de près.
Moi, j'avais fait un de tes galas il y a comme trois ans où j'ai joué à un figurant.
Éric Salvaille, qui était comme menotté.
OK, wow, wow.
Puis moi, dans mon CV, c'était comme écrit « cascadeur ».
Puisque j'avais pris comme deux cours de cascade, je me suis dit « je peux être cascadeur ».
Puis il m'avait approché pour être cascadeur.
Puis j'avais les mains attachées dans le dos avec des tie-wraps, une cagoule sur la tête.
Éric devait capoter.
En fait, j'habillais comme lui.
C'était pas facile.
Il m'avait juste dit « cours » puis « fonce » dans le paravent.
Tout le monde croyait que je savais comment faire.
J'ai juste couru et j'ai foncé tête première.
Tout le monde était venu me voir après en me disant
« Man, c'est vraiment réaliste ce que tu fais» «je me suis dit que c'est drôle»
«qu'est-ce que c'est drôle»
«t'es-tu blessé sûrement»
«à la cheville, pas la tête mais à la cheville, pendant deux semaines j'avais mal à la cheville, mais comme que Just Foray, j'étais pas syndiqué tout là, fait que»
«t'avais été payé combien pour ça, sûrement rien»
«t'as été genre 200$ même pas»
«200$, c'était pétant la tête»
«ouais mais c'est pour dire savoir comment.
En même temps, c'est mon premier gala juste pour lui,
puis tout le monde s'en souvient.
C'est sûr que t'as mis ça à la map.
Non, mais cette année, c'était son premier.
Est-ce qu'il y en a qui ont vu son gala?
Ça a bien été.
Tu faisais un gala à qui?
À Odeni Grelais et Dominique Martin.
Rationnel versus Foggy.
Fait que le monde venait plus là
venir voir les fuckés que d'autres choses.
Ouais.
Moi, c'est rare que le monde fasse
« Yes, c'est rationnel, ça va être malade. »
« Je veux juste Martin »
de Dominique et Martin.
« Amenez-moi yin du Martin. »
« Je rêve au jour qu'il va y avoir Martin et Martin. »
Non, mais ça s'est bien passé
quand même.
C'est quand même free
parce que cette année,
on était comme dans une boîte
et ils mettaient de la boucan.
Puis là, un moment donné,
quand ils donnent ton nom,
la boîte ferme
et tu rentres sur scène.
C'était une mauvaise idée, ça.
C'est comme étrange.
Habituellement, tu te prépares,
tu te fais,
OK, j'y vais.
Là, t'es juste dans une boîte.
C'est comme faire,
avant de monter sur scène,
je vais te tenir sur la bouche.
Toi, quand ton scène,
t'es vraiment en train de paniquer,
on va te pousser.
C'est un peu ça, mais sinon, ça a super bien été.
En fait, il y avait une
personne arrangée.
Justement, je faisais monter la personne sur scène
puis je la faisais tomber.
C'était le bout arrangé de l'hypnose.
Et finalement, c'était une fille.
En fait, la personne qui était arrangée, ils l'ont mis genre arrangée D.
Tu sais, tu as A, B, B, C, C, D, D.
Elle est super loin.
Fait que quand j'ai fait « J'ai besoin d'une fille sur scène », la fille en avant a fait « Moi! »
J'ai fait « Viens-y, je vais pas faire non, non. »
Il y a quelqu'un d'autre, tu sais.
Fait que j'ai juste venu en avant.
Annoncez avec le micro, rangez-t'il.
Fait qu'elle est venue sur scène, puis on s'est pas adressé, non.
Parce qu'en fait, dans le numéro, je l'embrasse, c'est ça.
Tu utilises du mot ou quoi? Fait qu'elle est venue sur scène pis on s'est pas adressé, non. Parce qu'en fait, dans le numéro, je l'embrasse. C'était plus les humours, quoi.
OK, c'est le bout.
Pis y'avait-tu deux galops? Y'avait juste... En fait, à la base, je faisais le premier pis finalement, j'ai fait les deux.
J'ai fait 6h30 pis 9h30.
OK. Pis ça devait marcher les deux?
Oui, oui, totalement. Le deuxième a mieux été.
Pis on dit tout le temps que le deuxième va mieux.
Mais oui, oui, oui,
le deuxième a super bien été.
Un choix à 7h,
un choix à 9h,
il y a une différence.
Oui, oui, vraiment.
Mais il y avait une réaction.
Puis c'était quand même free
parce que c'était quand même
ce fameux rire-là qui revient.
Tu sais, on en avait parlé
l'affaire un moment.
Tu vas voir, ton rire revient
15 secondes plus tard.
Puis comme il n'y avait pas de rire,
c'est sûr, moi, je ne savais rien.
Tu attendais longtemps.
Je me disais, voyons,
15 secondes.
On fait une minute, là. Mais non, non, ça a super bien été. Les super belles rire, c'est sûr, moi, je ne savais rien. Tu attendais longtemps. Je me disais, voyons, on fait une minute.
Mais non, non, ça a super bien été.
Les super belles critiques, j'étais bien content.
C'était vraiment cool.
T'as pas fait de galop cette année?
Merci.
Non, pour vrai, je n'avais rien envoyé nulle part.
Je m'étais dit que je ne suis pas assez prêt.
Tant qu'à... J'aimerais ça que quand je vais...
Quand je vais pitcher, j'aimerais ça que ce soit...
On le veut un peu, pas juste.
Parce que même, on est combien d'enrelèves? On est
9000, là, c'est-tu?
Non, mais puis tout le monde envoie des textes de galope.
À chaque fois, ça fait deux ans que
je suis conscient que les gens envoient des textes.
À chaque fois, je fais...
Vous vous rendez compte que c'est soit la saveur du mois,
soit que c'est quelque chose d'exceptionnel. C'est rare que tu prends...
Il est rentré fort à la brevoire. Je pense qu'on a de quoi…
Non, mais pour vrai, je me dis que ça ne sert à rien. Je l'envoie. Ça va tomber
dans le… 95 % qui mettent de quoi. Ils ne lisent même pas. Je ne sais même pas qui
c'est. Dave Godet. Ils mettent tout de… Non, c'est pas vrai. Allô, Dave. Non, non,
non. Non, mais pour non. Allô Dave.
Parce que ce qui a été pris cette année,
il y a Didier qui a fait son premier gala,
il y a toi,
puis c'était des estipons numéros.
Didier a le ventre dans les voiles.
Rich a gagné en route.
Sinon, tu sais...
Ah, Rich est là.
Sinon, c'est qui, tu sais.
Fait qu'ils ont tous une bonne raison d'être là.
Fait que je me disais...
J'ai même pas été pris en route.
Je sais pas, j'insiste.
J'ai été pris en rien.
Toi, t'as envoyé un texte pour en route.
Mais ce qui est drôle, le texte que j'ai envoyé en route,
c'est un texte que j'ai fait au Mike Ward Show,
que vous avez mis sur le web, ça a été partagé,
puis le monde m'en a beaucoup parlé.
Si on suit le numéro, qui est pareil, puis il montille,
on comprend pas.
C'est ça qui est freak, parce que je trouve que des fois,
on va dire qu'ils s'informent pas de la relève en tant que telle.
Ils voient pas, ils servent pas,
ils voient Julien Lacroix, tu envoies un texte,
le texte donne pas nécessairement. Je veux même pasils ne voient pas, ils ne savent pas. Fait qu'ils voient Julien Lacroix, fait qu'ils envoient un texte pis le texte ne donne pas
nécessairement.
Fait qu'ils font juste,
je ne veux même pas te voir
sur scène,
ce n'est pas drôle.
Mais tu fais un peu
la soirée des bars,
tu vas le voir,
tu fais OK,
je comprends juste le niveau
pis après ça.
Martin Matt,
son premier numéro de gala,
il y avait un concours
qui s'appelait
La Valkyrie à l'époque
que là,
ça c'est devenu
comme du rodage
pis les galas.
Mais il y avait un concours,
Martin avait envoyé son texte.
Ils ont dit, ah non, il n'y a pas de job
dans tes affaires. Avec le même number,
il avait fait un gala juste pour rire.
Je pense qu'il avait été révélation cette année-là
avec le même, même, même number.
C'était le même monde qui jugeait.
Mais pour la Valkyrie,
il y avait juste lu le texte.
Pour le gala, quelqu'un l'a vu.
Mon numéro de gala cette année,
je l'ai proposé à Comedia, qui jouait
à UniTV. – Pour les Comediclubs.
– Pour les Comediclubs, même pas le gala.
Fait que c'est les Comediclubs qui passent à UniTV.
Ils ont fait « Ouais, non... » – C'est à UniTV,
à ça? – À UniTV, c'est même pas à VTV.
Fait que c'est Radio Francophone
canadienne. – Ouais, ouais, ouais, OK.
– Mais pour vrai, Uni, en ce moment, c'est la chaîne
à suivre. Tout le monde, « qu'est-ce qui se passe
à Unis?
On va mettre ça là et ça va
devenir des révélations.
Toi, tu l'as fait,
Comédien.
Là, ça fait Pense-bon, mais
c'est... Pense-bon.
C'est mon premier
première TV que je faisais. C'est aussi la première
fois qu'il y avait une salle.
Quand tu n'as pas fait l'école de l'humour et rien,
tu n'as pas fait la tournée, tu fais des bars.
C'est une genre de première salle.
Je ne disais pas le 10-30.
J'étais là.
Dano, juste avant moi.
Je l'aime beaucoup, Dano.
Il venait de faire de la radio.
Il avait fait son gars-là, Comedia.
Il était retourné à Montréal,
animer la radio à 6h le matin.
Il était revenu direct après la radio
faire son affaire.
Il était fatigué. Il avait les poches entre ses yeux.
Il s'est juste engueulé avec une madame.
Ça a fait pas un simili...
Sur scène?
Oui. Parce que la madame, elle a genre rien à moi.
Il s'est engueulé avec une madame?
Ben, pas engueulé genre
Chris de Pouffiasse des Corlisses.
Mais genre, il a fait « Hey, tout le monde aime ça le baseball, j'aime pas ça. Ah non,
j'ai rien dit. Tout le monde aime
le baseball. Non, mais c'était genre, si tu veux
qu'on fasse un duo, esti, pis là, mais tu sais,
juste, c'est un peu
malaisant. OK. Pis moi, je suis passé
après, pis ça a vraiment bien été.
T'as pas envoyé chez personne. J'ai envoyé chez personne.
Pis là, j'ai eu un
standing, mais là, c'est bon, c'est bon,
c'est juste que je savais pas comment gérer ça. Fait que je suis revenu, j'ai vu la réalisation, je suis de même. Pis là, pis en même temps, j'ai dit, j'ai eu un standing Mais là c'est bon C'est juste que je savais pas comment gérer ça
Fait que je suis revenu, j'ai vu la réalisation, je suis de même
Pis là en même temps, DJ Lacroix, je suis de même
Sur scène
Gros pas de charisme
Pourquoi les gens sont debout en parlant
C'est qui qui veut m'attaquer
C'est la madame de Dano qui a l'air
J'ai l'air, mais vraiment
Aucune prestance de merci Non, que c'est la Madame de Dano, Carlis! » J'ai de l'air, mais vraiment, aucune prestance de merci.
« Ah, qu'est-ce que c'est? »
En tout cas.
C'est drôle, mais...
À Québec, le standing, il est...
Non, non, c'est tough d'avoir un.
Puis c'est vraiment quand t'as un...
C'est que t'as un talent ou t'as un...
Non, mais pour vrai, à Québec,
je trouve qu'en fait, ce que ça devient...
En fait, il y a comme de quoi que tu fais,
il n'y a plus rien qui est plaisant.
Pour moi, on va dire un standing, c'est si je suis assis et que mes jambes se lèvent avant moi.
Si je fasse tabac, je me lève.
Mais ça, en plus, j'ai posé la question au monde en public et ils disaient que c'était ça.
Les gens se délevaient, c'était un talent brut.
Je suis tabarnak, ça fait beaucoup d'amour d'un coup, mais c'était comme tu disais.
Oui, mais je trouve que ça perd sa valeur.
d'un coup, mais c'était comme tu disais.
Oui, mais je trouve que ça perd sa valeur.
Tu sais, il y a, pour vrai,
sur cinq, on va dire que je l'ai fait l'année d'avant, puis sur cinq, il y en avait quatre
qui en avaient eu un. Encore Dano.
Moi, par exemple, j'ai fait un gala
cet été. J'animais un gala, puis j'ai fait
un gala. Puis,
le gala que j'ai fait, il y a juste eu deux personnes
qui ont eu des stand-up. Qui?
La soirée est encore jouée, hein? Non.
Ça, dans mon gala,
ça, c'était magique.
Mais c'est pas toi
qui as accepté
que je sois là?
Moi, tu sais,
l'affaire que je fais
quand j'anime les galas,
je donne des noms avant,
puis après,
eux autres,
ils me pitchent du monde,
puis je dis oui ou non.
La soirée est encore jeune.
La seule affaire
que j'ai faite,
j'ai fait,
les gars,
c'est pas des gars de scène, ils ont fait, non, non, c'est des pros de j'ai faite, j'ai faite... Les gars, c'est pas des gars de scène.
Ils ont fait, non, non, c'est des pros de l'humour.
J'ai fait, non, mais, pros de l'humour,
radio, tu lis ta feuille.
Des petites madames d'outre-mont qui rient.
Puis d'aller faire du stand-up.
Les gars vont se péter ailleurs.
Ils ont fait, non, non, non. Fait que là, j'ai
quasiment fait, j'ai hâte de voir ça.
J'avais hâte de voir.
Ça fait parfait. Moi, je suis fan fini de la soirée est encore jeune. J'ai hâte de voir ça j'avais hâte de voir moi je suis fan
fini de la soirée d'encore jeune, j'ai manqué
aucune émission et leur humour est
ultra efficace je trouve, mais je sais pas
quel point d'être à Québec sur une scène
non, ça fait même pas
ça fait même pas rapport avec
Québec, c'était juste, ils ont pas
respecté l'art du stand-up
eux autres ils se sont dit
ça va être facile.
Je ne me rappelle plus lequel que je suivais sur Instagram.
Là, tu voyais, j'aurais demandé
si vous aviez raté. Non, mais on pratique pas mal
dans un local.
Ce n'est pas comprendre l'humour.
Aller pratiquer, c'est comprendre.
C'est demander à quelqu'un qui a fait
l'école d'humour il y a 10 ans,
comment ça marche l'humour.
Il y a quelqu'un qui t'écrit des jokes
tu vas les pratiquer, pis t'as
Luc Sonnet qui fait « ouais, c'te botte là
parle plus fort »
mais je pense qu'à cause de ça, parce que j'ai vu
non mais ouais, mais j'ai vu Jean-Philippe Autier
pis Éric Salvaille, Éric Salvaille qui vient tout le temps
roder ici, peu importe le gars là qui anime
ce qui est quand même très cool, pis je pense que peut-être
il a appris la leçon à Québec
c'est pas du théâtre
de genre un, deux...
Il faisait partie...
Toi, arrête!
C'est pas ça.
Ils sont venus roder ici
puis pour vrai,
c'était les Gémeaux
qui faisaient ça.
C'était bien.
Tu penses pas qu'on va dire
que la soirée d'Encore Jeunes
va être de leur côté
un peu hautain
face à Québec
qui garde en permanence
dans leurs émissions,
fait en sorte que Québec
font...
Pour vrai, vous partez
avec déjà deux prises.
Fait qu'en ce moment,
ça me tente à peine
de l'écouter.
Mais les gars
n'étaient pas tight.
Je n'ai pas vu.
L'humour qu'ils faisaient,
Sugar Sammy peut faire ça.
Mettons,
tu arrives dans une ville
que tu ris de la ville,
Sugar peut le faire.
Moi, je peux le faire.
J'ai fait un number
après eux autres
que je chiais sur Québec.
Ça a passé,
mais Sugar,
ça passe parce que
il faisait
et il fait encore 200 quelque chose
par année et il en a fait en crise
dans sa vie. Eux autres, c'est leur première
fois sur scène. Leur première fois
sur scène et ils arrivent
en chiant sur la ville.
Chris va roder.
Si tu es pour chier,
moi, je pense
l'humour méchant
il faut être tight
je comprends
j'ai pas vu le numéro meilleur
les gars
qu'est-ce qui était hot
parce que moi
je les avais présentés
j'avais dit
les gars
c'est leur première fois
sur scène
et là ça a été
un désastre total
puis là
je suis arrivé
puis j'ai dit
Chris j'ai oublié
de vous dire
c'est aussi leur dernière fois
sur scène
puis j'ai eu un standing
c'est la première fois de ma scène. J'ai eu un standing.
C'est la première fois de ma vie que je voyais ça. Ils ont-ils ri?
Les gars sont partis de suite après.
Après, je leur ai parlé le lendemain.
Ce que je leur ai suggéré,
j'ai dit,
il faut faire ça comme un défi.
Il faudrait revenir l'année prochaine
et animer
de quoi à Québec.
Animer soit un gala ou un plus petit show, mais j'ai dit
mais respectez la scène
si ça n'arrive pas avec vos enfants
pas rodé, rodé-le, faites-le
même, tu sais, puis le monde
qui n'arrive pas de la scène
il dit je vais aller roder, puis il rote
trois fois, c'est pas du vrai rodage
pour roder, il faut que tu le fasses
50-100 fois. Mais en même temps,
on va dire que leurs émissions
et le rod-post sont à la radio,
je comprends,
mais c'est quand même
devant un public.
C'est en quelque sorte,
on s'entend,
c'est quand même la scène.
C'est un peu ce qu'on fait
en ce moment.
Il y a des groupes
qui sont là à se parler
avec des chroniques
en tant que tel.
Oui, mais ils se vouvoient
avec des fun.
C'est peut-être le concept
d'où c'est que le monde
s'en va.
C'est très radio-canadien.
L'humour radio-canadien
dans le vrai monde, ça ne marche pas.
Je peux comprendre. Je ne suis pas d'accord,
mais je peux comprendre.
Mais ça ne marche pas.
Il ne voulait pas créer de maraîches.
Non, mais tu sais, comme, mettons,
parce que moi, c'est ça qui est...
Moi, je n'ai jamais embarqué,
puis je suis conscient que c'est bon, ce qu'ils font.
Mais moi, je n'embarque pas parce que moi,
deux gars qui n'ont pas 75 ans,
qui se connaissent bien, qui se vouvoient, moi, j'embarque pas parce que moi, deux gars qui ont pas 75 ans, qui se connaissent bien,
qui se vouvoient, moi, je suis pas
capable. Moi, là,
voir deux...
C'est ça, c'est l'esthétique là.
C'est ça, c'est ça.
C'est le crowd...
Mais, moi, j'ai une question.
Pas pour changer de sujet, là,
mais l'État islamique,
qu'est-ce que t'en penses?
Non, je voulais savoir.
Ça vous rends-tu sûr?
Non, non, on parle de l'État islamique.
Non, non, ça oui, mais c'est une blague de CGS.
Moi, j'ai pas peur de le dire, je le sens.
Je suis contre le terrorisme.
OK?
J'ai pas peur de me mouiller, tabarnak! Je vais me mouiller, moi. Moi, je suis contre le terrorisme. OK? J'ai pas peur de me mouiller,
tabarnak!
Je vais me mouiller, moi je suis pour la paix!
Moi, Asti, ouais.
Moi, là, j'aime pas ça, c'est qu'ils sont méchants.
Moi, c'est eux-là qui tuent le monde.
Non, Asti! Ou juste ceux qui chatouillent,
tabarnak!
Mais j'ai une question, est-ce qu'il y a beaucoup
de gens, parce que moi,
c'était la troisième fois que je venais à ce podcast-là et il y a une personne
sur internet qui a dit Chris déjà trois fois
je suis plus nouveau
donc j'ai pas tant d'expérience à raconter mais en même temps
j'en ai beaucoup et je suis pertinent comme disent les gens ici
mais est-ce que
C'est où que t'as lu ça?
C'est ma mère qui m'a texté
Non, non, quelque part sur internet
T'as-tu ça le 20?
T'as poigné mon 20$, tu crisses la salle!
Je la marde.
Mais, ouais, y'a-tu beaucoup de monde
qui a refusé de venir ici?
Ben, refuser, on n'a pas d'audition.
Non, non, non, mais...
Jean-Martin Matt est revenu, Louis Monserrat,
Josée, Martin Petit.
La plupart des vedettes, c'est pour ça que...
La plupart des vedettes...
C'est ça, que le pan des vedettes, soit...
Non, mais soit
ils disent non ou c'est trop
compliqué. Ils sont comme, hey, je le
ferais, mais un mardi,
puis mets-moi avec Martin Petit.
Puis t'es comme, mais là, correspondamment,
ça marche. C'est pas les mardis,
puis...
J'ai l'impression qu'en plus, quand t'es
une vedette, on dirait, ben, ça marche pas, mais j'ai l'impression qu'en plus, quand t'es une vedette, on dirait, ben,
ça marche pas, là, mais j'ai l'impression...
Les vedettes établies comprennent pas
l'impact du web, l'impact du podcast.
T'sais, le podcast, mettons,
quand ça sort, là, mettons, on va dire 40 000 personnes
sur YouTube, plus les
iTunes, pis après, après un an,
il y a comme 100 000 personnes qui regardent
ça, mais qui ont choisi de regarder ça,
tandis que, à télé, tà télé, tu changes le poste.
C'est ça, j'ai regardé ça.
Tandis que là, c'est 100 000 personnes qui aiment l'humour.
C'est sûr que ça l'aide à vendre des billets.
C'est sûr.
Mais la vieille génération ne voit pas ça ou ne comprend pas.
Même, tu sais, comme Mercier, quand il l'a fait,
il faisait ça pour une faveur.
Oui, il faisait une pub de Cars.
Non, mais lui, dans sa tête, personne n'a vu garder ça. Mais quand il fait les francs
de serreur, il se dit « Ah, ça va aider ma vente de billets ». Mais les francs de
serreur, ils ont 42 000 personnes qui regardent.
C'est drôle, là, tu sais. J'ai animé l'année passée une soirée à Coensville
trois fois.
Puis juste en rentrant,
c'était plein.
Puis j'ai dit,
tabarnak, c'est weird.
Puis j'ai demandé,
est-ce que vous connaissez
la scène,
deux, trois personnes,
les vidéos,
il y avait une couple
de personnes.
Puis j'ai demandé,
mais Crème,
de où vous me connaissez?
Quelqu'un a dit le podcast
puis sincèrement,
80 % de la salle a applaudi.
Ils me connaissaient
du podcast.
Ça m'a amené,
je pense que c'est l'affaire
qui m'a amené plus de j'aime
sur Facebook. Ça fait
parler beaucoup. Puis les gens, il y a une crédibilité
à sous-écoute. Le genre, t'invites
le monde trois fois, c'est quelqu'un que t'aimes beaucoup.
Qu'est-ce que tu veux?
C'est comme la carte chouchou.
T'as la carte chouchou. On devrait te faire
faire une carte. Tu veux-tu une carte
chouchou? Oui.
Mais non, mais moi...
On est comme des meilleurs amis, hein?
Ben, on...
Bon, ben...
Ça, c'est moi Orlando
avec mon punk de 47 ans.
Je vieillis à chaque fois.
T'as qu'un 42, hein?
J'ai au moins 56.
Mon punk dans 60 ans. Mon quinquagénaire de rock. Je vais avoir un 56, mon funk dans soixantaine,
mon quinquagénaire
rocker.
Mais quand
c'est ça qui est drôle,
en plus, moi, ça a un impact
que je pense que les médias
traditionnels ne comprennent pas.
Non, mais ouais. Mais est-ce que tu te souviens
parce que tout ce que j'ai eu
cette année, tu sais, Mike Walsh
ou Alt Avra, c'est bon,? Parce que tout ce que j'ai eu cette année, tu sais, Mike Walsh Show ou Alt Avra,
c'est bon, Alt, j'aime bien ça, moi.
Oui, tu me disais que tu me trouvais fou de bon.
Je ne t'ai pas entendu dessus, mais...
C'est drôle parce que ça vient du web.
Tu sais, je fais des shows six soirs semaine,
mais la raison pourquoi Simon m'a appelé au Mike Walsh Show
ou qu'il me dit qu'on a vu tes affaires sur le web,
il y a quand même une répercussion
que les gens ne calculent pas.
Ils font comme...
Tu sais, tu fais des choses
six, trois semaines,
personne, est-ce que tu te retiens de là?
Mais c'est le web qui a fait,
ah, j'ai entendu parler de toi,
puis après ça,
on dirait qu'il oublie
ou qu'il ne le sait pas.
Oui, puis il y a de quoi
en même temps,
on va dire sur YouTube maintenant,
puis là, il y a Facebook
qui sort ces fameuses vidéos-là
où le moment que tu partages,
tu fais cinq de tes amis, on aimait ça, et là, le vidéo se Facebook qui sort ces fameux vidéos-là où que, le moment que tu partages, tu fais 5 de tes amis
ont aimé ça
et là,
le vidéo se partage,
tu commences un nom.
Fait qu'on dirait
que le partage,
ça fait énormément rapidement
pis le monde,
plus ou moins,
le monde de la télé font,
ouais,
mais fais juste une vidéo
sur YouTube,
il y a du monde
qui donne des millions
de dollars à faire,
ils sont suivis
par 6 millions.
Ça va être viral.
Vous comprenez pas.
On va faire une vidéo viral.
Moi, c'est ça.
J'adore ça
quand le monde
marque le mot viral
dans leur... Ou le mandat dans ta tête, c'est ça. Là, je suis en train de faire un viral. Moi, j'adore ça quand le monde marque le mot virale.
Ou le mandat dans ta tête, c'est ça.
Là, je suis en train de faire un viral.
Hé, estime-toi.
Y'a-tu quelqu'un qui t'a déjà dit ça?
Ben, pas.
Je l'ai pas dit comme ça, je l'ai dit plutôt.
Non, mais Gab, en plus, sincèrement,
t'es le premier, un des premiers humoristes au Québec,
pis le monde l'a oublié parce que justement, ça fait un bail,
mais il avait fait la boîte à mâles qui était un sketch par jour
pendant...
100 jours.
100 jours,
puis c'était des sketches
qui se partageaient et tout,
mais c'était avant que Facebook
ait les vidéos,
avant que YouTube...
Il y avait même pas
de YouTuber en ce temps-là.
Il y avait l'affaire
un peu bizarre
parce que c'était sur une boîte
et là, il fallait partager
sur Facebook,
là, t'ouvres sur la page,
puis là, des fois,
t'as une pub,
fait qu'il y avait
comme ce côté-là
un peu touché.
Ben, les fois,
ça a super bien vieilli.
Sincèrement,
c'est encore vraiment bon.
Abottamal.com.
Oui, tu avais eu...
Si vous faites MW, Abottamal.com.
Moi...
Vous avez 40$ de rabais.
Moi, j'ai 2$ d'Ammal.
Moi, je reçois.
La fameuse compagnie. Abottamal.
L'éclair.
C'était comme une affaire
que le web, tu fais... On l'a sorti dans ce temps'est ça. Mais non, mais oui, c'est ça. C'était comme une affaire que le web,
tu fais,
on l'a sorti dans ce temps-là
puis on croyait
que ça allait être viral
justement par une capsule
par jour,
mais le format
n'était pas donné
à ce moment-là
pour partager aussi facilement
puis il y avait comme,
tu sais,
on l'a quand même sorti
en fait,
2011,
non, même pas,
plus que ça,
2012, 2013,
2012, 2013,
tu sais,
en tout,
sur la page Facebook,
je pense qu'on avait 3000 personnes qui suivaient ça.
Il y avait une capsule à chaque jour qui sortait.
Avais-tu les vues?
Oui, on a eu 1,5 million.
Pour une capsule?
Pour l'ensemble des capsules.
Ça ne fallait pas voir ça.
C'est vraiment bon.
C'est avec Pat que j'ai...
Oui, Patrice Laliberté qui a réalisé.
On a une trente acteurs.
En même temps, il y a tous des acteurs.
Eve Landry a joué là-dedans
avec Paris en neufette,
Mickael Gouin.
Eve Landry,
c'est la fille du téléphone.
Elle a la même coupe
de cheveux que toi.
Oui, mais oui.
Non, non, c'est ça.
Mais tu sais,
il y a beaucoup de comédies.
Es-tu lesbienne?
Non, elle est enceinte.
Elle est enceinte.
Oui, mais tu sais,
les lesbiennes
peuvent acheter du sperme.
Non, non, mais d'un gars.
Ils peuvent acheter du sperme. Ben peuvent acheter ou demander à quelqu'un.
Céline a demandé à son père.
Ben, le monsieur.
Ben, le monsieur, Chris.
René?
René, ça peut pas être.
Ça peut pas.
Ça peut pas, mathématiquement.
T'as raison, dans le gag,
tu traites lui de vieux, elle de lesbienne.
À chaque fois que je viens ici,
je me dis, qu'est-ce que c'est vraiment?
Salamé Corbeau ne m'a pas reparlé.
C'est-tu vrai?
Non, je n'ai pas vu.
Ça, c'est une affaire. Céline, là...
Oh, pas l'air.
J'ai demandé à quelqu'un
qui la connaît.
Apparemment, tu sais, il y a une rumeur qui disait qu'elle était lesbienne.
Elle n'était pas lesbienne.
Ou elle ne l'est pas.
Elle n'est pas lesbienne.
Non, il y avait une grosse rumeur.
Elle n'était pas si grosse.
Non, elle était même toute humide.
Mais il y avait une grosse rumeur.
Oui, oui. Une rumeur.
Mais la rumeur, puis là, c'est ça, là.
On s'en casse.
Oui.
Pas de rumeur. Mais c'est ça là, on s'en corde. Mais une rumeur
que j'avais souvent entendue,
c'est qu'elle avait frenché Sonia Benesra
dans un party.
C'était la blonde à Sonia Benesra,
puis après, c'était la blonde à...
Moi, j'avais entendu
que c'était la blonde à sa styliste.
Finalement, c'est Patrice Écuyer
qui m'a dit, il a dit, Chris, sa styliste,
j'la connais, elle est avec
la même fille depuis tout le temps.
Céline, elle est pas gay.
Aussitôt que Patrice
me dit quoi, je fais comme, Chris,
il connaît ça. Pas de vrai.
Patrice Écuyer, c'est le gars qui connaît le plus
le showbiz.
Non, mais pas les potins,
mais le showbiz. S'il dit, mettons,
lui, c'est un trou de cul, c'est un trou de cul.
On dirait, il fait tellement
longtemps qu'il est là.
Il vient au Mike Ward Show,
c'est fucké.
Il va venir
la dernière semaine du Mike Ward Show.
C'est drôle.
Quand j'avais commencé,
il est tellement fin. Il m'avait dit, quand
je m'étais fait offrir le show, il a dit,
si tu veux, la première, je vais aller
te voir si tu veux
des cues, des conseils.
Puis là, je me sens... Il n'était pas là.
Non, mais c'est moi qui n'ai pas donné la date
parce que je me sentais mal
de faire... Tu sais, comme
ils ont fait un préal de ne pas envoyer de fleurs.
Puis mon père m'a roasté,
puis mon père, il est aveugle
quasiment, fait qu'il était pas capable de lire le prompter.
Fait que là, mon père a appris
le texte, puis là,
l'écuyer était à côté.
Il faisait des signes. Non, non, non,
mais il faisait, OK, là,
là, c'est le bout, car Mike
avait 7 ans. Puis là, j'entends
juste ça, parce que je vois mon père, puis je fais, OK, il connaît ça par cas, il a oublié un gag, là, j'est le bout, quand Mike avait 7 ans. Puis là, j'entends juste ça, parce que je vois mon père,
puis je fais,
Chris, c'est...
OK, il connaît ça par cœur.
Il a oublié un gag,
puis là, j'entends juste,
là, c'est le bout de la petite fille.
Puis là, je regarde,
puis je suis comme,
Chris, c'est Patrice Lécuyer,
tabarnak,
qui est avec son...
Ah, c'est vraiment...
Oui, c'est vraiment une bonne personne.
C'est vraiment une bonne personne.
Tu parles, on va dire,
de Patrice Lécuyer,
qui vient te voir pour donner l'écu.
Je trouve ça intéressant.
Je trouve qu'un humoriste
vient voir justement les autres formes d'art qui viennent. Tu sais cues. Je trouve ça intéressant. Je trouve qu'un humoriste vient voir
les autres formes d'art qui viennent.
Il a fait de l'humour, lui.
Il y avait un duo avec Bernard Fortin.
Eux autres, ils étaient supposés
de faire le Tonight Show.
À l'époque, c'était Johnny Carson
qui animait.
Il y avait eu quelqu'un qui avait vu.
Il y avait un number qui marchait. Il y avait eu quelqu'un qui avait vu, il y avait un number
qui marchait bien au Québec.
Il l'avait fait au Gemini Awards
à Toronto, dans une présentation
de prix. Ils lui ont fait une version
un peu courte. Puis là,
il y avait une des filles du Tonight Show
qui était dans le salle. Elle avait fait
« Asti, ça, tabarnak, il faut mettre ça
au Tonight Show. » Fait que là,
elle a pris leurs coordonnées,
puis là,
c'était prévu qu'elle allait faire le
Tonight Show, puis entre-temps,
Jay Leno a comme...
Pogné un peu la job à Johnny.
Fait que là, ils ont dit, « OK,
il reste six mois à Carson. » Fait que là,
elle, elle a rappelé, puis elle a dit, « Regarde, il reste juste
six mois à Carson. Fait que
on va juste aller avec
ses préférés, genre
pour qu'il aille Seinfeld une dernière
fois, un tel une dernière fois. »
Puis elle a dit « Puis votre genre d'humour, je pense pas
que Jay Leno va aimer ça, vu que lui, c'est
plus un gars de stand-up. » Mais ils ont passé
comme à ça d'être au
Tonight Show dans les années que
le Tonight Show… – Avec la télé était là.
– Ouais, c'est ça. Tu sais, à ce temps-ci, je t'ai dit en gag
l'autre fois, mais c'est vraiment vrai. Tu sais,
au Mike Warchew, tu scores tellement, puis là,
après le show, j'ai juste dit...
J'ai fait, si le monde regardait encore
la télé, tu serais une star. Mais là,
faire un hit à télé,
sur... À moins de faire
un hit à TVA, mais là,
tu vas être populaire du monde
qui regarde TVA. Mais en même temps... Non, mais TVA, mais là, tu vas être populaire du monde qui regarde TVA.
Mais en même temps...
Non, mais c'est...
Moi, en plus, ça, parce que j'ai...
Même si tu scores à TVA,
il y a quand même un tri qui se fait.
On va dire que toi, tu scores à TVA,
il y a un tri qui se fait.
Le but, c'est juste, à mon niveau,
en tout cas, à notre niveau,
c'est juste de se faire découvrir le plus possible.
Toi, ton gars-là, s'il passe à TVA,
il y a peut-être 59%
des bonnes femmes, des madames,
excusez-moi, gros misogyne,
des madames et des
messieurs qui vont faire « Je comprends pas »,
mais ça se peut qu'il y ait un 7% qui va « Hey, moi le suis ».
Fait que c'est juste une accumulation de...
Fait que c'est pour ça que je pense qu'à notre niveau, on s'en calisse
de « C'est où, faut juste se faire voir, faut juste sortir du... »
Tu sais, Julien, il fait quand même
presque deux ans
qu'il fait des vidéos
à chaque semaine
sur le web.
C'est quand même du temps
à faire,
je fais le montage,
je fais des vidéos,
je me déplace,
je peins un artiste,
je boucle un artiste.
C'est de faire,
pour vrai,
je m'en fous
que les producteurs
viennent me voir,
je vais le faire mon stock.
Il le fait,
il le fait bien
et c'est drôle
ces affaires-là.
À chaque semaine,
il le fait
et c'est justement
à cause de ça
qu'il a réussi
à avoir Al,
qu'il a réussi
à avoir Buzz,
qu'il a réussi
à avoir McWatcho. C'est le genre d'affaires que je trouve que chaque semaine, il le fait. Puis c'est justement à cause de ça qu'il a réussi à avoir Al, qu'il a réussi à avoir Buzz, qu'il a réussi à avoir
Mike Walsh.
Tu sais,
c'est le genre d'affaires
que je trouve que
la nouvelle génération
d'humoristes devrait faire
exactement.
Moi, tu vois,
Julien m'a quand même
bien remotivé à faire
« Hey, let's go. »
On fait du stock,
on en fait...
Tu sais,
il passe du sang en tabarnouche
juste pour faire...
Ben, pour vrai,
j'ai 20 000 views,
mais il ne rapporte pas
d'argent à ces affaires-là
et il dépense d'argent
Même souvent,
souvent les humoristes,
c'est ça qui est décourageant.
Qui est vilain.
Qui est vilain.
Si tu as juste 180 views,
208 views,
t'es comme tabarnak, j'ai fait tout ça.
208, mais 208,
c'est 208 de plus.
Puis venir dans une soirée du monde,
mettons que tu viens au bordel,
c'est 100 personnes.
Fait que 208, t'es deux fois...
Mais je pense que les deux, vous êtes de même.
Excusez-moi, j'ai un décolleté ma bière dans la gorge.
Mais je pense que vous êtes de même aussi.
Quand tu commences, t'as rien.
Ta journée est vide.
Mehdi m'avait dit dans le temps,
par jour, vous faites trois affaires.
T'es pas obligé. Il n'y a pas huit Mehdi en humour.
Mais tu trembles.
Rachid m'avait dit, Rachid Manbara,
qui m'avait dit...
Non, mais Médit m'avait dit, pour vrai,
fais trois choses, choses,
pis là, il y avait un accent bizarre, je dis voyons, mais...
Fais trois choses. Il me dit, trois choses,
viens du lac, pis je dis, voyons, Médit, ici.
Il m'a dit, Médit, trois choses
qui font avancer ta carrière en humour,
comme regarder un show, demander du booking, écrire, on s'en calisse, c'est quoi, ça peut être même,
regarder un stand-up sur YouTube.
Mais trois affaires.
Se masturber, ça, ça fait juste mal, c'est tout rouge.
Mais, pis, moi, j'ai angoisse, c'est ma journée.
Si, disons, j'ai juste un show le soir, ça va.
Mais il faut que je remplisse la journée.
Fait que, soit je fais des vidéos qui me coûtent de l'argent,
soit c'est moi qui paye pour les produire
mais non en fait
toi je pense que t'es le même
toi je sais que t'es le même mais toi aussi tes journées sont remplies
que tabarnak tu pourrais prendre ça plus relax
mais tu te rends goissé chez vous
à faire qu'est-ce que je fais
fait qu'on remplit les journées à ça pas de bon sens
3 tournages après ça un show
après ça le lendemain matin tu refais une autre affaire
après ça tu vas écrire jusqu'à midi après ça un autre
même temps les gens normaux c'est ce qu'ils font.
Fait gros...
À 40h.
Fait gros fait de mal.
Mais en même temps la différence par exemple c'est que toi tu fais ça 7 jours sur 7.
Oui.
C'est ça que je veux dire en plus.
Ça c'est la grosse différence.
Ça doit faire un an et demi que j'ai pas eu pas de show pendant une semaine genre.
Oh ouais.
C'est impossible j'ai des... pis c'était... Mais là je parle beaucoup.
Raconte mon histoire.
C'était, il se promène dans une ruelle un peu sombre, il voit une fille qui a un corps...
Non, non, pas celle-là, pas celle-là.
Mais c'était, j'avais pris 5 jours pour aller dans le Maine avec ma copine et tout.
C'était dans le Maine? Je sais plus sur où.
À quel code?
Pis pendant les 5 jours...
Ben aux États-Unis,
ils parlent anglais,
je ne comprends rien.
Ah oui, esti.
Pendant les cinq jours,
je suis revenu...
Ma gérante m'a appelé
pour me dire
que j'avais un contrat.
C'est un décolle,
la VTD?
Ce n'est pas un décolle,
mais la formule web.
Alors, j'ai dû revenir
la deuxième journée
et je suis juste genre,
je viens de passer
un zoo fest complet.
J'ai juste envie, esti,
de prendre quatre jours pour arrêter de passer à l'humour.
Finalement, au deuxième jour, je reviens.
Je repars de Cape...
Pis là, je trouve pas de solution, faque je prends un avion
de Cape Cod pour aller
à Boston. Pis c'est un avion
3 places, qu'est-ce-ci, je suis seul, je parle pas
en anglais, j'ai de la... Faque, Cape Cod,
Boston. Boston, mon avion
est annulé, finalement. Fait que là, je suis à Boston,
pis genre, faut que je sois à Montréal demain matin, je tourne à 6h. Fait que là, je suis à Boston pis faut que je sois à Montréal demain matin, je tourne à 6h.
Fait que là, je suis à Boston, je suis même, et je me mets
à braguer. Tu te loues un char? T'as pas loué
de char? J'ai pas... J'ai juste pleuré.
Pis là... J'ai entendu, j'ai dit,
est-ce que t'es pas débrouillard?
Il dit, non, à Toronto aussi, t'as pleuré.
Non, c'est à Boston. À Boston, ok.
À Boston, il dit... Toronto, c'est un autre affaire,
c'est l'infection rinoc qui est revenu.
Il dit, je pleurais, je parlais pas anglais, j'ai juste pleuré. C'est l'infection rinante qui est revenue. Je pleurais. Je ne parlais pas anglais.
Je pleurais.
C'est cute.
Ça serait cute s'il y avait 9 ans.
À 9 ans,
c'est cute.
T'aimes ça faire pleurer des enfants, toi.
Ça, c'était une clave facile.
Il faut arrêter de faire cette blague-là.
Mais, euh...
Ouais, fait que là, je t'abosse ton...
Ché, s'il vous plaît!
Je t'abosse ton...
T'es t'abosson en train de pleurer.
Je t'abosse...
Je t'abosse ton, je pleure,
pis là, je capote, je fais tabarnak,
comment je...
Faut que je sois à 6h demain,
il est minuit, esti.
Là, l'autre, il me dit...
Il me dit...
Qu'est-ce qu'il dit?
Il dit...
T'en sois... Non, il dit... Il me dit, ouais, il faut que je pogne... Là, je change de..., l'autre, il me dit... Il me dit... Qu'est-ce qu'il dit? Il dit... Il me dit...
Il me dit, oui, il faut que je pogne...
Là, je change.
Je m'en vais avec Air Canada.
Qu'eux autres, ils m'envoient à Toronto.
Mais c'est un autre 1000 $.
Je n'ai pas payé 1000 $.
Fait que j'arrive à Toronto la nuit.
Et là, l'avion, la roue a pété.
Je ne sais pas quelle raison.
Alors, je dois attendre pour aller...
C'est vraiment une longue histoire.
Oui.
Mais attends, la fin est bonne. Et là, j'arrive à Montréal. Et là, je prends un taxi pour aller... La fin est bonne.
Et là, j'arrive à Montréal et là, je prends un taxi
et finalement, j'étais à l'heure.
Mais t'avais pas dormi
ou t'as dormi dans l'avion?
Non, j'ai pas gardé de dormir. Moi, des crises d'angoisse dans l'avion,
j'sais pas comment les mondes
font pour dormir.
T'as-tu dormi dans l'avion?
Je dors juste quand c'est un vol de plus
que 5 heures.
C'est peut-être 35-16 billards.
Je bois pas mal,
mais je ne prends pas de pellule.
Es-tu dans un VIP?
Comment ça s'appelle?
Riche?
Ça dépend. Des fois, oui.
Là, j'ai commencé à prendre ma classe.
Avant, je prenais tout le temps la sortie de secours. Ça dépend. Des fois, oui. Là, j'ai commencé à prendre ma classe en France.
Avant, je prenais tout le temps la sortie de secours.
Puis là, parce que la sortie de secours, t'as vraiment beaucoup d'espace.
Ça coûte genre
25 piastres de plus.
Ça coûte des sous plus.
Oui, mais quasiment rien.
La télé est loin.
Oui, mais j'amène mon iPad.
Puis, tu sais, elle n'est pas si loin que ça.
Non, ça, elle est...
Montez le sol!
Ah, ouais.
C'est bon, lol!
Mais là, en ce temps,
j'ai commencé...
La semaine passée, j'étais à L.A.
J'ai pris première classe.
Puis, je m'en vais en Chine au mois de décembre.
C'est 18 heures.
C'est 18 heures, elle est en Chine.
Dans le même avion, là, en Chine.
Dans le même avion?
Où il y a des escales?
Non, bien, moi, en fait, parce que je m'en vais en Suisse avant.
Fait que je pense que la Suisse à la Chine, c'est 12 heures.
Mais revenir, c'est 18.
Puis là, eux autres me payaient un billet économique.
Puis à chaque fois que c'est mon booker ou la personne du mangage qui me paye un billet,
ils ne payent jamais le 20 piast$ de plus pour que j'aille...
Tu sais...
Soit que je sois
à côté de la fenêtre, ils me mettent tout le temps
dans le milieu. Fait que là, je me disais,
je ne peux pas être 18h dans le milieu.
Fait que, tu sais, je vais payer un billet
de première classe que je vais faire
12 jours pour le prix
de mon billet de première classe.
Fait que je vais aller en Chine 12 jours gratuits
pour pouvoir dormir dans un avion.
Mais j'ai jamais été en première classe.
C'est un lit, vraiment?
Ça dépend.
En fait, je t'explique, là.
Non, mais moi, la seule fois par s'instant,
il y a des avions que le banc se transforme en lit.
Puis la seule fois que j'ai eu ça,
c'est quand j'avais été joué en Haïti.
C'est le monde qui m'avait engagé,
qui m'avait mis en première classe.
Mais j'étais première classe
avec le lit de Miami à Haïti,
qui est un vol de 42 minutes.
Fait que là, mais moi, j'ai fait...
C'est un power nap.
Mais je me suis couché,
juste pour vivre l'expérience.
Tant à l'éliser.
Non, mais c'était pas moi qui pay mais ce n'était pas moi qui payais.
Moi, la première fois que j'ai payé première classe,
c'est là, à LA.
Puis ça ne m'a pas coûté...
Ça m'a coûté 300 piastres de plus.
Ce qui n'est pas tant que ça.
Non, non, c'est des skis à des places.
Non, non, mais tu sais...
Non, non, mais c'est vrai, c'est vrai.
Ça pourrait être 300 piastres.
Non, mais tu sais...
Non, mais là, je sens que ça recasse. Non, non, mais je sens que ça recasse. non, mais c'est vrai, c'est vrai, ça pourrait être 300$. Non, mais tu sais... Non, mais là, je sens
sarcastique. Non, non, mais je sens sarcastique.
Je suis conscient que ça aurait pu sauver un enfant.
Non, non, non, je suis sarcastique, mais c'est pas...
C'est 300$ pour être plus...
Mais c'est... Non, c'est pas
sarcastique, pour vrai. C'est vrai que je...
Non, pis anyway, c'est ça.
Moi, j'ai décidé... Avant, j'étais bien
gratteux, ces vols, tu sais. Je partais tout
le temps de Plattsburgh, pis j'étais comme... C'est pas vrai,
c'est pas grave, j'ai 11 escales.
Ça va me coûter 200$
à aller et à aller.
Mais en ce temps, je fais fuck off.
Je vais payer le même prix que tout le monde.
T'es-tu le genre d'humain qui a de l'argent de côté?
Parce que
toi, on est pareil.
On vit...
Mon chèque, c'est genre, ben là, go, j'ai tout dépensé
parce que j'aime dépenser, j'aime ça m'amuser,
j'aime ça vivre. Est-ce que t'es le genre d'humain
qui est comme ça? Moi, je dépense pas bien,
bien. Fait que t'as de l'argent tout le temps. T'as-tu des CELI?
Non, j'ai pas de CELI.
J'ai pas... T'as des REER? J'ai des REER.
Tu me l'expliquais avant. Moi, UDA,
j'en ai automatiquement. Oui, c'est ça. Mais t'as pas
de CELI. Tu places pas ton argent.
Oui, je place... J'achète, par
exemple, des... T' a une compagnie.
Oui, il y a une compagnie.
Non, j'ai acheté un peu d'actions.
C'est comme un REER, mais c'est moi qui le contrôle.
C'est toi qui le contrôles?
Oui, oui, c'est moi qui le contrôle.
Puis sinon, là, par exemple,
avant, moi, j'achetais tout le temps des...
Je ne sais pas pourquoi.
Parce que lui, il me donne des conseils.
Il n'y a pas une call list de scène, puis il me dit, moi, j'investirais là-dedans... Je sais pas pourquoi. Parce que lui, il me donne des conseils. Il y a pas une colliste de scène,
pis il me dit, moi j'investirais là-dedans, là-dedans, là-dedans.
T'as 11 piastres, pis c'est moi qui viens te le donner.
Il me donne des conseils d'investissement.
Tu fais, regarde.
Moi, 15 000...
Mais Bombardier, si on avait investi ensemble...
Mais en plus, Bombardier...
Mais t'avais tort la dernière fois, en plus.
Non, j'avais raison.
Hé, il me dit le lendemain, ça a tout tombé.
Non, à Bombardier,
on avait raison.
À 80 et sous,
la grande...
Moi, par exemple,
j'avais lu un livre
il y a longtemps
qui disait
« Investir comme un enfant,
c'est la place
de checker à eux autres
si c'est tout profitable.
C'est qu'est-ce que t'aimes
et qu'est-ce que t'aimes pas. »
Il y avait un gars,
son livre,
c'était « Beating the street »
ou quelque chose.
Puis il disait que lui,
les enfants choisissaient mieux
qu'un adulte en général.
Puis c'est complètement stupide, comme logique.
Mais j'avais,
moi, j'ai, j'avais
10 000 piastres. J'ai fait 3 000.
Non, mais j'ai acheté...
Ah, c'est ça.
Ça, puis Padgett.
Exact.
Des jeux en boîte, puis des ficellos.
40 000 $ de ficellos.
Les enfants pensent comme ça.
Non, mais j'ai acheté genre Netflix avant que...
Tu as investi dans Netflix?
Mais pas beaucoup.
J'avais 1 000 $ d'actions en Netflix.
Maintenant, ça vaut... Maintenant, ça doit valoir quand même.
Mon 10 000 vaut 50 000.
Quand même.
En mettons 6-7 ans.
C'est quand même énorme.
Mais c'était juste 10 000.
Si j'avais mis...
Si j'avais mis 7 milliards,
tu aurais fait 35 milliards.
Après ça, on aurait pu partir en road trip ensemble.
Mais est-ce que je peux...
Mais je peux-tu me permettre de dire
que c'est un peu grâce à toi que Netflix va bien au Québec?
Oui, c'est exactement ça.
Non, mais tu étais avant-gardiste quand même.
Ça fait 7 ans.
Oui, Netflix, j'avais acheté Tesla.
Tesla qui n'est pas faite d'argent.
Mais là, ça doit commencer. Non, fuck off, ça ne bouge pas.
T'as encore des actions en Tesla?
Oui, mais ça ne bouge pas.
Oui, mais tu vas voir en 2018, les sortes.
Oui, mais pour l'instant,
ça ne bouge pas. Chris, t'es wise,
esti, sincèrement. Mais...
Tu vas investir dans Gabba.
Je ne sais pas, tu sais, moi,
j'avais investi dans une affaire
au début
qui était
le Facebook chinois
que là,
j'avais mis,
genre,
sur mon 10 000,
j'avais mis 5 000
là-dedans
parce que
quelqu'un m'avait dit
« Tu vas voir,
ça va pogner. »
Mais là,
j'étais comme tellement nerveux
que je ne connais
aucun Chinois.
Je ne sais pas.
Tu sais,
là,
je me disais
« Ça peut faire faillir.
Je ne m'entendrai pas parler.
Tandis que Netflix, il y a plein de compagnies.
J'avais acheté dans Sirius, XM.
Suite après, j'ai vendu parce que c'était de la marde.
Je savais que c'était de la marde.
C'était bon pareil pour vrai.
Non, non.
Mais le film chinois, as-tu eu de l'argent là-dessus?
Mais j'ai vendu un mois après vu que j'étais trop stressé. Puis moi, c'est ça, je n'était juste... Mais elle fait le beau chinois. As-tu eu de l'argent là-dessus? Oui. Mais j'ai vendu un mois après
vu que j'étais comme trop stressé.
Puis moi, c'est ça,
je n'aime pas ça être stressé.
Je comprends.
C'est pour ça que tu achètes
des gorilles dans une cage.
Oui, oui.
Non, c'est exactement ça.
Mais pour de vrai,
quand je vais à quelque part,
à un magasin que j'aime,
je fais,
OK, je vais,
j'achète des actions.
La vie, c'est ça.
Tu fais bien parce que tu as le luxe maintenant de pouvoir faire
« Je n'ai pas envie d'être stressé pour plein d'affaires. »
Je pense que quand tu es quelqu'un d'autonome,
tu peux te permettre de faire ça, ça me fait angoisser,
je décale ça, ça, je décale ça.
C'est le fun.
Il y a-tu de quoi?
Ça va un peu, mon adresse?
Tu vas pisser?
C'est vraiment la graine gorgée de pisse.
C'est vrai? OK, parfait.
Moi, j'ai une question, parce que, on va dire,
question monétaire un peu, puis question artistique,
c'est l'affaire, tu sais, on va dire, quand t'as les moyens,
on va dire, de faire, moyens de vivre aisément en tant que tel,
puis je te trouve super intègre dans ce que tu fais,
on va dire, comme humour, mais je fais,
on va dire, on envoie les humoristes qui font la même chose depuis 40 ans
parce que leur public vont
venir voir la même chose, puis ils vont être déçus
si c'est une marionnette qui fume
pas encore. Fait que les concalins,
on veut avoir ça, mais c'est vrai, mais est-ce que tu perds ton public
si tu fais pas les mêmes choses, puis les nouveaux
viendront pas te voir? Mais André, il y a de quoi
de faire, est-ce que t'as comme cette liberté-là
de faire, hey, pour vrai?
C'est que, tout le monde,
tout le monde, tu sais, il y avait, je ne me rappelle plus,
je pense que c'est Éric Salvan, il y a un moment donné,
qui a dit, qui m'avait dit,
je ne me rappelle plus qu'est-ce que j'avais fait ou qu'est-ce que j'avais dit,
il avait dit « Esti, j'aimerais ça pouvoir me permettre de dire ce que tu dis. »
J'ai fait « Bien, tu peux te permettre de dire ce que je dis,
mais ça vient avec un prix, tu sais. »
Puis, il faut juste assumer.
Moi, là, ma maison,
j'ai déménagé, ma maison coûte plus cher,
mais mes chars, c'est tout le temps
des chars d'il y a 10 ans.
Je jette mon char,
je le garde 10 ans. Ça ne me coûte rien.
Ça me coûte de la boisson.
En même temps, ça...
Ça joue sur le fait
de ton art aussi que tu fais.
C'est aussi un côté de faire,
« Hey, pourrais-je m'en créer ce que vous venez pas me voir?
Je vais faire quelque chose. »
De toute façon, en faisant ce que tu fais,
le monde va venir te voir parce que t'es sincère avec ce que tu fais.
Il y a un peu ça aussi.
Mais tu sais, moi, j'ai découvert que même une année qui va pas bien,
je fais assez d'argent pour vivre.
Ça fait que ça l'enlève un stress total.
Vu que je suis rendu à un niveau que moi,
je pourrais dropper
comme sûrement il va m'arriver,
puis juste jouer
dans des places de marde.
Si j'ai 10 gigs de marde par année,
je peux vivre avec ça.
Oui, mais je préfère
faire 8 pubs de McDonald's pour gagner beaucoup plus d'argent. Oui, mais je préfère vivre de pub de McDonald's pour
gagner beaucoup plus d'argent.
Non, mais je parle
mettons
au pire des pires,
si tout le monde se met à maillir
et je suis juste capable de me faire
booker 10 fois dans l'année, je gagne
assez par show que 10 shows par année,
je pourrais arriver
et ça, je suis correct avec ça.
Je trouve que c'est le fun, on dirait, de faire.
Je suis un peu en indépendance financière
pour pouvoir risquer un peu plus.
Tu risques, on s'entend dans les propos que tu dis,
il y a quand même une certaine liberté là-dedans
qu'on fait. On n'entend pas
beaucoup d'humoristes qui parlent comme toi.
Avec cette liberté-là, en faisant,
je le dis, je le pense, c'est drôle,
on rit. Mais il y avait, moi, en début de carrière, j'avais remarqué que je m'étais dit,
si, mettons, je me mets à faire des pubs, je fais des pubs, je fais ci, je fais ça,
je vais gagner tant, si je fais ce que j'aime, je vais gagner tant.
La différence n'était pas si grosse que ça.
Elle était, mettons, dans le temps, c'est énorme, pareil,
mais si je devenais une pute, je gagnais 100 000.
Si je restais intact, je gagnais 30 000.
Mais moi, mon appart
me coûtait 700 par mois
et je n'avais pas de charge.
Avec 30 000, j'arrivais.
J'aimais mieux être heureux à 30 000
que malheureux à 100 000.
Bravo.
Bravo.
La lumière,
ça fait un bout qu'elle est allumée.
Yann, ça fait combien de temps qu'on fait ça?
Une heure et dix ou une vingt?
Une vingt.
Une quinze.
J'aime ça que...
On dirait qu'il essaie de me vendre
son horloge.
C'est comme ça.
Comment tu me donnes pour les trois caméras?
OK.
Si vous avez des questions, on va aller aux questions.
Il y a un micro en arrière de Yann.
Si vous avez des questions, ça peut être à propos de n'importe quoi.
Si tuas encore envie
de pisser
tu peux aller
non je m'excuse
t'as pissé vite
mais man je te jure
on a fait un show jeudi
et il est sorti de scène
en faisant
parce que je suis backstage
j'ai fait
j'ai du le temps de pisser
je fais
ben non
c'est ton autre number
il croit qu'il y avait
une vidéo entre les deux
il est retourné sur scène
il a oublié des cues
puis après ça
il a été repissé
puis il checkait
avec sa lampe de poche
pour voir s'il avait pas
laissé de doute de pipi
ben c'est parce que
j'ai fait pipi vite
et j'avais des pantalons belles.
Puis, en plus, tu changes de pantalon jamais.
Non, c'est vrai.
Non, là, lui...
Tes pantalons sont tout en salle.
C'est que j'aimais d'un bel...
Ceux-là, OK.
Je ne t'ai jamais vu avec...
Mike, tu as six looks,
c'est-tu noir avec quelque chose de noir.
Mais toi...
Toi, ton look,
c'est tout le temps la même affaire.
Tu as chemise propre, cheveux propres.
Fait que d'ici à taille, t'as l'air d'un millionnaire,
un jeune millionnaire, jeune qui est allé à l'école privée,
bonne famille.
Mais de la taille en bas, t'es un sens abrissé.
Des vestiges jeans tout scrâbles.
C'est de l'autre javel
qui sont tombés dessus
pis ça fait chier
mais change-les
mais j'ai rien des acheter
tes poches
on dirait que t'as
comme 8 portefeuilles
pis une paire de pantoufles
t'as
t'as vraiment
trop d'affaires
dans les poches
ben
c'est quoi que t'as
dans ça
c'est un cellulaire
Julie a un style vestimentaire
quand même
c'est tout le temps
la même affaire
même petite chemise pas. Même petite chemise.
Tu en as du bordel en tout.
Pas même.
Une petite chemise.
Moi, c'est ça que je me suis donné.
Ton look en haut,
t'as l'air d'un des méchants
d'un film d'Adam Sandler.
T'sais, genre,
de gars qui va voler la blonde du héros.
Mais...
Ouais, mais je trouve que j'ai plus de carisse.
OK, mais...
Y'a-tu une question qu'on s'en a dit?
Ah oui. OK, y'a une question.
Imagine, c'est tes jeans, là. Non, t'as parlé
à la... Oh!
Ma première, c'est un peu longue, mais c'est une vraie question,
c'est pas une joke, là. Je voulais savoir,
dans le fond, vu que toi,
Gabriel, tu fais off d'emploi, Julien
qui fait Fichinette et Cat Levac,
like moi, plusieurs humoristes qui ont
fait des trucs en tant que... C'est pas Cat Levac, c'est Mike Warren.
Ah oui?
Elle a quatre... Cat Levac, c'est Mike Warren. Elle a quatre.
Kat Levesque, elle a maigri.
Dans le fond, je voulais savoir si être comédien ou être humoriste,
c'est rendu un peu interrelié pour vous faire connaître.
Il fallait que vous fassiez à base des capsules,
vous essayiez de gagner un peu votre vie avec ça.
Mais je crois pas que c'est le comédien.
Ben, peut-être plus dans ton cas, toi, tu as joué plus que moi. Ben, en fait, aussi, je m'enlign crois pas que c'est le comédien. Ben, peut-être plus dans ton cas, toi, t'as joué plus que moi.
Ben, en fait, aussi, je m'enlignais un petit peu
plus sur le comédien. En fait, moi, dans ma vie, je me suis
un peu plus enligné sur le comédien. On va dire, en sortant de l'école
de la salle de l'humour, j'ai fait un peu plus. Hey, pour vrai,
ça me tente un petit peu plus de jouer.
Mais le comédien, en fait, c'est, tu sais,
il y a ce fameux comédien, là, qui est américain,
qui a tout fait un numériste comédien,
il fait juste, tu sais, Zach Galifianakis,
qui fait autant du stand-up que de la comédie,
ou même du sérieux,
tu fais, ben rendu là,
je trouve qu'on met ben gros des barèmes de faire,
on met des comédiens, t'es rendu là,
pis je pense que cette web-série-là,
qui devient toujours dans un ton humoristique,
est quand même donnée dans un, ben tu joues quoi,
mais sur scène, on va dire, moi sur scène,
je joue quelque chose, je ne suis pas ce qu'on est en ce moment.
Dans ma tête, on joue en permanence le moment qu'on est en performance
et le moment qu'on est dans une caméra,
devant un public, on change notre performance,
mais je pense que le niveau de comédie...
Moi, c'est plus un autre truc,
c'est plus, je voulais juste qu'on me voit...
Je l'ai déjà dit, je crois ici,
mais je n'avais pas la chance de faire
les auditions de Like Moi, de SNL,
je voulais faire moi-même mes propres sketchs
mais n'empêche que c'est le même personnage qui est sur scène
c'est jouer, mais je sais pas si je suis capable de jouer
mais dans cette
admettons que t'avais fait les auditions pour Médici
c'est si tu veux devenir comédien
non mais c'est parce que
pour remplir une salle, faut que tu te fasses voir
comme je disais tantôt, plus tu te fais voir
après ça tu fais des choix, tu sais pas, tu joues pas
non je joue pas.
Mais là, j'ai...
Ça résonne, hein?
Oui.
Parce que moi, ce que je n'aime pas de jouer,
c'est quand c'est long.
Moi, quand c'est un réalisateur
qui a déjà fait le montage dans sa tête un peu,
là, ça, j'adore ça.
Tu sais, j'ai fait...
Il y a un film que j'ai joué dedans
qui va sortir à la fin du mois. Ça, ça fait six mois que j'adore ça. Tu sais, j'ai fait... Il y a un film que j'ai joué dedans qui va sortir
à la fin du mois.
Ça, ça fait six mois que tu me dis ça.
Oui, mais ça sort le 28 octobre
en Angleterre. Ça sort juste en Angleterre.
Ils ont-tu repoussé la date?
Non, non. C'est juste...
Je savais pas la date au début.
Tu disais tout le temps dans deux semaines.
Non, je disais, ça va sortir à un moment donné ou bientôt.
Mais c'est le 28 octobre.
Puis ça, j'ai vraiment aimé ça parce que ça a pris une demi-heure à faire, puis j'improvisais, puis j'avais du fun.
Puis j'ai fait, quelle autre affaire j'ai faite dernièrement?
Bien, les affaires pour le Mike Ward Show que, tu sais, Pierre Ouimet, quand il réalise, ça prend trois secondes.
Moi, j'aime ça quand c'est rapide.
Moi, j'haïs le, OK, elle est bonne, mais on va
le refaire. » Ben, Chris, elle était bonne,
pourquoi qu'on le refait, tu sais?
C'est pas les mêmes, justement. Je pense que dans notre cas,
dans mon cas, c'est plus me faire
connaître pour pouvoir faire ce que j'aime.
Dans ton cas, c'est expérimenter
tout. Dans ton cas, il faut que ça soit vite.
C'est ça.
Non, mais tu sais, tantôt, il parlait de SNL, puis
j'ai fait les auditions de SNL en tant que comédien.
C'est quoi son audition?
Non.
Il faisait-tu la même affaire que pour SNL aux États?
Il fallait que tu arrives avec 2-3 imitations.
En fait, il m'en disait entre 1 et 10 imitations.
1 et 10?
Moi, quelqu'un qui arrive avec 10 imitations.
C'est bon.
Moi, je ne le veux plus. Il est comme de « too much ». Tu vois, ils m'ont avec 10 imitations. C'est bon. Mais moi, je le veux plus.
Il est comme de too much.
Tu vois, moi, ils m'ont demandé 10 imitations.
Entre 1 et 10, je me suis fait,
pour vrai, je ne serais pas là à faire 10 imitations.
J'ai dit, à la place que je vais faire,
je vais inviter 10 personnes avec moi
pendant mon audition sans le dire.
Et ça a été...
En fait, je rentre dans l'audition
et là, je rentre, la madame me dit,
parce que tu as le droit d'avoir une réplique
pour dire tes sketchs,
tes répliques? » Et là, je fais « Ah non, non, je n'ai pas besoin
de réplique, elle va arriver juste en retard. »
Elle fait « Ok, mais où?
On va l'attendre, elle est en retard. »
« On va te donner une réplique. » « Non, non, on va l'attendre, elle est en retard.
On va attendre. » Fait que là, j'attends,
mais moi, j'avais comme conceptualisé quelque chose
quand même d'un peu gros. Et là, on attend, on attend.
Puis là, finalement, je fais « Bégage », je vais vous parler un peu de mon CV.
Et je sors mon CV et la fille devant moi qui est Josée Fortier
qui a fait la mise en scène de « La Petite Vie »,
la mise en scène de Florence Foresti, ces affaires-là.
Fait que je commence à dire, moi, ce que j'ai fait dans la vie,
j'ai fait la mise en scène de « La Petite Vie »,
j'ai fait la mise en scène de Florence Foresti,
j'ai fait la mise en scène de Véronique Ducard à Las Vegas.
C'est là, je ne cache pas plus ou moins.
Je sors un dossier et et j'échappe que des photos
de sa face à elle.
Excusez-moi, vous n'étiez pas supposés de voir ça,
mais mon but, c'était de faire un sketch.
Je sais pas si tu faisais comme du Andy Kaufman.
Exactement. J'ai fait du roman.
Je fais excuse-moi.
Il y avait mon frère au téléphone en permanence avec moi
parce que j'avais mon téléphone comme je l'appelle ou que je l'entends pas.
Il fait juste écouter ce qui se passe.
Il sait les cues. Il cogne, toc-toc.
Et là, il y a quelqu'un qui rentre.
Il fait, excuse-moi, je suis en retard.
Puis chaque personne qui rentrait faisait,
excuse-moi, je suis en retard,
il y a du trafic, c'est à 15.
On dirait qu'il y avait une poule.
Je fais juste faire la réplique,
et là, on essaye la réplique,
la réplique ne marche pas.
Là, je fais, non, tu fais l'autre personnage,
je fais, quel autre personnage?
Un autre personne rentre.
Là, mais non, tu es vraiment,
qu'est-ce qui se passe?
Elle rentre, puis à chaque fois,
elle faisait, excuse-moi,
on dirait qu'il y avait du trafic,
c'est à 15, on dirait qu'il y avait une poule. Les deux, ils riaient. C'est drôle, je fais, ah gang,-ce qui se passe? Elle rentre et à chaque fois, elle faisait, excuse-moi, on dirait qu'il y avait du trafic, c'est à 15.
On dirait qu'il y avait une poule.
Les deux, ils riaient.
C'est drôle.
Je fais,
on fait juste se concentrer.
Let's go, fais la réplique.
Elle fait sa réplique.
Je fais, non,
tu fais l'autre personnage.
Quel autre personnage?
Tac, tac,
il y a une personne qui rentre.
Excuse-moi,
il y avait du trafic,
c'est à 16.
Je fais, non, c'est à 15.
Non, on partait sur une affaire.
Et là, finalement,
il y a une personne qui rentre avec deux autres amis.
Là, ils font,
je fais, c'est qui ces deux personnes-là?
Ils font,
mais c'est pas toi qui faisais la mise en scène de la petite vie? Je fais, oui, oui, c'est moi. Mais t'en, c'est vous. Et là, finalement, il y a une personne qui rentre avec deux autres amis. Là, ils font « tlac, tlac ». Je fais « c'est qui ces deux personnes-là? » Ils font « hé, mais c'est pas toi qui faisais la mise en scène de la petite vie? »
Je fais « oui, oui, c'est moi ».
« Mais t'en, c'est vous ».
Et là, « tlac », ils rentrent.
Et là, « tac, tac, tac ».
Fait qu'on fait un sketch qui ne marche pas
parce que personne n'est capable d'imiter le bruit de la girafe.
Et là, tout le chat, tu chies.
Là, je fais juste péter ma coche, puis je fais à tout le monde de sortir.
Et finalement, à la fin, il y a deux personnes qui rentrent avec une vraie poule.
Poule.
Puis ils font « man, on échappait à la poule, ça a 15 à cause de nous, mais il y a eu du trafic. J'ai juste envoyé mon sac man on échappait à la poule c'est à 15 à cause de nous
il y a eu du trafic
j'ai juste foyé mon sac
j'ai sacré mon camp
j'ai même pas du bail
finalement ils m'ont
recontacté pour me dire
hey ça me tenterait
que t'écrives pour le show
fait que j'écris pour SNL
mais j'ai pas eu le rôle
fait que c'est un choix
pour résider des fois
ah c'est nice
c'est fait
fait que c'est ce genre
d'affaire là
que tu fais
ah ouais
ah j'ai une bonne idée
mais finalement
tu fais ah
j'ai peut-être pas eu
une si bonne idée
non mais c'est cool être writer là-dessus c'est même quasiment mieux tu sais tu fais « Ah oui, j'ai une bonne idée, mais finalement, tu fais « Ah, j'ai peut-être pas eu une si bonne idée. »
Non, mais c'est cool. Être writer là-dessus,
c'est même quasiment mieux, tu sais.
Oui, mais il y avait de quoi de super intéressant, parce que surtout,
ils ont essayé de faire le concept un peu américain.
8 writers, 8 écrivains.
8 écrivains qui écrivaient ensemble.
Et habituellement, tu vends 2-3 auteurs pour
un show télé. Puis là, il y avait comme 8 personnes
qui écrivaient ensemble. Donc, il y avait de quoi de...
Puis t'arrives, puis après, il faut que tu vendes puis ils prennent
les meilleures idées.
Bien, c'est ça.
Puis après ça,
on se part avec,
on va dire,
cinq sketchs.
Puis là,
tout le monde repart
avec les cinq sketchs
puis on repunche dessus.
Ça fait qu'il y avait
de super intéressant
dans les deux premières émissions.
Après ça,
ils ont coupé les auteurs.
Ah oui, c'est vrai?
Ah oui, ils ont coupé.
Ils ont réduit de huit à trois.
À quatre.
Quatre, oui.
Quatre,
ce qui est la moitié
de huit, des fois.
Oui, mais en même temps,
oui, totalement.
Toi, tu as fait
des maths 46, des fois. Oui, mais en même temps, oui, totalement. Toi, tu as fait des maths de 36?
3.
Des S+.
T'étais-tu un des 4 qui ont coupé?
Oui.
Oui.
Moi, il y a un livre qui vient de sortir, que j'ai acheté, qui est vraiment bon.
C'est la biographie de Norm Macdonald.
Bien, c'est un roman, mais c'est vendu comme sa biographie.
roman, mais c'est vendu comme sa biographie.
Là, il
compte comment Norm Macdonald, c'est le gars
qui faisait Weekend Update à Saturday Night Live.
C'est ça.
Humoriste hallucinant.
Il raconte
la manière qu'il a eu la job à Saturday Night Live.
Mais là, il fait croire que c'est en
donnant de la morphine
à Lorne Michaels.
C'est que des histoires
de morphine.
C'est n'importe quoi.
Il n'y a rien de vrai, mais c'est tout le temps...
Tu sais, il dit...
Lorne Michaels m'a dit
qu'il fallait faire trois imitations.
Il dit que je ne connais pas
d'imitation. Il dit
qu'il faut que tu t'en ailles. Mais attends,
j'ai quoi de mieux qu'une imitation? C'est quoi que t'as?
De la morphine. »
Puis là, il a dit
« Là, Lorne Michaels a pris la morphine. »
Puis il a dit « Ça, c'est pas un
character. Ça, c'est un recurring
character. » Puis là,
il raconte
qu'il a essayé de vendre tout le temps le même sketch.
Il avait fait
du stand-up
ses répondeurs. Il avait stand-up ses répondeurs.
Il avait une bite
de ses répondeurs.
Il disait que ça marchait tellement.
Je me disais que ça allait devenir un sketch.
L'histoire, c'est juste lui qui essaye
de vendre son crise de sketch,
de répondeur, puis lui qui n'arrête pas
d'harceler les filles.
C'est n'importe quoi, mais c'est vraiment drôle.
Les critiques, qu'est-ce qui est drôle?
Il y a le Washington Post
puis le New York Times
qui, dans leurs critiques, disaient
qu'on ne sait pas si c'est vrai ou non.
Bernard qui dit qu'il a eu sa job
en donnant de la morphine.
Que ça lune.
Je trouve qu'au Québec, on ne vit pas assez de ça.
Moi, j'aimerais ça voir dans les talk-shows
quelqu'un qui arrive en faisant... Il arrive dans le talk show,
comment ça va, puis il fait...
Je me souviens, en retard, il pleure tout le long
de l'entrevue. Je fais...
C'est ça que lui, il fait
au Mike Warchaud.
À chaque semaine, tu as tout le temps de l'air.
C'est ça qui est hot. Parce que ton
personnage...
Excuse de parler.
Ton personnage est comme un gars ton personnage... Excuse de parler. Mais ton personnage
est comme un gars
sur le bord de la déprime ou du suicide.
Ben voyons!
Non, mais parce que
moi et Gab, on a vraiment les mêmes trucs
qui nous font rire. Puis moi, à chaque fois,
tu le sais au micro-chou que c'est un personnage.
Parce que Gab
jouait souvent...
J'ai vu des enfants, quand ils sortaient de l'école, ils répondaient à des entrevues, puis ils étaient quasiment
genre... Ils ne répondaient pas aux questions.
En fait, moi, je répondais, on m'a dit, tu me poses une question à développement,
puis je faisais, non.
Puis il était... Mais à la limite...
Moi, ça faisait rire, mais tu fais...
Mais c'est qu'il y a un malaise dans notre...
Mais il en créait des gros. Puis moi, la différence, c'est que moi, les gens savent
que c'est un personnage, puis Gab, puis on en a parlé une couple de fois, il a quasiment
nuit, parce que les gens pensaient que c'était lui
réellement. Ouais, pis on sait pas comment t'es là avec toi,
t'es tout le temps en lot, pis quelqu'un qui me parle avec moi,
je dis, t'es pas si low.
Non, mais le moment que j'ai un Kodak sur moi,
assurément, je vais jouer le...
En gros, t'es pleuré, parce que Samad était mort,
tout le monde était genre malade, c'est ça?
Ouais, c'est ça. Je faisais, ah non, je peux pas parler,
j'ai un... je reviens d'un enterrement, pis là, la prod faisait, c'est-tu vrai? Je faisais, non, non, c'est pas vrai, je vous joue, c'est ça? Oui, c'est ça. Je faisais, ah non, je ne peux pas parler, je reviens d'un enterrement.
Puis là, la prod faisait, c'est-tu vrai?
Je faisais, non, non, ce n'est pas vrai, je vous jure, ce n'est pas vrai.
Il ne cachait pas, il faisait mon petit flair,
mais je disais, non, non, ça ne marche pas, je vous jure.
Tout ça, c'est une blague, c'est un sketch, tout ça.
Il arrivait devant les juges dans la route,
de faire son number, puis de genre,
excusez-moi, là, en tout cas, mais c'est...
C'était qui les juges?
C'était Domangtin, Christian Villot et Véronique.
La blonde de Max Martin.
Non.
Ben oui.
C'est pas la blonde de Max Martin.
La fille chez Juste Pourrie.
OK.
Ça, c'était quelle année?
2013?
2014?
Véronique,
elle a été juge.
Oui, j'ai pas ça.
Véronique Trépanier.
Ah, je le savais pas.
Véronique Trépanier.
Qui est-ce?
Ah, c'était l'année
que j'étais rendu
chez Belle,
fait que je pouvais pas regarder en route.
Non, mais c'est vrai.
Oui.
Fait que c'est ça.
Fait que là...
Mademoiselle, une question.
Mademoiselle.
Mademoiselle!
La femme.
Y a-t-il une autre question?
Oui, mais...
Voyons aussi!
Pourquoi ça parle?
Y a-t-il une autre question?
Oui. Oui, oh yes. Y'a-tu une autre question? Oui.
Vas-y.
Qui dit vas-y?
Salut.
Julien, j'aimerais savoir
où est-ce que tu prends ton inspiration
pour tes sketchs, parce que j'ai trouvé vraiment beau.
Moi, c'est gentil.
Moi, je copie tout d'un stand-up américain.
C'est... Là, j'ai une couple de poursuites. Justement, je te parle. J'ai une couple de poursuites, justement,
où je te parle. J'ai une couple de poursuites contre moi.
Non, mes sketchs,
j'ai pas un petit peu.
Tu le prends sur tes lieux, souvent.
On va dire que tu prends un lieu, puis après ça, tu chires là-dessus.
Oui, c'est ça. C'est une idée de base,
puis j'improvise beaucoup, laisser rouler les caméras,
puis c'est là où on est, si tu fais du montage là-dedans,
mais c'est on chire, on chire, on chire,
avec l'invité, on se relance, on se relance,
on gosse. Même avec toi, on a trouvé
les idées sur le set de justement l'argent.
Les meilleurs gags viennent souvent spontanés
et ça crée...
C'est vraiment le lieu, l'invité.
Mais pour, mettons, les affaires, tu fais, mettons,
on va dire au micro-show ou ton stand-up,
c'est...
Tu te mets à improviser dans ta tête
ou tu le fais avec quelqu'un d'autre
au Mike Ward Show disons
il y avait beaucoup de mon stand
parce que moi ce que je voulais faire c'était tout faire mon une heure de cet été
mon une heure de cet été
le passer au Mike Ward Show pour qu'il soit capté télé
pis que ce soit beau
pis qu'après ça cet été je réécris un nouveau une heure
là finalement ce qui s'est avéré c'est que
j'ai passé une couple d'affaires mais que finalement
le stock stand-up passe pas tout le temps fait que j'ai réécrit un nouveau stock pis la façon que je l'est avéré c'est que j'ai passé une couple d'affaires mais que finalement le stock stand-up passe pas tout le temps.
Fait que j'ai écrit un nouveau stock. La façon que je l'ai rodé c'était, qu'est-ce que ça me tente de faire que je pourrais pas faire en stand-up nécessairement.
Tu sais, vendre des objets ou juste une lettre à tes parents ou juste, tu sais, des affaires qui se font avec, pardon?
La menace, c'était du miel, connasse.
C'était du miel.
Connaisse.
Ma gérante n'est pas sortable.
Non, non, non.
C'est des affaires que c'est le fun d'avoir quelqu'un qui te répond un peu.
Je sais que...
En stand-up,
c'est plus des idées, des choses que j'ai envie de dire.
Dans ces cas-là, c'est plus des affaires que c'est le fun d'avoir
c'est pour ça que je trouve ça cool
de faire des chroniques
je trouve ça vraiment pertinent
c'est le fun
ça relance
y'a quelqu'un qui peut
te regarder croche
pis en stand-up
en tout cas
mais souvent t'as une idée de base
Génie
souvent t'as une idée de base
bien concise
avec plein de gags
et après ça en stand-up
surtout tu aurais du humour à longueuil
et il part sur une chire
et il trouve des idées
malade
y'a vraiment
t'es vraiment efficace
sous pression. Il y a de quoi de super efficace
que tu sors et tu t'enregistres.
C'est pas mal qu'il sort avec.
Moi et Julien, on a une relation amoureuse
assez compliquée. Non, mais je sais que tu fais ça aussi.
Au lieu d'écrire comme à l'école
de l'humour avec
une règle de trois, après ça, je reviens
avec un callback. Je veux parler de ça, j'ai un potentiel drôle, quand je
suis sur scène, je chire là-dessus, je chire là-dessus, je rotte, et après ça, tu chires
sur un sujet, puis après ça, tu en ressors, tu le réécoutes, tu fais sous pression,
il y a souvent des blagues de ça.
Les meilleurs jokes, c'est autant des jokes improvisés.
J'ai passé une heure à penser à qu'est-ce que je pourrais dire sur ça
où, man, il y a du monde,
il faut que je fasse rire. C'est beaucoup plus
drôle, je ne sais pas pourquoi,
parce qu'on dirait une suppression de sorte de quoi d'original
ou de quoi de plus...
Moi, le bout le plus rachat de ma vie,
mais j'ai trouvé que c'était
la meilleure création que je faisais,
c'était quand je rodais mon chou-chien.
J'avais ». J'étais
parti avec
François Goulian
puis Simon Leblanc. Puis là,
je leur disais « Faites votre meilleur matériel ».
Puis moi, je n'avais pas de matériel.
Fait que moi, j'étais après eux autres avec mes
petites crises de notes de « Hey,
il y a de quoi être drôle avec le blé d'Inde ».
Fait que là,
tu sais, c'était un show, il y avait
une demi-heure de top,
leur 15 meilleures minutes chaque.
Puis après moi,
c'est sûr que le monde faisait
« Qu'est-ce que c'est que le blé d'Inde? »
C'est mauvais, mais cette pression-là
faisait que...
T'avais de quoi pour closer au moins?
Les premières fois, non.
Mais en un mois,
je suis allé de...
Ou même en une semaine, je suis allé de nulle à chier
à ordinaire.
C'est quand même bon.
Je dis que j'étais content d'être rendu ordinaire.
Puis après, mais j'avais au moins
une fin.
C'est vrai qu'au début,
je finissais avec
du vieux stock.
Je finissais avec un 20 minutes de vieux.
Bien closé au moins.
Puis après ça, ce que je faisais, j'avais lu un affaire que Louis C.K. faisait,
que j'avais essayé, puis ça ne marche pas, mais c'était le fun à essayer.
Lui, il avait dit qu'il closait tout le temps avec son matériel le plus faible.
Tu m'as dit ça? Moi, je ne suis pas d'accord avec ça.
Pour se donner une pression.
Une pression après quoi?
Parce que tu closes.
Non, non.
Puis, tu le fais.
Partir avec son meilleur stock.
Oui.
Oui, mais tu finis avec ton plus faible.
Vu que ton corps fait comme tabarnak,
il faut que ça soit bon.
Fait que là, tu en mets plus.
Tu trouves des solutions pour arranger le number.
Ça marcherait si c'est des conditions parfaites,
mais moi,
j'arrivais avec
juste du stock
pas rodé,
fait que ça marchait
pas grand-chose.
T'étais ton plus faible,
mais faible, faible.
Ouais, ouais, c'est ça.
Mais tu vois,
tu te donnes quand même
la possibilité de faire ça.
Tu sais, on s'entend,
il y a beaucoup de humoristes
qui font,
hé, pour vrai,
moi, je veux encore
ma grosse maison,
je veux encore mon beau char,
je veux encore
cette sécurité financière-là,
donc je vais pas faire...
Je vais pas me réinventer.
Je vais risquer quelque chose tu fais mais non
mais en fait
mais moi c'est un peu ça l'humour
c'est un art comme
un art puis souvent
on déplore l'humour
en faisant mais c'est pas un art
comme le théâtre
ou la danse
ces affaires là
mais tu fais
mais c'est de vrai
c'est ça
c'est on risque quelque chose
on risque puis on essaye
puis on essaie de trouver
c'est de l'art
mais oui c'est de l'art
mais où qu'on perd
cette véracité là
c'est à cause de des personnes qui gardent la même chose
après des années, après des années.
Mais tu fais exactement...
Tu vois ce que tu aimes de faire, tu fais...
Je pars avec du stock que je connais, fuck all.
J'essaie de vous faire rire avec peu,
mais j'ai eu le talent de le faire.
Puis on va, on travaille.
Non, c'est ultra pertinent.
C'est vraiment cool de...
Ouais.
Y'a-tu une autre question ou...
Moi, j'ai peut-être une question.
Je te la vais poser là-bas. Ouais, ouais. Ben, si t'as une question, t'as-tu une autre question? Moi, j'ai peut-être une question. Oui, oui.
T'as-tu une question?
Oui.
Je me demandais, dans les débuts,
j'imagine que vous aviez comme une job
qui gardait une certaine garantie.
Moi, j'étais président d'une compagnie.
Non, mais je me demandais,
à quel moment vous vous êtes dit,
OK, je fais assez d'argent, je peux lâcher ma job
et je peux vraiment me concentrer à 100 %
à l'humour,
vivre de ça?
Moi, j'ai lâché ma job.
Non, non.
Tu as fait?
Toi, en fait, tu as lâché la job.
En fait, moi, j'ai juste fait de l'humour en me disant,
je ne vais rien faire d'autre que de l'humour,
quitte à mal vivre.
C'est un vrai bohème.
En fait, moi, il y a une urgence financière qui est super intéressante.
Je trouve de faire... J'ai une urgence financière
à gagner de l'argent qui me permet de créer.
Puis, moins j'ai d'argent, plus je crée.
Tu sais, on dépense toujours plus de ce qu'on a
en quelque sorte. Fait qu'il y a comme quelque chose
que je trouve trouve super sain
d'écrire en scène panique.
Il faut que j'écrive.
Je me suis déjà demandé
de faire un million de dollars,
qu'est-ce que je fais?
On dirait que je le gaspillerais en une oeuvre
live le plus vite possible pour ne plus avoir rien
et continuer à écrire.
Parce qu'assurément, je ferais...
Un numériste qui a faim
va tout le temps
plus travailler
ben il y a des fois
je trouve ça super intéressant
t'sais un
t'sais quelqu'un comme moi
t'sais que moi
techniquement
je pourrais faire
bon ok
je vais aller 6 mois
vivre
c'est ça au Mexique
mais toi t'es pas
tu te mets en danger encore
même si t'allais jouer
dans d'autres pays
je pense que t'es
masochiste
non mais il y a quelque. Tu vois ça plus artistique
ou plus
la stabilité?
Moi, j'aime pas...
Il y a de quoi de mauvais
d'être en pantoufles
sur un stage.
De faire, si je vais faire ça, ils vont aimer ça.
C'est plus facile.
C'est valorisant, c'est le fun.
Oui, ça marche tout le temps.
Tu finis sur un standing, tu es bien,
tandis que d'arriver dans une place que personne ne te connaît...
Oui, mais tu n'es plus la même drogue de la scène.
Cette drogue-là est beaucoup plus facile.
Tu as vu cette drogue-là de « je vais prendre une petite Corona ».
Tu drogues encore à la coke.
« Let's go, let's go ».
Il y a de quoi d'un peu intense à faire.
« Let's go, je pars sur scène. »
Je trouve ça tough, mais en's go, je pars sur scène.
Je trouve ça tough,
mais en même temps,
je trouve ça super admirable.
Mais il y a de quoi,
je trouve,
sans être obligé d'aller dans d'autres pays,
mais tu sais,
un humoriste établi
qui fait des soirées d'humour,
mettons comme un
Louis-José Hood,
ça,
tu vois que c'est un vrai,
tu sais,
qu'il traverse ses affaires
puis il va dans des places
qui se met en danger ou, tu sais, comme... C'est fucked up, puis il va dans des places qui se met en danger, ou...
Tu sais, comme...
C'est l'humoriste qui vend le plus au Québec.
Est-ce qu'il retourne à l'abreuvoir
et va, il vient à Longueuil?
C'est quand même fascinant. Il y a plein de monde
qui... Il serait pas obligé.
Il serait pas obligé. C'est le plus populaire en ce moment.
En plus, à la 10, tu sais,
comme là, tu sais, il a commencé déjà
le rodé. Il va être tight comme ça.
Il est déjà plus tight
que les autres années.
En plus, animant à la 10,
tu n'es même pas obligé d'être tight.
Il y a un animateur de foule.
Si tu prends des pauses entre tes jokes,
ils vont upload.
Ils montrent le respect à un point tel.
On a à accepter aussi ça.
Il y a d'autres animateurs qui feraient
« Fais-moi rire, l moristes », mais Louis-José,
il est tellement travaillant et il est tellement
affiquement parlant, le fun et intéressant
qu'il se fait « Let's go, je te donne mon 100%
de mon rire ». Il y a un peu ça aussi.
Penses-tu qu'il check les podcasts?
LG,
c'est sûr que non. Moi, je pense que non.
Ben non, Colin, il...
Il a plus de temps que nous. Ben non.
Ben oui. Ah, c'est vrai, t'as raison.
On le voit nulle part.
Même peut-être, regarde.
Bellefay, écoute.
Mario Fermont aussi.
Mon cousin.
En deux ventes de jeans.
Il écoute ça solide.
Il vend-tu mon podcast à du monde?
Le monde arrive,
je te vends trois bières,
puis il y a du monde.
Pour vrai, ce cousin-là,
il vend beaucoup de choses.
Si vous voulez vendre des choses,
contactez-le.
Pour vrai, il était déjà arrivé chez nous.
OK, parlons-en pas publiquement,
on va en parler en premier.
Il a volé une palette chez Saputo,
puis il vendait du fromage.
Tu serais?
C'est un mesti de BS.
Il a volé du fromage.
Du fromage. Il n'y a rien qui goûête. Il a volé du fromage. Du fromage.
Du fromage. Il n'y a rien qui goûte aussi délicieux que du fromage volé.
Mais je te dirais qu'au prix qu'on a payé, on était contents.
J'imagine qu'il a marqué Saputo, il a barré une nette.
Saputo! C'est des Italiens.
C'est Saputo, Saputo là.
Et lui, il a fumé?
Ah non, parce qu'en fait, Saputo, Saputo changeait de cuisine, bla bla bla.
Ça fait qu'il y a des palettes
qui partaient.
Non, c'est bien un stylo.
Non, mon gars.
C'est un bougon, là.
C'est un bougon.
Oui, oui, c'est un bougon.
Moi, je suis sûr
que ça n'est même pas arrivé.
Tu as vu ça dans les bougons
et là, tu te dis
qu'il ne s'en rappellera pas.
D'un moment donné,
mon cousin a dit
qu'on a appris
que c'était une fille.
Mais pourquoi il ne voulait pas
le dire dans notre famille parce que moi, mon frère est policier dans la vie mais pourquoi il voulait pas le dire dans la famille
parce que moi mon frère est policier dans la vie
il voulait pas le dire dans la famille pendant que mon frère est policier
il a fait non non c'est ça là j'ai eu un petit rabais
puis mon frère est parti
il nous a dit
il a volé du fromage
il a volé du fromage
est-ce que je suis content
que ça a marché mes affaires en humour
parce que sinon je serais devenu ce gars-là.
Est-ce que je serais le Carlis?
Une autre compagnie, M. Ward.
Bien sûr, fromage Ward.
Fromage Ward.
Fromage Ward.
C'est quoi?
C'est bon.
C'est du fromage.
C'est du mozzarella.
Il est blanc, Carlis.
On sent Carlis.
C'est une brique pour des pièces.
C'est quoi?
C'est du bleu.
Ça va être du bleu. Il n'y a pas de place dans le friche-l'air.
C'est quoi, les trous dedans? C'est parce qu'il est suisse?
Non, c'est la police qui m'a tiré.
La gang de Sabito
n'arrêtait pas de tirer pendant que je me sauvais.
Je me protège, là.
Je me suis protégé avec elle.
Bon, fait que je pense
qu'on va finir là-dessus.
Attends, on va finir sur une bonne blague.
Moi, j'ai une blague.
Moi, je vaison va finir là-dessus. Attends, on va finir sur une bonne blague. Moi, j'ai une blague. Pour finir, parce que c'est toujours bon de finir.
Moi, je vais faire la finir.
Tu vas faire le punch.
Parfait.
OK, puis toi-même, tu vas le rappeler.
Excellent.
Tu sais quoi, c'est quoi la différence entre une pâtière et une orange?
Hé, la pâtiille est à terre.
Pis l'orange, qu'elle mange la marde!
Ben, dans les années 90, ça marchait, cette délèverie-là.
As-tu fait le rappel?
Le rappel?
La pataille. La bataille!
La bataille!
Comme un callback là-dessus?
À ton aise!
À ton aise!
Christ, le tabarnak!
Pour de vrai!
OK, une autre question.
Là!
Ça fait combien de temps?
Il n'y a rien!
Je ne peux pas rajouter à ça.
Non, mais c'est...
C'est un désastre!
En fait, c'est que le delivery, tu n'as fait pas.
Tu as essayé de sauver ça en criant.
Après, tu as blâmé une génération
de faire
« Tu sais, dans les années 90,
c'est ça que le monde faisait.
J'étais là dans les années 90.
On n'a jamais fait ça.
On n'a jamais fait ça.
Dans les années 90, vous avez chié.
Vous étiez laid dans les années 90.
On était laid, mais nos jokes de patère,
ils étaient tight en tabarnak.
Ah, si.
On avait Luc Sonnet qui nous disait
«Mets l'orange avant la patère, ça va être plus tight».
Là, on pratiquait, on avait des cours de voix.
Avec Hélène Parent,
on était tight que le tabarnak.
Dans les années 90, as-tu vu dans les années 90,
ma gang, là, petite gang de calles.
Moi, là, avec mes jeans,
mes pantalons en cuir, ma petite messe pas de manche.
T'avais-tu des boucles d'oreilles, toi aussi?
J'avais pas de boucles d'oreilles.
Il y avait toutes des boucles d'oreilles, les calles.
Dans les années 90,
vous avez chié le Québec, Asti.
C'est à cause de vous, le 95,
on l'a perdu au référendum, ma gang de statuettes. C'est à cause de vous le 95, on l'a perdu au référendum de ma gang de stupides.
C'est à cause de vous, je me risque de faire un pantalon en cuir
que vous pouvez pas monter les marches pour aller voter.
C'est comme Carlis.
Fait de la merde, Asti.
Je vois très fort.
Merci, on finit là-dessus.
Merci les gars.
Merci à vous autres.
Restez des nôtres.
Yann Thériault
va vous bloguer un autre podcast.
Merci. À la semaine prochaine. Sous-titrage Société Radio-Canada C'est un podcast vraiment le fun, comme son titre le dit. Ça parle de scepticisme.
C'est des gens qui abordent plusieurs sujets, mais de façon sceptique.
Je vous nomme quelques sujets.
Il y a un gars, ils ont eu une entrevue avec un gars qui est allé essayer toutes sortes de melt-in alternatives.
Il parle de synergologie.
Il y a des cours d'éthique.
La voyance téléphonique. La loi de l'attraction. Toutes sortes d'affthique, la voyance téléphonique,
la loi de l'attraction,
toutes sortes d'affaires un peu douteuses comme ça.
Les autres, ils viennent, ils vont même jusqu'à faire l'expérience et puis ils viennent vous en reparler.
Ça s'appelle Le Monde Merveilleux du Septicisme.
Ils sortent un épisode,
c'est pas super régulier,
mais c'est intemporel, ça s'écoute n'importe quand.
C'est disponible sur
la plateforme RZO Web
et si vous voulez entendre le mien, mon podcast, ça s'appelle Le Stream Écoute n'importe quand. C'est disponible sur la plateforme RZO Web.
Et si vous voulez entendre le mien, mon podcast,
ça s'appelle Le Stream et c'est disponible sur le yanneteriot.com. Thank you.