Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #44 Lou-Pascal Tremblay | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette
Episode Date: March 4, 2024Dans ce quarante quatrième épisode, je discute cette semaine avec le comédien Lou-Pascal Tremblay. Ce jeune homme à la carrière en or me parle avec amour et sagesse de son métier et de sa diffic...ulté à le dissocier de sa vie personnelle. Il aborde aussi sans pudeur la masculinité, le doute constant, la crainte de la paternité et l’anxiété de performance. ━━━━━━━━━━━ 00:00:00 - Introduction 00:11:24 - Cartes vertes 00:37:31 - Cartes jaunes 00:49:22 - Cartes rouges 01:03:05 - Carte mauve ━━━━━━━━━━━ L'épisode est également disponible sur Spotify, Apple Podcasts et les plateformes d'écoute en ligne. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec la version jeu de société. Disponible dès maintenant partout au Québec et au https://www.randolph.ca/produit/ouvre-ton-jeu-fr/. Visitez mon tout nouveau site web : www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d’avance. ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code ouvretonjeu15.
Transcript
Discussion (0)
Est-ce que ça se peut que ta carrière prenne trop de place dans ta vie?
Ma carrière, c'est ma vie.
Toutes les questions auxquelles j'ai répondu,
je réalise que je ne suis pas capable de dissocier l'humain de l'interprète.
Puis ça fait en sorte que j'ai de la misère à jouer 12 émotions dans ma journée.
Puis j'arrive chez nous et je ne sais pas ce que moi je suis.
Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonca, la référence
en matière de soins pour la peau,
disponible dans près de 1000 pharmacies
au Québec.
Le jeu de table Ouvre ton jeu
est disponible partout en magasin
et sur rendolf.ca.
Aujourd'hui, je vous présente
un jeune homme
que j'ai rencontré il y a quelques années
dans une première d'un film,
Aurélie Laflamme.
Et quand je l'ai vu,
sa mère était là,
puis j'ai dit à sa mère,
c'est un peu un mélange de Roy Dupuis
et de Claude Legault.
J'ai l'impression qu'on va le voir longtemps.
Et là, présentement, je le vois
tous les soirs à 19h dans ma télé,
dans Stat.
Alors, je suis très, très heureuse
parce que j'y crois encore
que c'est un mélange de Claude Legault
et Roy Dupuis. Alors, bienvenue
Pascal-Lou Tremblay.
Bienvenue
Lou-Pascal Tremblay.
La meilleure introduction à ton podcast
que j'ai. Mais merci, c'est le plus beau compliment du monde.
Mon Dieu, c'est deux samités.
Puis oui, ça fait comme quoi?
10, 13, 15 ans?
Ça fait plusieurs années.
Ça fait vraiment longtemps,
mais je me souviens particulièrement
de t'avoir vu sur le tapis.
Je me souviens quand je t'ai vu en personne,
je t'avais vu à la télé,
mais quand je t'ai vu en personne,
j'ai dit OK, il y a quelque chose.
T'as comme un mystère qu'on aime.
Tu as vraiment une belle gueule
aussi. On a envie de te voir
dans nos écrans. Tu as quelque chose de très
télégénique, photogénique.
Puis tu as une belle
présence parce que
on le sent à la télé,
mais quand on te rencontre, on se dit « OK, on n'a pas fini
de le voir. » – C'est gentil,
je le prends. Ça me fait vraiment plaisir.
Puis on en a parlé à mon arrivée ici,
mais moi, je suis ici parce que je t'estime beaucoup.
Je me sens aussi redevable parce que, comme tu l'as dit,
tu as rencontré ma mère sur le tapis rouge de cette première année.
Puis récemment, tu es entrée en communication avec elle
pour la voir, pour lui donner comme une heure de ton temps.
Parce que quand tu es allée au Gémeaux,
tu as dit que ta mère était malade.
Moi, je ne le savais pas que ta mère était malade.
Puis je me suis dit, je veux la rencontrer.
C'est bizarre, parce que quand j'ai vu ta mère,
il y avait comme une familiarité sans se connaître.
Tu me fais tellement penser à ma mère
dans tout ce qu'elle est de plus belle,
puis dans cette chaleur, puis dans cette...
Je veux dire, on a envie de se confier à toi
au même titre que toutes mes amies.
Ma mère fait office de psychologue
à toutes mes chums qui ont besoin d'aide.
Vous avez ça en commun, je suis pas étonné
que ça ait été une rencontre
elle m'attendait au Saint-Hubert
j'imagine
on a passé vraiment un long moment ensemble
mais merci pour ça
on l'a effleuré mais elle est malade
elle reprend du poids de la bête
c'est le genre de moment dont elle va se rappeler
elle fait pas partie du milieu artistique du tout
pour moi, le fait que toi, tu es allé
lui donner une heure de ton temps,
ça « means the world to me », puis je sais qu'elle a passé
un... C'est ça. Merci pour ça.
Je vais la rappeler, Thomas. C'est vraiment une femme extraordinaire.
Bien, ça me fait plaisir d'entendre ça.
C'est en grande partie pour ça que je suis ici.
Je voulais te remercier.
Si ma présence fait
que je peux te remercier, ça va tant mieux.
Non, mais je suis vraiment contente que tu aies accepté
parce que tu fais partie,
je n'ai plus envie de dire de la relève,
parce que tu as fait partie longtemps de la relève.
À quel âge tu as commencé?
Mon premier rôle, je devais avoir 15.
Premier rôle, 15.
Mais j'ai commencé, mettons, figurant, rôle muet.
J'ai gravi les échelons tranquillement
depuis l'âge de 8 ans.
J'ai fait ça toute ma vie. J'ai euvi les échelons tranquillement depuis l'âge de 8 ans. J'ai fait ça toute ma vie.
J'ai fait ça toute ma vie. J'ai eu 29 ans
avant hier.
Bonne fête!
C'est drôle parce que je vois ton...
Je ne sais pas pourquoi j'avais envie de parler de ça,
mais je me prépare beaucoup avant chaque projet
que je fais.
En amont de venir ici, je suis allé acheter ton jeu.
Ça fait trois jours que je me pose
des questions dans ma voiture. Je m'auto-pose des questions. Non, mais c'est parce qu'il y a quelque chose qui me rend très vulnérable. Je suis allé acheter ton jeu. Ça fait trois jours que je me pose des questions dans ma voiture. Je m'auto-pose
des questions. Non, mais c'est parce qu'il y a quelque chose
qui me rend très vulnérable. Je ne fais pas beaucoup
de podcasts. J'ai comme un désir de...
J'ai une pression que je me mets
de vouloir être pertinent.
Je réalise que c'est des sphères de ta tête
auxquelles tu ne vas pas
quotidiennement. Quel est ton plus beau
souvenir d'enfance? C'est quand est-ce que tu te poses
cette question-là? Je voulais juste travailler cette porte à
modeler avant de te voir pour être sûr d'être un peu plus réchauffé. Mais tout ça pour
dire qu'hier, c'était mon souper d'anniversaire avec ma blonde. J'avais amené le jeu au
souper et on se posait des questions. Elle m'a dit, c'était comme une des questions,
c'était qu'est-ce que tu aurais voulu faire si tu n'avais pas fait ce métier-là?
J'ai réalisé que je n'ai jamais eu d'autre chose, de plan B.
Je fais de la réalisation aussi depuis une couple d'années,
mais c'est le principe que je réalise
que j'ai juste fait ça,
j'ai commencé jeune, puis c'était genre, ça va être ça,
puis ça n'a jamais arrêté, puis c'est une chance
incroyable. Puis elle me regardait
en mode, mais c'est un peu de la folie,
c'est vraiment un lâcher-prise.
J'étais comme, ça m'a fait réaliser
à quel point, j'avoue, c'est dangereux
c'est risqué, mais la vie a été bonne
jusqu'à maintenant
puis t'es heureux dans ce que tu fais?
tellement heureux, surtout en ce moment
c'est la réponse
comment tu vis ça Stade?
c'est vraiment dans les plus belles affaires
qui me sont arrivées dans ma vie
au-delà
enlève les codes d'écoute je suis même pas là pour ça sincèrement belles affaires qui me sont arrivées dans ma vie. Au-delà,
enlève les codes d'écoute,
enlève... Je ne suis même pas là pour ça, sincèrement. C'est sûr que c'est un élément
motivateur, de savoir qu'il y a
1,5, 6, 7 personnes à tous les jours.
C'est sûr que ça donne le goût de le faire.
Parce que souvent, on se démène pour des projets
qui n'ont pas beaucoup de visibilité.
Tu te demandes en question pourquoi on le fait
réellement, s'il n'y a personne au bout du...
au bord de la télé.
Mais là, c'est vraiment le plus beau trip de gang que j'ai vécu.
On est tellement tissés serrés, c'est tellement ma famille.
Je les aime d'amour, ce monde-là.
Puis le rôle que j'ai, je le défends.
J'adore ce personnage-là qui me ressemble à quelque part,
mais qui est vraiment différent de moi aussi.
Suzanne, je l'aime d'amour.
Travailler avec Suzanne Clément.
C'est un privilège
hallucinant. Vraiment, Suzanne, elle est...
C'est une machine.
C'est une machine de guerre, mais au-delà de ça,
quand tu es numéro un sur un projet, tu as cette espèce
de poids de plus,
de devoir
transformer ton énergie,
puis d'assurer que tout le monde passe un bon moment, parce que c'est aussi ça
être comédien. C'est être les deux aussi de l'équipe.
Ben oui, parce que c'est pas juste de faire tes scènes
puis après ça de partir dans ta roulotte puis attendre.
Quand t'es numéro un, t'as cette charge
de devoir être
positif, être de bonne humeur,
être en forme, parler
aux techniciens.
Le métier d'acteur, c'est ça aussi. Puis plus jeune,
il y a eu une période de ma vie
où j'ai trouvé ça tough parce que j'étais comme,
pourquoi je suis obligé aussi d'entertainer le monde
en plus de devoir jouer mes émotions?
Ça me fatiguait énormément entre les takes.
Catch up sur c'est quoi, ta fille,
puis le soccer, ça a-tu bien été en fait semaine?
Toutes ces relations-là, on dirait que j'avais
de la misère à mettre mon énergie partout.
Ce qu'il y a aujourd'hui, je trouve qu'il se fait
de manière super naturelle, puis qu'au contraire,
ça va dans deux directions. D'aller vers l'autre
me donne aussi tellement d'énergie en retour,
puis je les sens derrière la caméra, puis on s'aime
autant. Je pense à Eddie,
je pense à Guy au Focus. On s'aime
tellement que ça rend ça
vraiment, vraiment agréable.
C'est un travail d'équipe.
C'est plus que n'importe quoi d'autre que j'ai fait,
parce que souvent, on la répète une fois, puis on la tourne. C'est-à-dire que pendant laest plus que n'importe quoi d'autre que j'ai fait parce que souvent on la répète une fois
puis on la tourne
c'est-à-dire que pendant la répétition j'ai fait un mouvement
exemple je sais pas aller me chercher ce livre-là
puis pendant la... là je la tourne
mais pour une raison X j'essaie d'aller
déploguer la lampe, j'ai pas averti personne
de ça, ça insinue que
le cadreur, directeur photo
va devoir faire un pan différent
je vais être à une distance plus loin, le gars qui fait le foyer, il faut quand même le chercher,
mais il n'a pas fait de démarque parce que je ne l'ai pas dit à personne.
Le gars de son, il y a peut-être un boom shadow
s'il va là, parce que de là à là,
on ne l'a pas pratiqué. Ça demande une synergie
hallucinante où est-ce que
tout le monde doit être sur son X,
dans de l'adrénaline, dans du go, go, go.
C'est vraiment... J'adore ça.
J'aime ça, t'entendre parler.
C'est quelque chose qu'on ne voit pas, qu'on ne connaît pas si on n'est vraiment... J'adore ça. J'aime ça, t'entendre parler. C'est quelque chose qu'on voit pas, qu'on connaît pas
si on n'est pas acteur ou actrice.
Le monde qui ne passe pas par la quotidienne,
j'ai l'impression, je parle des comédiens
et comédiennes, ont beaucoup de jugement face à ça.
C'est pas du jeu.
Vous faites juste parler.
Vous avez pas d'émotion.
Ça me fait tellement de la peine d'entendre ça
parce qu'on travaille tellement fort. On apprend 90 pages par semaine, on a une répétition, on dirait que c'est une quotidienne. Ça va vite.
C'est un peu de la mode.
Puis Suzanne, je sais aussi que ça vient la chercher parce que
on veut tellement.
Je pense qu'on réussit à le faire.
En tout cas, moi, je suis vraiment
adepte de
Stat.
Moi, Stat, je veux dire, si j'arrive à la maison
puis je l'ai manqué, je l'écoute.
J'ai besoin de savoir ce que vous êtes rendu à chaque jour.
C'est vraiment excellent.
Mais en même temps, comme acteur, d'être entouré
de tous ces autres acteurs-là
entre vous, parce qu'il y a
des âges différents, des expériences sont différentes.
Et là, vous mettez ça ensemble. J'imagine
que ça fait grandir aussi comme acteur.
Complètement. Puis je sens qu'il y a
des gens. Nicolas Vérot, j'ai tourné 5 ans avec lui
quand j'avais 15 ans.
Fait qu'on se retrouve sur un projet comme ça,
comme si on s'est jamais laissé.
Bruno Marcille aussi, j'avais fait...
Puis c'est tout du monde
avec qui j'avais déjà travaillé un peu dans le passé.
Puis là, c'est devenu la famille, carrément.
Puis j'ai l'impression que...
Patrick Labbé, j'ai l'impression
qu'il me prend un peu sous son aile.
Je ressens beaucoup de respect de la part de Pat.
Il me donne des cues sur lui, son parcours,
les petites erreurs qu'il a faites ici et là
ou les choses qu'il a bien faites.
Il y a comme une passation aussi au-delà de ça
que je trouve vraiment inspirante.
Stéphane Rousseau, qui est comme mon chum de gars.
Stéphane, c'est un jaseux.
Stéphane, c'est un petit gars
qui a son coeur d'enfant, qui se cache dans ma loge
à tous les jours pour me faire peur.
Des fois, je t'arrête de faire mes textes dans ma loge
pis il fait juste, il passe,
« Allô? » Il revient,
« Ah, ça va? » Il veut juste jaser.
Puis là, « Viens, Stéphane, rentre, il s'assoie dans ma loge. »
Il attend juste un petit regard.
C'est un cool gars.
Ah, wow!
Que ça dure longtemps.
Que ça dure, absolument.
Je suis contente de t'entendre parler de ça,
parce que je sais que c'est exigeant,
mais quand on a une satisfaction.
Alors, tu connais le jeu.
Je vais quand même te répéter,
parce que tu es prêt à ouvrir ton jeu.
Je suis en toute vulnérabilité.
Je suis ici pour ça.
Je ne jouerai pas de personnage aujourd'hui.
Génial. Alors, questions vertes,
c'est des questions qui sont plus génériques.
Questions jaunes, on commence à être un peu plus personnels.
Les questions rouges
sont personnelles.
Les questions mauves, c'est des questions hypothétiques.
Et tu as droit
à un joker. Donc, n'importe quand,
tu m'arrêtes si ça va trop loin
dans les sous-questions. Très peu de gens l'ont utilisé, je te mets pas
de question. Tu peux faire partie
de nos palmarès de ceux qui l'ont utilisé,
mais en fait, c'est que moi, ça me permet de te poser
des sous-questions en sachant
que si t'es pas à l'aise, t'arrêtes. Tu comprends?
Fait que tout le monde qui sort ici
sont bien avec ce qu'ils ont dit, il y a pas de piège.
Et ça, c'est toujours la dernière question que je pose.
Alors, je vais te demander
de brasser.
Tout le monde les brasse sur la table.
Et tu m'en donnes quatre.
Je vais te les lire.
Et tu vas en choisir une.
Et après, je vais en choisir une de ces quatre-là.
Deux sur le dessus.
Parfait.
Deux du milieu.
T'as-tu déjà fait tirer aux cartes?
Je me suis jamais fait tirer aux cartes.
J'y crois complètement.
Je vois un médium une fois par année depuis 10 ans.
Je dis médium.
Peut-être que c'est une étiquette.
Je ne sais pas vraiment comment.
Moi, je l'appelle mon ange.
C'est vraiment...
C'est Claudia Bouvette à l'époque
qui m'avait mis en contact avec lui.
Puis c'est quelqu'un de formidable.
Bref, tout ça pour dire que...
Mais c'est intéressant ce que tu dis.
Je peux me prolonger là-dedans
puis on peut faire un épisode là-dessus.
Mais il dit des choses qui arrivent
je veux dire
il me donne des
c'est très iso mais moi je suis vraiment là-dedans
j'ai pas peur d'y aller mais il finit toujours
sa rencontre avec une genre de bulle de protection
pour te donner une idée
moi à chaque fois que je vais là, c'est dans le coin de Bromont
j'ai quand même une distance à voiture à faire à chaque fois
à chaque fois que je suis en route vers là
je me dis
je me dis...
Je me dis trois mots dans ma tête
que si vraiment il est bon et que ça marche,
dans ces trois premières phrases,
il va placer ces trois mots-là.
À chaque fois, je me couche à la table
et dans sa formulation, il insère ces mots-là.
À chaque fois que je suis en route,
je me fais une liste de cinq questions
auxquelles j'aimerais qu'il réponde.
Quand j'arrive là-bas,
je n'ai jamais besoin de dire un mot.
Il enchaîne mes questions.
Par exemple, par rapport à mon père. Première fois,
je m'assois. Bon, écoute, là, je sais ton père.
Tu sais, comme...
C'est indéniable. Pour moi, c'est
indéniable. Puis à chaque fois, je le remets un peu en doute
en me faisant ça avant. Il n'y a aucun moyen
qu'il sache, là. Mais il sait exactement.
Puis il est tout le temps en train de regarder en haut de moi
avant de répondre. Il y a quelque chose que je trouve intéressant. Je ne sais pas ce qu'il sache, mais il sait exactement. Puis il est tout le temps en train de regarder en haut de moi avant de répondre. Il y a quelque chose que je trouve intéressant.
Je ne sais pas ce qu'il voit. Il semble dire
qu'il reçoit de l'info, que c'est le code de couleur
parce qu'il voit des... Bref, c'est fascinant.
Qu'est-ce que ça t'apporte?
Ça m'apporte souvent...
Souvent, c'est des choses
que je sais déjà, mais que j'ai besoin de me faire dire.
Parce qu'au final, il vient souvent
me dire... Tu sais, mettons, c'est souvent
des décisions de vie. Est-ce que çace que j'ai accepté ce projet-là
est-ce que c'est bien de faire ça
j'ai le goût de mettre ma maison à vendre
c'est-tu une bonne affaire
finalement, il finit tout le temps par me revenir
à comment tu te sens par rapport à ça réellement
je le feel
ça va bien aller
je vois juste des étoiles
je sais pas
c'est des expériences c'est des expériences...
C'est des expériences
fabuleuses. Comme je t'ai dit, j'ai même
pas besoin de parler. À chaque fois,
j'ai un sourire parce que je suis comme... C'est tellement
impressionnant.
C'est vraiment... J'ai déjà amené
ma mère, justement. Puis c'est quelqu'un qui
voit pas... Tu sais, qui ouvre son calendrier,
mettons, une fois par année,
une période de deux semaines, parce que toutes ces deux semaines-là, il cruche toute l'énergie de l'année. calendrier, mettons, une fois par année, une période de deux semaines, parce que
toutes ces deux semaines-là, il cruche toute l'énergie de l'année.
Tu sais, il peut pas voir une personne une fois par jour
pendant... — Ah, je comprends. — Fait que c'est quelqu'un qui
vraiment, je sais pas, se connecte.
Je connais pas les paramètres, réellement,
mais qu'il draine beaucoup
d'énergie. Fait que moi, je suis 100 % là-dedans.
Fait que je me suis jamais fait tirer au tarot.
— Fait que les questions hypothétiques, tu vas aimer ça. — OK.
— Alors, celle que tu as pigée
Sur quel trait de caractère
as-tu dû travailler?
Qu'est-ce qui te rend vulnérable?
Quelle importance accordes-tu au regard des autres?
Quel est le défaut
que tu ne voudrais donner à personne?
Que j'ai, évidemment
Quel défaut tu as?
Sur quel trait de caractère as-tu travaillé?
Qu'est-ce qui te rend vulnérable?
Quelle importance accordes- sur le regard des autres.
Je peux-tu m'en souligner deux ici, justement, visuel?
Mettons, je pense vulnérable, on peut...
J'en ai deux à prendre.
Non, tu en prends une, puis moi, j'en prends une après.
Mais c'est celle-là que tu veux répondre?
Ça va être celle-là, c'est parfait.
OK, mais c'est comme tu veux.
All good.
Qu'est-ce qui me... OK.
Bien, en toute honnêteté, être ici
et quand même dans les tops places,
entretiens qui me rend vulnérable,
tu sais, comme je me sens, mes cuisses sont croisées,
tu sais, comme je me sens en défense pour aucune raison,
j'ai de la misère à parler de moi,
pas par...
J'ai pas de la misère à me connecter avec mes émotions.
Je pense que je suis quelqu'un d'extrêmement sensible.
Si vous savez...
C'est ça que j'allais dire. Je pense que c'est un bon exemple
d'à quel point je peux être connecté avec comment je me sens.
J'ai vraiment pas peur de...
Je sais pas combien de temps ça passe,
je pense que j'ai déjà ouvert mon jeu,
mais j'aime ça avoir une genre de pudeur
par rapport à ça, puis j'aime ça aussi
garder un genre de petit jardin secret.
De par le métier que je fais, je trouve que je suis bord en bord de la toile.
Puis ça, j'aime pas nécessairement ça.
Mais je pense que ce qui prime dans cette vulnérabilité-là de m'ouvrir comme ça,
c'est que j'ai un désir de vouloir être pertinent.
Puis j'ai peur désir de vouloir être pertinent puis j'ai peur de pas être...
Je trouve que l'artiste souvent,
mettons le comédien, parce que je vais parler pour moi,
on demande à un comédien d'être
tout,
d'avoir un opinion politique,
d'avoir
des référents artistiques.
De part, la présence qu'on a
dans les médias,
on nous en demande beaucoup.
Moi, ce que j'aime, c'est ultimement apprendre
mes lignes chez nous, tout seul,
en ermite, puis d'essayer de les rendre
le plus vrai possible.
Après, tu sais, tout ce qui est connecté à ma job,
je sais pas si c'est vraiment pour ça que je le fais.
Ça me rend vulnérable de venir
puis d'être moi, puis de pas jouer un personnage,
dans le fond, tu sais.
C'est comme là, je touche à plein de sous-sujets et je le sens
mais c'est ça, j'ai peur de ne pas être à la hauteur
de ce que les autres pensent de moi
ça c'est important pour toi ce que les autres pensent?
depuis un élément X dans ma vie
oui
mais les premiers
mettons de 10 à je ne sais pas les premiers mettons de 10 à
je sais pas les premiers
17 ans de ma carrière
j'étais trop
l'autre bord c'est à dire que
l'opinion du monde ça m'importait pas
j'avais une confiance en moi
je pense trop grande aussi
puis j'ai vécu
une peine d'amour qui m'a enlevé
beaucoup de choses parce que ma peine d'amour qui m'a enlevé beaucoup de choses
parce que ma peine d'amour était liée au milieu
artistique aussi. Je me suis fait tromper
avec quelqu'un du milieu,
ce qui a fait en sorte que je suis devenu
gêné d'être cocu, mettons.
Puis j'ai commencé à me dire, mais les autres, ils me voient
comment comme cocu
dans notre milieu. Je me sentais
petit gars, comme si je n'étais pas assez.
Je me sentais... Je me disais,'étais pas assez. Je me sentais...
Je me disais, ils doivent me voir arriver et faire
« Hey, pauvre gars. »
Je suis devenu vraiment trop
concerné de ce que les autres pensent de moi.
Ça a touché ta confiance?
La confiance en soi?
Ça a brisé mon enfant. Ça a brisé tout.
Ce qui n'a pas eu juste
du négatif, je pense. Parce que
comme je dis, souvent, on m'a dit que juste du négatif, je pense, parce que comme je dis,
souvent, on m'a dit
que je dégageais une arrogance,
mais réellement, je ne suis vraiment pas arrogant.
C'est juste que je pense que de la confiance
que j'avais à l'époque, plus
le casting que j'ai, fait en sorte
que j'avais l'air d'être trop confiant
et de ne passer quelqu'un d'autre, alors que réellement,
je suis tellement fragile en dedans.
Mais bon, ça appartient
à une autre époque parce que je pense que cette image-là,
je l'ai brisée avec le travail puis avec
voir la vie différemment.
Mais quand ça arrive, une trahison,
comme tu le racontes, tu as l'impression que
tu es le seul qui n'était pas au courant.
Oui, c'est exactement ça.
Quand on vit quelque chose comme ça, c'est sûr
que ça change
quelque chose à l'intérieur.
Cette arrogance-là
que tu dis que tu avais avant,
ça peut se transformer
en colère, mais je veux dire,
ça diminue ton arrogance.
Parce que là, c'est comme...
C'est les autres qui prennent un contrôle
sur toi. C'est la vulnérabilité pluridurale.
C'est ça. C'est de dire, OK,
je ne suis pas intouchable.
Exact, je ne suis pas intouchable, bien dit, en fait.
Puis,
je réalise aussi que depuis ce temps-là,
j'ai toujours eu un syndrome de ne pas être assez
qui se transmet
dans vraiment plusieurs sphères.
Pour moi, dans ma tête, je suis encore un petit garçon.
Puis pour moi, être
un homme, là, c'est quoi un homme?
C'est une autre affaire, mais j'ai l'impression que je suis toujours un petit garçon, puis pour moi, un homme, c'est quoi un homme? C'est une autre affaire.
J'ai l'impression que je suis toujours un petit garçon
puis je veux être plus un gars.
Je veux être plus protecteur.
Peu importe ce que la masculinité
est dans ce qu'elle est toxique ou pas,
l'image d'un homme est en société.
Mais toi, ton image d'un homme, c'est quoi?
C'est cette présence,
c'est cette force physique,
c'est cette protection, c'est cette présence, c'est cette force physique, c'est cette protection,
c'est cette affirmation.
Puis par moment,
je le suis 100 %, puis par
d'autres, je me sens tout petit garçon.
Mais après ça,
Marina, ma copine
actuelle, est comme l'homme
qui était et encore plus beau
dans toute la douceur qu'elle était, puis dans
toute la vulnérabilité que tu es capable d'avoir, puis dans sensibilité que tu as fait après c'est quoi un homme c'est
moi c'est ton père que tu essaies de non d'être non non mon père est pas ça puis il est un autre
type d'homme en soi qui est pas moindre que l'homme non c'est tous les films que j'ai vu
peut-être c'est ça qui t'influen Probablement. Je suis un grand cinéphile.
Puis là, on commence à avoir des hommes un peu plus roses au cinéma aussi.
Parce qu'on parle beaucoup de féminité,
mais l'homme aussi, à l'inverse,
on n'en parle pas dans le sens où...
Nous aussi, ce qu'on se fait envoyer comme message,
c'est d'avoir des gros bras.
J'exagère, mais dans le sens,
on se fait envoyer des images d'hommes
comme du monde qui sauve des filles
dans des feux.
Il y a tout ça aussi.
C'est les voitures,
c'est la vitesse,
c'est tout ça.
Il faut se démêler un peu à travers ça.
Mais je comprends que je ne serai pas
cette version-là de l'homme.
Je ne sais pas si c'est celle-là que je vais être en vieillissant.
Je pense que d'être capable d'avoir des conversations
super touchantes
fait de moi quelqu'un de...
Bien, c'est ça.
Tu n'as pas encore atteint cet équilibre-là
entre ce que tu es
et ce que tu veux.
Il y a comme encore un...
Tu as le temps, c'est sûr.
Mais tu ne t'es pas levé un matin.
Il y en a des fois qui vont se passer quelque chose dans leur vie,
ils vont se dire, OK, cette journée-là, je suis devenu
un homme. Quand Ricardo est venu à
Ouvre ton jeu, lui, c'est la journée
qui a appris que
sa femme avait un cancer.
Il a dit, OK, je dois assurer.
Je dois assurer pour la famille,
puis cette journée-là, je suis devenu un homme.
Mais c'est quand même arrivé tardivement dans sa vie.
Ça va peut-être arriver le jour où j'aurai un enfant.
Je ne sais pas. J'imagine que c'est un gros déclic.
Tu en veux, des enfants?
Grosse question.
J'en ai toujours voulu.
Toujours, toujours, depuis que je suis petit.
Pour moi, je suis en quête de vivre
toutes les émotions humaines.
La raison du pourquoi, je pense que j'aime autant
ce métier-là, ça me fait vivre mille vies.
Je me dis que l'ultime émotion,
c'est d'avoir un enfant.
Je veux dire, un être vivant
sort de la personne que t'aimes le plus au monde
quoi de plus fantastique que ça.
Mais dans les dernières années,
je...
je...
je sais pas, je sais plus.
Je sais plus, j'ai peur d'avoir des...
J'ai peur du monde dans lequel je vais laisser mon enfant.
J'ai vécu une pandémie mondiale au même titre que tout le monde.
Puis ça me fait peur de savoir si ça va être plus fréquent.
Est-ce que je mets un enfant au monde pour qu'il soit
trois ans par dix ans enfermé chez eux avec des masques?
Dans quel monde environnemental je le laisse?
J'ai beaucoup de...
J'ai ma grand-mère
qui est dans une maison
qui est Alzheimer,
qu'on visite rarement,
qui est une des plus grosses peines de ma vie.
Je me dis qu'on vit tout ça.
Pourquoi, dans le fond,
on s'est laissé être tout seul?
Je mets un enfant au monde.
Je vois des enfants
qui tournent tellement mal, qui tombent dans la drogue. J'ai des amis qui sont tombés au combat. Je me dis que je mets un enfant au monde, moi, je vais être... Je vois des enfants qui tournent tellement mal, qui tombent dans la drogue.
J'ai des amis qui sont tombés au combat.
Je me dis, tu mets un enfant au monde pour qu'il
peut-être ait la chance de t'apporter
plus de peine.
Tu mets un enfant au monde pour ne vivre
que pour lui, dans le sens où
toutes tes décisions sont basées sur
protéger quelqu'un.
C'est un côté très réaliste et un côté
très sensible. Exact. Tu joins les deux côté très réaliste et un côté très sensible. Donc, quand tu
joins les deux, quand tu parles de la paternité,
c'est vrai que
le monde dans lequel on vit... Moi, mes enfants
étaient quand même grands. J'ai une fille qui a presque ton âge,
ma plus vieille. Pendant la pandémie,
je pensais
à eux, justement.
Je me disais, ce qu'ils vont avoir des enfants...
Ma fille est enceinte. Mais je me disais,
ça sera quoi la vie
je nous regardais enfermés chez nous
je regardais mes jeunes aller à l'école
enfermés
moi je ne me stressais pas pour moi
je me stressais pour eux
je peux comprendre
quand tu te poses cette question
il y a quelque chose d'anxiogène
complètement anxiogène
moi je suis né
je suis à la limite du début
des réseaux sociaux, c'est-à-dire que j'ai eu un iPhone,
je pense que j'étais en secondaire 5.
C'est arrivé tard quand même.
Puis je vis l'anxiété des réseaux sociaux
à petite dose comparée
à la génération qui me suit.
Mais je regarde cette génération-là
puis je suis comme, oh my God,
ils sont tellement dans la marde avec ça.
J'ai tellement peur pour eux avec tout ce qui est
Instagram,
les réseaux sociaux, l'image.
C'est ceux qui se font intimider, ça continue.
Oui, j'ai fait une 54, un film
basé juste sur ça. Je suis vraiment sensible
à la cyberintimidation
aussi.
Je suis sensible à la sexualité
dans le sens où les Snapchat, c'est rendu
jeune, ils s'envoient des parties de leur corps
où c'est comme...
C'est crazy! Nous, on nous...
Je veux dire, on se donnait des becs dans le cours d'école
à la limite, mais rien de plus.
Puis eux sont rendus avec...
Oh my God, ça me fait vraiment peur.
Puis mes soeurs,
une de mes soeurs a six enfants
et l'autre en a deux.
Ils ont des iPads.
C'est souvent comme...
C'est normal.
Ils veulent ça.
Ils veulent des iPhones pour jouer.
Ça me fait vraiment peur.
Tout ça fait en sorte que je ne sais pas.
Je suis trop jeune encore.
Ma blonde est plus vieille que moi,
elle a 33 ans, moi, je viens d'avoir 29.
C'est des discussions qu'on commence à avoir.
Après ça, tu fais une quotidienne,
tu as des enfants.
C'est quoi qui se passe?
Je suis brûlé, moi.
En même temps, il y a Vincent-Guillaume-Mathis
qui avait, je pense, deux, trois enfants.
Ah oui, au moins trois.
Mais tu sais, il y avait ça. Anyway, tu vois trois enfants en même temps. Ah oui, au moins trois.
Anyway, tu vois que c'est tumultueux à ce niveau-là.
C'est pas encore clair.
C'est vraiment pas encore clair.
C'est-à-dire que t'en veux, mais il y a un brouillard quand même
qui n'est pas dissipé devant cette décision-là.
Mais je trouve que ce que j'entends,
il y a beaucoup de jeunes qui sont
dans tes questionnements.
C'est quoi l'espace dans ma vie?
Dans quel univers je le laisse? Qu'est quoi l'espace dans ma vie? Dans quel univers
je le laisse?
Qu'est-ce que je lui lègue aussi?
C'est une grande question.
T'es vraiment dans des grandes questions.
Mais qu'est-ce que tu lui lèges?
Dans le sens, est-ce que je suis assez développé?
Est-ce que je suis assez une bonne personne?
Est-ce que j'ai assez compris d'affaires
pour que ça vaille la peine de mettre un enfant au monde?
Toi, t'es un perfectionniste.
Complètement. C'est maladif.
Moi, c'est mon plus grand défaut, si on peut aller
là après. Mais je finis avec l'enfant.
Pour la première fois aussi, dans les
dernières années, je commence à penser à l'adoption.
Je me dis,
c'est peut-être une manière aussi de
redonner à quelqu'un qui en a vraiment besoin
au lieu de manière un peu
sans savoir si moi
je veux me reproduire, je me dis
peut-être ça, ça peut être, mais
c'est des grosses questions de la vie, je sais pas.
Mais ouais, fait que
je te laisse continuer.
Maintenant, tu as répondu
à deux questions
dans le fond, parce que tu as répondu à la tienne
qu'est-ce qui te rend vulnérable, pas quel est le défaut
mais quelle importance accorde-tu au regard des autres. Je considère que tu as répondu à la tienne qu'est-ce qui te rend vulnérable, puis pas quel est le défaut, mais quelle importance accorde-tu au regard
des autres. Je considère que tu as répondu à deux
questions, puis tu as été très, très généreux,
mais ce que j'entends aussi, c'est quelqu'un
justement, là, que le perfectionniste,
c'est une
forme d'anxiété aussi.
– Bien, sans doute, puis...
Bien, un peu
comme... Bien, c'est qu'en fait,
c'est tellement désagréable, le doute.
C'est où dans la tête, le doute?
Y'a-tu moyen de le piquer, cet organe-là?
Autant que le doute, c'est positif, parce que de douter de toi par moment
fait en sorte que tu vas acheter un jeu
pour que tu triples les efforts pour arriver préparé, puis ça donne que tu vas acheter un jeu pour, tu sais, que tu mets les efforts, tu triples les efforts pour
arriver préparé, puis ça donne que tu
trouves après ça que tu as un sentiment où est-ce que tu t'es dépassé,
puis il y a quelque chose qui est intéressant dans le doute.
Mais le doute, là, il t'appartient,
puis il part de toi, puis il finit avec toi.
Puis moi, je suis plus
capable de jouer dans le doute
de moi. Je pense
qu'en toute humilité, je suis tellement...
Je pense que je peux être flamboyant
quand je doute pas de moi,
parce que je me sens invincible.
Je vais parler du jeu, mais je rentre mes lignes.
Je suis connecté avec l'émotion.
Parce que t'as un script.
Quand tu joues, t'as un script.
Oui, 100 %.
Mais tu travailles très fort pour justement
donner vie à ces lignes-là.
Oui, mais pourquoi le lundi, je me sens flamboyant,
puis mardi, je veux dire, je fais 4-5 jours
semaine de stats toute ma vie.
OK, oui.
Pourquoi le lundi, mardi, je suis top shape,
je me sens...
Tant un rôle.
Oui, le même rôle.
Lundi, mardi, mercredi, c'est trois fois la même journée.
Le lundi, je me sens écœurant.
Le mardi, je me sens moins que rien.
Puis le mercredi, je me sens normal.
Pourquoi moi?
Puis quand je me sens moins que rien, je me dis
« Eddie, dont j'ai parlé tantôt
à la caméra, il doit se dire que cette take-là
était moins bonne. » Puis là, ça commence à me jouer dans la tête,
mais ça m'appartient, c'est juste moi.
Puis c'est vraiment, vraiment épuisant.
J'aimerais ça comprendre la recette
de qu'est-ce que mon
matériel secret. – Est-ce que t'as déjà consulté? – Oui, j'ai consulté en couple, puis j'ai consulté seul, mais j'aimerais ça comprendre la recette de qu'est-ce que mon matériel est-ce que t'as déjà consulté?
oui j'ai consulté en couple
puis j'ai consulté seul
mais j'ai jamais eu de la
j'ai la misère à comme
ben en fait j'ai jamais eu de match je pense avec un psychologue
la réelle affaire c'est ça
parce que moi je suis pas psychologue du tout
mais ce que j'entends de ce que tu me dis
c'est de l'anxiété
anxiété de performance
ben oui t'es dans l'anxiété de performance à côté.
Quand tu te demandes, est-ce que le caméraman va
trouver que je suis correct?
Là, tu n'es plus dans toi.
Tu es partout ailleurs, alors que si tu n'es pas correct,
tu sais qu'il va te le dire.
Je te dis ça, mais je sais c'est quoi l'anxiété.
Dans le sens qu'il y a une petite
voix qui te parle à l'intérieur.
Des fois, elle prend plus de place
qu'elle devrait.
Elle n'a pas
le bon volume, nécessairement.
Mais c'est sûr que c'est lourd vivre avec ça.
Dans le métier que je fais, d'autant plus,
je pense, parce que je suis tout le temps en performance.
Je suis constamment en performance.
Mais t'es-tu épuisé de vivre l'anxiété de performance?
Oui, oui, complètement. Je suis tanné. Je ne suis pas épuisé.
Je suis rempli d'énergie. Je me lève
à 4h du matin. Mais je veux dire, psychologiquement, ça vient quand même
épuisant, ça. Oui, c'est comme je disais ça je suis tanné, je suis vraiment tanné de tout ça
puis je suis tanné parce que je sais qu'au fin fond
je suis capable, je le sais complètement
est-ce qu'il y a des gens qui t'ont fait douter
à un moment donné de toi?
dans mon jeu?
tu as su des commentaires, il y a des fois des affaires qu'on porte
puis on oublie
qu'il y a une source
je ne sais pas je ne sais pas, j'essaie qu'il y a une source.
Je ne sais pas.
Je ne sais pas, j'essaie de prouver à qui, en fait.
C'est ça, parce que tu as comme un besoin de reconnaissance.
Oui, bien oui, comme je pense beaucoup d'interprètes.
Oui, tout à fait.
Mais je ne sais pas qui, un jour, qui va me dire
« Hey, t'es bon », puis que je vais faire « Ah, c'était juste ça que j'attendais ».
Je ne sais pas si c'est moi, au final,
que moi, je me trouve bon.
Parce que je fais des choses, deux mois après, je les regarde. Je ne sais pas si c'est moi, au final, que je me trouve bon. Je fais des choses. Deux mois après,
je les regarde. Je fais un projet.
Une semaine après, je le regarde.
Il y a certains bouts que j'aime.
Il y a certains bouts que je n'aime pas. Deux mois après,
je déteste. Ça se vaut
autant en jeu qu'en réalisation.
Comme je disais tantôt, ça fait six ans que je fais
de la réalisation. C'est la même affaire.
Mes projets, une fois qu'ils sont livrés,
je les regarde,
je les déteste.
Il y a quelque chose que j'aime parce que ça crée une mouvance,
ça crée un but de toujours avancer puis de faire mieux.
C'est juste que quand est-ce que je vais me donner une table dans le dos?
J'ai besoin de ça.
T'es-tu obligé de te regarder?
Je sais pas.
En fait, je regarde
vraiment pas tous mes projets, la vérité.
Vraiment pas, mais stat, j'ai besoin de le regarder
parce que...
J'ai besoin d'une vie d'ensemble parce que ça va tellement vite.
Ah oui, c'est ça parce que vous avez votre texte,
mais t'es en quoi tu rentres, c'est ça?
Fait que tu te vois jouer.
C'est dur pour tout le monde,
Pascal, de se regarder.
La voix.
T'es en 3D, on te voit de tous les angles.
Fait que c'est sûr.
Tu remarques ton jeu, tu sais ce que tu avais à dire.
Je ne pense pas
que si quelqu'un fait l'exercice à se regarder,
il va dire que tu es un champion.
Je comprends.
C'est ce que tu espères.
Ton souhait, c'est de calmer
et d'être plus égal
dans tes journées de tournage alors que tu fais la même chose.
Exactement.
Je pense qu'il y avait une question sur un défaut que tu as
que tu ne voudrais pas donner.
J'aimerais ça gagner...
D'ici ma quarantaine, mettons,
trouver une constance,
aplanir la courbe,
trouver des codes de quand ça se déclenche,
comment je le ramène.
Puis là, en ce moment, je suis sur un
trois mois à jeun,
à jeun, à jeun, à jeun,
je bois juste de l'eau,
de nicotine, de n'importe quoi.
Parce que je me dis,
peut-être que l'alcool
est un dépresseur.
Je me dis, j'ai jamais eu de problème de drogue.
Je pense que j'étais à la place où je pourrais en parler.
Puis ça, je suis tellement fier de moi.
Je suis entouré de ça depuis toujours.
Ma carrière passe tellement avant tout
que je sais que ça, ça altère mon jeu.
Jamais, genre, j'ai eu de problème à ce niveau-là.
Mais quand même, la consommation d'alcool,
notamment, elle est partout.
Puis là, je suis ambassadeur du défi 28 jours.
Fait que je le fais.
Puis au lieu de faire juste un mois
je fais trois mois, bref, une des raisons
pourquoi je fais trois mois
t'es vraiment un perfectionniste
c'est-à-dire que c'est un mois
t'as dit je fais trois mois
j'écoute des podcasts
on me dit que 90 jours
est un reset réel
un mois peut-être je veux vivre la full affaire
j'essaie de voir
si la consommation d'alcool sporadiquement
peut avoir un impact sur mon cerveau qui déclenche un doute.
Ça fait un mois et demi.
Il y a des moments où je suis un peu encore...
Je joue une scène et je suis un peu dans ma tête.
So far, je ne pense pas que ça a un rapport avec ma consommation.
Je pense que c'est moi.
Je ne suis pas psychologue, mais tu as un conseil psycho 101.
Des fois, on fait ça, on s'amuse.
Vas-y. Est-ce que ça se peut
que ta carrière prenne trop
de place dans ta vie?
Ma carrière, c'est ma vie.
Toutes les questions auxquelles j'ai répondu,
je réalise que
je suis pas capable de dissocier l'humain
de l'interprète.
Puis ça fait en sorte que j'ai de la misère à...
Je joue 12 émotions dans ma journée,
puis j'arrive chez nous, puis je sais pas qu'est-ce que moi,
je suis. Je vis au travers
de mes personnages. Puis je dis ça pas comme
je suis un méthode acteur, je veux jamais aller là.
Non, mais c'est sûrement ça qui fait que tu te mets
autant de pression, parce que tu joues ta vie
à chaque jour. Ouais, exact.
Alors que c'est ton travail. Ouais.
Tu comprends? Je te connecte pas, puis
moi, je fais une heure de texte à tous les matins,
17 jours par semaine, puis une heure de texte le soir.
Je suis constamment dans quelqu'un d'autre.
Partager ta vie, est-ce que c'est facile?
Non, non, non.
Vraiment pas, même. Partager ma vie,
tu fais ça avec d'autres?
Avec ta blonde, mettons.
Surtout avec une quotidienne, c'est quand même difficile.
Avec ton intensité, avec l'importance
que tu donnes à ton
métier? Bien, j'ai toujours...
Bien là, je suis avec une carriériste
aussi, fait qu'on se rejoint là-dedans.
J'ai pas toujours été avec des carriéristes
puis il y a quelque chose que j'aime dans ce
désir d'avancer puis de
faire tomber les mains. Bien, on peut être carriériste, mais
avoir d'autres espaces,
parce que, tu sais,
c'est-à-dire que comme ta vie en chaque jour
dépend de ta performance,
c'est normal.
Je pense que tu te sens comme tu es là.
Si tu as autre chose,
tu es peut-être moins bon l'une journée,
mais tu es bon dans l'autre.
Par contre, je suis diversifié comme personne.
C'est-à-dire que
l'aspect réalisation, je sais que c'est connexe,
mais c'est quand même quelque chose de vraiment différent du jeu.
Je suis très habile de mes mains, on le sait pas,
mais ça fait trois maisons que je construis.
Genre, tu sais, comme je peux aller dans d'autres sphères de ma salle.
Mais ça doit te faire du bien, ça.
Complètement, complètement.
Quand tu t'en vas ailleurs, justement,
dans une autre forme de créativité.
Hé, c'est de la créativité qu'on se...
Ben...
Je comprends.
Mais ça met mon cerveau complètement ailleurs.
Puis en effet, là, c'est...
C'est peut-être ça que t'as besoin de plus. Ouais. Tu sais, parce que tu rentres... Tu sais, comme ça, c'est la cause. Je comprends. Mais ça met mon cerveau complètement ailleurs. C'est peut-être ça que tu as besoin de plus.
Parce que tu rentres...
Comme ça, c'est vraiment intense.
Je suis vraiment en train...
Peut-être que quelqu'un va dire, va-tu arrêter de donner conseils?
Je vais t'en donner pareil.
J'ai l'impression que si tu étais capable
de jumeler, peut-être moins répéter,
c'est-à-dire que tu es suffisamment
bon pour faire ce que tu as à faire.
La psychologue Rosemary Charest dit que t'es suffisamment bon pour faire ce que t'as à faire. Tu sais, la psychologue Rosemary Charest
dit toujours ça, être suffisamment bon.
Au lieu de toujours être le meilleur.
Tu comprends? Normand Damour
dit ça aussi.
Il est comme Lou, à Cortel Tech, fais le
meilleur que tu peux aujourd'hui.
Fais de ton mieux.
Pis ton mieux change à tous les jours.
C'est ça. Alors que toi,
ton mieux, c'est toujours le top. C'est ça. Alors que toi, ton mieux, c'est toujours
le top. C'est toujours le 10 sur
10. Parce que si
t'arrives et que t'as construit une partie de ta
maison, t'as fait quelque chose que t'aimes,
t'auras peut-être moins l'impression
de tout savoir, mais tu vas livrer la
marchandise. C'est une question
de confiance, mais je pense que c'est une question
de diversité. Parce que tu mets pas
mal beaucoup tes oeufs dans le même panier.
Bien, c'est ça. Ça, là, j'ai pris
un cours de poterie que je commence
dans deux semaines.
Tu vas te faire un film comme...
Oui, le Ghost, exactement.
Non, mais assurément, je suis un artiste.
That's for sure. J'adore le dessin.
Plus que tu fais ça, plus je pense que tu vas te dégager.
C'est ça que je pense aussi.
Je suis conscient de ça, puis là, je fais les efforts pour.
Mais ça risque...
Ma vie,
ça risque que c'est ma job.
C'est ce que j'aime le plus, en fait.
J'aime ça complètement.
J'en entends souvent des animateurs
qui sont comme, c'est toute ma vie.
Mais vraiment, j'ai fait juste ça dans ma vie.
J'adore ça, j'adore.
Mais il faut que tu t'aimes aussi assez pour être avec toi.
Sans être un personnage.
Cheers.
Je te donne les cartes jaunes, tu vas m'en donner,
tu les prends, tu m'en donnes trois. Je vais en choisir
une, tu vas en choisir une.
Hey, t'es vraiment
très profond, là, Lou Bachel.
Je suis épuisé. Hey, c'est ma journée de congé
puis c'est ça, je disais, j'ai trois...
En tout cas, je vais sortir du sofa. Tu m'en donnes trois.
Je t'en donne trois? Oui, tu m'en donnes trois.
T'es épuisé, là? Ben non, mais c'est...
Tu sens-tu que...
Mais t'aimes-tu ça? Ben oui,
j'aime ça, c'est ça.
Oui, tu peux les mettre où tu veux.
Alors, as-tu déjà eu des
doutes face à ton métier?
Quel est le plus grand défi que tu as eu à surmonter dans ta vie?
Quel type d'amoureux es-tu?
On n'arrive plus personnel.
Ben ça, puis on a quand même couvert un peu de tout.
Visuel encore, ça te dérange.
Ça va te les donner, choisis-en une.
Quel est le plus grand défi que tu as eu à surmonter dans ta vie?
Quel type d'amoureux es-tu?
As-tu déjà eu des doutes face à ton métier?
Écoute, c'est sûr qu'on en a
des doutes.
Je peux aborder d'autres choses.
Des doutes au-delà
de doutes personnels face à mon métier.
J'ai eu des doutes concrets,
des passes dans ma vie
par rapport à mon métier.
C'est un peu bizarre comme formulation, mais
où je veux en venir, c'est que oui, j'ai transitionné du milieu de la télé jeunesse,
puis j'en ai parlé un peu en entrevue,
mais j'ai transitionné, j'ai fait à peu près
sept ans de principalement télé jeunesse,
où je pense que j'ai encore gravé les échelons
à mon rythme, puis je suis rendu
avec des shows intéressants,
puis à me démarquer dans ces shows-là.
Puis après ça, au bout, je suis tombé dans le milieu adulte,
puis j'avais vraiment l'impression de recommencer à zéro.
J'arrivais sur l'échappée,
puis Julie Perrault était comme,
« Allô, t'arrives d'où?
C'est ton premier rôle? »
Puis j'étais comme, « Fucking shit, ça fait sept ans
que je fais ça, puis personne me connaît. »
Là, j'étais comme, « Oh my God, je recommence
à zéro dans la cour des grands. » Puis aussi, dans l'échappée, j'étais comme, oh my God, je recommence à zéro dans la cour des grands.
Puis aussi, dans L'Échappée, j'avais un rôle qui... Ça, c'est Marisol et Dion.
Je vais toujours...
Je le dois seul.
Je parlais de mon rôle dans cette émission-là.
Puis j'étais là-dedans quand même
comme quatre ans, je pense.
Mais je me suis toujours cherché.
J'ai toujours cherché, c'était qui ce bonhomme-là,
ce personnage-là? Je ne l'ai jamais
sizé. Je ne sais pas si...
Je me demandais. Je pensais que je n'étais pas bon,
en fait. Je pensais que je l'avais perdu.
Elle, elle m'a juste dit...
J'ai en parlé et elle m'a dit, Lou, il faut que tu comprennes
une affaire. Ça fait 7 ans que tu fais
des rôles qui se font servir, que tu es
au centre des intrigues, que tu es
le rôle principal. Là, t'es un rôle
qui sert. T'amènes des informations
au lead pour que le lead
prenne ses décisions à travers des intrigues.
Fait qu'il faut que tu comprennes
qu'il y a des rôles qui servent, puis il y a des rôles
qui se font servir. Puis en ce moment, t'es dans une passe
parce que t'as des rôles qui servent
au lieu de se faire servir.
Puis ça m'a délesté
d'un énorme poids que j'étais comme
« OK, dans le fond, j'essayais d'en
senser un... J'essayais de donner
de gros, grande importance à ce personnage-là qui, au final,
dans ce show-là,
avait juste une petite affaire à faire. »
Fait que c'est une guerre perdue dans le fond.
C'est une guerre perdue d'avance. Parce que c'était pas ça le personnage.
C'est pas que tu jouais pas bien.
Mais ces périodes-là de
devoir comme reprouver à tout le monde, je pensais que c'était
acquis, même si j'aime ça constamment.
Je vis chaque jour comme si c'était
quand même la dernière fois que je faisais de la télé.
C'est rare que je vois...
C'est une rencontre avec l'humilité aussi.
Oui, peut-être, j'avoue.
De se faire dire ça,
alors que...
Surtout, faire de la télévision jeunesse,
tu viens l'idole aussi
rapidement d'un paquet de monde
je veux dire c'était quelque chose
les jeunes te connaissaient
de par Jérémy, de par
tu te promenais dans la rue et les jeunes te connaissaient
je veux dire très connus
donc c'est sûr quand t'arrives dans ton
univers professionnel
et que là
personne te connait, ben j'ai dit ça, ce n'est même pas vrai.
Mais tu n'avais pas l'effet que tu avais
sur les autres plateaux. Quand tu arrivais,
ça ne faisait pas la même chose.
Il fallait que tu prennes ta place.
Ça a pris
quatre ans
avant que je décroche STAT.
Qu'est-ce que ça a fait quand tu as su
que tu avais le rôle d'un docteur
dans STAT?
C'était vraiment...
D'abord, je pensais pas que j'étais déjà
prêt à relever ce défi-là,
dans le sens où
on m'a appelé pour
une audition, puis c'était,
« Hey Lou, il y a une nouvelle quotidienne,
on veut savoir, est-ce que t'as de l'intérêt,
est-ce que tu ferais une quotidienne de base?
Puis je suis comme, for sure, dans le sens,
c'est l'ultime but en télé,
dans le sens où je tourne 200 jours par année,
tu es un comédien,
tu veux-tu tourner ou tu ne veux pas tourner?
Tu veux jouer?
Tu veux être chez vous ou tu veux être dans...
Oui, pour moi, c'était un non.
Puis je pense que...
J'ai-tu auditionné pour Jacob en premier? Je pense que oui, mais je ne pense pense que je comprenais l'ampleur de jacques obèses avec deux
pages d'audition le fac mais je me disais je vais obtenir pour jacques comme je vais sûrement avoir
un autre rôle plus petit si je pensais que ça allait graduelle mon enfant puis finalement ça
a été une grande ça a été comme trois quatre auditions le stressant parce d'habitude je fais
une audition je les gelé pas c'est rare les call que d'habitude, je fais une audition, je l'ai, je l'ai pas. C'est rare, les callbacks, ça arrive.
Mais là, c'était comme
trois, quatre auditions.
Tu sens que les choses se ressentent.
Oui, t'es tout près du but à chaque fois.
Mais quand je l'ai eu, écoute,
j'ai des frissons.
Je capotais.
Je capotais. Je me sentais choyé.
J'étais stressé
je suis devenu
comme wow ok
même là j'ai arrêté pendant 6 mois
j'ai commencé à m'entraîner
j'ai arrêté de boire
j'étais comme wow attends là j'embarque
dans tout cas qu'il va me demander toute ma
concentration, fait que j'ai tout
le reste autour de moi puis c'était genre
tunnel vision c'est ça qui m'attend
mais pour un, tu sais'attend. Mais pour un...
Tu sais, pour le producteur,
pour un...
Tu es vraiment un diamant, tu sais.
Parce que tu prends ça au sérieux.
Je veux dire, pour quelqu'un qui a une quotidienne,
j'imagine, tu sais, je parle de Fabienne.
Bon, mais mettons, elle a quelqu'un comme toi.
Tu sais que tu l'es.
Tu sais que tu vas être là.
Ça vaut beaucoup, ça.
Je pense, oui.
Puis elle me le fait sentir aussi. Puis moi, Fabienne, je l'aime beaucoup, beaucoup, ça. Je pense, oui. Elle me le fait sentir aussi.
Moi, Fabienne,
je l'aime beaucoup, beaucoup, beaucoup.
J'ai confiance en elle.
C'est un train,
mais moi, j'aime ça, le monde de même.
Je pense à un réalisateur comme François Gingras aussi,
qui est un bullet.
Moi, le monde, qui savent où est-ce qu'ils s'en vont,
qui vont à 200 000 à l'heure,
puis moi, je suis en arrière à deux.
C'est les gens d'enfin qui se sortent la tête,
qui se pognent dans le vent.
Moi, j'aime ça. Parle-moi de ça.
Tu aimes avoir une direction.
J'aime avoir une direction, mais j'aime la mouvance.
Moi, le monde qui reste chez eux,
à leur défense, je dis ça,
je m'entends parler,
parce qu'il y en a qui n'ont pas la chance
de trouver ce qu'ils veulent faire.
Mais toi, une fois que tu l'as trouvé, tu es sur le rail
et tu veux que ça avance.
Pas clair. La quotidienne, c'est ça pour moi.
C'est pas clair à tous les jours.
Bref, Fabienne, pour moi,
c'est ça. Toutes ses intuitions sont
bonnes. Oui, elle
m'appelle souvent juste pour
me dire des belles choses.
J'ai un grand respect. Je l'aime.
Tant qu'elle va vouloir de moi, je vais être là.
Là, tu as encore des doutes. Fabienne t'appelle pour te dire des bonnes affaires. Comme je t'ai dit, respect, je l'aime. Tant qu'elle va vouloir de moi, je vais être là. Là, t'as encore des doutes, puis Fabienne t'appelle
pour te dire des bonnes affaires.
Comme je t'ai dit, les doutes, c'est moi contre moi.
C'est ça, exactement.
Dis-moi, quel type d'amoureux es-tu?
OK, quel type d'amoureux...
Je suis, en toute honnêteté,
je suis un grand, grand, grand charmeur
dans les débuts.
Puis je pense que je peux être le gars
avec le plus de petites attentions.
Je pense vraiment que je suis, c'est ça,
très, très charmeur, un pan.
Puis une fois que la relation évolue,
je me retrouve à comme...
Tu as un peu plus accès au vrai moi
qui est un peu plus moody, comme on le dit. Mon humeur fluctue un peu plus, j'ai besoin de Tu as un peu plus accès au vrai moi qui est un peu plus moody.
Comme on l'a dit, mon humeur fluctue un peu plus.
J'ai besoin de mes moments un peu seul.
Par contre, je suis quelqu'un qui est à l'écoute,
qui est présent.
N'importe quand que tu as besoin de vider ton sac de la journée
ou que tu as besoin de moi pour aller faire quoi que ce soit,
je suis là.
Je suis quelqu'un d'extrêmement fidèle.
C'est-à-dire que là, je peux être 4-5 ans avec une personne,
je n'ai jamais eu un regard déposé sur une autre fille
en mode genre...
Je suis vraiment un gars qui est en équipe à ce niveau-là.
Puis en parlant d'équipe, je pense que je suis un gars d'équipe
qui aime bâtir quelque chose avec quelqu'un à long terme.
Je pense que je suis un gars investi aussi dans les familles.
C'est important pour moi d'être présent
dans les événements de sa famille, tout ça.
Puis après, je pense que
mon plus grand défaut en couple, c'est que
je vais avoir de la misère à communiquer.
C'est-à-dire que j'ai
chaque petite chose
qui ne va pas au quotidien, au lieu de
les adresser, je vais les garder parce que je suis comme
« Ah, ça vaut-tu la peine
d'entrer dans... Je ne veux pas qu'elles prennent comme un reproche
ou tu sais, ça fait que je vais le garder pour moi, cette petite affaire-là,
mais ça s'accumule vraiment, moi,
ces petites affaires-là. Puis ça fait qu'au bout
d'un moment, clac, pour moi, là, c'est la boule
puis là, je vais juste me fermer.
Puis ça peut durer une journée
ou deux où est-ce que je vais être comme détaché un peu
plus. Puis mon partenaire est comme,
« What's going on? » — Est-ce que tu boudes?
Je peux dire que je boudes.
Je vais dire que je boudes.
Je ne te parlerai pas,
mais elle va sentir que je ne suis pas présent.
Elle est comme, « What's up? »
On va s'asseoir parce qu'on essaie de faire
une heure de discussion par semaine,
juste les deux.
On met un chrono comme si on était avec un psy.
Elle réalise, ça fait quatre ans qu'elle est avec moi,
quand même, puis elle réalise que c'est ça.
Elle est comme, loup, fais juste me parler à chaque fois.
Fait que là, je commençais à le faire récemment,
puis je pense que ça va bien à ce niveau-là,
mais c'est...
Je suis quelqu'un qui accumule,
mais accumule parce que je ne veux pas confronter,
je ne veux pas déranger avec des petites...
Pour moi, à tous les jours, avoir un petit quelque chose à dire, ça me...
Je trouve ça très mature
de prendre une heure parce que, tu sais,
au début, ça peut être un peu déstabilisant,
puis à un moment donné, ça devient...
Vous arrivez directement dans le vif du sujet.
Tu sais, quand c'est installé.
Mais ça te permet, à ce moment-là, d'évacuer aussi?
Bien oui, bien oui. Après, je veux dire,
l'heure, c'est l'abcès qui est...
Là, je suis collé, lover, puis on reprend. F l'heure, c'est l'abcès. Là, je suis colleux, lover, puis on reprend.
Oui, c'est ça, je le conseille à tous les couples.
Même quand ça va bien, tu passes l'heure,
parce que l'heure peut aussi servir à...
C'est quoi nos ambitions ensemble?
C'est quoi notre prochain move de couple?
Qu'est-ce que tu as fait de bien cette semaine qui m'a plu?
Ce n'est pas juste de crever des abcès.
Ça, je trouve ça vraiment pertinent.
Ma blonde, elle est fabuleuse
dans...
Peut-être le fait qu'elle est un peu plus vieille,
mais je pense qu'elle a vécu beaucoup d'affaires
qui ont fait en sorte qu'elle s'est choisie
à un certain moment
et elle a essayé de se comprendre.
Elle a vu un psy pendant longtemps,
sur plusieurs années.
Elle sait vraiment
avec qui.
Ce qui fait en sorte qu'elle m'aide beaucoup
à essayer de me comprendre dans tout ça.
Elle m'encourage tout le temps.
Elle est vraiment...
J'ai vraiment incroyable, cette fille-là.
C'est ça. En toute honnêteté,
je ne pense pas
que je suis un mauvais chum,
mais je pense que je suis
beaucoup dans ma tête à certains moments.
Je pense que ma carrière passe beaucoup avant. Je mais je pense que je suis beaucoup dans ma tête à certains moments. Je pense que ma carrière
passe beaucoup avant. Fait que, tu sais,
je suis beaucoup dans mes cartables, dans mes textes.
Mais c'est ça, je pense pas que je suis une mauvaise personne
ultimement, puis...
Tu as pas l'air d'une mauvaise personne.
Mais j'aime bien ton truc. Je pense qu'il y en a qui vont
reprendre ton truc. Un chronomètre du nord...
Puis le chronomètre, il est cool parce que
l'heure a fini, puis t'arrêtes.
T'arrêtes, c'est ça, là. Tu tu arrêtes. Tu arrêtes, c'est ça.
On continue la semaine prochaine au pire.
On a le temps d'avoir d'autres arguments.
Mais c'est bon aussi de dire, même quand ça va bien,
on le fait.
Ça nous amène ailleurs.
C'est vrai qu'on a tendance à dire qu'on va péter la piscée
et après ça, on va attendre qu'il y en ait un autre.
On ne règle pas notre façon de communiquer.
On est rendu au niveau rouge.
Tu m'en donnes trois encore.
Je vais lâcher que ça change.
Oui, je te le dis.
On est techno dans le studio.
Les lumières changent en fonction des couleurs.
Je vais te les passer après.
Je vais les lire et après ça, je vais te les passer.
Être perfectionniste.
On dirait que je l'avais deviné.
Un défaut ou une qualité?
À quels besoins profonds, Marina répond-elle?
Est-ce que tu t'es déjà rendu
au bout de tes limites physiques ou psychologiques?
OK.
J'en choisis une.
Tu en choisis juste une.
Je n'en choisis pas dans cette catégorie-là.
C'est ton choix. choix ben encore le chant que j'ai déjà abordé un peu de temps puis j'ai un an
puis j'ai une autre on va les différents pour ce qui est quel moment de ta vie
m'aurait-tu supprimé à magasin intéressant et supprimer je supprimerais pas grand chose
il y en a des fois c'est des petites affaires
c'est pas 10 ans de ta vie
c'est pas 10 ans de ta vie
ça peut être
quelque chose que t'as fait
ça c'était con
c'est ça
on a un qui nous a dit
qu'il avait fait un magazine
à la pharmacie
pis il était sûr que sa mère allait plus jamais
lui parler de sa vie, que c'était la fin de ses jours
pis c'était fait de poignée
fait que là il t'appelle
fait qu'il nous a dit si je pouvais supprimer ce moment-là de ma vie
ok
ok
mais tu vois c'est encore lié à ma carrière
c'est un problème
tout est
c'est une chance que t ma carrière. C'est un problème. Tout est...
C'est une chance que tu aimes ce que tu fais.
J'ai une chance.
Tu te rends compte en même temps à quel point
c'est serré.
Il n'y a pas beaucoup de place.
Quand tu commences à 9 ans, même si c'est de la figuration,
ça fait partie
de moi pareil.
Tu es comme un athlète.
Un athlète qui est actif dans son sport,
il fait ta vie.
Ça fait partie de soi.
Oh my God, je ne sais pas.
On va revenir peut-être à quels besoins profonds,
elle répond.
Marina, OK.
Oui, parce que tu en as parlé,
mais je veux dire quand même,
c'est toujours intéressant, ça, c'est la
question à Jeannette Bertrand. Parce que Jeannette pose toujours ça,
cette question-là. À quel besoin profond
ton amoureux, ton amoureuse répond-elle?
Puis ça en dit beaucoup sur nous aussi.
Parce qu'on tombe pas en amour pour...
Tu sais, il a tombé en amour, puis
décidé de rester avec cette personne-là.
De partager une vie, de partager
une intimité. Ça veut dire beaucoup.
On pourrait le faire avec plein de monde,
mais on s'arrête sur une personne en particulier.
Même quand ça va mal, on ne se sauve pas.
Il y a quelque chose de profond,
des fois qu'on nomme pas.
OK, on va prendre ça.
T'es-tu à l'aise?
Complètement.
Je ne sais pas comment y répondre.
Il y a plein de...
Vas-y, laisse-toi aller.
Il n'y a pas de performance ici. Y'a plein de... Mais je vais... Y'a pas de performance.
OK.
Marina, pour moi, de base,
je l'ai rencontrée il y a...
Je vais dire, j'ai rencontrée
il y a 11 ans, la première fois.
Parce qu'elle avait besoin de
quelqu'un pour tourner un de ses clips.
Si y'en a un qui le sait pas, c'est Marina Bastarache.
Exact. Marina, mettons, pour ceux qui savent pas,
elle a commencé en danse.
Elle a dansé pour Marimé.
C'était une danseuse professionnelle.
Elle faisait tous les shows de variété.
C'est une danseuse hallucinante.
Puis après ça, son corps a commencé à...
Elle avait de la misère.
C'est vraiment raide pour le corps.
C'est très physique.
Les conditions de travail sont très raides.
Les salaires aussi. C'était les débuts des conditions de travail sont très raides. Les salaires aussi.
C'était les débuts
des réseaux sociaux, vraiment les balbutiements.
Elle a commencé à se développer.
Elle a été dans les premières au Québec à avoir une chaîne
YouTube.
C'était vraiment les débuts de ça que personne connaissait
qui est devenu le métier
d'influence, dans le fond.
Après ça, elle a fait beaucoup d'animations aussi,
que ce soit
avec influence, dans le fond. Après ça, elle a fait beaucoup d'animations aussi, que ce soit dans...
Avec Marie-Pierre Morin,
les CODEF,
des affaires de variété. Fait qu'elle a fait
beaucoup de trucs pour les jeunes. Elle a fait
Audin en direct. Bref, plein d'affaires de même.
Puis moi, je l'ai rencontrée il y a 11 ans
parce qu'elle a tourné un truc pour sa chaîne YouTube
qui était comme un clip.
Je me rappelle, je la connaissais pas du tout. Puis je suis arrivé là avec mon
équipement de caméra, tu sais.
Je me rappelle d je ne la connaissais pas du tout. Je suis arrivé là avec mon équipement de caméra. Je me rappelle d'être comme...
Par sa beauté, de par son
bobliness, de par son...
être pétillante, cette fille-là.
On a comme 5 ans de différence.
Quand j'avais 18 ans, ça faisait une différence
qui était...
C'était plus grand. Au niveau proportionnel, c'était plus grand.
C'était un gap qui ne se pouvait juste pas.
Pour moi, ça a tout le temps quand même resté
un kick, mais inatteignable.
Puis, genre, besoin d'eau
pour ce segment-là, that's for sure.
Ça a toujours été un kick.
Bref, au début,
Marina, pour moi, depuis 15 ans
maintenant, est comme un kick ultime.
Puis je l'ai recroisé il y a
cinq ans sur un tapis rouge. Elle venait de laisser son chum,
je ne le savais même pas, parce qu'elle habitait longtemps en Italie avec ce gars-là. Puis j'ai juste dit, il y a 5 ans sur un tapis rouge. Elle venait de laisser son chum, je ne le savais même pas.
Parce qu'elle habitait longtemps en Italie avec ce gars-là.
Puis j'ai juste dit là, c'est quand est-ce que ça finit avec lui pour qu'on puisse aller prendre un verre toi et moi?
Oh, c'était clair.
Non, mais en pur niaison.
Tu sais, on a une humour.
Je pensais qu'elle était encore avec.
Puis genre, je ne ferais pas ça dans le sens d'aller en date avec quelqu'un.
Genre, c'était vraiment, j'ai lancé ça de même.
Puis elle a dit, ça fait 7-8 mois que c'est terminé avec lui.
Elle a dit qu'on pouvait aller prendre un verre demain.
Je me suis liquifié.
Je ne m'attendais pas à ça.
Le lendemain,
je suis allé la chercher.
Ça a été comme un...
Je me rappelle que j'étais allé aux toilettes.
En revenant des toilettes,
j'étais assis sur la terrasse.
Je me demandais si je pourrais vraiment m'attendait. Puis j'étais juste comme
« Je pourrais vraiment m'habituer à ça. »
Marina, pour moi, c'est un kick
d'adolescent.
Après ça, c'est une
fille qui...
Sa qualité première, c'est son
bonheur. Elle est capable d'être
heureuse, cette fille-là. Elle se lève,
puis elle vit chaque jour comme si c'était le dernier.
Elle est positive.
Il y a ça qui, moi,
qui a le besoin profond.
Moi, qui maudit, c'est mon soleil.
Elle ouvre les fenêtres
à chaque jour et les oiseaux chantent.
Elle est comme, on est-tu chanceux?
Elle le pense réellement.
Elle m'amène cette vision
de la vie qui est juste
belle et positive. Ça, c'est un besoin réellement. Elle m'amène cette vision de la vie qui est juste belle,
positive.
Ça, c'est un besoin
qu'elle comble énormément.
Après,
il y a un côté très maternel. Toutes mes blondes
ont été maternelles un peu envers moi, que j'aime,
qui est sain. Elle s'occupe vraiment
de moi.
C'est un besoin
que j'imagine que j'ai de retrouver
une petite relation
qui est géante avec maman. Je suis très proche de maman.
Bref.
Après, comme j'ai dit tantôt aussi, j'ai été avec
des filles qui sont moins carriéristes, puis
moins dans la mouvance,
puis elle est tout l'opposé. Là, ça fait
cinq ans qu'elle est entrepreneur à temps plein.
Elle est en train de vendre à une multinationale.
Elle s'est rendue tellement loin.
Elle travaille plus que moi, qui est sur une quotidienne, cette fille-là. Elle est en train de vendre à une multinationale. Elle s'est rendue tellement loin. Elle travaille plus que moi qui est sur une quotidienne,
cette fille-là. Elle se couche à une heure du matin
tous les jours. Elle avance.
Donc, tu l'admires.
Je l'admire énormément pour ça.
Ça me donne le goût de continuer moi aussi.
Là, c'est la deuxième maison qu'on se bâtit ensemble.
Elle, c'est comme...
J'ai un rêve, mais elle est comme...
Comment on fait pour aller chercher ce rêve-là? C'est quoi, comment ça marche?
Elle concrétise beaucoup.
Fait que moi, c'est comme, sans elle,
j'aurais peut-être pas construit ces maisons-là.
En fait, j'aurais pas fait ça.
J'aurais été plus fessier. Mais un coup que moi,
tu me dis go, ah ben là, là, tu m'arrêterais jamais.
– Tout en bas dans le train. – Ouais, c'est ça que je disais.
Ça prend juste quelqu'un qui donne le kick
puis elle, elle fait ça. – Toi, t'aimes ça quand même
quand c'est une direction qu'elle te donne
toi t'es tout le temps partant
ouais ouais 100% exact
puis tu vas à vitesse qu'elle va, t'as sui
mais c'est énorme ce que tu viens de dire, c'est beau ce que tu viens de dire
j'aimerais ça qu'elle écoute cet extrait là
ben oui on va s'y envoyer
une dernière affaire je pense
que tu sais tu dis
quand ça va mal
moi j'ai surmonté une grande affaire de ma vie
avec cette fille-là.
J'ai toujours trouvé les réseaux sociaux
comme quelque chose de très péjoratif.
J'en ai parlé en début de discussion.
Puis pour les comédiens,
que je mets dans une boîte,
les influenceurs...
Puis les influenceurs, by the way,
ils se font lyncher constamment.
Puis ça, à un moment donné, on peut-tu en revenir
puis leur laisser une calice de pause?
C'est un métier comme un autre.
Ils travaillent vraiment fort. Pareil.
Puis il y en a plein qui vont s'insurger.
Moi, je la vois faire ses vidéos puis ses affaires.
On n'est pas bien loin d'un tournage
dans le sens où ça demande le même processus.
C'est de l'ouvrage. On me demande d'en faire pour ici
puis j'ai de la misère.
C'est tough. C'est un ordre.
Je ne l'ai pas l'affaire.
Je pense que je vais l'appeler avant de faire des trucs,
mais je ne suis pas bonne.
Quand je les regarde, je me dis que c'est vraiment
une spécialité.
Moi non plus, je ne suis pas bon.
Il y en a plein qui acceptent d'en faire ici.
Je suis le premier.
Dans mon année, j'en acceptais 2-3,
mais pour des trucs qui me parlent,
c'est comme le défi 28 jours.
C'est une affaire d'influence, mais c'est
un truc qui vient me chercher. C'est une cause en même temps.
Mais même pour des produits, dans le sens,
à un moment donné, il faut gagner notre vie.
Oui, mais c'est comme ça que ça marche, ou maintenant.
Ça n'existait pas il y a 30 ans,
mais maintenant, c'est individualisé.
Le produit est individualisé.
Il est conseillé par une personne
au lieu d'être générique.
Je pense que le monde ne comprend pas à quel point
ça fonctionne et à quel point les gens
ne tordent pas les bras des compagnies.
Les compagnies sont vraiment
heureuses de ces collaborations-là.
On dirait que les influenceurs sont...
Mon Dieu, je suis à la défense des influenceurs,
mais dans le sens que... On dirait qu'ils sont
comme s'ils tordent les bras
« Donne-moi un produit gratuit, puis je vais te faire
de la promo. » Ce n'est pas de même que ça marche. C'est les compagnies qui vont chercher
les statistiques puis qui envoient ou qui
payent des gros montants.
Mais au final,
ça fonctionne. It is what it is.
C'est une manière de faire de la pub qui est plus efficace que la télé.
Genre, wake up la gang.
C'est rendu ça. Après, il y a des influenceurs
qui ont mal fait leur affaire,
qui sont un peu...
qui ont sorti du lot puis qui ont fait des erreurs de parcours,
puis qui sont, tu sais, qui ont...
– Qui ont donné mauvaise presse.
– Exact. Fait que je pense que là, tout le monde est dans un même bateau.
Où je veux en venir, c'est que
au début de ma carrière,
bien, de part le fait que les comédiens ont
toujours cette image négative des influenceurs,
je faisais partie de cette gang-là aussi.
J'avais des préjugés. Je refusais tous les collabs
qui m'étaient proposés, puis je mettais tout le monde dans une boîte en mode, « partie de cette gang-là aussi. J'avais des préjugés. Je refusais tous les collabs qui m'étaient proposés. Puis je
mettais tout le monde dans une boîte en mode, « Hey, ce monde-là,
sont-tu cave? Ils veulent-tu genre s'afficher? »
Tu sais, j'embarquais dans cette image
collective. J'avais un jugement.
Puis quand j'ai commencé à voir Marina,
qui est une influenceure, qui est une créatrice
de contenu, maintenant elle est beaucoup plus
entrepreneur
que ça. Mais ce que je veux dire, c'est que
ça a été un gros blocage
en début de relation pour moi parce que j'étais comme
moi qui est dans
des comédiens, comment les gens vont percevoir
le fait que je sors avec...
Ça me crée vraiment de l'anxiété et tu regardes les autres.
À un moment donné,
je me suis réveillé un matin
et j'ai dit, « Hey, j'ai
vu quelque chose avec cette personne-là, nonobstant
qu'est-ce qu'elle fait de sa vie puis on est
un méchambon duo
avec je pense qu'on peut évoluer
ensemble à vitesse grand V
puis j'ai dit it is what it is
ça sera ça puis fuck them all
puis ça va être tu sais
puis à ce moment-là j'ai vaincu cette espèce de truc-là
puis j'ai commencé aussi à m'intéresser à
c'est quoi être influenceur
c'est pourquoi on a ici
ben j'ai pris le temps de m'resser à c'est quoi être influenceur? C'est pourquoi on a... Tu as changé de position.
J'ai pris le temps de m'arrêter pour réfléchir
puis pour réaliser que, comme je dis,
comme tu l'as bien dit, en fait,
il y en a qui ont sorti du lot,
qui ont fait des erreurs,
puis on les met toutes dans le même.
Tu sais, moi, excuse-moi,
mais il y a des...
Je me retiens de dire ça,
mais c'est juste, à un moment donné,
arrêtons peut-être de taper.
Je pense qu'ils se sont fait assez taper dessus.
Puis c'est un métier qui existe.
Puis ils font probablement plus d'argent
que tous vous dans le sens où Crémy,
c'est un métier qui est valable.
Ils payent des taxes, ils font leur affaire.
Puis ils créent du contenu.
Ça demande une réflexion.
Il y a que tous ceux qui les jugent ouvertement.
C'est ça que tu veux dire quand tu dis tous vous.
C'est tous ceux qui vont sur la place publique
pour dire pourquoi ils font ça.
Mais il y en a plusieurs pour qui c'est vraiment bien fait.
Moi, j'en suis beaucoup. On en reçoit aussi
des créateurs de contenu.
Des créatrices de contenu,
ils font partie de l'environnement.
Ils sont sur la place publique.
Des fois, je me fais approcher aussi.
Moi, je suis comme une influenceuse.
Mes filles m'ont dit que je suis comme
ma tante bienveillante
dans le monde des influenceeurs. Je trouvais ça
vraiment beau. Mais je veux dire, c'est pour
d'autres formes de produits, mais je veux dire,
ceux qui veulent placer des produits,
ceux qui veulent faire connaître des endroits,
peu importe, maintenant,
c'est individuel. C'est associé à
une personnalité au lieu d'être associé
à une chaîne de télé. C'est un
autre univers, puis on ne peut pas s'opposer
parce que c'est comme ça que ça se fait.
Maintenant, on peut bien le faire.
On peut voir qu'il y en a qui font mieux que d'autres,
qui sont plus sélectifs aussi.
Parce qu'il y a eu un moment donné, c'était un peu n'importe quoi.
Fait que là, on est plus sélectifs.
Je pense qu'il y a eu, avec ce qui s'est passé
avec un certain vol d'avion
où il y avait des influenceurs,
je pense qu'il y a eu quand même
une mentalité qui a changé. Je pense qu'il y a eu quand même une mentalité
qui a changé. Je pense que les créateurs
de contenu ont voulu devenir créateurs de contenu
plus qu'influenceurs.
Je pense que tu as mis un doigt dessus.
Le côté péjoratif de la base,
c'est que tout le monde était des publics sacs.
À un moment donné, ça devient insultant
que personne ne défile
un fil d'actualité.
Tu fais pousser ça par la même personne.
Du café, du jus, du décaf.
Il y a eu une prise de conscience de dire
« Soyons sélectifs et près de nos intérêts personnels. »
C'est pour ça que j'ai l'impression
qu'il y a quelque chose qui se solidifie
du côté des créateurs de contenu.
J'imagine.
Mais disons que ça a fait mal. J'imagine. Mais ça a été...
Disons que ça a fait mal.
C'est très intéressant ce que tu viens de dire.
Tu me fais comprendre aussi...
Oui, ça a bien de l'allure.
Je suis d'accord avec toi.
Est-ce que tu es prêt à passer au niveau mauve?
Tu es un peu jeune.
OK.
Celle-ci.
Celle-là.
Celle-là.
Dans ta biographie,
quel titre donnerais-tu au chapitre dédié
à la période actuelle de ta vie?
Ah ben, attention.
Tu peux la lire, tes visuels.
Je suis clairement dans ma période phénix.
Je suis clairement dans une reconstruction.
Je suis clairement dans une...
J'ai fait des erreurs en cours de route de ma vie, mais des erreurs
qui, au final, font apprendre beaucoup de choses.
Là, je suis clairement dans la transition
vers... J'essaie de me
comprendre plus. Je fais les efforts
pour me comprendre plus. Je réalise
le temps qui passe. Je réalise ce que
je veux vraiment. Il y a tout ça
que je commence à ressentir.
Je suis en mode...
On brûle toutes les années
qui m'ont amené jusqu'ici.
On reprend, mais sur des bases plus solides.
C'est clairement...
Je suis dans un mode phoenix mode.
That's for sure.
T'es heureux?
Oui, je pense que je suis heureux.
Heureux, c'est tellement...
C'est impossible qu'ils me disent juste oui.
Non, c'est dur.
Je suis heureux.
Je suis heureux dans le sens où tu regardes
le sapote sens la vie que j'ai je sais quand on regarde sa vie d'un haut c'est d'une beauté c'est
d'une chance et j'ai accompli comme tout mes rêves puis il ya ceux ci qui est comme mathilde
j'en ai d'autres je dis pas que c'est fini mais mais je coche mes rêves avant de les avoir parce
qu'on est ce que je veux dire puis ça c'est comme une chance tu as pasves avant de les avoir. Je ne sais pas comment je veux dire. Puis ça, c'est comme une chance.
Tu n'as pas le temps de les avoir, mais ils arrivent.
Ils arrivent.
Puis je réalise deux ans après, je suis comme,
wow, attends, ça, c'était tout qu'une affaire
que tu as vécue là.
Que ce soit, j'avais un...
Peu importe, je ne sais même pas.
J'ai tellement vécu.
J'ai vécu comme si j'avais 45 ans.
J'ai l'impression de bagage de...
C'est fou, là.
Puis vu que c'est pas tout exposé,
il y a bien des affaires que le monde ne sait pas,
puis c'est parfait comme ça, mais ça n'a pas d'allure.
Mais après,
il y a des affaires qui me font de la peine.
Ma mère, qui n'est pas en forme, me fait beaucoup de peine.
Je ne peux pas dire que je suis 100 % heureux
parce que cette sphère-là...
La maladie de ta mère, est-ce que ça fait en sorte
que tu as compris la fragilité de la vie?
Oui, ça ça puis faire stat
Je suis joué un médecin, je suis constamment
en train de sauver des vies
puis de voir des problèmes
Fait que oui
Je suis un téméraire moi
J'en ai parlé dans chaque entrevue
que j'ai faite de ma vie
mais tous les sports extrêmes que je les ai faits
que ce soit de parachutiste
Puis plus je vieillis, plus je fais comme
La vie c'est fragile extrêmes que je les ai faites, que ce soit de parachutistes. Puis plus je vieillis, plus je fais comme...
La vie, c'est fragile.
Puis je réalise que j'ai de plus en plus
de choses à perdre. C'est con,
mais je me suis cassé de la main
sur ce tas justement
dans une scène où je suis...
J'étais allé trop fort, j'ai frappé.
Quand t'as défoncé le mur, t'as vraiment cassé la main?
Oui, je me suis vraiment fatigué.
J'ai été arrêté pendant
six semaines
avec un bras dans le plâtre.
Ça m'a pas empêché de jouer.
Mais c'est plus que je réalise que j'ai beaucoup à perdre.
Si je saute en parachute, je me casse les deux jambes.
C'est quoi que je fais?
Je perds l'opportunité
de jouer, je perds l'opportunité
de rénover ma main.
C'est parce que tu perds ton insouciance.
Oui, c'est ça.
Dans le sens que tu te rends compte.
Je me souviens, je n'avais jamais peur de l'avion,
même s'il y avait des turbulences.
Je me disais, au pire, on va mourir.
On va mourir rapidement en avion.
Mais quand j'ai eu ma fille,
Angela, la première fois qu'on a repris
l'avion sans elle, je me disais,
on ne peut pas tomber. Elle a une petite turbulence.
Mais si je réalisais,
je me disais, OK, je suis en train de perdre mon insouciance. La mort
devient quelque chose que je ne...
qui me fait peur, tu sais.
Puis là, tu sais, quand tu vois ta mère
qui... je ne sais pas si elle appelle ça un combat,
mais en tout cas, ta mère qui est
vorace pour vivre,
qui fait tout pour vivre,
ça rappelle aussi qu'on est petit, que tout tout pour vivre, ça rappelle aussi
qu'on est petit, que tout peut
nous arriver, puis il y a des combats
qu'on choisit pas. J'ai vu un film récemment
qui s'appelle Le scaphandre et le papillon,
qui est un classique, puis ça a bien représenté
ce qui me fait le plus peur,
c'est pas tant la mort,
à proprement dit,
que
de m'empêcher
d'avancer.
Que mon cerveau soit là, mais que mon corps
ne réponde pas. Puis ma mère est là-dedans en ce moment.
Elle n'est pas capable de se déplacer.
Puis elle est tellement...
Tout ce que je suis, il faut...
Elle est tellement vivante,
mais pas possible en ce moment.
Ça fait que ça me fait peur,
ça, vraiment beaucoup
as-tu une question pour moi?
elle est venue en cours de route
mais elle t'a dit tantôt que ta fille était enceinte
est-ce qu'on t'a déjà demandé
pour toi être grand-mère
on l'a déjà demandé mais je peux te le dire encore plus
mais c'est pas grave parce que tu vois
elle vient de m'envoyer une photo ce matin d'elle
avec une robe
de maternité probablement et là c'est comme la parce que tu vois, elle vient de m'envoyer une photo ce matin d'elle avec une robe de maternité probablement.
Et là, c'est comme la première fois
que j'ai vu sa bédaine.
OK, ouais.
Tu sais?
Et puis, je ne l'avais pas encore vue, ça,
parce qu'on dirait quand elle s'habille
avec ses vêtements qu'elle portait avant d'être enceinte,
ça paraît un peu,
mais là, elle m'a envoyé sa photo de profil.
À la fois, je me gère, Pascal.
Il faut que je gère cette espèce d'excitation.
Mais en même temps, je trouve ça tellement beau
parce qu'au début, je pensais à moi beaucoup.
Moi comme mamie.
Puis on dirait que là, c'est elle comme mère.
C'est comme si là,
j'ai fini de penser à moi là-dedans.
Puis je me dis, OK, mais elle et son chum,
Nicolas, ils vont être parents.
Fait que Je trouve ça...
Je ne sais pas pourquoi mon téléphone bosse alors qu'il est
sur mode avion, mais c'est quelque chose
de beau. On dirait que je suis
vraiment axée sur eux. Je me dis...
Tu sais ce que tu disais tantôt?
On est quand même
dans un monde anxiogène
qui provoque beaucoup d'anxiété.
Eux, ils ont décidé
de dire, OK, on va avoir un enfant
parce que c'est comme la continuité de notre couple.
C'est un projet qu'on chérit.
Puis de les voir heureux comme ça,
ça me réconforte.
Parce que moi aussi, à un moment donné,
je me disais, c'est quoi l'avenir
de nos enfants qu'on a mis au monde?
Puis finalement, c'est son chemin à elles,
c'est leur chemin à eux,
dans lequel j'en fais partie,
mais ça leur appartient, la route.
Je trouve ça beau, je trouve ça beau
de les voir, ça donne
un élan aussi dans la vie.
Les deux aussi, ils ont des carrières,
ils travaillent beaucoup, ils se questionnent
après le congé de maternité,
congé de paternité, comment on va...
En même temps, une fois que le bébé est là,
ça va arriver, tout le monde a passé au travers,
mais c'est sûr que tu as des bouts d'engarnotte.
Mais je trouve ça beau de voir
ma fille et son chum Nicolas présentement.
Ça te redonne-tu un peu par procuration
le sentiment encore de ce que
toi, t'as vécu avec tes filles?
Ben tellement.
J'ai une soeur qui a six enfants, justement.
Puis je veux dire,
comme à chaque fois qu'elle est enceinte,
elle s'ennuyait de toutes les étapes,
tu sais, de ce qu'elle a vécu avec son enfant.
Fait que j'imagine que toi aussi, tu vas revivre ça,
puis ça doit t'exciter. Ah, mais c'est pour ça, là, tu sais,
je nous revois, nous, quand j'étais enceinte
d'Angela, cette espèce de
« Wow, qu'est-ce qu'on va vivre? »
Tu sais, moi, j'avais peur d'accoucher.
Moi, tu sais, je pensais crever les os.
C'était OS, là, que mes os
allaient éclater, que j'allais quasiment être dans le plat.
Jusqu'à temps que je réalise que c'est E-A-U-X.
C'est le liquide.
J'avais peur de l'accouchement.
Je me souviens, il y avait des livres.
À la fin, ils montraient l'accouchement.
J'ai regardé les livres deux jours avant d'accoucher.
Je ne voulais rien savoir.
Après ça, j'ai accouché quand même quelques fois.
C'était correct, mais être un peu là-dedans.
L'accouchement, tu n'as pas besoin de penser.
Tu sais que ça va arriver de toute façon.
Ça fait que j'essaie de la protéger de mes propres peurs,
mais là, j'essaie de me protéger de moi
parce que l'autre fois, j'ai regardé des choses pour bébé,
puis j'étais là, « Hey, c'est pas toi la mère, là. »
Tu comprends, je voulais tout avoir dans la maison,
je suis allée s'en prendre.
– Bien, tu vas la garder, forcément.
Exactement. C'est un garçon.
On a su que c'était un garçon.
Viens juste de savoir.
Ça, c'est un scoop. C'est un garçon.
Ça donne-tu un autre souffle?
Ça rajeunit-tu de se ressentir comme...
C'est ça.
Je me disais, il faudrait qu'on l'amène à Walt Disney.
Mes enfants sont allés à Walt Disney. Ils étaient quasiment des jeunes adultes. Je me disais, il va falloir qu'on l'amène à Walt Disney. Moi, mes enfants, ils sont allés à Walt Disney.
Ils étaient quasiment des jeunes adultes.
Mais là, je me disais, on va retourner à Walt Disney.
On dirait que les parcs, je regardais les parcs,
je suis rendue, je regarde les poussettes.
On dirait que tout ce que je voyais moins,
bien, tout revient.
Puis moi, elle me l'a dit, tu vas le garder.
Oui, c'est sûr, mais c'est sûr.
Oui, certain.
Ça va prendre de quoi de de mettre dans mon bureau.
Je suis rendue vraiment, je m'en suis calmée
parce que c'est sur eux qu'il faut mettre l'attention.
À un moment donné, Judy Richard m'avait dit,
tout ce que je fais, je le fais pour mes enfants.
C'est leurs enfants à eux.
Je me suis souvenue de ça.
Ce que je vais faire, c'est pour les aider, eux.
Je vais les suivre dans leur maternité et paternité.
Mais il faut quand même...
Tu sais, il y a beaucoup d'affaires qui passent.
Mais oui, ça rajeunit.
Moi, j'ai vu mes parents rajeunir.
J'ai vu les grands-parents,
tu sais, les parents de Mario rajeunir.
Mais vraiment, parce qu'Angela,
c'est la première des deux côtés.
Tu sais, se mettre à quatre pattes, on fait.
Puis ça, tu es en train de jouer dans le salon.
Là, c'est... Moi, j'aimais ça, le bordel des enfants. Moi, des fois, les pattes. On fait ça, tu es en train de jouer dans le salon. Là, c'est blabla.
Moi, j'aimais ça, le bordel des enfants.
Moi, des fois, les gens venaient chez nous et disaient
« As-tu une garderie? » Non.
C'est parce que nous, on n'est pas dans un magasin.
On vit ici. On fait du bricolage.
On s'amuse.
Il y a des couvertes à terre, des oriers à terre.
Parce que le soir, quand je revenais de travailler,
c'était « On va avoir du fun. »
C'est tellement beau.
Fait que j'ai comme l'impression que je vais revenir comme ça.
Tout ce qui n'est pas dangereux dans le bas des armoires,
tout ce qui est dangereux dans le haut, on n'attache rien.
Moi, les enfants vidaient les armoires.
Je trouvais ça drôle, mais j'évitais les dangers, tu sais.
Fait que oui, ça rajeunit, effectivement.
C'est bien excitant.
Je vais me faire appeler Mamie.
Mes parents, c'était Pépé, Mémé. Fait queest bien excitant. Je vais me faire appeler Mamie. Mes parents, c'était
Pépé, Mémé.
C'est choisi, Mamie.
C'est mignon.
C'est un petit peu plus jeune que Mémé, Pépé.
On a toujours une dernière question.
Où te vois-tu dans 10 ans?
Oh my God.
Tu as 39 ans dans 10 ans.
OK.
OK.
Tu vois, j'ai de la misère à m'imaginer
sans avoir d'enfant.
Tu pourrais avoir un enfant à 39 ans.
100 %. J'espère, oui.
39 ans, oui.
J'espère...
Je me souhaite de
continuer ce
même train de vie
que je mène depuis
mes 15 ans.
De jamais manquer de travail,
de toujours évoluer. Je me sens
constamment évoluer quand même.
On a passé dans les discussions
des back and forth.
Mais n'empêche, je me sens quand même
en graduelle évolution.
De toujours garder cette belle évolution.
Dans 10 ans, je me vois, il y a ma mère
qui est là, il y a mon père qui est là.
Puis je les vois peut-être s'occuper
d'un petit type que ça me ferait
donc plaisir. Je me vois
en couple, je me vois...
Tu sais, comme...
J'aimerais ça beaucoup, beaucoup, beaucoup
d'ici 10 ans, réaliser un long.
Ça, c'est la chose que j'envoie dans le verre à chaque année.
D'avoir compris qu'est-ce que je vaux
et qu'est-ce que j'ai à raconter
qui vaut la peine d'être entendu.
Parce que je pense que j'ai tout ce qu'il faut
en termes de ressources
pour être capable de mettre à terme un long,
mais c'est juste qu'est-ce que je veux raconter.
Je pense que c'est normal aussi,
à un point, il y a 29 ans, on ne sait pas.
J'aimerais ça que d'ici là, je puisse cerner qu'est-ce qui vaut raconter? Je pense que c'est normal aussi, à un point, à 29 ans, on ne sait pas. J'aimerais ça que d'ici là, je puisse cerner
ce qui vaut la peine d'être transmis.
Un peu comme la raison du pourquoi
je veux un enfant ou pas.
Je me vois en santé, j'espère.
J'espère avoir fait encore
une couple de pays.
Au moins un pays par année,
un nouveau pays par année.
Vite de même, c'est pas mal ça.
Je te souhaite tout ça.
Merci. Merci, Lou Pascal, de t'être prêté
à ouvre ton jeu.
Puis pour quelqu'un qui aime moins ça,
faire des entrevues, t'as été particulièrement
bon. Vraiment, t'as été excellent.
Moi, j'ai appris
à te connaître. J'ai lu plus des choses
sur toi, je t'ai écouté, mais là, aujourd'hui,
j'ai rencontré Lou-Pascal Tremblay.
Bien, merci pour toute cette
belle ouverture. Ça m'a fait vraiment plaisir d'être ici.
Merci beaucoup d'avoir été là. Alors, je veux dire, merci à tout
le monde. Vraiment, on vient de vivre. Je trouve
un super beau moment ensemble.
Et on se dit au
prochain podcast, ma femme.
Cet épisode était présenté par
Karine Jonca, la référence en matière
de soins pour la peau au Québec.
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