Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #25 Lysandre Nadeau | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette
Episode Date: October 23, 2023Pour le vingt-cinquième épisode, c’est Lysandre Nadeau qui pige les cartes d’Ouvre ton jeu. J’étais curieuse de l’entendre me parler de sa vie. J’aime sa fougue, sa liberté et aussi sa v...olonté de vouloir s’améliorer. Lysandre est créatrice de contenu. Des centaines de milliers de personnes la suivent sur les réseaux sociaux et elle co-anime le balado le plus écouté au Québec : Sexe oral. Participante de la première saison de Big Brother Célébrités, c’est sous l’œil des caméras qu’elle a rencontré Claude Bégin avec qui elle vient d’avoir le petit Blaise. ━━━━━━━━━━━ Soyez les premiers à connaître mes projets à venir en inscrivant votre courriel au https://marieclaude.com Retrouvez le podcast « Ouvre ton jeu » sur les principales plateformes d'écoute en ligne : https://marieclaude.com/liens Pour écouter l'épisode sur YouTube : https://youtu.be/qD_F06O64Tk ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette c’est la rencontre d’un invité à cœur ouvert avec une animatrice aguerrie, autour d’un jeu de cartes unique. Réflexions, prises de conscience, confidences: au hasard des cartes-questions retournées, l’invité de Marie-Claude se révèle comme il ne l’a jamais fait et utilise son pouvoir de joueur pour la faire parler à son tour. Des questions sur mesure dans une entrevue qui laisse place au hasard. Une intervieweuse, telle une cartomancienne, qui se lance sans filet. Un invité qui joue, cartes sur table, dans un échange privilégié où le temps s’arrête.
Transcript
Discussion (0)
Je suis le plus fière d'avoir pas mal accompli tout ce que ma petite...
Si mettons qu'on considère qu'on a une petite enfant intérieure,
tout ce que ma petite Lisanne aurait voulu,
j'ai pas mal tout donné ça.
Je pense que c'est ça ma plus grande fierté.
J'aimerais juste ça, pouvoir la rencontrer une fois
et faire comme « check ».
« Check tout ce qu'on a fait ». Oh, j'aimerais juste ça, pouvoir la rencontrer une fois et faire comme « check ». « Check tout ce qu'on a fait ».
Oh, j'aimerais ça.
Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonca,
la référence en matière de soins pour la peau,
disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec.
Bonjour tout le monde.
Aujourd'hui, je reçois une des premières
youtubeuses au Québec,
une créatrice de contenu.
Je trouve que si vous la connaissez,
vous la connaissez super bien
parce que sa vie est pas mal
dite sur les réseaux sociaux,
mais si vous la connaissez moins,
vous allez la découvrir aujourd'hui.
Et même moi, je suis vraiment...
J'avais hâte de rencontrer cette
femme-là parce qu'elle
semble tellement libre
que ça m'interpelle
moi, cette notion de liberté-là.
J'ai hâte de l'entendre là-dessus. Je parle de
Lisandre Nadeau. Bienvenue, Lisandre.
– Bienvenue, merci.
– Mais c'est vrai que t'as l'air tellement
d'une femme libre.
Ça a déjà été l'adjectif que je me donnais en premier.
Famille, maison, bébé, plus que ton engagement,
moins que tu te sens libre un peu, mais c'est différent.
Je suis super bien et heureuse, c'est sûr.
C'est juste que je me suis déjà considérée comme étant plus libre.
C'est vrai qu'un bébé, ça change un peu la donne.
Oui, c'est clair.
Là, il y a qu'à l'âge des tout petits blais de ton fils.
Il va avoir 8 mois le 18 octobre.
Ça occupe pas mal.
Mais tu viens d'où, Elisandre?
Je viens de la Gaspésie.
J'aime ça dire Gaspésie parce qu'il y a un sentiment d'appartenance,
mais je suis à la porte à Matane.
OK.
Du côté de mon père, ils sont tous encore là.
Du côté de ma mère, ils sont encore encore là. Du côté de ma mère,
ils sont encore tous à Rimouski.
J'alternais un peu entre les deux.
Je faisais Matane-Rimouski toute ma vie
de ma sixième année à mon secondaire 5.
Je faisais un an, un an, un an, un an, un an.
Ah oui, tu changeais d'école.
Oui, c'est ça.
C'est quand même assez loin, Matane-Rimouski.
Une petite heure.
Assez pour être tannante.
Oui, je comprends.
Comment t'es arrivée dans les réseaux sociaux?
Il faut quand même expliquer à quel point
t'as quoi, t'as 450 000 personnes
sur Instagram qui te suivent?
Tu sais plus?
J'ai pas vérifié récemment.
C'est pas vrai, c'est juste pas
par cœur, mais il me semble que ça finit par
un 8. Ok, mais mettons
458 000, t'en as sur TikTok, t'en as sur YouTube, c par un 8. OK. Mais mettons 458 000,
tu en as sur TikTok,
tu en as sur YouTube,
c'est ta chaîne YouTube.
Ça a été ta première percée,
si on veut, sur les réseaux sociaux?
C'était YouTube?
C'est ça. Ça revient un peu au fait que je viens de Matane, mais je viens d'un village
à côté qui s'appelle Saint-Léandre.
C'est 400 habitants.
C'est un tout petit village.
Je n'avais pas full d'amis.
C'est sûr, tu es à l'école à Matane.
Tu reviens chez vous et tu es dans ton village.
Je passais mon temps un peu comme ça
à faire des vidéos.
J'ai commencé.
Mes premières vidéos, je devais avoir 12-13 ans.
Je les publiais sur une ancienne chaîne YouTube
que j'avais qui s'appelait
Pepper at the Stars.
Puis,
en 2010, à 14 ans,
j'ai ouvert ma chaîne YouTube
Les Andes Nados. Puis c'est là que j'ai commencé
à publier
d'autres choses. Puis voilà.
Mais quand t'as publié, tu t'attendais à quoi à ce
moment-là? Bien, à pas grand-chose.
Tu sais, c'était juste...
C'était comme une petite passion, là.
Tu sais, il n'y avait personne...
Ben, tu sais, aux États-Unis,
moi, je suivais beaucoup Shane Dawson,
qui est un YouTuber américain.
Fait que, tu sais, je faisais un peu ce que lui...
Tu sais, je regardais ce que lui faisait,
je regardais ce que les autres faisaient,
puis je faisais ça au Québec.
Mais, tu sais, c'était pour le fun, là.
Il y avait.... Ça a marché.
Bien, j'ai 28 ans,
ça fait officiellement la moitié de ma vie
que je fais ça.
C'est ça que tu voulais, être connue?
Oui, bien oui.
Tout petite, c'était...
Tu sais, on a
tout un rêve. Moi, c'était
être connue à tout prix.
Pourquoi tu penses que tu voulais être connue comme ça?
Un besoin de reconnaissance et d'amour.
Un très grand besoin d'amour.
Est-ce que tu l'as trouvé?
Oui.
La validation externe, à un moment donné,
tu réalises que ce n'est pas ça qui va
te donner ta paix intérieure.
Oui, oui, oui.
Tranquillement, pas vite, je réussis
à m'auto-valider.
Puis là, j'en ai moins de besoin, mettons,
de reconnaissance autant que j'en avais de besoin.
C'est sûr que j'ai encore mes réflexes
que j'avais
de publier tout ce qui m'arrive en ligne
parce que ça fait...
Mais ça, c'est intéressant que tu en parles
parce que, tu sais,
il y a beaucoup de gens qui sont comme ça
puis même il y a des parents qui ne comprennent pas
pourquoi ou il y a des conjoints et conjointes
mais c'est un réflexe que tu as développé
quand tu vis de quoi
tu as l'impression qu'on va manquer quelque chose
si tu ne nous le dis pas
c'est pas tant pour les autres
c'est pour toi
14 ans que tu en mets des enfants
moi que j'en mettais déjà
mais quand même,
quand que...
C'est des patterns qu'on construit
dans notre vie.
Moi, ça fait 14 ans que je construis le pattern
de publier ma vie sur les réseaux sociaux.
C'est sûr que quand il m'arrive quelque chose,
une des premières choses à quoi je pense,
c'est ça, je le publie-tu ou je le publie pas.
En même temps,
ça fait qu'il y a des gens que tu connais pas,
mais qui te connaissent aussi
parce que t'en mets assez pour qu'on ait l'impression
vraiment de te connaître
t'essaies le plus possible d'être assez
honnête et sincère dans ce que tu partages
parce que tu sais qu'à 14 ans
à compter des menteries à un moment donné tu te ferais pogner
fait que
t'essaies de
c'est ça
le fameux authentique, là.
Être le plus authentique possible parce que...
Fait que, tu sais, les gens,
ils me connaissent comme pour vrai, là.
C'est ça qui est spécial.
Absolument, parce que quand on dit
le disant de Nadeau à, justement,
celles et ceux qui te suivent,
ils partent à jaser, là.
Le fait de ça, le fait de ça,
et t'as les lèches, j'ai vu ça, tu sais.
C'est comme si t'étais une amie, une proche.
Parce que t'es vraiment de la première génération
de youtubeuse.
Au Québec, oui.
Au Québec, oui, c'est ça.
Parce qu'on parle souvent de youtubeurs,
puis il y en a beaucoup pour qui ça veut pas dire grand-chose.
Fait que je pense qu'à travers le jeu,
on va comprendre aussi que derrière YouTube,
il y a quelque chose aussi.
Il y a une personne qui est peut-être pas nécessairement
exactement comme on la voit. Penses-tu?
Peut-être. On va voir. Alors, le jeu,
comment ça fonctionne, Lisanne?
Il y a les questions vertes. Ce sont des questions
assez générales que je pourrais poser
à tout le monde, mais
on les sélectionne quand même pour toi.
Les questions jaunes, ça commence
à être plus personnel.
Les questions rouges, j'aurais de la difficulté
à les poser à quelqu'un d'autre.
Et les questions mauves, si tu ris,
tu décides de continuer d'en poser.
À ce moment-là, tu peux me poser la question de ton choix.
Et tu es un joker.
Donc, si à un moment donné, tu es tanné de répondre,
ça va trop loin ou tu peux arrêter.
– OK, c'est bon.
– Alors, ça, c'est ouvre ton jeu.
On va commencer avec les questions vertes. – Ça, c'est donc cool! Alors, ça, c'est Ouvre ton jeu. On va commencer avec les questions
vertes. Ça, c'est si moi, je veux te poser des questions à toi.
C'est ça. Tu t'en poses, tu t'en pèges une,
tu lui réponds, puis si tu le fais,
si tu essaies de continuer à ce moment-là,
tu me poses la question de ton choix.
Ok, c'est intéressant. J'aime ça.
Alors, je te donne les questions. Ça, tu les brasses.
Tu sais, elles sont un peu grosses, tu peux les brasser comme ça, si tu veux.
Tu m'en donnes quatre.
Je vais te les lire. Tu vas en choisir une.
Puis après ça, je vais en choisir une.
Bon. Merci.
Alors, quel est le trait
de caractère que tu as hérité de ton père?
As-tu un jardin secret?
Quand je me regarde
dans le miroir, je vois.
Quelle est l'importance
que tu donnes au regard des autres?
OK.
J'ai le trait de caractère
que tu as hérité de ton père.
C'est ça que tu sembles regarder.
Oui, oui.
Parce que mon papa, il a toujours été très...
Je ne sais pas comment expliquer.
Je ne sais pas comment dire ça.
Mon père est quelqu'un qui a toujours été un peu...
très généreux, il aime beaucoup, beaucoup
les autres, il aime fort,
il est fin, il est sympathique,
mais il a peut-être une tendance à
penser à lui
en premier, mais pas méchamment.
C'est juste que, mettons qu'il a un
projet sur quoi il trippe,
une fois qu'il va focusser là-dessus,
lui-même, il dit, il se casserait
une jambe qui serait pas plus utile dans la maison. Dans le sens qu'il va focusser là-dessus, lui-même, il dit qu'il se casserait une jambe qui ne serait pas plus utile dans la maison.
Dans le sens qu'il est vraiment très...
Quand il fixe sur
quelque chose, c'est que ça qui importe.
J'ai vraiment
hérité ça de lui.
Ce n'est pas une affaire de...
Ce n'est pas pour l'argent.
Il ne fait jamais rien
parce qu'il veut faire du cash avec.
C'est comme des obsessions fait des genres d'obsession
peut-être
peut-être le
caractéristique obsessive
toi c'est quoi ton obsession?
moi ça change beaucoup
mais je suis quelqu'un de
très obsessive
quand tu as quelque chose, tu ne lâches pas
non c'est ça
une fois que je l'ai lâché par exemple probablement que ça ne m'intéressera plus jamais obsessives. Quand tu as quelque chose, tu ne lâches pas. Non, c'est ça.
Une fois que je l'ai lâché, par exemple,
probablement que ça ne m'intéressera plus jamais.
Peut-être que j'exagère, mais mettons que ça a déjà été le tarot.
Je me suis acheté à peu près
70 paquets de cartes de tarot
chez nous. J'ai un coin chez nous
qui c'est rien que des paquets de cartes de tarot.
Je ne faisais rien que ça.
Ça doit faire un an que je n'ai pas ouvert un paquet de cartes de tarot, puis je faisais rien que ça. Puis là, ça doit faire un an que j'ai pas ouvert
un paquet de cartes.
C'est vraiment... Puis là, en ce moment, c'est le gym.
J'ai recommencé à aller au gym.
Fait que tu t'entraînes?
C'est ça, là. Je passe mon temps à regarder
des vidéos de gens qui s'entraînent, puis à regarder
combien de protéines, puis de carbs, puis de...
Je vire. Fait que ça, je pense
que je retiens ça de mon père.
Puis parle-moi de ta relation avec, parce que
justement, je pense que c'est
sur TikTok, j'ai vu
quand tu annonces à ton père
le nom de ton fils.
Tu es à l'hôpital, je crois, à ce moment-là.
C'est très,
très, très émouvant. Je vais te laisser le raconter
parce que c'est un
moment, j'imagine, marquant dans ta vie.
Oui.
On hésitait entre quatre noms,
Claude et moi.
Puis, tu sais, un peu avec les hormones de grossesse,
moi, j'étais comme,
on peut-tu juste donner un nom à mon bébé?
Je peux-tu juste mettre un nom sur sa face,
mon sac, comment il s'appelle, dans le fond?
Je veux juste, tu sais.
Mais Claude, lui, c'est tout le temps,
tu sais, moi, j'ai un peu besoin
de quelque chose de clair
pour me fixer puis continuer.
Tandis que lui, il est un peu plus...
On attend, on check comment on se sent,
puis on va voir dans un minute.
Mais ça, c'est super frustrant, des fois.
Fait que là, à la naissance,
on savait pas encore comment on allait l'appeler.
Il est né, puis ça a été un peu plus compliqué.
Il y a eu une hernie diaphragmatique qui n'était
pas détectable sur
échographie. Donc,
à sa naissance,
c'était un peu... Il a fallu qu'il soit
hospitalisé. – OK, mais quand il est né,
tu l'as appris à ce moment-là? – Qu'il avait
l'hernie? – Oui. – On ne le savait pas.
– Donc, comment ils se sont rendus compte de ça?
– Ils l'ont mis sur moi, puis après que j'ai accouché, Oui, on ne savait pas. Donc, comment ils se sont rendus compte de ça?
Ils l'ont mis sur moi.
Puis, après que j'aille accoucher,
ils l'ont mis sur moi.
Puis, il n'était pas capable de reprendre son souffle,
de respirer comme un bébé le ferait.
Ça fait qu'ils l'ont mis dans... Mais ça, ça arrive, c'est courant qu'il y ait un bébé.
Oui, mais c'est quand même stressant déjà.
C'est ça.
Quand le bébé, c'est tout notre souhait qui respire.
C'est ça.
Ça fait qu'ils l'ont mis dans l'incubateur.
L'incubateur.
Ils ont vu qu'il n'y avait rien
qu'ils pouvaient faire, que ça ne marchait pas.
Ils l'ont amené à côté
avec une pédiatre.
Moi, j'étais en train de me faire recoudre
parce que j'ai été découpée
au deuxième degré et demi.
Je suis en train de me faire recoudre.
Je ne sais pas ce qui se passe.
Finalement, j'arrive
où mon bébé est.
Il y a une pédiatre un peu frustrée
qui me dit
« Your baby heart abnormal. »
Elle parle comme ça.
Elle fait juste me dire que son cœur est anormal.
Parce qu'ils ont
juste vu sur une échographie que
ses poumons écrasaient son coeur,
fait qu'il était un peu tassé.
Elle a assumé ton bébé coeur anormal.
Je le vois couché sur le dos
avec une grosse affaire
en face qui essaie de reprendre son souffle.
À ce moment-là, je me dis
que c'est le seul moment
où j'ai à voir mon bébé, c'est terminé.
Tu t'imagines le pire.
Finalement, il a été transporté en ambulance
aux Children's.
Rendu là-bas,
le lendemain, ils ont fini par l'opérer.
C'était ça, c'était une dernière diaphragmatique.
Ça, c'est un petit trou dans son diaphragme
qui fait que
ses organes, quand il est né, dans le fond,
on ne l'a pas vu à l'échographie
parce que le trou était tout petit. Mais quand il est né
et qu'il a pris une bouffée d'air,
les organes sont montés dans le trou
et ont écrasé ses poumons.
Je ne veux pas dire n'importe quoi,
mais ça a genre d'absence.
Il redescend les organes et il coule le truc.
Puis voilà.
Mais c'est pour ça que ça n'avait pas été découvert.
Ils ont eu ça quand il était...
Sur son opération, il a eu ça rapidement.
Le lendemain de sa naissance.
On a dû être hospitalisés
pendant 11 jours à l'hôpital.
Puis, à ce moment-là,
les 3-4 premiers jours de tout ça,
on ne sait pas encore c'est quoi son nom.
Peut-être que là, je dis 3-4,
c'est peut-être une journée, deux.
Mais à ce moment-là, c'est comme le temps est fini.
Puis, parmi les 4 noms qu'on avait,
il y avait le nom de mon père, Blaise.
À ce moment-là, quand tu es un peu
dans les hormones
et que tu as l'impression
que tu vas perdre ton bébé,
le choix le plus logique, c'est le choix émotif.
De donner le prénom de mon père, c'est le choix émotif, un peu. Fait que de donner le prénom
de mon père, c'était comme le...
C'était ça
qui faisait le plus de sens à ce moment-là.
J'ai encore un peu de misère à l'appeler Blaise.
Honnêtement, son nom, c'est Bébé.
Blaise Bégin, Bébé.
Mais ça va venir.
Pourquoi t'as de la misère à l'appeler comme ça?
C'est comme, tu sais, mettons, t'as deux amis qui s'appellent Audrey.
Tu penses à Audrey dans ta tête,
tu t'envoies une.
Mettons, je te dis l'autre Audrey,
mais là, tu vois l'autre face.
Moi, à chaque fois que je pense à Blaise,
je vois juste la grosse face à mon père.
Encore.
Tu vois pas encore ton père.
Pas tout à fait.
Mais quand tu annonçais à ton père,
il s'attendait pas à ça.
Mais non.
On lui avait dit,
parce qu'il vit en Gaspésie encore,
fait que quand on s'est parlé au téléphone,
on lui avait dit que ça appelait Clément, parce qu'il était
le bon. Mais là, avez-vous décidé? On était là, oui,
Clément. OK, parfait.
C'est encore dans ses
deuxièmes noms, mais
c'est Blaise. Mais appeler son...
Tu sais, c'est assez rare quand même.
Je comprends que ce soit émotif, mais
je trouve que ça démontre quand même
le lien que tu as avec ton père, tu sais, de penser de lui donner son nom. C'est un choix émotif, mais je trouve que ça démontre quand même le lien que tu as avec ton père,
de penser de lui donner son nom.
C'est un nom qui est rare aussi.
C'est pour ça aussi.
Honnêtement, si mon père s'était appelé...
Je ne veux pas insulter aucun Gérard,
mais si mon père s'était appelé Gérard,
je ne sais pas nécessairement si j'aurais appelé mon fils.
Mais Blaise,
on trouve que,
Claude et moi, c'est un beau nom, c'est rare.
C'est ça.
C'est ça, on n'en voit pas tant que ça.
Quand tu parles de Claude, tu parles de Claude Bégin,
le chanteur, le compositeur,
ton amoureux, que t'as rencontré
à Big Brother Célébrité.
C'est quand même quelque chose, ça.
De devoir, tu sais, un amour...
Puis vous l'avez vécu pleinement aussi
à l'intérieur de la maison. Vous n'êtes pas cachée.
Non, mais on a été protégés
par la COVID.
Pendant que nous, on était à la maison, c'était encore la COVID
à l'extérieur. Ça fait qu'on n'avait pas le droit
de rapprochement dans la maison.
À chaque fois qu'on s'embrassait ou quoi que ce soit
se passait, ils ne le montraient pas à TV
pour pas que les gens à la maison fassent pourquoi
eux autres ont le droit de se coller.
On a été complètement protégés. On ne nous voit jamais seient pas à TV pour pas que les gens à la maison fassent pourquoi eux autres, ils ont le droit de se coller. Fait qu'on a été
complètement protégés. On ne nous voit jamais se coller
à TV. Mais on vous voit pas dans la chambre.
Tu sais, quand t'es...
Vous partagez la chambre. Moi, je me souviens d'avoir vu ça.
Oui, ça se peut.
Moi, d'après moi, ils ont laissé aller quelques petites affaires.
C'est intéressant pour nous, les téléspectateurs.
Est-ce que ça a été un coup de foudre?
Ben, Claude et moi, on se connaissait déjà.
OK.
Lui et son ex, puis moi et mon ex,
on était quatre amis.
Dans le fond, c'est mon ex
qui m'a présenté Claude.
Puis, fait qu'on...
J'avais déjà, tu sais, il était déjà venu
chiller, lui et son ex,
sur mon balcon, puis on avait jasé,
puis c'était super, mais ça fait plusieurs années.
Puis, on s'était jamais vraiment revus.
Puis on s'est revus dans la maison,
fait que, mettons, on s'est vus sous un
différent temps. Lui était tout juste
en rupture amoureuse, puis moi, bien,
j'étais célibataire depuis un moment déjà, fait que
voilà. – C'était quand même, c'est spécial
de vivre ça quand même sur les caméras, mais c'est
correct que vous avez été protégée. – Oui.
– Finalement, tu sais,
vous avez peut-être vécu ça un peu plus discrètement.
Mais en même temps, toi, tu es à l'aise quand même
de vivre tes choses publiquement.
Bien, c'est ça.
Donc, tu aurais été à l'aise.
Mais là, il y avait quand même une différence.
C'est que normalement, c'est moi qui contrôle quand même ce que je publie.
Fait que j'avais un peu peur de ce que la production allait décider de montrer ou pas.
Puis avec du recul, je réalise qu'ils m'ont protégée encore plus que je l'aurais fait moi-même.
Mais comme ça, je l'aurais dit encore plus.
C'est ça que t'es contente d'avoir fait ce passage-là avec Bois Deux Célébrités?
Ça a changé ta vie, hein?
Bien, pour ça aussi, mais honnêtement, je suis sortie de là en réalisant que je peux vraiment faire confiance à mon instinct.
Parce que, tu sais que je peux me remettre
beaucoup en doute. On est plusieurs
comme ça, mais je suis une de ces personnes-là
qui se remet beaucoup en question,
remet en doute ce que je pense. Des fois,
c'est facile de penser qu'on est folle.
Quand je suis sortie de la
TV, j'ai vu
l'émission et j'ai vu
qu'à chaque fois que je pensais quelque chose, c'était vrai
ou qu'à chaque fois que je pensais quelque chose, c'était en train de se passer
exactement en même temps, que c'était
parallèle. – Tu voyais les stratégies des autres.
– Oui.
Ça m'a fait réaliser
que je peux vraiment faire plus confiance
en mon instinct.
Aussi en moi, parce que
j'ai vraiment
réussi plein d'épreuves.
– Tu étais une très bonne joueuse.
– Merci. Je suis sortie de là vraiment
plus confiante.
– C'est ça, ça fait du bien.
Ça fait du bien.
– Mais tu sais, pour moi qui te connaissais
des réseaux sociaux,
de te voir dans Big Brother,
je trouve que c'est comme ça
qu'on apprenait à te connaître.
Pour vrai, justement, dans la femme que tu es.
T'es quand même quelqu'un que je trouvais
qui était conciliante, qui essayait de trouver des solutions.
On ne te sentait pas si émotive,
tu sais, dans le sens que...
En tout cas, peut-être qu'on te voit...
Mais tu sais, je ne trouvais pas que tu...
T'arrivais toujours à quand même apaiser le jeu.
Il y avait quelque chose...
T'étais une joueuse solide, là. C'est vraiment gentil. Mais es-tu d'accord avec ça quand même apaiser le jeu. Il y avait quelque chose... Tu étais une joueuse solide.
C'est vraiment gentil.
Mais es-tu d'accord avec ça quand même
que tu t'es trouvé solide, plus solide
que tu l'aurais pensé?
Ben oui, mais ce que j'ai réalisé
qui était différent, c'est que mettons,
sur mes plateformes, à moi, on me voyait souvent seule.
Tandis que là, mon podcast,
ça a donné qu'il est sorti la même semaine
que je suis rentrée à Big Brother.
Puis c'est deux contextes où on peut me voir interagir avec les autres
pis je pense que mes plus grandes forces
probablement ça va être là-dedans
les interactions sociales
j'aime ça, j'aime les gens
ton podcast, parlons-en, le Sexoral
c'est un des podcasts
qui marche le plus au Canada
en tout cas sur la scène francophone
en français
la scène francophone ça marche pas dans la scène francophone, ça ne marche pas.
Mais là, normalement...
Dans la francophonie au Canada.
Franco-canadienne.
Franco-canadienne.
Vous êtes pratiquement toujours numéro un.
Et sexe oral, vous parlez en fait de tout ce qui touche la sexualité.
Ça va dans tous les sens.
Oui.
Des fois, ça peut être un peu plus touché.
D'autres fois, plus...
Ça va un peu partout.
Non, mais il n'y a pas de tabou.
Justement, je vais te poser la question. As-tu un jardin secret?
Oui.
Je n'aurais pas toujours dit oui,
mais oui, oui. Oui, j'ai mon jardin secret.
Parce qu'il y a un bout que tu n'en avais pas?
Euh...
Je ne sais pas.
On dirait que c'est dur de penser
avant.
Ça passe vite.
Je pense que j'ai tout le temps un petit jardin secret.
Mais peut-être qu'en vieillissant, il devient un peu plus
grand. Peut-être.
Ça se peut.
En ce moment, oui.
Je confirme.
J'ai des choses à moi que je garde ici.
Est-ce que ça te fait du bien de garder des choses pour toi?
Oui.
Oui, ça fait du bien.
C'est juste que j'ai réalisé que j'ai peut-être une tendance,
mettons, à...
Tu sais, mettons, il y a plein de choses que j'ai dites à Internet
avant de le dire à mes proches.
Plein de choses dans ma vie que ça a été ça.
Mes parents ont appris que j'avais un projet
parce que je l'ai mis en story.
Ça arrivait vraiment souvent.
En fait, pour ne pas dire
peut-être à chaque fois.
Puis mes amis aussi, c'est ça.
Je ne sais pas s'ils diraient la même chose.
Des fois, on n'a pas tout le temps la meilleure lecture de soi-même,
mais je pense que
j'ai tendance à...
Comme quand je vis quelque chose, j'ai de la misère à en parler.
Souvent, je vais en parler après.
Fait que je vais vivre
ce que j'avive. J'en parlerai pas nécessairement au moment où je le vis. Je vais plus penser. Je vais essayer d'intellectualiser un peu mes émotions, de comprendre pourquoi je me sens comme ci, comme ça, puis qu'est-ce que je comprends mieux, bien là, je suis capable d'en parler.
Mais mes amis,
je ne suis pas nécessairement
le genre de personne qui va tout de suite appeler mon ami
pour me confier, mettons.
Tu comprends. Fait que là, c'est là ton jardin secret.
Oui. C'est cette période-là.
Oui, c'est ça.
Une question que je vais absolument te poser.
Quand je me regarde dans le miroir, je vois?
Oh!
Je me scrute
constamment depuis
tout le temps.
Puis,
j'ai...
J'ai des moments où je suis capable de dire
que je me trouve belle.
Je peux me trouver super belle.
Un matin, je suis assez fière de mon make-up.
Mais j'ai tendance à regarder peut-être
la petite affaire qui m'énerve.
Mon nez, je trouve qu'il croche un peu trop à gauche.
Mes lignes de sourire, je commence à trouver
qu'elles sont pas mal prononcées à mon goût.
Mes yeux sont gros.
Tu sais, comme j'ai vraiment...
C'est ça, je fixe sur les petits trucs.
Puis comment... Est-ce qu'un jour,
tu veux faire la paix avec ça?
C'est comme un objectif?
Oui, c'est sûr.
J'ai l'impression que ça va arriver.
Je sais pas quand, mais ça va arriver.
J'ai confiance.
Est-ce qu'avoir un bébé, ça a changé quelque chose?
Est-ce que ça te permet quand même de calmer ça,
de prendre moins de temps à t'observer?
Oui.
Je pense que si j'avais une petite fille,
peut-être que ce travail-là, ce serait fait plus rapidement.
Parce que si j'avais eu une petite fille,
j'aurais voulu lui montrer
que maman, elle se trouve belle,
maman, elle ne complexe pas sur des niaiseries.
Dans le sens, c'est important de montrer à sa fille ça.
Peut-être que là, le rapport petit gars,
je suis moins là-dedans,
parce que je ne sais pas.
Mais c'était une de mes craintes,
dans le sens pour ce que je parle de ça.
C'était une de mes craintes d'avoir une petite fille
puis de lui montrer ce côté-là de moi.
Oui, de lui donner ça quelque part.
Oui.
Parce que c'est depuis toujours
que tu as un regard critique face à toi.
C'est un peu comme si je voyais ma vie
comme un jeu vidéo, puis que
je pouvais level up. Fait que je vois
tout le temps que je pourrais atteindre un prochain
niveau. Puis c'est sur
tous les aspects de ma vie.
Fait que j'étais un peu tout le temps en mode,
j'ai beaucoup joué aux Sims, là. Fait que je me vois un peu
comme mon Sims, là. Je suis comme, OK, comment que je pourrais
être mieux là-dedans, là-dedans, là-dedans, là-dedans, puis...
Ça arrête jamais, les Sims.
Ça n'arrête jamais. Il y a toujours quelque chose de nouveau.
C'est ça. Je me vois un peu comme un Sim.
Tu as des points quand tu as des amis. Tu as des points
quand tu es enceinte. Il faut que tu nourrisses ton bébé.
Tu as des points. Parce que
pour ceux qui n'ont pas joué, c'était soufflant comme jeu.
Non, mais c'est vrai.
Il y a toujours quelque chose qui ne fonctionne pas
dans la ville, dans ta maison, dans tes amis.
Donc, dans ta tête,
ça fonctionne comme ça.
Est-ce que tu réussis
à prendre des pauses de ta tête?
Je ne pense pas,
mais c'est dur de se comparer avec les autres têtes.
Je n'ai jamais été dans ta tête.
À quel moment tu te sens...
Tu ne penses pas que tu peux relaxer.
Ça t'arrive?
En ce moment, c'est le gym qui me fait ça.
C'est dans l'action, à quelque part.
C'est peut-être pour ça mon comportement
un peu obsessif. Il faut que je trouve ma nouvelle affaire
qui va me calmer l'air. Mais en même temps,
ça fait que je deviens obsessive. Quand je sors du gym,
je pense rien qu'à ça. C'est vraiment...
Je ne sais pas si c'était des H,
je ne sais pas si c'est Panto,
je te ferais un diagnostic, mais tu as de l'hyperactivité
cérébrale à quelque part.
Au niveau de ta pensée,
ça n'arrête pas. Il y a plein de gens comme ça.
Mais souvent, c'est ça, ça prend des
obsessions pour mettre pause.
Parce que quand tu t'entraînes, tu penses
à ton entraînement. Je pense à mes
fesses qui forcent. Je suis comme ça.
J'espère fort que ça va bien
dans les fesses. Ça, c'est important.
Pas trop d'inquades.
Pas trop d'inquades.
Oui, parce qu'on va sûrement peut-être en parler
dans une autre question,
mais je vais quand même,
parce qu'on parle de...
Quand je me regarde dans le mirage, je vois.
Tu es quand même une des premières Québécoises,
je ne sais pas si c'est la première,
à être sur OnlyFans,
qui est un site où tu te...
En fait, tu te dénudes.
Je n'étais pas la première Québécoise.
Il y avait Jade Lavoie avant moi,
puis probablement d'autres, mais j'étais la première
aussi médiatisée, mettons.
J'étais très à l'aise avec ce concept-là.
C'était pas quelque chose qui me stressait.
C'est parce que tu dis, moi, je me trouve décomplexe,
mais avec ton corps, t'es bien.
Ben, tu sais, c'est
la même chose qu'avec ma face, dans le sens
que ma face, je la montre tout le temps, et mon corps,
je les montre un peu aussi, pas de tous les angles.
Tu sais, tu choisis tes angles.
Comme moi, admettons, je suis bien contente que c'est ce profil-là
qu'on voit aujourd'hui.
Ah, tu penses à ça? OK, qu'est-ce qu'il y a
de ce profil-là?
Parce que mon nez va un peu plus vers là,
il a l'air plus long de ce bord-là.
Puis mon sourire monte plus
de ce côté-là, fait qu'on voit plus de gencives.
Mais tu sais, tu tu vois c'est
je le sais que c'est niaisé
au moment où je le dis je suis pas en train de
chanter pas que ça fait du sens
non mais c'est bien que tu l'exprimes
parce que ça veut dire que ça, ça te congestionne
à quelque part dans ta tête
parce que tu y penses
donc quand t'es arrivé t'as dit ça c'est le bon profil
c'est la première chose que je me suis dit mais je l'ai vu sur TikTok
en premier, j'ai fait ok si j'y le bon profil. C'est la première chose que je me suis dit, mais je l'ai vu sur TikTok en premier.
J'ai fait, OK, si j'y vais, je vais être correcte,
je vais être de mon bon an.
J'ai pas de mots.
Désolée.
Ben non, mais c'est parce que t'es pas la seule.
Tu sais, moi, dans l'émission que j'animais,
il y avait une table, puis des fois,
il y en a qui me disaient, ben, moi, j'aimerais bien
de l'autre côté, est-ce qu'on va voir mes chaussures?
Est-ce que ça, puis je me disais me disais, mais c'est beaucoup de choses
à penser quand même.
C'est vraiment anxiogène.
Mais je comprends.
Mais comme dans Big Brother,
il a fallu que tu laisses aller ça complètement.
C'est un bon
exercice pour ça.
Oui, mais je suis sortie de là en étant super fière de moi.
Puis justement, ça a mis
un peu...
À force de te faire dire que...
C'est qui qui a dit qu'on était des supports à bananes,
les influenceurs?
Des supports à bananes, je sais.
Que pour lui, des supports à bananes,
c'était plus pertinent que des influenceurs.
C'est qui qui dit ça?
Richard Martineau, c'est-tu lui?
Ça se peut très bien.
Est-ce que ça t'a complexé, ça?
Non, pas ça en particulier,
mais à force de te faire dire que ci, puis ça, puis ci, puis ça,
les gens sur les réseaux sociaux sont insipides, qui n'ont rien à dire,
tu sais, ça finit par rentrer dans la tête un peu,
puis un complexe de...
Tu développes peut-être aussi un complexe de l'intelligence,
d'avoir peur d'être trop conne, trop...
Fait que d'aller à Big Brother, puis de voir que j'avais des capacités, puis que j'étais
capable de bien me débrouiller,
puis d'avoir un esprit logique, puis
je suis sortie de le...
Je me
focussais pas trop sur de quoi j'avais l'air tant que ça,
mais plus sur
comment j'ai performé.
En tout cas, moi, j'ai pas remarqué tes profils.
C'est très gentil, mais...
Mais c'est juste que quand tu dis ça, je sais tellement
il y en a combien qui ont cette congestion-là. J'appelle ça une congestion. Mais c'est juste que quand tu dis ça, je sais tellement il y en a combien
qui ont cette congestion-là.
J'appelle ça une congestion, je ne sais pas comment dire autrement.
Parce que je trouve que ça prend beaucoup de place
et en même temps, je n'ai pas à juger
ça, mais je trouve ça un peu triste.
C'est complètement triste. Il y a tellement
d'autres choses, il y a tellement de choses à offrir.
Tu es tellement...
Tu es une fille allumée, ta transparence
nous provoque aussi.
Moi, je trouve qu'il faut que tu te vois aussi
comme quelqu'un qui provoque,
je dis provoque sainement.
Ta transparence est confrontante,
parce qu'on se dit, est-ce que moi, j'irais jusque-là?
Mais ce n'est pas négatif de penser ça.
C'est correct, je comprends.
Tu comprends, ça fait comme du bien.
Moi, je trouve que ça nous libère de quelque chose.
Quand tu prends la parole,
il y a combien de jeunes qui te connaissent,
là, tu sais, puis ce que tu fais, c'est un...
C'est de prendre
ta place, puis de...
Mais de prendre la place, peu importe ton profil,
j'ai envie de te dire.
Je comprends, je comprends.
Ben, écoute, ça t'appartient, mais...
Je veux travailler là-dessus, là.
Mais si tu l'exprimes, c'est que tu sens qu'il y a un malaise.
Sinon, t'en parlerais pas, là. La première étape àimes, c'est que tu sens qu'il y a un malaise. Sinon, tu n'en parlerais pas.
La première étape à toute, c'est de réaliser
qu'il y a quelque chose.
Il n'y a pas un problème. Il y a un enjeu.
Il y a comme un enjeu face à ça.
En tout cas, moi, je te regarde de face, tout se passe très bien.
C'est gentil. Toi-même,
tu es magnifique.
C'est bien gentil. Merci.
Je me suis maquillée ce matin.
Ça, c'est le podcast. Pour moi, c'est un défi.
Tu sais, quand tu fais de la télé, tu t'occupes pas de tes cheveux
et pas de quelqu'un qui le fait,
qui sont des artistes.
Ça fait que là, je...
Ça marche, ça a bien marché ce matin.
Moi, je m'occupe pas de mon profil.
Non, t'en as pas.
Des fois, je faisais des tournages,
pis c'était le directeur photo.
Ton profil, c'est de l'autre côté, ça te dérange-tu? Ah, je...
Ah, ben là, une fois que tu me l'as dit, OK,
ben, tu sais... – Ah, que c'est quelqu'un qui te disait ton profil.
– Ben, ouais, mais des fois, parce qu'ils veulent que, tu sais,
pour eux, à l'image, ils veulent
que tu sortes le mieux, là, tu sais.
– Fait que t'as jamais été difficile avec ça,
mettons, là, t'as jamais...
– Ben...
Je devrais peut-être, tu sais, je veux dire,
c'est pas que j'ai raison, mais moi, je m'en fous un peu.
– C'est parfait.
– Parce que je me dis, c'est l'authenticité.
Je suis comme ça dans la vie.
Puis on dirait que moi, ça a toujours été ce que je dis
qui était...
auquel j'accrochais,
j'accordais de l'importance.
Mais tu sais, des fois,
malgré que moi, j'aime me maquiller,
je veux dire, j'aime ça, me sentir bien,
mais on dirait que ça, c'est trop...
C'est comme l'étape
qui prendrait trop de place,
puis peut-être que je me montrerais plus, tu comprends?
C'est peut-être correct que je pense pas...
C'est ça que ça a fini par faire, toi, Pégou.
Oui, oui. Tu sais, j'aurais peur...
Tu sais, moi, des fois, j'invitais des gens à mon émission,
on disait, écoute, j'ai pris 20 livres, là,
je passerais pas à la TV tout de suite, laisse-moi du temps. Un invité qui disait ça. Oui, qui voulait pas, tu sais, des fois, on l'invitait, il disait nonmission j'ai pris 20 livres, je passerai pas à TV laisse moi du temps
un invité qui disait ça
des fois on l'invitait, il disait non, finalement je recevais un appel
j'ai dit non, c'est pas parce que je veux pas aller à ton émission
mais c'est parce que j'ai pris 20 livres
c'est pas le sujet, c'est moi, je veux pas me montrer
je me disais, il faut faire attention
pour pas arriver là
parce que c'est quoi
c'est la planète 20 livres de plus, tu comprends
je veux dire qu'à un moment donné c'est ce? C'est la planète 20 livres de plus. Tu comprends? Je veux dire qu'à un moment donné,
c'est ce qu'on a à dire,
c'est ce qu'on a à partager comme expérience
qui prend le dessus sur ce qu'on a de l'air.
Je pense que c'est aussi peut-être
où on va mettre notre valeur.
Si toi, tu accordes de la valeur
à ce que tu dis justement,
puis pas à ce à quoi t'as l'air
pis que c'est pas là où tu trouves ta valeur
ben c'est sûr que ça va moins te déranger
quelqu'un qui a l'impression
que toute sa valeur c'est de quoi qu'elle a l'air
c'est là que ça devient
sauf que quand je t'entends parler
quand j'entends des histoires comme toi
pis que t'es vraiment pas la seule
ça m'allume des fois sur d'autres
tu dis ah ben elle le nomme pas,
mais je vais être sensible à ça, tu sais,
je vais être sensible parce que ça l'atteint
puis je ne voudrais pas que ça l'empêche, mettons,
de participer à quelque chose. Si c'est juste une question de profil,
on va le gérer.
Mais il faut quand même des fois le nommer,
tu sais, puis il faut être sensible.
– Mais je serais venue, là, tu sais, dans le sens que...
– Mais tu serais venue même si t'étais dans l'autre bord.
– Oui, mais tu sais, probablement que
j'aurais fait une petite joke là-dessus,
voir ce que quelqu'un n'aurait pas fait.
On peut changer.
Mais cet exemple-là,
c'est que ça démontre beaucoup d'autres choses aussi.
C'est comme une petite affaire,
mais on peut voir qu'il y a quelque chose qui prend de la place.
Est-ce que tu es prête à passer au niveau jaune?
Alors, tu me rends, tu m'en donnes trois.
Déjà, le vert, c'est deep.
Mais ça dépend de notre vie.
OK.
Tu vas voir que ça s'adresse quand même à toi.
À quel moment as-tu constaté
que l'alcool était devenu un problème?
Quelle est ta définition du couple?
Les réseaux sociaux m'ont permis de.
Donc, tu vas en choisir une et je vais en choisir une.
OK.
Je vais parler de l'alcool, je pense bien.
À quel moment as-tu constaté
que l'alcool était devenu un problème?
Je crois que
c'est quelques années avant d'arrêter.
Ça fait que...
Oui, ça faisait déjà un moment que je savais que c'était un problème.
– À quel âge tu as commencé à consommer de l'alcool?
– À peu près les mêmes âges que YouTube.
– 14 ans à peu près.
– Oui, c'est ça.
14 ans, en fait, c'était la fête de mes amis qui allaient avoir 15 ans.
Puis on s'est saoulées dans un parc.
Puis là, je me souviens que je mettais mes mains
dans l'herbe. On était au parc Beau Séjour à Armoski.
Puis là, je mettais mes mains dans l'herbe, puis il y avait
une petite colline. Puis je me roulais
en bas, puis c'était comme si le sol,
c'était des nuages. Puis là, je marchais à quatre pattes.
C'était comme... C'est toute mousse.
Ça n'a pas la même... Tout est comme
magique, là. Je voyais ça
comme magique. – Tuais ça comme magique.
Tu as eu une belle première expérience.
Ah oui.
Puis les fois qui s'en suivent aussi.
Pour moi, l'alcool, c'était comme
le moment où je pouvais me lâcher
et justement arrêter de penser trop
dans mes conversations peut-être.
À fixer sur comment moi, je suis perçue, peut-être.
Si l'alcool, ça fait ça, ça atténue ça, peut-être.
Puis, c'est ça.
Fait que, à un moment donné,
bien, j'ai compris que c'était un problème.
Et puis, le moment où j'ai arrêté,
bien, il y a eu beaucoup d'éléments en même temps.
Où j'ai vraiment fait, OK, là, c'était un problème. Et puis, le moment où j'ai arrêté, il y a eu beaucoup d'éléments en même temps. Où j'ai vraiment fait, OK, là, c'est assez.
Bien, c'est arrivé le Me Too Movement,
où il y a beaucoup de gens qu'on connaît
qui ont les plumes écorchées.
Moi, j'ai eu peur pour mes plumes à moi.
Ah oui, parce que tu as dépassé la ligne
avec certaines personnes?
Bien, pas que je sache, mais...
Mais tu avais peur.
Bien, l'affaire, c'est que quand tu es en boisson,
tu es trop saoule, tu sais, tu es saoule,
puis tu ne réalises pas nécessairement tout le temps
où la limite des autres se situe.
Des fois, tu peux dépasser la limite sans t'en rendre compte
parce que tu es sur la brosse.
Puis moi, j'étais quand même quelqu'un
que l'alcool, ça faisait virer un peu chat
je devenais un peu
flirt, colleuse
pour moi c'était
vraiment comme ça que ça me faisait
je devenais un peu
tu devenais un peu
sexuelle, davantage
sensuelle
je comprends, fait que là tu dis ça dans le MeToo
peut-être dans le mouvement moi aussi peut-être qu'il y a des interprétations.
Bien, je me suis dit,
si je veux faire une introspection sur mes comportements,
je ne peux pas le faire quand je suis à la brosse,
fait que je devrais arrêter de boire
pour pouvoir faire une introspection.
Puis c'est ça que j'ai fait.
Mais tu sais, c'est arrivé en même temps que la COVID.
C'est arrivé après la COVID
qui a permis aussi de...
Tu sais, les bars fermés et tout.
Puis je venais juste d'être hospitalisée
pour une arthrite infectieuse.
Puis ça, c'est quelque chose que les personnes
alcooliques peuvent avoir. Tu sais, il y a plein de...
Puis j'étais
en voyage à L.A.
quand j'ai été hospitalisée. Puis c'est là-bas
que j'étais sur la brosse 24-7.
Puis je me suis ouverte en e-fans. Puis la première semaine que j'ai... C' la brosse 24-7. Je me suis ouverte à OnlyFans.
La première semaine...
C'est tout arrivé en même temps.
Je me suis ouverte à OnlyFans.
J'ai été hospitalisée.
La COVID a frappé pendant que j'étais à l'hôpital.
J'ai été amenée...
J'ai été ramenée à Montréal en avion
avec une infirmière
parce qu'il fallait que j'aille des antibiotiques
dans mon cathéter.
Le MeToo a frappé.
C'était tout dans les mêmes deux semaines.
L'alcool,
mettons, dans toute
cette équation-là, il fallait
que ça cesse.
Mais tu buvais
beaucoup? Là, tu viens de dire,
je suis allée, je buvais beaucoup, mais
t'as bu beaucoup?
C'est assez pour que les gens autour de moi
s'inquiètent, puis qu'ils s'en parlent
entre eux. J'avais des comportements
super problématiques,
dans le sens que
c'était dangereux
pour moi.
Tu n'avais pas peur que t'en meurs,
de l'alcool?
Oui,
je me suis mis dans des situations.
Quand tu penses à ça aujourd'hui,
qu'est-ce que tu aurais envie de dire à cette lisande-là?
J'ai le goût de dire que je ne regrette rien.
J'ai appris des grandes leçons de ça
et j'ai vécu des choses.
Je suis un peu...
Sur TikTok, il y a une affaire qui dit
« Do it for the plot ».
J'en fais là pour l'histoire.
C'était un peu ça ma lignée.
C'était ça que je voulais.
Je faisais tout pour avoir une histoire à raconter un peu.
Même sans la raconter,
pour moi, pour dire que j'ai fait ça.
Pour me dire...
Ça te donnait-tu du courage, l'alcool?
Oui, c'est sûr.
C'est plus la stupidité aussi. Il y a des affaires
que je ne ferais jamais de la vie
à jeun.
Je regarde les intérêts que j'avais,
ce que j'avais le goût de faire en boisson.
Aujourd'hui,
ça n'a rien à voir.
J'ai pu...
Je n'ai pas le goût de faire ce que je faisais.
C'était vraiment l'alcool qui avait le goût de faire ces choses-là
parce que moi, ça ne m'intéresse pas pas en tout.
Comment tu as trouvé ça,
l'arrêt de l'alcool,
tu sais, arriver à la sobriété, la transition
entre les deux?
Bien, tu sais,
tous les éléments que je mentionnais
plus tôt ont aidé
à faire la coupure.
Ça fait que ça a été quand même...
Tu avais des arguments comme personnels.
C'est pas quelqu'un qui t'a dit,
ton corps te l'a dit, en tout cas.
Oui, oui.
Mettons que quelqu'un m'arrivait et me disait,
pourquoi t'arrêtes de boire?
J'avais quelques arguments.
Honnêtement, personne ne m'a mis au pied
vraiment du mur pour dire
« Ah oui, juste un shot. »
Est-ce que tes amis ont changé
autour?
Parce que c'est confrontant aussi quand
tu continues à boire et que quelqu'un arrête
de boire.
Oui. J'ai perdu
deux de mes trois meilleurs amis.
Parce que tu as arrêté de boire.
C'est dur à prendre.
Puis eux, ils ont continué.
Ça, ça te touche, là.
Tu as l'air...
Est-ce qu'eux, ils auraient préféré que tu continues?
Sûrement.
En fait...
Tu vois ça, c'est mon jardin sacré.
J'ai perdu...
J'en ai jamais parlé.
J'ai perdu mon meilleur ami.
Depuis que j'avais...
Depuis que j'avais 19 ans.
On approchait les 10 ans d'amitié.
C'était le parrain de mon bébé.
Il l'a jamais rencontré.
Il a jamais rencontré mon bébé.
Quand tu dis que tu l'as perdu,
est-ce qu'il est décédé?
Non, non, non.
Tu ne l'as pas perdu dans le sens que
c'est incompatible maintenant?
Oui, oui, c'est complètement...
C'est ça, c'est rendu incompatible.
J'ai été blessée, je me suis sentie
vraiment trahie
qu'on a
en tout cas
c'est une grave blessure d'amitié
ça fait super mal
ça fait super mal
c'est assez récent aussi
ouais c'est super
ça fait moins d'un an là c'est sûr que c'est assez récent aussi. Oui, c'est super.
Ça fait moins d'un an là.
C'est sûr que c'est frais.
C'est ça.
Tu fais confiance à quelqu'un.
Mais veux, veux pas,
on évolue, on change.
Ce ne sont pas les mêmes choses qui nous animent pour toujours
ou qui veulent nous...
Puis c'est rendu incompatible.
Il y a des choses que...
Ça ne marche pas, ça ne marche pas.
Puis c'est correct.
Mais si j'ai un deuil à faire quand même,
même si je réalise que notre amitié était rendue super néfaste,
c'est un deuil pareil.
C'était ma personne pendant...
Quelqu'un qui te connaissait bien. Bien oui. Les peines d'amitié, c'était un deuil pareil. C'était ma personne. Quelqu'un qui te connaissait bien.
Bien oui.
Les peines d'amitié, c'est rough.
Souvent, il y en a qui vont dire que c'est pire
que des peines d'amour.
Parce que ça aurait pu durer.
Ça peut durer dans le temps, peu importe.
Donc ça, ça a été
comme un effet secondaire
de ta sobriété à quelque part.
Ça a été sur le tard.
Mais je réalise que c'est l'alcool
qui nous a séparés au bout du compte.
Puis ta vie sans alcool,
est-ce que ça change maintenant?
Tout, tout, tout, tout, tout, tout.
Il n'y a rien qui est pareil.
Il n'y a rien qui...
J'aurais probablement rien
des belles choses que j'ai accomplies aujourd'hui
si j'avais continué de boire. Je suis pas mal persuadée
de ça. Mon bébé, mon chum,
ma maison,
mon condo,
ma job,
les beaux projets dans lesquels je m'embarque,
de quoi j'ai l'air.
Je comprends.
Mon gym.
Tout, tout, tout, tout, tout, tout,
il n'y a rien qui est pareil.
Le regard des autres, de ta famille
entre autres sur toi, comment il a changé?
Vraiment plus positif
de ce que je comprends.
J'ai été
à un événement,
ça doit faire un an ou deux déjà,
mais ça faisait peut-être un an que j'avais arrêté de boire.
Puis je suis arrivée là-bas, puis il y a une fille qui vient me voir
qui me dit « Hey, Elisande, j'ai entendu ton nom dans un meeting
et tu es vraiment en train de racheter ta réputation. Bravo. »
Le monde est vraiment en train de dire des...
Dans le sens qu'elle était un peu en train de me dire
que ce que j'étais avant, c'était comme mal,
puis que ça jasait de façon super négative dans mon dos.
Puis je le savais,
mais en même temps, il y a une petite artinoire qui dit
« Hey, je suis la même fille. »
Oui, ma vie a changé, mais t'es en dedans, là.
Même si j'ai évolué
puis que je pars des mêmes bases.
Mais t'es « grounded » comme femme.
Plus. Mais tu devais l'être
déjà. L'alcool altère
évidemment des choses.
C'est sûr que l'alcool, c'est pas la meilleure
version de nous-mêmes.
Mais reste... Comme tu dis,
t'étais la même, mais d'entendre ça...
Ben, c'est comme...
Je comprends, je suis contente,
mais j'ai une petite
partie de moi, le goût de protéger ma petite lisande
saoule dans un coin en train de pleurer qui veut juste
de l'amour pis de la validation.
Mais t'as vraiment...
T'en as parlé de ça aussi tantôt, mais
ce besoin-là
de reconnaissance et d'amour,
là, t'as un enfant,
t'as ton chum, est-ce que ça comble
une partie de ça?
C'est pas ça qui l'a comblé.
J'ai plus ce même
besoin-là de validation externe,
mais
je me le donne moi-même
vraiment mieux, déjà.
Puis ça, je suis super optimiste que ça va continuer dans ce sens-là, puis je sais pas donne moi-même vraiment mieux, déjà. Puis ça, je suis super optimiste
que ça va continuer dans ce sens-là.
Je ne sais pas, moi,
dans quelques décennies,
comment je vais être bien.
Est-ce que tu as 28 ans?
C'est ça.
Tu es toute jeune.
De quoi tu es le plus fière dans ta vie?
Je suis le plus fière
d'avoir pas mal accompli
tout ce que ma petite...
Si on considère qu'on a un petit enfant intérieur,
tout ce que ma petite Lisanne
aurait voulu,
j'ai pas mal tout donné ça.
Je pense que c'est ça ma plus grande fierté.
J'aimerais juste ça, pouvoir la rencontrer une fois
et faire comme « check ».
« Check tout ce qu'on a fait ».
J'aimerais ça.
J'ai reçu souvent mon émission d'une psychologue
qui s'appelle Rosemary Charest.
Rosemary a donné à quelques reprises
l'exemple des poupées russes.
Elle disait, dans la vie,
une poupée russe, c'est plusieurs poupées
dans une, puis il y en a une qui est dure. La dernière,
elle est faite en bois
solide, alors que les autres, on peut
toutes les enlever. Elle dit, tout dépendant
à qui on parle, des fois, on va montrer la grosse poupée,
mais qui est très loin de l'essence.
Puis il y en a qu'on va en enlever,
puis on va leur montrer une plus petite poupée.
Mais elle dit, l'essentiel,
c'est de toujours
se souvenir de cette petite poupée
parce que c'est ce qu'on est profondément.
Puis des fois, dans la vie, bien, on se rajoute
des poupées pour se protéger.
Puis il y a d'autres périodes, on les enlève et on cherche.
Tu sais, tu viens de parler de...
J'ai l'impression que tu as parlé de ta petite poupée.
Oui, c'est vraiment ça.
À l'exemple des poupées russes, je trouve ça extraordinaire.
Parce que des fois, même, ça me reste dans la tête. Moi, je vois quelqu'un, je dis, on dirait que j'ai montré une grosse poupée. C'est vraiment ça. À l'exemple des poupées russes, je trouve ça extraordinaire.
Des fois, même, ça me reste dans la tête.
Moi, je vois quelqu'un. On dirait que j'ai montré une grosse poupée. J'ai eu
la misère à connecter.
Mais la petite poupée, c'est notre essence.
Ça ne change pas.
C'est vrai.
C'est une belle image parce que je le vois
que chacune des petites poupées,
j'en ai une couple.
Je les vois dans ma tête,
je sais, mettons, ma troisième,
c'était laquelle, puis elle était dans quelle période
de sa vie. Mais je l'aime, ma grosse poupée
dans ce moment.
Même oui, t'aimes toutes tes poupées.
Oui, oui, c'est ça.
Mais là, t'es allée toucher ta petite poupée tantôt, je pense, quand t'as parlé de ton ami.
Parce qu'il fait partie de tout.
Il faisait partie de ton histoire.
Mais il va toujours faire partie de ton histoire.
C'est ça. C'est correct.
Mais c'est sûr, c'est un deuil.
C'est une amitié.
C'était ma plus longue amitié.
Parce que justement, je parlais tantôt
de mon air mousqué un an matin.
Ça rend plus difficile
de garder des amis.
C'est peut-être une blessure
de base que moi j'ai
avec mes liens affectifs
de tout le temps garder une petite distance
parce que
c'est ça, parce que
je suis habituée que ça se finisse,
que ça se termine.
C'est correct, il n'y a rien d'éternel,
mais peut-être que celui-là, je me disais...
Il y avait de l'attachement,
de l'attachement plus profond.
La deuxième question que je vais te poser, des questions jaunes,
est quelle est ta définition du couple?
Ma définition
du couple, je pense
que c'est aux deux
personnes qui en font partie
ou aux trois. Mais là, on parle d'un couple.
Pas d'un troupe.
Ça peut être un troupe, un couple, je ne sais pas.
Mais ta définition de la vie à deux, c'est encore pas du couple. Je vais te garder le couple. Pas d'un troupe. Mais t'as des conditions à toi. Ça peut être un troupe, un couple, je sais pas. Mais t'as des conditions de la vie à...
Je m'en ai vu la vie à deux, c'est encore... Là, du couple. Je vais te garder
le couple. Je pense que c'est aux deux
personnes qui sont dans le couple de faire leurs règles.
Pour ce qui est du mien,
ben...
C'est touché.
Je sais pas. Ça te tente pas trop.
T'as le droit.
Parce que t'es pas conventionnelle
dans ta vision du couple, c'est ça?
Pas tant. Je suis plus conventionnelle.
OK, tu es plus conventionnelle.
J'ai réalisé que mon
envie de...
J'ai encore de la morve sur le bord du nez.
Tu peux te moucher. Lens un podcast.
C'est ça que tu veux.
C'est ça qui est extraordinaire du podcast.
On a la liberté.
J'aime bien ça pour ça. J'ai peur que j'ai de la morve sur le nez tout le long. Non, tu sais, on a la liberté. Moi, j'aime bien, bien ça pour ça.
J'ai peur que j'aille de la mort, vous souligner tout le long.
Non, t'es correct, je vais te le dire, sinon,
je vais te le dire. C'est juste du mauvais professeur.
Non, t'es parfaite,
Lisandre. C'est très gentil toi-même.
Ouais, la définisseur du couple.
T'es correct, tout est beau.
Ouais, non, c'est ça, j'ai réalisé qu'il y avait beaucoup de mon envie
d'aller voir ailleurs
ou d'avoir plusieurs partenaires
qui, pour moi, étaient directement liés
avec ma consommation.
Puis c'était ça, mon gros fun.
Moi, c'était de me saouler puis de voir d'autres mondes.
Mais depuis que j'ai pu ça dans ma vie,
bien, j'ai plus envie d'avoir plusieurs personnes.
Fait que je te dirais qu'en ce moment,
ma vision du couple
est très monogame
et c'est de ça que j'ai besoin.
Je me vois mal avec mon bébé
à la maison pendant que mon chum est sur une date
avec une autre fille. Peux-tu te garder ce soir?
Je m'en vais sur une date avec quelqu'un.
Non, pas là.
On verra.
Je suis ouverte à tout.
Si, mettons,
on réalise qu'on est encore ensemble
dans cinq ans,
puis que c'est quelque chose qu'on veut,
on verra.
Quand je parlais de liberté en début
de podcast,
c'est ça que j'aime de toi.
C'est cette ouverture-là.
Tu ne sembles pas avoir de
« c'est comme ça, c'est comme ça, de rigidité. En ce moment,
je suis assez rigide. Pour là,
t'es rigide. Là, je suis assez rigide.
Mais ça pourrait changer.
C'est parce que je sais que
tout peut changer, puis qu'il y a toujours un
on sait jamais. Mais si on parle
de là, très rigide. Est-ce que c'est plus
simple de cette façon-là?
De se dire... Bien, tu sais, d'avoir
comme un partenaire unique. Je sais pas si c'est plus simple. Ça doit dépendlà? De se dire... Bien, tu sais, d'avoir comme un partenaire unique?
Je ne sais pas si c'est plus simple.
Ça doit dépendre du partenaire que tu as.
Oui, c'est ça.
C'est-tu la première fois que tu vis ça de cette façon-là?
Non.
Non?
Mais les fois que j'avais vécu de cette façon-là,
j'ai eu des blessures.
Puis je m'étais dit après,
plus question que...
J'avais associé...
Je me suis fait tromper, puis je me suis dit,
je ne veux plus jamais me faire tromper, ça fait trop mal.
Fait que si je suis dans une relation ouverte,
ça, ça n'arrivera plus.
Ah, bien oui, dans le fond.
Je ne pourrais pas...
Mais ce n'est pas vrai parce que
tu peux toujours tromper ou te faire tromper,
même dans une relation ouverte.
Est-ce que ça fait mal de se faire tromper dans une relation ouverte?
C'est-à-dire que tu ne respectes pas
les règles à ce moment-là.
Dans ce cas-là, honnêtement, c'est moi qui ai franchi...
C'est ça.
Dans cette situation-là, c'est moi qui n'avais pas été
correcte.
Lui avait tout le temps été
à ce niveau-là. Il y avait d'autres choses,
mais à ce niveau-là, c'était moi qui avais...
Non, c'est ça, c'est sûr
que ça fait mal. Ça doit être bien
pire parce que c'est le
fameux
t'en donnes un pied et t'en veux
15. C'est un peu ça.
C'est dur de trouver un équilibre.
Si les deux ne veulent pas égale,
c'est touché.
C'est à chacun de
régler leur propre... ce moment très rigide
là tu es
tu vas le voir ailleurs tu prends la porte
là tu es dans un couple
qu'on dirait standard
à cause de
à cause de moi oui
on est rendu au niveau rouge
Lisanne
alors tu m'en donnes deux s''il te plaît. À date, ça va
bien. T'es vraiment bonne dans ce
que tu fais, puis ça me fait du bien.
Je me sens comme...
Je parle d'un mois
sans cesse.
T'es bonne là-dedans.
J'aime ça t'entendre. J'aime ça t'entendre
parler.
D'avoir un problème d'alcool
à partir de 14 ans, en fait, que ça devienne un problème. Ça veut pas dire que ça l'entendre parler. D'avoir un problème d'alcool à partir de 14 ans,
en fait, que ça devienne un problème.
Ça veut pas dire que ça l'était à 14 ans,
mais que tu réussisses à t'en sortir.
Je trouve que ça interpelle, ça touche les gens.
Est-ce que ça te touche toi?
Non, moi, j'ai pas ça.
Pas encore, j'ai pas de problème.
J'avais-tu le droit à n'importe quand?
Tantôt. Non, c'est à la fin.
Non, mais je lis beaucoup les commentaires.
En fait, je lis tous les commentaires qu'on reçoit,
suite, entre autres, au podcast ici.
Puis c'est fou comment les témoignages des invités
donnent des réponses.
Des fois, les gens vont écrire une phrase,
ils vont la retenir.
Ils vont dire, OK, je ne suis pas toute seule avec.
Tu sais, des problèmes d'alcool. Ou des fois, c je ne suis pas toute seule avec des problèmes d'alcool,
ou des fois, c'est ton enfant aussi qui a des problèmes d'alcool
et tu ne sais pas trop.
Je lis tellement d'affaires.
Des fois, je ne réponds pas
tout de suite aux gens, je vais leur faire comme un cœur,
parce que je ne sais pas quoi répondre.
Tu peux juste dire, merci de partager,
mais c'est vraiment...
On a eu un épisode avec
Michel Richard où elle parlait
de la relation avec son père qui était très, très
intense. Elle dit, dans toutes
mes relations avec les hommes, j'ai cherché mon père.
Puis, j'ai reçu
quand même plusieurs témoignages
de femmes qui disaient, j'ai jamais osé
dire ça, mais j'ai toujours cherché mon père.
Ça amène une réponse.
Ça dit, regarde, je ne suis pas...
J'ai le droit de le nommer,
j'ai le droit de le dire parce qu'elle,
elle vient de me dédouaner.
Donc, ça fait du bien de dire, regarde,
elle a dédouané quelque chose,
puis elle en parle, puis c'est correct.
On ne garroche pas des roches.
C'est que c'est sa vérité à elle.
Donc, je trouve que ce que tu viens de dire, c'est une grande
vérité que tu as partagée.
Ça, c'est le pouvoir des réseaux sociaux le plus.
J'ai toujours trouvé ça.
Parce que, tu sais, peu importe ce que tu dis,
tu fais réaliser à plein de monde qui sont pareils comme toi.
Puis, toi, en le disant aussi, tu réalises...
Parce que, mettons, exemple.
Moi, j'ai toujours eu bien des problèmes avec mon pH vaginal.
Tu as trop d'acidité, genre.
C'est basique ou acide?
En tout cas, un des deux.
J'ai toujours eu de la misère avec ça.
Ça faisait partie de mon jardin secret pendant
très longtemps. Quelque chose que je n'avais jamais dit
nulle part.
J'en ai parlé au podcast.
À un moment donné, j'ai fait... Moi, j'ai un problème avec ça. Puis là, j'en ai parlé au podcast. À un moment donné, j'ai fait là,
moi, j'ai un problème avec ça.
Tu sais.
Puis là, il y a plein de monde qui m'a écrit.
Puis encore à ce jour, ça doit être le DM que je reçois
le plus souvent, de comme, hé, Lisande,
merci d'avoir partagé les trucs.
Parce que moi, maintenant, c'est complètement réglé.
C'est parce que j'en ai parlé,
puis parce que j'ai fait les démarches
pour avoir, tu sais, des ressources, puis trouver.
Puis j'ai réglé mon problème à tout jamais, peut-être, potentiellement.
Ça, c'est le pouvoir de l'Internet.
Tu dis quelque chose, tu le banalises peut-être d'une façon.
Mais c'est ça, il faut oser le dire.
Oui.
Mais c'est ça, tu as eu plein de messages.
Là, tout le monde fait comme, OK, mais ce n'est pas grave.
Elle, elle le dit dans un podcast, mais moi aussi, j'ai ça, c'est correct.
Ça sonne moins mal de dire, j'ai un pH vaginal
peut-être trop acide que ça sent
mauvais.
Fait que ça, c'est réglé ça.
C'est réglé.
Je m'imagine qu'on va enlever des messages,
on va voir comment.
Vous allez faire partie de tous mes DM.
Parfait. DM, ça veut dire message
direct.
Alors, les questions jaunes. En quoi la vague rouge? vous allez faire partie de tous mes DM. – Parfait. DM, ça veut dire message direct. – Oui, oui. Pardon. – On t'écrit en direct.
Alors, les questions jaunes. En quoi la vague... – Rouge. – Non, les questions rouges.
Tu as peut-être répondu quand même tantôt
en quoi la vague de dénonciations
en 2020 a eu un impact sur toi.
Et se montrer nue
sur une plateforme payante, est-ce que
c'est un exutoire?
– Un exutoire? – Oui. Est-ce que ça te permet
de sortir quelque chose d'autre? Est-ce que ça te permet de sortir quelque chose d'autre?
Est-ce que ça te fait du bien?
Bien, je vais répondre à celle-là.
Oui, parce que celle-là,
je pense qu'on y a répondu quand même.
Puis la réponse, c'est non.
Moi, ça ne m'a pas fait
nécessairement du bien.
Là, je n'en fais plus d'OnlyFans.
J'en ai fait.
C'était un peu...
J'ai parti ça probablement
soul slash hangover.
Je l'ai fait un peu... J'ai parti ça probablement soul slash hangover. Fait que
je l'ai fait un peu...
J'ai même pris mes
photos à l'hôpital pendant
mes semaines d'hospitalisation.
J'étais même dans le miroir en jaquette.
C'était drôle.
Faut l'être là.
C'est cocasse, mais je comprends.
Ça marchait, ces photos-là.
Oui, mais le monde...
Je ne sais pas si ça faisait longtemps
que j'étais sur les plateformes.
Les gens se disent...
Ça fait longtemps qu'on la voit un peu partout.
On va peut-être enfin la voir tout nu.
Les gens ont vu mes mamelons après des années
à me voir sur Instagram.
Gros.
Ça a été payant, cette curiosité-là
que les gens avaient.
Mais j'ai voulu respecter mes limites.
Puis moi, mes limites ont été assez tôt
dans l'histoire.
Je n'ai pas eu le goût, mettons,
de montrer ma vulve.
Je n'ai pas eu le goût de faire
de pratiques sexuelles seule ou avec partenaire.
Pour moi, ça ne me tentait pas.
Tu arrivais dans une autre zone.
Oui, c'est ça. J'ai montré mes mamelons,
tout le monde les a vus.
Maintenant, tout le monde les voit tout le temps
parce que j'allaites de toute façon.
Mais en même temps, tes seins,
Luc,
j'imagine que ça change.
Quand on allait, on dirait que
autant, moi je suis plus doquée,
on dirait que l'allaitement,
c'est une autre affaire, c'est comme si
les seins ont une autre fonction
qui a rien à voir avec, c'est plus sexuel
là c'est utilitaire
c'est un gros biberon
t'as-tu cette impression là?
complètement, pis en plus à cause que
j'ai, ça fait pas ça à tout le monde
mais moi j'ai eu une opération, une augmentation
à ma mère, pis j'ai perdu la sensibilité dans mes seins
fait que souvent j'allaites mettons pis j'ai eu une opération, une augmentation à ma mère, puis j'ai perdu la sensibilité dans mes seins. Fait que souvent, j'allais, mettons,
puis j'ai encore le T-shirt relevé,
le bébé, il tête pu, puis moi, je m'en suis pas rendue compte
parce que je le sens pas, qu'il tête, je sens rien.
Tu sais, à un moment donné, je suis dans un parking
de Maxi, dans l'auto, en train d'allaiter le T-shirt
dans les airs, le bébé, il tête pu, moi, je le regarde,
j'ai le sang à l'air au Maxi, là.
Je suis comme...
C'est ça.
– Hé, mais attends, mais c'est quand même un deuil, là, ce que tu viens de dire. – Bien oui. J'aimais ça, c'est ça, me'est quand même un deuil, ce que tu viens de dire.
Oui.
J'aimerais ça me faire manger ça.
J'ai toujours à dire ça sur ton podcast.
Tu l'as dit, ça fait que c'est trop tard.
On aura peut-être des commentaires.
Je ne sais pas, on va vivre avec.
Mais ça, est-ce que tu le savais avant
que ça pouvait être un effet secondaire?
Oui, mais tu te dis que ça arrive juste aux autres,
pas à moi.
Oups! Oui, mais c'est une effet secondaire. Oui, mais tu te dis que ça arrive juste aux autres, pas à moi. Oups!
Oui, mais c'est une grosse perte.
Mais c'est comme... Comment je dirais bien ça?
Mettons que tu me l'aurais dit
pendant que j'avais des sensations,
ça aurait été un plus gros deuil.
Mais étant donné que c'est parti,
je ne sais pas ce que je manque un peu.
Mais si tu l'avais su,
aurais-tu fait pareil ton augmentation mammaire?
C'est dur à dire.
Sûrement.
Qu'est-ce que ça a changé ton augmentation mammaire?
Pour moi, ça a vraiment été super positif.
Vraiment.
Mettons, il y en a qui disent
qu'il faut régler le problème interne
plutôt que de...
Je comprends ça. c'est vrai.
C'est vrai dans le sens...
C'est d'accepter ton image.
C'est ça, d'accepter.
Mais je pense que l'important,
c'est peut-être d'accepter ton image,
peu importe à quoi tu as de l'air au moment où tu as de l'air de.
Puis c'est ça.
Là, je l'accepte avec mes nouveaux seins.
Non, mais c'est ça aussi les chir'accepte avec mes nouveaux seins. Non, mais c'est ça aussi
les chirurgies esthétiques.
Ça aide.
Si ça t'aide, ça te donne confiance.
Ça a aidé pour vrai.
C'est ça.
On est nés avec une enveloppe.
As-tu besoin de vivre avec cette enveloppe-là?
Non.
Si la personne à l'intérieur ne s'identifie pas.
Mais non, il y a tellement de gens qui ont recours.
Oui, oui.
Puis est-ce que tu t'attendais à ce que ça te donne cette confiance-là?
C'est ça que tu voulais, j'imagine, aller chercher de la confiance,
à quelque part être bien avec ce que tu voyais,
que tu le fais pour toi?
Oui, oui.
Je suis assez, mettons, c'est quoi le type de corps
assez carré?
Je n'ai pas beaucoup de...
Moi, je suis pomme. Je connais juste pomme.
Moi, je suis comme une pomme.
Mais carré, ce n'est pas pomme.
Jean-Hérold dit ça à l'époque. Il y avait poire, il y avait pomme.
L'autre, je ne m'en souviens pas.
Je suis l'autre.
Filiforme.
Filiforme.
J'ai pas de courbe. Des fois, c'est plus difficile OK. Féliforme. Oui, féliforme. Fait que, mettons,
je n'ai pas de courbe.
Fait que, des fois, c'est plus difficile
peut-être de se sentir femme.
De profil. Mes côtes étaient
plus avancées que mes seins.
OK.
Ça, c'est bien gossant. Je n'ai pas de fesses.
Je n'ai pas une taille
vraiment définie. Je suis assez
rectangulaire.
Donc, pour moi, de mettre des seins là-dessus,
ça m'a aidée à me trouver un peu plus femme.
Je pense que tu n'es pas la seule.
Il y en a beaucoup.
Des fois, c'est des réductions.
Des fois, c'est des augmentations manuels.
Mais ça a fait une différence.
Pour moi, oui.
Donc, tu n'es plus sur un nid de fan.
Non.
Mais au début, l'as-tu fait pour l'argent ou tu l'as fait pour...
C'était quoi ton objectif?
C'est un trip?
Oui, oui.
En fait, c'est parce que j'avais vu
un gars sur Instagram,
Jay.
Jay.
J'ai un bug de son nom de famille.
Je me sens mal.
Bref.
Il m'a écrit pour me dire
non, non, c'est vrai que ça marche OnlyFans. J'en ai
vu passer des filles qui font gros du cash.
Je venais juste de me faire
percer les mamelons. C'est ça, je venais juste de me faire percer
les mamelons. J'ai dit, je vous le montrerais bien, mais je peux pas
sur Instagram. Puis là,
lui m'a dit, ben, pour toi, OnlyFans,
tu sais, j'en connais des filles qui ont
fait de l'argent avec ça. Fait que j'ai dit, ok,
je suis game, je le fais, puis on le documente pour ma
chaîne YouTube. J'ai fait une vidéo YouTube où c'était le processus de m'ouv avec ça. » Fait que j'ai dit « Ok, je suis game, je le fais, puis on le documente pour ma chaîne YouTube. »
J'ai fait une vidéo YouTube où c'était le processus
de m'ouvrir un compte en e-fans, finalement.
Puis bien, je me souviens plus exactement c'était combien,
mais c'était de l'argent au-delà de ce que je m'imaginais, mettons.
Puis voilà.
C'était ça au début.
C'était de documenter.
Finalement, ça a été une belle passe de cash aussi. C'était ça au début, c'était de documenter. Finalement, ça a été une belle
passe de cash aussi.
C'est ça.
Il y a beaucoup de monde qui sont abonnés sur OnlyFans,
puis ton compte était populaire.
Alors, est-ce que tu t'attends
de piger une question mauve?
Alors, voilà.
Ça, c'est des questions hypothétiques,
les mauves, tu vas comprendre.
OK.
Ah! Tu le sais pas, c'est des questions hypothétiques, les mots, que tu vas comprendre. OK. Ah!
J'ai hâte de...
Tu le sais pas, c'est quoi ces questions-là?
Non, mais je m'en souviens pas.
Qu'est-ce que t'as pigé?
Quelle question voudrais-tu poser à une voyante?
Ah ben oui, pis là, tantôt, en plus,
je savais même pas que tu...
que t'aimais le tarot.
Moi, si t'avais une voyante,
ce que je te dis, c'est hypothétique,
mais je trouve ça intéressant comme question. Ben oui, toi? Moi, qu'est-ce que Ce que je te dis, c'est hypothétique, mais je trouve ça intéressant comme question.
Toi? Moi, qu'est-ce que je poserais?
Hé! Qu'est-ce que je poserais?
Moi, je suis en train de partir
un nouveau projet
qui prend... Tu sais où je suis plus...
Parce que le balado
ici, c'est Humano Productions
qui est ma boîte de production que je t'associe
avec Attraction ici.
C'est un beau partenariat et on est en train
de préparer un gros projet
sur lequel on travaille depuis des mois.
J'aimerais savoir si ça va
marcher.
C'est assez pointu.
Oui, là, ça serait trop pointu.
Ça serait peut-être pas ça. Il faudrait que je pose.
Non, non. Mais moi, ça serait ma question.
Je suis curieuse.
Parce que moi, on dirait que
ce que je suis en train de penser,
il y a plein de tentacules.
Puis moi, je veux aider le monde.
Je veux être avec le monde.
J'ai envie de voyager pour aller aider du monde.
J'ai comme plein d'affaires de même dans ma tête.
Puis on dirait que j'y crois.
Fait que là, je me dis,
peut-être que je me récevoirais.
Je fais-tu bien de croire ou bien, tu sais? Fait que c'est plus carrière. je fais bien de croire c'est plus qu'arrière
on dirait oui c'est drôle
mais là présentement ce serait vraiment plus
les voyantes c'est tout le temps les questions qui reviennent le plus souvent
c'est des questions amoureuses
toi tu dirais pas là-dedans
moi ça fait comme longtemps
que je suis dans la même
relation.
Ça va être quoi notre première soirée?
Un peu...
Ça serait quoi ta question?
Quelle question
voudrais-tu poser à une voyante?
Mon bébé va avoir l'air de quoi à 80 ans.
Je veux le voir vieux, monsieur.
Quelle question?
T'aurais-tu une question sur tes amours?
Ah oui.
Ah oui. Claude!
Il est où ici, tu ou lui, là, Claude?
Non, c'est pas vrai.
Quelle question? je pense que
je suis un peu à la recherche
de c'est quoi la prochaine affaire
en ce moment un peu
parce que là
j'ai comme accompli
tous mes petits rêves que j'avais
ouais
je suis un peu en train de me demander
je suis en recherche de mon prochain rêve
peut-être t'es comme dans une transition un peu en train de me demander je suis en recherche de mon prochain rêve peut-être
t'es comme dans une transition
t'as joué au cinéma
ça est-ce que c'est quelque chose que tu veux refaire
c'est mon plus grand rêve
de jouer dans un long métrage quand j'étais petite
là tu s'y fais
c'est fait
c'est ça on dirait qu'une fois que je vis les affaires
c'est pas grave prochaine chose
je le referais
mais tu sais j'arrive tout le temps un peu avec le syndrome de l'imposteur est-ce que je vis les affaires, c'est pas grave, prochaine chose. Je le referais.
Mais j'arrive tout le temps un peu avec le syndrome de l'imposteur.
Est-ce que je suis là parce qu'ils veulent juste des likes?
Puis si on s'entend, c'est ça.
Donc, tu te poses quand même cette question-là.
Bien oui, c'est sûr.
C'est ce que tu vaux et non ce que tu es. C'est ça.
C'est sûr que j'arrive là en me disant,
avec un désir énorme de faire mes preuves,
d'être assez bonne.
Parce que je sais, je veux dire,
il ne faut pas que je me voie à la face quand même.
Les gens pensent à moi pour ces choses-là.
Ils se disent, ça va promouvoir.
C'est correct.
C'est bien correct.
Parce que c'est ton pouvoir.
C'est un pouvoir dans le fond
les réseaux sociaux
quand tu mets quelque chose
si toi le matin tu annonces une crème
t'en fais vendre des crèmes
je veux dire je me plaigne pas de ça
ça faut que tu gères ça quand même
toutes les demandes que t'as
j'en prends plus beaucoup
parce que justement mes projets personnels
ça va super bien
je suis maintenant copropriétaire de Statera,
qui est une compagnie de boissons sans alcool.
On vient de sortir notre livre,
on vient de sortir notre chanson.
Il y a plein d'affaires.
Le podcast qui sort à tous les jeudis,
on fait des shows.
Mes projets personnels vont vraiment bien.
Ton livre, là?
Oui, c'est ça, l'album. Je ne l'ai pas dit?
Tu n'as pas dit le titre?
Le Trésor de Blaise.
Il y a plein d'affaires qui...
Je ne prends plus tant de collaborations.
À moins que ce soit vraiment hot.
Mais ça, c'était payant, tes collaborations.
Oui, c'est sûr.
Là, tu dis non quand même à des sous.
Pas mal.
J'en ai jamais fait beaucoup
mettons. Il y en a, il y a des
créateurs de contenu qui vont en prendre plus pis c'est
normal. C'est juste que j'ai
tout le temps été un peu plus dans mes affaires personnelles
c'est rare mettons que tu vas voir dans mes stories
souvent c'est parce que
soit qu'ils me l'ont à faire pis que
t'as comme un deal de comment
merci pour ça fait que moi je vais en parler
dans mes stories. Ça va plus être ça qu'on va voir dans mes stories.
Mais vraiment, des collaborations payantes,
c'est plutôt rare.
Ça s'en va où, d'après toi, les créateurs de contenu?
Ça va être quoi l'avenir?
C'est une très bonne question.
Je pense qu'ils sont là pour rester.
C'est la nouvelle ère.
Le numérique.
C'est ça.
Je ne sais pas si ça s'en va
nécessairement, mais je suis contente
de voir que
c'est qu'on...
– Mais tu sais, en même temps, ça s'est déplacé,
tu vois, comme ton podcast, c'est aussi dans l'ère numérique,
sexe oral. C'est comme
si ça... – Oui, ça change de plateforme.
– Ça change de plateforme, mais en même temps,
ça reste du numérique. Et surtout,
ça apporte de la liberté,
de la liberté au niveau du contenu,
de la liberté au niveau du temps qu'on prend.
Il y a quelque chose qui est tellement moins formaté que la télé.
Est-ce que t'aimes ça? J'adore ça.
Moi, ça m'a toujours...
J'ai beaucoup aimé faire la télé,
mais c'est frustrant quand
t'aimes faire des entrevues,
le temps. D'aller à ton rythme, ça doit te faire du bien.
Tu sais, je veux dire, quand tu vois que tu as 14 minutes,
puis là, tu as quatre invités, c'est super intéressant.
Puis là, tu as comme une question.
Là, il reste deux minutes.
Tu t'en souviens-tu qu'on s'est déjà rencontrés?
Bien, certain.
On avait reçu ces...
Comment vous vous appelez avant?
C'était-tu les influenceurs?
C'est les YouTubers.
C'est les YouTubers.
Bien oui, je me souviens très bien.
On était au salon.
Je me souviens de bien. On était au salon.
Je me souviens de ça.
Ça fait quand même plusieurs années,
qu'on s'était vus là.
Déjà, tu étais une des premières.
Je pense qu'il y avait Pelle.
Pelle Cloutier était là aussi.
Je me souviens de ça.
Ça avait aimé ça, faire ça?
Oui, j'étais vraiment nerveuse.
C'était une de mes premières versions télé.
Je vous avais parlé d'argent.
Tout le monde était malade.
Ça se peut, ça se peut.
C'est souvent une question qu'on se fait poser tout le temps, c'est normal.
Je me souviens, à un moment donné,
j'avais dit quelque chose de super controversé
à ton émission.
J'avais dit qu'il ne se passait rien à Matane, je pense.
Puis là, plein de monde
sur Facebook m'avait écrit
pour me dire, hey, Matane,
ce n'est pas ça que je voulais dire.
J'adore Matane, je suis bien là-bas.
Parle-nous de Matane, 30 secondes.
On va compenser pour ce que j'ai fait
le matin et moi, c'est ça?
Oui, c'est ça.
Ben, Matane, c'est là d'où je viens, tu sais, la toune. En plus, c'est ça. Oui, c'est ça. Ben, Matane, c'est là
d'où je viens, là, tu sais, la toune.
En plus, c'est sur le bord de la mer.
Oui, j'ai grandi sur le bord de la mer,
mais j'ai les plus beaux souvenirs
d'enfance que quelqu'un pourrait espérer avoir.
J'adore Matane.
C'est juste que oui, effectivement,
il n'y a pas des festivals à toutes les fins de semaine
comme à Montréal.
Quand tu es plus jeune, c'est peut-être plus marquant.
Mais ça m'a permis peut-être aussi
potentiellement d'être où je suis aujourd'hui.
Si j'avais eu des festivals toutes les fins de semaine,
je n'aurais peut-être pas commencé YouTube.
Merci, ma tanne.
Tu vois, tout de suite, je pense que tu viens de te racheter.
Je ne savais pas.
Ça, c'est comme
parler de quelqu'un d'autre en entrevue.
C'est tout le temps... Nousun d'autre en entrevue.
Nous autres, l'entrevue se termine.
Je me souviens, des fois, des invités disent « Ma soeur a entendu ça, elle n'est pas d'accord.
J'ai parlé de mon enfance, elle n'est pas d'accord. »
Ça, c'est poche
quand il y a des répercussions négatives.
En télé, des fois,
même en entrevue, on dit quelque chose
et on n'a pas le temps de réfléchir
à toutes les répercussions.
On dit un mot. J n'a pas le temps de réfléchir à toutes les répercussions. On dit un mot.
Je suis une fille stressée.
C'était une de mes premières apparitions
en télé. J'ai paniqué.
Je trouvais que j'avais l'air bête en plus.
Mais j'étais juste stressée.
Ah, voyons! Moi, j'avais trouvé bonne.
Ça faisait du bien,
cette discussion-là. Je me souviens de cette discussion-là
parce que je me disais, c'est nouveau.
Il faut qu'on reçoive les jeunes,
qu'est-ce qu'ils font, tu sais, parce que
souvent, quand on ne connaît pas quelque chose,
on a l'impression qu'on peut le juger.
Mais dès le début, j'ai senti aussi que tu avais une grande ouverture
par rapport à ça. Tu n'avais pas l'air trop d'être
dans le jugement de ça.
Pas en tout. Moi, je trouve ça super important.
Puis c'est
la réalité des jeunes aussi.
C'est comme une autre génération.
Puis moi, je trouve que,
tu sais, quand on dit faire le pont
entre les générations,
bien, c'est ça.
C'est s'intéresser à ce que les plus jeunes
et les plus vieux font.
C'est pas juste vivre en tunnel
puis juger ce qui s'est fait avant
puis ce qui se fait après nous.
Tu sais, il faut être capable
de se donner la main
puis de dire ensemble, on va s'aider.
Surtout de se comprendre.
Moi, tout ce que je fais,
c'est d'essayer d'abolir
les tabous. Parce que
quand on a des tabous, c'est quelque chose qu'on ne comprend pas.
Quand on ne comprend pas, on juge.
Quand on juge, des fois, on dit des choses
qu'on ne veut pas dire ou on va s'isoler.
C'est pas là qu'on va aller demander à l'autre
comment tu vas. Quand on accepte
l'autre, tel clip, parce que je me disais,
on n'a pas... Moi, j'ai bien de la misère avec le
jugement gratuit.
Tu peux juger, si tu veux juger, au moins
de... Pose des questions, je ne juge pas gratuitement.
Mais je trouvais que c'est ça, les YouTubers,
c'était comme... Les YouTubers,
on dirait qu'elles n'avaient pas de visage.
C'était comme un...
Ça vit dans l'espace
alors que maintenant on sait c'est quoi
puis là à un moment donné il y a eu tout le monde en parle
c'était rendu des influenceurs je me souviens
est-ce que tu étais là dans le panel
il y a eu un panel
je me souviens après cette émission là on disait des influenceurs
oui ça
là moi je préfère créateur de contenu
c'est beau créateur de contenu
c'est toutes les plateformes puis créateur de contenu c'est c'est beau, créateur de contenu. C'est toutes les plateformes. Puis créateur de contenu, c'est ça que tout le monde fait,
mais c'est juste sur les réseaux sociaux.
Bien, maintenant, moi, je m'en viens une créatrice de contenu.
Mais tu es complètement une créatrice de contenu.
Hé, bien, on est dans le même club.
J'arrive dans ton club.
C'est moi qui arrive dans le tien, potentiellement.
C'est plus ça, là.
Toi, tu étais là avant.
C'est ça que tu faisais, tu créais du contenu.
Je créais du contenu, mais pas numérique.
Et là, je découvre le numérique.
Puis moi, je pense que je vais rester dans le numérique
longtemps.
Bienvenue!
Moi, je trouve qu'il y a une belle communauté.
Mais il faut le dire aux gens, il y a une communauté dans le numérique.
Quand on fait du numérique, les gens se parlent entre nous.
Ma dernière question. C'est toujours la même, ils entrent.
Je l'ai volée, celle-là.
Non, mais c'est correct. La lampe drent. Je te l'ai volée, celle-là, je dis.
Ben non, mais c'est correct. La lampe d'Aladin existe. Quels sont tes trois vœux?
Ah, c'est ça, là. Je suis dans ma
transition. Je sais pas c'est quoi
mes trois vœux encore.
Ben, le premier
vœu, c'est que mon fils
soit
heureux. C'est le plus
souvent possible. Je sais qu'il va arriver des petites bad lucks ici et là, pis c'est normal, pis c'est correct. Mais je veux qu'il soit enux. C'est le plus souvent possible. Je sais qu'il va arriver des petites bad lucks
ici et là, puis c'est normal, puis c'est correct.
Mais je veux qu'il soit en santé.
Bien.
Et puis, c'est ça.
Qu'il sente qu'il peut...
qu'il peut compter sur moi.
C'est mon...
J'ai cette histoire d'être juste un vœu.
Ça pourrait être mes trois vœux, ça.
On voit que c'est ton fils qui...
qui est comme ta priorité. Bien oui, c'est sûr. Jœu, ça pourrait être mes trois vœux, ça. On voit que c'est ton fils qui est... Ben oui.
Qui est comme ta priorité, hein?
Ben oui, c'est sûr.
J'aimerais ça me remettre à voyager beaucoup, ça, ça me revient.
Après COVID, ça a slacké, là, fait que j'aimerais ça me remettre à voyager.
Puis trois, peut-être...
Trouver...
Arrêter d'être gossée par mon profil droit.
Voilà.
En tout cas, moi, je trouve beau tes profils.
Merci beaucoup, Lisanne,
de t'être prêtée à Ouvre ton jeu.
Donc, tu vas pouvoir repartir et peut-être répondre
à des questions qu'on ne t'a pas posées.
Je vais demander aux gens de me poser des questions.
Oui, certainement. Merci à vous tous
d'avoir été là.
Si vous ne la connaissez pas, vous avez appris à la découvrir.
Sinon, est-ce que les gens qui tuent vont appeler quelque chose aujourd'hui?
Oui.
Je vous ai permis d'encore découvrir davantage du Zendre.
Merci. Au prochain podcast.
Cet épisode était présenté par Karine Jonca,
la référence en matière de soins pour la peau au Québec.