Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD SOUS ÉCOUTE - Laurent Paquin et Sylvain Parent-Bédard
Episode Date: August 26, 2024Dans cet épisode de Sous Écoute, Mike reçoit Laurent Paquin et Sylvain Parent-Bédard pour parler du rachat de Juste Pour Rire par ComediHa!---------Pour vous procurer la Ward Vodka - ht...tp://wardvodka.ca/Pour vous procurer des billets du spectacle Modeste - https://mikeward.ca/fr--------Patreon - http://Patreon.com/sousecouteTwitter - http://twitter.com/sousecouteFacebook - https://www.facebook.com/sousecoute/instagram - https://www.instagram.com/sousecouteTwitch - https://www.twitch.tv/sousecouteDiscord - https://discord.gg/6yE63Uk ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
...
En direct du Bordel Comedy Club à Montréal,
voici Mike Ward sous écoute.
Merci.
Merci beaucoup.
Merci tout le monde.
Merci.
Merci.
Merci tout le monde.
Merci.
Bienvenue à Micworld sous-écoute.
Merci tellement d'être là.
Je veux, avant de commencer, Yann, j'ai eu...
Tu sais, moi, avec sous-écoute, au début, je parlais souvent de Uber.
Tu sais, j'avais un cas de promo.
Les premières années, je ne sais pas si tu te rappelles,
je pensais que c'était Uber Chien.
J'avais des livres gratuits avec ça.
J'ai continué à utiliser Uber.
Mais qu'est-ce que Uber?
Grâce à Uber, Montréal
est devenue une ville du tiers monde.
C'est... Hier, quand je suis revenu Grâce à Uber, Montréal est devenue une ville du tiers monde.
Hier, quand je suis revenu de la Floride, il y avait toute la section Uber.
Tout le monde me demandait si je voulais payer cash.
Même, j'arrive et là, il y a un monsieur qui est comme,
« Tu veux-tu un taxi? Tu veux-tu un taxi? Tu payes cash cash sur un taxi? » Puis là, j'étais comme, « Allô, Chris? »
Là, j'avais peur, tu sais, comme quand tu vas dans le sud.
Puis j'étais comme, « Allô, si j'embarquais pas dans l'auto de quelqu'un que je connais pas? »
Puis j'ai rentré dans l'auto de quelqu'un que je connaissais pas.
Puis là, on est partis.
Puis le monsieur m'a dit, « C'est où tu restes? » Puis j'ai dit, « C'est Longueuil. » Puis il a dit, « Brossard. » Puis j'ai fait il a dit, c'est où tu restes?
Puis j'ai dit, c'est Longueuil.
Puis il a dit, Brossard.
Puis j'ai fait, oui, c'est Longueuil.
Oui, Brossard.
Puis j'ai fait, non, mais Longueuil.
Puis là, j'ai essayé d'expliquer que Longueuil puis Brossard,
c'était pas la même affaire.
Puis il a dit, comment qu'ils te chargent?
Comment qu'ils te chargent?
Puis j'étais comme,
mais c'est comment qu'ils me chargent?
C'est toi?
Si c'est pas, je sais pas, je sais pas. Puis il est comme, non, mais qu'est- qu'il me charge, c'est toi? Asti, c'est pas,
je sais pas, je sais pas, pis il est comme, non,
mais qu'est-ce qu'ils disent dans l'application?
Pis j'étais comme, je sais pas, je sais pas, Asti,
c'était 50, 60 piastres, pis il a fait,
je te fais 140 si tu me payes cash.
Pis là, j'étais comme,
ben, ben non,
Asti, pis il est comme, tu veux pas
me payer cash? J'étais comme, ben non, ben un,
je savais pas,
tu sais, ça ne me tentait pas de fermer l'application.
Puis deux, je revenais des States,
ça fait que je n'avais pas 40 cash.
Mais en tout cas, c'était... De toute façon, la transaction, je pense,
c'est comme tu paies...
Si tu annules, tu as comme une pénalité.
Oui, tu as des frais.
Tu paies avant.
Puis moi, Hubert,
le fait que Hubert
sait que je suis dans le char d'un monsieur weird,
c'est ça qui me protège.
Oui, ben oui, c'est ça.
Lui, il peut quand même me tuer, mais si
je me fais tuer, ça va être lui
suspect numéro un. Tandis
que si je cancelle mon
voyage, ils vont appeler lui,
« Ouais, as-tu ramassé un gars? »
Il va faire « Oui, je l'ai ramassé. »
Après deux minutes, il a cancellé.
Je l'ai collé dehors.
Puis après, je suis allé avec ma collection de couteaux
et mes sacs en plastique.
Fait que c'est ça.
Puis je t'avais dit,
j'ai eu le premier jour que j'étais ici,
il y a eu une panne de courant. Puis je ne t'avais pas expliqué comment ici, il y a eu une panne de courant.
Je ne t'avais pas expliqué comment
j'ai vécu ma panne de courant.
Je t'avais dit que maintenant,
j'ai un masque quand je dors
parce que moi, la pandémie
m'a fait peur.
Je dors encore
avec le masque.
Je dors d'un bain de purel avec mon masque.
Non, je dors, j'ai une machine,
j'allais dire une vapoteuse.
J'ai une machine à appener du sommeil.
Mais machine à appener du sommeil,
quand il y a des pannes de courant,
tu sais, machine à appener du sommeil,
tu as de l'air qui rentre constamment.
Puis quand il y a une panne de courant, T'sais, machine à apnée du sommeil, t'as de l'air qui rentre constamment. Pis quand il y a une panne de courant, ça arrête. Fait que
c'est comme s'il y avait quelqu'un
qui était froid.
Fait que là, t'sais, moi, j'étais bien.
J'étais comme, ah, Chris est bien.
Ah, yes, je suis en train de rajouter des années.
Ah! T'sais!
Ah!
C'était stressant.
As-tu fait un rêve, genre? As-tu imaginé quelqu'un en train de t'étouffer?
Non, mais là, je me suis réveillé.
J'ai fait, ah, tabarnak!
Ah, calisse!
Là, je commence à enlever l'affaire.
Puis là, le courant est revenu.
Puis, fait que j'ai fait, ah, j'ai remis l'affaire.
20 minutes plus tard, un autre panne de courant.
Puis là, j'ai été en tabarnak.
Je suis allé sur le site d'Hydro-Québec.
Puis le site d'Hydro-Québec,
c'est ça qui est fort.
Il disait,
on ne sait pas la raison
du manque
d'électricité, mais
ça va revenir à 10 heures.
C'est quand même fort.
C'est-tu qu'ils ne savent pas? Ils sont comme, qu'est-ce qui est arrivé? Je ne le sais pas. C'est quand que ça va Est-ce qu'ils savent pas?
Comme qu'est-ce qui est arrivé, je le sais pas.
C'est quand que ça va être réglé?
10 heures.
J'ai fait, est-ce qu'ils sont épais?
Est-ce qu'ils sont épais?
Sont épais, 9h57.
C'est revenu.
Sont épais, mais sont bons, tabarnak.
Si je peux faire une petite suggestion,
podcast, là. Cube Radio, ils ont desais, mais ils sont bons, hein, tabarnak. Bon, si je peux faire une petite suggestion, podcast, là.
Oui.
Cube Radio, ils ont des maudits bons podcasts,
puis il y en a un sur Normand Dubé qui a... C'est le gars qui a saboté les lignes d'Hydro-Québec.
Ah, Normand Dubé qui est le pilote d'hélicoptère à Normand Bratwet.
Oui, c'est tellement bon.
C'est un maudit bon podcast.
Ça s'appelle Parpure Vengeance, je pense, puis c'est vraiment bon.
Ah, quel bon nom! Parpure Vengeance. L pense. C'est vraiment bon. Ah, quel bon nom!
Parpure Vengeance.
Lui, c'était juste un monsieur fâché
qui n'aimait pas les lignes d'hydro proches de sa maison.
Fâché et menteur, comme tu n'as jamais vu, mon gars.
Mais c'est-tu un pilote d'hélicoptère, pas vrai?
Oui, oui, oui.
Mais il y a un de ses amis qui l'avait aidé
dans un autre truc
et qui était mort.
Il avait tout mis sur son dos
à son ami mort.
Un trucu premier.
Chris, comme toi, t'as fait avec Jason.
Oui!
Le podcast est cancellé.
On va... Qu'est-ce qui a blâmé sur son ami?
Non, il mettait tout sur le dos de son ami.
Ça, c'est tellement...
Son ami mort.
Pas un bon ami.
Quand Christ, son ami, est mort.
Oui.
Puis c'était quel genre d'affaire?
Parce que son ami l'avait aidé,
parce que lui, il avait saboté les lignes d'Hydro-Québec,
mais aussi, il avait crissé le feu chez des gens,
voyons, des corps de la ville.
Puis son ami avait été entremetteur entre lui
puis du monde qui allait crisser le feu.
C'est quoi un entremetteur entre lui et du monde qui allait crisser le feu. C'est quoi un entremetteur
entre quelqu'un qui crisse le feu?
Il voulait pas...
C'est genre, il donnait un lift
au garage?
Non, mais c'est lui qui les a
mis en contact. C'était comme
un ami, un voisin,
un ami qui, lui aussi, était pilote.
Il se connaissait d'amitié comme ça. Quand un voisin, un ami qui, lui aussi, était pilote. Fait qu'ils se connaissaient d'amitié
comme ça. Puis quand il est mort,
soudainement, il s'est mis à tout blâmer
sur ce gars-là qui était mort.
C'est magique, mon petit.
Quel astique, c'est pas cool.
Il est en prison, lui?
J'espère, sinon,
il va blâmer tout sur nous autres.
Sinon, Chris, on va passer au feu.
Fait que c'est disponible, Cube feu. C'est disponible Cube Radio.
C'est disponible sur Spotify.
Moi, je vous suggère d'aller l'écouter
sur Spotify parce que Cube Radio,
leurs applications n'est pas au point.
Ils te roulent deux pubs en même temps.
Tu entends trois pubs qui roulent
en même temps.
Ils savent comment faire de l'argent avec le web.
C'est combien une pub?
20 piastres par mille?
On va en mettre 60.
En même temps.
On va se mettre riches.
On va présenter
les invités.
T'es-tu prêt, Yann?
Oui, monsieur.
Ça, là, ça va être...
Je suis vraiment content.
Je suis vraiment content d'avoir...
Bien, ces deux gars-là, il y en a un,
c'est un des fondateurs du Bordel comme les clubs.
C'est un de mes partners.
C'est un gars que ça fait des années que je connais.
C'est le gars qui a animé le plus de galas juste pour rire.
Et l'autre, c'est son premier podcast
et il a acheté juste pour rire.
Mesdames et messieurs, voici Laurent Paquin et Sylvain Parambédard.
Comment ça va?
Comment ça va?
C'est comment ça? Merci d'être là, les gars. C'est comment ça...
Merci d'être là, les gars.
C'est comment, Sylvain,
vu que là, c'est encore nouveau,
d'entendre, c'est lui qui a acheté
Juste pour rire.
Tu dois faire comme,
c'est quoi ma vie, tabarnak,
que j'ai acheté Juste pour rire?
Je regardais en arrière de moi,
je pensais que tu présentais quelqu'un d'autre.
Ah oui?
C'est particulier. Il y a eu regardais en arrière de moi, je pensais que tu présentais quelqu'un d'autre. Ah oui? C'est particulier.
Il y a eu cette semaine, en fin de semaine,
plusieurs articles dans la presse.
Il y a eu comme
cinq ou six articles sur
toi et sur ton achat
de comédien
que vous avez acheté juste pour rire.
Puis j'ai dit vous parce que je te vous fous.
Mais un affaire qui revenait souvent, tu disais, je suis encore vous avez acheté juste pour rire. Puis j'ai dit vous parce que je te vous fous. Mais,
tu sais, un affaire qui revenait souvent,
tu disais, tu sais, je suis encore
le petit cul de Lévis.
Ça doit être
weird pour toi.
C'est bien bizarre, mais je ne le réalise pas
tout à fait encore.
Oui, j'ai l'impression que je suis le petit cul de Lévis.
Moi, j'ai commencé à faire de l'humour avec vous autres
parce que j'aimais ça. Je ne savais même pas qu'on pouvait faire de l'argent là-dedans.
C'est vrai? C'est quand tu as découvert?
Ou tu l'as-tu découvert?
J'espère.
Quand il a découvert qu'il avait les moyens d'acheter juste pour vrai.
J'ai toujours fait ça par passion.
C'est vraiment bizarre.
Je suis encore le petit gars de Lévis,
le petit gars de Québec qui aime faire ça.
C'était pas vraiment Lévis, hein?
C'était Pintendre.
C'était Pintendre.
Fait que tu faisais semblant de venir de Lévis.
La grande ville.
Ah oui, tu étais comme...
J'avais hâte de traverser à Québec.
Fait que, mais quand ça a commencé,
fait que, au début, c'était le Grand Rire Bleu.
Le Grand Rire Bleu.
Le Grand Rire Bleu, c'est...
On va te parler tantôt, Laurent.
Merci d'être là.
Grand Rire Bleu, 2000.
2000.
Tu avais parti ça à l'époque
avec Mario Grenier
Mario Grenier
qui animait
les Lundi Juste pour rire
à Québec
au DAG
comment c'est né ça
pis comment
ouais comment c'est né
ben j'ai commencé
à faire des spectacles
je me cherchais une job
pis je réussissais pas
à en trouver
fait que j'ai commencé
à faire des levées de fond
pour des organisations
bidon lucratives
pis j'ai fait des
spectacles, des spectacles d'humour.
Le premier que j'avais fait, c'était celui de
Stéphane Rousseau. J'avais rendu
les billets un à un au téléphone
en appelant chacun des clients pour
ramasser de l'argent pour la société Alzheimer.
OK.
T'appelais-tu tout le temps la même personne?
Non, mais Mike, ça n'avait pas de sens.
Je leur envoyais des lettres.
Je leur disais « Vous allez passer une soirée mémorable,
des beaux souvenirs. »
Je parlais de l'Alzheimer.
C'était où? C'était quelle salle?
C'était au Capitole de Québec.
J'avais vendu les 1000 billets un par un.
1000 billets un par un.
Puis là, à un moment donné, j'ai dit à Stéphane Rousseau…
C'est où que tu trouvais les numéros de téléphone?
T'avais-tu un mailing list ou t'appelais juste,
t'étais dans le bottin, puis t'étais comme Bernard Lachance.
J'avais tellement pas une scène.
J'avais été chercher une liste à la Chambre de commerce de Québec.
OK.
Puis j'imprimais les pages dans le temps.
T'avais des imprimantes à jet d'or.
Tu pouvais en imprimer 15 à la fois.
OK.
J'imprimais 15 à la fois pendant la nuit.
Ça durait 15-20 minutes.
Je mettais mon alarme à toi et 20 minutes pour me réveiller, pour aller changer le
paquet de feuilles.
OK.
Pour réussir à appeler les clients le lendemain.
T'as un peu de bac.
J'ai vendu 1000 billets comme ça.
Puis, c'était à partir de la chambre de commerce de Québec.
Puis, comment…
Tu sais, Rousseau,
tu l'avais déjà booké. Fait que si t'avais
pas vendu les billets,
t'étais dans...
J'étais dans le mal. C'était Rousseau qui était
dans le mal.
Non, j'avais payé d'avance.
Mais OK. Oh, Chris! Comment...
Eh, tabarnak! Fait que c'est un stress
pas possible. C'est un stress pas possible.
J'ai eu plusieurs étapes dans l'histoire de l'organisation
où j'ai eu des grands stress.
À partir de ce premier-là jusqu'à juste pour rire présentement,
parce que c'est un stress d'avoir acheté ça.
Il y a eu différentes étapes au cours des années.
Puis à un moment donné, j'avais rencontré Stéphane,
j'avais rencontré François Morancy, Marc Boisleur.
C'est eux qui m'avaient dit « Tu devrais aller rencontrer Mario Grenier
pour partir à un festival d'humour à Québec. »
Chose que j'avais fait parce qu'on avait demandé
à Gilbert Rozon si on pouvait partir
juste pour rire Québec.
Il nous avait dit qu'il n'y avait pas de place pour deux festivals
d'humour au Québec et deux organisations d'humour.
OK.
Ça, tu devais t'en rappeler.
J'ai encore la lettre.
Ah oui.
Finalement, il avait raison. Ah oui, non. Il lettre. Ah oui. Ah oui. Et finalement, il avait raison.
Oui, oui, non, il avait raison.
Ah oui.
Ah oui.
D'ailleurs, je sais que vous êtes bien chum.
Comment il va?
Non, non, je suis bien.
C'est pas vrai.
Mais ça, le meeting, parce qu'il y a eu une couple de meetings à l'époque avec Gilbert,
qu'au début, tu avais demandé de faire un festival à Québec, il ne voulait pas.
Puis après, un coup que le festival, ça faisait une couple d'années qu'il roulait.
Il a voulu acheter.
OK, c'est lui qui voulait acheter.
Vous vous êtes rencontrés au Madrid.
À Drummondville.
Oui, au Madrid.
Pour être moitié-moitié.
Pour être moitié-moitié.
Vous avez mangé
à côté des dinosaures
ça avait pas marché pantoute
on partageait pas les mêmes valeurs
c'est quoi qui t'avait offert
tu te rappelles-tu
je me souviens pas pantoute
aucune idée
mais il voulait acheter pour pas grand chose
mais il te traitait encore comme le petit cul
définitivement il Il a essayé
quelques fois. Il est venu à Québec quelques fois.
Il est venu de Romainville. C'est son genre d'essayer
quelques fois.
Tu dis non,
puis il fait un forfait nez.
OK.
Non, non.
Pour lui, non n'est pas une réponse non
je vais acheter ton faisceau
non je ne comprends pas
que c'est qu'il dit de quoi il parle
il n'arrête pas d'inventer des mots
mais là
est-ce que
c'est tellement nouveau
mais est-ce que tu vas faire
des galas
à Juste pour rire aussi?
Ou ça va être juste Québec?
Ou ça va être les deux,
mais il va y en avoir moins?
Oui!
Laurent en a mis un cet été.
À Québec.
À Québec.
Je ne pense pas que je vais faire des galas francophones à Montréal.
C'est vrai?
Non, on va les garder à Québec.
On va en faire en anglais à Montréal, assurément.
À Montréal, on va essayer de faire quelque chose de différent.
On aimerait ça que les festivals soient différents.
L'industrie, les artistes aimeraient ça que ça ne soit pas pareil.
On va essayer de faire quelque chose de différent.
Le ZooFest, c'est une des parties
du festival que, pour beaucoup de gens,
c'était le bout le plus intéressant dans le festival.
Est-ce que tu penses que ça peut survivre?
Peux-tu revenir? Peux-tu avoir un équivalent?
Ou c'est un peu ça qui se passe en ce moment?
Parce qu'il y a beaucoup de choses
qui peuvent faire penser au ZooFest.
Cette année, oui, définitivement, c'est un festival
à Montréal qui est transitoire.
Mais oui, le ZooFest, pour moi,
c'était quelque chose de très intéressant.
L'organisation, on aimerait garder quelque chose de similaire
parce que c'est là que tu as des découvertes,
que tu vois des choses complètement différentes.
Puis aussi, c'est là que les artistes...
Le défaut d'un artiste,
c'est que quand tu commences,
tu rêves de faire
le festival.
Que ce soit un comédien ou je suis rire, quand tu asences, tu rêves de faire le festival. Que ce soit
Comédie-Auge, que ce soit Rire,
quand tu as besoin du festival, tu rêves du festival,
puis là, le festival ne veut pas de toi
au début. Tu essaies, tu essaies.
Puis là, le festival te book,
puis là, tu es comme « Oh yes, mon bouquet! »
Puis après, ça marche, tu es comme « Yes, ça a marché! »
Puis après, ça marche vraiment,
puis là, le festival, tu es comme « Hey, tu reviens-tu? »
Puis tu es comme « Ah non, on n'a plus besoin de toi! »tu, puis t'es comme, non, j'ai plus besoin de toi.
Ça marche, mes affaires restent.
Pourquoi j'aurais besoin de toi?
Fait que c'est bon d'avoir les jeunes.
J'ai entendu aujourd'hui,
sur mon TikTok,
une affaire de Steve Guttenberg,
parce que j'ai beaucoup...
Steve Guttenberg, tu te rappelles-tu de Steve Guttenberg?
C'était le policier
principal dans...
Ah non, c'était ça? Oui, il était
le policier dans Police Academy,
puis il était
Trois hommes et un couffin, version américaine.
Mais il disait,
le show business, c'est
il y a cinq étapes. Ça commence,
c'est qui Steve
Guttenberg? Après, c'est ça me prend Steve Guttenberg? » Après, c'est « Ça me prend Steve Guttenberg. »
Après, c'est « Ça me prend quelqu'un,
un genre de Steve Guttenberg. »
Après, c'est « Ça me prendra un jeune
Steve Guttenberg. »
Après, ça finit « C'est qui Steve Guttenberg? »
Là, on est rendu au cinquième.
Oui, c'est ça.
Je voulais juste dire ça
pour ralentir la discussion.
Mais parlons Steve Guttenberg.
Pourquoi?
Il va-tu animer un gala anglais cette année?
Ça me prend un Steve Guttenberg.
Ça te prend un Steve Guttenberg.
Mais un, ça va te prendre un cours
pour prononcer Steve Guttenberg.
Je l'ai vu en le prononçant.
Là, cet été, t'as
Dane Cook,
qui est ton gros nom américain.
Ça, ça va être
show gratuit, place des festivals.
Oui.
En fait, pour ce qui était de Juste pour rire
anglophone cette année,
moi, je connais pas grand-chose à l'humour anglophone,
pour être très honnête.
C'est quelque chose que j'ai à apprendre avec toute l'équipe.
Quand on a fait l'acquisition de Juste pour rire, malheureusement, les anciens propriétaires ont mis fin à l'emploi de toute l'équipe.
Il a fallu recommencer. Les gouvernements voulaient qu'on fasse quelques shows gratuits en anglais.
Dane voulait venir, on fait un show avec Dane Cook à la place des festivals le samedi soir 27, quelque chose comme ça.
Puis on a à peu près une vingtaine de shows anglophones, puis on a à peu près une trentaine de shows francophones.
Ça va être un petit festival, je pense, cette année à Montréal, c'est Transhistoire.
On a fait ça, on est propriétaire depuis le 8 juin.
Ça, tu t'es annoncé ces shows-là avant de savoir que c'était vous autres l'offre gagnante.
Oui.
Ça, ça aurait été un ostie de bâton dans les roues
pour le nouveau propriétaire
si ce n'était pas vous autres.
Non, mais pour vrai,
mettons, moi et Laurent,
on décide qu'on a jeté Juste pour rire,
puis là, tu annonces que tu as
un festival.
Toi, tu te disais, c'est sûr,
c'est moi le gagnant? Non, pas tout à fait,
mais je voulais, je souhaitais.
Je savais qu'il y avait des gens en liste assez importants.
Mais à partir du moment où on a vu...
Tu sais, Montréal, ça a toujours été la plaque tournante de l'humour mondial,
autant francophone qu'anglophone.
Il y a toujours eu ce gros festival-là.
Quand on a vu que ça n'allait pas avoir lieu avec la fête de Juste pour rire qui était annoncée,
on s'est dit que ça n'avait pas de sens.
Il ne faut pas laisser ces dates-là de festival cet été.
On était au mois de mars.
On voulait que ce soit de l'humour qui se fasse à Montréal.
C'est pour ça qu'on a annoncé qu'on allait prendre les devants pour faire un festival d'humour,
offrir aux citoyens, aux festivaliers, aux touristes de l'humour à Montréal
pendant ces deux semaines qui sont très importantes.
On s'est lancé avant même de savoir qu'on allait être propriétaire de Juste pour rire.
OK. Puis toi, Laurent,
les deux, vous avez appris
la fin de Juste pour rire.
Comment? Est-ce que vous l'avez appris dans le journal
comme tout le monde? Oui, oui, dans le journal,
comme tout le monde. OK. Toi?
Moi, je l'ai appris quelques heures avant que ça sorte dans le journal
par un texto.
En me disant, ton compétiteur va annoncer
qu'il se place à la loi de la prosecution de faFrance-Section de Fayette dans quelques heures. »
Toi, ça a été quoi ta première réaction?
Tu as-tu appelé ton équipe?
J'étais en train de préparer un show
en coproduction avec eux autres 24 heures avant.
Ça prouve que l'équipe qui était en place
ne savait pas vraiment, à part les grands dirigeants.
Je pense qu'il y a eu beaucoup de gens
pris par surprise.
Même à l'interne, il y a eu un petit paquet de monde
qui ont fait le saut.
Moi, j'avais...
Il y a
Bill Bernstein de la Gazette
qui m'appelle souvent
quand il veut des scopes.
Moi, j'ai aucun scope.
À chaque fois,
j'ai dit, je ne le sais pas. Il m'avait appelé
et il avait dit, juste pour rire,
ça ne va pas bien.
Tu le savais-tu? J'étais dit, je ne le sais pas. Il m'avait appelé et il avait dit, juste pour rire, ça ne va pas bien.
Tu le savais-tu?
J'étais comme, qu'est-ce que tu veux dire?
Ça ne va pas bien.
Ils ont arrêté les galas l'année passée.
Je sais ça.
J'ai remarqué qu'il y avait juste un gala au lieu de plein de galas.
C'est comme si tu arrives au Super C
et tu es comme, la section
fruits et légumes, y'a une banane.
Tu sais, me semble,
c'est plus les belles
années, là, tu sais. Fait que c'était comme,
y'était comme, tu penses ça, ça va
fermer, pis j'ai fait, ben non, ça fermera pas.
Pis genre, trois jours après,
là, c'était, y'annonçait
que ça, y'était
sous la loi de la protection de la faillite.
J'ai fait « Astic, je ne connais rien ».
Et là, toi, pour le côté anglais,
tu as appelé du monde qui était à Just for Laughs?
Oui.
On engage des gens qui étaient déjà là en place.
L'équipe est en train de se mettre en place.
C'est pour l'année prochaine qu'on prépare les affaires.
On va avoir un festival en Australie, à Sydney. On va en avoir un à Vancouver. gens qui étaient déjà là en place. L'équipe est en train de se mettre en place, puis c'est pour l'année prochaine qu'on prépare les affaires. OK.
On va avoir un festival en Australie, à Sydney.
OK.
On va en avoir un à Vancouver, un à Montréal assurément. Toronto, probablement qu'on
va le laisser tomber.
Avec le nom Just for Laughs?
Oui.
OK, OK.
Avec le nom Just for Laughs.
OK.
Puis à Londres aussi, on va le laisser tomber. Ils m'ont demandé pourquoi on n'achetait
pas Londres. Bien, j'ai dit, ça fait trois ans que vous perdez trois millions. On n'achètera
pas une autre perte avec vous.
Bien, oui, surtout que c'est une des raisons de l'échec.
Je pense qu'avec Londres, puis c'est-tu au Texas?
Austin au Texas.
Oui, c'est ça, ils ont perdu 20 millions, une affaire de fou.
Moi, ce serait drôle d'acheter puis faire
« On fait le même plan d'affaires ».
Ça va bien quand on l'est.
C'est où mon char?
Remène mon char.
C'est sûr, un an après,
Comédia est racheté
par le Grand Montréal
Comique.
La première année,
c'est juste
Dane Cook
qui se promène
en hélicoptère.
Ça,
tu ne capotais-tu
quand il y a eu
le Grand Montréal comique,
tu devais stresser.
Tu devais faire,
oh boy, ils ont des hélicoptères.
Non, mais c'était correct, c'était correct.
Moi, j'ai trouvé ça le fun, l'aventure qu'il y a eu.
Ça n'a pas levé, ça démontre que c'est difficile
d'organiser un festival, de produire un festival.
Mais l'industrie a voulu se réunir
pour réussir à remplacer quelque chose
qui est en train de tomber.
C'est en 2017-2018, ça.
Déjà.
Je m'en rappelle même pas.
C'est un bon bout.
Ça a marché une couple d'années.
Mais quand même,
juste pour rire,
Just for Love,
c'est fort comme brand.
C'est fort ici,
pour l'international.
Mondialement,
c'est le plus gros festival
pour les gens qui font ça en anglais.
C'est prestigieux.
Des humoristes américains
disent,
« Hey,
tu vas-tu à Montréal
cette année? »
Il y a quelque chose
de gros.
Puis tu sais,
en français,
Gilbert a taché la marque,
mais en anglais,
personne n'a entendu parler.
Oui, oui, oui.
Ils ne savent pas
qu'il existe.
Oui,
puis il y a eu
des bien pires,
tu sais,
ils sont comme,
« Ah,
c'est pas Weinstein,
tu sais. »
Non, mais c'est même pas ça, mais tu sais, ils n'ont pas entendu parler. Tu sais, tu leur par pires, sont comme « Ah, c'est pas Weinstein. » Non, mais c'est même pas ça.
Mais ils n'ont pas entendu parler.
Tu leur parles, ils sont comme « Ah, ouais? »
Puis là, tu leur décris c'est qui Gilbert.
Ils le voyaient jamais, vu que Gilbert...
Ils n'ont jamais eu affaire à lui, probablement.
Non, c'est ça.
C'était pas mal plus Bruce qui s'occupait de ça.
Bruce Hills.
Est-ce que Bruce reste?
Non.
OK.
Non, on a pris la décision de tourner la page.
C'est-tu vrai?
Oui.
C'est un expert extraordinaire qui connaît le milieu,
mais à un certain moment donné, dans l'histoire d'une entreprise,
il vient le temps de regarder devant et de monter un nouveau plan.
Ça a été la décision qu'on a prise.
Est-ce que tu l'as rencontré pour lui dire où il la prend, là?
C'est juste...
Non, je l'ai rencontré à plusieurs reprises.
J'ai eu la décence d'y parler au téléphone.
Lui, il n'y en a pas 100.
Regardant en avant, je comprends,
mais tu n'as pas peur d'avoir perdu quelqu'un
qui était installé et respecté aussi.
Parce que lui, tout le monde savait c'était qui.
Très respecté.
Il ne savait pas c'était qui Gilbert,
mais il savait c'était qui Bruce.
Tous les agences américaines, tous les agents américains, les artistes, ils nous demandent tous si Bruce est encore là. Oui, c'était qui, lui. Très respecté. Il ne savait pas c'était qui Gilbert, mais il savait c'était qui Bruce. Tous les agences américaines, tous les agents américains, les artistes,
ils nous demandent tous si Bruce est encore là.
Oui, c'est une crainte, c'est un défi, c'est un risque,
mais ce n'est pas le premier risque qu'on prend.
Puis, il y avait d'autres gens qui travaillaient pour Bruce depuis 15-20 ans,
qui méritaient de prendre leur propre zèle, puis prendre leur place aujourd'hui,
puis ils vont être avec nous autres.
Je pense qu'ils vont être capables de monter quelque chose.
Mais c'est un défi extraordinaire, bien sûr.
Ça fait peur parfois.
Surtout quand tu ne sais pas c'est quoi.
C'est un nouveau marché complètement.
Mais on va définitivement relever le défi.
C'est quoi, tu sais, comme là, toi, Laurent,
cet été, tu animes...
Ça fait combien d'années que tu animes à Comedius?
À Comedius, ça va faire ma troisième année.
OK.
Troisième année.
Troisième année, oui.
Puis c'est en nombre de galas, ça veut dire que c'est ton...
Ça fait 21 ans.
21 ans.
21 années de suite.
Wow, c'est quand même...
Merci, merci.
Oui.
Puis, c'est comment monter un gala?
Tu sais, comme là, tu dois avoir moins de stress que la première année.
Ben oui, que la première année.
Non, non, c'est sûr. La première année, ça se compare
même pas, mais moi, je considère qu'à
un moment donné, le gros stress du début,
il est plus là, mais il y a comme un autre
stress, parce que là, tu sais, il faut
justifier pourquoi t'es encore là.
Parce que mine de rien,
comment ça se fait qu'il est
toujours là, cet assidu là
à un moment donné
non mais
c'est normal aussi
fait que il faut
j'ai l'impression
que je dois prouver
que je suis encore
y'a-tu d'autres personnes
qui disent ça
ou c'est juste moi
c'est ça
non mais
y'a personne
j'ai l'impression
qu'il y a personne
qui dit ça
mais c'est dans ta tête
pis tu veux pas faire
le gala de trop tu veux pas que les gens se disent après un gala ordinaire qu'il y a personne qui dit ça? Non, mais tu comprends que... Mais c'est dans ta tête. Tu ne veux pas faire le gala de trop.
Tu ne veux pas que les gens se disent, après un gala
ordinaire, qu'ils se disent, ouais,
ça fait beaucoup qu'ils animent. Peut-être qu'il est temps
qu'ils arrêtent. Tu comprends? Fait que chaque année,
j'ai l'impression qu'il faut se carrer. J'ai comme
pas le droit de me tromper.
J'ai l'impression aussi que le monde
ne comprenne pas. 21 ans,
tu sais, tu vas avoir
des années que c'est hallucinant, des années que c'est correct,
puis c'est juste normal.
Fait qu'une année que c'est correct, je comprends que ça doit être un stress.
Moi, je suis content parce que, objectivement, la qualité de mes numéros à moi,
mes stand-up, mes numéros que je fais en ouverture,
j'ai l'impression que c'est les dernières années qui sont mes meilleures.
Mais, mettons, mes deux dernières années, deux, trois dernières années à Juste pour rire,
puis mes deux premières années à Comedia, j'ai l'impression que j'ai fait mes meilleurs numéros.
Ça fait que j'ai l'impression que ça ne va pas trop en descendant, mettons.
Puis ça, ça a été... T'expliques ça comment? C'est-tu la naissance du bordel?
Je pense que ça arrive, oui.
Pas juste le bordel, ça sonne comme si je faisais
une pub pour le bordel,
mais juste le fait
que maintenant, un humoriste peut
roder ses affaires
60 fois dans une semaine.
Moi, je pense qu'il y a un peu de ça.
Je pense que la qualité aussi de l'humour
a augmenté au fil des années
chez tout le monde.
La relève est meilleure qu'avant.
Les vétérans qui sont encore là sont meilleurs qu'avant.
C'est juste normal.
Il faut suivre.
C'est-tu le bordel?
Moi, je pense que beaucoup.
Je pense que le bordel a augmenté.
Comment je dirais ça?
Le bordel a mis la barre haute.
Tout ce qu'il y a de soirées d'humour,
de comédie-club,
le comédie-club,
le terminal, tout ce qu'il y a de comédie-club est venu après
le bordel et ils se sont bâtis
en essayant
d'accoter le niveau que le bordel
avait installé.
Je pense.
Puis c'est tout positif.
Je ne sais pas si j'ai l'air de chialer. Je trouve que c'est tout positif, là, je sais pas comment... Je sais pas si j'ai l'air de...
Je sais pas si j'ai l'air de chialer,
là, mais je trouve que c'est bon
qu'il y ait d'autres comédie-clubs,
puis que, justement,
tout le monde se force un peu le cul à offrir
des conditions de show
acceptables pour les humoristes, mais pour le public aussi.
Nous, on a connu les années et les pires.
On a connu des shows de marde dans des bars de marde.
Puis là, ça existe à peu près plus. Il y a encore des soirées de tough, mais je pense que le bordel, si on a connu les années et les pires. On a connu des shows de marde dans des bars de marde. Puis là, ça n'existe à peu près plus.
Il y a encore des soirées de tough.
Mais je pense que le bordel, si on a une chose
qu'on peut dire qu'on a le droit d'être fier, c'est que
on a augmenté le niveau de qualité de
toutes les soirées d'humour au Québec.
Des fois, j'écoute des vieux humoristes,
puis par vieux humoristes, je ne parle pas.
Mettons, nous, en montant.
Mais nous autres, en montant,
tu sais qu'ils sont comme
c'est dur
de roder dans les bars
mais ils parlent des années
parce qu'à l'époque c'était des bars
que tu disais au boss
tu peux-tu fermer les télés
et la machine à poule
et il était comme
crise de princesse
tandis qu'à ce temps-là c'est plus ça
même éloigné en région aussitôt qu'à ce temps-là, c'est plus ça. Même à l'éloigné
en région, c'est aussi ça
qu'une soirée d'humour, c'est une vraie qualité
que les gens ont.
Tu te rappelles d'un show, j'ai déjà raconté l'anecdote,
mais on faisait un show ensemble
à Jonquière, dans un bar,
puis on était zéro connus, toi et deux,
puis le micro était branché d'une boîte
de métal à terre sur le stage.
Puis des fois, il y avait un guuuu
dans le micro
puis le gars de son nous avait dit
si jamais ça fait ça pendant le show
tu crisses un coup de pied sur la boîte de métal
puis après
avant le show
tu m'avais dit, moi je venais de faire mon premier galop
juste pour rire, puis tu m'avais dit
réalises-tu que la semaine passée t'as fait ton
plus gros show de toute ta vie.
Puis cette semaine,
tu es dans un bar
avec un technicien
qui te dit,
si jamais ça fait grrrr,
tu crisses un coup de pied
dans la boîte de métal.
Puis c'était une soirée
qui n'était pas exceptionnelle.
C'était souvent demain.
On faisait trois shows au Saguenay
dans trois bars.
Trois bars que les gens qui venaient ne savaient même pas qu'il y avait des soirées. Non, non, c'était dé demain. On faisait trois shows au Saguenay, dans trois bars. Trois bars que les gens qui venaient
ne savaient même pas qu'il y avait des soirées.
C'était dégueulasse.
Il y avait bien des shows à cette époque-là.
Tu avais l'impression que le monde dans la salle
était comme, il me cherche-tu, lui, Coris?
C'est quoi son problème?
Moi, je suis venu ici te voir avec mes chums.
C'était ce style-là.
Il n'arrête pas de me raconter son voyage.
On n'entend même plus la game.
Ça, toi, quand...
Là, le
Comédia Club, ça fait combien d'années
que ça existe? Nous autres, on a eu la bonne idée
de partir ça le 12 mars
2020. Ah oui! La veille
de la pandémie. Ah oui!
Donc, ça fait 5 ans.
On était
2 ans en faisant des choix à distance.
Fait que là...
Mais, tu sais,
je comprends comment ça marche, le business.
Tu sais, vous étiez en train de bâtir
vos affaires, puis là,
au Nouvelle, c'est
« Hey, il y a quelque chose en Chine. »
C'est loin, la Chine.
Mais vous avez continué
jusqu'à...
Jusqu'à l'ouverture. En fait, c'est prévu
le 15 mars avec Péa Méta,
l'ouverture, puis le 12,
tout a fermé.
Il y avait moins de monde.
Il y avait moins de monde.
On venait de mettre
500 000 piastres dans quelque chose.
Non, t'as parnaque.
Nous autres, on était en train de construire
le bordel 2 à cette époque-là.
Oui, on allait ouvrir ça.
Nous autres, c'était le mois d'avril, vu qu'on n'est pas
naïfs.
Oui, c'est ça. Nous autres,
on venait voir,
ça commence, ça avance bien.
Puis après, il y a eu six mois que ça n'avance plus.
Mais vous autres, quand vous avez commencé,
il y avait des shows, mais en Zoom, genre?
En Zoom, on a fait ça.
Le premier soir, il y a eu 15 000 personnes
qui ont regardé la soirée d'ouverture.
Quand même.
On s'ennuie, hein, des shows en Zoom?
Ah oui, on s'ennuie de ça.
C'est épouvantable.
Ah, moi, j'aimais ça.
Non, des gros...
Voir un gros monsieur
qui rit pas avec son chat.
Ah oui, c'est vrai.
C'est pour ça que j'ai commencé.
Tu regardais
les spectateurs à l'écran, en plus.
Parce que là, tout le monde se disait
« Hey, pourquoi qu'on met... »
Tu sais, parce que je comprends mettre du volume,
comme ça, t'as les rires,
mais là, tu voyais vraiment les faces
du monde
qui te fixaient. Là, t'entendais
un chien qui jappe,
un enfant qui braille.
Non, non, oui, oui. Je m'ennuie de...
Moi, j'en ai pas fait beaucoup, mais j'ai fait une corpo bilingue
pour une compagnie à Toronto.
Et là, j'étais comme...
Puis, tout le monde parlait
français et ou anglais,
sauf une famille
qui parlait
juste Punjabi, puis peut-être
un peu anglais. Puis là,
j'étais comme, qu'est-ce que je fais?
J'essaie de faire du crowd work
à un Indien
de 6 ans qui,
même s'il comprenait
ma langue, ça ne marcherait pas.
C'était vraiment weird.
Mon premier show
virtuel que j'ai fait, c'était
Phil Roy qui avait parti ça.
Ça s'appelait le Wi-Fi Comedy Club.
Mais on était dans nos buts.
Moi, j'étais dans ma cuisine.
Lui, il était dans son bureau.
Je faisais mon stand-up.
J'avais quand même un 58 que je me branchais
dans mon ordi.
Mais en arrière, c'était mes portes d'armoire de cuisine.
Au moins, tu avais branché ton micro
pour vrai.
Moi, je ne l'ai jamais fait, mais j'allais voir des fois des shows.
Puis quand je voyais le monde avec les fils, je me demandais,
j'étais comme, y a-t-il juste son Chris de fils qui traîne à terre?
Puis c'est son micro de webcam.
C'est un domé aussi.
Mais ça s'était perfectionné.
À un moment donné, dans le bout où on ne croyait plus
qu'on allait revenir à la vie normale,
puis que tu faisais, c'est ça maintenant la vie »,
tout le monde a investi, tout le monde s'est acheté des backdrops, des caméras, des spots.
Aujourd'hui, c'est tout dans le garde-robe et ça ne sert plus à personne.
Mais il y avait des shows.
Pour vrai, on fait des blagues, mais il y en a que j'ai trouvé ça cool quand même.
Il y avait une place, à un moment donné, il faisait des corpos dans un ancien local
où il y avait des locaux de répétition de musiciens.
C'était tout insonorisé.
Il y avait plein de locaux différents.
Et il y avait une équipe TV dans chaque local.
Fait que toi, tu faisais un corpo.
Tu faisais, mettons, ton 10 minutes.
Là, tu sortais, tu t'enlais dans un autre local.
Tu faisais un autre corpo pour une autre compagnie.
C'est une livre qui m'avait dit, à un moment donné... Comme des filles de webcam.
T'étais la première.
Exactement.
Non, mais Niv m'avait dit...
OnlyFans.com Laurent Paquin.
J'ai mon OnlyFans à cette heure,
c'est ça qui m'a donné le goût.
Mais c'est ça, Niv, il disait que lui,
ça avait été son plus gros mois de décembre.
En termes de corpo et d'argent qui rentre,
ça avait été formidable.
Même, j'avais regretté de ne pas en avoir accepté plus.
Mais il y avait plein de...
Tu sais, comme moi, j'ai fait une fois le stand-up
et je n'ai pas aimé ça.
Puis après, j'avais trouvé, je faisais des sous-écoutes
avec Jean-Thomas ou avec Sébastien Denis.
Puis là, c'était vraiment facile.
Fait que là, on faisait
une corpo, puis on parlait
au boss de la compagnie.
Fait que c'est une discussion à trois, moi,
Barbu, puis le président
de, mettons, Normandin.
Fait que c'était vraiment facile
au bout.
Puis les employés aimaient ça.
Ils étaient comme,
« C'est bien drôle, le cycle barbu traite notre boss de pédophile. »
C'était vraiment le fun.
Il y a une affaire que j'aimais à chaque fois que je le faisais.
Moi, j'avais découvert que je ne chargeais pas assez cher.
Le fait qu'on était en pyjama dans nos maisons,
c'était comme, ce n'est pas un vrai show.
Je ne peux pas charger le prix d'un vrai show.
Un moment donné, il y avait eu un article
qui disait comment les artistes
chargeaient. J'étais comme, je suis
un imbécile.
Moi, j'étais comme, ce n'est pas un vrai show.
Je suis en pyjama.
Tu sais,
c'est ça, je n'avais pas de bas
pendant les shows.
Tu ne peux pas charger
5 000 piastres
si tu n'as pas de bas.
Le monde était-tu seul
en tabarouette?
Nous autres,
ça a marché
à un moment donné.
Les galas,
on avait été obligés
d'annuler le festival
l'été
et on l'avait fait
en janvier, février
pendant le temps
du couvre-feu.
80 000 personnes
avaient regardé les galas par Internet.
Ça avait été pas mal plus.
Puis, vous autres, est-ce qu'il y avait
pas de public?
Y'avait-tu des rires encore?
Y'avait du public. On avait réussi à avoir du public.
On les avait fait au Capitole,
avec des distances entre les tables.
Je viens d'avoir le flash.
C'était même moi qui vous avais dit
que Saturday Night Live
avait...
Le public de Saturday Night Live,
c'était des figurants auditifs.
Oui, exact.
Je t'avais dit ça parce que je me disais
que tu as des contacts pour appeler le monde
pour voir si c'est vrai.
Je t'avais dit ça.
Tu l'avais fait.
J'avais fait « Chris, ils l'ont fait. On va le faire pour sous-écoute. » Tu m'avais dit ça, puis là, tu l'avais fait. J'avais fait, « Chris, OK, ils l'ont fait.
On va le faire pour sous-écoute. »
Tu m'avais donné l'idée.
C'était un peu la crosse aussi.
Ces gens-là, ce n'est pas des spectateurs.
On n'a pas le droit d'avoir des spectateurs.
Mais si on les engage comme figurants,
ils ont le droit d'être là.
C'était comme...
Exact. On payait tout le monde 25 ou 50 piastres pour être là.
Oui, moi, je ne les payais pas, mais il y avait...
Mais c'était gratuit.
C'était gratuit.
C'était de l'expérience.
Ils peuvent mettre ça dans leur cible.
Tu leur as dit, ça va te faire connaître.
Tu avais réussi à avoir combien de personnes dans la salle?
Je pense qu'on était 200 dans une salle de 1000
C'était quand même pas pire
Moi je l'ai fait dans des galas, pas comme animateur
Mais comme invité, je me rappelle d'avoir fait mon show
Ben pas mon show, mais un numéro dans un gala
Devant des tables
Les gens étaient séparés de deux mètres
Fait que t'avais deux personnes là, deux personnes là
Deux personnes là-bas, tu sais c'était quelque chose
Mais il y avait comme quelque chose de...
On commençait à faire quelque chose. Oui, il y avait quelque chose de rafraîchissant, pareil.
Il y avait comme... Ah, mon Dieu, on retrouve
quelque chose qui... Ça ressemble un peu
à la vie d'avant. Je me rappelle
le feeling, tout le monde était bien, bien, bien
heureux. Moi, j'avais bien aimé ça.
Oui, mais c'est ça qui était drôle.
Tu sais, mettons, si on regarde ça
avec nos yeux 2024
ou nos yeux 2014,
on ferait « C'était quoi notre problème? »
D'être heureux de même, 200 dans une grosse salle.
Mais quand ça fait six mois, c'est comme quelqu'un qui est sur une île déserte.
Tu trouves une banane, tu capotes.
Ce n'est pas si bon que ça.
C'est le syndrome de Stockholm.
C'est ça.
Tu es privé de tout. À un moment donné, « Mon Dieu, j'est le syndrome de Stockholm t'sais t'es privé de tout
puis à un moment donné
oh mon dieu
j'ai une barre de chocolat
puis là c'est le paradis
toi pendant la pandémie
c'est où que l'argent rentrait
c'était-tu LOL?
c'était LOL oui oui
pas mal nos catalogues
nos catalogues des anciens galas
qu'on vendait à Radio-Canada
mais particulièrement LOL
qu'on vend dans 125 pays
une chance qu'on avait ça sinon on serait pas passé, mais particulièrement LOL qu'on vend dans 125 pays. Une chance qu'on avait ça, sinon on ne serait pas
passé à travers. On a annulé 500
spectacles. LOL,
dans l'article,
on parle de LOL,
l'émission de sketch.
L'émission de sketch avec Réal Bossé,
Antoine Vézina.
Comment tu as vécu ça quand Prime ont fait
« On a un show qui s'appelle LOL,
tu devais être comme ma ma gang de colis.
Oui, je ne l'ai pas pris au début, c'est clair.
Mais j'ai été à Cannes, au MIP TV,
c'est un marché de production TV où les gens
viennent acheter.
Ça a envoyé énormément
de clients à nos kiosques.
Les gens arrivaient et nous demandaient LOL.
Nous autres, on leur montrait LOL.
Ils disaient, tabarnak, ce n'est pas ça, LOL.
Oui, c'est LOL.
Il y en a-tu qui ont acheté?
Non, mais lui, il a failli acheter
Prime.
Oui, ça nous a fait vendre. Dans des pays
où on n'avait pas vendu, ils ont découvert le truc.
OK.
Il y a eu un côté positif.
C'est ça, dans un des articles dans la presse,
un des articles dans la presse,
il y avait, ça disait que toi,
le pilote de LOL,
tu as juste fait un sketch
de, mettons, trois minutes
que tu as amené au MIP
pour vendre une série
qui n'existait pas.
C'est à peu près ça.
Ça, c'est un des gros risques
de l'organisation.
En fait, Denis Savard
et Pierre Paquin
étaient venus me présenter le projet.
Ils voulaient tourner
ces sketchs muets-là
ici au Québec,
dans un décor de carton. J'ai dit non,
vous n'avez pas compris les gars, on va aller tourner ça
au Mexique, sur le
bord de la plage, dans un décor
extraordinaire. Ça leur était malade.
« Hey, on ne payera pas
le salaire minimum du Québec, on va
payer deux piastres d'un heure au Mexique.
Pedro et Chico,
ils vont bien nous faire ça.
Puis on est allé à Cannes au MIP.
Ça coûtait combien, mettons, le pilote?
500 000 $ à peu près.
500 000 $ pour un sketch de combien de temps?
Non, c'était pas...
Un épisode d'une demi-heure.
On est allé tourner au Mexique.
Puis le 500 000, ça inclut le frais de marketing au MIP TV.
Je ne savais pas comment ressortir de tout ça.
Il y a 14 000 acheteurs, 3 000 vendeurs qui distribuent des dépliants.
Nous autres, on avait décidé de louer un écran géant au LED dehors
puis de mettre LOL sur un écran.
On n'avait pas un seul rendez-vous.
On est arrivé au MIP à 10 heures le lundi matin, on a ouvert
l'écran, puis ça s'est mis à faire la file
à notre table. On a vendu dans 30 pays.
C'est là que je vendais l'idée.
Les gens me demandaient combien d'épisodes,
est-ce qu'on pouvait livrer 13 épisodes. Je disais à tout le monde
que oui, mais on avait juste un épisode
de 30 minutes.
Puis tu avais combien à...
Tu sais, mettons que ça coûte 500 000
de faire un épisode.
Quand tu vends un show télé,
eux autres, ils te donnent un dépôt,
mais toi, il faut que tu produises le show.
Comment tu fais
à trouver 13,5 millions
pour avoir les 26 épisodes?
Ça a tellement marché là-bas
que Téléfilm Canada a émis un communiqué.
On est revenus ici,
puis tous les télédiffuseurs
qui ne voulaient pas acheter avant
qu'on le produise, ils ont voulu acheter.
TVA a acheté. Ça nous a permis de
produire la première série.
Souvent, c'est l'inverse. Les gens ne sont peut-être pas
familiers, mais tu fais un show ici.
Tu espères que ça va marcher ici.
Quand le succès est vraiment bon, à un moment donné,
on va essayer de vendre ça à l'étranger.
Vous êtes partis direct à l'étranger.
C'est parce que ça a marché là-bas
que ça a été pris ici.
Que ça a été pris ici par TVA.
C'est le même que ça a marché. Écoute, Denis et Pierre,
ça faisait 7 ans, je pense, qu'ils essaient
de vendre le show ici. Personne ne croyait
à ça. Ils n'ont pas réussi à la vendre. C'est quand
on a produit le pilote. Là, on est allé à l'étranger
et on a réussi à la vendre. C'était le cast
qu'on a connu après.
On a connu Réal Bossé, Antoine Bessinat,
Martin Drinville, Sylvie Moreau.
Puis là, le fait d'avoir...
Juste pour Réal Gag, ça existe ça encore?
Ils font ça encore, des nouveaux épisodes?
Oui, c'est le 25e anniversaire.
C'est nous autres qui le produisons cet été.
Puis c'est quand même vendu dans 130 quelques pays.
Ça marche à fond.
Et sur le web aussi
sur youtube ça va aider pour aussi vendre là j'imagine tu sais vu que c'est un peu
le même public cible c'est des pays que le monde font On s'entend.
C'est pas raciste, mais c'est très
asiatique-friendly.
Écoute,
mettons,
ça s'écoute bien en mangeant
des dumplings.
Peux-tu préciser le pays pour que les plaintes
se rentrent au bon endroit?
J'aime mieux que le monde
les plaintes viennent de partout
C'est le plus écouté sur Youtube
C'est vraiment l'Inde, le Pakistan, la Chine
C'est vraiment les billets asiatiques
Je ne savais pas qu'il y avait des dumplings au Pakistan
Mais oui, l'Inde, le Pakistan Je pensais pas qu'il y avait des dumplings au Pakistan. Mais oui, Inde-Pakistan,
je pensais que c'était plus
genre Chine, Corée,
Vietnam, mais...
Mais oui, Inde...
Mais en même temps, je fais comme si
je connaissais l'humour indien.
Je viens d'apprendre que...
Mais je pense, tu sais, l'humour,
c'est ça, muet de même.
Tout le monde aime ça.
50 millions de personnes qui suivent ça sur les chaînes YouTube.
C'est des milliards de vues.
Écoute, les acteurs, Antoine Vézina se fait reconnaître en Italie.
Vraiment, il y a des attrapements autour de lui
parce que les gens reconnaissent le gars de LOL.
C'est fou, là.
En Italie, on a fait la première page
parce que le Vatican
s'est offusqué
de différentes scènes
qu'on avait créées
avec la dernière scène
ah ouais
ça fait qu'il a racheté
le Vatican
fuck François
premier
mais
mais
qu'est-ce qui est arrivé
comment tu deals avec ça
que le Vatican...
Tu t'en écoutes pas.
On s'en est pas occupé pendant tout.
On est passé de la troisième chaîne
à la première chaîne. On est passé
de 10 parts de marché à 40 parts de marché
quand le Vatican s'est offusqué.
Offusque-toi!
Ah ouais?
C'est bon, ça.
Écoute, il fallait écouter le Vatican,
Simonac. Il y a des scandales
de pédophilie, puis ils font rien,
mais oh, ils ont fait une joke qu'on n'a pas appréciée.
C'était Dominique Paquette
qui arrivait dans la dernière scène.
Tu sais c'est quoi la dernière scène?
Je pensais que tu allais dire, tu sais c'est qui Dominique Paquette?
Ha! Ha! Ha!
Fait que moi je le connais.
Fait que là, Tomac arrivait en poulet.
Il arrivait en poulet pour faire le Christ.
Fait que ça, ils avaient offusqué un peu.
Ah, ouais.
Il était déguisé en poule.
Vous n'avez pas vu ce sketch-là?
Non.
C'est le corps du Christ.
Ouais, c'est le corps-cuisse du Christ.
Mais là, c'est le corps-cuisse du Christ. Mais là,
c'est quoi le...
Il est vraiment drôle.
Là, toi,
j'ai remarqué, vous êtes fort là-dessus,
tu as une compagnie de production,
mais tu ne prends pas
juste les artistes que tu produis
pour animer des galops.
C'est-tu important pour toi de ne pas avoir l'air du monde qui a son usine à saucisses
et on fait juste travailler notre monde?
Non, ça c'est hyper important.
On a toujours voulu être la fête de l'industrie
et je pense que les artisans et les artistes ont toujours apprécié ça.
On travaille avec toutes les boîtes de production, les compétiteurs.
À Québec, ça a toujours été la fête
où les gens ont aimé se rassembler.
Donc, on travaille avec n'importe quelle équipe,
n'importe quel artiste en autant,
qu'il y ait un contenu qui se tient et qui a du sens
et que les gens vont avoir du plaisir.
On n'est pas
un peu à l'image, peut-être,
de Juste pour rire des premières années.
On n'a jamais tenté de faire ça.
Juste pour rire a été beaucoup de bain au début,
mais il y avait tous les artistes.
À un moment donné, les artistes ont tous crissé le cœur.
Ils n'ont pas eu le choix de se dire
qu'il faudrait peut-être prendre des artistes
de d'autres boîtes.
Oui, effectivement.
Mais même au début,
c'était une mentalité quasiment radio.
Tu sais comment c'est quoi?
Si tu étais à Cécois, tu ne pouvais pas aller à Énergie.
Si tu étais à Énergie, tu ne pouvais pas aller à Cécois. À Cécois, quoi tu pouvais pas les énergies c'était énergie tu pouvais pas là c'est quoi c'est quoi qui va même pas
utiliser le mot le mérange j'ai beaucoup de c'est pas une blague c'est vrai c'était
en nombre d'arwis ce matin j'ai de l'énergie le cheval et le fait de dire
c'est pas le mot énergie puis c'est quoi j'imagine les noms le contenu ce pas bon
pour la même affaire ça va être de casser de casser tu fais ça c'est quoi? J'imagine l'énergie. Ça devait être la même affaire. Ça devait être décaissé.
Décaissé, tu fais ça.
Ou décaissé ça.
Oui, exactement. Il ne faut pas dire c'est quoi.
Mais moi, c'est une des choses que je trouvais
qui était le fun à Québec, les premiers temps
du Comédia, qui s'appelait à l'époque
Le Grand Rire.
Il y avait comme une espèce d'esprit
de groupe,
de gang. Peut-être le fait que c'était à Québec aussi. Tu ne retournes pas chez vousprit de groupe, de gang.
Peut-être le fait que c'était à Québec aussi, tu ne retournes pas chez vous
tout de suite après le show. Il y avait toujours
un côté, on se retrouve
entre nous, on fait une party, c'est le fun.
La première année
du Grand Rire,
c'était,
vu qu'il n'y avait pas de temps de VIP,
c'était dans la chambre d'hôtel
à Patgrou que tout le monde allait.
La 407.
Ah oui, crise de mémoire.
Mais
on était tout le temps
dans la chambre à Patgrou.
C'était le fun. On restait là jusqu'à
5 heures du matin.
C'était vraiment cool. Je me rappelle
la fin du festival, tu m'avais dit
« Y'a-tu de quoi qu'on pourrait améliorer? »
J'avais fait, « Ce serait le fun,
d'avoir une autre pièce que
la chambre de Pat Gros. »
C'est quasiment plate d'être obligé
de te le dire, tabarnak!
On connaissait pas ça
quand on a commencé ça.
Ça, c'est quelque chose que Juste pour rire
avait au début.
L'esprit de fête.
C'est plate à dire,
mais les artistes, ils aiment ça,
se sentir reçus.
Il y a un party après, puis on t'accueille,
puis tu te sens, je suis bien ici,
puis j'ai le goût de revenir.
On a un peu perdu ça au fil des années.
Moi, c'est ce que je trouvais à Juste pour rire,
qu'à un moment donné, tu avais l'impression
que les places de party,
c'était plus une place pour les humoristes,
c'était une place pour les VIP, les commanditaires,
puis tout ça.
Puis là, quand Québec est arrivé, tu faisais,
« Ah, on retrouve l'esprit de fête qu'il y avait avant,
juste pour rire. »
C'est le feeling que j'avais eu à l'époque.
On a toujours fait attention à ça.
C'était toujours important, même dans les salles de spectacle.
Souvent, les galas, c'est les VIP qui sont en avant,
les gens en cravate, les commanditaires. Nous, on les
fout dans le fond parce qu'on veut que le monde ait du fun.
En arrière avec les handicapés.
Ça, c'est une affaire que j'ai jamais compris.
Tu sais, les places d'handicapés,
ils mettent tout le temps en arrière. Mettez-les
plus proches.
Il y aurait
moyen.
Il y a des rampes.
La technologie des rampes existe.
J'ai une petite question. En fait, c'est une question
de la chat-room.
C'est à propos des rampes?
Non, pas vraiment.
Est-ce que vous avez gardé
l'archiviste qui a un contrat à vie?
André Gloutenay. Ben oui, tabarnak. Est-ce que vous avez gardé l'archiviste qui a un contrat à vie? Ah!
André Gloutenay, ben oui, tabarnak.
André n'était plus là.
Je sais qu'il s'est présenté au procès.
Chaque fois qu'on dit son nom,
il y a une lumière dans le ciel
du logo Juste pour rire qui apparaît.
Mais non, il ne travaille pas pour nous.
Mais c'est quelque chose qu'on a regardé.
Je ne le connais pas personnellement,
mais il semblerait que c'est une encyclopédie vivante
de tout ce qui se fait en humour au Québec et même ailleurs.
Lui, là, je l'avais raconté ici,
un moment donné, le show Seinfeld,
NBC avait perdu le pilote,
puis là, il était comme, on n'a plus le pilote de Seinfeld, ça nous prendrait
ça. Et là, quelqu'un a dit,
il y a un gars à Just for Life qui a ça.
Ils ont appelé André, il leur a
envoyé une cassette du pilote.
Fait que, tu sais, la seule raison qu'NBC
a le pilote de Seinfeld,
c'est André. Tu sais, il était...
Incroyable. Chaque fois que j'y parlais,
mettons, tu sais, il disait,
c'était le copycomic avant le copycomic
il était comme
il pouvait te dire un tel a volé telle chose
parce qu'il connaissait tout
des fois il me disait
elle a volé de telle personne
pis j'étais comme, pour vrai
elle a jamais entendu parler
mettons s'il me disait
t'as-tu vu, elle a volé une joke
d'un humoriste irlandaise
des années 70. » Puis j'étais comme,
« Hey, ça se peut-tu que...
Elle a juste pensé
à la même idée, là, tu sais? »
Oui, oui, oui.
C'est un personnage,
André. C'était un personnage.
C'était un weirdo. Mais tu sais, en même temps, le gars,
il devait avoir 80... Je n'utiliserai pas ce terme-là.
Il devait avoir 80...
Tu sais, il devait avoir 80 magnétoscopes
qui marchaient en même temps pour enregistrer.
Comme un gars normal.
Comme un gars normal.
Là, on ne commencera pas à juger le monde.
Oui, au lieu d'un faux,
il y avait 9 VHS, mais...
Mais ils enregistraient tout.
Un moment donné, j'avais demandé, j'avais fait chris tu es mettons écouter
les shows d'humour au québec tu peux tout écouter pas enregistré ou aux mêmes aux états à limites
mais là il était rendu qu'à enregistrer des comédies en allemagne j'étais comme christ
comprend pas l'allemand asti comment tu fais il était comme comme, « Non, non, mais j'écoute. »
Là, j'étais comme, « Ça n'a aucun sens.
Ça n'a juste aucun sens. »
Mais c'est ça.
Il était...
Tu voulais revoir tes vieux
testostérone?
Oui.
C'est lui que tu avais?
Oui.
Là, on verrait que toutes mes chroniques,
j'ai volé des copines d'abord.
Là, on verrait que toutes mes chroniques,
j'ai volé des copines d'abord.
Il y en a qui se rappellent de ça, les copines d'abord?
Les copines d'abord.
T'avais-tu fait?
Je l'ai fait une fois.
Je l'ai fait une couple de fois et c'était vraiment le fun.
Moi, j'ai aimé ça aussi.
C'est parce que le nom, les copines d'abord,
ça fait peut-être un peu cucu, là, mais c'était le fun à faire.
Mais surtout, moi, tu sais, avec le genre d'humour que je fais, puis que je faisais, il y avait de quoi de drôle.
J'étais comme, je m'en vais voir les madames, puis on va placoter.
Tu sais, c'était vraiment, on va placoter, puis ça va être drôle, tu sais.
C'était l'équivalent de The View, mettons, un peu.
Oui, exactement. Moi, j'ai décroché de ce show-là. Un moment donné, j'ai fait, tout le monde en parle, puis il y avait une des animatrices des Copines d'abord, puis je
ne me rappelle pas celle-là, mais elle parlait des Copines d'abord, puis elle disait que
The View, c'était le show télé le plus important de l'histoire de la planète.
Puis j'étais comme, « Hey, c'est un show de pantoufles, là. C'est quatre bonnes femmes qui parlent de soupe au poulet, là.
On va se calmer, là Mais c'est ça.
Après ça, j'ai arrêté de regarder ce show-là.
Chaque fois que je le regardais, j'étais comme
« Non, c'est pas bon, osti. »
Mais j'aimais ça. J'aimais ça encore.
C'était le fun avant, mais maintenant
quelqu'un a dit que c'était le show le plus important.
Tu fais « Non, fuck, fuck, fuck. »
C'est comme si, admettons, t'aimes,
on va dire, une godier au poulet.
C'est pas bon, une godier au poulet.
Mais t'aimes une godier au poulet. Tu fais «let, c'est pas bon une gaudier au poulet, mais t'aimes une gaudier au poulet, tu fais ah j'aime ça une gaudier
au poulet, si
quelqu'un dit c'est le meilleur repas
au monde la gaudier au poulet
Michelin sort un affaire
il y a jamais eu d'étoilé Michelin au Québec
mais maintenant tous les restaurants
qui ont des gaudiers au poulet
3 étoiles Michelin
tu serais comme hey fuck, fuck you, là,
Carlis, ça. C'est des
os pis de la mayonnaise, là.
T'sais...
Là, t'es rendu...
Comment...
Rodé pour cet été?
Pour mon
gala? Ouais.
Correct. Correct. Il y a eu des années d'animation où je n'avais rien d'autre à faire.
Je venais au bordel aux deux jours, puis je faisais mon numéro, puis je le redais, puis je le redais.
Là, j'ai ma tournée. En ce moment, je suis dans le dîner de con. T'es encore le dîner de con?
Oui, on le fait tout le mois de juillet.
Je m'étais pris bien d'avance quand même.
J'ai rodé beaucoup mes deux numéros de stand-up.
À un moment donné, tu sacres un petit numéro spécial en duo,
mais la personne avec qui je fais le duo est en vacances en Gaspésie.
Il revient bientôt.
On a rodé au bordel trois fois ensemble.
C'est un autre duo qu'on va peut-être faire éventuellement.
Tu le rodes-tu avec d'autres membres?
Avec d'autres membres?
Mettons un duo, on va dire,
avec Guynantel, mais tu fais... Guynantel n'est pas là, je prends quelqu'un d'autre.
Tu sais, Guynantel n'est pas là.
Je suis avec Yann, Yann, c'est Guynantel.
Puis tu fais des jokes de Guynantel.
Tu fais ça ou non?
Non, surtout qu'il y a
un des duos que je fais,
je fais beaucoup de jokes sur la personne avec qui je suis.
Fait que là, il faudrait que j'explique au public.
Bon, c'est pas le vrai, là, mais...
Le monde dans la salle, ils sont comme
« Je comprends pourquoi Nantel, il est pas venu. »
Tant qu'à se faire ramasser, là.
Mais je m'arrange pour que mes numéros de stand-up
soient le plus rodés possible.
Je fais une soirée bénéfice.
Je vais faire les soirées.
Martin Vachon a un show bénéfice à chaque année
au début du mois d'août.
Je vais aller faire mes deux numéros de stand-up de gala
dans cette soirée-là.
Je vais les refaire sûrement au bordel aussi.
Est-ce que vous avez encore une affaire?
Ça, c'est une affaire que je n'aimais pas.
Je pense qu'il y a bien des artistes qui n'aiment pas
que les animateurs de galas
sont obligés d'aller faire
d'autres numéros dans d'autres galas.
C'est encore là. C'est lourd, ça.
Parce que tu as quatre numéros
à faire. On va parler comme s'il n'était pas là.
Tu as
quatre numéros à faire dans ton
galas. Ça fait cinq numéros.
Ça fait cinq numéros à écrire.
C'est beaucoup. Pour vrai, c'est vraiment beaucoup de stock.
Mais on le fait pareil.
À un moment donné,
il y a des années où on est plus
prolifique. L'année passée,
j'avais trois sujets de stand-up
qui étaient déjà
assez avancés. Je me disais, OK,
je vais prendre deux numéros que j'aime.
Les deux que j'aime le plus, je vais les mettre dans mon gala.
Puis l'autre, le troisième,
je vais le faire dans un autre gala.
Puis les numéros de finale, ça, c'est de la musique.
On finit tout le temps par se démerder.
On fait ça dans la vie.
On est payé pour ça.
Il y a des gens qui m'aident aussi. On travaille avec du monde.
Moi, j'écris mon gala.
Je travaille avec Stéphane Poirier,
Simon Delisle, Sylvain Larocque.
On a une grosse équipe pareille.
On écrit et on punch aussi sur des numéros de nos invités.
Il y a des invités dans le gala.
C'est qui qui fait la script édition de ton gala?
C'est toi?
Sylvain Larocque.
Ah, c'est Sylvain.
Moi, je fais la script édition pas mal de mon stock à moi,
parce que c'est moi qui ai le dernier mot sur ce que j'ai envie de dire sur scène.
Mais Sylvain fait la supervision, mettons,
de l'ensemble du gala.
Tu sais, c'est une job
qui est quand même assez importante parce que ça évite
aussi d'avoir le même gag.
Dans différents numéros,
c'est niaiseux, mais dans les dernières
années, là j'ai l'air de comparer tout le temps
juste pour rire, mais tu sais, les dernières années, juste pour rire,
à un moment donné, ils ont coupé des postes, puis il y a eu du script
edit, puis là on a fait un gala, puis il y a trois
humoristes qui ont fait exactement le même gag.
Le même soir. Oui, le même soir.
Dans le même gala. Fait que s'il y avait eu
un script-éditeur, il aurait fait, oui, là,
il y a trois personnes qui font la même, un style joke.
On va dispatcher ça. Moi, j'ai eu ça dans une
couple de galas, puis c'est gossant.
Tu sais.
Ben, c'est quand tu... Non, mais,
c'est parce qu'à un moment donné,
tu dis qu'il faut couper.
Je blâme pas le monde.
Moi, je blâme le monde.
Toi, c'est parce que t'as le fuck you money.
Moi, je l'ai pas, le fuck you money.
J'ai besoin de travailler.
Check ça, Sylvain,
je vais te faire rêver.
Check ça.
Check ça.
Dans le billard. Check ça. Check ça. Dans le billard.
Check ça. Il y en a deux beaux.
Non, mais tu sais,
si ça marche bien cet été avec
Dane Cook, là.
Tu sais, à un moment donné, les licences télé,
le montant que le poste de TV
paye pour avoir le gala,
ça avait droppé de moitié.
Tu sais, fait qu. À un moment donné,
tout le monde se force à essayer
de couper ici,
couper là. Moi, mon cachet avait été
beaucoup réduit parce que
si TVA ou
Nouveau payent la moitié de ce qu'ils
payaient avant,
qu'est-ce qu'on fait? On dit-tu « fuck you », on ne fait pas de gala?
Non, on fait des galas, on coupe.
On essaie que ça soit bon pareil.
Mais des fois, il y a des petites erreurs, comme
pas de scriptedit. Ce coup-là,
c'était une astide erreur.
À mes yeux. Est-ce que la plupart
des artistes sont compréhensifs
là-dessus? Tu sais, quand tu leur
expliques « la télé donne
plus l'argent qu'ils donnaient » ou sont
comme « l'année passée, j'ai eu ça ».
J'ai l'impression que les artistes,
ta carrière,
dans ta tête, ça va tout le temps en montant,
mais pour des cachets
télé, c'est normal que ça baisse
s'il y a moins de monde.
Ça n'a jamais monté, la télé, en fait, depuis
20 ans, je pense, la télé.
Non, ça ne monte pas vraiment. Mais on n'a pas baissé.
Si ton prix, ce n'est pas moi qui l'ai demandé.
Non, non, non.
Ça paye combien, à l'époque? C'est-à-dire qu'avant, baissé. Si, ton couille, c'est pas moi qui l'ai demandé. Non, non, non. Ça paye combien animer un gala?
C'est-à-dire qu'avant, Juste pour rire,
t'étais à TVA.
Ça paye combien animer un gala?
En 2024.
Cet été.
Comment que t'as?
Je te laisse parler, Laurent.
Non, non, si t'es à l'aise de le dire.
Laurent, son gars-là, c'est le gars-là qui est le plus vendu
à trois années.
À Québec.
J'ai essayé de changer.
Je demanderais pas à Laurent de répondre parce que...
Moi, ça me gêne pas de le dire,
mais ça me tente pas de faire chier tout le monde.
Tu sais-tu comment t'es payé?
Non.
Tu sais pas combien je suis payé?
Non, je sais pas comment t'es payé.
C'est mon équipe qui s'occupe de ça.
Je fais confiance aux gens.
Moi, je ne sais pas.
12,50.
J'ai une idée.
Je devrais m'en occuper.
Non, j'ai une idée, mais honnêtement, je ne connais pas ton cachet exact.
OK.
C'est drôle.
Veux-tu me faire peur?
Non, non, non, c'est possible.
Non, non, mais c'est juste qu'à un moment donné, je sais que quand Juste pour rire était à TVA,
à un moment donné,
TVA a fait,
nous, on n'a plus le budget
pour ça,
fait qu'ils ont droppé
tous de moitié,
mais là, c'est l'année
où il y a eu
le scandale Roson,
fait que toutes les émissions
Anyway ont été retirées,
retirées des ondes
et quand on est passé
à Nouveau par après,
bien Nouveau offrait
la moitié de ce qu'on recevait
avant.
Fait que, tu sais,
la droppe était significative. Ouiait que, tu sais, la drop était
significative.
Oui, oui, oui, quand même.
On est bien de côté par la Duc.
De 40 000 à 8 300.
Non, pas si bas que ça quand même,
mais oui, oui, c'était beaucoup moins.
Beaucoup moins.
Là, tout le monde a envie de savoir.
Ah oui, oui.
Là, tout le monde a envie de savoir.
Non, mais t'es pas obligé.
T'es pas obligé.
Je donne un indice, ça finit par zéro.
Hé, là, j'en ai assez dit, là.
Là, en plus, toi, c'est rendu... Merci. C'est rendu que c'est toi
qui négocie tes contrats.
Oui, oui, oui.
OK. Fait que tu le sais,
Christmas, c'est quoi que t'as?
Oui, mais moi, ça fait que...
Puis étais-tu content?
Puis étais-tu content quand t'as négocié?
Oui.
T'as fait, oh, je suis en train de les saigner.
Non, non.
Sûr?
Non, mais moi, je ne serais jamais
aussi bon négociateur que mon gérant l'était.
Sauf que le cachet que je reçois,
il est tout dans mes poches.
Ça me donne une marge d'erreur.
Tu es 10 % de moins bon, mettons,
que lui était.
Non, Guy était bien meilleur que moi pour négocier.
D'ailleurs, il y en a qui laïçaient pour ça.
Tu lui donnais combien?
Il y a certains contrats, je donnais 25.
Puis les contrats sur du long terme, c'était 20.
Une animation à la radio, c'était 20 %.
En autant que tu es 15 % moins bon que lui, ça sort.
Mais ce qui aide à négocier, c'est quand tu t'en crisses un peu plus
qu'avant.
C'est-à-dire que...
On peut le dire.
Sans dire le montant.
Moi, quand j'ai négocié cette année,
j'ai demandé...
Je n'ai pas dit de chiffres,
mais j'ai dit, j'aimerais ça
un petit effort par en haut.
Rappelez-moi, faites-moi une offre,
mais que ce soit au moins un petit peu plus
que les deux années d'avant
où j'avais reçu le même cachet.
Puis là, on m'est revenu en me disant,
ah, bien finalement, non,
ils peuvent pas.
Ils ont pas augmenté le budget.
Là, t'as fait, vous savez vous
je suis qui?
Non, mais...
Yo!
C'était une sortie de gros batte.
C'est tout le monde.
Non, mais à ce moment-là,
j'avais dit, on va dire non.
C'est non.
C'est pas grave.
Puis là, j'ai dit non.
Puis la semaine d'après, ils sont revenus.
C'est là qu'ils m'ont appelé.
Il avait augmenté de 5000.
OK.
Moi, je me souviens de ça.
Ils m'ont appelé.
Ah oui?
Oui, j'ai dit, on ne peut pas se passer de Laurent.
Mais tu sais, moi, je pense qu'on est tous remplaçables.
Il n'y a pas personne qui a fait,
oh mon Dieu, on va perdre Laurent, on va perdre Laurent.
Je ne pense pas que ça arrive, ça.
S'il fallait que ça ne marche pas avec moi,
il aurait trouvé quelqu'un d'autre.
Mais j'étais au point dans ma carrière où je me disais calice un été tranquille ça va me faire
du bien quand tu t'en sac un petit peu plus tu as un pouvoir de négociation quand tu es prêt à
perdre le contrat je trouve que ça te donne une drive que tu n'aurais pas autrement oui 100% d'accord
non mais c'est vrai que ta, ta vie est beaucoup là-dessus.
Tu refuses énormément d'affaires.
Moi, à Star, tu sais, à l'époque,
mettons pour les corpos,
moi, je n'aime pas faire les corpos.
Puis à l'époque, je disais à Michel,
« Hey, demandons,
mettons le prix que dans ma tête je vaux,
demandons le double. »
Puis après, le monde m'offrait des fois le double,
puis j'étais comme, « Ah, carré. » « Fuck, je suis obligé de dire. » OK, offrons le double du double. Puis après, le monde m'offrait des fois le double puis j'étais comme, ah, carré.
Fuck, je suis obligé de dire.
OK. Offrons le double
du double.
Fait que là, à cette heure,
ça fait quatre ans que je n'ai pas fait de corpeau.
Je suis heureux,
mais souvent, tu sais,
ma blonde s'occupe de Cathy
puis Cathy, elle appelle ma blonde,
elle est comme, Mike, Mike, tu sais-tu comment
je charge pour les corpeaux? Parce que le « Mike, Mike, tu sais-tu comment ils chargent pour les corpos? »
Parce que le monde font « Hey, c'est
combien pour une corpo? » Puis Cathy dit son
prix, puis ils font « Mike voulait... »
Puis c'est des prix qui ont...
Tu sais, souvent, il y a un des corpos
que j'avais dit non.
Ils m'ont demandé mon
cachet, puis là, ils ont pris
Lionel Richie à la place.
Tu sais, je demande des prix qui ont juste aucun sens. achètent, pis là, ils ont pris Lionel Richie à la place.
Je demande des prix qui ont juste aucun sens.
Pis si quelqu'un me le
donnait, je serais comme,
« Hey, monsieur, vous allez faire faillite
dans deux heures. »
Mais pourquoi tu fais ça plutôt que de juste dire
« Je ne veux pas faire. » Parce que si
tu veux pas, ils vont te gosser.
Pis ils vont faire, « Non, non, ça va être le fun,
ça va être le fun.
Puis je sais que ça va être le fun,
mais ça va être encore plus le fun
si j'ai 50 000.
Mais tu sais, souvent,
quand on parle des corpos,
les humoristes en entrevue,
puis on parle des corpos,
on parle toujours de quand ça va mal.
Moi, j'ai tout le temps du fun.
Tout le monde pense que les corpos,
on haït ça,
mais il y a des corpos vraiment de fun. Moi, j'ai tout le temps du fun. Tout le monde pense que les corpos, on haït ça, mais il y a des corpos vraiment de fun.
Moi, j'ai tout le temps du fun,
mais ça ne me tente juste plus.
On dirait, moi, quand j'ai...
Je dis tout le temps à tout le monde que je rencontre,
je suis à semi-retraite.
Je fais juste sous-écoute, puis ma tournée,
puis that's it.
Je ne fais rien d'autre.
J'aime ça, cette vie-là.
D'aller faire une corpo, oui, je fais rien d'autre pis j'aime ça cette vie-là fait que tu sais, d'aller faire une corpo
oui je vais faire de l'argent
mais je suis comme, j'aimerais mieux
être dans ma piscine
pis boire un sti
un croze hermitage
un corpo c'est souvent le fun
mais c'est jamais assuré
que ça va être le fun
il y a toujours l'espèce de péloufas
ça se peut que ce soit un sti chaud defa. Ça se peut que ce soit un stick show de marde.
Ça se peut que ce soit vraiment trippant.
Ça ne donne pas le goût d'y aller
en sachant que tu as peut-être 50 %
ou 40 % de te faire chier.
Oui, c'est ça.
C'est l'un des rares jobs que...
Quand tu vas faire ton one-man show,
tu sais que ça va être le fun.
Peu importe la ville.
Tu sais que les gens viennent pour toi.
Un corpo, c'est une personne.
C'est le patron ou le comité
des RH ou je ne sais pas quoi
qui a décidé que ça serait toi.
On t'impose à tous les employés.
Il y en a peut-être qui taillissent là-dedans.
Il y en a qui ne savent pas qui tu es.
Je sous-écoute en plus.
Je sais que ça va être le fun.
J'ai mes shows. Je les sous-écoute. Je n' moi, je sais que ça va être le fun. J'ai mes shows,
j'ai sous-écoute,
je n'ai pas besoin de rien d'autre.
D'ailleurs, je voulais te parler...
Tu le fais, là.
Oui.
Tu avais offert d'acheter
sous-écoute il y a une couple d'années.
Oui.
Tabarnak.
Et tu as dit non. t'as dit non.
J'ai dit non, oui.
Mais il y en a plusieurs qui t'ont offert de t'acheter.
J'ai eu deux offres.
J'ai eu une qui était le fun,
puis j'ai eu une qui ont fait faillite.
Après.
Juste pour rire?
Juste pour rire.
Il m'avait fait un offre,
que c'était l'off la plus
Puis je me sentais mal pour eux autres
Parce que
C'était trop gros
Non
Je leur avais dit
Je savais que
Tu sais
J'avais dit à Juste pour rire
J'avais dit
Moi le prix que je veux
Si vous m'offrez ça
Vous allez faire faillite
Tu sais
Vous avez pas les moyens
Vous avez pas les reins assez solides
je pense pour m'acheter.
Puis là, ils m'ont dit,
ils m'ont dit, regarde, on donnerait
notre channel YouTube,
puis on dit, nous,
coup par mille quand on vend de la pub,
on a signé un deal à l'époque
quand c'était vraiment payant,
on a vendu ça, on a
8 piastres par mille view, on donner vendu ça, on a 8$ par 1000
vieux, on te donnerait
ce deal-là. Puis là, moi, j'ai regardé mon téléphone
et j'ai fait, « Chris, moi, j'ai 27.
Tu sais, j'avais...
Tu sais, fait qu'eux autres m'offraient 8,
j'avais 27 déjà.
Fait que j'étais comme,
« Chris, vous êtes pas dans la game.
Tu sais, fait que c'est ça.
Ça a juste fini, là.
Fait que c'est ça. a juste fini là fait que c'est ça pis pourquoi ça
on t'avait offert
pas mal plus que ça
vous m'avez offert
pas mal plus
mais on dirait
la liberté
c'est-tu eux autres
qui t'avaient offert
un contrat en disant
on va te faire un contrat
à la Joe Rogan
oui
ok c'est eux autres ça
oui
pis quand tu leur as dit
ce que Joe Rogan
était payé
ils ont fait
ouais non mais en tout cas Joe Rogan québécois mettons là c'est ça c'est eux autres, ça. Oui. Puis quand tu leur as dit ce que Joe Rogan était payé, ils ont fait « Ouais, non, mais en tout cas,
Joe Rogan québécois, mettons. »
C'est ça.
C'est que, Sylvain,
je ne sais pas si tu te rappelles
la discussion où tu m'as appelé.
Un peu, oui.
Puis tu as fait
« Hey, euh... »
Tu avais dit...
Tu avais dit
« Hey, euh...
J'aimerais...
Tu penserais-tu vendre sous écoute? »
J'ai fait, « J'y pense pas, mais tout est achetable. »
Puis, tu as dit, « Je voudrais te faire un deal à la Joe Rogan. »
Puis là, j'ai fait, « OK, ça, OK. »
Puis, c'était Joe Rogan, net signé avec Spotify.
Combien de millions de Joe Rogan?
100 millions par année.
100 millions par année.
Puis là, tu m'as dit, tu as fait, « Il y a eu combien Joe Rogan? » Puis, j'ai fait, « 100 millions par année. Puis là, tu m'as dit,
il y a eu combien Joe Rogan?
J'ai fait 100 millions US.
Puis tu as fait, alors, mais là,
au Québec,
au Québec,
tu sais, pas, alors, mais,
alors, mais, tu sais,
alors, mais, tu sais, minimum UD1,
puis t'as,
tu vas passer trois fois
au très cher.
Mais non, moi, c'était vraiment juste...
Puis le pire,
je vendrais sous écoute,
mais la liberté
a un prix qui est énorme.
Oui.
Ça prendrait...
Ça roule. Anyway, ta machine avance.
Ça va bien.
Ça va bien, mais
un jour, si quelqu'un arrive avec
« On te donne 30 millions ou 50 millions »,
là, c'est clair que je ne ferais pas.
« Non, moi, j'aime ça avec Michel.
Je vais faire...
Donne-moi 50 millions,
puis je vais...
Je vais m'acheter une belle maison en Floride.
C'était quand même quelques millions, non?
Oui, c'était beaucoup de millions.
C'était assez que j'ai été pendant plusieurs décennies
en train...
À regretter un peu ou à te demander.
C'est assez long que j'ai fait.
Ah oui, c'est Jean- que j'ai fait. Ah oui.
C'est Jean-Thomas qui m'avait dit
est-ce que
tu pourrais faire autant d'argent
que qu'est-ce que Sylvain offre?
Puis là, j'avais fait
dans une couple d'années.
Dans une couple d'années.
Puis après, j'ai repensé et j'étais comme
mais juste le fait d'être libre.
Puis c'était pas, tu sais, t'es super fin mais c j'étais comme, mais juste le fait d'être libre. Tu es super fin,
mais c'est juste que je suis habitué
de ne pas avoir de passe.
Il est en train de te friendzoner.
Ce n'est pas toi,
c'est moi.
Ce n'est pas toi, c'est moi.
Non, mais c'est juste que...
Tu mérites mieux, Sylvain.
C'est qu'un moment donné, j'ai expliqué ça à quelqu'un
et il ne comprenait pas. Mais admettons...
Les gens pensent qu'on est
tout achetable.
Il y a quelque chose que la liberté...
Non, mais c'est...
Mettons 50 millions, mais...
La liberté, pour vrai,
ça n'a pas de prix. Il y a des affaires que même...
On a beau être
des grosses putes,
on a des principes.
Comme disait
Sylvain Ouellet,
tu peux me chier dans la plotte
et me pisser dans l'aune, mais on est
du respect.
Mais pour vrai,
mettons, moi, quand j'ai commencé
à faire de l'humour et qu'on a commencé en même temps, moi, 30 000 pour moi, c'était mon chiffre. Je me disais, si j'atteins 30 000, est-ce que je vais être heureux?
Par année, tu veux faire un an?
Non, non, pas 30 000 pour ma vie.
Oh yes, j'ai gagné 2 900. Il me reste 10 ans et demi avant de me gonner dans la tête.
il me reste 10 ans et demi avant de me gagner dans la tête.
Mais, tu sais,
mettons 30 000 par année, c'était mon prix.
Puis après, j'ai fait, OK,
50 000. Mais un moment donné, quand,
tu sais, la différence entre gagner 200 000
par année, puis 500 000 par
année, il n'y en a pas, tu sais.
C'est weird à dire.
300 000.
C'est weird à dire à quelqu'un
qui gagne moins que ça, mais
mettons
200 000, 500 000. À 200 000,
tu prends des vacances.
Tu peux te payer des vacances quand tu veux.
Tu peux avoir une belle maison.
Tu peux avoir un beau char. À 500 000,
ton hôtel est un peu mieux.
Ton char est un peu mieux.
On vit dans une société aussi où il y en a
qui n'en ont jamais assez.
Tu sais, quand un joueur de hockey quitte une équipe
dans laquelle il était bien
parce que l'autre équipe lui a offert 15 piastres de plus,
tu fais tabarnak.
Tu aurais pu le faire.
Tu sais, il y a des joueurs que j'ai haïs
juste à cause de ça,
parce qu'ils étaient partis,
parce qu'ils avaient eu une offre de,
tu sais, des affaires de 100 000 de plus,
mais sur un contrat de 10 millions, tu sais.
Fait qu'il y a des gens pour qui c'est
jamais assez. Quelqu'un qui est
multimilliardaire, qui...
Tu ne comprends pas pourquoi il s'entête à continuer,
mais c'est que lui,
son but dans la vie, c'est de faire tout le temps
plus d'argent. Moi, mon but
dans la vie, c'est de faire des jokes,
puis de faire rire du monde, puis de gagner
ma vie avec ça, mais mon objectif
n'est pas d'aller
devenir plus riche.
C'est comme, mettons, juste gagner à 6,49,
je ne voudrais pas.
Pourquoi?
Parce que qui?
Tu m'avais, mais là, tu viens de me perdre.
Qui va aller voir un show
d'un humoriste que ça a été dans le journal?
Il a gagné 20 millions?
Ben, dis-leur pas!
Ben non, mais c'est public, les gagnants.
T'es obligé d'aller te faire poser
avec ton petit gros chèque.
Mettons, 20 millions.
Tu gagnes 20 millions à 6,49,
mais après ça, les gens ne veulent plus
aller te voir dans un show.
Moi, j'avais vu un moment donné,
Gad Elmaleh,
pis c'est là que j'avais vu
qu'il avait volé ce numéro-là.
Gad, il faisait un numéro
sur le fait que
se payer un air-clim dans son appart,
ça coûtait cher.
J'étais comme, ben non.
T'es Gad Elmaleh.
Christ, t'as un enfant avec une princesse.
Je pense qu'une petite air-clim
à roulettes,
à 400 piastres sur Amazon,
t'as les moyens.
Ça serait ça.
C'est clair que
si le monde fond, Laurent a gagné
400 millions,
c'est tough de faire.
C'est pas évident l'épicerie.
Mais je pourrais me gonner
et être enterré dans un cercueil en or
massif. Probablement. Tu pourrais me gonner et être enterré dans un cercueil en or massif. Probablement.
Tu pourrais même
payer, tu pourrais te filmer live
puis payer
pour que ça soit streamé
mondialement pendant
7 ans.
Ayane,
y'a-tu des questions? Mais je veux revenir
à ça. Juste,
c'est ça, moi je suis pas achetable, mais j'ai à ça. Juste, c'est ça. Moi, je suis pas achetable,
mais j'ai un prix.
J'ai...
Fait que je suis...
Je suis pas achetable, mais 30 millions.
Il y a des hosties de belles maisons
en Floride.
Yann?
Je veux juste te rassurer, Laurent. Je pense qu'ils ont changé les règles
à l'Auto-Québec.
Ah oui, ah oui?
Oui, oui.
Est-ce que tuumé ça, là?
Oui.
Hey, ça fait quatre fois que Laurent déchire son billet.
Ça fait quatre fois, hostie!
Ça fait quatre fois que j'ai les bons numéros,
que je suis obligé de déchirer mon billet.
Son fils le regarde, il est comme,
« Papa, j'ai les dents croches! »
Sylvain, il y a des gens qui demandent
est-ce que vous avez...
Qu'est-ce que vous faites avec...
Est-ce que vous êtes sensible au vol de blagues?
Est-ce que vous feriez, admettons, une production
avec Gad Elmaleh ou des gens, des humoristes
qui sont réputés pour avoir des...
Au tabarnak!
Ils ont invité Dane Cook.
Il n'a pas eu de la misère, Dane Cook, avec ça?
Dane Cook, par exemple,
il l'a tellement bien joué.
C'est que Dane Cook avait été accusé
de voler des jokes de Louis C.K.
Puis Louis, quand il y avait son show...
Son septembre, là, Louis? Oui, c'est ça. Puis Louis, quand il y avait son show à... Son sitcom, là, Louis?
Oui, c'est ça.
À FX.
Sa fille,
tu sais,
il avait amené sa fille
voir un show
genre
«Pimpon le pompier».
Puis sa fille,
il ne trippait pas.
Puis sa fille,
il était comme
«J'aimerais voir Lady Gaga».
Puis il appelle son gérant
puis il est comme
«Qui qu'on connaît
qui a des contacts
avec Lady Gaga?»
Puis il est comme
«Dane Cook». Il est produit par Live Nation aussi. Puis il est comme, qui qu'on connaît qui a des contacts avec Lady Gaga? Il est comme Dane Cook.
Il est produit par Live Nation aussi.
Il est comme, tabarnak, OK, je vais aller voir Dane Cook.
Là, Louis va voir Dane Cook.
Et là, il parle de toute cette affaire-là de Dane Cook.
La manière dont c'est fait, c'est vraiment bien fait.
Parce que tu vois que les deux disent ce qu'ils pensent. Puis, ça la manière que c'est fait, c'est vraiment bien fait. Parce que tu vois que les deux
disent ce qu'ils pensent,
puis ça passe bien.
C'est que je pense que
Dane Cook n'a pas volé,
mais c'est un sujet...
Des fois, il y a des sujets communs.
Mais, tu sais,
c'est vraiment un bon épisode.
Fait que je ne sais pas...
Je ne sais pas si...
Un épisode dans la série.
Dans la série.
Louis va voir
son gérant
va voir Dane Cook
en show.
Il arrive, il marche.
Dane Cook joue dans la série.
Louis joue au Comedy Cellar.
Dane Cook joue au Madison Square Garden.
Louis marche dans un long couloir,
puis là, il s'installe dans la loge,
puis là, Dane Cook
fait « Ouais, salut! »
Puis il fait « Ouais, salut! »
Puis il fait...
Dane fait « Hey, c'est quand même weird, t'es-tu
demandant une faveur, puis tu m'as traité de voleur
de gang? » Puis là, Louis fait « Hey, je t'ai
jamais traité de voleur de gang. »
Puis il dit « Non, tu m'as pas traité de voleur de gag, mais
tes fans m'ont traité de voleur de gag,
puis t'as jamais rien dit. »
Puis il fait « Ouais, mais c'était le même
sujet », puis il fait « Ouais, mais c'était le même sujet,
on s'est encore liés ». Puis c'est vraiment
une belle discussion,
respectueuse, puis après t'écoutes
puis t'es comme, tu sais,
tu prends ta décision,
y'a-tu volé, y'a-tu volé,
ou y'a-tu pas volé,
mais c'était vraiment un bon épisode.
C'est ça.
Pour répondre à la question,
je pense qu'on vit et on gagne notre vie
avec les droits d'auteur.
C'est important de respecter ça.
Ça n'a pas sa place dans notre vie.
Définitivement pas.
Les gens, tu vois, des deuxièmes chances,
des troisièmes chances, peut-être.
Mais mettons, Gad, pour vrai,
il peut-tu revenir dans les bonnes grâces?
Tu sais, toi, Mike, mettons, tu dirais-tu,
OK, Gad, là, maintenant,
je le sais, il a son dernier show,
il l'a tout écrit lui-même.
Je suis sûr que Gad, maintenant,
ne doit plus voler.
Il faudrait être un hostie d'imbécile,
encore voler,
mais je ne l'inviterais pas
à sous-écoute.
Mais il ne l'admet pas encore.
Il joue encore la victime.
C'est parce que sa défense
à lui, en gros, c'est de nous dire
toutes les jokes que lui a écrits
par lui-même. C'est comme un voleur
qui dirait, vous ne parlez pas de toutes les fois
où je n'ai pas volé quelqu'un.
Oui.
C'est exactement ça.
Moi, quand je l'ai entendu en parler,
c'était ça.
« Hey, j'ai tant d'heures de matériel,
j'ai tout écrit sur ça. »
Ben oui, mais c'est ça. Mais un gars qui va en prison
pour un meurtre, c'est juste pour un meurtre.
Il dit pas au monde, « Hey, sur
365 jours,
j'ai souvent pas tué des gens.
Magnata a rencontré
beaucoup d'Asiatiques.
Magnata a rencontré beaucoup d'Asiatiques.
Pis ils sont pas tous mangés
Yann
autre question
Sylvain
à quelle date devrait sortir
la suite de À propos d'Antoine
Oh my god
À propos d'Antoine 2 devrait sortir
fort probablement
à l'automne, l'hiver prochain.
C'est comment ça? Mettons
quand... Tu sais, ça, c'est ta blonde
qui a écrit ça à propos de ton fils.
Quand tu vois ça,
sais-tu...
Tu sais, comment tu fais
à regarder ça sans être
trop
embarqué émotivement? Oui, c'est ça. Es-tu capable de regarder ça sans être trop embarqué émotivement.
Oui, c'est ça.
Es-tu capable de regarder ça sans pleurer
comme un enfant?
Tu dis ça parce qu'elle a choisi Claude Legault pour jouer mon rôle?
Oui!
Mais c'est beau!
Ça veut dire qu'elle te trouve cute.
C'est la seule série fiction
que je n'ai pas lu les textes.
Que tu voulais regarder. Parce que tu ne n'ai pas lu les textes, que je n'ai pas commenté les textes.
Que tu voulais regarder,
parce que tu ne voulais pas les avoir, les textes?
Non, je voulais les avoir,
je voulais les lire, je les ai lus,
mais je ne voulais pas les commenter.
Je voulais avoir une distance
par rapport à la création de Kathleen,
ce qu'elle a vécu, ce qu'elle vivait avec Antoine.
Puis Pods était très impliqué dans tout ça.
Donc, j'ai gardé une certaine distance.
Il y avait un peu trop d'émotions dans ça, je dirais.
Puis en plus, tu sais, toi Antoine,
c'est vrai ça, quand tu y penses,
la belle-mère, elle arrive avec une autre réalité.
Ça a pris combien de temps,
quand vous avez commencé
à sortir ensemble, avant qu'elle rencontre
Antoine?
Kathleen, ça a pris à peu près un mois, je pense.
Environ un mois.
J'avais oublié d'y en parler.
C'est vrai?
C'est le genre d'affaire que tu devrais dire.
Mais attends, oubliez donc que vous vous êtes
fréquentés à l'extérieur de chez vous
pendant un mois.
C'est plus comme si tu attendais le bon moment. Parce qu'Antoine, Mais attends, oubliez donc que vous vous êtes fréquenté à l'extérieur de chez vous pendant un mois. Au moins pendant un mois.
C'est plus comme tu attendais le bon moment.
Oui, parce qu'Antoine…
Tu avais-tu peur d'y faire peur finalement?
Probablement inconsciemment, oui.
Parce que c'est beaucoup de responsabilité.
Écoute, déjà d'avoir un enfant comme Antoine, c'est une énorme responsabilité.
Tu es tout seul dans la vie, tu rencontres une femme que tu espères qui va t'aimer
et qui va accepter ta famille
et tes enfants. C'est déjà très
difficile dans des situations régulières.
Avec un enfant comme Antoine, c'est clair que
j'ai probablement pris une distance
inconsciente.
Puis Kathleen, elle a un frère
qui souffrait d'épilepsie.
D'épilepsie, oui.
Ça, ça devait être...
Toi, tu le savais. Elle, tu l'as-tu dit au début?
Je le savais pas.
Les deux, vous vous cachez les abords.
Tu as baissé les culottes.
Oh yes, elle n'a pas de queue.
C'est juste...
Mais pour vrai,
Kathleen,
c'est clair que c'est pour ça que
c'était plus facile
pour elle, je pense.
Probablement. Ce que tu vois dans la série,
c'est vraiment ce qui s'est passé.
Elle a découvert Antoine en chaise roulante,
handicapé, déficient intellectuel, épileptique.
Elle est arrivée devant ça.
Elle a eu à vivre avec ça, puis elle a embrassé ça.
Il y a quelque chose aussi, d'un point de vue scénario,
il y a quelque chose d'original
dans le fait qu'on prend le point de vue
d'une personne qui vient de l'extérieur
et qui rentre dans une famille.
Peut-être que si ça avait été ton point de vue,
ça aurait été aussi bon, peut-être,
mais peut-être moins original.
Mais tu arrives et tu es comme,
« Qu'est-ce qui se passe? »
Non, définitivement, ça aurait été moins original. Non, c'est le regard que c'est qui se passe? Ouais. Non, définitivement, ça arrête.
Non, pis c'est le regard de quelqu'un qui est pas là-dedans
à la base.
Qu'est-ce que t'as dit?
Non, mais j'ai répété ce que lui a dit
pis tout le monde m'a regardé pis a fait,
pourquoi il ralentit le groupe, lui?
On est des partners au bordel.
Yes!
On fait de l'argent ensemble.
C'est quand même assez spécial.
Antoine joue son propre rôle dans la série.
Il a fallu se battre.
Premièrement, TVA ne voulait pas que Kathleen joue son rôle.
Ils voulaient qu'elle joue mon ex.
Ah ouais?
C'est qui qui voulait pour Kathleen?
C'est moi qui voulais
absolument que je...
Non, mais c'est qui
que TVA disait
Guylaine Tremblay?
On ne s'est pas rendu là
parce que...
Ça leur a été malade.
C'est Gildor Roy.
On ne s'est pas rendu là.
À un moment donné, je me suis levé et j'ai dit,
écoutez, si ce n'est pas elle qui joue son rôle,
si ce n'est pas Antoine qui joue son rôle,
c'est bye-bye, on ne le fait pas avec nous autres.
C'est là que ça a switché.
Puis, c'est qui que joues-tu encore?
Claude Legault.
Claude Legault.
C'est où Claude Legault est rentré?
Ça, c'est une idée de TVA.
Non.
Ça, c'était toi?
C'est vraiment moi. Je t'avais rencontré, Claude. En fait, TV. Ça, c'est une idée de TVA. Non. Ça, c'était toi? C'est vraiment moi.
Je t'avais rencontré, Claude.
En fait, TVA voulait une vedette
pour accompagner Antoine et Kathleen,
qui sont complètement inconnues.
Toi, tu voulais un bon acteur?
Moi, je voulais un bon comédien.
Et Claude, c'est les deux?
Claude, c'est les deux.
Effectivement.
Je suis allé voir Claude.
J'en ai parlé.
Il a lu les textes.
Pod a décidé de réaliser aussi
suite à la lecture des textes. Puis là, ça a fait
un mariage parfait parce que Claude et Pod
travaillent ensemble régulièrement.
Mais c'est vraiment moi qui est allé voir Claude.
C'est vrai, ils faisaient « Minuit le soir ».
Ils ont fait « Minuit le soir », ils ont fait « 19-2 »,
ils ont fait « Les 7 jours du talion »,
je pense. Ils ont fait quelques films ensemble.
Mais, sur le même sujet, le bordel,
t'achèterais-tu ça, toi?
Le bordel Comédia Club.
Oui.
OK, c'était pas sur le même sujet.
Moi, j'attendais
le chiffre parce que
t'as fait beaucoup d'offres.
Parce que t'as...
Toi, c'est 30 millions fois 6.
T'as-tu ça dans tes poches?
Mais non, je t'avais dit, quand tu m'avais appelé au début,
je t'avais dit, n'importe quelle offre en bas de 10 millions,
je vois ça comme un insulte.
Puis c'était un peu un gag, mais je suis sérieux.
Je t'ai insulté.
Je t'ai insulté. Je t'ai insulté.
Je ne t'ai pas rappelé aussi.
À 10 millions, j'aurais dit oui.
À 10 millions, j'aurais dit oui.
Pour sous-écoute?
Pour sous-écoute.
Ça ne vaut pas 10 millions.
On n'était pas si loin que ça.
J'aurais dit oui, mais à chaque épisode,
j'aurais fait, ça ne vaut pas 10 millions.
J'aurais fait, en ce moment,
j'ai 10 millions
dans mon compte chèque.
Je ne le mérite pas.
Yann, y a-tu une autre question?
Oui.
Il y a une question pour Laurent.
Pourquoi tu as arrêté ton podcast
Set Up Premiers Sponge?
C'était un des meilleurs podcasts
sur la mécanique de l'humour.
Ah, merci. La personne qui a écrit ça, c'est gentil.
Pourquoi j'ai arrêté de le faire?
Je trouvais ça trop compliqué de booker.
Parce que c'était un podcast
dans lequel il y avait un thème par épisode.
Je ne pouvais pas dire
un tel ne peut pas, je vais prendre l'autre.
Il fallait que je prenne Quelqu'un concerné
Par le sujet
Fait que
Pis c'était un oeuf
Petit chiot
Pis
C'est vrai que c'était
Vraiment compliqué
Mais maudit que j'aimais ça
Faire ça
Fait que je sais pas
Si ça existe encore
Set up premise punch
Y'a pas des épisodes
Pour vrai
Sur Youtube
Ça existe peut-être encore
C'est sur Youtube
Pis tu fais
8 piastres par mille
C'est
Non mais ça C'est tout Juste pour ça, c'est tout à Juste pour rire.
Donc, c'est à Sylvain, maintenant,
techniquement, là, mais...
Mais c'est... Je pense
aussi que Juste pour rire
avait encore des armes
à faire, tu sais, du chemin
à faire avant d'être bon avec
les médias sociaux. Tu sais, on avait
aussi Les Caprices de Laurent, qui était
une série web assez drôle
que je faisais avec Simon Delisle.
Qu'est-ce qu'on a eu du fun à faire ça, mais on faisait pas
tant de views. C'est toi qui faisais ta bouffe?
C'est ça?
C'est des capsules de cuisine, en fait.
T'étais fâché en faisant ta bouffe?
Ouais, ouais, c'est ça. C'était drôle, hein?
Simon Delisle pis moi, on s'en voyait chier
pis on sacré, c'était vulgaire.
J'insultais Ricardo à tout bout de champ.
On a eu vraiment un fun noir à faire ça,
mais ça appartenait à Juste pour rire pour les droits.
Je trouve que Juste pour rire n'était pas encore habile
avec ça, les médias sociaux, le web.
Nos capsules, on topait des...
Je ne me rappelle plus, c'était-tu des 30-50 000
visionnements? C'était pas
assez intéressant, mais ceux
qui le voyaient disaient « Tabarnak, c'est
drôle! » J'ai tout écouté d'une shot.
On avait vraiment des bons commentaires, mais
ça rayonnait pas. Fait que
le podcast, il y a un peu de tout ça aussi.
J'avais l'impression de travailler un peu
dans le beurre parce que le podcast
m'appartenait pas. J'avais le studio gratis.
C'est tough, ça.
Mettons, en tant qu'artiste,
quand tu fais tes affaires et que ça t'appartient,
pas faire d'argent,
tu es comme mon sac à l'eau.
Moi, j'ai été sept ans sans faire d'argent
avec Sous-Écoute.
C'est quand même long.
C'est vraiment long.
Quand tu aimes ça, il faut aussi.
Admettons que j'aimes ça. Mais, tu sais,
admettons que si j'avais eu un producteur,
parce que quand t'es tout seul, puis tu fais sept ans, c'est un hobby,
c'est un petit passe-temps,
mais quand t'es un producteur, t'es comme, qu'est-ce qu'il
fait, lui, Carlis, tu sais?
Ça fait sept ans, tu sais, que moi, je travaille
comme un malade, puis lui,
il m'amène pas d'argent, tu sais.
Fait que, c'est ça moi je pense si tu
avais commencé ces deux projets l'autre seul tu aurais continuer puis sûrement
sûrement que tu aurais réussi à faire de l'argent mais c'est ça là à ce temps
c'est les producteurs sont mieux équipés pour faire du cash avec le web. Chose qui n'était pas il y a 2-3 ans.
Oui, probablement.
J'ai-tu acheté ça, moi?
Je sais pas.
J'ai essayé de voir si j'étais capable
de récupérer les droits sur les caprices de Laurent
parce que la musique était drôle,
le titre était bon.
C'est quoi, t'as acheté?
Je retiens ça, mon esti.
Avant d'est quoi, t'as acheté... Je retiens ça, mon esti. Avant d'acheter Juste pour rire,
t'avais acheté les Boys.
T'as acheté les productions, je sais pas trop qui,
qui fait des comédies musicales.
Oui.
C'est quoi son nom?
Les comédies musicales, c'est pendant la faillite de Juste pour rire.
OK.
Ils l'ont laissé aller.
T'as récupéré Waitress.
On a récupéré Waitress, et Chicago l'année prochaine.
OK.
Qui d'autre que t'as acheté?
Production Martin Leclerc.
Production Martin Leclerc.
T'as acheté beaucoup, beaucoup, beaucoup
d'affaires.
C'est pas pour te piéger. T'as pas peur
de t'éparpiller. C'est une vraie question.
C'est pas pour être...
Elle est bonne la question.
Non, mais c'est vrai, parce que là,
tu te diversifies énormément.
Puis là, t'embarques
dans le monde de la comédie musicale,
qui est un monde qui n'est pas encore installé.
Au Québec, il n'y a pas encore tant que ça
une tradition. On est loin de Broadway
ou même de Toronto, tu comprends?
Puis, ça te fait-tu peur un peu?
Ça nous a fait peur, mais écoute, la comédie musicale,
on l'a faite, entre autres, il y avait une opportunité
pour nous autres de marcher, mais il y avait quand même
200 personnes qui perdaient leur emploi.
Plein d'artistes qui répétaient depuis un an.
Je pensais que tu allais dire qu'il y avait 200 personnes
qui avaient des billets, puis c'est comme
tabardac!
On est rendu à 50 000 billets,
près de 60 000 billets.
C'est la comédie musicale qui a vendu le plus depuis l'histoire de Juste pour rire, supposément.
Ah, ouais?
Oui.
Là, tu parles de Waitress.
Là, je parle de Waitress cet été.
Puis, il y avait aussi l'image de Montréal, puis l'image de l'industrie face aux ayants-droit à New York, face aux ayants-droit à Londres.
Mais pour répondre à ta question, on a peur de s'éparpiller un peu des fois, mais on est en train de monter un plan, je pense, qui va être assez stratégique pour bien positionner notre organisation.
Puis tu sais, juste pour rire, on en parle, ils ont fait des gaffes, ils ont fait des erreurs, je n'étais pas là, je ne suis pas placé pour les juger.
J'aurais peut-être fait les mêmes erreurs, tu sais, ils ont traversé la pandémie, il y a eu des enjeux, il y a eu le scandale Roson, etc.
Mais il ne faut pas nier que, quand même, sacr même, en 40 ans, ils ont fait des affaires
extraordinaires, cette organisation-là.
Ici au Québec, en France, un peu partout.
Eux autres, ils se sont peut-être
éparpillés à un certain moment,
à un moment donné, je ne le sais pas.
Mais nous, c'était des opportunités de croissance
intéressantes et de consolidation
qu'on a voulu
capitaliser sur ça.
Puis, tantôt, j'ai dit en joke, mais t'as payé combien pour Juste pour Rire?
On a payé autour de 25 millions.
OK. Oh, très simple.
Parce que moi, j'ai eu...
Moi, j'ai eu un...
Ils m'ont demandé si je voulais acheter
Juste pour Rire.
Ils t'ont appelé?
PWC?
J'ai reçu...
Puis, je voulais offrir en gag 100 000 piastres.
Juste parce que je trouvais ça drôle.
Fait que je suis content
que je sois un bonhomme d'affaires.
J'aurais fait un deal.
Hey Yann,
c'est-tu...
Y'a-tu bien des questions?
Il en resterait peut-être deux.
Ok, parfait. On va y aller avec deux. Sylvain, t'es-tu correct des questions? Y'en resterait peut-être deux Ok, parfait, on va y aller avec deux
Sylvain, t'es-tu correct pour rester encore un bout?
Parfait, ça me fait plaisir
La liberté
Moi j'ai rien d'autre
T'sais, ta liberté, tantôt tu me faisais penser
à ce qu'on avait vécu en Grande-Bretagne
T'en souviens-tu?
Freedom of speech is unfriendly
Il m'a produit à Édimbourg
Ok, 30 jours de temps 30 soirs d'affilée Freedom of Speech isn't Free. À Édimbourg. Oui, bien oui. À Édimbourg. Il m'a produit à Édimbourg. OK.
30 jours de temps.
Oui, 30 soirs d'affilée.
Pendant, puis ça, c'était moi le problème là-dedans.
Moi, j'étais en dépression, mais je ne l'ai pas dit à personne.
Puis là, je faisais mon show 30 soirs d'affilée.
Mais j'ai eu du fun.
C'était plein tout le temps.
J'ai eu du fun.
T'étais...
En pleurant dans ma douche.
Puis...
On ne le savait pas, hein?
Oui.
Ah, c'est-tu qu'on ne le savait pas.
Pour vrai, c'était vrai.
J'ai eu beaucoup de plaisir.
Mais c'était...
C'est là que tu vois que...
Tu sais, le monde qui font des dépressions,
on pense que quand tu es dans la dépression,
tu pleures tout le temps.
Mais j'étais vraiment heureux.
Mais juste mes bouts de triche, j'étais vraiment triste.
Oui, c'est ça.
J'ai pleuré
trop souvent dans la douche.
Parce que pendant 30 jours de temps, t'as été le coup de cœur
pas mal du festival à Edinburgh, là-bas.
T'as fait des médias, ça n'avait pas de bon sens.
Il y avait de la demande aux bouts, mais ça ne te tentait plus.
Mais oui, c'est ça.
J'étais en dépression. Excuse-moi.
Non, mais je te parlais de ça pour la liberté.
Tantôt, tu parlais de la liberté par rapport à sous-écoute.
Tu t'es battu en sacrement pour la liberté quand tu es allé faire ce show-là, là-bas, en Angleterre.
Oui.
Mais j'avais...
Ça, c'était le fun, parce que...
Comédien m'avait produit là-bas.
Tout le monde me disait...
Moi, c'était un rêve de jeunesse.
Jeunesse, 20 ans. Mais tout le monde me disait... Moi, c'est un rêve de jeunesse. Jeunesse, 20 ans.
Mais tout le monde me disait
« Édimbourg,
il faut que tu...
Il faut que tu mettes
bien de l'argent pour que le monde te voit. »
Fait qu'il m'a appelé.
Non, mais...
Fait qu'il a acheté Édimbourg.
Non, mais...
Mais il avait acheté...
Il y avait des billboards de ma face partout.
Il y avait partout où j'allais.
Puis ça, c'est weird quand t'es en dépression,
voir ta face partout.
Puis c'était genre...
Tu sais, genre, c'est le maire humoriste,
c'est le maire humoriste.
Puis c'était comme...
Je suis une crise de la merde.
Puis c'était... Mais c'est ça. Mais les shows Je suis une crise de la merde.
Mais c'est ça.
Mais les shows étaient le fun.
Les shows étaient le fun.
Je ne sais pas si tu étais là ce soir-là.
Je dis ce soir-là.
Mais c'était les premières années de la mentalité un peu woke.
Puis moi, avant d'aller là-bas,
dans ma tête,
mes fans étaient jeunes.
C'est des jeunes de,
mettons, des universitaires.
Mais là, il y avait eu comme un switch.
Et là, toutes mes fans là-bas,
c'était des vieux gays.
C'était tous des...
C'était tous des gens
de gays de 50-60 ans,
un peu partés.
Puis là, c'était comme,
je faisais mes jobs, puis j'avais des gays
qui capotaient sous moi.
Puis j'étais comme, voyons, calisse!
Je savais même pas
que je suis un vieux gay.
T'es le Barbaros Treisen de l'humour.
Oui, c'est ça, oui.
Oui, j'étais Madonna.
Mais...
Mais les...
Il y avait du fun
Les vieux gays
Asti qui m'aimaient
Les vieux gays
J'aurais pu me mettre riche
Avec les vieux gays
En Europe
Ah ouais
Tabarnak
Asti
Il y en a qui le font
Ah ouais
Si mettons
Si j'avais pas fait de dépression
En ce moment
Je serais marié
Avec Elton John.
Ah!
Ah, c'est que j'aime ça.
Yann!
Yann!
Il en reste combien, que ça?
Ah, ben, il en reste une downer, puis une popinon.
Une downer! Ah, oui, yes!
On va commencer la downer!
Downer! Downer! Mais... Une downer. On va commencer la downer. Downer, downer, downer.
Mais downer, attends.
Est-ce que tu es downer pour moi?
Je ne veux pas qu'elle soit downer pour eux autres.
Non, non, non, pas pour toi.
Non, mais je veux qu'elle soit downer pour moi,
pas pour eux autres.
Fait que pose-les pas, c'est downer pour eux autres.
Downer dans le sens que ça nous forcerait
à dire des affaires qu'on va regretter.
Non, non, non, c'est juste...
La question, Laurent, pourquoi'est juste la question.
Laurent, pourquoi t'es laid de même?
Vas-y, t'as l'honneur.
Qu'est-ce que tu manges pour être laid de même?
Des coups de pelle dans la face?
Sylvain, c'est quand tu vas sortir du garde-robe?
La prochaine fois que je vais en regarder...
Claude Legault veut rien savoir.
Décroche, c***.
Qu'est-ce que t'as pensé des jokes de Mike sur ton fils?
Je pense qu'on peut rire de tout.
OK.
De tout.
Définitivement.
C'était ça la question?
C'était ça la question?
Non, non.
Non, c'était pas ça.
C'est quoi? Je les ai pas entendus, Mike.
J'ai le goût de l'entendre, pareil.
Je les ai pas entendus.
Y'a-tu juste moi qui a le goût de l'entendre?
Non, j'ai pas de jokes sur Antoine.
Non, je sais.
La question
est pas si downer que ça.
Je la trouve bonne quand même.
Quand il y a eu l'histoire de Gilbert
Roson, est-ce que
chez Comedia, vous avez mis des systèmes en place
ou resserré
les protocoles?
Des trappes à Rozon.
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Ha! Ha! Ha!
Laquelle des histoires?
Non, mais après le party que vous avez fait, là...
Est-ce que vous avez mis en place...
Dans le sens des politiques internes, tu veux dire?
Oui, oui, resserrer les politiques.
Tu sais, mais quand il y a un scandale de même,
c'est comme deux équipes de football
qui sont en finale pour le Super Bowl,
puis tu vois,
« Chris, t'as parlé qu'il y a une vidéo
du quarterback qui encule la mascotte.
Je pense qu'on vient de gagner la game.
Merci.
Tab, ouais.
Oui.
Oui, oui, définitivement, on a mis des politiques en place,
mais il y en avait déjà.
Mais on a mis des politiques en place parce qu'à un moment donné, tu te dis,
bon sang, les gens ont un environnement sain de travail à plusieurs égards,
particulièrement à cet égard-là.
On a mis des politiques quand même assez sévères, d'ouverture, d'échange,
et de pouvoir accompagner des victimes, c'est très important,
les accompagner dans leur travail, dans leur milieu,
les accompagner aussi au niveau du processus judiciaire.
Oui, on a mis des politiques en place très importantes.
Je pense que ce n'est pas dédaigné.
Ça n'a plus sa place.
Ça n'a jamais eu sa place de toute façon.
Ça n'a plus sa place.
On doit accompagner les gens qui sont victimes de ça encore plus aujourd'hui.
Yann?
Ouais, Mathieu!
En même temps, c'est quoi la limite, là?
On peut-tu dire...
On peut-tu dire une fille qui est belle
en 2024?
Yann, dernière question.
Je la trouve bonne, moi.
C'est une question qui n'a jamais été posée ici.
Mis à part l'humour, quel type d'art
consommez-vous le plus?
Chacun.
Oh my God!
Ben, il y a beaucoup de musique.
J'aime aller voir du théâtre.
J'aime beaucoup le théâtre
je ne vais pas en voir assez parce que je suis toujours en show
sinon la peinture
j'aime les arts visuels
beaucoup
oh cool
non mais c'est vrai
non mais mettons
un exemple bien niaiseux
je me suis acheté récemment
c'est une sérigraphie
de Serge Lemoyne un peintre qui a peint un exemple bien niaiseux, mais je me suis acheté récemment, c'est une sérigraphie de
Serge Lemoyne, un peintre
qui a peint les chandails
des Canadiens avec les coulisses de peinture.
Toute sa série bleu-blanc-rouge, moi, je
capote là-dessus, puis j'ai mis la main
sur une lithographie de
la série bleu-blanc-rouge qui est dans mon salon,
puis je capote dessus. Fait que, oui, ce
mettons, ça serait ça. Cool!
Et toi, Sylvain, as-tu du temps pour des activités
artistiques? Pas tant, à ce temps-là, depuis
le 7 mars, mais en général, j'aime beaucoup
la majorité des arts vivants.
Toutes les arts de la scène. Le théâtre.
Comédie musicale, pour vrai?
Aimes-tu ça? Non, mais moi, avant,
j'haïssais ça.
Écoute, c'est intéressant.
C'est homophobe de demander ça.
Mais, tu vas dire.
Ça dépend.
Moi, avant, j'haïssais ça,
puis à cette heure, je vais en voir quasiment
à chaque année.
À New York, je vais voir des comédies.
T'as-tu vu...
Non, mais...
Comment ça s'appelle? C'est Back to the Future.
Oui, c'est bon.
Back to the Future, c'est le meilleur show
que j'ai vu de ma vie.
Toutes formes d'art confondues.
La DeLorean vole au-dessus de toi.
Tout vole, ça te flotte sur la tête.
La seule chose
meilleure que ça, c'est sucer
des queues.
C'est vraiment la seule chose meilleure que ça?
C'est la seule chose meilleure que ça.
C'est ça qu'ils disent dans le New York Times.
C'est quatre étoiles et demi, le show,
cinq étoiles, des grosses queues.
Et toi, Mike, qu'est-ce que t'aimes?
Vas-y, vas-y
On va finir là-dessus
Bon gag, très bon podcast
Merci Laurent
Merci Sylvain
Allez voir
Allez voir, Sylvain
produit tout
Allez voir
Si vous êtes à Québec, allez à Comedius.
Si vous êtes à Montréal,
allez voir cet été Comedius
à l'U Montréal. L'année prochaine,
allez voir Just for
Rire, cet été Just for
Laughs. En tout cas, allez voir
Laurent, allez voir les
shows en général.
Non, pis les gens qui ont jamais vu
une comédie musicale,
pour vrai, on...
Décroche!
Ah non, mais calisse!
Allez voir 10 000 cons!
Non, mais c'est pas une comédie musicale.
Allez voir des gays chanter!
Je voulais juste dire que ce qu'on fait
est comparable aux Américains
et des fois même meilleur, je pense.
Voilà.
Merci.
Merci.
Merci tout le monde.
Salut. Oh salut!