Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE #98 – (Mononc’ Serge et Pépé)
Episode Date: January 23, 2017Cette semaine, un show complètement débile. Mike reçoit deux auteurs compositeurs interprètes bien connu. Mononc' Serge et Pépé et sa guitare qui viennent non seulement se prêter au je...u des questions mais nous offrent aussi de solides performances LIVE!! https://youtu.be/z-xpzgZylNI ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
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En direct du Bordel Comédie Club, voici Mike Ward sous écoute!
Bonsoir!
Bienvenue à Mike Ward sous écoute!
C'est drôle, je suis passé à la même place que d'habitude,
pis on dirait que je suis tout déstabilisé.
Quand Alexis m'a présenté, j'applaudissais,
puis je me suis comme tassé pour laisser quelqu'un passer,
mais il n'y a plus personne.
Le début, c'est moi, mais on dirait que je ne comprends plus comment le show marche.
Cette semaine, avant de commencer le podcast, je veux vous raconter, j'ai fait deux shows en fin de semaine.
De ce temps-ci, j'avais décidé de faire une tournée de village qui n'avait jamais eu de spectacle d'humour pour aider un de mes chums qui veut développer un nouveau marché de petites salles.
Vendredi soir, j'ai joué dans une ville ou un village qui s'appelle
l'Ascension de Notre Seigneur. Je jouais dans l'église de l'Ascension de Notre Seigneur.
C'était la première fois qu'il y avait un show professionnel là-bas. C'était cool.
Les organisateurs étaient cool. L'église, elle est belle. Tout était le fun.
Mais il y avait... Moi, je fais peur au monde, souvent, d'un petit village.
Parce que, surtout quand je joue dans une église,
chaque fois que je joue...
La première fois que j'avais joué dans une église,
le curé avait mis du tape,
ses statues de Jésus sur ses oreilles
pour ne pas qu'il entend mes jokes.
En tout cas, c'est...
Mais là, il y avait les personnes âgées du village,
ils ont décidé de faire une soirée d'adoration.
C'était...
Pas adorer moi, là, tu sais.
C'était une soirée d'haïr moi,
mais aimer Jésus.
Fait que là, moi, j'avais, tu sais,
la salle, c'était l'église,
moi, j'avais ma loge, pis il y avait
comme deux loges. Il y avait ma loge à moi
qui avait une toilette,
pis il y avait comme un autre loge qui avait pas de toilette.
Eux autres, les vieux, ils étaient tous
dans la loge, pas de toilette.
Pis là, ils faisaient des prières à Jésus,
prières à Jésus. Pis moi, ça me dérangeait
pas qu'ils fassent ça, mais ce que je trouvais
weird, ils arrêêtait pas de venir
chier dans ma toilette.
Puis il chiait
souvent, là. Il chiait.
C'était des... Puis j'ai compris, tu sais, c'est
que si tu as Satan dans le bâtisse,
tu dois avoir des petits cacas
nerveux, là. Tu sais, fait que là...
Mais c'était drôle, là.
Tu sais, il arrêtait... C'était dégueulasse.
C'était... C'était la première fois de la première fois tout le long, je suis allé aux toilettes un moment donné et j'ai fait, non, c'était la première fois que je me disais, au lieu de chier dans ma loge, je vais attendre O.T. Morton tantôt.
personnes âgées qui ne m'aiment pas, mais le public était fin. C'était vraiment,
vraiment, vraiment cool. Je veux remercier
le monde. Puis là, en plus, ça va faire...
Quand le podcast
va sortir, ça va faire comme deux mois
que j'étais là, puis là, le monde
de l'ascension va être comme
« Chris, il est revenu hier! »
Non, c'était une fois,
mais c'était vraiment cool. C'est vraiment le fun.
Et aussi, avant de commencer le podcast,
je veux remercier mes...
Ce ne sont même pas mes commanditaires.
C'est moi qui plogue leur affaire
en espérant avoir de l'argent en retour.
Amazon, si vous avez des affaires à acheter,
des cochonneries à place d'aller sur Amazon.ca,
faites MWAmazon.ca.
Vous allez vous rendre la page francophone,
la page en français d'Amazon.
Moi, je vais avoir 6 % de vos achats.
Ça fait 6 %. Ça ne me lève de rien, mais Chris,
c'est le même que je paie ma boisson.
Chaque fois, dis-toi, chaque fois
que tu achètes quelque chose sur Amazon,
Mike Ward est un peu plus saoul grâce à toi.
Aussi, Uber, si vous avez à prendre Uber et que vous voulez un lift gratuit, si vous n'avez pas l'application, downloadez
l'application, utilisez le code Uberchien, vous allez avoir un lift gratuit. Moi, je
vais avoir un lift gratuit parce que ça, c'est bon vu que je suis tout le temps sous.
Si tu vas sur Amazon, tu payes de la boisson, tu prends Uber, tu t'assures que je ne tue personne avec mon char.
On est responsable ici au podcast.
Aussi, c'est ça, c'est les deux que je voulais plugger.
Cette semaine, je suis vraiment excité.
C'est la première fois qu'on fait un podcast avec...
Il va y avoir de la musique. On va parler.
Puis les gars, c'est deux gars que j'adore.
J'aime beaucoup. Je suis un fan
des deux. Je les aime comme humains.
Ils sont gentils. J'aimerais ça qu'on leur donne
une bonne main d'applaudissement.
Voici Pépé et mon oncle Serge.
ça allait, merci d'être là ça allait ça
yes
merci les gars d'être là
si tu t'en fais
je vais pas la cuisse à la pépé que tu vas tenir
c'est la mienne
mais là, j'avais l'air comme trop excité de te tenir la cuisse.
J'ai fait un « Oh yes, ça va être nice ».
Ça, tu veux-tu tasser le pied pour l'instant?
Ou ça marche sous le tassé?
Comme ça, ça fait-tu?
Oui, oui, oui.
Je pense que oui.
Yes.
Ok.
La 50 est vraiment bonne, si tu en passes.
Oui.
C'est ça qui est
le fun de...
Souvent, quand je vais dans...
Tantôt, je parlais de l'ascension de notre Seigneur.
Souvent, quand je vais dans les petites
places, j'ai vu que vous autres,
vous êtes passés.
Il y a souvent des villes
weird que je fais.
C'est qui vient faire des shows ici
quand j'arrive? Là, je fais, ah, bien,
Pépé Monoxache. Moi, j'ai joué à l'Ascension
de Notre Seigneur il y a deux,
trois ans. C'est vrai? Dans l'église?
Non, non, c'était dehors.
Il mouillait à Sio.
Je me souviens, la seule affaire
bien claire, je me rappelle l'anecdote,
c'est l'après-midi, j'étais devant la scène
et je regardais ce qui se passait.
Il y avait des enfants, le site n'était pas encore
fermé, il y avait des enfants
qui devaient avoir 12 ans
à vélo qui s'arrêtaient devant la scène.
Il y en a un qui avait dit à l'autre,
« Mon nom est Serge, il paraît
qu'il s'appelle Serge Robert. »
« Ah oui, les gens riches
ont des drôles de noms.
Les gens riches ont des drôles de noms.
Écoute, j'ai entendu ça.
Bon, d'accord.
C'est tellement cute.
Les enfants, s'ils te voient
n'importe où,
ils te voient à la télé,
ils voient ta photo sur Internet.
Ils comprennent pas que au Québec, c'est pas le...
Ma sœur devrait me voir avec un instrument de musique,
devrait comprendre que je suis pas riche.
Toi, tu dois avoir des commentaires weird de même aussi, des fois.
Quoi? Que le monde pense que je suis riche?
Ouais, ou que t'as un drôle de nom pour un gars riche.
Le monde se demande tout le temps
pourquoi je m'appelle Pepe.
Le monde me demande ça souvent.
Le monde pense que je suis riche.
Oui, c'est sûr.
Autant qu'il y en a qui viennent me voir,
t'arrives-tu vraiment à vivre de ça?
Autant qu'il y en a qui pensent
que c'est le clandestin.
Les gars, on dirait, sont insultants. Parce que quelqu'un le clandestin pis les gars on dirait sont insultants
parce que quelqu'un
il dit non mais sérieux
t'arrives pas de ça c'est comme s'il disait
moi je pense
quasiment s'il disait
qu'il trouve que tu ne mérites pas vivre de ça
ouais c'est comme si c'était pas une job
mais non non moi je pense
en général c'est qu'il nous trouve chanceux
pis moi je trouve ça hot justement qu, qu'ils trouvent ça exceptionnel
que moi, je réussisse à gagner ma vie juste de ça,
ce qui est exceptionnel aussi au Québec.
Moi, ça ne m'insulte pas quand les gens pensent ça.
Les gens ne savent pas c'est quoi la réalité.
Souvent, les gens, ils voient des trucs à la télé.
On entend souvent quand même que les artistes ne font pas gros d'argent, etc.
Les gens se demandent, des fois ils s'imaginent qu'ils ont fait de l'argent parce qu'ils nous voient partout.
Moi je ne porte pas souvent la TV, mais bon, parce que je suis quand même une personnalité
publique, ils s'imaginent que je fais de l'argent.
Mais ils entendent d'un autre côté que c'est difficile de vivre de la musique.
C'est vrai, moi j'en vis, mais je vis, comment dire,
parce que je produis mes disques,
je produis mes affaires, tu sais,
j'ai un côté administration dans tout ça,
puis de petite entreprise qui est pas...
Le gros de mon travail, le gros de ma vie,
c'est pas tant de faire de la musique
que d'administrer tout ça,
faire des demandes dessus, faire de la comptabilité,
faire de la promotion, faire du graphisme,
faire toutes ces affaires-là. Puis je raboute tout ça ensemble, tu sais, je suis ni comptabilité, faire de la promotion, faire du graphisme, faire toutes ces affaires-là.
Je raboute tout ça ensemble. Je ne suis ni un
comptable, ni un graphiste, ni
quasiment un musicien.
Je veux dire...
Mais c'est vrai, tu sais.
Je raboute
tout ça.
Tu comprends mon niveau
technique par rapport à quelqu'un
qui a vraiment étudié, qui a fait son cégep
et son université en contrebasse,
moi, ça n'a rien à voir.
Je raboute tout ça ensemble
et j'arrive à faire une espèce de construction
qui fait en sorte que
j'arrive à en vivre.
C'est plus compliqué qu'on pense,
mais c'est plus cool aussi
à certains points qu'on pense.
Même moi, j'ai encore de la misère
de faire ce paquet de noeuds
de spaghetti qui est le monde
de la musique, puis les
ressources financières, puis comment s'organiser
tout ça.
Il y a un intérêt général.
C'est vraiment mystérieux pour tout le monde.
Je suis le physio,
puis le docteur est là.
Comment ça marche?
Quand tu passes à la radio,
fais-tu de l'argent?
Je commence à expliquer ça.
Apparemment, ça l'intéresse.
Comment ça marche à la radio?
C'est ça.
Ça dépend de combien de personnes écoutent.
Plus il y a du monde qui écoute la station,
plus c'est payant que ta toune passe.
Mettons, Radio Satellite,
c'est potentiellement toute l'Amérique.
C'est vraiment gros.
Dans le fond, l'argent qu'on peut faire est encore là.
En tant que compositeur, tu ne fais pas de la scène.
À ce temps-là, l'argent, c'est de faire des shows,
mais tu ne fais pas de show. Il y en a des compositeurs
qui ne vont pas sur scène.
Tes tunes passent à la radio, ça peut être
encore de la belle argent
d'avoir des tunes qui passent à la radio.
Comme, mettons,
Daniel Grenier, l'année passée,
m'avait dit, lui, il ne savait même pas
qu'il avait accès à ça. Il a reçu un chèque un moment donné.
Il y avait une de ses tunes qui avait joué à SiriusXM.
Il y avait eu, je pense,
comme 600 ou 800 pièces.
Tu ne peux pas...
Moi, c'est ça. C'est un bonus
qui arrive de nulle part.
Mais ça, la part du temps,
comme pour les radios FM,
il faut-tu faire une demande ou ça vient
automatiquement? C'est ça, il faut enregistrer
ses chansons. Il y a un organisme qui s'appelle
la SOCAN,
qui est en charge
de prélever des licences
auprès notamment des radiodiffuseurs,
mais souvent, tu as les bars
aussi qui payent une licence
à la SOCAN pour avoir le droit de faire jouer
de la musique dans leur bar
et tout ça. Il y a plein de gens qui cotisent
à l'Assocant. Puis eux autres, l'Assocant,
ils prennent les relevés
que les radios leur envoient.
Les radios leur envoient des listes
de chansons qu'ils font jouer.
Puis toi, quand tu fais des shows sur scène,
si tu remplis
un formulaire, tu te dis, bon, moi, j'ai joué
tel, tel, tel tour. Tu vas avoir des droits.
Tu envoies ça là-bas,
puis eux autres, ils gèrent ça,
ils perçoivent tes licences, etc.,
puis tu reçois ton chèque au bout de...
à tous les trois mois.
J'ai une question.
La SOPROC, ça rentre-tu la blague?
La SOPROC, c'est des droits,
mais pour les producteurs.
Mettons que moi, je suis en compagnie de disques. Mais toi, tu produces tes disques? Oui, moi, je produis mes disques. Oui, donc toi, tu dois avoir des droits, mais pour les producteurs. Mettons que moi, je suis une compagnie de disques.
Moi, je produis mes disques.
Oui, donc toi, tu dois avoir des droits d'assurance.
C'est ça.
Ça commence à être technique.
Ce n'est pas super comique.
Non, mais c'est intéressant.
Je trouve ça intéressant.
Il y a une affaire que je me suis demandé,
parce que les deux, je suis déjà allé
dans les karaokés, puis j'ai vu que déjà allé dans les karaokés et j'ai vu que vos tonnes dans les karaokés,
ça, il y a-tu...
Ça aussi, c'est
un insulte. Non, non, mais
pour vrai. Moi, je
tripe, j'ai fait de cris, c'est bien cool
d'avoir ta tonne dans les karaokés,
mais as-tu des droits de suite?
C'est pas... Ça, je le sais pas.
Probablement pas. Probablement pas.
Je m'en fous, honnêtement.
Y'a de quoi de trippant.
Moi, j'aime ça. Premièrement, je confesse,
j'adore les karaokés.
Puis j'arrive là, puis je check dans le catalogue. Pour voir s'il y a du pépé.
Pour vrai, j'avoue, j'ai checké.
Mais je suis chaud, puis je me trouve
drôle de checker, comme c'est sûr que non.
Puis je fais, hé! Je vois pépé,
c'est qui tard, toi, tu l' Pépé sa guitare je fais voyons donc là
t'as des versions QQ
tout refait au synthétiseur
je veux trop entendre c'est quoi la version
finalement c'est la même toune
mais ils ont tweaked le son pour
que la fréquence de la voix elle sonne vraiment pas fort
bref c'est la même toune mais qui sonne vraiment le cul
puis là tu chantes par dessus
finalement
mais pour moi c'était une reconnaissance vraiment le cul. Puis là, tu chantes par-dessus, finalement.
Mais pour moi, c'était une reconnaissance.
Je faisais officiellement partie de la chanson
populaire. Il y a juste un moment-là,
puis aussi, quand j'ai vu un chansonnier,
je rentre dans un bar de chansonnier, puis il y a un gars qui joue
ma toune, mon chum, il me joue du coup.
« Ah, c'est-tu qu'il est en train de scraper ta toune? »
Il chantait ma toune, mais un peu simplifiée,
avec sa voix de « Oh, lol, lol! »
Une voix de chansonnier.
Non, mais c'était...ne, mais on me simplifiait. Ça va de « Oh, lol, oh! » Un bout de chansonnier. Non, mais c'était...
Non, mais moi, j'étais hyper flatté.
Il chantait à sa façon.
C'était ma toune qu'il aimait.
Puis je lui disais « Hey, ta gueule! »
Pour moi, c'était un honneur.
Je pouvais m'imaginer le monde jouer mes tounes.
Moi, tu vois, j'ai déjà vu un gars
chanter une de mes chansons sur scène.
Je ne savais pas que j'étais là.
Je l'ai vu et j'ai dit « Christ, suis-tu aussi mauvais que ça? »
Fais-toi ça pour ne pas t'inquiéter.
T'étais-tu touché qu'il fasse...
En fait, c'est flatteur quand quelqu'un reprend des chansons,
mais sauf que quand tu trouves que c'est pas bon,
tu te demandes si c'est la toune qui est pas bonne.
Moi, je pense que je ne pourrais pas trouver... C'est niaiseux, je ne pourrais pas trouverest pas bon, tu te demandes si c'est-tu la toune qui est pas bonne. Moi, je pense que je pourrais pas trouver...
C'est niaiseux, je pourrais pas trouver ça pas bon.
Je suis juste trop content que le gars fasse
une version de la toune.
C'est comme moi, les imitateurs.
Souvent, les humoristes n'aimaient pas ça,
se faire imiter par des imitateurs.
Moi, je trippais.
Parce que moi, j'ai commencé à me faire imiter,
je n'étais même pas connu du grand public.
Les imitateurs m'imitaient.
Là, je trippais parce que je me disais, c'est drôle pour la petite madame dans la salle qu'elle n'étais même pas connu du grand public. Les imitateurs m'imitaient. Là, je trippais parce que je me disais
c'est drôle pour la petite madame dans la salle
qu'elle n'a aucune idée
c'est qui Mike Ward, mais
il y a un Marc Dupré qui
enfonce Mike Ward dans la gueule.
C'est ça que tu disais, pour vrai, tu pensais que le monde
n'avait pas idée de qui...
Mais ils ont commencé à m'imiter.
Moi, j'ai une voix facilement imitante.
J'ai une voix de personnage.
Tu as marqué tout de suite.
La première fois que tu es arrivé,
tes premières apparitions, c'est resté là.
Mais le monde ne me connaissait pas.
Les imitateurs avaient l'impression
que j'étais vraiment connu.
OK.
Puis ils ont fini par avoir raison.
Ils ont fini par avoir raison.
C'est cool.
C'est quand même safe pour un imitateur
d'imiter quelqu'un que personne ne connaît.
Oui.
Oui. Ça, ça doit faire chier pour un imitateur.
Par exemple,
j'avais parlé à un imitateur
à un moment donné, il m'avait dit
« J'aime ça que j'ai appris à t'imiter de suite. »
Puis là, il souhaitait que j'aille
une longue carrière pour lui.
Ça doit être weird.
Tu as une imitation qui est parfaite,
mais le gars, il disparaît.
Ça doit faire chier.
C'est vraiment plus in, mettons.
Je ne sais pas.
Qu'est-ce qui était in dans les années 80?
C'est comme ton tattoo.
Il est où ton tattoo?
Montre-moi ton tattoo.
Celui-là.
Des tattoos.
C'est awesome. En 1986. Montre-moi ton tatou. Celui-là? This tattoo was awesome
in 1996.
C'est parce que j'avais
ce tatou-là que, pour de vrai,
il était hot en 1996.
Ce tatou-là, je me rappelle
quand c'était pas gênant d'avoir ça
sur ton bras.
Je voulais pas l'enlever,
fait que je l'ai...
J'ai mis comme un étampe
Certified old school »
et « This tattoo was awesome in 96 ».
C'est écœurant.
Pour vrai, je suis sérieux,
j'aimerais avoir un tatouage.
Pour ce genre de raison-là,
je n'ai pas de tatouage.
Mais moi, le pire, je me rappelle
quand je voyais le monde
regretter des tattoos, je je comprenais pas.
Quand j'étais jeune, mais c'est parce que
moi, je me suis fait tatouer juste avant
que les tatoueurs commencent
à avoir du talent.
Non, mais tu sais,
il y en avait qui avaient du talent, mais la plupart,
tu sais, ils dessinaient genre une encre,
tu sais, c'était
ultra basic, puis là,
les premiers tribal
on faisait Chris et Hot
y'a des lignes, y'a des curves
pis là après
genre moi je me fais ça
pis genre l'année d'après y'a quelqu'un
qui a une face parfaite
pis là je fais comme
Chris il est bien laid mon petit
tatou
ah je sais pas moi j'ai pas de tatou, tu sais.
Je ne sais pas.
Moi, je n'ai pas de tatou parce que je ne sais pas. Je pense que
je n'aimais pas assez mon corps.
Je vais me checker le bras avec mon tatou dessus.
Je ne sais pas.
Je pense que c'est pour ça.
Si je me faisais tatouer de quoi?
Moi, je ne saurais pas quoi me faire tatouer.
Il n'y a rien dans le...
Une grosse guitare en feu dans le dos, là.
Hein? Ce serait hot.
Ça serait drôle si tu fasses tatouer
toi devant une machine à karaoké
qui chante une de tes tonnes.
Avec la bulle,
avec les petites notes dans la bulle,
elle mène tout de suite.
Ah, ça serait drôle.
T'as-tu déjà voulu un tatou, non?
Non, jamais. Justement, parce que
je sais pas, il y a rien dans la vie, je me dis
qu'est-ce que je me ferais tatouer, tu sais.
Je parlais de ça avec mes
musiciens, tu sais, je leur disais, qu'est-ce que je pourrais
me faire tatouer devant qui me représente.
Mon guitariste m'a dit, ben, je pourrais
montrer un gars avec son laptop
dans un Tim Hortons, là, tu sais, en train de
faire des petites pommes à ce que je fais.
Fait que, tu sais, c'est...
Fait que, tu sais,
je me dis, ouais, je pense que je me laisse faire, tu sais.
Toi, tu vas
écrire dans Tim Hortons?
Non, ben, tu sais, souvent
quand je suis en tournée, avant
les spectacles, tu sais, j'aime ça
me retirer tout seul,
prendre un café,
penser à mon show.
Je suis dans un Tim Hortons parce qu'il y en a partout.
La toune fait très divers,
tu l'as écrite dans Tim Hortons.
Peut-être pas précisément
dans un Tim Hortons,
mais dans un café,
quand j'ai écrit ça.
C'est une chanson qu'on a faite
sur l'affaire Joël Legendre
il y a deux ans.
C'est ça. En fait, c'est une idée de Pépé.
Pépé m'appelle, puis j'étais dans un café,
puis il me dit « Je voudrais faire une tourne là-dessus,
puis tatatata, puis il me dit un peu
ce qu'il y a. »
J'envoie un peu les idées, mais j'arrive pas
à mettre ça en couplet.
Puis là, ben écoute, j'ai une heure et demie,
je vais voir ce que je peux faire,
puis je te renvoie ça.
Puis une heure et demie après, il voir ce que je peux faire, puis je te renvoie ça. » Puis, une heure et demie après,
il m'a envoyé le texte fini.
C'était pas bon, j'ai repos fini après,
mais j'avais quand même un bon...
À 96 %.
Oui, c'est ça.
Fait que, voilà.
Voilà.
C'était impressionnant.
Bonne tournée.
Bien, tu sais, quand tu sais où tu t'en vas,
moi, quand lui arrive,
il avait un discours
assez précis
sur ce qui
sur la question
pis tatatatata
moi quand j'ai mon contenu
pis je trouve
une couple de rythmes
pis là ça part
pis des fois
ça déboule
d'une traite flingue
pis il y a des tournes
des fois je passe
des mois
des mois à retravailler
pis retravailler
pis c'est pas forcément
meilleur que quelque chose
que je vais faire
en une heure et demie ou en une heure.
Oui, il y a-tu, tu sais, d'habitude,
c'est-tu une que ça, facilement, va être forcément meilleure
ou ça n'a pas rapport?
En général, oui.
Oui, moi aussi, je trouve qu'en général, oui.
Tu sais, tu as une espèce d'unité d'intention
quand tu écris vite.
Tu sais, tes idées se bousculent.
Puis là, tu écris tout ça.
Puis, il faut que tu mettes ça en place et tout ça.
Mais des fois, quand ton intention
est plus floue un peu,
tu écris quelque chose une journée,
le lendemain,
tu n'es plus dans le même mood,
tu n'as plus exactement la même intention.
Tu retouches ce que tu as fait la veille,
tu résouds des affaires,
puis à un moment donné, ça commence à
être plus chambranlant un peu.
À force de le travailler, à un moment donné, ça se place et ça se fixe.
Mais il y a des tonnes.
Moi, j'ai travaillé là-dessus.
J'ai des tonnes dont j'ai 18 versions.
C'est effrayant.
Je pense aussi que la capacité de faire une tonne finie en 5 minutes
vient du fait que ça fait des mois que tu travailles sur une autre tonne.
Tu es en mode, composition,
et tu t'es posé tellement de questions
et tellement de modèles, de structures
pour juste une toune que tu n'arrives pas à placer
que là, tu as déjà plein d'idées en place.
D'un coup, tu as une bonne idée
et tu as plein d'idées de mélodies, de structures
qui n'attendaient rien qu'à sortir.
Je ne pense pas que les tounes que j'ai faites
en cinq minutes, je les aurais faites
en restant assis dans mon sofa
en attendant que l'inspiration divine arrive.
On travaille, on travaille,
puis à un moment donné,
tu as un cadeau de même qui t'arrive.
En fait, quand tu travailles longtemps sur une chanson,
il faut que ça donne l'impression
que ça a pris 5 minutes à faire.
Il faut que ça aille facile.
Il faut que ça coule de source.
Soit que tu l'as à la faut que ça coule de source, puis ça,
soit que tu l'as à la base, puis ça va vite, puis ça se fait, ou alors, dans mon cas, en tout cas, ça peut prendre beaucoup de temps, puis ça peut, des fois, je viens
sous, je suis en train de caresser mon ordi dans le mur, puis c'est ça, il n'y a jamais
une toune qui est exacte.
C'est jamais pareil, écrire des chansons.
Il y a toujours des affaires différentes qui se passent.
Puis d'habitude, mettons,
c'est sûr que, en humour,
moi, je mets cœur dans mes jokes.
En musique, il doit y avoir des tounes
que vous traînez, que tu n'as pas le choix de faire.
Tu t'en es-tu?
Puis si tu t'en es,
tu l'enlèves, puis après,
as-tu le goût de la rentrer?
C'est-tu par-ci?
C'est exactement ça, en fait.
Si ça ne te tente pas de faire une toune,
mais moi, je suis bien influenceable, en fait.
Quand le public aime
une toune, on dirait que je me mets
à aimer plus cette toune-là.
Si jamais un soir,
je dis que cette toune-là, je la skipperais un jamais un soir, je vais dire, ah, cette toune-là,
je la skipperais un soir,
puis là, je sens que le public est smart,
puis là, je me dis, ah, je vais la faire.
Puis là, je la fais, puis ça lève,
puis je me dis, je ne peux pas croire
que j'ai pensé ne pas faire cette toune-là.
Puis des fois, je me dis, ah, cette toune-là,
le monde ne la demande pas,
mais j'ai envie de me gâter,
j'ai le droit, je fais la toune.
Puis là, finalement, je la commence,
puis elle ne lève pas.
Puis là, je n'ai rien contre qu'elle finisse,
je fais le fuck, je n'ai pas du la faire.
Ça arrive-tu des fois d'arrêter la toune
après un couplet
pis faire comme si
aïe j'ai eu un flash
ben non
c'est pas
faire semblant
ça fait longtemps
que ça m'est pas arrivé
mais
pas faire semblant
de rien
mais carrément faire comme
ok celle-là elle lève pas
pis là t'en as 3-4
qui protestent
les 3-4 calmez-vous
pis j'enchaîne
sur une autre tourne.
Là, de Saint-Cy, tu fais bien des shows avec Mathieu et C.
Oui, bien là, le dernier show qu'on a fait, c'était à Limoilou.
Il est arrivé, je pense, une heure en retard.
J'ai fait la première partie du sol.
Oui, d'habitude, c'est lui qui est lourd.
Tu sais-tu ce qui est arrivé?
Je t'ai-tu compris ça?
Non, non, non, je ne t'en voyais pas.
Il y a eu un show historique.
Oui, ça, je ne l'entends pas.
En tout cas, commence par...
C'était quoi ton show historique?
Contre le show historique.
Je ne ferai pas de commentaires questions légales.
Je vais avoir un autre 50 aussi.
Oh, yes, merci.
M. Sanford.
Pendant que tu es là.
Très, très gentiment. J'allais dire pendant en vrai. Ben, pendant que t'es là. Oh, ben, c'est cool. C'est très, très gentil, man.
Ben, pendant...
J'allais dire pendant que t'es là,
mais là, t'es plus...
Ben, c'est ça, Mathieu Cyr,
qui était supposé de rouvrir,
arrive en temps.
Au cégep de Limoilou,
il arrive pas,
fait que là, bon,
on est une demi-heure après le temps
qu'il faut commencer le show,
fait que je commence,
pis je fais la première partie tout seul, ça va.
J'en fais souvent des shows solo, le monde aime ça, ça va bien.
Je vois Mathieu qui arrive, je fais « Ok, on va prendre un break,
puis on va revenir après pour faire le show avec Mathieu. »
En finissant mon set, je me rends compte qu'il y a deux personnes.
Il y a une personne qui est assise là, je suis au bord du stage,
il y a une personne qui est là. Je joue et je fais...
C'est dur de ne pas l'appeler de même,
mais le petit Jérémy.
C'est parce que si tu dis Jérémy,
le monde ne va pas le comprendre.
Il est là. Je fais...
Après ça, je me dis...
Dans le fond, il doit venir au cégep Limoilou.
Il est au show. Mais Mathieu, moi, je n'ai aucune implication.
Mathieu a fait des calls de certains.
C'est drôle en STI parce que j'arrive dans ce point-là.
Il y a deux panneaux qui cachent le côté du stage dans la salle des pas perdus au Cégep.
Là, on change là.
Finalement, il fait « Ok, j'y vais. »
Puis il monte.
Puis je fais « Ah, fuck, j'ai oublié de dire. »
Puis il prend le micro.
« Hey, une bonne main d'applaudissement pour Pépé
qui a fait la première partie tout seul comme un guerrier. »
Non, mais c'est vrai.
Une chance, je ne suis pas en doux avec le petit Jérémy
parce que ce n'est pas lui qui aurait pu faire ça.
Et là,
moi, dans ma belle naïveté,
je me dis, wow,
il l'a vu.
Tu pensais qu'il était
vite aussi qui est hot. Il a déjà préparé de quoi pour taille. Tu pensais qu'il était mignonne,
toi, tu dis qu'il est hot.
Il a déjà préparé de quoi pour taille,
cassé dessus. Je fais, hein,
qu'est-ce qu'il va dire?
Puis là, finalement, ça rit moyen,
à cause de sa joke.
Puis là, il y a quelqu'un qui fait,
c'est parce qu'il est là.
Là, Mathieu,
il ne comprend pas, sur le coup, il fait,
quoi? C'est parce qu'il est là.
Ah, oui, il est là! »
« Hey, c'est le Jérémy! »
Je te jure, comme ça, comme dans les films, pour vrai.
Là, moi, je suis en arrière des petits panneaux en feu.
Puis, je suis le 16e, je me dis, « Check ça! »
« Qu'est-ce qu'il va faire? Qu'est-ce qu'il va faire? »
J'ai de la misère encore à décrire qu'est-ce qu'il a fait.
Parce que ça a duré, ça a peut-être pris 10 secondes,
mais les 10 secondes, il est plus long de la vie.
OK.
OK.
OK.
OK.
OK, ben, man.
Finalement, c'est ça, je pense qu'il a proposé,
veux-tu venir jouer une toune, tu sais?
Avec lui ou avec toi?
Genre, ouais, tu sais, mais, tu sais, peut-être un peu pour avoir l'air gentil, mais en même
temps, il m'a dit que, Chris, c'est vrai que si je t'enduis avec toi, c'est pas toi
qui aurait pu faire 45 minutes avant que j'arrive, tu sais. C'est vrai, tu sais. Fait que,
fait que c'est ça, bref. C'était, c'était, je vais m'en rapp C'est vrai. Fait que c'est ça. Bref. Je vais m'en rappeler
toute ma vie.
J'avais vu Mathieu
la semaine de ça
pis là, il est arrivé
pis il était comme astiqué.
Ça l'avait traumatisé.
Ça l'avait... Ah oui, il te l'a monté.
Il était comme calice.
Il était vraiment...
Ça me fait penser que je n'y ai pas reparlé depuis.
Il faut en éduquer.
En tout cas, oui.
Il avait juste Carlis dans la tête.
Oui, oui.
Non, non.
Parce que moi, c'est ça qui est weird à ça.
N'importe quoi qui aura part de près ou de loin avec ce gars-là,
le monde m'en parle tout le temps.
Moi, j'ai pensé que tu m'envoyais là pour ça.
Non, je ne t'envoyais pas.
J'ai pensé le dernier coup, je l'ai vu.
J'avais oublié, mais c'est une excellente anecdote.
Merci.
C'est drôle, l'actrice.
Toi, petit Jérémy, vas-tu te voir dans le show aussi?
Je ne l'ai jamais vu, moi, dans mes shows.
Il est arrivé une anecdote, une fois,
un peu malaisante comme ça,
en Bretagne, je faisais un show
et il y avait un gars, il n'y avait pas
grand monde dans ça, c'était une grande salle,
je faisais une première partie d'un gros groupe
là-bas, je faisais tout ça avec ma guitare,
une grosse salle, je ne sais pas, 300-400
personnes, puis il y avait, je ne sais pas,
plutôt plus d'une centaine de personnes
puis il y avait du monde en avant, puis il y avait
un gars qui était de dos à moi, tu sais, puis il chantait mes tunes puis il restait de personnes, puis il y avait du monde en avant, puis il y avait un gars qui était de dos à moi,
puis je chantais mes tunes,
puis il restait de dos.
Puis à un moment donné, je commence à...
pas l'invectiver, mais je commence à lui dire,
écoute, on essaie de dos comme ça.
Puis j'ai failli aller plus loin,
puis à un moment, puis j'ai...
Puis finalement, je suis passé à autre chose,
puis je le vois après ça, dans le corridor,
il y avait une canne blanche,
je me suis dit, c'était un aveugle.
Un aveugle, ça ne l'irait pas mieux de côté
pour avoir l'oreille vers le stage?
Écoute, je trouvais ça vraiment bizarre.
Il était super.
J'ai jasé après.
Je commençais à passer des remarques sur le monde.
Si tu veux être de dos dans un show,
tu ne te mets pas en avant.
Je sais pas trop ce que je disais.
Le gars de son en derrière, il m'a dit,
« Je t'ai vu commencer à aller dans cette pente-là. »
Je fais « Oh non, non, non. »
Lui, il l'avait vu sur la canne blanche.
Il me disait, « Oh non, j'espère qu'il va pas aller là. »
Je suis passé juste sur le bord.
Qu'est-ce qui est fort, c'est que l'aveugle
qui était de dos, il t'entendait
et il devait même pas savoir que tu parlais de lui.
Il devait être comme Asti,
qu'il y a un crétin qui regarde pas en bonne place.
Mais tu sais, après ça,
je suis allé, je l'ai vu dans le corridor,
pis à un moment donné, on le voyait,
il allait tout croche avec sa canne.
Pis tu sais, je suis allé le voir,
pis je lui ai dit, je peux-tu t'aider, ça?
Puis, il n'a pas remarqué que c'était moi qui étais sur la scène,
malgré que je devais être le seul Québécois dans toute la place, tu sais.
Puis, je me sentais un peu mal aussi par rapport à lui.
Je vais aller l'aider au moins à essayer d'établir le contact.
Puis, lui, il était d'excellente humeur.
Il était super content d'être là.
C'est un show de musique
underground. Lui, il nous dit qu'il aimait
ça se mettre en avant et sentir
les pauses, sentir un peu
le mouvement général
de la foule.
Je trouvais ça beau. Je trouvais ça le fun.
Tu vas-tu souvent faire des shows en novembre?
Ça fait deux ans et demi que je ne suis pas allé
et je retourne en janvier.
Je vais aller très régulièrement pendant cinq, six ans.
Puis à un moment donné, j'ai arrêté parce que je faisais...
Au début, je trouvais ça bien, bien excitant,
juste d'être là et de faire la tournée.
Mais c'était des tournées assez épuisantes
où je jouais, puis je jouais souvent dans des trous, en fait.
J'avais des petits bars.
Des fois, j'arrivais quelque part, puis je me disais,
OK, on fait un show ici.
Je jouais dans des
squats de punk. Je jouais dans des petits
bars. À Paris, la
miroiterie, c'est un endroit où ils font
des shows. C'est un endroit mythique.
Il a fermé, mais il a fermé parce qu'il y a
un mur qui s'est écroulé.
Bonne raison.
Ah oui, oui. Écoute,
c'était vraiment un squat.
Écoute, je suis arrivé là l'après-midi,
j'avais l'adresse,
puis je vois, c'était vraiment une miroiterie,
un magasin de miroirs avant qui était désaffecté.
Puis ça, c'était...
C'est les murs qui tombent,
ça doit casser des miroirs, ça?
J'imagine.
En fait, j'arrive là l'après-midi,
puis je vois ça, miroiterie.
Il y avait un commerce qui donnait ça à la rue.
Ça n'a pas l'air d'être une place de show.
À côté, il y avait une espèce de petite ruelle
dans laquelle on rentrait en ouvrant une porte.
Je rentre là-dedans.
Je vois qu'il y a des poubelles.
Je ouvre une porte.
Ça a l'air d'un petit local
où ils entreposent des containers.
Je continue plus loin.
Je vois une petite cuisine avec du monde.
Je me dis « Salut, je joue ici ce soir. »
En tout cas, j'ai l'adresse.
Ça a l'air d'être ici.
Il me ramène dans une petite pièce
que j'imaginais comme une espèce de débarrot.
Ils mettent des containers.
Il me dit « C'est ici. »
Je dis « OK, d'accord. »
Je jouais avec Anonymous, le groupe Metal.
Je me dis « Voyons, on fait un show ici. » Ce n'est pas une salle de spectacle. Il n'y a pas d'éclairage, pas'accord. Là, je jouais avec Anonymous, le groupe métal.
Je me suis dit, voyons, on fait un show ici.
Ce n'est pas une salle de spectacle.
Il n'y a pas d'éclairage, pas de son.
Toujours une demi-heure après,
l'organisateur de la soirée est arrivé
avec un chariot d'épicerie,
avec deux speakers et une console.
Ça, c'était le système de son.
Son camion de tournée,
c'était un chariot d'épicerie.
C'était exactement ça.
Il «fark» au loading dock d'Arculon.
Écoute, il y avait une espèce de mezzanine assez chambranlante.
Ça n'avait pas l'air bien solide, cette note-là.
On se changeait devant tout le monde.
On descendait pour aller faire le show
et la console de son était là
au début du spectacle.
Notre tech de son disait
« J'aimerais mieux que la console de son soit dans la salle.
Comme ça, je vais être mieux placé pour entendre. »
L'organisateur disait
« Ça serait mieux en haut. Ça brasse pas mal. »
« On va la mettre en bas. »
Quand le show a commencé,
je n'ai jamais vu ça.
C'était une place qui pouvait peut, écoute, c'est une place
qui pouvait peut-être contenir 60 personnes
bien cordées. Il y avait vendu
200 billets. Puis il y avait
du monde
dans la ruelle. Puis tu sais, il y avait un
va-et-vient continuel entre la ruelle
puis la salle. Quand le show a commencé,
il y avait Montec de son avec sa
console qui était là. Ça a commencé
à se rentrer dans les murs.
Il y avait plein de patelards.
On a reculé en arrière.
Je me suis dit que c'était sauvage.
La console, tout commence à déploguer dans la console.
Le texte de son, il essaie de ploguer des fils.
Il y a un fil qui casse.
Il essaie de le réparer avec un canif.
Il se fait accrocher.
Le doigtigt il saigne
il avait du sang sur la console
c'était
c'est vraiment
il se faisait d'une chaleur atroce
l'été, c'est vrai
c'est au mois d'août je pense
mais c'est un des shows très très le fun
moi aussi c'est le fun, pareil
écoute, c'est complètement mémorable
m'emmener au Westfield j'ai eu un jour de soif c'était... Écoute, c'est complètement mémorable. Oui. Je m'en suis...
J'ai eu...
Je mourais de soif.
J'avais fini le show en bédaine.
Là, je me vidais des bières frites sur la tête.
Écoute, c'était le zoo.
C'était...
Mais c'est le genre d'ambiance que j'avais jamais vue nulle part
et qui était...
C'était formidable, en fait.
C'était tellement trash.
C'était très cool.
Puis au moins, tu n'étais pas tout seul
pour le vivre.
Si, mettons, tu es allé formuler l'acoustique
juste toi, puis tu vois ça,
ben, toi,
par exemple, au moins,
tu y vas avec ta blonde.
Fait que, tu sais,
vous vivez cette marque-là à deux
quand tu ne parles pas.
Le plus souvent possible, elle vient, tu sais, vous vivez cette marque-là à deux quand c'est pas cool. Le plus souvent possible,
elle vient, mais, tu sais, malheureusement,
elle vient pas tout le temps.
Pis,
le kit...
Ouais, ça sonne...
Moi aussi, moi aussi,
je suis pas super habile au lit.
J'ai pas compris.
Non, non, non, parce que, en fait,
elle vient pas tout le temps
juste que les gens
ont l'esprit
ça sonne
moi le monde
pense juste au cul
dans le sable
ah si non
tu vois
non non
ça va
non mais
le kit le plus boiteux
moi que j'ai joué
c'était dans
ils appelaient ça
une romerie
dans un petit village
en France
je me rappelle même
plus le nom
c'était
la place ça devait être
le tiers d'ici.
Puis maximum,
tu embarques la cuisine
et tout là-dedans.
Je jouais, ma voix était
pluggée dans un tape à cassette.
Ah, moi?
Mon micro, c'était un micro
et le fil était pris après.
C'était rien qu'un petit fil
d'écouteur qui partait, fallait pas
qu'il se tire dessus, puis là ça, je
pluguais ma voix dans le tape à cassette,
puis mon ampli pour ma guitare,
c'était l'ampli de la petite fille
de 14 ans, du propriétaire de la
romerie, qui a dit, ah oui, j'ai acheté une guitare électrique,
là, puis un petit ampli de 10 watts,
que ça sonne
vraiment le carton
pour que le son soit
projeté le plus possible
j'avais mis une chaise sur une table
sur la chaise j'avais mis le tape à cassette
sur la table le petit kit
c'était vraiment glorieux, ça flashait en crise
dans la romerie
le gars
sa spécialité c'était le rom
mais il faisait du romhum arrangé.
Il achetait des quantités phénoménales de rhum
cheap, comme du Bacardi,
mais au Barry.
Après ça, il transversait ça dans
des 16 litres
d'eau bois châtain,
d'eau de source. Lui, il mettait ça,
donc tu avais plein de bidons
d'eau de source, mais avec du rhum
avec des fraises dedans qui flottent, l'autre, des kiwis.
Pis il y avait plein de rhum bizarre.
C'est du rhum ou kiwi?
Pis en mangeant, il m'a servi à manger, on buvait du rhum en mangeant.
T'arrives, tu bois du rhum, en mangeant, on boit du rhum, pis après, le chien, on boit du rhum.
Mais c'était le fun.
Pis il y avait un gars qui arrêtait pas de me coller.
Fais-moi une chanson sur ce qui parle de caribou.
Fais-moi une chanson de caribou.
Allez, le Québec.
C'est vraiment trop typique.
Puis finalement, j'en avais une, toi.
C'est-tu qui parlait de caribou, tu sais.
Fait que j'étais content, tu sais.
Fait que j'y fais, tu sais.
Puis là, je suis tout le temps...
Je souligne le mot caribou dans la tonne, en le regardant,
« Hey, hey, c'est pour toi, celle-là. »
Je finis la tonne, « Hey, la chanson,
allez, fais-nous une chanson qui parle de caribou. »
Le gars, il était chaud, réel. Finalement, je l'ai fait sortir
de la place.
Mais bref, c'est...
Mais ça va l'air plus le fun, ton show,
à toi.
Moi, c'est la sauvage, mon enfant.
Mais tu dis que, tu dis que tourner tout seul,
quand tu vis...
Comment dire? Tu dis que si tu tournes tout seul,
tu vis ça tout seul. En fait, tu ne vis pas ça tout seul.
Il y a toujours des organisateurs,
des sympathisants,
des gens... Moi, j'aime ça vivre ça
avec du monde qui t'ont déjà
vu quand ça a bien été.
Quand tu vois que c'est un désastre,
c'est drôle. Tandis que l'organisateur,
il t'a juste vu être
mauvais.
Là, il fait
« Ah, ouais, OK. »
Il y a une affaire que j'aime bien
quand je suis vraiment tout seul
dans ces tournées-là, c'est que tu n'as pas
le choix de nouer des liens
avec les gens sur place.
Je trouve ça très le fun.
Je te parlais du show à Miroiterie
tantôt dans le squat.
Ça a pas mal été. C'était super cool.
On a eu 200 entrées.
Je sais pas si c'était ridicule
compte tenu de la place.
C'était probablement le show le plus trash
que j'ai fait, mais
c'était grisement le fun.
C'est pas un show où on s'est
ennuyé. J'en garde un
excellent souvenir, même si
techniquement, c'était tout croche, même si
j'ai jamais vu un plan comme ça au Québec,
nulle part. Tu me parles, toi,
de ton
spectacle avec le micro
cheap, puis le tape à cassette,
puis tout ça. Ça me surprend pas
tant que ça. Je trouve qu'au Québec, on a le tape à cassette, pis tout ça, pis, t'sais, ça me surprend pas tant que ça, t'sais, je trouve qu'au Québec,
on a le minimum
de base, et
ce qu'on considère comme le minimum
vital est plus haut que ce
qu'on considère comme le minimum vital
en France, quand on fait des shows.
En France, c'est aussi, j'ai remarqué,
j'ai l'impression que les techs de son
en France,
c'est comme s'ils n'entendent pas.
Tu sais, quand ça sonne le cul, tu fais ça, ça sonne.
Non, non, non, c'est comme ça, c'est la salle.
Puis tu es comme, ouais, non.
Moi, j'ai eu, un moment donné, j'allais me montrer.
Christ, je suis un humoriste, je ne connais rien au son.
Je ne suis pas mal sûr, je saute d'une oreille.
Puis j'y montrais. Non, non, mais ce tap saute d'une oreille. Puis, j'y monterais.
Non, non, mais cet habitant-là,
tourne-le plus.
Mais j'ai l'impression
qu'ils ne sont pas bons
pour le son.
Je ne sais pas.
Sûrement pas tous,
mais il y en a des pas bons aussi.
Oui, il y a des pas bons.
Encore dans des shows assez hot,
il y a un texte de son. Oui, c' a des pas bons. Tu es encore dans des shows assez hot.
OK, il y a un tech de ça.
Oui, c'est vrai.
Moi, je suis dans des shows des fois où j'arrive et je dis,
« C'est là. OK. » Tu sors les fils, tu plogues les affaires,
le peu d'affaires qu'il y a.
Tu les plogues et tu te débrouilles un peu.
Mais je trouve ça le fun, ces affaires-là.
Moi, faire le son moi-même, ça, je n'aime pas.
Non, je n'aime pas faire le son. Tu arrives, il, j'aime pas ça. Non, j'aime pas faire le son.
T'arrives, y'a pas de soundman, ça, ça me gosse.
Mais moi, quand j'arrive dans ces conditions-là,
je sais que quand je m'en vais faire des tournées
pis que je suis bouclé dans un squat,
pis je me prépare psychologiquement
à ce que ce soit n'importe quoi.
Pis c'est souvent n'importe quoi, pis c'est le fun'importe quoi puis c'est le fun comme ça.
Moi, par exemple, qu'est-ce qui est plat, tu sais,
en humour, au Québec, on est tellement
gâtés, là, tu sais, c'est facile
vendre des billets, puis nos salles
sont belles, puis sont... Fait que aussitôt
que je vais dans un autre pays, puis je découvre
leur réalité,
moi, j'aime ça,
mais ça me déstabilise tout le temps
total, là, tu sais, quand j'arrive, tu Quand j'arrive, je m'en vais en Chine.
Tu veux dire qu'en France, ça remplit
plus de difficultés que...
Partout sur la Terre.
Le Québec, on est...
Tu sais, comme, mettons, un gars
comme Martin Matt, qui a vendu
400 000 billets dans un
micro-marché comme le Québec, c'est pas normal.
Mettons, un Louis C.K.,
qui est le plus grand humoriste
américain, il vend 60 000
dans une tournée. Nous autres, on a
Louis Joséhoud qui vend 300 000.
Tu sais, Chris, c'est vrai que les Québécois
vont trop
voir de shows du monde.
C'est vrai que l'humour
a une grosse, grosse place
depuis
au moins 5 ans.
En plus que ça.
Oui, depuis les années, début 90.
Oui, c'est ça.
Fin années 4-5.
Depuis que tu es là.
Depuis que je suis là.
Non, mais tu sais, même, je parlais de quelqu'un de ça,
de cette semaine, qui disait,
« Ah, si, il y a trop d'humoristes. »
Moi, je trouve ça parfait que le monde pense qu'il y en a trop,
vu que là, il y a vraiment une diversité.
Il ne faut pas en avoir trop, c'est comme la musique. Mais tu sais, dans le temps, moi, dans les années 80, je me rappelle, mettons, tu que là, il y a vraiment une diversité. Il ne faut pas en avoir trop, c'est comme la musique.
Dans les années 80, je me rappelle,
tu disais, je vais aller voir
de l'humour, on va aller voir
Daniel Lemire ou RBO
s'il décide d'être en tournée cette année-là.
Tu avais le choix entre
Lemire ou RBO,
l'évêque Turcotte.
Ce n'était pas...
Dans ce temps-là, c'était encore
les... comment ils s'appelaient?
Les Foubraques.
Non, non, Marilise Pilote.
Le groupe sanguin.
Le groupe sanguin, merci.
Hé, salut!
Moi, quand j'étais jeune, tu vois,
je me souviens d'avoir
regardé à la télé les lundis des A.A.
J'ai l'impression que ça a parti
beaucoup d'humoristes.
Puis que ce qu'on a
comme marché d'humour aujourd'hui découle
de là. J'ai l'impression que c'est cette graine-là
qui a progressé.
Puis le festival, juste pour rire,
est tellement important pour...
Même l'école d'humour
a été inventée vu que
Gilbert Rozon, il n'y avait pas assez d'humoristes québécois.
Il a fait, OK, on va faire une école, ça nous prend une usine d'humoristes.
C'est rare, une industrie qui a l'offre.
Tu sais, être un humoriste dans les années 80, ou mettons entre 88 et 92, c'était tellement facile de vendre des billets.
C'était impossible.
Il y avait, mettons, 100 personnes qui voulaient acheter des shows
et il n'y avait pas de show.
J'ai l'impression que
n'importe qui qui sortait un show,
c'était sold out tout de suite.
C'est pour ça que tu es devenu humoriste?
C'est pour ça que je suis devenu humoriste.
Parce que c'était facile.
J'ai été chanteur pendant 6 ans. J'ai fait, c'est bien mauvais, je suis le plus humoriste. Parce que c'était facile. J'ai été chanteur pendant six ans.
Là, j'ai fait,
« C'est bien mauvais de jouer des romeries. »
Un moment donné,
un gars s'est casé d'avoir du rhum au kiwi.
Je te crois.
Moi, j'aime ça.
Pour de vrai,
je pense que c'est bon pour tout le monde.
Ce n'est pas normal que ça soit tout le temps facile.
Moi, c'est ça que j'aime, d'aller dans d'autres marchés.
Quand on avait fait le show ensemble en Suisse,
pour toi, c'était facile, mais pour moi, c'était moins facile.
J'aimais ça. C'est le fun.
C'est travailler des fois.
Oui, c'est ça.
Moi, c'était vraiment cool
de te voir dans un contexte
de bar de même.
Je t'imaginais
à tes débuts.
C'était cool
de te voir dans ce contexte-là.
Tu as tout arraché.
C'était vraiment hot.
Tu as parfois là-bas.
Moi, je joue souvent dans les bars. C'était vraiment hot, ta perfo là-bas. Moi, je joue souvent dans les bars,
c'était vraiment le fun,
ce festival-là.
Le tabarnak de festival.
Une question pour toi,
fais-tu des compromis
au niveau du langage
quand tu vas en France
pour te faire comprendre?
Non, je choisis mes mots,
mais je n'utilise pas de mots
que je n'utiliserais pas ici.
Tu sais, comme je dirais pas
le mec maudit, tu sais.
Parce que nous, les gars,
ils savent c'est quoi.
Oui, oui, oui.
Mais j'essaie de choisir mes mots
mieux.
Être compris,
mais garder l'exotisme.
Oui, oui.
Puis aussi, j'ai remarqué
que chaque fois que je dis un mot,
je dis huit synonymes en même temps
juste pour être sûr d'être compris. Tu sais, fait que je vais faire,, je dis huit synonymes en même temps,
juste pour être sûr d'être compris.
Fait que je vais faire, j'avais mon drink, mon breuvage,
mon verre, mon cocktail,
puis là, j'ai juste l'air d'un gars qui parle trop,
mais je veux être compris.
Moi, j'avais cette appréhension-là avant d'aller en France,
puis je me suis dit,
qu'est-ce que je fais avec mes chansons?
Puis la première fois que j'ai vraiment tourné en France,
c'était en 2007, puis je vais faire un test,
je vais faire des adaptations
en français standard
de certaines de mes tunes.
Puis j'ai pris une tune qui s'appelle
Fourré, j'avais fait niquer
à la place, puis...
Je l'ai enregistrée, j'ai fait un démo chez nous, puis j'ai mis niquer à la place.
Je l'ai enregistré, j'ai fait un démo chez nous,
j'ai mis ça sur Internet, j'ai mis ça sur mon site,
j'ai écrit « Dites-moi ce que vous en pensez, etc. » Les gens qui aimaient ça, c'était les Québécois,
ils trouvaient ça super comique.
Les Français étaient très partagés,
il y en a qui se disaient « Fais pas ça,
tu gommes ta spécificité, ta couleur. les Français étaient très partagés. Il y en a qui se disaient, fais pas ça,
tu gommes ta spécificité,
ta couleur personnelle.
Il y en a d'autres
qui disaient, oui, c'est bien correct.
Ceux que ça amuse vraiment,
c'est les Québécois.
Fait que je fais pas ça.
Je garde ma couleur.
Moi, j'ai un peu le même
le même réflexe. En fait Moi, j'ai un peu le même... Comment dire?
Le même réflexe. En fait,
quand j'arrive en France et que je vais commander
à la boulangerie, je m'arrange pour être
compris de la personne qui est là.
Je ne vais pas utiliser
des termes que je n'utilise pas chez nous.
Quoique, je suis assez poreux au niveau
du langage. Des fois, je finis par...
Moi, j'ai un vocabulaire de gars qui est allé
à l'école en anglais à Québec.
Fait que...
Moi, mes synonymes, j'en ai six.
Mais ce que je veux dire,
c'est que...
Tu m'as fait perdre mon idée.
Non, non, il n'y a pas de problème.
Moi, je vais faire
la traduction avant de faire
la toune. Mettons, il y a un mot
que je sais qu'ils ne comprendront pas. Je vais le de faire la toune. Mettons, il y a un mot que je sais qu'ils ne comprendront pas,
je vais le dire avant la toune.
C'est drôle parce que tu joues la
toune et quand tu arrives au bout que tu dis
le mot qu'ils ne sont pas supposés comprendre,
tu vois les yeux s'allumer. Là, ils sont excités
de comprendre. Je comprends le québécois.
C'est assez drôle.
Mais je pense que ça, c'est la même
façon de le faire.
Puis aussi, tu regardes,
tu sais, tantôt, tu disais notre exotisme,
mais on est exotique.
C'est ça qui est weird, que
moi, là, les premières fois,
j'ai même fait un numéro là-dessus, que
je ne comprenais pas
quand le monde entendait, mettons,
un accent québécois, puis qu'il trouvait ça
exotique. Je ne comprenais
pas. Je me disais, comment ça m'en vient?
Zéro exotique, mais on est exotique,
je ne suis pas ici.
Un pays jeune et exotique,
c'est le même qui nous voit.
Il nous voit comme américains.
Des fois, les Français vont te parler
en anglais, vraiment pas rapport.
Mettons, avant de te dire salut,
au lieu de te dire salut,
ils disent « Hey, good luck! »
Puis parce qu'ils se disent
que nous autres, on doit se dire ça.
On doit se parler plus en anglais.
C'est cute.
Le plus drôle, c'est Michel, mon gérant,
les premières fois qu'on allait en France,
personne ne le comprenait
vu qu'il parlait trop québécois.
Puis à chaque fois qu'il essayait
de parler à quelqu'un,
le monde faisait tout le temps
« Sorry, mister, I don't understand. »
Ah, mais je pensais qu'elle allait dire,
« Vous êtes belge? »
Non, non, c'est tout le temps.
Oui, il pense qu'on est belge ou des fois suisse.
Mais c'est vrai qu'ils ont des sonorités, des fois,
les belges ou les suisses,
comme les « je sais pas ».
C'est aussi comme... En tout cas, bref.
Il y a toutes sortes d'accents. Il n'y a pas juste l'accent
chiant parisien qu'on entend dans les films.
Il y a toutes sortes d'accents, comme au Québec,
dans le fond.
Un peu surprenant. Moi, tu vois, je me souviens
des premières fois que je suis allé en France.
On était assis. Ils font souvent ça en France.
C'est un truc que j'aime
beaucoup de la France. Les
organisateurs de shows, c'est souvent des assos, des associations,
des groupes sans but lucratif
dont la fonction, c'est juste
d'offrir une programmation culturelle
aux gens de la place.
Il y a beaucoup de bénévoles sur place.
Il y a toujours le repas
qui est fourni sur place.
C'est très différent de ce qui se passe au Québec.
Au Québec, quand on va jouer dans une salle,
on est reçu, on est payé, etc.
C'est le fun, mais tu sais, tu n'as pas de repas.
Là-bas, ils ont toujours ce côté-là.
Ça vient avec.
C'est le repas après le show, là-bas, j'imagine?
Moi, c'était avant.
OK.
Tu sais, puis je me souviens, au début,
on était en Suisse,
puis c'était un des premiers shows que je faisais en Europe.
Puis je suis allé voir l'organisateur de la soirée,
puis je lui ai dit, excusez, est-ce que
le repas est fourni? Puis le gars, il était quasiment
insulté. Ben oui, bien sûr! Qu'est-ce que
vous pensez? Puis je dis, OK, d'accord.
Fait que, c'est ça, puis je me suis
fait une de ces soirées-là, tu sais, on était
assis, on mangeait,
moi et mon équipe, puis il y avait le groupe
qui faisait la première partie
ou qui jouait après nous autres, puis qui était à chaque côté, puis à un il y avait le groupe qui faisait la première partie ou qui joue après nous autres,
puis qui était à chaque côté.
Puis à un moment donné,
le gars qui était à chaque côté de moi,
il me regardait et il me disait
« Oh, c'est la première fois
que je suis avec un Québécois! »
Puis il m'écoutait,
puis je me disais
« Cris, j'avais l'impression
d'être un schtroumpf! »
Tu sais, c'était là,
j'ai dit « Mais collez-vous! »
Puis on suscite souvent
ce genre de réaction-là.
Tu arrives dans un bar,
tu fais juste commander une bière,
puis « Oh, vous êtes canadien », puis là, tout de suite,
ça fait un espèce de sujet de conversation,
puis après ça, tu peux te déguider sur d'autres affaires,
mais c'est un côté qui est, disons, notable.
En tout cas, quand on est en France.
Vous autres, dans les dernières années,
vous avez fait souvent des shows ensemble pendant le temps des Fêtes.
Est-ce que vous avez déjà pensé faire, mettons, une tournée extérieure Québec ensemble?
On n'en a jamais parlé, non.
Non, je vois.
Tu vois, nous autres, on a commencé à… ça fait des années qu'on se côtoie. Souvent, on est programmés ensemble. Il y a quand même des ressemblances assez évidentes au niveau esthétique.
Comme tu disais tantôt, moi aussi, à chaque fois que j'arrivais dans un bar,
je voyais l'affiche à mon oncle
qui jouait la semaine avant
ou la semaine après.
J'ai joué en première partie aussi
dans le temps que tu jouais avec Olivier Langevin.
C'est qui qui jouait au grand?
C'était François Lalonde ou Michel Dufour
au début des années 2000,
quand tu avais sorti ton premier disque
c'est ça, voilà
on se côtoyait
à un moment donné, peut-être 3-4 ans
on s'est rencontré dans un
party de fête d'un ami
commun, moi je cherchais justement
une première partie
je produisais un show à Montréal
au Café Campus, je cherchais une première partie
je vois que Félix, il était làé Campus. Je cherchais une première partie.
Je vois que Félix était là.
J'ai proposé de jouer en première partie.
Il est venu faire la première partie.
Il est venu dormir chez nous.
On a jasé jusqu'aux petites heures du matin.
Il m'a invité chez lui à faire une capsule vidéo.
C'est comme ça, de fil en aiguille.
On se relançait toujours la balle. On a fini par monter d'abord un petit bout de spectacle
ils m'ont invité sur un de ses shows
je l'ai réinvité sur le mien
finalement je me suis dit on va monter un show
quand vous faites vos shows ensemble
vous faisiez vos shows ensemble
mettons
les tunes à Serge
t'embarquais avec
les tunes à Pépé t'embarquais avec
c'est ça
pour vrai on a fait trois pratiques
et c'était réglé. Moi, je chante mes tunes,
lui, il chante les siennes. Moi, j'ai choisi
les tunes de Serge,
puis Serge choisissait les tunes de pépé.
Comme ça, j'étais sûr
de ne pas lui imposer
aucune de mes tunes qu'il n'aurait pas envie de jouer.
Moi, quelque part, ça me flattait
de voir qu'il aimait cette tune-là.
Je m'assure déjà d'un désir de jouer la toune.
Pareil de mon côté.
Ça s'est fait vraiment dans la facilité et la joie.
On ne s'est pas forcé, finalement.
On ne s'est pas forcé, mais ça a marché en temps.
On a fait 12-13 shows. En tout cas, c'était
tout guichet fermé.
On a fait deux années de suite des shows entre Noël et le jour de l'an
en 2014-2015.
Puis c'était...
Je ne sais pas si c'était complet partout, mais en tout cas...
Est-ce que vous avez pensé faire, mettons,
la tournée des festivals avec ça?
On en fait quelque chose, mais
on garde une certaine rareté.
Puis que Le festival,
ça scrappe-tu
la carrière
d'un chanteur?
Faut oser, je pense.
Mais non, moi, c'est un festival
de la visibilité,
je pense. Moi, je n'y ai jamais pensé.
Non, non.
Tant que tu as envie de le faire,
pourquoi ça scrappe en carrière?
Parce qu'il y a trop de monde qui t'a vu.
C'est dur, du monde, à un moment donné,
je ne me rappelle plus qui,
mais il y avait un vieux chanteur qui m'avait dit ça.
Il avait dit, les festivals,
c'est ça qui a tué l'industrie de la musique.
Dans le temps, tu payais pour aller voir ton chanteur préféré.
Puis là, tout le monde est là,
gratuit, dehors, tout le temps.
Puis là, j'ai fait, ouais, ouais,
mais, mais, tu sais, c'est un
ouais, mais, tu sais, c'est un genre
de, ouais, il a raison, pis quelqu'un
dit exactement le contraire, pis il fait,
hey, c'est cool, on est dehors, c'est de l'exposure.
Ah, ouais, ouais, c'est vrai, ouais, ouais,
mais, tu sais, c'est...
Je suis un peu pareil que toi.
Fait que, c'est ça.
Ça existe anyway, pis moi, j'aime bien ça aller dans les festivals anyway moi j'aime bien ça
aller dans les festivals
j'aime encore ça faire des shows dans les festivals
j'aime le côté
tout terrain en fait
je ne me verrais pas jouer tout le temps dans le même format
de salle
c'est ça que j'aime de ma job aussi
de jouer dans des petites salles, des bars
des festivals, toutes sortes
de set-up, le fun.
Moi, j'ai jamais eu l'impression
que ça... Il faut dire que
c'est pas la même expérience
voir un show dehors, en salle,
puis voir un show
dehors, dehors, dehors,
puis voir un show en salle, ça, je veux dire.
Et puis, c'est ça, quand t'es en salle,
il faut dire que je suis pas un pépé, c'est probablement
qu'ils jouent à peu près dans les mêmes créneaux que moi, je fais des salles
assez petites, je fais des 100, 150,
200, des trucs comme ça,
donc, tu sais, quand je joue dehors,
maintenant je fais un show francophonie,
sur une scène extérieure,
il y a des milliers de personnes qui sont là,
c'est pas la même expérience
que jouer dans une salle, t'as pas la même
qualité d'écoute, t'as pas
la même qualité de son.
Les festivals extérieurs,
c'est le fun, mais pour une autre raison.
C'est le fun de vivre ton trip
de rockstar jeune.
Moi, en tout cas,
pour l'humour, je trouve ça horrible.
Je compte ça, des shows
devant 20 000 personnes, mais chaque fois
que j'en ai fait, il y a des bouts que je fais
« Ah, c'est cool, je suis comme
Guns N'Roses. »
Mais après, je débarque, c'est horrible.
Moi, ce que j'aime bien des
affaires gratuites, c'est que tu as des gens
qui viennent te voir là,
ils ne paieraient jamais pour venir te voir.
Puis là, tout à coup, tu es là, tu fais ton
show sur une scène extérieure,
puis tu vas chercher des adhérents
dans ces circonstances-là.
Je suis probablement
pas à un niveau assez...
Peut-être que des gens qui vendaient, je sais pas,
100 000 albums en 1988,
ils vont se dire, ben là,
j'en vends rien que 20 000,
ou ils vendent moins de billets de show,
puis tout ça, peut-être qu'ils se disent,
bon, ben c'est quoi les raisons?
Mais il y en a des raisons en multiple
c'est difficile de dire
moi je ne pointerais pas
seulement les festivals
pour ça
moi en tant que mélomane qui va voir
plein de shows encore, souvent je vais aller dans un festival
pour voir telle ou telle
bande, puis là finalement il y a une bande
que je ne m'attendais pas, que je trouve vraiment hot
puis ce que je me dis souvent,
c'est « Hey, j'aimerais ça
les voir ensemble,
aux autres,
pour que ça sonne mieux. »
Puis devant un public
qui les a partis
et qui font chanter les tomes.
Ça fait que c'est ça.
C'est un double tranche.
En festival,
tu sais,
comme cet été,
Rockfest,
l'année passée,
les shows que j'ai le plus aimé,
c'est des bandes
que je n'avais même pas prévu
aller voir. C'est ça la beauté
des festivals. Mais quand tu n'as pas d'attente,
c'est là que tu peux être surpris aussi.
Oui, c'est ça qui est le fun,
aller voir des shows. Il faut aller voir
des shows parce que dans l'histoire
de la musique, ça ne fait pas encore
si longtemps que ça qu'on peut l'enregistrer.
Il reste que quand tu enregistres de la musique,
tu essaies de recréer cette espèce d'énergie-là
qui se passe quand tu joues live.
Mais c'est tough.
Pour voir si quelque chose est bon
ou que tu aimes ça, tu ne le sais pas
tant que tu ne l'as pas vu live.
Puis toi, tu fais une affaire que je me souviens,
que tu m'avais dit, que quand tu es dans un resto
et que tu n'aimes pas la musique, tu décoallistes.
Je ne sais pas si tu te rappelles
que tu l'avais dit ça.
Je ne me rappelais pas d'avoir dit ça,
mais la musique, ça m'affecte terriblement.
Mettons, même un cajou au sport
que tu n'as pas.
Un cajou au sport, c'est plus les TV.
Moi, la TV, ça vient me chercher,
ça m'hypnotise, mais ça en est gossant.
J'ai de la misère à ne pas regarder la TV.
J'ai l'air du gars qui risque de ce que tu dis, mais je ne suis pas capable de m'en faire. C'ai de la misère à ne pas regarder la TV. J'ai l'air du gars qui se crisse de ce que tu dis,
mais je ne suis pas capable de m'en faire.
C'est où la place que la pire musique?
C'est-tu des gens de Saint-Hubert?
Je ne veux pas bâcher personne.
Mettons, tu vas identifier les bars en disant,
moi, la musique de l'ange,
c'est ça.
Ça n'arrête pas.
Je ne sais pas pourquoi,
j'ai cette maladie-là.
Je ne suis pas capable de ne pas écouter la musique.
Je finis par dire que si la musique me gosse,
la personne avec qui je fais ça,
je ne l'entendais pas.
C'est vrai qu'il y a des garçons qui disent
« Pourquoi tu m'en as parlé? »
Je m'excuse, on J'entends ça moi aussi.
Je m'excuse.
Il me semble que le propre de ces musiques-là, c'est qu'elles sont
faciles à ignorer.
Ça fait juste une espèce d'ambiance,
de bruit de fond.
Moi, je suis bien...
La musique...
Moi, à l'épicerie, ça me gosse.
Parce qu'il y a une espèce de silence.
Là, tu te promènes, tu entends une voix.
J'ai tellement... Ah, c'est-tu que ça m'énerve? C'il y a une espèce de silence. Là, tu te promènes, tu entends une voix, « J'ai tellement... »
« Asti que ça m'énerve! »
Puis devant tes cannes de bine,
« Je brûle pour te... »
« Ah, sacrément! »
Qu'est-ce qui me fait capoter à l'épicerie,
la musique qu'ils jouent?
C'est pour ça que les ratings de radio
sont si hauts.
Ils nous comptent
tous comme des auditeurs.
C'est pour ça que les postes,
mettons, il n'y a personne
qui écoute Rouge FM pour de vrai.
Il doit y en avoir une couple,
mais pas tant que ça.
En tout cas, dans les salles d'attente,
c'est juste qu'ils ne disent pas
pour ne pas se faire écœurer. Mais tu as de marche, c'est juste qu'ils le disent. Pour ne pas se faire écœurer.
Mais tu as raison aussi. C'est vrai que
ils doivent ramasser des droits
de...
Je ne sais pas.
Comment ça marche, je ne sais pas.
Moi, j'aimerais mieux entendre encore
de la musique sirupeuse,
que d'entendre ma propre musique
à l'épicerie.
Si ça m'énervait, je me promets,
je dirais que je suis en train d'énerver
tout le monde.
Ça me gosserait.
Mais ce n'est pas de la musique
que je fais pour jouer dans des lieux publics.
Moi, je veux que ma musique,
les gens qui l'écoutent, aillent vers cette musique-là
et l'écoutent volontairement.
Pas que leur musique soit
enfoncée dans l'oreille.
Parce que quand tu vas à l'épicerie,
tu ne décides pas de ce qu'ils jouent.
Tu vas acheter des céréales, du pain.
Tu te sens agressé par ta propre musique.
Non, je me sentirais agressé par ma propre musique.
Je n'ai pas choisi d'écouter mes propres tunes.
Chaque fois, mettons que ta musique...
Parce que tu as quand même eu des tunes qui ont joué à la radio.
Ça te faisait chier?
Non, je n'ai pas. En fait, les tunes qui ont joué à radio, ça te faisait du chien? Non, je n'ai pas.
En fait, les toons qui ont joué à radio de moi, qui sont très peu nombreuses,
qui ont joué dans des radios vraiment spécialisées comme Cool FM.
Cool FM, c'est une station.
C'était le 98.5 avant le top.
Voilà.
Puis c'est une radio qui a duré…
Ça devait être pour ça que je pensais que tu jouais souvent à radio.
C'est un poste que j'écoutais.
Oui, c'est ça. que durer. Ah, ça devait être pour ça que je pensais que tu jouais souvent en radio. Le poste a duré
de... a commencé
en 2000, puis en
2002, je pense qu'ils ont passé au
98.5 tel qu'on le connaît maintenant.
Je passe un peu à Québec aussi, au Rock 100.9.
Mais en dehors de ça,
j'ai pas de diffusion radiophonique
puis c'est correct. J'ai pas envie
de... c'est pas mon
ambition de jouer dans ces radios-là.
Mais ça ne te fait pas chier de...
Tu ne dis pas à tabarnak qu'il y a quelqu'un que...
D'autant plus qu'aujourd'hui, c'est beaucoup plus facile de contourner.
Quand j'étais jeune, quand tu ne passais pas à la radio,
c'était beaucoup plus difficile d'aller trouver un public.
Aujourd'hui, avec Internet, tu as des moyens de diffusion
qui n'ont rien à voir avec ce qu'ils étaient dans les années 80.
Il y a un moyen de contourner.
Il y a combien de groupes
étrangers qui remplissent
le centre-pêle,
qui ne jouent à peu près pas à la radio.
Il y en a quand même un groupe
dans l'international.
Par exemple, au Rockfest,
des groupes métal.
Il y a des gens qui attirent des milliers de personnes
qui ne jouent jamais à la radio.
Ça, je trouve ça bien.
On parle toujours du côté
sombre, du numérique,
du côté désavantageux
du numérique pour les artistes,
mais il y a quand même beaucoup de côtés
avantageux. C'est l'industrie
qui en souffre plus que les artistes.
C'est ça. Moi, si je regarde
comment j'étais au début dans les années 80,
enregistrer un album
chez moi, tout seul,
c'est à peu près impensable. Il aurait fallu
que j'investisse pas mal de sous dans
l'achat de matériel d'enregistrement,
de toutes sortes de choses,
puis que je trouve une compagnie de disques
sans laquelle je n'aurais pas eu de moyens promotionnels.
Aujourd'hui, tu peux enregistrer quelque chose tout seul,
dans ton sous-sol, tu le mets en ligne,
puis ça peut devenir viral, etc.
Tu peux faire de la promo sur Internet
sans que ça te coûte grand-chose.
Il y a quand même des avantages au numérique.
Les compagnies de disques ont été tellement
drôles là-dessus au début,
qu'ils n'arrêtaient pas de faire...
Internet est en train
de voler les artistes,
mais moi, j'avais fait un gag
un moment donné aux Oliviers.
La job de voler les artistes, c'est la compagnie
de disques.
C'est...
Mais...
C'est pas... Moi, c'est ça. Exactement comme tu viens de dire. Ah, c'est ça moi c'est ça
exactement comme tu viens de dire
ah oui c'est ça
je ne devais pas
m'enfoncer là-dedans
mais c'est ça
il y a 10-15 ans
il y avait une campagne publicitaire
justement avec des personnages
des vedettes connues
qui disaient
les droits d'auteur les droits d'auteur,
tatatatata, tu sais, les droits d'auteur,
ça, clairement, au Québec,
ne sont vraiment pas très élevés.
Quand tu achètes un album
chez un disquaire,
le droit d'auteur, c'est à peu près,
je tourne les coins ronds, c'est à peu près
10 scènes par toune
de droits d'auteur. Ces droits d'auteur-là
vont aux auteurs des chansons, pas aux
interprètes.
Les interprètes, c'est autre chose.
Ça dépend de leur entente avec la
compagnie de disques. Souvent,
les auteurs cèdent une partie
des droits d'auteur à leur compagnie
de disques ou à une espèce d'entité
qui s'appelle un éditeur, etc.
Finalement, les droits d'auteur,
quand tu payes avec la taxe un album,
15-20$ chez HMV,
il y a...
42 cents qui va à l'auteur.
Un petit peu plus, ça dépend de ton deal,
mais il peut y avoir une pièce,
une pièce et demie qui s'en va à l'auteur.
Le grand perdant, c'est pas
l'artiste, c'est pas l'auteur.
Le grand perdant, c'est toute la structure
des compagnies de disques
les disquaires
puis toutes les intermédiaires
le moyen de s'en sortir dans le fond
c'est de tout faire
c'est ça
tu fais tout toi-même
comme ça
ça va faire 14 ans que je fais que ça
pour gagner ma vie au Québec
c'est quand même
plus rare qu'on pense.
Oui, bien oui.
C'est drôle parce que justement,
il faut que tu apprennes, mais avec Internet,
avec tous les outils qu'on a,
attendre sortir et ne pas attendre
après les radios et les TV qui
t'ouvrent leurs portes.
Tu fais-tu encore ton show radio
au Rock 100.9?
J'ai perdu la voix à force de faire ça.
C'est vrai?
Oui, parce que c'est un peu fou.
Souvent, je joue à peu près à toutes les fins de semaine.
Le samedi soir, je me couche
à 4h, 4h30.
Après ça, 3 jours après,
le mercredi, je me lève
à 4h30 du matin
pour être à 6h au studio
pour faire le show et tout ça.
À tous les 3 jours, tu te couches à 4h du matin
et tu te lèves à 4h du matin.
Tu te couches à 4h. À un moment donné, je me suis réveillé
et je me suis dit
je vais continuer de faire des shows.
Mais non, j'ai vraiment aimé ça.
Ça m'a donné une belle confiance aussi.
Puis là, c'est ça. Finalement,
les radios commencent à jouer
mes tomes, au moment où
j'avais décidé que je m'en sacre,
dans le fond.
Mais c'est cool, finalement,
quand les portes rouvrent, c'est ça, je ne vais pas dire non.
J'avais fait, tu l'avais fait aussi,
ton podcast
« Tout le monde veut jouer avec Pépé ».
Ça, quand je l'avais
fait, je t'avais dit, Chris,
ça serait parfait
pour Musique Plus à l'époque.
Ils ont-tu encore
de la musique des fois?
Oui, non, mais...
C'est une excellente question,
mais il m'avait fait une heure.
C'est même pas ça pour elle.
Oui, oui, il y avait un moment donné,
il était peut-être
intéressant à acheter l'émission, mais finalement, je trouvais ça Il y avait un moment donné, il était peut-être intéressant
à acheter l'émission,
mais finalement, je trouvais ça
vraiment pas payant pour toute la job
que ça prenait.
J'allais être obligé de livrer en plus.
J'ai décidé de garder ça.
Je vais livrer quand ça me tente.
Je vais faire ça comme je veux,
le format que je veux.
S'il y a juste 6 minutes de bon stock,
la capsule va durer juste 6 minutes.
Si j'ai 20 minutes de bon stock
je vais mettre 20 minutes
pis finalement je trouve ça bien plus cool
parce que ça aurait été le fun pour eux autres
d'avoir un golf fun
un gars cool
pis le show était
bon, c'est drôle, c'est intéressant
moi être
musique plus j'aurais à faire plus
c'est quoi qui t'a fait?
non je peux
non je sais pas
non mais c'est pas ça
Music Plus
toi Mike t'as payé combien à Music Plus?
je vais te dire
c'est que moi mon premier salaire
à Music Plus
j'avais eu 10 000
pour la saison au complet
j'avais 13 épis pour la saison au complet.
Je pense que j'avais 13 épisodes qu'il fallait que j'écrive et que je livre.
C'est un salaire horrible.
Ça me prenait six mois de temps à temps plein.
Mais je suis en tournée, ça me faisait de la pub.
Quand j'avais arrêté d'être en tournée,
j'avais fait, là, c'est plus, ça ne me donne rien.
Tant qu'à faire, je vais aller travailler au Walmart,
je vais avoir le même salaire.
Puis, Music Plus, par exemple,
quand j'avais fait Clip-Toman,
c'était là que j'avais eu un salaire ridicule.
J'avais... C'était l'équivalent d'un mois de travail
et j'avais 120 000 pièces.
Je capotais.
Puis tout le monde, en plus,
tout le monde dans le show business me traitait
comme ils faisaient comme, « Ah, si tu travailles à Musique Plus,
ça, c'est que vous êtes mal payé. »
J'étais comme, « Tabarnak, je viens de faire 120 000
d'un mois. »
Moi, je...
Je capotais.
Je capotais.
Vu que c'était Michel en plus,
il leur disait, « C'est long à écrire,
mais moi, ça me prenait.
J'écrivais deux épisodes par jour.
J'écrivais,
je regardais les vidéoclips,
je ne pesais même pas sur pause.
J'avais juste mon iPhone,
et là, je faisais une minute vingt-six. C'est ce qui est con.
Juste des insultes.
Puis après, j'envoyais
le MP3
à Blonde,
à Justin Dufresne des Chickens What.
Puis là, elle, je l'avais engagée
comme pour mon assistante.
Elle écrivait ce que j'avais dit.
Puis j'envoyais ça. Fait que c'était
chrisque. C'était payant pour rien
faire. Puis,
je pense pour ça qu'ils sont intéressés de moi.
Mais
après ça, tu sais, j'ai eu Jérémy Domé.
Là, j'ai l'impression que Musicbus, à ce temps-là,
ils veulent revenir comme c'était avant,
de faire « Hey, regarde, ça va être du bon exposure,
on ne te paye quasiment pas. »
À l'époque, c'était vrai, vu qu'il n'y avait pas vraiment Internet.
C'est ça, je pensais que tu avais dit
qu'ils vont revenir avant, ils vont remettre de la musique.
Non, non, non.
Ils vont revenir avant, c'est de la musique. Non, non, non. Ils vont revenir avant,
c'est-à-dire exploiter le monde.
Mais
la musique...
Là,
ils devraient mettre...
Il y a MusiMax, MusiPlus.
Ils devraient faire qu'un des deux va être musique.
Puis l'autre, ça va être
whatever que ça va être.
C'est weird que là,
ils ont deux postes de musique qui sont pas musiques.
C'est vraiment weird.
Je pense à ta toune
Ayatollah Couillard.
C'est drôle, la fin de la toune.
Il y a une joke de
Musique Plus dans ta toune. Ah non, ça, c'est
l'État islamique. L'État islamique,
excuse-moi.
C'est la toune que t avais faite pour ce show.
Puis là, j'ai eu l'air de te faire un saut
quand j'ai commencé à parler.
Tu as sursauté, mais
ton toune, ton toune,
c'est là que tu vois que j'ai été
éduqué en anglais.
Oui, c'est ça, dans les cours de français, ils apprennent bien
le genre du mot « toune ».
Mais ça, c'était une toune que tu avais faite pour ce show?
Oui, c'est une « toon » qui était en…
Comment dire?
Dont j'avais l'idée avant de commencer à faire ce show.
Il faut dire pour les gens que…
Bon, toi, tu as animé ce show, comment dire, en 2014,
donc de septembre à décembre 2014, grosso modo.
Puis moi, je suis rentré sur l'émission à peu près à la mi-octobre,
à ce moment-là, puis à chaque semaine, je venais faire une chanson.
Puis j'essayais autant que possible de faire des chansons inédites,
des chansons sur des thèmes d'actualité.
Puis dans ce cadre-là, je fais une chanson sur Stephen Harper,
une chanson sur Philippe Pouillard, une chanson sur l'État islamique.
Puis celle sur l'État islamique, j'avais déjà l'ébauche de ça avant
d'avoir cet engagement
régulier.
Et puis j'ai travaillé
mon texte
puis ma musique pendant des semaines.
On parlait
au début du podcast
des chansons
qui demandent beaucoup de temps.
Cette toune-là, écoute, c'était effrayant.
Je ne savais pas comment clore
ma chanson, comment
la closer, comment
conclure. Puis à un moment donné, j'ai eu
le flash de dire... Dans ma chanson,
ce que je raconte, c'est que
je rends hommage aux islamistes
de l'État islamique qui ont interdit
la musique parce que la vie de musicien,
c'est vraiment une vie
de marde, on est pauvre, on ramasse
des maladies vénériennes, on fait toutes sortes
de choses comme ça.
Je me dis, les gens de l'État
islamique, ils veulent prémunir
leurs semblables d'un sort aussi
misérable, donc ils interdisent la musique
et c'est très bien. À la fin, j'incite
les gens qui font des attentats à ne pas
viser Musique Plus parce que malgré ce que le nom de la citation dit, ils passent très peu de musique.
Ça, là, ça fait bien plaisir.
Ça, après, j'avais vu que voir, tu avais continué à faire.
Oui.
Puis qu'est-ce qui était cool? Là, eux autres te fournissaient soit du budget ou ils t'encadraient pour des vidéoclips.
C'est ça. Moi, après, quand l'émission
Sochaux a terminé,
j'avais quand même un petit
noyau de chansons, des chansons
que j'aimais, que je trouvais réussies.
Je me suis dit, bon, ça serait le fun de grossir
ce noyau-là et de faire
un album de chansons d'actualité.
Je me suis dit, bon, je vais faire des chansons
de ma propre initiative
pour que les chansons de ma propre initiative.
Pour que les chansons sortent pendant que les sujets sont encore
chauds dans l'actualité,
plutôt que de les présenter à Musique Plus,
je vais faire des capsules vidéo que je vais enregistrer
dans mon sous-sol.
Je vais les mettre sur Internet.
C'est comme ça que j'ai...
Tu n'as jamais été approché, comme Marc Labrèche,
que là, il revient avec un show d'actualité.
Même dans le temps,
la fin du monde,
des tonnes d'actualité
dans un show de même,
ça serait parfait.
J'ai commencé à faire des chansons
d'actualité dans le cadre
d'émissions de radio.
Je faisais ça à CIBL,
sur une base complètement bénévole,
en 1997--98.
Et puis, après ça, j'ai délaissé un petit peu ce créneau-là.
J'ai toujours continué à parler de sujets sociopolitiques
dans mes chansons, à travers toutes sortes d'autres affaires,
mais faire de façon vraiment systématique
des chansons sur des thèmes d'actualité.
Quand je l'ai faite à ton émission,
je ne l'avais pas faite depuis la fin des années 90.
Je me suis remis là-dedans. J'ai essayé de continuer
à l'automne.
J'ai sorti, en fait, après
que l'émission se show
a terminé, j'ai fait quelques capsules
pour le voir. Les tournes que j'avais faites
à la fois dans ton
show et pour le
voir. C'est des capsules que je faisais
chez moi, mais qui étaient relayées par le site du journal Voir.
J'ai fait un album avec ça,
puis après la sortie de l'album,
j'ai voulu continuer à creuser cette veine-là,
puis ça ne me tentait plus.
J'avais l'impression de l'avoir faite,
puis je me suis dit, je vais faire autre chose.
J'ai fait quelques tournes,
mais je ne sais pas, le cœur n'y était plus.
Je me suis dit, je vais arrêter pas, le cœur n'y était plus. Je me suis dit,
je vais arrêter ça et je vais
à un moment donné.
C'est ça, c'est qu'à un moment donné, moi, ça m'impressionne
à quel point tu arrives à capter
l'essence d'un moment vite et de faire
le texte comme ça, mais
en même temps, c'est ça, c'est que ça fait
pour la plupart du temps des tunes qui n'ont pas
une vie très longue, tu sais, puis quelque part,
tu fais le même travail que pour une tune quiont pas une vie très longue, tu sais, puis quelque part, tu fais le même travail
que pour une tune qui pourrait
durer toute la vie, tu sais, mais
en acceptant le fait que
c'est d'actualité. Il y a des tunes d'actualité
qui, finalement, se révèlent intemporelles,
tu sais, mais...
Mais la plupart des chansons
ne sont pas intemporelles. Même, tu sais,
il y a quelqu'un qui me demandait hier,
pourquoi ton album Monong-Serge 2015, tu ne l'as pas sorti
à la fin de 2015? J'ai dit, bien moi,
je vais sortir les tours le plus vite possible
avant que les sujets
soient périmés. Puis si j'avais attendu
à la fin de 2015, par exemple, mes tours
sur Stephen Harper, il n'aurait plus marché.
C'est faveur de ton sélection.
Il y a toutes sortes de sujets. Des fois,
même ma tour de Coupe Couillard, qui était la
première que j'ai faite à ton émission, tu sais, je parle de Bolduc, Barrette-Couillard. Bolduc, il y a toutes sortes de sujets. Des fois, même ma toune Coupe Couillard, qui était la première que j'ai faite à ton émission,
je parle de Bolduc, Barrette, Couillard.
Bolduc, il a démissionné quelques semaines
après que j'ai composé la toune.
Je l'ai laissée telle quelle,
mais déjà, il y a des références qui viennent périmer assez vite.
Tu sais, on a fait un show ensemble
pour le Journal de Montréal.
Tu avais fait Coupe Couillard, je me sens. Tu lais fait « Coucou Yann », je me sens.
Tu l'as-tu modifié? J'ai pas remarqué.
Moi, j'ai déjà fait ça,
modifié des chansons pour les réactualiser.
J'ai toujours trouvé que
mes réactualisations
étaient moins bonnes que le
jeu original, le premier jeu,
finalement.
Je me suis dit que je suis aussi bien d'assumer
que la chanson
représente un moment. Tu sais, cette chanson-là, elle date d'octobre 2014. Et puis, voilà,
elle est ancrée là. Puis, je continue à la faire comme si je l'avais faite à ce moment-là.
Je trouve ça mieux. Je trouve que c'est ça la beauté de la musique, que souvent,
en humour, le monde n'assume pas.
Tu sais, moi,
il y avait une monde en humour longtemps,
puis il y en a encore qui font ça,
qui essayent de faire comme si tout est arrivé
aujourd'hui, tu sais.
Ils font « Hey, assis en m'en venant, il y a un gars qui m'a coupé. »
Puis là, ils ont une anecdote qui dure 22 minutes,
qui est tête, qui a le crisse, puis t'es comme
« Très triste, ça semble, je pense pas
que c'est arrivé en s'en venant, là, tu sais.
Moi, j'aime mieux
voir quelque chose qui semble plus
vrai, tu sais, parce que c'est ça.
Pis c'est absurde que t'es obligé
de modifier toutes tes tonnes la journée
même pour que ça
reste actuel.
Ça explique la solidité aussi
du gars qui compte, tu sais. C'est vrai, tu sais,
ça enlève le côté authentique, que le gars soit aussi
solide, ça se peut pas.
Moi, mon père,
il est très bon, il a toujours été
bon pour compter des histoires. Je me rappelle quand j'étais
kid, t'es dans le bois, puis il compte
des histoires de chasse, puis de rester
pris en ski-doo, puis c'était tout le temps
des grandes aventures, c'était
passionnement ces histoires.
Comment tu fais avec ça? Il m'a juste dit,
parce que ça fait vraiment souvent que je déconne.
Il était vraiment honnête.
D'apprendre à couper des bouts, à comment
la commencer, finir avec le punch.
C'est du travail, c'est de la réflexion,
c'est de l'épuration pour finalement
arriver avec le coup qui a l'air simple.
Moi, c'est ça
qui est drôle. J'ai fait
trop de choses dans ma vie
que moi avant
j'étais fier d'être quelqu'un d'honnête
pis là je suis plus honnête
vu que toutes mes anecdotes
sont modifiées
vu que je fais comme
je compte telle affaire à ce bout là il est pas bon
à ça on va arrêter de le dire
mais c'est ça
je suis rendu un menteur
pour mon efficacité d'histoire c'est ça, je suis rendu un menteur pour mon efficacité
d'histoire.
Mais ça, c'est parce qu'on finit par se poser des questions, mais le temps passe,
fait que là, tu as des fans qui viennent te voir en show, je ne sais pas, tu sais,
il y a du monde qui vient de me revoir dans, ça fait deux mois qu'ils m'ont vu, ils
reviennent me revoir, puis là, ils sont déçus de se rendre compte que je dis la
même affaire pour présenter une tonne.
C'est comme ça à chaque fois,
c'est improvisé.
À un moment donné, il y a une façon
de te trouver de dire, d'exprimer quelque chose
qui est la bonne.
C'est pas pas authentique de répéter ça.
C'est vrai.
C'est même que je le pensais
il y a deux mois, c'est même que je le pense encore aujourd'hui.
Dans un an, peut-être que ça va avoir changé. Mais là, à un moment donné, dans deux mois, si tu reviens me voir, c'est même que je le pensais, il y a deux mois, c'est même que je le pense encore aujourd'hui. Dans un an, peut-être que ça va avoir changé,
mais là, un moment donné, dans deux mois,
si tu reviens me voir, c'est parce que tu as aimé le show,
puis il est là de commencer à penser
que ça se réinvente tout le temps.
Puis c'est ça qui est tough, tu sais.
Tu sais, moi, je joue des tounes,
à la limite,
tu sais, je peux me cacher
derrière mes tounes, mais humoriste,
tu sais, tu comptes tes jokes,
tu sais, quel monde est sévère, des foises tes jokes. C'est-tu qu'il y a le monde des saveurs,
des fois, je trouve.
Moi, je suis un méga...
Je suis vraiment bon public,
humoriste, pour vrai.
Il y a un gars-là, juste pour rire,
qui repasse.
Ça fait 12 fois que je l'ai vu.
Je l'ai réécouté.
Tu l'as réécouté?
Oui, oui.
J'aime ça réécouter des jokes.
Je suis vraiment en poche
pour les retenir, d'ailleurs.
Je retiens plein de tonnes,
mais je ne suis pas capable
de retenir une joke.
Puis là, je viens me perdre. Je voulais m'en aller avec ça.
Hey, ça va, toi?
Je suis désolé.
Pas de trouble, pas de trouble.
Là, c'est ça. Vous avez amené
vos instruments. Puis je vois que la lumière est allumée.
Ça fait combien de temps qu'on est là, Yann?
Une heure et demie.
Ben voyons donc.
Je vois. Là, par exemple, j'aimerais ça que... C'est pour ça que c'est écrit HD, là. Une heure et demie? Ben voyons donc. Ben non. Fait que là, par exemple, j'aimerais ça,
c'est pour ça que c'est écrit HD là,
heure et demie. Ouais, exactement.
Là,
est-ce que vous voulez
faire des tunes,
est-ce que vous voulez des questions, est-ce que vous voulez un mix des deux?
Moi, je ferais des tunes, puis après ça,
tu sais, tant qu'à avoir amené nos instruments.
Parfait.
Là, tu as besoin de mon micro.
Oui, là, j'ai besoin de ton micro.
Ton micro, c'est pour
m'aider à la contrebasse.
Alors voilà, Mike,
tu vas être ma contrebasse.
Quelque chose de même?
Oui, ça, c'est la même, puis on va se tasser. Alors, excusez ce petit instant de malaise. ça va être ma contrebasse ça laisse la de même
pis on va se tasser
alors excusez ce petit instant de malaise
commandité par le bordel
c'était la bonne
mais quelle tourne on joue là?
on va jouer
on va commencer par cake tattoo
parce que je commence tout seul à la base,
pis ça va te laisser le temps de prendre ta guitare.
Ok, c'est une nouvelle toune.
Ce serait le fun de faire semblant de...
que vous voulez entendre une nouvelle toune.
Hey, voulez-vous entendre une nouvelle toune?
semblant de vous entendre nouvelle tournée
ok puis la toune ça commence avec un jeu enfin tout ça tout le monde ensemble 1 2 3
ok ça s'appelle ce pas parce que parce que t'as kick, t'as tout, que t'es tough
C'est pas parce que t'as kick, t'as tout, que t'es tough
C'est pas parce que t'as kick, t'as tout, que t'es tough
C'est pas parce que t'as kick, t'as tout, que t'es tough
J'te fume pis j't'en crache, j'regne d'une bope
Tu t'entraînes pas pour être en forme et pour être beau
T'es tout l'temps en train d'être donné en show
Tu bois d'la bière légère pis tu prends du stop C'est pas parce que t'as kick, t'as tout, que t'es tout le temps en train de donner en chaud Tu bois de la bière légère, pis tu prends du stop
C'est pas parce que t'as le kick, t'as tout que t'es top
Tu sors de ça pour cruiser les filles
Mais t'es pas plus intelligent qu'un sac de billes
Rends-tu dans ton lof, elle se rend bien compte que t'es du bluff
C'est pas parce que t'as le kick, t'as tout que t'es top
C'est pas parce que t'as le kick, t'as tout que t'es top
C'est pas parce que t'as le kick, t'as tout que t'es top
Non, c'est pas parce que t'as le kick, t'as tout que t'étouffe Non, c'est pas parce que t'es kick que t'as tout de t'étouffe
J'te veux mais j't'en crache rien que d'une pompe
C'est pas parce que t'es kick que t'as tout de t'étouffe
Non, c'est pas parce que t'es kick que t'as tout de t'étouffe
Non, c'est pas parce que t'es kick que t'as tout de t'étouffe
J'te veux mais j't'en crache rien que d'une pompe
Oh oh oh oh oh
Oh oh oh oh oh Ok tout le monde, j'ai besoin de vous pour faire ça
Hey!
Encore une fois
Hey!
Encore une fois
Hey!
Encore une fois
Hey!
Hey là, attends, hey Serge, va faire du rap
Êtes-vous prêts?
One, two, three, four!
Sur ton épiderme y'a un pachyderme rose
Près de ton cœur, une fleur qui a l'air d'une échymoses
Un caractère asiatique dont le sens n'est
Mais alors là pas du tout celui que tu penses
Quand tu enfiles ton gabinet, non c'pas ça
Quand tu retires ton gabinet
Tu nous fais lire un aphorisme en anglais
J'te concède quelques points pour la clarté vu que tu traces le chag, mais les douches moi c'est pas mon bague
C'pas parce que t'as kick, t'as tout, que t'es top, tu m'donnes le goût de devenir ton proche, j'te donnerais rien à ça, j'enjouerais c'rait pas ça, c'pas parce que t'as kick, t'as tout, que t'es musicien? Musicien. Man. T'as un gros poche.
Si c'était pas de ta tune, ça sonnerait tout croche.
J't'ai écouté, ça ressemble à tu Hilarita.
C'est pas parce que t'as un cake, t'as tout que t'es top.
C'est pas parce que t'as un cake, t'as tout que t'es top.
J'te fais miche, t'as un crash, rien que tu t'poses.
Tu bois de la bière légère, pis tu prends du stock.
C'est pas parce que t'as un cake, t'as tout que t'es top.
C'est pas parce que t'as un cake, t'as que t'es top C'est pas parce que t'as un cake
T'as tout que t'es top
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis j't'en crache
J'ai fait pis que t'as cake, t'as tout, t'as tout, t'es top C'est pas parce que t'as cake, t'as tout, t'es top
C'est pas parce que t'as cake, t'as tout, t'es top
C'est pas parce que t'as cake, t'as tout, t'es top
Applaudissements
Applaudissements
Applaudissements
Applaudissements
Applaudissements Applaudissements Chanteur engagé, mon cul!
Chanteur engagé, mon cul!
Quand le chanteur engagé se fait appeler encore une fois
Pour chanter à un show bénéfice pour je ne sais quoi
Le chanteur répond oui quand ça leur épeune de cracher
Sur l'opportunité de se faire une belle publicité
Chanteur en gage et mon cul
Alors il monte sur scène et sous les feux des projecteurs
Il chante la vertu, dénonce la guerre et les pollueurs
Devant une liste aussi prévisible de bonnes intentions
Les granolas et les barbus lui font une ovation
Chanteur en gage et mon cul une liste aussi prévisible de bonnes intentions. Les granolas et les barbus lui font une ovation.
Chanteur engagé, mon cul.
Pepe!
Le chanteur engagé fait exprès de pas se raser,
car il tient à projeter une image débraillée.
Puis il aboie que le culte du look est une honte,
en soulignant que chez lui c'est le contenu qui compte. Le chanteur engagé a toujours envie de se mettre.
S'il chante, c'est d'abord pour se ramasser les poulettes
Quand il a fini de chanter ça tombe engagé tol
Il se met dans la foule et crosse toutes les petites granoles
Chanteur engagé mon cul
Au revoir
C'est l'autre cul Cucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucucuc QQQQ QQQQQQQ Wow!
Hey, Pepe, ce que je viens de te faire là, là, c'est pas n'importe quel solo de Q.
C'est un solo de Q
qui va entrer dans les ameurs!
Le chandeur engagé, malgré ce que ses textes racontent
A toujours hâte aux guerres, aux famines et aux hécatomes
Quand ses choses entraînent des shows où il va chanter
Et chaque fois sa vie rend méchant
Partez, chanteur engagé, mon cul
Je passe pas même souvent pour un chanteur engagé
Et je le suis jusqu'à un certain point, je dois l'avouer
J'aime les petites granoles et les applaudissements faciles
Que ceci est des lieux communs devant une foule d'imbéciles
J'aime montrer ma face quand il y a une cause sociale
Ça me permet d'avoir souvent ma photo dans le journal
Mais ma main est bien plus souvent sur ma graine que sur mon cœur
Et j'ai pas mal moins soif de justice que d'exposure
Chanteur en gare, j'ai mon cul en garde. Chanteur en garde, j'ai mon cul en garde. Sous-titrage Société Radio-Canada Hey, Nicky! Sérieux, Nicky, je m'en rappelle pas.
Je l'ai jamais chanté en show.
Hey, je vais te sauver ça, je la connais pas.
Ah oui, c'est parfait.
La musique, je veux dire.
Oui, d'abord, parfait.
Comme on boit de la petite cinquante,
tu pourrais nous chanter la petite cinquante.
Ah ben oui, toune de soif.
La petite cinquante, OK, ça va comme ça.
Ça va comme ça.
Je buvame ma petite cinquante
Espérant avoir un moment de détente
Oui, mais mes mouches à pierre veulent pas me laisser tranquille
Ils me disent qu'ils s'ennuient de mes tonnes de débiles
Ok ma guide, j'avais déjà hâte de la sortir
Pis veux-tu pas qu'ils me pognent aussi l'envie d'écrire
Je m'installe à la table pis justement
Y'a déjà une petite bière qui m'attend
On dirait que je l'avais oubliée là pour ça
Non mais y'a-tu des fois où la vie est bien faite
J'dis merci la vie pour cette cinquante tablettes
Fait que j'écris pis j'gratte un peu jusqu'à temps que ça sonne
Mais là Dieu regarde la petite gorgée de bière
Regarde la petite gorgée de bière
Ah pis soudain que j'veux plus rien savoir
Ah ouais j'buve à ma p'tite cinquante
Assis dans l'camp, espérant avoir un moment de détente
Oui mais mes mouches à pire veulent pas m'laisser tranquille
Ils m'disent qu'ils s'enlignent mes tonnes de débiles
J'en regarde de l'acte, j'me pogne le sac
J'essaie d'que j'embarque sur l'cognac
Trois, quatre tours autour d'la chaise
Avant d'me rappeler c'que j'vais faire
Oh, pas d'panique, ramasse la guide classique
Récréer une ligne ou deux
Pis j'me demande si dans l'fond c'est mieux
Oh regarde le lac, p'tite gorgée d'bière
Oh regarde le lac
P'tite gorgée d'bière
Ah pis c'est là que j'vais me ré-savoir
Oui mais c'est vrai qu'en attendant
Une bonne p'tite toune ça passe le temps Oh mais c'est vrai qu'en attendant une bonne citoune ça passe le temps
Oui mais c'est vrai qu'en attendant une bonne citoune
Oui mais c'est vrai qu'en attendant une bonne citoune ça passe le temps
Oui mais c'est vrai qu'en attendant une bonne citoune ça passe le temps
C'est vrai qu'en attendant une bonne petite toune
Ça passe le temps, en attendant de te crever
J'espère que toi es bien avant moi
C'est parce que je buvais ma petite cinquante
Espérant avoir un moment de détente
Oui, mes mouches à pierre
Veulent pas me laisser tranquille
Ils me disent qu'ils s'ennuient de mes tonnes de débiles
Tout le monde ensemble
Ah oui, je veux
Ma petite cinquante
Assis dans le camp
Espérant avoir un moment de détente
Oui mais mes mouches à pierre
Veulent pas blesser tranquille
Ils disent qu'ils s'ennuient
Mais tout le monde est libre
Oui mais c'est vrai
Quand la temps a l'air
Quand tout ça passe le temps
Oui mais c'est vrai
Quand la temps a l'air
Quand tout ça passe le temps Sous-titrage Société Radio-Canada Ça passe à toi
Un endroit où on boit beaucoup de petites 50 Woodstock en Beauce
J'suis allé à Woodstock en bosse
Où chaque année c'est l'heure des bouches
Deux bananes pis des bobbins dans mon pack
Sac pis du pot tabarnak
J'ai équipé pour redonner la claque
J'suis arrivé à Woodstock plein de potes
Mais j'voulais faire de quoi d'plus rock
J'ai changé mes deux bananes pour une pilule
Un freak, un mongol, trois pistoles
Des cheveux longs en six balles
Avec une barbe et une camisole, des sex pistoles
Wow! C'est malade! Une débile! Hallucinale!
Sur stage, j'avais mon oncle Serge
Je pense même que j'ai ému la verge
Il faisait du bodysurfing avec un G-string
On lui voyait le p'tit fucké pis la pilule a embarqué
Wow! J'te dis « Hey! Freak out! »
J'ai, j'ai, j'ai commandé, j'ai commandé
Hey, hey, j'ai commandé, j'ai commandé
J'ai commandé, hey, hey, j'ai commandé
Honesty
Wow, la trip est à bien partir
Honesty
C'est plein de filles, un p'tit embout, j'caprends ton esti
Honesty is such a lonely world
Wow yeah!
Faites du bruit!
Toute la nuit à Woodstock on bose
J'fais de la debauche à toutes les oses
À faire chose à des tracks avec des maniaques d'orphan back
Qui brassaient au cognac et qui buzzait en tabarnak
C'était néanconce et tu veux make chose
Mortonné à Woodstock on bose
Ou on s'encolisse et à t'amuser
Qu'on mange des chips, qu'on chèque les chicks, qu'on boit un crisse, qu'on rigole shit
On sauce un bip, on fume une bite, on baille son zip
On tire une pisse pis la nuit on danse un slip
C'est pas chic chic, mais c'est méchant trip
OURAAAAH
C'est bonnet
Chic, chic, chic à bonnet Chic à bonnet Ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh ouh qui apprêtent la dommie Annecy On n'est pas immoïe mais on n'est pas des fepis
Annecy
Je n'ai pas l'air d'chimer
et tu mets son cœur dans mon tir
Annecy
Des chansons, des chansons, la bière, tout fun
Ouah
J'ai capoté
Annecy Capoteille! Ah merci!
Que se passe-t-il?
Merci.
Après ça, ça va-tu être fini?
Attends, on devrait faire... Oui, oui.
Attends une minute, je vais te passer le mail.
Oui, oui, non, mais c'est sûr.
On devrait faire... J'aimerais ça, je suis te passer le micro. Oui, oui, non, mais c'est sûr. On devrait faire...
Parce que j'aimerais ça, je suis sûr que le monde
a des questions pour vous autres, mais c'est...
Je ferais une question, puis après,
on va retourner en musique.
Bon, est-ce qu'il y a-tu...
Là, je me sens comme je suis en train de casser le lit.
Là, je m'excuse, ça se dit.
Ben non.
Là, tout le monde est comme...
Oh,ulisse.
Tabarnak. Pourquoi Kim Jong-un
veut des questions, ça se dit.
Là, mais,
si quelqu'un a une question,
y a-tu quelqu'un qui a une question?
Oui? Oh, attends.
Hein? C'est quoi, t'as demandé?
Et on poursuit en musique.
J'aime.
Mais Yann a une question.
Yann a une question pour Serge.
T'as déjà fait une toune, moi, je n'aime pas Sébastien Benoit.
J'ai failli faire un accident en char, je l'ai entendu,
pendant que je criais.
T'as-tu déjà eu des retours de Sébastien Benoît?
Quand la chanson « Sébastien Benoît », c'est le nom de la chanson exacte, est sortie,
la semaine même, Sébastien Benoît, écoute, il y avait eu, ça c'était en 2003,
c'était au mois de novembre 2003, je sortais cette chanson-là sur l'album « L'Académie du Massacre, mon premier disque métal avec Anonymous.
La semaine où on a sorti l'album,
il y a eu une coïncidence
que je trouve rigolote,
mais que lui devait trouver moins rigolote.
Il y avait eu des articles
dans les magazines à potins,
genre Éco-Vedette, à l'effet que
sa blonde du temps,
qui était comme Natacha Saint-Pierre, c'est ça,
elle avait été vue
avec Garou, je ne sais quelle
autre vedette, fait que là,
il faisait l'objet
d'un... ce potin-là
faisait l'objet d'un reportage
dans éco-vedette. Là, t'avais
une grosse page avec la face de Sébastien
Benoît, tu sais, pis il paraît que Natacha
St-Pierre,
je ne sais pas comment dire,
se fréquenterait Garou, je ne sais pas quoi.
Il y avait un petit carré dans le coin en bas
qui disait « Ce n'est définitivement pas une bonne semaine
pour Sébastien Benoît,
parce qu'il n'y a pas l'oncle Serge et Anonymous
qui ont sorti un album. »
Finalement, il parlait de la chanson. Il disait, je ne sais pas d'où il a dû, et Anonymous qui ont sorti un album.
Finalement,
ils parlaient de la chanson.
Ils disaient, ça ne me dérange pas.
De toute façon, ils vont en vendre.
Je ne peux pas, moi, 200. Voilà.
Il y a déjà passé à tout le monde
en parle.
La toune, quand tu passes à tout le monde en parle,
il y a toujours une toune qui accompagne
le moment où tu descends les escaliers.
Je pense que c'était cette toune-là
où ils en ont parlé pendant l'entrevue
et il n'avait pas l'air très vexé
finalement parce que
tu ne serais pas si pire que ça.
J'ai écrit des affaires bien pires que ça
sur d'autres mondes.
Voilà, donc, si ça répond à ta question.
Oui, je suis en train.
Est-ce qu'il y a-tu
une autre question?
Oui. Oh, attends.
La personne qui a commencé à parler,
en premier.
Il y a beaucoup
du monde dans votre musique, les deux.
Il y a beaucoup d'humour dans votre musique, les deux.
À quel point vous voyez plus comme des musiciens que des humoristes?
Moi, en fait, quand j'essaie d'être drôle, je ne suis vraiment pas drôle.
J'essaie de moins me forcer possible.
Je pense que c'est juste parce que je dis les affaires un peu direct.
Les gens réagissent de façon nerveuse.
C'est même moi que j'interprète ça, parce que sinon, je ne me vois pas comme un humoriste.
Je comprends que c'est drôle et que ça a un effet de soupape,
mais mes tounes, parce que c'est l'effet qu'elles me font quand je les fais et quand je les sors.
Mais non, je pense que quand tu vas voir un show de pépé,
j'aime ça que tu ris,
j'aime ça que tu chantes,
mais tu sais, pour moi, c'est le fun qu'il y ait un package-deal,
il faut que ce soit touchant, ou drôle,
ou entraînant, ou tout en même temps.
C'est ça, moi,
ce que je dirais, c'est que moi, je me suis toujours
vu comme quelqu'un qui fait de la chanson,
fait que, comment dire,
moi, l'aspect, je me verrais plus faire de la chanson pas humoristique que faire de l'humour pas en chanson.
Fait que, comment dire, c'est un ton que j'ai développé parce que j'étais à l'aise avec ce ton-là.
Je crois que ça cadrait bien avec ma personnalité pour des raisons que peut-être que je saurais
si j'allais chez le psychanalyste.
Mais bon, voilà, tu sais,
moi, je me vois plus comme un musicien
que comme un...
Soit un ou l'autre.
Ça marche, ce chiot-là.
Ah oui, oui, ok, d'accord.
Est-ce que vous avez déjà pensé
faire un numéro
du monde sans musique?
Moi, pour ma part,
non, Mais par
contre, dans mes shows, les présentations
de chansons, ils ont quand même
un aspect qui relève
du stand-up comique, tu sais,
quelque part. Tu sais, je veux dire, c'est l'aspect
de mes shows qui me fait le plus chier,
en fait, tu sais.
C'est ça que je trouve le plus dur. Chanter
mes tunes, je trouve pas ça
particulièrement difficile. Ce que je trouve dur, c'est de penser à tous les liens entre les chansons et les présentations.
J'ai toujours des présentations qui sont placées, mais j'improvise à travers ça.
Je ne l'ai jamais faite, mais je n'écris pas de texte.
Je m'écris une idée, je vais dire ça, après ça, ça, ça.
Des fois, j'ai de la misère, je me mêle, je m'enfarge,
pis j'ai... Moi, je trouve ça impressionnant
quand je vois un humoriste
qui est sur une scène avec un micro
tout seul, tout nu, pendant
une heure et quart, une heure et demie, pis qui
parle. Moi, écoute, moi,
des fois, je parle, pis j'ai hâte, la tournée,
elle arrive, là, parce que c'est...
Donc, je me veillerais pas faire du
stand-up plus récent
ça me demandera un effort
toi Pépé
moi j'aime les interventions
j'aime le côté théâtral
que j'intègre dans mes tunes
mais dans la dose que je le fais
je suis totalement comblé, satisfait
dans la petite dose que je me permets de faire
dans les shows de musique
mais comme Serge dit, pendant deux heures de temps,
ne pas perdre le fil,
je pense que je ne serais pas capable.
La musique, c'est ça qui me drive
depuis le début. Je me suis forcé à écrire
des paroles pour que le monde écoute
ma musique. Puis vu que j'écoutais
de la musique plus en anglais,
je pense que
c'est pour ça peut-être que
j'arrivais avec des textes
qui ont fait que j'avais une façon d'écrire
que je me démarquais puis je m'en suis bien
sorti au début des années 2000
tu as une inspiration vraiment punk
tu viens du punk
même tes compositions
c'est fait
à la façon punk
oui c'est ça
c'est très émotif, c'est instinctif,
c'est épuré,
puis ça se veut entraînant.
Bon, il y a-tu...
Oui, c'est ça. Toi, tu avais une question.
Tu vas être la dernière question, puis après,
on va retourner en musique.
Fait qu'il est mieux d'être bonne, d'accord, les questions.
Pas un...
Ça, ça marche pas.
Pas un « Tu es une ciguette, attends! » Ça, ça ne marche pas.
Question pour mon oncle Serge.
Dernièrement, tu as sorti un single avec Anonymous.
Est-ce qu'on peut...
Attends, je veux juste répéter la question.
Je n'ai pas manqué.
Est-ce qu'on... Tu Attends, je veux juste répéter la question qui n'est pas manquée. Est-ce qu'on...
Tu as sorti un single avec Anonymous.
On peut-tu s'attendre à d'autres
tounes avec Anonymous
bientôt? Anonymous?
OK, avec Anonymous.
Je dis tout en anglais, moi.
Je te taquine.
C'est ça. Non, non.
Il n'y a rien d'autre de prévu avec Anonymous.
Au moment où le podcast va être diffusé,
on va être en janvier, si je comprends bien.
La tournée va être derrière nous.
Moi, j'ai fait de la tournée avec Anonymous en 2003-2005.
Je n'ai fait d'autre de 2008 à 2010.
Puis après, je suis revenu à d'autres formules, etc.
Moi, je ne sais pas qu'est-ce que je vais faire,
comment dire, en 2017.
Je suis sûr que je travaille sur des chansons, mais je ne sais pas quel que je vais faire en 2017. Je suis sûr que je travaille sur des chansons,
mais je ne sais pas quel traitement je vais leur donner.
Je ne sais pas si je vais faire ça rock ou acoustique, peu importe.
C'est sûr que la porte du métal n'est pas complètement fermée,
mais ce n'est pas ce que je privilégie spécialement.
Pour être plus explicite,
la tournée que j'ai faite avec eux,
c'était vraiment une chanson pour
annoncer la tournée des Fêtes
et tout ça.
C'est pas une espèce de prémisse
à un album qui viendrait.
Il y a rien en chantier pour le moment.
Puis je pense pas...
En tout cas, le scénario le plus probable,
ce serait qu'il n'y ait pas d'autres albums
dans un avenir prévisible avec Anonymous.
Avec Anonymous.
Parfait. Bon, fait que là,
si vous voulez retourner,
est-ce que vous voulez...
C'est ça, là, je ne veux pas vous imposer.
Je ne sais pas combien il reste de temps,
mais on pourrait en faire deux autres.
Parfait, deux autres. Je vais te redonner ton...
Le micro.
Tu peux partir, je l'envoie.
Oui.
Bon, fait que...
Ben, avant de se quitter, dans le fond,
c'était vraiment le fun en passant,
Mike. J'étais super nerveux avant
de faire ça, pis
j'en reviens pas, comment ça a passé vite, parce que
tu sais, faire des shows, justement,
nos trucs, nos trucs sont préparés, les interventions,
tout ça, pis là, je savais vraiment pas dans quoi je m'embarquais
j'étais déjà venu faire des shows, j'aime mon bout
le bordel déjà, mais
bref, on a eu du fun à soir, c'était cool
merci tout le monde
merci Mike
on va amener ça, je vais essayer
de ramener ça
à une coche plus...
On est vraiment bien ensemble, on est proches au bout.
Ça me donne le goût
de faire des confidences
et de dire
des choses que je ne dirais pas
tout le temps. C'est des affaires
qui me sont arrivées que je ne suis pas nécessairement
fier de ça, mais je me dis que si ça arrive à moi,
ça se peut que ça arrive à d'autres.
Ce qui se passe, c'est que je me suis encore réveillé, pas chez nous.
Je suis réveillé mais je sais pas je suis où.
Plus j'y pense, plus ça devient flou. Faut que je rentre mais je suis encore saoul.
Je me suis encore réveillé, pas chez nous
J'me suis encore réveillé, pas chez nous
J'suis réveillé, mais j'serai pas chez nous
J'y passe plus, ça devient flou
Faut que je rentre et je suis encore sous
Je suis encore réveillé, pas chez nous
Quand je bois, y'a comme quelque chose qui décolle
J'oublie tout ce qu'on m'a appris à l'école
J'fais des conneries, c'est pas grave
Parce que quand je suis sous, j'ai le droit d'être cave
C'est le lendemain que je me transforme en épave
Même si je me lave, ok, là je suis poqué
Ouais, faut que je vous le dise, le pépé, il est un petit peu poqué
Sur le divan d'un salon
Y'a des photos, je reconnais pas personne
Coudon, y'a le téléphone qui songe
Je réponds, y'en me demande qu'est-ce ton nom
Garçon, moi, mon nom, c'est Raymond
J'ai un groupe en magie à Rayon-Besson aussi
Only the lonely
Attention, on break Je tenais plus debout pas mal, j'ai un rayon Besson aussi. Only the lonely.
Ok.
Attention. On break.
Je tenais plus debout.
Eh oui, je tenais plus debout.
Fait que j'ai pris le 4 roues.
Personne tentait de me réveiller chez nous.
Gaston, il est là.
Il a les yeux de fou. Il a le feu. Je pense qu'il va me casser le cou. Je me suis encore réveillé, moié chez nous Gaston y est là, y a des yeux de fou Y a le feu j'pense qu'il veut m'casser l'cou
J'me suis encore réveillé
Moi chez nous C'est pas du pépé, ça?
C'est pas du pépé, pas en'est pas du pépé pas en tout?
Hey! Ça dérape bien là ce soir-là!
Ok, attention, tout le monde ensemble s'il vous plaît!
Aidez-moi!
Je me suis encore réveillé, pas chez vous!
J'suis réveillé, mais j'sais pas j'suis où!
Plus j'y pense, plus ça devient flou!
Faut que je rentre, mais j'suis encore sous
Ha ha ha ha ha ha ha
Aouuuu
J'me suis encore réveillé, j'me suis encore réveillé
J'me suis encore réveillé, j'ai l'eau
J'me suis encore réveillé, j'me suis encore réveillé, je me suis encore réveillé
Je me suis encore réveillé
J'imagine qu'entre l'enregistrement
de ce podcast et le suivant,
il va y avoir un petit entracte
où vous pourrez sortir dehors
pour fumer des hosties de bonnes smokes.
Au mépris de la vie des docteurs
qui ne comprennent rien au bonheur.
Et ne trouvent jamais de remède, pour survivre aux fadasses et aux tièdes.
Moi quand je veux fuir le poids des jours, oublier le sinistre et le glauque.
Oublier le sinistre et le glauque Et me prendre un instant pour Gainsbourg
Je m'allume un astide bon smoke
La boucane entre dans mon thorax
Et m'illumine de l'intérieur
Je me sacre alors pas mal des taxes
Dont on accable les fumeurs.
Je me sens si loin des métastases et même si ça me donne une voix rauque,
je vacille à deux doigts de l'extase quand je fume un astide bon smoke.
Quand je fume un astide bon smoke, un astide bon smoke,
et soudain la route paraît moins longue.
La fumée emporte les doutes et l'esprit vagabonde.
Même au loin, le soleil qui se couche Semble plus beau lorsque la bouche S'échappe comme de la cheminée d'un boat
La fumée d'un astide bon smoke
Hey, s'il y en a qui ont des lighters, c'est le temps, là!
Un astide bon smoke smoke et le monde suspens sa cadence
La nicotine, j'en ai les canines
Mais qu'est-ce qu'on s'en balance
C'est comme une caresse sur la langue
C'est plus doux que le goût de la mangue.
Ça te perce mieux qu'un vieillard de phoque, quand tu veux un ostie de bonne smoke.
Un ostie de bonne smoke, c'est une barge qui vous prend et vous mène vers le large C'est une chaufferette quand il fait froid
C'est un sombrero quand il fait chaud
C'est un oasis dans le désert
C'est une bulle dans une bouteille de coke
C'est du bonheur qui donne le cancer
C'est tout ça et un petit bon smoke
Hey man, sans joke, donne-moi une feuille de vogue
J'peux mettre un petit bon smoke
Merci!
Merci Mike.
Merci tout le monde.
Merci Yann.
Merci tout le monde.
Mon oncle Serge.
Merci les gars.
Merci Pépé.
Allez, ça vaut tellement la peine
d'aller voir ces gars-là en show.
Allez, la meilleure manière de savoir
c'est où que t'es en show,
c'est sur ton Facebook, ton site web?
Oui, c'est sur mon site web mononcle.com
vous allez sur Google
faites mononcle Serge
voilà
ppsaguitar.com
ou Facebook
aussi
venez m'aimer
sur Facebook
allez l'aimer
sur Facebook
je suis là
je suis là
c'est bien le fun aussi
pis
ça va t'aider
de faire une dernière tourne
pis
non
merci beaucoup
pis achetez leur disque!
Les gars sont tellement bons, je vais te redonner ton micro de contrebasse.
Ou je vais me coucher à terre pour parler.
On fait quoi?
Pour vrai, je sais quoi.
Marijuana?
Ouais, bonne idée!
C'est prêt?
Un, deux, trois, 4, 5, 6, 7
C'était dimanche après-midi au Square Berry
La police passait dans l'arrestation d'un squeegee
Il feuille dans ses poches, il lui passe les manottes
Pis qu'est-ce qu'il trouve? Un demi-gramme de potes
La police confisque la matière dangereuse
Pis après-midi, le chef, il s'en va aux danseuses
Dans le stationnement, avant d'entrer
Il se roule un gros joint avec le pot de confisqué.
On chante en malwana, malwana, malwana.
Dans la légalisation de la malwana.
Malwana, malwana, malwana, malwana.
Chaque fois que les bœufs avaient envie de stock gratis,
le squidgy se faisait arrêter par la police.
Chaque semaine, il se faisait pincer avec du cannabis.
Le juge lui a donc donné la sentence la plus grise. Le laveur de Betty est commencé en prison. Le juge
est rentré fumé en juin à la maison. Et le lendemain, son raviard vient de nos valeurs.
Partant en Thaïlande, se taper des petits mineurs.
Malwana, Malwana, Malwana. Non à la légalisation de la Malwana. Malwana, Malwana, Mal, marijuana, marijuana, marijuana
AAAAAAAH!
Le squeegee en dedans essaye de passer le temps
Il a bien été incité à descendre d'un cran
C'est quelque chose de même plus fort que la marijuana
J'ai gardé lui vendé pour arrondir leur feuille d'bois Toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc toc Y'a que l'après-notre loser est mort d'overdose
Et pendant que le laveur de Winchield repose
Ottawa envisage de rendre le pot légal
Oui, mais seulement à des fins médicales
Prenons l'hésitation des morons d'Ottawa
Ils veulent pas faire de peine à leur chum de la mafia
Et comme c'est là le pot génère'ai nardé milliers d'emplois
J'ai gardé de prison les juges et les avocats
Hey!
Marijuana, marijuana, marijuana
Non à la légalisation de la marijuana
Marijuana, marijuana, marijuana, marijuana
Marijuana, marijuana, marijuana
Non à la légalisation de la marijuana
Marijuana, marijuana, marijuana, marijuana Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
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Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois!
Encore une fois! Encore une C'est temps, mon ange Serge!
Sous-titrage Société Radio-Canada Progressive, c'est animé par Jean Doyon et Réjean Charbonneau Des gars du coin de Sorel En fait c'est une émission de radio
Qui est maintenant disponible en baladodiffusion
C'est deux gars qui font jouer de la musique rock
Aussi simple que ça
Ils font jouer de la musique rock, se parlent un petit peu entre les tonnes
D'écrire c'est quoi le band, c'est quoi leur historique
Ils viennent d'où
Les nouvelles, l'actualité sur ces bands là
C'est vraiment bon
Ça me fait penser à
Musique Plus dans le temps.
Solid Rock, mais c'est comme Solid Rock version
2017.
C'est des bons bands classic rock.
C'est vraiment le fun.
Pas du gros métal solide.
Pas du bruit. C'est vraiment du bon rock.
Ils ont un site web.
Il n'est pas super beau, mais il est vraiment complet.
Ils sont aussi disponibles sur la
plateforme RZO Web. Je vous invite
à aller voir mon nouveau projet.
C'est disponible sur YouTube.
C'est un projet de vlog que j'ai. Chaque
semaine, je sors un petit épisode d'à peu près
10-12 minutes. J'ai vraiment du fun
avec ça. Et si vous voulez écouter mon podcast
à moi, ça s'appelle le stream et c'est disponible