Mike Ward Sous Écoute - MIKE WARD VOUS ÉCOUTE #009
Episode Date: June 14, 2019Cette semaine à Mike Vous Écoute, comment peut-on rire de Donald Trump et qu'est-ce qu'un podcast. Pour acheter des billets du nouveau spectacle NOIR: https://mikeward.ca/ -------- Boutiqu...e en ligne - http://sorsavec.com Patreon - http://Patreon.com/sousecoute Twitter - http://twitter.com/sousecoute Facebook - https://www.facebook.com/sousecoute/ instagram - https://www.instagram.com/sousecoute Twitch - https://www.twitch.tv/sousecoute ★ Support this podcast on Patreon ★
Transcript
Discussion (0)
Jean de Québec, je vais être à Québec les 24 et 25 septembre, on vient de rajouter deux dates pour la salle Albert Rousseau.
Il reste encore d'excellents billets, venez voir ça ou si vous voulez des billets encore mieux que ça, allez arriver à Duloup aussi.
Allez sur MikeWard.ca pour les billets.
En direct du Bordel Comédie Club
à Montréal, voici Mike Ward.
Vous écoute!
On va aller avec une question.
Y'a-tu quelqu'un de vous?
Donc, ça fait un peu abrupt
comme changement de sujet.
J'aimerais ça que tu nous parles
de danseuse
ou de crystal meth
ou de masturbation.
C'était un peu plus une question par rapport à l'écriture.
OK.
Je me demandais, qu'est-ce que vous pensiez
de la facilité de certains sujets?
Parce que là, on ne peut pas vraiment passer.
Je vais mentionner Donald Trump.
Évidemment, dans l'humour, c'est un sujet
qui est extrêmement présent.
Utilisé.
Utilisé.
Puis là, je me demandais,
qu'est-ce que vous pensez justement de certains sujets qui sont rendus tellement
présents dans l'humour, puis est-ce que c'est faisable
d'aborder ces sujets-là de façon
comme... Parce que c'est comme des jokes.
C'est comme des jokes en soi, rendu là.
C'est dur de faire des jokes. Ça devient comme plus facile
de name-dropper quelque chose.
Moi, je pense même pas
le sujet, mais c'est la façon de le
traiter. Moi, il y a rien que j'haïs plus.
En plus, pendant que j'étais en semi-dépression,
je trouvais tout bon.
J'allais voir des shows,
puis je voyais des humoristes ultra-clichés.
J'étais comme, c'est cool, il y a des rires,
il est bon.
Puis là, depuis que j'ai repogné ma confiance,
les sujets clichés
traités de façon clichée, ça me choque.
Souvent, je regarde le monde
et je me dis que je ne devrais plus faire ça.
Si l'angle te surprend?
Oui, mais tu peux prendre des sujets ultra-clichés
et rendre ça...
Ce n'est pas cliché,
ton enfant, mais un des numéros
qui m'a le plus fait rire dans les dernières années,
c'est ton duo
vaudeville de toi et ton monsieur qui fait
« raw ».
De faire, mettons,
si quelqu'un me disait « t'aimerais-tu voir
un numéro qui fait genre
un numéro burlesque, un duo? »
Je ferais « Ben non! »
Mais la façon
que c'était fait, c'était comme
c'était débile, c'était super bon.
Moi, je pense qu'il n'y a pas de mauvais
sujet, mais il y a mille
façons de maltraiter des sujets.
C'est sûr que si c'est un angle convenu
que les gens voient venir
la faire, que le gag et le punch
c'est comme juste trop facile, puis c'est comme
juste une façon d'attirer un rire de masse,
c'est moyen. En tout cas, pour moi comme spectateur,
je fais comme « Bon, ben là, t'es allé dans la facilité. »
Mais je pense qu'il y a quand même
moyen, mais c'est sûr que plus
quelque chose est dans l'air du temps, puis que
quelque chose, qu'il y a un sujet qui a le
spotlight sur lui, comme Donald Trump,
ben, t'as un
défi encore plus grand de trouver
un angle
surprenant ou un angle qui n'a pas été
fait avant.
Je trouve quelque chose d'intéressant créativement
de faire comme, OK, mais il faut que je fasse
un numéro sur Donald Trump
et que je surprenne le monde.
Il y a quelque chose d'intéressant
du point de vue de l'écriture.
J'ai un sujet vraiment
qui me tape ses nerfs de ce temps-ci.
Il y a à peu près 150 humoristes au Québec
qui ont des jokes de...
Y a-t-il du monde ici qui me reconnaissent?
Qui ne me reconnaît pas?
Là, ils sont comme choqués de ne pas se faire reconnaître.
Je suis comme tabarnak.
Un coup qu'il y en avait 103.
Tu devrais plus faire ça.
Puis là, je suis pas rendu au point
que... Mais j'ai souvent
le goût d'aller leur dire
«C'était meilleur que ça!
Fais plus ça!»
Tu devrais pas s'écouter. Je suis désolé.
Je devrais.
Je devrais avoir
comme une pancarte sous écoute
pour faire ça.
You're out.
Mais moi, c'est...
Mais en même temps, je comprends.
Je parlais de ça l'autre fois avec Michel.
Puis il était comme,
« Ouais, mais tu sais, quand tu commences, tu veux... »
Ça devrait être ça toute ta vie,
mais on dirait que moi, j'oublie.
« Tu veux avoir un bon rire, un gros rire en partant.
Ça, c'est une façon d'avoir un bon rire en partant.
C'est sûr que tu n'es pas comme genre fier, un peu comme toi tantôt.
Hein?
Un peu comme tu as été fier tantôt.
C'est ça.
Non, mais c'est sûr que je comprends ce que tu veux dire.
Je suis d'accord avec toi, mais je pense que tu es rendu que tu as le pouvoir
d'aller voir des humoristes et de leur dire
« Si tu regardes cette joke-là,
si tu écoutes, it's done.
Je ne la referai plus jamais. »
C'est ça que je devrais faire. Je devrais commencer
à faire ça. Je vais aller avec
une autre question.
Ma question est pour vous deux.
Oui.
Est-ce que vous croyez que...
Il a y conversé,
mais mitraillé les questions.
Il adore ça.
Est-ce que vous croyez que l'alcool
vous rend meilleur sur scène?
Je dirais que ça ne reste pas à moi, ça.
La question est pour vous deux.
On va demander au gars
qui est tout le temps sous
et l'autre qui ne boit pas sur scène.
Moi, je pense, pour vrai,
deux drinks,
ça me rend meilleur,
mais qu'est-ce que je bois, ça me rend
moins bon.
Qu'est-ce que je bois? Qu'est-ce que je bois?
Le contenu? Je bois trop.
Il n'y a personne qui est meilleur
après 22 drinks.
Mais deux drinks, moi, ça me rend à l'aise.
Plus genre dans ta zone de confort avec deux?
Dans ma zone de confort.
Puis sur scène, mettons, tu peux te rendre à 3,5-4 ou...
Mettons 10.
Pendant un show?
Pendant un show.
Mais pendant ton propre show, tu n'es jamais rendu à 10 drinks?
Non, mais c'est par-jean-bas, mettons, 6 avant, 5-6 avant.
Tu n'as pas dit 2?
Non, oui, c'est là que je suis à mon meilleur,
mais je ne suis pas tout le temps à mon meilleur.
C'est ça l'affaire.
Tu comprends la nuance.
Oui, mais l'alcool me rend...
Confortable?
Oui, ça me rend confortable.
Un peu boire, ça me rend plus drôle, Un peu boire, ça me rend plus drôle.
Mais trop boire, ça me rend moins drôle.
Mais mettons, à ta première médiatique,
j'imagine que tu te limites à deux
parce que tu sais que c'est ton pic.
Oui, je vais en boire genre deux, trois
pour être comme mollo, pour être...
Moi, je bois zéro sur cinq.
Je ne suis pas très bien placé pour répondre
par contre la seule fois que j'étais
un peu saoul sur scène
Mike me disait Chris
t'avais rien bu mais j'avais peut-être bu
3 verres de vin c'était ici
j'étais à un show au bordel
je venais voir Mike
on est venu souper avant
il y a un humoriste qui a pas pu se présenter
ils sont venus me voir et me disaient veux-tu faire un 15 minutes
nanana
pis là j'étais comme
incris
mais j'ai quand même
bu 3 verres de vin
pis j'étais sur scène
pis j'étais quand même
un peu pompette
mais c'était drôle
c'était comme
oh I'm living on the edge
mais
mais en plus
t'as 20 ans d'expérience
pis t'étais comme
là je suis pas sûr
là t'es monté en haut,
tu répétais.
Moi, je me suis fait des Italiens, j'ai fait mon pacing.
J'avais l'air d'un amateur rookie,
mais je l'assume dans le sens que
ça faisait un bout, j'avais pas fait de show.
Pis je pense, la première fois que je montais sur scène,
depuis le décès de ma mère, en plus, pas pour mon show officiel,
pis j'ai pas fait de gags sur ma mère pendant le numéro,
mais j'étais comme, hi, OK.
Pis là, il faut que je m'en fasse mon pacing. J'étais un peu saoul. Je pense que personne ne s'est pas paru.
Tout le monde le savait.
Mais oui, c'est ma seule anecdote. Les autres fois,
ça n'est jamais arrivé. Si je fais mon show, c'est ça que je ne bois pas avant.
Moi, c'est juste arrivé trois fois que ça paraissait que j'étais sous.
Pendant ta tournée ou un truc genre 15 minutes?
Non, tu sais, genre...
Genre des...
Tu sais, dans le temps que je commençais,
c'est arrivé une fois que j'ai répété la même joke deux fois.
Puis...
Mais le monde a eu du fun pareil, mais...
Tu sais, t'es dans la salle
pis t'es comme... Mais t'en es dans la salle, puis tu es comme,
« Ah, Chris, le monsieur, il a de l'air vert. »
Mais tu t'en es-tu rendu compte en la disant,
« Fuck, je l'ai dit ou... »
Ben oui, c'est parce que j'ai eu une clap à ma brémisse, tu sais.
Puis là, j'ai fait,
« Chris, c'est-tu qu'ils sont cool comme crowd. »
Puis là, j'ai réalisé,
avant d'arriver au punch,
j'ai arrêté et j'ai fait,
« Je l'ai fait, hein, c'est-à- l'ai fait ». Là, j'ai eu un bon rire.
C'est arrivé une autre fois.
Une fois que Michel...
C'est Michel qui était monté sur scène faire mes jokes à ma place.
Et ce fois-là, tu devais être défoncé.
Là, j'étais scrap, scrap, scrap.
Mais ça, c'est il y a longtemps, longtemps.
Dans les dernières années, c'est arrivé une fois mais
je savais que j'étais scrap
puis j'ai juste fait
j'embarque pas sur scène, je veux juste payer un drink
à tout le monde mais c'était pas mon show
j'allais faire un 10 minutes
il y avait deux personnes dans le sable
puis j'ai fait, j'aime mieux leur payer des drinks
qu'aller sur scène
puis parler avec la stigiole molle
non je sais pas mais moi des drinks, aller sur scène et parler avec la stigiole molle.
Non, je ne sais pas.
Je vais juste dire que moi,
je peux boire parce que c'est un peu plus slapstick comme concept.
Slapstick?
Non, mais moi, j'ai
beaucoup de syllabes dans mes textes.
Oui, c'est ça.
Je suis bien verbeux et j'apprends mes textes à virgule près.
Il y en a qui ont comme un canevas, puis ils font comme ils savent
où ils s'en vont, etc. Mais moi,
j'apprends mes trucs à virgule près,
puis je joue mes textes souvent de la même manière,
etc. Puis si je suis un peu
pompette, j'ai comme l'impression que ça va affecter
mon élocution. Moi, ce qui m'aide,
c'est que j'ai un vocabulaire d'un gars
qui peut boire 14 bières.
Ça paraît pas.
J'ai des petits mots faciles.
Dans le fond, la réalité,
c'est que j'ai un vocabulaire
hallucinant, mais
je suis comme...
Ça, c'est trop compliqué à dire, Assou.
Je vais faire...
Je prendrai pas le mot concupissant,
je vais prendre le mot
d'art.
Ça, c'était pas une super bonne impro, parce qu'on voit que... concupiscence, je vais prendre le mot d'art. Hé!
Ça, c'était pas une super bonne
impro parce qu'on voit que
je suis passé de concupiscence.
Là, je cherchais un mot simple, j'ai trouvé le mot
d'art.
Ça veut pas dire la même affaire,
vraiment.
Prochaine question.
J'ai deux questions, en fait.
Je pense que j'en ai une pour Yann
plus que d'autres choses.
Peut-être que vous allez pouvoir répondre aussi.
Je vais commencer
par la première question
à Mike.
Je suis une fan
finie de ce que tu fais.
Il y a bien des gens autour de moi
qui le sont aussi, mais j'entends souvent
autour de moi,
il y a un sujet bons autour de moi qui le sont aussi, mais j'entends souvent autour de moi, il y a une chose, il y a un sujet
que Mike va faire attention,
puis il fait attention à cette heure de ne plus en parler.
Je veux savoir, je veux te poser la question,
est-ce que c'est vrai?
L'islam, les musulmans,
puis tout ça, tu fais-tu,
t'as-tu comme quelque chose
qui est bien fragile?
T'évites-tu le sujet?
Non, j'ai un numéro sur les...
C'est ça, c'est ce que je pensais.
J'ai vraiment un long numéro sur le fait que...
C'est surtout sur les femmes voilées.
Tu peux encore en rire.
Oui, oui, oui.
C'est ça.
Je sais que t'en as un, mais dans l'avenir, mettons.
J'ai mon number.
Ça, il est récent assez.
Mais l'angle que j'avais trouvé, c'est que moi, je suis à l'aise avec les femmes volées,
mais quand il y en a comme plus que 20 dans la même pièce que moi, je suis stressé. Puis là, je raconte une anecdote qui est arrivée à Toronto.
Puis la raison pourquoi j'avais raconté ça, c'est que j'avais une joke de...
C'est hallucinant comme joke,
puis c'est très mauvais en même temps.
Mais c'est qu'il y avait une grosse madame en burqa
que, quand je l'avais vue,
je trouvais qu'elle avait l'air d'une cage d'oiseau à briller.
OK.
Puis j'étais...
Quand j'avais pensé à ça, je me disais...
Oh non, oh non. Tu disais Je me jugeais
C'est pas cool
Pas de l'air de ça
Puis après j'ai écrit un numéro
Là-dessus
Mais non c'est ça
Moi je pense
Mais là tu te priverais pas
Dans ton prochain show
Dans un an
Tu vas pas te retenir Mais là, tu ne te priverais pas, mettons, dans ton prochain show, qui va être dans un an? Non, moi-même...
Tu ne vas pas te retenir.
Si tu m'avais posé la même question
il y a un an,
j'aurais dit, moi, des jokes,
c'est les enfants. Je ne fais plus de jokes, c'est les enfants.
Puis là, tu as eu des jokes,
c'est les enfants.
Mais je n'aimerais pas
d'enfants québécois.
C'est ça ma nouvelle limite.
En gros, là, tu sais.
Mais des enfants américains,
je vais les nommer.
Je vais t'envoyer le nom de mes enfants.
Tu vas pouvoir les nommer.
Ils ont-tu des déficits quelconques?
Ben, euh...
Peut-être! Il y en a un qui est ici, là. Il pourrait vous le dire, là, s'il y a des déficits quelconques? Peut-être.
Il y en a un qui est ici.
Il pourrait vous le dire
s'il y a des déficits.
Moi, je ne sais pas.
Il a quel âge?
Non, non.
Il est vieux.
Il est grand.
J'ai un petit enfant.
Je suis une grand-maman.
Je pensais que tu avais amené
ton fils de 4 ans et demi.
Oui, il est là aussi.
Non, c'est mon petit-fils
qui est dans mon sac.
Je pensais que tu avais fait
comme dans les cartoons, quand ils mettaient
deux enfants, un par-dessus l'autre
avec une moustache et un manteau.
Exactement.
Ça aurait été carré
qu'à mettre son enfant de 4 ans sur la table
et en lui disant
« Allez mon grand-père, donne du matériel
à Mike! »
J'ai pas de tabou. mon grand-père, donne du matériel à Mike. Mais non,
j'ai pu,
j'ai pas de tabou,
j'ai juste, mais
il y a une affaire,
c'est l'humoriste canadien
Norm Macdonald qui m'a fait réaliser ça.
C'est que moi,
puis il me l'a pas dit à moi,
j'ai vu, il avait dit quoi sur Internet,
mais il disait que quand tu écris des jokes
sur du monde, tu réalises pas que sur Internet. Mais il disait que, tu sais, quand tu écris des jokes sur du monde,
tu réalises pas que ce monde-là,
peut-être, ils vont entendre la joke,
puis peut-être, ils vont mal prendre la joke.
Puis moi, je vois pas de différence entre
faire des jokes, mettons, sur Yann
ou faire des jokes sur quelqu'un que je connais pas
ou faire des jokes sur le trafic.
C'est tout juste pour faire rire.
Mais là, avec ce que j'ai vécu,
c'est pour ça que je nomme plus de nom québécois. C'est tout juste pour faire rire. Mais là, avec ce que j'ai vécu, c'est pour ça que je nomme plus de nom
québécois.
C'est juste, je ne veux pas vivre
la marde. Je ne veux pas après...
Même mes commentaires
sur la soirée d'Encore jeune, quand je les ai faites,
après, j'ai fait, pourquoi je vis ça?
Là, chaque fois, je vais
voir les gars.
Je ne les verrai pas
souvent, mais quand je vais les voir,
je vais être comme, ah, pourquoi?
J'aurais dû juste...
C'est plus fort que moi, mais...
Moi, je pense que
là où tu as dépassé là-dedans,
si je peux me permettre le commentaire,
moi, j'aime bien, la soirée est encore jeune,
mais il y a des affaires que je n'aime pas pantoute,
mais il y a des affaires que j'aime.
Mais ce que je trouvais bizarre, que je n'avais jamais vu de toi, c'aime bien « La soirée est encore jeune », mais il y a des affaires que je n'aime pas pantoute. Mais il y a des affaires que j'aime. Mais ce que je trouvais bizarre,
que je n'avais jamais vu de toi,
c'est d'insister sur Guy Lantel.
De dire « C'est impossible que tu aimes ça, même. »
« C'est impossible. »
J'étais là « Bleh, voyons. »
Non, mais c'est parce que j'étais tellement saoul.
Le pire, je ne me rappelle même pas d'avoir dit ça,
mais après, je l'ai écouté.
OK, bon, tu peux aller aux toilettes.
Non, mais c'est ça.
C'est que j'étais tellement saoul,
je ne m'en rappelle pas.
Puis c'est arrivé une couple de fois,
j'ai fait des blackouts pendant le podcast.
Puis ça, c'est le seul qui a mal viré.
Mais je l'assume pareil.
Moi, pour moi, il n'a pas mal viré.
C'est moi qui le disais.
Puis la question pour Yann, c'est quoi? La question pour Yann, c'est quoi?
La question pour Yann, c'est un petit peu plus...
Personnel? Pourquoi tu ne m'as jamais rappelé?
Oui, c'est personnel. Pourquoi tu ne m'as jamais rappelé?
Quand je te parlais...
Que deux de tes enfants, c'est lui le père.
Pourquoi tu n'as jamais payé?
J'ai dit, c'est très là. Vous m'entendez toutes.
Non, mais...
C'est peut-être que tu peux y répondre aussi, Mike.
Je sais pas.
C'est plus une question à la grand-maman,
dans le sens...
Moi, vlog, blog, podcast, YouTuber...
Moi, j'écoute...
Oui, j'écoute toutes les sous-écoutes. J'ai Patreon et tout. Je trouve, en passant, Patreon, ça vaut la peine en tabarnak.
Parce que quand tu l'as, il y a deux jours, ça s'est fait il y a deux jours, c'est chaud. Tu es bien plus dedans que quand tu l'entends deux mois plus tard. Tu comprends?
Mais j'écoute toutes les vieux répétitions
que j'aime, là, pis tout,
pis dans le char.
Mais sauf que j'aime ça...
C'est comme obsédé.
J'aime ça.
Oh, ouais!
Mais non, mais j'ai bien des obsessions dans la vie.
Moi, je pense que c'est même pas vrai que t'as des enfants.
Moi, je pense...
T'es juste une dangereuse,
ce type qui va faire...
Mais...
Ma question pour Yann, c'est, ça fait-tu mal?
Ah!
Non, c'est que...
Je commence à être gênée.
OK.
Non, ma question pour Yann, c'est...
Moi, j'aime vraiment mieux regarder...
Moi et mon chum, on aime mieux regarder
sous écoute sur YouTube. Mais c'est-tu un vlog? J'aime vraiment mieux regarder, moi et mon chum, on aime mieux regarder sous-écoute
sur YouTube.
Mais c'est-tu un vlog?
C'est quoi un vlog, blog, podcast?
Vlog, bien, vlog.
Yann, je vais te laisser répondre.
Bien, c'est pour ça que je n'en ai pas la lue.
Oui.
Sous-écoute,
en grosse partie,
dans le fond, Mike, tu es pas mal plus, en termes de chiffres, t'es pas mal plus un YouTuber qu'un podcaster.
Oui, vu que le trois-quarts de notre monde, c'est sur YouTube, à peu près.
Oui, un vlog, ce serait plus une espèce de télé-réalité. C'est comme un blog.
C'est un blog vidéo.
C'est un blog vidéo, tandis que Mike,
c'est plus dans un format émission,
talk show.
Ça va s'appeler...
Ça va s'appeler...
On appelle ça un podcast.
Dans le fond, c'est une émission.
Ça revient à émission.
C'est un podcast.
C'est...
Vidéo. Que ce soit
vidéo ou
juste audio,
c'est comme un podcast.
J'ai pas entendu le début.
Le début de?
Non, j'ai pas entendu.
C'est ça.
Vidéo ou audio,
c'est pas...
La plupart des podcasts sont juste audio.
Ils sont juste audio.
Puis nous autres, vu qu'il y a des vidéos...
J'appelle ça un podcast.
Souvent, la plupart des podcasts,
ce n'est pas de vent public.
Nous autres, c'est quasiment comme un...
C'est un talk show avec...
Avec pas de réseau.
Mais ici, il y a quelque chose
de différent d'un petit peu d'ailleurs.
Le podcast, c'est pas juste...
En tout cas, ça, c'est dans
mon esprit à moi.
Qu'est-ce qu'il y a de trop?
Le podcast,
ici, c'est pas juste une technologie. Il y en a qui vont dire
dès que tu as un fil RSS,
dès que tu peux t'abonner sur iTunes, c'est pas juste une technologie. Il y en a qui vont dire « Ben, dès que t'as un fil RSS, dès que tu peux t'abonner sur iTunes,
c'est un podcast. »
Chris, là, tu parles de fil RSS, ça te demandait
c'est quoi un podcast.
Tu viens de la perdre, là.
Comme un tabarnak.
Mais ici,
il y a une communauté, puis il y a
vraiment un gros spirit autour du podcast.
Il y a une affaire, moi, que j'ai appris aujourd'hui.
Il y avait un des commentaires
sur le Patreon.
Ça disait « Je ne savais pas qu'il y avait des commentaires
dans la section communauté. »
J'ai cliqué dessus.
Il y avait quelqu'un qui a fait un Photoshop
Connor de Jean-Tom.
Il y avait plein de petits commentaires.
Vraiment drôle.
Ça m'a surpris
qu'il y avait une communauté Patreon. Tu as découvert ça aujourd'hui? J'ai découvert ça m'a surpris qu'il y avait une communauté Patreon
t'as découvert ça aujourd'hui?
oui
j'ai découvert ça aujourd'hui
j'avais pas non plus
oui
puis j'ai découvert Jésus
aussi
ça
on va en parler
j'ai amené des magazines
y'a-tu
moi je vais juste dire
je peux juste raconter
mon faux rire
ben oui
parce que j'ai l'air
d'avoir ri
ben en fait
j'avais l'air
j'avais l'air fier
ben non mais c'est parce que j'ai l'air d'avoir ri. En fait, j'avais l'air fier.
Non, non, mais... C'est parce que...
Mon gag a été complètement scrappé
parce que mon micro était fermé.
Ce n'est pas un reproche.
Mais mon gag, c'était genre...
Je suis revenu, c'était dans une discussion.
J'ai pris le micro.
Oui, c'est ça.
Mais j'avais tout manqué.
Pour moi, c'était quand même drôle
dans la mesure où le gars arrive
et il a manqué 5 minutes. C'est ça. Comme s'il était vraiment dans la discussion et qu'était quand même drôle dans la mesure où le gars il arrive pis il a manqué genre 5 minutes
comme s'il était vraiment dans la discussion
pis qu'il était d'accord avec quelqu'un
pis là personne rit encore plus
mais moi ça me faisait rire
genre ouais c'est ça
pis là mon micro était fermé
pis là
moi je trouvais mon gag bon
pis personne l'a entendu
pis là je me dis c'était peut-être une bonne affaire.
Finalement, personne ne l'a entendu.
Je ne sais pas, ça me fait rire, ce groupe.
J'ai une dernière.
Peut-être qu'il y en a avec une dernière.
J'irais avec une dernière question.
Moi, j'en ai une pour vous autres.
Ça vous est-tu déjà arrivé?
Êtes-vous superstieux dans la mesure?
Non.
Fait qu'on se voit la semaine prochaine.
Non, excuse-moi, excuse-moi, excuse-moi.
Est-ce qu'on est superstitieux?
Est-ce que vous êtes superstitieux dans la mesure où,
admettons, vous avez une journée d'écriture super productive
et que vous essayez de recréer le state of mind de cette journée-là,
de vous dire, OK, j'ai été super productif, j'ai réussi
à écrire, je sais pas,
mettons, deux numéros,
puis là, d'essayer de recréer ça, genre
OK, j'ai pris un café le matin
ou deux cafés le matin, mais c'est assez...
Êtes-vous superstitieux?
Non, on se revoit la semaine prochaine, tout le monde, merci!
Non, moi...
Moi, zéro, mais la seule chose
où je le suis un peu,
moi, quand j'avais
ma vieille maison,
quand j'avais repeinturé mon bureau,
c'est là que j'avais écrit,
je trouvais mon meilleur matériel
à vie. Quand j'ai acheté ma nouvelle maison,
j'ai repeinturé mon bureau
la même couleur,
mais c'est pas si...
C'est peut-être juste que j'aime le gris
aussi.
Ton environnement de travail.
Oui, c'est ça. Mais sinon,
je suis pas genre...
J'avais mes
boches... J'ai pas de boches en ceux.
J'ai pas de « Oh, Christ, ça,
c'est ta veste-là. Ça, c'est ma
veste à hit. »
Je suis... Non. Moi, en fait, ma seule superstition, je me rends compte que c'est pas une superstition, mais c'est ma veste à it t-shirts non moi j'ai en fait j'ai ma seule
superstition si je me rends compte que pas une superstition mais c'est plus un
constat que je suis vraiment plus productif en écriture genre l'après
midi dans le matin j'étais un peu j'ai le cerveau un peu groggy pile qui
changeait mais le soir j'ai jamais le réflexe des crimes et l'après midi
mettons de 1 à 5 c'est le plus caissé super proche mais je trouvais que j'ai jamais le réflexe d'écrire mais l'après-midi mettons de 1 à 5 c'est là que je suis le plus c'est super petit
je trouvais que j'avais comme été rabattant
en variant alors que c'est juste une joke
je vais quand même répondre à la question
sur le fait que j'ai quand même un pattern
j'aime ça écrire l'après-midi
on dirait que je suis plus productif
comme un hostie weirdo
je suis fucked up
faites-vous des exercices,
admettons, pour
essayer d'allumer la créativité,
de faire venir l'inspiration.
Collez,
vous êtes plates.
Je pensais que tu allais dire non, on s'en va la semaine prochaine.
Mais non, moi,
je suis quelqu'un, en plus,
je pense tout le temps
à des jokes non-stop.
Je pense que c'est une des raisons
pourquoi j'avais commencé à boire au début.
C'est juste pour être capable de dormir le soir.
Je suis tout le temps en train de...
Je fais du stand-up dans ma tête 24 heures sur 24
et ça devient désagréable.
Lourd.
Qu'est-ce que c'est lourd!
Esti que j'haïs mon matériel!
Puis l'alcool est une manière
de tuer le petit humoriste
que j'ai dans ma tête.
Ou de l'endormir au moins.
Mais fait que j'ai tout le temps,
j'ai jamais eu le syndrome
de la page blanche.
C'est jamais arrivé
que je me mette devant mon ordi
puis que je suis assa...
J'ai pas d'idées.
J'ai juste beaucoup d'idées.
Il y en a qui sont nulles à chier.
Puis c'est ça.
La plupart se retrouvent sur Photoshop maintenant.
Oui, oui, non, c'est ça.
Mais Photoshop, vraiment...
Des fois, moi, je me couche avant lui.
Je pense qu'on peut deviner.
Mais peut-être pas.
Non, mais en tout cas, je me couche vraiment
à une heure plus normale que lui.
Puis le lendemain, des fois, je me réveille
puis j'ai 18 textos de retard,
dont 12 Photoshop.
Là, je fais comme, bon, OK. Qu'est-ce qu'il faut que je rattrape Photoshop. Là, je fais comme, bon,
qu'est-ce qu'il faut que je rattrape?
Puis là, je fais comme, il y a eu une belle nuit
productive.
Ouais, fait que c'est ça.
On va finir là-dessus. On va finir
ça de même.
Si vous êtes pas contents, Chris,
c'est rien que deux pièces par mois.
Non, c'est deux ou trois pièces.
Je veux remercier le monde
qui regarde en ce moment sur Patreon.
Je devrais le dire,
pour ceux qui sont des nouveaux abonnés Patreon,
c'est en argent US.
Parce que je pense qu'il y a bien du monde
qui, à chaque mois,
pense qu'on les fout,
mais c'est juste que Patreon,
c'est tout le temps US.
Il y en a qui essayent
de tricher un peu.
C'est-à-dire qu'ils essayent
de se désabonner avant le premier.
Mais après ça, quand ils essayent de revenir,
ils n'ont plus accès au contenu.
Ça ne sert à rien de faire ça parce que
tu n'as plus accès au contenu en faisant ça.
Là, j'aime que tu vien de donner le truc à tout le monde.
C'est un truc
qui ne vaut rien
parce que tu ne pourras plus
revenir sur Patreon. Tu vas payer
et tant que tu n'auras pas payé,
tu n'auras pas accès au contenu.
Dans le fond, tu vas payer
et tu n'auras pas accès encore au contenu.
Vu que c'est du monde qui regarde sur mon Patreon, toi t'as un Patreon de...
Ouais pour toutes mes activités, mon vlog, mon stream, toutes les affaires.
Toutes tes activités.
Ouais.
Tes activités sur le web j'imagine ou genre...
Ouais, toutes mes activités sur le web.
Grèce je finance pas...
Je finance pas.
Hey Yann, Yann ça va voir Spiderman avec sa blonde blonde. Ça m'a coûté 4$.
Je crois que moi,
pour vrai, je donnerais 8-10$.
Ça coûte combien par mot
pour t'envoyer au cinéma avec ta blonde?
Tu y vas pas assez.
Je vais se recréer
la magie.
Si vous allez sur son...
Je suis même pas
sur ton... À ce soir, je vais aller m'abonner à ton Patreon.
Mais j'aime bien tes vlogs.
Merci beaucoup.
C'est bien gentil.
J'aime beaucoup tes vlogs.
Je regarde comment tu t'es abonné en arrivant.
Vas-tu y penser?
Pas à ce soir, mais demain.
Je vais te tester pour y penser.
Oui, c'est ça.
Mais je vais essayer à ce soir.
Je vais même faire ça.
Merci beaucoup, tout le monde, d'avoir été là.
Merci aux gens de la maison.
Merci, Jean-Thomas.
Merci.