Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #40 Marie-Lyne Joncas | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette
Episode Date: February 5, 2024Dans ce quarantième épisode d'Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette, je reçois une femme qui ose et qui fonce : Marie-Lyne Joncas. Elle aborde avec franchise sa difficulté à être seule, ...sa peur de l’abandon amoureuse, et son besoin de remplir l’agenda pour s’assurer de voir des gens. Je suis certaine que plusieurs vont s’y reconnaître. Si elle en parle avec une si grande ouverture, c’est qu’elle a appris à être bien avec elle-même. ━━━━━━━━━━━ L'épisode est également disponible sur YouTube au : https://youtu.be/v8AiXz7OHt0. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec la version jeu de société. Disponible dès maintenant partout au Québec et au https://www.randolph.ca/produit/ouvre-ton-jeu-fr/. Visitez mon tout nouveau site web : www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d’avance. ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code ouvretonjeu15
Transcript
Discussion (0)
Je ne suis pas quelqu'un qui veut regretter.
Je pense qu'on apprend.
Le plan B, moi, je ne le prendrais pas.
Pour rien.
Même pour des affaires
que je me suis terriblement déçue.
Après ça, tu as un gros breakdown.
Puis ça donne le goût.
Quand tu es dans le fond du baril,
tu es tout tié pour pousser
parce que tu as été sur le plancher.
Tu peux juste remonter.
Fait que... Fait que j'ai pas de regrets, t'sais.
Je pense pas que je suis passée à côté de quelque chose.
Puis je pense qu'en ce moment,
je savoure trois fois plus ma vie
maintenant que...
que je me suis rencontrée.
Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonca,
la référence en matière de soins pour la peau,
disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec.
Le jeu de table Ouvre ton jeu est disponible partout en magasin et sur rendolf.ca. Bonjour tout le monde. Aujourd'hui, je reçois une fille. Sous-titrage Société Radio-Canada Bienvenue, Marie-Lyne. C'est un honneur. C'est un honneur, tu penses? Ah, mon Dieu, je suis contente, contente d'être là.
C'est comme...
Tu sais, en m'en venant en auto, je me disais,
qui n'aime pas Marie-Claude Barrette?
Il y a sûrement du monde.
Ah non, t'en as pas d'ennemis.
Ah oui? T'as pas rencontré d'ennemis?
Mais non, mais qui est-ce qui dirait du mal de toi?
Peut-être dans ta garde rapprochée.
Peut-être que chez toi, à la maison,
t'es quelque chose.
Mais nous, on t'adore. On est contents
d'être là. Je veux dire,
je suis contente d'être là.
Mariline, j'ai commencé en me disant,
je viens de dire que tu t'adaptes.
J'ai l'impression que t'as pas peur
d'essayer des affaires. Je me trompe-tu
quand je dis ça? J'ai peur.
Mais j'essaie quand même.
Il y a des affaires qui me terrifpe tu quand j'ai peur mais j'essaie quand même s'il ya des affaires qui me terrifie le terriblement puis je fais ben je vais y aller parce que je préfère essayer puis
que ça marche plus ou moins que paul faire puis me regretter j'ai apprécié faire moi j'aurais dû
le faire plus souvent quelqu'un d'autre le fasse à tient peut-être que j'aurais été bon dans le
fond avec des fois je fais juste je me, je fais juste, je me lance,
je bats les armes, je me lance.
Parce que tu es humoriste.
Oui.
Fait que tu as fait l'École nationale de l'humour.
Et tu animes aussi.
Je joue.
Tu joues.
J'écris.
C'est ça, tu fais.
Mais à l'animation, par exemple,
moi, je te trouve excellente en animation.
Est-ce que c'est quelque chose que tu aimes faire?
Interviewée? Moi, c'est vraiment... que t'aimes faire? Interviewer?
Dans ma vie personnelle,
je suis vraiment quelqu'un que,
quand je rencontre quelqu'un pour la première fois,
je suis dans les questions. Je veux savoir
tu viens d'où, qu'est-ce qui s'est passé.
Je m'accorde dans une soirée avec quelqu'un,
je veux full en apprendre sur la personne.
J'aime ça, je suis intéressée.
Je suis curieuse. Les gens s'ouvrent facilement à moi.
Je ne sais pas pourquoi.
Parce que tu les écoutes probablement.
Oui, ou parce que je ne suis pas gênée de poser des questions.
Des fois, il y a des gens que...
Je te donne un exemple.
Quelqu'un qui a un handicap.
Je fais comme, qu'est-ce qui t'est arrivé?
C'est bien correct, ce n'est pas grave.
Parlons-en. Si tu n'es pas confortable, on change de sujet.
Je n'ai pas nécessairement de tabou, pas de filtre.
Je pense que les gens aiment ça,
aiment ça se confier,
puis je trippe faire ça,
fait que pourquoi pas être payée pour le faire, tu sais.
Puis endosser un personnage,
t'aimes ça aussi?
Ça, c'est vraiment mon plus gros stress de vie, là.
Je trouve que c'est...
Tu sais, je trouve que je suis une grande
consommatrice de télé au Québec,
j'écoute à peu près toutes les séries qui se font depuis toujours.
Puis je trouve qu'on a des bons acteurs puis des bonnes actrices.
Puis je suis fan de tellement de comédiens et comédiennes.
De jouer, je me sens un peu imposteur.
J'ai étudié au cégep en exploration théâtrale,
qui est comme un deck.
Ce n'est pas une formation en théâtre, interprétation. C'est un deck où tu touches à tout. Les costumes, la mise en scène, l'histoire de l'art. On fait vraiment le tour et, tout ça. Mais tu sais, je trouve ça challengeant d'arriver sur un plateau,
puis là, c'est tous des acteurs, puis là, moi, je suis comme...
Allô, bien, tu sais, je sais jouer aussi,
mais tu sais, tu veux pas...
T'as l'impression que tu prends la job de quelqu'un,
quelqu'un qui veut, qui est dévoué,
puis qui fait, moi, je viens de finir l'école, puis j'aurais été...
C'est sûr qu'il y a quelqu'un meilleur que moi
qui pourrait prendre le rôle, tu sais,
fait que ça, ça me...
Et pourquoi tu penses qu'on te prend?
Bien, tu sais,
j'ai pas beaucoup joué, quand même.
J'ai fait
plusieurs petites affaires.
Là, je sais pas
quand ça va passer, ce podcast-là.
Bientôt. Je dirais
d'ici une semaine.
Je peux pas le dire.
On va te voir quelque part.
On va me voir dans quelque chose de gros.
Je suis bien énervée de ça.
Je tourne jeudi, vendredi, puis plein d'autres jours
la semaine prochaine.
C'est quoi, c'est stat, c'est indéfendable,
c'est quelque chose comme ça?
Je ne peux rien dire, Marc-Claude.
Je ne peux rien dire.
Mettons, je suis vraiment stressée.
Je fais comme OK, je me prépare,
je me repose.
Je veux être... vais tu veux pas faire
mais oui c'est ça ils ont engagé marilyn jonka et finalement elle arrive et elle rend pas l'affaire
t'as comme une pression supplémentaire c'est clair à cause de ça mais oui parce que je on me voit pas
nécessairement comme actrice dans la vie ou à peu près pas fait que c'est qu'on veut te trouver
bonne quand on le voit quelque part ben c'est ça moi je me mets cette pression là pis ça c'est qu'on veut te trouver bonne quand on te voit c'est ça, moi je me mets cette pression-là
c'est pour ça que je dis
j'ai dit oui, mais c'est un énorme défi
puis c'est du stress
mais après ça, moi, là je suis rendue au point
où est-ce que je fais
j'y vais à fond, je vais donner ce que je peux
puis après ça, bien au pire
puis ils t'ont quand même dit oui pour le rôle
il y a quelqu'un qui a cru en toi
puis comment sont les autres acteurs,
ceux qui ont fait les écoles,
ceux qu'on connaît, quand toi, t'arrives?
Tellement fin.
En tout cas, je n'ai pas
d'expérience négative, au contraire.
Souvent, les gens sont
vraiment contents. « C'est le fun
de te voir jouer. C'est le fun
de jouer avec toi. »
Je suis très...
Moi, je suis très...
Quand j'arrive sur un plateau,
il faut que je joue, là.
Première de classe.
Elle écoute, je fais pas trop de bruit.
Je suis calme.
J'écoute le réalisateur.
Je suis à temps, je suis à l'heure.
Il y a pas personne qui va dire,
c'est sûr, c'est tough, travailler avec Marilyn.
Je veux comme, au moins,
si, mettons, ma performance n'est pas A1,
au moins, je vais avoir été bonne élève,
je vais avoir été fine,
puis les gens vont m'avoir aimée.
Tu sais, être calme,
d'écouter.
Tu sais, j'ai joué dans Maison Bleue,
j'étais énervée, énervée,
avec, tu sais, Guynadon,
Geneviève Schmitt, moi, j'étais énervée, énervée avec Guynadon, Geneviève Schmitt.
Moi, j'étais comme Anne-Marie Cadieux.
J'étais comme, OK, on va y aller,
Marilyn. Ricardo Trogi,
qui réalise. Moi, c'est ça.
Moi, je vois toutes mes émissions,
mes films.
Et là, t'es dedans.
Là, j'arrive, je suis préparée, je fais mes affaires.
J'écoute les directives.
Je pense que je suis bonne pour
changer mon fusil d'épaule
si le réalisateur fait ça plus de même.
Là-dessus, je sais que c'est une force.
De faire, OK, je comprends,
c'est pas ça ma proposition, c'est pas ça, on va ailleurs.
Je suis capable de changer mon affaire.
Mais sinon,
c'est bien stressant, mais j'aime ça.
Est-ce que tu es prête à ouvrir ton jeu?
Moi, je m'ouvre. Tu t'ouvres? Je t'explique. Il, mais j'aime ça. Est-ce que tu es prête à ouvrir ton jeu? Moi, je m'ouvre.
Tu t'ouvres? Je t'explique. Il y a des questions
vertes. Les questions vertes,
c'est les questions plus générales.
Mais en même temps, ça ne veut pas dire
qu'elles sont moins personnelles, mais elles sont
plus générales. Est-ce que je peux dire je passe?
Non, pas tout de suite.
Je vais t'expliquer après ça. Je vais te dire à quel moment
les questions jaunes deviennent
plus personnelles.
Les questions rouges s'adressent à toi.
Elles ne sont pas génériques.
Les questions mauves sont hypothétiques.
Donc, si tu acceptes de répondre à une question mauve,
tu peux me poser la question de ton choix.
Et ça, c'est la question que je vais poser toujours à la fin.
Tu as un joker.
Donc, à n'importe quel moment du jeu,
une fois dans le jeu, en fait, n'importe quel moment,
si tu dis « OK, là, tu es sous question,
je suis tannée, je n'ai pas envie d'aller là »,
tu mets ton joker sur la table.
C'est bon, je passe. C'est ton « je passe », oui.
Je passe. Mais moi, ça me donne
la chance d'aller là où je veux,
dans les sous-questions, tout dépendant de tes réponses.
Puis toi, ça te donne une protection.
Donc, on est bien les deux,
mais on est sans filet pendant
le « Ouvre ton jeu ».
On fait l'amour protégé.
On est vraiment très protégé.
Mais en même temps, on va quand même
assez loin dans tout ça.
J'ai peur de rien. J'ai écouté plusieurs « Ouvre ton jeu ».
Tu as peur de rien?
J'ai peur de rien.
Alors, je te donne les questions vertes, tu les mélanges,
tu les branches, tu m'en donnes quatre.
Ah, ok, ok, ok.
Tu m'en donnes quatre, puis je vais te les lire.
Tu vas en choisir une
et je vais en choisir une après.
Tu sais, ces quatre-là,
je vais te les prendre.
Je t'excuse, moi. Et voilà.
Quel est le trait de caractère sur lequel
tu as dû travailler?
Qu'est-ce qui te rend vulnérable?
Comment réagis-tu à l'autorité?
À quel moment de ta vie as-tu dû te tenir debout?
Je dirais, qu'est-ce qui me rend...
La première, c'était
quel est le trait de caractère...
Le trait de caractère.
Oui, vas-y.
Quel est le trait de caractère
sur lequel tu as dû travailler?
Moi, je suis vraiment
des bons amis depuis longtemps.
Des gens que j'ai rencontrés,
genre, si on est quatre,
qui est ma gang encore aujourd'hui,
on est vraiment une famille.
Tu sais, nous autres,
notre plus grand rêve, c'est d'avoir
une terre, puis de
vieillir ensemble, d'être
des personnes âgées tous ensemble,
à écouter nos programmes,
à se faire des soupers. C'est vraiment ma gang.
Je les connais depuis, justement,
que je suis en secondaire 4.
Puis ces gens-là
sont un petit peu plus vieux que moi.
Deux, trois, quatre ans plus vieux que moi.
Puis, ils m'ont comme élevée un peu.
Moi, j'étais partout, tout le temps.
Je prenais de la place.
Je suis énervée.
Je n'écoutais pas.
Je coupais.
J'étais vraiment genre de paquenard.
Là, tu avais comme 16 ans à l'époque, secondaire?
16, 17.
Mettons, toute ma vie, j'ai appris
jusqu'à tout dernièrement encore.
Je suis encore là-dedans,
canalisée, de me concentrer
sur moi.
J'avais besoin du monde.
Je ne pouvais pas être seule.
Il a vraiment fallu que je travaille
sur me regarder.
Vraiment,
un trait de caractère. C'est vraiment... Je veux dire,
un trait de caractère, c'est...
Travailler sur
le...
C'est dur à dire, comme
trait de caractère, mettons, mais j'étais...
Comme trop présente?
Tu voulais être partout en même temps?
Pas centré sur moi-même.
Fait que l'inverse de ça.
Tu sais...
Dépendante, mettons.
Dépendante de tout,
de voir du monde,
de parler, de prendre un verre,
de...
On dirait que j'avais...
T'avais peur de manquer quelque chose.
Oui, puis tout pour pas être seule.
Qu'est-ce qui te faisait
tant peur dans la solitude?
Je pense que je l'avais jamais vraiment côtoyé.
Moi, je suis enfant unique.
Mon père est décédé quand j'avais un an.
J'ai grandi avec ma mère pendant 5 ans.
Après ça, elle a commencé à sortir avec mon beau-père.
Ça a pris quelques années
avant qu'on habite avec lui.
Fait que, tu sais, moi, j'ai été vraiment tout seule
dans ma chambre avec plein de jouets.
Toute ma jeunesse à faire...
Fait que je pense que cette espèce d'affaire-là
de...
Bien, joue tout seul, tu sais.
T'es enfant unique, c'est ça, ta vie.
Tu sais, t'as des jeux, joue.
On dirait que c'est comme si à la minute
où est-ce que j'ai eu l'âge,
que je pouvais voir du monde
sortir le soir
je suis comme un cheval qui sort d'un box
je voulais pas être seule
je voulais pas vivre ça
je voulais être avec du monde
je pense que j'étais prenante
que j'étais intense
que je canalisais pas
calme-toi, Marlène.
Il y a une de mes amies,
qui m'avait dit,
tu es comme une aiguille,
et on est des ballons.
Tu es proche.
J'étais très intense.
J'ai canalisé, travaillé sur moi.
Ça a été vraiment difficile.
Là, aujourd'hui,
j'étais à la meilleure place de ma vie.
Je suis vraiment
sur mon XX de
j'ai pas de problème à être
seule, mais les premières fois que tu fais,
pas le choix.
J'ai pas le choix. Faut que je le fasse. Let's go.
Affronte ça. Deux, trois
soirs, puis là, panique
pas bien. Je faisais de l'anxiété
toute seule pour absolument rien, tu sais,
à te faire. Mais qu'est-ce que c'est? C'est pas grave.
C'est pas grave.
Ça veut dire que comme enfant, t'as dû souffrir
à quelque part d'être toute seule avec tes jouets.
Mais oui, mais on dirait que j'ai comme pas
de souvenirs. T'as pas de souvenirs.
C'est ça, parce que si t'étais...
Si t'as eu tant besoin
comme de rattraper quelque chose ou de sortir
de cette solitude-là, il y ou de sortir de cette solitude-là.
Il y a quelque chose dans cette solitude-là qui devait t'habiter aussi.
Est-ce que tu viens de t'être ennuyée quand t'étais petite?
Bien, c'est sûr que oui. Oui, oui, oui, c'est sûr.
C'est dur quand même. T'es toute seule avec ta mère.
Pas de frère, pas de soeur, pas de père.
Pas de père, là. Est-ce que ça, tu te le faisais dire
quand tu étais petite, toi, t'as pas de père?
Est-ce que ça faisait une différence d'être seule avec sa mère?
Parce que, tu sais, tu peux avoir une mère et un père séparés,
mais quand ton père est décédé...
Bien, le monde ne disait pas, t'as pas de père.
Je me faisais pas écoeurer quand j'avais pas de père.
Mais est-ce que toi, tu te sentais différente par rapport à ça?
Bien, tu sais, moi, Guy est arrivé dans ma vie.
Mon beau-père, qui est aujourd'hui,
qui m'a adopté, d'ailleurs, il y a trois ans,
officiellement, c'est rendu mon père.
C'est difficile à dire, comme mon père,
parce que dans ma tête, mon père, c'est mon vrai père.
J'ai tellement dit mon beau-père toute ma vie,
mais là, maintenant, on a comme ce petit lien-là de plus.
Mais...
Quand il est arrivé dans ma vie,
j'avais 5 ans.
Fait que, tu sais...
Je suis pas...
Tu commençais à aller à l'école,
parce que t'avais pas...
T'as pas eu à dire ça.
Il était déjà là.
Ça a été sérieux rapidement.
C'était le premier amour de ma mère.
Ma mère, elle est sortie avec lui de 16 à 18 ans.
Ils se sont séparés.
Puis ils se sont retrouvés quand j'avais 5 ans. C'était le premier amour de ma mère. Elle mère, elle est sortie avec lui de 16 à 18 ans. Ils se sont séparés. Puis ils se sont retrouvés
quand j'avais 5 ans. C'était le premier amour
de ma mère, puis elle l'aimait donc bien.
Eux autres, quand ils se sont revus,
c'est comme s'ils sont devenus
super fusionnels, puis on se voyait.
Moi, dans ma tête, j'ai une figure paternelle
très jeune.
Mais ça reste quand même que quand on montait
à Chkoutimi, chez Guy,
t'es toujours bien tout seul pareil chez eux.
T'sais, j'ai des amis dans la rue,
t'sais.
Fait que je pense que cette affaire-là de...
T'sais, moi, j'aurais jamais assez d'amis,
j'aurais jamais assez de...
J'aime jaser,
j'aime ça, le monde, t'sais.
Là, maintenant, c'est sain,
mais fut un temps où est-ce que moi, je me réveillais le matin,
tu comprends, à 16, 17, 18, 19, je me réveillais le matin
puis j'appelais une personne après l'autre
jusqu'à temps que quelqu'un fasse
« Oh oui, tu peux venir. »
« Oh oui, on fait quoi? »
C'est moi, une affaire de « J'ai rien de prévu aujourd'hui
puis il y a personne qui veut faire de quoi avec moi. »
Je tombais tout de suite dans l'anxiété.
Hé, mais c'est exigeant, là, ce que tu racontes.
Ah, c'est l'enfer. L'enfer.
C'est pas le long fleuve tranquille?
Non. Puis à un moment donné, j'ai fait,
là, c'est terminé.
Puis il y a une phrase que j'ai
entendue, c'est en anglais.
« The magic you are looking for
is in the work you're avoiding. »
C'est-à-dire, l'étincelle
que tu veux dans ta vie, c'est dans le travail
que tu fais pas. Puis à un moment donné, j'ai fait, c'est ça, il faut que je fasse dans le fond, là ta vie c'est dans le travail que tu fais pas pis à un moment donné j'ai fait
c'est ça qu'il faut que je fasse dans le fond
il faut juste que j'apprenne la vie avec moi-même
que je me regarde
que je me terrorise
que j'ai peur de certains traits de ma personnalité
que je me dise
qu'il faut que je travaille cette affaire-là
que c'est challengeant au début
pis à un moment donné tu fais
c'est super confortable pis là on dirait que j'adore ça, être seule.
Mais en couple, est-ce que c'est difficile pour l'autre?
Non.
Bien, tu sais, ça fait longtemps que je n'ai pas été en couple,
en couple, tu sais, mettons, quelque chose de stable, tu sais, qui dure. Fait que mon dernier couple, tu sais, c'était, c'est genre de 24 à 28,
mettons 29 ans, là, tu sais, fait que j'étais encore, tu sais, j'ai habité avec. Je pense
que ce qui était difficile, c'était ma peur de l'abandon. Tu sais, mon père, j'avais toujours peur
qu'il me laisse, tu sais, ou qu'il parte
ou que je perde cette affaire-là, tu sais.
Je pense que ça a amené à ma perte au bout du compte, tu sais,
parce qu'il est parti pour vrai.
Là, t'as dit ton père, hein?
Mais comme mon père, l'abandon.
Comme ton père, c'est ça.
C'est comme que mon père...
Mais ton père, là, comment c'est arrivé?
C'est un accident qu'il a eu.
C'est un accident de taux.
Donc, il est parti de chez vous.
Il n'est jamais revenu.
Fait que toi, tu ne t'en souviens pas de ça.
Mais ta mère, comment...
Est-ce que tu as vécu avec une mère qui était triste?
Je n'ai pas de souvenirs de ça.
Moi, ma mère, elle a toujours été vraiment dévouée.
Elle était là pour moi.
En fait, quand mon père est décédé,
ma grand-mère est venue vivre avec nous,
la mère de ma mère,
parce qu'évidemment que pendant
un an et demi,
deux ans, ma mère s'était semie.
Mon père avait
33 ans, ma mère 31.
C'est pas
une belle nouvelle avec un enfant
de 14 mois.
Quand je suis arrivée à l'âge adulte et que j'ai réalisé,
quand tu fais « Oh, c tu y avais que ça!
Quelle tragédie!
Quand tu le réalises pour vrai.
Ben oui.
Mais ça t'a quand même donné comme une étanche, comme un abandon,
même si t'avais juste un an.
Ouais, ben tu sais, avec la thérapie, j'ai comme compris
que c'est un deuil que tu fais...
que tu fais pas.
Parce que c'est comme, en dedans de moi,
c'est... moi, c, moi, je subis ça.
Une mère
qui perd l'homme de sa vie,
tu sais, quelque part, puis moi qui n'ai plus
de père du jour au lendemain, puis des gens qui pleurent autour de moi.
C'est sûr que pour un bébé, c'est un choc.
Fait que moi, c'est comme si
il fallait juste que
je le comprenne, que je l'assimile,
puis que j'avance avec ça.
Fait que tu sais, j'ai beaucoup été vers des gars
sans m'en rendre compte, inaccessibles.
Tu sais, des gens
qui sont comme, ouais, mais je sais pas trop.
Tu sais, des gens qui s'investissent
pas à 100%, qui sont pas comme
je suis là, puis t'es
ma femme, puis tu sais.
C'est comme si j'allais chercher
cette affaire douloureuse-là, là.
Je sais pas comment expliquer. Là, qui est complètement dernière moi. Ça, c'est pour ça que je dis que je suis bien parce que j'ai fait, c'est terminé. Je ne veux plus ce besoin, ce désir d'être aimée,
d'être avec quelqu'un, d'être avec des amis,
d'être...
Moi, avant, de parler à personne
dans une journée, c'était impossible.
Le nombre de journées
que je passe seule, sans parler à personne.
J'ai un chalet. Je suis capable
d'y aller toute seule.
Je vais aller au chalet, puis
je vais faire mes petites affaires.
Fait que tes amis de secondaire 4, là...
Ils m'ont élevée, c'est ça que je te dis.
Ils ont vu ton changement.
Ben oui.
Puis qu'ils sont fiers de moi, puis qu'ils me le disent.
C'est le fun.
T'es quelqu'un qui apprend vite.
Puis moi, je prends le...
Je cherche le mot, mais
quand il y a quelque chose que
mettons que tu n'es pas content,
comment on appelle ça? Le blâme?
Pas le blâme, mais je prends les
critiques. Si tu me dis
que tous mes amis les plus
proches pourraient le dire haut et fort,
Marilyn, on peut tout y dire.
Je ne suis pas comme réactive.
« Voyons! »
Marilyn, cette affaire-là, moi, je fais
« Qu'est-ce qu'on peut faire? »
Je suis désolée. La prochaine fois, peux-tu me le dire
pour que je comprenne le signe?
Moi, j'adore évoluer.
C'est rare, ça.
C'est une force que j'ai que les gens ne savent pas.
Regarde, c'est ça.
Ouvre ton jeu, je le dis.
C'est vraiment...
Je veux apprendre, je veux grandir,
je veux évoluer.
Justement, j'ai eu
un aussi bel entourage qui a été là pour moi
et qui m'a tellement aidée là-dedans
et qui n'a pas fait genre...
Moi, honnêtement, je veux juste celle-là
et je l'acclèrerais.
Oui, mais parce que tu as accepté
leur critique.
Sûrement, si tu étais resté
comme ça, eux, ils seraient partis.
Parce qu'il faut qu'il y ait des avantages
d'avoir quelqu'un dans son entourage.
S'ils voyaient quelque chose
que tu cachais
à travers toute cette
exubérance-là, probablement,
mais eux, ils voyaient un cœur, là.
Fait que ça valait la peine qu'eux s'investissent,
puis en plus, toi, t'étais réceptive aux commentaires.
Oui. En dedans de... C'est ça, le...
Je pense que la chose la plus difficile,
c'est de me défaire de cette image-là.
Tu sais, pour les gens de l'extérieur,
les gens qui me même le public
le courrier du cul
les grandes crues
la fille qui prend de la place
mais en dedans de ça il y a une petite fleur
vulnérable, vulnérable, vulnérable
je suis très très fragile
je suis très sensible
c'est vrai qu'on
je pense à tes premières années
on n'aurait jamais...
Mettons, tu m'en aurais parlé, là, je le sais maintenant, on le voit quand même évoluer,
mais c'est vrai que tu es arrivée comme une tonne de briques.
Mais comme tu es arrivée dans ta gang d'amis, à quelque part.
Exactement.
Tu étais cette fille-là qui était « je suis là, vous ne pouvez pas me contourner ».
Oui, puis peut-être que là,
on en parle, puis on dirait que c'est comme si ça venait
en grosse autothérapie.
On apprend des affaires, mais peut-être que c'est
aussi pour me faire accepter.
Je sais pas si tu comprends, t'arrives dans le milieu artistique,
on se fait comme là, on va parler fort, puis le monde va faire comme « Ok,
c'est correct, t'es là, on te voit. »
Ouais, tu lèves la main, toi, tu lèves la main.
« Je suis là. » « Je peux-tu être dans la gang?
Je peux-tu être dans la gang?
vous n'aurez pas le choix, je vais être dans la gang il y a peut-être une affaire de même
il y en a qui disent, tu m'as lancé à la tapisserie
on ne les verra pas
c'est pas ça
une fois qu'on t'a identifié
et qu'on te dit, oui, garde, tu es là
on te respecte, on comprend
tu baisses ta garde à quelque part
on se fait des amis dans ce milieu-là
on pense que tout le monde c'est nos amis au début tu baisses ta garde à quelque part. Bien oui. On se fait des amis dans ce milieu-là. Bien oui.
On pense que tout le monde, c'est nos amis.
Au début, tu réalises que c'est pas tout le monde
qui est ton ami. On est tous fins.
Mais tu fais... Des fois, tu as vraiment
des connexions fortes.
Les gens avec qui je me suis fait amie dans ce milieu-là,
profondément, Geneviève Schmitt,
Laurence Leboeuf,
Monique Néron, Florence Lompré,
qui sont vraiment, mettons, maintenant
de grandes amies.
Les quatre ont fait
« T'es tellement pas celle que je pensais
que t'étais. T'es
complètement
douce, fine,
généreuse. » Tu sais, je veux dire,
moi, si c'est un ami qui va pas bien,
je lâche tout.
Je suis vraiment vers l'autre, puis tout ça.
Je me suis vraiment fait dire ça.
Puis j'ai la chance que ces femmes-là,
pour moi, c'est comme des...
C'est toutes des A1.
C'est ces quatre filles-là que
je veux plus jamais quitter de ma vie.
Tu sais, mais...
Je...
C'est comme le plus bel échange
humain
depuis ma gang,
tu sais.
Tu rencontres du monde.
Depuis ta gang de jeunes.
On suit, ben oui. On suit, nous autres, on se lâche pas.
Peu importe, c'est la fête de l'un, c'est la fête de l'autre,
il y a un chalet, c'est la Saint-Jean, c'est Noël, c'est le jour de l'an.
Mais ça, ça nous permet de nous valider, puis pas toujours se raconter.
Ces gens-là savent d'où on part.
Ben oui. Nos amis d'enfance.
Qui, eux, me connaissent.
C'est ça, tu n'as pas rien à dire.
Exactement. C'est comme on est à un côté de l'autre
et on ne se parle pas. Ce n'est pas grave, on se comprend et on est bien.
C'est des soeurs, c'est des frères.
J'arrive dans ce milieu-là
et j'ai rencontré ces quatre femmes-là.
C'est comme...
C'est...
Je pensais jamais me refaire
des vrais amis, tu sais, de même.
Puis surtout
d'être acceptée,
malgré le fait que, justement,
j'étais un peu troc en partant, tu sais,
puis que là, ils font... Quelle belle rencontre!
Puis c'est le fun, puis là, on a des beaux
échanges, puis c'est des femmes intelligentes.
Mais tu as un point commun entre ton troc
et ce que tu racontes, parce que tu veux être là
quand tu arrives à quelque part de nouveau,
tu ne veux pas passer incognito,
mais en même temps, quand elles ont besoin de toi,
tu es là aussi. Je veux dire, tu es présente.
Tu as une qualité de présence
qui, des fois, est peut-être...
Je pense que l'âge permet
d'aimer ça, tu sais,
avec un...
de nuancer ton intensité.
Mais en même temps,
tes valeurs restent tout le temps les mêmes.
Tu sais...
Ça se définit, tu sais...
C'est dur, tu sais, à 22 ans,
quand tu me dis « C'est quoi tes valeurs? »
T'es comme...
C'est quoi des valeurs?
Non, non, c'est sûr. Surtout quand tu te regardes pas, moi, j'étais comme « Aimez quoi des valeurs? Non, c'est sûr.
Surtout quand tu te regardes pas.
J'étais comme, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi, aimez-moi.
Moi, je m'aime-tu?
Est-ce que tu t'aimes?
Là, je suis vraiment,
comme je te dis, dans une belle passe
parce que pour la première fois de ma vie,
ça fait peut-être...
Ça va faire un an que j'ai fait
un 360 de...
Là, tu sais...
Tiens ce que tu veux.
Fais-les pour vrai.
J'ai toujours fait un peu de travail.
J'évolue, mais tranquillement.
Oups, je l'échappe un peu.
Mais là, je suis vraiment...
J'avais vu sur Instagram
l'année passée, moi,
si tu voyais les pages de messages
positifs de spiritualité
que je suis sur Instagram,
qui chaque matin me donnent le goût de vivre davantage,
c'était comme une
métaphore qui disait,
travaille ton jardin,
c'est comme si toi, c'était une cour,
ta vie est une cour,
mets des belles fleurs, arrose-les,
place-les comme tu veux.
Va les voir.
Donne-leur de l'amour.
Les abeilles vont venir sur ton terrain.
Les gens vont vouloir voir.
« C'est bien beau chez vous, Colline.
Venez dans le cours, il n'y a pas de problème. »
Au lieu de te caler ici de ton jardin
et aller dans les autres.
« Je pourrais-tu venir chez vous?
Il est beau ton jardin, toi.
Travaille sur toi
au lieu de te coller sur des beaux jardins.
Mes amis sont extraordinaires.
C'est des gens qui ont des magnifiques jardins.
C'est des influences positives, mais fais ton bout.
C'est parce qu'à un moment donné, il faut que j'arrête de chiller
dans le jardin de mes amis. Il faut que je fasse le mien.
Mais là, tout ce que tu dis,
c'est tellement conséquent parce que
dans le fond, tu t'es fait ton jardin et tu as envie de rester chez vous.
Mais je suis bien, là!
Je trouve que mes fleurs sont belles, Marie-Claude!
Je trouve que ça sent bon.
Je suis contente de me faire une bonne bouffe à moi.
Moi, avant, j'étais genre...
Je rentre chez nous un soir tout seul.
Je vais me faire à manger.
D'être déprimée, d'être toute seule, mais non.
Là, maintenant, c'est drôle
parce qu'il y a beaucoup de monde qui me disent...
Là, je veux dire,
t'es à cinq minutes de rencontrer l'homme de ta vie
parce que ça fait longtemps qu'on t'a pas vu.
En fait, on t'a jamais vu
aussi
bien tout seul.
Là, t'as plus besoin de personne.
C'est ça. Fait que tu vas pas t'accrocher à quelqu'un.
Exactement. Tu vas aimer. Tu sais, ça t'accrocher à quelqu'un. Exactement.
Tu vas aimer.
Ça va être ton cœur qui va parler en premier.
Des fois, quand on a peur d'être seule,
on va vite tomber en amour.
On va vite voir quelque chose qui n'est pas nécessairement ça.
On va accepter des fois quelque chose qu'on n'accepterait pas
quand on est bien avec soi-même.
Exact.
Là, je suis comme...
Tu es dans une belle période de ta vie j'ai
montré mon 10 test à ses matchs à ma décision de travail ton 10 le mec tout
au long du soir voir cherche même pas tu vas mais je vais comment je vais
rencontrer la c'est tellement comment je vais rencontrer l'homme de ma vie mais
c'est pillé ou outils je veux pas les applications psy pissa détend toi fait
avis soit bien avec toi il va tomber d'en face, dans la rue.
C'est pas grave. Avance.
Fais juste t'assurer d'être bien avec toi-même.
Fait que là, je me sens
full, là. Fait que toi, t'es bien entourée.
Oui.
Mais là, j'hésite entre deux questions.
Vas-y.
Parce que la vulnérabilité,
tu viens quand même d'en parler, ta vulnérabilité.
Ma pauvre moi.
Comment réagis-tu à l'autorité?
Il y a avant, puis maintenant, là, tu sais.
Je suis quelqu'un...
Bien là, dans ce métier-là.
Je suis quelqu'un qui...
J'ai beaucoup une vision de productrice.
D'ailleurs, un jour,
je serai France Beaudoin.
C'est mon plus grand rêve
d'être une femme...
France est un grand modèle.
Je trouve qu'elle est extraordinaire.
Elle est aussi bonne animatrice que productrice.
Toutes ses productions...
C'est qu'elle se ressent partout, France.
C'est toujours la France qu'on connaît,
généreuse, mais en même temps extrêmement rigoureuse,
travaillante, une femme d'équipe,
une femme qui aime le monde,
mais elle le transpose dans tout ce qu'elle fait, tu sais.
Oui.
C'est une grande force.
J'ai jamais entendu un traitre mot négatif
sur cette boîte de prod, là.
C'est rare que ça arrive.
Tu fais...
Quand tu vas chez Pamplemousse,
tu aies bien.
J'ai un peu cette affaire-là
de vision. Je vois plusieurs années
d'avance. Je suis bien.
Je sais ce que je veux.
Des fois, c'est challengeant
pour les équipes avec lesquelles
je travaille. Des fois, je peux mal parler.
Au début, de gens pour les équipes avec lesquelles je travaille. Des fois, je peux mal parler. Puis là,
au début,
le fabuleux printemps de Marilyn,
exemple, je donne un exemple.
Mon nom est là. C'est ma
première année. On construit
tout ça en gang.
J'ai été raide.
J'étais comme, oui, mais tu me diras,
c'est mon nom. Tu comprends? Fait que là,
t'es en train de me dire, mais non, c'est mon nom. Tu comprends? Fait que là, tu es en train de me dire qu'est-ce que je vais faire. Mais non, c'est moi qui...
Ok, je comprends. Tu ne veux pas qu'on te dise quoi faire.
Fait que l'autorité, je trouvais ça bien difficile.
Mais c'était beaucoup de l'anxiété,
de performance, puis un désir de ne pas me planter.
Parce que j'étais comme, c'est mon nom.
Tu sais? Fabuleux printemps de Marilyn.
Si ce n'est pas bon à la télé,
ce n'est pas la recherchiste
qui va se faire dire
dans la rue.
À certains moments,
j'ai eu plusieurs discussions
de faire comme, OK, il faut que je s'enlève une bûche
justement, puis que je fasse, bon, là,
les gens, ils n'ont pas à se faire
parler raide
parce que moi, j'ai peur.
Tu comprends?
Ça, j'ai peur, tu comprends? Fait que ça,
j'ai beaucoup adouci ça, puis j'ai beaucoup
compris, réalisé, analysé.
Ensuite,
l'autorité,
je pense que je réagis
bien à l'autorité qui est,
je te regarde comme
égal à moi,
dans le sens, c'est pas parce que je tombe bas,
parce que, genre, je vais te donner des ordres.
J'aime avoir...
J'aime de l'autorité saine.
Fait que ça, je réagis super bien.
Il n'y a pas d'intention autre.
Oui, c'est ça.
Des fois, l'autorité vient avec une intention
qu'on n'accepte pas comme intention.
Tu sais, ce que tu viens de parler dans ton émission,
t'avais aussi un besoin d'être vrai,
j'imagine, devant la caméra. Quand ton prénom est dans le titre, tu veux pas qu'on te
dénature. Bien, c'était peur. C'était tellement un vertige. Ça, tu veux pas que ça soit pas ce que
t'es? C'est ça. Fait que c'est dur de trouver. J'ai vécu un peu ce que tu racontes. Puis des fois,
c'est dur de trouver le bon ton quand t'as aussi le stress de qu'est-ce que ça va donner? Où est-ce que je m'en vais?
La deuxième année, tu l'as amorcé
différemment. — Je suis arrivée, puis là,
évidemment, j'avais eu plein de discussions
avec, justement, je me suis excusée.
Il y a des gens avec qui j'ai travaillé qui ont fait comme
« Moi, ça, j'ai trouvé ça super
raide. » Puis moi, ça faisait longtemps que je travaillais
sur cette affaire-là, puis là,
je reçois cette affaire. Fait que, tu sais,
des belles discussions. J'ai beaucoup grandi de ça,
puis j'en ai parlé avec des amis, justement, aussi,
qui, elles, dans le métier, avaient des premiers
gros projets, puis c'était la même affaire.
Puis c'est drôle parce que j'ai eu
une belle...
On dirait que les hommes
qui disent ce qu'ils veulent
ont fait businessmen,
des hommes qui savent ce qu'ils veulent. Ça, c'est défonceur.
Une femme qui dit ce qu'elle veut avoir autre,
c'est une esthétique folle.
C'est éthérique.
On est plus...
Puis là, je fais...
Fatiguée. Moi, je me suis fait dire que t'es fatiguée.
Fatiguée, oui, c'est ça.
T'es hormonaire.
Oui, oui, c'est ça.
T'es dans ta semaine.
T'es pas dans le bon moment.
Tu sais, je comprends.
Mais non, tu sais.
Non, mais non, on veut pas comprendre.
Je suis comme... On l'entend, mais on n'a pas besoin de l'accepter. Exact. Mais non. Non, on ne veut pas comprendre.
On l'entend,
mais on n'a pas besoin de l'accepter.
Exact. C'est juste dans la manière de le dire. Des fois,
on reçoit quelque chose, puis au lieu d'y aller
spontanément, on prend un tapoff,
on respire un peu.
Mais un gars, par exemple, qui fait ça de même,
on fait tout comme « Oh, OK, c'est ça.
On va l'écouter. »
C'est raide ce qu'il a dit, mais en même temps, il est de même. C'est comme « Oh, OK, c'est ça, on va l'écouter. » C'est raide qu'il le dit, mais en même temps,
il est de même. C'est comme on valide plus,
on dirait le comportement un peu plus raide de l'homme,
tandis que la femme, moins bien acceptée.
Par les femmes aussi.
Tu sais, dans des réunions
où il y a des gars, des femmes,
même, des fois, d'autres femmes
vont moins accepter
justement le fait
de nommer les choses.
Ça ne veut pas dire que ça va plaire.
Ce que tu veux dire, c'est qu'une femme parle à une femme?
Bien, c'est-à-dire que dans un groupe, que ce soit des femmes ou des hommes,
quand on nomme les choses clairement,
sans détour, parce que moi, je trouve tout le temps
que dans un milieu professionnel,
les émojis ont des limites.
Tu comprends?
Non, mais c'est-à-dire qu'on a un produit à livrer,
mais dans n'importe quel milieu professionnel,
on a des choses à faire,
puis on est là pour les faire ensemble.
Ça fait qu'à un moment donné,
tout le monde a ses responsabilités,
on fait les tâches,
on n'a pas besoin d'envoyer un petit cœur
à toutes les fois qu'on demande quelque chose.
Tu comprends.
J'ai comme l'impression qu'on a plus,
au niveau féminin,
quand on est en position d'autorité,
c'est comme s'il faudrait envoyer des tiqueurs,
mais pas les hommes.
Tu comprends?
J'ai l'impression que nous autres,
c'était pas des mojis dans ta façon de faire.
T'as dit, c'est comme si on était des hystériques folles,
pas bien.
Moi, un jour, j'allais dire dans un autre podcast,
il y a un gars, un homme qui m'avait dit,
c'est parce que t'es fatiguée. Une fois. Deux fois. Et je t'envoie ça, puis je pense pendant 20 minutes, j'ai fait un monologue sur ma réaction face à ça. Il m'en a plus jamais reparlé.
Parce que t' pas fatiguée.
Je te dis clairement,
ma pensée, elle ne te convient pas.
Tu peux t'obstiner avec moi, mais dis-moi
pas que je suis fatiguée.
Mais ça faut-tu quelque chose?
Quand je te dis que tu es fatiguée, ça ne va pas te rendre
plus de bonne humeur.
Ça craint.
Ça choque encore plus.
Tu dis des affaires que tu ne veux pas.
C'est dur encore, parce que je suis sûre
qu'il y a bien des femmes qui nous écoutent, puis qui
se reconnaissent dans un paquet de situations,
puis c'est difficile de trouver le bon ton.
Puis moi, je me dis, il faut juste assumer
qui on est avec conviction.
Puis si, tu sais, toi, tu t'es excusée
parce que toi-même, t'as trouvé, mais tu sais,
à un moment donné, il faut que les choses soient nommées.
Puis les femmes,
je pense pas qu'on les dit
plus difficilement, mais c'est comme un gars, donné, il faut que les choses soient nommées. Puis les femmes, je pense pas qu'on les dit plus
difficilement, mais
c'est comme un gars, ça passe mieux.
Encore, en 2024.
Puis tu sais, là, on dirait que je suis rendue comme au point
où est-ce que je fais...
C'est correct, ça se peut que je froisse
un peu, des fois. Parce que
je fais « Ah ouais, mais moi, non,
ça, non. Je suis
désolée. » Tu sais, fait effecte là j'apprends à tirer son travail
justement avait moins écrit une série avec antoine qui s'appelle les crues conquis va qui va être sur
quoi avant 2024 puis le baptiste de tout ça aussi c'est non c'est marilyn et eve l'os pas des
personnages pas pas mal au pic à rin c'est marilyn et eve s'est tiré de notre vie fait que c'est sûr
que le des fautes fait ouais je comprends ton idée mais nous autres
on est pas à l'aise avec cette idée là
parce que c'est nous, c'est nous autres au bout du compte
fait
c'est challengeant aussi, tu veux pas blesser
puis les gens avec qui on travaille
sur ce projet là sont extraordinaires
dévoués, cool
on a un bon workflow, c'est le fun
ça a pris du temps avant qu'on arrive à faire comme bon
là c'est sûr que c'est a pris du temps avant qu'on arrive à faire comme... Bon, là, c'est sûr que c'était un tout sur moi.
Comment qu'on gauge de...
Si c'était des personnages, on ferait « Ben oui,
t'acceptes plus un peu. »
Mais la vraie Marilyn ne réagirait pas
comme ça. Je ne veux pas, dans la série non plus,
passer pour telle affaire quand c'est pas ça
parce que les gens ne vont pas savoir
qui est la vraie et qui est la fausse.
Bref. C'est tout d'apprendre
aussi de guider,
de cette autorité-là aussi de faire.
Je comprends.
Il faut que je fasse confiance.
Il y a aussi la confiance.
Ce que tu veux et où est-ce que tu veux aller.
Moi, je l'ai, ma vision.
Tout en respectant l'autre,
il faut que tu avances quand même
selon tes schèmes à toi.
C'est bien, bien challengeant.
L'autorité me challenge,
mais j'apprends de plus en plus à être douce avec cette affaire-là
puis à aussi me pardonner de certaines affaires
que, justement, dans le fabuleux 1,
où est-ce que ça a été plus difficile,
puis que je veux voir le montage,
puis ça n'a pas de bon sens, il faut repartir en montage.
Je fais comme, je mets ça aussi
un peu sur le dos de l'anxiété,
la peur de l'échec, tout ça.
Mais tu l'as constaté.
Oui, c'est ça.
J'ai appris, j'ai grandi,
j'ai eu des belles discussions.
Puis tu sais, avec le temps,
on se crée aussi des équipes de confiance.
Oui.
Tu sais, ça fait qu'avec le temps,
à un moment donné, tu travailles souvent
avec des gens qui te connaissent
parce que tu as moins cette étape-là.
Tu apprends aussi à t'obstiner avec des arguments,
des fois, qui sont plus rationnels et moins émotifs.
Oui.
Tu sais, il y a...
C'est sûr, quand comme année,
des fois, tu viens avec le moton,
puis là, tu fais, mon Dieu,
mais là, je ne vais pas pleurer devant tout le monde en meeting.
Voyons, excusez.
Oui, puis ça sort, ça sort ta bouche,
ça sort, tu dis, voyons, qu'est-ce que c'est ça,
ce son-là?
Je vais aller aux toilettes.
Mais c'est un défi très féminin,
ce dont on parle.
C'est de ne pas se gêner de dire ce qu'on pense,
trouver le bon ton, être à l'aise.
Et c'est vrai, accepter que
les autres réagissent,
pas toujours positivement.
C'est le même qu'on fait, qu'on amène des changements.
C'est pour ça que j'aimerais ça être productrice
éventuellement, parce que j'aimerais ça
travailler
avec des femmes, puis leur
laisser cette affaire-là,
d'apprendre
à mettre son pied à terre,
puis de communiquer,
puis de créer,
puis tout ça. Fait que moi, ça me ferait vraiment triper.
Je le souhaite fortement.
Tu viendras me voir,
je vais te produire.
Oui, tu viendras me voir.
Je vais aller te voir.
Marie-Claude.
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J'aime,
moi je te dirais
qu'en vieillissant,
là tu vas m'en donner
trois.
En vieillissant,
j'aime de plus en plus
travailler avec des femmes.
C'est vraiment cool.
J'aime ça,
chez Bell Media,
on s'en parlait juste avant,
chez Bell,
c'est toutes des femmes
ou presque,
à la radio,
à Rouge, j'ai travaillé avec des femmes.
J'adore travailler avec des femmes.
Parce qu'il y a le côté
aussi de, oui,
c'est ta boss, oui, c'est ta supérieure,
mais en même temps, tu fais comme, comment ça va depuis ta séparation?
On prend un petit, on prend deux.
On prend deux, on se colle,
on est contentes de se voir, on échange.
Il y a quelque chose de très...
J'aime aussi travailler avec des hommes
parce que ça apporte autre chose.
Mais je trouve que les business de femmes sont...
Il y a un petit plus que...
Les femmes, c'est hot en tabarnouche, Marc-Claude.
Bon!
Hommage aux femmes aujourd'hui.
Les trois questions jaunes, tu en choisis une.
Je vais en choisir une aussi.
Quelle personne
a fait une différence dans ta vie?
Qu'aurais-tu envie de dire à la jeune
Marilyn? Est-ce facile pour toi
de demander pardon?
Bien, demander pardon, je l'ai un peu
expliqué tantôt. Je suis quand même...
Quand on m'approche,
pas en m'engueulant,
c'est sûr que si tu'en viennes même je peux réagir mais je suis quelqu'un qui va faire comment qu'on
puisse arranger pour que ça aille mieux puis je suis désolé quelle personne a
fait une différence dans ma vie j'aimerais ça que ce soit celle-là.
Tu peux en avoir plus qu'une.
Elle est au singulier, la question,
mais des fois, tu peux en avoir plus qu'une personne aussi.
Puis l'autre, tu sais... Qu'aurais-tu envie de dire à la jeune Marilyn?
J'ai répondu ça tout à l'heure quasiment.
Prends du temps pour toi, ma belle.
C'est pas paniquant de jouer tout seul avec des jouets.
C'est vraiment ça.
Est-ce que ça aurait changé
justement si tu l'avais su avant?
Peut-être que ton énergie
débordante pouvait
déranger ou repousser?
Je pense pas que c'est tant l'énergie intense
plus que
le besoin
de l'autre, le besoin
de...
C'est ça, c'est que tu lâchais pas.
J'avais...
J'avais besoin
d'un autre être humain pour me sentir bien.
T'es-tu passée à côté de quelque chose dans ta vie à cause de ça?
Bien, je ne suis pas quelqu'un qui veut regretter.
Je pense qu'on apprend.
Le plan B, moi, je ne le prendrais pas.
Pour rien.
Même pour des affaires
que je me suis terriblement
déçue. Après ça, t'as un gros
breakdown, puis ça
donne le goût. Tu sais, quand t'es dans le fond
du baril,
t'es tout scié pour pousser, parce que
t'as été sur le plancher. Fait que tu peux juste
remonter.
Fait que j'ai pas de regrets, tu sais.
Je pense pas que je suis passée à côté de quelque chose.
Puis je pense qu'en ce moment,
je savoure trois fois plus ma vie
maintenant que...
que je me suis rencontrée, tu sais.
Comment on fait ça, Marilyn, se rencontrer?
Parce que... ne sais pas
si c'est une période...
Moi, j'ai beaucoup de commentaires des gens
suite au podcast qu'on fait.
Ça résonne chez beaucoup de gens,
ce qu'ils disent autour de cette table-là.
Puis il y en a qui...
C'est ce qu'ils me disaient.
J'ai l'impression d'avoir été à ma rencontre.
Je me suis reconnue dans telle personne.
Puis ça leur fait du bien. Mais aller à sa rencontre,
ça peut être vertigineux aussi.
Parce que des fois, tu ne sais pas
qui vas-tu rencontrer,
dans quel état cette personne-là
va être. – Oui, c'est quand même un peu
paniquant. Ça s'est fait,
mettons, petit peu par petit
peu, mais je pense que la vraie rencontre
que j'ai eue avec moi, ça a été mettons petit peu par petit peu mais je pense que la vraie rencontre que
j'ai eu avec moi
ça a été
quand je me suis posé
la question est-ce que je serais mon amie
puis j'ai fait
pour ça
ça ça non
fait que
ouais
c'est ordinaire
pour ça ça ça oui bon ben ça tu l'as dans ta poche super Fait que... Ouais, c'est ordinaire.
Pour ça, ça, ça, oui.
Bon, bien, ça, tu l'as dans ta poche. Super.
Mais ça, ça, ça,
qu'est-ce qu'on fait, là?
Puis qu'est-ce qu'on s'admet?
Parce que, tu sais, des fois,
tu avances en sachant que cette affaire-là,
c'est comme ta béquille de vie, tu sais,
comme... Ah, ça, c'est le trait de personnalité qui m'énerve un peu de moi.
Mais tu fais comme... Oui, mais tu sais, puis tu me mets dessus,
tu fais comme un peu le mettre de côté, puis le tasser,
puis avancer dans la vie, puis tout ça. Puis à un moment donné,
là, c'était comme...
C'était comme trop... C'était
pesant, puis là, j'ai fait...
Bon, là, si je veux être chum
avec moi, il va falloir que je traverse
ce qui me tape ses nerfs de moi.
Fait que là, ça a été comme de toi cette affaire l'eau d'intensité de vouloir tout le
temps avec l'autre de de de comme si maintenant au lieu d'être seul à la
maison ben h prend un verre de vin.
Tu ne te confondes pas tant quand tu prends deux ou trois verres de blanc
le soir tout seul.
Tu ne te confondes pas tant.
Tu te dis, j'ai-tu une béquille?
Le lendemain matin,
tu es un peu fatigué.
Tu te dis, oui, mais Caroline...
J'arrivais à la maison et j'étais comme...
Non, tu t'es dit,
asseoir, tu es tout seul, tu fais tes affaires,
prends-toi un bain,
lis un livre, fais quelque chose.
Puis là, tu fais comme, on va me prendre un petit verre de vin,
ça va me détendre.
C'est comme l'évitement.
Éviter, éviter, éviter.
Pas me calisser bien chaude,
mais juste ramollir les pensées négatives
ou m'éviter
éviter quelque chose
puis ça j'étais tannée de ça
justement de faire
on est mort du soir, je vais aller au souper avec une amie
petite bouteille à deux
t'arrives à la maison
je suis toute seule avec moi-même mais ça va
parce que je suis détendue
c'est de ne pas affronter l'anxiété
ne pas affronter les émotions qui pouvaient monter.
Ça fait que, tu sais,
je me suis patchée longtemps avec ça.
Puis là, justement,
de trouver n'importe quoi à faire
sauf passer du temps avec moi.
Puis ça, j'étais vraiment tannée de ça.
Ça, c'était vraiment pour moi
un...
Ça m'accrochait tout le temps.
Marilyn,
c'est pas si pire que ça.
Les soirs de semaine, être à la maison,
faire tes affaires,
profiter de ta vie.
Tu lis pas, lis un livre.
Je me suis acheté des livres.
T'es pas capable de lire.
J'étais figée.
Faut-tu que
je fasse une retraite
de silence,
à regarder dans le vide, puis à brailler, puis à faire
le tour de mes valeurs, puis de mes côtés négatifs,
positifs, tu sais, j'étais comme là,
ça va être quoi, tu sais.
Puis ça a été de
couper le vin
en semaine, de faire qu'il se finisse,
cette affaire-là, ça sert à rien.
Tu as décidé ça tout seul ou tu as consulté à ce moment-là?
Moi, j'ai beaucoup consulté quand même.
J'ai vu plein de choses. J'ai été très ésotérique
aussi dans la dernière année, des nettoyeurs d'énergie
faites du reiki,
vu des...
genre une voyante, tu sais,
d'aller vraiment dans d'autres affaires pour faire
comme...
Toute ma vie, je pensais que
justement, ce petit verre de vin,
ce souper-là avec des amis,
ceci, ceci, cela, cela,
de m'étourdir avec plein d'affaires,
c'était comme...
Oui, mais tu sais, je suis célibataire,
je vis ma vie, j'ai le temps,
c'est mon métier, je ne travaille pas demain.
Mais là, la petite graine,
la petite graine, tu avances,
c'était comme non
c'est bien que si elle ya un problème ta gueule pas grave on avance la voie
permanente fait le sacré site basite fait que cette rencontre de ferroquet le
sait moi avec moi j'ai commencé à faire énormément de sport de super bien manger, de faire des trucs que moi, j'aime pour moi,
de, quand je suis en panique ou que j'ai de la peine
ou qu'est-ce que c'est que ça, de moi-même me réconforter,
de moi-même essayer de me calmer, de moi-même,
et pas par m'étourdir avec du vin et des amis,
aller voir un show.
Mais tu dois te sentir libre parce que
quand on sait qu'on a besoin
finalement de personne, si on a besoin
de quelqu'un, oui, mais pas 24 heures sur 24
qu'on peut survivre seul
sans béquer.
Une délivrance.
Tu n'as plus de frein.
Une délivrance.
Tu ne dépends plus de personne.
Ça m'arrive tellement des fois, je suis à la maison,
je fais... Rappelle-toi dans le temps où tu paniquais où tu n'étais pas bien
où tu te disais je vais aller à la sac
je vais aller à la sac
je ne vais pas à la sac
finalement tu y vas
tu fais comme moi
elle te justifie en disant je suis célibataire
si j'avais un chum en ce moment je prendrais peut-être un verre de vin
je peux-tu moi prendre un petit verre de verre. Mon chum, un petit mardi soir, je peux-tu, moi,
prendre un petit verre de verre à la maison tout seul? »
Mais sans me mettre chaude, c'était juste...
Mais t'en avais besoin quand même, tu te convaincs.
Oui, pour me détendre.
C'est ça.
Enlever une bûche, enlever le vertige, enlever la peur, enlever l'anxiété.
Là, un moment donné, je me suis mis à prendre de la médication pour l'anxiété.
J'ai fait de la médication pour l'anxiété. Là, un moment donné, je me suis mise à prendre de la médication pour l'anxiété. J'ai fait de la médication pour l'anxiété.
Bien, Christ, je l'ai arrêtée, la médication,
au mois d'octobre au Maroc,
pendant le Trophée Rose des Sables.
J'ai fait... Je regardais...
J'étais dans le désert du Maroc, puis j'ai fait...
Je suis libre.
J'ai pas besoin de personne.
J'ai pas besoin...
J'ai pas d'attache.
Je suis juste... Je fais ce que je veux dans ma tête.
Je sentais que mon cerveau était aéré, vaporeux.
J'ai fait...
J'arrête mes pilules d'anxiété.
J'essaie.
Ben, Chris, ça va bien.
Je ne fais plus d'anxiété.
Ou du moins, quand je sens une petite affaire,
je suis capable de me réconforter.
Avant,
j'allais chercher ailleurs
de faire...
Sophie,
Sophie et Mimi, c'est deux soeurs,
deux de mes amies. C'est vraiment mes soeurs.
Je ne peux pas venir à la maison.
Je ne file pas. Tu parles, tu parles, tu parles.
Bien oui.
J'arrive à la maison. Je reviens tout seul à la maison.
C'est comme quand même de l'anxiété. Je suis capable
de me prendre
la petite Marilyn qui se sentait
toute seule.
C'est beau. C'est correct.
Ça, c'est comme
le plus beau cadeau
que je ne pourrais jamais me payer.
C'est une grande quête dans la vie,
à se sentir libre avec soi.
Tu l'as conquis.
Je veux dire, tu es arrivée, tu as accédé à cette quête-là.
Oui, puis je le souhaite vraiment à full aux gens
qui ne sont pas bien...
qui sont pas bien tout seuls.
Être pas bien tout seul, c'est pas être
inconfortable avec la solitude, c'est être
inconfortable avec toi-même.
C'est vraiment ça, là.
Pis toi, t'es tout le temps avec toi?
On peut-tu se faire rire?
On peut-tu avoir du fun avec soi?
On peut-tu se faire une bonne bouffe?
Parce qu'on est deux, au bout du compte, là. Dans ta tête, t'es toi que toi. Toi, ta petite voix intérieure a-tu avoir du fun avec soi? On peut-tu se faire une bonne bouffe? Parce qu'on est deux, au bout du compte.
Dans ta tête, t'es toi que toi.
Toi, ta petite voix intérieure a-tu changé?
Tu te parles-tu différemment?
Foule. Je me réveille le matin.
Je me sens comme... En ce moment, je suis comme dans une passe
parce que je suis fière de moi.
Ça m'est pas beaucoup arrivé.
Ça m'est arrivé beaucoup dans mon métier,
de faire comme... Je suis contente,
quel bel accomplissement, mais de moi face à moi, non. Ça m'était arrivé beaucoup dans mon métier. Je suis contente, quel bel accomplissement.
De moi face à moi, non.
Ça ne m'était jamais vraiment arrivé.
Je me suis beaucoup tapée sur la tête.
J'ai évité des affaires.
J'ai encore du travail à faire sur plein d'affaires.
C'est une vie au complet pour aller au bout de quelque chose.
Mais tabarne.
Quel cadeau.
En plus, 2024.
Moi, chaque année, je me donne des mots. Un un mot, l'année passée c'était changement
je suis très fière
de mon changement, j'ai changé plein d'affaires
j'ai travaillé sur plein d'affaires
j'ai laissé des relations qui étaient nocives
tu sais, allez bye
je change, je m'en vais vers le changement
puis là cette année c'est amour de soi
fait que là, tu comprends dessus, je me cares Marc-Claude, je fais rien que me flatter.
Je me caresse dans tous les sens. Non, mais dans le sens que je suis vraiment dans le
« Ah, non, ça, c'est pas de l'amour de soi. On va pas là. » Tu sais, on va dire
« The magic you are looking for. » Je n'avoid pas. Je ne suis plus dans le avoiding work.
Mais ce que j'aime aussi,
c'est quand...
Parce qu'un jour, tu seras peut-être plus célibataire.
Bien là, je veux un enfant.
Non, mais c'est ça.
Ce que je veux dire, c'est que la personne que tu vas rencontrer...
J'espère qu'elle va être aussi bien avec elle
que je me sens de même.
Oui, parce que le cheminement que tu as fait vers toi,
tu vas aimer différemment.
Ah! Ah!
Il y a quelque chose qui va changer
dans ta façon d'aimer, dans ta façon
de vouloir être aimée aussi.
Zéro dans la nécessité
plus que dans l'échange,
puis dans le plaisir, puis dans le
« t'es un plus dans ma vie »,
mais pas une nécessité.
Je me rappelle mon premier chum. Je veux vie, mais pas une nécessité, là, tu sais.
Je me rappelle mon premier chum, là, je veux dire.
Je m'excuse, Benjamin.
Tu savais.
Écoute, j'étais dépendante, là.
J'avais 16 ans, là,
puis à un moment donné, il était allé faire une fin de semaine de snowboard avec ses frères.
Il avait deux frères, puis une soeur.
T'es allé faire une fin de semaine
de snowboard avec ses frères.
J'ai passé la fin de semaine à brailler
et à lui envoyer des messages à pleurer.
Il est parti deux jours, Mariline.
J'étais figée.
C'était comme si là...
Un autre abandon.
Oui, puis genre, quand il m'a laissée,
ça a été terrible.
Je veux dire, tu parlerais à mon monde,
dans mon entourage, on en rit, là,
aujourd'hui, là. Tu sais, je veux dire, c'est comme...
C'était gênant, là. C'était gênant.
C'était le trou noir, là. C'était...
Ah! Il n'y avait plus
de lendemain. Il n'y en avait plus
de lendemain. J'étais comme... Ma vie
est terminée. Après ça, tu vas me dire une première
peine d'amour. Il y a bien du monde que c'est ça.
Mais moi, c'était comme...
C'était comme un trou sans fond.
On avait arraché ce que j'étais au complet.
Ton anxiété était là aussi.
Oui.
Maintenant, c'est genre...
Si tu sors de ma vie, j'ai quand même ma vie.
Que j'ai travaillée.
Fait qu'on choisit.
C'est un choix.
Il va être tellement extraordinaire, mon homme. Tu vas avoir des enfants. Mes amis l'ai travaillé. Fait qu'on choisit. Ouais. C'est un choix. Il va être tellement extraordinaire,
mon homme.
Tu vas avoir des enfants?
Mon ami l'aime.
Mes amis l'aiment déjà.
Ils savent,
ils sont comme le prochain,
on l'aime déjà.
Lui, ça va être,
lui va être autre.
J'aimerais avoir un enfant.
Un.
Mon rêve.
Depuis toujours ou?
Ça doit faire 6-7 ans.
28-29 ans
que ça me trotte.
Là, je suis vraiment dans le
clock is ticking.
À côté.
J'ai un fiole de 2 ans.
Je l'aime.
Je trouve...
Je veux
être enceinte. Je veux vivre ça
avec quelqu'un. Je veux être avec la personne
que j'aime, puis faire comme c'est notre affaire.
C'est à nous autres, là.
Puis faire vivre des affaires.
À travers ses yeux, à cet enfant-là.
Non, non, non.
Je veux être une mère.
Et encore une fois, mes amis,
je te le dirais, là, c'est comme, ils sont genre,
ça, c'est quelqu'un que ça va être naturel.
Je l'ai bien avec les enfants, j'aime ça.
Tu sais, je...
Mais,
là, en ce moment, avant, j'étais genre,
mais oui, mais je veux tellement, puis là, je suis comme,
ça va venir.
T'es confiante?
Bien là, je peux pas croire que...
Non, je peux pas croire. Es-tu prête à passer au niveau rouge? J'ai peur de rien. T'as-tu vu. Ben là, je peux pas croire. Non, je peux pas croire.
Es-tu prête à passer au niveau rouge?
J'ai peur de rien. T'as-tu vu comment je s'adapte?
Ça va vraiment, le joker,
tu l'as même pas touché.
Tu vas m'en donner deux.
Tac, ça va du milieu.
Parfait. Alors, t'en choisis une.
As-tu déjà eu mal à l'amour?
As-tu des regrets?
As-tu déjà eu mal à l'amour? Je n'ai jamais laissé personne. »
Ah!
Donc, quand tu parles de dépendance,
c'est une forme de dépendance aussi.
T'attendais d'être laissée?
Est-ce qu'à certains moments,
t'étais pas si bien,
mais t'aurais jamais osé?
Ben, c'est que...
On dirait qu'il y a ma vision d'une relation,
mais là, je te parle, puis c'est rendu différent. Oui, c'est ça. Mais quand même, c'est intéressant de dirait qu'il y a ma vision d'une relation mais là je te parle puis c'est rendu différent
ouais c'est ça mais quand même c'est intéressant de voir ton cheminement
ouais
c'est comme si moi dans ma tête c'était
on traversera n'importe quelle tempête
peu importe ce qui arrive
ça m'est arrivé à une relation que j'ai eu
qui était 4 ans et demi, 5 ans je pense
un moment donné
genre, là je vais te faire une métaphore
mais c'est pas ça, je le regardais se brosser les dents, puis j'ai fait,
« Ah, Christ, je l'aime plus. »
Tu fais, « Oh, mon Dieu, c'est plus ça. »
Puis là, tu fais, « Mon Dieu, ça n'a pas de bon sens,
puis voyons donc. »
Évidemment, c'est pas le fun.
Tu sais, tu n'as personne qui a le goût de se séparer.
Moi, j'en ai comme parlé.
J'ai fait, « Hey, on peut-tu se faire un souper? »
Puis j'ai fait,
on dirait que là,
il y a quelque chose qui me donne le goût de m'en aller.
Je ne suis pas bien.
Je ne sais plus si j'ai des sentiments.
C'est revenu en trois secondes.
Parce qu'il était comme, « Comment tu veux
qu'on procède? Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse? »
Je comprends, c'est des choses qui arrivent.
Full là, bien ouvert,
bien dans la discussion. Je me rappelle, j'avais un kick sur Jayvent full là, bien ouvert, bien dans la discussion.
Je me rappelle, j'avais un kick sur Jay DuTemps.
J'étudiais avec Jay DuTemps.
J'étais comme, lui,
il est beau,
il est drôle.
J'avais du fun avec Jay à chaque fois que je le croisais à l'école.
J'avais dit,
j'ai même peut-être un kick sur un gars à l'école de l'humour.
J'en ai déjà parlé à Jay, d'ailleurs.
Puis il était comme,
« Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse? » Moi, je t'aime, puis je suis là, puis on habite ensemble.
Il avait été vraiment cool.
Puis moi, tout de suite, j'ai vidé mon affaire.
Je pense aussi que c'est le fait
que j'aime pas avoir des nœuds émotionnels
en dedans, puis que là, t'es rendue
avec une corde de nœuds de chien,
tu sais, les chiens qui tirent après des gars,
remplies de nœuds en dedans,
puis là, tu fais comme,
« Excuse-moi, je sais pas par où commencer,
mais je me rendrai pas au bout de ces nœuds-là,
je suis fini, t'sais,
parce que t'accumules, t'accumules. »
Peut-être que j'ai un peu cette force-là
en relation d'essayer de le dire le plus vite possible.
Mais cette fois-là, cette relation-là,
est-ce qu'elle s'est poursuivie?
Non.
OK, mais t'as quand même pris les vents.
Non, après après ça tout est
tout est revenu tout était beau là on est revenu à sa cote et je pense que c'est pas séparé c'est
venu de lui peut-être un an plus tard ok ok puis les autres toutes mes relations ça a été ça
vraiment de c'est comme si moi, je voulais beaucoup,
puis on va traverser les tempêtes, puis c'est pas grave.
Mais tiens, en même temps, je vais te le dire, Marc-Claude,
puis je suis pas gênée de le dire,
moi, tout, je me serais crissée là.
I was needy.
Je pense que j'étais très hypochondriaque aussi,
plus jeune.
Moi, j'avais 13 cancers par semaine.
Très anxieuse.
Je nageais un peu tout le temps de même,
j'ai l'impression, dans ma vie.
Quand je te disais que j'avais besoin de quelqu'un,
je pense que sans dire « j'ai besoin de toi »,
c'était comme...
Tu devais se sentir.
C'était exigeant pour l'autre.
C'était exigeant pour l'autre.
C'est bien correct que j'ai appris de ça.
Si toi, tu ne voulais pas te séparer,
ça veut dire qu'il fallait quasiment
que l'autre se rende au bout
de ce qu'il avait à donner
pour dire « c'est fini.
C'est comme si c'était la seule façon.
À chaque fois, est-ce que tu te sentais abandonnée?
Ah!
Vide. Terriblement.
Oui. Puis je restais beaucoup accrochée.
J'ai eu ce problème-là jusqu'à... Il y a pas longtemps quand même.
De faire comme...
Moi, je vois le bon dans tout le monde
c'est ça aussi le sait que je suis comme moté ou moté non coupable je suis à
preuve du contraire fait que facti gege non mais ce correct
puis on est monté comme un hommage à rencontrer quelqu'un d'autre et toujours
dans le dos je suis comme comme, oui, mais...
C'est ma faute, c'est ça.
Fait que je reste...
Même comme, lâche-le,
c'est pas grave, tombe dans le vide.
Ça va faire mal. Mais ça, c'est la peur de se ramasser tout seul
avec soi-même. Ça a été ça, mon combat.
Mais je le savais pas
que c'était ça. J'étais comme,aquer ma nez, je le réalise.
Ça revient tout le temps au même.
Fait que t'arrivais dans cette zone complètement d'inconfort,
mais que t'acceptais
par peur d'être seule.
Ouais.
Je pense que si j'avais été bien avec moi-même,
pis pas dans le besoin de l'autre,
je serais partie.
Bien avant.
Plusieurs fois.
Faut se pardonner.
On pardonne, puis on avance.
Bien, puis en même temps, tu le comprends.
Oui.
Ça se comprend dans ton histoire,
ce qui s'est passé.
Puis en même temps, tu sais,
c'est toujours complexe dans les couples
quand des choses comme ça arrivent,
parce que, tu sais, quand tu as dit à l'autre,
tu te brosses les dents, puis tu te dis dis je ne l'aime plus, mais tu restes quand même
avec, c'est sûr que ton engagement change
aussi avec l'autre.
Oui, vraiment, ça change,
c'est une autre affaire. Il y a quelque chose qui s'effrite,
il y a quelque chose qui...
Mais toi, tu voulais rester.
Donc,
toi aussi, tu étais inconfortable.
C'est facile à retomber en amour quand même si je m'en
juste de le dire des fois tu fais ouf mon dieu ça fait pas longtemps le fait pas trois mois
que j'en dure ça fait que je veux juste le dire plus haut je retombe en amour mais beaucoup de
mes amis qui me disaient si tu si tu écoutais vraiment ce qui se passait dans la relation,
tu serais partie avant.
Puis c'est parce que la personne s'éloigne que tu fais non.
Mais tu n'es plus en amour, tu n'es plus ça.
Tu as peur de perdre.
Tu ne veux juste pas que ça finisse.
Dans le fond, tu dois être excité un peu par ta prochaine relation.
J'ai tellement hâte, je suis contente, ça va être différent.
De te voir, toi, comment tu vas réagir,
parce que tu as un passé, tu sais comment tu étais
et comment tu vas être.
Il y a quelque chose qui va valider toute ton évolution,
ton évolution de travail que tu as fait.
Il y en a qui aillent sur cette expression-là,
mais tu as quand même fait du travail sur toi.
Oui, oui.
Tu as travaillé fort.
Mais en même temps, c'est toute ta grande qualité
que tu disais tantôt.
Tu acceptes qu'on te dise les choses.
Tu acceptes qu'on te dise ça.
Tu ne le vois pas comme quelque chose
qui ne te provoque pas négativement.
Ça provoque du changement.
Je te souhaite de rencontrer.
Je le sens.
C'est bizarre.
C'est la première fois de ma vie que ça m'arrive
que j'ai des papillons pour quelqu'un que je ne connais pas.
Tu comprends?
Il y a un chanceux à quelque part qui ne le sait pas.
Je suis énervée de faire comme
« Je vais tomber en amour.
Je vais être bien. »
Là, je suis prête pour vrai.
Je ne suis pas psychologue,
mais j'ai l'impression que la réponse à ça,
c'est parce que tu te sens libre.
Bien oui.
C'est ça, c'est que tu n'as pas de barrière.
Quand on est capable d'arriver
à ce niveau de sensation de liberté,
tout peut arriver.
Le beau, tu te permets de penser
que le meilleur peut arriver.
Tu vas jusqu'à là,
tu mérites ça, parce que c'est...
Oui, oui, puis je sens que
je fais comme la personne qui va me rencontrer,
bien,
j'ai plein,
tellement de belles choses à offrir, tu sais.
Je suis comme rendue là de faire, et non,
genre, où que ça va patcher un trou
d'un bout de moi que j'aime pas.
Tu comprends?
Là, en ce moment, dans mon terrain, dans mon jardin,
j'ai des chaises.
Comme, venez.
Je suis pas, genre, avec ma chaise pliante à regarder le terrain des autres
puis à faire comme ce qui se passe chez nous.
C'est dégueulasse.
Peux-tu venir m'asseoir dans ta cour, s'il te plaît?
Puis honnêtement,
moi, mon jardin, je ne pense pas le faire.
Si jamais tu prévois
me laisser, juste me le dire d'avance,
parce que là, il faudrait que j'aille planter
des flottes. Non, c'est comme
on va de chez nous, on va de chez vous.
Puis moi, je veux avoir un beau jardin. Je veux que l'autre
aille à un beau jardin, idéalement.
En tout cas, tu vas peut-être avoir des offres
après la diffusion
du podcast.
Ce n'est pas ça qui manque quand même,
des offres des gens sur les médias sociaux.
Mais ça, c'est ça.
Donc, tu rencontres du monde.
Est-ce que tu vois comme un potentiel
dans tous les gens que tu rencontres?
Mais quand tu vas le sentir,
est-ce que tu serais le genre à prendre les devants?
Si tu ressens quelque chose?
Absolument.
Moi, j'ai pas peur du rejet
à ce niveau-là. De faire comme,
écoute, moi, vraiment, j'ai eu une super belle rencontre
où on s'est croisés, j'ai eu une vraiment belle discussion
avec toi, ça te tente qu'on aille prendre un verre
ou quelque chose? Full. Je ne suis pas le samedi.
Tu ne laisseras rien passer. C'est bon, ça.
Tu m'en donnes une, une question mauve,
mais ça tente toujours de continuer. Tu la lis.
Oui, c'est bon. Est-ce qu'il y a une vie après la mort?
Oui. Ah, mon Dieu, Marie-Claude. C'est bon. Est-ce qu'il y a une vie après la mort? Mon Dieu, Marie-Claude.
C'est une question hypothétique.
Avant, je t'aurais dit...
J'ai eu beaucoup le...
Quand tu meurs, tu fermes les yeux.
C'est comme quand tu dors, mais tu rêves pas.
C'était ça.
C'est pragmatique.
C'est pragmatique dans le sens que
c'est ça, la mort cliniquement.ique dans le sens que c'est ça la mort cliniquement.
Ton cœur arrête de battre, ton corps
n'est plus animé.
Mais là,
on dirait que j'essaie de...
Je trouve tellement qu'on est en mode
la mort fait peur au monde.
Parce que c'est comme
du gros inconnu,
c'est bien spécial.
La maladie,
que là, t'apprends que tu vas mourir
puis que là, il faut que tu fasses le deuil
de ta propre vie, mais en vie.
Puis tout, c'est terrorisant, mettons.
Puis là, on dirait que depuis un bout,
je suis beaucoup en...
Genre...
Tu sais, mettons, l'aide médicale à mourir,
je trouve que c'est une astuce belle mort,
tu sais, dans le fond.
Quand tu penses à ce qui se passe dans le monde,
du monde, tu sais, en Palestine,
qui entendent leur enfant beugler
en dessous de la brique, puis que toi, t'es à moitié,
puis que tu vas décéder là,
ou que tu te fais trancher à la gorge.
Tu veux dire, il y a des affaires terribles,
il y a des morts terribles dans la vie.
Fait que tu sais, quand on fait comme l'aide médicale à mourir,
« Oh mon Dieu, mais si t'as pas de bon sens,
t'es là, oui, entourée des tiens,
main dans la main, à dire au revoir. »
Oui, puis c'est la personne qui fait le choix.
C'est la personne qui décède
qui fait le choix de mourir à ce moment-là.
C'est épeurant, mais tu sais,
moi, je sais ça, là, je suis comme en mode à faire.
Ça se peut pas que ça soit juste négatif, la mort.
Est-ce que toi, t' as eu peur longtemps de la mort?
J'ai eu peur.
Ça ne me tente pas.
Ça ne me tente pas là.
Je trouve ça terrible.
Parce que l'anxiété, souvent, l'origine,
c'est la peur de la mort.
L'hypocondrie.
J'avais peur d'être malade,
qu'on me dise que je suis malade
et que de vivre...
J'ai encore peur.
Ça ne tente à personne
de te faire diagnostiquer quelque chose de terriblement
grave. Je ne guéris pas. Je ne veux dire personne.
Mais là, j'essaie
juste de faire...
Dans ma tête,
la mort, c'est soit
rien ou
super plaisant.
Après.
Dans ma tête,
c'est pas...
Je pense que les gens ont vu que j'avais fait un rapport.
Mais peut-être que c'est eux qui te ont vu.
En audio, les gens n'ont rien ressenti,
mais j'ai eu un reflet de café.
Je me dis, je ne peux pas croire que tu décèdes
puis que, tu sais, vraiment, là, c'est comme...
C'est genre... C'est un abysse
infernal, interminable
de terrorisants. Puis t'es comme...
Puis je pense qu'on a peur
de quitter la vie parce qu'on...
Parce qu'on quitte les gens qu'on aime, parce qu'on quitte
cette affaire-là, parce qu'on quitte la réalité.
Puis on ne sait pas ce qu'il y a après aussi.
On ne sait pas ce qu'il y a. Mais c'est ça.
Mais quand tu dis, c'est soit « fuck all » ou ça doit être
pas plate.
Il y a beaucoup de...
J'ai écouté des documentaires de la vie
après la mort, puis des gens qui ont fait du
« near-death experience » puis qui reviennent à la vie
puis sont comme « c'est extraordinaire ».
Puis qui n'ont plus peur de la mort après.
T'es au top,
c'est une légèreté.
Puis qu'il y a des voyants qui disent,
des gens qui parlent avec les morts,
des gens qui se sont suicidés,
de faire comme, il est super, il est en paix au bout.
Comme si tu ne ressentais pas la négativité,
les énergies, que t'es juste,
tu flottes, t'es bien, puis t'es là.
Moi, ce qui me terroriserait, ça serait d'être au-dessus du monde
de même, d'une pièce, puis tu vois ton monde
qui te pleure. Mais je ne pense pas que c'est ça.
Je pense que c'est au-delà
de notre conscience.
C'est scientifique.
Les expériences de mort imminente,
à un moment donné,
j'en avais parlé à l'émission Marc-Claude,
puis quelqu'un disait que ce n'était pas des coucous,
c'était des scientifiques.
Maintenant, ils vont mettre des capteurs, des électrodes
pour comprendre ce qui se passe, pour essayer de voir.
J'ai reçu ici Benoît Brière dans Ouvre ton jeu.
Benoît Brière a eu une opération d'urgence
et a vécu une expérience de mort.
Il est décédé et revenu à vie.
Il se souvient d'avoir entendu ce qui se passait. Il est comme de mort. – Il est décédé et revenu à vie. – Oui, tu sais, il se souvient d'avoir entendu
ce qui se passait, d'avoir, tu sais,
il est comme sur le fond. – Flotté au-dessus.
– Oui, exactement. Puis, tu sais, lui, ce qu'il dit, c'est
« J'étais bien. » – Oui.
– « J'étais paisible. J'étais bien. »
Alors, tu sais, ces gens-là,
c'est souvent ce qu'ils vont dire.
Puis après ça, ils ont la mort,
ils la voient différemment. C'est comme quelque chose
de doux. C'est pas une cassure
comme on peut.
Mais en même temps,
tu sais, tantôt, tu disais, on a plus peur de la mort.
Mais moi, je pense qu'il y a eu tellement une époque
où la religion était forte.
La religion te disait si tu fais bien
les choses. — C'est beau, sinon
tu t'avais un enfant. — Oui, bien oui, c'est ça.
Mais tu sais, c'était comme des obligations
morales. Ça mettait de l'ordre
dans un paquet de choses.
Parce qu'il y avait comme une peur
de ne pas avoir
une vie éternelle,
d'aller à l'enfant.
Entre toi et moi, Marc-Laure,
est-ce qu'il reste au paradis ou en enfer?
Moi, je pense qu'en enfer, il y a du rhum.
C'est la salle.
Moi, je préfère être avec du monde
qui déplace de l'air, puis qui s'étrache un peu,
puis le cahouet, puis que
ça se couche tard, ça se lève tard,
puis que d'être...
Tu pensais comment les gens, quand même,
avaient des peurs?
Tu vis cette vie-là
d'une façon
qui va faire en sorte que tu vas vivre
ta prochaine vie d'une autre manière alors que
personne n'est revenu
de là. C'est vivre
pour quelque chose qui n'existe pas.
Écoute, moi, je me trouve
quand même bien chanceuse de ne pas
avoir
cette épée d'amoclès au-dessus de la tête
que même
ton Dieu lit même dans tes pensées.
Moi, j'ai fait un documentaire sur des enfants
qui ont grandi dans des sectes.
Et c'était terrible.
Ce qu'ils me racontaient, c'était tous des adultes
qui avaient réussi à s'en sortir du tensor,
mais ça a des séquelles incroyables.
Mais tu sais, quand ils te disent que ton Dieu
est toujours dans ta tête, donc même tes pensées...
T'as quelqu'un là...
Imagine comment tu vis
ça, puis t'as des punitions, puis
ça existe encore au Québec
à tous les jours, ce que je te raconte.
C'est sûr que t'as peur, puis t'as peur,
puis c'est toujours pour ta prochaine vie.
Tout ça est en fonction.
Tu comprends? C'est qu'il faut que tu sois bon.
Oui, oui, imagine. Puis la religion
dit, je m'excuse, mais toi, t n'auras jamais de sexualité de ta vie.
Sinon, malheureusement, on te sort du rythme.
Toi, tu veux faire du bien aux autres.
Puis finalement, tu sais, quand, mettons...
Un prêtre.
Oui, un prêtre, alors que dans une autre religion,
tu peux te marier ou dans une autre confession.
Mais est-ce que tu penses, parce que toi, ton père,
est-ce que tu as l'impression qu'il t'a visité
à certains moments de ta vie?
Mon plus grand rêve, ça serait
d'avoir cette
affaire-là,
cette ouverture.
Ce n'est pas une ouverture, je pense, ce don-là.
Ma voyante, elle m'avait dit
que tout le monde
est supposé être capable. Mais que c'est un peu comme l'hypnotisme, genre.
Oui, il y en a que tu peux...
C'est plus facile que d'autres. J'aimerais vraiment ça, le rencontrer, tu sais, dans le sens...
Le sentir, là. Ouais, savoir qu'il est présent. Yann Demicham, elle m'a dit, parle-lui, dis-y.
Puis un soir, je suis arrivée chez nous,
après, avec ma voisine d'en bas,
puis j'étais comme, papa, fais-moi un signe, si jamais.
Puis le lendemain matin, je suis rentrée dans mon auto,
puis il y avait un papillon, un monarque,
dans mon...
mon wiper, qui était là.
Puis j'ai fait comme, oh mon Dieu, c'est bien rare, il est là. » Puis après ça,
souvent, ça m'est arrivé de voir des papillons
dans des moments vraiment importants de ma vie
où est-ce que je me pose des questions vraiment...
J'ai des choix, j'ai des dilemmes,
puis là, je vois le papillon, puis je suis comme,
« Aïe aïe, c'est fucké. »
Ça m'arrive souvent, ça.
Mais je ne suis pas...
Je n'ai pas cette affaire-là, ce genre
qui est venu me voir, tout ça.
C'est comme une entité, mon père, tu sais, parce que
j'ai jamais parlé avec,
fait que, tu sais, pour moi, c'est comme, c'est une présence
qui, c'est comme s'il était
constamment là. Je sais pas
comment dire. Mais,
mais j'espère
pour lui que,
que, qui, qui, qui nous protège, que qu'il nous protège
mais qu'il se fait pas trop chier avec ça
je sais pas comment expliquer
ça en met pas trop ses épaules
cette affaire là de genre d'être là
pis de toujours être derrière je suis comme
man on fait des affaires là
tu sais là que ton monde tes parents sont là
tes amis sont là
profite de cette vie là
la dernière carte c'est toujours la même.
Tu te vois où
dans dix ans?
Professionnellement,
j'aimerais beaucoup être productrice.
Je l'ai dit au début. J'aimerais ça faire
mes projets, développer des projets avec des créateurs le fun. J'aimerais beaucoup être productrice. Je l'ai dit au début. J'aimerais ça faire mes projets, développer des projets avec des créateurs le fun. J'aimerais ça me sentir comme je me sens présentement, mais avec un petit plus-plus encore d'évolution, puis de self-respect, puis d'amour de moi, puis avec un enfant, avoir voyagé avec mon enfant.
J'ai un chalet
sur le bord de l'eau
avec un quai, un beau gros chalet
avec un foyer.
J'ai envie que mon enfant grandisse dans ce chalet-là.
Fait que je me vois sur le bord
de mon quai avec mon chum, mon enfant.
À faire,
« Ouais, non, c'est ça, j'ai pas le temps.
Excuse-moi. Ouais, non, mais appelle. » Parce qu'ai pas le temps, excuse-moi, ouais, non, mais appelle! »
Parce qu'il y a 15 personnes au bureau
qui répondent pour toi.
De chez Alléop Productions.
De chez quoi? Alléop Productions.
OK, t'as déjà ton nom de maison de production.
J'ai tout le temps Alléop. Alléop!
Fait que je me suis dit Alléop Productions, c'est bien.
Fait que Alléop Productions va déjà avoir pris son envol.
Oh, je vais faire des gros shows Alléop.
C'est peut-être moi qui vais produire le bye-bye.
Hé, bien merci Alléop! Mercivoler. Je vais faire des gros shows. C'est peut-être moi qui vais produire le bye-bye. Merci, Aléop.
Merci, Marilyn.
Ça fait plaisir.
Pour être franche, je vais finir là-dessus.
Je pense que je vais me pisser dessus.
Le temps que ça finisse.
Ça finit comme ça.
Marilyn aux toilettes.
J'ai trois mois de grossesse.
J'ai trois mois de grossesse. Je suis emballé de ça.
J'ai juste pas de peur pour élever cette affaire.
Hé, merci beaucoup tout le monde.
Alors, l'invité s'en va.
Mais merci de nous suivre.
Vous savez comment vous êtes importants. Puis, comme
je le disais dans un autre podcast,
c'est intéressant de vous lire
et de voir que vous venez de partout
dans la francophonie. Puis, aussi, j'ai envie de vous parler du Marie- que vous venez de partout dans la francophonie.
Puis aussi, j'ai envie de vous parler du Marie-Claude,
parce que si ça vous tente de vous abonner, rendez-vous sur marie-claude.com
et vous allez voir un aperçu de ce que c'est le Marie-Claude.
D'ailleurs, tous les podcasts qu'on tourne ici sont une semaine d'avance disponibles
pour les membres du Marie-Claude.
Et on invite des spécialistes aussi
pour parler de ce qu'on vient de parler,
entre autres avec Marie-Lyne,
qui était particulièrement touchante
quand elle parlait.
Ça fait drôle de parler quand l'invité est plus là.
Mais comment vivre seule?
Comment être bien seule?
Ce n'est pas banal dans une vie
parce que des fois, on peut être bien entouré,
être mal, même avec soi-même. Alors, comment toujours être bien avec soi-même? C'est le banal dans une vie parce que des fois on peut être bien entouré être mal même avec soi-même
alors comment toujours être bien avec soi-même
c'est le genre de discussion
vous allez voir dans le Marc Club
on parle aux familles
on parle aux personnes plus âgées
on parle de consommation
de budget, on parle de tout ce qui se passe
dans le quotidien, ça vaut une visite
alors sur ça je vous dis encore merci
au prochain podcast.
Cet épisode était présenté par Karine Jonca, la référence en matière de soins pour la peau au Québec.