Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #31 José Gaudet | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette
Episode Date: December 4, 2023Dans ce trente et unième épisode d'Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette, José Gaudet ouvre son jeu sans retenue. Habituellement, il me fait rire, mais dans cet épisode, il m’a émue à p...lusieurs reprises. J’espère que vous l'apprécierez autant que moi. ━━━━━━━━━━━ L'épisode est également disponible sur Spotify, Apple Podcasts et les plateformes d'écoute en ligne. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec la version jeu de société. Disponible dès maintenant au https://www.randolph.ca/produit/ouvre-ton-jeu-fr/ et dès le 11 décembre partout au Québec. Visitez mon tout nouveau site web : www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d'avance! ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code ouvretonjeu15.
Transcript
Discussion (0)
Je vais profiter des quelques minutes d'attente parce que Josée Goddesse en vient faire le « Ouvre ton jeu »
pour vous parler de la nouvelle plateforme qu'on vient tout juste de lancer, le Marie-Club.
D'ailleurs, chaque semaine, vous aurez le droit au podcast, comme par exemple, ici on peut voir Ricardo,
une semaine avant qu'il soit disponible gratuitement sur toutes les plateformes de diffusion.
Et vous pouvez aussi regarder l'épisode avec votre journal parce qu'on a fait
cet outil-là pour vous qui est complètement
intime. Vous pouvez prendre des notes
et ce sera toujours là.
Même si vous êtes avec nous 5 ans, vous allez
pouvoir reculer dans le temps. Donc, par
exemple, qu'est-ce que je retiens de la
discussion du podcast avec
Ricardo et la question,
une des questions auxquelles il a répondu,
quand je me vois dans le miroir, je vois. »
Alors, ça vous tente de vous prêter au jeu.
Et aussi, sur la plateforme, on retrouve un clip de lecture.
On retrouve aussi différentes sections comme psychologie, santé,
au quotidien, finances, famille,
où à chaque mois, des spécialistes viendront parler de sujets précis.
Une fois de plus, vous pourrez écrire dans votre journal et aussi, en dessous de chacun des épisodes, vous pouvez échanger avec les autres membres de la communauté. Dans le fond, on essaie de créer un mouvement, de s'entraider, de s'outiller, d'apprendre et de aussi, j'ai envie de dire, de se divertir. Alors, si ça vous intéresse d'être membre de cette plateforme
d'apprentissage,
je dirais apprentissage, divertissement,
plaisir,
il y a beaucoup de choses, plusieurs qualités
qu'on peut mettre à cette plateforme-là.
Mais si ça vous tente d'être membre,
alors rendez-vous au
mariclaude.com pour en savoir plus.
Ça, ça a été
une des affaires les plus dures que j'ai faites de ma vie.
Je suis allé à l'épicerie avec la blonde à l'époque.
On a fait une commande.
J'ai acheté une caisse de bière,
deux cartons de cigarettes,
de la bouffe.
T'allais porter ça,
deux ou trois jours avant Noël.
J'ai mis sur son comptoir, j'ai dit ça,
c'est la dernière affaire que j'étais dans.
Fait qu'il va falloir que tu te débrouilles, parce que moi, j'ai mis sur son comptoir, j'ai dit ça, c'est la dernière affaire que j'étais dans. Faudra que tu te débrouilles parce que moi,
j'étais la plotte. Tu vas pas me mettre dans la rue,
Chris, pour tes problèmes de jeu.
Tu sais, je veux dire, il faut que ça arrête,
papa.
Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonka,
la référence en matière
de soins pour la peau,
disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec.
Aujourd'hui, je reçois un gars que je connais quand même depuis un certain temps.
Un jour, j'ai fait le tricheur avec lui et j'ai découvert un autre homme.
Alors, on va le découvrir davantage aujourd'hui.
Je parle de Josée Godet. Bienvenue, Josée!
Salut, ça va?
Bien, certainement!
Tu as découvert un autre homme au tricheur?
Oui, c'est drôle à dire, hein, mais parce que, tu sais, Josée,
t'es quelqu'un, moi, qui me fait rire énormément.
Merci.
Puis je me souviens, la première fois que,
la fois que j'ai fait le tricheur avec toi,
c'est la fois que j'ai trouvé que ça passait le plus vite,
parce qu'on enregistre quand même les cinq émissions dans la même journée.
C'est long, hein?
Ça peut être long, faire le tricheur, mais tu m'as tellement fait rire que j'en oubliais le temps.
Et on a dîné ensemble.
Et t'as parlé de toi,
t'as parlé de choses personnelles
et j'ai découvert
un homme tellement d'une grande
sensibilité, qui se préoccupait
vraiment du bien-être des
siens. Et
ça m'a vraiment...
Je me dis que c'est drôle, des fois
on a l'impression que la personne est
d'une façon et finalement, il y a
quelque chose d'autre qui sous-tend.
Ça m'a fait du
bien de te voir comme ça aussi. C'est bien fin,
je l'apprécie. Et depuis ce jour-là, quand
je te vois, je me dis toujours, lui,
il a un bout très, très
attentionné, très bienveillant. Est-ce
que je me trompe de ça en disant ça?
Non, pas du tout. C'est sûr que
ce côté-là de ma personnalité,
j'ai pas eu le genre
de contrat pour montrer ça tant que ça.
Moi,
on m'engageait pour être le clown
de service, puis ça me fait plaisir.
Je le dis pas de façon péjorative ou négative.
Moi, j'aime être le clown de service.
Je trouve ça adorablement le fun
t'es bon dans ce rôle là
moi je veux dire, j'allais sur
des fois dans les débuts d'internet
pis que t'avais des gens qui disaient mon dieu vous êtes tannant
vous avez pris toute la place, mais moi mes madames
vous savez pas, moi le producteur est venu me voir en coulisses
pis il m'a dit là José
mets le party, moi j'avais cette pression là
mets le party, mets le party
si tu me demandes de mettre le party, c'est sûr que
je vais faire du bruit
aussi, tu sais. Mais avec le temps,
je pense que j'ai appris à faire les deux,
c'est-à-dire à être capable
de mettre le party, puis de doser
parce que je savais qu'il y a des gens à la maison
qui, peut-être, ça les intéresse à moi de me voir
faire le fou, mais tu sais, moi, je suis toujours
limité, pris entre ces deux affaires-là.
C'est-à-dire que
on s'attend à ce que je fasse le fou, mais je sais qu suis toujours limité, pris entre ces deux affaires-là. C'est-à-dire qu'on
s'attend à ce que je fasse le fou,
mais je sais que d'un autre côté,
si je fais
trop le fou, ça va déplaire à d'autres personnes
qui n'aiment pas cet aspect-là de moi, mais
ça m'a pris tellement d'années
à comprendre que
les raisons pour lesquelles les gens m'aimaient,
c'était les mêmes raisons pour lesquelles les gens
n'aimaient pas. As-tu remarqué ça, toi?
As-tu pris le temps de réfléchir à ça?
Non, mais tu vas me le raconter.
Je te l'explique, là. Hey, je vais pas prendre le contrôle
de ton histoire, là.
C'est ton podcast, alors tu y vas.
Mais moi, ça m'a changé depuis deux ans,
cette réflexion-là.
Quelqu'un qui... C'est à cause de
ce film Bien la semaine. Tu sais, quand je suis arrivé dans la vitrine
de ce film Bien la semaine, puis que j'arrivais
des grandes gueules, puis tu sais, on avait fait du bruit
en Simonac, puis on avait...
C'est 20 ans de
fanfare. Je savais
que je devais m'asseoir dans un siège
où je serais à l'écoute, puis tu sais,
ça changeait rien, puis ça me plaisait, j'avais le goût de le faire.
Mais mon producteur me demandait
aussi quand même de... Fais-le fou un peu, tu sais,
mets le party ce vendredi soir, ce que ça le fasse.
J'essayais d'apprendre mon rôle dans cette chaise-là entre les deux.
Et je réalisais que des madames, en général, m'écrivaient en me disant,
« Ah, Josée, je t'aime tellement.
T'es drôle, t'as toujours sourire dans mon face, tu t'amuses avec rien, tu mets les autres en valeur,
tu mets le party
sur un plateau, c'est donc agréable. J'en prenais un autre, Josée, tu me tombes sur
les nerfs, je suis pas capable. T'as toujours un sourire en face, t'es toujours en train
de mettre le party, comment tu...
Ils faisaient la même chose, c'est vrai.
C'est fascinant. Fait que là, tu dis, ok. Fait que moi, dans le fond, j'ai déjà voulu
m'ostiner avec une madame qui ne m'aimait pas.
Au début, je ne fais plus ça, je n'en ai rien, j'ai compris.
Tu ne m'aimes pas, tu ne m'aimes pas, il n'y a rien que je vais faire qui va changer ton idée.
Ou qui pourrait changer ton idée, ce n'est pas moi qui vais le décider.
C'est toi qui vas me voir un jour différemment.
J'ai voulu m'ostiner avec cette dame-là, je vous ai dit, mais madame, la raison pour laquelle vous ne m'aimez pas,
c'est les raisons pour lesquelles on m'a engagé.
Fait que là, je fais quoi?
Je déplaie à TVA, je déplaie à mon producteur,
je déplaie à ceux qui m'aiment,
parce qu'il y a quand même un million de personnes qui suivent le show.
Pensez-vous que changer de poste serait une bonne option?
Tu lui as demandé ça?
Ben oui, ben là, à un moment donné,
c'est exactement le genre de réponse que je m'attendais de vous.
Vous êtes tellement... Fait que tu vois qu'il n'y a aucune façon
de gagner. Ben oui, fait que là, j'ai abandonné là.
Mais tout ça pour dire que...
Mais oui, j'ai de la bienveillance en moi
pour répondre à ta première question. Je pense,
j'aime que les gens autour de moi soient bien.
Pis c'est pas toujours en humour
non plus dans ta vie. Ben non, pas du tout.
J'aime ça. Mais c'est quand que tu t'es rendu compte que t'avais
ce pouvoir-là de faire rire les gens?
Je pense que j'ai...
Je suis assez jeune.
5-6 ans.
Très influencé par les Tannins.
Par Jerry Lewis.
En fait, c'est bien plus fou que ça.
Quand j'ai vu Jerry Lewis pour la première fois
de ma vie,
c'était dans... Je pense que ça s'appelle
Dr. Love, le film où il est un savant
fou. Puis,
dans le jour,
le soir, il devient un tombeur.
Il prend une potion, puis il devient,
il joue du piano, puis
c'est un crooner.
Mais moi, j'avais dit à ma mère que je voulais être un savant.
À la passante,
mon Dieu, un savant,
il n'y a pas de ça dans notre famille.
Il n'y a pas trop de scolarité dans notre famille.
Je pense qu'il manque une botte, le petit gars.
Mais moi, le savant, c'était Jerry Lewis.
Donc, c'était le drôle.
Ah oui, c'était le drôle.
Depuis, j'ai l'âge de 6 ans.
J'ai toujours, depuis ce timing-là,
tu sais, moi, je fais exactement la vie que j'ai rêvé de faire. À 40 ans, j'ai l'âge de 6 ans. J'ai toujours, depuis ce timing-là, tu sais, moi, je fais exactement la vie que j'ai rêvé de faire.
À 40 ans, j'ai eu peur pour ça,
parce que j'avais réalisé que je faisais tout ce que j'avais rêvé de faire.
Tu disais, qu'est-ce qu'il me reste à faire?
Oui, oui, oui, j'ai paniqué.
Là, je ne suis pas dans cette zone-là du tout dans ma vie.
J'ai accepté, puis je me dis, il y a encore plein d'autres choses à faire.
Mais à un moment donné, tu te dis,
il peut juste m'arriver des bad luck.
Tu sais, j'ai tout eu le bon. J'ai eu des bad luck comme tout le monde, mais dans le sens où j'avais une carrière que j'aimais, j'avais des enfants formidables, j'avais une bonne femme, j'avais une réussite financi ça, je suis capable de travailler, j'ai pas peur. Ça me dérangeait pas.
Fait que j'avais comme un peu paniqué à ce moment-là.
Mais j'ai fait, jusqu'ici,
je fais exactement la vie dont j'ai rêvé. Mon rêve était de
pouvoir divertir
les gens, donner du bonheur
au monde. Je suis dans un party, pis il y a du monde
triste, c'est sûr que si t'es triste, c'est sûr que
je t'ai vu. Je t'ai vu, je vais
attendre, je vais te sentir. Pis est-ce que, à l'inverse, il y a des gens qui te sentent si t'es triste, c'est sûr que je t'ai vu. Je t'ai vu, je t'ai vu, je vais attendre, je vais te sentir. Est-ce qu'à l'inverse, il y a des gens qui te sentent quand t'es triste?
Je le montre rarement dans une soirée. Je ne vais jamais faire ça parce que je suis sûr que…
Tu vas te faire juste rapprocher un petit peu du micro. Juste un petit peu de l'approcher.
Je suis sûr que tu as ta face de bureau. Tu sais, dans le sens où tu sors de la maison,
tu t'en vas quelque part, tu prends ta face de bureau. Dans le sens où tu sors de la maison, tu t'en vas à quelque part, tu penses que ta face de bureau...
Mais quand tu es triste, est-ce que tu as des gens
que tu peux appeler?
Oui, j'ai mon monde.
Moi, je suis très proche de mon frère et de ma soeur.
C'est sûrement les deux premiers
qui vont entrer là-dedans. Après ça, tu as mon cercle
d'amis proches.
Moi, je suis assez chanceux.
J'ai encore un chum du primaire.
J'ai quelques chums du secondaire.
Imagine, c'est encore mon noyau dur.
Quand je joue au poker...
Ils te connaissent.
Ça, tu n'as pas grand-chose à dire.
Eux autres, pareil.
J'ai un chum qui passait le mauvais coton de ce temps-là.
J'y parle à mon venant.
Ça, tu n'as pas grand-chose à dire pour comprendre ce que l'autre vit.
Écoute, des vieux chums de même.
Ça fait 30 ans qu'on est amis.
On a été caves, on a été jeunes, on a été fous, on a eu des enfants.
La vie, on s'est perdu de vue de temps en temps, mais on est encore là.
On dirait qu'on avance en âge, puis à un moment donné,
il y a comme l'autre versant de la montagne, je trouve.
Il y a comme quelque chose qu'on monte ensemble.
As-tu cette impression-là?
Es-tu sur ta montée?
Es-tu toujours sur ta montée?
Des fois, je reçois des gens qui disent,
moi, je recommence,
c'est comme si j'ai monté la montagne,
on dirait que je la redescends tranquillement en voyant.
Tu sais, quand on monte, on voit que la montagne,
mais quand on redescend,
on voit le paysage exactement.
La première image qui me vient quand tu me dis ça,
tu vois, puis c'est drôle parce que je vais m'inspirer de Tremblant,
on parle de montagne.
Tu sais, Tremblant, c'est...
Bon, je la monte pas, là.
Je la descends des fois, mais la monter, je passe en forme.
Mais quand t'arrives au sommet,
il y a un petit sentier qui en fait le tour,
comme ça, mais en haut.
Moi, j'ai l'impression en ce moment d'être là.
C'est-à-dire que j'ai
monté ma montagne pendant longtemps.
En ce moment, je le vois, le paysage.
Je n'ai pas l'impression que je suis en train
de la descendre. Je suis en train d'atterrir.
Je suis pas en train d'atterrir, sauf que
j'ai la chance de faire le tour de ma montagne.
T'es capable de l'apprécier.
Oui, bien oui. Écoute, la vie est tellement différente.
C'est par chance qu'il y a ça en vieillissant.
Sinon, il y aurait quoi?
Par chance. Je l'ai déjà entendu quand j'avais 30 ans, quand vie est tellement différente. C'est par chance qu'il y a ça en vieillissant, sinon il y aurait quoi? Oui.
Tu sais, par chance.
Je l'ai déjà entendu quand j'avais 30 ans,
quand j'avais 40 ans,
puis je suis allé comme...
Mais quand tu arrives au début cinquantaine,
puis j'ai bien hâte de voir ce qui va arriver dans soixantaine,
mais tu fais comme, OK, par chance qu'il y a ça.
Par chance qu'on réussit à vaincre une couple de nos bébites,
pas toutes,
mais on en a
ciblé une couple. On se libère.
Moi, je travaille
avec beaucoup de femmes depuis toujours, puis
j'entendais, je vais l'accepter parce que je trouve
que c'est beau quand elle dit ça, Isabelle Resco,
qui me dit, hey,
depuis que j'ai 50, j'ai jamais été
aussi bien dans ma peau. Elle n'a pas
sa meilleure shape de vie.
Tu sais, techniquement, on vieillit, on ramonit, vieillit on dit je me suis jamais senti aussi bien parce que je
m'accepte ça a pris tout ce temps le tout ce temps
oui c'est au moins ça t'arrive au moins ça t'arrive et tu t'es en est conscient
ouais ouais ouais ouais ouais moi aussi c'est des enfants qui acceptent sur la
façon de travailler sur ce que tu, sur ce que tu veux,
sur ce que tu ne veux pas, sur les gens
que tu aimes divertir, puis que tu aimes,
puis qui t'aiment, puis les autres que tu disais,
désolé, j'ai d'autres postes.
Qu'est-ce que tu veux que je fasse? Non, mais c'est vrai.
Qu'est-ce que tu veux faire à ça?
Aussitôt que tu prends la parole
à quelque part, je veux dire,
puis c'est pire que jamais, on pourrait être
dix à une table,
on aimait un sujet, essaye d'en trouver que tout le monde pense la même affaire.
Non, non, puis c'est trop facile aussi de faire des commentaires maintenant.
Mais oui!
Tu sais, tu as une pensée, tu t'en vas l'écrire à la personne, sauf que tu dis toujours, si tu étais devant cette personne-là, probablement qu'elle ne dirait pas ça.
Et oui, on a le pouvoir de changer de poste.
On a le pouvoir d'acheter quelque chose, le pouvoir de ne pas l'acheter.
On a ce pouvoir-là comme personne.
Après ça, si on décide d'être du côté des chialus, on n'a pas.
Parce que si tu changes, la personne qui était déjà là dès le départ avec toi va dire,
« Mais moi, qu'est-ce qui se passe avec Josée? » « Il est où, mon Josée? »
Exactement.
C'est ça.
Je sais.'ai une grosse
réflexion dans ma vie là tu sais quand j'ai commencé à quand j'ai quitté la radio pour aller
faire la tv ça m'a remis en question ça a duré une couple de mois parce que je fais ben non qu'est ce
que je fasse façon je pourrais c'est toi faut que tu sois bien oui tu prêts à ouvrir ton jeu
alors on commence à gare je vais te l'expliquer on a dit c'est énervant. Non, ce n'est pas énervant. C'est un jeu qui a été fait pour toi.
Toi, tu aimes ça de faire tirer aux cartes.
Moi, j'aime ça.
Je vais jouer un petit peu à la tirose.
Alors, on fait comme un tarot à la ouvre ton jeu.
Les questions vertes, c'est des questions générales, Josée,
où plusieurs invités pourraient répondre.
Et les questions jaunes, on commence à être un peu plus personnel.
Les questions rouges sont
vraiment dédiées pour toi.
Les questions mauves, c'est des questions hypothétiques.
Et si tu décides de te rendre
jusque-là et d'y répondre, bien, à ce moment-là,
tu peux me poser la question de ton choix.
Tu as, à tout moment,
si tu veux arrêter une sous-question,
tu as ton joker pour te protéger.
Tu peux arrêter.
Oui. Et à la fin, il y a uneoker pour te protéger. Tu peux arrêter. Oui.
Et à la fin, il y a une question qui est commune
à tous les invités. OK. Alors,
tu es prêt? Oui. Tu vas
brasser les cartes, mais là, elles sont grosses, donc tu es mieux
de peut-être les brasser sur la table. Fais comme tu veux,
tu m'en donnes quatre de ces cartes-là.
Alors, j'aime ça pour savoir quelqu'un
qui se fait tirer aux cartes ou aux tarots.
J'aime ça. Je vais le faire de ce sens-là. cartes ou aux tarots. Je m'en donne quatre. Sérieux, j'aime ça.
Je vais le faire de ce sens-là parce que je ne veux pas le voir.
Tu le fais comme tu veux.
Je t'en donne quatre.
Un, deux, trois, quatre.
Ah, oui.
Et voilà.
Je te les lis.
Tu vas en choisir une et moi, je vais en choisir une.
OK.
Comment réagis-tu à l'autorité?
Quand je me regarde dans le miroir, je vois.
De quoi as-tu peur?
De quoi es-tu le plus fier?
C'est quatre bonnes questions, le fun.
Hé, je prendrais de quoi as-tu peur?
OK, vas-y.
Moi, là, je sais que c'est fou.
Ça m'aura pris quasiment une vie pour le réaliser.
Peux-tu croire, ne me jugez pas,
je n'ai pas peur de mourir, moi, dans la vie.
Mourir, je me dis, peut-être que je ne le saurais même pas.
Si je suis chanceux, j'en aurais jamais connaissance.
Puis sinon, si tout ce qu'on a entendu est vrai,
puis les signes qu'on a eus, puis le tatati, tatata,
il y aura une vie après, je serai bien de bonne humeur,
il y aura quelque chose d'autre qui m'attend.
Une croissance ou peu importe.
Un paradis, appelons ça comme on veut.
Ce que j'ai peur, le plus peur de toutes les peurs,
peurs, peurs, peurs, c'est de souffrir.
Moi, j'ai peur d'avoir mal.
As-tu déjà eu mal? Nonrir moi j'ai peur d'avoir mal quand c'est déjà une malle
non mais j'ai vu quand j'étais jeune mon père avoir mal ça m'a marqué
piste et ses bébés là il a fait un abc dans une dent mais tu as l'époque le
témoin organisé moins équipé puis tout ça. Il aurait réglé ça plus vite. Il a tardé, il a laissé ça aller. Il est venu,
la joue
grosse comme ça, et je le voyais
pleurer et donner des coups de poing dans le mur.
Pour essayer de se soulager,
d'avoir presque mal ailleurs
et moins mal là.
Oui, tellement. Puis tu sais, un mal de dents
quand ça te ramasse, puis que ça
te pogne dans le cerveau, puis dans le silence, ça a l'air que c'est spectaculaire.
J'ai vu ça, j'enregistrais ça,
puis après ça, il y a toute la vie
des gens qui souffrent à l'hôpital,
des gens qui agonisent pendant des semaines.
Moi, là, quand ils ont enfin ouvert
l'aide médicale à mourir,
j'hurlais de bonheur dans ma vie,
parce que je me disais, c'est pas vrai
qu'on peut soulager nos animaux de compagnie
qui souffrent, puis qu'on laisse nos humains
souffrir. Moi, c'était mon gros, gros, gros
cheval de bataille. Je me disais, il faut que ça arrête,
j'avais peur de me retrouver.
Puis de voir mes grands-parents,
d'être pris avec une paille
puis souffrir pendant des mois,
des semaines, whatever. C'est arrivé.
Dans notre jeunesse, on a vu des gens qui ont été à l'hôpital
agonisant pendant des semaines.
Fait que, moi, c'est ça,
c'est une de mes plus grandes peurs.
C'est fou, hein? J'aimerais
mieux mourir foudroyant, du coup.
Ben oui, c'est ça que je me disais. Donc, toi,
mais c'est parce que tu
contrôles pas la douleur?
C'est parce que c'est quelque chose que... J'aime pas avoir mal, exactement.
C'est vraiment parce que c'est physiquement, c'est pas parce que...
Physiquement, oui.
Oui, c'est physiquement, je voudrais pas souffrir,
je sais pas pourquoi, je sais pas d'où ça vient, je...
Je veux dire, tu sais...
Es-tu hypochondriaque?
Moins pire maintenant.
Je l'ai été pendant un petit bout.
T'sais, t'as un bouton, ça y est, le cancer de l'épaule, là.
Je suis plus là.
Ah ben, c'est quand même beaucoup, là.
Non, non, non, je suis plus là, là.
Je suis plus là, mais... Oui, mais pourquoi t'es plus, non, je suis plus là. Oui, mais pourquoi tu n'es plus là?
Parce qu'à un moment donné, je me suis parlé.
À un moment donné, je me suis dit, ça va faire le niaisage.
Puis, n'oublie pas, en cours de route, j'ai fait comme,
hey, je ne sais pas, il y a une fois, il m'est arrivé un truc,
puis je pensais que je n'étais pas mourir, puis j'étais en paix.
Tu sais, j'ai pensé que c'était à la fin,
mais il m'est arrivé un truc. Je me suis dit, mon Dieu, je vais mourir. Ce n'allais pas mourir, puis j'étais en paix. Tu sais, j'ai pensé que c'était à la fin, mais tu arrives à un truc.
Je me dis, mon Dieu, je vais mourir.
Je ne suis pas au super.
Tu sais, ce que je me suis dit, je me dis,
je ne suis pas au super. Ah ben,
je suis en paix. Pourquoi?
J'ai eu une vie exceptionnelle. J'ai eu quatre vies
dans la même vie. Tu sais, jeune,
j'étais en politique, je suis le premier
ministre en avion, paf, je m'en vais
à l'École nationale de l'humour, deux mois après, je suis à la radio.
Tu sais, je dis, tout a été fou.
Tout a été fou, fou, fou, fou, fou.
Ça fait combien de temps que tu l'as réalisé, ça?
Est-ce que à chaque fois... Début quarantaine.
À début quarantaine. Qu'est-ce qui s'est passé dans le début
de ta quarantaine?
Il est arrivé...
Ça coïncide avec
le retour des grandes gueules
à la radio.
Évidemment, il y avait toutes les mauvaises langues qui disaient
« On revient à la radio, leur tournée ne marche pas. »
Mais nous autres, on a fait 150 000 billets
en un an. Je veux dire, c'était malade.
Les Grandes Gueules, c'était fou. C'était une machine à imprimer
les billets. Ça n'avait pas de sens.
Sauf que la radio sont venues nous chercher
dans un timing où eux étaient en panique
et ils nous ont
donné des conditions exceptionnelles.
Des conditions...
Mais ce n'étaient pas les meilleures conditions
qu'il n'y avait jamais eues à la radio,
dans l'histoire de la radio au Québec, je me souviens.
Exactement, oui.
Donc, c'était dur de dire non à ça.
Bien, à un moment donné, tu te dis,
tu passes ta vie à construire un branding.
Puis là, je suis à l'étape où il y a une compagnie
qui a déjà fait affaire avec moi, avec nous.
Donc, ils sont au courant de notre rigueur
au travail. Puis,
ils nous ont eu visiblement
à pas cher pendant 15 ans.
Tu sais,
tu y passes en Simonac. Tu te dis, ouais,
là, là, tu me donnes ça.
Ça veut dire que toutes les autres années, je suis numéro un.
Tu me fourrais en Simonac.
Mais cela dit, ce n'est pas vrai parce que c'est un retour de balancier.
Il arrive un timing, un joueur de hockey fait une carrière,
il y a son gros contrat.
Est-ce que ce sera ses meilleures années qui s'en viennent?
On ne le sait pas, mais il est payé aussi pour ce qu'il a fait.
Mais il fallait aussi que, bien oui, absolument.
Il fallait aussi que Mario soit d'accord.
Donc, vous étiez d'accord les deux,
parce que c'est quand même quelque chose d'être un duo.
Oui, oui, oui.
Il y a eu des grandes décisions à prendre.
Oui, oui, exactement.
Puis nous, ce qui est à dire, c'est qu'on savait que ça aurait l'air fou
de revenir tout de suite à la radio.
Tu peux pas contrôler la perception des gens.
Ça nous faisait mal au cœur.
Il a fallu annuler 22 shows qui étaient sold out.
Ces gens-là étaient fâchés.
Tu sais, il y a eu beaucoup de choses.
On avait un gars d'artiste en route,
fait qu'il fallait continuer ça aussi en même temps, bon, il y avait beaucoup, beaucoup, beaucoup,
beaucoup, beaucoup de décisions à prendre, mais les conditions étaient gagnantes, c'était
cinq ans et tout ça, fait que, donc, ça nous a amené dans une situation de vie spéciale,
c'est-à-dire que financièrement, ça a changé les choses, évidemment, parce que la vérité,
c'est pas que le contrat
de radio était si payant. Il était très payant.
Je suis gêné. Je veux pas être gêné
de parler de ça parce que ça fait partie de mon parcours.
Il y a des gens qui...
C'est fou, hein? Aux États-Unis,
ils gagnent 50 000 fois plus que nous autres.
On les regarde et on est en admiration.
On a un bon contrat dans une carrière
et on fait...
L'argent reste un des plus grands tabous.
C'est un plus grand tabou pratiquement que la mort maintenant.
Avant, on n'osait pas parler.
Maintenant, on parle de l'aide médicale à mourir
et on a de la misère à parler d'argent.
Pourtant, il n'y a jamais autant de gens à l'aise au Québec que maintenant.
Des francophones, en plus, j'en suis vraiment fier de ce qu'il a dit.
Quand on était petits, c'est les Anglais qui avaient de l'argent.
Oui, absolument.
C'est-à-dire que les francophones, il y en a.
C'est le fait qu'en Simonac, on devrait se glorifier de tout ça. Ça paye de l'impôt, ces gens-là. C'est riche qu'on va se promenerlais qui faisaient de l'argent. Oui, absolument. C'est-à-dire, les francophones, il y en a. Puis, c'est le fond dans six monarques. On devrait se glorifier de tout ça.
Oui.
Ça paye de l'impôt, ces gens-là.
Oui.
Tu sais, ces riches-là qu'on va se promener en Ferrari,
ça paye de l'impôt.
Oui, mais tu as raison.
Tu as raison par rapport à ça.
Oui.
Mais oui.
En tout cas.
Donc, à ce moment-là, j'arrive dans un scénario de vie
qui est extraordinaire.
J'arrive au meilleur de ma forme, au meilleur de ma vie,
au meilleur de...
Mes enfants ont un bel âge, j'ai une belle maison.
Tu sais, ce que je te disais tantôt, tout est wow.
Puis c'est là que je l'échappe.
Parce que c'était tellement parfait que je me suis mis à avoir peur de perdre.
J'ai eu peur de perdre ça, de perdre ce que j'avais,
de perdre ce que j'avais si durement gagné, travaillé, construit.
Je ne sais pas pourquoi.
Tu as eu un vertige.
J'ai eu un astique de vertige.
Et sais-tu quoi?
Tu veux-tu capoter?
Toi, tu as un petit côté ésotérique un peu...
J'aime ça entendre ça.
Oui, tout à fait.
Je vais t'en donner un.
Quand Renan Jellil nous actionne,
à l'époque, quelques années avant,
la nuit, moi, je savais que le lendemain, j'étais dans un
journaux, ils nous ont envisé, puis je savais ce qui
s'en venait, la conférence de presse canadienne, puis tout la patate.
J'étais énervé en Simonac,
je venais d'avoir un bébé, je venais d'acheter une maison,
tu sais, moi je pensais que ma carrière était
finie, puis cette nuit-là, j'ai fait
je dirais un songe-rêve,
OK? Moi, je retiens
jamais mes rêves. Quand j'en retiens
un, il y a quelque chose.
Et dans ce rêve-là,
je suis aspiré par en haut.
Il y a comme un genre de tour Eiffel,
je l'allonge, et je suis aspiré.
Et à la
dernière, dernière seconde,
j'attrape le barreau de métal du
bout de la tour, et je me mets
debout dessus, et je suis
debout, et j'ai un
vertige exceptionnel.
C'est quoi ma vie?
Quand Renan Gillette nous a actionnés,
je pensais que c'était la fin de ma carrière.
Ça a été l'inverse.
Parce qu'il nous a fait connaître à tous ceux qui
ne savaient pas qu'on existait. Les gens
sont venus par curiosité voir c'est qui ces gars-là.
On a vendu
110 000 DVD à Noël cette année-là.
On a battu U2. Ça a été
l'inverse. On a été aspirés
par en haut. Et quand je suis arrivé
au point culminant de cette carrière
radio-là, j'ai pogné un vertige
exceptionnel de vie.
Ça m'a repris
4, 5, 6 ans pour comprendre
que ce que j'avais vu, j'allais le vivre.
Mais quand t'es dans le vertige, pis que tu te mets à te demander « j'avais vu, j'allais le vivre.
Mais quand tu es dans le vertige, puis que tu te mets à te demander qu'est-ce qui va m'arriver, qu'est-ce que j'ai fait, comment je vais gérer ça,
c'est un peu stupide, dans le fond.
J'aurais pu juste...
Si j'avais eu 50 ans, peut-être que je l'aurais juste apprécié.
Parce que quotidiennement, qu'est-ce qui changeait dans ta vie?
Rien.
Je faisais la même job, je la connaissais bien. J'avais une super équipe.
Nous autres, on avait un gros contrôle.
On a gâté notre monde.
On a gâté notre staff.
On les a sécurisés avec des salaires garantis à l'année.
Puis, tu sais, on a redonné à notre équipe
pour s'assurer de les avoir avec nous autres
parce qu'on ne pouvait pas livrer les grandes gueules
sans cette équipe-là.
Mais est-ce que c'est l'argent qui a créé quelque chose? Est-ce que
c'est le fait
d'avoir cette reconnaissance financière
de ton talent? Mais on sait l'argent.
Ceux qui gagnent des gros montants à la loterie,
à quel point ça
change? Tu sais, moi, je me souviens, il y avait une millionnaire
qui avait été voir Paul Arcand, puis qui
avait tout perdu. Elle avait
dit, le conseil que je donne à ceux
qui ont des coûts d'argent,
c'est de changer. Parce qu'elle dit souvent, on dit, changez pas l'argent, change pas le monde.
Elle dit, moi, j'ai pas voulu changer, mais tout le monde autour de moi a changé. Alors,
je me suis isolée. Elle dit, j'aurais dû m'entendre plus. Puis je t'entends parler,
c'est quoi le point? Est-ce que c'est savoir? Est-ce que c'est l'histoire avec Renan Jalil?
Est-ce que c'est... Tu sais, qu'est-ce que tu avais peur de perdre?
Bien, j'avais peur... Tu sais, puis on s'entend qu'une peur, souvent, c'est pas rationnel, puis à bien des moments, c'est juste stupide, hein?
Je vais te dire le lien que j'ai fait. C'est un drôle de lien, mais je suis pas mal convaincu que c'est un rapport. Moi, dans ma jeunesse, mes parents ont été
pas mal à l'aise.
Il y avait rien. Ils se sont
construits. Là,
ils sont tombés. Mon père avait comme
3-4 taxis. On avait un restaurant.
Tu sais, mes parents étaient devenus...
Des entrepreneurs.
Tu sais, c'est nonodier, mais tu sais,
on avait un petit bungalow, mais
il était payé. Ma mère avait même un décorateur là-dedans.
Personne n'avait ça dans la famille.
On avait une piscine dans le cours.
Pour nous autres, c'était beaucoup
parce que nos cousins et cousines n'avaient pas ça.
Puis tout le monde venait chez nous
parce que nous autres, on avait ça.
Fait qu'ils étaient comme à l'aise.
Il est arrivé la crise des années 80,
ils ont tout perdu.
Je les ai vus tout perdre deux fois,
se reconstruire deux fois.
Alors, quand moi,
j'arrive au moment où je fais comme,
« Oh, wow! Je suis à l'aise! » Je me dis, « Qu'est-ce qui peut m'arriver d'autre que
m'enfarger puis tout perdre? »
Je sais que c'est stupide, puis j'ai fait très...
Tu sais, je me disais, je faisais très attention.
Mais attends, dis pas ça que t'es stupide.
Non, mais j'avais pas la même vie.
Mais t'as vu tes parents souffrir de ça?
Ben oui, certain. Moi, là, je vais toujours me souvenir d'un truc.
Moi, ma mère était très généreuse.
Elle l'est encore, d'ailleurs.
Toujours été très, très, très généreuse.
Puis, ça m'avait fait mal.
C'est resté ici.
Je suis allé la voir.
Les amis, tout le monde allait au dépanneur.
J'ai demandé 25 ans.
As-tu 25 ans? Je m'en dépanneur.
J'ai mis en basic.
Elle m'a regardé.
Puis elle m'a dit,
je l'ai pas.
Je peux pas.
Ça m'a cassé.
Je venais de réaliser
que je mangeais tous les jours
trois repas par jour, puis je savais pas
comment on faisait.
J'ai eu 9 ans tu dis ok elle qui me donne tout ce que l'eau
il était dans ma dans six mois je réalisais l'ampleur de la marne dans laquelle était en tant que famille. Ça n'a jamais paru. Mes deux font comme je gère toi. Mais, sais-tu quoi?
Ils rentrent à l'heure à la job.
Ils sont partout où ils ont travaillé.
Toutes leurs patrons me disent, c'est des bons.
Je suis tellement fier de ça.
Parce que c'est des jeunes de leur génération
qui s'expriment et tu ne peux pas leur en passer.
Ils ne veulent pas travailler à la fin de semaine.
Je comprends.
Mais, ils sont là. Je suis content de voir ça.
J'ai appris ça.
Mais, je comprends d'où vient ton vertige.
Tu as compris que du moment où
j'ai l'impression que je suis au top de ma vague,
je me dis, mon Dieu,
mes parents ne s'entendaient pas
à ça, ce qui leur est arrivé.
C'est une bad luck de vie.
Ils ont fait des erreurs
aussi, mais ils ont mis
en mauvaise place avec un ami. ils ont décidé de partir un genre de business,
puis ils se sont mis dans la merde, terrible, terrible, terrible.
Sauf que je me suis dit,
suis-je
plus avisé, plus brillant
qu'eux, plus, tu sais, je veux dire,
je veux pas être coquet non plus, oui, j'ai
du succès, mais ça veut pas dire que je suis blindé,
tu sais, je veux dire, tu sais, à cette
époque-là, on en a vu plein d'autres gens d'affaires s'enfarger
et tout perdre.
C'est ça. Ce vertige-là
est arrivé comme ça.
Ça a été difficile psychologiquement?
Oui, oui, oui.
Moi, je remercie.
J'avais une dame que je voyais à l'époque
qui m'a tellement aidé.
Je vais dire une coach,
mais c'était la femme de mon comptable
qui était venue
quelques années avant. C'est une médium.
Tu sais, qu'est-ce que tu veux?
On va appeler un chat, un chat. C'est une médium
très branchée sur ses énergies, mais
elle n'avait pas l'air de ça. Écoute, elle était flyée,
ses grandes bottes avec son chapeau de poliste.
Elle était
exceptionnelle. Je parle d'elle au passé parce qu'elle est décédée.
Mais elle était flamboyante. Puis elle était venue me voir une couple d'années avant, puis elle m'avait dit parle d'elle au passé parce qu'elle est décédée mais elle était flamboyante
puis elle était venue me voir une couple d'années avant
puis elle m'avait dit j'aimerais ça qu'on ait des rencontres
ensemble, qu'on se voit
puis je fais ben non
puis moi à cette époque-là je me poussais
j'avais pas le goût parce que
j'avais trop trempé dans l'ésotérique
puis je voulais plus
mais elle dit quand tu vas être prête tu vas venir me voir
tabarnak
quand j'ai commencé là
je dis j'avais plus de l'eau
tu sais je veux dire
c'était assez
ah ok je savais pas
que ça avait été aussi
ah ouais ouais ouais
de l'angoisse
ça j'ai eu des problèmes
tu sais tout mon stress
encore aujourd'hui
mais là je le sais maintenant
ça se jette là
j'ai mes patterns
je sais comment faire
je sais ce que je fais
elle t'a dit quoi
cette femme là
elle m'a remis ses tracts elle t'a dit quoi, cette femme-là?
Elle m'a remis ses tracks.
Elle t'a comme rassuré?
Elle m'a rassuré, elle m'a remis sa track.
Tu sais, c'est pas... Si c'est vrai, si c'est pas vrai, mais en même temps,
tu sais, t'arrives devant une personne qui te regarde comme ça,
pis elle, elle se dit qu'elle voit les auras.
Je disais, elle va me trouver fou, mais moi, j'aime ça.
Je vois les auras, puis elle dit quelque chose
qui est exactement ça.
Tu sais, c'est...
Oui, mais ça, tu sais,
toute cette notion-là de l'invisible,
ça veut dire...
Appelons-en de même, oui.
Moi, je pense qu'on n'a pas à croire ou pas croire.
C'est quand on le vit,
on le croit, parce que c'est dur de convaincre
quelqu'un de croire à quelque chose.
Ah bien oui, moi, je ne veux pas convaincre personne, je m'en fous.
Non, mais ce que je veux dire, tu sais, on n'a pas à s'excuser dans le sens
qu'on veut pas convaincre quelqu'un parce que
c'est de l'invisible, c'est de l'intangible,
c'est du ressenti. C'est dur
de démontrer leur
ressenti. Mais quand
on le vit, quand on vit des choses, parce que je pense
que tout le monde, tu sais, des fois les gens sont
gênés d'en parler, mais quand tu commences à parler de ça, les gens, ah
bien, moi, quelque chose qui m'est arrivé, c'est un peu étrange.
Ah oui, il y en a beaucoup.
Moi, j'ai eu telle affaire.
Un sentiment, j'ai filé ça, puis finalement, bien oui, il y en a plein.
Je vais t'en compter un, si ça ne te dérange pas un moment.
Vas-y, bien oui, go, go, go.
Tu sais, moi, je me suis fait tatouer une plume, parce que quand ma mère est décédée,
elle m'a dit, je vais venir vous visiter sous forme de plume. Parce que, bon, sa mère
faisait ça avec elle.
Bon, OK.
Elle est décédée le 1er septembre.
J'enregistre le 7 septembre, si je ne me trompe pas,
la première, la deuxième saison de Marie-Claude.
Puis, mais moi, quand je suis en soins palliatifs avec elle,
avant, je n'avais pas vu, tu sais, les nouveaux,
ce qui avait modifié le décor.
Et là, on m'a dit, « Bon, on a une réunion de production. »
J'ai dit, « Je peux-tu juste aller essayer ma nouvelle chaise,
voir ce que ça donne avant la réunion de production?
Fait que je m'assois.
Et là, qui a mis la plume sur la table?
Et là, tout le monde m'a dit, bien, veux-tu qu'on l'enlève, la plume?
Excuse, là.
Non, non, mais, non, non, non, non, non.
Et là, Richard Boutillier, qui est mon maquilleur, le sait.
Il m'a maquillée le 2 septembre, parce que je travaillais
et j'y avais dit ça, tu sais, ma mère va venir
sous forme de plume. On dirait, une fois qu'elle était morte, ça me faisait un peu
peur. Et là, lui, il vient les yeux
dans l'eau et moi, je capote. Je dis, qui a
mis la plume? Là, tout le monde dit, non, mais Marc-Claude, c'est correct,
là. Non, non, mais c'est comme ma mère.
Ça, c'est ça que...
Ça fait ésotérique. Personne n'ose
me... Moi, j'ai demandé aux gens, offrez-moi pas vos condoléances,
je vais m'écraser. Puis je veux pas, Moi, j'ai demandé aux gens, « Offrez-moi pas vos condoléances, je vais m'écraser. »
Puis je veux pas.
J'ai des émissions à tourner.
Mais tu vois, ça, tu peux dire ça à quelqu'un,
on mène plus.
Mais moi, le fait qu'elle ait été là...
Moi, je suis avec toi.
Moi, je te file.
Moi, ce que ça m'a fait,
personne ne va me l'enlever.
C'est pour ça que je me dis,
ce n'est quelque chose d'intangible,
d'inexplicable,
mais ce que ça nous apporte à l'intérieur,
le réconfort, personne
peut nous l'enlever.
Même si c'était juste,
mettons, je vais être terre à terre, moi, être plate
deux secondes, c'est juste un curieux
hasard. On s'entend-tu que ton curieux
hasard, il te parle en simonac?
Puis il te fait du bien, ça fait « fuck off ».
Exactement, ça te fait du bien.
Moi, c'est ce qu'elle m'a fait.
Elle m'a aidé aussi à m'écouter,
à reprendre le contrôle.
Tu sais, à un moment donné,
tu ne veux pas déplaire à un,
pas déplaire à l'autre.
On avait des trucs à régler aussi avec Mario
à ce moment-là.
Parce que moi, j'étais dans une période
où j'étais affaibli émotionnellement,
physiquement.
Mario était dans une période gonflée à bloc.
Puis il avait le droit aussi.
Tu sais, il faut...
Je pense qu'une des plus grandes leçons
qu'elle m'a apprise,
on dit oui qu'elle m'a apprise.
Oui, c'est une leçon.
Elle m'a apprise le M.
Oui, c'est appris.
C'est pour elle, le M.
Oui, oui.
C'est bon.
Bon, mais...
Ça va loin parce qu'elle m'avait « shaké » avec ça.
C'est-à-dire que tu ne peux pas être contre la nature de quelqu'un d'autre.
Peut-être que ça ne te plaît pas.
Peut-être que ça ne te convient pas.
Mais si cette personne-là est dans sa vérité, puis est en pleine forme...
C'était le cas de Mario.
Tu sais, j'avais un petit bout de de toffe avec Mario à ce moment-là.
Par chance, c'est réglé aujourd'hui,
mais on avait un bout de toffe.
Puis il me fâchait parce qu'il faisait ci, il faisait ça.
J'essayais de même.
Il était dans sa vérité.
Elle dit, es-tu malade, Mario?
Mario, t'es en pleine forme.
Je pense que je n'ai jamais vu un enfant de même.
J'étais à la raison.
Il est dans sa vérité.
Mario, c'est un cheval de course.
Mario, il court.
Mario, là,
tu sais pas où tu t'en vas,
pas grave, il va partir à courir,
puis si dans une heure,
finalement, tu lui apprends que c'était de l'autre bord,
il va même pas chialer.
Il va revirer de bord.
Puis ça, là, c'est Mario x 1000.
C'est tellement Mario,
je me dis, elle l'a-tu accouché, Simonac?
Non, mais tu comprends-tu?
elle dit, il est comme ça
tu peux pas y en vouloir, il est dans sa vérité
c'est toi le cave qui t'écoutes pas
c'est toi qui écoutes pas ta vérité
toi t'es un oiseau
toi tu voles
pis tu voles eau
pis quand t'es dans ta vérité pis tu voles eau
tu peux dire à ton chum le cheval
hey Boris fais attention où ça en vient ça
c'est notre duo je me dis mais fantastique comment ça se fait qu'elle sait ça de ta vérité, puis tu vas l'eau, tu peux dire à ton chum, le cheval, « Hey, Boris, fais attention où ça en vient ça. »
C'est notre duo. Je me dis, mais fantastique.
Comment ça se fait que c'est ça?
Comment ça se fait que quand moi, je suis bien,
je vois les shots en avant,
puis que Mario, c'est le meilleur au monde pour courir?
C'est fou, hein?
Et ça, ça t'a aidé de courir comme ça?
Ben oui, tu crois, c'est une madame de même.
Je m'en fous de son titre, moi, elle m'aidait.
Elle m'a aidé en six mois.
Elle m'a replacé moins.
J'ai pu me replacer avec Mario.
J'ai pu reprendre conscience de ma vie.
Ça a enlevé quelque chose.
Ça a enlevé des couches, ben oui.
De quoi es-tu le plus fier?
T'es obligé de couper cette question-là en deux volets.
OK.
Parce qu'il y a quand même un volet personnel
puis un volet, mettons
disons carrière
c'est plat d'en mettre un par-dessus l'autre
non?
fais comme tu veux
dans ma fierté humaine
de vie
je vais te dire fierté humaine de vie,
je vais te dire,
toi et tes parents,
je suis assez fier de mes enfants.
Même s'il y a eu un bout il y a 2-3 ans,
je les aurais tombés.
Ils ont quel âge? 19 et 21.
Ils m'ont fait chier.
Tu viens de dire ça
de tes enfants?
C'est mes enfants, tu? Ah oui, oui, oui.
C'est mes enfants, tu comprends donc.
On les aime sans bon sens. Ben oui, ben oui.
Mais c'est pour ça
qu'ils venaient autant te chercher
parce que tu les aimes.
Ben oui, puis c'est leur job
de te challenger.
Ça a marché.
C'est leur job.
Fait chier.
Ça vient que...
J'avais un ami qui m'avait dit ça.
Il me dit, oui, mais il fait bien sa job.
Je trouve ton gars, il te fait chier.
C'est ça, sa job.
Je suis là, wow!
C'était curieux, mais il y a eu ce petit bout de top plus tough où ça a été très confrontant, ma fille a eu un bout à un moment donné, moi là je suis d'accord avec toi, tu as un petit côté social très engagé, tu sais ça, ouais, sauf que tu as vu ta chambre, tu es très engagé, mais tu. Ouais, sauf que t'as vu ta chambre. T'es très engagé,
pis ça, mais tu veux un nouveau iPhone.
Je veux dire, ajuste tes propos.
Là, tu m'accuses de t'offrir une vie au-dessus des normes.
Ça me fait mal, parce que
c'est drôle que tu veux quand même aller au Mexique
à Noël. Tu comprends ce que je veux dire?
Avec le double discours.
Je fais des manifestations, pis je vais marcher,
pis tatatiata, mais on the side,
je peux-tu avoir ça, je peux-tu avoir ça?
Fait que, tu sais, la guerre, elle pognait, on n'est plus là, pas du tout.
Puis elle a fait son chemin, puis
elle a compris beaucoup de choses, puis, bon,
elle a compris que TikTok n'était
pas une plateforme d'information. Ça, ça a été
bout, ça a été dur, ce bout-là aussi,
dans les débuts. – C'est vrai, parce qu'on est, c'est nouveau,
tu sais, comme parents, nous,
maintenant, on est confrontés à ça aussi. – Bien oui, elle est arrivée avec des affaires, tu sais, nouveau. Comme parents, nous, maintenant,
on est confrontés à ça aussi. Oui, elle est arrivée avec des affaires.
Elle se fait comme, non, ça, la presse.
Moi, j'ai envoyé des affaires à la presse
pour contrer ce qu'elle me disait.
À coup de mail.
C'est quelque chose, la désinformation
versus l'information.
Voilà, ça, c'est le devoir, la presse.
Ça, c'est une source d'informations fiables.
Les gens qui ont fait ce papier-là ont été obligés de vérifier que l'info était bonne.
C'est pas une vidéo avec des clics à sensation sur TikTok ou ailleurs.
En tout cas, il y avait de l'information à faire, mais on n'est pas sûr de ça, donc ça a été...
Mais je les regarde maintenant, deux jeunes adultes.
Adultes, je fais comme wow.
Moi, ma fille a vécu quelque chose de tough cette semaine.
Une amie, en tout cas, une histoire
assez quand même tough.
Elle a tombé
une demi-heure, une heure.
Elle s'est faite une tête.
Le lendemain, elle était dans l'action pour gérer son affaire
puis, tu sais, reprendre
le contrôle. Elle leur bondit.
Je vais te dire, je suis allé la voir avant hier soir.
Je ne l'achetais pas là,
mais je me suis assis dans le divan
et elle m'a raconté ce qui se passe.
Elle a comme une amie qui a apporté un mois en Europe
et son amie vient d'annuler.
C'est tough en Estique.
Ça fait deux ans qu'elle planifie ça.
Elle lui avait dit, là, tu es sûr?
Puis là, tu t'organises,
fait que, elle rebondit, puis elle s'organise, puis je suis allé la voir, j'ai dit, ça t'a t'aimé, c'était un coup dur,
tu sais, je suis surpris que je ne suis pas tant que ça, parce que ton amie est super fine, ça, mais pas fiable,
tu le savais aussi, elle dit, moi non plus, je ne suis pas surpris, je lui ai dit, mais qu'est-ce qui me fait le plus plaisir là-dedans? C'est de voir agir en adulte maintenant.
C'est de voir que tu as pris le hit,
ça a fait mal,
parce que c'est ta best,
ça fait depuis que tu es petite que tu veux faire ça.
Tu as mangé le coup de batte,
ça a fait mal,
tu t'es relevé,
puis tu as dit, c'est quoi mes solutions?
Puis là, tu es dans l'action à changer son voyage pour essayer d'avantager une affaire. Puis les hôtels, c'est beaucoup l'affaire. T'es parti un mois là,
y'en a-tu des petites auberges, des bouquets puis des transports? Puis elle était là-dedans jusqu'à
1h du matin sur son ordi. J'ai dit wow! Papa il capote. T'es fier comme père. Je suis fier.
Puis mon gars pareil, mon gars qui s'organise à sa job, qui a une promotion, je le regarde aller.
Là, il s'entraîne et il était écoeuré
que je ne suis pas un bon cook chez nous.
Il fait des mois qu'il reste chez nous pour tourner chez sa mère.
À un moment donné, à 21 ans,
il fait une couple de mois, une couple de mois.
Puis là, je ne le satisfaisais pas au niveau de...
Il veut prendre de la masse.
J'étais comme pas bon dans son régime.
Je me débrouille tout.
À 21 ans, à un moment donné, on est coloc.
Il s'organise.
Il fait ses lunchs.
Le dimanche, à cette heure-là,
il arrive et fait tous ses lunchs pour la semaine.
Il est prêt parce qu'il veut manger tant de protéines.
Je ne comprends rien.
Il s'organise. Je le regarde.
Wow! C'est mon gars.
Je suis super impressionné de ça.
Je suis super fier de ça. je suis fier des voir les deux comme
ça parce que mon autre grande grande grande grande fierté c'est qu'évidemment malheureusement les
parents maman la mère des enfants puis moi on s'est séparés mais on ne peut-être pas réussi
à sauver notre couple mais je trouve qu'on a eu une des plus belles séparations de l'univers.
On se parle tout le temps, il y a eu un hit, on a pogné un coup de batte, ça nous a fait mal, on s'est relevé, on s'est organisé, on n'est pas en guerre, on s'entend bien, on s'aide.
Je suis fier que mes enfants aient vu ça. Tu sais, j'ai d'autres amis,
mes parents ne se parlent pas.
Oui, il y en a pour qui c'est sûr.
C'est une guerre pour qui c'est sûr
que quand quelqu'un est toxique,
c'est une autre affaire, je ne juge pas.
Mais je veux dire, si tu es deux êtres humains
qui avez construit quelque chose,
puis à un moment donné, vous êtes en parallèle,
puis vous disiez, on veut autre chose.
Nous autres, c'était ça.
Elle n'était pas toxique pour moi,
je ne l'étais pas pour elle.
C'est sûr que c'est plus simple.
Mais est-ce que ça a été un constat difficile,
une décision difficile à prendre?
Ça s'est sûr que c'est plus simple. Mais est-ce que ça a été un constat difficile, une décision difficile à prendre? Ça s'est fait sur
une longue période. Tu sais, à un moment donné,
tu fais juste te rendre compte que
t'es en parallèle.
Puis que t'essayes,
tu veux remettre ça.
Je pense que,
en ce moment,
j'ai la meilleure relation
que j'ai eue avec elle depuis
pas les 20 dernières années, parce qu'on
a été amoureux, on a eu une famille, on a
vécu de grands moments. Ça a été fou.
On a une belle vie, on se l'est dit, on a été
chanceux, on a été choyés par la vie.
J'aime être reconnaissant
des choses que la vie nous apporte.
Je pense que la vie nous garde bien parce qu'on est peut-être reconnaissant.
Dans ma tête, c'est que si tu es reconnaissant,
la vie est contente de t'emmener des cadeaux.
Tu comprends? Je sais que c'est un peu fou de penser de même.
C'est ça, tu parles à l'univers.
Tout le temps, moi.
Moi, si mon frère était là et disait
« Josée, c'est le meilleur au monde pour parler à l'univers. »
Moi, ce que je demande à l'univers, je le reçois.
Mais je ne sais pas si c'est un don
ou si je suis juste le plus chanceux du monde.
Je n'ai aucune idée, mais moi, je parle à l'univers. Tout le temps, tout. Mais je ne sais pas si c'est un don ou si je suis juste le plus chanceux du monde. Je n'ai aucune idée. Mais moi,
je pars à l'univers. Tout le temps.
Donc, chanceux, tout ça.
On s'est bien séparés.
On se respecte. J'ai encore parlé cette semaine. J'avais un petit souci sur un
casse-saint. Souci de santé. Est-ce que tu es correct?
On s'aide. Sa soeur a dû demander
de l'aide médicale à Maury. Je fais des check-in
tout le temps. Je suis avec Stasio pour elle.
Est-ce que tu es correct? Ça va-tu? As-tu besoin de quelque chose?
Elle, pareil, elle sait que je suis dans le pétrin.
Tu sais, je lui ai dit, on ne reste pas loin, on reste à 8 minutes
l'un de l'autre. Je suis super content.
Je suis vraiment fier que mes enfants
aient vu ça. Parce que je me dis,
pour eux, une séparation
ne rime pas avec une guerre,
avec un déchirement, avec un...
tout ce qui s'ensuit. Je comprends que des fois,
tu n'as pas le choix. Mais là, c'était possible.
Tu l'as réussi.
Oui.
Ça fait que ça,
c'est ta plus grande fierté,
tes enfants et la réussite
de ta séparation.
Oui, je sais.
Après ça, évidemment,
il y a une fierté de carrière,
mais ça ne donne rien
par-dessus.
Mais ça, les gens
qui réussissent à bien s'entendre
après les séparations,
sont tous fiers de ça.
Pour les enfants.
Bien oui.
Tu sais, parce que quand c'est possible, tu te dis, bien, parce que, tu sais, même tous les médecins, les pédiatres, les psychologues vont dire,
un enfant, peu importe l'âge, est mieux d'avoir des parents séparés et bien dans leur peau qu'avoir de la tension
dans la famille
pendant des années où finalement
il n'y a plus personne qui est heureux dans cette famille.
Je suis 100% d'accord.
C'est prendre la décision, mais après ça,
en plus, quand il y a une entente,
surtout avec la garde partagée,
tu ne veux pas non plus, bon, tu t'en vas
chez ton père, puis toute la semaine,
il y a comme un conflit de loyauté pour l'enfant.
Oui, bien oui, exactement. C'est grave ça.
Nous autres, on a bien fait ça.
Es-tu prêt pour le niveau jaune?
Oui. Alors, tu brasses, tu m'en donnes
trois questions.
Là, est-ce que ça fait longtemps que tu t'es fait tirer aux cartes?
Oui, un petit bout.
Ça te donne-tu de goût quand tu prends des cartes?
Oui, très panant.
Plus qu'un an.
Mais j'aime ça.
J'adore ça.
Qu'est-ce qui te rend vulnérable?
Quelle rencontre a fait une différence dans ta vie?
Quel type d'amoureux es-tu?
Mon Dieu, je ne sais pas.
J'en ai choisi combien, t'as dit?
Une.
Une.
Oh my God.
Qu'est-ce qui me rend vulnérable?
Oui. Quelle rencontre a fait une différence dans ta vie? Quel type d'amoureux es-tu? Je sais pas. Faut que j'en choisis combien, t'as dit? Une. Une. Oh my God! Qu'est-ce qui me rend vulnérable? Ouais.
Quelle rencontre a fait une différence dans ta vie
et quel type d'amoureux es-tu?
Écoute, le premier truc qui me vient plus,
c'est qu'est-ce qui me rend vulnérable,
mais je veux pas encore tomber dans quelque chose de...
Ben, tu peux tomber où tu veux.
Alors, qu'est-ce qui te rend vulnérable?
Je sais pas pourquoi mais pourtant j'ai pas mauvais j'étais pas mauvais terme
moi tu ne peux pas me tous les films d'une relation père-fils m'a cassé ça me
fait mal je suis cassé cass, cassé, cassé.
C'est une des choses qui viennent
le plus me toucher, les relations père-fils.
Puis toute
ma pause
où je suis parent,
j'ai peur de ne pas être un bon père.
Tu comprends? Je veux dire, je veux être sûr d'être un bon père.
C'est pas que mon père n'a pas été un bon père.
C'est un père qui n'était pas présent,
comme plusieurs hommes de cette génération-là.
Il y en avait des gens
qui avaient compris que, mon Dieu,
c'est mes enfants, je devrais m'en occuper.
Il y en avait.
Moi, j'avais plus un père
qui, en plus, moi, il ne me comprenait pas du tout.
Parce que j'étais un petit artiste,
j'étais un petit doux, j'étais un petit sensible.
J'avais été un très bon joueur de hockey.
Mon frère voulait jouer au hockey, il était pas bon,
moi j'étais pas mauvais, mais ça me tentait pas,
moi je voulais être avec ma mère.
C'était comme vraiment, oui, ma mère me surprend,
j'étais tout petit, tout doux, tout fragile,
aujourd'hui je prends de la place, mais moi, jeune,
je suis tout petit, puis je dis pas un mot,
puis je suis caché dans les jubons de ma mère,
tu comprends-tu, c'est ça ma vie.
Fait que lui, à la limite,
il était très insultant avec moi. Il me regardait
de façon qui me faisait mal. Cela dit, en tant qu'adulte, j'ai une très bonne relation
avec lui. J'ai eu la chance d'être près de lui avant son décès parce qu'il est
décédé assez rapidement. En six semaines, on a su qu'il était très malade puis il
était très chanceux et même plus décédé chez lui. Tu sais, je lui ai dit, tout était parfait. Mais deux jours avant, on a eu des grosses conversations
encore ensemble, tu sais, puis on a touché les grands sujets.
Est-ce que lui, est-ce que lui comprenait que les mots
qu'il t'a dit, c'était peut-être pas la bonne façon de le faire?
Est-ce que vous êtes allé jusque-là?
Est-ce qu'il a fait comme une introspection par rapport à ça?
À la hauteur de ce que lui pouvait gérer, oui.
OK, oui.
Pas dans la profondeur de ce que nous, on pourrait se faire maintenant,
parce que premièrement, la société a beaucoup évolué.
Avec le temps, on a compris beaucoup de choses.
Avec les outils qu'il y avait, il est allé le plus loin possible.
Lui est allé assez loin.
Lui, je sais à quel point, au final,
il était très, très fier de tout ce que j'avais accompli.
Il était fier d'être mon père, que je sois son fils.
Il était fier de ses enfants, les trois.
Ça le dit, les trois enfants, on s'en sort bien. T'es où dans le rang avec ton frère et ta soeur?
Je suis le bébé, moi.
Ah, t'es le bébé.
Donc, t'étais tout petit, t'étais le bébé.
J'ai cinq ans et demi,
plus jeune que deux autres.
Je suis vraiment arrivé, ma mère a dit que
je suis arrivé avec la pellule dans les mains,
c'est une expression de ce temps-là, pendant la pellule,
ton bassin de pareil.
Je n'étais pas désiré à l'époque.
J'ai été très apprécié de ma venue,
mais je n'étais pas désiré
à ce moment-là. T'es le bébé surprise.
Le bébé surprise.
Fait que, tu sais, on les a eus, ces conversations-là
et il m'a dit,
« T'sais, TQ,
t'sais,
je m'excuse.
Qu'est-ce que tu veux que je te dise?
J'ai peut-être pas été un bon père.
Bien, je t'ai pas
anticipé.
Je n'aurais pris plus, peut-être.
Peut-être que j'aurais voulu, quand j'étais jeune, parce que mon père était rough, pas violent.
Mon frère, il m'a eu une couple de coups de trappe,
mais rendu à moi, c'était déjà fini.
Mais moi, j'étais tellement doux et sensible.
Ma mère, elle me disait,
« Chris, t'avances pas, tu touffes pas. » Elle me disait, « Il aurait coupé la tête en deux. »
Elle, elle savait qui j'étais.
Elle savait toute ma petite sensibilité,
ma petite douceur.
Évidemment, je suis devenu un homme, puis à un moment donné,
j'ai pris de la place, mais en dedans,
je suis encore un petit gars
tout sensible, tout doux.
C'est moi. Je le sais.
Je sais que ça fait partie de moi. Mais lui,
il voyait pas ça. Puis tu sais, je veux dire,
il me traitait de nom,
tu sais. Il me traitait des noms. Fait que,ais, je veux dire, il me traitait de nom, là, t'sais.
Il me traitait des noms,
fait que déjà, je m'appelais José.
Il avait pas le goût de me faire traiter de Fifi ou whatever, tu comprends-tu?
Déjà qu'à l'école,
pas que je me batte physiquement,
mais il fallait que je check les autres
pour pas me faire écoeurer.
Mais c'est vrai que José,
c'est quand même un prénom à porter.
Oui.
Moi, je l'ai eu pour une bonne raison.
Dans le fond, ce prénom-là, ma mère rêvait de ce prénom-là pour moi.
Je suis très content de l'avoir eu parce qu'il m'a permis...
Moi, souvent, on fait du show business,
tu dois savoir que je suis reconnu pour être vite en temps.
Tu sais, sur un plateau, là.
Maisant.
Je suis vite en temps.
Je veux dire, je...
Mais t'es vif.
T'es quelqu'un...
T'es là.
T'es tout là.
Je suis là.
Bon.
Et ça, ça me vient de ma famille, évidemment.
C'est dans notre nature.
On pense vite.
Mais ça me vient beaucoup de cette jeunesse-là,
être aux aguets,
pour voir d'où va venir
la chiennerie pour la contrer
je m'appelle
Josée, je reste un petit
à Saint-Constant
dans une petite école primaire, puis tout le monde s'essaye
fait que moi
je scanne
puis j'ai toujours le quoi, ceux qui s'essayent
je les ramasse tellement
devant les autres, avec des mots je les ramasse tellement devant les autres. Avec des mots.
Avec des mots.
Je les ramasse tellement vite,
je te découpe tellement vite
que tu ne t'essayes plus jamais.
Je veux dire,
un coup tu t'essayes
en deuxième année,
jusqu'en sixième année,
tu ne me diras plus jamais rien.
Fait que moi,
ce prénom-là
m'a mis
sur la pointe des pieds.
Est-ce que tu t'es fait intimider?
Il y en a beaucoup qui l'ont essayé.
Mais...
T'es un ninja.
Ça n'a pas de bon sens.
Ça n'a pas de bon sens.
Je veux dire, j'avais la capacité
de découper quelqu'un en deux.
Je veux dire, avec ma bouche, ça n'a pas de bon sens.
Je ne sais pas d'où je tiens ça.
Est-ce que tu l'as fait avec ton père, ça?
Non. Non, non, non, non, non.
J'ai quand même une éducation de respect des parents.
Pas du tout. Non, non, non.
Quand on était adultes, on était dans un party,
puis qu'on niaisait, je l'ai découpé, lui, fois mille, mais rien.
T'as une étape de sa vie où ça le faisait bien rire.
Je veux dire, nous autres, dans nos parties de famille,
il faut-tu ça?
Elle a découpé ton père d'un party de famille.
Non, non, mais oui,
ça n'a pas de bon sens.
Découper, donc ça veut dire
y couper l'herbe sous le pied.
Ah oui, oui, oui.
Complètement.
Oui, oui, oui.
Tu sais, c'est une poigne,
puis tac, tac,
ses arguments.
Il n'est plus sur la glace.
Exactement.
Nous autres,
ça brasse en Simonac.
Ah oui, les gadettes,
ça y va par là.
Les cousins et les cousines
rirent,
mais on se dit des affaires épouvantables.
On est encore assez proches.
C'est vrai ou c'est des blagues?
C'est inspiré de quelque chose de vrai.
Ça peut être inspiré de ce que l'autre a fait
il y a une couple d'années
ou son nouveau look.
Peu importe, on se découpe.
Mais tu viens de...
Mon père me disait des mots qui pouvaient être blessoupe. Mais tu viens de... Tu sais, tu as dit, mon père, il me disait des mots
qui pouvaient être blessants, mais souvent,
quand on est jeune et on se fait dire ces mots-là,
des fois, on se les attribue après.
On perd confiance parce qu'on les entend.
On entend ces mots-là, on se les répète
parce qu'ils nous ont été attribués
par quelqu'un.
Oui, j'ai eu peur longtemps de ne pas être à l'auteur.
Parce que tu avais un besoin de plaire.
J'avais un besoin de plaire, mais
je pensais que j'étais un faible.
Je ne comprenais pas.
Je suis faible, je ne suis pas fort.
Je ne suis pas
capable de...
Je n'ai pas
remis
en doute mon orientation sexuelle, sauf que moi, c'était des mots, les mots
utilisés étaient pour mon côté doux, mon côté petit, le mot était pointé en fonction
de t'es pas fort, tu lances pas la balle, tu reçois pas la balle de baseball.
Mais c'est un paquet de préjugés qui ont été nourris.
Un paquet de préjugés, exactement.
Pour qui c'est encore ça, malheureusement?
Mais ça montre une époque, ça montre aussi
l'évolution
dans le temps, tu sais.
Souvent, on oublie à quel point les sociétés évoluent,
mais la société a évolué.
Beaucoup. Parce que d'autres pères
devaient dire ça. Alors,
moi, j'en ai des garçons en tête
qui, justement, qui se faisaient
couper les jambes comme ça.
C'est que ça fait mal d'entendre ça.
Puis, que tu le sois ou que tu le sois pas, t'as pas envie de te faire garrocher ça comme ça avec un préjugé.
Écoute, à un moment donné, je suis au club vidéo, mes enfants sont jeunes.
Puis, il y a un petit garçon qui, tu sais, il y avait une manette puis une TV que tu pouvais essayer un jeu.
Puis, c'était ça dans le temps.
Je sais pas à quoi ça ressemble aujourd'hui, mais c'était ça.
Et le père arrive.
Il dit à son fils, « T'es bien niaiseux. »
« Max, tasse-toi. »
Il prend la manette et il le fait.
Le petit bout de chou est tout petit.
Ça m'a fait mal.
Je suis josé d'être des grands gueules.
Je vais-tu aller prendre position dans le club vidéo
devant ce gars-là
mais moi le petit gars que j'ai vu je me suis vu moi
je me suis dit bon
j'ai trouvé ça tough mais ça m'a construit aussi
tu sais faut pas oublier une chose
pis on veut pas ça mais
des fois des trucs difficiles
qu'on a vécu nous ont construit
pis on est mieux de le trouver
comment ils nous ont construits, parce qu'il faut que tu vives avec.
Ah ben oui, j'ai pas le choix.
Tu sais, comment tu décides de le porter.
Oui. Moi, ça m'a quand même
construit. Je dois l'admettre.
Tu sais, aujourd'hui, avec le recul,
je fais comme ben,
j'ai eu les parents
avec leur qualité et leurs défauts
que j'avais besoin pour faire le chemin que j'ai fait.
Puis tu avais une mère qui était là pour toi.
Ah oui, moi j'avais une mère.
Parce que si tu n'avais pas eu ta mère pour venir amortir tout ça.
Je serais cassé en boule.
Ou bien non, je rentrais du crack dans la ruelle.
Mais ma mère, elle compensait fois mille.
Mais tu sais, en cours de route, mon père s'est adouci.
On a eu des moments.
Il a eu besoin de moi.
Est-ce que tu sais la première fois qu'il a été fier de toi?
Écoute, je pense que c'est quand je travaillais avec M. Bourassa.
Oui. Oui, je pense que c'est là. Mais tu sais, en même temps, moi, c'est quand je travaillais pour M. Bourassa. Oui.
Oui, je pense que c'est là.
Mais tu sais, en même temps, moi, c'est un passe-temps.
Je veux dire, c'était en attendant de faire ce que j'ai fait après.
Mais à ce moment-là, ça l'avait bien impressionné, tu sais.
Travaillait pour le premier ministre du Québec.
Bien oui, exactement.
Bien oui, là, c'était quelque chose, tu sais.
Puis, tu sais, j'étais proche, tu sais.
J'étais dans le même char, dans le même avion.
Fait que...
Et quand j'ai quitté ça
tu fous ta patinette
mais c'est pas ça que je veux faire
il y en a plein de bons qui vont le faire
moi c'est pas ça que je veux faire
mais oui mais là c'est pas grave
il est fait ça
mais il était fier de toi
après ça quand il a vu que j'avais du succès
moi le nom, mon père était chauffeur
il est revenu chauffeur de taxi, genre, en pré-retraite.
Mais le nombre d'artistes, de vedettes qu'il y a eu dans son taxi,
puis qu'il leur a dit que c'était mon père, là, c'est malade.
Moi, là, je les croisais.
Après ça, mettons, au galartiste, n'importe quoi, tu sais,
je vois Sophie Préjean qui me dit,
j'ai eu ton père comme chauffeur cette semaine.
Je fais comme, oh my God.
Je lui dis, il t'a dit que t'as mon père.
Elle dit, ben oui.
Elle est tellement d'hôte.
C'est juste que lui, quand il me disait ça,
il me le comptait, lui.
J'ai vu Sophie Préjean.
Puis il me disait toujours que,
j'ai dit, pourquoi tu dis ça?
Dis pas ça.
Puis il me disait toujours, c'est eux autres.
Il a vu mon pocket number,
avec son nom, Michel Godette.
Il m'a demandé, Michel Godette, es-tu parent avec
José Godette? Bien non, pas le temps de faire ça.
Il n'y avait pas le temps de regarder le nom qu'il avait déjà dit.
Bien oui.
T'as-tu déjà fait ça, regarder le nom de ton chauffeur
pour lui demander, es-tu parent avec un tel?
Bien non.
Il me disait ça pour pas justement se dévoiler
qu'il voulait donc leur dire « Mon gars! »
Oh my God!
C'est touchant d'entendre ça.
Ben oui, ben oui, c'est ça.
Vous êtes partis de loin dans cette relation-là
et finalement, il y a quelque chose qui s'est passé.
Il t'a vu différemment.
Oui, puis lui, il y a eu un bout de tough en ce moment-là
qu'à un moment donné, j'ai été très confronté
à notre relation,
à notre relation ensemble, parce que
quand lui,
un peu avant la retraite,
il s'est enfargé, un petit problème
d'alcool, un problème de jeu, il a tout perdu,
écoute, il s'est mis dans l'art,
il s'est replacé pour la fin,
mais il s'était mis dans le pétrin,
tu sais.
Peux-tu croire qu'un jour,
il n'arrêtait pas de m'emprunter des sous
pour des raisons un peu loufoques.
Moi, je suis dans les premières années
où je faisais un peu de sous.
Il fait comme un 2 000 ici, un 3 000 là, un 4 000 là.
Il m'en est là d'où?
Ça fait pas mal.
Ton camion, tu réparais.
Il livrait des trucs alimentaires.
On finit par découvrir ce qui se passe.
J'ai donné mon temps.
Il faut que ça soit fini.
Il revient encore.
C'est dans le temps des fêtes.
Tu es obligé d'aller le voir.
Ça, ça a été une des affaires
les plus dures que j'ai faites de ma vie.
Je suis allé à l'épicerie
avec la blonde de l'époque.
On a fait une commande.
J'ai acheté une caisse de bière,
deux cartons de cigarettes,
de la bouffe.
J'ai porté ça
deux ou trois jours avant Noël.
J'ai mis ça sur mon comptoir.
J'ai dit ça, c'est la dernière affaire que je te donne.
Faudrait que tu te débrouilles
parce que moi j'ai jeté la plaque.
Tu vas pas me mettre dans la rue, Chris,
pour tes problèmes de jeu. il faut que ça arrête papa
je dis oui tu as tout ça au bétis réel ok c'est bon parfait il y a un renouveau
après ça non faut tu mais faut arrête va pas tu vas pas dépenser
mien ça ira pas là moi ça ira pas moi tu m'as appris j'ai dit aurais tu donné ça
à ton père toi et jamais ben c'as appris j'ai dit, aurais-tu donné ça à ton père toi? il dit jamais, ben c'est ça
moi j'ai déjà donné beaucoup, toute heure
j'ai jamais rien donné à ton père
c'est pas bon mon père, il me disait ça
mon père c'est un trou de cul, fais attention à ce que tu dis
c'est des conversations torses
mais il a fallu que tu fasses ça avec ton père
écoute, je suis parti de là, j'ai tellement pleuré
j'ai pleuré dans mon char pendant une heure
parce que je trouvais que
mais c'est ma mère qui m'avait dit,
faut-tu le fouetter?
Elle le connaissait, là.
On était séparés, mais elle m'a dit,
faut-tu le fouetter?
Puis elle l'a appelé le lendemain.
Elle a dit, là, reprends-toi.
Puis il s'est repris.
Tu sais, ça s'est placé.
Tu es devenu un peu le père de ton père
cette journée-là.
Exactement.
Je n'ai pas eu le choix d'y donner une grande leçon.
Elle a dit, là, c'est fini, là.
Tu n'auras plus d'aide.
Fait que là, saisis-toi.
Il s'est ressaisi.
Oh my God.
Ça va loin.
Oui.
Tu sais, une relation père-fils encore dans mon bord.
Je peux comprendre que quand tu regardes une relation père-fils,
peu importe dans quel milieu.
C'est là que ça vient me chercher, oui.
Quel type d'amoureux es-tu?
Je suis un amoureux...
Je vais faire un petit parallèle pour t'expliquer
parce que sinon ça va aller trop fou
moi j'aime beaucoup
mettons sur mon iPad, j'en le fais plus depuis un bout
mais j'ai longtemps joué à des petits jeux de château
ça faisait rire
la mère des enfants
elle me disait, tu m'appelles Sir Godette
un petit château, des petites armées
des petites défenses
c'est un enfant que les filles ne comprennent pas
les filles regardent ça et sont comme C'est un enfant que les filles ne comprennent pas.
Les filles regardent ça et sont comme, qu'est-ce qui est calme?
Parce qu'à la question de quel type d'amour es-tu, le préambule est vraiment intéressant.
Oui, bon.
La difficile, la difficile, la difficile, bon.
Et puis, la raison pour laquelle je te fais ça,
parce que ma vie est basée dans ce sens-là.
Moi,
notre maison,
chez nous,
c'est notre forteresse.
C'est le château de la famille.
Peu importe la grosseur, c'est pas une question que ça a l'air d'un château.
C'est une image. C'est ta forteresse, oui.
C'est ma forteresse.
Puis ce que je vais faire dans la vie, moi, c'est dans ma
famille, puis je t'aime, je vais
vouloir te protéger.
C'est ma façon d'aimer la première. Je vais
te protéger. Je vais mettre
en place alentour de nous un système
le plus évolué possible
pour... On a des ressources.
On a des sous là pour telle affaire. On a mis
des sous de côté pour les études des enfants.
On a pris des assurances pour telle affaire.
Tu comprends-tu? Je vais m'organiser
avec les moyens d'aujourd'hui.
Ta forteresse est blindée.
La forteresse, il faut qu'elle soit blindée.
Pour s'il nous arrive de quoi, puis que moi je tombe au combat,
tu seras pas dans la marde.
J'ai tout pensé à ça, je fais pas de l'anxiété
pour rien, c'est-tu?
Tu penses à toutes les situations qui pourraient arriver.
Et voilà.
Tu vas colmater les potentielles brèches
moi je suis prêt à
puis je me suis préparé à
ça c'est une grande façon que j'ai
de montrer à une amoureuse
à mon amoureuse que je l'aime
je vais mettre en place
là j'avais ma famille en plus
ça peut faire peur ce que tu racontes
c'est doux, ok t'en parles pas
ok je comprends que ça se fait systématiquement non, parce que c'est... C'est doux. J'en parle pas. OK, t'en parles pas. Non, non, je le fais. OK, je comprends.
Ça se fait systématiquement. Je comprends. Après ça,
si t'es dans le pétrin, tu sais, moi,
après ça, je me suis séparé, j'ai eu une amoureuse,
puis je veux dire, j'ai été dans
le pétrin, il t'est arrivé un truc.
Je veux dire, moi, écrire une lettre à la présidente
de la compagnie d'assurance,
me dérange pas. Tu comprends? Tu sais,
je vais prendre une position. Ça, c'est mon genre
de... Là où je suis moins bon, je suis bon pour un petit texto, je suis bon pour un petit mot, tatata, tatata.
Là où je suis moins bon, c'est que je suis très occupé et je suis dans ma tête.
Tu sais, moi, 90 % de ma job, pas mal comme toi aussi, dans le fond, mais ça se passe
ici. Je la réfléchis. Je n'arrive pas à quelque part et tout sort de même. Oui, je
suis spontané.
Il y a une préparation comme intérieure.
Oui.
Je suis souvent là.
Je me les fais souvent reprocher.
Mon nez sort de là, puis il revient ici,
puis il revient ici, dans le moment présent.
Je le comprends.
Sauf que quand t'es dans des gros roches d'ouvrage,
donc je suis moins bon là comme amoureux.
Parce que même si je suis dans la maison,
si je suis dans des gros projets,
je vais monter là
puis je vais être en train d'essayer de voir à long
terme puis protéger le château.
Parce que dans des contrats
qui s'en viennent, tu sais, je m'en vais en tournée là,
je la réfléchis, je la pense, je vais dire, mais
ça fait partie de protéger le château là.
Protéger la maison, pour moi.
Parce que tu n'en vas pas là pour
te planter puis perdre des sous,
puis tu sais, il y a tout ça qui rentre en ligne de compte.
Fait que je le sais que je suis moins bon là,
je suis meilleur maintenant,
parce que j'ai 52 ans.
Puis parce que tu as dû te le faire dire souvent.
Puis je me l'ai fait dire,
parce qu'à un moment donné,
quand tu as une première blonde qui te le dit,
c'est une chose,
mais quand tu as eu deux, trois relations,
puis que les trois t'ont parlé de la même affaire,
tu te dis, tu sais,
tu es dans la maison, mais tu n'es pas
là. Je fais comme, wow!
Fait que là, je suis meilleur, je pense.
Je pense que je me bonifie,
mais je sais que mon grand défaut,
c'est ça. — Es-tu romantique?
— Euh...
Euh...
Pas au sens propre de la chose.
C'est-à-dire que je ne suis pas
monsieur offre des fleurs, tatati, tatata,
mais je suis très galant.
Je suis le genre qui accorde l'importance à
ouvrir la porte, une petite pensée,
un petit ça. Mais
le romantique, comme dans les romans
lequin, ça me donne
de l'urticaire. Mais je fais des gestes
qui, selon
les conjointes,
pourraient rentrer dans la catégorie d'être romantique,
sauf que c'est totalement à part de la méthode de...
Tu sais, je veux dire, moi, je ne savais pas,
mais mettons qu'à un moment donné,
c'est vraiment un exemple nounou,
je ne savais pas que j'avais frappé si fort avec ça,
mais j'avais remarqué que ma conjointe,
elle aimait le vin blanc,
puis elle mettait de la glace dedans,
puis elle avait vu un truc sur je ne sais pas trop où,
qu'au lieu de mettre de la glace
pour avoir ton vin le plus froid, puis enlever
le dilué, tu fais geler des
raisins verts, puis t'y mets dans ton vin
blanc, fait qu'ils sont gelés, fait qu'ils vont rafraîchir
ton vin, mais tu vas garder le même goût, tu sais.
Fait que je m'étais fait une batch de ça, fait que j'ai fait
un verre de vin, puis je suis arrivé avec ça, puis pour elle, c'était
donc romantique, mais pour moi, c'est juste que je me suis dit, moi,
il sauvait du trouble, tu sais.
Mais en même temps,
c'est dans les petits gestes,
je trouve que les démonstrations d'amour
sont exceptionnelles.
Il y avait un truc sur TikTok la semaine passée
et c'est tellement drôle parce qu'à la radio
avec Sébastien Benoît, on s'est fait ça
et on a appris le lendemain que c'était très important.
Tu sais, une relation amoureuse,
pas juste amoureuse de couple, ça peut être en amitié aussi.
J'ouvre une mandarine,
une nectarine, je sais jamais c'est quoi, peu importe.
Une clémentine.
Une enfant qui fait naïm.
J'ouvre ça, puis elle n'est pas la même couleur
que celle que moi j'avais amenée, mais il m'avait amenée
Sébastien aussi. Il dit, ah, ça c'est la mienne, ça,
c'est une telle sorte. Fait que j'ai dit,
t'as veux-tu? Fait que j'y donne.
Elle était plus chère, fait qu'il en prend une des miennes.
Puis je lui dis, va prendre la mienne, finalement. Il dit, veux-tu que je te l'épluche, veux-tu que je t'épl'y donne. Elle est épluchée. Fait qu'il en prend une des miennes. Puis je lui dis,
« Bon, prends la mienne, finalement. »
Puis il dit,
« Veux-tu que je t'épluche?
Je veux t'éplucher la mienne. »
Je fais, « Bien oui, certain. »
Il m'a tout épluché,
ma petite clémentine,
puis il me l'a donnée.
Puis il dit,
« Tiens, boré! »
« Merci, boré! »
Et on apprend le lendemain
que ça,
les femmes qui veulent voir
si leur mari sont attentionnées,
c'est un test.
Il veut-il éplucher mon orange?
S'il dit oui,
c'est un petit geste.
C'est un test d'empathie
s'il dit non
pas genre s'il est en train de réparer le toit
mais s'il a du temps en masse de le faire
il est pas fin
il est pas attentionné
c'est pas en lui
c'est un petit geste
c'est pas vraiment le fun d'éplucher une orange
sauf que si tu le fais pour l'être aimé qui te le demande ça veut dire que à la base c'est un petit geste, rien. C'est pas vraiment le fun, éplucher une orange, on est d'accord. Sauf que si tu le fais pour l'être aimé qui te le demande,
ça veut dire qu'à la base...
C'est un geste empathique.
T'as une propension à vouloir plaire à l'autre,
une petite attention,
une petite surprise, un petit cadeau.
Fait que c'est comme ça,
dans le fond, dans ta vie amoureuse.
Ouais, je pense que je pense que...
T'étioles les petites attentions.
Ouais, j'espère.
Donc, t'es un bon amoureux.
Je pense que oui, pas vrai.
Ça, est-ce que tu veux changer ça, être plus dans ta tête?
Est-ce que ça, des fois, tu y penses?
De te ramener plus au cœur?
Hey, hostique.
Sais-tu quoi?
Il y a un bout, tu vas rire de moi.
Oups.
Garoche pas tout ça.
Fais faillir.
Tu dégages.
Fais un wet-t-shirt.
Fais un wet-t-shirt.
On a pensé bien. mais ce qui est le plus fou
c'est que j'aime ça
t'aimes ça être dans ta tête
parce que t'es un créatif
pis là t'as pas de limite dans ta tête
j'adore ça, j'aime ça, je trouve beaucoup de choses là
t'sais moi je
t'sais y'a être assis en train d'écrire
un show, un spectacle
là-dedans t'sais en train d'écrire un show un spectacle là-dedans en train d'écrire
puis il y a l'heure et quart
que je pars dans une vieille bagnole à me promener
pas en train d'écrire là
mais je regarde le numéro
tout est bord, je peux le lever, je peux le revirer
de bord, je peux prendre une autre angle
je peux regarder la ligne du number
puis dire si j'allais là, ça fait quoi
puis je le fais dans ma tête, je le regarde
ce temps-là,
il se passe ici.
Puis le fait de reprendre la scène,
tu vois, tu vas être seul sur scène,
est-ce que ça te ravigote?
Est-ce que ça te, tu sais,
qu'est-ce que ça te fait en dedans?
Très excité de ça.
Parce que je réalise que je n'ai pas eu le temps,
puis je l'avais dit, c'est bizarre,
Julie Ménanger m'a dit ça l'autre fois,
elle m'a dit, tu m'avais dit dans le temps
que tu te faisais ça triste qu'en bout de ligne,
tu ne savais pas si ta carrière allait continuer,
mais tu n'avais pas eu le temps de laisser ta trace, toi,
en tant qu'humoriste, solo, en tant que...
Je fais, ah oui, c'est vrai.
Pourtant, ça m'est sorti de la tête,
puis j'ai cheminé là-dedans.
Mais c'est vrai que je vais trouver ça le fun.
Tu sais, j'ai des beaux records avec Mario
je suis super fier de ça
j'ai une belle passe à la palette
dans ma vie avec sa fille bien la semaine
puis Julie, mais on est à deux
là tu s'en vas seul
à la radio t'es pas seul non plus
je suis un gars d'équipe aussi
j'aime ça, je m'entends bien
je pense que je suis assez facile à travailler
je suis malléable
je fais comme toi, moi c'est ça je vais vouloentends bien, je pense que je suis assez facile à travailler, je suis malléable caméléon, je fais comme toi
c'est ça, moi c'est ça, je vais vouloir
que tu respectes mes limites, mais je vais essayer de respecter les tiennes
je pense que je suis bien bien bon pour m'adapter
mais là, ça
en plus que je raconte
tu sais, les propos
sont choisis, sont sentis
j'ai le goût d'y raconter
j'ai trouvé des angles
qui me plaisent énormément j'ai le goût de les raconter, j'ai trouvé des angles qui me plaisent énormément.
J'ai hâte de...
J'ai hâte d'être le Josée
des corridors sur scène,
parce que le Josée qui s'en vient en show,
c'est le Josée en meeting.
Tu sais, je veux dire...
Moi, j'ai toujours entendu parler de toi, parce qu'on avait les mêmes producteurs,
SNP, et
on a travaillé avec les mêmes équipes,
et ils me disaient, non, mais José, en réunion,
c'est pas possible.
Bon, mais c'est José-là que ça a mis sur scène.
C'est celui-là que je...
Donc, tu racontes ta vie et c'est drôle.
C'est-à-dire, tu fais rire les gens,
mais ça veut pas dire que le thème est si drôle non plus,
j'imagine.
Pas tout le temps, non, non.
J'ai deux, trois thèmes.
C'est ta vision de...
C'est ma vision de comment moi, je le prends,
comment je le vois, comment je le réfléchis,
pourquoi ci, pourquoi ça.
Tu sais, j'ai des choses...
Tu sais, je m'étais promis de ne pas faire un numéro
sur les femmes en me disant que ça a été beaucoup fait,
mais je suis tombé sur une affaire en écrivant
sur un autre truc.
Je me suis dit, c'est malade.
Mais c'est tellement universel.
C'est tellement bon.
C'est écœurant.
Écoute, ça goûte bon dans ma bouche.
C'est malade.
Écoute, tu imagines.
Oui, moi, je suis là.
En ce moment, je suis sur la scène dans ma tête.
Ce numéro-là, finalement, je l'adore.
Mais je pars d'une prémisse qui est un peu simple.
Je le dis dans le numéro.
Je m'étais promis de ne pas faire ça.
Vous êtes trop hot.
C'est trop malade.
Il m'est arrivé un affaire.
Je pars de là.
Tu te sens libre.
Est-ce que c'est la différence entre deux et seul,
justement, dans cette notion de liberté?
Tu n'as pas de contraintes, pas de compromis.
Même si tu t'en viens avec l'autre,
il faut que tu t'adaptes à deux, t'as pas le choix
un duo c'est des compromis, c'est un couple
c'est un couple, c'est un duo
j'ai fait des compromis avec Marie
tu veux parler de ça, moi j'aime plus ça, on fait un milieu
pis après ça, à deux, il y a tout le côté dialogue
aussi, tu sais quand t'es en dialogue
pis tu veux puncher le plus souvent possible
t'es obligé de
peut-être le même rythme
ça c'était facile avec Mario.
Pour nous, c'était une danse
des fraises consumées.
C'est que
t'es obligé quasiment d'être cabotin.
C'est que si tu veux
pouvoir puncher dans une
prémisse puis mettre un gag, c'est que l'autre à côté
doit rentrer dedans. Fait que c'est
un peu cabotin, veux, veux pas.
Fait que là, t'auras plus ça. Ah non, là, je suis dans mon propos.
Tu commences, je suis dans mon histoire.
Pis si je veux que ma prémisse, elle soit
22 secondes sans te faire rire,
parce que je pense que ce qui s'en vient après en vaut la peine,
je le fais.
Pis je suis même pas en train d'écrire, pis tu sais comment
j'aime faire rire dans la vie, là. Pis j'ose
espérer que les gens vont sortir de là, qu'ils vont avoir mal
au ventre tellement ils ont ri. Mais c'est
pas mon but premier. Mon but
premier, c'est que je veux que l'histoire que je te raconte
te fascine pis que tu capotes, tu fasses comme « wow,
malade, malade, j'ai ri, mais
direct. » – Qui retient l'histoire.
– Oui, oui, oui. – Ils font pas juste dire « j'ai ri, j'ai ri ».
Son numéro qu'il a fait de ses femmes,
écoute. – Telle affaire, comment ça se fait qu'il a
pensé à ça, d'où il a sorti ça,
parce que, tu sais... – C'est vrai qu'on aime
être étonné des numéros, des numéros récents. – Oui, de l'angle. – De l'angle, ben oui. – Tout le monde a parlé de a sorti ça. C'est vrai qu'on aime être étonné des numéros de Maurice.
Oui, de l'angle.
Tout le monde a parlé de tout.
C'est toujours drôle de dire,
j'ai vu ça pareil comme lui.
Oui, il y a ça.
Je ne l'avais pas entendu, je n'osais pas le dire
et lui vient de le dire.
Tu vois, ma gang d'auteurs m'ont dit
qu'il y a trois ou quatre diamants
qu'on n'a jamais vus, qu'on n'a jamais entendus.
Je suis impressionné d'avoir réussi à trouver trois ou quatre diamants qu'on n'a jamais vus, qu'on n'a jamais entendus. Puis je suis impressionné d'avoir réussi à trouver trois, quatre diamants qu'on n'a
jamais entendus ou presque. Tu as des pépites!
Des pépites, oui. Pour le reste, c'est
la façon dont tu me présentes l'assiette. C'est quoi
ma vision d'eux? Et tu sais, comme là, je te dis que je vais parler des femmes,
je pense que j'ai trouvé un angle qui est super intéressant.
J'ai l'impression de ne pas
avoir entendu autant que ça, puis d'aller
dans une place. Tu sais, moi,
j'ai un numéro, puis
je te le dis à toi, ça passe quand, ça, Plophone?
Ça passe la semaine prochaine. Oh my God!
J'ai un numéro,
moi,
je me rends compte que dans le show, je suis très fasciné
par la génération avant moi,
ma génération, la génération en dessous.
C'est ces trois générations-là qui m'intéressent.
Puis je me rends compte que je passe de l'une à l'autre
constamment pour comparer. Je ne savais pas quand j'ai commencé à écrire lelà qui m'intéressent. Puis je me rends compte que je passe de l'une à l'autre constamment pour comparer.
Je ne savais pas quand j'ai commencé à écrire le show
que j'irais là.
Tu l'as remarqué après.
Je le remarque là parce que j'ai un numéro
sur l'éducation que j'ai reçu par rapport à l'éducation
que j'ai donnée.
Il y a un stick de monde entre les deux.
C'était écœurant.
J'adore ce numéro-là.
Puis après ça, moi, j'ai...
Tu sais, des fois, tu me fais traiter de boomer.
Tu fais comme, non, ça, c'est mes parents.
Je ne suis pas loin, par exemple, mais c'est mes parents.
On n'est pas des boomers du tout.
Bien non.
Parce que nous, c'est le contraire.
Je suis un X.
Bien oui, on est tellement à pleine crise économique.
Exactement.
Tu ne seras jamais syndiqué, tu n'auras jamais de permanence d'emploi.
Je veux dire, on…
Tu te dis, écoute, ce n'est pas la même affaire.
Puis, dans ce numéro-là, finalement, je l'ai dit nulle part, mais je te le dis à toi,
parce que je me soutenais avec les auteurs là-dessus,
moi, je suis jaloux,
j'envis la génération des boomers.
J'envis
la liberté qu'ils ont eue.
À fort prix, c'est-à-dire
qu'ils ne savaient rien, ils se sont trompés sur un million
d'affaires, ils ont pu faire des erreurs,
mais il n'y a pas de règlement.
C'était écœurant.
D'ailleurs, tous les règlements qu'on a pas de règlement. C'était écœurant.
D'ailleurs, tous les règlements qu'on a aujourd'hui, c'est parce qu'ils ont fait des niaiseries.
Oui, mais c'est vrai, c'était...
C'est écœurant, la vie.
Pense-y. Tu voulais
construire un deuxième étage sur un
terrain, sur le bord d'une rivière qui glisse.
Go! Be my guest!
C'est mon type.
Il n'y avait pas toute la quantité
d'embûches administratives
qu'on a aujourd'hui
mais c'est une liberté à tous les niveaux
à tous les niveaux, puis le numéro parle de ça
puis j'avais un auteur qui dit
là tu vas pas les encenser
je les encense pas, regarde toutes les gags ici
qui se disent le contraire
mais en même temps ils n'ont pas choisi d'être des boomers
puis ce que j'ai dit c'est ça, je comprends pas ton aversion, parce que
j'ai dit, tu vas-tu juger les Romains
dans le temps qu'ils décapitaient du monde au Colisée?
C'est une époque! Oui, c'est ça. C'est une époque
de vie! Mais non, mais moi, j'aurais aimé
goûter à cette liberté-là.
Ben voyons donc! Parce que nous, après...
Mais nos enfants, on l'auront jamais! Ben nous autres, on était aussi à l'époque
où le sida est arrivé. Oui, oui, oui.
Ou tu sais, où je veux dire... Genre, moi, je parle un peu
de... C'est ça, tu sais, cette liberté-là,
la liberté.
on apprend à se rentrer le ventre
puis à faire attention
à ne pas rien déplacer.
Je veux dire,
alors que eux...
Mais ils arrivaient après la guerre.
Tu sais, c'était go, go, go.
Oui, oui, oui.
Sky is the limit.
Ah, mais j'ai hâte
de t'entendre là-dessus.
Ah oui, je l'aime.
Non, mais tu vas rejoindre
un paquet de monde.
Bien, c'est parce que ça touche
les gens au-dessus de nous,
notre génération,
puis en dessous.
Puis les jeunes qui comprennent
aussi ce qui s'est passé.
Parce que le numéro part avec un jeune dans un party puis c'est arrivé. J'ai dit un affaire, il m'a dit, bien nous, notre génération, puis en dessous. Puis les jeunes qui comprennent aussi ce qui s'est passé. Parce que le numéro part avec un jeune dans un party,
puis c'est arrivé, j'ai dit à l'affaire,
elle m'a dit, ben oui, le boomer.
Puis pourquoi quand tu me dis le boomer,
on dirait que tu vomis dans ta gorge?
Je me dis, il est arrivé quoi, man?
Puis le numéro part comme ça,
puis je l'explique, puis j'y vais avec mes affaires,
mais j'adore ça.
Je veux dire, là, je ne les ai pas testés.
Je te dis ça, là, c'est juste, on écrit,
on se lit des paroles.
Ben oui, ben oui, mais t'es là-dedans, t'es là-là, là. Ouais, ben oui. Je suis capable, je suis content. J'ai hâte d'alleradore ça. Je veux dire, là, je les ai pas testés. Je te dis ça, là, c'est juste, on écrit, on se lit des paroles. — Ben oui, ben oui, mais t'es là-dedans, t'es là-là-là.
— Ben oui. — Je suis capable.
— J'ai hâte d'aller voir ça. C'est quand qu'on va le voir, ton show?
— Le vrai rodage
commence fin mai. 16 ou 17 mai.
— Ça te ferait-tu déjà ou
c'est quand même loin? — Oui, c'est loin,
sauf que tellement, j'avais oublié, c'est-tu que
ça fait longtemps qu'elle a pas fait un projet de main, j'avais oublié toute la promo.
Moi, les trois dernières semaines, j'ai pas travaillé à mon goût, là.
Parce que je fais de la promo, fais de la promo, fais de la promo.
Oui, parce qu'il faut que tu vendes tes billets avant.
Bien oui.
Ah oui, c'est ça.
Puis l'annonce a tellement, c'est tellement sorti gros
qu'on a tous fait le saut.
Tu sais, je veux dire,
tu annonces une chose pas si importante que ça,
je veux dire, mais là, moi, il faisait longtemps,
ça avait existé.
Oui, c'est ça.
Fait que là, l'annonce, c'est une bonne nouvelle,
mais ça a surpris beaucoup trop de gens.
Fait que là, tu seras pas là en catimini.
Non.
Tu seras pas sur la pointe des pieds.
Non, non, non, non, non, non, mais je suis super excité.
Es-tu prêt à passer au niveau rouge?
Oui.
Tu sais, j'ai pas utilisé mon joker.
Pas encore. T'es en PG2.
Mais je pense pas que tu vas le prendre, ton joker.
Non, non. J'ai pas l'intention de prendre le joker.
T'es très à l'aise.
Je suis pas ici pour prendre le joker.
T'es pas là pour ça. Parfait.
J'ai pas peur de dire ça.
À quel moment de ta vie
aurais-tu souhaité que le temps s'arrête?
Puis là, bien, peut-être que tu as déjà répondu.
Je pense qu'on va voir.
Es-tu le père que tu aurais aimé avoir?
Tu t'es dit un peu tantôt
que je me suis questionné tout le long.
Est-ce que j'ai été un bon père?
Oui.
Est-ce que tu es le père que tu aurais aimé avoir?
Pour des choses, oui. D'autres, non.
Dans le sens où j'ai joué le plus que j'ai pu avec les enfants quand ils étaient jeunes.
Je nous ai donné une belle vie.
Oui, je travaillais beaucoup, je faisais des spectacles, tatati, tatata,
mais je veux dire, il n'y a pas beaucoup de papas qui peuvent prendre un mois off l'été.
Oui, j'avais été pas là
beaucoup dans le restant de l'année, mais...
Est-ce que ça se compense, le temps?
Je sais pas. T'sais, de dire
je suis pas là de l'année, je parle parce qu'on est plusieurs
comme ça, là, tu sais, genre, je suis pas là
beaucoup, mais c'est pas grave, j'aurai un mois.
Est-ce que tu penses que pour les enfants,
c'est une présence plus en continu
qui aurait été mieux?
Je ne sais pas.
Moi, mes deux parents étaient là et ils n'étaient pas là.
Je viens d'une génération
où on avait la clé dans le cou.
Débrouillez-vous.
Par rapport à ce que j'ai reçu,
j'ai donné 100.
Malgré mon agenda,
malgré ma carrière.
Mais tu as toujours eu l'impression
que tu as pris le temps
que tu pouvais prendre.
Oui.
Oui.
Mais est-ce que,
tu sais,
à un moment donné,
je l'ai demandé à mon gars,
il m'en s'est voulu,
il m'en s'est voulu.
Il était selon toi,
puis dans le passé,
ça n'allait pas bien,
je t'ai nommé tantôt,
c'était plus tough,
tu sais.
Ça fait que,
sa réponse sur le coup
était négative,
parce qu'il m'a dit,
ben,
t'as pas assez joué avec moi.
Ça fait que là,
je suis parti de ça, puis j'étais triste en Simonac, tu comprends là que ça m'a dit, ben, t'as pas assez joué avec moi. Fait que là, je suis parti de ça, puis j'étais triste
en Simonac, tu comprends là que ça m'a fait de la peine.
Puis j'ai repensé à mon affaire,
puis je suis revenu, deux jours après,
j'ai pas assez joué avec toi.
Tu te rappelles pas, jeune,
les petites pistes de course
à quatre pattes, t'as monté tes Legos,
puis t'as aidé à faire tes petits films.
Mon gars faisait des films
plan par plan. Il n'y
avait plus ça sur YouTube. Il en faisait. Il était bon d'ailleurs. C'est drôle, lui jeune,
je pensais qu'il serait réalisateur. Il faisait de ça tout le temps.
Mais ça veut pas dire qu'il ne le sera pas.
Ben, il est loin de là en ce moment.
Mais il a 21 ans.
Mais ma fille, elle est étudiante.
OK.
Ouais, il a 21. Mais là, tu sais ça, donc les Legos, les 6 joueurs à 4 pattes,
faire des forts, des chasses au trésor, tu sais, je lui ai nommé plein d'affaires.
J'ai rappelé la mémoire sur plein d'affaires.
Puis, il m'a dit, « Ouais, c'est vrai, tu as raison. »
Mais ce que je veux dire, c'est parce que lui trouvait que finalement,
je n'avais pas joué assez au hockey avec lui dans la rue, mettons.
Ah, c'était spécifique.
C'était très spécifique.
Mais c'est une réponse que je vais demander à un enfant qui est dans un genre de crise,
17-18 ans, il n'était pas le bon moment.
Je lui redemanderai quand il sera père.
Mais c'est ça que je m'allais dire, quand nos enfants vont avoir des enfants...
C'est là le meilleur timing.
Parce que moi, je n'ai pas saisi
c'était quoi le sacrifice que mes parents
avaient fait.
Je l'ai saisi juste quand j'ai eu
des enfants. C'est impossible de comprendre.
Tu sais, à un moment donné, il y a une phrase
qui dit ça, vous avez entendu ça
souvent, il n'y a rien de plus ingrat qu'un enfant.
Il est ingrat jusqu'à temps qu'il y ait des enfants.
Dans le sens où,
on leur a donné le plus qu'on pouvait,
on a voulu les protéger
d'accidents,
de peines, de ci, de ça,
on les a enveloppés dans du papier bulle le plus qu'on a pu,
surtout notre génération de parents.
Tu sais, on les a vraiment, on a voulu, je ne sais pas pourquoi,
peut-être parce qu'on a eu des parents puissants,
mais c'est un numéro dans mon show d'ailleurs, ça aussi,
pour raconter sérieusement de même.
Donc, on a vraiment donné, ça n'avait pas de bon sens.
Ça a donné une belle génération d'enfants à l'écoute de plein de choses.
Ça a donné d'autres enfants aussi.
Ça me fait tellement rire
quand tu parles de tes affaires.
Oui.
Qu'est-ce que ça a donné?
Bien, des fois,
mais je pense pas juste à mes enfants.
On a un commerce familial.
Mon frère et ma soeur, on a son coiffeur.
Puis tu sais, quand t'as des jeunes employés Je ne bouge pas juste à mes enfants. On a un commerce familial. Mon frère et ma soeur ont un centre coiffeur.
Quand tu as des jeunes employés qui arrivent,
qui ne sont pas engagés encore,
qui commencent en disant
« Moi, je ne travaille pas le soir
pour la fin de semaine. »
« Si toi, tu ne travailles pas le soir
pour la fin de semaine,
ça va être qui? »
Je veux dire,
elle qui a fait 20 ans qui est ici.
Toi, tu rentres en me disant
« Je veux les deux d'arrière de juillet
et les deux de Noël. » c'est ça que ça a donné
ça a donné les enfants
ils ont l'habitude de négocier
souvent je trouve que les enfants
qui viennent de familles séparées
négocient aussi avec deux parents
avec un nouveau conjoint
de leurs parents, des enfants
il y a beaucoup d'affaires qui se passent
dans leur vie.
Oui, oui, oui, exact.
Je pense qu'à un moment donné, il faut
qu'ils existent à quelque part dans tout ça.
Oui, nous autres, on avait été élevés avec
c'est ça, c'est ça, parce que nous autres,
le droit de parole, en tout cas, moi, dans ma famille, on n'avait pas ça.
Parce qu'on n'avait pas assez de ça, nous,
la capacité de négocier. Non, non, pas du tout.
Les X, on est des soumis à quelque part.
Bien oui. Tu sais, on nous a, on n'avait pas beaucoup de portes de sortie. Non, non, non. Alors que la génération de négocier. Non, non, pas du tout. Les X, on est des soumis à quelque part. Bien oui. Tu sais, on n'avait pas beaucoup de portes de sortie.
Non, non, non, non.
Alors que la génération de nos enfants,
bien, ils ont appris, eux autres,
à dire leurs besoins,
à nommer leurs besoins.
Puis nous, on est comme,
voyons, j'aurais jamais fait ça à son âge.
Bien, exactement.
Donc, ça a été très confrontant pour nous.
Mais ça, c'est le résultat de l'éducation
qu'on leur a donnée.
Absolument.
C'est la belle nouvelle là-dedans. Parce que, tu sais, moi, dans le show, c'est le résultat de l'éducation qu'on leur a donnée. C'est la belle nouvelle là-dedans.
Parce que, tu sais, moi,
dans le show, c'est ce que je dis. Moi, je n'accuse pas mes enfants
de rien. Je m'accuse moi.
Comme en moi, je l'ai faite.
C'est toi qui les as élevés, tes enfants.
Exactement. C'est ce que nous autres, on a fait en tant que génération.
Il y a une affaire que je me fais rire.
On était un peu fous aussi.
On court en arrière au parc
avec un jus au coquet et il se oueuf.
C'est Chris.
Pense-y.
Un qui tombe.
Un qui se blesse.
À ce temps-là, les enfants dans la cour d'école,
ils sont debout dans le milieu.
Ils n'ont plus le droit de courir.
Ils n'ont plus le droit de se lancer un ballon.
Ils n'ont plus le droit de rien.
Il ne faudrait pas qu'ils se fassent mal.
Anyway.
Donc, c'est ça un peu le penchant de.
Ça fait des enfants qui expriment leurs besoins,
qui sont à l'écoute de leurs sentiments,
de leur corps, sauf qu'ils ne sont pas dans le compromis
non plus jamais.
En société, tu as été un enfant unique,
tu avais le droit de parole,
tu as dit ce que tu avais à dire, on t'a écouté,
mais là, parce qu'on est 30 employés, c'est...
Puis tout le monde ne va pas juste
suivre ton beat. Là, il faut que tu comprennes
qu'il y a aussi des compromis à faire.
C'est là que ça manque. C'est dans ce sens-là.
C'est ça. Peut-être qu'on n'a pas été assez
dans le monde du compromis.
Mais on l'apprend. On l'apprend.
Je pense que ces jeunes-là, dans 10 ans,
c'est ça, ils vont...
On ne peut pas fonctionner sans compromis.
Non. Mais il arrive...
Je regarde où on était, nous, à 20 ans,
puis je regarde les miens à 20 ans.
Je suis vraiment fier.
Sauf que je me rends compte que je leur ai tellement empêché de vivre des tristesses
d'ici, d'ici.
Ce qu'on a vécu.
Oui.
Ils n'ont pas de nul.
Ça leur fait mal.
Ils ne sont pas habitués.
Puis là, tu n'es pas là.
Ce sont des jeunes adultes à job.
Ils reviennent en voyant.
Mais là, ça, c'est une telle amie.
Donc, le père que tu aurais voulu avoir te ressemble?
Oui, quand même.
Oui.
Mais je ne me trouve pas bon non plus.
Je suis très sévère, je me juge en tel à ce niveau-là.
Mais en même temps, tu n'as jamais traité de nom tes enfants?
Bien non.
Tu n'as pas fait non plus ce que tu n'as pas aimé de ton...
Non, non, non.
De cette relation-là quand tu étais jeune. Non, non, nonas pas fait non plus que tu as pas aimé de ton non non non non non non non non non non non
pas du tout pas de tomber parce qu'il y en a pour qui c'est le chemin qu'ils connaissent le chemin
qui vont reprendre avec les enfants mais est-ce que c'est pas comme une victoire ça pour toi Josée
oui quand même de pas avoir pris ce chemin là oui sauf que tu sais il y a certains papas là que tu
sais tu entends des histoires puis moi j'ai pas été capable de faire ça là mais tu sais les papas
là que tu sais faut dire qu'ils ont pas ma vie non plus là avec la, je n'ai pas été capable de faire ça, mais tu sais, les papas, il faut dire qu'ils n'ont pas ma vie non plus,
que la carrière, j'ai dû mener,
mais tu sais, qu'ils abandonnent quasiment toutes leurs affaires,
puis la passion de leur enfant devient
leur passion, puis ils t'épaulent les épaules
là-dedans. Je n'ai pas été ce papa-là.
Tu sais, je dis, j'aurais aimé que mon gars
soit un grand maniaque de char.
Ça nous aurait aidé à pouvoir avoir d'autres moments,
parce que moi, je voulais l'emmener dans les affaires.
Une fois, je faisais des tournages. Moi, j'ai fait des tournages
de tour. Incroyable. Je me suis dit, si t'emmenais
des chars avec moi dans la vie, ça aurait été cool.
Moi, j'ai fait à Cuba.
Oui, mais là, on essaie des bagnoles un peu tout croches.
Mais tu sais, j'ai fait sept ans des Légendes de la route.
J'ai essayé tous les chars le fun.
Je me suis dit, à part Bugatti, Ferrari, Lamborghini.
Il aimait ça un peu, mais pas tant.
Mais tu sais, s'il avait aimé ça un peu, il aurait pu venir passer.
Tu sais, à Cuba, je voulais l'amener,
mon fils. Viens travailler là-bas, c'est un show de TV,
on va être là pendant trois semaines et demie.
Tu sais, finalement, il ne voulait pas, mais
j'ai essayé, je ne voulais pas le mettre dans la gorge.
Mais ça, ça peut être plus tard aussi. Oui, je le sais.
Mais, tu sais, je n'ai pas eu
la chance de...
Puis moi, mon gars aimait le hockey, mais moi,
je n'ai jamais aimé ça, tu comprends-tu?
Je me suis forcé un peu
j'ai fait des slap shop pis je le faisais
on avait installé un kit dans la maison
pour qu'on puisse jouer à l'année
c'est à la céramique on a tout massacré
c'est une salle pour ça
j'ai fait ce que j'ai pu
mais c'était pas une passion pour moi
de m'installer pis écouter les matchs
sauf que sais-tu quoi
je t'écoute,
on a tous un peu ça, je pense, comme parents,
mais en même temps, ils nous connaissent tel qu'on est.
On n'est pas en train de leur faire croire
qu'on aime quelque chose qu'on n'aime pas.
Mais c'est aussi ça, le compromis.
C'est aussi ça, la contrainte.
C'est de dire, moi, mon père,
il n'aime pas ça, puis moi, j'aime ça. Oui, il y a un deuil
à faire, mais en même temps,
tu es en train de montrer qu'on ne pense pas tous pareil, on n'aime pas tous les puis moi, j'aime ça. Oui, il y a un deuil à faire, mais en même temps, tu es en train de montrer qu'on
ne pense pas tous pareil, on n'aime pas tous les mêmes
affaires, tu sais, il y a quelque chose de...
Tu sais, avoir un père connu,
est-ce que tu penses que ça a fait quelque chose
chez tes enfants? Est-ce qu'à un certain moment,
ça aurait pu déranger?
Nous, ce qui a été étrange,
pas mal, puis je ne sais
pas si j'ai bien fait ou mal fait ça,
je ne sais pas, par rapport à d'autres amis
dans le show business, là.
Moi, je n'ai jamais
ramené l'ouvrage à la maison.
C'est-à-dire que dans ma tête, je suis là,
mais les enfants, là, genre, j'ai fait
telle émission, on l'écoute,
papa passe la téléphone, on va le faire,
on va tous venir, non. Les enfants venaient
quand j'étais en spectacle, pas loin,
à Brossard, ils venaient parce qu'ils mettaient ça en coulisses,
les costumes, puis ils avaient du fun
à la fin que je les présentais, puis mon gars
courait avec une partie de costume, il mettait
la bedaine à Robert, puis il était bien content,
il avait son moment de gloire.
Ils ont eu ça, mais sinon,
ils n'ont pas vécu...
Je n'ai pas imposé
ma carrière dans notre famille.
Je ne trouve pas ça le fun pour Ève, la maladie d'enfance, ça l'a réclipsé un peu. On n'a pas imposé ma carrière dans notre famille. Je trouve pas ça le fun pour Ève,
la maladie d'enfance.
Ça l'a réclipsé un peu.
On n'a pas vécu notre vie de famille
alentour de ce que papa faisait.
Il était peu au courant.
J'animais un gars-là,
puis ça va même pas.
Je leur disais pas ça.
Sauf que le défaut,
quand mon fils arrive
en première année,
non maternelle,
Mme Caroline, on a notre première réunion de parents, puis elle me dit,
votre fils, il sait pas, hein?
Moi, je fais, il sait pas, je comprends même pas sa question.
Je sais pas quoi.
Mais vous, là, j'allume.
Je fais, ben, c'est vrai qu'on lui a pas vraiment dit. Il sait que je parle à la radio, mais lui, dans sa tête,
c'est normal de parler à la radio.
Il n'a pas allumé. Je n'ai pas dit ça.
Parce que ce qui l'a traumatisé, mon fils,
c'est qu'un autre professeur est venu le voir
en disant, « Ah! T'es là, regarde, c'est Isaac.
C'est ton papa, c'est José
des Grandes Gueules. » Il a fait, « Comment ça se fait
que tu sais ça? »
« Comment ça se fait que tu connais mon père. »
Fait que là, quand on allait dans un...
On allait au restaurant,
puis les gens venaient me parler.
Puis là, devant les gens, mes enfants,
ils étaient toujours...
Puis moi, les gens me parlaient comme s'ils me connaissaient.
Tu sais, ça fait 12 ans, tu m'écoutes la radio.
Ben oui, ben oui.
« Hey, Josée, c'est l'enfer! »
« C'était-tu bon, ça? »
Fait que mon gars, « Tu les connais-tu? »
J'étais...
En tout cas, plus je les éduque à dire,
quand les gens viennent me parler,
si vous voulez savoir si je les connais ou pas,
demandez-le après, s'il vous plaît.
Jamais pendant.
Jamais, jamais pendant.
Puis, parce que ça les fascinait
que les gens avaient l'air de me connaître.
Mais ça, c'est drôle.
Tu disais, on avait dit, je pense que c'est une bouchage.
Je ne sais plus que les enfants, tu ne parles pas aux étrangers.
Puis là, justement, quand il y a des gens qui viennent nous parler,
est-ce que tu le connais? Non.
Puis tu y parles.
Oui, c'est ça.
Tu me dis de ne pas parler aux étrangers.
C'est un étranger.
Mais c'est vrai que c'est difficile à comprendre pour un enfant, tu sais. Mais en même temps,
tu les as quand même pas élevés dans ça.
Non, non, non. C'est juste que des fois, en public,
j'ai senti que, tu sais,
c'était invasif, là, tu sais,
si tu rentres dans... Mais surtout, je pense plus pour les humoristes.
Parce que, tu sais,
à un moment donné, j'étais allée en voyage avec les Zions
pis j'en revenais pas comment les gens étaient...
Ah oui, ben oui, Lise Simonac!
Ben tu sais, tu la connais bien, Lise.
Ben oui, ben oui.
Comment les gens étaient familiers.
« Ah oui, Lise, mets-toi là, on prend une photo. »
Pis j'étais, moi, j'étais rendue sur bas.
Ben oui. Ben j'étais quasiment rendue sur garde du corps. À ce moment-là, j'étais, non, non, une minute, là, elle prend une photo. » Je disais « Hey, moi, je t'ai rendu sur le bas. » – Elle nous donne des ordres, bien oui. – Bien, je t'ai quasiment rendu sur le garde du corps.
À ce moment-là, je disais « Non, non, une minute, là.
Elle est en vacances. »
Mais tu sais, je trouvais qu'il rentrait vite dans sa bulle
puis elle était extraordinaire, hyper…
– Elle jeterait bien ça.
– Elle jeterait bien ça, mais moi, de l'extérieur,
je regardais ça puis je me disais « Jamais quelqu'un en politique
ou moi, l'animation, on va se faire approcher comme ça. »
– Je peux te l'expliquer. J'ai compris pourquoi.
Ça m'a pris du temps, mais j'ai compris pourquoi.
La différence. Parce que j'ai
fréquenté quelqu'un à un moment donné dans le show business
puis c'est une personne connue,
très connue, mais
elle n'avait pas ça. Mais je vais expliquer
la différence entre toi et moi.
Toi, t'es connu. Moi, j'ai des fans.
Ah, c'est ça.
Comme les chanteurs, les humoristes. Vous êtes dans la même catégorie. Surtout nous autres, t'es connu. Moi, j'ai des fans. Ah, c'est ça. Comme les chanteurs, les humoristes.
Vous êtes dans la même catégorie.
Surtout, nous autres, t'es les grandes gueules.
Tu m'as vu devenir
un homme. Tu m'as vu devenir un père.
Tu m'as vu perdre mon père.
Tu comprends-tu? Je veux dire, t'as suivi ma vie
au quotidien.
On anime une émission de télévision une fois par semaine,
c'est une chose, mais on a une distance.
Il y a une distance avec la télé.
Mais toi, tu vas sur la scène.
T'es à la scène, t'es à la radio, je suis dans ton auto.
La radio, c'est quand même le médium le plus
intimiste qu'il y a. Exactement.
Tu parles tous les jours de toi.
Là, c'est pas des gens qui me reconnaissent.
C'est des fans. Fait que c'est sûr qu'eux autres...
Moi, là, les gens qui me connaissent depuis bien la semaine,
au centre d'achat, OK? Quelqu'un s'avance pour me parler,
je peux te dire dans son pas
si c'est un fan des grandes gueules
ou c'est quelqu'un qui m'écoute à la télévision.
C'est pas le même pas.
Le fan des grandes gueules, il s'en vient.
« Ah ben, comment ça va? »
Tu sais, c'est quasiment ça. L'autre, c'est comme
« Bonjour. »
« Je vous ai reconnu. »
« Oui, merci. Vous allez bien?
Bonne fin de semaine. »
C'est complètement un autre ton.
Alors, moi, c'est cette deuxième catégorie-là.
Mais oui, c'est ça, c'est ça, toi.
Les gens vont « Bonjour. »
Alors, toi, moi, j'allais avec Lise. Je te dis, ça m'a…
Ah oui, Lise, elle est aimée en six mois.
Ah, Lise, ça n'a aucun bon sens.
Mais j'aime moi et Lise ensemble au Walmart. Malade.
Mais ça crée des moments d'envie des gens.
Oui.
Parce que toute la famille, tout le monde va le savoir
et ils vont être contents.
Il y a quelque chose d'extraordinaire.
Tu es dans le Vieux-Québec ensemble,
on est allé manger sur une terrasse avec Lise.
C'est du « wow, peut-être pas que je vois ça. »
Est-ce que tu es prêt à passer au niveau mauve?
Oui.
Tant pis, jeune.
Ça, c'est des questions hypothétiques.
OK.
Si tu avais un moment à supprimer de ta vie, ce serait lequel?
C'est une super question, hein?
Je ne veux pas te tromper.
Écoute, la première chose qui me vient à l'esprit
j'aurais aimé trouver autre chose mais c'est vraiment ce qui résonne le plus fort c'est la
période même temps je n'ai eu besoin pour grandir c'échappe et je me mets à avoir peur de perdre ce que
j'ai accumulé, où je suis rendu dans la vie. Je comprends que j'ai cheminé, je
comprends que j'ai appris des choses, mais il m'a fait mal pendant deux, trois ans,
dans ma vie importante, avec ma femme, avec mes enfants, dans ma carrière. Ça m'a fait mal. Ça m'a fait
mal. J'ai souffert
moralement, émotionnellement,
physiquement de ça, tu sais.
Fait que ça serait ce bout-là que j'enlèverais,
je pense, le plus.
Sûrement qu'en creusant, il viendra autre chose, mais avec
tout ce qu'on se raconte là, c'est... — Oui, mais je comprends.
Mais c'était touchant aussi quand t'as parlé de ça tantôt
parce que, tu sais, on peut imaginer
on a parlé de toi, mais justement ta femme à l'époque, c'était touchant aussi quand t'as parlé de ça tantôt parce que, tu sais, on peut imaginer on a parlé de toi, mais justement
ta femme à l'époque, c'était Ève
à l'époque, et les enfants
comment ils te percevaient? Est-ce que
tu voyais que le regard changeait sur toi?
Est-ce qu'ils essaient de te protéger?
Je pense pas que les enfants l'ont vu.
Pis Ève, est-ce qu'elle essaie de te protéger là-dedans?
Ève, elle savait parce que j'avais des symptômes
physiques de ce stress-là, tu sais,
moi, techniquement, je n'ai
pas été malade
d'aucune maladie.
J'ai été... Je me suis
tellement laissé tomber dans de l'anxiété
puis dans de l'angoisse puis dans le stress
que ça s'est jeté dans mon système digestif
puis tout a jamais, tu sais. C'est un peu ça, là.
– Oui. – Fait qu'il n'y a pas de diagnostic
autre que « calme-toi, Simonac ».
– Mais oui, mais calme-toi-toi, c'est dur à faire.
Je ne pouvais pas être ses antidépresseurs
parce que j'étais en performance tout le temps.
Parce que tu aurais dû, c'est ça?
Peut-être.
Ça aurait été quelque chose qui t'aurait apaisé.
Peut-être, sauf que ce n'était pas une option.
Je voulais être...
Mais quand tu étais dans cette zone-là,
parce que c'est quand même une zone importante
que tu aurais voulu même supprimer, est-ce que tu as eu des idées noires à ce moment-là?
Non, pas à ce point-là quand même.
Mais tu avais hâte de t'en sortir.
J'étais écoeuré, je me tombais sur les nerfs, puis je ne me comprenais pas.
Puis écoute, je faisais des crises, tu sais moi comment je me conduis.
J'ai eu un accident jeune, gros soleil, gros après-midi. Je me suis endormi au volant.
Mais en plein après-midi, j'étais épuisé.
J'avais travaillé 48 heures.
Jeune cave.
Et j'étais rendu que je passais sur le pont.
Puis quand une journée de gros soleil,
je venais tout en soir.
Je ne savais pas c'était quoi.
J'ai fait le lien.
Je suis allé en hypnothérapie.
J'ai fait le lien.
C'est remonté.
Je fais, ah bien oui.
Les fois d'après, quand j'ai senti monter,
je fais, bien non, comme toi, là, tout va bien. »
Tu sais, je veux dire, on dirait qu'au début
de 40 ans, là, tous tes bibittes
montent. « Paf! Paf! Paf! »
C'est 40 pis 50, là. C'est comme deux...
Moi, 50, je suis ailleurs. Alors toi, c'est à quarantaine.
J'ai eu des bibittes en Simonac dans la quarantaine.
Ça y allait par là. Fait que ça about là.
Est-ce que tu t'en souviens du moment où t'as réalisé
que c'était derrière toi?
Parce que ça se fait pas du jour au lendemain non plus.
Non, je n'ai pas de moment précis où je peux dire, je me le dois-tu,
en disant, c'est derrière moi, mais parce que ça s'est fait tranquillement.
Il n'y a pas une casseuse, il y a le avant et le après.
Il y a juste une évolution tranquillement,
puis à un moment donné, reprendre le contrôle de ma vie,
puis comprendre où j'en suis, comment je fonctionne,
comment j'avance.
Non, je n'ai pas ça. Je ne vaux pas ça.
Puis en quoi ça t'a changé?
Parce que dans le fond, tu as vu que tu étais vulnérable aussi.
Tu étais vulnérable à ton plus fort professionnellement.
Oui, c'est ça qui est le plus fou.
Oui.
C'est ça.
Ça, c'est la beauté de la chose en même temps.
Tu sais, au moment où je suis au top de ma vague,
tu sais, si j'étais un surfer,
je veux dire, je suis sur la plus grande vague de ma carrière,
puis j'ai à nauser pendant que je suis sur la planche.
Tu sais, j'ai anosé pendant que je suis sur la planche, tu sais, j'ai eu peur de tout.
Cela dit,
ce qui est intéressant de ça,
c'est que vu que je suis passé par là,
vu que j'ai vu le chemin,
vu que j'ai compris,
puis j'aurais jamais pensé,
j'aurais jamais pensé que j'étais une personne qui aurait pu être ébranlée, vertige et tout ça,
pas du tout.
Tu sais, je suis quand même quelqu'un de fonceur,
que j'en mène large, puis j'ai confiance en moi.
Je crois en moi,
en mes idées et en ce que je peux
accomplir parce que je pense que
ma vie a démontré que
si je crois en quelque chose, puis que je
travaille, puis que je mets mon cœur, on va avancer.
Tu t'approches de ça, en tout cas.
Oui, exactement. Je vais avancer.
Je ne vais pas dire que je vais avoir le meilleur résultat de la planète,
mais je vais avancer. Je ne pouv pas dire que je vais avoir le meilleur résultat de la planète, mais je vais avancer.
Fait que je ne pouvais pas m'attendre
à casser là, pas du tout.
Je ne sais pas, je ne sais pas. Mais sauf que ce que ça fait,
c'est qu'aujourd'hui,
je ne me sens pas du tout dans cette chaise-là.
Je ne me sens pas imposteur,
je ne me sens pas que ce que j'ai, je ne le mérite pas.
Tu sais, je veux dire, tout ça
est bien derrière moi, j'ai bien nettoyé ça,
j'ai accepté ma nature.
Tu en es bien sorti de cette période.
Ah oui, oui, je suis vraiment content, ça aurait pu me faire plus mal que ça, là.
Oui. J'ai été bien épaulé.
Puisque tu es bien entouré.
Et voilà.
Ça, c'est quelque chose qu'on apprend aussi
avec l'âge. Bien oui, Colline,
tu sais, les bons amis aux bonnes places.
Beaucoup de gens gardent dans leur cercle d'amis
des gens qui n'ont pas d'affaires là.
Moi, je n'ai pas d'amis qui,
disons-le, qui me sucent mon énergie,
mettons, dans le vide.
J'ai des amis qui, des fois, ont besoin d'aide,
mais jamais ça me vide de les aider.
Parce que tu as un retour.
Tu sais, l'amitié, ce n'est pas égal.
Je veux dire, des fois, il y en a un qui a besoin de plus
que l'autre, mais on sait que l'autre est là.
Oui. J'ai personne. Je suis vraiment chanceux.
J'ai personne dans ma vie qui est un boulet.
Es-tu libre?
Plus que jamais.
Je me sens comme ça.
Je me sens l'oiseau dont on parlait tantôt, tu sais.
Je me sens bien.
J'espère arriver avec le spectacle
que je promets aux gens, que j'espère
être... Moi, je vois
quelque chose, puis
je me sens vraiment en confiance.
Ça donne le goût d'aller voir. Je le vois, je le sens,
je le vis, puis je suis craqué.
Je suis à ma place.
Je pense que j'ai bien fait d'attendre aussi longtemps.
Oui, là, t'es prêt. Je suis vraiment j'ai bien fait d'attendre aussi longtemps. Oui, là, tu es prêt.
Je suis vraiment prêt.
Rappelle le nom de ton...
Yé Té-Té.
C'est ça que je me disais,
sauf que c'est un rapport.
Oui, oui, mais oui, Yé Té-Té.
C'était le titre parfait, Yé Té-Té,
parce que Yé Té-Té pour moi,
mais Yé Té-Té pour tous ceux qui me disaient,
voyons, qu'est-ce que tu fais?
Comment ça, tu ne fais pas un show?
Quand on aime un humoriste, on veut l'entendre.
Tu veux le voir.
Puis tu sais, je veux dire,
ce qui s'en vient sur scène, c'est ce qu'on se dit tantôt
c'est Josan Meeting
Josan Meeting tout le monde l'aime
et tout le monde le trouve fou
est-ce que tu as une question pour moi
n'importe laquelle ça n'a pas rapport avec le jeu
tu peux aussi ne pas avoir
de questions pour moi
ça va être correct aussi
je peux te poser n'importe quelle question
ouais n'importe quelle question
j'ai pas de joker
non ça c'est moi que je garde, je l'ai pas utilisé
non ça peut être utilisé
il en reste une dernière mais je pense pas que tu l'utilises sur ça
non
moi
j'aimerais avoir ton avis
sur un truc quand même
un truc ça va. Un truc que...
Ça va de business, ça va de carrière.
Parce que tu as lancé des grosses affaires dans la dernière semaine.
Tu t'es lancé là-dedans.
Dirais-tu que...
Est-ce que tu penses que ce qu'on fait comme métier,
est-ce qu'on peut être à mer de la tournure des choses ou pas?
Tu comprends ce que je veux dire dans le sens où tu dis? Est-ce qu'on peut juste se dire,
le monde qu'on a connu n'existe plus, il faut se réinventer plus que jamais. Tu sais,
cette phrase-là, on l'a-tu entendue, moi, maintenant, elle me tombait ses nerfs,
il faut se réinventer. Mais c'est plus se réinventer, là, tu sais, je veux dire, fou, fou,
fou. – Mais c'est comme se repositionner. – Ouais.
– Moi, je trouve que le vent n'arrive plus de la même place.
Dans le sens qu'il faut s'ajuster
puis pogner le vent pour que...
Si on était sur un voilier,
si on était un skipper,
il faut toujours qu'ils comprennent
comment le vent arrive
pour aller le plus loin possible.
Il faut qu'ils pognent le bon vent.
C'est ce vent-là qui va le faire avancer.
Puis moi, je pense que
je suis quelqu'un toute ma vie j'ai été ça
à toujours
naviguer et essayer
de mettre mes voiles au bon endroit
pour être capable de naviguer
le mieux possible
pas nécessairement le plus rapidement mais naviguer
dans le sens que j'en vis
on a quand même un contrôle puis des fois
on le saisit moins, la voile n'est pas à bonne place,
ou encore des fois, il n'y a plus de vent,
puis tu te couches, tu t'attends
que ça passe, mais moi, dans les
derniers mois, on dirait
que quand tu vois tout le...
à quel point il y a des chamboulements...
C'est fou, c'est épeurant, non?
Moi, je trouve ça épeurant.
C'est quand même quelque chose.
C'est notre show business qui a été branlé au complet.
Oui, oui. Puis le show business, c'est une grande partie de notre culture.
De francophone.
Tu sais, même moi, quand j'ai appris que TVA allait...
Ça allait peut-être être dans cet édifice-là, TVA,
que ça, ça allait être vendu ou peu importe.
Transformé.
Transformé, en tout cas.
Ça m'a fait d'accord, moi aussi.
Ah, j'étais là, OK, même le 1600 de maisons neuves va y
passer c'est ça ça a vu les soins sont en même temps mais même à 15 60 dernières années sur
business mais c'est comme je me souviens moi j'enregistre mon et marie claude dans le studio
des tenants ça me fait je vois ça je me disais quand j'étais jeune j'écoutais les Tannants, c'était ici moi aussi j'ai travaillé à la cause on travaillait dans le même studio
moi aussi j'étais là, Christy je suis dans le studio des Tannants
ben oui, pis tu sais je me souviens à un moment donné
on voyait, il y avait des
affaires, ça marquait CFTM
tu sais les anciens noms, je me disais on est dans
quelque chose de mythique pis
je me pinçais des fois, tu sais moi qui
voulais pas faire de télé, finalement
j'étais dans le studio de télé, mais j'étais dans le studio où
il y a eu plein d'émissions connuesnu mais et ça ça n'existera plus et de voir que
ce pas juste ça tu sais car moi mais mon émission a été retiré ce genre d'émission
là n'existe plus non plus dans notre télé puis ça n'existera plus dans notre
télé donc là tu dis ok aujourd'hui c'est des podcasts qui fait ça ben oui c'est
ça parce qu'il ya un côté naturel mais c'est-être qu'aujourd'hui, c'est des podcasts qui font ça. Oui, c'est ça, parce qu'il y a un côté naturel, moi-même.
Mais c'est pour ça qu'il faut s'ajuster et pas se…
Je pense que c'est trop fort, présentement, ce vent-là pour y faire ça.
Ah non, on ne peut rien y faire, là.
Tu comprends, on est mieux d'avoir un autre équipement
qui fait face à ce vent-là que d'essayer avec ce qu'on avait avant.
Mais c'est difficile à vivre.
Je trouve qu'encore, notre génération, Josée,
arrive au moment
où on doit s'adapter énormément.
Où ça casse. Oui, mais il y a
quelque chose de ça aussi.
Ce modèle-là, moi je me souviens quand je suis arrivée
à TVA en 2009,
il y en a qui me disaient,
tu peux mettre le code de couleur.
Il va encore avoir du monde. Il y avait beaucoup cette... disent, « Hey, tu sais, TVA, tu peux mettre le code de couleur quand c'est terminé, puis il va encore avoir du monde. »
Tu sais, il y avait beaucoup cette...
Et là, c'est pas ça, tu sais, je veux dire.
La compétition, elle vient d'un endroit
qu'on n'aurait jamais pensé.
La compétition, c'est pas...
Elle est mondiale.
Puis c'est ça, c'est pas nouveau,
puis c'est pas Radio-Canada, c'est pas Télé-Québec.
La compétition, elle est mondiale.
C'est-à-dire, Pierre-Jean-Jacques, dans son sous-sol,
peut venir compétitionner
s'il a une bonne idée,
puis qu'il fait quelque chose qui attire les gens.
C'est ça, la vie d'aujourd'hui.
Puis c'est correct aussi.
Mais on ne peut pas être contre ça.
Non, non, non, non, non.
Moi, ce qui me fait de la peine,
c'est...
qu'est-ce qui va arriver à notre show business
francophone? Nous autres, par rapport à Toronto...
On va se comparer avec Toronto.
On est le Québec,
l'Ontario, Toronto, Montréal.
Bon, c'est le show business fait là.
Nous n'avons pas de show business local.
Ils ont quelques...
Ben Maroney, puis ils ont quelques petites personnes
qui animent des trucs au Canada.
Mais le vrai show business
est américain.
Absolument. Ils n'ont pas un
star system. Au Québec, on a
ça. On a un star system.
Écoute, on est perdus dans l'Amérique
du Nord, là. On est gaulois.
On est francophones. On est francophones.
On est le village de Gaulois. Bon, OK.
Mais ça, ça nous a
donné du théâtre.
Ça a commencé avec les cabarets, du théâtre.
La radio qui était...
Le cinéma.
Le cinéma, tu sais, la télévision.
Ça nous a donné un star system incroyable.
Ça nous a permis, entre nous, de se divertir,
de se comprendre, de s'aimer, de se réunir.
De reforcer notre culture aussi. Bon, puis de l'entretenir.
Oui.
Mais là, si ça, ça tombe,
il va rester quoi?
C'est ça, moi aussi, c'est le question.
Puis qu'après ça, c'est que les géants du web,
puis là, je veux pas aller trop politique, mais tu sais, les gens du web,
OK,
ils ramassent toute la pub.
Tu sais, moi, je fais de la radio en ce moment,
puis c'est dur de vendre la pub. Pourquoi?
Parce que les gens vont annoncer sur le web
parce que c'est beaucoup moins cher et c'est ciblé.
La pub, c'est ce qui fait qu'on peut rester en nombre.
C'est l'affaire qui fait qu'on travaille.
Je me disais,
ce qui me fait de la peine,
si au moins ces géants-là payaient leur impôt ici,
au moins le gouvernement pourrait remettre
l'argent dans le contenu.
Comme ça, on va refider la machine.
Mais là, on se fait voler des deux bords.
Ça me fait de la peine. Cela dit,
je suis sûr qu'il va se trouver
des choses, qu'on va s'organiser,
les Québécois sont inventifs, on va trouver
peut-être qu'un jour il y aura une plateforme
Québec, puis que
tout le monde va pouvoir venir mettre des produits
dedans, un genre de Netflix, mais juste Québec.
Mais on ne peut pas parler à long terme,
Josée. Ah non, c'est impossible. C'est là, là.
C'est maintenant, là, là, là. C'est ça, on ne peut pas
reporter ce qu'on est en train de se dire.
Oui. Hé, je m'excuse, est-ce que je t'ai amené
dans un sujet hyper... Non, mais non, mais je pense que
ça touche tout le monde, ça, là. Oui.
Tu sais, moi, j'écoutais la conférence de presse de Pierre-Carles Péladeau,
on l'écoutait ici à Traction,
et personne ne parlait. Mais non, ça fait mal.
Tout le monde était, ben voyons donc, ça déboule vite.
Il n'y aura plus de production à l'interne.
On va prendre que des productions externes. »
Ils ont coupé 547 personnes.
On connaît beaucoup de ces gens-là qui ont perdu leur emploi.
Ce n'est pas juste une journée noire, c'est une période noire
où tout le monde doit retomber sur ses pattes et comment. Fait que moi,
je pense qu'on a tous quelque chose à faire là-dedans.
Tu sais, moi, j'ai décidé d'y aller justement
avec une plateforme numérique qui réunit
si on veut un aspect visuel.
C'est comme si j'avais amené, moi, ce que je connais de la télé
et ce qui facilite la vie du numérique
qui amène un côté dimensionnel beaucoup plus
grand et amener ça sur une autre
route, mais sans me dénaturer.
Mais c'était ça où je suis plus là, et amener ça sur une autre route, mais sans me dénaturer. Mais c'était ça
où je suis plus là, tu comprends?
Oui, le podcast, j'adore faire ça,
le podcast va rester là, puis il va toujours être gratuit pour les gens,
puis tout ça, mais moi, d'avoir des contacts
avec des spécialistes, apporter
des outils, c'est comme quelque chose
qui est essentiel. Alors, comment
j'aurais pu le faire? Parce que partir
un magazine, c'est pas le bon
moment pour ça, ça marcherait pas, personne
y croirait. Alors, tu sais, il faut qu'on
se débrouille, il faut qu'on soit créatif.
Se réinventer, présentement,
c'est vraiment le bon mot.
Parce qu'on a pris des choses pour acquis.
Puis là, ça arrive d'ailleurs.
La bataille, avant, on pensait
à TVA, mettons que la bataille, c'est la tour
de Radio-Canada. Mais la tour de Radio-Canada
est dans le même
univers. – Ou Belle-Québécoise,
tu sais. – Oui, alors qu'on devrait être ensemble,
comme tu as dit. Est-ce qu'il pourrait y avoir ça,
cette plateforme-là? Je pense que si on pouvait
se mettre ensemble pour être plus fort,
mais tu sais, en même temps, il y a quand même
de la rivalité à travers tout ça.
– Pour l'instant. – C'est ça. C'est peut-être que
là, peut-être ça, mais il faut se sentir...
– Moi, j'avais dit, il y a dix ans, puis je mais il faut se sentir... Moi, j'avais dit il y a 10 ans,
puis je ne suis pas un génie,
mais j'avais dit,
un jour,
tout va être sur le net.
Évidemment,
on l'entendait.
Puis tu dis,
peut-être qu'on va être
capable de repogner le contrôle
quand tout va être sur le net.
Parce que si on est sur le net
puis que le net nous rembourse,
peut-être que je veux dire,
qu'on soit...
Là, on est comme à mi-chemin
entre tout,
et encore la câble au distribution.
Mais tu fais quelque chose d'important. Toi, tu fais de la scène.
Je pense que ça, ça ne se remplacera jamais.
Non, par chance.
Ça, puis les événements sportifs
live, la télévision va toujours être bonne pour ça.
C'est ça, parce que ça, les nouvelles aussi,
on veut écouter les nouvelles en direct, on veut écouter
les nouvelles de chez nous, on veut écouter ce qui nous
ressemble. Mais malgré qu'on a
coupé beaucoup, la TV a coupé beaucoup dans
tout ce qui était régional, tu sais,
pour en arriver là aussi, c'est certainement pas le premier
choix que tu fais comme gestionnaire,
mais ça, ça fait mal aux régions. Parce qu'on
a envie aussi d'avoir nos propres
journalistes, notre
propre bulletin de nouvelles,
mais c'est ça, tu sais, il y a
des affaires en direct, il faut pas
perdre ce contact-là avec les gens.
Ça fait que, tu sais, tant mieux s'il y a plus de salles de spectacle,
qu'elles se remplissent.
Tu sais, je pense que la pandémie aussi nous a démontré
comment ça nous manquait, les spectacles.
C'est fou, hein?
Tu sais, c'est comme si on a besoin de ce contact-là.
Fait que je ne sais pas si ça répond à ta question, mais tu sais, moi, je le fais.
Oui, oui, c'est ça.
J'étais juste curieux parce que tu es arrivé avec quelque chose de nouveau, du changement.
Fait que je me disais, je me demande si c'est où et comment tu voyais ça.
Ah oui, mais je n'ai pas de solution à court terme.
Évidemment, s'il y avait une solution, le monde l'aurait, mais je pense qu'il faut garder notre contenu québécois.
Le plus possible.
Il faut faire valoir nos spécialistes d'ici, nos artistes d'ici, nos intervenants d'ici, nos grands spécialistes dans plein de domaines.
Je pense qu'il faut aller chercher des partenaires québécois.
Moi, c'est drôle, Josée,
mais je le disais à mon équipe,
moi, dans cette situation-là,
j'ai envie d'embarquer plein de monde
puis d'être plus généreuse,
c'est-à-dire de comment on peut s'entraider,
comment on peut s'unir pour justement...
Moi, j'ai parti une plateforme.
Comment on pourrait agrandir cette plateforme-là
avec d'autres? Qu'est-ce qu'on pourrait faire
pour, parce que c'est toujours ensemble qu'on est plus
fort. Puis tu sais, bon là,
t'es le numérique, donc ton
champ d'activité, c'est la planète,
mais ça part du Québec.
Au lieu de partir d'ailleurs pour arriver au Québec,
est-ce que ça pourrait partir du Québec pour aller
ailleurs? C'est une bonne idée.
Parce que les frontières, là, il n'y en a plus.
Non.
Alors, c'est ça.
Puis des francophones, il y en a ailleurs.
Tu comprends?
Il y a comme une réflexion à avoir là-dessus.
Mais je pense que là, on est dans une période où il faut essayer des affaires.
Tu sais, moi, j'ai tout le temps ma devise,
j'aime mieux regretter ce que j'ai fait que regretter ce que je n'aurais jamais fait.
Alors, tu sais, quand on est comme ça,
on essaye des affaires,
pour au pire, ça ne marche pas, mais ce n'est pas vrai.
Moi, c'est impossible, je reste chez nous.
Puis je me dis, ah bien là, non, moi, j'ai des choses
à faire, j'ai des choses à dire, je veux mettre des gens
en valeur et c'est le chemin
que j'ai trouvé, c'est avoir une plateforme. C'est payant,
c'est dommage, c'est sûr que...
Mais en même temps, il faut faire vivre,
les gens sont rémunérés. Alors, tu dis, c'est soitommage, c'est sûr que... Mais en même temps, il faut faire vivre, les gens sont rémunérés.
Alors tu dis, c'est soit je fais rien,
je fais ça, puis en même temps, les gens sont libres.
Il y en a qui ont moins de sous,
il y en a qui sont capables, mais on essaie
d'aller le moins cher possible
en voulant que ça dure des années.
Moi, je veux faire ça
pendant au moins 10 ans.
Donc, voilà.
Dernière question, toujours la même. – Merde à toi.
– La lampe d'Aladin existe. Quels sont tes trois vœux?
– Écoute, mon premier vœu,
c'est le premier spontanément,
c'est la santé. Je peux-tu aller là?
– Bien, tu vas où tu veux. – Parce que, je veux dire,
j'ai plein de projets, j'ai plein d'affaires. – Tu peux pas être malade.
– Je veux pas être malade, j'ai pas le goût. J'ai le goût de le vivre,
j'ai le goût de partir en tournée, d'avoir du fun,
de m'amuser, je veux être en pleineût. J'ai le goût de le vivre. J'ai le goût de partir en tournée, d'avoir du fun, de m'amuser. Je veux être en pleine forme.
J'ai trois vœux.
God, I need you.
Mais il y en a des fois
qui en ont juste un. Il y a des invités qui vont dire, moi,
j'en... Écoute, ce que j'aime le plus,
c'est la santé.
Ça m'a pris du temps. Avant d'être malade,
je ne comprenais jamais quand les gens aujourd'hui
disaient de la santé.
Mais ils sont capables, eux autres, de la santé. Tu sais, quand tu es jeune.
Mais c'est quand... Puis des fois,
c'est juste quand tu ne l'as jamais été. Oui.
Tu sais, tu peux être plus vieux, puis tu dis, bon, j'ai tout le temps eu ça à santé.
Mais oui, mais hey, c'est un astique de cadeau,
là, dans la vie. Fait que maintenant, je le comprends.
Donc, la santé, puis être en forme, c'est sûr.
Après ça, si j'avais
un autre vœu, c'est de façon très égoïste,
c'est que
mes enfants puissent être
à l'abri de mauvaises...
Je vais dire le mauvais bad luck, c'est pas bon,
mais à l'abri, protégés.
Protégés des durs coups de la vie,
le plus possible.
J'ai déjà élevé une même.
J'aimerais bien ça que ça continue.
Que ça continue.
Dans 10 ans, on fera du produit.
Finalement, je les ai peut-être trop protégés.
Oui, je sais.
Tu as raison.
Mon dernier vœu, je vais m'amuser un peu.
Je fais comme une Ferrari neuve à chaque année.
Tu en as combien de voitures?
Oui, mais je n'ai plus ça.
J'ai déjà eu une voiture plus grande que nature,
mais je trouvais que c'était fou parce que
autant de sous dans une seule voiture,
j'étais tellement nerveux,
je n'avais pas de bon sens.
J'ai cinq voitures maintenant.
J'ai une voiture normale d'hiver que je roule à l'année
et j'ai quatre autres voitures.
Ce sont des voitures qui ne valent pas trop cher,
donc c'est le fun. Je n'ai pas peur de les rouler.
Là-dedans, il y en a deux qui prennent un peu de valeur,
une autre qui est stable,
puis une autre qui est... Oui, deux stables, deux qui prennent un peu de valeur.
Ça fait que tu sais, je me promène là-dedans,
puis je fais mes petites balades, je suis content.
J'ai transféré cette passion-là pour la nouveauté que je n'ai plus.
C'est-à-dire que je ne cours plus après la voiture qui vient de sortir.
J'ai tellement perdu d'argent dedans que je serai à ma retraite,
quoique je ne voudrais pas l'être.
Donc,
mon plaisir, c'est de conduire.
J'ai des voitures que j'aime, que je trouve belles,
que je dors là, qui me donnent des belles
balades avec ma blonde, puis c'est le fun.
J'imagine que tu aimes vraiment ça,
les voitures. C'est malade.
Tu écoutes parler, quelle belle passion!
La semaine passée, c'était sec un soir,
je suis parti 45 minutes, il fait noir, j'ai roulé sur le bord de lée, c'était sec un soir, je suis parti 45 minutes,
il fait noir, j'ai roulé sur le bord de l'eau
jusqu'à Belleuil, je suis revenu.
Ça, ça te rend heureux?
Ça me rend heureux. Moi, quand l'automne arrive
de même, puis que l'hiver arrive,
puis que je vais serrer les voitures,
je suis vraiment malheureux, je suis triste.
Parce que comment je vais faire pour aller
me promener en auto, conduire
cette vieille auto-là qui
me donne
une vibration dans mon corps
qui m'aide à prendre des décisions, réfléchir
je vais mettre ça où? J'ai trouvé une place
je me fais un feu, je regarde mon feu
j'ai besoin de
ça te permet de te poser
exactement
ben merci beaucoup José Godet
c'était le fun Antoine, désolé je parle beaucoup
ben on a vu, tu sais ce que je disais tantôt ton côté bienveillant, ton côté responsable Bien, merci beaucoup, Josée Godet. C'était le fun, Antoine. Désolé, je parle beaucoup.
Bien, on a vu, tu sais ce que je disais tantôt,
ton côté bienveillant, ton côté responsable.
Tu nous l'as bien décrit aujourd'hui.
Alors, merci à tout le monde d'avoir été là.
Vraiment, Josée, tu es un invité assez extraordinaire.
Puis, je me reconnais beaucoup dans... On a le même âge quasiment, puis ça paraît.
Oui, on a les mêmes racines.
On a les mêmes racines, même façon, l'éducation très semblable.
Mais oui, c'est bien.
Alors, bien,
on se dit au prochain podcast.
Bye-bye.
Cet épisode était présenté
par Karine Jonka,
la référence en matière
de soins pour la peau
au Québec.