Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #35 Alicia Moffet | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette
Episode Date: January 1, 2024Dans ce trente-cinquième épisode d'Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette, je reçois une fille authentique et vraie, qui parle de sa vie sans tabous : Alicia Moffet. Elle m’a beaucoup touch...ée en parlant de la séparation de ses parents et de sa propre séparation avec le père de sa fille. Elle se confie également sur sa relation amoureuse actuelle et sur l’expérience qu’elle a vécue à l’animation d’Occupation Double, en Andalousie. ━━━━━━━━━━━ L'épisode est également disponible sur Spotify, Apple Podcasts et les plateformes d'écoute en ligne. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec la version jeu de société. Disponible dès maintenant partout au Québec et au https://www.randolph.ca/produit/ouvre-ton-jeu-fr/. Visitez mon tout nouveau site web : www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d'avance! ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code ouvretonjeu15.
Transcript
Discussion (0)
J'ai appris en vieillissant, du 25 ans, que c'est le fun de prendre son temps, dans le sens que si je pouvais, je ferais 7 enfants avec mon chum tout de suite.
En même temps, je trouve ça le fun qu'on vive plein de choses et qu'on se laisse être un couple.
On a cette belle chance que mon chum baigne un peu dans la parentalité. Il voit ses commands, il voit les enjeux que c'est spécial pour lui l'être beau
père le titre premièrement je pense pas qu'ils s'attendent à être beau père en
sortant d'aude et là j'en m'en bats mais il devenu beau père puis il est tellement
bon dans ce qui est tellement il douille attentionné n'y est pas ici essaie
rien il essaye pas trop il est pas comme il veut pas être le deuxième père le
télégraphe et il a tracé son rôle.
C'est vraiment Billy qui a guidé la relation.
Puis là, ils sont rendus tellement proches,
ils s'aiment tellement.
Mais justement, c'est ça.
Lui, il voit les difficultés d'être parent aussi.
Fait que lui, il est comme « On n'est pas pressé. » « On n'est pas pressé. »
Mais en même temps, il rêve d'avoir des enfants.
Il est vraiment très familial.
C'est ça, ils ont des enfants, puis ils hâtent.
Mais c'est vraiment à cause de notre carrière
qu'on attend.
Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonka,
la référence en matière de soins pour la peau,
disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec.
Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, je reçois une fille que j'ai connue dans ma télé très jeune,
à la voix, entre autres, parce qu'elle a une voix merveilleuse. Et aussi, je l'ai suivie et je la
suis encore sur les réseaux sociaux parce que c'est comme une superstar des réseaux sociaux.
Pour moi, c'est important de vous faire découvrir, si vous ne la connaissez pas,
de vous faire découvrir ces gens qui sont des créateurs de contenu, qui ont aussi des carrières, mais c'est comme une nouvelle génération qui arrive. Des fois, j'ai l'impression qu'on manque un peu de connaissances et on ne comprend pas pourquoi on met autant de choses dans notre vie privée, dans la sphère publique. Et aujourd'hui, on va la découvrir. Vous la connaissez certainement parce qu'elle vient d'animer O.D., Occupation double.
Alors, je vous la présente.
C'est une fille absolument charmante.
Alicia Moffett. Bienvenue, Alicia.
Bien, merci, mon Dieu.
C'est donc une belle introduction.
Bien, il y a comme un...
Tu sais, moi, j'aime pas les affaires
où on se force à se parler entre générations.
J'ai comme l'impression qu'il faut qu'on soit libre là-dedans,
mais je trouve qu'avec le
podcast qu'on fait, comme
on va aller loin, on va apprendre à te connaître,
je trouve ça intéressant de
comprendre, t'es toute jeune, t'as 25
ans, si je me trompe pas,
t'es toute jeune, de comprendre ce qui toi
t'anime, ce qui toi t'habite,
c'est ce que t'as grandi avec un univers
déjà de réseaux sociaux que moi,
par exemple, je n'avais pas quand j'étais jeune.
Ça fait que ça change la donne.
Puis des fois, on a tendance à dire « je ne comprends pas ça »,
mais si on essayait de le comprendre.
J'aime vraiment ça que tu dis ça, parce que moi aussi,
je pense que n'importe quelle personne des réseaux sociaux
ou les milléniaux, la génération Z,
c'est un peu comme quelque chose
qu'on ressent, que la génération
un peu plus âgée, plus vieille que nous, des fois, c'est un peu comme « voyons, qu'est- que la génération un peu plus âgée, plus vieille que nous,
des fois, c'est un peu comme, voyons,
qu'est-ce qu'ils font? Moi, je me dis pas ça dans mon temps.
C'est un peu de jugement. Je trouve ça le fun, justement,
de la manière que tu l'amènes. C'est intéressant.
On a des choses à apprendre l'un de l'autre.
Puis de génération en génération, on a
tout plein de choses à apprendre.
Oui, puis ta réalité a été la même.
Tu sais, cette conscience
que ce qu'on dit
peut être facilement...
Tu peux l'approcher, tu peux faire ce que tu veux.
Tu sais, cette conscience de ce que tu dis,
ce que tu fais, tu peux le partager facilement.
Puis en même temps, cette conscience
que tu peux être commentée aussi facilement
ou critiquée, ou peu importe,
c'est quelque chose qui, moi,
n'existait pas quand j'étais jeune.
C'est spécial, tu sais, parce que moi, je suis arrivée là-dedans
quand j'avais...
Ben, mettons, j'ai fait de la voix à 16 ans,
mais avant ça, tu sais, j'avais fait un concours de chant,
j'avais fait The Next Star.
Fait que ça fait longtemps.
Que t'as gagné.
Oui, que j'ai gagné quand j'avais 14 ans.
Puis après ça, les réseaux sociaux sont plus arrivés
quand j'avais 17, 16, 17, 18.
Puis c'est spécial de vieillir là-dedans
parce que moi, ma relation avec les réseaux sociaux
a beaucoup évolué, puis a beaucoup changé dans les, genre, 7, 18. Puis c'est spécial de vieillir là-dedans parce que moi, ma relation avec les réseaux sociaux a beaucoup évolué puis a beaucoup changé
dans les 7-8 dernières années.
Tu sais, tu disais que, mettons,
les personnalités publiques vont beaucoup parler
de leur vie privée.
Puis ça, c'est un phénomène quand même
que les gens parlent de ce qu'ils vivent
puis leur vie privée.
Puis des fois, ça peut être comme,
« Mon Dieu, moi, je parlerais pas de ça. »
En tout cas, bref, on a toutes des limites différentes.
Mais moi, personnellement, ma limite a tellement changé au puis des fois, ça peut être comme « Mon Dieu, moi, je parlerais pas de ça », ou en tout cas, bref, on a toutes des limites différentes, mais moi, personnellement,
ma limite a tellement changé au fil des années,
fait que moi aussi, j'ai beaucoup
de choses à apprendre encore dans ce
milieu-là. – Mais ce qui est intéressant,
c'est qu'on a toujours
voulu entendre parler de la vie
privée des gens qu'on connaissait
dans la sphère publique.
Mais on a été longtemps à ne pas
décider ce qui allait être dit. On a eu des journaux à Potin au. Mais on a été longtemps à ne pas décider ce qu'elle a dit.
On a eu des journaux à potin au Québec,
on a moins ça maintenant.
Mais il reste que... Moi, je me souviens de ma mère,
ses journaux à potin.
Une telle a fait ça, elle s'est séparée.
T'avais pas besoin que ce soit vrai pour le mettre dans le magazine.
Exactement.
La personnalité publique avait pas
son mot à dire à part
où est-ce qu'elle pouvait aller dire que c'était pas vrai, qu'est-ce qu'elle pouvait faire.
Il n'y avait pas de plateforme. Mais c'est ça qu'on a vu
dans La machine à rumeurs avec Véro Cloutier.
Je suis allée sur son genre de
documentaire l'année passée. Ça vient juste de repasser
à la télé il y a comme deux semaines.
Puis justement, c'est ça le sujet
qu'elle explorait. Toutes les
différentes étapes,
mettons, du potin, puis d'année
en année, comment ça a changé, que,
mettons, il y a 20-30 ans, c'était les journaux,
c'était les paparazzi, puis aujourd'hui, c'est
les sites à potin qui sont sur Internet,
puis qui sont là, sont sur le gun, tu sais.
Ça a vraiment changé, mais c'est une business qui existe
toujours, là, tu sais, juste très différemment, là.
Mais en même temps, maintenant, t'as l'opportunité,
toi, de décider
qu'est-ce que tu partages. Après ça, bien, il y en a
qui décident d'en faire autre chose,
mais tu sais, tu as vraiment beaucoup, beaucoup d'abonnés sur Instagram, tu as beaucoup d'abonnés,
on parle de centaines de milliers sur Instagram, de centaines de milliers sur TikTok avec des
millions de vues. Ton dernier album a été vu par combien de dizaines de millions?
– Je pense qu'on est rendu à 18 millions d'écoutes.
– D'écoutes pour ton dernier album.
C'est gigantesque, Alicia.
Oui, c'est fou.
Mais je pense que je ne réalise pas, sincèrement.
Je ne sais pas comment les gens perçoivent ça, que je dis ça,
mais des fois, je ne réalise pas du tout l'ampleur.
Dans les dernières années, j'ai plus réalisé,
rendu que je fais plus attention à ma relation avec les réseaux, ce que que je partage parce que j'ai vu les répercussions que ça a quand ça va moins bien. C'est le fun de partager quand ça va bien, mais quand Puis, ouais, mais c'est tout qu'un...
Comme je dis, c'est tout qu'une business. C'est vraiment
un travail en soi,
un apprentissage. Puis tu sais, il y a pas...
Je peux aller à l'école, moi, pour ça. Je suis allée à l'école,
mais je peux aller à l'école pour ça.
Fait que c'est spécial.
— Ouais, mais est-ce que,
même pour ta famille, est-ce que des fois, c'est spécial?
— Je pense que
ça fait longtemps que je fais ça. Fait que je pense que ma famille, c'est spécial? Je pense que ça fait longtemps que je fais ça. Je pense que ma famille
s'est quand même habituée,
mais ma famille proche s'est habituée.
Moi, je vais dans les soupers de Noël,
que ce soit ma famille ou la famille de mon chum
ou des amis, c'est comme
on parle juste de ce que je fais dans la vie
puis comment c'était ça, comment c'était ça.
C'est comme le sujet de conversation
dans n'importe quel endroit où je suis,
c'est mon travail. Comment ça se passe? Parce que c'est comme le sujet de conversation dans n'importe quel endroit où je suis, c'est mon travail.
Comment ça se passe-t-il?
C'est comme un sujet qui est tellement
bizarre. J'ai l'impression que les gens
ne connaissent pas tant ça. Il n'y a pas beaucoup de gens
qui font ça.
Mettons, de la télé
ou d'être connu sur les réseaux sociaux.
C'est comme un phénomène étrange,
comme tu dis.
Tu fais partie de cette première génération
de créateurs de contenu.
T'es autre chose que ça, on le sait.
Mais t'es quand même ça.
Et on peut aller sur tes réseaux sociaux
et apprendre de toi aussi.
Oui, oui, oui, c'est ça.
Je décide de ce que je montre, mais tu serais allée
sur mes réseaux sociaux il y a huit ans
et c'était beaucoup plus de ma vie personnelle,
autant en stories que dans mes posts, mes publications.
C'était vraiment... Je parlais beaucoup de ma vie, je montrais beaucoup ma fille, je montrais ma vie personnelle, mes amis.
Mais quand ça allait moins bien, fallait que je l'aborde, parce que les gens étaient comme « Mais là, pourquoi on voit plus elle? Pourquoi on voit plus lui? Pourquoi on voit plus ça? »
Fait que là, tu sais, les gens se deviennent super impliqués, mais moi, tu sais...
— Mais c'est comme une téléréalité! — C'est une téléréalité!
— Ben, c'en est une. Tu peux pas avoir plus vrai que...
Absolument que c'est une télé-réalité. Tu contrôles ce que tu montres, mais...
Ben, comme dans une télé-réalité, il y a ça aussi.
Exactement, c'est ça. C'est vraiment ça.
Fait que, tu sais, l'affaire, comme je dis,
c'est que j'ai beaucoup grandi là-dedans.
J'ai quand même passé de mes années de jeune adulte...
C'est des années où tu évolues beaucoup.
On s'entend, là, 17, 18, 19, 20, 21.
Moi, j'ai eu un enfant à 21.
J'ai tellement évolué dans ces années-là.
En même temps, je le faisais devant des milliers de personnes.
C'est pour ça que j'ai appris à me protéger plus
et à mettre des limites très différentes.
Parce que comme tu vois, à premier abord,
tu vas me dire que tu en montres beaucoup.
Tu montres beaucoup de ta vie.
Moi, maintenant, au contraire, je sais à quel point
j'en montre une infime partie.
On apprend.
Infime partie.
Donc, on apprend.
Mais tu le vois dans la réaction des gens.
Oui, tellement.
C'est un apprentissage.
En même temps, je pense qu'il y a des moments
dans la vie où on a plus envie de partager que d'autres.
La vie, c'est des hauts et c'est des bas.
Quand ça va moins bien, ce n'est pas mon réflexe de prendre ma caméra et d'autres. Tu sais, la vie, c'est des hauts et c'est des bas. Et quand ça va moins bien,
c'est pas mon réflexe de prendre ma caméra
puis d'en parler avant un peu plus.
Mais c'est quand même, on va commencer le jeu,
mais je veux dire, c'est quand même pas mauvais des fois
parce que sinon, on a toute l'impression
qu'il y a juste dans nos vies que ça va pas bien.
Oui.
Tu sais, il y a quelque chose de ça aussi.
Il y a quelque chose de comforting,
j'ai dit charme et mot en anglais,
mais de réconfortant, de
suivre quelqu'un, puis de voir que lui aussi a des
difficultés, surtout quand c'est une personne que
t'admires, tu sais, il y a des jeunes filles qui me suivent
puis que des fois, ils ont eu des mauvaises
notes, ou ça va pas bien avec leurs parents, ou peu importe, puis que
eux, ça les rassure de
voir une personne comme moi
qu'elles admirent, que moi aussi j'ai des
journées moins faciles, ou peu importe.
Puis c'est beaucoup là-dedans que je me valide et avant j'avais jamais beaucoup
senti que j'ai aidé puis que je faisais du bien aux gens mais après quand ça
allait moins bien je trouve ça vraiment plus difficile de devoir m'expliquer
d'avoir en parler moi c'est ça de voir je dis mais il ya un bon et un mauvais
côté dans n'importe quel job on s'entend il ya des mauvais côtés dans
cette job là aussi c'est drôle parce que a des mauvais côtés dans ce job-là aussi.
C'est drôle parce que je te regarde, j'ai l'impression d'être devant Madonna jeune.
Tellement de monde qui me dit ça, c'est fou!
Ah, mais c'est incroyable!
Moi, on a fait partie de mes idoles de jeunesse.
Madonna, on voulait tous ressembler à Madonna.
Et tu as cette espèce de forme de visage.
Comme un triangle.
Oui, mais comme un cœur.
Il a été grand yeux bleus.
Je me suis vraiment fait dire beaucoup ça.
Quel grand compliment.
Mais t'es magnifique. T'es tellement fière.
Mais Madonna, wow. Mais merci.
On a vu Madonna. Avec grand plaisir.
Alors, est-ce que t'es prête à ouvrir ton jeu?
Oui, tellement. Alors, voici comment ça fonctionne,
Alicia. Il y a les questions vertes qui sont des questions générales que je pourrais
poser à tous les invités,
autant un homme, une femme, peu importe.
Mais quand même, des fois, les réponses sont surprenantes.
Les questions jaunes, on commence
à être plus personnel. Les questions
rouges sont vraiment des questions
personnelles que je pose qu'à toi.
Les questions mauves, ce sont des
questions hypothétiques. S'il y avait
ci, s'il y avait ça.
C'est tellement un beau concept.
Et si, à moins que tu sois tannée, tu te dis « moi, j'ai envie
de continuer au niveau mauve », puis tu réponds, bien là, tu peux me poser la question qui sois tannée, si tu dis « moi, j'ai envie de continuer au niveau mauve »,
puis tu réponds, bien là, tu peux me poser la question qui te vient en tête.
N'importe quelle question, tu as le droit de me poser ça,
et je dois y répondre.
Et tu as un joker qui, là...
Tu ne veux pas répondre.
Si, une fois dans le jeu, tu dis « ok, là, moi, je suis un petit peu tannée,
là, tu es sous question, ça me... tu peux dire ça... »
Ah, c'est bon!
«... et je vais changer de question. »
Je n'aurais pas le choix de changer de question
en ce moment-là. C'est tellement mon genre de jeu.
Ah! Bien,
tu partiras avec un jeu.
Tu m'as dit ça, je suis assez contente.
Tu partiras avec un jeu, ça va nous faire plaisir.
Ce jeu-là, il est en vente.
On a déjà plein de commentaires de gens qui disent
« C'est-tu quoi? J'ai appris quelque chose
de mon mari que j'avais jamais osé
poser la question, mais là, il est sorti.
Fait que là, tu sais, dans ce temps-là, t'as comme pas d'intention, c'est le jeu qui décide.
Tu fais « Ah ouais, toi, ça, qu'est-ce que tu dirais? »
Pis ça prend de l'écoute. Fait que tu sais, des fois, ça force l'écoute.
Pis il y a toujours une petite question, tu vois, que je vais te poser pour que ça finisse bien.
Toujours la même question.
D'accord, d'accord.
Tu brasses les verres. Tu peux les brasser sur la table, là, ils sont un peu grosses.
Tu vas m'en donner quatre.
Ah, c'est le fun! J'ai l'impression d'être...
Au tarot, hein? Un rendez-vous voyante.
Marie-Claude Voyance!
Ah oui, je me sens un peu de même.
Un, deux, trois,
quatre. Mais tu sais que
l'autre fois, il y a justement une dame qui m'a
écrit pour dire, j'ai plus
de clients. Tu sais, il y en a qui écoutent
votre jeu, puis ça leur donne le goût d'aller se faire ça. Alors que c' a qui écoutent votre jeu ça leur donne le goût d'aller
se faire si alors que c'est pas ça du tout mais ça leur donne le goût d'aller se faire sur otaro
je trouvais ça drôle alors la première question je vais te lire les quatre tu vas en choisir une
auquel tu vas répondre mais après ça moi je vais en choisir une. Donc ça, c'est le niveau vert. Quelle qualité as-tu hérité de ta mère?
Quelle est ta définition de la famille?
Quelle importance
accords-tu au regard des autres?
Quand je me regarde dans le miroir, je vois.
Ah, c'est...
C'est deep!
Oh mon Dieu, wow, OK.
Quelle que je veux répondre?
Euh...
Que...
La qualité de ta mère que tu as héritée, la définition de ta famille, l'importance que tu accordes au regard des autres.
Quand je me regarde dans le miroir, je vois.
OK, on va y aller avec celle-là.
Quelle importance accordes-tu au regard des autres?
Beaucoup trop grande importance.
C'est quelque chose que je travaille beaucoup,
mon genre de laisser aller puis comme essayer de me détacher de ça. Puis un moment où ça a été
très difficile, c'est quand j'allais animer O'Day. Tu sais, j'avais des grosses bottes à chausser,
tu sais, après le Dieu du Temple que moi j'admirais, que mon chum admirait, aller
animer une émission où premièrement, encore une fois, j'admire énormément
que les gens... C'est une émission
extrêmement religieuse, dans le sens que les gens
aiment cette émission-là. Il y a des fans.
Oui, oui, oui. Puis les fans, ils sont...
Ils sont là.
En plus, tu l'animais avec ton chum.
Oui, puis ça faisait... Moi, quand j'ai reçu
cette demande-là, ça faisait même pas un an
qu'on était ensemble. Puis je venais
de passer à travers une séparation très publique,
un peu traumatisée
de tout ça, fait que je me disais, mon Dieu,
je m'en vais-tu encore couler mon couple
dans le béton public?
Ça me stresse, mais pourtant,
ma relation, c'était zéro.
Ça n'a jamais été un questionnement à travers
tout ça, mais c'était quand même...
Tu allais exposer quelque chose encore.
J'allais exposer ma relation comme mille fois pire que ce que c'était quand même... My God! Tu allais exposer quelque chose encore. J'allais exposer ma relation, là, comme mille fois
pire que ce que c'était à ce moment-là.
Puis, ça a été
super confrontant de, comme,
d'accepter que les gens me faisaient
autant pas confiance. Parce que,
mettons, j'ai commencé
les réseaux sociaux, puis à chanter,
j'ai fait de la voix, tu sais, quand même jeune,
puis jeune, ce qui revenait beaucoup,
c'était « Ah, mais toi, t'es jeune.
T'as le temps. »
« Oui, oui, t'es jeune. Mais là, tu vas voir, ça va changer, t'es jeune. »
Je me faisais beaucoup dévalider parce que j'étais jeune.
Puis ça me gossait vraiment quand j'étais jeune.
Mais là, t'avais 16-17 ans.
J'avais 16-17, mais dans ma tête, j'étais toujours un peu plus loin.
J'avais toujours des idées où je voulais toujours plus.
J'avais des grandes ambitions
je me sentais pas comme une fille de 16-17 ans
je l'étais vraiment mais je me le sentais pas de même
je me faisais beaucoup dévalider à cause de mon âge
pendant longtemps pis c'est comme
récemment que j'ai commencé
à me sentir validée pis
que j'ai commencé à sentir que les gens avaient
que j'avais de la crédibilité dans
ce que je faisais parce que j'ai commencé
à faire des shows, je remplissais mes salles j'avais des la crédibilité dans ce que je faisais. Parce que j'ai commencé à faire des shows,
je remplissais mes salles,
j'avais des visionnements sur mes chansons.
Puis là, j'étais comme, crée, mais enfin, je me sens validée.
Est-ce que c'est bon que je me fasse valider
par le jugement extérieur? Pas du tout.
C'est une chose que, justement, je travaille.
Mais je me sentais validée.
Je me suis dit, OK, enfin, j'ai la crédibilité.
Puis là, en faisant O.D.,
vu que c'est un nouveau rôle complètement,
bien, autant la production, que vu que c'est un nouveau rôle complètement, autant la production que eux,
c'est un gamble. C'est comme,
on va essayer Alicia et Fred, mais comme,
ils n'ont jamais fait ça de leur vie. Après une crise.
Après une crise. Tu sais, il y a une grosse crise
d'occupation double.
Jay Dutemple avait quand même annoncé, à chaque année,
il n'était pas sûr si ça allait revenir.
Il a décidé que, bon, ça se terminait là.
Il est venu en parler ici ici à ce micro-là aussi.
Et déjà, peu importe, la minute où Occupation double se poursuit, peu importe la personne qui était là, c'était pas un win, c'était pas gagnant-gagnant.
Ok, ça va être quoi la nouvelle formule, comment ils vont faire attention, ça va être plate parce qu'il n'y a plus personne. Il y avait beaucoup d'appréhension
et qui va animer, puis on apprend que c'est un couple.
Donc, c'est toi et ton chum,
puis toi, tu n'es pas une animatrice.
Je ne suis pas une animatrice. Je n'ai jamais fait ça de ma vie.
Tout le monde commence
quelque part. J'ai du temps pour commencer à la même
âge que moi. Il est devenu
tellement bon.
Tout le monde commence quelque part.
Mais si tu es sensible au regard des autres,
là, t'as eu des critiques à ce moment-là?
Ben oui, tellement.
En fait, je m'y attendais.
Je le savais que ça allait être ça. Parce que moi-même,
avant de savoir qui allait animer O'Day, j'étais comme
« Bonne chance! »
« On débat ta chaussée, mon homme! »
Jamais, jamais j'aurais pensé que ce serait moi.
Puis ça a été dur parce que
autant la production, autant qu'ils voulaient nous faire confiance
puis qu'ils nous ont donné une grande chance,
on le sentait qu'ils étaient genre « ça va-tu me la laisser? »
Tout le monde était nerveux.
Oui, oui, tout le monde était nerveux,
puis le public, la production, tout le monde était nerveux.
Puis ça a été vraiment difficile de sentir
que tout le monde avait autant peur de ce que j'allais livrer.
Ça m'a ramenée à comment je me sentais pas validée
quand j'étais jeune. Puis ça a été
confrontant d'apprendre un nouveau métier devant
le Québec au complet. Puis, pour
revenir à la question, ça a été...
J'accordais beaucoup, beaucoup, beaucoup d'importance
à ce que, justement, le public allait penser,
mais j'essayais de pas
accorder d'importance. J'ai consulté
un coach mental qui s'appelle
Jean-François Ménard, que lui, il est coach
mental pour les athlètes olympiques.
Fait que lui, ce qu'il fait, c'est qu'il va les préparer
mentalement à l'épreuve
olympique, puis comment contrôler
ton stress dans un moment extrêmement
important de ta vie, genre quand t'es en haut,
mettons, d'une piste de ski aux Olympiques,
comme comment ne pas briser
tout le beau travail que t'as fait à cause du stress.
Comme moi, mettons, au tapis rouge
pendant mon animation, puis tout ça. Fait que j'avais des outils, j'étais entourée, mais j'as fait à cause du stress. Comme moi, mettons, au tapis rouge pendant mon animation pis tout ça.
Fait que j'avais des outils, j'étais entourée, mais
j'ai quand même trouvé ça difficile.
Pis à ce jour, j'allais le revoir hier, justement,
ça faisait longtemps que j'avais pas vu.
Pis je vais retravailler ça, là, tu sais.
C'est-à-dire que t'as un recul
par rapport à ton travail.
Mais ça, c'est sain, là,
d'avoir cette autocritique-là.
Parce que toi, tu sais ce que tu peux apporter. Oui, c'est sain d'avoir cette autocritique-là. Parce que toi, tu sais ce que tu peux apporter aussi.
Oui, c'est ça.
C'est que moi, j'avais confiance en moi.
Parce que je me connais, puis je sais que sous pression, je suis bonne.
Puis je sais que quand on me fait confiance, je suis bonne.
Mais quand on ne me fait pas confiance,
si c'est une pression, genre, négative, je ne suis pas bonne.
Parce que dès que je sens que je dois
me prouver à quelqu'un en particulier,
on me perd. Mais quand je sais
que la personne... Quand je suis
laissée à moi-même,
ou quand on me fait confiance à moi,
je performe bien. Mais c'était
confrontant parce que j'apprenais un nouveau
métier, donc il fallait que j'accepte
qu'il fallait que les critiques rentrent.
Il fallait que j'apprenne.
Et en plus, c'est avec ton chum.
Donc, tu veux faire attention à cette relation-là.
Puis, tu apprends un nouveau métier.
Et tu arrives dans un moment quand même, il y a un tournant dans cette émission-là.
Est-ce que ça va passer? Est-ce que ça va casser?
J'imagine que la production avait quand même, je veux dire,
la dernière saison avait fini un peu étrangement
avec une gestion de crise et tout ça.
Donc, une fois que tu l'as fait,
est-ce que tu vas quand même lire les critiques des gens?
Est-ce que tu t'accordes? Est-ce que tu prends le temps de ça?
Maintenant que je l'ai fait?
Oui.
Oui.
Puis c'est pour ça que je suis retournée voir mon coach mental hier
parce que quand je le voyais plus souvent,
tout ce qu'il m'apprenait, c'était actif dans ma tête.
C'était activement dans mes pensées, dans mes réactions.
Ça fait que je me forçais à ne pas les lire, les commentaires,
puis à ne pas m'en foutre, puis tout ça.
Puis plus la saison avançait, plus c'était intense.
C'est beaucoup de travail, c'est dans une bulle.
Puis plus j'ai oublié mes outils,
oublié d'utiliser mes outils.
Fait qu'à un moment donné,
je suis comme retournée dans mes mauvaises habitudes
de lire les commentaires,
de me baser là-dessus, blablabla.
Puis c'est pour ça que je suis retournée voir mon coach
parce que je veux casser cette habitude-là.
Puis ça revient à ma relation avec les réseaux sociaux,
je change beaucoup.
Puis je vois les répercussions dans ma vie
quand je prends pas les mesures nécessaires pour bien gérer l'impact que ça a dans ma vie.
Parce que quand on lit les commentaires, des fois, ça amène aussi une colère ou comme
un sentiment d'impuissance aussi. Parce que là, c'est fini, tu l'as fait, donc tu ne
peux pas changer. Puis en même temps, est-ce que tu peux changer à tous les commentaires
que tu reçois?
Non, c'est ça. C'est un laisser-aller énorme. Il faut vraiment que tu sois capable de laisser aller.
Il faut que tu sois capable de comprendre que c'est pas important. Mais tu sais, c'est
tellement... C'est tough de comprendre que c'est pas important parce que c'est des gens qui t'écoutent,
puis c'est des gens qui t'ont regardé puis qui te jugent. Puis ce qui est difficile aussi avec Odé,
c'est qu'animer Odé, c'est beaucoup de soi.
Dans le sens que c'est vraiment moi,
Alicia, qui anime et non un rôle.
Fait que des fois, c'est tough de me faire juger
sur moi parce que moi,
je sens que j'anime en tant que moi.
Autant que c'est pas exactement la même personne
dans le sens que je veux dire, je suis à la télé.
Mais sauf que tu sais, quand tu chantes le talent
de ta voix,
dont tu as confiance, et les gens viennent pour entendre. C'est ça, tu laantes, tu as le talent de ta voix, dont tu as confiance,
et les gens viennent pour entendre.
Moi, j'ai confiance.
C'est ça, tu la connais, cette voix-là.
Cette voix-là t'a fait gagner.
Cette voix-là, t'as été reconnue pour cette voix-là.
Alors là, que l'animation, comme tu dis,
t'as moins de protection.
C'est plus fragile.
Oui, oui, oui.
Oui, oui, parce que me faire dire que je chante mal,
je suis comme, ben, OK, je m'en fous.
Parce que ça n'avait pas le même
impact quand j'avais 16 ans, quand je ne gagnais pas
à me gosser. Je ne me trouvais pas bonne.
Là, combien tu te donnes, admettons,
sur 10 dans ton animation
de la dernière saison? C'était une bonne question,
mon coach m'a demandé ça aussi hier.
Oui, il m'a dit de mettre mon expérience
sur 100.
Combien je me donne? Tu vois,
c'est dur à répondre parce que j'ai pas vraiment écouté
les émissions puis c'est pas que j'écoutais pas le cours d'histoire j'étais très très très à la
foule de l'histoire mais j'étais pas capable gens au début je m'analysais plus puis ça m'a vraiment
déstabilisé pas bon étant sur analyse nonais une note de 7, 6, 7,
note de passage 6.5 parce que je trouve que j'ai beaucoup à apprendre j'ai beaucoup de,
tu sais moi je parle vite je parle on comprend pas vraiment ce que je dis là surtout vraiment
avant OD j'ai eu mon coach, mon coach OD m'a aidée à la discussion, parler moins vite.
Ça, c'est à travailler.
La tulation, parler moins vite.
Je trouve que
je ne suis pas une pro.
J'ai fait ça un an.
Trois mois.
Une saison.
Mais c'est tellement intense et sans arrêt
que mon apprentissage de texte
est facile.
Au début, mes textétais même, j'essayais de lire mes textes, c'était long. Puis à la fin,
dix minutes avant mon annonce, tadadadada, j'apprenais, je disais le texte, fini.
C'est bon de se regarder, de s'améliorer, mais c'est pas bon de se sur-analyser parce que tu
viens que tu sais plus comment faire. Oui, ben tu vois, mon coach dit que
c'est bon, faut que je m'analyse,
mais là, tu vois ce qu'il m'a dit hier,
il dit que je laisse la poussière retomber.
Il faut que tu sois détachée émotionnellement
de cette saison,
puis avant la possible prochaine,
il faut que tu te regardes.
Il faut que tu les regardes presque au complet,
puis que tu t'analyses, puis il me dit
quand tu vas te regarder, il faut que tu te détaches du fait que c'est toi.
Il faut que tu te regardes d'un aspect
où c'est un travail,
puis tu analyses ton travail
d'animatrice, et non, c'est toi.
C'est difficile.
Ce qui est intéressant, c'est que quand on arrête,
quand on recommence, comme la suite de quelque chose,
on est vraiment meilleur.
Ben oui, tellement.
Sans le savoir, on change, on se prépare,
puis tu sais qu'est-ce qui t'attend.
C'est sûr, oui.
Puis dans le regard des autres, est-ce que par exemple la façon que tu t'habilles,
est-ce que ça aussi t'accorde de l'importance au regard des autres?
Non, beaucoup moins.
Beaucoup moins.
Je ne sais pas, non, je ne pense pas.
Mais en fait…
Mais ça c'est bon.
J'aime me sentir belle.
J'aime qu'on me dise, mettons, mon chum me dise que je suis belle.
Je ne m'attends pas à sortir de chez nous, puis genre, comme ma fille de 4 ans qui arrive J'aime me sentir belle. J'aime qu'on me dise, mon chum me dise que je suis belle.
Je m'attends pas à sortir de chez nous
comme ma fille de 4 ans qui arrive avec une robe
et elle attend que je dise que j'ai belle.
Je suis pas comme ça, mais
j'aime me préparer,
j'aime me mettre belle,
être coquette.
Mais c'est pas
pour l'approbation, vraiment.
Je pense que... Non. Mais en même temps, peut-être que ça l'est pas pour l'approbation vraiment fait que je pense que non mais en même temps peut-être
que ça les subconsciemment et je veux pas pourquoi je sors pas démaquillé mais c'est parce que pour
moi aussi c'est parce que ça pas démarquer oui je suis capable de très très très souvent vraiment
très souvent versus quand je suis jeune et qu'il fasse ça maintenant je m'en fous complètement j'ai vieilli mais ce que je veux dire c'est que
tu sais pourquoi je me mets belle je pense que c'est pour moi mais je me suis comme pas
poser la question ça tu le fais pas pour les autres non c'est pas mais je pense pas je pense
pas pour vrai j'aime ça que mon chum est trop belle sinon ça s' ça s'arrête à ça. Faut qu'il te le dise. Oui. Moi, je suis words of affirmation dans mon langage de l'amour.
J'aime ça me faire dire que...
Puis si il te le dit pas, il arrive quoi?
Je lui demande.
Je suis-tu belle?
Puis la réponse, c'est quoi?
Faut qu'il te dise oui.
Oui, mon amour, t'es belle.
Ah oui, mais ça, c'est cool.
Non, il me le dit pas mal.
Il me le dit pas mal.
T'es un bon petit chum.
Mais il croit.
Je pense que oui.
J'espère.
Je te pose la question.
Quelle qualité as-tu
hérité de ta mère? À quel moment tu te reconnais?
Elle est toute jeune,
ta maman. Ma petite môme.
C'est une bonne question. Je suis un peu
le sosie de ma mère.
Quelle qualité j'ai
hérité de ma mère?
Oh my God!
C'est parce que ma mère est tellement relax.
Je ne peux pas dire que je suis relax.
C'est con, hein? Je ne peux pas dire ça.
La qualité de ma mère, la plus grande qualité,
c'est qu'elle est tellement...
Il n'y a pas grand-chose qui la dérange.
Je pense attentionnée.
Attentionnée, oui.
Elle est vraiment attentionnée, ma mère.
Elle est là pour moi tout le temps.
Elle est très disponible.
Il n'y a rien...
Je pense que je dirais ça.
Elle va canceller n'importe quoi
si c'est pour m'aider
ou voir ma fille.
Elle s'en fout complètement du reste.
Je suis un peu de même avec ma fille aussi.
En fait, je suis 100 % de même.
Je pense au dévouement envers ses enfants.
Vous êtes combien dans ta famille?
On est quatre.
C'est compliqué.
Ma mère et mon père ont eu moi et mon frère.
Ils se sont séparés.
Ma mère a eu mes deux soeurs.
Mais mon père, avant son union avec ma mère, avait mon frère.
Donc, on est cinq de trois unions.
OK.
J'ai deux plus grands frères, deux plus petites soeurs.
Moi, je suis au milieu.
Et tu as un frère de la même mère et du même père.
Oui, exact.
Est-ce que c'est une grosse gestion, ça?
Non.
Ça a été difficile pendant un moment
parce que mes parents, quand ils se sont séparés,
ça n'a pas été rose pendant un moment parce que mes parents quand ils se sont séparés ça a pas été rose pendant genre dix ans minimum ouais ouais ça a été ça a été long long
long long long long long fait que pendant à ce moment là c'était plus compliqué pis j'étais ado
aussi fait que t'sais c'était de la frustration blablabla mais mes frères et soeurs on a tous une
merveilleuse relation vraiment là j'ai vraiment une belle relation avec mes frères et soeurs mon
mon plus vieux frère il est dentiste à Québec c'est un coeur sur deux pattes
mon frère qu'on a même père même mère
on est quand même différents c'est lui que je suis plus différente
je te dirais
mais plus on vieillit plus on
je pense qu'on était juste des ados
qui avaient trois ans de différence fait qu'on se tapait ses nerfs
mais plus on vieillit plus on a une belle relation je trouve
pis mes deux petites soeurs
c'est mes deux bébés là
elles ont quel âge tes petites sœurs?
18 et 14.
14, ouais.
T'es attentionnée.
Ben oui, je les aime.
Moi j'ai jamais eu de grande sœur pis tu sais, comme je te dis,
mon frère, qu'on a le même père, même mère,
on était pas proches quand j'étais jeune.
On était très très très différents.
Pis mon plus vieux frère, j'ai 12 ans de différence avec lui,
pis il était chez mon père pis j'étais ménagé chez ma mère quand j'avais 10 ans.
Fait qu'on n'a pas passé beaucoup de temps ensemble,
sauf, mettons, 10 ans et moins.
Fait que je dirais que mes soeurs, c'est difficile,
mais j'essaie vraiment d'être comme une grande soeur présente.
Mais je dis que c'est difficile parce que je suis partie de la maison à 16 ans.
Fait que, tu sais, ils étaient jeunes.
Là, je commence à avoir une vraiment belle relation avec ma soeur de 18 ans.
Ça commence, en fin de genre.
Elle vient dans mes gangs d'amis.
Ma petite soeur de 14 ans,
j'essaie d'être là pour elle
en mode grande soeur de commande.
Des petits conseils
d'amour, peut-être.
Est-ce que ça a été difficile de vivre le divorce
de tes parents?
Oui.
Moi, ça m'intéresse de te divorce de tes parents? Ah oui. Oui. Ah oui.
Bien, moi, ça m'intéresse de te parler de ça.
Je vais te dire pourquoi.
Il y a de plus en plus d'enfants de parents séparés.
Oui, tellement.
Et je trouve que des fois, ça fait des enfants qui deviennent autonomes rapidement.
Oui.
Et j'ai comme besoin de comprendre.
J'ai envie de, avec toi, j'ai envie de comprendre comment on le vit parce que je trouve que c'est ça qu'on vit aussi sur le marché du travail.
Oui. J'ai l'impression qu'il y a des que je trouve que c'est ça qu'on vit aussi sur le marché du travail.
J'ai l'impression qu'il y a des jeunes qui apprennent à négocier
rapidement dans leur vie,
avec leurs propres parents, avec les deux vies.
En tout cas, je trouve qu'il y a quelque chose
à analyser là-dedans.
J'avais jamais eu cette réflexion-là, mais on dirait que je suis
vraiment d'accord que ça fait un
enfant qui est plus...
Comme c'est quoi le mot que tu as dit?
Plus autonome. C'est l'ensemble que tu as dit? Je dis autonome.
Plus autonome, c'est ça.
Tu sais, dans le sens que tu as des décisions à prendre,
est-ce que je vais là avec mon père ou avec ma mère,
qu'est-ce que je fais?
Oh mon Dieu, mais c'est vrai.
Tu sais, tu as comme deux univers.
Tu as un frère qui arrive, tu as une soeur qui arrive,
un nouveau chum.
Tu sais, il y en a que les parents vont se séparer.
C'est beaucoup d'adaptation.
Puis à un moment donné, on dirait que tu es seule
au centre de tout ça.
Mon Dieu, c'est vrai.
Il y a comme quelque chose de ça.
C'est pour ça que j'ai envie d'explorer ça, si tu veux, avec toi,
parce que tu l'as vécu.
Non, mais je trouve ça vraiment pertinent que tu...
J'ai jamais eu cette réflexion-là,
puis je trouve que ça fait vraiment beaucoup de sens
avec comment je me sentais quand j'étais jeune.
Je suis devenue autonome très rapidement.
Je suis devenue...
Tu sais, comme je te dis, je me sentais plus vieille, là.
Mais ça fait du sens.
Oui, toi, à 16 ans, tu n'avais pas 16 ans.
Tu en avais 20, là.
Tu sais, là, vraiment, là.
Puis j'avais jamais eu cette réflexion-là,
mais je pense que c'est vraiment vrai
parce que mes parents se sont séparés
quand j'avais 4 ans,
puis tu sais, j'en ai déjà parlé, là,
sur son temps, là,
c'est ce que j'en parle,
mais c'était vraiment la guerre, là.
Ils saillissaient, là,
pendant plusieurs années,
puis ça a été difficile
parce que, bien,
je n'aimais pas ça que mes parents se chicanent,
puis on a quand même été vraiment
au milieu des chicanes. Puis c'est pas qu'ils étaient pas des bons parents.
Je veux dire, c'est des merveilleux parents.
Puis aujourd'hui, ils s'entendent full bien.
Vraiment très bien.
Tu peux pas croire qu'ils se sont déjà malentendus.
Puis pourtant, à ce moment-là,
moi, j'étais comme, mon Dieu, on est
jusqu'à la mort de même. On sortira pas du bois.
Mais aujourd'hui,
ils s'entendent tellement bien, mais dans le temps,
c'était très difficile parce qu'ils nous impliquaient beaucoup dans les chicanes. On
était beaucoup au milieu, puis pas qu'ils nous impliquaient, mais on était là, on entendait.
T'entendais les collages.
Oui, oui, puis c'était genre « ta mère veut pas que tu fasses ça, ton père veut pas que tu fasses ça,
bélette ton... » C'était ça toute ma jeunesse, touteoute ma jeunesse. Fait que... Puis tu sais, comme moi, quand j'ai eu 9 ans,
fallait que j'aille devant un juge puis que je dise au juge...
Ça, c'est l'affaire la plus traumatisante de ma vie.
La plus grosse blessure de ma vie.
Il a fallu que j'aille devant un juge à 9 ans,
décider avec qui je voulais habiter.
Mais comme t'as 9 ans...
Toi, dans ma tête, d'enfant de 9 ans, c'est comme...
Qui que t'aimes le plus?
C'est comme fallait que je choisisse qui j'aimais le plus.
C'était comme ça. Puis après ça, quand tu t'es renoncée à ton père que tu t'en vas, pis qu'il pleure, pis que t'as 9 ans, là. C'est un gros conflit de loyauté, là. C'est que t'aimes
les deux, mais faut que tu fasses le choix. Non, ça a été, ouais, ça a été le... Je m'en
rappelle tellement bien, là. C'était le 26 novembre, genre pense. Je me rappelle de tout. Ça a été difficile.
Après ça, c'était compliqué parce que mon père habitait à Québec. Ma mère, elle a rencontré
mon beau-père qui est encore avec aujourd'hui. Ça fait 20 ans qu'il est comme mon deuxième père.
C'est un homme merveilleux. Puis eux, dans le fond,
ma mère habitait à Québec,
mettons, deux ans après la séparation,
puis après ça, elle est partie sur la Côte-Nord avec mon beau-père, parce qu'il venait de là,
blanc sans blond.
Fait que j'ai fait six mois à Québec,
six mois à blanc sans blond, six mois à Québec,
six mois à blanc sans blond, j'ai fait ça deux ans.
Puis après ça, ma mère est partie à Montréal,
puis là, c'est là qu'on a dû aller voir le juge
puis faire comme, bien là,
ça peut plus être six mois, six mois, ça se fait pas. Fait que là, il a fallu qu'on a dû aller voir le juge puis faire comme, bien là, on va, ça peut plus être
six mois, six mois, ça se fait pas. Fait que là, il a fallu qu'on aille voir le juge
puis qu'on décide, là, c'est chit-à-mari chez ton père.
C'est de l'adaptation, t'as vécu jeune.
Eh, bien oui.
Donc, tu changeais d'école, là.
Oui, je suis partie, oui, c'était six mois à Québec, six mois blanc sans blanc, deux
fois. Puis après ça, c'est fois qu'il est pareil, hein.
Bien, c'est de l'attachement, tu sais, puis c'est aussi de l'adaptation parce que t'es la nouvelle. Je vais avoir les jours où je parle de ça, j'est pas qui est pareil. C'est de l'attachement. C'est aussi de l'adaptation
parce que tu es la nouvelle.
Tu n'as rien à faire.
Quand je parle de ça,
j'ai les joues rouges.
Parce que ça te...
Dans quel état ça te met?
Est-ce que tu vois
toute l'évolution
qui s'est faite?
Est-ce que c'est
quelque chose de positif
ou c'est quelque chose
de négatif encore?
C'est touché.
C'est positif,
mais c'est négatif parce que j'ai peur de faire vivre ça à ma fille. C'est pour ça que c'est touché c'est positif mais c'est négatif parce que j'ai peur de faire vivre ça à ma fille
fait que c'est pour ça que c'est difficile
et
cute larme
parce que
tu t'es séparée aussi du père de ta fille
ton léclinex
ton tige à t'en donner
je savais que t'allais pleurer
maudit
et ça ça embrasse des affaires. Ben oui.
Tellement. Ah non! Faut pas la voir, je pleure. Ouais, vraiment beaucoup.
Elle avait quel âge ta fille quand tu te sais parler?
Deux ans et demi. Mais tu sais, d'un côté, je me réconfortais parce qu'elle avait deux ans et
demi. C'est comme, elle connaîtra pas autre chose, t'sais.
C'est comme si elle se rappelle pas de moi pis son père ensemble.
Fait que, t'sais, je suis contente parce que j'ai l'impression que si j'avais attendu plus longtemps, elle aurait vu des chicanes.
T'sais, pis c'est pas ça que je voulais.
Pis moi, ma mentalité, quand je suis partie,
quand j'ai laissé son père, c'était...
Pis c'était que je voulais pas que ma fille grandisse
en disant que ça, c'était de l'amour.
Parce que c'est ça qu'elle allait avoir comme exemple d'amour. Son père,
c'est un mec qui chicane.
Puis tu sais,
je pouvais pas. Je pouvais pas.
Je pouvais pas la laisser grandir là-dedans.
Mais est-ce que ça t'est arrivé vite, ce constat-là,
parce que t'avais vécu ça?
Tu savais vers où ça s'en allait
puis tu savais comment ta fille allait...
Oui, mais non, en même temps,
c'était de l'appréhension.
Je voulais pas...
J'ai tellement vécu une séparation difficile
avec mes parents, ça a tellement été difficile
que j'avais peur de laisser
mon ex aussi parce que
je voulais pas
vivre une séparation difficile.
Je voulais pas que ça arrive parce que
je savais ce que ça m'avait fait.
Je savais que moi, ça avait été difficile et Je ne pouvais pas faire vivre ça à ma fille.
Des fois, c'était un peu inévitable.
En plus, tu l'as vécu aussi en grand public.
Publiquement.
Oui.
C'était comme du entertainment pour les gens.
J'avais 23 ans.
Je suis un bébé.
J'ai un enfant à 20 ans.
J'ai 23.
Je laisse le père de mon enfant de peine et misère.
Puis il faut que je le vive devant des milliers de personnes
qui me tapent sur la tête pour me dire que je suis dommaine,
je suis chiennasse parce que les gens entendent des rumeurs,
comme tout le cas, je suis partie pour un autre,
puis j'ai trompé, puis ça, là, là, là, là.
Tu sais, c'est tout n'importe quoi.
Tu sais, juste dans le sens qu'il y a beaucoup de vérités déformées.
Mais après ça, c'est comme les gens se font des idées
sur plein de vérités déformées.
Puis moi, j'ai pas la force
d'aller rectifier le tir.
J'ai pas l'envie de rectifier le tir.
Je l'ai jamais fait et je vais jamais le faire.
Parce que ça n'a pas rapport de devoir aller rectifier
le tir à des millions de personnes, milliers,
qui portent un jugement sur une décision
vraiment difficile que j'ai prise.
Puis tu sais que tu ne gagneras jamais.
Je ne gagnerai jamais.
Tu sais, une fois qu'il y a une empreinte qui est faite,
il faut que tu t'obstines pour ta vérité.
Oui.
Oui, oui.
Puis c'est fou, c'est fou le concept de se dire que...
Tu sais, on dirait que moi, en étant une personne publique,
je le sais que ce que je montre, ce n'est pas au complet.
Tu t'attends à ce que les gens comprennent ça
quand je me suis séparée et que les gens se sont mis
à me taper sur la tête
je me suis dit comment vous pouvez croire
que vous savez ce qui s'est passé
que vous connaissez ma réalité et que vous connaissez mon couple
après ça je suis un peu responsable de ça
parce que j'ai beaucoup publicisé mon couple
et ma famille et ça avait donc bien l'air de bien aller
moi je me souviens de votre maison
ça m'a fait rêver, parce qu'avec
le père de ta fille,
t'as tout montré, les étapes
de la construction de ta maison et tout ça.
Mais ça a été
difficile.
Puis il le sait, autant que moi, dans le sens que
son sol ne le cachera pas que c'était une relation
très difficile.
Mais pourtant, ça avait l'air de bien aller.
Puis c'est pour ça que je suis responsable
d'aussi cette grande
vague-là
d'un certain sens.
Parce que c'est comme si les gens ne comprenaient pas
pourquoi ça t'a passé
sur le dos, cette séparation-là.
Je vais bien m'expliquer ici.
C'est comme si c'était toi qui avais
décidé de partir
et de briser ta famille. Je ne veux pas dire n'importe quoi, mais il y avait comme ça dans ce qu'on retenait avec quelque chose de pas clairest qu'il y a de quoi qui n'est pas clair,
qui n'est pas expliqué,
mais c'est elle qui est partie.
C'est un peu ça.
Il a fallu que je le dise, que c'était moi qui étais partie.
Il me l'a demandé de dire que c'était moi
qui partais.
Puis de dire ça, je ne veux pas encore.
Là, tu as de l'air de la méchante.
Tu as abandonné ta famille.
Puis, tu sais,
moi, je pense que c'est un terrain glissant
parce que je ne veux pas en parler.
Mais maintenant, si on se ramène en maintenant,
je ne veux pas non plus que tu aies des conséquences
à accepter d'en parler.
Moi, ce que je retiens de ça,
c'est que toi, tu es passée par là petite.
Exactement.
Tu voulais aussi protéger ta fille
et peut-être te protéger toi,
parce que tu savais que quand ça prend cette pente-là...
C'est vraiment ça.
J'avais tellement peur
de faire vivre ça à ma fille.
Elle a juste 4 ans.
Aujourd'hui, avec le recul, Alicia,
c'était la bonne chose à faire?
Oui, sans aucun doute.
Sans aucun doute.
J'étais jeune.
C'était une relation où j'étais jeune.
Avec du recul.
J'ai eu un enfant à 20 ans.
C'est extrêmement jeune, effectivement.
C'est vraiment fou. J'y repense, puis je suis comme,
voyons donc!
C'est toujours senti plus vieille,
mais tu avais quand même juste 20 ans.
Je regarde des stories de moi qui parlent.
Quand j'étais enceinte, je suis comme un bébé.
Je suis en bas enceinte après 4 mois de relation, c'est rien.
C'est juste que mon côté maternel,
j'avais déjà vécu un appartement
après un mois
que j'étais avec lui.
Ça veut dire qu'on était fertiles ensemble.
Un mois, j'ai vécu un appartement
puis je suis retournée enceinte 4 mois après.
Je suis vraiment très maternelle.
J'ai toujours rêvé d'avoir des enfants
puis c'était comme inimaginable pour moi de me dire que j'allais me faire
avorter encore
j'étais vraiment pas capable
fait que j'ai pas avorté
bien évidemment
puis Billy c'est la meilleure décision de ma vie
dans le sens que c'est fou de se dire
que tu sais d'une union qui a autant
pas marché et d'écouler
un petit humain aussi parfaite
que, genre, on aime tous les deux
plus qu'imaginable,
mais que nous deux,
on n'était pas compatibles du tout, puis tu sais,
je parle pour moi,
là, tu sais, je pense qu'on
n'était pas compatibles, puis je pense que c'était vraiment
la meilleure chose à faire, parce qu'aujourd'hui,
je suis mille fois plus heureuse, puis c'est pas
que j'étais malheureuse avec cette personne-là
ou dans cette relation-là.
Mais tu es plus heureuse.
Je suis plus heureuse aujourd'hui.
Puis si j'ai pris cette décision-là, c'est pour être heureuse.
C'est dans le sens que...
Aussi, le fait que ma mère a pris cette décision-là
quand elle était jeune.
Ma mère, elle a laissé mon père, puis elle a rencontré mon beau-père.
Puis ça a comme un peu été un coup de pied pour moi
de me dire comme... Moi aussi aussi j'ai le droit d'avoir quelqu'un qui me rend heureuse.
Mon chum aujourd'hui, je peux même pas te dire comment c'est genre l'homme de ma vie.
C'est comme, je l'ai dessiné dans mes rêves.
Puis si j'avais pas pris cette décision-là, je vivrais pas sans ça. Puis il y a beaucoup de choses que je vivrais pas aujourd'hui si j'avais pas pris cette décision-là, je vivrais pas
sans ça. Puis il y a beaucoup de choses
que je vivrais pas aujourd'hui si j'avais pas pris cette décision-là.
Puis je veux dire, si j'avais pris
la décision de pas partir,
il y a plein d'autres choses qui seraient arrivées, puis sûrement plein de belles choses aussi.
Mais c'est pas la décision que j'ai prise.
C'est pas la décision que t'as prise.
C'est une raison pour ça.
Mais tu l'assumes, cette décision-là.
Oui, vraiment. Puis j'assume que
je suis partie avec quelqu'un d'autre aussi. Je l'assumes, cette décision-là. Oui, vraiment. Puis j'assume que je suis partie avec quelqu'un d'autre aussi.
Je l'assume pleinement.
Je sais ce que j'ai fait et ce que j'ai pas fait.
Ça, j'ai pas besoin de le préciser.
J'ai pas besoin...
Je ne vois aucune explication.
Je ne dois aucune explication à personne.
Toutes les rumeurs.
J'ai même pas besoin de m'expliquer là-dessus.
Moi, je sais ce qui est arrivé et ce qui est pas arrivé.
Mais je suis capable d'assumer que je suis partie avec quelqu'un d'autre
et je suis capable de dire aussi que je ne regrette rien,
que je suis heureuse et que ma fille a une incroyable belle relation
avec cet homme-là et avec son père.
Et même chose pour moi, j'ai une belle relation avec mon père
et mon beau-père.
Pour revenir à tout ça, c'est vraiment, vraiment bizarre
que mon plus
ma plus grosse blessure dans ma vie je la revis encore je suis dans le même
bateau fait que c'est très confrontant parce que ma fille a 4 ans je sais que
plus elle va vieillir plus elle va comprendre puis ça me brise le coeur qu'elle vive ça
mais en même temps tu l'impression que tu as les outils je dois avoir les joues
pète entre les genoux non je ne suis pas ça pas ce que tu as l'impression que tu as les outils je dois avoir les joues pétantes non je ne me sers pas de brûlages
mais est-ce que tu as l'impression que
justement tu seras outillée
pour soutenir ta fille
si elle a des questions, si elle a des doutes
vraiment, vraiment, vraiment
parce que tu te revois aussi dans cette petite fille-là
ah mon dieu
c'est fou
comment je me vois
je ne sais pas si son père dirait la même chose
peut-être, peut-être pas.
Mais moi,
en tant que maman, je me vois,
ça a pas de bon sens comment je me vois
dans sa sensibilité, dans ses petites
insécurités. On dirait
que je me regarde, ça a pas de sens.
Puis, justement, ça m'aide
à avoir une parentalité
très douce,
très bienveillante, parce que je me rappelle comment moi,
j'aimais pas ça. Je me suis pas faite crier après dans le sens que
la parentalité bienveillante, c'était pas comme
aujourd'hui, dans le sens que je suis allée dans ma chambre réfléchir
une couple de fois. Mais
tout ce que je voulais, tout ce que j'ai pas
aimé quand j'étais jeune, j'y fais pas vivre.
J'aurais été heureuse que mes parents étaient de merveilleux
parents. Mon père était plus sévère,
ma mère était plus... Elle était sévère, ma mère était plus...
Elle était sévère, mais d'une autre manière.
Mais c'est ça.
Ça me donne beaucoup d'outils pour, non seulement gérer la séparation
et essayer de faire vivre le moins possible,
mais en même temps, je ne vais pas essayer d'y cacher.
Plus elle va vieillir, parce que je pense que ce n'est pas bon de le camoufler non plus.
Mais il y a un langage pour les enfants.
Puis il y a des choses à savoir, puis il y a des choses qu'ils n'ont pas du tout besoin de savoir.
Puis c'est comme ça que je fonctionne.
Je pense que...
Bien, surtout qu'elle a juste 4 ans, en ce moment, tout est beau.
Tout est correct, tout va bien.
Elle n'a pas besoin de savoir que c'est difficile, tu sais.
Et t'es-tu une maman attentionnée parce que t'es partie en disant que la qualité de ta mère,
c'est le fait de t'attentionner.
Ouais.
Donc, t'es une...
Je pense que...
Ouais.
Parce que t'es une jeune maman.
Ah, ouais, ouais.
Puis j'aime être maman, là, tu sais.
Genre, c'est ma passion, là, tu sais.
Ah, là, là!
Ah, merci de...
Tu vois, ça, c'est le niveau vert.
Eh, seigneur!
Un bord de bord de bleu!
Le niveau jaune
ça tu vas me les brasser
tu vas me donner trois questions
mais là j'en suis correct
j'ai pas une crotte blanche là
non t'es correct
je vais te dire si il y a un problème
parfait merci
le regard des autres
donc là il faut que je brasse
tu m'en donnes trois à ce moment là
mon dieu ça brasse je savais que ça'en donnes trois à ce moment-là. Mon Dieu, ça brasse.
Je savais que ça allait brasser, mais tu vois,
je me disais, il n'y a pas un meilleur podcast
bienveillant pour venir parler
de sujets plus sensibles.
Je le prends.
Je te dis, je n'aurais pas accepté un autre.
Là, on est en trois.
Ça demande trois.
Tu mets des mots sur peut-être...
Des gens vivent ça, puis on ne sait pas trop.
C'est ça.
Tu sais, il y a tellement de psychologues que j'ai rencontrés
qui ont toujours dit...
« Rester ensemble, il y a un prix quand tu ne t'aimes plus. »
C'est celui des enfants, des fois.
Tu sais, il vaut mieux avoir des parents
qui prennent une décision difficile de se séparer
que d'avoir des parents qui se chicanent toute leur vie.
Parce que quelle image
tu donnes. Puis tu sais, l'enfant,
là aussi, je ne suis pas psychologue,
je veux bien le noter, c'est vraiment ce que j'entends,
souvent, il va penser que c'est lui
la source de tout.
C'est lui qui va penser qu'il est la source des chicanes
de ses parents. Donc, des fois, les enfants ont tendance
à s'effacer pour dire
« Je ne veux plus ça, donc je prendrai moins de place. »
Oui. Ben Oui, 100 %.
Moi, c'est peut-être
aussi parce que ma mère a fait ça aussi,
de partir,
de partir de mon père,
puis elle était avec mon beau-père. Je me suis toujours
dit « Je ne vais jamais rester
dans une relation parce
que j'ai des enfants. » Oui, mon
plus grand rêve, c'était de jamais me séparer du
père de mes enfants parce que je voulais toute ma jeunesse je rêvais d'une famille unie je rêvais
de tout ce je voulais tellement ça je voulais pas de noël j'en voulais un je voulais mes parents
sont en santé puis le faut que je remontise l'idée d'avoir deux noëls mettons c'est fou
comment je le reviens pour billy mais jamais je me suis dit que jamais j'allais rester dans une relation
pour l'enfant parce que
ça a trop de conséquences négatives
quand la relation va pas bien.
Comme tu dis, plus l'enfant
vieillit, plus l'enfant comprend, puis plus l'enfant
entend les chicanes, les comprend,
mais pas de la bonne manière parce que c'est un enfant.
Puis c'est exactement
ce que je voulais pas qu'il arrive. Puis tu sais, moi,
mes parents se sont chicanés, mais se sont séparés quand j'avais 4 ans, pis la seule chose que je me rappelle d'eux ensemble,
c'est qu'ils se donnent un câlin dans la cuisine. C'est tout ce que je me rappelle d'eux ensemble.
C'est une belle image, au moins. Mais après ça, ils se sont chicanés, mais dans ma tête,
c'était pas la définition de l'amour, ils étaient plus ensemble. Tu sais, j'aurais pu grandir avec
cette image-là que mes parents se chicanent constamment, pis que c'est ça avoir un chum,
c'est ça avoir un amoureux. Il faut que tu te chicanes.
Puis je voulais pas que ma fille
grandisse avec cette idée-là,
que l'amour, c'est de la chicane.
Puis c'est des compromis négatifs.
Tu as réagi rapidement.
Parce que t'avais ton histoire.
Alors, on passe au niveau jaune.
Je t'en lis trois. T'en choisis une, je vais en choisir une.
Quel type d'amoureuse es-tu?
Qu'est-ce que tu n'as pas reçu
de tes parents et qui te manque?
Quel est le plus grand défi
que tu as eu à surmonter?
Hum...
Hum...
Je n'ai pas ma réponse encore.
Je vais aller avec quel type d'amoureuse.
OK, parfait!
Je pense que je suis une amoureuse
très attentionnée.
Puis,
comment je pourrais dire?
Je suis très attentionnée
puis j'ai besoin
de me sentir aimée pour être
une bonne amoureuse.
Parce que si je ne sens pas que je suis
aimée, considérée, blablabla,
là, je ne suis pas une bonne amoureuse. Là, je suis détachée.
Là, je peux être comme bête. Je peux être pas fine.
Fait que quand je me sens considérée,
tout va bien.
Pis j'ai pas des standards genre
fous, là. Je demande pas comme la lune
pis des sacs Louis Vuitton à chaque fête.
J'aimerais ça, mais je le demande pas.
Ouais, mais c'est quoi tes attentes, justement,
en amour?
Je m'attends à être considérée comme...
Je m'attends à une équipe, mais pas une équipe, genre, à 100 %, genre, tout est lié, genre. Tu sais,
je m'attends à... Qu'est-ce que je veux dire par équipe, c'est genre, you got my back, I got your
back. Donc, vous vous rassurez. T'assures, t'assures l'autre, là. Oui, oui, oui, exactement. L'autre est
là pour toi, t'es là pour l'autre.
Je m'attends à juste quelqu'un qui me fait sentir bien,
puis qui est...
qui est présent,
qui est doux,
qui est respectueux.
C'est mon chum.
C'est ça qui est cool.
T'écris-le, moi.
Mon chum, bon.
C'est vraiment tout ce que j'ai toujours voulu.
Pour vrai, là.
Puis je trouve que mon autre chum ressemble beaucoup à mon frère,
mon plus vieux frère, Kevin, qui est dentiste.
Puis mon frère, c'était un homme tellement sensible,
tellement doux, tellement chaleureux.
Puis je me rappelle que je me disais plus jeune,
je faisais comme, je veux un amoureux comme ça.
Parce que je voyais qu'il était fin avec ses blondes, tu sais.
Puis mon père aussi, mon père, c'était un homme super...
Il m'a donné beaucoup d'amour,
il me câlinait, il s'occupait
de tout, mon père c'était comme la maman,
dans le sens que ma mère était full là,
avec elle je bricolais, je faisais des dessins,
on jouait, mon père c'était comme la routine,
le dodo, je me sentais comme
en sécurité, pis mon chum
c'est ça aussi, dans le sens que
mon père évidemment, il ferait
de ses qualités, ses défauts, comme n'importe quel homme si je suis pas en train de dire qu'il est
parfait piqué on est une relation normale qui ont s'estime puis ça arrive ça a pas été facile
être trois mois en somme à odé c'est difficile aussi mais c'est juste que oui c'est difficile
mais il ya des côtés du film mais la relation est tellement belle et saine
et la communication est tellement présente
que c'est simple.
Il est attentionné, il est doux,
il est présent.
C'est ça.
C'est vraiment un bel homme.
Qu'est-ce que ça a changé en toi
d'avoir quelqu'un comme ça dans ta vie?
Ça m'a beaucoup apaisée.
Puis, je te dirais aussi que c'est difficile aussi parce que quand tu passes d'une relation à une autre rapidement,
t'amènes les mauvais plis.
Moi, j'avais des mauvais plis de ma relation.
Dans ma première année, ça a été plus difficile parce qu'il a fallu que je brise des patterns
de comment je réagissais à des chicanes.
Je me sentais attaquée plus rapidement.
J'étais plus rigide.
Parce que j'étais comme, tu ne vas pas enviéter sur moi.
Tandis que ce n'était pas ça.
J'étais beaucoup plus rigide, mais il m'a beaucoup adouci dans sa sensibilité générale.
Comme ce gars-là, il pleure plus que moi,
puis je pleure en crise.
Puis tu sais, moi, je te dis...
Vous êtes capable de vous montrer vulnérable.
Ah mon Dieu, tellement.
Tu sais, il pleure souvent,
puis il y a rien que je trouve plus beau que ça.
Un gars qui pleure, tu sais,
j'ai vu mon père pleurer, j'ai vu mon frère pleurer,
puis je suis comme...
On dirait que je trouve ça beau,
un homme aussi sensible, tu sais, puis sa famille est comme ça aussi, puis mon suis comme... On dirait que je trouve ça beau un homme aussi sensible,
puis sa famille est comme ça aussi, puis mon beau-père est comme ça aussi, fait que
ça m'a adouci. Vraiment,
dans tous les sens de ma vie,
je suis vraiment plus zen, je suis plus...
Parce que moi, quand ça va pas bien dans ma relation,
ça va pas bien dans ma vie.
Dans le sens que ça me...
ça me...
ça me paralyse.
Tellement que...
Surtout plus jeune, parce que j'étais très émotive.
J'avais de la misère à sortir de ma tête.
J'étais plus jeune, j'apprenais à gérer mes émotions.
Puis il y a une différence aussi entre cette relation
et mes relations plus jeunes, c'est que je suis plus vieille.
Je suis rendue un adulte.
Parce que ça avance.
Mes relations, c'était très intense.
C'était très...
Mais quand t'as quitté chez toi ta maison à 16 ans,
c'était pour aller vivre?
Avec un amoureux.
C'est ça, t'étais déjà une relation.
Puis il était plus âgé que moi.
Il avait 23 ans.
J'avais dit 16 ans.
On avait une grosse différence d'âge.
Mais ça a été un très bon chum.
C'était Kévin Bazinet.
J'ai fait de la bois avec lui.
Oui, oui.
Puis moi, je vous avais vus en stand.
C'est trop dans un restaurant à Québec.
Vous aviez l'air vraiment d'être un couple engagé.
Puis tu allais être toute petite.
Ah, j'étais un petit bébé.
Tu sais, en âge.
Mais ce que je veux dire, c'est que t'as quand même, t'as 25 ans, mais t'as plusieurs
années en couple.
J'en ai vu, là.
C'est ça, mais ça fait longtemps que t'es en couple.
Donc, quand tu parles de lui, tu sais de quoi tu parles aussi, parce que t'as vécu
autre chose.
Oui, puis tu sais, je veux dire chose est-ce que c'est un
c'est-tu un défaut que j'ai eu toute ma vie
d'être en relation, un serial dater
peut-être
étais-tu capable d'être toute seule?
c'est pas que j'étais pas capable
peut-être que j'étais pas capable
entre
le père de ma fille
pis la personne avant, il y a eu un lapsus de temps
un court lapsus de temps de genre six mois.
J'ai beaucoup...
Avant, j'étais super gênée.
J'étais un peu ashamed.
Honte?
Oui, j'avais un peu honte.
Je me disais, non, je suis capable d'être seule.
Mais la réalité, c'est peut-être que non.
Pourquoi?
Je vais le déterminer avec ma psychologue.
Je ne sais pas pourquoi.
Mais une chose est sûre,
c'est qu'il n'y a rien
qui m'a fait plus apprendre dans ma vie que mes relations.
Que ce soit avec Kev,
ou avec la part de mon enfant, ou avec
mon chum.
J'ai beaucoup appris sur moi-même.
J'ai beaucoup appris sur mes réactions,
des mauvais plis,
comment je suis en tant que personne.
Je pense que ça m'a beaucoup, beaucoup, beaucoup appris.
Puis, comme tu dis, j'ai eu
beaucoup d'autres relations. Fait que je sais
que mon chum, c'est comme...
Je sais pas où j'irais après ça.
Je peux pas...
There's nowhere to go après ça.
Puis c'est drôle parce que mes amis
me le disent. C'est comme si je l'avais commandé sur Amazon.
Genre, c'est exactement
l'homme que je décrivais
de rêve. Puis t'as fait une chanson. Est-ce que c'est exactement l'homme que je décrivais de rêve.
Puis tu as fait une chanson, est-ce que c'est « Run to you »?
Oui, « Run to you », je l'ai écrit pour lui parce que je l'ai rencontré alors que j'étais encore en couple,
dans le sens que je l'ai croisé dans un bar.
Puis les deux semaines qui ont suivi, j'étais très tourmentée
parce que vu que j'étais dans une relation qui n'allait pas bien depuis longtemps,
je me disais comme « Oh mon Dieu », j'étais dans une relation qui n'allait pas bien depuis longtemps,
je me disais comme, oh mon Dieu,
j'avais vraiment flashé sur Fred.
Ça m'a vraiment un couteau.
Oui, t'as ébranlé.
Ah mon Dieu, bien raide. Puis ma chanson Run to You,
c'est un peu ça.
Est-ce que c'est correct de rester dans le côté safe
quand j'ai vraiment envie de courir vers toi?
C'est un peu ça.
Mon enjeu à ce moment-là,
c'était est-ce que je choisis la stabilité,
le confort,
mais c'est une relation qui n'allait pas bien,
versus est-ce que je perds la chance
de comme avoir quelque chose qui me comble
puis qui me rend heureuse
puis qui va m'amener ailleurs,
puis tu sais, c'était la grosse... la grosse question. Pis t'sais,
je suis pas... On dirait que ça
me gêne pas d'en parler parce que
je trouve ça normal. Pis je suis pas la seule
personne à qui c'est arrivé dans la vie. Ma mère, elle a rencontré
mon beau-père sur un bateau aussi.
Au milieu de la mer.
Genre, c'est vraiment bizarre. Ma mère, elle a rencontré mon beau-père
comme... Elle était prof d'anglais, pis
il a été dans un bateau poigné
d'anglaise pendant une semaine à Québec. Je sais pas si t'as entendu parler de à québec je pense que tu as entendu parler de ce genre ce fait 20 ans le traversier qui était
réel qui allait sur la côte nord à qui pire et c'est une semaine j'étais seulement bateau puis
se sont vus puis en fait comme mais en même temps on n'a pas qu on n'a pas vu tout le monde non c'est
ça ça se peut que mais il y en a plein de la personne est comme toi qu'est ce que je viens
de vivre oui c'est tient mais que j'aurais aimé qu'ils n'ont comme toi, à dire « qu'est-ce que je viens de vivre? » Pis c'est... t'sais, y'en a qui disent « j'aurais aimé quasiment pas vivre ça,
mais maintenant que c'est là... » Ouais, ouais, ouais, exactement. Pis je sais que
je suis pas la seule pis j'ai tellement de personnes qui m'écrivent pour me dire comme
« je suis dans cette situation où j'ai vécu ça, pis j'ai... » Ben oui!
« Je suis pas la seule, ça arrive, tu sais, je veux dire, tu contrôles pas ton coeur,
ben franchement là, tu te contrôles pas avec qui tu tombes en amour. » Pis pourquoi je le dis,
c'est parce que je serais pas gênée de le dire à ma fille. Fait que, t'sais, un jour je vais
raconter cette histoire-là puis je vais raconter pourquoi j'ai pris cette décision-là puis t'sais,
ça arrive. Est-ce que t'as compris rapidement que Fred aussi, ça a fait cet effet-là?
Oui, c'était comme inévitable. C'était comme… Les deux, il y avait un aimant là.
C'était magnétique, c'était magnétique. Puis je te dis, j'étais là puis j'étais comme c'est épeurant
23 ans j'étais un bébé
j'ai une maison
mon ex était mon manager
on avait tout tout tout tout tout
c'était tellement épeurant
de faire cette décision là
qui a peut-être semblé facile pour plusieurs
mais qui était
déchirante.
Il y a rien de le fun là-dedans,
on s'entend? Il faut que je me rebâtisse.
Moi, j'avais ma maison de rêve.
Je travaillais avec mon chum,
qui était le père de mon enfant.
Ça sonne comme un rêve, mais ça l'était pas.
C'était très difficile.
Puis il a fallu que...
J'ai pris la décision de... « Run to quand je suis arrivée devant cette situation-là,
j'ai pris la décision de « Run to Fred ».
Mais voilà, cette chanson-là découle de cette...
Cette relation-là.
Cette relation, cette rencontre.
Puis, je suis bien heureuse.
Moi, je vais revenir avec tes parents
rapidement.
Qu'est-ce que tu n'as pas reçu de tes parents et qui te manque?
Justement, de cette relation-là.
Est-ce qu'il y a quelque chose?
Tu dis ça.
Qu'est-ce que j'ai pas reçu de mes parents qui me manque?
J'ai eu vraiment une belle enfance.
Dans le sens que, mis à part la séparation de mes parents,
j'avais des parents présents, j'ai manqué de rien.
J'ai été super privilégiée.
Je te dirais...
C'est une très bonne question.
Mais peut-être qu'il n'y a rien, là.
Mais, non, la discipline, je l'ai vraiment appris par moi-même.
Tu sais, ma mère, l'affaire, c'est que mon père était plus rigide. J'ai habité avec mon père
jusqu'à ce que j'aille 10 ans. Je faisais la garde partagée à Québec
et blablabla.
Quand j'ai déménagé avec ma mère, ma mère
était beaucoup plus laissée aller parce qu'elle venait
d'avoir deux enfants aussi. Elle avait quatre enfants
qu'elle gérait pas tout seul.
Mon beau-père était pilote. Il était parti souvent.
Mes soeurs étaient jeunes. Elle faisait vraiment de son mieux.
J'étais laissée beaucoup à moi-même.
Mais je sens pas avec avec le recul,
que ça a été négatif,
dans le sens que chaque chose qui est arrivée
m'a menée à aujourd'hui.
Pis j'ai l'impression que si ma mère
avait pas été autant laissée aller,
je serais probablement allée au cégep.
Pis j'aurais pas fait tout ce que j'ai fait aujourd'hui.
Parce qu'à la place d'aller au cégep,
j'ai commencé à écrire avec Kevin Bazinet.
J'ai été en tournée avec lui.
On s'est laissées, j'ai pris mon appart, j'ai commencé à être sur les réseaux sociaux.
Tu sais, comme tout est arrivé.
La voix, ça a changé ta vie.
Ça a changé ma vie parce que j'ai rencontré Kev.
C'est ça, c'est que ça t'a permis.
Puis quand tu l'as rencontré, lui, est-ce que ça a été rapide aussi?
C'est comme, est-ce que tu as eu tout de suite un coup de cœur?
Oui, mais non, en même temps, oui.
Parce que je l'avais vu...
C'est la première fois que je datais quelqu'un
qui était en dehors de mon école.
J'ai toujours daté des petits gars à l'école.
J'avais 16 ans, tu entends?
J'avais 15 ans à ce moment-là. Non, 16.
Non, 16.
Puis c'est la première fois que je rencontrais
quelqu'un en dehors, comme vraiment,
puis j'étais comme, oh mon Dieu, il y a d'autres gars.
Ça existe.
Puis il jouait de la guitare, puis ils chantaient.
Mon rêve. Moi, c'était mon rêve
de petite fille. J'étais une chanteuse. J'étais comme « Moi, je veux
chanter avec mon chum. »
Fait que j'étais bien... – T'es vraiment une amoureuse, là.
– Ah oui, moi, je suis une amoureuse. – Tu sais, je chante avec mon chum.
– Je chante l'amour avec l'amour, là, tu sais. – Oui, c'est ça.
– Mais heureusement, je suis plus rationnelle que quand j'étais jeune.
Parce que quand j'étais jeune,
j'étais vraiment une rêveuse, là, tu sais.
Je suis très émotive comme personne. Bref, je suis très proche de mes émotions. Mais ouais, fait que quand j'étais vraiment une rêveuse. Je suis très émotive
comme personne. Bref, je suis très proche
de mes émotions. Mais ouais, quand j'avais
vu Kev, c'était plus...
J'étais jeune, c'était l'engouement,
on était à la voix ensemble. C'était comme un
tout.
Mais encore une fois, Kev et moi,
on était deux artistes très émotifs.
Kev,
il l'a dit ouvertement, il souffrait beaucoup d'anxiété.
C'était très difficile pour lui.
J'ai beaucoup été là pour lui, mais il a beaucoup été là pour moi.
Il a été très... Il m'a beaucoup
aidée dans ma carrière. Je me rappelle, j'avais
17, puis il m'avait acheté tout mon équipement pour faire mes vidéos.
Puis il m'encourageait full.
Ça a vraiment été un bon chum.
Autant que j'étais jeune,
puis c'est une relation où on se chicanait beaucoup,
parce qu'encore une fois, j'étais jeune. Il avaiton c'est une relation où on se chicanait beaucoup là parce que encore une fois j'étais jeune il y avait
son anxiété il y avait quand même c'est intense
je crois que Kevin Bazinet il en a parlé quand même quelques fois puis c'est vrai qu'à cet âge là de
gérer de l'anxiété ah ouais ouais moi je trouve que tu as vécu beaucoup de choses
rapides dans ta vie comme tu as une vie en accéléré à quelque part.
Ah mon dieu, tellement. Mais c'est vrai, c'est vrai. On dirait que j'ai pas repensé beaucoup à ça,
mais justement d'aider beaucoup Kev quand il faisait beaucoup d'anxiété, ça a été très
maternel, genre. De devoir… Le sécuriser.
Oui, je voulais beaucoup prendre soin de lui, puis le sécuriser. Moi, dans ma tête de 16 ans,
j'étais comme,
pourquoi tu as peur de ça?
Pourquoi l'anxiété,
pourquoi ça te fait faire ça?
Normalement, il n'y a rien là
à prendre l'avion.
Pour lui, il avait super peur
à cause de l'anxiété
de prendre l'avion.
C'est des choses
que je ne comprenais pas,
mais que j'essayais.
Ça a été très grandissant
encore une fois.
J'ai beaucoup grandi
de cette relation-là
puis aujourd'hui,
on est en très bon terme.
Nos filles vont en même
garderie.
C'est super belle personne.
Ce que je trouve extraordinaire,
tu nous as raconté la séparation quand même houleuse de tes parents, tout ça.
Puis à la question, qu'est-ce qui t'a pas
reçu de tes parents qui te manque?
T'as pas de réponse?
C'est-à-dire que ça s'est bien...
Ils ont réussi. Attends, peut-être quelque chose.
Je pense que c'est que
je comprends tout
aujourd'hui. C'est difficile,
mais dans les yeux d'un enfant, je pouvais pas comprendres tout aujourd'hui. C'est difficile, mais dans les yeux
d'un enfant, je ne pouvais pas comprendre.
Mais aujourd'hui,
je ne leur en tiens pas rigueur. Je ne sens pas que j'ai rien manqué
parce que je considère vraiment
qu'ils ont fait de leur mieux.
Peut-être que si tu avais posé la question à 16 ans,
ta réponse aurait été différente.
Je rêve du jour où ma fille va dire ce que je viens de dire.
C'est ça.
Je sais que ça va être difficile pour elle en vieillissant.
Je l'ai vécu, c'est de la marde.
Fait que j'espère qu'un jour,
elle va pouvoir grandir, tu sais,
comprendre que, tu sais,
c'était la meilleure décision pour tout le monde
puis que la peuplature...
Mais là, tu vois,
je pense que si tes parents écoutent,
ils vont être contents d'entendre cette réponse-là.
Mon petit père d'amour, j'espère.
On est rendus au niveau rouge.
Je vais mettre du gloss un peu. On est rendu au niveau rouge.
Oui, oui, mets ton gloss.
Ça me sent crouté quand je parle.
Ici, tu fais ce que tu veux.
C'est ça l'avantage. Tu connais mieux quasiment les podcasts que moi.
Mais moi, je trouve que
il n'y a pas de...
Comme dirait ma mère, il n'y a pas de chichi.
Non, c'est ça que j'aime.
C'est simple, le temps n'est pas un enjeu.
C'est tellement le fun, c'est vrai.
C'est relax, on parle.
Oui, c'est comme si on était toutes les deux dans une cuisine, mais avec des questions
qui dirigent la façon.
On parlerait si on avait bu deux verres de vin.
Imagine qu'on dirait!
Alors là, tu m'en donnes deux.
Et ça, tu réponds à seulement
une question rouge.
Je vais te les lire. Moi, je n'en choisis pas à ce niveau- tu réponds à seulement une question rouge. Je vais te lire.
Et là, moi, j'en choisis pas à ce niveau-là.
C'est toi qui vas choisir.
Un, deux.
Et voilà.
C'est drôle que t'aies tombé sur ces deux-là.
À quel moment de ta vie aurais-tu souhaité
que le temps s'arrête?
Et tu vois, c'est parce que c'est deux moments.
Puis à quel moment de ta vie
aimerais-tu supprimer?
Oh my God!
C'est tough à répondre. On va y aller, celle-là.
À quel moment de ta vie aurais-tu souhaité
que le temps s'arrête?
Ah mon Dieu, c'est...
C'est tough à dire.
Parce que...
Le souvenir que j'ai de mon accouchement,
c'est un merveilleux souvenir. C'est la plus belle journée de ma vie.
C'est genre...
J'aimerais te dire que j'aurais aimé que le temps s'arrête
cette journée-là. Parce que
c'était tellement...
Wow! J'ai eu un super bel accouchement,
j'ai été vraiment chanceuse,
mais
j'aime tellement comment ma fille grandit,
j'aime tellement mon chum aussi,
je l'aurais pas rencontré, fait que c'est
tough de dire,
soit là, ou...
T'es dans une belle période de vie, là. Oui, vraiment.
Soit mon accouchement,
soit aujourd'hui.
Pis ta fille, là, tu m'en as pas tant parlé.
Décris-moi ta fille.
Ta petite Billy Lou.
Billy Lou, c'est un ange
arrivé du ciel.
C'est, encore une fois,
comme si j'avais manifesté
mon enfant de rêve.
Elle est parfaite.
Une petite blondinette, les yeux bleu-vert.
Elle me note
dedans, c'est un clown. On dirait que
je me suis clonée. Ça n'a pas de sens.
Ça fallait même niaiser les mêmes faces que moi quand j'étais jeune.
Elle veut chanter, elle veut
danser.
Elle est tripeuse, elle est full artistique,
elle aime dessiner.
Elle est douce, elle est polie.
Elle me note dedans. Des fois, votre rentrée de dent,
mais elle est full raisonnable
aussi. Ça s'agit juste de dire comme « Hey,
c'était pas très gentil. »
Elle est merveilleuse, pour vrai.
C'est tellement une bonne petite fille.
J'espère tellement
garder une belle relation comme ça toute ma vie avec elle.
Parce qu'on a vraiment une belle relation.
Vraiment, vraiment, vraiment.
Est-ce que ça répond à l'image que tu t'étais faite de la maternité?
Oui, mais non.
Oui, parce que ma fille, mais non parce que
la famille n'est pas ce que je voulais que ça soit,
mettons, dans un rêve.
Mais toi, comme mère, je veux dire, au quotidien,
dans répondre à ses besoins,
ce que ça t'apporte.
Oui.
Oui.
C'est sûr que, tu vois, encore une fois,
ça revient au même que c'est difficile
parce que ce que ça m'apporte,
des fois, ça peut être plus difficile
parce que c'est pas une famille traditionnelle,
conventionnelle.
C'est que tu l'as pas toujours avec toi.
Oui, c'est ça.
Puis ça, c'est vraiment un laisser-aller incroyable
parce que, bien, 50 % du temps,
je sais pas ce qui se passe,
puis je sais pas qu'est-ce qu'elle fait pis je sais pas comment ça va pis c'est tough des fois de penser au fait que genre peut-être qu'elle a souvent à pleure pis elle a besoin de maman
pis je suis pas là
je sais qu'elle est avec papa pis qu'elle est en bonne main mais
c'est quand même, je suis sa maman, je l'ai porté genre elle était plugée sur moi pendant 9 mois
dans le sens que
j'ai un attachement là, no other ». C'est tough.
C'est vraiment tough d'accepter
que je perde 50 % de sa vie.
C'est énorme.
Non seulement 50 %, mais je travaille
et j'ai un barrière de rire.
C'est comme si je n'avais pas beaucoup ma fille, on dirait.
Mais je l'ai à 50 %.
Je passe des fins de semaine et des soirées.
J'ai aussi une carrière super
instable, dans le sens que c'est pas
du 9 à 5. — Mais parce que t'en fais beaucoup, là.
— Ouais, ouais, ouais.
Puis là, je tombe dans une période plus tranquille,
puis je suis comme « Oh, mon Dieu, wow! »
J'ai hâte de passer du temps avec ma fille.
— As-tu de la culpabilité?
— Surtout à O'Day. À O'Day, ça a été vraiment tough
parce que quand elle est venue les deux premières semaines,
ça a été une grosse adaptation pour tout le monde
parce que la prod, les deux premières semaines, tout est été une grosse adaptation pour tout le monde parce que la prod,
les deux premières semaines, tout est plus difficile.
Mais elle, elle ne comprenait pas
pourquoi on était en voyage et pourquoi je travaillais
parce que j'ai quand même une règle d'or
que je ne travaille pas quand Billy est là, zéro.
Autant que je pourrais prendre des meetings
à 8 heures le soir.
Je suis entrepreneur, chanteuse, je vous dirais.
Ce n'est pas du 9 à 5.
Mais moi, quand Billy est là, c'est sur mon horaire,
mon agence le voit, mon agence... Tout le monde sait que quand j'accueille Billy, c'est « No go ».
Fait qu'elle comprenait pas pourquoi je travaillais. Elle m'a jamais vraiment vu travailler, là.
Puis elle était avec ma mère et mon père. Ma mère, une fois, mon père, en tout cas, bref. Ils sont venus les deux.
Puis, tu sais, elle était super en bonne main, mais elle était juste comme, pourquoi tu, elle me disait ça en pleurant, pourquoi tu travailles tout le temps?
J'étais comme, oh, en lettre.
C'est tellement heartbreaking parce que moi, tu sais, après ça, il s'agit juste d'expliquer et de parler.
Il est irraisonnable comme j'ai dit.
Fait que, tu sais, j'expliquais que, bien, d'habitude, tu sais, tu vas à la garderie.
Puis quand tu vas à la garderie, maman travaille.
Mais là, la garderie, c'est mamou puis c'est papou. Tu sais, c'est cool. Tu sais, la garderie, c'est à la maison puis tu vas te la garderie, puis quand tu vas à la garderie, maman travaille. Mais là, la garderie, c'est Mamou puis c'est Papou. C'est cool, la garderie, c'est à la maison, puis tu vas te
baigner. Tu es à la garderie, mais avec Mamou et Papou. Pendant ça, maman va travailler,
puis après tu reviens. Éventuellement, elle a compris parce qu'elle est venue trois périodes
de deux semaines. Puis la deuxième, troisième fois, c'était le jour et la nuit. Là,
elle comprenait, elle savait à quoi s'attendre. Tu l'as bien expliqué aussi.
Oui. J'avais expliqué d'avance, mais je sens que j'ai peut-être pas assez pris le temps
avant de partir en voyage d'y expliquer.
J'étais beaucoup plus en voyage, voyage, voyage.
Puis Billy, quand tu lui expliques d'avance, tout va bien.
Puis là, je pense que j'ai pas assez pris le temps d'y expliquer.
Tu l'avais pas vécu non plus.
Exactement.
Puis elle avait des attentes, puis elle comprenait pas.
C'est normal.
Puis toi, jeune, tu chantais déjà?
Oui. Ah oui, my God.
Moi, je respirais puis je chantais, là.
J'ai vraiment toujours chanté.
J'avais 4 ans, je voulais chanter.
J'ai pris des cours de chant à 7 ans,
puis je voulais vraiment être chanteuse, là, dans ma vie.
C'est ça que je voulais faire, là.
Quand t'as été choisie, je reviens avec la voix, là,
mais quand t'as été choisie avec la voix,
comment t'as réagi?
Puis t'étais jeune, déjà, là.
Ah oui, oui, oui.
Je m'en souviens que c'était comme un gros accomplissement, là, parce que j'aimais beaucoup Marc Dupré, en plus. m'en souviens que... C'était comme un gros accomplissement,
parce que j'aimais beaucoup Marc Dupré, en plus.
C'était genre un de mes artistes québécois préférés,
puis il s'est tourné en premier.
Fait que c'était...
Mais c'était comme bittersweet,
parce que l'expérience a super bien été.
Mais après ça, moi, j'étais comme...
OK, I made it.
Genre, tout est good.
Je l'ai fait.
Oui, je l'ai fait.
Tu fais ton crochet, là.
Genre là, je suis, tu sais,
je suis partie pour la gloire à 16 ans, tu sais.
Puis après ça, tu pognes une débarque
parce que t'es comme « Ah, OK, non, c'est juste une émission. »
Puis j'étais un participant parmi tant d'autres.
Fait que, tu sais, après ça, tu sais,
c'était comme si j'avais beaucoup de promesses,
beaucoup d'attentes,
tu sais, de gens qui me disaient des choses
qui sont pas arrivées.
Puis avec du recul, tu je comprends là c'est
bien correct puis mais à ce moment là
j'ai pogné un mur parce que j'étais comme voyons
puis aussi ça a été difficile parce que mon ex kevin avait gagné
puis j'étais super dans son ombre ça a été super confrontant d'être
tu sais mettons un an après c'était comme ah peux tu prendre une photo de moi pis kev tu sais moi je sais même je prenais des photos je me sentais
ah c'est toi qui tenais l'appareil c'est comme tu prends un poteau de ma piquette je me sentais tout effacé je
fais comme je me sentais vraiment petit genre si j'étais jeune j'avais plein de choses à
apprendre c'est bien que c'est pas correct que j'ai passé par le c'est pas la mort on s'entend
sur le moment ça a été difficile parce que je suis demandais si je suis poche, si je chante mal. Là, mon questionnement de si je chantais bien est arrivé. Puis après ça, j'ai commencé à
rouler ma bosse. J'ai commencé à être sur les réseaux. Kev m'avait beaucoup aidée aussi.
Puis the rest is history. Le reste, c'est l'histoire.
Et est-ce que tu veux d'autres enfants?
Oui.
Définitivement, mais un autre ou deux,
tout dépend comment ma carrière va,
comment ça va avec un deuxième enfant.
Dans ma vie, je voulais deux enfants.
Mais,
je ne sais pas, j'aimerais ça en avoir un autre,
définitivement. Je ne peux pas pas donner
de soeur à ma fille. C'est comme ma fille,
elle rêve d'un frère ou une soeur.
Ça prend un frère ou une soeur.
Ah, mon Dieu, Bilou, elle me le dit tout le temps. Là, quand tu vas avoir un frère ou une soeur, Ça prend un frère ou une soeur. Maman, tu es une belilou. Elle me le dit tout le temps.
Quand tu vas avoir un frère ou une soeur,
tu vas lui donner mes petits souliers.
Elle est maternelle.
Ça n'a pas de sens.
Elle veut juste des poupées, des bébés.
Elle a hâte de me voir allaiter un bébé.
Elle dit que le bébé va boire du lait de thé saint.
C'est donc bien drôle.
Elle est vraiment... Elle est fasc le bébé va boire du lait de tessin. Ah, c'est donc bien drôle. Elle est vraiment là,
comme, elle est fascinée
par la maternité. C'est tellement beau
à voir, là. Fascinée. Puis elle est maternelle
avec toutes, genre, materne les plus
petits enfants, les poupées, les toutous,
les chats, les chiens. Je trouve ça tellement beau
ce côté-là d'elle.
Tu viens de parler, tu sais que t'es bien occupée.
Pour les gens qui te connaissent moins, je trouve ça intéressant
parce que, oui, tu as 25 ans.
On va le dire positivement dans le sens que
je trouve que tu en as fait énormément
pour une fille.
Je t'écoute et je me dis
que tu as juste 25 ans
et que tu as déjà tout fait ça.
C'est quoi tes chapeaux?
Tes chanteuses.
C'est la première chose qui te définit professionnellement.
Oui, parce que de base, c'est comme ça que j'ai commencé.
C'est à la voix, c'est à The Next Star.
Les réseaux sociaux en ont suivi, mais à la base, chanteuse.
Je te dirais que je me décris comme entrepreneur,
dans le sens que je fais un peu de tout.
Je veux dire, je vais faire des contrats, j'ai des petits projets.
Je vais faire des partenariats avec des compagnies sur le long terme.
Souvent, sur des années, je vais m'associenariats avec des compagnies sur le long terme maintenant souvent sur des années
que je vais m'associer à une compagnie puis être la tête d'affiche
un peu comme
Martin, Matt et Maxi
un peu comme ça
puis sinon je suis maman
à temps plein, temps partiel
et animatrice
animatrice d'Odé
on dirait que chaque fois qu'on me pose la question je le sais pas
mais tu sais j'ai fait
une collection de bijoux avec mon chum qui a une compagnie de bijoux. Je travaille sur des beaux
projets qui vont sortir en 2024. Je vais recommencer à écrire pour mon album. Fait que c'est vraiment...
— Tu es ta propre entrepreneur. — Oui, c'est ça.
— C'est ça aussi, je trouve, qui est beau chez les jeunes, c'est que vous devenez... Il y en a
beaucoup pour qui ils se développent
autour d'eux. Est-ce qu'ils ont
à offrir? Donc,
t'es comme entrepreneur pour toi-même.
Oui, mais c'est tough des fois aussi, par exemple,
parce que t'es le visage. Quand ça va bien,
ça va bien. Quand ça va bien, ça va pas bien parce que t'es le visage.
Mais non,
je me décrirais comme
entertainer, dans le sens que je fais du
entertainment. Que ce soit de la télé, je vais décrirais comme entertainer, dans le sens que je fais du entertainment.
Que ce soit de la télé, je vais aller sur des émissions de radio,
des podcasts, des réseaux sociaux.
Tu fais du divertissement.
Du divertissement, exactement.
Je vais faire des photoshoots, des shootings photos.
Des séances de photos.
Oui, j'essaie toujours de le dire en français, c'est bon.
Toi, parce que ton beau-père, c'est un anglophone. Oui, mon beau-père est anglophone. Ta mère, c'est une prof d'anglais.
Donc, toi, tu as l'anglais, le français.
Moi, je suis dans les deux.
Tu es dans les deux.
Billy est bilingue.
Ma fille est bilingue à 4 ans.
Ah, OK, mais ça, être bilingue, là, ça change quelque chose.
Oui, oui.
Moi, je suis vraiment...
Moi, je baigne dans l'anglais, là.
C'est pour ça qu'il y a des petits anglicistes ici et là.
Tu voudrais-tu aller aux États-Unis?
J'ai perdu l'intérêt.
En fait, ce n'est pas que je ne veux pas aller aux États-Unis,
mais plus je vieillais, plus ma vision ma carrière change en ce sens qu'avant là j'avais des grandes et grandes
ambitions d'être internationale de la vie aujourd'hui je trouve beaucoup plus me valorise
beaucoup plus dans mes relations ma fille ma famille mes amis j'ai trouvé ça top d'être parti
trois mois pour des faits que je peux pas j'aime je suis top d'être partie trois mois pour Odé. Fait que je peux pas... J'aime vraiment... Je suis très casanière, j'aime être à la maison. Mais pas être à la maison,
mais... Tu sais, parce que je suis rarement à la maison dans le sens que je suis tout le temps
avec des amis, je suis tout le temps en degoût. – Mais être proche de ton monde, là.
– Oui, j'ai besoin de mon monde, puis je me sentirais peut-être trop loin si je commençais
à essayer de vouloir développer partout, tout le temps, mais la possibilité est là,
surtout avec la musique. – Oui, parce que quand t'es
parfaitement bilingue, puis chantes, je veux dire...
Oui, mais je considère aussi essayer de, avec la musique, l'Europe peut-être essayer de
développer dans ce coin-là même si je ne chante pas français mais...
Est-ce que ça va venir ça?
Oui parce que j'ai comme découvert un petit intérêt, j'ai écrit une
toune en français l'année passée puis j'ai mis ça. Puis c'est la première fois que j'ai un intérêt pour écrire en français. Je vais commencer à
écrire en janvier, genre une bonne période d'écriture. Parce que toi, la première chose
qui arrive naturellement... C'est en anglais. C'est ça. Ça fait partie de... Ah oui,
ma mère est prof d'anglais aussi. Elle parle anglophone. Mes deux sœurs parlent anglais.
Bully bilingue. Ah, c'est drôle ça! Mais c'est un cadeau quand tu parles bilingue.
Ben c'est parce que moi je parle beaucoup anglais, elle écoute des petites émissions
puis de la musique en anglais. Du côté de son père, ses cousins sont anglophones.
Elle est vraiment, elle baigne là-dedans. Des fois elle me parle en anglais puis je suis comme,
elle est meilleure que mon chum là. De loin. De loin d'ailleurs. Est-ce que ça tend de
continuer au niveau mauve? Ben oui! Alors, tu m'en donnes une.
Tu t'en choisis une de celles-là.
Ceux-là, c'est plus... Ça, c'est hypothétique.
C'est si...
Il y a comme des conditions.
C'est quelque chose qui ne se pourrait pas vraiment,
mais qui révèle des choses.
OK.
Je t'arrête avec mon intuition.
Où te vois-tu dans 10 ans?
Ah, mon Dieu, c'est bon!
Où me vois-tu dans 10 ans à mme bautier c'est bon ou me vois tu me vois tu dans dix ans dans dix ans
je me vois encore habité à montréal pas moi sur les rives j'aime à moi sur les rives sur la rive
nord ou plus proche de ma mère maman est à saint-lazare fait peut-être que je me serais
rapproché un peu je vois avec un autre enfant ou deux mais un parce que moi j'ai dit que la
chapelle est fermée à 30 ans un autre enfant ou deux mais un passé moi j'ai dit que la chope était fermée à 30 ans un autre à faire ou deux ans qu'on voit la bce
reste cinq ans avec la quantité maximale d'ici cinq ans ce serait de
maximum j'aurais sorti peut-être deux ou trois
autres albums j'avais fait plusieurs projets je serais mariée avec mon chum.
Oh!
Ben oui!
Ah!
Ça m'intéresse!
Ben oui, je vais me marier.
Ah oui!
Est-ce que vous en parlez?
Ben oui.
Je me demandais où la banque.
Tu l'attends, là.
Oui, mais en même temps, pas trop rapidement.
Ce que j'aime dans cette relation-là,
c'est que plus jeune, j'avais tendance à aller rapidement.
Comme tu sais, j'ai dit,
je suis tombée enceinte après quatre mois
dans mon autre relation.
J'habitais avec.
Tout était super rapide. Tand tandis que là c'est la relation
que ça a été plus doucement dans le sens que c'est comme la première fois que ça me prend un an et
demi avant d'habiter avec un gars là tu sais. Est-ce que c'est toi qui pourrais lui donner la bague? Non. Je ne veux pas. Ça fait pas partie de ton scénario. J'ai trop hâte. Il voudrait pas il me l'a dit il veut dit. Est-ce que tu ferais un gros mariage?
Oui, mais pas un...
pas public. Dans le sens que nous,
on est vraiment très familial.
On adore recevoir nos amis. Comme cet été,
on était à la maison de party.
Pas party, party, mais c'est dans le sens que
on reçoit, on aime ça, on est
familial les deux, on a des grosses familles.
Fait que gros mariage dans le sens que tous les gens
qu'on aime vont être là mais pas un gros mariage
genre publicisé
vraiment genre un gros party
où on célèbre notre amour
avec les gens qu'on aime
parce que tu vois ma robe blanche
pis ta petite c'est comme dans la boucletière
oui
j'ai vraiment hâte mais quand même
j'ai appris en vieillissant
du 25 ans, que
c'est le fun de prendre son temps, tu sais, dans le sens
que si je pouvais, là, je ferais
7 enfants avec mon chum tout de suite, là.
En même temps, je trouve ça le fun
qu'on vive plein de choses
puis qu'on se laisse être un couple, tu sais.
On a cette chance dans la malchance
de 50% du temps être un couple
sans enfant. Puis après ça,
on a cette belle chance-là que mon chum baigne un peu dans la parentalité.
Tu sais, il voit ses commands, il voit les enjeux.
Tu sais, c'est spécial pour lui d'être beau-père.
Premièrement, je pense pas qu'il s'attendait à être beau-père
en sortant d'O.D., genre vraiment pas.
Mais il est devenu beau-père, puis il est tellement bon.
Dans le sens qu'il est tellement...
Il est doux, il est attentionné, il est pas...
Il essaie pas trop. Il est pas tellement... Il est doux, il est attentionné, il est pas... Il essaye pas trop.
Il est pas comme... Il veut pas être le deuxième père.
— Ouais, il est le beau-père, puis
il a tracé son rôle.
C'est limitant. — C'est vraiment
Billy qui a guidé la relation.
Puis là, ils sont rendus tellement proches,
ils s'aiment tellement. Mais c'est vraiment
Billy qui a guidé, puis c'est ça que j'ai trouvé beau.
Mais justement, c'est ça. Lui, il voit
les difficultés d'être parent aussi. Fait que lui, il est comme « Bon, on est pas guidé. C'est ça que j'ai trouvé beau. Mais justement, c'est ça. Lui, il voit les difficultés d'être parent aussi.
Lui, il est comme
« On n'est pas pressé. »
« On n'est pas pressé. » Mais en même temps,
il rêve
d'avoir des enfants. Il est vraiment
très familial. Ses soeurs ont des enfants.
Il a hâte. C'est vraiment à cause de notre carrière
qu'on attend. Et là, tu attends ta bague.
Je vais attendre ma bague à suivre.
Donc, c'est ça que tu disais que tu pourrais pas y donner
sa bague. Non, mais il voudrait pas
le nom plus, il me l'a dit. J'ai dit là, ben c'est trop long
l'autre fiancé, moi. Il était comme, t'es-tu
malade? Il veut pas,
il veut pas. Donc t'es mariée,
t'as d'autres enfants. Ouais. Tu continues
à chanter. Ouais. J'ai
d'autres projets probablement, ben j'ai un bien
gros projet qui s'en vient. Que ça,
c'est sûr que ça va être dans le...
Dans peut-être 10 prochaines années, ça va faire partie.
Oui, oui, oui, c'est sûr.
Qu'est-ce que j'aimerais? Je ne sais pas.
On dirait que chaque année, je me demande ce qui va arriver.
Est-ce que tu aurais comme 35 ans, tu sais, dans 10 ans?
Oh mon Dieu!
35?
Non, mais c'est fou parce que, tu sais, étant entrepreneur,
puis tu sais, je suis à mon compte, là.
Moi, c'est comme si l'année prochaine, il ne pourrait plus rien arriver, puis ça se peut.
Puis chaque année, je suis comme, mais qu'est-ce que je vais faire l'année prochaine?
Puis à chaque année, j'ai une surprise, il y a quelque chose qui arrive.
L'année passée, c'était O.D.
Le 17 janvier, j'ai reçu l'appel que je fais O.D.
Là, l'année prochaine, c'est un autre...
Mais c'est comme pas encore confirmé, mais en tout cas, bref, ça sort quand?
Je ne sais pas. Bref. Tu ne peux pas me donner une en tout cas, bref. Ça sort quand? Je sais pas.
Bref.
Tu peux pas nous donner une exclusivité, t'as peut-être pas le droit.
C'est parce que je sais même pas confirmer, mais c'est vraiment...
Ah, OK, mais t'as quelque chose d'autre qui t'anime.
Non, mais par rapport au dé.
Ah oui, je comprends.
C'est pas annoncé, c'est pas confirmé.
C'est pas annoncé, fait qu'on est...
C'est ça, l'affaire, c'est que c'est pas confirmé, mais ça sent bien, tu sais, ça.
Mais si c'est...
Maintenant que c'est confirmé, toi, tu te vois. Toi, tu te vois là. Tu veux poursuivre.
Oui. Moi, je me vois... Moi, je me suis dit en acceptant le rôle d'Odé que je le faisais deux ans.
Moi, dans ma tête, puis en fait, avec Fred. Moi, je me vois le faire deux ans.
Parce qu'un an, tu peux finir sur une déception des fois.
Oui.
Alors que deux ans, ça donne la chance d'améliorer.
Oui.
On ne peut pas tout apprendre en un an.
Oui, mais je voyais la première année comme le brouillon.
Ça va être le propre.
Oui, surtout par rapport à ta satisfaction.
Ça va être le jour et la nuit.
Je ne vais pas avoir la pression que j'avais.
Je ne vais jamais être autant stressée de ce que les gens pensent.
Ils m'ont vue. Tu m'aimes ou tu ne m'aimes pas.
Je me vois faire ça l'année prochaine.
Qu'est-ce que je me vois faire?
Je ne sais pas.
J'ai vraiment l'impression que je vais continuer à me développer
des projets. T'es bien dans ta vie actuellement,
puis ça paraît. Oui, je suis tellement bien.
Ah, pour vrai, puis c'est ça que je disais à Fred,
à O'Day, tu sais, il y a beaucoup de monde
de la production, il avait pas hâte de revenir,
puis genre, il était bien, puis il voulait pas revenir,
puis blablabla. Puis moi, j'étais comme,
j'aime tellement ma vie que j'ai juste hâte
de retourner chez nous. Je veux juste être dans
ma belle maison que j'aime,
avec mes amis,
ma fille, mon chien, mon chat.
Genre, j'aime tellement ma vie que comme, j'ai pas besoin
de m'en sauver.
Est-ce que tu comprends, je sais pas si tu réalises
la chance que t'as, Alissa.
Ah, c'est fou. De dire ça
à ton âge. Ouais.
En ayant vécu autre chose qui
te confirme à quel point tu es à bonne place.
Ah oui, oui, oui. Non, non, je suis tellement chanceuse, là. Tu sais, juste ma fille,
juste ma carrière, genre, de faire ce que j'aime. Puis je le prends pas pour acquis aussi, là. Tu
sais, c'est ça, c'est... Je considère que je travaille fort, des fois trop, moi-même. Puis
je pense que... Ouais Puis je pense que je suis
vraiment à la bonne place.
Aussi jeune. As-tu une question
pour moi? N'importe quelle.
Est-ce que ça peut être deep?
Ça peut être deep.
Toi, c'est quoi le plus gros enjeu
en ce moment dans ta vie?
Ouais.
Je vais te dire de quoi, parce que tu vas peut-être m'aider.
Moi, j'ai toujours porté
des projets. Avec
Mario Montchum, on a fondé
un parti politique il y a super longtemps.
Maintenant, il n'existe plus, mais on a quand même
fondé ça ensemble, puis avec d'autres mondes,
dans notre salon, dans un appartement
au Saint-Denis. C'est quand même une grosse affaire,
mais on parlait,
on vendait cette idée-là, mais c'était
un parti politique avec des idées. Après ça,
bien, j'ai travaillé en
partenariat financier, où
j'étais... tu sais, je vendais
quelque chose, mais c'était pas moi. C'était comme
les produits... le musée,
l'école de musique. Après ça, j'ai animé
des émissions, je fais des documentaires, tout ça.
Et là, tu fais plein d'entrevues, plein de
promotions, mais t'as un produit qui'est pas toi nécessairement, tu sais.
Et là, j'arrive avec une plateforme
qui s'appelle le Marie-Club.
Et là, c'est moi.
Tu comprends?
C'est mon entreprise Humano.
Je suis associée avec Attraction,
mais c'est mon entreprise.
Je développe mes affaires.
Et là, c'est comme si je vends
quelque chose pour moi,
c'est un gros
défi à surmonter. Parce qu'on dirait
qu'il faut que je me convainque
que... C'est pas que je mens, je dis absolument
la vérité, mais je me dis
« Je vaux-tu autant d'attention que ça?
Je suis-tu en train de...
Tu sais, moi, j'ai tellement peur d'avoir l'air
d'un gourou d'envie. Tu sais, cette ligne-là de... Ça fait, moi, j'ai tellement peur d'avoir l'air d'un gourou d'envie.
Tu sais, cette ligne-là de...
Ça fait que moi, j'arrête pas de dire
que je vous apporte pas...
Je suis pas en train de vous dire quoi faire.
Je vais vous apporter des outils.
Je vais vous informer.
C'est comme le syndrome de l'imposteur, genre?
Bien, c'est... On dirait que vendre quelque chose,
il faudrait tellement que je sois sûre à 100%,
que tout le monde soit satisfait. Mais tu sais, je sais que ce ne sera pas ça.
C'est peut-être qu'il y a peut-être un peu
la même chose, que c'est prendre une grosse place.
Parce que toi, c'est ça que tu fais aussi.
Oui, bien oui, je comprends
vraiment ce que tu veux dire, mais je pense que
à un moment donné,
c'est comme...
Je suis un peu comme ça parce que je mets vraiment mon cœur
dans mes projets, vraiment.
Un peu comme toi, je le sens dans le sens que n'importe quoi que j'ai sorti dans ma vie,
parce que j'ai sorti des produits aussi, j'avais de la merch, j'ai sorti des bijoux, ma musique,
tout doit être de top qualité.
Ça veut dire de la marchandise, des produits dérivés de ce que tu fais.
Oui, genre des vêtements.
Ma merch, d'habitude, c'est comme à des spectacles, tu vois, il y a des vêtements pour les artistes, etc.
C'est ça.
Puis moi, je sais personnellement que quand tu achètes de la merch dans des shows,
c'est des prix exorbitants pour
tu mets dans la chaussure une fois puis c'est terminé.
Puis moi, je voulais pas faire ça, même pas mes bijoux
pour... Tout, tout, tout ce que je fais
doit être de top qualité parce que sinon, je suis pas capable
de vivre avec moi-même. Puis,
non seulement top qualité, prix raisonnable.
Tu sais, je sais que je pourrais vendre mes merchs.
— OK. Moi, je t'écoute parler
puis j'entends mes réflexions que j'ai eues.
C'est ça.
Parce qu'être capable de le dire, puis de dire « oui, je suis convaincue
que c'est ça le prix, parce que plus bas que ça,
on ne pourrait pas, puis plus haut que ça,
ça ne me tentait pas. »
Dans le fond, tu te poses cette question-là
pour toujours être le plus honnête.
Être honnête, ça sent vraiment.
C'est vraiment l'heure.
Si tu es bien avec ça, je veux dire, tout un prix d'envie, on veut pas d'amour
et d'eau fraîche, ça reste,
c'est notre travail, puis je pense
que c'est important de se le rappeler aussi que
non seulement, il y a des gens qui le font
pour l'argent pur et dur, puis qui veulent pas aider,
toi, c'est une plateforme pour aider, puis informer les gens,
puis tout ça, mais
je pense que nous,
console-toi en disant que toi, t'as la réflexion,
t'as cette réflexion-là de te dire
« Je veux bien faire », pis t'as
ce syndrome d'imposteur-là, ou whatever,
ça prouve à quel point c'est de cœur, pis t'es
une bonne personne, là, t'sais, fait que, après ça,
ça reste que,
comme je te dis, on vit pas d'amour
et d'eau fraîche, tout le monde... C'est le fun
que tu fasses tes projets autour de belles valeurs, pis des
belles intentions aussi,
pis console-toi
en disant ça, là, dans le sens que c'est normal que cette plateforme-là, ou peu importe,
aie un prix.
Oui.
Parce que c'est du travail. Tu travailles pour ça. Tu mets ton effort, tu mets tes
idées, tes intentions là-dedans. Fait que, tu sais, je veux dire, c'est comme si quelqu'un,
je lis le livre, Spiritual Solution, je lis le titre, c'est comme si quelqu'un qui faisait
un livre sur le développement de soi le donnait gratuitement parce qu'il veut,
parce que c'est une bonne intention ou
parce qu'il veut aider, mais après ça,
c'est toi qui es cop.
Oui, puis il y a du monde qui est embauché.
On a des spécialistes qui sont...
C'est toi qui es cop, sinon.
Oui, c'est ça. Merci de me conseiller ça.
Parce que ta question est tellement pertinente,
parce que c'est mon défi présentement.
Vraiment, parce que je vais à la rencontre des gens,
puis là, j'en mets, j'en mets, puis je suis là, OK, calme-toi,
là, c'est beau, là, ils l'ont compris,
là, c'est comme une justification
sans fin. — Ouais, mais c'est parce que c'est différent, je comprends
qu'avant, peut-être que, vu que tu faisais de la télé
ou peu importe, je sais pas. — Ouais, parce que tu comprends, c'est quoi une émission
de télé, quand tu es avec quelqu'un, mais
une chasse... — Tu vas rien à... c'est ça.
— C'est ça, c'est comme quelque chose de nouveau, qui est numérique,
tu sais, je suis en train de suivre les
traces de contre le créateur de contenu non mais je trouve ça le fun parce que tu te réinventes
à sens que on le sait aussi que le monde la télé c'est plus difficile en ce moment tu es
autant n'importe quelle chaîne télé les jeunes écoutent sont sur les réseaux sociaux puis au
lieu de de de cracher là dessus puis de se dire comme ben moi je sais pas au lieu de
cracher là dessus point mais ça existe ouais c'est personnel de se réinventer puis de de suivre les
nouvelles les tendances de voir qu'est ce qui est n'importe qui là que ce soit quelqu'un qui
parle la télé qui vient sur les réseaux ou moi qui est sur les réseaux faut que tu réinventes
tu dois te réinventer constamment oui on'est le travail. C'est notre propre univers.
Je trouve que c'est ce que ça donne, le numérique.
C'est que chaque individu peut exister
et dire aux autres,
est-ce que ça vous tente d'embarquer dans cette communauté-là
qui voici les valeurs?
Merci.
J'ai une dernière question. C'est toujours la même
qu'on pose aux invités. La lampe d'Aladin existe.
Quels sont tes trois voeux?
Oh my God! la même comporte aux invités la lampe d'aladin existe quels sont tes trois voeux oh my god c'est vraiment une bonne question et je sais pas
ok que ma fille ma famille et tous ceux que j'aime soit en santé et heureux toute leur vie.
J'aimerais ça avoir une belle relation avec le père de ma fille.
Pour vrai, là.
Je pense que j'aimerais vraiment, vraiment, vraiment ça.
Malgré tout, c'est mon rêve.
Pour elle, surtout, tu sais.
Donc, il y a ça. Puis... C'est est une bonne question le troisième continue d'être
heureuse dans ma vie pour elle je suis quelqu'un m'écouter même c'est vraiment
ce que tu ressens way full c'est vraiment pis c'est vraiment c'est
honnête le jeu vraiment fondamentalement heureuse
puis je trouve que je suis chanceuse
avec tout ce qui se passe dans la vie
continuer d'être heureuse
puis continuer d'avoir la chance de faire ce que je fais
c'est comme un cadeau
de vivre de ça puis d'être bien
hé! quelle belle rencontre
Alicia!
je suis contente
c'est vraiment bienveill, c'est le fun! Je suis contente. C'est vraiment bienveillante.
C'est le fun de parler.
Moi, je trouve que c'est ça, les ponts entre les générations.
C'est juste une discussion.
Pas en train de se comparer,
mais d'écouter, de comprendre la réalité
dans quoi tu grandis.
J'adore ça. Alors, merci. Merci tout le monde.
On va se dire au prochain podcast.
On dirait que je suis vraiment remplie
de bonheur
de faire ce que je fais
mon dieu que je me sens à ma place
tant mieux
j'ai vraiment aimé ça faire ça avec toi
merci beaucoup Alissa
cette épisode était présenté par
Karine Jonca
la référence en matière de soins pour la peau au Québec