Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #96 – (Katherine Levac et Fabien Cloutier)
Episode Date: January 9, 2017Cette semaine à Sous Écoute, de la grande visite. Une Katherine Levac rayonnante et un nouveau nom dans le millieu de l'humour... Fabien Cloutier. Sérieux, on a tous été surpris par la q...ualité de ce show là. On parle de styles d'humour, de leur démarches respectives et plein d'autres trucs! https://youtu.be/-_vjQ4g_FHk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
En direct du Bordel Comedy Club, voici Mike Ward sous écoute.
Merci beaucoup.
Merci.
Bienvenue à Mike Ward sous écoute.
Je suis très content, c'est le retour d'Alexis.
J'aimerais ça qu'on donne une bonne main d'applaudissements à Alexis.
Alexis, qui est rendu, pour ceux qui connaissent la business,
Faneuf, c'est un des gros producteurs au Québec.
C'est même probablement le plus gros producteur au Québec.
Et là, lui, il s'est rendu un agent chef à neuf.
Fait que moi, avant, je pouvais le mépriser.
Je pouvais lui dire, est-ce que tu fais ça, fais ça.
Mais là, à ce temps-là, j'essaie de l'impressionner
pour avoir de la job.
Non, mais je suis vraiment content.
Bravo, Alexis. Je suis vraiment content.
Pour lui, c'est un gars,
il est bourré de talent.
Puis, c'est ça. Bravo.
J'aimerais ça. Ça serait le fun qu'on l'applaudisse, sinon, il y a de quoi de triste quand c'est juste, en tout
cas, bravo, puis là, personne n'applaudit. Mon bravo avait l'air sarcastique, mais mon
bravo n'était pas sarcastique. Là, avant de commencer le podcast, je vais vous compter.
Moi, je fais de la radio, des fois,
à Radio Énergie avec Éric Salvaire.
Puis tantôt, il y avait Dan Bigra,
qui était l'invité.
Dan Bigra, je le connais fuck-all.
Je l'ai rencontré comme une fois ou deux.
Je pensais tout le temps qu'il maïssait.
Puis là, parce qu'il a une face de tout ça.
Tu sais, quand tu le vois,
tu te fais comme « Ah, Chris maïsse, ce gars-là ». Mais qu'on fait de la face de ça. Tu sais, quand tu le vois, tu te fais comme, ah, Chris et Maggie,
ce gars-là, mais... qu'on fait de la radio, pis c'est cool.
Pis là, un moment donné, il vient à côté de moi,
pis là, il fait, il est ici, il est ici,
il est ici, tu sais que là, je fais OK.
Là, il m'amène dans un coin, il fait,
regarde, je m'excuse pour les affaires,
ça, Twitter, là, je t'aime bien gros,
esti, prends-le pas personnel.
Pis après, il est parti, pis j'étais comme, quelle affaire de Twitter, là. Je t'aime bien gros, hostie. Prends-le pas personnel. Pis après, il est parti pis j'étais comme,
quelle affaire de Twitter,
hostie!
J'ai aucune idée
de quoi qu'il va.
Donc là, là,
là, là, j'étais comme, Christ, je devrais-tu
googler pour,
tu sais, ça a l'air que Dan Bigron m'a insulté,
mais je sais pas s'il m'a insulté il y a deux ans,
il y a quatre ans ou un matin,
mais au moins, il s'excuse.
C'est ça qui est weird.
C'est fucked up.
Je faisais, c'est correct, c'est correct.
Mais je ne sais même pas ce qu'il a dit.
Peut-être qu'il a dit, Mike Ward devrait mourir.
Moi, je suis comme, c'est vrai, tu avais raison.
C'est une crise de marde.
Qu'est-ce qu'il y a d'autre?
Par exemple, si j'aimais les commentaires de Dan Bigras,
je scrappe ma carrière et je me ramasse dans la rue.
Je sais que lui va m'amener de la bouffe.
Fait que là, c'est un gagnant-gagnant à Calais.
Bon, OK.
Là, le podcast ce soir,
avant de vous présenter mes invités,
je veux juste, comme d'habitude,
je vais faire, comme une fois,
comme d'habitude, je vais faire,
je vais vous plugger mes commanditeurs
qui sont à Amazon.
Si tu veux acheter des affaires sur Amazon,
tu fais mwamazon.ca.
Moi, j'ai 6 % de tous tes achats.
Moi, ça ne paraît pas, mais c'est avec ça que je... tu fais MWAmazon.ca moi j'ai 6% de tous tes achats pis moi ça
apparaît pas mais
c'est avec ça que je
paye ma boisson
MWAmazon.ca
pis ceux qui sont contre l'alcool
fuck you, utilise-le
pareil
MWAmazon.ca
sinon MWBNB
si tu veux prendre du...
Mettons que tu veux louer un Airbnb, puis tu veux avoir un 40 piastres de rabais,
tu vas MWBNB.ca.
Puis si tu n'as jamais pris Uber, puis tu veux prendre Uber,
si tu utilises le code Uberchien, tu vas avoir un livre gratuit.
Puis ça, ça vaut la peine. Chris, un livre
gratuit, il me semble que c'est cool.
C'est pas cool? Non? OK, Chris, c'est cool.
Moi, je vous donne
des livres gratis.
Tabarnak!
Je suis comme un héros.
Si, je suis. Non, mais
merci beaucoup. Puis on a eu...
Je veux remercier...
Je ne vais pas souvent voir
mes messages sur Facebook, mais
les messages que j'ai
pour le podcast, merci
beaucoup. Je vois que c'est
ça qui est drôle. Aujourd'hui, j'ai comme réalisé,
j'ai lu un message que c'est
Jason qui a envoyé
à moi, à Yann et à Michel,
d'un gars qui était comme en dépression
puis il a dit, merci
Asti, je vis ma dépression
avec vous autres
puis ça le rend
heureux. Puis il y a de quoi de weird
qu'on dirait de voir
quelqu'un que sa vie va pas bien
se saouler,
ça rend le monde dépressif
heureux, puis je suis content
de rendre le monde dépressif heureux puis c suis content de rendre le monde dépressif heureux.
Ce n'était pas habile de la façon dont je l'ai dit,
mais pour de vrai, ça m'a touché.
Ton message, tous les messages,
parce qu'il y a plusieurs dépressifs qui m'ont écrit,
vous me touchez tout le monde.
Merci, merci.
Ceux qui sont vraiment dépressifs,
MW, Amazon.ca,
ils vendent des cordes
puis des petits stouts, là, c'est-tu?
Juste, juste là.
Je vois.
Bon, OK.
Petite joke de suicide, puis après,
on va starter ça. All right.
Là, là,
cette semaine, je suis très content.
Il y a un de mes invités
qui n'est jamais venu au podcast.
L'autre était venu...
C'est une des premières
de la nouvelle batch de podcast,
mesdames et messieurs.
Voici Fabien Cloutier
et Kat Levesque.
Salut. Fabien Cloutier et Kat Levesque. Salut!
C'est ça qui est weird.
Salut! Comment ça va, Fabien?
C'est ça qui est weird.
J'ai jamais, quand j'ai...
Quand il y a une femme
sur le podcast, j'ai...
C'est quoi cette face-là?
Elle a fait une face comme si le micro sentait mauvais.
Non, elle a fait une face de...
Qu'est-ce qu'il va dire par rapport aux femmes sur le podcast?
Je ne sais jamais si je dois faire un bec ou une poignée de main.
Je ne le sais jamais.
Je n'ai jamais donné de bec de ma vie au monde.
Je ne présente rien.
OK.
Tu donnes un bec, t'es un homme.
Moi, je donne...
Je fais « Hey, salut ».
J'arrive ici, puis le monde n'arrêtait pas de dire
que j'étais froide.
Le monde chialait. Moi, je ne prends pas de chance.
Je donne tout le temps.
Tu embrasses tout le monde.
J'embrasse le monde.
Si ça avait juste été moi, je ne t'aurais jamais embrassé.
C'est juste parce que...
C'est les conventions sociales qui te poussent.
C'est les conventions, puis c'est ma nouvelle personnalité, je te dirais.
OK.
Je suis là-dedans.
C'est bon, c'est bon.
Ça ne t'a pas agressé, tu es habitué de te faire...
d'embrasser.
Moi, à un moment donné, tu en reviens là-dessus.
OK.
Moi, je t'aurais embrassé.
Parfait.
Mais vois-tu, c'est pour une question de convention.
Toi, tu viens de La Bosse?
Oui, de Sainte-Marie.
De Sainte-Marie?
Sainte-Marie, qui a le pire hôtel de la planète.
Tu parles de la différence.
Le mot-tel, la différence.
Il y a tellement de niveaux à ça.
Le mot-tel, la différence.
Ça s'appelle la différence.
La différence.
Mais la différence, c'est que la part des hôtels ne sentent pas l'urine.
Oui, c'est ça.
T'es-tu déjà allé?
La différence, dans le temps, j'y allais,
on allait voir les...
Tu connais Vallée-Jonction aussi?
Oui, oui, oui.
Bon, bien, il y avait du motocross à Vallée-Jonction.
Quand on était flots, on allait au Motel La Flèche
parce que les gars qui faisaient du motocross allaient là
et on allait chercher des stickers gratuits
et des offres de même.
Mais comme j'habite à quatre maisons de là,
je n'ai pas besoin d'aller à la différence.
Tu peux manger ou prendre une bière à la différence.
Mais ce n'est pas recommandé
de manger à la différence non plus.
Moi, il y avait un gars au Motel Différence
qui m'avait donné
de la marre de style. J'étais comme au bar, je voulais prendre un drink et là, il m' un gars au Motel Différence qui m'avait donné de la marde, tu sais. J'étais comme au bar,
je voulais prendre un drink, pis là,
il m'avait vu pis il avait fait
« Les hosties d'humoristes »,
qui est tout le temps le fun à entendre
quand t'essaies de boire tranquille,
là, pis comme,
comprends pas, hostie, le monde paye
pour voir
les humoristes. Chris,
rire, c'est gratis.
Moi, je ris gratis
avec mes chums.
Il avait l'air d'un gars qui riait
beaucoup dans la vie.
Mes amis, à essayer d'expliquer,
ils étaient comme, ouais, non, c'est parce que c'est
un show du monde, tu sais, tu ris aux 30 secondes,
c'est pas pareil. Ils étaient comme,
ça ralisse.
Moi, j'avais juste essayé d'expliquer, j'avais fait, moi, je suis capable comme « Ah, ça râlisse! » Pis là, moi, j'avais juste essayé d'y expliquer, j'avais fait
« Mais tu sais, moi, je suis capable de chanter,
mais ça veut pas dire
que, asti, le soir,
quand j'ai le goût d'entendre du Metallica,
je chante du Metallica dans mon salon.
Asti, des fois, c'est le fun
de voir un professionnel faire ce qu'il fait.
Pis là, aussitôt que j'ai dit
« Metallica », il a fait « Parle pas
contre Metallica, tabarnak!»
J'ai fait «Écrisse!»
Fait que c'était un fan de Metallica
qui aime pas l'humour.
Oui, oui, oui.
Sainte-Marie-de-Bosse, malgré
tout ce que je viens de dire, c'est une très belle ville.
Les plus belles
Edcedes au Québec sont
à ta part, mais le monde,
ça n'est quasiment...
On dirait qu'ils ont des niveaux
au laser pour les faire.
Le long du boulevard, t'arrives...
Moi, ça m'a pris comme quelques années
à l'extérieur de la Beauce pour revenir
et faire tabarnak, mais ils mettent
donc bien du temps sur leur headset.
Ils sont droits.
Si le terrain est moindrement en pente
et que ça fait une affaire de même,
la headset, elle suit. Parfait. Là, en tournée, on est rendu qu'on note les headsets un peu dans les places. le terrain est le moindrement en pente et que ça fait une affaire de même, la Headset d'Asseuil est parfaite.
Là, en tournée, on est rendu
qu'on note les Headset un peu dans les places.
Quand on arrive, on fait non, c'est pas aussi beau
que d'en bas. C'est pas aussi drôle.
C'est quoi la pire ville pour les Headset?
Ben...
Lac-Frontière!
C'est où, donc, ça, Lac-Frontière?
Lac-Frontière, c'est où donc ça, Lac-Frontière? Lac-Frontière?
Lac-Frontière?
Avant Saint-Paul.
Avant Saint-Paul.
Saint-Paul, c'est...
Je suis allé dans des coins perdus,
mais je suis jamais allé à Lac-Frontière.
Mais pourquoi ça serait là, monsieur?
Pourquoi ça serait là?
Les gens...
Je suis jamais allé poser cette question.
Je suis jamais allé.
Bon, ben toi, c'est ça. C'est toutes des cronches à Lac-Frontière. C'est toutes des ben toi c'est ça
c'est tout des croches à la frontière
c'est ça
il y en a du monde raide
c'est tout des croches à la frontière
le école
le plus weird
c'est le seul gars
qui est raciste mais juste envers
le monde de la frontière
il fait toi et là retourne dans ton village C'est le seul gars qui est raciste, mais juste envers le monde de Lac-Frontière. Il est agressif.
Il fait « Toi, là, retourne dans ton village. »
Lac-Frontière.
Lac-Frontière.
C'est même pas une vraie ville.
Je suis sûr que si on google ça...
Lac-Frontière.
Deux affaires qui sont pas une ville.
Un lac pis une frontière.
Un lac pis une frontière.
C'est peut-être comme un portail
pour aller dans une autre dimension.
Oui, un trilogue des vermutes.
Ah, Chris, je suis au même style.
Est-ce que c'est au moins proche
d'une frontière?
Oui, OK, au moins.
Mais c'est dans le coin,
c'est dans le coin,
c'est Saint-Paul-aux-Charlevoix
ou Saint-Paul-et-Lau-Noir?
OK.
Fait que Saint-Paul en bosse.
Il n'est pas sûr si c'est en bosse,
mais genre.
Saint-Paul-de-Montminy, ouais, ouais.
C'est plus Baclan, ces affaires-là.
Ce coin-là, je pense,
Lac-Frontière. Mais ouais, ouais,
t'es creux dans le beau, en tout cas.
Toi, t'es parti de la Beauce à quel âge?
17 ans. OK.
Fait que là, t'es parti
à Québec. J'étais allé faire
mon cégep pas de maths à Québec.
OK.
Je savais plus quoi faire après.
J'ai pris un an. Je suis rentré dans
une école de théâtre à Sainte-Thérèse
d'où j'ai été renvoyé.
J'ai repris un an parce que je ne savais pas
ce que j'allais faire. Après, je suis rentré au conservatoire
à Québec.
Après, tu as fait
tes deux shows.
C'est quand c'était en Cranbourne. J'ai commencé ça
vers 2005. Avant ça, j'avaisond, j'ai commencé ça vers 2005.
Avant ça, j'avais joué
des Molières en masque et je m'étais mis
des fausses barbes pendant un bout.
Mais là, je voulais faire de quoi de plus,
plus proche de moi.
Au début, tu disais-tu
que tu allais écrire ou tu pensais que tu allais juste jouer?
J'avais toujours écrit,
mais je ne pensais pas que ça prendrait
autant d'importance un jour.
Ça m'a pris un bout de temps avant même de me dire
auteur. Je me voyais comme
un acteur qui écrivait, mais là,
à un moment donné, t'écris des affaires, pis le monde
te dit «pouce, pouce, pouce», pis
à un moment donné, on t'appelle pour écrire
avant de jouer.
Oui, pis je me suis découvert
quelque chose, pis de faire des
solos comme Scott Stoneout et Grant Bourne,
même si c'était des shows de théâtre,
puis j'ai toujours voulu les appeler comme ça aussi.
Puis il y a du monde qui me disait des fois,
« Hey, si tu viens en tournée, mets donc ça dans la catégorie humour. »
Puis je disais, « Mais c'est pas que j'ai rien contre l'humour,
mais c'est pas un show d'humour. »
Mais je trouve en même temps, je comprends ce que tu veux dire,
mais c'est la force de Fabien qui est de rendre
accessible cet art-là.
Pour vrai,
pour moi,
le théâtre, c'est vraiment comme du boudin.
Même quand c'est vraiment bon,
hostie que j'haïs ça.
Tu comprends ça?
Sauf,
Fabien, de plus en plus,
je pense au projet bocal,
je pense à toi. Je trouve
qu'avant, quand j'étais jeune, maintenant,
on allait voir un truc
de Moller au TNM, puis on était comme,
j'imagine que c'est bon,
c'est si bon. La grosse erreur aussi
vient de là. Souvent, on en voit
voir les trucs à peu près les plus communs
aux autobus de kids.
Parce que personne lui l'aide à ça.
Quand j'ai vu le show de Fabien, j'ai fait
« Ok, ça, je veux vraiment que mon père, Alain Levesque,
un agriculteur,
voit ça. » Puis ça m'arrive jamais,
évidemment, quand je vois du théâtre que je me dis que mon père,
Alain Levesque, devrait voir ça.
Je me dis « J'espère qu'Alain, il sait pas que ça existe. »
C'est ça, je me dis, mais avec Fabien,
c'est trop...
Tu voulais économiser ça dans sa vie.
Non, mais je veux l'épargner.
Tu dis ça des fois, « J'espère qu'e Levesque ne sait pas que ça existe, ça.
Bien, honnêtement, oui.
C'est quoi les autres choses que tu ne veux pas que tu saches que ton père...
À un moment donné, quand je suis arrivée à l'école de l'humour,
moi, j'étais vraiment dans l'académie,
c'est très protocolaire, l'université, c'est très important.
Puis là, j'arrive là,
puis dans le plan de cours, il y a des jokes.
Moi, je n'accepte pas ça.
Moi, j'accepte pas ça.
Là, je l'accepte, mais à ce moment-là, j'étais comme
ça, mes parents
vont jamais savoir ça.
C'est du enfant de même que j'ai parlé à mon père.
Mais quand j'ai vu Fabien,
j'ai acheté le DVD
des shows, je capotais. Moi, je me souviens, j'avais vu ton show le lendemai acheté le DVD des shows. Je capotais.
Moi, je me souviens, j'avais vu ton show.
Le lendemain, il y avait un Rap Party des SNL Québec.
On était sous.
Les gens étaient torchés.
Et moi, tu sais, quand tu es sous, des fois, tu as des petites obsessions.
Puis moi, mon obsession de la soirée, c'est que je ne parle pas à personne d'autre que Fabien.
Tu sais, parce que c'est mon idole à star.
Tout le monde qui me parlait, je faisais comme...
Je pouvais juste parler à Fabien.
Mais pourquoi tu étais au Rapparté d'SNL?
Tu jouais pas dans SNL?
Non, il y avait plein de monde.
J'avais travaillé sur le texte à Guylaine.
Je pense que c'était Guylaine Tremblay
qui avait fait le dernier.
J'avais travaillé sur son texte.
En tout cas, il était là.
Il était pas question que je parle à personne.
C'est là que j'ai vu que tu étais vraiment
académique pour de vrai.
L'année passée, j'étais sur
Internet. Je me ramasse sur
le site web de l'Université
d'Ottawa. Puis là, je vois
qu'ils donnent un prix
comme ça, un Lifetime Achievement Award
à, mettons, telle madame qui a trouvé
un remède de la sclérose en plaques,
tel monsieur,
qui est rendu ambassadeur du Gabon.
Et elle...
T'as déjà ton prix.
Tout le monde a plus que 70 ans.
Ils ont guéri le sida.
Vous le savez même pas encore que c'est guéri,
mais c'est guéri.
Tout le monde est malade.
Et moi, je reçois ce prix-là.
Je fais toujours bien rien que des jokes à Télé-Québec.
Moi, je fais toujours bien rien que des jokes à Télé-Québec. Fait que, tu sais,
j'étais comme, moi, je suis contente parce que moi, l'académique, c'est ce que je respecte
le plus. C'est mon obsession.
Et chaque fois que je vais en voyage,
c'est certain que je visite l'université
de cette ville-là. C'est vrai?
Obsédée. Et puis, c'est
vraiment, je capote.
Tu sais, on a des prix, on a des jumeaux,
on a des oliviers, on est, tu prix, on a des jumeaux, on a des oliviers.
On a des belles réalisations,
mais c'est bien une valeur.
J'ai vraiment plus aimé ce prix-là que des oliviers.
Ton honoris causa, en fait.
Ça, par exemple,
ce n'est pas un doctorat honorifique.
Ça existe au Canada.
J'ai des frissons, aussi.
Tu n'as pas de pénis,
puis tu es bandée.
Je vais te pleurer.
Elle est belle. C'estis pis t'es bandée. Elle est belle!
C'est sûr que je serais bandée.
Non, c'est pas un doctorat.
C'est un prix des diplômés.
C'est un peu genre, bravo,
t'es bonne, mais...
Pis là, un discours.
Si j'étais belle en plus!
Si j'étais belle à cette affaire-là, j'avais un discours.
C'était protocolaire!
Oh my God!
T'avais-tu la robe? J'avais une à cette affaire-là. J'avais un discours. C'était protocolaire. Oh my God! T'avais-tu la robe?
Non, non, j'avais pas une robe.
J'avais une jupe comme cigarette un peu.
Oh my God!
C'était mal.
Mon prix, une affaire en verre
que ma mère, à chaque jour,
elle chêne de même.
C'était malade.
C'était comme une de mes plus belles soirées de ma vie.
Après ça, il y a une cérémonie.
Personne n'est saoul.
Oh my God!
C'est fou, là.
J'ai adoré ça.
J'ai adoré ça.
Alan Rock était là, notre recteur.
Alan Rock. Pendant mes 4 ans d'université,
je me disais, oh my God.
Et là, Alan est comme, bravo.
C'est la première fois que je vois quelqu'un impressionné, mais qui dit qu'un nom
que personne ne connaît.
Il a fait Alan Rock.
Tu l'as dit tellement confiante
que j'ai fait,
est-ce que je suis un culte? Chris, Alan Rock. Tu l'as dit tellement confiante que j'ai fait que je suis inculte
que Chris Alan Rock
ne vient pas me chercher.
Alan Rock est là.
Il a tellement l'air en forme.
Il se teint les cheveux aussi.
Ça a été un beau moment
dans ma vie.
Je suis contente
qu'il n'y ait pas personne.
C'est un beau monsieur
qui s'entraîne, mettons.
Il s'entraîne.
Il se teint les cheveux.
Il a 60 000 ans.
Il a l'air comme 54 ans.
Il est fou dans la tête.
Puis là, t'sais,
j'étais avec des disbondes, j'avais apporté mes amis,
puis tout. Puis là, t'sais, le monde,
on sont comme, t'sais, avec un de mes amis,
j'ai pas trop de rencontres, puis tout le monde est comme,
vous aussi, vous êtes de l'Université d'Ottawa,
un de mes amis est comme, non, moi, c'est l'Université de Montréal.
Et là, le jugement, dans leur face.
Ah ouais? L'Université de Montréal est moins bien vue
qu'une université d'Ottawa.
Je ne pensais pas que l'UQAM est vraiment moins bien vue.
Je ne pensais pas que l'Université de Montréal était
vraiment moins bien vue.
Je vois que c'est le même que j'étais
il y a peut-être cinq ans.
Je me sens le même.
Il y aurait probablement beaucoup de préjugés
contre le monde de Lac-Frontière,
en plus.
Tu n'amènes pas Alan monde de Lac-Frontière, en plus. C'est sûr que tu n'amènes pas
Alan Rock à Lac-Frontière.
Non, Alan...
Alan, je n'ai jamais vu
sa maison. Je sais que ses haies
sont sur la coche.
Ses haies sont vraiment sur la coche.
Tu penses qu'il y a des haies de Sainte-Marie-de-Beau?
Je parierais tout ce que je veux. Je parierais la vie
de tout le monde ici.
Que les haies à Alan sont sacoches.
C'est gentil, il y a la maison
à Justin Trudeau.
Peut-être son troisième voisin, je te dirais,
c'est Alan.
Alors, Halloween, ça se peut qu'il fasse...
Il se voit.
Je pense que oui.
Peut-être que je dis la merde, mais je pense que oui.
Là, toi, tes porte-parole,
je ne sais pas quelle fête d'Ottawa
j'ai vu.
La fête de 2017.
Qui est les 300 heures d'Ottawa?
Ou les 350 ans?
Oui, c'est ça.
C'est les 150 ans de la Confédération.
Je ne peux pas te dire d'autres choses.
OK.
C'est 150 ans de la Confédération.
La Confédération, quand tout le monde a signé l'accord, sauf le Québec, Georges-Étienne, vous étiez
comme vraiment, Georges-Étienne Cartier était pas sûr. On avait de quoi d'autre ce jour-là. Et malheureusement pour vous, il a signé l'accord.
Il a signé. Vous êtes avec nous autres. Ah ouais, non, je sais. C'est tout. OK, mais je pensais
que c'était une fête canadienne,
pas une fête ottawayenne.
Non, c'est une fête
très canadienne.
Tout le monde peut la célébrer.
C'est sûr qu'au Québec,
ça va marcher beaucoup
sur la fête.
Exactement.
C'est possible
que les gens vont le faire,
mais moi,
ce n'est pas une blague
que ma ville préférée,
c'est Ottawa.
Je le dis, je le redis.
Tu sais, même là,
j'ai acheté une propriété
à Montréal parce que ma vie, il y a une petite voix qui me dis, je le redis. Tu sais, même, là, j'ai acheté une propriété à Montréal, parce que
ma vie, pis il y a une petite voix qui me disait
« T'es-tu certaine? » Parce que ça, c'est pas
Ottawa, c'est pas ce que t'avais prévu,
c'est pas ton best. Ottawa, par exemple,
c'est vraiment beau, mais
c'est trop propre.
Tu sais, il y a pas de... Pis les sans-abris
sont épeurants que
tabarnak. C'est les sans-abris
les plus fucking violents de la planète. C'est les sans-abri les plus fucking violents
de la planète.
C'est parce qu'ils savent qu'ils sont à peu près quatre.
Oui.
Ils savent qu'ils n'auront jamais la vie
d'Alan Rock.
Ça, un moment donné, ça fuck le cerveau.
Qu'est-ce que tu veux faire?
Toi, tu es arrivé à Montréal
en quelle année?
La première...
Je viens d'arriver à Montréal.
Ça fait un an et demi que je vis ici.
Je reste à Québec toutes ces années-là.
J'ai fait bien des années de 20
jusqu'à temps qu'à un moment donné,
deux ou trois fois par semaine, c'était trop.
Comme, mettons, le début de...
Le grand public qui t'a connu avec quoi?
C'est le frère de Martin Marthe.
Oui, ça a été pas mal.
En même temps, il y avait Papa Ragil.
On est à hors TV.
Tu passes de 1,5 million à 100 000.
C'est-tu avant ou c'est en même temps?
En même temps, oui.
Peut-être un peu après.
Le frère de Martin est arrivé
la première saison. J'ai fait un épisode.
Même si le monde
l'a adopté au bout,
mais il n'a jamais été là bien souvent.
C'est quand qu'il fourrait?
C'était le party de Noël
ou c'était dans la première saison?
Le party de Noël, c'était dans la deuxième saison.
Mais dans la première saison,
il fourrait aussi. Il fourrait quasiment tout le temps.
Sur quatre épisodes, je pense
que j'ai fourré quelqu'un dans le derrière deux fois.
Première saison, Martin t'amenait
dans un motel fourré.
Ok.
Est-ce que tu trouves... Tu sais, là, tu dis
j'ai été virée de Sainte-Thérèse.
À ce moment-là, t'étais-tu comme
bon, mais je ferai plus jamais ça.
Je les crois que j'ai pas ma place.
Ou t'étais comme, ben voyons, ils sont tombés mange-marde.
Ou t'étais comme, ben voyons.
C'est un mélange de tout ça, mais tu sais, j'étais dévasté.
T'étais dévasté.
Je partais, bon, j'avais fait mon cégep à Québec,
mais tu sais, tout à coup, tu rentres,
t'es dans une école de théâtre,
c'est hyper stimulant, tu rencontres du monde,
tu vas voir des shows, tu pars à l'école,
à l'école avec toi-même, pas de livre,
tu travailles sur toi, et là, à la fin de l'année,
puis j'avais vraiment confiance. J'avais des
profs qui m'avaient dit, hey,
tu vas faire un beau 4 ans ici.
J'étais vraiment plein de confiance.
Je l'ai reçu
vraiment comme un coup de poing dans la face.
Le lendemain, j'avais ma lettre, j'allais
les rencontrer.
Qu'est-ce qui fait que tu es viré de Saint-Anne?
Qu'est-ce qui fait en sorte qu'il a été viré
d'une école comme ça, d'art supérieur? Déjà, il coupait la moitié du monde à la fin de la première année. Ça, c'est ince qui fait que t'es viré de Saint-André? Qu'est-ce qui fait en sorte qu'il a été viré d'une école comme ça d'art supérieur?
Ben, tu sais, déjà, il coupait la moitié du monde
à la fin de la première année.
Ça, c'est inévitable.
C'est inévitable.
Maintenant, il y en a moins.
Mais pas toutes les écoles.
Non, mais ça, c'est pas le gros champ.
Mais il devrait faire ça à l'école de l'humour,
par exemple, à Star, depuis que c'est rendu deux ans.
Pour de vrai.
Moi, je trouve que c'est le fond, déjà.
C'est le fond pour les bonnes raisons.
Moi, dans les deux dernières années,
je peux nommer beaucoup de noms que tu connaîtras
jamais ici, mais qui ont été virés
pour des raisons de...
Ben, c'est pas le gros char, je travaille pas,
j'ai pas la surmise à faire.
Ben non, franchement.
Je m'en rappelle plus de leur nom, qu'est-ce que tu penses?
Mais je veux dire, virer du monde
juste pour virer du monde, juste pour faire comme...
Ben, c'est contingenté. Ben, c'est qu'à un moment donné,
c'est contingenté. Il y en a 48
pis là, il faut qu'ils en mettent
dehors 24.
Pourquoi tu n'en prends pas juste 24 du début?
Pourquoi tu fais ça?
C'est juste une question d'argent, ça, pour être capable de payer les choses
la quatrième année. Mais c'est qu'à un moment donné,
ils se rendent compte qu'il y a quelqu'un, un problème.
Puis là, au lieu
de travailler des fois sur le réglé,
tu fais, regarde, anyway, il faut en mettre 24 dehors
à la fin. Toi, c'était quoi ton problème, tu penses?
C'est quoi ton problème?
Moi, non, mais il y a un prof...
Je ne comprends pas que c'est viré.
Je ne comprends pas.
C'est une bonne chose dans ma vie.
Mais il y a un prof, à ma troisième session,
il ne m'a pas...
Puis je le dis, il ne m'a pas compris.
Il ne m'a pas vu de la bonne façon.
Cet prof-là, à l'évaluation finale,
au milieu, à la fin de cette troisième session-là, il m'a rentré dedans comme jamais on m'a pas vu de la bonne façon. Cet évaluateur à l'évaluation finale, à la fin de cette troisième session,
il m'a rentré dedans comme jamais on m'avait rentré dedans.
Moi, je suis un trooper dans la vie.
Je suis caractériel.
Si c'est de la merde, je peux le dire à quelqu'un
et le regarder dans la face,
mais je suis un gars d'équipe.
Ce gars-là n'a pas saisi ça du tout
et il a remis ça en question.
Je pense que c'est la fois que ça m'a fait le plus quelque chose.
Parce que tout à coup, quand il fallait se dire les affaires,
je les disais, sauf que je ne jouais pas à faire
le fin avec le monde.
Quand le prof était parti, je faisais là que Tabarnak gagne.
On travaille, on va dans cette
direction-là. Je pense qu'il m'a mal
compris et après ça, ça a juste
droppé. Mais bon, je travaille,
j'ai toujours
travaillé dans ça et je n'ai jamais manqué d'ouvrage. Puis c'est une bonne chose parce que j'ai rencontré des meilleurs profs, puis j'étais dans une meilleure école à Québec. J'étais dans mon école, puis l'école qui m'a, c'est une école axée sur la création. J'ai travaillé sur l'écriture, sur bien des choses, puis en bout de ligne, c'est un gros coup.
choses, puis en bout de ligne, c'est un gros coup, mais ça fait que ça m'a appris à,
je vais dire, à valoriser l'échec. Puis j'ai retravaillé après avec des jeunes,
des affaires de même, puis je reviens, puis je dis, les parcours parfaits, ça ne sert à rien. Il y a du monde, ils sont bons au secondaire, ils finissent, ils sont tout de
suite acceptés au cégep dans l'affaire qu'ils veulent, ils finissent le cégep,
ils ont déjà une bonne job ou ils rentrent déjà à l'université dans l'affaire.
Tu sais, tout va bien. Ce qui fait qu'à 22 ans,
ils ont un chien, puis ils sont heureux,
puis ils sont sur le bord de se marier.
Une etzède coupée
au laser. Mais c'est pas
de même pour tout le monde dans la vie, puis ça donne
pas le... Tu sais, même pour
les
humoristes à plus petite échelle,
moi, j'ai remarqué
qu'un show qui ne va pas bien,
tu apprends plus qu'un show qui va bien.
Un show où tu fais un hit, tu n'apprends rien.
Mais quand tu te plantes,
tu apprends à chaque fois.
Peut-être qu'à un moment donné,
je vais me planter avec un show,
mais je me suis planté avec...
Non, mais je me suis planté...
Moi, je je me suis jamais
fait sortir d'une école.
Tu t'es jamais planté.
Non, je me suis jamais
dit que je suis en train de me planter.
Je me suis fait planter.
J'ai eu de la critique dure.
Des affaires de même.
Tu sais, des mauvaises critiques,
tout le monde peut en avoir, mais tu t'es jamais
été sur scène
et tu as senti que je perds le contrôle.
Ah, j'ai fait des soirées dures,
mon show Scott Stone a des places.
Autant tu peux le faire
et que le monde se tape ses cuisses
et que ça explose. Je l'ai déjà fait
une heure et demie et je n'ai pas
un rire sonore, là.
Rien, rien, rien.
Il y a du monde qui venait en pensant,
c'est une tournée, c'est un spectacle de théâtre,
il arrive, il s'attend pas à ça pantoute.
On dirait qu'il me croit.
Il voit le personnage arriver puis il pense que c'est vrai
puis ils font ça. Ils vont sentir ça
sur scène. Ils pensent quasiment
c'est un TED Talk. C'est ça. Et là,
il gèle. Il gèle
complètement. Fait que oui, j'en ai eu des durs
comme ça. Mais à un moment donné, tu fais,
ben, ils étaient pas prêts ou ils sont pas venus
voir le bon show. Mais c'est que si
tu te remets en question sur ces affaires-là,
à un moment donné, tu...
Tu sais, la joke la plus...
Tu sais, des fois, il y a des jokes, là,
tu fais, il y a 99%
du monde qui se tape ses cuisses, puis pour qui c'est une des jokes
mémorables dans le show,
puis tu as 1% qui fait, ça n'a pas de bon sens.
Bien, il n'y a pas de juste milieu.
Tu sais, tu ne peux pas l'ajuster.
Si tu essaies de faire, je vais m'arranger
pour que le 1% aime ça,
ta paire, elle va devenir plate, puis les autres,
ça va donner une joke ordinaire.
Fait que quand tu pars en te disant, bien, il y a quelqu'un
qui ne l'aimera pas
c'est quoi
l'élément déclencheur
que tu t'es dit je vais aller
de Scott Stout à faire
du stand-up en moi-même
je voulais lâcher le personnage
je pensais, je trouvais qu'il me limitait
dans son regard
sur la vie, il me limitait
dans son vocabulaire. Il y a des affaires
que j'avais besoin de dire, puis là, j'étais obligé de
faire, comment je vais justifier
dans une histoire qui parle
de ça? Je n'avais pas envie de justifier
ça. Fait que j'ai fait, si je rentre
en stand-up, en étant moi,
puis que là, au lieu d'être un
récit, on est plus dans l'idée,
bien là, je peux aller où est-ce que je veux.
Puis j'ai aimé l'humour
avant d'aimer le théâtre, moi, dans la vie.
J'étais à Sainte-Marie-de-Bosse, j'ai
10 ans, j'écoute
Daniel Lemire, RBO, Les Bleus Poudres,
je suis ado, c'est de l'humour que j'écoute
dans ma tête, je veux pas
devenir un acteur de théâtre, j'en ai jamais
vu avant 18 ans.
Mais ça a été,
j'ai pris cet achemin-là un jour,
mais j'ai voulu faire de l'humour
dans ma vie avant de faire du théâtre.
Tabarouette que je tombe
sérieux.
Ça va devenir un TED Talk. Vous êtes sûrs,
vous allez partir et vous allez avoir appris quelque chose
et vous allez vous dire
je vais valoriser mon échec.
Là,
toi, tu es-tu sur le bord de...
Tu dois être sur le bord de sortir ton show.
Oui. Moi, mon rodage commence au printemps.
OK.
Puis, mettons, en hiver 2018,
dans un an, il va sortir.
Ça va être quoi, le nom de ton show?
Je ne sais pas encore.
J'hésite entre plusieurs affaires
et je n'hésite même pas à avoir de titre.
OK.
Oui.
On dirait que les titres que j'ai,
en anglais, ça sonne mieux.
Ça va-tu être Dean Rock
qui va faire la mise en scène?
Alan Rock, excuse.
Désolé pour mon manque de respect.
Catherine Levesque, Alan Rock.
Alan Rock.
Alan Rock presents...
Script édition, Alan Rock.
Script édition, Alan Rock.
Il enlève tous les gags.
Oui, c'est le fun. Oui, c'est le fun.
Non, c'est le fun.
Moi, je ne suis pas pressée.
Je suis sortie de l'école.
Les choses sont arrivées.
J'ai fait les choses
que ça me tentait de faire.
Tu n'es pas pressée, Chris.
Ça fait un an et demi
que tu es sortie de l'école?
Je suis sortie en 2013.
Merci.
OK.
Non, mais merci, Marc-Malone.
Non, mais ça a été vite.
C'est trois.
Ça a été vite.
Puis, il y a tout le temps
du monde qui dit,
mais sûrement, vous l'avez vécu. Il y a tout le temps du monde qui disent mais sûrement vous l'avez vécu
tout le temps du monde
qui disent
y'a une vibe
faut te sortir un show
y'a une vibe
moi y'a jamais
une vibe
sur moi
ben d'autres genres
de vibe
c'est ça
moi y'a une vibe
en ce moment
y'a une vibe
Mike
y'en a une vibe
sur toi
sur moi
ben oui
mais c'est comme
l'arpelle
c'est pas une vibe cool ça l' moi? Ben oui, mais c'est comme l'art-pais. C'est pas une vibe cool,
mais ça l'a jamais lâchée.
Ça part jamais.
Ça partirait jamais, non?
Non, mais il y a toujours
du monde qui va me dire
quoi faire.
Oui, non,
mais il y a tellement
d'experts.
Et rares sont les gens,
je trouve,
qui respectent
le processus créatif
de l'autre.
Moi, je trouve.
Ouais, ben là,
faut-tu faire ça?
Peut-être pas. Ouais, ben là, c'est là, faut-tu faire ça? Peut-être pas.
Ouais, ben là, c'est parce que c'est de même.
Peut-être pas aussi.
Je pense que là, il y a une nouvelle ère
un peu de, oh, les producteurs, les humoristes,
les gens font les choses d'une différente façon.
Les gens font, ah, ben moi,
j'ai l'impression de faire ça pour Stenna,
il va faire ça.
Moi, je me sens très libre, même dans mes choix.
Moi, j'ai envie de faire des sketchs pendant deux ans, il va faire ça. Tu sais choix. J'ai envie de faire des sketchs pendant deux ans.
Moi, je fais ça.
Je fais vraiment ce qui me tente.
On dirait que le mélange se crée
beaucoup plus naturellement
qu'avant.
Il y avait eu une fausse
controverse. Quand tout à coup,
il y a trop d'humour qui vient de jouer,
trop d'humoristes au cinéma ou trop d'humoristes
à la télé. On dirait qu'il y a trop d'humour, trop d'humoristes au cinéma ou trop d'humoristes à TV. »
On dirait qu'il y a une génération qui est complète.
En tout cas, même si je suis plus vieux, je pense que je fais partie de cette affaire-là.
Tu as 40 ans, toi?
J'ai 40 ans.
Mais tu sais, qui s'est complètement libérée de ça.
Tu sais, tu as du monde qui ont étudié à l'École nationale,
puis l'année d'après, ils se font demander pour jouer dans une web-série
d'un gars qui sort de l'école nationale en écriture
de l'école nationale de l'mo
pis ça leur tente
ces mélanges-là sont rendus naturels
au début l'écologie des milieux
était shakée un peu mais là
il y a plus de...
je trouve que c'est profitable
par exemple sur un plateau où il y a des comédiens
d'école nationale, de théâtre, tout ça
moi j'apprends tellement d'eux
et je crois, j'ose espérer qu'eux apprennent de moi aussi.
C'est un beau mélange.
Puis c'est drôle quand même de passer la journée avec des comédiennes.
Puis le soir, des humoristes.
Tu sais, c'est drôle.
Moi, j'aime ça, ce mélange-là.
J'aime les deux de différentes façons.
Je pense, par exemple, que ce n'est pas tout le monde qui est capable de tout faire,
mais il y en a qui sont capables de tout faire.
pas tout le monde qui est capable de tout faire,
mais il y en a qui sont capables de tout faire.
Puis, je pense que si tu es capable de faire une des choses,
mettons, d'animation,
comédien, chroniqueur, chroniqueuse,
acteur,
tu es capable d'apprendre les autres.
Peut-être que ce ne sera pas naturel,
mais c'est tout un peu
les mêmes muscles.
Mais la vague d'animateurs, par exemple,
j'ai l'impression qu'elle est plus
dangereuse. Un humoriste
qui va jouer
dans une télésérie
ou qui fait des trucs avec des acteurs,
on dirait que ça passe
et que c'est plus bénéfique que tout à coup
l'humoriste que tu fais. OK, lui, ça fait
quatre ans que je le vois
demander à quelqu'un
de déplier un mot ou de faire un mime
ou quelque chose. On dirait qu'à un moment donné,
ça change. C'est jamais bon de ta carrière
à être le gars qui demande c'est quoi la capitale de la Pologne.
Même la semaine passée,
je parlais à Mélanie Menard
et elle me disait que
elle jouait dans Caméra Café
et elle était partie de Caméra Café
et elle dit le fait
de partir de Caméra Café Elle a dit qu'elle a fait partie de
caméra café. Là, plus personne ne pensait à elle comme comédienne. En faisant ce move-là,
pour aller animer, elle est devenue animatrice. Là, elle n'est pas capable de redevenir.
Elle n'était pas contente. Elle était déçue.
Elle n'était pas déçue, mais elle chantait qu'elle était un peu déçue. C'est comme
un Patrice Lécuyer
qui a vraiment une belle carrière d'animateur.
C'est probablement le gars qui a la meilleure carrière
d'animateur au Québec.
Puis là, tu sens
quand il a refait Unité 9
que pour lui, c'est important
redevenir comédien.
Je pense que quand...
Quand tu es petit cul et que tu rêves d'être comédien,
tu rêves pas d'animer un quiz.
Non, c'est sûr que lui...
Personne rêve d'être un animateur.
Il pensait pas à l'union fait la force
quand il grandissait, mais je veux dire...
Non, mais je pense que tu peux réussir
à faire ça d'une façon tellement efficace
pis tellement bien,
pis d'avoir tellement de fun,
que tout à coup, tu fais
« Pourquoi je ferais pas ça? »
Avec le niveau de bonheur que ça m'amène.
Tu sais, l'écuyer, moi, je le trouve parfait
dans tous ses projets.
Il est vraiment ça.
Il est vraiment comme Pierre-Luc Funk,
c'est-à-dire, je ne me dis jamais
« Coudonc, pourquoi? »
Il est vraiment tout le temps, je trouve, à la bonne place.
Mais il y a des gens pour qui ça marche.
C'est vrai que Pierre-Luc Funk est le même.
Il y a un comédien que je vais taire, l'autre fois, il m'a dit
« Mais moi, j'aimerais ça faire comme Pierre-Luc Funk. J'excuse Il y a un comédien que je vais taire, l'autre fois, il m'a dit,
«Mais moi, j'aimerais ça faire comme Pierre-Luc Font.
J'excuse, moi, je t'arrête.
Tu ne feras jamais comme Pierre-Luc Font. » J'ai dit, «Pierre-Luc fait du drame, il est parfait.
Variété, il est parfait.
Sketch, il est parfait.
Il est à Marina, il est parfait.
Tout le monde en parle, il est parfait.
Il est parfait partout.
Si tu veux réussir, regarde-le pas,
ça va te décourager. »
C'est ça que je me dis.
C'est vraiment ça que je me dis.
C'est pas que Pierre-Luc écoute.
Je ne sais pas s'il écoute, mais sûrement pas.
Il fait mémoire vive et plein d'affaires.
Non, mais c'est vrai,
il est vraiment parfait dans tout.
Il torche dans tout.
C'est ça un peu le but du jeu,
quand tu fais ça dans la vie.
De torcher partout.
Mais torcher sur la scène,
c'est la chose
qui est le plus...
En stand-up, puis le contact,
puis jaser au monde, puis recevoir cette affaire-là,
puis pas mourir de trouille.
Ça, c'est là que tu vois...
Tu sais, quand il y a les comptes urbains à Licorne,
où est-ce que l'acteur monte, puis il raconte une histoire.
Pour vrai, moi, je le sais pas quand il y a les comptes urbains
à Licorne, mon tournage. Mais il y a ça à chaque année.
Mais il y en a, là.
Les acteurs ont tout hâte de faire...
Tout le monde espère faire les comptes urbains
parce que souvent, c'est un peu plus...
Excuse-moi, je te dis la phrase.
Tout le monde espère faire les comptes urbains à l'école.
Tu parles des acteurs.
Parce que moi et Mike...
Puis là, souvent...
Moi, t'es pas de même.
Moi, assis, je suis comme...
Telephone sonne,
compte urbain, ah non, call it.
Mais le pire, c'est que tu pourrais
m'écrire un bon, je suis certain.
Ben aïe, on serait pas mauvais dans les comptes urbains.
Non, mais tout ça pour dire...
Mais en tout cas,
tout ça pour dire que c'est là que tu sépares
les acteurs qui sont capables
de casser le quatrième mur, qui sont capables
de monter sur scène pour faire « fuck,
ils me regardent, fuck que je les vois,
je leur parle à eux autres,
j'écoute les silences, j'écoute les rires,
je rentre là, je rentre là, tu sais, je suis complètement
déstabilisé avec l'idée d'être
un soir avec toi, puis que 40 fois
on se dise les choses dans les yeux
comme ça, tu sais, c'est un
autre métier cette affaire-là. C'est là que
tu sépares vraiment deux
types. Les acteurs qui sont
capables de jaser au monde
dans la salle et vivre le
maintenant. Le moment présent.
Moi, c'est ça que j'ai aimé avant tout
quand j'ai fait ça. C'est ça qui
ultimement m'a amené vers
le stand-up. Un coup
que tu as goûté à ça, ça m'est arrivé de rejouer
des pièces.
J'aime ça quasiment...
J'aime ça plus pour être dans les loges
avec des chums, puis répéter,
puis faire des jokes de loge, puis avant de rentrer
sur scène, se sacrer une bine
jusqu'à 8 heures,
moins 3 secondes avant de rentrer,
bien sérieux.
C'est pour ça que j'aime ça maintenant,
jouer avec d'autres. Mais sinon, sur scène,
un coup que tu as goûté à tout
seul, c'est ça que je veux faire.
Ça t'a-tu choqué?
Mettons, les premières fois que tu as joué dans une
pièce-pièce, après avoir fait
de l'humour solo, puis en jasant
au monde, avais-tu le réflexe
de, tu sais, piché que tu n'aurais pas
fait comme, « Hey, salut, comment ça va? Comment ça va
vous autres aussi? »
Je sais pas.
Je sais pas si ça m'a fucké. En tout cas, je faisais confiance
au metteur en scène qui me dirigeait
pis qui me disait où aller, mais je veux pas, malgré
tout, tu sais, j'avais des scènes où
est-ce qu'il faut que t'aies quand même
une oreille dans la salle, parce que
c'est bien, bien rythmé, pis tout à coup, il y a
du monde qui irait à travers, fait qu'il faut que tu t'habitues à négocier ça. Parce que souvent, le metteur en scène, ou la metteur en scène fait çaalle parce que c'est bien, bien rythmé et tout à coup, il y a du monde qui irait à travers. Il faut que tu t'habitues à négocier ça.
Souvent, le metteur en scène ou la metteur en scène
fait ça de même.
C'est ça qui va marcher, mais quand
tu le fais, tu réalises que ce n'est pas ça qui
marche. Il faut que tu écoutes plus
le public. Toi, tu t'échauffes en scène?
Non.
Moi, j'ai un gars qui s'appelle Daniel Fortin
qui fait ma mise en scène. Il est fin, lui,
hein, Daniel? Oui, il est hallucinant.
Ce n'est pas de la mise en scène conventionnelle.
Ce n'est pas genre,
OK, c'est un joke là, place-toi là, regarde là.
Lui, c'est plus pour l'enrobage du show.
Vu que moi, je suis quelqu'un qui est très hard,
lui, il rend ça plus approprié.
C'est très approprié.
Depuis que je suis avec lui, par exemple,
j'ai tout le temps eu des bonnes critiques.
À l'extérieur de mes shows,
je me suis fait chier dessus dans les médias.
Pas possible.
Mais mes shows ont tout le temps eu des bonnes critiques
depuis que je travaille avec lui.
Il rentre un petit côté artsy
que moi, je n'ai pas.
Moi, je suis comme un ost vu qu'il rentre un petit côté artsy que moi, je n'ai pas. Moi, je suis très moi, je suis comme un
astide attardé mental qui crie
des obscenités, puis lui,
il est capable, OK, on va rendre ça beau.
Il met ça beau.
Moi, je suis un attardé mental qui prend son
caca, qui peinture, puis lui,
il fait, hey, check, c'est Picasso.
Tu sais, en gros.
Bien, c'est beau, ça.
Oui, c'est ça.
Mais on a une belle relation.
Toi, la mise en scène de ton show,
c'est qui qui l'a fait? C'est moi qui le fais.
Parce que, tu sais, j'ai un bras droit.
Quelqu'un que j'assois dans la salle, puis qu'à un moment donné,
je le mets sur scène à ma place,
puis je regarde de quoi ça a l'air.
La machine, puis tu sais,
tout ça.
Oui, c'est Luc Boucher.
Je ne sais pas pourquoi.
Ah oui, Luc Boucher.
Il est-tu dans la salle, en plus?
Non, non, non, mais il y a quelqu'un qui a pluggé mon ami Luc.
Ah oui, Luc Boucher.
Mais oui, c'est lui qui est là.
Vraiment, je mettais mon texte sur scène,
puis je disais, bien, regarde, fais mon texte.
Puis là, je vais regarder.
Puis là, je check des cues, puis des affaires,
puis je check ça.
Mais sinon... Puis tes textes, c'est toi qui écris tout ça? Oui, oui, oui. puis là je vais regarder puis là je check des cues puis des affaires puis je check ça, mais sinon
puis tes textes
c'est toi qui écris tout ça
encore là, tu sais mon Luc arrive
c'est ça
je fais une bonne grosse première draft
de l'ensemble, puis à un moment donné
tu sais ça dans le wording, il y a une affaire
tu fais ah c'est la finale là
là elle marche pas, il y a une joke à faire là
puis tu sais c'est que souvent
c'est en tournée
ou bien, en choc,
quand tu te fais rire et que tu arrives
aux bonnes jokes, tout à coup, tu fais,
si notre métier, ça peut être d'utiliser ça.
Et tout à coup, la personne fait,
ah oui, c'est celle-là.
Il faut bien travailler avec le monde qu'on aime et avec qui c'est
simple en partant.
Il y a de quoi de beau. Moi, j'aime ça,
des prods de même que
c'est ça que j'haïs à Star,
de l'humour.
C'est devenu, comme si c'était nouveau,
mais c'est nouveau de 40 ans.
C'est tellement une grosse business.
J'aime ça des productions
artisanales.
Moi, j'aime ça,
quelqu'un qui fait pas mal tout
lui-même ou elle-même.
Je respecte beaucoup ça. Moi, il y a une, tu sais, quelqu'un qui fait pas mal tout lui-même ou elle-même. Tu sais, je respecte beaucoup, beaucoup ça.
Ben, moi, il y a une affaire où est-ce que, tu sais, on se fait inviter comme humoriste à...
Ben, moi, moins, là, mais en tout cas...
Tu sais, des fois, tu vas là, puis ils te disent, ah, ben, si tu viens,
il va y avoir une équipe qui va ouvrir ton... une équipe qui va écrire ton texte.
Puis c'est souvent là, moi, que le...
On dirait que je tombe mal à la... Tu sais, tu dis...
Oui, mais...
Tu sais, ça fait des années que je me bats pour amener des textes
que je veux, puis que des fois,
tu reçois des coups à cause que tu parles
comme ça, à cause que tu dis ces affaires-là,
mais tu avances, et là, tu fais
« Ah ben, tout bonnement, je vais aller faire
les jokes d'un autre. » Puis ça me dérange pas
quelqu'un qui fait ça, là, tu sais, puis il y a
plein de démarches, mais quand t'as pas l'impression
que c'est la tienne, ben,
je suis pas bien avec cette affaire-là.
Toi, qu'est-ce qui est drôle, en plus,
le fait d'aller de comédien à humoriste,
si tu voulais faire les textes
de quelqu'un d'autre, tu peux le faire
quand t'es comédien, fait que ça serait weird
faire ça comme humoriste aussi.
Mais il y a quelques textes,
je te dirais, tu sais, à un moment donné,
pour une soirée bénéfice d'un théâtre,
on reprenait des textes d'Yvon Deschamps, puis là, moi, je faisais la mise en scène de ça, je les faisais jouer à du monde, puis tu sais, à un moment donné, pour une soirée bénéfice d'un théâtre, on reprenait des textes d'Yvon Deschamps,
puis là, moi, je faisais la mise en scène de ça,
je les faisais jouer à du monde, puis tu sais,
ça, je pense, il y a des textes qui méritent
qu'on s'attarde une deuxième fois.
Je trouve qu'en humour, il y a des numéros
qui appartiennent au répertoire,
puis que des fois, il pourrait y avoir
un gala ou une soirée
où est-ce qu'on fait, il y a des textes qui sont
assez bons pour qu'on les mette dans la gueule d'un autre
et qu'on leur sorte, parce que celui-là, il a traversé
les années. Moi, c'est ça qui est weird. Je sais qu'Yvon
aime ça quand les jeunes
refont ses textes, mais moi, j'ai un malaise
total quand je vois
quelqu'un d'autre faire du Yvon Deschamps.
J'ai tout le temps l'impression de...
À partir du moment où il essaie de l'imiter,
ça ne marche pas.
Tu ne peux pas imiter.
Mais de la même façon qu'il y a
des humoristes américains
ou d'ailleurs que t'entends ça
pis tu fais, oui, il y a des
anglophones qui reçoivent ça, tout ça,
mais il y a un public francophone
qui se passe de ça
parce que le texte est pas traduit.
Pis il y a des textes qui mériteraient
qu'on les traite comme n'importe quelle autre œuvre.
Tu sais, tu as un auteur de théâtre,
des fois, il est traduit en français,
il est traduit dans quatre, cinq langues.
Mais tu sais, à Star, avec les sous-titres,
quelqu'un qui ne parle pas anglais,
tu peux regarder Bill Burr avec les sous-titres
et tu vas pogner l'essence de Bill Burr.
Mais tu peux écouter Bill Burr dans ton salon
ou devant ton ordinateur.
L'effet, la scène.
Moi, ça reste que je pense qu'il y a des affaires comme ça.
Ce n'est pas ça que je veux faire dans la vie.
Mais il y a des choses que je serais curieux de voir.
Des œuvres se faire traduire et être mises en scène par d'autres.
Je ne sais pas pourquoi il voulait faire ça dans le temps.
Il m'avait demandé, il voulait acheter des droits,
des numéros classiques
américains, britanniques, pour que les Québécois
fassent. Puis là, il m'avait demandé
« Tu vendrais-tu tes textes
que t'as faits dans les galas en français
pour les Américains? » Puis moi, ce qui était
weird, c'est que je commençais à en faire en anglais.
Puis là, j'étais comme « C'est weird
si je vends mes droits
d'un number, puis là, il y a un tel qui achète ça, qui fait ça, moi j'étais comme, c'est weird si je vends mes droits d'un number,
puis là, il y a un tel qui achète ça,
qui fait ça, moi j'arrive,
puis là, ils vont faire un check-load,
c'est-tu qu'ils volent, tu sais?
Oui, oui, oui.
Mais c'est quand même,
je comprends ce que tu dis, Fab,
mais genre, en même temps,
tu sais, mettons, un texte de théâtre,
quelqu'un qui a écrit ça, c'est l'histoire,
c'est ci, c'est ça, c'est un personnage. Tu sais, mettons, moi texte de théâtre, quelqu'un qui a écrit ça, c'est l'histoire, c'est ci, c'est ça, c'est un personnage.
Tu sais, mettons, moi, j'arrive, je fais,
OK, hier, j'ouvre la douche,
que mon orteil, mettons,
je te raconte quelque chose de vraiment moi,
puis là, je trouverais ça comme quand même bizarre que quelqu'un d'autre entre dans une autre langue
et fasse, OK, hier, mon orteil.
Je comprends pas ce que je veux dire.
Je sais que c'est bizarre.
Parce que c'est moi,'habitude d'exister pas
qui dit ça
pis là
une fille qui s'appelle
peut-être Jean-Noël
tu comprends pas
dire ça
ça me rend
ça me mind fuck
un peu
ça me rend
mais je comprends
ce que tu veux dire
que ça vaut la peine
moi dans le sens
c'est juste que
des oeuvres d'humour
qui mériteraient
d'avoir le même traitement
qu'une oeuvre théâtrale
ou qu'une
ça je le dis dans le sens que c'est assez solide
pour être bien exporté.
Ils sont rares, en esti.
Non, je sais pas.
C'est la seule chose que je dirais en mal
ce soir de l'Université d'Ottawa.
La raison pour laquelle
j'allais à l'école de l'humour, c'est que moi,
j'avais commencé des cours de création littéraire.
J'aimais bien ça. Moi, je suis une fille d'impro aussi. Quand j'aiais à l'école de l'humour, c'est que moi, j'avais commencé des cours de création littéraire, j'aimais bien ça. Moi, je suis une fille d'impro aussi.
Puis quand j'ai commencé à écrire,
je me suis dit, si bon, j'aime plus
tant que ça l'impro, j'aime plus
juste écrire, j'aime ça être tout seul.
C'était plus bon l'impro parce que j'embarquais sur la glace,
je disais, laissez-moi, je vais juste aller tout seul.
Laissez-moi, laissez-moi aller tout seul.
Mais c'est un jeu d'équipe l'impro, tu peux pas juste embarquer
en me disant...
Tu peux pas faire ça, OK? Mais Moi, je voulais faire les choses toute seule.
Je tendais vers plus près de le stand-up, j'imagine.
Puis, je m'étais dit, ma maîtrise, ça va être vraiment nice.
Je vais faire des nouvelles, juste humoristiques.
Ça va être bien l'humour.
Il y a des mondes qui font des maîtrises de poésie, de théâtre, de mille affaires.
Pourquoi pas l'humour?
L'humour, ça ressemble vraiment beaucoup à la poésie aussi.
C'est punché, il faut que ça soit court,
le choix des mots est très important,
c'est à chaque seconde que tu veux provoquer une réaction.
Mike sort un recueil dans quelques mois
de poésie, justement.
Mais j'ai vu,
il y a une affaire... Mais bref, ils n'ont jamais voulu.
C'est ça que je veux dire, parce que l'humour,
ouais, on le sait pas.
Pis là, j'allais à l'égard de l'humour à cause de ça. Mais bref, c'est vrai ce je veux dire. Parce que l'humour, ouais, on le sait pas. Pis là, j'allais à l'égal humour à cause de ça.
Mais bref, c'est vrai ce que Fabien dit.
Les textes d'humour, hey, quelle forme
d'art demande une réaction à chaque
temps de seconde? Très peu, tu sais.
Pourquoi c'est mis, c'est pas
mis de l'avant? Pourquoi c'est pas considéré? Pourquoi la poésie?
Pourquoi le théâtre, Cybale? Pourquoi un
hostie de l'homme monologue, mais pas nous autres?
Il y a une affaire que j'ai vue cette semaine
que j'ai vraiment aimée.
C'était Leonard Cohen qui faisait du stand-up dans les années 50-60.
C'était vraiment
weird, drôle,
le fun à voir.
Il faisait un number
sur un ami qui était
dans un hôpital psychiatrique à Verdun.
Il y avait quoi de
semi-magique de voir ça?
Excuse-moi.
Je comprends.
Mais tu sais, la réaction du milieu
universitaire par rapport à l'humour,
on la retrouve
dans certains médias aussi.
Moi, j'arrivais du théâtre.
Je suis un auteur de théâtre, je suis un auteur
de théâtre,
j'ai gagné des prix.
On s'entend, j'avais comme l'aura
du gars qui écrit du théâtre
et des pièces qui circulent.
Là, tu t'en vas en humour,
et il y en a qui ont envie de faire,
du stand-up, pourquoi?
C'est comme si on fait,
des fois je chantais,
mais pourquoi tu redescends un petit peu?
Oui, mais on...
Ben, pas aussi clair que ça, là.
Je suis pas ravie de te dire.
Non, mais c'est pas aussi clair que ça,
mais pour du monde, là, c'est comme si
Fabien s'abaissait un peu.
On est... L'humour, c'est la motocross
des arts.
C'est...
C'est la motocross à lac frontière.
Oui!
Mais on est vus comme des
astignés.
Puis l'humour,
c'est un des seuls domaines qui est critiqué
par des gens qui ne sont pas
des spécialistes de l'humour.
C'est-à-dire qu'à peu près,
ils vont voir des vernissages, c'est des spécialistes
de l'art. Tout le monde est spécialiste, mais en humour, c'est commeà-dire qu'à peu près, ils vont voir des vernissages, c'est des spécialistes de l'art.
Tout le monde est spécialiste, mais en humour, c'est comme,
« Qui, Satan? » « Oui, toi. »
« Tu vas y aller, tu vas faire une critique là-dessus. »
Non, non.
Il n'y a pas de conclusion à ça, sauf que c'est dégoûtant.
On ne sait pas si on va le lancer là-dessus, on hésite.
Moi, qu'est-ce qui est le fun, par exemple,
dans mes derniers shows, j'ai été chanceux,
j'ai tout le temps eu des bonnes critiques,
à Québec et à Montréal.
Puis, plus la ville est petite, moins ils comprennent
ce que je fais. Puis moi, ça me
rend heureux, puis je trouve ça drôle.
C'était pas à
Lac-Mégantic que tu n'avais eu une weird.
C'était à la limite
de...
C'était-tu à la limite de...
Michel, c'était quoi? À la limite de l'ex-crab?
Ou, tu sais, à la limite du...
Mais c'est une affaire que j'ai
faite. Ah! Christ,
que c'est raide!
Pis là, j'avais googlé.
Mais moi, ce que je fais tout le temps,
aussitôt que j'ai une mauvaise critique de quelqu'un,
je google pour voir qu'est-ce qu'il aime.
Pis s'il aime des affaires que moi, j'aime,
là, je suis blessé.
Mais s'ils font...
Hé, tabarnak! Le dernier Spider-Man,
là! Fait que là, je fais
« Ok, fio, hostie! »
Pis...
J'avais fait une vitrine de mon
show à Rimouski, de Cranbourne,
pis c'est une soirée où est-ce que tu fais,
mettons, 10-15 minutes, là, t'sais, dans une grande salle,
pis y'a plein de diffuseurs, t'sais. Et je fais ça,
mon gars, ça marche, pis clac, clac,
clac. Moi, je couche à Rimouski
le soir, pis là, le lendemain, ben,
je roule vers Québec, et là,
je pogne la chroniqueuse à Radio
Canada, qui commence à parler. Oui,
j'ai vu les vitrines hier.
Alors, on voit que l'humour
trash a encore
la cote. Et là, je commence à entendre
un petit tremblement
dans sa voix.
Puis là, je fais « Fuck, vas-tu parler de moi? »
Puis je roule. Et là, à part
« Fabien Cloutier, vulgaire,
misogyne,
humiliant. »
Humiliant?
Humiliant.
Là, tu roules chez vous, puis là, tu fais
« Fuck! » Non, mais tu sais, Humiliant. Humiliant. Là, tu roules chez vous, pis là, tu fais « fuck ».
Non, non.
Non, mais t'sais, c'est vulgaire,
t'sais, que le monde pogne le mot,
pis que c'est un mot avec lequel je veux vivre, ça.
Moi, j'ai jamais vu vulgaire comme un insulte.
Pour vous, c'est quoi quelque chose de vulgaire?
Mais, t'sais, la vérité...
C'est quoi la vulgarité pour vous?
C'est n'importe quoi de mauvais goût.
Mais en humour, quand le monde dit « vulgaire »,
moi, je vois juste ça comme quelqu'un qui va trop loin,
mais pas dans le mauvais sens.
Moi, quand le monde dit « je suis vulgaire »,
je fais « ben oui ».
Mais je trouve qu'il est souvent, en plus, utilisé à travers.
Ça ne me dérange pas.
Vulgaire, c'est comme intéressant.
C'est trop utilisé, puis ça veut dire rien.
Humiliant, c'est weird, ça, par exemple.isé pis ça veut dire humilien humilien c'est weird
misogyne
ça m'a rendu dedans
aussi parce que je faisais
mais moi
un moment donné
j'avais eu
une manifestation
parce que
il disait que
j'étais misogyne
pis ça m'avait marqué
parce que
je suis jamais
misogyne
quand on lit
dans la vie
pour vrai t'es jamais
misogyne
non mais dans la vie
je suis pas misogyne sur scène je suis pas misogyne j'ai t's vrai, t'es jamais misogyne. Non, mais dans la vie, je suis pas misogyne.
Sur scène, je suis pas misogyne.
En début de carrière, j'avais bien des jokes de cul,
mais c'était pas des jokes de cul
qui rabaissaient les femmes.
C'est des jokes de cul
que moi qui fourrais tout crache.
C'est vrai, c'est vrai.
La moitié de mes jokes, c'est moi la victime.
Oui, c'est vrai.
Mais est-ce que ça finit par avoir...
Par en arrière,
il y a-tu un moment donné où tu fais
« OK, qu'est-ce qu'il faudrait
que je fasse pour qu'il arrête de penser ça? »
Ou tu as envie de dire...
Moi, j'ai fait « Ah, il faut que je déménage. »
Ah ouais?
Moi, je vais rester au Québec juste pour
continuer à fâcher le monde qui ne m'aime pas.
Non, mais... C moi, je vais rester au Québec juste pour continuer à fâcher le monde qui ne m'aime pas. Non, mais c'est lourd, est-ce que tu...
C'est tellement lourd, tu sais.
C'est weird, tu sais, de...
C'est weird de te faire traiter de misogyne.
Il y a de quoi de lourd.
Toi, tu l'as pris comment, de te faire traiter de misogyne?
Hé, c'est la personne la moins miso...
Je n'en reviens pas.
Je me suis dit qu'elle n'a pas compris. Elle n'a pas saisi que sur scène,
il y avait du théâtre.
C'est le mandat de Radio-Can.
En plus, par après,
elle a saisi que je travaillais
à Radio-Can dans ce temps-là. Je faisais des chroniques
et là, on est de fous et on lit.
C'est comme si elle avait fait, c'est Fabien qu'on entend
dans la télémission. Mais il y avait aussi
cette affaire que tu te dis,
pas qu'elle
n'a pas juste compris, elle n'a pas compris la scène
où est-ce que le gars est en train de
raconter qu'il est avec des chums
qui veulent faire venir une pute dans un camp
puis qu'ils checkent sur Internet
puis ils disent « Regarde, là-dessus, ils pissent dessus
puis ils font telle affaire. » Il y en a un qui fait un moment donné
« Ça n'a pas de bon sens, tabarnak,
on ne fera pas ça. Puis à travers ça,
c'est un discours,
c'est un discours féministe
tout croche par un gars qui fait
ça, on ne fait pas ça aux filles.
Ça, on ne dit pas ce genre d'affaire-là.
On ne peut pas faire ça.
Mais c'est dit avec une telle,
oui, violence, puis une,
oui, peut-être une vulgarité,
mais entre autres,
qu'elle, elle a juste entendu les mots,
puis elle a entendu enculer à côté de filles,
et tout à coup, c'était...
Moi, j'ai fait une entrevue
l'hiver passé avec un
journaliste, il avait sorti un terme
que j'avais jamais entendu, puis il disait,
c'était en anglais, mais
en français, c'était un quotient humoristique.
Quand il m'a dit ça,
il a dit,
ce n'est pas tout le monde qui a un bon quotient humoristique.
C'est là que j'ai compris
que sa madame-là,
c'est sûr que c'est une madame intelligente.
Une conne, elle ne se fait pas engager à Radio-Can.
Mais, humoristiquement,
c'est une crise de niaiseuse.
Elle n'a pas...iseuse. Tu sais, qu'à pas,
à pas... Non, pis c'est...
Pis tu sais, t'as des dentistes qui sont
stupides humoristiquement.
Comme t'as...
Ben, les formes d'intelligence, là, t'sais...
T'as du monde qui ont arrêté l'école
en quatrième année, qui sont brillants humoristiquement.
Pis c'est ça. Mais il faut accepter
que des fois, il y a du monde
qui comprendront pas ce que tu fais.
Mike, depuis tantôt, j'ai tellement envie.
Tu veux-tu aller pisser?
Tu peux aller pisser.
Ça va nous donner un moment entre garçons.
Vous pouvez parler dans mon dos, si vous voulez,
des affaires misogynes.
Parfait.
Enfin, on peut parler des pilotes.
Est-ce que vous connaissiez avant on se connaissait pas avant
Paparazel, on s'est connus là
ça a cliqué assez vite
on arrivait
vraiment
on a un background bien différent
Catherine faisait à peine
sa sortie de l'école
elle avait fait une route vers chose.
Moi, j'arrive là.
On a eu l'occasion
de voyager ensemble un peu avec Papa Ragil.
Elle va être jalouse que je parle de ça,
mais on est allés à Disney ensemble.
Pour Papa Ragil.
C'était le fun parce qu'elle,
elle voulait voir les princesses pour vrai.
Il n'y avait pas de
deuxième degré. Ce n'y avait pas de deuxième degré.
Ce n'était pas pour l'émission.
À un moment donné, je suis capable de toffer des affaires pour l'émission,
mais là, on faisait la file pour voir la reine des neiges ou quelque chose de même.
Et on avait pour une heure, à travers du monde qui mange des pogo
et des mousses de barbe à papa.
Vous ne pouviez pas passer en avance?
Non, non, non. On était comme du vrai monde.
Mais semble Véro est porte-parole
en passant de l'ice.
On la connaissait pas assez dans ce temps-là.
Fait qu'on faisait la file pis là, à un moment donné,
j'ai fait « fuck ». Dans le reportage,
ça va donner juste 10 secondes.
On est en train...
On est en train de perdre...
On est en train de perdre deux heures
pour la reine des neiges.
C'était trop rapide.
Cette fille-là pisse vite,
t'as m'a dit.
Je me suis lavé les mains,
je me suis regardée me voir, j'ai fait ça.
Parfait, c'est bon.
Il parle de Disney.
Elle a fait la file pour vrai.
Moi, je suis allé m'acheter un flotteur,
de la liqueur avec une boule de crème glacée sur le dessus.
Non, non, non.
Moi, je suis d'habitude Disney.
Voyons, des photos, des reportages,
il parle à tout le monde.
As-tu mangé en haut du Magic Kingdom?
On n'est pas allé.
Tu peux dîner, là.
On n'est pas allé, mais merci d'en parler,
mais on n'est pas allé.
Non, mais c'est parce que moi,
je suis d'habitude Disney. C'est vraiment cool. On arrive merci d'en parler, mais on n'est pas allés. Non, mais c'est parce que moi, j'ai une habitude de dîner.
On arrive là au mois de septembre, il n'y a personne.
Puis, heure d'attente pour
les princesses? Une heure.
Une heure.
Ce qu'elle considère comme peu.
OK, toi, tu trouvais, c'était pas grand chose.
Ce qui est une éternité pour moi.
D'habitude, c'est comme 23 heures.
Là, Fabien dit, bon, il va pas. Là, je suis comme,
oh, tu changes de ton parce que là,
on va y aller. Comme là, là.
Est-ce qu'il voulait même pas y aller? Pis même aux douanes,
ça, c'est notre affaire. Oh, Fabien
pis moi aux douanes aux États-Unis.
OK, qu'est-ce que vous faites ici? Tu s'en vas
à Disney? Combien de temps?
Une journée?
Ouais, ça, il aimait pas ça.
Pas qu'on ait l'air crotté.
C'est pas que t'as l'air crotté,
mais t'as pas l'air trop stable pour autant.
Tu comprends ce que je veux dire?
C'est sûr qu'un gars comme moi qui rentre aux États-Unis,
36 heures pour aller à Disney,
c'est borderloosh.
Puis là, moi, je parle, puis je parle,
puis je suis fine de ça.
OK, c'est pourquoi j'explique que c'est pour un show télé
C'est quoi ce jour là
It's called paparazzi
On avait l'air louche
Notre chambre d'hôtel c'était décoré en Mighty Dog
C'est quel hôtel que vous avez dormi
Nous c'était
Star Movie Star
C'était vraiment sur le resort
On était sur le resort J'ai ça les hétait vraiment sur le resort. On était sur le resort.
J'ai vu ça, les hôtels sur le resort.
Mais j'ai quand même été impressionné
par l'efficacité de tout ça.
Le petit bracelet.
Le bracelet.
On a acheté tellement d'affaires.
Comme la raison pourquoi il y a des problèmes
à Radio-Canada, c'est à cause de ce voyage-là.
On achetait tout.
On achetait tout ce qu'on voulait.
Je me suis acheté une casquette de Goofy avec les oreilles. cause de ce voyage-là. On achetait tout, là. On achetait tout ce qu'on voulait. C'était le fun, hein?
Tu sais, je me suis acheté une casquette de goofy
avec les oreilles, puis tu sais...
Puis je l'ai mis dans le reportage,
mais en bout de ligne, c'était pour en avoir
chez nous, là.
J'ai trouvé une façon de plugger ça
dans le reportage pour donner ça à mes enfants
sur le bras d'Hore TV.
C'était ça, en bout de ligne.
Tu as combien d'enfants? J'en ai deux.
Ces enfants-là sont...
C'est les deux petites vérités.
Ils se promènent
ces deux petites vérités.
Edmond et Émile,
comme l'autre fois,
sont tellement plus bright
que tous les autres
qui sont ensemble.
C'est Émile, Émile.
Excuse, Émile, Edmond.
Puis là, l'autre fois,
il y a une recherchiste
ou quelqu'un
sur le plateau de Paparazzo
qui a dit,
je ne sais pas,
moi aussi,
j'irais en Chine.
Et lui a dit,
pourtant la Chine,
c'est un pays magnifique, c'est fantastique. »
Il n'est pas allé, mais tout de suite, il était comme
« Hey, tu es vraiment conne, madame, de penser que la Chine, c'est de la marde,
parce que pour vrai, tu apprendrais là-bas. »
Il fait filer une vieille madame comme une raciste.
Un style de vieille truie raciste.
Tellement.
Un style qui est hot.
Il est parfait. En même temps, ça reste des enfants. L'autre fois, ils m'ont dit Asti qui est hot. Il est parfait.
En même temps, ça reste des enfants.
L'autre fois, ils m'ont dit,
tu as des beaux sillonnards.
J'ai fait, les gars, l'hiver s'en vient,
c'est le temps des bottes.
Ils ont fait, ben oui.
Ça reste des enfants.
C'est plate, porter des bottes.
C'est le temps des bottes,
puis c'est le temps des bottes.
On ira connu chez vous à l'Halloween.
J'ai dit Halloween comme dans Bosse.
Comme du monde qui...
qui ont des belles aides cèdres.
Mais je pense qu'on reste pas si loin que ça l'un de l'autre.
T'es-tu dans le Vieux-Longue?
Oui, oui, oui.
T'as-tu une belle aie?
Là, toi, tu pourrais avoir une aie.
Écoute, moi, quand j'ai acheté ce maison-là,
ça faisait 10 ans qu'il y avait pas taillé aie.
Fait que...
En bon gars de la bourse,
j'ai trouvé ça très dur. Chris est rendu
8 pieds de large de mon bord.
Puis là, t'as beau la tailler. Là, je la tiens.
À des bouts, j'ai fait
des trous en me disant, ça va peut-être prendre
2-3 heures partir là. Mais là,
elle a fini de prendre du terrain.
Je vais la réussir.
Elle t'a changé bientôt.
Moi, j'aime ça, Longueuil. Je pensais pas que jé. Tu te changes bientôt. Moi, j'aime ça Longueuil.
Je pensais pas que j'allais aimer ça.
Moi, c'était Jean-Thomas Jobin qui m'avait dit un moment donné,
tu devrais aller à Longueuil.
Puis là, j'étais comme, dans ma tête, Longueuil, c'était...
Je vais avoir un rossi sur ma rue.
C'est le bonheur.
Il y en a deux, mais c'est deux plus de beaux racines
non mais j'aime ça moi
Longueuil je suis très beau
mon idée c'était de partir de Québec
pis là tu fais écrire ça
je déménage à Montréal parce que toute la job m'amène à Montréal
pis là tu fais
je déménage à Montréal mais en fait finalement
je déménage à Longueuil
mais c'est pas long à un moment donné que tu te rends compte
que pour l'argent que tu as,
si tu ne veux pas donner un coup de pied dans le solage
et qu'il tombe des morceaux,
il faut peut-être que tu ailles à Longueuil.
Mais c'était une très bonne décision.
C'est comme me faire renvoyer de l'école.
Là, toi, tu as acheté.
Tu as un condo en Montréal.
Oui, c'était à Montréal.
Dans quel quartier?
Moi, c'est dans l'ouest.
Moi, j'habitais dans NDG longtemps,
mon quartier préféré de Montréal. Là, c'est plus Westmount, mais c'est dans l'ouest moi j'habitais dans NDG longtemps mon quartier préféré de Montréal
là c'est plus Westmount
mais c'est dans l'ouest
ah t'es dans Westmount
ah Chris
t'es
moi il y a quoi
le fun je trouve
de Westmount
c'est que personne
t'en connait
personne m'a jamais dit ça
ah ben oui
non mais
fait que
tu peux
attendre en ligne
pour voir des princesses
j'étais arrivé là
pour visiter
c'était un genre
d'autre duplex je prends le rendez-vous pour visiter le gars me voit pis il fait ah ces. Moi, je suis arrivé pour visiter, c'était un genre de duplex.
Je prends le rendez-vous pour visiter.
Le gars me voit et il me dit que je ne suis pas un monde.
Parce qu'il ne me trace pas.
Les anglophones ne pensent pas que je vais acheter ça.
Il me trace pas.
Il me trouve jeune.
Il me dit, ok, tu achètes-tu ton chum, quelque chose?
Non.
Il ne me trace pas pour vrai.
Il te trouvait que tu avais de l'argent.
Il me dit, bon, ça, c'est ça.
Mais c'est vrai.
Moi, j'arrive, je suis en van.
C'est sûr qu'il me trostait pas.
J'ai fait une offre, après, il me trostait.
J'ai acheté ça.
J'en parlais à Fabien.
Fabien, c'est une des seules personnes dans le domaine
qui est une vraie personne.
Des fois, tu rencontres du monde.
Ils existent. Ils sont pas vrais.
C'est cool pour moi.
C'est cool que tu aies des affaires.
Non, mais non.
C'est magique.
Non, toi, tu es vraiment...
Un moment donné, je suis allée à deux fûts.
Attends une seconde, je vais appeler mon attaché de presse.
Ça va te répondre, Carlis.
Ah bon?
Lui, il est vrai. Demain, j'ai un rendez-vous
pour faire ramener la cheminée chez nous.
Moi, ça me stresse bien gros, être propriétaire.
Mais ça, ils sont tellement crosseurs, les ramonneurs.
Qu'est-ce que tu veux dire?
Hé, fais-moi donc!
Qu'est-ce que tu veux dire?
Moi, je reste sur la même rue que Boucardiouf.
Et pour ramonner une cheminée, Boucardiouf, c'est mon voisin.
Combien ça coûte pour le fun?
Ça coûte, mettons, 150.
Première année, j'étais là-bas,
150. Deuxième année, 150.
L'année passée, j'arrive,
puis il y a un gars, il est comme,
« Hey, ta blonde m'a engagé,
mais je n'ai pas le temps là,
je m'en vais chez Boucard avant,
puis je vais être chez vous demain. »
Là, je fais, « OK. » Je ne le connais pas, mais il connaissait le nom de ma blonde. Il ne disait pas « ta blonde », il disait « Là, je m'en vais chez Boucard avant, puis je vais être chez vous demain. » Fait que là, je fais « OK. »
Je le connais pas, mais il connaissait le nom de ma blonde.
Il disait pas « Ta blonde. » Il disait « Ouais, Marie,
il m'a engagé. » Puis là, je fais « OK. »
Puis là,
il va ramonner Boucard.
Là, il va...
Là, ça sonnait comme si... En tout cas...
En tout cas...
Il a pris la brosse la plus dure.
Mais en tout cas,
il va ramener chez Boucard.
Après, il va ramener chez nous.
Puis là,
il me charge 500 piastres.
Puis là, je fais...
Moi, il me charge 105 piastres.
5, puis j'en ouesse mon deux.
Mais tu sais, le prix...
Tu payes en bas du prix.
Non, je paye en bas du prix.
C'est vrai, ça veut dire que j'ai un engagement.
D'habitude, c'est 105 ans.
Pourquoi 105, tu es dans le business?
Moi, je me suis informée.
Ils m'ont dit que c'était la compagnie
qui faisait ça.
Eux ont un dossier de ma cheminée depuis longtemps.
C'est très salaud.
Tu me parles de ça.
Tu t'es informée.
As-tu appelé ton père pour voir comment ça coûte?
Non, j'ai appelé l'autre gars qui vivait là.
Je lui ai dit qu'est-ce qui se passe.
J'ai demandé au voisin.
Asti qui doit taillir.
Moi, je vends ma maison à quelqu'un.
Je ne veux pas des appels de...
C'est toi qui ramenez ta chimine.
C'est toi.
Je le dis.
Toi, quand tu faisais des grits de cheese,
ça sentait-tu le fromage longtemps?
Non? OK.
Quand ça sent... Faites un grit de cheese dans la toux, ça sent fort.
C'est normal. OK.
Mike, un moment donné, j'allais appeler
parce que la porte, elle se barrait mal.
Oh, tabarnak!
Oh, callous!
C'est parce que c'est patrimonial.
Tu peux pas changer ça, là.
T'as-tu changé la serrure? J'ai pas le droit de rien changer parce que c'est patrimonial. Moias-tu changé la serrure
j'ai pas le droit de rien changer
moi et lui je retournerais chez vous
t'as tué
je le salue
c'est certain qu'il m'haït
moi ça me stresse
les projets télé
les shows c'est stressant
moi c'est quelque chose que ça me stresse
c'est tellement stressant j'aiest-ce qui me stresse? Scraper une gouttière. Moi, c'est quelque chose que ça, ça me stresse. C'est tellement stressant.
J'ai des puits de lumière.
Je vous en parle et je n'aime pas ça.
Mais engage.
Je sais qu'il va falloir que j'entretene ça.
Moi, c'était Martin Petit qui m'avait donné ce truc-là.
Moi, la première année que j'avais fait de l'argent,
je m'étais acheté une maison.
Puis là, mettons, ma gouttière pétait.
Fait que là, j'allais sur Internet,
je checkais comment réparer une gouttière.
Là, je passais trois jours, est-ce que ça cognait?
Pis ça crépit.
Là, Martin avait fait,
pourquoi t'engages pas quelqu'un, est-ce que...
T'sais, engage quelqu'un.
T'sais, ça coûte 30 piastres de l'heure.
Il y a quelqu'un qui est spécialiste des gouttières.
Mais t'sais, tu Google gouttière.
Ouais, parce que moi,
t'as un bon point sur le mot Google.
Moi, le monde qui écrive sur Facebook,
connaissez-vous quelqu'un
qui pourrait venir faire une dalle de bêtes?
J'ai fait ça aujourd'hui pour un plombier.
Non, moi, c'est vrai.
Non, mais pour un baisse à mon pied,
tu me passes un message.
Pour un baisse à mon pied,
moi, je m'apporte quelque chose de précis.
Connaissez-vous quelqu'un,
connaissez-vous une bonne place
où ils vendent des pommes?
Tu sais, des affaires,
t'es comme une recherche de une minute. ici. Connaissez-vous quelqu'un? Connaissez-vous une bonne place où ils vendent des pommes? Tu sais, des affaires, tu sais, quand... Une recherche
de une minute.
Non, mais une dalle de béton, il y a beaucoup de monde,
en tout cas, je vais défendre ça. Il y a beaucoup de monde
qui peuvent dire, moi, te la faire, moi, te la faire.
Mais une référence de quelqu'un qui te la fait bien...
Il y a du monde
qui a une autre chose que je vous aurais appris ce soir.
Hey, avez-vous un bon
restaurant dans Villeray?
Mais oui, pour les restos,
il y a tellement...
Un bon restaurant dans Villeray.
C'est-tu ce qui me fait capoter?
T'as-tu payé 500$?
Excuse-moi, je reviens.
Oui, 500$.
Non, mais ça, c'est hors de prix.
C'est tellement hors de prix.
Là, ma blonde est venue me voir
et elle a dit, le gars, il veut 500$.
J'ai fait, là, tabarnak, c'est pas 500$.
Qu'est-ce qu'il fait?
Il a refait la chute.
Là, j'ai fait, là, tabarnak.
Il a dit, je suis grimpé sur le toit
pour faire telle affaire.
C'est le rapport plus d'humilité.
Là, il était comme, j'ai réparé telle affaire sur ton toit. J'ai fait, crée. Là, j'ai fait... C'est quoi ta affaire, c'est le rapport de plus de lumière? Pis là, il était comme, non, mais j'ai réparé telle affaire sur ton toit,
pis j'ai fait, crée, j'ai... Là, j'ai
fait, regarde, j'aimais mieux
y donner, pour qu'il décollisse,
j'ai fait, regarde, là, 500 piastres, ça revient
plus jamais, pis après, Boucard,
par exemple, que je connais, pas tant que ça,
là, Boucard, il vient me voir, pis là,
il dit, ouais, ton gars m'a fourré...
Qu'est-ce que tu veux dire par Boucard vient me voir, il sonne chez vous,
il t'appelle, qu'est-ce que tu veux dire par là?
C'est que moi, j'arrive chez nous, je rentre
dans la cour, puis là, Boucard,
il m'envoie
la main.
Avec un petit sourire particulier.
Comment?
Mais Boucard, il est venu me voir,
puis le gars, il a fait à croire à Boucard
qu'il était un de mes chums.
C'était comme mon gars de ramonnage.
Fait que là, il a dit,
« Hé, ton gars de ramonnage, il m'a fourré. »
Pis là, j'ai fait, « Chris, ben oui,
ben il m'a fourré moi aussi. »
Ce gars-là, il était au courant qu'il y avait
toi et Boucard, vous étiez...
Moi et Boucard, oui, c'est ça.
Mais je vis dans une rue
avec plein de niaiseux naïfs
show business.
Si, mettons, le ramoneur vient demain,
je peux te faire des jokes de Mary Poppins.
Ça va te coûter plus cher.
Parce que?
À partir du moment où tu fais des jokes de Mary Poppins,
c'est plus naïf.
Il n'y aura pas un ballet comme Oliver Twist.
Je ne suis pas sûre qu'il va y avoir la référence.
C'est des jobs durs.
C'est salissant.
C'est salissant.
Ce n'est pas aussi payant que ça.
Sauf si tu connais Bucordia
ou Mike Ward.
C'est payant en tabarnak.
Tu fais 1000 pièces par jour
une fois au 5 ans.
Après, le reste du temps, tu fais 100 pièces.
500 pièces.
500 pièces.
Mais j'aimais mieux...
Moi, à ce temps-là, je suis rendu de même.
J'aimais mieux juste faire...
Non, est-ce que je me suis fait fourrer?
J'aimais mieux juste faire...
OK, je me suis fait fourrer.
On va s'en rappeler.
Je suis un gars de même, Mastère.
Y'a-tu, Yann, ça fait combien de temps
qu'on est là? Un heure et dix.
Ok, parfait. Fait qu'on va
attendre avec les questions, on va aller avec les questions
plus tard. Vous autres, est-ce qu'il y a
quelque chose que vous voulez parler?
Moi, je voulais parler de le party de Noël
l'année passée quand quelqu'un avait vomi.
Le party de Noël.
Non, tu sais, là, on était, tu sais, Danny St-Pierre, là.
Au restaurant
à la petite...
La petite maison.
Il y a un chef, Danny St-Pierre, qui a ouvert son resto,
puis nous autres, on a fait notre party, là.
Puis il arrêtait pas de nous dire qu'il fallait partir,
puis on partait pas. Puis là, du monde avait
vomi partout. Puis depuis ce temps-là,
puis je me dis, des fois, je me lève, je pense
à ça, pis je me dis, peut-être que je suis la seule, mais peut-être
aussi tu penses à ça. Dany St-Pierre,
il nous a aidés. Non, je pense pas.
Non, ben peut-être qu'il fait, il y a
quelqu'un de cette équipe-là. C'est parce que
on était, le monde était ivre
un peu, pis là, on manquait de boissons. Pour le party de Noël
de Paparazil. Pour le party de Noël de Paparazil.
Et là, il y a un Français sur l'équipe qui est allé
chercher une espèce de boisson
que son mononcle fait en France.
C'est blanc, puis là, il nous amène ça.
Puis tu sais, c'est rare.
C'est...
Tu sais, ça fait des années que ça existe.
C'est quoi le nom?
Je ne m'en souviens même pas.
Et là...
C'est un enfant rare.
On tombe là-dessus,
mais on avait mangé beaucoup.
C'était très bon, soit dit en passant.
Puis je veux juste dire, c'était excellent.
On avait déjà bu beaucoup.
Puis des choses, où est-ce qu'il y a de la crème,
puis des épices fortes.
Là, il y a des pintes à travers ça, puis du vin.
Et là, tout à coup, il arrive une espèce d'alcool français
qu'un vieux grand-père fait dans son sous-sol,
dans un baril en bois dans lequel sa femme pissait dans le temps.
Mais je pense...
Mais je pense aux pommes.
Qu'est-ce que c'est aux pommes? Ça se peut-tu?
Oui, mais ça goûtait pas les pommes.
Mais écoute, ça n'a tué deux, trois.
Ça n'a pas pris de temps.
Son resto n'est même pas ouvert.
Il y a une gang de sauvages
en train de vomir sur les murs.
En plus, c'est illégal boire de l'alcool pas timbré.
Non, mais non!
On était là, puis là, c'était une petite salle.
Puis là, Danny, il dit, « Ok, on va partir. »
Puis là, nous autres, on a dit, « Non, Danny. »
Puis là, quelqu'un est avec la copie.
Eux, ils ont dit, « On n'a plus de vin. »
On a tous bu le vin du monde de cette place-là.
Tu savais vider le vin du restaurant?
Oui, mais c'était nouveau. Il n'était pas encore ouvert. Il était encore en train
de patenter les affaires.
On a dit, on peut aller chercher de l'alcool.
Est-ce que vous étiez invité là où il était en train
de construire un resto?
Non, il y avait déjà la petite salle au fond.
Il y avait déjà la petite salle,
mais ça sentait le plat. C'était nouveau.
Tu voyais
que c'était nouveau.
Moi, je me sens mal.
Je me souviens de la belle chaise.
Comme la chaise était...
T'as-tu vomi?
Non, je n'ai pas vomi.
Non, je n'ai pas vomi.
C'est M. C. Jeune qui a vomi?
Non, pas M. C. Jeune.
M. C. Jeune nous donnait des cadeaux.
Et moi, il m'a donné un cadeau. Il m'a donné un cadeau poche par rapport à toi
moi il me donne un livre, il y a un auteur
qui s'appelle Fabienne Cloutier
qui a écrit
qui a écrit un roman qui a l'air
je m'excuse Fabienne
mais je l'ai pas lu encore
et là il me donne ça, ouais le livre de Fabienne Cloutier!
Pis là, il a fait une fausse dédicace
dedans, pis là, tu fais, bon...
Là, t'sais, c'est le genre de cadeau
que t'es obligé de garder, parce que c'est un cadeau,
mais ça sert à rien, t'sais.
Et elle,
il a donné un chandail
des Nordiques. Mais moi, c'est parce que mon père
était vraiment un des seuls Ontariens du monde
à prendre pour les Nordiques, pis comme MC Gilles,, c'est parce que mon père était vraiment un des seuls Ontariens du monde à prendre pour les Nordiques.
Comme MC Gilles.
C'est un lien qui les unit.
Un beau chandail des Nordiques,
le numéro de mon père,
le VAC brodé.
C'est un beau cadeau, quelque chose de significatif.
C'est quoi le numéro de ton père?
Je ne me rappelle plus si c'est un des numéros
de quelqu'un de Nordique qui a influencé sa vie.
Mais je ne me rappelle plus.
J'ai vu ton père en passant.
Hey! Mon père,
c'est ça, on parlait d'Alain Levesque,
c'est ça, il voulait voir le show.
Fabien, tu sais, il m'a dit
c'est quoi sa critique du show? Il a dit
ça, Fabien, là,
c'était du Fabien. C'est ça, c'est ça.
C'est ça, c'est ça.
Il m'a parlé ce matin, honnêtement,
il a adoré ça, Fabien, sincèrement, il a adoré ça. Il a sincèrement adoré ça.
Il était content.
Il t'a vu à Gatineau?
Il est venu au 10-30.
C'est pas si loin non plus.
C'est pas...
Nous autres, c'est vraiment une heure de route.
Vous êtes dans quel coin? Dans le coin d'Oriignal?
Pas très loin.
Une demi-heure de là, plus Alexandria.
Là, avez-vous dit Oriignal?
Comme tout bonnement, comme ça, là?
Ben, Orignal? Ben, parce que c'est...
Ouais, mais ça risque... Non, mais c'est...
Toi, là, t'es dans le coin d'Orignal.
Ça risque...
Pour moi, c'est un peu comme entendre Lac-Frontière.
Oh, non, c'est ça. C'est un
animal avant d'être un...
Orignal, c'est le lac-frontière de l'Ontario.
C'est sûr que... Oui, non. Je te dirais que leurs headsets de là-bas
ne sont pas vraiment mieux taillés.
Mais je veux dire,
nous autres, c'est Saint-Bernardin, le village.
Un petit village d'à peu près 300 personnes,
proche d'Alexandria.
C'est vraiment à mi-chemin entre Ottawa et Montréal.
Moi, je trouve cool parce que j'aime les choses d'Ottawa,
j'aime les choses de Montréal.
Quand on était jeunes, on se promenait entre les deux
et on vivait notre vie, tu sais.
Mais oui, on habite là,
ça fait que c'est pas loin.
Mais moi, je me sers de ça.
Je me sers de l'Ontario des fois.
En fait, je peux pas,
je suis en Ontario.
Il penche jusqu'à Témune.
Je suis moins loin qu'à Saint-Sauveur.
Tu comprends?
Oui.
Je me sers de ça.
Mais écoute, 10-30,
Moi, j'utilise pas mal ma famille aussi.
Mais oui, moi aussi.
Puis c'est bien correct comme ça,
mais je veux dire,
il est allé voir Fabien sans problème
puis il a adoré ça.
Ah ben, merci Alain.
Puis, toi, ta famille,
sont-tu encore en Beauce?
Oui.
Ben, moi, je vais...
Mon père, ma mère
viennent de des grosses familles.
Tu sais, j'ai de la famille partout.
Fait que quand je vais en tournée,
j'ai à peu près toujours mon oncle
ou ma tante à aller voir.
OK.
Oui, oui.
Moi, j'ai à peu près toujours mon oncle ou ma tante à aller voir. OK. Oui, oui, moi, j'ai des deux côtés ensemble, là, je pense que j'ai 70 cousins et cousines.
Oh, Christ!
Est-ce qu'à Noël, là, tu es à Longueuil, dans le vieux Longueuil?
Ce n'est pas des blagues, là.
Est-ce qu'à Noël, tu vas là?
Mais vas-tu là ou eux viennent chez vous?
Je vais dans vos.
Non, mais du côté de mon père, on a un gros parti de famille par année où c'est
les enfants
de mes grands-parents avec
nous autres, les cousins.
Et là, il y a des petits cousins, puis il commence à y avoir des arrières
petits, tu sais. Et on est
100-120 à peu près. C'est pas tout le monde
qui peut venir. Mais c'est extraordinaire.
On se voit chaque année.
Du côté de ma mère, c'était le même.
Mais qu'est-ce qui est weird?
Vous autres, ils ont voyagé un peu? Oui, oui, ça a bougé beaucoup. Moi, c'est ça. Du côté de ma mère, c'était le même. Mais qu'est-ce qui est weird? Vous autres, ils ont voyagé un peu?
Oui, ça a bougé beaucoup.
Moi, c'est ça. Du côté de ma mère,
ils sont tous restés à Loretteville.
Ils ont déjà Loretteville?
En même temps, c'est tellement beau, Loretteville.
Mais c'est où déjà?
C'est un quartier de Québec.
C'est un quartier de Québec.
J'ai, par exemple, une de mes tantes,
qui est un peu aventurière,
a déménagé à Ancienne-Lorette.
C'est weird, tu sais.
Puis du côté de mon père,
ils sont allés en Jamaïque,
en Arizona ou Texas.
Du côté de mon père, ils ont vraiment...
Ta famille est en Arizona?
Oui.
Je suis allée l'autre fois en Arizona.
Ah oui?
Tu appelleras la matinée de ta mère.
Tu connais-tu le Blue Mountain Coffee?
Moi, la vérité, c'est qu'on voulait voir...
Moi et Jean-François Chagnon,
le petit dans les appendices,
il réalise, like moi, un très bon réalisateur.
On voulait aller voir un show.
C'est lui qui réalise, like moi?
Oui.
Ah, c'est cool, ça.
Avec Isabelle, une autre, mais ils sont les deux.
Puis, il a réalisé le Bible. Avec Isabelle, une autre, mais ils sont les deux. Puis, il a réalisé le Bible.
Avec Isabelle, une autre.
Isabelle Garneau.
OK, mais j'aime ça, Isabelle, une autre.
Une autre.
Avec Chose, les deux.
Ils sont deux réalisateurs.
En tout cas, il est vraiment drôle, mais on part.
Il y a un show d'humour qu'on veut vraiment voir.
Deux mois, ils se font une tournée, une petite tournée.
Ah, on va aller voir à Dallas.
Ça va être drôle.
C'est qui?
C'était Flight of the Conquered avec Dimitri Martin. OK. Les deuxôle. C'était Flight of the Conchord
avec Dimitri Martin.
C'est qui qui rouvrait?
Dimitri.
Une ouverture de 43 minutes.
C'est vraiment comme un 2x30
aux Oufest, mais vraiment pas ça.
Cet été,
j'ai rencontré
une gang
de la Nouvelle-Zélande.
J'ai reçu un mail.
Flight of the Conchord ne sont pas connus en Nouvelle-Zélande. Puis j'ai resté bien. Fly to the Concordes, ils ne sont pas connus en Nouvelle-Zélande.
Ils sont juste connus ici.
Parce que nous autres, on voulait aller voir
ce show-là. On a dit, on va aller à Dallas.
Ça va être nice. Oh, on ne peut pas, évidemment.
Le seul qu'on peut, c'est à Phoenix.
J'achète les billets. Six bols, c'est cher.
Pas grave.
Et on se rend compte, comme
12 heures avant de partir, que c'est fucking loin, Phoenix,
pis que j'en ai fait comme plein d'entre-cours.
Phoenix, c'est quasiment loin comme elle est.
Mais c'est sur le bord du Mexique.
Voulez-vous que je parle de quelque chose de le fun
pendant ce temps-là?
Non, non, non!
Je me disais qu'avant ça, on aurait appelé ta matante,
parce qu'on n'avait rien à faire là.
Mais là, elle est morte, mais c'est pas grave.
Ah, elle est morte?
Elle vient de mourir, mais c'est pas grave. T'aurais pu dormir dans son lit, t'avait rien à faire là. Elle est morte, mais ce n'est pas grave.
Elle vient de mourir, mais ce n'est pas grave.
Tu aurais pu dormir dans son lit.
T'attends ça un peu.
Elle avait encore une propriété.
Oui, elle a encore une propriété.
On n'a pas été conséquents dans ce voyage-là.
On est juste allés nuit et c'était passé.
Il fait chaud que le tabarnak a fini.
On est allés dans le désert, c'était le fun.
Tout le monde a l'air comme s'ils devraient
être dans Sons of Anarchy.
Quand t'es à Phoenix,
t'es comme tout le monde
est des Hells.
Si on se promet
qu'on voit des chandelles de Trump,
on se dit
que c'est ironique,
que c'est drôle qu'ils aient des chandelles de Trump,
mais là-bas, c'est comme « Ah, c'est pas drôle, c'était la vie. » Ça, c'est comme ironique, c'est drôle qu'ils aient des chandails de Trump, mais là-bas, c'est comme, ah, c'est pas drôle.
Comme si c'était la vie.
Ça, c'était bizarre.
Il y avait une torrentule.
Tout le monde qui ne va pas aux États
a été surpris que Trump a gagné.
Tout le monde qui va aux États
fait, ben oui.
J'en revenais de Phoenix, j'étais comme,
bonne chance, les jeunes.
À Disney, on avait acheté,
moi j'avais acheté un chandail affreux.
Disney avec plein de bonhommes dessus.
Le chandail bleu.
Oui, le chandail bleu, des espèces de chandails
qui sont bleus, puis là, il passe dans l'acide,
il est tord, puis là, ça devient un peu rond.
Ah, du taïdaï?
Mais là, tu fais, OK, c'est le pire chandail
qu'il y a ici, et là, le lendemain, puis là, l'après-midi même, tu te promènes.
Et là, il y a une famille de six qui ont le même chandail.
En plus, ils ont fait mettre dad, mom, dick, Harlan.
C'était des rocks, cette famille-là.
Nous autres, on a été très, très, très ébranlés par ça.
Puis on s'est dit, on va prendre le pire.
Mais le pire, c'était qu'est-ce que le monde voulait.
Fait que c'est pour ça que Trump a gagné.
C'est vraiment pour ça.
Tout s'explique avec ce chandail.
Oui, l'élection s'explique avec ce t-shirt.
Non, mais la même chose pour la calotte de Goofy.
Tu sais, tu l'essayes, puis là, tu fais tant.
Voyons, t'as comme la gueule à Goofy
qui doit venir à peu près jusque-là.
Il y a des yeux, il y a des oreilles qui pendent.
C'est la chose la plus débandante sur la planète Terre.
Ça coûte 42 piastres.
Moi, tu l'essayais, je me suis dit,
il va pas pousser la joke jusque-là.
C'est ça, puis tu te dis,
OK, envoye 42 piastres hors TV,
je vais la mettre à la télé,
ça va être drôle. Là,
tu la mets dans un sac parce que tu fais
« Je ne me promènerai pas avec ça. »
Et là, tu croises des familles qui ont des goofies
en plus du t-shirt lettre
affreux.
On aurait dû le mettre aujourd'hui.
On aurait dû le mettre à soi.
Oui, chacun.
Ça nous a appris beaucoup de choses.
C'est là que tu vois que les terroristes
ont gagné.
Yann, ça fait combien de temps?
1h20.
Ça fait combien de temps que le monde
dit des affaires?
D'habitude, non.
Qui disent des affaires?
Ça dépend tout le temps.
J'aime ça, moi,
dans ma tête, je veux que les podcasts durent 1h30, mais ils durent tout le temps j'aime ça moi dans ma tête je veux que les podcasts durent 1h30
mais ils durent tout le temps
le premier dure tout le temps 1h40
puis le deuxième il dure 4h
c'est Virginie Piarnaud
ouais c'est ça
c'est comme le Jean-Marc Parent
du podcast, il donne la liberté de défoncer
c'est parce que
vu qu'il y a
zéro préparation,
puis la lumière
me stresse. Vu qu'à chaque fois
je fais, OK, il faut que ça l'arrête,
mais là, je demande
c'est combien de temps. Mais moi, je ne connais pas
le code de la lumière. Tantôt, je regarde
c'est rouge, je me dis que ça doit être correct.
La lumière, c'est qu'au début, on se disait,
je voulais un podcast de minimum une heure. Fait que je lui ai dit
allume-moi une heure, puis après on finit
un moment donné quand elle est allumée.
Mais là, je devrais, dans le fond, dire
allume-moi une heure et demie.
Alexis, prochain show, allume-moi une heure et demie.
Éteins-le, puis allume-moi une heure et demie.
Est-ce que t'es marié? Ça veut-tu dire que t'es marié?
On est à une heure et demie.
Chris, Yann, ça monte,
marche pas. Oui, je suis marié.
Tu es marié?
Oui, je suis marié.
T'as fait de tu marié, toi?
J'ai bien su penser de tu le mariage.
Il doit être pour un peu.
Moi, je compte, mais c'est juste personnel.
Non, moi, ça fait longtemps que je suis marié.
Est-ce que tu as demandé ta femme en mariage?
Non, j'ai juste dit, viens t'estimer, dis, tiens, tu m'appartiens, ma galisse.
Elle, elle a-tu une bague aussi?
Oui, elle a une bague aussi.
Comment ça bague?
Elle, il y a des diamants.
Moi, il n'y a pas de diamants, mais c'est ça.
Non, on s'était mariés en 2003.
Ça fait 13 ans
qu'on est mariés.
C'est quoi son prénom?
C'est Marie.
Oui, Marie.
Oui, oui.
Marie est super fine.
Si vous voulez,
je peux dire des choses
de le fun
pendant ce temps-là.
Mais moi, non, non.
Puis moi, le pire,
je ne suis même pas
quelqu'un
qui est pro-mariage,
mais juste, j'avais le goût de me marier.
As-tu fait ça gros?
Ouais, c'est ça.
Non, vraiment pas. Vu que moi, mon frère s'était marié
la même année que moi, pis mon frère,
il avait pas une carlisse de scène,
mais il avait une American Express noire
qui a pas de limite,
pis il avait mis son mariage
sur sa carte.
C'est 70 000 piastres
sur sa carte de crédit.
Pis là, il était comme, « Ah, c'est pas si
bien que ça. C'est 1700
par mois d'intérêt. » Pis là, j'étais
comme... Pis mon frère, il vivait
d'un demi-sous-sol à cette époque-là.
Non! Mais c'était quoi leur mariage?
Je te dis que t'es con.
Mais c'est parce que, elle,
sa blonde, c'est un mariage de princesse.
T'aurais attendu trois heures en ligne
pour aller au mariage.
T'aurais fait Chris que c'est.
Mais c'était vraiment beau.
C'était un beau mariage.
Puis là, moi, avec ma blonde, j'avais fait,
on fait le contrat de tout.
Ça a coûté le prix de la bague.
That's it. C'est ça, notre mariage.
Mais mettons, c'est le cas. la bague. That's it. C'est ça, notre mariage. C'est ça.
Oh, les gens!
Ah oui, économes!
Pour vrai, là.
Quand tu n'as pas dit
« Tu m'appartiens, je ne te veux pas de casse,
tu n'as pas dit ça. »
Tu as dit « Écho gentil. »
Même on s'est mariés à Saint-Valentin.
Moi, là, le pire, je voulais...
Ah, la voix, c'est cute! Je voulais que ça soit...
Moi, j'avais pas une colline de sème dans le temps.
Pis, t'sais, là, j'avais dit à ma blonde,
le rêve de, mettons...
T'sais, le rêve de tout le monde,
c'est de se marier sur le bord de la mer,
les pieds dans le sable,
pis j'avais pas les moyens de nous amener dans le sud.
Fait que là, j'ai fait...
Mais non, le rêve, c'est pas d'aller dans le sud à ton mariage.
C'est genre le monde de Candiac qui veut le sud.
Non, mais en tout cas...
En tout cas, je devais être un gars
de Candiac. Fait que là, moi,
je m'étais dit, on va remplir
ma salle de bain de sable.
On va mettre de l'eau salée
dans le bain. C'est pas pour ça. Quelque chose me demandait
de creuser vers ça, puis là, je suis comme...
Puis là, on va mettre des palmiers
dans la salle de bain, puis ça va être drôle. Il y a de quoi de drôle des pieds des palmiers dans la salle de bain. Ça va être drôle.
Il y a de quoi de drôle
des pieds dans le sable dans une salle de bain.
Fait que là, moi, j'avais...
Tu sais, à cette heure, n'importe qui
peut te marier, mais en 2003,
il n'y avait pas
le concept de Justice for the Peace.
Ça n'existait pas au Québec.
Fait que là, moi, j'avais trouvé une madame
qui légalement pouvait nous marier.
Pourquoi elle a trouvé cette madame-là? C'était pas au Québec. Fait que là, moi, j'avais trouvé une madame qui, légalement, pouvait nous marier. — Et pourquoi elle a trouvé cette madame-là?
— Ben, parce que c'était...
Là, c'était...
Ma blonde, elle me demande, elle est comme,
« C'est une madame d'une secte? »
Pis là, j'ai fait, « Je pense que non,
mais en tout cas, je demande à ma dame,
je fais, « Est-ce que vous faites partie d'une secte? »
Elle est comme, « Non, je suis pas une secte. »
Pis là, j'étais comme, « Est-ce que vous êtes sûre? »
Pis là, elle est comme, « Ben oui, ben oui, ben oui. » Pis là, je dis à ma blonde, « Non, elle m'a dit qu'elle suis pas une secte. » Puis là, j'étais comme « Est-ce que vous êtes sûrs? » Puis là, « Ben oui, ben oui, ben oui. »
Puis là, je disais à ma blonde « Non, elle m'a dit qu'elle n'est pas une secte. »
Puis là, elle dit « T'es sûre? »
Moi, je googlais.
Là, j'ai appelé la madame.
Puis à un moment donné, la madame m'a dit
« Regarde, on n'est pas une secte, on est spirituel. »
Puis là, j'ai fait « Oh, call it, c'est une secte. »
Fait que là, nous autres,
on avait réservé
notre date, qui était le 14 février,
fait qu'on pouvait juste se marier
cette journée-là, pis j'ai appris que la madame,
c'était une secte, pis ça me tentait pas de rentrer
dans une secte, fait que là,
on s'est mariés au palais de justice.
Fait que c'était un mariage bien cheap,
pis c'était moi et ma blonde, avec
Michel Mongérin comme témoin.
Puis c'est ça.
Puis l'eau dans le bain.
Puis le sable.
Non, je n'avais pas acheté le sable.
Mais j'ai refait le même trip
dans le temps à Musique Plus.
J'avais marié.
J'avais pogné ma licence.
J'ai pogné.
Moi, je suis un révérend ordonné
sur Internet.
Mais c'est vrai,
je suis révérend Mike Ward
d'une religion
« fuck all ».
J'avais marié un couple
que là, je leur avais
dit mon idée du sable,
mais ça coûtait trop cher de mettre du sable.
J'avais juste acheté
quatre litières à chat.
Tu sais, temporaire.
Fait qu'il y avait chacun un pied
dans une litière.
Puis je les ai mariés, puis ils sont
divorcés l'année d'après.
Je suis contente de cette histoire-là.
Toi, tu veux-tu te marier?
Je ne sais pas.
Je ne pense pas à ça.
Mais j'aimerais ça avoir une belle bague.
Mais je ne sais pas si j'aimerais ça.
C'est sûr que oui.
Une fille qui attend en ligne une heure
pour rencontrer une princesse,
elle veut se marier.
Mais je veux juste dire que
une heure, ce n'est pas beau.
D'habitude, c'est plus.
C'est quoi? C'était-tu la première fois
que t'allais à Desi One?
OK. Fait que les autres fois,
t'avais attendu combien de temps?
Non, mais il y a des fois que t'abandonnes.
Quatre heures, enfin la même.
C'est quoi le plus long que t'as attendu avant
d'abandonner? Mais j'ai pas envie de dire ça.
Mais je sais pas.
Non, mais je sais pas c'est quoi le plus long que t'as attendu avant d'abandonner? Mais j'ai pas envie de dire ça, là. Mais je sais pas. Ah ouais, dis.
Non, mais je sais pas c'est quoi le plus long,
mais c'est vrai que ça vient,
il y avait personne à Disney.
Toi, tu t'en es pas rendu compte, là,
parce que t'habites dans le Vieux Longueuil,
mais il y avait personne là-bas, OK?
Il y avait juste des gens,
c'était au mois de septembre,
l'école vient de commencer,
il y avait juste des petits, petits Asiatiques,
des enfants Asiatiques.
Des petits Asiatiques?
Non, mais les Asiatiques, ils vont partout. Non, les Asiatiques vont partout, puis il y avait, mettons, des asiatiques. Des enfants asiatiques. Des petits asiatiques? Non, mais les asiatiques, ils vont partout.
Les asiatiques vont partout, pis y'avait des, mettons,
des asiatiques de, mettons, 0 à 3 ans.
Y'avait-tu
des parents ou y'était-ce juste l'os?
Y'attendait que Jean-Michel
Anctil les adopte.
Non, non, non.
Personne n'était là pour le show rumeur,
mais je veux dire, il était tout comme...
Il n'y avait pas grand monde de notre âge
et tu voulais faire les affaires que...
Mais c'est ça, Disney World!
Excuse-moi, je veux juste dire que
ma contribution, c'est important.
Moi, je suis allée là, puis je suis arrivée,
puis j'ai fait...
C'est une bonne idée, mais on a malheur.
Mais moi, je suis arrivée là, puis j'ai dit
que les gars, on fait ça, on fait ça.
J'avais un plan de travail, j'avais un plan...
Si c'était juste de vous autres, vous seriez...
Vous étiez là au Starbucks, vous n'avez rien fait.
Mais moi, j'avais tout un plan.
Animal Kingdom, je savais tout, Fabien.
Personne ne savait ça faire.
Oui, mais je t'ai fait confiance aussi, là.
Ben oui, il m'a fait confiance.
On a vu des lions.
J'aimais ça, le faux Afrique.
Vous avez vu des lions? On a vu le faux Afrique. Vous avez vu des lions?
On a vu le faux Afrique.
Le style de mauvais Disney, Animal Kingdom.
Le saccharisme.
C'est bien la conductrice.
Ça, c'est tellement mauvais.
Nous autres, on a pogné la top conductrice, par exemple.
Elle était sexy.
Une voix rock un peu.
Parfait.
Tu sais, genre la personne que tu fais quand t'es un gars,
t'en veux coucher avec, mais même quand t'es une fille.
Elle dégageait quelque chose,
un petit foulard kaki,
des cuisses, des grosses cuisses,
mais musclées.
Comme les gars aiment.
Une vraie robe, des grosses cuisses.
Qu'est-ce que je suis bandé, est-ce que...
Non, t'es vrai que t'es un bon gars.
Ça vient de faire quoi?
On imagine toute
Rosie O'Donnell.
Je disais rien là-bas
parce que je voulais pas
lui briser son rêve.
Non, mais...
J'ai raison.
J'ai-tu raison?
Elle était impressionnante.
Non, elle avait...
Elle avait un très bon...
Non.
Moi, j'ai pas vu ses cuisses.
Son timing.
Son timing était très impressionnant.
Son timing était sexy.
Un moment donné, moi, toi, le caméraman,
on s'est regardé, le caméraman a dit,
avez-vous envie de coucher avec?
Tout ensemble, on a dit oui.
Hé, c'est...
Mais ça me semble que c'est weird, un caméraman
qui te demande ça.
Tu sais, un caméraman qui fait comme, elle Non, c'est notre ami. Un caméraman qui fait comme,
elle, t'en fous-tu?
C'est arrivé.
Finalement, c'était lui qui avait l'air louché au douane.
Non, mais tu sais,
t'es à hors TV ou tu l'es pas,
c'est sûr qu'il t'en voulait.
Mais c'est le fun, non?
Oui, oui, oui. Animal Kingdom,
les gorilles.
Animal Kingdom, c'est la pire place d'Orlando.
Non, mais moi, ça m'a fait réaliser, tu sais, les...
À un moment donné, t'es dans les hippopotames, là.
Ah, c'est ravissueux.
Tu sais, l'hippopotame, il chie.
Et là, il y a un petit poisson qui va manger ça.
Et ça me surprend.
Tu sais, imagine, lui, là, Dieu l'a programmé
pour aller manger de la marde d'hippopotame.
C'est ça sa condition.
Puis son cerveau n'est pas assez développé pour faire
« Il faudrait bien que je mange d'autre chose
que de la crise de marde d'hippopotame. »
Non, c'est ça qu'il mange.
Il va là, puis il ne remettra jamais
ça en question. Sur la nature,
tu sais, des fois, il faut se questionner
de notre condition. Comment Dieu...
C'est ça qu'on a appris, puis les princesses, à part les princesses, c'est ça qu'on a appris. À part les princesses,
moi, j'ai parlé aux princesses.
J'avais posé des vraies questions.
Combien de princesses as-tu vu?
Il y en avait trois.
Il y avait Rapunzel,
la belle au bois dormant.
Rapunzel, c'est celle avec les cheveux longs.
Avais-tu des cheveux longs?
Oui, des maudits longs cheveux.
Jusqu'à où?
La cheville. C'était des faux cheveux. Avais-tu des cheveux longs? Oui, des maudits longs cheveux jusqu'à où? Genre,
à terre.
La cheville,
mettons,
cheville.
Fait que c'était des faux cheveux.
Moi,
je leur posais
des vraies questions
en français,
genre,
pour l'instant,
c'est une bonne job,
mais as-tu un plan
d'avenir?
Cendrillon,
j'ai demandé,
c'est dans le temps
de Nouvelle Adresse,
émission de Nouvelle Adresse,
j'ai dit,
maintenant que Nathalie
est morte,
Nouvelle Adresse,
ça va être aussi bon.
J'ai demandé des vraies
questions. Puis eux autres, ils ont un ton de voix
« Oh my God, I'm so happy that we're here!
Oh my God, I love you so much! »
Ils parlent comme ça en tout temps.
Mais ça m'acharne vraiment que Fabien, t'étais pas là
parce que ça aurait créé des beaux moments.
Oui, mais pendant ce temps-là, je regardais
du monde avec des casquettes de Goofy.
Tout le monde trouve son compte
à Disney World.
Mais le faux Afrique, c'est impressionnant, par exemple.
Moi, j'ai bien aimé le faux Afrique
avec la fausse vieille tôle,
les ponts faussement maganés.
C'est l'Afrique
avec des pogo.
La fin des animaux?
Oui, c'est tout là.
Moi, je ne l'ai pas aimé, celle-là.
Moi, je l'ai aim aimé celle-là Moi je l'ai aimé
Excuse-moi
On a fait des manèges ensemble
C'est magique
Des manèges genre Hollywood Studio
que ça prend comme
un nombre d'attente 20 minutes
Tower, tout ça
la tour de la terre
20 minutes, lui il est pas là il sait pas c'est quoi la vie d'attente, 20 minutes. Tower, tout ça, la tour de la terreur. 20 minutes.
Lui, il est pas là.
Lui, il sait pas c'est quoi la vie d'habitude.
C'est comme 3h20 d'attente.
Il fait, 20 minutes, c'est trop.
Oui, non, non!
20 minutes, c'est trop!
20 minutes, c'est genre même pas un épisode.
Ça, c'est parce que vous aviez hors TV
ou radio canne derrière vous?
Pas du tout.
Parce qu'on est arrivé où on n'était pas supposés d'avoir...
Avoir une caméra à Disney, il faut comprendre que c'est très difficile.
C'est impossible de rentrer à Disney avec une vraie équipe de...
Véronique Loutier l'a fait avec...
Elle faisait la promotion.
Oui, c'était la porte-parole.
C'est Véronique Loutier, tu sais.
Mais nous autres, là, on est arrivés, une petite caméra,
puis on était vraiment...
On était secrets, fait qu'aucune part...
Aucun pas...
Tu sais, on y allait comme des humains normaux.
Ce qu'on est aussi.
Ce qu'on est. Moi, j'avais eu,
quand j'avais fait Tower of Terror,
il y avait un monsieur qui venait
de l'Inde, un monsieur pis sa femme,
que le monsieur, tu sais, il était
40, l'as-tu fait de ce manège-là aussi?
On l'a fait, on a attendu 20 minutes,
pis on l'a fait. Ben moi, j'ai
attendu 40. Ben c'est ça, mais plus, Fabien, c' l'a fait. Moi, j'ai attendu 40.
C'est ça.
Ça fait longtemps que j'ai réalisé cette chose-là.
Moi, j'ai attendu trois jours pour une princesse.
C'est ça.
C'est tellement abîmant.
Moi, la fois que je me rappelle
le plus de ça, c'est que
avant de tomber,
tu penses que tu rentres là-dedans, tu t'amasses trois pieds, tu dropes, c'est que, tu sais, avant de tomber, parce que tu penses que tu rentres là-dedans,
tu t'amasses trois pieds, tu dropes,
c'est ça le manège, mais ils te font niaiser
pendant une demi-heure, est-ce que tu sais?
Mais ils ont hanté, puis là, il y avait un monsieur
qui arrêtait pas de me faire
« C'est quoi ce manège-là? » Puis là, j'étais comme
« Ben, on va tomber. » Puis là, il était comme
« Là, il traduisait à sa femme « On va tomber. »
Puis là, elle, elle faisait « Blablabla. »
Puis là, il était comme « On tombera pas. » Ma femme dit qu'on tombe pas, puis là, j'était comme, là, il traduisait à sa femme, on va tomber. Puis là, elle, elle faisait, blablabla. Puis là, il était comme, on ne tombera pas.
Ma femme dit qu'on ne tombe pas.
Puis là, j'étais comme, oui, on va tomber.
Puis là, il disait, non, on va tomber.
Puis là, elle l'a snap.
Puis à un moment donné, il me dit, sûr, on ne tombera pas.
Comme il dit ça, on a tombé.
Et là, lui, il me pogne par le chest.
Puis ils prennent une photo de lui, qui me serre,
pis qui me crie dans la face,
pis il est comme...
Sa femme qui est tout seul.
C'était la meilleure photo.
J'aurais dû l'acheter.
T'aurais dû l'acheter et l'amener
et l'apporter ici.
Je suis quasiment sûr que tu pourrais la retrouver.
Tu repognes la date,
pis tu reviens sur le site,
pis c'est là que tu verrais la retrouver. Oui, sûrement. Tu repognes la date, puis tu reviens sur le site,
puis c'est là que tu verrais la puissance de l'Empire Disney.
C'est sûr qu'ils ont gardé ça en souvenir.
Oui, c'est sûr qu'ils gardent ça. Ils ont des archives, eux autres.
Mais,
moi, ça m'a...
Astiq, ça m'a fait trier.
J'aurais dû l'acheter. Je suis trop cheap.
Vu que c'est 25$, je pense, pour l'acheter.
Puis à ce temps, moi, je prends tout le temps...
C'est mieux de donner 500$ à un gars qui ramonne. Oui, non que c'est 25$, je pense, pour l'acheter. T'as mieux donné 500$ à un gars qui ramonne.
Ouais, non, c'est ça.
Mais à ce temps, je prends tout le temps...
C'est chaud, les photos.
Au début, je prenais des photos,
de la photo avec mon téléphone.
Puis là, il y a un système
que ça marche plus.
Mais, t'sais, des affaires de 35-40$
pour une photo de la main.
Pour une photo de toi qui fais.
Moi, il y avait une affaire un moment donné
que aussitôt qu'on
droppait, je savais,
vu que j'ai un condo là-bas,
j'avais une passe de saison à Universal
et à Disney World,
je savais où toutes les caméras étaient.
Aussitôt que j'étais avec ma blonde,
j'ai pogné une boule pendant qu'ils prenaient une photo.
Un moment donné,
la madame de Disney a fait non.
Tu sais, moi, je voulais même pas acheter la photo.
J'ai fait, tu peux-tu regarder ma photo?
Puis, elle a fait non.
Là, elle a dit, it's a family park.
Là, j'ai fait, I'm sorry.
Puis, je suis parti.
Mais, je faisais tout le temps ça.
C'est juste des...
Ça me faisait rire que...
La part du monde qui achète la photo...
Tu sais, quand t'achètes une photo,
y'a huit rangées de personnes,
tu regardes juste la rangée, que c'est toi pis ton fils.
Fait que tu remarques pas,
à la rangée trois, y'a un gars qui pogne un taton,
tu sais, mais c'est
deux semaines après que
ta matante a fait « Pourquoi le monsieur
est en train
d'agresser la femme à côté de lui? »
Peut-être qu'il y a du monde en Ohio
qui ont une photo de toi dans leur salon
qui pogne les boules à table longue.
Il y a peut-être une famille à Ohio
qui a une photo de moi
et un Indien qui me crie dans la face.
Et qui te pogne le poil de chest crie dans la... Même à Phoenix, Arizona.
Pendant que sa pauvre femme
se demande pourquoi elle ne m'a pas tenu moi.
C'est vrai.
Elle a peut-être remis en question sa féminité.
Son premier réflexe
a été d'aller pogner l'autre.
Elle était comme, c'est quoi que lui a que moi j'ai pas?
Il y a peut-être un livre en Inde là-dessus. premier réflexe, ça a été d'aller pogner l'autre. Elle était comme, c'est quoi que lui, Yuck, moi j'ai pas, tu sais.
Il y a peut-être un livre en Inde là-dessus. Exact.
Je suis l'ennemi numéro un de l'Inde.
Là, Yann,
ça fait combien de temps?
Une heure et quarante-cinq.
Christ que t'es pas tête, tu le t'entoures.
Pis, je viens de réaliser
que je demande l'heure à un gars
qui a pas de monte.
T'as-tu une monte? T'as pas de monte.
Fait que lui, il va à peu près.
Fait combien de temps?
Une heure et dix.
T'as aucune idée, hein?
T'es-tu con?
Il le sait même pas.
Pas d'argent.
Fait qu'on va aller avec des questions
parce qu'il nous reste entre une minute
et une heure
dépendamment de comment
Guéane est sans
le bête c'est d'aller
au micro là
ou sinon créez la question
puis moi je vais
répéter la question pour que les gens
à la maison comprennent.
Oh, Chris, là, j'ai entendu
mon... On voit un zipper qui
pogne dans la lumière. Un espèce de
kiwi, mais... Un kiwi, mais
c'est un champ, c'est pas un kiwi. Un champ?
Oui, Chris, il est flosphorescent,
tabarnak!
Oui, j'avais une question pour Fabien.
Oui. Oui, oui, je me demandais
si ta carrière de humoriste,
ça monte et que les gens te voient plus
comme un humoriste, as-tu peur que tu aies plus de rôles
comme dans Blue Moon, des rôles qui sont plus sérieux?
Non.
Non, j'ai pas peur.
En fait,
je vais oser dire,
j'ai pas peur de grand-chose.
Non, non, mais ça...
T'es-tu encore dans ton personnage de sauvageau
ou c'est la famille que tu...
Non, non, battez-vous!
Battez-vous!
Dans le sens, c'est le genre d'affaire
où est-ce que tu fais,
oui, mais si je fais ça,
est-ce que le monde va penser ça?
Puis à un moment donné, tu dis,
ça me tente de faire cette affaire-là,
j'y vais, je le fais.
Puis si ma carrière d'humoriste
marche à ce point-là,
que je suis deux, trois ans en tournée puis que je me remplis les po marche à ce point-là, que je suis deux, trois ans en tournée
et que je me remplis les poches à ce point-là,
je prendrais un break après pendant un bout
et je profiterais de la vie. J'ai l'impression, c'est peut-être moi
qui se trompe vu qu'on ne se connaît pas tant que ça,
mais tu as l'air le genre de gars
qui... Tes mots sont plus
d'instinct et pas calculé.
Tu n'as pas l'air du genre
de gars...
C'est ça, ça a l'air
l'instinct plus que
qu'est-ce que tu as le goût de faire et non,
qu'est-ce qui va être bon pour toi.
Pendant des années, j'ai travaillé beaucoup.
Je faisais des choses que j'aimais beaucoup
en faisant très peu d'argent.
À un moment donné, ça m'est arrivé aussi
de me faire offrir un rôle au théâtre.
Tu pourrais jouer 20 soirs,
tu as l'aff, puis répéter
tout ça. Puis, pendant ce temps-là, je savais
que j'avais peut-être trois shows
de tournée de mon affaire à moi.
Puis, c'est ça que je choisissais.
Fait que, j'ai pas pris
toujours les décisions les plus sensées,
économiquement parlant,
mais j'ai fait ce que j'avais
envie de faire. Fait que, c'est juste ça, à peu près,
le but que j'ai, de continuer
à m'amuser. Puis oui, relever
des défis, puis écrire
d'autres livres, puis écrire du théâtre encore.
Puis là, comme toi,
pour l'instant, ton show du monde
est produit par Encore.
T'as-tu un gérant
extérieur? C'est-tu toi qui te gères toi-même?
C'est-tu eux qui te gèrent?
Moi, là, comme j'arrivais comme acteur,
j'avais déjà une agente,
mon agente
qui m'aide
à négocier les affaires, tout ça.
Je suis resté de cette façon-là.
Je ne sentais pas
le besoin d'avoir un gérant
en plus, déjà, qui avait ça.
Tu l'as-tu appelé quand tu étais en ligne
pour voir la princesse? Je ne pouvais, qu'il y avait ça. Tu l'as-tu appelé quand tu étais en ligne pour voir la princesse?
Il a pas l'air d'y m'en tenir ça, Carlis.
Mais la communication est bonne.
À un moment donné,
c'est sûr qu'il faut
que tu trouves la façon de faire.
Mettons, du monde appelle pour une entrevue
pour tel projet, mais ça touche pas à l'autre.
Il y a deux ou trois personnes
qui se renvoient la balle et qui ont accès à mon horaire, mais on touche pas à l'autre. Fait que, tu sais, il y a deux, trois personnes, des fois, qui se renvoient la balle,
pis qui ont accès à mon horaire, mais on a
trouvé la façon, pis ça fonctionne,
pis j'y vais avec ça.
Très cool. Prochaine question.
Mais peut-être que le monde,
ils ont pas de questions.
Peut-être que le monde n'a pas. Lui, il a une question,
mais il est trop lâche pour se lever,
pis il est à trois pieds du micro.
Tabarnak!
Pendant ce temps-là,
le gars de la voix s'est levé.
L'autre gars s'est levé.
Le gars qui chantait du Aerosmith
à la voix a été venu.
Il s'est ouvré. L'autre s'est ouvre
L'autre s'est ouvre dans le micro
Trop lâche pour se lever
Trop lâche en tant qu'Hero Smith
J'espère que ça va être une bonne question
On va donner
Oui, vas-y
Voyons
Voyons
C'est pas
C'est pas ça.
Quoi?
Tabarnak, callous.
C'est peut-être la nervosité.
C'est la nervosité.
Tu viens-tu de Frontières du lac?
Exact.
Lac-Frontières.
Là, pauvre lui, il est stressé, tabarnak.
Excuse-moi.
C'est l'intimidation.
On arrête maintenant.
Là, chose,
Jasmin Roy, il n'est pas content.
Vas-y.
On est tous oui.
OK.
Attends, mais prends le micro,
Carlis.
En plus, tu ne te lèves pas. Prends le micro, Carlis! En plus, tu te lèves pas!
Prends le micro, tabarnak!
OK.
Ma question, c'est pour Catherine.
OK.
Il y a quelques questions. Par exemple, tu as participé
au podcast It's a Game.
Oui, oui, c'est vrai.
Et tu avais
un peu, accidentellement,
spoilé
un épisode
de Game of Thrones?
Ah ben oui, oui.
Est-ce que
tu t'es fait un peu
des ennemis?
Moi, en fait, ce que j'ai dit en Game of Thrones,
c'est que, là, je vais vous le dire,
les gens, Jon Snow, il est mort,
mais il revient à vie.
Ceux qui ont un problème avec ça, ceux qui l'ont pas vu
ça marche pas
je veux dire
le monde qui avait pas vu ça
sont poches
c'est comme si je disais à un moment donné
dans les filles de Calais il y a une scène sexy
avec un cheval
tout le monde est au courant
de ça
moi quand j'ai dit ça,
on a exagéré le fait.
Didier Lucien a dit,
« Je ne l'avais pas vu.
Ha, ha, c'est rigolo. » Cibole, on n'a pas reçu vu notre soirée.
Personne ne m'en a tenu rigueur.
Mais toi, est-ce que tu en as tenu rigueur à Catherine?
Je sens que tu m'en as tenu rigueur.
OK.
Et je sens que cette question-là...
Non, non.
Toi, tu penses qu'on devrait finir là-dessus?
Non, non.
Il y a d'autres chances.
C'est une très bonne question.
Est-ce qu'il y a déjà un monde de rigueur?
Oui, oui.
La réponse...
Le monde qui chante dessus.
Je sais que vous allez être déçus.
Prochaine question.
Moi, je pense que tout le monde se calisse un peu de ça,
mais je pense que ça va vous faire jaser.
Je voudrais savoir ce que vous pensez du résultat des élections aux États-Unis.
On en a déjà un peu parlé, du fait que...
Oui, je vous avais fait le sujet.
Ben, qu'est-ce qu'on en pense?
Je ne suis pas américain. Si j'avais été américain, il y a peut-être
une culture qui aurait mis en place que j'aurais voté pour ce gars-là. Je trouve que trop
rapidement, on tombe dans « c'est des imbéciles ». À un moment donné, ça s'explique, ces
choix-là. Ça s'explique par un paquet de décisions en éducation. Il est un produit
d'une culture américaine
jetable.
Et
c'est pas tous des imbéciles.
Moi, je refuse de croire dans vie.
Même si je ramenais ça au Québec, ici,
je refuse de dire
qu'il y a des gens qui sont
d'une autre famille politique que la mienne.
Je refuse de me dire que c'est des cons et tout ça,
parce que je ne peux pas concevoir que l'avenir va se bâtir avec plein d'imbéciles.
J'essaie de croire à quelque chose, mais c'est parfois difficile,
mais ça s'explique, cette élection-là.
Moi, je pense que la raison pour laquelle le monde a voté pour Trump,
c'est la même raison que Bernie Sanders a passé proche
à être le candidat démocrate.
C'est que le monde, son ticquerie,
on est là en plus.
Puis, c'est ça.
Qu'est-ce qui est weird, par exemple, que moi, j'ai vraiment
senti, ça fait une
couple d'élections que je le sens, mais plus
ça va, plus c'est intense.
C'est qu'avant, mettons, tu pouvais
avoir quelqu'un, mettons,
je vais rendre ça côté québécois,
mais toi, tu votais
libéral, moi je votais PQ,
puis je pouvais faire
moi, oui, je comprends pourquoi il a voté,
mais à ce temps-là, c'est comme Christ d'imbécile.
Si tu votes pas
comme moi, t'es un hostie d'imbécile,
t'es un gnochon, puis là,
tout le monde se juge, tout le monde s'insulte, t'es un nastide imbécile, t'es un gnochon, pis là, tout le monde se juge,
tout le monde s'insulte,
c'est vraiment intense, là, t'sais.
On dirait si, c'est
une mentalité de, si t'es pas comme moi,
t'es contre moi,
c'est weird, ça.
J'ai l'impression que,
politiquement, on a oublié que
on parle de moins
en moins d'idéaux. Les politiciens
disent des phrases pour se faire élire, mais moi, ma grande affaire, j'ai deux enfants
dans la vie. Oui, je penche plus à gauche. Il y en a qui vont appeler ça la gogoche,
il y en a qui vont appeler ça les crises de gauchistes, mais je penche plus à gauche.
J'ai des amis qui sont à droite,
qui ont des enfants, eux autres aussi, et eux autres, ce qu'ils veulent globalement,
c'est que leurs enfants s'épanouissent, qu'ils soient mieux, qu'on ne leur laisse pas de la marde, qu'ils vivent dans une société qui peut-être est un petit peu
différente de mes idées ou à moi, mais en gros, ils souhaitent du bien à leurs
enfants, puis moi, je souhaite à peu près la même affaire. Fait que moi, je me dis
des fois, si on se disait ça
en partant, puis qu'on essayait ensuite
d'aller dans une direction
qui se ressemble, on arriverait peut-être à quelque chose.
Mais là on n'est pas du tout dans ça.
On a fini par se dire, comme Mike disait,
que l'autre avait complètement tort
et que c'était impossible de se rejoindre.
Et avec cette
pensée-là, l'opposition
va toujours être, nous sommes contre » et on ne travaillera jamais dans une vraie direction qui est pour tout le monde, en fait.
Voilà.
As-tu de quoi rajouter?
Non, je pense que vous... Je trouvais ça beau, je trouvais ça beau, enfin, en plus, comme
fin de podcast,
que c'était rassemblant,
on devrait tous se tenir la main,
pis tu devrais mettre, Yann,
mais « We are the world ».
There comes a time
when we need
a helping hand.
Non, mais au monde...
Ça nous prendrait André-Philippe pour nous faire
« Brosprings Day ».
Est-ce que Boubordio fait l'oeuvre?
Boubordio?
Non, mais avec le montage,
j'aimerais ça qu'on finisse avec la question
par rapport à Game of Thrones.
On devrait faire ça.
Là, si on veut
tes dates de spectacle,
c'est où qu'on va?
C'est ton site web, c'est ton Facebook.
FabienCloutier.com. Sinon, il y a une page
Fabien Cloutier où est-ce que tout est là.
C'est drôle le nombre de personnes qui, sur Facebook,
sur notre page,
où est-ce qu'il y a un onglet billetterie,
nous envoient des messages personnels
pour nous dire quand est-ce que tu viens?
Non, mais ils veulent juste que tu réponds.
Je sais bien.
Le best, tu réponds Google,
le petit miocheton ton pis tu perds
un fan, mais...
Mais Fabien Cloutier.com. Fabien Cloutier.com.
Pis toi, Kat?
Moi, vous pouvez regarder à partir de janvier,
Like Moi va être en ondes,
Paparazzi qui est tout le temps en ondes, pis à partir de
après-noël aussi, toutes les dates vont...
C'est 4nevec.com. Toutes les dates vont... Sur mon site, katrinevac.com,
toutes les dates de rodage
vont être affichées,
mes premières, tout ça.
C'est cool.
Tu vas-tu prendre
une première partie?
Pardon?
J'hésite encore.
Moi, je pense pas.
Moi, je...
Tu veux pas...
Là que toi, t'as réussi,
fuck les autres.
Qui mange la marde?
Non, mais je suis comme moi.
J'arrive, puis je suis correcte,
puis je suis pas comme...
Seulement, il y avait 12 minutes avant moi.
Je ne me sens pas de même.
Je me sens comme si...
Je suis bien à l'aise et allô tout le monde.
Mais tu veux faire ma première partie?
Je le ferais.
Je ferais ta première partie.
Je pourrais faire ta première partie à Montréal.
Juste pour décevoir ta mère.
Juste... Tu diras à ta mère,
arrive à 8h15.
Je veux juste confirmer
qu'à un moment donné, à Montréal,
tu vas faire ma première partie.
Oh, yes! Bien, merci.
Quelle date?
Non, merci à toi.
Bien, merci, yes.
Fait que venez nous voir à Montréal. Mais pas en tournée. C'est-tu comme mon audition? Non, non date Non, merci à toi Bien merci, yes, fait que venez nous voir
à Montréal
Mais pas en tournée, c'est-tu comme mon audition
pour voir si je peux-tu vivre en tournée
Non, non, ça va genre à Place des Hommes, moi et Saint-Denis
parce que les couleurs du Saint-Denis, ça me fait penser
à une clinique de papiers, j'aime pas ça
cette salle
Fait que je suis plus à Place des Hommes, Olympia
Je suis plus sûr, je sais pas si loin de chez vous
Bien viens à Longueuil.
Ce n'est pas si loin.
Traîne-la à Lac-Frontière.
Tu imagines si on faisait un show ensemble à Lac-Frontière?
Lac-Frontière, ce serait la race.
My word, un moment donné, une fois,
tu pourrais venir avant moi
et me donner des conseils.
Chris, à chaque fois que je suis avec une fille,
je viens avant elle.
Ah, papa!
Ça, c'est une fête pas de casse!
On avait trouvé quelque chose
de rassembleur.
On était en train de demander à la gauche
et à la droite de s'unir pour les enfants.
J'ai tout gâché.
J'ai tout gâché.
Mais c'est correct.
C'est ça, la soirée.
Bonne nuit, tout le monde.
J'aimerais ça faire ta première partie. Je ne ferais pas cette joke-là. mais c'est correct pis c'est ça la soirée j'ai tout gâché bonne nuit tout le monde j'ai tout gâché mais non
mais j'aimerais ça
faire ta première partie
pis je fais pas
cette joke là
ça serait malade
ça serait malade
c'est ça
non ça serait pas
Saint-Denis
sinon voyons
mais dans une salle
que t'aimes
qui est pas une couleur
de marde
non mais t'sais
Saint-Denis
je fais pas
c'est tout bye
fait que fuck le Saint-Denis
c'est ça
la morale de l'histoire
Merci tout le monde
Restez des nôtres
Pour vous autres
Le monde qui écoute en ce moment
Sur iTunes ou sur Youtube
Yann il va vous parler d'un autre podcast
C'est quoi le podcast
Il va plugger cette semaine
Tu le sais pas
Il sait même pas il est qu'à l'heure.
Je vais lui demander ça fait combien de temps.
Ça fait 11 minutes.
Restez des nôtres pour que quelqu'un
vous parle de quelque chose
qu'il sait pas encore ce que c'est.
Exactement.
On vend du rêve. Merci tout le monde.
Merci beaucoup.
Merci, merci beaucoup.
Salut tout le monde, bienvenue à cette capsule de la nouveauté podcast de la semaine.
Cette semaine, je parle d'un sujet très précis, un sujet très niche, c'est le poker.
Si t'es un amateur de poker, tu vas te triper sur ce podcast-là.
Ça s'appelle 100% Poker.
C'est animé par Laurent 100%. C'est vraiment ça son nom de famille, Laurent 100%.
J'imagine que c'est le fils de Gaétan 100% ou je sais pas.
Mais c'est vraiment bon.
C'est tout court.
C'est à peu près une demi-heure par épisode.
Il en sort un par semaine.
C'est vraiment régulier.
C'est vraiment bon.
Ils vont parler de tout ce qui entoure le monde du poker,
le monde du poker professionnel,
les tournois, les joueurs professionnels, les sites web.
Laurent reçoit aussi un invité par semaine. Ça peut être
un professionnel, ça peut être un
passionné de poker. C'est vraiment
tu baignes dans le monde du poker.
Si t'aimes le poker, tu vas te triper
bien raide. Ils sont présents sur
iTunes, sur RZO Web.
Ils ont un canal YouTube aussi.
Tu peux les suivre sur Twitter, sur Facebook.
Si vous voulez écouter le mien, mon podcast,
ça s'appelle Le Stream et c'est disponible sur le