Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #88 – (Neev et Guy Nantel)
Episode Date: November 14, 2016Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Guy Nantel avec qui il fait l'analyse du Olivier-Gate et qui nous raconte les dessous de ses vox-pop, et Neev qui nous parle de son prof "qui s...e frottait le pénis". https://youtu.be/B89Wj-_yLqE ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Merci beaucoup! Bienvenue à Mike Ward sous écoute!
Merci à toi d'applaudir un petit peu plus longtemps que tout le monde.
C'était hot! C'était apprécié.
Là, avant de commencer le podcast, je veux juste demander que...
Tu sais, souvent, je vous demande, genre, allez acheter sur Amazon,
mais faites www.amazon.ca.
Là, cette semaine, ma demande va être weird.
Arrêtez de parler du podcast au monde
qui ne connaisse pas le podcast.
Parce que, tu sais, là,
je trouve, Michael, tu nous écoutes,
on a juste exactement
le bon nombre de personnes
qui regardent et qui écoutent. C'est super le fun.
Puis aussitôt que...
Là, j'ai juste peur que ça
devienne trop connu
et que je vais gâcher la carrière à tout le monde qui vient.
Parce que la semaine passée, il y a eu un article dans Le Monde de Stars
et il y a un nouveau magazine web qui s'appelle Québec Life,
ou QC Life en tout cas, qui parlait de...
J'avais conté une anecdote sur Michel Richard.
Puis là, c'était du Christ de clickbait,
là, c'était un humoriste sans prend,
Michel Richard.
Fait que là, là, c'est sûr,
tu cliques pour voir, bon, asti,
c'est quoi, c'est où qu'elle a chié
cette fois-ci, puis...
C'était pas ça, là, ça parlait
de moi, puis là, ça dit
aller voir l'extrait
à 12 minutes 42, puis le podcast,
je pense, de la manière qu'on le fait,
qu'est-ce qui est cool? Les bottes qui pourraient
mettre les humoristes dans la marde sont
tout le temps dans le milieu. Fait que les
hosties de ma mère, ils écoutent la
première minute, ils font, c'est bien plate,
car, pourquoi qu'ils nous plug
Airbnb, pourquoi qu'ils parlent tout le temps
d'Uber? Fait qu'ils décrochent,
puis le monde qui écoute jusqu tout le temps d'Uber? Il décroche et le monde qui écoute
jusqu'à temps qu'on
dit des affaires qu'on pourrait se mettre dans le trouble,
là, c'est juste du vrai monde,
du bon monde qui écoute. Merci
d'écouter, mais
ne parlez plus de ça
à personne.
On dirait que ce n'est pas un podcast,
on dirait que c'est une agression.
Je suis en train de vous dire, là, c'est notre secret.
Je vous aime.
Si tu en parles à quelqu'un, je vais faire mal à ta mère.
Je vais vous parler de mes commanditaires.
Comme d'habitude, si vous avez des affaires à acheter d'Amazon, allez sur mwamazon.ca.
Moi, je me fais 6 % de ça.
Si tu n'es pas membre d'Airbnb, si tu fais l'adresse mwbnb.ca,
ça te donne 42 piastres de rabais pour un voyage Airbnb.
Même chose si tu n'es pas membre d'Uber.
Tu downloads l'application Uber, tu mets le code Uberchien,
toi, tu vas avoir un lift de 20 piastres gratuits
puis moi, je vais avoir un autre lift.
Fait que j'ai plus de...
Là, grâce à vous autres, grâce à mes fans du podcast,
je n'ai pas pris mon char depuis un an.
Fait que je peux boire tout le temps,
puis je mets zéro vie en danger.
Merci.
À cause de vous autres,
avant j'étais festif,
là c'est devenu un vrai problème.
À cause de vous autres.
Avant, au moins,
je pouvais faire une annonce chauffe,
mais là je suis comme,
« Ah, ça, Hubert!
Comment ça, j'ai mal ici? »
Mais c'est ça.
Merci beaucoup.
Ce soir, je suis bien content.
On a un...
Ok, je pensais qu'il était vite.
Parfait. Je vais juste replacer
les verres. Je vais présenter
mes invités. Je suis très content de les avoir.
Mesdames et messieurs, donnez une bonne main d'applaudissement
pour Nive et Guynantel.
Salut.
Comment ça va?
C'est quoi ça?
C'est des autographes?
Oui, j'ai apporté des autographes pour les fans
Quand j'ai su que j'étais avec Nive
ils me disaient qu'ils n'étaient pas venus pour Nive
Ils m'ont dit que j'étais avec Nive, je me suis dit qu'ils ne sont pas venus pour Nive, certain.
Je me suis dit que ça allait vous faire plaisir.
C'est parfait.
Elle se tient de poignée
de main.
Oui, là, là.
Comment?
Hello.
OK, on boit.
OK, cheers.
Cheers.
Ben oui, ben.
Attends, moi, quand je suis l'endemain de veille, il faut que je tienne mon verre
Tu es toujours l'endemain de veille, Mike
Tu n'as pas besoin de spécifier ça
Mais j'ai pour de vrai
L'endemain de veille, mes deux premiers drinks
Ça manque de stabilité
Exactement
Tu marches croche quand tu n'as pas bu tes deux premiers drinks
C'est ça, exactement
Je suis devenu
Un personnage de sans habile T'es-tu alcoolique? je croche quand t'as pas vu tes deux premiers rires. C'est ça, exactement. Je suis devenu un
personnage de sans-habit.
T'es-tu alcoolique? T'as considéré-tu comme un...
Oui, oui, oui. Non, c'est clair.
C'est assuré.
Je l'ai pas nuire à ta réputation.
C'est clair.
Non, je me...
Mais j'aime encore ça, boire.
C'est ça.
Non, mais tu sais, moi, la part du monde qui réalise
qu'ils sont alcooliques, ils font comme, oh, je suis alcoolique, il faut que je change les affaires. Non, mais tu sais, moi, la part du monde qui réalise qu'ils sont alcooliques, font comme
« Ok, je suis alcoolique, il faut que je change les affaires. »
Moi, j'ai juste fait « Ah, je suis rendu alcoolique. »
Tu as accepté le titre.
La seule chose qui me fait chier,
par exemple, tu sais, moi, je suis
Irlandais, puis quand j'étais petit,
tu sais, le stéréotype des Irlandais,
c'est qu'on est tous des hosties d'ivrognes puis des bouffons.
Fait que là, je me disais, je veux pas
devenir le stéréotype.
Et je suis devenu...
Mais sauf, je me bats pas.
Le port des Irlandais se bat, mais je sais pas comment me battre.
Tu manges des volets et tu t'en ramènes pas.
Ouais, peut-être. Je fais des blagues.
Fait que mes blagues...
Mais tu veux pas t'entraîner un peu pour te mettre un petit peu plus en forme?
Non.
Non?
Si tu vas mourir bientôt. Non, mais... t'entraîner un peu pour te mettre un petit peu plus en forme? Non.
Si tu vas mourir bientôt.
Non, mais... Non, mais non, j'ai pas
le goût de m'entraîner. Tu veux pas être en forme.
T'as senti bien dans ta peau, c'est pas
un objectif. Ben là...
Non, qu'est-ce qui est
weird? Non.
Nive, on s'en vient, ce sera pas long.
Non, mais toi, t'es arabe, pis tu bois.
Ouais, mais parce que je suis juif, je suis pas plus juif.
Ouais, je sais, mais c'est pas grave quand même.
Ça peut se revirer contre toi.
Non, mais pourquoi? On a le droit de boire, nous, qu'est-ce qu'il y a?
Ben, dans les pays arabes, y'en a pas.
Ah, oui, mais on est où, là?
Ouais, non, mais on s'est plus...
Regarde, regarde, je m'intègre.
C'est de moins en moins...
T'as plus Trudeau, c'est multiculturel.
Oui, ça...
Il est conspirable.
Ça me fait rire. Faut que je vous le dise, c' fait rire.
Il faut que je vous le dise, c'est drôle.
C'est quand même très cool, je suis entre Guylain Petel et Mike Ward, c'est pas mal quand même.
Oui, t'es comme la viande.
Oui, oui, oui, ou la subvention.
Mais parlons-en que t'es juif.
Oui.
As-tu une crowd juive, toi, quand tu fais tes shows?
As-tu un public juif?
Non, non, je pense que c' des questions. Non, non, mais non.
Est-ce que j'ai une crowd?
Je l'ai de plus en plus en fait par message Facebook et tout ça.
Les gens de la communauté, moi j'ai été très impliqué dans ma communauté plus jeune.
J'ai été directeur du centre jeunesse et tout ça.
Et quand je faisais ma musique, j'ai joué souvent pour la communauté au Festival Sepharad.
J'étais musicien avant d'être humoriste.
Et donc les gens suivent ma carrière sur Facebook et ils m'envoient des messages.
C'est cool, t'es devenu sérieux, on te voit à la télé,
tout ça. » Et oui,
il y a une bonne réponse, ils sont fiers.
C'est pas un compliment, un humoriste est devenu sérieux.
Non, mais dans le sens où
c'est devenu sérieux, dans le sens où c'est pas...
Parce que pour des Marocains, si t'es pas médecin,
comptable, avocat, t'as raté ta vie.
Alors quand ils te voient chez lui en bobette,
dans une pub Campbell, pendant le match de hockey,
ils se disent « Oh fuck, he made it ».
Mais t'as-tu fait des acides
d'île ou qu'il vient de voir les choses? Non.
Il consomme pas trop de spectacles.
Moi,
jeux fastidiques, ils se mêlent pas vraiment.
Pas tant, non. Pas tant, pas tant.
C'est très communautaire, communautariste
même. Ils protègent un peu leur tri.
Je t'avais-tu conté mon anecdote que j'avais
kidnappé un jeu fastidique?
Excuse-moi!
Non, mais s'il te plaît, vas-y!
C'est pas un vrai de vrai kidnapping,
mais c'était un moment donné,
après,
après,
juste pour rire,
il y avait une gang
de filles, puis moi, puis un autre gars,
je m'en rappelle plus, c'était qui l'autre gars,
mais ils font « Hey, on va aller manger de la poutine. »
Puis là, on essaie d'embarquer
dans un taxi, mais il y avait trop de monde,
pis finalement, une des filles,
elle dit, hé, ce taxi-là,
il veut nous embarquer, pis qu'on embarque tout.
Moi, je suis assis, pis là, je vois,
c'est un juif assidu, pis je suis comme,
c'est bien weird qu'un juif assidu
chauffe un taxi, pis c'était avant les Uber,
pis là, j'ai dit où qu'on va,
pis là, je vois, il n'y a pas de meter, pis là, j'ai dit où qu'on va. Puis là, je vois qu'il n'y a pas de meter.
Puis là, j'y demande. Je fais
pourquoi tu n'as pas de meter?
Puis là, il me répond. Il fait, I'm not a taxi.
Puis là, j'ai fait, oh,
c'est si. Puis il a été
bien cool. J'ai...
Il nous a lifté. Oui, il nous a lifté.
Moi, j'ai dit, hé, débarque-nous ici. Puis il a dit, non, non, non.
Je vous ai dit que je vous
amènerais. Je vais vous amener.
Il a beaucoup de parole. Oui, vraiment. V vous ai dit que je vous amènerais, je vais vous amener. »
Vraiment, vraiment, vraiment.
C'était weird, par exemple.
Mais après, une des filles
m'a dit la raison pourquoi il avait arrêté
pour la ramasser, il pensait que c'était une prostituée.
Il devait penser que
Dieu a fait
mon tabarnak.
« Hey, on va te mettre un humoriste en avant. »
Moi, j'ai kidnappé
un prof de physique à un moment donné
quand j'étais au secondaire.
C'est le spécial, le kidnapping.
C'est un truc à ne pas faire
pour les jeunes du secondaire qui écoutent ça.
On ne pourrait plus faire ça aujourd'hui.
Au secondaire 5, fin d'année, tu as voulu faire ton smartphone?
Non, c'est parce qu'on était deux chums
et on se disait, à un moment donné, on se donne une heure
où on dit, on veut aller aux toilettes, on sort.
Ce qu'on fait, c'est qu'on passait de classe en classe, on regardait et on disait,
« Ok, un tel Jean-Pierre, je le connais, le prof répond. Est-ce que je peux parler à Jean-Pierre, s'il vous plaît? »
C'était toujours juste une personne qui faisait ça.
Mais donc, le Jean-Pierre, il venait, l'autre, il le pognait dans le dos et on partait à courir avec.
Donc, on devenait trois. Après, on devenait quatre.
Finalement, on se retrouvait comme 15 personnes à se promener dans les couloirs. Puis là, on trouvait ça le fun
de kidnapper du monde de fois en fois. On se disait, bon, bien, on a fait la joke.
Puis là, on se dit, on kidnappe-tu un prof? Wow! On cogne à la porte. M. Blanchard qui
s'en vient. Écoutez, il ouvre la porte. M. Blanchard, c'est parce que j'ai quelque
chose à vous dire, mais je vais s'approcher d'ici. Je ne te mens pas, là. Écoute, il
voit 15 personnes qui sautent dessus. Il s'est mis à
hurler. Ça a été la catastrophe.
Lâchez-moi! Lâchez-moi!
Le directeur qui vient nous chercher,
qu'est-ce qui se passe? Il nous appelle le prof pour
faire une joke.
Ça finit comment, cette histoire-là?
Ça finit en retenue et en copie.
Ah, vous êtes courageux.
Moi, je n'ai jamais fait ça. Le pire qu'on a fait, c'est
qu'on avait un prof de biologie
Il se frottait tout le temps
Tu sais les laboratoires c'est des hauts tables
Il se frottait tout le temps, c'était weird
À un moment donné on s'est dit on va mettre de la craie
Alors on a pris des effaces avec de la craie jaune
On a beurré ça, tout le truc
Et là il sort, bien sûr il a une bande jaune
Je sais pas comment il a su que c'était nous
En tout cas on s'est fait massacrer
Deux semaines de retenue d'affaires comme ça
T'es né ici toi? Ouais je suis né ici, à Montréal Je ne sais pas comment il a su que c'était nous. En tout cas, on s'est fait massacrer. Deux semaines de retenue, d'affaires comme ça.
Tu es né ici?
Oui, je suis né ici, à Montréal.
Sainte-Justine.
Moi, je suis né à Québec.
Ah oui? Ville de Québec. Et toi?
Montréal aussi?
Dans le béton. Oh, yes, sir. Born and raised.
Toi, tu es né quel quartier?
Saint-Michel. Dans ta ville, Saint-Michel.
C'est une ville séparée.
Ah oui, hein? Pour la fusion.
Puis toi, tu es né où? Ville Saint-Laurent. Ville Saint-Laurent. Oui, oui, Saint-Michel. C'est une ville séparée. Ah ouais, hein? Pour la fusion. Puis toi, t'es né où?
Ville Saint-Laurent.
Ville Saint-Laurent.
Ah, OK.
Oui, oui, oui.
T'es pas loin.
Oui, ça va, par la carotte.
J'ai fait mon cégep à Saint-Laurent.
À cégep Saint-Laurent?
Oui.
Ah, c'était cool là-bas.
Ils jouaient bien au hockey.
Pas mal ça.
Oui, c'est pas mal ça.
Ça fumait des battes,
ils se jouaient au hockey.
Ton prof, ton prof qui se frottait le pénis,
lui, il faisait ça.
Pourquoi ça se bout là?
C'est ça!
C'était dessus.
Je pense pas que c'est... Non, c'était pas vicieux. Je pense que c'était juste,
tu sais, des fois, tu te colles à la table et whatever.
Mais nous, on a pris ça. T'es des petits cons, alors
« Est-ce que tu se frottes? » Puis t'avais quel âge?
14 ans, genre. OK.
C'est l'âge pour faire ça. Moi, j'ai gradué à 15 ans.
T'as-tu gradué à 15 ans?
Ah, ouais! Ouais, j'avais sauté une classe et après j'ai été aussi s'y tracer. Ben, écoute, quand le bonhomme, il se frotte pendant un an, c'est toi,âge pour faire ça. Moi, j'ai gradué à 15 ans. T'as-tu gradué à 15 ans? Oui, j'avais sauté une classe et après j'ai été aussi...
Ben écoute, quand le bonhomme il se frotte pendant un an, c'est toi, tu graduais à 18?
Il a compris.
Il a fait ça, ouais.
Que tu as eu du viol, mon gars, que tu as eu du viol.
Ah oui, il a gradué à 15 ans, fait que toi, ta famille, ils devaient vraiment s'attendre,
surtout si les jeunes marocains veulent des enfants qui sont médecins,
tout était dans leur tête le prochain... Moi, j'étais bien, ouais, les jeunes marocains veulent des enfants qui sont médecins. Tout était dans leur tête le prochain.
Moi, j'étais bien.
Ils doivent avoir capoté
quand t'es devenu musicien.
En fait, non. Parce que mes parents,
ils m'ont toujours supporté dans ce qu'on faisait, mais ils voulaient juste qu'on...
Mais les tantes, les oncles...
Mais encore aujourd'hui, on vient me voir, on me dit, c'est bien l'humour,
mais trouve-toi une job stable avec un salaire.
Je suis comme, mais je vis très bien, je gagne bien ma vie.
Non, non, mais on ne sait jamais.
Je sais, je veux dire, ça marche.
Mais c'est une vie de mentalité.
Écoute, je le prends ça aujourd'hui comme s'ils veulent une sécurité pour nous.
Alors, je me dis, c'est cool.
C'est des bonnes intentions.
Ça ne m'énerve pas.
Mais moi, toi, tu viens d'un milieu pauvre.
Fait que toi, quand tu es devenu humoriste,
il n'y a personne qui...
Moi, il était content.
Je te dirais même, mes parents.
En fait, je n'ai jamais senti
un méga soutien.
« Vas-y, tu es capable. »
Ce n'était pas de même.
C'est un peu comme...
Tu as ta vie, tu fais tes affaires.
On n'est pas pauvres, on n'est pas cons.
Mais en même temps, le fait que je rencontrais
des potes, je sentais que ça avait une petite fierté chez nous. On n'est pas pour, on n'est pas contre. Mais en même temps, le fait que je rencontrais des vêtements,
je sentais que ça avait une petite fierté chez nous.
J'ai fait la course autour du monde aussi.
Je pense que mon père, particulièrement,
était vraiment fier de savoir que je faisais le tour du monde,
que je faisais des reportages.
Je réalisais qu'il ne savait pas que je pouvais faire ça.
Moi non plus, je ne sais pas, il ne pouvait pas savoir.
En voyant ça, ça a été le début.
En fait, ça a été la fin.
Parce qu'avant de faire la course,
j'ai fait 4-5 ans dans les bars.
On a commencé à faire en même temps.
Au début, c'est sûr qu'il y a une petite inquiétude.
Tes parents te disent,
« Est-ce que tu es bien sûr que tu peux faire ça dans ta vie? »
Tu sais qu'il y a 1% de ceux qui essayent, qui réussissent.
En plus, au début,
c'était pas écrit dans le ciel que ça allait marcher.
C'est tout ce que tu te dis.
Oui, non, c'est ça.
C'est un genre d'humour qui n'était pas à mode pendant tout.
Dans les années...
Début...
Fin 80, début 90,
c'était des imitations, des personnages.
J'avais comme un rapport là.
Oui, tu étais à l'opposé de toi.
Mais ça marchait bien quand même, n'importe.
Ça marchait bien parce que...
Je pense que j'étais efficace au niveau du gag.
Il y avait quand même des bons gagouins.
C'était drôle, mais je me faisais tout le temps dire
que le mot social
et le mot politique, c'était Yvon Deschamps
dans le temps.
Ce qui accompagnait ça tout le temps, c'était
le monde ne s'intéresse pas à ça.
Le monde, ils veulent juste rire.
Ils ne veulent pas...
Puis je viens encore avec ça des fois.
Moi, j'ai souvent du monde qui vient de me voir en show,
m'attendre à la fin, puis ils disent,
écoute, je suis venu avec lui ou avec elle,
mais honnêtement, moi, ça ne me tentait pas
en tout de devenir difficile parce que...
Non, non, les gens sont honnêtes.
Ils disent, moi, je ne suis pas sûr de la politique.
Moi, ça ne m'intéresse pas.
Puis ils sont sûrs au départ que moi, je fais un humour
où il faut que tu connaisses le nom
des ministres.
Le député...
Je fais un griffin sur le député
de Cowanville. Mais non, ce n'est pas de même.
Tu ne sais pas qu'il y a des problèmes
dans la santé ou dans l'éducation.
Tu vis sur une autre planète.
C'est juste ça, la référence. Moi, je m'arrache tout le temps pour que
s'il y a un Français ou un Belge
ou un Suisse qui parle ma langue
mais qui vient d'atterrer, qui n'a jamais mis les pieds au Québec
et qui, en sortant de l'aéroport, vient s'asseoir,
il comprend 100% du matériel.
C'est toujours le même.
Mais moi, je me rappelle, une des premières choses que Guy
m'a dit au début, la première fois, mon premier
gars-là, c'est lui qui l'animait, et il m'avait dit
« Dans la vie, tu fais de l'humour pour
5% des gens. » Il me dit « Fais ce que
tu... » Je me rappelle, tu m'avais dit ça.
Tu m'as dit, fais ce que toi, tu sais faire,
au mieux de tes capacités,
tu vas ramasser le monde que tu ramasses.
Mais la seule chose que tu peux contrôler, c'est toi.
Je me suis dit, je ne sais pas si ça va passer.
Surtout au début, je faisais de l'humour très montréalais,
beaucoup d'accents, des trucs où il fallait vivre à Montréal.
Et ça ne marchait pas, genre à Saint-Jérôme.
Et lui m'avait dit, fais ce que tu sais faire, fais-le bien,
et à un moment donné, ça va débloquer, effectivement.
Moi, je dis ça souvent, tu es mieux d'être le meilleur dans quelque chose
que d'être moyen dans plein d'affaires
pis même pas juste en humour
dans la vie
si tu passes une entrevue pis que le boss
c'est ça que je cherche
même on dit 5%
c'est pas 5%
5% du Québec c'est 400 000 personnes
on vend pas 400 000 billes
t'en vends 100 000 c'est 400 000 personnes. On ne vend pas 400 000 billes. Une tournée, tu en vends 100 000.
Tu ne gagnes super bien ta vie.
C'est quoi?
C'est 1,5% du monde.
Il y a 98,5% des gens
qui ne t'aiment pas assez pour payer.
À la limite, ce n'est pas qu'ils taillissent,
mais ils s'intéressent relativement à ce que tu fais.
Tu travailles pour ceux qui t'aiment.
Les gens qui t'écrivent et qui disent
« Moi, je n'aime pas ça ce que tu fais. »
C'est comme quelqu'un qui rentre chez McDonald's
et qui dit « Moi, j'aime bien la pizza dans la vie. »
Vas-y, vas-y.
Les réseaux sociaux,
c'est rendu ça.
À cause des réseaux sociaux,
on essaie de faire plaisir
à du monde qui nous déteste.
C'est quand même mieux.
Parce qu'ils ont l'opportunité de nous le dire.
Alors que j'imagine, au début, quand vous avez commencé, s'il vient pas dans ta serait quand même mieux. Parce qu'ils ont l'opportunité de nous le dire. Oui, oui.
Alors que j'imagine, au début, quand vous avez commencé,
s'il ne vient pas dans ta salle, tu ne sais pas qu'il existe.
Là, il ne vient pas dans ta salle, mais il te montre son existence.
Encore aujourd'hui, là,
puis Mike est encore mieux placé que moi pour le savoir,
non, mais il n'y a personne qui vient te voir sur la rue. Tu veux dire que c'est ça ou ça?
Non, non.
Puis nous deux, on se fréquente en dehors,
puis on a les deux un humour assez crunché.
Oui. Toi, il y a une sargèbrie
qui réagirait pendant tout le temps.
Non, non, mais vraiment,
on ne peut pas la compter,
mais je veux dire... Non, il y a une femme,
on ne sait pas pourquoi, quand elle me voit sur la rue...
Toi, Nathalie!
Tu m'as volé mes idées!
Ah ouais? Bon.
La place Émilie Gamelin et son charme.
Ça se peut, des fois, par télépathie,
que j'aille voler des affaires.
Mais moi, ce que je me pose,
comment elle a vu ton show?
Non, mais qui sur la rue
vient de voir les yeux d'indulge?
Personne.
Personne à les gosses.
Ça n'arrive pas.
Et même quand ils veulent te féliciter,
c'est jamais à grand déploiement.
Surtout au Québec,
ils viennent te voir,
j'aime ce que tu fais, merci.
Les gens sont discrets
et respectueux, je trouve,
comparé à d'autres places.
Moi, je pense,
c'est ça,
dans les dernières années,
c'est arrivé peut-être 5 fois
que le monde s'est revenu me voir.
À la limite, c'est mieux.
Il est courageux, man.
Tu aimes le dire en pleine gueule,
c'est cool.
On peut en discuter. Il y avait ce qui arrivait souvent et ce qui arrive encore, mais... À la limite, c'est mieux. Il est courageux, man. Il aime le dire en pleine gueule. C'est cool. On peut en discuter.
Il y avait ce qui arrivait souvent
et ce qui arrive encore.
Mais là, je sors moins à l'épicerie.
Mais non, mais tu sais,
j'ai été à l'épicerie un moment donné
et là, je voyais une madame.
Tu sais, elle était...
Moi, j'étais là
et là, elle était comme...
Là, j'étais comme madame.
Je suis là.
Je vous vois là
et je vous entends.
Fait que...
Dites-le à moi,
vous fermez votre gueule.
Et puis elle te l'a dit?
Non, en fait.
La TV vient de me parler.
Il existe pour vrai
ce top-là.
Oh mon Dieu.
Puis j'avais fait
boire un petit monsieur
à Toronto, à l'aéroport,
un matin, qui m'avait vu
à, tu sais, il y a comme un petit aéroport
au centre-ville. Oui, oui, Porter.
Porter, oui, c'est ça. Puis j'étais là, puis là, il y avait un monsieur.
J'entends juste, c'est épouvantable.
Épouvantable.
Puis là, je pensais
qu'il parlait de, c'est épouvantable,
la température, ou un vol.
Là, je fais pardon, puis il fait,
toi, là, c'est épouvantable. »
Puis là, je suis allé
aux toilettes. Quand je suis revenu,
il y avait, tu sais, pour pisser,
ça m'a pris deux minutes, je reviens,
il y avait une bouteille de bière
vide, comme sur le côté,
puis il était en train de boire l'autre. Tu sais, il était en train
de caler de la boisson.
Je ne juge pas les alcooliques.
Ça pourrait se retourner contre moi.
Tu l'as fait boire.
Je pense que je t'avais conté la dernière fois que je suis venu au podcast.
Je ne me souviens plus parce que
je suis alcoolique moi aussi.
Le gars, ça a ru.
Il y en a un qui m'a déjà fait ça.
Il venait me dire, toi, il faut que je te parle.
Je dis, je t'ai.
Ça parlait.
Le gars, il était vraiment du croche.
Il n'avait pas de dents dans l'oeil.
Puis il dit, toi, je me faisais une affaire.
Si je ne comprends rien, tu es...
Puis je lui dis, écoute, c'est un mot qui s'adresse à l'intelligence du monde.
C'est tout à fait normal ce qui est en train de se passer.
Tu l'as laissé là.
Oui, il n'a pas compris ça le nom.
Oui, c'est ça.
Asti, c'est drôle, tu l'as insulté.
Puis lui, après, il a fait, bon, Asti, je suis content de y avoir je suis content de Gabor pis là comme on s'est rencontré
en personne
là il m'aimait
c'est comme quand tu fais
tes vox pop
ben tu te fous de la gueule
tu m'en fissons la même
ben oui mais respectueusement
mais c'est ça qui est bien fait
parce que je le dis à l'avance
contrairement à ce que
les gens pensent
moi je dis aux gens
non t'es pas obligé
non non je veux dire
du moment qu'il passe
à la caméra
t'es obligé de lui dire
qu'est-ce qu'il va se passer
non je dis je vais me payer votre gueule,
je vais prendre juste vos pires réponses, puis tout ça.
Oui, puis les gens s'embarquent.
Je serais pas obligé de faire ça, je pourrais juste leur dire
est-ce que je peux vous poser des questions.
Mais rendu là, il s'en douterait, tu sais.
Pas tant que tu penses.
Ah oui, tu penses.
Non, non.
Asticlement, on est pas vite.
Ben non, mais c'est parce que quand tu le sais pas,
que tu sais, si tu sais pas une aff affaire ben tu réponds ce que tu penses
mais tu sais pas que le gars il va faire
ben maintenant oui parce que les vox pop sont plus connus
mais les premières fois j'ai fait ça
je posais 12 questions à quelqu'un
mais il savait pas lui ce que j'avais gardé ou pas
une affaire que j'ai jamais compris pour les vox pop
tu sais mettons moi tu me poses une question
c'est qui le
on va dire le président de la Pologne
je sais pas c'est qui je vais dire je le le président de la Pologne. Je ne sais pas c'est qui.
Je vais dire, je ne le sais pas.
Mais il y en a un qui invente.
Oui, oui.
C'est ça.
C'est qui le premier ministre du Québec?
Tu as raison en partie.
Parce que moi, je suis le premier à faire le saut
quand des gens ne savent pas
et qui me disent quelque chose de totalement incohérent.
Ça arrive.
Mais des fois, pour être totalement honnête, ça arrive que la personne me dise je ne le sais pas et que je disent quelque chose de totalement incohérent, ça arrive. Mais des fois, pour
être totalement honnête, ça arrive que la personne me dit « je ne sais pas » et que
je vais insister. Comment tu ne sais pas? Non, mais je ne vais jamais être aidé d'un
n'importe quoi. Tu ne sais pas. Là, si tu fouilles comme du monde dans ta mémoire,
d'après moi, tu le sais. Là, la personne, tu fais « ben, attends un peu, là. » Puis
là, avant de sortir de quoi, je fais « ah, ben merci, j'ai ce qu'il me faut, madame,
vous pouvez continuer votre journée. » Ça arrive que arrive que je suis un peu de mauvaise foi
en faisant des Vox Pop, mais tu sais,
c'est tellement ludique. Pour moi, ça veut dire
pour le plaisir.
Je suis allé le googler.
Je suis assis le bord de le googler.
Ludique, ça veut dire
pour le plaisir.
Je me suis enregistré.
C'est tellement pour le fun que je fais ça.
Ça choque des fois des gens, là.
Je sais qu'il y en a qui disent, tu te dépeines le Québec
comme des tas d'imbéciles,
puis tout ça.
Bon, s'il y en a qui prennent ça de même, c'est correct,
mais le but n'est pas là. Le but est vraiment...
En tout cas, je peux dire une chose. Les gens que j'interview, là,
aussitôt que je vois qu'ils sont
d'une mauvaise journée, qu'ils n'ont pas
le tempérament à rire, je fais
deux, trois questions, ça va être bon.
Parce que je ne veux pas...
C'est déjà arrivé que des gens me disent
qu'ils se sont fait niaiser après et qu'ils n'ont pas aimé ça.
Mais je les ai...
Tu envoies des messages...
Oui, oui.
Une fois, il y en a un qui m'a écrit et qui a dit
que c'était vraiment pas correct
parce que tu as mis juste une fois ma réponse,
j'avais bien répondu,
puis tu as juste mis l'affaire que je ne savais pas.
Bien, j'ai réécouté le tape,
puis je l'avertis à l'avance.
J'ai dû comprendre juste comment faire cette réponse.
Il m'a fait une mauvaise,
puis là, il dit, tu poses 10 questions,
je me trompe une fois, puis c'est celle-là.
Ça, c'est de la mauvaise foi.
Bien non, c'est de la bonne foi,
parce que je le dis d'avance,
mais un coup que le montage est fait,
des fois, tu fais comme, ah oui, c'est ça.
L'idée de faire les Vox Pop,
c'est où que la Madame Sans sans-abri a trouvé ça?
Tu demandes,
t'en vois plus souvent que moi.
Je ne sais pas.
Moi, il y avait une affaire, t'as-tu déjà fait
sûrement que non,
mais Taxi Payant,
le show à Alex Barrette,
il m'avait demandé un moment donné, tu veux-tu le faire?
J'ai fait OK.
Il y avait une question
que je ne connaissais pas la réponse
il a dit si tu veux on peut arrêter
puis là je regardais le monde
puis je suis comme
non non on n'est pas dans un bon quartier
là je suis comme
promène-toi proche des universités
t'étais proche de Lucan?
non mais j'en ai fait
des jeunes de Lucan
qui rigeont qui ont de l'espoir encore non c'est parce que j'en ai fait. Des jeunes de Lucan qui rigent.
Qui ont de l'espoir encore.
Non, c'est parce que j'ai fait un vox pop
à côté de Lucan qui avait fait beaucoup parler.
Parce que je faisais des vox pop
avant, c'est à Rue Masson,
puis des places de même. Et je me souviens
vraiment, alors ça aura bien des courriels de gens qui disent,
des jeunes qui disent, ouais, ça c'est mépriser
des gens qui n'ont pas eu la chance d'avoir l'éducation
de ça. Viens, on va faire ça avec des gens. All right. Ok, on va en faire un à côté de Lucan. Puis, bon, ça, c'est mépriser les gens qui n'ont pas eu la chance d'avoir l'éducation. Rien à non faire ça avec des gens.
All right.
Tu te dis, OK, on va en faire un pour tes lucas.
Puis, bon, ça a donné que cette fois-là,
j'ai pogné 10 mots qui ont mal répondu.
Ça aurait pu mieux virer, mais cette fois-là...
Ça, là, imagine si t'es prof d'université
et que tu vois tes élèves.
Non, non, j'ai même un prof là-dedans aussi.
Imagine, c'est encore pire.
T'es étudiant, tu vois ton estime
niaiseux de prof.
Mais en même temps, Mike, soyons sincères,
même si t'es prof dans une matière,
tu sais pas tout, tu te doutes.
Moi, j'aime pas ça quand...
C'est-à-dire, j'aime quand ils font l'exercice,
mais j'aime pas la conclusion.
C'est que souvent, quand des politiciens sont en campagne
électorale, ça arrive, le genre
informel ou d'autres, qu'ils vont poser des questions aux politiciens sont en campagne électorale ça arrive le genre informel ou d'autres qui vont poser des questions
aux politiciens, le même principe que
les vox portues, ils posent 17 questions
combien ça coûte un timbre-poste
combien ça coûte prendre l'autobus
et là le politicien
il sait pas tout
moi ça ça m'amuse
pour le plaisir, mais en même temps
tu peux être un bon gestionnaire de l'État
sans savoir de ces affaires-là.
Puis je peux aussi, mettons, accrocher
Jean-René, puis je parle de lui.
Moi, je suis un grand fan. J'écoute tout le temps
Informan. C'est mon émission préférée, puis je l'enregistre.
Mais, tu sais, je pourrais
prendre Jean-René à la sortie d'une entrevue
comme ça, puis poser des questions sur Radio-Canada.
En quelle année ça a été fondé,
ou je te dis n'importe quoi. C'est quoi le nom du président?
Non, mais il y aurait des questions,
on pourrait dire, voyons donc, tu travailles là,
et le contraire est vrai, ça arrive des fois,
tu discutes avec quelqu'un,
de la superficie de la Chine,
tu te signes avec quelqu'un,
l'autre va arriver et va dire,
il doit le savoir, il est chinois,
c'est ridiculité, ça n'a pas de sens à voir. C'est pas parce qu'il est chinois
que c'est tout sur la Chine.
C'est pas parce que je suis jamais allé en Chine
que je ne sais rien sur la Chine.
C'est comme quand on me demande dans ta famille
si tu es terroriste.
C'est parce que tout ça m'amène à dire
que des fois, on croit des affaires
parce que c'est présenté d'une certaine manière.
Complètement.
Les compagnies électorales,
elles sont rendues à se déchirer
pour savoir ce qu'ils ont dit savoir c'est monté les messages
qui sont sponsored par quelqu'un
c'est de la campagne de pub
alors le produit qu'ils vendent c'est de la politique
mais c'est la même chose que ton déni
tout est à vendre
si tu posais ces questions là
mettons Hillary Clinton
j'avais vu
pendant la campagne électorale, quelqu'un avait posé
une question, ça coûte combien
une pinte de lait?
Ça coûte combien
une pinte de lait? Puis là, elle a inventé
quoi? Le monde disait, ça se peut pas qu'elle connaît pas
le prix, mais elle est pas allée
à l'épicerie depuis
1988.
C'est ça. Son mari était président
des États-Unis.
Moi, j'achète... Même si elle y va à chaque semaine, C'est ça. Son mari était président des États-Unis. C'est fini.
Moi, j'achète.
Même si elle y va à chaque semaine,
à partir du moment où Hillary Clinton,
on sait tous qu'ils sont multimillionnaires,
la peine de l'est,
elle ne regarde peut-être pas combien ça coûte.
Ça se peut que ce soit aussi normal.
C'est la personne qui pose la question.
Elle sait tout ce qu'elle sait dans son domaine, dans la politique.
C'est comme tu disais tout à l'heure.
En même temps, c'est vrai qu'il y a des ignorants
qui devraient savoir des affaires de base.
Oui, d'accord, mais en même temps, comme tu as dit, c'est pas parce
qu'elle est au top de la chaîne qu'elle connaît
toute la chaîne. C'est pour ça qu'on nomme des gens pour aller
faire... Exact, non, c'est ça.
On a splitté la tâche, là.
Un scientifique, à l'époque,
il savait tout. Il était médecin, mathématicien, philosophe,
mais non, on est dans une ère où on se spécialise.
Chacun fait son... Même en médecine.
Un pneumologue, il ne sait pas ce qui s'est
été pied. Il est médecin.
Moi, j'ai voulu faire
les Vox Pop avec des journalistes.
J'ai commencé.
Il y a trois ou quatre qui m'ont dit oui.
Ça les intéressait.
Il y a Martineau qui ne voulait pas.
Il a refusé. Je ne sais pas pourquoi.
Il y a déjà une réputation assez maganée.
Je me suis dit, même si...
Il n'a rien à perdre.
Non, il a dit, je ne veux jamais participer à ça.
C'est qui, Denis Lévesque, qui avait dit oui?
Je n'ai fait trois ou quatre.
Patrick Lagacé m'avait dit oui.
Je ne me souviens plus que j'avais approché.
Mais genre, Mario Dumont, peut-être.
Je n'avais pas fait trois ou quatre.
Il m'avait dit oui.
Quand Martino a dit non,
je finissais la tournée de mon show. Finalement, je n'ai pas donné trois ou quatre, mais elles avaient toutes dit oui. Puis là, quand Martineau a dit non, je finissais la tournée de mon show,
finalement, je n'ai pas donné suite à ça.
Mais j'aimerais ça, moi, que tous les
journalistes puissent faire le même exercice, le faire
avec les politiciens aussi. Avec les humoristes aussi.
Avec les humoristes, mais on ne sera pas étonnés
qu'ils ne sachent rien.
C'est ça.
On est vraiment
des coquelounes.
Non, mais les humoristes, ça serait peut-être plate parce que les gens auraient
le réflexe de penser qu'ils niaisent tout le temps
et qu'ils font exprès
pour donner des mauvaises réponses.
On l'essaiera.
Oui, pour le moment.
Moi, je le ferai.
C'est toi qui vas me poser les questions.
On pourrait, pour faire changement.
Ce serait bon, par exemple, que toi, tu te fasses poser
des questions.
Ok, go.
On va te poser des questions,
genre, OK, c'est qui le maire de Tokyo?
Là, tu vas répondre de quoi,
puis on va faire...
Oui, ça doit être ça.
Ça doit être ça.
On connaît ça, lui.
On te fait confiance, Guy.
Je sais c'est qui la mairesse De Repentigny
Parce qu'on s'est encore accroché cette semaine
Ah ouais c'est vrai
Vu que ta pancarte
Il avait retiré ma pancarte
Il y a quelqu'un qui m'a envoyé cette semaine
Un article
Quelque chose qui date de quelques mois quand même
Comme quoi qu'il y a eu des dons
Illégaux faits à cette équipe-là.
Finalement, j'ai juste fait « Ah, ah, ah,
si ce n'est pas Repentigny qui avait retiré ma pancarte
corrompue sur son territoire. »
Puis là, ça ne fait pas niaise à plus ou moins aimer ça.
Oui, j'imagine.
Ça se passe sur Twitter, ça?
Facebook, c'est ça.
Ah oui, hein?
C'est elle qui t'a écrit ou c'est quelqu'un de son équipe?
Non, c'est elle, personnellement.
C'est elle, personnellement?
Non, mais elle avait de l'esprit, c'était correct.
C'est juste que je sentais qu'il y avait une petite susceptibilité.
Tu sauras qu'on est super propre et tout ça.
Je disais, je ne travaille pas pour l'UPAC.
Moi, c'est ça.
Il y a rien à défendre.
C'est drôle.
Il y a des gens sur Internet.
Moi, j'ai fait un billet d'humeur à Gravel
où je plantais un peu le plateau, les Ferrandaises et les cyclistes et tout ça. Mais le niveau de hate que j'ai fait un billet d'humeur à Gravel où je plantais un peu le plateau
et Ferrandez et les cyclistes et tout ça,
mais le niveau de hate que j'ai eu sur Facebook,
ça finissait comme si j'étais un tueur de cyclistes
avec une voiture de Mad Max,
alors que pas du tout, tu vois.
Mais je trouve que les gens,
ils te posent un tag sur...
On va faire des blagues, là.
T'aimes-tu ça, faire ça à Gravel?
Parce que c'est pas un ricanneux, Alain.
Non, mais moi, c'est ça, mon défi, maintenant.
C'est un peu difficile comme quoi, Alain Grasseau. Moi, c'est ça, mon défi, c'est qu' ricanneux Alain non mais j'essaie moi c'est ça mon défi c'est un peu difficile
comme quoi
d'Alain Grasse
moi c'est ça mon défi
c'est qu'il pleure
de rire le matin
et qu'il me lâche un rire
là c'est quoi
énergie
c'est ça que je veux dire
ça finit sur un
ah ben collisse
oui
je veux que Gravel
me dise
ben Gravel
dans mon pain
c'est ça que je veux
je me souviens même
je faisais beau et chaud
dans le temps
j'avais juste Normand Brattouet
qui était mon public
moi je commençais ma carrière
j'étais super impressionné par Normand.
En plus, Normand, c'est un gars qui est assez stoïque.
Il écoutait ma chronique.
Quand ça dure cinq minutes...
À la radio, c'est moyen.
Justement, quand tu ne vois pas l'image,
en plus, le petit humour, ça commence à ressembler.
C'est creux.
Il y a du monde avec nous en studio.
D'autres invités qui montrent.
Ça crée un petit truc truc mais c'est filmé
mais quand il n'y a pas
de public
l'humour je trouve ça
toujours
c'est plus difficile
c'est pour ça que
mon but n'est pas
nécessairement
de faire des gags
et de puncher
comme sur une scène
mais je défends
mes idées avec humour
ça fait cette idée
de nom aussi
oui j'aime ça
non mais j'aime avoir
cette tribune
qui est différente
de l'obligation
de faire
tu peux défendre
des idées
au delà de
avoir un punch
ou tu caches
une idée défendue
là des fois
tu peux ne pas être drôle.
Tu y vas à combien?
Là, à date, une fois par mois à peu près.
Je retourne la mercredi.
Et puis, c'est très, très cool la date.
J'aime l'exercice de pouvoir...
Puis, c'est des capsules chroniques de quelle longueur?
Trois minutes.
On a carte blanche.
On peut parler de ce qu'on veut.
Il faut que ça soit de l'actualité, chaude ou froide.
Mais tu peux parler de quelque chose qui t'intéresse dans l'actualité.
C'est quoi que tu'as parlé, Adam?
La première fois,
j'ai parlé des dangers d'Internet
qu'il fallait faire attention
avec les filles
qui se sont fait pogner
en Australie
avec les Cocaine Cowgirls.
Et j'étais comme,
c'est des caves.
C'est tout ça,
seulement Cocaine Cowgirls.
Oui, c'est les Cocaine Cowgirls.
Je ne sais même pas
c'est quoi.
Ah oui, les deux filles.
C'est une bonne équipe
pour genre le WNBA.
Oui, c'est ça,
les Cocaine Cowgirls. Live from Memphis. Oui, c'est ça. Les cocaine cowgirls.
Live from Memphis.
Oui, puis j'ai trouvé ça génial qu'elles se sont fait pogner
parce qu'elles se sont pris des selfies sur toutes les plages du monde.
Et genre, j'avais parlé de ça.
Et la deuxième fois, je disais comme quoi,
je trouve que c'est ridicule sur le plateau.
On essaie de faire ça à Montréal, une capitale du cyclisme.
Genre, c'est comme si Dubaï ferait une capitale du ski de fond.
C'est n'importe quoi.
Et là, les gens m'envoyaient des messages.
Tu sauras que sur le plateau, il y a des gens qui vivent heureux. Puis on est normaux. Et j'étais comme, oui, oui ski de fond, c'est n'importe quoi. Et là, les gens m'envoyaient des messages, tu sauras que sur le plateau,
il y a des gens qui vivent heureux,
puis on est normaux.
Et j'étais comme, ouais, ouais, moi aussi,
j'ai vécu là.
Je trouvais ça que c'était de la marbre.
Puis voilà, tu vois, c'est ce que je voulais défendre.
Mais je remarque que quand il y a certains sujets,
la plupart du temps,
les gens t'envoient des messages positifs.
Ah, c'était drôle, la gérie, c'était cool.
Mais il y a certains trucs où tu touches une corde
et tu développes un feu là,
que tu n'as jamais vu, jamais entendu parler,
des associations qui t'envoient des messages.
Tu ne le vois jamais venir, en plus.
Oui, mais c'est ça. Moi, j'étais pas du même.
Moi, c'est déjà arrivé, deux, trois fois, je fasse des émissions
live, mettons, juste pour ir en direct.
Oui, oui.
On fait un peu comme on fait là.
Tu dis une énormité.
Tu te dis, ça va, c'est lui.
À rien.
Oui.
Puis, d'autres fois, tu fais ce qu'on est en train de faire là.
À date, j'ai comme...
C'est rien du tout. C'est un gros controverse, là, je me dis...
Puis là, t'en as pour quatre jours.
Mais Martineau pourrait être en crise.
Moi, j'ai remarqué...
Je pense pas, non, non. Mon Dieu, si je choque pour ça,
il n'y a pas à quoi de dire.
Il reçoit des pays que ça...
Oui, quand même, quand même. Il se fait un peu éclater sur les réseaux sociaux.
Hé, je t'ai dit, ça va faire circuler le nom.
C'est quoi ton nom?
Niv, mais nom de famille.
Ben Simon. Oui, mais j'utilise que Niv sur scène, parce que c' t'ai dit, ça va faire un succulent nom. C'est quoi ton nom? Niv. Mais nom de famille? Ben Simon.
Mais je n'utilise que
Niv sur scène
parce que c'est déjà
assez original comme ça.
En plus,
il y a un H dans mon nom
qui faque à chaque fois
que les gens les appellent.
C'est B-E-N-S-I-M-H-O-N.
Alors, je sais
quand ça devient
Ben Simon.
Ben Simon, en fait.
Alors, quand ils appellent
chez moi,
c'est bonjour,
monsieur Ben Simon.
Ben Simon.
Il n'est pas là. Et je raccroche. Le Ben des Juifs, c'est fils de, monsieur Ben Sim... Ben Sim... Ben... Il n'est pas là. » Et je raccroche.
Le Ben des Juifs,
c'est fils de... Fils de, oui.
C'est comme le O, O'Donnell.
Ou le Mac, MacDonald.
Oui, c'est fils de...
OV des Russes. Oui, carov.
Deux. C'est tout le temps fils de...
Fils de... En haut de la chaîne, il doit avoir un
Simchron quelque part, au Maroc,
qui traînait dans les montagnes. Qui a fourré beaucoup.
Qui a fourré beaucoup et qui a peuplé un peu le Maroc.
Je ne sais pas si mes ancêtres étaient des fourreurs.
C'est cute comme rire ça.
J'ai dit fourreur à la fin.
Là, toi,
merci d'ailleurs pour l'invitation de ton mariage.
Ah ben merci, avec plaisir.
Tu te maries au mois de mai?
Oui, je me marie au mois de mai au Mexique.
Ok.
On va faire ça là-bas.
Toi, t'as été invité à ça.
Oui, j'ai été invité à ça.
Merci de me mettre dans la merde.
Mais en fait, Mike, c'est un des seuls qui connaît ma blonde.
On avait fait un voyage ensemble en Haïti et tout ça.
Ben oui.
C'était bien entendu.
Oui, c'est ça, on se marie.
Mais tu vas y aller?
Ben, je vais regarder si dans mon horaire, ça se fait.
C'est une semaine pour me checker le chien.
Non, mais d'habitude, je dirais, c'est ça,
après les fêtes, j'essaie d'être plus humain.
De t'avoir des semaines off, des fois.
Tu as travaillé beaucoup, toi, les deux dernières années.
Oui, les dernières années.
Tu n'as pas été beaucoup humain les dernières années.
Non, je n'ai pas été.
J'ai zéro été humain il est bionique
mais ça fait
c'est-tu une mode ça
ou c'est
Mike Patterson
c'est le même
qui s'est marié
ben moi écoute
dans mon ancienne vie
j'ai travaillé beaucoup
dans des mariages
standards
que j'appellerais ici
dans la salle
avec l'orchestre
et les
je jouais du tam-tam moi
dans les clubs
et dans les mariages
c'est ce que je faisais avant
et puis je l'ai trop vu
je l'ai trop fait et pour moi il n'y a plus de charme tu vois je ne me rappelle même plus de clubs et dans les mariages. C'est ce que je faisais avant. Et puis, je l'ai trop vu, je l'ai trop fait.
Et pour moi, il n'y a plus de charme, tu vois.
Je ne me rappelle même plus de la différence entre un mariage que j'ai travaillé ou le mariage de ma soeur.
C'est comme tout le temps pareil.
Ça, c'est cool, ta blonde.
Ouais.
Tu sais, le mariage normal avec ma blonde, c'est...
Non, mais même elle, elle ne voulait pas trop ça.
Tu vois, elle ne voulait pas trop un mariage standard.
Parce que chez nous, en plus, dans la communauté, là, c'est tout le temps pareil.
C'est les mêmes gens, la même gouffe, les mêmes traiteurs.
Ça commence à être lourd.
Et donc, nous, on s'est dit...
Moi, écoute, je suis le dernier de ma famille.
Mes parents ont presque 70 ans, les deux.
Et nous, quand on se marie là, la famille qui vient de la France,
ils sont à la maison pendant un mois.
Tu sais, je voulais pas faire vivre ça à mes parents.
J'ai dit, on va tous à la plage.
On se pose, on s'amuse.
Il n'y a pas de service à faire.
Il n'y a pas de bouffe à faire.
Tout le monde s'éclate.
Tu crois que je n'ai jamais été d'un mariage?
Ah ouais? Tu veux venir au Mexique?
Non, non, non.
Comment ça? Tu es contre un mariage?
Non, non, je ne suis pas con. Ce n'est pas dogmatique.
Mais ça a donné que dans ma famille,
personne ne s'est marié.
Cousins, cousines, on se fréquente
vraiment très, très peu.
Mes amis ne sont pas mariés non plus.
Il n'y a pas de mariage autour de moi.
Mais en fait, c'est vrai que sans être con,
ce n'est pas quelque chose que...
Pas juste le mariage, mais les galas,
les parties, ce n'est pas ton truc.
Pas les parties, non.
Quand c'est vrai, quand c'est senti, tout ça,
je trouve que souvent, il y a plus d'apparat que de vrai fun.
Moi aussi, c'était ça.
C'était un peu ça.
Tu m'en disais, je ne veux pas que la personne
qui reçoit une carte d'habitation,
elle reçoit ça comme une facture. Ah, fuck, il faut que j'y aille, il faut que j'en aiait, je ne veux pas que la personne qui reçoit une carte d'habitation reçoit ça comme une facture.
Ah, fuck,
il faut que j'y aille,
il faut que j'en ai un cadeau.
Je sais que la personne
qui va payer un billet d'avion
pour aller au Mexique
pour mon mariage,
elle veut être là.
Tu vois,
ce n'est pas pour faire plaisir
à quelqu'un.
Donc,
oui,
c'était un peu ça aussi
qui a été fait.
C'est très cool.
Moi,
j'aurais dû,
parce que moi,
je suis marié,
mais moi,
c'était,
j'aurais dû faire
quelque chose de même.
Un party dans le sud ou quoi? Moi, on l'a juste fait vraiment, mais moi, c'était... J'aurais dû faire quelque chose de même. Un party dans le sud ou quoi?
Moi, on l'a juste faite vraiment...
Tu sais, juste moi
et ma blonde, puis un témoin. Ah, c'est cool, ça!
Oui, oui. Mais c'est bien charme aussi.
Le Jéhovah.
Venez découvrir l'avenir. Mais pourquoi tu t'es mariée?
Parce que
ma blonde,
elle m'avait laissée. Quand elle est revenue,
j'avais pas goût de reprendre où qu'on était avant.
Fait que là, j'avais dit, il faut...
C'est ça.
Tu voulais la... Closer le contrat.
Non, non, non, mais c'est que là, je me disais
c'est weird de retourner où qu'on était.
Fait que soit...
On fait un pont en avant.
Soit on fait un kid
où on se marie.
Quelque chose de significatif.
Où on achète un chalet.
Exact.
J'aurais dû acheter un chalet.
Je te serais sauvé.
Moi, je trouve ça cool, le mariage.
J'ai toujours cru.
Mes parents sont encore mariés.
Ça fait 45 ans.
C'est un peu l'exemple que j'ai vécu.
Est-ce qu'il y a un genre d'oppression familiale
chez vous?
Ça serait-tu mal vu que tu ne te maries pas? Oui, un peu. Mais en même temps, j'ai vécu. Est-ce qu'il y a un genre d'oppression familiale chez vous? Ça serait-tu mal vu que tu ne te maries pas?
Oui, un peu.
Mais en même temps, j'y crois aussi.
Je ne le fais pas par pression.
Non, je ne dis pas ça, mais je veux dire,
il y a de ça dans les familles comme la vôtre.
Quand tu vas dans un événement,
alors que tu es suite-marie.
Là, il faut-tu faire à croire à eux autres
que vous ne vous baisez jamais ensemble?
Non, ils ne sont pas capables.
Ta blonde va arriver dans une robe blanche
et ils vont faire...
Bring that pink dress!
Ils sont courts, on vit ensemble, ça fait quatre ans.
Déjà, on sort des standards
juifs marocains, je te dirais.
Mais c'est farab, des fois,
c'est assez radical.
C'est assez strict, c'est des mentalités méditerranéennes.
Il y a beaucoup d'honneur.
Il y a beaucoup de tout ça.
Oui, on est juif, mais on est des Arabes, vraiment.
J'ai beaucoup plus en commun
avec un Marocain musulman
qu'avec un juif polonais.
Beaucoup, beaucoup plus. On parle le même langage.
On a les mêmes valeurs, plus ou moins.
Notre histoire, nos ancêtres,
ils viennent des mêmes places.
C'est des mêmes mentalités. Pas des mêmes mentalités, c'est des vies mentalités qui... Pas des vies mentalités,
c'est une mentalité qui s'apparente à la religion.
Donc, tout ce qui vient avec.
Puis, je fais le...
Est-ce que tu fais
des jokes sur la religion?
Quelques-unes.
Je vais le dire autrement. Est-ce que tu ferais des jokes
offensantes envers
les Juifs? Moi, j'en fais.
Je me demandais si toi... C'est une bonne question. Je vais te dire même pourquoi je te les Juifs. Moi, j'en fais. Oui, mais... Je me demandais si toi...
Oui, non, non, mais c'est une bonne question.
Je vais te dire même pourquoi je te demande ça.
Parce que quand j'en fais,
souvent, je me fais dire,
il faut que tu sois Juif pour faire ça.
Moi, je ne suis pas du tout d'accord
avec ce principe-là.
On me pose toujours la question.
À chaque fois qu'il y a un gars
qui vient me voir,
il me dit, pour le valider,
genre, mais toi, est-ce que tu es cool
avec si je dis ça?
Moi, je dis tout le temps,
ça dépend de l'intention.
Oui, mais c'est ça.
C'est ça.
Si c'est en train de dénoter quelque chose qui est humain et qui est cool, il n'y a pas de problème. Si ton but, c'est cool avec si je dis ça. Moi, je dis tout le temps ça dépend de l'intention. Si c'est en train de dénoter quelque chose qui est
humain et qui est cool, il n'y a pas de problème.
Si ton but, c'est de démontrer quelque chose
de raciste, de xénophobe, ben non, je ne vais pas être d'accord.
Que ça soit juif, blague...
Tout le monde a fois la même interprétation.
Complètement. Mais tu vois, même quand on m'a...
Même avec l'histoire de Dieu donné et tout ça, je me rappelle,
la presse m'avait appelé. Est-ce qu'il a le droit de venir
jouer à Montréal? Mais bien évidemment qu'il a le droit.
Il a le droit pour que je puisse avoir le droit de dire que à Montréal? Bien évidemment qu'il a le droit. Il a le droit
pour que je puisse avoir le droit de dire que c'est un connard.
Ça veut dire
que ce n'est pas parce que je ne suis pas d'accord
avec toi que je dois le censurer.
Au contraire, il faut y aller,
il faut dire ce que tu crois. Moi, je me dis, est-ce que c'est
offensant? Ça peut l'être, comme il y a d'autres gars qui sont
offensants pour d'autres personnes. Moi, ma mère,
elle écoute des trucs, ça l'offense, moi je pleure de rire.
Comme tu as dit, pas tout le monde a le même gage.
Alors, des gags, si c'est drôle, d'abord, ça fait rire,
il n'y a pas de problème, déjà.
Et puis, je me dis, si tu défends une idée,
si tu défends quelque chose,
et que tu peux en discuter après, ben oui.
Mais moi, c'est parce que quand un gag est bon,
quand c'est vraiment drôle,
même si ça choque quelqu'un,
ça me fait plaisir de le faire
et que je vois qu'il y a vraiment un rire.
Oui, oui, exact.
Je me dis, ben là, à ce moment-là...
Moi, je me dis toujours, même,
il y a des gars que moi j'ai fait sur les gros,
sur les homosexuels, sur les trucs, est-ce que je suis prêt à les défendre
après? Bien évidemment.
Mais bref, tu n'as pas répondu à ma question, est-ce que tu oserais?
Moi, je fais une joke, entre autres,
j'explique qu'Israël a été
inventé au lendemain de la Deuxième Guerre
à cause des souffrances. Mais je dis, c'est les Allemands
qui ont fait souffrir des chrétiens, puis où est-ce qu'ils ont placé
leur pays? Bien, ils l'ont placé en plein milieu des pays
musulmans. On peut comprendre d'être un petit peu choqué
ce monde-là. Alors moi, je me dis, si c'est les Allemands
qui ont fait souffrir, ça devrait être chez eux que se trouve Israël.
Moi, Israël, j'aurais aimé se dire qu'au milieu de Berlin.
Puis, il aurait été content, pas besoin de se
forcer pour faire un mur, tu sais.
C'est pas mal, oui. Bien, ça, il y a des gens qui m'ont
dit, non, non, non, là, tu peux pas faire
de joke comme ça sur Israël, mais moi, je trouve que c'est politique, c'est bien plus que Il y a des gens qui m'ont dit, non, non, non, tu ne peux pas faire de joke comme ça sur Israël.
Moi, je trouve que c'est politique.
C'est bien plus que...
Je suis d'accord. Moi, je répondrais à ce gag.
Le gag est bon, le gag est drôle, le mur, etc.
Mais au-delà de ça, je veux dire,
quand on va dans les faits, Israël a été créé, par exemple.
Il y a une connexion.
Tu vois, même l'UNESCO qui vient de voter une résolution
comme quoi Israël n'a aucune connexion avec Jérusalem
ou le Temple Mount.
Alors que c'est absurde. Il y a des reliques à Rome qui prouvent tout ça.
Donc ça reste un gag. Je sais que quand on en discute, il y a des différends avec Israël.
Bien évidemment, on en avait discuté l'autre fois aussi.
C'est clair que c'est une politique qui fait parler, bien évidemment.
Mais il faut garder la discussion ouverte.
À partir du moment où tu prends un camp et que tu fermes, on a perdu.
Alors si moi, maintenant, à chaque fois que tu fais ce gag,
je t'arrête au gag, on ne discutera jamais
de problème. Mais moi, j'ai l'impression
que comme moi, je suis fait, peu importe
même des gags
blessants sur quelque chose,
une chose à laquelle j'appartiens, ça ne me dérangerait
pas de faire des gags.
D'abord, c'est très
rationnel dans ce que tu fais.
Tu vois, c'est la raison qui l'emporte.
C'est presque une méthode scientifique, je dirais, à la limite.
Et je me dis, connaissant le personnage,
connaissant, je ne tiendrai pas rigueur
que tu fais un gag raciste ou xénophobe.
Tu analyses une situation de l'actualité,
tu y prends ta twist et c'est correct,
comme toutes les autres situations.
C'est pour ça que moi, à chaque fois que je me demandais,
c'est comme si j'étais la Libye. Tu vois,
elle m'a dit que c'est correct que tu fais le gag.
Non, non, non. C'était pas le sens de la question.
Le sens de la question, c'est
est-ce que toi, t'es capable de faire des gags...
Mais de la même manière que je me moque du fait que je suis gros.
Est-ce que t'es capable de faire des gags chiens
sur quelque chose qui, en réalité, est une valeur à toi?
Moi, quand mon père est mort, le jour où il est mort,
moi, j'avais un bout sur l'euthanasie
dans mon show. Puis pendant toute la tournée,
évidemment, je faisais le gag
pis je disais, écoute,
ça passe leur journée à l'hôpital
pis ils savent qu'ils vont mourir, s'il vous plaît
on recule ça, mais là il y a une madame
elle est venue me voir une fois, elle a fait un show pis elle pleurait
ben c'était vraiment un écœurant, parce que moi
mon mari est mort il y a pas longtemps, pis c'est dégueulasse
ce que tu viens de dire là, mais là je dis
madame, j'ai pas écrit le show en pensant à vous
je dis moi le jour où mon père est mort il n'a pas passé un mois à l'hôpital, je joue à Trois-Rivières, madame, j'ai pas écrit le show en pensant à vous. Je dis, moi, le jour où mon père est mort,
il m'est passé un mois à l'hôpital, je joue à Trois-Rivières
le soir même, j'ai fait le gag aussi.
Pour moi, c'est deux univers.
Oui, complètement.
On dirait le monde...
On dirait le monde...
Un chanteur qui fait, mettons,
qui ferait une toune sur
l'euthanasie,
là, il serait pas choqué.
Le monde se dirait,
c'est juste une toune.
C'est pas un acteur d'un film.
C'est un acteur, mais un humoriste,
c'est automatiquement méchant.
C'est comme si toi, t'étais en train d'écrire,
tu disais...
Comme si c'était une conférence.
Comme si je dis ce que je pense vraiment.
Moi, je pense que c'est le même processus,
autant dans les sujets sensibles que les sujets plus généraux qui nous affectent moins.
Je veux dire, quand je parle du fait que je suis gros sur scène,
ou que je l'ai été, etc., aujourd'hui, c'est cool,
on en rigole, haha. À 13-14 ans,
je pleurais chez moi et j'étais pas bien, tu vois.
J'ai toujours fait des blagues sur le fait que je suis
arabe et juif. Et, tu sais,
cette dualité-là, moi, je la porte toute ma vie.
Alors, on m'aime pas parce que je suis juif, on m'aime pas parce que je suis gros,
on m'aime pas parce que je suis arabe. Alors, je disais à la blague,
j'ai toutes les tarques aussi, tu pas parce que je suis juif, on m'aime pas parce que je suis gros, on m'aime pas parce que je suis arabe. Alors, je disais à la blague, j'ai toutes les tarques aussi.
Tu vois, genre, si je dis une joke,
personne peut me dire que je suis raciste
ou quoi, je les ai tous.
Toi, techniquement, tu peux être choqué par toutes les jokes.
À chaque fois, je suis conservé.
Ça, c'est chiant pour les gros.
Ça, c'est chiant pour les arabes.
Non, mais je me dis...
Les jokes de gays non avoués.
Oui, il faudrait...
Si t'étais gay, là, tu serais le saut d'eau de la quête.
J'ai déjà eu un petit épisode, non, c'est pas vrai,
mais ce que je veux dire...
Moi, je me dis, le fait que tu en parles,
le fait qu'on ait cette discussion aujourd'hui,
c'est parce que tu as fait ce gag.
Dieu Donné, avec tout ce qu'il a fait,
qu'il est con ou pas con,
on a eu le débat,
mais il a amené le débat sur la table.
Je suis pas d'accord avec ce qu'il dit,
je suis pas d'accord avec ce qu'il défend,
je suis encore moins d'accord avec les gens qui le supportent.
Oui, mais à la limite, t'es pas d'accord, surtout avec le Dieu Donné en dehors de la scène. Je ne suis pas d'accord avec ce qu'il dit. Je ne suis pas d'accord avec ce qu'il défend. Je suis encore moins d'accord avec les gens qui le supportent. Oui, mais à la limite, tu n'es pas d'accord
surtout avec le Dieu donné en dehors de la scène.
Voilà. Sur scène, je vois ces spectacles
et je... Le gars en entrevue, il est devenu
une caricature de son propre personnage.
Moi, c'est cette dimension-là qui me dérange le Dieu donné.
Mais sur scène, dans un contexte
de spectacle, je trouve
que c'est très pertinent, moi, ce qu'il dit
et ce qu'il fait. Et ce n'est pas une question
d'être d'accord ou pas. Quand je dis pertinent,
c'est pas je suis d'accord avec tout ce que tu m'as dit.
C'est que je trouve que c'est des enjeux
sociaux puis politiques et qu'on rapproche
tout le temps aux humoristes.
Ah, vous faites des jokes de pètes, des jokes de blondes.
Vous pouvez vous prendre position, vous pouvez vous mordre
dans quelque chose, puis quand tu le fais, tu te fais taper dessus.
Là, pendant l'année, il faut savoir ce qu'on demande aux humoristes.
Écoute, notre job, le fou du roi
dans la cour du roi même,
le but, c'était de se moquer du roi.
Personne n'avait le droit, donc on l'a signé pour le faire.
Quelqu'un faisait ça dans la rue, il était guillotiné,
il était décapité, whatever.
Alors, c'est ça notre job, et même à contre-cœur.
Moi, je me rappelle à « Selon l'opinion comique »
quand on faisait l'émission.
Tu sais, quand tu arrives en meeting le lundi matin,
bon, alors Daesh a décapité 22 têtes,
qui veut parler de ce sujet-là.
Fuck. Tu sais, c'est quand même... Mais tu n'as pas le choix, tu y vas et tu fais ton travail en meeting le lundi matin. Bon, alors Daesh a décapité 22 têtes qui veut parler de ce sujet-là. Fuck!
Mais tu n'as pas le choix.
Tu y vas et tu fais ton travail d'humoriste
qui a un travail de philosophe
d'observer une réalité, de la dénoter,
de l'analyser.
Et de provocation.
Aussi.
Ça fait partie, en tout cas pour moi,
ça fait partie de ma job
que tu sois assis dans une salle
et que je te prenne,
je te sors de ta zone de confort.
Complètement.
Je te rentre la tête dans le caca
dans lequel on vit collectivement.
Tu ressors de là, tu t'essuies,
puis tu fais, tabarouette,
je viens de vivre quelque chose
que je n'aurais pas,
c'est une démarche que je n'aurais pas faite moi-même.
Parce que, Christy,
si ça nous prend un an,
puis un an et demi à écrire un show,
s'il y a une réflexion,
il y a un travail en arrière de ça,
il y a un effort.
Je pense qu'il ne faudrait jamais oublier cette partie-là
de notre travail. Parce que, oui, on fait rire,
mais on doit faire réfléchir aussi.
Et ça peut être faire réfléchir sur des sujets légers.
On peut porter réflexion sur des sujets qui ne sont pas graves
pour notre vie, mais je pense que
tous les humoristes qu'on fait, on a lieu d'être.
Parce que, tu sais, je le disais l'autre fois,
des fois, on fait des shows,
surtout dans les débuts. Moi, je ne comprenais pas la portée de ce qu'on
faisait, tu vois. Au début, j'étais convaincu
qu'on était vraiment des clowns et qu'on faisait rire et c'était
seulement ça. Et là, tu sais, tu es chez toi, tu reçois
le message du bonhomme qui te dit « Man,
merci, tu m'as fait réfléchir, tu m'as fait oublier mes
problèmes. » Là, tu réalises que finalement, on n'est pas
que des clowns, man. Et là,
tout ce que tu dis sur scène prend un sens
différent. Pour moi, en tout cas, ça a été « Ok, j'ai un rôle
à remplir aussi.
Mike, tu parles des fois, mais même souvent, de tes influences.
Tu nommes beaucoup des humoristes britanniques ou américains.
Au Québec, tu en as-tu?
Qui t'aime comme humoriste québécois?
Parce que tu me parles toujours des Anglais.
Ceux qui m'ont influencé... Pour que tu respectes dans la vie.
Je veux dire vraiment que tu regardes sur scène et tu te dis,
ça, c'est un Christy de bon humoriste.
C'est quelqu'un que j'aime.
Il y en a beaucoup, beaucoup. Mais le premier que j'avais vu qui m'avait dis, ça, c'est un Christy de bon humoriste. Il y en a beaucoup, beaucoup.
Mais le premier que j'avais vu qui m'avait vraiment marqué, c'était Jean-Marc.
Moi, Jean-Marc, je l'avais vu en 1995, dans le temps qu'il était le top.
Puis, j'avais été voir, tu sais, j'étais à l'école d'humour,
fait qu'on avait plein de billets gratuits.
J'avais été voir Huard, qui à l'époque était le meilleur vendeur.
Puis, je voyais qu'il n'était pas dans la même ligue.
Puis, tout le monde chiait sur Jean-Marc à l'époque, était le meilleur vendeur. Puis, je voyais qu'il n'était pas dans la même ligue. Puis, tout le monde
chiait sur Jean-Marc à l'époque.
Il disait, « C'est cheap.
Ce n'est pas écrit.
Il modifie selon le public. »
Là, j'étais comme, « Mais c'est ça, la job d'un puriste.
En parlant, les autres, c'est des marionnettes.
Ils arrivent sur scène,
ils répètent. C'est plus des perroquets
que des marionnettes.
La marionnette, elle se fait contrôler.
Le perroquet, il répète. Il y a des marionnettes plus des perroquets que des marionnettes. La marionnette, elle se fait contrôler, le perroquet, il répète.
Il y a des marionnettes et des perroquets.
Oui, c'est ça.
Moi, je n'en revenais pas.
Il n'y avait pas le respect
qui méritait. Là, je suis content
qu'il y ait le respect qui mérite.
Il n'y a personne qui est capable de faire ce qu'il fait.
Personne n'oserait aujourd'hui y aller.
Je ne pense pas.
Tu n'aimes pas beaucoup, je pense, quand même, les humoristes québécois en général, je me trompe-tu?
Non, non, j'aime.
Ça me choquerait pas, mais j'ai l'impression
que tu traites beaucoup plus sur l'humour
qui se fait en anglais aux États ou en Europe.
De notre génération, ce que j'aimais pas,
je considérais beaucoup de monde
qui sont des humoristes comme pas des vrais humoristes.
Vu qu'ils écrivaient pas eux-mêmes,
vu qu'il y avait une mentalité très corporate
qui a été installée par l'école de l'humour.
La recette, un peu.
Oui, de la façon où tu écris un show.
Tu l'écris et tu ne le rates pas
pour ne pas brûler tes jokes.
Il faut que tu charges tel prix.
Je n'aimais pas le côté business,
mais j'ai tout le temps aimé les humoristes.
La nouvelle génération,
j'y respecte beaucoup plus que notre génération.
Il y a plus de puristes,
je crois, en ce moment.
La concurrence, elle a fait ça.
À votre époque, je me rappelle, tu me disais,
vous étiez une quinzaine quand vous avez commencé.
On est peut-être 200 aujourd'hui.
Quand tu arrives la première fois,
assis sur tes lauriers, j'ai fait un gala
et tu vois le kid qui a ni fait école ni rien
19 ans mais il monte sur une scène et il te la bouffe
tu dis bon, ok
il y a de la job à faire
c'est ça qui était dur pour nos égaux
parce que moi ça m'a pris comme 12 ans à percer
toi ça a pris comme
16 ans
fait que là tu te dis
il y a 12 humoristes,
il y en a 10
qui sont au million d'années.
Pis moi,
j'ajoute du cola,
Denis,
en espérant
que ma carte marche.
C'est ça.
C'est dur pour l'ego.
Tandis que l'instant,
tu peux faire,
ah,
il y en a trop.
C'était très dur pour l'ego.
Honnêtement,
moi,
j'ai passé vraiment
des belles années
dans les bars,
mais j'ai eu,
moi,
des années,
j'ai eu des, je vais pas dire des années, j'ai passé vraiment des belles années dans les bars, mais j'ai eu, moi, des années, là, j'ai eu des...
Je ne sais pas si c'est des années, j'ai eu des moments
où je ne comprenais pas.
Écoute, je parlais au bon Dieu, là.
Je me disais, là, qu'est-ce que tu essaies de me faire comprendre?
Je faisais des...
Je ne sais pas, des shows dans les bars, n'importe quoi.
Ça scorait, puis j'étais tout le temps dans les 2, 3.
On était 12 à faire un numéro.
J'étais tout le temps parmi ceux qui ressort on était 12 à faire un numéro, j'étais tout le temps parmi
ceux qui ressortaient, pis c'était comme
une espèce de karma de « c'est toujours
à recommencer, tu repars toujours
de zéro ». Pis il y en a d'autres,
tu disais, c'est un numéro moyen,
il était propulsé, ça partait,
pis la tournée, pis ci, pis les pubs, pis les
contrats, pis est-ce que je devenais
jaloux? Probablement un peu, tu sais, je me
disais, qu'est-ce-ci, parce que je suis un gars bien travaillant,oux? Probablement un peu. Je me disais, parce que
je suis un gars bien travaillant. Je suis un gars qui est très minutieux. Puis, j'aime
le monde. J'aime faire les shows. J'aime faire la tournée. J'aime visiter les villes.
Je me dis, écoute, je suis un passionné. Je travaille fort. C'est efficace. Il ne
restait jamais rien de ça pendant 16 ans.
Mais c'est pour ça que tu es quelqu'un que je respecte beaucoup. Tu sais, t'es
de tous les humoristes,
t'es sûrement dans le
top 2 que je respecte. Je sais pas si
moi, c'est ça, je sais pas. Que t'admets
ou que tu respectes. Non, que
non, je t'admets.
T'es toute rouge, là.
Non, mais
j'aime
la façon que tu travailles.
Aussi, il y a quelque chose qui est cool de toi.
Moi, souvent, le monde dit que j'aide la relève,
mais toi, quand tu animais des gars-là juste pour rire,
tu regardais en route pour faire.
Total.
Ah, je vais mettre lui.
C'était quand même intéressant aussi,
parce que je trouve que les jeunes sont,
excuse-moi l'expression,
sont quasiment plus travaillants que les vieux.
J'aime les gens qui travaillent.
J'aime les gens qui sont passionnés.
Ceux qui l'ont facile et qui se disent que leur talent suffit.
Je pense que ça tient plus.
Tu es dépassé en dedans, surtout aujourd'hui à cause de la compétition.
J'écoutais ça en route.
Tu animais au début.
J'écoutais ça à chaque semaine. Je meais au début, puis j'écoutais ça à chaque
semaine, puis je me disais, tabarnouche,
on est mort. Ma génération, on est fini.
À chaque semaine, j'en voyais 3 ou 4
meilleurs que les 3 ou 4
sous le marché des grandes salles
en ce moment. Là, j'écoutais la semaine suivante,
3 ou 4 nouveaux de ça. Bien, comme de fait,
depuis 2 ans,
il y en a beaucoup qui ont poussé aussi.
Fait que moi, je voulais donner une chance à ce monde-là
sachant que c'était que
d'être bon et que tout le monde s'ignore
parce qu'on ne fonctionnait que par le nom.
Je me rappelle moi-même.
Le premier gars-là, juste pour rire,
que j'ai animé, pas que j'ai fait,
que j'ai animé, il y avait juste mon nom,
mais il y avait une photo de Lise Dion,
une photo de Jean-Marc,
je ne sais plus trop qui qui est invité,
mais il y avait trois, quatre gros vendeurs de billets.
C'est mon gars-là, c'est mon gars animé.
Puis il y avait juste de la promo pour ça.
À un moment donné, tu te dis, il est manteau, il vient quand?
Je vous dirais si je me trompe,
mais je pense que tout cet establishment de machines,
de business side, c'est en train de, pas de mourir,
mais c'est en train de se transformer.
C'est en train de changer.
C'est en train de se transformer parce qu'on a d'autres outlets.
Les médias sociaux.
D'autres tribunes, d'autres façons de faire.
Et je pense que ce qu'il y a de génial avec l'humour,
et moi, c'est ce qui m'a le plus attiré dans ce métier,
il n'y a presque pas de subjectivité.
C'est pratiquement éliminé d'équation
parce que le rire, ce n'est pas quelque chose de planifié.
C'est un réflexe.
Alors, tu ris ou tu ne ris pas, putain. On monte sur scène et c'est oui ou non. Il né c'est un réflexe tu ris ou tu ris pas putain on monte sur scène
et c'est oui ou non il y a pas d'autres options
tu vois alors je me dis
comme tu as dit c'est toujours à refaire mais en même temps
tu le sais où tu te places si on passe 8 gars
devant le même public et il y en a 7 qui marchent
et toi tu marches pas ben c'est toi qui est nul
tu le sais là alors pour moi ça a été
super intéressant parce que
à chaque étape à chaque moment que j'étais
en train de faire ça je savais où je me plaçais.
Et en même temps, je me dis, les gens
commencent à le comprendre,
même le public comprend ça.
La véracité de ce qu'on fait,
c'est tout le temps vrai. On est devant un public,
on leur parle, on vous parle, vous regardez,
et vous répondez avec des rires au lieu de mots.
Il n'y a rien de plus vrai que le nombre de billets
que tu vends de toute façon. Alors, peu importe.
Avant, il y avait quelque chose d'artificiel il n'y a rien de plus vrai que le nombre de billets que tu vends de toute façon. Alors, peu importe.
Avant, il y avait quelque chose d'artificiel
qui était beaucoup axé sur...
Si tu avais une grosse production...
Une grosse pub, une grosse machine de crème...
Tu vendais forcément
plus de billets. Mais à ce temps, ce que je veux dire,
c'est qu'il y a des gens qui gagnent bien leur vie
et qui vendent beaucoup de tickets
et qui sont juste sur Facebook.
Puis tu te dis, bon, bien, écoute,
à un moment donné,
il n'y a rien de plus vrai que ça,
c'est que les gens t'aiment
et ils vont venir te chercher.
Complètement.
C'est exactement ça
que je voulais en venir,
que les gens comprennent maintenant
plus la mécanique du métier
parce qu'ils nous voient
de plus en plus.
Écoute, à Montréal,
tu peux jouer trois fois par soir.
Si tu as vraiment envie,
il y a où jouer.
Les gens aiment le métier
et commencent à le comprendre
plus que juste le résultat
du métier qui est le rire. Tu sais, dans le temps aussi, il y a où jouer. Les gens aiment le métier et commencent à le comprendre plus que juste le résultat du métier qui est le rire.
Dans le temps aussi, il y avait quelque chose
qui a changé de la nouvelle génération.
Nous autres, mettons, quelqu'un sortait un show.
Son premier show, il se disait,
c'est aussi bon que, mettons, les humoristes qu'il y a.
Ça fait que c'était en masse.
Mais quand tu es nouveau, tu n'as pas le choix d'être meilleur.
Si tu fais du hard,
pis tu dis acheter aussi bon que Mike Ward,
ça marchera pas, parce que,
s'il y en a déjà un, Mike Ward, faut que tu sois meilleur.
Pis je pense, là, le monde comprenne ça.
Il faut se dépasser.
Oui, oui, oui. Et même, j'ai remarqué que votre génération aussi, tu l'as dit, vous voyez les plus jeunes
en disant, bon, faque, ça s'en vient.
Mais je remarque rien que, voilà, au bordel, par exemple,
c'est le meilleur exemple de ça. Parce que
on voit des hauts-de-scour d'arriver ici et
reprendre goût, on dirait, à la petite
scène, à travailler des textes.
Il n'y a rien. Écoute, faire
la tournée des grandes salles, tu sais, tu me disais
tantôt, tu as commencé, puis c'est le fun.
Il n'y a rien de plus le fun que ça.
C'est l'objectif. Tu joues au hockey, tu veux jouer
au centre-belle. Complètement. Mais il y a une chose qui est sûre,
c'est qu'à la fin des tournées
Mike on est deux
parmi les seuls
à faire
une année de rodage
pour la prochaine tournée
moi je suis dans ce moment
ma prochaine tournée
recommence au mois d'octobre
dans un an
et
c'est vraiment
un trip
qui se part pas
c'est deux choses
qui vont se séparer
une petite salle
t'es debout
t'étires la main
pis tu touches
la personne qui est là.
Y'a quand même quelque chose... Non, je vais pas te toucher,
là. J'ai pas son
consentement. Mais...
S'il vous plaît, s'il vous plaît,
arrêtez, c'est blessant.
À mon nom,
on t'écrit le numéro.
Mais...
Non, mais sérieusement, ce contact-là
de petite salle, pis je dirais même-là de petites salles,
puis je dirais même plus, de petites salles un peu tout croches.
Oui, je ne parle pas du bordel, je sais que tu es propriétaire,
mais je parle en général, quand tu fais des petits bars,
tu rentres dans des places des fois,
tu rentres dans la place, tu te dis,
je ne peux pas croire que dans une demi-heure,
il va y avoir un show ici.
Puis tu finis un an plus tard,
puis c'est la potéose.
Moi, j'en ai fait
un avant
hier, une place
de même.
Daniel Grenier, qui fait
mes premières parties, ça parlait
pendant lui. Puis, il s'est choqué.
Daniel, c'est le gars le plus sweet.
Il s'est choqué. Puis là, il y avait une fille, elle a fait « Non, non, je s'est choqué. Daniel, c'est le gars le plus sweet. Oui, vraiment. Il s'est choqué.
Puis là, il y avait une fille, elle a fait
« Non, non, je t'écoutais, je t'écoutais.
Moi, elle dit... » Sauf qu'à un moment donné,
j'ai reçu un appel, puis il était super important.
Fait qu'il a fallu que je le prenne.
Puis là, il était comme « Moi, mais t'aurais pu
sortir, elle. »
Elle se dit « Depuis, ça est en avant. »
« Ouais, salut, Raymond. »
Puis là, elle s'excuse, puis elle ne comprend pas
pourquoi il est choqué. Puis après, moi, je suis
arrivé sur scène, puis je savais que ça allait être
la même affaire. Tu sais, le monde était content
de me voir, mais ça criait.
Mais moi, je fais une menace, puis je te conseille
de faire la même chose. Je rod mon
stock, puis je joue au monde.
Si vous n'écoutez pas, là, comme punition,
je vous fais le dernier show. Je vous fais
l'ancien show. Ils l'ont vu à TV
pis tout ça, fait qu'ils sont pas contents.
Je fais mes vieilles jokes. Moi, je suis payé
pour être cet honneur. Si vous voulez pas
être respectueux pis entendre le nouveau stock, pis là, ça...
Moi, je fais déjà mon
vieux show.
Je vais faire
le show à Guignol.
Je vais faire mes potes de voyelles.
Le vieux show. Le vieux show à Guinatel.
Le vieux show, ça marche.
Pas de service.
C'est encore des bons gags.
Il est où notre barman?
Oui.
Les Sturbass.
On va t'en prendre un autre, s'il te plaît.
Je reprends un autre vodka.
Bon, alors, OK.
Tu peux y amener un double?
C'est trop petit. Non, mais ça, je le est là. Tu peux y amener un double, vu qu'elle est trop... C'est trop petit, toi.
Non, mais ça,
bon, je le sirote.
Un double pour Mike
puis un double pour Nif.
Ah, ben, c'est une grosse soirée.
Cheers, tout le monde.
Cheers.
Sauf à Guy
qui n'a pas de boisson.
Ben, non, c'est ça.
Je mange de la mort.
C'est du mort.
Mais...
Non, c'est ça,
mais c'est que...
Ça, moi,
je suis vraiment content
du bordel.
C'est que là,
avant, on dirait que le monde ne comprenait pas.
Il y a une grosse différence entre un club
et un bar.
Un bar,
c'est le fun à faire, mais pas
trop souvent.
J'ai remarqué les années que je faisais
juste du bar à la fin de l'année.
Non, c'est sûr.
Surtout en vieillissant.
C'est pour ça que je te dis que c'est le fun, parce que tu sais que tu fais
un an, puis tu t'en vas faire trois ans de tournée
ensuite dans les salles.
Ça va tout ensemble. Si je retournais
à 15 ans en arrière, ça ne me tenterait pas
de faire ça toute ma vie.
Ne serait-ce que pour l'heure.
Je me couche à 9h30 le soir, moi, à cette heure.
J'embarque sur scène à 10h.
C'est ça.
Moi, hier, je faisais un show
jusqu'au Club Soda.
J'animais et c'était un show de métal.
Le public était écœurant
au début, mais après
deux ou trois bandes,
il n'y avait plus la tête à l'humour.
Je me suis dit, à place
d'avoir été un plus jeune humoriste,
j'aurais fait « fuck off, je vais faire mes jobs ».
Là, j'ai fait « je vais juste faire du crowd work ».
Ça, j'ai eu du fun.
Moi, ça m'a beaucoup aidé
à une place comme le Bordel.
Pas seulement pour quand on travaille au Bordel,
mais les autres soirées, maintenant, ils ont un modèle
à suivre. Alors, il y a des gens
qui prennent leur soirée plus au sérieux
dans des bars, dans des trous et tout ça. Ils viennent,
ils te disent « écoute, man, on va te payer un peu plus,
on va s'assurer que les conditions sont bonnes,
ils ont rajouté un spot de lumière ». Et je pense que ça a été super cool, le B, man, on va te payer un peu plus, on va s'assurer que les conditions sont bonnes, ils ont rajouté un spot de lumière.
Et je pense que ça a été super cool, le bordel,
pour la business en général et pour l'humour,
parce que tout le monde maintenant a une idée,
même le public, ils savent ce que c'est un show,
comment ça doit être, etc.
Et je pense que c'est vraiment bon pour ça. Moi, je trouve l'humour, c'est l'affaire la plus facile à produire.
Tu sais, faire un show qui va bien...
Qui a de l'allure, ouais.
Mais il y a du monde
on dirait qui font des shows,
qui organisent des shows, qui ne comprennent pas
les trois règlements.
Ça prend bon son, bon éclairage,
puis le staff
qui jase pas.
Si t'as ça, les clients
jaseront pas.
C'est vrai que, comme tu sais,
des fois on arrive dans des endroits dégueulasses,
j'ai déjà joué un show,
le stage, c'était une palette, là.
Il a posé la palette par terre, j'ai été un peu plus haut.
Mais ça donne...
C'est la bonne école.
Moi, je trouve que c'est quand même la bonne école.
Si t'arrives à avoir un standing ovation à la fin
d'une heure, que tu es dans des conditions
où tu te dis, je vois pas comment je vais pouvoir...
Mais comme on dit, il faut quand même que le monde puisse te voir
pis t'entendre, si ça, c'est pas là... Nous autres, qu'est-ce qui est cool, le monde puisse te voir pis t'entendre si ça c'est pas là
nous autres
qu'est-ce qui est cool
en vieillissant
pis c'est ça qui est weird
pis toi tu dois
avoir les mêmes phrases
que moi
t'arrives à quelque part
pis ils te demandent
tu dois pas être habitué
à jouer dans des petites places
en même
mais ça fait 25 ans
je fais ça
parce que quand les gens
te voient à la télé
ils te voient
au Saint-Denis
pis à la Place des Arts
pis au Centre-Bret
j'ai eu quoi de weird le soir que je suis allé à la télé, ils voient au Saint-Denis, à Place des Arts, au centre-ville.
J'ai eu quoi de weird le soir que j'étais à Sorel. Il y a quelqu'un qui m'a demandé
« Es-tu déjà venu à Sorel? »
Ça fait 25 ans
que tu parles. Québec
a 12 villes.
Non, mais c'est vrai.
C'est vrai, on se fait demander ça souvent.
Même à Québec, à Trois-Rivières,
tu te fais demander ça des fois.
J'ai fait un show ici, j'en fais 22 par année.
Ça fait 30 ans que je fais ça.
Tu es déjà allé en Abitibi.
Imagine, ça fait 25 ans que je joue au Québec,
mais je n'avais jamais pensé
à qui on allait avant le dame.
Il y a du monde là, oui, c'est ça.
Moi, ça m'a fait découvrir
beaucoup de places au Québec.
Tu vas dans les grosses villes et tout,
mais là, tu arrives dans des métabétchoines au Lac-Saint-Jean.
Je ne me serais jamais arrêté là.
On a des gens qui viennent de là-bas.
Ça fait réagir.
J'aime beaucoup la tournée pour ça,
comme tu as dit tout à l'heure.
T'as-tu le chat de spi?
Ça, c'était un gars sérieux.
C'est Guy Lantel, mesdames et messieurs.
On l'applaudit bien fort.
C'est Guy Lantel, le styleames et messieurs, on l'applaudit bien fort. C'est un gars, Guy Lantel, le style.
Yes, sir.
Attends, attends.
Ah non, je suis Maurice Darrelève, je suis pauvre.
Check le riche.
Check le riche.
Non, non, non.
Non, non, non.
Ça, c'est mange-marde en pauvre.
Parce que, pour vous en compter une bonne,
pour vous en compter une bonne,
te souviens-tu quand t'as fait ça avec mon argent
on était au travesti
ensemble
au travesti
explique
on était pas en Thaïlande
en train de se découvrir
non mais
on a enregistré une émission à TVA
pis là on finit genre un mercredi soir
à 22h30, t'sais.
Fait qu'on se dit, on va-tu boire une bière ensemble?
Oh oui, OK, pas de trouble. On va où, t'sais, c'est pas évident.
Fait qu'on dit, regarde, on descend en bas,
on tourne sous Sainte-Catherine,
le premier club qui est ouvert, on rentre là.
C'est ça qu'on se dit. On rentre là.
Ben là, c'est un club de travestis, pis c'était super le fun.
Une belle soirée qu'on a faite du karaoké.
Sauf que lui,
ouais, écoute, j'ai pas mon argent.
C'est-tu correct? »
Au début, quand il est pas saoul,
il est parlable. « C'est-tu correct?
Tu me payes une bière. Tu en donnes deux, trois.
Passe-moi encore un peu d'argent. »
Il pointe la table dans le portefeuille.
Là, il donne ça au gars,
la fille. Je sais pas s'il avait eu le...
Non, non, non!
C'est pas un jugement, mais je sais pas si c'était un travesti ou un transgenre,
mais il donne l'argent.
Ça, c'est Guynantel qui type.
Là, il donne 20$. Je dis, « Ah, il t'aime beaucoup! »
« C'est 10,40$! »
Là, je dis, « Mike, c'est deux bières! »
Il vient de faire... Le gars, il venait-tu nous demander souvent
si on voulait d'autres choses?
En tout cas, ça m'a coûté 100$ pour chanter du karaoké avec Mike.
C'est quoi que tu chantes au karaoké?
On avait chanté quoi, je ne me souviens plus.
On avait fait des bruits, nous autres.
Il y a même une vidéo qui circule de ça.
Ah oui?
Tu n'as jamais été sur le web.
C'est quoi ta chanson?
Google Guy Nantel gay bar.
On risque d'être apprécié.
Non, c'est une belle soirée.
Pas vrai, on a eu bien du fun avec ce monde-là.
C'était super cool, du monde authentique. Mais c'être impressionnés. Non, c'est une belle soirée. Pas vrai, on a eu plein de fun avec ce monde-là. C'était super cool.
Du monde authentique, ça a réglé.
Mais c'est toujours le fun.
Le meilleur bar de karaoké, c'est dans le village.
Ils ont vraiment le sens.
Le sens de la fête.
C'est sûr.
Il n'y a personne qui se check.
Non, exactement.
Moi, j'avais été une fois à ce karaoké-là.
C'était notre party de notre retour d'Afghanistan.
Oui.
Puis, il y avait... Tu sais, j'était notre party de notre retour d'Afghanistan. Oui. Puis il y avait...
Tu sais, j'avais été en Afghanistan avec
Wilfred, puis... Oui, vous avez fait tourner là.
Plein de monde de Star Academy. Il y avait un des
gars de Star Academy que moi, je ne connaissais
pas. OK. Puis qu'il n'était pas... Moi, je connaissais
juste le monde de la première année, parce qu'il
était front page de tout. Puis on dirait les autres,
je ne les connais pas. Mais c'est un gars de Star Academy.
Puis là, on est dehors, puis il y a une fille,
elle vient nous voir. Puis moi, elle ne me reconnaissait même pas lui. Puis elle dit, lui mais c'est un gars de Star Academy. Puis là, on est dehors, puis il y a une fille, elle vient nous voir.
Puis moi, elle ne me reconnaissait même pas lui.
Puis elle dit, lui, qu'est-ce que tu fais dans la vie?
Puis je fais, lui, il fait du porn.
Il fait du porn.
Puis là, je lui disais, mon dieu, ton pénis.
Puis là, lui, il riait.
La fille pose une couple de questions.
La fille rentre en dedans.
Puis là, la basse ou le basse, je ne me rappelle pas.
Ce n'est pas un jugement, vu que ça fait longtemps,
mais quelqu'un m'a dit,
« Hey, la fille t'a parlé, c'est une pornstar. » Fait que c'est drôle, je faisais une joke de pornstar
à une pornstar.
Fait qu'elle, sur ça qu'elle posait des questions,
qu'elle était comme « Chris, comment ça, je le connais pas. »
Là, sûrement, si elle l'a vue
après, mettons,
à fureur,
elle doit avoir fait « Come on, Yis! »
« Pourquoi moi,
je suis encore des graines? »
« Yis! »
« Pas m'arnaque! »
« À qui il faut parler? »
« Je vais enlever Mike Ward. »
« Non, non! »
« À qui il faut qu'on parle? »
« Esti! »
Moi, j'adorais ça
aller au karaoké. C'est le fun, man. Mais même dans le village, j'adorais ça, aller au karaoke.
C'est le fun, man.
Mais même dans le village, c'est le fun de sortir.
Je me rappelle dans le temps où je clubbais et tout ça.
C'était toujours les meilleures soirées.
C'était le plus le fun, la meilleure musique.
Les gens te font pas chier, c'est cool.
Toi, tu chantes aussi.
Avant d'être humoriste, je suis musicien.
C'est moins gênant pour toi que pour...
Non, mais même le format de chanter en détente,
sans pression, en buvant de la bière avec des chums,
là, c'est le fun. Je trouve ça cool. Tout à fait d'accord.
Est-ce que tu vas souvent, toi, non?
Non, pas à ce temps. Plus jeune?
J'aimais le karaoké. Oui, c'était des activités.
On dirait à ce temps, le monde
dit « j'aime le karaoké », mais j'aime pas ça.
Mais j'ai un karaoké chez nous,
mais c'est ma blonde qui me l'avait acheté.
Tu chantes « I don't care ».
Non, euh... C'est la blonde qui me l'avait acheté. Chante « I don't care ». Non.
C'est la seule chanson que je chante.
Cheers.
Ça va me coûter cher.
Là, vois-tu, c'est ça l'affaire que je disais.
C'est des commentaires de même que je ne veux pas que ça se ramasse sur Monde de Star.
Fait que ça, là...
Moi, c'est ça.
Ce message n'est pas accepté par Mike Wars.
Mais c'est pour ça, là,
c'est en chaque fois que quelqu'un fait des jokes de même,
je fais juste...
Sous recommandation de ton avocat.
Comme ça, si quelqu'un...
Juste le montage qui va être...
Comme ça, si quelqu'un clique,
s'il y a l'article de Monde de Sorts,
parce que s'il y a un article de Monde de Sorts, ça va être
« Mike Ward en rajoute une couche ».
Il n'en a jamais assez.
Allez à 1,23.
Les 1000 personnes qui vont lire
vont penser que j'ai rajouté une couche.
Les deux personnes qui vont cliquer pour voir
vont faire « OK, ah non, c'est Guy Nantel
qui faisait une joke, merde. »
C'est ça. C'est rendu ça, ma vie.
J'ai essayé vos jérémias.
Oh!
C'est classe.
C'est classe.
Vous êtes là en crise.
16 minutes avant de comprendre
le jeu du monde.
Par là, ce bar-là, ils sont moins sympathiques.
Il n'y a pas une cuivre.
Anyway, sortons de ce sujet épineux. comprendre le jeu du monde. Par là, à ce bar-là, ils sont moins sympathiques si on n'y a pas une cuvette. Bon, anyway,
sortons de ce sujet épineux.
Chez Weber.
Oui!
Tu as vu le plomb, mon homme?
Ah oui, ah oui.
Ça fait plaisir.
Tu suis de hockey, Mike?
Tu es fan de hockey, toi?
Non.
Zéro?
C'est le même sport?
Non.
Pas de sport en général?
Pas de sport.
Tu regardes quoi à la télé?
J'aime les arts martiaux mixtes.
OK.
J'aime MMA.
Voir des gars se taper dessus, c'est le fun.
Voir des gars violents.
C'est cool.
Mais toi, tes ceintures noires,
non, mais elles ne sont pas violentes dans la vie.
Attends, là, je pense que...
Ça doit être des gros personnages.
Non, mais tu sais, comme Georges St-Pierre...
On prend toujours lui comme exemple.
Il y en a un, Jack Clemon, mais je te dirais que l'ensemble...
Il y en a une couple de cliqués là-dedans.
Ça doit être du beau monde
dans les bars.
Comme il a dit, tu es ceinture noire et tu sors karaté.
Tu ne joues rien à ça?
Jamais.
Georges Saint-Pierre?
Non, mais Georges Saint-Pierre, c'est une machine.
T'es moins fort que Georges Saint-Pierre.
Mais voyons!
Cela dit
C'est sûr que je me ferais défoncer
Mais j'haïrais pas ça pareil
T'haïrais pas ça
Inquérir ça dans le monde de Star
Guynantel veut se faire défoncer par Georges Saint-Pierre
Guynantel
Nous parle de sa soirée
D'un bar gay
Il dit qu'il veut se faire défoncer par Georges Saint-Pierre
Cliquez ici C'est mal s'assoirait d'un bar gay et dit qu'il veut se faire défoncer par Georges St-Pierre.
Cliquez ici.
C'est mal sorti.
On s'écarte.
On s'écarte. On s'écarte.
On s'écarte pour vrai.
Voir le feeling de te battre avec Georges St-Pierre.
J'aimerais ça que Georges St-Pierre me dise
je m'entraîne à Montréal ces temps-ci. Viens à un
entraînement, puis on en fait
ensemble. Évidemment, je suis sûr
qu'il donnerait 10% de ce qu'il y a, puis je donnerais
100% de ce que j'ai, mais en faire
avec lui, comme jouer
avec le Canadien, c'est du sport.
Je fais du karaté avec
Daniel Grenier, qui est
ceinture noire deuxième dame.
Qui a l'air
qui a l'air de rien
mais c'est vraiment
très bon
mais rarement
les gens qui sont
très hauts
ont l'air de ça
genre des gens
qui ont beaucoup
de skills
de MMA
rarement ils ont l'air
tu vois genre
Saint-Pierre dans la rue
aujourd'hui on le connait
mais tu le vois
il est pas grand
il est pas gros
nécessairement
il est stiff
il y a un homme
qui fait du karaté
avec nous autres
début 60e
je te dis tu le vois sur la rue,
tu ne te doutes tellement pas.
C'est Fernand Gignac.
Mais je te jure
que tu en as pour ton argent.
Nous autres, on fait
les mercredis matin, on fait un an de combat.
C'est difficile
le reste de ta journée.
Avec, mettons, Georges Saint-Pierre,
il peut avoir
un kick chanceux, un punch chanceux.
Impossible.
Que ça finit dans trois secondes.
Que moi, je...
Non, que lui, il bat dans trois secondes,
c'est pas une bonne place.
C'est pas chanceux.
C'est quoi le plus long
que tu penses que tu réussiras à toffer?
Avec Georges Saint-Pierre?
Si il veut le tuer.
20 secondes?
Si lui est à son maximum. Oui, 7 secondes. Je pense que c'est dans les plus long que tu penses que tu réussiras à toffer? Avec Georges St-Pierre? Si il veut le tuer. 20 secondes? Si lui est à son maximum.
Oui, 7 secondes.
Je pense que c'est dans les 10 premières secondes.
Oui.
C'est le temps que ça lui prend.
Fait que Chris, t'as fait du karaté pendant 20 ans,
pis je te ferais aussi longtemps avec Georges St-Pierre.
Mais t'as vu la musculature de ce gars-là?
Non, mais sérieusement, c'est parce que... D'ailleurs,
Jean-Champion, je voyais l'autre jour un documentaire sur lui
et il faisait du combat.
C'était
sa première défaite, en tout cas.
Il racontait qu'après
cette défaite-là, il est allé voir son coach
et il a dit là,
fais-moi plus d'entraînement de karaté.
Fais-moi un entraînement
de MMA.
C'est des machines à combat,
mais moi, je ne suis pas entraîné
à recevoir des coups de batte de baseball en face.
Tu comprends ce que je veux dire?
Mais eux autres, ils ne vivent que pour ça.
Ils ont vraiment
un régime militaire
d'entraînement qui ne m'intéresse pas
de toute façon, mais j'aimerais
quand même pour le trip voir.
C'est comme jouer avec les gars du Canadien.
Tirez sur KWP.
D'ailleurs, je l'ai fait.
Moi, j'avais fait. J'ai fait le marathon de Montréal une fois
et j'ai trouvé ça dur parce que ça m'a pris 4 heures
et quelques. Mais après ça,
je vais faire les demi-marathons. Puis là, je m'en vais à Ottawa
faire le demi-marathon.
Ça, c'est plus convenable pour moi.
Fait que là, j'arrive là.
Puis quand tu fais des courses
comme ça organisées, ils te classent toujours
comme par couleur. Ils te demandent combien de temps
tu penses que ça va te prendre, puis ils te classent par couleur.
Moi, je regarde, mettons, j'ai la couleur.
Comme le Ku Klux Klan.
C'est ça.
C'est quasiment ça, puis tu vas comprendre
pourquoi je te dis ça.
Parce que, tu sais, il y a les jaunes,
les bleus, les rouges, les maux, tout ça.
Là, je regarde ça, mettons que je suis dans les maux,
là, je m'en vais à ma place,
écoute, il y a à peu près 10 000 personnes en avant de moi.
Puis là, quand tu fais des courses de même,
les 15 premières minutes, ça joue du croûte,
puis tout le monde est...
On va avancer un peu.
Puis là, j'avance, et j'arrive jusqu'à...
Il y a comme une corde, il y a un ruban,
et là, c'est l'élite
et là il n'y a que des Éthiopiens, des Marocains
ils pèsent 110 livres
je vais, ah fuck off, je passe en dessous de la corde
et là j'arrive parmi eux autres
là les gars ils s'étirent
ils me regardent vraiment, qu'est-ce qu'il fait là
qu'est-ce qu'il fait ici
ils ne me disent pas
ils pensaient peut-être que tu étais un employé de Reebok
ou quelque chose qui veut signer
leur parole.
Je comprends dans leur regard qu'ils disent
que ça tentent de triper,
de courir à côté de nous un petit peu.
Ils ont donné le départ.
Moi, je fais à peu près 6 minutes au kilomètre.
Je fais le premier kilomètre.
Je me dis que je ne l'ai pas aujourd'hui.
Tout le monde se clenchait.
Je me dis que c'est vraiment sur l'autoroute. Je me dis que ça ne marche pas en tout. Je regarde mon temps de passage après un kilomètre. Je me dis, tabarou, je ne l'ai pas aujourd'hui. Tout le monde, ça clenchait,
mais vraiment,
si je suis sur l'autoroute,
je me dis,
ça ne marche pas pantoute.
Je regarde mon temps de passage après un kilomètre,
3 minutes 40 secondes.
Moi, j'étais à pleine vitesse
et je me faisais clencher.
Mais c'est ça,
c'est le fun de faire ça
avec des gens beaucoup...
On a fait un match de hockey
avec des levées de fond
avec Kevin Raphael
et il y a des gars
de la NHL qui viennent.
Moi, je joue au hockey
depuis que j'ai 5 ans
je suis pourri
t'es-tu goaler
t'as une chaise de goaler
non je suis défenseur
c'est chiant ça
mais non je m'en vais
t'as une chaise de mascot
c'est ça
ça c'est encore plus chiant
t'étais-tu le mascot
allez chier
alors
non non mais
on a joué contre des gars
de la Ligue Nationale
et je suis en défense
et je recule
et il y a Anthony Duclair qui est devant moi qui qui joue pour les Côtes d'Arizona.
Et moi, dans ma tête, je suis au max.
Il y a le vent dans le chandail, tout va bien.
Et là, lui décide qu'il part.
Mais comme un code, mon gars, il m'a dépassé comme si j'étais arrêté.
Et c'est là que tu réalises que
man, ils sont tellement loin devant
que c'est même plus le même sport.
Je ne joue même pas à la même chose.
C'est comme quand tu as de l'humour.
C'est à peu près la même chose. C'est comme quand tu as de l'humour. Oui, c'est à peu près la même chose.
Tantôt, on parlait du travail en humour.
C'est la même chose dans le temps de Wayne Gretzky.
Wayne Gretzky avait un vrai talent.
La raison pour laquelle il est devenu Wayne Gretzky,
c'est qu'à partir de l'âge de 4 ans,
il faisait juste ça.
Mais c'est ça, mais quand
t'es fou et que t'es passionné par une affaire,
ben c'est sûr que
ça n'existe plus, t'es le fils
à tout le temps, c'est unique que ça. Moi, quand les gens
des fois me demandent, qu'est-ce que tu fais de ton
temps, tu sais, quand on fait des choses soir,
qu'est-ce que tu fais de ton temps? Moi, j'ai jamais
un instant, j'écoute jamais la télévision
ou autre, je veux dire, mais j'ai toujours l'impression
de jamais travailler et jamais être en vacances.
C'est sûr que ça, tu vois.
Jamais travailler, c'est vrai,
mais jamais en vacances non plus. Parce que même quand tu es en vacances,
ça roule. Même dans la nuit,
je suis tout le temps dans cet état-là
de « je ne travaille pas, mais... »
Ça, ça prend de l'adaptation autant pour toi que pour les gens proches de toi.
Moi, j'ai tout le temps l'impression de travailler.
Ah oui?
Mais il faut dire que toi, tu vis des choses qu'on ne vit pas.
C'est ça.
Tu te rajoutes des petits stress, Mike.
Il faudrait éviter.
Mais oui, c'est ça.
Mais...
Ça va aller, mon chum.
Ça va aller.
On va-tu dans le quartier gay chanter?
Prochain podcast, ça va être juste nous autres qui chantent quartier gay chanter prochain podcast
ça va être juste nous autres qui chantent
on va chanter du Sharon Bono
la lumière rouge est allumée
ça fait combien de temps Yann?
1h15, on va aller avec vos questions
c'est fini
à moins tu veux-tu
d'habitude après
vers 1h15 on commence les questions
fait que là il est 8h15
là il est 8h15.
Là, il est 8h25.
Ah, ben là,
c'est 1h30 quasiment.
Oui, c'est ça. On a-tu commencé à 8h30?
Ah, ok.
Mais ça dure combien de temps?
D'habitude, ça dure à peu près 1h30, mais on peut continuer.
Non, non, mais je ne veux pas vous retenir,
mais j'avais du fun.
Non, non, mais eux autres,
eux autres ne te retiennent pas.
Prions pas.
C'est drôle, je ne veux pas vous retenir.
Comme s'ils sont comme Chris.
Ça va du filet.
Non, mais c'est comme si tu étais invité à un party
et on dit qu'il faudrait arrêter
parce que les spectateurs du party
commencent à être petits.
Non, mais on dit, ben, faudrait arrêter parce que les spectateurs du party commencent à être petits. Non, mais, on va
continuer. De toute façon...
En plus, t'en as un autre à faire. Le premier podcast qui va durer
quatre heures. Tu sais, on va rater ton soir.
Ben, Daniel Grenier, tu vas avoir moins de choses à dire.
Y'est-tu là, Daniel? Y'est-tu arrivé?
Daniel, y'est-tu arrivé? Y'est-tu là?
Y'est blessé, pis techniquement...
Y'est blessé, mais il m'a blessé cette semaine.
Y'a un oeil au bain noir, en plus.
Ben, c'est ça, je me suis battu avec lui.
Vous jouez, vous battez pour vous.
Mercredi, on a fait du combat.
Puis là, il y a un black eye.
Essayez de faire le lien.
Non, ça n'a rien à voir, sérieusement.
Serais-tu capable, Leban, d'une bataille?
Il m'a blessé au pouce cette semaine.
En le mordant?
Ben non.
C'était Tom Ward.
Il n'est pas tête dans sa tête.il n'est pas tête dans sa tête.
Il n'est pas tête dans sa tête parce que les coups de pied, il faut les bloquer avec les jambes.
J'ai donné un coup de poing dans le ventre, mais il l'a bloqué quand même avec son genou.
Moi, je ne m'attendais pas à ça. Le pouce m'a viré à l'envers.
Un bloc, c'est un bloc.
Mais s'il avait fait les bonnes affaires, je serais en parfaite santé.
J'avais dit ça toi, tout de suite.
Mais techniquement, quand tu manges un coup, le truc, c'est de le bloquer puis de blesser l'autre.
Qu'est-ce qu'il a fait pour me faire mal?
L'autre jour, j'ai donné un coup de pied puis il l'a bloqué
avec sa face. Il s'en m'a fait mal à la rue.
Tu as-tu donné un coup de pied dans la face?
Ça nous arrive. Des fois, on s'accroche.
Lui, avec, il a des bonnes jambes, d'ailleurs.
Mais c'est pour ça que...
C'est pour ça que...
Chaque fois que tu dis
« Hey, tu devrais venir faire du karaté »,
je suis tellement pas dans une place
dans ma vie que de...
« Hey, je vais aller manger des croutons en face,
ça va me relaxer.
Ça va... Oh, j'ai trop de stress.
J'ai jamais compris.
Frappe-moi en arrière de la tête.
Tu ne commencerais pas les combats tout de suite.
Toi, tu ferais juste mettre le kimono,
tu l'enlèves
des exercices de main.
Plus que de base.
Plus que de base.
D'ailleurs,
j'ai déjà joué
au hockey de Kazan
avec lui une fois
dans ma vie.
C'est le seul gars
que j'ai vu jouer en jeans
et avec un compte de QE.
Moi, je me disais,
il est pompé.
J'étais comme,
il y a peut-être un lien
avec l'habillement.
C'est comme l'Africain
qui va faire de la luge
la première fois.
Bon, j'ai trouvé le jean avec les bottes. On va aller faire ça.
C'est pas un athlète, Mike. Non, mais on avait...
On dirait pas? Non.
On dirait que j'avais
décidé... Quand j'avais 11 ans,
je suis devenu diabétique. Là, j'ai fait...
Moi, dans le temps, j'étais bien sportif.
Tu sais, quand j'étais petit.
Mais à 11 ans, là,
jouer au soccer, puis tu sais, quand j'étais petit. Oui. Mais à 11 ans, là, jouer au soccer,
puis, tu sais,
je faisais des baisses de sucre aux 4 secondes.
Oui, c'est vrai. Puis là,
les assis de ref, tu sais, au soccer,
si tu sors, t'as pas le droit de rentrer. Oui.
Fait que là, je leur expliquais,
« Oui, mais peux-tu aller prendre du jus? » « Non, si tu sors, tu sors. »
Fait que là, moi, je courais avec du jus d'orange
puis des Kit Kats.
Fait que là, j'ai fait « avec du jus d'orange pis des Kit Kats. Fait que là, j'ai fait...
Ça n'a pas d'allure.
Ça n'a pas d'allure, ouais, c'est ça.
J'arrête de faire du sport, je commence
à fumer.
Je vais m'acheter de la bière.
Si je peux faire de la promotion
pour l'école où on fait du karaté,
sérieusement, il n'y a aucune école
juste eux qui ressemble à celle-là.
C'est vraiment fait pour tout le monde.
Le prof,
il va s'ajuster à toi.
La ceinture que tu as
par rapport à toi, il te pousse.
Il sait en plus. C'est un bon prof.
Il sent jusqu'où il peut pousser quelqu'un.
Il y a des gens malades.
Il y a des gens qui sont vieux.
Il y a des gens qui sont gros.
Il y a toutes sortes de monde qui sont là.
Moi, il peut me pousser jusqu'à ici.
C'est ça la limite.
Mais tu sais, tu ris, mais
moi, mon baromètre,
c'est ça, parce qu'on fait toujours le party
dans le métier qu'on fait.
Moi, je me dis, tant et aussi longtemps que je suis capable
de faire mes affaires le lendemain,
donc demain matin, moi, à 6h,
je suis debout pour ma fille aller la conduire
à l'école, tout ça. Après ça,
ça ne vaut qu'arrêter. On se tape deux heures de ça.
Tant que je peux faire ma vie,
mes affaires, tout ça, pour moi, c'est un bon baromètre.
C'est pour ça que je trouve ça...
Il faut être capable de faire autre chose
que juste ce qu'on fait. Je pense que c'est important
pour la tête.
C'est ça, toi, tu es un puriste.
Mais en même temps, tu vas dans des places,
tu fais le métier que tu fais,
mais avec une vision différente.
Tu ne fais pas que des salles,
tu ne fais pas que ton one-man show
avec tes fans qui viennent de moi.
Tu vas en Europe te faire des shows
avec trois personnes devant toi.
Donc oui, tu fais le métier,
mais tu le fais dans toutes les façons possibles.
Pas tout le monde qui fait que ça
le fait comme tu le fais, je pense.
Je veux dire...
C'est vrai que je suis un...
Moi, je l'applaudis.
Mike for president!
Mike Ward! Mais là, on prend toutes les questions parce que je n un... Moi, je l'applaudis. Mike for president! Mike Ward!
Mais là, on prend-tu des questions?
Parce que j'ai pas juste ça à faire non plus.
Fait que là, si vous avez des questions,
le micro, il est là.
Ou sinon, criez, puis je vais répéter.
Mais, ouais, c'est comme vous voulez.
On voit pas, hein?
Non, on voit, fuck off.
Mais puis même si tu fais ça, tu vois pas. T'en as vous voulez. On ne voit pas. Non, on voit. Fuck off. Mais même si tu fais ça,
tu ne vois pas.
Tu as une là.
Oui.
C'est qui,
pour les gens à la maison,
c'est qui, selon nous,
le pire humoriste québécois connu?
Écris ça.
On va commencer par Né.
Je pense Guy Nantel.
Non, je ne sais pas. Moi, le métier m'a appris à avoir un respect Je pense Guynandelle.
Non, je sais pas. Moi, le métier m'a appris
à avoir un respect
pour les gens. Si tu fais ce métier-là, tu montes sur scène,
tu te soumets au même danger que tout le monde.
Donc, pour moi, ça va.
Ah ouais, sois honnête, là, Carlis.
Non, honnêtement, allez chier.
Ouais, ouais, c'est ça.
Non, il n'y a pas de... Je sais pas. Honnêtement, je sais pas.
On veut des noms.
Ça, le thème le moins,
ça ne veut pas dire que tu ne l'aimes pas.
Qui me touche le moins, peut-être.
Je ne sais pas que je comprends le moins.
Ça me touche...
Par exemple, Peter McLeod,
ce qu'il fait, ça me touche moins en ce moment.
Quand j'étais jeune, je riais beaucoup.
En ce moment, ça me touche moins.
Mais je comprends qu'il ait du succès, etc.
Et il fait le...
Oui, c'est ça.
Moi, je pense que je dirais Marylise Pilote.
Peut-être, oui.
Marylise Pilote, ça vient tellement pas me chacher.
Non, mais c'est ça.
C'est...
Ça me choque.
Ça me choque.
Ça me choque.
Pour de vrai.
Je sais même pas. Je sais même pas quoi répondre à ça, honnêtement.
Non, mais c'est super chien.
Parce que moi, je l'ai déjà vécu à l'envers.
Puis ça décrisse le moral de la personne qui entend ça.
Elle ne mérite pas ça.
Non, mais c'est vrai.
Écoute, si on fait un métier qui est exposé,
il y a des milliers de personnes qui voient ça.
Moi, je trouve pas ça cool.
J'aimerais changer ma réponse.
Moi, avec du recul,
j'aime tout le monde
qui fait ça. Ça serait hypocrite d'être
un qui en a pas. Il y a des noms qui nous viennent
tous, comme n'importe quel fan
du monde qui dit... pis ceux qui en ont
qui disent qu'ils n'entendent pas.
Hé, tabarnak! Toi, mon tabarnak, on a répondu les deux.
Tu vas répondre.
Impossible que je te nomme un nom de même
parce qu'il y en a trop.
C'est ça.
Il est capable de recevoir des coups de pied dans la face,
mais il est trop mômon
pour affronter Marie-Louise Pilote.
Je serais tenté de dire Daniel Guérinier.
Ils vont régler ça au dos.
Non, je ne trouve pas ça fin, faire ça.
Non, ce n'est pas fin.
Mais pour de vrai, en le disant,
j'ai souvent parlé dans le dos
de Marie-Eugène à l'époque,
puis je me sens mal
d'avoir fait ça.
Non, c'est vrai, parce que
j'ai fait une petite
tournée de salles brunes,
tu sais,
ça c'est l'expression qu'on
utilise pour des salles de marbre,
puis c'est
des petites salles que
aucun humoriste jouait
quasiment, bien c'est sûr que toi tu vas
la faire vu que t'es le genre de gars à aimer
ça, des shows de marbre, mais j'aurais demandé,
et c'est tout le temps, est-ce que vous avez vu d'autres humoristes ici?
Ils m'ont dit, Mario Jeanne l'a fait l'année passée,
seul, juste avec un tech,
et j'ai pas eu un respect pour lui
que j'avais pas avant,
vu qu'il est redevenu un vrai humoriste.
Et ça revient à dire ce que je voulais dire au départ,
les gens qui se soumettent à ça,
c'est dur d'aller rouler deux heures,
parler à 50 personnes que tu n'as jamais vues,
et rester dans le métier et continuer
à le faire, même quand il y a des hauts et des bas.
Parce que la plupart des gens qui sont connus,
si toi tu le connais, ça veut dire qu'il y a fait une progression
déjà, tu vois ce que je veux dire.
J'ai beaucoup de respect pour le métier.
Je l'ai pris le respect en le faisant.
Vous vous coulez encore en plus, les gars. Moi, j'aurais jamais répondu à ça.
C'est un autre question vous coulez encore plus, les gars. Moi, j'aurais jamais répondu à ça.
On se calme pas. Non, non, au contraire.
C'est une blague. C'est une blague.
C'est pas drôle ta joke, c'est Guy Nantel que j'aime pas.
Fait que, une autre question moins malaisante.
Ou aussi malaisante. J'aime ça des questions
malaisantes.
Je voudrais savoir, dans le fond, ma question
c'est pour Guy Nantel. Je me demandais, quand Mike va mourir,
est-ce que ça tenterait de reprendre le podcast
sous écoute?
Quand?
C'est parce que...
C'est pas si Mike meurt
que c'est quand Mike meurt.
Non, mais c'est parce que je suis repris l'an prochain.
Il serait chaud. il peut pas.
Ben non, jamais je ferais ça aussi bien de moi.
Hey, il a gagné l'olivier du meilleur podcast.
Ben, j'en connais pas d'autres, par exemple.
Mais pourquoi tu serais bon, par exemple?
Pourquoi tu te parles pas un podcast?
Ou même un talk show de nuit.
Je le ferais pas avec des humoristes comme tu fais
mais je ferais ça
l'autre jour tu m'as
ou des affaires comme ça
c'est parce que
moi j'ai un drôle de réflexe
j'aime pas faire plusieurs affaires en même temps
j'aime faire une affaire
quand tu fais une affaire
faut que tu gagnes ta vie
un talk show n'importe quand la télévision c'nes de l'argent, tu sais. Un talk show,
n'importe quand,
la télévision,
c'est pas l'univers
qui triple plus
sur Guinean-Tel,
je sais pas si t'as remarqué.
Ouais, non, mais au-delà de ça,
moi, je pense que
les moments les plus forts,
en tout cas pour moi
en tant que spectateur d'humour,
quand t'étais par exemple
avec Bazot
et toutes les semaines
tu tapais un 5 ou un 10
sur ce qui se passait,
t'étais à ton meilleur
et je pense que si tu ferais ça
tous les soirs
dès qu'on tirait l'actualité,
ça serait mal à faire.
Je pourrais faire un bon temps de show.
Oui, vraiment.
On avait fait deux autres bières ensemble.
Deux épisodes.
Un politique,
un avec les humoristes,
Jean-François Mercier et Marc.
Ça aurait bien sorti.
Super bien.
Mais je n'ai tellement pas senti
de réceptivité
de la part des diffuseurs télé
que je me suis dit ensuite,
si je le fais comme ça,
comme toi tu fais,
c'est sûr qu'il n'y a pas d'argent à faire,
mais c'est de la recherche,
c'est de l'organisation.
Moi, tu connais quand même quelqu'un qui te fait
toute l'infrastructure, ton gérant
qui te suit. Yann, je veux dire,
il arrive, c'est avec ses caméras.
Tu sais, mais Yann, je l'aime, mais...
Oui, mais il faut quand même que tu aies quelqu'un
de dévoué de même qui dit,
je me charge de ça, tu comprends? Mais tu peux engager Yann, je l'aime, mais... Oui, mais il faut quand même que tu aies quelqu'un de dévoué de même qui dit « Je me charge de ça. »
Oui, oui.
Tu comprends?
Mais tu peux engager Yann.
Tu sais, dans le cas...
Tu le ferais-tu pour qui?
Deux podcasts?
Oui, oui, ça.
Mais je n'inviterais pas des fans tout croches comme ça.
Par exemple, moi, je serais...
Ça serait l'élite.
Mais c'est gentil.
Merci du...
Je pense, c'est un compliment.
Tu voulais juste descendre le mic, mais j'app gentil merci du ben je pense c'est un compliment ou tu voulais juste descendre Mike
mais j'apprécie
c'est gentil
quand parce
tu sais
moi je pense
l'affaire que le monde aime
des podcasts
qu'on a pu à télé
à télé c'est que du faux
tout est fake
tout est
tandis que
la seule place
pour avoir du vrai
c'est internet
ben écoute
pis toi t'es quelqu'un de
t'es un des rares
sauf la fois
que tu voulais pas te mouiller en blessant'un de... T'es un des rares, sauf la fois que tu voulais pas
te mouiller en blessant
un humoriste, mais t'es un des rares
que t'as pas peur des opinions.
Je suis pas quelqu'un de méchant comme toi.
Mais, non, mais...
Comment dire?
J'étais content de venir parce que
j'aime toujours ça te voir,
puis Niv était là, mais...
Non, mais sérieusement, je me disais,
une affaire qui me fait triper de ça,
c'est qu'il y a pas de préparation,
il y a pas de maquillage, il y a pas
17 étapes que tu fais, bon,
on commence-tu le show de TV, tu sais.
T'arrives ici, tu prends une bière, tu t'assoies,
pis on jase comme on est là.
Moi, je trouve que c'est ça l'avenir,
c'est vers ça qu'on s'en va. C'est sûr que moi,
si je le faisais,
un truc comme ça, il y aurait, mettons,
un épisode avec deux médecins,
on parle du système de santé.
Un autre épisode avec des astronomes.
Je te dis n'importe quoi, là.
Par exemple, on pourrait en faire un sur la culture du viol. En ce moment, c'est un sujet à mode.
J'aimerais savoir des féministes.
T'as même vu le Cosby.
Confrontez des gens à tu tu ris, mais mais moi j'aime l'idée d'avoir
une féministe pis un autre gars
qui trouve pas ça grave pantoute
pis que ça brasse
un peu à la française
La française souvent c'est trop verbieux
juste pour blablabla
C'est de la masturbation intellectuelle
Mais juste que les gens soient
Il y a des vraies discussions, des vraies confrontations
Ça ça manque ici
Ça ça manque ici On Dans l'individu, ça, ça manque ici.
On dirait qu'on veut
aseptiser le conflit. Il n'y a pas de conflit.
Tout le monde est d'accord alors que tellement pas.
Mais ce qui est drôle en plus, c'est qu'on dit ça,
mais dans le fond, c'est parce que
on est tellement contre ça
que
c'est comme si, aussitôt que tu soulèves
quelque chose,
t'es déjà jaloux, t'es déjà
contre...
Moi, je suis passé une fois,
tout le monde en parle, puis j'avais
soulevé le fait avec un journaliste,
je disais Radio-Canada
donne le bye-bye essentiellement
à ses artistes maison, donc
à Roquebazeret, à Passion Guilla,
à Véro et tout ça.
Mais, tu sais, Guilla, tout de suite, il m'a dit,
est-ce que tu es jaloux du succès des autres?
Tu sais, tu passes tout de suite,
aussitôt que tu as un commentaire négatif,
tu passes pour jaloux.
Jaloux aussi, la définition de jaloux,
c'est que tu aimerais ça le faire toi-même, peut-être.
Mais ce n'était pas ça l'objectif.
L'objectif, c'était juste de soulever
un questionnement sur le fonctionnement.
Est-ce qu'on doit nécessairement accepter
plus le fonctionnement d'une station de télévision
publique que d'un parti politique, par exemple?
Bien non. Ça se peut qu'il y ait des conflits d'intérêts,
ça se peut qu'il y ait des façons de fonctionner qui ne soient pas adéquates,
qui ne soient pas adaptées aux années
2016 et tout ça. Moi, je voulais
discuter de ça. Ça a vite tourné contre moi.
Je me suis dit,
quand je parle
à l'avenir, il faut que je sois bien sûr que ce que j'ai à dire
ce soit vrai, que ce soit pertinent
que ce soit intelligent
parce que sinon, suite, tu reçois du monde qui te dit
tu veux juste avoir la job de l'autre
mais ça au Québec
on est de même
les commentaires que j'ai fait sur l'école de l'humour
c'était jamais
vraiment des commentaires horribles
c'était juste, je questionne la raison de l'école de l'humour, c'était jamais vraiment des commentaires horribles. C'était juste, je questionne
la raison
de l'école.
Mais tu sais,
j'ai reçu bien de la...
Pourquoi tu n'aimes pas l'école?
Je n'aime pas l'école.
Tu as toujours l'air du contraire.
Quand tu as juste soulevé le fait que peut-être
que telle affaire, ça ne marche pas tout à fait correctement.
Tu te dis jaloux, tu deviens
vieux de ça. Est-ce que tu pourrais faire mieux?
Peut-être pas. Je peux dénoter que ça ne marche pas.
Mais par contre, moi, je pense qu'il y a quand même
de la place pour ça au Québec. Ça n'existe pas.
Mais c'est ça que je te dis. Les gens veulent
mais l'establishment refuse.
Le public veut ça. Le public aime ça.
Mais il ne faut pas que ce soit fauné. Il ne faut pas dire
cette semaine, combat de boxe
entre un tel... Tu comprends ce que jeuné. Il ne faut pas dire, cette semaine, combat de boxe entre un tel...
Tu comprends ce que je veux dire? Tu prends une bière,
tu jases...
Et les bières contre les camionneurs!
J'en ai un tel live!
Là, tu me tentes.
Il ne faut pas que ce soit fait à l'envers.
Il faut que ça vienne...
Il faut que ça soit des débats d'idées. On n'est pas des cubs.
Mais ça, il y a une affaire que moi, je crois...
Puis on est sur le bord d'être capable de monétiser
le web.
Les chaînes YouTube,
il y a des YouTubers qui sont capables de faire de l'argent,
mais les podcasts, moi, je pense
la clé, ça va être quand on va trouver
des...
Je disais des hosties, là.
Des gens, des vendeurs
de pubs, un gars qui travaille à
C'est quoi ou à Énergie, parce que
il y a, tu sais,
moi, j'ai des meilleurs
scores que pas mal
toutes les shows à Énergie, pas mal toutes les shows
à C'est quoi. Fait que, tu sais,
si j'avais un gars qui vendait
de la pub...
Au début aussi, j'imagine que ça a été comme ça, mais le problème, c'est quand
tu deviens tributaire de ces vendeurs de pubs.
Quand le gars qui te pose de la pub te dit
« Ouais, mais nous, on ne veut pas être associé à ça. »
C'est ça qui est malheureux.
On se fait formater par ceux qui payent derrière.
Parce que moi, j'aimerais ça avoir un commanditaire
qui a assez de couilles pour te dire
« Carte blanche, fais ce que tu veux. »
Non seulement, mais ça se peut que cette semaine,
ce soit son tour de passer au bal.
Non, mais tu comprends?
Ça se peut que ce soit McDonald's qui te commandite
et que tu parles de malbouffe et que tu dises,
franchement, McDonald's, ça devrait être taxé.
Puis là, ce n'est pas une opinion arrêtée.
J'improvise en disant ça.
Mais que ce soit correct aussi de parler con.
Puis c'est ça que ça rejoint ce que je disais tantôt.
Moi, je ne comprends pas qu'il y ait du monde dans le showbiz,
par exemple, qui ne m'aime pas parce que des fois,
je dis des affaires qui, pour moi, sont l'évidence que
M. et Mme Tout-le-Monde, dans son salon,
grosso modo, doit dire à peu près la même affaire
que moi. Puis, tu te dis, mais
non seulement je n'haïs pas ce monde-là,
ces artistes-là, mais je les
aime beaucoup, moi. Mais, tu sais,
Mike, c'est un grand chum.
J'ai été questionné, puis je
l'avais confronté ici même une fois sur
l'histoire de Jérémy, puis tout ça.
Il est capable, tu sais, il est capable de discuter, il est capable de défendre ses...
Non, mais c'est ça.
Mais c'est comme si tout le monde avait 4 ans et demi, puis que tu te disais, j'aime pas ton compte,
puis il va se mettre à pleurer en ciboule.
On n'est pas des imbéciles, puis des insignifiants.
Il faut être capable.
Il faut être capable de défendre, puis de dire, ben oui, mais voyons donc, je suis pas d'accord avec toi,
puis tout ça, puis c'est pour ça que j'aime une émission comme
Les Francs-Tireurs, par exemple, parce que
ceux qui vont là, dans les entrevues, ben
en général, ils ont du gosse, puis ils se font brasser,
puis ça donne la bonne télé.
Moi, je pense qu'il en faut plus de tout ça.
Mais, ouais, c'est ça, mais moi, je pense
avec un genre
de peddler,
puis peddler dans le bon sens,
mais un bon vendeur de pub,
il aurait moyen d'avoir
la liberté et de l'argent,
mais en même temps,
mettons que tu as un commanditaire
comme McDo,
si tu parles contre McDo,
McDo, s'il parte,
après, ton vendeur,
il va voir Burger King,
il va voir Harvey.
Il ne s'arrête jamais c'est ça
y'a-tu d'autres questions?
attends ça
oui c'est quoi ta question?
c'est quoi l'affaire
elle veut savoir c'est quoi l'affaire de Mario Jean
c'est un running gag
c'est un running gag
c'est ça j'ai tout le temps fait des jokes sur Mario Jean. Ça n'a pas rapport. C'est un running gag. C'est un running gag. C'est ça. J'ai tout le temps
fait des jokes sur Mario Jean depuis le début.
Mais Mike est impertinent aussi. Il aime ça
des fois. Impertinent dans le sens
baveux, pas dans le sens pas pertinent.
Ça a deux sens.
Non, non, mais il aime vraiment
être mauvais garçon.
Puis juste, on dirait
des fois que quand tu sais que tu te mets
le doigt dans l'arrière de l'éteint,
ça va donner un choc.
Puis il fait, ben, ça l'offre.
Puis tu te dis, aïe, je pense pas.
Fait que c'est ça.
Je pense que c'est le genre d'affaire-là que tu fais avec Mario,
qui était dans la même boîte de production.
Mais maintenant, tu dois être agent libre.
Oui, là, je suis rendu agent libre.
Plus grand monde ne veut travailler avec toi.
Personne ne veut travailler avec moi
personne, personne, même les 5 autres gars
du bordel essaient de me sortir
Chris ma photo est plus là
à chaque fois je viens
c'est moi qui la colle
mais ouais c'est ça
une autre question, oui
ok, j'ai beaucoup de liberté avec mon podcast, c'est un petit peu un micro-workshow. C'est un petit peu un micro-workshow avec le podcast.
OK.
J'ai beaucoup de liberté avec le podcast,
beaucoup de liberté
avec le micro-workshow
à Télé-Tour.
Comment je me sens
de faire Radio Énergie
avec Éric Salvaille?
On dirait que c'est,
moi, de la façon
que je vois Éric Salvaille,
son show est fait
un peu comme un podcast,
mais version ultra, ultra clean.
Je prends le même sens du mot que j'aurais
un party de Noël avec mes matantes.
Je fais que je suis...
Oh, Chris Mike en a sorti une verte et une pommeuse.
Ah, c'est-tu qui est taquin?
Je deviens taquin.
Tu demanderas à Salvaille de te raconter
comment il réussit à se têter des billets
en première classe quand il voyage.
Ah oui, il s'achète une classe économique
et il s'en va au desk.
Il va harceler carrément la fille
jusqu'à temps qu'elle ait ses billets
en première classe. Ça marche, je l'ai vu.
Je vais le faire.
Je l'ai vu au Mexique.
Ça marche pour lui.
Il va me mettre en arrière. au Mexique. Ben oui, tu le vois, ça marche. Ben, ça marche pour lui. Moi, je suis le premier en classe.
Ils vont me mettre en arrière.
Avec les potes.
Tu demanderas son truc.
Tu demanderas son truc en honte.
Ben, c'est la même manière.
Tu sais, comme on l'a dit, il réussit à avoir des invités
de marque parce qu'il les appelle
300 fois. Fait que, à un moment donné, la fille,
elle fait, ben, écoute, il y a deux places de rite.
Prends les billets, puis achète-le-moi.
Ferme ta gueule, ça vaut plus cher.
C'est ça.
Moi, je suis pas capable de faire ça.
Moi non plus, je suis pas insistant pour tout ça.
En fait, c'est drôle, Éric, deux fois, on a voyagé par hasard ensemble.
On prenait le même vol, à la même destination, dans le même club.
Ah ouais?
Puis une fois en République dominicaine, une fois au Mexique.
Par hasard?
Ben oui, Ben oui.
J'en connais ta game.
Par hasard.
En plus de ça, on a vu
de la porno ensemble.
Excuse-moi.
On va prendre plus de détails sur ça.
Pour Monde de Stars,
Éric Salvaille et moi,
on a regardé de la porno ensemble.
Je vais vous
expliquer comment.
Ou s'il te plaît.
Ou j'arrête cela.
Non, je vais vous expliquer.
Et on va voir le show
de mariage.
Je ne sais pas trop.
Il y a tout le temps
des shows du soir
dans un club tout inclus.
Puis, il y a ma famille,
ma fille, ma femme,
puis Éric,
puis des gens avec lui.
Des gens avec lui. Et... Des gens avec lui.
Une personne
avec lui, un humain,
et j'ai arrêté.
Je ne vais pas le mettre dans...
Non, mais finalement, pour vrai, on trouve
à la fin, une caméra qui est restée
sur place. Moi, le réflexe que j'ai,
je me dis, on va trouver, c'est qui la personne?
C'est un couple
de kinky
de 57 ans.
Oui, monsieur!
La joke, c'est que le lendemain,
on sait c'est qui.
Il faut aller leur donner le Kodak.
Pourquoi on saurait que le Kodak, c'est eux autres?
Parce qu'on a eu les photos.
Aïe, aïe, aïe.
On est allé comme des grands. C'est-tu des Québécois? codex c'est eux autres parce qu'on a eu les photos aïe aïe aïe fait que on est allé comme des grands
pis on est allé
c'est-tu des québécois
non
non non
ça leur a été magique
d'avoir Guy Nantel
et Périt Salvaille
en couple
qui vont donner
l'encontre de stars
va exploser
ouais on a eu
bien du fun
moi je l'aurais
amené au front desk
j'aurais dit
regarde j'ai trouvé ça.
Je ne sais pas si tu as écrit.
Non, mais d'habitude, tu aimes ça, les affaires de même.
De dire, on va le reporter.
Non, c'est toi.
Finalement, c'est ma fille qui avait 4 ans.
On va donner ça au monsieur.
S'il t'offre des bonbons, dis non.
C'est drôle, ça.
L'autre fois, c'est où que vous êtes allé?
Ben il y avait une fois en République Dominicaine
Puis une fois au Mexique
Mais en fait, la première fois c'était au Mexique
Puis on se soupait le soir
Puis tout le monde me disait
T'as-tu Éric Salvaire?
Puis je pensais qu'il parlait d'une émission de télévision
Où il avait fait allusion à moi
Puis je comprenais pas
Non, j'ai pas vu Éric Salvaire
En tout cas, j'ai pas vu Éric Salvaire Puis finalement tout cas, j'ai appris ça, Éric Salveil.
Finalement, là, je le croise par hasard.
C'est vrai que tu fais là.
On a fraternisé, on ne se connaissait pas.
L'année suivante, je pense.
On arrive en République dominicaine.
Qui c'est qui est-tu autour de la piscine?
Éric Salveil et un autre humain.
Puis là...
Ah, vous êtes vraiment enfantin.
Vous êtes enfant.
Immature et enfantin.
Il est fin, Éric, par exemple.
Je ne le connais pas. Je l'ai vu deux fois
à trois heures.
Est-ce que vous avez le même agent de voyage?
Non, on ne se connaît pas vraiment.
Je l'ai vu...
On avait chacun nos vies et nos familles.
As-tu déjà fait son show
télé? Non.
Il ne m'a jamais invité. Ok. C'est vrai.
Non, la télévision, moi, je n'ai pas
beaucoup de... C'est drôle, ça.
J'irais bien. Il m'a invité une fois. Je ne suis pas allé
parce qu'il m'avait invité le soir même
des élections. Moi, le soir
des élections, il y a deux ou trois affaires.
Premièrement, j'écoute les élections.
Deuxièmement, mon public écoute
les élections. Ils n'écouterement, mon public écoute les élections.
Ils n'écouteront pas le talk show d'Éric.
Il est en train d'avoir les élections au Québec.
Le public cible que j'ai écoute les élections.
Mais si tu veux, le lendemain,
par ma relationnée, je dis là,
le lendemain, on va aller analyser ça.
Puis on ne fait pas...
C'est juste que je veux voyager ce jour-là.
Ce genre d'affaires
des fois qui tombe contre moi.
Moi, je fais fin deal. Dès que j'ai mon talk show,
tu es mon premier invité. Avec grand plaisir.
Voilà, c'est dit.
Très fort.
Là,
ça va être Guy qui va décider.
On prend-tu d'autres questions au final?
On prend d'autres alcools,
d'autres questions.
On a du fun quand même.
Parfait.
Puis là, je prendrais une question
au micro, par exemple.
Face à part, le mec, t'en as une autre à faire
pis je veux pas éclairer le monde, mais...
Non, mais on est correct.
On est correct dans le temps.
Contrôle ton affaire.
Là, y'a-tu quelqu'un?
Ah oui, y'a quelqu'un qui arrive en courant. Ah, y'a-tu quelqu'un? Ah oui, y'a quelqu'un qui arrive en courant.
Ah, y'a pas de ça.
Je sais que vous êtes pas allé au Galet des Olivier
cette année. Je voulais savoir ça va être quoi
pour les prochaines années, votre rapport avec le
Galet des Olivier. Si ça va être pareil ou
si ça va changer. On a pas parlé, on a jamais parlé
ensemble. Moi, j'irais
faire un numéro avec Mike de
réconciliation.
Ça pourrait être rigolo de faire ça.
Avec Éric Salvat.
Moi, j'ai hâte de voir le futur des homilies.
Mais il n'y en a pas cette année de Galazé.
C'est déplacé dans un an.
Au mois de décembre.
Au mois de décembre de l'année prochaine.
Pour que, techniquement,
c'est l'année d'après
pour les ventes de billets avec
c'est ça parce que
ils l'ont jamais dit honnêtement
mais c'est tout à fait correct de le dire
c'est que le galet des oliviers est tombé au mois de mai
fin mai puis après tu tombes dans l'été
où on vend zéro billet
on est pas en salle, on est pas en tournée
côté marketing
ça avait moins d'impact
tandis que là t'arrives dans le temps des fêtes
le temps des cadeaux
je pense qu'il y a de ça aussi
c'est vrai
je le dis, moi je ne suis pas dans le secret des dieux
mais moi ça me paraît évident
qu'il y a une raison reliée par rapport à ça
mais tu sais
répondre à ta question
sans, je sais que tu l'as posé là
mais t'es rendu là je, répondre à ta question sans... Bien, je sais que tu l'as posé là, mais tu es rendu là.
Mais, je vais répondre à ta question.
Moi, sérieusement, puis je ne sais pas de l'orbar à l'or,
parce qu'on ne s'est jamais reparlé.
Moi, il y a zéro colère, zéro...
Les gros titres, là, Guynantel et Mike Ward en colère, puis tout ça.
Moi, j'ai dit ce que j'avais à dire de façon honnête,
de façon froide et objective.
Je trouvais ça ridicule qu'on soit barrés, mais c'est une décision, tu sais, c'est de la business.
Chacun prend ses décisions, ça fait qu'il n'y a aucune colère contre ces gens-là, de ma part.
Le soir même, j'avais texté à Guy Lévesque, qui est le président de la PI,
c'est ça son titre, je pense?
En tout cas.
Mais j'avais juste écrit,
parce que nous, on avait fait un meeting juste avant,
parce que lui, il disait,
on veut voir ce qui ne marche pas
pour les Oliviers. Il avait rencontré
plein de humoristes. Puis là, j'avais écrit
le soir même, j'avais dit,
ça serait cool qu'on se rencontre.
Juste pour jaser.
Parce que moi,
c'est ça,
je pense qu'ils savent depuis longtemps
qu'il y a des affaires qui ne marchent pas.
C'est peut-être pour ça qu'ils te déplacent, non?
Pour revisiter la formule un peu?
Je ne pense pas.
Je ne pense pas. En tout cas, il me semble qu'il aurait commencé
par Mike et moi, parce qu'on n'a pas eu
aucune conversation avec personne.
Là, pour l'instant, eux et Radio-Can
sont comme, yes, on a eu
2 millions de codes d'écoute au lieu d'un million.
Est-ce qu'on est là? »
On est-tu efficace quand on n'est pas là, nous autres?
C'était vraiment...
Il y a un petit peu de nous autres là-dedans.
Mais moi, j'ai juste
hâte de voir
qui va animer ça. Moi, ce que je ferais
si j'étais eux autres, puis je ne suis pas eux autres,
puis le genre d'affaires que moi je dis qu'ils devraient faire,
ils ne le font jamais, mais ils devraient
prendre... J'ai remarqué,
tu sais, quand j'ai eu François Léveillé ici au podcast,
que la génération de François
se sent zéro impliquée
avec les Oliviers. Moi, je prendrais
une co-animation, quelqu'un de plus vieux
puis quelqu'un de plus jeune.
Fait que tu prends, au lieu d'être un animateur
dans 30-40 ans,
tu mets une co-animation à un gars de 20 ans
ou un gars de 26
pis genre un gars de 54.
Ou Marylise Pilote.
C'est ça.
Mais tu sais, ça peut être Marylise Pilote
pis genre...
Non, mais tu sais, Niv,
t'es pas
dans 20 ans, t'as quel âge? 31 ans.
Mais qu'est-ce qui est weird?
Moi, je sais pas si toi t'es le même.
L'âge des humoristes,
ça a tout le temps rapport à ça fait combien de temps
qu'ils font de l'humour.
Ben oui, c'est pour ça que je suis étonné.
Il me semble que ça fait quasiment 10 ans que tu fais ça.
Fait que dans ma tête, t'étais plus vieux que ça.
Ouais, tu sais, comme moi, vois-tu Bellefeuille
qui a 40 ans,
il a la même âge que toi
oui parce qu'on est la même génération
moi aux oliviers je voulais aussi
j'avais l'idée, Mike
il avait pas ça, il trouvait ça ridicule
je leur disais qu'on pouvait faire une réconciliation
la même année, c'est qu'ils nous invitent
puis qu'ils créent un nouveau
trophée, un nouvel olivier
qu'ils nous remettaient à nous deux pour la première année
c'est que tu le donnes à chaque année
pour un humoriste que son travail a un sens
au niveau social, politique.
Pas une œuvre de charité nécessairement,
mais que tu dis...
Il peut avancer quelque chose.
Je trouvais que c'était un mouvement de fond qui aurait pu faire
en sorte que la nouvelle génération
fasse de l'humour, pas juste pour faire
rire, mais changer les affaires.
Parce que je trouvais que c'était un point tournant dans l'histoire de l'humour, pas juste pour faire rire, mais change les affaires. Parce que je trouvais que c'était un point
tournant dans l'histoire de l'humour du Québec,
cette espèce d'affaire-là. C'était comme un
état de crise qui était nécessaire.
Où là, c'était
deux façons de penser
qui s'affrontaient. C'était la vieille façon
qui était plus business, lucrative,
on fait attention pour ne pas être poursuivi,
versus les plus jeunes qui arrivent
et qui font, non, non, l'humour, il faut que ça éclate,
il faut qu'on dénonce, il faut que ci, il faut que ça.
Je me disais, il faut que ce soit ça qui gagne.
Mais ce n'est pas ça qui a gagné.
Si il y a l'industrie de l'humour qui est l'olivier,
elle dit oui pour ça
et elle met un trophée, ça veut dire
qu'elle réconcilie en même temps.
Même, il y a beaucoup de monde,
des médias qui disaient, c'est beau
que Guy Nantel, Mike Wood
voulaient prendre des risques, mais
ils risquent l'argent de Radio-Can. Mais moi, j'avais même
dit, je vais dire, regarde,
je vais signer une décharge
que si
quelqu'un actionne, c'est moi qui
vais aller en cours. L'époque où tu avais de l'argent.
Oui, mais
j'étais sincère.
Oui, là-dedans.
La réalité, honnêtement je veux dire
il peut pas y avoir de poursuite
il y avait pas de matière à poursuite
autant les oliviers que Radio-Canada
ils ont juste manqué de courage
ça a été une décision corporative
pour moi ça a été
pourquoi prendre des chances
on fait juste les barrer
puis on oublie ça puis ils reviendront l'an prochain.
Mais là, ça a mal viré, ça a fait une espèce de...
Puis je trouve que la réaction,
tu sais, l'espèce de réaction en chaîne que ça a faite,
ça a démontré à quel point leur action était ridicule,
était disproportionnée par rapport au risque.
Parce que le numéro, on l'a fait ici d'ailleurs,
si les gens, en le voyant,
avaient répliqué,
ben non, je comprends qu'il n'ait pas mis ça à la TV,
mais c'est pas ça qui est arrivé.
C'est que tout le monde... Ça a eu la même
affaire que quand ils ont enlevé ma publicité.
Ça a eu le même impact que quand ils ont...
Des gens qui veulent
te censurer te font
mille fois plus de publicité
dans ce temps-là. Mais par contre, ça les a servis
et ils ont été très écoutés.
Mais qu'est-ce qu'ils auraient pu faire aussi
s'il y avait plus d'autodérision?
Tu sais, à chaque année, ils font
l'olivier citron,
le prix citron.
Ça va être genre le maire
la bombe ou telle personne qui a fait
une donnée.
Ça aurait dû être en nomination
puis tu mets trois personnes
de haut placé
de Radio-Canada et de la vie.
Ça a donné à eux-mêmes.
X écho, puis là, ils arrivent et ils font
c'est vrai, c'est qu'on l'a échappé.
C'est pour ça que, tu sais, moi, quand je proposais
d'inventer un nouveau prix, je me disais, c'est bien beau
des prix citron, puis des prix pour la meilleure
mise en scène, alors qu'il n'y a pas de mise en scène dans les shows
d'humour. On sait très bien que des prix de même, on se donne des trophées un peu
trop nombreux, parce qu'on s'entend qu'à part show de l'année, puis meilleur texte,
le reste, tant qu'à moi, c'est un peu boiteux, puis peut-être recul de l'année,
ça c'est important aussi. Mais sinon,
moi je trouve ça plus intéressant de donner
un prix à Humo qui fait
avancer une cause sociale
ou des appareils à même que
meilleur numéro,
meilleur ça, que ça devient
des sous-trophées, des sous-produits
et qu'on étire la sauce.
Moi, j'aime pas qu'ils ont commencé
à donner l'olivier de l'année.
Je trouve que ça l'enlève au show de l'année.
Dans le temps, mettons,
la personne qui gagnait le show de l'année,
tout le monde disait « Hey, c'est l'année, mettons. »
Cette année,
je sais même pas c'est qui qui a gagné le show de l'année.
Non, mais Mike, t'as show de l'année,
t'as olivier de l'année,
humoriste de l'année, comme ça.
Fait que t'as show de l'année,
olivier de l'année, en tout cas t'en as trois
nombres de billets vendus,
qui veulent à peu près dire la même affaire.
Fait que,
il me semble que c'est un trophée pour moi pour ça.
Pis ça devrait être show Delaney, c'est-à-dire.
Ça c'est le meilleur show.
Meilleur vendeur, j'ai tout le temps trouvé ça.
Le meilleur vendeur, c'est le meilleur vendeur.
Suspense, là.
C'est comme si t'avais des prix...
C'est comme si au hockey,
meilleur scoreur de la ligue,
c'est lui qui a 122 points, c'est lui qui a 119 points,
c'est lui qui a 113 points.
C'est comme si t'avais
des prix pour la bouffe
pis McDo gagnait un prix.
Ouais, parce qu'ils en ont vendu le plus.
Fait que là, t'as juste des grands chefs
pis t'as Ronald McDonald.
Faut dire une chose,
c'est que moi, le paradoxe dans ça,
tu vois, on a eu de plusieurs questions
pis on répond toujours en 30 secondes,
une minute. Là, on passe 10 minutes
sur ce sujet-là. Ça me fait toujours rire
parce qu'on dit toujours, on est hypocrite,
les artistes, parce qu'on dit
« Ah, c'est pas important, ces affaires-là. » Mais c'est important parce qu'on dit toujours, on est hypocrite les artistes parce qu'on dit « Ah, c'est pas important ces affaires-là ».
Mais c'est important parce qu'on gosse longtemps en maudit sur ces affaires-là.
Non, mais c'est vrai, ça a une signification pour nous autres.
Ça, c'est le genre d'affaires, c'est pas important quand tu le bois, mais quand tu le gagnes, t'es content.
C'est sûr, c'est reconnaissance en fait.
C'est ça.
Donc, il y a une vraie préoccupation par rapport à cette question-là.
Puis ça prouve que quand t' entends des artistes dire ça...
Je n'avais pas prévu le troisième verre.
Vous êtes de plus en plus intéressants.
Je pense qu'il y a bien compris.
Ça vaut-il la peine de se donner
trois piastres?
Si, tu chauffes-tu?
Au pire, je peux te faire un lift.
Oui, je pense que...
Tu n'as pas tes clés.
Tu es capable d'attendre deux heures.
Va me chercher six vodka.
Elles sont bonnes, les questions.
Ouais, fait que là, ça met de la pression
pour la prochaine question.
Y'a quelqu'un qui est là, ouais.
Pour Guy Nantel?
OK, juste pour Guy Nantel.
C'est qui, selon toi, le pire humoriste québécois
populaire?
Je veux une réponse.'ai une réponse.
J'ai une réponse.
Absolument.
Ce soir-là, je te dirais que c'est moi.
Bon, une vraie question.
C'était une vraie question.
Ah oui, là-dedans, les choux!
On parle tout le temps du bashing,
qu'on n'aime pas ça, c'est médié social.
On est contre l'intimidation.
C'est la personne qui veut...
Non, pour vrai, moi, j'aime pas ces affaires-là.
Elle a une question.
Si tu me dis, mettons...
Non, mais on peut parler de détails.
Tu peux me dire des fois...
C'est quoi que t'aimes pas en humour?
C'est quel genre d'humour que t'aimes pas? Encore là, c'est dur que t'aimes pas en humour c'est quel genre d'humour
que t'aimes pas
encore là c'est dur de répondre à ça
parce que tu as de l'humour des fois
totalement absurde
je pense au Denis Drolet
je pense à Daniel
j'adore ça
mais quelqu'un d'autre peut le faire
pis c'est pas dans sa nature
pis là je vais faire
il réplique, il fait une recette
il est en train d'imiter
quelque chose qui marche, pis ça ça m'énerve
moi je sais, j'en connais
des gens qui font une imitation
de toi, parce qu'ils voient que
il y a comme un
courant de, faut que ça brasse
pis tout ça, ben moi j'apprécie pas
ça, mais
c'est pour ça que je dis, ce n'est pas de nommer un nom
ou l'autre. C'est un peu niaiseux
parce que tu fais juste du mal à une personne,
mais tu ne changes pas une façon de penser.
Moi, je préfère changer une façon de réfléchir et de dire au monde
« Si tu fais de l'humour,
trouve ta couleur. »
On entend souvent ça quand on commence,
qu'on ne comprend pas trop ce que ça veut dire.
Ça veut dire « Fais ce que toi,
tu penses qui est le meilleur. »
Fais ce que tu penses qui est le meilleur. Puis forcément, si
tu empruntes ta voie, bien, s'il y a une autoroute asphaltée, ça veut dire que toi,
il va falloir que tu marches dans le sable puis dans le gravel. C'est ça le concept
parce que si tu embarques sur l'autoroute, tu es en train de faire la même affaire que
les autres. Alors, si tu embarques dans le sable puis dans le gravel, c'est sûr que
pendant longtemps, tu vas dire, hey, il me semble que ça irait plus vite si je marchais.
Puis, tu as plein de monde qui vont te dire,
« Hey, tu sais qu'il y a un bon chemin en Assez. »
Mais le concept, c'est de
faire ta maudite voix.
C'est ça que je veux dire.
C'est une affaire que je pense...
Mais oui, tu l'as bien résumé.
J'allais rajouter quelque chose.
Tu vas juste...
Je vais le rajouter.
Moi, je pense, le truc
pour un jeune humoriste, c'est, tu sais,
mettons,
c'est juste d'être, tu sais, comme toi,
quand tu as commencé, le but, c'était de devenir
le meilleur guinantel que tu pouvais devenir.
Puis, j'aimais te comparer aux autres.
J'aimais essayer d'être meilleur que les autres.
Juste essayer de meilleurs que Kesté en ce moment.
En même temps, tu dis ça, puis moi, il y a bien du monde
qui disent, mon Dieu, c'est comme Yvon Deschamps,
ça me fait penser à Yvon Deschamps. C'est sûr que je réponds
à ça. Vous avez raison.
Sais-tu pourquoi? Parce que Yvon Deschamps, je l'ai écouté
pendant toute mon enfance, puis c'était
mon idole. Forcément, il y a comme quelque chose
qui a déteint de ça. Mais
c'est pas conscient, c'est pas assis et qui disait
je vais regarder une vidéo d'Yvon Deschamps, je vais faire
la même chose. Tu comprends?
Il y a une influence
qui est absolument inévitable.
Quelqu'un pourrait dire,
tu penses te trouver ta voix dans tel.
Tu ne l'as pas trouvé pendant tout.
Tu es juste en train d'imiter quelqu'un d'autre
parce que dans sa conception à lui,
c'est trop pareil.
Mais on peut dire ça de plein de monde.
On peut dire des Denis Drolex,
ça ressemble à des Nidong,
c'est absurde ça.
On peut dire plein de choses
sur plein de monde.
Je ne sais pas,
moi, André Sauvé,
il y a un côté Marc Labrèche,
puis en plus, il a fait de la télévision avec.
Ça, là, tu peux en nommer plein
et de dire ça, ça ressemble à ça.
L'idée, ce n'est pas de ne pas vouloir
ressembler à personne.
C'est juste d'être assez sincère avec
soi-même et de se dire, moi, je vais prendre
le long des tours. Moi, je le sais
que mille fois, ça aurait été plus vite
de signer avec des gros producteurs,
un gérant, de signer des
contrats que tu ne trouves pas fair. Tu dis ça,
même si tu commences ta carrière, tu ne te sers pas de bon sens
que je signe une affaire pareille. Puis, tu sais,
tu te fais avoir d'aplomb, mais tu te fais
dire, oui, mais là, tu vas faire ci, tu vas faire la première
partie de l'autre, chaque bien ça dans deux ans,
ton compte de banque, ça. Moi, ça ne m'a jamais intéressé.
Non, mais ça se peut que ça marche aussi, parce que ça
a marché pour certains.
Zéro intérêt pour ça.
Mon métier, moi, je le fais par plaisir,
par bonheur, c'est une communion.
Si tu communies avec des gens,
il faut qu'il y ait une vérité, il faut que ce soit authentique. Si ce n'est pas vrai,
reste chez vous, fais d'autres choses.
C'est ça qui sert notre métier,
c'est de donner de la vérité
au monde. La vérité n'est peut-être pas intéressante pour plein de monde.
Ça se peut que le monde écoute ça et dise,
« Moi, c'est plate à mourir, ça ne m'intéresse pas, tu n'es pas drôle,
tu n'es pas pertinent, tu es con. »
Aucun problème avec ça.
Mais ça ne me faudra jamais sur l'autre bout, par exemple,
de dire, « Ah, tu es un copieur, tu prends les jokes des autres,
tu fais juste les copier ou les traduire,
puis tu colles des affaires ensemble. »
Tu préfères être intègre qu'avoir du succès.
Moi, ce n'est pas ça que je fais.
Ben oui, heureusement.
Tu as une question?
Yes.
Je voulais savoir si tu as parlé de la censure.
Attends, tu veux-tu repartir de ta question?
J'ai dit un podcast, un podcast, on parle de beaucoup de sujets, mais je m'aperçois
que ce soir, vous avez parlé beaucoup des facettes
cachées de votre métier. La censure,
vous nous avez expliqué la censure,
vous nous avez expliqué
la personnalité
de l'humoriste versus le personnage.
Je trouve ça plate qu'en 2016,
les gens ne comprennent pas ça encore.
Je trouve que peut-être que vous autres,
ça vous blesse à quelque part,
parce que visiblement, vous en avez parlé beaucoup ce soir.
Oui, oui.
Moi, c'est ça qui est weird.
Moi, j'ai tout le temps aimé mon métier.
Puis c'est l'année que j'aime moins mon métier.
J'aime...
Tu sais, moi, j'ai tout le temps...
Tu sais, je fais...
Dans les dernières années, j'ai fait
à peu près 400 shows par année, en moyenne.
Puis là, j'avais dit à Michel,
l'année prochaine, prends rien.
Puis tu sais, je veux repogner
le fun de faire des shows.
Que j'ai pas complètement perdu
parce que j'ai quand même du fun
par bout, mais c'est pas un plaisir
comme ça l'était parce que
je sais que
si je vais...
Parce que là, c'est là que tu te watches.
Ouais.
Par contre, je te dirais une chose, c'est que
quand tu le vis, c'est dur.
C'est comme si tu fais un marathon, t'es rendu au
16e kilomètre, tu n'as pas
levé, t'es fatigué,
il me reste encore 27 kilomètres
à courir. Ça, je comprends pas cet exemple-là.
Mettons que tu cours
de 100 mètres. Rendu au
21 mètres, t'es comme...
Tu marches jusqu'au dépanneur.
Non, mais tu comprends?
Tu dis, écoute, j'embarbe, j'embarbe,
mais je peux te dire qu'à la fin de ta vie,
à la fin de ta carrière...
T'es prochain.
Avant les prochains Olivier.
Souviens-toi quand tu as gagné l'Olivier
cette année, Olivier de l'année.
Tu voulais le donner.
Moi, je t'ai écrit pour te dire,
garde-les Mike.
Garde-les parce que ce prix-là,
c'est un symbole fort,
premièrement du combat que tu as mené.
Et peut-être des fois maladroitement, mais qui ne serait pas maladroit le fort, premièrement, du combat que tu as mené. Et,
peut-être des fois maladroitement,
mais qui ne serait pas maladroit quand tu te fais bâcher à chaque jour?
Ce que j'appelle maladroitement, c'est que,
un peu comme Gilbert Rozon disait,
pour ta santé mentale, à un moment donné...
Mais, je n'en ai jamais parlé nulle part.
Non, mais ce que je dis, c'est que tu en as souffert
beaucoup, puis ça se peut que
une petite déclaration
qu'on peut faire même d'un podcast comme là
se soit amplifiée, tout ça, c'est pas une science exacte
c'est juste ça que je veux dire, je suis pas en train de te blâmer
pour rien, mais
et en disant ce que je dis là
les gens pensent que je défends
la joke que t'as fait
ce qui a absolument rien à voir, mais je trouve
que l'humour sert à ça
t'as fait ton travail d'hum trouve que l'humour sert à ça. Tu as fait ton travail d'humoriste.
L'humour sert à brasser des idées,
à provoquer.
C'est une science inexacte.
C'est une science qui fait en sorte
que des fois, tu tombes en bas du fil de fer
parce que tu dis...
Je ne suis même pas en train de dire
que tu es tombé en bas du fil de fer.
C'est toi qui le sais.
C'est le public qui décidera.
L'histoire le dira, je te dirais.
Mais en réalité,
ce qui va rester à la fin,
c'est ça.
C'est pas...
Tu vas avoir marqué l'histoire de l'humour
et tu vas l'avoir fait pour une raison que toi,
dans ton fort intérieur, parce que je te connais assez pour le savoir,
tu l'as fait pour les bonnes raisons.
Je serais même pas étonné
qu'éventuellement, tu reparles
à Jérémy et que ce soit tellement une affaire
qui... Non, non, mais...
Non, mais c'est vrai parce que...
Parce que...
Tu vas nous voir
en train d'essayer de pogner des billets
première classe.
Ce que je veux dire, c'est que t'es pas quelqu'un
de méchant, t'es pas quelqu'un de méchant,
t'es pas quelqu'un qui a vraiment cherché à faire du mal à ce gars-là.
Ça a chié complètement, cette histoire-là.
Mais il y a une chose qui est sûre, c'est que ça a marqué.
C'est un point de repère dans l'histoire de l'humour au Québec.
C'est toi qui l'as fait.
Est-ce que ça va te heurter, te rendre plus prudent, te rendre moins bon?
Ça, c'est des affaires peut-être qui, en ce moment,
te rendent insécure, tout ça.
Mais je peux te dire que, dans la tête de bien du monde,
t'as quand même mené un combat qui était important,
autant pour des humoristes que pour le public.
Puis après, ce qui restera dans l'histoire, c'est important.
Bon. Bien.
J'aimerais...
Ça, c'est une flappe qui fait fin de podcast,
mais j'aimerais
finir avec un autre sujet.
On va prendre une dernière
question.
Ça aurait été une bonne fin.
Ça aurait été une bonne fin.
Ça va être ça, la fin.
C'est ça, la fin.
Merci.
Merci de l'invitation.
Merci beaucoup.
Guy Nantel.
Merci tout le monde.
Guy Nantel et Niv.
Si on veut te voir en show,
c'est de la meilleure manière.
Souvent au bordel, j'anime beaucoup ici de ce temps-ci.
Sinon, on va sur mon Facebook, Niv26.
Vous allez me trouver là.
N-E-V-26.
Je ne sais pas qu'il y avait
25 Nives
non
je t'explique pourquoi
fuck
Nives 02
mon email
c'est Nives 26
parce que le gars
qui m'avait fait mon gmail
dans le temps
habitait au 26ème étage
ça n'a rien à voir
et puis mon facebook
ne te laisse pas avoir
une adresse avec plus que
moins que 5 caractères
ça aurait pu être Nives sous sol
ça aurait pu être Nives sous sol
mais
mais non t'as dit parce que moins que 5 caractères ça aurait pu être Niv sous sol mais mais
t'as juste
parce que j'habitais
au 26ème étage
non non pas moi
ça aurait pu
le gars qui m'a fait
oui en tout cas
tout ça pour dire
je peux pas mettre
juste Facebook
t'as eu un gars
qui t'a créé
ton compte Gmail
ouais
astuces tes technologiques
non c'est pas ça
c'est que j'étais
sur Hotmail il m'a dit faut que tu passes à Gmail il m'a dit ça prend 2 secondes technologique. Non, c'est pas ça. C'est que j'étais sur Hotmail,
il m'a dit,
faut que tu passes à Gmail.
Il m'a dit,
ça prend deux secondes à faire
et il me l'a fait comme ça.
Mais non,
je peux pas faire
facebook.com
slash Niv
parce qu'il y a pas de page
quatre caractères sur Facebook.
C'est pour ça.
Voilà.
Mais je suis en train
de penser le changer là,
mais je sais pas à quoi.
Est-ce que je mets
ni humoriste,
ni artiste,
ni officiel?
Ni 27.
Ni 27,
ça va être malade.
En plus, 27, je suis né le 27 mai. Ou le Niv. Le Niv. Le Niv. Oh, le officiel. Ni 27, ça va être malade. En plus, je suis né le 27 mai.
Ou le NIV.
Le NIV.
Oh, le NIV.
Ouais.
I kinda like that.
Ça fait...
Yeah.
Le NIV.
Le NIV.
Et mesdames, messieurs,
veuillez accueillir le NIV.
Ouais, ça marche.
J'avais une voix de DJ de danseuse,
mais c'est correct.
Ça fait prix.
Tu sais, si jamais
ils changent le nom des Oliviers,
tu gagnes un Nive.
Ah, ça va être cool, ça.
Le Nive, ça fait...
Un petit gros ambros, ça serait bien.
C'est une boule de billard.
C'est comme ça.
Avec des poils.
Puis, Guy Nantel, si on veut te voir en show,
là, tu es en rodage.
Oui.
Mes dates sont-tu annoncées à quelque part ou non?
Non, le rodage, c'est un peu razzard.
Checker des petites tâches
Non, je vous conseille plus
d'attendre la vraie tournée
parce que ça s'en vient.
Non, mais c'est ça.
Ça, c'est plate parce que,
bien, c'est plate.
Je trouve ça un peu ridicule,
mais c'est rendu le même à ce temps-là.
C'est qu'on vend les billets
quasiment un an à l'avance,
ce qui fait qu'on va mettre en vente
la prochaine tournée
qui commence au mois d'octobre
de l'an prochain.
2017. 2017. On met ça en vente bientôt. Je ne sais pas quand est-ce la prochaine tournée qui commence au mois d'octobre de l'an prochain, 2017
on met ça en vente
bientôt, je sais pas quand est-ce que ton podcast
va être diffusé mais
dans une couple de semaines, peut-être que ça va être déjà en vente
je te dirais début décembre, les billets sont en vente
pour la tournée qui s'en vient
il y a de plus en plus de monde qui fait ça
c'est déjà le temps d'acheter
quand tu copies tout le monde
malheureusement c'est le but que je contrôle moins parce que
c'est du marketing, de la production.
Ça va être quoi le nom du prochain show?
Nos droits et libertés.
Excellent. Fait qu'allez acheter des billets pour le show.
Merci tout le monde.
C'était bien, bien fun.
Merci beaucoup.
Et une bonne main d'applaudissement pour Mike Ward,
le médecin de l'émission.
Merci. Restez des nôtres.
Yann Thériault va vous parler
d'un nouveau podcast ou un podcast
qui le fait triper.
On se voit la semaine prochaine. Merci beaucoup.
Merci beaucoup.
Sous-titrage Société Radio-Canada et Élie Beauchesne. Ça s'appelle Hockey sans limites. C'est un podcast où ça parle de hockey.
Ça fait des analyses.
Ils font des prédictions.
Il y a des débats, des discussions.
C'est vraiment le fun.
Les gars s'expriment bien.
Ils reçoivent des panélistes.
Ce qui est le fun aussi,
c'est que ce podcast-là est diffusé en direct sur Internet.
Chaque soir de match, à 18h30,
juste avant les matchs,
ils vont diffuser leur podcast live. Ils enregistrent leur podcast live. Vous pouvez l'écouter.
Vous pouvez même interagir avec eux. Ils ont une chatroom
toute la patente. Ils ont un
super beau site web aussi
avec toutes leurs archives,
des articles. Il y a vraiment tout
sur leur site web. C'est vraiment une belle plateforme.
Ça s'appelle Hockey sans limite.
Si vous voulez entendre le mien, mon podcast,
ça s'appelle Le Stream et c'est disponible you