Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette - #82 Mégan Brouillard | Ouvre ton jeu avec Marie-Claude Barrette
Episode Date: November 25, 2024Rencontre avec Mégan Brouillard, une jeune humoriste en pleine ascension qui nous transmet avec énergie sa vision et ses valeurs. ━━━━━━━━━━━ 00:00:00 - Introduction 00:15:30 -... Cartes vertes 00:34:10 - Cartes jaunes 01:00:52 - Cartes rouges 01:09:39 - Cartes Eros 01:27:35 - Carte Opto-Réseau ━━━━━━━━━━━ L'épisode est également disponible sur Patreon, Spotify, Apple Podcasts et les plateformes d'écoute en ligne. Vous aimez Ouvre ton jeu? C'est à votre tour d'ouvrir votre jeu avec la version jeu de société. Disponible dès maintenant partout au Québec et au https://www.randolph.ca/produit/ouvre-ton-jeu-fr/?srsltid=AfmBOoo3YkPk-AkJ9iG2D822-C9cYxyRoVXZ8ddfCQG0rwu2_GneuqTT Visitez mon site web : https://www.marie-claude.com et découvrez l'univers enrichissant du MarieClub, pour en apprendre sur l'humain dans tous ses états et visionner les épisodes d'Ouvre ton jeu, une semaine d’avance. ━━━━━━━━━━━ Ouvre ton jeu est présenté par Karine Joncas, la référence en matière de soins pour la peau, disponible dans près de 1000 pharmacies au Québec. Visitez le https://www.karinejoncas.ca et obtenez 15% de rabais avec le code ouvretonjeu15. Grâce à Éros et compagnie et notre niveau rose, obtenez 15% avec le code rose15 au https://www.erosetcompagnie.com Merci également à Opto-Réseau, nouveau partenaire d'Ouvre ton jeu. Visitez le https://www.opto-reseau.com pour prendre rendez-vous dans l'une de leurs 85 cliniques.
Transcript
Discussion (0)
Bonjour tout le monde, bienvenue à Ouvre ton jeu, le podcast.
Je viens de terminer, vous voyez le verre vide de mon invité qui vient de quitter.
C'était Mégane Brouillard.
Mégane Brouillard, retenez ce nom parce qu'elle est là pour longtemps
dans l'univers artistique, humoristique du Québec.
C'est une jeune femme de 25 ans.
Je suis allée la voir en spectacle et vraiment, j'ai eu un coup de cœur, mais j'avais déjà un coup de 25 ans. Je suis allée la voir en spectacle et vraiment,
j'ai eu un coup de cœur, mais j'avais déjà
un coup de cœur avant.
Vous allez voir, elle apporte quelque chose.
Elle apporte premièrement
juste sa façon de nous parler,
son authenticité,
sa famille, ses valeurs,
ses valeurs de la famille
qu'on recherche, elle nous les
explique avec tellement d'amour
envers ses frères, son père, sa mère, sa grand-mère.
Quand elle nous parle aussi de sa grand-mère,
c'est magnifique.
Alors, je ne sais pas,
je me sens comme contente,
vraiment, d'avoir parlé,
d'avoir eu la chance d'avoir cette conversation-là avec elle.
Puis pour ceux et celles qui ne la connaissent pas,
parce qu'on la connaît, mais pas encore tant,
parce qu'elle est toute jeune,
puis elle arrive dans le milieu depuis peu.
C'est intéressant d'entendre une jeune femme de 25 ans
parler, de parler de sa génération,
de sa vision de la vie,
ça fait du bien.
Souvent, on est entouré de gens
qui ont presque le même âge que nous,
on reste un peu dans le même cercle d'amis,
mais d'arriver, d'aller explorer la vie
de nos jeunes, wow,
ça me fait du bien. Puis bon, il y en a aussi de 25 ans
parce que c'est drôle,
moi j'ai été habituée en télé, les gens étaient un petit peu
plus âgés. Pas tant,
mais quand même, on avait des...
Alors que dans le podcast, il y a des gens de 17,
18, 20 ans. J'avais
moins de monde qui m'arrêtait de 17, 18,
19, 20 ans pour me parler de ce que je faisais.
Alors là, ça m'arrive.
Il y en a qui sont dans la
vingtaine, trentaine et tout ça. Il n'y a pas
d'âge. Et je pense que pour
ceux qui sont justement les plus jeunes qui nous regardent,
vous allez être doublement contents d'avoir Mégane
parce qu'elle représente votre génération.
Alors, c'est bon tout ça.
J'adore, j'ai hâte de lire vos commentaires.
Puis allez-y avec vos commentaires.
Évidemment, on prend les commentaires respectueux.
Sinon, ceux qui ne sont pas respectueux,
on ne peut pas tolérer ça sur nos pages
parce que c'est
une forme d'intimidation. Alors, quand c'est
respectueux, les commentaires seront
toujours là, toujours prêts à partager.
Je veux remercier
les partenaires qui sont avec nous,
Karine Jonka. Et si vous vous rendez
sur le site web et vous rentrez
le code promo Ouvre ton jeu 15,
à ce moment-là, vous aurez 15 % de rabais. C'est vraiment important de comprendre que c'est seulement sur le site web et vous rentrez le code promo ouvretongeu15, à ce moment-là, vous aurez 15 % de rabais.
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C'est la même chose pour notre partenaire
Eros et compagnie. C'est aussi
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rose15. Et pour
nos partenaires OptoRéseau,
c'est un grand solde annuel, c'est
jusqu'à 50% de rabais
sur plusieurs montures
jusqu'au 10
janvier prochain.
Donc, profitez-en.
Et juste avant de vous parler
de mon équipe, je veux aussi
vous dire que vous pouvez
nous regarder sur Patreon.
Patreon, c'est une plateforme
où on retrouve
plusieurs, plusieurs podcasts.
C'est vraiment un lieu où on héberge nos podcasts,
mais qui deviennent comme...
C'est un lieu qui est personnalisé. On a
des niveaux. Vous pouvez l'avoir seulement
à l'audio, audio, vidéo.
On va pouvoir aussi répondre à vos
questions. C'est quelque chose de plus personnel.
Et sur Patreon,
le Ouvre ton jeu arrive d'avance et sans publicité.
Et aussi sur la communauté virtuelle,
le Marie Club,
vous avez aussi accès à Ouvre ton jeu
une semaine à l'avance et sans publicité.
Puis ça, c'est l'affaire dont je suis le plus fière.
C'est le Marie Club, cette communauté,
voyons, j'ai de la misère à le dire,
mais on va le dire tranquillement,
communauté virtuelle où l'humain est là
dans tous ses états.
Eh bien, ça prend vie, ça prend de la vigueur.
On est de plus en plus de monde
à adhérer à ce mouvement-là.
Et vraiment, c'est extraordinaire.
Alors, des fois, si vous avez la curiosité,
rendez-vous sur le mariclaude.com
et vous pouvez
aller voir ce qu'on a à offrir
au sein du Marie-Club.
Et maintenant, je vais remercier mon équipe
qui est patiente avec moi
parce que j'ai toujours plein de projets.
Ils sont toujours là. On arrive toujours
à les faire grâce à eux.
Alors, il y a Caroline Dionne
à la coordination, David Bourgeois
à la mise en ligne, Jonathan Fréchette
à la création numérique et Étienne Collard
à la captation. Alors maintenant,
on laisse place à Mégane Brouillard.
Tu sais, des phrases aussi simples
que ma mère, comme tu sais, dans la vie, ton bonheur,
c'est toi qui le choisis, c'est toi qui le fais.
Si tu décides que ça va être une bonne journée, si tu décides que malgré
l'adversité, tu vas avoir du fun,
ça va être le fun. Si tu te lèves en décidant que ça va être de la merde,
bien, ça va être de la merde.
Tu t'en allonges tout de suite.
C'est toi qui décides.
Fait que juste des phrases de même
qui tout s'est bien dans la vie,
puis que tu pars, puis t'es comme, ça part.
Ça y va.
Fait que je pense que c'est vraiment à elle.
Ta mère, elle croit en toi.
Bien oui.
Bien, vraiment plus que moi, je croirais jamais en moi.
Puis moi, je crois plus en elle
qu'elle, elle va jamais croire en elle, je croirais jamais en moi. Puis moi, je crois plus en elle qu'elle. Elle va jamais croire en elle, je pense.
Ouvre ton jeu est présenté par Karine Jonca, la référence
en matière de soins pour la peau,
disponible dans près de 1000 pharmacies
au Québec.
Le jeu de table Ouvre ton jeu
est disponible partout en magasin
et sur rendolf.ca.
Aujourd'hui, je reçois une fille
que c'est la première fois que je la rencontre.
J'ai été la voir en spectacle.
Est-ce que c'est vrai? Certain. Je ne savais pas.
Certain, je suis allée la voir en spectacle
et j'ai,
un bon Québécois, je dirais que j'ai
pogné de quoi. J'ai trouvé
que déjà son humour
avait, elle a déjà sa personnalité en humour,
son territoire, on dirait,
elle sait de quoi elle parle.
Je la compare à personne.
Je n'ai pas envie de la comparer,
mais j'ai eu un gros coup de cœur
comme toute la salle.
Moi, j'étais avec une de mes filles qui,
tu sais, on n'a pas le même âge,
mais on a trippé ces mêmes affaires
et on est sortis de là emballées.
Je l'ai vue dans plusieurs
entrevues et là, j'avais envie
qu'on la connaisse davantage.
Donc, bienvenue, Mégane Brouillard.
– Merci, je trouve ça tellement beau que les gens
viennent en famille, là.
C'est ça qui me touche le plus. T'es venue avec ta fille,
t'sais, t'as...
On a des vies tellement occupées, tout le monde
est tellement laudé de se trouver un soir de semaine
de faire réserve mercredi
on va être ensemble
la raison pourquoi les gens se regroupent
ça me touche énormément
t'es venue quand?
je suis venue le lendemain de ta première
le 23
au Jésus, quelle belle salle
j'adore cette salle, on se sentait vraiment proches
et j'ai aimé ça enlà. On se sentait vraiment proches.
Et j'ai aimé ça.
En fait, moi, quand je vais voir un spectacle et que j'oublie le temps,
je me dis, OK, je viens de vivre quelque chose.
Oui, j'ai oublié le temps.
Parce que quand tu as fini,
bien, pas fini, là.
Bien oui, tu as fini.
Puis en même temps, c'est correct de finir comme ça
parce qu'il n'y a aucune longueur.
Donc, qu'est-ce queir comme ça parce qu'il n'y a aucune longueur. Donc,
qu'est-ce que ça te fait
de vivre ça puis de voir
que ça marche?
Oui, c'est ça. C'est une des plus grandes surprises.
J'ai travaillé tellement fort pour que ça marche.
Je ne suis pas surprise que ça marche, mais
j'ai tellement passé mon temps
à douter. Je pense que c'est ça
qui fait qu'une partie de pourquoi ce show-là est bon,
parce que j'allais tellement douter.
On est tellement... C'est Matthew ça qui fait qu'une partie de pourquoi ce show-là est bon, parce que je l'ai tellement douté.
C'est Matthew Pepper qui fait ma mise en scène.
On a tellement partagé, on s'est tellement hostinés.
Il faisait la script édition aussi.
Ça, c'est tout moi, pep ou sondré.
J'ai pas envie de dire ces phrases-là, finalement.
On a tellement tout coupé pour garder
rien que ce qu'on voulait, tellement qu'un moment donné, le show était rendu
trop court. J'ai réécrit des affaires.
Tout est revenu. C'était vraiment le fun.
C'est très serré comme humour.
On ne perd pas une seconde.
Tu n'as pas d'accessoires.
Tu as un tapis, un micro.
Tu n'as rien.
Tu as vraiment ta façon de raconter
et ton débit aussi.
C'est toujours aussi intense.
C'est très rapide.
Il n'y a pas de pause. J'imagine,
dans quel état, quand tu finis un spectacle,
que tu es?
Moi, je suis le même dans la vie.
Ça gaule, je parle vite. Quand j'étais jeune,
ma mère allait essayer de me faire faire des...
J'ai commencé à faire du théâtre parce que ma mère était comme,
il faudrait que tu prennes des cours de diction, ça n'a pas de bon sens.
Les oncles à ma mère ne comprenaient jamais
quand je parlais. Ça a toujours été vite.
J'ai toujours parlé, j'ai toujours été extrêmement curieuse. Ma mère a dit que je ne fermrenaient jamais quand je parlais. Ça a toujours été vite. J'ai toujours parlé.
J'ai toujours été extrêmement curieuse.
Ma mère a dit que je ne fermais pas ma gueule dans le char.
C'est pourquoi ça?
C'est à cause que pourquoi de gosser,
de poser des questions et de jaser?
Quand je sors de là, ça va bien. Je suis contente.
À quel âge tu as su que tu voulais devenir humoriste?
J'étais à l'école de l'humour.
Je ne pensais pas que ça se pouvait encore.
Je ne savais pas que je voulais faire dans la vie. C'était une des grandes angoisses
de ma vie quand j'étais jeune.
J'étais tellement stressée du futur.
J'ai trouvé
des journaux intimes.
Je n'ai jamais été assidue
dans le journal intime, mais il y a
des journées sporadiques. Il y a une journée
de deuxième année, une journée de troisième année, j'ai retrouvé
ça. Je me rappelle,
il y a une page de cinquième année où
je ne sais pas si l'année d'après, je suis stressée
de faire mon anglais intensif de
sixième année parce que là, ça pourrait
m'ouvrir des portes, mais là, on ne sait jamais.
Je suis stressée de ça. Après ça,
c'est moi en secondaire 3 qui est stressée
parce que là, peut-être,
je travaille fort pour pouvoir faire
mes mathématiques fortes pour que ça puisse
m'ouvrir des portes parce que je ne sais pas
que je veux faire.
Mais tu ne sais pas quelles portes.
J'ai ouvert des portes, des portes, des portes,
des portes, puis tu es comme...
Je suis tellement stressée, je ne voulais tellement pas
manquer le bateau, je ne savais pas
que je voulais faire dans la vie.
J'ai fait mes auditions de l'école de l'humour
en me disant que je suis trop jeune, je ne serais pas pris. J'avais 18 quand je faisais les auditions de l'école de l'humour en me disant
ben je suis trop jeune, je serais pas pris
j'avais 18 quand je faisais les auditions
je serais pas pris mais
ça m'intéresse tellement, je veux savoir
de quoi ça a l'air pis je vais être comme au moins je vais savoir
les auditions, de quoi ça a l'air, je vais revenir
plus tard, plus préparée
pis là ça va marcher mais finalement j'ai été acceptée à l'école de l'humour
fait que là j'étais à l'école de l'humour, je me suis dit ça va pas de bon sens jouer ça
Ok mais attends mais quand t'as reçu ta réponse de l'école nationale de l'humour. Fait que là, j'étais à l'école de l'humour. Je me suis dit, ça va pas de bon sens jouer ça. OK, mais attends, mais quand t'as reçu ta réponse
de l'École nationale de l'humour,
comment t'as réagi? Comment ta famille a réagi?
J'étais vraiment contente.
Moi, j'étais quelqu'un, je l'avais pas...
Tu sais, il y a de mes collègues de classe
qui ont un post Facebook qui existe
de « Hey, je fais mes auditions de l'école de l'humour
où je viens d'être accepté à l'école de l'humour. »
Moi, j'avais pas fait de post.
J'avais gardé ça très tranquille, très low-key.
J'avais dit à mes parents, j'avais dit à mes amis proches,
mais il n'y a pas de post qui existe.
C'était très comme...
C'est mes petites affaires.
On va te checker ça.
J'ai gardé ça proche de moi.
Ma famille était extrêmement contente.
Mes parents sont très, très, très fans d'humour.
C'est des fans d'humour.
Ils ont vu plus de shows
cette année que moi.
Ils ont tout vu.
Ils ont tout vu.
C'est des gens qui comprennent le milieu
et qui les respectent beaucoup. Ça a vraiment aidé.
Est-ce qu'ils te trouvent drôle?
Oui. Oui, oui, oui.
Je pense qu'ils me trouvent drôle.
Ils disent...
Ma première, mes parents étaient là.
Vu qu'on les voit dans des vidéos,
des fois, les gens étaient comme, ah, j'ai regardé tes parents.
Ton père a pas ri. Je suis comme, non.
Ça fait 15 fois qu'il voit le show.
Mais je pense
plus qu'il rit. Je pense que
c'est pas des... Moi, j'ai vu, mais avec
Lou José Hood, j'étais assise dans le milieu. Il y avait mon père
d'un bord, ma mère de l'autre bord. Ils ont pas ri
une nostie de fois du spectacle. Je sors du show, je suis comme,
vous avez pas trouvé ça bon?
C'est comme, on a adoré, c'était très drôle.
Ils ont juste
oublié de rire. Ils n'ont pas, tu sais,
ils ne rient pas fort, fort dans un show.
Fait que, tu sais, là, le monde, ils ne riaient pas.
Je suis comme, ils ont trouvé ça drôle, pareil.
L'autre jour, mon père, il savait que j'étais à Brossard.
Il est venu de chuler avec moi toute la journée.
Il avait vu le spectacle. Après, à première, il est venu,
il était dans le bout avec mon technicien,
il regarde des affaires, checker le monde.
Ils sont très, très, très intéressés par ça.
Puis là, tu as 25 ans.
Oui. 25 ans et demi.
25 ans et demi. On dit encore les...
Après ça, on dirait qu'on les dit moins.
25 ans et demi.
Mais ta carrière, c'est toi
qui l'as quand même commencé
sur TikTok. Oui, bien, tu sais, moi, je suis sortie de... Je faisais l'école qui l'as quand même commencé sur TikTok.
Oui, bien, tu sais, dans le fond, moi, je suis sortie de... Je faisais l'école de l'humour de
2018 à 2020, qui est une
très mauvaise idée pour graduer.
C'est une mauvaise année, fait qu'il n'y avait plus rien.
Puis moi, j'avais comme... L'année de la pandémie.
L'année de la pandémie, si tout le monde est confiné,
c'est sur...
À cette époque-là, il n'y a pas tant de monde
que ça sur TikTok.
Sur Facebook, c'est des nouvelles assommantes,
c'est triste, c'est terrible.
T'as envie de t'ouvrir les veines.
Sur Instagram, c'est pas guère mieux
parce que personne ne vit rien.
Je passais beaucoup de temps sur TikTok.
Je passais 8 heures par jour, c'était terrible.
C'était un cauchemar.
J'étais enfermée, je suis retournée chez mes parents.
Il n'y avait rien à faire.
J'ai juste commencé à consommer beaucoup TikTok.
À un moment donné, les patterns de gag de TikTok
et la façon de monter m'ont un peu rentré dans la tête.
J'ai fait, je pense que j'ai une idée.
J'ai juste fait une idée.
Ça a comme poigné 200 likes.
J'étais comme, j'ai un projet.
J'avais besoin de projet.
J'avais besoin de faire.
Il n'y avait rien.
Il n'y avait rien dans mon horaire.
Je m'étais dit, au moins, je peux essayer de faire des TikToks,
chercher des idées.
Je suis chez mes parents.
Il y a plein d'affaires. Il y a une machine à coudre. Il y a un chien. Il y a un garçon. Je peux trouver des id tiktoks, chercher des idées. Je suis chez mes parents. Il y a plein d'affaires.
Il y a une machine à coudre.
Il y a un chien.
Il y a un garçon.
Je peux trouver des idées.
Je vais chercher des idées.
J'avais besoin de créer.
Des fois, les gens sont comme,
c'était comment de passer d'Internet à la scène?
C'était plus tough de passer de la scène à Internet
que j'ai faite au début,
que de retourner sur la scène après.
Oui, parce que tu connaissais la scène.
Je connaissais la scène.
J'avais ces référents-là.
En même temps aussi,
de faire des tiktoks, ça m'a vraiment aidée à être meilleure sur la scène parce que c'estais la scène. Je connaissais la scène, j'avais ces référents-là. Mais en même temps aussi, de faire des tic-tacs,
ça m'a vraiment aidée à être meilleure sur scène
parce que c'est moi qui fais le montage.
Alors, j'ai la mauvaise job de me réécouter,
de couper dans mes affaires.
Là, je n'ai pas compris ce qu'il y a dans ce mot-là.
Ça, c'est le fun.
Je pense que c'est drôle de shorter des secondes.
Quand tu coupes dans des secondes,
tu comprends que les secondes deviennent importantes.
Ça m'a full aidée.
Dans ton rythme.
Dans mon rythme.
Dans le fond, c'est pour ça
ton rythme qui est aussi...
Oui, je pense que c'est ça
ce que j'ai aimé.
Dans ton rythme,
dans ton show,
ça roule.
À quel âge ta fille?
Elle a 22 ans.
Attends, elle a 22 ans.
Elle a 22 ans.
Oui, elle a 22 ans.
Elle venait d'avoir 22 ans.
OK.
Puis elle, elle a trippé.
On est partis, je te disais,
on a quitté le Jésus
pour se rendre à la voiture avec le grand sourire. Ah, c'est belle forme. Puis tout le monde a trippé. On est partis, je te disais, on a quitté le Jésus pour se rendre à la voiture
avec le grand sourire. Puis tout le monde
était comme ça après. Ça fait du bien d'aller
voir un spectacle
qui nous fait du bien. Puis tu sais, tu parles normal
de personne. Tu sais, t'es pas dans
l'amertume.
Tu comptes ta vie. Mais je suis dans la taquinerie quand même.
Mais avec tes parents, trop.
T'as de la taquinerie aussi. Oui, t'as de la taquinerie.
C'est tellement avec de l'amour. Mais il n'y a pas de méchanceté.
Est-ce que tu es prête à ouvrir ton jeu?
Je l'ai déjà écouté.
Les cartes vertes, tu sais que
ce sont des questions qui sont plus générales.
Mais des fois, il y en a, ça devient très personnel
malgré qu'elles sont vertes.
On commence à être plus personnel.
Les cartes rouges, habituellement,
tu pars avec ton jeu.
Chaque invité a un jeu qui est différent. Il y a des
questions qui reviennent, mais ce n'est pas le même
mélange. Ces questions-là sont
personnelles. On a le niveau
Eros et compagnie,
sensuel et sexuel. La
carte OptoRéseau, c'est toujours une
question, je trouve, douce
qui nous permet de bien finir, ouvre
ton jeu. Et ton Joker, si tu trouves
que ça va trop loin
dans les sous-questions, tu dis,
OK, je mets mon joker.
Alors, je vais te demander de brasser,
mélanger les cartes vertes.
Tu m'en donnes ça.
André, je m'ai fait tirer au tarot.
C'était vraiment fun.
Oui. Écoute, j'aimerais faire ça un jour.
On dirait un peu le fun.
Moi, je ne me fais pas tirer au tarot,
mais c'est vrai qu'être dans cette position-là,
il y a quelque chose.
Tu as déjà fait tirer au tarot?as-tu déjà fait tirer au tarot?
Je me suis déjà fait...
Moi, je me suis fait tirer au tarot. Mon amie avait trouvé ça
sur
Marketplace. On était
dans le forum, dans la section
avec des tomates étranges.
OK. Au forum,
à te faire tirer les cartes au forum dans la section où il y a des tartes.
Je n'ai pas beaucoup de souvenirs, mais on a qu'est-ce qu'elle a dit.
Peut-être que ça s'est réalisé, mais c'était absurde.
Quelle est ta définition
de la famille?
Comment réagis-tu à l'autorité?
Quelle personne a fait une différence dans ta vie?
Quand je me regarde dans le miroir,
je vois. Quel est ton pire défaut?
Ouh!
C'est sûr que j'ai un problème avec l'autorité.
Oui. Quelle est ta définition de un problème avec l'autorité.
Quelle est ta définition de la famille, l'autorité?
Quelle personne a fait une différence dans ta vie? Quand je me regarde dans le miroir.
Je pense qu'il y a là que la personne qui a fait la différence
dans ma vie.
Je pense que ce serait ma mère à ce moment-là.
Je suis stressée d'être mère
juste parce que ma mère nous a tellement donné
que j'aurais peur de ne pas être capable
de donner autant à mes enfants.
Ma mère est enseignante, elle est prof.
Aussitôt qu'on était moindrement curieux
de quelque chose, elle nous poussait là-dedans.
Elle nous a poussé à faire plein d'activités.
Elle m'a dit des phrases qui me servent encore aujourd'hui,
qui me servent à aider mes amis
quand ils ont de la misère.
Des phrases aussi simples que ma mère.
Dans la vie, ton bonheur, c'est toi qui le choisis,
c'est toi qui le fais.
Si tu décides que ça va être une bonne journée, si tu décides que malgré
l'adversité, tu vas avoir du fun,
ça va être le fun. Si tu te lèves en décidant
que ça va être de la merde, bien ça va être de la merde.
Tu t'en allonces tout de suite. C'est toi qui décides.
Juste des phrases de même qui tout
s'est bien dans la vie, puis que tu pars,
puis t'es comme, ça part, ça y va.
Je pense que c'est vraiment à elle.
Ta mère, elle croit en toi.
Bien oui, bien vraiment plus que moi, je cro elle croit en toi. Oui, vraiment plus que moi.
Je ne croirais jamais en moi.
Je crois plus en elle qu'elle.
Elle ne va jamais croire en elle, je pense.
À ce point-là, je suis sûre.
Ma mère est très...
Je trouve que moi et ma mère,
on est deux femmes qui dégagent beaucoup d'assurance.
Quand tu grattes un peu, tu es comme...
C'est juste un...
Je ne sais pas. On parle fort. On rit fort.
On aime ça taquiner le monde. On a l'air comme au-dessus de nos affaires, souvent. C'était juste un... Je sais pas, on parle fort, on rit fort, on aime ça taquiner le monde,
fait qu'on a l'air comme au-dessus de nos affaires, souvent.
Moi, c'est souvent un commentaire qui m'est revenu,
« Toi, t'es sûr de toi,
toi, t'es conf... » Je suis comme « Non!
Je suis stressée à tous les soirs, je mets mort les doigts au sang, mais je sais pas trop
qu'est-ce qu'on dégage. » Fait que ma mère aussi,
c'est ça, c'est une femme qui dégage beaucoup d'assurance,
mais que je sais qu'au fond, elle est comme « As-tu fait la bonne affaire?
Je sais pas, qu'est-ce que tu as fait avec les gens? »
Des fois, elle est comme, « Fais-tu honte? »
Je suis comme, « Voyons, dans quel monde j'aurais honte de toi? »
Parce que tu la taquines quand même beaucoup.
Mais ce n'est pas quand je la taquine
qui la dérange face à ma mère.
Moi, je fais ça parce que c'est elle et ça vient d'elle.
Ce que je me dis, c'est que quand tu la taquines
à ce point-là, c'est qu'il y a une relation d'amour
qui est profonde pour te permettre ça déjà dans ta vie. C'est que quand tu la taquines à ce point-là, c'est qu'il y a une relation d'amour qui est profonde pour te permettre ça
déjà dans ta vie.
C'est que ma mère a fait ça.
C'est le langage d'amour de ma mère aussi.
Tu comprends?
Tu ne te mets pas à être bon pour taquiner le monde
tout seul.
On t'élève de même.
Après ça, on te lance dans le monde.
Qu'est-ce que tu retiens d'elle?
À quel moment tu te reconnais en elle?
Je ressemble souvent à ma mère.
Souvent, je fais des affaires, je fais « oui, ça, c'est sûr. »
J'allais dire parler fort,
mais là, elle serait pas contente.
Voyons, c'est la seule affaire que t'as appris.
Mais je pense que
dans essayer d'avoir du plaisir,
dans faire quelque chose. Ma mère a toujours dit
« faites quelque chose que vous aimez dans la vie. »
Je trouve que quand je me trouve très passionnée,
je me trouve très travaillante, puis je pense
que ça vient d'elle. Ma mère,
elle fait des...
Professeure, tu peux ne jamais arrêter si tu veux.
Oui. Elle enseigne à quel niveau?
Elle enseigne en 5-6e année
dans de l'alternatif.
C'est une école alternative. C'est une école qui a
vraiment le cœur, l'enfant au cœur
de ses enseignements. C'est vraiment
de pousser dans les passions des enfants encore,
d'essayer de leur apprendre en pensant en dehors
de la boîte, à essayer,
c'est pas des livres, c'est
créer des nouveaux systèmes pour que les enfants
apprennent, pis elle fait
des cours universitaires sur le site,
c'est pas pour avoir un plus haut diplôme, c'est pas pour être payé plus cher,
c'est juste pour apprendre plus, ma mère,
elle veut apprendre, elle veut travailler
sur les affaires, elle est très très cré apprendre, elle veut travailler sur les affaires.
Elle est très, très créative.
Quand elle ressort des affaires,
t'es comme, comment tu nous es arrivé avec ça?
Je trouve que je ressemble aussi
dans ma créativité là-dedans.
Oui, c'est vrai, c'est vrai.
Puis là, tu viens de dire aussi quelque chose.
Elle pousse les jeunes vers leur passion.
Oui.
Et ça, elle le fait avec toi aussi.
Bien oui.
Oui.
Ma mère m'a enseignée aussi en cinquième année.
Oh, ça va être particulier.
C'est intéressant.
Je n'ai pas une grande mémoire.
Il y a des gens,
en secondaire 2,
dans le cycle, le jour 7,
on avait de la mathématiques le matin.
Après ça, c'était à André-Médu.
Je ne me souviens de rien de ça.
Je me souviens que c'était une bonne année.
Ma mère est très créative.
Ce n'était pas de l'art plastique, c'était de l'art dramatique.
Il y a des jeux des chapeaux pour permettre
aux jeunes de devenir plus habiles,
à parler, à s'exprimer,
à communiquer avec les autres.
C'était quoi la question en bas?
La question à la base,
c'était
quelle personne a fait une différence dans ta vie?
C'est vraiment ta mère.
Moi, j'ai envie de te demander
comment, où est-ce que je m'en vais?
OK. Quand je me regarde dans le
miroir, je vois.
J'ai bien de la misère
avec mon image, on dirait.
Je trouve que des fois, je suis un rustre personnage.
Je suis comme, c'est qui là?
Un genre de madame
qui jase, elle ne ferme pas sa gueule,
elle veut nier son nom.
Je dis tes phrases des fois, je suis comme,
ça n'a pas de bon sens, mais on dirait que j'ai tellement
de rentrer dans ce milieu-là,
jeune aussi.
Je n'ai pas eu de job
corpo, de job où j'ai besoin
de dimmer ta personnalité
ou tu as juste besoin de...
Il y a un début, il y a une fin.
Rester professionnel.
Moi, j'ai toujours eu une job
où c'est de faire des blagues avec les gens,
c'est d'être le plus toi-même.
T'es juste authentique, de juste niaiser avec le monde.
Des fois aussi,
je parle à des gens comme s'ils se faisaient...
Tu le connaissais à lui?
Non, je ne savais pas c'était qui.
Je le trouvais smart
de parler au monde de même.
T'es comme ça. Là, assieds-toi.
Mais est-ce que tu te l'es fait dire? Est-ce que tu trouves
qu'il y en a des fois qui réagissent à ta façon d'être?
Pas nécessairement.
Je pense que des fois, c'est beaucoup pour du monde.
T'es comme...
Je trouve que briser la glace, c'est un art quand même.
Je trouve souvent que c'est un travail que je fais.
On dirait que c'est comme avant de se mettre dans l'eau froide,
t'es comme trop hauteur.
« Hey, salut! »
Juste se présenter à quelqu'un.
Des fois, je trouve que j'avais appris ça de Julie Dignard.
Elle se présentait tout le temps aux gens rapidement,
créait un lien.
Comme ça, on dirait que ça enlevait tout le malaise de... Tu rencontres
des gens que tu ne connais pas pour la première fois,
puis ça met tout le monde en confiance,
puis tout le monde est plus relax, on dirait,
puis tout le monde est plus propice à être eux-mêmes.
Ça, c'est important de le faire.
Je te dirais, même quand tout le monde va te connaître,
va te reconnaître, de se présenter.
Oui, c'est ça. De jamais prendre pour acquis
que parce que tu as passé à TV
ou quelque chose que les gens devraient savoir.
Moi, j'en ai vu des gens,
des gens des personnalités publiques, des fois,
je disais, mais vous ne vous présentez pas.
C'est ça.
Parce qu'il faut qu'on se présente.
Oui, mais des fois,
on le sait. Je dis, mais mettons
que c'est qui tu te présentes.
Ou ne serait-ce juste pour la danse.
Moi, c'est Mégane, toi, c'est...
Oui, ça change la donne pour n'importe qui.
Ce que je veux dire, c'est ne pas jamais ça.
Parce que c'est tellement intéressant,
quelqu'un qui arrive, bonjour, je suis.
C'est vrai que ça ouvre la chose.
Mais ça, j'essaie de...
Des fois, je l'échappe.
Des fois, tu tombes dans ton anxiété à toi
et tu es comme, OK, je ne veux pas déranger les gens.
Je ne sais pas qui est-ce.
Tu es anxieuse dans la vie?
Pas tant que ça.
Je me régule bien quand même,
mais on a tous nos...
Je ne dirais pas que c'est de l'anxiété.
C'est juste un petit stress de,
je ne veux pas déranger le monde.
Tu as 25 ans.
Ta tournée commence.
Tes salles sont pratiquement pleines.
Tu fais les grandes salles du Québec.
Tu t'en vas partout au Québec.
Ça, je suis contente.
Tu comprends, il y a des humoristes
qui ont souhaité ça toute une vie.
Oui, oui.
Puis ça n'arrivera pas tout à fait comme ça.
Ça, est-ce que c'est angoissant
ou c'est un jour à la fois?
C'est plus... On dirait que je un jour à la fois? C'est plus,
on dirait que je suis plus comme dans la reconnaissance
que dans l'angoisse. Je suis plus, je suis très
consciente de ma chance, je suis très consciente
que c'est une question
de travail, de chance,
d'être à la bonne place au bon moment,
d'un mélange de talents,
d'être encadré par les bonnes personnes aussi
qui m'ont permis de me rendre là.
Moi, j'ai tellement une bonne équipe,
j'adore mon gérant, Alexis,
qui prend toujours le pouls,
qui me pousse à me dépasser,
de faire comme il croit plus que moi.
Je pense que c'est ça qu'il faut dans un gérant
qui est comme, OK, j'ai booké ça.
Il a booké le théâtre Saint-Denis.
J'étais comme, t'es fou, ça, comment?
Alexis, dans quel monde?
Non, non, je pense qu'on peut y arriver,
je pense qu'on peut y arriver, fais-toi en pas avec ça.
Fait que t'es bien entouré avec des gens qui y croient
pis c'est un mot que j'aurais jamais fait,
j'aurais jamais appelé, voyons, le Saint-Denis, c'est genre 2000 places.
Le parterre,
il reste la rangée, dans le fond,
ça n'a pas de bon sens. Fait que je suis extrêmement
chanceuse de ça, je le prends jamais pour acquis,
je trouve que ça n'a pas de bon sens, pis moi j'en ai vu,
j'en vois encore, C'est des humoristes,
là. Ils sont super drôles.
Ils sont extrêmement drôles. Ils pourraient les ramper
sur ça. Ces gens-là, ils auraient tellement de plaisir
à y aller, mais des fois, je ne sais même pas
pourquoi, mettons, ça ne fonctionne pas leurs affaires.
Je suis très reconnaissante que moi, ça fonctionne.
Puis aussitôt que je peux amener quelqu'un
avec moi, c'est sûr que j'essaie de le faire.
J'aimerais que tu me parles de Mathieu Pepper.
Mathieu Pepper! Oui, parce que moi, j'aime beaucoup
Mathieu Pepper. J'espère un jour, d'ailleurs,
qu'il va venir faire le Ouvre ton jeu.
J'allais vous aussi sur scène.
C'est
rafraîchissant. C'est quelqu'un qui parle de sa vie,
de ses angoisses.
Il va loin dans sa vie privée.
Et lui, il t'a
aidé. Comment
vous êtes connus, les deux?
Dans le fond, on a le même gérant.
OK.
On a le même gérant.
On dirait que les gérants, je trouve que c'est absurde pour les gens.
C'est quoi un gérant?
Parce qu'il y a des agents, plus, mettons, les comédiens.
Un agent de comédien, je ne sais pas.
Je vais dire un mauvais chiffre parce que moi non plus,
je ne connais pas les agents de...
Mais tu sais, comme une soixantaine des comédiens.
Oui, mais c'est des agences.
Des horaires, oui.
Parce qu'un gérant, pour nous, en humour,
mon gérant, il y a six.
Il y a six artistes.
Il passe ses semaines avec nous autres.
On s'appelle, je pense, à tous les jours
de gérer des affaires.
On est amis.
C'est un de mes amis de comment tu vas.
On s'entraide beaucoup.
On est comme plus une petite famille.
Mathieu, on a le même gérant, Alexis.
On a beaucoup de plaisir ensemble.
On a un humour qui se ressemble.
Quand je disais que j'aimais taquiner, Mathieu aussi.
On aime taquiner.
On se traite d'intimidateur souvent à la blague.
On aime se niaiser.
On se côtoie souvent depuis 4 ans, 4-5 ans
dans les soirées d'humour et tout aussi
l'autre jour, c'était la veille
de la première à Mathieu
je pense que c'est un anxieux
je pense que c'est assumé
il fallait que j'écrive un numéro d'humour
c'est les boys
qui finalement n'ont jamais été à la télévision
il fallait que je le fasse devant les boys
j'avais étonnamment jamais vu les boys
t'es plus jeune je le fasse devant les boys. Puis moi, j'avais étonnamment jamais vu les boys.
Non, mais t'es plus jeune, c'est ça.
Je suis plus jeune que les boys. Je l'ai jamais vu. J'avais tout réécouté.
J'avais appelé Alexis.
Je fais « Ah, je suis stressée. J'espère que ça va bien aller.
Tu pourrais-tu juste se rechecker, voir, faire sûr que
ça fonctionne avec les boys. »
J'ai bien compris c'était quoi les boys.
Mathieu était dans le véhicule. Il était comme « Envoie-moi ton texte.
Moi, anyway, je vais te faire de l'insomnie à soir. Je vais te racheter des jokes. Moi, jétait quoi les boys. Mathieu était dans le véhicule et il était comme, envoie-moi ton texte. Moi, anyway, je vais faire de l'insomnie
à soir. Je vais te racheter
des jokes. Moi, j'adore les boys.
Moi, je n'ai pas d'auteur.
C'est mon spectacle.
On dirait que j'étais tellement...
Je trouvais que faire un spectacle,
c'est comme faire une maison. Je voulais mettre les bases.
Le solage, je voulais le faire.
Moi-même, je voulais le faire. Je voulais décider
les grandeurs des pièces de la maison
j'avais pas d'auteur, j'avais pas besoin
de rajouter de blagues dans le spectacle
mais on dirait qu'il y a de la structure
j'avais besoin d'un architecte un peu plus
puis quand Mathieu m'a donné des super bons conseils
sur le numéro des boys, qui étaient pas
nécessairement des blagues, mais plus des
angles, plus de
ces jokes-là, ils vont avant eux autres
je pense que ça fait plus de sens,
ce paragraphe-là, « Faut-tu le monde? »
J'ai un fou de l'émotion de travailler avec.
Alexis, mon gérant, plus tard, il m'appelle
et il fait « J'ai eu un flash. »
Il fait ça à tous les deux jours, il y a un flash.
Il est comme « J'ai eu un flash. »
Je pense que c'est Pep qui m'a fait sa mise en scène.
Moi, je suis comme « J'aime fou le Pep. »
Je suis comme « Il n'y a pas le temps.
Il est débordé, ce gars-là.
Mais en même temps, j'aimais tellement les commentaires qu'il m'avait dit. Ça avait tellement été facile
et fluide que j'étais comme, OK, ouais, ouais.
Ouais, mais demande-y.
Moi, c'est ça que je suis trop gênée pour lui demander.
Parce que je ne veux pas qu'il se sente mal
de dire non. Je suis comme, demande-y toi.
Tu sais que ça y est temps.
Ça nous reviendra. Fait que là, Pep était comme,
je vais venir voir le show. Je vais checker
si je peux apporter quelque chose. Il est. Fait que là, il était comme, je vais venir voir le show, je vais checker si je peux apporter quelque chose.
Puis il est venu voir le show
puis il était comme,
ah oui,
il y avait déjà des idées
qui fitaient dans la vision
de ça
puis dans où
il voulait amener le projet.
Fait que là,
on a commencé
à travailler ensemble
à peu près en mars,
l'année passée.
Puis ça a bien été.
Ça a vraiment bien été.
C'était vraiment,
j'avais besoin de,
j'avais pas besoin
de nouvelles blagues
tant que ça dans le spectacle
plus que de challenger des idées, de les remettre en question, d'avoir quelqu'un avec qui m'a cité. Même'était vraiment, j'avais besoin de... J'avais pas besoin de nouvelles blagues tant que ça dans le spectacle, plus que de challenger des idées,
de les remettre en question, d'avoir quelqu'un
avec qui m'hostiler. Même si les deux, on s'estime
du même bord, de juste avoir quelqu'un qui fait l'avocat du diable
ou juste de valider des points de vue.
Ça permettait de le serrer encore plus. Oui, oui, vraiment.
Ah non, vous avez fait un méchant
beau travail. Vraiment, il est très honnête aussi d'avoir
quelqu'un qui est comme, tu sais, juste de...
De pas dans l'ego, juste de, hey, ça, c'était pas bon.
Puis t'es comme, ben non, ça, c'était pas bon. » Puis t'es comme « Non, ça, c'était pas bon. »
De vraiment te distancier de ton travail.
C'est pas moi qui ai né la chier.
C'était de l'autre côté.
Ce soir-là, ça a pas bien été.
C'est pas grave.
Fait que d'avoir quelqu'un
qui l'a vécu aussi récemment.
Mathieu, ça fait un an.
Une semaine après,
ma première se faisait un an
qu'il avait fait sa première.
Fait qu'il était passé dans le processus.
Il m'a tellement aidée.
Plusieurs fois, je lui aiais, enlevez-moi
Pop-Up! Enlevez-moi Pop-Up!
Il est tellement minutieux.
Il travaille
tellement bien.
C'est un passionné, lui aussi. Je pense que je m'entends
super bien avec les passionnés.
C'est un passionné. Il est rigoureux.
Il travaille fort. Il me revenait des notes
dans la nuit. Il est toujours
très bienveillant aussi. Moi, j'ai vraiment
été chanceuse de l'avoir. – Oui, c'est vrai.
L'entourage. – Oui, oui.
– Je trouve que tu l'apprends en jeune
et ça, c'est bon. Parce que des fois, si on apprend ça
plus tardivement,
une des forces
dans la vie, c'est de savoir s'entourer
de gens qui nous prennent
tels qu'on est, qui essayent
de nous améliorer, mais pas des gens qui essaient de nous changer.
Non. C'est on part de ça, puis comment
on peut améliorer? Il y a une différence entre
optimiser
quelque chose que tu peux offrir et dire, regarde, moi, j'aime pas ça
quand tu ris de même, moi, parce qu'il y en a
beaucoup, malheureusement. Puis ça, c'est dans tous les milieux de travail.
Oui, oui. On est toujours meilleur
quand on est soi-même. Vraiment.
Fait que t'es arrivée rapidement à ça.
Oui, vraiment.
Avant de choisir mon gérant,
j'ai eu plusieurs offres.
J'ai pris un an de temps de réflexion,
de juste rencontrer les gens,
de trouver la vibe,
d'y aller vraiment avec mon instinct
avant de prendre mon gérant, Alexis.
Encore même?
Oui.
Tu l'as bien choisi.
J'ai bien choisi,
mais tu sais aussi,
en début de carrière,
je suis capable de mettre les affaires dans mon horaire
tout seul. Ça allait bien.
Quand tu te regardes dans le miroir,
qu'est-ce que tu vois?
C'est cette jeune femme de 25 ans.
Une jeune femme de 25 ans.
Tantôt, tu as dit une matante.
Un rustre personnage.
J'ai la misère encore à m'apprivoiser.
Je fais un métier où rapidement, je me vois beaucoup. c'est ça juste le personnage j'ai de la misère encore à m'apprivoiser pis tu sais aussi
je fais un métier
où rapidement
je me vois beaucoup
je vois beaucoup ma face
tu te vois pas mal
ton affiche chien dents
tu l'aimes-tu?
oui je l'aime
ton spectacle chien dents
c'est beau
je l'aime vraiment
si l'émotion
est pas claire
en tout cas
je l'aime
vraiment contente
mais j'avais pas n'avais jamais pensé
que d'être de vouloir être moriste,
ça voulait dire faire autant de photoshoots.
Oui.
C'est un métier, être mannequin.
Ce n'est pas le mien.
Et là, est-ce que tu apprivoises la bête de la lentille?
Oui, je pense que c'est tout dans le...
Fake it until you make it.
Moi, je crois beaucoup en ça.
Tu es comme... Prendre grand respect. OK, oui, je l'ai. C'est correct. le... Fake it until you make it. Moi, je crois beaucoup en ça. Tu prends une grande respect.
OK, oui, je l'ai.
C'est correct.
Là, ça va.
Mais je pense qu'encore une fois,
je pense que c'est quand
tu es bien entourée.
Il y a tellement des...
J'ai fait mes dernières photos
de casting avec Andréane.
Elle était tellement bonne.
Elle m'a mis tellement à l'aise
que je m'accepte là-dedans.
Mais c'est dur, je pense,
de se voir autant.
Qu'est-ce que tu vois quand tu te regardes?
Une grosse face.
J'ai des bonnes joues.
On dirait que je suis là.
Une espèce de gros cheveux.
Ils prennent de la place.
Je ne sais pas que je vois.
Est-ce que tu vois un peu ton père, ta mère?
Je ressemble beaucoup à ma mère.
Je ressemble beaucoup à ma mère.
Il y a des photos, on est l'un à côté de l'autre. C'est ça. Je serais la fille de ma mère. Je ressemble beaucoup à ma mère. Je ressemble beaucoup à ma mère. Il y a des photos, on est l'une à côté de l'autre.
Je serais la fille de ma mère.
Je ressemble beaucoup à mon père
aussi. On serait plus dans mes
comportements.
Peut-être plus. Je pense que physiquement,
je ressemble plus à ma mère.
Tu la reconnais. Tu la vois en toi.
Oui, je ne peux pas m'en dissocier
de la bonne femme. Mais tu sais, les photos,
ça, c'est quelque chose.
En même temps, je trouve que pas m'en dissocier de la bonne femme. Mais tu sais, les photos, ça, c'est quelque chose. En même temps, je trouve que...
Je serais curieuse de t'en parler dans cinq ans.
C'est quelque chose qu'on apprivoise quand même
et qu'on finit par aimer.
Tu finis par trouver ton plaisir.
À chaque fois, je suis extrêmement reconnaissante
ou je fais un métier.
Tu sais, genre, j'ai un CCM,
un coiffure-maquillage par des professionnels. C'ai un CCM, un coiffure maquillage par des professionnels.
C'est un professionnel
de la coiffure
qui vient te coiffer.
Fait que t'es comme,
des fois,
tu te vois à ton maximum, là.
Oui.
Comme je pourrais pas
être plus belle que ça.
Il y a des professionnels.
Il y a une styliste,
il y a une fille,
elle a choisi du linge pour moi.
Ça, c'est...
On est extrêmement chanceux
de pouvoir avoir ça.
C'est juste que des fois,
après ça,
quand tu retournes
dans ton quotidien
où là, c'est toi
avec tes compétences
de personne normale qui reviennent, t'es comme, hé, là, c'est qu'il y a tellement des clashs,est juste que des fois, après ça, quand tu retournes dans ton quotidien où là, c'est toi avec tes compétences de personne normale qui reviennent,
t'es comme... Là, c'est qu'il y a tellement des clashs,
je trouve, des fois.
Ou des fois, genre, je suis comme...
Ah oui, je suis super belle. Je suis super...
Des fois aussi, pour des personnages
ou pour une vidéo, t'es comme... OK. Là, je suis
complète lève. Puis, il faut que je laisse aller
mon image plus loin. Déjà, en
commençant dans les TikToks, j'étais comme... OK. Bien, celui-là,
il va être drôle, mais je ne serai pas belle. Ça va être ça. C'est ça.
Moi, je vais être drôle. – Oui, parce que c'est un personnage.
– Bien oui. – Alors, niveau jaune,
tu vas m'en donner quatre, s'il te plaît, Mégane.
– Faut-il? À quel point il faut les brosser?
– Bien, comme tu veux. – Je pense que le décorum.
– Bien oui, tu peux brosser.
Ça fait quelque chose. Je dirais que ça fait ta roue.
– Ça fait dynamique. – Ça fait dynamique, c'est ça.
Quel trait de caractère
as-tu hérité de ton père?
Décris-moi ta relation avec ta mère.
Qu'est-ce que tu n'as pas reçu de tes parents
et qui t'a manqué?
Qu'est-ce que l'on te reproche le plus souvent?
Qu'est-ce que j'ai hérité de mon père?
C'est drôle de monsieur, François.
Je pourrais y aller. Qu'est-ce que j'ai hérité de mon père? J'ai parlé de ma mère. Je parle moins souvent de mon père. On dirait que c'est drôle de monsieur François j'ai hérité de mon père, j'ai parlé de ma mère
je parle moins souvent de mon père, on dirait que c'est plus un monsieur
qui est plus tranquille
François, Franceschi que je l'appelle
j'ai eu la chance d'avoir des parents extrêmement aimants
mes parents nous ont aimés, nous ont encouragés
je pense que des fois
mon père peut être plus short temper on dirait des fois... Mon père, il peut être plus short-temper.
On dirait...
Des fois, vraiment, ça va bien,
mais des fois, il y a des pitons
que tu ne peux pas peser là-dessus.
Il snap.
Il m'arrive de snapper.
Il m'arrive des fois...
Tu le fais-tu par exprès?
De snapper mon père?
Non, non, non.
Mais là, on dit que c'était plus quand j'étais jeune.
OK, quand tu savais quoi faire.
Oui, oui.
Non, des fois, c'était des pitons.
C'était juste genre, il y a eu une grosse journée.
Des fois, ça fait ça.
Des fois, il y a trop de stimuli.
Il y a trop d'affiches.
Là, je ne sers à rien.
Je ne peux rien. Je bogue.
Il va juste falloir défaire.
Quand il y a trop d'informations,
mettons juste la veille de ma première,
une grosse journée de stress,
ma mère m'appelle pour aller au
Ninja Warrior, je suis comme,
là, j'ai pas le temps aujourd'hui.
Là, aujourd'hui, j'ai pas l'espace.
Je peux virer un peu bête, mais au moins,
j'essaie de le nommer. Je suis comme, là,
c'est pas dans mes priorités
en ce moment, puis je vais rien faire avec ça.
Je peux boquer, là, des fois.
Puis ton père, il est comme ça.
Des fois, t'es comme, yy a rien à faire pour le moment.
Il va falloir revenir dans cinq minutes.
Il va falloir revenir plus tard.
Il faut juste comprendre les moments où c'est ça.
Parle-moi de ta famille.
Tu en parles beaucoup dans tes entrevues,
dans ton spectacle.
Raconte-moi ta famille.
J'ai une mère, Sylvie, qui est enseignante.
J'ai un père, François, qui est ingénieur,
mais qui travaille aussi sur la ferme.
Alors, mon grand-père, il avait des terres
de blédin à vache, de soya.
Fait que là, présentement,
ils sont en train de finir de labourer
et de finir la terre.
Fait que tu sais, il y a comme deux jobs.
Mais oui.
C'est ça.
Fait que tu as toutes les semences,
la belle labourie, les semences.
Oui, c'est ça.
Tout ça à l'automne au printemps.
Tout ça, c'est bien compliqué.
C'est bien du temps.
Ce que je trouve beau là-dedans, par exemple,
c'est que mes frères vont aider aussi.
Je trouve que les agriculteurs, on n'en parle pas assez,
mais ils travaillent terriblement fort.
Il y a un de mes frères qui fait ça plus à temps plein.
Mon père, il fait ça.
Il prend un break de sa job pour aller là.
Il y a mon autre frère,ère Nico qui est monteur de ligne
fait que toute la semaine
il travaille
à monter des boulons
des affaires
du métal
je sais pas trop ce qu'il fait
mais il y a un harnais
fait que c'est le fun
puis la fin de semaine
il revient le vendredi
samedi dimanche
il va aider à la ferme
fait que
on dirait
je viens de gens
qui travaillent extrêmement fort
pis qui comptent pas leurs heures
c'est de là que je viens
même moi je suis pas capable
de rien faire de tout ça.
Des fois, les gens, c'était comme si tout était...
Non, jamais personne ne m'a laissé chauffer un New Orleans.
Ah non, tu n'as jamais fait ça?
T'aurais-tu aimé ça, par exemple, faire ça?
Je pense pas tant, non.
Je pense que moi, ça a été...
On dirait, je ne sais pas, j'ai toujours eu des triggers, je pense.
Parce que moi, mes frères sont très sportifs
et très habiles physiquement.
Ils chauffent super bien.
Mon frère, il avait 6 ans,
ça chauffait le 4 roues, il chauffe tout.
On dirait que quand il venait
bon dans quelque chose, j'avais peur d'être à côté
et d'être comparé et d'être complètement nul.
Il y a des affaires où je me disais que c'était votre affaire
et qu'il allait faire d'autres choses.
Je m'étais convaincue que je n'étais pas bonne dans le sport.
Tu ne voulais pas être comparé.
Il était trop bon. J'ai peur d'avoir l'air
nul dans des affaires.
Même dans le sport?
Oui, dans le sport. Je commence, adulte,
à défaire ça, ces affaires-là.
Mes amis aussi, au secondaire,
étaient super bonnes.
Je me suis tellement poignée
dans mon corps. Je me trouvais tellement laide,
habillée dans la fête des dieux.
Je ne sais pas. J'étais tellement poignée. Je n'étais tellement pasignée dans mon corps. Je me trouvais tellement laide, habillée dans la fête des dieux. J'étais tellement poignée.
J'étais tellement pas à l'aise.
C'est sûr que j'étais pas bonne.
J'étais tellement jamée.
J'essaye d'accepter.
Parce qu'il faut que tu sois nulle, à un moment donné.
C'est pas grave.
C'est ça le processus de la vie pour apprendre.
On dirait que je le trouvais très vulnérabilisant,
le bout où j'étais nulle.
Apprendre à conduire aussi, j'ai haï ça.
Je me trouvais nulle. Je boquais. le bout où j'étais nulle. Apprendre à conduire aussi, j'ai haï ça. Je me trouvais nulle.
Je boquais.
À un moment donné, tu t'effaisses d'affaires.
En fait, du moulage, on dirait le bout d'être nulle,
dans le coup, ça me casse.
Mais là, je travaille là-dessus.
On dirait juste de le nommer, de savoir.
Je n'aime pas ça, être pas bonne dans quelque chose.
Il faut que je le fasse.
Je vais le faire.
Je vais être nulle.
Je vais travailler.
Le sport, c'était ça.
Mais moi, mon frère, n'importe
quel sport, dans 8 secondes, il l'a compris.
Là, tout est à côté. T'es comme, non, je ne suis pas capable de l'attraper
la balle. Là, lui, il se fait 2 heures,
il est rendu ailleurs, dans un autre niveau.
Je n'aimais pas ça.
Tu avais quand même un comparatif qui était élevé.
Un gars de 3 ans plus jeune que moi, quand t'as 10,
lui, il a 7, il comprend tout. C'est ça.
Toi, t'es la plus vieille?
Oui. Quand tu disais à l'école,
quand tu mettais ton costume déduit
et que tu n'étais pas bien,
parce que je pense qu'on est beaucoup à se reconnaître
quand tu dis ça,
est-ce que tu avais des complexes à ce moment-là?
Oui, mais rien de précis.
Juste tout en général.
Est-ce que tu ne te sentais pas à ta place?
Dans le cas où j'étais déduite,
je me trouvais... Je n'aimais pas ça. que tu ne te sentais pas à ta place? Dans le cours d'édu, je me trouvais...
Je n'aimais pas ça.
Je n'aimais pas ça, mais
je sais qu'à un moment donné,
j'essayais.
C'est ça qui arrivait, j'essayais.
Mais on dirait que tu ne peux jamais
vraiment apprendre dans les cours d'édu. J'ai comme l'impression
qu'ils n'ont pas le temps.
C'est fou comment on est plusieurs
à ne pas avoir aimé ça.
Pourtant, il y a des très, très bonnes enseignants
en éducation physique.
Mais il y a quelque chose,
c'est-tu l'âge qu'on a quand on est sur primaire,
secondaire, qui est difficile.
Je n'ai pas de souvenirs du primaire,
mais au secondaire,
ils ont tellement de groupes.
Ils envoient tellement d'élèves.
C'est tellement pas personnalisé.
Déjà, tu te sens comme de la merde.
En plus, le gars, il est comme...
Toi, là...
Quand ils nous choisissent.
Quand ils nous choisissent ou whatever.
Juste donner des ordres d'affaires.
Tout est quantifié aussi.
Mettons que t'es nulle à chier en français.
Les gens, à un moment donné, s'en rendent compte,
mais ils voient pas ta note à tous les fois.
Là, on a vu que t'as fait deux redressements assis
et c'était tout.
Dans le sens, on dirait que
tout le monde le sait.
Au lieu d'en avoir fait 20, toi, t'en as fait deux.
Tout le monde le sait que tu l'escapais le ballon au volleyball
et ça l'a arrêté le jeu.
Tout le monde est obligé de recommencer et ça gosse.
T'as raison.
C'est vrai qu'on voit le résultat.
C'est ça. Tout le monde le voit.
Ou encore, quand il fallait...
Les chefs...
Quand, mettons, on jouait au ballon,
puis là, il y avait les deux qui décidaient
pour telle ou telle équipe,
puis là, tu t'es pas choisi tout de suite.
Ça aussi, ça paraît.
Oui, mais nous autres, je pense qu'ils avaient arrêté ça.
Ils essayaient d'éliminer ça.
Fait qu'ils faisaient juste des...
Là, là, là, puis là...
Mais là, tu voyais quand même le monde,
mais s'ils t'avaient pas choisi,
ils étaient...
Le monde, il y avait quand même
un incontestable
pis souvent c'est les gens
qui sont cool
souvent le monde cool
sont super bons
dans les sports
ça va super bien pour eux autres
t'as l'air d'être indépendant
devant le monde cool
t'es comme ben c'est ça
mais toi t'étais pas cool
ben si ça c'est le concept aussi
que j'ai eu à défaire
en secondaire
t'arrives au secondaire
t'es comme ok
fait qu'il y a pas de
il y a pas une clique là
qui
il y a pas une clique là qui...
Il n'y a pas quatre filles
qui gèrent tout le monde.
Tout le monde est comme...
Tu sais, il n'y a pas de...
Je trouvais que c'était pas...
C'était plus lourd.
Je trouvais qu'il n'y avait pas
vraiment de cool
puis de pas cool.
Je pense que...
J'étais dans la moyenne.
Nous, ça allait bien.
Ça allait bien, moi, au secondaire.
Tu sais, j'étais quand même...
J'avais bien des amis.
Moi, j'étais...
Ma mère, elle m'a toujours dit...
Ma mère encore. Tu sais, comme si tu veux avoir du plaisir, il faut que tu t'impliques dans la vie mère m'a toujours dit, ma mère encore,
si tu veux avoir du plaisir,
il faut que tu t'impliques dans la vie.
Moi et mes amis aussi,
on était très impliqués.
On était dans les conseils étudiants,
dans le comité du bal.
On a fait le défilé de mode secondaire en spectacle.
Tout ça.
On était très impliqués.
Je connaissais bien du monde.
OK. Tu as déjà été mannequin., donc je connaissais bien du monde. OK, donc toi,
tu as déjà été mannequin.
Ça, c'est encore d'autre.
Ça, c'est encore d'autre.
Tout le monde était mannequin. En fait, c'était vraiment
une bonne soirée. Je ne sais pas pourquoi on faisait ça.
Ils organisaient un défilé de mode à l'école
où ça allait aider
un peu l'entrepreneuriat parce qu'il fallait aller voir
des boutiques, faire « voulez-vous nous passer du linge? »
« On va faire un défilé.
Je ne sais pas, c'est absurde, le secondaire, des fois.
On a fait ça.
Oui, mais c'est parce que tout est possible.
Oui, c'est ça.
C'est beau, par exemple, dans la tête.
Oui, oui.
Quand on a cet âge-là, c'est que...
Moi, j'adore croiser le monde de 15 ans.
Ils trouvent le fun, le monde de 15 ans.
C'est un monde de possibilités incroyables.
Ils ne voient pas toutes les limites
qu'on se met en vieillissant.
En même temps,
il y en a qui sont déjà cool,
ils ne prétendent pas l'être,
ils sont juste le fun.
Ils ont une créativité,
un essence qui est vraiment le fun.
Je trouve qu'on ne les écoute pas assez.
Tantôt, j'ai beaucoup aimé
quand tu parlais des agriculteurs,
parce que c'est une vie particulière.
C'est une vie particulière.
C'est une vocation.
Parce que toi, il n'y avait pas d'animaux.
C'était la terre.
Mais la terre, les gens oublient que il faut que tu t'en occupes.
Il faut que tu t'en occupes et il faut que tu prie qu'il pleut
au bon moment
et que le sol ne gèle pas avant telle date.
Le prix aussi,
après ça, les prix, ils varient.
C'est à la bourse.
Le bledin est en bourse.
Il y a tellement de stress.
Tu le vends cette journée-là, c'est éteint.
Tu t'en vas avec ton camion, il pèse le camion.
Ça va au poids.
Tu ne l'as pas vendu avant août.
Finalement, tu es perdue.
On parle de ça.
Nous, on a acheté... Mario, mon chum,
il a été élevé sur une ferme.
Puis on a acheté
la ferme quand ses parents
ont déménagé, mais il avait
déjà vendu le quota de vaches, mais il restait
35 terres. Et on
cultivait les terres.
Et quand j'allais
chez les parents de Mario avant qu'on achète
la maison, j'en revenais pas parents de Mario avant qu'on achète la maison,
j'en revenais pas quand même à parler de la météo.
J'étais là... Un thermomètre dans la fenêtre,
c'est un truc, le même.
Ma grand-mère, check au loin,
c'est parce que dans les terres, là-bas.
Il y a un vent du nord-est, ça, c'est pas bon.
Les feuilles sont virales en verre,
c'est une autre affaire.
Puis je me disais, mais...
C'est tellement, après ça, trop me disais mais c'est tellement après ça
trop d'humidité
pas assez d'humidité
pis
j'ai trouvé
assez intense
sur
la météo
et là
on a acheté la maison
les terres
il y a un an après
j'étais pareil comme eux autres
ben non c'est ça
là tu viens stresser
les grands vents
quand tes récoltes
sont presque prêtes
tu pourrais t'enlever
le lendemain matin
pis tout est cassé
dans le champ
pis ça vaut plus rien tu vas aller la beauté tu t'en vas ramasser après çaêtes, tu pourrais t'enlever le lendemain matin et tout est cassé dans le champ et ça ne vaut plus rien.
Tu vas aller au labo, tu t'en vas ramasser ça.
Après ça, d'un coup, tu t'en vas à la bourre,
peut-être que tu as fait 200 pieds, la machine a pété.
Oui.
Ça te prend une affaire, il y a rien que ça à l'autre bout du monde,
il faut aller chercher ça à Chamounigan.
C'est terrible.
Vous autres, il y avait-tu des roches?
Ben oui, il y a des roches tout le temps.
Oui, dans le Bas-Saint-Laurent, il y avait des roches.
Mes amis, Doua, l'autre jour, était comme...
Non, c'est... C'est-tu Doua? Ou c'est Sinem?
En tout cas, il y a une de mes amis, elle était comme...
Ah, j'aimerais ça venir et rocher,
voir. Pis t'es comme, ben non, tu veux pas venir et rocher.
C'est la pire des jobs. Là, tu te promènes dans le champ,
il y a une chaudière, tu ramasses la roche,
t'avances, t'amasses. Ben oui.
La roche, ça pousse. Ils viennent d'où, la roche?
Ben, c'est comme si tu cultivais des roches
à chaque année, puis des fois il y en a des grosses
faut que tu les enchaînes, puis tu les tires
avec le tracteur, c'est sûr qu'il y a des gens qui disent
mais qu'est-ce que c'est ça, mais avant
de mettre tes
summons, c'est la première étape
après ça tu commences à préparer ta terre
mais il faut être vaillant
pour être agriculteur, parce que tu peux pas
faire venir des professionnels à chaque fois
faut que tu te débrouilles.
Fait que quand ton tracteur brise,
tu essaies de le réparer.
Quand il y a trop d'eau dans les champs le printemps
puis que ça s'enlise,
ton tracteur s'enlise.
Fait que c'est...
Fait que toi, tu as tout vu ces étapes-là.
J'ai tout vu ça. Après ça, moi, je ne peux pas t'en parler en profondeur
parce que je te dis, je n'ai jamais fait le processus.
Ils ne m'ont jamais piqué là-dedans.
Je viens de ce monde-là.
Tu viens du monde du labeur,
du travail, de la terre. Du côté de mon père, c'est ça.
C'est tous des agriculteurs.
Du côté de ma mère, c'est plus des bûcherons.
Il y a une maison qui est bûcheron.
Ça travaille fort. Sa longueur de journée,
ça s'en compte. Avec les pelles mécaniques,
les affaires. Il y a un autre,
il conduit de la machinerie lourde sur un chantier.
Puis l'autre, il y a des...
C'est un éleveur porcin.
Fait qu'il élève des cochons.
Puis il y a des quotas de poules aussi.
Puis mon frère, il travaille là aussi.
D'élever des cochons, c'est un cauchemar.
C'est d'ouvrage.
C'est tout le temps.
C'est des êtres...
C'est terrible.
Il travaille tellement fort.
Oui.
Fait que là, tu vois que t'as pas pris ce chemin-là. Non, j'ai pas pris ce chemin-là. C'est terrible. Ils travaillent tellement fort. Oui. Tu vois que tu n'as pas pris ce chemin-là.
Non, je n'ai pas pris ce chemin-là.
Mais quand ils vont te voir,
j'imagine qu'ils sont pas mal
allés te voir, peut-être ta famille.
Ma famille est venue plus du côté
de ma mère, ils sont venus à Québec, puis du côté de mon père,
ils sont venus à Sétacène.
Et comment est-ce que tu sens la fierté dans leur regard?
On dirait qu'il y a
beaucoup de fierté. On dirait que cait qu'il y a beaucoup de fierté.
On dirait que c'est rendu gros aussi.
Je le constate.
Avant, on dirait que c'est le classique cliché
d'avant que tu fasses de la télé ou de la radio.
Ils sont comme, ouais, ouais, OK.
Dans leur tête, d'après moi,
je ne faisais rien de mes journées à Montréal.
Je ne sais pas ce qu'ils pensaient que je faisais.
Je travaillais fort.
Là, on dirait que c'est vraiment plus concret.
C'est le fun aussi d'avoir du concret à leur donner.
Ce qui peut être plus challengeant
que je n'avais pas pensé avant,
c'est qu'on fait un métier public.
Ma semaine, ils sont au courant
de ce que j'ai fait.
Ils peuvent avoir des feedbacks, des commentaires.
« Ouais, en radio! »
Je réalise que le monde...
Je ne peux pas venir faire... « Ouais, c'est ça, toi, il y a un cl, tu sais, le monde, moi, je peux pas venir faire...
Ouais, c'est ça, toi, il y a un clou, me semble,
tu l'as mal faite cette semaine, mais eux autres, ils peuvent faire ça.
Fait que, tu sais, des fois aussi, c'est...
C'est confrontant,
mais c'est le fun aussi, parce que ça veut dire
qu'ils écoutent, puis ça veut dire qu'ils suivent, puis ça veut dire
qu'ils sont impliqués, puis ça, c'est extrêmement
touchant, mais des fois, c'est...
Des fois, c'est juste pour être gentil,
c'est juste comme, ouais, puis ça, puis... Mais des fois, ça peut... Ça peut être gentil. C'est juste comme, ouais, pis ça.
Mais des fois, ça peut être confrontant.
Parce que pourquoi on me parle de mon travail?
Moi, c'est la fin de semaine. Je prendrais ça relax.
Moi, je comprends. Quand tu reviens,
t'aurais envie de prendre ça cool.
Hey, ma mère!
Tu ne l'as pas dit? T'as la radio demain?
Non, je n'envoie pas mon horaire de la semaine de qu'est-ce que je vais faire pour que tu puisses suivre
partout.
C'est une job aussi il va falloir que je rentre des comptes
de leur dire qu'est-ce que je vais faire
comment ça tu ne l'as pas dit
je n'ai pas pensé
je n'ai pas mis RCC dans les emails
je ne sais pas
Sylvie elle va être au courant
Sylvie il va falloir que tu racontes plus ta vie
ta relation tu me l'as racontée
j'ai envie de
qu'est-ce que tu n'as pas reçu de tes parents
et qui t'a manqué
qu'est-ce que j'ai pas reçu de mes parents
tellement de bonnes questions
nous autres, tous les ils ont toujours été là ils sont toujours venus voir qu'est- une bonne question. Nous autres, ils ont toujours été là.
Ils sont toujours venus voir
ce qu'on faisait.
On a fait tous les cours.
Mes parents,
au début,
leur situation financière
va vraiment mieux.
Mais au début,
mon père est ingénieur,
mais à contrat.
Ça fait que des fois,
il y a du travail
et des fois,
il n'y a pas de travail.
Ça peut être plus dur,
c'est plus instable.
Ma mère est enseignante,
mais elle commence.
Quand je suis née, mon père, il retournait aux études.
Il finissait son université.
Même malgré ça,
on a toujours eu
des programmes particuliers quand on était au secondaire
pour nous permettre de rester
motivés à l'école. On pouvait faire des cours
des ateliers de soi.
On a fait du taekwondo.
J'ai fait des cours de mannequinat aussi quand j'étais jeune, c'est vrai. Jwondo. Toutes les cours, je les ai faites.
J'ai fait des cours de mannequinat aussi quand j'étais jeune, c'est vrai.
J'avais oublié ça. Je suis un mannequin.
T'es un mannequin aussi.
On a fait ça. Faites des cours de danse, faites des cours de tumbling,
faites des cours de TA.
On a toujours, toujours,
ils sont toujours venus nous chercher,
ils ont toujours fait des lifts. Mon père, des fois, il travaillait à la maison.
J'ai abusé de... J'ai oublié mon sac d'études à la maison parce que je voudrais
le porter. Il venait me porter ça à l'école.
Ils faisaient de l'impro le soir. Il fallait qu'ils viennent
me rechercher. Ils venaient voir les matchs d'impro.
Mes frères faisaient du hockey. Ils étaient toujours présents
pour eux autres. C'est sûr que
je ne peux pas leur reprocher ça.
Après ça, qu'est-ce que je pourrais leur reprocher?
C'est une bien bonne question.
En même temps, c'est extraordinaire pour tes parents.
C'est une bien bonne question. En même temps, c'est extraordinaire pour tes parents. Oui, c'est une bien bonne affaire.
Oui.
Ça va me revenir demain.
Je vais être comme, ah oui, c'est ça.
Ça, les chiens étaient nuls là-dessus,
mais récemment, ça ne me vient pas.
Qu'est-ce que j'ai manqué?
Ça se peut que tu n'as rien manqué.
Ça se peut.
Oui.
C'est sûr que j'ai manqué de quoi, mais on dirait...
Mais c'est rare qu'on n'ait pas de réponse à cette question-là.
Non, c'est ça, j'ai pas de question, là.
Mais parce que t'es proche de tes parents.
Très proche des autres, je serais...
On dirait que je serais...
C'est pas facile, être parent, là.
Non.
Ça a l'air la job la plus tough au monde, là.
Fait qu'on dirait que je serais...
En même temps, c'est gratifiant, tu sais.
Ouais. Ben, je dis ouais. Ben, c'est gratifiant. Oui.
Je dis oui.
C'est ça.
Vraiment pas d'enfant à mon actif.
Non, mais je veux dire,
pour tes parents aussi,
ce qu'ils vivent présentement,
ils ont deux fils,
c'est gratifiant aussi
de voir des enfants
quand ils sont autonomes
ou peu importe qui ils sont,
mais de voir tes enfants
dans différents contextes,
c'est toujours beau pour mes parents.
C'est vraiment eux autres qui m'ont transmis l'humour.
C'est deux personnes extrêmement drôles.
Pas de la même façon, mais très drôles les deux.
Je pense que c'est des clowns dans leur travail respectif.
On a toujours été élevés dans l'humour, dans le plaisir.
Ça, je leur remercie vraiment.
Es-tu contente d'avoir grandi quand même sur une terre?
Je n'ai pas grandi sur la terre.
Moi, j'ai grandi...
Tu n'es pas tout le temps habitée là.
On n'a jamais habité sur la terre.
C'est mon père qui se rend jusqu'à là-bas.
OK, OK, tu n'habitais pas là.
Non, nous autres, on habite comme vraiment à Drummond,
qui est dans le milieu de...
Côté ma mère, c'est plus à Durham Sud,
qui est plus vers Richemont, en Estie.
Côté mon père, c'est Saint-Mercès-du-Richelieu,
qui est plus dans la région de Sainte-Yacinthe. Drum père, c'est Saint-Marcès-du-Richelieu qui est plus comme dans la région
de Saint-Hyacinthe.
Drummond, c'est vraiment dans le milieu de tout ça.
C'est comme l'épicentre.
Fait que toi, tu viens de la ville, dans le fond.
Je viens de Drummondville.
Dans ce cas-là, je vais te poser la question.
Qu'est-ce que l'on te reproche le plus souvent?
On me reproche bien des affaires.
Mettons, des fois,
j'ai reçu un message d'une madame qui était comme,
tu ne parles pas comme les gens de Drummondville.
À Drummondville, on ne parle pas comme ça.
Je ne pense pas que je représente
les gens de Drummondville.
Je pense vraiment représenter ma personne.
Après ça, je ne pense pas que
toute personne à Drummondville parle de même.
C'est sûr que tu inventes ton accent.
Des fois, il est moins pire.
Des fois, c'est plusire. Je pense que oui.
Des fois, c'est plus doux.
Ça dépend avec les gens avec qui je parle.
Moi, j'aime ça les accents.
J'aime ça le monde qui parle plus corsé.
Mais après, des fois, je sais qu'il faut se faire comprendre.
Des fois, juste à l'audio, c'est plus tough.
Des fois, sur scène aussi,
c'est sûr que la pédale est au fond de tout.
C'est la façon de parler à toi. C'est ça.
Tu n'inventes pas une façon de parler.
Des fois, on me le reproche.
Je suis comme...
Qu'est-ce que l'avantage j'aurais de ça?
On te reproche de ne pas parler
comme tu devrais parler.
Toujours de la misère avec le français.
Je ne suis pas bonne en français écrit.
Je n'ai aucun automatisme.
Pour moi, il faut que je me relise huit fois.
Je suis tellement concentrée à savoir
ce que je veux dire. Je veux le dire
et je veux le dire rapidement pendant que c'est le moment.
Je ne suis pas allée se renvoyer. Je le relis.
Je suis comme ça, pas de bon sens.
Les gens sont comme moi, mais relis-toi avant de l'envoyer.
Je suis trop énervée. Je vais me relire, je ne vais rien voir.
Je ne vais pas avoir des fautes.
C'est sûr que des fois,
le français, ça, j'ai de la misère avec ça.
J'aime beaucoup ça,
taquiner les gens.
Des fois,
il faut que tu trouves
le bon public pour ça.
Il y en a qui n'aiment pas ça,
se faire taquiner.
Je pense que,
majoritairement,
du temps,
je comprends rapidement
les signes de quelqu'un
qui ne veut pas se faire niaiser.
Il y a des gens,
ils sont comme,
tu niaises tout le monde.
Je suis comme,
mettons,
t'es déjà niaisé,
toi?
Non.
Je comprends que toi,
tu n'aimes pas ça. Oui, parce que, moi, tu te dois niaiser toi non parce que je comprends que toi t'aimes pas ça
mais là ouais, mais eux autres tu les niaises, oui parce que
moi on me battu le paper, on se niaise tout le temps
mais c'est très réciproque, puis je sais
qu'il est capable d'en prendre
moi aussi je suis capable d'en prendre
puis ça me fait rire, tu comprends
fait que des fois on me reproche ça
puis après ça, c'est sûr que ça va m'arriver
à un moment donné de dépasser les limites, dépasser les bornes
de dire à un enfant qu'il va blesser quelqu'un, c'est jamais mon intention je veux jamais blesser personne mais c'est sûr que ça va m'arriver à un moment donné de dépasser les limites, dépasser les bornes, de dire à un enfant qu'il va blesser quelqu'un.
C'est jamais mon intention. Je veux jamais blesser personne.
Mais c'est sûr qu'à un moment donné,
même quand tu te bats pour le fun
avec quelqu'un, ça se peut qu'à un moment donné,
tu t'y accroches un coude dans le front.
Je pense que l'important, c'est de se dire, excuse-moi,
c'était vraiment pas mon intention. Je vais me surveiller le coude la prochaine fois.
De bien choisir avec qui tu veux te battre.
Mais ça, des fois, me le reproche.
J'aime bien avec qui tu veux te battre. Faut te choisir avec qui tu veux te battre. mais c'est ça, des fois, on me le reproche. J'aime bien avec qui tu veux te battre.
Faut te choisir avec qui tu veux te battre.
Moi, j'ai été élevée avec deux frères.
On aime ça, je suis amoyée.
Mon père a été élevé avec un frère.
Ma mère a été élevée avec trois frères.
J'ai réalisé rapidement, à un moment donné,
j'ai été élevée avec bien du monde
qui a été élevée par bien des frères,
bien des frères et des sœurs.
C'est pas pareil.
Moi, j'ai pas de sœurs, je peux pas le dire,
mais j'ai vu des gens avoir des sœurs. J'ai fait, ouais, c'est pas ça qu'il y avait ici. Non, non, c'est pas pareil. Moi, j'ai pas de sœurs, je peux pas le dire, mais j'ai vu des gens avoir des sœurs,
j'ai fait, ouais, c'est pas ça qu'il y avait ici.
C'est très différent, tu comprends?
Ça, c'est sûr que ça m'a teinté aussi.
Ça a teinté comment ma mère, elle est.
Après ça, elle nous l'a donné aussi.
On dirait qu'on veut tous se pogner de même,
les côtés, mais verbalement aussi, des fois.
Ça doit pas être plate, là, chez vous.
Non, non, dans la famille.
Là, tes parents, est-ce que tes frères habitent encore avec eux?
Non.
Mon frère Mathis,
il habite sur la ferme.
Il habite très proche de la ferme.
Il a une petite maison sur la ferme,
sur le bord des terres, sur le bord de la machine.
Mon frère qui est monteur de ligne,
c'est que monteur de ligne, tu ne sais pas, tu es où.
Des fois, il a travaillé un stretch
de 22 jours, mettons, il était dans le nord.
Il est là tous les jours, tous les jours, il se lève.
Il va là pendant 22 jours d'affilée.
Après ça, il y a un mois de congé,
ou mettons, présentement, ils ont un contrat à Mégantic,
mais il y a un bout, il était au Saguenay.
Ça sert à rien de m'acheter de quoi, présentement.
Je suis là comme trois...
Il va chez tes parents.
Il habite encore chez mes parents, oui.
OK, je comprends, mais toi, t'es plus là.
Non, moi, quand je suis partie pour l'école,
je suis partie.
Je ne suis jamais revenue.
C'est ça.
Puis quand tu y retournes?
J'essaie de y retourner à tous les dimanches à peu près,
mais des fois, c'est compliqué dans l'horaire.
Puis des fois aussi, c'est des semaines qui brûlent.
Être Maurice, où ça prend du jus, c'est de l'ouvrage,
mais aussi, c'est beaucoup de route.
Ben oui.
C'est sous-estimé, ça, aux gens.
De te rendre à Montréal, Québec,
c'est un genre de 2h45, 3h.
Mais c'est le temps d'y aller,
c'est le temps de revenir.
Aussi, c'est taxant, je trouve, sur le corps,
de ne pas dormir chez toi, de dormir à l'hôtel,
de ne pas être dans tes affaires, être sur la route.
Une tournée, c'est quelque chose, une tournée.
Des fois, me rajouter
deux heures à l'Adramon
puis à revenir, des fois, je suis trop brûlée
pour y aller.
J'imagine quand vous vous retrouvez toute la gang ensemble.
Moi, du côté de ma mère, tous les dimanches,
il y a un souper où il y a ma mère, ses trois frères
et leurs enfants au souper.
Une fois par mois, ma mère a fait le souper là-bas.
On va au chalet à ma grand-mère.
Ça, c'est vraiment le fun. C'est vraiment drôle.
Ça permet de...
Je pense que
pour avoir des liens avec quelqu'un,
il faut juste que tu le vois souvent.
Souvent, c'est que tu le vois souvent.
Souvent, c'est ça le plus gros travail.
C'est quoi la relation avec ta grand-mère?
Moi, ma grand-mère a décédé.
OK, OK.
Malheureusement.
C'était à son chalet, mais moi, j'adorais... C'était à son chalet, mais elle n'est plus là.
C'était elle, elle n'est plus là.
Avant, c'est elle qui nous servait à tous les dimanches.
Elle faisait les repas.
Pour ma grand-mère, c'était tellement important.
La famille, elle adorait le rouge, ma grand-mère.
Maintenant, à chaque fois que je vois du rouge,
je pense à elle.
C'est une femme, encore là, extrêmement travaillante.
Elle s'appelait comment, ta grand-mère?
C'était Monique.
Monique, elle était travaillante.
Oui, extrêmement travaillante.
Elle travaillait dans une usine.
Après ça, son mari, mon grand-père,
est mort comme à 50, je vais dire 4 à peu près.
Elle ne savait pas conduire.
Elle avait 4 enfants qui étaient à ce moment-là
des ados, jeunes adultes à gérer.
Il fallait qu'elle apprenne à conduire,
à reprendre le travail familial,
élever tout le monde, s'assurer que tout le monde est correct.
Très le fun, nous autres,
elle nous gardait quand j'étais jeune.
Dans ma famille, il y a beaucoup...
Il y a un amour des enfants.
Il y a des familles qui aiment les enfants.
Ma grand-mère, elle aimait les enfants à la maison.
Mon oncle aime les enfants. Ma mère aime les enfants.
On faisait des jeux de nous garder
des gâteaux à la bouette.
Fait que là, ma grand-mère était avec nous autres. On remplait
un bol de bouette, on mettait des fleurs là-dedans.
Ça fait un gâteau de fleurs. Elle faisait
des chasses au trésor. Elle faisait un plan
de la maison qu'elle dessinait dehors.
Elle allait à un grand, grand terrain. Il y avait un chemin
des cabanes. Fait que c'était un chemin avec des petites
cabanes qu'ils ont bâties.
On dirait des genres
de petites remises faites en main.
Fait que tout le monde
en avait notre cabane
avec de la vaisselle là-dedans
qu'elle achetait dans les friperies.
On avait toutes nos petites maisons.
Ça n'a pas de bon sens.
Il y a un lac là.
Ils faisaient des chansons-trésors,
cachaient des affaires.
Il y avait des indices.
On pouvait gagner
des petites kits-cats.
Tout très, très, très,
très centré autour de nous.
Bon, il fallait fermer notre gueule
pendant Top Model.
C'était la seule règle. Il fallait éc pendant Top Model. C'était la seule ringue.
Il fallait écouter Top Model. C'était quoi l'autre aussi?
Attends, t'as... Les Feux de l'amour.
Les Feux de l'amour.
Ça, c'était terrible.
Ça, c'était une vache.
Ça, c'était une vache.
C'était un feu de l'amour.
Ça, c'était une vache. Il fallait écouter ça.
On était assis.
Puis, Monique, ça fait combien de temps mute. Après ça, on retournait jouer.
Puis Monique, ça fait combien de temps qu'elle est décédée?
Elle est décédée en 2016.
Puis c'était quand même...
C'était vraiment tough.
Elle ne voulait jamais aller à l'hôpital.
C'est une femme qui ne voulait jamais aller à l'hôpital.
Puis quand elle est rentrée à l'hôpital,
c'était un scan.
C'était un sapin de Noël.
Elle avait le cancer vraiment partout.
Fait qu'elle est partie vraiment rapidement,
comme sans crier gare.
C'est funéraille.
C'était le jour de mon bal.
C'était une grosse journée.
C'était compliqué.
Eh boy!
Parce que là, perdre une grand-mère,
c'est déjà difficile.
Moi, j'ai ma bague rouge.
Ce n'est pas ma pierre de naissance,
c'est pour elle, parce qu'elle adorait le rouge,
elle venait à mes secondes,
elle est venue voir mon,
t'sais,
elle a vu mon premier show d'humour,
ça me touche énormément,
je suis comme au moins ça,
elle le sait,
elle venait à mes tournois d'impro,
puis elle me faisait rire,
elle était très drôle,
ma grand-mère me faisait rire,
parce qu'elle était comme,
là, moi tout le long,
j'ai voté pour toi,
mais ta mère,
des fois,
elle votait pour l'autre équipe,
ma mère était comme,
ma mère est très juste dans la vie,
elle était comme,
je votais pour la meilleure impro,
puis des fois, c'était l'autre équipe, ma grand-mère était comme, moi j'ai voté pour toi tout le équipe. Ma mère était comme... Ma mère est très juste dans la vie. Elle était comme, je votais pour la meilleure impro puis des fois,
c'était l'autre équipe.
Ma grand-mère était comme,
moi, j'ai voté pour toi
tout le long.
C'était tellement...
Je crois que c'était tellement
le fun qu'elle fasse ça.
Elle était juste...
C'est-à-dire,
elle était de ton bord.
Elle était de mon bord.
Elle était comme ta mère.
À ce tout-là,
ma mère était comme,
ta mère, des fois,
elle votait pour l'autre équipe.
Ma mère était comme,
c'était la meilleure impro.
Puis ma grand-mère était comme,
toujours voter pour toi et moi.
Fait qu'elle était marquante
dans ta vie.
Mais oui, vraiment,
elle était très présente.
C'était vraiment,
c'était elle qui nous gardait ici, mes parents, avec quelque chose. C'est important,ante dans ta vie. Oui, vraiment. Elle était très présente. C'était elle qui nous gardait.
Ici, mes parents avaient quelque chose.
C'est important, ce rôle-là.
Oui, vraiment.
Niveau rouge, Mégane,
tu vas m'en donner trois, s'il te plaît.
Trois.
Merci.
J'ai arrêté de brosser.
Voilà.
Tu as trois cartes.
À quel moment aurais-tu voulu que le temps s'arrête?
Quelle épreuve fut la plus difficile à surmonter?
Qu'as-tu du mal à assumer?
Quel moment?
Le deuil de ma grand-mère, c'est le premier vrai
deuil de ma vie.
En fait, c'est le seul.
Ma grand-mère et mon grand-père, c'est les seuls deuils
que j'ai eus. On dirait que c'était tough.
J'ai l'impression qu'à chaque fois que tu vas à des funérailles,
tu penses à tout le monde qui peut mourir autour de toi.
Mon plus gros épreuve,
il n'est pas arrivé, mais j'ai peur que mes parents meurent.
Ça n'a pas de bon sens.
Ils sont là.
Ma mère, je n'arrête pas de dire, ça me fait tellement rire.
Je suis comme, tes funérailles, ça va être un cauchemar.
Il va tellement y avoir de monde à tes funérailles.
Il va tellement dire salut à tout le monde.
Les profs,
un ancien professeur,
de cinquième année,
nous autres, on était au centre d'achat.
Ma mère, c'était une vedette. On se faisait arrêter.
Les gens étaient comme, ah, c'est des adolescents.
Qui en ont eu avant.
Ça n'a pas de bon sens.
Personne ne s'est pas supposé arriver.
Un adolescent qui se revient
pour parler à sa prof de cinquième année,
t'es comme, qu'est-ce que tu leur as fait
à ces enfants-là?
Ce n'est pas une vraie preuve en même temps.
Mais ça, je pense que ça va être tough aussi.
J'ai deux frères, j'ai l'impression
qu'on va tous falloir que je fasse.
Deux gars,
très enfermés ces gars-là. C'est tout poigné.
J'ai l'impression qu'être d'ouvrage.
Et ça,
tu y penses souvent, à ça?
Pas souvent, mais j'essaie de profiter
de ce vie-là, parce que
quand ça cesse, c'est ça qui est tough.
Oui, parce que ta grand-mère est partie vite.
C'est le deuil que tu as connu.
Ça s'est fait vite, vite, vite.
Ça allait rapidement.
Donc, c'est important d'être à jour.
Oui, c'est important de prendre le temps. Dans une vie quiest fait vite, vite, vite. Ça allait rapidement. Donc, c'est important d'être à jour. Oui, c'est important de prendre le temps.
Puis aussi, dans une vie qui va tellement vite,
c'est tellement facile de...
T'es un peu partout, t'es un peu demandé partout,
puis de te perdre là-dedans.
Mais c'est important pour moi de revenir souvent.
Puis ce qui me fait de la peine aussi des fois,
c'est que ma mère, des fois, elle est comme...
Oui, mais là, t'es à tout le monde en parle,
c'est plate de revenir avec nous autres.
Je suis comme, c'est pas du tout suffisant.
C'est pas plate, ça sera jamais plate. J'est plate de revenir avec nous autres. Je suis comme, c'est pas du tout suffisant.
C'est pas plate, ce sera jamais plate.
J'ai plus de fun avec toi que avec whoever qui, quand même,
il est connu. Moi, je m'en fous de cette personne-là.
Être connu, ça veut rien dire.
Tout ce changement-là,
des fois, c'est tough.
Parce que ton changement a été vite aussi.
Oui.
Il n'y a pas de cours pour ça.
Il n'y a pas de cours. Just? Il n'y a pas de cours.
Puis justement, tu arrives à tout le monde en parler.
C'est absurde, là.
Tu sais, c'est beaucoup.
Oui.
C'est beaucoup.
Il y a beaucoup de monde qui regarde.
Puis aussi, des fois, tu te fais critiquer.
Puis moi, j'apprends avec ça.
Mais moi, j'ai choisi ce métier-là.
J'ai choisi de me faire critiquer.
Ma mère n'a jamais choisi que des gens critiquent sa fille.
Tu comprends?
Ça peut être tough pour eux autres aussi
de recevoir ça, de recevoir des gens
« Ah oui, on a vu ta fille là,
ta fille avait cette telle affaire. » De recevoir
des feedbacks, souvent, je pense que c'est beaucoup pour eux autres
qui n'ont rien demandé.
Fait que tu voudrais les protéger de ça.
C'est sûr. Après, des fois, les gens sont comme moi,
mais tu les montres beaucoup.
Ça fait trop partie de moi et je les trouve tellement drôles.
Ils ont du plaisir à faire ça. Moi, je sais que quand j'amène mes parents avec moi, puis je les trouve tellement drôles, puis ils ont du plaisir à faire ça.
Moi, je sais que quand j'amène mes parents avec moi,
quand je les mets dans des vidéos, il n'y a aucun vidéo
qui ont été mis sans leur consentement. J'aurais toujours
monté, puis ça m'a toujours fait rire.
Des fois, malheureusement, si je veux les amener
à moi, il faut que je les expose un peu à ça.
Des fois, ça peut être difficile.
Puis dans ton spectacle, je tiens dedans,
tu dis mon plus vieux, ma plus jeune.
Oui. dans ton spectacle, je tiens dedans, tu dis mon plus vieux, ma plus jeune.
Tu sais,
c'est,
tu,
on le sent que tu veux les protéger
dans cette façon
d'en parler
comme si c'était
tes enfants.
C'est ça.
Puis je les aime beaucoup
puis je pense aussi
que c'est important.
Moi,
je suis très chanceuse
d'avoir la famille aimante
que j'ai
puis des fois,
j'en parle avec mes amis
puis des fois,
ils sont comme,
des fois,
je me pogne avec eux autres aussi.
Des fois,
ça ne va pas puis ils font des affaires qui me gossent Des fois, je me pogne avec eux aussi. Des fois, ça ne va pas.
Ils font des affaires qui me gossent.
Moi, je réagis mal à une affaire.
Des fois aussi, ça va mal.
Je pense que c'est important de dire ça aussi aux gens qui pensent que tout est beau.
Des fois, ils me gossent.
Des fois, comment ils m'ont parlé, je n'ai pas aimé ça.
Mais le plus souvent, on essaie de se parler après
et de revenir.
Je pense que c'est ça qui est le plus beau.
C'est d'être capable de se parler et de se comprendre.
C'est la réconciliation après.
Vous êtes capable d'arriver là.
Je veux juste dire aux gens qu'il ne va pas tout le temps bien.
Des fois, ça gosse.
Des fois, ça l'accroche.
Mais l'amour, c'est ça.
C'est le même quand on se gosse et quand on s'aime.
Je pense que je suis proche de mes parents, de ma famille.
Mes parents nous ont élevés proches.
Ils ont donné du temps à nous. Je pense que c'est quelque chose mes parents, de ma famille. Mes parents nous ont élevés proches. Ils ont donné du temps à nous.
Je pense que c'est quelque chose qui te revient dans la vie.
Il faut que tu élèves tes enfants
à être proche de toi si tu veux qu'ils soient proches de toi.
Des fois, je vois
de mes amis que leurs parents sont comme
« Tu ne viens jamais nous voir. »
Tu ne venais jamais à voir quand elles faisaient telle ou telle affaire.
Tu n'y as pas appris à être présent.
Elle n'a pas appris à être présent pour toi.
Je trouve que c'est un apprentissage
qu'il faut que tu donnes à ton enfant.
On me l'a donné, ça.
Quand tu es avec eux, tu vas chercher quelque chose.
Ça t'apporte, tu donnes,
puis ça t'apporte aussi.
C'est ça, tu as du fun quand tu es avec eux.
Ils sont très drôles.
En tout cas, on les voit beaucoup.
Justement, quand on te suit sur TikTok,
on voit tes parents.
C'est comme si tu nous les fais aimer aussi, tes parents.
Tu nous les fais connaître.
Mais je peux comprendre
ta mère d'avoir peur de te
perdre dans un autre monde.
Des fois, ça
me fâche, mais ça vient me chercher
parce que c'est comme, c'est-tu moi
qui t'as fait sentir ça, que c'était plus important
pour moi d'aller parler qu'il y ait Guy Jodoin. Guy Jodoin, c'est l'exemple'ai fait sentir ça? C'était plus important pour moi d'aller parler avec Guy Jodoin.
Guy Jodoin, c'est l'exemple.
J'aime mieux parler avec toi
qu'avec Guy Jodoin.
J'aime mieux partir en voyage avec toi qu'avec Guy Jodoin.
J'adore Guy Jodoin. Rien contre Guy Jodoin.
C'est un gars que je connais depuis deux secondes, peut-être.
Guy Jodoin, moi, ça sera toujours...
J'ai changé.
Tu me trosses pas.
Tu penses que je peux virer de ça
soudainement
ça nous met en question
beaucoup
surtout quand tu parles de la télé
en tant que telle plus que de la scène
il y a quelque chose
par rapport à la télé qui est plus grand
que la nature
toi quand tu vas faire une émission
tu fais le tricheur, tu passes la journée là,
puis après ça, tu t'en vas.
Mais c'est comme si la personne,
c'est comme si t'arrivais dans
un autre monde.
Mais je vais pas te raconter ma journée, c'est plate à côté de toi.
Je fais, c'est plate, t'as ton âge,
c'est le vile, j'ai pas quoi te dire.
C'est super long.
C'est vraiment pas stimulant, ton âge.
C'est long, long, long, faut que tu sois concentrée à des moments, ça demande beaucoup d'énergie, c'est super long. C'est vraiment pas stimulant, ton âge. C'est long, long, long. Faut que tu sois concentré à des moments.
Ça demande beaucoup d'énergie.
C'est pas si le fun.
On a toutes les journées, c'est tout un travail. Je suis vraiment contente
de le faire choyer, mais c'est d'ouvert.
C'est pas le fun tout le temps.
Je trouve que des fois, quand on est dans le milieu artistique,
on est vite excusé
pour des choses dans les familles.
C'est pas grave si tu viens pas et tout est tellement occupé.
Je suis comme non, mais
je suis pas
plus occupée que tous les autres.
Ça se peut que j'ai une raison
de ne pas y aller, mais je veux dire,
faut pas m'excuser tout le temps
pour dire si tu viens pas, ça c'est correct.
Non, non. Parce qu'il y a comme vraiment
une vision,
une notion de
c'est comme une autre affaire
que tu t'es là 24h sur 24, mais non. Moi, c'est plus le contraire qui m'est arrivé. Moi, c'est plus des repro affaire que tu es là 24h sur 24
mais non
moi c'est plus le contraire qui m'est arrivé
c'est plus des reproches de pourquoi tu n'es pas là
mais je suis super disponible le mardi matin
moi le matin
c'est ça le samedi
je ne peux pas me revirer 5-10 ans
je ne peux pas
c'est ça
c'est qu'à un moment donné il faut travailler
pour avoir cette carrière-là
il faut faire des sacrifices
vous serez toujours ma priorité
mais c'est juste que des fois il faut que je dise des affaires
c'est sûr que la scène c'est différent de la télé
c'est comme si quelqu'un qui est à la télé
on le voit
avant c'était rien que la scène
c'est ça, la scène c'est comme
c'est un soir, tu faisais une émission
et tous les jours tu étais à la télé
même si tu enregistres toute la même journée
il y a l'impression que tu as travaillé tous les jours mais tu étais à la télé, même si tu enregistres toute la même journée.
Il y a l'impression que tu as travaillé tous les jours.
Mais tu disais, on a fait ça,
on a fait ça en rafale pendant trois semaines.
Mais c'est vrai que la scène,
c'est plus abstrait dans un horaire. C'est comme plus ou moins, je ne peux pas.
Mais surtout, c'est tué.
Une salle comme Albert-Rousseau à 1250 places,
pleine.
Là, il commence à comprendre.
Avant, c'était plus tough de faire.
Non, je ne peux pas être...
Je ne peux pas venir de...
Ça me fait chier de manquer ce party-là, mais je veux dire,
je fais ça présentement pour que
plus tard, je puisse venir au party,
pour que plus tard, ce soit assez solide
cette affaire-là, pour que je puisse dire
non, cette affaire-là. Mais là, pour l'instant,
j'ai 25 ans, il va falloir que j'exouille ça.
Il va falloir que j'y aille.
25 ans, écoute... C'est incroyable, ta carrière à 25 ans.
Oui, ça va vite.
Je peux imaginer que ça va vite pour tout le monde autour de toi.
Ça va vite pour me débrouiller.
Éras et compagnie.
Alors, tu vas m'en donner quatre, s'il te plaît.
Niveau rose.
C'est vraiment des belles cartes, par exemple. Oui, elles sont belles. Ça va être à quatre, s'il te plaît. Niveau rose. Je suis comme des cartes.
C'est vraiment des belles cartes, par exemple.
Oui, elles sont belles.
Ça va être à toi, ça, le jeu.
Tu t'en vas avec.
Ah, c'est à moi, ça? Oui, c'est ton jeu.
Quelle est ta définition de la séduction?
Préfères-tu séduire ou te faire séduire?
As-tu déjà eu une peine d'amour?
Comment te prépares-tu à une rencontre
avec un amoureux potentiel?
Je pense que je vais y aller dans...
Séduire ou être séduit?
Oui.
Être séduit, c'est pas une phrase.
Moi, j'ai bien de la misère avec ça.
Moi, ça serait mon niveau le plus...
La partie la plus vulnérable de moi.
On dirait que des fois, j'ai de la misère.
Moi, on m'a déjà dit des commentaires comme...
Pour voir comment tu creuses, c'est sûr que c'est...
Genre, les gens qui ont fait des commentaires,
c'est sûr que c'est pas bon comment tu creuses ou c'est sûr que c'est bizarre déjà les gens qui ont fait des commentaires c'est sûr que c'est pas bon
comment tu cruises
ou c'est sûr que c'est bizarre
ou c'est sûr
fait qu'on dirait que
tu deviens comme super
self-conscious de tout ça
pis t'es comme
ça doit être bizarre
comment je cruise
pis j'ai comme un
vraiment un gros manque
de confiance en soi
moi c'est sûr
dans cette
dans la catégorie rose
des roses et compagnie
on dirait
pis même quand je me fais séduire
des fois je suis comme
je pense qu'on me niaise
on dirait que j'ai la misère vraiment à capter
les signes, je suis vraiment pas bonne
Dans ton spectacle t'en parles, toi t'es célibataire
l'es-tu encore?
Oui
Puis tu l'as comme tout le temps été, c'est un peu ça que tu dis
Oui, oui, j'ai jamais
Audrey j'ai toujours fait, ah non mais ça va venir plus tard
mettons au sens où
après ça Audrey
faut que tu fasses ça au secondaire, mais il y a comme personne
qui m'intéressait vraiment au secondaire.
Puis la vie va vite. Je fais de l'impôt, je fais des affaires.
Puis après ça, à l'école
de l'humour, je me rappelle, moi, je travaillais
tellement fort. J'allais essayer d'aller à l'école
le jour. J'allais à l'école le jour, je faisais mes devoirs, je faisais mes affaires.
Le soir, j'allais essayer d'aller dans des soirées
d'humour pour voir les affaires.
Puis la fin de semaine, il faut que tu réécris un number.
C'est super taxant. Puis moi, je retournais à Drummond. J'allais travailler à la salle de spectacle. Fait que là, je faisais plein d'affaires. Puis j' de semaine, il faut que tu réécris un number. C'est super taxant. Puis moi, je retournais à Drummond.
J'allais travailler à la salle de spectacle.
Fait que là, je faisais plein d'affaires. Puis j'étais comme, on dirait que c'est un
blitz que je vais donner le deux ans de l'école.
Le bout où j'ai genre 19-20.
Un gros deux ans, je vais travailler
full fort. La fin de semaine, j'étais à Drummond.
Le soir, je suis dans les bars à regarder des shows.
J'écris des jokes. Puis j'étais comme,
après l'école,
je vais pouvoir aller dans les bars. Je vais pouvoir les veiller. J'avais calculé pendant l'école, je n'avais pas le temps d'être hangover. Fait que j'avais le temps d'allerris des jokes pis j'étais comme après après l'école je vais pouvoir aller dans les bars
je vais pouvoir les veiller
j'avais calculé pendant l'école
j'avais pas le temps
d'être hangover
j'avais le temps
d'aller à des parties
mais j'avais pas le temps
d'être saoule
parce que le lendemain
fallait vraiment
j'écris mes affaires
fallait vraiment
je retourne à Drummond
fait que j'étais comme
on dirait après
après ça s'en vient
après là
après j'y vais
je vais avoir l'aide
je vais avoir plus de temps aussi
pour m'ouvrir à quelqu'un
pour être plus vulnérable,
partager avec quelqu'un, donner du temps à quelqu'un.
Je n'ai pas le temps à donner à personne.
Ça ne sert à rien d'essayer de rentrer quelqu'un là-dedans.
J'ai fini l'école, c'était la pandémie.
J'étais dans le sol chez mes parents pendant un ou deux ans.
On dirait que ça m'a fucké là-dedans.
Est-ce que tu cherches un amoureux?
Je ne dirais pas que je ne cherche pas activement.
Je ne suis pas dans les...
Je suis comme...
Je suis perdue là-dedans. Je ne sais pas trop
ce que je veux. Je n'ai pas pris le temps encore
de m'asseoir assez pour faire...
C'est sûr qu'on dirait que j'aimerais ça
prendre soin de quelqu'un et que quelqu'un
prenne soin de moi, mais on dirait que ça demanderait
que je m'ouvre beaucoup plus que ce que je m'ouvre là.
Quel besoin
aurait besoin d'être comblé par quelqu'un
d'autre, amoureusement?
Je pense vraiment que prendre soin de quelqu'un,
c'est quelque chose que j'aimerais rentrer dans ma vie
prochainement.
Qu'est-ce que cette personne-là pourrait t'apporter?
Du
réconfort, juste une présence,
quelqu'un avec qui tu peux
être plus vulnérable. On dirait que j'ai de la misère,
être vulnérable. On dirait que c'est une position plus vulnérable.
Tu peux vraiment être vulnérable de même avec tes amis
ou juste avec des affaires, avec ta famille.
Je pense d'essayer d'ouvrir ces zones-là
que j'ai bien de la misère à ouvrir.
Est-ce que des fois, tes amis te présentent des gens?
Mes amis, moi, j'aime présenter le monde.
Ils me trouvent pas certain.
Non, les gens me présentent pas tant que ça dans le monde.
Non, les gens...
Les gens y croient pas, je pense.
Est-ce que ça fait du dating?
J'ai essayé les applications de rencontre,
mais c'était vraiment...
J'ai de la misère à gauger.
L'humour, c'est vraiment ma personnalité.
C'est vraiment ça.
Si je peux pas rire avec quelqu'un,
ce ne sera pas possible.
J'ai de la misère à gauger le niveau
de séduction et d'humour
et de comment bien mélanger ça.
J'ai toujours envie de puncher.
C'est super confrontant pour quelqu'un
qui fait juste tout le temps des blagues.
Mais des fois, je suis comme...
C'est fucking drôle,
mais c'est super confrontant.
C'est super lourd aussi des fois
j'ai juste de la misère à tout gauger ça
là aussi avec le
on dirait de mélanger la vie
personnelle, professionnelle, ma vie personnelle
est comme souvent à jour partout
juste de venir dans des podcasts, moi tu parles beaucoup
de toi, de ta famille, on dirait que des fois
les gens sont comme, ah oui, tu connais
Mike Ward, j'ai pas envie de parler avec
quelqu'un qui est comme « Tu connais Mike Ward? »
C'est ça, ils vont te faire parler
d'autres personnes
que tu peux connaître.
Des fois, les gens veulent vraiment juste bien faire
et ils sont juste comme « Ouais, moi, l'humour, j'aime beaucoup. »
J'ai pas envie de parler
d'Yannick Demarsino, moi, ici, ce soir.
J'adore Yannick, mais c'était pas ça.
C'est pas ça, mon projet, moi, ce soir.
On dirait que je suis très confi suis très j'ai l'air comme
beaucoup confiante
on dirait que ça dérange
bien du monde
je trouve ça des fois bizarre
les DM sur Instagram
de gens qui font juste
comme
on peut aller prendre
je sais pas c'est qui
mais en vrai
vu que c'est public
je trouve ça bizarre
j'ai comme la misère
à gérer
cette vie
de fille de 25 ans
c'est étrange mais dans tes amisérer, cette vie de fille de 25 ans.
C'est étrange.
Mais dans tes amis,
est-ce qu'il y en a d'autres qui sont comme toi,
qui sont célibataires?
Oui, c'est ça.
Oui, puis j'ai des exemples
de magnifiques couples
près de moi.
Beaucoup des couples
que j'aime beaucoup,
c'est des vieux couples,
c'est des nouveaux couples.
Il y a tellement de beaux couples
autour de moi.
Mais des gens célibataires aussi,
dans la même situation que moi,
qui n'ont jamais vraiment donné. Je ne trouve pas ça loser, mais je trouve ça bizarre. Mais des gens célibataires aussi, dans ma situation, qui n'ont jamais vraiment donné.
Je ne trouve pas ça loser, mais je trouve ça bizarre.
Tu penses que ta personnalité
est trop intense à certains égards?
Oui, on dirait que c'est comme...
Puis même les gens...
Des fois, les gens essaient de me guesser
avec quoi je devrais...
Ils sont comme, oui, oui, toi, ton genre,
des genres de pika, puis ça crache loin.
Je suis comme, pas nécessairement.
Mais on dirait que j'ai comme un drôle
de mélange qui existe peu
de ville et de campagne,
mais pas de banlieue, moi.
C'est bizarre.
C'est dur à trouver.
On s'amuse. L'homme idéal, ça ressemblerait à quoi?
J'aimerais ça quelqu'un de gentil,
quelqu'un qui est drôle, évidemment.
Quelqu'un avec des bonnes épaules.
J'aime ça. J'haïs pas.
Quelqu'un qui a de l'ambition.
On dirait que c'est important. Je ne demande pas d'avoir de l'ambition,
de conquérir la terre. Je veux juste quelqu'un de passionné.
C'est tellement important pour moi. J'aime tellement mon travail.
Il faut que quelqu'un...
Je pense, pour comprendre pourquoi je travaille autant,
il faut que tu comprennes c'est quoi avoir une passion,
c'est quoi aimer ce qu'on fait. On dirait que je trouve que les gens
qui n'ont pas de passion, je trouve ça dol, dol, dol, dol, dol. Même une passion qui ne m'intéresse pas, jerennes c'est quoi avoir une passion c'est quoi aimer ce qu'on fait je trouve que les gens qui n'ont pas de passion
je trouve ça dol, dol, dol
même une passion qui ne m'intéresse pas
je trouve que c'est tellement beau quelqu'un de passionné
que ce soit la mathématique quantique
que je me calisse, je trouve ça le fun que tu sois intéressé là-dedans
parce que la lumière, tu vois cette lumière qui est allumée
quelqu'un qui a une lumière
la lumière s'est allumée chez eux
il est là
quelqu'un qui aime çaavoir du fun dans la vie,
qui aime quelque chose de simple, pas trop compliqué.
Là, tu parles de passion.
Je sais que tantôt, tu t'en vas au hockey
après l'enregistrement du podcast,
mais tu aimes le hockey féminin.
Oui.
Je veux que tu en parles parce qu'il faut parler
de ces femmes-là qui gagnent en popularité,
mais qui doivent encore plus gagner en popularité.
Moi, ça n'a pas de bon sens, ça.
C'est arrivé comment, ce coup de cœur-là
avec le hockey féminin?
C'est que moi, avant, j'étais une grande passionnée d'humour.
Quand j'étais jeune, je regardais tout ce qui sortait,
les capsules web qui allaient sortir,
les vidéos de Sam Breton.
Je suivais tout de 4 Levesque.
Je voulais tout, tout, tout, tout, tout savoir
qu'est-ce qu'ils faisaient dans le milieu.
Je savais qui était à l'école avec qui c'était quel cohort
je savais aussi les cohorts des auteurs
je comprenais toute la mécanique
j'écoutais tout le podcast
quand j'étais jeune, le début de Sous-Écoute
j'écoutais tout ça, les podcasts de Jéralin
de savoir le parcours du monde
le parcours des humoristes, ça m'intéressait beaucoup
de savoir ce qu'ils faisaient puis un moment donné, il arrive 2020 j'ai fait École de l'humour, j'ai plein d' le parcours des humoristes, ça m'intéressait beaucoup, ça, de savoir qu'est-ce qu'ils faisaient. Puis un moment donné,
il arrive 2020, j'ai fait École de l'humour,
j'ai plein d'amis qui sont des humoristes, je passe mon temps
à penser à l'humour,
à chiller avec des humoristes, puis un moment donné,
on dirait que, pas
je savais tout, parce que c'est jamais tout, mais
je comprenais tout le parcours des gens, je comprenais comment
tu faisais ce parcours-là, comment le faire,
puis j'avais besoin de quelque chose d'autre, mais
j'avais pas réalisé ça jusqu'à ce que, c'est la pandémie,
y'a rien à faire. C'est au mois d'août,
y'a comme une bulle, y'ont recommencé à faire
du hockey. Puis là, moi, j'ai recommencé à regarder
ça, puis j'ai vu des gens avec une passion.
J'ai vu, c'est une image
qui me restera marquée à toujours, c'est Brendan Gallagher,
y'a comme la gueule en sang,
mais il continue de narguer
l'autre équipe.
Ça m'a parlé, ça m'a vraiment fait rire de ce cœur au ventre.
Je me suis dit que c'était intéressant.
Ça faisait de quoi dans l'horaire.
Mardi prochain à 7h, il y a une game.
Je me mets à écouter ça.
J'écoute un peu et j'essaie.
Mes frères ont joué au hockey.
Une bonne façon de se rassembler,
c'était d'aller au petit genre à Drummond.
Mes oncles aussi, tous mes frères nous amenaient au hockey.
J'ai toujours compris les règles, toujours compris les affaires.
Ça n'a jamais été un monde auquel je sentais que j'appartenais.
Je sentais que j'étais dans la soirée avec les gars.
C'est là que j'étais.
Parce que moi, j'ai rien que...
Mes frères, ils ont l'âge de mes cousins.
J'avais rien que des cousins dans le temps.
J'ai des nièces, mais ma nièce, on a comme 15
ans de différence. Le temps qu'elle arrive,
moi, j'étais rien qu'avec des gars.
J'étais avec les jeunes, on allait au hockey.
C'est toujours un monde qui m'a intéressée,
mais je me suis jamais reconnue dedans.
Je voyais pas vraiment...
Les femmes autour de moi
n'en écoutaient pas, le hockey.
On parlait du hockey féminin de façon
très péjorative. C'était très
stéréotypé comment
on en parlait autour de moi quand il y avait des filles qui jouaient.
Il y avait une équipe de filles
qui jouaient.
C'était pas...
C'était pas la même valeur.
On n'en parlait pas bien.
Je pensais pas que j'aimais le sport.
Je me suis jamais reconnue dans la... Je me suis trouvée pas sportive.
Ma mère m'a fait des excuses récemment. Elle m'a dit, excuse-nous, on savait pas que ça t'intéressait le hockey. J'étais comme, non plus, je savais pas que ça'aimais le sport. Je me suis jamais reconnue dans la... Je me suis trouvée pas sportive. Ma mère m'a fait des excuses récemment.
Elle était comme, excuse-nous,
on savait pas que ça t'intéressait, le hockey.
J'étais comme, moi non plus,
je savais pas que ça m'intéressait.
Je savais pas que je faisais partie de ça.
J'ai jamais pensé que c'était une possibilité pour moi.
C'est pas que je pensais que j'étais pas bonne,
que j'étais pas capable.
Je pensais pas que c'était...
Ça m'a jamais traversé l'esprit.
Fait que là, j'ai commencé à écouter le hockey,
dans la bulle.
Fait que...
Ça fait rire. L'Onyx Suzuki, c'est un genre de gars, il a comme mon âge. Fait que là, je commençais à écouter le hockey, c'est ça, dans la bulle. Fait que, ça fait rire.
Nick Suzuki, c'est un genre de gars,
il a comme mon âge.
Fait que là, je suis comme, mais ça,
comment il est pas en pour arriver?
En partant des vouchers, comment t'arrives à ça?
Là, je trouve des sites, je trouve de l'information,
tu peux tracer tout le monde,
qu'est-ce qu'il a fait, comment ils ont repêché.
Il y a des échanges.
Je retrouve là une passion
de découvrir le parcours des gens. Fait que je me retrouve là-dedans. Je cherche des parcanges, je retrouve là une passion de découvrir le parcours des gens, je me retrouve
là-dedans, je cherche des parcours, je veux savoir, tout le monde
j'écoute les podcasts des anciens joueurs de hockey
qui parlent de comment c'est, puis tout, puis à un moment donné
je tombe vraiment dans le hockey, j'ai vraiment du fun là-dedans,
je fais des petits vidéos là-dedans, puis un matin
je trouve les femmes
des joueurs de hockey, qui est une position que je trouve
qu'on a beaucoup ridiculisé, mais qui
jouent un rôle tellement important,
puis je trouve que c'est le fun d'étudier ça aussi.
À un moment donné, je suis comme, OK, là, moi, je connais
ce qu'Angela Price, la blonde,
a déjeuné ce matin,
mais je ne peux pas nommer de joueuse.
Puis là, je me trouve loin.
Puis là, je me trouve loin. Puis là, je fais, OK,
je vais trouver de l'information. Il n'y a pas d'information.
Il n'y a pas de ligue de hockey
professionnelle qui existe.
Il y a les Olympiques qui arrivent bientôt.
Je cherche l'information.
Il n'y a aucun média qui en parle.
Il n'y a pas moyen de trouver rien.
Je finis par trouver un podcast qui s'appelle
« Femmes de hockey ». Elle a fait des interviews
un peu plus avec des filles. J'essaie d'écouter des podcasts
avec des filles. Il y a des affaires qui me fâchaient.
Il y a un podcast, c'est Mélodie Daou
qui est une Olympienne
qui a gagné plusieurs médailles.
Mais dans le podcast, on est comme...
Fait que toi, ta blonde, elle s'est faite faire
l'insémination in vitro.
C'est comment l'insémination?
Puis là, t'es comme...
Pourquoi on parle de l'accouchement de la blonde
à Mélodie Daou?
Moi, je m'entorche.
Moi, je voulais des affaires sur le hockey.
Fait que je cherche l'information,
puis je n'en trouve pas.
Fait que je me mets juste à suivre plein de filles
sur Instagram, d'essayer de retrouver le roster de toute l'équipe, de trouver de l'info.
Ça a donné que
en 2020, il y avait une année olympique.
Je suis tombée d'une bonne année parce que j'étais tombée
en 2017. J'aurais attendu longtemps avant de voir de quoi.
Tu t'es attendue trois ans. Parce qu'il n'y a plus de ligue.
Il n'y a plus rien qui se peut. Il n'y a plus rien qui se fait.
Les filles ne se développent pas. On n'apprend pas à les connaître.
On ne s'attache pas aux personnages.
On n'a pas de statistiques à cocher à jour.
On n'est pas en train de dire à nos jeunes fill s'attache pas aux personnages, on n'a pas de statistiques accrochées à nous autres.
Il n'y a pas de modèle.
Il y a une fille,
un moment donné, Ariane Proulx,
elle m'écrit, elle est comme,
as-tu joué au hockey? On dirait que tu suis beaucoup de joueuses.
J'étais comme, non, j'essaie d'avoir de l'information sur eux autres,
je ne trouve rien. Je me suis mise à
discuter avec elle. Quand j'avais des questions,
je posais à elle parce que Google ne me donnait rien.
En la suivant, des fois,
elle postait que les filles y jouaient.
Il y avait des tournois internationaux avant pour se préparer
aux Olympiques. Je me mets à suivre
ça. Je suis comme, OK, il y a une game.
C'est la seule personne qui m'avertit au monde qu'il y a une game.
Là, je le sais.
Je me mets à écouter les games. Je me mets à comprendre
un peu plus ce qui se passe.
J'essaie de faire des vidéos
avec ça pour annoncer aux gens qu'il y a des games.
Parce que moi, j'étais comme...
Moi, quand Ariane en parlait, qu'il y avait des games,
ça m'a influencée à moi me dire,
OK, bien là, il y a une game.
Quand même, j'en passe.
Il y a une personne qui écoute ça,
bien, c'est une personne de plus
avec qui on peut en parler, avec qui on peut chercher.
Puis encore là, c'est les Olympiques.
Les gens n'en parlent pas vraiment.
Il y a juste les scores qui sortent.
Ça fait juste genre 8-2 Canada
contre la Finlande ou whatever.
Mais t'as pas le nom de personne.
Les gens sont comme, c'est ça,
les Canadiens sont tellement forts.
Les Canadiens, les États-Unis, le reste du monde,
ils savent pas jouer au hockey.
Quand je commence à m'intéresser à ça,
je comprends que c'est crissement pas ça.
Les gens sont comme, y'a rien que Marc-Philippe Poulin
qui score des buts.
Quand je me mets à m'intéresser à ça,
je comprends que c'est vraiment pas ça.
C'est important pour moi de faire.
Il y a eu 8 buts, mais c'est 8 joue ça. Fait que c'était important pour moi de faire. Il y a eu huit buts, là. Mais c'est huit
joueuses complètement différentes, toutes assistées par
Nathalie Spooner. C'est Sarah Neuse
qui a fait ça. C'est Sarah Fillier qui a fait ça.
Il y a des histoires tellement
intéressantes aussi quand tu te mets à suivre ça.
Il y a Nathalie Spooner. C'était une femme,
je pense qu'elle était dans la trentaine,
elle a couché d'un bébé, elle est retournée dans la ligue.
Elle était une des meilleures scoreuses de la ligue.
La puissance que ça prend
pour faire ça, de mettre ces visages-là,
de mettre ces femmes-là en avant,
puis j'ai vu une ligue se créer,
la ligue a ses défaites, il y a une nouvelle ligue
qui arrive de toutes ces joueuses-là,
d'en rencontrer, d'y trouver tellement
persévérante, d'y trouver tellement
forte aussi, puis ça,
toutes ces dynamiques-là,
tous ces parcours-là, ça m'a vraiment intéressée,
puis il y en a une, Catherine Dubois est venue à mon
spectacle. Voyons, elle était là.
« Toi, tu nous encourages. Nous autres aussi, on vient t'encourager. »
Elle était là. Audrey-Anne Veillette
aussi est venue avec Camille. Ils sont venus.
Je trouve qu'on
s'est trouvé une belle solidarité là-dedans. C'était important
pour moi d'en parler parce que personne n'en parlait.
Mais là, je suis vraiment...
Je suis partie de « Je ne trouvais pas d'informations en 2020.
Là, je suis au Centre-Belge, j'ai un petit bracelet
qui allume, on est 20 000.
Amener voir ça.
Je trouve que je suis arrivé au bon moment.
J'ai pu voir tout ça.
C'était comme une grande étape.
Est-ce que si tu avais connu ce sport-là
jeune, ça avait été possible?
S'il y avait une ligue de hockey féminin,
c'est quelque chose qui t'aurait intéressé.
Ça reste toujours à dire, mais je pense
que j'aurais aimé ça. J'aimerais ça retourner plus jeune
et faire comme
« Essaye-les ».
Après ça, un sport d'équipe,
je pense qu'il peut tellement apprendre là-dedans,
apprendre à dépasser, apprendre à interagir
avec les autres.
Apprendre à ne pas être bonne aussi dans quelque chose,
je pense que c'est important
de prendre du tour
et de travailler fort
et de regosser des affaires.
Je suis allée,
en fin de semaine,
je fais une collaboration
avec la Banque nationale
et le Canadien
où c'est des initiatives
pour rendre le centre-ville
plus vert
ou il y a une initiative
qui s'appelle
Ensemble pour jouer
où ils ont récupéré
de l'équipement usagé
pour les enfants.
Ils ont retravaillé,
ils ont réparé un peu
ou ils en ont donné d'autres
grâce à Sport Rousseau, je pense.
Les enfants, il y a une centaine de jeunes
qui sont venus. On leur a donné des patins,
on leur a donné des bâtons. Ils sont venus patiner
au Centre Bell.
C'est une petite fille qui me regarde
et je patine avec elle. Elle est comme
« Est-ce que toi, tu as déjà joué au hockey? »
Je lui dis « Non, je n'ai jamais joué au hockey. Je ne savais pas que je pouvais,
mais je te jure que toi, tu peux. Tu peux le faire? J'étais comme non, je n'ai jamais joué au hockey. Je ne savais pas que je pouvais, mais je te jure que toi,
tu peux le faire et fais-le.
Je trouvais ça tellement beau.
C'est beau comme message que tu dis.
Oui, vraiment.
Je peux comprendre que les joueuses vont te voir en spectacle.
Oui, j'avais fait un numéro sur le hockey féminin à Juste pour rire
parce que je trouvais que ce n'était même pas sur le hockey féminin,
c'est sur les femmes dans le monde du sport
parce que je trouvais qu ils ont une petite place,
et ils sont extrêmement compétentes,
autant que ce soit les joueuses de hockey
que les journalistes, que les femmes de joueurs,
je trouvais qu'il y avait beaucoup de préjugés, je trouvais qu'on leur
tapait sur la tête sans vraiment s'intéresser à ces femmes-là,
puis je trouvais que c'était rendu
comme une joke facile de faire
« ouais, personne ne regarde ça, le hockey féminin, whatever »,
puis moi, c'était important pour moi de les mettre en valeur,
de les mettre en lumière
puis de partager cette passion-là
que j'ai pour ça.
T'es absolument enflammée.
Oui, j'adore ça.
Quand tu parles de ce sujet-là,
j'adore.
C'était tellement beau
avoir des passions.
C'est beau, des passions.
Bien, ça nous tire vers le haut.
Puis on améliore nos compétences aussi.
Puis on trouve du monde
qui ont les mêmes passions que nous.
Des fois, c'est une passion commune, des fois, c'est
quelque chose que tu peux pratiquer tout seul, mais de t'entendre.
Ce que j'aime aussi avec le hockey féminin, c'est
que moi, il y a des gens
qui ne m'ont jamais parlé de hockey, qui n'ont jamais été...
Parce qu'il y a une culture quand même assez...
qui peut être violente dans le hockey. Il y a des gens
qui n'ont jamais été
rejointes par ça, qui là,
m'en parlent. C'est comme, oui, je vais aller voir une game.
C'est en train de grandir
le hockey.
Grandir ce univers-là. Il y a des partisans, des partisanes
qu'on n'a jamais vues avant, que j'ai jamais vues
dans les estrades, que là, je les croise
à Place Belle, à une game des filles.
Je trouve que c'est vraiment beau.
En tout cas, tu me donnes le goût, en mots, t'as dit d'aller voir une game.
À Place Belle, c'est vraiment le fun.
Parce que moi, j'allais écouter à la radio.
Et là, j'étais, comment ça que je suis pas là?
On entendait l'enthousiasme.
À Place Belle, c'est vraiment le fun.
Ah oui, il se passait quelque chose.
Fait que dans le fond, c'est affaire.
Dernière question, la question opto-réseau.
Où te vois-tu dans 10 ans?
Ça, j'essaie de...
J'ai tellement été stressée,
comme je te disais au début,
par où j'étais,
qu'est-ce que j'allais faire quand j'étais...
Dans deux ans, il faut que je m'ouvre des portes
ou whatever, qu'un moment donné,
rendu à l'école, j'étais au cégep,
je me rappelle, j'étais au cégep, finalement,
j'étais comme là, je ne sais pas ce que je veux faire plus tard,
on dirait que j'avais plus de fun au secondaire qu'au cégep,
je ne vivais pas le moment présent,
j'étais tellement dans l'attente,
dans le recul.
Je me suis promis
d'essayer de jamais retourner là-dedans.
Je veux juste profiter
de ce que j'ai là. Mon objectif,
c'est juste de continuer à faire des choix
pour être heureuse dans ce que je fais,
aimer ce que je fais, ne pas être écoeurée de tout ça
et d'être toujours reconnaissante de tout ça.
J'aimerais ça être là dans 10 ans.
Être reconnaissante de tout ça, puis avoir du fun là-dedans.
Et ça, tes parents vont te le rappeler tout le temps aussi. Oui, oui. Vraiment.
Ils vont te ramener, je pense, que si tu décollais...
Ah, bien, mes parents, mes amis, mon équipe de travail,
je veux dire, tout le monde est en lien là-dessus.
J'étais vraiment dans une belle équipe.
Je pense juste à ma productrice, Véronique Trépanier.
C'est encore là.
C'est des gens tellement passionnés.
C'est des gens qui ont tellement de plaisir à faire ça,
qui sont tellement à l'écoute aussi.
Toujours dans le but d'aller à mon plein potentiel
en me respectant là-dedans.
Mais ça, de connaître ça aussi jeune.
Oui, oui.
C'est vraiment extraordinaire que tu goûtes à ça. jeune, c'est vraiment extraordinaire
que tu goûtes à ça.
Non, c'est terrible.
À ce moment-ci, parce qu'après ça,
tu vas toujours vouloir ça.
C'est toujours ça que tu vas rechercher.
Parce que tu sais que quand tu as été bien entouré
comme ça, tu peux être dans ton 360 degrés
et toujours avoir le bon...
Il trouve toujours le bon angle,
peu importe comment tu te places.
Je trouve que c'est comme un filet de sécurité.
Tu peux faire des vraiment plus belles pirouettes
si tu sais que si tu tombes,
il y a quelqu'un qui va te rattraper.
Je trouve que ça me permet d'être plus libre
et d'être meilleure.
Moi, je te trouve extrêmement mature.
C'est vrai, tu as une réflexion.
Ce que tu fais, tu lui donnes un sens.
Il y a un sens à ta vie.
J'essaie.
Je pense que c'est important.
Je suis contente. Je voulais te découvrir. a un sens à ta vie. – T'en essaies. – Je pense que c'est important. – Non, mais t'es
vraiment, je suis contente. Moi, je voulais te
découvrir, je voulais te faire
découvrir aussi à tous ceux et celles
qui regardent et qui écoutent Ouvre ton jeu.
Parce qu'on n'a pas fini de te voir,
Mégane. – Oui, j'espère que vous n'êtes pas tannées, là.
– On prend en tout.
Non, non, non, non. Puis continue à parler
comme tu parles, avec ton débit. C'est toi,
c'est ta personnalité.
Moi, si je t'entends à la radio,
je sais que c'est Megan Brouillard.
Je me dis pas, mais c'est qui qui parle?
Parce que d'avoir une voix qu'on reconnaît,
d'avoir une tonalité qu'on reconnaît,
d'avoir ta personnalité.
Moi, tu vois, quand je suis sortie de ton spectacle,
j'étais avec d'autres gens.
Tu sais, ma fille, mais j'avais d'autres membres.
Elle, sa force,
c'est qu'elle a déjà sa personnalité scénique.
Comme humoriste,
on te reconnaît.
Tu as déjà une signature dans ton humour.
En plus, tu dis, c'est toi
qui as écrit ça.
Et ça,
avoir une signature dans ce qu'on fait,
des fois, c'est une quête
qui va durer des années et des années.
C'est comme un peintre qui commence au début. On va
regarder une démarche artistique, on comprendra
comment ça, c'est cher. Moi, je suis capable de faire pareil.
Non, c'est parce que lui, il a pensé.
Il n'est pas arrivé ça le jour 1.
C'est une démarche. Et toi, ta démarche
est déjà très avancée.
On a ta personnalité.
Merci d'avoir été là.
Moi, j'ai hâte d'aller, tu sais,
où on te voit-tu dans 10 ans? Moi, j'ai
déjà hâte d'aller te voir dans 10 ans sur scène.
En fait, t'es fine. J'ai hâte de voir le prochain spectacle.
Tu vas m'en donner du bien. Ben oui.
Mais tu sais, j'ai
déjà hâte de voir,
en fait, de t'observer, de voir,
parce que c'est déjà incroyable ce qui t'arrive.
Ben, t'es bien trop smart. Ben, merci beaucoup d'avoir
été là. Merci d'avoir été là. Puis on salue tes parents.
Oui.
Les pauvres.
C'est Francis.
François puis Sylvie.
François puis Sylvie.
Bien, bye-bye François puis Sylvie.
Merci à tout le monde d'avoir été là.
Ça a été vraiment un plaisir.
Merci.
Cet épisode était présenté par Karine Jonka,
la référence en matière de soins pour la peau au Québec.
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