Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #32 Sonia Vachon | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette

Episode Date: December 11, 2023

Dans ce trente-deuxième épisode d'Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette, je reçois une femme que j’ai toujours aimée et que j’aime encore plus depuis nos discussion : Sonia Vachon. Sens...ible, spontanée, honnête, elle aborde son départ de « Deux filles le matin », sa relation avec sa mère ou sa santé. ━━━━━━━━━━━ L'épisode est également disponible sur Spotify, Apple Podcasts et les plateformes d'écoute en ligne. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec la version jeu de société. Disponible dès maintenant partout au Québec et au https://www.randolph.ca/produit/ouvre-ton-jeu-fr/. Visitez mon tout nouveau site web : www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d'avance! ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code ouvretonjeu15.

Transcript
Discussion (0)
Starting point is 00:00:00 Moi, je dis tout à ma mère. Parce que c'est la personne à qui, effectivement, je peux tout dire. C'est la personne qui connaît tout de moi et qui me connaît le mieux. Puis souvent, elle me dit, tu sais, comme pendant la pandémie, puis elle est drôle, mais des fois, elle ne s'en rend pas toujours compte, tu sais. Puis des fois, elle cherche ses mots, puis là, elle me disait, pendant la pandémie, elle me dit, là, j'ai écrit une note sur le frigidaire. » Et
Starting point is 00:00:27 c'est écrit... Comment est-ce qu'elle a fait ça? « Si j'ai la COVID et que ça va pas bien, ne me réactivez pas. » Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonka, la référence en matière de soins pour la peau,
Starting point is 00:00:48 disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Bonjour à tous, contente de vous retrouver aujourd'hui. C'est une fille que vous connaissez depuis longtemps. Elle nous fait rire, elle nous fait pleurer, elle nous fait aussi réfléchir. Elle est toujours, toujours vraie, authentique. Il n'y en a pas deux comme elle. Et je l'aime vraiment d'amour, cette femme-là.
Starting point is 00:01:11 Sonia Vachon, bienvenue. Merci infiniment, Marie-Claude. Et je t'aime d'un amour infini aussi. Et je veux te dire, parce que je m'en venais tantôt puis je pensais à ça, tu nous manques visuellement. On te voyait depuis des années à la télé, et je me rends. Puis c'est vrai. Puis qui nous rassure. Et ton visage, là, de te voir à la télé,
Starting point is 00:01:55 dans les pubs et tout ça, qui annonçait ton émission, là, on ne te voit plus. Puis ça me manque, en tout cas, à moi, énormément. Puis je suis sûre que ça manque à beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup de gens. On dirait que là,
Starting point is 00:02:10 pendant depuis quelques jours, peut-être parce que je suis réapparue en annonçant le Marie-Club, Marie-Club, tu sais, les nouveaux projets, que ça a rappelé beaucoup de choses aux gens parce que j'ai jamais eu autant de messages « Où es-tu? » Tu sais, c'était beaucoup « Où es-tu? » « Que fais-tu? » « Reviens-tu? » Il y a beaucoup de ça. Oui, mais c'est beaucoup aussi, tu sais, tu l'as fait, cette émission-là du matin. Les émissions du matin, on crée un lien d'un bord et de l'autre. C'est pas juste « On va faire une émission de télé. » Fait que c'est ce lien-là qui est coupé. Puis c'est ça que j'essaie, moi, de renouer, mais évidemment, je ne suis plus à la télé. Donc, j'essaie de le faire
Starting point is 00:02:46 différemment sur le numérique, sur le web. C'est ça, oui, oui, oui. Avec les mêmes spécialistes. On essaie de recréer quelque chose qui ressemble, mais pas chez un diffuseur. Fait que c'est sûr que c'est une nouvelle habitude pour moi, pour les gens.
Starting point is 00:03:02 Mais moi, je pense que Sonia, dans le futur, comme la télé ne peut plus présenter parce que la clientèle qui écoute ça le matin, on la veut. Ce n'est pas celle-là qu'on désire nécessairement. Pourtant, ça attire toutes les clientèles. C'est juste qu'on met le focus
Starting point is 00:03:18 sur une. Je trouve que la voie à prendre, c'est celle sur mesure, presque pour les gens. Moi, comme personnalité, ce que la voie à prendre, c'est celle sur mesure, presque pour les gens. Moi, comme personnalité, ce que j'ai à vous offrir, le présentant, ça s'appelle le Marie-Club. C'est sur mesure pour ceux qui ont envie de rentrer là-dedans. Tu comprends?
Starting point is 00:03:36 Oui. Parce que je n'irais pas me partir une chaîne de télé. Ce n'est pas ça qu'il faut faire. Mais je comprends les gens. Parce que ces émissions-là du matin étaient là depuis toujours. Avant, deux fois le matin, c'était entre autres, il y avait Daniel Ouimet qui était là, puis il y en a eu d'autres avant elle. Ces rendez-vous-là sont importants.
Starting point is 00:03:56 Oui, ils sont très importants. Tu sais ce qu'on fait, ce qu'on va faire ici aujourd'hui, Ouvre ton jeu, ça aussi, je me rends compte que pour les plus jeunes, d'avoir des discussions profondes où le temps n'est pas un enjeu parce que je pense qu'on grandit beaucoup avec des parents pressés des clips des détails sur les réseaux sociaux ça va vous y est une impression tout fait ce fait on jugement très rapidement sur une affaire et là tout à coup on comprend l'histoire même de quelqu'un qu'on connaît pas tant mais ça nous apprend des choses.
Starting point is 00:04:26 Il y a des leçons de vie. Des fois, c'est des réponses à des choses qu'on ne comprenait pas. Puis c'est ces commentaires-là que j'ai. Puis je me dis, OK, ce qu'on fait, c'est autre chose, mais c'est aussi nécessaire. Oui, c'est nécessaire. Et là, tu vas me dire comment on fait pour être membre du club Marie-Claude. On va où? Parce que tu vois, moi, c'est tout ça.
Starting point is 00:04:47 Non, mais c'est vrai. J'aime ça, tu fais une pub. Non, mais c'est vrai parce que moi, je ne sais pas comment te voir. Je ne sais pas comment aller... OK, tu ne sais pas. Je vais t'expliquer. Je vais te faire un petit cours bien, bien rapide.
Starting point is 00:04:58 On a développé un site web parce que moi, je n'avais pas de site web. OK. Donc là, on a le site web qui s'appelle marie-claude.com. C'est facile à retenir. Fait que ça, je vais sur Internet, je fais mariclaude.com. Exactement. Là, ça va sortir. Oh oui, là, si ça sort pas,
Starting point is 00:05:12 tu nous appelles, mais oui, ça va sortir. Là, je me présente, mes implications, je dis bonjour au monde, on peut s'abonner à l'infolettre au fil de mes pensées, où on a des concours, où on dit aux gens qu'est-ce qui s'en vient dans tout cet univers-là. Ça, là, attends, juste pour l'infolettre, c'est-ce qui s'en vient dans tout cet univers-là. Et...
Starting point is 00:05:25 Ça, là, attends, juste pour l'infolette, c'est comme mon TV hebdo. Oui, c'est comme ton... Tu le reçois tous les vendredis. C'est ça. Tu t'inscris à la liste. Évidemment, on te garantit que ton courriel va être protégé et tout ça. Mais là, tu sais, on va faire des concours, mais aussi, tu sais ce qui s'en vient dans le Marie-Club,
Starting point is 00:05:41 le prochain podcast, comment ça s'est passé, je donne mes impressions et tout ça. Parfait. Puis, après ça, bien, t'as le Marie-Club, le prochain podcast, comment ça s'est passé, je donne mes impressions et tout ça. Parfait. Puis après ça, bien, tu as le Marie-Club. Donc, tu as une page d'abonnement qui dit... Quand tu vas sur le mariclou.com, c'est la porte d'entrée du Marie-Club et c'est écrit à plein d'endroits. Et là, on te dit, voici ce que c'est
Starting point is 00:05:58 le Marie-Club. C'est des épisodes entre 20 et 30 minutes avec des spécialistes. Donc, tu vois, on en a déjà une quinzaine, même plus que ça, parce qu'on vient d'en déposer de nouveaux épisodes. On a Marc Pistorio qui est venu parler des types d'attachements quand on est enfant. Qu'est-ce que c'est quand on est amoureux?
Starting point is 00:06:16 Comment ce type d'attachement-là nous suit? Comment reconnaître ça? Quoi faire? Ou reconnaître son conjoint qui est peut-être dans un attachement plus anxieux, qui va être plus possessif, plus jaloux. Mais on comprend d'où ça part. On a aussi Randolph qui vient nous proposer des jeux pour Noël, en groupe, des jeux
Starting point is 00:06:31 pour enfants. Tu sais, c'est comme un gros magazine. On parle de consommation, on a un journal intime. Tu peux aller remplir ton journal à chaque jour, à chaque capsule, chaque épisode. Qu'est-ce que je retiens de cette émission? Qu'est-ce que... Tu sais, t'as des questions que le psychologue, peu importe le spécialiste,
Starting point is 00:06:47 va te poser, puis on a un club de lecture. Ça fait qu'on commence comme ça. Après ça, tu sais, moi, le but, c'est de créer une communauté. Moi, là, ce que j'aime, là, c'est communauté. C'est un mot qu'on aime beaucoup, communauté. Ah oui, puis là, tu sais, il y a des boîtes d'échange en dessous de chacun
Starting point is 00:07:03 des épisodes. Tu peux écrire dans ton journal, mais tu peux échanger, tu peux dire... Comme déjà, il y a des boîtes d'échange en dessous de chacun des épisodes. Tu peux écrire dans ton journal, mais tu peux échanger, tu peux dire... Comme déjà, il y a des gens qui ont confié des affaires, là. OK. Là, je suis OK, on répond quoi à ça, tu sais? Puis on s'est dit que si dans ces boîtes-là d'échange, il y a des choses qui nous interpellent, moi, je vais me rebrancher par Zoom avec le spécialiste, je vais poser les questions, puis on va mettre ça dans la discussion pour répondre aux gens.
Starting point is 00:07:26 C'est l'avantage du numérique, Sonia. La télé, c'est quand même une dimension. On peut échanger. Je peux faire des directs. Je peux dire qu'en fin de semaine, on se fait un atelier. Branchez-vous. Moi, c'est ça que je voulais. Tant qu'à changer le médium, aussi bien l'exploiter
Starting point is 00:07:42 pour les gens et pour moi comme il faut. C'est ça le Marie-Claude.ait que tu sais, Marc-Lob.com, Marie-Clob, et puis c'est un abonnement. Alors, c'est un super cadeau de Noël, là. Exactement! Oh yes, madame! Combien je te dois, là? Non, mais, tu sais,
Starting point is 00:08:00 c'est parce que des fois, on peut se dire, « Ah, mon Dieu, mais c'est... Ben là, je sais pas si j'ai les moyens de ci, ça, ça. » Mais tu sais, si tu le dis, là, supposons, là, ma soeur puis moi, là, peut se dire, « Ah, mon Dieu, mais là, je ne sais pas si j'ai les moyens de ci, ça, ça. » Mais si tu le dis, supposons, ma soeur et moi, on se dit, « Bon, là, maman, elle ne veut pas de cadeau à Noël. Elle dit qu'elle a tout. » On se met ensemble et on y achète l'abonnement de Marie-Claude. Non, mais tu sais, il faut voir les choses différemment. C'est 15,99 $ par mois, 149,99 $ par année.
Starting point is 00:08:24 Mais tu sais, admettons, dans le temps des Fêtes, tu as plus de temps. Oui. Tu peux dire, je m'abonne pour le mois de décembre, pour le mois de janvier, je vais me promener là-dessus, puis après ça, tu vois. C'est ça. Tu sais, moi, ce serait le genre d'affaires que je pourrais faire. Mais tu sais, moi, j'ai tendance à m'abonner partout annuellement. Je suis convaincue que...
Starting point is 00:08:40 Mais en tout cas, moi, ce que je trouve le fun, c'est qu'on part ça ensemble. Tu sais, là, on est en train de monter la communauté, les gens qui sont là. On a des partenaires qui sont là déjà. Je disais à mes partenaires, il faut qu'on construise quelque chose ensemble. Il faut qu'on gâte aussi les gens. Je suis vraiment dans un moment où j'ai envie qu'on se rassemble comme Québécois dans des projets pour être capable d'aller ailleurs et non qu'ailleurs viennent prendre notre place. sais, comme Québécois dans des projets pour être capable d'aller ailleurs et non qu'ailleurs viennent prendre notre place.
Starting point is 00:09:08 Je suis comme là-dedans, tu sais. On dirait que je me sens vraiment... Bon, bien, c'est pas mon vrai ton jeu, là! C'est le tien, moi, je suis là. On me disait que je pouvais... Mais tu m'as ouvert la porte. Oui, oui, oui, tu peux faire ce que tu veux, c'est ton moment. Mais tu m'as ouvert la porte, puis je suis vraiment contente
Starting point is 00:09:22 parce que ce que tu poses... Je faisais des séances de signature pour le jeu, puis les gens disaient, « Où est-ce qu'on pogne ça, Marc, là? » C'est ton moment, mais tu m'as ouvert la porte puis je suis vraiment contente parce que ce que tu poses, je faisais des séances de signature pour le jeu puis les gens disaient « Où est-ce qu'on pogne ça, Marc-Claude? C'est où, ça? » Puis là, j'étais « OK, on a un signal, puis quand les gens vont chercher le code QR, il arrive direct, tu sais, quand je suis en présentiel. » Mais là, maintenant, tu le sais, Marc-Claude.com,
Starting point is 00:09:37 porte d'entrée. Parfait. Alors, est-ce que t'as déjà écouté « Ouvre ton jeu »? Bien, écoute, j'ai réussi à le trouver. Yeah! Et c'était sur YouTube. Oui, c'est ça, parce que la chaîne YouTube Marie-Claude Barrette, où sont toutes les chaînes, tous les lieux de diffusion de podcast,
Starting point is 00:09:54 ils sont là, tu sais. Mais YouTube, on a notre chaîne. En tout cas, t'es en train de construire quasiment un empire. L'empire Marie-Claude. Donc, les questions vertes, Sonia, c'est des questions qui sont plus générales à répondre. Ça ne veut pas dire qu'elles sont plus faciles,
Starting point is 00:10:10 mais elles sont plus générales. Les questions jaunes, on commence à être plus personnalisés. Les questions rouges sont très personnalisées. Les questions mauves, c'est, bon, si tu veux poursuivre, tu réponds. Ça, c'est des questions hypothétiques. Et si tu réponds à une question, tu as le droit de me poser la question de ton choix.
Starting point is 00:10:27 Pas une question qui est dans le jeu, la question de ton choix. Et tu as un joker qui, à un moment donné, si tu dis « Ok, là, t'es sous question, je commence à être tannée. On change de question. Si tu sors le joker, une fois, j'ai pas le choix, je dois arrêter. Puis on passe à une autre
Starting point is 00:10:43 question. Alors, tu es prête à ouvrir ton jeu? Oui. Hé! Je veux juste te dire que je n'ai jamais été super bonne aux cartes. Fait qu'on va voir. Mais là, ici, les cartes parlent beaucoup. C'est ça. Les cartes font beaucoup de travail. Là, tu vas les brasser, mais on les brasse
Starting point is 00:10:59 souvent un peu sur la table parce qu'elles sont grosses. Tu vas m'en donner quatre. Je vais te les lire. Et tu vas en choisir une et je vais en choisir une auxquelles tu devras répondre. Comme je te dis, on commence ça tranquillement avec les questions vertes. Quelle importance donnes-tu au regard des autres?
Starting point is 00:11:18 Pour être bien avec moi-même, je dois. Quelle est ta plus grande peur? Quelle est ta définition du mot famille? Écoute, j'irais avec la première. Quelle importance donne-t-il au regard des autres? Une trop grande importance. Mais beaucoup trop. Depuis toujours?
Starting point is 00:11:39 Depuis toujours. Toujours, toujours. Tu sais, même là, tantôt, c'était, qu'est-ce que je vais mettre? Qu'est-ce que je vais mettre? Comment je mets-tu ce manteau? Oh mon Dieu, ce manteau-là, qu'est-ce qu'il va... C'est toujours, en arrière,
Starting point is 00:11:53 il y a toujours la fameuse question de qu'est-ce que les gens vont dire? Comment je vais être remarquée? C'est tout le temps ça. Tu te poses la question dans quoi je serais bien, et point. Non, c'est tout le temps ça. Tu te poses pas la question dans quoi je serais bien et point. Non, c'est ça. Mais c'est... Depuis, je te dirais, peut-être un an,
Starting point is 00:12:13 c'est ce qui vient, là. C'est, hey, on s'en fout, là. À l'âge que t'es rendu, tu peux-tu juste t'habiller comme tu veux? Ça fait un an. T'as quel âge, Sonia? J'ai 5... J'ai 57, 58.
Starting point is 00:12:31 Je suis niaiseuse. Peu importe, on s'entend. J'ai 57. Ça fait comme 50 ans que tu te poses la question qu'est-ce que les autres vont penser. Mais je te dirais que ça a commencé quand je suis arrivée à Montréal.
Starting point is 00:12:49 Parce qu'avant, toute ma jeunesse, mon enfance, ma jeunesse, ma jeune adolescence, jusqu'à la fin du secondaire, je n'ai pas ce questionnement-là. Je ne l'ai pas du tout, du tout. Je suis comme je suis. Puis, je veux dire, j'ai toujours été
Starting point is 00:13:04 rondouillette. Puis, je veux dire, j'ai toujours été rondouillette. Puis, à cette époque-là, on parle des années fin 70, début 80, des vêtements pour taille forte, il n'y en a pas. Alors, ma mère me fait faire des vêtements chez la couturière. Mais,
Starting point is 00:13:20 j'ai des idées. Je veux ça. Je vais avec ma mère puis on choisit du tissu. Puis là, je me dis, ça, ça serait beau. Alors, puis je me souviens, moi, j'ai une amie qui est grosse comme ça, et elle veut m'emprunter un de mes pantalons.
Starting point is 00:13:36 Mais j'ai dit, il va être trop grand pour toi. Mais elle dit, c'est pas grave, il est super cool, parce que c'est un rayé, puis tout ça. Et c'est après, en arrivant à Montréal, c'est fou, hein? On se dit, arriver à la grande ville, me semble que...
Starting point is 00:13:48 Alors que t'es plus anonyme. Oui, mais non. Parce que je me suis retrouvée, dans le fond, dans un métier où, petit à petit, je me suis rendue compte de la compétition. Je me suis rendue compte, parce qu'en plus, moi, à l'école, j'étais compétitive pour
Starting point is 00:14:05 personne. Parce que j'étais la seule ronde. Mais ça, ce que je te dis là, j'en ai jamais vraiment parlé à personne. Mais je m'en rendais compte, mais je la voyais cette compétition avec les autres filles. Quand tu dis que t'étais pas compétitive parce que les filles, entre elles,
Starting point is 00:14:22 ben, c'est qui allait avoir telle personne à jouer tel rôle? Je sentais qu'il y avait cette compétition entre les filles, mais je me sentais vraiment à l'extérieur de tout ça parce que moi,
Starting point is 00:14:37 physiquement, je ne correspondais pas à ça, au standard. Ça te faisait-tu déjà quelque chose? Non, parce que je le réalisais, mais pas dans son importance. On dirait que... Mais ça a été peut-être
Starting point is 00:14:51 un petit peu plus tard aussi. C'est plus tard que ça m'a rentrée dedans. C'est plus tard que j'ai fait... Donc, c'est la première fois que tu sentais qu'il y avait une différence. Oui. Oui. Complètement, là. J'étais pas... Moi, je pense que c'était ça.
Starting point is 00:15:11 C'est-tu autre chose? Je sais pas. Mais je sentais très bien que quand je jouais avec une autre fille, qu'elle sentait très bien avec moi que j'étais pas... Elle avait pas... Je sais pas comment dire ça. Je la sentais pas... C'était pas de challenge. Voilà. C'est ça. Il y avait pas... Je sais pas comment dire ça. Je la sentais pas... Oui, c'était pas challenge.
Starting point is 00:15:25 Voilà, c'est ça. Il y avait pas de challenge parce que c'était elle, la belle-fille. OK, mais ça, ça forge quelque chose en toi, là. Oui. Mais tu sais, ça, en même temps, peut-être parce que moi, j'ai toujours été entourée de
Starting point is 00:15:41 super belles-filles. Mes amies, c'était toutes des belles-filles au secondaire. Fait que des amis de gars, là, j'en ai eu à plein. Parce qu'ils s' entourée de super belles filles. Mes amies, c'était toutes des belles filles au secondaire. Fait que des amis de gars, là, j'en ai eu à plein. Parce qu'ils s'approchaient de moi pour avoir contact avec mes amis de filles. Ça, comment tu vivais ça? Ça, moi, ça me dérangeait pas parce que j'avais du fun. T'avais du fun, OK.
Starting point is 00:15:57 Moi, j'avais du plaisir. Mais c'est là où je te dis, Marc-Claude, moi, tout a changé quand je suis arrivée à Montréal. Mais arrivée à Montréal. Mais arriver à Montréal, dans ton champ d'études. Oui, dans mon champ d'études. C'est ton champ d'études. Dans le fond, tu étais déjà en théâtre à ce moment-là. Donc, c'est quand tu es arrivée dans cette école-là
Starting point is 00:16:15 que les choses... Ce n'est pas nécessairement la grande ville. C'est ce que tu as vécu dans ta grande ville. C'est ça. C'est ce que j'ai vécu dans la grande ville. C'est ça. C'est tout que tu as vécu dans ta grande ville. C'est ça. C'est ce que j'ai vécu dans la grande ville. C'est ça. C'est tout ici. Puis, on y va. On est dans les confidences. Moi, je te suis, Sonia.
Starting point is 00:16:37 Moi, c'est un peu la raison pour laquelle j'ai quitté Deux Filles le matin. Parce que je n'étais plus capable d'entendre… On recevait toutes sortes de monde. On recevait des femmes qui parlaient de traitement de cellulite, de traitement de toutes sortes d'affaires. Puis à un moment donné, je me disais, mon Dieu, je représente tout ce que la femme ne veut pas être. Et ça, ça devenait de plus en plus dur pour moi.
Starting point is 00:17:17 Et un jour, je me souviens, on reçoit un médecin français, je ne sais plus trop de quoi il venait nous parler, mais ça avait un lien avec le corps et tout ça. Et je me souviens, après ça, France Beaudoin était tellement choquée. Elle me disait, il est où? Il est où? Elle voulait le rattraper pour aller lui dire,
Starting point is 00:17:41 vous êtes médecin et vous dites des choses comme ça. Il est venu me voir à la fin de l'émission et il m'a dit, vous êtes médecin, puis vous dites des choses comme ça. Il est venu me voir à la fin de l'émission, et il m'a dit, vous êtes mignonne, il ne faut pas rester comme ça. Alors là, après ça, c'était... Attends, là. Oui. Ça se peut, ça.
Starting point is 00:17:59 Oui. Vous êtes mignonne, il ne faut pas rester comme ça. Puis là, il te laisse comme ça en plan. Oui, il m'a laissé comme ça. Il est parti. Moi, je suis restée sans voix. Et là, France... L'émission était terminée, mais France voyait bien que j'étais... Bien, fille jolie. Et là, France, elle vient me voir, elle dit, qu'est-ce qu'il y a?
Starting point is 00:18:15 Qu'est-ce qu'il t'a dit? Qu'est-ce qu'il t'a dit? Et là, j'ai dit... Et là, France était enragée. Elle ne comprenait pas, elle non plus, pourquoi un homme qui vient nous parler de quelque chose qui est censé être bien, qui ose me dire ça. Mais tout ça a fait que,
Starting point is 00:18:33 à un moment donné, je me suis dit, je ne suis plus capable d'entendre à tous les jours qu'il y a une partie de moi qui représente ce que les femmes ne veulent pas avoir. Ça fait que ça ne me tentait plus. Et je te dirais que c'est ça, c'est vraiment ça qui m'a, qui a miné beaucoup, beaucoup ma confiance en moi, qui a mis beaucoup... qui a accentué qu'est-ce que les gens vont dire. Parce que moi, à un moment donné,
Starting point is 00:19:09 à deux filles le matin, c'est au tout début, j'ai reçu une lettre. On commence l'émission, il y a peut-être même pas un mois, deux mois, je sais pas. Et c'est une femme qui m'écrit des bêtises incroyables. Et elle me dit... parce qu'on avait
Starting point is 00:19:25 tenté un petit peu de roue dans mes cheveux, et là, elle dit, « Mais toi, Néclune, puis ça va faire l'affaire. » Et à la toute fin, elle me disait, « Par respect pour ton public, mes gridons. » Et là, moi, j'aurais aimé ça cassez ne sont non mais ces gens là et souvent ils vont
Starting point is 00:19:52 pas donner leurs coordonnées on peut pas à l'époque c'était des lettres des lettres c'est ça on a les réseaux sociaux mais on peut imaginer dans les réseaux sociaux ça aurait été mais ça existait ce sont en accusent beaucoup les réseaux mais il reste que ça existait c'est juste que c'était plus difficile d'écrire il y avait plus d'étapes mais les gens pensaient pas moins donc elle a pas signé probablement qu'elle t'aurait jamais dit ça en personne et ça quand tu reçois ça
Starting point is 00:20:17 ça te rentre dedans moi ça me rentre dedans puis assez que les gens à la production ont fait on donne plus rien de ça à Sonia il y a plus de courrier qui s'en va à Sonia
Starting point is 00:20:32 puis ils ont bien fait parce que moi c'est pas pour rien que j'ai pas de réseaux sociaux Marc-Claude c'est impossible, impensable puis je le sais à chaque fois Jean-Claude, mon conjoint, il va souvent voir, tu sais, après que je sois
Starting point is 00:20:47 passé une émission, tout ça, lui, il va. Puis à un moment donné, il y a pas longtemps, il y a peut-être un mois et demi, j'ai regardé par-dessus les vols, puis je suis tombée sur la madame qui m'aimait pas. Mais je veux dire, j'ai pensé à ça pendant
Starting point is 00:21:03 une semaine et demie. Mais tu sais, en même temps, tu as toujours la capacité de changer de poste, hein? Oui, effectivement. Tu sais, c'est ça que je me suis dit. Je me suis dit, bien, elle n'est pas obligée de... Moi, des fois, je leur dis, quand j'ai ce genre de commentaire-là, « Hey, la vie est trop courte pour souffrir
Starting point is 00:21:19 autant. Changez de poste. Écrivez-moi plus. Oubliez-moi. » Tu sais, j'en ai pas beaucoup, mais moi, je me disais, voyons, je te dérange-tu tant que ça? Mais oui. Je suis à plein de places où je suis pas, hein? Oui. Mais c'est parce que c'est quand ça te touche, moi, ça me fait de quoi, ce que tu dis?
Starting point is 00:21:36 Parce que t'as pas d'armure contre ça. Non, non, j'en ai pas d'armure. Puis tu sais, je veux dire, ma mère, là, comment est-ce qu'elle a essayé de me dire, Sonia, il faut que tu te fabriques une armure. Il faut que tu te fabriques une armure. Puis là, je faisais des farces. Puis je disais,
Starting point is 00:21:51 bien oui, j'en ai une, maman. Elle est en paille puis il y a des marguerites. Parce que je le sais. Je le sais que je ne suis pas capable de... Je ne suis pas capable de me la construire. Mais tu sais combien... Je parle aux femmes, il y a sûrement des hommes qui vivent ce que tu vis ici, mais combien de femmes ça va leur faire du bien
Starting point is 00:22:12 de t'entendre là? Parce que tu sais, moi je me fais demander comment ça se fait que vous êtes fortes puis que vous continuez, puis... ben je dis moi, j'ai toujours une confiance en moi-même qui vient de je sais pas où et puis tu sais et je me dis bien je suis qui je suis pis je trouve que quand on est ronde là on peut pas être plus franche que ça non ça ne se cache pas mon dieu tu comprends c'est moi aussi c'est super ce que tu viens de dire Marc-Claude t'en rends-tu compte c'est c'est extraordinaire moi ça je le prends. Je le prends et ça me comble. Répète-le. C'est l'affaire, on est franche.
Starting point is 00:22:49 On n'est pas en train de cacher quelque chose. On pourrait avoir un problème d'alcool, on pourrait avoir bien des bibittes dans notre tête, des passifs agressifs, peu importe. Mais regarde, c'est ça, on en revient-tu?
Starting point is 00:23:04 Tu l'as vu, mon corps, là? Mon corps te dérange, mais pourquoi mon corps te dérange? T'en as un corps! » Tu sais, moi, je suis tout le temps dans cette optique-là, c'est mon corps. J'ai mes limites avec mon corps, des fois, mon corps, je l'haïs, des fois, mon corps, je l'aime, des fois, j'ai une relation
Starting point is 00:23:19 comme plein de monde. Tout le monde, on a une relation avec ce corps-là qui change, qui vieillit, qui perd des capacités. Ça évolue, c'est clair, mais s'il y a une chose qui m'appartient, c'est bien ça. Puis moi, je ne laisse pas rentrer les gens dans cette zone-là, Sonia.
Starting point is 00:23:34 Je ne laisse pas rentrer. Parce que ça, là, si tu me dis « Ouais, t'es-tu vue? » Ben oui, c'est justement. Et moi, je me vois souvent dans une journée. Je peux tout te dire, là. Moi aussi, je le juge des fois ce corps-là, mais c'est à moi. Je ne dirai pas juger le tien, par exemple, parce que tu en as un corps, fais-en ce que tu veux. Tu veux faire n'importe quoi avec ton corps, mais fous-moi la paix. Fous-moi
Starting point is 00:23:55 la paix. Parce que je trouve qu'on est franches. On a bien beau mettre du noir, les gens nous voient. C'était drôle parce que, court ououne avec Geneviève Gagnon. Geneviève, je l'aime, cette fille-là. Puis elle appartient à un mouvement. Ils font de l'exercice ensemble. Mais c'est toujours dans le plaisir. On ne parle pas de balance. On n'est pas là. Puis à un moment donné,
Starting point is 00:24:17 elle faisait des vidéos et elle disait « Hey, ton bras, même si tu mets une camisole, je l'ai vu, ton bras! » Pas possible! Elle dit même si tu mets une camisole, je l'ai vu ton bras. Pas possible. Elle dit même si tu mets une manche longue, même si tu mets des manches longues, je l'ai vu ton bras,
Starting point is 00:24:32 ton petit bras mou. J'ai tout vu ça. Fait que mets-toi donc en camisole, paraitre donc niaisé. Je l'ai tellement regardé souvent ce vidéo-là parce que moi,
Starting point is 00:24:41 je suis la première à cacher mes bras. Puis je me disais, maudit qu'elle a raison. Ça paraît à travers un chandail, mais il faut faire la paix avec ça. Puis j'espère que... En tout cas, je te souhaite fortement qu'avec le temps quand même, Sonia, que tu laisses pas rentrer
Starting point is 00:24:54 les gens dans cette zone-là. C'est une zone intime, le corps. Oui, c'est une zone... Mais tu sais, Marc-Claude, à matin, là, OK, je suis partie, là, mais aux nouvelles, ils disaient « Là, c'est le temps des festivités et on va rencontrer plein de monde. Puis là, le sujet, c'était genre, il ne faut pas dire aux gens, oh, mon Dieu, tu as tombé maigri ou, oh, mon Dieu, il me semble que tu as pris du poids.
Starting point is 00:25:21 Puis là, je me suis dit, attends, on est en, puis ils viennent de se rendre compte que ces phrases-là peuvent blesser des gens. On est juste là, là. — C'est terrible, hein? — Oui, c'est terrible, parce que tu dis pas à quelqu'un « Hé, M. le curé, je te dis tes yeux croches, hein? » On dit pas ça à quelqu'un. « Me sentent tes yeux
Starting point is 00:25:40 plus croches que l'année passée? » — Non. Il y en a beaucoup, dès qu'ils voient l'aspect physique, qui vont faire des commentaires. — Oui. — « T'as pris un coup de vieux. » Puis tu sais, ils vont dire à l'autre « Ah non il y en a beaucoup qui voient l'aspect physique qui vont faire des commentaires oui tu as pris un coup de vieux tu sais ils vont dire à l'autre il t'as perdu du poids puis toi tu regardes comme ok tu en as clairement pris tu sais moi il y a eu une pub qui est passée les gens disaient que j'allais migrer avec des pilules ok il y a une dame qui m'a écrit moi je l'ai pas vu passer il y a une dame qui m'a écrit et elle me dit « Hey, en tout cas, vous avez migré beaucoup avec vos peluches ». Non, non, moi, dans les dernières semaines, j'ai pris 20 livres,
Starting point is 00:26:09 ma dame. Tu sais, c'est comme, c'est vrai, là, moi j'ai pris du poids dernièrement. Puis là, parce que, pour plein de raisons, peu importe, mais tu vois, parce qu'ils ont lu ça, ils se sont dit « Ben oui, je l'ai avoir ». Mais non, c'est faux. Il y ya comme une imagerie mentale avec le poids qui ridicule oui et mais c'est vrai mais moi je trouve qu'il ya quand même des générations qui ont été habitués mais oui le nommer ce moment on perd le nom là c'est maintenant si voit quelqu'un il ya pris du poids puis il va toujours me faire le commentaire mais on dirait que avec ma mère c'est comme ça c'était comme générationnel j' j'aurais pas dit maintenant, ça se dit plus. Tu peux plus dire ça. On a juge... C'est pas un jugement. Lui,
Starting point is 00:26:47 c'est une constatation. Il faut le nommer. Ben non, parce que ça peut blesser. Oui, c'est ça. C'est ça. Parce que... Tu commences un spin, Noël. Hé! Non, t'as-tu pris du poids? T'as du fun? Moi, j'ai déjà dit à quelqu'un en entrevue, ben, hors entrevue,
Starting point is 00:27:04 là, moi, je ne veux jamais entendre dire « Oh, félicitations, tu as perdu du poids. » Je ne veux jamais qu'on me dise ça. Si ça arrive un jour, je vais dire à la personne « Ne me dis pas ça. »
Starting point is 00:27:19 Qu'est-ce que tu es en train de me dire? Que ce que j'avais l'air avant, c'était de la marde? Moi, féliciter quelqu'un parce qu'il a perdu du poids, on le sait pas pour quelle raison il a perdu du poids. On le sait pas. Moi, ma mère, ça a perdu du poids contre bien des gens à cause du cancer.
Starting point is 00:27:35 Puis elle arrêtait pas de dire, hey, tout ce que je donnerais pour m'apprendre un petit 30 livres, là. Tu sais, toute sa vie, tu sais, ça a été comme... C'était pas un enjeu, mais elle aimait ça, en perdre. Mais là, quand tu le contrôles, elle ne contrôle plus,
Starting point is 00:27:51 tu la perds de poids parce que c'est le cancer qui prend le dessus. Regarde. Et si t'as se demander pourquoi, que sais-tu que ça peut bien faire? Tu es super nerveuse. On enlève le regard des autres.
Starting point is 00:28:08 On enlève le regard des autres. Moi, Marie-Claude, j'ai... Excusez-moi, un restant de rhum. J'ai le bonheur d'avoir une bonne nature. Je dis tout le temps que je suis une fille facile.
Starting point is 00:28:27 Moi, je peux avoir... Je veux dire, ma famille le savent. Je peux être dans les gros pleurs, la grosse tristesse. Ma mère, elle me fait une farce, c'est fini. Je suis de bonne humeur. J'ai du plaisir, c'est fun. Moi, il y a beaucoup de fois
Starting point is 00:28:44 où je quitte la maison et je pleure parce que je trouve ça difficile parce qu'il ya le trafic pour plein de raisons et ma fille me dit maman garde dis toi que quand tu vas arriver là tu vas être contente tu vas voir des gens que tu aimes tu vas travailler avec des amis. Et là, je fais, ah oui! Et là, j'arrive, puis c'est effectivement ce qui se passe. J'ai... Il y a un psychologue qui avait
Starting point is 00:29:13 déjà dit, vous avez une personnalité labile. Ça veut dire que je passe de l'un à l'autre, là, facilement. Alors, c'est ce qui me sauve, Marc-Claude. C'est ce qui me sauve. Parce que tu remontes. Oui, je remonte facilement. Puis je veux dire, ça peut descendre très bas, là.
Starting point is 00:29:32 Très, très bas. Mais je peux remonter facilement. Moi, ma grand-mère... La plus belle affaire dans la cuisine chez ma grand-mère, il y avait une petite porte serviette. Serviette. Serviette. Et c'était écrit, le bonheur, c'est comme le sucre à crème. Quand on en veut, on s'en fait. ma grand-mère, il y avait une petite porte serviette.
Starting point is 00:29:45 Et c'était écrit « Le bonheur, c'est comme le sucre à crème. Quand on en veut, on s'en fait. » Et moi, je vois ça, je ne sais pas comment je le transfère sur moi. Moi, un bonheur, c'est tellement simple. Ça peut tellement être simple.
Starting point is 00:30:02 Moi, je peux voir un petit oiseau, c'est un fil, puis je trouve ça drôle de le voir, comment est-ce qu'il est arrangé. Et c'est fini. C'est fini. Tout est redevenu beau. Le simple fait qu'il fait gris, puis qu'en m'en venant,
Starting point is 00:30:17 tout s'illumine, le soleil sort. Hé, là, c'est merveilleux, c'est extraordinaire. Donc, quand t'as pas... Quand t'accordes pas, quand y'a pas deveilleux, c'est extraordinaire. » Donc, quand t'accordes pas, quand il y a pas de regard des autres, ça t'allège. Oui, beaucoup. Beaucoup, beaucoup, beaucoup.
Starting point is 00:30:33 Beaucoup. Je sais pas si les gens sont... J'aime ça que t'en parles, parce que peut-être qu'il y en a qui vont prendre conscience de ça. Tu sais, il y en a peut-être des fois qui font des commentaires, mais eux, ils le font, puis deux secondes après, c'est passé.
Starting point is 00:30:44 Ils sont moins conscients de l'impact de longue durée chez la personne qui reçoit ce commentaire-là. Oui, parce que moi, il y a un moment donné, quelqu'un que j'aime beaucoup a passé la remarque que la cuisine méditerranéenne,
Starting point is 00:31:00 là-bas, en Méditerranée, la personne que j'aime beaucoup a dit, mais c'est ça, ils n'en ont pas de gros là-bas, ils Méditerranée, la personne que j'aime beaucoup a dit « Mais c'est ça, ils n'en ont pas de gros là-bas. Ils n'en ont pas. » Hé! C'est ce que tu penses. J'ai une bouchée dans la bouche.
Starting point is 00:31:18 Moi, qui est picurienne, je veux dire, je veux dire, mais réalises-tu que je suis grosse? Puis qu'est-ce que ça peut bien faire? Je veux dire, mais réalises-tu que je suis grosse? Puis qu'est-ce que ça peut bien faire? Je veux dire, je sais pas, il y a des gens, je pense, qui ont dans leur tête que quand t'es gros,
Starting point is 00:31:34 c'est parce que tu manges comme un cochon de la cochonnerie. C'est un préjugé. Tout existe dans la nature. Et moi, il y a une affaire qui me choque. J'en profite. Il y a une affaire de crème glacée.
Starting point is 00:31:49 C'est une vache. Bien, il y a mettre mince. Je viens en ranger noir. Je fais une vache. C'est une vache. Une vache, c'est gros, une vache. Que c'est ça, ils font une taille pour montrer que la crème glacée, elle est diète
Starting point is 00:32:05 ou je sais pas quoi. Je fais lâcher, moi, vache. Hey, elles sont comme... Quand t'es rendue à modifier... Là, j'ai fait... Non, là, c'est trop. Ça, c'est un numéro du mot. Oui, c'est un numéro. Ça, c'est drôle ce que tu viens de dire.
Starting point is 00:32:18 Parce que c'est... Tu mets quelque chose en évidence que peut-être qu'on regarde et qu'on se pose pas de questions. Mais là, quand tu le dis, tu te dis, ça n'a pas de maudit bon sens. Non, ça n'a pas de bon sens. Je vais t'en poser une question. Quelle est ta plus grande peur?
Starting point is 00:32:36 Oh boy! En ce moment-là. En ce moment-là, là, là, là, moi, ma plus grande peur, c'est que ma mère meurt. C'est ça, ma plus grande peur. Est-ce qu'elle est malade présentement? Non.
Starting point is 00:32:53 Mais, mais c'est quelque chose, parce que moi, ma mère et moi, en tout cas, je ne sais pas si c'est moi et ma mère, c'est moi avec ma mère, c'est fusionnel. C'est très, très, très fusionnel.
Starting point is 00:33:12 Et depuis toujours. Et je me souviens qu'à un moment donné, en 93, mon premier rôle professionnel au théâtre, je jouais Linda Lauzon dans Belle soeur. Et je me mets à aller voir un psychologue
Starting point is 00:33:30 qui me dit qu'il faut que je coupe le cordon avec ma mère. Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe. Et là, je me souviens, après cette séance-là, j'ai appelé ma mère. Puis là, j'ai dit, il veut que je coupe le cordon avec toi. Fait que ma mère, qui est extraordinaire,
Starting point is 00:33:53 qui a toujours rêvé d'étudier en psychologie, elle me dit, OK. Mais elle dit comme là, en ce moment, Sonia, est-ce que t'aimerais mieux qu'on se parle pas pour quelques jours? Ah! Bien, j'ai dit, non, non, je veux pas, non, non, je veux pas, non, non, je sais pas.
Starting point is 00:34:08 Et le soir, je joue chez Duceppe, Les belles soeurs. Et là, pendant une période, je suis pas sur scène, ou c'est pendant la, je sais pas, avant le spectacle ou à l'intermission, je sais plus trop, mais je vais voir
Starting point is 00:34:24 Béatrice Picard et Monique Jolie qui sont dans la même loge et qui jouent aux cartes en attendant. Puis là, je m'accorde sur le bord de la porte. Et là, ils me regardent, tous les deux. Puis là, ils me disent, Sonia, qu'est-ce qui se passe? Tu as l'air triste.
Starting point is 00:34:39 Et je leur dis. Le psychologue, il m'a dit qu'il fallait que je coupe le cordon avec ma mère. Et là, Béatrice Picard, elle me regarde, puis elle me dit, toi, t'es-tu bien avec ta mère là-dedans? J'ai dit oui. Elle dit, as-tu des conflits?
Starting point is 00:34:56 Ça t'amène-tu à avoir des conflits, tout ça? J'ai dit non. Bien, je coupe le pas. Mais, et ça a été une révélation. J'ai fait « Why? » Pourquoi il faudrait que je coupe le cordon d'une relation qui est bien?
Starting point is 00:35:13 Je me dis... Lui, penses-tu qu'il y a des choses dans cette relation-là qui m'affectent dans d'autres... dans d'autres sphères de ma vie? Et je veux dire, je ne l'ai jamais faite. Je n'ai pas coupé le lien. Et ma bonne humeur est revenue instantanément.
Starting point is 00:35:32 Et là, pourquoi présentement, ça te fait peur? Parce que moi, je dis tout à ma mère. Parce que c'est la personne à qui, effectivement, je peux tout dire. C'est la personne qui connaît tout de moi et qui me connaît le mieux. Puis souvent, elle me dit, tu sais, comme pendant
Starting point is 00:35:56 la pandémie, puis elle est drôle, mais des fois, elle ne s'en rend pas toujours compte, tu sais. Puis des fois, elle cherche ses mots puis là, elle me disait, pendant la pandémie, elle dit, là, j'ai écrit une note sur le frigidaire. Et c'est écrit... Comment est-ce qu'elle a fait ça? Si j'ai la COVID et que ça va pas bien,
Starting point is 00:36:15 ne me réactivez pas. Comme une carte de crédit. Elle a dû chercher le mot. Elle a dû chercher le mot, puis elle a dit, ne me venez pas. Fait qu'elle a dû é écrire ne me réactivez pas fait que ma mère est drôle pis souvent elle me parle de ça si je meurs là
Starting point is 00:36:34 elle a quel âge ta mère? elle a 84 fait que c'est pour ça elle y pense pis là des fois je fais oh elle dit t'aimes pas ça j'ai dit non ma mère j'imes pas ça. » J'ai dit « Non, maman, je n'aime pas ça. » Je n'aime pas ça. Je n'aime pas ça parce que c'est...
Starting point is 00:36:50 Oui, mais elle dit... Tu sais, comme un moment donné, elle dit... « Tu diras bonsoir à Jean-Claude. » Jean-Claude, c'est mon conjoint. Puis au tout début de notre rencontre, Jean-Claude, il me surprenait. Des fois, j'arrivais à l'appartement, puis il parlait au téléphone, puis il parlait, puis il parlait, puis il parlait.
Starting point is 00:37:06 Là, j'en allais me changer, me démaquiller, puis il parlait. Puis là, je dis, « Avec qui tu parles? Avec ta mère! » Là, après ça, je dis à ma mère, « Maman, j'ai dit quoi? T'as appelé? Tu voulais me parler? » Elle dit, « Non, c'est Jean-Claude qui m'appelle. » OK.
Starting point is 00:37:22 Et, tu sais, là, ça ça c'est moi ça m'en allais à quelque part puis là, puis savoir ce que je voulais te dire parce que je vais trop dans les détails ben là, c'est parce que tu me disais je t'ai demandé pourquoi, tu m'as dit l'histoire qu'elle voulait se faire réactiver
Starting point is 00:37:39 c'est ça mais c'est ça, des fois elle me dit tu diras bonsoir à jean-claude plus le selon temps qu'il n'a pas parlé à caddy dit que j'aimerais ce qui me parle avant que je meurs elle a cela j'aime pas ça quand ça veut préparer mais je pense que oui c'est des fois je me dis je pense que c'est ce qu'a vu faire maire a vu de protéger c'est j'ai comme l'impression que c'est ça comme un rêve à vous dire la l'ordre des choses c'est qu'elle parte avant toi puis à vous
Starting point is 00:38:10 dire faut que tu apprennes à vivre sans c'est comme un puits à ramas et cordon sans mais j'ai demandé une fois j'ai dit tu vas tu vas rester tu vas être là un moment tu vas venir me voir un tu vas tu vas rester. Tu vas être là, maman. Tu vas venir me voir. Tu vas rester là. Comme ce qui est arrivé pour mon père. Parce que ton père, ça ne fait pas tant d'années. Il est décédé en 2017.
Starting point is 00:38:37 En janvier 2017. Puis, je venais de le quitter. Puis je m'en revenais. Je partais de ma gogue, puis je m'en revenais à l'île Perrault. Puis à Dorval, ma soeur m'a appelée. Et puis là, c'est ma cousine qui a pris le téléphone parce qu'elle a dit « range-toi, tu es sur l'autoroute, oui, range-toi ». Puis là, elle m'a, puis on est au mois de janvier. Là, j'appelle Jean-Claude, puis je dis, papa, il est parti. Fait que là, il dit, là, qu'est-ce que tu fais? Bien, j'ai dit, Annie, elle veut savoir si je redescends. Là, lui, il dit non. Non, non, non, non, non. Il est tard. Il fait noir. C'est l'hiver. Tu t'en viens à la maison, puis il dit, tu partiras tôt demain matin pour y retourner. Fait que c'est ce que j'ai fait. Et le lendemain matin, quand je suis partie, j'étais triste et je conduisais. Et là, c'est difficile à expliquer. Mais,
Starting point is 00:39:34 ça se situe vraiment là, au milieu du front. OK? C'est là qu'elle était l'image. Mais j'ai vu mon père les bras ouverts en me disant « Hey, Sonia, mais heureux là! » Et là, j'ai été remplie d'une bouffée de bonheur, de bien-être. C'est comme, il était là. Et là, j'ai fait comme... Il est là! Ah ben, là, je te jure, Marc-Claude, là,
Starting point is 00:40:09 c'était extraordinaire. Mais ça, ça a duré, là, gros max, 5 minutes. Et là, pfiou, je suis retombée dans la tristesse. Ben, il est revenu. La même affaire. Les bros verts, le sourire lumineux
Starting point is 00:40:26 et là ça a été ça a rentré dans mon esprit et écoute j'ai pas versé une larme tout le long du service au salon mortuaire à un tel point que je me suis dit les gens doivent se dire
Starting point is 00:40:41 voyons surtout moi voyons il turtout moi. Voyons, son âme-là. Il t'a donné la paix. Il m'a donné la paix. J'ai surtout compris. Je sais que je vais faire réagir des gens.
Starting point is 00:40:57 Mais qui étaient là. Que son âme était vivante. Que ce qu'il est, que son enveloppe ne le représente plus. Mais il est toujours là. C'est sûr que c'est ça que je le demande à ma mère aussi. De venir te donner ce signe-là pour te rassurer.
Starting point is 00:41:14 Je l'ai même dit une fois à ma fille que moi, s'il m'arrivait quoi que ce soit, que j'allais être là, que j'allais rester avec elle. Puis ton père, est-ce que tu le sens à certains moments? Ah oui, puis il est fort, là, Marc-Claude.
Starting point is 00:41:31 Il est fort, il est fort, il est fort. Il est là. Puis tu sais, des fois, tu sais, c'est sûr, mon père, ce qui a été dans la vie, tu sais, mon père, il avait quelque chose au cerveau qui fait qu'il devenait parfois très en colère. Et il pouvait dire des choses très blessantes.
Starting point is 00:41:52 Et moi, je disais, maintenant, je dis à maman, parce que des fois, ma mère se confie sur des choses qui sont arrivées. Puis là, je fais, tu sais, maman, j'espère que Gaston, il ne m'en veut pas. Je dis, maman, papa, là, je dis, là où il est maintenant, il n'est qu'amour. Il n'est que lumière. Il n'est que bonheur. Tu peux te confier à lui.
Starting point is 00:42:13 Il va tout comprendre maintenant. Oui, il n'est plus pris avec son corps. Non, exactement. Souvent, moi, je dis que l'humain a fait évoluer tout ce qui l'entoure mais il s'est oublié tu sais je veux dire
Starting point is 00:42:28 l'humain est encore jaloux l'humain est encore envieux l'humain a encore besoin de pouvoir mais il faudrait évoluer un petit peu plus notre esprit et tout mais quand tu pars,
Starting point is 00:42:46 selon moi, tu deviens que compréhension, lumière, ouverture. Oui, c'est ça. Pour terminer avec ta maman, est-ce que, comme par exemple, le temps des fêtes, c'est de plus en plus précieux? Est-ce que tu savoures chacun des moments?
Starting point is 00:43:02 Parce qu'elle n'est pas malade, elle peut vivre encore plusieurs années. Mais comme c'est une peur qui t'habite, comment tu fais pour calmer cette peur-là? Des fois, ce n'est pas toujours facile. Parce que je vais la voir, puis elle a une chambre d'amis. Mais moi, même si j'ai un condo à Magog, depuis cet été, à chaque fois que je vais la voir, je couche là. Je ne vais même pas au condo, je couche là.
Starting point is 00:43:26 Là, c'est comme, je suis bien de savoir que je suis avec elle, je suis là et tout. Mais quand je pars, c'est toujours la même chose depuis que je suis toute petite. Quand je quitte ma mère, je pleure. C'est difficile. Quand je m'en vais, c'est difficile.
Starting point is 00:43:43 Puis là, ça l'est encore plus. Parce que... Tu sais, quand on vieillit... Ma mère n'est pas grande. Elle a perdu beaucoup de poids. Elle est toute petite. Ses mains sont toutes fragiles. Et elle vit toute seule dans son appartement.
Starting point is 00:44:02 Tu sais, mais... On est là. Tu sais, ma soeur est proche. Elle a un collier avec un piton, si elle tombe. Mais effectivement, il y a des fois où je trouve ça... Je peux trouver ça difficile d'aller la voir parce que je sais que ça va être difficile
Starting point is 00:44:20 de partir. Encore aujourd'hui. Oui. C'est sûr que vous êtes très, très, très... Tu l'as dit d'entrée de jeu, vous êtes fusionnelle. On est fusionnelle. Et quand on est fusionnelle comme ça, est-ce que ça a des enjeux dans le couple?
Starting point is 00:44:38 Ben, avec Jean-Claude, avec mon conjoint, non. Probablement qu'avec un autre conjoint. Oui, parce que... Parce que c'est une relation qui prend de la place dans un couple. Oui, parce que moi, je suis très, très, très familiale. Contrairement à Jean-Claude, qui l'est moins.
Starting point is 00:44:56 Mais il s'entend bien avec ta mère. Mais il s'entend bien avec ma mère. Donc, ça équilibre. Oui, c'est ça. Tu fais partie de la famille avec un greffe. Est-ce que tu es prête à passer au niveau jaune? Alors, tu brasses. Je brasse.
Starting point is 00:45:09 Tu m'en donnes trois. Elle s'appelle comment, ta mère? Claudette. Bon, salut, Claudette. Oui, allô, Claudette. Alors, je t'en donne trois. Une, deux et trois. Bon, on dirait qu'il est parmi nous.
Starting point is 00:45:25 Les cartes parlent. Quel est le plus grand leg de ton père? Se mettre en danger, qu'est-ce que ça signifie pour toi? À quel moment de ta vie aurais-tu souhaité que le temps s'arrête? Mon Dieu! Hey! C'est des questions qui brou brou!
Starting point is 00:45:41 Bien moi, le plus grand leg de mon père, là, c'est... c'est sa bonne humeur. C'est son... Mon père, nous autres, on l'appelait la reine du carnaval. OK? C'est comme eux. Oui.
Starting point is 00:45:58 Parce qu'à ma gogue, mon père était policier. Mais tout le monde connaissait mon père. Mon père, il a joué au hockey, au baseball. Il arbitrait aussi au baseball. Il organisait... À l'époque, policier et pompier. Il organisait les paniers de Noël. Il faisait des...
Starting point is 00:46:21 Voyons, des parties de golf. Il y avait un tournoi des golfs, de la police. Les policiers venaient de partout pour aller au club. Voyons, j'ai de la belle air. Au tournoi de Gaston. Et mon père, c'est ça. « Hey, salut Gaston! Salut Gaston!
Starting point is 00:46:37 Salut Gaston! Mangez sur une terrasse à ma goglie. » Nous autres, c'est genre, si mon père était là, nous autres, on avait fini de manger et on avait les bras croisés, puis lui était encore en train de parler avec quelqu'un qui s'était arrêté sur le bord. Même qu'à un moment donné, on est allés,
Starting point is 00:46:51 et ça, c'était pas mal plus tard, parce que moi, j'avais terminé mes études, puis j'étais retournée à ma gogue, et puis je restais chez mes parents. J'étais une tanguise. On dirait que je suis pas étonnée. Non! Et puis, on s'en va faire un tour à Old Orchard. Et à Old Orchard, on dirait que je suis pas étonnée non et puis on s'en va faire un tour à Old Orchard
Starting point is 00:47:07 et à Old Orchard on stationne la voiture et on débarque et qu'est-ce qu'on entend hey salut Gaston ma mère puis mon s'est regardé et on a fait c'est pas vrai c'est pas vrai c'est pas possible ben oui hey salut Gaston oh ben hey salut
Starting point is 00:47:22 il y avait du monde d'homagogues qui passaient par là, puis qui ont vu mon père, puis tout ça. Alors, tu sais, moi j'étais souvent, je suivais mon père partout. Je le suivais partout, au hockey, au baseball. Fait que je le voyais parler, puis rire, puis faire des farces, puis envoyer de dons,
Starting point is 00:47:39 puis tout ça. Moi, mon père, il a fait une farce juste avant d'être opéré pour le cerveau à son médecin. Et son médecin, il a dit, « J'ai jamais vu ça. » Quelqu'un faire des farces, là, juste dans un moment aussi critique.
Starting point is 00:47:57 Parce qu'après, tu vois, il a été opéré au cerveau, je pense, au mois de novembre, puis il est décédé au mois de janvier. Et d'ailleurs, quand il est décédé, tu sais, il faut choisir, on veut-tu un petit feuillet, un signet. Et là, moi, j'ai dit à ma soeur et à ma mère, j'ai dit, j'ai quelque chose à vous proposer. J'ai dit, sur le signet, j'ai dit, c'est des prières, puis tout ça, mais j'ai dit, papa, j'ai dit, ce que je vous propose, c'est que je vais résumer la dernière farce
Starting point is 00:48:36 qu'il a faite. Puis j'ai dit, on va la mettre derrière le signet avec une photo de lui où il rit. Et les gens ont tellement été touchés parce qu'ils disaient, « Ah, ça, c'est Gaston! » Parce que je me dis, c'est un souvenir que les gens gardent, le signaient, des personnes...
Starting point is 00:48:54 C'est quoi l'affaire? Écoute, je vais essayer de m'en souvenir. Il dit, « Mais je ne serai jamais capable de la raconter aussi bien que lui. » Alors, il dit, « C'est le curé qui est dans... Comment est-ce qu'on appelle ça, l'affaire, là, où il montait l'hôtel? Et qui dit, qui est découragé,
Starting point is 00:49:14 parce qu'il y a personne dans l'église, il n'y a presque plus personne, puis tout ça. Puis il se dit, dimanche prochain... Il ne faut pas que je me trompe. Dimanche prochain, je vous invite à venir. Non, dimanche prochain, je vous invite. Je vais vous parler. Attends un petit peu.
Starting point is 00:49:35 Hey, Marc-Claude, attends un peu. C'est plate parce que d'habitude, dans mon autre sacoche, j'ai son signet, puis je l'ai, sa blague. Mais il faut juste que je mette ça. Attends, c'était « jouir ». Ah oui, « fourrer ». Je vais vous parler de « fourrer », « jouir » et « venir ». La fin de semaine d'après le dimanche, l'église est pleine. Pleine, les portes sont ouvertes, il y a du monde,
Starting point is 00:50:08 c'est des escaliers sur le palier, sur le parvis de l'église, parce que tout le monde veut entendre ça. Et là, le curé monte dans sa chair et dit, comme je vous l'avais dit, « Fourrez-vous bien dans la tête que pour jouir du paradis, il faut venir à la messe plus souvent. » Et ça, il a raconté ça juste avant d'aller se faire offrir. Mais la façon qu'il racontait, il y avait un don pour raconter, mon père, tu sais. Puis c'est quelqu'un qui chantait
Starting point is 00:50:35 des chansons à répondre. Et à un moment donné, puis ça, ça a duré des années à Magog, il y avait un restaurant qui s'appelait Les Trois Marmites. Et puis, un matin, entre Noël puis Jour de l'An, c'était le déjeuner brandé des Trois Marmites. Et là, écoute, les gens qui travaillaient le matin, ils réservaient très tôt. Puis ils allaient déjeuner. Puis Pierre-Paul Landreville,
Starting point is 00:51:17 qui était le propriétaire, lui, il passait avec du brandé qu'il mettait dans le café de tout le monde. Et mon père chantait. Des gens se répandent. Puis il y avait d'autres messieurs qui venaient chanter. C'était un bon vivant. Oui, c'était un bon vivant. Est-ce que c'est ça le leg de ton père? Oui, c'est ça.
Starting point is 00:51:30 C'est ce bon vivant-là. Moi, je pense qu'au lieu de dire bonne vivante, c'est quand je dis que je suis une fille facile. Je pense que c'est ça. C'est ça que tu dis facile? Oui, je sais que ça porte à confusion. Ça dépend du contexte. Mais dans le sens que je suis facile à avoir du fun.
Starting point is 00:51:47 C'est facile, là. Et c'est facile. Puis moi, souvent, je le dis, il n'y en a pas de problème. Il n'y en a pas de souci. C'est pas grave. Parce que tu passes vite à autre chose. Oui, je passe vite à autre chose.
Starting point is 00:52:02 Puis, je veux dire, le plaisir, c'est tellement plus satisfaisant que n'importe quoi d'autre. Et j'en reviens à la situation du porte-guenille de ma grand-mère. Quand on veut du sucre à la crème, on s'en fesse comme le bonheur, tu sais. C'est facile de se faire du bonheur.
Starting point is 00:52:21 Ça prend pas... Tu sais, c'est pas... Je veux dire, on n'est pas obligé d'aller en république dominicaine pendant un mois et demi pour être heureux ou avoir du bonheur t'es je dire moi je suis le soleil qui était paris et je lis humon ma dose de bonheur j'en ai une fait que c'est capable de le saisir oui tu comprends il ya des moments dans la vie je pense au chacun on a des barri Tu comprends, il y a des moments dans la vie, je pense, où chacun,
Starting point is 00:52:46 on a des barrières à ça. Tu sais, on a des moments plus noirs où on dirait qu'il y a beaucoup de filtres pour arriver à avoir la beauté de ce soleil-là. Tu sais, c'est le même soleil, mais on dirait qu'il y a tellement de filtres que tu vois plus la couleur, tu vois plus les nuances. Tandis que tu as de la facilité
Starting point is 00:53:02 à t'enlever ces filtres-là et de l'admirer. Parce que c'est vrai que des fois on va dire, on part en voyage, on a l'impression qu'on aura moins de filtres du quotidien, de ci, de ça, mais reste que ça, on n'est pas bien à l'intérieur. C'est ça. C'est difficile d'apprécier ton soleil. Tu as tout à fait raison, effectivement. Tu as une facilité à comme épurer. Oui. Puis tu sais, je veux dire, tout dépendant de nos croyances et tout ça, mais tu sais, moi, je pense qu'on a des guides. Et
Starting point is 00:53:29 moi, à un moment donné, il y a quelqu'un qui m'avait dit « Tu es entouré de... Il y a trop de nuages noirs autour de toi. Tes guides ne te voient plus. » Alors, moi, je disais « OK, mes guides, là, on souffle là-dessus.
Starting point is 00:53:46 Il faut que les nuages s'en aillent parce que moi, je veux que vous me voyez, là. J'ai besoin de me faire voir. Ça fait qu'on les enlève, ces nuages-là. Puis moi, écoute, à l'âge de 25 ans, je me suis acheté un livre sur la programmation positive. Moi, j'ai ce livre-là. Il est encore sur ma table de chevet. Ça, ça t'a aidé dans ta vie. Ça m'a aidé énormément. Puis j'en ai offert à plein de monde. Je l'ai offert à plein de monde, ce livre-là. Il est encore sur ma table de chevet. Ça, ça t'a aidé dans ta vie. Ah, énormément! Puis j'en ai offert à plein de monde.
Starting point is 00:54:08 Je l'ai offert à plein de monde, ce livre-là, parce qu'il est d'une simplicité à lire. Moi, les livres de psychologie et ces affaires-là, je trouve ça dur, j'ai de la misère à lire ça. Je commence la page, puis là, je fais... Ah, mon Dieu! Je suis rendue à la troisième page, puis je me rends compte que je ne suis plus là depuis le début de la première.
Starting point is 00:54:23 Alors que moi, je ne dors quasiment plus. mange ça alors que ça c'est intéressant parce que donc les livres de psychologie pour toi c'est quelque chose qui demande beaucoup d'attention oui d'attention de réflexion parce que c'est comme si ce que je lis faut que j'y réfléchisse en même temps puis là ça devient trop complexe mais ce petit livre de programmation positive, il est d'une simplicité extraordinaire. Donc, si tu avais un résumé en une phrase,
Starting point is 00:54:54 facile, mais ça t'a aidé à capter tes moments de bonheur. Oui, mais c'est parce que moi, je visualise beaucoup et au début de la pandémie, tu le sais, je me suis retrouvée avec toi, puis ça a été un moment très
Starting point is 00:55:09 difficile pour moi, parce que j'ai tout perdu, puis comme je suis pourrie avec... Moi, j'achète des cadeaux plutôt que d'économiser. Mais à partir de ce moment-là, je suis retournée voir dans mon petit livre, et là, je me suis... C'est comme un mantra, si on veut, où... et tout doit être positif
Starting point is 00:55:27 tu sais tu peux pas dire je ne m'ennuie plus non non, trouve une façon positive enlève la négation fait que c'est toujours positif moi je partais là ça me gêne pas de le dire, ma première phase c'était j'ai l'argent
Starting point is 00:55:43 nécessaire pour payer mes comptes. » Tout au présent. Puis ensuite de ça, tu ajoutes les phrases que tu veux. Puis eux autres, ils te donnent plein de phrases positives dans l'ordre et l'amour divin,
Starting point is 00:55:59 dans la lumière divine. C'est sûr que ça peut être ésotérique pour bien du monde. Moi, ça, ça me ferait déjà peur de ce que tu viens de dire. Oui, mais sauf que c'est moi. C'est sûr que ça peut être ésotérique pour bien du monde. Moi, ça, ça me ferait déjà peur de ce que tu viens de dire. Oui, mais sauf que c'est moi. C'est moi qui le dis. Si moi, je veux dire dans la lumière du soleil. C'est toi qui le dis dans l'amour divine. Ça, c'était moi à toi.
Starting point is 00:56:15 Mais je veux dire, il te les propose. Il te propose plein, plein, plein. Tu prends ce que tu as besoin. Ce qui correspond à toi. C'est ça l'affaire dans les livres. Des fois, il y a des titres que je vais juger. Puis je me dis, là, je t'écoute, ça, ce livre-là m'intéresserait. Probablement, si je l'avais vu sur une tablette, il m'aurait pas intéressé. Non. Mais la façon que t'en parles,
Starting point is 00:56:32 c'est que tu prends ce que t'as de besoin. Oui. Puis surtout, ce qui est important, c'est que ça t'a aidé et ça t'aide encore. Encore. Fait qu'on peut pas juger ça. Non. Mais j'aime ça t'entendre. Tu sais, faut être capable, tu sais, dans... Pour ceux qui sont dans le Marie. Tu sais, il faut être capable, pour ceux qui sont dans le Marie-Club,
Starting point is 00:56:49 présentement, en dessous du podcast, vous avez accès à votre journal personnel. Puis ça, je trouve que c'est le genre d'affaires qui est intéressant, même, de partager avec les autres les livres qui nous ont aidés. On pourrait le partager dans la boîte d'échange dans le Marie-Club, parce que c'est sûr que ça, on veut le regarder, ce livre-là. Oui, on veut. Puis moi, ce que j'aime particulièrement,
Starting point is 00:57:06 parce que moi, quand j'ai écrit cette espèce de petit tableau idéal, ma prière ou mon... je ne sais pas trop comment appeler ça. Ma projection positive, c'est ça. Écoute, Marie-Claude,
Starting point is 00:57:22 l'année qui a suivi, j'ai eu du travail, du travail, du travail, du travail, des affaires, là. J'ai été appelée, là, pour jouer dans l'échappée. Je veux dire, j'ai eu plein de contrats. il s'est écrit attention à ce que vous demandez parce que dites vous que la vie peut vous apporter ce que vous voulez mais peut-être pas de la façon dont vous l'attendez donc faut être réceptif faut être réceptif faut être ouvert mais vraiment tu vois dans ce livre aussi mais moi c'est ce que j'aime c'est que tu crois pas à ça, tu sautes le chapitre, tu t'en vas ailleurs. Mais t'as un chapitre où tu peux rencontrer
Starting point is 00:58:09 tes guides. Moi, je l'ai fait. Mais je l'ai fait, ça fait longtemps, là. J'avais 25 ans. OK? Mais tes rencontres, comment t'es guide? C'est qu'ils t'apprennent à te construire un sanctuaire. OK?
Starting point is 00:58:24 Tu sais, les mots sont grands. Attends, mais attends, écoute mon sanctuaire, c'est quoi? Je t'écoute certain, si ma femme t'y a dit. Mon sanctuaire, là, c'était... Moi, j'étais à ma gogue, là. J'étais dans la maison chez mes parents, dans ma chambre. OK? Puis moi, ma fenêtre donne sur le toit du cabanon.
Starting point is 00:58:39 Bien, c'était ça, mon sanctuaire. C'était sur le toit de mon cabanon. Parce que je voyais la piscine. C'était juste ça. C'était pas... Il y avait pas rien de religieux, des statues. Non. J'étais juste là parce que je trouvais ça super
Starting point is 00:58:55 de me voir assise sur le toit du cabanon avec la super vue sur la piscine. Parce que je m'en allais me baigner dans ma tête. Je me baignais dans ma piscine. Une piscine ronde hors je m'en allais me baigner dans ma tête, là. Je me baignais dans ma piscine, OK? Une piscine ronde hors terre, avec un dauphin. Parce que c'est ça qui est extraordinaire.
Starting point is 00:59:12 C'est que tu peux t'imaginer ce que tu veux. Fait que moi, j'aime me baigner. Et de sentir l'eau, là. Tu sais, quand tu passes ta main dans l'eau de la piscine, là. Hé, là, j'avais un dauphin. Je me baignais avec mon dauphin. Et c'est sûr qu'il y a un processus
Starting point is 00:59:28 qui te dit de te détendre et tout ça. Je veux dire, quelqu'un peut me dire que ce n'est que ton imagination. Bien oui, mon imagination m'a amené des guides. J'ai créé probablement des guides. Mais ils sont venus me voir.
Starting point is 00:59:45 Ça t'a donné de la force. Ça t'a donné de la force. Ça m'a donné de la force. Et, sauf que par après, j'ai fait une gaffe. Je suis allée parler de ça à quelqu'un qui est excessivement sceptique, qui pourrait être le directeur de Sceptique Québec, genre, là. Et ça a comme tout écroulé.
Starting point is 01:00:10 Ça a tout écroulé, mon affaire, parce que j'ai vu dans son regard le jugement. Et depuis ce temps-là... Le regard des autres. Oui. Et dans ce chapitre-là, ils disent qu'il y a des gens qui sont incapables
Starting point is 01:00:24 d'y arriver parce qu'ils s'endorment. Ils s'endorment. Tu sais, tu relaxes tellement puis là, tu t'imagines, pouf, ils s'endorment. Moi, là, je ne m'endormais pas. Moi, j'y allais, j'y arrivais. Mais peux-tu croire qu'après cet événement-là, puis encore aujourd'hui,
Starting point is 01:00:40 je m'endors? C'est fou, la force du regard des autres. C'est parceors c'est fou la force du regard des autres on revient à la première question je m'endors, je me réveille le lendemain matin ou en pleine nuit de la nuit en me disant ah ben bâtard je me suis endormie je suis pas arrivée
Starting point is 01:00:55 il y a un blocage qui s'est fait il faut que je retravaille ça il faut que je le retravaille mais là pour l'instant, parce que c'est spécial ça aussi, c'est beaucoup deille. Mais là, pour l'instant, parce que c'est spécial, ça aussi. C'est beaucoup de travail, se rendre là, puis se libérer, puis être ouvert, ouverture. Fait que là,
Starting point is 01:01:11 je me... Je fais juste ma petite prière du soir, pour l'instant, parce que là, j'ai moins de job, fait que je peux dire, «Oui, on va se remettre là-dessus!» Mais c'était croyance. Oui! Moi, je trouve ça vraiment intéressant, parce qu'on a tous un fond de croyance. On je trouve ça vraiment intéressant parce qu'on a tous un fond de croyance
Starting point is 01:01:26 on a tous quelque chose qui nous tient puis j'aime ça entendre ça parce que tu vois moi c'est ce livre-là que j'ai lu
Starting point is 01:01:35 tu sais quand je sais pas si tu te souviens quand t'es sortie le livre Le secret l'as-tu lu? non je l'ai jamais lu c'est impossible pour moi
Starting point is 01:01:42 ça m'intéressait pas je me disais il peut pas ça peut pas être meilleur que le mien il y a tellement de gens qui m'en ont parlé que j'ai l'ai jamais lu. C'est impossible pour moi. Ça ne m'intéressait pas. Je me disais, ça ne peut pas être meilleur que le mien. Il y a tellement de gens qui m'en ont parlé que j'ai l'impression que je l'ai lu, honnêtement. Moi, j'ai vraiment des amis que ça a changé
Starting point is 01:01:53 leur façon d'être, quasiment. Ils me parlaient beaucoup de l'univers. Moi, je suis une fille d'action. Moi, je veux de quoi, je le fais. Quand tu me dis, lance ça dans l'univers, la question, c'est, OK, ça va retomber où? Oui. Tu vas être beaucoup... Tu comprends? C'était comme si c'était pas le fun de parler de ça avec moi, parce que
Starting point is 01:02:12 j'étais comme... Ok, tu sais, en plus, à la sortie, à un moment, j'étais vraiment dans le jus dans ma vie. Mes enfants étaient jeunes. J'étais « ok, là, là, non, non, là, là, non, non, moi, là, je crois... » Mais tu sais, en même temps, moi, j'ai vu des amis que ça l'a illuminé. Fait que je peux pas juger ça. Je pense juste qu'on n'est pas tous réceptifs à la même chose. Moi, j'aime beaucoup tout ce qui est bouddhisme. C'est très personnel.
Starting point is 01:02:34 C'est pour ça que moi, j'aime ça quand les gens viennent pis parlent de leur croyance, d'une forme de spiritualité. On n'a pas à juger ça. On a à entendre, puis dire... Ah, bien, puis des fois, c'est comme... OK, puis moi, c'est quoi?
Starting point is 01:02:49 Tu sais? C'est ça. C'est ça, la question qu'on devrait se poser. Oui, oui. Alors, je te repose une autre question. D'accord. Je te pose une autre question. À quel moment de ta vie aurais-tu souhaité que le temps s'arrête?
Starting point is 01:03:01 Eh boy! Eh, c'est une très bonne question. Je te laisserais y aller comme tu veux. Mais il y a des moments, c'est-à-dire, c'est pas hypothétique dans le sens que un moment, mais tu sais, un moment, ça peut être une période, ça peut être une minute, tu comprends, mais ça,
Starting point is 01:03:37 ça t'appartient, là. Ok. Ah, je trouve ça difficile. J'essaie de voir plein de moments de ma vie. Je te dirais que ma période de secondaire, j'ai tellement eu de fun, moi, à l'école, même si je n'étais pas super bonne. Moi, j'aimais l'école.
Starting point is 01:03:59 C'est rare qu'on entend ça, parce que souvent, ça a été une période de trouble. En plus, le secondaire... Ah non! Moi, là, tu sais, de la crise d'adolescence, je n'ai pas eu ça. Je plus, le secondaire. Moi, là, la crise d'adolescence, je n'ai pas eu ça. Je n'ai pas eu. Moi, j'avais du plaisir à l'école. J'avais du fun.
Starting point is 01:04:13 J'ai fait partie du conseil étudiant. À un moment donné, j'ai toujours été en art dramatique. À un moment donné, la directrice qui est une étudiante, des Retros, le groupe de danse, elle m'a demandé,
Starting point is 01:04:28 « Hey Sonia, ferais-tu l'animation du spectacle de danse? » « Ah oui, je vais faire ça. » Alors, j'ai eu beaucoup, beaucoup de fun, beaucoup de plaisir. Tu avais ta place. Oui, j'avais ma place. J'avais ma place, puis l'environnement aussi. C'est la rueuche à ma gogue.
Starting point is 01:04:47 Il y a peut-être... Quand les enfants étaient à la fin du secondaire, Gédéon, la fin de son secondaire, Joséphine plus au début, parce qu'ils ont trois ans de différence d'âge, je suis allée voir le site de la ruche. C'est une école extraordinaire. Tu sais, genre, cours de
Starting point is 01:05:06 cupcakes, là, du midi. C'est une belle école. La place publique, là, c'est une alvéole. Tu sais, c'est la ruche, là. Puis il y avait la radio étudiante. On sortait, là, c'était l'heure du dîner. Puis là, tout le monde danse. Il y a de la musique, ça rit.
Starting point is 01:05:24 Puis il y a toutes les... Mais tu sais, c'est sûr qu'il y a pas de... Il y a pas la violence qu'il peut y avoir aujourd'hui dans certaines écoles. Il y a pas ça, là. Tu sais, il y avait rien de tout ça. Je veux dire, la gang The Wall, là, qu'on appelait The Wall,
Starting point is 01:05:39 c'était les rancœurs, là. Tu sais, je veux dire... — Pour faire référence à Pink Floyd? Est-ce que c'était ça? Parce qu'à l'époque, t'avais l'album The Wall. C'est parce que... Non, c'est parce que le mur où il se tenait, on l'appelait The Wall.
Starting point is 01:05:50 Tu sais, c'était... Je pense que c'était ça où il y avait peut-être une peinture de Pink Floyd. Ça se peut aussi. Mais tu sais, je veux dire... J'ai l'impression que c'est là que tu ressembles beaucoup
Starting point is 01:06:00 à ton père. Oui, probablement. Tout le monde te connaissait. Tu connaissais tout le monde. Tu connaissais tout le monde. Oui, effectivement. Puis, tu sais, moi tout le monde. Oui, je connaissais tout le monde, oui, effectivement. Puis, tu sais, moi, j'avais beaucoup, peut-être, beaucoup plus d'audace, de fonce dedans que... Moi, je me souviens, en secondaire 5,
Starting point is 01:06:15 bon, bio, secondaire 1, 2, 3, 4, moi, la bio, je capote là-dessus, j'aime ça, j'ai du fun. Bio 5, c'est clair, bio 5. Arrive en bio. Classe de bio. Il manque des notions de physique et de chimie ou je ne sais pas trop quoi. L'atome, le site. Je ne connais pas ça.
Starting point is 01:06:36 Je n'ai jamais pris de cours de chimie et de physique. Alors, il manque des notions incroyables. Et là, je vois mes notes baisser. Alors, je m'en vais voir mon directeur de secondaire 5. Et là, M. Francaire. Je dis, M. Francaire, là, ça ne marche pas. Je dis, là, je suis tout en train de baisser ma moyenne
Starting point is 01:06:57 parce que je suis en train de couler mon cours de bio parce qu'il me manque trop de choses que je devrais avoir et je ne les ai pas. Puis ça, je veux dire, je ne peux rien y faire. Je ne peux pas recommencer à zéro. Je ne peux pas. Sauf que pendant le cours de bio, il y a un cours d'expression dramatique.
Starting point is 01:07:14 Oui, mais Sonia, tu es déjà en expression dramatique. Oui, mais c'est un autre cours. Je veux dire, il y a un autre espace qui est à ce moment en même temps. Mais là, ça veut dire que j'ai en telle journée, tu aurais toute une avant-midi d'art dramatique. Ben oui. Mais c'est parce que c'est ça que je veux faire dans la vie de toute façon.
Starting point is 01:07:32 Mais j'ai tellement... T'avais... J'avais de la drive. Oui, j'avais du guts. Ben, je l'ai eu. J'ai dit, voyons donc. J'ai dit, là, je vais être en art dramatique. Mes notes vont être super. Je coulerai pas. J'aurai pas d'éche là, je vais être en ordre dramatique. Hé, mes notes vont être super. Je ne coulerai pas.
Starting point is 01:07:46 Je n'aurai pas d'échec. Ils m'ont changé. Mais j'avais ça. J'avais ce bonheur-là. J'avais ce plaisir-là. Puis c'était une école extraordinaire aussi. Moi, je me souviens, première journée, secondaire 5. Moi, j'ai été dans le conseil étudiant, secondaire 3, secondaire 4.
Starting point is 01:08:03 Et puis là, on reçoit tout le monde. L'école nous recevait. Et là, c'est la première journée. Et là, le directeur, Georges Trant, me dit, « Bon, bien, on va demander à tout le monde de sortir sur la terrasse, sur le côté. » Fait que là, tout le monde en sortait. Et là, j'entends Georges qui fait son lien, son lien. « Tiens, prends ça. »
Starting point is 01:08:22 Alors, tu peux-tu croire qu'on devait être quoi? 1500 étudiants? Quelque chose comme ça. Il me donne un gros cabaret de... de... voyons, de sous-marin. Des sandwiches, des grands sandwiches. Puis il fait « Sors dehors! » Parce qu'il nous recevait
Starting point is 01:08:39 à dîner. Fait qu'on sort dehors et là, derrière moi, il y a l'équipe des cantonniers, qui est l'équipe de hockey. Et je les entends dire « Hey, on suit la fille en avant. » Et moi, je me suis retrouvée à faire partie de la gang, de l'équipe de hockey.
Starting point is 01:08:56 Puis moi, j'avais qu'eux autres que je me suis tenue tout le secondaire 5. Fait que c'est ça. C'est ce plaisir-là. On avait un directeur extraordinaire qui s'appelait Ernest Bélanger. Ernest était d'une sévérité incroyable. Lui, il disait,
Starting point is 01:09:13 « Je vous donne ça, mais il dit, à l'extérieur de ça, sortez jamais de là. Faites ce que vous voulez à l'intérieur, mais à l'extérieur, ça ne marche pas. » C'était vrai. Oh, que c'était vrai. On avait une place publique, comme
Starting point is 01:09:28 je te dis, en alvéole, puis le deuxième étage était ouvert sur le premier, OK? Puis lui, il nous disait, jamais deux sur la même tuile. Qu'est-ce que ça veut dire, jamais deux sur la même tuile? Non. Ça veut dire pas de couple qui s'embrasse. OK? Et à un moment donné, on entend un gros
Starting point is 01:09:43 PAO puis un cri qui dit j'ai dit jamais deux sur la même tuile il y avait un couple qui s'embrassait sur le premier étage il a laissé tomber ses cartables à côté d'eux autres j'ai dit jamais deux mais c'était ça Ernest
Starting point is 01:10:00 et Ernest quand il venait le temps de faire des spectacles écoute moi je l'ai déjà vu habillé en cheerleader, puis c'est lui qui faisait la moustache à pape ou un affaire de même. En tout cas, il faisait des spectacles. Il acceptait de faire des spectacles.
Starting point is 01:10:17 C'était une école extraordinaire. Les professeurs... Fait que oui, je pense que ça pourrait s'arrêter là. C'est un bel hommage aux écoles aussi, aux efforts qui sont faits. Puis c'est vrai, surtout au secondaire,
Starting point is 01:10:32 on a besoin d'avoir de la liberté et on a besoin d'avoir des limites. C'est pour ça que c'est complexe. On disait aux parents, il faut laisser un cadre un peu souple. Des fois, on ne sait pas jusqu'à... Et ce directeur-là, lui, c'était clair. Je veux vous amuser.
Starting point is 01:10:48 – Oui. Puis il participait à l'amusement. – Oui, c'est ça. – C'est ce qui fait qu'on le respectait. – Parce qu'il faisait partie un peu de la gang en même temps. – Oui. Puis les professeurs aussi. Les professeurs participaient. Les professeurs faisaient des spectacles. Tu sais, il y a des écoles, je ne sais plus,
Starting point is 01:11:04 mais moi, à mon époque, on avait de la musique. Alors, j'ai joué de la trompette. Et je trouve que c'est des choses qui manquent maintenant dans les écoles. Il n'y a comme plus de cours de musique parce qu'il n'y a plus d'argent. Mais ça, ça faisait en sorte
Starting point is 01:11:20 qu'il y avait autre chose. Parce que là, en ce moment, dans les écoles, ce que moi, je trouve assez triste, pour moi, qui est plus une artiste, c'est que c'est full sport. Mais côté artistique, je veux dire, il y a encore, il y en a encore.
Starting point is 01:11:35 Il y a les arts. Lui, on a développé, quand j'étais la directrice de l'École de musique de Riverson, on a développé art-études avec la musique. Parce qu'il y avait déjà, justement, il y avait déjà sport port-études. On a un peu copié ce modèle-là. Je trouve que déjà,
Starting point is 01:11:49 d'entendre la musique... Moi, j'étais dans un orchestre et je jouais du bariton. C'est épouvantable. Parce que quand tu pratiques, la fin de semaine, ça fait pou! Oui, c'est ça. Il n'y a aucune mélodie. Tu comprends, c'est un instrument de basse.
Starting point is 01:12:03 Tu prends ça dans l'autobus, c'est gros. Mais quand tu arrives toute ensemble, c'est là que tu comprends la force du groupe. Parce qu'on dirait que moi, avec mon instrument seul, c'était bizarre. Mais ensemble, et puis l'instrument de basse, c'est tellement important. Et là, on dirait que tu comprends une société
Starting point is 01:12:20 où on n'a pas le même son, mais ensemble, ça sonne bien. Tu sais, tout seul, ça ne sonne pas nécessairement bien. Oui. Fait que moi, tu sais, la musique, j'ai toujours, je me suis toujours dit, c'est se mettre en harmonie. La musique, il faut se mettre en harmonie quand on dit qu'on est plus qu'un.
Starting point is 01:12:36 Donc, c'est quelque chose de très formateur. Oui. Puis tu sais, quand tu lis une portée de musique, tu ne peux pas t'obstiner, parce qu'on ne la suit pas, ça ne marchera pas. Ça ne marche plus. F Parce qu'on la suit pas, ça marchera pas. Ça marche plus, ouais. Fait qu'on peut pas... C'est quelque chose de mathématique, de cartésien
Starting point is 01:12:49 et en même temps d'artistique. Oui. C'est très, très complet. Oui, puis je veux dire, moi, je me souviens, dans les trompettes, on était quatre. C'était trois gars et moi. Mais il y en avait un là-dedans, là, je disais, jamais j'aurais parlé à ce gars-là.
Starting point is 01:13:05 Et là... Hey, c'était un grand, jamais j'aurais parlé à ce gars-là. Et là? C'était un grand, grand, grand, les cheveux longs, un Led Zeppelin ou un enfer de même. Je dis, jamais que je serais allée à la rencontre de ce gars-là. Mais ça s'est avéré quelqu'un d'extraordinaire. T'avais un petit préjugé?
Starting point is 01:13:19 Oui, parce que moi, j'avais peur de ce monde-là. Je pensais que ça, ça pis la drogue, j'avais peur de ce monde-là. Je pensais que ça, ça puis la drogue, là, c'est trop... Mais là, écoute, rire avec ce gars-là. On a eu du fun, là, mais du fun. Et c'est ça qui est extraordinaire. C'est la rencontre
Starting point is 01:13:36 de gens vers qui tu n'irais jamais sinon. C'est ça qui est le fun, de faire des choses de groupe. Oui. Ça peut être le sport, ça peut être la musique, mais d'être de la danse, tu sais, dès qu'on est ensemble, on découvre des gens,
Starting point is 01:13:49 on a ça en commun, ce goût-là, cette passion-là, mais on n'est pas toutes pareilles. Non, c'est ça. Es-tu prête à passer au niveau rouge?
Starting point is 01:13:55 Oui, allons-y. Alors, tu m'en donnes trois, s'il te plaît. OK. Bon, alors, un, deux, trois.
Starting point is 01:14:04 Je suis contente qu'on ait parlé de la musique, ça me rend... Oui, ça nous rend heureux. Oui. Quelle place prend l'intimité dans ta vie? OK. Est-ce que tu t'es déjà rendue au bout de tes limites physiques et psychologiques, et ou psychologiques?
Starting point is 01:14:19 Que dirait la jeune Sonia de la femme que tu es? Tu en choisis une, on répond à une seule question dans les rouges. C'est sûr que celle qui m'appelle, c'est celle-là, parce que j'ai envie vraiment de me répondre. Vas-y. Que dirait la jeune Sonia de la femme que tu es? Qu'est-ce qui s'est passé? Qu'est-ce qui t'est arrivé? Comment t'as pu laisser
Starting point is 01:14:43 les choses t'écraser à ce point-là? Parce que là, on vient de parler en plus de la Sonia. Oui. Forte. Forte. La Sonia, le sens. Oui, qui fonce. Le sens de toi. Qui fait son propre
Starting point is 01:15:00 chemin. Qui en a rien à foutre des autres. Qui voit pas le jugement. C'est peut-être ça. C'est la naïveté que des autres, qui voit pas le jugement, c'est peut-être ça, c'est la naïveté que j'avais de pas voir le jugement des autres, de me dire que dans la vie, c'est le plaisir avant tout. Tu n'as rien à foutre du jugement des autres,
Starting point is 01:15:15 mais pas des autres, parce que tu préoccupes toujours les autres, mais rien à foutre du jugement qu'ils ont sur toi. Exactement, c'est ça. Pourquoi? Est-ce que tu sais que le moment où ça a cassé, est-ce que c'est le moment que tu nous expliquais tantôt
Starting point is 01:15:33 ou c'est arrivé avant? C'est arrivé... avant. Tu n'es pas obligé d'aller là si tu ne veux pas y aller. Tu as eu un avant et tu as eu un après. Mais, je pense que c'est sûr que, à la pandémie, je pense que c'est ça qui m'a fait réaliser où j'étais rendue. Que mon agent et ma mère m'ont dit, « Là, Sonia, je pense qu'il serait temps que tu vois un médecin. » Parce que moi, je ne voulais pas
Starting point is 01:16:41 accepter que je pouvais faire une dépression. Puis je me disais tout le temps, je vais m'en sortir toute seule, je vais m'en sortir toute seule, je vais m'en sortir toute seule. Mais on dirait que la pandémie, ça s'est venu comme chercher peut-être la seule force qui me restait. mes défenses ont vraiment tombé puis que la petite armure de paille avec des marguerites s'est envolée. Est-ce que tu as consulté? Est-ce que tu as suivi les conseils de ta mère et de ton agent?
Starting point is 01:17:41 Oui. Je suis allée, mais comme je suis tombée sur quelqu'un d'extraordinaire médecins extraordinaire parce que je n'ai pas de médecins de famille et c'est sûr qu'elle coûte là il me disait je vais vous donner un antidépresseur à mar, Marc-Claude! Je me disais, je peux pas prendre ça. Qu'est-ce que je vais devenir? Moi, j'ai besoin de moi pour jouer. T'avais peur de te déconnecter de tes émotions? Oui.
Starting point is 01:18:13 T'avais peur que ça se gèle, quelque chose? Bien oui. Je me disais, comment je vais exercer mon métier? J'ai besoin de moi. C'est moi, mon instrument. C'est ta sensibilité. Oui. C'est tes forces et faiblesses. C'est ça. Mais en parlant
Starting point is 01:18:28 à une autre personne dans le métier qui prenait aussi des antidépresseurs, qui est partie à rire en me disant « Sonia, tu savais le nombre d'acteurs et d'actrices qui prennent des antidépresseurs? » Il m'a rassurée. Il m'a dit,
Starting point is 01:18:46 c'est pas avec ce que tu prends que tu vas être quelqu'un d'autre ou que tu n'auras plus accès à ce que tu as besoin pour jouer. C'est ce qui m'a aidée parce que je redoutais énormément
Starting point is 01:19:02 de prendre ça. Moi, je sais que je suis très réceptive. Ça fait effet rapidement. Écoute, même que moi, là, je suis une candidate, selon moi, là, je suis une candidate placebo extraordinaire. Moi, tu me fais croire que c'est ça,
Starting point is 01:19:20 puis ça va marcher. Fait que quand c'est ça... Alors, j'ai dit au médecin, je voulais pas la dose qu'il m'offrait. J'ai dit, on va commencer plus petit. Et puis... Puis Marc-Claude, là, c'était...
Starting point is 01:19:35 Je me levais le matin, là, et je pleurais toute la journée. Pendant la pandémie, là. Et c'est là, c'est ça qui a fait que ma mère était super inquiète, mon agent aussi. Puis j'ai commencé ces médicaments-là
Starting point is 01:19:52 puis il m'avait dit, ça va prendre une semaine, même, c'est long, avant qu'ils disent que c'est pas compliqué. Quand je te dis effet placebo, moi, j'ai appelé ma mère deux jours après. Elle me disait, « Je ne pleure plus. Qu'est-ce qui va m'arriver? Je ne pleure plus, maman.
Starting point is 01:20:11 Je ne pleure plus pantoute. » Mais ça, ça a duré peut-être quelques mois. Et le fait de ne plus pleurer à tout moment, tout le temps, ça m'a fait du bien, là. Ça t'a donné une pause. Ça m'a donné une pause, là. C'est épuisant, là.
Starting point is 01:20:33 C'est très épuisant. Je ne sais pas si tu te souviens, tu sais, je l'ai faite le matin, tu sais, en disant, « Je suis tannée de pleurer, c'est dur, c'est épuisant. » Mais c'était ça. C'est ça. C'est clair que t'allais pas bien. On sentait une souffrance chez toi.
Starting point is 01:20:54 Fait que c'est ça. Puis l'affaire, c'est qu'ensuite, bien, tu sais, c'est bien beau, là, la médication, mais on règle ça comment? Puis qu'est-ce qui est départagé? Qu'est-ce qui est moi? C'est-tu, la médication, mais on règle ça comment? Puis qu'est-ce qui est départagé? Qu'est-ce qui est moi? C'est-tu parce que je vieillis que je suis plus sensible?
Starting point is 01:21:10 C'est-tu ça qui me fait pleurer? Qu'est-ce qui me fait pleurer? Qu'est-ce qui me met... Tu sais, j'avoue que c'est ça que je trouve difficile. Et moi, je disais à ma mère, ma mère me disait, il faudrait que tu vois un psychologue. Mais je dis, ma mère, j'en ai vu. Puis j'ai dit,
Starting point is 01:21:26 il me pose toutes les questions que je me suis, que je me pose. Parce que Dieu sait que moi, là, j'aurais très bien pu, puis je le disais souvent à la farce, mais être une religieuse en contemplation, là, moi, j'aime ça
Starting point is 01:21:42 contempler, puis réfléchir, puis me questionner, puis dire pourquoi j'agis comme ça souvent c'est ça je me mettais à pleurer puis je fais ok qu'est-ce qui m'a fait pleurer qu'est-ce que j'ai vu c'est quoi la nouvelle qu'est-ce que j'ai vu à la télé, qu'est-ce que j'ai vu dehors
Starting point is 01:21:58 ah le ciel est gris ah ben ok c'est ça le ciel est gris, il fait pas soleil aujourd'hui ah ok c'est ça ça me ciel est gris. Il ne fait pas soleil aujourd'hui. » « Ah, OK, c'est ça qui me... » Ça me prenait... J'avais besoin de... Mais tu es-tu une hyper sensible? Ah oui, hyper sensible. Donc là, tu n'as pas consulté suite à ça?
Starting point is 01:22:16 J'ai trouvé quelqu'un. Tu as trouvé quelqu'un pour t'aider. Parce que tu sais, quand on prend la médication, c'est bien d'avoir une thérapie qui va avec. Oui, parce que ça ne peut pas juste être ça. Et puis, j'oublie tout le temps le nom de cette fameuse thérapie-là, qui m'aide beaucoup, mais la pandémie a aussi fait... Tu sais, je peux le voir, je ne peux pas le voir.
Starting point is 01:22:41 Tu sais, ça a été un peu complexe, tout ça. Mais c'est une thérapie qui me va qu'est-ce que tu as appris de cette thérapie c'est une thérapie avec le mouvement des yeux ah oui oui oui c'est-tu PNL
Starting point is 01:22:57 je ne veux pas dire n'importe quoi mais je sais ce que tu veux dire le movement, eye movement je sais parce que c'est quand même une thérapie qui est reconnue, cette thérapie-là. Ça fait 30 ans qu'il y a des études qui perfectionnent tout ça. Ça ne me revient pas, mais en tout cas, on va le décrire.
Starting point is 01:23:13 C'est le mouvement des yeux. Quand on dort, nos yeux font un mouvement. Et ça, enfant, homme, femme, tout être humain confondu, on a les mêmes mouvements qui se répètent quand on dort. Et ces mouvements de yeux-là
Starting point is 01:23:32 sont associés au fait que c'est comme si c'était, on nettoie, c'était notre lave-vaisselle pendant la nuit, là. Le cerveau se nettoie. OK. De ce qui s'est passé pendant la journée et tout ça. Et là, moi, c'est sûr que quand il m'a vue pour la première fois,
Starting point is 01:23:53 il a commencé l'exercice. Puis après chaque mouvement, c'est des mouvements qui durent 30 secondes. Mais il y en a beaucoup, là. Ça dure une heure, là. OK? Et après chaque mouvement, qu'est-ce que vous ressentez? Quelle image est venue? Puis c'est genre pas de pression, rien.
Starting point is 01:24:14 Il ne s'est rien passé. Sauf qu'à un moment donné, je ne sais pas ce qu'il y a, mais j'ai dit ça me brûle ici derrière l'oreille droite. Et ça, c'est l'amidale qui est là et c'est cet organe là mais là je veux pas dire n'importe quoi là parce que je ne me tromperais mais c'est ça qui qui qui qui te déséquilibre non qui qui qui qui nettoie ok qui nettoie, je comprends. Alors ça, ça me brûlait.
Starting point is 01:24:45 Je pensais que ça déclabrait tes émotions. OK, c'est le contraire. Oui, c'est ça qui travaille. OK. C'est ça qui travaille. Ça travaillait. Écoute, ça me brûlait, ça me brûlait, ça me brûlait. Et ça, ça a fonctionné avec moi énormément.
Starting point is 01:24:58 Et là, présentement, es-tu encore sous antidépresseur? Oui. Puis ça, ça te va bien? Tu vois la différence? Oui, bien, écoute, je pense là que c'est plus... Je ne sais pas à quel point ça m'aide. Je pense que oui.
Starting point is 01:25:17 Tu sais, le fait que mon psychologue, avec cette méthode-là, est à Sherbrooke, c'est plus difficile parfois de prendre un rendez-vous, d'y aller. C'est niaiseux, hein? Mais avec la circulation, là, moi, je reste à l'Île-Perron.
Starting point is 01:25:36 On se comprend, là. À un moment donné, là, c'est comme si je n'étais plus capable. Je n'étais plus capable de faire des heures de route puis tout ça. Fait que c'est sûr que c'est au grain de celle, mes visites. Mais je sais que là, je serais due. Je serais due pour une visite. Puis c'est ça que j'aime avec ce traitement,
Starting point is 01:25:55 c'est que même une visite va m'apporter beaucoup. Puis je peux surfer là-dessus. Mais est-ce que ta famille te sent mieux? Ah oui! Oui, oui, oui. Parce que c'est souvent les autres qui vont nous guider par rapport à nos états, parce qu'ils les subissent aussi, ils les voient. Oui, c'est sûr. Mais même moi aussi, je veux dire,
Starting point is 01:26:23 me lever le matin, là, puis tout de suite me mettre à pleurer, je le vis plus, là. Mais ça doit aller juger. Ah oui, énormément. Énormément. C'est... Je te jure, là, quand c'est arrivé, là,
Starting point is 01:26:39 puis je dis... C'est genre... C'est l'été avant la pandémie que je me suis retrouvée chez le médecin. Parce que là, ça faisait dix ans. Dix ans que ma mère voulait
Starting point is 01:26:54 que j'aille. Que tu traînais ça. Ah oui, que je traînais ça. Puis quand on est dans le mois, je disais, non, non, on va surmonter ça. Ça va bien aller. On a beaucoup cette tendance à dire qu'on va être capable de tout ça.
Starting point is 01:27:07 Mais à un moment donné, on est plus calibré. C'est comme il y a des affaires qu'il faut aller faire replacer ça par différentes façons. Les antidépresseurs font peur à beaucoup de gens et en même temps, sauvent beaucoup de gens aussi.
Starting point is 01:27:22 Les antidépresseurs. Donc, il y a quelque chose qui s'est calibré avec, en plus, la thérapie qui vient avec. Il y a aussi, parce que pendant tout ce temps-là, moi, je dis à ma mère, c'est la prime inoppos. La réponse à beaucoup de choses.
Starting point is 01:27:40 Mais en même temps, qui cause beaucoup d'impact. Effectivement. C'est mélangeant, cette période-là. Oui, c'est mélangeant. On a mal à quelque part, ça peut être ça. On peut avoir des maux de tête, ça peut être ça, de la fatigue extrême.
Starting point is 01:27:52 Des changements hormonaux, ça nous touche de partout. Parce que j'en parle souvent. Après ça, sur les sites, les femmes écrivent « Mais prenez des hormones! » Mais j'en prends. Mais t'es quand même hyper sensible. J'en prends des hormones. Mais t'es quand même hyper sensible. Mais c'est ça aussi. Je veux dire, ça, ça prend pas
Starting point is 01:28:09 un doctorat en psychologie, là, quand on te regarde et que ce que tu nous racontes, tu sais, t'as cette capacité-là d'être touchée facilement par le monde extérieur. Oui, puis je me retiens plus. Parce que pendant une année, moi, je me suis retenue de pleurer.
Starting point is 01:28:26 Parce qu'on me disait, on m'avait passé une remarque. Toi, c'est drôle, hein? À chaque fois tu dis, « Hey, il est arrivé ça, puis je pleurais! » J'étais jeune, là, dans la jeune vingtaine. Et ça m'a bloquée, puis là, je me suis dit, « OK, il ne faut plus que je pleure, il ne faut plus que je pleure, il ne faut plus que je pleure. Hey, j'ai eu mal à la gorge, là, cette année-là.
Starting point is 01:28:44 Mal à la gorge, mal à la gorge, mal à la gorge tout le temps. Mal à la gorge tout le temps. C'est parce que quelqu'un qui pleure, des fois, ce n'est pas toujours facile à recevoir. Ah non, je le sais. Ça dépend dans quel état la personne qui est devant toi est aussi. Des fois, ça met un terme à quelque chose. Quelqu'un qui pleure, il faut arrêter ce qu'on est en train de faire.
Starting point is 01:29:05 Il faut soutenir la personne qui pleure. Puis des fois, on n'a pas toujours le temps, la patience, les mots. Oui, les mots. Parce qu'on essaie de trouver quelque chose à dire pour ralentir ce pleur-là. Alors, tu sais, des fois, c'est sûr que le regard de l'autre peut... C'est comme une surprise, des fois, quelqu'un qui se met à pleurer. Tu t'attends pas à ça. regard de l'autre, c'est comme une surprise, des fois, quelqu'un qui m'a pleuré. Une surprise, puis des fois, j'ai vu, moi, des réactions de gens qui font...
Starting point is 01:29:30 Les gens qui font... Mais moi, maintenant, des fois, ce que je vais dire, c'est... Bon, là, je le sens, je vais être émue. Tu sais? Non, parce que tu peux casser la glace. Non, c'est ça. Tu sais, en même temps, je vais être émue. Tu sais? Non, parce que tu ne peux pas changer. Tu vas casser la glace.
Starting point is 01:29:46 Non, c'est ça. Puis tu sais, en même temps, on t'aime pour ça. Tu comprends? Tu sais, je veux dire, quand je dis Sonia Vachon, pour moi, c'est la sensibilité. C'est l'hyper-sensibilité. Tu sais, puis tu en as fait ton métier aussi. Oui, oui.
Starting point is 01:30:01 Tu sais, je veux dire, tu t'es dirigée en art dramatique, tu sais, je veux dire, où c'est un jeu d'émotions. Oui, oui. Tu sais, je veux dire, tu t'es dirigée en art dramatique, tu sais, je veux dire, où c'est un jeu d'émotions. Oui. Et ton corps te permet de nous livrer ces émotions-là, tes yeux, tout ce que t'es. Alors, il faut qu'on sente que tu les ressens. Oui. Ça fait certainement, toi, encore une plus
Starting point is 01:30:17 grande actrice, cette capacité-là que t'as à nous transmettre des émotions. Oui, parce que, tu sais, c'est ça. Comment dire? Souvent, j'ai pas besoin d'aller les chercher. Je fais juste les écouter. Ils sont là. Je fais juste les écouter. Puis les amener.
Starting point is 01:30:36 Ils sont là. Donc, la jeune Sonia, elle dirait quoi aujourd'hui? Elle dirait là, là, là... Fonce. Fonce. Oui. Je te souhaite que tu fonces, Sonia.
Starting point is 01:30:50 Oui, oui. En tout cas, ce que tu as raconté quand tu étais jeune, je trouve ça fascinant. Tu sais, ce lead-là, cette espèce d'autorité, bien, pas plus enthousiaste, mais leader, pas autorité. C'est ça, tues une leader naturelle positive. Oui, positive. Ça vaut quelque chose.
Starting point is 01:31:09 La folie, c'est important. La folie, c'est important. Il y avait une pub, à un moment donné, quand j'étais jeune, au secondaire, je sais pas trop si c'était une pub de chocolat, pis là, il y avait Batman et Robin qui arrivaient de même. J'avais une amie,
Starting point is 01:31:24 Lucie Vienne, pour rentrer sur la place publique, des casiers à la place publique, il y avait des portes qui s'ouvraient. Tu pèses dessus. Notre fun, c'était ça. On ouvrait ça et on faisait Batman et Robin. Puis là, on se faisait regarder,
Starting point is 01:31:43 mais tout le monde riait. Et c'est ça, c'est des folies qu'il faut qu'il faut faire faut les faire la spontanéité la faune et le bonheur le plaisir amusons nous c'est ça je pense retrouver l'amusement veut aller dans le niveau mort à yvan attendu en garde temps puis je me qu'ai le niveau mauve le niveau moore des questions hypothétiques sonia donc comment imagines-tu ton dernier repas mon dieu de dieu gargantuesque qu'est ce que tu manges, là, je suis une épicurienne. Puis là, c'est ça.
Starting point is 01:32:28 Là, ça, c'est un autre événement de ma vie, là. OK. Suite... Et là, je le dis, je l'assume. Suite à un choc émotionnel, OK? Diabète. OK? Alors, encore là, mon médecin m'a vraiment talonné pendant un an pour que je prenne le fameux Ozampic.
Starting point is 01:32:47 Parce qu'il me dit... Parce que moi, j'écris tout là. Tout, tout, tout, tout, tout. Et mon petit carnet, tout depuis là. OK? Depuis... J'avais 55 ans, là. Parce que le diabète, c'est une maladie qui a beaucoup d'incidence.
Starting point is 01:32:57 Oui. Fait que j'écris tout ce que je mange, tout ça, le glycémie, nanana. Et là, lui, il me dit... J'aimerais ça que vous preniez Ozempic. Et là, je suis là, mais non. On veut comprendre, là, c'est des injections. Les injections, oui. Qui font en sorte
Starting point is 01:33:14 que ça t'enlève l'appétit. Et là, je dis, vous ne comprenez pas, là. Moi, je suis une épicurienne, là. Je dis, c'est pas possible. Je dis, vous vous rendez-vous compte? Vous nous enlevez l'appétit. Alors, il y en a qui le ferait le mieux pour ça. Mais oui. Mais moi, c'est horrible
Starting point is 01:33:30 pour moi. Puis là, il m'a dit, c'est juste parce qu'avec ce que je vois dans vos livres, ce que vous mangez, tout ça, il dit, j'ai l'impression que peut-être que vous seriez une candidate avec Ozempic à éliminer le diabète.
Starting point is 01:33:47 Mais là, Marc-Claude, je trouve ça plate. Alors, c'est pour ça que mon dernier repas serait gargantuesque. Un, j'arrêterais l'Ozempic. Une coupe de moi avant. Pour revenir... Parce que là, c'est-à-dire quand on te met quelque chose devant toi,
Starting point is 01:34:06 tu peux pas manger comme tu le veux. Regarde, l'affaire, là, Marc-Claude, c'est que moi, je mange, OK, je mange, je mange, avant Zampic, OK, je mange, c'est bon, oh, c'est bon, j'en veux encore, j'en reprends un autre assez, c'est pas grave, je suis pleine, c'est tellement bon, c'est tellement bon,
Starting point is 01:34:22 puis là, tu manges, puis t'es pleine, mais c'est bon! Zampic, prends une bouchée, deux bouchées, trois bouchées, c'est bon. C'est tellement bon. Puis là, tu manges, puis t'es pleine. Mais c'est bon. On s'en pique. Prends une bouchée. Deux bouchées, trois bouchées. C'est bon. Herc. Herc. Mal au cœur. OK. Fini. Ça finit là.
Starting point is 01:34:37 Il n'y a pas d'autre bouchée. Parce que le mal de cœur te pogne. En tout cas, moi, dans mon cas. Il y en a pour qui, il n'y a pas ça. Mais moi, le mal de cœur me pogne. H tout cas, moi, dans mon cas, là. Tu sais, il y en a pour qui, il y a pas ça. Mais moi, le mal de cœur me pogne. Et là, plus envie de rien. Mon dieu, qu'est-ce qu'on mange? Je sais pas. Ça fait des semaines que j'ai pas
Starting point is 01:34:53 fait à manger. Moi qui aime tant faire à manger. Ça, c'est tout un changement, là. OK? C'est pas le fun. Je trouve pas ça le fun. Du tout, du tout. Alors, mon dernier repas. Il y a tout, là. OK? Puis moi, c'est genre...
Starting point is 01:35:10 C'est... Martin Picard, là, il est là. T'as du gras de canard! J'ai du gras de canard! J'ai du... De la terrine, du foie. Parce que lui, il sert du gras de canard dans tout, là. C'est tellement bon, là. Fait que, tu sais, c'est ça, là. OK, t'es dans le gargantuaire. Dans le garg... Tu sais, le repas que ça arrête plus, là, qu'est tellement bon, là. Fait que, tu sais, c'est ça, là. Ok, t'es dans le gargant, tu sais.
Starting point is 01:35:25 Dans le gargant, tu sais, le repas que ça arrête plus, là. Qu'il y a des entrées, pis qu'il y a des trous normaux, pis t'as fait passer tout ça. Pis que, tu sais, des affaires, là. Tu sais, un peu à l'astérix, là. Tu sais, quand tu manges, là, dans les 12 travaux, là. C'est une affaire de même, là.
Starting point is 01:35:42 Tu sais, tu manges, pis t'es allongée, là, pis tu prends un break tu sais ça finit plus et tu manges avec qui? ah mon dieu je pense que c'est un open bar c'est tous mes amis que j'aime c'est t'es là je te vois là t'es là moi aussi je vais manger c'est ça oui on mange là ben oui c'est ça on vient du foie gras là t'as tout ça là c'est ça on vient du foie gras t'as tout ça c'est une poutine au foie gras mais moi aussi je cherchais le mot c'est du foie gras les petites bouchées croustillantes tu les mets dans la bouche ça explose
Starting point is 01:36:13 ça fond t'as tes amis, ta famille ma famille, mes amis pis l'affaire c'est que c'est le dernier repas mais il est éternel ok là t'as du faire les règles du jeuest le dernier repas, mais il est éternel. OK, là, tu as le direct du jeu dans ton dernier repas parce que tu m'allais dire. Qu'est-ce que tu dis aux gens?
Starting point is 01:36:31 C'est la dernière fois que tu les vois. Qu'est-ce que je dis? Je leur dis que je les aime. Je les remercie. Merci. Merci d'avoir été dans ma vie. Merci de m'avoir apporté du bonheur. Merci de m'avoir fait connaître des choses. Merci de m'avoir fait changer d'idée. » Parce que ça, c'est une affaire que j'expliquais à ma fille récemment, que c'est important de toujours avoir l'esprit ouvert parce que j'ai dit des fois on défend un point de vue ou mc c'est ça non non non plus l'autre personne ta porte est donc un nouvel argument plus de fait à ben attaque
Starting point is 01:37:14 j'avais pas vu ça demain fait juste important de réfléchir dans vie puis de jamais mettre un point final à ce qu'on pense parce qu'il peut toujours arriver quelque chose qui nous fait changer d'idée. Alors, merci de faire en sorte que j'ai pu changer d'idée sur plein de choses. Est-ce que tu pars en paix? Ah, sûrement. Avec juste un petit regret de ne pas avoir eu un troisième enfant.
Starting point is 01:37:44 Ça, c'est le seul regret de ma vie. C'est ça. Tu voulais un troisième enfant? Oui. Oui. Pourquoi tu voulais un troisième enfant? J'en avais besoin. Mais c'est drôle parce que, je l'ai déjà dit ça mais à un moment donné on était, parce que l'été on allait passer genre une semaine chez ma grand-mère, Rose-Hélène à Mégantic
Starting point is 01:38:12 elle habitait sur le bord de l'eau puis en soirée on faisait toujours un feu puis elle invitait d'autres cousines puis des cousins puis ma grand-mère était extraordinaire c'est la mère de ma mère elle nous posait de sortes de questions puis on jasait cousines, puis des cousins. Puis ma grand-mère était extraordinaire, c'est la mère de ma mère, tu sais. Elle nous faisait, elle nous posait toutes sortes de questions,
Starting point is 01:38:28 puis on jasait, puis tout. Et puis, à un moment donné, c'était ça. C'était qu'est-ce que, si on voulait des enfants. Et moi, j'avais répondu à ma grand-mère, je sais pas, je devais avoir 9-10 ans. Moi, je veux 7 enfants. On va être pauvres, mais on va être heureux. Mais, mais,
Starting point is 01:38:49 je pense que... Est-ce que ça impliquait? Je l'avais vu que... T'étais pas dans un rêve, là. Mais tu sais, c'est parce qu'en même temps, ma grand-mère, elle est née de douze enfants. Fait que, tu sais, puis l'affaire,
Starting point is 01:39:07 c'est qu'il y avait ma cousine Sylvie, ma cousine France, qui sont les enfants du frère de ma mère, donc cousins directs, là. Mais il y avait surtout... Là, je sais pas, là, tu vas m'aider au niveau de la parenté, là. Les cousins de ma mère... — Bien, c'est tes petits-cousins.
Starting point is 01:39:25 – Mes petits-cousins. Mais mes petits-cousins qui sont pas loin de notre... qui sont juste un petit peu plus vieux que nous autres, là. – Je comprends. Il y a pas une grosse différence. – OK. Fait qu'on était beaucoup... Puis moi, j'aimais ça. J'aimais les... Hé, ma grand-mère, c'était l'aînée, là. Fait que c'est sûr que les parties de Noël,
Starting point is 01:39:41 le jour de l'an, l'été, tout ce monde-là se retrouvait chez ma grand-mère. Fait que c'est sûr que les parties de Noël, le jour de l'an, l'été, tout ce monde-là se retrouvait chez ma grand-mère. Fait que c'était une grosse famille, tout du monde drôle. C'est ça que tu voulais recréer. Oui. T'as l'impression que deux, c'était pas assez une grosse famille. Non, c'était pas assez. Et là, là,
Starting point is 01:39:57 j'arrête pas de me dire... Là, Généon, il y a une amoureuse. Mais j'ai juste hâte que Joséphine ait un amoureux. Je veux du monde dans la maison. Tu aimes ça. Oui, j'aime ça. J'aime ça, le monde dans la maison.
Starting point is 01:40:13 Mais mon Jean-Claude, il est plus... Il est plus réservé. Ça, c ça a comme... Comment je pourrais dire ça? Ça a fait qu'à un moment donné, on reçoit moins de monde. Parce que lui... Oui, ça me manque.
Starting point is 01:40:37 Ça me manque beaucoup. Mais à un moment donné, tu t'habitues. J'ai lâché prise. Moi, j'ai lâché prise beaucoup dans ma vie. Une médaille olympique a lâché prise. Moi, j'ai lâché prise beaucoup dans ma vie. Une médaille olympique en lâché prise. C'est pas facile, lâcher prise. Non, mais...
Starting point is 01:40:52 Mais c'est le choix. Puis souvent, je me le répète. C'est le choix. Tu l'acceptes-tu, le choix, là? Oui. OK, c'est bon. On lâche prise. On lâche prise.
Starting point is 01:41:07 Est-ce que tu as une question pour moi? Ah oui. Hé, attends une minute. Attends une minute. Hé, attends un petit peu. Je suis tellement nerveuse dans ce moment-là de la question. OK.
Starting point is 01:41:45 Mais là, je ne sais pas si... Je me trouve tellement insignifiante. Oui, hein? J'ai envie de te demander, Marie-Claude, est-ce que tu pensais... Est-ce que... Je ne sais pas comment la demander. Quand tu es arrivée pour la première fois à Deux filles le matin, pensais-tu que c'est ça qui allait arriver? Est-ce que tu... Je pensais que j'allais continuer. Est-ce que c'est ça que tu voulais faire dans la vie?
Starting point is 01:42:03 Bien non. Non, non, non, non, non. Bien en fait, tu sais, sais-tu quoi, quand je prends du recul de ma vie, parce qu'à 50 ans, moi, j'ai fait un gros bilan de vie. OK. J'avais besoin, on dirait qu'à 35 ans, je savais qu'à 50 ans, il fallait que je fasse un bilan. Ça faisait 15 ans que j'attendais ça. Vraiment, pour moi, 50 ans,
Starting point is 01:42:20 là, j'ai 54, mais 50 ans, pour moi, ça marquait quelque chose. C'était comme, c'est l'heure des bilans et surtout l'heure de savoir où je m'en vais. Puis je pense que c'est là que j'ai fait le point avec la télé. Parce que, tu sais, on dirait que moi, la vie m'a tellement offert de choses, puis moi, bien, je dis oui. Quand quelque chose arrive, je me dis, au pire, je vais me planter.
Starting point is 01:42:42 C'est pas grave, mais je vais l'avoir fait. Tu sais, je suis beaucoup comme ça. Fait que quand il y a des opportunités, quand il y a des choses qui se présentent, je vais dire non, des fois à cause de mon horaire, ou des fois c'est vraiment... Mais j'ai tendance à dire, on va l'essayer. Regarde, si j'aime pas ça, on verra d'autres choses.
Starting point is 01:42:58 Tu sais, pour moi, c'est ça. La vie, on sait qu'il y a une fin. Donc pour moi, ça a toujours été présent, la mort, dans ma tête. Oh boy, OK! Dans le sens que c'est maintenant.'est sûr pour pas ça dans cinq ans l'os puis quand j'ai 50 ans j'ai comme fait le chemin ce bilan de villa puis bon à 40 ans la vie m'a amené à la télé ce que j'avais jamais souhaité faire si moi je me souviens de tabac coûté pendant que j'étais en congé de
Starting point is 01:43:20 maternité tu comprends je sais pour moi ça me faisait du bien le t'écouté à 2 fait le matin c'est pour moi c'est comme de maternité. Tu comprends? Pour moi, ça me faisait du bien d'écouter à deux filles le matin. Pour moi, c'était comme une émission fort. Et je comprenais, quand je suis arrivée là, à quel point on était des amis dans la vie de ceux et celles qui nous regardaient parce que j'ai vécu la même chose. Moi, c'est un peu comme si j'étais rentrée
Starting point is 01:43:39 comme... Sais-tu Fanfreluche qui rentrait dans son livre? Bien, moi, c'est un peu comme si j'étais rentrée dans la télé. Je suis arrivée à deux Deux filles le matin ». C'est à 50 ans que je me suis dit qu'il y a quand même un filon conducteur dans toute ma vie. Parce que j'ai déménagé beaucoup, beaucoup quand j'étais jeune. Donc, j'ai rencontré des gens de partout que je ne connaissais pas.
Starting point is 01:43:58 Tu comprends, il fallait que je m'adapte rapidement. Bon, c'est ça, je ne me suis pas beaucoup attachée parce que ça deviendrait trop lourd. Après ça, la politique m'a amenée à me promener encore une fois de plus partout au Québec, de façon différente. Mais là, je rentrais chez les gens physiquement, en faisant du porte-à-porte. Et, tu sais, des gens que je connaissais,
Starting point is 01:44:16 tu sais, je me souviens, quand on allait en Abitibi, je voyais des amis d'enfance parce que j'étais allée à l'école à Amos, on allait au lac Saint-Jean, bien, j'étais allée à l'école à Saint-Félicien. On allait en Estrie, j'étais allée à l'école à Sherbrooke. Tu comprends, j'étais allée en Mauricie, j'allais à l'école à Amos. On allait au lac Saint-Jean. Bien, je suis allée à l'école à Saint-Félicien. On allait en Estrie. Je suis allée à l'école à Sherbrooke. Tu comprends? Je suis allée en Mauricie.
Starting point is 01:44:29 Je suis allée à l'école à Latuc. Fait que, tu sais, j'ai fait beaucoup, beaucoup de... Et on dirait que les fils, tu sais, comme il y avait un filon, une trame de fond qui a toujours été les Québécois, quelque part. Et dans mon bilan de vie, je me disais, mais à la télé, c'est pas vrai que c'est arrivé comme ça. Oui, parce que c'est pas ça que je souhaitais faire, tu sais, des fois, je me disais, c'était tellement loin, loin, mais pas tant. J'ai toujours aimé
Starting point is 01:45:07 parler, j'ai toujours aimé communiquer, j'ai toujours aimé surtout apprendre. Fait que c'est comme si tout ce que j'étais, tout ce que j'avais accumulé prenait son sens. C'est que là, c'est de continuer à parler aux gens, avec des gens, de
Starting point is 01:45:23 choses que je ne connaissais pas avant que je partageais. Ça fait que... On dirait que c'était comme, finalement, un naturel d'arriver là. Tu sais, sans... Je te dis ça avec le recul, parce que quand je suis arrivée en délire, je me suis jamais dit que c'était naturel.
Starting point is 01:45:37 Moi, je me disais, bon, on va faire un mois, deux mois, à un moment donné, tu sais, ils vont peut-être dire... Tu sais, puis moi, j'ai pas de sentiment d'imposteur, là. Je me disais, au pire, ils vont me dire que t'es pas bonne, va t'acheter chez vous, je vais aller faire d'autres choses. Je me suis jamais inquiétée de mon futur, tu sais, puis moi, j'ai pas de sentiment d'imposteur, là, je veux dire. — Ah oui, good. — Je me dis, au pire, ils vont me dire, t'es pas bonne, va t'achever, je vais aller faire d'autres choses. Je me suis jamais inquiétée de mon futur, Sonia, moi. J'ai pas d'anxiété face à ça. Puis
Starting point is 01:45:51 finalement, tu sais, j'ai fait des documentaires, j'ai fait d'autres choses, j'ai commencé à comprendre comment ça marchait, je me suis impliquée plus dans tout ce qui était au niveau des réunions, des sujets. Tu sais, à un moment donné, là, moi, je pense que j'ai quand même la finesse de me mettre au parfum.
Starting point is 01:46:07 Oui, exactement. D'essayer de comprendre, de ne pas dire, voici, de dire, OK, je vais me mettre au parfum, je vais comprendre comment ça marche, puis tranquillement, je vais prendre confiance, puis je vais dire, bien non, si on l'a fait, ça n'a pas marché, on s'en souvient, ou si on l'a fait, tu sais, là, je... Et c'est comme ça que je pense que j'ai développé
Starting point is 01:46:24 ce goût d'en faire et où j'ai eu ma place dans ce milieu-là. Parce que, tu sais, la place, tu la prends dans la vie. Moi, tu prends jamais la place de quelqu'un d'autre. Tu prends ta place. Non. Quand quelqu'un prend la tienne, c'est parce que tu l'as laissée.
Starting point is 01:46:39 C'est ça. Tu t'es tassée. Puis moi, bien, j'ai pas eu l'impression de prendre la place de personne. Je me suis faite ma place. Puis cette place-là, elle va toujours rester dans mon cœur, tu comprends. Puis ce que je fais, c'est occuper la place différemment. Mais ce contact-là avec les gens, je ne peux pas l'arrêter. Depuis que j'ai quatre ans que je suis comme ça, ça fait partie de moi, ce contact-là avec les gens.
Starting point is 01:47:04 Tu sais, mes enfants, quand ils étaient petits, mettons, ils nous rencontraient fait partie de moi, ce contact-là avec les gens. Tu sais, mes enfants, quand ils étaient petits, là, mettons, ils nous rencontraient, Mario et moi, puis ils ne comprenaient pas que, tu sais, qu'on ne les connaissait pas, puis qu'eux autres nous connaissaient, puis ils ne nous trouvaient pas fins de ne pas les reconnaître. Ou bizarre, tu sais, bien oui, mais là, papa, il te connaissait vraiment, puis tu ne sais pas son nom. Ou encore, là, mettons, on disait, bien, on ne les connaît pas. Oui, mais là, c'est parce que tu nous dis de ne pas parler aux étrangers, puis toi, tu parles à moi. Tu sais, pour les enfants, c'est complexe, ce filon-là. Mais tu sais, moi, déjà, à 4 ans, on disait, on ne les connaît pas. Oui, mais là, c'est parce que tu nous dis de ne pas parler aux étrangers. Puis toi, tu parles à moi. Tu sais, pour les enfants, c'est complexe, ce filon-là.
Starting point is 01:47:27 Mais tu sais, moi, déjà, à 4 ans, on dirait que j'avais compris qu'on n'a pas besoin d'être amie avec quelqu'un pour lui dire salut, pour le connaître, pour tout ça. Fait que c'est ce qui m'arrive, là, mais c'est une trame de fond. Je pense que c'est intéressant de faire l'exercice. Quel est le fil de ma vie? C'est quoi, moi, le lien de ma vie? Puis moi, tu vois, le lien, c'est le monde.
Starting point is 01:47:46 C'est l'humain. C'est ça, mon lien. C'est à la rencontre de l'humain, sous toutes ses formes. Tu sais, comme le Marc Loeb, j'ai mis en dessous, tu sais, l'humain dans tous ses états. Puis c'est un peu ça. C'est l'humain. Puis moi, c'est l'humain partout où il est. Puis on dirait que c'est l'humain québécois
Starting point is 01:48:02 que j'aime beaucoup. Parce que je le connais. Je me reconnais, je suis ça. J'ai habité partout puis mon Dieu que j'aime être québécoise. Moi, là, te dire comment j'aime être québécoise, j'aime voyager pour réapprécier ma québéquitude. Oui. Mais tu vois, ma mère
Starting point is 01:48:18 dit souvent, on est chanceux d'être nés au Québec. Ah tellement! Tu sais, le fait d'avoir notre propre culture, là, Sonia, là, on se pose des questions, on se définit, on se positionne, on a notre façon d'être,
Starting point is 01:48:34 notre façon, je pense, de faire du théâtre, de faire de la télé, de parler. Tu sais, moi, je suis, mon Dieu, que je suis fière d'être Québécoise. Je trouve qu'on est, on a appris à se définir. On n'est pas perdus dans une marée de gens. On a dû se définir parce qu'on est perdus dans une marée de gens
Starting point is 01:48:51 qui sont différents culturellement. Oui, on n'est pas devenus anonymes. Non, on n'est pas anonymes. Dans une foule, c'est ça, exactement. Alors, c'est tout ça la réponse. Oh, wow, Marie-Claude! Il y a toujours une dernière question. Ah oui?
Starting point is 01:49:03 La lampe d'Aladin existe. Quels sont tes trois vœux? Ah là, je vais faire un vœu, là, probablement que tout le monde... Je voudrais être indépendante de fortune. Et là... Faire libérer
Starting point is 01:49:19 l'espace mental. Libérer, oui. Et là, je pourrais faire... Mais quand je dis indépendante, là, c'est... Ah oui, là, la fortune. Tu poses plus de questions avec l'argent. Je pose plus de questions. Toute ma famille, tout mon monde, là, tu sais, tous mes oncles et mes tantes, là, qui vieillissent,
Starting point is 01:49:36 là, ils n'ont plus d'inquiétude à avoir. Ils vont avoir tout ce qu'il faut, tous les soins. Et mon grand rêve... Et d'ailleurs, je me demande si François Legault legault est pas venu piger dans mes affaires moi je rêve de faire des mini ville des mini village pour personnes âgées que tout est sur un même plan ok il ya pas il ya pas des tâches et pas. Puis, c'est fait en rond. Dans le milieu, il y a une fontaine, il y a un jardin, il y a des fleurs,
Starting point is 01:50:10 il y a une petite boutique de fleuristes et il y a une petite boutique de chocolat. Et là, tu as toutes ces petites maisons qui sont en cercle et qui communiquent tout le monde ensemble. Et il y a des infirmières qui sont là, il y a des médecins, il y a tout le monde qui est là pour en prendre soin. Et faire en sorte que ces gens,
Starting point is 01:50:32 qui ont construit pour la plupart le Québec, bien, on prend soin d'eux. Et il y a des gens entre eux. Oui. Il y a de l'entraide. Il y a de l'entraide. Une communauté. Une communauté.
Starting point is 01:50:42 Et il y a des visites avec des enfants qui viennent les voir. On demande aux personnes âgées, racontez-nous. Racontez-nous votre vie. Racontez-nous des choses. On ne se raconte plus. Qu'est-ce que vous avez vécu? Comment vous avez vu ça? Qu'est-ce que vous avez connu?
Starting point is 01:51:02 Moi, je suis une grande nostalgique. Moi, j'aime beaucoup... Écoute, Marc-Claude, je suis tombée sur un documentaire. Les chutes Montmorency, à la base des chutes Montmorency, il y avait une série du bois. Ils coupaient du bois, là.
Starting point is 01:51:18 Et toute l'histoire de ça, là, c'était extraordinaire. Et là, je me dis, comment ça se fait? Comment ça se fait qu'on ne connaît pas ça? Comment ça se dis comment ça se fait comment ça se fait qu'on connaît pas ça comment ça se fait que oui comment ça se fait qu'on les connaît pas ces histoires là pourquoi on n'a pas cette fierté là pourquoi moi je dis souvent que les nos églises au québec c'est nos châteaux ben oui pourquoi pourquoi on n'en prend pas soin? C'est des bijoux. Oui, absolument. Bien, absolument, mais c'est vrai que c'est nos châteaux.
Starting point is 01:51:47 Oui, c'est nos châteaux. Quand tu les regardes, c'est des châteaux. Oui, c'est des châteaux. Tu sais, c'est incroyable. Oui. Tu sais, je veux dire, aujourd'hui, c'est sûr que ça me fait moins de peine de voir une église transformée en bibliothèque, mais quand je vois des églises transformées en condos,os là je trouve ça
Starting point is 01:52:05 donc ton premier vœu c'est l'argent pour que je puisse faire je fais mon village je fais mes projets mon deuxième vœu c'est c'est un remède pour
Starting point is 01:52:20 pas un cancer mais tous les cancers c'est un remède pour ça. Et mon troisième, je te dirais que une évolution rapide de l'être pour qu'on devienne sage. On souhaite que ces vœux-là
Starting point is 01:52:42 se réalisent. On va parler à Aladin. Où es-tu, Aladin? On va frotter la lampe. Merci beaucoup, Sonia Masson, pour ce « Ouvre ton jeu ». Quelle discussion profonde et riche.
Starting point is 01:52:58 Vraiment, merci. Merci à toi, Marc-Claude. Merci de ta confiance. Merci d'être là, Marc-Claude, et merci de ton écoute. Ça prend une belle et grande écoute, puis tu nous l'offres. Merci beaucoup.
Starting point is 01:53:12 Merci. Je remercie tout le monde d'avoir été là aujourd'hui. Et on se retrouve au prochain podcast. Bye-bye, tout le monde. Cet épisode était présenté par Karine Jonca la référence en matière de soins pour la peau au Québec

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