Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #63 Émily Bégin | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette
Episode Date: July 15, 2024Dans ce soixante-troisième épisode, je reçois la chanteuse, comédienne et animatrice Émily Bégin. J’espérais découvrir cette femme à travers Ouvre ton jeu. Elle s’est livrée avec transpa...rence, humilité et authenticité. Souvent quand je regarde les femmes autour de moi, je les trouve fortes et j’observe leur capacité de compenser à travers les aléas de la vie. C’est ce que je retiens d’Émily, une femme sensible et forte avec un grand F. Émily m’a touchée droit au cœur. ━━━━━━━━━━━ 00:00:00 - Introduction 00:14:15 - Cartes vertes 00:38:18 - Cartes jaunes 01:13:32 - Cartes rouges 01:24:29 - Cartes roses 01:31:55 - Carte mauve ━━━━━━━━━━━ L'épisode est également disponible sur Patreon, Spotify, Apple Podcasts et les plateformes d'écoute en ligne. Ouvre ton jeu sera présenté sur scène cet automne: le 20 octobre au Club Dix30 avec Chantal Lacroix et le 27 octobre à la Salle Albert-Rousseau avec P-A Méthot. Rendez-vous au ouvretonjeusurscene.ca pour réserver vos places. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec la version jeu de société. Disponible dès maintenant partout au Québec et au https://www.randolph.ca/produit/ouvre.... Visitez mon site web : www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d’avance. ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code ouvretonjeu15. Grâce à Éros et compagnie et notre niveau rose, obtenez 15% avec le code rose15 au erosetcompagnie.com
Transcript
Discussion (0)
Bonjour tout le monde, bienvenue à Ouvre ton jeu.
Je viens de terminer l'enregistrement de l'épisode avec Émilie Bégin.
Écoutez, je ne sais pas comment vous allez réagir à cet épisode-là,
mais il y a beaucoup d'émotions.
Même moi, à la fin, j'avais beaucoup d'émotions
parce que j'ai beaucoup d'admiration pour la femme qu'elle est
et j'avais l'impression de ne pas beaucoup la connaître
et je voulais qu'on est. Puis j'avais l'impression de ne pas beaucoup la connaître.
Et je voulais qu'on la connaisse davantage.
Mais elle traverse quand même, on le sait publiquement,
on imaginait tous qu'elle avait traversé des moments plus difficiles au cours peut-être
des dernières années, des derniers mois.
Et elle en parle avec beaucoup d'émotion
et en même temps beaucoup d'émotion et en même temps, beaucoup d'aisance.
Et j'ai vraiment, vraiment une grande admiration
pour la façon qu'elle passe au travers de cette période de la vie.
Et en tout cas, j'ai hâte de lire vos commentaires
suite à cet épisode-là, donc n'hésitez pas à écrire.
Et je veux aussi vous dire que les épisodes sont sur,
évidemment, YouTube.
On a la chaîne YouTube Ouvre ton jeu.
Vous pouvez les voir aussi sur toutes les chaînes
où il y a des podcasts et aussi sur Patreon.
Patreon, c'est une chaîne spécialisée
où vous avez les épisodes sans publicité.
Vous les avez aussi
deux semaines à l'avance.
Alors, si c'est un modèle que vous intéresse,
je vous invite à vous rendre
sur Patreon. Sinon,
ils seront toujours gratuits
sur les chaînes de diffusion
de podcasts.
Ça, ça restera toujours
la marque de commerce d'Ouvre ton jeu.
Et d'ailleurs, si c'est
possible, c'est grâce à nos partenaires.
Karine Jonca Cosmétiques,
qui est partenaire depuis le début.
Et Karine vous offre
aussi un code promo
qui est Ouvre ton jeu 15.
Donc, vous vous rendez sur
son site web. Et c'est la même
chose maintenant, depuis quelques temps.
C'est tout récent.
On a Eros et compagnie qui est devenu un partenaire.
On a le niveau rose, le niveau Eros.
Et ils vous offrent aussi un rabais de 15 %,
donc c'est rose 15,
si vous vous rendez sur leur site web.
Alors maintenant, je laisse place à cet épisode
qui est marquant, je pense, du témoignage d'Émilie.
Puis honnêtement, on apprend à connaître la femme qu'elle est.
Alors voici place à Émilie Bégin.
Et mon frère, d'appeler Jean-François Boulian, le producteur à l'époque de Star Academy,
qui appelle et qui fait
« Là, si vous ne faites pas quelque chose,
c'est le rêve de ma soeur d'être là. »
Elle souhaitait ça toute sa vie,
de percer
dans le milieu artistique, de vouloir
chanter, de vouloir danser.
Et là, c'est ça qui arrive. Il dit « Moi, je vais aller
la chercher. » C'est terminé. « Oh, oui.
Non, non, non. » Il dit « Moi, j'habite Saint-Jérôme.
Dans 20 minutes, je suis là.
Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonca,
la référence en matière de soins
pour la peau, disponible dans près
de 1000 pharmacies au Québec.
Le jeu de table
Ouvre ton jeu est disponible
partout en magasin et sur
rendolf.ca.
On reçoit une fille que j'ai l'impression
de plus la connaître
par ses engagements professionnels,
parce que j'ai vu d'elle
dans mon écran, que la connaître
personnellement. Puis aujourd'hui,
moi, je me donne le défi
de mieux la connaître, puis je pense
qu'en fait, on a tous ce désir-là.
Émilie Bégin, bienvenue.
– Merci, merci tellement
de m'accueillir. C'est un
beau cadeau pour moi aujourd'hui.
– Émilie, on s'est croisées
souvent, mais j'ai
pas l'impression de savoir
qui tu es exactement. – C'est drôle,
hein? – Oui, parce que pour moi,
t'es une fille dynamique, qui est
capable de tout faire, qui relève tous les défis. Mais c'est qui « Si on s'aimait »
que les gens m'ont découvert le plus.
« Si on s'aimait » et « Si on s'aimait encore ».
Les gens, bien sûr,
j'ai commencé avec le Star Academy en 2003.
Après ça, il y a eu des comédies musicales,
du théâtre, il y a eu de la radio.
J'ai fait un peu de tout depuis 22 ans.
Ça va faire 22 ans.
Ça fait déjà 22 ans.
Ça va faire 22 ans en janvier
2003, puis j'ai 42 ans.
Ça va-tu faire...
Mon Dieu, c'est-tu ça 22 ans? Je ne suis pas bonne
en mathématiques, mais oui, ça va faire 22 ans.
21, 22, en tout cas.
J'ai comme touché à tout, mais j'ai jamais
eu d'entrevue comme aujourd'hui,
qu'on va parler de moi,
qu'on va y aller plus dans
qui je suis, un peu plus dans le personnel,
parce que j'ai été invitée plus
à venir chanter une toune,
à venir parler d'un projet,
de ce que je fais dans ma carrière,
mais côté personnel,
à part des entrevues
dans des magazines.
Non, c'est vrai.
Tu me fais penser à ça aujourd'hui.
On s'en va à ta découverte.
Je vais te dire, Émilie, au cours des derniers mois,
j'ai souvent pensé à toi.
En tant que femme, je pensais à toi.
Je me disais, en tant que conjointe, en tant qu'amoureuse.
La conjointe de Guillaume Lemaitoureuse, tu sais, la conjointe de
Guillaume Lemaitre-Vierge, il s'est passé des choses
dans les derniers mois. On n'a pas besoin de revenir sur
tous les détails de ça, mais il reste
que tu es à ses côtés.
Et j'avais envie
de savoir comment tu allais.
Je vais me mettre à pleurer.
Mais je vais bien.
Non, mais non, écoute,
je ne suis pas là. Non, non, écoute, il n'y a pas...
Je relativise toujours,
relativise toujours en disant
qu'il n'y a pas de mort d'homme.
Je ne suis pas au chevet de mon enfant
qui est en train de...
qui est en train de passer à travers un cancer
ou une maladie quelconque.
Dès que ça ne touche pas les enfants
ou que, justement, il n' ne touche pas les enfants ou que justement
il n'y a pas mort d'homme,
je suis toujours comme, OK.
J'essaye...
En fait, à 42 ans,
je vais te dire, Marie-Claude,
je suis dans une
rétrospective. J'avais
jamais consulté. J'ai
commencé à consulter autant
en couple que personnel.
Parce qu'à un moment donné, tu fais, OK, qu'est-ce qu'on fait?
Comment on passe à travers des tempêtes médiatiques comme ça?
Parce que ce n'est pas évident.
C'est violent, en fait.
C'est très, très violent.
Puis, mon Dieu, je ne pensais pas commencer comme ça.
Mais, tu sais, en même temps, il y a du monde qui va m'écouter
puis ils vont dire, mon Dieu, c'est rien,
qu'est-ce qu'elle a vécu. Oui, pour certaines
personnes, c'est rien, mais c'est mon histoire.
Tu comprends, les autres, c'est pas qu'on s'en fout,
mais on a chacun nos histoires, on a chacun
des moments plus difficiles
à passer et ça fait partie de ce que tu vis.
Exactement, puis
c'est ça, on traverse ça, puis
autant, Guillaume et moi, on fait ça, on fait ça, on y va à fond dans ce processus-là parce que j'ai des affaires, on a des affaires notre couple parce qu'on est une belle famille, on s'aime
profondément et
je vais être là pour lui et il va être là pour
moi. Donc, je pense qu'on
à ce moment-ci, je pense qu'on est
plus fort que tout parce qu'on
va chercher tous les outils pour
nous aider. Donc, ça l'a
comme imposé un
arrêt, un recul
sur qui vous êtes chacun et qui vous êtes à deux.
Oui, exactement.
Parce que les dernières années, on a fait beaucoup de projets ensemble professionnels.
On est tellement fiers de tout ce qu'on a fait ensemble.
Autant, je pense, avec Pot de plan, qu'on a fait deux saisons, deux belles saisons ensemble.
Si on s'aimait, si on s'aimait encore.
J'ai travaillé sur la production
de Chanteur masqué aussi.
Moi, oui.
Je ne pouvais pas dire que c'était moi derrière ma belle
brebis bergère, mais tu m'as fait
des chorégraphies.
Tu chantes tellement bien.
J'en revenais pas quand j'ai su parce que
ça me fait du bien de parler de quelque chose un peu plus égé.
Mais la saison 1, moi, je ne savais pas qui était. C su parce que ça me fait du bien de parler de quelque chose un peu plus égé. Mais la saison 1, moi,
je ne savais pas qui était. C'était vraiment
bizarre parce que je travaillais directement avec
les masqués. – Bien oui, on te voyait de l'autre côté
de notre masque. – Moi, je ne savais pas
la première année.
Je ne pouvais pas savoir c'était qui.
Puis là, la deuxième année, la deuxième saison,
ils ont fait « Bien, ça n'a pas de bon sens qu'Émilie travaille directement.
Tu sais, je pratiquais vos chorégraphies
avec vous et tout ça.
La deuxième année, je savais qui était dans les masqués.
Parce que pour dire aux gens,
c'est pratiquer une chorégraphie avec un masque.
Oui, c'est ridicule.
Il y avait des fils à terre.
Moi, j'avais des talons.
Je ne pouvais pas.
C'était quelque chose quand même.
Tu étais bonne.
Je n'en revenais pas.
Quand j'ai su que c'était toi,
j'ai fait, mais d'où ça sort cette voix magnifique?
Je ne t'avais jamais entendu chanter.
Ah oui, mais je le fais pour le plaisir.
Ben non, mais tu le fais très bien pour le plaisir.
Wow, en tout cas.
Mais tout ça pour dire qu'on travaillait ensemble sur Chantant masqué.
On avait beaucoup, beaucoup de projets ensemble.
Et ce qui fait qu'aujourd'hui,
ben c'est ça, à 42 ans, je fais comme,
j'étais quelqu'un avant d'être avec Guillaume.
J'avais des beaux projets individuels. En même temps, je fais comme, j'étais quelqu'un avant d'être avec Guillaume. J'avais des beaux projets individuels.
En même temps, comme je dis,
je ne veux pas me mettre de côté.
Guillaume m'a amenée aussi.
Grâce à Guillaume,
j'ai fait des projets
que je n'aurais pas fait peut-être sans lui.
Si on s'aimait, c'était lui la star au début.
Moi, j'étais la blonde de... Je suis encore
la femme de...
Ça te fatigue-tu, ça?
Ça ne me fatigue plus.
Au début, tu fais, je ne suis pas juste la femme de...
J'ai une identité.
Mais aujourd'hui,
on dirait que je suis comme...
Dans ce cas, on s'aimait. Dans ce cas, on s'aimait encore.
C'est sûr que
t'es pas la blonde de...
Puis pourtant, t'es à côté.
Tu vois, c'est à côté de lui que tu t'es
distinguée aussi. Complètement.
Puis c'est là que les gens m'ont découvert plus mon côté
qu'ils connaissaient pas.
C'était pas la performeuse.
C'était pas quelqu'un qui était sur scène.
T'es pas en train de faire...
Non, des stépettes, la danse, à chanter, à jouer.
Là, je suis Émilie.
On n'a pas de texte.
Au début, on a essayé tout parce que c'est une création.
Si on s'aimait, il faut être fier de ça aussi.
C'est un beau projet québécois conçu ici,
chez Duo Productions,
avec notre super productrice Anne Boyer
et Marie-Hélène Poirier, en tout cas, toute une superbe
équipe. Mais tout ça pour dire que
quand on a commencé, si on s'aimait,
au début, ils essayaient de
peut-être nous scripter des
réactions et tout ça. Puis c'était Guillaume au début
qui réalisait nos
parties. Puis il était comme, ça n'a pas de bon sens que ça soit
scripté. Il faut que vous nous laissez aller.
Partez le show, puis on va commenter.
Puis Guillaume et moi, on a une énergie,
ben, tu sais, on est très
ricaneux, on aime rire.
On n'aime pas rire des gens. On n'est pas dans la méchanceté.
On n'est pas des gens méchants.
Nous autres, on veut juste accompagner
ce qu'on voit, puis être comme
le public, en fait.
Donc, c'est là que les gens ont fait,
mais t'es donc bien drôle. Puis ça, j'avais des messages
de, mon Dieu, j'aimerais être ton amie.
J'ai l'impression que t'es comme ma chum
ou j'aurais le goût d'aller prendre un verre avec toi.
Tu me fais tout ce que tu dis, je le dis en même temps que toi.
Ça, ça doit faire du bien.
Oui, ça fait du bien parce que je suis quelqu'un qui est proche des gens.
Je viens d'une famille très, très...
Je veux dire, on est très simple chez nous.
Je viens d'un milieu bien, bien relax.
T'attends-tu qu'on commence le jeu?
On commence le jeu.
Parce que tu parles de ta famille,
on va peut-être te tomber sur des questions.
Parce que déjà, j'ai l'impression
de plus comprendre ton essence.
Oui?
Oui, j'aime ça.
Parce que moi aussi, je t'ai découvert plus
dans Si on s'aimait.
J'ai jamais manqué une minute
de cette série-là. Je trouve ça
extraordinaire, tout ce qu'on
entend, tout ce qu'on voit. Des fois, je suis un peu
« Ah mon Dieu, ils osent montrer ça. »
Il y a des couples quand même qui vont loin dans ce qu'on voit.
Ils sont tellement généreux.
Ils sont tellement généreux et on apprend.
Il y a un petit côté voyeur
de cette émission-là. Il y a quelque petit côté voyeur de cette édition-là.
Il y a quelque chose de réel aussi
où on se reconnaît.
On se reconnaît dans tous les coups.
Et Louise Sigouin qui arrive et qui nous éveille,
c'est une thérapie à ciel ouvert.
Oui, on s'amusait à dire qu'on allait mettre
le Québec en thérapie parce qu'il y a plein de monde
qui n'ont jamais vécu. Moi, je n'en avais jamais
vécu avant cette année.
Vraiment d'aller loin, de
découvrir des trucs sur moi ou
juste d'améliorer la personne
que je suis ou le couple qu'on est.
Mais c'est extraordinaire. C'est ça
qui est le fun de cette émission-là. Il y a un côté voyeur,
mais on apprend. – On apprend, oui, oui, oui.
Ça nous comble. En plus, on voit
les maisons. J'adore ça, moi.
– Oui, oui. – J'aime tout ça.
J'aime tout rentrer dans la vie des gens. J'aime ça de cette façon-là, avec beaucoup de respect, évidemment. – Bien oui, c'adore ça, moi. Oui, oui. J'aime tout ça. J'aime tout rentrer dans la vie des gens.
J'aime ça de cette façon-là, avec beaucoup de respect, évidemment.
Ben oui, c'est ça.
C'est Louis-Sigouin, on l'adore.
Ben oui, Maison.
Dans le jeu, Émilie, il y a des cartes vertes
qui sont des cartes plus générales.
Les cartes jaunes commencent à être plus personnelles.
Les cartes rouges sont des questions assez personnelles.
Et on a, depuis quelques semaines, un niveau rose,
qui est le niveau héros.
Oh, j'aime ça!
C'est des questions sur la sensualité, la sexualité.
Tu verras à quelle tu as envie de répondre.
Tu auras un grand choix de réponses.
Ici, c'est la question que je me garde pour la fin.
Et tu as un joker.
Donc, si à un moment donné, tu trouves que tu as répondu
et que mes sous-questions t'ont peut-être un peu tanné,
tu as le droit de dire joker et je vais changer de question.
Ah, OK. D'accord.
Là, tu vas brasser
le jeu de cette façon-là.
Tu vas me donner cinq cartes.
Je vais te les lire.
Tu vas en choisir une et je vais en choisir une.
Deux.
Trois.
Quatre.
Mon Dieu, comme si c'était la...
Ça changeait quelque chose.
De quoi as-tu peur?
Comment a évolué ta relation
avec l'argent au fil du temps?
Quelle personne a fait une différence dans ta vie?
Quelle importance accordes-tu
au regard des autres?
Qu'est-ce qui te rend vulnérable?
Oh mon Dieu, il y a plein de bonnes questions.
Oui, puis ils sont très variés.
Oui, oui, oui.
Oh mon Dieu, attends une minute.
De quoi as-tu peur?
Comment a évolué ta relation avec l'argent au fil du temps?
Quelle personne a fait une différence dans ta vie?
Quelle importance accords-tu au regard des autres?
Puis qu'est-ce qui te rend vulnérable?
Oh mon Dieu.
Bien là, de quoi j'ai peur?
C'est facile de répondre.
Qu'est-ce qui te rend vulnérable?
Il y a plein d'affaires.
Mon Dieu, attends une minute.
Qu'est-ce que je choisis?
La grosse affaire, je vais y aller avec...
C'est-tu banal si je dis de quoi j'ai peur?
Il n'y a rien de banal ici.
OK, d'accord.
De quoi j'ai peur?
Je pense que la pire affaire, c'est de perdre un enfant.
Voyons, c'est bien étrange.
Oui, c'est notre raison de vivre.
C'est ma raison de vivre.
Quand tu es devenue maman, qu'est-ce que ça a changé?
Oh mon Dieu, beaucoup d'affaires.
Beaucoup, beaucoup.
Bien oui.
Premièrement, je le désirais
depuis très, très longtemps. Moi,
à 25 ans, je voulais être mère.
Tu sais, j'avais
ce désir-là. Je voyais des enfants
partout. Puis là, j'étais comme, oh mon Dieu,
je le trouvais donc bien cute.
Je voulais le prendre.
Je suis quelqu'un qui adore
les enfants.
J'ai grandi dans une garderie à la maison.
Ma mère avait une garderie à la maison.
Donc, moi, je me faisais réveiller par plein d'enfants le matin.
À 7 heures le matin, ça rentrait.
Ça couchait, faisait les siestes dans mon lit.
J'arrivais après l'école, je voyais que ma mère avait changé mon lit
parce qu'il y en avait un qui avait fait pipi dans mon lit.
Tu sais, ma mère, ce n'était pas une garderie.
Elle couchait à terre sur des matelas bleus.
Elle couchait dans nos lits avec les couettes, puis trop bien.
Oui, oui, c'était une garderie que les enfants qui se sont fait garder par ma mère,
c'est comme ma mère, ça a été quelqu'un de très, très important dans leur vie.
C'est vraiment une éducatrice très gâteau.
Même que les gens, les parents,
les enfants, pardon, les enfants disaient à leurs parents,
« Maman, tu sais pas quoi, ce midi, on a comme
mangé un souper. » Parce que ma mère,
elle faisait pas des dîners.
C'était des gros dîners.
Avec de la bonne bouffe, c'est une bonne cuisinière.
Ma mère, elle fait des bons desserts aussi.
Fait que, non, je te dirais
que j'ai grandi avec des enfants,
beaucoup d'enfants.
Je voulais une grande famille, moi.
Je voulais vraiment, je voulais avoir beaucoup d'enfants.
Puis, je suis très complète présentement
parce que je suis dans une grande famille.
Je suis maman d'un, mais je suis belle-maman de trois.
Donc, quand on est toute la famille ensemble,
c'est quelque chose qui me rend très, très heureux.
Les gars, Manoé, Miro et Charlie,
viennent de débarquer à la maison hier
pour les prochaines semaines.
Puis j'aime ça quand la gang est là.
J'aime ça me retrouver toute seule avec mon fils aussi
puis Guillaume parce que c'est mon petit nid.
C'est mon, j'appelle ça ma petite famille acoustique.
Puis quand tout le monde débarque,
bien là, on est full band. Ah, c'est bien ça. Oui, oui, oui. Là, Puis quand tout le monde débarque, bien là, on est full band.
Ah, c'est bien dit.
Oui, oui, oui.
Là, on est tout le monde ensemble,
puis j'adore...
Oui, c'est ça.
J'aime l'action.
J'aime ça.
Les gars sont rendus Manou et Miro
qui ont 12 et 14 ans,
qui amènent des amis à la maison.
Moi, j'aime ça quand la maison est pleine.
C'était ça chez nous.
Mes parents, c'était comme ça.
Ma mère vient d'une famille de 12 enfants.
Donc, à la maison, il y a toujours
du monde. Au chalet familial, mes parents
se sont achetés un chalet
25 ans, puis c'était juste pour
recevoir des gens. Vous autres, avoir un chalet
et être seuls, ils sont bien malheureux. Ils ont bien hâte
qu'on débarque.
Ça, c'est grégaire. Thème est entouré.
Complètement.
Moi, quand tout le monde débarque, j'aime bien ça.
Qu'est-ce qui a changé, pour répondre à ta
question, c'est que moi, j'attendais,
c'est sûr, le mien,
de vivre la maternité.
J'avais hâte d'être
enceinte. J'ai tellement été heureuse
enceinte. C'est là que je me suis sentie
le plus forte,
le plus en forme. Écoute, je m'entraînais,
je mangeais bien, je ne buvais plus.
J'étais vraiment,
je me sentais d'une puissance.
Mon médecin était comme toi, tu aurais pu avoir
12 enfants. Ça a bien été.
J'ai fait
chier beaucoup d'amis autour de moi,
parce que j'ai pris, je pense, 13 livres.
Je n'ai pas fait attention, dans le sens que
j'étais bien enceinte.
J'étais vraiment bien. J'ai pas fait attention dans le sens que j'étais bien enceinte. J'étais vraiment bien.
J'ai accouché tellement…
J'ai eu un accouchement extraordinaire, vraiment.
Les infirmières étaient là, « Tabarouette, toi, ça va? »
Mais ça, je pense que c'est génétique.
Maman, c'était pareil.
Ça fait que ce n'est pas…
C'est ça.
Ça fait que quand je suis devenue maman,
ça a beaucoup changé pour mon travail,
pour… Vraiment, ça a beaucoup changé pour mon travail.
C'est fou comment on est comblés aussi.
Mon chum me l'avait dit.
Il m'avait dit, tu vas voir à quel point,
parce que lui, il l'avait vécu avec deux autres femmes,
avec Martine et Marie-Lou.
Il a dit, il y a quelque chose qui se passe avec la femme quand ils ont leur enfant,
ils sont comblés, mais fois mille, au niveau
de l'amour, au niveau... C'est pas pareil.
En tout cas, je sais pas, je suis pas un homme,
mais dans le sens que
l'amour d'un enfant nous comble
tellement. Tu sais, j'ai dit tout le temps,
moi, demain matin, je me retrouverais célibataire.
Je sais pas si j'aurais quelqu'un dans ma vie.
Je suis tellement comblée avec mon fils.
Je sais pas, je pense que j'aurais juste des amants.
Ça t'a donné...
En fin de semaine, je prends qui?
En fin de semaine, je ne voudrais plus
rembarquer.
C'est drôle. Ça t'a donné de la force.
De la confiance en toi. Beaucoup.
Énormément.
Avant d'avoir un enfant,
par rapport au
travail, on dirait que c'est juste ça qui m'identifiait.
De me pitcher
dans tous les projets, de dire
oui à tout, d'être partout,
d'être à toutes les premières,
j'aimais ça, on dirait que c'est ça qui me comblait.
C'était mon travail, puis c'était ça.
Au moment que
j'ai eu Théodore, mon Dieu,
il y a bien des affaires que j'ai faites.
Ce soir, je ne vais pas, je suis plus tranquille à la maison,
je vais coller mon petit.
On va s'endormir ensemble.
Mon plaisir de m'endormir encore.
Il y a sept ans, j'en profite.
Je vois déjà Manoé, Miro, Charlie qui ont un âge
qui sont un peu moins colleux.
Même si moi, je les pogne.
Je suis comme, non, non, donne-moi une colle.
Moi, j'aime ça.
Donne-moi un peu d'amour.
Est-ce que tu en veux d'autres, exemple?
Bien là, mon chum, il est opéré.
Lui,
on a eu un pacte.
Bon, peut-être qu'il va dire, pourquoi il a dit ça
quand je suis opéré?
Je pense qu'il était rendu là, lui, quatre affaires
avec trois femmes.
Un moment donné, je ne sais pas,
je le taquine tout le temps.
Je dis, ok.
Mais c'est de la gestion.
Mais tout ça pour dire que j'en aurais voulu d'autres.
Mais quand j'ai connu, moi j'en voulais,
c'est sûr, j'aurais aimé ça, c'est sûr, deux.
C'était sûr, c'était deux.
Mais quand j'ai rencontré Guillaume,
c'est sûr que lui en avait déjà trois.
Puis on a eu vraiment un pacte, nous autres.
C'était vraiment particulier comment ça s'est fait.
Quand on a décidé vraiment un pacte, nous autres. C'était vraiment particulier comment ça s'est fait. Quand on a décidé de commencer notre relation,
je me souviendrai tout le temps,
il est retonté, j'habitais dans un loft célibataire,
je veux dire, sous le plateau Mont-Royal,
avec ma chum Véronique Claveau qui habitait en haut.
On vivait comme dans Friends.
C'était vraiment ma vie.
Et là, tu te retrouves du jour au lendemain,
belle-maman d'un petit garçon
de 3, 5 ans et une ado
de 14.
C'est quand même, j'ai 34 ans
à ce moment-là.
Oui, j'ai 34 ans. Mais je sais
que c'est lui et je suis comme go.
Je voulais une grosse famille et ça ne me fait pas peur, les enfants.
Ça ne me fait pas peur, les grosses familles.
Quand tu aimes, quand tu es en amour
et que tu l'as trouvé,
ça a vraiment été un coup de foudre
que j'ai eu en vague guillôme.
Quand on s'est fait le deal
de, OK, on commence ensemble,
puis j'ai dit, par exemple,
tu le sais, puis je t'en parle,
j'ai dit, moi, je ne peux pas passer à côté
de vivre la maternité.
Je veux un enfant depuis que j'ai 25 ans
puis je crois et je souhaite
que ça soit toi. Je le sens
mais je comprends
si tu n'en veux pas parce que
tu en as déjà trois, mais je dis
ça ne marchera pas parce que je vais toujours avoir
ce désir-là de vouloir des enfants.
Je dis, tu embarques
puis il dit, parfait. Il dit, toi par exemple,
tu embarques à l'île avec mes enfants parce que je ne veux pas que t'embarques Pis il dit, parfait, il dit, toi par exemple T'embarques all in avec mes enfants
Parce que je veux pas que ça soit comme
Ah ben c'est tes enfants
Pis si je te fais un enfant
T'embarques comme belle-mère
Pis t'embarques dans la famille, vraiment
Fait que j'ai fait, ok je suis prête
Pis c'était vraiment, on s'est même pas embrassé
C'était quasiment, écoute je pense
C'est quasiment le poignet de main, c'était super
C'est une décision d'affaire de couple
Oui, parce que j'avais 34 ans Pis poignet de main. C'était super. C'est une décision d'affaire de couple.
Oui, parce que j'avais 34 ans et je n'avais plus le temps de niaiser.
Si je voulais une famille,
c'est pour ça que ça a été si rapide.
Je pense que sept ou huit mois après,
je suis enceinte.
Ça s'est fait vite, nous autres.
Il n'y avait pas eu de niaisage.
On a habité tout de suite ensemble.
C'est comme au moment où on s'est dit
qu'on commencerait peut-être à essayer,
je suis enceinte.
Ça a été assez rapide, mais j'étais prête.
Donc, c'est une famille de quatre enfants.
Quatre enfants, exact.
C'est quand même une belle famille.
Puis vraiment, j'ai été vraiment choyée
parce que j'ai des amis qui vivent,
je veux dire, il y en a, je ne sais pas,
on n'est pas les seules familles
reconstituées, les familles modernes que j'appelle.
Puis il y en a qui vivent ça plus
difficilement.
Moi, sincèrement, je suis tombée
sur des enfants extraordinaires qui m'ont
accueillie aussi. Ils étaient tous
jeunes. Miro avait 3 ans, Manou
avait 5 ans, Charlie 14.
Je suis rentrée, puis
au début, tu es comme, tabarouette, j'espère
que ça va bien aller, parce que tu le souhaites
pour Guillaume aussi, pour la
famille, pour que ça soit agréable.
Puis, l'arrivée
de Théodore aussi a fait
que J-Lo a pogné encore
plus, parce que là, c'est plus la
blonde de papa aussi, c'est
la maman de leur petit frère,
puis il n'y a pas de demi-frère, demi-sœur, nous autres.
Ils ont tous le même nom de famille.
C'est tous des l'homme et du vierge.
Ils sont fiers. Ils s'aiment. C'est beau.
En même temps, ils ont leur moment.
Ils ont leur moment avec leur mère.
C'est assez égal.
C'est assez partagé au niveau de nos horaires atypiques.
Ça se passe bien, ça aussi.
Fait que quand ils arrivent à la maison, ils ont vécu
un beau moment avec leur mère, ils arrivent, ils se sont
ennuyés. Tu sais, il y a quelque chose de...
C'est ça, il y a quelque chose de le fun dans tout ça.
On a hâte de se voir.
Puis tantôt, c'est la question de la peur. Est-ce que
t'as peur de perdre ton enfant?
Est-ce que t'as plus peur
aussi, toi, de mourir?
Est-ce que c'est quelque chose que... Est-ce que tu perds ton insouci, de mourir? Est-ce que c'est quelque chose que...
As-tu comme perdu ton insouciance par rapport à ça?
Bien, complètement.
Parce que c'est sûr que la première peur,
c'est de perdre un enfant.
Parce que moi, j'ai perdu mon cousin.
Puis je vois, il y a quelques années,
de 40 ans, puis je vois mon oncle, ma tante,
vivre avec ça, qui sont très, très proches de mes parents.
Je les côtoie beaucoup.
Mon oncle...
Mes parents les voient beaucoup, puis
c'est très, très dur
de les voir vivre ça,
de voir...
de vivre sans leur
enfant. Fait que je me dis, mon Dieu,
c'est tellement pas normal
que notre enfant part avant nous.
Mais en même temps, moi aussi,
j'ai peur de mourir parce que
j'ai trop de belles choses à vivre
encore, puis j'ai trop de...
Je veux le voir vieillir, je veux voir
qu'est-ce qu'il va faire plus tard. J'aimerais ça être
grand-mère.
Oh mon Dieu, parce que je vois
mes parents aussi, grands-parents,
puis ils sont tellement beaux. Moi, j'ai redécouvert
mes parents, tu sais, j'ai redécouvert mon père. Mon père qui était un papa, grands-parents, ils sont tellement beaux. Moi, j'ai redécouvert mes parents. J'ai redécouvert
mon père.
Mon père qui était un papa, mais
qui travaillait fort,
qui jouait avec nous,
mais pas vraiment. Mais je le vois aller
avec mon fils
à jouer, à être quasiment...
Je veux dire, il ne se lâche pas
les deux. Jamais j'ai été sur mon père
comme ça. Mon fils, fils embarque sur mon père,
sur la tête. Mon père, il est chauve.
Mon fils, il liche la tête.
Tu sais, je me disais, mais voyons donc,
ils ont tellement de complicités.
Puis là, mon père, il se laisse faire.
Il a comme...
C'est particulier de voir
mes parents
aussi gagants.
Dans un lâcher prise.
Ah, complètement.! J'ai jamais
fait ça avec mon père, là, jouer
et chamailler.
Je me souviens pas de m'avoir chamaillée
avec mon père, tu sais. Il avait pas le temps
ou c'était juste... Mais
je veux vivre ça. Fait que
la peur de mourir,
c'est sûr que ça me
fait... Ouais, ouais. Non,
je suis pas là du tout. Ouais. Mais c'est sûr que ça me fait... Non, je ne suis pas là du tout.
Oui.
C'est émouvant, ça.
Je vais te poser la question. Quelle importance
accords-tu au regard des autres?
On veut tous se faire aimer.
On veut tous...
Tu as commencé ça fort aussi avec Star Academy.
Oui, vraiment.
Puis moi, ma famille l'a vécu plus que moi.
Moi, ça a été dur, mon entrée à Star Academy.
Je ne sais pas si tu t'en souviens,
mais dans le sens où ça a été dur médiatiquement.
Tant mieux, il n'y avait pas de réseaux sociaux à cette époque-là.
Mais le premier, premier gala
de Star Academy, en fait, c'est plus ma famille
qui l'a vécu, pas moi, parce que nous autres,
on était, on ne savait pas
ce qui se passait, on n'était vraiment, on n'avait pas
de nouvelles de rien,
on parlait une minute à notre chum
ou à nos parents par jour,
puis c'était quasiment filtré, les appels,
c'était très contrôlé, on ne savait pas.
Moi, la première fois
que je suis sortie de Star Academy,
quand j'ai été délogée,
puis que je suis rentrée dans un
dépanneur, puis j'ai vu toutes les front pages
avec nos visages, avec nos parents,
avec mon frère,
mon chum de l'époque.
Hey, du jour au lendemain, après, tu sais, avant,
quatre semaines
plus tôt, tu étais chez vous.
Je travaillais au Énergie Cardio. J'étais entraîneur
privé. Tu te retrouves du jour au lendemain sur
des magazines. C'est
un esprit de choc.
Tout le côté de Star Academy
que moi, le premier
gala, tu as des stylistes,
tu as des gens qui s'occupent
de toi. Tu arrives là, tu as 21 ans, tu n'as jamais fait de show t'as des gens qui s'occupent de toi. T'arrives là, t'as 21 ans,
t'as jamais fait de show télé.
Tu fais un show en direct
devant des millions de personnes.
Nous, on le savait pas, on le sait après.
Mais quand même, tu vois la
grandeur du studio, t'es aux
Mels, t'as Julie Snyder
comme animatrice.
Écoute, c'est assez
vertigineux. Puis en même temps, on est
tellement insouciants, je pense.
T'as 21 ans, tu fais
« OK, on plonge ». Puis moi,
le premier gars-là, le styliste m'avait
habillée. J'étais la seule en pâle.
Les 14 étaient toutes un peu foncées.
Moi, j'avais un jacket beige,
vraiment pâle, avec une
jupe verte, hôpital,
vert pâle, avec une jupe verte hôpital, vert pâle,
très court, avec
mes jambes de gymnase
musclées,
sportives,
full énergiques,
trop d'énergie.
J'étais un pétard.
J'étais un pétard à mèche.
J'avais juste un lion qui sort
de sa cage, une lionne, puis qui fait comme
« Oh mon Dieu, je vis ma
meilleure vie. »
Et Julie Snyder
qui monte mon
topo vidéo,
notre vidéo qui explique qui on est
et tout ça, de où on vient et tout ça.
Puis pendant le topo, elle me dit
« Je vais dire aussi que tu as
du talent en danse,
que tu es étudiante en danse et tout ça,
puis tu me feras quelque chose, un battement,
puis tout ça.
Puis là, je dis, je suis en jupe, je ne peux pas faire.
Elle dit, oui, oui, mais te mets-toi de profil.
Puis la caméra, pas grave, pas.
Puis j'ai fait la fameuse jambe.
Je m'en fais encore parler.
Pour vrai?
Oui, de certaines personnes, pas dans la rue.
Mais ça a marqué.
Premièrement, notre Star Academy, on va se le dire,
ça a marqué.
Notre année 2003, ça a marqué.
Et là, je fais
cette jambe-là. Et le lendemain,
dans le journal de Montréal,
moi, je ne l'avais pas vécu. Mais ma famille,
genre, qu'est-ce qu'elle fait là?
Elle a trop d'énergie.
Elle est mieux d'aller
danser avec son poteau.
Tu sais, genre, ah oui, c'était
destructeur. Mes parents
anéantissent mon frère
qui est quatre ans plus vieux que moi,
qui habite toujours Saint-Jérôme.
Mes parents habitent toujours Saint-Jérôme.
La maison est à Saint-Adèle,
la maison de Star Academy.
Et mon frère, d'appeler Jean-François Boulian,
le producteur à l'époque de Star Academy,
qui appelle et qui fait,
là, si vous ne faites pas quelque chose,
c'est le rêve de ma soeur d'être là,
à souhaiter ça toute sa vie,
de percer dans le milieu artistique,
de vouloir chanter, de vouloir danser.
Et là, c'est ça qui arrive.
Il dit, moi, je vais aller la chercher.
C'est terminé. Ah oui, non, non, non, non.
Il dit, moi, j'habite Saint-Jérôme, dans 20 minutes, je suis là.
Et là, Jean-François et toute l'équipe,
Julie Snyder, puis là, Julie, elle a dit, non, non, non,
dimanche prochain, je vais mettre une jupe plus courte
puis je vais faire un clin d'œil au public
et à Émilie en disant,
hé, là, tu sais, en voulant dire, on se calme.
Puis, tu sais, en voulant dire, on se calme. »
Tu sais, c'était...
Ça prenait beaucoup de place médiatiquement.
Ça prenait beaucoup de place, exactement.
Puis c'était comme, c'était nouveau, c'était un show.
Nous autres, on arrivait 14,
14 jeunes, plein de talents
qui, beaux, qui veulent
dans un gros show. Tu sais, c'est comme,
qu'est-ce que c'est ça,
ce show-là? C'était imposant.
On était dans tous les médias.
C'était vraiment...
On voyait vivre dans la maison.
Complètement.
On voyait beaucoup de scènes personnelles.
Ça, c'était une autre affaire aussi.
Les montages, tout ça. Il faut dire, Star Academy,
c'est un show télé. Oui, c'est un show de talent,
mais ils sont allés chercher des castings aussi.
Le regard des autres est arrivé rapidement,
même sans que tu le saches dans le fond.
Ma mère me disait au téléphone,
on avait juste une minute par jour,
je ne comprenais rien.
Ma mère était là,
« Émilie, fais attention à ce que tu mets,
les jupes, tout ça. »
Je me disais, « De quoi elle me parle?
On a des stylistes,
ce n'est pas moi qui décide ce qu'on met. »
On avait vraiment une équipe, des gens qui s'occupaient de nous. On était des stylistes. Ce n'est pas moi qui décide ce qu'on met. On avait vraiment une équipe
de gens qui s'occupaient de nous.
On était pris en charge.
C'était comme la Spice Girls sportive.
Moi, j'étais la Britney Spears.
C'était l'époque.
C'était ça.
Tu avais Marie-Hélène Thibard qui était la grande
chanteuse. Tu avais les sœurs
Villeneuve, les belles jumelles avec des
voix cristallines,
qui chantent que pas de bon sens.
On avait tous nos personnages,
Marie-Mé, qui était plus rocker,
puis qui était jeune aussi,
elle avait 18 ans.
On avait vraiment toutes nos
personnalités, mais qui ont mis
un peu ses stéroïdes, vu que c'est un show télé
aussi.
Aujourd'hui, quelle importance t'accordes au regard des autres?
Moins qu'avant.
C'est moins important qu'avant,
à cause de mon enfant.
On revient à Théodore.
Il me compte tellement que...
J'ai pu...
C'est plus si important pour moi,
parce que je sais encore plus ce que je suis qu'à 21 ans aussi. Est-ce que c'est lib si important pour moi parce que je sais encore plus qui je suis qu'à 21 ans
aussi. Est-ce que c'est libérateur ça?
Ah oui, c'est libérateur.
Oui, oui, oui. Je ne voudrais pas revenir à 20 ans.
Tu sais, je suis vraiment
bien dans ma vie là, malgré
ce qu'on a vécu médiatiquement.
On est tellement une belle famille.
J'ai des bons amis là. J'ai tellement
des bons amis qui me comblent.
Je parlais de Marianalent. Je parlais de
Mariana tantôt. Je parlais de
Véronique Laveau.
C'est mes deux amis
dans le milieu artistique, dans le sens que
ce n'est pas du name dropping que je fais.
Mes autres amis, c'est des amis d'enfance,
de longue, longue date, du secondaire
ou quand je faisais de la gymnastique.
J'ai vraiment
un groupe d'amis
très, très important.
C'est des filles très, très importantes pour moi.
C'est ça qui fait que c'est eux
qui me comblent.
Ce qui me fait de la peine,
des fois, du public ou des médias,
c'est de nous faire passer
pour des gens qu'on n'est pas.
Ça, ça me fait de la peine.
Ça, ça me dérange.
C'est dur de se défendre.
C'est très dur parce que
si tu te défends, t'as l'air de
« Ah, mais pourquoi qu'elle fait... »
Il n'y a pas de fumée sans feu.
Ça cache quelque chose.
Je sais, on n'en sort pas gagnant.
Mais c'est terrible, ça.
Je sais, c'est très difficile.
Même qu'aujourd'hui, j'ai peur de faire des entrevues
parce que je me disais,
« J'espère que je ne dirai pas quelque chose,
que j'ai l'air de me défendre
ou que je parle d'un sujet, je ne sais pas moi, délicat. »
Puis que c'est dur de donner son opinion.
Mais ça, c'est une grande tristesse
parce qu'il y a plusieurs personnes comme toi.
Puis c'est qu'on s'est tellement battues
pour une liberté de parole, une liberté
d'expression, ce qu'on a ici.
Alors qu'il y a des endroits où ils n'ont pas
le droit. Nous, on l'a, mais
les réseaux sociaux nous l'enlèvent.
Parce qu'il y a une réaction qui est rapide.
Il y a des gens... Il y aura
toujours une majorité silencieuse qu'on n'entendra pas.
Mais ceux qui prennent la parole,
ça reste aussi
dans l'imaginaire. Une fois que quelque chose
est dit, c'est dur à défaire.
Et ça fait qu'il y a plein de gens qui n'osent plus
parler. Puis c'est triste parce qu'on perd les sangles,
on perd quelque chose d'important.
Puis il y en a qui se sont battus
pour qu'on soit capable de parler.
Mais c'est ça. Puis au moment où on veut
juste dire, admettons, notre opinion,
je trouve ça
très, très dur.
C'est très... Je trouve ça troublant parce que, mettons, notre opinion. Je trouve ça très, très dur. C'est très...
Je trouve ça troublant parce que...
Ah non!
Puis là, tu retournes chez vous et tu fais...
Ah non, j'ai-tu dit ça?
Puis là, ça va-tu amener ça?
Ah non, je trouve ça stressant maintenant.
C'est sûr que maintenant, tout ce qu'on dit nous amène à quelque part
parce qu'il y a toujours quelqu'un qui reprend quelque chose.
Ça, c'est sûr.
Puis en même temps, des fois, ce qu'on dit fait du bien.
Il libère beaucoup de gens.
Tu sais, quand on lit
les commentaires de Ouvre ton jeu,
c'est fascinant. C'est fascinant
comment les témoignages de vie,
les tempêtes ou les bonheurs, ou peu importe
que les gens vivent, quand tu les partages,
il y en a que ça répond à un questionnement.
Ça confirme quelque chose. Ça remet
en doute. On a des gens qui nous ont écrit
après certains épisodes,
je remets en cause mon couple.
Je comprends mieux mon enfant.
Je comprends parce qu'on a parlé beaucoup de santé mentale.
Il y a beaucoup d'invités qui ont parlé de santé mentale.
Et ça, j'étais avec des amis,
puis il y en a un qui me dit,
il parlait de santé mentale,
puis il dit, tu es un de tes invités
qui m'a apporté tellement
de réponses, mais tellement de réponses
que je vais mieux m'accepter.
Je comprends.
Moi, je trouve que ça vient embêtant.
Oui, ton show à toi est comme ça.
Puis c'est pour ça que j'ai accepté
de venir ici. Parce que t'as une bienveillance,
puis t'as une douceur, puis t'as une écoute.
Puis,
on n'a pas peur d'être avec toi.
Puis il faut mettre en contexte.
On a le temps d'avoir une mise en contexte.
Ça aussi, c'est important.
Parce que je pense que dès le départ,
quand on a parlé de ce que tu fais,
c'est quand même délicat.
C'est intime aussi.
Donc, ça prend du temps pour parler de ça.
Ce n'est pas une question dans une entrevue.
Non, puis c'est ça.
Puis qu'est-ce que tu réponds?
Comment ça va se retourner aussi,
quand c'est rapide aussi? Non, c'est ça. C'est pour ça que je suis aussi, Marc ça va se retourner aussi, quand c'est rapide aussi.
Non, c'est ça.
C'est pour ça que je suis aussi,
Marie-Claude.
Merci de ta confiance.
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1, 2, deux, trois et quatre.
Voilà.
Qu'est-ce qu'on t'a reproché?
Ça, c'est plus personnel.
Oui, on commence, on s'en va tout le temps.
Qu'est-ce qu'on t'a reproché le plus souvent?
Qu'est-ce que tu n'as pas reçu de tes parents
et qui t'a manqué?
T'es-tu déjà sentie sous-estimée?
Sur quel trait de caractère
as-tu dû travailler?
Ce qu'on m'a reproché
souvent,
ce qu'on m'a reproché souvent,
surtout en mon début de carrière,
c'est que
je voulais trop.
Est-ce que tu le sentais comme ça?
Pas du tout.
Pas du tout.
Pas du tout.
Depuis que je suis tout petite, Je veux faire ce métier-là
J'ai des vidéos
Mes parents se sont acheté une caméra
Avec la grosse cassette
Le spot pour moi
Mon père, je ne sais pas combien de fois
Il m'a filmé
Mon père fumait le cigare
J'ai demandé de fumer le cigare
Pour qu'il me fasse
la fumer, pour que... Écoute,
je faisais mes vidéoclips de Mitsu,
de Madonna, de... Écoute,
j'ai... – C'est la première fois que j'entends celle du cigare.
– Ah, écoute, c'est drôle, ça.
– Fume du cigare, papa. Puis là, ça me faisait...
C'est pas de bon sens.
– T'as le titre de 7 ans,
en boucan de cigare.
Ça va bien, eux autres.
Mais, tu sais, écoute, c va bien, eux autres. Mais tu sais,
écoute, c'est juste plein d'amour, là.
C'est, mon Dieu, mon Dieu,
que mes parents m'ont filmée. Mon Dieu, que j'ai fait
des spectacles dans mon
sous-sol, puis que je vendais mes billets
aux enfants que maman gardait.
Je faisais des billets.
Ils étaient plus capables,
eux autres, de voir mes spectacles. Pauvres enfants.
Hey, durant l'été, tu sais.
Ah, mon Dieu.
Mais bon, tout ça pour dire que,
oui, je me suis fait dire,
je me souviens,
un homme que j'adore,
José Lito Michaud,
quand je suis rentrée à Star Academy,
il m'avait dit,
il faut que tu canalises ton énergie,
Émilie,
parce que là,
tu rentres sur un stage,
puis c'est tout de suite,
c'est beaucoup. Fait qu'essaye de canaliser.
Puis ça me faisait de la peine
qu'ils me disent ça parce que j'étais comme,
bien voyons,
c'est juste mon énergie, c'est juste
ce que je suis. Je fais
pas ça pour...
Je trippe. Je montais sur
un stage le mois, puis encore aujourd'hui,
quand je fais une comédie musicale,
j'aimerais ça qu'il y en ait plus au Québec
parce qu'il y en a une, deux par année.
Des fois, il n'y a pas des rôles.
Est-ce que c'est là que tu te sens le plus en possession
de tes moyens sur une scène?
Oui, dans une comédie musicale, oui.
C'est vraiment mon...
Oui, je voudrais faire ça encore longtemps.
Là, en même temps, le personnage guide ton énergie.
Le personnage te guide à quelque part, peut-être.
Exact aussi.
Puis souvent, je me retrouve avec des personnages aussi
très énergiques, très colorés.
Je pense à mon personnage de la dernière comédie musicale
que j'ai faite avec Serge Denonco, justement, dans Annie.
Écoute, c'était un beau personnage.
Ça fait que là, tu as le droit.
Tu as le droit d'être comme ça.
Mais Denise Filiatro,
tu vois, autant que José Lito,
que j'adore, m'avait juste dit de canaliser
et c'était très bien.
Je veux dire, je dors bien aujourd'hui.
Mais probablement qu'il voyait aussi les commentaires
et c'était aussi pour te protéger.
Peut-être aussi.
Peut-être qu'il y avait de ça.
Je pense que c'était juste aussi ça.
Puis, après ça,
c'est Denise Filiatro qui est rentrée
beaucoup, beaucoup dans ma vie,
qui m'a pris, puis qui a fait...
Toi, tu vas venir travailler avec moi,
puis j'ai fait six productions avec elle.
Cinq, six? Oui, six productions
avec Denise. Tantôt, tu avais
une question, qui t'a inspirée,
ton mental. Oui, quelle personne a eu
un impact sur toi.
Denise Piliatro, ça a été... Moi, je dis tout le temps,
c'est comme ma grand-maman artistique.
C'est une femme que j'admire.
Hier, je l'ai vue, puis là, j'ai pas eu le temps
de la saluer à la première
de nos belles sœurs.
Mon Dieu que j'aime cette femme-là,
je la trouve magnifique.
Mais en tout cas, tout ça pour dire qu'elle,
elle m'a vraiment...
Elle m'a amenée avec elle dans son clan de comédie musicale,, elle m'a vraiment amenée avec elle dans son clan
de comédie musicale.
Elle m'a fait...
Émilie, on en fait...
C'est plus dur de travailler
avec une artiste
qui n'en donne pas,
qu'il faut que j'aille en chercher,
qu'une qui en donne trop et que je n'en enlève.
Elle dit, j'aime mieux travailler comme ça.
Elle dit, j'ai juste à en enlever un peu, toi, j'ai juste à en enlever un peu.
Puis elle ne m'a jamais vraiment enlevé un peu.
Elle m'a tout le temps
offert des rôles.
Dans la comédie musicale,
Un violon sur le toit,
j'avais un personnage un peu plus introverti,
plus réservé,
plus discrète.
Puis elle m'a amenée là,
puis ça m'a fait du bien, puis j'ai aimé ça, jouer ça,
vraiment. Mais elle m'a tellement
donné des personnages, mon
Dieu, mythiques.
J'ai tellement trippé de travailler avec Denise.
Mon Dieu.
Donc, ça rigueur, toi, tu réponds bien à ça.
Complètement. Il y en a
des artistes qui ne peuvent pas,
puis je comprends, mais moi, j'aime...
Tu sais, moi, j'ai été élevée beaucoup
dans...
Chez nous, c'est le sport. Mon frère, c'est le hockey.
Moi, j'ai fait de la gymnastique de l'âge
de 7 à 17 ans.
Dans un niveau quand même
fort. Je veux dire, ce n'était pas
un niveau olympique, mais c'était un beau niveau
de gymnastique pendant 10 ans.
Mais tu es performante.
C'est ça. je suis une sportive.
J'ai un côté...
Puis je pense que c'est ça qui m'aide
à traverser des fois quand on a des difficultés.
Je ne me laisse pas...
Je ne me laisse pas abattre. Je ne te dis pas que c'est
facile, mais j'ai un
côté...
On ne lâche pas.
Je vais traverser ça.
Puis, le côté de canaliser toute mon énergie,
je l'ai appris, sauf qu'il fait toujours partie de moi.
C'est ma personnalité.
Il y en a qui trouvent ça too much.
Il y en a qui...
On ne peut pas être aimé par tout le monde.
Mais tu sais, avoir eu quelqu'un comme Denis sur ton parcours,
ça confirme aussi que tu as Trouver quelqu'un comme Denise sur ton parcours, ça confirme aussi
que tu as le droit d'être comme ça.
Exact.
Exact. Puis,
elle m'a tellement...
Je le sais que Denise,
elle m'a tellement aimée, puis elle m'aime encore.
C'est juste parce que là,
elle relaxe.
Je veux dire. Mais à l'époque
où on montait
des shows ensemble, elle est
très fidèle avec les gens.
Elle ne va pas te réengager
si ça ne s'est pas bien passé
ou si elle n'a pas aimé
la façon dont tu travaillais.
Moi, j'arrive dans un show, une comédie
musicale, je connais quasiment déjà
tout ce que j'ai à faire. Pas la mise en scène,
bien sûr, parce que je ne sais pas ce qu'on va faire
mais au niveau des chansons, au niveau du texte
moi déjà en répétition
je suis une petite première de classe
tu sais
des fois je regardais mon chum travailler
il apprenait ses textes la veille
j'étais comme oh mon dieu j'angoisse
lui il apprend ça la veille
non moi il faut que
j'aille le texte en bouche.
Il faut que j'apprenne les chansons
pour pouvoir bien danser.
Non, j'ai besoin de travailler.
C'est un bel hommage que tu rends à Denise.
Oh mon Dieu, quelle femme extraordinaire.
J'ai beaucoup de respect,
beaucoup d'amour pour cette femme-là.
Sur quel trait de caractère as-tu dû travailler?
Il faut que je travaille
sur ma patience. J'ai pas de patience.
Ça se manifeste quand?
Ben, admettons, juste des fois avec mon fils,
avec des niaiseries.
Ah oui,
j'ai un peu de patience. Même ma mère, elle dit,
ma mère qui a une patience, mon Dieu, je prendraisai un peu de patience. Même ma mère, elle dit, ma mère qui a une patience.
Mon Dieu, je prendrais 10 % de sa patience.
Écoute, des fois, elle me dit, voyons, toi,
t'es donc même pas patiente.
Puis on dirait qu'en vieillissant,
je ne sais pas si c'est hormonal.
Mais peut-être.
Ça provoque tellement d'affaires, les hormones.
Ah, écoute, puis là, peut-être qu'on met tout là-dessus
et ça nous fait du bien de dire,
c'est peut-être hormonal. Mais écoute, puis là, peut-être qu'on met tout là-dessus puis ça nous fait du bien de dire, c'est peut-être harmonieux.
Mais écoute, j'ai de la misère avec ma patience.
Mon fils, il vient de finir sa première année.
Tu sais, c'est une grosse année.
Il apprend à lire, il apprend à écrire.
Tu sais, c'est gros, la première année.
Moi, je pensais, c'était comme,
on s'est organisé un beau voyage
de quasiment 20 jours.
J'étais comme, je vais faire l'école en voyage quand même,
pas qu'il soit en retard.
Ça va être facile, c'est la première année.
J'ai caboté.
J'étais là, mon Dieu.
Puis là, je voulais qu'il comprenne tout de suite.
Puis là, mettons, il apprend à lire.
Puis là, mettons, il est là, sur.
Puis là, je suis là, bien oui, Théodore, sur.
Puis là, quel trait.
Et là, mettons, il leur lit. Puis là, il est encore, sur. Bien, je dis, tu viens de le lire, c'est sûr. Puis là, je suis là, bien oui, Théodore, sûr. Puis là, quel trait. Et là, mettons, il leur lit, puis là,
il est encore,
je dis, tu viens de le lire, c'est sûr.
Écoute, j'ai pas de patience.
Et là, lui vient, stressé.
Il est comme, je veux pas le faire avec toi.
Il y a pas de femme. Je le comprends.
Il est comme, je veux le faire avec papa.
Puis Guillaume,
il a une patience. Mais les devoirs,
là, c'est confrontant.
Mais oui!
On a appris aussi d'une façon,
puis là, les enfants, ils apprennent d'une autre façon.
Des fois, on les mélange au lieu de les aider.
Mais c'est vrai que comme parents,
je ne sais pas,
mais ce que tu dis,
on se reconnaît beaucoup là-dedans.
Puis il y a des journées, on dirait qu'on en a encore moins.
Bien oui!
Puis je veux être patiente. Je ne veux pas le traumatiser. Je te reconnais beaucoup là-dedans. Il y a des journées, on dirait qu'on en a encore moins. Oui.
Je veux être patiente.
Je ne veux pas le traumatiser.
Il est super bien.
Ça va super bien.
On dirait que c'est des petites niaiseries de main.
Je suis comme, mon Dieu, c'est rien.
L'apprentissage.
Je me souviens quand j'ai été coach de gymnastique.
Un moment donné, j'ai dit au coach en chef,
je ne peux pas coacher les jeunes.
Ils ne comprennent pas comment faire une roue latérale.
Je leur explique.
Ou une roulade, ou un salto.
Moi, le début, il faut que je travaille tout de suite avec des professionnels.
C'est pour ça que j'adore ça
quand j'ai travaillé sur Chantant masqué.
Parce que vous voulez, vous aimez ça.
Puis là, je suis comme, OK, ils sont là avec moi, puis ils veulent.
Moi, travailler, moi, j'adore le talent.
J'adore travailler avec du monde. J'aime ça m'entourer
de monde avec du beau talent, puis ça me fait
triper. J'aime être
sur scène, mais c'est dans
mes désirs de vouloir
être dans la création.
Mais pas avec trop les débutants.
Non!
Ça n'a pas de bon sens de dire ça,
mais un moment donné, il faut savoir.
Est-ce qu'il y aurait une Denise Villiard-Troux en toi?
Peut-être.
Parce qu'elle n'est pas patiente non plus.
C'est ça.
Est-ce que toi, tu ferais ce qu'elle fait?
La mise en scène.
Oui, ça, mes désirs.
Oui, vraiment.
Vraiment, c'est quelque chose que j'aime
parce que j'aime les talents.
J'aime ça.
Oui, j'ai beaucoup d'ad'est quelque chose que j'aime parce que j'aime les talents. J'aime ça.
Oui, j'ai beaucoup d'admiration aussi pour les gens qui font...
Bien là, on parle de comédie musicale,
mais c'est tout qu'un métier.
Tu sais, des fois,
c'est un peu mis un peu de côté.
Moi, je me suis fait souvent dire
qu'on ne voulait pas me voir en audition,
mettons, pour une série
ou parce que j'avais hâte de jouer dans une série.
Enfin, Marianne Farley m'a...
Dans le film.
M'a initiée.
Elle ne m'a pas initiée, elle m'a donné
la chance juste d'auditionner au moins.
Je disais à mon agente, pourquoi
ils ne veulent même pas me voir en audition?
C'était à ce point-là?
Oui, mais elle fait de la comédie musicale.
C'est comme si la comédie musicale
c'était...
Elle fait de la comédie musicale.
Tu sais quoi, faire de la comédie musicale. Tu sais quoi faire de la comédie musicale?
Il faut que tu sois en forme vocalement,
physiquement.
C'est un peu un métier de moine.
Tu joues.
C'est sûr que c'est...
Versus télé et scène, c'est sûr que sur scène,
on le sait, c'est plus gros.
C'est sûr qu'à la télé, c'est plus petit.
Tu peux faire les deux.
Oui, puis au moins auditionner.
Mais là, regarde, ça aussi, j'ai fait...
Mais en même temps, c'est plate.
C'est plate. J'ai trouvé ça plate,
mais je te dis, aujourd'hui, je ne suis plus là-dedans.
Tu n'es plus là-dedans, tu as décroché de ça.
Oui, vraiment. Quand on a appelé pour l'audition,
là, tu t'es préparée, j'imagine?
C'est au moment...
Je me suis préparée.
Je commence à te connaître tranquillement.
Non, non, écoute, je me suis préparée. Je commence à le connaître tranquillement.
Je me suis préparée.
J'ai appelé Daniel Fichaud, que j'adore.
C'est l'actrice qui coach.
Exact.
C'est un super coach que j'adore.
J'ai dit à Daniel,
c'était une grosse audition.
Il y avait aussi... Il y avait plusieurs scènes,
mais il fallait que je chante parce que mon personnage était comme une ancienne chanteuse
un peu déchue.
Pas un peu déchue, qui roche là un peu.
Puis non, je voulais arriver solide.
Puis je suis tombée...
Je suis rentrée dans la salle d'audition,
puis j'ai dit à Marianne, puis j'ai dit...
J'ai dit, écoute, si j'étais aux femmes,
je pense que je serais tombée en amour avec elle.
J'aime tellement Marianne Farley.
Écoute, je la trouve magnifique,
d'une intelligence, d'une douceur.
Elle, c'est une autre qui aime les artistes,
c'est une autre qui aime l'humain.
Puis je pense qu'on se reconnaît,
les gens qui sont comme ça.
Tu sais, moi, je suis pas dans...
J'aime les gens profondément.
Comme la sensibilité sensible, hyper sensible.
Hyper sensible.
Je n'aime pas la chicane.
Je ne me chicane pas avec mon chum.
Nous autres, on parle.
Même des fois, je suis comme, mon Dieu, qu'on parle.
On parle beaucoup.
Je n'avais jamais fait ça avant.
J'ai trouvé un gars qui est capable.
Je ne me chicane pas avec les gens.
Je ne me chicane pas avec mes amis.
Des fois, est-ce que tu parles un peu plus raide?
Oui, c'est ma patience, peut-être.
Mais ce n'est rien de méchant.
Tout le monde le sait.
Il y a un petit fil qui se touche.
Mais non, il n'y a rien de méchant.
C'est juste un manque d'impatience.
Quand tu as eu ta réponse pour l'audition,
que tu as pensé?
Mon Dieu!
Premièrement, j'ai eu une deuxième audition.
J'ai fait, mon Dieu!
J'appelle mon chef et je lui dis, j'ai une deuxième audition.
Il dit, c'est bon ça, c'est un bon signe.
J'ai su qu'il existait entre deux.
J'étais là, mon Dieu!
Quand tu sais qu'on est comme deux,
une fois que je suis appris, dans le sens, mon Dieu, mon Dieu. Puis là, quand tu sais qu'on est comme deux, tu fais, une fois, je suis apprise.
Dans le sens que c'est mon petit
côté sportif, peut-être,
comme genre, OK, je vais travailler. Puis, encore
une fois, je m'étais bien préparée.
Puis, je suis arrivée là,
puis encore Marianne. Écoute, gros
hug, comme si on se connaissait depuis toujours.
En partant, j'ai fait, mon Dieu, peu importe ce qui
arrive, cette femme-là, je l'aime,
puis un jour, je vais travailler avec. Puis c'est ça, j'y avais
dit à la fin de l'audition.
Je veux juste te dire à quel point j'ai été bien
dans l'audition. Tu sais, t'es jamais, t'es stressée
dans un audition, t'es jamais top.
En tout cas, moi, je suis jamais à... J'arrive
dans mon auto puis je rechante la toune puis je suis comme,
pourquoi je l'ai pas chantée de même?
Ah, c'est ça. Puis là, t'as pas deux chants, c'est parce que c'est fait.
Mais non, mais non, exact. Puis t'arrives
dans ton auto puis t'achantes puis on dirait que tu enchantes mieux parce que tu n'as plus.
Ça m'arrive souvent.
Mais ça s'était tellement bien passé.
Je n'étais vraiment pas nerveuse.
En même temps, ça m'inquiétait parce que
j'aime ça être stressée.
Ça m'amène un petit edge.
Tu as l'impression que tu es meilleure.
Oui.
Comme dans l'urgence.
Quand je suis trop libre,
comme trop relax, je suis comme,
j'aime pas ça. Puis c'est ça que c'était passé,
mais avec une belle douceur,
puis avec une belle... C'était vraiment un beau moment.
Puis j'ai dit à Marianne, peu importe, je vais juste te dire,
j'ai passé vraiment un beau moment, puis tu rends les gens
tellement agréables,
pas agréables, mais oui, bien,
à l'aise autour de toi,
que je souhaite juste un jour de travail avec toi,
peu importe, bonne chance pour le projet.
Puis là, quelques semaines après,
bien, j'ai su que je l'ai eu.
Hé, j'étais tellement contente, là.
Puis là, tu sais, le producteur appelle mon agent,
puis il est comme, c'est une petite prod, tu sais,
ils n'ont pas des budgets.
Hé, je m'en fous, je m'en fous je veux juste vivre cette expérience
j'avais jamais joué dans une série
juste ça va mettre en contexte
pour que les gens comprennent
la série de ce qu'elle en parle
qui est une superbe série
c'est F.E.M
avec
comme rôle principal
Lenny Kim
qui est magistral là-dedans
vraiment, qui est en nomination
meilleur acteur de séries
dramatiques
Marianne aussi en tant que réalisatrice
tu sais moi là c'est ça
quand ça arrive, c'est même pas moi
que ça est arrivé
le fait que j'ai juste
travaillé dans la série
j'ai crié quand j'ai vu ça le matin
puis là mon Dieu, mais t'es là, mais qu'est-ce qu'il y a?
ben là, j'ai appelé Marianne
puis là, Marianne était comme, mais t'es donc bien fit
j'ai appelé le producteur, j'ai appelé Lénie
j'ai fait, mais tu comprends pas, tu sais, le producteur
qui s'est retrouvé à avoir
un budget, écoute
comparé aux autres séries qui sont en nomination
qui ont eu des budgets vraiment plus le fun
je dis Marianne, sais-tu à quel point
c'est extraordinaire
t'es en nomination avec le budget
que t'as eu
avec ta touche, avec ton travail
avec tout ce que t'as
réalisé pour cette série
pis t'es là
ah non moi là je suis
ton côté grégaire qui ressort tout le temps
ton côté gang pour toi c' ressort tout le temps, ton côté
gang. Pour toi,
c'est une équipe, c'est une gang.
Quand t'arrives dans une production, que ce soit
sur une scène ou à la télé, t'arrives dans ta gang.
Oui, moi je suis une fille de gang.
Ta famille, comment tu l'appelais tantôt?
House band.
Pas house band, excuse-moi, full band.
Mais t'as des full band un peu partout.
Exact. Oui.
Puis j'en ai besoin.
Même que c'était confrontant au début
pour Guillaume, mon chum, de faire...
Mon Dieu, t'as bien des amis.
Moi, j'ai tout le temps un souper de chum,
j'ai tout le temps un si, j'ai tout le temps...
Ah, là, j'ai un ami qui fait un show là,
il faut que j'aille le voir.
Mais à un moment donné, Guillaume, lui,
qui a moins cet éventail d'amis-là,
au début, il était comme,
mais là, tu as tout à quelque chose.
Puis j'étais comme, mais oui.
Puis ça, j'en ai besoin.
C'est comme ma famille.
C'est vraiment ce qui...
Ça, c'est non négociable.
Non, c'est...
Ça fait partie de toi.
Exact, ça fait partie de moi.
J'ai besoin de me retrouver avec mes amis.
J'ai besoin de me retrouver avec ma famille, mon frère
qui est un homme tellement
important dans ma vie, ma belle-sœur
aussi, que ça fait 26 ans
qu'ils sont ensemble. Mon frère,
il a eu deux blondes
dans sa vie, puis la dernière,
ça fait 26 ans, puis il a 45 ans.
C'est le plus secondaire.
Vous êtes proche, toi et ton frère.
Complètement. On habite, puis mes niche toi et ton frère complètement, on habite
mes nièces, mon frère il a deux belles grandes filles
Charlie, Clara
non non écoute
mon frère c'est mon pilier
est-ce que c'est ta protection
tantôt tu l'as dit, déjà à Star Academy
ton frère il voulait ta sécurité
il est très sécurisant
je vais aller la chercher
mais avec ce qui est arrivé récemment,
est-ce qu'encore une fois, cette famille-là...
Une chance que je les ai eues.
C'est ton filet de sécurité.
Une chance que Guillaume les a eues.
Aussi.
Parce que ses deux parents sont décédés.
Oui.
Bien sûr, il y a son frère, il y a sa belle-sœur aussi,
la femme de son frère.
Mais ma famille, c'est un clan solide.
La plupart
de
mes anciens chums
sont encore un peu en contact avec mon frère,
soit qu'ils l'appellent.
Tu rentres dans ma famille,
c'est tough.
Tu parles à mes amis, tu parles à une Véro,
à une Mariana, que ça ne fait pas longtemps.
Mariana, ça fait quoi, six ans, Mariana,
qu'on se voit vraiment, puis elle est rentrée dans ma famille
ou juste à mon mariage, puis elle a fait, mais c'est quoi?
Mon chum, il dit tout le temps, toi, ça se peut pas, une famille comme ça.
Il y a pas...
Décris-moi ta famille.
Oh, mon Dieu, ma famille.
C'est la famille, comme Guillaume, il dit, c'est une famille Pinterest.
Je veux dire, la première fois qu'il est rentré à Noël,
premièrement,
ma mère vient d'une famille de 12 enfants
qui sont très, très proches, les 12,
en partant. Et ma mère a une soeur
jumelle identique qui est comme ma deuxième
mère, vraiment.
Quand ma mère me disait non quand j'étais jeune,
j'allais voir ma tante Lise.
Ma tante Lise, elle n'avait pas de fille, il y a deux gars.
Moi, c'était tout le temps oui.allais voir ma tante Lise. Ma tante Lise, elle n'avait pas de fille, il y a deux gars. Fait que moi, c'était tout le temps oui.
J'étais quand même oui.
C'est ma tante Lise qui m'a, écoute, à 17 ans,
j'avais besoin de 2500$ pour aller deux semaines
à Cancun à 17 ans
avec une de mes amies. Ma mère,
mais il n'y a pas question. Premièrement, tu n'as pas 2500$
puis tu n'iras pas là à 17 ans.
Mais j'étais allée voir ma tante Lise
puis elle a fait, je vais te le prêter,
tu me payeras ça mensuellement,
n'importe quoi. Puis là, j'ai travaillé
après. Mais tout ça pour dire que j'ai une deuxième mère
qui est Lise.
Puis on a, à Mont-Laurier,
on a la chance
d'avoir des chalets côte
à côte avec ma tante, qui a deux
garçons. Et les deux garçons,
c'est comme mes deux autres frères.
Fait que moi, j'ai grandi avec trois gars.
Mes deux cousins et mon
frère. Fait que j'ai une protection
autour de moi assez...
Écoute, ouais, ouais.
La petite fille, un peu tomboy.
Féminine, mais un peu tomboy avec les gars.
Grandie avec eux autres.
Puis, c'est une famille très, très
liée, avec énormément
de respect, d'amour,
d'amour, de partage.
On est toujours là, un pour l'autre.
Tu sais, c'est rare des familles
qu'il y a pas un moment donné,
un petit chicane ou un petit ci, un petit ça.
Je vais toucher du bois, là,
mais nous autres, ça n'existe pas.
Fait que quand tu rentres,
il y a quelque chose de très...
Je m'amuse à le dire. Tu sais, les Italiens, il y a quelque chose de très... Je m'amuse à dire, tu sais, les Italiens,
il y a quelque chose de très...
Tu rentres dans la famille, ça parle fort, ça cuisine.
C'est ça, chez nous.
Les maisons, les chalets sont tout le temps pleins.
Il y a des amis qui débarquent avec leurs enfants.
Il y a...
La porte est ouverte pour tout le monde,
surtout nos chums, nos amis qu'on aime.
Mais elle peut se refermer pour les gens
qui ne font plus partie de notre vie
ou qui n'ont pas été super avec nous.
Ça aussi, ça existe.
On est très protecteurs de notre monde.
Parce qu'on s'aime,
puis parce que c'est important le respect envers les autres.
Puis moi, c'est une des qualités que mes parents m'ont donnée.
– Ça fait que c'est un refuge.
– Complètement.
C'est un refuge. Moiètement. C'est un refuge.
Moi, une chance que j'ai eue,
une chance que j'ai eue depuis le début,
que ce soit... On fait un milieu,
on fait un travail
qui n'est pas toujours évident parce que
on est exposé.
Que ce soit beau,
que ce ne soit pas beau,
on est là. Quand c'est beau, c'est bien le fun,
mais quand c'est moins le fun,
bien, t'as besoin de ce monde-là.
Puis une chance qu'eux sont là,
puis ils ont été...
Tu sais, mon frère, c'est une des...
C'est quelqu'un qui est très, très proche aussi
de mon chum, qui est une grande écoute.
Mon frère, il comprend pas comment on fait pour faire ce métier-là. Mon frère, il ne comprend pas comment on fait pour faire
ce métier-là. Mon frère, il est complètement dans
un autre domaine.
Il trouve ça des fois, mais que
c'est que vous vivez?
C'est un avocat du diable, mon frère.
C'est quelqu'un qui est capable de faire
OK, oui, là, ça,
par exemple, ce n'était pas fort, mais ça,
il est capable de...
C'est ça, c'est un... c'est un grand homme, mon frère.
C'est quelqu'un qui nous aide beaucoup.
Tout le monde respecte l'amour que vous avez l'un pour l'autre.
Complètement.
C'est la base dans le fond.
C'est la base, oui.
Avec un respect, puis on est capable de se parler.
On n'a jamais été dans la chicane.
On a toujours été dans l'écoute et dans l'amour.
Dans le respect. L'écoute et dans l'amour, tu sais.
Dans le respect.
L'amour-respect, dans une famille,
moi, je ne suis pas capable. Dernièrement,
des fois, entre frères, tout ça, ça se pogne, puis tout ça. Puis à un moment donné, j'ai fait,
les boys, moi, je ne veux pas ça. Je ne veux pas
ça ici. On se parle,
on ne chicane pas.
Essayons.
On est capable de se parler. On est une famille.
Tu as le droit qu'il te dérange ou il te fait chier. C'est normal. Des fois, on est capable de se parler, on est une famille, tu as le droit qu'il te dérange
ou il te fait chier, c'est normal,
des fois on ne file pas, mais parlons-nous.
Je n'aime pas ça qu'on se craque.
Mais tu as grandi comme ça.
C'est ça, et avec plein de monde
en plus. Comme je disais,
ma mère a une garderie à la maison.
À l'époque, elle pouvait garder 200 enfants
à la maison familiale.
Des fois, c'était les cousins l'époque, elle pouvait garder 200 enfants à la maison familiale. Puis là, des fois, c'était les
cousins l'été, c'était la garderie
l'été quand personne n'avait de l'école.
– Mais est-ce qu'il y a un danger
par rapport à ça
d'être plus facilement déçue de la vie
quand tu as connu ça
jeune, puis dans ton adolescence, cette
espèce d'univers
presque parfait,
tu sais,
au niveau de la famille?
Non, parce que je vois mes amis qui n'ont pas
eu ça, puis eux, c'est plus
tough. Tu sais, les relations,
des fois même, j'ai des amis que c'est plus
difficile avec leurs parents, qui ont de la misère à
juste passer un moment avec
leur mère ou leur père.
C'est pas un idéal qui te nuit,
dans le fond?
Moi, non, vraiment pas.
C'est ce qui m'a aidée, c'est ma base.
C'est ce qui tire vers le haut tout le temps.
Complètement.
Je veux dire, moi, je suis sortie de sa académie,
puis tout de suite, mon frère et mes deux cousins,
ils étaient là.
Ils me revenaient vite fait.
Je ne pouvais jamais, genre...
Non, non, inquiète-toi pas.
Tu ne vas pas quitter le sol, toi.
Pas vraiment.
Non, non, j'ai toujours resté bien sur le plancher des vaches.
Tu sais que tu ne seras jamais seule.
Non.
C'est ça que j'ai trouvé touchant.
C'est ça que j'ai trouvé ça le fun aussi
que ma famille soit en arrière de Guillaume aussi,
de l'amour qu'il leur donne et tout ça,
parce que c'est dur de vivre des fois
des moments difficiles,
puis que t'as plus tes parents.
C'est tough, là. J'imagine.
Moi, je fais juste...
Il y a plus son père, il y a plus sa mère.
Fait que de se retrouver...
Puis lui aussi, il est comme, oh mon Dieu,
c'est une belle base,
de s'accrocher.
Parce que vous avez quand même vécu des choses pendant la pandémie.
Il y a eu l'histoire des Gémeaux.
Puis la dernière histoire
avec le boulot.
C'est beaucoup.
Je pensais à toi vraiment, Émilie,
il faut compenser aussi ça.
Il faut faire face
pour quelqu'un d'autre.
C'est quand même un enjeu majeur. On dirait
quand c'est soi-même, il y a quelque chose
qu'on peut assumer, qu'on peut...
Mais quand c'est pas nous, puis qu'on a
comme le rebond de ça...
Ah non, c'est pas évident, là.
C'est pas évident.
Puis, je veux dire,
mon frère, ça a été un des premiers à dire
« à thème en tabarouette »,
parce que sinon, elle ferait longtemps
qu'elle serait partie.
Moi, je pensais ça.
Il y avait même des rumeurs dernièrement.
Il y a quelqu'un qui m'a dit « là, vous êtes en séparation. »
Je dis « non, non, non, on n'est pas en séparation.
On travaille notre couple,
mais ça n'a jamais été...
Ce n'est pas vrai.
Je m'en ai dit « ça n'a jamais été une option. »
Ce n'est pas vrai. Notre premier meeting de couple, puis je veux pas rentrer
dans les détails, notre première thérapie
de couple
j'avais un pied en dedans
mais j'avais un pied en dehors
ouais ouais, parce qu'à un moment donné
t'es fatiguée aussi de ça
t'es, moi je suis pas une fille
puis tu sais, puis Guillaume non plus
c'est ça qui est
on est pas des gens qui Moi, je ne suis pas une fille. Puis Guillaume non plus. C'est ça qui est...
On n'est pas des gens qui...
C'est comme de mal nous connaître,
de penser qu'on veut
foutre la merde. Moi, je ne suis pas
quelqu'un. Je viens justement d'une famille.
Moi, mon père a été dévasté les trois
dernières années. Je n'ai jamais vu mon père pleurer
autant par rapport à ce que Guillaume a vécu.
Parce que
on n'est pas des gens dans la controverse. vu mon père pleurer autant par rapport à ce que Guillaume a vécu. Parce qu'on
n'est pas des gens dans la controverse
de ma famille.
On n'est pas des gens qui
cherchent à...
On suit la patente.
Oui, je comprends.
J'ai une famille basic, basic.
On vient de deux mondes aussi,
Guillaume et moi.
Il vient du nord, je viens du sud
dans le sens que c'est
est-ce que je peux te demander comment il va?
il fait bien les choses en tabarouette en tout cas
tu vois
c'est comme un gros reset
de sa vie
c'est beau de le voir
c'est ça que je disais, je l'encourage beaucoup
parce que je l'ai encouragé aussi
c'était comme
tu travailles sur toi,
tu vas te faire aider parce que sinon,
on ne passera pas au travers.
Il y a trop d'accumulation de plein d'affaires.
Non, il fait très, très bien les affaires.
Il est assez impressionnant même.
Il est dans une forme physique hallucinante.
C'est même confronté.
Je suis comme, tabarouette!
Puis là, il est en train de se guérir mentalement.
Mais ce n'est pas évident.
C'est une grosse...
C'est dur, le rejet de ton milieu, le rejet de...
Oui, c'était violent.
Ça a été très, très violent.
Oui.
Le rejet et en même temps, tu vois ce que tu as fait.
Exact.
C'est-à-dire qu'il y a comme une provocation du rejet, tu sais temps tu vois ce que t'as fait c'est à dire que t'as comme
une provocation du rejet
de l'extérieur
quand on regarde ça
encore là je veux
je suis pas capable de
je veux pas le défendre
parce que si je le défend
je veux pas te mettre dans aucune position
je sais et c'est pas ça
mais c'est très...
C'est l'homme, c'est le père de mon enfant,
c'est l'homme que j'aime.
Je le sais à quel point
qu'il est bon, qu'il est généreux,
qu'il est... Je ne suis pas là pour
dire... Les gens qui le connaissent
savent très bien c'est qui.
Et toi, qu'est-ce que tu apprends sur toi
à travers tout ça?
J'apprends à être...
Écoute, je suis comme dans une...
Je me sens comme dans une crise
dans la quarantaine.
Oui, j'ai comme un...
Ce qui s'est passé,
tu sais, les trois dernières années,
tu en parlais, tu sais, oui,
vaccins, les Gémeaux,
la dernière vidéo, tu sais, je suis comme
OK,
moi, dans tout ça, tu sais, là, il faut que jeaux, la dernière vidéo. Je suis comme OK. Moi, dans tout ça,
là, il faut que je fasse attention à moi.
Il faut que
j'aille chercher
les outils qu'il me faut. C'est pour ça que je t'ai
dit, en 42 ans, j'ai commencé. Je n'avais jamais
consulté. Je rencontre des
personnes. Il y a des personnes autour de moi
extraordinaires que, mon Dieu,
nous aident et m'aident.
Je suis en remise en question sur...
Bien, pas remise en question.
Non, parce que les remises en question sont comme passées.
Mais tu apprends à te connaître.
Tu es peut-être en observation de toi.
Oui, exact.
Je suis en observation de toi. Oui, exact. Je suis en observation de moi.
Je suis très excitée pour ce qui s'en vient.
J'ai eu très peur que,
même pour moi, que ça soit fini.
Je disais à mes amis,
« Voyons, vas-tu encore faire ce métier-là?
Vas-tu? »
À un moment donné, tu te poses plein de questions.
Je veux dire, c'est atroce
ce que les gens ont dit de moi
aussi par rapport
à ce que Guillaume a vécu.
C'était rendu démesuré, je trouve.
Même par rapport à moi, j'étais comme « Oh mon Dieu!
Attends là! Wow! »
Tu reprends ton pouvoir.
Exactement.
Je suis en train de reprendre mon pouvoir
à cause de mes bases,
à cause de ma famille, à cause de mes amis,
à cause des gens qui croient en moi,
qui sont autour de moi,
puis qui font « Hey, là, tout va bien aller. »
« Là, là, fais-moi confiance. »
Puis on dirait que quand tu penses dans cette direction-là,
puis tu...
Tu sais, comme je disais, la sportive en moi,
qui fait « OK, j'ai tombé de la poutre,
j'ai mangé une esprit de débarque,
ou au cheval sur le toit,
peu importe, ça a fait mal.
Ça a fait mal, mais là,
OK, je suis back on track.
J'ai une santé,
j'ai mes deux jambes,
j'ai des enfants en santé,
on est encore des privilégiés,
on a un toit, le frigidaire est plein.
Tu sais, tu reviens vite à... Puis moi, je suis comme
ma mère, ma mère est comme ça, je suis dans un
voyage, puis à chaque jour, je suis comme...
On est chanceux.
Moi, j'apprécie les petites,
le matin, à prendre mon café,
puis regarder les enfants écouter
leur niaiserie sur YouTube,
je sais pas quoi. Puis je suis comme
dans ma maison à Saint-Sauveur,
la place où, dans Laurentide à Saint-Sauveur, la place où dans Laurentides,
d'où je viens,
proche de mes parents,
proche de mon frère qui peut débarquer,
ou ma belle-sœur.
Tu sais, moi, tout ça, c'est tout des cadeaux.
Fait que vite fait, je suis comme,
« Hey, OK, là, on… »
Tu regardes ce que tu as.
Oui.
Oui.
Parce qu'on est des esprits tous privilégiés.
Vraiment, là.
Puis, il faut...
Je ne l'oublie pas, ça.
Tu sais, vite fait,
je fais, OK, ça va.
Déjà, avoir autant d'amour
autour de soi.
Ça aide.
Ça aide parce que c'est sûr
si on avait été
toutes seules là-dedans.
Guillaume, il dit
s'il n'avait pas eu
ses enfants,
qu'il n'avait pas eu moi,
qu'il avait...
C'est ça.
Fait que t'es importante.
On est important
pour les gens.
Les gens rencontrent que tu fais
une différence dans sa vie.
Je crois, oui.
C'est dur de dire oui, mais oui.
Je vais dire oui parce qu'il me le dit.
Oui. Et tu le dit. Oui.
Et tu vas bien.
Oui, là, je t'émotive.
Pour vrai, je vais bien.
Ça fait partie du...
Je n'avais pas fait d'entrevue depuis.
Je n'ai quasiment rien posté.
J'ai fait comme un break aussi de réseaux sociaux.
J'avais besoin de ça avant.
Moi, je suis très active.
J'aime ça.
Je partage du personnel aussi, des voyages.
Je suis l'artiste qui en donne.
Mais là, j'ai pris un petit recul de tout ça.
Puis il va peut-être m'avoir,
je vais peut-être me concentrer sur d'autres choses.
C'est tough pour des enfants aussi
qui voient leur papa ou leur maman amochés.
Ce n'est pas évident.
Avant,
je partageais beaucoup d'affaires
de mon fils ou de nos vies.
Là, présentement,
je ne suis pas là.
Je ne sais pas si je vais redevenir ça.
Je ne le sais pas.
Non, tu n'aurais rien qui t'oblige à rien.
Non, c'est ça. Présentement, je ne suis pas là.
À part des beaux projets qui s'en viennent,
au niveau de mon travail, je trouveest ça. Là, présentement, je ne suis pas là. À part des beaux projets qui s'en viennent, là, ça, au niveau
de mon travail, je pense que ça fait partie
aussi un peu de notre travail de
faire la promotion de tout ça.
C'est ça aujourd'hui aussi.
C'est ça qui se passe. On est tous sur nos réseaux sociaux.
Tu es contente de parler de ça? Complètement.
C'est toi aussi, ta vie professionnelle.
C'est toi aussi. Mais j'aime ça
te connaître.
C'est juste quand tu parles de ta famille,
on a comme envie de les connaître.
On a envie d'aller au chalet.
Non, je te dis, je te dis,
tout le monde, tous mes amis qui me connaissent
sont venus. Ils font... Est-ce qu'on est
bien au chalet? My God,
on serait tout le temps là.
Oui, j'ai envie de bouffer la boue de ta mère.
Oui, puis les barbecues, puis le lac.
Non, non, puis... C'est vraiment mon petit... J'ai hâte, là. On part la semaine prochaine de ta mère. Les barbecues, le lac. Non, c'est vraiment mon petit...
J'ai hâte. On part la semaine prochaine.
On s'en va.
On essaie justement avec mes cousins.
On a tous les enfants.
Nos enfants ont à peu près tous le même âge.
À part Théodore, c'est le petit dernier.
Théodore, il est avec les 13-14 ans
et il se trouve très cool.
Il se met à leur niveau.
On essaie de faire toujours
la première semaine.
Et tu prêtes au niveau rouge?
Niveau rouge.
C'est personnel.
À date, on ne parle pas de personnel.
Tu vas m'en donner...
C'est moi qui ai mélangé. Tu m'en donnes trois.
Trois?
Oui.
On n'en prend qu'une dans le niveau rouge.
C'est toi qui l'as choisie.
Quelle est l'épreuve la plus difficile
que tu aies à surmonter?
À quel moment de ta vie aurais-tu voulu
que le temps s'arrête?
Quel est le plus grand deuil que tu as eu à faire?
Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe.
Le plus grand deuil.
Je n'en ai pas, je pense, présentement.
Un moment que tu aurais voulu que le temps s'arrête
ou l'épreuve que tu as eu à surmonter.
Je vais rendre ça un peu sympathique,
parce que je ne veux pas être dans le drama et tout ça,
mais le moment où j'aurais voulu que le temps s'arrête,
c'est quand mon chum est monté au Gémeaux.
Oh mon Dieu!
Marie-Claude. Je ne le savais pas, moi.
Je ne le savais pas, puis on était
à une semaine de notre mariage.
Ça, c'est...
Tu sais, je veux dire, on parle
des derniers événements...
Tu aurais voulu que ça ne se fasse pas,
que le temps s'arrête avant.
Oui, exact.
Premièrement, c'était ma première nomination
à vie au Gémeaux. J'étais tellement
heureuse avec si on s'aimait. J'étais comme
« Wow! » On ne fait pas ce métier-là
pour des nominations, mais quand ça arrive...
On est content. On est reconnaissant.
Exactement. Puis tu fais « Wow! » C'est un beau projet en plus
avec une équipe que j'aime et tout ça.
Je me suis mis belle. On s'est arrangé.
Puis lui aussi. Puis on était content.
On s'était loué même une chambre d'hôtel.
Après, les enfants
étaient settés pour qu'on
se passe une belle soirée, une belle nuit.
J'étais dans une bonne vibe.
Quand c'est arrivé,
c'est des genres d'affaires que tu fais
« Ah, pourquoi? »
Je te dirais que il s'est liché la patte le soir.
En tabarouette, en voulant dire,
ça n'a pas bien fini notre soirée.
Non, non, tu ne me fais pas ça.
Dans quel état tu es sortie de la salle?
Ah, écoute, j'étais désemparée.
J'étais désemparée.
Il y a le page qui est venu nous parler après.
Après ça, Jean-Philippe, je nous parler après ça, Jean-Philippe
disait on m'avait appelée
écoute moi j'étais
c'est comme si j'étais dans un cauchemar
j'étais là
mais pourquoi je vis ça
pourquoi tu me fais vivre ça
ah non j'ai pas trouvé drôle
j'ai pas trouvé drôle
tu te mariais la semaine suivante
la semaine suivante
j'ai appelé Louis Sigouin et c'est pas trouvé drôle. Tu te mariais la semaine suivante? La semaine suivante. Donc, il a fallu...
Là, j'ai appelé Louis Sigouin.
Et c'est pas des blagues.
Parce que là, à cette époque-là,
moi, j'étais à une semaine de me marier.
Je suis...
Demain, puis moi, je suis genre,
j'ai tout organisé.
Puis tu sais, j'aime ça,
m'organiser des fêtes, tout ça.
Fait que t'es fatiguée.
En tout cas, peu importe.
Puis c'est un moment heureux, tu sais.
Tu t'en vas te marier.
T'as toute ta gang.
Puis tu sais, ça va. On est'en vas te marier. T'as toute ta gang.
On est sur une bonne vibe.
Pourquoi?
J'ai appelé Louis Sigouin.
Mon frère m'appelle.
Mon frère aussi.
C'est quoi ça?
Qu'est-ce qui se passe?
Il va falloir que tu tailles mon chum ici.
Je parle juste de lui. Il essayer de comprendre l'autre côté.
Exactement, parce qu'il y en a un.
Là, je te parle de mon côté.
Il dira bien ce qui se passe dans mon sac de femme.
Je suis comme...
Oui, parce que si tu ne le sais pas,
tu t'en vas où?
Je ne le sais pas.
Tu dis, mais tu t'en vas où?
Tout le long qu'il s'en va sur la scène,
tu vas dire, mais je comprends pas.
C'est comme un feeling
de mal de coeur.
Moi, en même temps,
il y a quelque chose.
Si je dis,
il y a du courage,
le monde, il n'y a pas de courage,
mais en même temps, c'est qui qui monte sur un stage
en plein gala live?
Guillaume, après ça, par la suite, il m'a dit,
oui, oui, mais je l'ai déjà fait
bien souvent avant, tu sais, il avait déjà monté.
Mais moi, je ne me souviens pas
les fois où j'ai écouté des galas
et que lui, mais c'est arrivé, il paraît,
plusieurs fois, un moment donné, pour un prix,
il était monté. Ce n'était pas sa première fois,
ça a l'air. Mais moi,
je ne sais pas combien de fois Guillaume Lemaitivier
a monté. Moi, c'est la première fois de ma vie
que j'étais avec quelqu'un qui monte
sur un site sans me le dire
mais là c'est parce qu'à une semaine
là j'aurais voulu que le temps s'arrête
oui parce qu'en même temps t'étais comme dans le
une semaine plus tard on se marie, on s'en va
en voyage de noces, t'étais comme sur une lancée
tout ça
il a comme brisé la ligne de la lancée
est-ce que t'as remis ton mariage en question?
Ça faisait deux ans qu'on le remettait
à cause de la pandémie.
On était supposés se marier en 2020.
Puis on s'est mariés le 1er octobre.
Mon Dieu, j'ai commu.
C'est quand qu'on s'est mariés?
1er octobre 2022.
Ça faisait deux ans.
Tu te souviens de l'époque de la pandémie
que les gens se mariaient.
C'était comme dans six mois, on verra.
Parce qu'on ne savait pas combien de monde
pouvait avoir dans la salle et tout ça.
Moi, j'ai trop une grosse famille.
J'ai trop des amis.
Je ne pouvais pas être 50.
Comment ça s'est passé, le mariage?
Ça s'est bien passé malgré tout.
Je ne sais pas ce qui s'est passé.
Encore une fois,
tu fais bon.
Il m'a expliqué ce qui s'est là, tu sais, il m'a expliqué
qu'est-ce qui s'est passé dans sa tête.
Il m'a expliqué, tu sais, c'est ça, tu sais.
C'est comme ta paroi.
Là, on va juste aller jaser à quelqu'un
parce que j'ai juste besoin de décanter tout ça
quand je dis à quelqu'un, à une thérapeute, là, tu sais,
juste de faire, wow, tu sais.
Puis on fait une émission de tout ça.
Fait qu'on va se faire aider nous autres aussi.
Puis ce n'est pas gênant. On est très à l'aise
de dire qu'on a vécu des difficultés
puis maintenant, on pogne le téléphone
puis on fait « As-tu de la place la semaine prochaine? »
Puis là, depuis
le dernier événement, bien là, c'est
constant puis c'est très important puis c'est très
utile. Mais
oui, une semaine avant le mariage,
on a rencontré quelqu'un, puis bon,
on a décanté
tout ça. Puis là, je ne pouvais pas une semaine,
tu sais...
– Tu n'as pas le temps de te revirer de bord.
– Non, puis là, encore une fois,
oui, le discours,
mais encore une fois, je me dis, bien là,
il n'y a pas eu un accident, puis il a frappé quelqu'un,
ou il est en boisson, ou il a agressé
quelqu'un, ou il a... Tu sais, ou il a agressé quelqu'un, ou il a...
Tu sais, encore une fois, tu fais bon, bien...
Mais là, Émilie était fatiguée.
Le dernier événement,
c'est là que ça a un peu pété.
Tu n'en veux pas d'autres?
Non.
Non. Et c'est plus que clair.
Bien non, bien non.
Parce que là, à un moment donné,
c'est le monde qui nous connaisse.
– Ça t'enlève de la place aussi, ça.
– Oui, puis c'est...
C'est pas de l'énergie que je veux.
– Non, c'est ça, ça te prend beaucoup.
– Ça écoute, à un moment donné,
je veux pas tomber, puis là, moi, il faut que je sois solide
à côté de lui.
C'est lui qui est à terre présentement.
Je te dis, il va bien, mais il va bien.
Il survit, mais il survit.
Mais il est en reconstruction.
C'est qui
qui est solide
à côté, qui faut qu'il soit?
C'est moi.
C'est ça que je voulais compenser.
Moi, c'est à ça que j'ai pensé.
Bien oui.
Il faut qu'on en mette.
Il faut que tu assures.
Ben oui.
Puis je pense que le fait que je suis capable,
comme je ne serais plus capable,
c'est ça, on a des limites.
Mais c'est là qu'on va chercher de l'aide souvent.
C'est qu'on attend d'être rendu dans ces limites-là.
C'est ça qu'il n'y a pas de bon sens.
Tu sais, peu importe c'est quoi la raison,
mais on a tendance à vite passer par-dessus des événements.
Oui.
Et d'attendre que l'élastique va péter.
Mettre ça en dessous du tapis.
Puis là, quand on est sur le bord,
que l'élastique pète ou quand l'élastique pète,
c'est une reconstruction.
Complètement.
Complètement.
C'est ça qu'on est là-dedans.
On est là-dedans.
Mais oui. Puis je pense qu'on est là-dedans. On est là-dedans. Mais on...
Oui.
Vous êtes entourée.
Oui, on est entourée.
Et tu sens qu'il y a la volonté.
Ah mon Dieu.
Ça, c'est de la réponse importante.
Ah mon Dieu, c'est impressionnant.
Je...
C'est impressionnant.
Tu sais, autant... Tu sais, on... C'est un intense, c'est impressionnant tu sais autant c'est un intense
c'est un beau fou
puis quand il embarque dans quelque chose
il embarque à fond là, Guillaume
fait qu'il est à fond là-dedans
c'est très noble
c'est très très noble
il y a un côté que même je suis comme
wow, je trouve ça sexy
quelqu'un qui prend soin de lui,
mentalement, physiquement.
Tout, il y a comme un régime de vie.
Ewan, vraiment, je suis fière de lui.
Je n'ai rien à dire.
Il fallait qu'il fasse ça,
parce que sinon, je n'aurais pas suivi.
Les conséquences ont été graves.
Quand tu te rends là, c'est quand même fatigant pour toi aussi. Quand tu te rends là,
c'est quand même fatigant pour toi aussi.
Quand tu m'as amenée à ce genre de décision-là,
c'est récent.
La seule chose qui m'a sauvée,
c'est ma famille et mes amis.
Je ne sais pas ce qui serait arrivé
si je n'avais pas eu ma famille et mes amis.
J'ai eu une escouade autour de moi,
même qui ont été rough.
Même des fois, j'ai eu une escouade autour de moi même qui ont été rough même des fois j'étais comme ok
ils ont été rough envers
des fois envers Guillaume
qui ont fait là elle va partir
elle va partir
elle est fatiguée
un moment donné
t'as bien beau aimer
cet homme là mais un moment donné
t'es pas pour tomber
t'es pas pour crasher.
Mais c'est ça, ça a été...
Il ne veut pas me perdre.
Ça t'amène à penser à toi aussi.
Oui.
Puis ça m'amène à penser à moi.
Puis ça m'amène à faire...
Moi, avant Guillaume, j'avais des beaux projets
que j'ai mis sur pause.
Puis individuellement, pas pour... Je ne dis pas que j'étais malheureuse en faisant mes projets avec Guillaume, j'avais des beaux projets que j'ai mis sur pause, puis individuellement, pas pour...
Je ne dis pas que j'étais malheureuse
en faisant mes projets avec Guillaume.
Au contraire, tu sais, il m'a amenée
dans une belle, encore plus,
une belle lumière dans ce milieu-là.
J'en serais toujours reconnaissante
de qu'est-ce qui m'a amenée
à faire des beaux projets comme si on s'aimait.
C'est Guillaume, tu sais, qui m'a amenée
ce projet-là à la base, tu sais.
Moi, j'étais comme moins connue. J'étais moins... C'était Guillaume, la stara amené ce projet-là à la base. Moi, j'étais comme moins connue.
C'était Guillaume Laster là-dedans.
Puis avec Pas-de-plan aussi, on a une belle énergie.
Mais la locomotive, c'était Guillaume.
C'était lui qui m'amenait toutes ces affaires-là.
– Maintenant, tu vas être ta propre locomotive.
– Oui.
Puis il y a des beaux projets qui s'en viennent pour moi,
des projets qui me ressemblent,
des projets que je suis très fière de ce qui s'en vient, moi, des projets qui me ressemblent, des projets que je suis
très fière de ce qui s'en vient.
Très, très, très fière. Puis j'étais
très émotive quand j'ai eu ces appels-là
parce que c'est
vraiment fait sur mesure pour moi.
Ça, est-ce que tu peux en parler?
Ça va être mis en ondes quand?
Bientôt.
Il faut que j'attende un petit peu.
Je ne veux pas me fâcher.
Dans tes yeux, on sent que c'est quelque chose qui t'allume. Oui, il faut que j'attende un petit peu. Oui, c'est ça, je ne veux pas me fâcher. Mais dans tes yeux, on sent que c'est quelque chose qui t'allume. Oui, beaucoup.
Beaucoup. Alors, voici le niveau
Eros. Tu vends plus, j'ai cinq et tu réponds
à une question. Ah, je suis sûre.
Oui, bien, écoute, tu veux répondre à plus.
Oui, mais là, c'est ça,
on change de... Combien, une?
Tu m'en donnes cinq, tu en choisis une.
Moi, je n'en choisis pas. Quatre, cinq.
Voilà. Quelle est ta définition du désir? Tu m'en donnes cinq, t'en choisis une. Moi, j'en choisis pas. Quatre, cinq.
Voilà.
Quelle est ta définition du désir?
Est-ce que la sexualité est un sujet tabou dans ta famille?
Comment concilies-tu vie intime et vie familiale?
Préfères-tu séduire ou te faire séduire?
As-tu déjà eu une peine d'amour?
Ah, mon Dieu, il y a plein de bonnes questions, là.
Wow!
J'aime mieux séduire.
C'est sûr que je suis plus une chasseuse.
Ah oui?
Oui.
Mais ce n'est pas ça qui est arrivé avec Guillaume.
C'est ça qui est spécial.
Puis un de mes amis, j'avais 34 ans,
puis là, je n'avais pas de chum, c'était compliqué,
puis tout ça, puis il m'a dit,
arrête d'aller chercher,
attends que quelqu'un vienne te chercher,
ça va être lui.
Je m'en souviendrai, tout le temps, il m'a dit ça,
puis j'étais comme, mais voyons,
si je trouve quelqu'un d'intéressant,
je vais aller le voir, je vais aller y parler,
je vais cruiser.
Moi, j'adore cruiser, on aime ça, c'est leest le fun cruiser quand tu trouves quelqu'un d'intéressant
c'est sûr
c'est excitant
mais tu vois
avec Guillaume c'est pas ça qui s'est passé
c'était autre chose mais
en fait c'était comme juste
ça a été un coup de foudre
assez instantané
le savais-tu à ce moment-là? l'as-tu ressenti le coup de foudre assez instantané le savais-tu à ce moment-là?
l'as-tu ressenti le coup de foudre?
est-ce que tu avais déjà ressenti ça avant?
jamais
tu sais que t'as tout le temps, il faut que tu sois toujours un peu proche de lui
dans une soirée, on s'est rencontrés
dans une soirée, puis il faut tout le temps que tu sois
ouais, c'était vraiment
particulier, c'était vraiment vraiment particulier
ça m'était jamais arrivé
parce que comme je dis, je suis plus une
chasseuse.
Je me souviens
quand j'étais plus jeune, une gang d'amis
et tout ça. J'étais comme, lui,
je vais sortir avec.
Ça finissait,
je sortais. Est-ce que c'était plus
comme un défi ou c'était de l'amour?
Non, non, c'était de l'amour. Moi, je suis une passionnée.
Ah oui? Non, non, c'était de l'amour. Moi, je suis une passionnée. Ah oui?
Oui, oui.
Moi, je suis une...
Puis ce qui est fou, c'est que je n'étais avec
qu'un pire que moi.
Guillaume, c'est un fou. Même que moi, je suis là.
Il est bien plus romantique que moi.
Lui, il faut tout le temps que ça soit comme les débuts.
Puis là, moi, des fois, je suis là.
C'est normal qu'il n'y ait plus les papillons comme les débuts.
Guillaume, il recherche toujours... – Les sensations fortes.
– Bien oui, exact.
On comprend le petit moineau.
Dans le sens que, oui,
il est vraiment plus...
Lui, c'est important.
Je suis pressée, je lui donne un petit bec sec.
Non, non, non, non. Embrasse-moi. Je ne peux pas lui donner un bec sec.
Il faut toujours que ça soit passionné.
– Mais oui, mais...
La vie,
vous avez les enfants.
Mais en même temps, il y a quelque chose que
je fais. Bien oui, je ne veux pas donner un petit bec sec
à mon grand-mère. Quand on parle de concilier, par exemple,
la vie intime et la vie familiale,
c'est possible.
Oui, c'est possible. Je trouve que c'est plus
dur au moment où tu deviens maman parce qu'on
dirait qu'il a plein d'affaires en tête.
La charge mentale. Avant d'avoir un enfant, mon Dieu, c'était qu'on dirait qu'il t'a plein d'affaires en tête. La charge mentale.
Avant d'avoir un enfant, mon Dieu,
c'était n'importe quand, n'importe où,
à Wey, ça allait bien.
Vous avez parlé
souvent de votre vie sexuelle quand même.
Vous êtes un couple, je trouve,
ouvert par rapport à ça. Il n'y a pas un tabou.
Non, complètement.
Discussion avec nos amis
et tout ça. Oui, on est quelqu'un sais, la discussion avec nos amis puis tout ça.
Oui, on est quelqu'un
qu'on ne recule pas.
Je n'ai pas parlé de ça.
Vous êtes à l'aise
dans cette zone-là.
Puis pareil avec,
bien là, on ne parle pas
de notre sexualité
avec nos enfants,
mais dans le sens que,
tu sais, on est des parents
qui, quand ils ont des questions,
on n'est pas...
Tu sais, je n'aurais pas
parlé de ça avec mon père
quand j'étais jeune.
Tu sais, admettons,
comment ça se passe
la première fois
ou comment...
C'est comme embrasser. Là, on a
Miro Manoé qui a 12 et 14 ans.
Fait que là, celui de 14 ans
est un peu comme... Il pose des questions
à Guillaume, puis Guillaume, il répond
aux questions. Je trouve ça beau
parce que c'est ouvert
dans le sens qu'on en parle.
Mais ce n'est pas un sujet à la table.
Alors toi,
là, ça va bien.
On va dans la chambre.
Oui, mais c'est quand même
intime pour un enfant
de parler de ça avec son parent.
Exact.
Moi, je vais le faire avec mon fils
de 7 ans.
Je sais que Guillaume, il y a des conversations
avec son plus vieux
et il me dit, il m' des conversations avec son plus vieux.
Il me dit, Manoué, il m'a posé cette question-là.
Je trouve ça beau.
Sinon, il se sent l'aise de le poser à son père.
Il sent qu'il a cette ouverture-là.
Oui, mais ça, c'est important.
Mais c'est plus dur en famille,
au niveau de la charge mentale.
C'est sûr que je suis moins... Disons que le soir, je suis fatiguée.
Je suis plus matinale.
Il a fallu faire un petit ajustement. Oui. Des fois, le soir, je suis comme... Oui, que le soir, je suis fatiguée. Je suis plus matinale. Fait que là, il a fallu faire un petit ajustement.
Oui. Des fois, le soir, je suis comme...
Puis là, il y a quand même... Oui, c'est vrai, demain,
il y a le cours de si. Ah oui, le tennis. Ah oui, c'est vrai.
Il faut que j'achète des balles de tennis. Ah oui. Écoute, c'est ridicule.
T'as-tu ça, toi, le soir, quand tu couches?
Oui, mais oui. Mais c'est un peu tout le temps.
Tu sais, cette charge mentale-là
qui est tellement attribuée aux femmes.
Les hommes étant revendiqués,
il y en a qui vont dire, écoute, moi, j'en ai de la charge mentale.
Mais c'est comme si les femmes
en portent beaucoup.
Ça n'arrête jamais. Pendant qu'on fait de quoi,
on pense à ce qui s'en vient.
J'ai oublié de mettre... J'ai pas mis
la pomme dans le lunch.
C'est des détails.
En même temps, on planifie les vacances qui s'en viennent.
C'est beaucoup de choses.
C'est beaucoup de choses. Il y a de la congestion.
Tu sais, pour arrêter ça,
ça prend un certain temps.
Tu sais, j'ai comme l'impression que les préliminaires,
des fois, on a l'impression qu'on n'a pas le temps,
mais on dirait que c'est là que ça en prend le plus.
Ça prend comme un ancrage.
Puis moi, mon chum, il adore les Primes-Landes.
Moi, c'est trop long. C'est comme à Away.
C'est inversé.
On est complètement inversé. C'est vraiment comme, je ne vais pas dire
parce qu'encore là... Mais parce que tu manques
de temps. Ben oui, puis moi
un moment donné, à abouti
là-dessus.
Je suis plus, c'est ça.
Oui, oui, puis c'est vrai qu'avant
on avait plus le temps, puis c'est ça que j'ai dit.
Avant, on avait juste nous deux, tu sais.
Je veux dire, tu débarquais
chez nous, puis c'est juste ça qu'on avait à faire.
Mais oui, mais la vie change.
Exact, exact.
Mais c'est lui qui garde quand même une chance qui est là.
Parce que c'est sûr que si, admettons,
il y avait deux Émilie dans le couple,
peut-être qu'on se perdrait un peu sexuellement.
Il te ramène.
Il me ramène.
Oui, oui, oui, C'est quelqu'un
qui me ramène.
Puis merci,
parce que c'est vrai
que des fois,
je veux dire,
on le voit.
On a des exemples
juste dans si on s'aimait,
on voit la sexualité.
Des fois,
à un moment donné,
ça se perd.
C'est toujours un...
C'est un enjeu, là.
Ça, l'argent,
la gestion familiale.
Tu sais,
on vit tous un peu
les mêmes affaires
dans un couple.
Ça finit toujours.
Oui, et il y en a un pour qui quelque chose est plus important.
Louise, elle a toujours dit aussi la vie sexuelle.
Ce qui est important, c'est d'avoir le même rythme.
Mais oui.
Si tu ne fais pas l'amour souvent,
mais que les deux sont d'accord,
ça marche.
Et quand il y en a un qui est en attente de l'autre,
ça se complexifie.
Exact. Puis on essaye le plus possible. Je pense que mon ch un qui est en attente de l'autre que ça se complexifie exact, exact, puis on essaye le plus
possible, je pense que mon chum il est plus en attente
que moi
puis il te le manifeste
mais au moins il me le manifeste
au moins on se parle
il vit pas en silence
il te le fait sentir en tout cas
dernière question Émilie
est-ce que la petite
Émilie serait fière de toi?
Oh, mon Dieu.
Bien, je pense que...
On peut-tu dire oui?
C'est dur de dire oui, hein, aussi.
Regarde, je viens léser plein d'eau.
Parle-toi, toi.
C'est comme si ça...
Oui.
Oh, Mon Dieu.
Oui.
Elle serait fière d'elle.
Oui, je me trouve forte.
Des fois, même que je suis comme... Mon Dieu, je me surprends. Je suis comme... Des fois, je que je suis comme,
mon Dieu, je me surprends.
Je suis comme, tabarouette.
Des fois, je suis dans mon auto, puis je fais comme...
C'est ça.
Je me trouve...
Oui, je me surprends même des fois.
Je pense que mes parents m'ont donné,
encore une fois, je reviens à mes parents,
mais cette force-là,
cette fierté-là,
j'ai quelqu'un quand même qui est fier,
qui est fier de ma famille,
de mes amis, de mon clan,
de ce que je suis.
Je suis fière de notre famille reconstituée,
moderne. Je suis fière de mon fils.
J'essaie d'être la
meilleure mère. Ce qui est le plus challengeant,
c'est, je trouve, le plus gros rôle,
c'est d'être maman.
Ça, des fois,
des fois, je me trouve
pas top.
On voudrait toujours être mieux. Ou des fois, tu regardes
une autre mère à côté de toi, puis tu fais, mon Dieu,
on voudrait qu'elle est mieux. Des fois, tu regardes une autre mère à côté de toi et tu te dis, mon Dieu, on voudrait qu'elle aille mieux.
Mais je pense que la base n'est pas pire.
Je pense que je suis une bonne personne.
Merci, Émilie.
Merci à toi.
Merci, mon Dieu.
Je vais me broyer dans mon char.
Je ne veux pas que tu dis
que j'aurais dû dire ça à la place
après tes auditions.
Merci à toi.
Merci de ta confiance.
Je trouve que tu es moi une belle personne aussi.
C'est bien fin.
Je te trouve très forte.
Vraiment.
J'ai envie de te parler en tant que femme.
Parce que je trouve que les femmes on compense beaucoup
oui on compense beaucoup
et on est forte
mais des fois on a le droit de débarquer du train
et t'as décidé de rester dans le train
alors bravo pour ça
et bravo pour le travail que tu fais
merci
de te mettre en observation
et de penser à toi,
de te mettre en premier
sans enlever l'amour que tu as
pour Guillaume.
Oui, bien oui.
Mais toi, prendre ta place.
Alors moi, j'espère que tu apprendras de plus en plus ta place.
Bien, Fionne, merci.
Merci, Mélibé Ging.
Merci à toi.
Merci à tout le monde d'avoir été là.
Cet épisode était présenté par Karine Jonca, la référence
en matière de soins pour la peau au Québec.
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